126, Grand rue


Grand rue n° 126 – VII 19 (Blondel), P 744 puis section 7 parcelle 26 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Baptiste Choisy, sellier (1765-1766) – Troisième étage sans doute dû à Jean Georges Kammerer (vers 1830)


Façade Grand rue (avril 2017) et vue de l’angle rue Salzmann (juillet 2016). Le chaînage d’angle est arrondi jusqu’au-dessous du troisième étage sans doute ajouté vers 1830
Façade rue Salzmann (photographie Roland Burckel)

Les deux maisons de part et d’autre de la rue Salzmann appartiennent à la fondation de l’Eglise Rouge, rattachée à l’hôpital. Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 27 février 1764 le receveur de l’hôpital bourgeois à vendre la maison formant l’angle oriental au sellier Jean Baptiste Choisy. La vente est passée le même jour à la Chambre des Contrats. Les préposés aux affaires foncières autorisent le 26 février 1765 Jean Baptiste Choisy qui a l’intention de faire une nouvelle façade à remplacer le balcon qui occupe toute sa longueur par un nouveau de 26 pieds de long et trois pieds et demi de large. Les préposés aux feux enregistrent le 19 septembre 1766 le compte rendu qu’a fait le maître maçon Budinger après avoir visité les différents fourneaux de la nouvelle maison. La nouvelle façade à rez-de-chaussée et deux étages comprend neuf travées. Les trois centrales forment avant-corps dont le premier étage comprend un balcon à grille en fer forgé, ornées d’éléments végétaux. Les trois fenêtres qui donnent sur le balcon sont surmontées d’un mascaron (voir le catalogue de Brigitte Parent). Les six autres fenêtres du même étage et les trois centrales du deuxième étage ont un fronton curviligne à cartouche rocaille.
Jean Baptiste Choisy est autorisé le 24 avril 1770 à modifier les croisées qui donnent dans la rue Salzmann. Il loue des appartements à des nobles en séjour à Strasbourg, le prince et le princesse de Sapieha en 1774, les princes de Tour et Taxis en 1780. Il fait donation de ses biens à ses enfants sans dresser d’inventaire pour échapper au redressement fiscal. Ses filles et héritières vendent en 1788 la maison 12 500 livres strasbourgeoises au libraire Jean Georges Treuttel, par ailleurs conseiller des comtes d’Erbach Schœnberg et de Stollberg Wernigerode, qui la revend en 1804 au négociant René Leroux.



Plan-relief de 1725. La maison forme l’angle gauche de la rue Salzmann qui s’ouvre à droite de l’image (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 174

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade Grand rue à neuf travées réparties trois par trois se trouve à gauche du repère (k). La façade rue Salzmann s’étend entre les repères (k) et (m), la partie (l-m) étant surmontée d’un toit moins haut. La cour L représente l’arrière (3-4) du bâtiment sur la Grand rue, le bâtiment oriental (4-5), la limite sud (5-6), l’arrière (6-1) du bâtiment rue Salzmann et celui (1-2-4) à l’angle nord-ouest de la cour.
La maison porte d’abord le n° 15 (1784-1857) puis le n° 126 de la Grand rue ainsi que le 8 de la rue Salzmann.


Cour L – Etages (juillet 2017), balcon (juillet 2012)

Le libraire Jean Georges Kammerer acquiert la maison en 1827. Comme le cadastre mentionne dès son ouverture en 1843 un nombre important de fenêtres au troisième étage, il est probable qu’il ait ajouté l’étage supérieur dans les années 1830. Charles Auguste Bœckel qui a épousé la fille adoptive du libraire, Louise Emilie Kammerer, y fait vers 1850 des travaux qui en portent le revenu de 675 à 700 francs sans modifier les ouvertures imposables. Le quincaillier et marchand de cycles Charles Weisé qui vient d’acheter la maison charge en 1901 l’architecte Emile Wetzke de transformer le bâtiment ; il fait aménager un étage sous combles, transformer les étages en posant des supports et établir une devanture, sans cependant être autorisé à couvrir la cour d’un toit vitré. La société en nom collectif Charles Weiser fait surélever le bâtiment latéral d’un étage en 1931. Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent la maison. La société remplace la devanture en 1955.


Transformations de la façade rue Salzmann en 1901 – Papier à lettre de Charles Weiser (dossier de la Police du Bâtiment)


Escalier intérieur – Vue sur la cour (photographies de Jean-Daniel Lohner (Archi-wiki)

octobre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Fondation de l’Eglise Rouge
1764 v Jean Baptiste Choisy, sellier carrossier, et (1744) Marie Salomé Rothenbach – catholiques
1788 v Jean Georges Treuttel, libraire, et (1772) Marie Madeleine Reckop puis (1785) Susanne Marie Würtz – luthériens, ensuite à Paris
1804 v René Leroux, chef de comptabilité puis négociant, et (1800) Françoise Louise Zollickoffer, ensuite à Paris et à Terrenoire près de Saint-Etienne
1827 v Jean Georges Kammerer, libraire, et (1803) Madeleine Caroline Frédérique Schatz
1845 h Charles Auguste Bœckel, commis négociant, et (1833) Louise Emilie Kammerer
1897 * h Louis Alexandre Rœhrig, professeur à l’université, et Pauline Bœckel
1902 * v société en nom collectif Charles Weiser Straßburg

(1765, Liste Blondel) VII 19, Sr Choisy sellier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Choisi, 26 toises, 0 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 744, Kammerer, Jean Georges, libraire – maison, sol, cour – 5,95 ares

Locations

1774, (cave) Jean Frédéric Schatz, marchand
1774, prince et princesse de Sapieha
1777, (caveau) famille Eckbrecht de Dürckheim
1780, 1786, (magasin) Jean Georges Schertz, négociant
1780, princes de la Tour et Taxis
1780, Geoffroi Dubois, marchand
1823, Marguerite Sophie Spielmann veuve du négociant Jean François Kuhn et Jean Jacques Kessel, maréchal de camp retraité
1823, Pierre Louis Geib, facteur de pianos
1826, Jean Pierre Simonis
1828, Philippe Louis Adam, sellier carrossier
1833, Elie Meyer et Aaron Hauser négociants
1837, Adolphe Weiss, soldat

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1765, Préposés aux affaires foncières (VII 1411)
Les préposés autorisent le 26 février 1765 Jean Baptiste Choisy qui a l’intention de faire une nouvelle façade à remplacer le balcon qui occupe toute sa longueur par un nouveau de 26 pieds de long et trois pieds et demi de large à la maison qu’il vient d’acheter de l’hôpital.

(f° 67-v) Dienstags den 26. Februarÿ 1765. – H. Jean Baptiste Choisÿ
H. Jean Baptiste Choisÿ der Sattler berichtet er seÿe willens eine Neue façade an deme Von dem Hospithal an sich erkauffenen hauß in der langen Straß zu bawen und bittet umb erlaubnus einen 26. sch: lang und 3 ½ schuh breiten Balcon daran zu machen, anstatt des jetzigen der so lang als die breite des haußes ist. Erkannt wie gebetten so Willfahrt.

1770, Préposés aux affaires foncières (VII 1414)
Jean Baptiste Choisy est autorisé le 24 avril 1770 à modifier les croisées qui donnent dans la rue Salzmann sans toucher au portail

(f° 19) Dienstags den 24. Aprilis 1770. – H. Jean Baptiste Choisy
H Johann Baptist Choisy dem Sattler wird erlaubt etliche Creutzstöck an seinem hauß in der Saltzmannsgaß zu verändern, das haußthor aber alda soll er in statu quo laßen.

Préposés aux feux (Feuerherren

1766, Préposés aux feux (4 R 91)
Les préposés aux feux enregistrent le 19 septembre 1766 le compte rendu qu’a fait le maître maçon Budinger après avoir visité les différents fourneaux qui se trouvent dans la nouvelle maison de Jean Baptiste Choisy.

(p. 108) Freÿtags d. 19. Septembris 1766
H. Rathh. Choisy will in seiner in der mittleren langen straß gelegenen behausung au rez de chaussée rechter hand in der ersten remise gegen der Saltzmanns gaß ein Vor Camin setzen, das rohr an steinern gäbel hinauf von allem Holtz entfernt.
ferner in der rez de chaussée rechter hand eine Stube gegen der Saltzmanns gaß hinden daran ein Vor Camin, das rohr mitten d. gebäu, von allem Holtz entfernt.
Im nemlichen rez de chaussée ein Kuchen gegen dem hof mit heerd und Caminschoß setzen, das rohr am steinen gäbel hinauf von allem Holtz entfernt.
Im ersten stock rechter hand eine Kuchen gegen der Saltzmanns gaß mit heerd und Camin schoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem Holtz entfernt.
der Zweÿte und dritte stock sind hierinn dem ersten gleich.
Im nemlichen stock eine Cammer gegen der straß mit einem frantzösischen Camin und Gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Neben daran einen speiß saal gegen der straß, hinden daran am austritt der steeg ein Vor Camin mit einem Gewölb Wohl versehen machen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Im nemlichen stock lincker hand eine Cammer gegen der straß mit einem frantzösischen Camin und gewölb wohl versehen machen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Im nemlichen stock eine Cammer gegen dem Hof, mit einem frantzösischen Camin und Gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Der Zweÿte stock ist dem erstern gleich, außer dem vor Camin des Sâale à manger, welches sich in ersten stock lincker hand in diesem aber rechter hand befindet.
In der Masarde sind die frantzösische Caminer und Vor Camin den vorher beschriebenen stöcken gleich, außer einer Stube gegen der straß, wo hinden daran ein vor Camin mit einem Gewölb Wohl versehen gemacht worden, des gleichen eine Kuchen gegen dem Hof mit heerd und Camin schoß, die beeden rohr von vor Camin und Kuchen gehen mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Und dann ferner eine Cammer gegen der straß mit einem frantzösischen Camin und Gewölb wohl versehen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkandt, durchaus willfahrt. Mr Budinger.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 27 / 15
Leroux
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 122 case 4

Kammerer Jean Georges, Libraire
Baeckel Charles Auguste, libraire (subst. 1846)

P 744, maison et cour, sol, Grande rue 15
Contenance : 5,95
Revenu total : 678,10 (675 et 3,10)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolition
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 77 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

P 744, maison
Revenu total : 753,10 (750 et 3,10)
Folio de provenance : n.c. (nouvelle construction)
Folio de destination
Ouvertures et portes [non modifiées]

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 483 case 2

Boeckel Charles Auguste, libraire
97/98 Roehrig Ludwig Alexander Karl Professor a. d. Universität und Pauline Boeckel
1902 Firma Karl Weiser offene Handelsgesellschaft in Straßburg

P 744, maison, sol, Grand’rue 126
Contenance : 5,95
Revenu total : 753,10 (750 et 3,10)
Folio de provenance : (142)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 77
fenêtres du 3° et au-dessus : 18

Cadastre allemand, registre 29 p. 84 case 10

Parcelle, section 7, n° 26 – autrefois P 744
Canton : Langstraße Hs Nr. 126 – Grand’rue
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 6,28
Revenu : 6500 – 9500 11.500
Remarques :

(Propriétaire), compte 98
Firma Karl Weiser offene Handelsgesellsch.
1927 Weiser Charles soc. commerciale
(4295)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 525-526

Façade et toiture inscrites à l’inventaire des monuments historiques le 25 juin 1929
Le plus grand hôtel élevé dans cette artère au XVIII° siècle (1765) pour le sellier Jean Baptiste Choisy forme l’angle avec la rue Salzmann sur son côté droit. C’est un des plus beaux spécimens du rococo strasbourgeois.
La façade principale répartit ses neuf travées trois par trois, en accentuant l’élément central, encadré de chaînages à refends ; au-dessus d’un rez-de-chaussée percé de vitrines modernes, les fenêtres à linteau en anse de panier bénéficient d’un traitement différencié à chacun des trois niveaux, avec une décroissance de l’ornement de bas en haut. Aux six travées latérales du premier étage, les fenêtres surmontées d’un fronton curviligne s’interrompent d’un cartouche rocaille ; les linteaux, ornés d’une clef plate au deuxième étage, sont sans ornement au dernier niveau ; le décor est plus élaboré dans la partie médiane où les baies comportent successivement des mascarons, des cartouches rocaille puis des clefs plates. En point d’orgue de cette élévation, le grand balcon répercute son plan très chantourné dans celui de la gracieuse grille en fer forgé où se déclinent tous les éléments du naturalisme végétal : corbeilles fleuries, guirlandes de feuillage et de fleurs, et même des grappes de raisin, motif repris sur les grilles d’appui du premier étage.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 340)

15
Pr. Treutel, Jean George, Libraire – Echasses
loc. les deux Comtes de Metternich, Etrangers
loc. Bertrand, Abbé leur gouverneur, Etr.
loc. Simon, gouverneur des memes – Maçons

Registres de population

(1795) 9° Section. Grand’ Ruë N° 15 (registre 600 MW 9) – légende

Jn George Treuttel, 50, Libraire, Strasb.
Sus. M. Treuttel, 30, epouse, id.
Frédéric Schaeffer, 35, Commis, id. – Leipzig 1788
Théodor, ignatius, 30, Commis, id. – Reval, 1788
Daniel Weiss, 20, Commis, id. Coburg 1790
Mad. Lambacher, 30, Servante, id.
Cath: Deckert, 24, Servante, id
(ajout) Jean Geofroi Wurtz, 29, imprimeur Libraire, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 126
Weiser, Eisenhandlg. E 03
Remlinger, Kaufmann. 1.
Weil, Geschäftsführer d. Auskunftei Bügel. 1
Moser, Kaufmann. 1
Berg, Kurzwarenhdlr. 2.
Schreiber, Schneidermstr. 2.
Eschbach, Schriftsetzer. 3..
Faller, Rentnerin. 3.
Herrmann, Magazinier. 3.
Krumm, Maschinenschhl. 3.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 225)

Grand rue 126 (I, 1889-1981)

Charles Weiser transporte en 1902 son atelier de réparation de cycles établi 144, Grand rue et 29, rue des Serruriers. Il charge en 1901 l’architecte Emile Wetzke de transformer le bâtiment : cage d’escalier, supports au rez-de-chaussée, nouvelle devanture. La Police du Bâtiment interdit de couvrir la cour d’un toit vitré mais autorise après s’y être opposée d’aménager l’étage sous comble, à condition de faire un deuxième escalier. Les travaux sont terminés en 1902. Charles Weiser est condamné en 1903 à une amende pour avoir contreveu au règlement de voirie en construisant une remise en bois dans la cour. La société en nom collectif Charles Weiser (cycles, quincaillerie, outillage) est autorisée en 1931 à surélever le bâtiment latéral d’un étage pour aménager deux chambres dans les combles. Le bâtiment est en partie endommagé par les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944. Charles Weiser pose une nouvelle devanture en 1955.
Autres activités commerciales : Aron Kahn (1891, 1899, commerce de tissus), C. F. Schreiber (1902, tailleur), Grunewald et Compagnie (1909, étoffes et doublures au premier étage), agence Adolphe Sommer (1912, deuxième étage), Henri Meynlé (1918, tailleur pour hommes), manufacture de confection Jacques Spiegel et Compagnie (1936), S. Majer (1938, confection).

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie Charles Boeckel, domicilié sur place, de ravaler la façade 8, rue Saltzmann – La façade a été ravalée, octobre 1889
  • 1889 – L’entrepreneur Th. Wagner (14, rue des Livres) demande au nom du sieur Bœckel l’autorisation de raccorder le bâtiment aux canalisations rue Saltzmann. Il remplace le dessin qu’il a fourni par un nouveau. – Autorisation, le bâtiment forme l’angle de la Grand rue et de la rue Saltzmann.
  • 1891 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Autorisation de suspendre des toiles sur la façade du 126, Grand rue – Le maire répond qu’il n’a aucune objection si les objets font une saillie inférieure à 16 centimètres. D’après la réponse, la demande est formulée par Aron Kahn. – Les toiles sont suspendues, maintenues par des cordes
  • 1889 – Propriétaire de la maison voisine 6, rue Saltzmann, Henri Lœb se plaint que des liquides provenant du n° 8 (fosse d’aisance, fosse à fumier) pénètrent dans sa propriété. Les services de la Ville constatent que la fosse d’aisance n’est pas conforme au règlement (elle n’est pas couverte, n’a pas de conduit d’aération, donne sur le mur mitoyen). Le maire notifie le sieur Bœckel de faire les transformations correspondantes – Les transformations sont terminées mais le conduit d’aération est en bois, janvier 1890 – Le conduit d’aération est conforme, juin 1890.
  • 1892 – La Police du Bâtiment constate que les sieurs Treutel et Wurtz ont posé un miroir sans autorisation – Demande – Autorisation – Le miroir est à 2,90 au lieu de 3,00 mètres du trottoir – Le maire accorde une dérogation contre paiement d’un droit
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence à 9 fenêtres et 5 soupiraux. – Travaux terminés, octobre 1896
  • 1899 – Aron Kahn (commerce de tissus) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1900
  • 1901 – La Police du Bâtiment constate que Charles Weiser a posé sans autorisation une enseigne en calicot sur le balcon – Autorisation
  • 1901 – L’entrepreneur Paul Brion (rue de Rosheim) demande pour le propriétaire Weiser au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 126, Grand rue. La demande est transmise au maire – Autorisation
  • 1901 – Le maire demande si le miroir qu’a installé la société Treuttel et Würtz a été retiré
  • 1901 – La Fabrique strasbourgeoise de parquets (Schiltigheim) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant la propriété Weiser en cours de transformation. La demande est transmise au maire – Autorisation – Le chaudron est retiré, janvier 1902
  • 1902 – Dossier ouvert après que Charles Weiser déclare avoir transporté au 126, Grand rue son atelier de réparation de cycles établi 144, Grand rue et 29, rue des Serruriers – L’inspection du travail donne son accord – Autorisation d’installer des machines dans l’atelier – Travaux terminés, mai 1902 – Croquis de l’atelier
  • 1902 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Schreiber a posé sans autorisation une enseigne double – Le maître tailleur C. F. Schreiber qui a transporté son atelier du 22, Vieux-Marché-aux-Poissons déclare avoir ignoré qu’une nouvelle autorisation soit nécessaire – Autorisation – Dossier classé, avril 1902
  • 1902 – Charles Weiser (engins à moteur, appareils agricoles, cycles, 126, Grand rue et 8, rue Salzmann) s’étonne que la caisse municipale lui réclame un droit pour une enseigne sur toile sans saillie alors qu’il avait la même à son ancienne adresse sans payer de droit. La Police du Bâtiment répond que l’objet est fixé au balcon qui fait saille sur la voie publique
  • 1901 – L’architecte E. Wetzke (1, Roseneck, actuelle rue du Général de Castelnau) transmet le 15 avril au nom du propriétaire Charles Weiser les plans des transformations prévues. La Police du Bâtiment demande des pièces supplémentaires et fait remarquer qu’il sera interdit de couvrir la cour d’un toit vitré et de surélever l’étage sous comble qui est déjà plus haut que le règlement ne l’autorise. L’architecte répond que les pièces qui donnent sur la cour vitrée ne serviront pas d’habitation mais de locaux commerciaux et que l’étage sous comble ne sera transformé qu’à l’endroit de la cage d’escalier, soit sur deux mètres et demi.
    La Police du Bâtiment fait d’autres objections en mai (calcul statique, nouveaux murs de la cage d’escalier), la cour ne devra pas être vitrée d’autant qu’elle renferme des cabinets d’aisance, l’étage sous toiture pourra être aménagé s’il existe un deuxième escalier – Calcul statique (devanture, supports)
    L’architecte E. Wetzke est autorisé à transformer le maison à usage d’habitation et de commerce qui appartient à Charles Weiser – Les travaux sont commencés, juillet 1901. La nouvelle devanture est posée, août. Le gros œuvre est terminé, septembre. L’aménagement intérieur est en cours (plâtriers), le deuxième escalier n’a pas été réalisé, octobre. Le maire demande que le deuxième escalier soit réalisé dans les trois semaines puisque l’escalier principal ne répond pas aux prescriptions du règlement. Charles Weiser fait des remarques sur l’escalier principal et le deuxième escalier supprimé, la Police du Bâtiment répond qu’il n’est plus possible de les vérifier puisque les transformations sont terminées et propose d’aménager l’escalier principal, ce qui permettrait de se passer de l’escalier accessoire. – Les peintres travaillent, janvier 1902
    Dessins. Support dans le mur en pan de bois. élévation rue Saltzmann – Autres supports – Plan du sous-sol, du rez-de-chaussée et du premier étage – Parcelle
    1902 (mars) – L’architecte demande la réception finale. La Police du Bâtiment relève divers défauts (pans de bois dans les pièces vers la rue Saltzmann, auvent provisoire, tuyaux des fourneaux dans les différentes pièces)
  • 1902 (juillet)- Charles Weisé déclare avoir construit une remise en bois couverte d’une plaque goudronnée pour emballer les marchandises – La Police du Bâtiment répond que la cour ne peut être surbâtie parce qu’elle est trop petite.
    L’architecte municipal Nyssen fait remarquer que Charles Weisé a couvert l’entrée de sa cave d’un toit vitré et établi un appentis provisoire, le tout sans autorisation. Les objets litigieux sont toujours en place à la fin de l’année. Le maire engage des poursuites devant le tribunal. Charles Weisé se déclare prêt à des pourparlers mais ne donne pas suite à sa proposition – Calque du plan cadastral et calcul de la surface de la cour.
    1903 (avril) – Le préfet (Bezirkspräsident) demande au maire de laisser subsister provisoirement la cour telle quelle
    1903 (mai) – Le tribunal a condamné Charles Weiser à payer une amende de 10 marks pour avoir enfreint le règlement de voirie
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que Charles Weiser a posé deux lampes électriques sans autorisation – Demande – Autorisation
    1907 – Charles Weisé demande quelle pourra être la taille de l’enseigne qu’il projette de poser. Il ne donne pas suite à sa demande
    1907 (juillet) – Charles Weisé demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre 1907
  • 1905 – La Police du Bâtiment constate que Ch. Hiller (111, Grand rue) a posé sans autorisation une enseigne sur le balcon – Autorisation
  • 1908 (février) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Charles Weisé demande l’autorisation d’entreposer des liquides inflammables (40 kg d’essence) – La Police du Bâtiment fait son rapport
    1908 (octobre) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Charles Weisé demande l’autorisation de mettre des décorations sur sa devanture – La Police du Bâtiment fait son rapport, illustré d’un croquis de la frise en fer posée sur le cadre en bois. La Police du Bâtiment demande ensuite de poser une protection pour éviter que les pointes ne causent des blessures. Charles Weisé retire la décoration
  • 1908 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Grünewald a posé sans autorisation une enseigne sur le balcon
    1909 (novembre) – La maison Grunewald et Compagnie, autrefois Rall et Grunewald (étoffes et doublures) qui projette de quitter le 4, rue de la Mésange pour s’établir au premier étage du 126, Grand rue demande l’autorisation de poser une enseigne sur le balcon – Croquis – Autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires. L’inspection montre qu’il y a aussi une enseigne plate en verre au deuxième étage.
    1909 (décembre) – Autre autorisation pour une enseigne plate
  • 1910 – Le peintre en bâtiment Griesbach et Grossmann demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation puis prolongation
  • 1912 – Charles Weisé informe la Police du Bâtiment qu’il a démonté les lampes électriques
  • 1912 – L’agence Adolphe Sommer qui transporte ses locaux du 8, rue Saint-Louis (troisième étage) au 126, Grand rue (deuxième étage) demande l’autorisation de poser une plaque – Autorisation
  • 1918 – Le tailleur pour hommes Henri Meynlé demande l’autorisation de poser une enseigne (Tallleur pour hommes et femmes, H. Meylné)
    1919 – Le même demande au nom de la Société coopérative des Tailleurs l’autorisation de poser quatre enseignes – Même demande par la société elle-même – Autorisation
  • 1926 – Le locataire Alfred Streicher (128 Grand rue) se plaint des mauvaises odeurs qui proviennent de la cheminée de la quincaillerie Weiser, à la même hauteur que ses fenêtres. Le gérant Kleinpeter a déclaré que le propriétaire a promis deux ans plus tôt de rehausser la cheminée. – La cheminée a été rehaussée, janvier 1927
  • 1932 – Le serrurier Jean Holler (rue de Labroque) demande au commissaire de police l’autorisation de poser deux vitrines à la maison Weiser. La demande est transmise au maire – Autorisation accordée à la quincaillerie Charles Weiser
  • 1931 – La société en nom collectif Charles Weiser (Cycles, quincaillerie, outillage, articles de ménage, fourneaux, cuisinières) demande l’autorisation de faire transformer le troisième étage par l’entrepreneur Eugène Heitz (11, rue de Belfort au Neudorf). Le service municipal d’architecture note que l’immeuble se trouve dans l’alignement de la Grand rue mais qu’il dépasse de deux à trois mètres celui de la rue Saltzmann (section 7 n° 26
    Autorisation de surélever le bâtiment d’un étage pour aménager deux chambres dans les combles de l’aile latérale – Dessins – La réception finale a lieu en décembre 1932. Un tuyau de fourneau à gaz est raccordé à la cheminée, ce qui contrevient au règlement – Le tuyau est retiré
  • 1936 – La manufacture de confection soignée Jacques Spiegel et Compagnie installée depuis plusieurs années 126, Grand rue se plaint de l’oxyde carbonqiue qui pénètre dans ses locaux par beau temps – La Police du Bâtiment constate les faits – La cheminée a été modifiée, juin 1936
  • 1938 – S. Majer (confection) demande l’autorisation de poser une enseigne diurne à double face – Autorisation
  • 1941 – L’entrepreneur Kuhn (8-10 rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse diurne pour le compte de Charles Weiser – Croquis – Photographie (l’enseigne se trouve à la limite du n° 128) – La mention Réalisé est barrée
  • 1945 – Le bâtiment est en partie endommagé par les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944. Certificats de sinistré accordés à Weiser, propriétaire, Marie Antoinette Moyemont, locataire du deuxième étage (légers dégâts)
  • 1948 – Le peintre en bâtiment Eugène Schuster (7, rue de Geispolsheim au Neudorf) demande l’autorisation de peindre des inscriptions sur le haut des devantures – Dessins – Accord
    1949 – Une enseigne est posée
  • 1955 – Charles Weiser dépose une demande de permis de construire sous la direction du cabinet technique Gérard Foesser (place Mathieu Zell à Cronenbourg) – Plan cadastral de situation – Elévations (rez-de-chaussée et premier étage) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation (entrepreneurs, Heiss et Hesch, 44, chemin du Heiritz au Neudorf)
    Les travaux ont lieu en novembre 1956. L’ancienne boiserie est remplacée par un soubassement en briques cellulaires, l’appui de la devanture est en pierre artificielle
  • 1956 – Charles Weiser demande l’autorisation de poser une enseigne. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Maquette sur calque – Autorisation de poser une enseigne en lettres détachées
  • 1958 – Charles Weiser est autorisé à poser un drapeau publicitaire provisoire
    1964 – Charles Weiser est autorisé à poser un drapeau blanc pour le centième anniversaire du magasin
  • 1963 – Le maire notifie Charles Weiser de ravaler la façade rue Salzmann puis accorde un délai puisque les entreprises consultées ne peuvent assurer de commencer immédiatement les travaux
    1964 – Charles Weiser est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1968 – La quincaillerie Charles Weiser est autorisée à poser des panneaux provisoires
    Idem les années suivantes, 1969-1977
  • 1981 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la réfection de la toiture par l’entreprise de peinture F. Kapp (99, rue de la Grossau au Neudorf)
    Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, mars 1983

Relevé d’actes

Les deux maisons de part et d’autre de la rue Salzmann appartiennent à la fondation de l’Eglise Rouge, rattachée à l’hôpital. Elles ne nécessitent pas de réparation d’après le procès verbal de 1701.

1701 (19.7.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 13)
procès verbal de visittes de la maison de la Rotkirck 19 juillet 1701
Cejourd’huy 19 juillet 1701 Mess. Les directeurs et administrateurs de la Rotkirch Strasbourg ont fait en leur presences et du Not. Royal soub.né proceder a La visitte des batimens des maisons dependantes de lad. Rotkirck par les maistres charpentiers et maçon de lad° Ville A L’effet de faire faire procès verbal es refections qui se trouveront a faire auxd. batimens auquel procès verbal a esté procedé comme ensuit.
Premierement.
Il ne S’est trouué dans la maison ou principal manoir de lad° Rotkirck scize dans la grande rue aucune reparations a faire quant a present si non de faire un peu repasser a la couuerture,
A La Seconde maison scize dans la mesme rue et prs la precedente de mesme nayant pavu aucunes reparations absolument necessaire a fair quant à present.
Mais a La maison dependante de lad° Rotkirck Scise au fauxbourg de la porte de Sauerne
(…)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 27 février 1764 le receveur de l’hôpital bourgeois à vendre la maison à l’ancien sénateur Jean Baptiste Choisy. Le syndic royal déclare que la plupart des maisons qui appartiennent à des fondations coûtent davantage qu’elles ne rapportent et que l’acheteur offre 500 florins de plus que le prix d’estimation. Jean Baptiste Choisy réglera 2 000 florins à l’achat, ce qui permettra à l’hôpital de régler le prix de la grange dîmière qu’il construit à Dambach, les 8 000 florins restants produiront un intérêt de quatre pour cent.

1764, Conseillers et XXI (1 R 247)
Jean Baptiste Choisy Exsenator et uxor Kauffen ein dem Stifft Zur rothen Kirch gehöriges am Eck der Saltzmanns Gaß gelegenes Hauß Vom mehrerem Hospithals H. schaffner nach vorher von dießem erhaltenem decreto alienandi. 35.
(p. 35) Montags den 27.sten Februarÿ 1764 – Froereisen nô H. Joh: Rudolph Stößers J. U. Lti und schaffners des mehrern Hospithals prod. unterth. memoriale und bitten sambt beÿl. sub Nis 1 et 2 pro obtinendo decreto alienandi ein dem Stifft Zur Rothen Kirch alhier gehöriges in der straß ane der Saltzmanns gaß gelegenes Eckhauß Verkauffen Zu können.
Finita lectione meldete H. Syndicus Regius H. Baron von Spon, es seÿe wie in dem Memoriale enthaltenen jedermann sattsam bekandt, daß eigenthümliche häußer denen Stifftern meistens wegen beständig vorzunehmender reparation mehr schaden als nutzen, danun dermahlen H. Choisy vor das quæstionirte hauß 10.000 fl. anbietet ja sogar 500 fl mehr als es dem wahren werth nach abgeschätzt worden, der Spithal Zu erbauung des dambacher Zehendhaußes 2000 fl. baaren gelts benöthigt, die übrige 8000 fl. aber stehen bleiben und Jährlich à 4. prop Cento verzinßt zu werden abgeredet worden, so könne er anderst nicht als derer Hh. Pflegere welche des Spithals nutzen sich auch beÿ dießer gelegenheit angelegen seÿn laßen, bezeugte sorgfalt und eiffer loben, folglich w* mit gebettenen decreto alienandi unter denen von seithen des Käuffers enthaltenen bedingnußen Zu willfahren seÿn.
Dießemnach wurde auff hohem anspruch H. Prætoris Regii von Gayot Excellentz und des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Mackau vermittelst gehaltener umbfrag unanimiter Erkandt, wird H. Johann Rudolph Stößer J. U. Lti und Spithal Schafner das dem Stifft Zur Rothenkirch gehöriges in der Straß an der Saltzmanns gaß gelegenes Eckhauß an H. Rathh. Choisy et uxorem umb Zehentausend gulden mit dießer bedingung verkauffen Zu dörffen erlaubt, daß ged. Eheleuthe mehr nicht als 2000 gulden baar bezahlen, die übrige 8000 gulden aber unter in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub zu verschreibende verpfändung ihrer gesambten Haab und Nahrung als einen Vorzüglich privilegirten Kauffschilling à 4. pro Ct° verzinßlich biß Zur auff Kündung, Zwischen welcher und der Zahlung ein theil dem andern wenigstens sechs Monath frist zu gönnen hat, stehen laßen sollenn, und wird Zugleich wegen obged. Verkauff mit dem darzu erforderlichen decreto alienandi Obrigkeitlich wilfahrt.
Deppi. H. Rathh. Fleck, H. Rathh. Meÿer.

La vente est passée le même jour pour la somme convenue de 5 000 livres (10 000 florins) au profit du sellier Jean Baptiste Choisy et de sa femme Marie Salomé Rothenbach

1764 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 133-v
innamen des mehrern hospitals deßen schaffner H. Lt Johann Rudolph Stößer
in gegensein H. Rathh. Johann Baptist Choisy des sattlers und Mariæ Salome geb. Rothenbachin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langenstraß, einseit ist ein Eck ane der Saltzmannsgaß, anderseit neben H. Götz dem chirurgo, hinten auff ein dem stifft St Thomä gehörigen hauß – um 5000 pfund

Jean Baptiste Choisy loue une cave au marchand Jean Frédéric Schatz

1774 (14.9.), Not. Laquiante (6 E 41, 1052) n° 18
Bail de 9 années qui commencent à courir de la S Michel prochaine – Jean Baptiste Choisy Me sellier
au Sr Jean Frédéric Schatz marchand
Une cave voutée sous la maison de derrière donnant sur la rue ditte Saltzmangass qu’il possede en cette ville lad. cave vuide de tonneaux et de chantiers – moyennant un loyer annuel de 96 livres tournois

Jean Baptiste Choisy loue une partie de la maison au prince et à la princesse de Sapieha

1776 (1.6.), Not. Lacombe, 6 E 61, 162 n° 1
Bail de 4 mois commençant le 1 juin – Sr Jean Baptiste Choisi, ancien assesseur au Grand sénat
à leurs Altesses Mgr et Mde les Prince et princesse de Sapieha
le second et troisième étage et autres de la maison qui lui appartient en cette ville grand rue consistant en 16 pièces y compris latrines au second étage et 9 pièces y comprises les deux cuisines au troisième étage, toutes lesquelles pièces se trouvent meublées à l’exception des cuisines
feront encore partie du présent bail une partie de cave voutée séparée et fermant à clef regnant sous la maison de devant et une remise pour le bois qui sera suffissante pour loger la provision qu’on voudra y placer
[Etat joint, avec description des meubles] Second étage, la salle, Appartement de la princesse chambre à cheminée, cabinet à poele, alcove à poile, cabinet de toilette, le long du corridor, chambre à cheminée donnant sur la rue du Louvre, chambre à côté à poile, chambre vis à vis, poile donnant sur la cour, cabi attenant, cuisine
Appartement du prince, chambre à cheminée, cabinet à coucher, garde robe, chambre vis à vis donnante sur la cour, cabinet à coucher, garde robe – troisième étage chambre à poele donnant sur la grand rue, chambre à cheminée, chambre vis à vis à poele donnant sur la cour, une petite cusisne a 1 fenêtre toute vitrée et entiere, chambre donnante sur la rue du Louvre tapissée en papier jaune, chambre donnant sur la grand rue tapissée en toile en carreaux blancs et rouges, chambre à côté, une petite cuisine, la chambre a l’issue de la galerie donnante sur la cour – moyennant 300 livres par mois

Jean Baptiste Choisy loue un caveau à la famille Eckbrecht de Dürckheim pour y conserver ses archives

1777 (6.6.), Not. Laquiante (6 E 41, 1063) n° 7
Bail pour 4 pour années consecutives qui commencera a courir du 9 juin courrant – Sr Jean Baptiste Choisi Conseiller au petit Senat
aux deux familles nobles de Mess. les Barons de Türckheim établies en alsace tant la branche ainée que celle de freschwiller et acceptant pour tous Messire Frédéric Charles Baron Eckbrecht de Dürckheim de la branche ainée gentilhomme de la Chambre et conseiller de la Regence ducale de Sax Weimard y demeurant /: ratifié le 14 juillet 1777 par Frédéric Baron Eckbrecht de Dürckheim de Froeschwiller
La voutte munie de Bareaux de volets et d’une porte de fer au Rez de chaussée de la maison qu’il possede en cette ville dans la grand Rue pour de la part de mesd. S. preneurs y placer et Conserver leurs archives titres et papiers de famille, y entrer et sortir de jour toutes et chaque fois ils le jugeront convenables – moyennant un loyer annuel de 120 livres tournois

Jean Baptiste Choisy loue un magasin au négociant Jean Georges Schertz

1780 (28.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 177) n° 66
Bail de 6 années qui commencent à courir à la Notre Dame de mars prochaine – Sr Jean Baptiste Choisy ancien assesseur au Grand Sénat
au Sr Jean Georges Schertz négociant
du magazin dans la maison appartenant au Sr bailleur en cette ville Grand rue a trois portes cochères donnant sur la grand rue dont le preneur déclare avoir bonne et parfaite connaissance – moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Jean Baptiste Choisy loue un appartement aux princes de la Tour et Taxis

1780 (6.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1075) n° 12
Bail deux années qui commencent au 1. mai prochain – M. Jean Baptiste Choisy Exsenateur de la ville de Strasbourg
à M. Philippe Jacques Ebertz Negociant pour et au nom de Leurs Altesses Mgrs. les Princes de la Tour et Tassis et leur suitte
un appartement dans la maison appartenant aud. Sr Choisy située en cette d. ville dans la grand rue lequel appartement consiste dans les articles suivans, Savoir au premier étage une grande Sale et tout le logement qui est a la gauche de ladite sale avec la cuisine Cave et Bucher au troisième et aux mansardes une grande Sale avec trois pièces a sa gauche – moyennant 2880 livres

Jean Baptiste Choisy loue un logement au marchand Geoffroi Dubois

1780 (22.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 178) n° 42
M Jean Baptiste Choissi assesseur au grand sénat, bail de 7 années consécutives qui courront de la St Jean prochaine
au Sr Godefroy Dubois marchand
un logement dans la maison qui luy appartient en cette ville Grand rue consistant en un grand magasin a deux portes ou arcades donnant sur la rue, en un grand poel attenant aud. magasin, en une grande chambre attenant aud. Poel dans laquelle il a pratiqué un alcoffe et en une cuisine sur la rue le même pied, desquelles quatre pièces le Sr preneur déclare avoir connaissance, Plus et enfin la cave qui est a la droite en descendant par la maison qui se trouve présentement sans chantiers et finallement l’usage du puit et des commodités – moyennant un loyer annuel de 600 livres

Nouveau bail entre Jean Baptiste Choisy et Jean Georges Schertz

1786 (5.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 202) n° 9
Bail de 6 années qui ont commencé a courir à la Notre Dame de mars dernier – Sr Jean Baptiste Choisy ancien assesseur au grand Senat de cette ville
au Sr Jean Georges Schertz négociant
un magasin dans la maison appartenant au Sr Bailleur en cette ville grand rue a trois portes cocheres donnante sur la grande rue – moyennant un loyer annuel de 300 livres

Les trois filles héritières de Jean Baptiste Choisy vendent la maison 12 500 livres strasbourgeoises au libraire Jean Georges Treuttel, par ailleurs conseiller des comtes de Stahlberg et d’Erbach

1788 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 330-v
De Salome geb. Choisy H. Frantz Joseph Kastner des Secrétaire à l’intendance Ehegattin, De Maria Elisabetha de Montlong geb. Choisy H. Frantz Ignatz de Montlong des ambtmanns zu Beinheim Ehegattin, De Catharina Conrad geb. Choisy H. Claude Johann Baptist Conrad des inspecteur des Ponts et Chaussées Ehegattin
in gegensein H. Johann Georg Treuttel des hochgräfflichen Stahlbergischen auch Erbachen hoffraths, buchhändlers und burgers allhier
eine behausung, hoff, hoffstatt, bronnen nebst mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langenstraß, einseit ist ein Eck ane der Saltzmanns gaß, anderseit neben H. Johann Friedrich Ehrmann Med. doct. und practici, hinten auff löbli. stifft St Thomas gehöriges hauß – um 50.000 livres tournois

Fils du marchand de soie Jean Georges Treuttel, le libraire Jean Georges Treuttel devient tributaire à l’Echasse le 28 septembre 1772. Comme la tribu ignore s’il existe un nombre maximal de libraires à respecter, il est inscrit comme associé du libraire Bauer.
1772, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p.169) Montags den 28. Septembris 1772 – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
H Joh: Georg Treutel der ledige Buchhändler, weÿl. H, Joh: Georg Treutels geweßenen Handelsmanns und burgers allhier seel. nachgelaßener Sohn stehet vor prod: Stallschein vom heutigen dato bitt Ihm Vor einen Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erk. Willfahrt dt. 6. fl. vor das Zunfftrecht, 2. fl. Zu unterhaltung der feuerspritz, 13. ß 4 d vor den Pfenningthurn und 4. ß vor das findlings hauß, jur. eod.
Weilen aber dißorths nicht wißend ob nicht ein fixirter Numerus derer hießigen Buchhändler seÿn solle Er hr. Treutel aber dermahlen associe Von Hn Bauer dem hießigen Buchhändler, so solle dißeitiger Zunfft falls Er wolte eine eigene und alleinige Buchhandlung anfangen, dieße receptio Zu Keiner præjuditz gereichen.

Jean Georges Treuttel épouse en 1772 Marie Madeleine Reckop, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1772 (1. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 590
Eheberedung – zwischen dem Wol Ehrenvesten: und Wolerfahrenen Herrn Johann Georg Treutlen Herrn Johann Georg Treutler, dem leedigen buchführern Weiland des Wohl Ehrenvesten und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Georg Treutels gewesenen Paßmentirers und Seidenhändlers und auch Weiland der Hoch Ehren: und Tugendreichen Frauen Susannä Mariä gebohrner Fischerin, beeder Ehepersohnen und burgere allhier Zu Straßburg nun seelige ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Hochzeiter ane dem Einen,
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Reckopin des Wohll Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Jacob Reckop, Vornehmen Handelsmanns und er Hoch Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariæ Dorotheä gebohrner Bährin beeder Ehepersohnen und burgere allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter Tochter, als der Junger Hochzeiterin am andern Theil
Seind dieße Ding zugangen und beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den Ersten Octobris anno 1772. [Unterzeichnet] H. Georg Treuttel als Bräutigam, Maria Magdalena Reckop als Braut
Daß Vorstehende Ehepacten alß uner denen beedenseitigen Parthen abgehandelt, verglichen und beschloßen auch von beeden Hochzeiterlichen Personen (…) unterschrieben worden, seÿe. Solches attestirt unter vorgetrucktem gewohnlichem Notariat Insigell, Straßburg datum wie vorher. Frantz Heinrich Dautel, Notarius jur:

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 5)
Im Jahr 1772 Montags den 12. Octobris nach Mittag um Zweÿ Uhr sind nach vorhergschehenen Proclamatione Dominicâ XVI und XVII post Trinitatis offentlich eingesegnet worden herr Johann Georg Treuttel buchhändler und burger allhier weiland Hn Johann Georg Treuttel gewesenen Seidenhändlers und burgers allhier und Frauen Susanna Maria gebohrner Fischerin hinderlaßener ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Magdalena Rehkoppin, H Johann Jacob Rehkopp Handelsmanns und burgers allhier und Frauen Maria Dorothea gebohrner Bährin ehelich erzeugte Tochter, [unterzeichnet] Johann Georg Treuttel als Bräutigam, Maria Magdalena Reckopin als Braut (i 56)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue qui appartient à Jean Jacques Treuttel. Ceux du mari s’élèvent à 4 065 livres, ceux de la femme à 3 328 livres.
1773 (13.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 277) n° 1289
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Gütere keinerleÿ daon ausgenommen, so der Wol Ehren Veste und Wolerfahrene Herr Johann Georg Treuttel, der buchhändler und die Hoch Ehren: und tugendreiche Frau Maria Magdalena gebohrne Reckopin, beede Ehepersohnen und burgere dahier Su Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und in craft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4° vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 13.ten Februarÿ Anno 1773. In fernerer Gegenwart S.T . Herrn Philipp Jacob Cammerers des Seilers und E. E. Kl. Rhats jetzigen wolverdienten beÿsitzers auch burgers allh. sein es Eheh. herrn Schwagers.

In einer allhier zu Straßburg ane der langen straß gelegenen Herrn Johann Jacob Treuteln dem Handelsmann und burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung folgender laßen sich befunden
Eigenthum ane einem Metzigbanck. (H) Nehmlichen die Helffte vor unvertheilt von und ane einem Metzigbanck unter der großen Metzig (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen belangend, Sa. Haußraths 54, Sa. Bücher Zum Buchhandel gehörig 37, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 130, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 117, Sa. baarschafft 256, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2076, Sa. Antheils ane einem Metzigbanck 360, Sa. Schulden 940, Summa summarum 3973 lb – Dießen beÿgelegt die eine Helffte der Haussteuren 91 lb, Des Eheherrn gesamt in die Ehe zugebracht Vermögen 4065 lb
Solchemnah wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Vermögenschaft geschrieben, Sa. haußraths 433, Sa. Silbergeschmeids 17, Sa. goldener Ring, Perlein 285, Sa. baarschafft 2500, Summa summarum 3236 lb – Hinzugesetzt die andere Helffte ane denen haussteuren 91,der Ehefraun gesamt in die Ehe gebracht Gut 3328 lb

Marie Madeleine Reckop meurt sans enfant après avoir institué son mari comme héritier d’un tiers de sa fortune. L’inventaire est dressé dans la même maison qu’à l’inventaire des apports. La masse propre au veuf s’élève à 3 945 livres, celle des héritiers à 3 057 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 982 livres, le passif à 7 278 livres
1778 (3.12.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 282) n° 1451
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Hoch Ehren und tugendsame Frau Maria Magdalena geb. Reckopin des wol Ehren Vesten und Wol Vorachtbaren herrn Johann Georg Treutels, des buchhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Frau Eheliebstin nunemhr seelig, nach ihrem den 16.ten Novembris dießes Zuend lauffenden 1778.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowol sein des herrn Wittibers, als auch weilen derer nebst ihrer per testamentum inscriptis clausum eingesetzter und nach dem Eingang dießes Inv. ordentlch (…) benahmster Erben fleißig inventirt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 3.ten Decembris anno 1778.
Die Verstorbene Frau seel hat per Testamentum solenne inscriptis cllausum zu ihren Erben verlaßen wie folgt. 1. Herrn Johann Jacob Reckop den Handelsmann und Frau Mariam Dorotheam gebohrne Bährin, so beÿstandl. ihres ehewürths dieße beede Ehepersonen und burgere allhier Zu Straßburg und Zwar pro Legitima in den einen dritten Stammtheil,
2. Hievor wolermeldeten herrn Johann Georg Treuteln, den hinterbliebenen Wittibern, in crafft des der Verstorbenen Fr. Seel. sub dato den 5.ten 9.bris Anno 1778. ertheilten und den 18.ten ejusd. mensis et a. beÿ E. E. großen Rhat confirmirten Indulti testandi, ane dem Überrest Zur helffte, da ist den Zweÿten Stammtheil,
So dann 3. Mariam Dorotheam Mühlschlegelin, weÿl. Herrn Johann Jacob Mühlschlegels geweßenen handelsmanns v. b. allh. nun seel. mit Frauen (-) geb. Müllerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugtes Töchtermein, annoch minoresis, dahero bevögtiget mit herrn Johann Friderich Müllern dem handelsmann v. b. allh. so auch beÿ dießer Inventur gegenwärtig war, in die andere helffte dieser restirenden succession das ist in dem übrigen 3.ten Stammtheil

In einer allhier zu Straßburg ne der langen Straß gelegenen und Herrn Johann Jacob Treuteln dem Handelsmann allhier gehörigen behaußung, so ein Eck ane der Herren stubgaß folgender masen befunden worden.
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen unveränderten Guths, Vermög der über beeder nun zertrennten ehepersonen einander in den Ehestand zugebrachte nahrungen durch mich Notariim in A° 1773. gefertigten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Vermögen, Sa. Haußraths 11, Sa. Bücher 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. goldener Ring 40, Sa. Pfenningzinß und deen hauptgüter 250, Sa. Ergäntzung (3623, Abgang 6, Nach Abzug) 3616, Summa summarum 3945 lb
Solchemnach wird auch der Erben ohnverändert Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 120, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. goldener Ring 86, Sa. Ergäntzung (2686, Abzug 2, Nach Rabat) 2686, Sa. Schulden 150, Summa summarum 3057 lb
Endlichen kombt auch die beschreibung des gemein und theilbar Guths, Sa. haußraths 71, Sa. Silber geschirrs 18, Sa. Golden geschmeids 13, Sa. Schulden 1879, Summa summarum 1982 lb – Schulden 7278 lb – Theilbarer Passiv rest 5296 lb – Stall Summa 1556 lb
Copia Testamenti inscriptis clausii. persönlich kommen laßen die hoch ehren und tugendsame Frau Maria Magdalena gebohrne Keckop Herrn Johann Georg Treutels des Buchhändlers und burgers allhier ane der langen straßen gegen dem Spiegelgäßlei über gelegenen behaußung deren eine Steige hoch bewohnenden fordern Stuben Kammen mit denen fenstern in die Straße aussehend, krancken und schwachen und schmertzhaften Leibes dahero Zu bette liegend (…) Sambstag den 7. Novembris Anno 1778

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 300 florins (650 livres) sur un total de 3 100 florins
1779, Livres de la Taille (VII 1180) f° 248
Steltz N° 4530 – Weÿl. Frn Mariæ Magdalenæ geb. Reckoppin Joh: Georg Treuttel des buchhändlers und burgers allhier Ehel. haußfrau Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Dautel.
Concl. final. invent. Ist fol. 114, 1156 lb 18 ß 6 1/8 d, die machen 3100 fl. Verstallte 1800 fl. Zu wenig 1300 fl. Es wird aber ane Statt des gewohnlichen nachtrag wegen den sich gezeichten umbständen das Stallgeldt von 4000 fl. als lang der wittiber zünfftig nach gehohlet thut vor 6 jahr 36 lb
Ext. kein Stallgeldt
geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 4 lb 15 ß 6 s (zusammen) 40 lb 18 ß
dt. den 6. febr. 1779.

Jean Georges Treuttel, libraire et conseiller des deux comtes régnants d’Erbach Schœnberg et de Stollberg Wernigerode, se remarie avec sa nièce Susanne Marie Würtz : contrat de mariage, célébration chez les parents de la mariée
1785 (17.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 134
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Georg Treuttel, der beeden Regierenden Grafen Von Erbach: Schönberg und Von Stollberg: Wernigerode Hofrath, buchhändler, Wittwer und burger allhier als bräutigam an einem
So dann deßen geliebte Nichte Jungfrau Susanna Maria Würtzin Weiland Herrn Christoph Würtz, geweßenen Gastgebers und burgers allhier mit Frauen Susanna Maria gebohrner Treüttelin ehelich erzeugte Tochter, unter autorisation herrn Philipp Jacob Dürr Es E, Großen Raths alten beÿsitzers und burgers allhier ihres geordneten herrn Vogts, ingelcihem Herrn Philipp Jacob Kammerers, Seilers wie auch Es En Großen Raths dermaligen beÿsitzers und burgers allhier, ihres herrn Stiefvaters, als braut an dem andern theil
Geschehen alhier Zu Straßburg oder Jungfer braut herr, Stiefvaters behaußung an dem Metzgergießen gelegen, Donnerstags den 17. Novembris Anno 1785 [unterzeichnet] Johann Georg Treuttel als Brautigam, Susanna Maria Würtzin als Brraut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 194 n° 39)
Im Jahr 1785. Dienstags den 29. Novembris Morgens um Acht Uhr seind nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen Dominicâ XXVI post Trinitatis et I. Adventus auf Obrigkeitliche erlaubnus in der behausung der jgfr: braut ehelich Eingesegnet worden H. Johann Georg Treutel, der beeden Regierenden Herren Graffen von Erbach, Schoenberg und Stollberg Warlingerode Hoff rath, Buchhändler und Burger allhier weiland Fr: Maria Magdalena Rekopin gebohrner Wittiber, Und Jgfr. Susanna Mari Würtzin, weiland Hn Christoph Würtz Gastgebers und burgers allhier und Frauen Susanna Maria gebohrne Treütelin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Treuttel als bräutigam, Susanna Maria Würtzin als Braut. (i 195)

La mariée fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 2 820 livres dans la maison du mari rue des Pâtissiers.
1785 (22.12.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 886) n° 302
Inventarium über Fraun Susannæ Mariæ gebohrner Würtzin zu Herrn Johann Georg Treuttel, der beeden regierenden Grafen von Erbach: Schönberg und Von Stollberg Warmgerode Hofrath und Buchhändler auch burger alhier zu Straßburg ihrem H. Ehegatt für ohnverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen, auffgerichtet Anno 1785. – vor mir unterschriebenem Notario den 17. Nov. 1785. errichteten Ehe Contract ihr in die Ehe gebrachtes Vermögen sich vor ohnverändert vorbehalten hat – So beschehen alhier zu Straßburg in des Eheherrn an der Fladergaß gelegenen Wohn Behausung in fernerm Beÿseÿn Herrn Philipp Jacob Dürr E. E. Grosen Raths alten Beÿsitzers und burgers alhier der Frauen Ehegattin geordneten Herrn Vogts und ad hoc angesprochenen Beÿstands Donnerstags den 22. Decembris Anno 1785.

Eigenthum an einem Garten. Nemlichen ein Garten ohngefähr dreÿ Acker gros samt Gartenhauß und Schopf mit allen Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten auch samtlichen darinnen sich würcklich befindlichen Mobilien gelegen auserhalb hiesiger Stadt vor dem Judenthor zwischen der ersten und zweÿten gegen dem Fischerthor liegenden Bruck (…)
Auslieffer: An: und Ausweisung über der Fraun Ehegattin Zu fordern habend. Legitimam ihres ererbten vätterlichen Guths. Vermög der über weiland Herrn Christoph Würtz gewesenen Gastgebers und burgers allhier zu Straßburg der disortigen Fraun Ehegattin H. Vatters seel. Verlaßenschafft durch weiland H. Not. Frantz Heinrich Dautel den 12. Decembris 1770 errichteten Summarischen berechnung – In An: und Ausweisung dieser letztern 1000 Pfund Pfenning nun haben (…)
Wittums Verfangenschaft, So die disortige Frau Ehegattin für ohnverändert in die Ehe gebracht. Wie nemlich Zu anhang der kurtz vorher stehenden Ausliefer, An: und Ausweigung über der Fr. Ehegattin vätterlichen Guts Legitimam Zu sehen ist, so bestehet der Fraun Ehegattin und ihren beÿden Geschwistern ererbtes ihrer Fraun Mutter aber in lebenlänglichen Wittumbs Genuß gebühriges vätterlicher Guth in 6000. lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 319 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 60 lb, Sa. goldener Ring 286 lb, Sa. baarschafft 334 lb, Sa. Eigm&s an einem Garten 1750 lb, Summa summarum 2750 lb -Wird nun dazu gerechnet die deroselben verglichnermasen gebührige Häfte an denen Haussteuren 70 lb, So zeiget sich daß der Frau Ehegattin gesamtes in die Ehe gebrachtes Guth in allem denen billichen Werth nach ertragen 2820 lb

Jean Georges Treuttel expose la maison aux enchères. Il l’en retire après que l’architecte Chrétien Arnold en a offert 48 000 francs

1801 (24 messidor IX), Strasbourg 10 (41), Not. Zimmer n° 944, 872
à la requête du Cit. Jean Georges Treuttel Libraire
enchere volontaire d’une Maison avec Cour Ecurie appartenances et dépendances scise à Strasbourg Grand’rue N° 15, d’une part celle de la succession de Jean Fred. Ehrmann Medecin, d’autre formant le coin de la rue dite Salzmannsgass, derrière celle de Jean fred. Zimmer notaire et en partie celle de la veuve Zigenhagen – tel que le vendeur l’a acquis à la Chambre des Contrats le 28 juillet 1788, exposée 46.000 francs
(mise par) Chrétien Arnold architecte 48.000 francs (le vendeur) n’entend point adjuger ladite maison au prix auquel elle a été portée [Affiche jointe]

Jean Georges Treuttel qui habite désormais à Paris vend la maison 39 506 francs, soit 40 000 livres tournois, au négociant René Leroux

1804 (28 germinal 12), Strasbourg 10 (44), Not. Zimmer n° 1520, 1958
cit. Jean Georges Kammerer Négociant stipulant pour le cit. Jean Georges Treuttel Libraire demeurant à Paris Quay Voltaire N° 2
au cit. René Leroux Négociant
Une Maison avec cour écurie puits appartenances et dépendances scise a Strasbourg grande rue N° 15, d’un côté celle de la succession de feu cit. Jean Frédéric Ehrmann Docteur en Médecine, faisant coin de l’autre a la rue Saltzmann dans laquelle elle a une issue a porte cochère, derrière sur la maison du Cit. Jean Frédéric Zimmer Receveur de la Fondation de St Thomas de cette ville – au C. Treuttel par les enfants et héritiers de Jean Baptiste Choisy, sellier, et Marie Salomé née Rothenbach en vertu d’un acte passé à la Chambre des Contrats le 28 juillet 1788, les conjoints Choisy l’avoient acquise de l’hopital civil à lad. Chambre le 27 février 1764 – moyennant 39.506 francs ou 40.000 livres tournois
Enregistrement de Strasbourg, acp 91 f° 39-v du 29 germ. 12

René Leroux et Françoise Louise Zollickoffer qui habitent Paris exposent la maison et la voisine 6, rue Salzmann aux enchères. Seule celle rue Salzmann trouve preneur.

René Leroux loue une partie de la maison à Marguerite Sophie Spielmann veuve du négociant Jean François Kuhn et au maréchal de camp retraité Jean Jacques Kessel

1823 (20. 7.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 50 – ssp du 2 juillet dernier
Bail de six ou neuf années commençant le 29 septembre prochain par René Leroux négociant à Paris
au profit de Marguerite Sophie Spielmann veuve de Jean François Kuhn négociant à Strasbourg et Jean Jacques Kessel marechal de camp retraité demeurant en la ditte ville
du logement ci après dans la grande rue n° 15 composé de tout le premier étage plus quatre chambres au grenier et une au troisième étage deux caves avec emplacement pour cuves et legumes d’hiver deux buchers au rez de chaussée et le dessus de la porte cochère, une écurie remise et poulailler à côté de l’écurie un grenier à foin et autres aisances locatives moyennant un canon annuel de 1300 francs

Inventaire après décès d’un locataire, le facteur de pianos Pierre Louis Geib

1825 (7.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 469
Inventaire de la succession de Pierre Louis Geib, facteur de pianos décédé le 1 février dernier – à la requête de 1. Louis Geib, facteur de pianos et son épouse 2. Sophie Fallot domiciliés à Schiltigheim, 3 Marie Sophie Fallot épouse de Charles Kienlin, charcutier, 4 Léopoldine, Françoise et Charlotte Geib les trois majeures à Schiltiheim, héritiers les conjoints Louis Geib ses père et mère pour 24/48, la De Kienlin sa sœur utérine procréée par De Geib de son premier lit avec Georges Fallot, tanneur à Strasbourg pour 3/48 et Dlles Geib sœurs germaines pour 21/48
dans une maison sise grand rue n° 15
mobilier 1832 fr, dettes actives 808 fr, total 2640 fr, passif 5012 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 172 F° 79-v du 15.3.

René Leroux loue une partie de la maison à Jean Pierre Simonis

1826 (12.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 54 – ssp du 13 mai dernier
Entre le soussigné Charles Louis Ziegenhagen Commissionnaire de roulage demeurant à Strasbourg en qualité de Mandataire Général suivant procuration passé devant notaire à Paris le 10 août 1822 de Réné Leroux négociant à Paris d’une part
et Jean Pierre Simonis propriétaire à Strasbourg d’autre part
a été conclu le Bail à loyer qui suit. Le Sieur Ziegenhagen cede a titre de Bail au sieur Simonis Les localités ci après dans une Maison appartenant au sieur Leroux situé à Strasbourg grand rue N° 15 savoir, tout le second étage, trois chambres à linge et pour Domestique au Grenier deux Caves avec un Emplacement pour y mettre des Cuves et des légumes, un Bucher dans la cour a Côté de la Buanderie et l’usage Commun avec les autres locataires de la Buanderie et des Greniers. Le Bail est fait pour trois années qui Commenceront le 29 septembre prochain moyennant un loyer annuel de 800 francs payable par trimestre entre les mains du notaire Wengler de Strasbourg

René Leroux et Françoise Louise Zollickoffer qui habitent à Terrenoire près de Saint-Etienne vendent la maison 52 000 francs au libraire Jean Georges Kammerer et à sa femme Madeleine Caroline Frédérique Schatz

1827 (17.3.), Strasbourg 12 (103), Me Noetinger n° 8
Charles Louis Ziegenhagen, commissionnaire de roulage, mandataire de Réné Leroux, actuellement négociant demeurant à Terrenoire près St Etienne, et Françoise Louise Zollickoffer
à Jean Georges Kammerer, marchand libraire, et Madeleine Caroline Frédérique Schaz
une grande maison batie en pierres à rez de chaussée, deux étages, mansardes, greniers, caves, consistant en plusieurs corps de bâtiment, cour, pompe, droits, appartenances et dépendances, notamment la mitoyenneté d’un mur indivis par moitié entre les propriétaires de cet immeuble et celui de la maison du Sr Saltzmann n° 2, le tout situé en cette ville de Strasbourg Grand rue n° 15, d’un côté M Kern conseiller de préfecture, d’autre faisant le coin de la rue Saltzmann, devant la grand rue, derrière la propriété de M Windesheim – acquis de Jean Georges Treuttel, marchand libraire à Paris, par acte reçu Me Zimmer le 28 germinal 12 transcrit au bureau des hypothèques volume 18 n° 138, M Treutel possédait ladite maison acquise des veuve et héritiers Jean Baptiste Choisy, sellier, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 28 janvier 1788 – moyennant 52.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 183 f° 11-v du 21.3.

Fils du marchand Philippe Jacques Kammerer, le marchand Jean Georges Kammerer épouse en 1803 Madeleine Caroline Frédérique Schatz, fille de marchand
1803 (26 messidor 11), Strasbourg 3 (39), Not. Übersaal n° 2010, 447
Eheberedung – sind erschienen der Bürger Johann Georg Kammerer lediger Handelsmann alhier wohnhaft des weiland bürgers Philipp Jakob Kammerers auch gewesenen Handelsmanns alhier mit Frau Susanna Maria gebohrner Treuttel ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam an einem
Und Jungfrau Carolina Friderica Schatz des Weiland bürgers Johann Jakob Schatz gewesenen handelsmanns alhier, mit auch weiland Frau Maria Dorotea gebohrner Plarr ehelich erzeugt und hinterlassene Tochter beiständlich des burgers Christian Gottfried Frantz Religions lehrers alhier wohnhaft, ihres Schwagers als braut
So geweste (…) den 26. Messidor in dem eilften hre des einen und unzertrennlichen Francken: Republick [unterzeichnet] Kammrere als bräutigam, Caroline Friderique Schatz, als braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 103-v du 26 mess. 11

Inventaire après décès d’un locataire, le sellier carrossier Philippe Louis Adam

1828 (5.2.), Strasbourg 12 (106), Me Noetinger n° 523
Inventaire de la succession de Philippe Louis Adam, sellier carossier décédé le 16 novembre 1827 – à la requête de 1. Charles Louis Adam, sellier, Louise Adam, ouvrière en mode, seuls et uniques héritiers de leur père, procréés du mariage avec Marie Madeleine Enaux la veuve, suivant union célébrée en floréal 7 sans contrat de mariage
la veuve Marie Madeleine Enaux a renoncé à la communauté par déclaration au greffe le 30 janvier dernier
maison mortuaire appartenant à M. Kammerer, libraire, Grand rue n° 15
mobilier 78 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 188 f° 29 du 13.2.

Jean Georges Kammerer loue une partie de la maison dont un local commercial aux négociants Elie Meyer et Aaron Hauser

1833 (25.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 150, ssp du 23 courant
Bail – Jean Georges Kammerer libraire
à Elie Meyer et Aaron Hauser négociants
pour y loger leur beau père et belle mère, plus ledit Hauser ses deux beau frères non mariés, enfin un ouvrier et une domestique afin d’y exploiter leur commerce d’art de modes de soieries, draperies, cotonnades et autres marchandises semblables, confectonnées et non confectionnées,
1. le grand magasin à deux arcades formant le coin de sa maison grand rue n° 15 et de la rue de l’Homme de sel n° 1 en cette ville, la chambre et le petit corridor y attenant,
2. un bucher dans la cour,
3. une des caves dont l’entrée est dans la cour,
4. quatre chambres et une cuisine à la mansarde dite trois étage, 5. la partie du grenier close en lattes dans laquelle se trouvent les latrines aussi au troisième étage.
Parmi ces pièces celle au rez de chaussée a côté du magasin et les deux plus grandes au troisième sont tapissées et garnies de fourneaux de fonte avec leurs tuyaux une des pièces au troisième garnie d’une armoire adossée au mur et fermante à clef, la cuisine garnie de deux marmites avec leur plateau dites Kunst haefen et de deux réchauds, le petit corridor au rez de chaussée garni d’un foyer avec deux réchauds, la chambre y attenant garnie de deux armoires dans le mur fermant à clef – moyennant un loyer annuel de 750 francs

Inventaire après décès d’un locataire, le soldat Adolphe Weiss

1837 (14.10.), Strasbourg 9 (72), Me Hickel n° 5739
Inventaire de la succession d’Adolphe Weiss, soldat au deuxième escadron 6° régiment de lanciers décédé à Wissembourg le 12 juin 1837 – à la requête de 1. Théophile Roth, négociant à Strasbourg mandataire de Chrétien Geoffroi Weiss, propriétaire à Paris rue Taitbout n° 14, 2. Chrétien Frédéric Weiss ci devant confiseur, 3. Jean Georges Kammerer, libraire, cessionnaire pour un quart appartenant à Chrétien Frédéric Weiss dans toutes les créanaces suivant acte reçu Me Zimmer le 17 juin dernier, 4. Caroline Frédérique Schatz, épouse de mondit Sr Kammerer, 5. Dorothée Elisabeth Schatz veuve de Louis Frédéric Vierling, ministre du culte protestant près l’église Ste Aurélie, 6. Sophie Charlotte Schatz veuve de Chrétien Geoffroi Frantz, ministre du culte protestant près l’église St Guillaume, 7. Jean Frédéric Hertzog, receveur du timbre extraordinaire, en son nom et mandataire de Philippe Holtzberger, tourneur à Niederbronn, 8. Georges Chrétien Holtzberger, menuisier à Waldenheim, 9. Charles Auguste Kern, docteur en droit, mandataire de Madeleine Dorothée Holtzberger épouse de Frédéric Auguste Cuno, ci devant percepteur des Contributions à Bergzabern (Bavière Rhénane), 10. Marie Elisabeth Staedel veuve de Chrétien Henri Ott, négociant, 11. Charles de Turckheim, banquier mandataire de Henri Daniel Staedel, négociant à Mayence, 12. Chrétien Geoffroi Hering, propriétaire
C.G. Weiss et C.Fr. Weyss héritiers pour un quart, De Kammerer, Vierling, Frantz, Hertzog, Holtzberger, Cuno, Staedel, Hering chacun pour 1/20 dans l’autre moitié cousins au 5° degré en ligne maternelle comme enfants des frères et sœurs de Jean Chrétien Schatz en son vivant receveur de la maison des pauvres de Strasbourg, Dorothée Salomé Staedel ayeux maternels – [accompagné d’un arbre représentant le cousinage]
au domicile de M. Kammerer grand rue n° 15
Enregistrement de Strasbourg, acp 253 F° 92-v du 20.10.

Les héritiers de Caroline Frédérique Schatz renoncent à l’usufruit de ses biens
1844 (2.4.), Me Zimmer
Renonciation par Jean Georges Kammerer, libraire et Louise Emilie Kammerer épouse de Charles Auguste Boeckel libraire, les deux domiciliés à Strasbourg à tous droits d’usufruit qui leur resultant sur les biens dépendant de la succession de feue Caroline Frédérique Schatz épouse du Sr Georges Kammerer susdénommé, elle décédée à Strasbourg le 19 octobre 1843
acp 321 (3 Q 30 036) f° 96 du 9.4.

Dépôt du testament du libraire Jean Georges Kammerer
1845 (24.7.), Me Zimmer
Dépôt 1° du testament olographe de feu Jean Georges Kammerer ancien libraire à Strasbourg décédé le 2 du courant, ledit testament en date de Strasbourg du 20 février 1845 enregistré ce Jourd’hui aux actes s.s.p. f° 70 r°
2° de l’expédition de l’ordonnance rendue par le président du tribunal civil de Strasbourg en date du 22 du courant qui ordonne le dépôt dudit testament en ladite étude
acp 338 (3 Q 30 053) f° 72-v du 28.7.

Acte de notoriété qui établit que Caroline Frédérique Schatz a institué pour héritiers les enfants de Louise Emilie Kammerer femme de Charles Auguste Bœckel et que Jean Georges Kammerer a adopté ladite Louise Emilie Kammerer

1845 (11. 9.br), Strasbourg 10 (106), Not. Zimmer n° 5952
Notoriété – (…) 1. Qu’ils ont parfaitement connu M. Jean Georges Kammerer, ancien libraire, et Mme Caroline Frédérique Schatz en leur vivant conjoints demeurant à Strasbourg
2. Que les mêmes étaient mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Ubbersal alors notaire en cette ville le 26 Messidor an onze
3. Que Mme Kammerer est décédée en cette ville le 19 octobre 1843 sans laisser d’héritiers à réserve
4. Que par son testament olographe daté de Strasbourg le 28 avril 1841 et déposé après l’accomplissemenrt des formalités voulues par la loi en l’étude de Me Zimmer soussigné suivant acte de dépôt dressé par le même notaire le 16 janvier 1844, elle a légué à Mme Louise Emilie Boeckel née Kammerer épouse de M. Charles Auguste Boeckel l’usufruit viager de sa succession et institué pour ses légataires universels les enfants issus du légitime mariage des dits conjoints Boeckel existants lors de son décès, outre les différents legs particuliers qu’elle a faits à des tiers
5. Que les enfants des conjoints Boeckel existants au moment du décès de Mme Kammerer sont Mlle Pauline Boeckel agée de 11 ans et Mlle Eugénie Boeckel agée de 2 ans, les deux sous l’autorité légale de leur père led. M Charles Auguste Boeckel libraire à Strasbourg
6. Que M. Kammerer susnommé est décédé en cette ville le 2 juillet 1845 sans laisser d’autres héritiers à réserve qie ladite Dame Boeckel sa fille adoptive
7. Et qu’après le décès des dits conjoints Kammerer il n’a pas été dressé d’inventaire.
acp 343 (3 Q 30 058) f° 1-v

Natif de Gertwiller, le commis négociant Charles Auguste Bœckel épouse en 1833 Louise Emilie Kammerer
1833 (14.2.), Strasbourg 10 (87), Me Zimmer n° 1465
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Charles Auguste Boeckel, commis négociant à Strasbourg né à Gertwiller canton de Barr le 20 mars 1808, fils de Jonas Boeckel, ministre du culte protestant près la paroisse St Thomas, et de feu Marguerite Elisabeth Schwartz son épouse première noces
Louise Emilie Kammerer, fille majeure à Strasbourg née à Kirchheim Bolanden (Bavière Rhénane) le 27 octobre 1807, fille de feu Philippe Jacques Kammerer, ancien lieutenant d’infanterie, et de feu Emilie Joséphine Laforêt
Enregistrement de Strasbourg, acp 215 f° 151 du 18.2.



Etienne Momy : maison Grand-rue n° 113 (Blondel IV 284, cadastre N 947)


1° article à la double page 923-924 du Quatrième Livre de bourgeoisie

Etienne Momy, boulanger français catholique, acquiert avec sa femme le droit de bourgeoisie en 1715. Il est originaire de Romagne et sa femme Marie Hutot de Paris. Celle-ci meurt en 1725 en délaissant un fils de son premier mariage. Etienne Momy se remarie la même année avec Catherine Fournille, fille d’un officier, Pierre Fournille dont une autre fille épousera la boutonnier Jacques Antoine Noisette. Les conjoints Momy acquièrent la maison-boulangerie que le mari occupait déjà lors de l’inventaire de 1725 : appelée autrefois « zur Schellen », elle se trouve Grand rue près de l’angle avec la rue Sainte-Barbe (plan Blondel IV 284, plus tard au cadastre section N n° 947, elle fait actuellement partie du numéro 113). Etienne Momy meurt en 1747 en délaissant cinq enfants. Il a acquis entre temps une autre maison à la Citadelle et une auberge à Entzheim. Son inventaire porte une somme taillable supérieure à 3 300 livres, ce qui le range parmi les bourgeois aisés de la ville. La veuve et les héritiers cèdent en 1759 la maison à Jacques Momy, l’un des enfants lors de son contrat de mariage. Une fois retiré des affaires, il la vend en 1802 à Laurent Heitz, lui aussi boulanger, et à Marie Anne Pick. La maison porte alors le numéro 142 de la Grand-rue.


Relevé d’actes

Etienne Momy et sa femme Marie Hutot acquièrent le droit de bourgeoisie en juillet 1715

3° Livre de bourgeoisie, p. 1299
Estienne Momy der Beck Von Romagne Antoine Momy ackermann daselbst sohn V. sein Fr. Maria Hato Von Paris erkauffen das burgerrecht p. 6. goldR. 16. ß. Wird beÿ E.E. Zunfft der becken dienen, J. d. 13. Dito [Julÿ] 1715

Acte de sépulture de Marie Hutot, femme d’Etienne Momy

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 442), 1725, 25. Julÿ, mortua est Maria Hudau Sponsa Stephani Mommÿ pistoris ac Civis Argentinensis – die 28. Ejusdem Mensis et anni jn cæmeterio gallensi sepulta est, præsetibus testibus Stephano Mommÿ, petro Nase, Theobalda Picart et Antonio Durand

Inventaire après le décès de Marie Utto, première femme d’Etienne Momÿ

1725 (9.8.) Me Kolb (Abraham, 22 Not 16) n° 378
Inventarium und beschreibung aller Haab undt Nahrung, so Weÿl. fr. Marie Utto, Sr Estienne Momÿ deß frantzösischen becken undt burgers allhier geweste Ehefraw nach ihrem den 27.ten Juljus dieses 1725.t. Jahrs genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche auf Ansuchen und begehren Pierre Augustin Haas der verstorbenen in voriger Ehe Ehelich Erzeugten und hinderlaßenen noch lebenden Einigen Sohns undt unverburgertes Erbens so Majorennis undt præsens war, beÿständlich deß Ehrenvest, wohlweißen und vorgeachten herrn Geörg Friderich Hoff Meisters goldarbeithers undt E:E: Kleinen Raths allhier Wohlmeritirten beÿsitzers alß auß gedachten Raths mittlen zu diesem geschäfft insonderheit deputiret inventirt
In einer allhier in der Statt Straßburg undt Einer alda in der langen straß gegen der rothen Kirch über gelegenen undt nicht in diese Verlassenschafft gehörig sondern in lehnung habenden behaußung hat sich befunden alß volgt
Schulden in diese Verlassenschafft zu geltend, Erstl. solle Sr cheualier so beÿ dem wittib im hoff wohnet, vor brot v. haußzinnß 42 lb
Norma, Copie du Contrat de mariage
hausraths 91 lb, Wein undt leere faß 3 lb, Früchten Mehl v. Kleÿen 101 lb, Schiff u. geschürr 37 lb, Silber v. geschmeidt 6 lb, gold. Ring 26 lb, baarschafft 61 lb, activa 141 lb, Summa summarum 469 lb, Passiva 589 lb, Übertreffen also die passiv Schulden die activ: Nahrung umb 119 lb – Sa. der Zw.hafften activ Schulden 126 lb
[Joint, imprimé à compléter] Alß Estienne Morny die in dem Statt-Zinßbuch fol. 478 befindliche Zinnßgebühr im Jahr 1723 auff Michaelis verfallen mit – Pfund 10. Schilling – Pfennig wohl bezahlet habe solches bezeugt den 1. 8.br. Anno 1723 Der Statt Straßburg Pfenningthurn – der beck beÿ schwartzenadler

Mariage d’Etienne Momy et de Catherine Fournille

Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 140), 1725, 23. octobris, proclamationibus jn ecclesia nostra et totidem jn Ecclesiæ parochiali ad Stum Petrum juniorem jntra argentinam (…) conjuncti fuerunt Stephanus Momÿ Civis ac pistor Viduus defunctæ Mariæ Hudat et Catharina fournille oriunda de la petite pierre ou en allemand lüzelstein (si. MOMI, go. Catharina furnillin)

Catherine Caroline Fournille, deuxième femme d’Etienne Momy acquiert le droit de bourgeoisie en décembre 1725

4° Livre de bourgeoisie, p. 923
fr. Cath. Carolina Fournille Von Zweÿ brucken geb. erhalt das burgerrecht Von ihrem ehemann Estienne Momy b. undt becker allhier umb die tertz d. alt. b. will beÿ E.E. Zunfft d: becker dienen Prom: d: 3.ten Xb. 1725

Etienne Momy acquiert en plusieurs fois la maison qu’il occupait à titre de locataire

1729 (5.4.) Chambre des Contrats, vol. 603 f° 179
Georg Adam Nigrinus der Paßmentirer mit beÿstand seines schwagers Johann Daniel Schatz auch Paßmentirers derselbe welcher 25. Jahr alt zu sein versicherte
Estienne Momy des weißbecken und Catharina geb. Fournil
die helffte für ohnvertheilt ahne einer Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Obern Straß, einseit neben Ambrosius Korn dem Kieffer anderseit neben Johann Sebastian Fischer gehörigen gastherberg zum Schwartzen Adler hinten auff H. XV Johann Ellwert und einen ausgang in St Barbara gaß habend – als ein von seiner großmutter seel. schwester ererbtes guth zur helffte die übrige helffte aber Brionischen Kindern zugehörig – umb 1000 pfund

1731 (4.9.) Chambre des Contrats, vol. 605 f° 364-v
Daniel von Zabern Schiffbäuer
Estienne Momy des frantzösischen becken und Catherine geb. Fournille
Einen 12.ten theil für ohnvertheilt ahne Einer Becken behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Langenstraß einseit neben Johann Sebastian Fischer dem gastgeber zum schwartzen adler gehörigen gastbehausung anderseit neben ambrosius Korn dem kieffer hinten auff H Ambtmann d’Ellvert und einen außgang in St: Barbara gaß habend gelegen, von alters her zur Schellen genannt – ihme als legatario seiner ehefrau weÿl. Eva Barbara geb. Brionin krafft derselben mit ihme von Zabern als ihrem bräutigam am 20. mart. 1727 vor Not. Philipp Jacob Mader auffgericheten Codicillo reciprico §° 2 eigenthümlich zuständig – umb 150 pfund

Inventaire après le décès d’Etienne Momy, y est joint le billet d’estimation de la maison par les experts de la Ville

1747 (22.9.br) Me Kolb (Abraham, 22 Not 17) n° 418
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere Keinerleÿ davon außgenommen so Weÿl. Sr Etienne Momy der geweßene Frantzösische beck und burger allhier nachdeme derselbe den 7. Septembris dießes zu End lauffenden 1747.sten Jahts mit tod abgegangen Zeitl. hinter sich verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren deßen auff nächst folgenden Folio benahmster und ab intestato Verlaßener Erben inventirt durch Frau Catharina Momÿ geb. Fournie die hinterbliebene Wittib so ohnbevögtigt, beÿständlich Sr Jacques Noisset des Knöpffmachers und burgers alhier ihres Schwagers
Denominatio hæredum, Der Verstorbene seelig hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie folgt, 1.mo Frau Antoinette geb. Momy, so ane H. Carle Dubon den Frantzösischen Caffetier und burgern allhier Verheürathet, 2. 4. et 5. Jacque Antoine Momy ledigen becker, Pierre Robert Momy, Frantz Joseph Momy und Annam Barbaram Momy, welche 4 noch leediger und Minorennes Kinder Vogt, Ludwig Christnacht auch Frantzösischer Weißbeck und burger allhier, Alßo alle Fünff des abgeleibten seel. mit seiner Eingangs bemeldter hinterbliebener Wittib in Zweÿter Ehe ehelich erziehlter Kinder und ab intestato zugleichen antheilen Verlaßener Erben, in maßen Er Von Erster Ehe Keine Kinder hinter sich verlaßen
Eigenthumb ane Haüßern. Erstl. eine behaußung, bestehen in Vorder und hinter hauß, hoff, bronnen und hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der langen straß gegen der rothen Kirch über, einseit neben der Gast behaußung zum schwartzen adler so Sebastian Fischer dem Gastgeber zugehöret, anderseit neben Ambrosius Korn dem Kieffer, hinten auff H: Gollen den handelsmann stoßend und einen außgang in St. Barbaræ gaß habend Von alters her zur Schellen genand, so freÿ leedig und eigen, Welche behaußung Vermög beÿ mir Notarÿ Concept Von den hießigen geschwornen HH. Werckmeistern ertheilten und befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 10.te 9.bris 1747 æstimirt und angeschlagen worden pro 3000 R oder 1500 lb. Darüber melden dreÿ Pergamentene Kauffbrieff in allh. Cantzleÿ Contract stub gefertiget der Erstere datirt d. 5. apr. 1729, der andere d. 5. junÿ 1730. und der dritte d. 4. 7.bris 1731
Item eine kleine behaußung in hießiger Citatell zu schlüßel genandt, i.s Monsieur Tournier 2.s ein Eck hinten auff ein bierhauß stoßend so freÿ ledig und eigen æstimirt pro 350 R oder 175 lb, Warüber sich beÿ dießer Inventur nichts schrifftliches befunden
It: i. behaußung zu Entzißheim beÿ Straßb. das Würthshauß zur Cronen genant (…) 750 lb
– Abschatzung dem 10. Nov: 1747. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H: stëffann Mummi deß gewëßenen weißbëcken seel. hinter Laßenen frau wittib und Erben ist Eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Langen Straßen gelegen Ein seitß Neben Meister ambrosiuß Korn dem Küffer anderseitß an H. Sebastian fischer dem wierth Zum schwartzen atler hinten auff H. Gollen dem handelß Mann stoßent wëlche behausung unden ein gangß daß hauß Ehren rëchter handt ein Stübell hinten daran die Kuchell Linckerhandt ein Klein bëcken Läthell mit diellen Zu geschlagen ein gewölbter Keller der hoff und bronen rëchterhandt die Mëhll Cammer und blatz Zum holtz der backoffen und backstuben, oben dar über ein Stuben Cammer Hauß Ehren darinen der herdt und waßerstein Zweÿ Nebenß Cammeren under dem tach Zweÿ Cammeren und daß hauß Ehren wor über ein alter tachstull mit besetzten bienen daß tach mit breidziglen belegt, sambt aller gerechtig Keitt wie solhes turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meistern sich in dero besichtigung befuden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb 3000 Gulten, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohnere, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Abzug gegenwärtigen Inventarii, Sa. hausraths 141, Sa. der frucht und Meels 195, Sa. bernnholtz 17, Sa. Wein und faß 159, Sa. Silbers 37, Sa. Goldener Ring und geschmeids 3, Sa. der baarschafft 239, Sa. Eigenthum ane häußern und liegende gütheren 2425, Sa. activ schulden 100, Summa summarum 3318 lb – Stall summ 3318 lb
Copia des Codicills, 1737, d. 2. maÿ der Ehren und vorgeachte Herr Estienne Momÿ der Frantzösische beck und mit Ihme die Ehren und tugendbegabte fr. Catharina momÿ née fournil, zu sich in dero behaußung in der langen straß alhier ohnfern der Schuhmacher und Saltzmanns gaß gelegen, in der untern wohnstuben mit denen fenstern auff die gaß oder besage lange Straß auß sehend, Johann Daniel Lang Notarius publicus

Contrat de mariage de Jacques Momy avec Anne Marguerite Marchand et cession de la maison au futur époux

1759 (15.5.) Me Humbourg (6 E 41, 101), Contrat de mariage
le Sr Jacques Momy maître boulanger français de cette ville fils majeur d’ans du Sr Etienne boulanger et Catherine née fournille, et
le Sr Hilaire Marchand bourgeois traiteur de cette ville et Dle anne Marguerite vinter stipulant pour Dle Anne Marguerite Marchand leur fille mineure
art. 10, la Dlle Antoinette Momy Epouse du Sr Charles Dupont marchand caffetier, Dlle Anne Barbe Momy Epouse du Sr Nicolas François Percelat secrétaire de l’artillerie de cette ville, ledit Dupont au nom et en qualité de fondé de procuration du Sr Pierre Momy et Joseph Momy ses beau frères par devant not. royal à Landau, en considération du futur mariage par forme de licitation aux futurs conjoints la maison provenant de la succession dudit défunt Etienne Momy Pere Scituée en cette ville dans la grande rue, Le Sr Pic orfèvre d’une part le Sr Fischer cabaretier à L’aigle noir d’autre par derrière sur la maison de colmar et par devant sur la rue vis à vis une maison appartenant a l’hopital general avec toutes les appartenances et dépendances, pour 13 000 livres – La De veuve Momy se réserve pendant sa vie l’habitation de ladite maison, pour laquelle habitation Elle aura le Poele au Rez de chaussée a main gauche en entrant prenant jour dans la rue et la petite cuisine y attenant et la cave en commun, plus elle aura outre cet appartement encore le choix entre le premier ou le second étage de l’aile adossée à la maison du Sr Pic et prenant jour dans la cour



80, Grand rue


Grand rue n° 80 – VII 105 (Blondel), P 767 puis section 6 parcelle 1 (cadastre)

Maison zum Borsten (à la soie de porc)
Nouvelle façade par le boulanger Jean Daniel Lipp, maître maçon Jean Lingenhœlin (1768)


Façade, étages, rez-de-chaussée (juillet, août 2022)

Appelée zum Borsten (à la soie de porc, d’après les mentions en 1693 et en 1707), la maison inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Gerlac Fischer comprend notamment un encorbellement de 19 pieds ½ de long en saillie de 3 pieds 3 pouces. Une boulangerie y est exploitée depuis que Jean Spœtter s’en est rendu propriétaire en 1597. Les boulangers sont notamment Georges Wagner (1631-1668) et Jacques Lipp (1713-1750). Le bâtiment avant a un rez-de-chaussée surmonté d’un étage comme le montre le plan-relief (1727). La cave est voûtée, le fournil et le four se trouvent dans le bâtiment arrière d’après le billet d’estimation de 1751. Les héritiers Lipp cèdent à leur voisine (actuel n° 82) veuve de Zacharie Krafft le droit de faire s’écouler les eaux par leur propriété. Daniel Lipp charge en 1768 le maître maçon Jean Lingenhœlin d’aménager un poêle au rez-de-chaussée et à chacun des deux étages – il ajoute un étage et fait refaire la façade qu’on voit aujourd’hui : des cordons séparent les étages, les fenêtres à appui galbé ont des garde-corps en fer forgé et des fausses clés, le rez-de-chaussée a trois arcades parementées de grès à refends. Le propriétaire passe deux ans plus tard une obligation au profit du maître maçon.


Plan-relief de 1725. La maison est à gauche de la rue des Cheveux qui s’ouvre au milieu de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 127 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la Grand rue se trouve à gauche du repère (r) : trois arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à un étage mansardé surmonté de deux lucarnes. La rue des Cheveux s’ouvre à droite du repère (r), on voit le pignon du bâtiment avant, un mur percé d’une porte qui donne dans la cour et le bâtiment arrière à demi-toit. La cour F représente l’arrière (2-3) du bâtiment avant, le mur (1-2) qui sépare la cour de la rue des Cheveux, le bâtiment arrière (1-4) et le bâtiment latéral (3-4) à l’est en forme de remise. La cour E montre à droite du repère (1) le bâtiment arrière en appentis puis l’arrière de la remise.
La maison porte d’abord le n° 38 (1784-1857) puis le n°.82.


Cours F et E

Les héritiers du boulanger Jacques Mündel vendent la maison par adjudication à Jean Georges Jecklé en 1858. Elle est attribuée l’année suivante au surenchérisseur Laurent Hagé qui fait des travaux dans les bâtiments arrière en 1864. Le revenu cadastral de l’immeuble passe alors de 180 à 253 francs. Laurent Hagé est poursuivi par ses créanciers. Le boulanger Jacques Freyss achète la maison en 1866 lors de l’expropriation forcée mais n’en règle pas le prix. Elle est alors revendue à Joseph Leibenguth, en 1868. Son fils Justin Leibenguth met en cause la Ville en 1901 quand des fissures apparaissent suite aux travaux de canalisation. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 fait de légers dégâts. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui constate en 1946 que le bâtiment arrière où se trouve le fournil manque d’entretien demande une enquête avant d’attribuer un crédit. La partie arrière de la parcelle est ensuite détachée partie pour y construire un bâtiment (parcelle 100/1) et partie pour être réunie à la voie publique (101/1). Le boulanger Alphonse Schneider fait transformer en 1977 la devanture.


Plan pour les travaux de 1908 – Nouvelle devanture (1978)
Plan cadastral de situation (1977), dossier de la Police du Bâtiment
Clôture qui ferme l’ancienne rue des Cheveux vers la Grand rue (septembre 2022)

septembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Gerlac Fischer, cordonnier, et (1567) Ursule Graff, veuve du cordonnier Jean Schneider – luthériens
v Adam Wehrlin, meunier, et (1586) Odile Beck, veuve du tisserand Jean Steuber de Niederachern – luthériens
1597 v Jean Spœtter, boulanger, et (v. 1577) Véronique Hug – luthériens
1601 v Jean Wurst, boulanger, et (1601) Sibylle Dinginger – luthériens
1602 h Barthelémy Messner, boulanger, et (1602) Sibylle Dinginger veuve de Jean Wurst – luthériens
1606 h Jean Karrenbacher, meunier, et (1606) Sibylle Dinginger veuve de Jean Wurst et de Barthelémy Messner – luthériens
1616 h Matthieu Oswald, meunier, et (1616) Sibylle Dinginger veuve de Jean Wurst, de Barthelémy Messner et de Jean Karrenbacher, puis (1625) Susanne Kauffmann – luthériens
1626 h Georges Lochbühler, tailleur, et (1606) Walburge Wolff puis (1626) Susanne Kauffmann veuve de Matthieu Oswald – luthériens
1631 v Georges Wagner, boulanger, et (1627) Marthe Rauscher – luthériens
1675 v Georges Hüffel, boulanger, et (1671) Anne Marie Dolp – luthériens
1693 h Ulric Greiner, boulanger puis huilier, et (1693) Marie Ursule Hüffel puis (1698) Madeleine Schweigheusser – luthériens
1707 v Laurent Klingler, boulanger, et (1702) Anne Marie Schlegel puis (1704) Anne Marguerite Formier – luthériens
1713 h Jacques Lipp, boulanger, et (1713) Anne Marguerite Formier veuve de Laurent Klingler – luthériens
1757 h Jean Daniel Lipp, boulanger, et (1744) Marguerite Vix – luthériens
1809 v Geoffroi Klein, boulanger, et (1805) Marguerite Madeleine Lipp puis (1822) Catherine Elisabeth Sturm
1819 v Dominique Louis Grimm, boulanger, et (1818) Gertrude Weber
1828 v Jacques Mündel, boulanger, et (1819) Salomé Ehrhard
1858 v Jean Georges Jecklé, boulanger, et (1850) Sophie Caroline Mauss puis (1858) Salomé Becker
1859 adj Laurent Hagé, boulanger, et (1849) Marie Anne Wersing, (1861) Marie Thérèse Heilmann puis (1872) Hélène Ulrich
1866 adj Jacques Freyss, boulanger, et (1863) Marguerite Griesbach
1868 adj Joseph Leibenguth, boulanger, et (1862) Marie Madeleine Bornert
1893* h (Laurent) Justin Leibenguth, boulanger, et (1890) (Mathilde) Joséphine Lipp
1946* h Justin Laurent Leibenguth

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1697, 375 livres en 1748, 1 000 livres en 1712, 900 livres en 1762

(1765, Liste Blondel) VII 105, Daniel Lipp
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Daniel Lipp, 15 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 767, Mündel, Jacques, boulanger – maison, sol, cour – 1,65 are

Locations

1599, Sébastien Leh, boulanger
1620, Bernard Illinger, boulanger
1669, Balthasar Henning, boulanger
1801, Joseph Raul, boulanger, et Barbe Winderhalter
1827, Michel Haussmann, boulanger, et Barbe Augsburger

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 197-v
La maison appartient au cordonnier Gerlac Fischer qui régle 10 sols 4 deniers pour un encorbellement (19 pieds ½ de long, 3 pieds 3 pouces de saillie), une boutique (11 pieds de long, 4 pieds de large), un soupirail (1 pied ½ de large, en saillie de 22 pouces), une porte de cave inclinée (3 pieds 9 pouces de large)

Anderseits Oberstraßen beÿ dem Zollthörlein wider hienein gemeßen
Gerlach Fischer der Schuster hatt vor seinem hauß oben ein Vsstoß xx= schu lang, Vnd iij schu iij Zoll herauß, Ein Laden xj schu lang, Vnd iiij schu breÿt, Ein ligendt Kellerfenster i+ schu breÿt, xxij Zoll herauß, Ein ligende Kellerthüer iiij schu ix Zoll breÿt, Vnd iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, x ß iiij d.

Voirie

1861, Voirie (283 MW 341)

Parquet, Procureur Impérial 22 janvier 1861, J’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien donner ordre pour que M. Birckicht conducteur voyer de la ville ou tel autre employé soit présent à l’audience correctionnelle du 25 janvier prochain, Je ferai juger a cette audience les contraventions de voirie (defaut de badigeonnage) élevées a la charge des propriétaires suivants
1. Klauhold Auguste rue de l’Ail n° 9
2. Reichardt Elise femme Perderizer quai de l’Abattoir 8
3. Magé Laurent grand rue n° 80
4. Klinck Edouard rue du Bain aux plantes n° 5
5. West Michel Quai Turckheim n° 11
6. Klinck Frédéric rue du Bain aux plantes n° 1
7. Diegel Jacques rue des lentilles n° 2
8. Heydt Auguste rue de Schiltigheim n° 15
9. Wagner Auguste rue des Aveugles n° 4
10. Friedel Charles et Wüst Auguste rue de la Lie n° 2
11. Vve Vogt née Matter Madeleine faubourg de Pierre n° 32
(Joint imprimé sur l’entretien des façades)

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1768. Le maître maçon Jean Lingenhœlin expose les travaux qu’il va faire chez le boulanger Daniel Lipp dans sa maison rue des Cheveux, à savoir vers la Grand rue un poêle au rez-de-chaussée, au premier et au deuxième étage, à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte de cheminée, le tuyau suivant le pignon en pierre à distance des pièces en bois.

(p. 174) Dienstags d. 29.ten Novembris 1768.
Mr Daniel Lipp der Weißbeck Will in seiner am haargäßel gelegenen behaußung, au rez de chaussée ersten und Zweÿten stock jedesmal eine stube gegen der straß, hinden daran die Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf vom allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt – Mr Linckenhölin

Description de la maison

  • 1712 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un passage latéral, un bâtiment arrière, un fournil, une cave voûtée, estimée avec le puits, le sol et autres appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle et une cuisine, au premier étage un poêle, un vestibule où se trouve le fourneau, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le bâtiment arrière renferme le fournil et le four, à l’étage une chambre, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec le puits, le sol et autres appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
  • 1864, police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 73 / 39
Klein
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 148 case 4

Mundel Jacques, boulanger

P 767, maison, sol, Grand’rue 39
Contenance : 1,65
Revenu total : 180,86 (180 et 0,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 495 case 1
N.B. Ni Jacques Freyss, acquéreur en 1866, ni, Joseph Leibenguth, acquéreur en 1868, ne figurent parmi les propriétaires.

Mündel Jacques, boulanger
1860 Jaecklé, Georges, boulanger
1862 Hagé, Laurent, boulanger
1883/4 Leibenguth; Joseph Bäcker Wittwe und 3 Kinder
93/94 Leibenguth, Maria, Frl, Justin Lorenz Bäcker und Maria Antoinette Frl.

P 767, maison, sol, Grande rue 80
Contenance : 1,65
Revenu total : 180,86 (180 et 0,86)
Folio de provenance : (148)
Folio de destination : 495, augm. (sol Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

P 767, maison
Revenu total : 258,86 (258 et 0,86)
Folio de provenance : 495, Augm. de c.on
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1864
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9
1864, Augmentations – Hagé Laurent f° 495, P 767, Maison, revenu 258, Aug.on de C.on, achevée en 1861, imposable en 1864, imposée en 1864
Diminutions – Hagé Laurent f° 495, P 767, Maison, revenu 180, Aug.on de C.on, supp. en 1864

Cadastre allemand, registre 29 f° 63 case 1

Parcelle, section 6, n° 1 – autrefois P 767
Canton : Haargäßchen Hs N° 12 – Langstraße Hs N° 80
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,50
Revenu : 2100 – 2800
Remarques

(Propriétaire), compte 748
Leibenguth Joseph Justus
1946 Leibenguth Justin Laurent
(2606)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche p. 344

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

39
Pr. Lipp, Jean Daniel – Boulangers
Loc. Schauer, George, Mésureur de grains – Lanterne
Loc. Bronsal, Jean Philibert – Perruquier – Vignerons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 80
Bernhard, Bäckermstr. 01
Leibenguth, Rentner. E 2
Staib, Parketlager. 3
Siffert, Schreiner. 4
Trudersheim, Maurer. H 1
Simon, Wwe. H 2.
Müller, Tagner. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 169)

Grand rue 80 et rue des Cheveux 12 (1884-1996)

Le propriétaire Hagé fait fermer en 1864 par des planches une croisée au rez-de-chaussée et en ouvre une nouvelle à côté dans la rue des Cheveux bien que le bâtiment dépasse de l’alignement. La veuve Leibenguth charge en 1890 le maître maçon Ludæscher de refaire le four voûté de boulanger. Elle fait rehausser en 1893 la cheminée de la boulangerie à la demande du maire. Des fissures apparaissent quand la Ville fait poser des canalisations, Justin Leibenguth se retourne en 1901 contre la Ville. Il fait percer une fenêtre en 1908 et plâtrer la cloison entre la chambre à farine et le bûcher. Des voisins se plaignent en 1907 et en 1909 des fumées provenant de la cheminée qui est rehaussée en 1911. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 fait de légers dégâts. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui a constaté en 1946 que le bâtiment arrière, comprenant un fournil, manque d’entretien demande une enquête avant d’attribuer un crédit. Le maire ne s’oppose pas aux travaux que veut faire en 1956 le propriétaire Leibenguth bien que les bâtiments dépassent de l’alignement légal, tant vers la Grand rue que vers la rue des Cheveux.
La boulangerie est exploitée par Antoine Bernhard (1907), Ernest Grauer (1914), Jean Münch (1920), Fuchs (1965) puis Alphonse Schneider et Denise Guterl qui transforment en 1977 la devanture.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie le rentier Leibenguth (demeurant 19, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade au 80, Grand rue. La veuve Joseph Leibenguth née Bornert déclare que la maison qui lui appartient ainsi qu’à ses enfants a été ravalée en 1876 et demande de reporter le ravalement en 1886, ses immeubles étant son seul revenu depuis la mort de son mari. – Le maire rappelle en 1885 que le règlement porte à la fois qu’un ravalement doit avoir lieu tous les dix ans et que la façade doit être constamment propre. – Travaux terminés, novembre 1885.
  • 1884 (juillet) – Le maire notifie la veuve Leibenguth de mettre un tuyau d’aération à sa fosse d’aisances. Le tuyau a été posé mais n’est pas assez haut (septembre) de sorte qu’il incommode lee habitants. Travaux terminés, octobre
  • 1886 – Le commissaire de police constate que la cheminée est en mauvais état (il s’en détache des fragments) – Les services municipaux constatent que la cheminée qui part du sous-sol et longe le mur de la rue des Cheveux a été réparée. Ils remarquent que le mur du bâtiment latéral vers la rue des Cheveux dont le rez-de-chaussée donne dans la cour a des pans de bois en mauvais état.
  • 1890 – La veuve Leibenguth demande l’autorisation de refaire le four voûté de boulanger
    Le maître maçon Ludæscher ( 6, rue du Coq) est autorisé à le rebâtir – Travaux terminés, juin
  • 1890 – Le maire notifie le rentier Leibenguth (demeurant 19, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade au 80, Grand rue. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juin 1891
  • 1893 – Le marchand épicier Philippe Scheer (84, Grand rue) demande que sa voisine Meyer (n° 82) vide sa fosse d’aisances. Croquis des n° 82 et 84 et de la cour arrière Scheer adjacente à la propriété Leibenguth (n° 80) – La Police du Bâtiment conclut que l’humidité ne provient pas de la fosse et que le seul remède est d’insérer une couche isolante dans le mur. La cheminée de la boulangerie Leibenguth qui incommode Scheer devra être rehaussée – Le maire demande à la veuve Leibenguth de rehausser la cheminée conformément au règlement du 30 novembre 1891. – Le maire accorde un délai puisque les fumées ne sortent de la cheminée que la nuit. – Travaux terminés, juillet 1893.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence trois fenêtres au rez-de-chaussée et deux soupiraux. – Rappel, 1898 – Travaux terminés, février 1899
  • 1901 – Rapport sur l’état de la maison qui appartient à Laurent Leibenguth, la Ville étant représentée par les architectes Maurer et Nyssen (visite du 12 novembre 1901).
    Le logement rue des Cheveux est en pans de bois, sans cave. Le rez-de-chaussée comprend un fournil et un entrepôt en bon état. Les murs vers la cour sont fissurés.
    Bâtiment d’angle – La façade est fissurée. Le rez-de-chaussée en bon état comprend le magasin, les dessus de fenêtre sont fissurés. Les voûtes du sous-sol ont des fissures vers la Grand rue, les murs sont en bon état. Au premier étage, fissures au plafond de la chambre d’angle. Au deuxième étage, fissures dans les murs de la cage d’escalier, fissures au plafond de la chambre d’angle et dans la pièce voisine, fissures dans les dessus de fenêtre. Au troisième étage, fissures dans les murs de la cage d’escalier, fissures au plafond de la chambre d’angle et fissures dans les dessus de fenêtre de la pièce voisine.
    1901 (2 décembre) – La visite a eu lieu à la demande du Service d’architecture qui pose des canalisations. Le bâtiment a 130 ans d’après un millésime, il est construit partie en pierre partie en pan de bois. Les fissures sont sans doute anciennes. Lors de la pose des canalisations, le mur de 18 mètres de haut vers la rue des Cheveux a légèrement bougé. Les anciennes fissures se sont agrandies et une nouvelle est apparue. Il n’y a pas de nouvelles fissures dans le pignon. La stabilité du bâtiment n’est pas compromise. – Les visites suivantes (10 décembre 12, 18 et 21 décembre, 15 janvier 1902) n’apportent pas d fait nouveau.
    1902 (28 janvier) – Les dommages dus aux travaux sont estimés à 300 marks, somme arrêtée avec l’accord de Metzger, entrepreneur du propriétaire.
    1902 (11 février) – L’étai contre le pignon rue des Cheveux est retiré
    1902 (mars) – Le propriétaire a fait faire des travaux dans l’intérêt général – comme pour le bâtiment Stutzinger sis 1, rue de l’Argile el le bâtiment Freysz rue des Aveugles
    1902 (juin) – Le maire écrit au Service municipal d’architecture
  • 1902 – Rapport sur un feu de cheminée. Pas de dégâts
  • 1902 – Le maire notifie le sieur Leibenguth de Geispolsheim de faire ravaler la façade – Justin Leibenguth demande un délai en arguant que les canalisations ont provoqué des fissures et donc des dépenses imprévues. Le maire accorde à deux reprises un délai d’un an.
    1904 – L’entrepreneur Albert Metzger (3, rue du Brochet) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux en cours, juillet, terminés, septembre
  • 1905 – Dossier. La visite de la maison a finalement lieu le 6 février 1906. Les fissures dans le mur extérieur du bâtiment arrière ne se sont pas agrandies – L’affaire est transmise au Service d’architecture.
  • 1907 – Emile Jung (papetier, éditeur de cartes, demeurant 78, Grand rue) se plaint de la suie provenant de la cheminée du n° 80. – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire qui répond que la cheminée est fort ancienne et qu’en outre elle ne sert plus depuis que le fourneau de cuisine est chauffé au gaz – La Police du Bâtiment constate que les fourneaux sont toujours raccordés à la cheminée et qu’ils sont utilisés.
    Nouvelles plaintes pendant l’hiver 1907-1908.
    1908 (février) – Le maire renvoie Emile Jung aux tribunaux et demande au propriétaire Leibenguth de faire ramoner la cheminée.
  • 1906 (8 octobre) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Antoine Bernhard demande l’autorisation d’exploiter une boulangerie – La boulangerie a 2,70 de haut. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire.
    Autre dossier (28 octobre) – La chambre à farine n’est pas assez aérée
    1907 (mai) – Le préfet autorise Antoine Bernhard à continuer d’exploiter la boulangerie sous certaines conditions
    1907 (décembre) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Ernest Grauer demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie dans la propriété Leibenguth – La chambre à farine est sombre et dépasse de l’alignement dans la rue des Cheveux. Elle est séparée du bûcher par une cloison en lattes
    1908 février) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police qui demande copie de l’autorisation accordée par le préfet – Les conditions (établies suite à la précédente visite) ne sont pas remplies.
    1908 (juin) – Rapport sur le propriétaire, marié avec Joséphine Lipp, père de sept enfant de 6 à 16 ans. La maison estimée à 40.000 marks n’est pas hypothéquée. Il acquitte des impôts de 8 marks pour les loyers et de 170 marks pour la maison.
  • 1908 – Justin Leibenguth demande l’autorisation de percer une fenêtre – Autorisation – La fenêtre et les travaux prescrits sont terminés (cloison entre la chambre à farine et le bûcher, plafond des mêmes locaux) – Plan
    1909 – Dossier. Le commissaire de police demande si les travaux prescrits sont exécutés
  • 1909 – G. Berlin, propriétaire du 46, rue du Fossé des Tanneurs, se plaint des fumées et de la suie provenant de la cheminée du boulanger Grauer (80, Grand rue) – La Police du Bâtiment estime qu’il n’est pas nécessaire de modifier la cheminée rehaussée en 1892, d’autant qu’elle dépasse celle du plaignant de 3,50 mètres.
    1910 – Nouvelle plainte du même en juillet et en octobre – La Police du Bâtiment note que la maison du plaignant a été construite en 1904. Leibenguth ne peut donc pas arguer de l’ancienneté de la cheminée, il est cependant disposé à faire des travaux si le plaignant contribue à en régler le prix. – La cheminée est rehaussée, juillet 1911.
  • Commission contre les logements insalubres – 1899. Propriétaire, Leibenguth, domicilié sur place. La maison comprend un cabinet d’aisance pour le propriétaire et un autre pour cinq locataires. La commission note que les cabinets sont sombres. Les galetas sans éclairage direct ne doivent plus servir de chambre pour les apprentis.
    1903. Maître (boulanger) Bernhard. Rien à signaler
    1905. Liste en 5 points de travaux à faire. Le propriétaire objecte que les canalisations ont endommagé la maison. Le maire répond que les travaux à faire ne sont pas liés aux dommages allégués – Travaux terminés, 1906
    1908. Liste en 4 points de travaux à faire (dont une rampe à poser à l’escalier).
    1909. La cheminée rue des Cheveux doit être rehaussée de 2,50 à 3 mètres. Le maire engage une procédure contre le propriétaire. Travaux terminés, septembre 1910.
    1912 – Le locataire Schwaab à propos de la dénonciation de son bail. Nouvelles plaintes du même, 1913
    1913. Liste en 4 points de travaux à faire. Le maire engage en 1914 une procédure contre le propriétaire.
    1915. Commission des logements militaires. Liste en 9 points de travaux à faire
  • 1912 – La Commission des logements constate que la cheminée du troisième étage (logement Veit) repose sur une poutre. – La Police du Bâtiment renonce à exiger des transformations qui seraient difficiles, d’autant que la cheminée ne sert qu’à un fourneau de cuisine.
  • 1914 – Courrier du préfet. Le maître boulanger Ernest Grauer doit exécuter les travaux pour satisfaire à l’ordonnance régionale du 20 août 1906 (transformation du fournil)
  • 1913 – Le boulanger Ernest Grauer demande l’autorisation d’installer un pétrin électrique (1 ½ cheval) – L’inspecteur du travail donne son accord avec les conditions à respecter – Autorisation, à condition de plâtrer le plafond – Plans (le fournil se trouve à l’arrière du bâtiment rue des Cheveux) – Frédéric Guillaume Kircher (bureau technique) fournit une description – Le commissaire de police demande si les travaux prescrits sont exécutés
  • 1916 – Dossier suite à un courrier de la commission des logements militaires – Les parois du fournil doivent être recouvertes de matériau non inflammable. – Liste d’autres travaux à faire – Justin Leibenguth présente ses objections – Rapport d’expertise dans la partie Commission contre les logements insalubres
  • 1920 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Jean Münch demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie. Le fournil a 2,70 au lieu de 3 mètres de haut. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire
    Jean Münch est autorisé à reprendre la boulangerie (transfert du permis accordé le 17 juillet 1914) – Le préfet accorde dérogation quant à la hauteur du fournil
  • 1937 – Guillaume Rimmlin, propriétaire du 46, rue du Fossé des Tanneurs, se plaint que la fenêtre dans le mur coupe-feu qui le sépare du 12, rue des Cheveux a été transformée de manière à ce qu’on puisse l’ouvrir. – La Police du Bâtiment déclare ne pas être compétente pour une fenêtre dans un mur de séparation (et non coupe-feu). Croquis
  • 1945. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 a fait de légers dégâts. Certificat de sinistré accordé à Albert Heinkele (quatrième étage)
    1946. Dommage de guerre, Justin, Leibenguth
  • 1946 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui a constaté que le bâtiment arrière, comprenant un fournil, est insalubre et manque d’entretien demande une enquête avant d’attribuer un crédit au propriétaire Leibenguth – La Police du Bâtiment répond que le bâtiment est insalubre mais que les bombardements ont causé des dégâts. Elle estime que les travaux urgents sont nécessaires, étant donné la pénurie de logements.
    1950 – Le Service des logements demande à la Division V de déclarer si le deuxième étage du bâtiment arrière est inhabitable ou non. Le logement est considéré comme inhabitable.
  • 1950 – A. Fuchs est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la devanture.
  • 1956 – Le maire ne s’oppose pas aux travaux que veut faire le propriétaire Leibenguth (remplacer les cadres de fenêtre vermoulus) bien que les bâtiments dépassent de l’alignement légal, tant vers la Grand rue que vers la rue des Cheveux
  • 1965 – Le boulanger Fuchs est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade – Même autorisation accordée à l’entreprise Alphonse Baron (rue des Roses à Reichstett)
  • 1966 – La Fédération des locataires du Bas-Rhin intervient au nom de madame Kopff qui se plaint d’émanations de gaz – Le propriétaire a fait rehausser le conduit de cheminée et promet de faire de nouveaux travaux – Travaux terminés, juillet 1967
  • 1978 – Denise Schneider née Guterl (née en 1926) demande au préfet l’autorisation d’exploiter une licence de première classe dans la boulangerie-pâtisserie – La Police du Bâtiment émet un avis favorable – Le préfet accorde l’autorisation
    La commission de sécurité contre l’incendie fait son rapport
  • 1977 – Le boulanger Schneider dépose une demande pour transformer la devanture de l’immeuble appartenant à Jean Levy (demeurant 29, rue de Verdun à Strasbourg), sous la direction du décorateur Michel Picaud (34, rue des Juifs) – Photographie, dessin, description des travaux
    L’inspecteur du travail émet un avis favorable à condition que les portes s’ouvrent dans le sens de la sortie. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. Le directeur départemental de l’équipement émet un avis favorable sous certaines conditions
    1978 (6 février) – Le préfet accorde le permis de construire
  • 1978 (mai) – Avenant du permis de construire (ajout d’un vitrage isolant)
    1978 (16 juillet) – Le préfet accorde l’avenant au permis de construire
    1978 (octobre) – Travaux terminés conformément au projet
  • 1980 – Extrait de presse suite à la chute de tuiles sur deux voitures – Le maire écrit au boulanger Alphonse Schneider
  • 1983 – Le notaire Paul Trienbach demande un certificat d’urbanisme sur l’immeuble qui appartient à Alphonse Michel Schneider et à Denise Guterl
  • 1996 – L’entreprise Renov-cheminées (Lobstein et Fils, à Eckbolsheim) intervient à la demande des pompiers après qu’une corniche de toiture est tombée dans la rue – Le propriétaire demande à la Ville une subvention, mais seuls les ravalements peuvent en bénéficier.
Sommaire (partie rue des Cheveux
  • 1864 – Le sieur Digel demande au nom du propriétaire Hagé l’autorisation de fermer par des planches une croisée au rez-de-chaussée et d’en ouvrir une nouvelle à côté. L’agent voyer note que le bâtiment dépasse de l’alignement
  • 1885 – Le maire notifie la veuve Leibenguth (demeurant 19, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade au 12, rue des Cheveux. – Travaux terminés, novembre
    1900 – Le maire notifie Justin Leibenguth de faire ravaler la façade au 12, rue des Cheveux. – Le maire accorde un délai – Nouvelle notification, 1901 – Justin Leibenguth déclare qu’il a fait d’importants travaux dans la boulangerie qu’il vient de louer. – Le maire accorde un nouveau délai d’un an – Justin Leibenguth déclare en 1902 qu’il vient de déménager de Geispolsheim à Strasbourg, le maire accorde un nouveau délai.

Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Gerlac Fischer. Originaire de Saltzunckh (sans doute Salzungen en Thuringe), il épouse en 1567 Ursule, veuve du cordonnier Jean Schneider

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 133 n° 22)
1567. Gerlach Vischer von Saltzunckh hanß Vischers Son, Ursula hanns schneider schuhmachers witwe, den 14. Julÿ in der obern straß (i 135)

Le cordonnier Jean Schneider et sa femme Ursule, fille de Léonard Graf, font baptiser plusieurs enfants à Saint-Pierre-le-Vieux (où manquent les mariages célébrés entre 1650 et 1660)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 31-v n° 62) 1562. Hanß Schneid. Schuhmach. Ursula Graffin (i 49)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 58-v n° 46) 1564. Hanß Schneider Schuhmach. Ursula Leonhard Graf. selig. tochter, Ursula (i 76)
autre B. 1560 f° 3-a n° 47 ou 5-a n° 31 (sans nom de mère))

Gerlac Fischer originaire de « Sallsaumen » devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage.
1567, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 290
Gerlach Fischer von Sallsaumen der schumach. hatt d. burgkrecht Empfang. von Ursulen grauin Weÿland hanß schneider des schumachers sellig. Nachgelaßener wittwe, vnd wil dienen Zun schumachern Act. d. 2.t Augusti A° & Lxiij

Huissier à la tribu des Cordonniers, Gerlac Fischer est emprisonné pour n’avoir pas remis toute la taxe du guet au maître des rentes. Il est libéré après que sa femme a réglé en deux fois la dette et qu’il a présenté un garant.
1586, Protocole des Quinze (2 R 16)
(f° 56) Sambstag den XIX Martÿ. – Huthengelt, Schumacher bittell Gerlach Vischer
H Philipp Werlen Clagt ab der schumacher büttel d. derselbig das huthengeld alle fronfast inzulifern wie sich gebuhrt, er hab Ime offt getreuwen, er werde es mein herren an*, habs auch Inen oberherrn vnd Rhatherren geclagt, es wöll aber nichts bey Ime helff. sey Ime noch auff drey pfund pfenning schuldig. Ist angezeigt die ordnung weyße Clärlich wie Zunfftmeister vnd schreyber vff den Zünfften alle fronfast Zusammen setzen, Ire Zünfftige so huthengeld Zugeben schuldig abzahlen, vnd dem Rentmeyst. das gelt sampt einem Zedell außweißend, d. die Zunfft der v.schein fronfast souihl* od. souihl* Zünfftige gehabt, so das hutengeld schuldig vnd nicht gefreyet*, vnd wann gleich ettwas vff Zünfftig außstehen pleybe, sollen die Zünfft das gelt darlegen, die seumigen fürstellen vnd straffen.
Erkant, den büttel Gerlach Vischern Inn hafft einziehen laßen vnd soll die Zunfft den außstand. vermög der ordnung erstatten, Seinthalb wid. vmbgefragt, ob man Ime nuhr gesondtens, od. auch gebrodtes geben soll. Erkandt, Man soll Ime anderst nichts dann ein wa*e Supp geben, sonst mitt waßer vnd brodt speÿß, dem thurnhütter solls beuohlen. d. Mr.

(f° 66) Donnerstag den VII Aprilis. – Gerlach Vischer büttel
Ist Gerlach Vischer des schumacher büttells halb anmahnung beschehen, Ob Ihme widerumb auß der hafft Zuhelffen, Zeigt h. Geÿger an, d. der Rhatherr vnd Zunfftmeyster bericht haben, was mein herren erkandt vnd Inen fürhalten laßen, konnen Inen die Rechnung wohl machen vnd steyen* auch von d. Zunnft wegen urbüttig mein herren des außtandts Zu befridigen, hettens dem tropffen nicht vertrawen* d. er so liederlich wer gewesen, Wann er die Zunfft vorsteherr, wöllen sy Ine Kein stund auffhalten, Sein fraw kondt Ime wohl helffen, sy wölle sich aber nicht selbs angreyffen. So vermandt* er wann er auß hafft were, Köndte er sich selbst vmbstehen, es seÿ aber auff sein Rede nicht Zubauwenn, Zeigt d. XV. H Böcklin an der thurnhueter beger, man wölle Ine nicht außlassen, der thurn Costen seye dann bezalt. So Clage der Statt Richter, d. er Gerlach noch ettlich ein guth theill versproche gebott schuldig.
Erkandt vnd laßt mans An de Zunfft oberherr, meine herren Zubefridigen, verpleyben auch bey vorig bescheyd, d. mann Inen gern behülfflich sein, vnd Ine büttel, nicht außlaßen wölle, es sey dann ein Zunfft vorsteherr.

(f° 173) Montag den XII Sptmb. – Andres Neuwenfels, Gerlach Vischer
Andres Neuwenfels vnd Gerlach Vischer die beÿde schumacher, seind auch bedacht Inn hafft leg. Zulaßen das Ist auch geuolgt.

(f° 182) Mittwoch den XVIII Septembris – Gerlach Vischer
Es Ist auch Gerlach Vischers des schumachers v.gicht geleßen, der bitt Ime xiiij od. doch nuhr viij tag. frist Zugeb. vnd außzulaß., Zahl er Inn d. Zeitt nicht, so will er sich wider Inn hafft einstellen.
Erkandt, mitt Ime halten wie mitt den andern Ire lig. laßen bitz er mein herren befridigt vffm Stall, Ime auch den Zugang gestatt. Wolt ers Zulang* mach., So möcht man Ine der Statt v.weiß. bitz er auffm Stall abgericht* hette, aber dauon würdt ein andermahl Zureden sein.

(f° 189-v) Montag den III Octobris – Gerlach Vischer
Der XV. M. Zeigt an, Gerlach Vischers fraw hab wöll. für mein herren kommen, könne Kein fürsprech. haben, bsorgt wan sy allein solt herein kommen, es möcht Ir geschienden*, wolt für Iren Mann bitten, d. er möcht auß hafft gelaß. werden. hab Ime ein Zeddel vom Stall Zugestelt, waß sy bezalt vnd noch schuldig, Stehe auff dem ob man Im Zum Rest* lenger Zihl geben, od. wölle ligen laßen bitz er gahr bezalt. der Stallschreyber hab Ime angezeigt, d. die fraw noch mehr gelt Im seckell gehabt, alß sy die iij lb abgericht. Ist der Stall Zedel geleß. Innhaltend, d. Gerlach für verfallen Stall gelt verbrochene gebott vnd von Cost. ane Stallgericht auffgang. schuldig seye 5 lb 7 ß 8 d hab sein haußfr. heutt dato 3 lb erlegt.
Erkant, damitt es gegen andern Kein Jeruch* pringe, So soll man Ine lig. laß, bitz er gahr abricht. vnd bezalt. Mr

(f° 196) Sambstag den VIII Octobr. – Gerlach Vischer
Der XV Meyster Zeigt an, Gerlach Vischers fraw hab Ime gestrigs tag ein Zeddell vom Stallschreyber gericht, d. alles auffm Stall bezahlt, hatt vmb sein erledigung gebetten, vnd sey d. schumacher auch befridigt, Ist der Stall Zedell verleßen vnnd
Erkant, Ine der hafft auff gewohnliche ursched mit einem Cauillat. seiner ungehorsame halben, widerum erlassen.

La maison appartient ensuite à Adam Wehrlin et à sa femme Odile Beck.

Le meunier Adam Werlin, originaire de Waldkirch en Forêt-Noire, épouse en 1586 Odile, veuve du tisserand Jean Steuber de Niederachern (Achern en Bade)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 271)
1586. Adam Werlin Von Waldkirch, Müller, Otilia von Nider Achern Hans Steubers Webers witwe Bei Niclaus Siefert fischer Iren Schwager Zuhaus, Ausgeruffen Zum erstenmal 3 Julÿ zum 2 mal 10 Julÿ, Eingesegnet 18 Julÿ nach der freypredigt (i 145)

Odile, fille de Gall Beck d’Achern près de Renchen, achète le droit de bourgeoisie en 1579 en s’inscrivant à la tribu des Jardiniers au faubourg des Charrons
1579, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 314
Otilia Weÿlandt Gall Beckhen Zue Acheren beÿ Renchen selichen dochter hatt d. Burgerrecht Kaufft vnd will mitt d. Garthneren vnder Wagneren Dienen. Act. d. xi Februarÿ Anno 79.

Adam Wehrlin devient bourgeois par sa femme, fille de Gall Beck, de Niederachern, en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne.
1586, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 571
Adam Werle von Wallkirch ein Müller, Hat das Burgrecht empfangen, von Othilia, weÿlandt Gall Becken von Niderracheren säligen hinderlassener dochter, seiner Ehelichen Haußfrawen, vnd will Zu der Lutzenen dienen, war sein beÿstandt Niclaus Seÿfridt der Vischer, Act. den 10.ten Nouembris Anô & 86.

1595 XV (2 R 24) Adam Wehrlin. 91. 96. 101. 106. 118. [contra Brottbecken]

Les héritiers collatéraux d’Adam Wehrlin et d’Odile Beck vendent la maison au boulanger Jean Spœtter et à sa femme Véronique Hug. Parmi les dettes dont est grevé l’immeuble figure la somme due à Augustin Trens pour un pignon

1597, Chancellerie, vol. 310-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 96
Kauffbrieff Hans Spötten deß Haußbecken vber ein behausung ahn d. Oberstraß
Erschienen Peter Werner vnd Peter Hamman beede beÿsitzer deß cleinen Rhats als von ermelt. cleinen Rhat verordnete Herren, anstatt Adam Wehrlins des Mehlmans seligen hinderlaßener Erben, So dann Agatha Beckin von Nider Achern mit beÿstand Michel Becken von Enspach beÿ Achern Ires Sohns als Zum dridten theil Erbin Othiliæ Beckin Ihrer tochter vnd obernandt Adam Wehrlins geweßenen haußfrawen selig. haben (verkaufft)
hanß Spötten den becken vnd Veronica Hugin seiner ehelich. haußfr. so Zugegen
nemlich sie die Verordneten Herren anstatt vnd von weg. Adam Wehrlins Erben einen Zweÿten vnd sie Agatha Beckin Ihren drittentheil ahne einer behausung hoffstatt vnd höfflin geleg. ahn d. Obernstraß beÿ der Steinernbruck. einseit neb. Andres Erhards dem Würth Zum Roth. lewen behaußung, And.seith ein Eckhauß am haargeßlin, hind. vf Augustin Trenßen deß cleinen Rhats geweßenen beÿsitz. stoßend, dauon gehnd Jhars 13 schilling vnd 4 pfenning vnd 3 Kappen ewigs gelts dem mehren Spittal alhie vf Jo.is Baptistæ, Mehr sechs guldin gelts St. W. mit 150 gld. ermelter wehrung lösig Philips heüsen vf Joh. Baptistæ fallende, Mehr ein pfund 6 schilling vnd dreÿ pfenning Jhärlich vf Joh. Baptistæ Matheo Sultzern dem Bloterscherers wid.khoüffig mit 26. lb vnd 5 ß d, Mehr Zweÿ pfund zwöff schilling vnd 6 pfenning Hans Knab.dem schumach. als vogt Magdalenen vnd Ursulen w. hans Schneid. deß schumachers selig. Kind. Jhärlich vf den 9. Aprilis losig mit 52 pfund vnd 10 schilling, So dann achtzehn pfund pfenning so dise behausung noch zugelten schuldig Augustin Trenßen Zu erbawung eines gebels, welche dann der Keüffer neben obgesetzten beschwerden auch vßzurichten vnd Zubezahlen vber sich genommen, sosnt ledig vnd eig. , Vnd haben darauff Ihnen Keüffern alles Recht & Vnd bekandt das der Kauff vber obgesetzte beschwerdten Zugangen vnd bescheh. für vnd vmb 207 pfund pfenning
Auf Freÿtag den 30.ten 7.br. 97. in p.sentia H Johann Jung Notarÿ
[in margine :] NB wann d. ewig gelt in Spittal der Kheuff. antzeig nach vmb 25. lib d angeschlagen, so belauffen sich die beschwerden wie die nacheinander gesetzt Nemlich 401. fl. à 15 batz. den 21.ten Junÿ 99.

Jean Spœtter de Stuttgart achète le droit de bourgeoisie en 1577.
1577, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 277
Hanß Spötter von Stuttgarthen der beck hatt das Burgkrecht Kaufft und dient Zu den Becken, Eod. die [4. Maÿ a° 1577]

Jean Spœtter et sa femme Véronique hypothèquent la maison au profit de Gaspard Fleschhut, garde à la porte de l’Hôpital

1598 (4. Januarÿ), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 8-v
(Inchoat. fo: 9.) Erschienen Hanns Spötter Brottbeck vnd burger alhie Vnd Veronica sein eheliche haußfrauw
Haben in gegensein Caspar Fleschhuts Quardiknecht am Spittalthor vnd burger alhie, So dann Agneß. sein ehegemahel – schuldig 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffstatt vnd Höfflin mit allen and.n Iren gebeüwen gelegen Inn d. St. Straßburg An d. Obern straßen einseit ein eck am horgäßlin, and.seit N. Würths Zum Roten Leuwen seligen erben stost hinden vff H Augustin Trenßen Fünffzehnern, Dauon gond 6 guldin gelts ablößig mit 150 guldin gelts wid.khoüffig mit 100 guldin Straßburg, Hannß Knaben vogtlicher Weÿß, Item dritthalben guldin gelts wid.lößig mit 50 guldin H. Mathÿs Sultzen Blatten Scherern, So dann Wÿthers 230 guldin, Welche den herren des Kleÿnen Raths rechtgängig sunst ledig eÿgen wie man sagt

Les héritiers d’Adam Wehrlin passent un accord avec Jean Spœtter sur le prix de la maison selon la vente passée en 1597

1599 (26. 9.br), Chancellerie, vol. 321 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 104-v
Confessat Adam Wehrlins des Mehlmans s. hinderlaßener Erben
Erschienen Hanns Spött der beck burg. allhie vnd
hatt in gegensein Georg Haffners des schreiners von Waldkürch vfm Staalhoff als vogts Evæ,Jacob Wehrlins des bekenners döchterlins Adam Wehrlins des Mehlmans seligen erbin, nicht allein vögtlicher weiß für sich selbsten, sond. auch als beuelchhaber wie er sagte, Christoff Weißers des ackermans, Hannß Bauwstetters des wagners, Heinrich Simlers des Kupfferschmidts, Hanß Fißels des balliers aller Zu Waldtkirch als Zum theil vögt vnd Principal gedachts Adam Wehrlins s. erben bekhandt vnnd ver Jehen
demnach Er Freÿtags den 30.ten 7.bris 97. von Peter Werner vnd Peter Hamman als dazumahl gewesten beÿsitzern des Cleinen rahts vnd ahn vorernanten erben statt verordneten herren, einen Zweÿtentheil an einer behaußung gelegen in dißer Statt Straßburg ahn der Oberstraßen beÿ der Steinen brucken einseit neben Andres Erhard anderseith ein Eckhauß am haargeßlin, hinden vf Augustin Trensen stoßend, für vnd vmb 138. lib. d. ahn sich erkaufft, vnd in derselb. kauff außtrucklich bedingt, weÿlen die neben selbig. Zeit noch nicht nambhafft gewesen, d. er sich künfftig mit demselb. der Ziel halb. verglich. (…)
(f° 108-v) Vergleichung zwischen Michel Sigelhawern vnd Hanns Spoetters

Jean Spœtter et sa femme Véronique louent la maison au boulanger Sébastien Leh et l’hypothèquent à son profit

1599 (27. Novemb.), Chancellerie, vol. 323 (Registranda Kugler) f° 292
(Inchoat fo: 377.) Erschienen Bastian Leh Brottbeck von Straßburg
hatt in gegensein Hanns Spöttel Mälmans burgers alhie, bekandt vnd offentlich verÿehen, das er Ime vnnd seinen erben Zweÿ Jar lang die nechsten nach einander. folgend, vnd vff Weÿhenachten nechstkünfftig anfahen soll
von gedachtem Hanns Spottern deßelben Hoff, Hauß, hoffstatt mit allen and.n Iren gebeuwen gelegen Inn der Statt Straßburg ane der Obern straßen einseit neben Andres Erharts Würth Zum Rothen Löuwen seligen erben, anderseit ein eck am horgäßlin stoßend hinden vff hrn Augustin Trenßen Fünffzehenern endtlehnet für vnd vmb ein Järlichen Zinns Nemblich 14 pfund pfenning Straßburger Zubezalen
(Inchoat fo. 377) Vber solches hat obbemelter verleÿher Hanns Spötter vnd Veronica sein haußfrauw in gegensein Bastian Lehen des Endtlehners (…) schuldig sige 25 pfund
dafür Vnderpfand sein soll obgeschribene endtlenete Hoff, hauß hoffstatt ut supra, Dauon gondt 6 guldin gelts ablößig mit 150 guldin Straßburger dem großen Spittal alhie, Item 5 guldin gelts Widerkhouffig mit 100 guldin St. W Marien vnd Magdalenen geschwüsterden Wÿland Gerlach vischers seligen döchtern, Item dritthalben guldin gelts stond Inn hauptguth 50 guldin Straßburger abzulößen Balthasar Sultzern Blaterscherern, So dann 13 schilling vier pfenning vnd dreÿ Cappen boden Zins dem Merern Spittal alhie, Vnd sindt auch noch v.hafft für 100 pfund pfenning Adam Werlins Melmans alhie seligen erben Zÿlsweÿß Zubezalen sunst ledig eÿgen

Boulanger au mouln de la Chartreuse, Jean Spœtter et sa femme Véronique Hug vendent la maison au boulanger Jean Wurst, originaire de Tubingue, qui n’est pas encore bourgeois

1601 (28. Jan.), Chancellerie, vol. 336-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 7
Hanns Wurstler deß Becken Kauffversch. vber sein behausung beÿ der Steinern Bruck
Erschienen Hanns Spötter der Beckh vff der Cartheuser Müelen vnd Veronica Hügin sein eheliche haußfrauw Vnd
haben in gegenwertigkeit Hanns Wursten deß Becken von Thübing. dergleichwol noch ledig vnd auch nicht burger, will heimziehen vnd Zu seiner widerkhunfft d. burgerrecht alhie Khauffen (verkaufft)
Ein Behausung hoffstatt vnd höfflin geleg. allhie ane der obern Str. beÿ der Steinen brucken einseit neben Andres Erhard deß Würts Zum Rhoten Lewen behausung anderseit ein Eckh am haargeßlin, hinden vff Augustin Trensen den XV.en stoßend, davon gehnd Jars dreÿ Zehen schilling vnd vier Pfenn. vnd dreÿ Kappen ewigs gelts dem Mehrern Spittal alhie vff Johannis Baptistæ, Mehr sechs gulden gelts St. wehr. mit 150 guld. gemelter wehrung lösig Philip heusen vff Johannis Baptistæ fallend, Mehr ein pfund sechs schilling vnd dreÿ d. Jährlichen vff Johannis Baptistæ Matheus Sultzern dem Blaterscherer, widerlösig mit 26. lib. vnd 5 ß, Mehr Zweÿ pfund 12 ß vnd sechs pfenning Hanns Knübsen dem Schumacher alls vogt Magdalenen vnd Ursulen Weiland Hanns Schneider deß Schumachers seligen Kinder, Jährlichen vff den 9. 7.br. lösig mit 52 pfund und 10 schilling, weÿther Ist auch diße behausung verhafftet weiland Aden Wehrlins seligen erben Zu Waldtkirch, von derentweg. alhie den 16. 9.bris 99 alhie erschinen Geörg Haffner der Schreiner von Waldtkirch, Nemlich vmb 100 lib d. die soll er Zu Vier Zielen alle Jahr vff Michaelis vnd verschienen Jahrs d. erste Nunmehr (…) sonst ledig vnd eig. vnd damit dem Kheüffern alles Recht vbergeben vnd bekhandt, das der Khauff für freÿ ledig vnnd eigen Zugangen vmb 825 guld.

Originaire de Weil im Schönbuch près de Tubingue, Jean Wurst épouse en 1601 Sibylle, fille de Georges Dinginger de « Seitz »
Mariage, cathédrale (luth. p. 84)
1601 Dominica Inuocauit den .1. Marty. Hans Wurst der Beck von weil im steinbach vnd Sÿbilla Jorg Dinginger Zu Seitz* n: g; dochter (i 45)

Jean Wurst achète le droit de bourgeoisie trois seamines après son mariage
1601, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 642
Hans Neürst [Würst] der Beck Vonn Wilhelmschenbach, Kaufft das burg: mit beÿstand Jacob Eberharden deß becken, Will Zun Beck. dienen, hatt Keine Nahrung angeben, Act. 24.t Martÿ 1601.

Veuve, Sibylle se remarie en 1602 avec le boulanger Barthelémy Messner
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 82, n° 51)
1602. Bartolomeus Meßner beck, Sybilla Hans Wursten des Meelmans hinderlasne Wittwe 25 Octob: (i 84)

Originaire de Watterdingen près de Schaffhouse et de Constance, le farinier Barthelémy Messner devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Boulangers
1602, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 819
Barthel Meßner der Mehlmann Vonn Wadertingen beÿ Schaffhaußen, empfahet vonn seiner haußfrawen Sibilla Weÿland Hanns Wurster deß Mehlmanns seligen Witwen das B: vnnd will Zun Becken dienen, Actum den 11. Nouemb : 1602.


A nouveau veuve, Sibylle se remarie en 1606 avec le meunier Jean Karrenbacher, originaire d’Ansbach

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 103)
1606. Hans Karrenbacher der Müller Von Anspach Sÿbilla Bartel Mesenner des Meelmans Wittwe. 4. Novembris (i 105)

Le farinier Jean Karrenbacher devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1606, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 876
Hanß Karrenbacher der Mehlman von Anspach, Empfahet das Burgerrecht von Sibilla Weÿlandt Barthel Meßners des mehlmans seelig. Wittib, wüll Zu der Lucernen dienen, Actum den 25 Novembris Aô 1606.

Sybille, veuve du farinier Jean Karrenbach, demande à être relevée de l’amende infligée à feu son mari pour avoir acheté des grains au marché aux grains
1613, Protocole des Quinze (2 R 41)
(f° 37-v) Sambstag den 13. Februarÿ. – Sibilla Hanns Karrenbachs Wittib. Meellheuth, Kürnhändler
Sibilla Hanns Karrenbachs des mehlmans Wittib mitt beÿstand Ires Vogts Jost Edellmans erscheint, Vnnd laßt p. Lt. Bittlingern fürpringen, Es seÿen Iro auch 30. ß d straaff vfferlegt worden, von wegenn frucht einkauffens vfm Kornmarck, so wider das Mandet, vnnd gleichwol nur ein geringen geschehen, Dieweÿl sie dann ein arme Wittfraw, vnd Ir haußwürth kurtz Vor seinem todt, gleicher Ursachen halben auch vmb 5. lib. d gestrafft worden, die er auch erlegt, vnnd andere damahlen lehr außgangen, So seÿ Ir demütig bitten, mitt solchen 5. lib. d ein guetig genügen Zuhaben, Vnd sie der 30. ß. Zuerlaßen. , Woll sich hienfürter dem Mandat gemeß Verhalten.
Erkant, Mann soll ein strich dadurch machen, Iro aber anzeigen, Es seÿ Zu bedacht gezogen, stehe sie noch allwegen im Zweÿffel, ob mans fordern oder nachlaßen werde.

Une nouvelle fois veuve, Sibylle se remarie en 1616 avec le meunier Matthieu Oswald, originaire de Röckingen
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 140-v)
1616. 4. Junÿ. Mathæus Oswald der Miller von Recking. Sibilla Hans Karenbachs wittib (i 145)

Le fariner Matthieu Oswald, originaire de Röckingen en margraviat d’Ansbach, devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 999
Matheus Oßwaldt d Mehlman Von Reging in d. Marggraffenschafft Anspach Empfahet d. Burg.recht Von Subilla Thinning.n weÿl. hanß Carpachen Auch Mehlman Alhie sellig. hund.laßener wittib Vnd Wüll Zu Lucernen dienen Actum den 11 Junÿ 1616.

Le farinier Mathias Oswald loue la maison au boulanger Bernard Illinger, de Dertingen

1620 (v. Aprilis), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 197
(Inchoat. in Prot. fol. 204.) Erschienen Bernhard Illinger der beck von Dertingen
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Mathÿß Oßwaldt des mehlmans burgers Su Straßburg
offentlich verÿehen daß er Ihme & von & Zweÿ Jahr lang die nechsten nach einander volgend, so vff Johannis Baptistæ nechstkünfftig Angehen sollen vnd nit fürbaß desselben Mathÿß Oßwaldts gantze behaußung sampt seiner begriffen vnd Zugehörd, Inn der Statt Straßburg Ane der Obern Strassen so ein eck am hoorgäßlin neben Heinrich diel dem schumacher gelegen, entlehnet vnd bestanden hetten für und umb ein jährlichen zinnß benantlich 17. pfund pfenning Straßburger

1616 XV (2 R 44) Mathis Oßwaldt der Mehlman. 240. (Waag verfahren)
1622 XV (2 R 50) Matthis Oßwald der Ohlmann. 160. (straff wegen)

Matthieu Oswald se remarie en 1625 avec Susanne, fille du cordier Urbain Kauffmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 125 n° 10)
1625. den 16. Aprilis seind ehevogt eingesegnet worden Matheus Oßwald der Olman vnnd burger alhie, vnnd jungfraw Susanna, weiland herrn Urban Kauffman, geweßenen Beisitzers im Kleinen Rhat alhie, seligen, nachgelaßene dochter (i 135)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 155) 1625. Dominica Quasimodogeniti. Matthes Oßwald d. Olman, J. Susanna Urban Kauffmann deß Seilers selig. nachgelaßene tochter. St Claus den 16. Aprilis (i 159)

Mathias Oswald meurt quelques mois plus tard en laissant pour seule héritière sa fille née de sa veuve. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient à Sigismond Knæblin Grand rue près de la ruelle des Meuniers. La maison qui lui appartient à l’angle de la ruelle des Cheveux est décrite en mentionnant un titre de 1559. La masse propre à la veuve est de 164 livres, celle de l’héritière de 441 livres. L’actif de la communauté s’élève à 236 livres et le passif à 504 livres.

1625 (27.7.), Kauffmann (André, 21 Not 2) n° 1647
Inventarium vnd Beschreibung aller haab Nahrung vnd güetter so weÿlandt der Ehrengeacht vnd Bescheÿden Mathias Oßwald gewesener ohlman vnnd Burg. zu Straßburg nach Todlich seinem ableib. hind.laßen, So vff erfordern, ahnsuch. vnd begeren des Ehrengeachten vnnd Bescheidenen Hannß Kauffmann Seilers auch Kauffhauß knechts vnd Burg. Zu Straßb. als geschwornen Tutoris vnd Vogtts Susannæ des Abgestorbenen Seeligen mit nachbenanter seiner hind.laßenen wittwen Ehelich erzeigten döchterlein vnd eintziger Erbin, Welche die Ehren vnd Tugendreiche Fr. Susanna Kauffmännin des v.storbenen haußfrauwen Ihres geschwornen vogtt vnd Schwagers geeügt gezeigt (…) Actum Mittwochs den 27.ten Julÿ Anno 1625.

Zuwißen daß vor mir hieunden gemeltem Notario erschienen ist Fr. Susanna weÿlandt Matthis Oßwaldt des ohlmanns vnd burgers alhie Zu Straßburg seeligen hinderlaßene wittib mit beÿstand deß Ehrenhafften Geörg Burger deß haußbeckhen Ihres schwagers ane einem, So dann and. theils Geörg Geidele der beckh vnd pfisterer Im Spittal alhie, Zeigte obgedachte Fr. Susanna beneben Ihrem bÿstandt ane, nach dem Ihr haußwürth seeligen, Herrn Sigmundt Knäble ohl behaußung vnd waß an schiff und geschirr Zu solchem handwerckh gehörig Sechs Jahr lang (…) Actum Inn auch beÿsein herrn Johann Heßlers Donnerstags den 14. Julÿ Aô 1625. Urbanus Kißell Notarius
Inn Einer Behausung d. Statt Straßburg Inn d. Obernstraßen beÿ dem Müller geßlin gelegen weÿlandh Hn Sigmundt Knäblins alt. Kleinen Rath beÿsitz. vnd Burgers Inn Straßb Seeligenn Erb. gehörig, Ist befund. worden Wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Inn der hindern Stuben, Vor dißer Stuben, Inn der hind. Kuchen, In der Cammer E, Im und.n haußöhren, Im Keller, Im Trott hauß
(f° 9) Eigenthumb ahne einer Behaußung (E.) It. ein hauß hoffstatt vnd höfflin sampt allen And. Zugehörd. recht. vnd gerechtigkeiten In d. Ob. straß gelegen, so ein Eckh hauß, oben ahn dem haargäßlin, j. s. neben Heinrich dielen stost hinden vff Marx Straub den Rothgerber daruon geht Jährlich 13 s& 4 d vnd dan dreÿ Kappen ewiges geldts mit 150. fl. bemelter whrg. hauptguts vff Johannis Baptistæ fallig Hn Johann heßlern Schaffnern des Mehren Spitals Vnd dan Ist vff d. Behausung, so vff den 11.ten Aprilis hanß Knaben vögtlich weis 2 ½ fl. v.Zinßt In hauptgut 50 fl whrg Abzulößen werd. Ferner Ist Caspar Bacht* von wald In d. Marggraffschafft Ahnspach v.fallen Zihlgelt 46 lb 10 ß d Inn die alhiesige Müntz deponirt welche beede post. hernach als ein theylbajre beßerung vßzusetzenn, thut so der Erbin unverändert vßzusetz. n.blich 100 lb. d. Darüber sohl ein Bergamin Kauffbrieff v.ferttiget word. vnd ist die v.schreibung inn d. hiesig Cancelleÿ ahngeb. Ist ein alt Bergamin brieff mit des Bischofflich. hoffs Insigel v.wahrt datirt den 16.ten Maÿ Anno 1559. mit alt. N° 89 sig. vnd dabeÿ gelaßen
Teÿlbahr Beßerung. It. Es ist vff d. Erbin Vnuerandt. Behaußung wie vorgemelt inn diß Letst. Ehe 2 ½ gelts vff hanß Knaben abgelöst worden Ist in hauptgut 26. lb 5 ß d Mehr Ist 46. lb 10 ß d Caspar Bacht. von waldt In d. Marggraffschafft Ahnspach des Abgestorbenen Seelig. Schwag.v.fallenen Ziehl geld den 14.ten Maÿ Anno 1613. in die Müntz gelieffert word. Vnd denn Ist d. V.storbenen Seelig. Schwägen Vff dise Behaußung bezahlt word. 47. lb 15 ß d thun also diße Abgelöste beschwerden nemblich 120. lb 10 ß
Ergäntzung der Fr. Wittwen Unveränd. Gutts. It. der Fraw Wittwen hatt man ebenmäßig Zu ergentz. so Ihr brud. hanß Kauffman dem Abgestorbenen Seeligen weg der Ihme v.kaufft. behaußung (…) Vnd dann hatt hanß Gering d. Seiler Ihr gewesenen Vogtt der v.storbenen Seelig.
Erbin Gutt, Sa. haußraths 83, Sa. Silbergeschirr vnd Geschmeÿdts 8, Sa. Baarschafft 16, Sa. Eigenthumb ahne einer Behaußung 100, Sa. Ergäntzung 292, Summa summarum 501 lb – Schulden 59, Nach deren Abzug 441 lb
d. Wittwen Gutt, Sa. haußraths 24, Sa. Sÿlber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Gulden Ring 9, Sa. Ergäntzung 116, Summa summarum 164 lb
Theÿlbahr Gutt, Sa. haußraths 73, Sa. Sÿlber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Baarschafft 4, Sa. Theÿlbahrer beßerung ahn der Erbin unveränderten Behaußung 120, Sa. Schulden 25, Summa summarum 236 lb – Schulden 504 , überfreffen 267 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 446 lb

La veuve Susanne Kauffmann devient propriétaire de la succession de son mari contre l’entretien de sa fille infirme.

1626 (13.4.), Kauffmann (André, 21 Not 2) Joint au n° 1647 du 27. juillet 1625
Vertrag Zwischen d. Fr. Wittib vnd Ihrem döchterlin deßelbig. Vätterlich. Erbs Vnd erzühung betreffend vffgericht. Zuwißen, als nach Absterben weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Mathis Oßwald en gewesenen Burg.s vnd Ohlmans Zu Straßburg Seelig, alle deßelbig. hind.laßene Haab, Nahrung und güttere, Ligend. vnd Vahrender, Inn beÿsein darzu gehöriger Persohnen, nach besag d. Vffgericht. Eheberedung ersucht, inventirt, beschrieben, ahngeschlagen vnd darumb gebührende Inventaria v.fertiget vnd Vffgerichtt word.n das hierauff vnd solchem nach Fr. Susanna Kauffmännin die Wittib mit beÿstand Geörg Burgers haußfeurers Ihres Schwag. vnnd Vogts wie auch Georg Lochbuoler d. Schneid. knecht Stub. Vatters Ihres Eheuogts beed. Burg alhie zu Straßb. ahn eim
So dann d. auch Ehrenhaffte Hanß Kauffmann, Seiler und Kauffhauß Knecht auch Burg. Zu Straßb. als geschworner Vogt Susannen obgedachts Mathis Oswald. Selig. mit vorgemeltter seiner Jetz hind.laßener Wittib ehelich erzeügten döchterlins und eintzig ab intestato nachgelaßenen Erbin, Ane dem And.n theÿl (…)
Zum and.n weilen das döchterlin noch Jung vnnd unerzog. Erster im And.n Jahr seines Alters, etwas blödes leibs, dahero gutter warttung vonnöthen, oder nirgends beßer dan beÿ seiner lieb. Mutter Zuuersorg. deroweg. bered. das Sie Fr Susanna Kauffmännin die Mutter gemelts Ir liebes döchterlin, Von dato ahn beÿ sich haben, behaltten, mit Essen trinckh vnd gebührlich. Kleidung v.sehen (…) statt vnd volnzühung bescheh. dißes geg.wertig gantz Inventarÿ Nahrung vnd güettere, Ligende vnd Vahrende, veränd.t und unveränd.te Keine ußgenommen bester form rechtens dafür vnd.pfand sein,
Hingeg. aber Ihro d. Mutter alle Ihres döchterlins haab Nahrung und güttere, Ligende vnd Vahrende Keine ußgenommen, Sie haben Nahmen wie sie wöllen, freÿ eigenthümlich darmit Ihrem wüllen und wohlgefallen nach wie mitt and.n Ihrem Eig.thumb Zu Schalten vnd Zuwaltten Verpleiben – Donnerstags den 13. Aprilis Als man nach Chritsi Geburth Zahlet 1626. Andreas Kauffman Nts. juratus

Susanne Kauffmann, veuve de l’huilier Mathias Oswald, se remarie avec le tailleur Georges Lochbühler : contrat de mariage, célébration
1626 (18.2.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften vnd bescheidenen Geörg Lochbÿler dem Schneider vnd burgern alhie alß hochzeittern ahne einem
Vnd der Ehrn: vnd tugendsamen Fraen Susanna Weÿlandt Mathis Oßwaldts des gewesenen Ohlmans und burgers alhie seelig. hinderlaßener witwe als hochzeitterin am andern theil
Actum In beÿsein der Ehrwürdig wohlgelehrten Ehren vesten vornehmen Ersamen vnd bescheidenen herren M. Johann Freÿ Diaconi Zu St Thoman alhie, Christoff Haasen Ganthkäufflers, Jacob Wag vnd Balthasar Wildenmöhrs vff des Bräuttigambs, So dann vff der Fr. Hochzeiterin seitten Geörg Burgers der Schwartzbeck Ihr der Fr. Hochzeiterin vogts, hans Kauffmans Ihres Bruders, hanß Michel Hertzogs des büchsenschiffters und Geörg Kellers des Schuhmachers, Sambstag den 18. Februarÿ A° 1629 [unterzeichnet] Innahmen Georg Lochbülers des hochzeitters weilen er schreibens unerfahren Ist David Ösinger Juniot Nots.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 31-v)
1626. Dncâ Quinquages. den 19. Febr. Georgius Lochbühler der Schneider und burger alhie vnd Susanna Matthis Oswaldt des olmans vnd burgers alhie nachgelaßene wittib. Eingesegnet dinstag den 28. Febr. (i 35)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 176) 1626. Dominica Quinquages. Georg Lochbüchler d. Schneider allhie Susanna Matthes Oßwald deß Ohlmans sel. nachgelaßene wittib, 28. Februarÿ St Thoman (i 180)

Originaire de Nesselwang en Allgäu, Georges Lochbühler le compagnon tailleur épouse en 1606 Walburge, fille du monteur d’arquebuses Michel Wolff : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Geörg Lochbÿler von Neßelwang. Schneiders gesell an Einem, So dann der Zuchtig vnd Tugendsameen Jungfr. Walpurgin weÿl. Meister Michel Wolfen gewesenen büxenschiffters vnd burgers alhie seelig. nachgelaßener ehelich erzielter dochter Andern Theils – Bescheh. vnd verhandelt In Persönlicher gegenwertigkeit (…) auff zinstags den 5. Augusti In dem Jahr Als man von Christi vnsers Erlösers vnd Seligmachers geburth Zalt, 1606. Geörgius Antius Nots.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 232 n° 640)
1606. Sonntag den 9. Septemb. Geörg Lohbüeler Von Neßelwang In Allgeÿ d. schneÿd. v. Waldpurg Michael Wolfen des büchsen schiffters Alhie Nachgelaß. tochter. Eingesegnet 2. Septembris (i 237)

Originaire d’« Esselwangen » en Allgäu Georges Lochbühler devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage
1606, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 874
Georg Lochweiler Vonn Eßelwangen Inn Algew der schneider, empfahet d. Burg: Vonn Waltburg weÿland Michel Wolff deß Büchsenschmidts seligen dochter, Will Zun schneidern dienen, Actum 11. 7.bris 606.

Walburge Wolff meurt en 1625 en délaissant trois filles. Georges Lochbühler tient l’auberge des compagnons tailleurs, sise près de la rue du Pilot, où est dressé l’inventaire. L’actif de la succession s’élève à 246 livres, le passif à 18 livres
1625 (27. Sept.), Not. Oesinger (David, 37 Not 2) n° 2
Inventarium vnd Beschreibung Aller vndt Jeder Vahrender Haab, Nahrung, vndt güettere So w. die Tugendsame fraw Walpurg Wölffin deß Ehrenhafften und bescheidenen Meister Geörg Lochbielers burgers undt Schneiders, Jetzmaligen Stuben Vatters alhie gewesene haußfr. seelig nach todt hinderlaßen seelig vff begehren des auch Ehrenhafften vnd bescheidenen Heinrich Heßen Burgers vnd Schneiders alhie alß geschwornen vogts Margarethæ, Susannæ vnnd Mariæ aller dreÿ geschwisterden vnd obgedachter beider Ehegemächd ehelicherzeigter döchter und ab intestato Erben, Inventirt (…) Actum Zistags den 27. Septembris A° 1625.

Inn Einer Behaußung beÿ dem Pfohlgäßlein, Einseit neben Fr. Susannæ hawenreütterin vnd Anderseit neben H. David Ösingern dem Eltern gelegen hinden vff Geörg Haaßen den Kueffern stoßendt, welche einer Ersamen Gesellschafft der Schneiderknecht herberg genandt würdt, Ist befunden word. wie volgt
Ahne haußrath, Vff er obern Bühnen, vff dem Andern boden Cammer A, Vf dritten boden In der Cammern B, Vor der Cammern B, Vor der Obern Stuben, In der Cammern C, In der Cammer D, In der Stub Cammern E, Vff einem Kleinen büenlin über der stub Cammern, In der obern Stuben, In der Undern Kuch. In der vndern Stuben, Inn dem hoff, In dem Keller
Sa. haußraths 170, Sa. Silbern geschirrs 18, Sa. guldenen rings 5, Sa. der Baarschafft 25, Sa. Schulden 26, Summa summarum 246 lb – Schulden 18 lb, Nach deren Abzug 217 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 227 lb
Eheberedung (…) auff zinstags den 5. Augusti In dem Jahr Als man von Christi vnsers Erlösers vnd Seligmachers geburth Zalt, 1606. Geörgius Antius Nots.
Vertrag Zwischen Meister Geörg Lochbÿler dem Schneider, Jetziger Zeit Stuben Vatter vff der Schneiderknecht Herberg Alhie, vnd Heinrich Heßen alß geschwornen vogt Margarethæ, Susannæ und Mariæ allde dreÿ obgedachten Geörg Lochbÿlers mit Frawen Walpurg Wölffin seiner verstorbenen Haußfrauwen seeligen ehelich erzeügter döchter

Georges Lochbühler meurt en délaissant deux filles de son premier mariage et quatre enfants de la veuve. L’inventaire est dressé à l’auberge des compagnons tailleurs qu’il tient toujours. La masse propre à la veuve est de 532 livres, celle des héritiers de 19 livres. L’actif de la communauté s’élève à 14 livres et le passif à 482 livres.
1649 (29.5.), Not. Oesinger (David, 37 Not 9) n° 10
Inventarium vndt Beschreibung aller Vndt Jeder Haab Nahrung vnd Güethere, Schulden und geg. Schuld. so weÿlandt der Ehrengeachte Geörg Lochbeÿler geweßenen burger vnd Schneid. auch Stub.vetter der Ledig. Schneider Gesellschafft alhie Zu Straßburg selige nach seinem tödlich. abscheidt verlaßen, welche vff beschehenes fleißiges ansuch. bitten, vnd begehren Margaretha Lochbÿlerin, Jacob Christmann des geschwornen Canceleÿ Läuffers botten vnd burgers alhie eheliche haußfr. vnd Mariæ Lochbÿlerin, so noch ledig. standts beed. des verstorbenen seelig. mit Weÿl. Walpurg Wölffin seiner ersten hau&ßfr. selig ehelichen erziehlter töchter mit beÿstand des Ehrenhafften vnd Wohlgelehrten Philipp Jacob Eberspergers Notarÿ Publici v. burgern alhie wie auch des Ehrengeachten Mr Christian Ginters burg.s v. Schneiders alhie alß gewesenen Vogts Hanß Geörg v. Hanß Jacobs, Mariæ Magdalenæ v. Susannæ, obgemelten verstorbenen Geörg Lochbÿlers sel. mit Susanna Kauffmännin des selben andern haußfr. Jetzig. hinderlaßener Wittiben In dißer letstern Ehe ehelich erzeigten Kind. vnd aller rechtmäsig. ab intestato (…) durch die Wittib mit beÿstandt H Hanß Jacob Feÿglers auch burgers v Waffenschmidts allda Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen vnd angefang. Zinstags den 29. Maÿ A° 1649.

In einer Behaußung die Schneider herrberg genant, In der Statt Straßburg nah beÿ dem Pfolgäßlin geleg. vnd E.E. Gesellschafft der Schneid. eigenthümlich zuständig Ist befunden worden wie volgt
In der Cammer A, Vor dißer Cammer, In der Kammer B, In der Cammer C, Vff dem Gang, In der Stub Cammer, In der Stuben, In d. Undern Stuben, In d. Küechen, Im hoff, Im Keller
Ergäntzung der Fr. Wittiben Unveränderten Guths, Vermög deß In A° 1625. vber Mathiæ Ostwalden des geweßenen burgers v. Ohlmanns alhie sel. Verlaßenschafft durch H. Andream Kauffmann den Notarium auffgericht. Inventarÿ
Abzug In dießes Inventarium, Summa summarum der Erben unveränderten Haußraths 19 lb
der Wittiben Unveränderten haußraths 52, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 18, Sa. Guldenen Ring 8, Sa. Guths Ergäntzung (607, Abzug 155, Pleibt) 452, Summa summarum 532 lb
Theilbar, Sa. haußraths 14 – Schulden aus der Theilbaren Vnd Zubezahlend 482, die Schulden übertreffen die Theilbare Verlaßenschafft vmb 468 lb
Summa finalis 113. lb

Georges Lochbühler, tenancier de l’auberge des compagnons tailleurs, et Susanne Kauffmann vendent la maison au boulanger Georges Wagner

1631 (28. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 196
(Protocollat. fol. 38) Erschienen Georg Lochbÿhler, Stuben Vatter auff der Schneider Knecht Stuben burger Zu St. vnd Susanna Kauffmännin sein eheliche haußfraw mit beÿstand hannß Kauffmanns deß Kauffhauß Knechts, ihres in voriger Ehe mit Mathiß Oßwalden see: erzielten döchterlins vogts
haben in gegenwärtigkeit Georg Wagners deß Weißbecken, auch burgers Zu St. bekannt (verkaufft)
hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit allen andern ihrn gebäwen & gelegen alhie An der Obern Straßen, ist einseit ein Eck Am Haargäßlin, 2.s neben Henrich Dielen dem schuhmacher, hind. vff (-) stoßend, dauon gehen Jährlich auff Joh. Bapt: vj: gld. St. wer. H. Johann Heßler, Altem Schaffner im Mehren spital alhie, in hauptg. mit 150. gld. Item ii+ gld. w. vff den 13. Aprilis, H D. Philipp Scheid. in hauptgut mit 50. fl. wer. abzulösen, Item 13. ß vnd 3. Kappen bod. Zinß vff Martini dem Mehr. Spital alhie, hiehero angeschlagen für 15. lb. hauptguts, So ist dise Behausung auch noch v.hafftet umb L. ln der Becken Zunfft vff erfordern erlegt w. müeß. sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerd., so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen und beschehen per 970 fl. a 15 bz.
[in margine :] Erschienen hinten auff Georg von dürckheim Vnd Anthoni Wolhaubter amß Ehe Vogt Annæ Margar. von dürckh. beede für sich vnd in namen ihres Schwagern H Jacob Berding, alle 3 alß Erben Fr. Catharinæ von dürckh. H. D. Philipp Scheiden Haußfr. sel. bekanten in gegensein ses Käuffers (…) Actum den 30. Junÿ 1640.

Originaire de Mössingen en Wurtemberg, Georges Wagner épouse en 1627 Marthe, fille du boulanger Frédéric Rauscher
Mariage, cathédrale (luth. p. 232).
1627. Dominica Misericor. 8. Apr. Geörg Wagner der weisbeck von Mössing. im würtenberger land, vnd J. Martha Friderich Rauschers des schwartzbecken n. tochter, eingesegnet montag 16. Apr. (i 121)

Georges Wagner devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1627, 4° Livre de bourgeoisie f° 95
Georg Wagner der Weißbeckh Von Meßing. Empfangt d. Burg.recht Von Martha weÿland Friderich Rauschers deß Schwartzbeckh. dochter Wull beÿ den Beckh. Zünfftig sein en 24 Maÿ 1627.

Georges Wagner hypothèque la maison au profit du barbier Jean Pfort

1641 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 705
Erschienen Georg Wagner der Weißbeckh burger Zu Straßburg mit beÿstand Martin Dieterlins deß Meelmanns und burgers alhie
hatt in gegensein H Johann Pforten deß Barbierers und burgers Zue Straßburg – schuldig seÿen 50 pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, höfflin, hoffstätt und hinderhauß mit allen deren Gebäwen alhie im ober straß am hohgäßel, ist einseit ein Eckh an erstbesagtem Gäßlin, anderseit weÿl. Henrich Dielen deß schuemachers seel: wittib hind. vff andreß (-) de Rothgerber stoßend gelegen, davon gehnd iährlich 3. Kappen und 13. ß d bodenzinß in dem mehren hospital alhie, Item 6. fl. wehr. weÿl. Johann Heßlers seel: Erb. vff Joh. Bapt: lößig mit 150. fl. ermeder wehr. So seindt diße häußer auch noch verhafftet umb 50. lib. E. E. Zunfft der Beckhen, Item umb 150. lib Kauffschillingß Rest Georg Lochbühlern dem Stubenvatter vff d. Schneid. Knecht Stuben

Georges Wagner hypothèque la maison au profit des enfants du boulanger Michel Schranckenmüller

1644 (25. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 194-v
Erschienen Georg Wagner der Weißbeck burger Zu Str.
hatt in gegensein Diebold Ohlen, deß Weißbecken Vnd hanß hämmerlins deß meelmans, beed. alß Vögten, Michel Schranckenmüllers auch Becken kind. – schuldig seÿen 50 lb
darfür Vnderpfand sein soll Ein Vord: und Hinder hauß, höfflein, Vnd hoffstätt, sambt allen andern ihren gebäwen alhie in der obern Straßen, ist einseit ein Eck am haar gäßlein, ands: Henrich dielen deß Schuhmachers s: wittib hind. vff Marx Strauben deß Rothgerbers s: Nachkommen, stoßend gelegen, dauon gehen Jährlichen vff Martini 3. Kappen Vnd 13. ß Zinnß dem Merern hospithal, Mehr ist diße Behaußung, Verhafft. Vmb 50. lb der Zunfft der Becken, Item Vmb 50. lb Johann N Barbierer, Item Vmb 75. lb Georg Lochbÿhler den Stuben Vatter Vff der Schneid. Knecht Stuben, So dan vmb 75. lb. ihnen denen Vogts Kind. selbst
[in margine :] Erschienen hannß Jacob Schranckenmüller der weißbeck für sich selbsten, hannß Schranckenmüller für sich selbsten und alß vogt weÿl. Annæ Mariæ Schranckenmüllerin seiner Schwester seel. mit Martin Dürrbach dem haußfeurer ehelich erziehlter Kind. mit assistentz erstermelts dürrbachs, Sebastian Schranckenmüller der Pastetenbeck für sich selbsten und hannß Rudolph Schranckenmüller der weißbeck für sich selbsten, geschwisterd, alle zugleich im nahmen Christoph Schranckenmüllers des würths ihres bruders, deßwegen Sie de ratihabitione cavirten, mit beÿstand hierin gemelts Michel Schranckenmüllers ihres eheleiblichen Vaters haben in gegensein des debitoris (…) Act. den 3. Junÿ 1667.

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1645 (6. Septembr.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 499-v
Erschienen Georg Wagner der Weißbeck burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß hämmerlins deß Meelmanns und Diebold Ohlen Weißbecken beed. alß geordneter Vogten Michel Schranckenmüllers deß Weißbecken alhie Sechß Kindern, mit beÿstand erstgemeldten Schranckenmüllers – schuldig seÿe 20 lb
dafür Vnd.pfandt sein soll ein Vord: vnd hind.hauß, sampt deren hoffstätt. hoff und Stallung mit allen and. deren gebäwen, alhie an der Obern Straß., am haar gäßlin einseit neb. Henrich Dielen deß Schuhmachers seel. wittib und Erb. anderseit ist ein Eckh am haargäßlein hind. Vff Andreß Gÿßen den Rothgerber, Ehevögtlicher weiß stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich vff Weÿhenacht 13 ß 3. Cappen Zinß dem Mehrern hospithal, So dann ist diße Behaußung auch Zuvor v.hafftet Vmb 50. lb d. E. E. Zunfft der Becker, Mehr vmb 50. lb. hannß Pfortten dem Barbirer, Item vmb 25. lb Georg Lochbÿhler Stuben Vatter vff der Schneid. Knecht stuben, So dann vmb 150. R. Str. Wehr. den Vogts Kind. selbsten, Item ferner Vmb 50. lb ebenmäßig dißen Vogts Persohnen
[in margine :] Erschienen hanß Jacob Schranckenmüller der weißbeckh für sich selbsten, hannß Schranckenmüller für sich selbsten und alß vogt weÿl. Annæ Mariæ Schranckenmüllerin nunmehr seel. mit Martin Dürrbachen dem haußfeurern ehelich erziehlter Kinder mit beÿstand erstermelts dürrbachs, Sebastian Schranckenmüller der Pastetenbeckh für sich selbsten geschwisterd alle zugleich im nahmen Christophß Schranckenmüllers deß würths ihres bruders mit beÿstandt hieringemeldts Michel Schranckenmüllers ihres eheleiblichen Vatters, haben in gegensein heringedachts Debitoris (quittung) Act. d. 3. Junÿ 1667

Georges Wagner hypothèque la maison au profit de Philippe Keller, ancien receveur de Saint-Thomas. En marge, quittance remise en 1681 à Georges Hüffel

1657 (3. Jan), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 3-v
Erschienen Georg Wagner der älter Weißbeckh
bekannt daß Er H Philipß Kellern alten Schaffnern zu St Thomas, schuldig seÿen 50 Pfund bahr gelühenen Gelts und 25. Pfund für aberkauffte 20 ohmen fürnen weiß weins also Zusammen 75 pfund pfenning
Unterpfand sein soll sein deß Debitoris Beckhen behaußung ahne der obern Straßen Jenseit deß steinern Brückhels ist einseit ein Eckh am haargäßlein anderseit neben weÿl. Henrich Dielen deß Schuhmachers seelig. wittibin, hind. Vff Andres Gÿsen den Rothgerbern stoßend gelegen, davon gehend iahrs 13. ß und 3. Cappen dem mehren hospital, so seÿe solche Behaußung auch noch umb (…) – Zur mehrern Versicherung so seind auch erschienen Georg Wagner der Jünger, weißbeckh, und Martha sein Eheweib deß Debitoris Sohn und Sohnsfrau, und Zwar Sie Martha insonderheit mit beÿstand H Mathæi helbeckhß genannt Behem und H Erasmi Gebhardts beeder alß auß E.E. groß. Rhats mittel ahne statt nechster verwanther, hierzu insonderheit Deputirter, die haben dich und Sie Martha /:vff vorhergangenen bericht und demnach erfolgte gutwillige Begebung ihere weiblich. freÿheit:/ für diße Schuld biß sie völlig wirt bezahlt sein, ohnverscheidentlich verbürgt
[in margine :] (…) in gegensein Georg Hüeffels des haußfwerer undt Annæ Mariæ Beÿder Eheleuth alß denen das hierinn in specie Zue Unterpfand Verlegtes hauß anjetzo eÿgenthümblich Zustehet (quittung) Act. d. 26. Mart: 1681.

Georges Wagner meurt en 1667 en délaissant trois enfants. Passif défalqué, la maison est encore estimée à 200 livres. L’actif la communauté s’élève à 382 livres, le passif à 235 livres.

1668 (20.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 5) n° 100
Inventarium vndt beschreibung aller vnd Jed. Hab und Nahrung, so Weÿlandt der Ehrengeachte Mstr Georg Wagner der älttere Weißbeck und burger alhier nach seinem den 21.ten Decembris in nechst abgewichenem 1667. jar aus dieser Zergänglichen Weltt genommenen seel. hienscheiden, hinder ihme Verlaßen, so auf freundliches ansuchen erfordern und begeren deß Ehrenhafften Georg Wagner deß jüngern ohlmans und burgers alhier, ferner Meister Jacob Lienhards deß büxenmachers und burgers alhier alß geordnet und geschworenen Vogts H. Friderichs, Vndt Jungfr. Mariæ deß abgeleibten seeligen mit hernachgemelter seiner geweßenen geliebten haußfr. und nunmals hinderbliebenen betrübten Wittibin beneben Vorgemeltem Georgen dem jüngern Ehelich Erzülten Sohns und dochter, Aller dreÿer aber ab intestato nachgelaßener Erben, durch die Tugendsame Fr. Martham Rauscherin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehrenvesten und rechtsgelehrten hrrn Johann Ulrich Kurnen burgern alhie ihres geordnet und geschworenen Vogtts (…) Actum Straßburg Donnerstags d. 20.sten Februarÿ A° 1668.

Zuwißen demnach zwischen dem verstorbenen Mstr Georg Wagner b. d. hinterbliebenen Wittib Zu Zeit ihrer V.heürathung keine pacta dotalia auffgerichtet
In einer d. Statt straßb. in d. außern Straß am haargäßlein geegenen hiehero gehörig. und hernach geschriebenen Eck behausung ist befind. worden Wie volgt
Ahne Haußrat. In der Cammer A, In d obern Stuben, Vor dießer Stuben, In d. Undern od. Wohnstub, In d. Kuochel, Im undern haußöhren, Im Hoff, Auff dem gang
In dem hindern Stock. In d. Cammer, Im hindern Stüblein, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung So Theilbar. Item hauß hoffstatt und höfflein mit allen andern ihren gebeüwen, begriffen, Weitten, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeit. geleg. In d. Statt Straßb. an d. obern Straßen, ist einseit ein Eck am haargäßlein, anderseit neben Hanß Gärttners deß Schuhmachers seel. hinterbliebenen Wittiben, hinden auf Hans Heinrich Reffolden den Rothgerber stoßend. Davon geh. Järlich 3. lb. d 3 ß geltts Straßburg Wehrung Michel Schrankenmüllern dem gewes. W.beck. burgern alhier järlich auf Joh. Bapt: ablößig in hauptgut mit 150. fl. ermelt. Wehrung thut 78 lb 15 ß, Ferner 13 ß 10. d V. 3. Kappen bodenzinß auf Martini dem Mehrern Hospital alhier, Item 2 lb 10 ß d Zinß Jährlichen auf d. 17. Aprilis E E. Zunfft d. Becker allhier, ablößig in hauptgut mit 50 lb d. Weitters 3 lb 15 ß d Zinß jährlich auf d. 3. Januarÿ Weÿl. H Philippß Kellers gewes. Schaffners Zu St. Thoman seel. hinderbliebenen Fr. Wit. ablößig in hauptgutt mit 75 lb. So dann 1. lb 5 ß d Zinß jährlich auf Martini H Johann Pfortten E. E. Groß. Rats altt. Beÿsitzer, Widerlößig mit 25. lb d ([in margine :] 258. 15) Sonsten über nechst gemeltte beschwerden freÿ ledig und eigen, undt hiehero über dieselbe noch angeschlag. umb 200 lb. Darüber besagt in teutsch p.gam Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangenden Contract Insigel verwahret, datirt d. 28. Martÿ A° 1631. notirt mit N° 1. Dabeÿ noch i. altt teutsch p.gam Kauffverschreibung de A° 1559.
Haußrath T 66, W. 2, E 10 ß, Schiff und geschirr Zum beckenhanwerck gehörig T 12, Frucht und Meel T 10, Sa. Silbergeschirrs T 57, Eigenthumb ane einer Behaußung T 200, Sa. Sa. T 43, ungewiß 99
Sa. Theilbaren guts 382 lb, Sa. Schulden 235, Nach deren Abzug 145 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 148 lb

Registre de vente mobilière
1669 (26.7.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 6) n° 124
Verkauff: vndt Looß Register Inhalttend V. außweißend, Alles das jenige Waß ab weÿland deß Ehrengeachten Mstr Georg Wagners, deß älttern Weißbeckhen V. burgers allhie V. deß. geliebten haußfr. d. Tugendsamen frawen Martham Rauscherin beeder Eheleüth seeligen V.laßenem haußraht
Actum Straßb. d. 26. v. 27. Julÿ A° 1669.
Auß E: E: Kleinen Rhats der Statt Straßburg Memoriale de Anno 1669., Mittw. den 18. Augusti [unterzeichnet] Kleinen Rhats Schreibereÿ

Les héritiers Wagner louent toute la maison au boulanger Balthasar Henning et à sa femme Elisabeth

1669 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 373-v
Erschienen Georg Wagner d. ohmann für sich selbsten Und Jacob Lienhard der Büchßenmach. alß Vogt Friderichs und Mariæ sein Wagners Geschwisterd. alle weÿl. Georg Wagners deß ältern geweßenen Weißbeckh. nunmehr seel. hinderlaßene Kind. und Erben
in gegensein Balthasar Hänings deß weißbeckh und Elisabethæ seines Eheweibs
entlehnt, die gantze Beckhen behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, und Zugehördt. nichts davon außgenohmen, alß den Keller /:welchen die Verleÿher ihnen Zwar vorbehalten, iedoch aber daran entlehend. Eheleuth soviel platz ahn Sie zu ihrer haußhaltung von nöth. haben werd. eingeben wollen:/ alhie an der Obern Straßen am haargäßlin geleg. Zweÿ Jahr lang von bevorstehend. Montag angerechnet, um einen wochentlich. Zinnß benantlich. 10. schilling in Gelt und alle bachtag 4. d. brot

Marthe Rauscher meurt en 1669 en délaissant trois enfants. Passif défalqué, la maison est encore estimée à 225 livres. L’actif de la succession s’élève à 351 livres, le passif à 164 livres.

1669 (3.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 5) n° 122 ½
Inventarium undt Beschreÿbung aller vnd jeder Haab, Nahrung undt Gütter. So Weÿl. die Tugendsame fraw Marthan Rauscherin weÿl. deß Ehrengeachten Meist. Georg Wagners deß ältern weißbecken vndt burgers alhie hinderbliebene Wittib, nach ihrem den 12. April. dißes jahr aus dießer zergänglichen weltt genommenen seeligen hintritt hinder ihro verlaßen, welche Verlaßenschafft wie dieselbige der Verstorbenen fraw seeligen ab intestato hinderlaßener leibs erben selbsten nahmentlichen der auch Ehrengeachten Meist. Georg Wagner ohlman undt burger alhie, ferner der Ehrwürdige vndt wohlgelehrte Herr Friderich Wagner SS Theolog. Studiosus, So dann die Tugendsame Jungfrau Maria Wagnerin, diße beede mit beÿstant des Ehrenvesten, Fürsichtigen undt weißen Herrn Johann Jacob Rueffen E: E: Kleinen Rhat ietzmals beÿsitzenden Constofflers alß deselben hierzu erbettener maßen deputirt, wie auch deß Ehrsamen Meister Jacob Lienhards Büchßenmachers undt burgers alhie alß annoch gerodneten und geschwornen Vogts (…) Actum Straßb. in ferneren beÿsein deß Ehrenvest undt rechtsgelehrten H. Johann Ulrich Kuenen, burgers alhier ihr der Verstorbenen, Fraw seel. geweßenen Vogts Donnerstags den 3. Junÿ Anno 1669.

In einer der Statt Straßburg in der außern Straß am haargäßlein gelegenen hieher Eigenthümlich gehörigen undt hernach beschriebenen behausung ist befunden worden wie volgt
Ane haußrath, Im Hinder hauß, In der Cammer A, Im hindern Stüblin, Auff dem gang
Im vordern Stock, In der Cammer B, In der obern Stuben, Im haußöhren, In der untern Stuben, In der Küchen, Im Bachhauß, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung. Hauß, Hoffstatt undt höfflein mit allen andern ihren gebäwen, begriffen, weitten, Rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten gelegen In der Statt Straßburg an der obern Straßen, ist einseit ein Eck am haargäßlein, anderseit neben Hanß Gärtners deß Schuhmachers seeligen hinterbliebenen Wittiben, hinden auf Hans Heinrich Reffolden, den Rothgerber stoßendt, Davon gehen järlichen 3. lb. d 3 ß gelts Straßburg. Wehrung Michel Schrankenmüllern dem gewes. Weißbecken vndt burgern alhier Järlich auf Johannis Baptistæ ablößigen hauptguth mit 150. fl. Wehrung thut 78 lb 15 ß, Ferner 13 ß 10. d vndt dreÿ Cappen boden Zinß auf Martini dem mehrern Spittal alhier, Item 2 lb 10 ß d Zinß jährlich auf d. 7. Aprilis E. E. Zunfft der Becker allhier, ablößig in hauptgut mit 50 lb d. Weitters 3 lb 15 ß d Zinß jährlich auf d. 3. Januarÿ Weÿland Herrn Philippß Kellers geweßenen Schaffners Zu St. Thoman seel. hinderbliebenen Fraw Wittib ablößig in hauptgut mit 75 lb. Sonsten über nechstgemelte beschwerden freÿ ledig vndt äugen undt hiehero über solche annoch angeschlagen p. 225 lb. Darüber besagt in teutscher pergamönines Kauffbr. mit der Statt Straßburg anhangenden Contract Insigell verwahret, datirt den 28. Martÿ Anno 1631. notirt mit N° 1. dabeÿ noch ein altter teutscher pergamönines Kauffbr. de Anno 1559.
Sa. haußraths 83, Meel vnd kleÿ 4, Silbergeschmeid 2, Schwein 1, Behausung 225, Activ Schulden 112, Summa summarum 351 lb – Schulden 164 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 187 lb

Marie Wagner hypothèque sa part de maison au profit de l’avocat Georges Obrecht. En marge, quittance remise en 1675 à Georges Hüffel.

1671 (16. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 750-v
Erschienen Maria, weÿl. Georg Wagners deß Weißbeckhen nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter, mit beÿstand Jacob Lienhardts deß büchßenmachers ihres Curatoris und deß Ehrenvest, hochgelehrten herrn Georg Obrechts U.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris
in gegensein deß hoch Ehrwürdig- Hochgelehrten herrn Balthasar Friderich Saltzmanns, SS Theol. Licentiati und Pfarrers im Münster – schuldig seÿe 25. lb
Unterpfand sein solle All daß Jenige so deroselben uff der alhier in d. Straßen am Haargäßlin gelegener behaußung gebühret
[in margine :] (…) in gegensein Georg Hüffels deß weißbeckhen alß ietzigen Possessoris hierinn gedachter behaußung (quittung) Act. 9. 9.br: 1675.

L’huilier Georges Wagner rachète une rente assise sur la maison au profit de l’Eglise rouge moyennant 13 livres

1672 (20. 7.br, Chambre des Contrats, vol. 539 f° 485
Herr Johann Schmidt Schaffner der Rothen Kirch
in gegensein Georg Wagners deß ohlmanns
bekannt, daß Er Von demselben 18. lb in bahrem Gelt empfangen und Ihme hingegen seine, uff dem dritten theil ahne einer alhier ahn der Obern Straßen am Haargäßlein am Eckh und anderseit neben Andres Thierbach dem huetmachern gelegener behaußung, gehabte Jura, actiones und Gerechtsame, uff maß und weiß Er selbige Von Maria Elisabetha Bollenheimin gebohrner Spießin überkommen, cedirt und übergeben habe

L’huilier Georges Wagner et Marie Wagner, femme du cordonnier Nicolas Carl, vendent la maison au boulanger Georges Hüffel et à sa femme Marie

1675 (18. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 24-v
Georg Wagner der Ohlmann und Maria Wagnerin Niclaus Carlen deß Schuhmachers Eheweib mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts
in gegensein Georg Hüffels deß Weißbeckhen und Mariæ beÿder Eheleuth, mit beÿstand H. Hannß Georg Häckhlers de Fabric deß Münsters Werckhmaÿsters und Wolff
hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier ahn der obern straßen ist einseit ein Eckh oben am haargäßlin, anderseit neben Susannæ Gärtnerin Wittib hinden uff hannß Heinrich Reffolt den Rothgerbern stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen 13 ß in geld und 3. Cappen jährlich. Zinnßes dem Hospital alhier, so seÿe solch Behaußung auch noch umb 150. fl. dem Stifft St. Thoman, Item umb 150. fl. Fr. Kellerin wittibin, Item umb 100. fl. E.E. Zunfft der Beckhen – umb 240 fl.

Fils du boulanger Georges Hüffel, Georges Hüffel épouse en 1671 Anne Marie, fille du boulanger Michel Dolp.
Mariage, cathédrale (luth. f° 145, n° 45)
1671. Dom. 12. post Trin. Zum 2. mahl Georg Hüffel der Weißbeck Weiland Georg Hüffels Münsterbecken u. Burgers alhie bachgelaß. ehelich Sohn, Jfr. Anna Maria Michael Dolpen des Schwartzbecken u. Burgers alhie ehel. T. Montags den 18.ten 7.br. Münster (i 147)

Georges Hüffel rembourse au chapitre Saint-Thomas une rente assise sur la maison en vertu de deux titres de 1541 et 1542.

1678 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 654
Herr Johann Jacob Moseder alß Schaffner Eines Erw: Collegiat Stifft Zu St. Thomæ und Zu gegenwärtiger Quietanz hierzu in specie Gevollmächtigt
in gegensein Georg Hüffels deß weißbeckhen
daß derselbe besagtem Stifft 150. fl. Straßburger wehr. in bahrem Gelt erlegt, und damit die iährliche term. Joh. Bapt: Zu Zinnß Verfallene 6. fl. gedachter wehrung so Er Hüffel Von seiner allhier ahne der Obern Straßen gelegenen Eckh behaußung am Haargäßlein, Zu raichen schuldig geweßen abgelöst, widergekaufft und dadurch seine Behaußung dießer beschwärdt allerdingß liberirt habe (…), derowegen Er H. Schaffner in Schaffners weiß (…) und zugleich extradirte, Visam Copiam, sub dato 2. Non. Januar. a° 1541. wie noch einen pergamentinen Latinisch. Calend. Sept. et 56. Non. 8.br a° 1542. mit deß bischofflichen hoffs Anhangendem Insigel durch weÿl. Herren Hÿlarium Meÿern alß deß bischofflichen hoffs damahlig geweßenen Contractuum Notarius nunmehr seel. So dann einen teutschen Pergamentinen sub dato 22. 9.br: a° 1641. mit der Statt Straßburg anhanged. Cancelleÿ Contract Insigel uffgerichetet Kauffbrieff

Les Quinze confirment Georges Hüffel dans son droit de vannage.
1688, Protocole des Quinze (2 R 92)
(f° 297) Sambstag den 27. Novembris – Georg Hüffel der Weißbeck, per Saltzmann, prod. Extractum auß dem Gericht Memoriale der Zunfft Zur Lucern vom 25. hujus, berichtet daß p.lis sich umb das Wannenrecht daselbsten angemeld habe,bitt deßen gn. confirmation. Erk. confirmirt

Le boulanger Georges Hüffel, alors pensionnaire à l’hôpital, et le tuteur de sa fille Marie Dorothée vendent les deux tiers de maison, appelée zum Borsten, à Ulric Greiner et à sa femme Marie Ursule Hüffel, le dernier tiers appartenant à l’acquéreuse.

1693 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 387-v
Georg Hüffel, der weißbeck, und ietzmahlige Pfründer im Spitahl, für sich selbsten, und Philipp Faudel, der Pastetenbeck alß Vogt Mariæ Dorotheæ Hüffelin, ged. Hüffels leiblicher Tochter
in gegensein Ulrich Greiners deß jüngern weißbecken, und Mariæ Ursulæ gebohrner Hüffelin
Zwar Er der Vatter Zwo tertzen, Er d. tochter Vogt aber die helffte an der übrigen terz, daran die übrige terz helffte der Mit Käufferin Zu vorhin gehörig, ane Einer Behaußung sambt allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten, allhier an der Obern Straß, einseit ist ein Ek oben am Haargäßlein, anderseit neben Susanna Gärttnerin wittib, hind. auff Jacob Reffold dem Gerber und led.bereiter stoßend gelegen und zum Borsten genandt, von welcher ganz. behaußung gehend Jährlich auff Martini 13 ß 4 d in Geld und 3. Capaunen dem Mehren Hospital allhier – geschehen, so viel deß Vatters 2/3. betrifft umb 666 pfund, der Vogts tochter theil aber umb 200 pfund, Erstlich wegen deß Vatters 666 lb (…) Item an Brigitham, gebohrner Bautzin deß Verkauffend. vatters eheliche haußfrau weg. Ihren Guths Ergäntzung umv 150 lb
[in margine :] Erschienen obgeml. Brigitha Bautzin, Philipß Wunden deß Stroh schneiders ehelich haußfrau (Quittung), den 20. feb. 1698

Lors de l’inventaire dressé en 1697 après la mort de Marie Ursule Hüffel, la maison est estimée à 450 livres. La description mentionne un grand nombre d’actes que conservent les héritiers. Ulrich Greiner est seul héritier de sa fille. Il hypothèque la maison au profit de son beau-père aubergiste Daniel Schweighæusser

1698 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 95
Ulrich Greiner der Weißbeck
in gegensein H. Daniel Schweighaüßer, deß würths zum Pflug, seines Schwehrvatters – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier an der Obern Straß, einseit ist ein Eck am haargäßlein, as. neben Johann Christoph Pauli dem Schuhmacher Ehevögtlich. weiß hinten auf weil. Jacob Reffolds gewesenen Gerbers sel. wittib stoßend gelegen, Von welcher gantzen behaußung gehend jährlich 13 ß ç d und dreÿ Capaunen dem mehrern Hospital alhier

Ulric Greiner vend la maison dite zum Borsten au boulanger Laurent Klingler et à sa femme Anne Marguerite Formier moyennant 1 100 livres

1707 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 469
(1100) Ulrich Greiner weißbecker
in gegensein Lorentz Klinglers weißbeckers und Annæ Marg: geb. Vormis
eine behaußung Hoff Hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahn der obernstraß, einseit ist ein eck oben ahm Haargäßlein anderseit neben Christoph Pauli schuemacher hinten auff die Reffoldische wittib stoßend, zuem Borsten genant, darvon gehen jährlichen 13 ß d in geld und 3 Capaunen dem mehrern Hospital – um 1100 pfund

Originaire de Blæsheim, Laurent Klingler achète le droit de bourgeoisie en février 1701.
1700, 3° Livre de bourgeoisie p. 1228
Lorentz Klingler der Weißbeck Von Bläßheim, weÿl. Peter Klinglers gew: ackersmanns daselbst hinterl. sohn, erkaufft das burgerrecht p. 2. gold fl. und 16 ß. so auf d. Pfenningt. erlegt Vnd Wird beÿ E. E. Zunfft der becken dienen, Jur. d. 26. dito [Februarÿ] 1701.

Fils de Pierre Klingler de Blæsheim, Laurent Klingler épouse en 1702 Anne Marie, fille du tonnelier Jean Georges Schlegel : contrat de mariage, célébration.
1702 (25.1.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Mstr: Lorentz Klinglers Weißbecken und Jfr: Annæ Mariæ Schlegelin, Mittw. d. 25.t Januarÿ 1702., expedirt d. 21.t 9.bris ejusd. anni, vid. prot. meum.
zwischen dem Ehrsamen und bescheidene, Mstr. Lorentz Klinglern Weißbecken und Burgern alhier, alß Hochzeitern an einem,
undt dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ Schlegelin, des Ehrenhafften und Achtbahren herrn Johann Georg Schlegen, Küblers und burgers dahier eheleiblicher Tochter, alß hochzeiterin andern theils
Actum Straßburg, Mittwochs d. 25.ten Januarÿ Anno 1702. [unterzeichnet] lorentz Klingler als hoch Zeiter, Anna Maria Schlegelin Alß hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 85-v n° 468)
Eodem [den 8 febr. 1702] sind nach ordentlicher proclamation eingesegnet word. Lorentz Klingler der ledige weißbeck, weÿl. Peter Klinglers gewesenen burgers Zu Bleßheim nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Anna Maria Johann Georg Schegels, burgers und Küblers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] loretz Klingler alß hoch Zeiter, Anna Maria Schlegelin Alß hoch Zeiterin (i 88)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 165 livres.
1702 (8.3.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 1)
Inventarium über Mstr: Lorentz Klinglers, Weißbecken undt frawen Annæ Mariæ Schlegelin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zue Straßburg einander für ohnverändert Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1702. – in ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand, crafft der vorhero mit einander auffgerichteten Eheberedung für ohnverändert Zugebracht (…) Actum in d. Königl. freÿen Statt Straßburg, jn persönlicher præsenz Hn Joh: Georg Schlegels, Küblers undt burgers alhier, der Frawen Vatters und Meister Martin Burgers, Weißbecken des Ehemanns Assistenten, d. 28.ten Martÿ Anno & 1702.
Sa. haußraths M 31, F 142, Früchten M 91, Schiff und geschirr M 7, Silbergeschirr F 22 Guldener ring F 11, baarschafft M 19, F 75, Schuld M 35
Summa summarum des Manns gantze zugebrachter Nahrung 190 lb – Schuld 25, Nach deren Abzug 165 lb

Anne Marie Schlegel meurt en 1703 en délaissant pour seul héritier son père. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue. La masse propre à l’héritier s’élève à 209 livres. L’actif de la communauté est de 814 livres, le passif de 243 livres.
1704 (20.2.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 25) n° 6
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung Und Güetere, so weÿland die Ehren vnd tugendsahme Fraw Anna Maria Klinglerin, gebohrne Schlögelin, deß Ehren Vorgeachten Meister Lorentz Klinglers Weißbecken vnd burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliche haußfrau nunmehr seel., nach ihrem den 27. Decembris des nechst abgewichenen 1703.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvest vnd Wohlgeachten Herrn Johann Peter Schlögels, Küblers und burgers alhier Zu Straßburg alß der Verstorbenen, seeligen Eheleiblichen Vatters, vnd ab intestato nachgelaßenen einzigen Erbens, mit beÿstand deß Ehrenvest vnd rechtsgelehrt, Herrn Johann Adam Ösingers Notarÿ jurati vnd berühmten Practici alhier (…) Actum Straßburg d. 20. Februarÿ A° 1704.
Copia der Heuraths verschreibung, pgr. in prot : C fol. 599.a et seqq
Copia Codicills und letsten will, pge. in Prot. F. fol : 9.a et seqq.

In einer allhier Zu Straßburg ane der obern Straß gelegenen vnd in diese Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden word. wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, Im Keller
Ergäntzung deß Wittiber unveränderd.ten Gutts, Vermög deß über beeder geweßener Ehepersonen in dieße Ehe Gebrachte Nahrungen in Anno 1702. auffgerichten Inventarÿ
Wÿdumb, Welchen herr Johann Georg Schlögel Kübler und burger Alhier, als der Verstorbenen Vatter, von auch Weÿl. Frawen Anna Maria Schlögelin gebohrner Singelin seiner Verstorbenen Haußfrauwen seel. Crafft mit derselben auffgerichten Codicilli Reciproco ad dies vitæ zu genüeßen (…) den 21. Aprilis A° 1691. ein Inventarium durch H Johann Christoph Stöffelden Notm:
Der Erben unveränderte Nahrung anlangend, Sa. haußraths 47, Sa. dritten Pfenning beßerung 23, Sa. Silbergeschmeidt 11, beßerung ¼ 3, Sa. Guldenen Ring 4, beßerung 1/5 1, Schuld 37, Ergäntzungs rest 79, Summa summarum 209 lb
Das Theilbahr Gutt betreffend, Sa. haußraths 63, beßerung 31, Holtz, reÿff, band und gemachte arbeit 74, beßerung 37, Frucht 60, beßerung 30, Wein, Brandenwein, Eßig vnd Vaß 162, beßerung 81, Silber 4, beßerung 1,Guldene Ring 11, beßerung 2, baarschafft 237, Activ Schulden 16, Summa summarum 814 – Passiva 243, præcipuum conjugale 15, Summa 258, Compensando 556 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 400 florins
1704, Livres de la Taille (VII 1173) f° 211
(Becker, F., N° 947) Weÿl: Frauen Annæ Mariæ geborner Schlögelin, Mstr. Lorentz Klinglers, deß Weißbeckens und Burgers allhier, geweßener haußfrauen Verlassenschafft, jnventirt Herr Nots: Johann Heinrich Lang Sen:
Die Beschluß Summa deß Inventarÿ thut wie fol: 61.a Zusehen 204. lb 2. ß 9 d, die machen 400. fl. Verstallte 300 fl. und also 100 fl. Zu wenig
Davon wurde der Nachtrag gesetzt auf Zweÿ jahr in duplo macht à 6 ß d. – 12. ß
Und auch in Simplo, auf Zweÿ jahr trifft à 3 ß d. – 6 ß
Item so thut deß Stallgelt pro 1704 – 1 lb 16 ß
ferner ist vor gebott 1 ß 8 s, So dann thut die abhandlung 7 ß, Summa 3. lb 3 ß. 2 s
dd. d. 7. Maÿ 1704.

Laurent Klingler se remarie avec Anne Marguerite Formier, fille du tanneur Richard Formier de Wasselonne : contrat de mariage, célébration
1704 (23.11.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Lorentz Klinglers Weißbecken vndt Jfr. Annæ Margarethæ Formierin, Sonnt. d. 23. 9.bris aô 1704.
Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Lorentz Klinglern, Weißbecken vndt Burger alhier Zu Straßburg alß Hochzeitern an einem
so dann der Ehrn: und tugendsamen Jungfrauen Annæ Margarethæ Formier des auch Ehrn: und vorgeachten Meister Reichard Formier geweßenen Rothgerbern Zu Waßlenh. eheleiblichen Tochter alß hochzeiterin andern theils
Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Sonntags den 23.ten Novembris A° 1704.
[unterzeichnet] lorentz Klingler als hoch Zeiter, Annna Margreda formtirr Als hoch Zeiderin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 150-v n° 703)
1704. Mittw. d. 3. Xbr wurd. nach geschehenen Außruffung copulirt Lorentz Klingler d. Weißbeck v. burger allhie, Vnd J. Margaretha, weil. Reichardt formiers, des geweß. Rothgerbers V. Burg. Zu Waßlen hieß. hersch. nachgel. ehel. T. [unterzeichnet] lorentz Klingler als hoch Zeter, Margreda formirrin als hoh Zeiterin (i 150)

Anne Marie Formier (ici Furnier) devient bourgeoise par son mari un an après son mariage
1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 762
Anna Margaretha Furnierin V. Waßlenheim, empfangt d. burgerrecht V. ihrem Mann Lorentz Klingler p. 2. Gold fl. 16 ß. Wird beÿ E.E. Zunfft der becken dienen, P. d. 28. Dito [9.br:] 1705

Les contrôleurs infligent une amende à Laurent Klingler pour avoir vendu trop de pain au marché du pain sec.
1708, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 48) Dienstags, den 1. Maÿ – Lorentz Klingler wird accusirt, daß Er en 18. Februarÿ Zu viel Brod hinder das Münster geschickt habe, Er gestehet, das es nur zween schwartz Leib geweßen, Erkant, Weilen Er Verbrochen, als soll Er 30. ß d Straff erlegen, auff gebettene Gnad bleibts beÿ 1 .lb

Laurent Klingler meurt en 1712 en délaissant deux enfants dont le cadet meurt peu de temps après lui. Les experts estiment la maison à 1000 livres. La masse propre à la veuve est de 310 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 294 livres, le passif à 504 livres

1712 (10.3.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 6)
Inventarium über Weÿl: des Ehrenachtbarn Mstr. Lorentz Klinglers, geweßenen Weißbecken und Burgers alhier zu Straßburg seel: Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1712. – nach seinem Donnerst. d. 11.ten kürtzlich verstrichenen Monattstag Februarÿ aus dießer Trübseel vollen welt genommenen tödl. Abschied, hinderlaßen, Welches auf geziemendes Erfordern und Begehren hernach benahmster des seel. verstorbenen mit der Ehrn und tugendsamen Fr: Annæ Margarethæ gebohrner Formierin seiner hinderblieben Wittiben in deßen andern Ehe erzehlter Kinder und ab intestato rechtmäsiger Erben geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, in fernerem persönlichen Beÿwesen Hn Martin Burgers des weißbecken der Frn. Wittiben wohlgeordnet und geschwornen Curatoris, Donnerst. d. 10.ten Martÿ A° 1712.
Der seel. abgeleibte Hatt ab intestato Zue Erben Verlaßen 1. Margaretha Salome, 2. Lorentz, (NB. Welches letztere aber in d. währender Expedition dieses Inventarÿ tödl. Verblich.) Beede sein mit ob Ehrenedachter deßen hinderbliebener Fr. Wittib ehel. erzeugte Kinder, welche mit H. Jacob Bauren dem Schuhmacher u: burg. alhie bevögtigt, der auch der Inventaôn in Person mit beÿgewohnet hatt
Copia der Heüraths Beschehen, habetur in Protoc. meo

der Hausrath So In hernach beschriebener in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behausung sich befund. hatt
Schrein und Höltzerwerck. In d. obern Stub, In der Cammer A, In d. undern Stub, In d. undern Kuchen, In dem undern Hausöhr, In d. Sold. Cammer, Auffm Gang
Schiff und geschirr Zum Wbeck Handwerck gehörig
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. eine Behaußung, Hoffstatt, Höffl. mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten, geleg. alhier in Straßb. in der obern straß. einseit ist ein Eck, oben am haargäßl. anders. neben Christoph Pauli dem Schuhmacher, stoßt hind. auff Hannß Jacob Bößoltz Wittib, davon gehen jahrs dem mehren Hospital alhie ane Bodenzinß in Geltt 13 ß 4 s u. 3 Capaunen in Federn, davon in capital â 5. pro Cento gerechnet wird 28 lb, Ferner 40. lb d jährl. auff Ann: Mariæ fällig. Zinß Mstr Ulrich Greiner dem Ohlman u. Burg. alhie, so in wiederlößigen Hauptgut stehet 800 lb, Mehr beede onera sammentl 828, Sonsten freÿ, ledig und eig. u. durch die Hh Werckmeistere Crafft dero Abschatzungs Zedul vom 28.ten hujus æstimirt pro 1000 lb, Thut über Abzug d. onerum 172. lb
Darüber besagt 1. teutsch. perg: Kauffbrieff m. d. St. St. C. C. Stub anh. Ins: verwahrt sub dato 14.ten Jul. A° 1707. mit N° 1 notirt, Ferner I. perg. Kauffb. m. d. St. St. C. C. Insieg. verw: underm 15. Maÿ 1693. datirt mit altem Lit. A: signirt, It. 1. perg: Kauffbr. auch m. d. St. St. Insiegel in alhießig. C. C. Stub verfertiget u. m. Lit. A. bezeichnet, It. 1. a. perg. Kauffb: mit vorberührtem anhangedem Insigel becräfftigt sub dato d. 28. Martÿ 1631. Weiler i. abglößt. Zinßb. über 150. fl. datirt d. 22.ten 9.bris A° 1641. m. a. N° 10 Jetzt Lit. A. notirt, Mehr i. perg: Contract verschreib: dicto loco gefertigt sub dato 3.ten Jan. 1657. It. Copia i. teutsch. Kauffbr. mit des Bischoff. Hoffs Ins. von H. Not: Heinrich Meÿern Verfertigt und vidimirt des Brieffs Datum ist d. 2. Jan: 1541. m. a. N° 10. Lit. A notirt, So dann noch i alter abgelöster Zinnß und mit des Bisch: Hoffs Zue Str: Ins: v.wahrt sub dato d. 6.ten 8.bris 1542.
haußrath W 6, E 35, Wein E 4, Früchten, Mehl und Kleÿen T 33, Schiff und geschirr Zum Wbeck Handwerck gehörig E 3, Silber geschirr und Geschmeid E 2, Guldene Ring W 2, Baarschafft W 2, Behaußung T 172,, Schulden T 16, der Wittib Ergäntzung 250
Summa summarum der Fraw Wittib Vermögens 310 lb
Nun wird auch er Erben ohnverändert und die Theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, 294 lb, Schulden aus dem Erb 504, Übertreffen also die Passiva der Erben ohnverändert und theilbare Nahrung benantl. umb 209. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 260 lb
Wÿdemb So der abgeleibte biß in seinen seeligen Todt genoßen, Vermög deß über weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Schlegelin, des Verstorbenen erstern Haußfrauen seel: Verlaßenschafft durch Hn Joh: Heinr: Langen sen: Not jurat. publ. ac practicum d. 29.ten Junÿ A° 1704. auffgerichteten Lüffer und Wÿdumbs Registerleins
– Abschatzung den 28.t Martÿ 1712. Weÿlandt deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Lorentz Kleing Weißbeckher seel: hinderlaßene fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Straßen gelegen ein Eckh am haargäßel, anderseith neben herrn Christoff Pauli dem Schuemcher, hinden auff Hannß Jacob Bößoldts wittib stoßendt, Welche behaußung neben gang, hinder hauß, bachstub, bachoffen, Gewölbter Keller, hoff: hoffstatt und brunnen, sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeiten durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Zweÿ tausendt Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Anne Marguerite Formier se remarie en 1713 avec le boulanger Jacques Lipp, originaire de Belmont au Ban-de-la-Roche dont son père était prévôt : contrat de mariage, célébration
1713 (2.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung, Jacob Lippen, ledigen Weißbecken und Frawen Margarethæ Klinglerin gebohrner Formierin, Donnerst. d. 2.ten Februarÿ A° 1713
zwischen dem Ehrbahn und bescheidenen Jacob Lippen ledigen Weißbecken weÿl. Georg Lippen, gewesenen Schultheißen Zur Rotaw im Steinthaal hinderlaßenen ehelibl. Sohn, als Hochzeiter an einem
So dann der Ehr: und tugendsamen Frawen Annæ Margarethæ Formierin, weÿl. Mstr. Lorentz Klinglers, geweßenen Weißbecken und Burgers alhier Zu Straßburg seel. hinderlaßener Wittib, als hochzeiterin, am andern Theil
Actum Straßburg Donnerst. d. 2.ten Februarÿ A° 1713. [unterzeichnet] Johannes Jacob Lipp als Hochzeiter, X Sig. der Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 246-v n° 1072)
1713. Mittwoch den 22.t febr. Sind nach 2.mähl Proclamation ehelich copulirt worden Joh: Jacob Lipp der ledige weißbeck, weÿl. Georg Lippen gewesenen Schultheiß. Zu Rothau hinderl. ehel. Sohn und Fr. Anna Margaretha, weÿl. Lorentz Klingler gew. b. und weißb. Hinterl. wittib [unterzeichnet] Johannes Lipp als hochzeiter, x Fr. Anna Margaretha Klinglerin (i 246)

Jacques Lipp fait dresser un état de ses biens pour accéder à la bourgeoisie
1712 (28. Xbris), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 6)
Jacob Lipp Von Schönenberg im Steinthal gebürtig, (…) Summa 75. lb
It: soll Ime Appolonia Odißin Zue Barr, Lt. gerichtl. Obligaôn vom 28.ten Xbris 1712, 75, Summarum 150. lb

Jean Jacques Lipp de Belmont devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage
1713, 4° Livre de bourgeoisie p. 797
Johann Jacob Lipp der Weißbeck Von Schonenberg, Weÿl. Georg Lipp gew: schultheisen sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Fr. Anna Margaretha Fürmerin p. 2. gold fl. 16 ß, Wird beÿ E. E. Zunfft der Becken dienen, Juravit d. 27. Ejusd. [Maÿ] 1713.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 72 livres, ceux de la femme à 296 livres.

1713 (2.9.br), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 7)
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Lippen, Weißbecken und der Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Margarethæ Formierin, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zue Straßburg, einander für ohnverändert Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno & 1713.
Actum in der Königl. Statt Straßburg in fererem persönlichen Beÿseÿn der Ehrenhafft und Achtbaren Hn Martin Burgers, Weißbecken, der frawen noch ohnentledigten Curatoris und Hn Jacob Bauren, Schuhmachern deroselben Töchterleins erster Ehe geordnet: und geschworenen Vogts, als jhrer beed. erbettenen Beÿständern Donnerst. d. 2.ten Novembris Aô 1713.

Ahne Haußrath, In der St. St. lang. Straß, am Haargäßel gelegenen, hernach beschriebenen der frawen ohnveränderten Becken Behausung befund. worden
Eigenthumb ane einer Behaußung. (F.) Eine Behaußung, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Weithen, Zugehörd., Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier in d. St. St. abe der lang. Straß. 1.s. ist Sie ein Eck ane del haargäßl. 2.s. neb. Christoph Pauli dem Schuhmacher, hind. auff weÿl. Hannß Jacob Bößels Wittib stoßend, davon Zinßt man jahrs dem mehren Hospital alhie in Geltt 13 ß 4 s und 3 Capp. in Federn, Weiters (-) lb d jährl. auff Annunc: Mariæ, Mstr Ulrich Greiner, dem Ohlman dahier so in Cap. wieder abzulößen mit 700 lb, Sonsten freÿ ledig und eigen und über dieße vorgemelte Beschwerd. ohnvergreifflich alhero angeschlag. pro 272 lb. Darüber besagt i. perg: teutsch. Kffbrieff mit d. St. St. C. C. Stub anhang. Ins: v.wahrt sub dato 14.ten Julÿ Aô 1707. mit N° 1 bezeichnet, Ferner I. dito under dato 15. Maÿ Aô & 1693. mit altem Lit. A: signirt, Weiters 1. dito datirt d. 28. Martÿ Aô 1631. Ingleichem i. perg. abglößter Zinßb. über 150. fl. besagend, deß. dato d. 22.ten 9.bris A° 1641. mit alt. N° 10 & Lit. A. notirt, Mehr i. perg: teut: Kffbr. m. d. St. St. V : V : Ins. corroborirt sub dato 3.t Jan : Aô 1657. Ferner Copia i. teutsch. Kffbr. mit des Bischoffl. Hoffs Ins. verw: u. von H. Not: Heinrich Meÿer v.fertigt und vidimirt deß. Datum ist d. 2. Jan: Aô 1541. m. a. N° 10. u. Lit. A bemerckt, Und dann noch i. alter abgelöst. perg: Zßbr. m. des Bischoffl: Hoffs Ins: verwahrt sub dato d. 6.ten 8.bris aô 1542.
Sa. Leerer Faß und Bütten F 5, Sa. Haußraths M 44, F (-) Mehl und Kleÿen F 41, Brennholtz F 1, Schiff und geschirr Zum Weißbecken Handwerck gehörig F 6, Silber Geschirr und Geschmeids M 12, F 5, Guldene Ring F 15, Baarschafft F 106, M 12, Vieh F 6, Behaußung F 272, Schulden F 10 M 12
Summa summarum aller der Frn. In die Ehe gebrachten Vermögen 606 lb – Schulden 309 lb, In Compensatione 296 lb – Haussteuren 30, Thut hievon dem Mann 20, der Frn 10 lb
Sa. des Manns gesampten In die Ehe für ohnverändert gebrachten Vermögen 72 lb

Jean Jacques Lipp devent tributaire chez les Boulangers en juillet 1713
1713, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 156) Dienstags den 4.ten Julÿ 1713 – Neuzünfftiger
Hannß Jacob Lipp Von Schönenberg aus dem Steinthal producirt producenda und bittet Ihne vor einen Zunfft bruder anzunehmen, will Weis backen. Erkant, gegen Erlag der Gebühr weilen Er eine Zunfftschwester geheürathet, Vor E. E. Zunfft 2. lb 6 ß d und 12 ß pro scriba Eleemosyna und Büttel, willfahrt.

Jean Jacques Lipp hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Georges Schlegel

1719 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 126-v
Joh. Jacob Lipp weißbeck
in gegensein Joh. Georg Schlegel sen: Küblers – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, sein hauß cum appert. in der Straß, einseit ist ein eck ahm haargäßel anderseit neben (-) hinten auf Reffoldt

La tribu des Fribourgeois inflige une amende à Jean Jacques Lipp pour avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme. Les hôtes étaient des cousines de sa femme.
1735, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 11-v) Dienstag den 22.ten Nov. A° 1735
Johann Jacob Lipp Beckh in der Straß auch Klagt, daß Er einen wieder Ordnung gefertigten, dahero straffbahren Nacht Zedul überschicket Maßen Er darinnen nicht gemeldet woher Anna Maria Maulerin undt Magdalena Jörgerin, so er den 2.ten Aug: h: a: logiret, Seÿen.
Ille sagt, es wäre die ermeldte Persohnen seiner Frauen baasen von Barr, welche seine Ehefrau in seiner Abwesenheit übernachtet, davor aber Er von denenselb. nichts Empfangen habe, bittet dahero Absolutionem.
Erkandt, derßelbe wirdt Einwendens ohnerachtet factaq. submissione dermahlen nur in 6 ß d. Str. condemnirt, Ihme aber, da Er ins künftige auff vorher erhaltene Erlaubnus Jemandten logiren wirdt, die Nachtzedul nach ordnung Zu Fertigen sub actiori anbefohlen. dt.

Jacques Lipp obtient une réduction de sa cotisation parce qu’il n’exerce plus son métier
1750, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 17) Dinstags den 11. Augusti 1750. – Stubengeltt
Johann Jacob Lipp der weißbeckh dahier stehet Vor, bittet umb moderation seiner 8. ß Jährlichen Stuben gellts Weillen Er Kein handtwerdkh mehr treiben thuet. Erkandt soll fürtershien ad 4 ß gesetzt seÿn.

Jean Jacques Lipp et Anne Marguerite Fornier hypothèquent la maison au profit de leur bru Marguerite Vix femme de Jean Daniel Lipp

1750 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 446-v
Johann Jacob Lipp der weißbeck und Anna Margaretha geb. Formier mit beÿstand ihres bruders Benjamin Formier des ältern rothgebers
in gegensein ihres sohns frauen Margarethæ geb. Vixin Johann Daniel Lipp des weißbecken Ehefrau – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine weißbecken behausung samt deren zugehörden und rechten ane der Obern straß, einseit ist ein Eck am Haargäßlein, anderseit neben Zacharias Krafft des krempen wittib, hinten auff vorgedachten Jacob Formier

Marguerite Formier (ici Fournier) meurt en 1750 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre au veuf est de 78 livres, celle propre aux héritiers de 13 livres. L’actif de la communauté s’élève à 702 livres, le passif à 854 livres.

1751 (30. Xbr), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 15) n° 366
Inventarium über Weÿland der Ehren: undt: Tugendsahmen Fr. Margarethä Lippin gebohrner Fournierin Hn. Johann Jacob Lipp, des Weißbecken und burgers dahier Zu Straßburg geweßter Ehegattin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1751. – nach ihrem den 3.ten Decembris in Anno 1750. genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 30.ten Decembris Anno 1701.
Die Eingangs berührte Frau seelig verstorbene hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Fr. Catharinam Margaretham Fritzin gebohrne Lippin, Tit. H. M. Fritz Diaconi beÿ der Evangelischen Gemeinde Zue Wangen Eheliebste so nebst gedachtem Ihrem Eheherrn Zugegen, 2.do Johann Christian Lipp, den becken, so unter denen Königlichen Preußischen Truppen engagirt undt verheurathet, und anjetzo absens, in deßen Nahmen der Ehrenveste undt vorachtbare herr Johann Friderich Teutsch ehemaliger Gastgeber und E. E. großen Raths alten, E. E. Kleinen Raths aber jetzmahligen wohlmeritirten beÿsitzer alß auß Ehrengedachten Kleinen Raths Mittlen Zue dießem Geschäfft abgeordneten herren der auch selbst beÿgewohnet, So dann 3.to den Ehrengeachten Johann Daniel Lipp den nunmaligen Schwartzbeckhen und burgern dahier welcher auch præsens war, Also der Verstorbenen seelig. mit Eingangs ermelten ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzielter Fr. Tochter und Zweÿer Söhnen dero ab intestato zu gleichen Antheileren Verlaßenter Erben

Inn einer dahier Zue Straßburg in der langen Straß ahne dem sogenanten haaegäßell gelegener und hernach beschriebener behausunger becken behaußung sich befunden hat wir folgt
Eigenthum ane einer Behaußung, so derer Erben ohnverändert. (E) Eine beckhen behaußung, mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen dahier zu Straßburg in der langen Straß ane dem sogenannten haargäßlein, einseith neben Weÿl. Zachariä Krafften des geweßten Krempen seel. Wb. anderseits ein eck in ermeltes haargäßl. hinten auff Jacob Fourmier den (-) stoßend, Welche behaußung durch der Statt Straßburg geschworene Hhn Werck Meistere Vermög deren zu dem Concept gebrachtren schrifftl. und unterschriebenen Abschatzung Vom 30.ten Xbris 1751. für freÿ leedig und eigen æstimirt und angeschlagen worden umb 700. lb. Davon gehet ab, so man Jahrs dem mehrern Hospithal allhier ane ewigem Zinnß Zu reichen schuldig nemlichen in Geltt 13 ß 4. d. So dann dreÿ Cappen in den Federn à 4. ß. einen gerechnet macht 12. ß, Thut beedes zusammen 1 lb. 5. ß. 4 .d, Macht à fünff pro Cento zu doppeltem Capital gerechnet 50. lb 14. ß. Nach abzug deßen wären ane obigem Anschlag der 700. lb d annoch in Außwurff Zu bringen 649 lb 6 ß. Die sonst noch übrige darauff hafftende Capitalia seind hernacher unter denen theilbaren Passiv Schulden angemerckt zu befunden. Und soll nach beeder Eingangs gedachter Eheleuthen allegirten zugebrachten Nahrungs Inventario darüber besagen 1.mo Ein Teutscher pergam. Kauffbrieff mit der St. Straßb. C.C. Stub Anhangendem Insigell Verwahrt, Sub dato den 14.ten Julÿ 1707. so mit N° 1 bezeichnet, 2.do Ein dito mit dito unter dem 15.ten Maÿ 1693. mit altem Lit. A. Signirt, 3.tio Ein dito mit dito Vom 28.ten Martÿ 1631. 4.to Ein dito mit dito Sub dato den 3.ten Januarÿ 1657. 5.to Ein alter perg. abgelößter Zinnßbrieff über 150. fl. besagend deßen datum den 22.ten 9.bris 1641. mit altem N° 10 et Lit. A. notirt. 6.to Copia eines teutschen Kauffbrieffs mit des bischoffl. hoffs Insigell Verwahrt und Von Hn Notario Heinrich Meÿer Verfertiget und vitimirt, datirt den 2.ten Januarÿ 1541. so auch mit altem N° 10 et Lit. A. bemerckt, Und dann 7.mo Noch ein alter abgelößter perg. Zinßbrieff mit des bischöffl. Hoffs Insigell corroborirt sub dato den 6.ten 8.bris 1542. Von Welchen allegirten documentis aber nichts Vorgewießen Worden.
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden ohnveränderten Guths. Vermög Eingangs gemelter beeder hewester Eheleuthen Inventarÿ illatorum durch nunmehr weÿland H Notarium Johann Ludwig Scherer selig in Anno 1713. auffgerichtet und verfertiget
Norma hujus inventarÿ, Copia der Eheberedung
Des Wittibers ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 10 ß, Sa. Silbers 1, Sa. Schuld 50, Sa. Guths Ergäntzung 46, Summa summarum 98 lb – Schuld 20, Nach deren Abzug 78 lb
Wird nun auch derer Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. Eigenthumb anne Einer Behaußung 649, Sa. Schuld 20, Summa summarum 687 lb – Schulden 674, Compesando 13 lb
Endlichen vokgt auch das gemein Verändert und Theilbar Guth, Sa. haußraths 37, Sa. Schiff und geschirr Zum Beckhen handwerck gehörig 1, Sa. Leerer faß 24, Sa. Silbers 12, Sa. Goldnen Ringleins 18 ß, Summa summarum 702 lb – Schulden 854, Übertreffen die theilbare Activ Nahrung umb 152 lb
Copia der Eheberedung
Abschatzung Vom 30. Xbris 1751. Auff begehren Herrn Johann Jacob Lipp deß Weißbecken ist eine behaußung allhier, in der Statt Straßburg, in der langen Straß einseits neben Weÿland Zacharias Krafften Wittib, anderseits ein Eck in das Haargäßlein machend, und hinten auff Jacob Fourmier stoßend gelegen, Auff dem boden ist eine Stube und Kuchen, In dem Ersten stock ist eine Stuben und haußöhren, Worinnen auch die hert, darüber ist der tachstuhl, so mit breit Ziegeln doppelt belegt, hat auch einen gewölbten Keller, Hoff und bronnen, Ferner befindet sich ein hintergebäw, worinnen die bachstube und backoffen, darüber ist eine Kammer und der Tachstuhl ist mit breit Ziegeln belegt. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern, nach Vorhero beschehener besichtigung, mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Ein Taußen und Vier hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer statt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Werckmeister

Les héritiers Lipp cèdent à leur voisine Marie Dorothée Buchs veuve de Zacharie Krafft le droit de faire s’écouler les eaux par leur propriété.

Le boulanger Jean Daniel Lipp devient seul propriétaire de la maison en rachetant les parts de son frère et de sa sœur.

1757 (1.12.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 744) n° 66
Vergleich: und Abtheilung über Weÿland H. Johann Jacob Lipp geweßenen weißbecken und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, So beschehen in beÿsein Fr. Catharinä Margarethä Fritzin geb. Lippin H. Mag. Simon Fritz, Diaconi beÿ der Evangelischen gemeind Zu Wangen Fr. Eheliebstin unter assistentz ihres Eheherrn, ferner H Peter Fritz des schreiners und burgers allhier, mandatario nomine H Johann Christian Lipp dermahlen in Königlichen beÿ Ihro meÿestät in Preußen als unter officier unter dem Regiment Prandeise stehend, So dann H Johann Daniel Lipp, nunmahligen schwartzbecken und burgers allhier, der dißortigen dreÿ Erben in beÿseÿn mein unterschriebenenen Notarÿ Straßburg Donnerstags den 1. Decembris 1757.
Cessio und übergaab der Mütterlichen Behaußung, welche der dißorts abgeleibten Vater seel. biß an seinem tod wÿdembs weiße genoßen hat
So haben die Ehren und Tugendbegabte Frau Catharina Margaretha Fritzin gebohrene Lippin, des wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten H. Simon Fritz, wohlbestellten Diaconi der Evangelischen gemeinde Zu Wangen Frau Eheliebstin unter assistenz gedachten ihres Eheherrn, So dann H. Peter Fritz der Schreiner und burger allhier, Mandatario nomine H. Johann Christian Lipp dermahlen in Königlichen diensten beÿ Ihro meÿestäth in Preußen als unter officier unter dem Regiment Prandeise stehend, des dißortigen ältern Sohns, für sich und ihre Erben
ihre zween dritten theil vor ohnvertheilt von und ane ihrer Mütterlichen Behaußung, hodd, hoffstatt und bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg an der Langen Straß an dem sogenannten Haargäßlein einseith neben weÿland Zachariä Krafftrn des geweßenen fastenspeishändlers allhier hinterlaßenen Wittib, anderseith ein eck an ermeltem hargäßlein außmachend, hinten auff Jacob Formier den Rothgerber allhier stoßend gelegen, wovon man Jährlichen dem mehrern Hospithal allhier an ewigen Zinnß 13 ß 4 d benebst dreÿ Cappen in den federn Zu lieffern hat mit übernahm solcher beschwerd
ihrem Bruder H Johann Daniel Lipp, dem nunmahligen schwartzbecken und burger, allhier in ohnvertheiltem Erb Käufflichen cedirt und überlassen – zwar die völlige Behaußung nach abzug 550. lb darauff hafftender passiv: Capitalien (…) und Er der Cessionarius ebenmäßig Zu bezahlen übernimbt annoch zugangen und beschehen vor und umb 350 Pfund pfenning hiesig current(…)
Actum Straßburg Donnerstags den 1.ten Decembris Anno 1757

Jean Daniel Lipp épouse en 1744 Marguerite Vix, fille du maréchal ferrant Jean Georges Vix : contrat de mariage, célébration
1744 (24.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 182
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Mstr Johann Daniel Lipp dem ledigen Weißbecken, H. Joh: Jacob Lipp auch weißbecken undt burgers dahier Zue Straßburg Ehelichem Sohn, hochzeiter, ane Einem
So dann der Tugendbegabten Jfr. Margarethæ Vixin, weÿl. H Johann Geörg Vixen deß geweßenen Huffschmidts und burgers dahier hinderlaßener Ehelicher Tochter der Jfr Hochzeiterin andern Theils
Actum Strasbourg auff Dienstag den 24.ten Novembris A° 1744 [unterzeichnet] Johann Daniel Lipp Alß Hochzeiter, Margaretha Vixin als hochzeitern

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 233 n° 890)
Anno 1745 – Mittw. d. 6 Jan. seind nach ordentl. Proclamat. Ehl. copul. und eingesegnet worden Johann danjel Lipp der led. weißbeck u. b. alhier H Johann Jacob Lippen weißbecken u. b. alhier Ehl. Sohn u. J. Margaretha weÿl. Johann Georg Vixen geweßenen Huhffschmidts u. b. allhier nachgelass. Ehl. tochter. [unterzeichnet] Johann danniel Lipp Alß Hochzeiter, Margaretha Vixin als hochzeiterin (i 238)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue près de la rue de l’Argile qui appartient au relieur Frédéric Graff. Ceux du mari s’élèvent à 149 livres, ceux de la femme à 617 livres.
1745 (24.5.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 15) n° 360
Inventarium über diejenige Nahrung, welche der Ehrengeachte Mstr. Johann Daniel Lipp, Weißbeckh undt die Tugendbegabte fr. Margaretha Lippin gebohrene Vixin beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt gebracht, auffgerichtet anno 1745. (…) So beschehen Straßburg in beÿsein Hn Davidt Klein deß hueffschmidts undt burgers dahier der Ehefrauwen ehemahligen Vogts, auff Montag den 24. Maÿ 1745.
In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß neben dem leimengäßel gelegenen H Friderich gräff den buchbinder u. b. dahier Zugehörigen behaußung ist folgendermaßen befunden worden alß
Deß Ehemanns Nahr. Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 15, Sa. baarschafft 104, Total 149 lb
der Ehefr. Vermögen, Sa. haußraths 89, Sa. Silber und geschmeids 16, Sa. goldener Ringen 27, Sa. baarschafft 304, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 180, Total, 617. lb

Jean Daniel Lipp devient tributaire chez les Boulangers en octobre 1744
1744, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 41-v) Donnerstags den 29.t Octobris 1744 – Neuzünfftiger Mstes Sohn
Johann Daniel Lipp der noch ledig weißbeck Mstr Johann Jacob Lipp deß weißbecken undt burgers allhier Ehelicher Sohn, producirt Stallschein, Will Zünfftig werden undt Weißbecken.
Erkandt, soll ihme in seinem begehren willfahrt undt angenommen seÿn. (dt 1 lb 15 ß)

Les contrôleurs font grief à Jean Daniel Lipp d’avoir vendu du pain frais un jour de pain sec. Le conseil demande un complément d’information.
(f° 134-v) Montags den 26. Junÿ 1747
Daniel Lipp der Weißbeck ist accusirt daß Er den 16. hujus alß an seinem trockenen Tag vor der Zeit Weich brodt verkaufft, Beklagter præsens ist es nicht geständig.
Erkand soll Erwießen werden alß dann Ergehen werd was Recht ist

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Dorothée Buchs veuve de Zacharie Krafft (leur voisine)

1757 (5.12.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 323
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand ihres bruders Georg Vix des huffschmidts und ihres vetters Daniel Häß des schiffmanns
in gegensein Fr. Dorotheæ geb. Buchßin weÿl. Zacharias Krafft des fastenspeishändlers wittib beÿständlich Johann Caspar Bollender des schuhmachers, – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Obern straß, einseit ein eck am Haargäßlein, anderseit neben Zacharias Krafft des krempen wittib, hinten auff Jacob Formier

Les contrôleurs constatent régulièrement que Jean Daniel Lipp enfreint les règles qui autorisent les boulangers à vendre soit du pain sec soit du pain frais
1750, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 5-v) Donnerstags den 5.ten Martÿ 1750 – Straff 2 lb. d
Daniel Lipp der Weißbeck ist angeklagt daß er wider ordnung vor 16 ß trockens Ladenbrodt undt also wider die geordente anzahl Zuviel, ohne das so schon verkaufft war auff dem trockenen Marck gehabt,
Ipse præsens sagt, hätte nun vor 14 ß Laaden brodt undt vor 2 ß Weißbrodt dahien geschickt, auff der beeÿdgten Rüeger abhörung undt außsag, wurde Erkandt daß beklagter nebst 5 ß Unkösten den articul mit 2. lb d Zu beßern schuldig seÿn solle.

Jusqu’alors boulanger en pain blanc, Jean Daniel Lipp devient boulanger en pain noir
(f° 40-v) Donnerstags den 3. Junÿ 1751. – Handwercks Veränderung
Johann Daniel Lipp der geweßte Weißbeckh dahier will sein Weißbachen auffgeben undt Schwartzbachen, bittet umb gerichtliche permission.
Erkandt, weillen in seiner abweßenheit seine Ehefrau schon vor Einigen Monathen darumb angehalten, daß Er Ihme gegen der gebühr nach ordnung solle willfahrt seÿn (dt 1. lb. d.)

Le fournier Jean Daniel Lipp devient boulanger en pain blanc
1757, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 72-v) Dienstags den 20. xbris 1757 – Handwercks änderung
Johann Daniel Lipp der Haußfeurer, will das Handwerck verändern v. Weißbachen, bittet um gericht. Permission.
Erk. solle ihme nach Ordnung gegen Erlag Gebühr, in seinem begehren Willfahrt seÿn ‘dt. 1. lb)

Jean Daniel Lipp est mis à l’amende pour avoir enfreint le règlement.
(f° 84) Donnerstags den 1. Junii 1758 – Straff
Daniel Lipp der Weißbeck ist durch Martin Albrecht v. Joh: Michael Grieß beede beeÿdigte Riegere accusirt, daß er Sonntags den 17. Junii als an seinem trockenen tag auf offentl. Laden Weich brod liegen gehabt vnd verkaufft, bitten ihme nach dem Articul in 5. lb d Straff fällig Zu erachten mit abtrag der Uncosten
Bekl. zugegen Kan der Anklag nicht in Abred seÿn, sagt es würde alle Sonntag Vor 5 biß 6 fl. dergleichen brod, bis solches gewesen, beÿ Ihme bestellet, v. bache es jeedes mahl einige Laib über die bestellte Anzahl, die Er nachgehends verkaufft, Vermeinet deßwegen Keines weegs straffbar zu seÿn.
Nach engehörter Klag v. verantwortung ist erk. seÿe Bekl. in 1 lb 10 ß Straff und 2 ß Uncosten Zu condemniren.

(f° 93-v) Montags den 7. Augusti 1758 – Straff
Iidem [Riegere] Klagen Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken daß derselbe den 15. 7.bris als an seinem Verbottenen tag auf dem trockenmarkt feil gehabt, auch nach der erlaubten Zeit erst brod dahien überschickt, den 23. 7.bris auch als an seinem trockenen tag einen Außsatz banck mit 16. Leib weich brod für seinem Hauß stehen gehabt, bitten ihne in behörigen Straff Zu condemniren.
Bekt. durch deßen Ehefr. beÿstd. des Zunfft büttels Zugegen sagt Zur Verantwortung, daß das Verbott ihro unbekandt seÿe geweßen, bittet dahero absolutionem.
Erk, seÿe Bekl. in 10. ß Straff b 2 ß Gerichts Costen zu condemniren.

(f° 97) Mittwoch den 13. Decembris 1758 – Straff
Iidem [Riegere] Klagen contra Daniel Lipp den Weißbecken daß derselbe nicht nur den 30. 7.bris über die erlaubnus Anzahl brod, v. benadl. für 18 ß 6 d auf dem trockenen Marck feil gehabt, sondern auch den 12. 9.bris beedes jüngst als an seinem trockenen tag, Weiche brott stellen gebachen v. auf offentlichen Laden feÿl gehabt, bitten, denselben v. zwar wegen nich Erscheinens par deafut den Articuln nach in Straff zu Condemniren.
Nach angehörter Klag v. raport des Zunfft büttels, welcher bekl. rdentlich gebottten Zu haben bejahte, Ersehenen Articuln v aus bekl. nicht Erscheinen noch jemand in seinem Nahmen Ist Erk. seÿe Bekl. in 5 lb d Straff v 2 ß Uncösten Zu condemniren. (Scriba 1 ß, Büttel 1 ß)

(f° 107-v) Freÿtags den 5. Januarÿ 1759 – Straff
Iidem [Riegere] Klagen Cra. Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 149) Dienstags den 17. Februarÿ 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 165) Dienstags den 15. Decembris 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp

(f° 162) Montags den 6. Julii 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 157) Donnerstags den 25. Junii 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 198) Dienstags den 10.ten Januarÿ 1764
Cra. Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 211) Dienstags den 8.ten Januarÿ 1765
Cra. Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 220) Mittwochs den 18. Septembris 1766
contra Johann Daniel Lipp den Weißbecken

1779, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 9) Donnerstags den 5.ten Januarii 1769 – Straff
Cra Joh: Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 30) Gericht den 13. Decembris 1770
Cra. Johann Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 24) Sambstags den 16. Junii 1770
Meister Daniel Lipp dem Weißbecken confiscirt

(f° 74) Donnerstags den 16. Junii 1774
wieder Mr Daniel Lipp den Weißbecken

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit du passementier Georges Abraham Endlich

1758 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 2-v
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand Georg Vix des huffschmidts und Johann Reinhard Otto des kieffers
in gegensein H. Georg Abraham Endlich des paßmentirers – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Obernstraß, einseit ist ein eck am Haargäßlein, anderseit neben M Zacharias Krafft dem krempen wittib, hinten auff Jacob Formier dem rotgerber

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Sommer, veuve du cordonnier Daniel Merckel

1762 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 42
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand David Klein des huffschmidts und Johann Bechtold des weißgerbers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Sommerin weÿl. Daniel Merckel des schuhmachers wittib – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit ist ein eck am Haargäßel, anderseit neben Zacharias Krafft des fastenspeishändlers wittib, hinten auff Jacob Formier den rothgerber

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1763 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 42-v
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand H. Johann Friedrich Sachß des ehemaligen apotheckers und Johann Jacob Formier des rothgerbers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ Merckelin geb. Sommerin wittib -schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, eine weißbecken behaußung cum appertinentis in der Langen straß, einseit nebenschuldglaubiger selbst, anderseit ist ein eck am Haargäßlein, hinten auff ged. H. Formier

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Marie Elisabeth Diefenberger veuve de l’orfèvre Jean Henri Rosser

1768 (16.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 130)
Obligation – Jean Daniel Lipp Bourgeois Boulanger de cette ville et Marguerite Vix assistée de Jean Daniel Haesz battelier et Jean Joachim Geroldt baquetier
à Marie Elisabeth Diefenberger veuve de Jean Henry Rosser orfèvre – 2600 livres tournois
hypothèque de leur maison et dépendances Sciuée en cette ville grand Rue, Pierre Paillette d’une part, fait le coin de la ruelle dite hargaessel d’autre ; parderrière sur Jacques Formier

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Frid, professeur à l’université

1768 (8.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 131)
Obligation – Jean Daniel Lipp Bourgeois Boulanger et Marguerite Vix assistée de Jean Daniel Haess Battelier et de Jean Joachim gerold bourgeois Baquetier
à M Jean frideric Frid professeur en Droit naturel de l’université de cette ville – 3400 livres tournois
hypothèque leur maison et Dépendances scituée en cette ville grand rue, Pierre Paillette d’une part faisant le coin de la ruelle dite hargaessel d’autre derrière Jacques Formier

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Gustave Samuel Brenner

1769 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 3
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand Johann Bechtolff des weißgerbers und Johann Georg Heinemann des schumachers beede ihren nächsten
in gegensein H. Gustav Samuel Brenner des goldarbeiters – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit ist ein eck ane dem Haargäßel, anderseit neben Peter Paliet dem krempen, hinten auff Jacob Formier den rothgerber


Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Henri Sommer

1769 (11. Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 136)
Obligation – Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix
à Jean henrÿ Sommer cordonnier – 400 livres
hypothèque de la maison du débiteur Scitué en cette ville dans la grand rue, Pierre Baillet graissier d’une part N hölbeck cordier d’autre par derrière Jacques formier tanneur par devant sur la grand rue

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit du maître maçon Jean Lingenhœlin

1770 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 126
Johann Daniel Lipp der weißbeck und deßen ehefrau Margaretha geb. Vixin mit beÿstand H. Daniel Heiß des schiffmanns und H. Simon Fritz des informatoris beede ihren nächsten
in gegensein H. Johann Lingenhölen des maurermeisters – schuldig seÿen 225 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit neben Peter Baillet dem krempen, anderseit ein eck neben dem Haargäßel, hinten auff Jacob Formier den rothgerber

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Marguerite Rœderer née Goll

1780 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 347-v
H. Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Fixin unter assistentz H. Jacob Lipp des weißbecken ihres leiblichen sohns und Jacob Reibel des amlungmachers
in gegensein Fr. Margaretha Röedererin geb. Gollin – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, eine beckenbehausung samt zugehörden ane der Langenstraß, einseit ist ein eck ane der Haargäßlein, anderseit neben Peter Baillet, hinten auff Jacob Formier den rothgerber

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de l’enseignant Isaac Haffner

1782 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 455
H. Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin unter assistentz Jacob Lipp des weißbecken ihres leiblichen sohns und Daniel Mann des bürstenbinders
in gegensein H. Mag. Isac Haffner der pædagogi Collegii wilhelmitani – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, ihre eigenthümlich zuständige beckenbehaußung samt zugehörden ane der Langen straß ane dem Haargäßlein, einseit ist ein eck an besagten gäßlein, anderseit neben Mr Barthel dem krempen, hinten auff Mr Formier dem rothgerber

1800 (29 Prairial 8), Strasbourg 13 (12), Not. Vix (Bremsinger)
Obligation – Johann Daniel Lipp der alt Weißbeck und burgerin Margaretha gebohrner Vix
ane der langen Straas N° 39

Jean Daniel Lipp et son fils Jacques Lipp louent la boulangerie au boulanger Joseph Raul et à sa femme Barbe Winderhalter

1801 (9 ventose 9), Strasbourg 2 (14), Not. Knobloch n° 617,
Lehnung auff 3 nacheinander folgenden jahren so den 1. germinal nächstkünfftigen anfangen – bürger Daniel Lipp der becker und mit ihme Jacob Lipp deßen sohn und Heinrich Mächling deßen tochtermann
bürger Joseph Raul dem becken und Barbara geb. Winderhalterin
lehnungsweiße, benantlichen die beckereÿ wohnung und zugehörten in ob Ermelten bürgers Lippen behausung gelegen an der Langenstraß N° 39 einseit das Eck am haargäsel, 2.s neben bürger Kamen behausung hinten auff bürger Rafolt und vornen auf bemelte Langenstraß und sind die verlehnte stück folgende Nemlich in
Erstlich Ein becker Laden mit 7 bänck samt einem wetterdach*,
Item Eine daran gelegene Ladenstub mit brodschâfften versehen,
Item Eine Stub auch mit schäfften und Kunsthäffer,
Item Eine brod Kammer samt kasten, sackbanck und schäfft,
Item Eine Mahl remise und holtz schopf im hoff,
Item Eine Kammer im Vordern hauß im vierten stock,
Item das gantze hinterhauß jedoch mit dem beding solches nicht so sehr zu beschwehren,
Item in der beckereÿ Eine Muhlt, Ein würckbanck, Eine Mehlkast in der bach stub, so dann Ein bachkeßel ubre(l), Endlichen Einen Keller 4 schuh lang und 8 schuh breit – um einen jährlichen Zinß nemlich 867 francken
Enregistrement, acp 77 F° 87 du 14 vt 9

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix meurent tous deux en 1804 en délaissant trois enfants. L’inventaire mentionne les locataires de la maison.

1804 (23 prairial 12), Strasbourg 13 (19), Not. Bremsinger n° 1785
Inventarium über Johann Daniel Lipp des alten Weißbecken und auch weÿl. Margaretha geb. Vixin Ehegatten, vermög nach ihrem, des Ehemanns den 4. germinal gegenwärtigen 12.ten Jahrs, der Ehefrau aber den 20. ventose solchen Jahrs jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
haben ab intestato zu ihren einigen Kindern und Erben verlaßen, 1. burgerin Margaretha Barbara Lipp,die ledige großjährige Inwohnerin alhier, beiständlich Heinrich Joseph Wengler öffentl. Notarii, 2. burger Johann Jacob Lipp den weißbecken, weil derselbe aber dermalen in dem hiesigen Civil: verhafthaus befindlich, burgerin Salome geb. Jung deßen Ehegattin hierzu hielänglich, So dann 3. burgerin Catharina Salome geb. Lippin burgers Johann Heinrich Mächling des Weißbecken Ehegattin

in hernach beschriebenen sterb behausung
Eigenthum an einer behausung und Zubehörden, Nemlich eine behausung hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der obern langen Straß mit Numero 39 bezeichnet, einseit ein Eck oben am haargäßl. in welches solche behausung auch einen Ausgang hat, anderseit neben burger Chaira dem Specerei händler, hinten auff. burger Reffold den ammlungmacher, davon ehemals dem Mehrern hospital 13 sch. 4 Pfennig in Geld und 3 Capaunen ane ewigen zinß zu entrichten waren, welche aber zufolg Schluß der Niederrheinischen Departements Verwaltung vom 9 floreal 3.ten Jahr und in Gefolg Gesetz vom 29. Decembris 1790 an bu. Sonntag Einnehmer der National Domainen (…) abgetan worden
die Beckerei und alles auf dem Rez de chaussée befindliche an den braun beck 300 fr, die auf dem 1. Stock befindliche Wohnung an bu. Sachet den Emploïe du Département 120, die auf dem 2.t. stock befindliche Wohnung an Burger Giesmann den buchhalter 100, die auf dem 3.t. Stock befindliche Wohnung an weÿl. burger Pronsal gewesten Perukenmacher Wittib 90, zusammen 610 fr, in capital 12.200 fr, – Titeln C.C. stb. den 14. julÿ 1707 wie auch Attestat von weÿl. Notario Johann Heinrich Thenn den 31. maÿ 1786 über die dem verstorbenen bei deßen vätterlichen verlassenschafft Erörterung d. 1. Decembris 1757 beschehene Cessio überlaßung
hausrath 297 fr, Summa summarum 12.497 fr – schulden 18.501 fr, in Vergleichung 6003 fr
Enregistrement, acp 92 F° 66-v du 1 mess. 12

Les trois enfants Lipp vendent la maison au boulanger Geoffroi Klein et à Marguerite Madeleine Lipp (leur fille et nièce respective)

1809 (1.5.), Strasbourg 12 (25), Not. Wengler n° 3959
Jacques Lipp boulanger, Marie Salomé Lipp épouse de Jean Henri Maechling aussi boulanger et Barbe Marguerite Lipp majeure
à Geofroi Klein boulanger et Marguerite Madeleine Lipp
une maison de boulanger à rez de chaussée et trois étages consistant en bâtiments de devant et de derrière, petite cour, pompe et très fonds avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté le coin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Rauschenbach marchand de fer, derrière le Sr Reffold amitonnier – de la succession de Jean Daniel Lipp boulanger et Marguerite Vix – 17.777 francs
Enregistrement, acp 111 f° 80 du 5.5.

Fils du cultivateur Georges Klein de Hœrdt, Geoffroi Klein épouse en 1805 Marguerite Madeleine Lipp, fille de Jean Jacques Lipp et de Salomé Reybel
1805 (18 floreal 13), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 1109
Contrat de mariage – est comparu en personne le Sr Geofroy Klein, garçon boulanger, fils du S. George Klein Cultivateur à Hörth et de Anne née Knipper,sous l’autorisation dud. son pere
et Marie Marguerite Madeleine Lipp fille du Sr Jean Jacques Lipp, boulanger, et de feu Salomé née Reybel, fille majeure d’ans, jouissant de ses droits, assistée du Sr Jean Jacques Lipp et du Sieur Jean Henri Mechling Boulanger
Fait passé en interpretté en langue allemand à Strasbourg le 18 floreal An treize (signé) Gottfried Klein als hochzeitter, Maria Margaretha Magdalena Lipp
Enregistrement, acp 96 F° 129-v du 27 flor. 13

Marie Marguerite Madeleine Lipp meurt en 1819 en délaissant une fille

1819 (4.3.), Strasbourg 4 (49), Not. Stoeber aîné n° 4655
Inventaire de la succession de Marie Marguerite Madeleine Lipp, épouse de Geofroy Klein, boulanger, décédée le 9 décembre dernier – à la requête du veuf, père et tuteur légal d’Amélie âgée de 11 ans – en présence de Georges Frédéric Reubel rentier subrogé tuteur
une maison de boulanger à rez de chaussée et trois étages consistant en bâtiments de devant et de derrière, petite cour, pompe avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 39 d’un côté lecoin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Strohmeier, derrière le Sr Heinrich brossetier – acquise par acte reçu M° Wengler le 1 mai 1809, estimée 12.000 francs
dans la maison grand rue n° 39 – propres du veuf 1829 fr, passif 300 fr, reste 1529 fr
propre de la défunte, meubles 604 fr, garde robe 148 fr, dettes actives et remploi 2595 fr, ensemble 2948 fr
communauté meubles 231 fr – totalité de la masse 12.231 fr, passif 28.688 fr
Contrat de mariage, J. Dan. Stoeber 27 floréal 13
Enregistrement, acp 142 F° 74-v du 13.3.

Geoffroi Klein se remarie avec Catherine Elisabeth Sturm
1822 (2.10.), Strasbourg 7 (66), Me Stoeber n° 6708
Contrat de mariage – Geofroi Klein ci devant boulanger veuf de Marguerite Madeleine Lipp, fils de Georges Klein, laboureur, et de feue Anne Knipper conjoints à Hoerdt
Catherine Elisabeth Sturm fille majeure de feu Jean Sturm, cordier, et de Marie Elisabeth Menne
Enregistrement, acp 159 F° 107-v du 5.10. – communauté d’acquets partageable par moitié

Devenu seul propriétaire de la maison après que les héritiers de sa femme ont renoncé à la succession, Geoffroi Klein vend la maison par adjudication au boulanger Dominique Louis Grimm

1819 (14.10.), Strasbourg 2, Not. Weigel (46 part. incom.) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 122, n° 86 du 28.10
Adjudication définitive – Geoffroi Klein, boulanger, adjudication au plus offrant
à Dominique Louis Grimm, boulanger
Désignation, une maison avec ses dépendances sise à Strasbourg Grand rue n° 39, d’un côté faisant d’un côté le coin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Stromeyer, derrière le Sr Heinrich, mise à prix 19.000 fr,
le 21 septembre, Adjudication provisoire – dépendant de la communauté de biens entre le vendeur et Marguerite Madeleine Lipp, acquis de Jacques Lipp boulanger et Marie Salomé Lipp épouse de Jean Henry Maechling boulanger, par acte reçu M° Wengler le 1 mai 1819. Les héritiers de la femme Klein ont renoncé purement et simplement à cette communauté de biens au greffe du tribunal le 16 avril dernier de sorte que le vendeur est seul propriétaire de cet immeuble – moyennant 20 250 francs
Enregistrement, acp 144 F° 194 du 21.10.

Fils de boulanger, Dominique Louis Grimm épouse en 1818 Gertrude Weber, fille de porte-chaise
Mariage, Strasbourg (n° 148)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 4 mai 1818. Dominique Louis Grimm, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 septembre 1789 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Boulanger, fils de feu Jean Grimm; boulanger décédé en cette ville le 7 floréal an VII et de feu Marie Madeleine Clavel, décédée en cette ville le 2 mars 1813, Anne Marie Gertrude Webber, majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 mars 1788 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Pierre Webber, porte-chaise décédé en cette ville le 16 floréal en II et d’Elisabeth Wüst (signé) Dominique Louis Grimm, Anna Maria gertrud Weber (i 2)

Partis à Paris en 1824 (voir le registre de population plus bas), Dominique Louis Grimm et Gertrude Weber louent la maison au boulanger Michel Haussmann et à Barbe Augsburger

1827 (9.5.), Strasbourg 12 (104), Me Noetinger n° 93
Bail pour 3, 6 ou 9 années commençant le 29 septembre prochain – Georges Franck, huissier audiencier près le Tribunal Civil, pour Louis Grimm, boulanger (procuration, Louis Grimm et Gertrude née Weber)
à Michel Haussmann, boulanger, et Barbe Augsburger
une maison avec boulangerie et toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté le coin de la rue des Chaveux, d’autre les héritiers Stromeyer, derrière la maison de la rue du Bain aux Plantes – moyennant un loyer annuel de 300 francs
Enregistrement, acp 183 f° 179 du 14.5.

Dominique Louis Grimm et Gertrude Weber meurent à Paris en délaissant un fils.

1828 (22.3.), Strasbourg 12 (107), Me Noetinger n° 604
Inventaire de la succession de Louis Dominique Grimm, boulanger à Strasbourg, décédé à Paris le 7 juillet 1827 et de Gertrude Weber et cette dernière décédée en cette ville le 29 juin 1826 – à la requête de Georges Franck, huissier près le tribunal civil de première instance, tuteur de Georges Louis Grimm âgé de 9 ans – en présence de Pierre Philippe Keller greffier du tribunal de police du tribunal civil, subrogé tuteur
dans le logement occupé par Michel Grimm oncle du mineur rue Pierre l’Escaut n° 9, meubles à Strasbourg Grand rue n° 39

une maison et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté fait le coin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Stromeyer, devant la grand rue, derrière le Sr Heinrich – acquise pendant la communauté de Geoffroi Klein, boulanger, suivant adjudication définitive dresée par Me Weigel le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 122 n° 86, louée à Michel Haussmann, boulanger, et Barbe Augsburger pour 3, 6 ou 9 ans suivant bail passé devant Me Noetinger le 9 mai dernier, estimée 18 000 francs
immeuble propre à la De Grimm née Weber, le 6° par indivis d’une maison, dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile n° 45 d’un côté le Sr Streicher, d’autre la veuve Bock, devant la rue, derrière la veuve Tubach – avenu dans la succession de Pierre Weber, propriétaire, dont elle est héritière pour un tiers. Ledit Pierre Weber l’a acquis pendant la communauté avec Elisabeth Wüst d’André Hilsdorff, frippier, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 4 juin 1787 – estimée 300 francs
communauté mobilier 475 fr ; passif 25 604 fr, total de l’actif 18 775 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 188 f° 170 du 31.3.

Registre de population 600 MW 75 (1815 sqq) Grand rue N° 39, f° 990 (i 207)
Grimm, Louis Dominique, 1789, boulanger, Strasbourg, (auparavant) même rue 128, Entré Janvier 1820, parti pour Paris, 1824
id. née Weber, Gertrude, 1787, Ep., Strasbourg, id.
id. Louis George, 1819, Strasbourg, id.
id. Jean Michel, 1798, Commis nég. frère, Strasbourg, dél. V. M. aux Vins 53
Grimm, Thérèse Octavie, 9 août 1822 – décédée 8 mars 1823
(f° 991) Grimm M. Elisabeth, 1824, parti à Paris

Le tuteur de Georges Louis Grimm vend la maison par adjudication à Jacques Mündel pour 18.180 francs

1828 (11.12.), Strasbourg 12 (110), Me Noetinger n° 1023
Adjudication définitive 11 décembre – adjudication préparatoire n° 1003 du 27 novembre 1828, Cahier des Charges n° 928 du 14 octobre – 1. Georges Franck, huissier audiencier près le tribunal civil de première instance, tuteur datif de Georges Louis Grimm, fils mineur de feus Louis Dominique Grimm, boulanger, et de Gertrude Weber décédés à Paris, 2. Philippe Pierre Keller, greffier au Tribunal de police du Tribunal Civil, subrogé tuteur – Jugement du 18 août 1828, rapport d’experts du 1 septembre, second jugement du 19 septembre
à Jacques Mündel pour 18.180 francs
Description de l’immeuble à vendre, une maison et boulangerie consistant en bâtiment de devant, latéraux et de fonds, cour, pompe, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté le Sr Stromeyer, d’autre le coin de la rue des Cheveux ou elle a une issue, devant la grand rue, derrière le Sr Heinrich, estimée 8000 francs – Etablissement de la propriété, inventaire des père et mère du vendeur dressé par M° Noetinger le 22 mars dernier, acquis pendant la communauté de Geofroi Klein, boulanger, suivant adjudication définitive par devant M° Weigel le 14 octobre 1819, transcrit au bureau des hypothèques volume 122 n° 86
Rapport d’experts du 1 septembre – Jean Chrétien Arnold architecte, j’ai pris connaissance de l’ensemble qui consiste en un bâtiment sur la grand rue, petite cour, bâtiment en aile droite et bâtiment du fond. Le bâtiment principal renferme au rez de chaussée en entrant passage à droite, boutique, cuisine et escalier à gauche boutique et une chambre. Premier étage cage d’escalier, corridor à droite une chambre à gauche cuisine sur la droite une chambre avec alcove et cabinet. Second et troisième étages même distribution que ci dessus. Comble à la mansarde contenant 5 chambres et deux greniers couverts en tuiles doubles dessous ledit bâtiment cave voutée, aile droite, rez de chaussée, bucher, puits avec pompe et porte sur la rue des Cheveux, premier étage galerie dessus comble couvert à tuiles simples. Bâtiment du fond rez de chaussée, vestibule, escalier, boulangerie et four. Premier étage cuisine, escalier et deux chambres dessus comble à deux greniers couverts en tuiles doubles attenant audit bâtiment, étable à porcs, lieux et bucher couvert en tuiles doubles ;d’après l’état déatillé des susdits bâtiments j’estime que la maison quoique favorablement située mais vu l’état de caducité totale du bâtiment du fond et ailes attenantes les dégradations du bâtiment principal à la somme de 8000 francs
Enregistrement, acp 192 f° 134-v du 19.12.

Originaire de Kolbsheim, Jacques Mündel épouse en 1819 Marguerite Salomé Ehrhard de Schiltigheim
Mariage, Schiltigheim (n° 1) Acte de mariage célébré à 4 heures du soir le premier janvier 1819. Jacques Mindel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 mars 1790 à Kolbsheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de feu Jacques Michel Mindel Cultivateur et tonnelier à Kolbsheim, y décédé le 27 fructidor en V de la République, et Barbe Karcher, ci présente et consentante, Marguerite Salomé Ehrhard, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 fructidor en II de a République, à Schiltigheim, domiciliée à Schiltigheim, fille de feu Georges Frédéric Ehrhard, Négociant décédé en cette Mairie le 16 novembre 1816 et de Marie Madeleine Rosenstiehl ci présente et consentante (signé) Jacob Mündel, Salome Ehrhardt (i 2)

Jacques Mündel et Salomé Ehrhard hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Bronner

1847 (24. 7.br), Strasbourg 12 (172), Not. Noetinger n° 19.590
Obligation – Ont comparu Monsieur Jacques Mündel, boulanger & Dame Salomé Erhardt, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à Mr Jean Jacques Bronner, propriétaire demeurant à Strasbourg, la somme principale de 6000 francs pour prêt
hypothèque, Une maison avec cour, bâtiment de derrière, droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, grand’rue N° 39 faisant d’un côté le coin de la rue des cheveux, tenant de l’autre à M. Stotz donnant par devant sur le grand’rue & tirant par derrière sur le sieur Heinrich
Cet immeuble appartient aux époux débiteurs pour avoir été par eux acquis aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Noetinger, l’un des notaires soussignés, le 11 décembre 1828 & les débiteurs déclarent qu’il leur appartient en pleine propriété & qu’il n’est grevé d’aucune charge, privilège ou hypothèque qu’une inscription prise au bureau des hypothèques de cette ville le 21 novembre 1843 vol. 397. N° 161 au profit de Mr Bronnner, comparant, pour sûreté d’une somme de 10.000 francs qu’ils lui doivent déjà en vertu d’une obligation passée devant ledit notaire Noetinger le 15 novembre 1843 (au total 16.000 francs)

Marguerite Salomé Erhardt meurt en 1851 en délaissant trois enfants

1851 (25.4.), M° Noetinger
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Erhardt, épouse de Jacques Mündel, boulanger à Strasbourg, décédée le 26 février 1851 et de la communauté de biens qui a existé entre entre eux en vertu de leur contrat de mariage reçu Chaveheid notaire à Bischheim au Saum le 30 décembre 1818, à la requête du veuf agissant comme commun en biens et comme père et tuteur naturel d’Edouard, Auguste et Salomé Mündel, enfants issus du dit Mariage
acp 399 (3 Q 30 114) f° 187-v du 28.4. (succession déclarée le 14 août 1851 n° 658) Communauté, meubles, créances et argent comptant, 1404
Immeuble, Une Maison Grande rue N° 39 estimée à 18.000
Passif, reprises de la défunte 11.000, reprises du veuf 3800, dettes hypothécaires 16.000, total 30.800
Succession de la défunte, garde robe 58, reprises 11.000, total 11.058 francs

Registre de population 600 MW 75 (1815 sqq) Grand rue N° 39, f° 993 (i 210 et 212)
(f° 993) Mündel, Jacques, 1793, boulanger, Kolbsheim (à Strasbourg. depuis) 1815, (auparavant) grande grange 30, Entré 8.bre 1829
id. née Ehrhard, Salomé, 1794, Ep., Schiltigheim
id. Charles, 1823, Strasbourg
id. Auguste, 1824, Strasbourg
id. Salomé, 1828, Strasbourg
id. Jacques Edouard, 1834 17 nov., Strasbourg

Jacques Mündel meurt en 1854

1854 (1.12.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jacques Mündel, boulanger à Strasbourg décédé le 23 novembre 1854, dressé à la requête 1° du mandataire d’Auguste Mündel, maître patissier à Lyon, 2° Salomé Mündel, majeure à Strasbourg, 3° du tuteur d’Edouard Mündel mineur
acp 435 (3 Q 30 150) f° 55 du 4.12. (succession déclarée le 23 mai 1855) Il dépend de ladite succession 1) meubles, denrées et créances montant à 3921
2) moitié d’une maison à Strasbourg grande rue N° 39 évaluée à 9000,
3) créances douteuses 334 – Passif 25.745

Liquidation Jacques Mündel et Marguerite Erhardt
1859 (30.6.), M° Noetinger
Liquidation de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Mündel, boulanger à Strasbourg et Marguerite Erhardt sa femme et de la succession de la D° Mündel, décédée le 26 février 1851 et le mari le 23 novembre 1854, 1° le mandataire d’Auguste Mündel, maître patissier à Strasbourg, 2° Salomé Mündel, célibataire à Strasbourg, 3° le mandataire d’Edouard Mündel ouvrier relieur à Lyon qui a renoncé à la succession de son père
acp 479 (3 Q 30 194) f° 67 du 1.7. Communauté, mobilier 1309, extances 50, argent 45, prix de vente de la maison sise à Strasbourg grande rue N° 38 23.053, Total 24.457
Masse passive 30.800
Succession de Mde Mündel, garde robe , mémoire, reprises 11.000 – Passif 3171, reste 7828
Succession de M. Mündel, reprises 3800, passif 3171, reste 628
Droits des parties et abandonnements

Les héritiers Mündel vendent la maison au boulanger Georges Jecklé

1858 (22.6.), M° Charles Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 735 (2881) n° 107
Pardevant M° Charles Noetinger (…) Ont comparu 1° Monsieur Charles Rhein négociant demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de de Martin Auguste Mundel Marchand patissier demeurant à Lyon aux termes d’une procuration (…) 2° Mademoiselle Salomé Mundel majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3° Monsieur Jean Baptiste Burckel propriétaire demeurant en la même ville agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Edouard Mundel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une procuration (…) lesquels ez nom et qualité qu’ils agissent ont par les présentes vendu et abandonné en toute propriété
à Monsieur Georges Jecklé boulanger demeurant à Strasbourg à ce présent et acceptant
Une maison boulangerie consistant en bâtimens de devant latéralux et de derrière, cour, pompe, appartenances, aisances et dépendances sise à Strasbourg grand rie numéro 39 ancien, nouveau N° 80 d’un côté Monsieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux par devant la grand rue et par derrière le sieur Steinmetz. Tel que cet immeuble se trouve poursuit et comporte sans réserve ni exception avec tout ce qui y tient à clous, murs et chevilles et ce que la loi répute immeuble par sa nature, notamment un pétrin, un banc à sacs, deux ciasses à farine, un bac pour faire le pain, les paniers à pain, une charrette, une chaudière à chabons, un rayon en fer, une balance argent comptant poids dans la salle de débit, six fourneaux dont cinq en fayence et un en fer avec leurs tuyaux et leurs pierres
La maison dont il s’agit avait été acquise par Monsieur Jacques Mundel en son vivant boulanger et dame Marguerite Salomé Mundel née Ehrhardt son épouse demeurant à Strasbourg durant la communauté qui avait existé entre eux de Monsieur Georges Louis Grimm alors encore mineur demeurant à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication dreessé par M° Noetinger l’un des soussignés notaires à ce commis suivant jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 19 septembre 1828 en date du 14 octobre suivant transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 219 numéro 9 et inscrit d’office le même jour volume 195 numéro 129 moyennant un prox de 18.000 francs (…). Madame Mundel est décédée à Strasbourg le 26 février 1851 en laissant pour seuls et uniques héritiers les trois enfants issus de son union avec son mari savoir Messieurs Auguste Mundel, Salomé Mundel et Edouard Mundel chacun pour un tiers ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 25 avril 1851. Après le décès de Monsieur Jacques Mundel père arrivé à Strasbourg le 23 novembre 1854 inventaire de sa succession a été dressé par ledit M° Noetinger le premier décembre1854 à la requête des trois enfants Mundel sus nommés mais par suite de la renonciation faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 23 juin 1856 par le mandataire de Monsieur Edouard Mundel l’un des requérants, la succession de Monsieur Mundel père a été distribuée à chacun de ses deux autres enfants chacun de pour moitié.
Le mineur Grimm avait recueilli la maison dont il s’agit dans la succession de feu le sieur Louis Dominique Grimm et dame Gertrude Weber ses père et mère ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Noetinger susdit le 21 mars 1828. Monsieur Grimm père l’avait acquis durant la communauté qui a existé entre entre lui et feue sadite épouse du Sr Geoffroy Klein boulanger demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définive dressé par M° Weigel notaire à Strasbourg le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327. La présente vente est faite pour et moyennant le prix de 21.000 francs – le 22 juin 1858
acp 470 (3 Q 30 185) f° 48-v du 1.7.

Originaire de Schmieheim en Bade, Jean Georges Jecklé épouse en 1850 Sophie Caroline Mauss
Mariage, Strasbourg (n° 409)
Du 7° jour du mois d’octobre 1850 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean George Jaecklé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 octobre 1819 à Schmieheim, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de feu Jacques Jaecklé, Cordonnier décédé à Schmieheim le 31 janvier 1847, et de feu Catherine Lleppert décédée au même lieu le 27 avril 1821, et de Sophie Caroline Mauss, majeure d’ans née en légitime mariage le 20 septembre 1820 à Strasbourg, fille de feu Jacques Mauss, sellier décédé en cette ville le 4 août 1829 et de Frédérique Wagner, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Georg Jeckle, Sophie Mauss (i 36)

Sophie Caroline Mauss meurt en 1858 en délaissant une fille
1858 (20.5.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Jecklé boulanger et Caroline Sophie Mauss, sa femme à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédée le 13 janvier 1858, dressé à la requête du veuf agissant 1) comme commun en biens à défaut de contrat de mariage, 2) comme père et tuteur de Marie Emilie Jecklé sa fille
acp 469 (3 Q 30 184) f° 68 du 26.5. (succession déclarée le 26 mai 1858) Communauté, créances 8324, maison et marchandises 4838, argent comptant 40, extances 15 – Passif 45
Succession, garde robe 284

Georges Jecklé se remarie en 1858 avec Salomé Becker
1858 (6.7.), M° Noetinger
Contrat de mariage – Georges Jecklé, boulanger à Strasbourg, veuf avec un enfant de Caroline Sophie Mauss à Strasbourg, d’une part
Salomé Becker, célibataire à Strasbourg, fille de Simon Becker, tailleur de pierres, et de Marguerite Salomé Stauffer sa femme
acp 470 (3 Q 30 185) f° 79-v du 12.7. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur sont constatés par inventaire reçu Noetinger le 20 mai 1858
et en une Maison à Strasbourg Grande rue N° 80
Les apports de la future épouse consistent 1) deux tiers de deux Maisons sises à Strasbourg rue Marbach n° 3 et 4
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute leur succession, réductible de moitié en cas d’existence d’enfant et en cas de critique de l’enfant du premier lit d’une part d’enfant en toute propriété

Le boulanger Laurent Hagé acquiert la maison par surenchère au tribunal

1859 (3.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 775 (2921) n° 17 – Tribunal civil
Expropriation forcée – Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas Rhin séant en ladite ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Pardevant M° Charles Noetinger (…) Ont comparu 1° Monsieur Charles Rhein négociant demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de de Martin Auguste Mundel Marchand patissier demeurant à Lyon aux termes d’une procuration (…) 2° Mademoiselle Salomé Mundel majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3° Monsieur Jean Baptiste Burckel propriétaire demeurant en la même ville agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Edouard Mundel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une procuration (…) lesquels ez nom et qualité qu’ila agissent ont par les présentes vendu et abandonné en toute propriété
Une maison boulangerie consistant en bâtimens de devant latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances, aisances et dépendances sise à Strasbourg grand rie numéro 39 ancien, nouveau N° 80 d’un côté Monsieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux par devant la grand rue et par derrière le sieur Steinmetz. Tel que cet immeuble se trouve poursuit et comporte sans réserve ni exception avec tout ce qui y tient à clous, murs et chevilles et ce que la loi répute immeuble par sa nature, notamment un pétrin, un banc à sacs, deux ciasses à farine, un bac pour faire le pain, les paniers à pain, une charrette, une chaudière à charbons, un rayon en fer, une balance argent comptant poids dans la salle de débit, six fourneaux dont cinq en fayence et un en fer avec leurs tuyaux et leurs pierres
La maison dont il s’agit avait été acquise par Monsieur Jacques Mundel en son vivant boulanger et dame Marguerite Salomé Mundel née Ehrhardt son épouse demeurant à Strasbourg durant la communauté qui avait existé entre eux de Monsieur Georges Louis Grimm alors encore mineur demeurant à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication dreessé par M° Noetinger l’un des soussignés notaires à ce commis suivant jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 19 septembre 1828 en date du 14 octobre suivant transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 219 numéro 9 et inscrit d’office le même jour volume 195 numéro 129 moyennant un prox de 18.000 francs (…). Madame Mundel est décédée à Strasbourg le 26 février 1851 en laissant pour seuls et uniques héritiers les trois enfants issus de son union avec son mari savoir Messieurs Auguste Mundel, Salomé Mundel et Edouard Mundel chacun pour un tiers ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 25 avril 1851. Après le décès de Monsieur Jacques Mundel père arrivé à Strasbourg le 23 novembre 1854 inventaire de sa succession a été dressé par ledit M° Noetinger le premier décembre1854 à la requête des trois enfants Mundel sus nommés mais par suite de la renonciation faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 23 juin 1856 par le mandataire de Monsieur Edouard Mundel l’un des requérants, la succession de Monsieur Mundel père a été distribuée à chacun de ses deux autres enfants chacun de pour moitié.
Le mineur Grimm avait recueilli la maison dont il s’agit dans la succession de feu le sieur Louis Dominique Grimm et dame Gertrude Weber ses père et mère ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Noetinger susdit le 21 mars 1828. Monsieur Grimm père l’avait avait acquis durant la communauté qui a existé entre entre lui et feue sadte épouse du Sr Geoffroy Klein boulanger demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définive dressé par M° Weigel notaire à Strasbourgle 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327. La présente vente est faite pour et moyennant le prix de 21.000 francs – le 22 juin 1858, enregistré le premier juillet 1858 folio 49 verso
(f° 39) Cahier des charges supplémentaire. Monsieur Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg demeurant en cette ville rue des Hallebardes numéro 33 constitué pour le sieur Joseph Victor Julien Violland ancien négociant domicilié à Paris autrefois à Bitsche déclare que par contrat de vente passé devant M° Noetinger le 22 juin 1858 (…) Par exploit en date des 27 août, 3 et 7 septembre 1858 (…) ledit sieur Violland a fait signifier (…) la surenchère autorisée par l’article 2185 du même code, après avoir présenté pour caution le sieur Daniel Goppert poëlier domicilié à Strasbourg qui a fait sa soumission au greffe le 25 août 1858 (…)
(f° 42) Adjudication sur surenchère. L’an 1859 le 25 février, A l’audience des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg (…) surenchéri par M° Lederlin avoué pour 23.110 francs
(f° 43) Déclaration de command. L’an 1859 le 25 février au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Laurent Hagé boulanger domicilié à Strasbourg, la maison boulangerie (…)

Originaire de Schweigen en Palatinat (près de Wissembourg), Laurent Hagé épouse en 1849 Marie Anne Wersing, native de Schweighouse
Mariage, Strasbourg (n° 482)
Du 20° jour du mois de décembre 1849. Acte de mariage de Laurent Hagé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 août 1824 à Schweigen (Bavière rhénane) domicilié à Strasbourg, garçon boulanger, fils de Pierre Hagé, vigneron absent sans nouvelles depuis vingt ans, et de feu Anne Marie Kiefer, décédée à Schweigen le 24 mars 1825. et de Marie Anne Wersing, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 septembre 1824 à Schweighausen (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Henri Wersing, fayencier décédé à Schweighausen le 11 janvier 1847, et de Madeleine Knecht domiciliée à Schweighausen ci présente et consentante (…) ledit époux a produit un acte de notoriété dressé pat Frédéric Guillaume Müller, juge de paix du canton de Candel (Bavière rhénane) le 12 novembre dernier, constatant l’absence de son père (signé) Lorenz Hagé, Maria Anna Wersing (i 38)

Laurent Hagé et Marie Anne Wersing hypothèquent la maison au profit du cordonnier Nicolas Fougerousse

1859 (29.7.), Strasbourg 7 (113), Not. Edouard Stromeyer n° 1631
Obligation – Ont comparu Monsieur Laurent Hagé, boulanger et sous son assistance & autorisation sa femme Dame Marie Anne Versing demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
à Nicolas Fougerousse, Maître cordonnier du troisième de grenadiers ed la Garde au fort d’Issy près Paris créancier pour lequel stipule et accepte M. Auguste Speckel propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 19.000 francs pour prêtd e pareille somme (…) tant pour leur besoins personnels que pour rembourser partie de leurs créanciers (…)
Garantie hypothécaire. Une Maison boulangerie, conistant en bâtimens de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg– grand’rue N° 39 ancien nouveau N° 80, d’un côté M. Rump, de l’autre la ruelle des cheveux, par devant la grand rue et par derrière le Sr Steinmetz. Les débiteurs décalrent être les vrais propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir acquis à la barre du tribunal civil de première instance de cette ville le 25 février dernier et déclaration d’adjudication en date du même jour, par suite de surenchère sur aliénation volontaire faite à la requête de M. Joseph-Victor-Julien Violland, ancien négociant domicilié à Paris, autrefois à Bitsch, sur le Sr Georges Jaeglé, boulanger demeurant à Strasbourg. La grosse des dites adjudication et déclaration d’adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de cette ville le 13 mai de cette année vol. 775 n° 17 et inscrite d’office le même jour vol. 734 numéro 238. Ladite adjudication eut lieu pour la somme de 23.110 francs (…) Monsieur Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis de Monsieur Charles Rhein, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg ayant agi en qualité de mandataire de M. Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon (…) 2. Mademoiselle. Salomé Mündel, majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3. et Monsieur Jean Baptiste Bürckel, propriétaire demeurant à Strasbourg ayant agit au nom et comme mandataire de M. Edouard Mündel, ouvrier relieur demeurant à Lyon (…) aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger le 22 juin 1858, enregistré et transcrite au bureau des hypothèques de cette ville le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscrite d’office le même jour volume 715 numéro 243, cette vente eut lieu pour le prix de 21.000 francs. (…) Dans ladite vente il était dit que les Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans les successions de leurs auteurs, Monsieur Jacques Mündel en son vivant boulanger à Strasbourg où il est décédé le 23 novembre 1854 et D° Salomé Ehrhardt, vivant épouse dudit Sr Mündel, décédée audit Strasbourg le 26 février 1851, comme seuls et uniques héritiers de ces derniers, ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de Mde. Mündel le 25 avril 1851 et le second de M. Mündel le premier décembre 1854, enregistrés, dressés à la requête desdits enfants Mündel par M° Noetinger notaire à Strasbourg. Feu les époux Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir acquis pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux de M. Georges-Louis Grimm, alors encore mineur, demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé le 14 octobre 1828 par M° Noetinger notaire à Strasbourg à ce commis suivant jugement rendu par le tribunal civil de cette ville le 19 septembre 1828, en date du 14 octobre même année enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier suivant vol. 195 n° 129, ladite adjudication eut lieu moyennant le prix de 18.050 francs (…). Le mineur Grimm avait lui-même recueilli cet Immeuble dans la succession de ses auteurs, feu le Sr Louis Dominique Grimm et D° Gertrude Weber, en leur vivant conjoints audit Strasbourg ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par ledit notaire Noetinger le 22 mars 1828. M. Grimm père l’avait lui-même acquis durant la communauté de biens qui a existé entre entre lui et feu sadite épouse du Sr Geoffroi Klein, boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Weigel, lors notaire à Strasbourg le 14 octobre 1819, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 octobre 1819 vol. 122 n° 86 et inscrit d’office le même jour vol. 133 n° 327.
Etat civil. Les débiteurs conjoints Hagé déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale, qu’ils n’ont jamais été tuteurs ni curateurs (…)

Marie Anne Wersing meurt en 1861 en délaissant deux enfants

1861 (9.7.), Strasbourg 7 (115), Not. Edouard Stromeyer n° 2434
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre le Sr Laurent Hagé, boulanger à Strasbourg et sa défunte épouse Marie Anne Wersing et de la succession de cette dernière, décédée à Strasbourg le 3 février 1861.
Cejourd’hui 9 juillet 1861 à neuf heures du matin dans la maison mortuaire sise à Strasbourg grand’rue N° 80, à la requête et en présence I. du Sr Laurent Hagé, veuf, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son propre et privé nom à cause de la communauté légale de biens qui a existé entre entre le Sr Hagé et sa défunte épouse faute de contrat de mariage, et comme père et tuteur légal de ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec feue son épouse qui sont 1° Joseph Hagé né le 22 avril 1852, 2° et Anne Joséphine Hagé née le 10 mai 1855, Les dits deux enfants demeurant avec leur père à Strasbourg, II. et en présence du Sr Joseph Wersing, Pensionnaire de l’Etat, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des dits enfants mineurs (…) seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de feue leur mère

Communauté, masse active, Meubles meublants, literie, linge etc. Chambre d’habitation, Chambre des garçons, Au corridor, Au corridor de la cour, Cuisine, Chambre à côté du magasin, Magasin, Cave
Immeubles. Une Maison boulangerie, consistant en bâtimens de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg grand’rue N° 39 ancien nouveau N° 80, d’un côté M. Rumpp, de l’autre la ruelle des cheveux, par devant la Grand’rue, par derrière le Sr Steinmetz, d’un revenu annuel de 1100 francs. Ledit Immeuble a été acquis à la barre du tribunal civil de première instance de la ville de Strasbourg le 25 février 1859, et déclaration d’adjudication en date du même jour, par suite de surenchère sur aliénation volontaire faite à la requête de M. Joseph Victor Julien Violland, ancien négociant domicilié à Paris, autrefois à Bitsch, sur le Sr Georges Jaeglé, boulanger demeurant à Strasbourg. La grosse des dites adjudication et déclaration d’adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de cette ville le 13 mai 1859 vol. 775 n° 17 et inscrite d’office le même jour vol. 734 numéro 238. Ladite adjudication eut lieu pour la somme de 23.110 francs (…)
acp 500 (3 Q 30 215) f° 70 du 18.7. (succession déclarée le 3 août 1861) Communauté, mobilier estimé 1609 francs
acp 501 (3 Q 30 216) f° 8 du 1.8. (vacation du 24 juillet, n° 2451) Communauté, Argent comptant 93, Une maison Grande Rue N° 80, créances 1412, garde robe 186

Laurent Hagé se remarie en 1861 avec Marie Thérèse Heilmann de Marckolsheim
1861 (24.7.), M° Stromeyer
Contrat de mariage – Laurent Hagé, boulanger à Strasbourg, veuf avec deux enfants de Marie Anne Wersing d’une part
Marie Thérèse Heilmann célibataire à Marckolsheim
acp 501 (3 Q 30 216) f° 8 du 1.8. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports de la future consistent en une somme de 5000 ff
Ceux du futur époux sont constatés par inventaire reçu Stromeyer Notaire el 9 juillet 1861
Donation par le futur à la future en cas de survie d’une part d’enfant en propriété et par la future épousee audi &gx& de l’usufruit de sa succession, réductible en cas d’enfants

Laurent Hagé passe avec le meunier Michel un contrat par lequel il s’engage à lui acheter exclusivement la farine

1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 6 du 1.8.
31 juillet 1862. Marché – Le Sr Laurent Hagé, boulanger grand rue N° 80 s’engage à cuire à façon du pain des farines livrées à lui
par Mr. J. Michel, meunier à Strasbourg,
il s’engage à vendre le pain au prix indiqué par Mr J. Michel et à verser à ce dernier le montant de 46 miches de pain de 3 kilog. par 100 kilog. de farine, et recevra pour prix de son travail la somme de quatre francs par 100 kilog. de farine, évalué pour la perception de l’enregistrement à la somme de 500 francs sans préjudice.
Il s’engage en outre à ne pas employer d’autres farines dans sa boulangerie que celles livrées par Mr. Michel et de déclarer chaque jour la quantité de farine convertie en pain et à verser à Mr. Michel chaque jour la somme résultant de son opération conformément aux conditions ci-dessus et Mr. Michel de son côté s’engage à lui fournir toute quantité de farine de bonne qualité qu’il lui faut

Les créanciers poursuivent Laurent Hagé en justice. Laurent Hagé obtient de convertir la vente par expropriation forcée en vente volontaire. Le notaire Edouard Stromeyer dresse le cahier des charges mais l’adjudication n’a pas lieu

1865 (10.8.), Strasbourg 7 (123), Not. Edouard Stromeyer n° 4551
10 août 1865. Dépôt du cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison à Strasbourg grand rue n° 80
Ont comparu I. Madame Caroline-Frédérique Haan veuve de M. Jean Georges Artzner, vivant marchand de poissons à Strasbourg, elle y demeurant et domiciliée, agissant I. comme se trouvant aux droits de M. Hippolyte Wildenstein, Négociant à Strasbourg jusqu’à concurrence d’une somme de 2400 francs, contre M. Laurent Hagé, boulanger, et ses enfants ci après nommés de cette ville, suivant transport reçu par M° Stromeyer l’un des notaires soussignés le 31 décembre 1861, ledit Sr Wildenstein ayant été lui-même aux droits de M. Joseph Victor Violand Négociant à Paris et de M. Constant Eloi Auguste Vennin, Négociant à Strasbourg suivant transport reçu par ledit notaire Stromeyer le 26 et 27 du même mois de décembre, MM. Violand et Vennin étient eux-mêmes créanciers de M. Hagé et de ses enfants suivant deux borderaux de collocation à eux délivrés par le Greffier du Tribunal civil de Strasbourg le 7 juillet 1859, 2° en vertu d’un Jugement rendu par ke tribunal civil de première instance de cette ville le 19 juillet écoulé (…)
Cahier des charges dressé par M° Stromeyer notaire à Strasbourg, commis à cet effet, par Jugement rendu par le Tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le 19 juillet 1865 pour parvenir à la vente aux enchères publiques par suite de la Conversion sur vente en expropriation forcée, d’une Maison boulangerie avec petite cour et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 80 inscrit au Cadastre sous la Section P Numéros 767 et 767.
Enonciation du Jugement. Suivant procès verbal de l’huissier Lesage de cette ville, le 18 avril 1865, dénoncé à la partie saisie le 24 avril même mois (…) Mde Caroline-Frédérique Haan veuve de M. Jean Georges Artzner, vivant marchand de poissons à Strasbourg, (…) a fait saisir sur le Sr Laurent Hagé, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg et sur ses deux enfants mineurs Joseph Hagé et Anne Joséphine Hagé, procréés durant le mariage qui a existé entre entre M Hagé et Mde Marie Anne Wersing, son épouse défunte en premières noces, une Maison boulangerie avec petite cour et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 80 pour être vendue par expropriation forcée à l’audience des Criées du Tribunal civil de cette ville.
Le cahier des charges a été dressé par M° Lederlin, avoué en cette ville, avoué de la poursuivante, sous la date du 24 juin dernier déposé au greffe du tribunal de cette ville le 12 juillet mois écoulé mais les sommations aux créanciers inscrits et à la partie saisei n’ont pas été faites (…) Suivant délibération du Conseil de famille des dits mineurs Hagé prise sous la présidence de M. le juge de paix du canton Sud de cette ville le 12 juillet mois écoulé M. Hagé a demandé et obtenu l’autorisation, afin de retirer un prix plus avantageux de sa propriété, à former la demande en conversion de ladite saisie immobilière de l’immeuble sus décrit en vente aux enchères publiques devant le soussigné notaire Stromeyer (…), le tribunal prenant en considération la susdite demande a, suivant Jugement sous la date du 19 juillet mois écoulé, ordonné que l’immeuble sus décrit serait vendu aix enchères publiques le 14 septembre mois prochain sur la mise à prix de 18.000 francs

Désignation de l’Immeuble. Une maison boulangerie et servant à la patisserie à rez de chaussée surmonté de trois Etages, bâtiment de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, droits, aisances, appartenances et Dépendances, situé à Strasbourg grande rue ancien numéro 39 nouveau n° 80, d’un côté autrefois M. Rumpp aujourd’hui M. Loeb Levy de l’autre la ruelle des cheveux, par devant la grande rue, derrière M. Steinmetz, inscrite à la matrice cadastrale sous la section P numéro 767 et 767, le tout d’une contenance d’un are 65 centiares.
Origine de la propriété. La susdite maison et dépendances a été acquise durant l’union qui a existé entre entre M. Hagé et son épouse défunte née Wersing sus nommée à la barre du tribunal civil de première instance de cette ville le 25 février 1859 et déclaration d’adjudication en date du même jour par suite de surenchère sur aliénation volontaire faite à la requête de M. Joseph Victor Julien Violland, ancien négociant domicilié à Paris, autrefois à Bitsch, sur le Sr Georges Jaeglé boulanger à Strasbourg. Une grosse des dites adjudication et déclaration d’adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 mai 1859 volume 775 numéro 17 et inscription d’office prise le même jour volume 734 numéro 238. L’adjudication eut lieu pour la somme de 23.110 francs (…) Monsieur Georges Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis de Monsieur Charles Rhein, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg ayant agi en qualité de mandataire de M. Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon (…) 2. de Melle. Salomé Mündel, majeure d’ans de cette ville, 3. de M. Jean Baptiste Bürckel, propriétaire à Strasbourg ayant agit au nom et comme mandataire de M. Edouard Mündel ouvrier relieur demeurant à Lyon (…) aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger le 22 juin 1858, transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscription d’office a été prise le même jour volume 715 numéro 243, cette vente eut lieu pour le prix de 21.000 francs. (…) Dans la vente consentie au profit de M. Jaeglé, il est dit que les frères et sœurs Mündel étaient eux-mêmes devenus propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir recueillie dans les successions de leurs auteurs, M. Jacques Mündel en son vivant boulanger à Strasbourg où il est décédé le 23 novembre 1854 et D° Salomé Ehrhardt, vivant épouse dudit M. Mündel, décédée audit Strasbourg le 26 février 1851, comme seuls et uniques héritiers de ces derniers, ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de Mde. Mündel née Ehrhardt le 25 avril 1851 et le second de M. Mündel le premier décembre 1854 par M° Noetinger alors notaire à Strasbourg. Feu les époux Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir acquis pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux, de M. Georges-Louis Grimm, alors encore mineur d’ans, demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé le 14 octobre 1828 par M° Noetinger vivant notaire à Strasbourg à ce commis par Jugement rendu par le Tribunal civil de cette ville le 19 septembre précédent, dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 195 numéro 129, ladite adjudication eut lieu moyennant le prix de 18.050 francs (…). Le mineur Grimm avait lui-même recueilli cet Immeuble dans la succession de ses auteurs, feu le Sr Louis Dominique Grimm et D° Gertrude Weber, en leur vivant conjoints à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par ledit notaire Noetinger le 22 mars 1828. M. Grimm père l’avait lui-même acquis durant la communauté de biens qui a existé entre entre lui et son épouse de M. Geoffroi Klein, boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Weigel, alors notaire à Strasbourg le 14 octobre 1819, transcrit aux hypothèques de cette ville le 28 du même mois volume 122 numéro 86 – Situation hypothécaire (…) – Charges, clauses et conditions (…)
acp 545 (3 Q 30 260) f° 46-v du 17.8. et f° 49-v du 18.8.

Liquidation Laurent Hagé Marie Anne Wersing
1866 (4.7.), M° Stromeyer
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre entre Laurent Hagé, boulanger à Strasbourg et Marie Anne Wersing sa femme et de la succession de cette dernière, décédée à Strasbourg le 3 février 1861, à la requête du veuf, à défaut de contrat de mariage, et comme père et tuteur légal de Joseph et Joséphine Hagé
acp 555 (3 Q 30 270) f° 46 du 12.7. Communauté, Mobilier 1609 francs, Argent comptant 93, créances 1412,
prix de la maison vendue depuis la décès par expropriation 35.179, total 38.296
Masse passive 26.910, reste 11.385
Succession, moitié de la communauté 5692, garde robe 186, total 5859, Masse passive 152, reste 5726
Abandonnements (…)

Thérèse Heilmann institue pour seul héritier son mari Laurent Hagé
1872, M° Noetinger
5. Februar 1872. Testament – Theresia Heilmann Ehefrau von Lorentz Hagé Mehlhänlder in Straßburg, durch welchen Sie ihrem Ehegatten ihr gantzes Vermögen vermacht
gestorben den 31. März 1872
acp 604 (3 Q 30 319) f° 37-v n° 1241 du 11.4.

Le farinier Laurent Hagé épouse en 1873 Hélène Ulrich, native de Gingsheim : contrat de mariage, célébration
1873 (26.2.), M° Stromeyer
Ehe Vertrag – Lorentz Hagé, Mehlhänlder in Straßburg
Helene Ulrich, volljährig in Gingsheim
acp 613 (3 Q 30 328) f° 63 n° 1113 du 6.3. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth von 8000 Franken
die Braut bringt in die Ehe einen Werth von 4000 Franken
Gegenseitige Schenkung dem Überlebenden der Bräutigam der Braut von dem Eigenthum was das Gesetz erlaubt, und die Braut dem Bräutigam von der Nutzniesung des Nachlasses

Mariage, Strasbourg (n° 146)
Den 27. Februar 1873. Heiraths-Urkunde von Lorentz Hage, Wittwer in erster Ehe von Maria Anna Wersing und in 2..ter Ehe von Marie Therese Heilmann, zu Straßburg gestorben den 1. April verfloßenen Jahrs, geboren zu Schweigen (Pfalz) den 26. August 1824, Mehlhändler wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn von Peter Hagé, Rebman (abwesend) und von weiland Anna Maria Kiefer zu Schweigen gestorben den 24. März 1825, und von Marie Helene Ulrich, geboren zu Gingsheim (Unter Elsass) den 29. Februar 1845, ohne Gewerb, wohnhaft zu Straßburg volljährige eheliche Tochter von Joseph Ulrich, Ackerer, und von Marie Catherine Schott Eheleute zu Gingsheim wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend (…) den 26. dieses Monats vor Herr Stromeyer Notar Zu Straßburg ein Ehevertrag geschlossen worden ist (i 79

Le boulanger Jacques Freyss acquiert la maison vendue par expropriation forcée sur Laurent Hagé.

1866 (11.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1052 (3200) n° 151 – Tribunal civil
La seconde chambre du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en da dite ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Cahier des charges, M° Jean Louis Eugène Lederlin avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg demeurant en cette ville rue de la nuée bleue numéro 16 déclare que le sieur Nicolas Fougerousse ancien maître cordonnier du troisième règiment de grenadiers de la garde impériale aujourd’hui propriétaire domicilié à Metz est créancier du sieur Laurent Hagé, boulanger et de Dame Marie Anne Wersing sa femme depuis décédée représentée aujourd’hui par ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec sondit mari et qui sont ses seuls héritiers nommés Joseph Hagé et Anne Joséphine Hagé, sous la tutelle de leur père, tous domiciliés à Strasbourg, en vertu d’une obligation contenant quittance subrogatoire passée devant M° Stromeyer et son collègue notaires à Strasbourg le 29 juillet 1859 enregistre expédiée en forme exécutoire et inscrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 30 août suivant vol. 742 N° 32 de la somme principale de 19.000 francs, 2) des intérêts dus sur le pied de quatre & trois pour cent par an depuile premier avril 1865 (…) Lesdits débiteurs n’ayant pas satisfait à ce commandement ledit créancier a fait saisir sur eux l’immeuble ci après désigné par procès verbal du même huisser [Lesage] en date du 14 décembre 1865 (…) Cette saisie a été transcrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 19 décembre 1865 vol. 102 N° 80 & 81.

Désignation de l’immeuble saisi. Une maison boulangerie consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière le tout situé à Strasbourg arrondissement de ce nom département du Bas Rhin grand’rue n° 80, ancien numéro 39 d’un côté le sieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux, devant la grand’rue, derrière le sieur Steinmetz. Ledit immeuble habité et exploité par les parties saisies et divers locataires. Il est inscrit dans la matrice cadastrale de la ville de Strasbourg section P N° 767 et 767 pour un revenu de 258 francs 86 centimes.
Etablissement de la propriété. Dans le titre obligatoire, il est énoncé que les débiteurs ont déclaré avoir acquis le dit immeuble à l’audience des criées du tribunal civil séant à Strasbourg suivant jugement d’adjudication sur surenchère sur le sieur Georges Jaeglé boulanger domicilié à Strasbourg en date en 25 février 1859 transcrit au bureau des hypothèques le 13 mai de la même année volume 775 numéro 17 et inscrit d’office ledit jour volume 734 numéro 238. Que ledit sieur Georges Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis du sieur Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon de demoiselle Salomé Mündel, majeure sans profession demeurant à Strasbourg et du sieur Edouard Mündel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger et son Collègue notaires à Strasbourg le 22 juin 1858, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscrite d’office le même jour volume 715 numéro 243. Que lesdits sieur et Demoiselle Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans les successions de leur père et mère sieur Jacques Mündel boulanger et Dame Salomé Ehrhardt sa femme, les deux domiciliés et décédés à Strasbourg dont ils étaient les seuls et uniques héritiers ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de la dame Mündel par ledit M° Noetinger le 25 avril 1851 et celui de la succession dudit Sieur Jacques Mündel par le même notaire le premier décembre 1854, que lesdits conjoints Jacques Mündel avaient acquis la dite maison pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux, du sieur Georges Louis Grimm fils mineur de Louis Dominique Grimm et de Gertrude Weber, conjoints décédés à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par ledit M° Noetinger à ce commis par Jugement dudit tribunal du 19 septembre 1828, en date du 14 octobre de la même année transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 195 numéro 129. Que ledit mineur Grimm avait recueilli cette maison dans la succession de ses père et mère cidessus nommés ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par ledit M° Noetinger le 21 mars 1828, enfin que ledit sieur Louis Dominique Grimm avait acquis cette maison durant la communauté qui a existé entre entre lui et sadite femme du Sieur Geoffroy Klein boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Weigel notaire en la dite ville le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 et inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327.
Conditions de la vente (…), Mise à prix. Le poursuivant enchérit ledit immeuble pour servir de première mise à la somme de 10.000 francs
(f° 130-v) Publication. L’an 1866 le 9 février
(f° 131) Adjudication. L’an 1866 le16 mars (…) Ouï M° Clément, juge suppléant faisant les fonctions de procureur impérial en ses conclusions. Attendu qu’il a été justifié de l’observation des formalités prescrites par la loi pour parvenir à l’adjudication demandée, le tribunal donne défaut contre la partie saisie faute par elle d’avoir constitué avoué (…), enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Lederlin, avoué pour 35.600 francs
(f° 132) Déclaration d’adjudication. L’an 1866 le 16 mars à onze heures du matin au Greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Jacques Freysz boulanger domicilié à Strasbourg la maison boulangerie (…)

Originaire d’Entzheim, Jacques Freyss épouse en 1863 Marguerite Griesbach, native de Mittelhausen
1863 (18.9.), Strasbourg 10 (150), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 1523
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jacques Freyss, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, né à Entzheim (Bas-Rhin) le 9 janvier 1825 du légitime mariage du Sr André Freyss, vivant cultivateur et de same Salomé Wurtz sa veuve demeurant à Entzheim, stipulant comme futur époux
Madlle Marguerite Griesbach, demeurant et domiciliée à Mittelhausen (Bas-Rhin), née à Mittelhausen le 4 août 1839 du légitime mariage du Sr Jacques Griesbach, cultivateur, et D° Marguerite Eberhold, conjoints demeurant à Mittelhausen, Stipulant comme future épouse
acp 525 (3 Q 30 240) f° 30 du 21.9. – communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) mobilier estimé à 4443, 2) 42 ares de terre ban d’Entzheim
Ceux de la future épouse consistent 1) argent comptant 5000, 2) mobilier 982
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de la succession du prémourant, réductible en cas d’enfant

Le boulanger Joseph Leibenguth acquiert la maison dans la procédure contre le fol enchérisseur Jacques Freyss

1868 (18.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1145 (3284) n° 68 – Tribunal civil
La chambre des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en la dite ville au palais de Justice en son audience publique du 7 février a rendu le jugement d’adjudication sur folle ecnhère dont la teneur suit.
Cahier des charges, M° Jean Louis Eugène Lederlin avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg demeurant en cette ville rue de la nuée bleue numéro 16 déclare que le sieur Nicolas Fougerousse ancien maître cordonnier du troisième règiment de grenadiers de la garde impériale aujourd’hui propriétaire domicilié à Metz est créancier du sieur Laurent Hagé, boulanger et de Dame Marie Anne Versing sa femme depuis décédée et représentée aujourd’hui par ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec sondit mari et qui sont ses seuls héritiers nommés Joseph Hagé et Anne Joséphine Hagé, sous la tutelle de leur père, tous domiciliés à Strasbourg, en vertu d’une obligation contenant quittance subrogatoire passée devant M° Stromeyer et son collègue notaires à Strasbourg le 29 juillet 1859 enregistre expédiée en forme exécutoire et inscrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 30 août suivant vol. 742 N° 32 de la somme principale de 19.000 francs, 2) des intérêts dus sur le pied de quatre & trois pour cent par an depuile premier avril 1865 (…) Lesdits débiteurs n’ayant pas satisfait à ce commandement ledit créancier a fait saisir sur eux l’immeuble ci après désigné par procès verbal du même huisser [Lesage] en date du 14 décembre 1865 (…) Cette saisie a été transcrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 19 décembre 1865 vol. 102 N° 80 & 81.

Immeuble saisi. Une maison boulangerie consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière le tout situé à Strasbourg arrondissement de ce nom département du Bas Rhin grand’rue n° 80, ancien numéro 39 d’un côté le sieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux, devant la grand’rue, derrière le sieur Steinmetz. Ledit immeuble habité et exploité par les parties saisies et divers locataires. Il est inscrit dans la matrice cadastrale de la ville de Strasbourg section P N° 767 et 767 pour un revenu de 258 francs 86 centimes.
Etablissement de la propriété. Dans le titre obligatoire, il est énoncé que les débiteurs ont déclaré avoir acquis le dit immeuble à l’audience des criées du tribunal civil séant à Strasbourg suivant jugement d’adjudication sur surenchère sur le sieur Georges Jaeglé boulanger domicilié à Strasbourg en date en 25 février 1859 transcrit au bureau des hypothèques le 13 mai de la même année volume 775 numéro 17 et inscrit d’office ledit jour volume 734 numéro 238. Que ledit sieur Georges Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis du sieur Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon de demoiselle Salomé Mündel, majeure sans profession demeurant à Strasbourg et du sieur Edouard Mündel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger et son Collègye notaires à Strasbourg le 22 juin 1858, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscrite d’office le même jour volume 715 numéro 243. Que lesdits sieur et Demoiselle Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans les successions de leur père et mère sieur Jacques Mündel boulanger et Dame Salomé Ehrhardt sa femme, les deux domiciliés et décédés à Strasbourg dont ils « étaient les seuls et uniques héritiers ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de la dame Mündel par ledit M° Noetinger le 25 avril 1851 et celui de la succession dudit Sieur Jacques Mündel par le même notaire le premier décembre 1854, que lesdits conjoints Jacques Mündel avaient acquis la dite maison pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux, du sieur Georges Louis Grimm fils mineur de Louis Dominique Grimm et de Gertrude Weber, conjoints décédés à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par ledit M° Noetinger à ce commis par Jugement dudit tribunal du 19 septembre 1828, en date du 14 octobre de la même année transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 195 numéro 129. Que ledit mineur Grimm avait recueilli cette maison dans la succession de ses père et mère cidessus nommés ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par ledit M° Noetinger le 21 mars 1828, enfin que ledit sieur Louis Dominique Grimm avait acquis cette maison durant la communauté qui a existé entre entre lui et sadite femme du Sieur Geoffroy Klein boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Weigel notaire en la dite ville le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 et inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327.
Conditions de la vente (…), Mise à prix. Le poursuivant enchérit ledit immeuble pour servir de première mise à la somme de 10.000 francs
(f° 125-v) Publication. L’an 1866 le 9 février
(f° 126) Adjudication. L’an 1866 le16 mars (…) Ouï M° Clément, juge suppléant faisant les fonctions de procureur impérial en ses conclusions. Attendu qu’il a été justifié de l’observation des formalités prescrites par la loi pour parvenir à l’adjudication demandée, le tribunal donne défaut contre la partie saisie faute par elle d’avoir constitué avoué (…), enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Lederlin, avoué pour 35.600 francs
(f° 127) Déclaration d’adjudication. L’an 1866 le 16 mars à onze heurs du marin eu Greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Jacques Freysz boulanger domicilié à Strasbourg la maison boulangerie (…)
(f° 127-v) Adjudication sur folle enchère. L’an 1868 le 7 février à l’audience des criées du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg (…) ledit Jacques Freysz n’ayant pas satisfait aux clauses et conditions de la vente et payé le montant du bordereau de collocation délivré le 2 janvier 1867 audit Sr Fougerousse dans l’ordre judiciaire clos le même jour ledit M° Lederlin, avoué, a conclu à ce qu’il plût au tribunal donner défaut contre l’adjudicataire fol enchérisseur (…), le tribunal attendu qu’il a été justifié de l’observation des formalités prescrites par la loi pour parvenir à la revente demandée, donne défaut contre l’adjudicataire fol enchérisseur (…) crier l’immeuble dont il s’agit pour la nouvelle mise à prix de 20.000 francs, enchéri pendant la première bougie par M° Schneegans, avoué pour 33.000 francs et deux autres bougies ayant encore été successivement allumés et s’étant de même éteintes sans qu’il ait été fait de mise d’enchère ledit immeuble à M° Schneegans
(f° 129) Déclaration d’adjudication. L’an 1868 le 7 février à onze heures du matin au greffe du tribunal civil séant à Strasbourg a comparu M° Schneegans avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Joseph Leibenguth boulanger domicilié à Strasbourg la maison boulangerie (…)

Originaire de Dingsheim, Joseph Leibenguth épouse en 1862 Marie Madeleine Bornert, native de Willgottheim
Mariage, Strasbourg (n° 43)
Du 8° jour du mois de février 1862 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Leibenguth, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 avril 1832 à Dingsheim (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, boulanger fils de feu Amand Leibenguth, cultivateur décédé à Dingsheim le 29 février 1856 et de Catherine Müller sans profession, domiciliée à Dingsheim ci présente et consentante, et de Marie Madeleine Bornert, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 octobre 1833 à Willgottheim (Bas-Rhin) domiciliée à Willgottheim, sans profession, fille de feu André Willgottheim, menuisier, décédé à Willgottheim le 12 septembre 1830 et de feu Catherine Wack, décédée à Willgottheim le 14 février 1840 – il a été passe le 27 janvier dernier un contrat de mariage devant M° Georges Schelbaum notaire à Willhottheim (en présence) de Valentin Leibenguth, âgé de 33 ans, épicier domicilié à Strasbourg, frère de l’épouse (signé) Leibenguth, Bornerrt (i 24)

Jacques Freys qui habite alors Paris vend à Joseph Leibenguth différents objets mobiliers servant au métier de boulanger

1868 (14.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 72-v du 20.3.
14 mars 1868, Vente mobiliere – Entre les soussignés Jacques Griesbach sans Etat à Strasbourg agissant au nom de Jacques Freys boulanger son gendre à Paris, pour lequel il se porte fort, d’une part
Et Joseph Leibenguth, boulanger à Strasbourg d’autre part, a été convenu ce qui suit
M. Griesbach cède et vend à M. Leibenguth les objets mobiliers ci après, se trouvant grand rue n° 80, acquis par Mr Leibenguth sur folle enchère le 7 février dernier, et notamment des outils de patisserie, six poêles en faïence et en fer, plus les objets suivants, 1° deux comptoirs avec tiroirs, 2° une grande vitrine avec 34 tiroirs, sept rayons et seize bocaux en verre, 3° deux vitrines sur le devant du magasin avec sept rayons et douze bocaux en verre, huit plateaux à pied en verre et six en porcelaine dans une vrtrine donnant sur le côté du magasin 5° 27 verres de différentes grandeurs, cinq bouteilles, neuf *ses avec les plateaux, 6° 14 bocaux en verre, une carafe, une balance avec plateaux en cuivre avec dix poids et leur *, quatre plateaux à pied en faïence le tout se trouvant sur un comptoir, 7° dans l’arrière magasin douze bouteilles de liqueur, 8° un poêle en faïence, 9° un rayon à six compartiments, 10° une charrette à bras à 2 roues, 11° un porte pain en fer, 12° la vitrine se trouvant dans l’embrasure de la croisée donnant dans la rue des cheveux 13° les tuyaux du poele en faïence. La présente vente se trouve faite pour la somme de 690 francs

Quittance remise à Joseph Leibenguth, à laquelle est jointe une police d’assurance

1868 (6.8.), Strasbourg 1 (183), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6014
Quittance subrogatoire – Ont comparu 1. M. Georges Richert fabricant de savons domicilié et demeurant à Strasbourg grand’rue N° 66 agissant en qualité de mandataire spécial de M. Nicolas Fougerousse, rentier demeurant à Sansonnet commune de Devant-les-Ponts et de Mad. Louise Speckel son épouse de lui autorisée demeurant avec lui (…), 2. Jacques Griesbach, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg, 3° Mr Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal de première instance séant à Strasbourg, demeurant en ladite ville,
Lesquels sieurs comparants ont à l’instant reçu comptant de Monsieur Jean Baptiste Vetter, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, ci présent payant des deniers de Mad.lle Marie Anne Adèle Marchel et de Monsieur Charles Marie Anselme Marchal, les deux enfants mineurs nés du mariage de feu Joseph Laurent Anselme Marchal en son vivant docteur en médecine professeur à la faculté de médecine de Strasbourg et de feu dame Joséphine Marie Meuziau son épouse sous la tutelle de M. Henri Antoine Loyson, président de chambre à la cour impériale de Lyon, officier de la légion d’honneur demeurant à Lyon
En argent et à la décharge de Mr Joseph Leibenguth boulanger domicilié et demeurant à Strasbourg, les sommes ci-après indiquées, actuellement dues par ce dernier 1° d’une adjudication sur folle enchère prononcés à son profit à la barre du tribunal de Strasbourg le 7 février 1868 par jugement du dit tribunal transcrit le 18 mars suivant vol. 1145 N° 68 et inscrit d’office vol. 980 n° 29, 2° Et de borderaux de collocation (…), Savoir A. 1° à M. Fougerousse la somme principale de 21.929 francs à lui due originairement par M Laurent Hagé, boulanger (…) et postérieurement par M. Jacques Freyss boulanger domicilié à Strasbourg suivant jugement d’adjudication rendu à l’audience des criées du tribunal le 16 mars 1866, transcrit au bureau des hypothèques le 11 avril suivant volume 1052 N° 131 et inscrit d’office vol. 913. N° 178 (…) Et actuellement par le Sr Joseph Leibenguth
Police d’assurance. Compagnie d’assurances générales contre l’incendie. Police N° 43.439. M. Freyss, 16. avril 1866 – Freyss, Jacques Boulanger, 48.000 francs
1° 27.000 francs sur une maison d’habitation sise audit Strasbourg Grand rue N° 80 faisant l’angle de la rue des Cheveux, élevée sur cave de rez de chaussée, trois étage, mansardes & greniers
2° 10.000 francs sur recours des voisins s’appliquant à la susdite maison
3° 6000 francs sur un bâtiment séparé de la maison art. 1° par une cour renfermant boulangerie surmonté d’un étage & grenier
4° 5000 francs sur recours des voisins s’appliquant audit bâtiment art. 3.

Joseph Leibenguth meurt en 1881 en délaissant trois enfants

1881 (5.3.), M° Ritleng
Erbverzeichnis über die Gütergemeinschaft, welche zwischen dem am 9. November 1880 dahier verlebten Bäckermeister Joseph Leibenguth und dessen hinterbliebenen Wittwe Maria Magdalena Bornert bestanden hat, sowie über den Nachlass deß Erblassers, errichtet auf Anstehen der Wittwe, handelnd sowohl eigenen Namens wie auch als Vormunderin ihrer minderj. Kinder Maria, Justin Lorentz und Marie Antonie, Leibenguth, Erben ihres Vaters je zu 1/3 Zufolg Ehevertrag vor Notar Schellbaum zu Willgottheim vom 28. Januar 1862 bestand auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft
acp 711 (3 Q 30 426) f° 81-v n° 4112 du 7.3. (Sterbafll erklärung 27.4.81. Bd. 136 Nr 43) Gemeinschafft. Mobilien 1933, Werthpapiren 2585
ein Haus dahier in der Langestraße, Metzgergießen 19
Ausstände 365 – Passiva 47.880
Nachlaß 1) section B 301, 5 Ar Feld Bann Dingsheim oben am Ittenheimerweg, 2) section B 388 11,55 Ar Feld in nämlichen Bann neben Schäffolsheimerweg
Garderobe 74, Ersatzforderungen 2400, dito der Wittwe 2062

Décès, Strasbourg (n° 1465)
Strassburg den 29. Mai 1893. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Bäcker Justin Leibenguth, wohnhaft zu Straßburg Langstrasse 80, und zeigte an, daß seine Mutter Maria Magdalena Leibenguth gebohrne Bornert, 56 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Willgottheim, Unter-Elsaß, Wittwe des Bäckers Joseph Leibenguth, Tochter der zu Willgottheim verstorbenen, Eheleute Andreas Bornert Schreiner und Katharina Wack, zu Straßburg Metzgergießen 19 am 29.Mai des Jahres 1893 um ein Uhr verstorben sei (i 202)

La maison revient ensuite à leur fils Laurent Justin Leibenguth qui épouse en 1890 Mathilde Joséphine Lipp, fille du pâtissier Constantin Lipp
Mariage, Strasbourg (n° 853)
Strassburg am 6. Dezember 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäcker Lorenz Justin Leibenguth, katholischer Religion, geboren en 2. September des Jahres 1867 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Bäckers Joseph Leibenguth wohnhaft zuletzt zu Strassburg und der Maria Magdalena Bornert, Rentnerin, 2. die gewerblose Mathilde Josephine Lipp, katholischer Religion, geboren den 10. Februar des Jahres 1872 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Conditors Constantin Lipp und dessen Ehefrau Clara Vuinée, beide wohnhaft zu Straßburg (i 99)



119, Grand rue


Grand rue n° 119 – IV 298 (Blondel), N 950 puis section parcelle (cadastre)

Nouvelle façade (1776) par le marchand de tabac Philippe Jacques Lefevre – Balcon (1792, supprimé en 1895) par le marchand de tabac Jacques Louis Lefevre – Troisième étage (années 1830) par le marchand épicier Jean Jacques Müller


Façade (mai 2022), vue de l’est (juillet 2014) – Etages XVIII° siècle (mai 2022)

La maison inscrite au nom du tailleur Melchior Dossinger dans le Livre des communaux (1587) comprend une avance de vingt-et-un pieds de long. Le bâtiment arrière est cité pour la première fois en 1637. La maison appartient ensuite aux notaires Martin Scherbaum et à son fils Joseph Scherbaum puis aux tonneliers Michel Klein, Daniel Klein et Georges Guillaume Butz (1650-1722). Le marchand épicier originaire de Montbéliard Jean Frédéric Feschott l’achète en 1722, modifie la même année l’arcade en pierre et rehausse de deux pieds l’encorbellement au deuxième étage pour agrandir les fenêtres. Il fait percer en 1723 une fenêtre à barreaux vers l’est mais est condamné à remettre les lieux dans leur état initial suite à l’opposition de son voisin. A la mort du marchand Chrétien Mentzel en 1748, le billet d’estimation indique que la boutique se trouve à gauche du rez-de-chaussée. Le marchand de tabac Christophe Koblentz est propriétaire à partir de 1748.


Plan-relief de 1725.La maison est la deuxième après la rue sur la gauche, à deux arcades au rez-de-chaussée et deux étages à trois fenêtres (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Sainte-Barbe-Fribourgeois (VI 586)150 Plan (c)
L’îlot sur le plan Blondel (1765, cahier de planches coté VI 586)
Même îlot, dessins préparatoires au plan-relief de 1830

Aussi marchand de tabac, Philippe Jacques Lefevre achète la maison en 1770. Il est autorisé la même année à la reconstruire sur les anciennes fondations mais demande en 1772 au maître maçon Louis Müller de réparer l’encorbellement. Les préposés refusent et ordonnent de supprimer l’encorbellement. Le maçon André Müller est autorisé en 1776 à refaire une façade verticale et à tailler les pierres place Saint-Thomas pour construire la maison. Les travaux doivent se limiter à remplacer la façade puisque le maître maçon ne communique pas de travaux intérieurs aux Préposés aux feux. La nouvelle façade à parement de grès a des chaînages latéraux, un cordon entre les étages et des appuis galbés au premier étage. Le fabricant de tabac Jacques Louis Lefevre demande en 1792 l’autorisation de faire un balcon comme à la maison voisine.

150 Elévations a-b
Elévations pour le plan-relief de 1830 et cour A, îlot 150 (Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en pierres et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (a) : trois ouvertures jusqu’au sol au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour A représente l’arrière (3-4) de la façade sur rue, le bâtiment (1-2) au fond de la cour, le bâtiment (1-4) à l’ouest et le mur (2-3) qui sépare la cour de celle du voisin).
La maison porte d’abord le n° 145 (1784-1857) puis le n° 119. Le cadastre qui cite des ouvertures au troisième étage ne mentionne aucun changement entre 1843 et 1895. On en conclut que le troisième étage a été ajouté entre le moment où les élévations ont été dessinées et l’ouverture du cadastre, soit dans les années 1830 quand la maison appartenait au marchand épicier Jean Jacques Müller.


Ancienne et nouvelle devanture (1895, dossier de la Police du Bâtiment)

Le libraire Vomhoff supprime un balcon en pierre à garde-corps en fer et fait poser une devanture en 1895. On constate en janvier 1920 lors de la démolition du n° 121 que la poutre horizontale du n° 119 est dépourvue d’appui au deuxième étage. Le négociant William Lipson (vêtements Royal) fait aménager en 1949 un magasin de confection sous la direction de l’architecte Henri Saval. Le bâtiment dépasse de l’alignement légal (de 0,50 à 1,20 mètre). William Lipson est autorisé à percer le mur mitoyen au rez-de-chaussée et au premier étage entre les n° 119 et 121, propriété de la Ville. L’architecte en chef des Bâtiments de France exige que le premier étage soit entièrement conservé. Le commerçant Jules Bær fait transformer en 1954 les devantures sous la direction de l’ingénieur René Westermann.


Aménagement non réalisé qui cache le premier étage (1949) – Alignements légaux (1954) – Vue en 1954 (dossier de laPolice du Bâtiment)

juillet 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Melchior Dossinger, tailleur, et (1562) Elisabeth Ruhlmann, (1567) Susanne von Luterburg puis Susanne Koch – luthériens
v Martin Scherbaum, notaire, et (1593) Sabine Kayser – luthériens
1637* h Joseph Scherbaum, notaire, et (1620) Madeleine Ursule Lehr puis (1627) Sara Stock, d’abord (1611) femme de Martin Metzger – luthériens
1637 v Antoine Spach, tailleur, et (1619) Madeleine Klopffer – luthériens
1647* adj Jean Richshoffer, marchand, consul, et (1623) Agnès Guichard puis (1634) Susanne Ringler – luthériens
1650 v Michel Klein, tonnelier, et (1640) Anne Marie Wittich – luthériens
1678 h Daniel Klein, tonnelier, et (1675) Apollonie Meyer – luthériens
1680 h Georges Guillaume Butz, tonnelier, et (1680) Apollonie Meyer veuve de Daniel Klein, puis (1710) Marie Cléophée Brand – luthériens
(héritier pour 1/6) Jean Georges Butz, tonnelier, et (1704) Anne Catherine Zengler, d’abord (1675) femme de Loup Philippe Fimpel puis (1702) de Jean Vernier Schmitz, remariée (1714) avec l’aubergiste Jean Wittmann – luthériens
1722 v Jean Frédéric Feschott, marchand épicier, et (1710) Marie Salomé Saltzmann – luthériens
1737 h Chrétien Mentzel, marchand, et (1724) Marie Salomé Lochmann puis (1737) Marie Salomé Saltzmann veuve de Jean Frédéric Feschott – luthériens
1748 v Christophe Koblentz, marchand de tabac, et (1740) Marie Marthe Ott – luthériens
1770 v Philippe Jacques Lefevre, marchand de tabac, et (1748) Marie Marguerite Müller – catholiques
1784 h Jacques Louis Lefevre, marchand de tabac, et (1784) Elisabeth Wilhelm – catholiques
1816 v Jean Jacques Müller, peignier puis marchand épicier, et (1804) Marie Madeleine Kœbelé
1844 v Charles (Louis) Vomhoff, marchand de laine, et (1819) Sophie Kolb
1857 h Caroline Vomhoff et Julie Vomhoff
1871 h Charles Auguste Vomhoff, libraire, et (1857) Barbe Caroline Frühinsholtz
1907* h Paul Georges (Nathanael) Vomhoff, libraire, et (1891) Pauline Berthe Wendel
1950* v Wilhelm dit William Lipson, commerçant, et Rose Dymont

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1733, 1500 livres en 1748, 1000 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) IV 298, Christophe Koblentz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lefevre, 3 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 950, Müller, Jean Jacques, épicier – maison, sol – 0,52 / 0,94

Locations

1781, Barbe Herel femme du sergent-major Ignace Lody
1802, conjoints Wilhelm
1805, Nicolas Aimé, entrepreneur du spectacle français, et Marie Heloyse Bernardy
1810, Thiébaut Mæchling. marchand épicier, et Marguerite Salomé Kolb

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 183
Le tailleur Melchior Dossinger règle 11 sols 6 deniers pour sa maison, à savoir une avance (21 pieds de long, saillie de 3 pieds 3 pouces), une porte de cave non couverte pourvue d’un mur (7 pieds 3 pouces de long, saillie de 3 pieds ½), une plate-forme (12 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds 9 sols), une plate-forme dallée (5 pieds ½ de long, saillie de 15 pouces)

Oberstraßen
Melchior Dossinger der Schneider hatt vor seinem hauß, Oben ein Vsstoß xxj schu lang, Vndt iij schu iij Zoll h.auß, Ein offene Kellerthüer mit ij Meürlin vij schu iij Zoll lang vnd iii+ schu herauß, Ein besetzter Tritt xii+ schu lang und iij schu ix Zoll herauß, Mehr besetzter Tritt v= schu lang, Vnd xv Zoll breÿt, Bessert für das Niessen, xj ß vj d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Propriétaire d’une maison Grand rue proche de la rue Sainte-Barbe, le marchand épicier Jean Frédéric Feschott demande le 6 juin l’autorisation de modifier l’arcade en pierre, de rehausser de deux pieds l’encorbellement au deuxième étage pour y agrandir les fenêtres. Les préposés l’autorisent à modifier l’arcade quelques jours plus tard. Ils autorisent les travaux sur l’encorbellement à ses risques et périls mais en conservant les anciennes poutres.

(f° 49-v) Sambstags den 6. Ejusd. [Junÿ] 1722. – H. Joh: Friderich Feschot pt° bauens
Augenschein eingenommen beÿ Herrn Johann Friderich Feschot des Specerierers, in der langen Straßen, ohnfern St. Barbaræ gaßen liegenden Behaußung, welcher unten den Steinen bogen Ändern, den überhang im Zweÿten Stockwerck umb Zween Schuh erhöhen, und also die Fenster in der Außladung durch auß höher machen Zu laßen gesinnet ist. Erk. Bedacht.

(f° 51-v) Dienstags den 9.ten Junÿ 1722. – H. Joh: Friderich Feschot pt° bauens
Herr Johann Friderich Feschot, der Specereÿhändler erholt jüngst gethanes ersuchen wegen änderung des Bogens und erhöhung des überhangs an Seiner ohnfern St. Barbaræ gaßen liegenden Behaußung. Erk. wird demselben mit änderung des Steinern Schwibbogens willfahrt, was aber den überhang anbelangt, solle Er damit noch Zur Zeit einhalten, indeßen die Ordnungen wegen der überhäng, dafern einige vorhanden, aufgesucht und als dann auch darin der bescheid ertheilt werden.

(f° 59) Dienstags den 30.ten Ejusd. [Junÿ] – Herr Joh: Friderich Feschot pt° bauens
Herrn Johann Friderich Feschot, dem Handelßmann, ist nach eingenommenem Augenschein angezeigt worden daß auß purer Consideration und auf Seine gefahr Ihme erlaubt seÿe, den obern überhang Zuerhöhen, jedoch daß Er Keine newe Balcken einlege, sondern sich allein der alten bediene, welches Er Zu thun verprochen, Mr Kiel Sein Maurer auch solchemnach Zukommen ernstlich ermahnt worden.

1723, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Le maître maçon Berga demande le premier septembre au nom de Jean Frédéric Feschott l’autorisation de percer une fenêtre (5 pieds de haut, deux pieds ½ de large) vers la maison Würtz (à l’est). Les préposés ordonnent au chef de chantier de se rendre sur place et de s’assurer que le voisin n’y voit pas d’inconvénient. Jean Frédéric Feschott souhaite le 26 octobre conserver la fenêtre pourvue de barreaux en fer. Les préposés ordonnent une nouvelle visite des lieux comme le voisin manifeste son désaccord en alléguant qu’on pourrait voir et entendre ce qui se passe chez lui. Les préposés ordonnent au propriétaire de supprimer la fenêtre et de remettre les lieux dans leur ancien état

(f° 196) Mittwoch den 1. Sept. 1723 – Herr Joh: Friderich Feschot pt° bawens
Herr Johann Friderich Feschot, der Handelsmann, laßt durch Herrn Berga, den Maurer, Mghh. ersuchen, ob ihme nicht könte vergönt werden, in den Steinern Gäbel an seiner beÿ St. Barbaræ gaß liegenden Behaußung, auf Seithen der Würtzischen wohnung ein fünff schuh hoch und dritthalben schuh breiten fenster brechen laßen. Erk. Solle Zuvorderist der Herr Werckmeister das begehren examiniren, weilen solche Maur auf dem überhang stehet, vnd Zugleich sehen ob es dem Nachbarn nicht beschwerlich ist, vnd als dann referiren.

(f° 208-v) Dienstags den 26. Octob. – H. Joh: Friderich Feschot pt° fenster
Herr Johann Friderich Feschot, der Handelsmann, ersucht Mghh. unterth. vmb die erlaubnus, daß das in Seinem überhang vff der seithen gemachte und mit eisern stangen versehene fenster verbleiben möge, angesehen Er solches, wie Er vermeinte mit verwilligung Mghh. machen laßen. Erk. weilen Herr Daniel Würtz der Nachbar sich höchstens darüber beklagt, alß soll nochmahlen solches in Augenschein genommen werden.

(f° 210) Mittwochs den 27. 8.br 1723 – H. Joh: Friderich Feschot pt° bauens
Augenschein eingenommen vor Herr Johann Friderich Feschot des Handelsmanns beÿ St. Barbare gaß in der langen Straßen liegenden Behaußung, welcher auf der seithen derselben, gegen Herrn Daniel Würtzen Wohnung, Ein fünff Schuh hoch vnd dritthalben Schuh breites, mit eisen stangen Versehenes fenster brechen laßen, dar wieder aber ged. Herr Würtz sich opponirt, vorgebens, daß mann Ihme in Sein wohnung sehen, vnd alles was mann darinnen redete, hören Könne. Erk. Bedacht.

(f° 215) Dienstags den 9.ten Nov. 1723 – H. Johann Friderich Feschot pt° fensters
Herrn Johann Friderich Feschot, dem Handelsmann, ist nochmahlen angezeigt worden, daß Er, alles protestirens ohnerachtet, das unerlaubte fenster an Seiner ohnfern St. Barbare gaß liegenden Wohnung wieder Zu mauren und alles in den vorigen stand setzten solle, und Zwar innerhalb Acht tagen, wiedrigen falls gewärtig sein solle, daß es durch der Statt Werckleuth, auf Seinen Cösten, geschehen werde.

(f° 222-v) Donnerstags den 25. Ejusd. [9.bris] – H. Johann Friderich Feschot pt° fensters
Auf erhaltenen bericht, daß Herr Johann Friderich Feschot, der Handelsman, vermög der den 9.ten dießen ergangenen Erkandnus das unerlaubte Fenster an Seiner beÿ St. Barbaræ Gaß liegenden Wohnung nicht Zu mauren laßen, wurde Erk. daß Ihme nochmahlen durch Herrn Johann Jacob Biermeÿer, den Werckmeister des Zimmerhoffes angezeigt werden solle, beÿ 3. lb d Straff innerhalb Acht tagen dieses vf seiten der würtzischen behaußung befindliche fenster Zumauren und alles in dn vorigen stand setzen Zulaßen, wiedrig. falls, auf Seinen Costen solches durch der Statt arbeits Leuth ohnfehlbar geschehen werde.

1770, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Le fabricant de tabac Philippe Jacques Lefevre est autorisé à reconstruire sa maison sur les anciennes fondations

(f° 41) Dienstags den 18. 7.bris 1770. – Philipp Jacob Lefevre
H. Philipp Jacob Lefevre dem tabacfabricant wird erlaubt sein hauß in der langen Straß auff dem alten fundament auffzuführen.

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître maçon Louis Müller demande au nom du fabricant de tabac Lefevre l’autorisation de réparer l’encorbellement puisque sa suppression ouvrirait la maison voisine. Les préposés refusent et ordonnent de supprimer non seulement le chenal mais aussi l’encorbellement.

(f° 77) Dienstags den 7. Julii 1772. – Hr. Lefevre Tabackhändler
Mr Ludwig Müller, der Maurer nôe. Hrn. Lefevre des Tabackhändlers, bittet ihme zu erlauben an deßen behausung in der Langenstraas gegen der Schu Macher Gaß über gelegen den Überhang zu repariren, weilen beÿ deßen Wegmachung deß Nachbarn Haus geöffnet würde. Erkannt, Abgewiesen solle nicht nur der Vornaach sondern auch der Überhang weggemacht werden.

1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maçon André Müller demande au nom du fabricant de tabac Lefevre l’autorisation de refaire une façade verticale. Les préposés l’y autorisent après avoir fait dresser un plan des alignements. Il est en outre autorisé à tailler des pierres place Saint-Thomas pour construire la maison.

(f° 18-v) Dienstags den 5. Martii 1776. – Sr Lefevre Taback: händler
Mr Andreas Müller, der Maurer nôe. Sr Lefevre, des Tabackhändlers bittet zu erlauben deßen behausung ane der Langen Straß gelegen auf dem alten Fundament grad aufzuführen. Erkannt, Bedacht, Seÿe anvorderist über dasiges Alignement ein neuer Plan zu entwerfen.

(f° 27) Dienstags den 12. Martii 1776. – Sr Lefevre Tabackhändler
Mr Müller, der Maurer nôe. Sr Lefevre des Tabackhändlers bittet nochmalen Zu erlauben deßen ane der Langen straas gelegene Behausung auf dem alten Fundament grad auf zu bauen. Erkannt, Willfahrt.
Idem bittet Zu erlauben die Stein zu solcher behausung auf dem Thomans Plan zu hauen. Erkannt, Seÿe dem Implorant durch Herrn Striedbeck ein Platz alda anzuweisen.

1792, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Le maçon Burger demande au nom du fabricant de tabac Lefevre l’autorisation de faire un balcon comme à la maison voisine. Les préposés le renvoient au conseil municipal qui devra statuer sur les conditions d’une éventuelle autorisation.

(f° 111) Montags den 19. Martii 1792. – Sr Lefevre Tabackhändler
Herr Burger, der Maurer, nomine Sr Lefevre, des Tabackhändlers, bittet zu erlauben an deßen in der langen Straß gelegenen behausung N° 145 Einen Altan des Nachbarn Hauses Überhang Zugleich nach beigelegtem Plan machen Zu laßen. Da aber hierbei die Fragen entstanden, 1° Ob man heutiges Tages an den Häusern Altane Zu machen erlauben solle oder nicht ? 2° Wann erlaubt werden solten, Ob man nicht eine gewiße Höhe von dem Boden und eine gewiße breite annehmen solte ? 3° Ob nicht vor deßen Vergünstigung wie bei der vorigen Administration geschehen, ein jährlich abzustattender Zins angesetzt werden solte ? Als wurde nach Anhörung des Prokurators de Gemeind Verordnet, Seÿe die Sach dem Corps municipal geziemend vorzutragen um deßfalls die nötige Ausweisung zu erhalten.

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, plusieurs poêles et chambres, cendrier, boutique, bureau, cave voûtée, puits à pompe, abreuvoir, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à gauche du rez-de-chaussée une boutique, un petit poêle à l’arrière, un étroit vestibule, le premier étage un poêle, vestibule et petite chambre, le deuxième étage deux chambres et un étroit vestibule, le troisième étage sous les combles consiste en chambres dallées à cloisons en planches, le grenier supérieur est aussi dallé, la toiture est couverte partie de tuiles plates partie de tuiles creuses, le bâtiment arrière à demi-toit comprend un petit poêle, petite chambre, cuisine, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits la cour, appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins
  • 1784 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent une boutique, arrière boutique, trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits la cour, appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Grand’Rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 34 / 145
Lefèvre
Rez de chaussée et 2 étages en pierre de taille et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 276 case 3

Müller Jean Jacques épicier à Strasbourg
Vomhoff, Charles md. de laine à Strasbourg (1846)

N 950, maison, sol, grand’rue 145
Contenance : 0,94
Revenu total : 162,49 (162 et 0,49)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 893 case 1

Womhoff Charles, Marchand de laine
1859 Womhoff Charles Louis les héritiers
1868 Vomhoff Caroline, Julie & Charles Auguste Libraire
1872 Vomhoff Charles Auguste Libraire à Strasbourg
1907 Vomhoff Paul Georg, Buchhändler

N 950, maison, sol, Grande rue 119
Contenance : 0,94
Revenu total : 162,49 (162 et 0,49)
Folio de provenance : (276)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre allemand, registre 32 p. 408 case 3

Parcelle, section 60, n° 104 – autrefois N 950
Canton : Langstraße Hs Nr 119
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 1,11
Revenu : 1900 – 2800
Remarques

(Propriétaire), compte 3635
Vomhof Paul Georg Nathanael / sa veuve
1950 Lipson Wilhelm dit William, commerçant et son épouse
(2693)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 221 Grande Rue, Depuis le fossé des tanneurs jusqu’aux Petites Arcades p. 203

145
pr. Lefebure, Louis – Miroir
loc. Knapp, George, Musicien – privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 119
Vomhoff, Buchhandlg. 01
Hinners, Kaufmann. 2
Egli, Zuschneider. 3
Bierlein, Händlerin. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 220)

119, Grand rue (1864-1982)

Le libraire Vomhoff fait poser un miroir sur la façade en 1891. Il charge en 1895 les entrepreneurs Greiner et Peter de poser une devanture. L’agent voyer note que la maison n’a pas d’encorbellement mais un balcon en pierre à garde-corps en fer, supprimé le jour même (12 mars 1895).
On constate en janvier 1920 lors de la démolition du n° 121 que la poutre horizontale du n° 119 est dépourvue de poutre d’appui au deuxième étage. Le libraire Vomhoff (vente, édition, salle d’exposition) déclare en 1923 que des crevasses se forment dans le mur pignon mis à nu. La Police du Bâtiment demande en 1928 au propriétaire Vomhoff de s’entendre avec les architectes Riegel et Wolff, chargés de construire le nouveau bâtiment (n° 121).
Le négociant William Lipson (vêtements Royal) fait aménager en 1949 un magasin de confection sous la direction de l’architecte Henri Saval. Le bâtiment dépasse de l’alignement légal (de 0,50 à 1,20 mètre). William Lipson est autorisé à percer le mur mitoyen au rez-de-chaussée et au premier étage entre les n° 119 et 121, propriété de la Ville. Le bâtiment étant inscrit à l’inventaire des sites, le maire transmet la demande à l’architecte en chef des Bâtiments de France qui exige que le premier étage devra être entièrement conservé. Le commerçant Jules Bær, propriétaire de l’immeuble, fait transformer en 1954 les devantures sous la direction de l’ingénieur René Westermann.
(Autres commerces) Le facteur d’instruments de musique C. Schütze pose en 1920 une enseigne en forme de violon.

Sommaire
  • 1864 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour deux becs au nom de M. Vonhof au 119, Grand rue
  • 1891 – Les services municipaux constatent que le sieur Vomhoff fait des travaux sans autorisation – Le libraire Vomhoff demande l’autorisation de poser un miroir sur la façade – Autorisation – Le miroir est fixé à 2,50 mètres de haut alors que l’arrêté du maire en date du 2 août 1855 stipule que les saillies doivent se trouver à au moins trois mètres du sol. Le maire renonce à sa demande de rehausser le miroir si le propriétaire s’engage à le retirer à première réquisition. – C. Vomhoff s’y engage par écrit, mars 1892. – Paul Nathanael Vomhoff supprime le miroir, novembre 1894.
  • 1895 (mars) – Les entrepreneurs L. Greiner et F. Peter demandent au nom du libraire Vomhoff l’autorisation de poser une devanture. En marge, le trottoir a 1,60 mètres de large, la rue 8,35 mètres. La maison n’a pas d’encorbellement mais un balcon en pierre à garde-corps en fer, supprimé le jour même (12 mars 1895) – La veuve Greiner (8, boulevard de la Porte blanche, aujourd’hui boulevard de Nancy) est autorisée à transformer le rez-de-chaussée de la façade pour poser une devanture – Dessins (ancien et nouvel état) – Travaux terminés, mai 1895.
    1895 (avril) – La Police du Bâtiment constate que la veuve Greiner a posé sans autorisation des étais sur la voie publique – Demande – Accord
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que le libraire Vomhoff a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande (C.A. Vomhoff, Buch- und Kunsthandlung, Langestrasse 119) – Autorisation
    1905 – La Police du Bâtiment constate que le libraire Paul Vomhoff a posé une enseigne sur l’encorbellement. Paul Vomhoff répond que l’autorisation lui a été accordée et qu’il règle des droits. L’enquête montre que l’enseigne plate est posée sur le bâtiment voisin (n° 117). Paul Vomhoff retire l’enseigne mais doit régler les droits pour l’année courante.
  • Commission contre les logements insalubres. 1899. Propriétaire C.A. Vomhoff, demeurant au deuxième étage. Le bâtiment est occupé par trois ménages, au total huit personnes. Un cabinet d’aisance se trouve dans le bâtiment arrière. La fosse devra avoir une aération
    1905 – Rapport. Les logements sont bien tenus. Le cabinet d’aisance dans la cage d’escalier n’a pas d’aération directe
    1905 – Paul Vomhoff déclare qu’il raccordera sa maison aux canalisations dès que son voisin l’aura fait. Il se plaint que sa fosse se remplit régulièrement des eaux usées et des matières fécales provenant de son voisin. La Police du Bâtiment estime que l’affaire ne peut être réglée que lorsque le procès du voisin avec la ville sera terminé. Le procès est toujours en cours, 1907. – Demande de délai d’un an, 1908
    1914 – La maison touche au n° 121 à démolir pour la Grande percée
    1917 – A. Pfohl se plaint de son logement. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée mais que le propriétaire fait réparer la toiture, 1920.
    1916. Rapport de la Commission des Logements militaires,travaux à faire en cinq points – 1917. Le propriétaire Vomhoff demande un délai pour faire les travaux – Papier à lettres, C.A. Vomhoff, Buch- & Kunsthandlung. Verlag, Koettgé, Bastian (…). Kunst, Permanente Ausstellung im ersten StocK (…). Sortiment – Travaux terminés, juillet 1917.
  • 1912 – Le maire notifie Paul Vomhoff (demeurant 77, Grand rue) de ravaler la façade du 119, Grand rue
    1913 – L’entrepreneur de construction R. Gfrœrer exploitée par Mæchling et Franck (11, route de la Wantzenau à la Robertsau) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade de la librairie Vomhoff – Accord – Travaux terminés, mars 1914
  • 1920 – Le facteur d’instruments de musique C. Schütze demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation de poser une enseigne en forme de violon
  • 1920 (janvier) – On constate lors de la démolition du n° 121 qu’au n° 119 la poutre horizontale est dépourvue de poutre d’appui au deuxième étage. La Police du Bâtiment déclare que la partie supérieure du pignon doit être refaite. La poutre horizontale est étayée sans que d’autres travaux soient faits (mars).
    Le pignon étayé est resté stable. La partie restante du pignon faisant partie de la maison démolie a été recouvert de béton pour éviter l’humidité entre les deux pignons. L’affaire est classée, octobre 1922.
  • 1923 – Le propriétaire Vomhoff déclare que des crevasses se forment dans le mur pignon mis à nu. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que du plâtre se détache du plafond au rez-de-chaussée et au deuxième étage où les fentes sont assez importantes. Elle estime qu’il n’y a pas lieu de prendre de mesures particulières.
  • 1927 – Rapport sur un incendie qui s’est déclaré à cause d’une cheminée défectueuse. La cheminée est réparée
  • 1928 (août) – Rapport sur le pignon endommagé du 119, Grand rue après viste du terrain bordant la rue des Francs-Bourgeois entre la Grand rue et la rue de la Demi-lune. « La partie supérieure du pignon de ce dernier immeuble (n° 119) dépassant de la silhouette de la maison démolie semble reposer sur une sous-poutre, en tout cas il n’est pas en aplomb avec la partie inférieure. Des fentes plus ou moins grandes sont visibles à plusieurs endroits. Une grande fente se montre surtout dans la façade sur cour du bâtiment sur rue de l’immeuble Vomhof. Le pignon s’est complètement détaché à cet endroit de la façade et menace de s’écrouler. »
    La Police du Bâtiment demande à Vomhoff de s’entendre avec les architectes Riegel et Wolff, chargés de construire le nouveau bâtiment.
    1928 (octobre) – La société Urban a commencé à creuser les fondations du nouveau bâtiment et a étayé le pignon.
    1928 (décembre) – Le pignon démoli de la maison Vomhoff est remplacé par un coffrage en planches – Les fondations du nouveau bâtiment sont terminées à côté du n° 19, avril 1929. – Le pignon du nouveau bâtiment en est au premier étage, août 1929, aux combles, décembre 1929. – Les travaux de plâtrage sont terminés dans la maison Vomhoff, décembre 1929.
  • 1930 – Les architectes Riegert et Wolff demandent au nom d’Isidore Cahn l’autorisation de fixer une vitrine contre le mur pignon du n° 19 en avant du nouveau bâtiment n° 121. – Autorisation – Dessin
  • 1931 – L’entrepreneur Hembach (11, boulevard de Nancy) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique.
  • 1941 – Catherine Winckel se plaint de son logement. La suie provient du ramonage.
  • 1949 (avril) – William Lipson est autorisé à poser des panneaux provisoires pour cacher la façade qui sera transformée. – La société Liptex (Vêtements Royal) est autorisée à poser un drapeau provisoire (texte, Ouverture)
    1949 (février) – Le négociant William Lipson (demeurant 9, rue Boussingault) dépose une demande de permis de construire pour aménager un magasin de confection dans le bâtiment dont il est propriétaire sous la direction de l’architecte Henri Saval (21, rue de la Nuée bleue) – La Division VI note que l’immeuble (bâtiment) dépasse de l’alignement légal (de 0,50 à 1,20 mètre)
    1949 (15 mars) – Le commerçant William Lipson et son épouse Rose Dymont renoncent à toute indemnisation due à la plus-value des travaux si la Ville acquérait l’immeuble pour réaliser l’alignement.
    1949 (avril) – William Lipson est autorisé à percer le mur mitoyen au rez-de-chaussée et au premier étage entre les n° 119 et 121, propriété de la Ville. La Ville renonce à acquérir le terrain qui dépasse de l’alignement puisqu’il est entièrement surbâti.
    1949 (mai) – Le maire transmet la demande à l’architecte en chef des Bâtiments de France puisque le bâtiment est inscrit à l’inventaire des sites. L’architecte émet un avis défavorable, le premier étage devra être entièrement conservé.
    1949 (juillet) – William Lipson transmet un nouveau plan pour transformer la devanture avec l’accord de l’architecte des Bâtiments de France – Autorisation, 13 juillet 1949 – Travaux terminés, septembre 1949.
    William Lipson est autorisé à poser un drapeau publicitaire pendant six jours.
    1949 (août) – L’entreprise Heiss-Hesch (44, chemin du Heyritz) est autorisée à occuper la voie publique
    1949 (septembre) – William Lipson (Vêtements Royal) est autorisé à poser un volet roulant sous la marquise puis une enseigne au néon en lettres détachées sur la façade principale.
  • 1949 (novembre) – Emile Ertlé (Maison du textile, 121, Grand rue) déclare avoir retiré la vitrine fixée au mur du n° 119
  • 1949 (novembre) – William Lipson (Vêtements Royal) est autorisé à poser un drapeau publicitaire pendant quinze jours.
    1949 (décembre) – Le même est autorisé à poser une enseigne au néon au-dessus de la marquise sur la façade latérale
    1950 (mars) – Le même est autorisé à peindre une enseigne sur la façade latérale
    1950 (décembre) – Le même est autorisé à poser un arbre de Noël sur la marquise
    1951 (décembre) – Le même est autorisé à poser un drapeau publicitaire pendant quinze jours
    1952 (février) – Le même est autorisé à poser une enseigne lumineuse (dessin), autorisée par l’architecte des Bâtiments de France
  • 1954 – Le commerçant Jules Bær, propriétaire de l’immeuble, demande l’autorisation de transformer les devantures sous la direction de l’ingénieur René Westermann (20, rue des Pontonniers) – Plan de situation (avec les alignements légaux) – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation (10 août 1954) – Travaux terminés, liste des entreprises qui sont intervenues, septembre
  • 1954 – Plusieurs locataires sont incommodés par des fumées. Îl n’est pas possible de retirer la suie parce qu’il n’y a pas de porte de ramonage. La Police du Bâtiment avertit le gérant de l’immeuble (A. Bintz, 9, rue de la Haute-Montée) – Travaux terminés, octobre
  • 1959 – L’entreprise Mæchling et Franck (11, route de la Wantzenau) est autorisée à occuper la voie publique devant le 119, Grand rue
  • 1963 – L’entreprise Fluorest (enseignes lumineuses) informe la Police du Bâtiment que l’enseigne Vêtements Royal sera remplacée – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour la nouvelle enseigne – Autorisation – Dessin (lettres métalliques, néon)
  • 1966 – La Police du Bâtiment constate que les Vêtements Royal ont posé sans autorisation une enseigne sur lambrequin – Demande – Accord
  • 1974 – Le Service des incendies informe la Police du Bâtiment que la chaufferie au sous-sol ne satisfait pas aux prescriptions en vigueur. Propriétaire de l’immeuble, Roger Bær, magasin de confection – La chaufferie a été transformée, novembre 1975.
    1978 – Le Service des incendies informe la Police du Bâtiment que les mauvaises odeurs constatées au n° 121 sont dues à une chaudière qui a un mauvais tirage au n° 119. – Nouveau constat de même nature, novembre 1979.
  • 1979 – Le maire notifie le propriétaire Bær de faire ravaler les façades 23, rue Sainte-Barbe et 119, Grand rue. Le propriétaire refuse de faire des travaux rue Sainte-Barbe tant que les camions de livraison emprunteront la rue Sainte-Barbe en endommageant la façade – La mairie interdit aux poids lourds de quitter la rue Sainte-Barbe par la Grand rue
    1982 – L’agence Andrée Wieser demande au nom de Roger Bær l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade et sollicite une subvention. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour ravaler la façade du 117, Grand rue – Autorisation – Factures des travaux (117 et 119 Grand rue), menuiserie Roser, entreprise de construction Brentel et fils, peinture et vitrerie Bonset, installations sanitaires G. Laruelle et Compagnie – Les travaux sont terminés, décembre 1982, la subvention versée.

Autres dossiers
939 W 336 – Grand rue 117-119 : transformation de devanture DT 067 482 98 V 00583 refusée (photographies). – 1998
1687 W 767 – Grand rue 119 : ADS-PC-482 10 V 0340. Peinture de l’encadrement de la devanture, refus. – 2010-2011
1687 W 1013 – Grand rue 119 : ADS-PC-482 11 V 0094. Peinture des menuiseries de trois fenêtres. – 2011


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du tailleur Melchior Dossinger dans le Livre des communaux (1587)

Melchior Dossinger épouse en 1562 Elisabeth, fille du vitrier Georges Ruhlmann, puis en 1567 Susanne, fille de Guillaume von Luterburg. Susanne Koch est sa veuve (1606, Susanna Köchin, derselbig. schwester, wÿland Melchior Dossingers Alt Rathswandt seelig. wittwe, Chancellerie, vol. 366 f° 78-v)
Mariage, cathédrale (luth. p. 100)
1562. Suntag den 4. Octobris Melchior Dossinger der Schneider Elizabeth Jorg Rulman deß Glasers selige docht. Eingesegnet den 13. Octobris (i 53)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 567 n° 1003)
1567. Dnic Misericordia Melchior Dossinger, Susanna Wilhelms von Luterburg tochter Zum ersten *l sind zu Kirchen gangen Zinstag nach jubilate (i 286)

La veuve et les enfants de Melchior Dossinger demandent au Magistrat d’intercéder pour entrer en possession de la succession délaissée par leur sœur Susanne Dossinger, femme de l’administrateur palatin des bois Jean Metz.
1600, Conseillers et XXI (1 R 79)
Melchior Dossingers wittib und Kinder vögt Ambrosius Spigler und Niclaus Spengler vmb fürschrifft. 128.
Ambrosius Spiegel Niclaus Spengler alß vogt Melchior Dossingers wittib und Kinder vbergeben supplôn dorin sie meld. d. A° 96. Johann Metz Chur Pfaltz holtzverwalter mit Susanna sein Dossingers dochter verheurathet ein eheberedung laut copey auffgerichtet vnd deß baldt hernach gestorben ein vergleichung mit Ime Metzen aufgericht lautt* der andern copey des antrags. Der er Metz auch* nach* gesetzt liß auff 300 fl. die ir Susannæ Erbin eigenthümlich gehert, er aber die tag seines lebens Zuniesen gehabt. demnach er nun an auch gestorben hetten sie bei seiner Metzen Mutter alß eintzig. Erbin vmb verfolg der 300 fl. angesucht aber anders nichts in antwort empfang. den d Ires Sohns Verlaßenschafft arrestirt. D. dan deren Verzug beschwerlich sie auch Irer vogtspersonen wegen andere auf solchen aufstandt* vertröstet. Bitten sie vmb fürschrifft an Chur Pfaltzgrau Friderichen domit sein desto eher mochten geluffert werden. Erkant, Ir Jensen* willfahrt.

La maison appartient ensuite au notaire Martin Scherbaum

Originaire d’Ochsenfurt en Franconie, Martin Scherbaum achète le droit de bourgeoisie en août 1590 en s’inscrivant à la tribu des Pêcheurs
1590, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 530
Martinus Scherbaum der Notarius von Ochsenfurtt Kauff das Burckrecht vnd will Zu den vischern dienen Act. 11 Augusti A 90.

Le notaire Martin Scherbaum épouse en 1593 Sabine, fille du brasseur Sébastien Kayser
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 183 n° 552)
1593. 9. Trinit. Martin Scherbaum von Ochsenfurt, der Notarius vnd Sabina, Bastian Kaÿser des biersieders nachgelaßene dochter (i 197)

Références de Martin Scherbaum chez les Conseillers et les Vingt-et-Un
1608 Conseillers et XXI (1 R 87)
Martin Scherbaum contra Eberhard Beeren Sibnergerichts schreiber. 287. 296.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88)
Sibner Gericht contra Martin Scherbaum. 93.
1618 Conseillers et XXI (1 R 100)
Martin Scherbaum contra Daniel Kaysser. 97. 144. 178.
Daniel Kaysser contra Martin Scherbaum. 138. Inhibitio erkandt. 139.
1625 Conseillers et XXI (1 R 107)
Martin Scherbaum Ca Hanß Icharten. 77.

Assistée de son fils et unique héritier Joseph Scherbaum, Sabine femme de Martin Scherbaum hypothèque la maison au profit de Marie Kœbel, veuve de Bernard Schmidt

1626 (1. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 399
Erschienen Fr. Sabina Keÿserin H Martin Scherbaums deß Notÿ. eheliche haußfr. mit beÿstand H. M. Joseph Scherbaums auch Notÿ. ihres eheleiblich. Sohns vnd künfftig. eintzigen Erbens,
hatt in gegensein H Georg Schwartz deß Notÿ. alß vogts Fr Maria Köbelin weÿ: H. Bernhard Schmidts s: witib – schuldig seÿ. Lxxv lb
Vnderpfand hauß vnd hoffstat an der obernstraß alhie einseit neben H Jacob Schilling XV.er 2. seit Ludwig Schlehenacker dem Grempen hind. vff hanß Ichardten den Schreiner stoßend gelegen vnd ist solch hauß zuuor hafft vmn 400. fl. h hannß Adolff Grüenwaldt 3.er an der Müntz.
[in margine :] Erschienen Barthel Hock der Hoßenstricker der hierinn vorgemelden Schuldgläubigerin Eintziger Erbin Mariæ Dorinin Ehevogt, hatt in gegensein H. M. Josephi Scherbaums Notarÿ (…) q.tirt den 6. febr. Anno 1636

Le notaire Joseph Scherbaum et sa femme Sara Stœrck hypothèquent leur part de maison au profit du docteur en droit Sébastien Leitersperger

1628 (28. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 235-v
Erschienen H M. Josephus Scherbaum Nots. vnd Sara Störckin sein eheliche haußfr burgere alhie
haben in gegensein deß Edlen Ehrenv. hochgelehrten H Sebastian Leiterspergers beeder Rechten Doctoris vnd d. St. St. Rhats vnd Advocaten – schuldig seÿen 100. pfund
dafür Vnderpfand verlegt seinen deß Debitoris ererbten Antheil ane einem Meÿerhoff vnd güteren in Rupertsaw vnd dem Beltzwörth geleg.
Item seinen ererbten Antheil Ane einer behausung in der Obern straß alhie einseit neb. Ludwig Schlehenacker hind. vf Hanß Ichard. so zuuor noch verhafftet vmb 250. lb etlich. Personen vnd dann vmb 100 lb ihne Creditor selbst vnd dann sollen auch hafft sein 787 fl. An 3150 fl. Capital so die St. St. Jarß vf Margretæ mit 5 p. c. v.zinßen soll, crafft brieffs vnder d. St. St. Kleinen Insigeln datirt den 13. Julÿ1622. deßen original H Sebastian Brand Alter grossen rhats verwanter hinder sich hat

Sabine Kayser, veuve de Martin Scherbaum, et son fils Joseph Scherbaum hypothèquent la maison au profit des enfants du marchand Claude Guichard

1636 (5. Februarÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 105
Erschienen Fr. Sabina Keÿserin weÿ: Martin Scherbaums deß Notÿ see: wittib mit beÿstand H M. Joseph Scherbaums auch Notÿ. ihres eheleiblichen sohns und künfftigen eintzigen Erben, wie auch Er H Joseph für sich selbst
haben in gegensein weÿ: Claudi Guischardten gewesenen handelßmanns see: nachgelaßener Kindern Vogts H Johann Reichshofers deß handelßmanns auch burgers alhie – schuldig seÿen 100. pfund
dafür Vnderpfand verlegt und eingesetzt hauß und hoffstat mit allen Andern ihren gebäwen & alhie An der Obern straßen neben H hanß Gollen dem handelßmann & Ludwig Schlehenacker dem Gremppen hind. vf hanß Ichardts deß Schreiners s: Erben stoßend gelegen, so zuuor verhafftet umb 400. fl. H Hanß Adolff Grüenwalden XV.

Joseph Scherbaum devient seul propriétaire de la maison après la mort de sa mère

Le notaire Joseph Scherbaum épouse en 1620 Madeleine Ursule, fille du receveur Jean Lehr. Le pasteur porte en marge que l’épouse a accouché sept semaines après le mariage
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 431, n° 1375)
1620. Dominica 18. Trinitatis. M. Joseph Scherbaum der Notarius, vndt Jungfrau Maria Magdalena Ursula Weÿland Johannis Lehr d. Schaffner Zur Ketten nachgelaßene Tochter. NB. peperit post 7 septimanas (i 449)

Joseph Scherbaum se remarie en 1627 avec Sara, fille du jardinier Jean Stock, qui a épousé en premières noces Martin Metzger en 1611
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 309, n° 178)
1611. Sontag den 20. Januarÿ. Martin Metzger vnd Sara, hannß Stocken deß gartners alhie nachgelaßene tochter, Eingeseg. Montag den 28. Januarÿ Im frühgebett (i 318)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 42-v)
1627. H. M. Josephus Scherbaum der Notarius und burger alhie und Fr. Sara Martin Metzigers des burgers alhie nachgelaßene wittib. Ruprechtsau [Februarÿ] (i 49)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent que le mariage ait lieu à la Robertsau
1627 Conseillers et XXI (1 R 109)
(f° 29-v) M. Joseph Scherbaum vmb erlaubnus auserhalb hochzeit Zuhalten
M. Joseph Scherbaum bericht supplicando Er wäre Vorhabens sich mit Sara Störtzin Martin Metzgers Wittiben Zu verheurathen, Seÿe Ihme vnlengst sein lengst, seiner hochzeÿtern ein nah verwanter gestorb. Wolte also ein eingezogene hochzeÿt halten in Ruprechtsaw auff seinem gutt pitt Erlaubnus. Erk. Wilfahrt.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le notaire Joseph Joseph Scherbaum à se présenter à l’examen pour devenir rédacteur d’inventaires
1621, Conseillers et XXI (1 R 103)
(f° 329) Beneficium Inventandi. Mittwoch den XIXI Decemb. – M. Joseph Scherbaum d. Notarius vbergibt selbs ein supplôn darin er seine studia anzeicht v. d. er offt Zu Inventation erfordert aber andern Zuweysen muß d. er d. beneficium inventandi nit hatt. Bitt derwegen ad examen. Erk. Ist bewilligt.

Joseph Scherbaum est secrétaire à la tribu du Miroir
1625, Préposés au bâtiment (VII 1340)
(f° 244) Zunfftgelt von frembden Eingenommen
Spiegell, die Zunfft lüffert hanß Jacob Brand Zunfft. vnd Joseph Scherbaum Zunfftschreiber so sie vor frembden newen Zünfftig eingenommen N. 139, 18 lb 3 ß 6 d

Joseph Scherbaum sollicite les archives de feu le notaire Georges Stillkraut
1625, Conseillers et XXI (1 R 107)
(f° 100-v) Sambstag den VII. Maÿ – M. Joseph Scherbaum vmb Protocolla Georg Stillkrauten
Josephus Scherbaum vbergibt supplôn dorin er vermeldet wie Georg Stillkraut d. Notarius verstorben und begraben vnd bey seine lebzeitten befohlen d. man Ime seine Proti. geben soll wie dann Jo: Paul Mattenmeyer der wittib bruder solches genugsam restificiren kan. erbeitt sich dabey alles fleisses u. redlichkeit und bitt die Proti. Ime Scherbau. folg. Zulaßen In der umbfrag beschiht meldung d. er Stillkraut ein eintzige Erbin, so auch ein dochterman dessen ankunfft man billich zuerwarten. Erk. *ist itz verwalter Ursach soll mans gegen Scheerbaum Zu bedacht Ziehen vnd das dochtermans erwart. J Gruenwaldt, J Schweber.

1628 Conseillers et XXI (1 R 110)
Hans Friderich Seÿpel contra Joseph Scherbaum [die Stillkrautische Notariat geschäfft betreffend]. 84. 95.

Joseph Scherbaum vend la maison au tailleur Antoine Spach

1637 (21. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 732-v
(Prot. fol. 100) Erschienen H M. Josephus Scheerbaum Nots. Immatriculatis burg. Zu St.
hatt in gegensein Anthoni Spachen deß Schneiders Auch burgers alhie (verkaufft)
Ein Vord: und hinder hauß vnd hoffstatt mit allen and. ihren gebäwen & alhie An d. Obernstraß. neben hanß Gollen dem handelßmann hanß Georg Hering dem Gremppen hind. vff hanß Ichards deß Schreiners see: Erben, dauon gehen Jährlich vff Johs. Bptsæ 10. lb gelts H Hanß Adolff Grünwald XV.er in hauptgut mit 400. fl. a 15. bz abzulösen, So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 100. lb. d weÿl. Claudi Guischard. see. Kind. So dann 50. lb. H Adam Schiffmann – per 150. lb

Antoine Spach hypothèque la maison au profit de David Ittelheusser et de sa femme Marie, de la Robertsau

1639 (ut supra [8. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 317-v
Erschienen Anthoni Spach Schneider und burg. Zu St.
hatt in gegensein Dauidt Itelheüßers und Mariæ deß. haußfr. vß Rupertsaw – schuldig seÿ 50. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt alhie an der Obern Straß neb. hanß Gollen dem handelsmann & hanß Georg Hering dem Grempen hind. vff besgten Gollen stoßend so Zuuor verhafftet umb 200. lb herrn hanß Adolff Grüenwaldt XV.r Mehr vmb 100. lb d Claudi Guischardt see. Kindern, Item vmb 50. lb H Adam Schiffmann

Antoine Spach hypothèque ses deux maisons au profit du barbier Frédéric Steeg

1640 (ut supra [9. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 196-v
(vide sub dato 14. martÿ Ex promissionem residui) Erschienen Anthoni Spach d. Schneid.
hatt in gegensein Friderich Steeg deß Barbierers – schuldig seÿen L. lb par gelühenen gelts
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt alhie An der Obern Straß, neben H Hannß Gollen & hannß Georg Hering. hind. vf ern.ten Gollen stoßend, so Zuuor verhafftet vmb 400. fl. weÿ. H. hannß Adolff Grünwalds & see: Erben, & vmb 200 fl. Frantz Guischards see. Kind. So dann 100. fl. H. Adam Schiffman, sonst eigen,
Item auch hauß undt hoffstatt in S. Johanns gaßen, neben Anthoni N. gewesenen Pfisters see. Zu S. Margreten Erben & ein hauß dem Closter S. Johann Zuständig hiend. vff d. St. St. Inneren Graben so zuuor verhafft vmb 100. fl. hannß Bitzen, So dann vmb 100. fl. weÿ. Magdalenæ Sÿboldtin d. hebamen see: Erben,

La maison revient (par une adjudication judiciaire non conservée) au marchand Jean Richshoffer qui la vend en 1650 au tonnelier Michel Klein le jeune, assisté de son père Michel Klein l’aîné

1650 (11. Novembr.), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 1002-v
(Protocoll. fol. 208.) Erschienen Johann Reichßhoffer der Handelßmann Und alter Treÿer deß Pfenningthurns
hatt in gegensein Michael Kleinen deß Jüngern Küeffers mit beÿstand deß jüngern Küeffers mit beÿstand Michael Kleinen deß ältern auch Küeffers alhie seines Vatters wie auch H Hannß Caspar Wolffen E.E. großen rhats beÿsitzers
hauß, hoffstatt, höfflin sampt dem Hinderhauß mit allen deren Gebäwen & alhie in der Obern straßen an St. Barbeln gaßen neben weÿl. H hannß Gollen groß. Rhats Verwanthens seel. Erben neben hannß Georg Häring dem Grempen zue Waßlenheim wohnhaft, hind. vff Ludwig Schlehenackhern dem Grempen zum theil und theils vff weÿl. d Johann Georg Leiterspergers seel. Kind. vnd Erben stoßend geleg. so Zuvor Verhafftet seind vmb 200. lb H Hannß Carl Stören Schaffnern der Fabric deß Münsters – zugangen Vmb 125. lb

Michel Klein épouse en 1640 Anne Marie, fille du boucher Martin Wittich : contrat de mariage, célébration
1640 (25. Aug.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 242
Eheberedung Zwischen Michael Kleinen dem Ledig. Küeffer alß Bräutigam ahn einem Vndt Jungfr. Annæ Mariæ weÿl. Martin Wittichs, gewesenen Metzgers alhie selig. nachgelaßene Tochter, alß hochzeiterin Andern theils
Zwischen dem Erbaren vnd bescheidenen Michael Kleinen dem Jüngern Küeffer alß Bräutigam ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfr. Annæ Mariæ weÿl. Martin Wittichs, gewesenen Metzgers alhie Zue Straßb. selig. nachgelaßene Tochter, alß hochzeiterin Andern theils
in Persönlich gegenwertigkeit der Ehrnuesten wolgeachten vnd weÿßen auch Ersamen Achtbaren vnd bescheidenen H. Michel Kleinen des Eltern Küeffers des Hochzeiters Vatters vnd hanß Caspar Wolffen E. E. Raths beÿsitzers seines lieb. vettern Vff sein des Breütigambs, So dann vff der Jungfr. hochzeiterin seith. Samuel Ruoppen des Schuhmachers und burgers alhie der hochzeiterin geschwornen vogts, und Hanß Oßwaldt Brantzÿ des Musterschreibers auch burgers alda
So beschehen Zinstags den 25. Augusti A° 1640 [unterzeichnet] Ich Michel Klein der Jenger Als hoch Zeiter bekenn wie Obsteth, Michell Kleÿn alss vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 110)
1640. Domin. XIII. Trinitatis 30. Augusti. Michael Klein der Küffer, Michel Kleinen des Kieffers Vnndt Burgers ehelicher sohn vndt Jungfr. Anna Maria Martin Wittich, deß Metzgers Vnndt burgers z. tochter. Eingesegnet 7. Septembris JS Peter (i 14)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 252) 1640. Domin. XIII. 30. Aug. Michel Klein der Küeffer Michel Kleinen Burgers alhie v. Küeffers Ehelicher Sohn, J. Anna Maria Martin Wittichs deß Metzgers nachgel. tochter, Eingesegnet Montag d. 7. Sept: Jung. St. Peter (i 258)

Jean Klein meurt en 1672 en délaissant sept enfants. La masse propre à la veuve est de 185 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 285 livres, le passif à 316 livres

1672 (5.6.), Not. Oesinger (David, 37 Not 23) n° 10
Inventarium undt Beschreibung aller v. Jeder Haab vnd Nahrung So weÿland der Ehrengeachte Meist. Michael Klein d. Elter burger und Küeffer alhie Zu Straßburg nach seinem d. 1. Aprilis Jüngsthien aus dießer welt genommenen Abschied verlaß. (…) durch die tugendsame Fr. Annam Mariam Wittichin die hinderlaßene Wittib mit beÿstandt des Ehrenvest vnd vorgeachten H. Johann Caspar Wolff. deß Lauttenmachers vnd burgers alhie Ihres geordneten Vogts (…) So bescheh. Mittwoch d. 5.ten Junÿ Anno 1672.
Der Verstorbene sel. hat nach seinem tödtlich abschied Zu Erb. hinterlaß. seiner Söhn v. töcht. Benantlich 1. Fr. Ursulam hans Conrad Werners deß huffschmidts vnd burgers alhie Eheliche haußfr. 2. Michael Klein burger, v. Kieffern alhie, H. M. Martin Kleinen, Jgf. Susannam, Daniel, Mariam, Georgen die Kleinen, deren geschworner vogt Melchior Wehrle burger vnd Kürßner alhie.

In Einer In der St: Str: ane der Straß. gelegenen behaußung so hernach beschrieb. würdt, vnd in dieße Verlaßenschafft gehörig ist befunden worden wie volgt.
Auff d. vndern Bienen, In der Cammer A, In der Cammer B, In dem hindern Stübl. In der Cammer C, In der Cammer E, In der Wohnstub, Im Konthörlin, Im hauß Ehren, In dem hindern vndern stübl., Unden im hauß, Im Keller
Eigenthumb Ane Einer behausung (T.) j. Behausung hoffstatt, vnd höffl. sampt dem hinderhauß mit all. andern deren gebäuen begriffen. weith. recht. Zugehördt v. Gerechtigkeitn ane d. obern straß ane St. Barbare gaß, mit j seith neb. Hannß Adam Zieglern dem Küblern vnd burgern alhie, Anders. neb. H. Matthiæ Strohmen hind. auff hanß Ludwig Schleen Ackhers Wittib stoßend, davon gegen Jährlich 10. lb d auff Johannis Baptistæ H Balthasar Fischers des Raths bott. alhie Ehelich haußfr. alhie, Ablößig mit 200 lb. Vnd dann ist die behausung noch verhafftet vmb 75. lb d restirenden Kauffschillings weÿl. deß wohl Edel vest fürsichtig v. hochweiß. H. Johann Reichshoffers alt. Ammeisters sel. Fr. wittib vnd Erb. falt d. Zünß davon Jährlich auff weÿhenacht. So dann ist diße behaußung Über Jetzgehörte beschwerdt Angeschlagen für vnd vmb 75. Darüber sagt j. Teutsch Pergament. Khauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangend. Contract Insiegel verwahrt deß datum d. 11.t Novembris anno 1650. signirt mit N° 1.
Ergäntzung der Wittiben unverändert Guths. Vermög Samuel Rupp gewesenen Schuhmachers vnd d. wittiben geweßenen Vogts sel. Vogteÿ Rechnung von Anno 1635. (…) Inhalt eines über weÿl. Martin Wittichs des geweß. Metzg. Knechts alhie Ihres bruders sel. Verlaßensch. in Anno 1649. d, 30. Junÿ
Der Wittib ohnveränderte Nahrung 185 lb
Demnach solte nun der Erben ohnverändert guth beschrieben werden Weilen aber nach geendten Inventation in überschlagung der Verlaßenschafft befunden daß die Theilbare Zu bezahlung der Passiv schuld. nicht sufficient als hat man selbige Zu verhütung weitläuffigkeit zusammen geschrieben, Sa. haußraths 89, Sa. lehren faß 1, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerckh gehörig 76, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 22, Sa. Gulden Ringk 4, Sa. de Behaußung 75, Sa. Schulden 16, Summa summarum 285 lb – Schulden 316 lb, In Compensatione 31 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 154 lb
Testamentum nuncupativum – Persönlich erschienen ist der Ehrbare und bescheidene Michel Klein der Jünger Küffer und burger alhie, gesunden gehendt und stehenden leibs, auch guten richtigen Verstandts, anzeigenden, demnach Anna Maria Wittichin seine liebe haußfrau in Ihrem heut Zu endtgesetztenm Dato, auffgerichtem Testamento nuncupativo, alle Ihre hinderlaßene haab und Nahrung Zeit lebens wittembs weiß, Zugenießen verschafft (…) Inn einer behaußung, Inn dem Finckhweiler, nahe beÿ dem Blater hauß gelegen, von seiner haußfr. Zum theil eigenthümlich zuständig ist, derselben vndern wohnstuben, wornen auff die gaß außsehendt, Zinstag den 3. 9.br. A° 1640. Abendts zwischen 6. v. 7. Uhren, David Ösinger Senior, S. Imp.iali authoritate Notarius juratus

La veuve vend la maison à son fils Daniel Klein. En marge, quittance remise à Georges Guillaume Butz

1678 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 79
Anna Maria Weÿl. Michael Kleinen deß Kieffers nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstandt Hannß Caspar Wolffen, deß Lautenmachers Ihres Vogts undt hannß Conradt Wörners deß Schmidts Ihres dochtermanns
in gegensein Daniel Kleinen des Kieffers Ihres Eheleiblichen Sohns
Ein Vorder: undt hinder: hauß, höfflein hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, rechten und gerechtigkeiten alhier ahne der Obern straßen ahn St: Barbaræ gaß, einseit neben H Mathæo Strohmen, anderseit neben Hannß Adam Ziegler dem Kübler, hinden uff Weÿl. Ludwig Schlehenackhers des Grempen nunmehr seel. nachgelaßene wittib undt Erben stoßend gelegen, davon gehendt Jahrs 8 lb lößig mit 200. lb Weÿl. hannß Carl Stören Schaffners der Fabric des Münster nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, so seÿe solche behausung auch noch umb 150. fl. obged. hannß Conrad Wörnern Verhafftet – umb 375 lb
darbeÿ insonderheit bedingt worden ist, daß der Sohn seine Eheleibliche Mutter der Zeit übigen Ihres lebens, beÿ sich in oberwehnter behausung zu behalten, und in dem hindern Stockh die Stub, die Kammer darüber, das Stübel darneben, und Platz Zum Brenholtz legen, ohne einigen gelt undt hauß Zinnß einraumen
[in margine :] (…) in gegensein Georg Wilhelm Butzen, deß Kieffers alß Ehe Nachkommen hierinn bemelten Daniel Kleinen deß Küffers und also Ehevögtl. weiß besitzers hierin Verkaufften ahne d. obern straßen gelegenen haußes (quittung) act. d. 28.ten Junÿ 1706.
[in margine :] Erschienen H. Georg Sigmund Brauns Mäntel, der Zinngießer und E.E. Kleinen Raths alter beÿsitzer alß Vogt Ursulæ gebohrner Kleinen, H Johann Conrad Wörners deß Stattschmidts sel. nachgelaßener wittib, Johann Werner Renther der Kieffer alß vogt weil. H. M. Martin Kleinen, gewesenen Pfarrers Zu Westhoven sel. nachgelaßener Kinder, Ferner obgem. H Braunsmäntel auch alß Deputatus weg. Susannæ Kleinin mit H. Tobiæ Gäcklern d. haubtmann ehelich erzeugter Kind., Mehr Daniel Schnitzler der Hueffschmid, alß Ehevogt Annæ Mariæ Klein, so dann hans Georg Klein der Küffer für sich selbst., alle alß der hierinn gemeldten verkäufferin Annæ Mariæ Kleinin nun sel. nachgelaßener Kind. und Erben (quittung) Act. d. 10. May 1694

Daniel Klein épouse en 1675 Apollonie, fille du chapelier Jean Meyer
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 49, n° 314)
1675. Dom. Quinquag. et Invoc. den 14. u. 21. febr. Daniel Klein der ledige Kieffer weÿl. Michael Kleinen burgers vnd Kieffers allhier hinderlaßen. Ehelich. Sohn, Jfr. Apollonia Johann Meÿers deß burgers und huttmachers Allhier eheliche tochter. Cop. St. Thomæ den 25. febr. (i 26)

Veuve, Apollonie Meyer se remarie en 1680 avec le tonnelier Georges Guillaume Butz, originaire de Neustadt an der Haardt en Palatinat (Neustadt an der Weinstrasse) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung (…) Zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Meister Georg Wilhelm Butzen, dem noch ledigen Küefer, der Zeit Spital Küeffern allhier, Weÿland des Ehrenhafften Hannß Jacob Butzen Burgers in der Newstatt ane der Haard, eheleiblichem Sohn, als Hochzeitern, anbe Einem, Sodann der Ehrn: und tugendreichen Frawen Apolloniæ Kleinin gebohrner Meÿerin, Weÿland des Ehrenhafften meister Daniel Kleinen Küeffers und burgers allhier seel. hinterlaßener Wittwen, als hochzeiterin, am andern theil (…) So beschehen und verhandelt in des Heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg auf Donnerstag den 29. Aprilis alten Calenders in dem Jahr des Herrn als man Zalte 1680. Johann Christoph Stöffel, Notarius publicus

(N.B. L’acte suivant porte par erreur qu’Apollonie est fille et non veuve de Daniel Klein)
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 92 n° 544)
1680. Fest. pentecost. Et Trin. 30. maÿ et 6. Junÿ Geörg Willhelm Butz der ledige Kieff. weÿl. Johann Jacob Butz. von Neüstatt an d. hart ehelicher Sohn, fr: Appollonia weÿl. Daniel Kleinen burg.s v. Kieffers eheliche tochter. Cop. S. Thomæ d. 10. Junÿ (i 48)

Georges Guillaume Butz devient bourgeois par sa femme neuf jours après son mariage
1680, 4° Livre de bourgeoisie p. 473
Georg Wilhelm Butz der Küffer von der Newstatt an der hart, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Appolonia, weÿl. Daniel Kleinen gewesten Küeffers seel. wittib p. 8. golt fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledigen standts geweßen, vnd wird Zu den Küffern dienen. Jur. 19. Julÿ 1680.

Georges Guillaume Butz fait établir un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie. L’acte est dressé dans le logement du tonnelier attaché à l’hôpital
1680 (25.5.), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 3) n° 18
Designatio und Verzeichnus der Jenigen Haab Nahrung vnd güethere, so dem Ehrenhafften Georg Wilhelm Butzen, Spital Küeffern alhie eigenthümlich gehörig (…) Actum dienstags den 25. Maÿ 1680.
In deß Mehrern Spithals Zue Straßburg bewohnend. und Inhabend. Spithal Küeffers wohnung ist befund. word. wie volgt
haußrath 22, Silber 3, Baarschafft 46, Summa summarum 72 lb

Georges Guillaume Butz demande aux Quinze l’autorisation de prendre un nouvel apprenti avant la fin des deux ans de vacance. La décision doit avoir été rendue en 1687, année dont le registre manque.
1686, Protocole des Quinze (2 R 91)
(f° 33) Sambstag den 7. Xbris – Georg Wilhelm Butz Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
Georg Wilhelm Butz, des Kieffer, Vnd Diebold Rinck, der Gartner, noîe seines Bruders David Rincken, per Marbach, Weilen jener deßen jnn denen, jm stillstand geordneten 2. jahren Noch ruckständigen 9. Monathen Zum jungen Annehmen will, daßelbe aber ohn Mghh. dispensation Nicht thun darff, so bitten pl.en gantz Unterth. zu proponiren ihrer Motiven, einige Deputation gn. Zu erlauben, Geiger E. E. Zunfft der Kieffer Herr Zunfftmeister hierzugegen acceptirts utiliter, daß jmplorirend Meister selbst bekennet, daß er Noch 9. Monath zu warthen haben Und weilen erst jüngsthin jnn sach. E. E. Meisterschafft Ca. Isaac Wagemann erkandt word. daß die zugelaßene exempel jnn Kein præjuditz gezog. werden solle, als bitt die Meisterschafft Und.th. zu stabilirung der Ordnung, so sonsten gantz überein haufen Fiehle, dermahlen eins ein exempel Zu stauiren, Und das Unordentliche begehren abzuschlagen. Marbach Weilen die Von gegenth. allegirte rationes die ordnung Und Nicht die dispensation betreffen, Und pl.en beÿ Mghh. als beÿ welchen solches stehet, Underth. beruffen* als bitten sie Zu examinirung dißeits bezogener Motiven, wie gebetten, ein genaden Zu erkennen. Geiger gnlia, Und priora. Erk. Deputation willfahrt. Herr XV.er Schmidt, Herr XV. Metzger.
(1687 manque)

Apollonie Meyer meurt en 1707 en délaissant six enfants (l’inventaire lui donne le nom de son premier mari, Klein). La masse propre au veuf est de 210 livres, celle propre aux héritiers de 400 livres. L’actif de la communauté s’élève à 392 livres, le passif à 303 livres.

1708 (25.1.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 20)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿland die Ehren: vnd tugendsame Fraw Appollonia Butzin gebohrne Kleinin, des Ehren: vnd Vorachtbahren H. Georg Wilhelm Butzen, Küeffers vnd burgers alhier geweßene eheliche haußfraw nun mehr seel. nach ihrem Mitwochs den 23. 9.bris des nechstabgelegten 1707.ten Jahrs aus dießem Kummervollen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg, Mitwochs den 25.ten Januarÿ 1708.
Die Abgeleibte Fraw seel: Hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Herrn Johann Georg Butzen, Küeffer, vnd burger, alhier, vor sich selbsten, 2. Fraw Mariam Margaretham Wagnerin gebohrne Butzin, des Ehrenhafften Mr Philipp Wagners Küeffers vnd Burgers alhier Ehewürtin mit assistentz deßelben, 3. 4. 5. et 6. Friderich, Johann Daniel, Susannam, Salome vnd Georg Wilhelm die Butzen, so alle noch ledig. stands, dero geschworner Vogt der Ehrenhafft vnd vorachtbare H Daniel Schnitzler Huffschmid vnd burger alhier, welcher im Nahmen erstgemelter Seiner Curanden, davon die 2. ältere abwesend, vnd auff der Wanderschafft begriffen, dießer Inventation Persönlich beÿgewohnt. Alle Sechs der Abgeleibten Frauen seel. mit Hievorernandtem dero hinterbliebenen Wittwer ehelich erzeugte Kinder vnd ab intestato zu 6. gleich. Theilen verlaßene Erben.

In einer alhie zu Straßburg in der Straßen gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt.
Hültzenwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstuben, Im haußöhren , Im vndern Stübel, In der Soldaten Cammer
Ergäntzung der Erben Unveränderte, Guths, Lauth eingangs gemelter beeder Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachten Nahrungs Inventarii vom 7. Januarÿ 1681. durch H Johann Christoph Stöffeln seel. geweßenen Notarium gefertiget
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Ein vorder: vnd Hinderhauß, höfflin v: hoffstatt, mit allen andern deren gebäwen, begriffen, weiten, Zugehörd. vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhie inn der Statt Straßburg, Ane der obern Straßen, ane St. Barbaræ Gaßen, einseit neben Hn Anthoni Füeßel dem Kupfferschmid, anderseit neben weÿl. Herrn Mathei Stromen seel. Erben vnd resp° Erbens Erben, hinten auff Gregorium Böris den Schloßer stoßend. Davon geben Jahrs 3. lb 15 ß gelts Herrn Julio Reichelten Prof: Mathem: et Canonico Thomano, alß usufructuario weÿl. frawen Catharinæ Reicheltin gebohrner Kohlöffelin seiner Zweiten haußfrawen seel: Verlaßenschafft, welche dießes Capital Zu außweißung weÿl. herrn Johann Conrad Werners des Huffschmidts seel. auff dießer behaußung Insonderheit Zu erfordern gehabter 100. rthlr. hergeschoßen vnd damit in deß. Recht gestanden, volgendts Mr Georg Wilhelm Butzen dem Wittwer Crafft dero auffgerichteten Testamenti legirt, doch dergestalten, daß er solches obgemeltem Hn Professori Reichelten ihrem Eheherrn so lang er im leben sein würd, à 5. pro Cento in deßen Wÿdemb verzinßen, nach sein des Wÿdumbsnießers tod aber ihme solches als ein unverändertes legat eigenthümlich gebühren, vndt auff dießer Behaußung assignirt werden solle, thut 75. lb.
Item 10. lb d gelts auff Michaelis obgemelts H Johann Conrad Werners des huffschmidts seel. hinderlaßener Wittib vnd Erben weiters, weilen die übrige Kleinische Interessenten, welche an dießem Capital auch zu prætendiren gehabt, laut einer in allhießiger Contractstuben den 10.° Maÿ 1694. auffgerichteter Verschreibung von ihme Werner alle außgewießen Worden, ein restirenden Capital ablößig mit 250. lb. Sonsten freÿ ledig vnd eigen, durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere über vorgeschriebene beschwerd. Crafft eines beÿ mein des Notarÿ Concept befindlich. Schatz Zeduls annoch æstimirt p. 575. lb. Vnd besagt über hievorgeschriebene Behaußung ein t: Perg: Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractstuben anhang: Insigel verwahrt datirt den 1. Febr: Anno: 1678. Inhaltend welchergestalten weÿl. M. Daniel Klein, der verstorbenen Frawen erster haußwürth seel. dieselbe von auch weÿl. Frawen Anna Maria Kleinin seiner Mutter seel: ane sich erhandelt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittwers Unverändert guth, Sa. Zinnengeschirrs 1, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Pfenningthurn Capital 30, Sa. Ergäntzung 147, Schulden 50, Summa summarum 230 lb – Schulden 20, Nach deren Abzug 210 lb
Dießem Nach würdt auch der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 30, Sa. Werckzeugs, Schiff und geschirr Zum Küeffer handwerck gehörig 12, Sa. Guldener Ring 5, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 575, Sa. Schulden 20, Summa summarum 642 lb – Schulden 242, Nach deren Abzug 400 lb
Endlichen würd auch das gemein, Verändert vnd theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 50, Sa. Frucht 4, Sa. Wein vnd Vaß 104, Sa. Holtzes, Schiff und geschirrs wie auch werckzeug Zum Schuhmacher handwerck gehörig 29, Sa. Silbers 8, Sa. guldenen Ring 3, Sa. Schulden 192, Summa summarum 392 lb – Schulden 303, Nach deren Abzug 89 lb
Beschluß summa 699 lb
Eheberedung (…) auf Donnerstag den 29. Aprilis alten Calenders in dem Jahr des Herrn als man Zalte 1680. Johann Christoph Stöffel, Notarius publicus

Acte de sépulture d’Apollonie Meyer. Le pasteur donne le nom de ses parents mais ne cite pas son premier mari.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1687-1711 f° 124 n° 141)
Anno 1707. den 28. Novembris Morgens frühe gegen 3 vhren ist gestorben fr. Apolonia butzin gebohrne Meÿerin Georg Wilhelm Butzen deß Burgers und Kieffers alhie gewes. Ehefrau weÿl. Johann Meÿers des gewesenen burgers und huthmachers alhier und fr. Agnes geb. Bodemerin tochter ihres alters 56 Jahr 5 Monath 20 tag ist darauf den 25. ejusdem in dem gottes Acker St Galli begraben und von mir M Philipp Strohl ein leich Sermon gehalten word. [unterzeichnet] GWB der hinterlaßener Wittwer konte nicht schreiben, hanß Georg Butz als Sohn (i 130)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1400 florins
1708, Livres de la Taille (VII 1174) f° 26
(Kieffer, F., N 1910) Weÿl: Fr. Apolloniæ Geörg Wilhelm Butzen des Kieffers und Burgers alhier geweßener Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol: 80.b, 699. lb 16 ß 11 d, die machen 1400. fl. Verstallte nur 1100 fl, also Zu wenig 300 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs jahr in duplo macht à 18 ß, 5 lb 8 ß
und auff vier jahr in simplo macht à 9 ß, 1 lb 16 ß
Extat das Stallgeltt pro 1708, 3 lb
Gebott, 1 ß 4 d
So dann ist vor die Abhandlung, 16 ß 6 d – Summa Sa. 11. lb 1 ß 10 d
Auff suppliciren gehet ab eines in duplo und eins in simplo macht zusammen 1 lb. 7. ß, Restiert 9. lb. 14. ß. 10. d
dt. 27. Junÿ 1708

Georges Guillaume Butz se remarie avec Marie Cléophée, fille du préposé à la douane Jean Philippe Brand : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – Zwischen dem Ehrenhafften und Vorachtbahren Herrn Georg Wilhelm Butzen küeffern und burgern zu Straßburg alß dem bräutigamb, ane einem, So dann der viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Cleophe gebohrner Brandin, weÿland des Wohl Ehrenvesten und Vorachtbaren Herrn Johann Philipp Branden, geweßenen wohlbestellten verwalters des allhiesigen Zollkellers, und burgers zu mehrermeltem Straßburg, nun längst seel: nachgelaßener eheleiblichen dochter, alß der Jungfraw hochzeiterin andern Theils – So beschehen den 27. Junÿ Im Jahr des Herrn alß mann Zahlte 1710. [unterzeichnet] Geörg Wilhelm Butz als hochzeider, Maria Cleophe Brändin als hochzeiterin, Jacob Christoph Pantrion, Notarius

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 124, n° 708)
Anno 1710. den 16 julÿ seind in der Kirch Zu St Thomas nach geschehener ordenlticher ausruffung eingesegnet worden Georg Wilhelm Butz der burger und Kieffer alhie und Jungfr. Maria Cleophe weÿl. H. Johann Philipp Brand, gewesenen Zoll Keller verwalters und burgers alhie hinderlaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] G W B der hochzeiter Georg Wilhelm Butz Konte nicht schreiben machte vorstehenes Zeichen, Maria Cleophe Brandin als hochzeiterin (i 126)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au marié. Ceux du mari s’élèvent à 756 livres, ceux de la femme à 881 livres.

1710 (15. 7.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 22)
Inventarium und Beschreibung aller Haab Vnd Nahrung, so der Ehrenhaffte und Achtbahre Herr Georg Wilhelm Butz Küeffer und Weinhändler, Und die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Maria Cleophe Gebohrne Brandin, beede Eheleuthe Und burgere alhier Zu Straßburg Crafft Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung als ein Unverändert Guth in den Ehestand Zusammengebracht (…) Actum jn der königlichen Statt Straßburg den 15.ten 7.bris 1716.

In einer alhie Zu Straßburg in der Straßen gelegener, des Ehemanns Kinder erster Ehe Zuständiger behaußung ist befund. word. wie volgt
Hültzen und Schreinerwerckh. Auf der bühn, In der Knecht Kammer, In der Hindern Kammer, Im Hindern Stübel, In der Obern Stub, Im Haußöhren, In der Soldaten Kammer, Im undern Stübel, In der Werckstatt, Im Keller In der obern Kammer
Bericht wegen der behaußung in der Straßen, so des Ehemanns Kinder, erster Ehe gehörig. Die von dem Ehemann bewohnende, vnd seinen Kindern erster Ehe Zuständige Behaußung alhier Zu Straßburg inn der obern Straßen, ane St. Barbaræ Gaßen, eins. neben Hn Anthoni Füeßel, dem Kupfferschmid, anders. neben Herrn Johann Daniel Wurtzen dem handelßmann gelegen, hinten auff Gregorium Böris den Schloßer stoßend. ist durch die Geschworne Werckmeistere in Anno 1708 æstimirt worden pro 900 lb. Davon geben Jahrs 3. lb 15 ß gelts H. Julio Reichelt Professori Mathem: et Canonico Zu St. Thomæ alß usufructuario weÿl. frawen Catharinæ Reicheltin gebohrner Kohlöffelin seiner Zweiten haußfr. seel: Verlaßenschafft, welche dießes Capital Zu außweißung weÿl. H. Johann Conrad Werners des Huffschmidts seel. auff dießer behaußung Insond.heit Zuerfordern gehabter 100. Reichßthaler hergeschoßen, vnd damit in deßen Recht gestanden, volgendts H. Georg Wilhelm Butzen dem Ehemann Crafft dero auffgerichteten Testamenti legirt, doch dergestalten daß er solches obgemeltem Herrn Professori Reichelt. ihrem Eheherrn so lang Er leben würd, à 5. pro Cento in deßen Wÿdemb verzinßen, nach sein des Wÿdumbsnießers tod aber ihme Butzen solches als ein unverändertes legat eigenthümlich. gebühren, vndt auff dießer Behaußung assignirt werden solle, thut 75. lb.
Item 10. lb d gelts auff Michaelis obgemelts Herrn Johann Conradt Werners des huffschmidts seel. hinderlaßener Wittib vnd Erben, Weiters weilen die übrige Kleinische Interessenten so ane dießem Capital auch zu prætendiren gehabt, laut einer in der Contractstuben den 10. Maÿ. 1694. auffgerichteter Verschreibung von ihme Wernern alle außgewießen Worden, in restirendem Capital ablößig mit 250. lb.Item 3. lb 18 ß 4 d H Georg Wilhelm Butzen dem Ehemann selbsten so deßen Kinder erster Ehe ihm laut des beÿ E. Vogteÿgericht den 17.ten Julÿ 1708 auffgerichteten Vertrags herauß schuldig worden, vnd ihnen vff dieße ihre unveränderte behaußung versichert, in Capital ablösig mit 95 lb 2 ß 3 d. Item 6. lb 8 ß den vier Butzischen Jüngsten resp° Söhnen vnd dochter soll man restirende Mütterliche Ehesteür, so wohl in Geld alß haußraths Posten, laut des den 12° Martÿ 1709 : mit dero vogten getroffenen Vergleichs, so gleichfalls vff dieße behausung verwießen à 40 lb d Zusammen 160. lb. Item Johann Georg Butz fordert noch wegen Mütterlicher Ehesteür, die hausraths Posten Welche er nicht empfangen gleich seiner Verheürathet. Schwester 15. lb. Thun vorstehende Posten Zusammen 595. lb 2 ß 3 d. Restirte also noch an obigem Anschlag allein, so des Manns Kindern erster Ehe vor Mütterlich Guth s: außer Was Sie vorher weg. dr Ehesteür noch zuerfordern gebührt 304. lb 17 ß 9 d. Seind deroselben Sechs macht Jdem prorato 50. lb 16 ß 3 ½. d. Derentwegen sich der Vatten mit denenselben verglichen, Ihnen biß auff weitere verordnung Jedem sein vorher außgeworffenes ratum weilen er die behaußung bewohnt, à 4 pro Cento Zuverinteressiren vnd dearneben wie bilich die Jährliche widerzinß von denen vorher specificirten Capitalien ohne der Kind. entgeld abzurichten.
Wÿdembs Verfangenschaft. Es hat H. Julius Reichelt Professor Mathematices et Canonicus Thomani alhier von weÿland Frauen Catharina Kohllöffelin seiner zweiten haußfrauen seel. noch ein Gewißes auff hernach fol: – beschriebener stehendes Capital lebtägig zu genießen
Series Rubricarum. Des Ehemanns unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 183, Sa. Holtzes, Reiff undt band 260, Sa. des Silbers 15, Sa. der Guldenen Ring 8, Sa der Pfenningthurns hauptgüther 80, Sa. der Schulden 233, Summa summarum 781 lb – Sa. der Schulden 25 lb, Nach solchem abzug 756 lb
er Ehe Frawen unveränderte Nahrung, Sa. des Haußraths 192, Sa. des Silbers 22, Sa. der Guldenen Ring 44,, Sa. der Baarschafft 16, Sa. Pfenningz. haubt Güther 531, Sa. der Schulden 75, Summa summarum 881 lb

La maison appartient pour partie au fils aîné Jean Georges Butz qui épouse en 1704 Anne Catherine Zengler, mariée en premières noces (1675) avec Loup Philippe Fimpel et en secondes noces (1702) avec Jean Vernier Schmitz

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 146-v n° 687)
1704. Mittw. d. 30. Jul. wurd. nach Ord.tl. außruff. copulirt Johann Georg Butz d. ledige Kieffer v. B. allhier Georg Wilhelm Butz. des Kieff: v. B. ehl. Sohn v. Fr. Anna Catharina weil. Werner Schmitz. des geweß. Kauffhauß Kieffers v. B. allhier nachgel. W. [unterzeichnet] Johan Georg Butz als hochsteitter Anna Catharina All hoch Zeuterin (i 146)

Jean Georges Butz et Anne Catherine Zengler font dresser un inventaire de séparation
1712, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über Joh: Georg Butzen des Kiefers und Fr: Anna Catharina geb. Zenglerin beed. Separirter Ehel. habende Nahrung samt darüber getroffenen Vergleich

Jean Georges Butz porte plainte devant le conseil des Tonneliers contre sa femme Anne Catherine Zengler dont il est séparé de corps et de biens parce qu’elle refuse de lui donner des douves pour qu’il puisse terminer une commande passée par les marchands associés Saltzmann et Bemberg.
Saltzmann et Bemberg demandent en mars 1713 d’expertiser les tonneaux terminés après la mort de Jean Georges Butz par son beau-frère Christophe Wagner. Les experts concluent que les tonneaux sont mal faits. Les clients paieront quatre florins la mesure au lieu de cinq.

1712, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 168-v) Montags den 5. Septembris Anno 1712
Meister Johann Georg Butz der Kieffer Klagt wieder Annam Catharinam gebohrne Zängelin seine Von Ihm Zu tisch und bett geschiedene haußfraw, meldet daß Er Saltzmann und herr Bemberg beede handelßgemeinere gedachter seiner geschiedenen haußfrawen Zu einem faß groß daugenholtz abgekaufft und Ihm solch faß Zu Verfertigen Committirt hätten, nun habe Er solch Faß Würcklichen in der Arbeith und mangelten Ihme noch 2. daugen und am bodenstück darzu, welche Er Ihro habe fordern laßen, Sie aber Wägerte sich solche herauß Zugeben in deßen aber werde Er in solcher Arbeith gehindert, bittet Sie darzu an Zuhalten Ihme solche ohnverzüglich Zu geben, Meister Johann Peter Gerlach so beÿ der beklagtin in Arbeith stehet antwortet hierüber im nahmen seiner Meisterin, dieselbe habe Vorgedachten beeden herren* nur Zu einem faß holtz Versprochen so sie Ihnen auch gelüffert, nemlichen 47. daugen nun habe Er nur 41. daugen im faß und fehlten Ihme noch Zwo daugen vnd habe Er also ja noch daugen übrig, Kläger meldet es seÿe Ihro alles holtz zu solchem faß gehörig seind überhaupt abgekaufft worden, welches er Klägerin Knecht negirte.
Erkandt, daß geklagte Klägerin noch so viel daugen geben solle daß Er das faß vollendt außmachen Könne, hiengegen aber solle Kläger Ihro die Zwo ohntaugliche daugen wieder Zurück geben, die Gerichts Kosten betreffendt solle daran jede parth die helffte leiden, Zahlt 10 ß d Vors Kauffgericht und pro Zunfftschreiber und nüttem 3 ß 6 s.

(f° 187) Dienstags den 14. Martÿ Anno 1713
Herr Johann Saltzmann der handelßmann stunde Vor und berichtet, daß Er und Herr Bemberg als Handels Consorten mit dem verstorbenen Joh: Georg Butzen dem Kieffer in seinem Leben einen Accord hätten getroffen 600. Ohmen Faß dreÿen stucken zu machen, es seÿe aber gedachter Butz, ehe und bevor solche faß gantz außgemacht waren gestorben, derowegen solche Joh: Philippß Wagner sein schwager Vollendts außgemacht habe, Sie bitten etliche unpartheÿische Meister abzuordnen und solche in augenschein zunehmen auch daß hernachmahlen solche nach befindung der sachen taxirt werd. möchten. Erkandt Willfahrt seind abgeordnet herr Rathh. Erhard und Hr Löchner.

(f° 188-v) Dienstags den 25. Aprilis Anno 1713 – Johann Jacob Häußler der bediente beÿ herren Bemberg und Saltzmann beeden handelß consorten alhier bittet im Nahmen Principalen daß wegen derwegen derjenigen Faß so weÿl. Mstr. Joh: Georg Butz ihnen gemacht die beeden herren abgeordnete relation abstatten mögen, darauff dieselbe nemlichen herr Rathh. Erhard und herr Löchner referirten, daß Sie quæstionirte Faß in augenschein genommen und gefunden daß Sie sehr ohnfleißig gemacht wären auch unterschiedliche einfugen hätten also daß Sie auff solche Weiß nicht kecklich zu brauchen Wären doch aber Könnten solche mit vielen mühe wieder in guthen stand gesetzt Werden. Actor bittet die Arbeith Zu taxiren Meister Georg Willhem Butz und Joh: Philipp Wagner als des verstorbenen Butzen Vatter und schwager submittiren sich E. E. Gericht Erkandtnuß. Warauff per Majora Erkandt, weilen die faß in so schlechten stand seÿnd, daß Sie Hh Handels Consorten ahne statt der Veraccordirte 5 ß für den ohmen 4 ß Zahlen sollen.

Jean Georges Butz meurt en janvier 1713 chez sa belle-mère. Le sixième de maison qui lui appartient est porté à l’inventaire. L’actif de la succession s’élève à 172 livres, le passif à 188 livres.

1713 (3.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 29)
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güthere, so weÿland Mr Johann Georg Butz Küeffer vnd burger alhier seel. nach seinem Mitwochs den 11 Januarÿ jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des Ehren und vorgeachten herrn Georg Wilhelm Butzen, Kieffers vnd burgers alhier alß des Verstorbenen seel. Vatters vnd ab intestato verlaßenen einig. Erbens, inventirt (…) durch Ihne den Vatter vnd Erben, wie auch Seine haußfraw die Ehren vnd tugendsahme Fr. Mariam Cleophe Butzin, gebohrne Brandin die Stieff Mutter, beÿ welchen der abgeleibte seel. biß in sein Absterben sich vffgehalten (…) Actum Straßburg, Freÿtags den 3. Februarÿ. 1713.

Eigenthumb ane einer Behaußung. 1/6. theil vor vngetheilt von vndt ane einer Behaußung, hoff, hoffstatt vnd Zugehörd. mit allen übrigen ihren gebäwen, begriffen, weiten, rechten vnd Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg, In der Straßen gelegen, beÿ St. Barbaræ Gaßen, eins. neben H. Hanß Jacob Trehern dem Specerirer, and. s. neben H. Daniel Wurtzen dem handelßmann, hinden auff Gregorium Wurtzen den Schloßer stoßend. Daran die übrige 5/6.te theile Herrn Georg Wilhelm Butzen des Erben vnd vattern übrig. Kindern erster Ehe, als des verstorbenen seel. Geschwüsterden vor unvertheilt gehörig. Und ist die gantze Behaußung beÿ weÿl. Frauen Appolloniæ Butzin gebohrne Kleinin des abgeleibten Mutter seel. Verlaßenschafft Inventation de Anno 1708. durch die geschworne Werckmeistere alhier æstimirt worden p. 900. lb.
Hingegen stehen auch vff solcher behausung volgende onera. Erstlich 3. lb 15 ß gelts Herrn Julio Reichelt. Mathem: Prof: et Can: Thomano alß usufructuario weÿl. frawen Catharinæ Reicheltin gebohrner Kohlöffelin seiner Zweiten haußfrawen seel: Verlaßenschafft, welche dießes Capital Zu außweißung weÿl. herrn Johann Conrad Werners des Huffschmidts seel. auff dießer behaußung Insonderheit Zu erfordern gehabter 100. Reichßthaler hergeschoßen, vnd damit in deßen Recht gestand. volgendts obgemeltem H. Georg Wilhelm Butzen dem Wittwer Crafft dero auffgerichteten Testamenti legirt, doch dergestalten, doch dergestald. daß er solches obgemeltem Hn Professori Reichelten ihrem Eheherrn so lang er im leben sein würd, à 5. pro Ct° verzinßen, nach deßen tod aber ihme eigenthümlich. gebühren, vndt vff dießer Behaußung assignirt werden solle, thut 75. lb.
Item 10. lb d gelts auff Michaelis H Johann Adam Nageln dem Küeffer vögtlicher weiße, so hiebevor denen Wernerischen Erben verzinßt word. in Capital ablößig mit 250. lb.
Item hat obernandter Herr Georg Wilhelm Butz der Vatter noch vff dießer behaußung in Capital zuerfordern So ihme Gedachte seine Kinder, laut des den 19.ten Julÿ 1708 beÿ E. Löbl. Vogteÿgericht vffgerichteten Vertrags schuldig worden, wie daselbsten vmbständlichen Zubefinden 95 lb 2 ß 3 d. Thun vorstehende beschwerden Zusammen 420. lb 2 ß 3 d. Solchem nach restirte noch ane obigem Anschlag 179. lb 17 ß 9 d. Daran ist hiehero von 1/6. theil aus Zu werffen 79. lb 19 ß 7 d. Vnd besagt über hievorgeschriebene gantze Behaußung ein t: Perg: Kbr. mit d. Statt Straßb. anhang: Cancelleÿ Contractstuben Insigel de dato 1. Febr: 1678.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 33, Sa. Vaß 4, Sa. Werckzeugs 2, Sa. Silbers 4, Sa. guldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane i. behausung 79, Sa. Schulden 46, Summa summarum 172 lb – Schulden 188, Übertreffen also die Vorhandene Passiva die gantze Verlaßenschafft vmb 15 lb
Auß EE Kleinen Raths der Statt Straßburg Memorial de A° 1714. Donnerstag d. 1. febr. Weÿl. Johann Georg Butzen des gewesenen Kieffers und Burgers allhier Credit geschäfft betreffend, In sachen deßen nachgelaßener Wittib Curatoris in actis benant, Kläger, Contra die übrige Butzische Creditores beklagte, Ist auff eingelegte Eheberedung und übrige forderung pt° Liquidationis erfolgten beschluß (…)

Jean Georges Butz meurt le 11 janvier 1713 à l’âge de trente ans.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728 f° 167 n° 1044)
Anno 1713. Mitwoch den 11. Januarÿ ist gestorben und Freÿtags darauf nach st. Galli begraben worden, nach gehaltener leichpred. in der Pred. Kirche M. Joh: Georg butz b. vnd Küffer allhier ætat. 30. jahr [unterzeichnet] Johann Philibs wagner als schwager, Johann friedirich butz alß bruder (i 168)

Sa veuve sollicite auprès des Quinze une réduction des droits (taille) à payer dans la faillite de son défunt mari. Les préposés rapportent que le bureau de la Taille refuse de délivrer quittance à la veuve qui souhaite se remarier. Les Quinze réduisent de moitié la somme à régler.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
(f° 170-v) Sambstags den 23. Junÿ 1714
Saltzm. noîe Johann Georg Butzen deß geweßenen Kauffhauß Kieffers wittib Anna Catharina principalin hat von ihres Manns außständigen Stallgelt beÿm falliment 20 fl. Zu bezahlen vbernohmen, wann aber lauth Stallscheins 22 lb. 15 ß 2 d ihr abgefordert werden, vnd ihr Mann vor 2 jahren gestorben, vnd Sie in vorigen Wittwenstand die Sie noch nicht mittel gehabt nur 1 lb bezahlt, alß bittet vmb moderation Erk. ahne die Obere Stall herren gewießen.

(f° 195) Sambstags den 22. Julÿ 1714. – Johann Georg Butzen Wittib und Erben pt° Stallgebühr
Iidem [Obere Stall herren] laßen durch Herrn Secretarium Friden referire, daß Johann Georg Butzen deß geweßenen Kauffhauß Kieffers Verlaßenschafft der Statt Stall annoch 23 lb 15 ß 2 d schuldig weren deren bezahlung man ahne die hinderbliebene Wittib namen Anna Catharina geborne Sengerin gefordert und derselben, alß die anderwerths Zu heürathen willens kleinen schein geben wollen ehe vnd bevor Sie die Extantzen bezahlt, worauff hien dieselbe suupplicando eingekommen vnd gebetten diese forderung vmb ein erklocklichen Zu moderiren vnd alß man Sie ferner gehört habe Sie beditten, daß Sie beÿ der Inventation 20 fl. Zu bezahlen über nohmen hette, weilen der Mann wenig hinderlaßen Sie nicht wißen könte, worinn ihr vermögen eigentlich stünde, es konte nicht groß sein, weilen Sie nach absterben ihres ersten Manns Wolffgang Philipp Fimbels mehr nicht alß 1 lb 10 ß Stallgelt geben hette, vnd seithero habe das gelth* noch abgenohmen, auff seith der Hh. Deputirten stelle man dahin ob man gethane forderung auff die helffte moderinen wolle. Erk. beliebt.

Anne Catherine (Zengler) se remarie en 1714 avec l’aubergiste Jean Wittmann.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 262-v, n° 1132) Catharina
1714. Mittwoch den 15. Aug. Seind nach 2. mähl. Proclamation ehl. copulirt worden Herr Johann Wittmann, der Gastgeber vnd burger allhier v. wittwer und Fr. Anna Catharina weÿl. Johann Georg Butzen gewesenen burgers vnd kaufhauß Kieffers hinderlaßene wittib [unterzeichnet] Johannes Wittman als hochzeiter, Anna Chatharina butz all hochzeiterin (i 262)

Les créanciers de Jean Georges Butz vendent le sixième de la maison à Georges Guillaume Butz.

1714 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 691
(130) Erschienen hr Philipp von Zabern und hr Niclaus Mannberger bede E.E. Kleinen Raths beÿsitzer auß deßen mittel zu weÿl. Joh: Georg Butz Kiefers credit geschäfft deputiret
in gegensein Georg Willhelm Butz Kiefers
denjenigen 6.t theil ahn einer behaußung höfflein hoffstatt hinterhäußlein mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Straß, einseit neben H. Daniel Würtz anderseit neben Rubi hinten auff Böres den schlosser stoßend, so ihme Butz seel. zuständig geweßen – 130 lb

Georges Guillaume Butz meurt en 1716 en délaissant cinq enfants. La masse propre à la veuve est de 807 livres, celle des héritiers de 585 livres. L’actif de la communauté s’élève à 258 livres et le passif à 735 livres.

1716 (22. 8.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 37)
Inventarium undt beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Wohl Ehrengeachte Und Vorachtbahre H. Georg Wilhelm Butz, gewesener Küeffer Und burger alhier nunmehr seel. nach seinem Donnerstags den 3.ten 7.bris Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren, des abgeleibten seel. hinderlaßener Kinder, und ab intestato Verlaßener Erben, wie auch dero Ehe und Vögte, inventirt, durch die Ehren und Tugendreiche Fraw Mariam Cleophe Butzin gebohrne Brandin die hinderlaßene Wittib, mit beÿstandt des Ehren Vorgeacht: und Wohlachtbahren herrn Ambrosÿ Kornen Küeffers und burgers alhier, Ihres geschwornen Vogts – Actum Straßburg, Donnerstags den 22.ten 8.bris 1716.
Der abgeleibte seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen, 1. Meister Johann Friderich Butzen Schneidern und burgern alhier, vor ein Fünfften Stammteil, welcher auch dießer Inventur Persönlich beÿgewohnt, 2. Fraw Annam Margaretham Wagnerin gebohrne Butzin, Mr Johann Philipp Wagners Küeffers und burgers Zu Flohnheim In der Pfaltz haußfraw, inn deren Nahmen Weilen Sie abweßend, auch ohnverburgertn der Ehrenvest, fürsichtig und weiße Herr Caspar Schmidt, E.E. Kleinen Raths Jetzmahliger beÿsitzer, alß auß wohlermelts Kleinen raths mittel hierzu dießem Geschäfft Insonderheit verordneter Herr Deputatus der Inventur assistirt, vor den Zweiten fünfften Stammtheil, 3. 4. et 5. Johann Daniel, Jungfr. Susanna Salome und Georg Wilhelm Butzen so noch ledigen Stands, Und davon die beed. Söhne Küeffer handwercks, und auff der reÿße und wanderschafft begriffen, dießer dreÿer Geschworner Vogt der Ehren Geacht v: wohlachtbare H. Daniel Schnitzler, hueffschmid und burger alhier, welcher auch benebens vorernandter deßen Curandæ dem Geschäfft Persönlichen abgewartet, vor die 3. übrige fünffte theil. Und also alle fünff des abgeleibten seel. mit weÿland frawen Apolonia gebohrner Meÿerin in erster Ehe ehelich erzeügte Kinder und ab intestato Zu fünff gleiche theilen Verlaßene Erben.

In einer alhie Zu Straßburg In der obern Straßen gelegener behaußung, Ist befunden worden, wie volgt.
Hützenwerckh. Auff der obern bühn, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, Im Hindern Stübel, In dem Hindern Stub Cäm:, In der Cammer C, In der Cammer D, Im vndersten Stübel, In der Soldaten Cammer
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths, Auß dem über deroselben in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch mich Notarium den 15° 7.bris 1710. gefertigten Inventario hat man zu ergäntzen
Eigenthumb ane einer behaußung. Ein Sechster theil vor ungetheilt von und ane einer Behaußung, hoff, hoffstatt vnd Zugehörd. mit allen übrigen ihren gebäwen, begriffen, weiten, rechten Zugehörden vnd Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg, in der Straßen, beÿ St. Barbaræ Gaßen, eins. neben H. Johann Daniel Wurtzen dem handelßmann anders. Mons. Vannum dem würth Zum Artischock, hinden auff Gregorium Böris den Schloßer stoßend. Daran die übrige fünff Sechste theil eingangs gemelten Butzischen Kindern vnd Erben, alß Mütterlich Guth gehörig. Von der gantzen behaußung gehen Jahrs 3. lb 15 ß gelts Herrn Julio Reichelt Mathem: Prof: alhier alß usufructuario weÿl. frawen Catharinæ Reicheltin gebohrner Kohlöffelin Seiner Zweiten haußfr. seel: Verlaßenschafft, welche dießes Capital Zu außweißung weÿl. H. Johann Conrad Werners des Huffschmidts seel. auff dießer behaußung Insonderheit Zuerfordern gehabter 100. Reichßthaler hergeschoßen, vnd damit in deßen Recht gestand. volgends dem Verstorbenen seel. Crafft dero auffgerichteten Testamenti legirt, doch dergestalten, doch dergestald. daß er solches obgemeltem Herrn Professori Reichelten Ihrem Eheherrn Zeit lebens à 5. pro Ct° verzinßen, nach deßen tod aber Ihme Herrn Butzen seel. oder deßen Erben eigenthümlich. gebühren und auff dießer Behaußung assignirt werden solle, thut 75. lb. d.
Item 10. lb d gelts auff Michaelis Herrn Johann Adam Nageln dem Küeffer vögtlicher weiße, so hiebevor denen Wernerischen Erben verzinßt word. in Capital ablößig mit 250. lb.
Item hat der verstorbenen seel. noch vff dießer behaußung ein Capital zuerfordern, so Ihme gedachte sein Kind., laut des, den 19.ten Julÿ 1708 beÿ E: E: Löbl. Vogteÿgericht auffgerichteten Vertrags schuldig worden, wie daselbsten vmbständlichen Zubefinden 95 lb 2 ß 3 d. Thun vorstehende beschwerden Zusammen 420. lb 2 ß 3 d. Daran dißseitiger Sechstetheil beÿzutrag. 70. lb 4 ½ d. Solchemnach ist vorstehender Antheil von obgeschriebener Behaußung über Abzug nechst pecificirter beschwerden, angeschlagen wie solche den 25° 7.bris 1714 erkaufft worden pro 130. lb. Vnd besagt über dießen erkaufften Sechstentheil ein teutsch Perg : Kauffbrieff, in allhießig. Cancelleÿ Contractstuben gefertigt, datirt den 25° 7.bris 1714. inhaltend welcher gestalten dießer Sechstetheil von weÿl. Johann Georg Butzen des geweßenen Kauffhauß Küffers Creditoren erhandelt word.
Series rubricarum Erstlich der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 61, Sa. des silbers 17, Sa. der Guldenen Ring 36, Sa. der Pfenningzinß hauptgüther 231, Sa. der Schuld 50, Sa. der Ergäntzung 410, Summa summarum 807 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 110, Sa. Holtzes, Reiff undt bandt etc. Zum Küeffer Handwerck gehörig 36, Sa. des Silbers 12, Sa. der Guldenen Ring 8, Sa. des Pfenningzinß hauptguths 30, Sa. der Schulden 156, Sa. d. Ergäntzung 280, Summa summarum 635 lb – Sa. der Schulden 50 lb, Nach solchem abzug 585 lb
Das Theilbahr Guth, Sa. des Haußraths 33, Sa. der leeren Vaß 13, Sa. des holtzes, Reiff und Bandt etc. 64, Sa. des Silbers 1, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung 130, Sa. d. Schuld. 15, Summa summarum 258 lb – Sa. der Schulden 735 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stall tax nach 1194. lb
Bericht, Wegen der behaußung In der Straßen so des Verstorbenen seel: Kindern und Erben maß Mütterlich Guth gehörig, Sie aber dem Vatter seel. Zeit lebene Zu bewohnen In besitz gelß. und nunmehr denenselben eigenthümlich heimgefallen (…)
Wÿdembs Verfangenschaft. Es hat Herr Julius Reichelt Professor Mathem: alhier von weÿland Frauen Catharina Kohlöffelin seiner zweiten haußfrauen seel. noch ad dies vitæ Zugenießen so vff vorernandten behaußung In der Stras versichert stehet, vnd demselben Jährlich à. 5. pro Cento verzinßt würd.
Eheberedungs Copeÿ (…) So beschehen den 27. Junÿ Im Jahr des Herrn alß mann Zahlte 1710

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 2 400 florins. Sa fille Anne Madeleine, femme de Jean Philippe Wagner tonnelier à Flonheim, doit en outre régler le droit de détraction.
1716, Livres de la Taille (VII 1175) f° 208
(Kieffer, F. N° 1792) Weÿl. Geörg Wilhelm Butzen geweßenen Kieffer und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 95, 1194. lb, die machen 2400. fl, Verstallte 2100. fl., Zu wenig 300. fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechß Jahr in duplo a 18 ß th. 5 lb 8 ß
Und auff Vier Jahr in simplo à 9 ß th. 1 lb 16 ß
Extat kein Stallg.
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung 1 lb 7 ß 6 s
Summa 8 lb 12 ß 10 d
Abzug. Anna Magdalena geb. Butzin Johann Philipp Wagners Kieffers Zu Flohnheim in der Pfaltz Ehel. Haußfrau soll von angefallenem Vätter: und Mütterl. Erbe der 39. lb. 14. ß 2. d. den Abzug erlegen mit 2. lb
dt. omnia d. 11° Jan. 1718.

Marie Cléophée Braun meurt en 1726 dans une maison rue des Frères en délaissant pour héritières testamentaires ses deux sœurs.

Les enfants de Georges Guillaume Butz vendent la maison au marchand épicier Jean Frédéric Feschott et à sa femme Marie Salomé Saltzmann moyennant 975 livres

1722 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 17-v
H. Daniel Schnitzler huffschmidt als Vogt weÿl. Georg Wilhelm Butzen gewesten Kieffers dreÿ Kinder nahmens Daniel, Georges Wilhelm und Susanna Salome der Butzen, ferner Johann Friedrich Butz Schneider, So dann erstgem. Schnitzler und Butz im nahmen Margaretha Butzin Peter Wagners des kieffers zu Mannweiler wohnhaft ehefrauen
in gegensein H. Johann Friedrich Feschot Specierers und Fr. Mariæ Salome geb. Saltzmännin
Eine behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten /:auch der servitute eines aus dem würtzischen hauß geleiteten Nachs:/ allhier ahne der Straß, einseit neben Daniel würtzen dem handelsmann anderseit neben Johann Friedrich Dürrbach dem Kupfferschmdt, hinten auff Hieronymi Berus des Schloßers seel. Wittib und Erben – um 975 pfund

Jean Frédéric Feschott, originaire de Montbéliard, fait dresser un état de fortune pour devenir bourgeois
1709 (27.4.), Not. Goldtbach (6 E 41, 229) n° 46
Summarische designation der Jenigen Nahrung, so herrn Johann Fridrich Feschotte, dem ledigen Handelßmann Von Mümpelgart gebürdig, Eigenthümlichen Zuständig
Sa. haußraths 50
Item bekandte derselbe handtreulichen, Welches auch herr Daniel Bernhardt, wohlbestellter dreÿer deß alhießigen vhmgeltes bezeiget, daß ihne sein herr Vatter ein weitmehrers als er hierzu nötig, theils in wahren, theils in baarem geltt überschicken wird, damit er die hadlung anfangen kan.
Actum Straßburg den 27. Apr. 1709.

Jean Frédéric Feschott achète le droit de bourgeoisie le 13 mai 1709.
1709, 3° Livre de bourgeoisie p. 1273
Joh: Friderich Feschotte derspecirer V. Mümpelgard, erkaufft das burgerrecht p. 6. gold fl. 6 ß wird Zum Spiegel dienen, Jur. d. 13. May 1709.

Tributaire au Miroir, Jean Frédéric Feschott cotise à la tribu des Tonneliers pour vendre du vinaigre
1710, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 91) Dienstags den 11.ten february Anno 1710 – H Johann Friderich Feschott der Handelsmann Empfieng das Zunfftrecht als Zudiener mit gelt wegen deß Eßigschancks gegen 2 lb 10 ß d gebühr vnd pro Zunfftschreiber und bittel 2 ß 6 d.

Fils du marchand Georges Pierre Feschotte, Jean Frédéric Feschotte épouse en 1710 Marie Salomé Saltzmann, fille de l’avocat Jean Raoul Saltzmann : contrat de mariage, célébration
1710 (10.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – der Wohl Ehrenveste vnd vorachtbahre Herr Johann Friderich Feschotte, der ledige Handelsmann, des Wohl Ehrenvesten, Hochachtbahre, und Wohlweiße Georg Peter Feschotte, Handelsmanns und burgers Zu Mumpelgart, auch beÿ löblicher Evangelischer Gemeinde alda wohlverdienten Eltister, Ehelicher Sohn, einen besonderen Ehelichen willen, lieb und affection
Zu der hoch Ehren und Viel Tugendreichen Jungfrawen Mariæ Salome Saltzmännin, des Wohl Edel vesten und Hochgelehrte, Herrn Johann Rudolph Saltzmanns, J. U. Ddi und E. E. großen Raths wohlverdienten Procuratoris et Advocati ordinarii Ehelich erzeugter Jungfrauen dochter gewonnen
Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 10. Junii 1710.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 214-v n° 946)
1710. Mittwoch den 25. Junÿ Seind nach 2.mähl. Proclamation ehl. copulirt worden H. Joh: Friedrich Feschott der ledige Handelsmann H Peter Feschott burgers und Handelsmanns auch Kirchenpfl. Zu Mumpelgart ehl. Sohn, und J. Maria Salome, H. Joh: Rudolph Saltzmann U. J. Ddt und E. E. großen raths Procurat. und Advocati ehl. dochter [unterzeichnet] Johann Friderich Feschott als hochzeiter, Maria Salome Saltzmännin als hochzeiterin (i 214)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue près de la rue de la Lanterne. Ceux du mari s’élèvent à 413 livres, ceux de la femme à 576 livres. L’acte porte une date antérieure au contrat de mariage.
1710 (28.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 22)
Inventarium über Johann Friderich Feschotte Handelßmanns und Frauen Mariæ Salome gebohrner Saltzmännin, beeder Eheleuthe vnd burgere zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1710. (…) Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein unverändert guth in den Ehestand Zugebracht – So beschehen in Straßburg, den 28. Maÿ 1710.
In einer alhie Zu Straßburg ane der obern Straßen Am Lucernen gäßel gelegener Behaußung so beede Eheleüthe lehnungs weiße bewohnen, ist befunden worden wie volgt
(f° 12) Series Rubricarum . Des Ehemanns unveränderte Nahr. Sa. haußraths 106, Sa. wahren zun Specereÿhandel gehörig 250, Sa. Silbers 23, Sa. guldener Ring 34, Summa summarum 413 lb
Der Frawen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 144, Sa. Silbers 56, Sa. Guldenen Ring 115, Sa. der baarschafft 260, Summa summarum 576 lb

Jean Frédéric Feschott meurt en 1733 en délaissant ses frères et sœurs pour uniques héritiers. Les experts estiment la maison à 1 100 livres. La masse propre à la veuve est de 2 263 livres, celle propre aux héritiers de 502 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 873 livres, le passif à 4 453 livres.

1733 (16. 9.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 47) n° 416
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Feschotts, geweßenen vornehmen Burgers und Handelsmanns allher nun mehr seel. Verlaßenschafft Auffgerichtet Anno 1733. – Nach deme derselbe den 30. Augusti dießes jetztlaufenden 1733.ten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich Verlaßen (…) durch die Viel Ehren und tugendgezierte Frau Mariam Salome Feschottin gebohrne Saltzmännin, deß defuncti geweßene frau Eheliebste und nun malige Wittib wie auch Mariam Salome Schnitzlzein die dienstmagd im hauß (…) geäugt und gezeigt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 16. 9.br. et seq. anno 1733.
Der seelig Verstorbene herr Feschott hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt 1. H. David Feschott, den webern und Burgern Zu Mumpelgard, deßelben eheleiblichen brudern, welcher seine stelle hiebeÿ selbten vertretten, 2. Frau Mariam Magdalenam Rosselln gebohrne Feschottin, H Peter Rossell, Metzgers v. Burgers Zu gedachtem Mumpelgard ehegattin, deßen eheleibl. Schwester, in deren Nahmen Jgf. Anna Catharina Roßell deroselben leedig. bereits majorenne tochter Zugegen ware, 3. Frau Catharinam Elisabetham Reyau geb. Feschottin H. Leopold Friderich Reyau, Ferbers und burgers Zu ermeltem Mumpelgard ehewürthin, in deren Nahmen erstgedachter ihr Ehevogt dem geschäft in Persohn beÿgewoht. Zu Welcher dreÿen Frembden allhier ohnverburgerten Erben Nahmen hiebeÿ Ferner Persönlich erschienen den wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Ernst Friderich Mollinger Vornehmer Banquier und E: E: großen Raths alten auch E. E. Kleinen raths jetzmahliger wohlverordneter Assessor als aus wohl Ermelten Kleinen raths Mittel Krafft Extractus Memorialis Vom 10. Novembris 1733. hierzu inspecie abgeordneter Herr.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gegen der Schuhmacher gaß hinüber Gelegenen, in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck (…) In der untern Stub, In dem Keller, In dem Gewölb
(f° 11) Antheil ane einer Bibliothec (W.) Die von der Frau Wittib Hern Vatters längst seel. hinderlaßenen Bibliothec, auff absterben deroselben frauen Mutter, nun auch seel. annoch vorhanden geweßene Bücher (…) darzu Kommet der Vierdte theil welchen die Fr. Wittib Von weÿl. Jgfr. Annæ Margarethæ Saltzmännin Ihrer ledigen standts verstorbenen Schwester seel. fünfften theil ererbt hat
(f° 17-v) Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Ein Vorder und hinderhauß, höfflin und hoffstatt gelegen allhier Zu Straßburg ane der langen Straßn, ohnfern St. Barbaræ Gaßen, einseith neben Friderich Dürbach, dem Kupfferschmid Zum theil undtheils neben Joh: Philipp Börißen, dem Schloßer, anderseith neben weÿl. H. Joh: Philipp Leiterspergers gewesenen einigen Söhnlein und Erben, Vornen auff die straß gegen der Schumachergaß hinüber auß sehend und hinden theils auff obgemelten Mstr Börißen v. Zum theil auff das Leiterspergische hauß stoßend, so eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftl. Abschatzung vom 17. 9.bris 1733 angeschlagen pro 2200. fl. oder 1100 lb.
Davon gefallen Jährlichen auff den 1.t Januarÿ 8. lb d Zu 4 pro Cento gerechneten Geldzinßes Joh: Friderich Butzen dem Schneider und burgern allhhier et Consorten, wiederlößig im restirenden Kauffschillings Capital mit 200 lb. Ferner reicht man davon Jährl. auff Annunciationis Mariæ et Michaelis und also von halb Jahr Zu halb Jahr 12. lb. macht vor d. gantze Jahr 24. lb s Zu 4. pro Ct° gerechneten Gedzinßes H. Joh: Niclaus Würtzen, dem reformirten Handelsmann allhier, redimibel in hauptgut mit 600 lb. Welche beede auff dem hauß hafftende Capitalia Zusammen antreffen 800 lb Nach deren Abgang Verbleibt ane obigem Abschlag annoch per rest übrig v dißorts außzuwerffen 300. lb.
Dieße Behaußung ist wehrender Ehe Von denen Butzischen Interessenten erkaufft und A° 1722. in allhießiger Cancelleÿ Contractstuben behörig verschriben worden, davon sich aber der Kauffbrieff dißorts nicht befunden. Hiengegen ist Vorhanden ein alter teutscher pergament. Kauffbrieff in allh. C Contractstuben gefert. und mit dero Anhang. Ins. Verw. dat. den 25. Sept. A° 1714. weisend wie Georg Wilhelm Butz der Küeffer allhier einen sechsten theil dißer behaußung ehedeßen Kaufflichen ane sich gebracht, dat. den 25. Sept: A° 1714. Dabeÿ noch 2 alte teutsche pergam: Kauffbrieff in ermelter Contractstuben gefert. v. mit dero anhang. Ins. corrob: davon der eine datirt den 1. febr. A° 1678 und der andere den 11.ten Nov. A° 1650. beede über die völlige Behaußung besagend, mit altem N° 1 notirt v. dabeÿ gelaßen.
Pro Nota. Die Zinnß Von denen beeden auf dem hauß hafftenden Capit. seind und Zwar von denen Butzischen biß den 7. Januarÿ 1733. und Von deren Würtzischen bis Mich. 1733. einschließlichen gerechnet, bezahlet.
(f° 33) Ergäntzung der Frau wittib abgegangenen Unveränderten guth. Vermög Inventarÿ über Ihro der Frauen Wittib und dero Verstorbenenn Eheherrn seeligen einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch Herrn Notarium Jacob Christoph Pantrion in A° 1710. gefertiget
(f° 36) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinderbliebene, Frau Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 154, Sa. Antheil ane einer Bibiothec 7, Sa. lährer Vaß 7, Sa. Silberg. v. geschm. 203, Sa. gold. Ketten, Ring, Peerl. v. dergl. geschm. 207, Sa. baarschafft 17, Sa. Pfenningzinß hauptguths 76, Sa. Schuld 150, Sa. Ergäntzung (1997, Abgang 558, verbleibt) 1438, Summa summarum 2263 lb
Dießemnach Wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 106, Sa. lähren Vaßes 14 ß, Sa. Silbergesch. 40, Sa. Gold. geschmeid 29, Sa. Ergäntzung (494, Abgang 18, Verbleibt) 475, Summa summarum 652 lb – Schulden 150, Nach deren Abgang 502 lb
Endl. wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 308, Sa. Schiff und geschirr Zur Specereÿ handlung gehörig 45, Sa. Gewerbs wahren 2021, Sa. Wein, Brandwein v. Vaß 235, Sa. Silbergsch. 45, Sa. gold. Ring 21, Sa. baarschafft 1459, Sa. Eÿgenthbs. ane einer behaußung 300, Sa. Schulden 434, Summa summarum 4873 lb – Schulden 4453, In Compensatione 420 lb
Stall Summa 1941 lb
(f° 42) Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 10. Junii 1710.
Copia Codicilli reciproci. 1731. (…) auff Donnerstag den 8. Martÿ Abends zwischen Sechs, Sieben und Acht Uhren, beÿ zweÿe, hellbrenenden liechtern (…) persönlich erschienen der wohl Ehren Veste und Großachtbahr herr Johann Friderich Feschott, vornehmer burger und handelsmann allhier, auch mit und beneben Ihme, die Viel Ehren und tugendreiche Frau Maria Salome Feschottin gebohrne Saltzmännin, deßelben Frau Eheliebstin (…) Johann Daniel Lang Notarius publicus
Abschatzung d. 17. 9.bris Aô 1733. Auf begehren Weÿ: des Ehren Vesten und vorachtbahren Herrn Johann Friderich Fechotte gewesenen handelsmann seel. hinter laßene fraw Wittib und Erben, ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der langen Straß gegen dem bierhauß Zur Ketten über gelegen; eiseits neben H. XIII. Leÿdersperger seel. hinderlaßenen Fr. Wittib anderseits neben Friedrich dirrbach Kupfferschmidt hinden auf Mstr Philipps Beris schloßers stosend, welche behausung, hinder gebäw, Stuben, Kammern, Küchen Esch: Kasten, laden, Contor, gewölbter Keller, höffel, gumpff bronne, und tränckstein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werck leüthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und umb Zweÿ Tausend und Zweÿ Hundert gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 700 florins (850 livres) sur un total de 4 300 florins. Les héritiers non bourgeois doivent en outre régler le droit de détraction.
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 338-v
(Spiegel F. N° 6332) Weÿl. H. Johann Friderich Feschotte gewesenen Handelßmann und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H . Not. Lang.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 256. – 1941. 11. 6. Darzu gelegt die auf den Wahren abgezogene Besserung mit 673. 15. 5., Summa 2615. 6. 11.
Hiengegen werden umb ersuchung des Nachtrags willen abgezogen die außständige nicht genoßene activa thun 434, rest 2181. 6. 4. die machen 4300 fl. Verstallte 2600 fl. Zu wenig 1700. fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 5 lb 2 ß – 30. 12
Und Vier Jahr in simplo à 2 lb 11 ß – 10. 4.
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 3 ß
Abhandlung – 2 lb 15 ß 6 d – Summa 43. lb 14 ß 5
Weilen die Wahren dem vero pretio und nicht dem Einkauff nach angeschlagen worden, alß haben die Herren dreÿ erkannt daß deßhalben 700 fl. passirt werden sollen, geht also ab 16 lb 16 ß – Rest 26 lb 18 ß 6 d
dt. 9. Aug 1734.
Abzug. Samtliche Erben Von Montbeliard haben Von Finito usufructu anfallenden 410. lb 2 ß 1 s den Abzug zu erlegen mit 41 lb 2 ß
dt 31. Augusti 1737.

Les héritiers Feschott cèdent leurs droits à la veuve, notamment ceux sur la maison

1737 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 791-v
weÿl. H. Johann Friedrich Feschott gewesten handelsmann hinterlassenen geschwisterden und hæredes ab intestato David Feschott des leinenwebers und burgers zu Mömpelgard, Maria Magdalena geb. Feschott Peter Rossel gewesten Metzgers allda ohnbevögtigt wittib und dann Catharina Elisabetha geb. Fechott Leopold Friedrich Rayot des färbers daselbst ehefrau und deren ehevogt mandatarius Heinrich Eberlin der Seÿler in ged. Mömpelgard
anfangs benannten H. Fechott hinterlassener Wittib Fr. Mariæ Salome geb. Saltzmännin anjetzo H. Christian Mentzel des handelsmanns eheliebstin als usufructuariæ universalis ad dies vitæ ihres verstorbenen erstern Ehemanns seel. Verlaßenschafft, vor H. Not. Johann Daniel Lang am 8. Martÿ 1731 errichteten Codicillo reciproco §° 3. den lebtägigen wÿdum seiner samtlichen Verlaßenschafft, mit ausnahm des den haußarmen geordeten legats
die proprietatem nudam des sambtlichen von benannten H. Fechott (…) in dem A° 1733 durch H. Not. Lang darüber errichteten Inventario beschriebenen vermögens
und besonders zween dritte theile einer in der langen straß, einseit neben Friedrich Dürrbach dem kupfferschmidts zum theil und theils Johann Philipp Böres dem schloßer, anderseit neben weÿl. S.T. H. Johann Philipp Leitersperger gewesten Fünffzehners Fr. wittib Fr. Maria Salome geb. Leiterspergerin, hinten auff theils ebendieselbe theils ged. Böres, gegen der Schuhmachergaß hinüber gelegen in Vorder und hinder hauß, höffelin und hoffstatt cum appertinentis bestehend, währender Ehe erkaufften behausung – um 750 pfund

La veuve Marie Salomé Saltzmann se remarie en 1737 avec le marchand Chrétien Mentzel : contrat de mariage, célébration. L’épouse stipule que la maison qu’elle compte acquérir des héritiers de son premier mari restera son bien propre quoiqu’il aura été acquis pendant la communauté
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Christian Mentzel Wittibern, Vornehmen Burgern und Handelsmann allhier, alß dem Herrn Bräutigamb, ane Einem, So dann der Viel Ehren und hoch tugendgezierten Frauen Mariæ Salome Feschottin, gebohrner Saltzmännin, Weÿland des Wohl Ehren Vest und Großachtbaren Herrn Johann Friderich Feschotts, geweßenen Vornehmen burgers und handelsmanns allhier, nun seeligen hinterlaßener Frau Wittib als der frauen Hochzeiterin, ane dem andern theil
Und demnach Siebendens, die Frau Hochzeiterin Eingangs Wohl Ehren gedachten Herrn Johann Friderich Feschotts Ihres ersten Eherherrn seeligen Verlaßenschafft vermög deroselben mit einander auffgerichteten Codicilli reciproci, lebtägig wÿdumsweise zu genießen berechtiget, wegen solcher Erbschaft aber mit sein Herrn Feschotts seeligen Erben von Mömpelgard sich abzufinden und selbige eigenthümlichen an sich Zu erhandlen gesinnet ist, wie sie dann würcklichen deßhalben mit einander die Tractaten stehen, alß hat Sie die Frau Hochzeiterin, mit Consens und Genehmhaltung des Herrn Bräutigambs, sich hierbeÿ ausdrucklichen vorbehalten, daß was dieselbe durch sothanen mit Ihres erstern Eheherrn seeligen Erben vorhabenden Vergleich ane Nahrung warunter dann auch in Specie die zween drittetheil ane der in die Feschottische theilbare Mass gehörigen Vorder und hinder behaußung, Höfflein und Hoffstatt, mit allen übrigen deroselben begriffen und Zugehörden, gelegen allhier Zu Straßburg ane der langen Straß, ohnfern St. Barbaræ Gaßen, einseith neben Friderich Dürrbach dem Kupfferschmid Zum theil, und theils neben Joh: Philipp Berußen, dem Schloßer anderseit neben Frauen Fünffzehnerin Leiterpergerin, hinden Zum theil wider auf dieselbe und theils auff gemelten Berußen stoßend, mitbegriffen und Zuverstehen seÿn solle, in Eigenthumbs weiße erlangen wird, Keines Wegs als ein in wärender Mentzerlischen Ehe erkaufftes Guth angesehen, noch Künfftig Vor theilbar geachtet, weniger der Herr Bräutigamb oder die seinige, zween dritte theil daran zu prætendiren berechtiget, sondern viel mehr alles das jenige, waß von gemelter Feschottischer Succession herrühret, mithien auch insonderheit die Zween dritte theil Haußes, alß ein von der frauen Hochzeiterin in die Ehe bringendes oder wehrenden Ehestands von Ihrer Seithen her erlangtes Guth angesehen, einfolglich auff begebenden fall Ihro oder Ihren Erben vor ohnverändert und eigen Zugeschrieben werden, auch gebührig seÿn und verbleiben, hingegen aber auch was sie die Frau Hochzeiterin denen Feschottischen Erben deßhalben heraußgeben und bezahlen wird, auß dem Ihrigen alleine Zuleÿen und von deroselben ohnveränderten Guth sich behörig abziehen Zu laßen, schuldig und verbunden seÿn sollen – Beschehen und verhandelt seind dieße Ding in der königlichen Statt Straßb. auff Donnerstag den 12. Septembris Anno 1737. Johann Daniel Lang, Notarius publicus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 165, n° 622)
1737. Eodem [25. Sept.] sind nach ordentlicher ausruffung ehelich eingesegnet worden H. Christian Mentzel der Ledige handelsmann burger und Wittwer alhier und Frau Maria Salome weÿl. H. Joh: Friderich Feschott deß burgers und Handelsmanns hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Christian Mentzel als Hochzeiter, Maria Salome Feschottin als hoch Zeiterin (i 169)

Fils du teinturier Raoul Mentzel de Sorau en Lusace, Chrétien Mentzel épouse en 1724 Marie Salomé Lochmann, fille du marchand Jean Frédéric Lochmann : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1724, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 465
H Christian Mentzel, ledigen Kauffmanns
und Jungfrauen Mariä Salome Lochmännin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 26 n° 102)
1724. Eod. [Mittw. d. 6. Xbr] Sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H. Christian Mentzel der ledige Handelsmann von Sorau in Sachsen, weÿl. H. Rudolph Mentzel gewesenen Burgers Kunst v. schönfärbers daselbst nachgel. ehl. Sohn, v. Jgfr. Maria Salome weÿl. H Johann Friderich Lochmanns gewesenen b. v. handelsm nachgel. ehl Tochter [unterzeichnet] Christian Mentzel als Hochzeiter, Maria Salome lochmannin als hochzeiterin (i 29)

Chrétien Mentzel devient bourgeois deux mois après son mariage
1725, 4° Livre de bourgeoisie p. 915
H. Christian Mentzell d. Handelsmann Von Sorau in Nidersachsen Geb. erhalt das burgerrecht Von sein ehefr. Maria Salome Lochmänin weÿl. Geörg Friderich Lochlans gewes: b. undt handelßmann allhier Hinterl. tochter umb die tertz d. alten burgersch. will beÿ E E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur d. 10.t feb 1725.

Marie Salomé Lochmann meurt en octobre 1725. Les biens du mari s’élèvent à 275 livres, ceux de son héritière à 366 livres.
1725 (28. Xbris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 22) n° 724
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendtreichen Frawen Mariæ Salome Mentzelin gebohrner Lochmännin, des Ehren und vorgeachten herrn Christian Mentzel Kauffmanns und burgers allhier gewester Ehelichen Haußfrawen nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1725. – nach ihrem am 28. 8.bris Jüngsthien ohne Kinder und leibes Erben genommenen tödlichen hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, wie solche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Salomeæ Justin gebohrner Kürschnerin Herrn Gregorÿ Justen des Handelsmanns und burgers allhier geleibten Ehegattin alß doßorts leiblichen Mutter und Einiger Erbin (…) So beschehen Straßburg den 28. Xbris 1725.
Copia der Eheberedung
Summa summarum des Wittibers ohnverändert Vermögen 275 lb
Summa summarum der Erbin sambtlich ohnveränderter Nahrung 366 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 641. lb
Wÿdums Verfangenschaft. Es hatt H. Sebastian Gerlach der Kauffmann und burger alhier weÿland Frauen Evæ Barbaræ Gerlachin gebohrne Lochmännin seiner verstorbenen Frawen seel. sambtliche Verlaßenschafft Zu einem lebtägigen Genuß, an welcher verlaßenschafft die abgeleibte Frau Mentzelin seel. als instituirte mit Erbin ein vierten Stammtheÿl participirt (…)

Chrétien Mentzel passe un accord avec sa belle-mère Marie Salomé Kürschner et son beau-père Grégoire Just avec lequel il est associé.
1726 (27.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 12) n° 412 (378)
Zuwißen seÿe hiemit, demnach auf tödliches ableiben weÿlandt frauen Mariæ Salome Mentzelin gebohrene Lochmännin H. Christian Mentzel handelßmanns Undt Burgers allhier geweßener Ehefrauen seel. so in absteigender linie ohne Kinder und Notherben verstorben, sich Zwischen Ihme H. Mentzeln alß Wittibern Vnd Frauen Mariæ Salomeæ Justin gebohrner Kürschnerin, H. Gregori Justen auch Handelsmanns und burgers allhier Eheliebstin Vnd der Verstorbenen Fr. Mentzelin Eheleiblichen Mutter vnd iin linea ascendenti eintzig ab intestato hinterlaßener Erbin pt° Ihr Fr. Mentzelin Verlaßenschafft vnd den Zwischen Ihme H Justen vnd H Mentzeln der handlung halber gehabten Societæt, einiger Zwietracht, streit und differentien erhoben, so Ist zu abstellung derselben wie auch Zu Erhaltung Christliebender friedt und Einigkeit, wie auch Zu Erhaltung fernerer freundschafft, vnd Zwahr vf seithero der Fr. Justin bloß vnd allein auß sonderbahrer gegen Ihme H Mentzeln tragend: vnd habender incination halben (…)

Chrétien Mentzel obtient le droit de revendeur à la tribu de la Mauresse
1737 (23. 8.br), Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 332-v) Mittwochs den 23. Octobris 1737 – Neuer Großer Gremp
H. Christian Mäntzel, der handelsmann, welcher weÿland H. Johann Friderich Fechotte geweßenen handelsmanns Wittib geheÿrathet, bittet um das Große Grempen Recht. Erkand, gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Zahlte Vor den Pfenningthurn 2 lb, Vor der Zunfft gebühr 2 lb 10 ß, Und Einschreib geld 2 ß

Il cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir vendre du vinaigre
1737, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 380) Dienstags den 3. 10.bris 1737 – Hr Christian Mentzer der Specierer erhalt den Eßig schanck und Zahlt 2 lb 6 s prot. 2 ß 6 d.

Chrétien Mentzel meurt en 1747 en délaissant des héritiers collatéraux en Lusace et en Silésie. Les experts estiment la maison Grand rue à 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 3 515 livres, celle des héritiers de 2 457 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 580 livres et le passif à 4 914 livres.

1748 (16.2.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 480) n° 386
Inventarium über Weÿl. des Wohl Edlen Wohl Ehren Vest v. groß Achtbahren Herrn Christian Mentzels gewes. vornehm. handelsmanns v. b. allh. Zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1748. – nach seinem d. 11.t Decembris des nächst hingelegten 1747. Jahrs geschehenem tödl. Ableiben hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verlt. auf freundliches Ansuchen v begehr d. ane hernach folgendem fol° benandter Erben, inventirt vnd ersucht dh. die Wohl Edle Viel Ehren und tugendbegabte Frau Mariam Salome Mentzelin geb. Saltzmännn die hinterbliebene frau Wittib beÿstandl. des Wohl Edel vnd Wohlgelehrt vnd Hochachtbahren Herrn M. Joh: Jac. Dieterlin berühmten Organisten v. vornehmen burg: alhier dero herren Schwagers – So geschehen v. angefangen in d. Königl. St. Strb: auff Montag d. 26.ten des Monaths febr: Anno 1748.
Der Verstorbene Herr seel. Hat ab intestato Zu Erben Verlas. als Volgt 1° T. Fr. Annam Elisabetham Stahnin, geb. Mentzelin, weÿl. T. H. N. Stahn geweßenen Handelsmanns Zu Goldberg in Schlesien nachgelas. fr Wittib, 2° Jgfr. Mariam Eleonoram Mentzel Wohnhaft Zu Sorau in der Oberlaußnitz, 3° T. H. Siegmund Mentzeln den Schwartz und Schönfärber v. b. zu ged. Sorau, Alle dreÿ des Verstorbenen H. seel. Geschwister v. Erben, Zu dreÿ gleichen Antheilern, in dero Nahmen Von Seithen E. E. Kl. Raths allh. S. T. H. Joh: Carl Spielmann J. U. Ltus v. E. E. großen Raths Alter v. jetzmahliger Wohlverdienter beÿsitzer E. E. Kl. Raths zu diesem Geschäfft abgeordnet wor. Wie dann auch vorgedachte Jgf. Maria Eleonora Mentzelin, in ihrem beÿ dem Concept befindlichen Schreiben de dato d. 22.ten Januarÿ jüngstin declariret, daß obwohlen sie und ihre Geschwistrige dem Geschäfft nicht in Persohn abwarten können, sie jedannoch mit allem dem was in dem geschäfft vorgenommen wird, vollkommen zufrieden seÿen

In einer allhier Zu Straßburg ane der lang. Straß ohnfern St. Barbarä Gaß geleg. hiehero eigenthümlich gehörigen behaus. ist befund. worden, als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, In dem gang vor der Magd Cammer, In der Cammer Lit. A., In der Magd Cemmer, Im Cammerlein Lit. B., In dem Meel Cämmerl., In der Waaren Cammer, In der obern Cammer mit den fenst. auff die gaß sehend,, In dem Hintern Stüblein, Vor vorgemeltem Stübel, In der obern vordern Stub, In dem Nebens Cämmerlein, In der untern Stub, In der Kuchen
(f° 22) Eigenthum ane Häußern (W.) Ein Vorder: v. hinterhauß, höffl. v. hoffstatt mit allen übrigen deroselben Begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten Zugleich auch mit der servitute eines aus dem Leiterspergischen Hauß geleiteten Nachs geleg. allh. Zu Straßb. ane d. Langen Straas geleg d. Schuhmacher Gaß hinüber, einseit neben Mr. Friderich Dürbech dem Kupfferschmidt zum theil v. theils neben Joh: Philipp Boris dem Schloßer, andersit neben Hn Dumesnil, dem Königl. Commissario, vornen auff die Straas, v. hinten theils auff vorgemelten Mr Boris v. Zum theil auff gedachten Hn Dumesnil stoßend, so leedig v. eigen, v. dh. (die Werckmeistere) nach Inhalt des beÿ dem Concept befindl. Abschatzungs Zeduls d.d. d. 14.en febr. jüngst hiehero angeschlagen word. pro 3000 fl. oder 1500. Diese Behaußung hat Weÿl. H. Joh: Friedr. Feschotte, gewesener Handelsmann v. b. allhier d. Fr: Wittib Erster Eheliebster seel. beneben ihro in dero Ehe Von denen Butzischen Interessenten an sich erkaufft v. A° 1722 in alllhies. C C stb. behörig verschrieben laßen, wie d. darüber errichtete, mit gemeiner Statt anhangendem Cantzleÿ Contr. Ins. Verwahrte perg. Kbr. d d. d. 15. Jan: A° 1722 mit mehrerem außweißet. Wie aber sein Hn Feschotte seel. Erben ihre an dieser Behauß. Von ihrem H. Brud. v. resp° oncle ererbte Zwo Tertzen zusamt deßen übrigen Verlaßensch. dh. alle v. jede Rubr: mit vorbehalt seiner Kleidung (…) d. nunmahligen Fr. Wittib als nutznießerin der gantzen Mass eigenthüml. cedirt b. überlaßen mithin d. Eigenthum mit dem Wÿdum vereiniget haben, Weißet 1. teut. perg. Kbr. in allhies. C. C. stb. gef. m. d°selb. anh. C. C. Ins. Verw. dat: d. 19. 9.br. A° 1737. worin unter anderen auch versehen, daß (…) Darbeÿ noch 3. a. teut. perg. Kbr. in ermelter C. C. stb. gef. v. mit d°sell. anh. Ins. verwahret dat. d. 25. 7.br. A° 1714. d. 1.t febr: A° 1678 v 11. 9.br. A° 1650. alle Zum theil mit altem v: theils mit neuerem N° 1 bemerckt
(T.) Eine Behaus.ane d. Westhaußer od. Schuhmacher Gaßen (…)
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt seind dieße Ding in der königlichen Statt Straßb. auff Donnerstag den 12. Septembris Anno 1737. Johann Daniel Lang, Notarius publicus
Ergäntzung der Frau Wittib währender Ehe abgegangenen ohnveränderten guths, Vermög Inv. über beeder nunmehr dh. d. Zeitl. Tod getrenner Ehepers. Einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrunge, besagend durch Herr Joh: Daniel Lang Not. publ. & pract A° 1738 gefertiget
Series rubricarum hujus Inv. Der Frau Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 313, Sa. Schiff und geschirrs zum Specereÿ handel 25, Sa. Silbergeß. 131, Sa. Gold. Ketten, Ring, Perl. v. d. gl. Geschmeids 222, Sa. Pfenningzinß hauptguths 76, Sa. Eigenthums ane einer behaus. 1500, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung (2341, Abgang 571, Nach deren Abzug) 1770, Summa summarum 4115 lb – Schulden 600, Nach solchem abzug 3515 lb
Dießemnach wird auch der Erben Eigenthümliche Nahrung beschrieben, Sa. Haußraths 145, Sa. Schiff und geschirr Zum Specereÿ handel gehörig 6, Sa. Silber geschirrs 23, Sa. Gold. Ketten, ring v. dergl. geschmeid 33, Sa. der Ergäntzung (2324, Abgang 2, verbleibt) 2322, Summa summarum 2534 lb – Schulden 75, Compensando 2457 lb
Endlichen Wird auch das gemein verändert v. Theilb. Guth beschrieben, Sa. haußraths 105, Sa. Wein vnd lähre faß 119, Sa. Schiff und geschirr Zum Specereÿ handel 8, Sa. Gewerbs Wahren 2396, Sa. Silbergeschirrs 4, Sa. Baarschafft 2086, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 700, Sa. Schulden 161, Summa summarum 5580 lb – Schulden 4914, In Vergleichung 666 lb
Beschluß und Verstallungs summa 6193 lb
Abschatzung Von 14.ten Februarÿ 1748. Auff begehren Weÿland deß Ehrengeachten Herrn Christian Mentzels deß geweßenen Specierers und burgers allhier hinterlaßenen fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der langen Straß gelegen Einseith neben herrn Dumini dem Commissaire anderseit neben N. Dirrbach dem Kupfferschmid, Hinden auff N. Böris den Schloßer stosend, unten im Eingang befindet sich ein laden rechter hand, und hinden ein Klein Stüblein und Schmahl Haußöhren Auff dem Ersten stock befindet sich ein Stub haußöhren und Kämmerlein, auff dem Andern stock Zwo Kammeren und ein Schmahl haußöhren, auff dem dritten stock Zwo dach Kammeren mit dielen unterschlagen so besetzt, der obere boden auff dem gebälck ist auch besetzt, darauff ein alter dachstuhl mit hohl und breit Ziegeln gedeckt, das hinter gebäuwlein hat nur ein halbes dach darunter ein Stüblein ein Kämmerlein, Küchen, höfflein und bronnen sambt einem gewölbten Keller, sambt aller gerechtigkeit, Solches ist durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe in der besichtigung befunden und dem Jetzigen Preiß nach angeschlagen worden Vor und umb Dreÿ Tausend Gulden
Der Andere begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Schuemacher gaßen (…)
[unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stathuhner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Münsters

Marie Salomé Saltzmann meurt en 1766 en délaissant des héritiers testamentaires. L’actif de la succession s’élève à 4 109 livres, le passif à 323 livres.
1766 (24.4.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 580) n° 85 (signé Nenter)
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Salome gebohrner Saltzmännin, längst weiland H. Christian Mentzel, des gewesenen Handelsmanns und Burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Wittib, nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1766. – nach ihrem den 8.ten Mertz dieses lauffenden 1766.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, Zurückgelaßen (…) sowohl durch sie die Vier Erben als auch an des ersten Ehegattin Frau Catharinam Barbaram gebohrne Bühlerin und Christinam Albrechtin von Saarbrücken, die dienstmagd (…) geäugt und gezeigt
So geschehen alhier in der Königl. Stadt Straßburg und einer daselbst an dem Roßmarckt gelegenen S. T. H. Professore Johann Michael Lorentz uxorio nomine zuständigen und von der Verstorbenen seel. lehnungs weiß Zum theÿl ingehabten behausung auf Donnerstag den 24. Aprilis im Jahr 1786.
Die Verstorbene seelige hat zu ihren Erben hinterlassen wie folgt 1. H Johann Jacob Dieterlin, den Handelsmann, Taback Fabricant und burger alhier, 2. Jgfr. Susannam Magdalenam Dieterlinin, 3. Jgfr. Dorotheaù Dieterlinin Sodann 4. Jgfr. Sabinam Mariam Dieterlinin, alle vier weiland H Mag: Johann Jacob Dieterlin, des gewesenen hiesigen burgers und Organisten, mit auch weiland Fr. Anna Maria gebohrner Saltzmännin, seiner Ehegattin seel. ehelich erzeugt und nach tod verlaßene, dermalen großjährige Kinder, als der Verstorbenen Fr. Mentzelin seel. per Testamentum, davon gleich hernach Copia eingetragen, zu gleichlingen portionen und Antheilen eingesetz und hinderlaßene Erben, welche allesamt und die 3 Jungfrauen unter assistentz H Andreas Huth, des Handelsmanns und burgers alhier, dieser Inventation persönlich beÿgewohnt.
Copia der Verstorbenen seel. auffgerichteter Letzten Willens verordnungen. Copia Præsentationis Testamenti solennis in Scriptis – Zuwissen seÿe hiermit, daß die wohl Edle, Viel Ehren und tugendbegabte Frau Maria Salome Mentzelin geborne Saltzmännin, weiland des wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Christian Mentzel, gewesenen Specereÿhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg seeligen hinterbliebene Frau Wittib (…) Zu sichin dren Wohnbehaußung an den Roßmarckt gelegen, beruffen laßen, welche wie auf unser Erscheinen in deren Wohnstube auf dem ersten Stock mit denen Fenstern auf gedachten Markt außsehend, aufrechten gesunden, gehend: und stehenden Leibs (…) Sambstags den 19. Februarii Anno 1763, Johann Richard Häring Notarius. – Copia Testamenti clausi
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. haußraths 145, Sa. Silbergeschirrs 43, Sa. goldenen Ketten, Ring und dergleichen Geschmeids 67, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1906, Sa. Schulden 1946, Summa summarum 4109 lb – Schulden 323, Nach deren Abzug 3786 lb – Stall Summ 3786 lb
Pfenningzinß hauptgüter so zweiffelhafft 289, Zweiffelhaffte Schulden 100

1766, Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 941-1, répertoire)
1766, Mentzelin, Fr. Maria Salome geb. Saltzmännin weÿl. Christian Mentzel des gew. handelsmanns und burgers alhier verlassenschafft, (de dato 24. apr. 1766), Pro Nota befindet sich in H. Not. Philipp Jacob Greis Schreibstub

Vente de meubles dépendant de la succession
1766 (2.6.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 580) n° 87
Verkauff: und Erlöß: wie auch Erb: und Abtheil: Erörter: und Außlüfferungs Register über Weiland der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Mariä Salome Mentzelin geborner Saltzmännin, längst weiland Herrn Christian Mentzel, des gewesenn Handelsmanns und Burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1766

Marie Salomé Saltzmann veuve de Chrétien Mentzel vend la maison au marchand de tabac Christophe Koblentz moyennant 3 000 livres

1748 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 426
Fr. Maria Salome geb. Saltzmännin weÿl. H. Christian Mentzel des handelsmanns wittib mit beÿstand ihres schwagers H. M. Johann Jacob Dieterlin des organisten
in gegensein Johann Christoph Koblentz des tabachändlers
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der obern straß, einseit neben H. Dumesnil directeur des vivres, anderseit neben Johann Friedrich Dürrbach dem kupfferschmidt, hinten auff Johann Philipp Böriß den schloßer – als ein theils am 15. Januarÿ 1722 erkaufftes guth, theils von ihrem ersten Ehemann weÿl. H. Johann Friedrich Fechot des handelsmanns erben durch einen vergleich erhaltenes guth – 3000 pfund

Le revendeur Christophe Koblentz devient tributaire à la Mauresse (le livre de bourgeoisie manque pour cette année)
1738, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 379) Donnerstags den 24.t Julÿ Anno 1738 – Neuer Leibzünfftiger Gremp
Christoph Coblentz der ledige bediente Von Eßlingen gebürtig, producirt Cantzleÿ Pfenningthurn und Stallschein dedato 21. Julÿ 1738. bittet um das Zunfft und Grempen Recht. Erkand gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Erlegte Vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Grempen recht1 lb 10 ß, Vor die Feur Eÿmerer 3 ß 12 d Und Einschrieb Gebühr 2 ß (zusammen) 2 lb 4 d.

Christophe Koblentz résigne son droit de revendeur
(f° 417) Mittwochs den 25.t Februarÿ Anno 1739 – Resignans
Christoph Coblentz, der dißorts Leibzünfftige Burger und Gremp bittet um erlaßung seines gehabten Zunfft: und Grempen rechts daher schuldig mit gebettener Dimission willfahrt.

Christophe Koblentz s’adresse aux Quinze après que la tribu du Miroir l’a condamné pour exercer le métier de marchand qu’il n’a pas appris. Christophe Koblentz fournit la liste des marchandises qu’il vend (tabac à fumer et à priser, pommades, poudre à cheveux, résilles, savonnettes, eau de Hongrie, cire à cacheter, plumes d’écriture, encre et papier, liqueurs, cartes à jouer et articles de quincaillerie). La commission estime que le pétitionnaire pourra être autorisé à poursuivre son commerce s’il renonce à son droit de revendeur et s’inscrit à la tribu du Miroir. Les Quinze adoptent la proposition et délivrent une expédition de leur sentence.
1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
Christoph Koblentz Ca. E. E. Zunfft zum Spiegel
(p. 38) Sambstag d. 17. Januarÿ 1739. – Moss. Nôe Christoph Koblentz burgers allhier Ca. E. E. Zunfft zum Spiegel H. Zunfftmeister prod. E. E. Zunfft Gerichts bescheidt wovon Impl. an Mghh: appellirt, Bitt Deput. et facta relatione gn. Zu erlauben daß der Implorant einen kleinen Krahm führen dorfe. Christ: bitt auch Deput. Erk. Ober Kauffhauß Herren.

(p. 44) Sambstag d. 24. Jan. 1739. – Christoph Koblentz Ca. E. E. Zunfft zum Spiegel
Obere Kauffhauß Herren laße, per me proponiren daß Christoph Koblentz der allhiesige burger den 15. hujus beÿ E. E. Zunfft Gericht zum Spiegel vorgestellt undt angeklagt Worden, daß er, alß Welcher beÿ E E. Zunfft Zur Mörin Leibzünfftig, ohne Erlaubnus poudre pomade, vngarisch Waßer und dergleichen waaren verkauffe, mithin Krämereÿ treibe da er doch die Handlung nicht erlernt habe, da auff deßen Verantwortung daß er der Anklag geständig, er hätte aber nicht gewußt daß Ihme nicht erlaubt dergleichen waahren Zu verkauffen und Krämereÿ Zu treiben, und wolle er deßwegen beÿ Hn Hh den XV. Supplicando einkommen, die Erkantnuß dahien außgefallen, wird dem Beklagten obige waahren Zu Verkauffen und Krämereÿ Zu treiben, in ansehung er die Handlung nicht erlernet, gäntzlichen Verbotten, mithien derselbe an die Ordnung Verwiesen Welcher bescheid Koblentz den 17. Ejusd. contra E. E. Zunfft Zum Spiegel Herrn Zunfftmeister beÿ Mghh. Vorgelegt, davon an dieselbe appellirt, vmb deputation gebetten, et Facta relatione gn. Zu erlauben, daß er einen Kleinen Krahm führen dörfe, worauff ged. E. Zunfft auch Deputation begehrt, welche dann Willfahrt und beseßen werden, da der Appellant petitum Wiederhohlet und eine Specification desjenigen was er in seinem Krämlein halten und Verkauffen wolle Vorgelegt, nemlichen Allerhand Sorten Rauch tabac; Wie auch garottes undt Holländischen Schnupff Tabac, Jasmin und pomaden, Poudre, Seiffen kuglen, Ungarisch Waßer, Siegel wachs, Federn, papier und dinten, Haarbeuthel, Liqueurs, Karten sambt ein und andern quincaillerie waahren. Nahmens E. E. Zunfft Zum Spiegel seÿe vorgestanden H Georg Friderich Engelhard der jetzmahlige Zunfftmeister, welcher gebetten E. E. Zunfft beÿ Ordnung und Articul Zu manuteniren Zumahlen die Eingriff in die Handtlung und die Stimpeleÿen allzu Viel über hand nehmeten. Wann aber je Mghh dem Appellanten favorabel sein wolten, so were seine demüthige bitt denselben anzuhalten beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel Leibzünfftig Zu machen, Ihme etwas pro dispensatione anzusetzen, anbeÿ aber beÿ der von dem Appellanten Vorgelegten Specification reflexion darauff Zu machen daß der Frembde Rauch Tabac denen Specirern Zu Verkauffen allein, die Liqueurs denen Caffetiers, und die Haarbeüthel denen Hutstaffirern Zu Verkauffen Zukommen, auch die quincaillerie waahren alß welche eine à parte Handlung, dem Appellanten nicht könten willfahret werden.
Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeinet man, daß Wann der Appellant auff das Krempen: weesen renunciren und beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel Leibzünfftig werden würde, Ihme ein Kleines Krahmlein Von allerhand Sorten Hiesigem Rauch Tabac wie auch Garottes und Holländischem Schnupff Tabac, Jasmin und pomaden, Haarpoudre, Seiffen kuglen, Ungarisch Waßer, Siegel wachs, Federn, Papier und dinten, Wie auch Karten zu halten, dispensando Zu erlauben, jedoch daß er 1. lb pro dispensatione erlege, und E. E. Zunfft Zum Spiegel die unkosten wieder erstatte. Die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkant, Bedacht gefolgt.

(p. 47) Sambstag d. 31. Januarÿ 1739. – Moss. nôe Christoph Koblentz Ca. E. E. Zunfft zum Spiegel bitt comm. des erhaltenen G. Bescheidts, Ego berichte daß selbiger bereiths wie folgt Zu papier gebracht worden
Bescheid – Sambstag d. 24. Jan. 1739. – In Sachen Christoph Koblentz des allhiesigen burgers Appellanten, ane einem, entgegen und Wieder E. E. Zunfft zum Spiegel H. Zunfftmeister, Appellaten, am andern theil, Auff eingeführte Appellations Klag mit angehenckter bitt Deputation Zu Willfahren, et Facta relatione gnädig Zu erlauben, daß er, Appellant, einen Kleinen Krahm führen dörffe, des Appellanten hinüber gethane Verantwortung, bewilligt, und beseßene Deputation, und dabeÿ angehörtes beederseithige fernern Vor: und Anbringen, Ist der Herren Deputirten abgelegten Relation nach, Erkandt, daß wann der Appellant auff das Krempen: weesen renunciren, und beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel Leibzünfftig werden würde, Ihme eine, Kleinen Krahm, Von allerhand Sorten Hiesigem Rauch Tabac wie auch Garotten und Holländischen Schnupff Tabac, Jasmin und Pomaden, Haar: poudre, Seiffen kuglen, Ungarisch Waßer, Siegelwachs, Schreibfedern, papier, und dinten, Wie auch Karten, Zu halten, dispensando Willfahrt sein solle, jedoch daß er pro dispensatione Ein Pfund d. halb der Statt und halb E. E. Zunfft erlege, und dem Appellaten die unkosten wieder erstatte.

Fils du tailleur Christophe Koblentz d’Esslingen en Wurtemberg, Christophe Koblentz épouse en 1740 Marie Marthe Ott, fille de l’orfèvre Jean Daniel Ott : contrat de mariage, célébration
1740 (10.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5) n° 79
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohl Vorgeachten Herrn Christoph Koblentz Ledigen Handelsmann und burgern alhier zu Straßburg, weÿland des Ehrengeachten Herrn Christoph Koblentz geweßenen Schneiders und Burgers in der Kaÿßerlichen freÿen Reichstatt Eßlingen nunmehro seel. nachgelaßenen ehelichen Sohn, alß Hochzeittern ane einem,
So dabb der Ehren und tugendsahmen Jungfer Mariæ Marthæ Ottin, des Ehrenvesten und Kunstreichen Herrn Johann Daniel Otten, Silberarbeiter geschwornen Gewichtfechers und burgers alhier eheleiblichen Jungfer Tochter als Hochzeitterin am andern Theÿl
Beschehen und abgehandelt seind dieße dinge in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 10. Februarÿ Anno 1740
(Répertoire 65 not 12, f° 93-v sqq) Eheberedungen, So nicht unterschriebenen worden

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 187-v n° 709)
1740. Mittw. den 9.ten Mart. seind nach ordentl. außruffung Ehl. copulirt u. eingesegnet worden H. Christoph Coblentz led. Handelsm. u. b. allhier weÿl. Christoph Coblentz geweßenen schneiders u. b. zu Eßlingen hinterl. Ehl. Sohn und J. Maria Martha H Johann Daniel Otten silberarbeiters u. b. allhier Ehl. tochter [unterzeichnet] Christoph Koblentz als hochzeiter, Mara Martha Ottin als hochzeiterin (i 192)

Le marchand de tabac Christophe Koblentz et Marie Marthe Ott hypothèquent la maison au profit de Marie Catherine Eckel, veuve du tanneur Georges Frédéric Ott

1759 (28.12.), Chambre des Contrats, vol. 633 n° 380
H. Johann Christoph Koblentz der tabachändler und Maria Martha geb. Ottin mit beÿstand ihres vatters H. Johann Daniel Ott des stadt gewichtfegers und ihres oncle H. Johann jadn& Ott des rothgerbers
in gegensein Fr. Mariæ Catharinæ geb. Eckelin weÿl. H. Georg Friedrich Ott des rothgerbers wittib – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen deren begriffen und rechten ane der Langenstraß, einseit neben Johann Friedrich Dürrbach dem kupfferschmidt, anderseit neben N Fabi dit S. Paul dem aubergisten, hinten auff die Börißischen erben

Christophe Koblentz et Marie Marthe Ott hypothèquent la maison au profit du pasteur Jean Daniel Büttner

1764 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 638 n° 511
H. Christoph Coblentz der tabackhändler und Maria Martha geb. Ottin mit beÿstand Johann Leonhard Haaß des zimmermeisters und Johann Philipp Beuttelstetter des schreiners
in gegensein H. M. Johann Daniel Büttner des pfarrers zu Bläßheim – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit neben H. Longho dem handelsmann, anderseit neben N. Dürrbach dem kupferschmidt, hinten auff N. Groß dem kübler

Ancien marchand de tabac devenu suisse au service du général de Waldner, Christophe Koblentz expose en octobre 1768 la maison aux enchères puis l’en retire parce qu’il estime qu’elle n’a pas été portée à sa juste valeur

1768 (11.10.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 55 (2° série)
Anno 1768 den Eilfften Octobris wurde auf Ansuchen H. Johann Christoph Koblentz, des geweßenen Tabackhändlers und nunmahigen Schweitzers beÿ Ihro Gnaden H. General Von Waldner und burgers allhier,
seine eigenthümliche Behaußung gelegen ane der langenstraß einseitn neben Johann Friedrich Dürrbach dem Kupferschmidt anderseith neben H. N. longho dem handelsmann allhier hinten auff Mstr N. Groß den Kübler und burger allhier stoßend, mit allen deren Weithen, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, nach deme diselbe Zuvor Zum verkauff ordentlich affigirt und außgeruffen worden (…) ausgeruffen Vor und um die Summam der 6200 Gulden an den letst und Meistbietenden außgebotten Zwar unter folgenden Conditionen (…)
als ist solches obgedachtem H. Käuffer als H. Johann Lorentz Götz, dem Werckmeister des Münsters darum entschlagen worden und Zwar um 6210 Gulden, dieweilen aber der H. Verkäuffer ein solches hauß nicht um solchen Preiß zu entschlagen Vermögens, als hat auch gedachter H. Götz sich seine gethane Steigerung wieder entzogen

Christophe Koblentz fait vendre des effets mobiliers
1771 (14.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 730) n° 818
Verkauf und Erlös Register über H. Joh: Christoph Koblentz geweßten Portners beÿ Ihro Excellenz H. Graffen von Waldner und burgern allhier Zu Straßburg gehörige dermalen verkauffte hausräthliche Mobilien (…) auf Mittwoch den 14. Aug: 1771.

Marie Marthe Ott meurt en 1772 en délaissant son mari pour héritier testamentaire. L’inventaire est dressé dans une maison proche du Marché Neuf. L’actif de la succession s’élève à 46 livres, le passif à 370 livres.
1772 (14. 7.bris), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 731) n° 858
Inventarium über Weÿland Fraun Mariä Marthä Koblentzin geb. Ottin Hn Joh: Christoph Koblentz Tabackhändlers und burgers allhier geweßener Ehefraun nun seel. Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1772. – nach ihrem den 7. 7.bris jüngst beschehenen seel. Absterben hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 14. 7.bris A° 1772.
Die Verstorbene seel. hat per testamentum Zu Ihrem einig. und universal Erben verlaßen, Hr. Joh: Christoph Koblentz den hinterbliebenen Wittiber so Zufolg deroselben errichteten durch weÿl. Hn Notm Lang seel. den 23. febr. 1740. vergriffenen testament der einigen und universal Erb Ihrer gesampten Verlaßenschafft
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Pfaffen Gäßlein ohnfern dem Neuen Markt gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden Worden Wie folgt.
Summarischer Calculus, Sa. der gesamten Activ Nahrung 46 lb, Schulden 370 lb, Mehr Schulden als nahrung 323 lb
Eheberedung (…) Beschehen und abgehandelt seind dieße dinge in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 10. Februarÿ Anno 1740 [unterzeichnet] Christoph Koblentz als Hochzeitter, Maria Marth Ottin als Hochzeitterin

Suisse chez le comte de Waldner, Christophe Koblentz et sa femme Marie Marthe Ott vendent la maison au marchand de tabac Philippe Jacques Lefevre et à sa femme Marie Marguerite Müller moyennant 2 450 livres

1770 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 447
H. Christoph Koblentz der schweitzer beÿm H. Graff von Waldner und Maria Martha geb. Ottin
in gegensein H. Philipp Jacob Lefebre des tabachändlers und Mariæ Margarethæ geb. Müllerin
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, höfflein und hoffstatt mit allen derenselben übrige begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Langesstraß, einseit neben H. Stättmeister von Neuenstein, anderseit neben Johann Daniel Dürrbach dem kupfferschmidt, hinten auff (-) Groß den kübler – als ein d. 21. maÿ 1748 erkaufftes guth – um 2450 pfund

Fils de Christophe Lefevre, le marchand Philippe Jacques Lefevre épouse en 1748 Marie Marguerite Müller, fille du jardinier François Müller : contrat de mariage, célébration
1748 (11. Octobris), Not. René (6 E 41, 547) n° 1
Eheberedung – persönlich zugegen geweßen, Herr Philipp Jacob Lefebvre der leedige handelsmann und burger allhier vor sich und in seinem nahmen ane Einem
und die Ehr und Tugendbegabte Jungfrau Margaretha Müllerin, Weÿl. H Frantz Müllers geweßten arbeithers in dem Königl. Zeughauß und Schirmbs Verwandten alhier und auch weÿl. Frawen annæ gebohrner Meÿerin hinterlaßene Ehel. Tochter auch vor sich und in jhrem Nahmen am andern theÿl
So beschehen Straßburg den 11. Octobris 1748 mit Zuziehung auff sein des H, hochzeiters seithen H Christoph Philipp Lebevre Burgers und Bildhawers allhie und Frawen Johanna Francisca gebohrne sch(eiblin) des Hochzeiters respective H. Vatters und Fraw mutter und H. Johann Christoph Leÿß burgers und wächters beÿ Ihro Gaden regierenden herrn ammeisters audience, als respectivé oncle, auff Jhr d. jungfr. hochzeiterin seithen aber H. Georg Michael müller burgers und Steinmetzen allhier als dero oncle (…) [unterzeichnet] Philipp Jacob Lefebever, Christoph Le Febure, + margarethæ müllerin Zeichen

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 368)
Hodie 14. mensis octobris anni 1748. (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus Philippus le febvre filius Christophori Le febvre civis hujatis et Mariæ Franciscæ Scheiblin Conjugum parochianus noster et Margaretha Müller filia defunctorum Francisci Müller hortulani et Annæ Meyerin, Parochiana ad prædictum S Stephanum (signé) Jacob Philipp Lefebever, + nota sponsæ (i 188 – Proclamation, Saint-Etienne (cath. p. 105) i 107)

Cafetier au Vieux Saumon, Philippe Jacques Lefevre devient tributaire chez les Fribourgeois pour pouvoir vendre des liqueurs au détail
1748, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166, XI 168)
(f° 389) Dienstags den 30.ten Apr: A° 1748. – Philipp Jacob Lefebvre der hiesige burger vnd dermahliger Caffetier in dem Alten Salmen, Erscheine dato und bittet Ihne wegen verkauffung Liqueurs en détail einen Caffetier geldt Zünfftig Zu recipiren, mit dem beÿsatz, daß Er von Gn. Herren denen XV. auch Liqueurs mit sich führender weine en détail zu verkauffe, die Erlaubnus Erhalten habe
Hierauff ist Erkandt worden daß derselbe gegen Erlang der 2. lb 4 ß d vnd 6 ß Stubengeldt pro hoc Anno alß Zudiener Zu recipiren Ihme aber auch nicht wieder Ordnung Zu handeln beÿ Straffe zu injungiren. dedit et prom. eodem.

Le marchand de tabac Philippe Jacques Lefevre résigne ce droit en 1765
1765, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 271) Donnerstag den 26. deß Monaths Septembris in Anno 1765 – Hr Philipp Jacob Lefebvre, der Thabackhändtler und burger allhier sowegen verkauffung Liqueurs und Liqueurs wein en détail in A° 1748: dießorts alß Geldt Zünfftig recipirt worden, Erscheint vndt berichtet daß er Künfftighin Keine Liqueurs noch Liqueurs mit sich führendt weinen mehr halten, noch en détail verkauffen wolle, wäre alßo gesonnen, Sein erhaltenes Zunfftrecht dießorts Zu resigniren vndt omni meliori modo darauff verzug zu thun.
Erkandt, wirdt deßen geschehene Resignation allhier schrifftlichen Verzeichnet undt demeselben auff begehren davon acte zu Ertheilen willfahrt dahero solle derselbe gehöriger Orthen außgethan werden.

Marguerite Müller devient bourgeoise par son mari en 1767.
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 131
Margaretha Müllerin eines hiesig. schreiners tochter, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Jacob Philipp Lefebure, burger und tabackhändler allhier, umb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE. Zunfft Zum Spiegel. Prom. eod. [7. 7.br 1767]

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Barbe Herel femme du sergent-major Ignace Lody

1781 (22.2.), Not. Roederer (6 E 41, 914) n° 13
Inventarium über Weiland der Ehren : und tugendsamen Fraun Barbarä Lodÿ geb. Herlin, H. Ignatius Lodÿ des gew. abwes. sergent Major unter dem Königl. Frantzös. Fußgänger Regiment Anhalt geschiedener Ehefrau der hew. Bürgerin alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1781- nach ihrem Montags den 15.ten Januarii dieses 1781.ten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen alhier in der Königl. Statt Straßburg und einer daselbst ane der langen Straß gegen der bierbehausung Zur Kett über gelegenen H. Philipp Jacob Lefebure, dem burger und Handelsmann hieselbst eigenthümlich zuständigen und disorts Zum theil lehnungsweiße bewohnenden Sterbbehausung, Donnerstags den 22.sten Februarii 1781.
Die verstorbene hat ab intestato sowol per testamentum clausum Zu Erben verlaßen wie folgt, 1° Fr. Annam Margaretham Knappin geb. Lodÿ, Herrn Georg Knapp, des hiesigen burgers und harpfenmeisters Ehefrau, welche auch unter assistentz dero Mariti deisem Geschäfft beigewohnet, in den ersten halben Stammtheil, jedoch mit dieser §° 7.mo hernach eingetragenen Testamenti clausi verordneten bedingung, daß Falls diese ohne Kinder oder leibserben vor ihrem Ehemann mit tod abginge, all dasjenige, was ihro krafft der Willens verordnung als mütterliches Guth zukommen und als dann noch vorhanden seÿn wird, denen samtlichen Johann Jacob Lodi des bruders hinterlaßenden Kindern substitutions weiße anheim fallen, wovon jedoch deren Vatter der Genuß allemal vorbehalten und ohnbenommen, derselbe auch eben sowenig als der Zusetzende Substitutions Vogt einige Bürgschafft diesfalls an Sie Fr. Knappin Zu fordern berechtiget seÿn solle, Und seind von den substituirten erben dermalen am leben 1° Catharina, 2° Anna Maria und 3° Johann Jacob die Lodÿ, alle H. Joh. Jacob Lodÿ hernachgemeldt mit Fr. Anna Maria geb. Sitt bereits ehelich erzeugte und die noch ferner etwa ehelich erzeugende und hinterlassende kinder, denen ane heutigem Tag Zu einem subtitutions vogt gegeben und eodem bei E. E. Groß. Rath alhier confirmirt u& beeidigt wurde H. Philipp Jacob Lefebure der hiesige burger und Handelsmann, der auch in solcher sualitär dieser Inventur persönlich abgewartet
2.do H. Johann Jacob Lodÿ den burger und Zinngieser in Ruffach, welcher in Ehe lebet mit vorbesagter Fr. Anna Maria geb. Sitt und diesem Geschäfft auch gegenwärtig war, in den Zweiten und letzten halben S, Beede der verstorbenen mit Eingangs gedachten dero hinterlaßenem aber separirtem und abwesendem Wr. ehevogt erzeugte Kinder und ab intestato sowol per Testamentum clausum vorgedachter masen instituirte Erben
Series rubricarum hujus Inventarii. Abschrift des von der Entseelten am 8.ten Martii1780 verschloßen errichteten und eodem bei dem königl. Not° H. Frantz Antoni Lacombe deponirten, sofort em 16. Januarii 1781 eröfnet und publicirten Testaments (…)
Sa. Hausrath 43, Sa. Silbers 14, Sa. Schuld 225, Summa summarum 285 lb – Schulden 78, Nach welchem abzug 207 lb
Prælegata 379 – Satll Summa 207 lb – Zweiffelhafft velornes pfenningzinß 637

Philippe Jacques Lefevre renonce à sa fonction de vice-huissier au Miroir
1783, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
Montags, den 14. Octobris 1783
Unterbittel resignirt – Philipp Jacob Lefebvre

Philippe Jacques Lefevre meurt en 1784 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à la somme de 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 210 livres, le passif à 6 559 livres.

1784 (18.5.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 606) n° 487
Inventarium über Weiland H. Philipp Jacob Lefebvre, des gewesenen Handelsmanns und Burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschaft, aufgerichtet A° 1784 – nach seinem den letztverfloßenen 6. Februarii aus dieser Welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen sowol der hinterbliebenen tugendsamen Wittwe Fraun Maria Margaretha geb. Müllerin, beiständlich ihres bruders H. Andreas Müller, des hiesigen Burgers, Maurers und Steinhauers, als auch des abgelebten mit derselben ehelich erzeuhten Sohns und ohntestirt hinterlaßenen einigen Erben Herrn Jacob Ludwig Lefebvre, des seit dem 7. laufenden Monats das 24. Jahr seines Alters zurückgelegten ledigen Handelsmanns (…) So geschehen in Straßburg in hienach inventirter an der langen Strasse gelegener Sterbbehausung auf Dienstag den 18. Maj in dem Jahr 1784.

Vorbericht. Es haben zwar bede gewesene Eheleut in dem vierten Satz ihrer hievornen einverbeibten Eheberedung unverändert Gut und Ergäntzung des mangelnden bedungen, gleichwol die Zu deßen Untersuchung erforderliche Ehe-Inventur unterlaßen (…)
Eigentum an einer Behausung (C N°, 20° 43 lb 19 s 9, logt 19. 4.) Nämlich eine in Vorder- u. Hinter-haus bestehende Behausung, Hofstatt, Höflein und Gumpbronn mit allen übrigen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden u. Rechten, gelegen in hiesiger Stadt ane der untern langen Strasse, 1. S. neb. Ihro Gnad. H. Stättmeister u. XIII. Juncker Philipp Leopold Andreas von Neuenstein, 2. S. weil. Johann Daniel Dürrbach, des Kupferschmids Erben, hinten auf Johann Gottfried Gros, den Kübler, stosend, so frei u. eigen, sofort durch (de Werckmeistere) laut deren zu diesem Concept geliefert Abschatzung-Zedels d. 19. März 1784. angeschlagen word. um 2000 fl. oder 1000 lb. Darüb. sind 2. perg. in hies. C.C.St. verf. u. m. der anh. Ins. verw. perg. teutsche Kbr. v. 15. Januarii 1722. u. 21. maji 1748. vorh. Wie aber hierortige gewesene Ehel. dieses Haus von weil. H. Christoph Koblentz. dem Tabackkrämer, u. Frau Maria Marta geb. Ottin, bed. verst. Ehegatten u. b. dahier erkauft haben, solches beweiset i. ähnl. Kb. v. 10. 7.br 1770.
Sa. Hausraths 93 lb, Sa. Fäßer u. Weins 4 lb, Sa. Schiffs u. Geschirrs 3 lb, Sa. Tabacks u. Puders 80 lb, Sa.Silbergeschirr u. dgl. 18 lb, Sa. goldener Ringe 12 ß, Sa. Baarschafft 210 lb, Sa. Eigentums an i. behausung 1000 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 8000 lb, Summa summarum 2210 lb – Schulden 6559 lb, In Vergleichung, Schulden last 4349 lb. – Zweiffelhaffte und verlohrne schulden 156 lb
Abschrifft der d. 11. 8.br. 1748 vor H. Not. Peter Frantz René errichteten Eheberedung (…)
Codicill. Sambstag den 31. Januarii anno 1784 vor mir Notario auffgerichtet (…) in deren auf dem ersten Stockwerck des Vorderhauses sich befindlichen mit den Fenstern in berührte Strasse aussehende Stube – Saltzmann Notarius
– Abschatzung vom 19.t. Mertz 1784. Auf begeren Weÿland Herr philipp jacob Lefebre dem Handelsmann, ist Eine behausung alhie in der statt straßburg in der langen stras gelegen, Ein seÿts neben Herrn Stettmeyster Von Neustein, anderer seÿts neben Herr streußguth und hinten auf Meister Groß dem Kübler stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu, worinnen Ein ladten und Ladtenstube ferner in dreÿ stuben Zweÿ Küchen und Etliche Kammeren darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch Ein gewölbter Keller Hoff und brunen, Von uns unterschriebenen der sttt strasburg geschwornen Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit del jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ tausend gulden [unterzeichnet] Boudhors archi. Kaltner Wmster, Götz Wmster /:thut nichts auf löbl. statt Pfenningthurn, Ferber

Philippe Jacques Lefevre meurt à l’âge allégué de 58 ans. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Gall
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 148)
Anno Domini 1784 die 7. Februarii mortuus est Philippus Jacobus Lefevre Civis et Mercator hujas annum ætatis 58 agens, ss sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus, Maritus dum viveret Superstitis Mariæ Margarithæ Müller qui Hodie 8. ejusdem mensis et anni a me infra scripto sepultus est in Cœmeterio S. Galli (i 78)

Jacques Louis Lefevre demande à être exempté de produire un inventaire des biens de sa mère morte quelques mois après son père.
1784 (23.12.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 869) n° 337
Bericht und respe. Declaratio loco Inventarii betreffend Weil. der Ehr: und tugendsamen Fraun Mariæ Margarethæ Lefebvre gebohrener Müllerin ohnlängst Weil. Hn Philipp Jacob Lefebvre, des gewesenen Handelsmanns und Burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterlaßener Wittib nunmehro auch seel. Verlaßenschaft auffgerichtet in Anno 1784.
Heutigem Zu End gesetztem Dato ware vor dem unterschriebenen geschwornen Notario und Inventir schreiber gegenwärtig H Jacob Ludwig Lefebvre, der Handelsmann und burger alhier, welcher declarirt und angezeigt, daß von Seiten der Wohlverordneten Herren dreÿ Löbl. Stadt Stalls ihme der befehl Zugekommen seÿe, über obgedachter des Hn Comparenten Fraun Mutter seel. Verlaßenschaft nach Ordnung ein Inventarium zu liefern Weilen aber erst den 18.den Maji gegenwärtigen 1784.sten Jahrs durch H Notarium Joh: Daniel Saltzmann über auch obgemelten des H. Comparenten Vaters seel. Verlaßenschaft ein ordentlich Inventarium errichtet worden, so glaube Er, daß es heutigen tags ohnnöthig seÿn würde über ebendiese objecta ein abermaliges Inventarium zu errichten, als welches Zu nichts weiters als Zur Vermehrung der Unkösten dienlich seÿn würde (…)
So beschehen alhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 23.ten Decembris Anno 1784.

Jacques Louis Lefevre épouse en 1784 Elisabeth Wilhelm, fille du marchand de vins Joseph Wilhelm et de Marie Thérèse Gillioth. La mère du marié, assistée de son frère le maître maçon André Müller, fait donation de ses biens à son fils en se réservant un logement au deuxième étage de la maison arrière. Le mariage est célébré à Wingersheim.

1784 (6.7.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 172
Eheberedung – persönlich erschienen H. Jacques Louis Lefebure, leediger tabackhändler und burger alhier, Weil. H. Philipp Jacob Lefebure, des gewesenen ebenmäßigen Tabckhändlers und burgers alhier ehel. Sohn, so majorennis und seiner Rechten selbsten genieset, als Bräutigam ane einem,
So dann die Viel Ehr und Tugendbegabte Jungfrau Elisabeth Willhelmin H. Joseph Willhelm, des Weinhändlers und burgers alhier mit Weil. Fraun Maria Theresia gebohrner Guilottin ehelich erzeugte Tochter, beiständlich erstgedachten ihres Hn Vaters als die Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern theil
Achtens will Frau Maria Margaretha Lefebure gebohrne Müllerin, des H. Hochzeiters Frau Mutter unter beistand Hn Andreas Müller des Maurer Meisters und Steinhauers auch burgers alhie, ihres eibl. bruders, H. Jacob Ludwig Lefebure, dem Sohn und Bräutigam ihr gesamtes sowohl unverändert als auch etwa vor dero antheil ane dem ausfälligen theilbaren sowohl in liegendem guth ams fahrender Haabschaft bestehender Vermögen, wie solches in dem über Weil. Hn Philipp Jacob Lefebure Eingangs gedachten ihres geweßenen Eheherrn seel. Verlaßenschaft durch H. Notarium Saltzmann am 19.den Maji jüngst aufgerichteten Inventarii umbständlich beschrieben und specifice enthalten ist, nichs das geringste davon ausgenommen, sampt allem deme so in gedachten ihres Eheherrn seel. Verlaßenschafft gehörig, aber etwa Zu inventiren vergeßen worden, hiemit und in Kraft dieses freÿwillig wißend und wohlbedächtlichen eigenthümlichen cedirt, abgetretten und überlaßen haben (…) Soweiters behaltet sich die Frau Cedentin Zu ihrer freÿen und lebenslänglichen benutzung bevor Ein Stübel auf dem Zweÿten Stock des Hinterhauses samt den Zu ihrem unterhalt vor ihro Persohn allein benöthigten höltzenwerck, Bettwerck und getüch, wie auch den jährlichen Zinß von dem auf M: Kreß dem Zundelmacher haftenden Capital der 1600 fl. samt dem Zinß von der Wohnung auf dem Zweÿten Stock des Vorderhaußes, welche dato H Knapp der harpfenist bewohnet, welches alles der H Cessionarius und Sohn ihro der Fr. Cedentin und Muter also lebensänglich auch zu benutzen und Zu genießen überlaßen
auf Dienstag den 6.ten Julii Anno 1784. [unterzeichnet] Jacob Louis Lefebure als Hochzeiter, Elisabeth Wilhelmin als hochzeterin

Mariage, Wingersheim (cath. p. 3)
Anno Domini 1784 die 26 mensis Julii una tantem proclamatione accedente dispensatione legitima super duabus in in Ecclesiis parochialibus ad S Stephanum et ad S Petrum Seniorem intra Argentinam publice facta (…) sacro matrimonii Vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Jacobus Ludovicus Lefebure solutus argentinensis defuncti Philippi Jacobi Lefebure Civis olim et mercatoris argentinensis et superstitis Conjugis Mariæ Margarethæ Müller filius legitimus et Elisabethæ Wilhelm Soluta argentinensis Josephi Wilhelm Civis argentinensis et defunctæ Conjugis Mariæ Theresiæ Gillot filia legitima parochiana ad præfatum S Stephanum intra Argentinam (signé) Jaque Louis Lefebure, Maria Elisabett Wilhelm, Forst parochus (i 3, proclamation Saint-Pierre-le-Vieux i 220, Saint-Etienne i 64)

Elisabeth Wilhelm fait dresser un inventaire de ses apports (898 livres)
1784 (13.11.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 869) n° 333
Inventarium über der Ehr: und tugendsamen Fraun Elisabethæ Lefebvre, gebohrner Wilhelmin, H. Ludwig Lefebure, des Tabackhändlers und burgers alhier Ehefraun, in den Ehestand zugebrachte Vermögenschaft aufgerichtet in Anno 1784. – in den mit gedachtem ihrem Ehemann vor etlichen Monaten angetrettenen Ehestand vor unverändert Zu und eingebracht hat (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in fernerem beisein obgemelten der Ehefraun Ehemanns wie auch Hn Joseph Wilhelm des Kiefers, Weinhändlers und burgers alhier deroselben leiblichen Vatern und hierzu erbettenen beistands, in einer ane der langen Straß gelegenen von beeden Ehepersohnen bewohnender und des Ehemanns Eltern herrühriger Behausung auf Sambstag den 13. Novembris Anno 1784.
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. haußraths 225, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 44, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 600, Summa summarum 876 lb – Wird auch darzu gelegt die ihro gebührige helfte ane denen haussteuren antreffend 22 lb, So kommet der Ehefraun völlige in die Ehe gebrachte Vermögenschaft in allem Zustehen auf 898 lb

Jacques Louis Lefevre qui a fait son apprentissage chez le marchand épicier Dangelo devient tributaire au Miroir en décembre 1784 en déclarant faire commerce de tabac
1784, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 325) Mittwochs, den 15. Decembris 1784 – Leibzünfftiger
Hr Jacob Ludwig Lefebvre, welcher die Hdl. bei H. d’Angelo alhier erlernte als Hdlsm: u. als eines diesorts leibzünfftigen Sohn gegen Erlag 1. lb d auf vorgedachten Stallschein von vorgestern. Handelt mit taback. Prom.
den 14. Jul: 1788. wurde demselben ein Schein erlernten Specereihandels gelüfert um denselben bei E. E. Zunfftgericht der Kiefer wegen dem Eßig halten vorzulegen.

Jacques Louis Lefevre cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir vendre du vinaigre (voir ci-dessus)
1788, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 397)
(f° 81) Dienstag den 15. Juli 1788 – N. geld Zünfftig
H Jacob Ludwig Lefebre, der handelsmann alhier prod: Schein von E. E. Zunfft Zum Spiegel Kraft desen ihme der Specereÿ handel Zugestanden worden, bittet ihn als geld Zünfftiger aufzunehmen.
Erkannt Willfahrt, dt. pro recept. 3 lb 15 ß, prot. 3 ß, Findl.6 ß

Jacques Louis Lefevre hypothèque la maison au profit de Susanne Caroline Dimmler

1788 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 496-v
Jacob Ludwig Lefebure der handelsmann
in gegensein Jfr. Susannæ Carolina Dimmler in dero nahmen H. Johann Georg Schertz des handelsmanns – schuldig seÿe 1500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Langen straß, einseit neben S.T. H. Stättmeister von Neuenstein, anderseit neben Mr Streisguth dem kupfferschmidt

Jacques Louis Lefevre et sa femme louent une boutique aux conjoints Wilhelm

1802 (26 nivose 10), Enregistrement de Strasbourg, ssp 9 f° 122 du 26 niv. 10
Bail de 9 ans par les conjoints Lefevre de Strasbourg
aux conjoints Wilhelm
une Boutique et ustensiles sise en cette ville g.de Rue N° 145, pour 500 francs par an

Inventaire dressé après la mort d’un locataire, l’entrepreneur de théâtre Nicolas Aimé

1805 (19 nivose 13), Strasbourg 2 (22), Not. Knobloch n° 2395
Inventaire de la succession de Nicolas Aimé, entrepreneur associé du spectacle français, décédé le 29 messidor 12 – à la requête de Marie Heloyse Bernardy, la veuve assistée de Joseph Momy, avoué près le Tribunal Civil de Strasbourg, en présence de Leopold Marco, avoué près le tribunal civil, mandataire de Charles Aimé père rentier, Charles Nicolas Aimé fils négociant, Barbe Aimé épouse de Benjamin Lacombe négociant demeurant à Metz, plus Pierre Aimé médecin demeurant à Carignan, François Nicolas Aimé capitaine au 94° régiment d’Infanterie de ligne (Procuration, à l’armée à Hannover le 6 vendémiaire 13), héritiers présomptifs savoir Charles Aimé père pour un quart, les frères et sœurs pour trois quarts
Avis, il n’a pas été passé de contrat de mariage, mariés à Dunkirch sans contrat de mariage (Joint : Dunkerque le premier messidor 13, exposant la coutume de Bruges)
Testament. Nicolas Aimé demeurant grand rue n° 145 Maison du Sr Lefebure, le 27 messidor 12
habits 212 fr, argenterie, numéraire, différents objets, linge 133 fr, total des meubles 345 fr, numéraire 8402 fr, dettes actives 704 fr
Observation réclame sur le prix de vente de son habitation a L’Isle de Demerey, attendu que les anglais occupent depuis quelque tems ladite Isle, pour mémoire, total 9451 fr, passif 7684 fr, reste 1766 fr
Enregistrement, acp 95 F° 114-v du 29 niv. 13

Marie Elisabeth Wilhelm meurt en 1809 en délaissant deux fils

1809 (23.9.), Strasbourg 5 (29), Not. F. Grimmer n° 5825
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth née Wilhelm épouse de Jacques Louis Lefebvre, ci devant négociant – à la requête de Charles Alexandre Lefebvre, négociant fils de la défunte, M° Felix Caspar Lex notaire, tuteur établi par la justice de Joseph Louis André Lefebvre, sergeant major au service de france présentement prisonnier de guerre en Angleterre aussi fils de la défunte

dans une chambre au premier étage donnant sur la cour de la rue de l’arc en ciel n° (-)- appartenant dans ladite succession, occupée par les ci devant conjoints mais ladite épouse et mère étant décédée dans son voyage a Lion le 27 août dernier (…) dans une chambre au premier étage donnant sur la rue, dans la première chambre en entrant, dans la chambre a alcove, dans la chambre a alcove donnant sur la rue, au second étage, cusine au Mansard, au corridor, chambre a linge sale, au rez de chaussée, dans la cave
dans la maison appartenant à la succession grand rue n° (-)
Titres et papiers. Inventaire de la succession de Philippe Jacques Lefebvre, négociant père du veuf, dressé par M° Saltzmann en l’année 1784 – Contrat de mariage reçu Schaef notaire à Strasbourg le 10 juillet 1784 – Inventaire des apports dressé le 13 novembre 1784 – Contrat d’acquisition de la maison dans la grande rue ) la Chambre des contrats le 10 septembre 1770 – Contrat d’acquisition de la maison rue de l’Arc en ciel n° 9 devant M° Dinckel le 9 messidor 3
Immeubles, Une maison avec deux cours, tous ses bâtiments, appartenances, droits, aisances et dépendances située en cette ville rue de l’arc en Ciel n° 9, d’un côté le Sr Malabert, d’autre le Sr Godier derrière contre la maison du Sr Schaeffer – occupée par le Sr Dumont coiffeur pour un loyer de 200 fr, le restant occupé par les conjoints 200 fr, total 400 fr de revenu faisant en capital 8000 fr, acquis par contrat susallégué
Plus une maison, cour, appartenances, droits, aisances et dépendances en cette ville grand rue N° (-), d’un côté le Sr Besson d’autre le Sr Streisguth, derrière le Sr Gros louée en entier au Sr Maechling épicier pour 600 fr de revenu, faisant en capital 12.000 fr, Titres de propriété, acte passé à la Chambre des contrats le 10 septembre 1770 et d’autres le 21 mai 1748 et 15 janvier 1782 et inventaire de la succession du père du veuf ci dessus allégué
le 24 février 1810 n° 6131 ; mobilier propre 801 fr
communauté, meubles 2698 fr, argenterie 719 fr, créances 1320 fr, ensemble 4738 fr
propres du veuf, mobilier (non estimé), maison grand rue 12.000 fr, passif 12.300 fr, compensation faite 300 fr
prpores de la défunte, garde robe 511 fr, remploi 13.595 fr, créances 300 fr, total 14.406 fr, et meubles prélevés
communauté, mobilier 1881 fr, créances 72, 706, 100, 1549 fr, maison 8000 fr, total 12.229 fr, passif 14.034 fr, compensation faite 1804 fr
Enregistrement, acp 113 F° 73 du 30.9.

Jacques Louis Lefevre meurt deux ans plus tard

1811 (13.9.), Strasbourg 5 (33), Not. F. Grimmer n° 7174
Déclaration tenant lieu d’inventaire de Jacques Louis Lefevre, habitant de cette ville, décédé le 10 mai dernier – dressé à la requête de Joseph Wilhelm, marchand de vins mandataire de son petit fils Joseph Louis André Lefevre, sergent major au service de France présentement prisonnier de guerre en Angleterre, et mandataire de Charles Alexandre Lefevre, commis négociant à Lyon fils et héritiers de leur père
mobilier 358 fr
immeuble, une maison, cour, appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg dans la grande rue n° (-), d’un coté le Sr Besson d’autre le Sr Streisguth derrière les héritiers Gros, louée au Sr Maechling épicier 600 fr de revenu faisant en capital 12.000 fr
Plus la moitié par indivis dont l’autre moitié appartient aux cohéritiers comme bien maternel d’une maison avec deux cours, appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg rue de l’arc en ciel n° 9, entre le Sr Malapert et me Sr Gauthier derrière le Sr Schaefer, estimée à 400 fr, de revenu faisant en capital 8000 fr, la moitié 4000 fr
total des immeubles 16.000 fr, fait en la maison susdite rue de l’arc en ciel

Inventaire dressé après la mort du locataire Thiébaut Mæchling. Le bail est joint à l’inventaire

1813 (26.4.)n Strasbourg 3 (36), Not. Übersaal n° 1297, 6382
Inventaire de la succession de Tibaut Maechling marchand épicier décédé le 19 avril dernier – à la requête de Marguerite Salomé Kolb la veuve, mère et tutrice légale de 1. Salomé Sophie âgée de 2 ans 9 mois, 2. Frédéric Théodor âgé de 1 an, 3. un posthume – en présence de Jacques Maechling cultivateur à Hoerth, subrogé tuteur
Contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 16 février 1809 (joint)
(Joint) mariages de la ville de Strasbourg 20 février 1809. Thiebaud Maechling âgé de 22 ans, épicier, né à Hoerdt le 3 septembre 1788 y domicilié fils de Jacques Maechling cabaretier et de Marie née Maechling, Marguerite Salomé Kolb âgée de 21 ans née en cette ville le 12 mai 1787 fille de Jean Frédéric Kolb, boulanger et de Marie Salomé Kuntz
dans une maison près de l’homme de fer n° 69 appartenant au Sr Faudel marchand de fer dans le logement du défunt
propres de la veuve, apports meubles 1083 fr
propres du défunt, meubles 599 fr, marchandises 7521 fr, dettes actives 1140 fr, total 9261 fr, passif 19 568 fr
(Joint) ssp. 19 janvier 1810 : Sr Jacques Louis Lefebre veuf et Sr Joseph Wilhelm marchand de vin le dernier en qualité de grand père et mandataire se portant fort pour les Srs Charles Alexandre et Joseph Louis André Lefebre ses deux petits fils, bailleurs,
le Sr Maechling négociant preneur d’autre part
Le bail de 6 ans, 1. la maison et dépendances située en cette ville dans la grande rue N° (-) côté Sr Besson d’autre Sr Streusguth, ensemble le mobilier suivant savoir : un comptoir (..), Lesdites maison et mobilier appartiennent en propre auxdits père et fils, pour 6 années à commencer le 25.3. prochain, 987 fr
(Joint) Mieth Contract zwischen Jos: Krick miether und Maechling vermiether haus N° 145 in de langen Straß, art 1) H. Maechling vermeithet an herrn J: Krick den ertsen stock des oben bemelden hauses bestehend in einem zimmer auf der Straße samt Cabinet, einem Zimmer in den hof mit Alkoven auf ebener Erde die Kuche zu alleinigem Gebrauch im dritten Stock eine Kammer für die mägde, auf der Bühne eine andere für schwartze wasche und im keller zweÿ verschlluge unter Schloß nebst allen sonst häuslichen bequemlichkeiten als den Gebrauch des bronnens, des Abtrits und der bühne &la &la wofür H. Krick 12 louis d’or oder 288 livres (bezalt), 6 Februar.1810
(Joint) Bail, Tibaut Maechling marchand épicier à Jean Geoffroi Hartschmidt marchand confiseur preneur à titre de sous bail pour 4 années consécuties qui commencent le 25.3.1812, la maison avec appartenances et dépendances situés en cette ville grand rue n° 145
Sr Besson d’autre Sr Streisgut y compris le mobilier ci après, 1. un comptoir en bois de chêne avec plusieurs tiroirs (..), le Sr Maechling est en droit de jouir en vertu du bail ssp entre lui et Srs Lefebre père et fils propriétaires de ladite maison le 19.1.1810 pour 1200 fr
Enregistrement, acp 122 F° 67-v du 29.4. – vacation du 4.6. (acp 122 F° 127 du 5.6.)

Les deux fils Lefevre vendent la maison au peignier Jean Jacques Müller moyennant 18 400 francs

1816 (4.12.), Strasbourg 10 (62), Not. Zimmer n° 4558, 7492 du 27.11.
Joseph Aimé Louis Lefevre, adjudant sous officier dans la légion du Bas rhin tant pour lui qu’au nom de Charles Alexandre Lefevre son frère commis négociant domicilié à Lyon, adjudication publique
à Jean Jacques Müller, peignier demeurant rue de l’Argile n° 15
désignation de l’immeuble à vendre, une maison avec cour droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand’rûe n° 145, entre la maison du Sr Besson et celle du Sr Streisguth chaudronnier, derrière celle des héritiers Gross baquetier, échu de la succession de Jacques Louis Lefevre négociant et Marie Elisabeth Wilhelm, leurs père et mère dint ils sont seuls enfants uniques héritiers, suivant inventaire dressé par M° Grimmer de la succession paternelle, clos le 13 septembre 1811, de la succession maternelle le 21 mai 1810 – mise à prix 18.000 fr, personne ne s’est présenté – n° 7499 du 4 décembre
n° 7520, à Jean Jacques Müller et Marie Madeleine Koebelé le 23 décembre pour 18.400 francs
Enregistrement, acp 132 f° 69-v du 5.12. – acp 132 f° 107-v du 24.12.

Originaire de Michelstadt en Hesse, Jean Jacques Müller épouse Marie Madeleine Kœbelé en 1804
1804 (5 nivose 13), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 466, 2663
Contrat de mariage – Cit. Jean Jacques Müller, peignier, fils de feu Jean Jacques Müller, brasseur a Michelstadt au Comté d’Erbach en Allemagne, avec Sophie Benigne Lehr
Dlle Marie Madeleine Koebelé, fille majeure du Cit. Isaac Koebelé, peignier avec C. Marie Madeleine Bernhard
Enregistrement, acp 95 F° 74 du 6 niv. 13

Marie Madeleine Kœbelé meurt en 1834 en délaissant pour héritiers son père, ses frères et sa sœur

1834 (15.3.), Strasbourg 7 (86), Me Stoeber n° 15.156
Inventaire de la succession de Marie Madeleine née Koebele épouse de Jean Jacques Muller, marchand épicier et propriétaire, décédée le 16 octobre 1833 – à la requête 1. du veuf comme usufruitier de la succession suivant contrat de mariage reçu Ubersaal notaire à Strasbourg le 5 nivose 13, 2. Isaac Koebele, propriétaire, père de la défunte procréé avec Marie Madeleine Bernhard pour trois 12°, 3. Isaac Koebele, peignier, frère germain pour trois 12°, 4. Louis Koebele, tourneur, frère germain, 5. Salomé Koebele veuve de Louis Rathgeber, instituteur, sœur germaine

dans une maison Grand rue n° 145
maison, une maison avec cour, petite maison de derrière, pompe, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg d’un côté la maison du Sr Besson, d’autre celle du Sr Streisguth chaudronnier, derrière la propriété des héritiers Gross – acquis de Joseph André Louis Lefevre, adjudant sous officier dans la légion du Bas Rhin et son frère Charles Alexandre Lefevre, commis négociant à Lyon, suivant adjudication reçue Zimmer notaire à Strasbourg les 27 novembre et 4 décembre 1816 et contrat de vente du 23 décembre de ladite année transcrit au bureau des hypothèques volume 88 n° 110 – échue de la succession de Jacques Louis Lefevre, négociant, et Marie Elisabeth Wilhelm, suivant inventaire dressé par Grimmer, notaire, de la succession paternelle le 13 septembre 1811 et maternelle le 29 mai 1810, plus trois contrats Chambre des contrats les 10 septembre 1770, 20 mai 1748 et 15 janvier 1722 – occupée par le veuf, estimée 10.000 fr
garde robe 53 fr, apports de la défunte suivant inventaire dressé par Ubersaal notaire 345 fr, remplois, apports 726 fr, héritage recueilli pendant le mariage 1120 fr, fonds de commerce d’épicerie 798 fr, passif 1257 fr
Enregistrement, acp 224 f° 8 du 24.3.

Le marchand épicier Jean Jacques Müller meurt en 1844 en délaissant des héritiers collatéraux

1844 (17.6.), Strasbourg 10 (103), Me Zimmer substitué par Roessel n° 5248
Inventaire de la succession de Jean Jacques Müller épicier à Strasbourg veuf de Marie Madeleine Koebelé, décédé en cette ville le 4 juin 1844
L’an 1844 le 17 juin à trois heures de relevée, à la requête de 1. M. Jean Michel Müller ancien drapier demeurant à Michelstadt (grand duché de Hesse-Darmstadt), 2. M. Bartholmé Schmerkert, drapier demeurant au même endroit, agissant en qualité d’administrateur légal des biens de sa femme Susanne Catherine Müller demeurant avec lui ainsi qu’il le déclare, 3. M. Pierre Müller, épicier demeurant également à Michelstadt, agissant au nom et comme se portant fort de sa mère Marie Christine Müller, demeurant au même endroit veuve du Sr Bernard Müller, cordonnier, (…) habiles à se dire et porter héritiers de leur frère Jean Jacques Müller en son vivant épicier à Strasbourg où il est décédé le 4 juin 1844 (…)
M° Roessel substituant M° Louis Frédéric Zimmer présentement absent

en la maison mortuaire sise à Strasbourg grand rue N° 145
Chambre au premier étage donnant sur la cour, Dans une petite chambre aux mansardes, Corridor, Au second étage sur le devant, Chambre à linge sâle et petite chambre à côté, au grenier, (le 20 juin) Dans la cave, Dans le magasin
La moitié indivise dans une la maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue N° 145 entre M Besson et le Sr Streissguth, donnant par derrière sur la propriété des héritiers Gross. Le défunt avait acquis cette maison de Joseph André Louis Lefèvre, adjudant sous officier dans la légion du Bas Rhin demeurant à Strasbourg et Charles Alexandre Lefevre commis négociant suivant deux procès verbaux d’adjudication 27 novembre et 4 décembre 1816 et contrat de vente passé du 23. décembre suivant, les trois actes dressés par M° Zimmer père alors notaire en cette ville, et ce pendant la communauté de biens qui a existé entre entre le défunt et sa défunte épouse Marie Madeleine Koebelé ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé après le décès de cette dernière par M° Théophile Stoeber le jeune, alors notaire à Strasbourg le 15 mars 1834 et de quatre autres titres inventoriés sous la cote B. Par son testament reçu par le même notaire Stoeber le 19 mars 1832, ladite défunte Dame Müller avait légué à son mari l’usufruit viager de toute sa succession, de manière que de dernier est resté en possession de toute la masse mobilière et immobilière de la succession de son épouse, par suite il y a lieu d’établir ici de décompte de ce qui revient aux héritiers de cette dernière (…)
acp 324 (3 Q 30 039) f° 90 – Ladite succession se compose 1° de meubles, objets mobiliers, marchandises évalués à 1406 francs, 2° des créances 259,3° de la moitié d’une maison grande Rue N° 145. Le passif s’élève à 655
Le défunt a légué par testament reçu Arbogast notaire le 30 mai dernier à Salomé Gerhardt sa ménagère une somme de 500 francs

Les héritiers de Jean Jacques Müller et de Marie Madeleine Kœbelé vendent par adjudication la maison au marchand de laine Charles Vomhoff

1844 (9.8.), Strasbourg 10 (103), Me Zimmer n° 5316
Ont comparu 1. M. Isaac Koebele, peignier, 2. Mme Salomé Koebelé veuve du Sr Louis Rathgeber en son vivant instututeur, les deux demeurant à Strasbourg agissant tant en leur nom personnel que comme se portant fort solidairement de M. Louis Charles Koebelé, ouvrier menuisier demeurant à Strasbourg où il est né le 19 juillet 1825 du légitime mariage de M. Jean Louis Koebelé en son vivant tourneur et de feur Sophie Madeleine Ihmé, conjoints de la même ville, émancipé par son conseil de famille (…), 3. Mr Philippe Charles Wenger, jurisconsulte demeurant à Strasbourg, agissant et qualité de mandataire général de 1) M. Jean Michel Müller ancien drapier, 2) Mme Marie Christine Müller veuve du Sr Bernard Müller en son vivant cordonnier, 3° Mme Susanne Catherine Müller épouse dûment autorisée du Sr Bartholmé Schmerkert drapier, tous demeurant à Michelstadt (grand duché de Hesse-Darmstadt), lesquels comparans désirant vendre par adjudication publique une maison avec ses dépendances sise à Strasbourg grande rue N° 143 plus amplement désignée ci après ont requis ledit M° Zimmer et son collègue de recevoir au présent acte leurs déclarations sur la désignation, la mise à prix, l’établissement de la propriété et l’état hypothécaire (…)
Désignation de la maison à vendre et mise à prix. Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue N° 145 entre M Besson et le Sr Streissguth, donnant par derrière sur la propriété des héritiers Gross. Elle sera mise à l’enchère sur la mise à prix de 15.000 francs
Etablissement de la propriété. Cette maison dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre Jean Jacques Muller marchand épicier et Marie Madeleine Koebelé, conjoints demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Chrétien Théophile Stoeber, alors notaire à Strasbourg le 15 mars 1837. La Dame Müller décédée en cette ville le 16 octobre 1833 laissa pour seuls et uniques héritiers 1. son père Mr Isaac Koebelé propriétaire en cette ville, 2. M Isaac Koebelé comparant son frère 3. M. Louis Koebelé tourneur demeurant à Strasbourg, également son frère, 4. et Mme veuve Rathgeber comparante sa sœur et ce chacun pour un quart. Le Sr Louis Koebelé décédé à Strasbourg le 18 février 1841 laissa pour seul enfant et unique héritier son fils ledit Louis Charles Koebelé, ainsi que les deux premiers comparans le déclarent. M. Isaac Koebelé père est lui-même décédé laissant pour seuls enfant ou descendans et uniques héritiers le Sr Isaac Koebelé et la Dame Rathgerer comparants, et ledit Louis Charles Koebelé ainsi qu’il résulte d’un acte de liquidation dressé par M° Grimmer notaire à Strasbourg le 12 mai dernier. Enfin Mr Jean Jacques Muller est lui-même décédé en cette ville le 4 juin dernier laissant pour seuls et uniques héritiers ses trois frères et sœurs les mandants de Mr Wenger susnommés ainsi qu’il est établi dans un inventaire dressé par M° Zimmer soussigne en date au commecement du 17 juin 1844. De manière que la maison à vendre appartient aujourd’hui à Mr Isaac Koebelé pour un 6°, à Mme Rathgeber pour un 6°, au mineur Louis Charles Koebelé pour pareille fraction, au Sr Jean Michel Muller également pour un 6°, à la Dame Marie Anne Christine Muller pour pareille fraction et à la veuve Schmerkert pour le dernier 6°
Le défunt Sr Jean Jacques Müller avait acquis cette maison avec son épouse de M Joseph Louis Alexandre Lefèvre, adjudant sous officier dans la légion du Bas Rhin demeurant à Strasbourg et de M. Charles Alexandre Lefevre commis négociant domicilié à Lyon, en vertu 1. d’un cahier des charges dressé par M° Georges Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 27 novembre1816, 2. d’un procès verbal d’adjudication dressé par le même notaire le 4 décembre 1816, 3.et d’un contrat de vente passé devant le même notaire le 23. décembre 1816 pour la somme de 18.400 francs. Cette somme a été payée (…)
L’an 1844 le 4 septembre. M. Charles Vomhoff, marchand de laine a enchéri ledit immeuble à la somme principale de 20.000 francs
L’an 1844 le 4 septembre. ratification
acp 326 (3 Q 30 041) f° 68-v du 13.8. (cahier des charges), acp 328 (3 Q 30 043) f° 61 (adjudication définitive)

Le teinturier Charles Louis Vomhoff épouse Sophie Kolb en 1819
1819 (9.9.), Strasbourg 4 (49), Not. Stoeber aîné n° 4788
Contrat de mariage – Charles Louis Vomhoff teinturier à Strasbourg fils de Georges Louis Vomhoff, sellier, et de Marie Madeleine Carl demeurant rue du bain aux Plantes n° 32
Sophie Kolb fille de feu Georges Kolb, aubergiste, et de Marguerite Barbe Saenger demeurant fossé des Tanneurs n° 17
Enregistrement, acp 144 F° 114-v du 18. 7.bre – communauté d’acquets partageable par moitié

Louis Charles Vomhoff meurt en 1845 en délaissant trois enfants

1845 (13.12.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2939
Inventaire de la succession de feu M. Louis Charles Vomhoff, marchand de laines à Strasbourg où il est décédé le 22 août 1845
L’an 1845, samedi 13 décembre à neuf heures du matin en la maison mortuaire, à la requête et en présence de Sophie Kolb, veuve de Mr Louis Charles Vomhoff vivant marchand de laines à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant tant en son nom personnel à cause la communauté universelle de biens qui a existé entre elle et feu son mari en vertu de son contrat de mariage ci après analysé et en raison des droits et avantages de survie qu’il lui a assurés, qu’en qualité de mère et tutrice légale de ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec son époux défunt nommés 1° Julie Vomhoff, âgée de 19 ans dix mois, 2° Charles Auguste Vomhoff, commis négociant âgé de 16 as, 2. Dlle Caroline Vomhoff, majeure demeurant et domiciliée à Strasbourgl lesdites Dlles Caroline, Julie et Mr Charles Auguste Vomhoff habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de M Louis Charles Vomhoff leur père susnommé, 3. En présence de Mr Charles Frédéric Kammerer, Commis principal à la recette de la fondation de St Thomas à Strasbourg où il demeure et est domicilié, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits enfants mineurs
(…) décédé en sa demeure à Strasbourg grand’rue N° 145 où se fait le présent inventaire

expédition de son contrat de mariage passé devant M° Stoeber l’aîné lors Notaire à Strasbourg le 9 septembre 1819
Titres et pièces. I. L’expédition du contrat de mariage analysé en l’intitulé du présent inventaires
II. L’expédition d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 4 septembre 1844 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 octobre 1844 volume 423 N° 61 et inscrit d’office au Volume 415 N° 223, par lequel les héritiers de Mr Jean Jacques Muller, peignier et de Marie Madeleine Koebelé époux à Strasbourg ont adjugé à Mr Charles Vomhoff marchand de laines en la même ville Une maison sise à Strasbourg grand rue N° 145 moyennant le prix de 20.000 francs (…). A cette pièce se trouvent joints 1° l’expédition d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer père, lors notaire à Strasbourg le 23 décembre 1816 enregistré, par lequel le sieur Jean Jacques Müller et Marie Madeleine Koebelé susnommés se sont rendus adjudicataires de ladite maison sur Mr Louis Lefèvre de Strasbourg, 2° la grosse d’une obligation (…), 7° l’expédition d’un acte de vente passé à la ci devant chambre des contrats à Strasbourg le 15 janvier 1782, 8° l’expédition d’un acte de vente passé à la susidte chambre le 21 mai 1748, 9° l’expédition d’un contrat de vente passé à cette même chambre des contrat le 10 septembre 1770, 10.° la police d’assurance, adjudant sous officier dans la légion du Bas Rhin demeurant à Strasbourg et Charles Alexandre Lefevre commis négociant suivant deux procès verbaux d’adjudication 27 novembre et 4 décembre 1816 et contrat de vente passé du 23. décembre suivant, les trois actes dressés par M° Zimmer père alors notaire en cette ville, et ce pendant la communauté de biens qui a existé entre entre le défunt et sa défunte épouse Marie Madeleine Koebelé ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé après le décès de cette dernière par M° Théophile Stoeber le jeune, alors notaire à Strasbourg le 15 mars 1834
Communauté. Immeuble. Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue N° 145 entre M Besson et le Sieur Streisguth, donnant par derrière sur la propriété des héritiers Gross. Les titres de propriété sont inventoriés sous la cote deux pièces une à dix
acp 342 (3 Q 30 057) f° 18-v (déclaration du 7 février 1846 N° 20) Marchandises pour une valeur de 4372, meubles 970, garde robe du défunt 170
La communauté comprend un immeuble consistant en une maison sise à Strasbourg grande rue 145, des créances pour 3760 – Le passif est de 18.000 francs

Le négociant Charles Erckmann vend à Jean Conrad Hochapffel la clientèle attachée à son commerce de pipes établi au 145, Grand rue

1851 (9.7.), Becker (minutes en déficit)
Vente par Charles Erckmann, négociant à Strasbourg
à Jean Conrad Hochapffel, négociant audit lieu
de la clientèle attachée à som commerce de pipes établi grand’rue N° 145 moyennant 230 francs
acp 401 (3 Q 30 116) f° 82-v du 10.7.

Charles Auguste Vomhoff vend sa part de maison à ses deux sœurs Caroline Vomhoff et Julie Vomhoff

1857 (12.5.), Strasbourg 10 (134), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.023
Par devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer et son collègue, notaires à Strasbourg, soussignés, M° Grimmer substituant pour cause d’absence M° Louis Frédéric Zimmer, a comparu Mr Charles Auguste Vomhoff, commis négociant, non marié, demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel (a vendu)
à Mlles Caroline Vomhoff et Julie Vomhoff, sans état, en jouissance de leurs droits, demeurant et domiciliées à Strasbourg acquéreuses
le sixième indivis d’une maison avec appartenances et dépendances, située à Strasbourg, grand rue N° 145, entre M. Besson et M. Streisguth, donnant par derrière sur la propriété des héritiers Gross (…). La maison ci-dessus désignée dépendait de la communauté universelle qui a existé entre entre feu Mr Louis Charles Vomhoff et dame Sophie Kolb, sa veuve survivante, pour avoir été acquise par eux des héritiers de M. Jean Jacques Müller, peignier et d Marie Madeleine Koebele vivant conjoints à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer, notaire soussigné le 4 septembre 1844, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 janvier suivant volume 423 N° 61. Après le décès du dit Sr Louis Charles Vomhoff, la moitié du dit immeuble est échu à sa veuve susnommée comme ayant participé pour pareille quotité à la communauté universelle qui avait existé entre ele et son défunt mari et l’autre moitié est échue à ses trois enfants et seuls et uniques héritiers qui sont les Sr et Dlles Vomhoff comparans, ainsi que le tout est établi dans l’inventaire dressé après le décès de M. Louis Charles Vomhoff par M° Zeyssolff notaire à Strasbourg le 13 décembre 1845. Duquel établissement de la propriété les acquéreuses déclarent se contenter, sans exiger d’autre justification. Le vendeur certifie sous les peines de droit, que ladite part d’immeuble lui appartient encore en toute propriété et qu’elle n’est grevée d’aucune dette, rente, privilège nu hypothèque, à l’exception de l’usufruit viager qui compète à Mme veuve Vomhoff susnommée sur la moitié de la part de maison présentement vendue en vertu de son contrat de mariage passé devant M° Stoeber, alors notaire à Strasbourg le 9 septembre 1819, usufruit auquel Mme veuve Vomhoff renoncera ci-après
(transcrit au bureau des hypothèques le 23 Mai 1857 vol. 688 N° 150)
acp 460 (3 Q 30 175) f° 14 du 13.5.

Sophie Kolb veuve Charles Louis Vomhoff lègue sa part de maison à ses deux filles

1866 (23.3.), M° Zimmer
Dépôt du testament olographe de Sophie Kolb veuve Charles Louis Vomhoff
acp 553 (3 Q 30 268) f° 10-v du 24.3.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 143 (3 Q 31 642) f° 87-v du 24.3.1866
Testament, 5 mai 1859 – Je soussigné Sophie Kolb veuve de M. Charles Louis Vomhoff donne par les présentes, par voie de legs, à mes deux filles Caroline et Julie Vomhoff, la moitié indivise à moi appartenante d’une maison située à Strasbourg grand rue N° 9, à condition de payer à leur frère Charles Auguste Voomhoff pour sa part ladite maison la somme de 3000 francs
Pour traduction con forme, le traducteur juré signé Butterlin
dècès du 19 février 1866

Caroline Vomhoff et Julie Vomhoff vendent la maison à leur frère libraire Charles Auguste Vomhoff et à sa femme Barbe Caroline Frühinsholtz

1871 (15.7.), Strasbourg 10 (166), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2099
Vente. 15 juillet 1871. Ont comparu 1) Mlle Caroline Vomhoff 2° Mlle Julie Vomhoff les deux en jouissance de leurs droits, demeurant et domiciliées à Strasbourg lesquellent ont vendu
à Mr Charles Auguste Vomhoff, libraire et à dame Barbe Caroline Frühinsholtz son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Désignation, une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, puits, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, Grand rue N° 119 autrefois N° 145 entre M. Besson et Meyer, par derrière le sieur Mann boucher
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépendait de la communauté universelle qui avait existé entre feu M Louis Charles Vomhoff négociant et feue dame Sophie Koll vivant conjointss à Strasbourg pour avoir été acquis durant celle-ci de 1) Ignace Koebele, peignier, 2) Marie Salomé Koebelé veuve de mesure Rathgeber vivant instituteir 3) Louis Charles Koebelé menuisier, ces trois demeurant à Strasbourg 4) Jean Michel Müller ancien drapier, 5) Anne Christine Müller veuve de Bernard Müller vivant cordonnier, 6) Susanne Catherine Müller épouse de Bartholomé Schmerckert drapier, ces trois derniers demeurant à Michelstadt (grand duché de Hesse-Darnstadt), ainsi qu’il résulte d’un procès verbal d’adjudication dressé par M. Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg, prédécesseur immédiat de M° Koerttgé notaire soussigné, le 4 septembre 1844 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 octobre de la même année volume 423 n° 61 et inscrit d’office le même jour volume 415 n° 223
acp 599 (3 Q 30 314) f° 57 du 17.7.

Le commis négociant Charles Auguste Vomhoff épouse Barbe Caroline Frühinsholtz en 1857
1857 (9.6.), Strasbourg 10 (134), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.067
Contrat de mariage 3 juin 1857 – Ont comparu 1° Mr Charles Auguste Vomhoff, commis négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 13 juin 1829 du légitime mariage de feu M Charles Louis Vomhoff et de dame Sophie Kolb sa veuve survivante, futur époux d’une part
2° Mlle Barbe Caroline Fruhinsholtz, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le 23 janvier1830 du légitime mariage des époux Fruhinsholtz ci après nommés, future épouse d’autre part
3° Mr Charles Fruhinsholtz, tonnelier, et dame Anne Barbe Baer,son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire ci après en faveur de la dlle future épouse leur fille
acp 460 (3 Q 30 175) f° 87 du 11.6. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une valeur de 3847
Ceux de la future épouse consistent en deux cents serviettes estimées à 25
Donation par les conjoints Fruhinsholtz à la future épouse leur fille ce acceptant 1° d’un mobilier estimé à 2032 francs 2) 11 ares 31 terres ban de Schiltigheim section E 80 au canton à Hengelwegn d’un revenu de 45
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant

La maison revient à leur fils Paul Georges Vomhoff qui épouse en 1891 Pauline Berthe Wendel, fille naturelle de Frédérique Pauline Wendel née à Ludwigsburg

Mariage, Strasbourg (n° 622)
Strassburg am 27 August 1891. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Buchhändler Paul Georg Nathanael Vomhoff, evangelischer Religion, geboren den 19 Juli des Jahres 1863 zu Strassburg, Sohn des Buchhändlers Carl August Vomhoff und dessen Ehefrau Barbara Caroline Frühinsholtz, beide wohnhaft zu Strassburg 2. die gewerblose Pauline Bertha Wendel, evangelischer Religion geboren den 1. August des Jahres 1867 zu Ludwigsburg (Württenberg), wohnhaft zu Straßburg, uneheliche Tochter der gewerblosen Friederike Pauline Wendel, wohnhaft zu Göppingen (Württenberg). Als Zeugen waren zugezogen und erschienen 3. der Buchhändler Carl August Vomhoff, 22 Jahr alt, wohnhaft zu Straßburg, 4. der Kaufmann Ernst Wendel, 48 Jahr alt, wohnhaft zu Straßburg (i 147)



82, Grand rue


Grand rue n° 82 – VII 104 (Blondel), P 766 puis section 6 parcelle 2 (cadastre)

Façade reconstruite par la veuve du marchand de fruits et légumes Zacharie Krafft (1756)


Façade (mai 2014), étages (juillet 2012, mai 2022)

La maison inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’arbalétrier Jean Stempfer comprend notamment un encorbellement (20 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds ½). Elle appartient au début du XVII° siècle au cordonnier Henri Diel puis à sa fille Susanne, femme du cordonnier Jean Gærtner, qui la conserve jusqu’à sa mort en 1695. La veuve du boisselier Jean Jacques Buchs l’achète en 1714 et en lègue la propriété à sa fille cadette Dorothée qui épouse le marchand de fruits et légumes Zacharie Krafft. Veuve, Dorothée Buchs souhaite en 1755 réparer son encorbellement endommagé et y ouvrir des fenêtres mais les préposés lui demandent de rebâtir sa maison délabrée en supprimant l’encorbellement : ils l’autorisent ensuite à mettre un balcon de trois pieds de large. Elle demande l’année suivante au maître maçon Jean Christophe Schneider de faire des dessins mais charge un autre maçon des travaux. Elle acquiert la même année 1756 de ses voisins de droite (futur n° 80) l’autorisation de faire s’écouler les eaux par leur propriété. La façade qu’elle fait construire au goût du jour comprend une travée centrale en léger avant-corps qui répond à la légère saillie des extrémités latérales. Des cordons séparent les différents niveaux, les deux fenêtres latérales du premier étage ont des appuis galbés. Un balcon est encore mentionné dans les années 1820. La valeur minimale de la maison passe de 375 livres en 1748 (avant travaux) à 900 livres en 1762. La veuve de Zacharie Krafft lègue la maison à sa nièce Marie Madeleine Sommer qui épouse en secondes noces le marchand de fruits et légumes réformé Pierre Bailliet et la vend vingt ans plus tard (1786) au marchand de fruits et légumes Jean Georges Kamm.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 27 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages et balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à gauche du repère (r) : trois arcades de boutique au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des trois étages, toiture à un étage de fenêtres surmontées de deux lucarnes. La cour G représente l’arrière (1-2) de la façade, le bâtiment à simple rez-de-chaussée (3-4) au fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 38 (1784-1857) puis le n° 82.


Cour G – Devantures (ancien en nouvel état, 1890, dosier de la Police du Bâtiment)

Le marchand Jean Daniel Stromeyer achète la maison en 1813. Il est mis sous tutelle judiciaire en 1818. Ses héritiers la vendent en 1839 au marchand épicier Jean Geoffroi Rumpp. Le marchand Joseph Loeb remplace en 1879 les devantures en bois par de nouvelles en fer dans les arcades. L’entrepreneur Auguste Brion pose en 1890 pour Marie Louise Meyer une devanture en bois sur toute la largeur de la façade bien qu’elle ne soit pas alignée. Les locaux commerciaux du rez-de-chaussée et ceux du premier étage sont reliés par un escalier en 1897. Les travaux de canalisation dans la rue des Cheveux font apparaître des fissures en 1901.
L’architecte Jean Brum transforme en 1960 le magasin au rez-de-chaussée et au premier étage pour les établissements Costena (Comptoir Strasbourgeois des Textiles du Nord de l’Alsace) en faisant couler une dalle en béton au rez-de-chaussée, et consolider la façade principale par des sous-poutres métalliques. La démolition du bâtiment arrière voisin (numéro 84) menace la stabilité de la cage d’escalier en 1961. L’entrée par le bâtiment arrière donnant sur la place des Meuniers aménagée après les destructions dues aux bombardements de 1944 n’est pas réalisée comme prévu en 1964.


Plan (1897, Police du Bâtiment)
Elévation du bâtiment arrière vers la nouvelle place (1964), Police du Bâtiment) – Vue en mai 2022

juin 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Stempfer, arbalétrier, et (1582) Marguerite Jæger – luthériens
1591 h André Erhard, aubergiste au Lion rouge, et (1591) Marguerite Jæger, veuve du chef des travaux Jean Stempffer, remariée (1598) avec Jean Frédéric Lamb – luthériens
1612 v Henri Diel. cordonnier, et (1601) Salomé Aland – luthériens
1645* h Jean Gartner, cordonnier, et (1627) Susanne Diel, remariée (1654) avec Michel Renninger, tenancier de l’auberge des compagnons boulangers – luthériens
(héritiers) Georges Gartner, cordonnier, et (1654) Anne Marie Jelinger – luthériens
Georges Gartner, cordonnier, et (1682) Elisabeth Rœmer – luthériens
1695 h Jean Christophe Pauli, cordonnier, et (1696) Anne Marguerite Gærtner – luthériens
1714 v Jean Jacques Buchs, boisselier, et (1678) Anne Marie Fürnkorn – luthériens
1729 h Zacharie Krafft, marchand de fruits et légumes, et (1725), Dorothée Buchs
1762 h Jean Daniel Merckel, cordonnier, et (1747) Marie Madeleine Sommer – luthériens
1763 h Pierre Bailliet, cocher puis marchand de fruits et légumes, et (1763) Marie Madeleine Sommer veuve de Jean Daniel Merckel – réformé et luthérienne
1786 v Jean Georges Kamm, marchand de fruits et légumes, et (1783) Marie Salomé Fettinger – luthériens
1802 adj Louis Ignace Chayrou, officier de santé, et (1800) Marie Marguerite Hausser
1806 v Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer, et (1786) Marie Salomé Weber – luthériens
1813 v Jean Daniel Stromeyer, marchand, et (1796) Susanne Catherine Ehrlenholtz
1839 v Jean Geoffroi Rumpp, épicier, et (1813) Catherine Salomé Hoh
1865 v Joseph Lœb, revendeur, et (1845) Caroline Levy
1890* v Jacques Brubacher, marchand, et (1892) Marie Louise Meyer
Madeleine Meyer (copropriétaires)
1933* v Charles (Guillaume) Bosch, boulanger, et (1905) Caroline (Berthe) Pestel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 375 livres en 1748, 900 livres en 1762, 1000 livres en 1779

(1765, Liste Blondel) VII 104, aux héritiers du nommé Krafft
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Peter Palliet, 3 toises, 1 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 766, Strohmeyer, Jean Daniel, propriétaire rue du Jeu des Enfants – maison, sol, cour – 0,89 are / Rumpp Jean Geoffroi

Locations

1801, Jonas Baruch
1851, Louis Knœpffler, négociant

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 198
L’arbalétrier Jean Stempfer règle 18 sols pour sa maison, à savoir un encorbellement (20 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds ½), une porte de cave (7 pieds ½ de long, saillie de 5 pieds ½), un banc en pierre (3 pieds ½ de long, 1 pied ½ de large), en outre une échoppe (5 pieds de long, saillie de 2 pieds ½)

Anderseits Oberstraßen beÿ dem Zollthörlein wider hienein gemeßen
Hans Stempfer der Armbruster hatt oben ein Vsstoß xxi+ schu lang, Vnd iii+ schu herauß, Ein offene Kellerthüer vii+ schu lang, vnd v= schu herauß, Ein steinen Benckhlin iii+ schu lang, Vnd i+ schu breÿt, Mehr ein Laden v schu lang, Vnd ii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, xviij ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
La veuve de Zacharie Krafft sollicite l’autorisation de réparer son encorbellement endommagé et d’y ouvrir des fenêtres. Les préposés lui demandent de rebâtir sa maison délabrée en supprimant l’encorbellement. Elle demande l’autorisation de remplacer l’encorbellement par un balcon, les préposés autorisent un balcon de trois pieds de large.

(f° 81) Dienstags den 22. Julÿ 1755. Zachariæ Krafften Wittib – An Zachariæ Krafften Wittib Hauß an der Langen straß, welches einen schandlichen, und Zugleich schadhafften Überhang hat, darein Sie neüe fenster Zumachen und andere reparationen Vorzunehmen willens. Erkannt, solle jhr baufällig Hauß neu bauen, und den Überhang Hinwegthun. Illa bittet um erlaubnus wenigstens Anstatt des Überhangs ein Altan Zumachen. Erkannt in die breite Von 3. schuhe willfahrt.

Protocole de tribus

1756, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
La veuve de Zacharie Krafft demande au maître maçon Jean Christophe Schneider le prix des dessins qu’il a faits pour rebâtir sa maison puisqu’elle a l’intention de charger un autre maçon des travaux. Elle s’étonne du prix élevé qu’il indique (80 florins). Le conseil des Maçons fixe le prix à 30 florins.

Mittwochs den 10. Martÿ 1756. – (f° 11-v) Dorothea Krafftin, Weÿlland Zachariæ Krafft des fastenspeißhändlers allhier wittib Klagt Wieder Mstr Johann Christoph Schneider der Maurer und Steinmetzen, wie daß dieselbe angehalten werden möchte seine anforderung zu thun wegen einem gemachten Riß über dero zu bauen vorhabendes häusel, und dieses angesehen sie einem andern meister Zu auffbauung deßelben angenohmen hat.
Beklagter Schneider declarirt die forderung so er sowohl vor die gemachte Riß alß gehabte mühewaltung und gäng, wie auch einen Riß deßwegen nacher waßlenheim verdient habe in 80. fl. Zu bestehen, mithin gebetten Klägerin In die bezahlung sothaner Summ anzuhalten.
Klägerin replicirt, daß die forderung erstaunlich hoch seÿe, dahero gebetten ein solche billichmäßig zu taxiren.
Ist nach anhörung der Partheÿen, ersehehen producirten rißen und devis, nach gehaltener umbfang Zu recht Erkandt, seÿe Klägerin sowohl für die gemachte Riß, devis, gehabte gäng und gethaner Reiß zusammen Vor all und Jedes taxirtermaßen beklagten 30. fl. zu bezahlen anzuhalten.

Description de la maison

  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, petites cuisines, vestibules, échoppe de revendeur, petit bâtiment arrière, petite cave voûtée, petite cour, appartenances et dépendances, le tout estimé à la somme de 800 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une échoppe de marchand de fruits et légumes, un petit poêle et petite cuisine au rez-de-chaussée, un poêle, dépense, petite cuisine et vestibule au premier étage, le vieux comble couvert de tuiles plates renferme deux greniers dallés et plusieurs chambres dont une pour les soldats, elle comprend en outre un petit bâtiment arrière à demi toit couvert de tuiles plates où se trouvent un petit poêle, cuisine et chambre, il y a dans la cour un puits et une cave voûtée, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1779 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, cuisines et chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a en outre une cave voûtée, une cour et un puits, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 71 / 38
Rauschenbach
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 148 case 3

Rumpp, Jean Geoffroi

P 766, sol, maison, Grand’rue 38
Contenance : 0,89
Revenu total : 153,46 (153 et 0,46)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 494 case 2

Rumpp, Jean Geoffroi, 1866
p. 1866 Loeb Joseph
1891/92 Meyer Magdalena und Maria, fels*

P 766, maison, sol, Grand’rue 82
Contenance : 0,89
Revenu total : 153,46 (153 et 0,46)
Folio de provenance : (148)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre allemand, registre 29 f° 63 case 2

Parcelle, section 6, n° 2 – autrefois P 766
Canton : Langstraße Hs N° 82
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,92
Revenu : 1400 – 1700 – 2500
Remarques : 1906 Neubau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1933), compte 248
Brubacher Jakob Ehefr. u. Erben, Meyer Magdalena
rayé 1933

(Propriétaire à partir de l’exercice 1933), compte 2368
Haug Eduard Emil, Binden*fabrikant und Ehefrau Friederika geb. Anstett
1921 Bosch Charles électricien et son épouse née Pestel chacun la ½
(922)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 343)

38
Pr. Kamm, Jean George, Chaircuitier – Moresse
loc. Baudrié, Joseph, empl. à la Lotterie Roy. – Pelletier
loc. Balliette, veuve – Moresse
loc. Vaudron – Prebandier à S. P. l. v. – Clergé
loc. Ruff, Jean, Imprimeur – Manant

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 38 (registre 600 MW 9) – légende

J. George Kamm, 36, March. – Strasb.
Sophie, id. 34, épouse – id.
Elisab. Schmidt, 40, Servante – id.
Mad. Balliet, 61, Veuve – id.
Meyer Nitter, 31, March. – id.
Cath. Walter, 40, fille – id.
André Barthel, 60, empl. – id.
Henry Gismann, 32, empl – id.
Cath Gismann, 25 ; épouse – id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 82
Meyer & Cie. Weiss-Wollwarengeschäft. 01
Brubacher, Keufmann. 2
Meyer, Geschäftstheilhbn. E 3
Zimmermann, Eisenb.-arb. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 171)

82, Grand’rue (1874-1989)

Le propriétaire Lœb remplace en 1879 les devantures en bois par de nouvelles en fer dans les arcades. L’entrepreneur Auguste Brion pose en 1890 pour la demoiselle Meyer une devanture en bois sur toute la largeur de la façade bien qu’elle ne soit pas alignée. La veuve Meyer fait poser en 1891 un miroir pliable qu’elle retire en 1898. Elle fait établir en 1897 un escalier entre les locaux commerciaux du rez-de-chaussée et ceux du premier étage. Les sœurs Meyer se plaignent en 1901 que les travaux de canalisation dans la rue des Cheveux ont provoqué l’affaissement de leur maison. La Police du Bâtiment conclut que les fissures extérieures à l’arrière du bâtiment et les fissures intérieures au rez-de-chaussée et au premier étage sont dues aux travaux de canalisation, les autres étant plus anciennes.
L’architecte Jean Brum transforme en 1960 le magasin au rez-de-chaussée et au premier étage pour les établissements Costena (Comptoir Strasbourgeois des Textiles du Nord de l’Alsace). Une dalle en béton est coulée au rez-de-chaussée, la façade principale est consolidée par des sous-poutres métalliques qui s’appuient sur des piliers métalliques. Les mêmes transforment le rez-de-chaussée en 1964 sans aménager une entrée dans la façade arrière pour accéder directement à la cage d’escalier. Le maire informe en 1961 la société civile immobilière Zdanowski que sa cage d’escalier s’écroulera quand la démolition du bâtiment arrière voisin (numéro 84) en sera au troisième étage. Des étais provisoires empêchent le mur de s’écrouler. La devanture est transformée en 1967.

Sommaire
  • 1879 – Le propriétaire Lœb demande l’autorisation de remplacer les devantures en bois par de nouvelles en fer. L’agent voyer note que la maison est alignée, le rez-de-chaussée et les étages sont en maçonnerie, les travaux consistent uniquement à remplacer les devantures (fermetures de magasin) dans les arcades. L’architecte de la ville autorise les travaux.
  • 1884 – Le maire notifie l’orfèvre Joseph Lœb (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre
    1887 – Nouvelle demande. Travaux terminés, octobre 1887
  • 1890 – L’entrepreneur Auguste Brion (11, rue Sainte-Aurélie) demande au nom de la demoiselle Meyer, propriétaire, l’autorisation de poser une devanture en bois sur toute la largeur de la façade bien qu’elle ne soit pas alignée. Comme le bâtiment dépasse jusqu’à 72 centimètres de l’alignement, les piliers ne devront pas avoir plus de 23 centimètres selon le règlement du 6 mai 1856. – Autorisation de remplacer le revêtement des devantures d’après les dessins modifiés. – Travaux terminés, avril 1890. – Dessins (ancienne et nouvelle devanture) – Droit réglés pour quatre piliers
    1891 (mars) – L’entrepreneur demande l’autorisation de poser une clôture en planches et d’étayer le bâtiment. – Autorisation – Droits payés pour avoir occupé la voie publique pendant deux semaines.
  • 1890 – Le maire notifie Madeleine Meyer (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
  • 1891 – Le maire constate que la veuve Meyer fait des travaux sans autorisation
    L’entrepreneur Nussbaum demande l’autorisation de poser un miroir, placé à l’horizontale la nuit tombée. – Autorisation. Le miroir à 2,20 mètres de hauteur fait une saillie de 60 centimètres quand il est déployé et de 10 centimètres replié. – Le maire notifie le propriétaire de déplacer le miroir pour qu’il se trouve à au moins 3 mètres du sol. – Les droits sont payés à condition d’enlever l’objet à première réquisition.
  • 1895 – La veuve Meyer et Compagnie demande l’autorisation de poser deux vitrines (1,65 mètre de haut, 0,36 mètres de large, saillie de 9 centimètres) – La Police du Bâtiment fait remarquer que la devanture posée cinq ans auparavant se trouve à 23 centimètres devant l’alignement, le trottoir a entre 1,95 et 1,70 mètre de large. La demande s’oppose au règlement du 30 novembre 1891. Les vitrines ne sont pas posées.
  • 1897 – La veuve Meyer et Compagnie demande l’autorisation de relier par un escalier les locaux commerciaux du rez-de-chaussée et ceux du premier étage – Autorisation d’aménager des locaux commerciaux au rez-de-chaussée et au premier étage et un escalier qui les fait communiquer – Dessin de l’entrepreneur Paul Brion (5-7, rue de Rosheim), coupe, plans des étages.
  • 1898 – La veuve Meyer et Compagnie retire le miroir
  • 1901 (novembre) – Le sœurs Meyer se plaignent que les travaux de canalisation dans la rue des Cheveux ont provoqué l’affaissement de leur maison. La Police du Bâtiment relate que le bâtiment doit avoir 150 ans. Elle constate qu’il y a une fissure (5 mm de large) au rez-de-chaussée à la jonction avec le n° 84, et quelques fissures insignifiantes plus haut, une fissure de 4 mm de large vers la cour à la jonction avec le n° 80. D’autres fissures sont visibles à l’intérieur au rez-de-chaussée, à chacun des trois étages, aux mansardes et dans la cage d’escalier. Elle conclut que les fissures extérieures à l’arrière du bâtiment et les fissures intérieures au rez-de-chaussée et au premier étage sont dues aux travaux de canalisation, les autres sont plus anciennes. Les travaux que la ville prend en charge s’élèvent à environ 250 marks.
    Dossier qui relate les travaux de canalisation et les fissures dans la maison Meyer
    1902 (février) – Une fissure d’un millimètre de large est apparue aux deuxième et troisième étage vers le n° 80, les autres n’ont pas augmenté.
    1902 (avril) – Les fissures n’ont pas augmenté. Le dossier d’indemnisation est transmis à la Division des canalisations. – On constate un affaissement au n° 80 qui borde la rue des Cheveux
    1902 (août) – On a posé un nouveau plâtre et de nouveaux papiers peints aux endroits des fissures. Il n’y a aucun indice que le bâtiment continue à bouger.
    1905 – Dossier ouvert après une demande de visiter les lieux. Il n’y a aucun indice de nouveaux mouvements.
  • 1902 – Le maire notifie les sœurs Meyer (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
    1905 – Idem – Travaux terminés, octobre
    1912 (juillet) – Le maire notifie Jacques Brubacher (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Le propriétaire produit une facture d’après laquelle les murs ont été repeints en juin 1912.
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1923 – Les peintres en bâtiment Kuhn et Kratz (5, rue des Balayeurs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord.
  • 1929 – Le locataire Toussaint se plaint que les cabinets d’aisance ne sont pas remis en état malgré sa demande auprès du gérant Bosch. – Les réparations sont en cours lors de la visite. Travaux terminés, octobre
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que Ch. Bosch a posé sans autorisation une enseigne. – L’inscription sur la corniche est retirée, mars.
  • 1954 – Une locataire du troisième étage, Marguerite Rochet, se plaint des mauvaises odeurs provenant d’une aération du cabinet d’aisance – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Elle demande au propriétaire, Mlle Leibenguth, de faire rehausser le tuyau d’aération. Rappels. Justin Leibenguth informe la Police du Bâtiment que les travaux ont été exécutés par l’entrepreneur Forrer (rue du Soleil) en février 1955.
  • 1960 – La société Costena, propriétaire, est autorisée à occuper la voie publique
    L’entreprise de crépissage Baron et Tassi (1, rue des Roses à Reichstett) est autorisée à occuper la voie publique.
    1959 – Zelig Zdanowski, président directeur des établissements Costena (10, rue Fischart), locataire, dépose une demande de permis de construire (82, Grand rue, section 6 parcelle 2) sous la direction de l’architecte Jean Brum (65, allée de la Robertsau). La Division VI fait remarquer que le bâtiment dépasse de 40 à 70 centimètres de l’alignement (4 mètres carrés), l’agrandissement est prévu derrière l’alignement. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de transformer le magasin au rez-de-chaussée et au premier étage. – Dessins – Droits réglés pour quatre trumeaux, deux devantures et une porte d’entrée.
    Suivi des travaux. La dalle en béton est coulée au rez-de-chaussée, janvier 1960. La façade principale est consolidée par des sous-poutres métalliques qui s’appuient sur des piliers métalliques, février 1960. La façade est rénovée, les travaux intérieurs suspendus, mars. Travaux terminés d’après les plans, mai 1960.
  • 1960 (avril) – La Police du Bâtiment constate que le Comptoir Strasbourgeois des Textiles du Nord de l’Alsace (Costena, draperies, lainages, soieries, cotons en gros, vêtements de travail) a posé sans autorisation une enseigne sur lambrequin. Le propriétaire déclare qu’il s’agit d’une enseigne provisoire et qu’elle transmettra quelques semaines plus tard la demande pour l’enseigne définitive. – Autorisation – L’enseigne est retirée, juillet.
    1960 (avril) – Les établissements Costena demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (texte, 82 COSTENA 82) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Maquette – Autorisation de poser une enseigne au néon à lettres détachées.
    1960 (juin) – Droits pour occupation illicite de la voie publique
  • 1964 (mai) – Rapport de visite à la demande de l’architecte Jean Brum (10, boulevard Jacques Preiss). Le magasin rénové par Jean Brum est bien entretenu. La façade arrière à pan de bois jouxte d’une part un bâtiment neuf et d’autre part un bâtiment menaçant ruine en partie démoli à l’angle de la rue des Cheveux. La suppression de la cloison figurée en jaune ne peut que profiter au commerce et aux locataires
    1964 – Zelig Zdanowski, président directeur des établissements Costena, dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Jean Brum pour transformer le rez-de-chaussée et ouvrir une porte à l’arrière – Dessins
    L’architecte présente les travaux, aménager une entrée dans la façade arrière pour accéder directement à la cage d’escalier, supprimer le couloir et l’entrée sur la façade avant. La Division VI demande de supprimer les marches en avant de l’alignement légal. – L’ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées n’a pas d’objection à formuler (l’immeuble se trouve dans le périmètre de reconstruction n° 25) – Le directeur départemental de la construction émet un avis favorable, à condition que les cotes soient respectées
    1964 (novembre) – Le maire délivre le permis de construire pour transformer le magasin et aménager une entrée sur la façade postérieure
    1964 (décembre) – La nouvelle devanture est terminée. La porte à l’arrière ne sera faite qu’une fois que le bâtiment voisin sera démoli.
  • 1965 – Les établissements Costena demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire pendant la liquidation avant transformation – Autorisation
  • 1961 – Le maire informe la société civile immobilière Zdanowski (10, rue Fischart) que sa cage d’escalier s’écroulera quand la démolition du bâtiment arrière voisin (numéro 84) en sera au troisième étage et que la consolidation est à sa charge puisque tout bâtiment doit se soutenir lui-même.
    1963 (octobre – Les étais provisoires en place depuis février 1961 semblent avoir empêché le mur de séparation de s’écrouler. Le dossier est classé.
  • 1967 – M. Zdanowski autorise au nom de la société civile immobilière E. Landolt à copier les plans du dossier.
    1967 – Les établissements Costena demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire pendant la liquidation – Autorisation
    1967 () – La société civile immobilière Zélig Zdanowski (rue Beethoven) dépose une demande de permis de construire pour transformer la devanture. – Dessins – La Division VI fait remarquer que la devanture dépasse de 25 centimètres de l’alignement légal – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1967
    1967 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que les établissements Costena ont apposé sans autorisation deux inscriptions sur la devanture – Les établissements Costena font remarquer qu’ils ont transféré leur succursale de tricotage de luxe Satri, anciennement 30, rue Kuhn. Dessin (texte, Satri – Tricotages de luxe) – Autorisation
  • 1975 (janvier) – Sylvain Zdanowski (demeurant rue des Bonnes-Gens) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse Les Cent culottes. – Photographie
    1975 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1975 (décembre) – Le service d’architecture émet un avis défavorable au projet soumis par la société Litewka – Photographie – Nouveau projet en lettres détachées éclairées par quatre lampes – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Maquette – Autorisation
  • 1975 (juillet) – La société civile immobilière Zdanowski demande l’autorisation de réparer la toiture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Devis du couvreur Ch. Dossmann (12, rue Sleidan) – Les travaux n’ont pas lieu
    1980 – Des tuiles tombent des toitures en mauvais état aux 80 et 82, Grand rue comme la presse l’a relaté – La société Les Cent Culottes informe la Police du Bâtiment que les travaux ont été exécutés par l’entreprise Hilgert et Fils (52-a, rue Himmerich).
  • 1986 – Roger Baccou (19, rue Schott) demande une subvention pour ravaler la façade et refaire la toiture sous la direction de l’architecte Francis Schæck (1-3, quai de la Bruche) – Devis (description et estimation)
    1986 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1967 – Factures de Luciani et Fils (crépissage et maçonnerie, 5, rue Wolfley à Illkirch-Graffenstaden), Georges Gœtz et Compagnie (peintre en bâtiment, Brumath)
    1988 (octobre) – Le maire accorde la subvention
  • 1987 – La Police du Bâtiment constate que le magasin Les Cent Culottes a posé sans autorisation quatre lampes – Sylvain Zdanowski répond que les lampes ont été posées par l’entreprise Litewka en 1976 et remplacées en 1983 lors de la transformation du magasin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, les lampes étant proscrites dans le secteur sauvegardé – Le maire refuse l’autorisation – Le propriétaire répond qu’il n’a demandé aucune autorisation et que les lampes précédentes avaient été posées selon les exigences de l’architecte des Bâtiments de France During. Il fournit une copie des pièces de 1975. – Le maire réexamine la demande, l’architecte des Bâtiments de France maintient son refus en précisant que l’instauration du Secteur sauvegardé a modifié les dispositions antérieures. – L’affaire est classée en août 1989 à cause de situations semblables dans la même rue.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’arbalétrier Jean Stempfer qui épouse en 1582 Marguerite, fille de Thiébaut Jæger de Vendenheim.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 304 n° 57)
1582. hans Stempfer der E*lohnherr vnd Margaretha, dieboltt Jegers tochter von Fengenheim. Eingesegnet Zinstag den 2. Octobris (i 160)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 243) 1582. 6. Septemb: Johannes Stempffer Armbruster, Margreta Thiebold Jegers Zu Fendenheim tochter Eingesegnet Zu Jung St : Peter (i 130)

André Erhard, aubergiste au Lion rouge, épouse Marguerite, veuve du chef des travaux Jean Stempffer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 22, n° 34)
1591. Andres Erhart Wurth Zum Rotten Lewen, Margretta Hans Stempffer des Alten Lohnherrn am pflasterwerck selig. Wittwe. 15. Junÿ.

La veuve d’André Erhard se remarie en 1598 avec Jean Frédéric Lamb
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 58-v)
1598. Hans Friderich Lamb, Margretta Andreas Erharten des Wurts Zum Rottlewen Verlasene Wittwe, den 25. Julÿ (i 61)

Vente qui cite l’aubergiste au Lion Rouge André Lamb, sa femme Marguerite, veuve d’André Erhard et le fils de cette dernière, Mathias Erhard
1598, Chancellerie, vol. 315 (Registranda Meyger) f° 305
(P. fol. 273.) Erschienen Hannß Friderich Lamp, disser Zeit gasthalter Zu Rothen Leuwen, burger Zu St. vnd Margred sein eheliche hußfrauw, Wÿland Andres Erhardts selig. Wittwe, für sich selbß vnd Ire erben, So dann der Ersam Mathÿs Erhardt Ohlman, burger Zu Straßburg, als ein geschworner Vogt, Mathÿsen, bemelter Ehegemechden, Margred, vnd Andres Erhardts seligen Suns, vögtlicher Weiß,

Jean Frédéric Lamp, sa femme Marguerite Jæger et le fils de celle-ci issu de son mariage avec André Erhard vendent au cordonnier Henri Diel la maison comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière

1612 (xiiij Xbris), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 339
Erschienen h hannß Friedrich lamb V Fr. Margred Jegerin sein ehelich hußfraw Inn nammen Iren selbs. auch anders hans Friderich lamb Alls *ig. gewalthab. Matys Erharts des Jüngern V.bemd. Fr. Margreden Sohns dießer mit Andres Erharten ehelich erzielt Mit beystd. diebolt Erharts V Mathys Erhart alls nechstuerwanden
verkaufft Heinrich dÿlen Schumacher v. Salome sein hußfr.
Zweÿ heüßer ein Vorder V ein hinders mit Iren hoffestatt V hefflin auch all and. Ir gebeu gelegen In der S S ane der ober straß bey d. Steÿnin brucken einseyt neben hanns heygeln* Rothgerber andersyt Sibilen hanns Karren bachs Melmans selig witwe stosst hind. vff weil hans beyll* vnd ernante witwen Dauon geth j lb x ß d bodenzinß d. Stifftherren Zu S thoman vff Johanns B wynacht. Mehr ij gelt SW vff Marien Verkhündung abloßig m 50 guldin bemelter werung, Item Bernhard Friderich von Marlenheim, wyther x ß vj d vff Georgÿ losig m xiij lb vj ß v d Johann heßlern Schaffnern Im Spittal, Item ij guld. gl SW vff Johannis Baptistæ loßig mit 50 guld. derselb. werung den Armen Sunder sicher Zur roth. Kirchen. So dann iij gelt gl SW vff S Jacobs tag losig, L g SW obemelts H gäßel Friedrich Lamben doch (…) der Khauff vber die beschwerden, davon der Kheüffer gewißen vnd vber sich genommen Zugang. vnd beschehen vmb 203 pfund
Hiebeÿ gewesen H Abraham Rorer Notarius hierzu erbetten

Originaire de Francfort (« Wunecken »), Henri Diel épouse en avril 1601 Salomé, fille de l’orpailleur Daniel Aland, et devient bourgeois un mois plus tard

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 74-v n° 22)
1601. Heinrich Dill der Schumacher Von Wunecken bei franckfurt, J. Salome Daniel Aland der kretzswaschers tochter. 21 Aprilis (i 77)

1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 796
Heinrich Diel der schumacher von Franckfurtt empfahet d. B: von Salomeen Daniel Aland deß Gretzwäschers dochter will Zu schumachern dienen. Act. ut S : [19. Maÿ]

Jean Hammann de Müllenheim, bailli de Ballbronn, cède au receveur Jean Frédéric Leopard un capital assis sur la maison Grand rue qui appartient au cordonnier Henri Diel

1629 (27. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 56
Erschienen Jrn: hanß Haman von Müllnheim Amptman Zu Balburn mit beÿstand H Rupert Reichardten Burgers Zu Str. alß seines Schaffners,
hatt in gegensein herrn hanß Friderich Leoparden deß Schaffners auch Burgers alhie – ane stat vnd bezahlung 41. lb so er Jr Müllnheim von seiner Fr. Mut. see: her ihme Leoparden in Rechnung schuldig v.pliben
xxvj lb Capital so Jarß vff Liechtmeß mit 1 lb. l ß Heinrich Diel schuhmacher alhie Von vff vnd Abe seiner behausung an d. ob. straßen gegen der Leimengaßen vber gelegen Zuuerzinß schuldig, v.mög pergamentin brieffs mit eines Ers : Kleinen Rhats Insigel datirt den 7. feb. a° 1534. so ledig eÿg.

La maison revient à sa fille Susanne qui épouse en 1627 le cordonnier Jean Gartner, originaire de Gärtringen près de Herrenberg en Wurtemberg

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 180-v)
1627. Dominica Jubilate. Hanß Gartner d Schumach. Von Gertring. Hans Gartner deß Schneiders daselbsten nachgelaßener Sohn, J Susanna Heinrich Dillen deß Schumachs allhie eheliche dochter. 23. Apr. (i 186)

Jean Gartner devient bourgeois une dizaine de jours après son mariage
1627, 4° Livre de bourgeoisie p. 94
Hannß Garttner Schumacher von Gertring Herrenberger Ampt Im hertzogthum Württenberg Empfangt d. Burgerrecht von Susanna Heinrich diehlen deß Schuhmachers dochter Wull Zu den Schumachern dienen den 2 May Ao 1627.

Susanne (Diel) se remarie en 1654 avec Michel Renninger, tenancier de l’auberge des compagnons boulangers : contrat de mariage, célébration. Les tenats et aboutissants citent encore en 1675 le propriétaire Susanne Gartner.
1654 (14. Augusti), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 523
Eheberedung Zwischen dem Erbarn vndt bescheidenen Michel Renninger burger vnd Stuben Vatter vf der beckenknecht Herberg alhie allß Bräuttigam an Einem
Vndt die Ehren: vndt tugendsammen Fr. Susanna Weÿl. Hanß Gärtners auch gewesenen burgers Vndt Schuemachers alhier seel. nachgelaßener Wittiben alß hochzeiterin Andern theils
So beschehen Montags den 14. Augusti 1654. [unterzeichnet] Ich Michell Reninger alls hochzeiter bekenn wie Ob Stett

Mariage, cathédrale (luth. p. 564, n° XLII.)
1654. Dom. 13. Trin. 20. Aug. Michael Renninger der burger Vndt Stubenvatter auff der Beckenknechtstub alhier, vnndt J. Susanna weilandt Hanß Gartner des burgers vnndt Schumachers alhier hinderlaßene Wittib. Mont. 25. Aug. Münster, freÿburgerstub (i 314)

Susanne Diehl fait dresser l’inventaire de ses apports (240 livres) en présence de son fils Georges Gartner
1654 (10. 9.bris), Not. Oesinger (David, 37 Not 12) n° 23
Inventarium vndt Beschreibung Aller vndt Jeeder Haab, Nahrung vndt Güethere, So die Ehren: undt Tugendtsame Fr. Susanna Diehlin weÿl. Hanß Gärtners geweßenen Burgers vndt Schuhmachers Alhie Zue Straßburg seel. nachgelaßene Witwe, Zue dem Erbaren vndt bescheidenen Michel Renningern, Auch burgern vndt Stubenvatter Auf der Beckhen Knecht herberg, Ihrem Jetzigen Haußwürth In diße Ehe gebracht, Welche Zu Verhüetung Allerhandt streit vndt Vneinigkeit, auch vmb beßere Richtigkeit willen Auff beeder Eheleüth begehren, vnd dero gegenwarth wie auch In beÿsein Peter Schnellers des Hutmachers vndt burgers alhie ihres noch Unerledigten Vogts vndt Geörg Gärtners des Schuemachers auch burgers alhier ihres Sohns (…) So beschehen Freÿtags den 10. 9.bris A° 1654.
Auff der Beckhen Knecht herberg alhie Zu Straßburg ist befunden worden wie volgt
Sa. haußraths 131, Sa. Silbergeschmeidts 15, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Bahrschafft 10, Sa. Schulden 70, Wÿdembs Verfangenschaft, It. Erstgemelte Heinrich Diehlen sel. Maria Salome der Fr. Muter hat die tag Ihres lebens wÿdembs weise zu genießen 91, Summa summarum ij C xxxx lib.

La maison revient en partie à son fils Georges Gartner qui épouse en 1654 Anne Marie, fille du préposé à l’accise Luc Jelinger

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107, n° 23)
1654. Dnca Rogat. 30. April. Görg Gärtner der Schuemacher, Hans Gärtners des schumachers nachgel. Ehel. Son, J. Anna Maria Lux Jelingers deß Ungelters eheliche nachgelaßene Tochter. Mont. 8. Maii (i 108)

Georges Gartner en transmet en partie la propriété à son fils aussi nommé Georges qui épouse en 1682 Elisabeth, fille du pelletier Jean Henri Rœmer

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 301)
1682. Domin. Eâd. [XIII post Trinit. 23. augusti] 1682. Johann Georg gärtner, der schuhmacher alhier, Weÿl. Joh. Georg gärtners deß burgers v. schuhmachers alhier Nachg. ehel. Sohn, v Jfr. Elisabetha, Weÿl. Johann Heinrich römers deß burgers v. Kürschners Nachgel. ehl. . tochter copul. Donnerst. 3. 7.bris (i 315)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 193 n° 35) 1682. September d. 10. Joh: Georg Gärtner lediger Schuhmacher Joh: Georg Gärtners burgers und schuhmachers alhie hint. ehel. sohn, Jf. Elisabetha hans Heinrich Römers burgers vnd Kürßners alhie hint. ehl. tochter seyndt Zum Jung. St. Peter copulirt worden (i 194)

Susanne veuve de Jean Gartner rembourse au bailli de Barr Antoine Diebold un capital établi sur la maison par un acte de 1534

1686 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 163
H. Antonius Diebold, Ambtmann Zu Barr alß Ehevogt Fr. Mariæ Margarethæ Luckin
in gegensein Susannæ weÿl. hans Gärtners deß Schuhmachers sel. hinderlaßener witt. mit beÿstand Peter Schnellen deß zollers am weisen thurn Ihres vogts
bekandt daß dieselbe Ihme diejenige 26. pfund straßb. wehrung, so weÿl. Heinrich diel gewesener Schuhmacher allhier von vff und ab einer behaußung an der Obern Straßen, gegen der Leimen gaßen über gelegen, modo Sie die gärttnerische wittib, alß ietzmahlige Inhaberin deß Unterpfands vermög eines pergamentinen hierbeÿ vorgelegten Brieffs mit E.E. Kl. Raths Insiegel, datiert den 7. Febr. 1534 Jährlich auff Liechtmeß mit 10. lb 1 ß Zu Verzinßen schuldig heut dato bezahlt

Susanne Diel meurt à l’âge de 89 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. du pasteur 1687-1698, f° 97) 1695. den 20. Julÿ ist gestorben v. den 22. Eiusdem Zu S. Gallen begraben worden Susanna Hanß Gärtners schuhmachers u. burgers hinterlassene W. ætatis 89 iahr 4 monat Etlich tag ihr vatter ist Gewesen Hanß Heinrich diel schuhmacher alhier Mutter War Salome Buchensteinerin ist in die ehe geschritten A. 1627. in d. ehe gelebte 26 iahr gezeuget 7 Kind. 4. Söhn 3 töchter hat erlebt 6 Enckel 20 uhrenckel bezeugen solche bestattung [unterzeichnet] hanß Jörg garttner als ver wader, peter Schrott als geschworner vogt (i 100)

Jean Georges Gærtner et Elisabeth Rœmer hypothèquent un cinquième de la maison au profit de Susanne Goll veuve Bechtold et Gambs. La maison doit 1 livre 10 sols au chapitre Saint-Thomas pour l’encorbellement ; elle est grevée d’un capital au profit d’Anne Marie, mère du débiteur.

1695 (15. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 537-v
hans Georg Gärttner, der Schuhmacher und Elisabetha geb. Römerin und Zwar dieselbe mit beÿstand hans Martin Kalben deß Kürßners Ihres Schwagers, und Daniel Schnitzlers, des huffschmids ihres Vettern
in gegensein Hn Johannes Bechtolds deß Saltzverwalthers, im nahmen Fr. Susannæ Gambßin geb. Gollin, seiner Fr. Mutter, schuldig seÿen 25 pfund
Unterpfand, Ein fünffter theil für ohnvertheilt an Zweÿ haüßern, Nemblich einem vorder und einem hindern mit Ihren hoffstätten und höfflein, auch allen andern Ihren Gebäuen, recht. und Zugehördt, allhier in der Obern Straß beÿ der steinern brucken, einseit neben Ulrich Greinern dem weißbecken anderseit neben Sebastian Hadern dem Rothgerber hind. auff ged. Hadern stoßend geleg. Von welcher gantzen behaußung gehend jährlich 1 lb 10 ß d bodenzinß vom überhang dem Stifft zu St. Thomæ, (und) umb 125 lb Cap. Fr. Annæ Mariæ Gärttnerin witt. deß debitoris Mutter verhafftet

Devenue propriétaire, Anne Marguerite Gærtner rembourse à Marguerite Gross née Willich et à son fils Jean Kræmer un capital assis sur la maison d’après un titre de 1539.

1696 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 29
Fr. Margaretha Großin geb. Willichin wittib mit beÿstand Johann Heinrich Kaüffers, des Schreiners, Ihres vogts So dann Diebold Ammel, der weinsticher, alß Vogt Johannis Kramers, deß ledig. wollenwebers ihres leiblich. Sohns
in gegensein Jgf. Annæ Margarethæ Gärttnerin, mit beÿstand hans Georg Farrenschons deß Caminfägers, ihres Vogts
daß Sie Anna Margaretha diejenige 10 ß d Straßb. wehr. jährlich. Zinßes welches Sie alß ietzmahlige besitzerin eines an der obern Straß jenseit der Steinern brucken, einseit neb. Sebastian Haderer dem Gerber, and. seit neb. Ulrich Greiner dem weißbecken gelegenen behaußung, welche Sie von ihren Geschwistrigen jüngster Zeit kaüfflich übernommen, nach inhalt eines pergamentenen, mit deß hoffs zu Straßburg anhangend. Insiegel verwahret Non. Mart. 1539 datirt brieff von ged. behaußung zu verzinßen schuldig, mit zwölff pfund zwölff schilling an und an sich gelößet haben darüber quittirend

Fille de Georges Gærtner, Anne Marguerite Gærtner épouse en 1696 le cordonnier Jean Christophe Pauli, fils du maître d’école de Bouxwiller Jacques Pauli
1696, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Mr Joh: Christoph Pauli Schumach: vndt Jfr Margarethæ Gärtnerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 53)
den 6. Febr. A. 1696 seind copulirt Worden Johan Christoph Pauli lediger Schuhmacher Jacob Pauli schulmeisters Zu Bueßweiler hinterlaßener ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Anna Margaretha Georg Gärtners schuhmachers V burgers alhie hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Christoph Paulÿ als hohzeiter, Anna Margaret Gertnerin alß hochzeiterin (i 54)

Jean Christophe Pauli devient bourgeois un mois et demi après son mariage
1696, 4° Livre de bourgeoisie p. 674
Joh: Christoph Pauli, der schumacher von Buchweiler weÿl. Jacob Pauli, gewes. schulmeisters daselbst Ehel. sohn empfangt das Burgerrecht von Anna Margaretha Gärtnerin seiner haußfraw p. 2. gold fl. 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, und wird beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen. Jur. d. 29. Martÿ 1696.

Jean Christophe Pauli et Anne Marguerite Gærtner hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Wigand Lerch

1697 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 50-v
Johann Christoph Paulj der Schuhmacher, und Anna Margaretha geb. Gärttnerin, Und Zwar dieselbe mit beÿstand hans Georg Gärttners des Schuhmachers ihres leiblichen Bruders Und hans Georg Farrenschons, des Caminfegers ihres Vettern und noch ohnentledigten Vogts
in gegensein Wigand Lerchen, des Würths zum guldenen Löwen zu Waßlenheim, schuldig 400 pfund [unterzeichnet] Wÿannt Lerch
unterpfand, Eine Behaußung bestehend in einem Vorder: und Hinderhauß, sambt übrig. deren gebaüen, begriffen, rechten Und zugehördten, allhier in der obern straßen, ohnfern der steinern brucken, einseit neben Sebastian Haderer dem Gerber Und lederbereiter, anderseit neben Ulrich Greiner dem Weißbecken, hinten auf ged. Haderer und Greiner stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich 2 fl. gelds zu bodenzinß dem Stifft St. Thomæ allhier, Ferner 2 fl. Straßb. Wehrung ablösig mit 52 fl. Capital dem Stifft St. Nicolai in Undis, so dann noch 2 fl. ged. Wehr. ablösig auch mit 52 fl. der rothen Kirchen allhier

Assistée de son mari Jean Christophe Pauli, Anne Marguerite Gærtner vend la maison à Anne Marie Fürnkorn, veuve du boisselier Jean Jacques Buchs moyennant 850 livres

1714 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 696-v
(850) Anna Marg: geb. Gärtnerin beÿständlich Joh: Christoph Paulus schumachers ihres mariti
in gegensein Annæ Mariæ geb. Fürnkornin weÿl. Joh: Jacob Buchs wannenmachers wittib beÿständlich Andres Gütel schuem: weilen unbevögtigt
zweÿ häußer ein vorderes und ein hinteres mit ihren hoffstätten und höfflein auch allen anderen ihren gebäuen, begriffen, weithen, rechten und zugehörden ahn der obern straß beÿ der Steinernen brucken, einseit neben Joh: Jacob Haderer anderseit neben der Klingerischen wittib und E.E. hinten auf Dorothea Raffoldtin, darvon gibt mann 1 lb jährlich dem Stifft St Thomæ – (verhafftet um 25 und 300 pfund), beschehen um 500 pfund

Fils de boisselier, Jean Jacques Buchs épouse en 1678 Anne Marie Fürnkorn, fille de cordonnier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 179-v n° 26)
1678. 6. Junÿ copulirt Worden Hanß Jacob Buchß lediger Wannenmacher hans Carlen Buchßen Wannenmachers alhier ehelicher Sohn J. Anna Maria Georg Fürnkorns deß Schuhmachers alhier eheliche tochter (i 181)

Anne Marie Fürnkorn meurt en 1729 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue près le petit pont de pierre. L’actif de la succession s’élève à 397 livres, le passif à 7 livres. La maison est cédée à sa fille cadette Dorothée Buchs femme du marchand de fruits et légumes Zacharie Krafft d’après son contrat de mariage

1729 (24.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 31) n° 948
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Annæ Mariæ Buxin gebohrnen Fürnkornin auch weÿl. Mstr Johann Jacob Buxen gewesten Wannenmachers und burgers allhier nachgelaßener wittib nunmehro seel. verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1729. – nach Ihrem am 3.ten Januarÿ Jüngsthien genommenen tödlichen hiendritt hie Zeitlichen verlaßen (…) so beschehen Straßburg den 24.ten Januarÿ Anno 1729.
Die verstorbene seel. hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie folgt. 1. Frau Annam Mariam weÿl. Marx Aurthè geweßenen Sergenten unter dem Löbl. Regiment roÿal Marine nachgelaßene Wittib und Weÿlen dieselbe frembd und ohnverburgert, als ist beÿ E E Kleinen rath in dero Nahmen unterthänig erbetten und gnädig Deputirt worden S: T: H. Joh: Jacob Spielmann wolhlgedachten E: E: Kleinen Raths jetzmahliger beÿsitzer welcher dem geschäfft in persohn abgewardet. 2. Frau Susannam Elisabetham, Mstr Johann Heinrich Sommer des Schuhmachers und burgers alhier ehel. Hausfrau, mit beÿstand deßelben, 3. Frau Mariam Catharinam Hn Johann Jacob Baumann des fastenspeishändlers und burgers alier Liebe Ehegattin, mit assistentz deßelben und dann 4. Frau Mariam Dorotheam Hn Zachariæ Krafften des fastenspeishändlers und burgers allhier ehem. haußfr. beÿständlich deßelben, so Alle Vier gebohrne Buxin, so die Verstorbene seel. mit eingangs gemelten Ihrem Verstorbenen Mann auch seel. ehelich erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheÿlern Zu Erben Verlaßen

In einer alhier Zu Straßburg ane der Obern Stras Ohnfern der Steinernen Brucken gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und deswegen hernacher fol: (-) beschriebenen behaußung folgender maßen befunden
(f° 6) Eÿgenthum ane einer behaußung. Eine behausung bestehend in einem Vorder und hinterhauß, mit allen ihren Gebauen, begriffen, weithen, Zugehörten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Obern Langen Straß, beÿ der steinern brucken, einseit neben Johann Jacob Haderer dem Rothgerber, anderseit neben Johann Jacob Lippen dem weisbecken, hinten auff Dorotheam Reffoltin stoßend, davon gegen Jährlichen 1. lb d dem Stifft St: Thomæ, Zu doppeltem Capital gerechnet macht 40. lb d. sonsten freÿ Ledig und eigen, und ist dieße behaußung durch die geschworne Hhn Werckmeister Krafft dero Abschatzung vom 24. Januarÿ Anno 1729. æstimirt und angeschlagen worden pro 400. lb d davon abgezogen obige beschwerd restirt hiehero außzuwerffen 360. Darüber besagt ein teütscher Pergamentener Kauffbr. mit der Statt Straßburg anhagendel Cantzleÿ Contract Insigel Verwahrt undt datirt den 27. Septembris Anno 1714. notirt mit Lit : A.
Sa. Haußraths 36, Sa. Silbers 1, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 360, Summa summarum 397 lb – Schulden 7, Conclusio finalis Inventarÿ 390 lb
Abschatzung d. 24. Januarÿ 1729. Auff begehren Weÿland der Ehr undt tugendsahmen frau Anna Maria Bucken seel: hinter laßene Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der langen straß gelegen ein seits neben hanß Jacob Haderer Rothgerber, anderseits Neben hnß Jacob Leib Weißbeck, hinden auf Barbara Bestholdin Wittib stosendt welche behausung Stuben, Cammer, Küchel, hauß Ehren, Kremben gadlein, hinder gebäulein, gewölbtes Kellerlein und höffel sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und umb 800 gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Berechnung der Buxischen Behaußung. Die in dem Mütterlichen Verlaßenschaffts Inventario de A° 1729. verfertigt, a fol: 13.b biß 16.a inclusivé umbständlich beschrieben Zu befindene behaußung Hatt die Verstorbene Fraw Anna Maria Buxin alß leibliche Mutter, Ihrer Jüngster tochter Frawen Mariæ Dorotheæ Krafftin gebohrner Buxin, beÿ Ihrer Verheürathung in derßelben auffgerichteten Eheberedung in A° 1725. verfertiget paragrapho 6.tens Eigenthümbl. Verschriben für und umb 2000 fl. oder 1000 lb. d Davon aber gehet wider ab das jenige Capital, so dem stifft St Thomæ allhier Von alters her Verzinßet wird mit 25. lb, Nach solchem abzug bleibt in dieße Verlaßenschafft annoch übrig 975. lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que la fille aînée non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1729, Livres de la Taille (VII 1176), 256
Möhrin F., N. 4711 – Weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Fürnkornin auch weÿl. Johann Jacob Buxen gewesenen Wannenmachers und und burgers alhie hinderbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann
Concl. Fin. Inv. ist fol. 16.b – 390 lb 4 ß 4 d, die machen beÿ 800. fl, Verstallte nur hiengegen 1000.
Extat kein Stall geltt
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 12 ß 6 s, Summa 14 lb 1 ß 6 d
Abzug. Fr. Anna Maria Aurthé gebohrne Buxin die ohnverburgerte Tochter soll Von angefallenen 97. lb 11 ß 1 d den Abzug entrichte mit 9 lb 15 ß 2 s
dt. 31. Januarÿ 1729.

Fils de marchand de fruits et légumes, Zacharie Krafft épouse Marie Dorothée Buchs en 1725 : contrat de mariage, célébration. La mère de la future épouse assure l’habitation dans le bâtiment arrière aux futurs époux qui pourront axquérir la maison après sa mort moyennant 2 000 florins.

1725 (22. Octobris), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 49
Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Herrn Zacharia Krafft dem ledigen fastenspeishändlern und burgern allhier, alß bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Mariæ Dorotheæ Buchßin, weÿl. des Ehrengeachten herrn Johann Jacob Buchßen, gewesenen fastenspeishändlers und burgers allhier und der Ehren und tugendsamen frauen Anna Maria, gebohrner Fürnkornin seiner hinderbliebener wittib ehelich erzeugten tochter, als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
Sechsten, hat eingangs gedachte Frau Anna Maria Buxin gebohrne Fürnkornin, der Jungfrauen hochzeiterin geliebte Mutter sich hierbeÿ liebreich und freÿwillig erkläret, beede hochzeiterliche Persohnen gleich nach vollerbrachter Hochzeit, entweder Vor dem Ihro der Mutter von Ihnen hochzeitleuthen zureichen habenden Costen, oder aber umb einen billichmäßigen Zinnß Zu sich in dero ane der langen Straß gegen der Gastherberg Zum Rebstock einseit neben H. Johann Jacob Hadderer dem Rothgerber anderseith neben Jacob dem Weißbecken gelegene und hienden auff frau Reffoldin, die Gerberin stosende behaußung Zunehmen und wan dieselbe wie sie die Hoffnung Zu Ihnen schöpffet, sich wohl gegen Ihro der Mutter auff führen und deroselben mit kindlichen respect ane die hand gehen werden, bis ane das Ende Ihres Leben darinnen wohnen Zulaßen, nach Ihro der Mutter tödlichen ableiben aber solle gedachte behaußung mit allen Ihren begriffen, weithen Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten Ihro Jgfr. Mariæ Dorotheæ Buchßin derselben tochter, und wann dieße annoch vor Ihro der Mutter mit todt abgehen, aber ehelich erzeugter Kinder alß Ihro der Mutter Enckeln umb den preiß der 2000 Gulden, Jedem deroselben Zu 15 batzen oder 60 Kreutzer gerechnet, eigenthümlichen Zukommen und gebühren seÿn, Vonn welchen 2000 Gulden aber die Jenige 50 gulden welche des Stifft St. Thoman auf solcher behaußung in Capital Zuerfordern hat, abgezogen (…) nach Abzug solchen Capitals annoch 1950 Gulden in gemeine Mütterliche Erbschafft eingeschoßen werden
so Beschehen in Straßburg in des Hochzeiters behaußung ane dem Spithal gäßl. in beÿsein H Johann Daniel Krafften hohlträhers des hochzeiters bruders, ingleichem der Jgfr. hochzeiterin eheleibl. Mutter wie auch H Johann Friderich Notters schuhmacher (…) auf Montag den 22. Octobris A° 1725 – [unterzeichnet] Zacharias Krafft alß hochzeiter, M D B Jgfr. hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113, n° 32)
Anno 1725. Eodem [Domin. XXV. et XXVI. Trinit.] seind proclamirt undt copulirt word. Zacharias Krafft der ledig. fastenspeißhändler undt burger allhier weÿl. Zacharias Krafften gewesenen burgers Undt fastenspeißhändlers allhier Nachgel. ehel. Sohn undt Jungfrau Maria Dorothea Buchsin weÿl. hannß Jacob Buchßen geweßenen fastenspeishändlers undt burgers alhier Nachgel. tochter [unterzeichnet] Zacharias Krafft alls hochzeiter, MDB dieße buchstaben hat due Jungfr. hochzeiterin hieher gesetzt (i 115)

Tributaire à la Mauresse, Zacharie Krafft cotise chez les Tonneliers pour pouvoir servir de l’eau-de-vie
1726, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 113) Dienstags den 26.ten Martÿ Anno 1726 – Zacharias Krafft der Kremp producirte Schein von E: E: Möhrin Zunfft Crafft Welchen Er das Grempen Weßen Zu treiben befugt Von heutigem dato, bate Ihnen das Zunfftrecht als einem Zudiener mit geld Wegen deß brandenwein schancks Zu conferiren.
Erkandt Willfahrt Zahlt gebühr 2 lb 10 ß 6 d und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß. 6 d.

La tribu des Charpentiers inflige une amende à Zacharie Krafft parce qu’il emploie un compagnon charpentier, Jean Münch, qui est aussi mis à l’amende.
1744, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 41) Dienstags den 15. Octobris 1744 – Mstr Joh: Michel Osterried Zimmermann und Ober Meister E: E: Handwercks der Zimmerl. beneben Mstr Caspar Heinrich Krähmer, Joh: Adam Dottenfeld, alle Zimmerleuthe, Klagen Contra Zacharias Krafft den Grempen und Burgern allhier, daß Er durch Johannes Münch den Zimmergesellen und Pfuscher habe arbeiten laßen, Weß Wegen Sie Ihme auch einiges Geschirr und Werckzeug saisirt und auf E: E: Zunfft transportirt, so Wieder eine, von gnänd. Herren Räth und XXI.ig ergangen Erkantnuß de 1702. laufet, bitten sowohl Ihne den Beklagten als Johannes Münch den Pfuscher in die Straff des Articuls der 3. lb d zu Condemniren, ref. Exp.
deß Bekl. Ehefrau Zugegen benebst Johannes Münch dem Pfuscher seÿnd der Anklag geständig, Frau Krafftin aber setzet beÿ, Er Münch habe nicht allein Ihro sondern auch der gantzen Nachtbarschafft gearbeitet, so er Münch auch geständig, Insonderheit daß Er Herrn von Rathsamhaußen gearbeitet.
Erkand es seÿe so wohl der Beklagte Zacharias Krafft als Johannes Münch der Pfuscher in die Straff des articuls der 3. lb s Zu Condemniren, ref. Exp.

Zacharie Krafft résigne ses fonctions de préposé aux pompes à incendie à cause de son grand âge
1746, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259)
(f° 176) Dienstags den 23.ten Augusti Anno 1746 – Resignirtes Feuer Eÿmer Amt
Zacharias Krafft, der Gremp erschiene und berichtete daß er Alters halben seinem bißhero gehabten Feuer Eÿmer Amt nicht mehrwohl abwarten Könne, wolte derowegen solches amt hiemit resigniret haben.

Zacharie Krafft meurt en 1748 zprès avoir institué sa femme légataire universelle. La succession comprend trois maisons. Les experts estiment la maison mortuaire sise Grand rue à la somme de 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 219 livres, le passif à 306 livres.

1748 (15. Oct.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 94) n° 781
Inventarium Weÿl. des Ehren und Wohlgeachten herrn Zachariæ Krafften geweßenen Fastenspeißhändlers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1748.
Inventariul und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. der Ehren und wohlgeachte Herr Zacharias Krafft, geweßener Fastenspeißhändler und burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seelig, nach deme derselbe den 7.. Septembris Jüngsthien, Von dem lieben Gott aus dießem vergänglichen Weltweßen abgfordert worden, hie Zeitlichen hinter sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft Auf Ansuchen und begehren der Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Dorotheæ Krafftin gebohrner Buchßin, deß Verstorbenen Herrn Krafften geweßter Ehegattin und nunmaligen Wittib alß deßelben in Krafft Von hoher Obrigkeit allhier Gnädig erhaltenen Indulti testandi per Testamentum nuncupativum Vom 9. Augusti Anno 1730, so gleich hernach dießem Inventario copialiter einverleibt, nach Abzug einiger verordneter Legaten eingesetzten Universal Erbin inventirt durch sie Frau Krafftin selbsten mit Zuziehung deß Ehren und Vorgeachten Hern Johann Georg Bubenhoffers, deß Meelmanns und burgers allhier Ihres nahen herrn Anverwanthen und hierzu erbettenen beÿstandts, wie auch die Ehren und tugendsame Frau Mariam Catharinam Baumännin gebohrne Buchßen, Weÿl. des Ehren vorgeachten Herrn Johann Jacob Baumanns geweßten fastenspeißhändlers und Burgers allhier seeligen hinterbliebene Wittib, der Krafftischen Wittib eheleibliche Schwester, beÿ Ihro in dem hauß ich auffhaltend, ingleichem durch Annam Catharinam Schoberin, deß geweßten Schuhlmeisters Zu Ensißheim hinterlaßene Tochter, die Dienstmagd im Hauß (…) so beschehen Zu Straßburg auff Dienstag den 15. Octobris Anno 1748.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Obern langen Straß ohnfern dem Haargäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine Behaußung, hoffstatt und höfflein auch hinter Gebäulein, mit allen übrigen deroselben Begriffen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg, ane der obern langen Straß, ohnfern dem haargäßlein.eins. neben Johann Jacob Lippen den Weißbecken, anderseith neben einem hauß, so weÿl. H. Fischers geweßten Gastgebers Zum Reeb Stock seel. Kindern erster Ehe Zugehören solle, Vornen auf die lange Straß und hinten auf H. Benjamin Formier, den Jüngern, Rothgerber stosend, davon gefallen Jährl. auff Weÿhenachten löbl. Stifft St. Thomæ Zween Gulden Geld Zinnß, so hiebeÿ beschehenen Anzeig nach ohnablösig seÿn solle, sonsten aber gegen männigl. freÿ ledig und eigen und ohne dieße beschwerde durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben übergebenen schrifft. Abschatzung vom 2.ten Octobris 1748 vor freÿ ledig und eigen angeschlagen pro 750 Gulden oder 375 lb. Davon wegzurechnen obgemelte dem Stifft St. Thomæ Jährl. auff Weÿhenachten zu reichen schuldige zween Gulden ohnablösigen Zinnßes so zu doppeltem Capital ohnverfangl. gerechnet, antreffen 80. Gulden oder 40 lb. Welchemnach ane obigem pretio dießes haußes annoch auszuwerffen wird, benantlich 670 Gulden oder 335. lb.
Wie weÿland Frau Anna Maria gebohrne Fürkornin auch weÿl. Johann Jacob Buchsen gewesenen Wannenmachers und burgers alhier hinderlaßene Wittib, der Frauen Krafftin eheleibl. Mutter längst seel. dieses Hauß von Frauen Anna Margaretha gebohrner Gärtnerin beÿständlich Johann Christoph Paulus, deß Schuemachers und burgers allhier Ihres Ehemannsn eigenthümlichen ane sich erkaufft hat, weißt ein teutscher pergament. Kauffbrieff in allhieß. Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit deren anhangenden Innsiegel verwahret datirt den 27.t. Septembris Anno 1714. Worauff à tergo die Ablößung deren damals daroben gestandenen Capitalien notirt befindlich mit altem Lit. A. und Jetzigem N° 1 bemercket
It. eine behaußung ane dem Spithal Gäßlein (…)
Item eine Zur Sonnen genannte Behaußung, bestehend in Vorder und hinter hauß, hoff, Stall und hoffstatt mit allen übrigen dero gebäuden Begriffen, Weithen, Zugehörden in dem Finckweiler, gegen der Stadt Marstall hinüber (…)
(f° 14) Copia beider geweßten Ehepersohnen mit einander auffgerichteten Testamenti nuncupativi
(f° 18-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 63, Sa. Waaren 23, Sa. Weins und Faß 20, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 11, Sa. baarschafft 32, Sa. Eigenthum ane häußern 1355, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1650, Sa. Schulden 51, Summa summarum 3219 lb – Schulden 306 lb, Nach solchem abzug 2913 lb – Sambtliche Legata 136 lb der Fr. Wittib Eigenthum 2783 lb
Abschatzung Vom 2.t 8.bris 1748. Auff begehren Weÿland herrn Zacharias Krafft deß geweßenen Fastenspeishändlers undt burgers allhier seel. hinterlaßener Wittib ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem Spithalgäßlein (…)
Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg im Finckweiler (…)
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der langen Straaß, einseit neben Johann Jacob Lieb dem Weißbecken anderseit neben einem hauß, so H. Fischer dem rebstöckel Würth gehörig und hinten auff N. Benjamin den Rothgerber stoßend gelegen neben dem Eingang unten ist ein Fastenspeiß lädlein, mit einem Stübel und Küchel auff dem Erstenstockh eine Stube, nebens Kammer, Küchel und Haußöhren, hat einen alten tachstuhl mit hohl und breit Ziegel, gedeckt, worunter Zwo besetzte bühnen und etliche Kammeren davon eine Ein Soldaten Kammer, Ferner befindet sich ein hinter gebäwlein mit einem halben tach mit breit Ziegeln gedeckt, worunter ein Stüblein, Kuchen und ein Kammer, In dem höfflein ist ein bronnen und gewölbtes Kellerlein, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister, nach vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Von und umb Sieben hundert und Fünffzig Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer statt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs

Marie Dorothée Buchs veuve de Zacharie Krafft acquiert de ses voisins de droite (futur n° 80) l’autorisation de faire s’écouler les eaux par leur propriété

1756 (12.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 95)
Jean Daniel Lipp Boulanger demeurant grand rue au coin de celle dite haar Gässel tant pour luy que pour et au nom de sa sœur Catherine Marguerite Lipp femme du Sr Simon Fritz Diacre de Wangen et Regent de Wasslenheim et le Sr Pierre Fritz Mtre Menuisier au nom de Chrétien Lipp frere dud. Jean Daniel Lipp au Service de S: M: le Roy de Prusse
Et Marie Dorothée Buchs veuve de Zacharia Krafft Marchand Graissier de cette ville y demeurant grand rue a côté dud. Jean Daniel Lipp Lesquelles parties sont convenu de ce qui suit
Sçavoir led. Jean Daniel Lipp (et consorts) cedent et abandonnent à perpetuité à ladite veuve Krafft pour elle et ses hoirs ou ayant cause le droit de faire passer dans la Cour des: frere et sœurs Lipp toutes les Eaux de pluye des Lavoirs et autres de la Maison et cour de ladite veuve Krafft à l’Effet de quoy elle fera percer le mur de séparation desd. deux maisons qui appartient à la maison de ladite veuve à l’exclusion de celle desd. Lipp et fera une ouverture commode pour que les eaux de sa Cour puissent écouler dans celle de la maison desd. Lipp qui sera perpetuellement et irrevocablement charge de cette servitude envers et en faveur de la maison de lad. veuve de Krafft, 200 livres tournois
Plus elle s’engage de faire construire une seule fois pour toujours et a ses frais le long de son mur de séparation du côté de la cour desd. Lipp un conduit en pierres de taille au Bout duquel sera fait un autre conduit en pavé pour que les Eaux puissent ecouler dans la Ruelle dite haar Gässel, lesd. frères et sœurs Lipp et leurs successeurs seront charg&s d’entretenir ce conduit
(Procuration, 3. martÿ 1755, ich Christian Lipp gebürtig von Straßburg ietzund aber in Königlichen diensten beÿ Ihro Mäiestet in preißen als unter Officier unter dem Regement Prauedeis jetst in diensten stehe)

Même acte transcrit à la Chambre des Contrats
1757 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 336-v, Not. royal Humbourg, 12.4.1756
auff ansuchen Fr. Maria Dorothea Krafftin geb. Buchßin, nachstehender kauf
Jean Daniel Lipp, boulanger, demeurant grand rue au coin de celle d. Haargaessel tant pour luy et en son nom que pour au nom de sa sœur Catherine Marguerite Lipp femme de Simon Fritz, diacre de Wangen et regent de Wasselenheim et Sr Pierre Fritz mre menuisier au nom de Chrétien Lipp frère dudit Jean Daniel Lipp au service de SM le roy de Prusse
et Marie Dorothée Buchs veuve de Zacharie Krafft marchande graissière demeurant grand rue a côté dudit Jean Daniel Lipp ; lesquels sont convenues de ce qui suit, savoir led. Jean Daniel Lipp pour luy et au nom sa sœur et Pierre Fritz pour led Chrétien Lipp
à la veuve Krafft, ses hoirs et ayant cause
le droit de faire passer dans la cour desd. frère et sœurs Lipp toutes les eaux de pluie des lavoirs et autres de la maison et cour de ladite veuve Krafft a l’effet de quoy elle fera percer le mur de séparation desd. deux maisons qui appartient à la maison de lad. veuve à l’exclusion de celle desd. Lipp et fera une ouverture commode pour que les eaux de sa cour puissent écouler dans celle de la maison desd. Lipp qui sera perpétuellement et irrévocablement chargée de cette servitude envers et en faveur de la maison de ladite Krafft
veuve Krafft a payé à Jean Daniel Lipp 200 livres tournois – Plus elle s’engage de faire construire une seule fois pour toujours et à ses frais le long de son mur de séparation de côté de la cour desdits Lipp un conduit en pierre de taille au bout duquel sera fait un autre conduit en pavé pour que les eaux puissent couler dans la ruelle Haargaessel. Lesdits frères et sœurs Lipp et leurs successeurs seront chargés d’entretenir ce conduit et ne pourront jamais plus rien pretendre de la veuve Krafft

Marie Dorothée Buchs meurt en 1762 en délaissant des héritiers collatéraux après avoir légué la maison Grand rue à sa niève Marie Madeleine Sommer, veuve du cordonnier Daniel Merckel. Les experts estiment la maison mortuaire sise Grand rue à la somme de 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 812 livres, le passif à 476 livres.

1762 (5.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 800) n° 272
Inventarium über Weiland der Viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Mariä Dorotheä Krafftin, gebohrner Buchßin, längst weiland Herrn Zachariä Krafft, des geweßenen fastenspeißhändlers und burgers dahier zu Straßburg seeligen nachgelaßener wittib, nun auch seeligen Verlaßenschafft errichtet in Anno 1762.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und güethere, sowohl fahrender als liegender, überall nichts augenommen, so weiland Viel Ehren: und tugendsahme Frau Maria Dorothea Krafftin, gebohrne Buchßin, längst weiland Herrn Zachariä Krafft, des geweßenen fastenspeißhändlers und burgers dahier zu Straßburg seeligen nachgelaßene wittib, nun auch seelige, nach ihrem Donnerstags den 28.ten abgewichenen Monats Martÿ aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Verstorbenen Frauen seeligen vermög den 10. Martÿ hujus beÿ mir Notario und Sieben Gezeugen errichteten Testamenti nuncupativi Verlaßene Erben (…) Catharina Schoberin die dienstmagd von hier gebürtig (geäugt und gezeigt), So beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 5.ten Aprilis Anno 1762.
Der Verstorbenen Frauen seeligen per Testamentum Verlaßene Erben sind 1.mo Hr Johann Ulrich, der Schuhmacher und Burger alhier, welcher in selbst eigener Persohn dießer Inventur beiwohnte, In den Ersten Fünfften Stammtheil, 2.do Hr Johann Heinrich Sommer, der Schuemacher und burger dahier, welchen gleichfallß in selbst eigener Persohn bei dießer Verlaßenschafft Inventur Zugegen gewesen, in den Zweÿten Fünfften Stammtheil, 3.tio Frau Maria Salome Bolenderin gebohrne Sommerin, Herrn Caspar Bolender, des Schuhmachers und Burgers dahier eheliche haußfrau, so mit beÿhülff dieses ihres Ehevogts bei dießem Verlaßenschafft geschäfft gegenwärtig war, In den dritten Fünfften Stammtheil, 4.to Frau Maria Magdalena Merckelin gebohrne Sommerin, Weiland Hn Johann Daniel Merckel des geweßenen Schuhmachers und burgers allhier nachgelaßener Wittib, welche mit assistentz Hn Johann Lingenhöhlen, des Maurers und Steinhauer Mrs. auch burgers dahier, dießem Verlaßenschafft Geschäfft abwartete, inn den Vierten 5.ten Stammtheil, 5.to Frau Maria Catharina Bobenhofferin gebohrne Baumännin, Hn Johann Georg Bubenhoffers des Meelhändlers und burgers alhier frau Ehegattin, welche aber beÿ dießem Verlaßenschafft Geschäfft nicht in selbst eigener Persohn erschienen sondern Vorgedachtem H Johann Georg Bubenhoffer ihrem Ehe H. (…) zu ihrem Mandatario constituirt hat, In den Fünfften und letzten Stammtheil. Alßo alle Fünff der Verstorbenen Frauen seel. vermög gleich hernach inventirten Testamento nuncupativo zu gleichlingen portionen und antheilern Verlaßenen Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane der obern Langstraß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane Häußern. (Fr. Mariæ Magdalenæ Merckelin prælegirt pro 1500. lb.) Erstl. i. Behaußung, hoffstadt und hoff auch hintergebäulein, mit allen übrigen deroselben Begriffen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg an der obern langen Straß, ohnfern dem haargäßl. i.s neben Johann Jacob Lipp den Weißbecken 2.s neben einem hauß, so weil. H. Fischers geweßenen gastgebers Zum Reebstock seel. Kindern erster Ehe gehörig seÿn solle, Vornen auf die lange Straß und hinten auf H. Benjamin Formier den jüngern, Rothgerber stoßend, davon gefallen jährl. löbl. Stifft St. Thomæ 2. fl. geld Zinnßes, sonsten aber gegen männig. freÿ leedig, eigen und ohne dießer beschwerden durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben übergebenen schrifftlichen abschatzung vom 13.ten Aprilis hujus anni gewürdiget für 900 lb. Davon wegzurechnen gemelte dem Stifft St. Thomæ jährl. auff Weÿhenachten zu reichen schuldige 2. fl. Zinnß so zu doppeltem Capital ohnverfangl. à 4. pro Cento gerechnet antreffen 50. lb. Verbleibt demnach ane obigem pretio dießes haußes annoch auszuwerffen übrig 850.
Dieße behaußung rühret von weil. fr. Annä Mariä, geb. Firnkornin, auch weil. Mr Joh: Jacob Buchßen, des geweßenen Wannenmachers u. b. alh. seel. nachgelaßener Wittib der Verstorbenen Fr. eheleibl. Mutter längst seel. Verlaßenschafft her und meldet darüber ein teutscher pergamenter Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertiget und mit dem anhangenden Innsiegel verwahret de dato 27.t. Septembris anno 1714. worauff à tergo die ablößung deren damals daroben gestandenen Capitalien bemerckt befund. mit Altem Litera A. und N° 1 notirt und wieder dabeÿ gelaßen
It. i. Zur Sonnen genannte Behaußung, bestehend in Vorder und hinter hauß, hoff, Stall und hoffstatt mit allen übrigen dero gebäuden Begriffen, Weithen, Zugehörden in dem Finckweiler, gegen der Stadt Marstall hinüber (…)
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 91, Sa. Waaren 18, Sa. Weins und lährer Faß 69, Sa. Silbers und dergleichen geschweids 13, Sa. goldener Ring 6, Sa. baarschafft 15, Sa. pfenningzinß hauptgüter 2812, Sa. Eigenthum ane häußern 1412, Sa. schulden 1373, Summa summarum 5812 lb – Schulden 476 lb, Nach solchem abzug 5336 lb – Stall Summ 3481 lb

Originaire de Mannheim, Jean Daniel Merckel épouse en 1747 Marie Madeleine, fille du cordonnier Jean Henri Sommer. Le registre des Quinze apprend qu’il est marié en novembre et qu’il a consommé son union avant sa célébration. Le mariage n’est célébré ni à Strasbourg ni dans ses environs immédiats.
1747 (24. Maÿ), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 109
Eheberedung zwischen dem Ehrsamen Johann Daniel Merckel Leedigen Schuhmacher von Mannheim gebürtig als Hochzeitern an Einem, So dann
der Tugendsahmen Jungfrawen Mariæ Magdalenæ, weÿl. Johann Heinrich Sommer, gewesenen Schuhmacherw und burgers allhier seel. ehel. hinterlaßenen dochter als Hochzeiterin
So beschehen Straßburg den 24. Maÿ 1747. [unterzeichnet] merckel, maruelaglen sumrie

Bapt. Temple-Neuf. 1751 Johann (i 258 n° 49), 1752 Johann Georg (i 356 n° 102) 1753 Johann Daniel (i 421 n° 187), 1753 Johann Heinrich (i 107 n° 71), 1759 Johann Jacob (i 244 n° 111)

Jean Daniel Merckel devient bourgeois en septembre 1747.
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 306
Joh: Daniel Merckel, der schumacher Von Manh: geb. erhaltet das burgerrecht Von seiner Ehefrau Mar: Magd: weÿl. Heinrich sommer des geweß: burgers u. schumachers alhier Ehel. tochter umb den alten b: s: u: will beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen, jur. eod. [2. Septembris 1747]

Jean Daniel Merckel s’adresse aux Quinze pour avoir le droit de présenter son chef d’œuvre comme le conseil des Cordonniers le lui a promis bien qu’il se soit marié depuis sa première demande après avoir consommé son union avant la cérémonie. La tribu répond qu’elle l’a autorisé à faire son chef d’œuvre sans connaître son concubinage, sans quoi elle ne lui aurait pas accordé la permission. Les Quinze confirment la décision de la tribu.
1747,Protocole des Quinze (2 R 157) registre lacunaire
Joh: Daniel Merckel ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
Sambstags d. 18. Novembris – Joh: Daniel Merckel ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen endlich per eundem [Secretarium] referiren, es habe Johann Daniel Merckel der Burger und Schuhmacher d. 16. Septembris jüngst beÿ MGHh. C. E. E. Zunfft der Schuhmacher Hn Zunfftmeister einen wiedrigen Gerichtsbescheid producirt, vermög welches Ihme, der d. 5. Maÿ Zu vorhin ertheilten Erkanndtnuß Zuwieder, das Meisterstück in Verheuratheten stand Zu Verfertigen, abgeschlagen worden, mit dem anhang, daß man Ihne unter die Zahl der altbußer auff: und anehmen wolle. Von dießem bescheid habe er an MGHh. appellirt, seiner interponirten appellation Verzeichnuß gebetten und erhalten, auch d. 23. ejusdem seine unterth. appellations: Klag, mit beÿl. Lit. A. Vorgelegt, worinn er exponirt, daß er, appellant, d. 25. Maÿ jüngst sich beÿ E. E. Zunfft gericht gemeldet, und unter der declaration, daß er eines burgers und Schuhmachers Meisters tochter heurathen wolle, umb admission Zum Meisterstück gebetten und erhalthen, weilen er aber ob præcoxum concubitum die hochzeith vor dem Meisterstück beförderen Müßen, habe er doch niehmahlen auff das von seiner Ehefrauen als eines Meisters tochter habende recht, das Meisterstück Zumachen renuncirt, Es Könne auch nicht gesagt werden, daß des appellanten begehren das meisterstück im verheuratheten stand Zu machen, obwas neues oder wieder ordnung und noch nie geschehen wäre, maßen mehrern præjudicia Vorhanden gelangt derowegen an Mghh. des appellanten gehorsambses bitten, Sie gnädig geruhen wollten zu erkennen und auszusprechen, daß in voriger Instantz übel gesprochen, wohl aber appellirt worden, und [p. 571 ] deßwegen die Sententia à quâ zu cassiren, appellant aber Zum Meisterstück zu admittiren, so[lch] idq. ref. exp:
Nôe appellatischer Zunfft habe man gebetten, den Appellanten mit seinem begehren, ref: exp: abzuweisen, Auff geschehene weißung habe der appellant nochmahlen contenta seiner appellations Klag und petiti repetirt, Appellatischer Zunfftmeister H: Joh: Friderich Schönfeld, præsens, habe remonstrirt, wie daß in der Zeith, als der appellant umb admission Zum meisterstück angehalthen, E. E. Zunfftgericht nicht gewußt, daß er seine jetzige Ehefrau ohnehlich geschwängert habe, sonsten ihne der admission schein nicht ertheilt worden wäre noch ertheilt werden können, Zu dem ende er sein gethanes petitum wiederhohlt, Ob nun gleich pro affirmtativa und Zum favor des heutigen appellanten gesagt werden Könne, daß das recht Zur Verfertigung des Meisterstücks durch die heurath mit einer Meisters wittib oder tochter erhalten werden Kan, der appellant auch eine solche heurath würcklich getroffen, so streite dannoch wieder Ihn, daß er durch den anticipirten und ohnehlichen concubitum mit seiner heutigen Ehefrauen sich sothanen Rechts verlustigt gemacht, und das Meisterstück Zu verfertigen sich außer stand gesetzt, indeme die artickel haben wollen, daß das meisterstück im ledigen und ohnverheurathten stand gemacht werden solle, gehe deßwegen derer Hn Deputirten meinung dahin daß in erster instantz wohlgesprochen, übel aber appellirt worden, einfolglich unbefugter appellation mit seinem begehren, ref: exp: ab: und an die ordnung Zu verweißen seÿe, die genehmhaltung dießes bedachts stehe Zu MGHh,. Erkanndt, bedacht gefolgt.

(p. 590) Sambstags d. 2. Decembris – Idem [Römer] nôe Joh: Daniel Merckel Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher, bitt ut ante [communication sententiæ]. Erk. ut ante [Willfahrt]

Marie Madeleine Sommer fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 129 livres

1755 (26.9.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1277) n° 260
Inventarium über Mariæ Magdalenæ gebohrner Sommerin zu Meister Johann Daniel Merckel Schuhmacher und burger allhier Zu Straßburg Ihrem Ehemann Zugebracht Anno 1755 – und krafft dero mit einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und Vorbehalten guth mithien die ergäntzung derselben expresse reservirt, conditionirt und bedungen (…) So beschehen Straßburg den 26.ten Septembris 1755.
In einer allhier Zu Straßburg ane der langenstraß gegen dem biehauß Zur mühlen gelegenen und von dießer Nahrung lehnungsweiße inhabend. behaußung folgender maßen befunden worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. Haußraths 29, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 129 lb

Les contrôleurs de la Mauresse font grief à la veuve Merckel, héritière de la veuve Zacharie Krafft, de permettre à la revendeuse Seltzam d’écouler les marchandises. L’affaire est classée après que ladite Seltzam a déclaré sous la foi du serment que les marchandises sont sa propriété
1762, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 229) Donnerstags den 17.ten Junÿ Anno 1762 – Johann Norbert Kleißer, Daniel Reitt und François Mourgeons diese dreÿ Fastenspeishändler und burger alhier bringen Klagend vor, wie daß nach absterben Zachariæ Kraften, des fastenspeishändlers wittib, dero Erben Namens N: Merckelin Schumachers witib, in gedachter Kraftin Boutique durch Seltzamin die fastenspeißhandlerin, unter dem Falschen vorwand die fastenspeishändler Profession treibe, als wann solche Waaren Ihro Seltzamin als ihr eigenes Guth gehörig wären, da ihnen doch Zur genüge bekandt, daß gedachte Seltzamin diese Waaren um den Lohn verkaufe, bitten also dieser Merckelin den wieder rechtlich führenden Fastenspeishandel beÿ straf niederzulegen und gedachter Seltzamin ebenfalls beÿ hoher Straf Zu inhibiren, sich nicht mehr zu unterstehen zu solchem verkauf sich employiren Zulaßen, re : Exp:
Gedachte Seltzamin Zugegen sagt aus, daß diese Waaren so sie in gedachter Kraften seel. Laden Verkaufe ihr eigen mithien sie nicht nun den Lohn gedungen seÿe, auch gedachte Erbin keinen profit davon ziehe.
Nachdeme nun sie die Seltzamin diese Ihre aussag vermittelst geleisteter Handtreu ane Eÿdessaatt affirmirt hatte, wurde Erkandt, seÿe dieselbe außer Gericht und Recht zusetzen.

Marie Madeleine Sommer hypothèque la maison héritée de sa tante au profit de Jean Theurkauff, Anne Marie Beyerle veuve du tourneur Laurent Geistodt et du peintre Laurent Geistodt

1762 (17.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 108)
Obligation – Marie Madeleine Sommer veuve de Jean Daniel Merckel Cordonnier assistée du Sr Jean Lingenhelt Mr masson
à Jean Teürkauff Marchand pelletier en qualité d’assistant de Jean Teürkauff son neveu muet, 600 florins, plus à Anne Marie née beyerle veuve de Laurent Geisstodt Maître tourneur pour laquelle Jean Gaspard Bolender Maître cordonnier son fils 300 florins, enfin au Sr Laurent Geistodt Peintre 300 florins, tous ensemble 1200 florins
hypothèque la maison a elle echue de la succession de sa tante maternelle Marie Dorothée Bucks décédée veuve de Zacarie Krafft marchand Graissier scituée en cette ville dans la grand rue vis à vis le cabaret à l’enseigne de la Vignette, le boulanger faisant coin de la rue dite haargaessel d’une part une maison appartenante a Jacob fischer cabaretier d’autre derrière Jacques formier tanneur

Marie Madeleine Sommer se remarie avec le cocher réformé Pierre Bailliet, originaire de Rauwiller près de Bouqenom dans le comté de Nassau-Sarrebruck : contrat de mariage, célébration
1763 (18.5), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 435
Eheberedung – persönlich erschienen Peter Baliet, der ledige Kutscher, dermahlen beÿ S.T. H. Debayer, alhier, weil. Nicolaus Baliet, des gewesenen Hufschmids und burgers in Rauweiler hochfürstl. Naßau Saarbruckischen Herrschaft, mit Margaretha geborner Diran, ehelich erzielter Sohn, beÿständlich H. Johann Christian Cullmann, des Sattlers und H Joh: Jacob Krieg, des Wagners, beeder burgere alhier als hochzeiter ane einem,
So dann Frau Maria Magdalena Merckelin, geborner Sommerin, weil. Mr Daniel Merckel, des gewesenen Schuhmachers und Burgers alhier hinterl. Wittib, beÿständl. H. Heinrich Sommer, ihres leibl. bruders u. H. Johann Caspar Bohlenders ihres Schwages beeder Schumacher und burgere alhier, als hochzeiterin ane dem andern theil
der bräutigam Reformirter die Fr. hochzeiterin aber der evangelisch Lutherischen Religion (…)
So geschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Mittwoch den 18. Maÿ Anno 1763
[unterzeichnet] Petter Pailliet hochzeiter, maria magdalena merchelin gebohrener sommerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 429-v, n° 1529)
Im Jaht 1763. Mittwoch den 3. Augusti sind nach vorhergegangenen ordentlichen Proclamationen ehelich eingesegnet worden Johann Peter Baillet der leedige Kutscher von Rauweiler im Saarbruckischen weiland Niclaus Baillet Hufschmidt und burgers daselbst nachgelaßener ehelicher Sohn und Frau Maria Magdalena gebohrner Sommerin weiland Johann Daniel Merckel gewesenen burgers und Schuhmachers allhier hinterbliebene Wittwe [unterzeichnet] Johann Peter Pailliet hosch Zeit, mariann magdalena mercklerin als hochzeiterin (i 435)

La tribu de la Mauresse remet à Pierre Bailliet une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois à condition de régler le tarif des étrangers s’il demandait ensuite le droit de vendre des fruits et légumes
1763, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 311) Donnerstags den 26.ten Maÿ Anno 1763 – Ertheilter Vertröstung Schein zum Zunft Recht
Peter Baliet, der Kutscher beÿ S. T. Herrn Debayer alhier in diensten von Rauweiler Hochfürstl. Naßau Sarbruckischer Herrschaft gebürtig, bittet ihme einen Vertröstung Schein zu dißortigem Zunft Recht grosgünstig zu ertheilen, damit er beÿ alhiesiger gnädiger Obrigkeit um das Burger Recht unterthänig einkommen Könne.
Erkandt, jedoch mit der Condition wilfahrt, daß wann der Implorant über Kurtz oder lang, das Grempen oder fastenspeishandel Recht begehren und erlangen wird, er als ein frembder die völlige Gebüren derentwegen Zu erlegen habe.
Dedit Protocoll geld 2 ß.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un transmettent avec avis favorable au Grand Sénat la requête de Pierre Bailliet d’être admis à la bourgeoisie, après avoir vérifié qu’il satisfait à toutes les conditions nécessaires.
1763, Conseillers et XXI (1 R 246)
Peter Baillet Von Rauweiler in der Graffschafft Saarwerden Reform. Rel. wird pt° gebettenen Civilegii an eine Dep.on Verwießen. 118. nach eingezogener und referirter causæ recognitione wird selbiger ad recipiendum in das burgerrecht an E. E. großen Rath gewießen. 126.
(p. 118) Sambstags den 25.sten Junÿ 1763 – Froereis. Nê Peter Baillet Von Rauweiler in der Graffschafft Saarwerden, prod. untert. Memoriale und bitten samt beÿl. sub N° 1 biß 5. incusivé pt° gnädig auffnahm in alhießiges Burgerrecht.
Nach angehörtem voto des H. Syndico Regio wurde auff Hohen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeistets von Bock Erkandt worden, H. XXI.er Streicher und H. Rathh. Plarr ad causæ cognitionem abgeordnet.

(p. 126) Montags den 4.ten Julÿ 1763 – H. XXI.er Streicher referirte, nach deme E. G. geruhet auf das von seithen Peter Baillet dem Kutscher den 25. Junÿ jüngst pt° receptionis in alhießiges Burgerrecht übergebenes unterth. Memoriale und Bitten ihn benebst H. Rathh. Plarren ad examen nondum abzuordnen, so habe sich beÿ beseßener conferenz ergeben, daß selbiger lauth beÿl. sub Nis 1 et 2 Zu Rauweiler in der Graffschaft Saarwerden von ehrlichen Eltern Gebohren, reformirter Religion Zugethan seÿe und jederzeith sich wohl auffgeführet habe, lait attestati sub N° 3 beÿ EE Zunfft Zur Möhren des Zunfftrechts Vertröstet worden seÿe und Vermög Stallscheins sub N° 4 die nöthige 6. Jährige bürgschafft geleistet und 1000. thaler baaren gelts deßen wahrhafftes Eigenthum derselbe eÿdlich bekräftiget in bonis habe, und daß seine verlobte Maria Magdalena Merckelin die hießige burgers tochter laut beÿl. sub N° 5 auf der Statt Stall nichts schuldig seÿe, da nun Implorant mit allen behörigen requisitis umb in das Burgerrecht auffgenommen werden Zu können versehen, als wird die fernere verfügung Zu E G Hohen Obrigkeit belieben anheim gestellt.
H. Rathh. Plarr als Co Deputatus bezoge sich auff die eben abgestattete relation, derselben nichts beÿsetzend
Nach angehörtem voto des H. Syndici regii, in welchem hochdrselbe auff die gebettene reception in das burgerrecht angetragen, Wurde auff hohen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und auff dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeitsers von Oberkirch vermittlst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird Implorant in ansehung derselbe mit allen behörigen requisitis Zu dem Burgerrecht versehen /:wie es die dißorths eingezogene causæ cognitio mit sich bringt:/ puncto begehrten Civilegii an E. E. großen Rath umb allda in das hiesige burger recht auf: und angeommen Zu wrerden, berwießen

Pierre Bailliet devient bourgeois le 6 août 1763
1763, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 17-v
Johann Peter Bailliet, Kutscher, aus dem Nassau Saarbrückisch. Erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Magdalena Sommerin, weÿl. Joh: Daniel Merckel gew. Schuhmachers und burgers hinterl. wittib, erhalt das burgerrecht umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft Zur Mörin. Jur. eod. [6. aug. 1763.]

Pierre Bailliet devient tributaire le premier septembre mais la tribu le renvoie au règlement pour ce qui est du droit vendre des fruits et légumes
1763, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 325-v) Donnerstags den 1.ten Septembris Anno 1763
Johann Peter Baliet, gewesener Kutscher beÿ S. T. Herrn Debayer alhier, von Rauweiler, hochfürstl. Naßau Sarbruckischer Herrschaft gebürtig, producirt wegen erlangten Burger Rechts Schein von alhiesiger Cantzlei und Stall respectivé vom 13. und 17. Augusti Anni currentis und bittet um Ertheilung des Zunft: wie auch Fastenspeis und gesaltzen waar handel Rechts.
Erkandt, seÿe dem Imploranten mit dem Zunfftrecht, gegen Erlag der Gebühr Zu willfahren, puncto des Fastenspeis und gesaltzen waar Handel: Rechts aber, weilen dieses letztere Petitum wider den von gnädigen Herrn den Fünfzehen den 28. Februarÿ 1750, ertheilten Articul streitet, abzuweisen.
Nach angehörtem Bescheid erlegte derselbe die gebühr für das Zunfftrecht mit 1 lb 10 ß 4 d.

Les Quinze accordent à Pierre Bailliet le droit de vendre des fruits et légumes en le dispensant de l’apprentissage eu égard à son âge (il est quinquagénaire) et de ses fidèles services auprès de son maître. Ils délivrent une expédition de leur sentence.
1763, Protocole des Quinze (2 R 176)
(p. 512) Sambstags d. 12. Novembris 1763 – Peter Baliet Mörin
Idem [Frœreisen] nôe Peter Baliet des Burgers und Leibzünfftig auf der Mörin cit. ged. Zunfft H. Zunfftmeister prod. unterth. Implorantionsschrifft juncto petito und bitt Deputationem, Faust vorbehältlich dießeitiger Rechten bitt gleichfalls Deput: und setzt Zu Ew: Gn: Erkandt, Deputatio Willfahrt

1764, Protocole des Quinze, 2 R 176
(p. 535) Sambstags d. 1. Septembris 1764.
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [Hn Secretarium] referiren, es habe Johann Peter Baliet der burger und geweßene Kutscher allhier d. 12. 7.bris Vorigen jahres Mghh. eine unterth. Imploratôns schrifft samt beÿl. N° 1 & 2 übergeben juncto petito, Hochdieselbe ex gratia geruhen möchten ihn Von dem der Meisterschafft derer Fastenspeiß und gesaltzener waarenhändler in anno 1750 ertheilten articulo gnädigst Zu dispensiren, einfolglichen ihm gegen erlag der gebühr, das fastenspeiß und gesaltzen waar handelsrecht gütigst Zu Zuerkennen.
Auf geschehene Weißung hätten die Hhn Depp. in ansehung der Implorant Viele jahre als ein treuer domestique gedienet, auch bereits in die 50 jahr alt, geglaubt, daß der Implorant von dem durch den artickel vorgeschriebene Lehrjahr Zu dispensiren seÿe mithin der meinung seÿn wollen, daß der Implorant ex speciali gratiâ und ohne consequenz von dem artickel das Lehrjahr betr. Zu dispensiren, einfolgl. gegen ersetzung der uncosten und erlag der Verordneten gebühr Zu dem Recht der Fastenspeiß und gesaltzen waar handel zu treiben Zu laßen seÿe. Erk. Confirmirt.

(p. 569) Sambstags d. 22. Septembris 1764.
Bescheid – In Sachen Johann Peter Baliet des burgers und geweßenen Kutschers Imploranten ane einem, entgegen und wider E.E. Zunft Zur Mörin H. Zunfftmeister Imploraten am andern theil. Auf prod. unterth. Implorations schrifft mit beÿl. N° 1 & 2 juncto petito, Wir geruhen möchten, den Imploranten Von dem E. E. Meisterschafft der Fastenspeiß und gesaltzen Waar händler in anno 1750 ertheilten artickel Zu dispensiren, einfolglichen gegen erlag der gebühr, das Recht den fastenspeiß handel zu treiben, Zu erkennen, des Imploratischen H. Zunfftmeister gethanes bitten, den Imploranten mit seinem begehren ref: exp: ab: und an die Ordnung Zu Verweißen, ist nach abgelegter Relation der Hhn Depp. Erkandt, daß der Implorant ex speciali gratiâ und ohne consequenz von dem artickel das Lehrjahr betreffend, Zu dispensiren, einfolglichen gegen ersetzung der Uncosten und erlag der Verordneten gebühr Zu dem Recht der Fastenspeiß und gesaltzen waar handel zu treiben, Zu laßen seÿe.

La tribu de la Mauresse admet Pierre Bailliet parmi les marchands de fruits et légumes
1764, 1763, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 476-v) Montags den 29.ten Octobris Anno 1764 – Bereits Leibzünfftiger burger der das Fastenspeis handel Recht erlangt
Johann Peter Baliet, der seit dem 1. Septembris Anno 1763. diesorts leibzünfftige Burger, bittet um Ertheilung des Fastenspeis und gesaltzen Waar Handel Rechts.
Erkandt, weilen Gnädige Herren die XV, den Imploranten, nicht nur von dem gewohnlichen Lehr: Jahr ex speciali gratia, laut produciren Bescheids de dato 15. Septembris jüngst dispensirt, sondern auch Zugleich verordnet haben, daß er gegen Ersetzung der Unkosten und Erlag der verordneten Gebür, Zu dem Recht den Fastenspeis und gesaltzen Waar; Handel Zu treiben, zu laßen seÿe, alß wird demselben in seinem Begehren wilfart.
Promisit et dedit für die Ein: und Ausschreibung à 10 ß, 1 lb, die Fastenspeis: Händler Gebür 3 lb 4 s Und die Völlihe neue Gebür mit 25 lb, Zusammen 29 lb 4 s

Pierre Bailliet meurt en décembre 1778 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 1 744 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 659 livres, le passif à 1 176 livres

1779 (27.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 600) n° 334
Inventarium über Weiland H. Johann Peter Pailliet sonsten Bailliet, des gewesenen Fastenspeishändlers und Burgers alhier zu Straßburg Verlaßenschafft, aufgerichtet anno 1779 – nach seinem den 20. Christmonats des 1778.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen seligen Abschied zurückgelassen har, Welche Verlaßenschafft auf ansuchen sowohl der hinterbliebenen Tugendsameen Wittwe, Fraun Maria Magdalena geborner Sommerin beiständlich ihres leiblichen Bruders Johann Heinrich Sommer, des hiesigen Burgers und Schuhmachermeisters, als auch H. Joh. Daniel Schuller, des hiesigen Burgers und Zollers ane dem Rhein, als geordneten und geschworenen Vogts Johann Peter, Schuller der dritten Claß, und Joh. Heinrich, des verstorbenen mit solcher seiner Wittwe ehelich erzeugter und ohntestirt hinterlassener Zu Erben beder Knaben, in deren Namen aber ihr berührter Vormung diese Erbschaft anders nicht als unter der rechtlichen Wohlthat des Inventariums angenommen hat – So geschehen in Straßburg in hienach inventirter an der langen Strasse gelegenen Sterbbehausung, auf Dienstag den 27. Aprill vormittag in dem Jahr nach Christi Geburt 1769.

Abschrift der zwischen beden gewesenen Eheleuten den 18. Maji 1763 vor H. Not° Joh: Frid. Lichtenberger alhier auffgerichteten Eheberedung
Vorbericht. Es haben zwar bede durch den Tod nunmehr betrennte Eheleut in den Vierten Artickel hievornen einverleibter Eheberedung ihr bederseits in die d. 3. Aug. 1763 angetrettenen Ehe gebrachtes und während derselben ererbtes Vermögen als unverändert sich bedungen, dem ohngeachtet die Zu deßen Beweis nötig gewesene Ehe Inventur unterlaßen (…)
(f° 9-v) Eigentum an einer Behausung. (W., C 7 N° 430) Nämlich die Erblehens-Gerechtigkeit, oder das dominium utile, an 1. Beh., welche in Vorder- u. Hinter-Haus, Hoffstatt, Höflein u. Bronnen bestehet, mit allen übrigen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden u. Gerechtigk: gelegen in hies. St: an der obern Langen Strasse, 1.S. neben H. Joh. Philipp Brandhoffer, des biersieders zum Strauß Kindern, 2.S. neben Joh. Daniel Lipp, dem Weißbäcker, vornen auf besagte Straß, hinten auf Joh. Jacob Formier, dem Rotgärber, stosend, Davon gibt man jährlich auf Weihnachten dem löbl. Stift St Thomä allhier 2 fl. dessen Quittungen nach, an ewigen, ehrschätzigen u. fürbietigem Zins. und insofern in regognitionem domini directi, sonsten frei, und das dominium utile eigen, das dominium directum aber, das ist Grund und Boden, besagtem Stift St Thomä gehörig. Solche Behausung ist durch die (Werckmeister) nach deren Zu diesem Concept-inventarii gelief. Abschatz-Zeduls vom 5. Maj 1779. gewürdiget worden um 1000. lb. Obige Real-Beschwerde zu dopp. Cap. gerechnet, abgezogen mit 40 lb, restiren 960 lb. Gegebenem bericht nach soll die Wittwe dieses Haus bei Erörterung der in obigem Vorbericht genannten Fr. Krafftin Verl. A° 1762. von den Miterben käuflich angenommen haben. Von welcher vor H. Not. Lobstein passirter Überlaßung aber bisher keine Abschrift ausgef. word. Wie ab. erwähnter Frau Krafftin Mutter weil. Frau A. Maria geb. Fürnkornin des weil. Joh. Jb. Buchs, gew. hies: B: u. Wannenmachers, Wb. von Fr. A. Marg. geb. Gärtnerin beiständ. ihres Ehemanns Johann X.oph Paulus, des hies. Schum. dieses haus erkaufet hat, weiset I. perg. in hies. CCSt. verf. u. m: deren anh. Ins. verw: Kbr: v. 27. sept: 1714. sich dermalen ô befund. worin aber die Qualität eines Erblehenzinses nicht enthält, sondern nur als ein ewiger Zinß gew*. Worauf wie in H. Zacharias Krafft A° 1748 dh. nun weil. H. Not. Joh: Daniel Lang dahier aufger. Verl. inv. fol: 66.b zu lesen, die Ablösung derer damalen darauf gehafteten Capitalien sich befindet. Der Brief soll mit Buchst. A. u. N° 1 bemerckh seÿn
Der hinterbliebenen Wittwe unverändertes Gut, Sa. Hausrats 109, Sa. leerer fäßer 7, Sa. Silbers 6, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigentums an einer Behausung 960, Sa. Pfenningzinses Hauptguts 200, Sa. Ergäntzung (1159, 600, rest) 559, Summa summarum 1844 lb – Schuld 100 lb – Nach deren abzug 1744 lb
Diesemnach wird alles übrige Vermoegen unter dem Titel, so der Beneficial-Erben unverändert und teilbar verzeichnet, Sa. Hausrats 63, Sa. Waaren und Geschirrs 57, Sa. Pferde und Sättel 20, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Rings und dgl. Geschmeids 4, Sa. der Gült u. Geldzinse 15, Sa. Pfenningzinses Hauptguts 208, Sa. der guten Activ-Schulden 287, Summa summarum 659 lb – Schulden 1176, Schulden last 517 – Stall summ 1227 lb – Zweiffelhaffte Activ-Schulden soe der Beneficial. 1444 lb
– Abschatzung vom 5.t Maÿ 1779. Auf begeren Weÿland Herr Peter baillet dem fastenspeishändler ist Eine behausung alhie in der statt strasburg in der langen stras gelegen Einseÿts neben Herr brandhoffer dem biersieder anderer seÿts neben Herr Danjel lipp dem weißbeck und hinten auf herr furnier den Rothgärber stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und hinter gebäu, worinnen Etliche stuben, Küchen und Kammern darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch ein gewölbter Keller, hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschworne Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz wkmr, Kaltner Wkmr
Copia der Eheberedung (…) 18. Maÿ 1763, Johann Friedrich Lichtenberger Nots.

Marie Madeleine Sommer meurt en 1806 en délaissant ses deux fils issus de son deuxième mariage ou leur représentant

1806 (3.11.), Strasbourg 10 (19), Not. Zimmer n° 341, 2918
Inventaire de la succession de veuve de Jean Pierre Baillet graissier décédée le 13 mai 1806 – à la requête de 1. Jean Henri Baillet marchand Passementier, héritier pour moitié et tuteur au mineur, 2. Jean Henri Lipps tourneur subrogé tuteur d’Auguste Baillet 14 ans seul enfant de Pierre Baillet Graveur a Logel pres Neuf-Châtel en helvétie procréé avec Anne Marie Perenoud
habits 156 fr, mobilier 217 fr, argenterie 31 fr, créances 16.239 fr, total général 16.676 fr, passif 332 fr, reste 16.344 fr
Enregistrement, acp 101 f° 45-v du 5.11.

Marie Madeleine Sommer veuve de Jean Daniel Merckel et femme de Pierre Bailliet vend la maison au marchand de fruits et légumes Georges Kamm et à sa femme Sophie Salomé Fettinger moyennant 3 000 livres en se réservant un droit d’habitation

1786 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 203-v
Fr. Maria Magdalena geb. Sommerin in erster ehe mit weÿl. Mr Johann Daniel Merckel des schumachers und dermahlen auch weÿl. Peter Pailliet des fastenspeishändlers wittib beÿständlich Johann Heinrich Lipp
in gegensein Johann Georg Kamm des fastenspeishändlers und Sophiæ Salome geb. Föttingerin unter assistentz Johann Adam Föttinger des kuttlers ihres leiblichen vatters und H. Johann Jacob Mathis des obshändlers
eine behausung, höfflein, bronnen mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auch all der zu nied und maur und nagelvest nebst denen meubles und effecten so im zweÿ verschiedenen zimmern im ersten stock vorhanden (…) und zweÿ kunstoffen, ane der obern Langen straß ohnfern dem Haargäßlein, einseit neben Johann Daniel Lipp dem weißbeck, anderseit neben H. Brandhoffer dem weinhändler, vornen die straß, hinten auff Mr Reibel den amlungmacher – davon gibt man dem Stifft St Thomas 2 gulden zinß – als von weÿl. Fr. Maria Dorothea Krafftin geb. Fuchßin ererbtes haus – die Fr. verkäufferin in bereits erkauffte behausung ein unentgeltliche wohnung zeit lebens zu genießen besten vorbehaltet bestehend in dem hinter haus aus einer stub im ersten stock küch cammer in der mansard eine holtzbühn ein klein unterschlagenes kellerlein unter der steeg, ferner für ihren sohn eine cammer in dem vordern haus und so veil diese letzeter betrifft nur vor ein jahr – umb 6500 gulden

Fils du marchand de fruits et légumes Jean Daniel Kamm, Jean Georges Kamm épouse en 1783 Sophie Salomé, fille du tripier Jean Adam Fœttinger : contrat de mariage, célébration
1783 (13. 7.bris), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 532
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Herr Johann Georg Kamm, der ledige fastenspeishändler, H. Johann Daniel Kamm, des auch fastenspeishändlers und burgers allhier ehelicher Sohn, unter autorisation dießes seines gebliebten Vatters, als Hochzeiter an einem
und viel Ehren: und viel tugendgezierte Jungfer Sophia Salome Fettingerin, H. Johann Adam Fettingers, des Kuttlers und burgers allhier ehelich erziehlte Jgfr. tochter unter autorisation deßelben, als hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beisein (…) auf Sambstag den 13. Septembris Anno 1783 Nachmittags in mein des Notarÿ gewohnlicher Schreibstuben [unterzeichnet] Johann Georg Kamm als Hochzeiter, Sophia Salome Fettingerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 132 n° 50)
Im Jahr 1783. Montags den 10. Novembris Abends sind nach vorhergegangenen gewöhnlichen proclamationen (…) offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Georg Kamm, lediger Fasten-Speiß-Händlers und burgers allhier, Johann Daniel Kamm, Fastenspeishändlers und burgers allhier Sohn und Jungfrau Sophia Salome Fettingerin, H. Adam Fettinger, Metzgers und burgers allhier und Frau Mariä Barbarä gebohrner Scharbachin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Kamm als hochzeiter, Sophia Salome Fetingerin als Hochzeiterin (i 133, procl. Saint-Thomas f° 116 n° 232, i 121)

La minute de l’inventaire de leurs apports n’est pas conservée
1784, Not. Lobstein (J. Frédéric, répert. 6 E 41, 664-7) n° 1013
Invent. über H Joh: Georg Kamm der Fastenspeishändlers und Fr. Sophiä Salome Kammin geb. Föttingerin beeder Eheleute u. b. alh. Zu Straßburg zugebrachte Nahrung, Anno 1785

Marie Madeleine Sommer renonce à son droit d’habitation

1798 (8 thermidor 6), Strasbourg 12 (2), Not. Wengler n° 347
Fr. Maria Magdalena geb. Sommer weÿl. Johann Peter Baillet gewesten Fastenspeishändler hinterbliebenen wittib beiständlich des burgers Johann Heinrich Baillet Knopffmachers ihres sohns
in gegensein des burgers Johann Georg Kamm Fastenspeishändlers
wie daß sie auf den Genus dejenigen Wohnung so sie sich in der an ihn Kamm verkauften allhier an der langstras gelegenen mit N° 38 bezeichneten behausung lebenslänlich vorbehalten so wie solch in der in der C.C. Stub am 22. maÿ 1786 vorgegangenen Kauffverschreibung umständlich bechrieben sich befindet hiemit durchaus verzicht liese – 400 fr.
Enregistrement, acp 62 f° 94-v du 13 thermidor 6

Georges Kamm loue une partie de sa maison à Jonas Baruch

1801 (8 germinal 9), Enregistrement, ssp 7 F° 156-v du 8 flo. 9
Bail d’un an – Ge. Kamm
Jonas Baruch
logement dans la maison g.de Rue N° 38, moyennant 252 francs

Jean Georges Kamm et Sophie Salomé Fœttinger font dresser un état de leur fortune. La maison exposée aux enchères a été attribuée à l’épouse.

1801 (5 prairial 9), Strasbourg 9 (anc. cote 12), Not. Bossenius n° 132
Declaratio loco Inventarÿ über Johann Georg Kamm Fastenspeishändler und Sophia Salome geb. Föttiger dermal besitzende Aktiv und Passiv Nahrungen
Eigenthum einer behaußung, Nämlich eine behaußung samt zugehörden an der obern langen Strase onfern dem haar: Gäßlein mit N° 38 bezeichnet, einseit neben br Lipp Weisbäcker anderseit neben b. Endlich Posamentirer vornen auf die Strase hinten auf Rehfolck amlung Macher stoßend, davon man jährlich dem Collegi des Stifts St. Thomä 4 fr an Geldzins reichen schuldig, in auswurf gebracht pro 15.000, da nun solche behaußung von der Schuldnerin zufolg Procès verbal Akts vom 17. floreal 9 so am 18. bei mir unterschriebenen Notario verwahrlich hinterlegt worden eigenthümlich entschlagen und überlassen worden um 15.000 fr
Passiv schulden 18.547 fr, es haben aber ausweilich obgedachter Union de Créanciers acceptirt 20.419 fr, Folglich als 3 quart anlangen 1868 fr
(Joint) hausrath, silbers, goldene ringe, baarschafft 255 fr, haussteur, summa 830 fr, br Johann Friedrich Lostein am 15. dec. 1783 errichtetn Invÿ.
Enregistrement, acp 78 F° 93 du 6 prai 9

La maison est attribuée au maître de pension Joseph Boser lors de la vente aux enchères

1801 (5 thermidor 9), Strasbourg 9 (anc. cote 27), Not. Bossenius n° 821
auf Ansuchen b.rs Johann Gottfried Stahl vormaligen Goldarbeiter sowohl für sich selbst als auch zufolg deliberations act Johann Georg Kamm Fastenspeishändler und deßen Ehefrau Sophä Salome geb. Föttinger creditorum de dato 17. floreal 9.t jahr durch Urtheil des Nierderrheinischen départements Civil gerichts Straßburger bezircks unterm 7. prairial letzhin homologirten deliberations acts (…) hierzu ernannten gewalthabers
br. Joseph Boser maître de pension ausweislich des vor mir notario am 28. messidor 9 passiren procès verbal de surmise gebotenen 14.500 fr, so wurde hier auf geboten von gedachtem bürger Boser 15.450 fr
eine behausung hof hoffstatt und bronnen mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg an der Langenstraße beÿ dem haargäßlein mit N° 38 bezeichnet, einseit neben br. Johann Daniel Lipp Weißbecker anderseit neben br Emanuel Endlich Posamentirer vornen die Straße hinten auf br. Rehfolck Amlungmacher stoßend, wovon man jährlich dem Stift St Thomä allhier 4 fr an Geldzinß schuldig
[actes distincts] n° 766 vom 15. Weisenmonat, Cahier des charges – n° 769 vom 19 Wiesen Monat, erste versteigerung, ausgerufen 12.000 fr – n° 778 vom 26 prairial zweÿte versteigerung 12.000 fr – n° 813 vom 27 messidor. surmise (puis) n° 815 vom 28 mess. – n° 806 vom 20 mess. 4.te versteigerung – n° 796 vom 9 mess. procès verbal de surmise – n° 795 vom 8 mess. procès verbal de surmise – n° 789 vom 7. mess. procès verbal de surmise, puis n° 793 v. 8 mess. – n° 786 vom 3. mess. dritte versteigerung – n° 821 vom 5. ther. 5.te versteigerung
Enregistrement, acp 79 F° 76 du 15 ther 9

La maison est remise en vente suite à la folle enchère de Joseph Boser. L’acquéreur est l’officier de santé Louis Ignace Chayrou

1802 (14 floréal 10), Strasbourg 9 (anc. cote 28), Not. Bossenius, n° 1106
der bürger Johann Gottfried Stahl hiesiger Goldarbeiter sowohl für sich selbst als auch zufolg deliberation Akts Johann Georg Kamm ehemaligen Fastenspeishändler und deßen ehefrau Sophia Salome geb. föttinger Creditorum de dato 17. flo 5, wie auch br. François Xavier Martinez Jursconsulte & avoué beÿ gedachen Gericht (Nieder Rheinischen département Civil Gericht) welcher letztere ausweislich dißortiger Gläubiger
burgers Louis Ignace Chayrou Officier de Santé retiré auf vorhero bei mir laut am 11. germinal letzthin passirten Acte vorgenommene Versteigerung in gefolg urtheils des Nieder-Rheinischen département Civil Tribunals vom 9. ventose laufenden Jahres
die in gemeldten Kamm’sche eheleuthen Massam gehörige behausung hof bronnen samt allen übrigen deren Weithen, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der obern Langen Strasse mit N° 38 bezeichnet, einseit neben br. Lipp Weisbäcker anderseit neben br. Endlich Pasamentirer vornen auf die Strase hinten auf bu. Rehfolck Amlung macher – davon gibt man jährlich dem Stift St Thomä 4 francken an ewigem ehrschätzigem und fürbietigem Geldzins – in der Cancelleÿ Contract Stuben vom 22. Maÿ 1786 passirten Verschreibung von Frau Maria Magdalena geb. Sommer lezmals b.s Peter Baliet gewesten Fastenspeishändlers Witwer erkaufet worden
n° 1070, 11 germinal – par folle enchere auf Kösten Joseph Böser maître de pension allhier welchem dißortige behausung zufolg procès verbal vom 5. thermidor 9 als damaligem als letzt und meistbietendem entschlagen worden – ausgerufen um die duch Citoyen Pierre Colomes rentier allhier laut Procès verbal de surmise vom 3. laufenden Monats gebotene 15.000 fr., burger Louis Ignace Chayrou officier de santé um 15.100 francken
n° 1052, 1053 vom 1. germinal, Cahier des charges – an der Langen Strase beÿ der haargäßlein ausgerufen 14.000 fr
Enregistrement, acp 84 F° 81-v du 15 flor. 10

Fils du chirurgien-major Jean Baptiste Chayrou de Colmar, Louis Ignace Chayrou épouse en 1800 Marie Marguerite Hausser, fille du marchand de fer Jean Hausser
Mariage, Strasbourg (n° 143)
Du quatrième jour du mois de Nivôse l’an IX de la République française. Acte de mariage de Louis Ignace Chayrou, âgé de 23 ans, officier de santé de troisième classe à l’hôpital militaire sédentaire, domicilié en cette ville depuis cinq ans, né à Colmar, département du Haut-Rhin le 25 août 1777, fils légitime de feu Jean Baptiste Chayrou, chirurgien-major à l’hôpital de Colmar, et de feue Thérèse Burghann, Et de Marie Marguerite Hausser, âgée de 21 ans accomplis, née en cette ville le 16 juin 1779, y domiciliée, fille légitime de feu Jean Hausser, marchand de fer, et de feue Marguerite Barbe Juncker (signé) L. Chayrou, Marguerithe Hausser (i 74)

Louis Ignace Chayrou et Marie Marguerite Hausser hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Korn, veuve de Jean Henri Hauser

1803 (10 nivose 11), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1215, 3954
Obligation – snt comparu en personne les Sr Ignace Chairoux Négociant et Marie Marguerite Hausser sa femme de lui autorisée (devoir)
à la Cne. Marie Salomé Hausser, née Korn, veuve de feu le C. Jean Henri Hauser vivant marchand de fer en cette ville, la somme de 450 francs
sous l’hypothèque spéciale de la maison a eux appartenante, située dans la grand rue n° 38, le Ct. Lipp boulanger d’une part et le Ct. Endlich de l’autre

Louis Ignace Chayrou et Marie Marguerite Hausser vendent la maison au marchand de fer Jean Philippe Rauschenbach et à Marie Salomé Weber

1806 (22.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 31), Not. Bossenius n° 2153, 3033
Louis Ignace Chayrou Employé au bureau des droits réunis établi à Woerth et Marie Marguerite Hausser
à Jean Philippe Rauschenbach marchand de fer et Marie Salomé Weber
Une maison petite cour et puits appartenances et dépendances sise a Strasbourg grand’rue n° 38, d’un côté le Sr Lipp boulanger, de l’autre le Sr Endlich marchand passementier, derrière le Sr Rehfolck amidonnier – acquis de la masse de Jean Georges Kamm ci devant graissier et de Sophie Salomé Foettinger suivant acte reçu par le notaire soussigné le 14 floréal 10 – pour 15 802 fr ou 16 000 fr [sic]
Enregistrement, acp 101 F° 71 du 24.11.

Originaire de Schaffhouse en Suisse mais petit-fils de bourgeois de Strasbourg, le marchand Jean Philippe Rauschenbach épouse en 1786 Marie Salomé Weber, fille du marchand Jean Georges Weber : contrat de mariage, célébration
1786 (15.5.), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 105
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen sind Herr Johann Philipp Rauschenbach, der leedige Handelsmann Herrn Johannes Rauschenbachs, des Handelsmanns und burgers Zu Schaffhaußen wie auch E. E. Großen Raths daselbst Wohlverdienten Mit Glieds, mit Fraun Maria Magdalena gebohrner Osterrieth seiner Ehegattin ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich S. T. Herrn Philipp Jacob Dürren E. E. Großen Raths alten Wohlverdienten Beisitzers und burgers dahier, seines Herrn Stieff Großvatters, ane Einem
So dann Jungfrau Maria Salome Weber, Herrn Johann Georg Webers deß Handelßmanns und Fraun Mariæ Salome gebohrner Grießbach, beeder Eheleuthe und burgere dahier in Straßburg ehelich erzielter tochter unter assistentz erstgedachter ihrer lieben Eltern am andern Theil
(Handlung) unter dem namen Johann Georg Weber und Rauschenbach
Ferner solle hr Weber für den Zum Tabackfabriciren nöthigen dem Herrn Hochzeitern und Associé wohlbekandten Platz alljährlichen 250 Gulden aus der gemeinschaft beziehen (…)
Zehendens Geben mehrgedachte Weberische Eheleuth, Sie die Frau Weber unter abermaliger obbesagter Assistenz denen Jung angehenden Eheleuthen die in ihrer eigenthümlichen ane dem Goldgießen gelegenen behaußung im Mittlern Gebäud befindliche Wohnung auf dem Boden bestehend (…)
[unterzeichnet] Johann Philipp Rauschenbach als Hochzeiter, Maria Salome Weber als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 159 n° 317)
Im Jahr 1786 Dienstag den 11. Julii sind nach vorhergegangenen Proclamationen, welche an den dritten und Vierten Sonntag nach Trinitatis in der Reformirten Kirch Zu Wolfisheim und in unserer Kirche zu St. Thomä geschehen sind in dieser Kirche (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Herr Johann Philipp Rauschenbach der ledige Handelsmann und burger allhier, Herrn Johannes Rauschenbach des Handelsmanns und Mitglieds E. E. Großen raths der Stadt Schaffhaußen mit Frau Maria Magdalena gebohrner Osterriedin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Salome Weberin, Herrn Johann Georg Weber deß tabacfabricanten und Burgers allhier mit Frau Maria Salome gebohrner Grießbachin ehelich erzeugte Tochter wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johann Philipp Rauschenbach als Bräutigam, Maria Salome Weberin als Braut (i 163)

La tribu du Miroir remet le 5 mai 1786 à Jean Philippe Rauschenbach une promesse de réception. Elle le reçoit tributaire le 13 décembre, il déclare expédier des marchandises et être commissionnaire
1786, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280) a. Conseil
(f° 12) Montags, den 5. Maji 1786 – Vertroestung
Hr Joh: Philipp Rauschenbach, der von Schaffhausen in der Schweiz gebürtige Obervogtsrichters Sohn stehet vor, Producirt glaubwürdigen Lehrbrief von H. Joh: Fried: von Riegel, dem Hdlsm. in Wien, den 1. Octobris 1785. ertheilt, Bittet um den Zu Erlangng des hiesigen Burgerrechts benötigten Vertröstungschein. Nach eingesehenem producto erkannt, Willfahrt.

(f° 24-v) Mittwochs, den 13. Decembris 1786 – E. Leibzünft.
Hr Joh: Philipp Rauschenbach, als Handelsmann auf vorgelegten Canzlei- und Stallschein vom 13. Sept. jüngsthin gegen Erlag 115. vor das Zunft- und Handels-recht. Will Spediren und committiren. Hat angelobt (dt. 115 lb, 2. Findl.)

Jean Philippe Rauschenbach devient bourgeois par sa femme le 3 septembre 1786.
1786, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 122
H. Johann Philipp Rauschenbach der handelßmann Von schaffhaußen gebürtig H. Johann Rauschenbach des obervogts richter daselbst mit Magd. gebohrner osterriethin ehl. erzeugter sohn, verheurathet mit anna Salome weberin hanß geörg weber des Burgers vnnd tabac fabricanten allhier ehl. tochter erhalt das burgerrecht ex speciali gratia vmbden halben alten burger schilling will dienen Zur E. E. Zunfft Zum spiegel juravit d. 3.ten 7.bris 1786.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue d’Or dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 395 livres, ceux de la femme à 1 744 livres.
1787 (22.3.), Not. Lederlin (6 E 41, 908) n° 362
Inventarium über Herrn Johann Philipp Rauschenbachs des Handelsmanns, und Frauen Mariæ Salome gebohrner Weberin, beeder Eheleuthe und burgere dahier in Straßburg einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen, errichtet Anno 1787 – und vermög der vor mir Notario errichteten Eheberedung deren 4.ten puncten für unverändert vorbehalten haben, Welche Nahrung auf Requisition ihr der beeden Eheleuthe selbsten, und Sie die Ehefrau beÿständl.en Herrn Johann Georg Webers, des Tabac fabricanten und burgers dahier ihres geliebten H. Vatters fleißig inventirt (…) So geschehen Straßburg den 22.ten Martii Anno 1787 Nachmittags.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen der Ehefrau leiblichen Herrn Vattern eigenthümlich gehörigen behaußung folgendermaßen sich hervorgethan
Series rubricarum hujus Inv.ÿ – Des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. Haußraths 36, Sa. Silbers 27, Sa. Goldenen Geschmeids 156, Sa. baarschafft, Nullum, Summa summarum 220 lb – Darzu gelegt due Helffte derer Haussteuren 175, des Ehemanns Guth 395 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand eingebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 317, Sa. Golden Geschmeids 243, Sa. Baarschafft 1008, Summa summarum 1569 lb – Dießen ist beÿzurechnen die andere Helfte ane Haussteuren 175, der Ehefraun Vermögen 1744 lb

Le fabricant de tabac Jean Georges Weber, beau-père du propriétaire, meurt dans la maison en juin 1813

1813 (16.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 19), Not. Bossenius n° 563, 5892
Inventaire de la succession de Jean Georges Weber, ancien fabricant de tabac décédé le 29 juin 1813 – à la requête des héritiers Marie Salomé Weber épouse de Jean Philippe Rauschenbach marchand de fer, Marie Frédérique Weber femme de Jean Daniel Rehm ancien directeur des mines à Bouxwiller, Jean Daniel Weber chef de fabrication à la manufacture royale des tabacs, tant en son nom et que fondé de pouvoir de Marie Madeleine née Weber épouse de Philippe Frédéric Musculus, pharmacien à Soultz sous Forets, ledit Sr Weber fondé de pouvoir de Théophile Meyer, négociant à Lentzbourg canton d’Argovie en Suisse, tuteur d’Adolphe Meyer son fils enfant de Marie Dorothée Weber, Marguerite Barbe Weber majeure assitée de Jean Chrétien Stoeber licencié en droit et notaire impérial, héritiers de leur père et grand père
dans une maison grand rue n° 38
meubles 1078 fr, or argenterie 267 fr, vins 400 fr, numéraire 1305 fr, dettes actives 42.027 fr, total 45.078 fr, passif 384 fr, reste 44. 692 fr
Enregistrement, acp 123 F° 6-v du 15.7.
vacation du 24.7. (acp 123 F° 18 du 27.11.)

Jean Philippe Rauschenbach et Marie Salomé Weber vendent la maison à Jean Daniel Stromeyer moyennant 14 000 francs

1813 (8.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 37), Not. Bossenius n° 5988
Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer, et Marie Salomé Weber demeurant grand rue n° 38
à Jean Daniel Stromeyer propriétaire
la maison avec petite cour, puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 38, d’un côté le Sr Lipp boulanger, d’autre la maison qui dépend de la succession de feu Sr Endlich marchand passementier, aboutissant sur le Sr Rehfolck amidonier – acquis de Louis Ignace Chayrou, employé dans l’administration des droits réunis, et de Marie Marguerite Hausser suivant acte reçu M° Bossenius le 22 novembre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 31 n° 1. Ledit Chayrou l’avait acquis de Jean Georges Kamm graissier et de Sophie Salomé Foettinger par adjudication dressée par le même notaire le 11 germinal 14, les conjoints Kamm l’ont acquis à la Chambre des Contrats le 22 mai 1786 – moyennant 14.000 francs
Enregistrement, acp 123 F° 168 du 8.11.

Fils du marchand Philippe Georges Stromeyer, Jean Daniel Stromeyer épouse en 1796 Susanne Catherine Ehrlenholtz, fille du conseiller municipal Jean Ehrlenholtz
1796 (4 fructidor 4), Strasbourg 3 (38), Not. Übersaal n° 210
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe, der Bürger Johann Daniel Stromeÿer, leediger aber großjähriger und seiner Rechten genießender Handelsmann, weiland Bürgers Philipp Georg Stromeÿer, gewesenen ebenmäßigen hiesigen Handelsmanns mit Frau Maria Elisabetha gebohrner Heimin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam an einem Theim
So dann Jungfrau Susanna Catharina Ehrlenholtz, Bürgers Johannes Ehrlenholtz der hiesigen Municipalitæt Mitglieds mit Frau Anna Ursula gebohrner Dietsch ehelich erzeigte Tochter, unter berathung und Beistand ihres Vaters als Jungfer Braut am andern theil
Straßburg den 4.fructiror in IV Jahr der in Einheit und Unzertrennlichkeit bestehende Francken Republick [unterzeichnet] Johann Daniel Stromeÿer als Bräutigam,, Susanna Catharina Ehrlenholtz als Braut
Enregistrement, acp 42 F° 37-v du 6 fruct. 4 – revenu industriel, 300 francs

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 9 130 livres, ceux de la femme à 13 210 livres.
1796 (16 frimaire 5), Strasbourg 10 (11), Not. Zimmer n° 95
Inventarium über des bürgers Johann Daniel Stromeÿer handelsmanns und Frau Susanna Catharina geb. Ehrlenholtz einander in die Ehe zugebrachten Vermögens, einander in ihrer den 13. vendemiaire jüngst angetretenen Ehe, die Ehefrau unter dem beistand des burgers Johannes Ehrlenholtz der Municipal Verwaltung Mitglieds ihres eheleiblichen Vaters – vor Not. Übersaal den 4 fructidor 4 aufgerichteten Eheberedung
in der von beden Eheleuten bewohnten behaußung am Fischmarckt N° 86 den 11 frimaire
des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 449 li, silbers 21 li, gold 215 li, baarschafft 32 li, waaren 8000 li, Summa summarum 8718 li – Haussteuren 412 li, des Ehemanns Vermögen 9130 livres
der Ehefraun Einbringen, hausrath 2327 li, silber 287 li, gold. ring 1923 li, baarschafft 8000 li, Summa summarum 12.798 li – Haussteuren 412 li, summa 13.210 livres
Enregistrement, acp 43 F° 185-v du 16 fri 5

Complément au contrat de mariage
1802 (23 messidor 10), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 270, 1283
Eheberedung – br. Johann Daniel Stromeyer handelsmann
Frau Susanna Catharina geb. Ehrlenholtz seines bs. Stromeyer Ehegattin verbeÿstandet mit dem b. Johannes Ehrlenholtz Weinhändler ihrem leiblichen Vater
daß sie wegen der ihme Ehemann in Elterlichem Erben überlaßenen behausung und zugehörden am Fischmarckt N° 86 verschiedene verfügungen zu treffen gesonnen wären, die als ein anhang zu ihrem vor Notario Übersaal den 4. fructidor 4 passirten Ehe Contract
Enregistrement, acp 85 f° 1-v du 26 messidor 10

Le jurisconsulte Jean Frédéric Stromeyer, fils des propriétaires, meurt en 1820. Jean Daniel Stromeyer a été interdit par jugement en date du 13 avril 1818.

1820 (18.9.), Strasbourg 13 (36), Me Bremsinger n° 1815
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Stromeyer, jurisconsulte décédé le 28 mars dernier – à la requête de Catherine Susanne Ehrlenholtz épouse de Jean Daniel Stromeyer, propriétaire interdit par jugement du tribunal civil de première instance en date du 13 avril 1818, demeurant Grand rue n° 38 sa mère et légataire universelle par testament olographe du 10 mars 1820 enreg. 13.4. F° 119 pour trois quarts et Daniel Stromeyer son père pour l’autre quart – en présence de Philippe Frédéric Leiter, agent de change, subrogé tuteur
dans la maison grand rue n° 38
garde robe 716 fr, bijoux 346 fr, bibliothèque 300 fr, dettes actives 6000 fr, total 7362 fr, passif 990 fr
immeubles à Souffelweyersheim 18.120 fr, Willgottheim 2260 fr, Plobsheim 495 fr, Cosswiller 5953 fr, Schlestat 3942 fr
Enregistrement, acp 149 F° 73 du 21.9.

Susanne Catherine Ehrlenholtz meurt en délaissant des héritiers collatéraux

1823 (2.1.), Strasbourg 2 (53), Me Weigel, sans n°
Inventaire de la succession de Susanne Catherine Ehrlenholtz, épouse de Jean Daniel Strohmeyer, négociant, décédée le 26 décembre 1822 – à la requête de I. Bernard Wartmann, négociant, tuteur principal Jean Daniel Strohmeyer, ci devant négociant, privé de ses droits par jugement du Tribunal civil du 13 avril 1818, II. a) Catherine Marguerite Ehrlenholtz épouse de Jean Louis Steiner, négociant, b) Charlotte Sophie Ehrlenholtz épouse de Chrétien Charles Steiner, négociant à Ribeauvillé, c) Frédéric Schreider, notaire à la résidence de Strasbourg, au nom de son fils mineur Frédéric, seul et unique héritier de Charlotte Frédérique Hoeltzler – les D° Strohmeyer, Schreider par représentation de leur mère Catherine Marguerite Ehrlenholtz veuve en premières noces de Jean Ehrlenholtz et en secondes noces de Chrétien Hoeltzler, les deux selliers, en présence de Philippe Frédéric Leiter ci devant agent de change tuteur subrogé
Contrat de mariage reçu Übersaal le 4 fructidor 4, testament olographe du 20 septembre 1822 déposé au rang des minutes de M° Weigel le 30 décembre

dans la maison mortuaire grand rue n° 38, dans un appartement au second étage éclairée sur la rue
Meubles. dans une chambre au premier étage éclairée sur la rue, dans la chambre à côté, dans la cuisine, dans la chambre de derrière au second étage, dans une chambre éclairée sur la rue, dans une chambre au second étage éclairée sur la rue, dans la chambre à côté éclairée sur la rue, dans la chambre de la domestique, dans une chambre au premier étage donnant sur une ruelle, dans la chambre au troisième étage éclairée sur la, dans un chambre donnant sur le derrière, dans la petite cuisine au troisième étage, au grenier, dans la chambre au linge sale, (nouvelle vacation, au troisième) dans la chambre à côté, au grenier, dans la cave, dans la cave grand rue n° 70 (f° 22 et suiv., dans la campagne de Plobsheim)
Titres et papiers, 9) vente de quatre 9° par indivis d’une maison n° 90 Vieux Marché aux Poissons à Jean Daniel Strohmeyer par acte reçuM°Zimmer le 17 brumaire 10 transcrit au bureau des hypothèques volume 5 n° 37, 10) vente des quatre autres 9° de ladite maison devant M° Zimmer le 17 brumaire 10
13) acte passé à la Chambre des Contrats le 5 octobre 1734 relatif à la maison rue de la Soupe à l’Eau n° 51, 14) à la Chambre des Contrats le 27 octobre 1840, rue de la Soupe à l’Eau n° 51
54) acte reçu Dinckel le 20 frimaire 6 (11 décembre 1797) un jardin hors la porte des Bouchers à Jean Michel Zeitler marchand et Marie Huntzinger cette vente ne porte que sur le domaine utile, le domaine direct appartient à la ville de Strasbourg, 55) M° Ubersaal le 11 frimaire 7 les conjoints Zeitler ont vendu le domaine utile du jardin à M Ehrlenholtz, 56) plan dudit jardin dressé par M Petin ingénieur, enreg. le 9 février 1815, 57) quittance par le maire de 91 fr le 24 décembre 1814 d’une rente affectée sur ledit jardin hors la porte des Bouchers enreg. 27 décembre 1814
92) par acte reçu M° Bossenius le 8 novembre 1813 transcrit au bureau des hypothèques volume 94 n° 228 Jean Philippe Rauschenbach marchand de fer et Marie Salomé Weber ont vendu à Jean Daniel Strohmeyer la maison sise à Strasbourg grand rue n° 38, 93) Chambre des Contrats le 22 mai 1786 Marie Madeleine Sommer veuve en secondes noces de Pierre Baillet graissier a vendu à Jean Georges Kamm et Salomé Foettinger la maison désignéd au contrat suscoté, 94) M° Bossenius le 14 floréal 10 (3 mai 1802) Jean Geoffroi Stahl orfèvre ensemble la masse des créanciers de Jean Georges Kamm et son épouse née Foettinger ont vendu à Louis Ignace Chayrou officier de santé ladite maison, 95) M° Bossenius le 22 novembre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 31 n° 1 le Sr Chayrou et Marie Marguerite Hausser ont vendu à Jean Philippe Rauschenbach et son épouse née Weber ladite maison et dépendances
immeubles de la communauté à Willgottheim, Donnenheim et Bilwisheim, Plobsheim, Bosselshausen
6. une maison sise à Strasbourg grand rue n° 38, d’un côté M. Lipp boulanger, d’autre M. Endlich, acquise de Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer et Marie Salomé Weber par acte reçu M° Bossenius le 8 novembre 1816 cote 92 pour 12.000 francs
total des immeubles 60.850 fr, total des dettes actives 158.687 fr, passif de la communauté, remploi du à M Strohmeyer 32.735 fr remploi du à la défunte 20.789 fr, passif de la communauté 327.863 fr
propres (f° 112) à Willgottheim, Cosswiller, Souffelweyersheim, Plobsheim, Schlestadt
propre à la défunte, Bossendorf, Mutzenhausen, Schwindratzheim, Morschwiller, Niederschaeffolsheim, Wittisheim, la moitié par indivis d’un petit jardin sur la chaussée du Rhin, la moitié d’une rente à Gimbett, pré à la Wantzenau
VIII. 1) la moitié par indivis d’une maison rue de la Soupe à l’Eau n° 51, d’un côté la veuve Gass d’autre le Sr Duclos, cet immeuble provient de la succession de paternelle et maternelle
2) la moitié par indivis d’une maison grand rue n° 90, d’un côté le Sr Gatomme rentier, d’autre le Sr Nortz, derrière une maison appartenant à la fabrique St Pierre le Vieux, cet immeuble provient des mêmes sources
immeubles de la succession de Ferdinand Strohmeyer son fils, à Willgottheim, Cosswiller, Plobsheim, Soufflenheim, Schlestadt
passif personnel de M Strohmeyer 450 fr
Récapitulation, communauté mobilier 7243 fr, or et argenterie 3986 fr, argent comptant 8065 fr, créances 138.680 fr, créances douteuses 20.006 fr, immeubles de la communauté 60.850 fr, total 238.832 fr, prélèvements 237.863 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 19 du 13.1.- vacation du 3.1., acp 166 F° 50-v du 8.1.

Jean Daniel Strohmeyer meurt à Plobsheim en juin 1838 en délaissant des héritiers collatéraux

1838 (21.6.), Strasbourg 8 (67), Me Grimmer n° 6534
Inventaire de la succession de Jean Daniel Strohmeyer, interdit domicilié à Strasbourg, décédé à Plobsheim le 3 juin dernier – à la requête de 1. Baron Chrétien Henry Schaeffer, maréchal de camp, Grand officier de la légion d’honneur, Commandeur de l’Ordre du mérite militaire & de celui de St Ferdinand d’Espagne à Strasbourg, en son nom et et mandataire de Jean Jacques Daniel Strohmeyer, demeurant à l’octroi municipal de Landau (Palatinat bavarois) et de 2. Sophie Charlotte Strohmeyer veuve en premières noces de Philippe Meiler, médecin à Barr, et en secondes noces de Joachim Fischer, propriétaire à Strasbourg,
2. Eugène Moreau, huissier, mandataire de Louise Madeleine Strohmeyer sa mère à Strasbourg veuve de Jean Baptiste Moreau, sous directeur de l’hôpital militaire de Strasbourg
3. Louise Strohmeyer vivant de ses revenus à Plobsheim, mandataire de Georges Strohmeyer son père ancien négociant à Strasbourg demeurant à Plobsheim
4. Bernard Wartmann, négociant à Strasbourg, tant comme tuteur de Jean Daniel Strohmeyer, interdit par Jugement du tribunal civil de cette ville en date du 13 avril 1818, que comme maître des droits de Suzanne Marguerite Strohmeyer son épouse, communauté réduite aux acquets
5. Marie Madeleine Strohmeyer veuve de Jacques Kayser, commis négociant
6. Louis Jacques Strohmeyer, rentier en la même ville
7. Charles Geoffroy Strohmeyer, négociant
8. Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal civil, maître des droits de Caroline Strohmeyer son épouse
9. Léonard Strohmeyer, licencié en droit, en son nom et et étant aux droits de la succession de Philippe Georges Strohmeyer, ancien négociant son oncle dans la succession du susdit et Jean Daniel Strohmeyer, suivant transport sous seing privé du 4 courant enregistré le 5 juin F° 87
10. Chrétien Charles Auguste Roessel, licencié en droit, 11. Gustave Emile Roessel, étudiant en médecine, 12. Georges François Bolvé*, propriétaire tuteur de Marie Eugène Roessel, étudiant en droit en cette ville fils mineur de Jean Georges Roessel, ci devant notaire, et de Sophie Salomé Strohmeyer,
13. Jean Philippe Beck, ancien notaire demeurant à la Robertsau étant aux droits de la succession de Marguerite Elisabeth Strohmeyer épouse de Georges Frédéric Teutsch, ancien marchand de vins à Strasbourg, elle demeurant en cette ville, &sui transport devant M° Tinchant du 12 courant
14. Charles Lacombe, notaire représentant les autres héritiers absents
du mariage de Philippe Georges Strohmeyer vivant négociant à Strasbourg, et Elisabeth Heim sont issus 8 enfants, 1. Philippe Georges Strohmeyer, décédé propriétaire, de son mariage avec Susanne Marguerite Redslob sont issus 7 enfants 1. Philippe Georges, 2. Jean Geoffroi lequel est décédé laissant de son mariage avec Caroline Salomé Schneegans savoir 1) Charles Geofroi, 2) Mde Lederlin, 3) Léonard, 3. Mde Teitsch née Strohmeyer, 4. Mde Hartmann, 5. veuve Kayser, 6. Louis Jacques, 7. Mde Roessel laissant trois enfants 1) Chrétien Charles Auguste, 2) Gustave Emile, 3) Marie Eugène,
2. Marie Elisabeth femme de Jean Geoffroi Schaeffer, propriétaire à Strasbourg aux droits de laquelle le Baron Schaeffer son fils, 3. Georges, mandataire de Louise Strohmeyer, 4. Jacques Louis, juge de Paix à Landau décédé, procréé de son mariage avec Charlotte Holff deux enfants 1) Jean Jacques Daniel, représenté par son mandant M. Schaeffer, 2) Marie Elisabeth femme de Philippe Jacobi, boulanger aubergiste à Ernstwiller près de Deux Ponts, 5. Frédéric, ancien négociant Franckfort représenté par ses enfants dont on ne peut dénommer à présent, 6. veuve Moreau représentée par son fils, 7. veuve Fischer représentée par son mandant M. Schaeffer, 8. le de cujus
Titres et papiers, Inventaire de la succession de Susanne Catherine Ehrlenholtz épouse de Jean Daniel Strohmeyer de cujus décédé à Strasbourg le 26 décembre 1822, dressé par M° Weigel le 2 janvier 1823
Vacations n° 6545 du 29 juin, 6588 du 2 août, 6589 du 9 août, 6590 du 10 août, 6617 du 11. 7.bre, 6744 du 21 janvier
Enregistrement, acp 260 F° 59 du 23.6.

Les héritiers vendent la maison à l’épicier Jean Geoffroi Rumpp

1839 (26.11.), Strasbourg 15 (66), Me Lacombe n° 2327
Adjudication définitive (adjudication préparatoire n° 2298 du 7 novembre, Dépôt du cahier des charges n° 2235 du 15 septembre) à la requête de 1. Chrétien Henri baron Schaeffer, maréchal de camp Grand officier de l’ordre royal de la légion d’honneur, Commandeur de l’Ordre du mérite militaire et de celui de St Ferdianand demeurant à Strasbourg en son nom et mandataire de 1. Jean Jacques Daniel Stromeyer, receveur de l’octroi municipal de Landau (Palatinat Bavarois), 2. Sophie Charlotte Stromeyer veuve en premières noces de Pierre Leiter, médecin à Barr et en secondes noces de Joachim Fischer, propriétaire audit lieu elle demeurant à Strasbourg, 3. A. Philippe Jacoby, aubergiste propriétaire demeurant à à Ernstweiller arrondissement de Deux Ponts tant en son nom que tuteur légal de ses trois enfants mineurs Chrétien, Philippe et Charlotte Jacoby, B. Louis Jacoby, boulanger demeurant au même lieu, C. Louise Jacoby femme de Louis Brennemann, employé au haras royal demeurant ensemble à Ernstweiller, D. Catherine Jacoby épouse de Geoffroi Louis Leiner, tonnelier et brasseur à Deux Ponts, le Sr Leiner subrogé tuteur des mineurs Jacoby,
II. Charles Geoffroi Stromeyer, négociant à Strasbourg en son nom et mandataire d’Edouard Stromeyer, licencié en droit tant en son nom et étant lui même aux droits de succession de Philippe Georges Stromeyer son oncle négociant à Strasbourg, suivant cession sous seing privé du 4 juin 1838 enregistrée le lendemain F° 87 et mandataire de Caroline Stromeyer épouse de Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal civil de première instance de Strasbourg,
III. Jean Philippe Beck, ancien notaire demeurant à hors la porte des Pêcheurs lieu dit Alte Schiffmatt, cessionnaire d’Elisabeth Stromeyer épouse de Georges Frédéric Teutsch, marchand de vins, suivant transport reçu M° Tinchant le 12 juin 1838,
IV. Jean Baptiste Schmitt, juriste, mandataire de 1. Jean Henri Stromeyer, négociant à Francfort, 2. Jeanne Louise Charlotte Stromeyer, 3. Louise Madeleine Stromeyer veuve de Jean Baptiste Moreau, directeur de l’hôpital militaire de Strasbourg, 4. Georges Stromeyer ancien négociant, 5. Susanne Marguerite Stromeyer veuve de Bernard Wartmann, négociant, 6. Marie Madeleine Stromeyer veuve de Jacques Kayser, commis négociant, 7. Louis Jacques Stromeyer, rentier, 8. Chrétien Charles Auguste Roessel, licencié en droit, 9. Gustave Emile Roessel, étudiant en médecine, 10. Henri Eugène Roessel, étudiant en droit à Strasbourg,
V. Maximilien Reinganeim, avocat à Francfort, sur le Mein curateur nommé par la justice de 1. Frédéric Guillaume Jacques Stromeyer et Frédérique Stromeyer tous deux absents, 2. Susanne Madeleine Strohmeyer née Kreckmann veuve de Daniel Louis Stromeyer, musicien à Francfort, mère et tutrice légale de 1. Jean Henri, 2. Frédéric Guillaume, 3. Jeanne Marguerite, 4. Georges Jacques Emile tous 4 mineurs – Licitation ordonnée par jugement du tribunal civil de première instance de Strasbourg du 16 mai dernier, de la succession de Jean Daniel Stromeyer, propriétaire
à Jean Geoffroi Rumpp, épicier
Désignation des immeubles à vendre, à Strasbourg, 1. une maison sise à Strasbourg grand rue n° 38, consistant en maison de devant et de derrière, cour et puits, appartenances et dépendances. La maison de devant se compose d’un rez de chaussée sur cave voûtée et de trois étages surmonté de greniers, et la maison de derrière se compose d’un rez de chaussée et de deux étages surmontés de greniers d’un côté le Sr Hipp de l’autre les héritiers Endlich
Etablissement de la propriété, Droits des colicitants, 1. baron Schaeffer pour 420/2940, 2. Georges Stromeyer 420/2940, 3. veuve Fischer 420/2940, 4. les représentants de Philippe Georges Stromeyer, négociant, A. Philippe Georges 60/2940, B. Mde Teustch, C. Mde Wartmann, D. veuve Kayser, E. Louis Jacques, F. représentants de Jean Geoffroi, I. Charles Geoffroi, II. Mde Lederlin, III. Edouard chacum 20/2940, G. représentabnts de Mde Roessel, 5. les représentants de Jacques Louis, I. Jean Jacques Daniel, II. les représentants de Marie Elisabeth Stromeyer femme de Jacoby 210/2940 chacun 35/2940, 7. les représentants de Frédéric, négociant à Francfort sur le Main A. Jean Henri, Frédéric Guillaume, chacun 84/2940, E. et les représentants de Daniel Louis, I. Jean Henri, II. Frédéric Guillaume, III. Jeanne Marguerite, IV. Georges Jacques,
Titres de propriété, la maison à Strasbourg appartenait à feu Jean Daniel Stromeyer pour l’avoir acquis sur Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer, et Marie Salomé Weber suivant acte reçu M° Bossenius le 8 novembre 1813 transcrit au bureau des hypothèques volume 74 n° 74, ledit Rauschenbach l’avait acquis sur Louis Chayrou, employé dans l’administration des droits réunis, et Marie Marguerite Hausser, suivant actre passé devant M° Bossenius le 22 novembre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 31 n° 1. par adjudication reçue M° Bossenius le 11 germinal et 14 floréal 10 de la masse de Jean Georges Kamm, graissier, et de Sophie Foettinger, ledit Kamm l’avait acquise par acte passé à la Chambre des Contrats le 22 mai 1786
Charges, Clauses et Conditions, vente de la maison avec 1. un fourneau avec ses tuyaux et pierre se trouvant dans la boutique au rez de chaussée, 2. un poële en faience avec ses tuyaux et peirre se trouvant au premier étage sur la rue, 3. un petit fourneau en fer de fonte avec ses tuyaux et pierre se trouvant au premier étage sur la cour, 4. un fourneau en fer de fonte quarré enmuré avec ses tuyaux et pierre et une glace en cadre brun surmonté d’une peinture se trouvant au second étage sur la rue, 6. un poële en faience avec dessus de marbre avec tuyaux et pierre au troisième étage sur le devant, mise à prix 23.000 francs – 13.100 francs
Enregistrement, acp 273 F° 57-v du 23.12.

Fils d’imprimeur, Jean Geofroi Rumpp épouse en 1813 Catherine Salomé Hoh, fille de maréchal ferrant
Mariage, Strasbourg (n° 232)
Acte de mariage célébré le 8 juillet 1813, Jean Geofroi Rumpp, mineur d’ans, né en légitime mariage le 16 septembre 1791 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Marchand, fils d’Erneste Louis Rumpp, imprimeur en cette ville et de Susanne Marie Meyer ci présents et consentants, Catherine Salomé Hoh, mineure d’ans, née en légitime mariage le 13 mai 1793 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Daniel Hoh, maréchal ferrant décédé en cette ville le 9 Germinal an III et de Marguerite Madeleine Reichatd, ci présente et consentante (signé) Jean Geofroi Rumpp, Catharina Salome Hoh (i 10)

Jean Geofroi Rumpp et Salomé Hoh hypothèquent la maison au profit de Marguerite Barbe Stromeyer veuve de Charles Auguste Ehrlen et de ses filles

1843 (29.6.), Strasbourg 3 (90), Me Burtz n° 303
Obligation – Ont comparu le S. Jean Geoffroi Rumpp, épicier, et D° Salomé Hoh, son épouse qu’il autorise à l’ette des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg lesquels reconnaissent par les présentes devoir et légitimement
1° à Mad° Marguerite Barbe Stromeyer veuve de M. Charles Auguste Ehrlen, ancien négociant, comme usufruitière sa vue durant, 2° à Mad.lle Louise Adèle Ehrlen,majeure 3° et à Mad.lle Marie Augustine Emelie Ehrlen, aussi majeure, ces deux dernières filles de la Dame précédente, conjointement comme nues propriétaires, toutes trois demeurant ensemble à Strasbourg, la somme de 2400 francs pour prêt de pareille somme
affectent et hypothèquent spécialement Une maison d’habitation avec bâtiment de derrière, cour, puits, droits et dépendances, située à Strasbourg, grand’rue N° 38 d’un côté à la propriété du Sr Hipp, de l’autre à cette des héritiers Endlich, par derrière à celle du Sr Nehfolck. Etablissement de la propriété. Les comparans déclarent qeu cette maison a fait l’objet d’une licitation poursuivie par les héritiers de Jean Daniel Stromeyer négociant à Strasbourg interdit, avec les formalités judiciaires à l’accomplissement desquelles elle a été adjugée au S. Rumpp moyennant le prix de 13.100 francs aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Lacombe notaire à Strasbourg à ce commis le 26 novembre 1839, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 janvier suivant Vol. 353 N° 131 (…) Le Sr Stromeyer avait acquis cette maison du Sr Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer, et Marie Salomé Weber, conjoints à Strasbourg suivant un contrat passé devant M° Bossenius notaire à Strasbourg le 8 novembre 1813 transcrit au bureau des hypothèques le 12 du même mois volume 74 n° 74. Les conjoints Rauschenbach l’avaient aussi acquis su Sr Louis Chayrou, employé dans l’administration des droits réunis, et Marie Marguerite Hausser, sa femme de Strasbourg aux termes d’un acte reçu par le notaire Bossenius le 22 novembre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 31 n° 1. Elle appartenait aux conjoints Chyrou au moyen de l’acquisition que le mari avait faite de la masse de Jean Georges Hamm, graissier, et de Sophie Salomé Foettinger, conjoints à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication et contrat de vente dressé par M° Bossenius le 11 germinal et 14 floréal an 10. Enfin les mariés Hamm en étaient devenua propriétaires en vertu d’un contrat passé à la Chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 22 mai 1786.

Marguerite Sophie Ida Rumpp épouse Joseph Pfrang de Karlsruhe
1846 (2.11.), M° Noetinger
Consentement par Jean Geoffroi Rump épicier et Catherine Salomé Hoh son épouse à Strasbourg au mariage de leur fille Marguerite Sophie Ida Rumpp avec Joseph Pfrang propriétaire à Carlsruhe
acp 354 (3 Q 30 069) f° 3 du 2.11.

1846 (30. 9.br), Strasbourg 12 (170), Not. Noetinger n°18.897
Contrat de mariage – Ont comparu M. Joseph Pfrang, propriétaire demeurant à Carlsruhe (grand duché de Bade) veuf avec deux enfants de Christine Ziegler, stipulant en son nom comme futur époux d’une part
Er Delle Marguerite Sophie Ida Rumpp, majeure demeurant à Strasbourg, fille de M. Jean Geoffroi Rumpp, négociant & de D° Catherine Salomé Hoh, demeurant à Strasbourg, stipulant comme future épouse, sous l’assistance et l’autorisation des es père & mère ci présens, d’autre part
acp 355 (3 Q 30 070) f° 21 – Les apports du futur sont constatés en un inventaire dressé par les autorités badoises après le décès de son épouse en l’année 1841
Donation par les père et mère de la future à titre d’avancement d’hoirie chacun pour moitié 1° d’un trousserau mobilier évalué à 1000 francs 2° d’une somme de 1400 francs argent comptant
Donation par la future au futur de l’usufruit viager de toute sa succession réductible à moitié en cas ‘enfant et en cas de prédécès
Donation par le futur à la future en cas de prédécés e l’usufruit viager de la moitié de tous les biens meubles et immeubles qui dépendent de sa succession et dans le cas om les héritiers à réserve du futur époux se refuseront à l’exécution de cette donation, le futur fait document à la future épouse en toute propriété d’une pert d’enfant le moins prenant

Jean Geofroi Rumpp et Salomé Hoh hypothèquent la maison au profit de Louise Caroline Stromeyer

1850 (21.3.), Strasbourg 2 (96), Not. Roessel n° 3319
Obligation – furent présens Mr Jean Geoffroi Rumpp, épicier, et Dame Salomé Catherine Hoh, sa femme qu’il autorise pour ce qui suit, les deux demeurant à Strasbourg lesquels ont, par les présentes, reconnu devoir bien et légitimement
à Mlle Louise Caroline Stromeyer, sans état, demeurant et domiciliée à Schiltigheim, pour laquelle est isi présente stipule et accepte M. Auguste Stromeyer, secrétaire de la Société d’assurances mutuelles contre l’incendie pour le Bas-Rhin, demeurant à Strasbourg, la somme de 3000 francs pour prêt de pareille somme
affectent en hypothèque spéciale 1° Une maison consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée sur cave voûtée et trois étages, bâtiment de derrière à rez de chaussée et deux étages, cour, puits, appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg, grand’rue N° 38 d’un côté M Hild, de l’autre côté & par derrière M. Mentel
2) Une maison d’habitation, distillerie, grange, étages, cellier, remise & jardins, droits appartenances et dépendances, le tout sis ban de Strasbourg, hors la porte nationale de cette ville à gauche de la route de Lingolsheim N° 10 près la tour verte, d’un côté le Sr Neipert, de l’autre communal et prés, en haut communal, en bas le Sr Riehl, avec tous objets mobiliers ayant nature immobilière par suite de leur destination, ledit immeuble contenant 80 ares
Déclarent les débiteurs que l’immeuble désigné sous le numéro un leur appartient pour avoir été adjugé au Sr Rumpp lors de la licitation des immeubles dépendant de la succession de feu M Jean Daniel Stromeyer propriétaire à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Lacombe notaire à Strasbourg le 26 novembre 1839, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 janvier suivant Vol. 353 N° 131 et qu’ils ne doivent plus sur le prix de cette adjudication aux ayant droit de M. Chrétien Henri Schaeffer vivant maréchal de camp en retraite à Strasbourg que la somme de 10.000 francs.
Les débiteurs déclarent qu’ils ont bâti eux mêmes les bâtiments composant l’autre immeuble, quant au sol, jardins & dépendancess, le tout d’une contenance d’environ 80 ares, ils l’ont acquis des héritiers de Thiébaut Wurtz en son vivant farinier et de feu Marie Marguerite Lentz sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un procès d’adjudication définitive dressé par M° Stoeber le jeune alors notaire à Strasbourg le 26 septembre 1831, le prix de cette adjudication a été payé (…)

Jean Geoffroi Rumpp loue une partie de la maison au négociant Louis Knœpffler

1851 (10.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 110 (3 Q 31 609) f° 88 du 21.3.
du 10 février 1851. Bail immobilier – Le soussigné Jean Geoffroi Rumpp, propriétaire à Strasbourg loue par ces présentes
au Sr Louis Knoepffler, négociant, aussi soussigné et comptant pour neuf années qui commenceront le 25 mars 1851 pour finir à pareil jour 1860.
Les localités ci-après désignées dans la maison sise à Strasbourg grand’rue N° 38 savoir
1° Le magasin de détail avec arrière boutique
2° Une buanderie et un magasin à côté, le tout au rez-de-chaussée
3° La partie portant le n° 1 de la cave voûtée qui se trouve au-dessous de la dite maison
4° plusieurs armoires et rayons situés dans le corridor
5° le droit de placer momentanément des marchandes dans le susdit corridor
6° L’usage de tous les rayons, comptoir et ustensils de magasin
Le Sr Knoepffler sera tenu de bonifier à la fin du bail au Sr Rumpp la valeur de ceux des objets mobiliers qu’il ne pourra plus représenter en nature. Le sieur Knoepffler s’engage à prendre au Sr Rumpp routes les marchandises qi lui resteront au prix du cours du jour, sauf celles avariées ou hors de sa spécialité. Le Sr Knoepffler aura la faculté de résilier le présent bail à la fin de la 3° et la 6° année de sa durée en observant envers le Sr Rumpp une dénonciation préalable de six mois. Le présent bail est fait pour un loyer annuel de 600 francs (…). Le Sr Knoepffler est autorisé à faire mettre une devanture à la boutique et à faire toute autre répartition pour lesquelles il aura à s’entendre avec le Sr Rumpp

Jean Geoffroi Rumpp meurt en 1856 en délaissant trois enfants dont deux établis aux États-Unis d’Amérique

1857 (30.3.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Geoffroi Rumpp, vivant épicier à Strasbourg & Salomé Hoh, sa femme à Strasbourg, et de la succession du dit Sr Rumpp décédé le 3 octobre 1856, dressé à la requête de 1) la veuve comme commune en biens, 2) Salomé Amélie Rumpp épouse de Chrétien Stoll, boulanger à Strasbourg, 2) du mandataire de Marguerite Sophie Ida Rumpp épouse de Joseph Pfrang, négociant à Saint-Louis (Amérique) et de Jean Geoffroi Rumpp, négociant à New York

acp 458 (3 Q 30 173) f° 91 du 1.4. (succession déclarée le 1° avril 1857) Communauté. Une maison à Strasbourg Grande rue N° 38
Un jardin ban de Strasbourg, près de le Tour Verre
Une somme de 3000, mobilier 278, garde robe 60, rapports 2241

Registre de population 600 MW 237 (1846 sqq) Grand’rue N° 38 f° 181
Rumpp Jean Geofroi, 1791, Strasb. m. Epicier, (auparavant) A.R.
id. née Hoh, Catherine Salomé, 1793, f
id. Jean Geofroi, 1823, boulanger, fils – 8 mai 49, Engt* 17 Nov. 62, pph*à Nanay*
id. Gustave Eugène, 1830, fils, 6 mars 54, décédé – 5 mai 49, id. 11 Juin 51 R*te 26 avril 51 pt.

Testament de Salomé Hoh
1875, M° Lauterbach
Testament vom 22. Mai 1874, durch Salome Hoh, Rentnerin, Wittwe von Johann Gottfried Rumpp, Kaufmann zu Straßburg, durch welches Sie mit Dispens des Rückbringens der Emelie Albertine Rumpp ihrer Enckelin 1) alle ihre Mobilien, Getüch, Bettwerk, welche von ihrem Nachlas herrühren als Eigenthum vermacht, 2) eine Summa von 2000 Franken als voller Eigenthum († den 26. october 1875)
acp 646 (3 Q 30 361) f° 16 du 11.11.1875 n° 3509 (Nachlass erklärt den 16/4.76 Bd 88, Stebefallstafel B 61 fol. 73. N° 212)

Salomé Hoh meurt en 1875 en délaissant un fils et les représentants de ses deux filles
1876 (13.3.), Strasbourg 4 (144), Not. Charles Lauterbach n° 2937
Inventar Ueber den Nachlaß von Salome Hoh, Rentnerin, Wittwe von H. Jean Geoffroi Rumpp, bei Lebzeiten Kaufmann zu Straßburg wohnend, allwo sie am 26. october 1875 gestorben ist.
Im Jahr 1876 den 13. März um neun Uhr morgens zu Straßburg in der Amtsstube des Notars Lauterbach, Auf Ansuchen und un Gegenwart von 1. H. Albert Chrétien Stoll, Kaufmann zu Strassburg wohnend, handelnd sowohl in seinem eigenen Namen wie auch als bevollmächtigter von 1) seiner Schwester Julie Amélie Stoll, Ehefrau von Auguste Wilhelm, chef d’escadron beisammen zu Bourges wohnend (…), 2) seiner Schwester Elisa Emilie Stoll, Ehefrau von H Guillaume Alfred Schnell, chef d’escadron d’Etat major, besammen zu Lille wohnend (…) die Eheleute Wilhelm verheurathet unter dem Rechtsverhältnisse der Errungenschaft Gütergemeinschaft laut ihres Ehevertrage errichtet durch H. Noetinger Notar Zu Straßburg am 9. Juni 1863 und die Eheleute Schnell verheurathet unter dem nämlichen Rechtsverhältnisse laut ihres Ehevertrags errichtet durch denselben Notar Noetinger am 19. April 1861, 3) seines onkels H Jean Geoffroi Rumpp ohne Gewerbe zu Los angeles im Staate Californien wohnend (…) & der Frau Albertine Rumpp ermächtigte und geweißtändete Ehefrau von H. Guillaume Voelckel Brandversicherungs agent, beisammen zu Strassburg, Zabernerwallstraße wohnend, Frau Voelckel als particular Legatarin, 3) Herr Théophile Eschenlauer, Kaufmann zu Straßburg wohnend, als Vertreter der Firma Eschenlauer et Cie zu Strassburg, handelnd als Bevollmächtigter von a) der frau Sophie Pfrang und deren Gemahls Raimund Woehl, Metzger, beisammen wohnhaft zu Centralia, Marion County, State of Illinois North Amerika (…) b) der volljährigen Frau Amalia Pfrang und deren Gemahls Wilhelm Harmening ohne Gewerbe, zu Centralia, Marion County, State of Illinois wohnend (…), c) Joseph Pfrang, Kaufmann in gedachten Centralia wohnend, handelnd als gesetzlicher Vormund seiner zwei noch minderjährigen Kinder 1 ; Louise Pfrang und 2. Hermann Pfrang, welche er in der Ehe mit seiner verstorbenen Frau Marguerite Sophie Ida Rumpp erzeugt hat (…)
die gedachten A. 1. H. Albert Chrétien Stoll, 2. Frau Wilhelm, 3. Frau Schnell, B. H Jean Geoffroi Rumpp, C. 1. Frau Woehl, 2. Frau Haermening, 3° die minderjährige Louise Pfrang, 4° und der minderjährige Hermann Pfrang fähig sich als Erben zu tragen von Catherine Salomé Hoh, Rentnerin, Wittwe von H Jean Geoffroi Rumpp (…) A. 1. H. Albert Chrétien Stoll, 2. Frau Wilhelm, 3. Frau Schnell jedes für 4/36, zusammen für 12/36, vermög Repräsentation ihrer Mutter Salomé Amélie Rumpp, bei Lebzeiten Ehefrau von H. Chrétien Stoll, Gutsbesitzer zu Strassburg wohnend, tochter der verstorbenen Wittwe Rumpp, ?, B. H Jean Geoffroi Rumpp für 12/36 oder ? als Sohn der Verstorbenen, C. 1. Frau Woehl, 2. Frau Harmening, 3° die minderjährige Louise Pfrang, 4° und der minderjährige Hermann Pfrang, jedes für 3/36, zusammen für 12/36, ? vermög Repräsentation ihrer Mutter Marguerite Sophie Ida Rumpp, bei Lebzeiten Ehefrau des obengenannten Kaufmanns H. Joseph Pfrang, tochter der gestorbenen

Vorbericht. I. Testament der Verstorbenen
II. Schuldbekenntnis der Verstorbenen
III. Werthe herrühren von dem Verkaufe zweier bonn der zwischen den Eheleuthen Jean Geoffroi Rumpp und Catherine Salomé Hoh bestandener Gütergemeinschaft abhängenden Liegenschaften
acp 649 (3 Q 30 364) f° 89 du 15.3. (Nachlass erklärt am 26/4.76 N° 158, B. 120)
Kaufpreisrecht Loeb nebst Zins 10.556, Hinterlegt bei Stoll Vater 3645, bei H Stoll Sohn 1886, Sparkassenbüchlein 28, bei Eheleuth Voelckel 4066

Liquidation et partage de ladite succession
1879 (10.11.), M° Lauterbach
Liquidation und Theilung des Nachlasses von Salome Hoh Wittwe Johann Gottfried Rumpp
zwischen 1. H. Albert Christian Stoll, Kaufmann zu Strassburg wohnend, handelnd sowohl eigenen Namens wie auch als bevollmächtigter seiner Schwester Julie Amalie Stoll, Ehefrau von August Wilhelm, Artillerie Major zu Bourges wohnend, 2) seiner Schwester Elisa Emilie Stoll, Ehefrau von H Wilhelm Alfred Schnell, chef d’escadron d’Etat major zu Lille, 3) seines Oheims Johann Gottfried Rumpp ohne Gewerbe in Californien, 2) Theophil Eschenlauer, Kaufmann zu Straßburg, handelnd als Bevollmächtigter von a) Sophie Pfrang Ehefrau Woehl, Metzger in North Amerika, b) Amalie Pfrang und Wilhelm Harmening Eheleuthe in Centralia zu Illinois, c) Joseph Pfrang, Kaufmann allda, handelnd als gesetzlicher Vormund seiner zwei minderjährigen Kinder Luise Pfrang und Hermann Pfrang, erzeugt in der Ehe mit seiner verstorbenen Frau Marguerite Sophie Ida Rumpp hat, 3° Albertia Rumpp, Ehefrau von Wilhelm Voelckel Brandversicherungs agent zu Strassburg, als particular Legatarin (…)

acp 696 (3 Q 30 411) f° 86 du 15.11. n° 2522 (bestätigt durch Urtheil vom 3. Mai 1880, Ver. 1879 von Mai 1880) Gemeinschafft. Aktiva 1) Mobilien geschätzt im Erbverzeichnis zu 222, 2) Forderung gegen Joh: Gottfried Rumpp Sohn für darlehen 2400, 4) ein Eigenthum vor dem Weißthurnthor in der Lingolsheimerstraße, Passiva 5338 mit frembde Schulden 19.500 (zusammen) 24.838
Nachlass, Kleider 48, Anweisungen, 1) die verlebte Frau Stoll 1312, 2) die verlebte Frau Pfrang 960, Summa 2272 (…)
Gemeinschafft, 1) Erlös des Hauses 19.200, 2) des Gartens 5600, 3) Forderung an den Miterben Joh: Gottfried Rumpp 2400, 4) Schätzung der Mobilien, 222, zusammen 27.422
Passiva, Ersatzforderungen der Wittwe 5338, die andere Passiva 19.500, zusammen 24.838, bleiben 2584
Nachlass der Wb. Rumpp, getilgte Passiva 19.308, Passiva 6301 (rest) 13.007
Zuvertheilende Masse (…)

Catherine Salomé Hoh et ses enfants vendent la maison au revendeur Joseph Loeb et à Caroline Levy moyennant 24 000 francs

1865 (23.1.), M° Grimmer
Vente par 1° Catherine Salomé Hoh, veuve Jean Geoffroi Rumpp, ancien épicier à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme se portant fort de Sophie Ida Rumpp épouse de Joseph Pfrang, négociant à Saint-Louis & Jean Geoffroi Rumpp négociant à New York, 2° Salomé Amélie Rumpp épouse de Chrétien Stoll, ancien boulanger à Strasbourg
à Joseph Loeb, revendeur, et Caroline Levy sa femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg grand rue n° 82 – moyennant 24.000 francs, dont 11.000 francs payés, jouissance du 25 décembre dernier, impôts du premier janvier
Origine, héritage pour moitié de Jean Geoffroi Rumpp leur père décédé en 1856.
acp 539 (3 Q 30 254) f° 93-v du 27.1.

Joseph Lœb épouse en 1845 sa nièce Caroline Levy. Le mariage est autorisé par ordonnance royale
Mariage, Strasbourg (n° 502)
du 10° jour du mois de décembre l’an 1845, Acte de mariage de Joseph Loeb, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 pluviôse an XI à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Marchand, fils de feu Michel Loeb, Colporteur décédé en cette ville le 3 janvier 1815 et de Claire Proops, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et de Caroline Levy, majeure d’ans, née en légitime mariage le 9 juin 1817 à Soultz sous Forêts, fille de Nathan Levy, Marchand et de Sophie Loeb, conjoints domiciliés à Soultz sous Forêts, ci présents et consentants (…) lesdits futurs époux produisant l’expédition d’une ordonnance royale du 29 octobre dernier, transcrite au Greffe du Tribunal de l’arrondissement de Strasbourg le 8 novembre dernier, en conséquence de l’ordonnance du Président du même tribunal rendue le même jour, cette ordonnance royale porte que la prohibition portée par l’article 163 du code civil est levée, qu’en conséquence l’officier de l’Etat civil compétent pourra procéder à la célébration du mariage des impétrants (signé) Joseph Löb, Caroline Levy (i 24)

Joseph Lœb meurt dans la maison en 1889 à lâge de 86 ans. Son fils horloger Benjamin Lœb déclare le décès.
Décès, Strasbourg (n° 1087)
Strassburg am 5. Mai 1889. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschien heute der Kaufmann Benjamin Loeb, wohnhaft zu Straßburg Langestraße 82, und zeigte an, daß sein Vater der Rentner Joseph Loeb, 86 Jahre alt, israelitischer Religion, wohnhaft und geboren zu Straßburg, Gatte von Karoline geborner Levÿ, Sohn der hieselbst verstorbenen Eheleute Michael Loeb, Handelsmann und Clara geborener Proops, in deren gemeinschaftlichen Wohnung am 4. Mai des Jahres 1889 Nachmittags um vier Uhr verstorben sei (i 22)

Sa veuve Caroline Levy meurt en 1895 à l’âge de 77 ans.
Décès, Strasbourg (n° 599)
Strassburg am 12. März 1895. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschien heute der Uhrenmacher Benjamin Loeb, wohnhaft zu Straßburg Langestraße 63, und zeigte an, daß seine Mutter Karoline Loeb geborne Levÿ, 77 Jahre 8 Monate alt, israelitischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Sulz unterm Wald, Unter Elsaß, Wittwe des Handelsmanns Joseph Loeb, Tochter der verstorbenen Eheleute Nathan Levÿ, Handelsmann und Sophie geborner Loeb zuletzt in Sulz unterm Wald wohnhaft gewesen, zu Straßburg in des Anzeigers Wohnung am 12. März des Jahres 1895 Vormittags um zwei Uhr verstorben sei (i 63)

Originaire de Gœrlingen près de Sarre-Union, le marchand Jacques Brubacher épouse en 1892 la copropriétaire Marie Louise Meyer, native de Haguenau

Mariage, Strasbourg (n° 660)
Straßburg am 3. September 1892, Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Jacob Brubacher, evangelischer Religion, geboren den 15. Mai des Jahres 1861 zu Goerlingen (Unter Elsass), wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Ackerers Jacob Brubacher, wohnhaft zuletzt zu Goerlingen und dessen Wittwe Susanna Wittersheim, ohne Beruf, wohnhaft zu Goerlingen, 2. die gewerblose Marie Luise Meyer, evangelischer Religion, geboren den 22. August des Jahres 1862 zu Hagenau (Unter-Elsass), wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter des verstorbenen Gendarms Jacob Meyer wohnhaft zuletzt zu Blâmont (Frankreich) und dessen Wittwe Magdalena Brubacher, Weißwarenhändlerin, wohnhaft zu Strassburg (i 14)

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1933, le boulanger Charles (Guillaume) Bosch épouse en 1905 Caroline (Berthe) Pestel

Mariage, Strasbourg (n° 1187)
Strassburg am 17. Oktober 1905, Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäcker Karl Wilhelm Bosch, evangelischer Religion, geboren am 10. Januar des Jahres 1881 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg an den Gewerbslauben 63, Sohn des Bäckermeisters Johann Wilhelm Bosch und seiner Ehefrau Karoline gebornen Willig, beide wohnhaft in Strassburg, 2. die Dienstmagd Karoline Berta Pestel, katholischer Religion, geboren am 25. März des Jahres 1888 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg alter Kornmarkt 12, Tochter des Pensionärs Johann Hermann Pestel und seiner Ehefrau Maria Anna gebornen Wipf, beide wohnhaft zu Strassburg (i 214)



127, Grand rue


Grand Rue n° 127 – IV 311 (Blondel), N 954 puis section 60 parcelle 94 (cadastre)

Partie de l’actuel 24, rue Gutenberg et 21, rue des Francs-Bourgeois

Auberge aux Bâtons Royaux (1691-1701), café à la Reine de France (1776-1778)
Nouveau bâtiment sur les parcelles IV 311 et 323 en 1776, maître d’ouvrage Nicolas Huin, cafetier – maître maçon André Müller


Vers 1910, enseigne Gutenberg Bierquelle, Fontaine de bière Gutenberg. Un étage a été ajouté depuis 1830 (AMS cote 1 Fi 26 n° 17)
En 1913, après démolition des maisons côté ouest de la rue des Fribourgeois (AMS, cote 112 Z 7 – 1913-4)

Située à l’angle de la Grand rue et de la rue des Fribourgeois, la maison dont l’encorbellement fait vingt-neuf pieds et demi de long vers la Grand rue est inscrite au nom du revendeur Thomas Odino dans le Livre des communaux de 1587. Elle revient après plusieurs ventes successives à son gendre Elie Goll qui exploite les bains thermaux de Peterstal au-dessus d’Oberkirch comme son beau-père avant lui. Elle appartient de 1636 à 1691 aux fabricants de pâtés Nicolas Allheilig, venu de Lahr, puis à son fils Jean Adam Allheilig. Originaire de Paris, le traiteur français François Bellan l’acquiert et y établit l’auberge aux Bâtons Royaux. Il la revend en 1701 au monnayeur Benoît Charbonnier qui sollicite des exemptions auxquelles il n’a pas droit. Le compte rendu dressé en 1701 fait état de quatre poêles. La maison appartient ensuite aux fondeurs d’étain Jean Jacques Isenheim, Melchior Edel puis Henri Isenheim (1708-1746). D’après le plan-reflief de 1725, le bâtiment à deux étages a un pignon vers la rue des Fribourgeois. Le sellier Philippe Sauthier n’est pas autorisé à remplacer en 1746 les poutres de son encorbellement. Ses héritiers vendent la maison en 1775 au cafetier Nicolas Huin. Comme il n’est pas autorisé à reconstruire sa maison sur les anciennes fondations à cause du nouvel alignement, il achète la maison voisine rue des Fribourgeois, cède un terrain à la Ville en 1776 et charge le maître maçon André Müller de bâtir une maison neuve à deux étages surmontés d’un troisième étage mansardé. Le rez-de-chaussée vers la Grand rue a trois arcades, les appuis de fenêtre sont galbés au premier étage. Nicolas Huin y exploite le café à la Reine de France. Ses ayants-droit vendent la maison au charcutier Jean Georges Bernhard.


La maison forme l’angle droit en bas de l’image, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Extrait du plan Blondel. Les terrains à céder à la Ville sont en avant des lignes rouges (AMS, cote 1 PL 675)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 151 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie vers la Grand rue et en bois vers la rue des Fribourgeois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (a). Sur la gauche, la façade rue des Fribourgeois a six fenêtres, une porte et trois autres fenêtres au rez-de-chaussée, dix fenêtres à chacun des deux étages, une toiture à deux étages de lucarnes. Sur la droite vers la Grand rue, le rez-de-chaussée a trois ouvertures en arcade et deux étages à trois fenêtres surmontés du pignon. La petite cour A montre l’arrière (4-1) de la façade ouest et l’arrière (3-4) de celle sur la Grand rue.
La maison porte d’abord le n° 149 de la Grand rue et le n° 6 de la rue des Fribourgeois (1784-1857) puis le n° 127 de la Grand rue et le n° 5 de la rue des Fribourgeois.


Cour A – Bâtiment actuel, septembre 2019

Les héritiers testamentaires du chanoine de Saint-Denis Joseph Philippe Sauthier vendent la maison au cafetier Jean Kœberlé. Le docteur en médecine Charles Frédéric Gross loue en 1862 le rez-de-chaussée au restaurateur Laurent Kelhetter. Le locataire Jean Geoffroi Johanny installe en 1873 une pharmacie qu’il cède en 1878 à Charles Emanuel Steiner. La Ville acquiert la maison en 1907 sous le couvert de la société immobilière dite Grunderwerbsgesellschaft. Le sol est réuni en 1931 à celui de la parcelle voisine. L’entrée rue des Francs-Bourgeois prend alors le n° 21. La maison est citée pour la dernière fois en 1933 dans le livre d’adresses. Le nouveau bâtiment porte depuis les années 1960 le n° 24 de la rue Gutenberg.

juillet 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1602 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thomas Odino, revendeur, et (v. 1570) Marguerite Bazoille
Georges Genin de Sainte-Marie-aux-Mines
1604 v Abraham Hendel, revendeur, et (1578) Esther Rosenhauer – luthériens
1605 v Paul Mebwart, savonnier, et (1592) Odile Zoller – luthériens
1611* v Elie Goll, marchand à Strasbourg et aubergiste à Bad Peterstal, et (1601) Marguerite Odino – luthériens
1629 v Matthias Hügel, boulanger, et (1624) Catherine Schædler – luthériens
1636 v Nicolas Allheilig, fabricant de pâtés, et (v. 1630) Ursule Probst – luthériens
1656 h Jean Adam Allheilig, fabricant de pâtés, et (1658) Susanne Denninger – luthériens
1691 v François Bellan, traiteur, et (v. 1680) Marguerite Le Moine – catholiques
1701 v Benoît Charbonnier dit Chevalier, officier de la monnaie, et (v. 1685) Marguerite Genon – catholiques
1708 v Jean Jacques Isenheim, fondeur d’étain, et (1703) Sara Schwartz – luthériens
1709 h Melchior Edel, fondeur d’étain, et (1709) Sara Schwartz veuve de Jean Jacques Isenheim – luthériens
1727 adj Jean Henri Isenheim, fondeur d’étain, et (1699) Marie Ursule Schaaff puis (1726) Susanne Salomé Schatz – luthériens
1746 v Jean Philippe Sauthier, sellier, et (1736) Marie Barbe Prima – catholiques
1775 v Jean Huin, cafetier, et (1772) Marguerite Marie Josèphe Scholl – catholiques
1778 h Jacques Henri Burger, perruquier, et (1778) Marguerite Marie Josèphe Scholl veuve de Jean Huin puis (1784) Marie Salomé Walcker – couple mixte puis luthériens
1788 v Jean Bernhard, charcutier, et (1777) Marie Françoise Christmann – catholiques
1801 v Charles Paul Hirn, négociant, et (1800) Françoise Dangelo
1805 v Joseph Philippe Sauthier, chanoine de Saint-Denis († 1830)
1830 v Jean Kœberlé, cafetier, et (1826) Jeannette Meyer d’abord (1813) femme de l’ouvrier en tabac Antoine Wolff puis (1824) du garçon cafetier Jean Baptiste Pfrimmer
1849 v Eugène Perrin, architecte et entrepreneur, célibataire († 1853), enfant avec Salomé Sophie Geiger
1852 v Charles Frédéric Gross, docteur en médecine, et (1843) Sophie Salomé Stahl
1863 v Simon Katz, négociant, et (1832) Anne May
1885* v Louis Engelmann à Neustadt an der Haardt
1894 v Baruch Wolff, négociant, et Barbe Weill
1905 v Frédéric Zeiss, négociant
1907 v société dite Grunderwerbsgesellschaft (société d’acquisitions foncières), puis Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 350 livres en 1725, 1 150 livres en 1735, 2 070 livres en 1774, 2 400 livres en 1774 – Nouveau bâtiment, 2 500 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) IV 311, Joseph Philippe Sautier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Burger, 15 toises, 4 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 954, Koebelé (Koeberlé), Jean – maison, sol – 1,85 are

Locations

1689, François du Pré, confisseur et manant
1691, François Bellan, traiteur (ensuite propriétaire)
1699, Hyacinthe Lavalette, traiteur, et (1698) Chrétienne Rose Brion
1727, Jean Daniel Isenheim, fondeur d’étain
1745, André Crollat, boutonnier
1786, Jean Ehrlenholtz le jeune
1788, Antoine Laurent Schuhmacher, lustreur, et Catherine Keller
1805, Charles Léopold Chardoillet, receveur de la Loterie, et Marie Elisabeth Louise Dichat
1843, Willard le jeune, mercier
1861, Sébastien Erb
1862, Laurent Kelhetter, restaurateur
1873, Charles Geoffroi Johanny, pharmacien
1877, Charles Emmanuel Steiner, pharmacien

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 182-v
La maison face au poêle des Maréchaux appartient à Thomas Odino qui régle 14 sols 10 deniers. Elle a un encorbellement jusqu’à l’angle de la rue des Fribourgeois (29 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds 10 pouces), plus haut une avance (29 pieds ½ de long, saillie de 9 pouces), un étal (10 pieds ½ de long, 2 pieds 4 pouces de large) un autre étal (10 pieds de long, 2 pieds 3 pouces de large)

Oberstraßen
Thoman Odino hatt vor seinem Hauß gegen d Schmidt Stuben Oben ein Vsstoß, Vnz das Eckh Freÿburger gaß xxix= schu lang, Vnd iij schu x Zoll herauß, Mehr oben ein Staucher xxix= schu lang, Vnd ix Zoll herauß, Ein Banckh x+ schu lang, Vnd ij schu iiij Zoll breit, Mehr j Banckh x schu lang, Vnd ij schu iiij Zoll breit, Bessert für das Niessen, xiiij ß x d

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 151-v
La maison à l’angle de la rue des Fribourgeois en allant vers la Monnaie appartient au revendeur français Thomas Odino qui règle 3 sols 10 deniers. Elle a un auvent (13 pieds de long, un pied et demi de saillie), une plate-forme dallée (3 pieds de long, 1 pied ½ de saillie), une cheminée (4 pieds de long, 1 pied ½ de saillie) et une marche dallée (5 pieds de long, 1 pied ½ de large)

Anderseits Freÿburger Gaß.
Thoman Odino der Welsch Grempp hatt vor seinem Hauß am Eckh freÿburger gaßen, gegen dem Müntzhoue Zu, Oben ein Wettertach 13 schu lang, vnd anderhalben schu herauß, Ein besezter steinerin Tritt 3 schu lang vnd 1 ½ schu herauß, Mehr ein angehenckht Kamin 4 schu lang, vnd 1 ½ schu herauß, Mehr ein besezte staffel v schu lang vnd 1 ½ schu breit, Bessert für d. Nießen, iij ß x d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Les préposés vont voir la maison du sellier Philippe Sauthier qui demande l’autorisation de remplacer les poutres abîmées de son encorbellement. Ils ajournent leur décision.

(f° 75) Donnerstags 6. Octobris 1746 – Philippe Sautier
Augenschein eingenommen beÿ Philippe Sautier des sattlers hauß in der straß gegen der Schmidstub über, welches einen Überhang hat, daran Verschiedene balcken schadhafft, An deren statt er Neü einzuziehen willens und deßwegen Unterthänig um erlaubnus gebetten. Erkant Bedacht.

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le maître maçon André Müller demande le 7 mars 1775 au nom du cafetier Nicolas Huin l’autorisation de renconstruire à neuf sa maison sur les anciennes fondations. Les préposés l’éconduisent en le renvoyant au nouvel alignement.

(f° 161-v) Dienstags den 7. Martii 1775 – Nicolas Huin
Andreas Müller, der Maurer Meister nôe. Nicolas Huin, des Caffée Sieders bittet zu erlauben deßen behausung in der Langenstras an der Freÿburger Gas auf das alte fundament neu aufzubauen. Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren ab un an das alda adoptirte allignement zu verweisen.

1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le cafetier Nicolas Huin cède à la Ville un terrain de trois toises carrées moyennant 72 livres

(f° 89-v) Montags den 15. Julii 1776 – Nicolas Huin Caffetier
Idem [Hr. Streidbeck] trägt vor, daß Nicolas Huin, der Caffetier mit seiner ane der Langenstras gelegenen behaußung dem Allignement nach zur weichen mußte, so habe sich gemachter Außmeßung nach befunden, daß 3 Quadrat Klafter zum Allmend liegen geblieben so à 24 lb antreffen 72 lb. Erkannt, Seÿe Nicolas Huin 72 lb aus gemeiner Stadt Cassa zu bezalen.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1776. Le maître maçon Müller le jeune (André Müller) expose les travaux que le cafetier Nicolas Huin a l’intention de faire dans sa maison Grand rue : placer un poêle en fonte au rez-de-chaussée vers la rue des Fribourgeois, un fourneau dans la cuisine à l’arrière. Dans le bâtiment arrière à gauche de l’entrée une salle pourvue d’un poêle rond, à l’arrière une buanderie pourvue d’un chaudron. Au premier étage vers la Grand rue une salle pourvue d’un poêle en fonte. Dans le bâtiment arrière vers la rue une salle pourvue d’un poêle en fonte, à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau. Au deuxième étage vers la rue à main droite une chambre pourvue d’une cheminée à la française, au même étage vers la rue des Fribourgeois une cuisine pourvue d’un fourneau, à l’avant une salle pourvue d’un poêle en fonte. Au même étage du bâtiment arrière une cuisine pourvue d’un fourneau. Au troisième étage dans la masarde du bâtiment arrière une cuisine pourvue d’un fourneau. Les préposés donnent leur accord à condition de déplacer d’un pied la hotte dans la cuisine au deuxième étage du bâtiment arrière.

(p. 391) Mittwochs den 26.ten Junii 1776 – Sieur Nicolas Huin der Caffe Sieder will in seiner in der Langen straß gelegenen Behaußung auf dem rez de Chausse gegen der freÿburger stub Gaß eine stub gegen der straß mit einem Runden gegossenen offen In welchen in der Hinten daran Befindlichen Kuchen eingefeuert wird machen, Hinten daran eine Kuchen mit Herd und Camin schoß das Rohr mitten durchs gebäu von allem Holtz entfernt.
in dem Hintergebäud Linckerhand neben dem eingang eine Stube mit einem Runden Offen das blechene Rohr In das Hinten daran befindliche Camin Rohr führen, hinten daran eine bauchküchen mit Herd, Bauch keßel und Camin schoß, das Rohr am Steinern gäbel Hienauf von allem Holtz entfernt.
Im ersten stock gegen der straß einen saal mit einem gegossenen Runden offen Hinten daran mit Vor Camin auf eingewölb wohl Verwahrt setzen.
Im Hinter gebäu gegen der gassen eine Stube mit einem gegossenen offen, das Blechene rohr in das hinten daran befindliche Camin Rohr samt einem vor Camin aus welchem in den offen gefeuert wird, Hinten an dieser Stub eine Kuchen mit Herd und Caminschoß das Rohr an steinern gäbel Hinauf von allem Holtz entfernt.
Iù Zweÿten stock gegen der straß Rechter hand ein Zimer mit Einem frantzösischen Camin auf einem gewölb, das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem Holtz entfernt.
im nemlichen stock gegen der Freÿburgerstub gaß eine Kuche mit Herd und Caminschoß das Rohr mitten durchs gebäud von allem holtz entfernt vornen daran eine Stube mit einem gegoßenen Runden offen deßen Blechene Rohr in das Kuchen Camin geführt.
in dem hinterhauß im nemblichen stock eine Kuch mit Herd und Camin schoß das Rohr am steinern gäbel Hinauff von allem Holtz entfernt.
Im dritten stock in der Mansarde im Hinder gebäu eine Kuche mit Herd und Caminschoß das Rohr durchs dach hinauß von allem Holtz entfernt.
Erkand willfahrt, mit dem anhang das der Caminschoß in der im Zweiten stock im Hinterhauß befindlicher Kuchen um einem schuh weiter heraus gerucket werden solle – Mr Müller d. jung

Description de la maison

L’estimation de 1777 est celle de la nouvelle maison qui comprend deux anciennes

  • 1725 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, poêle pour l’officier, cuisines, atelier, four à fusion, chaudron, petite cave voûtée, petite cour, puits, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 2 700 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule et cabinet, à l’étage un poêle, chambre, cuisine, vestibule pour l’officier, au rez-de-chaussée atelier de fondeur d’étain, salle de fusion, cabinet, petite cour, puits et cave voûtée, le tout estimé à la somme de 2 300 florins
  • 1777 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux salles de billard, plusieurs poêles, cuisines et chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie solivée et en partie voûtée, estimée avec le puits, la cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 5 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Grand’Rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 26 / 149
Hirn
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Fribourgeois

nouveau N° / ancien N° : 2 / 6
porte de derrière du N° 149 grand’rue
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages bons en bois

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 31 f° 277 case 3

Koeberlé Jean à Strasbourg
Perrin Eugène, architecte (susbtitution p. 1851)
Gross Charles Frédéric, medecin (1853)

N 954, maison, sol, grand’rue 149
Contenance : 1,85
Revenu total : 288,96 (288 et 0,96)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 895 case 1

Gross Charles Frédéric, medecin
1865 Katz, Simon, négociant
1885 Engelmann, Ludwig zu Neustadt a/ Hardt
1895/96 Wolf Baruch Kaufmann in Lingolsheim
1906 Zeiss, Friderich Kaufman hier
(ancien f° 643

N 954, Maison, sol, Grand rue 127
Contenance : 1,85
Revenu total : 288,96 (288 et 0,96)
Folio de provenance : (277)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 32 p. 401 case 3

Parcelle, section 60, n° 94 – autrefois N 954 / 1594
Canton : Langstrasse N° 127
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,70
Revenu : 3400 / 4300
Remarques : B. V. 1908, 140 – 1931 d. c. 2 [section 60 n° 93, Langstrass Hs N° 129 puis Grand rue 127 et rue des Francs-Bourgeois N° 21]

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 221 Grande Rue, Depuis le fossé des tanneurs jusqu’aux Petites Arcades (p. 204)

149
pr. Bernard, Jean, Charcoutier – Fribourg
loc. Hering, Ben. François, vitrier – Echasses
loc. Dela Porte, Empl. au Bureau de la Lott. – Privilégié
(délogé demeure actuellement dans le N° 146 d’autre part)
loc. Pellier, Joseph, Neg. – privilégie
loc. Heller, Jean, friseur de Dames – privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Freiburgergasse (Seite 40)

(Haus Nr.) 5
Lehner, Spezereihdlg. 02
Hosse, Ausläufer. 0
Gress, Ausläufer. 1
Heitz, Kurzwarendllrn. 2
Trotz, Malermeister. 2
Guth, Schneiderm. 3
Horrenberger, Tagner . 3

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 127, s. Freiburgergasse 5

Annuaires 1931-1934

Annuaire 1931 – 127, Ville de Strasbourg – Werner Ina, tissus (p. 154, i 87)
Annuaire 1932 – 127, Ville de Strasbourg – Werner Ina, tissus (p. 154, i 88)
Annuaire 1933 – 127, Ville de Strasbourg – Werner Ina, tissus (p. 155, i 90)
Annuaire 1934 – (pas de 127, p. 184, i 100)

Grille d’enquête

(89)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]


Dessins, Ferrures de porte et Remarques

Haus Freiburgergasse 5 [Maison : 5, rue des Fribourgeois]

a) Geschichtliches : Hans von Dalheim Küffer do Claus von Barre sitzet. 1466, Thoman Odino der Welsch Gremp 1587, Ecl an der Oberstrasse. Zur grünen Linde. 1739. 1741. [Historique repris d’Adolphe Seyboth]

b) Zeitbestimmung : XVIII Jahrh. [Epoque, XVIII° siècle]

c) Zeicheriche Aufnahmen : [Relevés sous forme de dessin]

d) Photographische Aufnahmen : [Relevé photographique]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. Erdgeschoss – in Stein, 3 Bogenstellungen. Oberstrasse Fenstergewände in Stein, Sohlbänke an Grundriss geschwungen. Flächen Putz

    [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.] en pierre, trois arcades vers la Grand rue, encadrements de fenêtres en pierre, appuis galbés, surfaces crépies

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 7. Treppenhaus – Offene Treppe 4 Geschosse jetzt mit Glasdach
    [Cage d’escalier] Cage d’escalier ouverte à quatre étages, aujourd’hui pourvue d’un toit vitré
  • 8. Treppengeländer- Balluster in Bretten geschnitten
    [Balustrades d’escalier] Balustres en planches sculptées
  • 25. Türbeschläge – II. Stock 2 Bocksbänder

    [Ferrures de porte] au 2° étage, deux (*)

Bemerkungen :

I Stock Wandplättchen i. d. Küche
2 1 flügel Pl* (2 Füllungen) mit gesch*ten Rahmen
Und g*st Eingangstüre * der Freiburgergasse gut erhalten

[Remarques –] au premier étage plaques murales dans la cuisine, portes du deuxième étage. La porte d’entrée rue des Fribourgeois est bien conservée

Dossier de la Police du Bâtiment (cote)


Relevé d’actes


Bains de Petersthal par Matthias Merian, 1644 (image Wikipedia)

La maison est inscrite en 1587 au nom du revendeur Thomas Odino. Il fait baptiser des enfants de sa femme Marguerite à Saint-Thomas à partir de 1574. Il est réputé avoir établi les bains thermaux de Peterstal au-dessus d’Oberkich en Bade (historique). Thomas Odino figure sur la liste des neuf maisons dans lesquelles auraient lieu des réunions de réformés français d’après les déclarations d’Abraham Held en 1585.

Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 112, n° 532)
1574. Dominica Cantate. Thoman Ottiné, Margret, [Infans] Michel, [compatres] hans von Matzene, Heinrich Zorn, Margret Georg Meisner (i 114)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 138 n° 642) 1575.Dominica Trinitatis. Thoman Ottina, Margret, [Infans] Israel, [compatres] H Philip Schmidt D Iohannes Gergorius hans Grapethen nachgelaßene wittwen (i 140)

Le revendeur Thomas Odino et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit du tonnelier Blaise Leitersperger

1592 (vts. [v. Septemb.]), Chancellerie, vol. 281 (Registranda Kügler) f° 198
(Inchoat fo: 285) Erschienen Thoman Ottino Gremp burg. Zu Straßburg vnd Margred sein eheliche hußfr. Haben vnuer: bekhandt
Inn gegensein Hn Bläsin Leitterspergers Khüffs. burgs. Zu St. – schuldig sein 700 guldin zu 15 batz. gelühen gelts
soll Underpfand sein soll ein Huß, Hoffestatt Höfflin Brunnen vnd Keller mit Allen & geleg. Inn d. St. St. ane d. Obern Straßen vff einer seiten ein Eck ane Freÿburger gaßen, and.seit neben Hanß Grasecks des Puluermachers selig. erben stost hind. vff den Schuldbekhenner selbs, dauon gond. j lib v ß gelts Abloßig mit xxv lib. d. Florian Grafen burger Zu St. selig. Erben Sunst ledig eÿgen

Le revendeur Thomas Odino hypothèque la maison au profit de Raimbaut Meyer

1594 (15. Feb.), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 25-v
Schuldbekenntnus H Reinboldt Meÿers
Erschienen Thoman Odino d gremp
vnd hat In gegensein Reinboldt Meÿers des Rhath. – schuldig seÿe 25 Pfund pfenning
dafür zu Vnderpfand verlegt sein behausung alhie An d Obernstraß geleg. einseith an d. freÿburg. gaß and.seit neben herrn Heinrich Graseck hinden vf den Müntzhoff stoßend, dauon gohnd 8 fl. gelts Jhärlich vf Mathiæ Apli. losig mit 20 fl. St. W. sunst ledig vnd eig. Auch den Crediroren den Kauffbrieff vber diser behausung geben und Zugestelt

Vente de la maison voisine par Thomas Odino et sa femme Marguerite Bazoille

1596 (23 Julÿ), Chancellerie, vol. 302 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 60-v
(Extendirt in Volumine Contractuum huius Anni fol. 144.) Erschienen Rheinhardt Grauiset aus befelch wie er sagte seines schwagers Thoman Odino und Margrethe Bazoille seiner ehelichen haußfrauwen Jetziger Zeit sich In St: Petersthal dem Saurprunnen verhaltend

Marguerite, veuve de Thomas Odino, hypothèque la maison au profit de Léonard Fischer, marchand à Francfort

1598 (vts [xi. Febr.]), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 54-v
(Inchoat. fo: 73.) Erschienen Margredt Wÿland Thoman Ottinots des handelsmans seligen wittwe Mit beÿstand herrn Blasÿ Leutterspergers Ires geschwornen Vogts So dann H Johann Schiller burg. vnd handelsman alhie geschworner Vogt obbemelts Thoman Ottinots seligen Kind. Mehr Thoman Ottino gartenman vnd Reychart Otino bemelten frauwen Shön
Hatt Inn gegensein h Leonhardt Vischers gewerbsmans von Franckfurt – schuldig seÿ 250 guldin Zu xv batze gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffstatt vnd höfflin, gelegen Inn s. St. Straßburg Inn d. Obern Straßen einseit ein eck an d. freÿburger gaßen, and.seit neben Michel Conrad stoßt hinden vff N Murer, Dauon gondt 25 guldin ablösig mit 500 guldin Straßburger dietterich dennis seligen erben, Mehr Zwen guldin gelts lösig mit 50 guldin sunst ledig eÿgen

Le batelier André Heinrich donne quittance aux héritiers de Thomas Odino, à savoir la veuve du marchand Thomas Odino (fils) remariée à Jean Solcourt, Marguerite Odino veuve d’Elie Goll et Elisabeth Odino femme du marchand Pierre de Barry.
1637 (67. Novemb:), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 819
Erschienen Andreß Heinrich der Schiffmann alhie
hatt in gegensein weÿ: Thoman Odino geweßenen handelßmanns see. witiben, ietzigen Ehevogts Johann Solcourt deß handelßmanns, So dann sein Odino see. Erben mit namen H Johann Goll., Vorwegen seiner eheleiblich. Mueter Margretha Odinoin, weÿ: Eliæ Gollen see: witibin vnd Peter de Barÿ deß handelßmanns alß Ehevogts Elisabeth Odinoin bekant,
daß Er von denselben die 500. fl. hauptgut, welches Er Heinrich den 26. Junÿ A° 1629. v.mög der auch in der Contractstuben vfgerichteten Verschreibung von Margreth Fürffelderin Zu Basel erkaufft und H M. Emanuel Mendtel helffer Zu S. Wilhelm alhie, Alß weÿl. Mariæ Rothin der geschwornen hebammnen see: eintziger hind.laßener Sohn und Erb, von vf und abe seinem hauß alhie in Freÿburger gaß neben dem Müntzhoff gelegen, Järlich vff den ersten Januarÿ mit 25. fl. nach vßweisung der in alhieiger Cantzleÿ den 3. Januarÿ Anno 1586. vfgerichteten verschreibung zuuerzinsen schuldig (…)
Vber daß haben mehrerwehnte Odinoische in gegensein Mathiß Hügels deß weißbecken alhie bekannt, daß sie die behausung, so er Hügel vff Jüngst v.schienen weÿhenachten An Niclaus Allheÿligen den Pastetenbecken verkaufft, vnd auch neben vorgent. H M. Mendtels hauß für obberürt hauptgut und zinßhafft und und.pfandt gewesen, hiemit gäntzlich und allerdings entschlagen

Georges Genin de Sainte-Marie-aux-Mines vend en 1604 la maison à Abraham Hendel et à sa femme Esther Rosenhauer

1604 (7. Januarÿ), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 13
Erschienen Gorgus Gening burger Zu Marien Kirch hatt verkaufft
Abraham hendell v Ester Roßenhauwerin seiner ehelich. hußfr. Inen
huß hoffestatt v. hefflin m. all Ir gebeud geleh. Inn d. SS an d. Obern strass vff einseyt ein eck ane Freyburger gaß andersyt Heinrich graßecks selg. erb. stoßend hinden vff Mathÿs Rothen d. Murer, dauon gnd xv lb x ß gld. vff (-) losig mit ij C lb herr dietherich demanß selig erben, Mehr 5 pfd gls vff (-) widerkheuffig m. 1. C ld d herrn Johann leuwnio* Churfürstlichen pflch Rath, Mehr 1 lb v ß gelts vff (-) loßig m xxv lb d hans Mucke schloßer Sonst ledig eÿg. der khauff vber die solch beschwerd. für ij C xij lb x

Fils de maçon, le garçon batelier Abraham Hendel épouse en 1578 Esther, fille du peintre Michel Rosenhauer de Bâle
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 99)
1578. Item [Am XIX Sontag die 5. octobris] Abraham Hendel ein schiffknecht weÿland * Hendels eines Maurers vnd burgers allhie nachgelaßener Sohne, dient bey einem Schiffman *att Daniel genant, Hester Roßenhawerin, weÿland Michel Roßenhawers eines Malers vnd burgers Zu Basel nachgelaßene tochter, ist bey *ein Vatter Mans Daniel. Sind mit angezeigt worden von Hanßen Merdlin einem Nadler vnd burger alhie in der selbigen nachpautschafft wonhafft der gibt Zeignuß das Kein irrung vnd Span da sein soll
[in margine :] cofirmatio facta die 30 Octobris

Le revendeur Abraham Hendel et sa femme Esther hypothèquent la maison au profit des enfants d’Antoine Mennel
1604 (vt spâ [xxviij Julÿ]), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 227
(Inchoat. fo: 239.) Erschienen Abraham Hendell der gremp v Ester sein eheliche hußfrauw
hab. in gegensein herrn Philips Mannen Schaffners alls geschwornen Vogts Emanuel Wÿland Anthoni Menels der Statt eanatzen* selig Sohn, Mit beÿstand v bewilligung Meyster Mathei Rothen Steinmetzen alls großvatter demselb. Emanuel vffrecht vnd redlicher schuld schuldig sein 100 guldin Zu xv batzen gelühen gelts
dafür Vnderpfand huß hoffestatt höfflin So* In pr: 1604 fo. 9 den v* eld v sind auch noch verhafftet für j C lxij lb x s Gorgus Gening burgern Zu Markirch
(Cassirt vonn wegen einer and. Verschreibung d xiiij Junÿ 1606)
[in margine :] Erschienen M Matheus Roth hatt in gegensein Abraham hendlers bekhant, weyl derselbig hie Ingeschribne vervnderpfande Behausung verkaufft das M Matheus Roth von Emanuel Mentels seines Enckels solcher behausung mit deren begriff vnd Zugehörd vonn den 100 guldin Schuldig freÿ Quirttire (…) den xviij Januarÿ A 1606.

Le contrôleur fait grief à Abraham Hendel d’étaler pêle-mêle des harengs saurs frais et de plus anciens. Abraham Hendel déclare les avoir achetés à Ulric Mürsel. L’amende qui lui est infligée est réduite.
1604, Protocole des Quinze (2 R 32)
Hanns Roppel contra Abraham Hendel. 20. Abraham Hendel. 21.
(f° 20) Mittwoch den 15. Februarÿ – Hanns Roppel contra Abraham Hendel.
Hannß Roppel gewesener gremp p. Schollern gepieten laßen Abraham Hendel, übergibt ein Underthenige suplôn so verlesen, darinn Clagt er weitleüffig, alß er sampt seinem mittschauwer über die gesaltzene Wahr beÿ Abraham Hendel seine wahr, ob sÿ frisch vnd Kauffmansgutt besichtiget vnd befunden das de alte bicking beÿ vnd neben den Neüwen feÿl hatt vnd verkaufft, vnd Ime beuohlen dieselben hienweg Zuthun vnd nicht mehr Zuverkauffen, das er Hendel daruff mit hochmütigen trutzig vnd ehrrürigen wortten Ihne vff de Fischmarckt angefahren vnd gesagt, hörstu Roppel wann du redest das Jetz Inn meinem hauß alte bicking habe, so leügtu Inn den halß hienein vnd redest nicht wie ein ehrlicher mann, mitt fernerem Vermelden, daß er den deren Ime seine wahren nehmen wollte, wohl sehen möchte, er wolle Ime der Bicking geben, das er daran ein weÿl Zu tauwen haben sollte & Bitt Ihle mitt ernst darumb anzusehen vnd seinem Verbrechen nach Zustraffen. & Hendel sagt er wölls verantwortten, so gutt er köne, seÿn gutte neuwe bickingh gewesen, hab sÿ beÿ H Ulrich Mörßeln erkaufft & er muß bekommen das sÿ mit wortten aneinander kommen, der Zorn hab Ihne überwunden, H. Mörsel sagt, hab er die bicking Inn seinem hauß gekaufft, so wüß ers nicht, wann aber das Wetter daruff schlecht, lauffen sÿ bald an. Er hab sonst kein alte bicking Inn seinem hauß gehabt, wie auch noch nicht.
Erkandt, Ime treuwe vffleg. daß er beÿ H Mürßeln die bicking erkauft, vnd soll er weg. seiner freuele wortt Inn dreÿen tag. 3. lb Zur straff erleg. auch dem Roppel den Uncosten wieder erstatten. B. q. Mr.

Abraham Hendel – Referiren sÿ haben Ime den bescheidt angezeigt, ob er könn treüw geben, hab er gesagt, das er gleichwol beÿ Israël Dahlstein auch vff ein hundert gekaufft die hab er noch dahien, wüß nicht ob sy undereinander kommen. & die straff haben sÿ Ime auch angezeigt vnd das er Roppeln den Costen erstatten solle, so begert er gnad. Erkandt Ime 30 ß abnehmen, vnd solle er Ime Roppeln den Costen abrichten. B. q. Mr.

Abraham Hendel et Ester Rosenhauer vendent la maison à Paul Mebwart et à sa femme Odile

1605 (xxj Nouem.), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 287-v
Erschienen Abraham Hindell der Gremp vnd Ester Roßenhauwerin sein eheliche haußfrauw haben unverscheidenlich verkaufft
Paulo Mebharten vnd Otilia seiner ehegemahln
Hauß, hoffestatt vnd höfflin mit allen andern Iren gebewen gelegen In der St: St: Inn der Oberstraßen, einseit ein Eck ane freÿburger gaß, anderseit Conradt Düllinger stost hinden vff Mathÿs Rothen den steinmetzen, Dauon gehndt 25 guldin Jährlich vff Johannis Baptistæ lößig mit 500 guldin Zu xv batzen Johann Dÿenaschten von Franckenthal, Item 10 guldin gelts Jährlich vff (-) D Leurnio* von heÿdelberg Churfürstlichen pfaltz Rath, lößig mit 200 guldin St. Wehrung, So dann Ein pfund 5 schilling Jährlich vff ablößig mit 25 lb Hanns Müller dem Schloßer vnnd sonst auch noch verhafftet für 325 guldin Zu xb batzen George Genning Zu Marien kirch Dazu 100 guldin vff Mariæ verkhündung Anno 606 (…) Sunst ledig eÿgen Der Khauff vber die beschwerden davon die Kheüffere gewÿsen vnd vber sich nemmen sollen, beschehen vmb 365 guldin Zu xv batzen

Paul Mebwart et sa femme Odile (Zoller) hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du soldat Philippe Weber. Odile Zeyssolff veuve de Charles Frédéric Zoller, bailli de Lichtenau en Bade, se porte garante de sa fille et de son gendre.

1606 (5. Februarÿ), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 33
(Inchoat. fo: 55.) Erschienen Paulus Mebhart vnd Fraw Otilien sein eheliche hußfr.
haben in gegensein herr Mathys Erb alls geschwornen vogts Margreden vnd Susannen geschwistern Philips Webers des Soldaten döchtern – schuldig sein 40 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt v hefflin mit all Ihren gebeud gelegen In der SS ane der obernstraß ist einseyt ein Eck ane Freyburger gaß, andersyt H Conrad Dyllinger stoßend hind. vff Matys Rothen Steinmetzen, davon gnd 25 guld gld ablosig m. 500 guld zu xv batz. H Johann Denois* burgern Zu Franckenthal, Mehr 10 guld. gelts loßig mit 200 guldin SW herrn Johann Leurnio* der Rechten doctor Churfürstlichem pfaltzgräffischen Rath, Item j lb v ß gelts losig mit xxv lb d hans Müller Schlossern v sind auch noch verhafftet für 325 pfund gelt zu xv batzen Gorges Gening burgern Zu Markirch So dann sind* 150 gulden vff Marien verkhundung Anno 1611 Zubezalen Sunst frey ledig eÿg.
Vnd Zu noch mehrer sicherheit Ist erschÿnen Frauw Otilien Zeyßolffen herrn Carle Friderich Zollers Amptschaffnern Zu lichtenaw selig witwe des Schuldbekhenners Schwÿg. v. Mutter Mit beÿstand h. hanns Jacob Bittman Irs geschwornen Vogt hatt sich für sich & mit sampt d. hauptschuldnern vnver: Zum Bürgen vnd schuldnern ernant

Le revendeur Paul Mebwart et Odile Zoller hypothèquent la maison au profit de leur belle-mère et mère respective Odile Zeyssolff veuve de Charles Frédéric Zoller, bailli de Lichtenau en Bade

1607 (j tag Maÿ), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 185
(Inchoat. in Proth. fol: 195.) Erschienen Paulus Mebert der Gremp burger Zu Straßburg vnnd Otilia Zollerin sein eheliche haußfrauw
Haben bekhandt vnd Inn gegenwärtig Kheit Otilia Zeÿsolffin wÿland Carle Friderich Zollers geweßenen Amptschaffners Zu Liechtenauw selig. witwen, Ihrer Schwÿger vnd Mutter Mit beÿstandt hannß Jacob Bettman des Notarÿ burgers Zu Straßburg Ihres geordnet vogts – schuldig sigen 787 pfund 14 schilling
Zum vnd.pfand Angeb. hauß, hoffestatt vnd hofflin mit Allen Ihren geb. geleg. In d. St. St. Ane d. obern strassen einsit ein Eckhauß Ane d. Freÿburg. gaß, vnd And.seit neb. Magistro Conradt Dilling. hind. vff Mathÿß Roth den Maurer stoßend, dauon xij lb x ß d gelts ablösig mit ij C L lb d Johann Dienast von Franckenthal, Item viij gl. gelts ablösig mit ij C gl werung H. Michell Leurnio Pfaltzgrävisch Rath Zu heÿdelberg, Item j lb v ß d gelts Lösig mit xx lb d hannß Müller dem schloßer, Mehr verhafftet für ein schuldt ij C Lxxv gl. zu zÿlen zu reich. Jörg Gruin* burg. Zu Mariakirh, Vnd dann für ein schuld L lb d Abraham hendell den grempen alhie, So dann noch für xlij lb d Mathÿß Erben dem weinsticher Alhie Sunst freÿ ledig vnd eÿg
Item ferner vnderpfand eingesetzt Sein des Bekhenners gebürende Antheil Ane der Verfangenschaft des wÿdem so Anna Geboldtin wÿland Michell Meberts selig witwe sein Mutter die Zeit Ihres lebens crafft vffgericht. Codicilli vnd Inventarÿ Zu nÿßen
(Ist cassirt prout in Scheda introfixa)

La maison revient ensuite à Elie Goll, natif de Colmar, qui épouse en 1601 Marguerite, fille de Thomas Odino (ancien propriétaire de la même maison) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copeÿ der Eheberedung – Zwisch. dem Erenhafften vndt bescheidenen Heliæ Gollen Weÿland des Ernhafften vnd fürgeachten Hn Mathej Gollen gewesenen burg. vnd handelßmanns Zu Colmar seligen eheleiblichem Sohn an einem, Vnd der Ern vnd Tugendsamen Jungfrawen Margaretha auch weÿland Thomä Odino seligen gewesenen Burg. vnd handelßmann allhie ehelich hinderlaßener Tochter am andern theÿl (…) auff Ir der Jungkfrawen seÿtten herrn Blasium Leÿtterspergern handelßmann Ir der Jungkfr. unter geordneten vogt (…) Johann Saltzmann Rhatschteyber (s.d.)

Mariage, cathédrale (luth. p. 80)
1601. Den 1. Sontags post Epiphanias. Elias Gol von Colmar und Margretha Thomas Ottino sel. nach gelaßene dochter * den 19. Ianuarÿ (i 43)

Originaire de Colmar, le marchand Elie Goll devient bourgeois par sa femme, fille du marchand Thomas Odino. Il s’inscrit à la tribu des Fribourgeois.
1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 804
Elias Goll vonn Colmar der Handelsmann empfahet d. B. Vonn Margret Weÿland Thomen Odino deß Handelsmanns seligen dochter Will Zun freÿburgeren dienen Vnd Kein nahrung angeb. Act. 14. Januarÿ 1602.

Aubergiste à Peterstal et bourgeois de Strasbourg, Elie Goll hypothèque au profit des enfants d’André Reinbold sa maison à Strasbourg ainsi que l’auberge et les bains de Peterstal

1611 (ut spâ [xxviij tag Martÿ]), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 130-v
(Inchoat. in Proth. fol: 106.) Erschienen Elias Goll Gasthalter Inn Sant Peters thal burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn männiglich Mackg. burgers Zu Gerstbach Als geschwornenn Vormundes Euæ Margred. vnd Annen Marien wÿland h. Andreß Reimboldts selig. Khindern offentlich verÿehen – schuldig seÿe 1000 guldin p. 15. batz.
Zum vnd.pfd ein.stzt vnd v.lgt Als erstlich hauß, hoffestatt, höfflin vnd hind.hauß mit Allen Ihren geb. & geleg. In d. St. St. vff der obern straß, einsit ein Eckhauß Ane d. Freÿburg. gaß And.sit neb. Hannß Murern dem schreÿnern hind. vff N. N. stoßend Ist eÿg.
Item die herrberg vnd Bad Inn Sant Peters thal mit sampt scheuren, Ställen vnd Garttt. Auch Allen Ihren geb. & was darzu gehörig daselbß herumb geleg.

Elie Goll demande une réduction d’impôts en arguant qu’il est aussi imposé à Oberkirch. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’éconduisent.
1631 Conseillers et XXI (1 R 113)
(p. 300) Montag den 28.ten 9.bris 1631 – Elias Goll
Elias Goll d. Aeltter supplirt vmb etwas nachlaß an d. dreÿfach. schatzung, weil er auch Zu Oberkirch mit Schatzung hartt belegt. Erk. Abgeschlag. H. Bleß, H. Stör

L’inventaire des biens d’Elie Goll, bourgeois de Strasbourg et aubergiste aux bains de Peterstal, est dressé en 1635 après sa mort. Il délaisse trois fils, Elie, Jean et Abraham, issus de sa veuve Marguerite Odino. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Serruriers. La masse propre à la veuve est de 250 livres, la masse propre aux héritiers de 800 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 341 livres, le passif à 4 002 livres.
1635 (20.7.), Not. Oesinger (David, 37 Not 4) n° 17
Inventarium vnndt beschreibung Aller v. Jed. ligend. vndt fahrender Haab, Nahrung vndt Güthere, So weÿl. der Ehrenuest vndt vorgeachte H. Elias Goll d. ältere geweßener burg. alhier zu Straßb. vndt gasthalter In St: Peters thal Sauerbrunnen sehl. Nach seinem tödtlich. Abschiedt auß dißer weltt verlaßen, vndt vff beschehenes erfordern, ansuchen v. vornehmen H. Eliæ Gollen, des Jüngern burgers alhier, Johannis Gollen auch burgers daselbsten v. Lorentz Meÿers auch burgers vndt handelßmans allhier Zu Straßb. als geschwornen Vogts Abrahams Gollen, Aller dreÿ gebrüdere obgedachten verstorbenen H. sehl. mit hernach bemelter seiner hind.laßen fr. witwe Ehelich erzeügter dreÿer Söhn vndt rechtmäsig. ab intestato Erben fleißig ersucht, Inventirtn durch die Ehren vnd tugendreiche Fr. Margaretham Odino die Witib mit beÿstand deß Edlen Ehrenvesten v. hochgelehrten herren Johannis Knafelÿ JV Doctoris E. Ehrs. Groß. Rhts dißer der H. Reichß freÿen Statt Straßb. Wolbestelten Advocati vndt Procuratoris Ihres geordneten Curatoris (…) Bescheh. In Straßb. den 20. Julÿ Ao. 1635.

Inn Einer Behaußung In der Statt Straßburg Inn der Schloßergaßen gelegen So Inn diße Erbschafft gehörig vnd hernacher beschriben würdt, Ist befund. worden wie volgt
Auff der Obern büenen des Vord. stocks. Auff dem 2. bod. In d. Cammer A, In der Cammer B. Vor dißer Cammer, In dem Cämmerlin C, In der Vordern Wohnstuben, In der Stub Cammer, In dem Obern hauß Öhren. Inn der Kuchen, Inn der vndern Stuben Im vördern Stockh, Im vndern Cämmerlin ab d. Kuch.
Inn dem Hindern Stock Vff der Obern Büenen, Vff der Andern Bienen, In der Obern Hindern Stub, Inn der Stub Cammer, Vff dem Gang an dißer Cammer, Inn der hindersten Kamin Cammer, In dem Sommerhauß, In deù vndern Saam des hindern Stocks, Inn der vndersten Gerümpell Cammer, Im hoff, Im Keller
Eigenthumb ahne Häußern. 2 Behaußung j hinderer vnndt j vordere Inn der Schloßergaßen (…)
Liegende Güetter So Eigen. Erstlich hauß, hoff, hoffstatt, Scheür und Ställ sambt einem Trotthauß und 2. trotten, wie auch allen andern dero Zugehörd. rechten und gerechtigkeiten geleg. In der Statt Oberkirch hinder der Herberg Zum Guld. Löwen (…)
Vndt Erstlichen der Erben Unveränderten Guths, in die Ehe zugebracht 800 lb
Hernach Würdt auch der Fr. Wittiben unverändert Guth beschriben, Inhalt Eheberedt 250 lb
Sa. haußrhats 456, Sa. Lährer Vaßen 46, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 244, Sa. Guldenen Ring 51, Sa. Baarschafft 109, Sa. Eigenthumbs ahne heußern und ligend. Güethern 3650, Sa. Schulden 2782, Summa summarum 7341 lb – Schulden 4002 lb Nach abzug 3328 lb – Summa finalis 4389 lb
Copeÿ der Eheberedung (…) Johann Saltzmann Rhatschteyber (s.d.)

Elie Goll vend la maison au farinier Matthias Hügel

1629 (26. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 214
(Protocollat. fol. 38.) Erschienen herr Elias Goll burg. Zu St.
hatt in gegensein Mathiß Hügels deß Meelmanns auch burgs alhie (verkaufft)
hauß, hoffstat höflin mit allen & alhie an der Obern Straß neben hanß Jacob Isenheim dem Kannengüesser & ein Eck an der Freÿburger gassen hinden vff Maria Kolerin die hebammen stoßend geleg. dauon gehen Jarß vff Joh. Baptistæ 12. lb 10 ß d Zinß H Hanß Jacob Becken Raths. Verwanth Zu Basel in haupth. mit 250. lb abzulößen sonst eÿg. Vnd ist d. Kauff vber die beschwd., Zugangen per 715 pfund
[in margine :] Erschienen Margret Gollin mit beÿstand Ihres Sohns H. Gollen (…) Actum den 14. Januarÿ 1635.

Matthias Hügel achète en 1636 la maison voisine. Il vend à la fin de la même année son ancienne maison à Nicolas Allheilig et à sa femme Ursule qui n’auront pas le droit d’exploiter une boulangerie tant que le vendeur aura la sienne dans la maison voisine.

1636 (29. X.bris), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 1027
(Protocollat. fol. 90.) Erschienen Mathiß Hügel der Weißbeck alhie
hat in gegenwärtigkeit Niclauß Allenheiligen deß Pastetenbecken auch burgers alhie und Ursulä seiner ehelichen haußfr. (verkaufft)
hauß, hoffstat und höfflin sambt dem Bronnen auch allen and. ihre gebäwen & ist einseit ein Eck an der Freÿburger gaß, anderseit neben dem v.käuffer selbsten, hinden vff H. M. Emanuel Mendel Helffer Zu S. Wilhelm alhie stoßendt, dauon gehen Jährlich vff Joh. Baptistæ 12. lb 10. ß Zinß Helenæ Düenastin weÿl. N.N. see. Zur Basel nachgelaßener Wittiben in Hauptgut mit 250. lb abzulösen, Vnd ob wohl solches hauß noch vmb 400. fl. weÿl. Eliæ Gollen see: Wittib und Erben v.hafftet, So hat doch der Verkäuffer solche vff ihme behalten (…) Über die düenastische beschwerdt der 250. lb so die Käuffere vff sich genommen geschehen für und umb 700. lb
Darbeÿ außtruckenlich abgeredt und Ihnen den Käuffern angedingt word., daß Sie so lang sein v.käuffers behaußung Ein Beckenhauß Verbleiben Würdt, dißes ietzerkauffte Hauß darzukommen zu laß. nit macht haben sollen

Originaire de Lahr, le fabricant de pâtés Nicolas Allheilig et sa femme achètent le droit de bourgeoisie le 2 juillet 1636 en s’inscrivant à la tribu des Boulangers. Ils apportent deux fils, Alexandre et Jean Adolphe
1636, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 865
Niclauß Allheiligen der Pastetenbeckh von Lahr erkaufft d. Burgerrecht für sich sein Haußfrauw vnd seine Zweÿ in letzterer Ehe erzielter Kinder Alexandri vnd Hanß Adolff vm 20 gold. fl. würd Zu Becken dienen Jur: d. 2. Junÿ 1636.

Les frères Nicolas et Philippe Allheilig, tous deux fabricants de pâtés, donnent à leur frère Jean Adam Allheilig, aussi fabricant de pâtés, quittance du prix de la maison provenant de leurs père et mère.

1658 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 227-v
Erschienen Niclaus und Philipß die Allheilig Gebrüd. und Pastetenbeckhen
in gegensein hannß Adam Allheilig. deß Pastetenbeckh., ihres Bruders, mit beÿstand H Niclaus Reben, Notarÿ, seines noch ohnentledigten. Vogts
bekannt, daß Sie Niclaus und Philipß die ienige 166. lb 10. ß 4 d welche besagter hannß Adam Ihnen weg. der in vertheilung sein hannß Adamns vätter: und müterlich. Verlassenschafft angenohmener alhie an der obern Straß: geg. der Schmid zunfftstuben gelegener Pastetenbeckhen behaußung, über die darauff hafftende Beschwärdten, zu ihrem rato herauß schuldig verblieben seÿe, Ir genüeg. empfangen haben, dafür bester form rechtes quittirend

Fils de Nicolas Allheilig et d’Ursule Probst, Jean Adam Allheilig épouse en 1658 Susanne, fille du marchand de vins Georges Denninger et de sa femme Elisabeth Schad : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copia – Zwischen dem Ehrsam und Bescheidenen Johann Adam Allheÿlihen dem noch Leedigen Pastetenbecken und burgern Zu Strb. weÿland des Achtbahr und bescheidenen Nicolai Allheiligs auch geweßenen Pastetenbecken und der Ehren und Tugendsamen Frawen Ursulæ Pröbstin, beeder Ehegemächt und burgere Zu gerührtem Strb. seel. hinderbliebenem eheleiblichem Sohn, alß dem Bräuthigamb ane einem, So dann der Ehren: Züchtigen und Tugendsahmen Jungfrawen Susanna, des Ehrenhafft und vorgeachten Herrn Georg Denningers Weinhändlers und Burgers Zu Strb. in erster Ehe mit weÿland der Ehren Vnd tugendsamen frawen Elisabetha Schadin die seel. erzeugten tochter alß der Hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen vnd verhandelt in der heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Dienstags den 23. Martÿ in dem Jahr alß man von Unßers herr einigen Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi Geburth Zahlte 1658. [unterzeichnet] Nicolaus Reeb Nots. des hochzeiters Vogt, Ich Hannß Fronhöffer alß des H Hochzeithers schwager, Johannes Völck als des Hochzeithers Schwager

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 120, n° 19)
1658. Dnca Cantate 9 maii. Hanß Adam Allheÿlig der Pastetenbeck Niclauß Allheÿlig des Pastetenbecken nachgel. ehelicher Son, J. Susanna H. Görg Denninger deß Weinhändlers ehel. Tochter. Mont. 17. ejus (i 121, Proclamation Saint-Pierre-le-Jeune f° 93 n° 14, i 104)

Le fabricant de pâtés Alexandre Allheilig donne aussi quittance à son frère Jean Adam Allheilig

1659 (17. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 912
Erschienen Alexander Allheilig der Pastetenbeckh
in gegensein Hannß Adam Allheiligs des Pastetenbeckhen, seines eheleiblichen Bruders
bekannt, daß Er, Von demselben, die jenige 125. lb. welche besagter Hannß Adam, Ihme Alexandern, Wegen der, in Vertheilung ihrer Mutter sel. Verlassenschafft, angenohmener, Alhie an der Obern Straßen gegen der Schmid Zunfft Stuben gelegener Pastetenbeckhen Behaußung, über die darauff hafftende Beschwerdte Zu deßen rato herauß schuldig Verblieben seÿe, Zugenügen empfangen habe

Jean Adam Allheilig hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Kast, docteur en droit et assesseur au Petit Sénat, pour pouvoir rembourser son frère Alexandre. En marge, quittance remise en 1721 à Sara Schwartz femme de Melchior Edel puis en 1727 à Jean Henri Isenheim

1659 (17. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 911
Erschienen Hannß Adam Allheilig der Pastetenbeckh mit beÿstand H Nicolai Reben deß Notarÿ seines noch ohnentledigten Vogts, Wie auch Alexander Allheiligs deß Pastetenbeckhen seines eheleiblichen Bruders
in gegensein deß Edel, Hochgelehrten H. Johann Philipß Kasten U.J.D. und E: E: Kleinen Rhats actuarÿ et Referentis – schuldig seÿen 100 Pfund,
daß Er damit obgemelten Allexander Allheilig. seinen Brudern, umb die jenige 125. lb. so Er demselben weg. annehmung der alhie in der Obern Straß. an der freÿburger gaßen gelegenen Pastetenbeckhen Behaußung Zuthun ist, bezahlen möge, (…) Dafür dann die obgemelte Pastetenbeckhen Behaußung, so zu Vor noch umb 250. lb Fr Helenæ Dienastin Zu Basel seel. Erben, sodann umb 25. lb. Ursulæ Hannß Fronhöffers Gastgeben Zum Weinstockh ehelicher Haußfrawen v.hafftet
[in margine :] Erschienen H Johann Ludwig Städel J.V.D. und Fiscalis, hat in gegensein Saræ gebohrner Schwartzin, Melchior Edels des Zinngießers ehefrauen, als proprietariæ hierin hypothecirt und beschriebener behaußung, mithin debitrices (…) Actum d. 13. 9.bris 1721.
[in margine :] (…) in gegensein H Johann Heinrich Isenheim, Zinngießers als Käuffers hier Verpfändet: und beschriebener Behaußung (quittung) actum den 30. Januarÿ 1727

Le fabricant de pâtés Jean Adam Allheilig loue la maison au confisseur et manant François du Pré

1689 (16. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 458-v
Jean Adam Allheilig, maistre Pasticier et bourgeois de cette ville
bail à François du Pré, confisseur et manant de cette ville (signé) françois Dupré
Une Maison avec tous ses appartements et commodité scitiée dans la grande rüe faisant d’un coté le coin a la rue appelée Freÿburger gaß, d’autre à Jean Ulric Goll, hoste au Corveau, sans en rien reserver ny excepter, Ce présent bail fait pour deux années à commencer à la Sr Michel qui vient, moyennant la somme de 80 florins par an

Jean Adam Allheilig meurt en mai 1714 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison Grand rue près de l’église Saint-Pierre-le-Vieux. L’actif de la succession s’élève à 2034 livres, le passif à 138 livres
1714 (19.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 35) n° 1198
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und Vahrender Keinerleÿ davon außgeschloßen, so weÿland der Ehren und vorgeachte Herr Johann Adam Allheÿlig der ältere geweßene Pastetenbeck und burger allhier nunmehr seel. nach seinem den 29.t Maÿ instehenden 1714. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten herrn seeligen sowohl ab intestato alß per Testamentum nachgelaßene Erben (…), durch die Viel Ehren und tugendreiche fraw Susannam gebohrne Thenningerin die hinterbliebene Wittib beÿständlich des Ehren Vesten fürsichtig vnd weißen herrn Johann Martin Rueger Schuhmacher v. E. E. Kleinen Raths alten wohlmeritirten beÿsitzer, burgers allhier, Ihres geordneten herrn Curatoris (…) So geschehen allhier in der Königlichen freÿen St. Str. Donnerstags den 19. Julÿ A° 1714.
Der nun in Gott seelig ruhende Herr hat sowoh ab intestato alß per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie Volgt 1. den Ehren und Vorachtbahren H Johann Friderich Allheÿlig Pastetenbeck und burger, allhier Zu Straßburg, so auch in Persohn dem geschäfft abgewarthet, 2. Susannam Meÿelin gebohrne Allheÿligin Johann Daniel Meÿels des gewesenen Würths auff E. E. Zunfftstub der Maurer und burgers allhier haußfrauw, welche aber von allhießiger gnädiger hohen Obrig Keit von hier relegirt worden, dahero in Ihrem Nahmen den Ehrenvest fürsichtig und weiße Herr Lucas Schaaff, Schneider und E. E. Kleinen Raths wohlverdienter Beÿsitzer alß auß wohlermeltem Rathsmittel Zu dießem geschäfft insonderheit deputirt, beÿ gegenwärtiger Inventation persönlich Zugegen geweßt.
3. den Ehrenachtbahren H Johann Adam Allheÿlig ebenmäßigen Pastetenbeck und burgern allhier, so auch præsens war, 4. die Ehren und Tugendsahme fraw Mariam Margaretham Frantzin gebohrne Allheÿligin, des Ehren und wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Frantzen gastgebers Zum Hirschen undt burgers allhier Eheliebste, welche auch beneben ersternanntem Ihrem Eheherrn der Inventur in Persohn selbsten beÿgewohnt. 5. die Ehren und tugendsahme Fraw Mariam Magdalenam Kipßin gebohrne Allheÿligin, des Ehrenachbahren herrn Johann Daniel Kipßen Thuchscheerer und burgers allhier Ehegattin so welche beede Eheleuthe gleichfalls beÿ dem geschäfft anweßend waren

Bericht und respective Vergleich in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Es haben sich allerseit Interessenten als fr. Wittib vnd Erben mit consens Ihrer respectivé Ehe: vndt geschworner Herren Vögte auch des herrn Deputirten E. E. Kleinen Raths sich mit einander gütlichen dahien verglichen vnd abgeredt, daß gegenwärtige Verlaßenschafft, ob Wohlen die Fr. Wittib nach dero Zugebrachtem Nahrungs Inventario vnd sonsten ein Zimliches als unverändert, theils annoch in natura theils vor die abgegangene stück in Ergäntzung prætendiren Könte, dahingegen vor den verstorbenen seel. nichts schrifftliches über deßen gehabt. unverändert guth vorhanden, dannoch in consideration es rechte leibliche Mutter und Kinder mit einander Zuthun haben, solle als ein gemein verändert und theilbahr Guth tractirt und davon den Erben Zween der Fr. Wittib und Mutter aber der vbrige eine dritte theil eÿgenthümblich Zugeschrieben (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straßen ohnfern der alten St. Peter Kirch gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eÿgenthümblich gehörigen Behaußung sich Volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Im hauß Öhren, Auff dem gang, Im Hindern Stock in der Stub, In der Stub Cammer, In der Cammer C, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. It. Ein Vorder und ein Hinderhauß in der St. Str. ane der Obern Straßen fast gegen dem rothen hanen hinüber (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 224, Sa. Leerer Vaß 85, Sa. Silber geschirr v. Geschmeids 159, Sa. Goldener Ring 10, Sa. Baarschafft 198, Sa. Eigenthum ane i. behaußung 1250, Sa. Schulden 108, Summa summarum 2034 lb – Schulden 138, Nach deren Abzug 1896 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1671 lb
Eheberedungs Copia (…) Beschehen vnd verhandelt in der heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Dienstags den 23. Martÿ 1658.
Copia Testamenti nuncupativi – 1700 (…) auff Donnerstag den 23. 7.bris Nachmittag umb 3 Uhren in einer der St. Str. ane der Langen Straßen ohnfern dem Alten Sacht Peter gelegenen, hernachbenannten beeden Testirenden Ehegemechten eÿgenthümblich Zuständigen Behaußung dero Obern stuben mit den fesntern in ermelte Straß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrenvest und wohlvorgeachte Herr Johann Adam Allheÿlig der Ältere Pastetenbeck undt mit Ihme die Ehren und tugendsahme fraw Susanna gebohrne Thenningerin beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburgn von der Gnade Gottes gesunder gehend und stehendes Leibs (…) Johann Ludovicus Scherer, Notarius jurat. publ.

Partage des meubles après la mort de Susanne Denninger, veuve de Jean Adam Allheilig
1715 (10. Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 37) n° 1291
Abtheilungs Concept Über diejenige Hausraths Posten, Silber geschirr und geschmeidt, so fraw Susanna gebohrene Thenningerin, weÿland Herrn Johann Adam Allheÿlig des ältern geweßenen Pastetenbeck und burgers allhier nunmehr seelig hinderlaßene fraw wittib dero allhier wohnenden vnd sich auffhaltenden Vier Kindern alß H. Johann Friderich vnd H. Johann Adam Allheÿlig, frawen Mariæ Margarethæ Frantzin und Frawen Mariæ Magdalenæ Kipßin under sich Zu Vertheilen, außgehändiget, welche dato nemlichen deb 10. Xbris 1715 (…) Vertheilt worden

Le fabricant de pâtés Jean Adam Allheilig loue la maison au traiteur et fabricant de pâtés François Bellan

1691 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 288
Jean Adam Allheilig, maistre Pasticier et bourgeois de cette ville
bail à François Belan, Traitteur et manant de ladte. ville (signé) Bellan
Une maison avec tous ses appartements et commodités Située dans la grande rüe, faisant d’un costé le coin de la rüe appelée Freÿburgergaß, d’autre à la femme de Jean Ulric Goll hoste au Corveau, sans en rien excepter ny reserver, Ce présent bail fait pour deux années consécutives à commencer à la St Michel de l’année courrante et qui finiront a pareil jour de l’année 1693 moyennant la somme de 80 florins par an
Il sera permis au Locataire d’aggrandi le poel d’en bas à ses depens

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Adam Allheilig à vendre la maison au manant François Bellan

1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 67) den 6. Aprilis – Johann Adam Allheilig pt° hauß Verkauffs.
Kl. ersch. Johann Adam Allheilig, der will sein an der Freÿburger gaß gelegenes hauß an François Bellant frantzösischen Traitteur und Basteten beck p. 2000 fl. verkauffen, bittet deßen gdige erlaubnus.
Erk. Zweÿ herren deputirt, umb den gewohnlich. augenschein zinzunehmen.
H. XXI. Brackenhoffer, H. Freundt

(p. 68) Sambstag den 11. Aprilis. Relatio Johann Adam Allheiligs hauß betreff.
Herr XXI Brackenhoffer, und H. Freundt referiren die beschaffenheith deß haußes so Johann Adam Allheiligen François Bellant den frantzösischen Traitteur, verkauffen will, nemlich es liege daßelbe in der Straß gegen den alten post hauß über, habe ein Klein höfflein, und sonsten geringe gemach der käuffer alß welches sich jüngst erntheiltes Verordnung gar gern Vnterwürffig mache, wolle 1000 fl. baar an dem Kauffschilling bezahlen, den rest aber Verzinßen.
Erk. das begehren placidirt, und soll die Verschreibung ordnungsmäßig geschehen

Le fabricant de pâtés Jean Adam Allheilig vend la maison au traiteur François Bellan. En marge, quittance remise en 1701 à Benoît Charbonnier

1693 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 296-v
Jean Adam Toussaint maistre pasticier et bourgeois de cette ville
François Bellant aussy maistre pasticier ([corrigé en] traitteur) et manant de lad.te ville
une Maison avec sa place, cour, puit et tous ses bastimens, droits & appartenances, Scituée dans cette ville dans la grand rüe appelée volgairement An der Obern Straß, faisant d’un costé le coin de la rüe appellée Freÿburgergaß d’autre costé tenant à la maison d’Abraham Jund, boucher, du bout par derriere à Christian Guebhard, gantier, laquelle maison est encore chargée et hypothéquée pour la somme de 1000 francs ou 100 livres de Strasbourg – pour 650 livres de Strasbourg ou 2600. livres tournois
[in margine :] Il et a Scavoir que l’Achepteur ayant obtenu la permission d’achepter cette maison par sentence rendüe au grand Conseil de Messr. les Vint un de l’11.me du mois courant (…)
[in margine :] (…) reçu du Sr Benoit Charbonnier dit Chevalier officier de la monnoye de la ville de Strasbourg, possesseur de present de lad. maison les 400 livres restant – Fait le 6. 7.br 1701

Au baptême d’Anne Marguerite Bellan en 1692, François Bellan est dit originaire de la paroisse de Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris et sa femme Marguerite Le Moine de Paris.
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 174)
Die 28.ua Aprilis An. 1692 Baptizata est Anna Margareta Francisci Bellan parisini parochiæ Sti Nicolai Chardonneret et Margretæ Le Moine parisinæ coniugum filia Quam Susceperunt dominus Michael Le Moine pistor parisinus et domina Anna Wilhelm Domini Garnier uxor (signé) Bellan (i 97)

Les Quinze rendent compte de leur visite des débits de boissons. François Bellan qui tient l’auberge aux Bâtons Royaux face au poêle des Maréchaux a bonne réputation

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(p. 125) Mittw. den 25. Maÿ. Aubergistes – Iidem [Obere Umgeldts Herren] per Herrn Schragen, daß, als jüngsthin die relation von den Würths häußern abgestattet worden, mann biß auff die Aubergistes Kommen seÿe, deren biß dato 21 geweßen, und seÿe anjetzo die Frag, ob sie Noch Ferners Zu laßen, und wie mann sich des Umbgeldts halben mit ihnen Zu Verhalten, als Welche Nicht Nur Zu hauß jedermann logiren und setzen, sondern auch wein auff die gaß außschencken, Und seÿe
12. au baston royal François Bellan, gegen d. Schmidt Stub über, so von guter renommée seÿe, doher es mit Mghh. ratification Zulassen seÿn werde. Erk. beliebt.

Le traiteur François Bellan loue la maison à l’enseigne aux Bâtons Royaux au traiteur Hyacinthe Lavalette

1699 (27.5.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Bail 27 May 1699 – fut present François bohlan traiteur en lad° ville Lequel a recognu avoir donné a loyer
A Jacinthe Lavalette aussy M° traiteur
La Maison a luy appartenant Scize dans La Grande rue de cette ville a laq.lle pend pour enseigne les batons Royaux, pour Le temps et espace de trois années a commancer a la St Jean prochain et a finir a pareil Jour en fin desd. trois annéés Moyennant Le prix et Sôe de 300 Liures argent courant par chacune annéé
dans Laq.lle Maison Led. Sr Bellant sera tenu dy laisser Les Meublss Speciffiées dans un petit mémoire signé tant de luy que dud. Laualette Lesquelles Meubles Montent a la sôe de 100 Liures
de la part syd. Laualette Le Sieur Joseph Laualette aussy M° traiteur en cette ville
(signé) jencinthe Laualette, Bellan

Hyacinthe Lavalette qui était cuisinier chez son frère Joseph Lavalette, traiteur à l’Epée Royale, demande l’autorisation d’exploiter l’auberge aux Bâtons royaux sous le nom du Duc de Bourgogne. Les préposés objectent que le nombre maximal d’auberges est atteint et que le pétitionnaire peut servir du vin comme cabaretier en attendant une occasion

L’aubergiste aux Bâtons Royaux François Bellan et sa femme Marguerite Le Moine empruntent de l’argent à l’aubergiste Jacques Vanem. En marge, quittance remise en 1702 à Benoît Charbonnier

1699 (6.6.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 322 – Not. Bidier du Til le 21. mars 1699
A la demande du Sr Jacques Vaneim Hoste au Lion d’or icy à Strasbourg fût enregistré l’obligation suivante passée par devant le Sr Bidier du Til Notaire Royal
François Bellant, hoste de la maison ou pend pour enseigne les batons Royaux, scize en cette ville dans la grande rüe, et Margueritte le Moyne,
debvoir a Jacques Vaneim Me de la maison ou pend pour enseigne le Lion d’or, la somme de 1300 livres tournois, pour l’employer en leur negoce – en présence de Michel le Moyne et Marin Bouchet Mr Boulangers en cette ville
[in margine :] en présence du Sr Benoist Charbonnier dit Chevalier Officier de la monnoye de cette ville en qualité de propriétaire et possesseur de la maison aussy nommée cy dedans (quittance), le 9. jan. 1702

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent François Bellan à vendre la maison au manant Pierre Benoît Charbonnier. La commission constate que la maison assez délabrée face au poêle des Maréchaux comprend quatre poêles, trois chambres à cheminée, une chambre des logements militaires, une petite chambre et un petit grenier pour environ 100 quartauts de grains.

1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
François Bellan Traitteur vmb Erlaubnus seine Behausung ahne Pierre Bennois Charponnier Zu Verkauffen. 80. Relatio. 82.
(p. 80) Sambstags den 16. Aprilis 1701 – François Billan Traitteur vmb Erlaubnus seine Behausung ahne Pierre Bennois Charponnier Zu Verkauffen
S. Ersch. François Billan Traitteur, der will seine Behaußung In der Straß oben ahn der Freÿburger Gaß gelegen ahne gegenwärtigen Pierre Bennois Charponnier, Monnoyeur à 5000 livres Verkauffen, bitt Unterthänigst vmb deßen gnädige Permission. Erk. Werden herr XV. Gambs vndt herr Rath. Gangolff den Augenschein des haußen Quæstionis Einzunemmen Deputirt, Vmb Ihre Relation darüber Naachgehends abzulegen

(p. 81) Sambstags den 16. Aprilis – Relation vorgemelder behausung so François Bellan der Traitteir ahn Pierre Bennois Charponnier verkauffen will.
Herr XV. Gambs frater Meus vndt herr Ratherr Gangolff Referiren, vmb welches François Bellan der Traitteur, Verwichenen Montag beÿ Meinen herren Zu Verkaufften ahn Pierre Bennois Charponniere, Monoyeur, Unterthänigst Eingekommen, woher folgender Maßen dießelbige währe ahn der Freÿburgergaßen In der Straßen gegen der Schmitt Stuben vber gelegen, hätte 4 Stuben, 3 Cammern à Cheminées, darunter die Eine Zue Einquartierung marquiret, Nebst einem Kleinen Cämmerlin, Eine Kleine Fruchtschütte vor etwa 100 frtl. frucht, sonsten sehr alt vndt bawfällig, die Keufer Währe Commis In der Muntz alhier, hätte Einige Exceptiones præsentirt weg. der Charge so Er hatt, Nach deme Ihme aber Remonstrirt Worden, daß Keine Ihme wurden gestattet werden habe Er sich dahien declariret daß Er sich Meine herrn so wohl personal als Real Schirm, der Einquartierung vndt vbrigen dero Ordnungen wie Sie auch Nahmen haben Müsten vnterwerffen vndt submittiren Wolle, die Ratification In dem übrigen dießes Kaufes Zu Meinen gnädigen herren außstellendt. Erkandt, Würdt dem Imploranten In seinem begehren das hauß quæstionis Zu verkaufft gn. willfahrt, vnd die herren Deputirten ersucht die Verschreibung in der Contract Stuben beÿ Zu wohnen ouch daß alle Obige Clausulen vnd Conditiones allda beobachtet vnd der Verschreibung Inseriret Werden bestens Recommendirt.

Alors traiteur à Belfort, François Bellan fait vendre la maison à Benoît Charbonnier dit Chevalier, officier de la monnaie

1701 (16.4), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 206-v
Sr Dominique Cazenave Chirurgien juré et manant de cette ville pour et au nom du Sr François Bellant, Traitteur demeurant presentement à Befort
Sr Benoist Charbonier dit Cheualier officier de la Monnoye de cette ville
Une maison avec sa place, cour, puit et tous ses bastiments, droits, appartenances et dependances Scituée en cette ville de Strasbourg dans la grande rüe appelée volgairement an der obern Straß faisant d’un côté le coin de la rue appellée Freÿburgergass autre costé tenant à la maison d’Abraham Jund maistre boulanger, aboutissant par derriere à Chrestien Guebhard, maistre gantier, hypothequée pour 250 livres de Strasbourg, plus 400 francs ou 100 livres de Strasbourg et pour 400 livres tournois ou 100 livres de Strasbourg, faisant ces trois articles la somme de 1800 livres, Item 1000 livres de France ou 250 livres de Strasbourg (en outre) 2200 livres tournois ou 550 livres de Strasbourg – Il est à Savoir que l’achepteur ayant obtenu la permission d’achepter cette maison par la Sentence susdite s’est obligé de ne revendre pas ladte maison a un autre que bourgeois (…)

La femme de Benoît Charbonnier (nommé Antoine à la première requête) demande l’autorisation de servir du vin dans l’ancienne auberge aux Bâtons Royaus en arguant que son mari est chargé d’une famille nombreuse. Les Quinze accordent en mars 1703 l’autorisation d’exploiter un cabaret à condition que le pétitionnaire devienne manant. Benoît Charbonnier demande en avril à être exempté de l’accise en arguant de la décision prise par les Conseillers et les Vingt-et-Un. Les Quinze refusent l’exemption après avoir constaté que la lettre de provision à laquelle se réfère le pétitionnaire n’en fait pas état.

1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
Benoist Charbonnier pt° Weinschancks
(f° 19) Sambstags den 27.ten Januarÿ 1703 – S. noîe Anthoine Charbonnier des Officiers de la Monnoye Haußfrawen die bittet unterth. weilen Ihr mann eine starckhe famille habe, Ihnen in ihrem eigenen hauß oben an der freÿburger gaß, so vor dießem den Schild aux bastons Royaux gehabt, den weinschanck gn. zu willfahren. Erkandt, vu supra [an die Oberen Ungeltherren gewießen]

(f° 51) Freÿtags den 2. Martÿ 1703 – Benoist Charbonnier pt° Weinschancks
Iidem [Obere Ungeltherren] per Herrn Friden, es habe Benoist Charbonnier dit Cheualier, bedienter in der Müntz, welcher das Eckhaus, oben an der freÿburger gaß, gekaufft vmb erlaubnus angehalten, daß er den weinschanckh darinnen treiben möchte. Wobeÿ man auch angestanden, weilen der Implorant weder burger noch Schirmer seÿe, und alle die in der Müntz arbeiten, der Statt nicht das geringste beÿ Zutragen pflegen, stünde demnach Zu Mgherren, Ob Sie demselben willfahren wollen, zumahlen es die meinung habe, daß keinem der nicht burger, der weinschanckh in der Statt, gestattet worden solte.
Herr Syndicus hielte davor, daß demselben Zwar der weinschanckh erlaubt, derselbe aber, als ein Cabaretier sich mit seiner frawen, in dem Schirm einschreiben zulassen vndt anderen gewohnlichen conditionen Zu unterwerffen, auch solche zu unterschreiben schuldig seÿn solte. Erk. Gefolgt.

(f° 119-v) Sambstags den 21. Aprilis 1703. – Benoist Charbonnier pt° Ungelts freÿheit
S. noîe Benoist Charbonnier des Schirmers und Müntzer, deßen haußfr. erschienen, Implorant ist neben anderen exemptionen auch vor sich vnd seine familie des Ungelts befreÿt laut bescheids von Herren Rhät und XXI. vom 31. Martÿ jüngsthin, weilen Er aber auch aux bastons Royaux den Weinschanckh habe, Als bittet Ihme, das Jenige, was Er in seine haußhaltung gebraucht, im Ungelt freÿ passiren Zu lassen. Erkandt, an die Oberen Ungeltherren gewießen.

(f° 348-v) Freÿtags den 14. Decembr. 1703. – Benoist Charbonnier pt° freÿen truncks
Iidem [Obere Ungeltherren] per Herrn Friden, es habe Benoist Charbonnier so aux bastons Royaux wein außschencke vnd in der Müntz employirt seÿe, umb einen freÿen trucnkh angesucht, vnd alß man ihne ferner gehört, beditten, daß er vor 6. od. 8. personen, woch. nur 2. ohmen freÿ verlange, vnd auff befragen, aus was vor einer ursach er soches prætendire. seine provision vorgelegt, worinnen aber nicht stehe, daß er des Ungelts freÿ seÿn solle, man Habe auch vor bedencklich angesehen, demeselben Zu willfahren, weilen schon andere Müntzer und Würth deßwegen beÿ dem Herrn Intendanten geklagt, der sie aber abgewiesen habe.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient en mars 1703 les termes de la lettre de provision présentéee par Benoît Charbonnier
1703, Conseillers et XXI (1 R 184)
(f° 59) Sambstags den 3.ten Martÿ 1703 – Benoist Charbonnier Monnoyeur pt° Einiger Franchises
Erschienen Benoist Charbonnier der Monnoyeur prod. deßen Lettres de prouision et réception, welches Er hiermit in Unterthänigkeit notificiren Vndt Zu gleich bitten sollen, Ihnen den darinn enthaltenen prvilegien Vnd Exemptionen gnädiig genießen Zu lassen. Erk. soll Implorant der in seinen Lettres patentes enthaltene privilegien Vndt freÿheiten, Vndt so Ihme gebühren mögen, ohngehindert gaudiren.
H. XV. Reichshoffer vndt H. Rathh. Mohr

Plusieurs employés à la Monnaie (Etienne Bunelle, Benoît Charbonnier, Augustin Clerc, Nicolas de Marly, Etienne d’Elpy et Jean Pierre Windershorn) demandent à l’intendant d’être exemptés de l’accise. L’intendant renvoie l’affaire au consul. Les Quinze constatent qu’ils ont déjà jugé en la matière en décembre 1703.
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 158-v) Freÿtags den 30. May 1704 – Müntz bediente als Estienne Bunelle, Benoist Charbonnier, Augustin Clerc, Nicolas de Marly, Estienne d’Elpy, Jean Pierre Windershorn pt° befreÿung des Ungelts
Obere Ungelts herren Lassen per Herren Friden Proponiren daß etliche Beampte in der Müntz, als Estienne Bunelle, Benoist Charbonnier, Augustin Clerc, Nicolas de Marly, Estienne d’Elpy und Jean Pierre Wintershorn dem Herrn Intendanten vor einigen wochen Gegenwärtigee req.te so H. Frid abgelesen, überreicht, undt unter andern auch die befreÿung des Ungelts prætendirt hetten, Welche req.te der Herr Intendant an dem Reg. Herrn Amm. verwießen undt befohlen, daß man innerhalb 3. tagen darauff antwortten solte, so aber dahero unterblieben, weilen hochermelter Her Intendant verreist gewesen seÿe. Alß man die sache examinirt, habe man sich gleich errinnert, daß schon hiebevor Von dießer materie occasione ged. Charbonniers und Claude Capitaine, und Zwar den 14. Xbris 1703. geredt und damahlen Erkandt worden, daß weilen in dern Lettres de provisions davon nichts enthalten war, und diesße beeden dabeneben Würtschafft treiben Ihnen ihr begehren abgschlagen seÿn solle. Wurde dermahlen Zu Mghherren Ob Sie den Obern Ungelts herren Committiren wollen, dem Herrn Intendanten, benöthigte Remonstration darüber Zuthun.
Herr Syndicus hielte davor, daß den Obern Ungelts Herren, dem Herrn Intendantesn auff besagte req.te eine schrifftl. antwortt Zu übergeben, Communicirt werden könte. Erkant Gefolgt.

Fils de Benoît Charbonnier et de Marguerite Genon, le garçon perruquier Pierre Charbonnier renonce à tous droits sur la maison qu’ont achetée ses parents.
1708 (21.7.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 16)
Reuersal – Pierre Charbonnier jeune garçon perruquier Lequel a déclaré que quoy que le Sr benoist charbonnier son pere Monnoyeur en lad. ville et Marguerite Jenon sa mere ayant fait acquisition d’une maison en lad. ville Scituéé vis à vis le gouuernement Laquelle acquisition a esté faite du Sr Lombart ad.at en parlement au proffit dud. comparant par condition en datte de ce jour passé devant moi, Il declare qu’il n’a et ne pretend rien a lad. maison et qu’elle appartient a ses père et mère

Originaire de Tullins en Dauphiné, Pierre Charbonnier achète le droit de bourgeoisie en août 1708.
1708, 3° Livre de bourgeoisie p. 1271
Pierre Charbonnier d. Peruckenmacher V. Tullin en Dauphiné erkaufft d. burgerrecht p. 6. gold fl. 16 ß wird Zum Spiegel dienen, Jur. d. 11. Dito [Augusti] 1708.

La femme de Benoît Charbonnier demande l’autorisation de prendre des pensionnaires comme le sellier français Besson. L’affaire n’a pas de suite.
1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
(f° 45-v) Sambstags den 18.ten Martÿ 1708. -Saltzm. noîe Benoist Charbonnier haußfrauen welche jetzund in deß frantzösischen Sattlern Bresson genandt hauß wohnet, bittet vmb gn. erlaubnus pensionnaire Zuhalten. Erk ahne due Obere Umbgelt herren gewießen.

Marguerite Genon femme de Benoît Charbonnier dit Chevalier demande l’autorisation d’héberger des pensionnaires. Les Quinze constatent qu’elle n’en a pas qualité puisqu’elle n’est ni bourgeoise ni manante. La requérante répond que son mari est en poste à Lyon et qu’elle sert seulement des repas sans vin. Les Quinze accordent la permission à condition que la pétitionnaire règle l’amende que lui a infligée la tribu des Fribourgeois.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
(f° 154-v) Sambstags den 9. Junÿ 1714 – G. noîe Marguerithe Jennon femme de Benois Charbonnier dit Monnoyer Chevalier prod. frantzösische requeste vmb permission pensionaires Zuhalten, Erk. ahne die Obere Ungelts herren gewiesen.

(f° 233) Sambstag den 1. Septembris – S. nôe E. E. Zunfft der Freÿburger Zunfft meister Johann Friderich Bahl Citat Dame Capponniere principalis klagt, daß Citata weder burgerin noch schürmerin seÿe, dießes dannoch ingeachtet sine permission auberge halten bidtet inhibitionem.
G. Citata præsens bittet &deputationem und sie dabeÿ Zulaßen. S. setzts. Erkandt, wird diße sach ahne die Ober Ungeldts herren verwißen.

(f° 421-v) Montag den 17.ten Decembris. – E. E. Zunfft der Freÿburger Ca. De Charbonniere pt° auberge
Iidem [Obere Handt Wecks Herren] per Eund. [Secretarium Friden] laßen referiren daß gedachte Zunfft der Freÿburger Ca. De Charbonniere geklagt daß dieselbige ohne scheu auberge halten anbeÿ gebedten, ihro solches obrigkeitlich nider Zu legen, und sie Zu erlegung angesetzter Straff anzuhalten. Alß man herrn Bahlen alß Zunfftmeister hierüber ferner gehört, habe Er beÿgefügt, wie daß Beklagter schon lange Zeit Officiers halte, und ihnen Zu eßen und Zu trincken gebte, 2° sie weder burgerin noch schürmerin were, 3° man ihro auf seithen deß gerichts beÿ 3. lb d straff auberge zu halten Verbotten hette, deßen ungeachtet sie damit continuirten und obwohl man ihro auch an die handt gegeben, daß wann sie sich hierüber Zu beschwehren hette, sie sich beÿ gn. herren den XV.en anmeldten solte, sie es dannoch nicht gethan hette,
Worauf beklagtin geantwortet, daß Ihr man ein Müntzer Were, und ietz Zu Lion sich aufhielte, auch daß Wahr weren daß die officiers hielte, allein gebte sie Ihnen nur Zu eßen, und sie die Officers lößten daß Zeichen Zu dem wein in dem Ungelts Hauß, und Zahlte vor jeden Ohm. 13. sols 8. deniers ahnbeÿ gestehen müßen, daß die weder burgerin noch schürmerin were, beÿ Welcher beschaffenheit man davor gehalten, daß Ihro auberge Zuhalten Verbotten, und der Zunfft ahn die handt gegeben werden könte, daß Se beklagtin die angesetzte straff der 3. lb d Zu Zahlen anhalten widrigen falls sie mit der execution wider die verfahren solte,. Die Genehmhaltung Zu MGHherren stellend. Erkandt, beliebt.

Benoît Charbonnier dit Chevalier vend la maison au fondeur d’étain Jean Jacques Isenheim moyennant 1 250 livres

1706 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 410-v
(1250) Benoit Charbonnier dt. Cheualier officier de La Monnoye
in gegensein Joh. Jacob Eißenheims Zinngießers
Hauß, Hoff, Hoffstatt brunnen mit allen deren begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahn der obern straß, einseit ist ein eck ahn der freÿburger gaß, anderseit neben Abraham Jund weißbeckers, hinten auf Jacob Reichard schneidern stoßend gelegen – um 250 und 100 lb verhafftet, geschehen um 900 lb

Fils du fondeur d’étain Jean Henri Isenheim, Jean Jacques Isenheim épouse en 1703 Sara Schwartz, fille du chaudronnier Michel Schwartz : contrat de mariage, célébration
1706 (19. Aprilis), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 39) n° 148
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Herrn Johann Jacob Eißenheim dem Ledigen Zinngießer, weÿl. deß Wohl Ehrenhafften und Vorachtbaren Herrn Johann Heinrich Eißenheims ebenmäßig geweßenen Zinngießers und burgers alhier, mit der Viel Ehren und tugendsamen frawen Maria Magdalene gebohrner Beinin ehelich erzeugtem und hinderlaßenem Sohn, alß dem Bräutigamb ane Einem
So dann der Ehren: und tugendsammen Jungfr. Saræ gebohrner Schwartzin, deß Wohl Ehrenhafften und Vorachtbaren Herrn Michael Schwartzen Kupfferschmidts und burgers alhier mit der Viel Ehren und tugendsammen frawen Sara gebohrner Voltzin ehelich erzeügten Tochter, alß der Jungfr. Hochzeiterin am andern theil
zugleich durch Unterhandlung, guthem Consens Wißen Willen underhandlung des Wohl Ehrsamen und Vorachtbaren Herrn Johann Sebastian Otten Rothgerbers, des Hochzeiters geschwornen Vogts
Beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in Vor erwehnter persohnen beÿweßen (…) Montags den 19.ten Aprilis Anno 1706. [unterzeichnet] Johann Jacob Isenheim Als hoch Zeiter, Sara schwartzin als hoch zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 168, n° 769)
1706. Mitwoch den 19.t Junÿ Seind nach 2. mahl. proclamation ehl. copulirt worden Joh: Jacob Eißenheim der ledige Zinngießer vnd burger H. Joh: Heinrich Eißenheim gew. burgers und Zinngießers hinterl. ehl. Sohn, vnd J Sara H Michael Schwartzen b. und Kupfer: Schmidts allhier ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Isenheim Als hich Zeiter, Sarra schwartzin ahl hoch Ziedern (i 167)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que le mari a achetée avant son mariage et qu’il ameublit parce qu’il y a fait des travaux à la charge de la communauté. Les apports du mari s’élèvent à 243 livres, ceux de la femme à 471 livres.

1706 (4. Xbr), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 10) n° 224
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, so der Ehrenhaffte achtbare und bescheidene Herr Johann Jacob Eißenheim und die Viel Ehren und Tugendsamme Fraw Sara gebohrne Schwartzin, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestandt zugebracht und sich deren jedes nach inhalt Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung für Unverändert Vorbehalten haben (…) Actum o , der Königl. Statt Straßb. in fernerem gegenseit deß Wohl Ehrenhafften und Vorachtbaren Herrn Michael Schwartz Kupfferschmidts und Fr. Saræ gebohrner Voltzein, obgemeldter Ehefr. geliebten Eltern, obgemelder Ehefr. geliebten Eltern, So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Fr. Mariæ Magdalenæ Eißenheimin gebohrner Bainin deß Ehemanns Leiblichen Mutter und H Johann Sebastian Otten, Rothgerbers und Lederbereiters Burgers alhier seines annoch ohnentledigten Vogts, Sambstag den 4. Decembris Anno 1706.

In einer in der Statt Straßburg ahne der innernstraßen oben ahne der Freÿburgergaß gelegenen behaußung befunden Word. Wie Volgt
Bericht Wegen der Behaußung so der Ehemann noch Vor der Ehe erkaufft hatt. Es hatt Zwar der Ehemann die alhier in Straßb: ahne der Straß oben ahne der Freÿburgergaß gelegenen Eck behaußung annoch vor Vollzogener dießer Ehe erkaufft, dieweilen Er aber auß seinen Mittlen darauff nichts bezahlt und noch über dasn in Währender dieser Ehe darinnen auß theilbarer Nahrung Viel gebawen und meliorirt, alß ist Verglichen, daß solche in die theilbare Nahrung fließen und Weder der Ehemann noch seine Erben hienkünfftig daran nichts Unverändertes prætendiren sollen noch wollen Zu Urkundt und Wahren Vesthaltung deßen sich allerseits Interessenten hiernechst Und. eigenhändig Unterschriebenen haben. Sig. den 3. Xbris aô 1706.
Werckzeug und Zinn auch gemachte Arbeith Zum Zinngießer Arbeith gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths so deß Ehemanns unverändert 55, Sa. Werckzeugs und Geschirrs Zum Zinngießer Handwerck gehörig 68, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Baarschafft 106, Summa summarum 243 lb
Sa. Haußraths so der Ehefrau unverändert 183, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. Guldener Ring 21, Sa. Baarschafft 161, Summa summarum 471 lb
Haussteuren 92 lb, Thut Jedem Verglichener maßen Bor einen halben theil 46 lb

Sara Schwartz se remarie en 1709 avec le fondeur d’étain Melchior Edel, fils du fondeur de cloches Jean Pierre Edel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenhafften Achtbaren und bescheidenen Herr Michel Edeln, dem leedigen Zinngießern Von Straßburg gehürthig, deß Wohl Ehren Vesten, Weißen Kunstberühmten und großachtbahren herrn Johann Peter Edelln Stuckh vnnd Glocken gießers auch Eines Ehrsamen Kleinen Raths in Vorgedachter Statt Straßburg Wohlverdienten alten beÿsitzers, mit Weÿland der Viel Ehren und tugendbegabten Frawen Marthæ gebohrnee Höllbeckin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Bräutigamb ahne Einem, So dann der Ehren undt tugendbegabten Frauen Sara Eißenheimin gebohrner Schwartzin, weÿland deß Ehrenhafften und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Eißenheimbs geweßenen Zinngießes und burgers allhier seeligen hinderlaßener wittib alß der hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen unndt Verhandtel seind dieße ding un er Königlichen Statt Straßburg, Montags den 22. tag deß Monats Octobris Anno Christi 1708 [unterzeichnet] Melchior Edel als Hochzeiter bekenne wie Obstehet, Sarra gebohrne schwartzin als hoch Zeiterin – Johann Adam Ösinger Notarius juratus publ.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 181-v, n° 880)
1708. Eodem [Mitwoch den 14.ten 9.mbr] sind nach 2 mahl Proclamation ehl. copulirt worden Melchior Edel der Ledige Zinngießer H Joh: Peter Edell des b. und Stuckgießers ehl. Sohn und Fr. Sara weÿl. Johann Jacob Eißenheim gew. b. und Zinngießers hinterl. wittib [unterzeichnet] Melchior Edel Als Hochzeiter, Sara eÿsensen heim hls hoch Zren (i 197)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison, non estimée, que la femme a apportée en mariage. Ceux du mari s’élèvent à 477 livres, ceux de la femme à 119 livres.

1708 (30. 9.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 12) n° 294
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender vnnd Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrsame v. achtb. H. Melchior Edel der Zinngießer und die Edle Viel Ehren und tugendsamme Fraw Sara gebohrne Schwartzin beede Eheleuthe undt burgere allhier einander in ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestandt Zu gebracht, undt sich deren Jeedes Crafft Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung für unverändert vorbehalten hatt (…) Actum in der Königlichen Statt Straßb. in fernerem beÿsein deß Ehrenvesten wohl Ehrenhafften vnnd vorachtbaren Herrn Johann Peter Edels, Glocken Kießers und eines Ehrs. Kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers des Ehemanns geliebten Vatters, Weither deß Wohl Ehrenvesten vnnd Vorachtbaren herrn Michel Schwartzen Kupfferschmidts undt burgers allhier der Ehefr. leiblichen Vatters, so dann auch deß Ehrsammen und achtbahren herren Johannes Dörffers deß Küffers auch burgers allhier Ires annoch ohnentledigten Vogts alß hierzu beederseiths erbettener beÿständere, Freÿtags den 30. 9.bris 1708.

In einer in der Statt Straßburg ahne der Innern Straßen ahne der Freÿburger Gaßen gelegenen in der Ehefrauen Nahrung gehörigen hernach beschribenen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ahne einer behaußung. Hauß, Höffel, Hoffstatt und bronnen, mit allen anderen deßen begriffen, Weithen, rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alhie in der Statt Straßb. ahne der obern Straß, einseith ist ein Eckh ane der freÿburger gaß, anderseith neben H Abrahamb Jundten, dem Weißbecken, stoßt hinden auff Meister Jacob Reichardten Schneider, davon gehen dem Stifft St: Marx alhie Jährl. auff Joh. Bapt: 10. lb. d Zinß ablößig in Capital mit 250 lb d. Item 5 lb d H Johann Ludwig Städel U. J Lto jahrs auff den 17. Junÿ ist das hauptg. 100. lb d. Item 20. lb d Zinß Jährl. auff Joh. Bapt: S. T. J. Johann Philipp Bartenstein Professori Publico alß vogten der Heinricischen Kinder, Zweÿter Ehe ist in Capital 500 lb, Item 10 lb d Zinnß Jahrs auff den 17. Martÿ H Johann Philipp Schellen dem Silberarbeiter macht die hauptsumma 250. lb. d. Und dann 8. lb d Zinß Jährl. auff den 5. Martÿ Johann David Eißenheim der Ehefrauen Schwager so in Capital Widerlößig mit 200 lib. Summa der Vorher beschriebenen beschwehrten thut 1300 lib d. Sonsten über obige beschwehrten freÿ Ledig und Eigen und hiehero doch niemand Zur Præjuditz in Keinen anschlag gebracht word. Darüber meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertiget und mit dero anhangenden Kleineren Secret Innsiegell Verwahrt datirt den 21. Maÿ A° 1706.. Ferner ein frantzö. Pergamentener Kauffbrieff auch ane gemeldem orth gefertiget de dato 16.ten Aprilis Anno 1701.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns in den Ehestandt gebrachtes Guth. Sa. haußraths 127, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 14, Sa. der baarschafft 402, Summa summarum 545 lb – Schulden 57, Nach deren Abzug 477 lb
Der Frauen in den Ehestand gebrachte unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 287, Sa. Werckzeugs und gemachte arbeith auch ohngerabeith Zum Zinngießer handwerck gehörig 281, Sa. Wein vnd lähren Vaß 7, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Guldenen Ringen 36, Sa. Eigenthümb ahne einer behaußung (-), Sa. der Schulden 15, Summa summarum 636 lb – Schulden 517, Nach deren Abzug 119 lb
Haussteuren 94 lb

Les Quinze accordent à Melchior Edel dispense d’inscription préalable pour faire son chef d’œuvre. Le pétitionnaire argue que son tour de compagnon a duré neuf ans et qu’il va épouser une veuve de fondeur d’étain.
1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
(f° 237-v) Sambstags den 10. Novembris 1708 – Melchior Edel C. E. E. Meisterschafft der Zinngießer
Saltzm. nôe Melchior Edel deß ledigen Zinngießers gtra. E. E. Meisterschafft der Zinngießer Ober meister Citati wollten principalen wegen nicht verarbeiteter Zeit Zum Meisterstück nicht admittiren, da Er doch 9 jahr auff der wanderschafft geweßt vnd Eines Meisters wittib heürathen würdt, bittet deßwegen. dispensation vnd ihme das Meisterrecht gnd. Zu kommen Zu laß.
Kun. weil das petitum wider ordnung, vnd das dispensation begehren beÿ Ewer gnaden stehet alß s. doch den* Er andern dabeÿ nicht vergeßen werden möchten. Erk. würdt Imploranten in seinem begehren gegen erlag 2. lb d. dispensando willfahrt.

Melchior Edel et Sara Schwartz hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Jean Haan.

1722 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 442
Melchior Edel zinngießer und Sara geb. Schwartzin beÿständlich Michael Schwartz des Kupfferschmidts ihres bruders und Johann Pfähler des Ohlmanns ihres Schwagers
in gegensein H. Johann hahnen Med. D. et Pract. – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne d. Straß, einseit ist ein Eck ahne der Freÿburger gaß, anderseit neben Balthasar Hummel dem weißbecken, hinten auff Reichard dem Schneider

Melchior Edel meurt en 1725 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 1 350 livres. La masse propre à la veuve est de 500 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 76 livres, le passif à 1 255 livres

1725 (1.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 91) n° 288
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿl. der Ehrengeachte Meister Melchior Edel, der geweßene Zinngießer und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Mittwoch den 24.ten Januarÿ dießes Lauffenden 1725.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren: und Wohl vorgeachten Herrn Matthæi Edels des Stuck und Glockengießers auch burgers allhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Margarethæ Salomeæ, Johann Melchior, Johann Daniels und Barbaræ der Edel, aller vier des Abgeleibten seel. mit hernach genanter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Zu gleichen antheiltern Verlaßener Erben (…) durch die Ehren und tugendsahme Frau Saram Edelin gebohrner Schwartzin, die hinterbliebene Wittib mit beÿstandt des Ehren und wohlvorgeachten herrn Philipp Jacob Erhards des Zinngießers und burgers allhier Zu Straßburg Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 1.ten Martÿ Anno 1725.

In einer in der Statt Straßburg ane der Obern Straßen gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, Im Obern Haußöhren, In der ohnstub, In dero Stub Cammer Im haußöhren Vor der Wohnstub, In der Kuchen, In der Wercktatt, Im Keller
Eigenthumb ahne einer behaußung. (W.) Eine behaußung, Hoff, Hoffstatt, Höfflein und bronnen, mit allen anderen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der obern Straß, einseit ist ein Eck ane der Freÿburgergaß, anders. neben Mr Diebold Hummel, dem Weißbecken, hinden auff Hn Jacob Reichard, den Schneider stoßend, davon gehen Jährl. auf Joh. Bapt: dem Stifft St: Marx allhier 10. lb. d Zinnß, ablößig in Haubtguth mit 250 lb. Ferner 5. lb d. Zinß Jährlich auf den 17. Junÿ denen Kastischen Erben etwan modo herrn Joh: Philipp Güntzer dem goldarbeiter alh. Jährl. auf den 17. 9.bris, redimibel in Cap. mit 100. lb. Weiter 20. lb d Zinnß Jährl. auf Joh. Bapt: H M. Johann Daniel Heinrici Vorhien anjetzo aber H Johann Peter Edel dem Stuck und Glockengießer allhier als welcher deßwegen in sein H. M. Heinrici Recht gestanden, widerlaufig in Capital mit 500 lb. It. 8. lb d Zinß Jährl. auf den 17. Martÿ Hn Johann Philipp Schellen dem Silberarbeiter etwan, modo vorgedachten Hn Johann Peter Edel, dem Stuck und Glockengießer, welcher in solch Recht gestanden, ablößig in haubtguth mit 200. lb. Sonsten über dießer beschwährden und die hernach unter denen theilbaren Passivis eingetragene 150. lb d freÿ ledig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 13.ten Aprilis Anno 1725. angeschlagen pro 300 lb. Darüber meldet j teutscher perg. Kauffbrieff in alhießiger C. Contract Stub gefertiget und mit dero anh. Kleinerem Secret Ins. Verwahrt, sub dato 21. Maÿ Anno 1706. Dabeÿ ferner ein frantzösischer perg. Kauffbrieff, so auch in gemeldem Contract Stub gefertiget und mit derrselben anh. Ins. becräfftiger, de dato 16.ten Aprilis Anno 1701.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guths, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachten Nahrungen durch H. Notarium Johann Adam Posinger in Anno 1708 auffgerichtet
Wÿdemb, Welchen die Wittib Wegen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Isenheimin Ihrer in erster Ehe mit weÿl. herrn Johann Jacob Isenheim, dem gewesenen Zinngießer und burgern allhier Zu Straßburg, Ihrem geweßenen Erstern haußwürth seel. ehelich erziehlter Tochter, mit gewißer condition genießen hat
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Guth, Sa. haußraths 60, Sa. Werckzeugs und Zinns Zum Zinnhießer handwerck gehörig 28., Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 300, Sa. Ergäntzung (935, abzuziehen 492, bleibt) 442, Summa summarum 832 lb – Schulden 331 lb, verbleibt 500 lb
Der Erben ohnverändert und theilbahr Verlaßenschafft, Sa. haußraths 23, Sa. Werckzeugs und gemachter arbeit Zum Zinngießer handwerck gehörig 3, Sa. Schulden 30, Summa summarum 76 lb – Schulden 1255 lb, Passiv onus 1178 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 750 lb, Mehr Schulden als nahrung dem Stalltax nach 428 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen unndt Verhandtel seind dieße ding un er Königlichen Statt Straßburg, Montags den 22. tag deß Monats Octobris Anno Christi 1709
Abschatzung d. 13.ten April ao. 1725. Auff begehren Weÿland des Ehren Vesten und Vorachtbahren Meister Melchior Edel gewesenen Zingiesers seel: hinter laßene Fraw Wittib und Erben, ist Eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der langen Straß, ein Eckhauß an der Freÿburger Gaß gelegen, einseiths Neben Thiebold Hummel, Weißbeck, anderseits Neben Jacob Reichert Schneider welche behausung, Stuben, Cammer, officier Stuben Kuchen Werckstatt, schmeltz und bauch Offen, gewölbtes Kellerlein und Klein höffel, mit einem bronnen, sambt aller Gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor vnd vmb Zweÿ Thausend und Sieben hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Compte que rend Matthias Edel de la tutelle des biens qui appartiennent aux quatre enfants de Melchior Edel
1729 (20.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 24) n° 564
Rechnung Mein Matthæi Edels Stuck: und Glockengießers, auch burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Margaretha Salome, Johann Melchiors, Johann Daniels und Barbaræ der Edel, Weÿland Meister Melchior Edels, des geweßenen Zinngießers und burgers allhier nunmehr seel. mit Frauen Sara geb. Schwartzin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter und nach Tod verlaßener Vier Kinder, ausweißend alles dasjenige, was Ich vom 19. Februarÿ Anno 1725 als da Ich zu dießer Vogteÿ gekommen, biß den 20. Julÿ Anno 1729 berührter meiner Curanden halben Eingenommen und hingegen wider außgegeben, auch sonsten Vögtlicher Weiße verhandelt und verrichtet habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ
Corpus der Vier Vogts Persohnen ins gemein Jährlich Zugewartten habenden hauß Zinnßes.
12. lb. d Zinnß solle Frau Sara Edelin geb. Schwartzin (…) von Ihrer Vier Kinder eigenthümlich ererbter Großvätterlich. Behausung ane der Vorstatt Steinstras in der Graumannsgaß gelegen

Compte que rend Matthias Edel de la tutelle des biens qui appartiennent aux deux enfants de Melchior Edel après le mariage de Marguerite Salomé avec le cordonnier Jean Bernard Wild et la clôture du compte de Jean Melchior
1733, Not. Lobstein (Jean, 31 Not 37) n° 846 [coin supérieur gauche très abîmé par l’humidité]
Rec]hnung Mein [Matthæi] Edel Stuck und Glockengießers auch burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniels und Barba[ræ der Edel Weÿla]nd Meister Melchior Edels des [geweßenen] Zinngießers und burgers allhier nunmehr seel. mit Frauen Sara geb. Schwartzin seiner hinterbliebenen Wittib erziehlter zweÿer Kinder, inhaltend alles dasjenige, was Ich vom 20. Julÿ Anno 1729 als dem Beschluß meiner abgelegten Erstern Rechnung biß den 20. 8.bris Anno 1733. berührter meiner beeden Curanden halben, ferner Eingenommen und hingegen wieder außgegeben habe – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Es gibet meine Wegen der Beeden Curanden und Ihrer Zweÿen ältern Vollbändigen geschwüsterde, Nahmentlich Frauen Margarethæ Salome, so ane Johann Bernhard Wilden, den Schuhmacher Verheurathet und Johann Melchiors, Ledigen Peruquenmacher gesellen, die mich aber beÿde seithero der Vogteÿ entlediget (…)
Corpus der beeden Vogts Persohnen ins gemein Jährlich Zugewartten habenden hauß Zinnßes.
6. lb. d Zinnß solle Frau Sara Edelin geb. Schwartzin (…) von Ihrer Vier Kinder eigenthümlich ererbter Großvätterlich. Behausung ane der Vorstatt Steinstras in der Graumannsgaß gelegen

Compte que rend Matthias Edel de la tutelle des biens qui appartiennent à Barbe Edel après clôture du compte de Jean Daniel
1737, Not. Lobstein (Jean, 31 Not 47) n° 1087
Rechnung Mein Matthäi Edels Stuck und Glockengießers auch E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen vogts Jungfrauen Barbarä Edelin, weÿl. Mr Melchior Edels, des geweßenen Zinngießers und burgers allhier seel. mit Frauen Sara geb. Schwartzin seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlter Jüngern tochter, außeißend alles dasjenige, was Ich vom 20. 8.bris Anno 1733 als dem Beschluß meiner abgelegten Zweÿten Rechnung, biß den 29. 78.bris Anno 1737. erwehnter meiner vogts dochter halben, weiter Eingenommen und hingegen wieder außgegeben habe – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Nach besag meines wegen der Vogts dochter und Ihres bruders Johann Daniel Edels /:den Ich aber beÿ errichtetem 20. jährigen alter den 23. 8.bris Anno 1734 ordnungs mäßig gelieffert (…)
Corpus der Vogts dochter ins gemein Jährlich Zugewartten habenden hauß Zinnßes.
3. lb. d Zinnß solle Frau Sara Edelin geb. Schwartzin (…) von Ihrer Vier Kinder eigenthümlich ererbter Großvätterlich. Behausung ane der Vorstatt Steinstras in der Graumannsgaß gelegen

Les enfants sont dispensés de faire dresser l’inventaire après la mort de leur mère qui bénéficiait de l’aumône Saint-Marc.
1740 (10.8.), Livres de la Taille (VII 1179) f° 35
Weÿl. Melchior Edel des Zinngießers wittib Verlassenschafft betreffend erscheint Johann Melchior Edel der Peruckenmacher und fr. Margarethæ Salome Bernhard Wilden des Schuemachers Ehefrau und bitten in ihrer und der abweßeden Geschwüsterd Nahmen umb befreÿung der Inventur. Erkannt weilen die Verstorbene das Allmoßen beÿ St. Marx biß in ihrem tod genoßen, aus Armuht willfahrt.

Jean Henri Isenheim loue la maison à son frère Jean Daniel Isenheim

1727 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 613
H. Johann Heinrich Isenheim zinngießer
in gegensein seines bruders Johann David Isenheim auch zinngießers
entlehnt, Eine Behausung höfflein bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten nichts davon ausgenommen in der langen straß, einseit ist ein eck ahn der Freÿburger: gaß anderseit neben Hummel dem weißbecken, hinten auff H Reichard den Schneider gelegen – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Johann Baptistæ fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Jean Henri Isenheim acquiert la maison par enchère judiciaire le 8 janvier 1727 (la référence figure à l’inventaire de 1735)
Fils du fondeur d’étain Jean Henri Isenheim, Jean Henri Isenheim épouse en 1699 Marie Ursule Schaaff, fille du tailleur Lux Schaaff : contrat de mariage, célébration

1699 (31.7.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften Johann Heinrich Eißenheimen, ledigen Kannengießern, weÿl. des Ehrengeachten herrn Johann Heinrich Eißenheims, geweßenen ebenmäßigen Kannengießers burgers alhier Zu Straßburg seelig. nachgelaßenen ehelichen Sohn, als hochzeitern an einem
So dann der viel Ehren: undt tugendsahmen Jungfrauen Mariæ Ursulæ, des Ehrengeachten herrn Lux Schaaffen, Schneiders auch burgers Zu gedachtem Straßburg eheleiblichen tochter, der Jungfrawen hochzeiterin am andern theil
Welches beschehen in Straßburg Freÿtags d. 31. Julÿ Anno 1699. [unterzeichnet] Johann Heinrich Isenheim Als Hoch Zeider, Maria Ursula Schaaffin Als hochzeiterin
Protocollum tertium, f° 66-v

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 101-v, n° 508)
1699. Mittw. d. 9. 7.br wurd. nach ordentl. Außruffung copulirt Johann Heinrich Isenheim d. ledige Zinngießer v. B. allhier, weil. H. Johann Heinrich Isenheims des geweß. Zinngießers v. B. alhier nachgelaß. ehl. Sohn, J. Maria Ursula, Hn Lucä Schaffen des schneiders V. B. allhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Isenheim als Hochzeidter, Maria Ursula Schaaffin Als hohzeitterin (i 101)

Jean Henri Isenheim se plaint aux Quinze que les contrôleurs de l’étain ne font pas bien leur travail en rapportant ce qu’ils ont fait chez lui. Les Quinze estiment que le plaignant devra régler une amende pour ne pas porter préjudice à l’autorité des contrôleurs et ordonnent que les contrôles suivants soient portés à leur connaissance.
1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
(p. 410) Sambstag d. 19. Octobr. 1720 – die Zinnschawer C. Joh: Heinrich Isenheim pt° Prob
Iidem [Obere Handwercks herren] laßen ferner per Eundem [Secret. Kleinclaus] referiren, Es hatten die gesamte H Zinnschawer C. Joh: Heinrich Isenheim den Zinngießer undt burger allhier Klagend angebracht, daß dießer, weilen die Prob deßen Zinnß um halt nicht jusr, noch wie sichs gebühret befund. worden nach dreÿmahliger Citation beÿ Ihnen nicht erschienen seÿe, deßweg. sie Kläger nach ordnung solche Sach Mghh. Erkantnus anheim stellen wollen, worauff Beklagter umb Deputation angeruffen, undt umb Vorlegung des Articul buchs sambt der prob undt waag gebetten habe.
Beÿ der Deputation seÿen Von denen Klägern erschienen, H. Rathh. Zachæus Saur, Johann Wilhelm Schatz und Johann Friderich Weiß, Welche sich erst den gehaltenen Recess bezogen mit dem beÿsatz, daß sie von gegnern vernehmen wolten, warumb er nicht erschienen seÿe, Beklagter Zugegen habe geantwortet, Er finde daß Große Mißbrauch beÿ der Zinnschaw Vorgiengen, und wan er erschienen wäre, so würden selbige auch beÿ dieser gelegenheit Verübet word. sein, das erste mahl seÿe er erschienen, sie hätten Ihne aber so hart angefahren und tractirt daß er das 2.te mahl nicht habe erscheinen mögen, dann 1° Schlagen Sie die prob auff Zinn, so nicht einmahl Kaufmanns Guth seÿe, Wie sie Ihme ehedeßen ein Barbierbecken so in den halt aus Zinn 10.ten seÿe, die Englische prob geschlagen hatten, Worauff Kläger replicirt daß Sie das Zinnzeichen in der qualitæt wie solche von dem Meister, der selbiges Verarbeite angegeben werde, auffschlagen, Betreffend das barbier becher so seÿe selbiges eine geschlagene arbeit, deßweg. sie auch selbiges alß Englisch Zinn hätten Zaichnen müßen, jedeme laut 4. Articuls Ihrer ordnung Keine geschlagene arbeit gemacht werden solle alß von purem das ist Englischem Zinn. Beklagter habe hierauff eine Schrifft wollen einleg. er seÿe aber dahien angewießen worden, daß er selbige per procuratorem angeben laßen solle, damit pars adversa deßen commun. begehren und sich darauff verantworten Könne. Indeßen aber hätten die Hh. Depp. davon gehalten daß Zu maintenirung der H. authoritæt dem Bekl. beÿ 5 lb straaff anzubefehlen, sich beÿ dem Kläger Zu sistiren, sein Zu schawen habendes Zinn, durch sie ordnungs mäßig schawen Zu laßen undt wann Ihme durch die Schaw Zu wenig oder Zu viel geschehen solte Ihme solches beÿ Mgh. anzubring. ohnverwert undt Zugelaßen sein solte, darauffhin nachgehendts ferner ergehen Könte was recht ist, die genehmhaltung Zu Mghh. fallend. Erk. Bedacht gefolgt.

(p. 433) Sambstag den 23. 9.bris 1720 – Moss nôe E. E. Meisterschafft der Zinngießer erscheint der Alte Ober Meister Philipp Jacob Erhard citirt Johann Heinrich Isenheim auch Zinngießer prod. Extractum Handwercks Protocolli will damit die legitimation præstirt haben, und bitt nochmahl Unterthänig wie den 16. h. gebetten worden. Gug Citatus Verwilligt in die Communication gebettener Copeÿ.Moss acceptirts.

Jean Henri Isenheim demande l’autorisation de prendre un nouvel apprenti bien que les deux ans réglementaires entre la fin d’un apprentissage et le début du suivant ne soient pas écoulés. Les Quinze accordent la permission eu égard que l’apprenti est allié à la famille Fried, à condition que l’intervalle jusqu’à l’apprentissage suivant soit augmenté de la durée manquante. Les Quinze remettent aux parties une expédition de leur décision.
1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
(p. 37) Sambstag den 12. Febr. 1724. – Johann Heinrich Isenheim Ca. E. E. Meisterschafft der Zinngießer pt° Lehrjungens
Moss. nôe Johann Heinrich Isenheim Zinngießers Ct. E. E. Meisterschafft der Zinngießer Ober Meister H Philipp Jacob Erhard prod. Memoriale und bitten pt° gn. dispensation einen newen Lehr: Jungen an zunehmen. Gug Weil das petitum wider Articul alß bitt Deputationem et Facta Relatione den gegner mit seinem gesuch abzuweisen. Ref. Expensis. Moss. bitt auch Deputation. Erkand, Ober Handwerckh. herren.

(p. 84) Sambstag den 4. Martÿ 1724. – Joh. Heinrich Isenheim Ca. E. E. Meisterschafft der Zinngießer pt° Lehrjungens
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium Kleinclaus] Referiren, daß Johann Heinrich Isenheim der burger und Zinngießer allhier C. E. E. Meisterschafft der Zinngießer Ober Meister H Philipp Jacob Erhard d. 12. Febr. jüngst ein Memorial eingelegt, jnhalt Welches derselbe vorgetragen, daß Ihme einen Lehrjungen nahmens Johann Georg Schmid Von Reichenweyer gebürtig, von deßen Hier befindlichen Hrn Anverwanthen in die Lehrjahr auff Zu nehmen Zugemuthet worden, Zu Welchem ende er sich beÿ dem Ober Meister angemeldt, von demselben aber Zur Antwort erhalten, daß er die gesetzte Zweÿ Jahr nach außthuung des vorigen Lehrjungen auß warthen mußte, Weil man ihme Imploranten noch neun monath manglen und anbeÿ aber des ged. jungen Anverwanthen Zu Ihme allein das Vertrawen hätten, alß bäthe Er mit Obrigkeitlicher dispensation Krafft deren er den benambsten Jungen in die Lehrzeit auff nehmen und einschreiben dörffe, gnädig Zu willfahren, Auff dises Memorial habe gedachtes Handwerckh geantwortet, daß das quæstionirte petitum wider Articul lauffe, und gebetten den Imploranten abzuweißen, Ref. Expensis.
Beÿ erkandt und beseßener Deputation habe der Implorant sein petitum Widerhohlet, nahmens erstangeregten Handwerckhs habe obgenanter Erhardt gemelt, es fehleten dem Imploranten noch über dreÿ Fiertel Jahr an der geordneten Zeit, und bäthe die Meisterschafft es beÿ Articul Zu laßen.
Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man daß einige Consideration Zu haben vor die Fridische famillie, aus Welcher der Jung den der Implorant anzunehmen willens seÿe, mithien dem Imploranten selbigen jetzund aufzudingen dispensando erlaubt werden Könte, jedoch mit dem anhang, daß wann dieses jungen Lehrzeit Zu end, der Implorant über die geordnete Zeit der Zweÿ Jahr annoch dreÿ Viertel Jahr still zu stehen schuldig sein solle, ehe er wieder einen andern jungen annehmen döffe. die Genehmhaltung zu Mghh. stellend. Erkandt, Bedacht gefolgt.

(p. 117) Sambstags d. 18. Martÿ 1724. – Herr Secret. Kleinclaus proponirt daß nachfolgender Vier bescheid Communication seÿe begehrt, auch willfahrt, auch so fort wie hienach Zu sehen Zu papier gebracht worden
Bescheid. Sambstag den 4. Martÿ 1724. In Sachen Johann Heinrich Isenheims des burgers undt Zinngießers allhier Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Zinngießer Imploraten am andern theil pt° annehmung eines Lehrjungens, auff producirters Und.thg. Memoriale undt bitten, der Beklagten darüber gethane mündliche Verantwortung, gebettene undt besessene Conferenz Ist der Hrn Depitirten abgelegter Relation nach Zu Recht Erkandt, wird dem Imploranten aus bewegenden ursachen Johann Georg Schmid Von Reichenweyer gebürtig in die Lehr auff: und Aufzunehmen dispensando erlaubt, jedoch mit dem anhang, daß wann dieses jungen Lehrzeit Zu end, der Implorant über die geordnete Zeit der Zweÿ Jahr annoch dreÿ Frtl. Jahr, ehe er wieder einen andern jungen annehmen döffe, still zu stehen schuldig sein solle.

Marie Ursule Schaff meurt en 1725 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison place de la Cathédrale face au portail Saint-Laurent. La masse propre au veuf est de 646 livres, celle des héritiers de 302 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 289 livres, le passif à 199 livres.
1725 (6. 9.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 35) n° 913
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegenter und Fahrenter, Keinerleÿ davon außgenommen noch hindangesetzt, so Weÿl. die Ehren und Wohl tugendbegabte Frau Maria Ursula Ißenheimin gebohrene Schäffin, deß Ehrenhafften und wohlachtbahren Herrn Johann Heinrich Ißenheimbs Zinngießers und burgers allhier geweßene geliebte Ehefr. nunmehr seel. nach Ihrem den 5. Junÿ dießes Zuend Lauffenden 1725. Jahrs aus dießer mühesamen Kummer vollen umbständig: und Vergänglichen welt genommenen seel. hintritt Hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafften und achtbahren Herren Veit Kärchers Schreiners und burger allhier als geordnet und geschwornen Tutoris Johann Heinrichs, Maria Ursula, Johann Lucæ und Margarethæ Salomeä der Isenheimeren als der Verstorbenen seeligen mit obgedachtem Ihrem hinderbliebenen Wittibern Ehelich erzeugtten Kindern und deroselben ab intestato nechster rechtmäsiger Erben, Inventirt (…) Actum im der Königlichen Statt Straßburg in fernerem Beÿsein deß Ehrenvesten und wohlachtbahren Herrn Lucæ Schaaffen Schneiders und E. E. Kleinen Raths allhier alten beÿsitzers auch der Ehren und Wohl tugendsamen Frauen Mariæ Ursulæ gebohrner Rumplerin, beeder Eheleuthen als der dißorths Erben Leiblichen Groß Eltern, dinstag den 6.ten 9.bris Anno 1725.

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg Gegen der Münster Kirch und Zwar gegen der Thür Zu St. Lorentzen genannt gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behaußung ist befunden Worden Wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerckh. Cammer A, Im obern Haußöhren, In der Obern Stub, In der officir stub, In der Magd Cammer, Im obern haußöhren, Im Hindern Stübel ; Im Mittlern Haußöhren, On der Wohn Stub, In der Stuben Kaminer
Eigenthumb ahne Einer behaußung (W: Eine Behaußung beÿ der Münst. Kirch gegen der Thür St Lorentzen über (…)
Ergäntzung deß Wittibrs abgegangenen ohnveränderten Gueths. Inhalt Inventarÿ über deß Wittibers und seiner verstorbenen geliebten Ehegattin seelig einander in den Ehestand gebrachte Nahrung durch Weÿl. H. Johann Kitschen geweßenen Notarium publicum Anno 1699 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 12, Sa. Werckzeug Zu der Zinngißer profession gehörig 71, Sa. Gold. Rings. 2, Sa. Eigenthumb ahne einer behaußung 900, Sa. Ergäntzung (1097, Abzug 2658, übetrtifft umb 1560) Summa summarum 986 lb – Schulden 1635, Conferendo 646 lb
Der Kinder und Erben unveränderte Mütterliche Verlaßensch. Sa. haußraths 69, Sa. Silbers 1, Sa. Guldinen Ring 4, Sa. Schulden 72, Sa. Ergäntzung 154, Summa summarum 302 lb
Daß gemein verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 106, Sa. Werckzeugs 2048, Sa. Wein und Leehrer Vaßen 191, Sa. Silbers 27, Sa. Gold. Ring 5, Sa. baarschafft 34, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75 lb, Sa. Schulden 1800 lb, Summa summarum 4289 lb – Schulden 199, Nach deren Abzug 4079
Conclusio finalis Inventarÿ 3745 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 000 florins (1 500 livres) sur un total de 9 100 florins
1725, Livres de la Taille (VII 1176) f° 21-v
Schmidt F. N° 3853. Weÿl. Fr. Mariæ Ursulæ gebohrner Schaffin H Johann Heinrich Eißenheim Zinngießers und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Nit. Ößinger
Cocl. Fin. Inv: ist Fol. 99. 3745. lb 2 ß 5 d Darzu gelegt wegen geringen anschlags der behaußung, alß welche Von den Werckmeistern pro 900 lb d æstimirt Von del H. Wittiber aber in anno 1707. Von deßen geschwüsterden pro 1375. lb. Käufflich angenommen und seithero umb 600 lb. wie in dem Ergäntzungs Abzug fol. 37. Zu sehen meliorirt worden 1000 lb. Summa 4745 lb 2 ß 5 d
Hingegen gehet wieder ab so beÿ der rubric Werckzeug gestoßen und Zu Viel in auswurff gebracht worden 193. lb 7 ß. Compensando restirt 4551. lb 15 ß 8 d, die machen 9100 fl. Verstallte Hiengegen allein 6100. fl. also Zu Wenig 3000 fl.
Von welchen Zu wenig verstallten 3000 fl. alß von theilbahr und errungenem Guht der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 9 lb d th. 54. lb
Und auff vier Jahr in simplo à 4 lb 10 ß d macht 18 lb
Extat kein Stallgelt
Gebott 2 ß
Abhandlung 4 lb 17 ß 6 d, Summa 76 lb 19 ß 6 d
Auff bitten und eingebrachte erhebliche motiven haben die Herren dreÿ den angesetzten Nachtrag auf die helffte moderirt gehet demnach ab 36 lb, Rest 40 lb 19 ß 6 d
dt. 4. Mart. 1726.

Jean Henri Isenheim se remarie en 1726 avec Susanne Salomé Schatz, fille du fondeur d’étain Jean Guillaume Schatz : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und Wohlachtbaren herrn Johann Heinrich Ißenheim Zinngießern, Wittwern und burgern alllhier, alß dem Bräutigamb ane Einem, So dann der Ehren und Wohl tugendsahmen Jungfrauwen Susannæ Salomeä gebohrner Schatzin deß Ehrenhafften und Wohlachtbaren Herrn Johann Wilhelm Schatzen auch Zinngießers und burgers allhier mit der Viel Ehren und tugendsamen frawen Maria Salomea gebohrner Lobsteinin Ehelich erzeugten Tochter alß der Jungfer Braut andern theils – Beschehen und Verhandelt seÿnd dieße ding, allhier in der Königlichen Statt Straßburg, Mittwochs den 6. Martÿ Anno 1726 [unterzeichnet] Johann Heinrich Isenheim als Hochzeitter, Susanna Salome Schatzin Alß Hochzeitterin, Johann Adam Ösinger Notarius juratus publicus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 39-v, n° 155)
1726.. Mittw. d. 20. Martÿ sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. einesgnet word. H. Johann Heinrich Isenheim, der b. Zinngießer v. Wittwer b. Jgft. Susanna Salome H. Joh: Wilhelm Schatz b. v. Zinngießers ehl. tochter [unterzeichnet] Joh: Heinrich Isenheim als Hoch Zeitter, Susana Salome Schatzin als hoch Zeitterin (i 43)

La nouvelle épouse fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 345 livres.
1726 (31. 8.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 36) n° 921
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so die Ehren und Tugendbegabte frau Susanna Salome gebohrene Schatzin deß Ehrenhafften und Vorachtbahren Herrn Johann Heinrich Ißenheims Zinngießers und Burgers allhier Zu Straßburg eheliche hßfr: Zu erstgedachtem Ihrem Ehewirth in Ihrem mit demeselben ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht (…) Actum in der Köbigl. St: Strßb. in fernerem gegenseÿn H Veit Kärchers Schreiners alß deß dißorths Ehemann Schwagers und deßelben K. K. Erster Ehe geschwornen Vogts, So dann H. Joh: Willhelm Schatzen Zinngießers und burgers allhier auch Fr. Mariæ Salomeæ geb. Lobsteinin der dißorths Ehefr. Leibl. Eltern Donnerstags den 31. 8.bris A° 1726.
In einer allhier in der Königl. Statt Straßb. ahe dem Münster platz gegen der Münster Thür St. Lorentzen genannt gelegenen, dem dißortgs Ehemann Eigenthümlich zuständigen und hernach beschriebenen behaußung befunden Worden Wie Volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 168, Sa. Silber geschmeids 27, Sa. Goldener Ringen 16, Sa. der baarschafft 77, Summa summarum 310 lb – Hierzu Ist Zu Legen die Helffte ahne denen Haussteuren so tht. 35. lb, Beschluß summa 345 lb

Susanne Salomé Schatz meurt en février 1735 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 150 livres. La masse propre au veuf est de 2 074 livres, celle des héritiers de 1 288 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 913 livres, le passif à 2 235 livres.

1735 (12. 7.bris), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 43) n° 976
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Viel Ehren und tugendsahme Frau Susanna Salome Isenheimin, gebohrner Schatzin, des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Heinrich Isenheims, des ältern, Zinngießers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche Haußfrau nunmehr seel. als dieselbe Freÿtags den 18.ten Februarÿ dießes Lauffenden 1735.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenem tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Hern Johann Wilhelm Schatzen des Zinngießers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Susannä Dorotheä, Johann Friderichs, Annä Mariä und Mariä Elisabethä der Isenheim, der Verstorbenen Frauen seel. mit Vor Ehren ernantem Ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehelich erziehlter Vier Kinder und ab intestato Verlaßener Rechtmäsiger Erben, ersucht und inventirt (…) So Beschehen in Straßburg auf Montag den 12.ten Septembris Anno 1735.

Inn einer allhier Zu Straßburg Ane deù Münsterplatz gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, Vor dießem gemach, In der Stub Cammer, Vor dießen gemachen, Inn der Magd Cammer, In der Cammer A, Im undern hindern Stübel, In der Wohnstub, In dero Stub Cammer, Im Haußöhren, In der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern. (W.) Erstl. eine Behaußung hoffstatt und höfflein beÿ der Münsterkirch gegen der Thür S, Lorentzen hinüber (…)
(T.) It. eine Behaußung, Hoff Hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß, einseit ist ein Eck ane der Freÿburgergaß, anderseit neben H Johann Diebold Hummel dem Weißbecken, hinden auf Johann Jacob Reichards Erben stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und durch hieoben benahmbsten der Statt Straßburg geschworne herren Werckmeistere inhalt berührten Abschatzungs Zeduls Vom 19. 7.bris Anno 1735 æstimirt per 1150. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Ganth Kauffbrieff, mit E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg anhangendem Insiegel Verwahrt, datirt den 8.ten Januarÿ Anno 1727.
Wÿdemb Welchen der Herr Wittiber Von Weÿland Frauen Maria Ursula Isenheimin gebohrner Schaaffin seiner Erstern Ehefrauen nunmehr seel. theils ad dies vitæ und theils mit gewißer Condition Zu usufruiren hat.
Ergäntzung des herrn Wittibers abgegangenen ohnveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über weÿland Frauen Mariæ Ursulæ Isenheimin geb. Schaaffin des Hn Wittibers Erstern haußfrau nunmehr seel. Verlaßenschafft durch Hn Not. Joh: Adam Ösinger nun auch seel. in Anno 1725. auffgerichtet
Ergäntzung der Erben ermanglenden ohnveränderten guths. Nach besag Inventarÿ über der Verstorbenen Frauen seel. für ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung durch Weÿl. Hn Not. Johann Adam Ösinger nun seel. in Anno 1726. consignirt aber durch H. Not. Joh: Jacob Ölinger expedirt
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des H Wittibers ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 91, Sa. Werckzeugs Zum Zinngießer handwerck gehörig 419, Sa. Lährer Vaß 28, Sa. Silber geschmeids 27, Sa. goldener Ring 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1000, Erg. rest 2145, Summa summarum 3823 lb – Schulden 1749 lb, Nach solchem abzug 2074 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 62, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 17, Sa. Goldener Ring 23, Sa. der baarschafft 17, Sa. Schulden 75, Erg. Rest 90, Summa summarum 1288 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 23, Sa. Zinns und gemachter arbeit Zum Zinngeißer handwerck gehörig 1389, Sa. Weins 87, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 834, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 275, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1150, Sa. Schulden 136, Summa summarum 3913 lb – Schulden 2235, Detrahendo verbleibt 1677 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5714 lb
Abschatzung den 19. September 1735. Auff begehren deß Wohl achtbahren und bescheitenen H: Johann Heinrich Eißenheim deß Cinn gießers, ist eine behausung (…)
Der 2.te begriff ist auch allhier in der statt straßburg in der langen straß gelegen ein seits ein Eck on die freÿbürger gaß, anderseits neben Diebolt hümmel dem weißbecken hinten auf Johann Jacobs reicharts Erben stoßend welche behaußung stuben, Kammer, Küchen, haußehren und nebens Kammer, im oberen stock ein stuben Kammer, Küchen, haußehren, vor dem Officier, unten auff dem botten die Cinn gießer Wërck stätt, schmaltz Küchen und nebens Kammer, Klein höffell, bronnen, und gewölbter Keller, sambt aller gerëchtig Keit, wie solches durch der statt straßburg geschwornen wërckleutge sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wird Vor und umb Zweÿ Tausent und dreÿ Hundert Gulden. Bezeichnuß durch der statt straßburg geschwornen Wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung (…) Straßburg, Mittwochs den 6. Martÿ Anno 1726

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 900 florins (950 livres) sur un total de 11 200 florins
1735, Livres de la Taille (VII 1178) f° 95
Schmidt F. N° 6902 – Weÿl. Fr. Susannæ Salome gebohrner Schatzin H. Johann Heinrich Ißenheim senioris Zinngießer und burgers alhier ehel. Haußfrau Verlaßenschafft inventirt H Not. Lobstein
Concl. Fin. Inv. ist fol. 161.b, 5714, 10. 3. Darzu gelegt wegen die Kinder Erster Ehe ererbten Groß Vätterl. Guth die dem Vatter zugeschrieben 100, Summa 5814. 10. 3.
Hingegen werden hier wieder abgezogen die außständige nicht genoßene Activa mit 136.. Und wegen 325 lb d Zu Vier pro Cento angelegten Capitalien 75, Summa Abgangs ist 211. lb.
Compensando restirt 5603. 10. 3., die machen 11.200 fl. Verstallte nur 9300 fl. Zu wenig 1900 fl.
War Von der Nachtrag alß Von theilbahr und errungenem Guht gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 5. lb 14 ß – 34. 4.
Und auff Vier Jahr in simplo à 2 lb. 17. ß – 11. 8.
Extat ukein Stallgelt
Gebott – 3 ß
Abhandlung 6. 7. 6, Summa 52 lb 2 ß 6 d
Auf ansuchen des Wittibers undt bericht daß durch verkauffte Wein seit kurtzem ein ahnsehnliches profitirt worden, haben die Herren dreÿ nachgelaßen 11 lb 8 ß, restirt 40 lb 14 ß 6 d
dt. 19. Novembris 1735.

Jean Henri Isenheim loue la maison entière au boutonnier André Crollat

1745 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 684
H. Johann Heinrich Isenheim der Jüngere Zinngießer als mandatarius seines vatters H. Johann Heinrich Isenheim Senioris Zinngießers
in gegensein Sr André Crollat des knopffmachers
verlühen, eine behausung mit allen deroselben zugehörden und rechten ane der Langen straß, einseit ist ein eck am Freÿburgergäßlein anderseit neben weÿl. Johann Heinrich Demuth des weinhändlers wittib – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 150 gulden

Jean Guillaume Schatz rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à Jean Frédéric Guillaume Isenheim après le mariage de sa sœur Marie Elisabeth avec le tourneur Jean Michel Kræutler
1753, Not. Lobstein (Jean, 31 Not 73) n° 1591
Rechnung Mein Johann Wilhelm Schatzen Zinngießers und Burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet: und geschworenen Vogts Johann Friderich Wilhelm Ißenheim des ledigen Zinngießers, weÿland Herrn Johann Heinrich Ißenheim, des ältern geweßenen Zinngießers und burgers allhier mit auch weÿl. frauen Anna Salome Ißenheimin geb. Schatzin ebenmäßig seel. ehelich erziehlten Sohns, inhaltend alles das jenige, was ich von Weÿhenachten 1751 biß den 3.ten Novembris 1753. besagten meines Curandi halben Eingenommen und hiengegen wiederumb außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße Verrichtet und Verhandelt habe. Zweÿte und Letzte Rechnung dießer Vogteÿ.
Kurtzer Bericht gegenwärtiger Rechnung. Es weißet meine Wegen des Vogts : Sohns und seiner Schwester frauen Mariæ Elisabethæ Kräutelin, gebohrner Ißenheimin in herrn Johann Michael Kräutlers des Stattdrähers und burgers allhier zu Straßburg ehelicher haußfrauen erstern abgelegter Rechnung (…)

Jean Henri Isenheim meurt en 1749 en délaissant trois enfants de son premier mariage et deux du deuxième. La succession comprend deux maisons (place de la Cathédrale et rue des Pâtissiers). L’actif de la succession s’élève à 7 195 livres, le passif à 2 508 livres.
1749 (5.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 67) n° 1504
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der Ehrenveste und Wohl Vorgeachte Herr Johann Heinrich Ißenheim, der ältere, geweßener Zinngießer und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seeliger, als derselbe Dienstags den 8.ten Aprilis dießes laufenden1749.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem ewige Verwechselt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeeibten H. seeligen in Zween Ehen ehelich erziehlter herren Söhne, Frau undt Junger töchtere (…) ersucht und inventirt – So beschehen in Straßburg auf Montag den 8. Maÿ Anno 1749.
Der abgeleibte Herr seeliger hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen wie volgt. 1.mo H. Johann Heinrich Ißenheim, den Zinngießer und burgern allhier, welcher sich in selbst eigener Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden, in den Ersten Fünfften Stammtheil, 2.do Frau Mariam Ursulam Ehingerin, gebohrne Ißenheimin, H. Johann Daniel Ehingers, des Feÿelhauers und Burgers allhier Frau Ehegattin, welche mit und beneben demselben dem geschäfft abwartete, in den Zweÿten Fünften Stammtheil, 3. Frau Margaretham Salome Spachin gebohrne Ißenheimin, Hn Johann Christoph Spach, des goldarbeiters und burgers allhier Frau Eheliebstinn welche beneben Ihrem herrn Eheliebsteb beÿ dem Geschäfft erschinnen, in den dritten Fünften Stammtheil, Dieße 3. in erster Ehe mit auch weÿland Frauen Maria Ursula Ißenheimin gebohrner Schaaffin, seel. ehelich erziehlter Hn Sohn und Frau töchter
4.to Hn Johann Friderich Ißenheim, den leedigen Zinngießer Gesellen, welcher auf der Wanderschafft begriffen, in den Vierten Fünften Stammtheil, 5.to Jungfer Mariam Elisabetham Ißenheimin, welche in Persohn hiebeÿ Zugegen gewesen in den Fünfften und letzten Stammtheil, dießer beeder letzteren geschworner Vogt herr Johann Wilhelm Schatz, der Zinngießer und burger allhier, welcher sich beneben seiner Jfr. Curandin beÿ dem Geschäfft eingefunden, dieße 2. letztere in 2.ter Ehe mit auch weÿl. Frauen Susanna Salome gebohrner Schatzin ehelich erzielter Herr Sohn und Jungfer tochter, Also alle 5. der in Gott ruhenden H. seeligen in 2. Ehen ehelich erziehlten Söhn, Frau und Jungfer töchtere und zu 5. gleichen portionen und Antheilern Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Münsterplatz gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worrden Wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der obersten bühn, In der Gesellen Cammer, In der Meel Cammer, Im obern hintern Cämmerlin, In der Küchen, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der Untern Stub, Im Untern Hauß öhren, Im Officier Stub, Auf der bühn allda, Im Keller daselbsten
(f° 8) Eigenthumb ane Häußern. Erstlichen eine Behaußung beÿ der Münster Kirch gegen der Thüren St. Lorentz Hinüber (…)
It. eine Behaußung und hoffstatt in der Fladergaß (…)
(f° 9) Wÿdemb Welchem der Verstorbene Herr seeliger wegen seiner noch lebenden dreÿen Kindern Erster Ehe ad dies vitæ zu usufruiren gehabt hat. Inhalt Inventarÿ über Weÿland Frauen Mariæ Ursulæ Ißenheimin geb. Schaaffin, des Verstorbenen erstern Haußfrauen seel. Verlaßenschafft, durch Herrn Notm. Johann Adam Ösingern nun seel. in A° 1725. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Sa. Haußraths 131, Sa. Werckzeugs Zur Zinngießer Profession gehörig 347, Sa. Weins und Lährer Vaß 168 Sa. Silber geschirr und Geschmeids 57 Sa. goldener Ring 19, Sa. baarschafft 27, Sa. Pfenningzinß hauptgüether 3542, Sa. Eigenthums ane häußern 2480, Sa. Schulden 421, Summa summarum 7195 lb – Schulden 2508 lb, Nach solchem abzug 4686 lb
Stall summ 6588 lb
Copia Dispositionis inter liberos. 1745 (…) Dienstag den 30. tag des Monaths Novembris Aends Zwischen Vier und Fünff Uhren beÿ zweÿen Hellbrennenden Liechtern in einer allhier Zu Straßburg ane der Großen Kirchgaß gelegenen und Von mir Notario bewohnenden behausung (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrenvest undt Großachtbahre Herr Johann Heinrich Ißenheim, der ältere,Zinngießer und burger allhier Zu Straßburg, Von der Gnade des grundgütigen Gottes guter Richtiger Sinnen, Vernunfft n Verstandts und gesprächs (…) Johannes Lobstein Notarius

Jean Henri Isenheim et les deux enfants de son deuxième mariage vendent la maison au sellier Jean Philippe Sauthier et à sa femme Marie Barbe Prima moyennant 1 377 livres

1746 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 613-v
H. Johann Heinrich Isenheim der ältere Zinngießer und deßen in zweÿer ehe mit weÿl. Fr. Susanna Salome geb. Schatzin erzeugte zweÿ kinder Johann Friedrich und Elisabetha der Isenheim vogt H. Johann Wilhelm Schatz des zinngießers
in gegensein Joseph Philippe Sauthier des sattlers und Mariæ Barbaræ geb. Prima, versteigerung
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Langen straß, einseit ist ein eck ane der Freÿburgergaß, anderseit neben Johann Michael Greiner des weinhändlers Ehefrau, hinten auff. Johann Gottfried Schumann den schreibmeister – ihme H. Isenheim als ein währender seiner letzten Ehe am 28. Januarÿ 1727 erkaufft mithin theilbares guth zu zwo tertzen, zur übrigen tertz aber seinen mitverkäufenden kindern als ein mütterliches erbguth – umb 2755 gulden

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du revendeur Pierre Ledez dit Picard

1746 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 615-v
Joseph Philippe Sauthier der sattler und Maria Barbara geb. Prima mit beÿstand ihres vatters H. Claude Prima und ihres bruders Pierre Prima beede Perruckenmacher
in gegensein Pierre Ledez dit Piccard des krempen, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Langen straß, einseit ist ein eck ane der Freÿburgergaß, anderseit neben Johann Michael Greiner des weinhändlers uxorio nôe. hinten auff Johann Gottfried Schumann den schreibmeister

Natif de Strasbourg, le sellier Jean Philippe Sauthier acquiert le droit de bourgeoisie le 27 juillet 1735.
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1022
Joseph Philipp Sautier d. Satler Von hier geb. erhalt d. b. umb d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d. gerber dienen. Jur. . 27. Julÿ 1735

Il devient tributaire le 19 août suivant chez les Tanneurs
1735, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 245-v) Freÿtag den 19. Augusti 1735 – Joseph Philippe Sautier der frantzösische Sattler weÿl. Caspar Sautier geweßenen Sattler und burgers allhier nachgelaßener ehelicher und in das burgerrecht gebrachte Sohn, producirt burger und Stallschein dedato 27. Julÿ 1735. und bate um das Zunfft Recht
Erkannt gegen Erlag der Gebühr willfahrt (4 lb 7 ß Zunfft, 2 ß Scribæ, 1 ß Büttel)

Le sellier français Pierre Gayneau rapporte que Jean Philippe Sauthier emploie son frère sans qu’il ait été apprenti ni compagnon. Jean Philippe Sauthier répond que l’apprentissage a eu lieu chez leur père. Le conseil de tribu renvoie l’affaire au corps de métier.
1735, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 301-v) Donnerstag den 3.ten Martÿ Anno 1740 – Pierre Gayneau der Frantzösische Sattler Klagt wider Joseph Philippe Sauthier deßen Mitmeister, daß er seinen bruder auff dem Handwerck arbeiten laße ohne daß er als Lehr Jung noch als Gesell passirt, bitten Ihne dazu anzuhalten, daß er selbigen beÿ Ihrem handwerck einschreiben laßen möchte.
Beklagter gab Vor sein Bruder wäre eines frantzösischen Sattlers Sohn und hatte das Handwerck beÿ seinem Vatter erlernt, bate Ihne davon zu befreÿen.
Erkant, Kläger und Beklagter sollen diese Streit sach beÿ Ihrem handwerck nach dero habenden Articuli durch den Obern handwercks Herren erörtern lassen.

Fils du sellier Gaspard Sauthier et d’Anne Barbe Thiriet, Jean Philippe Sauthier épouse en 1736 Marie Barbe Prima, fille du perruquier Claude Antoine Prima et de Jeanne Chodet : contrat de mariage, célébration
1736 (26.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 55)
Mariage – furent presens Le sieur Joseph Philippe Sauthier m° Sellier Bourgeois de cette ville y demeurant grand’ruë Paroisse St Louis, fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits de feu Sr Caspar Sauthier en son vivant m° sellier aussi Bourgeois de cette ville et de defunte daml° Anne Barbe Thiriet sa femmen faisant stipulant et agissant pour Luy et en son nom d’une part
Et Le Sieur Claude Antoine Prima m° Peruquier aussi bourgeois de cette ville demeurant sur la place d’arme au coin de La Grande Stadelgass Paroisse St Pierre le Vieux et Dlle Jeanne Chodet sa femme faisant stipulant et agissant pour deml° Marie Barbe Prima leur fille presente de son Consentement d’autre part
Fait lû et passé audit Strasbourg le 16° Janvier 1736 (signé) Joseph philippe Sauthier, marie barbe prima

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 340)
Hodie 7. mensis februarÿ anni 1738 (…) Sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Josephus Philippus Sauthier civis et Epiphiarius in hac urbe filus defunctorum Gasparis Sauthier et annæ Barbaræ Tirir conjugum, et Maria Barbara Primat filia Claudÿ Primat civis et Comarium textoris et Joannæ Chodec conjugum commorantes in hac urbe adfuerut testes Claudius Prima, Prænobilis Dnus Dr Elvert Satrapa in Dachsburg, Michaele Petit cive et Epiphiario et Joanne Lenoir (signé) Joseph phillippe Sauthier, Marie Barbe prima (i 177)

Jean Philippe Sauthier et Marie Barbe Prima hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Langlois veuve du sellier Antoine Douillard

1760 (2.9.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 264
Joseph Philipp Sauthier der sattler und Fr. Maria Barbara geb. Prima mit beÿstand H. Johann Georg Fulgraff des perruckenmachers und Johann Peter Clavel des fastenspeishändlers
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Langlois weÿl. Antoine Douillard des sattlers wittib, schuldig seÿen 1500 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit ist ein Eck, anderseit neben H Greiner dem weinhändler ux. noe.

Jean Philippe Sauthier hypothèque la maison au profit du fondeur d’étain Jean Frédéric Isenheim

1771 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 207
H. Joseph Philipp Sauthier der sattler
in gegensein H. Johann Friedrich Ißenheim des zinngießers – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Langen straß, einseit ist ein Eck ane der Freÿburger gaß, anderseit neben N. Reumännin, hinten auff Johann Gotfried Schumann des schreibermeisters verlassener Ehefrau – als ein von Johann Heinrich Ißenheim des zinngießers d. 11. Augusti 1746 vermög contract verschreibung erkaufftes guth

Jean Philippe Sauthier et Marie Barbe Prima engagent leur maison en garantie de la rente qu’ils consentent à leur fils Joseph Philippe Sauthier qui se destine à la prêtrise.

1772 (6. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 1045) n° 17
Titre clérical – Sr Joseph Philippe Sauthier Mr sellier de cette ville et Marie Barbe Prima assitée du Sr Jean Georges Fulgraff ex senateur Jean Conrad Lacause employé a St Marc
voulant favoriser le saint désir que M Joseph Philippe Sauthier leur fils clerc de ce diocese de se faire promouvoir a L’ordre du soudiaconat (lui assurent) 150 livres tournois
hypothèque de la maison qu’ils possedent en cette ville scise grand Ruë, tenant d’un côté au Sr Rehman boulanger d’autre la rue du poel de fribourg dont elle fait le coin, par derrière au Sr Schuehman et par devant a la grand rue, estimée 8284 livres
(Joint) Auf ansuchen des H. Joseph philip Sodier den burger und sadtler alhier haben würr beide burger Maurer und Zimmermeister alhir seine behausung gelegen in der langen Straß einseit an H Gehman anders. an der freiburger Gaß und hinden an H Schuhman stosend besehen samt alle Grundt und boden vorder und Nebens gebeÿ Rechten und Gerechtigkeidten so Estimiret würd 8284 livres (…), den 4. Novembris 1772 [unterzeichnet] härtelmaÿer Maurer Meister

Jean Philippe Sauthier meurt en 1774 en délaissant trois fils. Les experts estiment la maison à la somme de 2 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 196 livres, le passif à 8 369 livres.

1774 (28. 7.bre), Not. Dinckel (J. Frédéric, 8 Not 1) n° 9
Inventaire de la Succession de feu le Sieur Joseph Philippe Sauthier, en son vivant Maître Sellier et Bourgeois de la Ville de Strasbourg, fait en l’année 1774.
Inventaire et Description de tous les Effets Meubles et Immeubles, Dettes actives et passives rien excepté ny reservé, que feu le Sieur Joseph Philippe Sauthier, en son vivant Maître Sellier et Bourgeois de la Ville de Strasbourg avoit possedé, contracté et delaissé apres son decés arrivé le 8° Aoust de la presente année 1774., fait à la Requisition de la Dame Marie Barbe Sauthier née Prima sa veuve et de ses trois fils procréés avec sadite Veuve et du Curateur du fils Cadet (…) Fait Lû et passé audit Strasbourg en la Maison Mortuaire à la grande rue el 28 septembre 1774 en presence du Sieur Michel Rieff Maitre sellier et bourgeois de cette ville, l’assistant de la veuve.
Le Deffunt Sieur Sauthier a delaissé pour ses heritiers ab intestato. 1° Monsieur Claude Joseph Sauthier, Ingénieur majeur d’ans, jouissant de ses droits, 2° Monsieur Joseph Phillippe Sauthier, Ecclesiastique agé de 23 ans et en conséquence majeur suivant les Statuts de cette ville et qui est membre du Seminaire episcopal de cette ville, 3° Monsieur Jean Georges Sauthier agé de 19 ans, mineur auqual a eté établi par justice pour tuteur le Sieur Jean Conrad Lacause bourgeois employé à l’aumonerie de St Marc de cette ville, Tous trois procrés du Mariage qui a existé entre le deffunt et ld. Marie Barbe Prima sa veuve

S’ensuit la Copie du Contrat de mariage (…) le 26 janvier 1736, Humbourg Notaire
Total des meubles meublans 426, Total des Marchandises de Boutique, Outils et Ustensils servant au metier de sellier 1648
(f° 13) Propriété d’une Maison. Sçavoir une Maison et fond avec toutes ses appartenances et dépendances scise en cette ville de Strasbourg rue dite grande rue faisant d’un côté le coin de la rue des fribourgs, tenant de l’autre à Marie Salomé Albrecht femme séparée quant aux biens de Guillaume Reumann bourgeois boulanger de service et aboutissant par derrière à Dlle Schouman fille de feu le Sr Jean Geoffroi Schouman en son vivant Maître Ecrivain de lad. Ville estimée pour franche et quitte de toutes dettes par (les) Experts jurés de cette ville suivant l’estimation qu’ils en ont faitte et donnée par ecrit le 4 octobre 1774 à la Somme de 2400 livres. La Propriété de la susd. maison prouve une Lettre d’achapt passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 11 Aoust 1746.
Total de la Propriété d’une maison 2400, Total de l’argent comptant 721, Total géneral 5196 livres – Dettes passives 8369 livres, Plus de dettes que de bien suivant le prix de la chambre de la taille 3173 livres
Total de la dette active douteuse 337 livres

Marie Barbe Prima meurt en 1783 dans la maison du vitrier Fügner rue Sainte-Hélène en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 557 livres, le passif à 8 livres.
1784 (4.3.), Not. Anrich (6 E 41, 1509) n° 264
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Barbaræ Sauthier geborner Prima, längst weiland Hrn. Joseph Philipp Sauthier geweßenen burgers und Sattlermeisters allhier zu Straßburg hinterbliebener Wittib, nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet anno 1784 – nach ihrem am 26.ten Decembris des letzthingelegten 1783.ten Jahrs aus dieser welt genommenen tödlichen Hintritt allhier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Erfordern und Begehren hernach gemelter beeder der Defunctæ seelig hier anwesender herrn Söhnen und Erben fleißig ersucht und inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in einer ane Stæ Helenæ gaß gelegenen, Hrn. Fügner dem Glaßer eigenthümlich zuständigen und dißorts Zum theil lehnungs weiß inhabenden Behausung auf Donnerstag den 4.ten Martÿ anno 1784.
Die abgelebte Frau seelig hat ab intestato zu ihren rechtmäßigen Erben verlaßen ihre dreÿ mit längst weiland Herrn Joseph Philipp Sauthier vorgedacht ehelich erzeugte Kinder als 1° Herrn Claudium Josephum Sauthier den mehrjährigen und dermalen abweßenden Ingenieur beÿ herrn Milord Percy Zu London, Von welchem bald hernach mehrere Erwehnung bestehen wird, 2° S.T. Herrn Joseph Philipp Sauthier, Priestern in des hiesigen Königlichen Collegii wohlverordneten Professorem Philosophiæ publicum so Zugegen, 3° H. Johann Georg Sauthier so majoris ætatis und persönlich gegenwärtig
Welche dreÿ ihrer abgelebten fraun Mutter Nachlaßenschafft on dreÿ gleiche theil unter sich Zu Vertheilen hätten, angesehen aber Herr Claudius Josephus Sauthier der ältere Hr Sohn den ihme daran Zu Kommenden theil Vermög eines sub 12.sten Januarÿ 1784 an Hrn Professor Sauthier abgelaßenen missiv schreibens, seinem jüngern Hrn Bruder Hrn Johann Georg Sauthier cedirt und übergeben, Alß wird gegenwärtige Verlaßenschafft zwischen ihme Hrn Johann Georg Sauthier Zu Zwo und wohl ernanntem herrn Joseph Philipp Sauthier Zu einer tertz abzutheilen seÿn.
Extractus aus angezogenem Missiv Scheiben &&& Mais voila mon Intention, faites de toute la Succession trois parts, gardéz la votre et je cede la mienne a mon frère George, comme vous etes en quelque façon pourvû, je m’imagine que vous ne trouverés pas mauvais que j’avantageasse mon frère Georges attendu qu’il n’a aucun établissement &&& Collationné pour Extrait
Sa. Hausraths 57 lb, Sa. Pfenningzinß und deßen Hauptguth 500 lb, Summa summarum lb – Schulden 8 lb, Compensando, Stall summ 549 lb
ungewiße und zweiffelhaffte schulden 84 lb
(Lettre datée de Stanwick en Yorkshire ce 12 janvier 1784)

Marie Barbe Prima veuve de Jean Philippe Sauthier et ses enfants vendent la maison au cafetier Nicolas Huin.

1775 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 14
Fr. Maria Barbara Sauthier geb. Prima weÿl. H. Joseph Philipp Sauthier gewesten sattlers wittib, beÿständlich H. Michael Riff des sattlers, ferner dieselbe innahmen ihres großjährigen sohns H. Claude Joseph Sauthier des ingenieurs, mehr nahmens H. Joseph Philipp Sauthier diaconi, Johann Conrad Lacause der allmoßen knecht alß geordneter und geschworener vogt besagten H. Sauthier minderjährigen sohns Johann Georg
in gegensein H. Nicolaus Huin des caffesieders
eine unter ihnen verkäuffern gemeinschafftliche behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, daran ihre wittib dem Ehe contract gemäß die helffte, die andere helffte denen kindern und erben ane der Langen straß ane der Freÿburgergaß wovon dieselbe ein eck außmacht, einseit neben Susanna Schuhmännin, anderseit neben Fr. Reumännin, hinten auff besagte Schuhmännin – H. Abbé Joseph Philipp Sauthier titulo clericali mit 150 li pension verhafftet, das nicht er den käuffer die H. Abbé Sauthier vorausgesetzte pension ins besonderen zu erlegen – um 3515 gulden

Nicolas Huin prend à bail l’auberge du poêle des Pelletiers
1772, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 332) 1751-1778
(f° 268.a) Dienstags den 15. Septembris 1772 abends um fünff Uhr hat sich Ein Löbl. Collegium derer Herren schöffen vesammlet und wurde dabeÿ folgendes verhandelt, wobeÿ hochgebietender Herr Oberherr Zugegen war, Herr Nicolas Huin, mit welchem E. E. Zunft vermög besondern Auffsatzes eine Lehnung auff Neun Jahr lang pro 1300 lit. jährlichen Zinß getroffen hat, beklagte sich, und stellte vor, daß er nunmehr wahrnehme, daß er nicht Zweÿ sondern nur ein Billard in die Entresol stellen Könne, auch sonst nicht Platz genug vor sich, seine Künftlige Ehefrau und Gesind habe, bitte dahero ihme noch über die im bail bemeldte Plätz und Gemach noch was Mehrers gegen offerirung eines mehrern Zinßes angedeÿen zu lassen Hierauff wurde ihme Zwar noch die untere vordere Boutique als eine addition des bail gegen bezalung jährlicher 500 lit mlehrer Zinßes offerirt, welches er aber nicht annehmen wollen, mithin weiter nichts mit ihme vorgegangen noch geschloßen worden.

Originaire de Sainte-Croix en Haute-Alsace, Jean Huin épouse en 1772 Marguerite Marie Josèphe Scholl, fille du marguillier de Saint-Louis Jean Conrad Scholl : contrat de mariage, célébration
1772 (20. 9.bre), Not. Zimmer (6 E 41, 1444) n° 120
Contrat de mariage – sont comparus le Sr Nicolas Huin, Caffetier, fils majeur d’ans, usant et jouissant de ses droits, de Jean Huin, bourgeois Laboureur à Ste Croix en Alsace, et de Marie Perrin, ses pere et lere d’une part
Et Dem.lle Marguerithe Marie Josephe Scholl, fille du Sr Jean Conrad Scholl, Marguillier de lEglise de St Louis et bourgeois de cette ville, procréé avec feu Dlle Marguerite Lerch, ses pere et mere, agissant sous l’autorité dud. Sr son pere, d’autre part
cejourd’hui 20° novembre 1772 (signé) Nicolas Huin, Marguerithe Marie joseph Scholl

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 346)
Hodie 24. Mensis Novembris anni 1772 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Nicolaus Huin filius minorennis joannis huiin et Mariæ Perin et Maria Margarita Josepha Scholl filia minorennis joannis Conradi scholl æditui nostri et Margarethæ Lerch defunctæ in hac Parchia commorantes Niclaus Nicolas Huin Marguerithe Scholl (i 176)

Originaire d’« Orbisheim », Nicolas Huin devient bourgeois par sa femme le 5 décembre 1772 à l’ancien tarif en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois : inscription et traitement de la demande
1772, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 72-v
Nicolas Huin, Caffé sieder von Orbisheim im Ober Elsaß, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau Maria Margaretha Josepha Scholl Conradt Scholl, Sigrist beÿ St Louis und burgers allhier ehel. tochter umb den alten burger schilling will dienen beÿ EE Zunfft der Freÿburger, Jur. den 5. Xbr. 1772.

(VI 286 bis, p. 417) Freÿburger, N° 39. den 26. 7.bris 1772.
Nicolaus Huin der Leedige Keller gebürtig Von Orbisheim. Verlobt an Margaretham Josepham, Joh: Conrad Scholl des B: und sigristen Zu St Louis allhier Ehel. Tochter. Seine Schein Zeig. daß er Ehel. geborhren Cath. Relig. daß seine Sponsæ gebühr in richtigkeith, Er die Erforderl. Stadt Stall Caution geleistet und des Zunfftrecht beÿ E : E : Zunfft der Freÿburger Vertröstet word.
500 fl. Baaren gelts Hat derselbe dargewißen und deßen wahren Eigenthum mit Eÿdt erhärtert auch 103. fl. beÿm B. Proth. deponirt.
Impl. Bittet E. G. ihme a Sponsa um den A. B. schilling des b. rechts gnädigst Zu vertrösten.
Receptus a sponsa um d. A: B: Sch.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du banquier Kornmann rue Saint-Louis. Ceux du mari s’élèvent à 527 livres, ceux de la femme à 815 livres.
1772 (30.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1417) n° 299
Inventaire des apports du Sr Nicolas Huin, bourgeois de Caffetier de cette ville de Strasbourg et de Dlle Marguerithe Marie Josephe née Scholl son Epouse, dressé en l’année 1772
Inventaire et Description de tous les Biens generalement quelconques apportés en mariage par le Sr Nicolas Huin, bourgeois de Caffetier de cette ville, et la Dlle Marguerithe Marie Josephe née Scholl son Epouse, à eux propres et reservés suivant l’article troisième de leur Contrat de mariage passé pardevant le Notaire soussigné le 20° du present mois de novembre. Lequels Biens à la requête dudit Sr Huin et de la Dlle son Epouse, assistée du Sr Jean George Sturm, bourgeois Portier à l’hôpital bourgeois de cette ville, son tuteur (…) Fait et passé à Strasbourg le 30° novembre 1772
Trouvés dans une maison scise en cette ville de Strasbourg rue St Louis appartenante au Sr Kornmann, Banquier à Paris
Etat sommaire du present Inventaire. Les apports du Sieur Huin, Total des Meubles et Effets 473, Total de l’argenterie 88, Total de l’argent comptant 864, Total de la Dette active 600, Total general 2025 livres – A laquelle in convient d’ajouter la moitié des Presens de nôces 81 livres, Montant des biens du Sr Huin 2107 livres
S’ensuit aussi la description des Biens apportés en mariage par la Dlle Huin, Total des meubles et effets 2225, Total des Bagues d’or 34, Total de l’argent comptant 208, Total de la Dot 600, Total general 3179 livres – En y ajoutant la moitié aux Presens de nôces faisant 81, Il appert que tous les Biens appartenant en propre à lad. Dlle Huin se montent ensemble à la somme de 3260 livres

Nicolas Huin hypothèque au profit du ferblantier municipal Jean Georges Müller les deux maisons voisines qu’il a respectivement acquises des héritiers Sauthier et des héritiers Schumann pour en acquitter le prix d’achat et les frais de construction

1776 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 104
H. Nicolas Huin der caffésieder
in gegensein H. Johann Georg Müller des Stattspenglers, ane baar gelühen und theils zue bezahlung der bau kösten nachbeschriebener unterpfändter behausung theils zur abführung (..) des kauffschilling capitals – schuldig seÿe 1000 gulden
unterpfand, eine behausung samt Zugehörden die er unterm 16. Januarÿ 1775 von Fr. Maria Barbara Sauthier geb. Prima erkaufft,
ferner eine behausung so er von Schuhmännischen interessenten unterm 16. Julÿ besagten jahrs käufflich ane sich gebracht, welche beede behausungen aus dem grund neu erbaut und nunmehr nur ein haus formiren, diese neu erbaute behausung nun ist in der Langen straß ane der Freÿburgergaß wovon sie ein eck außmachet, einseit neben Fr. Reumännin, anderseit neben N. Haffner vogteÿ boden, hinten auff denßelben

Nicolas Huin et Marie Josèphe Scholl hypothèquent la maison qu’ils viennent de faire construire

1776 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 279
H. Nicolaus Huin der caffesieder und Maria Josepha geb. Schollin unter assistentz Johann Wunibald Renck des schneiders ihres geordneten curatoris
in gegensein H. Andreas Müller des Maurermeisters und H. Antoni Enderle des Zimmermeisters, H. Müller vor maurer arbeit ane neu erbauten hiernach beschriebenen unterpfändete behausung 800 gulden, H. Enderle vor gemachte Zimmer arbeit, 1500 gulden, an welche hauptsumm der comparenten Stieffmutter Fr. Margaretha Gougin geb. Natzigin 1200 gulden zu genießen
unterpfand, vorgedachte neu erbaute behausung samt zugehörden ane der Straß und zum theils ane der Freÿburgergaß

Nicolas Huin et Marie Josèphe Scholl hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Daniel Lauth

1777 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 134
H. Nicolaus Huin der caffesieder und Maria Margaretha Josepha Schollin unter assistentz H. Johann Conrad Scholl des sigrist zu St Louis ihres leiblichen vattes und H. Johann Bpatista Choisy des sattlers
in gegensein H. Johann Daniel Lauth notarii publici jurati ac practici – schuldig seÿen 1500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Langen straß und zum theil ane der Freÿburger gaß

Nicolas Huin meurt en septembre 1777 en délaissant pour seuls héritiers ses parents habitant à Sainte-Croix. Les experts estiment la maison à 2 500 livres. La masse propre à la veuve est de 630 livres, la masse propre aux héritiers de 228 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 790 livres, le passif à 6 978 livres.

1777 (8. 8.br), Not. Lauth (6 E 41, 647) n° 50
Inventarium über Weiland Herrn Nicolas Huin gewesenen Caffée: Sieders und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel Verlaßenschaft auffgerichtet in Anno 1777. – nach seinem den 28.ten 7.bris laufenden 1777.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen, Welche Nachlaßenschaft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren Fraun Margarethæ Mariæ Josephæ Huin gebohrner Schollin, der hinterbliebenen Wittib, wie auch H. Joh. Baptist Choisi berühmten Sattler: Meisters, E. E. Großen Raths alten: und E. E. Kl: Raths dermalig Wohlverdienten Beisitzers und hiesigen Burgers, als (…) Vor die abwesende und auf folgendem benambste ab in& hinterbliebenen Erben aus ged. E Kl. Raths Mittel hierzu insonderheit abgeordneten H. Deputati (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in præsentia H. Johann Conrad Scholl, des Wohlbestellten Sigristen zu St Louis und Burgers dahier, der Fr. Wb. leibl. Vaters und hierzu berufenen Beistands auf Mittwoch den 8.ten 8.bris Anno 1777.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt. 1° Johann Huin, den Taglöhnern und Burgern zu Ste Croix im Elsaß und 2° Fraun Mariam Huin gebohrene Perrin, deßen Ehefrau, diese beede sind des Verstorbenen seeligen Leibliche Eltern und aus Mangel ehelich erzeugt vorhandener Kinder, ab intestato zu gleichlingen Portionen hinterbliebene Erben
Copia der Zwischen beeden nun Zertennten Ehe: Persohnen coram Herrn Notario Zimmer den 20.ten 9.br 1772. als Zur Zeit ihrer Verheurathung auffgerichteten Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane der Freÿburgergaß und Langen Straß gelegenen Caffée behausung à la Reine de France genannt u. in disortige theilbare Massam gehörig, befunden Worden, wie folgt
Eigenthum an einer Behausung so theilbar. Nemlichen eine Behausung, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, mit allen dero Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg an der untern Langen Straß, an der Freÿburger Gaß, wovon dieselbe ein Eck ausmacht, einseit neben Joh. Jacob Haffner dem Vogtei: Boten, anderseit neben Mr Joh. Wilhelm Reumanns, des Weißbecken geschieden: u. verlaßener Ehefrau, hinten auf ged. Frau Reumännin stosend, so auser hernach specificirten darauf Versicherten Passiv: Capitalien, freÿ, ledig und eigen, Und ist diese Behausung nach Maasgab der Zu diesortigem Concept geschickten und Von H. Hueber und H. Kaltner den 7.ten 8.bris 1777. unterschriebenen Abschatzung, angeschlagen worden, pro 5000 fl. oder 2500 lb. Worüber und zwar Weilen diese Behausung ehender als sie neuer dingen aufgebauen war, aus zweien erkauften alten häusern bestunde, zwo teutsche perg: in allh. C. C. Stub Libells weis verfertigte Kauffverschreibungen besagen, beede mit dero gröserem Insiegel verwahrent sind de datis 16. Jan. und 26.ten Julii 1775
Ergäntzung der Frauen Wittib währender Ehe abgegangener unveränderten Guts, Nach Anleitung des Von beeden nun zetrennten Ehegatten durch H. Not.m Joh. Friedrich Zimmer den 30.ten 9.bris 1772 errichteten Inventarii illatorum
Mütterliche Wÿdums: Verfangenschaft So die Fr. Wb. unverändert u. H. Joh: Conrad Scholl dero Leiblicher Vater von seiner erstern Ehefr. weil. Fr. Margaretha gebohrner Lerchin, Kraft der mit einander auffgerichteten Eheberedung Lebenslänglich Zu genießen hat
Series rubricaruim. der Frau Wittib unverändert, haussteur 2 lb, Sa. Hausraths 136 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. der Ergäntzung 416 lb, Sa. Schuld 75 lb, Summa summarum 630 lb
Demnach wird auch der Erben unverändert Guth verzeichnet, haussteur 2 lb, Sa. Hausraths 20 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. des Ergäntzungs: Rests 280 lb, Summa summarum 303 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 228 lb
Endlichen wird dann die gemein: verändert und thielbare Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 73 lb, Sa. Baarschafft 109 lb, Sa. Billards Schiff und Geschirr wie auch vorräthiger Waar zum Caffée: Schanck gehörig 107 lb, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 2500 lb, Summa summarum 2790 lb – Schulden 6978 lb, Passiv onus 4187 lb Endlcihes Passiv: onus loco Stall: summæ 3329 lb
Copia der Eheberedung (…)

Marie Josèphe Scholl demande l’autorisation de se remarier avant la fin de son deuil. Bien que Nicolas Huin ne soit mort que trois mois et demi plus tôt, l’avocat général est dévis d’autoriser le remariage à cause du passif important qui grève la succession. Les Conseillers et les Vingt-et-Un éconduisent la pétitionnaire mais donnent leur autorisation trois mois plus tard.
1778, Conseillers et XXI (1 R 260 et 1 R 261)
weil. Niclaus Huin geweßten Caffésieders wittib Margr. Maria Josepha geb. Schollin wird p° dispensat. in tempore luctus heurathen Zu können, dato noch abgewießen. 395.
(p. 395) Sambstag den 10. Januarii 1778. – Wilhelm nê Fr. Margarethæ Mariæ Josephæ geb. Schollin weil. Niclaus Huin geweßten burgers und Caffeesieders alhier wittib Implorantin prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub N° 1, 2 et 3 puncto dispensationis von der übrigen trauerzeit.
Nach angehörtem voto H. general advocat Mogg welcher gemeldet, es seÿe Zwar der Implorantin maritus erst den 28.sten Septembris Jüngst gestorben, folglichen die Zeit alzukurtz umb wieder in die Zweÿte Ehe schreiten Zu können, wann jedoch anderseits betrachtet wird, daß Implorantin die das Caffée gewerb treibet, ohne mercklichen schaden die Meisterschafft allein fortzuführen nicht Vermag, selbige auß erster Ehe keine Kinder erzielet und der beneficien ihrer Eheberedung, so in general Wÿdumbsgenuß bestehen solte, indeme des defuncti ohnverändert und theilbare Nahrung mit einem starcken passif onere beladen nicht genießen kan, so wolle er Mghh anheim gestellet haben, obnicht beÿ solchem Günstigen Umbständen derselben mit gebettener dispense Zu wilfahren wäre, doch daß selbige dem Allmosen ein erglöckliches beÿzutragen haben solle.
Dießemnach wurde vermittelst gehaltener Umbfrag Implorantin mit ihrem gesuch noch Zur Zeith abgewießen. Dppi. H. Rath, Kimmig, H. Rathh. Lauth.

1778 Conseillers et XXI (1 R 261)
weil. Nicolaus Huin geweßten burgers und Caffésieders alhier wittib fr. Margaretha Maria Josephia geb. Schollin, erhält dispensat. à tempore luctis gegen erlang 6. lb in das allmosen. 76.
(p.76) Sambstag den 14. Martii 1778. – Wilhelm nê Fr. Margarethæ Mariæ Josephæ geb. Schollin weil. Niclaus Huin geweßten burgers und Caffeesieders alhier wittib Implorantin prod. unterth. Memoriale und bitten puncto dispensationis von der übrigen trauerzeit.
Nach angehörtem voto H. general advocat Mogg welcher gemeldet, da Implorantin den 10. Januarii jüngst wegen gleichem begehren abgewießen worden, so seÿe es haubtsächlich darumb geschehen, weilen ihr maritus est gegen viertthalb Monath vestorben da selbige aber seit deme wieder vorstehet, und E. G. neuerdings nach Verlauf über Zween Monath umb nehmliche gnad anflehet, ihre häußliche Umbständten besonders beÿ treibung des Caffé Rechts ihr ohne unvermeidlichen Nachtheil ihr nicht Zulaßen, das angefangene werck ferner allein Zutreiben erlauben, beÿ selbiger auch laut Vorgelegtem Ammenschein Kein Zeichen einiger schwangerschafft nicht wahrzunehmen, so glaube er daß der Implorantin mit gebettener dispense jedoch gegen einigem betrag in das allmoßen Zu willfahren wäre.
Dießemnach wurde vermittelst gehaltener Umbfrag per majora Erkandt, wird der Implorantin mit gebettener dispensatione tempore luctus heurathen zu dörfen, jedoch also wilfahrt, daß selbige sechs pfund d. in allhießiges allmosen entrichte und den erlag zu gehörige orthen bescheine. Dppi. H. Rath, Lauth, H. Rathh. Hervé.

Marie Josèphe Scholl se remarie en 1778 avec le perruquier luthérien Jacques Henri Burger, originaire de Dossenheim (mariages mixtes autorisés, voir la lettre du duc de Choiseul) : contrat de mariage, célébration. Les parties accordent à Madeleine Œrtler, troisième femme de Jean Conrad Scholl, l’habitation dans leur maison pendant son veuvage.
1778 (18.3.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 35
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen, der Ehrengeachte Herr Jacob Heinrich Burger, lediger Perruquier von Dossenheim gebürtig, Georg Jacob Burger, des Innwohners und burgers daselbst, mit Fr. Elisabetha gebohrner Jungin ehelich erzeugter Sohn, unter verbeÿstandung Hn Wunibaldus Rinck des Schneider ; Meisters und Burgers allhier, wie auch Zufolg producirten und von seinen erstged. Eltern sowol als auch seinem H Oncle unterschriebenen allein gleich wieder Zurückgelegten Consens Scheins, hierzu authorisirt, als Hochzeiter an einem
So dann die Viel Ehr: und tugendreiche Frau Margaretha Maria Josepha Huin gebohrne Schollin, Weil. Herrn Nicolas Huin gewesenen Caffée: Sieders und hiesigen Burgers seel. nachgelaßene Wittib, und Zwar unter assistentz Joh: Conrad Scholl des wohlbestellten Sigristen Zu Saint Louis und burgers hieselbten, ihres Leiblichen Vaters als Hochzeiterin am andern theil
Fünfftens, verpflichten sich beede hochzeitliche Personen sowol vor sich als auch ihre Erben gegen Frau Magdalena Schollin gebohrne Örtlerin Eingangs ged. Hn Scholl, ihres Leibl. und respe. Schwieger Vaters Eheliebstin dahin, Wann sich solte Zutragen, daß Hr Scholl vor seiner Zweiten Ehefrauen nächstgedacht versterben würde, so wollen Sie Ihro der als dannigen Wittib als dero resp° Stief: Mutter und Stief: Schwieger: Mutter in dero Würcklich bewohnenden behausung an der Langen Stras und Freiburger gaß liegend u. à la reine de fance, genannt eine Wohnung Zuhinderst auf dem Zweite stock mit denen Fenstern in ged. Freiburgergaß aussehend, so aus einer Stub, Stub: Cammer, Kuchen v einem Pläzlein im Keller bestehen soll, einraumen, und solche Lebenslänglich solang Sie nemlichen im Wittwenstand verbleiben sollte, ohne Zinß und einige Abgab Zu bewohnen und zugebrauchen
So geschehen Straßburg auf Mittwoch den 18. Martii Anno 1778. nachmittag [unterzeichnet] Jacob heinrich burger als hoch zeiter, Marie joseph huin né choll

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 85)
Hodie 19 mmensis martii anni 1778 (…) in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt jacobus henricus Burger oroindus ex Dosenheim filius legitimus et minorennis Georgii Jacobi Burger et Elisabethæ jung conjugum et civium dicti pagi a decem annis hac in urbe commorans Religione Lutheranus Ex unâ et Maria Josepha Scholl vidua defuncti Nicolai Huin civis Dum viveret hujatis Religione catholica parochiana ad stum petrum senioren (signé) Jacob Friderich burger, Marie Joseph huin (i 45)

Jacques Henri Burger figure sur la liste de nouveaux bourgeois (registres en déficit). Le mariage fait l’objet d’un certificat délivré par le pasteur du Temple-Neuf, conservé dans le fonds Saint-Thomas
VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780) Jacob Heinrich Burger
1778, Temple Neuf, Jacob Heinrich Burger E, Margaretha Maria Josepha geb. Schollin, Nicolas Huin wittib C, 829 (1 AST 89 (Mariages mixtes)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que l’épouse apporte en mariage. Ceux du mari s’élèvent à 146 livres. L’actif de la femme s’élève à 5 413 livres, le passif à 6 149 livres.

1778 (6.4.), Not. Lauth (6 E 41, 647) n° 55
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Jacob Heinrich Burger, dermaligen Caffée: Sieders, wie auch der Viel: Ehren und Tugendreichen Fr. Margarethæ Mariæ Josephæ geborner Schollin, beede Eheleuthe u. Burgere allhier Zu Straßburg einander für unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet in Anno 1778 – in ihrem den 23.ten Martii laufenden 1778. Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich Vermög der vor mir Notario den 18.ten d: m: et a: aufgerichteten Ehe: Beredung §° 2° für unverändert vorbehalten haben (…) Sie die Ehefrau unter Verbeiständung H. Joh. Conrad Scholl, des wohlbestellten Sigristen zu St Louis und Burgers dahier ihres leiblichen Vaters, beschehenes Ansuchen inventirt – So geschehen allhier Zu Strasburg auf Montag den 6.ten aprilis Anno 1778.

In einer allhier zu Straßburg ane der langen Stras und Freiburger: Gaß gelegenen à la Reine genannten und diesortiger Ehefraun eigenthümlich zuständigen Caffée: Behausung befunden worden Wie folgt
(f° 6) Eigenthum an einer behausung. (F.) Nemlichen eine Behausung, Hoff, Hoffstatt und Bronnen mit allen dero Begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg an der untern Lang Straas und der Freiburgergaß, Wovon dieselbe ein Eck ausmacht, einseit neben H. J: Jb: Haffner dem Vogtei: Botten, anderseit neben Mr J. Willh: Reumanns des Weißbecken geschieden u. verlaßener Ehefraun, hinten auf ged. Fr. Reumännin stosend, so auser hernach specificirten und darauf Versicherten Passiv: Capitalien frei, ledig und eigen Es ist diese Behausung der unter Ihnenselbsten gemachten Abschatzung nach, hier ohnpræjudicirlichen auszuwerfen genehmigt worden pro 4375 lb. Worüber u. zwar, Weilen vorbesagtes haus, ehender als sie neuer dingen aufgebauen war, aus zweien, Während ihres, als der dißortigen Ehefr : mit weil. Hn Nicolas Huin, dero erstern Ehemann seel. gehabten Ehestandts, erkauften alten Häusern bestunde, 2 teutsche perg. in allhiesig. Löbl. C.C.St: Libells: weis verfertigte Kauf: Verschreibungen de Datis 16. Jan. 1775 und 26. Julii d: a: besagen, so beede in deo gros : Inns. verwahret sind
des Ehemanns zugebrachten Vermögens, Sa. Silbers 16 lb, Sa. Golden: Geschmeids 30 lb, Sa. Baarschafft 25 lb, Sa. Schuld 75 lb, Summa summarum 146 lb
Solchemnach werden auch der Ehefraun in dieder Ehe gebrachte Mittel verzeichnet, Sa. Hausraths 342 lb, Sa. Billards, Schiff und Geschirr wie auch vorräthiger Waar, so zum Caffée: Wesen gehörig 208 lb, Sa. Silber Geschirrs 35 lb, Sa. gold. Ring 10 lb, Sa. Baarschafft 48 lb, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 4375 lb, Sa. Schulden 393 lb, Summa summarum 5413 lb – Schulden 6149 lb, In Gegeneinanderhaltung 735 lb
Schuld in des Ehemanns zugebrachte Nahrung zugeltend, von Georg Jb: Burger und inwohner zu Dosenh: wie auch Elisabetha geb. Jungin als des ehemanns leiblichen Eltern
Mütterlichen Wydums Verfangenschafft so die Ehefrau gebracht

Marie Josèphe Scholl meurt en 1782 en délaissant un fils. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire dressé en 1777 (2 500 livres). La masse propre au veuf est de 125 livres, celle des héritiers de 3 326 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 401 livres, le passif à 1 061 livres.

1782 (21.6.), Not. Lauth (6 E 41, 649) n° 109
Inventarium über Weil. der Viel: Ehr: u: Tugendreichen Fraun Margarethæ Mariæ Josephæ Burgerin gebohrner Schollin, des Ehren: geachten Hn Jakob Heinrich Burger, Caffé: Sieders und Burgers allh: Zu Strasb. gewesene Eheliebstin nunmehr seel. Verlassenschaft aufgerichtet in Annoc 1782. – nach Ihrem den 22.ten Maÿ dieses laufenden 1782.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Vonhinnenscheidten hier Zeitl. verlaßen, Welche Verlaßenschaft auf freundliches Ansuchen Erfordern und BegehrenHn Jakob Heinrich Burger, des hinterbliebenen Wittibers wie auch Hn Johann Conrad Scholl des Wohlbestellten Sigristen in der Pfarrei zu St Louis und Burgers dahier, als Großvaters u. resp° geordnet und geschworenen Vogts (des) Söhnleins (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Freitag den 21. Junii Anno 1782.
Die verstorbene seelige hat ab intestato zu ihrem Erben verlaßen wie folgt, Nemlichen Heinrich Andreas Conrad Burger, so dermalen nur anderthalben Jahr alt, also unmündig, dahero bevögtiget (…) mit Hn Joh: Conrad Scholl Eingangs gedacht

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straas und Freiburgergaß gelegenen à la Reine genannten in disortig. Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung befunden worden, wie folgt
(f° 6) Eigenthum ane einer behausung, so dem Beneficial: Erben unverändert. (E.) Nemlichen eine Behausung, Hoff, Hoffstatt und bronnen, mit allen dero Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg an der Untern Langstraas u. der Freiburger: Gaß, wovon dieselbe ein Eck ausmacht einseit neben Hn. J. Jb: Hafner dem Vogtei: Botten, anderseit neben Mr Mich. Schott dem Weisbecken, hinten auf ged. Mr. Schott stosend, so auser hernach specificirten u: darauf Versicherten Passiv: Capitalien, frei, ledig u. eigen, Es ist diese Behausung bei Weil. Hn Nicolas Huin gewesenen Caffé: Sieders u. Brs; allhier, als der diesortig. Verstorbenen seel. erstern Ehem. seel. Verlaßenschafft durch eine von H. Hueber und H. Kaltner unterschriebene und Zum dasigen Inventarii Concept schrifftlich eingeschickte Abschatzung datirt den 7.ten 8.bris 1777. æstimirt und diesorts ohnerachtet solche seithero mehr ab: als Zugenommen, den noch dabei gelasen worden pro 5000 fl. oder 2500 lb. Worüber und zwar, Weilen diese Behausung ehender als Sie neuer dingen aufgebauen wurde, aus zweien erkauften alten Häusern bestunde, Zwo teutsche perg: in allh. C. C. Stub Libells weis verfertigte Kauffverschreibungen besagen, so beede mit dero gröserem Insiegel verwahrent sind de Datis 16. Jan. und 26.ten Julii 1775
Abschatzung vom 7. octobre 1777, Auff begeren Weÿland Nicolat Huin dem geweßenen Cafesieder ist Eine Behausung allhir in der statt straßburg in der langen straß gelegen Ein seÿts Ein Eck auf die freÿburger stubgaß anderer seÿts neben frau Rehmerin und hinten auf herr Haffner dem fogteÿ bott stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Zweÿ biljard stuben ferner in Etlichen stuben Kuchen und Kammern darüber ist der dachstuhl mit breitzigel belegt, hat auch Ein gewölbter und Ein getremter Keller hoff und brunnen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwornen Werckmeister und Vorher geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um fünff Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner W:Mst
(f° 7) Ergäntzung des Hn Wittibers währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach anleitung des Von beeden nun zetrtennten Ehepersonen durch mich den adhibirten Inventir: Notarium den 6.ten Aprilis. 1778 angefangenen und d. 27.ten Martii 1782. beschlossenen u. expedirten Inventarii illatorum
(f° 12-v) Gros: Mütterliche Wÿdums: Verfangenschaft, So dem G: E: unverändert und H. J: Conrad Scholl dessen Gros: Vater von seiner erstern Ehefr. weil. Fr. Margaretha gebohrner Lerchin, Kraft der mit einander auffgerichteten Eheberedung Lebenslänglich Zu genießen hat
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Des Hn Wittibers unveränderten Guts, Sa. Silber Geschmeids 8 ß, Sa. golden Geschmeidts 8 lb, Sa. Guts: Ergs. 115 lb, Summa summarum 125 lb
Diesemnach wird auch der Verstorbenen seel: modo dero minorennen Söhnl. als Von dessen Hn Vogt declarirten Beneficial: Erbens unverändert Vermögen verzeichnet, Hausraths 112 lb, Sa. Billards, Schiff und geschirr so Zum Caffé Schanck gehörig 21 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. gold. Ringe 2 lb, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 2500 lb, Sa. der Ergäntzung (passiv onus 1292), Summa summarum 2640 lb – Schulden 5967 lb, In Gegeneinaderhaltung 3326 lb
Endlichen wird auch die gemein : verändert u. theilbare Verlaßenschafft geschrieben, Sa. Hausraths 18 lb, Sa. Billards, Schiff und geschirr, Wie auch vorräthige Waar, Zum Caffé Schanck gehörig 28 lb, Sa. Pferds 12 lb, Sa. Silbers 5 lb, Sa. goldenen Rings 12 ß, Sa. Baarschafft 25 lb, Sa. Schulden 1311 lb, Summa summarum 1401 lb – Schulden 1061 lb, Nach deren Abzug 340 lb
Passiv onus loco Stall Summæ 2861 lb – Zweiffelhaffte schulden in des B. E. unveränderten Vermögenschaft zugeltend 393 lb, in de theilbare Verlaßenschaft zugeltend 30 lb – Großmütterl. Wÿdums: Verfangenschaft perge f° 12 b

Calcul sommaire de la succession
1784 (9.2.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 929) n° 111
Summarischer Calculus über Weiland Frauen Margaretha Maria Josepha Burgerin geborner Schollin, Hn Paul Heinrich Burger, Caffetier und burgerlichen Inwohners alhier, im Leben gewesener Ehegattin nunmehrige Verlassenschaft. Nach Anleitung des hierüber durch Hn Notarium Johann Daniel Lauth, den 21. Junÿ 1782 dem Stall tax nach errichtet und expedirten Inventarÿ, mit Aufrichtung Besser und Überbesserungen, durch mich unterschriebenen Notarium

Jacques Henri Burger se remarie en 1784 avec la luthérienne Marie Salomé Walcker aussi dite Walter, fille du charpentier Jean Léonard Walcker : contrat de mariage, célébration
1784 (12.2), Not. Roessel (6 E 41, 936) n° 83
Eheberedung – zwischen Herrn Jacob Heinrich Burger, Wittiber, Caffetier und burgerlichen Innwohner daselbst, H. Georg Jacob Burger, Hosenstrickermstr. und Burgers in Dosenheim mit Fraun Elisabetha gebohrner Jungin, ane einem
So dann Jungfraun Mariä Salome Walckerin, weil. H. Johann Leonhard Walcker geweßenen Zimmermann und hießigen burgers mit auch weil. Fraun (-) gebohrner (-) ehelich erziehlt und hinterl. tochter beÿständlich ihres geschworne und annoch ohnentledigten Vogts H. Johann Christian Beÿerbach, des hießigen Burgers und Schneidermeisters als Braut ane dem andern Theil
Actum Straßburg auf Donnerstag den 12. Februarÿ 1784 [unterzeichnet] Jacob Heinrich Burger als hochzeiter, Maria Salomea Walckerin hochzeiteron
(Deponirt) Straßburg den 13. Februarÿ Anno 1784.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 121 n° 241)
Im Jahr 1784, Mittwoch den 25. Februaii Abends um Vier Uhr sind nach den ordentlichen proclamationen (…) in dieser unserer Kirche Zu St. Thomæ in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Herrn Johann Heinrich Burger der Caffesieder wittwer und burger allhier und Jungfrau Maria Salome weiland Johann Leonhard Walter (sonst auch Walcker genannt) gewesenen Zimmermann und burgers allhier mit weiland Frau Marg. Barb. gebohrner Bartholdin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Jacob Heinrich Burger als hochzeiter Maria Salomea Walterin hochzeiterin (i 125)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison dont le mari a la jouissance au coin de la rue des Fribourgeois. L’épouse apporte une maison au Fossé des Tanneurs. Les apports du mari s’élèvent à 977 livres, ceux de la femme à 855 livres.

1784 (30.6.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 935) n° 53
Inventarium über Herrn Jacob Heinrich Burger des Caffetier und Fr. Mariæ Salome geb. Walterin beder Eheleute und Burgere alhier Zu Strb. einander für ohnverändert in die Ehe gebrachter Nahrungen aufgerichtet Anno 1784. – in ihrem den 25. Februarii jüngst mit einander angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich vermög der unterem 12. febr. 1784. errichteten Eheberedung für ohnverändert vorbehalten haben, (…) So geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der untern Langenstraß ane der Freÿburger gaß gelegenen von dem Ehe H. Wittums weis bewohnenden behaußung in fernerer Gegenwarth H. Joh. Christian Beÿerbach des Burgers u. Schneidermstrs. der Ehefrauen annoch ohnentledigtenen Vogts und beÿstands auf Mittwoch den 30.sten Junii 1784.

Eigenthum ane einer Behaußung (F.) Nemlich eine Behausung an dem Rindshäuter oder Gerber: Graben (…)
Wittum Welcher der Ehemann Hr Jacob Heinrich Burger, von seiner verstorbenen erstern Ehegattin frauen Marg. Mariæ Josephæ geborner Schollin Zugeniesen hat. Nemlich Zufolg des Zwischen ihm H. Burger und seiner erstern Ehefr. einer gebornen Schollin vor H. Not° Joh: Daniel Lauth unterm 18. Märtz 1778 mit einander auffgerichteten Ehe Contracts und Zwar §° 4° (…) Wobeÿ aber auch beede nun Zertrennte Burgerische Eheleuth sowohl vor sich als auch ihre Erben gegen Frau Magdalena Schollin gebohrener Örtlerin Hn Conrad Scholl ihres leibl. und respe. Schwiger Vaters Eheliebste dahien verpflichtet haben, wann sich solte Zutragen, daß Hr Scholl vor seiner Zweÿten Ehefr. nechstgedacht, versterben würde, so wollen sie ihre der als dannige Wittib, als dero respê Stief Mutter und Stieffschwiger Mutter in die würcklich bewohnenden behaußung an der langen stras und Freiburger Gaß liegend a la Reine de France genanndt eine Wohnung Zu hinderst auf den Zweÿten Stock mit denen fenstern in gedachte Freiburger Gaß aussehend, so aus einer Stub, Stub Kammer, Kuchen und einem Plätzel im Keller bestehen soll, einraumen, um solche lebenslänglich so lang sie nemlich im Wittwenstand verbleiben solte ohne Zins und einige Abgang Zu bewohnen und Zugebrauchen.
Series rubricarum hujus Invent.. Des Ehemanns eingebracht Vermögen, Sa. haßraths 224, Sa. Billards Schiff u. gesch 336, Sa. Silbers 19, Sa. golds 31, Sa. baarschaft 75, Sa. Act. Schulden 380, Summa summarum 1066 lb – Schulden 190 lb, Detrahendo verbleiben 975 lb – Dazugelegt deßen gehörige ½ an denen hßteuren 101 lb, Macht bedes 977 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen eingebracht guth beschrieben, Sa. hßraths 89, Sa. Silb. 11, Sa. golds 7, Sa. Eigenth. an i. bhßg. 1500, Sa. baarschaft 175, Summa summarum 1783 lb – Schulden 1029, Nach deren Abzug 753. – Addé dero helfte haussteuren betragt 101, thut bedes 855 lb

Jacques Henri Burger et le grand-père et tuteur de son fils louent une partie de la maison à Jean Ehrlenholtz le jeune.

1786 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 224
Jacob Heinrich Burger ehemaliger caffesieder als nutznießer, H. Johann Conrad Scholl der sigrist zu St Louis als vogt weÿl. Fr. Maria Josepha Burgerin geb. Schollin einigen kinds und proprietarii
in gegensein H. Johannes Ehrlenholtz des jüngern
in ihrer ane der untern Langen straß am eck der Freÿburgergaß gelegene behausung eine vollständige wohnung bestehend aus dem gantzen rez de chaussée eine cammer in der mansarde einen unterschag auff der bühn und einen unterschlagenen keller im vordern hauß – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff Johannis Baptistæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 350 lit

Jean Conrad Scholl renonce au nom de sa femme Madeleine Œrler à la jouissance du logement dans la maison au coin de la rue des Fribourgeois eu égard qu’elle est davantage une charge qu’un avantage, d’autant que le droit de café n’y est plus attaché.

1787 (17. Nov), Not. Lauth (6 E 41, 649) Joint au n° 109 du 21 juin 1782
Vor mir dem unterschriebenen als zu weiland Fr: Margarethæ Mariæ Josephæ Burgerin gebohrner Schollin, so allhier Zu Straßburg in Anno 1782. den 22.ten Maji seelig Verstorben, Nahrungs: Verlaßenschafft adhibirt geweßten Inventir: Notario ist ane zu End stehendem Dato in Person erschienen Hr. Jakob Heinrich Burger, der Caffé: Sieder und Burger dahier, dermalen Zu Bischheim am Saum domicilirend, gedachter Verstorbenen seel. geweßter Zweiter Ehemann dieser hatt
in Gegensein mit comparirenden H. Johann Conrad Scholl, des Wohlbestellten Sigristen in der Pfarrei zu St Louis und Frauen Magdalenæ gebohrner Oertlerin, beeder Eheleuthe und Burgere hieselbsten /:und Zwar der Ehe: Herr als geordnet und geschworenee Vogt deßen Enckels Namens Heinrich Andreas Conrad Burger, so im Künftigen Decembrer Sieben Jahr alt, Sie die Ehefrau aber als eine in der, von der seelig: Verstorbenenn mit ihme Comparenten als damaligen Hochzeiter Vor mit Notario den 18.ten Martii 1778 errichteten Ehe: Beredung und dern §. 5.ti
hernach ermelter Behausung nach ihres Eheh. Vorabsterben Stipulirte Besitzerin einer freien Wohnung:/ angezeigt und bekandt, wie daß er Vermög der Kinder: Vertrags den unter andern habenden Natural: Genuß einer ane der Langenstras und Freiburger: Gaß gelegenen à la Reine de France, genannten und mit N° 146 marquirten Eck Behausung, so deßen einzigem Söhnl. v. Erben unverändert, bei seinen heutigen Umstäden nicht mehr in naturâ benutzen Kan, und wie Mit Comparenten Wohl Wissend, daß besagtes Haus wegen nicht mehr habender Caffée: Gerechtigkeit nunmehr nicht so Zinnsreich sondern Vielmehr Wegen jährlich darinnen habeden raparationen Abgaben und der darauf haftenden Passiv: Capitalien davon Zu reichenden Zinßen heutigen tags zu einem Onere erwachsen, Weilen alles dieses die Einnahm ohngeachtet, Wann alles besetzt ist, übersteigt, als will er Hr Comparent aus obangeregten Ursachen hiemit und in Kraft dieses auf den Natural genus mehrgedachter Behaußung in aller Form Rechtens Verzug gethan haben (…)
So geschehen Straßburg auf Sambstag den 17. Novembris Anno 1787

Jacques Henri Burger et Madeleine Salomé Walcker habitent ensuite à Bischheim
1821 (17.1.), Strasbourg 8 (31), Me Roessel n° 7616
Contrat de mariage – Charles Burger, menuisier à Strasbourg fils de feu Jacques Henri Burger, aubergiste à Bischheim au Saum et de feu Madeleine Salomé Walcker
Frédérique Dorothée Flach fille majeure de feu Jean Flach, épinglier, et Marguerite Dorothée Krafft femme actuelle de Jean Brand, meunier
Enregistrement, acp 150 F° 179 du 18.1. – régime de la communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Conrad Scholl vend au nom du fils mineur de Marie Marguerite Josèphe Scholl et de Henri Burger la maison au charcutier Jean Bernhard et à sa femme Françoise Christmann moyennant 4 905 livres

1788 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 98-v
H. Johann Conrad Scholl der Sigrist zu St Louis als gerichtlich bestellter vogt weÿl. Fr. Mariæ Margarethæ Josephine Burgerin geb. Schollin mit Heinrich Burger des caffesieders erziehlten hinterbliebenen Söhnleins nahmens Heinrich
in gegensein Johannes Bernhard des wurstmachers und Franciscæ geb. Christmännin, beÿständlich H. Rathh. Frantz Lorentz Gillig des schaffners des löbl. Collegiat Stiffts Jungen St Peter und H. Frantz Georg Burgard des gastgebers
eine behausung, höffelin, hoffstatt, bronnen mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Freÿburger gaß, einseit ist ein Eck ane sothanen gaß, anderseit neben Mr Schott dem weißbecken, hinten auff die Haffnersiche wittib und erben – um 9810 gulden

Les acquéreurs hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit de l’orfèvre Jean Chrétien Pick pour en régler les réparations

1788 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 115
Johann Bernhard der wurstmacher und Francisca geb. Christmännin beÿständlich Joseph Lottmann des ackersmanns zu Feßenheim und Georg Iller des schultheißen zu Offenheim
in gegensein H. Johann Christian Pick des silberarbeiters, zu haupt reparationen hiernach beschriebenen behausung- schuldig seÿen 1000 gulden
unterpfand, anfangs gedachte behausung samt zugehörden am eck der Freÿburger gaß so sie von Burgertischen curando vor kurtzem erkaufft

Originaire de Walbourg près de Haguenau, Jean Georges Bernhard épouse en 1777 Marie Françoise Christmann, native de Rossfeld près de Benfeld.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 148-v)
anno domini 1777 die vero 8. julii (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes Georgius Bernard oriundus ex Walburg hujus diocesis filius legitimus et majorennis defunctorum Martini Bernard mercenarii ibidem et Magdalenæ Braxmeyerin conjugum in parochia ad stum ludovicum commorans et maria Francisca Christmann oriunda ex Rossfelden parochiæ herbsheim etiam hujus diocesis filia legitima et majorennis defuncti Galli Christmann civis olim et molitoris ibidem et superstitis Annæ Mariæ Lodmænin conjugum in hâc parochiâ commorans (signé) Johannes Georg Bernhard, + signum sponsæ (i 158)

Le cuisinier Jean Georges Bernhard achète le droit de bourgeoisie le 28 juin 1777 : inscription, traitement de la demande
1777, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 174
Johann Georg Bernhard der ledige Koch von Walburg beÿ hagenau gebürtig erhalt das burgerrecht umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der freÿburger, Jur. 28. Junÿ 1777.

Johann Georg Bernhard, der ledige Koch, Weÿland Martins Bernhard Burger Zu Walpurg mit weÿland Magdalena Braxmeÿerin Ehelich erzeugte sohn, der Catolischen Religion Zugethan, Erweiset durch Vorgelegte schein seine Eheliche geburth
Hat auch die erforderliche Stadt Stall caution geleistet, deß Zunfftrechts Zu den Freÿburgern vertröstet das erforderliche Vermögen hat derselbe Baar Vorgewiesen und als Ein wahres Eigenthum Mit handtreu bekräfftiget, auch 100. fl 5 ß Zum B. Protocol. hinderlegt, implorant bittet E. G. unterthänigst Von hoher Recommendation ihme das B. recht umb den alten V. schilling Zu vertrösten.
Receptus umb d. A. B. schilling

Marie Françoise Christmann acquiert le droit de bourgeoisie par son mari à titre gratuit pour bon comportement le 12 juillet 1777 : inscription, traitement de la demande
1777, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 174-v
Maria Francisca Christmännin geb. von Roßfelden verheurathet an Georg Bernhard, den Kochn erhalt das burgerrecht wohl verhältnis wegen gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft der feÿburger promis. eod. [12 Julÿ 1777]

(VI 286 bis, p. 513) Freÿburger N° 13 – 5 Julÿ 1777
Jgfr. Maria Francisca Christmännin V. Roßfeld beÿ Benfelden geb. Weÿl. Gallus Christmann gewesenen B. u. müllers daselbst mit Fr. Anna Maria gebohrner Lodmännin Ehelich erzeugte Tochter. Verlobt mit Joh: georg Bernhard dem Hiesigen b. u. Koch Erweiset durch Vorgelegten scheins Ihre Eheliche geb. der Cath. Relig. Zugethan u. Ihren Sponsi Stallgebühr in richtifgkeit.
daß erforderliche Vermögen Hatt dieselbe baar vorgewiesen u. als Ihr Wahren Eigenthum mit handtreu bekräfftiget auch 103. fl 5 beim B. Prot. deponirt
jmporantin bittet E. G. unterthänig Ihro daß B. recht gratis Zu Vertrösten angesehen dieselbe Sieben Jahr ohnunterbrochen beÿ H. Georg burger dem hiesigen B. u. gastgeber a la Ville de Lyon gedienet und Sich Während solcher Zeit getreu u. fleisig erwiesen, lauth vorgelegtem attestat u. handtreulicher affirmation.

Etat de fortune des locataires Antoine Laurent Schuhmacher, lustreur originaire de Wetterdingen dans le diocèse de Constance, et de Catherine Keller native de Montbéliard.

1788 (13.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 659) n° 244
Designatio Desjenigen Vermögens, so Antoni Lorentz Schumacher, des Glätters und Seidenwaschers von Wetterdingen in dem Bischoffthum Constanz und Frau Catharina geborner Kellerin von Mümpelgard gebürtig, beede Eheleuthe, welche alhier Zu Strasburg wohnhaft, dermalen eigenthümlich besitzen (…) und der Ursache willen, weil sie bei Einem Ehrsamen Grosen Rath um das Burger Recht unterthänig anzuhalten entschlossen sind
in einer ane der langen Straß am eck der Freiburgergaß gelegen H. Bernhard dem frantzösischen Wurstmacher zuständigen behausung
Sa. Hausraths 493 fl, Sa. Silbers 104 fl. Sa. Sackuhr 108 fl, Sa. Baarschafft 480 fl, Summa 1185 fl. Solches bezeuget Straßburg den 13. ecc&& 1788.

Marie Françoise Christmann obtient le divorce le 2 complèmentaire VIII
Divorce, Strasbourg (n° 408)
Cejourd’hui deuxième jour complèmentaire l’an Sept de la République française une et indivisible (…) est comparue en la maison commune Marie Françoise Christmann, domiciliée en cette commune grand’rue N° 149, native de Rosfelden, Canton de Benfelden Département du Bas-Rhin, demanderesse en divorce, épouse en légitime mariage de Jean Georges Bernard, charicuitier, domicilié en cette Commuine en la susdite demeure, natif deWalbourg Canton de Soultz sous forêts département susdit, défendeur en divorce, Ladite livres Françoise Christmann assistée de Jacques Lutz âgé de 47 ans, menuisier, de Joseph Grübel âgé de 57 ans, perruquier, de Laurent Kolb âgé de 47 ans garde de police, & de Jean Pierre Dierstein âgé de 55 ans, employé à la maison Commune (…) Laquelle Marie Françoise Christmann m’a requis de prononcer la dissolution de son mariage contracté en cette Commune avec ledit Jean Georges Bernard le 8 juillet 1777 et m’a exhibé à cet effet un jugement rendu par le tribunal du Département du Bas Rhin le 4 Messidor dernier (…) Enregistré le 3 compl. an 7 f° 85

Charcutier en la Citadelle, Jean Georges Bernard et Marie Françoise Christmann vendent la maison au négociant Charles Paul Hirn moyennant 16 500 francs

1801 (4 floréal 9), Strasbourg 10 (41), Not. Zimmer n° 912, 785
Cit. Jean Georges Bernard, Chaircuitier en la Citadelle et Marie Françoise Christmann, femme divorcée dudit Bernard led. Divorce prononcé par l’Officier public de cette ville le 2 compl. 7 sous l’assistance des Cit. Charles Riebel Maître de danse et Jacques Lutz menuisier
au Cit. Charles Paul Hirn Negt.
Une Maison petite cour puits appartenances et dépendances scise a Strasbourg grand’rue N° 149, d’un côté le coin de la rue des francbourgeois, d’autre à la maison de Schott le boulanger, derrière celle des veuve et héritiers haffner, (chargée d’un capital de 7200 fr, 12.400 fr, et solde de 1800 francs), pour 16.500 francs
Enregistrement, acp 78 f° 18 du 5 flo. 9

Fils du négociant François Hirn, Charles Paul Hirn épouse en 1800 Françoise Dangelo, fille du négociant Dominique Dangelo : contrat de mariage, célébration
1800 (19 pluviose 8), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 267 (181)
Contrat de mariage – sont comparus le citoyen Charles Paul Hirn, Négociant demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime du cit. François Hirn, Négt. demeurant en cette Commune et de la citoyenne Marie Marguerite née Rebanier ses père et mère futur époux d’une part
Et la Citoyenne Françoise Dangelo, fille majeure et légitime du Cit. Dominique Dangelo, Négociant, et de la Citoyenne Anastase née Dangelo Conjoints demeurant à Strasbourg assistée dudit son père à l’effet des présentes, future épouse, d’autre part
11. Le Cit; François Hirn père, en renonçant pareillement à toutes choses contraires ayx différentes dispositions (…) notamment aux avantages de survie résultant de sondt Contrat de mariage du 6 janvier 1761. déclare en outre qu’il est porté et disposé à céder audit futur sa maison rue des hallebardes et son Commerce, dans l’Etat actif et passif, comme le tout se trouve & sitot qu’il en sera requis par ledit futur son fils cadet, laquelle cession, s’il y echet, est pareillement consenti par ledit Cit.. Claude Antoine Hirn, frere ainé dudit futut, en tant que besoin
Fait, lû et passé à Strasbourg au domicile des conjoints Dangelo (…) le 19 Pluvios après midi ‘an huit de la Republ. française (signé) Charles Hirn, Françoise Dangelo François Hirn
Enregistrement de Strasbourg, acp 71 F° 90 du 21 plu. 8

Mariage, Strasbourg (n° 147)
Cejourd’hui 30° Pluviose l’an VIII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Charles Paul Hirn, âgé de 22 ans, négociant, né & domicilié en cette Commune fils de François Hirn, négociant, et de Marie Marguerite Rebannier, d’autre part Marie Françoise Dangelot, âgée de 26 ans née & domiciliée en cette Commune, fille de Dominique Dangelot, négociant et d’Anastase née Dangelot (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 5 may 1777 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 25 mars 1773 (signé) Charles Hirn, Marie Françoise Dangelo (i 78)

Charles Paul Hirn expose deux maisons aux enchères

1805 (9 frimaire 14), Strasbourg 13 (23), Not. Bremsinger n° 2850
Sr Charles Paul Hirn négociant, adjudication volontaire
1. une maison sise en cette ville de Strasbourg Grand rue n° 149 petite cour Puits appartenances et dépendances faisant le coin de la rue des francs bourgeois d’un côté, d’autre attenant a La maison de Schott le boulanger derrière celle des veuve et héritiers Haffner avec toutes ses aisances et servitudes
2. une autre maison scise en cette ville vis à vis les douanes impériales connue sous la dénomination de Zollkeller que le Sr vendeur a acquis de la ville également avec toutes ses charges servitudes aisances circonstances & dépendances
n° 2864, 16 frimaire – la maison grand rue mise à prix 14.500 fr, à François Louis Madler pour 14.550 francs
le Zollkeller mise à prix 15.000 fr,à François Louis Madler pour 15.150 francs
n° 2879, 23 frimaire – n° 2885, 30 frimaire, sans nouvelles enchères

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Elisabeth Louise Dichat, femme de Charles Léopold Chardoillet, receveur de la Loterie

1805 (18 floréal 13), Strasbourg 14 (27), Not. Lex n° 4915
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Louise Dichat femme de Charles Leopold Chardoillet, receveur de la Lotterie Impériale, décédée le 5 messidoe 11 – à la requête du veuf, tuteur naturel des deux enfants Thérèse Caroline née le 28 pluviose 9 et Christophe Gustave Chardouillet né le 8 brumaire 11, représentés par Antoine Georges marchand de fer keur subrogé tuteur
demeurant grand rue n° 149 dans la maison du Sr (Jaeger) négociant
Récapitulation, masse active 74.703 fr (dont numéraire 4973 fr), passif 25.544 fr, dettes douteuses 15.092 fr
Contrat de mariage, M° Tribounet à Belfort le 27 nivose 9 : Charles Leopold Chardoillet, receveur de la Lotterie nationale a Strasbourg, fils majeur de Pierre François Christophe Chardoillet, propriétaire, et de Marie Thérèse Filemer à Belfort et Elisabeth Dichat, fille mineure d’Ignace Dichat, négociant, et de Marguerite Joliot demeurant à Porrentruy
Enregistrement, acp 96 F° 119 du 19 flo. 13

Marie Françoise Dangelo femme de Charles Paul Hirn qui se trouve en Russie meurt en 1840 en délaissant trois enfants
1810 (30.10.), Strasbourg 12 (34), Not. Wengler n° 5253
Inventaire de la succession de Marie Françoise Dangelo épouse de Charles Paul Hirn – à la requête de Jean Baptiste Ballet négociant tuteur, Dominique Antoine Dangelo négociant en qualité de subrogé tuteur d’Auguste Charles âgé de 8 ans, Julie âgée de 6 ans, Joseph Felix âgé de 4 ans, les trois enfants de Marie Françoise Dangelo épouse séparée quant aux biens de Charles Paul Hirn ci devant négociant à Strasbourg, se trouvant présentement en Russie, procrées avec son mari, héritiers de leur mère qui avait son domicile ordinaire a Haguenau, décédée pendant le séjour qu’elle faisait à Strasbourg chez ledit Sr Dangelo son frère le 22 du présent mois
en la maison rue de l’Epine n° 12
dans deux chambres sises au second étage du bâtiment de derrière de ladite maison ayant vue dans la cour – meubles 2806 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 171 du 2.11.

Charles Paul HIrn et Françoise Dangelo qui habitent Haguenau vendent la maison à Joseph Philippe Sauthier, prêtre demeurant à Tournai, moyennant 16 000 francs

1806 (9.8.), Strasbourg 1 (30), Not. Lacombe n° 5703
Charles Paul HIrn négociant demeurant présentement à Haguenau et Françoise Dangelo
à M Joseph Philippe Sauthier Pretre du Diocese de Strasbourg demeurant présentement a Dournay pour lequel M Jean Antoine Meyer pretre du Diocese de Strasbourg
une maison consistant en rez de chaussée deux étages et mansardes petite cour puits et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 149 faisant le coin de la rue des francsbourgeois d’un côté la maison du Sr Schott boulanger, derrière celle des veuve et héritiers Haffner – acquis de Georges Bernard et Françoise Christmann par venre reçue M° Zimmer le 4 floréam 9 – moyennant 16.000 francs
Enregistrement, acp 100 f° 110-v du 11.8.

Chanoine de Saint-Denis et maitre des cérémonies à la Chapelle du roi, Joseph Philippe Sauthier meurt à Paris en 1830 en délaissant des héritiers testamentaires

1830 (21.6.), Strasbourg 14 (88), Me Ritleng n° 1310
Inventaire de la succession de Joseph Philippe Sauthier, chanoine de Saint-Denis et maitre des cérémonies à la Chapelle du Roi demeurant à Paris où il est décédé le 19 avril dernier – à la requête de 1. Georges Ritleng, chanoine de la Cathédrale de Strasbourg, exécuteur testamentaire suivant testament olographe daté à Paris au Château des Tuileries le 9 avril 1829 déposé au rang des minutes de M° Ritleng le 27 avril dernier, 2. Louis Leclerc, peintre en voiture, 3. Marie Elisabeth Lacause femme d’Anselme Schildknecht, courrier de Strasbourg à Barr domicilié à Strasbourg, 4. Barbe Kaumann fille majeure, 5. Josephine Kaumann, majeure à Molsheim, en qualité de légataires universelles, lesdites Kaumann représentées par Charles Auguste Schneider, praticien, M Leclerc, Mde Schildknecht héritiers pour un tiers et lesdites Kaumann conjointement pour un tiers, et à la requête de François Joseph Lacause, employé à la douane royale de Strasbourg et Catherine Wiss légataires particuliers
immeuble, une maison sise à Strasbourg grand rue n° 149 faisant le coin de la rue des Fribourgeois où elle est marquée du n° 6 d’un côté le Sr Steyert boulanger d’autre au Sr Kampmann, non estimée. Titres et papiers, contrat reçu M° Lacombe le 8 vendémiaire 14, transcrit, acquis la maison de Charles Paul Hirn et Françoise Dangelo de Haguenau
acp 200 (3 Q 29 915) f° 12-v du 29 juin – Sept premièrev vacations
acp 200 (3 Q 29 915) f° 51-v du 13 juillet – meubles légués 678 fr, meubles légués à l’abbé Zaepffel 75 francs, à M Sultzer 10 francs, un tableau 5 francs, un petit monument à M Fess 6 francs, différents meubles au chanoine Ritleng 27, bibliothèque léguée au Séminaire 520 fr, créances 1028 fr, une maison non estimée – passif 822 fr
acp 200 (3 Q 29 915) f° 94

Les héritiers vendent la maison au cafetier Jean Kœberlé moyennant 18 650 francs

1830 (12.8.), Strasbourg 14 (88, 89), Me Ritleng n° 1390
Cahier des charges, 8 juillet n° 1345 – adjudication préparatoire n° 1356 le 20 juillet – Adjudication définitive 31 juillet n° 1376 – Adjudication sur surmise – 1. Louis Leclerc, peintre de voitures, 2. Marie Elisabeth Lacause femme de Jean Anselme Schildknecht, courrier de Strasbourg à Barr, 3. Charles Georges Schneider, particien, mandataire de Barbe Kaumann, majeure à Strasbourg et Joséphine Kaumann sa sœur majeure à Mosheim
à Jean Koeberlé, caffetier
une maison consistant en un rez de chaussée, deux étages et mansardes, petite cour, puits et dépendances située à Strasbourg Grande rue n° 149 fesant le coin de la rue des Fribourgeois où elle est marquée du n° 6 d’autre la maison du Sr Steyer boulanger, derrière le Sr Kampmann – l’immeuble vendu appartient à M Leclerc pour un tiers, M. Schildkencht pour un tiers, aux Dlles Kaumonn pour un tiers, comme héritiers de M abbé Joseph Philippe Sauthier, chanoine de St Denis et maître de cérémonie de la chapelle du Roi à Paris où il est décédé le 19 avril dernier, testament olographe à Paris le 9 avril 1829 déposé aux rang des actes de M° Ritleng le 27 avril dernier – Origine de la propriété, le défunt l’a acquis par acte reçu Lacombe le 8 vendémiaire 14 de Charles Paul Hirn et de Françoise Dangelo de Haguenau, le Sr Hirn l’avait acquis de Jean Georges Bernard et Françoise Christmann suivant acte dressé par M° Zimmer le 4 floréal 9 transcrit – Mise à prix 16.000 fr – moyennant 18.650 francs
acp 200 (3 Q 29 915) f° 49-v Cahier des charges – acp 200 (3 Q 29 915) f° 78-v – acp 200 (3 Q 29 915) f° 111 du 17 août

Jean Kœberlé épouse Jeannette Meyer, fille du cafetier Joseph Meyer, qui s’est mariée en premières noces avec l’ouvrier en tabac Antoine Wolff en 1813.
1813 (10.3., Strasbourg 5 (37), Not. F. Grimmer n° 8150
Contrat de mariage – Antoine Wolff, ouvrier en tabac, fils de Henri Wolff, brouetteur, et d’Apollonie Himbert
Jeannette Meyer, fille de Joseph Meyer, caffetier, et de Madeleine Dress
Enregistrement, acp 121 F° 190-v du 16.3.

Inventaire des apports
1813 (9.7.), Strasbourg 5 (38), Not. F. Grimmer n° 8345
Inventaire des apports de Jeannette Meyer femme d’Antoine Wolff, ouvrier en tabac, assistée de son père Joseph Meyer caffetier, suivant contrat de mariage du 10 mars dernier
meubles 997 fr, numéraire 1200 fr, total 2197 fr
Enregistrement, acp 123 F° 1-v du 17.7.

Antoine Wolff meurt en 1823 en délaissant trois enfants
1824 (22.3.), Strasbourg 3 (71), Me Schreider n° 1949
Inventaire de la succession d’Antoine Wolff, ouvrier en tabac, décédé le 19 décembre dernier – à la requête de Jeannette Meyer la veuve, en son nom et mère et tutrice légale des trois enfants 1. Caroline âgée de 10 ans passés, 2. Joseph âgé de 8 ans 8 mois, 3. Jeannette Rose âgée de 11 mois – en présence de Joseph Bader, aubergiste à la ville de Lyon subrogé tuteur
au second étage de l’hôtel du Miroir rue des Serruriers
Contrat de mariage reçu Grimmer le 10 mars 1813
garde robe 216 fr, numéraire 528 fr, créances 1145 fr, ensemble 1889 fr, passif 2297 fr
Enregistrement, acp 167 F° 100-v du 1.4.

Jeannette Meyer se remarie en 1824 avec le garçon cafetier Jean Baptiste Pfrimmer
1824 (29.8.), Strasbourg 3 (71), Me Schreider n° 2163
Contrat de mariage – Jean Baptiste Pfrimmer, garçon cafetier, fils majeur de feu Jean Michel Pfrimmer, blatier, et de Dorothée Woessel
Jeannette Meyer veuve d’Antoine Wolff, ouvrier en tabac
Enregistrement, acp 169 F° v152 du 4.9. – sous le régime de la communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Baptiste Pfrimmer meurt en délaissant pour héritiers les enfants issus du premier mariage de sa veuve
1826 (31.1.), Strasbourg 3 (74), Me Schreider n° 2704
Inventaire de la succession de Jean Baptiste Pfrimmer, garçon cafetier décédé le 17 octobre dernier – à la requête de Jeannette Meyer veuve en premières noces d’Antoine Wolff, ouvrier en tabac, en secondes dudit Pfrimmer, mère et tutrice légale de 1. Caroline Wolff, 2. Joseph Wolff, 3. Jeannette Rose Wolff, héritiers sous bénéfice d’inventaire de Jean Baptiste Pfrimmer – en présence de Charles Buchetti fils, négociant, subrogé tuteur
dans la maison mortuaire rue des Serruriers hôtel du Miroir au second étage
contrat de mariage reçu le 29 août 1824 par M° Schreider
garde robe 71 fr, numéraire 154 fr
Enregistrement, acp 176 F° 184-v du 4.2.

Garçon brasseur originaire de Souffelweyersheim, Jean Kœberlé épouse en 1826 Jeannette Meyer
1826 (22.9.), Strasbourg 3 (75), Me Schreider n° 3031
Contrat de mariage – Jean Koeberlé, garçon brasseur à Souffelweyersheim fils de feu Jean Georges Koeberlé et de Marguerite Conrad
Jeannette Meyer, cafetière, veuve en premières noces avec trois enfants d’Antoine Wolff, ouvrier en tabac, et en secondes sans enfant de Jean Baptiste Pfrimmer, cafetier à Strasbourg
Enregistrement, acp 180 F° 113-v du 28.9. – communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Kœberlé et Jeannette Meyer hypothèquent la maison au profit du passementier Jean Frédéric Scholl

1842 (20.1.), Strasbourg 12 (156), Me Noetinger n° 14.087
Obligation – Ont comparu M. Jean Koebelé, cafetier, & D° Jeannette Meyer son épouse de lui dûment autorisée, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir
A M. Jean Frédéric Scholl, fils, passementier demeurant à Strasbourg, créancier, la somme principale de 6000 francs, 2. & à Delle Caroline Metzger, majeure d’ans, demeurant à Strasbourg, créancière, pareille somme de 6000 francs, Ensemble celle de 12.000 francs
Immeubles, Une une maison avec petite cour & dépendances, sise en cette ville grand’rue n° 149, d’un côté tenant au Sr Steigerer faisant de l’autre le coin de la rue des fribourgeois où elle porte le n° 6, donnant par derrière sur M Kampmann. Les débiteurs déclarent sous les peines du stellionat que cette maison leur appartient en toute propriété & qu’elle est franche & libre de tous privilèges & hypothèques

Jean Kœberlé loue un magasin et un logement au mercier Willard le jeune

1843 (4.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 84 (1873) f° 82-v
Bail du 25 janvier 1843 – Monsieur Köbelé, caffetier à Strasbourg déclare donner bail
au Sieur Willard jeune mercier en ville
un Magasin avec Logement situé dans sa Maison grande rue N° 149 composé comme suit, tout le rez de chaussée formant magasin de devant en trois pièces formant le derrière du dit, tout le premier étage dans toute sa Composition de devant en derrière, une Mansarde, une Grande cave, la jouissance de la cour. Le présent bail est fait sous les clauses et conditions suivantes, 1° le tout pour un loyer annuel de 1200 francs payable par quart par 300 francs
2° Le présent bail Commencera à partir de St Jean prochain pour une durée de trois, six ou neuf années (…)
Monsieur Köbelé s’engage à faire faire une séparation à la pièce formant le magasin, plus une nouvelle devanture descendant jusqu’à la route, le tout d’après le modèle voulu par le Sieur Willard qui se son côté s’engage à participer pour la moitié des frais qu’entraînera la devanture (…)
en marge est encore écrit. J’estime la moitié à ma charge pour la devanture à faire à la somme de cent francs

Jeanne Meyer meurt en 1844 en délaissant deux enfants de son premier mariage et un fils issu du veuf.

1844 (19. 7.br), Strasbourg 12 (164), Me Noetinger n° 17.133
Inventaire après le décès de Jeanne Meyer veuve en premières noces de Joseph Antoine Wolff, en secondes noces Jean Baptiste Pfrimmer et femme en troisièmes noces de Jean Koeberlé
L’an 1844, le Jeudi 19 septembre à neuf heures du matin en la maison Rue des Fribourgeois N° 6 et Grande Rue N° 149 où est décédée le 31 août dernier Dame Jeanne Meyer veuve en premières noces de Joseph Antoine Wolff, ouvrier en tabacs, et en secondes noces Jean Baptiste Pfrimmer garçon cafetier, et femme en troisièmes noces du Sr Jean Koeberlé propriétaire domicilié à Strasbourg au domicile de sondit mari, en présence et à la requête dudit Sr Jean Koeberlé, agissant tant en son nom à cause de la communauté de biens dissoute entre lui et sadite femme défunte et des autres droits et avantages qui peuvent lui résulter de son contrat de mariage ci après relaté, qu’en qualité de père et tuteur légal de Jean Léon Koeberlé, son fils mineur procréé avec sadite défunte, né le 18 octobre 1829, et en présence 1° de M° Théodore Burtz, Notaire à la résidence de Strasbourg, commis pour représenter le Sr Antoine Joseph Wolff, présumé absent, soldat au service de France, fils majeur et légitime procrée en son premier mariage par la défunte Dame Jeanne Meyer avec le Sr Joseph Antoine Wolff (…) et encore en présence et à la requête de Mademoiselle Jeannette Rose Wolff, majeure sans profession domiciliée à Strasbourg, aussi fille légitime de la défunte procréée en son premier mariage avec le Sr Wolff, et enfin en présence de M. Jean Sarburger, Marchand de bois, en qualité de subrogé tuteur dudit mineur Jean Léon Koeberlé (…) Lesdits Antoine Joseph Wolff, Jeannette Rose Wolff et Jean Léon Koeberlé étant les héritiers présomptifs chacun pour un tiers de la succession de leur mère défunte

Contrat de mariage passé devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 22 septembre 1826
Communauté d’acquets. Meubles,. Dans la chambre d’habitation au premier étage, Dans une chambre à droite de celle-ci
Immeubles, Une une maison avec cour ayant rez de chaussée, deux étages et mansardes, puits à pompe et autres droits et dépendances située à Strasbourg Grande Rue n° 149 et formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le n° 6 tenant d’une troisième part au Sr Steyert boulanger etd e quatrième part au Sr Kampmann. Cette maison a été acquise pendant la communauté et pour le profit de cette masse de M. Louis Leclerc, peintre de voitures à Strasbourg, de Dame Marie Elisabeth Lacause, femme autorisée du Sr Anselme Schildknecht, courrier à Barr, et des Demoiselles Barbe Kaumann de Strasbourg et Joséphine Kaumann majeure de Molsheim suivant contrat de vente passé devant M° Ritleng qui en a la minute et l’un de ses collègues Notaires à Strasbourg, en forme d’adjudication volontaore publique aux enchères en date du 12 août 1830, enregistré le 17 même mois et année, précédé d’un cahier des charges dressé par ledit M° Ritleng le 8 juillet même année enregistré le 13 et transcrit au bureau des hypothèques volume de Strasbourg le 19 août 1830 volume 238 Numéro 37.
la maison ci-dessus décrite est déclarée par le veuf être d’un produit annuel brut de 1000 francs représentant un capital au denier vingt de 20.000 francs. L’expédition du contrat d’acquisition préallégué a été cotée et paraphiée sous la cote D.
Récapitulation de l’actif de la communauté. mobilier 1591, capital et arrérages 950, argent comptant 75, prix d’estimation de la maison 20.000, avancements d’hoirie aux enfants du premier lit 716, total 23.332 francs – Dettes passives 25.171 francs, Balance 1238 francs
Garde robe de la défunte 206 – Dettes passives de la succession 842 francs
acp 327 (3 Q 30 042) f° 10

Liquidation et partage correspondants
1845 (7. 9.br), Strasbourg 12 (167), Me Noetinger n° 18.080
Liquidation & partage de la communauté qui a existé entre Jean Koeberlé et Jeanne Meyer
Ont comparu M. Jean Koeberlé, propriétaire demeurant à Strasbourg, Agissant 1° comme ayant été commun en biens acquets & conquets avec De Jeanne Meyer sa défunte épouse en vertu du contrat de mariage ci-après relaté, 2° comme donataire d’une part d’enfant de cette dernière aux termes du même contrat de mariage, 3° comme tuteur légal de Jean Léon Koeberlé son fils mineur, 2. Melle Catherine Schirer, rentière demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire 1° de Jeannette Rose Wolff, majeure, couurière, domiciliée à Strasbourg (…) 2° de M. Joseph Antoine Wolff, soldat au premier escadron du 9° régiment de hussards en garnison à Avesnes (Nord) (…) Et M. Jean Saarburger, marchand de bois demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur dudit mineur Koeberlé, Les susnommés Jeannette Rose Wolff, Joseph Antoine Wolff et Jean Léon Koeberlé seuls et uniques héritiers de feu leur mère ladite dame Koeberlé née Meyer

Observations préliminaires. Feu la dame Koeberlé était mariée en premières noces avec le Sr Joseph Antoine Wolff, ouvrier en tabacs à Strasbourg & en troisièmes noces avec ledit Sieur Koeberlé. Le contrat de mariage qui a réglé cette dernière union a été dressé par M° Schreider, Notaire à Strasbourg le 22 septembre 1826, cet acte contient notamment 1) établissement d’une communauté réduite aux acquêts partageable par moitié, 2) donation par la future épouse au futur époux d’une part d’enfant le moins prenant. La Dame Koeberlé est décédée à Strasbourg le 31 août 1844. L’inventaire après décès a été dressé par ledit Notaire Noetinger le 19 septembre même année. La licitation de la maison situéeà Strasbourg & d’une rente foncière dépendant de ladite communauté a été poursuivie par Dlle Jeannette Rose Wolff (…)
acp 341 (3 Q 30 056) f° 99 du 12.11. – Communauté se composant de l’argent comptant 128, arrérages 62, loyers échus 702, arrérages de créances 600, total 1492
Il est dû I. par le veuf pour le prix d’adjudication de la maison et de la rente foncière 30.835, à des créanciers 12.000, pour frais 414, total 12.414, reste 18.440 et intérêts de cette somme 499, ensemble 18.989 francs. Il doit encore pour meubles enchéris 1464, Ensemble 20.403.
II, par Joseph Wolff 333, III. par Jeannere Rose Wolff 288
Total de la masse active 22.518 francs, Masse passive 13.216. Balance, reste 9302 francs
Succession 1° remploi de la défunte 2078, 2° moitié du bénéfice de la communauté 4651, 3) prix de vente du maison 194, Total 6923 – Passif 347, Reste 6549
Droits des parties & Abandonnements (…)

Jean Kœberlé hypothèque la maison au profit de Caroline Metzger

1845 (7. 9.br), Strasbourg 12 (167), Me Noetinger n° 10.081
Obligation – A comparu Jean Koeberlé, propriétaire demeurant à Strasbourg, lequel a déclaré devoir légitimement pour dette nouvelle
A Melle Caroline Metzger, majeure, sans profession, demeurant à Strasbourg, la somme principale de 6000 francs
hypothèque. Une une maison avec cour, rez de chaussée, deux étages et dépendances sise à Strasbourg, grand’rue n° 149, formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le n° 6 d’un côté M Steyert, boulanger, de l’autre M. Kampmann. M. Koebele a acquis cet immeuble suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 12 août 1830 pendant la communauté qui a existé entre lui et Dme Jeanne Meyer, sa défunte épouse et il est devenu seul propriétaire de la totalité de cet immeuble suivant licitation judiciaire dressée par ledit notaire Noetinger le 25 mars dernier

Jean Kœberlé se rend adjudicataire de la maison dont la vente est poursuivie par sa belle-fille Jeannette Rose Wolff

1845 (12.2.), Strasbourg 12 (165), Me Noetinger n° 17.500
Pardevant M° Noetinger, commis à cet effet en vertu du jugement ci après relaté. Ont comparu M. Jean Koeberlé, propriétaire demeurant à Strasbourg, Agissant 1° comme ayant été commun en biens acquets & conquets avec feue son épouse De Jeanne Meyer, 2° comme donataire d’une part d’enfant de sa défunte épouse aux termes d’un contrat de mariage passé devant M° Schreider, Notaire à Strasbourg le 22 septembre 1826, 3° comme tuteur légal de Jean Léon Koeberlé son fils mineur, 2. M. Jean Saarburger, marchand de bois demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur dudit mineur Koeberlé, 3° Melle Jeannette Rose Wolff, majeure sans profession demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de demanderesse & comme poursuivant la licitation des biens ci après désignés, assistée de M Ambroise Ackermann, avoué près le tribunal de première instance séant à Strasbourg où il demeure, à ce présent. En l’absence du Sr Antoine Joseph Wolff, militaire au service de France, ayant eu son dernier domicile à Strasbourg, auquel le présent dépôt & le cahier des charges seront signifiés en temps utile avant l’adjudication (…)
Cahier des charges. A la requête et en présence 1° M. Jean Koeberlé, propriétaire demeurant à Strasbourg, Agissant 1° comme ayant été commun en biens acquets & conquets avec De Jeanne Meyer son épouse, veuve en premières noces de Joseph Antoine Wolff, ouvrier en tabacs et en secondes noces du Sr Jean Baptiste Pfrimmer, garçon cafetier, décédée le 19 septembre dernier, 2° comme donataire (…) d’une part d’enfant de sa défunte épouse aux termes d’un contrat de mariage passé devant M Schreider, Notaire à Strasbourg le 22 septembre 1826, 3° comme tuteur légal de Jean Léon Koeberlé son fils mineur (…)
Enonciation du jugement qui a ordonné la vente. La Dlle Jeannette Rose Wolff voulant sortir de l’indivision des biens ci-après désignés dépendant de la communauté & succession qye ledit Sr Saarburger Antoine Wolff & Koeberlé père ès qualité exposées devant le tribunal de première instance de cette ville lequel a ordonné que la maison & la vente ci-après désignés soient vendues par licitation par le ministère dudit Notaire Noetinger à ce commis, ainsi que cela resulte d’un jugement rendu par ledit tribunal le 13 janvier dernier
(Jean Koebelé père, colicitant)
Désignation des biens à vendre. 1. Une Maison avec cour, rez de chaussée, deux étages & Mansardes, pompe, appartenances & dépendances, située à Strasbourg, grand’rue N° 149 formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le N° 6, tenant d’un côté à M. Steyert, boulanger & de l’autre au Sieur Kampmann.
2. Et une rente en céréales (…)
Etablissement de la propriété. M. Koeberlé père a acquis lesdits biens, durant ladite communauté, savoir. La maison grand’rue N° 149, de M. Louis Leclerc, peintre de voitures, Marie Elisabeth Lacause, femme du Sr Anselme Schildknecht, courrier, tous domiciliés à Strasbourg, Barbe Kaumann, majeure, domiciliée en la même ville & Joséphine Kaumann majeure, domiciliée à Molsheim, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng, notaire à Strasbourg, le 12 août 1830, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 du même mois volume 238 Numéro 37 & inscrit d’office volume 206 Numéro 626 (…) Les Sr Leclerc, DameSchildknecht & Demoiselles Kaumann étaient propriétaires de cet immeuble en leur qualité de légataires universels de M. Joseph Philippe Sauthier, chanoine de St Denis, demeurant à Paris, aux termes du testament olographe de ce dernier, en date de Paris du 9 avril 1829, déposé en l’étude du dit M° Ritleng le 27 avril 1830. M. Sauthier en avait fait l’acquisition de M. Charles Paul Hirn, négociant, et de D° Françoise Dangelo son épouse, demeurant à Haguenau, suivant acte passé devant M° Lacombe père, notaire à Strasbourg, le 8 vendemiaire an XIV transcrit le 12 août 1806, lequel acte contient quittance du prix. M. Hirn l’avait acquis de Jean Georges Bernard & Françoise Christmann suivant acte passé devant M° Zimmer Notaire à Strasbourg le 4 floreal ab IX transcrit le lendemain.
Mise à prix. Pour la maison, sur la mise à prix de 20.000 francs
N° 17.582. L’an 1845 le 25 mai. (…) Enchérie à celui de 30.150 francs par M. Charles Baer, commissionnaire demeurant à Strasbourg (…) A l’instant le Sr Baer a déclaré avoir enchéri pour et au nom de M. Jean Koebelé père l’un des colicitants, déjà propriétaire de cinq 8°
acp 332 (3 Q 30 047) f° 87 Cahier des charges – acp 334 (3 Q 30 049) f° 24 Adjudication définitive

Jean Kœberlé meurt en 1846 en délaissant un fils.

1846 (22.8.), Strasbourg 12 (169), Me Noetinger n° 18.638
Inventaire de la succession du Sieur Jean Koeberlé en son vivant propriétaire à Strasbourg, y décédé le 17 juillet 1846.
Cejourd’hui 22 août 1846 à trois heures de relevée, A la requête de M. François Joseph Lacause, commis principal des douanes, en retraite demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de Jean Léon Koeberlé, mineur procréé en légitime mariage entre feu le St Jean Koeberlé propriétaire à Strasbourg et dame Jeannette Meyer (…) ledit mineur âgé de 17 ans, agissant en qualité de seul et unique héritier de feu sondit père Jean Koeberlé décédé en cette ville le 7 juillet 1846. En presence de M. Jean Saarburger, marchand de bois demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur dudit mineur Koeberlé (…)
Le tout fait, trouvé et exhibé à Strasbourg en la maison où demeurait le défunt celui-ci étant mort à l’hôpital où il s’était fait traiter, grand’rue N° 149

Immeubles. Au ban de Souffelweyersheim (…)
En la Ville de Strasbourg. L’expédition d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Noetinger Notaire soussigné à ce commis le 25 mars 1845 enregistré le premier avril suivant en vertu duquel le veuf a acquis de Jeannette Rose Wolff majeure d’ans à Strasbourg et du sieur Antoine Joseph Wolff militaire au service de France propriétaire indivis avec le défunt lui-même et le fils de celui-ci
Une maison avec cour, rez de chaussée, deux étages et mansardes, pompe, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg, grand’rue N° 149 formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le N° 6, tenant d’un côté à M. Steyert, boulanger & de l’autre au Sieur Kampmann. Ladite maison est en partie louée à M. Villars, négociant, à M Lacause et en partie occupée par la succession. Les parties évaluent les revenus à 1500 francs par an, lequel revenu capitalisé au denier vingt fait 30.000 francs
Meubles 936, créances 292, immeubles, terre 600, maison 30.000, total de la masse active 32.791 – Masse passive 23.402, déduction faite 9388 francs
acp 351 (3 Q 30 066) f° 95. Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 806, argent comptant 156, rentes foncières assises sur divers immeubles ban de Souffelweyersheim et Hoenheim montant à 302 litres 25 centilitres de froment et seigle, évaluées à 906, arrérages 29, créances 292, immeubles (supra), total 32.791, passig 23.402

L’héritier Jean Baptiste Léon Koeberlé qui meurt célibataire à Ebersmunster laisse pour héritiers ses demi-frère et sœur qui hypothèquent la maison au profit du sous-officier Pierre Crétin

1847 (18. Xbr), Strasbourg 12 (173), Not. Noetinger n° 19.787
Obligation – A comparu Mr François Joseph Lacause, commis principal en retraite de l’administration des douanes, demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Demoiselle Jeannette Rose Wolff, sœur de la Providence appelée Marie Clemence, institutrice demeurant à Oberbergheim, aux termes d’une procuration (…) dans laquelle la mandante s’est elle-même portée fort de son frere Joseph Wolff, militaire en garnison à Mostanagem (Algérie), doivent conjointement
A Mr Pierre Crétin, lieutenant du train des parcs d’artillerie en garnison à Pont à Mousson où il demeure, au nom duquel stipule & accepte Mr Auguste Heilmann, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, la somme de 2100 francs pour prêt
hypothèque spécialement. Une maison à rez de chaussée & deux étages avec mansardes, cour, pompe, droits & appartenances, le tout situé à Strasbourg grand’rue N° 149, formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le N° 6, entre M. Steyert boulanger & M. Kampmann. Lequel Immeuble Mr Lacause déclare appartenir aux débiteurs comme leur etant échu de la succession de Jean Baptiste Léon Koeberlé, mineur décédé au couvent d’Ebersmunster, où il était pensionnaire & dont ils sont seuls héritiers chacun pour moitié.
M Lacause déclare en outre que l’immeuble est libre de tous privilèges & de toutes hypothèques à l’exception 1° d’une somme de 3000 francs due par la succession dud. Sr Koeberlé à Mr Jean Frédéric Schall suivant obligation passée devant M° Noetinger, l’un des notaires soussignés le 20 janvier 1842, 2° de celle de 12.000 francs dus à Mlle Metzger aux termes de deux obligations reçues par le même notaire les 20 janvier 1840 & 7 novembre 1845

Jeannette Rose Wolff et Antoine Joseph Wolff exposent la maison aux enchères

1849 (1.5.), Strasbourg 12 (176), Not. Noetinger n° 21.053
Cahier des charges, 1° mai 1849 – A comparu Mademoiselle Jeannette Rose Wolff, institutrice demeurant à Oberbergheim, agissant tant en son nom personne qu’en celui & comme mandataire de M. Antoine Joseph Wolff, fusilier à la première compagnie de discipline en garnison à Mostaganem (Algérie) son frère, Laquelle étant, ainsi que son frère, dans l’intention de vendre aux enchères publiques l’immeuble qui sera ci après décrit a requis ledit M° Noetinger de dresser le cahier des charges (…)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison à rez de chaussée & deux étages avec Mansardes, cour, pompe, droits & appartenances, le tout situé à Strasbourg, grand’rue N° 149 formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le N° 6, tenant d’un côté à M. Steyert, boulanger & de l’autre à M. Kampmann.
Etablissement de la propriété. Les vendeurs sont propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans la succession de Jean Baptiste Léon Koeberlé, mineur décédé au couvent d’Ebersheim Münster, où il était en pension, leur frère utérin, dont ils sont les seuls & uniques héritiers chacun d’eux pour moitié. Le mineur Koeberlé avait hérité cet immeuble de M. Jean Koeberlé, vivant propriétaire à Strasbourg, son père dont il était seul héritier. Ladite maison avait dépendu tant de la succession de la D° Jeanne Meyer, veuve en premières noces de M. Joseph Antoine Wolff, en secondes noces dudit S. Jean Koeberlé, que de la communauté qui avait exosté entre elle & ce dernier qui s’en était rendu propriétaire suivant procès verbal d’adjudication sur licitation, dressé par M° Noetinger l’un des notaires soussignés, le 25 mars 1845, aux termes duquel elle lui a été adjugée pour le prix de 30.150 francs (…). Les époux Koeberlé avaient acquis ladite maison de M. Louis Leclerc, de D° Marie Elisabeth Lacause, femme du Sr Anselm Schildknecht, tous de Strasbourg, de Barbe Kaumann, majeure de Strasbourg & de Joséphine Kaumann majeure de Molsheim, en vertu d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng, notaire à Strasbourg le 12 avril 1830, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 du même mois Vol. 238 N° 37. (…) Les Sr Leclerc, D° Schildknecht & Dlles Kaumann étaient propriétaires de cet immeuble en leur qualité de légataires universels de M. Joseph Philippe Sauthier, chanoine de Saint Denis, demeurant à Paris aux termes du testament olographe en date de Paris du 9 avril 1829, déposé en l’étude du dit M° Ritleng le 27 avril 1830. M. Sauthier en avait fait acquisition de M. Charles Paul Hirn, négociant, & de Françoise Dangelo conjoints de Haguenau, suivant acte passé devant M° Lacombe, notaire à Strasbourg, le 8 vendemiaire an XIV (30 septembre 1805) contenant quittance du prix. (…)
Et aujourd’hui 31 mai 1849 (…) il a été procédé à la lecture tant en français qu’en langue allemande du cahier des charges (…) à la réception des enchères (…) sur la mise à prix de 30.000 francs
acp 382 (3 Q 30 097) f° 83

L’architecte et entrepreneur Eugène Perrin s’en rend acquéreur moyennant 20 200 francs

1849 (12. 7.br), Strasbourg 12 (177), Not. Noetinger n° 21.458
A comparu M. Jean Baptiste Bürckel, propriétaire demeurant à Strasbourg au nom & comme mandataire du Sr Antoine Joseph Wolff, ancien militaire demeurant à Amiens ayant eu son dernier domicile à Strasbourg & de Demoiselle Jeannette Rose Wolff, ancienne institutrice à Oberbergheim actuellement au service de M. le curé d’Oberbruck (…) lequel a vendu
à Monsieur Eugène Perrin, architecte & entrepreneur de travaux publics demeurant à Strasbourg, l’immeuble ci après désigné
Désignation. Une maison à rez de chaussée & deux étages avec Mansardes, cour, pompes, droits & appartenances située à Strasbourg Grand’rue N° 149 formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le N° 6 attenant d’une part à la propriété Steyert & d’autre part à celle de MM. Kampmann et Hoerter. (…)
Propriété. Les vendeurs sont devenus propriétaires de l’Immeuble dont il s’agit pour l’avoir recueilli dans la succession de Jean Baptiste Léon Koeberlé, décédé en minorité au couvent d’Ebersmunster, leur frère utérin, dont ils étaient les seuls & uniques héritiers comme etant issus du mariage de feu Joseph Antoine Wolff avec Jeanne Meyer qui s’est remariée avec Jean Koeberlé, propriétaire à Strasbourg, père du dit mineur qui avoit lui même recueilli cet immeuble dans la succession de ce dernier dont il était seul & unique héritier, ainsi que le constate l’inventaire dressé après son décès par ledit M° Noetinger le 22 août 1846. Feu le sieur Koeberlé père possedait ledit Immeuble, savoir, une moitié comme ayant été commun en biens avec ladite défunte Jeanne Meyer sa femme, et l’autre moitié au moyen de la vente par licitation qui lui en a été faite par les héritiers de cette dernière suivant procès verbal d’adjudication dressé par led. M° Noetinger le 25 mars 1845 moyennant un prix dont il a fait état à la communauté par la liquidation qui en a été dressée par le même notaire le 7 novembre 1845 (…). Ladite communauté en étoit propriétaire au moyen de l’acquisition qui en a été faite de 1° Louis Leclerc, 2° Marie Elisabeth Lacause épouse d’Anselm Schildknecht, demeurant à Strasbourg, 3° Barbe Kaumann, fille majeure en la même ville, 4° Joséphine Kaumann fille majeure demeurant à Molsheim, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng & son collegue notaires à Strasbourg le 12 avril 1830 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 du dit mois d’août volume 238 Numéro 37. (…) Les susnommés Henri Leclerc, dame Schildknecht et les Dlles Kaumann le possédoient comme l’ayant recueilli dans la succession de M. Joseph Philippe Sauthier, chanoine a Saint Denis, décédé à Paris dont ils étaient les légataires universels aux termes de son testament olographe à Paris le 9 avril 1829, déposé pour minute au dit M° Ritleng le 27 avril 1830. Quant au Sieur Sauthier l’immeuble dont il s’agit formait sa propriété par suite de la vente qui lui en avait été faite par M. Charles Paul Hirn, négociant, & Françoise Dangelo son Epouse, demeurant à Haguenau suivant acte passé devant M° Lacombe, notaire à Strasbourg, le 8 vendemiaire an XIV contenant quittance du prix – Prix, 20.200 francs
acp 387 (3 Q 30 102) f° 25

Eugène Perrin meurt célibataire en délaissant une fille naturelle reconnue issue de Salomé Sophie Geiger
1854 (21.1), Strasbourg 10 (126), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.391
Déclaration tenant lieu d’inventaire, 21 janvier 1854. Eugène Perrin entrepreneur
Ont comparu 1) Mad. Marguerite Magnus, veuve de Mr Louis Henri Perrin en son vivant maître charpentier à Strasbourg, 2) M. Charles Henri Perrin, entrepreneur de bâtimens, 3) M. Théodore Albert Perrin, aussi entrepreneur de bâtimens, agissant en son nom & comme subrogé tuteur de la mineure Perrin ci après nommée (…) 4) Melle Emilie Adélaïde Perrin, sans état, en jouissance de ses droits, 5) Et Dlle Salomé Sophie Geiger, sans état, aussi en jouissance de ses droits, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, cette dernière agissant en qualité de tutrice de Louise Sophie Perrin, mineure, née à Strasbourg le 30 octobre 1848, demeurant et domiciliée en cette ville, enfant naturelle reconnue issue de la Delle Geiger & de M Eugène Perrin en son vivant entrepreneur de bâtimens domicilié à Strasbourg (…)
Mad. veuve Perrin habiles à se dire héritière pour un quart dudit M. Eugène Perrin son fils décédé à Hombourg les bains le 14 août 1853 et M.M. Charles Henri Perrin, Théodore Albert Perrin & Madlle Emilie Adélaïde Perrin, habiles à se porter héritiers ensemble pour les trois quarts restants dudit M. Eugène Perrin leur frère défunt. Le tout sauf les droits de ladite mineure Louise Sophie Perrin enfant naturelle reconnue par le défunt, et, en cette qualité, habile à réclamer la moitié en vertu de l’article 757 du code napoléon

Les parties déclarent que le défunt & M.M. Charles Henri Perrin, Théodore Albert Perrin, ses deux frères, étaient associés suivant convention verbale sous la raison Perrin pour l’entreprise des travaux publics & de travaux de constructions pour particuliers & qu’au décès de M Eugène Perrin ses droits dans l’avoir de ladite société se composaient 1) d’une somme de 526 francs
2) Et du tiers indivis d’une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des petites boucheries faisant le coin de cette rue & de la rue des grandes arcades (…)
Et que la fortune que le défunt a recueillie dans la succession de son père suivant partage dressé par M° Boersch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1842 lui a été délivrée depuis longtems
acp 426 (3 Q 30 141) f° 66 du 23.1. (succession déclarée le 15 janvier 1854
Masse active, garde robe 386, aregnt à la Caisse d’Epargne 278, sa part dans la société Perrin 526, le tiers d’une maison, 86.666. total 87.960 – Masse passive 11.431 francs

L’architecte et entrepreneur Eugène Perrin vend la maison au docteur en médecine Charles Frédéric Gross

1852 (4.5.), M° Grimmer
A comparu Monsieur Eugène Perrin, architecte et entrepreneur de travaux publics demeurant et domicilié à Strasbourg, Monsieur Perrin non marié, lequel a par les présentes vendu
à Monsieur Charles Frédéric Gross, docteur en médecine demeurant et domicilié à Strasbourg acquéreur
une maison à Rez de chaussée et deux étages avec mansardes, Cours, pompe, droits, appartenances située à Strasbourg Grande rue N° 149 formant le coin de la Rue des Fribourgeois où elle porte le N° 6 tenant d’une part à la propriété des héritiers Steyert de l’autre part à celle de Messieurs Kampmann et Hoerter, sont compris dans cette vente tous les Fourneaux avec leurs pierres et tuyaux, les volets les jalousies, le chaudron a lessive (…)
Etablissement de la propriété. Monsieur Perrin est devenu propriétaire dudit Immeuble pour l’avoir acquis de Monsieur Jean Baptiste Bürckel propriétaire à Strasbourg ayant agi en qualité de Mandataire du sieur Antoine Joseph Wolff ancien militaire demeurant à Amiens et de demoiselle Jeannette Rose Wolff ancienne institutrice à Oberbergheim suivant Contrat de vente passé devant M° Noetinger qui en a la minute et son Collegue notaires à Strasbourg le 12 septembre 1849 dont la grosse a été transcrite au bureau des hypothèques de la même ville le 27 dudit mois de septembre volume 495 Numéro 79 et inscription d’office prise le même jour volume 515 Numéro 318. Cette vente a été conclue moyennant le prix de 20.200 francs (…)
Les sieur et demoiselle Wolff sont eux mêmes devenus propriétaires du dit Immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession du sieur Jean Baptiste Léon Koeberlé décédé en minorité au couvent d’Ebersmunster, leur frère utérin, dont ils étaient les seuls et uniques héritiers comme etant issus du Mariage de feu Joseph Antoine Wolff avec Jeanne Meyer qui s’est remariée avec Jean Koeberlé propriétaire à Strasbourg père du dit mineur qui avoit lui-même recueilli cet immeuble dans la succession de ce dernier dont il était seul et unique héritier, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé après son décès par ledit M° Noetinger le 22 août 1846. Le sieur Koeberlé père possedoit ladite Maison, savoir une moitié comme ayant été commun en biens avec son épouse défunte ladite dame Jeanne Meyer et l’autre moitié au moyen de la vente par licitation qui lui en a été faite par les héritiers de cette dernière suivant procès verbal d’enchère dressé par ledit notaire Noetinger le 25 mars 1845 moyennant le prix dont il a fait état à la communauté par la liquidation qui en a été dressée par le même notaire le 7 novembre 1845 (…). Ladite communauté en étoit propriétaire au moyen de l’acquisition qui en a été faite de Monsieur Louis Leclerc, Marie Elisabeth Lacausse femme d’Anselm Schildknecht les deux de Strasbourg et de Barbe Kaumann majeure en la même ville et de Joséphine Kaumann majeure de Molsheim, aux termes d’un procès verbal d’enchère dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 12 avril 1830 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 19 du dit mois d’août volume 238 Numéro 37. Les susnommés Henri Leclerc, dame Schildknecht et les demoiselles Kaumann le possédoient comme l’ayant recueilli dans la succession de Monsieur Joseph Philippe Sauthier, chanoine a Saint Denis, dont ils étaient les légataires universels aux termes de son testament olographe daté de Paris le 9 avril 1829 déposé pour minute au dit M° Ritleng le 27 avril 1830. Et Monsieur Sauthier est devenu propriétaire du dit immeuble présentement vendu pour l’avoit acquis de Monsieur Charles Paul Hirn, négociant, et de dame Françoise Dangelo conjoints à Haguenau suivant acte passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 8 vendemiaire an XIV contenant quittance de ce prix – pour la somme de 25.000 francs
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 544 (2771) n° 4, du 8 mai 1852
acp 409 (3 Q 30 124) f° 54 du 6.5.

1

Fils du chirurgien Jean Frédéric Gross, Charles Frédéric Gross épouse en 1843 Sophie Salomé Stahl
1843 (18.7.), M° Grimmer
Contrat de mariage – Charles Frédéric Gross, docteur en médecine à Strasbourg, fils de feu Jean Frédéric Gross, chirurgien, et de Catherine Salomé Koffler épouse actuelle de Frédéric Pierre Schneider officier de santé d’une part
et Sophie Salomé Stahl, fille mineure de Marie Madeleine Stahl veuve de Philippe Frédéric Lauth vivant propriétaire à Strasbourg d’autre part
acp 312 (3 Q 30 027) f° 43 du 20.7. – sous le régime de la communauté d’acquets
Donation par la mère du futur à son fils, ce acceptant, d’un mobilier évalué 1266 francs
Les apports du futur consistent en un mobilier et créances évalués à 25.092 francs
Les apports de la future consistent en un mobilier évalué à 1002 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession réductible en cas d’enfants

Charles Frédéric Gross loue le rez-de-chaussée et le premier étage à Sébastien Erb

1861 (16.11.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 134 (3 Q 31 633) f° 81 du 15.1.1862
28 novembre 1861. Bail – Entre les soussignés Charles Frédéric Gross, docteur en médecine d’une part
et Sébastien Erb d’autre part il a été convenu et arrêt é ce qui suit
Mr Gross cède et loue à titre de bail à loyer à Mr Erb, ce acceptant, le rez de chaussée et le premier étage, formant partie d’une maison que Mr Gross possède à Strasbourg grand rue N° 127, formant le coin de la rue des Fribourgeois. Les parties louées se composent de la totallité du rez de chaussée et du premier étage donnant sur les deux rues, d’un petit grenier, d’une cour, de plus les locataire aura l’usage commun aux autres locataires de la maison d’une buanderie et de la pompe. Le bail aura la durée de trois, six ou neuf années au choix respectif des parties contractantes. Il commencera le 25 mars 1862 pour finir à pareil jour des années 1865, 1868 ou 1870 (…) En outre ce bail est fait et conclu moyennant un loyer de 1400 francs par an, payable par quart tous les trois mois

Charles Frédéric Gross loue le rez-de-chaussée et le premier étage au restaurateur Laurent Kelhetter

1862 (27.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 73-v du 29.12.
27 décembre 1863. Bail – Mr Charles Frédéric Gross, docteur en médecine, loue pour trois années qui ont commencé le 25. Xbre 1862 avec faculté accordée aux parties de résilier par une dénonciation de six mois pour les quartiers d’usage
au Sr Laurent Kelhetter restaurateur ce acceptant
le Rez de chaussée, une cave et quatre pièces au 1° étage dans la maison que Mr Gross possède à Strasbourg grand rue N° 127
(…) 6° En outre ce bail est fait pour un loyer annuel de 1080 francs, payable par quart tous les trois mois

Charles Frédéric Gross et Salomé Sophie Stahl vendent la maison au négociant Simon Katz

1863 (10.7.), M° Grimmer
Vente par Charles Frédéric Gross, docteur en médecine & Salomé Sophie Stahl, sa femme à Strasbourg
à Simon Katz, Négociant à Strasbourg
d’une Maison sise à Strasbourg grande rue N° 127 moyennant 30.000 francs, payables par termes de 5000 francs distribués d’une année à l’autre, jouissance et intérêts du 25 juin 1863 , impôts du premier juillet 1863.
acp 523 (3 Q 30 238) f° 62 du 13.7.

Natif de Cernay, Simon Katz épouse Anne May en 1834
Mariage, Strasbourg (n° 193)
Du 26° jour du mois de mai l’an 1834, Acte de mariage de Simon Katz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 novembre 1808 à Cernay (haut Rhin) domicilié à Cernay, marchand, fils de Mathias Katz, marchand, et de Babette Hallbronn, conjoints domiciliés à Cernay ci présents et consentants et de Anne May, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 mars 1806 à Strasbourg, fille de feu Léon May, marchand décédé en cette ville le 19 avril 1832 et de feu Eve Ullmann décédée cette ville le 21 août 1823 (signé) Simon Katz, anna Maÿ

Simon Katz meurt en 1870 en délaissant pour héritier son fils Léon Katz

1870 (16.8.), Strasbourg 13 (98), Not. Flach (Jean Georges) n° 7690
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Anne May et Simon Katz
A la requête de I. Mad. Anne May sans état veuve de M. Simon Katz en son vivant négociant à Strasbourg où elle demeure, agissant 1° à cause de communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Weigel et son collègue notaires à Strasbourg le 26 mai 1834, 2° comme donataire de son mari en toute propriété d’une somme de 2000 francs aux termes du dit contrat de mariage, 3° et comme donataire en usufruit avec dispense de fournir caution de tous les biens meubles et immeubles délaissés par le défunt aux termes de l’article 8 du dit contrat de mariage. N.B. La dite donation en usufruit se trouve rédite à moitié conformément à la loi, vu l’existence d’enfant issus du mariage
II. M. Léon Katz, négociant demeurant à Strasbourg, habile à se dire et porter seul et unique héritier de son père M. Simon Katz
en une maison sise à Strasbourg rue des Fribourgeois n° 5 où M. Simon Katz est décédé le 18 février 1870.

Mobilier de la communauté. Les époux Katz s’étant retirés chez leur fils ont aliéné tous leurs meubles à l’exception des objets suivants
Immeubles. I. Il dépend de la communauté une maison à rez de chaussée et deux étages avec mansardes, cours, puits, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg grand’rue ancien n° 149 nouveau numéro 127, formant le coin de la rue des Fribourgeois où elle porte le n° 5 anciennement numéro 6, tenant d’un côté à la propriété Koppert de l’autre à celle de M.M. Kampman et Hoerter. Cet immeuble a été acquis par feu M Simon Katz durant son mariage avec Mad. Anne Mey sa veuve de M. Charles Frédéric Gross docteur en médecine et D° Salomé Sophie Stahl conjoints demeurant à Strasbourg par contrat passé devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 10 juillet 1863 moyennant le prix de 30.000 francs
II. Il dépend de la même communauté un terrain d’une contenance d’environ quatre ares hors la porte de Saverne banlieue de Strasbourg le long de la petite route de Mittelhausbergen (…)
Stalles au Temple israélite
acp 595 (3 Q 30 310) f° 48 du 17.8. (succession déclarée le 17 avril 1870) – Communauté, mobilier 477, créances hypothécaires 6500, créances hirographaires 12.783, créances douteuses 16.6, deux stalles au temple israélite 800, maison à Strasbourg 50.000, terre hors la porte de Saverne 200 – Garde robe 329

Léon Katz loue le rez-de-chaussée au pharmacien Charles Geoffroi Johanny, de Trèves

1873 (13.5.), M) Metz
Pacht durch – Leon Katz, Eigenthümer zu Straßburg
an Karl Gottfried Johanny, Pharmaceut in Trier
von einem Magazin nebst drei daran stoßende Zimmer in einem Hause Langstrasse N° 127 für neun Jahr vom 25. September 1873 um einen jährlichen Pacht von 1800 Franken, Hr Ludwig Zoller, Schuster, genehmigt obige Verpachtung
acp 616 (3 Q 30 331) f° 52 n° 2884 du 19.5.

Le pharmacien Charles Geoffroi Johanny vend son fonds au pharmacien Charles Emmanuel Steiner, fils du rentier strasbourgeois Charles Edouard Steiner

1877 (15.3.), M° Schmitz
Verkauf durch Carl Gottfried Johanny, Apotheker in Strassburg wohnend
an Carl Emanuel Steiner, Apotheker Zu Strassburg wohnhaft verbürgt durch seinen Vater Johann Carl Eduard Steiner, Rentner in Strassburg wohnhaft
Ein Apotheker geschäfft und seine gesampte Apothecker einrichtung nebst sämtlicher Zubehörigungen erworben durch den Verkäufer lt. Act vor Notar Metz am 13. Mai 1873 sich befindlich im Hause Langstrasse N° 127
I. die Mobilien & M* um 6693 M
II. die Praxis & Kundschaft 10.017 M, zusammen 16.800.
Bedingungen 1) Ankäufer tritt am 25. März in Besitz und Genuß sämtliche Kaufobjecte & trägt auch die Steuren von da ab, 2) Ankäufer tritt am 25. März cr. in den Miethrechten & Mieth verpflichtungen des Ankäufers bezüglich folgender Räume, die Apotheke, die Materialien, Räume des Laboratoriums, des Kellers, der Glaskammer sowie sämtliche Räume des dritten Etage Miethzins auf ein Jahr d. h. für die ganze Zeit 4000 M
acp 662 (3 Q 30 377) f° 26-v n° 1213 du 16.3.

Le négociant Frédéric Zeiss vend la maison à la société dite Grunderwerbsgesellschaft (société d’acquisitions foncières) pour laquelle agit André Popp, moyennant 90 000 marks

1907 (10. April), Grand rue n° 127 (96 MW 108), vente Keller
10. April 1907. Nr. 23.033 – Kaufverschreibung über 90.000 Mark
Im Jahr 1807, den 10. April, Vor dem unterzeichneten Justizrat Wunder, Notar mit dem Amtssitze zu Bischheim, als Vertreter seines Zur Zeit abwesenden Kollegen Justizrat Dr. Anton Keller, Notar mit dem Amtssitze zu Strassburg, sind erschienen
1. Herr Friedrich Zeiss, Kaufmann wohnhaft zu Strassburg, Schlossergasse Nr. 23., ledig, volljährig,
2. Herr Andreas Popp, Rentner wohnhaft zu Strassburg, handelnd in seiner Eigenschaft als Geschaftsführer der Grunderwerbsgesellschaft Gesellschaft mit beschränkter Haftung mit dem Sitze zu Straßburg und alles nachstehende für diese Gesellschafft annehmend.
Die Erschienenen erklärten zur Beurkundung den folgenden Kaufvertrag. Herr Friedrich Zeis zu 1 verkauft hierdurch an die genannte Grunderwerbsgesellschaft, für welche Herr Popp zugegen ist und handelt, das nachfolgend bezeichnete Grundstück
Stadt Strassburg, Blatt 2298 des Eigentumsbuchs
Flur N Nr. 954, Langstrasse Nr. 127 und Freiburgergasse Nr. 5., ein Ar 85 Quadratmeter, Hofraithe, Wohnhaus, bestehend aus Erdgeschoss, drei Stockwerken
Kaufpreis . Der vereinbarte Kaufpreis beträgt 90.000 Mark. Hiervon sind zahlbar sofort am heutigen Tage 5000 Mark, wofür Quittung (…)
Eigentumsnachweis. Das Kaufgrundstück gehört dem Verkäufer Herrn Zeiss zu Eigentum da er es erwarb von den Eheleuten Baruch Wolff und Barbara geb. Weill in Strassburg lauf Kautvertrags, errichtet vor dem genannten Notar Dr. Keller am 3. April 1905. Eheleute Wolff hatten das Grundstück erworben von dem Kaufmann Jakob Engelmann in Neustadt an der Hardt laut Kaufvertrags desselben Notars vom 27. März 1894.
Die Auflassung soll erst erfolgen nach Zahlung der am 1. Oktober nächsthin fälligen 25.000 Mark (…)
Band 1057 Blatt 21 Nr. 180.



25, Grand rue


Grand rue n° 25 – IV 14 (Blondel), P 711 puis section 56, parcelle 45 (cadastre)

Rez-de-chaussée mi XVIII° siècle – Démolie en 1911


Le n° 25 avant démolition (1911, AMS cote 1 Fi 33 n° 4)
Bâtiment actuel, construit à la place des anciens n° 25 et 27 (mai 1914)

La maison appartient au début du XVII° siècle au meunier de Wasselonne Chrétien Koch. Ses trois héritiers se la partagent en 1629. La part A qui doit une mieux-value aux autres comprend le rez-de-chaussée du bâtiment avant, la part B le surplus du même bâtiment et la part C le bâtiment arrière. Les deux dernières parts restent aux mains de campagnards. Le lot A qui est revenu au boulanger Pierre Ammerbach change plusieurs fois de propriétaire avant que le chirurgien et barbier Balthasar Wagner ne l’achète en 1699 en y réunissant peu après les deux autres parts. S’il n’attache pas de droit de barbier à la maison, Balthasar Wagner est un chirurgien réputé pour soulager les parturientes. Les propriétaires suivants, Laurent Ostermann originaire de Nordheim dans le Kochersberg (1706) puis Chrétien Albert Buck originaire de Kiel en Holstein (1716) sont eux aussi chirurgiens et barbiers. Chrétien Albert Buck obtient en 1716 pour lui et ses enfants le droit de barbier sans qu’il soit attaché au bâtiment. Sa belle-mère créancière le fait expulser de la maison qu’elle vend ensuite au chirurgien Jean Jacques Schneller et à sa femme, veuve de Chrétien Albert Buck. Le fabricant de bas converti, Jean Georges Schmidthenner est propriétaire pendant plus de vingt ans. La maison revient à nouveau à des chirurgiens, Erdmann Frédéric Zeitler natif de Saxe (1770) puis Daniel Théophile Ziegenhagen natif du Brandebourg (1777) qui occupe lui-même les lieux. Il doit y faire d’importants travaux qui expliqueraient que le prix de vente passe de 1 325 livres en 1770 à 3 250 livres en 1792. Les encadrements des fenêtres sont en bois aux étages mais en pierre au rez-de-chaussée. Les appuis galbés et la grille en fer forgé datent sans doute du troisième quart du siècle environ. L’encadrement de la porte comprend des crossettes en vogue pendant tout le siècle. Le boucher Jean Georges Hoffherr achète en 1792 la maison que ses petits-enfants vendent en 1840.


Plan-relief de 1725. La maison est la neuvième à partir de la droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 147 (© Musée des Plans-relief) 1
Relevé du Service d’architecture, 1912 (Grand-rue 19-39, MAS cote 907 W 161)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la partie droite du huitième bâtiment à gauche du repère (b) : porte suivie de deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour P montre l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue et le bâtiment arrière (1-2). La cour B’ montre à droite de (13) la face arrière du bâtiment sur cour et l’aile nord (10-13) en équerre accolée à ce bâtiment (porcherie donnant sur le jardin d’après le rapport d’experts dressé en 1841). Comme le suggère le plan établi pour le plan-relief de 1830, les deux billets d’estimation du XVIII° siècle et le rapport d’experts portent que la droite de la cour (2-3) est occupée par un bâtiment latéral à rez-de-chaussée et un étage en galandure.
La maison porte d’abord le n° 97 (1784-1857) puis le n° 25.


Cours P et B’ – Plan

Le farinier Thiebaut Füllenwarth devient propriétaire du 25, Grand rue en 1841 et en lègue la propriété à sa nièce Marie Lohmüller. Les enquêteurs qui visitent les maisons sur le tracé de la Grande percée relèvent en 1907 plusieurs éléments notables : la porte d’entrée à imposte en ferronnerie, des escaliers simples, des plafonds en bois et des ferrures de porte. La Ville de Strasbourg achète la maison (exercice 1908) qu’elle fait démolir en 1911 (elle figure au Livre d’adresses de 1911 mais plus dans celui de 1912), avant que le Service d’architecture ne dresse les élévations des bâtiments sur le tracé de la Grande Percée. La maison et sa voisine (n° 27) sont remplacées par un bâtiment neuf, dépendant de la propriété sise 10, rue du Vingt-deux-novembre.


Rez-de-chaussée en 1911 (1911, AMS cote 1 Fi 33 n° 5)

février 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1605 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Chrétien Koch, meunier de Wasselonne, et Agnès – luthériens

Lot A

1629 p Pierre Ammerbach, boulanger, et (1608) Marie Werner – luthériens
1640* h Jean Ammerbach, notaire, et (1639) Anne von Vendenheim puis (1645) Cunégonde Eberspach – luthériens
1657 v Madeleine Hetzel et (1627) Henri Cuntz, tonnelier, puis (1637) Georges Franck, réparateur de moulins – luthériens
1675 v Thiébaut Krieck, chargeur à la halle, et (1657) Aurélie Goss – luthériens
1699 v Balthasar Wagner, ci-dessous

Lot B

1629 p Mathias Klein, meunier à Wangen, et (v. 1600) Anne Koch – luthériens
1700 v Balthasar Wagner, ci-dessous

Lot C

1629 p Adam Wintz, de Wasselonne, et Marguerite Koch – luthériens
1692 v Thiébaut Krieck, peignier, et (1690) Catherine Schiffer – luthériens
1700 v Cunégonde Jundt, femme (1694) du boulanger Jean Henri Kaiser – luthériens
1700 h Balthasar Wagner, ci-dessous

Maison entière

1700 v Jean Balthasar Wagner, barbier, et (1686) Cunégonde Weiss, d’abord (1667) femme de Jacques Jund puis (v. 1679) Jean Charles Vogel – luthériens
1706 v Laurent Ostermann, barbier, et (1707) Marie Elisabeth Rögner d’abord (1700) femme du pasteur Jean Marcel Zinck, puis (1711) Marie Barbe Mittnacht – luthériens
1716* adj Chrétien Albert Buck, chirurgien, et (1716) Catherine Barbe Müller puis (1728) Catherine Salomé Rau – luthériens
1728* adj Jean Adam Müller, marchand, et (1704) Anne Elisabeth Carol – luthériens
1732 v Jean Jacques Schneller, barbier, et (1731) Catherine Salomé Rau veuve de Chrétien Albert Buck, (1742) Anne Schuler puis (1763) Marie Marguerite Baumann, d’abord (1749) femme du cordonnier Jean Jacques Fehlmann – luthériens
1751 adj fondation Heller
1752 v Jean Georges Schmidthenner, fabricant de bas, et (1745) Anne Catherine Neu – luthérien et catholique
1770 v Erdmann Frédéric Zeitler, chirurgien, et (1756) Marie Salomé Zinserling – luthériens
1775 v Daniel Théophile Ziegenhagen, chirurgien, et (1732) Jacobée Rubin veuve de Jean Jacques Bruder, marchand de cuir, puis (1751) Marie Marguerite Schwartz – luthériens
1792 v Jean Georges Hoffherr, boucher, et (1787) Anne Marie Geiger – luthériens
1841 v Thiebaut Füllenwarth, farinier, et (1828) Marie Salomé Volck, veuve du farinier Georges Frédéric Hæss
1873 h Marie Lohmüller
1880* h Jacques Lohmüller, propriétaire
1907* h Jacques Auguste Lohmüller, tourneur en métal et Marie Louise Lohmüller
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1250 livres en 1727, 750 livres en 1738
Valeur vénale : 1200 livres en 1706, 900 livres en 1732, 1100 livres en 1752, 1750 livres en 1770, 3250 livres en 1792

(1765, Liste Blondel) IV 14, Jean George Schmitthammer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dan. Ziegenhack, 3 toises, 2 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 711, Hofherr, (Georges), veuve du boucher – maison, sol, cour – 2,75 ares / Füllenwarth au Marché Gayot

Locations

1848, Marie Barbe Bihler, couturière

Description de la maison

  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un vieux bâtiment arrière, passage latéral, poêle, boutique de barbier, chambres, chambre des soldats, cuisine, vestibule avec un fourneau, cave voûtée, écurie, puits et cour, appartenances et dépendances, estimée à la somme de 2500 florins
  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée sur la droite la boutique de barbier, poêle, petite cuisine, chambre et étroit vestibule, à l’étage un poêle, deux chambres et vestibule, sous les combles un grenier dallé, un étroit bâtiment latéral renferme un poêle, petite cuisine et petit vestibule, le bâtiment arrière renferme la chambre des soldats et un bûcher, à l’étage un poêle, chambre, cuisine et vestibule, le comble ancien est délabré, le tout estimé avec la cave voûtée, le puits, la cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins
  • 1741, rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 128 / 97
Hoffherr
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 162 case 4

Füllenwarth (Thiébaut), au Marché Gayot

P 711, maison et cour, sol, grand’rue 97
Contenance : 2,75
Revenu total : 181,43 (180 et 1,43)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1851, réduction
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37 / 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

P 711, maison et cour, grand’rue 97
Revenu total : 151,43 (150 et 1,43)
Folio de provenance : 162
Année d’entrée : 1851
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 870 case 2

Füllenwarth Thiébaut, Marché Gayot
1875 Lohmüller Maria
1880 Lohmüller Jakob, Gutsbesitzer
1907 (2754) Lohmüller Jakob August, Metalldreher u. Lohmüller Maria Luise Gesellschafft. zu ½
1908 Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 618)

P 711, maison, sol, Grand rue 25
Contenance : 2,75
Revenu total : 151,43 (150 et 1,43)
Folio de provenance : (162)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre allemand, registre 31 p. 283 case 5

Parcelle, section 56, n° 45 – autrefois P 711
Canton : Lange Straße Hs. N° 25
Désignation : Hf, 2 Whs N.G. – 429/14, 329
Contenance : 2,55
Revenu : 12,75
Remarques : 1913 Abbruch – 1914 ab S 281 F. 5.

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 221 Grand Rue, p. 208

97
Pr. Ziegenhagen, Daniel, Chirurgien – Lanterne
lo. Decoin* veuve
lo. Schmidle, François Joseph, Journalier – Manant
lo. Lurzing, Jean Georges, Ouvrier en tabac – boulangers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 96)

(Haus Nr.) 25
Gaude, Messingdreherm. 0
Baumgärtner, Wwe. Stellenvermittlerin. 1
Espiller, Wäscherin. 3.
Haffner, Schriftsetzer. 3.
Kraft, Wwe. 3.
Füssel, Schreinermeister. H 0
Dietenbeck, Tagner, H 1
Klein, Tagner. H 1
Buchhorn, Zimmerm. H 2
Frey, Fuhrmann. H 2

Annuaire de 1911

(p. 119) n° 25 (E. wie Nr. 11 [Stadtverwaltung)]
Gaude, E., Messingdrmstr. 0
Hoh, K., Masch.-Schloss. 1
Kougel, K., Schreiner. 1
Burg, A., Malermeister. 2
Kaminski, O. Tapezier. 3
Dietenbeck, K., Tagner. H 1
Hubert, E., Brauereiarb. H 1
Buchhorn, W., Zimmerm. H 2
Fuchs, E., Eisb.-Arb. H 2

Annuaire de 1912

(p. 118, le n° 25 n’y est plus mentionné)

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

(18)

zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen. [Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907
Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention de conservation, à savoir : (+) à enlever immédiatement, (*) à conserver dès que possible, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à enlever immédiatement]

Haus : Langestraße N° 25

a) Geschichtliches :
Zum nuwen Hus, Heitz Bidermann 1466. Niclaus Deem, Barbierer 1587

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung, Fachwerk, Sandstein etc.
    Anfang XVIII. Jhds. Steintür mit Oberlicht (Eisen) – Début XVIII°, porte en pierre à imposte (en fer)

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 7. Treppenhaus [Cage d’escalier], 8. Treppengeländer [Balustrades d’escalier]
    I. Stock Vorderhaus, einfache Treppe Tannenholz, desgl. II. Stock – Au premier étage du bâtiment avant, escalier simple en sapin, idem au deuxième étage
  • 13. Holzdecken [Plafonds en bois]
    Hinterhaus, I. Stock, II. Stock – Au premier et au deuxième étage du bâtiment arrière
  • 25. Türbeschläge [Ferrures de porte]
    Haustür mit Beschlag, I. Stock, 1 Tür, II. Stock, 1 Tür – Porte d’entrée à ferrure, une porte du premier étage, une au deuxième étage

Relevé d’actes

La maison partagée en 1628 appartient d’après les tenants et aboutissants au meunier de Wasselonne Chrétien Koch (Christmann Koch), en 1619 à Agnès, veuve du meunier de Wasselonne. Elle revient en partie à 1) Mathias Klein et sa femme Anne Koch de Wangen, 2) Pierre Ammerbach beau-fils de Chrétien Koch (Peter Ammerbach Brottbeck burg. alhie Mit beÿstand Christman Kochen, deß Melmans seines Stieffuatters – 1607, Chancellerie, vol. 373, registranda Kügler f° 305) et 3) Adam Wintz et Marguerite Koch de Wasselonne.

Adam Wintz de Wasselonne et sa femme Marguerite Koch hypothèquent le tiers de la maison au profit du farinier Pierre Ammerbach de Strasbourg. En marge, quittance accordée en 1646 par le notaire Jean Ammerbach au nom de sa mère Marie Werner.

1628 (28. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 166
Erschienen Adam Wintz Von Wasselnheim vnd Margred Köchin sein eheliche haußfr.
haben in gegensein Peter Ammerbach des Mehlmanns burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen xxx lb
vnd.pfand, den dritteim Inn der Bekhennern für Vngetheilt gebürend Von vnd Ane hauß, hoffstatt, höfflin Vnd Gärttlin, mit Allen Ihren & geleg. Inn d. St. St. ane der Obern straß einseit neben Georg Nagell pfarrers zu doroltzh. erb. And. seit Christoff Röderer den Rothgerber, hind. vnd Paulus Bertram stoßend, dauon gnd. iiij. gl. gelds loß. mit i. C. gl. Wehr. Zu Sant Johns, Mehr 10 ß 4 d Bod. Zß
[in margine :] Erschienen H. Johann Ammerbach der Notarius, alß mündlicher Befechhaber alß Er sagte, seiner Mutter Fr. Mariæ Wernerin deß Creditoris seel. wittib. hatt in gegensein deß Debitoris (…) Act. d. 3. febr. Anno 1645.

Pierre Ammerbach obtient le lot A comprenant le rez-de-chaussée du bâtiment avant, Mathias Klein le lot B comprenant le surplus du bâtiment avant, Adam Wintz le lot C comprenant le bâtiment arrière. Chaque lot jouit de parties communes. Le propriétaire du lot A dédommage les autres pour mieux-value.

1629 (23. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 330
Erschienen Peter Ammerbach der Meelman, burg. Zu St. an einem,
Mathiß Klein von Wangen andern,
vnd Adam Wintz von Waßlenheim, am driten theil, Zeigten an und bekannten gegen einander
demnach Sie bißhero ein Vordere vnd hindere Behaußung alhie an der Obern straß gegen dem Rothen hanen vber neben Christoff Röderer dem Rohtgerber & neben weÿ: herrn M. Georg Nagel gewesenen Pfarrers see. Zu dorolßheim witib vnd erben, hind. vf Paul Bertram stoßend gelegen, mit einander ins gemein vnd vnuertheilt eigenthümlichen gebraucht vnd innen gehabt und Ihnen aber der gemach halber sich allerhand spänn und mißverstand begeb. Alß heten sie durch vnderhandlung Niclaus München vnd hanß dieboldt Frawlers beeder der St. St. verordneten Werckmeistern vffm Zimmer: vnd Maurhoff sich einer Abtheilung folgender gestalt mit einander v.glichen.
Erstlich soll Peter Ammerbach fürohin am Vordern hauß die Vndere Stub Vornen vf die Straß sehend, sampt Kuchen vnd haußöhr darbeÿ, Item vffm Andern Stock Eine mit den fenstern vfm gang im hoff sehende Cammern vnd dann vffm driten stock Ein Cammer, alles mit Lit. A. gezeichnet einzunemmen, vnd seiner noturff nach Zugebrauchen haben.
So soll, Zum andern, Mathiß Klein in disem Vordern hauß die vberigen vnd hiernach specificirte Gemach hienfüro innhaben vnd gebrauchen, Nemlichen vfm Mitlern stock daß auff die straß gehendt Stüblin, sampt der Stuben und Cammern beÿ einander vnd im driten stockwerck zwo Cammern, aller mit Lit. B. gezeichnet, der Fruchtkast aber in diesem Vordern hauß soll ihnen beede alß ihme Ammerbachen vnd Kleinen ins gemen, Jedem Zum halbentheil Zugebrauchen gebüren vnd Zustehen.
Fürs dritt, daß hind.hauß vnd die darinn befindliche Gemachen belangend, Ist v.glichen, daß Adam Wintz solche allein inhaben vnd seines gefallens Zugebrauchen berechtigt Aber der Stall darund. vnd daß gartlein daran, wie auch der Keller im Vordern hauß sollen in dreÿ gleiche theil abgesöndert und daran Amerbach daß Vorder, Klein daß Mittler vnd Wintz deß hinder theiÿl zustehen,
daß höfflein, Bronn, vnd dreÿ darinn befindliche Gemächlein sollen allen dreÿen gemein vnd solches ein Jed. zu seiner nothdurfft Zugebrauchen befugt sein.
Am Gang in disen beed. Behausungen sollen Peter Ammerbach und Mathiß Klein daß Vorder theil, vnd Adam Wintz daß hinder theil, wie solch vnd.schlagen, einnemen vnd seiner gelegenheit nach nutz und gebrauchen.
Es soll auch fürbaß ein Jed. seine ihme ietz zugetheilte Gemach in gutem westlichen baw, daß doch am Vordern hauß aber Ammerbachs vnd Kleinin gemeinen costen erhalten.
Endlichen und Zum vierten ist abgeredt, Weil Ammerbach die besten gemach im vordern hauß einbekompt, daß er, vber Abzug deß Jenig. so er An Zinß vnd baweßen auß gelegt, Adam Wintzen 15. lb. 18. ß. 8. d vnd Mathiß Kleinen 2. lb. 14. ß. 8 d also par, wan sie es erfordern werden, hinauß Zu geben, Zubezahlen vnd abzustatten schuldig sein soll
[in margine :] Erschienen beede Part. Alß Ammerbach vnd Klein, zeigten An, daß sie sich seithero auch wegen deß frucht Cästlins dahin v.glich. d. Jeder den halben theil daran, vnd er Klein daß Vorder theil gegen der gaßen haben, vnd ihme Amerbache, noch 3. lb also par nach und hinaußgeben soll, den 4. sept: 1629.

Lot A

La part de Pierre Ammerbach et Marie Werner passe ensuite à leur fils notaire Jean Ammerbach qui épouse en 1639 Anne von Vendenheim, de Westhoffen, puis en 1645 Cunégonde, fille de Jean Jacques Eberspach, médecin à l’hôpital

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 41)
1639. Johannes Ammerbach, Notarius, Peter Ammerbach des Meehlmans nachgelaßener Sohn allhie, J. Anna Clauß Von Vendenheim Zue Westhofen hinderlaßene tochter. den 17. Apr. (i 42)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 69-v)
1645. Eodem [Dnca Jubilate 27. Aprilis] Johannes Ammerbach der Notarius vndt Burger alhier, J. Kunigund H Johann Jacob Eberspach gewes. Wundtartz im Spittal v. Burger alhie hinderlaßene tochter. Mont. 5. Maÿ (i 71)

Le notaire Jean Ammerbach vend sa part à Madeleine, veuve du réparateur de moulins Georges Franck. L’acte reprend la description énoncée lors du partage.

1657 (10. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 346
(Protocoll. fol. 52.) Erschienen Johann Ammerbach der Notarius
in gegensein Magdalenæ, weÿl. Georg Franckhen deß Mühlartzts Und Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand Hannß Bernhardt Pflegers deß Trähers alhie, ihres Vogts
seinen trittentheil ahne einem Vordern: Vnd hindern hauß mit allen deren Gebäwen, alhie ahne der Obern Straßen gegen dem Rothen haanen hienüber, einseit neben Hannß Wÿß. Schultheiß. Zu Marlenheim, anderseit neben Georg Denningern dem weinhändler, hind. uff den Beeren hoff stoßend geleg. für Welche, tritten theil nach anlaÿtung der in der Cancelleÿ Contractstub. am 23.ten Maÿ A° 1629. Vffgerichteter Verschreibung, wie auch einer am 4. Decem. besagten Jahrs dabeÿ befindlicher Vergleichung nachbeschriebene Gemach Zugetheilt seindt, alßo im Vordern hauß die Vnderste Stub Vornen Vff die Straß stehend, sampt der Küch. Vndt dem haußöhr dabeÿ, Item vff dem andern stockh eine mit den fenstern Vfm Gang im hoff sehende Kammer, Item Vff dem tritten stockh eine Cammer und auff dem Vierten stockh den halben frucht Kasten in den hoff sehend, sampt dem Vordern tritten theil deß Kellers, Mehr in dem hindern hauß, der Mittlere tritten theil an der Stallung, hinderste tritte theil am Gärtlin, wie auch daß Kuchen Cämmerlin Vnder dem Gang, sampt dem halben theil deß Vordern Gangß Und die Gemeinschafft deß höfflins, Vnd Bronnens, Von welcher gantzen Behaußung gehnd Jahrs vff Weÿhenacht. 8 ß 4 d Vnd Zween Cappen Ewigs Zinnßes dem Stifft St. Thoman Vnd dann 4. fl. Wehr. ablößig mit 100. fl. besagter Wehrung dem Stifft Zu St: Johann Zum Grünen Wörth

Réparateur du moulin aux Huit tournants, Georges Franck épouse en 1637 Madeleine, veuve du tonnelier Henri Cuntz. Madeleine Hetzel, fille de tanneur, épouse en 1627 Henri Cuntz
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 182)
1627. Dominicy XV post Trinit. Heinrich Cuntz d. Kieffer allhie, Magdalena hanß Hetzels deß Rothgerbers eheliche tochter. 10. 7.bris im frügeb. (i 188)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 208)
1637. Domi: Rogationum 14. Maÿ. Georg Franck, Mühl Artzt auf der Acht Rädermühl vnnd burger alhier, Magdalena weÿl. Heinrich Cuntzen, küeffers vndt burgers alhie nachgelaßene wittib. Eingesegnet Montags 22. Maÿ St. Thoman (i 214)

Originaire du Bonhomme près de Kaysersberg (en Haute Alsace) le réparateur de moulins Georges Frantz devient bourgeois par sa femme Marguerite Meyer en avril 1617.
1617, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1012
Georg Frantz d Mühl Artz Von diedelßhaußen beÿ Keÿßerberg Empfangt d. Burg. Recht Von Margaretha Jacob Meÿers deß Karchers Alhie Tochter vnd wüll Zu Lucernen dienen Actum den 8. Aprilis aô 1617.

Un enfant naturel du réparateur de moulins Georg Franck et de Marthe, fille du charretier Jacques Kott naît en novembre 1615 puis un enfant légitime des mêmes en 1617
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 381, n° 2603)
1615. Zinstag den 14. Novembris. Ein vnehlich Kindt getaufft auß befelch d. Herren Ammeister.P. Geörg Franck ein Mühlartzt, M. Martha, Kott Jacobs d. Karchers Tochter. I. Barbara. Compatrini Johannes Mörsch, Barbara Schmidin, Barbara Balü von Emmendingen (i 393)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 401, n° 2744)
Dominica Pentecost. 1617. P. Geörg Franck der Mühlartzt, M. Martha. I. Margaretha. Compatrini *el Kraufthal der Beck, Margaretha Wolff von Moltzheim haußfrau, Catharina, Bastian Metzger d. Schuemacher haußfrau (i 415)

Le meunier Georges Franck demande en 1640 l’intercession du Magistrat pour una affaire à Frbourg
1640 Conseillers et XXI (1 R 123)
Georg Franckh. 64. 74*.
(f° 63-v) Montag den 27.ten Julÿ – Georg Franckh der Müller prod. per Knaf. supplicat. pro intercessionalib. ahn Freÿburg, mit beÿlag N° 1. 2. et 3. Erk. Willfahrt

Les héritières de Madeleine Hetzel, soit les enfants issus de Sara Cuntz et du boucher Jean Charles Kromer et Anne Marie Cuntz, veuve du boulanger Daniel Lœffler, vendent leur part à Thiébaut Krieck, chargeur à la halle et à sa femme Aurélie moyennant 233 florins (116 livres)

1675 (8. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 407-v
(Prot. fol. 38.) erschienen Abraham Hetzel der Rothgerber, alß Vogt Saræ Kuontzin mit weÿl. hannß Carl Kromern dem Metzgern nunmehr seel. ehelich erziehlter nachgelaßener Kinder, und Herr Philipp Kübler der Zinngießer alß Curator Annæ Mariæ Küentzin, weÿl. Daniel Löfflers deß weißbeckhen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin
haben in gegensein diebold Krieckhen deß Wagenbinders und Aureliæ beÿder Eheleuth
Einen dritten theil an einem Vordern und hindern hauß und aller deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier an der Obern straßen gegen dem Rothen hahnen hin über, einseit neben Balthasar Springer dem Waffenschmidt anderseit neben Georg Dänninger dem Weinhändler hinden uff den beeren hoff stoßend gelegen, für welchen dritten theil, nach an laÿtung der am 23. Maÿ a° 1629., in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Kauffverschreibung, wie auch einer am 4.t Decembr. erstbesagten Jahrs dabeÿ befindlicher Vergleichung, nachgeschriebebe gemach gehörig sein sollen, alß im Vordern hauß, die underste Stub Vornen uff die Straß sehend, sambt der Kuchen und dem haußehr darbeÿ, Item uff dem gang in den hoff sehende Cammern Item uff dem dritten Stockh eine Kammer, und auff dem Vierdten stockh der halbe frucht Kasten in den hoff sehend, sambt dem Vordern dritten theil deß Kellers, Mehr in dem hindern hauß der mittlere tritte theil an der Stallung, der hinderste tritte theil am gärtlein, wie auch daß Kuchen Cammerlin under dem gang, sambt dem halben theil deß Vordern Gangß und die Gemeinschafft deß höfflins und bronnens, Von solcher gantzen Behaußung gehend iahrs uff Weÿhenachten 8. ß 4. d und 2. Cappen ewigs Zinnß dem Stifft St. Thomæ und dann Vier Gulden wehrung ablößig mit ein hundert Gulden besagter Wehrung obbesagter Saræ Kuontzin – umb 233 fl.
[in margine :] Erschien Sara, Hans Carl vnd Maria Salome, weÿl. Hans Carl Kromers, gewesenen Metzgers sel. nachgelaßene 3. Kinder, so all majorennes vnd ohnbevögtiget, mit beÿstand Hn Philipß Küblers, EE großen Raths beÿsitzers, haben in gegensein Johannes Brucker, des Kauffhauß bedient. alß vogts der hierin ged. Aureliæ Krickin alß damahlig. Keüffers hind.laßener Wittib angezeigt und bekandt (…) Act. d. 3.ten Xbr 1699.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour leur part de maison au profit du jardinier Thiébaut Jud. En marge, quittance remise en 1707 à Laurent Ostermann

1675 (8. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 409
diebold Krieckh der Wagenbinder und Aurelia beÿde Eheleuth deren Nahrung theilbar und gemein seÿe
in gegensein Diebold Juden Gartners underwagner – schuldig seÿen 75. lb, daß Sie damit Einen dritten theil ahne nach beschriebener behaußung erkauffen und den Kauffschilling Völlig bezahlen können
unterpfand, Ein dritter theil ahn einem Vordern und hindern hauß, sambt darzu gehörig. gemachen alhier ahn der Obern Straßen gegen dem Rothen hahnen hinüber, einseit neben Balthasar Springer dem Waffenschmidt, anderseit neben Georg Dänninger dem Weinhändler, hinden uff den bären hoff stoßend gel.
[in margine :] Erschienen Johann Theobald Hetzel, Gerber und Lederbereiter eines Von hierinn gemeldten diebold Jud. des Creditoris nun seel. hinderlaßenen Enckeln deme Vermittelst Barbaræ Judin deßen Tochter Und seiner Hetzeln Mutter nun auch seel an einem hierinn verschriebene 75. lb Capital Erblich und allein Zugefallen seÿen, wie Er Hetzel berichtete, und des weg. sub hypotheca bonorum zu stehen versprach, hat in gegensein Lorentz Ostermanns des barbierers und Wundartzts alß ietzigen proprietarÿ hierinn beschriebenen ahn d. obern Straßen gelegenen Völlig. Haußes (quittung) act. den 30.ten aug. 1707

Fils du prévôt de Korck outre-Rhin, Thiébaut Krieck épouse en 1657 Aurélie Goss, fille du journalier Jean Goss
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 132, n° 7)
1657. Thiebold Krieg d. Tagner Thiebold Kriegs s. schultz von Korck sohn, J. Aurelia Hanß Gosen s. deß tagners docht. Mont. 9. Febr. Zu Aurel. (i 69)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 116-v, n° 7) 1657. Dnca 60. 1. Feb. Diebolt Krieck den Tagner h Diebolt Krieck deß Schultheißen Zu Korck ehl. nachgelaßene Son, J. Aurelia Hanß Gosen deß Tagners nachg. ehel. Tocht. Mont. 9.t Aurel. (i 118)

Thiébaut Krieck devient bourgeois par sa femme deux semaines après son mariage.
1657, 4° Livre de bourgeoisie p. 309
Diebold Krieck von Korck, der Tagner, empfangt das burgerrecht von seiner Haußfrawen Aurelia Gosin, weÿl. Hannß Gosen des taglöhners vnd burgers alhier sel. dochter Vmb 8. gold fl. welche er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, Ist hieuor Ledigen standts gewesen Vndt will Zu EE Zunfft der Möhrin dienen. Jurav: den 21. Febr. 1657.

Le charretier Jean Schwartzauer et sa femme Anne Marie Krieck, assistée de son frère Thiébaut Krieck, hypothèquent leur part au profit du maréchal ferrant Jacques Rosset

1699 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 133-v
Hans Schwartzauer der Fuhrmann und Anna Maria geb. Krieckin und zwar dieselbe mit beÿstand diebold Kricken deß Strehlmachers ihres leiblichen Bruders und hans hucken deß Garttenmanns ihres Vettern [unterzeichnet] Anna Maria schwartzaugen, diebold Krieg
in gegensein Jacob Roßet des hueffschmids – schuldig 40 pfund
[suite biffée] unterpfand, Eine behaußung mit allen Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier an d. Obern straß einseit neben Johann Adam Allheÿlig dem Pastetenbeck anderseit neben Johannes Brucker, Und. büttel zur Möhrin, hind. auff d. bährenhoff stoßend gelegen, darvon gehend jährlich (-)

Aurélie Goss veuve du chargeur Thiébaut Krieck et ses trois enfants (Anne Marie Krieck femme de Jean Schwartzauer, Thiébaut Krieck fils et Salomé Krieck) vendent leur tiers de maison au chirurgien et barbier Jean Balthasar Wagner moyennant 350 livres

1699 (8. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 513
Erschienen Aurelia geb. Gosin, weÿl. Diebold Kriecken, gewesenen Wagenbinders sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Johannis Bruckers, deß Kauffhauß bedient. ihres Vogts, So dann Diebold Krieck der Jüngere, Strehlmacher, Anna Maria Krieckin, Hans Schwartzauers, deß Fuhrmanns haußfrau, deren Ehevogt nicht allhier, und Jfr. Salome Krieckin, so majorennis, mit beÿstand Johann Kielen deß Gartenmanns ihres Vogts, alle dreÿ vorged. Diebold Kricken deß ältern mit Ihro Aurelia erzielte Kinder
[unterzeichnet] Johannß Brucker, dieboldt Krieg, anna Maria schwarzaugern, salme Krieg, Johannes Kühl
in gegensein Hn Johann Balthasar Wagners, deß barbierers und wundartzts
Einen dritten theÿl an einem vorder: und hindern auß, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. Rechten, und gerechtigkeiten, alhier an der obern Straßen, gegen dem rothen hahnen hinüber, einseit neben obged. Johann Bruckers Schlaffhauß, mit N° 2 bemerckt, anderseit neben Johann Adam Allheÿlig dem Pastetenbeck, hind. auff den Bährenhoff stoßend geleg. wie welchen dritten theÿl, nach anleitung der am 23.t May 1629 in der C Contractstub auffgerichteten Kauffverschreibung, wie auch einer am 4.t Xbris erstbesagt. Jahrs darbeÿ befindlich. Vergleichung sein sollen nachfolgend. Gemach und bequemlichkeit, alß im vordern Hauß, die underste Stub vornen auff die Gaß sehend, sambt der Kuchen Cämmerlin Und dem haußehren darbeÿ, Ferner auff den andern Stock eine mit den Fenstern auff dem Gang in den hoff sehende Cammer, Item auff dem dritten Stock eine cammer, und auff den vierdten Stock den halben Frucht Casten in den hoff sehend, sambt den vordern dritten theil deß Kellers, mehr in den hindern hauß den mittlern dritten theÿl, an der stallung, und der hindersten dritte theÿl am Gärttlein, wie auch den halben theÿl deß vordern gangs, und die Gemeinschafft deß bronnens, und höffleins, Von welcher gantzen behaußung gehend jahrs auff weÿhnacht. 8 ß 4 d und 2. Cappen ewigs Einß d. Stifft St (Marx*), so seÿe der ietz verkauffte dritte theil auch um 50 lb Capital (Item umb 100 fl. Capital verhafftet), geschehen umb 200 pfund

Lot B

Mariés vers 1600 selon leur testament, Mathias Klein et Anne Koch font baptiser une fille à Wangen en 1604

Baptême, Wangen (luth. f° 5-v)
1604. Deß Mathis Kleinen vns. Müllers v. Anna s. fr. tochterlin nôie Anna f. pfetter ist gewesen Georg Moll die göttlen clauß Metzgers Fr. Sara vnd Lorentz kleinen deß Jungen Fr. Anna den 29. Aprilis (i 8)

Codicille du meunier Mathias Klein et de sa femme Anne Koch, passé à la Chambre des Contrats. Les parties qui déclarent être mariées depuis trente-deux ans se lèguent mutuellement l’usufruit de leurs biens et font des legs à leurs cinq fils et deux filles
1632 (22. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 466 (expéditions) f° 98-v
(Codicill Mathiß Kleinen deß Müllers Zu Wangen und seiner haußfr) Wir Hanß Carol Prechter der M. & erschienen ist Mathiß Klein, der Müller Zu Wangen, vnd Anna Köchin, sein eheliche haußfraw, beede von den reichen gnaden des Allmächtigen gesunden, stehend vnd gehenden leibs, auch guter menschlicher vernunfft, Sinnen vnd verstands, wie solches auß ihren reden, wesen vnd gebenden genugsamb war abzunemmen, Zeigten selß mundlichen an, vnd gaben Zu erkennen, demnach Sie bißhero in ihrem nunmehr Zweÿ vnd dreißig Järigen Ehestand die müehseelig: und hinfälligkeit Menschlichen lebens Zum öfftern vnd volvnderschidlichen mahlen zu gemüeth gefüehrt vnd betrachtet, darneben Je eins dem andern in ihrem wehrenden Ehestand alle eheliche lieb, pflicht, trew vnd gutthaten, wie Christlichen Ehegemechden in alle weg gebürt, erwÿsen, solches auch noch für baß, mit verleÿhung Göttlicher gnediger hilff und beÿstand, Zuthun gemeint, Alß weren Sie auß siden ietz Kurtz erzehlten vnd mehr andern rechmeßigen vrsachen entschloßen, ihren Letsten willen Codicills weiß auffzurichten, darinnen auch vmb obangezogener ehelichen pflicht und liebe willen, damit daß Letztlebens vnd. ihnen desto besser mit Zeitlicher nahrung sich erhalten können, einander zubedencken, wie auch etlicher maßen ein Disposition, vnder ihren Kindern, deren Sie noch Zur Zeit durch Gottes gnad Sÿben, darunder fünff Söhn vnd Zwo döchtern, wie auch ein Enckel von ihrer verstorbenen dochter haben, zumachen, Verordneten, setzen vnd verschaffen

Zum Andern, So verschafft Er Mathiß Klein der Codicillator, seiner lieben haußfrawen, Annæ, da Er vor derselben mit todt anginge, daß dieselb ihr leben lang die Behausung mit allen ihren gebäwen, sampt dem Garten darbeÿn gelegen Zu Wangen im Thomassloch gaßen (…)
Am dritten Ist ihr Annæ Köchin der Codicillirerin ernstlicher will vnd meinung, Wofern Sie vor ihrem liben haußwürth Mathiß Kleinen die Schuld der natur bezahlen wurden, daß derselb ad dies vitæ vnd die Zeit seines lebens usufructuarié vnd wÿdembs weiß besitzen, gebrauchen, nutzen vnd nüessen soll vnd mag, Ein Vorderhauß, in vnserer Statt Straßburg, An der Obern Straßen gelegen, mit allen deßen gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, recht vnd gerechtigkeiten, wie solches ihnen vermög der auch in vnserer Cancelleÿ Contractstuben den 23. Maÿ Anno 1629. auffgerichteten verschreibung, Zugeeignet worden, (…)
Fürs Viertt, Ist ihr beeder Codicillierenden Ehegemechdten Letster vnd liebster Will, daß nach sein Codicillatoris absterben, ihrem eltisten Sohn Christmann alß balden heimbfallen vnd gebüren solle die Maalmühl mit Zweÿen gängen, vnden im Grundthal Wangen Banns (…), ihren Sohn Mathiß (…)

Les héritiers du tonnelier Mathias Klein de Wangen vendent les parties de maison correspondant au lot B au chirurgien et barbier Balthasar Wagner

1700 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 17
Erschienen weÿl. Matthiß Klein geweßenen Küffers und burger zu Wangen sel. nachgelaßenen Erben, respect. Erbens Erben, Lorentz Klein der Küffer von Marlenheim, Veltin Moll Rebmann von Wangen, alß Vogt Martin Langen auch Rebmanns daselbst nachgelaßene zweÿ Kind. mit Weil. Barbara Kleinin sel. in Erster Ehe erzielt, hans Caspar Guckelmann auch Rebmann von wangen als Ehevogt Maria Kleinin, Paul Rhiel, burgermeister zu wangen alß Ehevogt Agatha Kleinin, Und Claus Simon der Rebmann alß Ehevogt Agnes Kleinin, So dann Sie alle auch im nahmen Matthiß Mollen alß Sohn weil. Annä Margarethä Kleinin, hans bohners alß Ehevogt Catharinä Kleinin, Und hans Jacob Schwartzen alß Ehevogts Elisabethä Kleinin, alle sampt von wangen
haben in gegensein Hn Johann Balthasar Wagners, deß barbierers und Wundartzts
Einen dritten theÿl an einem Vorder und hind. hauß, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehördt. recht. Und Gerechtigkeit. allhier in der Obern Straßen geg. dem rothen Hahnen hinüber einseit neben obged. Johann Bruckers Schlaffhauß mit N° 2 bemerckt anderseit neben Johann Adam Allheÿlig dem Pastetenbeck hind. auff den bährenhoff stoßend geleg., in welchen dritten theÿl nach anleitung der am 23. May 1629 in der C. Contractstub auffgerichtet. Kauffverschreibung, wie auch einer am 4. Xbris ersbesagt. Jahrs darbeÿ befindlich. Vergleichung in specie begriffen sein sollen nachfolgenden Gemach und bequemlichkeiten, Nemlich im Mittlern stock deß vordern haußes das auff die Straß stehende Stüblein, sambt der Stuben und Cammer beÿ einander, Und im dritten Stockwerck zwo Cammern, alles damals mit Lit. B. gezeichnet, der frucht Casten in dies. Vord.haus, was mit dem possessore deß übrig. vord. haußes gemein, Und weil Er Kaüffer Aleß übrige vorhin erkaufft nun* vorher* sein allein, So dann den Gärttlein daran, nicht wenig. von Keller im vorderhauß einen dritten theil, und Zwar d. mittlere, Mehr auch die Gemeinschafft deß höffleins und bronnen sambt d. Verkaüffer antheil an d. dreÿ (im höfflein*) befindlich gemächten, Endlich am* Gang* in diesen beed. behausung. d. übrige, d. ist die helffte deß vord. theils, davon die übrige helffte schon vorhin sein, und mithin* & alle recht besitz und eÿgenthum so Ihnen Kleinischen Interessent. an solch. hauß bißhero gehört hat, von welcher gantz. behausung. gehend jährlich auff weihnachten 8 ß 4 d und 2. Cappen ewigs Zinß, dem Stifft St. Thomæ – um 150 pfund

Lot C

Les héritiers Klein vendent les parties de maison correspondant au lot C au peignier Thiébaut Krieck et à sa femme Catherine Schiffer

1692 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 4-v
(prot. fol. 1.b) Erschienen Lorentz Klein, der Kieffer von Marlenheim, für sich selbst, Paulus Rhiel d. reebmann von Wangen alß Ehevogt Agathä Kleinin, So dann hans Bohner, d. jüngere Kieffer von ged. Wangen, alß Ehevogt Catharinæ Kleinin, Mehr Andres Claußmar, auch von Wang. alß Vogt weÿl. Mathiæ Kleinen gewesenen Kieffers daselbst nachgelaßene noch ledig. Kinder, Und Veltin Moll, alß vogt Barbaræ Kleinin hind. laßenen 2. Kind. So dann endlich hans Geiß, alle dreÿ auch von wang. alß Vogt weil. Annæ Margarethæ Kleinin nachgelaßenen Sohns
haben in gegensein Diebold Krieg, deß Strehlmachers und Catharinæ Schifferin, seiner Ehelich. haußfr. (…) Sie vögt aber auff daß auß der Abteÿ St. Stephan am 4. huj. ertheÿlten decretum alienendi (verkaufft)
Einen dritten theÿl an einer Behaußung und deren Gebaüen, begriffen, weithen und zugehördten, rechten und Gerechtigkeit allhier an der Obern Straßen, gegen d. Rothen Hahnen über, einseit neben H. Johann Carl Hammerer Med. Doctor. and. seit neben hans Adam Allheÿlig dem Pastetenbeck, hind. auff dem Bärenhoff stoßend geleg. Und ist verglich. daß und. solchem Verkaufften dritten theÿl nach inhalt einer in der C Contractstub. am 23. Maÿ. 1629. verschriebenen Vergleichung iedoch mit einiger durch hernach bemeldter specification d. gelegenheit beschehener änderung, in specie begriffen, alßo allein verkaufft sein solle das völlige hind.hauß und all darinnen befindliche gemach, sambt d. verkauffern gantzen possession od. eÿgenthum an dem darund. befindlich. Stall, daran allein deß Kaüffers Vatter ein dritten theil gebühret, So dann an den im vordern hauß befindlich. Keller, auch am gärttlein ein dritten theÿl, das höfflein und bronnen sollen in gemeinen Gebrauch verbleib. an denen im höfflein befindlich. Gemäcahlein aber denen Kaüfferen nichts gebühren, am ganz. aber Zwisch. vord. und hind. hauß soll den Kaüffern d. hindere theil wie solches und.schlag. zusteh., Darbeÿ zu wißen daß an dem gantz. hauß denen Verkaüffern noch ein dritter theil, d. übrige dritte theil aber diebold Krieg dem wagenbinder deß Kaüffers Vatt. gehörig, von welcher gantzen behaußung gehend jahrs auff weihnacht. 8 ß 4 d in geld und 2. Cappen ewigen Zinß dem Stifft St Thomæ, auch stehet auff denen Zween dritten theÿlen, darvon die helffte nun verkaufft die helffte aber denen Verkaüffern verbleibt annoch 35 lb Capital weil. Carl Kromers gewesenen Metzg. sel. 4. Kind. – umb 110 gulden

Fils du chargeur Thiébaut Krieck (voir plus haut), Thiébaut Krieck épouse en 1690 Catherine Schiffer, fille du peignier Michel Schiffer : contrat de mariage, célébration
1690 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 33-v
(Eheberedung) Diebold Krieg der led. Strehlmacher alß hochzeiter mit beÿstand diebold Kriegen deß Spanners seines leiblich. Vatters an einem
So dann Jfr. Catharina Schifferin, weÿl. Michael Schiffers gewesenen Strehlmachers nachgelaßene tochter mit beÿstand Jeremiä Schmids deß Schuhmachers Ihres Vogts und Joh: Carl Rothen deß Ganthkaüfflers am andern theÿl [unterzeichnet] diebold Krieg, +

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 169)
1690. Dom. LXX, Zum Z mahl Theobald Krug Streehlmacher, Theobald Krugen des Eltern Burgers b. Wagenspanners beim Kauffhauß allhier ehel. S. Jfr Catharina Weiland Michel Schiffers Burgers u. Streehlmachers nachgel. T. Mittw.den 1.ten Febr. N. Kirch (i 170)

Thiébaut Krieck et Catherine Schiffer hypothèquent la maison au profit de Marie Voltz née Drens

1692 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 6
Erschienen Diebold Krieg, d. Strehlmacher, und Catharina Schifferin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Jeremiæ Schmids deß Schuhmachers und hans Carl Rothen, deß Ganth Kaüfflers Ihres Schwagers und Vettern
haben in gegensein Michael Voltzen, deß Garttners Und. wagners alß Vogts Mariæ Voltzin gebohrner Drenßin seiner leiblich. Mutter angezeigt und bekandt, daß Sie beede Elisabeth Ihrer Voltzisch. Wittib schuldig Seÿen, Zu erkauffung und reparation hernach verpfändeten hauß antheiler – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, derjenge dritte theil einer behaußung an d. Obern Straß, geg. dem Roth. Hahnen übergeleg. so die debitores nach inhalt deß in d. C Contractstub und. heutig. dato verschriebenen Kauffbrieffs von Lorentz Kleien dem Kieffer von Marlenh. & Cons. erkaufft und außerhalb einen dritten theil an 8 ß 4 s und zween Cappen ewigs. dem Stifft St. Thomä gehörig. Zinß, sonst freÿ ledig und eÿg.

Thiébaut Krieck et Catherine Schiffer vendent le 11 janvier 1700 la maison à Cunégonde Jundt, veuve du boulanger Jean Henri Kaiser, qui cède le 15 février ses droits à son beau-père Balthasar Wagner et à sa mère Cunégonde Weiss, lesquels deviennent ainsi propriétaires de la maison entière

1700 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 20-v
(prot. fol. 4.) Erschienen Diebold Krieg, der Strehlmacher vnd Catharina Schifferin, deßen Eheliche haußfrau
haben in gegensein Kunigundæ geb. Jundtin weil. hans heinrich Kaisers gewesenen Weißbecken sel. nachgelaßener wittib mit beÿstand Ludwig Deisers deß Schneiders Ihres Vogts [unterzeichnet] +, hanß ludwich deißer alß focht
Ein dritten theÿl an einer behaußung und deren Gebaüen, begriffen, weithen und zugehördt. rechten und Gerechtigkeit, allhier an der Obern Straßen, geg. dem Rothen Hahnen über, einseit neben Johann Bruckers Schlaffhauß N° 2 anderseit neben hans Adam Allheÿlig, dem Pastetenbeck, hind. auff d. Bärenhoff stoßend geleg., Und ist verglich. daß under solchen verkaufft. dritten theÿl, nach inhalt einer in der Cancelleÿ Contractstuben am 23. May ao. 1629 verschriebenen Vergleichung, jedoch mit einiger durch hernach bemeldte specification der gelegenheit beschenene Änderung in specie begriffen, alßo allein Verkaufft sein solle, das völlige hinderhauß und all darin befindliche Gemach, sambt der Verkaüffer gantzer prætension oder Eÿgenthum an den darund. befindlich Stall /:davon H. Joh: bernhard Wagner, den barbirer allein ein dritten theÿl gebührt:/ So dann an dem im Vordern hauß befindlich. Keller, auch am Gärttlein, ein dritter theÿl, d. höfflein und bronnen sollen ins gemeinen gebrauch verbleiben, an dem im höfflein befindlich. gemächen aber der Käuffer nichts gebühren, am gang aber zwischen Vorder und hind. hauß soll der Kaüffer der hind. theil, wie solches und. schlagen, zustehen, Und gehören die übrige zween dritte theÿl der gantz. behaußung, obged. Joh: Balthasar Wagnern, der Kaüfferin Stieffvatter, Von welcher gantz. behausung. geh. jährlich auff weihnacht. 8 ß 4 d in geld und zween Cappen ewig. Zinßes dem Stifft St. Thomæ – um 75 lb Capital verhafftet und 25 pfund
[in margine :] Erschienen hierinn gemeldte Kunigunda Kaÿserin geb. Jundtin alß damahliger Kaüfferin mit beÿstand Ludwig deisers Ihres Vogts, hat in gegensein Hn Johann Friderich Vogels, deß ledig. barbierers, im nahmen Hn Johann Balthasar wagners deß barbierers und wundartzts seines Stieffvatters und Kunigunda geb. Weißin Sein Wagners haußfrau, (verkaufft) all Ihr der tochter auß vorstehd. Kauffverschreibung erlangtes Eÿgenthum, besitz und Recht deß hiervon verschrienenen dritten theÿlß der an d. obernstraß geg. dem rothen hahnen über geleg. behausung, in aller er weg. alß Sie Kunigunda diejenige solches durch vorstehend Verschreibung an sich erhandelt, alßo und dergestalt daß sie beede Eheleuthe dem die übrige zween dritte theÿl krafft der am 9.t. Jan. jüngst in d. Contractstub beschehenen Kauffverschreibung zu vorhin gehörig seÿn, Nunmehr due völlige behaußung eÿgenthümlich inhaben und besitzen sollen (hat) baar erlegt die außgezahlte 25 pfund – den 15. feb. 1700
[in margine :] Erschienen herienn gemeldte Künigunda Kaÿserin gebohrne Jundtin, alß damahliger Kaüfferin mit beÿstand Ludwig Deisers Ihres Vogtsn hatt in gegensein Hn Johann Balthasar Wagners, deß Barbierers vnd wundartzts seines Stieffvatters, alß von deselben hierzu schrifftkich bevollmächtiget (…) und Künigunda gebohrner Weißin Sein Wagners ehelich. haußfraun angezeigt und bekandt, daß Sie Künigunfa Kaiserin, Ihme Wagner vnd seiner haußfrawen, Ihrem Stieffvatter vnd leibliche Mutter, auffrichtig vnd unverscheidenlich verkaufft übergeben, vnd überlaß: haben dergestalt auch Er Vogel im nahmen sein Wagners vnd Sie Künigunda die Mutter gekaufft vnd angenomm. zu haben, benantlich von all Ihr der tochter auß vorstehend. Kauffverschreibung erlangtes Eÿgenthumb, besitz vnd Recht des hievor verschriebenen dritten theil der an d. Oberstraß geg. den Rothen hahnen über geleg. behaußung (…) denen de übrige Zwen dritte theÿl (schon eÿgenthümblich) Act. d. 15.ten Febr. 1700.

Maison entière

Jean Balthasar Wagner et Cunégonde Weiss vendent la maison au chirurgien Laurent Ostermann moyennant 1 200 livres

1706 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 564
(1200) Joh. Balth: Wagner Chirurgus u. Kunigunda geb. Weÿßin beÿständlich H. frid: Wolffgang Eberhards jurium practici Dero vogts
in gegensein Lorentz Ostermanns Chirurgi
eine behaußung Hoff Hoffstatt u. Gärtlein daran mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier ahn der obern straß, einseit neben Joh. adam allheÿlig pastetenbecken, anderseit neben theils neben der herberg zuem guldenen Hertz theils neben dem Bären hoff, hinten auf gedachten Bärenhoff ziehend, darvon gehen jährlichen 8 ß 4 d u. zween Cappen bodenzinß dem Stifft St. Thomæ jährlichen auff Weÿhn: – um 50, 50 pfund (verhafftet), geschehen um 1100 lb

Natif de Nordheim, Laurent Ostermann s’adresse aux Quinze pour être admis à faire son chef d’œuvre. Il déclare avoir appris le métier à Strasbourg pendant trois ans, avoir voyagé comme compagnon pendant douze ans, après quoi il est revenu à Strasbourg et a acheté la maison du barbier Balthasar Wagner. Le corps des barbiers déclare ne pas voir de griefs contre le pétitionnaire mais que le nombre des barbiers, soit trente-cinq, est déjà si élevé qu’ils ont du mal à gagner leur vie et qu’il faudra apporter la preuve q’un droit de barbier est attaché à la maison. Les Quinze ordonnent le 18 juin que Laurent Ostermann sera autorisé à présenter son chef d’œuvre.
Après avoir présenté son chef d’œuvre, Laurent Ostermann sollicite le 7 août auprès des Quinze le droit de suspendre des cuvettes et une enseigne à sa maison. Les Quinze lui accordent l’autorisation le 20 août.

1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Lorentz Ostermann Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer
(f° 178) Sambstags den 19. Junÿ 1706. – Lorentz Ostermann Ca. E.E. Meisterschafft der Barbirer
K. nôe Lorentz Ostermann des ledigen Barbierers und Wundtartzts von Nordheim gebürtig, Cit. per Sched. E.E. Meisterschafft der Barbirer, weilen Er ein Landskind seÿe, alhier disciplinirt und 11 Jahr lang auff seiner profession sich in der frembde auffgehalten, und nunmehro das Meisterstück auffzunehmen willens, auch post Copulationem des burger rechts vertröstet worden, als bittet, Ihme das Meisterst. gn. auff Zugeben. G. pro Citatis, bittet zu mehrerm bericht deputationem. K. s. Erkandt, an die Oberen Handwercks Hh gewießen.

(f° 183-v) Montags den 18. Junÿ 1706. – Lorentz Ostermann Ca. E.E. Meisterschafft der Barbirer
Obere Handwercks Herren laßen per Herrn Friden proponiren, es habe Lorentz Ostermann der ledige Barbirer Ca. E.E. Meisterschafft der Barbirer geklagt, daß Sie ihme das Meisterstück nicht auffgeben wolle, anbeÿ umb deßen willfahung gebetten, vndt als man derselben ferner angehört habe Er beditten, daß Er dreÿ Jahr lang hier disciplinirt, 12 Jahr auff solcher profession gewandert, vndt Herrn Johann Wagners des Barbirers hauß in der straß mit seiner Gerechtigkeit gekaufft habe. Noîe der Meisterschafft seÿen erschienen H. Rath. Joh: Peter Randenrath vnd H. Höhr, welche berichtet daß Sie Zwar wider des Imploranten Person nichts Zu sagen wüsten, allein es Sie Wunder erschiene*, daß H. Wagner so vielmahl sein hauß ändtere, in deme Er anfangs seine Barbier Stub in der St. Johanns Gaß, vndt darauff in der straß auffgerichtet, vndt wann Er von dar weg Ziehen, derselbe wider an einem andern Orth eine auffricht vndt alßo damit handlen würde, so der Meisterschafft schimpfflich were, neben dem dieselbe groß seÿe, vndt in 35. bestünde, die sich nicht mehr zu ernehren wüßten, deme H. Hehr beÿgefügt, daß noch dahin stehe, ob das haus quæstionis die gerechtigkeit Zu einer Barbier Stub habe, maßen ged. Wagner sich darumb nirgendt angemeldt habe. Deßen man auff seithen der Herren Deputirten sich auch nicht errinneren können, vndt deßwegen davor gehalten, daß weilen die Meisterschafft wider des Imploranten Person nichts einzuwenden habe, derselbe Zu verfertigung des Meisterstücks admittirt, ged. Wagner aber beschickt vnd Ihme angezeigt werden Könte, daß Er die Gerechtigkeit seines verkaufften haußes bescheinen solle. Erkandt, bedacht Gefolgt.

(f° 190-v) Sambstags den 7. Aug. – Lorentz Ostermann Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer
G. jun. pro K. nôe Lorentz Ostermann des Ledigen Barbierers vndt Burgers alhie, weilen principalis vor 4 wochen auff gnädige erlaubnus, sein Meisterstück Gemacht, undt das gewohnliche examen außgestanden, als bittet unterth. Ihme in seinem in der straß erkaufften hauß, die becken vndt schildt außzuhencken. gn. Zu erlauben.
G. sen. noîe E.E. Meisterschafft der Barbierer, bittet deroselben Ordnungsmäßig dazu verkünden Zu laßen. Erk. an die Oberen Handwerckhh. Gewießen.

(f° 200) Freÿtags den 20. Augusti 1706. – Lorentz Ostermann pt° Erlaubnus Becken außzuhencken
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Herrn Friden es habe Lorentz Ostermann der ledige Barbirer vnd burger alhie umb erlaubnus angesucht, an seinem erkaufften hauß seine Barbier becken außzuhencken, vnd alß man Ihme ferner angehört, beditten, daß Er d. Examen außgestanden vnd auch d. Meisterstückh gemacht habe, so von H. XV. Spielman attestirt worden, mit dem hauß, so Er von H. Wagner gekaufft habe es seine richtigkeit, vnd Er daßelbe bezahlt, deßwegen man davor gehalten, daß weilen Er præstanda præstirt ihme in seinem begehren willfahren werden könte. Erk. Bedacht beliebt.

Laurent Ostermann achète le droit de bourgeoisie en 1706
1706, 3° Livre de bourgeoisie p. 1260
Lorentz Ostermann d. Barbierer V. Northeim, erkaufft das burgerrecht p. 6. gold fl. 16 ß mit der begnadigung deß Wann Er sich an einer alhiesigen burgerin Verheurathen solte, Ihme 4 gold fl. widergeben. Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. d. 31. Dito [Julÿ] 1706.

Fils d’Anastase Ostermann de Nordheim, Laurent Ostermann se marie en 1707 avec Marie Elisabeth Rœgner, fille du pasteur de Sainte-Aurélie et veuve du pasteur de Breuschwickersheim Jean Marcel Zinck qu’elle a épousé en 1700
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 42-v, n° 15)
1700. Mittw. den 1. Xbr. sind nach zweÿmahliger außruffung Zu St. Aurel. copulirt u. eingesegnet worde, H. Johann Marcellus Zinck, trew eÿferiger Pfarrer der Christl. Gemeinde zu breuschwickersh. u. Jungfr. Maria Elisabetha, Mein M. Georg Ludov. Rögners Past. Aurel. et Canon. S. Thomæ einige Tochter [unterzeichnet] M. Johannes Marcellus Zinck, als Hochzeiter, Maria Elisabetha Rögnerin als hochzeiterin (i 44)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 57-v, n° 9)
1707. Mittw. d. 16. Febr. wurde nach Zweÿmaliger Außruffung Zu St. Aurelien copulirt u. eingesgnet H. Laurentius Ostermann der Ledige burg. u. barbierer allhier, H. Anstett Ostermanns deß burgers Zu Narden ehl. H. Sohn, u. Fr. Maria Elisabetha, weil (S.T.) H M. Johannis Marcelli Zincken gewesenen Treweifferigen Evangelischen Pfarrh. Zu Breuschickersheim hinderlaßene Fr. Wittib [unterzeichnet] Lorentz oster Mann als Hochzeiter, Maria Elisabetha Zinckin als hochzeiterin (i 59)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Les apports du mari s’élèvent à 142 livres, ceux de la femme à 443 livres

1707 (12.4.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 14)
Inventarium über deß Ehrenvest vnd Kunsterfahrnen Herrn Lorentz Ostermann barbierers vnd Wundartzts vnd der Ehren vnd tugendsamen frawen Mariæ Elisabethæ Regnerin beeder Eheleuth und burgere zue Straßburg einander vor unverändert im Ehestand gebrachte Haab und nahrung, auffgerichtet Anno 1707. -Beschehen in Wolgedachter Statt Straßburg, Dienstags den Aprilis Anno 1707.

Eigenthum ahne Einer behausung (M) Item haus, hoff, hoffstatt vnd garthlein mit allen deren gebewen begriffen, weithen, rechten, Zugehörden rechten und gerechtigkeiten in der Statt Straßburg ahne der obern Straßen eins: neben Johann Adam allheilig dem Pasteten beck, anderseith neben der herberg Zum guldinen hertz theÿls neben dem bähren hoff, hinden auff gedachten bähren hoff Ziehend, davon gehen Jährlich 8 ß d und 2 Cappen boden Zins dem Stifft St Thomæ Jährlich auff Weÿhenachten ferner ist die behausung annoch verhafftet umb 50 lb d weÿland herrn Georg Hetzels des Rothgerbere alhie hind. Erben, ferner umb 50 lb herrn Paul flachen dem oberschreibern des mehren hopsittals, Item umb 400 lb ferner Johann Georgen dem barbierers und wundartzt alhier, So dann 350 lb herrn Anstet osterman dem reebman Zu Northeim des Ehemanns vattern sonsten ledig eÿg. Darüber meldet Ein perg. teutscher perg. Kauffbrieff in alhiesiger Contractstuben gefertiget de dato den 3. Augusti Anno 1706. mit N° 1 notirt ferner über dreÿ dritte theÿl, dreÿ underschiedliche in bemelter Contract Stuben gefertigte Kauffbrieff der Einer datirt den 8. 8.bris Anno 1699, der Andere den 9. Januarÿ 1700, der dritte den 11 Januarÿ A° 1700 vnd Ein transfix daselbst gefertiget datirt den 10. feb A° 1700, alle mit Lit. B. notirt.
Forma Hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in Ehestand gebrachtes Guth vnd Erstlich der Haußrath, Kleÿder vnd Weiße gezeug 63, Sa. Wein und faß 72, Sa. Werckzeug Zur barbier Kunst gehörig 10, Silber vnd geschmeidt 15, Eÿgenthumb ahne Einer behaußung, Eÿgenthumb Eines Stück reebens, Summa summarum 162 lb – Schulden 20 lb, Nach Abzug deren 142 lb
Volgt nun auch der frawen vor unverändert in Ehestand gebrachte nahrung, Sa. haußrath, Kleÿder vnd weisen gezeug 187, Silber vnd geschmeids 23, Guldine Ring 46, baarschafft 186, Summa summarum 443 lb

Laurent Ostermann hypothèque la maison au profit du chirurgien Jean Jœrns

1707 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 513
Lorentz ostermann Chirurgus
in gegensein Joh. Jörns Chirurgi – schuldig seÿen 400 lb
unterpfand, eine behaußung allhier in der Straß gegen dem rothen haanen

Laurent Ostermann hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Baldner

1707 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 675
Lorentz Ostermann chirurgus
in gegensein H. Leonhard Hirschels fischhändlers alß vogts Joh. Jacob Baldners – schuldig seÿen 250 lb
unterpfand, seine behaußung allhier ahn der langen Straß so Er von H. Wagner er Kaufft

Laurent Ostermann se remarie avec Marie Barbe Mittnacht, fille du pasteur de Beblenheim Georges Chrétien Mittnacht, qui devient bourgeoise en juillet 1711
1711, 4° Livre de bourgeoisie p. 784
Fr: Maria Barbara Mittnachtin Von Beblen, H: Georg Christian Mittnacht Pfarrers daselbst Tochtern empfangt das burgerrecht Von ihrem Mann Lorentz Ostermann p. 2. gold fl. 16 ß Wird Zur Lucern dienen. P. d. 18. Julÿ 1711.

Laurent Ostermann hypothèque la maison au profit du sellier Jean Georges Brœsamlé

1715 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 92
Lorentz Ostermann Chirurgus
in gegensein Joh: Georg Brößamle sattlers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert. allhier in der langstraß einseit neben Joh: Adam allheilig anderseit neben der herrberg zuem guldenen hertz hinten auff den Bährenhoff, 8 ß 4 d und 2 Capaunen dem Stifft St Thomæ

Chrétien Albert Buck qui s’apprête à acheter la maison de Laurent Ostermann sollicite auprès des Quinze le droit de présenter son chef d’œuvre. Après avoir consulté les registres, la commission constate que la maison où Balthasar Wagner a exercé sans autorisation n’a jamais été pourvue d’un droit de barbier. Natif de Kiel en Holstein, le pétitionnaire a appris le métier chez son père, a ensuite servi à Nuremberg pendant cinq ans, à Francfort pendant un an et demi, à Strasbourg chez le barbier Hœr pendant un an et demi, à Berne pendant un an et demi, enfin pendant deux ans à Strasbourg chez le chirurgien Jean Guillaume Kratz, soit en tout dix ans et demi. Le corps des barbiers déclare que le nombre des officines a été fixé à vingt et que les Français portent préjudice aux barbiers de la ville mais qu’il n’a aucun grief à faire à l’encontre du pétitionnaire. Les Quinze accordent une dispense à Chrétien Albert Buck qui pourra présenter son chef d’œuvre après s’être acquitté d’un droit et lui permettent d’exercer dans la maison qu’il a achetée puisque les barbiers précédents y ont été tolérés mais que ce droit restera attahé à sa personne et à celle de ses enfants et non à la maison elle-même.

1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
Christian Albrecht Buck E.E. Meisterschafft der Barbierer
(f° 26-v) Sambstag den 8.ten Februarÿ – G. nôe H. Christian Albrecht Bouc deß Chirurgi Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer Altmeister H. Ratherr Randtenrath Weilen principalis Mghherren ordnung sich submittiren will, alß bittet ihne Zu admittiren, und ihme as meisterstück auffzugeben.
G. bittet deputat. und setzts. Erkandt, ober handtwerckhs herren

(f° 45) Sambstag den 22.ten Februarÿ – Christian Albrecht Buck Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer pt° Meisterstücks
Ober handtwerckhs herren per Eund. [Secretarium] laßen referiren, daß Christian Albrecht Buck der ledige balbierer angesucht habe, daß er Zum meisterstück admittirt werden dörffe, alß man ihn ferner gehört, habe man sich erinnert, daß dießes hauß, so Implorant Zu beziehen willens, und er von Lorentz ostermann zu kauffen sich unterstandet, nie keine gerechtigkeit gehabt habe, nach dem man daß protocoll de a° 1706. auffgeschlagen, habe man gefunden, daß vor dießem Balthasar Wagner in dießem hauß ohnerlaubter Weiß ein barbierstub auffgerichtet, und nach gehendts selbiges an gedachten ostermann den barbierer Verkaufft habe, alß er deßwegen Zu redt gesetzt worden, und seinen fehler erkandt, ihme auch solches pardonnirt worden were. Betreffend den Imploranten, habe er vermeldet daß er Von Kiehl auß dem Hertzogthumb Holstein gebürtig, allwo er beÿ seinem Vatter die lehrzeit außgestandten nachgehendts Zu Nürenberg 5, zu Franckforth 1 ½ allhier beÿ herrn Hären 1 ½, Zu Bern ½ jahr und nachgehends wider allhier beÿ Johann Willhelm Kratzen 2 jahr servirt habe, in summa 10 ½ jar, die lehrzeit nicht gerechnet, ietz were er willens sich hier zu setzen und die barbierkunst in bemeltem an sich erkaufften ostermännschen hauß zu treiben.
Worauff nôe der Mstrschafft Christian Bisch und H. Reichling geantwortet, daß vor 2 oder 3. jahren an dießem hochen orth erkandt worden were, daß kein newe barbierstub auffgerichtet dero numerus wider auff 20. gesetzt werden solle, 2° daß Ostermännische hauß vor 10. jahren keine gerechtigkeit gehabt hette, sondern Wagner ohne permission allda eine barbierstub auffgerichtet, 3° sie wider gegners persohn nichts einzuwenden hetten, allein an deme were, daß die anzahl der barbierstuben die in den articuln benambsten werckstätte auch übertreffe, und daß die Franzosen ihnen nicht geringen schaden thäten, 4° die Mustingerische behaußung, darinnen man auch die barbierkunst getrieben, hette müßen geschlossen werden, mit unth. bitt es beÿm articul Zulaßen, und da ia MGHerren dispensiren wolten der laden, so gantz erschöpfft, ein gedenck Zus*
Worauff er replicirt, daß er alß ein junger burger zu consideriren were, und er die anzahl der barbierstub nicht vermehrte, angesehen wan er selbige bekäme, er ostermann dannoch die gerechtigkeit daselbst continuiren würde, über dießes er daß hauß bezalt und groß unkosten gehabt hette. Auff seithen der Herren deputirten halte man davor, daß weilen in dem Ostermännischen hauß seithero die gerechtigkeit der barbierstub Connivirt worden, und Implorant selbiger an sich erkaufft, auch bereits burger, daß Ihme die continuation daselbst permittirt, doch nur auff seine persohn und seine Kinder gerichtet, mithin er Zum Meisterstück admittirt und ihme 4. lb halb der Statt, halb der Lad Zuerlegen angesetzt werden könte, die Genehmhaltung Zu Mghherren stellend. Erkandt, beliebt.

Catherine Barbe Müller qui va épouser Chrétien Albert Buck demande aux Quinze un certificat de la Taille bien que son père Jean Adam Müller doive encore régler ses créanciers
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
(f° 49) Sambstag den 29.ten Februarÿ – G. nôe Jgfer Catharinæ Barbaræ Müllerin Johann Adam Müllers deß burgers und handtelsmanns allhier Tochter dieselbe will sich an Christian Albrecht Bucken den barbierer Verheÿrathen, und morgen proclamiren laßen, deß Wegen sie einen Stall schein Zu erhebung der hochzeit ordnung nöthig hat, Weilen aber deren Vatters creditores noch einige Stall gelter schuldig seindt, alß werde ihro selbiger difficultirt, bittet ihro solches außzulüffern gn. Zu erkennen. Erkandt, dispensando willfahrt.

Fils du chirurgien Georges Buck de Kiel, Chrétien Albert Buck épouse en mars 1716 Catherine Barbe Müller, fille du marchand Jean Adam Müller
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 284-v, n° 1218)
1716. Mittwoch den 11.ten Martÿ sind nach 2.mähl. Proclamation ehlich copulirt worden, H Christian Albrecht Buck der ledige chirurgius von Kiel auß Hohlstein, weÿl. H Georg Bucken gewesenen chirurgi daselbst hinterl. ehel. Sohn Und J. Catharina Barbara H Joh: Adam Müllers b. und vornehm. handelsm. ehl. Tochter [unterzeichnet] Christian Albrecht Buck als Hochzeiter, Catharina Barbara Müllerin als hoch Zeiterin (i 284)

Chrétien Albert Buck acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme un mois après son mariage
1716, 4° Livre de bourgeoisie p. 821
H. Christian Albrecht Buck chyrurgus Von Kiel, weÿl. H: Georg Bingold Chyrurgi daselbst hinterl. sohn, emp. das burgerrecht von seiner Fr. Catharina Barbara Müllerin p. 2. gold fl. 16 ß wird beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern dienen Jur. 2. Aprilis 1716.

Chrétien Albert Buck et Catherine Barbe Müller hypothèquent la maison au profit du couvent Sainte-Marguerite

1718 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 98-v
Christian Albrecht Buck Chirurgi und Cath: Barb: geb. Müllerin beÿständlich H. Joh. Adam Mehler und H. Joh. Georg Kießel
in gegensein S.T. H. Frantz Joseph Scherers alten Ammeister und XIII.ers als pflegers deß Closters St Mariæ Magd: wie auch H. Georg Friedrich Binders schafners daßelbst – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der straß, einseit neben Joh. Adam Allheilig anderseit neben der Herrberg zuem guldenen hertz hinten mit dem gärtlein auf den Bährenhoff, davon gibt man 8 ß 4 d in geldt u. 2 Capaunen ane bodenzinß

Chrétien Albert Buck et Catherine Barbe Müller hypothèquent la maison au profit du juriste François Œsinger

1720 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 14
Christian Allbrecht Buck chirurgus und Catharina Barbara geb. Müllerin beÿständlich Joh. Adam Müller deß vatter und Joh. Christoph Senckeißen schneiders
in gegensein H. Francisci Ößinger U.J. Ddi und cancellariæ verwandten – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihr hauß cu. appert: in der langenstraß, einseit neben guldenen hertz anderseit neben der Allheilischen wittib, hinten auff den bärenhoff – davon gibt man 8 ß 4 d und zweÿ Cappaunen ane bodenzinß nach St Thomä

Chrétien Albert Buck et Catherine Barbe Müller hypothèquent la maison au profit d’Anne Elisabeth Carli (veuve de Jean Adam Müller, mère de l’épouse)

1720 (26. Oct.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 508-v
H. Christian Albrecht Buck Chirurgus und Fr. Catharina Barbara geb. Müllerin mit beÿstand Johann Adam Müllers des ältern handelsmanns ihres leiblichen Vatters und Johann Ulrich Müllers des ledigen handelsmanns Ihres vettern
in gegensein Fr. Annæ Elisabethæ Müllerin geb. Carlin mit beÿstand H. Johann Heinrich Schaumanns goldtschmidts ihres Schwagers – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine barbierbehausung cum appertinentÿs in der Straß ohnfern der Kirch zum alten St Peter, einseit neben hrn xiii. Secretario Carol, anderseit neben denen Allheÿligerischen Erben, hinten auff den bähren hoff stoßend – davon gibt man jährlich 8 ß 4 s in geldt und 2 Capaunen zu ane bodenzinß dem stifft St Thomæ

Catherine Barbe Müller meurt en 1727 en délaissant quatre filles. Les experts estiment la maison 1 250 livres. La masse propre au veuf présente un déficit de 197 livres, celle des héritiers s’élève à 495 livres. L’actif de la communauté s’élève à 192 livres, le passif à 313 livres.

1727 (18.7.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 13) n° 201
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und güthere, liegend und fahrender, ohnverändert verändert und theilbahre, nichts davon ausgenommen, so weÿland die viel Ehren: und tugendbegabte Fraw Catharina Barbara gebohrne müllerin, deß Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herren Christian Albrecht Bucken burgers und Chyrurgi alhier gewesene Eheliche haußfrau nunmehr seelig, nach Ihrem am 31. Maÿ genommenen tödlichen hinscheiden hinder Ihro verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren vnd vorgeachten Herrn Christian Mäntzel burger und handelsmann alhier, als geordnet und geschwornen Vogts Margarethæ Barbaræ, Dorotheæ Julianæ, Elisabethæ Mathæ und Annæ Mariæ aller vier der verstorbenen mit dem hinterbliebenen Herrn witiber ehelich erzeugt und hinderlaßene Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) So geschehen Straßburg den 18. Julÿ 1727.

Der Haußrath, welchen in einer alhier un Straßburg in der Langenstraß gelegener vnd in dieße Nahrung gehörigen behaußung sich befunden.
In der Obern Stub, Auff der Obern bühn, In der Gesellen Cammern In der Kinder Cammer, Auff dem Gang
Eigenthumb ane einer Behaußung. (W.) Eine behaußung Hiff, Hoffstatt, Gärtl. mit allen deren gebeüen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten auch einer barbierstub gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Langen Straß, einseit neben Weÿl. herrn Johann adam Alllheiligs des Pastetenbecks Erben anders. neben der herberg Zum Schwartzen Rappen und hinden auf den bährenhoff stoßend, gelegen, Davon gibt mann Jährl. dem Stifft S. Thomæ allhier 8 ß 4 d in Geld und 2 Cappen in Federn oder 8 ß d in Geld ane boden Zinß, so zu doppeltem Capital gerechnet thut 32. lb. Ferner H Francisco Ösing. J. U. Lto und d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contractstub Actuario 7 lb 10 ß d à 3. pro Cento gerechneten Zinnßes Jährl. auff den 16.ten Aprilis ablößig in Capital mit 150. lb. Ferner 25 lb d gleich weiß à Fünff pro Cento gerechnet Fr. Annæ Elisabethæ Müllerin geb. Carolin widerkauffig auf den 1.ten 9.bris in haubtguth mit 500. lb. It. 26. lb d Zu 4. pro Cento gerechneten Zinnßes Vorgedachter Fr. Annæ Elisabethæ Müllerin geb. Carolin Jahrs auf den 1.ten Xbris ablößig in Cap. mit 650. lb. Sonsten freÿ Ledig eigen und über dieße beschwährden dh. (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls Vom 23.ten Jul: 1727. angeschlagen pro 1250. lb. Compensando befindet sich, daß die auff solcher behaußung stehende beschwerden den anschlag derselben übertrifft umb 82. lb. Über dieße behaußung, besagt j. teutsch perg. Kauffbrieff in allh. Cancelleÿ Contract stub gefertiget und weil dero anh. Insiegel Verwahret sub dato 23.ten Januarÿ Anno 1716. mit jetzigem N° 1 notirt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des H. Wittibers Vermögen, Sa. Werckzeugs 8, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 23, Sa. Eigenthums ane einer behaußung (-), Summa summarum 34 lb – Schulden 232, Compensando 197 lb
Der Erben Nahrung betr. Sa. haußraths 87, Sa. Silbers 7, Sa. Goldener Ring 1, Sa. der Schulden in die Nahrung 150, Sa. der Ergäntzung 148, Summa summarum 495 lb
Das Theilbare Guth, Sa. Haußraths 68, Sa. Werckzeugs 2, Sa. Wein v. Lährer Faß 35, Sa. Silbers 6, Sa. Activ Schulden 80, Summa summarum 192 lb – Schulden 313, In Compensatione 120 lb
Weilen nun beÿ so gestalten Sachen der Kinder v. Erben H Vogt auff die Theilbare Nahrung sonder Zweiffel Verzug thun und solche dem H. Wittiber activé et passive überlaßen (…) Thut der Erben unverändert Guth 495 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 176. lb
Abschatzung d. 25.ten Julÿ aô 1727. Auf begehren des Ehren Vesten und Vorachtbahrn herrn Christian Albrecht Bock, Chirurgi ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der langen straß gelegen, einseits Neben dem Wirths hauß Zum rappen genandt herrn Secretario Carroth Zugehörig, ander seits Neben Adam Allheÿlig seel. hinterlaßenen Erben, hinden auf den bären hoff stoßend, welche behausung alt hintergebeu Nebens gang Stuben, balbier Stub, Cammer, Soldaten Kammer, Kuchen, hauß Ehren mit einem herd, gewölbter Keller, Stall, hoff und bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ Tausend Fünff Hundert gulden. Bezeichniß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Chrétien Albert Buck qui a été expulsé de sa maison par Anne Elisabeth Müller (sa belle mère Anne Elisabeth Carli veuve de Jean Adam Müller) demande l’autorisation d’ouvrir une officine qu’il loue Grand rue à côté de l’Ours Noir. La dame Werckmeister se plaint que Chrétien Albert Buck exercera trop près de chez elle. Les Quinze sont d’avis d’accorder l’autorisation si le corps des barbiers n’y voit pas d’objection (la fin de l’affaire se trouve dans les pages manquantes).

1728, Protocole des Quinze (2 R 134 et notes du greffier 2 R 133)
Christian Albrecht Buck Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer pt° Barbierstub
XV (notes du greffier 2 R 133)
neben dem schwartzen bären in der langen straß
(p. 275) Sambst. den 18. 7.bris – G. nôe Chirurgus Christian Albrecht Buckhen Chirurg. u. bgrs allh. Welcher von Anna Elisabetha Müllerin aus seinem Hauß expellirt und deßweg. genöthiget word. d. Hauß neben dem schwartz. bähren in der langen straß mangel anderer gelegenheit Zu lehnen, b. Ihme gnädig Zu erlaub. eine Barbierstub daselbst auffzurichten zu dörffen. Erk. soll gebotten werden.

(p. 286) Sambst. den 2. 8.bris – G. Christian Albrecht Buckhen Ca. E. E. Mstrsch. der Barbierer erholt rec. pet. Vom 18. 7.bris jüngst u. b. Dep., M. s. Zu dep. Erk. Ob. Hwks herren.

(p. 302) Mittw. den 17. 9.bris – Ob. Hwks herren. Lect. Vom 18. 7.bris undt 2. 8.bris jüngst in s. Christian Albrecht Buckhen Ca. E. E. Mstrsch. d. Barbierer pt° auffrichtung einer barbierstub.
Ille gehört, hat pet. Widerhohlt, mit dem beÿsatz, d. er nach geschehener expulsion er genöthiget Worden sogar ins Würths hauß Zu logiren biß er diße gelegenheit gefundten habe, nôe E E Mstrsch. Joh: Georg schäffer, Johann Georgens undt Johannes Reichling, die geantwortet, d. eigentlich die frau Werckmeisterin dero Implorant Zu nahe gekommen mit seiner barbierstub, sich hierüber beschwehre, sie hetten eigentlich kein art. hierwider, außer d. einer, der sein barbierstub transportiren wolle, sich anmeldten müße beÿ d. Mstrsch. H. Reichling setzt beÿ, er erscheine im nahmen der frau Werckmeisterin, die sich sehr beschwehre daß gegen ihro zu nahe komme, undt ihro Weg. der Kundtschafft schaden thun werde. H. Dep. d* H. scherer de aô 1725. seÿ dem imploranten favorable undt ist kein art. Vorhanden, der es v.bieten dahero ihme sein begehren Zu zulaßen. Erk. in plenum.

(p. 307) Sambs. den 20. 9.bris – Iid. [Ober Hwks Hh] ref. in s. Christian Albrecht Buckhen Ca. Barbierer Mstrsch. . Erk. bed. gefolgt.

Protocole des Quinze (registre 2 R 134, notes du greffier 2 R 133)
(p. 388) Sambstag d. 20. Novembr. 1728 – Christian Albrecht Buck Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer [in pt°] Barbierstub
Iidem laßen ferner per Eundem [Secretarium] referiren, daß Christian Albrecht Buck der Chirurgus undt burger allhier, den 18. Sept. jüngst per recessum berichtet daß er Von Anna Elisabetha Müllein aus seinem Hauß expellirt, und deßwegen genöthiget worden, das Hauß neben dem Schwartzen bähren in mangel anderer gelegenheit Zu lehnen, mit bitt Ihme gnädig Zu erlauben, eine Barbierstub allda auffzurichten, auff welche recess aber erlandt worden, daß E. E. Meisterschafft der Barbier zu dießem begehren sollte Verkü[-]s dem auch geschehen und den 2.ten [-] Parthen Deputation [fin du fragment]

Chrétien Albert Buck se remarie en 1728 avec Catherine Salomé Rau, fille du bourgmestre de Lahr en Bade : contrat de mariage, célébration
1728 (17. 7.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 2
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und Kunstberühmten herrn Christian Albrecht Bucken, Chirurgo und burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Bräutigamn anne einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Catharina Salome Rauin, des Ehrenachtbaren und Vorgeachten herrn Johann Rauen wohlmeritirten burger meisters Zu Lahr mit Weÿl. der Ehren undt tugendbegabten Frauen Anna Maria gebohrner Wolfin nunmehr seel. ehelich erzeugter Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin am andern theil
So geschehen den 17. des Monats Septembris Anno 1728 [unterzeichnet] Christian Albrecht Buck Chyrurgus als Hochzeiter, Catharina Salome Rauhin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 65-v, n° 34)
1728.. Mittw. d. 3. 9.br sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H. Christian Albrecht Buck, Chirurgius b. v. wittwer alhier v. Jgfr. Catharina Salome H. Joh: Rauh burger Meisters v. Roth Gerbers Zu Lohr ehl. Tochter [unterzeichnet] Christian Albrecht Buck als Hochzeiter, Catharina Salome Rauhin als hochzeiterin (i 69)

Catherine Salomé Rau devient bourgeoise par son mari deux mois après son mariage
1729, 4° Livre de bourgeoisie p. 948
Catharina Salome Rauin Von Lahr geb. erhalt. d. br. Von ihrem ehemann Christian Albrecht Buck b. und chirurgo alhier umb die tertz d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d. Lucern dienen. Pro. d. 22. Jan. 1729.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue à côté de la brasserie à l’Ours Noir. Les apports du mari s’élèvent à 95 livres, ceux de la femme à 287 livres.
1729 (3.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 232) n° 1
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehren Veste und Kunsterfahrene Herr Christian Albrecht Buck, Chirurgus und die Ehren und Tugendbegabte Frau Catharina Salome gebohrene Rauhin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Str. einander in den Ehestand Vor unverändert Zugebracht, welche auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren ihr der beeden Eheleuthe selbsten (…) So geschehen allh. in d. Königl. fr. St. St. auff Donnerstag den 3. febr. A° 1729. in fernern beÿseÿn herrn Joh: Daniel Bruders, Lederhändlers und H. Joh: Jacob Bapsten Specierers beeder b. allhier und der Ehefr. Schwagers

In einer allhier Zu Str. ane der Langen Strasen neben dem bierhauß Zum Bären gelegenen und Von beeden Eheleuthen Lehnungs weiß bewohnenden beh. volgendes sich befunden
Eigenthumb anne Liegenden Güth. Lorer banns
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung, Sa. haußraths 142, Sa. Vasorum et Instrumentorum 21, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener ring 9, Sa. Activ Schuldt 28, Summa summarum 218 lb – Schulden 123 lb, Nach solchem abzug 95 lb, darzu gelegt die Ihme gebührige helffte ane denen haußsteuren 22 lb
Welchemnach des Ehemanns sambliche Eigenthümbl. Nahrung in Allem antrifft Nembl. De Ehefrauen Eigenthümlich Guth, Sa. Haußraths 170, Sa. Silbers 21, Sa. goldenen rings 20, Sa. Activ Schulden 75, Summa summarum 287 lb – Hierzu kombt ferner die Ihro gebührige helffte der haussteuren 22 lb, der Ehefrau Sambtliches Eigenthumb in Außwurff gebrachtes Vermögen 310 lb

Anne Elisabeth Carli hypothèque la maison au profit du serrurier municipal Sigismond Falckenhauer

1730 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 383
Fr. Anna Elisabetha geb. Carlin weÿl. H. Johann Adam Müller handelsmanns wittib so ohnbevögtigt zu seÿn versicherte mit beÿstand H. Johann Joachim Haubenstricker dreÿers allheisigen Umbgeldts
in gegensein H. Sigmund Falckenhauer Stadtschloßers – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff gärtlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Obern straß, einseit neben Paul Gulden dem Kieffer anderseit neben der Gastbehausung zum schwartzen Pferdt Johann Georg diemer dem Schreiner gehörig, hinten auff den Bären hoff – davon gibt man dem Stifft zu St Thomä 8 ß und zween Cappen ahne zinß

Anne Elisabeth Carli veuve de l’apprêteur de chapeaux Jean Adam Müller vend la maison à Jean Jacques Schneller et à sa femme Catherine Salomé Rau (veuve de Chrétien Albert Buck ci-dessus)

1732 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 34
Fr. Anna Elisabetha geb. Carlin weÿl. Johann Adam Müller des huthstraffierers ohnbevögtigte wittib beÿständlich ihres tochtermanns Paulus Platzner handelsmanns
in gegensein H. Johann Jacob Schneller Chirurgi und Catharinæ Salome geb. Rauin
Eine Behausung hinderhauß hoff gärttlein Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der obern straß, einseit neben Paul gulden dem kieffer, anderseit neben (-) dem schreiber vornen gegen dem hauß zum Rothen hahnen über, hinten auff den Bähren hoff – davon gibt man dem Stifft zu St Thomæ 8 ß 4 und zween Capaunen ane bodenzinß – um 500 ausmachende capitalien verhafftet, geschehen um 400 pfund

Jean Jacques Schneller obtient gain de cause dans une affaire soumise aux Quinze
1731, Protocole des Quinze (2 R 137)
(Notes du secrétaire, f° 20-v) 17 Marty – Röm: H. Joh: Jacob Schneller led. barbierer u. bgrs ca. E. E. Msch. der Barbierer und Wundärtzen H. Altmstr. Sebastian Kratz exsen. prod. Extractum gn. mstrsch. mem; beziehet sich auf d. darin enthaltene petitum u. b. deßen gn. confirmaôn M. H. citatus præsens versichert d, disse nichts darwider einzuwenden s. Zur Erkantnus. Erk. confirmirt.

Fils du péager à la Porte blanche David Schneller, Jean Jacques Schneller épouse en 1731 Catherine Salomé Rau veuve de Chrétien Albert Buck : contrat de mariage, célébration
1731 (13. febr.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16) n° 142
Eheberedung – Zwischen dem Vorgeachten und Kunst wohlerfahrenen Herrn Johann Jacob Schnellern, Leedigen barbierern vnd burgern allhier, des Ehrenvest vnd vorachtbahren Herrn David Schnellers vornehmen burgern und Zollbeambten am weißenthurn mit der viel Ehren vnd tugendbegabten frawen Maria Elißabetha Bandenmännin ehelich erzeugtem Sohn alß Hochzeiter, ane Einem
So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Catharina Salomea Buckin gebohrnen Rauin, weÿland deß Ehren vnd vorgeachten Herrn Georg Albrecht Bucken geweßenen burgers und barbierers hinterlaßene wittib als hochzeitherin andern theils
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg Dienstags den 13. febr. 1731. [unterzeichnet] johann jacob Schneller Als hochzeiter, Catharina Salome buckin Geboren Rauhin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 90-v, n° 331)
1731. Mittw. d. 25. April. seind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H. Joh: Jacob Schneller der Ledige Chirurg. v. b. alhier H. David Schnellers b. v. Zollers ehel. Sohn, v. Fr. Catharina Salome weÿl. H. Christian Albrecht Bucken geweß. b. v. Chirurgi Nachgel. Wittib [unterzeichnet] johann jacob Schneller als Hochzeiter, Catharina Salome buckin als hoh zeiterin (i 95).

Jean Jacques Schneller et Catherine Salomé Rau hypothèquent la maison au profit du serrurier municipal Sigismond Falckenhauer

1736 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 79-v
H. Johann Jacob Schneller der Chirurgus und Catharina Salome geb. Rauin mit beÿstand ihrer schwäger H. Johann Daniel Bruder des schreibers in hiesigem Kaufhauß und Georg Friedrich Bruder des knopffmachers
in gegensein H. Sigmund Falckenhauer des Statt schloßers und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: hauß, Nebens Gebäu und hinderhauß, höfflein, gärttlein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der obern Straß einseit neben Paul Gulden dem kieffer und weinhändler, anderseit neben Johann Georg Diemer dem schreiner, hinten auff den so genannten Bärenhoff H. Johann Thomas Kau dem handelsmann gehörig – davon gibt man dem Stifft zu St Thomas 8 ß 4 und zween Capaunen in federn ane bodenzinß – als ein am 22. Januarÿ 1732 erkaufftes guth

Catherine Salomé Rau meurt en 1738 en délaissant quatre enfants dont l’un meurt peu de temps après elle. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre au veuf est de 367 livres, celle des héritiers de 103 livres. L’actif de la communauté s’élève à 783 livres, le passif à 1 283 livres.

1738 (11. 9.br), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 469) n° 124
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Catharinä Salome Schnellerin gebohr. Rauhin, des Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenen H. Joh: Jacob Schnellers, des geschw. Chirurgi und Burg: allhier Zu Straßburg geweßener Eheliebstin nunmehr seel. Verl. auffgerichtet A° 1738. – nach ihrem den 20.ten Junÿ dießes Lauffenden 1738.ten Jahres beschehenen tödtl. Ableiben, hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohll Ehrenvesten herrn Joh: Jacob Bapst des Handelsmanns und burgers llhier abgerodnet und geschwornen Vogts Catharina Salome so ohngefehr 6 Jahr alt, Johann Jacobs, so ohngef. 4. Jahr alt et Maria Elisabetha so ohngef. 2 Jahr alt und Anna Maria so bald nach der Mutter verstorben und von dem hinterbliebenen H. Wittiber geerbet worden der Verstorbenen Frauen seel. mit obgedachtem ihrem nunmehr hinterl. H. Wittiber ehel. Erzeugt und nachgelaßene 4. Kinder (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Dienstag den 11. des Monaths 9.bris A° 1738.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß ohnf. dem alt. St: Peter gelegenen hiehero gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
Ane Höltzen: und Schreinwerck Im obern Hauß Ehren, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C
(f° 10) Eigenthum ane einer Behausung (T.) Eine Behaußung bestehend in Vorder: v hinter hauß, hoff, Gärtlein, Bronnen v. hoffstatt, mit allen derselben Gebäuden Begriffen, Weithen, Zugehörden v. Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Obern straaß 1.s neben H. Paul Gulden dem Weinh. v. b. allh. 2. s. neben H. Joh: Diemer dem Schreiner v. b. allhier Vornen Gegen dem Hauß Zum Rothen Hahnen über hinten auff den Bährenhoff stoßend gelegen, davon gibt man Jährl. dem Stifft S. Thomä allhier 8 ß 4 d v. 2. Cappen Boden Zinß, so Zu doppeltem Capital ger. th. 18. lb 13 ß 4 s. Sonsten außer denen hernach unden theilbaren Passivis beschriebenen darauff hafftenden Capitalien freÿ Leedig v. eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög dero unterm 15.te, Xbr. jüngst ertheilt v. beÿ dem Concept befindlicher Abschatzung angeschlagen worden pro 1500. fl. oder 750. lb. Davon abgzeogen vorhergedachtes darauff hafftenden Passiv Onus so th. 18. lb 13 ß 4 d. So Verbleit ane dem Anschlag solcher behaußung annoch übrig 731. 6. 8. Darüber besagt 1. teutsch. perg. Kff brieff in allhies: C. C. stub gef. v. m: dero anh: Ins. verw. de dato d. 22. Jan: 1732. Vermög deßen beede durch den Zeitl. todt getrennte Eheleuth solche behaußung samt zugehörde Von Fr: Anna Elisabetha geb. Carlin weÿl. Hn Joh: Adam Müllers, geweßenen hutstaffierers v. b. alhier seel. nachgelaßener Wittib Kaufflichen an sich gebracht.
Ergäntzung des H. Wittibers wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths Vermög Inventarii (…) durch weÿl. H. Joh: Martin Brieff geweßenen Not. publ. et pract. seel. A° 1731. gef.
Copia der Eheberedung (…) So geschehen Straßburg d. 13. monats tag Februarÿ A° 1731, Johann Martin Brieff. Nots. Publ
Des Herrn Wittibers unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 10, Sa. Vasen instrum: v. anderer sachen Zur Barbierer Kunst gehörig 4, Sa. Silbers 1, Sa. Schuld 75, Ergäntzung (278, abgehet 2, verbelibt) 276, Summa summarum 367 lb
Dießemnach wird auch der Erben Eigenthüml. Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 77, Sa. Vasen instrum: v. anderer sachen Zur Barbierer Kunst gehörig 1, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Rings 13, Sa. Ergäntzung (132, abgehet 57, verbleibt) 74, Summa summarum 178 lb – Schuld 75, Detrahendo verbleibt 103 lb
Endlichen wird auch das gemein, verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 33, Sa. Pflaster und Salb Zur Barbier Kunst gehörig 17 ß, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 731, Sa. Schulden 15, Summa summarum 783 lb – Schulden 1283 lb, Conferendo ergibt sich daß die schulden aus der theilbarzn Nahrung zugeltend solch Nahrung dem Stall Tax nach übertreffen um 500 lb
Endl. passiv onus 29 lb
Abschatzung dem: 15. Decem: 1738. Auff begëren deß wohll achtbahren und bescheitenen herrn Johann Jakob schneller deß balbierers, ist eine behausung allhier in der Statt Strassburg in der Langen straßen gelëgen ein seits Neben Meister Baulÿ gulten dem weinhändtler, ander seits Neben Meister Johannes timmer dem schreiner hinden auff dem bärenhoff Stroßent, welse behausung unden ein gangß rëchter handt die Balbier stuben Küchell Cammer und schmalleß hauß Ehren, oben dar auff ein stuben 2: Cammren und hauß Ehren warinn der herdt: 3. Cammern under dem tach ein besetzte binen ein schmaleß seiten gebeu warinen ein stuben küchell und Kleines hauß Ehren, hinder hauß worinen unden die soltaten Cammer und holtz Kammern oben dar über ein stuben Cammer Küchen und hauß Ehren dar auff ein alter schlegter tachstull, der hoff, bronen und gewölbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistern sich in der besichtigung befund. und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wirdt vor und umb. Ein Tausent und vünff hundert Gulten, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Le chirurgien Jean Jacques Schneller se remarie avec Anne Schuler, fille d’un tonnelier de Barr : contrat de mariage, célébration
1740 (2. Apr.), Not. Koch (6 E 41, 498) n° 70
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest v. Wohl erfahrenen Herrn Johann Jacob Schneller, dem geschwornen Chirurgo und burger allhier Zu Straßburg, als Brautigam ane Einem,
So dann der Ehrn: v. Tugendsahmen Jungfrauen Annæ Schuhlerin Weÿl. des Ehrenvesten Johann Schuhlers, geweßenen Kieffers v. Burgers Zu Barr seel. mit der Ehren v. Tugendsahmen frauen Anna Marian gebohrner Blindin, ehel. erzeugter Tochter als der Jungfer Hochzeiterin am Andern Theil
So beschehen in der Königl. Statt Straßburg (…) auf Sambstag den 2.ten Apr. A° 1740. [unterzeichnet] johann jacob Schneller chirurgus, Anna schulerin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 177-v, n° 8)
1740. Mitwoch den 4. May sind nach Zweÿmahliger Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H Joh: Jacob Schneller Chirurgus, burger & wittwer alhier und Jfr. Anna, weÿl. Joh: Schullers gewesenen burgers und Kieffers auch alten Gerichts verwandten Zu Barr hinterlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Schneller als Hochzeiter, Anna schulerin als hochßertrin (i 180)

Anne Schuler devient bourgeoise par son mari un an et demi après son mariage
1741, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 65
Anna Schuhlerin Von Barr gebürtig, erhalt das Burgerrecht Von Ihrem Ehemann Johann Jacob Schneller, burger undt Chirurgo allhier um den Alten burger schilling, und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern, promisit d. 30. 7.bris 1741.

Jean Jacques Schneller et Anne Schuler hypothèquent la maison au profit du diacre Jean Georges Schweighæusser

1743 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 132-v
H. Johann Jacob Schneller der Chirurgus und Anna geb. Schuhlerin mit beÿstand H. Johann Friedrich Rebhan und H. Johann Friedrich Vogel des Chirurgi beede ihrer vettern
in gegensein H. M. Johann Georg Schweighäußer Diaconi senioris und Canoni zu St Thomä als dasigen venerandi Capituli Cistarÿ – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, neun 12.te theil vor unvertheilt ane einer behausung, hinderhauß, hoff, bronnen, gärtlein und hoffstatt cum appertinentis ane der Obern straß einseit neben Paul Gulden dem kieffer, anderseit neben Georg Diemer dem schreiner, hinten auff den bärenhoff – von der gantzen behausung gibt man dem Stifft St Thomä 8 ß und zween Cappen an ane bodenzinß * als ein in erster Ehe am 22. Januarÿ 1732 erkaufft mithin theilbares guth, zu zweÿ tertzen oder acht 12. zum theil aber als ein ererbtes guth

Anne Schuler fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 387 livres
1745 (17. 7.bris), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 476) n° 312
Inventarium über der Viel Ehren v. tugendbeg. fr. Anna Schnellerin, geb. Schuhlerin des Ehrenvest v. Kunsterfahrenen H. Joh: Jacob Schnellers des geschw. Chirurgi Ehegattin zu demselben in die Ehe gebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1745. – vermög d. mit einand. auffger. Ehebered. wie sie von d. Ehefr. in gegens. ihres Eheh. (…) So gescheh. in d. Königl. St. Straßb. in fernerer Gegenseÿn des Ehrengeachten H. Georg Schuhlers des hueffschm. v. b. Zu Barr d. Ehefr. leibl. bruders v. hierzu erb. beÿst. auff freÿt. d. 17. des Monats 7.bris A° 1745.
In einer allh. Zu Straßb. ane d. Lang. Straas gelegenen dem Eheh. eigenthümbl. geh. beh. ist befund. word. als folgt.
Series rubricarum hujus Invent. Sa. haußraths 37 lb, Sa. Silbers 14, Sa. goldenen Ringen 30, Sa. baarschafft 314 lb, Summa summarum 395 lb – Schulden 25 lb, Nach deren Abzug 370 lb, dazu gelegt die helffte an hernach beschriebenen haussteuren antreffend 17 lb Fr. Schnellerin eingebrachtes Guth 387 lb

Jean Jacques Schneller et Anne Schuler hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Fischer veuve du brasseur Jean Georges Pick

1748 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 391-v
Johann Jacob Schneller der chirurgus und Anna geb. Schulerin mit beÿstand H. Richßhoffer und H. Schloßer beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johannes Schuler des biersieders als mandatarii seiner schwieger Fr Annæ Mariæ geb. Fischerin weÿl. Johann Georg Pick des biersieders wittib und als vogts Andreas und Georg Friedrich der Zeÿß – schuldig seÿen 111 pfund und 100 pfund
unterpfand, fünff 6.te theil ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, garten, hoff und hoffstatt ane der Langen straß, einseit neben Paul Gulden dem weinhändler, anderseit neben Georg Diemer dem schreiner, hinten auff den Bärenhoff, und eine barbiergerechtigkeit

Jean Jacques Schneller et Anne Schuler hypothèquent la maison au profit de la confrérie des compagnons barbiers

1748 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 663
H. Johann Jacob Schneller der chirurgus und Anna geb. Schulerin mit beÿstand H. Rathh. Fleck und H. Lafermiere beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein E.E. Geselleschafft der barbirer Altgesellen H. Johann Philipp Peter Innes mit zuziehung H. Friedrich Gottlob Seupe des altmeisters und Georg Gulden den Jungmeister – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, fünff 6.te theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinder hauß, garten, hoff und hoffstatt ane der langen Straß, einseit neben Paul Gulden des weinhändlers erben, anderseit neben Georg Diemer dem schreiner, hinten auff den Bärenhoff

Décision des Quinze qui accèdent à une demande de Jean Jacques Schneller sans qu’elle puisse être tenue pour une entorse au règlement
1752, Protocole des Quinze (2 R 162)
(p. 756) Sambstags den 18. novembris – Freund nôe Joh: Jacob Schneller des b. und chirurgi ctra E. Löbl. Corps der chirurgorum altmeister, prod. unterth. memor. und bitten, Faust Wann mghh. dießen Imploranten noch der gebettenen gnad würdig achten und ihme sein petitum willfahren wollen, so setzt der altmeister solches zu mghh. mit unterth. bitte daß daraus der Meisterschafft articklen ferner Kein eintrag erwachßen. Freund bitt unterth. Wie in dem prod.
Erk. Ex gratia und ohne Consequentz auch mit Vorbehalt der meisterschafft habender artickel für das Künfftige, willfahrt.

Requête du corps des chirurgien concernant Jean Jacques Schneller, sans autre précision
1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
(p. 387) Sambstags den 11. Decembris 1756. – Fuchs nôe S. T. H. XV. Johann Christoph Reichshoffers des oberherrn Zur Lucern und des dortigen zunft meisters, wie auch derer übrigen chirurgorum allda, producirt unterthäniges memoriale und bitten pt° des mit meisters Johann Jacob Schneller

Anne Schuler meurt en septembre 1761 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison louée près de Saint-Pierre-le-Vieux. La masse propre aux héritiers s’élève à 410 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 248 livres, le passif à 549 livres
1764 (12.4.), Not. Hüttel (6 E 41, 853) n° 17
Inventarium über Weÿl. Fr. Annæ Schnellerin geb. Schulerin, H. Joh: Jacob Schneller des Chirurgi und burgers alhier Zu Straßburg geweßenen Zweÿten Eheliebstin nun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1764. – nach ihren bereits den 27.ten 7.bris Anno 1761. aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren vorgedachten Herrn Schnellers, wie auch H. Niclaus Blind, des Wollenwebers und Burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen Frauen seel. hinterlaßenen (…) 5. Kinder und Beneficial Erben inventirt (…) So geschehen alhier Zu Straßburg Donnerstags den 12. Aprilis Anno 1764.
Die Verstorbenen Frau seelig Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen woe folgt. 1. Jgfr Anna Maria, so in das 20.ste Jahr ihres alters gehet, 2.do H. Johann David, Chirurgiæ Candid. so das 19.te Jahe seines alters Zurückgelegt, 3. Johann Georg so ohngefähr 17 Jahr alt, 4. Johann Daniel so in das 14. Jahr seines alters gehet, 5. Maria Elisabetha so in einem monat das 10.de Jahr ihres alters erreichen wird. Alle Fünf der Verstorbenen Frauen seel. mit eingangs gedachtem ihrem geweßenen Eheherrn ehelich erzeihle Kinder und ab intestato verlaßen Beneficial Erben

Copia der Eheberedung vor weil. H. Notario Matthia Koch seel. mit einander errichteter Heuraths Verschreibung
Dießemnach wird auch des hinterbliebenen Wittibers ohnverändert und das Theilbahre Guth unter einem Titul beschrieben, inmaßen der dißorthigen Kinder und Beneficial Erben geschworner Vogt, nomine derselben auf die gesamte theilbahre Verlaßenschafft tam active quam passive ohne Zweiffel gäntzl. Verzug thun und selbige dem Wittiber allein überlaßen wird.
In einer allhier Zu Straßburg in der Langen Straß ohnweit dem Alten St Peter gelegenen dißorts Lehnungs weiß bewohnenden Behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung der Erben manglenden eigen vorbehaltenen Guths, Besag der verstorbenen seel. Inventarÿ Illatorum durch nun weÿl. H. Notm. Matthias Koch den 17. Sept. 1745. errichtet und von H. Not. Johann Richard Häring sub dato 16.ten Junÿ 1764. collationirt und ausgefertigt
Wÿdemb, Welchen Eingangs gedachter hr. Johann Jacob Schneller der Chirurgus und burger allhier von Weil. Fr. Catharina Salome gebohrner Rauin seiner erstern Ehefrauen seel. ad dies vitæ Zu usufruiren berechtiget ist
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Beneficial Erben ohnverändert Vermögen, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzungs Rests 383, Summa summarum 410 lb
Des Wittibers ohnverändert und das theilbahre Guth, Sa. haußraths 13, Sa. Vasorum und Instrumentorum Zur barbier Kunst gehörig 3, Sa. Schulden 7 lb, Summa summarum 248 lb – Schulden 549 lb, Compensando 410 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 63. lb
Copia der Eheberedung (…) auf Sambstag den 2. pr. A. 1740, Mathias Koch Nots.

Jean Jacques Schneller se remarie en 1763 avec Marie Marguerite Baumann, veuve du cordonnier Jean Jacques Fehlmann : contrat de mariage, célébration
1762 (11. 9.br), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 7
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehren wohlvorgeacht und Kunsterfahrene Herr Johann Jacob Schneller, Wittiber Chirurgus und burger allhier Zu Straßburg beÿständlich des Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenen Hn Andreä Schnellers, des geschwornen Chirurgi Examinatoris und burgers allhier, seines Hn Bruders, als Hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren und tugendsame Frau Maria Margaretha gebohrne Baumännin, weÿl. Meister Johann Jacob Fehlmann gewesenen Schuemachers und burgers allhier seel. hinterbliebene Wittib beÿständlich H. Johann Friderich Melsheim des Glasers und burgers hieselbsten, als Hochzeiterin andern theÿls
Donnerstags den 11. Novembris A° 1762. [unterzeichnet] Johann Jacob schneller als hochzeiter, maria margaredet fehlmenn als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 243. n° 12)
Im Jahr 1763 seind Dominica Misericord. und Dom: Jubil: proclamirt und den 27. Aprilis copulirt worden herr Johann Jacob Schneller wittwer Chirurgus und burger dahier und Frau Maria Margaretha gebohrne Baumännin weiland Johann Jacob Fählmanns geweßenen burgers und Schuhmachers dahier hinterlaßene Wittwe [unterzeichnet] Johann Jacob Schneller als Hochzeiter, maria margaretha fehlmenin als hochzeiterin (i 128)

Jean Jacques Fehlmann épouse en 1749 Marie Marguerite Baumann, fille du tisserand Michel Baumann
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 50-v)
Mittwochs d. 5. Martÿ 1749. sind nach vorher geschehener zweÿmahliger Proclamation Ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johann Jacob Fehlmann der Wittwer Schuhmacher und burger allhier und Jungfrau Maria Margaretha weÿl. Joh: Michael Baumans gewes. Leinenwebers u. burgers allhie nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob fehlmann als hochzeitter, Maria Margaretha Baumenin ms hochzeitterin (i 29)

Marie Marguerite Baumann fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 107 livres
1763 (4.5.), Not. Hüttel (6 E 41, 853) n° 8
Inventarium über der Ehren: und tugendsamen Frauen Mariä Margarethä Schnellerin gebohrner Baumännin, H. Johann Jacob Schneller, Chirurgi und burger allhier Zu Straßburg dritter Ehegattin, zu gemeltem ihrem Eheh. in die Ehe zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1763. – und sich und ihren Erben Krafft der vor mir Notario den 11. Novembris verfloßenen 1762.sten Jahrs errichteten Eheberedung paragrapho secundo für ohnverändert reservirt und vorbehalten (…) So beschehen Zu Straßburg, Mittwochs den 4. Maÿ Annno 1763. in persönlicher gegenwart des Eheherrn und H. Johann Friderich von Molsheim Glasers und burgers allhier der Ehefrauen nahen Anverwandten und erbettenen beÿstandts
In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß ohnfern em alten St Peter gelegenen dißorths Lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 75, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Schulden 17, Summa summarum 96 lb- Wann nun hierzu gerechnet wird die helffte ane denen hernach beschriebenen haussteuren anmlangens 10 lb, So betrifft sich eingangsgedachter Frauen Mariä Margarethä Schnellein gebohrner Baumännin in den Ehestand gebrachtes Vermögen in allem dem billigmasig. Anschlag nach auf 107 lb.

Jean Jacques Schneller meurt en 1779 en délaissant une fille de son premier mariage et cinq enfants du deuxième. L’inventaire est dressé Grand rue dans la maison du maître maçon Michel Nagel. La masse propre à la veuve est de 42 livres, celles des héritiers et de la communauté de 86 livres.
1779 (25.11.), Not. Hüttel (6 E 41, 857) n° 155
Inventarium über Weiland H. Johann Jacob Schneller des gewesenen Chirurgi und burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet im Jahr 1779. – nach seinem den 26.sten des letzt vefloßenen Weinmonats aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen hat, solche wurde an heutigen nachgemeltem tag auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowohl der hinterbliebenen Wittib Fraun Mariæ Margarethæ gebohrner Baumännin, beiständlich Hn Johann Abraham Litsch, Norariatus Candidati u. burgers hieselbst als auch des Defuncti hinterlaßener (…) Beneficial Erben (…). So beschehen alhier Zu Straßburg in einer an der langen Stras gelegenen H Joh: Michel Nagel dem hiesig verburgerten Maurermeister Zuständigen und diesorts Zum theil Lehnungsweise bewohnenden behaußung auf Donnerstag den 25.sten Novembris Anno 1779.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben hinterlaßen wie folgt. 1. Frau Catharinam Salome Leßerin geborene Schnellerin Joh: Georg Leßer des ausgetrettenen Leinenwebers und diesorts burgers Ehegattin, seiner in erster Ehe mit weil. Frauen Catharina Salome gebohrner Rauin erzeugte Tochter, welche unter Assistentz H. Joh: Georg Rößel Notarii publici jurati et Practici dahier dieser Inventur persönlich beigewohnet,
In zweiter Ehe mit weil. Fraun Anna geborener Schulerin hat der Abgelebte nachgenannte 5. Kinder erzeuget 2. Frau Annam Mariam Buckelin geborene Schnellerin H Joh: Heinrich Buckel des schreiner meisters und burgers dahier Ehegattin, so unter verbeÿstandung dieses ihres Ehemanns bei dem geschäfft erschienen. 3. H. Johann David Schneller,Chirurgiæ candidatum majorennis und hiebei zugegen gewesen, 4. Johann Georg Schneller, welcher auch großjährigen alters sich in dem allheisigen Armenhaus befindet und der Inventation selbst abgewartet, 5. H. Johann Daniel Schneller, den Chirurgium, welcher sich aber in holländischen diensten als Feldscherer befindet, und 6. Jgfrau Mariam Elisabetham Schnellerin, so bereits über 20 Jahr alt und der Inventur in Persohn assistirt. Der 5 Kinder zweiter Ehe geschwornener und annoch ohnentledigter Vogt ist Hr Niclaus Blind der Wollenweber und burger hieselbst, welcher hiebei gegenwärtig ware und derselben Interesse ebenfalls besorget

Ergäntzung der Frau Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg Inventarii über deroselben zu dem Verstorbenen, ihrem Ehemann mit in die Ehe begrachte Nahrung durch mich den unterschriebenen Notarium den 4.ten Maji A° 1763. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Der hinterbliebenen Wittib eigenthümlichen unveränderten Vermögens. Sa. haussteuren 4 ß, Sa. Haußraths 12, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 19 ß, Sa. des goldenen Rings 14 ß Sa. der Ergäntzung 28, Summa summarum 42 lb
Dießemnach wird der Beneficial Erben unverändert und die theilbare Nahrung und zwar weilen die Wittib auf diese letzter bereits Verzug gethan und solche denen Erben tam active quam passive überlaßen, unter einer Massæ Verzeichnet, Sa. haußraths 27, Sa. Vasorum et Instrumentum zur Barbierer-Kunst 2, Sa. des Silbers 1 ß, Sa. Schulden 57, Summa summarum 86 lb

La maison de Jean Jacques Schneller est vendue par adjudication judiciaire le 21 juin 1751 à la fondation Heller qui la renvend en septembre de l’année suivante au fabricant de bas Jean Georges Schmidthenner

1752 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 455-v
der Hellerischen Stifftung Pflegermeister H. Lt. Frantz Heinrich Städel XV. secretarius und dero schaffner H. Lt. Samuel Silberrad E. Löbl. Policeÿ gerichts actuarius
in gegensein Johann Georg Schmidthenner des strumpffwebers
eine behausung bestehend in vorder: und hinder hauß, hoff, gärthlein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der obern Straß, einseit neben weÿl. Paul Gulden des kieffers weinhändlers wittib und erben, einseit neben Johann Georg Diemer dem schreiner, anderseit neben den sogenanten Bären hoff – davon soll man dem Stifft St Thomas 8 ß 4 d in geld und zween cappen in federn – als ein am 21. junÿ 1751 ane der ganth ersteigtes guth – 1100 pfund

Les acquéreurs hypothèquent un mois plus tard la maison au profit de Marie Madeleine Tüchel, veuve du consul Jean François Merckel

1752 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 511-v
Johann Georg Schmidthenner strumpffweber
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Tüchelin weÿl. S.T. H. Johann Frantz Merckel des Ammeisters wittib mit beÿstand H. Rathh. Johann Jacob Cappler – zu bezalung des kaufschillings hiernach beschriebener behausung, schuldig seÿen 400 lb
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, gärtlein und hoffstatt ane dem Obern straß, einseit neben weÿl. Paul Gulden des kieffers wittib und erben, anderseit neben H. Georg Diemer dem schreiner, hinten auff den sogenannten Bärenhoff – davon soll man dem stifft St. Thomä 8 ß 4 d in geld und zween Cappen in federn

Fils d’ Auguste Schmidthenner, Jean Georges Schmidthenner (se convertit et) épouse en 1745 Anne Catherine Neu, fille d’un barbier de Molsheim : contrat de mariage, célébration

1745 (8. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 758
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen vndt bescheidenen Meister Johann Georg Schmidhämmer dem ledigen Strumpfweber deß Ehrsamen Martin August Schmidhämmers Strumpfwebers vndt burgers alhier mit fr. Maria Martha gebohrner Reuberin ehelich erzeugten Sohn alß hochzeiter ane einem
So dann der tugendsamen Jungfr. Anna Catharina Newin H. Johann Jacob New barbierers vnd burgers Zu Molßh. mit weÿl. Fr. Catharina gebohrner Mickein ehelich erzeugten dochter als hochzeiterin andern theÿls
Geschehen (…) auf der Jfr. hochzeiterin seithen aber auch Vorvenambsten deren Vatters vnd des hochwürdig. H. Frantz Wilhelm Michon dero H Oncle vnd H Johann Adam Strubel Melmans vnd burg. alhier, Straßb. den 8. Novembris 1745. [unterzeichnet] Johann Georg schmidthenner als hochzeiter, Charinaneun als hochziter

Mariage, Behlenheim (cath. p. 65.)
Hodie 23. Novembris anni 1744 duabus proclamationibus in Ecclesia nostra parochiali Behlenheim ac totidem in Ecclesia parochiali ad Stum petrum Seniorem (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes Georgius Schmitthamer argentinensis tibialium constructor filius Augusti Schmitthamer viuis ejusdem urbis argentinensis et tibialium costructor Et mariæ marthæ nata Raeuberin conjugum argentinæ commorantium Et Maria Catharina Neu filia jacobi neu chirugi in Behlenheim commorantis Et defunctæ Catharinæ michon in vita conjugum, præsentibus testibus supradictis Augusto Schmitthamer, jacobo Neu, Dni michon parocho hic in Belenheim (signé) Johann Georg schmidhenner, Catharina neu (i 37 – Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux p. 218, ad Dnum Franciscum Willhelmum Michon parochum)

Natif de Bischwiller, Jean Georges Schmidthenner devient bourgeois en novembre 1745
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 240
Johann Georg Schmidthemmer der Strumpfweber von Bischweiler erhaltet das burgerrecht ex gratia um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Tucher. jur. d. 20.ten 9.bris 1745.

Le fabricant de bas Jacques Frédéric Ludwig porte devant les Quinze une affaire contre Jean Georges Schmidthenner
1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
(p. 237) Sambstags den 12.ten Maÿ – Idem [Pastorius] nôe Ejusdem [mstr. Jacob Friderich Ludwig des Strumpffwebers] ctra. Johann Georg Schmidhammer ged. handwercks Jetzmahligen obermstr. prod. unterth. memor. und bitten sambt beÿlag sub Litt. A nomine Comparente beziehet sich auff den botten und bitt unterth. wie in dem producto. Ille er habe das gebott dem Imploranten in mund angelegt. Erkannt seÿe demselben nach ordnung ad proximam Zu gebiethen.

(p. 288, page encommagée) [-] nôe ejusdem Contra Joh: Friderich Schmidhammer erhohlt prod. vom 12. hujus, Christmann bitt cop: et T. O. obt.

Jean Georges Schmidthenner et Marie Catherine Neu font dresser l’inventaire de leurs apports
1753 (16.7.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1276) n° 234
Inventarium über H. Johann Georg Schmidthenner Strumpffweebers und Frawen Mariæ Catharinæ gebohrner Neÿerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zusammen gebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1753. – in Ihren vor geraumer Zeit mit Gott angetrettenen Ehestand würcklich Zusammen gebracht und Krafft der mit einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als Ein ohnverändert und vorbehalteben guth mithien die Ergäntzung derselben expressé reservirt, Condicionirt und bedungen (…) So beschehen In fernerem beÿsein H Johannes Arnold Frantzösischen becken und burgers allhier der Ehefrauen erbettenen beÿsitzers, Straßburg den 16.ten Junÿ 1753.
Nota. Beede Eheleuthe haben beÿ diesser gegenwärtiger inventation, alms mann sie befragt, warumb sie nicht ach ordnung gleich in den ersten Vier wochen nach geschehener Copulation in die Ehe inventirt haben laßen, berichteter daß Ihnen von beederseiths Eltern undt freundschafft verschiedenes, so wohl an geldt als Mobilien versprochen, aber nicht gleich gelüffert worden, mithien dieße inventur nicht wohl vornehmen können, biß deroselben Versprochenes ad implirt weilen nun in zwischen disser Zeit das Versprochene gelüffert, so haben gedachte Eheleüth nach innhalt Ihrer auffgerichteten Eheberedung Ihr bederseiths Zugebrachtes Vermögen dermahlen Zu inventiren vorgenommen
Des Ehemanns Zugebracht Vermögen (…)

Déclaration tenant lieu d’inventaire après la mort de Jean Georges Schmidthenner, fabricant de bas et huissier à la tribu des Drapiers, qui délaisse six enfants.
1789 (10.2.), Not. Schaaff (6 E 41, 918) n° 118
Declaratio loco Inventarii über Weiland Meister Johann Georg Schmidthenner, im Leben gewesenen Burgers und Strumpffwebers, auch E. E. Zunfft der Tucher Büttels dahier Zu Straßburg Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1789.
persönlich kommen und erschienen Frau Maria Catharina Schmidthennerin geborne Neuin, weil. obgedachten Johann Georg Schmidthenner, im Leben gewesenen Burgers und Strumpffwebers, auch E. E. Zunfft der Tucher Büttels dahier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib, beiständlich H. Johann Bernhard Sultzer des hiesigen Burgers und Leinenwebers, So dann Frantz Georg, Anna Clara, Frantz Amandus, Frantz Joseph und Zwar dieser sowohl für sich selbst als Namens seines bruders H. Johann Jacob, so würcklich nicht alhier sich befindet und Christina Luisa, samtliche die Schmidthenner, als Kindere und ab intestato Erben offt vorher genannten weil. Mr Johann Georg Schmidthenner, deren die Fünff erstere Großjährig, letztere aber, die jüngste tochter 23 Jahr alt, also ohnbevögtigt und sie die Töchtere unter Assistentz obbesagten Frantz Joseph Schmidthenner ihres Bruders agirend, samtliche Comparenten anzeigend und declarirende, wie daß Vorgemelt dero geweßter resp. Ehemann und eheleiblicher Vatter Freÿtags den 25. Julÿ Vorigen 1788.sten jahrs das Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt und Sie die Comparenten als resp. Wittib und Erben Verlaßen habe, weilen nun der Verstorbene auser der an seinen Leib gehörig geweßten sehr wenig und geringen Kleidung und weißgezeug auch denen ebenso gering und weniger Haußraths Posten nicht das mindeste ane Zeitlichem Vermögen verlassen, dagegen aber die aufgeloffenen Kranckheit und Leichenkösten, wie auch einige sich hervorgethane Passiv schulden sich weit höher belaufen (…)
So geschehen alhier Zu Straßburg auf Dienstag den 10.ten Februarÿ A° 1789.

Aubergiste au poêle des Drapiers, Jean Georges Schmidthenner vend la maison au chirurgien Erdmann Frédéric Zeitler moyennant 1750 livres : vente provisoire devant notaire, vente définive à la Chambre des Contrats

1770 (18.8.), Not. Griesbach (6 E 41, 1322) n° 118
H. Johann Georg Schmidhenner der haupt Kanth beÿ E.E. Zunft der tucher und burger dahier
in gegensein H. Erdmann Friedrich Zeitler dem Chirurgo
seine eigenthümliche ane der langen straaß ohnweit dem Rothen hahnen über gelegenen behaußung samt übrigen weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, I.s neben H. Rathh Philippi gew. Schreiner hinterlaßenen Erben, 2.s neben H. Schützenberger dem bierbrauer uxorio nomine und hinten auf den Bäärenhof stoßend -davon gibt man 8 ß 4 Zinß und 2 Cappen so man jährlich auf Weÿhnachten dem Stift St Thomä zu entrichten – um 1200 fl. und 800 fl. capital, geschehen um 1500 gulden

1770 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 425-v
Johann Georg Schmidthenner E.E. Zunfft der Tücher büttel
in gegensein H. Erdmann Friedrich Zeitler der chirurgus und Maria Salome geb. Zinßerlingin mit beÿstand Johann Schäffer des Zimmermanns und Georg Wilhelm Saur des jüngeren beede ihren nächsten
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, Gärtlein und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Obernstraß, einseit neben weÿl. H. Rathh. Johann Friedrich Philippi gew. schreiners wittib und erben, anderseit neben Fr. Schützenbergerin geb. Bickelhaubin, hinten auff das sogenannte Bärenhoff – d. Stifft St. Thomä 8 ß 4 p in geld und 2 Cappen in federn ; als ein d. 11. Septembris 1752 erkaufftes guth – um 600, 400 pfund verpfändet, geschehen um 750 pfund

Originaire d’Oelsnitz en Vogtland (Saxe) où son père est syndic, Erdmann Frédéric Zeitler épouse en 1756 Marie Salomé Zinserling, fille du chirurgien Paul Frédéric Zinserling
1756 (23. Julÿ), Not. Griesbach (6 E 41, 1320)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿnd der Ehrengeachte und Kunsterfahrne Herr Erdmann Friderich Zeitler der leedige Chirurgus Weÿland Hn Erdmann Zeitler gewesenen Wohlbestellten burger Martin und Stadt Syndici Zu Öltznitz in Sachsen Vogtland ehelich erziehlter Sohn, als Hochzeiter ane Einem, So dann die Viel Ehr: und Tugendgezierte Jungfrau Maria Salome Zinßerlingin Weÿland Hn Paul Friderich Zinnßerling geweßenen Vornehmen Chirurgi und burgers allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehr und tugendsamen Frawen Maria Barbara gebohrner Bleicherin einer gewesener Frau Eheliebstin und nunmehro hinterl. Frau Wittib, ehelich erzeugte tochter, als Hochzeiterin ander, theils
Und ist solches alles Zugegangen und beschehen in der Königlichen Statt Straßburg (…) auf Freÿtag den 23. Julÿ Anno 1756, [unterzeichnet] Erdmann Friderich Zeitler Als Hochzeitern Maria Salome Zinzerlingin als hochzeiterin

La tribu de la Lanterne remet en août 1756 une promesse d’admission à Erdmann Frédéric Zeitler qui est reçu tributaire en décembre après être devenu bourgeois (le registre de bourgeoisie manque)
1756, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 258) den 7. Augusti 1756 – Erschienen Erdmann Friderich Zeitner Chir: Candid. Von Elßnissin im Voigtlandt in Sachßen bittet Ihme vertröstung Zu geben daß Er præstitis præstandis und Erhaltenen burgerrecht dießes orthß als leibzünfftig könne recipirt werdten.
Erkandt, seÿe Ihme acta Zu Ertheÿllen daß Ihme gegen præstirung des Jenigen Er Zu præstiren hat und nach Erhaltenen burgerrecht Willfahrt

(f° 260) den 20. Xbris 1756 – H. Erdmann Friderich Zeitner Chirurgus gebürthig Zu Oelsnitz producirt Statt stall und Pfenningthurn schein Vermög deßen Er begehret als Burger Vnter denen Hh. Chirurgis leibzünfftig Zu werden bittet Ihnen in solcher qualitæt Zu recipiren. Erkandt willfahrt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports au Faubourg blanc dans la maison propre à l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 196 livres, ceux de la femme à 687 livres.
1762 (23.3.), Not. Griesbach (6 E 41, 1316) n° 132
Inventarium über des Ehren: und Vorachtbaren Herrn Erdmann Friderich Zeitler, des Chirurgi und der Viel Ehren und Tugendsamen Frauen Mariæ Salome Zinnßerlingin, beeder Eheleuthe und bürgere allhier Zu Straßburg Einander Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet, Anno 1762. – der ursachen wegen alldieweilen den 23. Julÿ Anno 1756 auffgerichteten Eheberedung §° 4.to austrucklichen Versehen, daß einem jeedem theil und seine Erben das in den Ehestand bringende Nahrung ein freÿ eigen ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn vnd bleiben (…) auf Dienstag den 23. Martÿ Anno 1762.

In einer allhier Zu Straßburg gelegenen ane der Weißthurnstraaß gelegenen in der Ehefrauen Nahrung Zur helffte gehörigen hernach beschriebener behausung solcher dermasen befunden
Eigenthumb ane einer behaußung so die Ehefrau in die Ehe gebracht (F.) Nembl. eine behaußung ane der Weißthurnstraaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. Werckzeugs Zur Chirurgie gehörig 9, Sa. Silbers 15, Sa. baarschafft 150, Summa summarum 174 lb – Und wann hierzu gerechnet wird die helfte ane der haussteuren, 21 lb, So wird des Ehemanns völlig in die Ehe gebrachtes Vermögen in allem ausmachen 196 lb
Diesemnach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 93, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 48, Sa. goldener Ring 47, Sa. baarschafft 104, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 313, Summa summarum 666 lb – Adde die helffte ane der haussteuren thut 21 lb, Solchemnach wird der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebrachte Nahrung bestehen 687 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 883 lb

Erdmann Frédéric Zeitler et Marie Salomé Zinserling vendent la maison à Daniel Théophile Ziegenhagen

1775 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 298-v
H. Erdmann Friedrich Zeither der chirurgus und Maria Salome geb. Zinßerlingerin
in gegensein H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen des chirurgi
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, gärtlein und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane der obern Langen straß, einseit neben H. exsen. Johann Friedrich Philippi des schreiners wb. u. erben, einseit neben Kleinischen curanden, hinten auff den Bärenhoff – davon gibt löbl. Stifft St Thomas 8 ß 4 d. in geld und zweÿ cappen in federn – alß ein von Johann Georg Schmidthemmer dem hauptkanten EE. Zunfft der tücher unterm 21. Augusti 1770 erkaufftes guth – um 600, 500, 150 beladen, 500 pfund oder 1000 gulden

Daniel Théophile Ziegenhagen hypothèque la maison au profit du facteur d’instruments Jean Keller le jeune

1776 (28.6), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 213-v
H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen der chirurgus
in gegensein H. Johann Keller des jungen instrumenten machers – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Obern langen straß, einseit neben weÿl. H. Rathh. Philippi des schreiners wb. und erben, anderseit neben den Kleinischen curanden, hinten auff den sogenannten Bärenhoff – davon gibt man löbl. Stifft St. Thomas 8 ß 4 p in geld und 2 cappen in federn

Daniel Théophile Ziegenhagen vend la maison au boucher Jean Georges Hoffherr et à sa femme Anne Marie Geiger moyennant 3 250 livres

1792 (27.11.), Strasbourg 7 (31), Not. Stoeber, n° 165
persönlich erschienen der Bürger Daniel Gottlieb Ziegenhagen, der hiesige Chirurgus welcher
in gegensein des Bürgers Joh: Georg Hoffherr hiesigen Mezgers und deßen Ehefrau Annæ Mariæ geb. Geiggerin (verkaufft)
Eine Behausung bestehend in Vorder, Nebens und Hintergebäude, Hof, Gärtlein und hoffstadt mit allen übrigen Gebäuden, Zugehörden und Rechten, allhier Zu Straßburg ane der obern Langenstraß N° 97 einseit neben Georg Daniel Hirtz dem dreher, 2.s. neben Kleinischen Kinderen hinten auf dem Sogenanten Bärenhof Ziehend, davon man jährlich dem stifft St. Thomä Acht Schilling Vier Pfenning in Geld und Zween Cappen Zu lüffern hat, sonsten über hernachfolgende Passiv Capitalia ledig eigen und ihme verkaufern als ein den 10. Julÿ 1775 in allhiesiger Contratstub von Erdmann Friderich Zeitler dem Chirurgo erkauftes Guth eigenthümlich Zuständig – beschehen vor und umb die Summ der 6500 Gulden (…) Straßburg Dienstags den 27. Novembris Anno 1792.

Fils d’un cultivateur de Schiltigheim, Jean Georges Hoffherr épouse en 1787 Anne Marie Geiger, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1787 (18.5.), Not. Faller (6 E 41, 975) n° 10
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren und wohlachtbare Hr Johann Georg Hofherr der großjährige ledige Metzger von Schiltigheim, weil. H. Joh: Georg Hofherr des gewesenen Burgers mit weiland frauen Eva gebohr. Beckin beeder geweßenen Eheleute Zu gedachtem Schiltigheim ehelich erzeugter Sohn, als Hochzeiter an einem
So dann die viel Ehr und Tugendsame Anna Maria Geigerin Weil. H. Johannes Geiger des gewesenen Burgers und Metzgers alhier, mit weiland fraun Anna Maria gebohrner Kaiserin ehelich erzeugten Tochter, verbeistandet durch J, Johannes Heckmann des Burgers und Fastenspeishändlers allhier als ihres geordnet und geschworenen Vogts als Hochzeiterin am andern Theil
Straßburg Freÿtags den 18. Maÿ Anno 1787 [unterzeichnet] Johann Georg Hoffherr als Hochzeiter, Anna Maria Geigerin als Hog Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 17)
1787, Dienstag den 12. Junii sind nach Zweÿmahlicher Proclamation in unserer Kirch copulirt worden Johann Georg Hofherr, lediger Metzger und burger alhier, weil. Johannes Hofher, gew. Ackersmans in Schiltigheim mit Eva geb.Beckin ehelich erzeugter Sohn, Und Jgfr. Anna Mariaa Geigerin weil. Johannes Geiger des gew. Metzgers und burgers alhier, mit auch weil. Fr. Anna Maria geb. Kayserin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Hoffherr alls Hochzeiter, Anna Maria Geigerin alls hochzeiterin (i 123)

Jean Georges Hoffherr devient bourgeois par sa femme une dizaine de jours après son mariage
1787 Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 145
Johann Georg Hoffherr der Metzger von Schiltigheim gebürtig weÿl. Johann Hoffherr geweßenen burgers und Ackersmanns allda ehl. erzeugter sohn, verheurathet mit anna Marja geÿerin weÿl. Joh: geörg geÿers geweßenen burgers vnd metzgers allhier ehl. erzeugte tochter, erhalt das burgerrecht ab uxore vnd d. alt. burger schilling will dienen Zur E. E. Zunfft Zur Blum juravit d. 21.ten Junÿ 1787.

Leur fille Sophie Louise épouse en 1812 le tonnelier Charles Théodore Kolb
1812 (6.10.), Strasbourg 5 (36), Not. F. Grimmer n° 7882
Contrat de mariage – Charles Théodore Kolb tonnelier demeurant grand rue n° 104 fils de Jean Frédéric Kolb, ministre du culte protestant, et de Concorde née Stuber
Sophie Louise Hoffherr fille majeure demeurant grand rue n° 97 de défunt Jean Georges Hoffherr, boucher, avec Anne Marie née Geiger
Enregistrement, acp 120 F° 157-v du 8.10.

Leur fille Marie Salomé épouse en 1816 le brasseur Martin Scheer
1816 (8.1.), Strasbourg 5 (42), Not. F. Grimmer n° 9379
Contrat de mariage – Martin Scheer, brasseur demeurant faubourg Blanc n° 71, fils de feu Sébastien Scheer, cultivateur à Wolfisheim, et d’Anne née Maehn
Marie Salomé Hoffherr, fille majeure demeurant grand rue n° 97, fille de Jean Georges Hoffherr, boucher, et Anne Marie née Geiger
communauté d’acquets partageable par moitié
Enreg. manquant F° 91 du 11.1.

Jean Georges Hoffherr meurt en 1825

1824 (8.9.), Strasbourg 7 (69), Me Stoeber n° 7739
Inventaire de la succession de Jean Georges Hoffherr, boucher, décédé le 26 avril dernier – à la requête de 1. Anne Marie Geiger la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage dressé par Me Faller 18 mai 1787, 2. Sophie Louise Hoffherr épouse de Charles Théodore Kolb, marchand de vins, 3. Martin Scheer brasseur, tuteur naturel des trois enfants procrés avec Marie Salomé Hoffherr 1. Martin 8 ans, 2. Frédéric 6 ans, 3. Charles Frédéric 4 ans, procréés avec Marie Salomé Hoffherr

dans la maison mortuaire Grand rue n° 97
propres: garde robe 165 fr
Communauté, meubles 1036 fr, argent 300 fr, créances 8050 fr, ensemble 9396 fr
Titres et papiers, vente Me Stoeber 27 novembre 1792 acquis de Daniel Théophile Ziegenhagen, chirurgien, et sa femme née Holtzapffel une maison avec cour grand rue n° 97 d’un côté Georges Daniel Hirtz tourneur, d’autre les héritiers Klein derrière le Baerenhoff.Ledit Ziegenhagen a acquis la maison à la Chambre des Contrats 10 juillet 1775 de Erdmann Friederich Zeittler, chirurgien, et Marie Salomé Zinserling, que cet immeuble est aujourd’hui attenant au Sr Staebel, frippier, d’autre le Sr Koebelé, derrière la veuve Wiegel, devant la rue, toujours numérotée 97, qu’elle en occupe le rez de chaussée pour 120 fr, que le premier étage est occupé par Riebmann serrurier 100 fr, le second étage est occupé par Frickmann 80 fr, que les mansardes occupées par M Mezuelle 40 fr, que le corps de logis de derrière et occupé par la veuve Lurtzing 60 fr, ensemble 400 de revenu en capital 8000 fr
maison rue des Fribourgeois n° 3 et rue de la Demi Lune n° 1, acquis devant M° Übersaal le 16 novembre 1809 de Jean Frédéric Baldner menuisier, 2. Louis Baldner bacquetier, 3. Catherine Barbe Baldner épouse de François Ehrefried Doldé, héritiers d’Anne Marie Butz veuve de Jean Michel Greiff par représentation de leur mere Susanne Barbe Butz veuve de Jean Georges Baldner, baquetier, 1. une maison sise à Strasbourg rue de la Demi Lune n° 1 avec cour pompe appartenances et dépendances d’un côté maison ci après désignée, d’autre celle du Sr Scheyen Netter, aubergiste, derrière ci devant tribu des Fribourgeois, 2. une une maison sise rue des Fribourgeois avec cour communauté de puis avec la maison ci-dessus, appartenances et dépendances, d’un côté le coin des deux rues, d’autre la maison du Sr Allbrecht cordonnier, derrière ladite maison rue de la Demi Lune. La veuve Greiff en a hérité la moitié de Jean Frédéric Butz son père et acquis la moitié de la De Battner née Butz qui l’avoit hérité de son pere par acte reçu Me Zimmer le 12 juin 1809; que les susdites maisons étaient maintenant réunies en une seule, occupée le rez de chaussée par le Sr Roemer pour 120 fr, le premier étage par Freyss 72 fr, le second étage par Lippmann 68 fr, au troisième par Weil 90 fr, ensemble 350 fr de revenu en capital 7000 fr
un étal à la Grande Boucherie n° 29 par adjudication Me Übersaal 6 octobre 1808 à la requête de 1. Evrard Koch boucher, 2. Marie Elisabeth Koch veuve de Jean David Fleischhauer brasseur, 3. Catherine Marguerite Ebel épouse de Jean Jacques Lurzting boulanger, 4. Chrétien Frédéric Mattern boulanger, 5. Marie Salomé Mattern épouse de Jean Jacques Best, 6. Philippe Jacques Mattern garçon boucher, 7. Jean Jacques Best mandataire de Charles Mattern garçon tonnelier tant en son nom et pour Marie Elisabeth Mattern – ledit Hoffherr a acquis des deux derniers, loué à Geofroi Mann boucher pour 50 fr de revenu en capital 1000 fr
ensemble 16 000 fr, passif 9420 fr
Enregistrement, acp 169 F° 168 du 11.9.

Anne Marie Geyer meurt à son tour en 1840 en délaissant ses deux filles ou leurs représentants

1840 (7 8 et 10.10.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Anne Marie Geyer veuve de Hoffherr décédée le 8 septembre 1840, à la requête de Charles Louis Kolb, tonnelier, 2. Frédéric Théodore Kolb, compagnon brasseur, 3. Sophie Louise Kolb femme de Louis Lindauer, aubergiste, 4. Frédéric Irrmann, ajusteur des Poids et Mesures, tuteur ad hoc de Georges Edouard, Caroline Concorde & Sophie Emilie Kolb tous trois mineurs héritiers pour moitié de leur aïeule maternelle,
5. Martin Scheer, aubergiste, tuteur légal de son fils Charles Frédéric, 6. Martin Scheer, ouvrier brasseur à Pont d’Arianne, 7. Frédéric Scheer, ferblantier à Alger les trois derniers héritiers pour l’autre moitié de leur aïeule maternelle
une maison à Strasbourg rue de la Demi Lune n° 1
une maison à Strasbourg rue des Fribourgeois n° 3
une maison grand rue n° 97
un étal de boucher aux Grandes Boucheries n° 29
Enregistrement, acp 282 F° 16 du 12.10.

Liquidation correspondante
1841 (2.6.), M° Grimmer
Liquidation et partage de la succession de Jean Georges Hoffherr décédé à Strasbourg le 26 avril 1824 et de sa communauté avec Anne Marie Geyers a veuve, entre ses [petits] enfants Charles Louis Kolb, tonnelier, à Strasbourg, Frédéric Théodore Kolb, cafetier audit lieu, Sophie Louise Kolb femme de Louis Lindauer, aubergiste en la même ville et les mineurs de Sophie Louise Hoffherr et de Charles Théodore Kolb son époux tous deux décédés
Martin Scheer, aubergiste à Strasbourg agissant comme mandataire de par acte en forme de Martin Scheer, compagnon brasseur à Pont Arianne, Frédéric Scheer, ferblantier à Alger, Charles Frédéric Scheer matelot à Toulon, ses enfants venant par représentation de Marie Salomé Hoffherr femme en premières noces du dit Martin Scheer leur m-re. Lesdits Kolb héritiers ensemble pour moitié dudit Hoffherr et d’Anne Marie Geyer sa femme leur aïeule maternelle ou chacun un 12°, lesdits Scheer héritiers pour moitié ou chacun pour un 6°.
Cette liquidation précédée du compte que rend ledit Martin Scheer des recettes et dépenses par lui faites comme mandataire de de ses fils et comme tuteur de enfants Kolb, attendu que l’administration qu’il a eu des biens de la succession depuis le décès de la dame Hoffherr
La recette de 5400 francs, la dépense de 984 et le reliquat du par le rendant de 4019 francs
Succession. La masse active brute est de 55.192 dont moitié aux enfants Kolb et moitié aux enfants Scheer
acp 288 (3 Q 30 003) f° 21 du 12.6.

Acte de notoriété
1842 (27.6.), M° Grimmer
Notoriété constatant que Jean Georges Hoffherr est décédé boucher à Strasbourg époux d’Anne Marie Geyer le 18 mai 1824, que ledit Hoffherr n’a jamais habité à Schiltigheim mais bien à Strasbourg et que Marie Elisabeth Mattern de Strasbourg autrefois copropriétaire d’un étal de boucher à la grande boucherie N° 29 n’a jamais été mariée à Michel Flecksteiner dudit lieu
acp 300 (3 Q 30 015) f° 9 du 1.7.

Les héritiers de Jean Georges Hoffherr vendent les différents immeubles. Décrite selon le rapport d’experts, la maison Grand rue revient au farinier Thiebaut Füllenwarth

1841, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 368 n° 52 du 8 avril 1841, Grimmer
L’an 1841 le 11 septembre sont comparus 1° le sieur Charles Louis Kolb, tonnelier, 2° Le sieur Frédéric Théodore Kolb, compagnon brasseur, 3° Dame Sophie Louise Kolb, épouse dument assistée de et autorisée du sieur Louis Lindauer, aubergiste, 4° Le sieur Martin Scheer, aubergiste, tous les prédénommés demeurant et domiciliés à Strasbourg, et ledit sieur Scheer agissant 1° comme mandataire de son fils Martin Scheer, ouvrier brasseur demeurant à Pont d’Arianne commune de Begle, suivant procuration passée devant M° Brennens et con collègue notaires à Bordeaux le 14 septembre 1841 (…) 2° comme mandataire de son fils Frédéric Scheer, ferblantier à Alger (…), 3° comme père et tuteur légal de Charles Frédéric Scheer issus de son mariage avec Marie Salomé Hoffherr son épouse en premières noces, 4° comme tuteur datif de a) Georges Edouard Kolb âgé de 18 ans, b) Caroline Concorde Kolb, âgée de 17 ans, et c) Sophie Emilie Kolb âgée de 16 ans, enfants mineurs délaissés par défunt Charles Théodore Kolb marchand de vins et Sophie Louise Hoffherrr conjoints à Strasbourg (…) Lesdits Charles Louis Kolb, Dme Lindauer, Georges Edouard, Caroline Concorde et Sophie Emilie Kolb venant par représentation de leur mère Sophie Louise Hoffherrr épouse Kolb susdénommée, héritiers ensemble pour moitié ou chacun pour un 12° de Dame Anne Marie Geyer veuve de Jean Georges Hoffherr vivant boucher à Strasbourg leur äïeule maternelle Et lesdits Martin Frédéric er Charles Frédéric Scheer venant par représentation de leur mère Marie Salomé Hoffherr épouse en premières noces dudit sieur Martin Scheer aubergiste, héritiers ensemble pour l’autre moitié ou chacun pour un 6° de ladite veuve Hoffherr née Geyer aussi leur aïeule maternelle ainsi que toutes ces qualités résultent de l’inventaire dressé après le décès de la succession de cette dernière par le soussigné notaire Grimmer qui en a la minute et son collègue sous la date en commencement du 7 octobre dernier, en présence du Sieur Jean Schweighaeusser architecte charpentier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur tant des mineurs Kolb que de Charles Frédéric Scheer (…) Enonciation des jugements et rapport d’experts (…)

Désignation des immeubles à liciter 1° Une maison sise à Strasbourg grand rue n° 97 avec bâtimens de devant, latéral et de derrière, cour, petit jardin et dépendances, d’un côté le sieur Beiner de l’autre le sieur Staedel par devant la rue et donnant par derrière sur la propriété de Monsieur Lauth, juge de paix. La maison donnant sur la rue est batie sur une cave voûtée, un rez de chaussée surmonté de trois étages et greniers couverts en tuiles à doubles rangées. Le bâtiment latéral à droite composé d’un rez de chaussée et d’un étage en galandure, couvert en partie en tuiles à doubles rangées, en partie à simples rangées. Le puits se trouve renfermé dans le coin à l’extrémité de ce bâtiment. Le bâtiment de derrière en travers et attenant au bâtiment latéral consiste en rez-de-chaussée servant de passage dans le jardin, bentur* et latrines, il est surmonté de deux étages, greniers couverture en tuiiles à doubles rangées. Au fond et en arrière de ce dernier bâtiment se trouve un petit jardin d’environ 50 centiares à droite d’un petit bâtiment servant d’étable à porcs, fosse à fumier. Au fond dans le jardin une gloriette couverte en tuiles à doubles rangées
2° Une maison sise à Strasbourg à l’angle de la rue des fribourgeois n° 3 et de la rue de la demi lune numéro 1, tenant d’un côté à la maison du sieur Fischer, de l’autre à celle du sieur Albrecht et donnant par derrière sur la cidevant tribu des fribourgeois. Elle se compose 1° d’une maison principale donnant d’un côté dans la rue des fribourgeois, de l’autre côté dans celle de la demi lune, 2° d’une petite cour, 3° d’une maison de derrière et bâtiment latéral servant de cage d’escalier et galerie pour communiquer à la maison de derrière, 4° une pompe mitoyenne, la maison principale est batie sur cave voûtée, un rez de chaussée et trois étages en maçonnerie et Grenier, couverture en tuiles à doubles rangées. Le bâtiment au fond de la cour est composé d’un rez de chaussée distribué en latrines, buanderie et trois étages en galandure et greniers et couverture en tuiles à double rangées.
3° un étal de boucher situé à Strasbourg dans la grande boucherie n° 29 (…)
Etablissement de la propriété. Les immeubles exposés en licitation dépendent de la communauté de biens qui a existé entre le sieur Jean Georges Hoffherr et Anne Marie Geyer son épouse comme acquets de communauté de biens du Sr Hoffherr, lesdits ses petits enfants en ont hérité la moitié et par le décès de leur aïeule la Dame Hoffherr née Geyer l’autre moitié.
L’immeuble décrit sous l’article premier a été acquis par ledit sieur Hoffherr du sieur Daniel Théophile Ziegenhagen chirurgien à Strasbourg et son épouse née Holtzapffel suivant contrat de vente passé devant M° Stoeber vivant notaire en cette ville le 27 novembre 1792. cette maison était grevée autrefois d’une rente de deux chapons au profit de la fondation de Saint Thomas à Strasbourg mais elle a été rechetée suivant quittance donnée par le receveur de ladite fondation en date du 3 juin 1824 ainsi déclaré. Les susdits conjoints Ziegenhagen étaient eux-mêmes propriétaires de ladite maison au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de Frédéric Zeitler Chirurgien et de Marie Salomé Zinserling conjoints à Strasbourg par contrat passé à la cidevant Chambre des contrats de cette ville le 6 juillet 1775.
L’immeuble décrit sous l’article deux a été acquis par sieur Jean Georges Hoffherr de Jean Frédéric Baldner, menuisier, de Louise Baldner, baquetier et de Catherine Barbe Baldner épouse du sieur François Ehrenfreid Doldé,boutonnier en soie, tous de Strasbourg, en leur qualité d’héritiers d’Anne Marie Butz décédée veuve de Jean Michel Greiff en son vivant menuisier en ladite ville par représentation de leur mère Susanne Barbe Butz, veuve de Jean Georges Baldner, baquetier en la même ville suivant Contrat de vente par devant M° Ubersaal ci devant notaire en ladite ville le 13 novembre 1809. Les comparans déclarent que suivant arrêté du maire de cette ville de Strasbourg en date du 20 mai 1823 ledit immeuble ne doit fournir qu’in logement militaire pour deux hommes. Ladite veuve Greiff née Butz était propriétaire dudit immeuble pour en avoir hérité la moitié dans la succession de Jean Frédéric Butz son père tailleur d’habits à Strasbourg et elle a acquis l’autre moitié de ladite Dame Baldner née Butz suivant Contrat de vente par devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 12 juin 1809.
Cette dernère en avai aussi hérité dudit sieur Butz son père l’étal de boucher (…)
Adjudication préparatoire. Et aujourd’hui jeudi 25 février 1841 (…)1° La maison sise à Strasbourg grand rue n° 97, sur la mise à prix de 8000 francs (…) Thiebaut Füllenwarth farinier demeurant et domicilié à Strasbourg a enchéri ladite maison à la somme de 12.750 francs
2° La maison sise à Strasbourg rue des Fribourgeois numéro 3, sur la mise à prix de12.000 francs, toutes les bougies se sont éteintes ans que personne ait enchéri ou accepté la mise
L’article 1 définitivement adjugé au susnommé sieur Thiebaut Füllenwarth pour la somme de 12.750 francs
L’article 1 définitivement adjugé au profit du sieur Pierre Engel pour la somme de 12.050 francs
3 à la ville de Strasbourg (…)
acp 284 (3 Q 29 999) f° 39 du 13.1. (cahier des charges) – acp 285 (3 Q 30 000) f° 54 adjudication préparatoire – acp 285 (3 Q 30 000) f° 93 adjudication définitive

Originaire de Niederhausbergen, Thiebaut Füllenwarth épouse en 1828 Marie Salomé Volck, fille de boucher et veuve du farinier Georges Frédéric Hæss
1828 (30.6.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Thiébaut Fullenwarth, farinier, fils de Jean Georges Fullenwarth, journalier, et de Salomé Walter à Niederhausbergen
Marie Salomé Volck veuve sans enfant de Georges Frédéric Haesz
apports de la future épouse, une maison au Marché Gayot n° 30
Enregistrement, acp 190 F° 31 du 2.7.

Mariage, Strasbourg (n° 247)
Acte de mariage 1 célébré le 17 juillet 1828. Thiébaut Füllenward, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 Pluviôse an VI à Niederhausbergen, domicilié à Strasbourg, garçon meunier, fils de Jean Georges Füllenward, Journalier, et de Salomé Walter, conjoints domiciliés à Niederhausbergen, ci présents et consentants, Marie Salomé Volck, Majeure d’ans, née en &mét& mariage le 26 juillet 1785 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourgn veuve de Georges Frédéric Haes, Farinier décédé en cette ville le 17 septembre 1827, fille de feu Jean Daniel Volck, boucher, décédé en cette ville le 25 décembre 1812 et de feu Catherine Salomé Gerattwohl, décédée en cette ville le 24 août 1819 (signé) Diebold Füllenwarth, Maria Salome thäß gebohne Volk (i 10)

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, la couturière Marie Barbe Bihler dont la succession est vacante

1848 (7.4.), Strasbourg 14 (126), Not. Ritleng n° 85
Inventaire de la succession de Marie Barbe Bihler, Couturière
L’an 1848, le vendredi 7 avril à deux heures de l’après-midi, dans la maison sise à Strasbourg, grand rue Numéro 97 où est décédée le 14 novembre dernier la Dlle Marie Barbe Bihler, en son vivant Couturière, demeurant en ladite ville.
A la requête de M. Jean Michel Lorentz, Greffier de la justice de paix du Canton ouest de la Ville de Strasbourg, domicilié en ladite ville, agissant en qualité de Curateur à la succession déclarée vacante de la Dlle Marie Barbe Bihler, cidessus dénommée & qualifiée (…) dans le logement qu’elle occupait comme locataire dans la maison ci-dessus désignée
Total du mobilier 109, réclamations paassives 263, argent comptant 10
acp 371 (3 Q 30 086) f° 13-v

Testament par lequel Salomé Volck institue son mari Thiébaut Fullenwarth légataire universel de ses biens après avoir fait différents legs
1858, M° Grimmer
Testament du 11 juillet 1855, de Salomé Volck épouse de Thiébaut Fullenwarth, ancien farinier à Strasbourg, par lequel elle lègue 1) à Daniel Volck, cordonnier à Strasbourg la somme de 10.000 francsn sa garde robe et ses bijoux
2) à Caroline Volck femme Schoenhaar, tailleur de pierres à Strasbourg, 10.000 francs
3) à l’Eglise protestante de St Pierre le Jeune 1000 francs
4) à l’établissement du Neuhoff 1000 francs
5) à Marguerite Salomé et Théodore Schmutz de Strasbourg ensemble 3000 francs
et elle institue son mari légataire pour le surplus de sa succession. – Décès du 22 avril 1858
acp 468 (3 Q 30 183) f° 83-v du 24.4. (succession déclarée le 20 octobre 1858)

Salomé Volck meurt en 1858

1858 (24.7.), M° Grimmer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Thiébaut Fullenwarth, propriétaire à Strasbourg, et Salomé Volck sa femme et de la succession de cette dernière, décédée le 22 avril 1858, dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer Nre. le 30 juin 1828 et comme légataire universel de feu son épouse suivant testament reçu Grimmer le 11 juillet 1855
Communauté, mobilier estimé à 202, créances 34.740, intérêts 1024
18,90 terre à Niederhausbergen über Mundolsheimerweg
20 ares terre ban de Schiltigheim im Ebersloch
44,80 terre à Niederhausbergen canton Mittelbreit
Une maison à Strasbourg rue de la fontaine N° 15
Une maison grand rue n° 25
Passif 31.200, legs particuliers 17.000
Succession, garde robe 89, passif 245
acp 471 (3 Q 30 186) f° 17 du 29.7. (succession déclarée le 20 8.vre 1858)

Thiébaut Fullenwarth meurt en 1873 en léguant sa maison Grand rue à sa nièce Marie Lohmüller

1873 (22.9.), Strasbourg 4 (138), Not. Charles Lauterbach
Inventaire de la succession de M. Thiébaut Füllenwarth en son vivant propriétaire, demeurant à Strasbourg où il est décédé le 20 juillet 1873.
L’an 1873 le lundi 22 septembre à deux heures du matin, à Strasbourg, au domicile mortuaire du défunt sis grand’rue N° 25, à la requête 1. de M. Michel Lohmüller, cultivateur demeurant à Niederhausbergen, 2. de Dame Catherine Lohmüller épouse assistée et autorisée de M. Georges Wolff, cultivateur demeurant ensemble à Niederhausbergen, 3. de Delle Marie Lohmüller, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, les trois requérants agissant en qualité de légataires universels chacun pour un tiers, et en outre comme légataires particuliers dans des proportions inégales, de M. Thiébaut Füllenwarth en son vivant propriétaire demeurant à Strasbourg où il est décédé le 20 juillet 1876 en vertu du testament du défunt reçu par M° Charles Lauterbach l’un des notaires soussignés, le 5 juin précédent enregistré à Strasbourg le 30 dudit mois de juillet (…) sur les déclarations et représentations qui seront faites par la corequérante Marie Lohmüller qui habite le domicile mortuaire

Dispositif du testament. 1. Ich vermache meinem Neffen Michael Lohmüller (…) 7. Ich vermache zum voraus meiner Nichte Maria Lohmüller welche bei mir wohnt und meine Haushaltung besorgt a) eine summ von 4000 Francken, b) das Eigenthum meines Hauses Zu Straßburg Langstrass 25 gelegen (…), 10. Nach Abzug dieser Legaten soll das übrige meines Vermögen in was es bestehen mag den Kindern meiner Schwester Maria Füllenwart Wittwe Lohmüller zufallen
Loyers Prorata. La maison du défunt produit un loyer trimestriel de 255 francs, ce qui fait pour le prorata d’un loyer couru du 24 juin dernier au jour du décès du défunt 73,50 francs
Immeubles. A. Maison léguée à Marie Lohmüller. Une maison avec cour, petit jardin, bâtiment latéral, maison de derrière, droits, aisances et dépendancess le tout situé à Strasbourg grand’rue n° 25. tenant d’un côté à M. Kiener, de l’autre à M. Koppert devant à la rue et derrière à M Mertz
acp 620 (3 Q 30 335) f° 51-v du 27 – Nachlass, Mobilien 1255, Geld 423 ;Schuldscheinen 24.400, Zinsen 112
Ein Haus zu Straßburg Langstrasse N° 25
20 Ar Feld Bann von Schiltigheim, 41,38 Feld Bann von Niederhausbergen

Testament transcrit dans l’inventaire ci-dessus
1873, M° Lauterbach
5 juin 1873 – Testament von Theobald Füllenwarth, Eigenthümer zu Straßburg, durch welches erfolgende Legaten macht (…)
7. seiner Nichte Maria Lohmüller, Haushalterin 1) ein tausend Francken, 2) sein Haus lange straße N° 25, 3)verschiedene Mobilien (…) gestorben den 20 Juni 1873
acp 619 (3 Q 30 334) f° 29 du 30.7. n° 3359

Liquidation correspondante. Le montant des legs est supérieur à celui de la succession.
1874 (14.2.), M° Lauterbach
Liquidation und Theilung des Nachlaßes von Theobald Füllenwarth, Eigenthümer zu Straßburg den 20. Juli 1873 gestorben zwischen A) Michael Lohmüller, Ackerer zu Niederhausbergen, 2) Catharina Lohmüller, Ehefrau von Georg Wolff, Ackerers zu Niederhausbergen, 3) Maria Lohmüller, ohne Gewerb, zu Straßburg alle drei handelns als Universal Erben des verstorbenen nach Testament vor Notar Lauterbach vom 5. Juni 1873 und ebenfalls als Particular Legatarien des verstorbenen, 3) Jakob Füllenwarth Ackerer zu Niederhausbergen
Actif Massa. Sie ist von 24.570, Schuldforderung Lobstein 720, Mobilien nicht legirt 269 (Zusammen) 25.697.
Passiv Massen Sie ist von 7949 – bleibt 17.347
Nach Testament des verstorbenen hat der verstorbene verschiedene Legateb in geld gemacht für eine Summ von 24.900. Die Actif Masse ist nur von 17.747, Zu viel legirt 7152
woraus erfolgt daß die Legate verhältnißmäßg zu verringern sind
Abrechnung. Maria Lohmüller ihr Legat mit 4000. So hat ein Deficit so wohl von dem legirten Haus als von dem legirten Geld von 3531 zu tragen, bleibt 346 (…)
acp 626 (3 Q 30 341) f° 17 du 24.2. n° 920



100, Grand rue


Grand Rue n° 100 – VII 78 (Blondel), P 757 puis section 6 parcelle 23 (cadastre)

Brasserie à l’Ours Noir (zum schwartzen Behren), maître d’ouvrage Jean Georges Pick (1764, maître maçon Jean Frédéric Jæcklin)
Partie droite, auberge Au cep rouge (zum rothen Weinstock), réunie à la brasserie en 1659


Façade dont le troisième étage date de 1867 (mai 2018)
Etages séparés par des bandeaux, appuis de fenêtre galbés au premier étage
Porte dont le bas du cadre se termine en volute, déplacée sur la gauche en 1867 (octobre 2019)

La maison actuelle résulte de la réunion de deux anciennes maisons : la brasserie à l’Ours Noir (zum schwartzen Behren) s’est agrandie en 1659 de l’auberge Au cep rouge (zum rothen Weinstock) à sa droite.
L’auberge Au cep rouge qui doit avoir 18 pieds d’après la taille de l’auvent (1587) est exploitée depuis 1606 par Chrétien von Mutzig venu de Westhoffen. Un litige s’élève en 1615 quand il s’agit de surélever la cheminée vers la propriété voisine (actuel n° 98). Son fils aussi nommé Chrétien von Mutzig qui continue d’exploiter l’auberge (1619) remplace une marche de pierre devant la maison en 1620. Jean Jacques Frœlich vend en 1658 un terrain et une écurie à son voisin Ulric Greiner (actuel n° 98) puis l’année suivante la maison à Gaspard Lersé qui la réunit à la brasserie voisine dont il est déjà propriétaire.
La brasserie à l’Ours Noir appartient à la fin du XVI° siècle au brasseur David Kress. Son fils Jean Régnard Kress qui est un temps préposé à la voirie et deviendra assesseur des XXI est autorisé en 1627 à ouvrir une porte de communication entre sa cave et celle de sa voisine (actuel n° 102) moyennant une rente annuelle de 30 sols, éteinte en 1662 quand la porte sera murée. Originaire de Hertingen près de Lörrach en Bade, Gaspard Lersé acquiert la brasserie en 1658 puis l’auberge voisine en 1659. Les Quinze l’autorisent à réunir les deux maisons. Georges Pick, originaire de Francfort, épouse la veuve Lersé et devient propriétaire de la brasserie en 1672. Son voisin Jean Philippe Sax, propriétaire de la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée, l’autorise en 1677 à titre précaire à poser un chenal contre son mur. La maison est estimée 2000 livres à l’inventaire de la femme de Jean Georges Pick père en 1706 et 3000 livres à celui de Jean Georges Pick fils en 1738. On distingue les deux anciens bâtiments sur le plan-relief de 1727 (deuxième et troisième maison à droite de la la rue Escarpée qui s’ouvre sur la gauche de l’image).
Jean Georges Pick acquiert la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée en 1718 mais les Quinze lui refusent en 1733 l’autorisation de la réunir à sa brasserie. Lors du partage entre les héritiers, les bâtiments arrière de la maison d’angle donnant dans la rue Escarpée reviennent cependant en 1738 à la brasserie à l’Ours Noir dont la nue-propriété revient à Jean Georges Pick, troisième du nom, qui exploite alors la brasserie à la Montagne Etoilée au Faubourg de Saverne. Il est autorisé en 1743 à exploiter lui-même l’Ours noir dont il reconstruit les bâtiments arrière d’après le linteau qu’on peut toujours voir au 5, rue Escarpée (initiales IGP, millésime 1743, illustré d’un ours enchaîné qui porte une chope). Il charge en 1765 le maître maçon Jean Frédéric Jæcklin de construire le bâtiment avant et le bâtiment latéral de gauche puis en 1767 le maître maçon André Stahl d’établir une brasserie dans la cour. Les bâtiments estimés à 3 500 livres en 1764 le sont à 5 250 livres à sa mort en 1781. La brasserie est reprise par son fils Jean Chrétien Pick puis en 1807 par Charles Chrétien Pick.




Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Linteau à monogramme I.G.P. (Iohann Georg Pick), millésime 1743 et emblème de la brasserie à l’extrémité du deuxième bâtiment rue Escarpée (cliché Roland Burckel Archi-Wiki)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 135 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie Grand rue, à rez-de-chaussée et un [sic] étage en bois rue Escarpée. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade Grand rue est la deuxième à droite du repère (b) ; trois fenêtres, porte puis deux fenêtres, six fenêtres à chacun des deux étages, toiture à un étage sous combles et deux niveaux de lucarnes. Les façades rue Escarpée sont les deuxième et troisième à gauche du repère (b), chacun à porte cochère et deux étages. La cour P représente l’arrière (3-4) de la façade Grand rue, le bâtiment (1-2-3) adossé vers l’ouest, les bâtiments latéraux (4-5) à l’est de la cour, le mur (6-1) à l’ouest et le bâtiment (5-6) entre la cour P et la cour S plus au sud. On voit en (1-2) le même bâtiment dans la cour S au fond de laquelle se trouve le bâtiment (3-4).
La maison porte d’abord le n° 28 (1784-1857) puis le n° 100 Grand rue.



Cours P et S
Bâtiments 5, rue Escarpée, au premier plan linteau sculpté de 1743 – Porte (mai 2014)
Linteau de la porte Grand rue (octobre 2019)

Charles Frédéric Pick charge en 1867 les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth de surélever la maison d’un étage en maçonnerie, d’abaisser les fenêtres du rez-de-chaussée et de convertir la fenêtre de gauche en porte d’entrée. Le cadastre distingue de 1867 à 1887 bâtiment et malterie. Charles Frédéric Pick fait convertir une croisée en porte d’entrée en 1877. Emile Gérard établit en 1887 deux devantures de part et d’autres d’une porte centrale rétrécie par rapport à l’ancienne. Les entrepreneurs Schoop et Mayer démolissent et reconstruisent la même année le bâtiment arrière vers la rue Escarpée (n° 5) et transforment la maison arrière du n° 100, Grand rue, ce qui porte le revenu cadastral de 516 à 656 francs.
Le local commercial est occupé par la pharmacie à l’Aigle des années 1890 aux années 1960 puis par une laverie (1968), un magasin de papiers peints (1982), un magasin de jouets (1989), un salon de coiffure (1995), un magasin de vêtements biologiques puis par une épicerie fine (2019).



Coupe dont la partie en rouge représente le nouvel étage construit en 1867
Anciennes ouvertures et devantures ouvertes en 1887
Papier à lettres de la pharmacie à l’Aigle (1896, nouveau propriétaire Port)
Devanture en 1995 (dossier de la Police du Bâtiment)

novembre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1611 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Brasserie à l’Ours noir (zum schwartzen Behren)

David Kress, brasseur, et (1584) Anne von Siegen – luthériens
1625 h Jean Régnard Kress, brasseur, et (1616) Anne Ottmann, (1634) Susanne von Thur veuve du fondeur Thomas Stich puis (1637) Madeleine Wintz, veuve du brasseur Jean Stich – luthériens
1658 v Gaspard Lersé, brasseur, et (1647) Anne Marie Kuhn puis (1650) Marie Homburger – luthériens
1672 h Georges Pick, brasseur, et (1667) Marie Homburger veuve de Gaspard Lersé puis (1672) Madeleine Verius – luthériens
1712 h Jean Georges Pick, brasseur, et (1705) Marguerite Fischer – luthériens
1738 h Jean Georges Pick, brasseur, et (1732) Anne Marie Stahl, (1734) Sara Teutsch puis (1735) Marie Salomé Weyel – luthériens
1781 h Jean Chrétien Pick, brasseur, et (1773) Marie Salomé Brandhoffer puis (1778) Susanne Marie Bœsswillwald – luthériens
1807 h Charles Chrétien Pick, brasseur, et (1807) Salomé Madeleine Brandhoffer
1846 h Charles Frédéric Pick, brasseur, et (1839) Suzanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer
1886* v Charles Emile Gérard, marchand de vins, et (1859) Caroline Lauth
1898* h Gustave Edmond Lechten et Lina Amélie Gérard
1931* h Emile Edmond Lechten, négociant

Auberge Au cep rouge (zum rothen Weinstock)

Chrétien (Christmann) von Mutzig, aubergiste, et (1583) Anne Thomann, veuve de Marcel Artzt – luthériens
1618* h Chrétien (Christmann) von Mutzig, aubergiste, et (1610) Odile Meyer veuve de Nicolas Fritsch puis (1615) Marguerite Stephan, veuve de Thiébaut Wiers – luthériens
1623 h Nicolas Wittich, boucher, et (1623) Marguerite Stephan veuve de Thiébaut Wiers puis de Chrétien von Mutzig – luthériens
1645 v Jean Jacques Frœlich, coutelier, et (1622) Salomé Wittich – luthériens
1659 v Gaspard Lersé, voir ci-dessus

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2000 livres en 1706, 3000 livres en 1738. Après réunion des bâtiments arrière du voisin, 3500 livres en 1764 et 5250 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) VII 78, Jean George Beck
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bick, 11 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 757, Pick, Charles Chrétien, propriétaire – maison, sol, cour – 2,9 ares

Locations

Auberge Au cep rouge (zum rothen Weinstock)
1626, Michel Debs, aubergiste

Brasserie à l’Ours noir (zum schwartzen Behren)
1648, Jean Adolphe Huck, brasseur
1652, Gaspard Lersé, brasseur (futur propriétaire)
1772, Jean Chrétien Pick, brasseur (futur propriétaire)
1827, Jonathan Ott, brasseur

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 200
Le brasseur David Kress dont la maison comprend un auvent d’une longueur de 21 pieds en saillie de 10 pieds, cinq marches maçonnées d’une longueur de 6 pieds en saillie de 6 pieds, une porte de cave inclinée d’une longueur de 7 pieds en saillie de 7 pieds, deux échoppes chacune d’une longueur de 6 pieds en sailie de 4 pieds doit pour cette jouissance 1 livre 4 sols

Jenseitt dem Steinen Brücklin
David Kreß der Biersieder hatt vor seinem hauß oben ein Wettertach xxj schu lang, Vnd x schu herauß, fünff gemaurte Stafflen vj schu lang, Vnd vj schu herauß, Ein lehenete Kellerthüer vij schu breÿt, Vnd vij schu herauß, Zween Laëden Jeder vj schu lang, Vndt iiij schu herauß, Bessert für das Niessen, j lb. iiij ß d.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1462 (1652-1672) f° 611-v
Gaspard Lersé doit pour la communication entre deux maisons appelées à l’Ours noir dans la Grand rue 1 livre 10 sols à verser pour la première fois à la Saint Jean Baptiste 1660, selon le folio 42 du protocole du 13 juin 1659

Caspar Lerse der Biersieder, Soll gemeiner Statt vom durchbruch seiner zweÿen Häußer, inn der Obernstraßen Zum Bähren genandt, Vf Johannis Baptistæ 1660. primo 1 lb 10 ß d
Act. den 13. Junÿ 1659. Protocoll. f. 42
New fol. 397.
(Quittungen, 1662, 1667, 1671, 1672)
Jetzt Georg Bickh

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 397
Même article porté au nom des propriétaires suivants

Georg ([corrigé en] Johann) Bickh, Soll Vom durchbruch seiner zweÿer Häußer in der Obern Straß Zum Bähren, Vff Joh: Bapt. 1 lb 10 ß
St. Zinßb. 611
(Quittung, 1676-1741)
Neuzb fol 636-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 636-b
Idem, abrogé par arrêté du Conseil municipal du 6 floréal V

alzb. 397
Hr Joh: Georg Pick solle vom durchbruch seiner zweÿer Häußer in der obern straß Zum Bähren Jahrs auf Joh: Bapt. (id est 24. Junii) 1 lb 10 ß
[in margine :] 6. Messidor
[in margine :] Vid. Arreté du C.M. du 6. flor. V.
(Quittungen 1741-1792)

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1620, Préposés au bâtiment (VII 1335)
Les préposés autorisent Chrétien von Mutzig à remplacer par une nouvelle l’ancienne marche en pierre abîmée devant sa maison

(f° 123-v) Sambstag den 27. May 1620 – Tritt vor Hauß an Obern straß
Christmann von Mutzig der Weinschenck, sagt er Habe an seinem Hauß Inn der Ober straßen beim Schwartzen beren ein steinin schel welche gar verbrochen, pitt Ime ein newe zu machen Zuvergönnen, will sie Inn der große um die Jetzige Ist machen laßen, Ist Ime ferwilligt.

1659, Préposés au bâtiment (VII 1356 Bauherren)
Gaspard Lersé est autorisé à ouvrir des communications entre la brasserie à l’Ours et la maison voisine qu’il a achetée, au rez-de-chaussée pour agrandir la salle, au sous-sol et dans la cour. L’autorisation lui est accordée moyennant une rente foncière d’une livre dix sols puisqu’il ne causera aucun préjudice à personne, que la rue aura meilleur aspect et que le pétitionnaire en tirera profit.

(f° 42) Montags den 13. Junÿ – Caspar Lerße, Durchbruch
Collegial Augenschein eingenommen in dem Bierhauß Zum Beeren, alwo Caspar Lerse erschinnen, vnd erlaubnus gesucht, daß er d. erkauffte Nebens hauß In dem Keller so dann beÿ dem Eingang vnd in dem hoff durch brechen vnd also dadurch d. hauß Zum Beeren so viel die vndere Stube betrifft erweiteren, vnd sonsten zu seiner würtheÿ accomodiren möge. Weilen sich nun befund. d. d. vorhaben niemand schädlich, Vielmehr der gassen zierlich, vnd dem impetranten sehr dienlich, alß ist d. begehren Zugelaß. doch d. er in recognitionem Jehrlich vff Joh. Bapt: 1. lb 10. ß d davon Zinßen oder solche recognition ahn sich lößen solle, wie dann deßentwegen Meinen herren den Obern Bawherren vffgetrag. sich deßentwegen mit Caspar Lerße Zu Vergleich.

1659, Protocole des Quinze (2 R 77)
Les Quinze renvoient Gaspard Lersé aux Préposés au bâtiment avec avis favorable

(f° 102) Sambst. den 11.ten Junÿ – Zum bericht würd hiehero gesetzt, daß auch vff heüth dato Mghh. die XV. vf anbring. der Obern Bawherren Einen Collegial Augenschein eingenohmen, beÿ Caspar Lerße dem bierwürth zum Schwartzen Beren in d. Straß, welch. in seinem erkaufft. nebens hauß etliche durchbrüche begehret, Wie deßweg. die Speciali in deß Pfenningthurns Prot. befindlich, weilen nun dem Implorant. gar leucht Willfahrt werd. Können, alß es auch beschehen, vnd die bestimmung d. deren cognition od. auch die abkaufung solcher Wid. ane die Obere bawh. vnd 3. deß d.thurns remittirt v. Ihnen überlaß. word. & Von Mghh. ist darfür gehalten worden, mann köndte die recognition vff 30. ß setz.

1667, Préposés au bâtiment (VII 1360 Bauherren)
Gaspard Lersé objecte qu’il doit toujours régler 30 sols pour une communication avec la maison voisine qui appartient au docteur Meyer (à l’angle de la rue Escarpée, voir plus bas l’acte de 1627) alors qu’elle est murée. Les préposés suppriment l’article à partir de l’année suivante.

(f° 45-v) Mittwochs den 15. Maÿ 1667. – Caspar Lerße. Durchbruch. Allmendt Zinß
Caspar Lerße deß Biersieders Zum Beeren beschwert sich d. Zinnß meister Ihro von einem Durchbruch so Sie hiebevor in d. Nebens hauß H. Dr Meÿer Zuständig erlangt gehabt, Vnd davon der Statt 30 ß Zinnßen mußen, die Zinnß biß 1667. gefordert worden, wellen, da doch crafft ermelten H. Dr Meÿers attestation der durchbruch A° 1662. Wider Zugemauert word. bittet absolutionem.
Erk. solle die Zinß biß 1662. inclusivé bezalt nach folgends aber remittirt werd.

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390 Bauherren)
Le maître maçon Chrétien Steitz est autorisé au nom du brasseur à l’Ours Jean Georges Pick à étayer la maison pendant qu’il répare le pignon en pierre, à condition de ne pas entraver la circulation et de refaire le pavage

(f° 99-v) Dienstags den 20. 8.bris 1722 – Joh: Georg Bick weg. spriesens
Christian Steitz der Maurer, erscheint nahmens Johann Georg Bick des bärenwürths in der Straßen, und bittet Ihme Zu erlauben, daß Er etwan Acht tag lang vor deßen behaußung dörffe spriesen stellen, weilen Sein steinerne Gäbel schadhafft ist, und einige Fenstergestell müßen geändert werden.
Erk. willfahrt, dafern er beÿ dieser Herbstzeit an dem fahren Keine Hindernus gibt und solle Er hernachmahls die gemachte gruben wieder außpflästern laßen

1733, Préposés au bâtiment (VII 1395 Bauherren)
Jean Georges Pick qui a acheté quelques années auparavant la maison à l’angle de la rue Escarpée demande l’autorisation d’ouvrir une communication comme son prédécesseur Gaspard Lersé y a été autorisé en 1659, ce qui réunirait trois maisons. En marge, décision des Quinze.

(f° 151-v) Montags den 8. Junÿ 1733, seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Johann Georg Bick wegen durchbruchs
An H Johann Georg Bick des biersieders Hauß zum schwartzen Bähren in der straß /:und Zwar in beÿseÿn Herrn XV. Secretarÿ Johann Christoph Kleinclaußen:/ welcher umb erlaubnus gebotten, Von besagtem seinem Bierhauß, in das Von jhme Ohnlängst erkaufften, Zwischen sothanem seinem Bierhauß und dem Gäh Gäßel gelegene Eckhauß, unten auf dem Boden eine 3. schuhe breite und 7. schuhe hohe Thür, seine Bierstub dardurch Zuerweitern, Zubrechen, Gleich wie deßen Vorfahrn Caspar Lerse den 13. Junÿ 1659. Laut Prot: fol. 42. Von den Obern Bawherren erlaubt worden, gegen erlag 1 lb 10 ß jährlichen Zinßes, Von dem damals erkaufften auf die Andern seithen stehenden Nebens Hauß in das Bierhauß Zum Bähren, welches nunmehro Von seinen dreÿ Häußeren das mittelste ist, dreÿ Thüren Zubrechen, worvon er Laut Statt Zinßbuch fol. 397. noch bereits die 1 lb 10 ß Zinß jährlich abrichtet. NB ist Von den Herren XV. abgewiesen worden.

1733, Protocole des Quinze (2 R 141) et (2 R 140, notes)
Même affaire devant les Quinze qui refusent de donner l’autorisation étant donné que les logements militaires en souffriraient et que le pétitionnaire a déjà une grande salle pour ses clients (passages dans le registre abîmé et dans les notes du greffier)

(p. 250, moitié inférieure manque) Sambstag d. 27. Junÿ 1733. – Johann Georg Pick pt° durchbruchs
Obere Baw herren laßen durch Hrn Secretarium Kleinclaus referiren daß Johann Georg Pick der burger und biersieder allhier den 2.ten Maÿ jüngst ein Unterthänig Memoriale producirt, besag welches derselbe Vorstellet, er seÿe ein besitzer von Zweÿen in der Langen straaß [neben] einander gelegenen Häußer, davon sich das [-] Schwartz [- – -]
[p. 251] einmahl durch ein Nebens: Hauß Vergrößert worden wie dann lauth abgeleßenen Extractûs aus der Ober bawherren und dreÿ des Pfenningth. Memoriale Vom 13. Junÿ 1659. zu ersehen geweßen daß dieße Erweiterung damahl auff ansuchen Caspar Lerse dem biersieder Zum behren, erlaubt und in recognitionem ein jährlicher Zinß Von 1. lb 10 ß darauf geschlagen worden, undt daß dießer Zinß noch jährlich bezahlt werde. Wann also diesem Imploranten willfahrt werden solte, würde sich finden daß dreÿ häußer zusammen kämen, und in eines Verwandelt werden würden, welches wegen der Einquartierung eine nicht geringe Reflexion meritire, Zumahlen der Implorant neben seiner bierstub noch einen großen Saahl habe, umb seine Gäste setzen Zu können, folglich dieße verlangte Zusammenbrechung auch des dritten haußes keine noth erfordere, und weilen sonsten auch kein anderes Motivum Vorhanden, so Mghh. bewegen Könte Ihme Zu Willfahren, alß Vermeine mann daß er mit seinem begehren abzuweißen, [und] Ihme die bereits Vermaurte thür gegen der Gaß fürder: [-] vorigen stand zu setzen [-]henhaltung zu [-]

(2 R 140, notes) Durchbruch Joh: Georg Pick 97, 131, 135, 290
(p. 97) Sambstag den 2. Maÿ – R. nôe Joh: Georg Pickh bgr. vnd biersieder allhier prod. eines durchbruchs prod. urg. mem. undt b. Erk. Oberbawherren.

(p. 131) Sambst. den 20. Junÿ – Lect. mem. Vom 2. Maÿ in s. Johann Georg Pickhs deß biersieders pt° durchbruchs.
Ille gehört hat petitum Widerhohlt, jhme Würde Vorgehalten wie auch deßen Maurer Christian Steitz, daß sie albereith die thür geg. der gaß halb Zugemaurt undt Zu einem fenster gestell eingerichtet, Steitz sagt, H. Pflug habe gesagt, es hette mit dißer thür nichts zu sagen, er könte mitmach. Waß er Wolle.
H. dep. d. Implorant schuldig sein solle die zugemaurte Thür Wider in Vorigen standt zu setzen undt d. begehren abzuschlagen. Erk. in plenum.

(p. 135) Sambst den 27. Junÿ – Oberbawherren ref: in s. j Johann Georg Pick deß biersieders pt° durchbruchs. Erk. abgewießen und soll die haußthür in Vorigen standt stellen.

(p. 290) Sambst den 27. Junÿ 1733 – Obere Bawherren ref: daß Johann Georg Pick der burger und biersieder allhier den 2.ten Maÿ jüngst ein unth: mem. prod.
R. habe er sein petitum Widerhohlt beÿ eingenommenem augenschein seÿe Wargenommen Worden, daß implorant nur unten eine thür 7 schuhe hoch undt 3 schuhe breit in daß nebens hauß machen, und die auff die gaß gehende thur Von unten auff halb Zumachen laßen Wolte, damit er oben darüber fenster hinein bringen möchte. man habe aber auch Zugleich Wargenommen, daß dießes bierhauß, so ehedessen ein Würthshauß gewesen, schon einmahl durch ein nebens hauß Vergrößert worden laut gegenwärtigen Extractûs und wann dem Imploranten willfahrt Werden solte, sich ergeben würde daß 3 häußer zusammen kämen und dann in eines Verwandelt würden, welches wegen der Einquartierung eine nicht geringe reflexion meritire, Zumahlen der implorant neben seiner bierstub noch einen großen saal habe umb seine Gäste setzen Zu können, folglich dieße Verlangte Zusammenbrechung auch des 3.ten hauß keine noth erfordere, und weilen sonsten auch kein anderes motivum Vorhanden, so Mghh. bewegen Könte jhme Zu Willfahren, alß Vermeine man, daß er mit seinem begehren abzuweißen, und jhme die bereits Vermaurte thür gegen der gaß fürderlichst wider Zu eröffnen und in vorigen stand zu setzen, obrigkeitlich Zu iniungiren seÿe.

1765, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Jæcklin expose en novembre 1765 aux préposés aux feux les transformations que le brasseur Jean Georges Pick va faire dans sa brasserie à l’Ours noir, tant dans le bâtiment latéral de gauche que dans le bâtiment avant.
Le maître maçon André Stahl expose en septembre 1767 les travaux qu’il va faire chez Jean Georges Pick pour établir une brasserie dans la cour.

(p. 90) Mittwochs d. 27.ten Novembris 1765. – H. Johann Georg Pick der biersieder will in seiner in der mittlern langen straß gelegenen bier behaußung zum schwartzen Bären im hof lincker hand in der rez de chaussée und ersten stock jedes mal eine Kuchen gegen dem hof mit herd und Caminschoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner im Vordern gebäu im ersten und Zweÿten stockwerck jedes mal Zweÿ Stuben gegen der straß und eine gegen dem Hof machen, dahinden im vor Camin, jedes mit einem gewölb wohl versehen setzen, die rohr am steinern gewölb hinauf, von allem holtz entfernt.
Erkandt, willfahrt. Mr Jäcklin.

(p. 140) Freÿtags d. 18.ten Septembris 1767. – H. Johann Georg Pick der biersieder will in seiner in der mittlern langen straß gelegenen bier behaußung zum schwartzen Bären genannt, hinden im hof ein Brau hauß mit einem Brau Keßel und vor Camin setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt , ferner unter dem nemlichen Vor Camin im Caminrohr Zur dörr mit einer Sau wohl ersehen, die dörr mit glaßurten Kachlen bedeckt.
Erkandt, willfahrt. Mr Stahl.

Description de la maison

  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée la salle de débit, un grand vestibule, une petite cuisine dans la cour, une cave en partie voûtée en partie solivée, une brasserie avec un grand chaudron, au premier étage vers la rue un poêle, une chambre, une cuisine et un vestibule, dans le bâtiment latéral de droite deux chambres, une chambre pour un officier et une autre pour son valet, au deuxième étage deux grandes chambres et un cabinet ainsi que deux chambres sous les combles des greniers dallés, la toiture est couverte de tuiles plates, il y a à l’arrière de la cour une remise dont la cave solivée sert à faire germer l’orge, le tout estimé avec la cour et autres dépendances à la somme de 6 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 53 / 28
Pick
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Badin
nouveau N° / ancien N° : 4 / 3
porte de derrière du N° 28 Grand’rue
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 146 case 2

Pick, Charles Chrétien
Pick, Charles Frédéric (subst. p. 1848)

P 757, Grand’rue 28, maison, sol
Contenance : 2,90
Revenu total : 505,51 (504 et 1,51)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 490 case 1

Pick, Charles Frédéric
1886/87, Gerard, Carl Emil, Weinhändler
98/99 Gerard Heinrich Emil, Weinhändler, Lechten Gustav Edmund Frau Lina Amelia Gerard durch Gerard Karl Emil Wwe Karoline Lauth

P 757, Grand’rue 100, maison, sol
Contenance : 2,90
Revenu total : 505,51 (504 et 1,51)
Folio de provenance : (146)
Folio de destination : 490, aug. (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

P 757, maison, malterie
Revenu total : 517,51 (maison 433, malterie 83 et sol 1,51)
Folio de provenance : aug. 490
Folio de destination : 490, Vergrößerung
Année d’entrée : 1870
Année de sortie : 90/91
Ouvertures, portes cochères, charretières : (maison) 1
portes et fenêtres ordinaires : (maison) 45, (malterie) 18
fenêtres du 3° et au-dessus : (maison) 15, (malterie) 10
1870. Augmentations – Pick Charles f° 490, P 757, Maison, revenu 433, Aug. de Const., achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870
id. f° 490, P 757, Malterie, revenu 83, Aug. de Const., achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870
Diminutions – Pick Charles f° 489, P 756, Maison et brasserie, revenu 126, Aug. de Const., supp. en 1870
Pick Charles f° 490, P 757, Maison, revenu 504, Aug. de Const., supp. en 1870

P 757, maison
Revenu total : 657,51 (656 et 1,51)
Folio de provenance : 490
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 101 / 81
fenêtres du 3° et au-dessus : 34 / 27
1890. Augmentations – Gerard Karl Emil f° 490, P 757, maison, Reinertrag 656, Vergrößerung, vollendet 1887, steuerbar u. besteuert 1890/91
Diminutions – Gerard Karl Emil f° 490, P 757, maison, Reinertrag 433, Vergrößerung, Zeit 1887
id. f° 490, P 757, malterie, Reinertrag 83, (supra)

Cadastre allemand, registre 30 p. 65 case 3

Parcelle, section 6, n° 23 – autrefois P 756.p, 757
Canton : Langstraße Hs Nr 100 u. 102, Gähgäßchen Nr. 5
Désignation : Hf, 2 Whs u. NG
Contenance : 5,53
Revenu : 4800 – 7700
Remarques :

(Propriétaire, compte 743
Lechten Edmund Ehefrau
1931 Lechten Emile Edmond négociant
(2587)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 342)

28
Pr. Pick, Chrétien, Brasseur – Tonneliers
loc. Pick, veuve – Tonneliers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 100
Rothschild, Apotheker. 02
Meyer, Kassierer. 1
Meyer, Rentnerin. 1
Brunner, Zahntechniker. 3
Mechow, Wwe. 3
Schmidt, Schriftsetzer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 196)

Grand rue 100 (1867-1995) voir aussi 102, Grand’rue et 5, rue Escarpée

Le propriétaire Pick charge en 1867 les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth de surélever la maison d’un étage en maçonnerie, d’abaisser les fenêtres du rez-de-chaussée d’environ 50 centimètres et de convertir la fenêtre de gauche en porte d’entrée. Il fait convertir une croisée en porte d’entrée en 1877. Emile Gérard fait transformer en 1887 trois fenêtres et une porte en deux devantures de part et d’autres d’une porte centrale rétrécie par rapport à l’ancienne. Les entrepreneurs Schoop et Mayer démolissent et reconstruisent la même année le bâtiment arrière vers la rue Escarpée (n° 5) et transforment la maison arrière du n° 100, Grand rue.
Le local commercial est occupé par la pharmacie à l’Aigle (pharmaciens H. Port en 1896, Guillaume Rothschild en 1904, Frédéric Feldmeier en 1909, Emile Metz en 1918, Arnold-Metz en 1951), une laverie (1968), un magasin de papiers peints (1982), un magasin de jouets (1989) et un salon de coiffure (1995).

Sommaire
  • 1867 – Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth demandent au nom du sieur Pick, propriétaire, l’autorisation de surélever la maison d’un étage selon la coupe en marge, d’abaisser les fenêtres du rez-de-chaussée d’environ 50 centimètres et de convertir la fenêtre de gauche en porte d’entrée. L’agent voyer relève que la maison suit l’alignement, qu’elle comprend un premier et un deuxième étage en maçonnerie et que le troisième étage sera aussi construit en maçonnerie. Le bâtiment n’atteindra pas la hauteur maximale autorisée
  • 1877 – L’entrepreneur Matter demande au nom du propriétaire Pick l’autorisation de convertir une croisée en porte d’entrée. L’agent voyer Birckicht fait son rapport
  • 1887 (mars) – L’entrepreneur de construction A. Schoop et G. Mayer (34, rue des Bouchers) demande au nom du propriétaire E. Gérard l’autorisation de convertir trois fenêtres et une porte en deux devantures de part et d’autres d’une porte centrale rétrécie par rapport à l’ancienne (dessin joint) et de poser un volet roulant – Autorisation – La structure en fer est posée (croquis et portance en marge), avril 1887. Le revêtement est en place, juillet 1887. Droits perçus pour de nouveaux piliers et un volet roulant
    1887 (avril) – L’agent voyer constate que E. Gérard (demeurant 77, Grand rue) a chargé les entrepreneurs Schoop et Mayer de faire des travaux sans autorisation : démolir et reconstruire le bâtiment arrière vers la rue Escarpée (n° 5) et transformer la maison arrière du 100, Grand rue. Les entrepreneurs demandent l’autorisation 1) d’ouvrir deux soupiraux vers le trottoir 100, Grand rue, 2) de convertir des ateliers en logements dans le bâtiment ABEF, 3) de surélever d’un étage le bâtiment dans la cour arrière (5, rue Escarpée) et de transformer les logements, 4) de construire un laboratoire MN. – Autorisation – Dessin sur calque (fragments)
    Le gros œuvre est terminé, mai 1887. Celui des bâtiments arrière est terminé, juin. L’aménagement intérieur se termine, août
  • 1889 – L’entrepreneur de construction A. Schoop et G. Mayer demande au nom du propriétaire E. Gérard l’autorisation de remplacer des volets à deux battants au rez-de-chaussée par des volets pliants et de maçonner le pilier central – Autorisation – Travaux terminés, juin
  • 1896 – Le pharmacien H. Port demande l’autorisation de pose une lanterne portant l’inscription Pharmacie à l’Aigle (Adler Apotheke). Papier à lettres illustré de la devanture – Autorisation, la saillie maximale autorisée est de 93 centimètres. Le pharmacien objecte qu’il a commandé une lanterne dont la longueur atteint 123 centimètres, il demande au maire de pouvoir la fixer. La Police du Bâtiment répond qu’aucune exception au règlement n’est possible. Le pharmacien a fait suspendre un aigle d’or en saillie de 50 centimètres à trois mètres de hauteur.
  • 1896 – Un agent de police rapporte que la grille du soupirail s’est enfoncée de plusieurs centimètres par rapport au trottoir – Le maire écrit au pharmacien. Travaux terminés, novembre 1896.
  • 1903 – Le peintre en bâtiment Daniel Arbogast (12, quai Saint-Nicolas) demande au nom de la dame Gérard l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Travaux terminés, juillet
    1902 – Le maire notifie Edmond Lechten (12, avenue des Vosges) de faire ravaler la façade du 100, Grand rue. Le propriétaire demande un an de délai pour raccorder la maison aux canalisations et faire d’autres travaux. Le délai est accordé, les canalisations entre le Fossé des Tanneurs et la place Gutenberg vont être posées – Rappel de faire ravaler les façades des n° 100 et 102, juillet 1903 – Travaux terminés, septembre 1903
  • 1904 – Le pharmacien à l’Aigle Guillaume Rothschild demande l’autorisation de remplacer la lanterne par une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’objet est fixé, août
  • 1909 – Le pharmacien Guillaume Rothschild demande l’autorisation d’entreposer 20 kg d’essence dans un local au-dessous de son officine – Conditions dans lesquelles il pourra entreposer entre 5 et 10 kg d’essence
  • 1909 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Emile Gérard a remplacé l’ancien soubassement par un nouveau en granito – L. Lecthten-Gérard dépose une demande – Autorisation – Dossier classé, août 1909 – Droits perçus pour huit mètres de nouveau soubassement
  • 1909 – Le peintre Auguste Schuler (5-7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser au nom du pharmacien Frédéric Feldmeier une enseigne transparente – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre – Droits perçus pour une enseigne perpendiculaire lumineuse
  • 1908 – Le maire notifie Jean Kehren (77, Grand rue) de faire ravaler la façade du 100, Grand rue. – Les marchands de vin en gros J. Kehren et E. Gérard répondent que les façades ont été repeintes à l’huile quatre ans auparavant et que le nu-propriétaire est la veuve Edmond Lechten née Lina Gérard, l’usufruitière la veuve Emile Gérard née Lauth.
    L’architecte Albert Nadler demande un an de délai en arguant entre autres que les façades des n° 100 et 102 ont souffert quand la rue a été recouverte d’asphalte – Renvoi au dossier 5, rue Escarpée, dossier classé en août 1910.
  • 1918 – Le pharmacien à l’Aigle Emile Metz informe la Police du Bâtiment que seule subsiste l’enseigne en forme d’aigle (l’enseigne lumineuse n’existe plus)
  • 1951 – Le peintre Emile Schuster est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la devanture
    1951 – Le pharmacien à l’Aigle Arnold-Metz demande au nom de la maison Ott Frères l’autorisation de poser une croix métallique entourée de tubes de néon – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dessin – L’enseigne est posée
    1952 – Le pharmacien E.Arnold-Metz demande l’autorisation de poser une enseigne plate en lettres métalliques (libellé, Pharmacie de l’Aigle) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dessin – Autorisation
    1954 – Le pharmacien fait part à la Police du Bâtiment que sa croix est cachée par les grandes enseignes de ses voisins. La Police du Bâtiment répond qu’il s’agit d’enseignes provisoires
    1958 – Le pharmacien s’étonne que la taxe sur les enseignes ait doublé. La Police du Bâtiment fait part de la décision que le Conseil municipal a prise le 2 juin 1958.
  • 1963 – Le maire écrit au propriétaire Emile Lechten (10, rue des Pucelles) pour qu’il fasse ravaler la façade des 100 et 102, Grand rue. Le gérant est Emile Schmidt
    1964 – Le maire envoie un nouveau courrier à Emile Schmidt (10, rue des Francs-Bourgeois) relatif au ravalement
    1965 – L’entreprise L. Bisceglia (6, rue Stædel à la Meinau) est autorisée après coup à occuper la voie publique pour crépir la façade
    1965 – A. Scherer (rue de Bitche à Niederbronn-les-Bains) est autorisé à poser un échafaudage devant les 100 et 102, Grand rue – Travaux en cours, février 1966 – Travaux terminés, mai 1966
  • 1968 (juillet) – Récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe. André Hæffelé, gérant de la société Washmatic, laverie et nettoyage à sec, demande l’autorisation d’installer une laverie automatique comportant au moins dix machines et un atelier de dégraissage par solvants chlorés
    1968 (janvier) – La Police du Bâtiment constate que la société Washmatic a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – André Hæffelé dépose une demande, avec l’action du propriétaire D. Hœchstetter (bois en gros à Brumath) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable parce que le revêtement et l’enseigne ont été posés sans autorisation – Le maire demande de déposer les objets qui restent cependant en place. Le dossier est classé provisoirement, février 1970
  • 1971 – La Police du Bâtiment demande à la société D. Hœchstetter (rue de la Division Leclerc à Brumath) de faire ravaler la façade rue Escarpée – Le propriétaire dépose une demande de subvention auprès du F.N.A.H. (Fonds National pour l’Amélioration de l’Habitat) – Devis de la société André Nonnenmacher à Brumath, de l’entreprise de peinture Charles Kleinmann à Brumath, de l’entreprise de crépissage Joseph Quattrone (rue Mariano au Neudorf)
    1972 – L’entreprise André Nonnenmacher est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique 5, rue Escarpée – Travaux terminés, facture, mai 1973
  • 1982 – La société Cathal-Décor (Papiers peints, peinture, revêtements de sol) demande l’autorisation de poser une inscription sur la façade. Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1991 – Recette non encaissée due par Cathal-Décor qui a cessé toute exploitation le 30 septembre 1989
  • 1989 – Cécile Sunier annonce que le magasin de jouets La Marelle ouvre ses portes le 13 octobre 1989. Elle dépose une demande pour poser une nouvelle devanture (photographie de l’ancienne et de la nouvelle devanture) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, l’enseigne étant trop grande – Mise en demeure de déposer l’enseigne, février 1990 – Maquette de la nouvelle enseigne – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, mars 1990 – Autorisation – L’ancienne enseigne est toujours en place, mars 1990 – La nouvelle enseigne est posée, juillet 1991
    La commission de sécurité fait son rapport
    1993 – La Police du Bâtiment constate que la Marelle a fait poser sans autorisation une guirlande lumineuse provisoire sans l’avoir déposée dans les délais
    1994 – Le maire autorise le magasin La Marelle à vendre sous forme de liquidation
  • 1991 – La société Le Réparateur du Bâtiment (à Ostwald) demande l’autorisation de ravaler les façades 100 et 102, Grand rue et de remplacer les gouttières en zinc – Devis – L’architecte des Bâtiments de France donne en mai 1991 un avis défavorable pour le ravalement et favorable pour la gouttière – Autorisation, juillet 1991
  • 1995 – La société Camilane (salon de coiffure Camille Albane), représentée par Yannick Kræmer demande l’autorisation de modifier la devanture (propriétaire, société Hœchstetter à Brumath) : réparer la maçonnerie, poser une devanture en aluminium – Dessin (devanture, plan) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’atelier d’architecture DHK (18, rue des Gobelins à Paris XIII) déclare l’ouverture des travaux en mars 1995 – La commission de sécurité fait son rapport – Le maire ne fait pas opposition aux travaux – Travaux terminés, juillet 1995
    1995 (mai) – Les établissements Kappeler (à Fegersheim) et Yannick Kraemer demandent l’autorisation de poser une enseigne – Maquette (libellé, Camille Albane) – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre communaux de 1587 au nom du brasseur David Kress qui épouse en 1584 Anne, fille de Jean von Siegen d’Andernach

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 331, n° 50)
1584. Dominica XII. Daniel Kreß, Claus Kreßen des biersieders Sohn auff dem barfüsse platz vnd Anna, hans von Sigen, von Andernach hinderlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 22. Septembris (i 173)

David Kress et Anne von Siegen hypothèquent leur maison à l’Ours au profit de la fondation Sainte-Aurélie. En marge, quittance accordée en 1675 au brasseur Georges Pick, propriétaire de la maison

1618 (ut spâ [xj. 9.bris]), Chancellerie, vol. 430 f° 442-v
(Aureliæ) Erschienen h. Dauid Greß der biersieder Zum beeren burger Zu Straßburg vnd Anna von Sigen sein eheliche haußfrawen
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Michael hügell vnd Andeß Trenßen beder Als Pflegern Sanct Aurelien wercks Inn nammen Andern des Wercks verordneten herren Pfleger mit nammen herrn dauid Voltzen XV. Jacob von Fridolßheim, h. Abraham von Fridolßheim vnd Lorentz Trenßen vß befelch Jetzgemelter herren pfleger offentlich verÿehen – schuldig seÿen 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß hoffestatt hinderhauß vnd höfflin mit allen Ihren gebäuwen & genant Zum Beeren gelegen einseit neben hanß Geörg Türck, Anderseit neben Christmann Mutzius erben von Westhoffen hinden vff gemelten hannß Geörg Türcken stoßend, davon gend 2 pfund pfenning gelts oder bodenzinß dem Mehrern Spittal, Mehr Achthalben guldin gelts Straßburger werung ablößig mit 150 guldein berürter werung Daniel Zipperer dem Kürschner, Weither 5 guldin gelts widerkeüffig mit 100 guldin besagter werung den guttenleüthen Zur Rothen Kirchen, Item Zweÿ pfundt pfenning gelts stend Inn hauptgutt 40 pfund pfenning Johann hager Inn schaffners weiß Zu Molßheim, So dann seind sie verhafftet vmb 50 pfundt pfenning herrn Christophoro Wolffern Pfarrer Zu Nidersteinsell
[in margine :] Erschienen herr Daniel Voltz E. E. großen Rhats Alter beÿsitzer und Jacob von Fridolßheim Jacobs sohn Gartner Vnd wagner, bede alß Pflegere der Fabric St. Aureliæ mit beÿstand herrn Johann Thomæ Tromers Notarÿ dero Schaffners, haben in gegensein Georg Pickhen deß Biersieders als ietzigen Possessoris hieinn gedachter Behaußung (…) Act. j. 8.br 1675.

David Kress hypothèque la maison au profit du jardinier Michel Ohl. Son fils Jean Régnard Kress se porte garant.

1619 (ut spâ [xxx. Novembris]), Chancellerie, vol. 436 f° 606-v
(Inchoat. in Prot. fol. 443.) Erschienen David Gress der Biersieder burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Ohl Michells gartners Ane Steinstraß – schuldig sige xxv lb
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt, höffell vnd Brieghauß mit Allen Ihren gebeüwen. & geleg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß geg. d. glock vber, einseit n. hanß Reinhardt Greß dem kieffer And seit neben Christman von Mutzich, hind. vff hannß Geörg von dürckheim stoßend, davon gnd. ij lb x ß gelts Ablösig mit L lb dem mehrern Spittal Mehr v gl gld lößig mit j C gl Im guttleuth hauß, So dan ij lb ß gls loßig mit L lb Sant Aurelien Werck
Und Zu noch mehrer & So ist Auch p.sönl. erschienen obgenant hannß Reinhard Gress d. Bekenners sohn hat sich für sich & mit sampt Ime sein Vatt. & Zu einem Rechten bürg. mit Vnd und selbst schuldner und selbst Zahler vnver. gesetzt

Anne von Siegen, veuve de David Kress, et ses enfants vendent la maison à leur fils et frère respectif Jean Régnard Kress. La veuve se réserve un droit d’habitation

1625 (26. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 111
(Inchoat. in Prot. fol. 149, Protocollat. fol. 477.) Erschienen David Kressen deß Biersieders see: witib Anna von Siegen mit beÿstand H Urbani Rosenbergers deß ältern Notÿ vnd H Rhatsbewandten ihres vogts, So dann Anna Kressin mit beÿstand M. Jacob Küblers deß Jüngern gürtlers ihres ehevogts Elisabeth Kressin mit beÿstand wolff Georg Oltzen deß handelsmanns ihres Eheuogts vnd Maria Kressin mit beÿstand hanß Hammers deß Metzgers ihres Ehewürths auch H. Geörg Schalesin Alten H. Rhatsbewanthen ihr Mariæ noch ohnentledigten Vogts alle 3. gemls dauid Kressen s. döchter vnd erben
bekannte in gegensein hannß Rheinhard Kressen deß biersieders ihres respectiué Sohns und bruders vnd deßelben ehefr. Anna Ottmännin (verkaufft)
ihr der Muter Annæ von Siegen gebürenden dritentheil, vnd dann ihr der dreÿen schwestern angebürend. dreÿ viertentheil am 2.ten theil am Bierhauß, hoffstat, höflin vnd hinderhäüslin mit s. an d. obern straß Zum Beeren gnt. neben hanß Jörg von türckheim s. wittib vnd Erben, vnd 2. seit Christman von Mutzig s. erben hind. vf ermelts Türckh. witib vnd Erben stoßend geleg. dauon geh. Jarß 2 lb gelts in die Capelaneÿ S. Agneß Altars im Münster alhie vf Weÿhenachten, welch. Zinß dar seÿ fürbietig, ehrschätzig ewig od. ablösig, wie die brief solches vßweisen, der Keüffer vf sich genohmmen, It. 2. fl. gelts w. vff Mariæ vk. dem Spital alhie mit 50. fl. St. w. Item vj. glg w. Jarß vf weÿhenachten d. Pflegd Zur Roten Kürch in hauptg. mit 110. gld. w. Item 5. lb d geldt vf weÿhenachten in Capital mit 100. lb d H Johann Michel Horchern Not° wÿdembs weiß zunüeß. daß Eÿgentumb an solchen letztern 100. lb d stubg. ist H Georg Lauingers erben zuständig (…) Vnd ist der vberig 4.te teil am 2.ten teil ihme keüffer für vngetheilt zuuor Zustendig, der Kauff vber die beschwerd. so der Käuffer vff sich genommen, geschehen p. 361. lb
vnd ist hiebeÿ abgeredt, daß d. Keüffer obgnte Annam die wittib vnd sein Muter ihr leben lang beÿ sich in diser behausung behalten, in der Kammer vnd Stuben darin sie bißher gewesen ihr wonung laßen

Jean Régnard Kress épouse en 1616 Anne, fille du tonnelier Sixte Ottmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 385, n° 1195)
1616. Eodem die [Dominica 23 Trinitatis] Hans Reinhart Kress der Küffer David Kressen d. biersieders Sohn Vndt Jungfraw Anna, Sixt Otmans d. Kiefers nachgelaßene tochter (i 397)

Jean Régnard Kress demande au nom de sa mère Anne l’autorisation de prolonger le délai pour régler une amende de 75 livres (150 florins). Quand il verse un mois plus tard 125 florins, les 25 derniers florins lui sont remis.
1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
(f° 40-v) Sambst. 26.t Februarÿ. – D. Renger Erschien Georg Strobell, biersieder Zum Störckell vnd dann Hannß Reichard Kreß wegen seiner Mutter Anna Greßin biersiederin Zum Schwartzen beren, produciren unterthänige supplication pit darin vmb fernerer prorogation zu abstattung deß rest Ihrer vferlegten straff, Strobelß erst seÿ noch 125. lb der Greßin 75. lb begeren biß vff Jacobi nechstkünfftig &
Erkandt, wo sie in Zeit 8. tagen annembliche bürgen stellen werden, daß Ihnen allß darin Zeit biß Künfftig Johannis Baptistæ Zugelaßen sein soll. Mr. (-)

(f° 67) Mittw. 30.t Martÿ – Hannß Reichard Kreßen des biersiedern Zum Beeren vndt wegen seiner Muter Erschien Niclauß Wolff der Specereÿ Krämer vnder der Klein Rathstub Erlegt an sein Kreßen restirender straff 125. fl. die Vbrige 25. fl seindt Ihme vff sein unterthäniges piten von den Obervngelltherren nachgelaßen, für dißmahl Quit gesprochen vndt solche 125. fl. von Balthasar den XV. Knecht incontinento vf den Pfenningthurn getragen worden

Les Quinze autorisent Jean Régnard Kress à ouvrir une porte de communication entre sa cave et celle de sa voisine pendant la durée de son bail, moyennant une rente annuelle de 30 sols (éteinte en 1662 quand la porte est murée)

1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
Hannß Reinhart Kreß, Durchbruch, Augenschein. 259.
(f° 259-v) Sambst. 27.t 8.bris – Hannß Reinhart Kreß biersieder Zum Schwartzen behren, Erschienen vbergibt unterthänig Supplication, bericht darin daß Er von seiner Nachbarin Ein Keller entlehnet wolt In seinem Keller ein thürlin 6 schuh hoch vnndt 3 breit, durch brechen laßen, pit umb willfaht,
haben die obern bawherren vnd dreÿ den augenschein eingenommen, berufft sich vff derselben Relation & Oberbawherren gehört, seÿ wie In der Supplication begriffen, stehe beÿ M. Hh. ob Sie den Augenschein auch In daß gesampt annemmen wollen gehe der Contract auf vier Jahr.
Erkandt der gestalt willfahrt, daß Supplicant von dem durchbruch Jahrs 30. ß vf den Pfenningthurn in recognitionem geben, vndt nach verflüeßing Vier Jahren wider darumb ansuchen oder Aber v.zügkh darauff thun soll. Mr. (-)
[in margine :] Mont. den 29. huius diße Erkandtnus dem oberschreiber vfm Pfenningthurn in scripto zugestellt.

Les Quinze relèvent le préposé au nettoyage Jean Régnard Kress et les sept transporteurs d’ordures de leurs fonctions pour négligence après avoir constaté que les berges du faubourg de Pierres ne sont plus nettoyées
1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
Horb oder Klingelkarcher. Gassen seubern. Horblohner Johann Reinhard Kreß. – Horb lohner vnnd Karchern Ihre dienst vffkünden. 249.
(f° 249-v) Sambst. den 29. Xbris – Herr Schilling clagt über der Horbkarcher vnfleiß in saüberung der gassen, waren nur in 14 tag die refier beÿ der Steinstraß nicht purgirt worden, seÿe dieße fahrlessigkeit Reinhard Kreßen dem Horblohner nicht wenig Zu Zu schreiben, der gantz kein vffsicht darauff habe. & In der vmbfrag ward gedacht, das die 7. Karcher aber so fahrleßig ob Ihnen Zwar jüngst Zugesprochen, verfang es doch nichts, würde am besten gethan sein, da dießen officianten ins gesampt Ihne dienst vffgekündet, vnnd ein newer boden gelegt würde, Zwar was Kreßen den horblohner betrifft, alß der ohne das zu dießem dienst sich Zu stattlich beduncke, werde solches vielleicht nicht hoch achten, sondern selbs, da ihme gelegenheit gegeben würde, resigniren.
Erkandt, Man soll die horbkarcher auch horb: vnnd siebnerknecht besenden, vnnd Ihnen ihre dienst vffkünden, werden bald kommen vnd verbeßerung versprech, Horblohnern soll auch vndersagt werden fleißiger Zu sein, da er sich würd mercken laßen gern vom dienst zu sein, es gleich acceptiren vnnd vmb einen andern vmbsehen.

L’ancien préposé au nettoyage Jean Régnard Kress est remplacé par Christophe Delkammer
1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
Johann Reinhard Kreßen des gewesenen horblohners stell ersetzt. Oesterrich lohner zu ersetzen. 331.
(f° 331-v) Sambstag den 4. Januarÿ [1634] – Ward erinnert, demnach Johann Reinhard Kreß, bißhero gewesener Oesterrich lohner seine stell beÿ herren Rhät vnd XXI. ohnlängsten resignirt, vnd daßelbsten widerumb fürderlich ein anderer werde Zu erkiesen sein, der ußschütz aber Zuvor von Ober Bawherren Pfleg gemacht zu werden ? ob nicht zu diesem end solch gescheft für sie dießmals zu weißen ? Waran daruff die jenige persohnen, so sich vmb diese stell geschrieben gegeben, auß deren Ampter büchel verleßen. per umbfrag Erkandt, für sie Obere Bawherren zu machung eins Außschutzes gewiesen.
[in margine :] Ersetzt. Mont. den 13. hûs ist Christoff Delkamer beÿ herrn Rhät und XXI. zu einem Osterich lohner erkosen worden.

1633 Conseillers et XXI (1 R 115)
Horb und österreich lohner dienst, Hanß Reinhard Kreß. 278. Stadt Horb vor Michel Mohnen. 282.
(f° 278-v) Montags den 2. Decembris – Dr. Knaff. es erscheine Hanß Reinhard Kreß vnd pd. und.thge supplicatio, umb erlaßung seines Horb vnd österrich lohner diensts.
Erk. ist willfahrt. Vnd soll auff den Zünfften umbgekündt werd.
H: grünwald V. Roser.

Jean Régnard Kress se remarie avec Susanne von Thur, veuve du fondeur Thomas Stich qu’elle avait épousé en 1620
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 163)
1634.Eadem [Dom. Misericord. 20. ap.] Herr Hans Kreß eines Ehrsamen Kleinen Rhats beÿsitzern alhier vnd Fr. Susanna Thomas Stichen gewesenen Kantengiesers v. burgers alhie hinderlaßene wittwe. Cop. 28. April. Zu J. St. Peter (i 83)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 318) 1620. Dom: 21. Trinit: 1. 9.br: Thomas Stich der Kantengießer, J: Susanna Samuel Von Thur des Goldt Arbeiters hinderlaßene Tochter. Eingesegnet Montag 13. 9.br (i 164)

Jean Régnard Kress se remarie en 1637 avec Madeleine Wintz, veuve d’Antoine Stich : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration. La mariée lègue au futur époux la jouissance viagère de l’auberge au Faucon.
Madeleine Wintz meurt en 1646 en délaissant deux enfants issus de son premier mariage avec Antoine Stich et quatre filles de son deuxième mariage avec Jean Régnard Kress. L’inventaire décrit plusieurs maisons, notamment l’auberge à l’Ours Noir Grand rue et celle au Faucon place des Cordeliers.

Jean Régnard Kress loue la brasserie à l’Ours noir au brasseur Jean Adolphe Huck

1648 (22. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 186-v
Erschienen H Johann Rheinhard Kreß deß beständigen. Regiments der Herren Ein und Zwantzig.
hatt in gegensein hannß Adolph Huckhen deß Biersieders mit beÿstand H hannß Jacob Huckhen EE. groß. Rhats Beÿsitzers seines Vatters
verlühen habe, sein Biehauß mit allen deren Gebäwen, Recht. und Zugehördten alhie ahne der obern Straß. gegen dem Bierhauß zur Glockhen hienüber gelegen, und zum schwartzen Bären genannt, sampt denen Zweÿen eingemaurten Keßeln, Bier: Maltz: und weÿch: bütten, Kühlschiff, Zweÿen Nöch., Zweÿen Röhren, einem hopffenkerb, treÿen tischen, einem vff beÿden seith außziehend. Taffel, einer schwartz anschreib taffel mit roth. linien, einem doppelten Stuhl und einem Gießfaßbrett, vff fünffhalb Jahr lang von gegenwärtig. Mariæ Vekündigung angerechnet, um einen solchen Zinnß behausung für daß halb Jahr biß nechstkünfftig. Michaelis 47 fl. für daß Jahr von Michaelis a° 1648. biß Michaelis a° 1649. und widerumb von solcher Zeit an biß Michaelis a° 1650. iedes Jahr 100. fl. so dann die übrige Zweÿ Jahr iährlich 95. fl. (…) dabeÿ ist insonderheit angedingt worden (…)

Jean Régnard Kress, assesseur des Quinze, loue la brasserie au brasseur Gaspard Lersé assisté de son frère marchand de toiles Thierry Lersé

1652 (5. febr.), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 70-v
Erschienen der Ehrenvest- From- Fürsichtig und wohlweÿse H Johann Rheinhard Kreß deß beständigen. Regiments der Herren Fünffzehen
hatt in gegensein Caspar Lerße deß Biersieders mit beÿstand H Dietrich Lerße deß weißleinwadhändlers seines Bruders
verlühen haben daß Bierhauß zum schwartz. Bären mit allen seinen zugehördten alhie ahne der obern straß. geg. dem Bierhauß Zur Glockhen hienüber geleg. und Zum schwartzen Bären genannt sampt denen Zwen eingemaurten Keßeln, Bier Maltz, und zween Weÿchbütten, Kühlschiff, Zweÿeb Nöch, Zweÿen Röhren, einem hopffen Korb treÿ dischen einer vff beÿsen seiten außziehenden Taffel einer schwartzen Schreibtaffel mit roth. linien, einem doppelten Stuhl und einem Gießfaßbrett, vff treÿ Jahr lang von Mich. dißen Jahres angerechnet um einen iährlich Zinß benantlich 50. lib
(…) Fürs Ander so solle der H Verleÿher den Kellerzinnß von dem nebens Keller Zu entrichten verbund. sein

Jean Régnard Kress devient assesseur au Sénat
1653 XV (2 R 71) H. Joh: Reinhard Kreß XV. Würdt Rathh. 189.

Les enfants et héritiers de Jean Régnard Kress obtiennent une réduction de moitié de l’accise à régler
1659, Protocole des Quinze (2 R 77)
H. XV. Joh: Reinhard Kreßen Kinder Umgelts moderation. 61.
(f° 61) Sambst. den 16.t Aprilis. – Weÿl. H. Joh: Reinhard Kreßen XV. seel. Kinder Vogt per Dr. Bitsch d. supplicat. bitt einverleibter vrsach wegen vmb g. remission od. moderation von s. 1644. et 45. schuldiger 13. lb Vngelt Erkandt, Würdt vff die helffte gemildert.

Les quatre filles issues du troisième mariage avec la veuve Madeleine Wirtz vendent la brasserie à l’Ours noir à Gaspard Lersé. En marge, quittance accordée en 1675 à Georges Pick, veuf de la veuve de l’acquéreur

1658 (16. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 633
(Protocoll. fol. 90. – NB. der Kauff ist, über die j. lib 10. ß Allmend Zinnß, 1050. lib) Erschienen H Johann Israel Faust E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer alß Vogt Jungfr. Elisabethæ, Magdalenæ, Dorotheæ und Margarethæ, weÿl. H Johann Rheinhard Kreß dißer Statt geweßenen Fünffzehners, mit weÿl. Frauen Magdalenæ Wirtzin seiner tritten ehelich. haußfrawen, beÿde nunmehr seelig, ehelich erzeugter döchtern, mit beÿstand & H Johann Peter Schmidts und H Johann Michael Zeißolffs alß, auß EE groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, wie auch H Nicolai Reben, Notarÿ
in gegensein Caspar Lerse deß Biersieders mit beÿstand H Dietrich Lerse deß weißleinwad händlers, seines eheleiblich. Bruders
daß Bierhauß Zum schwartz. Bähren mit allen deßen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier an der obern straßen, einseit neben weÿl. H hannß Georg von dürckheim seel. Erben, anderseit neben hannß Jacob Frölich dem Meserschmid, hind. vff bemelte Erben stoßend gelegen, Davon gehnd jahrs vff weÿhenachten 2. lib der Caplaneÿ St. Agneß. Altar im Münster, item j. lb. 10. ß Allmend Zinnß weg. eines durchbruchs iährlich termino Simonis & Judæ Apostolorum der Statt Straßburg, Item 2. fl. straßb. wehr. iahrs 50 fl. Wehr. dem mehren hospital, Item 5 ½ Wehr. iährlich vff weÿhenacht. lößig mit 100. fl. wehr. der Pflegd Zum Roth. Kirch, Item j. lib. 5 ß vff erst gemelt. termin, lößig mit 25. lib. der Fabric St. Aureliæ (übernohmen) – umb 901 Pfund
[in margine, f° 634] (…) in gegensein Georg Bickhen deß Biersieders alß geweßenen Ehevogts weÿl. Annæ Mariæ deß Käuffers /:beeder nunmehr seel:/ nachgelaßener Wittibin, alß Welcher die Bier behausung Zum bären beÿ vertheÿlung dero Verlassenschafft übernohmen, (quittung) Actum d. 7. Junÿ a° 1675.

Fils d’un aubergiste de Hertingen en margraviat de Bade près de Lörrach, Gaspard Lersé épouse en 1647 Anne Marie Kuhn, fille de tailleur

Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 2)
1647. Eadem dominica [post Epiphanias 1] Caspar Lerße der Küfer Johann Lerße des Gastgebers Zu Hattingen in der grauschafft Marck ehlicher Son, vnd Jungfr. Anna Maria Wilhelm Kunen gewesenen Schneiders und burgers allhier hinterlaßene eheliche tochter. Mont. den 8. in summo templo (i 251 – pas à la cathédrale)

Gaspard Lersé originaire de « Hartwegen » devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers
1647, 4° Livre de bourgeoisie p. 239
Caspar Lerse der Khüeffer Von Hartwegen auß der Graffschafft Merckh empfangt d. burgerrecht von seiner haußfrawen Anna Maria, Weÿl. Wilhelm Chüenen deß Schneiders alhie seel. dochter ub 8 Goldt fl. ist ledigen stands gewesen würd Zu den Khüffern dienen. Jur. den 28. Jen: 1647.

Gaspard Lersé se remarie en 1650 avec Marie Homburger, originaire de Stühlingen près de Waldshut en Bade : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, proclamation
Eheberedungs Copeÿ. – zwischen dem Ehrenhafften vndt vornehmen Meister Caspar Lerße dem Küeffer vnd burger Zue Straßburg ane Einem, So dannn der Ehren vnd tugendsamen Jungfrawen Mariæ Homburgerin weÿland deß Ehrsamen Leonhardt Homburgers weÿäbecken Zu Stullingen seem. Grävlicher Fürstenbergischer Jurisdiction hinderlaßener dochter an andern theil (…) mit consens der Ehrenvesten Wohl vornehmen, Achtbahren H. Diethrich Lerße weißlein wathkrämers seines bruders auff seiner deß hochzeitern, So dann auff der Jungfrau hochzeiterin seithen H. Hermann Kempffer der älter H. Hermann Kempffer beede handelsßleuth vndt Philipp Mangolt deß Notarÿ Ihrer der Jungfrau hochzeiterin Gönstige H. Schwäger vnd verwannthe (…) So beschehen vnd verhandelt in deß heÿl. Reichs freÿen Statt Straßburg vff Donnerstag den 11. Julÿ In dem Jahr alß mann von vnsers herrn vnd heÿlandtes Jesu Christo Geburth Zahlte 1650. Philipp Mangoldt Notarius Publicus

Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 43-v, n° 9)
1650. Dominica V. Trinitatis. Caspar Lersche der Küeffer vnnd Burger allhie, Vnd Jungfr. Maria Leonhard Homburgers, gewesenen Weißbecken vnd Burgers zu Stühlingen, Pappenheimischer Herrschafft hinderlaßene eheliche tochter. Sint copulirt Mont. d. 22.t Julÿ Zu Sct. Niclaus (i 55 – pas à St. Nicolas)

Gaspard Lersé proteste devant les Quinze que le conseil des Fribourgeois lui a infligé une amende pour avoir hébergé et nourri des clients en exposant sa version des faits. Le conseil de tribu répond qu’il a attendu deux ou trois mois avant de protester et que pendant ce temps la décision a pris valeur de chose jugée. La commission estime qu’il y a de part et d’autre des points obscurs et propose de réduire l’amende. Les Quinze adoptent la proposition.
1655, Protocole des Quinze (2 R 73)
Caspar Lerse Contra Freÿburger. 97. 113. 123. 149. 159. 162.
(f° 97) Freÿt. den 1. Junÿ – Caspar Lerse Contra Freÿburger Zunfft prod: Vnderth. Supplication, Wildt pro Cit. copias vndt Zeit d. andung erh.

(f° 113-v) Sambst. den 23. Junÿ – Freÿburger L. Per Wildt contra Caspar Lerse, prod: bericht M. E. pro Citato copias vnndt Zeit 14. tag erh.

(f° 123-v) Sambst. den 14. Julÿ – Caspar Lerse per E. Freÿburger Zunfft prod: Gegenbericht, Wildt pro Citat. copias Vnd Zeit 14. tag erh.

(f° 149) Sambst. den 1. 7.bris – Freÿburger Contra Caspar Lerse prod: beschließ E. besichtigung und ad prox: erh.

(f° 159) Sambst. den 22. 7.bris – Caspar Lerse p. E. Freÿburger Zunfft, concludirt Wildt quoq. Erkand Für beschloßen angenohmen, sollens. H. Franckenberger, H. Brackenhoffer.

(f° 162) Freÿt. den 28. 7.bris – Vorige Herren except: H. Erhardts referiren ferner per H. Frantz, d. Streitt in Actis Caspar Lerse deß biersieders Zum beren, Contra die freÿburger Zunfft, berichte darinn Lerse Clagt, daß Zunfftgericht hette ihne darumb vmb 8. lb gestrafft Weilen Er beÿ Ihnen angeb. Worden, daß Er wid. Articull leüth übernacht beherberget, Item Wein auch gebradtens vmbs gelt vfgetrag. Weilenn Er aber mehr nicht als Einen huthmachers gesellen, so sehr truncken geweßen, gleichsamb auß barmhertzigkeit, vnd damit Er nicht in Vngelegenheit Kommen möge, Zu Nachts vf begehren in sein hauß vfgenohmen, Vnd dieselbe nacht ohne einige Schlafgelt in seiner Stuben liegen laßen, fürs andere allein etlichen Schloßer gesell. Welche ihre Kleine herberg beÿ ihme Clägern haben, vnd seiner Haußfrawen Ein Eißerin häpff geziert disch blatt Verehrt, widerumb dargegen vnd zur dancksagung 4. Maaß. Wein v.ehrt vnd spendirt, vnndt drittens einig gebrattens vmb d. gelt iemahlen gespeißet, alß bitt Er absolution
Beclagtes Zunfft gericht, darinn ietzmahls auch beede Rathherren sitz. sagt hingeg. daß vf benöttigten fall d. Cläger weg. seiner verbrech. genugsamb Köndte überwieß. h. d: es seÿe aber annden daß Er sich dem Gericht pt° mulctæ submittirt, auch vf 2. mahl gebettene Genad ihme die Straff vff 4. lb moderirt word. Darauff Er den bescheid in rem judicatam erwachßen laßen, vnnd habe allererst 2. od. 3. monat hernach, da mann am Stattgericht execution vff ihne gesucht an Mghh. appellirt, bittens dahero beÿ solchem Vrtel Zulaßen, Wiewohlen nun beclagter deßen, Vnd in specie d. gesuchten moderation nicht, sondern Völligen begehrten nachlaß geständig, auch ex actis fast vermuthlich, daß Er sein Vorgeben beÿ handttrew hette behaben können, Zumahlen d. Extractus deß Gerichts protocolli Zimblich obscur vnd vnlauter, dieweilen Er aber die vrthel ex rem judicatam erwachßen laßen, vnd mann dabeneben auch vff deß Zunftgerichts authoritet propter malam consequentiam Zusteh. vnd wohl vermuthlich ihne daselbe nit so gar ohne fundament werde gestrafft haben, alß hielten die Herren Deputirte darfür, mann Köndte ohne fernere Weitläuffigkeit als welche vf ein od. d. andern seiten dubios außschlagen möchte, die Sach wider vff E. E. Zunfft remittiren, Jedoch dergestalt daß klägern daselbst vff sein & nochmahlige bitt die obgemelte 4. lb Straaff vff 2. lb. gemildert, welches dann auch dem Zunfftmeister hieroben, sambt freündlichet remonstration, daß mann auch vf seiten d. Zunfft anfangs in d. Sach etwaß behuthsamer hette gehen, vnd den Cläger entwed. p.tenarié convinciren, od. es vß die handtrew stellen können, angedütten, vnndt eben auch darumb die Cösten dieser Sach compensirt werd. sollen. Erkandt, würdt der bedacht gefolgt.
[in margine:] Freÿt. d. 20. dito dem Zunfftmeister v. Lerse besch. angezeigt.

Gaspard Lersé meurt en mars 1666 en délaissant cinq enfants issus de la veuve Marie Homburger. L’inventaire décrit indépendamment chacune des deux maisons que le défunt a réunies. La masse propre au veuf s’élève à 100 livres, celle des héritiers présente un solde négatif de 30 livres. L’actif de la communauté s’élève à 898 livres, le passif à 633 livres

1666 (22.5.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 37) n° 15
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung so weÿlandt der Ehrenthafft Vndt Achtbahre H Caspar Lerße Biersieder Zum Beeren, Burger Zu Straßburg, nunmehr seel. welche Freÿtags den 9.ten Martÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach seinem aus dießer welt tödlichem hinscheÿden Hinder Ihme verlaßen, welche die Ehren vndt viel tugendsame fraw Maria Homburgerin sein hind.laßener wittib mit hülff vnd beÿstand deß auch Ehrenhafften Isaaac Khunen Biersieders Zum Rießen Burgern Zu Straßburg Ihres geschwornen vogts, wie auch deß Ehrengeachten vnd Achtbahren H. Hermann Kempters, Ledderhändlers vnd Burgers allhier Ihres Schwagers, vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß auch Ehrenthafften Sebastian Ewingers deß Jüngern Küffers vndt Burgers alhie als Hanß Heinrichs, Hermmanns, Mariæ Magdalenæ, Diethrichs vndt Hannß Caspars aller 5. geschwüsterdt, vndt deß ietz abgeleibten seel. mit obernandter seiner hinderpliebener wittiben ehelich erzeugter Kinder, vndt ab intestato hinderlaßene nechster Erben geschwornen vogts (…) So beschehen auff Dienstag den 2.t Maÿ A° 1666.

Eheberedungs Copeÿ. (…) Straßburg vff Donnerstag den 11. Julÿ 1650. Philipp Mangoldt Notarius Publicus
Inn einer alhie in der Statt Straßburg in der Straßen gelegener Bierbehaußung Zum Beeren genandt, so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig Vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt.
In einem Vordern Stockh, vff der vndern Bühnen, Auff dem gang, Auff dem Mittlern bod., Inn deß Knechts Kammer
Im Andern Vordern Stockh, auff dem Und.n Casten, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der Obern vordern Stuben, Im hind.n Stübel Vor dießen Stuben, Inn der Andern vordern Stuben, Inn dießer Stubkammer, Vor dießen Gemachen, Im Obern Haußöhren, Im Nebens Stübel, Inn der Gaststuben, Inn der Kuchen, Im Hoff
Eÿgenthumb vndt beßerung ane häüßern. Erstlichen daß Bierhauß Zum schwartzen Bähren genandt mit allen andern deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeitenen gelegen alhie in d. St. Straßb. in d. Straßen 1.s. neben hannß Jacob von Dürckheim seel. Erben, 2.s. neben hernach beschriebener behaußung, hinden auff gemeldte Erben stoßend, dauon gehen Jahrs vff Weÿhanachten 2. lb d d. Caplaneÿ St. Agneßen Althar im Münster alhie, Item j lb 10 ß d Allmend Zinß wegen eines durchbruchs Jährlichen vff Simonis et Judæ Apostolorum d. St. Straßburg, Item 2 gld. Straßb. w. Jährlichen vff Annunciationis Mariæ dem Mehrern Spithal alhie, wid. lößig mit 50. fl. berührter W. Item 5 ½ gld. wehrung Jährlich vff weÿhenachten d. Pflegd zur Rothen Kirchen lößig mit 100. fl. berührter w. Item j lb 5 ß d Zinß auff Michaelis d. Fabric St. Aureliæ im hauptguth lößig mit 25. lb, Item 10. lb d Zinß Herrn Johann Israel Fausten d. Zeit E. Ers. Großen Raths alhier Beÿsitzern, als weÿl. H Joh: Reinhard Kressen geweßenen XV.ers alhie seel. hinderlaßenen 4. döchter noch ohnentledigter vogt Jährlichen vff weÿhenachten, seind in hauptguth abzulößen mit 200 lb d, Item und dann 17 lb 10 ß d Zinß dem Stifft St. Thoman Jährlichen vff Trium Regum vndt Gregorÿ seindt in hguth. abzulösen mit 350. lb. Sonsten vber dieße beschwerd. freÿ ledig vndt Eÿgen, angeschlagen p. 350. lb d. Darüber v.hand. j t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. Cancelleÿ Contractstuben anhangend. Insigel, deßen dat. den 18.ten 10.bris A° 1658. Inhalts welchergestaldt. der ietz verstorbene seel. dieße Bierbehaußung von H. Johann Israel Fausten obbemelt, alß weÿl. H. Johann Reinhard Kreßen XV.ers alhier seel. mit weÿl. Fr. Magdalenæ Wintzin seiner dritten hfren seel. ehelich erzeugter döchter geschwornen Vogt erkaufft.
Item hauß hoffestatt vndt höfflin wie auch Stallung mit allen anden Ihren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. in d. Straßen beÿ dem Gehgäßel 1.s neben hievorgeschriebener Bierbehaußung 2.s. Ulrich Greinern dem Melmann hinden auff die dürckheimische Erben stoßend gelegen. Davon gehen 7 fl. 5 ß Jährlichen vff Nicolai dem Mehren Hospithal alhie seindt in Hauptguth abzulößen mitt 150. fl. besagter wehrung, Item j lb 10 ß d Zinnß, weÿl. H. Dr Melchior Greiners alhie seel. hind.laßener fr. wittwen, Jährlichen vff Catharinæ, seindt in Hauptguth abzulößen mit 30. lb. Item j lb 15 ß Zinnß /.H. Emanuel Gastelio Glaßern v. Burgern alhie, als./ H Jacob Eckels würths zum Hirschhorn erster Ehe beed. Kind geschwornen vogt, Jährlich vff Joh. Bapt: In hauptguth lößig mitt 35 lb Sonsten ledig vndt Eÿgen angeschlagen p. 150. lb. Hierüber Ist vorhanden j. t. Perg. Kauffbr. mitt d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen dat. den 15. Aprilis A° 1659. besagendt, welch. gestalten der ietz v.storbene seel. dieße behaußung von Hannß Jacob Frölichen dem Meßerschmidt v. Salomeen seiner hfren an sich erkaufft.
Ergäntzung der Fr. wittwen unveränderten Guths. Item so hatt die Fraw wittib auch bericht, d. sie Vor 4 Jahren von Ulrich Kuntzmann von Lembach wegen vätterlich. Nahrung empfangen habe 14 Rthlr
Des Wittwers unveränderte Nahrung, Sa. Schulden 15, Sa. Ergäntzung 85, Summa summarum 100 lib.
Hernach würdt der Erben unverändert Guth beschrieben, wo allein in Ergäntzung bestehet 10 lb – Schulden 40 lb, Übertreffen also die Schulden auß der unveränderten Nahrung zu bezahlend umb 30 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 92, Sa. Früchten 6 lb, Sa. Gersten, Maltz, Hopffen, Wein, Bier, Vaß, Reÿff, werckzeugs, Schiff und geschirrs zum Bier vnd Küeffer handwerckh gehörig 206, Sa. Silbers 10, Sa. guldinen Ring 4, Sa. Baarschafft 23, Sa. Ergäntzung 500, Sa. der Schulden 53, Summa summarum 898 lib – Schulden 633 lb, Nach deren Abzug 265 lib
Conclusio finalis Inventarÿ 335 lib

Originaire de Francfort, Georges Pick devient bourgeois par sa femme Anne Marie, veuve du brasseur à l’Ours noir Gaspard Lersé. Le mariage ne semble pas avoir été célébré à Strasbourg ni dans les paroisses voisines.
1667, 4° Livre de bourgeoisie p. 355
Georg Bick der Bierbrauwer Von Francfort, empfangt daß Burgerrecht Von seiner Hausfrawen Anna Maria, Weÿl. Caspar Lerße geweßenen Biersieders Zum Bähren hinderlaßener Wittwen, umb 8. Goldt fl. so beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zuuor ledigen standts geweßen will beÿ E E. Zunfft der Küeffer dienen, Jurav. den 25. Martÿ A° 1667.

Le brasseur à l’Ours noir Georges Pick et sa femme Marie Homburger font dresser l’inventaire de leurs apports. Les maisons sont décrites comme à l’inventaire précédent. Les biens propres à l’épouse s’élèvent à 254 livres

1667 (21. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 39) n° 20
Inventarium über H. Georg Picken, Biersieders Zum Bähren Burgers Zu Straßburg Zu Frn. Mariæ Homburgerin seiner lieben hfren in den Ehestandt zugebrachte Nahrung, auffgerichtet 1667. – So beschehen in fernerem beÿsein der Ehren vorgeachten wohlachtbahren vndt Ehrenhafften Herrn Diethrich Lerße Weiß Leinwath händlers, d. frauen voriger Ehe Kind. vatters Brud. v. H Herman Kempters Ledderhändlers Ihres Schwagers H. Isaac Thänen Biersieders Zum Strauß Ihr d. fr. geweßenen vogts v. H. Sebastian Ewingers deß Jüngern Küeffers vorig. Ehe Kind. vogts, aller Burgere alhie zu Straßburg auff Sambstags Ipsa Mathei den 21.t 7.bris A° 1667.
Inventarium über Frawen Mariæ Homburgerin weÿl. Hn Caspar Lerße geweßenen Biersieders Zum Bähren, burgers Zu Straßburgseelig hindlaßener Wittiben zu H. Georg Picken dem ietzigen Biersieder Zum Bähren, auch Burgern alhie Ihrem ietzigen lieben haußwürth in den Ehestand zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1667. – So beschehen in fernerem beÿsein der Ehren vorgeachten wohlachtbahren vndt Ehrenhafften Herrn Diethrich Lerße Weiß Leinwath händlers, d. frauen voriger haußwürths seel. Bruders, H Herman Kempters Ledderhändlers Ihres Schwagers, H. Isaac Thänen Biersieders Zum Strauß vnd H. Sebastian Ewingers, deß Jüngern Küeffers und Burgers alhievorig. Ehe Kind. vogts, aller Burgere alhie zu Straßburg auff Sambstags Ipsa Mathei den 21.t 7.bris A° 1667.

Inn dem Bierhauß Zum Bähren in der Statt Straßburg in der Straßen, gegen dem Bierhauß zur Glocken über gelegen, so d. Frn. vndt Ihren Erster Ehe Kindern gehörig Ist befunden worden wie volgt.
In einem Vordern Stockh, Auff dem Mittlern Casten, Im hindern hauß vff d. oben bühnen, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, wieder im vordern Stockh Inn der Cammer B, Vor dießer Cammer, Inn der einen obern vordn. Stuben, Inn der Obern hindern Stuben, Vor dießen Stuben, Inn der Andern vordern Stuben, Vor dießen Stuben, Inn der Wohn: od. Gaststuben
Eÿgenthumb vndt beßerung ane häüßern. (Fr) Erstlichen die Bierbehaußung Zum schwartzen Bähren genandt, mit allen andern deren begriffen, gebäwen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeitenen gelegen alhie in d. Statt Straßburg in d. Straßen 1.s. neben weÿl. H. hannß Jacob von Türckheim seel. Erben, 2.s. neben hernach beschriebener Behaußung, hinden auff gemeldte behaußung stoßend, dauon gehen Jahrs vff Weÿhanachten 2. lb d d. Caplaneÿ St. Agneßen Althar im Münster alhie. Item j lb 10 ß d Allmend Zinß wegen eines durchbruchs Jährlichen vff Simonis et Judæ Apostolorum d. Statt Straßb. Item 2 fl. Straßb. Wehrung Jährlichen vff Annunc. Mariæ dem Mehrern Spithal alhie, wid. lößig mit 50. gld. berührter Wehr. Item 5 ½ fl. Jährlichen vff weÿhenachten der Pflegd zur Rothen Kirchen, lößig mit 100. fl. berührter Wehrung. Item j lb 5 ß d Zinß auch vff weÿhenachten d. Fabric St. Aureliæ im hauptguth lößig mit 25. lb, Item 10. lb d Zinß Herrn Johann Israel Fausten der Zeit V,ßerer Gn. Herren deß beständigen Regiments der herren Räth vndt XXI. allhier Beÿsitzern, als weÿl. H Johann Reinhard Kressen geweßenen XV.ers alhie seel. hinderlaßenen vier döchter, noch ohnentledigtem vogt, Jährlich. gleicher gestalten vff weÿhenachten, seind in hauptguth abzulößen mit 200 lb d, Item und dann 17 lb 10 ß d Zinß dem Stifft St. Thoman alhier Jährlichen vff Trium Regum vndt Gregorÿ seindt in hauptguth 350. lb. Sonsten vber dieße beschwerd. freÿ ledig vndt Eÿgen, angeschlagen vmb 350. lb d. Darüber v.hand. j t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen dat. den 18.ten 10.bris A° 1658. Inhalts welch. gestaldt. H. Caspar Lerße d. fraw vorig. Haußwürth seel. dieße Bierbehaußung von Ehren erwehntem H. Johann Israel Fausten gedachts H. XV.ner Kreßen seel. döchter geschwornen Vogt erkaufft.
Item hauß hoffstatt vndt höfflin, Wie auch stallung mit allen and.en deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. in d. Straßen beÿ dem gähgäßel ein seith neben hievorgeschriebener Bier Behaußung 2.s. Ulrich Greinern, Melmann v. Burgern alhie hind. auff die Türckheimische Erben stoßend gelegen. Davon gehen 7 fl. 5 ß Wehrung zinß Jährlich. vff Nicolai dem Mehren Hospithal alhie seindt in Hauptguth abzulößen mit 150. fl. besagter wehrung, Item j lb 10 ß d Zinnß, weÿl. H. Dr Melchior Greiners alhie seel. hind.laßener fr. wittwen, Jährlichen vff Catharinæ, seindt in Hauptguth abzulößen mit 30. lb. Item j lb 15 ß Zinnß H. Emanuel Gastelio, Glaßern vndt Burgern alhie, als. H Jacob Eckels Würths zum Hirtzhorn Erster Ehe beed. Kind geschwornen vogt, Jährlichen vff Johannis Baptistæ In hauptguth lößig mitt 35 lb d Sonsten ledig vndt Eÿgen angeschlagen p. 150. lb. Hierüber Ist v.hand. j. t. Perg. Kauffbr. mitt d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen dat. den 15. Ap.lis A° 1659. besagendt, welch. gestaldt obbemelter H. Caspar Lerße seel. dieße Behaußung von Hannß Jacob Frölichen, dem Meßerschmid, vndt Salomeen, deßelben hfren an sich erkaufft.
Des Herrn Nahrung, Sa. Kleÿder 18, Sa. Bahrschafft 40, Summa summarum 58 lib.
Der Frawen Nahrung, Sa. haußraths 197, Sa. Früchten 8, Sa. Gersten, Maltz, Hopffen, Wein, Bier, Vaß, Reÿff, Werckzeugs, Schiff und geschirrs zum Bier vnd Küeffer handwerckh gehörig 150, Sa. Silbergeschmeids 16, Sa. guldinen Ring 12, Sa. Bahrschafft 40, Sa. Eigenthumbs undt Beßerung ane häußern 500, Sa. der Schulden 80, Summa summarum 1005 lib – Schulden 751 lb, Nach deren Abzug 254 lib
Wÿdemb So die Fraw auß voriger Ihrer Ehe zugenießen hatt 305 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 560 lb

Marie Homburger meurt en mai 1672 en délaissant quatre enfants de son premier mariage. Les maisons sont décrites comme ci-dessus. La masse propre au veuf s’élève à 38 livres, celle des héritiers à 99 livres. L’actif de la communauté s’élève à 522 livres, le passif à 386 livres

1672 (25.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 42) n° 11
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. die Ehren vndt viel tugendsame fraw Maria Homburgerin deß Ehrengeachten vndt Achtbahren H. Georg Picken, Biersieders Zum Bähren, Burgers zu Straßburg haußfraw seel. welche Freÿtags den 17.t Maÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichem hinscheÿden Hinder Ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften Sebastian Ewingers Küffers vndt Burgers alhie als Hanß Heinrichs, Hermmanns Diethrichs vndt Hannß Caspars aller 4. geschwüsterdt, vnd der ietz abgeleibten frawen seel. mit auch weÿl. dem Ehrenhafft vnd Achtbahren H. Caspar Lerße ebenmäßig geweßenen Biersied. Zum Bähren Burgern alhie Ihrem vorigen haußwürth seel. ehelich erzeugter Kinder vndt ab intestato hinderlaßener nechster Erben geschwornen vogts, mit beÿstand d. Ehrenvesten fürgeachten Wohlgelehrten vndt Ehrengeachten Herrn Dietrich Lerße weißleinwanth händlers (…) So beschehen auff Donnerstag Ipsa Jacob den 25.t Julÿ A° 1672.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg in der Straßen gelegener Bierbehaußung Zum Bähren genandt so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig Vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt.
In der einen Obern Vordern Stueben
Eÿgenthumb vndt beßerung ane häüßern. (E.) Erstlichen die bier behaußung Zum schwartzen bähren genandt sampt Zweÿen vngleich eingemaurten kupfferin bier Keßlen mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten geleg. alhie inn d. Statt straßb. in d. Straß 1.s. neben Isaac Dochtermann, Gastgebern am Waßerzoll, 2.s neben hernach beschriebener behaußung, hinden auff erstgedachten Isaac dochtermann stoßend, dauon gehen Jahrs vff Weÿhanachten 2. lb d der Caplaneÿ St. Agneßen Althar im Münster alhie, In Capital dem Zinnß nach gerechnet, Item j lb 10 ß d Allmend Zinß 4 lb weg. eines durch bruchs Jährl. vff Simonis et Judæ Apost. der Statt Straßb. Pfenningthurn alhie dem Zinß nach alhie gerechnet 30 lb d, Item 2 fl Straßb. wehrung Jährl. vff Annunc: Mar: dem Mehrern Spithal alhie wid. Lößig mit 50. fl. berührter Wehrung. Item 5 ½ fl. wehrung Jährl. vff weÿhenachten d. Pflegd zur Roth. Kirch. alhie lößig mit 100. fl. berührter wehrung. Item j lb 5 ß d Zinß auff Michaelis d. Fabric St. Aurelien im hguth lößig mit 25. lb. ([biffé] Item 10. lb d Zinß weÿl. H Joh: Reinhard Kressen geweßenen XV.ers alhie seel. hinderlaßenen Kindern, Jährl. vff weÿhenachten) Item 3 lb 3 d Zinß weÿl. H. Joh: Israel Fausten gewesenen XV.ers alhie seel. hind.laßener fr. wittib und Erben, Jährl. vff weÿh. seind inn hguth von vnd ane 201 lb d Capital abzulößen mit 75. lb 7 ß d, Item 3 lb 3 d Zinß fr. Annæ Margarethæ Kreßin H. Johann Melchior Bitschen J. v. Dris vnd E Ehrs: Großen Raths alhie Procuratoris haußfr. Jährl. auch vff weÿhenachten ane nechstgemeltem Capital ablößig ebenmäßig mit 75. lb 7 ß 6 d Item 2 lb 2 d Zinß fr. Elisabethæ Kreßin H. (-) Hallers Specereÿ händlers Zu Augspurg haußfr. Jährl. gleichergestalt vff weÿhenachten seind ebenmäßig ane vorstehendem Capital ablößig mit 50. lb 5 ß d, Item vnd dann 14. lb d Zinß dem Stifft St. Thoma alhie Jährl. vff Trium Regum vnd Gregorÿ seindt in hguth. abzulösen mit 350. lb. Sonsten vber dieße beschwerd. freÿ ledig v. eigen, angeschlagen p. 350. lb d. Darüber vorhand. j t. Perg. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contr. anhang. Insigel deßen datum den 18.ten 10.bris Anno 1658. Inhalts welchergestaldt. H. Caspar Lerße d. fr. seel. voriger haußwürth seel. dieße bier behaußung von H. Joh: Israel Fausten XV.ern alhier, alß weÿl. H. Johann Reinhard Kreßen XV.ers alhier seel. mit weÿl. Fr. Magdalenæ Wintzin seiner dritten hfrn seel. ehelich erzeugter döchter geschwornen Vogt erkaufft.
(E.) Item hauß hoffstatt vndt höfflin wie auch Stallung mit allen anden Ihren Gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten gelegen alhie in d. St. Str in d. Straßen beÿ dem gehgäßel 1.s neben hieuorgeschriebener Bier behaußung 2.s. Ulrich Greinern dem Melmann hind. vff H. Isaac dochterman, den jetzigen Würth am Rheinwaßerzoll, Burgern allhie stoßend gelegen. Davon gehen 3 lb 18 ß 9 d Zinß Jährlich vff Nicolai dem Mehren Hospithal alhie seindt in Hauptguth abzulößen mit 150. fl. S. W. thun 78 lb 15 ß, Item j lb 10 ß d Zinnß weÿl. H. Dr Melchior Greÿners alhie seel. hind.laßener wittwen sel. Erben, Jährlichen vff Catharinæ seindt in Hauptguth abzulößen mit 30. lb. Sonsten vber dieße beschwerden freÿ ledig vndt eigen angeschlagen p. 185. lb. Hierüber Ist vorhanden j. t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen datum den 15. Aprilis A° 1659. besagendt, welchergestalten H. Caspar Lerße der Frn seel. voriger haußwürth dieße Behaußung von Hannß Jacob Frölichen dem Meßerschmidt vndt Salomeen seiner hfren an sich erkaufft.
Des Wittwers unveränderte Nahrung, bestet allein in der Ergäntzung 38 lib.
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 91, Sa. Werckzeugs, wie auch Schiff und geschirrs Zum Biersied. und Küffer handwerck 7, Sa. Wein vnd Bier 13, Sa. Silbers 10, Sa. Guldinen Ring 9, Sa. Eigenthumbs vndt beßerung ane Häußern 535, Sa. der Ergäntzung 176, Summa summarum 843 lb – Schulden 743 lb, Nach deren Abzug 99 lib
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 20, Sa. Werckzeugs, Schiff und geschirrs zum Biersied. vnd Küeffer handwerckh gehörig 12, Sa. Maltz, hopffens und Wacholdbeer 59, Sa. Früchten 6, Sa. Weins 44, Sa. Viehs 13, Sa. Baarschafft 8, Sa. Schulden 355, Summa summarum 522 lib – Schulden 386 lb, Nach deren Abzug 125 lib
Conclusio finalis Inventarÿ 518 lib
Wÿdemb, so die ietzt abgeleibte fraw seel ad dies vitæ genoßen, Wie in dem über weÿl. H. Caspar Lerße der ietz verstorbenen Fraw vorigen haußwürths seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventario (…)

Le tuteur des enfants Lersé cède l’auberge à l’Ours noir à leur beau père Georges Pick

1672 (25.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 42) Joint au n° 11 du 25 juillet 1672
Zuwißen, daß vff tödtliches ableiben weÿl. der Ehren: und tugendtsamen frawen Maria Homburgerin, deß Ehrengeachten vndt Achtbahren H. Georg Picken, Biersieders Zum Bähren, Burgers zu Straßburg haußfrawen seel. welche Freÿtags den 17.t Maÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, Ersternannter H. Georg Pick, der Wittwer, mitt Rath hülff vndt beÿstandt der Edlen Wohl Ehrenvest Fromm, fürsichtig weÿß Ehrengeachten vnd Achtbahren Herrn Johann Philipß Zeÿsolphs Vnßern Gn. Herren deß beständigen Regiments der Herren XV.en alhie Beÿsitzers, Herrn Hannß Meÿers deß Jungen Küeffers vnd H. Hannß Leonhard Schroppen, Biersieders Zum Roßen Krantz vnd Burgern alhie ane einem, Anderntheÿls aber der Ehrenhaffte Sebastian Ewing. auch Küeffer vndt Burger alhie als Hannß Heinrichs, Hermmanns Diethrichs vndt Hannß Caspars aller 4. geschwüsterdt, vndt obernanter der ietz abgeleibten frauwen seel. mitt auch weÿl. dem Ehrenhafften vnd Achtbahren H. Caspar Lerße ebenmäßig geweßenen Biersieder Zum Bähren Burgern alhie Ihrem vorigen haußwürth seel. ehelich erzeugter Kinder geschworner vogt, mit beÿstand deß Ehrenvesten und vorgeachten Herrn Hermann Kempffers Leder händlers ernannten Kind. nechsten verwanthens Burgers alhier, auff Zuendt gemelttem dato wegen der Bierbehaußung Zum Bähren genandt sampt der Nebens behausung wie auch der Erben unverändertem darzu gehörigem Schiff und Geschirr, Vaß, tisch, stühl, vndt bäncken, Inmaßen solche in einer absonderlich darüber specificirten designation begreiffen, mit einander underredt vndt verglichen, wie volgt.
Nemblichen So hatt obernandter H Sebastian Ewinger mitt hülff vnd Beÿstandt seines Herren Beÿstandtes im anhmen seiner vogts söhnen berührtem H. Georg Picken seiner Vogts persohnen Stieffvattern
ermeltte Bier behaußung Zur Bähren sampt der Nebens behausung vnd allen darzu gehörigen unveränderten Vaßen wie auch Schiff und geschirr Inmaßen solches in dem über obernandter d. Vogts persohnen Mutter seel. Verlaßenschafft auffgerichtetem Inventarium specficirt Zu befinden, sampt denen darauff stehenden beschwerden, für vnd vmb 3100 Gulden (…)
So beschehen vnd verhandelt in Straßburg auff Donnerstag, den 22. Augusti A° 1672

Georges Pick se remarie en 1672 avec Madeleine Verius, fille de l’aubergiste Jean Charles Verius : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachte undt Achtbaren Herrn Georg Picken, biersiedern zum bähren undt burgern Zu Straßburg ane einem undt der Ehren: undt Viel tugendsamen Jungfrauen Magdalenæ Veriusin deß Ehrengeacht: undt wohlachtbahren herrn Johann Carl Verius biersieders Zum Strnenberg burgers Zu Straßburg eheleiblichen Tochter am andern theil sich begeben – So beschehen undt verhandelt inn Straßburg auff Montag den 30. tag des Monaths Septembris Styli veteris Anno 1672, ausgefertiget aber Montags den 24.ten Septembris Anno 1696. Johann Christoph Stöffel, Notarius publicus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 154, n° 43)
1672. Hr Görg Bick der Burger undt Biersieder allhier Zum Bären unndt J. Magdalena Hrn Hannß Carl Veriußin des Biersieders Zum Sternenberg Ehel. Tochter. Mont. 14. Oct: (i 155)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie à l’Ours Noir, décrite de manière comparable aux inventaires précédents. Ceux du mari s’élèvent à 209 livres, ceux de la femme à 247 livres.

1673 (18.6.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 43) n° 1
Inventarium über H Georg Picken Biersieders Zum Bähren Burgers Zu Straßburg, Zu frau Magdalena Veriußin seiner ietzmahligen lieben haußfrauwen in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet 1673 – durch Ihnen H Georg Picken, mitt beÿstandt deß Ehren Vorgeachten H Hannß Leonhardt Schroppen, Biersieders Zum Roßenkrantz, Burgers Zu Straßburg, Inn Ihr Frn Magdalenæ, wie auch Ihrer lieben Eltern, Vndt H Hannß Ludwig Schneiders, Weißbecken vndt Burgers alhier, beÿsein, selbsten geügt vndt gezeigt (…) so beschehen auff Sambstag den 18.ten Januarÿ A° 1673.
Inventarium über Frn Magdalenæ Veriußin Zu Georg Picken, Biersiedern Zum Bähren Burgers Zu Straßburg, Ihrem lieben haußwürth in den Ehestandt Zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1673.

Inn einer allhier inn der statt Straßburg inn der Strasen inn dem bierhauß zum Bähren genandt so auch inn dießer Nahrung gehörig ist befunden worden, wie volgt.
In der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der einen obern vordern Stueben, Vor dießer Stueben, Inn der Knecht Cammer, Vor dießer Cammer, Im haußöhren, Inn der andern obern vordern Stuben, Inn der Gaststueben, Inn der Kuchen, Im hoff
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane häüßern. Erstlichen die bier behaußung Zum schwartzen Bähren genandt, sampt Zweÿen vngleichen eingemaurten Kupfferin Bier Keßeln, auch allen anderen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten gelegen alhie inn d. Statt straßb. inn d. Straßen gegen dem bierhauß Zur Glocken über 1.s. neben Isaac Dochtermann, Würth vndt Gastgebern am Rheinwaßerzoll, 2.s neben Hernach beschriebener Behaußung, hind. auff erstgedachten Isaac dochtermann stoßendt. Dauon gehen Jahrs vff Weÿhanachten 2. lb d der Caplaneÿ St. Agneßen Althar im Münster alhie, In Capital dem Zinnß nach gerechnet per 50 lb, Item j lb 10 ß d Allmend Zinß wegen eines durch bruchs, Jährl. vff Simonis et Judæ Apostol. der St. Straßb. Pfenningthurn alhie, dem Zinß nach alhie gerechnet p. 30 lb d. Item 2 fl Straßb. w. Jährlichen vff Annunc: Mariæ dem Mehrern Spitahl alhie, wid. lößig mit 50. fl. berührter Wehrung. thun 26. lb 5 ß d, Item 5 ½ fl. wehrung Jährlichen vff weÿhenachten d. Pflegd zur Rothen Kirchen alhie, lößig mit 110. fl. berührter wehrung thun 57. lb 15 ß d. Item j lb 5 ß d Zinß vff Michaelis der Fabric St. Aurelien im hauptguth lößig mit 25. lib. d, Item 3 lib 3 d Zinß, weÿl. H. Joh: Israel Fausten, geweßenen XV.ers alhie seel. hind.laßener fr. wittib und Erben, Jahres vff weÿhenachten, ist d. gantze hauptguth abzulößen mit 201 lb b, vndt der hiehero gehörige antheil mitt 75. lb 7 ß d, Item 3 lib 3 d Zinß fren. Annæ Margarethæ Kreßin, H. Joh. Melchior Bitschen J. V. Dris vnd E. Ehrs: Großen Raths alhie Procuratoris hfren. Jährlichen auch vff Weÿhenachten seind ebenmäßig ane vorstehenden Capital d. 201. lb d standt gleich. gestalten ablößig mit 75. lb 7 ß 6 d, Item 2 lb 2 d Zinß, fren. Elisabethæ Kreßin, Herrn (-) Hallers Specereÿ Händlers Burgers Zu Augspurg hfrn. Jährlichen ebenmäßig vff weÿhenachten wie vorstehendem Capital ablößig mit 50. lb 5 ß d, Item vndt dann 14. lb d Zinß dem Stifft St. Thomæ alhie, Jährlichen vff Trium Regum vndt Gregorÿ seindt in hauptguth abzulösen mitt 350. lb d. Sonsten über dieße beschwerden freÿ ledig vndt Eÿgen. Darüber vorhanden j t. Perg. Kauffbr. mitt d. Statt Straßb. anhangendenm Contract Insigel deßen dat. den 18.t. 10.bris A° 1658. Inhalts welchergestaldt. H. Caspar Lerße, sein H. Georg Picken Vorfahr seel. dieße Bier behaußung von weÿl. H. Johann Israel Fausten XV.ern alhier seel. als weÿl. H. Joh. Reinhardt Kreßen auch fünffzeheners seel. mitt weÿl. Frn. Magdalenæ Wirtzin seiner dritten hfrn seel. ehelich erzeugter döchter geschwornen Vogt erkaufft.
Item hauß, hoffstatt vndt höfflin, wie auch stallung, mitt allen anden Ihren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. Statt Straßburg in der Straßen, beÿ dem Gehgäßel 1.s neben hieuorgeschriebener Bier behaußung 2.s. Ulrich Greÿners deß Melmanns Becken behaußung, hind. vff H. Isaac dochterman, den jetzigen Würth am Rhein Waßerzoll, Burgern allhie stoßend gelegen. Davon gehen 3 lb 18 ß 9 d Zinß Jährlichen vff Nicolai dem Mehren Hospithal alhie, seindt in Hauptguth abzulößen mit 150. fl. Str. W. thun 78 lb 15 ß, Item j lb 10 ß d Zinnß weÿl. H. Melchior Greÿners J. V. Dris Burgers alhier seel. hind.laßener fr. Wittwen serl. Erben, Jährlichen vff Catharinæ seindt in Hauptguth abzulößen mitt 30. lb. Sonsten über dieße beschwerden auch freÿ ledig vndt Eÿigen. Hierüber Ist vorhanden j. t. Perg. Kauffbr. mitt d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel, deßen dat. den 15. Ap.lis A° 1659. besagendt, welch. gestalten obgedachter H. Caspar Lerße dieße Behaußung von Hannß Jacob Frölichen dem Meßerschmidt vndt Salomeen seiner hfren. an sich erkaufft.
Welche beede Häußer H. Georg Pickh beÿ Weÿl. fren Mariæ Homburgerin seiner haußfrn. seel. verlaßenschafft Abtheilung, Donnerstags den 22.t Augusti A° 1672. Von Sebastian Ewingern, Küffern vndt Burgern alhier, deroselben hind. laßener Kind. geschwornem vogt angenommen vmb 1550. lb d daran restiret noch über abzug hievorgeßriebener noch darauff stehend. Capital beschwerden 701. lb 5 ß
Des Manns Nahrung, Sa. haußraths 159, Sa. Werckzeugs, wie auch Schiff und geschirrs Zum Biersied. und Küffer handwerck 24, Sa. Früchten, Maltz vnd hopffen 129, Sa. Weins Biers vnd Vaß 63, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumbs vndt beßerung ane Häußern 701, Sa. der Schulden 10, Summa summarum 1089 lb – Schulden (1007) lb, Nach deren Abzug 209 lib
Der Frawen Nahrung, Sa. haußraths 134, Sa. Silbers 23, Sa. Guldinen Ring 13, Sa. Baarschafft 86, Summa summarum 247 lib
Wÿdemb, So H. Georg Pickhn von Weÿl. Frawen Maria Homburgerin seiner Vorigen Hausfrawen seel. ad dies vitæ Zu genießen hatt, summa 284.

Le fabricant de pâtés Jean Philippe Sax, propriétaire de la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée, et Georges Pick passent un accord de tolérance d’après lequel le premier autorise le deuxième à poser un chenal contre son mur entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière de la propriété Pick

1677 (24. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 615-v
Herr Johann Philipps Sax der Pastetenbeckh an einem,
So dann Georg Pickh der biersieder Zum Schwartzen bähren, am andern theil
haben bekannt, Waß maßen Er Sax, Ihme Pickhen, auff deßen grundt nachbahrliches Ansuchen, nachbahrlich gegönet habe, Einen überzwerchen Hultzern Nach, welcher uff sein Pickhen Vordern und hindern hauß uffligt, hart ahne sein Saxen eÿgene Maur in sein Pickhen hoff, oben anzulegen, doch daß dieße Keine Gerechtigkeit der Pickhischen noch dienstbarkeit der Saxischen behaußung, sondern eine bloße nachbahrliche Gönnung sein, auch die Gönnungß Art und Natur haben und behalten solle, Inmaßen dann Er Pickh für sich und seine nackhommen, solches für Eine Nachbarliche Gönnung angenohmen hatt

Georges Pick rembourse à l’Hôpital un capital de 150 florins assis sur la maison d’après un titre du 22 mars 1557.

1680 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 305-v
Johann Peter Storckh alß Mittelschreiber deß mehrern Hospitals, und Von dennen Herren Pflegern deßelben hierzu Constituirter Mandatarius
in gegensein Georg Pickhen deß Biersieders Zum Schwartzen Bähren
daß derselbe, erwehntem Hospital, Erstlichen die uff seiner alhier in der Obern straß gelegener bier behaußung Zum Schwartzen bähren genannt, Vermög eines teutschen Pergamentinen den 22. Martÿ a° 1557. mit deß bischofflichen Hoffs anhangenden Contract Insigel gefertigten zinnßbrieffs iährlichen term. Annunctiat. Mariæ Zu Zinß gefallene 2. fl. straß. wehrung, fürs anderen die uff neben dem Schwartzen bähren gelegener behaußung nach Innhalt eines pergamentinen sub dato 10.t. 10.bris a° 1567. mit deß bischofflichen hoffs anhangendem Contract Insigel per rest Verfallende 7. fl. 5. ß besagter wehrung, mit 150. fl. erwehnter wehrung abgelöst habe

Jean Georges Pick demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de relever l’amende que lui a infligé la Chambre de police pour hébergement illicite. La Chambre de police déclare que le contrevenant n’en est pas à sa première infraction au récent règlement et qu’elle a reçu des ordres pour l’appliquer strictement. Le syndic royal Güntzer propose à la Chambre de police de réduire l’amende d’autant que le règlement est destiné aux vivandiers français.
1687, Conseillers et XXI (1 R 170)
Hans Georg Picque der biersieder umb nachlaß angesetzter straff. 291.
(f° 291-v) Sambstags den 14.t Sept. 1687 – Hans Georg Picque burger und biersieder alhie prodt. p. Saltzman Vnterth. mem. annexo petito, meldet, daß Er von E: löbl. policeÿ gericht in 25. lb straff ohnachlößig, wegen übertrettung jüngst ergangenen Decreti, daß Er die gäste über die Zeit beÿ sich gelaßen haben sollen condemnirt worden. Es seÿe aber die anklag ex vindictâ von den teutschen Sergenten geführt worden, allermaßen Er Niemand beÿ sich damahls gehabt alß etliche ihr leuthe, so das geld waß Sie die tag über verdienet, auff gezehrt, Hn Rathherrn flachen Sohn neben Einem der seinen verwanthen, so vor Kurtzem alhier wider angekommen, mit Ihme nicht alß gänße gegeßen, und deßhalben die Ordnung dar durch nicht gebrochen word., bittet beÿ solchen vmbständen Ihn der straff gnädig Zu erlaßen.
die herren Policeÿ Richter berichten, der man seÿe schon vnterschiedlich mahl daß Er wider die Ordnung gethan, angeklagt worden, also hätte man Ihme die darin gesetzte straff endlich ansetzen müßen, Sie hätten auch darumb nicht gleich selbige moderiren können, weilen solche erst kürtzlich mit ernst zu halten anbefohlen worden. zu dispendiren stehe Zu M. Gn. Herren.
H. Syndicus Güntzer, Er finde die Entschuldigung des Imploranten in etwas erheblich, seÿe auch buchens*, und die Ordnung mehr wegen der frantzösischen marquetenden gemacht word., als könte die straff ohn maßgebich auff 1. lb 10 ß moderirt werd. Erkant, wird Implorant ahn die herrn policeÿ richter gewießen, daß Ihme daselbst an geschwohrner maßen die moderation gedeÿen möge.
H. XXI. Goll, Rathh. Brackenhoffer.

Jacques Lœchner rapporte devant le conseil des Tonneliers que Georges Pick a acheté du bois à Ballbronn et en a fait faire des tonneaux. Après avoir déclaré ne pas se souvenir de l’affaire qui remonte à plusieurs années, Georges Pick convient des faits.
1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 62-v) Donnerstags den 23. Maÿ Anno 1697 – Jacob Löchner Klagt Ca. Herr Georg Pickhen, daß Er Zue Ballbronn einßmahls holtz gekaufft und daraus durch seine Knechte Vaß machen laßen, beklagter entschuldigte sich, seÿe schon ohngefehr 8 Jahr deßhalben Er sich nicht mehr eugentlich Zuerinnern wüste, vnd gabe sich endlichen schuldig

Madeleine Verius meurt en juillet 1706 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 1 535 livres, celle des héritiers à 1 358 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7929 livres, le passif à 1 144 livres

1706 (30.8.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 4)
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendsahmen frawen Magdalenæ Pickin, gebohrner Veriußin des Ehren vest und vorgeachten Herrn Georg Picken, Bierbrauers und burgers alhier zu Straßburg geweßener ehel. Haußfrauen seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in A° 1706 – nach ihrem Mittw.d. 28.sten Julÿ nächsthien aus dießer Zeitlich Keit genommenen seel. Hienscheiden, hinterlaßen (…) Actum in d. Königl. Freÿen Statt Straßburg Montags d. 30.ten Augusti Anno & 1706.
die seelig abgeleibte Fraw hatt ab intestato Zu rechtsmäßigen Erben Verlaßen. 1. Mariam Magdalenam und Mariam Salome Hattin, weÿl. frawen Mariæ Magdalenæ gebohrner Pickin mit Hn Joh: Hatten, Biersieder, u. burgern alhier ehel. erzielte beede Töchterlein als dißorts Enckelein, im Ersten Stamm, 2. Fr. Mariam Salome gebohrne Pickin, Hn Georg Fried: Otten des jüngern Rothgerbers u. Lederbereiters auch burgers alhie ehel. Haußfrau im Andern, 3. H: Johann Georg Picken bierbrawern u. burgern alhie, in dritten, 4. Johann Carl Picken, ledigen Kieffer un 4.ten, 5. Servatius Picken, ledig. biersiedern in 5.ten und 6. Jgfr. Mariam Margaretham Pickin in 6.ten Stamm, Welche 3. letztere mit Hn Joh: Jacob Kammen Gastgebern Zum Geist u: burgern alhie bevögtigt, alle aber der Verstorbenen seel. mit obehrnbenanten Hn Georg Picken dem hinderbliebenen Hn Wittiber respectivé ehelich erziehlte Kinder und Enckele.

Publicatio et Declaratio über hievor inserirten Codicillum
In der ane der jnneren Straß gelegenen und Zum schwartzen Bähren genanten hiehero gehörig. und hernach beschriebenen Bierbrauer behausung sich befunden
Schrein und Höltzenwerck. Auff dem obern Kasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In d. Obern Wohnstub, In d. Stub Cammer, Im obern haußöhren, In der Cammer D, Im obern hindern stüblein, In d. Magd Cammer, In d. undern oder Bierstub, Im undern Haußöhren
Im Hauß in dem haargäßel, Im Keller
Schiff und geschirr zum bierbrauer handwerck gehörig
Eigenthumb ane Behaußungen (W.) It. die Bier behausung Zum schwartzen Bähren genant, ane d. Innern Straß in d. St. St. geleg. sampt dem eingemaurten Bier Keßel, auch übrigen dero Gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten, Gerechtigkeiten, 1.s neben Johann Erhard Metzen, dem Weißbecken 2.s neben Johann Michael Hatt dem Kieffer, hinden gleichfalls auff Ihne Hatten stoßend, so jetziger Zeit freÿ, ledig und eigen und durch die alhießige Hh. Werckmeistere angeschlagen word. pro 2000 lb. Über Vorstehende Behaußung besagt ein teutsch. perg: Kauffbr. mit d. St: Str: C. C. stub Ins: v.wahrt datirt d. 18. Xbris aô & 1658., Ferner i. f.gl. K.brieff auch mit der C. C. stub Insigel corroborirt, sub dato 15.ten Aprilis aô 1659. beeder mit Lit. A. notirt, Dabeÿ noch weiter verschiedene bißhero abgelößte Capital und Schuldbrieff Gebund.
(T.) It. eine Vorder u. hinders Behaußung in alhiesiger St: St: im Müllergäßlein gelegen (…)
Ergäntzung des Hn Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guth, Nach besag des in Anno 1673 d. 18. Januarÿ durch weÿl. Hn Jeremiam Ursinum Notm. publm. seel. auffgerichteten Inventarÿ
Nach anleitung eines über d. verstorbenen fr. seel. in aô 1695. von weÿl. Hn Joh: Carl Verius gewes. Bierbrauers Zum Sternenberg u. burgern alhier dero geliebten Vatter seel. ererbtes antheil durch H. Notm Joh: Christ. Stöffeln erfertigten Special Theil Reg.
(des Wittibers unverändertes Guth) Sa. haußraths 32, Sa. Werckzeug auch Schiff und geschirrs 14, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 1100 – Schulden 1535 lb
(dee Erben unverändertes Guth) Sa. haußraths 85, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 21, Sa. Guldener Ringe 8, Sa. baarschafft 26, Sa. Ergäntzung 1142, Summa summarum 1358 lb
Endlichen wird auch das gemeine verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 27, Frucht 23, Brennnholtz 5, Hopffen 82, Sa. Weins, Eßigs u. leerer Faßen 457, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 250, Sa. Guldener Ringe 30, Sa. baarschafft 1703, Sa. Faßlaugenn, Reiff undt band 28, Sa. Werckzeug auch Schiff und geschirr zum bierbrauer handwerck gehörig 56, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2406, Sa. ungewiß Schulden 25, Sa. Schulden 1586, Summa summarum 7929 lb – Nach Abzug der Schulden 6785 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 8684 lb
Copia der Eheberedung (…) auff Montag den 30. tag des Monaths Septembris Styli veteris Anno 1672, Johann Christoph Stöffel, Notarius publicus
Copia Codicilli – 1705 (…) auff Montags den 13.t Julÿ abends zwischen vier undt fünff Uhren (…) persönlich kommen und erschienen die Viel Her undt tugendbegabte Frau Magdalena Pickin gebohrne Veriusin des Ehrenhafften und Vorachtbahr Herrn Georg Picken bierbrauers undt burgers allhier eheliche haußfrau zwar krancken aber soch aufrechten leibes in einem Sessel sitzend – Johann Adam Ösinger Notarius juratus publicus

La maison revient au fils Jean Georges Pick qui fait son apprentissage auprès du tonnelier Antoine Demuth de mai 1696 à mai 1699

1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 36-v) Dienstags den 22. Maÿ Anno 1696 – Anthoni Demuth der Kieffer erscheint, nimbt Zum Lehrjungen Hannß Georg Picken, H. Georg Picken deß biersieders allhier ehelicher Sohn auff dreÿ Jahr lang des Kieffer handwerck Zue lernen und gehet die Lehrzeit an auff den vierzehenden Maÿ 1696 und endet sich wider über dreÿ Jahr lang auff solche Zeit Anno 1690. gibt lehrgelt 100 gulden und der Frauen 6 gulden, darann die helffte gleich an und die andere helffte beÿ endigung der lehrzeit Zu erlegen, ist deß Jüngern bürg wegen deß lehrgelts und hinweglauffens H. hannß Jacob Kamm Würt und Gastgeber Zum Geist und H. Johann Caspar Emmerich producirte Schein von den Obern handwerks herren de dato 21. Maÿ 1696. versprachen allerseits wie Gebräuchig.

(f° 130) Montags den 30. Martÿ Anno 1699 – Anthoni Demuth der Kieffer erscheint mit hannß Georg Pickhen, seinem biß dahero gewesenen Lehrjungen, beÿständlich H. Georg Pickhen bierbrauers Zum Schwartzen bähren alhier, deß Jungen ehe Leibl. Vatters, berichtet, weilen deß Jungen 3. Jährige Lehrzeit Jüngst verstrichen Annunciationis Mariæ verfloßen, Er auch sich also verhalten, daß Er mitIhme gantz wohl Zuefrieden, vnd hingegen auch der Jung wieder den Meister nichts Zue Klagen weiß, daß Er ihne Ledig Zehlen Wolten Bathe demnach gegen de gebühr vmb gerichtliche außthuung. Erkandt wird außgethan Zahlte der Zunfft gebühr, 15 ß

Le père fait inscrire son fils au chef d’œuvre en juillet 1703
(f° 297-v) Mittwoch den 24. Julÿ Anno 1703 – Herr Johann Ludwig Küchel proponirt daß Ihme Herr Pickh biersieder commission gegeben seinen sohn Georg Picken Zu Verfertigung deß Kieffer Meisterstücks einschreiben Zulaßen, habe Ihme deßegen die gebühr nemblich 1. lb 10 ß d Werckstatten Zinß Vndt für Zunfftschrbr. Vndt bittel 2 ß 6 d. derowegen Er in deßelben nahmen darumb angesucht haben wolte. Erkannt Willfahrt.

Jean Georges Pick présente son chef d’œuvre en avril 1704. Les examinateurs rendent compte des trois inspections. La candidat est reçu maître
(f° 322) Montags den 13. Aprilis Anno 1704 – ließ Hannß Georg Pick der Jüngere Ledige Kieffer Herrn Georg Picken deß ältern biersieders zum schwartzen bähren allhier ehelicher Sohn sein Verfertigtes Kieffer Meisterstückh zum drittenmahl schawen, und referirten die dreÿ Herren Schawern, daß Sie es in der ersten Schaw guth befunden haben, in der Zweÿten Schaw befanden Sie daß in dem hindern boden ein dübelnagel herauß gehobelt geweßen, derowegen Er ein anders stuck hinein machen müßen, in der dritten Schaw findey sich wohl oben über dem Bauch ein däschlein und fluden* am boden etwas rauhes und weilen solche fehler nicht gar Groß, so haben Sie das Vaß Vor ein passirlich Meisterstückh erkandt, welches auch durch den Hrn XV.er alß Obmann solcher gestellt confirmiret mithin demeselben in seinen Meisterstand allerseiths gratulirt worden.

Jean Georges Pick est reçu tributaire en juillet 1705.
(f° 369) Dienstags den 21. Julÿ Anno 1705 – Johann Georg Pick Lediger Kieffer und biersieder prod: burger Schein Von der Statt Stall und bittet Ihme das Zunfftrecht als eines Zünfftigen Sohn gegen der Gebühr gedeÿen Zulaßen. Erkandt Willfahrt Zahlt Gebühr 10 ß 6 d vnd für die Zu denen Fewr Eÿmern geordneten 10. ß d Zunfft Schreiber und bittel 2 ß 6 d.

Jean Georges Pick épouse en 1705 Marguerite Fischer, fille de l’aubergiste au pied de vigne Sébastien Fischer : contrat de mariage, célébration
1705 (10.9.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafft vnd Achtbahren Joh. Georg Picken, ledigem biersieder vndt burger alhie Zu Straßburg des Ehrenvest vnd Vorgeachten H: Georg Picken, Biersieders vnd burgers alhie und Frawen Magdalenæ Veriußin ehel. Sohn, als bräutigam an einem,
So dann d. vielm Ehren und tugendsamen Jfr: Margaretha Fischerin des Wohl Ehren Vest und Weisen Hn Sebastian Fischers Gästgebers Zum Reebstöckel u. burger auch E. E. Kl. Rhats alhie nunmahligen beÿsitzers und Frauen Barbaræ Blindin beeder Ehegemächde ehel. Tochter, als der Jfr. hochzeiterin andern Theils
6. Offeriren des Hochzeitern geliebte Eltern gedachten beeden neüangehenden Eheleuthen jhrer alhie in der Straß gelegene und Zum schwartzen bähren Genante Bier Brawer Behaußung von dato jhrer Verheurathung oder Michaelis an Neün Jahr lang, sampt allem Zum Bierbrawen gehörig. Schiff geschirr und Bierfaß außer hernach Gemelten Gemachen umb jähr. 160 Guld. Zinnß Zu Verlehnen, dabeÿ von seiten der Eltern vorbehalten word. die Kleine Obere Stub, Stub Kammer und haußöhren, die Kammer über der undern Küchen, die Cammer über vorbemelter Stub und die Cammer über besagter Stub Cammer, der Herd und waßerstein im Nebens hauß, wie auch die bühn über dem bäwboden die Eßig Kammer über der dörr, und das Kleine Keller im Hoff, Zu jhr der Eltern benöthigter bewohnung, warbeÿ expressé Verglichen, daß Sie beede Verlobte biß Zu End der bestimpten 9. Jahr solch Schiff, Geschirr und Faß in gutem Sytand und weeßen erhalten (…) 7. Wollen ehrenbemelte des hochzeiters geliebte Eltern berührtem jhrem Sohn dem Hochzeiter den Vorkauff auff bedeüteter Bierbrawer behaußung auff Künfftigen face hiemit gegeönnet und verschrieben haben
Actum in d. Königl: freÿ Statt Straßburg Donnerstags den 10.ten Septembris Anno 1705. [unterzeichnet] Johann Jörg Pick als Hochzeiter, Anna Margreta Fischerin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 111)
1705. Heut dato den 30. 7.bris haben sich Christlich Copuliren v. Ehelich Einseegnen lassen Hannß Georg Bick der ledige Kieffer v. bier brauer Herren Georg Bicken des burgers v. biersieder allhier Ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Anna Margaretha Herrn Sebastian Fischers des burgers v. Gastgebers Wie auch E. E. Klinen Raths allhier Wohl Verordtneten beÿsitzers Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jörg Pick als hoch zeiter, Anna Mrgretha Fischerin als hoch zeiterin (i 117)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 702 livres, ceux de la femme à 465 livres.
1705 (14. 8.bris), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 3)
Inventarium über des Ehrenhafft und Achtbahren Hn Johann Georg Picken, Biersieders und der Ehren und tugendreichen Frawen Annæ Margarethæ gebohrner Fischerin, beeder Eheleuthe u. burgere alhie zu Straßburg in dero Ehe für ohnverändert zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1705 – vermittelst vorhero auffgerichteter heüraths Verschreibung einander in jhren ohnlängst angetrettenen Ehestand für ohnverändert Zugebracht haben (…)
So beschehen und Zugegang. in der Königl. freÿen Statt Straßburg in fernerem persönlichen beÿweßen des Ehrenvest und Vorgeachten H: Georg Picken, Bierbrauers und burgers alhie des Ehemanns eheleibl. Vatters undt dann des Ehrenvest vorgeachte und weißen H. Sebastian Fischers, Gastgebers Zum Rebstöckel u. E. E. Kleinen Raths jetztmahligen beÿsitzers, der Frauen Vatters, beeder aber als Von denen neüen Eheleuthen hierzu erbettener Hhn Assistenten Mittwochs d. 14. 8.bris A° 1705.
Des Herren eingebrachten Vermögens, Sa. haußraths 105, Sa. Gerst, Maltzel und hopffens 487 Sa. Brennholtz 59, Sa. Silbergeschmeids 59, Sa. baarschafft 178, Sa. Schiff und geschirrs 45, Summa summarum 810 lb – Schulden 107, In Vergleichung 702 lb
Hernach wird auch d. Frawen für ohnverändert zugebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 194, Sa. Früchten 14, Sa. Guldener Ringe 36, Sa. Silbergeschmeids 19, Sa. baarschafft 200, Summa summarum 465 lb

Jean Jacques Kamm rend compte de la tutelle des biens appartenant aux deux fils de Georges Pick l’aîné, Jean Charles et Servais
1713 (Joh: Bapt.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 7)
Rechnung Mein Johann Jacob Kammen, Gastgebers Zum Geist undt Burgers zu Straßburg, als geordnet und geschwohrnen Vogts Johann Carls und Servatÿ der Picken, weÿl. Hn Georg Picken, gewesenen Biersieders und Frawen Magdalenæ gebohrner Veriußin beeder Eheleuthe und Burgere daselbsten hinderlaßene und in der Frembde sicht enthaltender Söhne, besagend was ich von Annunciationis Mariæ A° 1710. biß Johannis Bapt. Ao. 1713. ihrentwegen eingenommen und dargegen wirderumb außgegeb. auch sonsten verrichtet und verhandelt habe. – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ

La succession de Jean Charles Pick, tonnelier célibataire déclaré disparu, figure dans les registres des préposés de la Taille parce que les impôts acquittés étaient sous-évalués ; les préposés réduisent l’amende en considérant qu’une partie de la somme provient de la vente de la maison
1713, Livres de la Taille (VII 1175) f° 49-v
(Freÿburger, F. N° 1139) Weÿl. Johann Carl Picken des verschollenen ledigen Kieffers Verlassenschafft inventirt H. Not. Schehrer.
Johann Jacob Kamm vogt.
Concl. fin. Inv. ist fol. 14, 2013. lb 17 ß 1 ½ d, die machen 4000. fl. verstallte 2500. fl. also Zu wenig 1500 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo macht à 4 lb 10 ß – 27 lb
Und auf vier Jahr in simplo, trifft à 2 lb 5 ß – 9 lb
Extat kein Stallgeltt
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 2 lb 2 ß 6 d – Summa 38. lb 3 ß 10 d
Weilen der überschuß von dem im vorigem Jahr verkaufften Hauß herrühret, alß haben die Herren Dreÿ nachgelaßen zweÿ Jahr in duplo und zweÿ Jahr in simplo, trifft 13. lb, restirt 24. lb
dt. 13° Novembr. 1713.

Jean Jacques Kamm rend compte de la tutelle des biens appartenant au fils cadet Servais
1717 (Joh: Bapt:), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Rechnung Mein Johann Jacob Kammen, Gastgebers Zum Geist und Burgers zue Straßburg, als geordnet: und geschwohrnen Curatoris Servatÿ Picken, weÿl. Hn Georg Picken gewesenen Bierbrawers Zum schwartzen Bären, mit auch weÿl. frawen Magdalenæ gebohrner Veriußin, deßen gewesener ehel. Haußwürthin seel. erziehlten und nach Tod hinderlaßenen Sohns, betreffend alles dasjenige was Ich von Johannis Baptæ. A° 1713 biß A° 1717 seinetwegen wieder ermelt. Tag eingenommen und hingegen wiederumb außgegeben auch sonsten verrichtet und Verhandelt habe – Dritte und letzte Rechnung dießer Vogteÿ

La succession de Servais Pick, tonnelier célibataire déclaré disparu, figure dans les registres des préposés de la Taille parce que les impôts acquittés étaient sous-évalués. Les préposés réduisent l’amende
1717, Livres de la Taille (VII 1175) f° 242-v
(Freÿburger, F. N° 1916) Weÿl. Servatÿ Picken des in der Frembde verschollenen Ledigen biersieders Verlaßenschafft so deßen ab intestato hinderbliebenen Erben außgebürget worden, inventirt H. Not. Schehrer.
Concl. fin. Inv. ist fol. 16, 2971. lb. 18 ß 3 d, die machen 5900. fl, verstallte 4400. fl. Zu wenig 1500 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo macht à 4 lb 10 ß, th. 27 lb
Und auf vier Jahr in simplo, trifft à 2 lb 5 ß, th. 9 lb
Extat kein Stallgeltt
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 5 lb 2 ß 6 d – Summa 41. lb 3 ß 10 d
Extat stallgeltt pro 1718. 8. lb, Gebott. 8. d, (zusammen) 50. lb 1 ß 6 d
Auff eingebrachte motiven Haben die Herren Dreÿ nachgelaßen 2. Jahr in duplo und 2. Jahr in simplo th. 13. lb 10 ß, rest 36. lb 11 ß 6 d
dt. 2° aprilis 1718

Jean Georges Pick hypothèque la brasserie à l’Ours noir au profit des enfants Joch

1718 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 523
Joh: Georg Pick biersieder zum schwartzen Bären
in gegensein Alexander Müller goldarbeiters alß vogts Jochischer KK, – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, d. Bierhauß zum schwartzen Bären in der Straß, einseit neben Joh. Erhardt Metz anderseit neben dem debitore hinten auch – wobeÿ erschienen Jacob Teustch gastgebers auf der Gartner stub der hat sich verbürgt

Jean Georges Pick résigne ses fonctions à la tribu des Tonneliers en mars 1735 à cause de ses infirmités
1735, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 343) Dienstags den 15.ten Martÿ 1735 – Hr Joh: Georg Pick Sen. bedanckte sich daß man ihme die Ehr angethan, und in des Ehrs. Gericht gezogen, bittet aber ihne seiner blödigkeit halben deßen wider Zu entlaßen. Erkandt wurdte derselbe deßen entlaßen und ane seine stell erwöhlet
H. Joh: Martin Bock C. R.

Jean Georges Pick meurt en août 1738 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la brasserie à l’Ours noir 3 000 livres. L’inventaire décrit aussi la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée et une autre rue des Cheveux. La masse propre à la veuve est de 1 159 livres, celle des héritiers de 2 759 livres. L’actif de la communauté s’élève 3 726 livres et le passif à 2 085 livres.

1738 (23. 7.br), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 26) n° 545
Inventarium über Weÿl. Herrn Johann Georg Picken des ältern gewesenen bierbrauers und burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft – Herr Johann Georg Pick der ältere gewesene bierbrauer zum schwartzen Bären nach seinem den 20. Augusti dieses Jahrs genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch die Ehren und tugendreiche Frau Annam Margaretham geb. Fischerin die hinterbliebene Wittib beÿständlich Herrn Johann Wilhelm Fischer Gastgeber und burgers allhier, Ihres geliebten bruders und geschwornen Vogts (…) So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 23. Septembris Anno 1738.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu erben Verlaßen wie folgt, 1.mo Fr. Mariam Magdalenam Brandhofferin geb. Pickin Herrn Johann Adam Brandhoffer bierbrauers zum guldenen Löwen und burgers allhier Ehegattin, 2. Hrn. Johann Georg Pick, bierbrauer zum Sternenberg und burgern allhier, 3. Fr. Annam Margaretham Schuhlerin geb. Pickin, Hrn Johann Schuhler bierbrauers zum Rooßencrantz und burgers allhier Eheliebstin, 4. Hrn. Johann Picken, bierbrauern zum guldenen Schwahnen und burgern allhier, 5. Fr. Annam Catharinam Kornin geb. Pickin, Hrn Ambrosÿ Kornen des jüngern Kieffers und biersieders auch burgers allhier Ehegattin, Alle fünff des Verstorbenen seel. mit der hinterbliebenen Frau Wittib erzeugte und ab intestato zu Erben verlaßene Söhne und töchtere

Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Knechts Cammer, In der obern vordern Cammer, vor der obern vordern Cammer, In der Magd Cammer, In der hindern Stub, In des officiers stub, In des officiers Knechts Cammer, In der obern Wohnstub, In der Stub Cammer
Eigenthum ane Häußern, (E) Nemlichen das bierhauß zum schwartzen bären genannt mit dero hoffstätten, höfflein, bronnen auch allen anderen deßen Gebäuen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier ane der mittlern langen Straß gelegen es. neben Erhard Metzen dem Weißbecken as. neben hiernach beschriebener in dißortige theilbare Verlassenschafft gehörigen hauß hinden zum theil auff Andreas Tschitterich den leinenweber und zum theil auff ein hauß so Hrn Joh: Leonhard Fröreißen S.S. Theologiæ Doctoris et Prof. publ. auch des wohl Ehrwürdigen Kirchen convents Præsidi allhier ux. nom. zuständig stoßend, davon gehen Jährlichen auff Joh. Bapt: 1 lb 10 ß d allhiesigem Pfenningthurn wegen der durchbrüch sonsten freÿ ledig und eigen und durch die allhiesig geschworne Werckmeistere vermög deren schrifftlichen Abschatzung de dato 11. sept. 1738 angeschlagen worden um 3000 lb, abgezogen Vorstehende darauff hafftende beschwerde so zu doppeltem Cap. gerechnet antrifft 60 lb, So verbelibt ane besagtem Anschlag übrig, 2940, Solche bierhauß ist dem Verstorbenen seel. beÿ Vätterlicher Verlassenschafft Abtheilung laut theilregisters überlaßen und zugeschrieben worden. Sonsten besagen darüber dreÿ teutsch perg. Kbr. mit der St. Str. anhang. C.C. Inns. verw. de datis 15. apr. A° 1659 und 18. dec. 1658, 26. martÿ 1628, darbeÿ gebunden verschiedene ältere perg. Kauff und abgelöste zinnßbrieff
(E) It. eine behaußung, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen deßen Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten ane dem haargäßel es. neben herr Joh: Daniel Gambßen dem Eißenhändler as. neben Johann Kuttler dem ohlmann gelegen hinten auf das Müllergäßlein, darein solches einen Außgang hat, stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen und durch die Werckmeistere vermög in Vorgemelter Abschatzung æstimirt worden vor 1100 lb, Diese behaußung hat der Verstorbene seel. in Vätterlichen Erb angenommen
(T) It. ein Eckhauß, hoff, hoffstatt bronnen ein mittler und zweÿ hindern Gebäu mit allen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten in allhiesiger Statt ane mittlern langen Straß einseit neben dem Gähgäßlein anderseit neben bierhauß zum schwartzen bären, so eben fol. (-) denen Erben zugeschrieben gelegen, hinten auf Jr. Sambßon Von Rathsamhaußen und Andreas Tschitterich den leinenweber stoßend, so freÿ ledig und eigen und durch die allhiesig geschworne Werckmeistere laut deren vermög deren schrifftlichen Abschatzung de dato 11. sept. 1738 æstimirt worden vor 1500 lb, darüber Vorhanden ein teutsch perg. Kbr. mit der St. Str. anhang. C.C. Inns. verw. de dato 9. junÿ A° 1758 und zwölff andere perg. Kauff und abgelößer Zinnßbrieff
– Abschatzung dem 11. Sept. 1738. Auff begehren weilandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann Jörg Bick deß geweßenen Piersieters Seel. hiender Laßener frau wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Langen Straßen gelegen, so ein seits an die Erben selbsten, anderseits an Meister Ehrhards Mëtz dem Weiß bëcken, hinden auff Meister schuttrich dem Leinenweber Stoßent, wëlche behaußung unden auff dem botten die bierstuben großes hauß Ehren ihm Hoff ein Kleine Kuchen gewölbter und getrëmbter Keller hoff bronnen breuhauß mit einen großen Kößell, oben dar über ihm Ersten Stock gegen der Straß ein Stuben Cammer Kuchen und Hauß Ehren, rechter hand daß seiten gebau worinnen zweÿ Cammeren Neben daran Ein Cammer Vor dem Officier und Cammer Vor dem Knecht zu Ein Loschirung, ihm zweÿten Stock zweÿ große Cammeren und Nebenß Cammer, Zweÿ cammer underdem tach besetzte bienen daß tach mit halb holl und breidt Ziglen belegt, hinderhoff mit einen schopff wor under der Maltz Këller wëlcher getrëmbt sambt aller gerechtig Keidt, angeschlagen wierdt Vor und Umb 6000 Gulten
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg, in der Langen Straßen gelëgen welches ein seits an die Erben selbsten anderseits ein Eck in daß gëhgäßlein hinden auff Meister schuttrich dem Leinenweber Stoßent, welche behaußung unden auff dem botten ein große Stuben hauß Ehren Hoff und gewölbter Keller, oben dar über ihm Ersten und zweÿten Stock ein Stuben Cammer Kuchen und Hauß Ehren, hinderhauß war innen Stuben Cammern Kuchen Hauß Ehren, alte bienen, daß tach mit holl und breidt Ziglen belegt, sambt aller gerechtig Keidt, angeschlagen wierdt Vor und Umb 3000 Gulten
Der 3.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg, in dem harr geslein gelëgen, so ein seits Neben H. Gampßen dem Eißen händtler, anderseits Neben Johannes Kuttler dem Ohllmann hinden auff daß Müller gäßlein Stoßent, welche behaußung unden auff dem botten vordter und hinder hauß darinnen zweÿ hauß Ehren mit der hoff und bronen gewölbter Keller oben dar über 2: Cammeren eine dar von die Soldaten Cammer gegen dem harr geslein oben eine Stuben und hauß Ehren worinnen der herdt und waßerstein, gegen daß grëh geslein aber Stuben Cammeren Kuchen Hauß Ehren besetzte bienen sambt aller gerechtig Keidt, angeschlagen wierdt Vor und Umb 2200 Gulten, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner und bau Meister, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung, Inhalt Inventarii in A° 1705 durch weÿl. Herrn Johann Ludwig Scherer Notarium seel. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frau Wittib unverändert Vermögen, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 20, Sa. Ergäntzung 1011, Sa. Schuld 125, Summa summarum 1159
der Kinder und Erben unverändert Vätterlich Guth, Sa. Kleÿdung und Weißgezeug 36, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Ring 11, Sa. Eigenthums ane häußern 4040, Sa. Ergäntzung (2441, abzug 3662, übertrifft der abzug die Ergäntzung um 1220), Summa summarum 4104 lb, Schulden 1345 lb, Nach deren Abzug 2759 lb
die gemeine Veränderte und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 185, Sa. Werckzeug wie auch Schiff und geschirr zu dem Kieffer handwerck und biersieder gehörig 59, Sa. Maltz, hopffen und bier 260, Sa. leerer Faß 177, Sa. Pferds 7, Sa. Silbers 37, Sa. Goldener Ring 2, Sa. baarschafft 275, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 1500, Sa. Schuld 1200, Summa summarum 3726 lb – Schulden 2085 lb, Detrahendo verbleiben 1640 lb
Copia der Eheberedung (…) den 10. sept. Anno 1705, Not. Johann Ludwig Scherer

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (500 livres) sur un total de 11 000 florins. Les préposés réduisent la somme à payer après avoir constaté que la brasserie a été estimée 1 000 livres de plus qu’à l’inventaire paternel (en 1706)
1738, Livres de la Taille (VII 1178) f° 336-v
Kieffer F. N° 7772 – Weÿl. H. Johann Georg Picken sen. Bierbrauer und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger sen.
Concl. fin. Inv. ist Fol. 113.b, 5559- 11- die machen 11.000 fl. Verstallte 10.000. fl. Zu wenig 1000. fl.
Nachtrag Sechß Jahr in Simplo à 3 lb, 18 lb
Und Vier Jahr in simplo à 1 lb 10 ß, 6 lb
Ext. kein Stall geltt
Gebott, 2 ß 4 d
Abhandlung 6 lb 2 ß 6 d – Summa 30 lb 4 ß 10 d
Weilen Vermög producirten Vätterl. Inventarÿ das Hauß umb 1000. lb dermahlen höher æstimirt worden alß haben die Herren dreÿ nachgelaßen 12. lb – Rest 18 lb 4 ß 6 d
dt. 17.° Novembris 1738.

Les héritiers cèdent la brasserie à l’Ours Noir au fils aîné Jean Georges Pick, aubergiste à la Montagne étoilée (zum Sternenberg), qui en aura la jouissance soit quand sa mère cessera de l’exploiter ou mourra, soit quand il sera obligé de quitter la Montagne étoilée

1738 (29.8.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 26), Joint au n° 545 du 23.9.1738
(f° 3) [in margine :] Solche Cession ist durch die den 25. 9.br 1738 getroffene anderwärtige Cession cassirt worden
Zuwißen seÿe hier mit demnach Herr Johann Georg Pick der ältere gewesene bierbrauer zum schwartzen Bären und burger allhier den 20. Augusti Anno 1738 dieses zeitliche gesegnet, daß zusammen gekommen, Frau Maria Magdalena Brandhofferin geb. Pickin Hrn Johann Adam Brandhoffer bierbrauers zum goldenen Löwen und burgers allhier Eheliebstin, Item Frau Anna Margaretha Schuhlerin geb. Pickin, Hrn Johann Schuhlers bierbrauers zum Rosencrantz und burgers allhier Ehegattin, So dann Hr. Johannes Pick, bierbrauer zum goldenen Schwahnen und burger allhier
in beÿsein Ihres ältern bruders Herrn Johann Georg Picken, dermahligen bierbrauers zum Sternenberg und burgers allhier, mit consens ihrer Mutter Frauen Annæ Margarethæ geb. Fischerin, um Ihren Vätterlichen Willen zu erfüllen
die Ihnen auff absterben Ihres Vatters ane demselben unveränderte Nahrung gehörigen allhier ane der mittlern langen Straß einseit neben Erhard Metzen dem Weißbecken anderseit neben dem in die Vätterliche theilbare Verlassenschafft gehörigen Nebens hauß gelegen vornen auff die lange Straß und hinden zum theil auff (-) Tschitterich des leinenwebers und zum theil auff Hrn Joh: Leonhard Fröreißen S.S. Theologiæ Doctoris et Prof. publ: auch des wohl Ehrwürdigen Kirchen Convents Præsidis Frau Eheliebstin hauß stosendem bierhauß zum schwartzen bären, mit dero hoff, hoffstatt, brauhauß, hindern hoff und Gebäuen, auch darunder befindlichen Maltz und Wein Keller wie auch denen in denen bierhauß Kelleren dermahlen liegenden ein und zwantzig thürelfaßen, deßgleichen denen vorhandenen brau Keßel und bötten oder Schiff und geschirr zum biersieden gehörig, denen in der Gaststub und hauß Ehren befindlichen Tisch und bäncken – das cedirte Völlige bierhauß und alles waß vorstehender maßen darunder begriffen zu 11.000 Gulden gerechnet, über der 1 lb 10 ß d so man davon Jährlich allhiesigem Pfenningthurn abzurichten schuldig – mit diesen fernern conditionen, daß der Cedent solche ihme cedirte antheilern des bierhaußes sobalden die Mutter nach Ihrem belieben den bierschanck übergeben wolte, oder entweder Sie die Mutter mit tod abgienge oder er Cedent nach Frau Baurin todt das bierhauß zu dem Sternenberg quittiren müßte, in besitz nehmen, alß wann der Mutter so lang Sie lebt, weilen ihro der Genuß davon Von Ihren Kindern freÿwilig gelaßen wird, jährlich auß dem bier hauß 300 gulden Zinß zu geben, nach der Mutter todt aber In dem der Cessionarien seine Portion ane dem Kauffschilling zu bezahlen (…) und wann die mutter den bierschanck zu übergeben oder der Sohn beÿ deren Lebzeiten das Hauß antretten würde, die mutter die auff dem erstern Vordern stock befindliche Stub, Stub Cammer, und hauß Ehren nebst an dem nöthig habenden bequemlich Keiten lebenslang ohn zinnß zu ihrer freÿen Wohnung innhaben solle. Daß gleich weilen der hindere hoff und Gebäu zu dem Nebenshauß vor zeiten gehörig war, aber anjetzo in dieser cession begriffen, daß der cedent seine Erben und nach Kommende die Fenster so auß dem Nebenshauß in den hindern hoff gehen, nicht zu verbauen oder den Tag durch ein gebäu zu benehmen macht haben, und wann er Cedent oder seine Erben gedachte Fenster nicht offen haben wolte, solche Fenster auff deßen Kösten Vergremßen zu laßen schuldig seÿn solle
Sodann daß er cedent wann Ihme seine Jüngere Schwester Frau Catharina Kornin auch ihren antheil cediren und die mutter den bierschanck ehe er Cedent auß dem bierhauß zum Sternenberg vertrieben würde, quittiren wolte, gedachter seiner Schwester und deren Ehemann so lang er Cedent in dem bierhauß zum Sternenberg zu bleiben hat, gegen jährliche bezahlung 300 Gulden zinnß in Lehnung zu überlaßen schuldig seÿn solle, So dann wann er Cedent oder seine Ehefrau der Mutter nicht mit allem Kindlichen Respect begegnen, alßo ihro einigen widerwillen Verurschen würde, daß er dießer Cession verlustig und solche wider cassirt seÿn solle

Autre version de la cession précédente assortie d’autres conditions. Lors du partage des deux maisons voisines, les bâtiments arrière de la maison à l’angle de la rue Escarpée reviennent à la brasserie à l’Ours Noir

1738 (25.11.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 26), Joint au n° 545 du 23.9.1738
(f° 5) Abhandlung der Pickischen bier behaußung zum schwartzen bären genannt und ane der Langen Straß gelegen
Herrn Johann Geörg Picken dem älteren Sohn
die Vätterliche bierbehaußung so denen Erben in dem Vätterlichen Verlaßenschafft Inventario fol. 31. als unverändert zugeschrieben, in allhiesiger Statt ane der mittleren langen Straß einseit neben Erhard Metzen dem Weißbecken anderseit neben dem in die Vätterliche theilbare Verlaßenschafft gehörige und Frauen Mariæ Magdalenæ Brandhofferin, der ältern Tochter per Cessionem zugeschriebene Nebens hauß gelegen vornen auff die lange Straß und hinden zum theil auff (-) Tschitterich des leinenwebers und zum theil auff Herrn Johann Leonhard Fröreißen S. S. Theologiæ Doctoris et Prof. publ: auch des wohl Ehrwürdigen Kirchen Convents Præsidis Frau Eheliebstin hauß stosend, zum schwartzen bären genannt ist mit deren höffen, hoffstätten, bronnen, brauhauß, hindern hoff, so einen außgang in das Gähgäßel hat, auch allen anderen deßen Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, in sonderheit denen unter denen in dem hindern hoff steheden Gebäuen befindlichen beeden respective Maltz und Wein Kelleren, wie auch denen in denen bierhauß Kelleren dermahlen liegenden ein und zwantzig thürel Faßen, deßgleichen denen vorhandenen Brau Keßeln und bütten oder Schiff und geschirr zum biersieden gehörig, denen in der Gaststub und hauß Ehren befindlichen Tisch und bäncken
über die 1 pfund 10 Schilling so man davon Jährlichen auff Johannis Bapt. allhiesigem Pfenningthurn wegen der durchbruch abzurichten schuldig, vor und um 11.000 Gulden oder 5500 lb
Wobeÿ aber diese Conditiones angedingt worden 1. daß der Frau Wittib und Mutter so lang es Ihro beliebt, oder zum wenigsten so lang der Cessionarius in dem bierhauß zum Sternenberg zu bleiben hat, das bierhauß zum schwartzen bären ohne einige Zinß, weilen die Erben durch die Ihnen abgetrettene beede übrige häußer und empfangene Geldsumm nach abzug der Frau wittib nach Innhalt des Summarischen Calculi accordirten Genußen wegen Ihres Vätterlichen Guths außgewiesen worden, in genuß gelaßen, sobalden aber der Cessionarius das bierhauß zum schwartzen bären, entweder wann er den Sternenberg auff Frau Baurin absterben quittiren müßte, oder wie nach gemelt nach dem mit beeden Kornischen Eheleuthen vornehmenden Tausch antretten solte, der Frau Mutter so lang Sie lebt, die Summ der eilff Taußend Gulden (…) nach der Mutter absterben aber durch den Cessionarium wann er der Ihme cedirte bierhauß in würcklicher Possession haben wird (zu bezahlen) – 2. daß wann die Frau Wittib und Mutter den bierschanck des bierhaußes zum schwartzen bären ehe der Cessionarius auß dem bierhauß zum Sternenberg ziehen müßte, übergeben wolte, der Tochter Frauen Annæ Catharinæ Kornin und deren Ehemann solch bierhauß zum schwartzen bären um 440 Gulden zinß so lang der Cessionarius das bierhauß zum Sternenberg in zinnß zu behalten schuldig, es seÿe dann daß zwischen dem Cessionario und denen Kornischen beeden Eheleuthen eine abwechßelung der beeden bierhäußer geschehen mithien durch den Cessionarium die beede Kornische Eheleuthe in deßen Recht des bierhaußes zum Sternenberg gegen abrichtung des nemlichen Zinnßes so der Cessionarius Frauen Baurin der ältern zu Zinnß zu geben versprochen, so lang als des Cessionarii lehnung währet, erhalten werden könnte, übergeben und gelaßen werden solle,
3. daß wann gleich die Frau wittib und Mutter entweder dem cessionario oder denen beeden Kornischen Eheleuthen das bierhauß zum schwartzen bären gegen bezahlung Von gemelten stipulirten zinnßen abtretten würde, Ihro der Mutter annoch in dem abgetrettenen bierhauß die auff dem erstern Vordern Stock befindliche Stub, Stub Kammer und Hauß Ehren, nebst an dem nöthig habenden bequemlich Keiten ohne schmählerung des Zinnßes zu ihrer freÿen Wohnung lebenslang Verbleiben solle.
4. Weilen der hindere hoff und Gebäu zu dem Nebenshauß so Fr. Mariæ Magdalenæ Brandhofferin, der ältern Tochter überlaßen worden, vorzeiten gehörig war, aber anjetzo zu dem bierhauß zum schwartzen bären, cedirt worden, daß der cessionarius, seine Erben und nach Kommende die Fenster so auß dem Nebenshauß in den hindern hoff gehen, nicht zu verbauen oder den Tag durch ein Gebäu zu benehmen macht haben, und wann er Cessionarius oder seine Erben gedachte Fenster nicht offen haben wolte, solche Fenster auff deßen Kösten Vergremßen zu laßen schuldig seÿn solle.
Actum Straßburg den 25. Novembris Anno 1738.

Jean Georges Pick le fils fait son apprentissage auprès du tonnelier Jean Jacques Rœsch de 1725 à 1728
1725, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 90) Mittwochs den 2. Maÿ Anno 1725 – Meister Johann Jacob Rösch der Kieffer producirt Schein Von den obern Handwercks Herren Von heutigem dato, bittet Ihme Johann Geörg Picken Herrn Johann Geörg Picken des biersieders Zum schwartzen bären und burgers allhier ehelicher Sohn, alß einen Lehrjungen Von gestrigen dato auff dreÿ Jahr lang das Kieffer handwerck Zu Lernen einzuschreiben, das Lehrgeld ist stipulirt auff 100 Gulden, und der Lehr meisterin Zur discretion 8 fl. Von Welchen beeden die Helffte gleich ahn: und die übrige helffte gleich nach verfloßener Lehr Zeit richtig bezahlt werden solle, deß Jungen bürgen seÿnd Vor das Lehr geldt und Hienweg Lauffen, obgedachten deß Lehrjungen Vatter und Hr. Georg Friderich Ott Rothgerber die versprachen wie gebräuchlich.

(f° 188-v) Dienstag den 4.ten Maÿ Anno 1728 Mstr : Johann Jacob Rösch der Küeffer stellet vor Johann Georg Picken seinen Lehrjungen, H. Johann Geörg Picken des bierbrauers und burgers allhier ehelicher Sohn, berichtet daß des Lehrjungen bißherin 3. Jährige Lehrzeit Völlig Verstrichen, auch bekandten beede Parthen daß Sie mit einander Wohl Zufrieden, bathen derowegen umb gerichtliche leedig Zehlung, Erkannt Willfahrt, dt. Gebühr 15. ß d. und pro Zunfftschreiber undt büttel 2 ß 6 d.

Jean Georges Pick inscrit son fils au chef d’œuvre en septembre 1729
(f° 241) Dienstags den 27. 7.bris 1729 – Joh: Georg Pick stehet vor, bittet seinen Sohn Joh: Georg Picken Zum Kieffer meisterstück ein Zuschreiben, Erk. willfahrt ded. werckstatten Zinns 1. lb 10 ß d et pro Zunfftschrb. und büttel 2 ß 6 d.

Jean Georges Pick présente son chef d’œuvre en juillet 1732. Les examinateurs constatent un défaut dont le candidat n’est pas responsable. Jean Georges Pick est reçu maître
(f° 300-v) Sambstags den 19.t Julÿ 1732. ist Joh: Georg Picken des Ledigen von hier gebürthigen Kieffers vergertigtes Meisterstück Zum Letzten mahl besichtiget worden, undt referirten die Herren Schaumeister, daß in der erstern Schaw etliche däschle und bückelen sich befundten, so er aber wid. verbeßert, in d. Zweÿten schaw ware nichts Zu datlen gewesen und in der Letzten hätte sich im hintern boden ein gällelein und etliche hohlfüglen befundten, so aber nicht des meisterstücks machers Schuld, weßwegen sie denselben Vor ein meister Erkandten, welches auch Von Herren XV. dem obmann also Confirmirt und übrigens ihme Zu seinem fernern Vorhaben gratulirt worden.

Il devient tributaire le 22 novembre 1732
1740, Registres annuels de la Taille (VII 1233) f° 212-v
Johann Georg Bick Jun. ins. 22. 9.br. 1732

Jean Georges Pick épouse en novembre 1732 Anne Marie Stahl, fille de tanneur. Contrat de mariage par lequel la grand-mère de l’épouse, Anne Marie Braun veuve de Jean Baur, loue aux futurs époux l’auberge à la Montagne étoilée, célébration
1732 (1.10.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 83
Eheberedung zwischen H. Johann Geörg Bicken, dem ledigen biersieder, herrn Johann Geörg bicken, biersieders zum schwartzen bären und burgers allhier eheleiblichem Sohn, alß bräutigam, mit beÿstand gedachten seines hrn Vatters und hrn Geörg Friedrich Otten, Rothgerbers, lederbereiters und burgers allhier, seines schwagers, ane einem,
So dann Jgfr. Annæ Mariæ Stahlin, herrn Geörg Christian Stahlen weißgerbers und burgers allhier eheleiblichen Tochter als der Jgfr. hochzeiterin mit beÿstand Ihres Vatters hrn Joh: Carl Röderers, biersieders Zum wilden mann, alß der Jgfr. hochzeiterin großmutter vogts, und hrn Abraham hannß Metzgers Metzgers deroselben Vettern, aller burgern allhier am andern theil, der Jgfr. hochzeiterin Mutter ist Anna Maria gebohrner Veriußin deren großmutter Anna Maria gebohrne Braunin weÿl. hrn Johann Bauren gewes. biersieders Zum Sternenberg nachgelaßene Wittib
7. Solle abgeredeter masen beeden Verlobten mit Verwilligung der Jgfr. hochzeiterin Frau Großmutter frauen Annæ Mariæ gebohrner Braunin das bierhauß Zum Sternenberg mit außnahm der obern wohnung so die Fr. großmutter sich vorbehalt, samt vorhandenen Schiff und geschirr so Zum biersieden erfordert wird, wie auch denen im Sternenbern befindenden Lager bierfaßen Von Zeit Ihrer Copulation Zweÿ Jahr lang wann Sie die Frau Großmutter so lang nicht im leben sich befindet, um 250 Gulden Jährlichen Zinnß, die übrige Zeit aber so lang die Frau Großmutter lebt nun den Jährlichen Zinß vom 300 gulden Zu bewohnen und lehnungs weiße zubesitzen macht haben, hingegen beede Verlobte das bier, Gläser, Kanthen, breur Kleu, fuhrfaß und Werckzeug nach ohnpartheÿischer Abschatzung käufflich anzunehmen und den Werth davor zu bezahlen schuldig seÿn, Von der fraun großmutter das bett und leinachen zu logirung des officier fournirt, Von den Jungen Eheleuthen aber in guten Stand erhalten und im übrigen der officier accomodirt
Actum Straßburg auff Mittwoch den ersten Octobris Anno 1732 [unterzeichnet] Johann Georg Pick als bodenzinß, Anna Maria Stallin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 146, n° 25)
1732. Domin: XX et XXI Trinit. seind außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 5. 9.bris Ehelich eingesegnet worden, Johann Georg Pick der Jüngere, Lediger Kieffer, Bierbrauer undt Burger allhier Ehel. Sohn, Undt Jungfrau Anna Maria Stallin H. Georg Christian Stallen, Burgers undt Weißgerbers allhier Ehel. Tochter – [unterzeichnet] Johann Georg Pick als hochzeiter, Anna Maria Stallin als hochzeiterin (i 148)

Jean Georges Pick cotise à la tribu des Fribourgeois pour pouvoir exploiter la brasserie à la Montagne étoilée
1732, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 138) Dienstags den 25.ten Nov. 1732 – Neu Zudiener biersieder dt. 2. lb 4 ß d
Hr Johann Georg Pick, der Biersieder Zum Sternenberg allhier, erscheint undt bittet weilen die Sache wegen deß Schanckhs beÿ Gn. Herren denen XV. richtig, Ihne alß Zudiener Zu recipiren.
Erkandt derßelbe viel gegen Erlag der 2. lb 4 ß d gebettener maßen recipiret. Debit et juravit auff die ihme ablelesene Ordn.

Anne Marie Stall meurt en février 1734 en délaissant un fils. La masse propre au veuf s’élève à 22 livres, celle de l’héritier à 357 livres. L’actif de la communauté s’élève à 790 livres, le passif à 789 livres
1734 (5.7.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 15) n° 329
Inventarium über Weÿl. Frauen Annæ Mariæ Pickin gebohrner Stallin, H. Johann Georg Picken des jüngern nunmhligen biersieders zum Sternenberg geweßener liebwerther Ehegattin, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1734 – nach Ihrem den 4. Febr. Instehenden und Zu End gemelten Jahrs genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Herrn Georg Christian Stallen, weißgerbers und burgers allhier, alß großvatters und geschwornen vogts Johann Georg, der Verstorbenen seel. mit Vorgemeltem Ihrem hinderlaßenem Wittiber ehelich erzeugten und ab intestato Zu Erben verlaßenen einigen Söhnlein, fleißig inventirt – So beschehen in Straßburg auff Montag den 5. Julÿ Anno 1734.
Copia der Eheberedung
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens, Nach besag Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1732. durch mich Eingangs gemelten Notarium gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Vermögen belangend, Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 3, Sa. Ergäntzung 263, Summa summarum 292 lb – Schuld 50, Nach deren Abzug 242 lb
Dießemnach folget auch des Erben anerstorbene mütterliche Nahrung, Sa. haußraths 113, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Ring 17, Sa. baarschafft 14, Sa. Ergäntzung 165, Sa. Activ Schulden 50, Summa summarum 376 lb
Endlichen Wird auch das gemeine Verändert und theilbar Guth beschieben, Sa. haußraths 62, Sa. Maltz, Hopffen, bier und Glaßer zum biersieden gehörig 529, Sa. Meels 4, Sa. Wein und Faß 16, Sa. Silbers 5, Sa. Goldenen Rings 12 ß, Sa. baarschafft 171, Summa summarum 790 lb – Schulden 789 lb
Stall Summ 620 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 1 200 florins
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 339-v
(Kieffer F. N° 6333) Weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Stallin, H. Johann Georg Picken jun. Biersieder und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Philipp Lichtenberger.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 76.b, 620- 3- 1, die machen 1200 fl. Verstallte 500 fl, Zu wenig 700 fl.
Nachtrag auf Zweÿ Jahr als lang Sie in der Ehe geweßen in duplo th. 4 lb 4 ß
Und auf Zweÿ Jahr in simplo à 1 lb 1 ß, 2 lb 2 ß
Ext. Stallgeltt pro 1735, 2 lb 2 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 17 ß 6 d – Summa 9 lb 7 ß 6 d
Nachgelaßen 3 lb 3 ß – restiret 6 lb 4 ß 6 d
dt. A. aug. 1734.

Jean Georges Pick se remarie en septembre 1734 avec Sara Teutsch, fille de l’aubergiste à la tribu de la Lanterne : contrat de mariage, célébration
1734 (1.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 120
Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten Herrn Johann Georg Picken Juniori nunmahligem biersiedern im Sternenberg Wittwer und burgern allhier, des Ehren und wohl vorgeachten Herrn Johann Geörg Picken des ältern biersieders und schwartzen bären und burgers allhier mit Frauen Anna Margaretha gebohrner Fischerin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem bräutigam Ane Einem,
So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Catharinæ Saræ Teutschin des Ehrenvest und Großachtbaren herrn Johann Friderich Teutschen Gastgebers auff E. E. Zunfft Zur Lucern und burgers allhier mit Frauen Anna Catharina gebohrner Schöpffin, ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin Ane dem andern theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding allhier Zu Straßburg auff Mittwoch de 1. Septembris in dem Jahr alß man nach unßers Erlößers Jesu Christi Geburt Zahlte 1734 [unterzeichnet] Johann Georg Bick als hochzeiter, Catharina Sara deutschin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 153, n° 20)
1734 – Domin: XI et XII Trinit. seind außgeruffen vndt Mittwochs darauff den 15. Septembr. Ehelich eingesegnet worden, H. Johann Georg Pick, der Jüngere, Wittwer Burger und Biersieder Zum Sternenberg allhier Undt Jungfrau Catharina Sara Teutschin H. Johann Friderich Teutsch Burgers Und Gastgebers Zur Lucern Ehel. Tochter – [unterzeichnet] Johann Georg Bick als hochzeiter, Catharina Sara deutschin Als Höchzieter, Georg Christian Stall alß Schwehr Vatter (i 155)

Réglement de la succession de Sara Teutsch entre le veuf et les parents de la défunte
1735 (30.3.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 17) n° 363
den 30. Martÿ A° 1735 seind beÿsammen erschienen Herr Johann Geörg Pick der Jüngere biersieder und burger allhier, ferner hr. Johann Friderich Teutsch Gastgeber auff E.E. Zunfft zur Lucern und Frau Anna Catharina gebohrne Schöpffin, beede Eheleuthe und burgere allhier, als Erben weÿl. Frauen Catharinæ Saræ Pickin geb. Teustchin Ihrer seel. Verstorbenen Tochter (…)
weilen Ihme Wittiber von seiner abgeleibten Zweÿten Ehegattin seel. mit consens deren geliebten Eltern in der den 1. Septembris Anno 1734. vor mir Notario auffgerichteten Eheberedung § 7.mo 500 Thaler Zum Lebtägigen wÿdums genuß verschrieben worden, daß solches Wÿdum in gehöriger Form auffgerichtet werden sollen dahero dann solche auffrichtung gleich vorgenommen worden. Es hat aber Er H. Johann Geörg Pick von weÿl. Frauen Catharinæ Saræ gebohrner Teutschin seiner Ehegattin seel. Verlaßenschafft wie gedacht lebtägig zu nießen 500 thaler oder 375 lb derentwegen dann Ihme wÿdums Nieser Von deßen Schwieger Elter in genuß überlaßen worden (…)

Le brasseur à la Montagne étoilée Jean Georges Pick se marie en troisièmes noces avec Marie Salomé Weyel, fille du pasteur de Gunsbach au Val Saint-Grégoire en Haute-Alsace : contrat de mariage, célébration
1735, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 138
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Geörg Picken Juniori Verwittibten biersieder im Sternenberg und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Herrn Bräutigam ane Einem
So dann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Salomeæ Weÿelin, des Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten herrn M. Johann Friderich Weÿel, treüeÿfferigen und Wohlbestellten Pfarrers der Evangelischen Gemeinde Zu Gunspach mit Weÿl. der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Maria Magdalena gebohrner Rödererin nun seel. ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin ane dem andern Theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße Ding in Straßburg auff Donnerstag den 23. Junÿ Anno 1735. [unterzeichnet] Johann Georg Pick als Hochzeiter, Mara Salome Weÿerlin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 156, n° 15)
1735. Domin: IV et V. Trinitatis seindt außgeruffen vndt Mittwochs den 13. Julÿ Ehelich eingesegnet worden H. Johann Georg Pick der wittwer Burger Vnd Biersieder Zum Sternenberg allhier Vndt Jungfrau Maria Salome Weÿgein H.M. Johann Friderich Weiels Pfarrers zu Günßbach im Obern Elsaß Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Bick als hochzeiter, Maria Salome Weÿlin als hochzeiterin (i 158)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 817 livres, ceux de la femme à 762 livres.
1735 (4. 8.bris), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 19) n° 407
Inventarium über Herrn Johann Georg Picken des Jüngern nunmahligen biersieders im Sternenberg und Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Weÿhelin, beeder Ehepersohnen und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1735. – und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in Fernerem Gegensein des Ehemanns geliebter Eltern und H. Johann Jacob Teutschen Gastgebers im Raben der Ehefrauen geschwornen Vogts, auff Dienstag den 4. 8.bris Anno 1735.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 440, Sa. Frucht und Meels 24, Sa. Werckzeug zum Bierbrau handwerck gehörig, Maltz, Hopffen, und holtz wie auch Schiff und geschirrs 491, Sa. Wein und bier wie auch leerer Faß 569, Sa. Silbers 59, Sa. Guldenen Rings 25, Sa. baarschafft 217, Sa. Activ Schulden 101, Summa summarum 1953 lb – Schulden 1135, Nach deren Abzug 817 lb
Der Ehefrauen unverändert Nahrung anlangend, Sa. haußraths 190, Sa. Silbers 44, Sa. Guldener Ring 85, Sa. baarschafft 44, Sa. Capitalien 375, Sa. liegender Güther 23, Summa summarum 762 lb

Le tuteur de Marie Salomé Weyel lui délivre son bien maternel
1735 (2. 7.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 28) n° 937 (893)
Auslüfferung Fraun Mariæ Salomæ Pickin gebohrener Weÿelin, H. Johann Georg Picken deß biersieders zum Sternenberg vndt burgers allhier Ehefr. zu erfordern habenden Mütterlichen Guts, welches herr Johann Jacob Teutsch Vornehmer Gastgeber vnd burger dahier dero geschworner vnd annoch ohnentledigten Vogt, biß anhero Verwaltet vnd In Verwahrung gehabt, So geschehen In præsentia dero Maritj obgedacht Vnd Tit. H. M. Joh: Friderich Weÿeln p. t. Pfarrherrn zu Günßbach in St. Gregorien Thal Ihres geliebten Vatters Vnd mein ends unterschriebenen Notarÿ, Straßburg Freÿtags den 2. Septembris A° 1735. in der Gastherberg Zum Raaben genannt

Jean Georges Pick devient brasseur à l’Ours noir

1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
(f° 35) Sambstag d. 9. feb. 1743 – Moss. nôe Joh: Georg Pick burgers und biersieders contra der biersieder Ober M. bitt Underth. umb den bierschanck Zum Schwartzen bähren in der langen Straaß. Christm. H. Citatus præsens hat vor des Gegners begehren nichts einzuwenden, sitzs. Erk. Wird dem Imploranten willfahrt.

Anne Marguerite Pick femme de Jean Schuler donne quittance du prix de cession à son frère Jean Georges Pick
1752 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 288-v
Fr. Anna Margaretha geb. Pickin H. Johann Schuler des gastgebers Ehefrau
in gegensein ihres bruders Johann Georg Pick des biersieders zum schwartzen Bären
demnach die bier behausung zum schwartzen Bären samt zugehörden und rechten ane der Langen straß einseit neben Erhard Metz dem weißbecken anderseit neben Fr. Maria Magdalena Brandhofferin geb. Pickin ihme Pick zufolge eines vor H. Not. Johann Philipp Lichtenberger ertheilt von seinen miterben am 25. Novembris 1739 im unvertheilt vätterlichen erb um 5500 pfund [übergeben – Zahlung]

Les contrôleurs de la Mauresse reprochent au brasseur à l’Ours Noir Jean Georges Pick d’avoir vendu du fromage à l’extérieur de la brasserie. Le défendeur convient des faits en objectant qu’il a vendu du fromage au contrôleur lui-même ancien employé de la Monnaie et que ces employés étaient coutumiers de telles transactions. Bien que ces livraisons ne soient pas autorisées, le conseil de tribu supprime l’amende mais condamne le défendeur aux dépens.
1764, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 417) Dienstags den 29.ten May Anno 1764 – Fastenspeis: händler: Rüger Ca. Herrn Johann Georg Pick den biersieder
Gedachte Fastenspeis: händler: Rüger klagen ferner, wider Herrn Johann Georg Pick, den biersieder zum schwarzen Bären und burgern alhier, daß derselbe Käs aus seiner Bierstube über die Gaß verkaufe. Zu Beweis deßen, habe der Herr Beklagte an Johannes Nicken den einen Rüger den 21. May jüngst ein halb Pfund Käs auf erstgedachte Weise verkauft, welches sie die Kläger auf die disortige Zunft Stub geliefert, Bitten den Beklagten sothanen wider Verbott gewesenen Verkaufs wegen nach ordnung abzustrafen und in die Unkosten zu condemniren.
Des Herren Beklagten Ehefrau zugegen ist der Anklag geständig, sagt aber Zur verantwortung aus, weilen der eine klagende Rüger Johannes Nicke ehedem in der Königlichen Müntz gearbeitet habe, so hätten sie geglaubt er arbeite noch daselbst und da sie Von dem Ober Aufseher der Müntz das Wort hätten, daß man diesen Leuten, die nicht von ihrer Arbeit weg bleiben könten, dasjenige so sie im bier Hauß zwischen der Arbeit begehern werden, mitgeben sollen deme Zufolg hätten sie solches anjetzo auch, und nun so minder an eine üble Folgerung zu gedencken gethan, aldieweilen gedachter Nicke auch schon selbsten bier brod und Käs in die Müntz abgeholt, aber niemalen sie darüber angezeigt hätte.
Bittet also die Pickische Ehefrau um absolutionem refusis expensis.
Kläger replicirte, es seÿe ihre auch keineswegs erlaubt, Käs in die Müntz zu verkaufen.
Erkandt, solle dem Beklagten Vor dismalen, noch die Straff erlaßen, jedoch in die Gerichts Kösten der 4 ß und den Rügern für ihre Mühewalung 12 ß zu bezalen, condemnirt, anbeÿ hiemit gerichtlich gewarnet seÿn, sich künftighin nicht mehr Zu unterstehen, Käs über die Gaß es seÿe nun in die Müntz, oder anders, wohin zu verkaufen, dedit 16 ß

Anne Marguerite Fischer meurt en 1764 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 3 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 265 livres, le passif à 134 livres. En comprenant la maison dont la défunte avait la jouissance, la succession s’élève à 3 571 livres. Jean Georges Pick devient propriétaire à part entière de la maison

1764 (9.5.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1195) n° 1405
Inventarium über Weÿland der viel Ehren und tugendbegabten Fraun Annä Margarethä Pickin geb. Fischerin, des auch weÿland Ehrenvesten und vorachtbahren Herrn Johann Georg Pick des ältern gew. bierbrauers, Kiefermeisters und b. allhier zu Straßburg selig hinterbliebener Fraun Wb. nun auch selig schu lang, aufgerichtet in Anno 1764. – nach ihrem Montags den 22.ten Aprilis dießes 1764.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen Erfordern und begehren derenselben mit erstbesagtem dero Ehemann selig ehelich erziehlter und noch lebender Herrn Sohns und Frauen Töchteren (…) So beschehen Straßburg Mittwochß den 9.ten Maÿ A° 1764.
Die Entseelte Frau seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. Erstlichen Frau Mariam Magdalenam geb. Pickin dermahlen Herrn Johann Jacob Sauer Bierbrauers und burgers allhier Frau Eheliebstin so dießem Geschäfft beÿwohnete.
Zweÿtens Herrn Johann Georg Pick, bierbrauer Kiefer meister auch burgern allhier und beÿ der Evangelischen Kirch Zum alten St Peter Wohlbestellten Fabric Pfleger, welcher in Ehe lebet mit Fraun Maria Salome geb. Weÿelin.
Drittens weÿland Fraun Annä Margarethä Schuhlerin geb. Pickin, auch weÿland Herrn Johann Schuhler gew. bierbrauers und bs. dahier nun beeder selig mit ihme erzeugte dreÿ Kinder als dißortige Enckel nahmens 1.mo Johann Jacob Schuhler lediger Dräher in der Frembde sich aufhaltend,2.do Christian Schuhler den ledigen Bierbrauer und Kiefer, So dann 3.tio Jungfrau annam Margaretham Schuhlerin, Welche 3. Schuhlerische Kinder großjährigen Altern und ohnbevögtigt und haben beede anweßende des abwesenden Bruders interesse hiebeÿ mit dem ihrigen besorget,
Viertens weÿl. Herrn Johann Pick geweßenen Bierbrauers und Burgers allhier der Verstorbenen Sohns selig mit Fraun Maria Magdalena geb. Grießbachin seiner hinterbliebenen Wb. dermahlen Herrn Johann Schneider des Bierbrauers und burgers dahier Ehefrau, ehelich erziehle 3. Kinder als dißortige Enckel benantlich, 1.mo Johann Georg Pick, lediger Bierbrauer, 2.do Jungfrau Catharinaù Salome Pickin und 3.to Philipp Jacob Pick, Welcher dreÿer Enckel ordinarÿ geordnet und geschworener Vogt ist vorgedachter deren Oncle Herr Johann Georg Pick, indeme derselbe aber hiebeÿ selbsten interessiret, als ist ihnen zu einem Theilvogt obrigkeitlich constituirt worden, Herr Johann Carl Verius, Weinhändler und Burger allhier
So dann 5.to Frau Annam Catharinam geb. Pickin, dermalen Herrn Georg Friderich Ott, des Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers allhier Ehefrau, Also alle der abgeleibten selig respectivé noch lebende Kinder und Enckel als ab intestato zu 5. respectvé Haupt: und Stammtheilen verlaßene Erben

In einer allhier zu Straßburg ane der Langenstraß gelegenen Zum schwartzen Bären genannten dem Herrn Sohn Zuständigen Bierbrau behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung, so die Verstorbene seel: genossen hat. Nemblichen das Bierhauß Zum schwartzen Bären genannt, mit dessen hoffstätten, höfflein und Bronnen auch allen deren übrigen gebäud, begriffen, sonsten rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg ane der mittlern: langenstraß 1. s. neben weÿl. Mr Johann Michael Metz deß geweßenen Weißbecken und b. dahier seel. Erben, 2.s. neben Fr. Maria Magdalena Saurin geb. Pickin, der dießortigen Fr. Tochter, hinden auf die Rathsamhaußige hochadel. Hh. Erben Zum theil und Zum theil auf weÿl. S. T. H. Johann Leonhard Fröreißen S. T. Theol. Doctoris et Prof: Publ: auch des hoch Ehrwürdigen Kirchen Convents geweßten H. Præsidenten seel. Fr. Wb. stoßend gelegen, davon man jährl.. auf Joh. Bapt: j lb 10 ß Bodenzß. der Stadt Pfenningthurn Zu entrichten pflichtig ist, Es ist aber dieselbe durch (die Werckmeistere) außweißlich des zu mein Notarÿ Concept überliefferten Abschatzung Zed. vom 20.ten Junÿ A° 1764. für freÿ leedig und eigen taxirt worden Vor 3500. lb Abgezogen Jenen Bodenzß. ohnvorgreiflich Zu doppeltem Capital gerechnet anlangend 66 lb, So restirt außzuwerffen 3440. lb. Welche behaußung und dero zugehörd die abgeleibten Fr. seel. Ihr Ehemann seel. beÿ seiner Väterl. Verlaßenschafft abtheilung empfangen hat. Sonsten besagen darüber 3. teutsch perg. Kbf. mit der St. St. anhangedem C. C. Insiegel verwahret de datis 15. Aprilis A° 1659. 18. Xbris A° 1568. t 26. Martÿ A° 1625. alle mit Lit. A: notirt, dabeÿ gebunden Verschiedene ältere perg. Kauf: und abgelößte Zßbrief.
Abzug in gegenwärtigen Inventarÿ. Sa. haußraths 86, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 29, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150. Summa summarum 265. lb – Schulden 134 lb, Nach deren Abzug 131. lb
Hierzu Kommet der Erben respê väterl. und großvätterl. hernach beschriebene Behaußung, so dieselbe genoßen hat, 3440 lb, der verstorbenen seel. eigenthümlich und genoßenen guth 3571 lb – Stall summ 3541 lb
Copia Cassationis der Verstorbenen seel. gestiffteter Letzten Willens – die Viel Ehren und tugendsame Frau Anna Margaretha Pickin geb. Fischerin weÿl. des Ehrenvesten u. Vorachtbahren Herrn Joh: Georg Pick gew. Bierbrauers u. brs. allhier seel. hinterbliebene Fr. Wb. (…) zu sich in Ihres Sohns H ? Joh: Georg Pick in der langen Straß gelegenen bierbrau behaußung zum schwartzen Bären genant, berufen, kommen u. erbeten laßen, welche wir in dem hintersten Gebäude u. der Fr. Requirentin bis dahero eingehabten frantzösischen Camin Zimmer mit den Fenstern theils in den Hof u. theils in das Gäh gäßlein aussegend, auf I.m Lehnenstuhl neben dem Tisch und mir Notario sitzende mit alters blödigkeiten behafftet (…) Donnerstags den 24. Martÿ A° 1763 Nachmittags zwischen dreÿ u. Vier Uhr – Johann Daniel Stöber Notarius

Jean Georges Pick devient échevin à la tribu des Tonneliers
1764 Conseillers et XXI (1 R 247) Zünfften – Schöffen, Kieffer, H. Johann Georg Pick

Jean Georges Pick loue la brasserie à l’Ours Noir à son fils émancipé Jean Chrétien Pick

1772 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 451-v
H. Rathh. Johann Georg Pick der bierbrauer
in gegensein H. Johann Christian Pick seines emancipirten Sohns
lehnung, eine dem verlehner eigenthümlich zuständige zum Schwartzen Bären geschildete bierbehausung ane der Langen straß, einseit neben N. Zabern dem schiffmann, anderseit neben Johann Jung dem weißbecken – mit allen deren schiff und geschirr – der verlehner sich anderst nicht vorbehaltet alß den ersten stock des vorderen hauses, das gantze hinter häußlein, den unterschlagenen keller, item platz auff der bühn sein holtz dahin zu legen – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehendem Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 500 gulden

Les Quinze autorisent Jean Chrétien Pick à exploiter la brasserie à l’Ours Noir
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p. 506) Sambstags den 26. Septembris 1772. – Idem [Osterrieth] nôe Johann Christian Pick des burgers und biersieders, bitt ihme mit dem Bierschanck auf das Bierhauß zum schwartzen Bären gnädig Zu Willfahren, Claus nôe des Obermeisters setzt Zu E. G. Erkandt, wird dem Imploranten mit gebettenen Bierschanck nach ordnung willfahrt.

Jean Georges Pick meurt en 1781 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 5 250 livres. La masse propre à la veuve est de 678 livres, celle des héritiers de 2 143 livres. L’actif de la communauté s’élève 5 940 livres et le passif à 7 885 livres.

1781 (21.6.), Not. Stoeber (6 E 41, 1242) n° 235
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrenvesten und Großachtbarn Herrn Johann Georg Pick, des ältern gew, Kiefermeisters u, bierbrauers auch E.E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und treubesorgten Kirchenpflegers der Evangelischen Gemeinde zum alten St Peter allhier Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1781 – nach seinem Sonntags den 18. Februarÿ dieses Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche succession auf gebührendes Ansuchen und Begehren ansuchen der Ehren und tugendbegabten Fraun Mariä Salome gebohrner Weÿhelin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Herrn Johann Jacob Danneuther des Gastgebers u. E. E. kleinen Raths dermaligen wohlansehnlichen beÿsitzers wie auch des abgeleibten mit Ihro der Wb. erzeugter noch lebender Kinder und von dem Verstorbenen Kinder, herrühriger Enckel geschworner Vögte (…) So geschehen Straßburg Donnerstags den 21.ten Junÿ A° 1781. in der allhier zu Straßb. an dem Langenstraß gelegenen zum schwartzen bären geschildeten und in diese Verl. gehörigen bierbrau behausung
Der Abgeleibte hat per Testamentum zu Erben verlaßen, wie folgt Erstl. weiland Fraun Mariä Salome geb. Pickin mit Herrn Johann Georg Meÿer dem biersieder u. brn. allhier ihrem hinterbliebenen Wb. erzeugte dreÿ noch lebende KKr als Enckel benandlichen Jungfer Mariam Salome so das 15.te Jahr ihres alters zurückgelegt hat, Jungfer Mariam Barbaram so in das 11.te Jahr ihres alters gehet und Johann Daniel, so den 1.ten julÿ nechstkommend das sechste Jahr erreichen wird, in den ersten fünften Stammtheil, Solcher Enckel geschworener Vogt ist hernach benannter H. Johann Daniel Daßau der dißortige tochtermann, in Ansehung aber derselbe hiebeÿ ehevögtl. weise interessiret ist, so wurde solchen Enckeln Zum theilvogt obrigkeitlich constituirt S. T. H. Johann Daniel Ensfelder Not. publicus u. berühmter Practicus allhier, welcher auch in solcher qualitæt dem Geschäfft abgewartet hat
Zweitens H. Johann Christian Pick den bierbrauer u. brn allhier so in dermaliger Ehe begriffen mit Fraun Susanna Maria geb. Böswillwaldin den Sohn hiebeÿ Zugegen, in den Zweÿten fünfften Hauptheil
Drittens Frau Annam Mariam geb. Pickin, H. Johann Daniel Daßau des Weißgerbers u. brs. allhier Ehegattin, unter deßen autorisation anwesend, als tochter in den dritten fünften Haupttheil
Viertens Fr. Mariam Barbaram geb. Pickin, Christian Strohl des bierbrauers u. brs allhier quoad bona geschiedene Ehefrau, welche sich der assistenrz ihres vorbenamsten Bruders H. Christian Pick hiebeÿ bediente als tochter in den vierten fünften haupttheil
Sodann Fünftens weil. H. Georg Friedrich Pick des gew. Bierbrauers und br. allhier des Sohns mit Fraun Anna Maria geb. Rödererin seiner hinterbliebenen Wb: erzeugte KKr als Enckel nahmens 1° Georg Friedrich so den 8. Augst. nechstkommend 3 Jahr alt wird u. 2.d° Annam Mariam so den 2. Xbr 1779 Zur Welt gekommen, In den sechsten fünften Stammtheil, dieser Enckel geschworner ordinari Vogt ist vorbes. H. Johann Christian Pick in Erwegung aber derselbe hiebeÿ selbsten Zu Erbe gehet, so ist solchen Enckeln Zum theilvogt obrigkeitl. ernannt worden H. Johann Georg Helmstätter den bierbrauer u. br. allhier welcher auch dieserm Geschäfft beÿgewohnet. Alle fünff des abgeleibten H. Erblaßers mit eingangs erwähnten wb. erzeugte Kinder und von dem Verstorbenen herrührige Enckel

(f° 9) Eigenthum ane häusern. (E.) Nemlichen eine bierbrau behausung Zum schwartzen bären geschildet, Hof, Hoffstatt und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg an der mittlern langenstaß 1.s. neben H. Ensfelder dem Weißbeck 2.s. neben H. Johann Heinrich von Zabern des Schiffmanns Kindern hinten auff Herrn Marzloff den tabackfabricanten stoßend gelegen, davon man jährl. auf Joh. Baptæ. der Stadt Pfenningthurn 1 lb 10 ß ane bodenzß. Zu entrichten pflichtig ist, sonsten über den Vingt. ledig u. eigen. Es wurde aber solche bierbrau behausung samt zugehörd durch (die Werckmeistere) ausweislich deren Zu mein Notÿ Conceptum vorgebenen Abschatzung Zeduls vom 7.ten Junÿ jüngst angeschlagen vor 5250. Abgezogen vorherige Real beschwerden der 1 lb 10 ß zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 60, So restiren hier aus zu werfen 5190, Diese behausung hat der abgeleibte vermög eines vor nun weiland H. Not. Johann Philipp Lichtenberger d.. 25. 9.bris 1738 passirten u. den 5. 8.bris 1754 verfertigten Erbsvergleichs von deßen 4. Geschwisterden u. Mit Erben inn unvertheiltem vätterlichen Erb käuflich angenommen Sonsten besagen darüber 3. teutsch. perg. Kfbrf. m. der St. St. anhang. C.C.S Ins. verw. de datis 15. Aprilis 1659, 18. Decembris 1658 et 26. Martÿ 1625. alle mit Lit. A. notirt
(T.) Nemlichen eine bier behausung Zu denen dreÿ Lilien geschildet, Hof, bronnen u. Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau an dem Gaulstaden ohnfern der hechtenbruck einseit neben Mr Rub dem Seiler 2.s. neben Mr Philipp Reich dem Schiffbauer hinten Zum theil Johann Jacob Gori des Gms. verlaßener Ehefrau Garten u. Zum theil auf das Rosengäßlein stoßend gelegen, über den Vingt. und die Einquartierungs gebühr wie auch hienach folgende Passiv Capitalien ledig u. eigen. Selbige bierbrau behausung wurde durch oberwehnte H. Werckmeisteren nach maßgab der beÿ mein Notÿ Concept befindlichen Abschatzung gerechnet vor 2750. Hierüber meldet eine in allh. C. C. Stb. errichteten teutsch perg. Kfverschreibung m. dero aufgedr. Ins. verw. sub dato 8. Aprilis 1780.
(f° 12) Ergäntzung der Fraun Wittib abgegangenen unveränderten Guths, Nach Anleitung des über beeder Zetrennnter Eheleuthhe einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch weil. H. Notm. Johann Philipp Lichtenberger den 4.ten 8.bris 1735. errichteten Invÿ
(f° 15-v) Wÿdum Welchen der Abgeleibte von seiner zweiten Ehegattin weil. Fr. Catharina Sara geb. Deutschin lebtägig zu geniesen berechtigt war. Neml. Inhalt der den 1. 7br 1734 zwischen beden Eheleuthe vor Not. Johann Philipp Lichtenberger aufgerichteten Eheberedung (…)
(f° 16-v) Norma hujus inventarÿ, der Fr wittib unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 1 lb, Sa. goldenen Ring 15 lb, Sa. Activ Schuld 100 lb, Sa. Erg. Rest 561 lb, Summa summarum 678 lb
Diesemnach wird der Erben unveränderte Gut verzeichnet, Sa. hausraths 48 lb, Sa. silbers 1 lb, Sa. Gold. Rings 6 lb, Sa. Eigenthums en i. bierbehausung 5190 lb, Erg. passive (2627), Summa summarum 5246 lb – Schulden 3102 lb, Nach dern Abzug 2143 lb
Endlichen wird auch das gemeinschaftl. und theilbare Gut verzeichnet, Sa. hausraths 145 lb, Sa. Silbern geschmeids 43 lb, Sa. Goldener ring und Geschmeids. 15 lb, Sa. baarschafft 27 lb, Sa. lärer Faß 10 lb, Sa. Eigenthum an I. Behs. 2750 lb, Sa. activorum 2948 lb, Summa summarum 5940 lb – Schulden 7885 lb, In Vergleichung Passiv onus 1945 lb – Stall Summ 1251 lb
Eheberedung – (…) Straßburg den 23. junÿ 1735, Not. Johann Philipp Lichtenberger
(f° 22) Copia Actus depositionis Testamenti 30. Julÿ 1776, Lichtenberger, Testament v. 30. junÿ 1776, Nachverordnung 28. Novembris 1780,
Nachverordung vom 30. nov. 1780 : prælegirt derselbe seiner tochter Fr Maria Barbara Strohlin geb. Pickin Johann Christian Strohl des bierbrauers Ehefrau die zu denen dreÿ Lilien geschildete bierbehaußung mit allen dero Rechten und Gerechtigkeiten an dem Gaulstaden ohnfern der Hechtenbruck mit Einbegiff des bierkößels (…) welcher er C. C. Stb. d. 8. Aprilis diesen Jahrs (erkauft)
Summarische Berechnung, Sa. des Eigentums an 1r. bierbehausung zum schwartzen bären 5190 ; dem Sohn Johann Christian Pick in deßen mit weÿl. Jgfr Maria Salome brandhofferin vor H. Not. Stöber den 16. Xbr. 1772 in der Eheberedung verschrieben worden

Marie Salomé Weyel meurt en 1797 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans la brasserie à l’Ours Noir qui appartient à son fils Jean Chrétien
1797 (29 messidor 5), Strasbourg 3 (19), Not. Übersaal n° 529
Inventarium über der weiland bürgerin Maria Salome Pick geb. Weigler des weÿl. Johann Georg Pick gewesenen bierbrauers hinterbliebenen Wittwe Vermögens: Nachlaßenschafft, angefangen den 12 Messidor V nach ihrem den 24. Prairial jüngst erfolgten absterben
die Verstorbene hat zufolg ihres den 12. Junÿ 1789 verschloßen aufgerichteten den 4. Januarÿ 1790 vor mir deponirten testaments nachbenamste ihre Kinder und Enckel zu Erben eingesetzt als 1. der weÿl. bürgerin Maria Salome Meÿer geb. Pick ihrer verstorbenen Tochter mit auch weÿl. b. Joh: Georg Meÿer bierbrauer zum Storcken erzeugt und hinterlaßenen dreÿ Kinder a) die bürgerin Maria Salome geb. Meÿer des brs Joh: Felix Weishaar bierbrauers zu Straßburg Ehegattin, b) Jungfrau Mariam Barbaram Meÿer so majorennis, c) der br Johann Daniel Meÿer ledigen bierbrauer so majorennis
2. den br. Johann Christian Pick Sohn, bierbrauer zum schwartzen bär,
3. die brin Anna Maria Dassau geb. Pick des weÿl. brs Joh: Daniel Dassau Weisgerbers Wittib,
4. die brin Mariam Barbaram Strohl geb. Pick des brs Joh: Christian Strohl bierbrauers Ehegattin in einen 10.de theil mit ihr Fr Strohl beÿde Kinder auch in einem 10. theil nämlich a) Jungfrau Margaretha Salome Strohl so 21 Jahr alt und daher majorennis, b) Johann Georg Strohl den ledigen bierbauer so 20 Jahr alt, deßen Curator ist br Joh: Georg Kienlin handelsmann,
5. des weÿl. Georg Friedrich Pick gew. bierbrauers der Verstorbenen Sohns mit der burgerin Anna Maria geb. Röderer seiner Wittib erzeugt und hinterlassenen zweÿ Kinder Georg Friedrich und Anna Maria Pick in einen 5.t Stamm Theil, deroselben geordneter und geschworener Vogt ist br Joh: Christian Pick ihr theilvogt aber br Joh: Friedrich Bößwillwald ältern becker
in einer an der langen Straße gelegenen zum schwartzen bär geschildteten bierbehausung N° 28 so dem b. Joh: Christian Pick bierbrauer zuständig
hausrath 1625 lb, silbers 328 lb, Gold 173 lb
Verkauf register, den 17 mess. V, Sa. erlöses 1279 livres – den 18 mess. 1372 li, abzuziehen 129 li, Nach deren Abzug 1243 lb
Enregistrement de Strasbourg, acp 53 F° 85 du 30 mess. 5

Jean Chrétien Pick devient tributaire chez les Tonneliers en septembre 1772
1772, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 307) Dienstags den 22. Septembris 1772 – Leibzünfftiger
Johann Christian Pick der biersieder stehet Vor und bittet ihne als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen, producirt deßwegen Schein Von Löbl. Stadt Stall Vom 16.t hujus
Erkannt, Willfahrt, Zahlt pro recept. 1 ln 1 ß, für Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, findl. 3 ß

Jean Chrétien Pick épouse Marie Salomé Brandhoffer, fille de tonnelier et brasseur : contrat de mariage par lequel les parents du futur époux lui cèdent la brasserie à l’Ours Noir en s’y réservant l’habitation, célébration
1772 (16. Xbris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 962
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare Herr Johann Christian Pick, lediger bierbrauer, des Wohl Ehrenvesten, Großachtbaren und wohlweisen Herrn Johann Georg Pick des ältern bierbrauers Kiefermeisters u. beÿ der Evangelischen Pfarrkirch zum alten St. Peter bestbesorgten Fabric Pflegers mit der Viel Edlen und tugendgezierten Fraun Mariæ Salome geb. Weÿelin ehelich erzeugter ältern Sohn als hochzeiter beÿständlich solchen deßen hrn Vaters ane einem
Sodann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Maria Salome Brandhofferin des Ehrenvesten u. Großachtbahrn Herrn Johann Philipp Brandhoffer, bierbrauers u. Kiefermeisters auch angesehenen brs allhier mit der viel Ehren u. tugendbegabten Frau Maria Salome geb. Fischerin ehelich erzeugte Jungfer Tochter beÿständlich solchen deren geliebten H. Vaters als Jungfer braut, ane dem andern theil

Vor das Neunte, hat der H. Hochzeiters vielgeliebter H. Vater seine allhier zu Straßburg in der mittlern langenstraß gelegene Bierbrauer behaußung zum schwartzen bären genannt, samt dem Hinterhauß ane dem sogenannten Gehgäßlein mit allen beÿ und in solchen häußern befindlichen Gebäuden, begriffen, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten, öffen s. deren Zugehörden davon man jährl. gemeiner Stadt Pfenningthurn dreÿ Gulden bodenzinß zu geben pflichtig, wie auch Schiff und geschirr zum bierbrauen gehörig, hiemit eigenthümlichen accordirt u. zugestanden, so daß Er H. Hochzeiter nach seiner beeder Eltern dereinstigem Absterben in gemeine elterliche Verlaßenschafft die summ von 1800 Guldin zu conferiren und einzuschießen schuldig aber auch wieder daran seinen gebührenden Erbtheil zu beziehen berechtiget seÿn solle. In zwischen aber und solang beede Eltern beÿsammen am leben, so übernehmen sie den Unterhalt selbiger häußer wie auch Schiff und geschirr und reserviren sich aus druckentlich so lang Sie beede oder nur eines derselben am Leben Zu ihren besondern Wohnsitz und Genuß die eine Steg hoch befindliche Zimmer und Gemach theils auf die Straß und theils im Hof gehend, dreÿ Kammeren auf dem Mazard des obersten bühnlein in vordern Gebäude den Keller im Hindern Hof und die Wohnungen im hindernhauß, dagegen verspricht der Hochzeiter nicht allein diewerthe Eltern in ungestörtem besitz ersterwehnten Begriff zu laßen, sondern auch für die von ihme beziehende Gemach, brauhauß und Keller beeden Eltern oder sofern nur noch eines am Leben, demselben zu einem jährlichen Haußzins reichen und ordentlich 500 gulden quartaliter (…) baar zu entrichten und zu behändigen
Straßburg Mittwoch den 16. Decembris Anno 1772 [unterzeichnet] Johann Christian Pick als hochzeiter, Maria Salome Brandhofferin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151)
Im Jahr 1773 seind Dominica 4. post Epiphanias und Dominica Septuagesima proclamirt und folgenden 9. Hornung copulirt worden Hr. Johann Christian Pick lediger Biersüter Herrn Johann Georg Pick E. E Großen Raths würcklichen beÿsitzers, wohlverdienteen Fabric Pflegers beÿ dieser Kirche und Biersüters allhier und Fr. Mariä Salome gebohrner Weÿelin ehelicher Sohn und Jungfr. Maria Salome Hrn Johann Philipp Brandhoffers Biersüters und burgers dahier und Frauen Mariä Salome gebohrner Fischerin eheliche Tochter Solches bezeugen [unterzeichnet] Johann Christian Pick als hochzeiter, Maria Salome Branhofferin als Hoch Zeitterin (i 154)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie à l’Ours Noir. Ceux du mari s’élèvent à 830 livres, ceux de la femme à 1 135 livres.
1773 (28.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1217) n° 1789
Inventarium über des Ehrenachtbaren Herrn Johann Christian Pick bierbrauers u. der Viel Ehren und tugendbegabten Frn. Mariä Salome Pickin geb. Brandhofferin, beeder Eheleuthe u. brn. allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anni 1773. – welche der Ursachen alldieweilen in ihrer vor mir Not° den 16.ten Xbris des nächstabgewichenen 1772.gsten Jahrs auffgerichteter Eheberedung §° 4.to unter anderen wohlbedächtlich verglichen, daß einem jedem sein in die Ehe bringendes Vermögen vor ohnverändert verbleiben u. das davon abgehenden hinkünfftig wieder ergäntzt werden solle (…), So geschehen in fernerem beÿseÿn H. Johann Georg Pick des ältern bierbrauers Kiefermeisters u. E. E. großen Raths dermalen wohlansehnlichen beÿsitzers u. beÿ der Evangelischen Pfarrkirch Zum alten S. Peter bestbesorgten fabric pflegers u. Frn. Mariæ Salome geb. Weÿelin beeder Ehegatten des Ehemanns geehrter Eltern, wie auch Herrn Johann Philipp Brandhoffers bierbrauers und Kiefermeisters u. Frn. Mariæ Salome geb. Fischerin beeder Eheleuth u. brn. allhier der Ehefrn. geliebten Eltern Straßburg Donnerstags den 25. Februarÿ Anno 1773.

In einer allhier Zu Straßburg ane der mittern langenstraß Zum Schwartzen bären genanden bierbrau behausung befunden worden wie folgt.
Norma hujus inventarii, des Ehemanns eingebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 78, Sa. Geschirrd zur bierbrauereÿ gehörig 90, Sa. Bier, Maltz, Hopf und Gerst 821, Sa. Faß 314, Sa. Brennholtz 33, Sa. Silber und dergleichen Geschmeid 65, Sa. Goldenen Rings 7, Sa. baarschafft 7, Summa summarum 1459 lb – Schuld 756, Nach solchem abzug 703 lb, Und wann deßen Helffte an denen Haussteuren addiert wird antreffend 127, des Ehemanns eingebracht Vermögen 830 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Gut consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 213, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeid 51, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 78, Sa. baarschafft 664, Summa summarum 1008 lb, Wann nun dero Helffte an denen hßtr. addirt wird antreffebd 127, der Ehefrau in die Ehe gebracht Gut 1135 lb

Marie Salomé Brandhoffer meurt en février 1776 en délaissant une fille. La masse propre au veuf s’élève à 247 livres, celle des héritiers à 1 096 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 037 livres, le passif à 1 067 livres
1776 (25.4.), Not. Stoeber (6 E 41, 1236) n° 17
Inventarium über Weiland der viel Ehren und tugendbegabten Fraun Mariä Salome Pickin geb. Brandhofferin, des Ehrenachtbaren H. Johann Christian Pick bierbrauers u. brs. allhier geweßener Ehegattin Verl. aufgerichtet Anno 1776. – nach ihrem Freitags den 16.t Februarÿ jüngst aus dieser Welt genommenem tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verl. auf geziemendes Ansuchen Erfordern und Begehren sein des hinterbliebenen Wrs. wie auch des abgeleibten mit ihme dem Wer. erzeugten töchterleins und ab intestato verlaßener Universal Erbin nahmens Mariä Magdalenä, so den 21. Februarÿ 1775 geboren worden geordnet und geschwornen Vogts Herrn Johann Philipp Brandhoffer bierbrauers und Weinhändlers auch brs. allhier inventirt und ersucht (…) So geschehen Straßburg Donnerstags den 25.ten Aprilis Anno 1776.

In einer alhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegenen zum schwartzen Bären genannten und des Wittibers H. Vater zuständigen Bierbrau Behausung sich befunden hat als
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden unveränderten Guts. Nach Anleitung des über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch weil. H. Not. Johann Daniel Stöber den 25.t Februarÿ 1773 aufgerichteten Invÿ.
Norma hujus inventarii. Des Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 35 lb, Sa. Geschirrs u. Werckzeug Zur bierbrauereÿ gehörig 20 lb, Sa. Leerer Faß 50 lb, Sa. Silber Geschmeids 19 lb, Sa. Goldenen Rings 1 lb, Ergäntzung rest 269 lb, Summa summarum 397 lb – Schuld 150 lb, Nach deren Abzug 247 lb
Dießemnach wird auch des Töchterleins und Erbin unverändert Gut consignirt und beschrieben, Sa. hausraths 144 lb, Sa. Silbern Geschmeids 14 lb, Sa. Goldener Ring und Geschmuck 20 lb, Sa. Activ schuld 150 lb, Ergäntzung rest 768 lb, Summa summarum 1096 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert undt theilbare Gut beschrieben, Sa. hausraths 53 lb, Sa. Geschirr u. Werckzeug zur bierbrauereÿ gehörig 4 lb, Sa. bier Malz hopf und Gerst 354 lb, Sa. Leerer Faß 15 lb, Sa. brennholz 9 lb, Sa. Sa. Silber Geschmeids 4 lb, Sa. baarschafft 781 lb, Sa. Pfenningzinß u. deßen hauptgut 1750 lb, Sa. Activ schulden 64 lb, Summa summarum 3037 lb – Schulden 1067 lb, (Nach deren Abzug) theilbare gut 1970 lb – Stall Summ 2900 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 16. Decembris 1772 Johann Daniel Stöber Notarius
Copia Codicilli – die viel Ehren und tugendreiche Frau Maria Salome Pickin gebohrne Brandhofferin des Ehrenachtbarn herrn Johann Christian Pick bierbrauers zum schwartzen bären und burgers dahier Frau Eheliebste, zu sich in besagte bierbrau behausung zum schwarzen bären genannt berufen kommen und erbetten laßen, welche wie auf unser Erscheinen in der zween Stockhoch gegen dem hof außsehenden Stub, Zwar krancken dannenhero zu bette Liegenden Leibs (…) – Straßburg Montags den 15. Januarÿ A° 1776, Johann Daniel Stöber

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 400 florins (2 200 livres) sur un total de 5 400 florins
1776 (25. Maÿ), Livres de la Taille (VII 1180) f° 201
Kieffer N° 3844 – Weÿl. Frn. Mariæ Salome gebohrner Brandhofferin Johann Christian Pick bierbrauers und burgers allhier gew. Ehegattin Verlaßenschafft Jnvent. H. not. Stöber.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 120, 3314 lb 4 ß 7 d die machen nach abzug 414 lb wegen den activ schulden des a 4 pro Cento angelegten capitals 5400 fl. Verstallte 1000 fl. Zu wenig 4400 fl.
Weilen aber der wittiber erst seith kurtzem zünfftig und verheurathet ist, so ist ane nachtrag angesetzt worden 9 lb 2 ß
Ext. kein Stallgeldt
Geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 5 lb 7 ß 6 d – (Summa) 14 lb 12 ß
dt. 18.ten Maÿ 1776.

Jean Chrétien Pick se remarie en 1778 avec Susanne Marie Bœsswillwald, fille de boulanger : contrat de mariage par lequel le futur lègue à la future l’habitation dans la maison qui lui a été cédée en 1772 par contrat de mariage, célébration
1778 (27.6.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 49
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenachtbaren Herrn Johann Christian Pick, Wittiber, Biebrauern und burgern allhier als Hochzeiter unter Assistentz seines eheleiblichen Vaters Herrn Johann Georg Pick des ältern, Biebrauers Kiefermeisters und E. E. großen Raths alten wohlverdienten beisitzers auch wohlansehnlichen Kirchenpflegers bei der Evangelischen Gemeinde zum alten St Peter, und unter fernerer Genehmigung seines geehrten Schwieger Vaters Herrn Johann Philipp Brandhoffer Bierbrauers, Kiefermeisters und angesehenen bs. allhier ane einem
So dann der Viel Edlen und Tugendgezierten Jungfrauen Susanna Maria Bößwillwaldin Herrn Johann Michael Bößwillwald des Schwartzbecken und burgers allhier mit weiland Fraun Susanna Maria gebohrner Reebmännin ehelich erzielte Tochter als hochzeiterin unter Authorisation solch dero geliebten Herrn Vaters wie auch ihres noch ohnentledigten geschwornen Vogts Herrn Johann Daniel Wittmann buchbinders und burgers allhier ane dem andern theil
Zum achten, bewilligtet der Herr Hochzeiter ferner seiner geliebten Jungfraun brauth, wann Er vor ihro versterben sollte, daß sie sodann vom tag seines Absterbens an vier Jahr hindurch in deßen bierbehausung zum Schwarzen Bären als die jenige begriffen, Zimmer, bühnen, Keller wie auch Schiff und geschirr Zum Bierwesen gehörig Lehnungs weiß besitzen brauchen, bewohnen und geniesen dörfe, welch Herr Hochzeither krafft der mit seiner verstorbenen erstern Ehefrauen d. 16.ten Xbris 1772 errichteten Eheberedung beÿ deßen Eltern oder eines derselben Lebzeiten inne gehabt und inne haben wird (…)
Straßburg Sambstags den 27. Junii Anno 1778. [unterzeichnet] Johann Christian Pick als Hochzeiter, Susanna Maria Bößwillwaldin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 84)
Im Jahr 1778 sind dominica 3. und 4. post Trinitatis proclamirt und den 14. Julii copulirt worden Herr Johann Christian Pick, Wittwer, biersüter und burger allhier und Jgfr. Salome Maria Herrn Johann Michael Bößwillwalds haußfeurers und burgers alhier und fr. Annä Mariä gebohrner Rebmännin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Christian Pick als hochzeiter, Susanna Maria Bößwillwaldin als Hochzeiterin (i 87)i
Proclamation , Saint-Nicolas (luth. f° 2 n° 25) 1778 Dienstag den 14. heumonath sind nach ordentlich geschehenen ausruffung in der Alten St. Peter Kirch ehelich eingesegnet worden H. Johann Christian Pick der biersieder burger und weÿland Fraun Maria Salome gebohrner Brandhofferin hinterlaßene Wittwer und Jungfer Susanna Maria Bößwillwaldin H. Johann Michael Bößwillwald, des schwartzbecken und burgers alhier mit weÿland deßen geweßter Ehefraun Fraun Susanna Maria gebohrner Rebmännin ehelich erzeugte Tochter (i 4)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 4 721 livres, ceux de la femme à 592 livres.
1778 (26.8.), Not. Zimmer (6 E 41, 1424) n° 442
Inventarium über Herrn Johann Christian Pick, des bierbrauers und Frauen Susannæ Mariæ gebohrner Bößwilwaldin, beede Eheleute und burgere alhier zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1778 – einander in ihren den 14. Julii 1778. angetrettenen Ehestand zugebracht (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in beÿseÿn H. Johann Michael Bößwillwald des Becken und Burgers alhier der Ehefrauen Leiblichen H. Vaters und beistands auf Mittwoch den 26. August 1778.

In einer alhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegenen und zum schwarzen Bären genannter behausung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Vergleich Wegen beederseits in die Ehe gebrachter Kleidung und weißen Gezeigs
Des Eheherrn in die Ehe gebrachten Guths. Sa. Haußraths 462, Sa. Brennholtzes 114, Sa. Geschirrs und Werckzeugs Zur bierbrauereÿ gehörig 57, Sa. Wein und leerer Faß 715, Sa. Biers, Maltz, Hopff und Gerst 856, Sa. Silbersd und dergleichen Geschmeids 104, Sa. goldener Ring und Geschmeids 58, Sa. baarschafft 491, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2550, Sa. Schulden 2428, Summa summarum 7850 lb – Schulden 3217 lb, Nach deren Abzug 4633 lb, Und wann denenselben beÿgerechnet wird sein des Eheherren an denen eingegangenen Haussteuren participirende helffte anlangend 88, des Eheherren Guth 4721 lb
Dießemnach wird auch ihr der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 147, Sa. Silbers und Gewitibmeids 35, Sa. Goldenen Rings 52, Sa. baarschafft 267, Summa summarum 504 lb – deùe beÿzurechnen deroselben Helfte an denen eingegangenen Haussteuren antreffend 88, der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen 592 lb
Des Eheherrn Töchterleins erster Ehe Mariä Magdalenä Pickin mütterlich Guth betreffend 2717 lb

Susanne Marie Bœsswillwald meurt en 1805 en délaissant trois enfants

1805 (2 prairial 13), Strasbourg 3 (28-2), Not. Übersaal n° 871, 2832
Inventaire de la succession de Susanne Marie Boesswillwald épouse de Jean Chrétien Pick brasseur décédée le 29 nivose 13 – à la requête de 1. Jean Chrétien Pick, veuf, tuteur naturel de Frédérique Caroline 12 ans, 2. Susanne Marie Pick épouse de Jean Jacques Lauth brasseur, 3. Charles Chrétien Pick fils brasseur majeur, 4. Jean Michel Boesswillwald fabricant de boutons subrogé tuteur
dans la maison mortuaire appartenant en propre au veuf grand rue n° 28
propres du veuf. capitaux 11.480 fr, remploi inventaire des apports dressé par Me Zimmer le 26 août 1778, 30.561 fr, après déduction 8398 fr, total 19.878 fr, déduire don matutinal 600 fr, reste 19.278 fr
propres des enfants et héritiers. garde robe 292 fr, dettes actives 600 fr, remploi 2371 fr, total général 3263 fr
communauté. meubles 2380 fr, bierre vin et ustensiles de brasserie 1904 fr, argenterie 240 fr, numéraire 300 fr, capitaux 38.658 fr
Ill. Premièrement, une maison avec appartenances et dépendances située a Strasbourg vieux marché aux vins N° 65 d’un côté dans la rue du Jeu des enfants Sr Malapert pharmacien d’autre vers le vieux marché aux vins Jean Michel Boeswillwald – Propriété constatée par adjudication définitive devant les Administrateurs composant le Directoire du District de Strasbourg le 28 novembre 1791 et Chambre des Contrats le 15 mai 1792 – louée à Isaac Levy marchand de toile pour un loyer annuel de 300 fr
Plus une maison située à Strasbourg grand rue N° 27 d’un côté la brasserie à l’ours noir appartenant en propre au Sr Pick, d’autre coin de la ruelle appelée Gähgäßlein, derrière lad. brasserie. Cette maison rapporte en loyer, du Cit. Beck tailleur d’habits du rez de chaussée 75 fr – De veuves Becker et Schneider du premier et second étage 100 fr – veuve Decker d’un logement dans la maison de derrière 50 fr – Cit. Dupré journalier aussi d’un logement dans la maison de derrière 50 fr, ensemble 275 fr de revenu en capital 5500 fr, Propriété constatée par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 novembre 1786
maison à Dorrlisheim et terres, total des immeubles 15.730 fr, total de la communauté 59.213 fr, après déduction 48.444 fr
Contrat de mariage, devant Me Stoeber le 27 juin 1778 (copie)
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 141 du 4 pr 13

Jean Chrétien Pick céde la brasserie à l’Ours Noir à son fils Charles Chrétien Pick lors de son contrat de mariage avec Salomé Madeleine Brandhoffer en 1807

1807 (11.9.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 378, 3269
Contrat de mariage – Mr Charles Chrétien Pick brasseur fils majeur de Jean Chrétien Pick Brasseur a l’Ours noir et feue De Susanne Marie Boesswilwald
Mademoiselle Salomé Madeleine Brandhoffer fille majeure du Sr Jean Brandhoffer Brasseur et feue De Marie Madeleine Boesswilwald née à Strasbourg le 2. avril 1785
article 8, en considération du présent mariage Jean Chrétien Pick père vend audit à Charles Chrétien Pick son fils
Les Maisons et Brasserie à l’enseigne de l’Ours noir avec tous leurs Bâtiments Cours enclos appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg grand’rue N° 28, d’une part la Boulangerie des héritiers Geyler et en partie au Sr Schaeffer baquetier d’autre part à la maison ci après désignée et en partie à la ruelle dite Gähgäßlein dans laquelle l’immeuble vendu a deux issues à porte cochere sous n° 3 et 3 bis en tournant la maison ci après énoncée donnant par derrière sur le Sr Mathis boucher, ensemble tous les outils et ustensiles gros et menus servant à la brasserie – Lequel immeuble led. Sr Pick pere declare avoir acquis de feu son pere par l’article 9 de son contrat de mariage passé avec De Marie Salomé Brandhoffer son épouse en premières noces devant Me Stöber le 16. dec. 1772, pour 48 000 francs
article 9, dans la même considération du futur mariage ledit Jean Chrétien Pick pere ainsi que De Susanne Marie Pick sa fille épouse du Sr Jean Jacques Lauth brasseur au moulin en cette ville led. Sr Pick stipulant tant pour lui comme copropriétaire de la moitié que pour Dlle Frédérique Caroline Pick sa fille mineure copropriétaire d’un sixième par indivis (cèdent) à Charles Chrétien Pick leur fils et frere respectif 5/6 par indivis dans une Maison avec ses dépendances scise à Strasbourg grand rue N° 27 faisant coin d’une part à la ruelle dite Gähgässlein d’autre l’immeuble ci dessus vendu et donnant parderrière sur led. immeuble, acquis par led. Pick pere pendant son mariage avec la défunte son épousé née Boeswilwald à la Chambre des Contrats le 9. nov. 1786, pour 16 666 francs
article 10. l’usufruit a vie en nature demeure expressément réservé au Sr Pick pere,
article 11, que si led. Sr Pick fils acquéreur venoit à décéder avant son pere ou que ce dernier survivoit même a tous les enfants et descendants de sondit fils en ce cas le Sr Pick pere se reserve le droit de retour desdits immeubles vendus Neanmoins la future veuve survivante au futur conserve la jouissance gratuite personnelle et à vie du Premier étage dans ladite Maison Brasserie Grand Rue N° 28 sans exception que la petite Cave dans la maison attenante N° 27, d’une place convenable pour loger sa provision en bois de chauffage, de la communauté de la buanderie et des Chambres accessoires audit Logement, estimé à 330 fr par a
article 12. mais pour faire jouir en attendant le futur de la Brasserie et dépendances led. Sr Pick a consenti de lui en passer bail pour 6 années à commencer le 1. oct. scavoir Les maisons et brasserie plus amplement désignées ci dessus situées grand rue N° 28 et dans la ruelle dite Gähgässel sous les N° 3 et 3 bis avec leurs dépendances, outils et ustensiles servant à la brasserie (…) plus la cave qui se trouve sous l’autre maison vendue cidessus scise grand rue n° 27 pour 1920 fr, (Conditions) 1. ledit Sr Pick pere Bailleur se reserve a son usage personnel tout le second Etage de ladite maison vendue sous N° 28 avec sa cuisine, plus une grande Chambre dans la mansarde ayant vue sur la grand rue et attenant à la Boulangerie, plus une Chambre plafonnée au dessus de la précédente le Grand grenier et le petit au dessus de la Chambre des Servantes, Plus le petit caveau dans la cave de la maison N° 27 servant a serrer les Bouteilles, Plus la cave aux vins dans la cour sur le derrière, Plus Ecurie et Remise pour loger le Cheval et la voiture du Bailleur, Plus la libre Entrée et sortie sur le devant et sur le derrière Enfin communauté de la buanderie tant pour le bailleur que pour ses locataires dans la maison N° 27, Tous lesquels objets ne font point partie du bail accordé audit Sr Pick pere
2. la jouissance des mêmes objets enoncés dans l’article précédent demeure en outre reservé à Dlle Françoise Caroline Pick sœur cadette du Preneur
(Joint version préparatoire en allemand)
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 f° 131 du 12.9.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie à l’Ours Noir. Ceux du mari, aussi propriétaire de la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée, s’élèvent à 17 008 livres, ceux de la femme à 22 432 livres.

1809 (28.6.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 403, 4062
Inventaire des apports de Charles Chrétien Pick brasseur a l’ours noir et de Salomé Madeleine Brandhoffer, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 11 septembre 1807 mariés le 27 septembre suivant
le mari, meubles 2384 fr, argenterie 835 fr, tonneaux 4603 fr, cheval et roulette 312 fr, numéraire 7942 fr, dettes actives 2000 fr
propriété de deux maisons. Premièrement les maisons et brasserie à l’enseigne de l’ours noir avec tous leurs Bâtiments Cour Enclos appartenances et dépendances le tout situé a Strasbourg grande rue n° 28, d’un côté la boulangerie du Sr Maechling en partie le Sr Schaeffer Baquetier, d’autre la maison ci après désignée et en partie la ruelle dite Gähgässel dans laquelle ledit immeuble a deux issues à porte cochère sous n° 3 et 3 bis entourant la maison ci après énoncée, donnant derrière sur le Sr Mathis boucher, avec les outils servant à la brasserie – acquis de son père au Contrat de mariage moyennant 48.000 francs, le Sr Pick père est devenu propriétaire à l’art. 9 de son Contrat de mariage avec Marie Salomé Brandhoffer son épouse en secondes noces, reçu Me Stoeber le 13 décembre 1772, l’immeuble seul 43 396 francs
Plus une maison avec ses dépendances sise à Strasbourg grande rue n° 27 faisant coin d’une part à la ruelle dite Gähgässel, d’autre l’immeuble désigné ci dessus dont un 10° indivis est échu au Sr Pick fils dans la succession de sa mère Susanne Marie Boesswillwald épouse du Sr Pick père comme héritier de 2/3 de la succession maternelle suivant acte reçu Me Übersaal le 2 prairial 13, les autres cinq 6° acquis quatre 6° de son père propriétaire pour moitié et tuteur de Frédérique Caroline et le dernier 6° par Susanne Marie Pick épouse de Jean Jacques Lauth, brasseur au moulin, à laquelle il était échu au Contrat de mariage du Sr Pick fils susallégué pour 16.666 francs, antéreurement aquise par le Sr Pick père durant son mariage en en secondes noces à la Chambre des Contrats le 9 novembre 1786, 20.000 fr
héritage maternel, mobilier 2544 fr – Parts en immeubles. Premièrement le 6° par indivis dans une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg vieux marché aux vins n° 65 donnant dans la rue du Jeu des Enfants a côté de M Malapert pharmacien au Vieux marché aux vins a côté de Jean Michel Boessvillvald fabricant de boutons – au ban de Dorlisheim
total des biens apportés, mobilier 21.612 fr, immeubles 63.396 fr, passif 69.000 fr, total 85.008 fr et parts d’immeubles maternels non estimés, reste 17.008 fr
apports de la femme, meubles 1497 fr, argenterie 1086 fr, numéraire 3754 fr, créances hypothécaires 13.794 fr, rente sur l’état 2300 fr, biens fonds à Winzenheim, Schnersheim, portions de créances pour mémoire, total 22.432 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 f° 67 du 30.6.

Contrat de mariage de Frédérique Caroline Pick, sœur du propriétaire qui habite la maison, avec le fabricant Jonathan Salomon Widemann
1811 (14.9.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 464, 5119
Contrat de mariage – Jonathan Salomon Widemann fabricant demeurant à Rothau arrondissement de Saint Dié, né le 25 février 1783 fils de feu Jean Michel Widemann propriétaire et de Catherine Malaisé
Frédérique Caroline Pick née le 14 nivose 2 (3 janvier 1794) de Jean Chrétien Pick, ancien brasseur à l’Ours noir, et de feue Susanne Marie Boeswilwald
au domicile de la future épouse Grande rue n° 28
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 8 du 14.9.

Inventaire dressé après la mort de Jean Chrétien Pick
1812 (2.5.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 472/446, 5274
(vente de meubles du 6 janvier 1812, puis Inventaire n° 5492) Vente et partage de la succession de Jean Chrétien Pick brasseur a l’ours Noir – à la requête de 1. Susanne Marie Pick épouse de Jean Jacques Lauth brasseur au moulin, 2. Chrétien Charles Pick brasseur à l’Ours Noir, 3. Frédérique Caroline mineure émancipée par le mariage qu’elle a contracté avec Jonathan Salomon Widemann fabricant de coton demeurant à Rothau département des Vosges
produit de la vente du mobilier 2251 fr, mobilier partagé 1591, 3013, 2993 fr, mobilier à Dorlisheim pour mémoire, vins 1920 fr chacun, numéraire 6566 fr, créances hypothécaires 117 119 fr, créances chirographaires 5394 fr
immeuble, maison à Strasbourg, Premièrement la moitié par indivis dans une maison et dépendances scise à Strasbourg vieux marché aux vins n° 65 (…)
campagne à Dorlisheim 12 000 fr, vignes à Dorlisheim 3700, 3750, 2800 fr, total général 190 940 fr, passif 26 075 fr, déduction faite 164 864 fr
le 16.9.1812 n° 482, 5619 – mobilier à Dorlisheim partagé et cession par Charles et Frédérique Caroline femme Widemann à Susanne Marie Pick femme Lauth des 2/3 de la maison à Dorlisheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 136 du 5.5.

Charles Chrétien Pick loue une partie de la brasserie au brasseur Jonathan Ott

1827 (4.9.), Strasbourg 2 (62), Me Weigel n° 4922
Bail de 2 ans 9 mois à commencer à Noël 1827 – Charles Chrétien Pick, brasseur à l’Ours Noir et propriétaire
à Jonathan Ott, brasseur, sous le cautionnement de Jean Daniel et Jean Frédéric Ott et Guillaume Zabern
les localités et objets ci après détaillés qui se trouvent dans les maisons appartenant à M. Pick et sise en cette ville grande rue n° 27 et 28, d’un côté formant coin de la rue Escarpée, d’autre les Sr Mathis et Gintz, derrière le Sr Mathis, la maison n° 28 étant la brasserie portant pour enseigne l’Ours noir
1. dans cette derniere maison et ce dans le bâtiment de devant au rez de chaussée deux chambres où se fait le débit de biere ayant chacune un comptoir, une cave au dessous de la seconde desdites chambres, une autre au dessous de la chambre principale, une troisième cave dont l’entrée est au fond de la précédente et qui se trouve au dessous de la cour principale, plus à droite de la première cave ci dessus une autre qui se trouve sous la maison n° 27 et enfin une autre qui est contigue à cette dernière et se trouve aussi au dessus de la susdite maison – ensemble cinq caves situées sous le bâtiment des deux maisons de devant. Le bailleur se réserve la petite cave pour bouteilles au fond de la dernière cave ci dessus décrite ainsi que le droit de placer le vin qu’il a encore à sa campagne de Dorlisheim de la quantité d’environ 600 hl dans les deux caves au dessous de la maison n° 27 en cas d’une irruption de l’ennemi sur le territoire français (…),
2. au premier étage de la maison n° 28 au dessus des deux chambres de débit un corridor en entrant à gauche une chambre à deux croisées donnant sur la cour à droite de cette chambre une autre à trois croisées donnant sur la grand rue et une troisième contiguë éclairée aussi par trois croisées et donnant sur la même rue
3. au troisième étage une chambre pour les servantes donnant sur la cour et une chambre pour le linge sale
4. la cour principale où pendant l’été on débite de la bière dans le bâtiment à gauche au rez de chaussée la cuisine, les latrines à côté et une autre aisance dont l’entrée en la première porte à gauche en sortant dans la cour pour passer dans la maison n° 27. Le bailleur se réserve l’aisance qui se trouve à côté de la dernière mais le preneur est chargé du curement de la fosse. Ce dernier aura aussi le droit de passage dans la cour principale par la maison n° 27 laquelle a une porte cochère donnant dans la rue Escarpée, il aura de même le droit de faire la lessive dans la buanderie (…)
5. la moitié de l’écurie et ce celle a droite en entrant et un grenier à foin au dessus de l’écurie et ce le premier à droite,
6. au fond de la cour principale dans le bâtiment du milieu au rez de chaussée la brasserie ou le lieu où l’on fait la biere avec trois chaudières (…), au dessus dudit lieu à brasser au premier étage correspondant au second de la maison de derrière le séchoir à malt (Maltzdoerr) ayant jour sur les cours de devant et de derrière, au second étage dudit bâtiment au dessus dudit séchoir un grenier pour sécher le malt (Luftboden) plus deux greniers au troisième étage dont l’un au dessus de celui à sécher et l’autre au dessus de la maison n° 27, ce dernier est pavé avec des briques enfin au quatrième étage dans la maison du centre un grenier pour placer les germes d’orge (Maltzkeimen),
7. derrière la brasserie une seconde cour au fond de laquelle se trouve un hangard pour serrer le bois de chaffage à sa droite dans le bâtiment latéral de derrière au rez de chaussée une chambre à fermentation pour faire germer l’orge (Maltzkammer) avec une cuve à malt en pierre, au dessus au premier étage un grenier ayant jour sur la seconde cour et vers la maison du Sr Ernst baquetier un place pour tremper (Hetzboden) et une place pour serrer l’orge au second un grenier pour le malt (Maltzbühn),
8. à gauche de la seconde cour dans le bâtiment de derrière au rez de chaussée une chambre pour les garçons brasseurs au dessous d’icelle une cave à malt pour faire germer l’orge (Maltzkeller) au dessus de la chambre des garçons, au premier étage une chambre pour placer le houblon (Hopfenkammer) plus une place à côté pour y verser l’orge (Gerstkammer) laquelle se trouve au dessus de la cuve à tremper,
9. une grande cave au dessous dudit hangar et la cour de derrière dont l’entrée est dans la brasserie,
10. et enfin tous les outils instruments et mobilier servant à la brasserie – moyennant un loyer annuel de 4000 francs

Charles Chrétien Pick meurt en 1839 en délaissant quatre enfants

1839 (20.7.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Charles Chrétien Pick, propriétaire décédé le 1 avril 1839 – à la requête de 1. Salomé Madeleine Brandhoffer la veuve en son nom et, communauté réduite aux acquets Me Zimmer 11 septembre 1807, mère et tutrice légale d’Albert Chrétien son fils mineur, 2. Adèle Frédérique Pick femme de Philippe Edouard Karth, négociant, 3. Charles Frédéric Pick, brasseur, 4. Gustave Pick, commis négociant
une maison de campagne à Dorlisheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 270 F° 61 du 29.7.

Acte de notoriété dressé après la mort de Salomé Madeleine Brandhoffer
1846 (30.6.), Me Grimmer
Notoriété constatant l’identité de Salomé Madeleine Brandhoffer veuve Charles Chrétien Pick en son vivant brasseur à Strasbourg et qu’elle est décédée à Strasbourg laissant pour héritiers ses quatre enfants nommés
1° Adèle Frédérique Pick femme de Philippe Edouard Karth négociant à Strasbourg, 2° Charles Frédéric Pick, brasseur, 3.° Gustave Pick, commis négociant, 4° Albert Pick, propriétaire, tous demeurant à Strasbourg
acp 349 (3 Q 30 064) f° 86 du 30.6.

Charles Frédéric Pick devient seul propriétaire de la maison en 1846 lors de la liquidation des successions de Charles Chrétien Pick et de Salomé Madeleine Brandhoffer

1846 (21. Xbr), Strasbourg 4 (101), Not. Lauth n° 2382
Liquidation et partage des successions de Charles Chrétien Pick propriétaire & de Marie Salomé Madeleine Brandhoffer
Ont comparu 1° Madame Adèle Frédérique Pick épouse dûment assistée de & autorisée de Monsieur Philippe Edouard Karth négociant à Strasbourg, 2° Monsieur Charles Frédéric Pick, propriétaire agissant tant en son nom propre & privé nom que comme mandataire de de son frère Albert Pick, propriétaire rentier domicilié à Strasbourg présentement en Italie (…), 3. Et Monsieur Gustave Pick, négociant, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, Les nommés Mad Karth, MM. Charles Gustave et Albert Pick seuls et uniques héritiers chacun de pour un quart de défunts Charles Chrétien Pick, propriétaire, & Mad. Salomé Madeleine Brandhoffer conjoints à Strasbourg leurs père et mère
Observations préliminaires. Première observation. Décès de M & Mme Pick, inventaire. M. Pick père est décédé à Strasbourg le premier avril 1839, inventaire de sa succession fut dressé par M° Grimmer notaire de la ville le 20 juillet de la même année et clos le 19 août suivant. Sa veuve a continué à jouir et administrer les biens tant à elle propres que ceux de la succession de son mari jusqu’à son décès arrivé à Strasbourg le 20 avril 1846, aucun inventaire n’a été dressé de la succession de cette dame, les présentes devant y suppléer. On a convenu de ne point faire de distinction entre les biens provenant de la succession paternelle é ceux provenant de la succession maternelle, chaque héritier ayant une part égale dans les deux successions
Cinquième observation. Lot d’immeubles attribué à M. Charles Pick.
Les copartageants ont attribué à l’amiable en toute propriété à M. Charles Frédéric Pick un lot d’immeubles composé comme suit. 1. Une maison brasserie portant l’enseigne à l’Ours noir sise à Strasbourg grand rue N° 28 avec toutes ses dépendances estimée à 68.880 francs
2° Une campagne sise à Dorlisheim rue dite Ingelgass N° 275 (…) estimée 12.000 francs

Le brasseur Charles Frédéric Pick épouse en 1839 Suzanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer, fille de notaire
1839 (20.8.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Contrat de mariage communauté réduite aux acquets – Charles Frédéric Pick, brasseur, fils de défunt Charles Chrétien Pick et Salomé Madeleine Brandhoffer
Suzanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer, fille de Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire, et Suzanne Marie Lauth
Enregistrement de Strasbourg, acp 270 F° 99 du 23.8.

Charles Frédéric Pick et Susanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer hypothèquent leurs deux maisons contiguës au profit du docteur en médecine Charles Schützenberger

1869 (28.6.), Strasbourg 10 (163), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
Obligation – Ont comparu Mr Charles Frédéric Pick propriétaire et dame Susanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer son épouse qu’il autorisr à l’effet des présentes, les deux demeurant et demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Mr Charles Schützenberger, docteur en médecine, Professeur à la faculté de médecine à Strasbourg Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier, la somme principale de 30.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, deux maisons contiguës sises à Strasbourg grand rue N° 100 et 102, tenant d’un côté à la rue escarpée dont elle forme le coin, de l’autre à M. Bieth, par derrière à M. Rasp. Ces immeubles ont été attribués à M° Pick comparant par le partage des successions de M. Charles Chrétien Pick propriétaire et dame Salomé Madeleine Brandhoffer se père et mère décédés aux termes d’un acte de partage fait entre parties majeures et sans soulté dressé pat Me Lauth alors notaire à Strasbourg le 21 décembre 1846.. Les débiteurs certifient qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Kratz alors notaire à Strasbourg le 20 août 1839, qu’ils ne sont et n’ont jamais été tuteurs de mineurs ni d’interdits ni chargés d’aucune autre fonction emportant hypothèque légale

Le propriétaire suivant (1885) est le marchand de vins Charles Emile Gérard qui épouse en 1859 Caroline Lauth

1859 (3.5.), Strasbourg 10 (139), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.053
Contrat de mariage – Mr Charles Emile Gérard, marchand de vins demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 15 novembre 1833 du légitime mariage de Mr Jean Séraphin Gérard, marchand de vins, et de feu Dame Caroline Bruder, futur époux d’une part
Madlle Caroline Lauth, mineure sans etat demeurant et domiciliée à Strasbourg née en la dite ville le 29 janvier 1839 du légitime mariage des époux Lauth ci après nommés, future épouse d’autre part
Mr Henri Frédéric Lauth, brasseur, et De Caroline Lauth son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes des deux demeurant et domiciliés audit Strasburg de troisième part
(Joint deux Etats des apports)

acp 478 (3 Q 30 193) f° 44-v du 4.5. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le survivant des futurs aura l’usufruit des biens de la communauté
Les apports du futur époux consistent 1° en toute propriété la moitié de 1) provisions de vin et d’alcool 70.600, 2) créances 3600, 3) Mobilier 2300, 4) douze obligations du chemin de fer de l’Est 3500, (total) 80.000
2° en nue propriété, moitié d’une Maison Grande rue N° 77 estimée 20.000, créances 32.201, autres créances 4014, moitié d’une maison rue de la grange n° 8 8000, moitié d’une maison même rue n° 9 3778, moitié d’une maison même rue n° 10 3250 (total) 51.035, moitié 25.517
Donation par les conjoints Lauth à la future épouse leur fille ce acceptant 1) d’une somme de 6000 francs, 2) trousseau mobilier estimé 6298 (total) 12.298
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible à moitié en cas d’enfants


Maison Au cep rouge (zum rothen Weinstock)

La maison de droite (vers l’ouest) appartient en 1587 au tonnelier Melchior Rablon. Elle comprend un auvent (18 pieds de long sur 4 pieds 4 pouces de large), une marche en pierre posée sur la communal (11 pieds sur 5), une porte de cave inclinée (7 pieds sur 5) et une échoppe (7 pieds sur 3). Le propriétaire règle chaque année à la ville une rente foncière de 1 livre 1 sol 4 deniers.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 200
Jenseitt dem Steinen Brücklin
Melchior Rablon der Küffer hatt vor seinem Hauß Oben ein Wettertach xviij schu lang, Vnd iiij schu iiij Zoll herauß, Vnden ein besezten Tritt xj schu lang, Vnd v schu herauß, Ein lehenete Kellerthüer vij schu lang, vnd v schu herauß, Item ein Laden vij schu lang, Vnd iij schu herauß, Bessert & j lb. j ß iiij d.

La maison appartient au début du XVII° siècle à Chrétien (Christmann) von Mutzig, bourgeois de Westhoffen qui acquiert le droit de bourgeoisie à Strasbourg en 1598. Il a épousé en 1583 à Westhoffen Anne, fille de Jean Thomann et veuve de Marcel Artzt.

1598, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 619
Christman von Mutzig geweßener Burg. Zu Westhoff. khaufft d. Burg: mit beÿstandt Jacob Schäffers des Scheÿdenmachers vnd will Zun Freÿburger diehnen. Act. Vts. [7. Nouemb: 98]

Mariage, Westhoffen (luth.)
1583. Christmann Mutzig, mit anna Marzolffs Artzts w. (i 84)

Chrétien von Mutzig et sa femme Anne, fille de feu Jean Thomann de Westhoffen, vendent une maison à Bergbieten à l’orfèvre Sébastien Wagner et à Marie Holinger de Strasbourg

1606 (13 Januarÿ), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 9
Erschienen Christman Vonn Mutzigk burger alhie Vnnd Anna sein eheliche haußfrauw, wÿland Thomans Hanßen Zu Westhoffen seligen dochter haben (verkaufft)
dem Erenthafften hern Bastian Wagner Goldschmidt auch burg. alhie Vnd Frauwen Marien Holingerin seiner haußfrauwen
Hernachgeschribene Behaußung vnd gütter Namblich (In dem Flecken Berckbietenheim)

Les Quinze autorisent Chrétien von Mutzig à débiter du vin dans sa maison Grand rue face à la Cloche

1606, Protocole des Quinze (2 R 34)
(f° 71-v) Sambstag den 14. Junÿ – Christmann von Mutzig p. Lt. Bittling übergibt ein Splon [Supplication] so verlesen, darinn bitt er Ime der weinschanck Inn seiner behaußung geg. der Glocken über zu gestatten auß eingeführten ursachen.
Erkandt, Ime willfahren vnd vermög der ordnung den Zapffen zu laßen. V. Mr.

Chrétien Knoderer agit au nom de son beau père aubergiste Chrétien von Mutzig devant les Quinze pour régler la construction d’une nouvelle cheminée. Les ouvriers constatent que l’ancienne cheminée n’est pas assez solide pour supporter sa surélévation. Les préposés aux feux constatent que la cheminée noircit le mur du voisin. Chrétien von Mutzig est autorisé à reporter les travaux à condition de ne pas se servir de la cheminée tant qu’elle ne sera pas réparée

1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
Christmann von Mutzig. 229.
(f° 229) Mittwoch den 30. Decembris – Vonn wegen Christman von Mutzig des Weinschencken erscheint sein dochterman Christman Knoderer, mit beÿstand Georg Langen des Steinmetzen vnd p. Lt: Hüenerer Vbergibt er ein Unterthänige Supplication, so abgeleßen worden, darinnen berichtet er, das er dem empfangenen bevelch, nemblichen das Kammin inn seiner hindern behaußung innerhalb Vier Zehen tagen, ettwaß höher vfführen Zulassen, gern nachgesetzt, es hetten Ihn aber die Werckleüth so er albereit angestelt gehapt, berichtet, das solches Cammin gar Zu schwach, vnnd nicht leiden mag, solches Zuerhöhen, dann es sonst vmbfallen dörff, vnnd sowohl dem dach, alß sonst schaden Verursachen, sondern es müße Zuvorderst abgesprochen vnnd völliger oder stärcker gemacht werden. dieweÿl es dann allso beschaffen, vnnd es Yetzund ohne das im Winther So were sein unterthänig bitten, mein Hren wollen Ime gnedig Zulassen, das solcher bauw biß vff gegenwerttigen früeling möcht eingestelt werden, Soll alß dann das Cammin, wie sichs gebüret, vnd das es wohl ertragen mag, auch keinem kein schad dardurch zugefüeget werde, Recht vffgeführt vnnd gemacht werden, auch hiezwischen kein feÿr darein kommen, damitt sich niemand dessen Zubeclagen, oder im wenigsten ettwaß Zubefahren habe &
hierauff erzehlen die feürherren, das sie ane dissem ort den augenschein eingenohmen vnnd dieweÿl sie befunden, das dießes Kämmet dem nachbauren möchte schaden thun, Ime Supplicanten bevohlen inn vier zehen tagen es höher vffführen zulaßen, dann das Kämet seÿ vnder des nachbauren dach, da die Rigell an desselben wandt albereit schwartz worden zu dem es ein Kämet auß der bauchkuchen, vnnd hab der nachbaur sich darzu erbotten, damitt es desto bestendiger vnnd wehrhaffter sein mög, So woll er Yme gestalten, Yßerne stangen inn seinen gebell Zulegen, vnd das Kämet damitt Zuempfahen.
Erkant Mann soll den Supplicanten beÿ seinem erbieten allß pleiben lassen, das Yme darneben beÿ straaf fünff pfund pfenning gebotten werden, Ynmittelst an dem ort nicht feür vnnd rauch zuhalten, Auch seinem nachbauren solches anzeigen, damitt er daruff achtung geben könne. H. Heüß q. Mr zeigt bescheÿdt ahn.

Chrétien von Mutzig exploite l’auberge au cep (au cep rouge, voir plus bas)
1614 XV (2 R 42)
Christmann von Mutzig, Weinschenck zum Weinstock. 58.

Chrétien von Mutzig qui vient de devenir bourgeois quelques jours auparavant est autorisé à continuer d’exploiter l’auberge qui était tenue par feu son père face à l’auberge à la Cloche et à côté de celle à l’Ours, à condition de présenter des garants

1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
Christman von Mutzig vmb Weinschanck. 94.
(f° 94-v) Sambstag den 29.t Maÿ – Christmann vonn Mutzig burger allhie erscheint, Vnnd vbergigt p. J. Ringern ein vnterthänige Supplication, so abgeleßen worden, bittet darinnen vnterthänig, mein Hren wollen Ime gnedig erlauben vnnd Zugeben, das er den Weinschanck, deroselben ordnung gemäß, in einer behaußung an der Obernstraßen gegen der Glocken vber, neben dem Bierhauß zum Beeren gelegen, Inn welcher sein Vatter seelige, alß damahlen seiner, vnd Jetzund Ir der erben eigenthümlichen behaußung, auch wein außgeschenckt, fürter continuiren vnnd treiben, mög &
Erkant, Ist Ime, vermög der ordnung, Wan er ordentlichen am Ungeldt genugsame bürgen Stelle, wird, in seinem begehren willfahrt. Mr (-)

Natif de Westhoffen, l’aubergiste Chrétien von Mutzig acquiert le droit de bourgeoisie le 4 mai 1619 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
1619, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 797
Christman Von Mutzig d. weinschanck wie er Vorhabens Zuwonen* Von Westhoffen gebürtig khaufft d. Burg.recht mit beystandt Paul Roßenbrechers Notarÿ vnd will Zu den freÿburg. dienen Actum den 4. May 1619

Chrétien von Mutzig épouse en 1610 Odile Meyer, originaire de Trænheim, veuve de Nicolas Fritsch avec qui elle s’était mariée en 1602
Mariage, Westhoffen (luth.)
1610. Christman von Mutzig, Christmans von Mutzig burgers Zuo Straßburg Sohn, mit Ottilia Hans Fritschen seliger hinderlaßenen wittwen den 26. Februarÿ eingesegnet worden (i 104)
Mariage, Westhoffen (luth.) 1602. Hans Fritsch, Claus Fritsch. weiland Burgers alhie verlaßener Sohn, und Ottilia Hanß Meÿers Burgers Zu Trenheim tochter, den 25. Januarÿ eingesegnet word. (i 100)

Chrétien von Mutzig se remarie en 1615 avec Marguerite Stephan, veuve de Thiébaut Wiers qu’elle avait épousé en 1607
Mariage, Westhoffen (luth.)
1615. Christman Mutzig mit Margaretha Diebold Würsen weiland gewesenen Burger alhie hinderlaßene wittwen den 11. Septemb. eingesegnet worden (i 135)
Mariage, Westhoffen (luth.) 1607. Diebold Wühers, mit Margaretha, Steffens Diebolds alhie tochter, den 17. Augusti eingesegnet word. (i 100)

Le boucher Nicolas Wittich épouse en 1623 Marguerite Stephan veuve de l’aubergiste Chrétien von Mutzig : contrat de mariage, célébration
1623 (30.3.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) et acte 626, registre f° 36
Eheberedung Zwüschen dem Ehrenthafften Niclauß Wittichen dem Metziger vnd frauwen Margareden Stephanin beeden versprochenen Ehepersonen Auffgerichtet
(…) Zwüschen dem Ehrenthafften Niclauß Wittichen dem Metziger vnd burgern Zu Straßburg Ane einem
So dann der Ehren: Vnd tugendsammen frauwen Margareden Stephanin, Weÿlandt Christmann von Muttsig geweßenen burgers vnd Weinschancken In wolbesagter Statt Straßburg seelig hindelaßenen wittiben Am Andern theÿl
(in gegenwärtigkeit) Auff der frauwen hochzeiterin seitenn hanß Cleinen Weinstichers, Pauli Rosenbrechers Notarÿ So dann Hanß Caspar Emmerich handelßmanns Ihro der frawen hochzeiterin vnd Ihrer Kinder Geschworner Vögt Vnd Verwanther
Beschehen Inn deß heÿlig. Reichß freÿen Statt Straßburg Sontagß den 30. Martÿ In dem Jahr deß herren Alß man Zalte 1623.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 164)
1623. Dominica Misericordias. Niclauß Wittich d. Metzg. Niclauß Wittich deß Metzg. seelig. Sohn, Margaretha Christman von Mutzig deß Weinschencken nachgelaßene Wittib. 6. Maÿ (i 168)

Nicolas Wittich et sa femme Marguerite Wintz (d’après le nom de son premier mari) hypothèquent leur maison sise à côté de la brasserie à l’Ours au profit de Thierry Blanck (le contrat de 1624 ne cite plus la maison)

1623 (ut spâ [xxiij. Junÿ]), Chancellerie, vol. 450 f° 592-v
(Inchoat. in Prot. fol. 345.) Erschienen Clauß Wittich Metzig. burger Zu Straßburg vnd Margredt Wintzin sein eheliche haußfr.
haben In gegensein h. Dietherich Planck. burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 550 pfundt
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd Ställ, mit Allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Obernstraß, geg. d. glock vber eins. n. dem Bierhauß Zum Beren, And. seit n. hanß Waltz d. weÿßbeck. hind. vff Martin Schellen stoßend, dauon gnd.j gl. gld. loß.mit j. C. L. gl. In dem mehren Spittal
(ist wegen eines neüen Contracts wie in Reg. 1624 folio 229. Zu sehen cassirt worden, act. d. 14. Maÿ 1624.)

Ancien aubergiste au poêle des Maçons, Michel Debs est autorisé à exploiter l’auberge au Cep rouge (zum rothen Weinstock)

1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
Roth Weinstock. Michael Deppß, Claus Wittich. 301.
(p. 301) Sambst. 16. Xbris. – Michael Deppß der gewesene wührt vff der Maurer Stub Erschinen, sagt per Dr. Knaff: hab Claus Wittich, so auch zugegen, den Rothen Weinstock bestanden, den Schanckh Zutreiben, seÿ deß Vngellt, von beeden, crafft vorgelegter Zedull befridigt, wöll Er auch Er Deppß für daß Künfftig vngellt fürderlich bürgen stellen, pit auch allß vfzunemmen.
Obervngellth. gehört, berichten, seÿ Kein Newer schanck den man an dißem ort treibt, wil daß vngellt contontirt, werdt beÿ M. Herren stehen waß man thun will. Erkandt daß begeren willfahrt, Obervngellth. vollents außmach.

Marguerite Stephan femme de Nicolas Wittich hypothèque deux tiers de la maison au Cep rouge au profit de l’aubergiste Jean Weber

1627 (ut spâ. [v. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 546
Erschienen Margrett Steffinin, Clauß Wittich des Metzigers Alhie haußfr. mit beÿstand & Jetzgemelts Ihres ehemanns
hatt in gegensein hannß Weber weinschenck burgers z, Straßburg – schuldig seÿe 50. pfund
vnderpfand Zween drittetheil Ane hauß hoffstatt höfflein vnd Stall mit Allen Ihren geb. & geg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß. Zu Roth. Weinstock, 2.seits n . hanß Reinhard Groß. anderseit hanß weltz weÿßb. hind. vff hanß Geörg von dürckh. s. Witwen stoßend, daran d. dritteil Ihren Khind. gehörig, Dauon gnd. iij. lb 18. ß gd gld abloß mit 1. C. L gd In dem mehren spittel

Nicolas Wittich et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit des enfants de Martin Wittich

1633 (1. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 260-v
Erschienen Claus Witich, Metzg. vnd burger Zu St. vnd Margretha sein eheliche haußfr. mit beÿstandt ihres Vogts H Johann Ringlers
haben in gegensein weÿ. Martin Witichs hannßen Metzgers see. alhie in anderer Ehe erzeügter vnd hind.laßener Kindern nechsten Verwanthen Samuel Rueppen deß Schuhmachers alhie, bekannt, daß sie beede Ehegemechdt vorernanten Kindern, wegen ihres Muterhalb Rechten brüederlins hanß Setelmeÿers see: weil sie daßelb geerbt – schuldig seÿen 50. pfund Capital
zu vnderpfand verlegt Einen halbentheil ihro der Bekennerin für vngetheilt gebürend An hauß vnd hoffstat alhie An d. Obern straßen, neben dem Bierhauß zum Beeren & neben hanß Waltzen, hind. vff hanß Georg Türcken wittib stoßend gelege, daran der and. halbe theil ihr Bekennerin Kind. Zuständig, vnd ist daß gantz hauß zuuor v.hafftet vmb 75. lb dem Spitahl alhie
(vide cassaturam in Regist. de Anno 1626. fol. 724)

Nicolas Wittich et sa femme Marguerite fille de Thiébaut Stephan de Westhoffen cédent la moitié de la maison à sa sœur Salomé Wittich femme du coutelier Jean Jacques Frœlich en se réservant un droit d’habitation

1645 (31. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 71
(Protocoll. fol. 336.) Erschienen Clauß Wittich von Westhoffen für sich selbst. und im nahmen Margarethæ weÿl. Stephans Diebolts geweßenen Burgers daßelbst. nunmehr seel. nachgelaßener eheleiblich. dochter seines Eheweibß
hatt in gegensein Salomeen Wittichin hannß Jacob Frölichß deß Meßerschmidts und Burgers Zu Straßburg ehelicher haußfrawen seines leiblich. Schwester – albereit umb weÿhenachten. a° 1643. (verkaufft)
den halben theil von und ahne hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie ahne der Obern Straß. geg. dem Bierhauß Zur Glockh, neb. dem Bierhauß Zum schwartz. Bären ein: und anderseit neb. Weÿl. hannß Waltz. deß Weißbeck. sel. Wittibin, hind. vff Anthoni Wohlhaupt. dem Golt Arbeitern vögtlich. weise Zuständig. Gart. stoßend gelegen, daran der übrige halbe theil ihro Käufferin auch käufflich wiewohlen noch in etwaß streittigkeit Zugehörd, Welche gantze Behaußung umb 3. lib 18 ß 9 d. lößig mit 78. lb15. ß dem mehren Hospital verhafftet (zum halben theil übernohmen) – umb 100. lib
Dabeÿ ist insonderheit bedingt word. daß denen verkauffend. Eheleuth. und ihrer dochter, iedes lebenlang und weiters nicht, in obgeschriebener Behaußung eine Kammer umb sonst und vergebens zu gebrauch. gelaß. word.

Jean Jacques Frœlich épouse en 1622 Salomé, fille du boucher Nicolas Wittich
Mariage, cathédrale (luth. p. 135)
1622. Hans Jacob Frölich der Meßerschmidt vnd J. Salome, Claus Wittich des metzigers n. tochter, eingesegnet montag den 30. 7.bris (i 72)

Jean Jacques Frœlich et Salomé Wittich hypothèquent la moitié de la maison au profit du compagnon coutelier Jean Jacques Frœlich, fils du débiteur

1647 (2. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 2-v
Erschienen hannß Jacob Frölich der Meßerschmid alß Ehevogt Salomeen Wittichin
hatt in gegensein Georg Bennschüßelß deß Schwertfegers alß Vogts hannß Jacob Frölichß deß Meßerschmidts gesellen so ietzo in d. wanderschafft ist, vorgemeldts Frölichß ehelich. Sohns – schuldig seÿen 16. lib Zu bezahlung H Samuel Rupen alß vögtlich weise Cessionarÿ Clauß Wittichß vom Kauffschillings nach beschriebenen haußes herrührend, Wie in registrand. de a° 1645. fol. 71 Zu befind. ist, bahr gelühenen Gelts (…)
beÿ Verhafftung d.ienig. helffte d. Behaußung von besagtem Clauß Wittich erkaufft und neb. dem Bierhauß Zum schwartz. bären geleg.

Chrétien von Mutzig cède un quart de la maison à Jean Jacques Frœlich et à Salomé Wittich

1648 (6. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 130-v
(Protocoll. fol. 200.) Erschienen Christmann von Mutzig zu Westhoffen sich vffhaltend
hatt in gegensein hannß Jacob Frölichß deß Meßeschmidts Vnd Burgers alhie vnd Salomeen wittichin beÿder Eheleuth bekannt
Einen Vierten theil Von Vnd ahne hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen alhie ahne der obern Straßen gegen dem Bierhauß zur Glockhen, neben dem Bierhauß zum schwartzen Bären neb. weÿl. hannß Waltzen deß Weißbeckh. seel. Wittibin hinen Vff Anthoni Wohlhaupten dem Goldarbeitern ehevögtlich weise Zuständig. Gart. stoßend gelegen, daran Zween tritte theil Ihnen denen Kauffend. Eheleuth. Zu Vor Zuständig, Welche gantze Behaußung verhafftet ist umb 3 Pfund 18 ß 9 d lößig mit 77. lb. 8 ß 9 d. dem Mehrern Hospithal

Anne von Mutzig, femme du pelletier Jean Werthemann, céde un quart de la maison à Jean Jacques Frœlich et à Salomé Wittich (qui en deviennent par conséquent seuls propriétaires)

1649 (14. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 214
(Prot. fol. 71.) Erschienen Anna von Mutzig, Hannß Werthermanns deß Kürschners eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
hatt in gegensein hannß Jacob Frölichs deß Meßerschmidts und Salomeen wittichin beÿder Eheleuth
einen vierten theil ihro für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie ahne der obern Straßen gegen dem Bierhauß Zur Glockh neben dem Bierhauß Zum schwartz. Bären ein: und anderseit neben neben hannß Waltz. deß Weißbeckh. seel. Erb. hind. vff Anthoni Wollhaupten den Golt Arbeiters ehevögtlich weiße stoßend geleg., daran die übrige treÿ vierte theil denen kauffend. Eheleuth. vorhien in Kauffs weiß gehörig seind, welche gantze Behaußung verhafftet ist umb 77. lib 8 ß 9 d dem mehrern hospital (übernohmen) – umb 35 lb

Jean Jacques Frœlich hypothèque la maison au profit de Melchior Greiner

1651 (26. Novembr.), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 869
Erschienen hannß Jacob Frölich der Meßerschmidt burg. alhie
hatt in gegensein H Melchioris Greiners V.I.D. – schuldig seÿen 40 Reichßthaler
Underpfand sein soll Eine Behaußung mit allen ihren Gebäwen alhie in d. Obern Straß. neben dem Bierhauß Zum schwartzen Bären und neben hannß Waltzen seel. Wittib gelegen, so zuuor Verhafftet ist Vmb 78. lb 15 ß dem mehrern Hospithal und Vmb 70. fl. Emanuel Scheddel Vögtlicher weiße

Jean Jacques Frœlich et sa femme Salomé hypothèquent leur maison pour garantir l’emprunt de leur fils Daniel Frœlich envers Albert Lauter

1654 (21. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 113
Erschienen Daniel Frölich der Meßerschmid
hatt in gegensein Albrecht Lauters deß Schleiffers seines Schwagers – schuldig seÿen 30. Pfund pfenning
Vnd deß. Zur mehrern Versicherung, so haben deß Schuldners Eltern hannß Jacob Frölich der Meßerschmid und Salome seine eheliche haußfraw für diße Schuld, biß sie völlig bezahlt sein, in bürgschafft weiß Zum Unterpfand eingesetzt ihre Behaußung mit allen ihren Gebäwen alhie ahne der obern Straß. einseit neben dem Bierhauß zum Bären anderseit neben Ulrich Greinern dem weißbeckh, hin. vff H Anthoni Wollhaupts deß Goltschmidts Garten stoßend gelegen, davon gehend iährlich 8 fl. wehr. dem mehren hospital
[in margine :] Erschienen Maria, weÿl. Albrecht Lauters deß Creditoris seel. Wittib anietzo Davidt Bauren deß Meßerschmidts Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, wie auch Christoph Wanner der Meßerschmid alß Vogt vorernannts Albrecht Lauters mit ihro Maria ehelich erziehlter treÿer Kind. (quittung) Act. 6. febr. a° 1657.

Jean Jacques Frœlich vend en 1658 à son voisin Ulric Greiner un terrain et une écurie qui se trouvent entre la propriété de l’acquéreur et l’auberge à l’Ours Noir. L’acquéreur s’engage à contruire un mur de séparation qui lui appartiendra. Chaque propriétaire recueillera de son côté les eaux de pluie.

Jean Jacques Frœlich et sa femme Salomé, assistés de leur fils Daniel et de leur gendre Jean Satz, vendent la maison à leur voisin le brasseur à l’Ours noir Gaspard Lersé

1659 (15. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 290
(Protocoll. fol. 35.) Erschienen Hannß Jacob Frölich der Meßerschmidt Und Salome beÿde Eheleüthe mit beÿstand Daniel frölichs deß Meßerschmidts ihres eheleiblich. Sohns und Johann Satzen deß Grempen ihres dochtermanns
in gegensein H Caspar Lerse deß Biersieders Zum Schwartzen bähren mit beÿstand H. Johann Israel Fausten alten Kleinen Rhats Verwanthens wie auch H. Hermann Kempffers deß Lederhändlers
hauß, hoffstatt, Höfflin, Stallung, mit allen deren Gebäwen & alhier ahne der Obern Straßen, einseit neben Ihme dem Käuffern selbst. anderseit Ulrich Greinern dem Weißbeckhen hinden Vff die Thürckheimische Erben stoßend gelegen, davon gehend Jahrs termino Nicolai 7 fl. 5. ß wehr. ablößig mit 150. fl. besagter Wehr. dem mehren Hospithal seÿe solche behaußung noch vmb 35. lb. Jacob Eckhels deß Würths zum Hirschhorn Kind. vnd umb 30. lb. H. Melchior Greinern U.J. Dr Verhafftet (übernohmen), zugang. umb 146. lb.



7, rue Gutenberg


Rue Gutenberg n° 7 – VII 419 (Blondel), P 736 puis section 13 parcelle 14 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Henri Othon Seib, 1865, maîtres d’œuvre Philippe Lauer et Auguste Schlagdenhauffen


Vue générale, portail (septembre 2015), travée centrale (juillet 2016)

La maison est l’une des quatre qui appartiennent aux frères Prechter entre la Grand rue et la rue des Serruriers. Le conseiller des princes de Hesse Darmstadt Bernard Frédéric Prechter vend en 1644 l’une des deux sises Grand rue au docteur en droit Marc Otto qui en acquerra une autre à l’arrière en 1652. Elle revient par héritage à Barbe Saladin, deuxième femme de Mathias Strohm, d’abord au service du roi de France puis des ducs de Wurtemberg à Montbéliard, puis à sa fille Marguerite Strohm qui épouse le marchand Jean Frédéric Würtz. La maison comprend en 1701 un bâtiment avant, un bâtiment arrière, une écurie, un escalier à vis, un grand caveau et un puits. Un litige s’élève en 1706 quant à la propriété d’une remise à planches avec le propriétaire de la maison à l’arrière. Après avoir appartenu au marchand François Henri Stædel, tributaire chez les Maçons (1712-1732), la maison revient à François Œsinger, greffier à la Chambre des Contrats relevé de ses fonctions en 1740 puis conseiller aulique des comtes de Linange Hardenbourg. Le mur entre la maison et le nouveau bâtiment que fait construire la tribu du Miroir est déclaré mitoyen en 1783. Nicolas Joseph Mathys passe en 1815 avec son voisin (actuel n° 9) un accord relatif à un soupirail.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 172, cour V (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (e) : portail central, six fenêtres groupées par deux à chaque étage, toiture sans lucarnes. La cour V montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le côté est (2-3-4-5) de la cour dont l’angle arrière est occupé par une tour d’escalier, le bâtiment arrière (5-6) et le côté ouest (1-6) de la cour. Tous les bâtiments ont deux étages.
La maison porte d’abord le n° 142 (1784-1857) puis le n° 7 de la Grand rue.


Vue vers 1910 (AMS, cote 1 Fi 26, n° 27) – Fenêtres à linteau sculpté, encadrement à volutes, garde-corps de fer forgé

Le fabricant de toiles cirées Jean Henri Otton Seib achète la maison en 1864, la fait démolir en grande partie et reconstruire l’année suivante par les architectes-entrepreneurs Philippe Lauer et Auguste Schlagdenhauffen en passant des accords avec ses voisins. Le revenu passe de 575 à 1113 francs. Le nouveau bâtiment a un rez-de-chaussée et trois étages surmontés d’un étage mansardé. Chaque étage a huit fenêtres, les deux du milieu sont parementées de grès et précédées de balcons à partir du deuxième étage. L’entrepreneur Hug pose les dernières sculptures en 1888. Un magasin se trouve de part et d’autre de la porte cochère, celui de droite est longtemps occupé par la chapellerie Meyer-Werner, celui de gauche par le chausseur René Hopp. Les deux devantures sont remplacées en 1950.


Balcon du deuxième étage (sept. 2019)

octobre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Bernard Frédéric Prechter, conseiller des princes de Hesse Darmstadt, et Ursule von Massbach
1644 v Marc Otto, docteur en droit, et (1637) Marguerite Saladin – luthériens
1680* h Mathias Strohm, conseiller aulique, et (v. 1651) Anne Marguerite Hoff puis (v. 1656) Barbe Saladin – luthériens
1701 h Jean Frédéric Würtz, marchand, et (1678) Marguerite Strohm – luthériens
1712 v François Henri Stædel, marchand, et (1705) Marie Salomé Fried – luthériens
1732 v François Œsinger, greffier à la Chambre des Contrats puis conseiller aulique, et (1718) Madeleine Dorothée Friderici – luthériens
h Maurice Hartmann de Pistoris, chef de brigade, et (1762), Madeleine Dorothée Œsinger – luthériens
1814 h Nicolas Joseph Mathys, fournisseur de l’armée puis directeur d’assurances, et (1798), Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris
1845 h Charles Louis Karth, négociant, et (1827) Louise Caroline Mathys
1864 v Jean Henri Otton Seib, fabricant de toiles cirées, et (1863) Marie Eugénie Ottmann
1868 v Edouard Schoellhammer, ingénieur en retraite, et (1862) Justine Lang
1887* v Charles Philippe Conrad, dentiste
1926* h Joseph Keller, avocat, et son épouse née Conrad

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 575 livres en 1701, 3 750 livres en 1712, 2 750 livres en 1758

(1765, Liste Blondel) VII 419, Sr Oesinger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Eßinger Wittib, 10 toises, 2 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 736, Mathis, Nicolas Joseph, directeur d’assurances mutuelles – maison, sol, cour – 5,5 ares

Locations

1793, Nicolas François Welter, vérificateur de l’enregistrement
1845, Charles Louis Karth, négociant (futur propriétaire)
1845, Charles Mayer, négociant
1847, Michel Aron, négociant
1850, société commerciale Blum frères (Isaac Blum, Michel Blum et Noé Blum)
1862, Philippe Jacques Himmler, fabricant de pipes
1868, M. Augis, marchand de nouveautés
1870, Frédéric Emile de Langenhagen, négociant, et (1861) Louise Salomé Huffel

Livres des communaux

1587, Livre des loyers communaux f° 203-v
Propriété des héritiers de Georges Wolff dit Schœnecker, la maison de commerce comprend vers la rue du Miroir un auvent de 34 pieds de long en saillie de 3 pied 2 pouces, une marche en pierre de 34 pieds de long en saillie de 3 pieds, la porte de cave horizontale a 10 pieds de long et avance de 3 pied 3 pouces, le propriétaire règle pour jouissance 18 sols 8 deniers

Jenseitt dem Steinen Brücklin
Weiland Herrn Georg Wolffen genandt Schöneckhers selligen Erben, haben daselbsten Vor Irem Gewerbhauß, Vnz ahne das Eckh Spiegelgaß, Oben ein Wettertach xxxiiij schu lang, Vnd iij schu ij Zoll herauß, Vnden ein besezten Tritt xxxiiij schu lang, vnd iij schu herauß, Ein ligende Kellerthüer x schu lang, Vnd iij schu iij Zoll herauß, Bessert für das Niessen xviij ß viij d.

Description de la maison

  • 1710 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, une écurie, un escalier à vis, un grand caveau, un puits, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3150 florins
  • 1712 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux caves voûtées, une écurie, un puits, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 7500 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, caves voûtées, magasin, puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 5500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 11 / 7
Pistoris
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 141 case 1

Mathias, Nicolas Joseph, Directeur de l’Assurance Mutuelle
Karth Charles Louis veuve née Mathis grande Rue 7 demeurant place Kleber 48, subst.on 1850

P 736, maison et cour, sol, Grande rue 7
Contenance : 5,50
Revenu total : 452,86 (450 et 2,86)
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : 1849
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 46
fenêtres du 3° et au-dessus :
1849 – Mathis Nicolas Jh. f° 141, P 736, maison, revenu 125, agrandissement, achevée en 1846, imposable en 1849, imposée en 1849

P 736, maison
Revenu total : 577,86 (575 et 2,86)
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination : agrandt.
Année d’entrée : 1849
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 73 / 58
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 479 case 2

Karth, Charles Louis, veuve née Mathis, Place Kléber 25, 1866
1866 Seib, Jean Henri Otton
1870 Schoellhammer Edouard négociant en retraite
1887/88, Conrad, Carl Philipp, Zahnkünstler

P 736, maison, sol, Grande rue 142
Contenance : 5,50
Revenu total : 577,86 (575 et 2,86)
Folio de provenance : (141)
Folio de destination : Démolition partielle 479
Année d’entrée :
Année de sortie : 1866
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 73
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 736, maison, sol, Grande rue 142
Contenance : 5,50
Revenu total : 1115,86 (1113 et 2,86)
Folio de provenance : 479 portion non démolie, aug.on de C.on de 1866
Folio de destination : Aug.on de C.on de 1866 – (Sol) Gb
Année d’entrée : 1866
Année de sortie : 1869
Ouvertures, portes cochères, charretières : (1)
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12 – 86 / 69 – (69)
fenêtres du 3° et au-dessus : 40 / 50 – (40)
1866, Augmentations – Seib Jean Henri Othon f° 479, P 736, Maison, revenu 54, Reste d’une maison démolie, achevée en 1863, imposable en 1866, imposée en 1866
1869 – Seib Jean Henri f° 479, P 736, Maison, revenu 1113, Aug.on de Const.on, achevée en 1866, imposable en 1869, imposée en 1869

Cadastre allemand, registre 29 p. 148 case 2

Parcelle, section 13, n° 14 – autrefois P 736.p
Canton : Langestraße N° 142
Désignation : Hf, Whs, e. n. a. T.
Contenance : 3,82 / 4,51
Revenu : 8000 – 9500
Remarques : 1926 aug. C. 3

(Propriétaire), compte 279
Conrad, Karl, Zahnartz
1904 Conrad Karl
1926, Keller Joseph avocat et son épouse née Conrad
(2290)

Cadastre allemand, registre 29 p. 148 case 3

Parcelle, section 13, n° 15 – autrefois P 736.p
Canton : Langestraße N° 142
Désignation : Hf, Whs, (Stockw.) e. n. a. T.
Contenance : Hf, 0,69, zu Parz. 14
Stockw. zu Parz. 10. [lange Straße 140]
Revenu : zu Parz. 14
Remarques : 1926 aug. C. 3

(Propriétaire), compte 757
Levy Isaak und Salomon
1926 Levy Simon et copropriétaires Levy Salomon
1936 Levy Paul et Levy Salomon
1950 Levy Simone et Mariette copropriétaires
(2662)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche p. 339

7
Pr. de Pistoris, Brigadier – Gentilhomme
Loc. Sahler, L.tié – Privilégié

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 7 (registre 600 MW 9) – légende

Louis Pistoris, 60, Officier Retiré, Strasb.
Marg: Dor. Oesinger, 54 epouse, id
Fréd.que Louise, Pistoris, 16, fille, id
Cath: Schoettel, 36, Servante, id
Ph: Jaques Sahler, 52, homme de lettres, id
Mie. Mad: Imlin, 48, epouse, id
Louis Sahler, 15, fils, id
Charles id., 15, fils, id
Sophie éléo.re id., 12, fille, id

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Lange Strasse (Seite 100)

(Haus Nr.) 142
Knaupp, Damenkonfektion u. Massgeschäft. 01 H 1
Meyer und Werner, Hutgeschäft. 0
Mirl, Pförtner. 0
Stahn, Zahnarzt. 2
Conrad, Rentner, E 3
Gatrio, Buchhalter. 4
Rapp, Spitalbeamter. H 1
Freÿ, Rentnerin. H 2
Lantz, Eisenb.-Hilfsbr. H 4
Vetter, Fuhrmann. H 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 804 W 158)

7, rue Gutenberg (dossier I, 1865-1981)

Les architectes-entrepreneurs Lauer et Schlagdenhauffen sont autorisés en juin 1865 à reconstruire pour le compte du propriétaire Seib un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie surmontés de mansardes. Le propriétaire Conrad charge en 1888 l’entrepreneur Hug de poser la sculpture qui manque et de peindre toute la façade.
Les magasins sont occupés par le fabricant de chapeaux Meyer-Werner (local de droite) et le marchand de chaussures Salomon Idstein. Le marchand de confection pour dames Jean Knaup exploite un atelier à l’étage (1908). Le local de gauche est celui du chausseur René Hopp (1941). Les deux devantures sont remplacées en 1950. Les Chaussures Hopp qui cessent leur activité en 1978 sont remplacés par un magasin de vêtements Benetton ; les premiers gérants font des travaux non autorisés puis cédent leur fonds en 1979.

Sommaire
  • 1865 (juin) – Les architectes-entrepreneurs Lauer et Schlagdenhauffen demandent au maire l’autorisation de reconstruire la façade de la maison Seib, sise au 142, Grand rue, et de poser une clôture provisoire. L’agent voyer écrit que la façade actuelle est alignée et qu’elle n’a pas d’encorbellement. Le nouveau bâtiment comprendra un rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie surmontés de mansardes. Sa hauteur sera inférieure à la hauteur maximale autorisée (16 mètres 25). Un trottoir longe les maisons.
  • 1866 (janvier) – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rehm soit autorisé au nom du propriétaire Seib à faire une prise pour environ cinq becs.
    1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hoff soit autorisé au nom du propriétaire Schoellhammer à faire une prise pour environ cinq becs.
  • 1883 – A. Werner (140, Grand rue) demande l’autorisation de poser une enseigne à cinq mètres de hauteur et en saillie de 80 centimètres sur le bâtiment sis 142, Grand rue – Le Service d’architecture donne son autorisation
  • 1886 – Le maire demande à la société du gaz de réparer la bouche de gaz devant la chapellerie Werner – Réparations terminées, février
  • 1888 – L’entrepreneur Hug (25, rue du Faubourg blanc) demande au nom du propriétaire Conrad l’autorisation de poser la sculpture qui manque encore à la façade et de peindre toute la façade – Autorisation de ravaler la façade
  • 1892 – Le tailleur de manteaux pour dames G. Sahmer demande des explications après avoir reçu un avis de paiement pour son enseigne plate. Le maire répond que l’enseigne est imposable d’après le règlement du 30 novembre 1891 puisque sa saille est supérieure à 16 centimètres
  • 1901 – L’entrepreneur Hug (voir plus haut) demande l’autorisation de poser un échafaudage suspendu à la propriété Conrad au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – L’entrepreneur s’étonne que la ville lui demande de régler un droit. Le maire répond que le droit est lié à l’autorisation d’après l’ordonnance du 6 août 1900. L’entrepreneur fait remarquer que les travaux se montant à moins de 20 marks, il est dispensé de la taxe du papier timbré.
  • 1904 – Le maire constate que le chapelier Meyer a posé sans autorisation une lampe – Le fabricant de chapeaux Meyer-Werner déclare qu’il ne pensait pas devoir demander d’autorisation puisqu’il a confié les travaux à une entreprise – Demande – Autorisation
  • 1908 – Le marchand de confection pour dames Jean Knaup demande une autorisation parce qu’il emploie plus de 10 ouvriers – Plan de l’atelier annulé puis plan approuvé – Le nombre maximal d’ouvriers est de 18 à 20. – Le commissaire de police transmet la liste des conditions à respecter – Autorisation – Dossier classé, mars 1909
  • 1910 – L’entrepreneur Hug (voir plus haut) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant le n° 142. Le commissaire de police transmet au maire qui accorde l’autorisation
  • 1913 (janvier) – Le marchand de chaussures Salomon Idstein (26, Grand rue) demande l’autorisation de poser une enseigne plate au 142, Grand rue – Autorisation – Le fabricant d’enseignes sur verre Léopold Schillio dépose une demande – Maquette
    Il demande quelques jours plus tard l’autorisation de poser deux vitrines – Autorisation – Dessin
    1913 (février) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Dessin
    1914 – Le même demande l’autorisation de poser temporairement une banderole – Accord – L’objet a été retiré, mars 1914
  • 1918 – Rapport sur un feu de cheminée dans la maison Conrad, 142, Grand rue – La cheminée a été réparée, juillet
  • 1922 – L’entrepreneur Jean Heimburger demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Accord
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, Propriétaire, Conrad demeurant sur place. Les logements sont bien tenus, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler
  • 1928 – La chapellerie Meyer-Werner demande l’autorisation de poser deux vitrines – Autorisation
  • 1928 – Plainte réitérée d’une locataire, Mme Wolfinsohn (émanations). Travaux terminés.
  • 1933 – Les frères Ott demandent au nom de la chapellerie Meyer-Werner l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation – Maquette
  • 1941 – Rapport sur un feu de cheminée – la Police du Bâtiment demande au propriétaire Joseph Keller de produire un certificat établi par le ramoneur agréé Guillaume Waltzinger (32, rue du Bain-aux-Plantes) – L’agent d’assurances Keller demande à la Police du Bâtiment de s’adresser elle-même au ramoneur – Rapport du ramoneur
    1941 – Le chef de l’administration civile en Alsace écrit à la Police du Bâtiment qu’il cesse d’administrer les immeubles sis 6, rue Lessing à Strasbourg et 9, rue principale à Schiltigheim
    1941 (novembre) – E. Schuster (7, rue de Geispolsheim au Neudorf) règle les droits pour avoir peint la façade
    1941 (juin) – La chausseur Hopp est autorisé à conserver deux vitrines posées sur la façade
  • 1945 – Certificat de sinistré. René Hopp, pour son local commercial en partie endommagé
    1949 – Joseph Keller demande que le service d’hygiène fasse un constat dans le logement au troisième étage qu’occupe Mlle Krebs qui a laissé se décomposer le corps de son père mort – La locataire est toujours absente – Le rapport établi en mai 1950 constate la malpropreté – La toiture a été réparée, mars 1951
  • 1950 – Les Chaussures Hopp demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation, prolongation
    1950 (septembre) – Les mêmes demandent l’autorisation de transformer la devanture en posant un socle en marbre, une devanture à cadre en chêne et une enseigne sur verre – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au projet de M. Grunler – Plan cadastral – Dessin de la devanture – Autorisation accordée aux Chaussures Hopp et au décorateur Grunler (28, rue Schweighæuser) – La transformation analogue au magasin voisin (chapellerie) est terminée, la réception finale a lieu en octobre 1950
    1950 (septembre) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser une enseigne – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’enseigne est posée, novembre
  • 1950 – La chapellerie Meyer-Werner demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – Dessin de la devanture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à l’enseigne que Marcel Meyer demande de poser – Autorisation – L’enseigne est posée, octobre
    1950 (septembre) – Les mêmes demandent l’autorisation de transformer la devanture en posant un socle en marbre, une devanture à cadre en chêne et une enseigne sur verre – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au projet de M. Grunler – Plan cadastral – Dessin de la devanture – Autorisation accordée à Meyer-Werner et au décorateur Grunler (28, rue Schweighæuser) – La transformation est terminée, la réception finale a lieu en octobre 1950
  • 1959 – Les Chaussures Hopp sont autorisées à poser une enseigne provisoire (drapeau publicitaire)
    1960 – Idem (drapeau publicitaire 60° anniversaire)
    1964 – idem
    1965 – Les Chaussures Hopp (Aux bonnes chaussures) demandent l’autorisation de poser une enseigne (Hopp) – Maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1964 – Les constructions métalliques J. Gremmel et Compagnie (239, route de Schirmeck) demandent l’autorisation de transformer le magasin Hopp (remplacer la devanture, abaisser le sol de dix centimètres, poser une enseigne et une marquise) – M. Stœlger au nom des Chaussures Hopp dépose une demande de permis de construire – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Plan cadastral de situation, élévation, devanture Hopp (à gauche de la porte cochère) – La Division VIII émet un avis défavorable quant à la nouvelle devanture qui empiétera sur le trottoir dont la largeur est inférieure à deux mètres – Autorisation – Travaux terminés, les devantures ont une saillie de 14 à 17 centimètres
    1964 (juin) E. Seyler (13, quai des Bateliers) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Ravalement terminé, septembre
  • 1978 – Marguerite Baur informe la Police du Bâtiment que les Chaussures Hopp ont cessé leur activité
  • 1978 (septembre) – Nicolas Petrarca, gérant du magasin Benetton demande l’autorisation de poser une enseigne. Charles Lutz, propriétaire de l’immeuble, donne son accord – Dessin (local à gauche de la porte cochère) – La Police du Bâtiment constate que des travaux non autorisés sont en cours. Elle prend contact avec l’architecte Hugues Chalumeau. Les travaux en façade sont suspendus, les travaux intérieurs se poursuivent. – Les travaux sont achevés sans qu’ils aient été autorisés. La Police du Bâtiment (Fabrice Sauer) procède à un constat d’infraction. Le service du contentieux transmet le constat au procureur de la République. L’architecte des Bâtiments de France Etienne During témoigne qu’on lui a présenté un projet qui recevrait un avis défavorable de sa part
    1979 (février) – Rapport de police sur la transformation illicite du magasin Benetton. « La société Benetton ne conteste pas l’illégalité des travaux mais explique que les ouvriers avaient été commandés, qu’ils venaient d’Italie et qu’il n’était plus possible d’attendre une autorisation qui en fait ne poserait pas de problème quant à son obtention.&$&». Procès verbaux d’audition des témoins, Elisabeth Petrarca, Etienne During, Jean-Pierre Graff (surveillant des travaux à la Communauté Urbaine de Strasbourg), Hugues Chalumeau
    1979 (février) – Pilota sàrl (Benetton) dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Hugues Chalumeau (1, rue Sainte-Odile) pour modifier la devanture – Dessin, ancienne devanture Chaussures Hopp, nouvelle devanture (Benetton). L’auvent (marquise) est remplacé par un store, la corniche et les pilastres seront dégagés. Le maire et l’architecte des Bâtiments de France émettent un avis favorable – Le préfet accorde le permis de construire le 20 juin 1979
    1979 (mai) – Nicolas Petrarca (Pilota sàrl Benetton) informe le maire qu’il a vendu le magasin à la société IDE Diffusion, représentée par Maurizio Degli Esposti (siège social 2-6 rue Marengo à Paris I) le 4 avril 1979 et le prie d’imputer les droits au nouveau propriétaire. Le maire répond que cela est impossible puisque les autorisations sont au nom de la société Benetton
    1979 (août) – Les travaux sont en cours. L’auvent n’est pas encore enlevé, le caisson du store est plus grand que prévu. Le gérant du nouveau magasin n’a pas encore rectifié le store ni supprimé la marquise en mai 1980. La marquise a été enlevée, juin 1980. Le store est démonté par une entreprise italienne mais n’est pas remis en place (septembre 1981)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 939 W 479)

7, rue Gutenberg (dossier II, 1982-1996)

Le magasin Benetton fait poser deux stores en 1982. Il cesse son activité en 1993. Les Chaussures Hasley le remplacent. Le local de droite est occupé par Eric Men’s (1991) puis par les magasins André Fischer (enseignes Chapelier puis Catimini)

Sommaire
  • 1982 – L’atelier d’architecture Anselm-Attal demande au nom du magasin Benetton l’autorisation de poser deux stores – Photographies, échantillon du tissu – Dessin de la devanture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire délivre l’autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’objet ait été posé (janvier 1984)
  • 1989 – L’entreprise Rauscher (à Adamswiller) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique et à stationner un camion-grue pour poser des dalles
  • 1991 – Le magasin Eric Men’s et l’entreprise Litewka demandent l’autorisation de poser une enseigne – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1993 – Le maire autorise la société Kurtz S.A. et Benetton S.A. à procéder à une vente par liquidation pour cessation de commerce
  • 1993 – Mme Hoffmann (Chausures Hasley) est autorisée à modifier la devanture et à poser une enseigne lumineuse à double face – L’autorisation de poser des stores est périmée, octobre 1994
  • 1987 – Charles Lutz est autorisé à rénover la façade et les balcons
  • 1994 – La Police du Bâtiment constate qu’André Fischer, de Haguenau, a posé sans autorisation au magasin Le Chapelier une grille dont le caisson dépasse d’environ 25 centimètre la façade sans que l’objet puisse être régularisé
    1996 – André Fischer (Sàrl Boutiques Fischer) dépose une demande pour poser une devanture en bois mouluré (local à droite de la porte cochère)
    1996 – La Police du Bâtiment constate que le magasin Catimini a posé sans autorisation deux inscriptions sur la devanture, une enseigne perpendiculaire et deux enseignes sur lambrequin – Photographie (local à droite de la porte cochère) – Autorisation – Dessin de la devanture – Autorisation – Plan cadastral de situation – Le maire autorise les travaux (non opposition) – Travaux terminés, octobre 1996
    1996 – Rapport de la commission de sécurité (magasin Catimini, demandeur Sàrl Boutiques Fischer)

Relevé d’actes

La maison fait partie d’un ensemble de quatre propriétés contiguës qui appartiennent aux frères Prechter. La deuxième à partir de la rue du Miroir appartient dans les années 1630 à Bernard Frédéric Prechter. Il demande en 1639 qu’un capital que Jean Charles Prechter a placé à la Tour aux Deniers pour aider des apprentis soit attribué

1639, Conseillers et XXI (1 R 122)
Jr. Bernhard Friderich Brechter [Prechter]. 29 [entrichtung der gilter]. 54 [Capital]. 108. [Zinß]
(f° 54) Mittwoch den 24.ten Aprilis. – Mr Bullian Wegen Jr Bernhard Friderich Prechters prod. vnerdienstliches anrueffen vnd bieten, darin er bericht daß H. Stetm. Johann Carle Prechter ein Capital von 1000 fl. auff den Pfenningth. Zu auferziehung Jung. Handwercks leüth gewidmet, weilen er ein Jungen Zum Handwerck gethan vndt d. lehrgeld gefordert würt, alß bitt er Mgh. wolten befehl ertheilen daß der Zinß auf den Pfenningthurn gefolgt werde. Erk. auf d.thurn gewiesen.

(f° 108) Mittwoch den 24.ten Julÿ – Bernhard Friderich Prechter prod. Vnderdienstlich anbringen vmb Zinß vom Pfenningthurn. Erk. in betrachtung sonderbarer bewantnus dises begehrens sollen die herren dreÿ wie müglich helffen.

Les Quinze réduisent le droit de manance que doit Bernard Frédéric Prechter pour des raisons alléguées dans les pièces jointes à la demande
1640, Protocole des Quinze (2 R 64)
Jr. Bernhard Friderich Prechter. 120. 134 [umb Schirmbgelts moderation].
(f° 119-v) Sambst. den 9.ten Maÿ – Ward Ein Schreiben Jr Bernhard Friderich Prechter, einkomme, Verleßen, darin Er umb Schirmbgelts moderation bittet. Erkandt, Schirmbgerichts Herren v. Jr XV Mr. sollen die Sach bedencken.

(f° 134-v) Sambst. den 30.ten Maÿ – H. Schoner v.H. Baldner laßen Per me referiren, daß Sie Jr Bernhard Friedrich Prechters hieoben fol. 120. einkommene Missiv, sambt den beÿlaagen durchgangen, auch den Bericht deßwegen von E. E. Schirmbgericht v. die Designation, waß besagter Jr. nach denselb. schein für Schirmbgelt schuldig, erhebt, weil sich, nun befindet, d. Er von Jahren 1632. biß 1639. iii. lb 8 d per rest schuldig v. aber die ursachen begehrter moderation in allegirten beÿlagen v. etwaß erheblich, als Vermeinten, die herren Deputirte, doch vf ratification Mh. damit mann Ein mahl von dießem Jr. so sehr scrupulos kommen möchte, es solten Ihme gemelte iii lb 8 ß vff 100. Rd. doch zwischen hier vnd nechstkünttig Johannis Baptistæ mit baarem geld oder Pfenningthurns pensionen Zu bezalen, gn. moderirt v. dann auch sein Jährliches Schirmgelt d. 20. lb 16 ß vff 12. lb 10. ß gesetzt v. ein mehrer von Ihme nicht entrichtet werd.
Erkandt, Würd d. bedacht placidirt.
[in margine :] NB die Herren Schirmbrichter seind eod. durch herren Geÿern dieser Erkandnus advisirt worden.

Bernard Frédéric Prechter informe les Conseillers et les Vingt-et-Un que ses différends avec les héritiers Prechter ne sont pas réglés. Ils transmettent la demande au Sénat.
1641, Conseillers et XXI (1 R 124)
Bernhardt Friderich Prechter. 122.
(f° 122) Montag d. 27. Sept: – Bernhardt Friderich Prechter, bericht d. Er mit d. Prechterisch. Erben annoch In einer streitigkeit begriff. wegen der Prechterisch. behaußung.
Erk. Soll d. schreib. d. interessent. communicirt Werd. die streittigkeit beÿ E. E. Rath erörtert werden.

Bernard Frédéric Prechter, au service des princes de Hesse Darmstadt, manant à Strasbourg, et sa femme Ursule von Massbach vendent la maison au docteur en droit Marc Otto

1644 (6. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 493 n° 14
Erschienen der Wohl Edel- Gestrenge Bernhard Friderich Prechter Fürstl. Heßen: Darmstatt: Rhat von Hauß auß Schirms Verwanther Zu Straßburg und die Wohl Edel Viel tugendsame Fraw Ursula Prechterin gebohrne von Maßbach sein eheliche haußfraw, sich und ihre Erb. Zu Vorderst so viel gegenwärtigen Contractuum Emptionis Venditionis und darauß erwachßende Actiones brtrifft, dißer Statt Jurisdiction expressé undergebend
haben in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Marci Otten dero Recht. Doctoris und dißer Statt Consiliarÿ & Advocati
eine quart deß Prechterisch. Hoffes, mit ihren treÿen hauptstöckhen, Stallung, hoffstätten, hoff, höfflin, und Zweÿen Kellern, auch allen andern deren Gebäwen, alhie in der Oberstraß. neben H Johann Friderich Wohlfahrt Fünff Zehenern ein: und anderseit neben dem also genannt. Linsenmeÿerisch. hauß Zum theil, theilß neben der Zunfftstuben Zum Spiegel hind. vff die ienige quart so der Jr: Verkäuffer selbst bewohnt, und sich in die Schloßergaß Zeucht, stoßend gelegen, welche beede quart hiernechst in gemeinen der Verkäuffer und deß Käuffers Cost. separirt werd. sollen – umb 400 Pfund

Les administrateurs de la fondation ottonienne (stipendium ottonianum, fondée par Marc Otto) cèdent à la veuve Marguerite Saladin au prix d’estimation de 3 500 livres les deux maisons que Marc Otto a achetées des héritiers Prechter et qu’il a en partie reconstruites

1677 (22. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 661-v
der Edel- from und Wohlweÿse Herr Johann Friderich Würtz deß beständigen Regiments der herren fünff Zehn alß Præfectus deß Ottischen stipendÿ, und im nahmen der gesambter herrn Præfectorum, welche aus ihren mittlen, Ihne herrn XV. Würtzen zu gegenwärtiger Verschreibung /:seiner anzeig nach:/ deputirt haben
in gegensein deß Edel- Vest- hochgelehrten Herrn Johann Ulrich Fridten Jcti. et Reipubl. Patriæ Syndici et Consiliarÿ, alß Curatoris der Edlen viel Ehr und tugendsamen frawen Margarethæ Ottin gebohrner Saladinin, weÿl. deß Edel- Vest- hochgelehrten herrn Marx Otto U.I.D. und dießer Statt geweßenen Advocati et Consiliarÿ Senj. nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, demnach ehren gedachter Herr P. Ott, in seinem uffgerichteten und per Mortem confirmirten Testamento, wie es nach deßen Zeitlichen hintritt mit seiner künfftigen Verlaßenschafft gehalten werden sollen heilsam und sehr wohl disponirt, Zumahlen der ietzmahligen fraw Wittibin, den Usum fructum seines gantzen Vermögens, und also mithin zwo tertzen ahne hernach beschriebenen Häußern /:dann der übrige dritte theil, wolhgedachter Ottischen fraw Wittibin weilen berührte häußer stante matrimonio resp. erkaufft und theils new erbawt worden, Vorhien eÿgenthümblich gehöre:/ wÿdumbs weiß Ihr lebtag ruhig zugenießen legirt, Und aber die Ottische fraw wittib, daß besagte zwen dritte theil Ihro auch eÿgenthümblich überlaßen worden, und also beÿde häußer, deroselben allein pleno Jure zustehen möchten Verlangt, Alß hetten wohl Ehren gedachte herren Præfecti sich Zusammen gethan, die Sach reifflich überlegt, beÿde Häußer 7000 fl. æstimirt und ein hellig geschloßen (…)
Zwen dritte theil dem stipendio für ohnvertheilt gebühren, ahne obgemelten häußern, höffen, hoffstätten und allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten und ligt daß Eine hauß in der Straßen, einseit neben hannß Peter Edel dem Stuckh: und glockhen: Gießer, anderseit neben herrn Johann Philipp Zeißolffen dem Jüngern, handelßmann,
daß andere ist in der Schloßer gaßen, einseit neben der Zunfft zum Spiegel anderseit neben weÿl. Herrn Johann Ludwig Zeißolffen deß handelßmanns nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, gelegen, und der übrige Ein dritte theil, oberwehnter maßen der Frawen Cessionariæ Zuständig – Vnd were dieße Cessio geschehen umb. 46.663 fl. – Act. 22. 7.br 1677

Après la mort de Marc Otto et de sa femme Marguerite Saladin, la maison revient à Mathias Strohm, conseiller des ducs de Wurtemberg Montbéliard, et à sa femme Barbe Saladin. Elle figure à l’inventaire dressé après sa mort en 1701. Les biens de Barbe Saladin reviennent au seul enfant qui lui survive, sa fille Marguerite Strohm qui épouse en 1678 le marchand Jean Frédéric Würtz.

Jean Frédéric Würtz, propriétaire de l’ancienne maison Otto vers la Grand rue, et le syndic royal Jean Christophe Güntzer, propriétaire de l’ancienne maison Otto vers la rue des Serruriers sont en litige au sujet d’une remise à planches. La belle-mère de Jean Christophe Güntzer fait une déposition à ce sujet. Elle déclare que ce n’est qu’après la mort de son mari que le docteur Braun (beau frère de Jean Frédéric Würtz) a fait état de prétensions sur le bâtiment.

1706 (20. 7.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43) N° 156
Declaration Welche S. T. Fr. Syndicus Güntzern wegen deß Zwischen H. Johann Christoph Güntzers und Hn Friderich Würtzen Rathh. zusammen stoßenden heußern gelegenen strittig Wellen Ställeleins gethan hatt. Actum Straßb. d. 20. 7.bris Anno 1706.
Auf Ansuchen deß Freÿ Hoch Edel gebohrnen Gestrengen und Hochgelehrten Herrn Johann Christoph Güntzers, U. J. Lti und Vornehmen Burgers alhier Zu Straßburg alß Welche mir bedutten, daß Er mit S: T: Herrn Johann Friderich Wurtzen E: E: Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzern und Vornehmen handelßmann alhie, Wegen Ihrer zusammen stoßenden häußer und Zwar Vornehmblich Wegen eines Wellen ställeleins so Er herr Güntzer und Vor Ihme schon sein Hochge Ehrter Herr Vatter seelig in genuß und Besitz gehabt in process gerathen, aus das niemand beßere Wißenschafft habe, Welchergestalten ob berührtes streittiges stättelein schon Lange Zeit genoßen Worden, dann die Hoch Edel und Hoch tugendreiche Fr. Margaretha Güntzerin gebohrne Wencklerin seine Hochgeehrte Fraw Stieff Mutter so habe mich in gegenwarth hernach bemelder hierzu insonderheit requirirter beed. Gezeügen Zu erst hoch Ehrengemelter fr. Sÿndicusin Verfüget und Sie gebührend ersucht Sie Wolte so güthig sein und daßjenige Waß sie Von obberührtem streittigen plätzlein für guthe nachtricht Zugeben, Wußte es anjetzo Vor mir und denen beed. gezeugen Zu steur der Warheit declariren, deßen Sie sich Zuthun freündtwillig erbotten, sagte darauff daß alß annoch Vor der Zeit ahn Ihro Königl. Maÿesteth in Franckhreich die Statt Straßburg in Ihrem Schutz und gewalt genommen, und Sie eine Hochzeiterin mit Ihro Excelll entz dem H. Syndico Güntzern word. mit herrn H. Güntzers hauß gekommen, habe man Ihro gesagt daß das quæstionis ställelein zu sein H. Güntzers hauß gehöre, hätten auch so lang alß Sie in solchem hauß gewohnet solches genoßen (+ muß es anfängich Zu einem hü*ner hauß hernacher aber Zu einem Wellenhauß gebraucht), jedannoch erinnerte Sie sich, daß so balt Ihr herr seelig Zeitlichen Todtes verplichen, so habe gleich balden, weÿl. S. T. H. 13° Braun seelig in nahmen Fr. Strohmin nunmehr auch seelig prætention ahne berührtes ställelein gemacht dießes seÿe daßjenige Was Sie mit guthem gewißen davon sagen könnte.
Hievor geschriebene ding seind Verhandelt in der Königl. Statt Straßburg in gegenwarth H. Johann Leonhard Cottlers Schuhmachers Und burgers alhier Und Johann Bacheberlins Von Straßb. gebürtig mein Notarÿ scribenten, Welche sich neben vor hochedelerwehnter Fr. Syndicusin und mir Notario hiernechst Underschrieben

Marguerite Strohm meurt en 1709. La maison figure à l’inventaire dressé après sa mort.
Jean Frédéric Würtz meurt en 1711 en délaissant trois enfants dans sa maison Grand rue à l’arrière du poêle du Miroir. L’actif de la succession s’élève à 6 908 livres, le passif à 1 143 livres.

1711 (28. Xbris), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 91 et 92) n° 837
Inventarium und beschreibung aller d. jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland d. Wohl Edel, Hochachtbahr und Wohlweiße Hr Johann Friderich Würtz gewesener Vornehmer handelsmann und E.E. großen Raths alter auch E:E: kleinen Raths ane statt eines Constofflers jetzmahlig. Wohlverdienter beÿsitzer nunmehr seel., welcher den 17.ten Decembris dießes Monats tödlich verblichen, Zeitlich. verlaßen – dh. die Erb. selbst. deß gleich. Jungfraw Margaretham Stauffenbercherin Von Wing. gebürtig die dienst Magd wie auch Johann Christoph Weber den Knecht von Collmar gebürtig (…) geäugt und Gezeigt – So bescheh. den 28.t. Decembris Anno 1711.
Der abgelebte Herr Rathherr seel. hat zu seinen Erb. ab intestato salvis titulis Verlaßen 1. Fraw Johannam Margaretham Städelin gebohrne Wurtzin Hn Tobiæ Städels des älten E.E. Kleinen Raths alt. Wohlmeritirt. beÿsitzers Fr. Eheliebstin, 2. H. Daniel Würtzen, Vornehmen handelsmann und burgern alhier, 3. Frau Barbaram Stählinin gebohrne Würtzin, Hn Johann Martin Stählins Vornehmen Handelsmanns und burg. allhier Fr. Ehegattin, Alßo alle dreÿ des V.storbenen seel. mit auch Weÿlandt d. Edlen Viel Ehren u. Tugendbegabten Fr. Margaretha Würtzin gebohrner Strohmin seiner gewesenen Fr. Eheliebst. seel. ehelich erzeugte Hn Sohn und Fr. Töcht. auch ab intestato V. laßene Erb.

In einer allhier ane d. Lang. Straß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörig. behaußung ist befund. word. wie Volgt
Höltzen und Schreinwerckh – Auff d. Obn. bühn, In d. Cammer A ; Auff d. Trückeneÿ, In d. Wohnstub, In d. Stub Cammer, In d. Kuchen, Im Hauß öhren vor d. Wohnstub, Im nebens Stüblin, In d. großen Stub, In d. Magd Cammer, Auff d. Trückeneÿ, Im Eßig Gewölb
(f° 30-v) Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung sambt deren höffen, hoffstätten u. bronnen mit allen d. gebäuen begriffen weith. Recht. Zugehörd. u. Gerechtigkeit. geleg. in d. Statt Straßb. ane d. Lang. Straß eins. neb. Hn Joh: Philipp Zeÿßolffen dem Handelsmann, and.seit neb. Christoph Wannern dem Meßerschmidt Zum theil u. Zum theil neb. E.E. Zunfft Zum Spiegel Zunfftstub hind. auf Hn Andres Altenburg. dem Silberarbeiter u. burg. allh. stoßend, so freÿ ledig u. eig. und dh. (die) Werckmeister angeschlag. pro 3750. lb. Über dieße behaußung u. die ane Hn Alt.burg. Vorgedacht Verkauffte Güntzerische behaußung, warauff dieße behaußung und hoffstatt stoßet, besag. 5. unt.schiedene papÿrene Extractus in allhießig. Cancelleÿ Contractstuben gefertiget den d. eine so sich dißmahlen befund. datirt d. 6.t. Januarÿ anno 1644., d. and.e ist datirt d. 12.ten 9.bris Anno 1649, d. dritte den 23. Augusti Anno 1651. d. 4.te d. 29.ten Xbris Anno 1652. und dann d. 5.te d. 22.te 7.bris Anno 1677, welche letstere vier ab. sich dißmahlen nicht eräugnet, sond. beÿ E.E Kl. Rath weg. des daselbst mit Hn XV. Güntzern haben. Processus befindlich. sein werd. sonsten ab. ist Vorhanden j. pacquet schrifftliche Acta
(f° 31) Eigenthumb ane Matten im Willstätter bann geleg.
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. hausraths 280, Sa. Gewerbswahren 62, Sa. Chaise auch andern Schiff und geschirrs darzu gehörig 24, Sa. frucht 7, Sa. haw 4, Sa. Weins, brandenweins, Eßig und Lähr Vaß 145, Sa. Pferdt 75, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 165, Sa. Guldener Ring, Kett, Perlein und dergleichen Geschmeids 141, Sa. baarschafft 178, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1503, Sa. Gülth von liegenden güthern 160, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 3750, Sa. Eigenthumbs ane Matten im Willstätter bann geleg. 100, Sa. Schulden 309, Summa summarum 6908 lb, Sa. Schulden 1143 lb, In Vergleichung, Conclusio finalis Inventarÿ 5164 lb
Sa. Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 1769, Sa. ungiebiger Gülth von liegenden güthern 5, Sa. ungewiß, zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 6616 lb
(f° 42) Eigenthumb ane einer behaußung – Die behaußung sambt d.en höffen undt hoffstätten mit allen d.en gebäuen begriffen, weith. Recht. Zugehörd. u. Gerechtigkeit. in d. Statt Straßburg ane d. lang. Straß eins. neb. Hn Joh: Philipp Zeÿßolffen dem Handelsmann, and.seit zum theil neb. Christoph Wannern dem Meßerschmidt und Zum theil neb. E.E. Zunfft Zum Spiegel Zunfftstub. geleg. &&, wie solche in dem Invent. mit mehrerm beschrieb. ist d. 30. Aprilis Anno 1712 ane Hn Frantz Heinrich Städlen EE Groß. Raths amt. beÿsitzern crafft d. in allhießig. Ccontractstub. eodem die auffgerichtet v.schreibung vor freÿ ledig u. eig. verkaufft pro 4000 lb.
Abschatzung den 4.ten Maÿ 1712. Weÿlandt deß Ehrenhafften und bescheidenen Herrn Rathh: Johann Daniel Würtzen Kauffmanns seel. hinderlaßene Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Straßen gelegen, Einseit neben herrn Christoph Wanner dem Meßerschmitt, andereith neben herrn Zeißolff hinden auff herrn Altenburger dem Goldtschmitt stoßend. Welche behaußung Zweÿ Gewölbte Keller, Stallung, hoff: hoffstatt und Brunnen, Sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit, durch der Statt Straßburg geschwohrene Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird, Vor und umb. Sieben taußendt Und Fünff hundert Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohrne werckhleüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
(Joint) Laus Deo In Straßburg ao. 1706 Herr Rathh. Würtz Soll Wegen Maurer arbeit wie folgt, Anno 1706
den 26. aprill biß auf den 1. Maÿ hat i. gesell und i. Knecht 6. tag an der gemeinen Maur beÿ der Schumacher herberg gearbeitet, 6-
Vom 3. biß 6. Maÿ hat i. gesell und i. Knecht wieder an der gemeinen Maur gearbeitet, 4-
den 7. dito hat i. gesell und i. Knecht i. tag in de hauß neben der Schumacher herberg auff dem dach gearbeitet und das gesetz Verbeßert 1,
der zugeben 32. beseztstein 5 ß – Johann Jacob graßmann seel. Wittib
Zu danck bezahlt
(Joint) Laus Deo In Straßburg ao. 1706 Herr Rathh. Würtz Soll Wegen Maurer arbeit wie folgt, Anno 1706
den 16. febr. aht i. gesell ¼ tag das rohr am Waßerstein eingekidt, 1 ß 6
darzugeben 1 ln Kidt, 3 ß 4
den 16. Martÿ haben 2 gesellen undt i. Knecht i. tag einen Käpffer unter einen durch zug gelegt 1 lb 6
darzugeben einen steinern Käpffer 2 lb 5 (zusammen) 4 lb 5 ß 10 – Johann Jacob graßmann seel. Wittib
Zu danck bezahlt

Les héritiers Würtz vendent la maison à François Henri Stædel, marchand et assesseur au Grand Sénat

1712 (ut ante [30.4.]), Chambre des Contrats, vol. 585 n° 319
fr: Johanna Marg: geb. Würtzin beÿständlich H. Tobias Städels handelsmanns ihres mariti, Item hr Daniel Würtz handelsmann, Item fr: Barbara geb. Würtzin beÿständlich H. Joh. Martin Stähelin handelsmanns ihres mariti
H. Frantz Heinrich Städel handelsmanns und EE G. R. alten beÿsitzers
d. würtzische hauß zween höff hoffstatt brunnen mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Straß, einseit neben Joh: Philipp Zeÿsolph handelsmann anderseit neben Christoph Wanner messerschmidt theils neben der zunfft Stueb zuem Spiegel hinten auff Joh: altenburger silberarbeiters – um 4000 pfund (4000)

François Henri Stædel devient tributaire chez les Maçons en décembre 1705
1705, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 33-v) Freÿtags den 18.ten Decembris 1705 – Neu Zünfftiger
Hr Frantz Heinrich Städel, der handelsmann v. burgers alhier erscheinet v. prod. Stallschein vom 18.ten Xbris 1705. undersuchet E. E. Gericht Ihne vor einen Zünfftigen auf: und anzunehmen.
Erk: und gegen erlag der gebühr der j. lb 5 ß d willfahrt und angenomen (Zunfft1 lb 5 ß, Zunfftschr. v. büttel 4 ß, Summa 1 lb 9 ß

Il est élu échevin en 1706, devient en 1710 préposé aux communaux, entre au Petit Sénat en 1717, est nommé administrateur de la fondation Schenckbecher en 1741.
1706 Conseillers et XXI (1 R 189)
H. Frantz Heinrich Städel würdt Schöff beÿ den Maurern 250.
1708 XV (2 R 112)
2180 H Frantz Heinrich Städel wirdt vicarius beÿ der Brodschaw ane statt H Joh: Rudolph Stößers
1710 Conseillers et XXI (1 R 193)
Obere Allmendherren suchen an confirmation deß von ihnen erwöhlten Allmendherren herrn Frantz Heinrich Städels. 22.
1714 Conseillers et XXI (1 R 197)
Obere Allmendherren erwöhlen H Frantz Heinrich Städel Zum Obern Allmend herren. 8.
1717 Conseillers et XXI (1 R 200)
H. Frantz Heinrich Städel schwört auff die Kleinen Raths ordnung. 3.
1726 Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 12) n° 194
Frantz Heinrich Städels E.E. großen Raths jetzmahligen beÿsitzers
1741 XV (2 R 150)
368 Wahl eines Pflegers beÿ der Schenckbecherischen Stifftung, Frantz Heinrich Städel

Fils de sénateur, François Henri Stædel épouse en 1705 Marie Salomé Fried, fille du secrétaire des Quinze : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Edel, wohl Ehren Vest undt Großachtbahren Herrn Francisco Heinrico Städels dem ledigen handelsmann, des Edel Wohl Ehren Vest, hochachtbahren Herrn Tobiæ Städels, des ältern Vornehmen handelsmanns undt E.E. Hochweißen großen Raths allhier zu Straßburg alten Wohlverdienten beÿsitzers ehelich erziehltem Sohn alß dem herrn bräutigam ane einem, So dann der Edlen, Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariä Salomeä Fridin, Hoch Edel Vest und hochgelehrten Herrn Johann Ulrich Friden, des Geheimen beständigen Regiments der Herren Fünffzehen zu ermeltem Straßburg hochverdienten ältisten Secretarÿ ehelich erzeugter tochter alß der Jungfrawen Hochzeiterin – auff donnerstag den 20. tags des Monats Augustj im Jahr CHRISTI unßers einigen Erlößers und Seeligmachers Gebührt gezahlt 1705

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 158-v, n° 1732)
1705. Mittwoch den 2.t 7.mbr Seind nach 2 mähliger Proclamation ehl. copulirt worden, H. Frantz Heinrich Stätel, H. Tobia Stetels des ältern E.E. großen raths alter beÿsitzers und burgers allhier ehl. Sohn, und J. Maria Salome H Joh: Ulrich Frieden beÿ Löbl. Collegio der H. XV. obern Secretarÿ, und Hochverdienten Kirchenpfl. beÿ dieser unserer Kirch. ehel. tochter, [unterzeichnet] Frantz Heinrich Städel alß hochzeiter, Mari Salome Fridin als hochzeiterin, Johann Ullrich Frid als d. hochzeiterin Vatter, Tobias Städel der älter des hochzeiters Vatter (i 158)

Marie Salomé Frid fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison de ses parents quai des Bateliers
1705 (5. 8.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 72) n° 648
Inventarium über der Edlen Viel Ehren und tugendreichen Frauen Mariæ Salome Städelin gebohrner Fridin zu dem Edel, Wohlehren Vest und Großachtbaren herrn Frantz Heinrich Städel vornehmen burgern und handelsmann allhier zu Straßburg Ihrem Eheherrn in die Ehe gebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1705. – welche der ursachen allweilen in Ihr beeder den 20.t Augusti Anno 1705.mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 3.tio außdrucklichen abgeredt und verglichen worden, daß, was dieselbe aus Zeitlicher Nahrung einander in die Ehe zubringen und stehender Ihrer Ehe auff Ihr Jeedes Seithen und Linien hero, durch oder ohne testament, letste Willen, Legats: Donations: oder in andere dergleichen weiß ererben und überkommen werden (…), Welche Inventur geschehen allhier Zu Straßburg in beÿseÿn und persönlicher gegenwärtigkeit des Edlen, Wohl Ehren Vest, hochachtbaren und Wohlweißen herrn Tobiæ Städels des ältern Vornehmen handelsmanns und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers des Eheherrn geliebten Herrn Vatters ingleichem des hoch Edel Vest und hochgelehrten Herrn Johann Ulrich Friden des Geheimen beständigen Regiments der Herren XV. hochverdienten ältisten Secretarÿ, wie auch der hoch Edlen und hoch tugendgezierte, Frauen Margarethæ Fridin gebohrner Dietrichen der Ehefrauen Werthgeehrter Eltern, den 5. Octobris 1705, dießes Inventarium aber Von mir außgefertigtet worden, den 20.ten Maji Anno 1747. Johann Daniel Lang, Nots: publ. et Acad:

Haußräthliche mobilien, so die Ehefrau von Ihren hochgeehrten Eltern Zur Ehesteur mit bekommen und in die Ehe gebracht hat 111, baarschafft 150 , Völlige Ehesteur 261 lb
Dießem nach werden auch die übrige Rubricen und Effecten welche Sie Frau Städelin ohne die Ehesteur in die Ehe gebracht hat, beschrieben, Sa. haußraths 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 56, Goldene Halß Kett, Armband, Ring, Peerl und dergleichen Geschmeid 54, Summa summarum (-) – Haussteuren 609 lb
In einer allhier ane dem schiffleüthstaden gelegener Von der frauen vielgeliebten Eltern bewohnend. sogenandten Fridischen hiehero aber nicht gehörig. behaußung befund. word. wie volgt
Ane Haußrath Zu Barr in des herrn Sohns unveränderten behaußung in st Ulrichts Thal gelegen der boschische Reebhoff genanndt
Eigenthumb ane einer behaußung. Ein Behaußung in Zwo Wohnung. abgetheilt sampt einem Keller so zuvor ein Stallung gewesen cum appertinentÿs geleg. in der Statt Straßb. in der Kuppelgaß, wie soche in dem mütterlich. Inventario fol. 547. fac. 2.do et fol. 458. fac. j.ma beschrieben angeschlag. pro 375. lb Inhalt den Document. in dem Mütterlichen Inventario fol. 458. et 459. sub N° 149. registrirt

Assesseur au Grand Sénat, François Henri Stædel hypothèque la maison au profit de Marie Agathe Lamprecht, veuve de l’aubergiste Martin Fritsch

1724 (6.12.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 553-v
H. Frantz Heinrich Städel E.E. großen Raths alter beÿsitzer und handelsmann
in gegensein Fr. Mariæ Agathæ geb. Lamprechtin weÿl. H. Martin Fritsch gewesten Gastgebers zum Tieffen Keller hinterlaßenen wittib beÿständlich ihres geschwornen Curatoris H. Johann Roßet gastgebers zum gerttenfisch – schuldig seÿen 1500 gulden
hypothecirt, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß zweÿen höffen und dero hoffstätten mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Obern Straß, einseit neben H. Louis Chalons EE. kleinen Raths beÿsitzer anderseit neben weÿl. Christoph Wanner gewesten meßerschmidts hinterlassenen Erben zum theil theils E. E. Zunfft zur Spiegel hinten auff H. Andreas Altenburger dem Silberarbeiter

François Henri Stædel hypothèque la maison au profit de Jean Hammel, assesseur à la Chambre de police

1727 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 378
H. Frantz Heinrich Städel E.E. großen Raths alter beÿsitzer
in gegensein H. Johannes Hammel Löbl. Policeÿ Gerichts alten beÿsitzers – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß zweÿen höffen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten ahn der Obern straß, einseit neben H. Rathh. Louis Châlon anderseit neben weÿl. Christoph Wanner Meßerschmidt hinterlaßenen Erben zum theil theils E.E. Zunfft zum Spiegel hinten auff H. Johannes Altenburger den Silberarbeiter

François Henri Stædel et Marie Salomé Frid hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Walter, veuve du préposé à la taille Jean Frédéric Rosenzweig

1729 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 325
H. Frantz Heinrich Städel E.E. großen Raths alter beÿsitzer und Fr: Maria Salome geb. Fridin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Jacob Frid Med. Dris. und practici und ihres schwagers H. Johann Daniel Spielmann
Fr. Mariæ Magdalenæ Roßenzweigin geb. Walterin weÿl. H. Johann Friedrich Roßenzweig Stallmeisters und dreÿers der Statt Stalls wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Abraham Städel J.V. Lti. und Cancellariæ Commissarÿ – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung zu Barr (…)
weither in specie Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß zweÿen höffen und dero hoffstätten samt allen mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten in der obern straß einseit neben H. Louis Chalon handelsmann und Exsenator anderseit theils neben weÿl. Christoph Wanner Meßerschmidts Erben theils der Zunnft stub zum Spiegel hinten auff Andreas Altenburger den silberarbeiter

François Henri Stædel meurt en 1747 en délaissant quatre enfants dans la maison de l’horloger Klopffer rue des Serruriers. La masse propre à la veuve est de 2 445 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève 2 869 livres et le passif à 6 825 livres
1747 (29.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 90) n° 764
Inventarium über Weÿland S.T. herrn Frantz Heinrich Städels, E.E. großen Raths gewesten alten wohlmeritirten Assessoris, auch letßmaligen Inspectoris des allhießigen Umbgeldts nunmehr seeligen Verlaßenschafft – nach seinem den 2.n Aprilis jüngsthin beschehenen seeligen absterben, Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren S.T. Frauen Rathherrin Mariä Salome Städelin gebohrener Fridin, deßelben geweßter Frauen Eheliebstin und nunmaliger Wittib, mit Zuziehung S. T. Herrn Johann Heinrich Jahreißen, wohlbestellten Oberscheibers beÿ löblichem Stift Frauen haußes und burgers allhier auch verschiedener hochadelichen familien Schaffners ihres hierzu erbettenen herrn assistenten (…) durch Ester Wannerin die dienstmagd im hauß von bischweiler gebürtig (geäugt und gezeigt) – So beschehen zu Straßburg auf Montag den 29.en Maji et Sequentibus Anno 1747.
Des seelig Verstorbenen herrn Rathherrn Städels hier verlaßener Herrn Söhn und Frau Tochter seind folgende 1. S.T. Herr Frantz Heinrich Städel, J. U. Licentiatus und des geheimen beständigen Regiments derer Herren XV. allhier hochmeritirter Secretarius und vornehmer burger allhier, 2. S.T. Frau Margaretha Salome Schuchin gebohrne Städelin, S.T. Herrn Johann Conrad Schuchen, hochfürstl. Pfaltz Zweÿbrucken Birckenfeldischen Hochverordneter Raths Zu Bischweiler Frau Eheliebstin, 3. S.T. Herr Johann Jacob Städel, der hochfürstl. Pfaltz Zweÿbrücken Birckenfeldischen Greffe zu erstbesagtem Bischweiler beaÿdigter Substitutus oder Commis Greffier, 4. S.T. Herr Daniel Andreas Städel, hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischer wohlverdienter Land Commissarius derer beeder Ämbter Lichtenau und Willstätt auch Ambts Schultheiß zu besagtem Willstätt, Alle Vier des seeligen Herrn Rathherrn mit eingangs wohl ehrengeachter Frauen Maria Salome Städelin gebohrner Fridin ehelich erzeugte noch lebenden Herren Söhne und frau Tochter

In einer allhier zu Straßburg, ane der Schloßergaß gelegenen, herrn Klopffer dem Uhrenmacher zuständigen, Von dem Defuncti Lehnungs weiß bewohnten behaußung befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der mittlern Bühn, In den Haußöhren vor der Wohnstub, In der Nebensstub, Ind em Gang vor der Kuchen, In der Kuchen, Im Nebens Cämmerl. In dem Stübel auff dem Gang, In der Camin Kammer neben der Wohnstub, In der Wohnstub, Im Keller, Im untern haußöhren
(f° 20) Antheil ane Faßen zu Barr so der Frau Wittib ohnverändert
(f° 23) Antheil ane einem Reebhoff zu Barr (W.)
(f° 30-v) Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ durch meinem seeligen Vatter, weÿl. Notm. Joh: Reinhard Langen den 5. Octobris 1705. Vergriffen und durch mich Notm. den 20. Maji 1747. außgefertiget
(f° 48) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frau Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 51, Sa. Silbers 25, Sa. Goldener Ring 126, Sa. baarschafft 14, Sa. vorbedittener auf dem Reebhoff zu Barr 13, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Antheils ane einem Reebhoff zu Barr 225, Sa. Schuld 262, Sa. Ergäntzung (1900, wegzurechnen 113, verbleibt) 1786, Summa summarum 2556 lb, Passiva 110 lb, Per rest 2445 lb
Dießem nach wird auch die übrige Verlaßenschafft sie seÿe gleich in des seel. herrn Rathherrn ohnverändert oder in der theilbare Nahrung gehörig, anerwogen Keine Errungenschaft außfallet, beliebter Kürtz halben unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 386, Sa. hausraths so auff dem Reebhoff zu Barr befindlich 73, Sa. Wein und Faß allhier zu Straßburg 126, Sa. Wein und Faß auf dem Reebhoff zu Barr befindlich 115, Sa. Häws auf dem Reebhoff zu Barr 3, Sa. Silbers 177, Sa. Goldener Ring 45, Sa. Gülth von liegenden güthern 435, Sa. Antheils ane einem Reebhoff zu Barr 225, Sa. liegende güther zu Barr 1281, Summa summarum 2869 lb, Sa. passiva 6825 lb, Theilbares passiv onus 3956 lb
(f° 52) Wÿdembs Verfangenschafft So Her Johann Friderich Frid, lediger Handelsmann allhier der frau Wittib eine hr. Bruder lebtägig zu genießen, Wie in Ihro der Fr. Wittib Mütterl. Guths Designation de A° 1705 fol: 5. fac: 2 et seqq. gemeldet, so hat die in Gott ruhende Frau XV. Secretariussin Fridin, ihme Hn Johann Friderich Friden Ihrem mittlern Sohn (…), Zweiffelhaffte und Verlohren Pfenningzinß hauptgüter und Activ Schulden Solche seind in des seel. Hn XV. Secret. Johann Ulrich Friden Ihres Hn Vatters Verlaßenschafft Invantario de Anno 1716. à fol: 236 fac: 1.a beschrieben
(f° 53) Constitution des Rentes Viageres so in des Defuncti Nahrung nach Zur Zeit gebürtig
(f° 54) Ungewiße und Zweiffelhaffte Schulden in des Defuncti Massam gehörig, 187 lb
Copia der Eheberedung (…) auff donnerstag den 20. tags des Monats Augustj im Jahr CHRISTI unßers einigen Erlößers und Seeligmachers Gebührt gezahlt 1705

François Henri Stædel et Marie Salomé Frid vendent la maison 3 850 livres à François Œsinger, greffier à la Chambre des Contrats

1732 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 606 n° 154
H. Frantz Heinrich Städel E.E. großen Raths alter Beÿsitzers Fr. Maria Salome geb. Fridin mit fernerem beÿstand ihres bruders H. Johann Jacob Fried Med: Doct: et Pract: wie auch H. Georg Friedrich Ströhlin E.E. kleinen Raths alten beÿsitzers und apotheckers
H. Franciscus Oeßinger JvLti und hießiger Cancellariæ Contractuum actuarÿ und Fr. Magdalena Dorothea geb. Fridericÿn
Eine Behausung bestehend in Vorder und hinder hauß zweÿen höffen, Bronnen Stallung wellenbühnlein und deren hoffstatt ahne der Langen Straß, einseit neben H. Louis Chalon E.E. großen Raths beÿsitzer und handelsmann anderseit neben Christoph Wanner Meßerschmidts Erben Nahmentlich Valentin Kamm glaßers ehefrau Anna Catharina geb. Wannerin und Fr. Barbara geb. Wannerin weÿl. Johannes Voges weißbecken zu Cronweißenburg wittib zum theil theils E.E. Zunfft Stub zum Spiegel hinten theils auf dieße Zunfft stub theils auff H. Andreas Altenburger silberarbeiter, mit allen derselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten, besonders der servitute dominante fluminis avertendi aus dem hauß und übrigen rechten – beneben allen liegerlingen im Keller – als ein am 30. Aprilis 1712 erkaufftes guth – um 100 pfund verhafftet, geschehen um 3750 pfund

La maison revient à sa fille Madeleine Dorothée Œsinger qui épouse en 1762 le chef de brigade Maurice Hartmann de Pistoris : contrat de mariage en français parmi les minutes du notaire royal Humbourg, en allemand parmi celle du notaire municipal Dinckel, célébration

1762 (3.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 107)
(Contrat de mariage) Messire Maurice Hartmann de Pistoris chevalier de l’ordre du mérite militaire colonel de cavalerie et chef de brigade au Regiment de Schoenberg, fils majeur d’ans de feu Messire Charles henry de Pistoris demeurant a Hohmbach en Saxe et De Christiane née de Wolffersdorff
mademoiselle Madeleine Dorothée Œsinger fille Emancipée de feu M François Œsinger Jurisconsulte Conseiller de la régence de M le Comte de Linange Dabo et hardenbourg et De Madeleine Dorothée née Friderici

1762 (3.3), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 365
(Eheberedung) der Freÿ hoch Wolhgebohrne herr Maurice Hartmann de Pistoris, Chevalier de l’Ordre du Merite militaire, Collonel de Cavallerie et Chef de Brigade au Regiment de Schœnberg, Weÿland des Freÿ hoch Wolhgebohrnen herrn Carl Heinrich de Pistoris zu Hohmbach in Sachsen mit auch Weÿland der Freÿ hoch Wolhgebohrnen Frauen Christiana gebohrner von Wolffersdorff, Seiner nach Ihme Verstorbenen Frau Wittib, beeder seeligen ehelich erziehler mehrjähriger herr Sohn als bräutigam
So dann die hoch Edle und hoch tugendbegabte Jungfrau Magdalena Dorothea Oesingerin, Weÿland des hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Francisci Oesingers Juris consulti und hochgräffl. Leiningen Dachsburg: und Hartenburgischen Regierungs Raths und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlassene mit der hoch Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Magdalena Dorothea gebohrner Fridericiin Seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlte ohnbevögtigte Tochter

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 401 n° 1478)
1762. Sonntags den 11 Aprilis Festi Paschatos sind nach geschehener offentlicher Proclamation zum ersten und andernmal zugleich auf hohe Obrigkeitliche Erlaubnuß auch Zugleich den nemlichen Tag, Zu Haus ehelich Vermählet und Christlichem Gebrauch nach eingesegnet worden der Freÿ hochwohlgeborne Herr Moritz Hartmann Von Pistoris von Schwartzbach in Sachsen gebürtig, Herr zu Hohnbach, Schwartzbach und anderer Orten, Obrister der Cavalerie, Chef de Brigade in dem löbl. Teutschen Dragoner Regiment Schombert auch Chevalier de l’Ordre du Mérite Militaire deß weÿl. Freÿ hochwohlgebornen Herrn Carl Heinrich Von Pistoris Erbherrn auf Hohnbach, Schwartzbach und anderer Orten, hinterlassener ehelicher Herr Sohn und S.T. Jungfrau Magdalena Dorothea Oesingerin, weÿl. S.T. Herrn Francisci Oesingers Juris Consulti, hochfürstlich Leiningen Hartenburgischen Regierungs Raths und burgers allhier ehelich hinterlassene Jungfer Tochter, [unterzeichnet] Moritz Hartmann Von Pistoris als brautigam, Magdalena Dorothea Oesingerin als Braut, Johann Friederich Oesinger als bruder (i 406)

Le mariée fait dresser l’inventaire de ses apports (1 .633 livres) dans une maison de location Grand rue
1762 (12.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 400) n° 941
Inventarium über der hoch wohlgebohrnen Frauen Magdalenä Dorotheä von Pistoris gebohrner Oesingerin, des Freÿhoch Wolhgebohrnen herrn Maurice Hartmann de Pistoris Chevalier de l’Ordre du Merite militaire, Obristen von der Cavallerie und Chef de Brigade in dem teutschen Dragoner Regiment von Schomberg Frauen Ehegemahlin zu hoch Wohlgedachtem Ihrem herrn Ehegemahl für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung – und in aufgerichteter Eheberedung sich zu einer Ehesteur constituirt und für ohnverändert vorbehalten – So beschehen in beÿsein S.T. Frauen Magdalenä Dorotheä Oesingerin gebohrner Fridericiin, Weÿland S.T. Herrn Francisci Oesingers, J. Cti. und hochgräffl. Leiningen Dachsburg und Hartenburgischen hochansehnlichen Regierungs Raths nunmehr seeligen hinterlassener Frau Wittib dero hochgeehrter Frau Mutter und S.T. Herrn H. Friderich Oesingers J. Cti und E.E. Große Raths allhier Jetzig hochansehnlichen beÿsitzers Ihres ältern herrn bruders, auff sambstag den 12. Junÿ anno 1762.
in einer allhier zu Straßburg in der langen straß gelegen in dieße zugebrachte Nahrung nicht gehörige behausung befinden worden als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 752, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 321, Sa. Goldener Ring 1559, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 10.000, Summa summarum 12.633 lb

Maurice Hartmann Pistoris loue au nom de sa femme Madeleine Dorothée Œsinger la maison à Nicolas François Welter, vérificateur de l’enregistrement

1793 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 409 enreg. 16.5.
Cit. Maurice Hartmann Pistoris au nom de son épouse et Madeleine Dorothée Oesinger
bail pour 3 années consécutives à commencer à la St Michel prochaine savoir Cit. Nicolas François Welter vérificateur de la régie nationale de l’enregistrement et autres droits du département du Bas Rhin
la moitié de la maison, aisances et dépendances appartenant à ladite bailleresse situé grand rue n° 7 à côté du ci devant poele des Miroirs, consistant au rez de chaussée en un appartement à la gauche en entrant, grande cuisine, écurie, partie de la cour et des halier pour y loger du bois et une cave séparé, tout le second étage à l’exception de l’appartement occupré par la fille de la bailleresse donnant dans la cour, enfin un grenier au dessus également séparé sur le devant, le droit de se servir de la buanderie et autres aisances non partageables indésignées ez présentes – moyennant un loyer annuel de 400 livres

Maurice Hartmann Pistoris meurt en 1803 en délaissant sa fille pour unique héritière

1804 (26 prairial 12), Strasbourg 3 (27), Not. Übersaal n° 830, 2484
Inventaire de la succession de Maurice Hartmann Pistoris ancien Brigadier des Armées de France décédé le 9 nivose dernier – à la requête de Mad. Madeleine Dorothée Oesinger la veuve, Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine Pistoris épouse du Sr Nicolas Joseph Mathys, Propriétaire fille unique héritière universelle ab intestat
meubles 593 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 92 F° 57 du 27 pr 12

Madeleine Dorothée Œsinger meurt à son tour en 1814. Ses biens dont la maison Grand rue reviennent en toute propriété à sa fille Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris

1814 (12.7.), Strasbourg 3 (37), Not. Übersaal n° 1339, 6642
Inventaire de la succession de Madeleine Dorothée Oesinger veuve de Maurice Hartmann de Pistoris brigadier des armées de France décédée le 12 mars dernier – à la requête de Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris épouse de Nicolas Joseph Mathys propriétaire fille unique héritière universelle ab intestat
Immeubles, Premièrement une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 7, d’un côté le Sr Joseph Brentano négociant d’autre les héritiers du Sr Dupont cafetier derrière maison du Sr Ulrich négociant, habitée par feu De de Pistoris et par la De Mathys fille et héritière, estimée 20.000 fr, estimation qui a été faite par délibération de l’Administration centrale du département du Bas Rhin du 18 vendemiaire 8 (10 oct. 1799)
Plus la moitié des petites boutiques donnant d’un côté vis à vis les grandes arcades de l’autre vis à vis de la ci devant auberge à la lanterne, estimées 16.000 francs, l’autre moitié appartient MM les frères Oesinger de Strasbourg,
Plus un jardin situé hors de la porte des Juifs à main droite contenant environ 1 ha dont feue la De de Pistoris a joui elle même et aujourd’hui la De sa fille, 3000 francs
2 ares de terres 400 fr, ensemble 54.497 francs
corps de biens à Bischwiller, Pfulgriesheim et Griesheim, Offenheim et Waldolwisheim, Furdenheim, Ittenheim, Holtzheim, Erstein, Breuschwickersheim
meubles 1983 fr, argenterie 632 fr, créances 12.482 fr, total de la masse mobilière 15.097 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 2-v du 13.7.

Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris épouse en 1798 Nicolas Joseph Mathys, fournisseur de l’armée

1798 (1 mess. 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), Not. Dinckel n° 1912
(Contrat de mariage) cit. Nicolas Joseph Mathys fournisseur de l’habillement de l’armée française en Suisse domicilié aud. Strasbourg, fils majeur du cit. Pierre Nicolas Mathys Juge de Paix à Fumay Département des Ardennes et de la cit. Marie Catherine Lelievre
le cit. Maurice Hatmann Pistoris ci devant brigadier de armées de France demeurant en cette commune et la cit. Madeleine Dorothée Oesinger stipulant pour la cit. Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine Pistoris leur fille mineure
Enregistrement de Strasbourg, acp 61 F° 117-v du 1 mess 6

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue qui appartient à la mère de l’épouse
1800 (22 frimaire 9), Strasbourg 9 (anc. cote 8), Not. Dinckel n° 1067
Inventaire des apports du cit. Nicolas Joseph Mathys Inspecteur des fourages à l’armée du Rhin demeurant à Strasbourg et de la Cit. Louise Sophie Frédérique Wilhelmine Madeleine Pistoris assistée du Cit. Maurice Hartmann Pistoris ancien Brigadier des armées de france demeurant en cette ville – Contrat de mariage réçu par le soussigné notaire le 1 messidor 6, mariés par l’officier de l’état civil le 2 messidor
en une maison sise audit Strasbourg grand rue N° 7 appartenante à la mere de la cit. Epouse
apports du futur époux, meubles 4465 fr, argenterie 3056 fr, diamans bijoux 926 fr, créances 41.585 fr, total 50.033 fr
apports de la future épouse, meubles 5537 fr, argenterie 764 fr, diamans or bijoux 3035 fr, total 9337 fr, capital apporté par la future épouse 2393 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 76 F° 101 du 24 frim. 9

Nicolas Joseph Mathys propriétaire et Louise Frédérique Sophie Guillemette Madeleine de Pistoris passent avec leur voisin Joseph Brentano (propriétaire de l’actuel 9, rue Gutenberg) un accord relatif à un soupirail

1815 (20.1.), Strasbourg 6 (41), Not. Meyer n° 968
Transaction – Nicolas Joseph Mathys propriétaire et Louise Frédérique Sophie Guillemette Madeleine née de Pistoris domiciliés grand rue n° 7
Joseph Brentano négociant même rue n° 8
voulant terminer à l’amiable le litige qui s’est élevé entre eux au sujet du changement que les conjoints Mathys ont fait faire a un des soupiraux qui existent dans le mur sur le devant de la cave appartenant sous leur maison au Sr Brentano et dépendant de la maison de celui ci susdésigné, en pratiquant deux degrés en pierre de taille qui donne entrée dans la boutique que lesdits conjoints Mathys ont fait constuire dans leur maison attenant à celle de M. Brentano sont convenus de ce qui suit
Art. 1, Le changement qui a été fait par les conjoints Mathys à un desdits soupiraux ne peut et en doit en rien et sous aucun prétexte déroger ni préjudicier aux droits de propriété que le Sr Braun a sur ladite cave et qui est éclairée entre autres par lesdits deux soupiraux
Art. 2, Pour que le changement ne puisse aucunement être incommode ni préjudicier en manière quelconque à la solidité du mur de ladite cave, les conjoints Mathys s’engagent à établir de suite, entretenir et même remplacer s’il y échet le tout à leurs frais un bon treillis en fer maillé dans les ouvertures qui y ont été pratiquées dans ces deux degrés en sorte que le treillis n’interrompe aucunement la lumière ni la libre circulation de l’air et soit tellement ajusté et pratiqué qu’il préserve la cave du Sr Brentano de tout immondice et eaux pluviales,
Art. 3, Les conjoints Mathys s’engagent en outre à remettre encore à leurs frais led. soupirail dans son état primitif et pareil à celui qui est à côté si tot ou tard ils supprimaient la porte de ladite boutique,
Art. 4, Au moyen de ce que dessus les droits de propriété du Sr Brentano tant sur ladite cave que sur celle qui y est attenante et se prolonge dans la largeur de sa maison de devant dessous celle desdits conjoints Mathys demeurent dans leur ancienne forme, vigueur & intégrité
Enreg. F° 25 du 24.1.

Le directeur d’assurances Nicolas Joseph Mathys meurt en 1837 en délaissant trois filles

1837 (14.7.), Strasbourg 3 (86), Me Kratz n° 537
Inventaire de la succession de Nicolas Joseph Mathys, directeur caissier de la société d’assurances mutuelles contre l’incendie pour le département du Bas Rhin décédé le 15 mars 1837 – à la requête de 1. Louise Frédérique Wilhelmine Madeleine de Pistoris la veuve, à cause de la communauté, contrat de mariage Me Dinckel le 19 juin 1798 (1 messidor 6), 2. Louise Coralie Mathys épouse de Florian Collet, deuxième commis à la direction des douanes, 3. Nathalie Joséphine Mathys veuve de Chrétien Geoffroi Nestler, professeur de botanique à la faculté de médecine, pharmacien en chef à l’hospice civil de Strasbourg et directeur du jardin botanique de la même ville, 4. Louise Caroline Mathys épouse de Charles Louis Karth, négociant, 5. Emma Virginie Mathys, majeure héritiers pour un quart – [Extrait du regsitre des décès :] 67 ans 1 mois 6 jours né à Fumay département des Ardennes fils de Pierre Nicolas Mathys, juge de paix, et de Marie Catherine Lelièvre

dans une maison Grand rue n° 7 où il est décédé
à la veuve, existant en nature : 2. de la maison sise à Strasbourg Grand rue n° 7, d’un côté le café au Miroir, d’autre la maison Brentano derrière la maison Schnéegans ci devant Ulrich,
3. de la moitié des Petites Boutiques vis à vis les Grandes Arcades,
4. du jardin situé hors la porte des Juifs à main droite donnant par derrière sur les glacis et en bas de la rivière d’Ill
Enregistrement de Strasbourg, acp 251 F° 63-v du 17.7.

La veuve Mathys loue le deuxième étage de sa maison au négociant Karth (futur propriétaire)

1845 (28.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 93 (31 592) n° 21
Bail du 26 octobre 1843 – Entre la dame veuve Mathys née de Pistoris
et M. Ch. L. Karth négociant de cette ville
bail pour trois six ou neuf années à commencer au terme de Noel prochain, le second etage de sa maison, sise grand rue n° 7, avec bucher, cave et grenier à linge sale, pour un loyer annuel de 500 francs

La veuve Mathys expose la maison aux enchères. Le cahier des charges mentionne les diverses servitudes dont la maison est chargée

1845 (2.7.), Strasbourg 10 (105), Not. Zimmer n° 5754
Cahier des charges du 2 juillet – Mme Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris veuve de Mr Nicolas Joseph Mathys, en son vivant propriétaire en cette ville
Désignation de la maison à vendre et mise à prix. Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue N° 7, d’un côté le café du miroir, de l’autre Mr Berot, donnant par derrière sur le maison de Mr Schneegans. Cet immeuble sera mis aux enchères à 48.000 francs
Etablissement de la propriété – Mme Mathys a recueilli cette maison dans la succession de sa mère De Madeleine Dorothée Oesinger demeurant à Strasbourg veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, en son vivant Brigadier des armées de France et dont elle était unique héritière aux termes d’un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814.
Servitudes – La cave se trouvant sous l’aile droite vers la grand rue dont le rez de chaussée est occupé par l’assurance mutuelle appartient à la maison de Mr Berot N° 8 et a un droit de jour par plusieurs soupiraux dans la cour de la maison Mathys et sur la rue, relativement à un de ces soupiraux il existe une transaction passée devant Me Mayer alors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815.
Le mur entre la maison à vendre et le café du miroir est mitoyen, ainsi qu’il est établi dans une descente des lieux faite par les magistrats du petit sénat de Strasbourg le 21 Juin 1783.
La fosse d’aisance est commune avec la maison N° 8 mais le produit en revient à la maison à vendre ainsi que Mme Mathys le déclare, de plus la maison à vendre a le droit actif d’écoulement pour ses eaux naturelles par la maison de Mr Schneegans située derrière la maison à vendre.
Enonciation des baux – Suivant bail sous seing privé daté de Strasbourg du 26 octobre 1843 enregistré à Strasbourg le 18 mai dernier folio 21 recto, Mme Mathys a loué à Mr Charles Louis Karth négociant à Strasbourg le second étage de la maison à vendre avec bucher, cave et grenier à linge sale pour une durée de trois, six ou neuf années (…) Les autres localités sont louées verbalement d’après les usages de Strasbourg, sauf ce qui sera stipulé ci après relativement au logement de Mme Mathys – Charges, clauses et conditions, (…) 18. Finalement Mme Mathys se réserve la faculté d’occuper jusqu’au 25 Mars 1846 le logement qu’elle occupe en ce moment dans la maison à vendre ainsi que ses dépendances moyennant un loyer de 450 francs – Fait à Strasbourg le 2 Juillet 1845
Le 28 Juillet 1845, adjudication préparatoire
acp 337 (3 Q 30 052) f° 94-v

La veuve Mathys vend la maison à son gendre le négociant Charles Louis Karth négociant et à sa fille Louise Caroline Mathys

1845 (3. 7.bre), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5832
Mme Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris veuve de Mr Nicolas Joseph Mathys, en son vivant propriétaire en cette ville
Monsieur Charles Louis Karth négociant et à dame Louise Caroline Mathys son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue N° 7, d’un côté le café du miroir, de l’autre Mr Berot, donnant par derrière sur le maison de Mr Schneegans.
Servitudes – La cave qui se trouve sous l’aile droite vers la grand rue & dont le rez de chaussée est occupé par des agents de l’assurance mutuelle appartient à Mr Berot propriétaire de la maison Numéro N° 8 et a un droit de jour par deux soupiraux dans la cour de la susindiquée et deux sur la rue, relativement à l’un de ces soupiraux il existe une transaction passée devant Me Mayer alors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815.
Le mur entre la maison vendue & le café du miroir est mitoyen, ainsi qu’il est établi dans une descente des lieux faite par les magistrats du petit sénat de Strasbourg le 21 Juin 1783.
La fosse d’aisance est commune avec la maison Numéro 8 mais le produit en revient à la maison vendue ainsi que Mme Mathys le déclare.
La maison vendue a le droit actif d’écoulement pour ses eaux par la maison de Mr Schneegans située derrière la maison vendue.
Etablissement de la propriété – Mme Mathys a recueilli cette maison dans la succession de sa mère De Madeleine Dorothée Oesinger demeurant à Strasbourg veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, en son vivant brigadier des armées de France et dont elle était unique héritière aux termes d’un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814.
acp 339 (3 Q 30 054) f° 82

Fils de négociant, Charles Louis Karth épouse Louise Caroline Mathys en 1827

1827 (9.8.), Strasbourg 3 (77), Me Schreider n° 3372
(Contrat de mariage) Charles Louis Karth, négociant, fils majeur de Jean Nicolas Karth, négociant, et Marguerite Salomé née Hennenberg
Louise Caroline Mathys fille mineure de Nicolas Jacques Mathys, propriétaire, directeur caissier de la société d’assurance mutuelle contre les incendies pour le département du Bas Rhin, et de Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine baronne de Pistoris
art. 6, les père et mère de la future épouse, le logement dans tout le second étage de leur maison grand rue n° 7 pour se libérer de 800 francs en nature
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 36 du 18.8.

Charles Louis Karth loue un magasin au négociant Charles Mayer

1845 (2. 8.br), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5878
Bail – Mr Charles Louis Karth, négociant, demeurant et domicilié à Strasbourg
bail pour douze années entières et consécutives qui commenceront à courir au 24 Juin 1846, à Mr Charles Mayer, négociant demeurant également à Strasbourg
Les localités ci après indiquées dans une maison sise à Strasbourg, grand’rue Numéro 7, entre le café du miroir et Me Perraut savoir
A) Le magasin comprenant toute la largeur du rez de chaussée de la maison de devant, moins le corridor d’entrée qui sera établi ainsi qu’on l’expliquera ci après
Ce magasin qui sera mis en état par Mr Karth se composera donc outre le magasin actuel de la partie de la cour qui se trouve sous les bâtimens de devant,
B) Plus le bureau attenant au magasin du côté de Mr Perrault
M. Karth fera supprimer le corridor actuel pour en fairte un nouveau du côté du café du miroir sur une largeur de deux mètres.
Du reste Mr Karth fera arranger la localité louée /:avec la devanture à vitrage du magasin:/ avant l’époque fixée pour l’entrée en jouissance du preneur, conformément au plan qui demeurera ci-joint (…) Lequel plan désigne le magasin par la figure a, b, c, d, e, f, le bureau par celles d, E, G, H, et le nouveau corridor par celles a, b, J et K
Mr Mayer se pourvoira personnellement et à ses frais des comptoirs, rayons, cases et autres meubles qui seraient nécessaires à l’établissement de son commerce, sauf à emporter ces objets à la fin du bail.
Mr Karth fera en outre établir les tuyaux, conduits et compteurs nécessaires à l’éclairage au gaz de la localité louée, sauf à Mr Mayer à faire dresser à ses frais les becs qu’il désire.
Le présent bail est consenti moyennant un loyer annuel de 4000 francs – Charges, clauses et conditions. (…) 5. Le commerce de draperie fine est interdit au preneur dans la localité louée pendant les trois premières années du bail
acp 340 (3 Q 30 055) f° 56-v

Charles Louis Karth et Louise Caroline Mathys hypothèquent la maison au profit de Marguerite Frédérique Weber, veuve de l’architecte Gédéon Emmanuel Stœber

1846 (11. 9.br), Strasbourg 10 (107), Not. Zimmer n° 6348
Obligation – ont comparu Monsieur Charles Louis Karth, négociant et Dame Louise Caroline Mathys, majeure, de lui dûment autorisée à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Madame Marguerite Frédérique Weber, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Gédéon Emmanuel Stoeber, en son vivant architecte, pour laquelle Dame créancière est ici présent, stipule et accepte M. Frédéric Auguste Stuber, son fils, architecte demeurant et domicilié en cette ville, la somme principale de 25.000 francs
hypothèque, Une maison avec appartenances et dépendances, située à Strasbourg grand’rue N° 7, d’un côté le café du Miroir, de l’autre M. Berot & donnant par derrière sur la propriété des héritiers Schneegans. Les époux Karth sont devenus propriétaires de cette maison pour en avoir fait acquisition de Madame Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris, demeurant à Strasbourg, veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, en son vivant propriétaire à Strasbourg ainsi que cela résulte d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer soussigné le 3 septembre 1845, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mons volume 439 N° 22. Les débiteurs certifient que ledit immeuble leur appartient encore en toute propriété & qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente privilège ni hypothèque à l’exception d’une somme de 4000 francs (…)

Charles Louis Karth loue le premier étage au négociant Michel Aron

1847, Enregistrement de Strasbourg, ssp 101 (3 Q 31 600) f° 29-v du 16.12.
L’an 1847 le 6 novembre a été conclu le présent bail entre Charles Louis Karth Négociant et
Michel Aron Négociant les deux à Strasbourg
Le premier loue au dernier tout le premier Etage de sa maison sise en cette ville grand rue n° 7 avec une grande cour contenant un caveau pour vins fins, un grenier sur la maison de devant et une grande cave donnant sur la grande rue pour y déposer le bois, onze petites et grandes glaces ainsi que le grand poêle en fayence au salon
Les conditions du bail sont 1) Le bail commence à la St Jean 1848 et sa durée sera de trois, six ou neuf années (…) pour un loyer annuel de 1000 francs

L’agent d’assurances Charles Louis Karth meurt en 1848 en délaissant des héritiers collatéraux

1848 (5.8.), Strasbourg 10 (112), Not. Zimmer n° 7210
Inventaire de la succession de M. Charles Louis Karth, en son vivant agent de la Compagnie d’assurances contre l’incendie ‘La France’, décédé à Strasbourg le 21 juin 1848 et de la communauté de biens qui a existé entre lui & Dame Louise Caroline Mathys, sa veuve survivante
à la requête de 1. Dame Louise Caroline Mathys, veuve de M. Charles Louis Karth, en son vivant agent de la Compagnie d’assurances contre l’incendie ‘La France’, agissant 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle est son défunt mari suivant leur contrat de mariage reçu par Me Schreider alors notaire à Strasbourg le 9 août 1827, 2) à cause des reprises et avantages matrimoniaux qu’elle peut avoir à exercer contre ladite communauté pour biens propres aliénés pendant le mariage, 3) comme usufruitière à vie avec dispense de caution de la succession de sondit mari en vertu de l’article 9 du contrat de mariage susnommé
2. de M. Jean Nicolas Kart, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme subrogé tuteur du mineur Spielmann ci après nommé (…)
3. de M. Charles Frédéric Spielmann, propriétaire, ancien pharmacien demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1) comme mandataire de M. Charles Frédéric Karth, notaire à la résidence de Wissembourg, demeurant en cette ville, (…) 2) comme mandataire de M. Edouard Philippe Karth, manufacturier demeurant à Rixheim (Haut Rhin), 3) de M. Jean Zuber, manufacturier demeurant au même endroit, 4) de Dame Sophie Zuber, épouse de M. Eugène Oppermann, caissier à la banque de France à Mulhouse, demeurant ensemble en cette ville (…), 5) de M. Auguste Hippolyte Karth, fabricant de papier demeurant à Mannheim (grand duché de Bade) (…), 6) de Mlle Sophie Caroline Fanny Spielmann, majeure sans état (…) 7) et comme mandataire de Dame Julie Cécile Spielmann, épouse de M. Henri Guillaume Kienlen, pasteur de la confession d’Augsbourg, des deux demeurant à Colmar,
4. de M. Charles Frédéric Spielmann, Clerc de notaire domicilié à Strasbourg,
5. et de M. Charles Edouard Spielmann, Employé des hospices civils réunis de Strasbourg demeurant et domicilié en cette ville, lesdits Sieurs Jean Nicolas Karth, Adolphe Frédéric Karth, Edouard Philippe Karth & Auguste Hippolyte Karth, habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un 6° dudit Charles Louis Karth leur frère défunt décédé sans postérité, M. Zuber et la Dame Oppermann ensemble pour un 6° ou chacun de pour un 12° comme seuls représentants de leur mère Dame Henriette Mélanie Karth, veuve du défunt & décédée épouse de M. Jean Zuber fils, fabricant de papiers peints demeurant à Rixheim, enfin Mlle Spielmann, Madame Kienlen, MM Charles Frédéric & Charles Edouard Spielmann & la mineure Spielmann ensemble pour le dernier 6° par représentation de leur mère Madame Sophie Aimée Karth décédée épouse de M. Karth père requérant & sœur dudit Charles Louis Karth (…) en la maison mortuaire sise en cette ville grand rue N° 7

Contrat de mariage (…)
Immeuble. Une maison avec appartenances et dépendances, située à Strasbourg grand’rue N° 7 d’un côté le café du miroir, de l’autre M. Berot, donnant par derrière sur la maison de M. Schneegans. Cet immeuble a été acquis par les époux Karth de Dame Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris demeurant à Strasbourg veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, en son vivant propriétaire leur mère et belle-mère suivant contrat reçu par M° Zimmer soussigné le 3 septembre 1845 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mois vol. 439 N° 22 et inscrit d’office vol. 433. N° 71. Cette acquisition a eu lieu moyennant 50.000 francs. A l’appui de la propriété dudit immeuble il a été trouvé (…) 3) l’expédition d’une transaction reçue par Me Meyer notaire à Strasbourg le 4 janvier 1815, une assignation du 14 janvier 1815, 3) une expédition d’un contrat passé devant la ci devant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 30 avril 1812 (…). Diverses localités dans ladite maison sont louées à M. Charles Mayer négociant demeurant à Strasbourg pour 12 années qui ont commencé le 24 Juin 1846 et finiront le même jour de l’année 1858 moyennant un loyer annuel de 4000 francs payables d’avance (…).
acp 374 (3 Q 30 089) f° 49 (déclaration du 20. juin 1849) Communauté, le mobilier estimé 2384 francs, garde robe du défunt 270 francs
acp 375 (3 Q 30 090) f° 66-v – Mobilier 3017
Immeubles. Une maison à Strasbourg Grande rue N° 7
Resprises de la veuve 19.523 – Reprises du défunt 49.806 – Passif de la communauté 175.910
Propres de la défunte, garde robe 270, Reprises 49.806, Passif de la masse propre 4586 francs

Le curateur de la succession de Charles Louis Karth et sa veuve Louise Caroline Mathys louent un magasin à la société commerciale Blum frères (Isaac Blum, Michel Blum et Noé Blum)

1850 (23. 9.br), Strasbourg 10 (117), Not. Zimmer n° 8722
Bail – Charles Frédéric Spielmann, propriétaire, ancien pharmacien demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de curateur de la succession vacante de M. Charles Louis Karth, en son vivant directeur d’assurances à Strasbourg, M. Spielmann nommé auxdites fonctions par jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant en cette ville le 20 novembre 1848. 2° Madame Louise Caroline Mathys, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Charles Louis Karth, agissant en qualité de commune en biens avec son défunt mari & copropriétaire de l’immeuble ci après désigné, donnent à titre de bail à loyer pour 9 années entières et consécutives qui commenceront le 25 mai 1851 pour finir à pareil jour de l’année 1860
à 1° M. Isaac Blum, 2° Michel Blum les deux négociants demeurant et domiciliés à Strasbourg, ci présents et acceptant a) en leur nom personnel, b) au nom et comme se portant solidairement fort de M. Noé Blum, leur frère, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg se trouvant présentement à Paris (…) c) au nom de la société commerciale en nom collectif établie à Strasbourg sous la raison sociale Blum frères (…) ainsi que le tout résulte d’un acte de société reçu par Me Boersch alors notaire à Strasbourg ledit Me Boersch ayant substitué Me Noetinger notaire en la même ville le 8 octobre 1842
Les localités suivantes dans une maison sise à Strasbourg grand’rue N° 7 entre le café du miroit et M. Perraut, savoir
1. Le magasin comprenant toute la largeur du rez de chaussée de la maison de devant à partir du corridor d’entrée
2. Le bureau attenant au magasin du côté de M. Perraut (…) moyennant un loyer annuel de 3600 francs (…)
1. Les preneurs seront tenus d’entretenir à leurs frais les localités & l’appareil de l’éclairage au gaz, loués en bon état de réparation locatives pendant toute la durée dudit bail pour rendre le tout à son expiration en bon état
2. Les preneurs sont autorisés à faire à la devanture du magasin les changements qu’ils ont projetés et qui consistent à remplacer les vitres actuellement existantes par des doubles verres, ces travaux dont ils supporteront les frais, devront être faits lors de l’entrée en jouissance
acp 396 (3 Q 30 111) f° 65-v

Louise Caroline Mathys veuve de Charles Louis Karth, envoyée en possession de la succession de son mari en avril 1851, hypothèque la maison au profit de l’agent de change François Ehrmann

1851 (18.7.), Strasbourg 10 (119), Not. Zimmer n° 9093
Obligation – A comparu Louise Caroline Mathys veuve de M Charles Louis Karth en son vivant négociant à Strasbourg demeurant et domiciliée en la même ville (devoir)
1° à M. François Ehrmann, agent de change demeurant et domicilié à Strasbourg, une somme principale de 2000 francs & 2. à Melle Julie Ehrmann, rentière demeurant et domiciliée en la même ville une somme principale de 5000 francs, ensemble 7000 francs
hypothèque, Une maison avec appartenances & dépendances, située à Strasbourg grand’Rue N° 7, d’un côté le café du Miroir, de l’autre M. Berot, donnant par derrière sur la propriété des héritiers Schneegans. Ladite Maison appartient pour moitié à Mme Karth pour avoir été acquise par elle conjointement avec son défunt mari pendant la communauté de biens qui a existé entre eux, aux termes d’une vente passée devant M° Zimmer soussigné le 3 septembre 1845, transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 septembre suivant. l’autre moitié du dit immeuble est échu à Mme Karth dans la succession de son défunt mari en possession de laquelle elle a été envoyée en possession suivant ordonnance rendue par M. le président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg en date du 28 avril 1851 enregistré. La débitrice certifie sous les peines de droit que la dite Maison lui appartient encore en toute propriété & qu’elle n’est grevée d’aucune dette, rente privilège ni hypothèque à l’exception (…)

Inventaire après décès d’un locataire, le fabricant de pipes Philippe Jacques Himmler

1862 (12.7.), Strasbourg 13 (88), Not. Flach (Jean Georges) n° 4730
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Himmler fabricant de pipes
L’an 1862 le 12 juillet à neuf heures du mmatin en la maison mortuaire ci après désignée, à la requête 1. de Mr Eugène Philippe Jacques Himmler, tourneur, 2. Mad. Adèle Eugénie Himmler épouse de M. Antoine Eiselé maître tailleur au 66° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Strasbourg, 3. mondit Sr Eiselé agissant tant pour l’autorisation de madame son épouse qu’en sa qualité de tuteur datif d’Edouard Himmler âge de 16 ans (…), 4. Madlle Pauline Aurélie Himmler majeure d’ans, sans état, 5. Mad. Mélanie Caroline Himmler mineure émancipée par délibération du conseil de famille ci-dessus relaté assistée de son curateur ci après nommé, 6. M. Henri Heimerdinger farinier, agissant 1° en qualité de curateur de Mlle Mélane Caroline Himmler (…) 2° en qualité de subrogé tuteur du dit mineur Edouard Himmler (…) les susdits Eugène Philippe Himmler, Mad. Eiselé, Mlle Pauline Aurélie Himmler, Mlle Mélanie Caroline Himmler et le mineur Edouard Himmler, seuls hables à se dire et porter héritiers chacun pour un 5° de M. Philippe Jacques Himmler leur père vivant fabricant de pipes à Strasbourg où il est décédé le 7 juillet courant
dans une maison sise à Strasbourg grand rue n° 142
Meubles et effets mobiliers, Salon, Chambre mortuaire, chambre à coicher des demoiselles, chambre de décharge, chambre de la bonne, salle à manger, cuisine
Marchandises se trouvant dans un magasin au rez de chaussée
acp 512 (3 Q 30 227) f° 68-v du 17.7. (succession déclarée en 22. Xbre 1862) Il dépend de la succession, 1) mobilier estimé à 2157, 2) marchandises 17.361, 3) garde robe 148, 4) argent 449
acp 513 (3 Q 30 228) f° 60 du 22.8. (vacation du 19 août) Marchandises 18.518, garde robe 148, argent 449, créances 105, marchandises en dépôt 227 (ensemble) 19.449 – Masse passive 4831

Louise Caroline Mathys veuve de Charles Louis Karth vend la maison 75 000 francs au fabricant de toiles cirées Jean Henri Otton Seib. L’acte énumère les différentes servitudes dont est chargée la maison

1864 (20.7.), Strasbourg 8 (76), Not. Gustave Edouard Loew
De Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée (vend)
à M. Jean Henri Otton Seib, fabricant de toiles cirées demeurant et domicilié en ladite ville
Désignation. Une maison avec appartenances & dépendances, située à Strasbourg grand’rue N° 142. ancien 7, d’un côté le café du miroir, de l’autre M. Pérot, devant la grand rue & derrière M. Stoll, autrefois M. Schneegans, (…) La De Karth ne se réserve que la glace de la salle à manger du premier étage (…)
Servitudes. La cave qui se trouve sous l’aile droite de la dite maison vers la grand rue appartient à M. Berot, propriétaire de la maison n° 140 ancien 8 & a un droit de jour par deux soupiraux dans la maison vendue & 2 sur la rue, relativement à l’un de ces soupiraux il existe une transaction passée devant Me Meyer lors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815
Le mur de la maison vendue et la café du miroir est mitoyen ainsi que cela est établi dans une descente des lieux faite par les magistrats du petit sénat de Strasbourg le 20° juin 1783.
La fosse d’aisances est commune avec la maison Bérot.
La maison vendue a le droit actif de l’écoulement pour ses eaux par la maison de M. Stoll autrefois Schnéegans située derrière la maison vendue.
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre la De venderesse & feu son mari ainsi qu’il est constaté par l’inventaire qui de la succession de ce dernier fut dressé par M° Zimmer & son collègue Notaires à Strasbourg le 5 août 1848. Mde Karth est seule propriétaire, tant comme ayant été commune en biens avec son époux qie comme ayant été envoyée en possession de la succession de ce dernier par jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 28 avril 1851 enregistré. M & Mde Karth ont fait l’acquisition de cet immeuble de De Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, propriétaire à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Zimmer susnommé le 3 septembre 1845, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 11 du même mois vol. 439 N° 22 et inscrit d’office vol. 433. N° 71. Cette acquisition a eu lieu moyennant 50.000 francs. (…) Ce contrat rapporte que Mme Mathys avait recueilli cette maison dans la succession de De Madeleine Dorothée Oesinger sa mère veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, vivant brigadier des armées de France, dont elle était unique héritière ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814. Mde de Pistoris était propriétaire du dit immeuble savoir de la moitié pour lui avoir été léguée par De Madeleine Dorothée Friderici, veuve de M. François Oesinger, jurisconsulte à Strasbourg sa mère suivant son testament mystique daté de la dite ville du 20 décembre 1774 déposé en l’étude de Me Dinckel lors notaire en cette ville suivant acte de dépôt dressé le même jour et de l’autre moitié pour l’avoir acquise de M. Jean Frédéric Oesinger son frère jurisconsulte en la même ville suivant contrat reçu par le même notaire le 12 janvier 1781. M. Oesinger était propriétaire de la moitié cédée pour lui avoir été léguée par sa mère en vertu du testament suscité. Il existe encore un ancien titre de propriété passé à la ci devant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg le 30 avril 1712. – Situation hypothécaire (…) Prix 75.000 francs
acp 534 (3 Q 30 249) f° 81 du 23.7.

Jean Henri Otton Seib épouse en 1863 Marie Eugénie Ottmann, fille de négociant
1863 (21.9.), Strasbourg 8 (75), Not. Gustave Edouard Loew n° 627
Contrat de mariage – Jean Henri Otton Seib, commis négociant, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de feu Mr Jean Adam Seib fabricant de toiles cirées & de De Victoire Elisabeth Augustine Ottmann décédés époux en ladite ville, agissant comme futur époux d’une part
Delle Marie Eugénie Ottmann, fille mineure de M. Adalbert Gédéon Edouard Ottmann, négociant & de De Caroline Kopp épouse avec lesquels elle demeure & est domiciliée en ladite (ville), stipulant de l’agrément et sous l’assistance de M. & Mad Ottmann ses père et mère ici présents, comme future épouse d’autre part

acp 525 (3 Q 30 240) f° 54 du 1.10. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) valeurs mobilieres 84.423
2) un 5° d’une fabrique de toiles cirées à la Robertsau
3) 1 ha 43 a 90 de terre à la Robertsau
4) 2 ha 24 a 44 prés ban de Kogeheim
3) 2 ha 46 a 16 prés ban de Rhinau
Las apports de la future consistent en divers objets mobiliers estimés à 1025
Donation par les conjoints Ottmann à la future épouse leur fille ce acceptant 1) un mobilier estimé 5382, 2) Une inscription de rentes, 3) de la somme annuelle de 32 francs estimée 2950, 4) deux obligations du chemin de fer de l’Est 980 francs, 4) numéraire 20.687
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

Marie Eugénie Ottmann meurt l’année suivante après avoir mis au monde un fils.

1865 (24.4.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1365
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Mr Henri Othon Seib, fabricant de toiles cirées et Mme Marie Eugénie Ottmann son épouse demeurant à Strasbourg et de la succession de feu ladite Dame Seib décédée à Strasbourg le 24 octobre 1864.
Ont comparu M. Jean Henri Othon Seib, fabricant de toiles cirées et propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et feue Mme Seib née Marie Eugénie Ottmann, sa défunte épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Loew soussigné notaire et un collègue le 21 septembre 1863, enregistré, 2° à cause des reprises et créances qu’il peut avoir à exercer contre ladite communauté, 3° comme donataire en usufruit de la moitié des biens composanr la succession de son épouse défunte, aux termes de leur contrat de mariage sus énoncé, 4° Et enfin comme usufruitier légal de la fortune de son enfant mineur ci après nommé jusqu’à ce que cet enfant ait atteint l’âge de 18 ans révolus, III. Et au nom et comme tuteur légal de Jean Adalbert Otton Seib, son enfant né à Strasbourg le 15 octobre 1864 de son mariage avec son épouse susnommée
Et M. Adalbert Gédéon Edouard Ottmann, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur du mineur Jean Adalbert Otton Seib, son petit fils susnommé (…) Ledit mineur Seib habile à se dire et porter seul et unique héritier de feu Mme Seib née Marie Eugénie Ottmann (…) décédée en sa demeure à Strasbourg quai Saint Nicolas N° 8 le 24 octobre 1864

Description de la communauté. Etablissement industriel de Mr Seib. § 1. Immeuble. Une fabrique de toile cirée sise en la banlieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz canton dit Krummerich matt (…)
Immeubles M. M. les comparans déclarent qu’il dépend de la communauté de biens d’entre M. et Mde Seib les différents immeubles dont la désignation suit acquis durant icelle, savoir
Maison à Strasbourg, grand’rue. Une maison à rez de chaussée surmontée de deux étages, deux cours, puits et tous autres droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg grand’rue N° 142. ancien N° 7, tenant au café du miroir, de l’autre à M. Bérot, et derrière à M. Stoll précédemment M. Schnéegans. Cet immeuble a été acquis par M. Seib durant la communauté qui a existé entre lui et sa défunte épouse, de Mme Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure, suivant contrat passé devant M° Loew, soussigné notaire rédacteur en un collègue, le 20 juillet 1864 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 août suivant Volume 992 N° 1 et inscrit d’office Volume 876 N° 119. Ladite acquisition a eu lieu pour le prix de 75.000 francs (…). Ledit contrat d’acquisition rapporte que l’immeuble vendu à M. Sein dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre Mme Veuve Karth la venderesse & son défunt mari ainsi qu’il est constaté en l’inventaire dressé après le décès de ce dernier par Me Zimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 5 août 1848 enregistré. Mme Karth est devenue seule propriétaire tant comme ayant été commune en biens avec son défunt époux que comme ayant été envoyée en possession de ce dernier par jugement rendu au tribunal civil séant à Strasbourg le 28 avril 1851. M. et Mme Karth ont fait l’acquisition du même immeuble de De Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris, veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, propriétaire à Strasbourg, en vertu du contrat passé devant M° Zimmer susnommé le 3 septembre 1845, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville el 11 du même mois Volume 439 Numéro 22 & inscrit d’office au volume 433 numéro 71. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 50.000 francs. (…) Ledit contrat du 3 septembre 1845 rapporte que Madame Mathys avait recueilli l’immeuble par elle vendu dans la succession de Madeleine Dorothée Oesinger, sa mère, veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, vivant brigadier des armées de France, dont elle était l’unique héritière, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814. Mde de Pistoris était propriétaire du dit immeuble, savoir de la moitié pour lui avoir été léguée par Dame Madeleine Dorothée Friderici, veuve de M. François Oesinger, jurisconsulte à Strasbourg, sa mère, suivant son testament mystique daté de la dite ville du 20 décembre 1774 déposé en l’étude de Me Dinckel lors notaire en cette ville suivant acte de dépôt dressé le même jour, et de l’autre moitié pour l’avoir acquise de M. Jean Frédéric Oesinger, son frère, jurisconsulte en la même ville,
Servitudes agissant sur l’immeuble décrit d’autre part. La cave qui se trouve sous l’aile droite de la dite maison vers la grand rue appartient à M. Berot, propriétaire de la maison n° 140 ancien n° 8 & a un droit de jour par deux soupiraux dans la maison vendue et deux sur la rue, relativement à l’un de ces soupiraux il existe une transaction passée devant Me Meyer lors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815.
Le mur de la maison vendue à M. Seib et la café du miroir est mitoyen ainsi que cela est établi dans une descente des lieux faite par les magistrats du petit sénat de Strasbourg le 20° juin 1783.
La fosse d’aisances est commune avec la maison Bérot.
La maison de M. Seib a le droit actif de l’écoulement pour ses eaux par la maison de M. Stoll autrefois Schnéegans située derrière la maison de M. Seib
Fabrique de Toiles Cirées (…)
acp 542 (3 Q 30 257) f° 58-v du 28.4. (succession déclarée le 24 avril 1865) Communauté 1) mobilier 560, 2) Une fabrique de toile cirée ban de Strasbourg 50.000, 3) Ustensiles 10.000, 4) compte des toiles cirées 38.511, 5) Effets de portefeuille 4913, 6) compte de ciasses 135, 7) compte de labourage 1428, 8) compte courant 2460 (total) 107.449 – Passif de la communauté 88.864, reste 18.584
Une obligation de la ville de Paris 1132, Six obligations départementales 1338, Vingt obligations Lombard-vénitien 5025
Une maison à Strasbourg Grande rue N° 142.
3 hect. 61 ares 35 terre au ban d’Ebersheim – autre passif 65.000 – Remploi dû au veuf 53.538, Remploi dû à la succession 20.627 – Garde robe de la défunte 2008
Renonciation par le Sr Seib au nom de son Enfant à la communauté

Jean Henri Othon Seib hypothèque la maison qu’il a fait reconstruire et qui n’est pas entièrement terminée au profit d’Elisabeth Berthe Seib femme du chef d’escadron Jean Becker

1865 (11.11.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1561
Obligation – A comparu M. Jean Henri Othon Seib, fabricant de toiles cirées et propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg (devoir)
A Mme Elisabeth Berthe Seib épouse de M. Jean Becker chef d’escadron avec lequel elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, pour laquelle est présente, stipule et accepte Madlle Anne Auguste Seib (…) la somme principale de 15.000 francs
Affectation hypothécaire. Une grande propriété sise à Strasbourg, grand’rue N° 142. ancien Numéro 7, composée d’une maison de devant à rez de chaussée, renfermant deux grands magasins et surmontée de trois étages, de mansardes & de greniers, de bâtiments latéraux et de derrière, écurie, remise, trois cours, puits et tous autres droits, appartenances et dépendances, le tout nouvellement construit et en partie encore en construction, et tenant d’un côté à la propriété connue sous la dénomination de café du miroir, de l’autre à la propriété de M. Bérot, devant la grand’rue et derrière la propriété de M. Stoll ayant appartenu autrefois à M. Schnéegans. Avec tous les embellissemens et agrandissemens qui pourraient y être faits par la suite.
Origine de propriété et situation hypothécaire de l’immeuble affecté. M. Seib a acquis ledit immeuble durant la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existe entre lui et feue Madame Marie Eugénie Ottmann, sa défunte épouse, de Madame Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure, suivant contrat passé devant M° Loew, soussigné notaire rédacteur en un collègue, le 20 juillet 1864 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 août suivant Volume 992 N° 1 et inscrit d’office Volume 876 N° 119. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 75.000 francs (…).

Jean Henri Othon Seib hypothèque la nouvelle maison au profit des architectes entrepreneurs Philippe Lauer et Auguste Schlagdenhauffen

1867 (25.1.), Strasbourg 8 (79), Not. Gustave Edouard Loew n° 2113
Obligation – A comparu M. Jean Henri Othon Seib, fabricant de toiles cirées & propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg (devoir)
A MM. Philippe Lauer et Auguste Schlagdenhauffen architectes entrepreneurs associés, demeurant et domiciliés à Strasbourg à ce présent et acceptant, La somme principale de 53.500 francs
Affectation hypothécaire Une grande propriété, sise à Strasbourg, grand’rue N° 142. ancien N° 7, composée d’une maison de devant à rez de chaussée, renfermant deux grands magasins et surmontée de trois étages, de mansardes avec belvédère, greniers et bâtiments latéraux et de derrière, écurie, remise, puits, trois cours et tous autres droits, appartenances et dépendances, le tout nouvellement construit et tenant d’un côté à la propriété connue sous la dénomination de café du miroir, de l’autre à la propriété de M. Bérot, devant la Grand’rue & derrière la propriété de M. Stoll ayant appartenu autrefois à M. Schnéegans. Telle que ladite propriété se poursuit et se compose avec tous les embellissemens et agrandissemens qui pourraient y être faits par la suite.
Origine de propriété et situation hypothécaire de l’immeuble affecté. M. Seib a acquis ledit immeuble durant la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre lui et feue Madame Marie Eugénie Ottmann sa défunte épouse de Madame Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure, suivant contrat passé devant M° Loew soussigné notaire rédacteur en un collègue le 20 juillet 1864 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 août suivant Volume 992 N° 1 et inscrit d’office Volume 876 N° 119. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 75.000 francs (…). Madame Seib née Marie Eugénie Ottmann décéda à Strasbourg le 24 octobre 1864 en délaissant pour seul et unique héritier son enfant mineur Jean Adalbert Otton Seib, né en ladite Ville le 15 du même mois d’octobre & auquel échut la moitié qui avait appartenu à sa défunte mère aux biens dépendant de la communauté partageable par moitié qui avait existé entre ladite épouse et M. Seib son mari survivant, communauté dont fait partie comme dit esr la propriété prédécrite. Mais Mr Seib comparant devint seul propriétaire des biens dépendant de la communauté & par conséquent de ladite propriété prédécrite suivant déclaration au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg sous la date du 11 mai 1865. enregistré.
Déclaration. M. Seib déclare encore qu’il est veuf en premières noces non remarié de Madame Marie Eugénie Ottmann

Jean Henri Othon Seib passe des conventions avec ses voisins de droite et de gauche. La teneur des actes sous seing privé est transcrite dans l’acte ci-dessous

1865, Enregistrement de Strasbourg, ssp 150 (3 Q 31 649) f° 18-v du 9 novembre
Convention du 22 août 1865 – Entre les soussignés M. Birot propriétaire de la maison sise grand’rue N° 140
et Mr O. Seib propriétaire d’une maison sise également grand’rue N° 142 assisté son architecte M. Lauer et Schlagdenhauffen
Les deux propriétés contiguës se touchent par deux pignons juxtaposés, il a été convenu de qui suit. Le chenal en pierre de taille mitoyen (…)
f° 19 du 9 novembre – Convention du 24 février 1866 ainsi conçue. D’un métrage fait contradictoirement entre Messieurs Diegel et Lauer et Schlagdenhauffen, architectes des deux propriétaires voisins Mr Bérot et O. Seib, il appert que les parties des pignons à acquérir en mitoyenneté (…)
f° 19 du 9 novembre – Convention du 8 juillet 1865 ainsi conçue, entre les soussignés propriétaires de deux immeubles aboutissant par leurs cours intérieured, M. Stoll sa maison rue des serruriers et M. Seib sa maison Grand rue (…)
f° 19 du 9 novembre – Convention du 20 octobre 1865 ainsi conçue, entre les soussignés Mme Ve Reichhardt propriétaire d’une maison sise grandrue connue sous le nom d’hôtel du miroir d’une part Et O. Seib propriétaire de la maison voisine contiguë à la première (…)

Jean Henri Othon Seib loue un magasin et un appartement au marchand de nouveautés Augis
1868 (22.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 86 du 30.3.
Bail du 22 janvier 1868. Entre les soussignés M Seib, propriétaire à Strasbourg Grand rue N° 142
Et M Augis marchand de nouveautés et confections audit lieu a été convenu ce qui suit.
M. Seib cède à M. Augis à titre de bail 1° un magasin avec arrière boutique se trouvant grandrue N° 142 pour un loyer annuel de 1200 francs pour les dix premières années, de 1300 francs pour les cinq suivantes et de 1400 francs pour les cinq dernières années. M. Augis déclare payer annuellemenr 400 francs de loyer de plus lorsque M. Seib aura joint à son magasin tout ce qui comprend aujourd’hui la loge du concierge, en e[n]levant la cloison qui sépare en ce moment ledit local du magasin loué à M. Augis, ce dernier n’aura cependant droit à aucune indemnité pour dégats ou chomage sui pourait ocasionner ledit engagement. Ce supplément de loyer comptera à partir du jour où les ouvriers ayant fait cette transformation auront évacué le local en question. Pour la durée de ce travail M. Seib s’engage à faire mettre une cloison en bois afin que M. Augis ne soit pas trop incommodé dans sa vente. L’époque à laquelle dera s’effectuer ce changement sera convenue d’un commun accord, ultérieurement M. Seib fera en même temps rafraîchir le magasin.
2° Un logement au 4° étage, sans mansardes, se composant d’une grande pièce avec balcon donnant sue la rue, d’une petite pièce attenante à une croisée donnant sur la première cour, d’une autre grande pièce à trois croisées avec une pièce adjacente, les deux pièces donnant aussi sur la rue, d’un cinquième pièce servant de décharge ayant une petite croisés sur le palier de l’escalier, d’une cuisine et cabinet d’aisances, le tout sous une clef
3° D’une mansarde portant le N° 1 du plan du 4° étage
4° D’une cave pour bucher et vins que M. Augis possède déjà et enfin d’un petit grenier clos de lattes. Le tout pour un loyer anuel de 450 francs pendant les dix premières années, de 500 francs pour les cinq années suivantes et 600 francs pour les 5 dernières années du bail (…)
M Augis s’engage à entretenir dans un parfait état de propreté le escaliers conduisant du 3° au 4° étage ainsi que le couloir allant de l’escalier de service au palier de son logement, de les faire récurer chaque semaine et de faire cirer sur la simple demande de M. Seib la partie du grand escalier. Le petit escalier étant simplement et spécialement destiné aux domestiques, les gens de service de M. Augis n’auront pas le droit de monter l’eau et le bois par le grand escalier, il en sera de même pour tout individu portant des alimentts ou fournitures pour la cuisine (…) Le présent bail est fait pour une durée de vingt années consécutives à partir du 25 septembre 1864.

Jean Henri Othon Seib vend la maison à l’ingénieur en retraite Edouard Schœllhammer et à sa femme Justine Lang moyennant 75 000 francs. L’acte reproduit les différentes conventions sous seing privé que le vendeur a passées avec ses voisins quand il a reconstruit sa maison

1868 (29.10.), Strasbourg 8 (80), Not. Gustave Edouard Loew n° 2874
A comparu M. Jean Henri Otton Seib, fabricant de toiles cirées, demeurant & domicilié à Strasbourg veuf de Dame Marie Eugénie Ottmann son épouse décédée (a vendu)
à M. Edouard Schoellhammer, ingénieur en retraite, chevalier de la Légion d’honneur, et Dame Justine Lang son épouse qu’il assiste et autorise, demeurant ensemble et domiciliés en ladite ville
Désignation. Une Grande propriété sise à Strasbourg, grand’rue N° 142. ancien 7, composée d’une maison de devant à rez de chaussée, renfermant deux grands magasins et surmonté de trois étages, de mansardes avec belvédère, greniers et bâtiments latéraux et de derrière, écurie, remise, puits, trois cours et tous autres droits, appartenances et dépendances, le tout nouvellement construit, d’un côté à la propriété connue sous la dénomination de café du miroir, de l’autre à la propriété de M. Bérot devant la grand’rue et derrière la propriété de M. Stoll ayant appartenu autrefois à M. Schnéegans.
Dans la vente sont compris les Objets suivants qui seront reconnus appartenir à Mr le vendeur, savoir les poêles avec leurs cors et dalles, les glaces et trumeaux, les cheminées, âtres et pots économiques, les chantiers dans la cave, les séparations et la mangeoire de l’écurie, les crampons, crochets et autres objets fixés dans les boiseries de la sellerie (…)
Etablissement de la propriété. M. Seib fit construire la maison sus décrite en place d’une autre qui dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre lui et feue son épouse laquelle décéda à Strasbourg le 24 octobre 1864 en délaissant pour seul et unique héritier Jean Adalbert Otton Seib, son enfant mineur né en ladite Ville le 15 du même mois. Mais M. Seib est devenu seul propriétaire de la propriété présentement vendue par suite de la renonciation à cette communauté faite au nom de son dit enfant mineur par déclaration au Greffe du tribunal civil séant à Strasbourg en date du 11 mai 1865. enregistré.
L’ancienne propriété démolie fut acquise par M. le vendeur de Dame Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée suivant contrat passé devant M° Loew soussigné en un collègue le 20 juillet 1864 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 août suivant Volume 992 N° 1 et inscrit d’office Volume 876 N° 119. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 75.000 francs (…)
Propriété antérieure. Ledit immeuble fut acquis par Madame Veuve Karth sus nommée et feu son mari de De Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris, veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, propriétaire à Strasbourg, en vertu du contrat susrelaté reçu par M° Zimmer le 3 septembre 1845. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 50.000 francs. (…) Ce contrat du 3 septembre 1845 rapporte que Madame Mathys avait recueilli cette maison dans la succession de Dame Madeleine Dorothée Oesinger, sa mère, veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, vivant brigadier des armées de France, dont elle était l’unique héritière, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814. Madame de Pistoris était propriétaire du dit immeuble, savoir de la moitié pour lui avoir été léguée par Dame Madeleine Dorothée Friderici, veuve de M. François Oesinger, vivant jurisconsulte à Strasbourg sa mère suivant son testament mystique daté de la dite ville du 20 décembre 1774 déposé en l’étude de Me Dinckel lors notaire en cette ville, suivant acte de dépôt dressé le même jour, et de l’autre moitié pour l’avoir acquise de M. Jean Frédéric Oesinger son frère jurisconsulte en la même Ville suivant contrat reçu par le même notaire le 12 janvier 1781. M. Oesinger était propriétaire de la moitié cédée pour lui avoir été léguée par sa mère en vertu du testament sus cité. Il existe encore un ancien titre de propriété passé à la ci devant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg le 30 avril 1712. – Situation hypothécaire (…)
Droits et Servitudes. 1° La cave qui se trouve sous le magasin occupé actuellement par M. Seib appartient à M. Berot, propriétaire de la Maison n° 140, ancien 8, et a un droit de jour par deux soupiraux dans la maison vendue et deux sur la rue, relativement à l’un de ces soupiraux, il existe une transaction passée devant Me Meyer, lors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815, à laquelle Mr Seib renvoie Mr et Mde Schoellhammer acquéreurs
La fosse d’aisances est commune avec la maison Bérot.
Suivant acte sous signature privée daté de Strasbourg le 22 août 1865 a eu lieu la transaction suivant entre M. Bérot et M. Seib, laquelle va être littéralement transcrite.
Le chenal en pierres de taille mitoyen entre les deux propriétés et recevant l’eau des toitures, d’un versant de chaque propriété, assis en partie sur le mur pignon de M. Bérot et en partie sur celui de Mr Seib, pourra être relevé par M. Seib et devra être remplacé par lui par un bon chenal en Zinc, N° 14 lequel servira à l’écoulement des eaux des toitures de la maison Berot seul. Ce chenal devra être construit avec tous les soins nécessaires pour éviter les infiltrations invisibles aux murs et aux charpentes. Le nettoyage et l’entretien du Chenal seront à la charge de M. Berot qui en deviendra propriétaire aussitôt quil sera construit.
Les conventions sont ainsi établies pour faciliter à Mr Seib l’exhaussement se son pignon et éviter dans les constructions toute espèce de difficultés relatives aux droits respectifs des deux propriétaires.
Le tuyau de chute des cabinets d’aisances des mansardes de la Maison Berrot recevra une autre direction par suite de la modification des Cabinets dans la maison Seib, Par suite de l’établissement de ces mêmes cabinets dans l’angle qu’ils occupent actuellement, il y aura surhaussement du pignon et une portion de chenal et de corniche de la maison Berrot sera coupée, mais M. Seib se charge seul des frais occasionnés par cette Construction et des raccords et réparations à faire aux toitures de la Maison Berrot par suite de cette disposition.
En vertu d’un autre acte sous signature privée daté de Strasbourg du 24 février 1866 mon dit sieur Berot a reconnu avoir reçu de M. Seib 130. francs pour prix de la mitoyeneté du pignon dus droits du cabinet d’aisance jusquà la hauteur du toit de la propriété présentement vendue.
II. La propriété vendue a le droit actif d’écoulement pour ses eaux par la maison de M. Stoll autrefois Schnéegans, située derrière la propriété vendue.
Suivant contrat sous signature privée daté de Strasbourg le 8 juillet 1865 entre M. Stoll et M. Seib a eu lieu la constatation des droits de ce dernier dans les termes suivants, littéralement transcrits.
Il a été constaté aujourd’hui que les bâtiments de M. Seib entourant la petite cour intérieure qui a vue sur la propriété de M. Stoll déversent leurs eaux pluviales dans la propriété du dernier, par onze Ouvertures pratiquées dans le mur mitoyen de même que la cour elle-même et la pompe qui s’y trouve. Cette Constatation est faite pour conserver les droits de servitude de M. Seib, exprimés ci-haut après la reconstruction que ce dernier est en train d’exécuter.
En vertu d’un acte sous signature privée daté de Strasbourg du 24 février 1866, M. Stoll a reconnu avoir reçu de M. Seib 43 francs 80 centimes pour le prix de la mitoyennéte du pignon, aux droits des écuries de M. Seib, pignon qui sépare les deux propriétés jusqu’à la hauteur du toit de la propriété vendue.
III. Le mur entre la propriété vendue & le café du miroir est mitoyen, ainsi que cela est établi dans une descente des lieux faite par les Magistrats du petit Sénat de Strasbourg le 21° juin 1783.
En vertu d’un acte sous signature privée daté de Strasbourg du 20 octobre 1865, a eu lieu entre Mme Veuve Reichhardt propriétaire de la Maison connue sous le nom d’hotel du Miroir et Mr Seib la Convention suivante littéralement transcrite.
Monsieur Seib désirant élever des constructions qui s’adossent avec murs pignons en partie mitoyens entre les deux propriétés et que boucheront plusieurs jours que possède Mme Reichhardt, cette dernière déclare consentir aux modifications suivantes desdits jours.
1° La fenêtre qui éclaire aujourd’hui le Corridor d’entrée un logement du second et qui est à verre dormant, placée à un mètre 80 centimètres au dessus du plancher de ce corridor et mesure 80 centimètres de large sur 62 centimètres de haut et barreaudée par six barreaux en fer verticaux, ainsi que la petite ouverture carrée située à 86 centimètres au dessus du même plancher ayant 44 centimètres de largeur sur 50 centimètres de hauteur, fermée seulement par un volet intérieur mobile, seront et demeureront supprimées. Par contre M. Seib s’engage à établir dans ce même corridor et à ses frais une fenêtre à châssis ouvrant à un mètre 80 centimètres au dessus du plancher et d’une surface double au moins, laquelle fenêtre prendra son jour dans la cour de service qui sera établie dans le bâtiment de M. Seib à la condition toutefois que cette fenêtre sera barreaudée et grillée et ne servira qu’à la ventilation d’un logement, jamais pour des ateliers ou toute industrie pouvant donner des vapeurs ou odeurs.
2° Une fenêtre qui éclaire une pièce au grenier mansardé à 80 centimètres au dessus du plancher, de 98 centimètres de haut sur 66 centimètres de large barreaudée de trois barreaux en fer, sera bouchée et remplacée par une lucarne semblable à celle existant déjà dans cette même pièce.
3° Dans ce même grenier en haut de l’escalier de service il existe une petite fenêtre de 90 centimètres au dessous du plancher haute de 49 centimètres et large de 32 centimètres, barreaudée, laquelle sera bouchée et remplacée par une bonne lucarne qui prendra son jour dans la cour de service du miroir.
4° Au grenier supérieur il existe deux ouvertures semblables d’un mètre au-dessus du plancher, haute de 75 centimètres et large de 50 centimètres, lesquelles seront supprimées et remplacées par deux lucarnes dont l’emplacement sera désigné par Mme Reichhardt. Toutes ces modifications seront faites par M. Seib et à ses frais selon les bonnes règles de la Construction et de façon à gêner le moins possible le locataire de Mme Reichhardt.
De plus M. Seib désirant acquérir la mitoyenneté des pignons qui ne lui est pas encore acquise, il a été établi par un métrage approuvé par les deux parties que
I° Le pignon perpendiculaire à la Grand’rue qui est en partie d’une demi brique seulement, mesure à partir du chenal en pierre 8 mètres 45 centimètres cubes.
II° Les Chaînes du pignon parallèle à la Grand rue, non mitoyennes, mesurent ensemble 2 mètres 70 centimètre cubes, ensemble 11 mètres 15 centimètres cubes à francs 20 le mètre cube égale 223 francs, Total dont Me Reichhardt done quittance par les présentes à M. Seib, lequel est par les mêmes déclaré propriétaire mitoyen des mêmes pignons dont il s’agit qu’il pourra surélever pour soutenir sa construction sans être recherché en aucune façon à charge par lui toutefois de faire tous les raccords nécessaires.
Les originaux des cinq actes sous signature privée qui viennent d’être relatés seront enregistrés en même temps que les présentes auxquelles ils sont demeurés joints et annexés. (…) Prix et délégation, moyennant 179.000 francs
Dessaisissement (…) M. Seib se réserve jusqu’au 25 décembre prochain la jouissance gratuite des localités qu’il occupe personnellement depuis la Saint-Michel dernier – Prix 75.000 francs
acp 577 (3 Q 30 292) f° 37 du 9.11.

Edouard Schœllhammer épouse en 1862 Joséphine Lang native de Bourg-en-Bresse : contrat de mariage, célébration
1862 (10.12.), Strasbourg 4 (121), Not. Lauth n° 10.469
Contrat de mariage – Ont comparu M. Edouard Schoellhammer, propriétaire, ancien ingénieur, chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg fils majeur de M. Jean Adam Schoellhammer en son vivant jardinier botaniste et de Dame Marguerite Salomé Schaeff, décédés conjoints à Strasbourg, stipulant pour lui et en son nom comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Joséphine Lang vivant de son bien demeurant et domiciliée à Bourg (Ain, fille majeure de M. Claude Marie Lang, maître bottier-cordonnier et de Dame Claudine Raffort, conjoints demeurant et domiciliés audit Bourg, Mad. Lang se trouvant présentmet à Strasbourg et stipulant pour elle et en son nom, comme future épouse, d’autre part
acp 517 (3 Q 30 232) f° 8 du 13.12. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une somme de 17.440 francs en obligations du chemin de fer d’Avignon à Marseille
ceux de la future épouse consistent en 1) un mobilier estimé 6000, 2) en une somme de 34.000 francs
Donation par la future épouse au futur de l’usufruit de toute sa succession
Finalement M. Schoellhammer déclare qu’il se trouve dans l’impossibilité de faire aucun acte de libéralité en faveur de la future épouse, attendu qu’il a fait donation de l’universalité de ses biens dans les termes des articles 1082 et 1083 du Code Napoléon, à Dame Vctoire Nagel aujourd’hui épouse de M. Camille Gluck, ingénieur à Lyon aux termes de contrat de mariage passé devant Me Piaton notaire à Lyon le 26 août 1858.

Mariage, Strasbourg (n° 591)
Du 11° jour du mois de décembre 1862. Acte de mariage de Edouard Schoellhammer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 22 novembre 1808 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, propriétaire et chevalier de la Légion d’Honneur, fils de feu Jean Adam Schoellhammer, jardinier botaniste décédé à Strasbourg le 18 mars 1814 et de feu Marguerite Salomé Schaeff décédée à Ribeauvillé (Haut Rhin) le 30 juin 1836 et de Justine Lang majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 novembre 1830 à Bourg (Ain) domiciliée à Bourg, sans profession, fille de Claude Marie Lang, cordonnier, et de Claudine Raffort, conjoints domiciliés à Bourg (…) qu’il a été passé le 10 de ce mois un contrat de mariage devant Me Auguste Frédéric Lauth, notaire à la résidence de Strasbourg (i 39)

Justine Lang meurt en 1868 en délaissant des héritiers collatéraux

1868 (10.12.), Strasbourg 8 (81), Not. Gustave Edouard Loew n° 2930
Inventaire de la succession de feue Dame Justine Lang épouse de M. Edouard Schoellhammer, Chevalier de la Légion d’Honneur, propriétaire, ancien ingénieur à Strasbourg où elle est décédée le 23 novembre 1868.
L’an 1868, Jeudi le 10 décembre à neuf heures du matin, en la maison mortuaire à Strasbourg place St Pierre le jeune n° 6, à la requête et en présence de Monsieur Edouard Schoellhammer, Chevalier de la Légion d’Honneur, ingénieur en retraite, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & feue De Justine Lang son épouse décédée & à raison des avantages de survie qu’elle lui a assurés par leur contrat de mariage ci après analysé, Et Mr Jean Louis Joseph Lindner, principal clerc de notaire, demeurant et domicilié en ladite ville, agissant en qualité de mandataire général & spécial de 1° M. Claude Marie Lang, cordonnier bottier & De Claudine Raffart, son épouse demeurant à Bourg (Ain) (…) 2° Mr Louis Lang, cordonnier demeurant à Lyon, rue de Size N° 15 (…), les mandants de M. Lindner habiles à se dire & porter seuls & uniques héritiers de feue Mde Schoellhammer née Lang susnommée leur fille et sœur respective décédée à Strasbourg le 26 novembre dernier (…)
Expédition du contrat de mariage entre lui & feue son épouse reçu par Me Lauth lors notaire à Strasbourg & un collègue le 6 décembre 1852 (…)

acp 579 (3 Q 30 294) f° 50-v du 18.12. (succession déclarée le 24 mai 1869) Communauté, mobilier estimé 6290. Garde robe 1405.
Communauté. Immeuble. Une Grande propriété, sise à Strasbourg, grand’rue N° 142. ancien 7, composée d’une maison de devant à rez de chaussée, renfermant deux grands magasins et surmonté de trois étages, de mansardes avec belvédère, greniers et bâtiments latéraux & de derrière, écurie, remise, puits, trois cours & tous autres droits, appartenances et dépendances, le tout nouvellement construit & tenant d’un côté à la propriété connue sous la dénomination de café du miroir, de l’autre à la propriété de M. Bérot devant la grand’rue & derrière la propriété de M. Stoll ayant appartenu autrefois à M. Schnéegans. Ensemble avec les poêles, cors & dalles, les glaces et trumeaux, les cheminées, âtres & pots économiques, les chantiers dans la cave, les séparations & la mangeoire de l’écurie, les crampons, crochets & autres objets fixés dans les boiseries de la sellerie.
Acquise de M. Jean Henri Otton Seib, fabricant de toiles cirées à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Loew soussigné & son collègue le 29 octobre dernier, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 27 novembre suivant vol. 1181 N° 3 & inscrit d’office vol. 1001 N° 64. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 179.000 francs (…). A l’expédition de cette vente sont joints les titres de propriété antérieurs dudit immeuble savoir 1° Contrat de vente passé devant Me Loew soussigné le 20 juillet 1864, 2° Contrat de vente passé devant Me Zimmer vivant notaire en la dite ville & un collègue le 3 septembre 1845. 3° Ordonnance d’envoi en possession rendue par M. le Président du Tribunal civil séant à Strasbourg le 28 avril 1853, 4° Testament mystique daté de Strasbourg du 20 décembre 1774 déposé en l’étude de Me Dinckel lors notaire en ladite ville suivant acte de dépôt en dressé le même jour, 5° Contrat de vente passé devant le même notaire le 12 janvier 1781, 6° Inventaire dressé par Me Uebersaal lors notaire à Strasbourg le 12 juillet 1814. 7. Et contrat de vente passé à la cidevant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 30 avril 1712
acp 579 (3 Q 30 294) f° 65-v du 24.12. (vacation du 22 décembre) Communauté, une maison à Strasbourg Grande rue N° 142
Créances 2100. Dix obligations du chemin de fer de Paris à Lyon, 12 obligations même chemin, 64 obligations dit chemin – Argent 2000

Inventaire après décès d’un locataire, le négociant Frédéric Emile de Langenhagen

1870 (17.5.), Strasbourg 1 (187), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6982
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Frédéric Emile de Langenhagen et Louise Salomé Huffel
L’an 1870 le 17 mai à neuf heures. A la requête & en présence de Madame Louise Salomé Huffel veuve de Monsieur Frédéric Emile de Langenhagen, en son vivant négociant demeurant à Strasbourg grand rue n° 142 où il est décédé le 30 novembre 1869, agissant 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et son défunt mari au termes de leur contrat de mariage dressé par M° Risacher, notaire à Saar-Union le 6 mai 1861, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Saverne le 27 du même mois Vol. 393 N° 129, 2° En qualité de créancière de cette communauté & même de la succession de son mari à raison des reprises qu’elle peut avoir à exercer & résultant de son contrat de mariage, soit de tous autres titres, 3° comme donataire d’une rente annuelle & viagère de 3000 francs & usufruitière des biens de la communauté aux termes de son contrat de mariage ci dessus relaté, 4° en qualité de tutrice légale d’Alexandre Henri de Langenhagen né le premier mars 1862, de Louis Emile de Langenhagen né le 27 septembre 1863, d’Alexandre Jean de Langenhagen né le 6 octobre 1865 & de Maria de Langenhagen née le 12 juillet 1867 issus de son mariage avec son mari défunt, 5° Et comme ayant eu la jouissance légale des biens de ses enfants jusqu’à leur âge respectif de 18 ans aux termes de la loi, Et en présence de Monsieur Jacques Frédéric Daniel Hepp négociant demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur des dits mineurs
Contrat de mariage) Le demoiselle future épouse déclare qu’elle apporte en mariage 2° Une maison avec dépendances sise à Haguenau sur la place du Marché aux herbes, quartier rouge évaluée à la somme de 20.000 francs (…) en vertu d’un acte de partage dressé par Me Gluntz notaire à Haguenau le 5 octobre 1837
Mobilier de la communauté. Grand salon, Petit salon, Chambre à coucher de Madame, Chambre d’amis, Chambre de la bonne & des enfants, Chambre de bain, Salle à manger, Chambre à coucher
acp 593 (3 Q 30 308) f° 79-v du 21.5. (succession déclarée le 28 mai 1870) mobilier estimé 8477 francs



98, Grand rue


Grand rue n° 98 – VII 79 (Blondel), P 758 puis section 6 parcelle 22 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Jung, boulanger (1769)


Le n° 98 est la maison au milieu de l’image
Etages des n° 96 (à droite) et 98 (à gauche) – Porte

Le propriétaire de la maison est toujours un boulanger qui exploite lui-même la boulangerie ou la loue à un autre boulanger, par exemple Ulric Greiner qui est aussi propriétaire de l’actuel n° 106. Ulric Greiner achète en 1658 de son voisin à l’est un terrain et une écurie où il construit un bûcher.
Sur le plan-relief de 1727, la maison correspond à la partie gauche du bâtiment central (quatrième) : porte au milieu du rez-de-chaussée et deux étages à deux fenêtres chacun. La maison comprend en 1728 un petit bâtiment arrière et un fournil voûté alors qu’elle appartient au boulanger Jean Erard Metz. Originaire de Schwindratzheim, Jean Jung rachète en 1764 la maison des héritiers de sa première femme veuve de Jean Michel Metz. Il contracte une obligation en décembre 1769 pour régler les frais de construction, Les préposés aux feux enregistrent le même mois le compte rendu, dressé par le maître maçon Jean Lingenhœlin, des transformations que projette le propriétaire au rez-de-chaussée et aux trois étages de sa maison. Jean Jung déclare en 1776 qu’il a fait démolir et reconstruire la maison peu après l’avoir achetée et que les frais de construction se sont montés à 6 000 livres.
Le bâtiment comprend trois travées. Les arcades du rez-de-chaussée sont surmontées de mascarons – voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent (1). Les linteaux en anse de panier sont ornés de mascarons au premier étage et de simples moulures au deuxième. La décoration est plus simple au troisième, y compris les chaînes. Un ours qui tient un bretzel est sculpté dans l’allège de la fenêtre centrale au premier étage : le bretzel renvoie au métier de boulanger, l’ours au nom de la boulangerie repris de celui de l’auberge à l’Ours noir qui se trouvait à l’actuel n° 100. Après la mort de sa femme, Jean Jung quitte la ville en abandonnant son fils de dix ans. La maison passe ensuite aux boulangers Georges Chrétien Ensfelder (1777-1791) puis Mathias Geyler (1791-1808).



Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 135, entre la rue escarpée (repère b) et la rue des Dentelles (repère c)
Cours O et R (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la cinquième à gauche du repère (c) : une arcade et deux porte cintrées, trois étages à trois fenêtres chacun puis toiture à deux niveaux de fenêtres et deux niveaux de lucarnes. La cour O représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le mur à l’est (2-3), le bâtiment (3-4) entre deux cours et le bâtiment latéral (4-1). La deuxième cour R représente la face sud (1-2) du bâtiment entre deux cours et la remise au fond (3-4) et à l’ouest (4-1) de la cour.
La maison porte d’abord le n° 29 (1784-1857) puis le n° 98.


Ours tenant un bretzel
Façade en 1926 avant et après transformation (nouvelle porte, dossier de la Police du Bâtiment)

Suite à la faillite du boulanger François Joseph Spehner, le propriétaire de la maison par exception n’est pas un boulanger (1836-1848, Méderic Titus Pauliac, facteur des messageries générales). Le boulanger Georges Kammerer devient propriétaire en 1901 et installe en 1914 une pétrisseuse mécanique. Albert Burgard transforme en 1926 la devanture, en convertissant notamment une fenêtre en porte d’accès à la boutique, et en remplaçant le four à bois par un four à vapeur. Le bâtiment est inscrit à l’inventaire des monuments historiques le 25 juin 1929.
La boulangerie est exploitée par Joseph Doebel (1939-1972) puis par Gérard Doebel (boulangerie pâtisserie La Petite France) et Nicolas Carciofi (1981) qui aménage un salon de thé dans l’arrière-boutique. Des toilettes édifiées sans autorisation dans la cour donnent lieu à un litige en 1981. Elles sont ensuite transférées dans le bâtiment arrière en déplaçant le fournil. Les travaux sont terminés en 1987. L’Association Foncière Urbaine Libre du Mouton charge en 1987 l’architecte Henri Kubler de réhabiliter les bâtiments. En façade, le soubassement et les ébrasements sont refaits en grès sur une profondeur de 20 centimètres, la porte remplacée par une nouvelle en chêne à panneaux pourvue des grilles métalliques de l’ancienne.


Elévations du bâtiment avant et du bâtiment arrière (1987, Henri Kubler,
dossier de la Police du Bâtiment)

juillet 2019

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Barthelémy Dullenkopff, boulanger, et Marguerite
1614 v Samuel Dittler, boulanger, et (1615) Marguerite Meyer, remariée (1623) avec le marchand Denis Schœpff – luthériens
1619 v Daniel Steinbock, boulanger puis aubergiste, et (1607) Barbe Nartz, veuve du boulanger Jacques Dittler, (1621) Catherine Lentz, veuve de l’aubergiste Gaspard Floss puis (1634) Claire Barbe Brüst, veuve du pasteur Simon Rother – luthériens
1619 v Jean Waltz, boulanger, et (1602) Anne Lacher – luthériens
1653 v Ulric Greiner, boulanger puis huilier, et (1693) Marie Hüffel puis (1698) Madeleine Schweigheusser – luthériens
1675 v Jean Georges Müller, boulanger, et (1675) Marie Bilger, auparavant (1660) femme du boulanger Jean Frédéric Gross, puis (1698) Barbe Senckeissen – luthériens
1700 v Jean Erard Metz, boulanger, et (1696) Anne Marie Gross puis (1720) Anne Catherine Richter, veuve du ceinturier Chrétien Ostertag – luthériens
1748 h Jean Michel Metz, boulanger, et (1732) Marie Salomé Jung, auparavant (1711) femme du boulanger Laurent Karcher, puis (1748) Marie Elisabeth Klein – luthériens
1764 h Jean Jung, boulanger, et (1764) Marie Elisabeth Klein, veuve de Jean Michel Metz, puis (1765) Catherine Simon – luthériens
1777 v Georges Chrétien Ensfelder, boulanger, et (1778) Marie Marguerite Weber, remariée (1796) avec le boulanger Jean Wehrlen – luthériens
1791 v Mathias Geyler, boulanger, et (1775) Sara Schneider – luthériens
1808 v Jean Henri Mæchling, boulanger, et (1791) Marguerite Salomé Lauffenburger puis (1793) Catherine Salomé Lipp – luthériens
1814 v Jean Jacques Gintz, boulanger, et (1802) Marie Madeleine Menner
1836 v François Joseph Spehner, boulanger, et (1823) Madeleine Gintz
1848 adj Méderic Titus Pauliac, facteur des messageries générales, et (1826) Marie Françoise Sophie Weiss
1852 v Michel Bieth, boulanger, et (1843) Sophie Gluntz
1869 v Frédéric Wickersheimer, boulanger, et (1864) Amélie Schwartz
1894* Charles Mætz, boulanger
1901* v Georges Kammerer, boulanger, et Madeleine Weick

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1728, 1 300 livres en 1742, 900 livres en 1763, 4 000 livres en 1776, 1 650 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) VII 79, aux héritiers du Sr Brandhoffer [erreur, identique au VII 77]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Endsfeld, 2 toises, 5 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 758, Spehner, François Joseph, boulanger – maison, sol, cour – 1,86 are

Locations

1639, Samuel Erhardt, boulanger de Hugsweier en Bade
1641, Jérémie Müller, boulanger
1647, Martin Dürrbach, boulanger
1673, Jean Frédéric Gross, boulanger, et (1660) Marie Bilger
1685, Georges Pierre Metz, boulanger
1688, Jean Martin Lauterbach, farinier
1692, Jean Gross, boulanger (beau-fils du propriétaire)
1698, André Kuntz, boulanger
1742, Jean Adam Sebastian, boulanger
1785, Mathias Geiler, boulanger (futur propriétaire)
1800, Joseph Hommell, boulanger, et Marie Anne Kientz, de Gambsheim
1805, Antoine Ertel, tailleur
1809, 1813, Matthias Schirr, boulanger, et (1810) Marie Anne Schmitt
1811, Anne Marie Hussmann veuve de l’instituteur Frédéric Jacques Kræuter
1815, Jean Jacques Leberecht, cordonnier
1834, Jean Debes, boulanger originaire de Mittelschæffolsheim

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1657, Préposés aux affaires foncières (VII 1355)
Les préposés autorisent Ulric Greiner à percer une porte dans le mur autour d’un terrain qu’il a l’intention d’acheter de son voisin et sur lequel il construira un bûcher

(f° 135) Dinstags den 5. Eiusdm. [Januarÿ] Durchbruch – Augenschein eingenommen in Ulrich Greiners deß Becken behausung neben dem Beeren in der obern Straßen, welcher entschloßen von dem Nebenhauß, vnd deßen hindern stöcken ein stück an sich Zu kauffen, vnd mit einer Mauren Zu vnderscheiden, wann ihme erlaubt würde, auß seinem hauß eine thur darein Zubrechen, vnd solchem platz für ein holtzhauß Zugebrauchen. Beÿ eingenommenem augenschein hatt sich befun. d. es ohne einige gefahr v. schaden gar wohl sein könne. Erkandt würdt gebettener maßen willfahrt.

1788, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
La Chambre de police transmet aux préposés un rapport d’après lequel Jean Laurent Wüst et Mathias Greiner placent leur échoppe dans la rue de telle manière qu’ils entravent le passage. Les préposés chargent l’inspecteur Stridbeck d’enquêter.

(f° 82-v) Dienstags den 3. Junii 1788 – Joh: Lorentz Wüst, Mattias Geiler beede Becker
Lectum Erkanntnus Eines Löbl. Polizei Gerichts vom 19. Maji 1788 ausweis deren die Sachen da Johann Lorentz Wüst und Mathias Geiler beide Weißbecken in der Langen stras ihre bud. weit über die Rinne der Straß gerichtet, so das die durchfahrt sehr gehemmet wird, an den hoch und wohlverordnete Herren Oberbauherren Zu gehöriger Verfügung Verwiesen worden.
Erkannt, Seÿe durch Herrn Inspector Striedbeck die Sach besonders in Ansehung der beschaffenheit der Lage der Haußer Zu examiniren, worauf als dann das weitere verordnet werden solle.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Linckenhœlin rapporte les transformations que Jean Jung a l’intention de faire dans sa maison, notamment dans le poêle à droite de l’entrée, au premier, au deuxième et au troisième étages ainsi que dans une cuisine. Il constate que les précautions sont prises pour éviter les incendies.

Sambstags den 2.ten Decembris 1769. Johannes Jung der Weißbeck, will in seiner in der mittlern langenstraß gelegenen behausung in der rez de chaussée lincker hand, wie auch ersten, Zweÿten und dritten stock jedes mal eine Stube gegen der straß, hinden daran eine Kuchen mit herd und Camin schoß machen, die rohr mitten durchs gebäu, von allem holtz entfernt. Erkandt. Willfahrt. Hr. Linckenhölin.

Description de la maison

  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison et le petit bâtiment arrière comprennent plusieurs poêles, chambres, une chambre aux farines, une cuisine, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, un fournil voûté, une cave solivée, estimée avec le puits, la cour et autres appartenances à la somme de 1800 florins
  • 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée le vestibule, un poêle à côté, une cuisine, au sous-sol une cave voûtée, la cour, le fournil, le four de boulanger, à l’arrière le fenil, au premier étage un poêle, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, passage, chambre aux farines et dépense, au deuxième étage deux poêles, passage, chambre à soldats et dépense, le vieux comble comprend deux greniers dallés, le toit est couvert de tuiles creuses, le tout estimé avec ses appartenances à la somme de 2800 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouve la boutique de boulanger, plusieurs poêles, quatre cuisines et plusieurs chambres, fournil et boulangerie, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 55 / 29
Maechling
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Maximilien Pougnet, poursuivant à l’expropriation forcée, a été porté propriétaire au lieu de l’acquéreur Méderic Titus Pauliac

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 146 case 3

Spehner, François Joseph, Boulanger
Pougnet, Maximilien à Strasbourg (Subst.on pr. 1849)
Bieth, Michel, boulanger, Gde rue 29 (1853)

P 758, maison & cour, sol, Grand’rue 29
Contenance : 1,86
Revenu total : 180,97 (180 et 0,97)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 490 case 2

Bieth, Michel, boulanger
1871 Wickersheim, Frédéric, boulanger
94/95 Maetz, Karl, Bäcker
1901 Kammerer Georg, Bäckermeister und Ehefrau Magdalena geborne Weick in Gütergemeinschaft

P 758, maison, sol, Grand’rue 98
Contenance : 1,86
Revenu total : 180,97 (180 et 0,97)
Folio de provenance : (146)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

Cadastre allemand, registre 29 p. 65 case 2

Parcelle, section 6, n° 22 – autrefois P 758
Canton : Langestraße Hs Nr 98
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 1,63
Revenu : 1900 – 2800
Remarques :

(Propriétaire), compte 623
Kammerer Georg
(2240)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 524

Inscrit à l’inventaire des monuments historiques le 25 juin 1929

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 342)

29
loc. Wildt, Jean, Copiste – Fribourg.
loc. Roesler, J. Pierre, peintre
loc. Rauch, Joseph, fabriq. de Coton – Miroir
loc. Hartmann, veuve – Fribourg
loc. Monschein, Louis, garçon maçon – Manant
loc. Westphal, André, Musicien – Lanterne
loc. Gailler, Mathieu – Boulanger
loc. Straub, veuve – Manante
loc. Doldé, fils Copiste – Vignerons

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 29 (registre 600 MW 9) – légende

Mathieu Geiller, 48, Boulanger, Strasb.
Sara id. 42, epouse, id.
Math. id. 17, fils, id.
elisab. di. 16, fille, id.
Phil. id, 16, fils, id.
Daniel Lang, 19, apprentif, id.
anne m. Vestphal, 62 veuve, id.
Jn Jac. Weber, 32, Mucicien, id.
Anne m. id. 36, epouse, id.
François Gugemus, 40, marguillier, id.
Jn Georges Weiss, 36, chirurgien, id. – Egertheim 1788
Marie id. 25, epouse, id. – Ruffach 1790
Michel Sattler, 42, pelletier
Marie Sal. id, 40, epouse , id.
Marie sal. id, 12, fille, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 98
Kammerer, Bäckerm. E 01
Baum, Tagner. 1
Grünbaum, Wwe, Näherin. 2
Wiesen, Tagerin. 2
Blind, Präparator. 3
Fritsch, Wwe. 3
Glasser, Mechaniker. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 191)

Grand rue 98 (dossier I, 1889-1988)

Le boulanger Georges Kammerer installe en 1914 une pétrisseuse mécanique. Albert Burgard transforme en 1926 la devanture, en convertissant notamment une fenêtre en porte d’accès à la boutique. Le four à bois est remplacé par un four à vapeur.
La boulangerie est exploitée par Joseph Doebel (1939-1972) puis par Gérard Doebel (boulangerie pâtisserie La Petite France) et Nicolas Carciofi (1981) qui aménage un salon de thé dans l’arrière-boutique. Des toilettes édifiées sans autorisation dans la cour donnent lieu à un litige en 1981. Elles sont ensuite tranférées dans le bâtiment arrière en déplaçant le fournil. Les travaux sont terminés en 1987. Roland Eberlé reprend la boulangerie en 1987.
On trouve aussi dans le bâtiment la fabrique de corsets Albert (1891), le bureau de placement Guhmann (1892), la sage-femme Buckert-Ritter (1896) et la matelassière Julie Sonnendrucker (1899).
Hans Haug fait remarquer en 1964 que la façade a été repeinte en jaune, y compris les sculptures.

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie le boulanger Wickersheimer de faire ravaler la façade. Le propriétaire obtient un an de délai après avoir argué que sa femme est malade. – Travaux terminés, septembre 1890.
  • 1891 – Le maire notifie la fabricante de corsets Albert de régler les droits de voirie. L’enseigne est retirée, l’intéressée a déménage 12, quai Saint-Nicolas
    1892 – Le maire notifie le bureau de placement Guhmann de régler les droits de voirie pour une double enseigne qui était jusqu’alors considérée comme une enseigne simple. Croquis. Le droit double devra être versé
    1893 – A. Schommer transporte son enseigne de la rue Graumann au 98, Grand rue – Demande – Autorisation
    1896 – La sage-femme Buckert-Ritter transporte son enseigne du 15 Faubourg de Pierre au 98, Grand rue – Demande – Autorisation
  • 1899 – Les pompiers font leur rapport après un feu de cheminée
  • 1899 – La matelassière Julie Sonnendrucker demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
  • 1902 – Le maire notifie le boulanger Georges Kammerer qui vient d’acheter la maison de faire ravaler la façade. Il obtient un an de délai. – Travaux terminés, mai 1903.
  • 1906 – Dossier. Le commissaire de police demande d’inspecter les fenêtres après un accident. La Police du Bâtiment estime qu’on pourrait installer un garde-corps comme à la fenêtre voisine.
  • 1906 – Dossier ouvert après une demande du commissaire de police – Le tuyau d’évacuation peut être raccordé aux canalisations
    1907 – Le préfet demande au boulanger Georges Kammerer que son atelier soit conforme à l’ordonnance du 20 août 1906
  • 1907 – Les pompiers font leur rapport après un feu de cuisine. Georges Kammerer est autorisé à conserver pendant un an une cloison non plâtrée au troisième étage – Travaux terminés, octobre 1907
  • 1907 – Le maire notifie le boulanger Georges Kammerer de faire ravaler la façade. Travaux terminés, novembre 1907
  • Commission contre les logements insalubres. 1902 (propriétaire, Kammerer). Remarques en 5 points – Travaux terminés, juin 1903
    1904, remarques en trois points (la chambre des apprentis ne doit plus servir de chambre à coucher)
    1905. On ne remarque plus d’humidité. Les cabinets d’aisance doivent être raccordés aux canalisations. Les clapiers doivent être supprimés (1905, 1907)
    1905 (novembre), 1910, 1912, rien à signaler
    1914. Visite du logement Dietrich, mal tenu. Remarques en 8 points
    1915. Commission des logements militaires. Remarques en 9 points
    1920. Visite du logement Gruenwald chez qui un enfant de cinq ans est en pension depuis sa naissance.
    1926 – Georges Kammerer demande que la Police du Bâtiment lui vienne en aide pour les travaux que la Commission des logements lui demande de faire dans le logement Weinmann – Georges Weinmann se plaint de son logement – La Police du Bâtiment estime que la plainte est fondée – Le locataire Weinmann a quitté les lieux (novembre 1926)
  • 1914 – Mme L. Benne demande l’autorisation de poser une enseigne plate en émail. accord
  • 1914 – Georges Kammerer demande l’autorisation d’installer une pétrisseuse mécanique. L’inspecteur du travail donne son accord. – Autorisation – Dessin (l’atelier se trouve dans le bâtiment arrière). Il obtient un délai pour faire plâtrer une cloison en bois – Travaux terminés, mai 1916
  • 1926 – Albert Burgard (demeurant 18, rue de Belfort au Neudorf) demande l’autorisation de transformer la devanture, en convertissant notamment une fenêtre en porte d’accès à la boutique – Autorisation – Travaux terminés, mai 1927 – Dessin
    1926 – A. Scheyen (rue de la Course) demande l’autorisation de remplacer le four à bois par un four à vapeur. L’entrepreneur Ch. Meyer (82, route des Romains) transforme le fournil – Autorisation – Dessin
    1928 – La Police du Bâtiment constate qu’Albert Burghard a posé sans autorisation deux enseignes perpendiculaires (Boulangerie pâtisserie alsacienne – Glaces) – Demande – Autorisation
  • 1929 – Le boulanger Burgard demande l’autorisation de poser un drapeau publicitaire pour les fêtes de Noël
    1932 – Le même demande l’autorisation de poser deux vitrines (1,20 mètre de haut sur 0,40 de large) – Autorisation
    1932 – La Coopérative des Boulangers d’Alsace demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1939 – Le boulanger Joseph Doebel demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Boulangerie pâtisserie alsacienne. Jos. Doebel) – Autorisation
    1949 – Même demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – L’enseigne n’est pas posée
  • 1951 – Raoul Burger demande à la Police du Bâtiment de constater que son logement est en mauvais état. La Police du Bâtiment constate que la toiture est défectueuse
    1953 – Idem. La cheminée et la toiture sont en mauvais état. La Fédération des Locataires du Bas-Rhin envoie elle aussi un courrier. Le propriétaire déclare avoir fait réparer la cheminée mais que le locataire Burger a retiré des briques, ce qu’il ne conteste pas
    1954 – Nouvelle plainte du même locataire. La toiture défectueuse a été réparée, février 1955
    1954 – La Fédération des Locataires du Bas-Rhin se plaint au nom de son sociétaire Schaaff que l’eau s’infiltre dans un logement. La Police du Bâtiment constate les faits – Travaux terminés, juillet
  • 1964 – Hans Haug, président de la section permanente de la conservation des sites, fait remarquer que la façade du n° 98 (n° 36 sur le courrier) et celle de sa voisine viennent d’être repeintes en couleur brillante, y compris les sculptures. Il demande si la peinture a été autorisée et suggère de la faire retirer. – L’architecte Hugues Meyer qui se rend au n° 36 constate qu’il n’y a pas de sculpture d’ours – Nouveau rapport au n° 98. L’architecte désapprouve la teinte jaune indien qu’il suppose être de l’euxanthate de magnésie et demande son enlèvement – Le maire écrit au boulanger Joseph Doebel – Le dossier est classé sans que l’architecte des Bâtiments de France se soit manifesté
  • 1965 – Emma Kammerer, copropriétaire, constate que son mur mitoyen (deuxième étage) avec celui du n° 100 est humide – La Police du Bâtiment estime que l’humidité provient de la cheminée qui appartient exclusivement à la plaignante
  • 1965 – Le maire demande à Jeanne Kammerer (domiciliée à Vendenheim) de faire ravaler la façade. Emile Kammerer, domicilié à Ostwald promet en 1966 de faire faire les travaux. Il déclare en mai 1968 que les travaux n’ont pas eu lieu à défaut de trouver une entreprise en mesure de laver les pierres à la soude caustique diluée.
    1968 (décembre) – Emile Kammerer est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, janvier 1969
  • 1972 – Joseph Doebel a supprimé son enseigne faute d’avoir trouvé à s’entendre avec l’architecte des Bâtiments de France quand il a voulu la faire repeindre
  • 1973 – Gérard Doebel (boulangerie pâtisserie La Petite France) demande l’autorisation de poser une inscription sur la vitrine. Emile Kammerer, propriétaire, donne son accord – Autorisation
  • 1981 – Nicolas Carciofi demande l’autorisation de poser une enseigne (libellé, Boulangerie de la Petite France – confiserie, pâtisserie, glaces) – Dessin du rez-de-chaussée. Le projet est refusé par manque d’unité entre le bandeau en bois et celui destiné à porter l’enseigne – Pas de nouvelle demande
    1981 – Le préfet demande au maire un rapport pour statuer sur la demande d’exploiter la boulangerie déposée par Nicolas Carciofi (demeurant à Wasselonne) – Rapport de la commission de sécurité. Le maire signale que le permis de construire ayant été refusé les travaux exécutés dans la cour sont illicites. Le préfet accorde l’autorisation d’exploiter la boulangerie
  • 1986 – Le notaire Jean Philipps, de Marlenheim, demande des renseignements d’urbanisme. Plan cadastral. L’immeuble est inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis le 25 juin 1929
    1986 – Même demande par le notaire Martin Diener (Strasbourg)
  • 1982 – Nicolas Carciofi demande à régulariser des travaux illicites (enseigne refusée en novembre 1981 et annexe construite dans la cour) dans la propriété d’Emile Kammerer, sous la direction de Daniel Steyer (1, rue des Lentilles). Il demande une autorisation provisoire pour les toilettes construites dans la cour avant de les transférer dans le bâtiment arrière et pour aménager un salon de thé dans l’arrière-boutique. – Dessin (plan, élévation)
    La Police du Bâtiment demande à Daniel Steyer de transmettre avant octobre (le délai d’instruction arrivant à expiration) un projet qui intègre le bloc sanitaire dans le bâtiment. Nicolas Carciofi retire sa demande (octobre)
    1982 (décembre) – Nouvelle demande (façade sur rue, façade sur cour, aménagement intérieur), sous la direction de Charles Simbsler (quai Fustel de Coulanges) – Dessin (élévation sur rue, sur cour, coupe, plan). Les nouvelles toilettes nécessitent de déplacer le fournil – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire transmet avec avis favorable le dossier au directeur départemental de l’Equipement
    1983 (juillet) – Le préfet délivre le permis de construire
    Suivi des travaux. La nouvelle devanture est posée, les travaux dans la cour sont commencés (octobre 1983). Les travaux sont ensuite interrompus.
    1985 (mai) – Nicolas Carciofi demande une prolongation du permis. Le préfet accorde un an de prorogation. L’ancien bloc sanitaire est toujours en place, le nouveau n’est pas terminé (juin 1986), Les travaux sont en cours (décembre 1986)
    1987 (février) – Déclaration d’ouverture de chantier
    1987 (mars) – Déclaration d’achèvement des travaux. La réception finale ne donne lieu à aucune observation – Certificat de conformité (mai 1987)
  • 1987 – Le préfet demande au maire un rapport pour statuer sur la demande d’exploiter la boulangerie déposée par Roland Eberlé (demeurant à Hoenheim) – Rapport de la Commission de sécurité – Le préfet accorde l’autorisation
  • 1988 – La société CETTIM (17, avenue de l’Opéra à Paris), propriétaire, et Henri Kubler (cabinet d’architecture) demandent un certificat d’urbanisme avant de réhabiliter le bâtiment arrière – Photographies (fenêtres XVIII°) – Plan – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1988 – Le boulanger Eberlé se plaint que le tuyau qui évacue les déblais s’est effondré dans la rue (entreprise Zannier et Poncelet à Faulquemont)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 939 W 319)

Grand rue 98 (dossier II, 1987-1996)

L’Association Foncière Urbaine Libre du Mouton charge en 1987 l’architecte Henri Kubler de réhabiliter les bâtiments. En façade, le soubassement et les ébrasements seront refaits en grès sur une profondeur de 20 centimètres, la porte remplacée par une nouvelle en chêne à panneaux pourvue des grilles métalliques de l’ancienne.
Daniel Devillers reprend la boulangerie en 1986.

Sommaire
  • 1987 – André Vincent, président de l’A.F.U.L., Association Foncière Urbaine Libre du Mouton) et l’architecte Henri Kubler (49, rue Erwin) demandent l’autorisation de réhabiliter les bâtiments sis 98, Grand rue
    Dessins des différents niveaux, photocopies de photographies
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable accompagné d’une liste de conditions à respecter
    Henri Kubler rédige une note. Façade sur rue – le soubassement et les ébrasements seront refaits en grès sur une profondeur de 20 centimètres – la porte sera remplacée par une nouvelle en chêne à panneaux pourvue des grilles métalliques de l’ancienne
    Première cour – sera pourvue de dalles en grès – les coursives seront restaurées (plafonds, poutres, planchers, balustres. Les travaux sont répartis en lots, 1° gros œuvre, 2° charpente et couverture, 3° plâtrerie, cloisons, isolation, 4° installations sanitaires ; 5° électricité, chauffage, 6° menuiseries extérieures, 7° menuiseries intérieures, 8° carrelage, 9° revêtement de sols, 10° serrurerie, 11° peinture, 12° ravalement
    Photographies des coursives (photocopies), des pièces à décor XVIII°
    Dessins. Plan des niveaux, élévations du bâtiment avant, du bâtiment arrière
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire autorise l’entreprise Zannier-Poncelet (place Golbéry) à occuper la voie publique (benne) en octobre 1988, l’entreprise G.T.R. (rue de la Lanterne) à poser un échafaudage.
    Les travaux sont terminés, novembre 1993.
  • 1986 – Le préfet demande au maire un rapport pour statuer sur la demande d’exploiter la boulangerie déposée par Daniel Devillers (demeurant à Brumath) – Rapport de la Commission de sécurité – Le préfet accorde l’autorisation
    1996 (juillet) – Le maire autorise les travaux d’aménagement intérieur – La commission de sécurité rend son rapport. Plan par l’entreprise Euro Concept (Thionville), élévation sur rue
    Le même demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire, deux enseignes lumineuses simples et trois inscriptions sur vitrine – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Les enseignes sont posées, septembre 1996.

Relevé d’actes

Le boulanger Barthelémy Dullenkopff et sa femme Marguerite vendent 812 livres la maison sise en face de la maison à la Cloche au boulanger Samuel Dittler

1614 (7. Decembris), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 274-v
Erschienen Barthel Dullenkopff Brottbeck vnd Margred sein eheliche hußfr. wÿland Vläsen Müllers des Rebmans selige dochter haben unver. verkaufft
Samuel Dydelers Brottbecken Mit beÿstand des Ehrenhafften Leonhard Dümler seines geschwornen vogts
huß hoffestatt v hefflin mit all Iren gebeu. geleg. Inn d. S S ane der obern straß gegen der Glocken hinüber einsÿt Heinrich Veg. Schumach. andersÿt Christmann vonn Mutzig burg. alhie stoßend hind. vff denselben Christmann von Mutzig, dauon gend. ix guld. gd S W vff hilari abloßig mit ij C g derselb. Werung dem groß. gemeÿn Almosen Zu St Marx, Mehr 5 guldin gelts vff S Georgentag loßig mit 100 guld S W hanns Jacob Zeÿßolff Schreÿbern Im Kauffhuß, Item dritthalb guldin geld vff d heylig pfingstag wider kheufig mit L guld S W wÿld Ambrosÿ Gilgen selig. erben, Item 5 guld. geltz vff Johannis Baptistæ ablößig mit j C g SW Fr. Marien grafin bastian olpen* selig. witwe erben Jetz dem Munßen, Item drithalb guld gld vff S Ulrich tag falleng widerloßig mit 50 guld. alle* SW wÿland herr Pauli Crußÿ selig. witwe, Mehr verhafftet für ij C xxij lb xiij wÿland Bastian Haderbecken den Bottbeck Kinder im nammen Hanß Beckeln* v. Bastian* Jerlich vff aller heÿlig tag xj lb ij ß vj d Zuuerzinß, welche auch vnder Inen s* xviiij (…) Vnd Alles Recht & der Khauff vber solche beschwerd. deren den Khauff gewÿß. v vber sich genomm. für 262 gulden
hiebeÿ geweßen h. Andres Dullenkopff Schumach. Michael Reübel v Jacob Nartz beyd. gartner
(der khauff für ledig eÿg. vmb 812 lb)

Samuel Dittler épouse en 1615 Marguerite Meyer. Veuve, Marguerite Meyer se remarie en 1623 avec le marchand Denis Schœpff, fils du greffier de Kaysersberg

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 137, n° 7)
1615. Samuel Dittler der Weißbeckh, J. Margreth Michel Mayers Tochter, 27. Feb: Im frühgebett (i 141)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 164-v)
1623. dominica Jubilate. Dionysius Schopff d. Handelsmann Hr: Georg Schöpffen deß Stattschreibers Zue Keisserspurg nachgelaßener Sohn, Margretha Samuel Düttlers deß Weißbecken sel: hind.las. Wittib. 12. Maÿ. (i 169)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 149) 1623. dionysus Schöpff H. Jörg Schöpff der Stattschreiber Zu Keÿßersburg e. sohn, und margretha Samuel Ditler des Weißbeck e. wittwe. Engesegnet Zum Alt. S. Peter montag den 12. maÿ (i 79

Samuel Dittler rembourse au nom de sa mère Barbe Nartz, épouse du boulanger Daniel Steinbock, aux enfants mineurs du boulanger Sébastien Haderbeck un capital garanti sur la maison. En marge, quittance remise au propriétaire suivant, Jean Waltz

1615 (xx. Aprilis), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 197-v
(Inchoat. in Proth. fol. 157.) Erschienen Barbara Nartzin, Daniel Steinbock des Weißbeckers burgers Zu Straßburg haußfr. mit beÿstand & Jetzgemelts Ihres haußwürths Vnd Jacob Nartz gartners vnd. Wagnern Ihres bruders
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Geörg Klein, des Weÿßbecken burgers Zu Straßburg Als vogt, hannß, Barbell, Bastian, geschwisterd. wÿland Bastian Had.beck des Weÿßbeck. Alhie selig. Khind. offentlich verÿehen
Demnach Samuel Dütler der Weÿßbeck burger Zu Straßburg obgedacht Bekhennerin Sohn von, vff und Ane seiner erkaufft. behaußung Ane der obern straß neb. Christmann von Mutzich. gelegen ermelten vogts Khindern 275 pfund pfenning was sich Ane gutte Rechnung befündet schuldig worden (…)
[in margine :] Erschienen Hannß Haderbeckh Als Vogt weÿl. Bastian Had.beckhs seligen Khindern, hatt in gegensein hannß Waltzen Als besitzer der hierinn Behaußung (…) A. den 16. Januarÿ 1623

Samuel Dittler vend la maison à son beau père Daniel Steinbock

1619 (ut spâ [xxvj. Junÿ]), Chancellerie, vol. 436 f° 338-v
(Inchoat. in Prot. fol. 228.) Erschienen Samuel Ditler d. Weÿßbeck burg. Zu Straßburg (verkaufft)
Daniel Steinbock dem weÿßbeck. burger Zu Straßburg seinem stieff uatt.
hauß hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn d. St. St. Ane d. Obern straß. geg. d. Glock über einseit nebent Heinrich vogt des schuomachers witwe, And. seitt n. Christmann von Mutzich dem Weinschenck hind. vff denselb. Christmann von Mutzich stoßend, Dauon gnd ix gl geldt vff hilarÿ losig mit ij C gl werung d. Allmuß. Zu S. Marx Mehr v gl geltd loß. mit j C gl wrg vff Georgÿ hanß Jacob Zeÿsolff schreiber Im Khauffhauß, Item iij. gl gld loß. mit L gl werg. vff Pfingsttag hannß Hetzell zu willstett, It. iij gl. geld lößig mit Lj werg. vff Ulrici Niclauß Tornario in schaffners wÿß, weÿther v gl glts loß. mit j C gl werung vff Johannis Baptistæ demselben Allmußen Zu Sant Marx, It. seind sie verhafftet vmb j C xxv lb d Bastian, wÿland Bastian had. becks des *en s. Sohn deßen vogt hannß had. beck, So dan sie ver und.pfand vmb j C L lb d Mariæ Sutherin wÿland Bläß Kabiß des Müllers Zu Achenh. s. witwe, beder Jetzgenannte Post mit dem Zinß Zuerleg. Nach Gemelter Witwen Absterben Alle 25. lb Sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich nimpt, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 275 pfund
(vide nouum contractum insert* fol. 480)

Daniel Steinbock revend trois mois plus tard la maison au boulanger Jean Waltz et à sa femme Anne Lacher

1619 (ut spâ [viij. Septembris]), Chancellerie, vol. 436 f° 480
(P. fol. 338.) Erschienen Daniel Steinbock d. weÿßbeck burg. Zu Straßburg (verkaufft)
hannß Waltz dem Weÿßbeck. burgern Zu Straßburg vnd Annæ Lacherin seiner ehelich. haußfr.
hauß, hoffestatt vnd höfflin, mit Allen Ihren gebeüwen d. geleg. Inn d. Statt Straßburg Ane d. Obern straß. geg. d. Glock über, einseit nebent Heinrich vogt des schuomachers witwe, Vnd and.seit neben Christmann von Mutzich dem Weinschenck, hind. vff denselben Christmann von Mutzich stoßend, davon gend. ix guldt glt Ablößig mit ij C gl werung vff hilarÿ dem Allmoß. Zu S. Marx, Mehr v gl gelts loßig mit Ein hundert guldin Werung vff Georgÿ hanß Jacob Zeÿsolff schreÿber Im Kauffhauß, Item iij gl gelts loßig mit L guldin werung vff Pfingsttag, hanß hetzell Zu Wildstett, It. iij. gl gelts loßig mit L guldin werung vff Ulrici Niclaus Tornario inn schaffners weÿß, weith. v. gl. gelts loßig mit j C gl werung vff Johis. Baptæ, Auch dem Allmosen Zu Sant Marx, It. seind sie verhafftet vmb j C xxv lb d Bastian wyland Bastian Haderbecks des Becken s. Sohn deßen vogt hanß had. beck, So dan seind sie verhafftet vmb j C L lb Mariæ Sutherin wÿland Bläß Kabiß d. Müllers Zu Achenh. s. witwe bede Jetzgenannte Posten mit dem Zinß Zuerleg. (…) Sunst ledig vnd eigen, Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugang. vnd besch. für vnd vmb 377 pfund
Hiebeÿ sind gewesen h. Christoff Guckemuß gasthld. Zum gerttenfisch, hannß Schmÿd d. Salpet. sied. vnd Abraham Dattler d. Biersied.
[in margine :] Erschien Philipß Froschhammer Als ehevogt Mariæ Suterin, hatt in gegensein hanß Waltz bekhd. (…) Act. 2. Januarÿ 1624.
[in margine :] Erschienen H. Elias Vogel Alß Ursulæ Flosin H. Daniel Steinbocken Stieff dochter Ehevogt hatt in gegensein hanß Waltzen deß Käuffers (…) q.tirt Act. den 25. Junÿ 1636

Les acquéreurs hypothèquent un mois plus tard la maison au profit d’Abraham Dattler, brasseur à la Cloche

1619 (ut spâ [xiij. Octobris]), Chancellerie, vol. 436 f° 526-v
(Inchoat. in Prot. fol. 375.) Erschienen Hannß Waltz der Weißbeck burger Zu Straßburg vnd Anna Lacherin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Abraham Dattler biersieders Zur glocken, burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg An der Obern strassen gegen der glocken über einseit neben Heinrich Vogt des schumachers seligen Witwen anderseit neben Christmann von Mutzich dem Weinsticher hinden vff denselben Christmann von Mutzich stoßend dauon gnd ix guldin gelts, ablößig mit C guld. werung dem Closter Zu Sanct Marx, Mehr v guldin gelts lößig mit Ein hundert werung hannß Jacob Zeisolff, Item iij guldin gelts stand Inn hauptgutt L guldin werung hannß hetzel Zu Wildtstett Weither iij guldin gelts Keüffig mit L guldin werung obgehörtem Allmusen Zu Sanct Marx, Item sind sie verhafftet vmb j C xxv lb d Bastian wÿland Bastian haderbecks seligen sohn dessen vogt hanß haderbeck, Mehr vmb j c Lb Mariæ Sutherin Wÿland Bläß Kabiß des Müllers Zu Achenheim seligen witwe, So dann vmb ij C xxv lb Daniel Steinbock dem Weißbecken von dem sie erkaufft

Originaire de Schweinfurt en Franconie, le meunier Jean Waltz épouse en 1602 Anne Lacher, fille de boulanger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 2)
1602. den 15. Febr. sind ehelich eingesegnet word. Hans Waltz von Schweinfurt der Müller vnd Anna Lacherin, Michel lachers deß Weißbecken und Burgers alhie dochter (i 62)

Le farinier Jean Waltz devient bourgeois quelques mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1602, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 813
Hanns Waltz der Mehlmann Vonn Schweinfurth empfahet vonn seiner haußfr. Anna Michel Lorcher deß becken dochter das B: Will Zur Lucernen dienen Actum 27. Ditto [Julÿ]

Jean Waltz hypothèque la maison au profit de Laurent Bilger de Vendenheim, assisté de son fils Valentin Bilger, notaire à Strasbourg

1623 (iij. Maÿ), Chancellerie, vol. 449 f° 446
(Inchoat. in Prot. fol. 293.) Erschienen Hannß Waltz, Geörg Metzig. vnd hannß Jacob Engelln Alle Weÿßbeck. burger Zu Straßburg
haben bekhandt vnd in gegenwärtigkheit Lorentz Bilgers von Vendenh. mit beÿstand Valentin Bilgers Notarÿ burgers Zu Straßburg seines Sohns – schuldig seÿen 650 pfund
vnderpfand, obgenant hanß Waltz Angelegt, hauß, hoffstatt höfflin v. hind. hauß mit Allen ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß geg. d. glockh über, einseit Christmann von Mutzichs witwen And.seit Henrich Vogts witwe, hind. vff ermelts Christmanns von Mutzichs witwen stoßend, dauon gnd. xiiij gl geld Abloß. mit iiij. C. gl Zu Sant Marx, mehr ij lb x ß Abloß. mit iij. C. gl. Zu Sant Marx mehr ij. lb x ß gld Ablß mit L. lb hanß Jacob Zeÿsolff , It. j lb v ß d gelts loß mit xxv lb Geörg Hetzell zu Willstett, sodann vmb xxv lb Maria Trettell In schaffners weÿß, It. vmb j. C L lb Philipß Froschhammer vnd vmb j. C. lb Daniel Steinbock
Geörg Metzig. hatt Ang. hauß, hoffstatt, höfflin vnd Gärttlin, mit Allen Ihr. geb. d glg Inn d. St. St. in Crutenauw, nidwendig Am dantz, ein seit Clauß Geÿser d. Weÿßbeck And. seit hanß Hünerer dem streehell mach. hind vff h. Josiæ Glaser stoßend, dauon gnd. 3 lb gl loß mit 60. gld Zu Sant Marx vnd dann vmb Lxx lb Mariæ Hoffmännin Sonst eÿg
hannß Jacob Engell. hatt einges. hauß vnd hoffstatt mit All. Ihr. ged. & geb. & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Ober straß. einseit den Zollthor andseit n. Michell Zieglers erb. hind. vff d. statt Innern grab. stoßend, dauon gnd. iij. lb xv ß gld Abloß mit Lxxv lb d. Merhrern Spittal Mehr j lb c ß d geld Abloß mit xxv lb Mehr xv ß gld gelts vnd dann 3 ½ golgdlg abloß mit Lxxx gldg. Hilarium Meÿg. dem Notario, Vnd dann seind sie v.hafft vmb 300. lb d Peter Ammerbach dem Vel. vnd j lb vj ß d. Bodenzinß

Jean Waltz hypothèque la maison au profit de Laurent Bilger de Vendenheim, au nom duquel son fils Valentin Bilger, notaire à Strasbourg

1624 (xvij. Julÿ), Chancellerie, vol. 452 f° 326-v
(Inchoat. in Prot. fol. 189.) Erschienen Hannß Waltz, Georg Metzig. vnd hannß Jacob Engell Alle weÿßbeck. burgere Zu Straßburg
In gegensein h. Valentin Bilgers Notarÿ burgers Zu Straßburg, so Zugeg. Inn nammen seines vatters Lorentz Bilgers von Vendenh. – schuldig seÿent 500 pfundt
In Specie Aber hatt obgemelt hanß Waltz Angeb. hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß, mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß geg. d. Glock vber einseit Christian von Mutzichs erb. and.seit Heinrich Vogts witwen, hind vff ermelts Christian von Mutzich stoßend, dauon gnd xiij gl glt Ablosig mit iij. C. gl. zu Sant Marx, Mehr ij lb x ß d gld loß. mit L. lb d hanß Jacob Zeÿsolff, Item i lb ß d gld wildkheufig mit xxv. lb d Geörg Hetzell Zu Wiltstett, Item vmb xxv lb Martin Treittler v. schaffners weÿß, It. vmb j. C. L lb Philipß fröschhammer, So dan dgl* vmb j C. lb Daniel Steinbocken Sunst eÿg.
Item Geörg Metzig. hatt Angeb. hauß, hoffstatt höfflin vnd Gärttlin, mit Ihren gb. & glg In Crtnaw nidwendig d dantz, einseit n. Clauß Geÿser dem Weinschenck. And.seit hannß Hurner dem Strehellmach. hind. vff H. Josia Glasern, dauon gnd iij lb d gld loß. mit lx. lb Zu Sant Marx so dann Ist sie verhafftet vmb Lxxv lb Mariæ Hoffmännin Sunst eÿg.
Item hannß Jacob Engell hat Zu Vnd.pfand bstimpt hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß eins. d. Zollthor, Andseit Michell Zieglers erb. hind. vff d. Statt Innern graben stoßend, davon gnd. iij. lb xv. ß d gs. Alblß. mit Lxxv. vnd d mehren Spittal, vnd dan seind sie verhafftet vm 300 lb d Peter Ammerbach* d. Beck.
[in margine :] Erschienen hanß Bilger von Vendenheim, hatt in gegensein herren Valentin Bilgers Notÿ burgers Zu Str. seines Bruders, bekannt, daß er demselben die 100. lb d. so ihme hanß Bilger nach ihres Vaters see. absterben an obigen 500. lb d erblich Zugefallen (…) Act. den. 27. Junÿ A° 1634.

Marguerite Meyer, veuve de Samuel Dittler et femme actuelle de Denis Schœpff contracte une dette au profit de ses enfants mineurs Barbe et Samuel Dittler
1625 (xxvii. octobris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 445-v
(Inchoat. in Prot. fol. 377.) Erschienen Margaretha Meÿerin, weÿland Samuel Ditlers des Weißbeck. s. Witwen Jetzo h. Dionisÿ Schöpffen des wurtz kremers haußfr. mit bstd. & Jetzgemelts Ihres ehemanns, Auch hannß Babell Beck. In Spitzen gaß vnd Sebastian Eckell küffers burgers Zu Straßburg, obgenannt Margarethæ nechster Verwandten
hatt in gegensein hannß Planck. des Weißbeckens burgers Zu Straßburg, Als Vogt Barbelln vnd Samuel obgedachts Samuel Ditlers mit ermelt. Margarethen Meÿerin ehelich erzielt Khind. – schuldig seÿe j C. Lxxv lb

Jean Waltz hypothèque la maison au profit de Daniel Steinbock, assesseur au Petit Sénat. En marge, quittance remise au propriétaire suivant, Ulric Greiner

1636 (17. Decemb:), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 990
Erschienen Hanß Waltz der Weißbeck burger alhie
hatt in gegensein H Daniel Steinbocken Kleinen Rhats V.wanthen alhie – schuldig seÿe 150. lb
dafür Vnderpfand sein soll Ein Vorder und hinder hauß, hoffstat und Höfflin, mit Allen anderen ihren gebäwen & alhie An d. obern Straß, gegen der Glocken vber neben Clauß Wittichen dem Metziger & Tobias Rohten dem Schneider hinden vf besagten Wittichen, So Zuuor v.hafftet vmb 300. fl. Wehr. dem Stifft S. Marx, Item vmb 100. fl. wehrung hilario Meÿger dem Noto. und dann umb 50. fl. Paul Messerschmid den Not° Zu Wimpffen
[in margine :] (…) in gegensein Ulrich Greiners deß Weißbeck. alß ietzig. Unterpfandts Innhabers – Act. 28. 9.br. a° 1654

Anne Lacher veuve de Jean Waltz, assistée de son gendre l’aubergiste Georges Mahler, hypothèque la maison au profit de la fille mineure de Michel Reubel

1637 (7. Decemb.), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 900
Erschienen Anna Lacherin, weÿland hannß Waltzen deß Weißbecken vnd burgers Zu Straßburg hinderlaßene Wittib mit beÿstand Philipps Froschhammers deß Weißbecken ihres geordneten Vogts veit Georg Mahlers deß Würths Zum Gertenfisch ihres dochtermanns
hat in gegenwärtigkeit Hanß Hanßlers gartners Vnder wagners alß Vogts Annæ weÿ: Michel Reübels auch gartners s: selbsten nachgelaßenen döchterlins – schuldig seÿe 100 lb
zu Vnderpfand eingesetzt und verlegt Ein Vorder vnd hinder hauß, sampt dem höfflin, hoffstätten, auch allen and.en ihren gebäwen & alhie An der Obern straßen einseit neben Clauß Wittich dem Metzger anderseit neben Tobias Rohten dem Ganthmeister, hinden vff besagten wittichen stoßendt, so zuuor verhafftet vmb 300. fl. herrn Daniel Steinbocken Kleinen Rhats Verwanthen, Item vmb 350. fl. dem Allmosen Zu St. Marx
[in margine :] Erschienen David Rhiel d. iung Gartner und. Wagner alß Ehevogt hierinn gemeldter Annæ Räublerin (…) Act. d. 17. Junÿ a° 1648.

Anne Lacher veuve de Jean Waltz, assistée de son gendre l’aubergiste Jean Israël Faust, hypothèque la maison au profit de la fille mineure de l’aubergiste Abraham Dattler

1639 (12. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 39-v
Erschienen Anna Lacherin, weÿl. hanß Waltzen deß Weißbecken see: hinderlaßene Wittib mit beÿstand Philipp Froschhammers deß Weißbecken ihres geordneten Vogts und hanß Israel Fausten Biersieders Zur Glocken ihres dochtermanns
hat in gegenwärtigkeit Salome, Weÿland Abraham Dattlers Biersieders in ermelter Glocken see: dochter geschwornen Vogts Sebastian Kuglers kupfferschmidts – schuldig seÿe 100. lb
dafür Vnderpfand sein soll der dritetheil ihro Bekennerin für Vngetheilt zugehörd Ane hauß hoff, hoffstatt hind.hauß und allen andern deren gebäwen & alhie an der Obern straß gegen der Glocken hienüber, einseit neben Christmann von Mutzigs Erben and.seit neben Tobias Rothen ietzigen Ganthmeister, hind. vff ernannten Christmann von Mutzigs Erben, daran die Vberige antheil ihr Bekennerin Kindern zuständig, Welche gantze Behaußung Zuuor Verhafftet vmb 300 fl. dem Stifft Zu S. Marx, Item vmb 100. fl. hilario Meÿger dem Noto. dann umb 100. fl. Notario Tornario in Schaffners weiß

Anne Lacher veuve de Jean Waltz loue la maison et la boulangerie au boulanger Samuel Erhardt, de Hugsweier en Bade

1639 (29. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 800-v
Erschienen Samuel Erhardt der Weißbeck Von Hugsweÿher in der Herrschafft Lahr und Mahlburg gelegen mit beÿstand deß Ehrwürdig undt Wohlgelehrten herrn M. Georg Erharden ietziger Zeit Pfarrers Zu Plopßheim seines eheleiblichen Vattern,
hatt in gegensein Fr. Anna Lacherin weÿ: hanß Waltzen geweßenen Becken und burgers alhe nachgelaßener Wittiben, mit beÿstand ihres geordneten Vogts Philipps Froschhammers auch weißbecken und Burgers alhie bekannt
daß Er von derselben vffrecht & Zweÿ Jahr lang von nechstkommend Weÿhenachten nach einand. Volgendt Entlehnet und bestanden Ein Becken behaußung mit ihren gebäwen undt Zugehördten nichts daruon alß im Vordern hauß den halben Keller, dem haußöhren im Mittlern Stock, sampt der Stub und Cammer daran, Item vffm driten stock Ein Cammer in den hoff sehendt, So dann die Bauren Cammer beneben einem holtzplatz im hnd. stock, Welches Sie Verleÿherin ihro hiemit vorbehalten außgeschloßen alhie an der Obern Straßen, gegen der Glocken hinüber gelegen, einseit neben Clauß Wittich dem Metzger Zu Westhoffen, and.seit neben Tobias Rothen dem Ganthmeister, für und umb Einen wochentlichen Zinß Nemblich 16. ß

Anne veuve de Jean Waltz loue la maison et la boulangerie au boulanger Jérémie Müller

1641 (2. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 523
Erschienen Anna Weÿl. Hannß Waltzen des geweßenen Weißbeckhen alhie seel. hinderlaßene Witib mit beÿstand Philipp Froschhammers des Weißbeckhen und burgers alhie ihres Vogts
hatt in gegensein Jeremiæ Müllers auch Weißbeckh: und burgers alhie
entlehnt, Ein Beckhen behaußung mit ihren gebäwen und Zugehördten, nichts daruon alß im Vordern hauß den halben Keller, den hauß öhren im Mitlern stockh sampt der stub und Cammer daran, Item vff den dritten stockh Ein Cammer in den hoff setzend, So dann die Bauwren Cammer beneben einem holtzplatz im hindern stockh, welche Sie v.leiherin ihro hiemit Vorbehalten, außgeschloßen, alhie an der Obernstraß gegen der Glockhen hienüber gelegen neben Clauß Wittib. dem Metzger Zu Westhoff. & Tobia Roth dem Ganthmeister für und vmb einen wochentlich. Zinß nemlich 10 Schilling
darbeÿ geweßen Martin Rost Würth Zum Grünen baum, hannß Ißrael Faust Biersieder Zum Beren

Anne veuve de Jean Waltz loue la maison et la boulangerie au boulanger Martin Dürrbach

1647 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 447
Erschienen Anna Lacherin, Weÿl. hannß Waltzen deß Weißbeckhen seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H Philipß Froschhammers deß weißbeckh. und Kleinen rhats Verwanthens ihres Vogts
hatt in gegensein Martin Dürrbachß deß Weißbeckh, mit beÿstand Martin Herrmanns deß Meelmanns seines Stieff Vetters und Michael Schranckhenmüllers deß Weißbeckh. seines künfftig. Schwähers
verlühen habe, in ihrer Beckhen behaußung alhier in d. obern Straß. gegen der Glockh hienüber geleg. Zwo Kammern, eine Stub, die Bachstub, Kuch, Bachoffen, haußöhren, holtzhauß, höfflin, und Kellerlin, sampt denen Bühnen vff dem hindern stockh, und wann die bühn vff dem vordern Stockh lähr wirt auch dießelbe vff treÿ Jahr lang von nechst künfftig Michaelis angerechnet, umb einen wochentlich. Zinnß benantlich 8 ß

Anne Lacher meurt en délaissant les représentants de ses deux filles et deux fils dont on n’a plus de nouvelles depuis plus de douze ans. L’inventaire est dressé dans la maison Grand rue. L’actif de la succession s’élève à 543 livres, le passif à 763 livres.

1648 (2.3.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 17) n° 4
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab Vndt Nahrung, so weÿland die Ehrn: vndt tugendtsame Fraw Anna Lacherin, weÿl. deß Ehrenhafften vndt Achtbahren H. Hannß Waltzen geweßenen weißbecken, burgers alhie zu Straßburg seel. hinderlaßene wittib, nach Ihrem aus dießer weltt tödtlichem hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren: vnd vorgeachten herrn Johann Israel Fausten, der Zeitt Biersieders Zum Beeren, Burgers alhier, als Hannß Georgen, Jfr. Catharinæ vndt Salberen aller dreÿ geschwüsterdt vnd weÿl. der Ehren: vndt tugendsamen frawen Catharinæ Waltzin, mit auch weÿl. dem Ehrengeachten vndt wohlvorachtbahren herrn Georg Mohlern, geweßenen Würth vndt Gasthaltern der Herberg Zum Rindtsfuß burgere alhier nunmehr seel. ehelich erzielter hinderlaßener Kinder geschwornen Vogts, wie auch deß Ehren: vndt d. Zeitt E. Ers. Kleinen Raths alhier altten beÿsitzers, derselben geschwornen Theilvogts, Ferner deß Ehrengeachten vnd achtbahren Hannß Georg Ammons, Küeffers auch burgers alhier, als Hannß vndt Michael Waltzen geschwornen Vogts, so beede lengsten v. bereits vor 12. v. 18. Jahren von hinnen in d. Krieg verzogen, von denen man lang nichts mehr gehört vnd nicht weiß ob Sie lebendig od. todt, So dann deß Ehrenvest fürsichtig vndt Weiß herrn Jacob Katzensteins, auch weißbeckhen vnd E. Ehrs. Großen Raths alhie altten Beÿsitzers, Als Annæ, Johannßen v. Margrethæ aller dreÿ geschwüsterd, vnd weÿland der Ehren: vndt tugendsammen frawen Annæ Waltzin seligen mit vor ehren ernandtem H. Johann Israel Fausten Ihrem hinderpliebenen wittwer ehelich erzielter Kinder geschwornenn Vogts, Vnd also alle 4. der ietz abgeleibten Frawen mit obehrengenandtem H. Hannß Waltzen Ihrem Haußwürth seel. ehelich erziehlte hinderlaßener Söhn, dochterkinder vndt Enckel, vndt ab intestato hind.laßene nechster Erben – So beschehen auff Mittwoch den 29.t Martÿ A° 1648.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg in d. Straßen, beÿ der Bier behausung Zum Beeren gelegener Becken Behausung, so in diße Erbschafft gehörig, Ist befunden worden wie folgt.
Inn der Kammer A, Vor dießer Kammer, Inn der Kammer B, Inn der Kammer C, Vff dem obern Gang, Inn dem obern Haußöhren, Inn d. Stubkammer, Inn der Obern Stuben
Eigenthumb Vndt Beßerung ane Einer Behaußung. Item Eine Behaußung sampt einem hind.n hauß, hoff, hoffstatt vndt einem Brunnen gelegen in d. St. Straßb. ane d. obern Straßen gegen dem Bierhauß Zur Glocken vber, sampt allen andern Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, rechten Zugehörden vndt gerechtigkeiten, dauon gehen Jährlichen vff Hilarÿ dem Stifft St. Marx alhier 4 lb 10 ß d Zinß in hauptguth ablößig mit 100. lb d. Mehr 2 lb 10 ß d Zinß erst bemeltem Stifft St. Marx Jahrs vff Johannis Baptistæ stehen Inn hauptguth abzulößen mit 50 lb d. Item 7 lb ß Zinnß H Daniel Steinbockhen, E. Ehrs. Großen Raths alhie Beÿsitzern, Jahrs vff den 15. 8.bris stehen in hauptgutt abzulößen mit 150. lb. Item 2 lb 10 ß d gelts weÿl. H. Hilarÿ Meÿers seel. w. v. Erben Jahrs vff Georgÿ ablößig mit 50 lb. Item 5 lb d gelts Hanß Hanßen, Garthnern vnd. wagnern, als vogten Annæ weÿl. Michael Reübers auch Garthners alhier seel. döchterlins Jahrs vff den 7. 10.bris in hauptguth lößig mit 100. lb d. Sonsten vber die beschwer. für freÿ ledig v. eigen angeschlagen p. 187. lb. Darüber sagt j. t. Perg. B. mit d. St. Straßb. anhengendem Insigell vwahret datirt den 8. 7.bris A° 1619. mit altem n° 1 sign. v. warbeÿ gelaßen.
Sa. Haußraths 245, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 62, Sa. Guldenen Ring 17, Sa. Bahrschafft 10, Sa. Eÿgenthumb vnd Beßerung ane Einer Behaußung 187, Sa. deß Ligenden Guths o, Sa. Schulden 20, Summa summarum 543 lb – Schulden 763 lb, Übertreffen also die Schulden aus dem Erbe Zubezahlend die Verlaßenschafft vmb 219 lb

Les représentants d’Anne et de Catherine Waltz vendent la maison à Ulric Greiner

1653 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 362-v
(Protocoll. fol. 75. et seq.) Erschienen H Jacob Katzenstein E.E. groß. Rhats Beÿsitzer alß Vogt H Hannß Israel Faust. E.E. Statt Gerichts Beÿsitzers mit Weÿl. Fr. Annæ Waltzin nunmehr seel. ehelich erziehlter Kinder, Ferner Er H. Faust alß Vogt Jfr. Salomeen Mahlerin, und H. Adam Müller Wachtschreiber und Cancelleÿ Verwanther alß Ehevogt Fr. Catharinæ Mahlerin, alle mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers und H Johann Peter Schmidts beed. alß auß EE groß. Rhats mittem hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Ulrich Greiners deß Weißbeckh
Eine Beckhen behaußung mit dero höfflin, hinderhauß und allen übrig. Gebäwen & alhie ahne der Obern Straß. gegen den Bierhauß Zur Glockh. hienüber, einseit neben Tobias Roth dem Ganth Käufflern, anderseit neben hannß Jacob Frölich dem Meßerschmid. hind. auch vff demselb. stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Hÿlarÿ 4 lb 14 ß 6 d lößig mit 105 lib. dem gemeinen groß. Allmosen Zu St Marx, Item vff Simonis & Judæ Apostolorum 2 lib 12 ß 6 d lößig mit 52. lib. 10. ß besagtem Allmosen, Item vff Georgÿ 2 lib 12 ß 6 d lößig mit 52. lib. 10 ß H Daniel Braunen dem handelßmann ehevögtlich. weiße, so ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 150. lib. H Daniel Steinbockken alten groß. Rhats Verwanthen – über die vorgemeldte Beschwärdten gescheh. umb 200. lib
[in margine :] diße 105. lb. d Capital seind dem gemeinen groß. allmoß. Zu St Marx abgelößt word. wie in deß berührts Allmoß. Protocoll de A° 1527. fol. 143. et seq. mit mehrerm Zu find.

Ulric Greiner rachète en 1654 à l’aumône Saint-Marc un capital garanti sur la maison

1654 (28. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 72
Erschienen hannß Georg Rhem, im nahmen H Georg Rhemen alß Schaffners deß groß. gemeinen Allmosens Zu St. Marx seines Vattern,
hatt in gegensein Ulrich Greiners deß Weißbeckh.
bekannt, daß derselbe die ienige 5 fl. straßb. wehr. so Er iährlich vff Simonis & Judæ Apostolorum, vermög eines teutsch. pergamentinen am 28. 8.br. a° 1563. mit deß damahlig. Bischoff: hoffs anhangendem Insigel gefertigt. Zinnßbrieffsn von, vff und abe seiner alhie geg. dem Bierhauß Zur Klockh hienüber gemegener beckhen behaußung Zu Zinnß Zu raich. schuldig geweßenen ist gedachtem allmosen mit 100. fl. besagter Wehr. abgelößt

Ulric Greiner achète de son voisin le coutelier Jean Jacques Frœlich un terrain et une écurie qui se trouvent entre la propriété de l’acquéreur et l’auberge à l’Ours Noir. L’acquéreur s’engage à contruire un mur de séparation qui lui appartiendra. Chaque propriétaire recueillera de son côté les eaux de pluie.

1658 (21. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 20.-v
Erschienen Hanns Jacob Frölich der Meßerschmid und Salome sein Eheweib
in gegensein Ulrich Greiners deß Weißbeckhen
Eine hoffstatt, Stallung und bühn Von und ahne Ihr der Verkäuffer alhier in der Obern Straßen, Zwischen dem Bierhauß Zum Schwartzen Beeren und Ihme dem Käufferen Gelegener Behaußung, für freÿ Ledig und eigen, dann ob wohnen Ihr der verkäuffer Gantze Behaußung umb 78 lb 15 ß dem mehrerm Hospital, Item umb 35. lb Jacob Eckhels deß Würths Zum Hirschen Kindern erster Ehe und dann umb 40. Rthl. H. Männiglich Greiner, U.J.Di. et Advocato verhafftet, So hatt iedoch H Johann Friderich Schiedt alß Schaffner berührten Hospitals hiebeÿ Zu gegen, angezeigt, daß seine vorgesetzte Hh. Pflegere auff die verkauffte parten ædiam verzug gethan, die Unterpfandts Gerechtigkeit aber auff der Zurück verbleibender Behaußung außtruckhlich reserviret haben, Wie wohlen auch Ehrengedachter H Dr Greiner für sich selbsten und Emanuel Gastelius der Glaßmahler undt Glaßer, alß Vogt Gemelter Eckhelischen Kinder hiebeÿ Zuegegen, geweßen, und ieder resp: seiner Vogts Kinder und sein eigen uff der Gantzen Behaußung, und also auch in specie auff den ietzverkaufften haußtheil, in Crafft ihrer Contract verschreibungen, habende unterpfands gerechtigkeit, außtruckhlich und ohne einige schädliche Newerung reservirt und vorbehalten
Dabeÿ Zwischen Verkauff und Kauffenden parteÿen insonderheit bedingt word., daß der Käuffer den erkaufften theil, Von der Verkauffenden Eheleut behausung, mit einer Mawr Zu underscheiden, auch die obere Rigelwandt Zu Zuemawren befuegt, Zumahlen solche Mawr und Rigelwandt des Käuffers seiner Erben und Nachkommen völlig eigenthumb sein, Auch der Naach Zwischen beeden theilen abgeschnitten werden, und ieder theil den dachtrauff von seiner Gerechtigkeit in seine Gerechtigkeit empfangen sollen – umb 37 Pfund

Ulric Greiner hypothèque la maison au profit de Gaspard Kilien Gambs

1670 (22. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 685-v
Erschienen Ulrich Greiner der Meelmann
in gegensein H Hannß Caspar Erharts deß Schulschaffners alß Curatoris Caspar Chilian Gambßen seines Schwagers – schuldig seÿe 50. lb
Unterpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie ahne der Obern Straßen, gegen dem Bierhauß Zur Glockhen hienüber, einseit neben dem Bierhauß Zum Beeren, anderseit neben Simon Hollender dem Huotmachern, hinden uff Isaac dochtermann den Pastetenbeckhen stoßend gelegen

Inventaire après décès du boulanger Jean Frédéric Gross, dans la boulangerie face à l’aubergiste à la Cloche. Jean Frédéric Gross a épousé en 1660 Marie (Anne Marie) Bilger de laquelle sont issus quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 246 livres, celle des héritiers de 18 livres, celle de la communauté de 74 livres

1673 (6.8.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 8) n° 206
Inventarium vndt Beschreibung aller Vndt Jeder haab nahrung Vnd güeter, so Weÿland der Ehrengeachte Meister Johann Friderich Groß, geweßener Weißbeck undt burger alhier, nach seinem den 21.ten Martÿ dießes Zue End gemeltten Jahrs aus dießer Zergänglichen Welt genommenen seel. hienscheiden V. begehren des Ehrenvesten Wohlvorgeacht v. rechtsgelehrt Herr, Johann Großen, Wohlmeritirt Bedienten allhießigem Zoll Keller alß geordnet und geschworenen Vogts, Hanß Friderichs, Annæ Mariæ, Johannis V. Hanß Daniels, aller Vieren deß Verstorbenen, seeligen mit hernach gemelter seiner geliebten haußfr. d. nunmaligen hinderbliebenn Wittibin Ehelich erzeugtes Kinder V. ab intestato hinderlaßener Erben, Welcher aber in nahmen seiner Vogts p.sonen die Verlaßenschafft anderst nicht dann cum beneficio legis et Inventarÿ angetretten haben will, durch die Tugendsame Fraw Mariam Bilgerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehrenhafften V. Vorgeachten H. Ulrich Greiners, Meelmanns Undt burgers allhier ihres geordnet und geschworenen Vogts – Actum Straßb. Mittwochs den 6. Augusti A° 1673.
Copia Eheberedung

In einer in der Statt Straßburg in d. Straß. gegen dem bierhauß Zur glocken gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung ist befunden worden, wie Volgt
Ahne Haußrhat. Aufm Kasten, In d. bauren Cammer, In d. Cammern A, In d. Cammern B, Auffm gang, Im vordern Stock In d. obern Stuben, In d. Stub Cammer, Im obern haußöhren In d. Vndern Stuben, In d. Kuchen, Im Keller
Haußrath (W 9, E 18, T 47), Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig (T 2), Ahne Früchten v. Meel (T 19), Silbergeschmeid (W 7), Ahne guldinen Ringen (W 4)
Sa. der Wittib unverändert Vermögen 246 lb, Sa. d. Erben unverändert Vermögen 18 lb, Sa. gantzen theilbaren guts 74 lb
Sa. passiv Schulden (It. H. Ulrich Greinern soll mann Keller Zinß) 268 – Conclusio Finalis, des Wittib restirende unveränderte Nahrung 70 lb
Behausung. Item ist das am Krautmarckt gelegene Bilgerische beckenhauß Anno 1663. d. 11. Aprilis ane Fr. Annam Mestr Philippß Metzgers deß Weißb. Vndt burgers alhiergeiebte haußfraw pro 1232 fl. Verkaufft, und Ihr Mariæ Antheil (…) 154 lb
Ergäntzung d. Erben unverändert guts. Denselben Wehrt mann ebenmäßig crafft Vorhandener document Vnderschiedliches Zuergäntz. schuldig, weilen aber die Wittib beÿ Weittem Ihres alienirt Unverändert guths halber nicht gelieffert werd. kann, als ist solches zubeschreiben erwehnt ursachhalber Und. laß. V. allen dieses Zum bericht eingeführet Word.

Fils de sénateur, Jean Frédéric Gross épouse en 1660 Anne Marie Bilger, fille de boulanger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 124, n° 54)
1660. Zum 2. mahl hans Friderich Groß der Weißbeck, hr Johann Friderich Großen E E Großen Raths beisitzers ehel: Sohn, undt Jfr. Anna Maria Weiland Wolffgang Bilgers geweßenen Weißbecken Burgers alhie hinderlaßene ehel. Tochter. Dienstags de 23. 8.bris Maurst: Münster, Thierg. (i 127)

Ulric Greiner vend la maison 825 livres au boulanger Jean Georges Müller et à sa femme Marie
1675 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 586.a-v
Ulrich Greiner der Mehlmann
in gegensein Hannß Georg Müllers deß Weißbeckhen und Mariæ beÿder Eheleuth
Eine beckhen behaußung mit dero höfflin, hinderhauß, platz daran, und allen übrigen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier ahn der Obern Straßen gegeb dem Bierhauß Zur Glockhen hinüber, einseit neben hannß Martin Wetzel dem huetmachern anderseit neben dem Bierhauß Zum Bähren, hinden uff Isaac Dochtermann den Würth stoßend gelegen – umb 825. lb

Originaire de Balingen en Wurtemberg, Jean Georges Müller épouse en 1675 Marie, veuve du boulanger Jean Frédéric Gross (voir ci-dessus)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 3, n° 12)
1675. Zum 2 mahl Hanß Georg Müller der Weißbeck Johann Müllers, Wirth Zu Bahlingen im Hertzogthumb Wirtenberg ehel. Sohn, Fr. Maria, Weiland Hanß Friderich Großen, gewesenen Weißbecken v. Burgers alhier nachgelaßene Wittib. Donnerstags den 6.ten Maji, Münster (i 4)

Jean Georges Müller devient bourgeois quelques jours après son mariage
1675, 4° Livre de bourgeoisie p. 417
Hannß Georg Müller der weißbeck Von Bahlingen empfangt das burger Recht von seiner haußfr. Maria, weÿl. hannß Friderich Großen hinderlaßener wittib pro 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor Ledigen standts gewesen vnd wirdt auff E E Zunfft der becker dienen. Jur. 20. maÿ1675.

Jean Georges Müller et sa femme Marie hypothèquent deux maisons au profit de la fondation Schenckbecher, celle sous les Grandes Arcades et celle Grand rue. En marge, quittance remise à son gendre par alliance Jean Erard Metz et à sa femme Anne Marie

1685 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 307
hannß Georg Müller der Weißbeckh und Maria Müllerin beÿde Eheleuthe und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand Lorentz Webers und Mathis dürren beeder Schuhmacher
in gegensein deß Edel- und hochgelehrten herren Marci Mappi Med. Doct. und Profess. beÿ hiesiger Löbl. Universitet, herren Philipp Albrecht Weseners fünffzehen Secretarÿ im nahmen der Schenckbecherischen Stifftung wie auch herrn Johann Schragen auch Fünff Zehn Secretarÿ alß Schaffners besagter Stifftung, schuldig seÿen 1000 fl., daß Sie damit Zweÿ erste beschriebene nachgemelte häuser erkauffen und daß Angeld Völlig erlegen können
unterpfand, zweÿ häußer ein Vorderes und ein hinders mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier under der Großen Erbslauben einseit neben weÿl. Herren Daniel Kipsen geweßenen dreÿers der Statt Pfenningthurns nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin und Erben, anderseit neben herrn David Meÿer dem Specereÿ händler stoßend gelegen
Ferner solle in specie Unterpfand sein, Eine becken behaußung, höfflein, hinderhauß, platz daran, mit allen übrigen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier ahne der Obern straß einseit neben Daniel Schwebel dem huetmacher, anderseit neben dem bierhauß zum bähren, hinden uff Michel Kleinen den Kieffer stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hierinn gemeldt. debitoris hans Georg Müllers angezeigt und bekandt, demnach Er Müller nechts allein die hierin alß eine vergehnde beschwerde angegebene Catharina Bilgerin Johann Sebastian Otten haußfrauen gehörige 1400 fl. Kauffschillings rest nach und nach bezahlt, wie in d. CContstub Reg. de A° 1685. fol. 306. in marg. Zu befind. abgestattet, sondern auch nunmehr die hiein gemeldte Zweÿte hypothecirte ane der Obern straß gelegene Behaußung an hans Erhard Metzen, dem Weißbeck. und Annam Mariam, gebohrner Großin, deßen Stiefftochtermann und tochter wie underm 4. Martÿ diß jahrs bereits verschrieben ist, käufflich überlaßen und in der der Kauffverschreibung in Reg. de hoc A° fol. 160.b in man.* amortirter Verschreibung dieselbe dahin angewisen die hierin verschriebene 500 lb Capital (…) über sich allein zu übernehmen (…), den 24.ten 7.br. 1700

Jean Georges Müller loue la maison et la boulangerie au boulanger Georges Pierre Metz

1685 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 366-v
Hannß Georg Müller der Weißbeckh
in gegensein Georg Peter Metzen auch Weißbecken
entlehnt, eine Weißbecken behaußung mit allen deren Gebäwen und zugehördten allhier in der Langen straß einseit neben Hannß Georg Bicken dem Bierwürth zum Bähren, anderseit neben Daniel Schwäbel dem huetmacher gelegen auff dreÿ Jahr lang Von Joh: Baptæ: dießes Jahrs angerechnet umb einen Wochentlichen Zinnß benantlichen 16. ß.
dabeÿ ist expresse abgeredt worden, daß der Verleÿher den einen S. V. Schweinstall deß Entlehners ohngehindert die Lehenung über nutzen und gebrauchen möge

Autre location au farinier Jean Martin Lauterbach

1688 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 250-v
hans Georg Müller, der Weißbeck
in gegensein hans Martin Lauterbachs, deß Mehlmanns
verlüh., Eine Becken behaußung sambt einem höfflein, mit allen deren Gebäuen und zugehördten allhier in der straß einseit neben dem Bierhauß zum schwartzen bähren, anderseit neben Balthasar Füßel dem Kantengießen, hind. auff Michael Kleinen den Kieffer stoßend gelegen, auff dreÿ jahr lang von Johannis Bapt. diß jahrs an zu rechnen, umb einen wochentlich. Zinß nemblich 16 schilling

Jean Georges Müller loue la maison à son beau-fils Jean Gross

1692 (12. Jun.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 393-v
hans Georg Müller, der Weißbeck
Johannis Großen deß ledigen weißbecken seines Stieff Sohns, mit beÿstand Friderich Kuntzen, deß Küblers seines Vogts
entlehnt, Eine Becken behaußung mit allen deren Gebäuen und zugehördten, allhier an der Obern Straßen einseit neben dem Bierhauß Zum schwartzen Bähren, anderseit neben H. Johann Verschen dem Nagelschmid und EE Großen Raths beÿsitzern, hind. auff Michel Kleinen gewes. Kieffers wittib stoßend gelegen auff Sechs Jahr lang von Michaelis dieß Jahrs an zu rechnen umb einen wochentlich. Zinß nemblich 16 ß für iede woch und alle Vier woch. 3 lb 4 ß richtig abzustatten

Jean Georges Müller hypothèque la maison au profit de son beau-fils Jean Daniel Gross

1698 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 260
ut supra [hans Georg Müller, der Weißbeck]
in gegensein Friderich Kuntzen, des Küblers, alß Vogts Johann Daniel Großen deß ledigen Weißgerbers sein Müllers Stieffsohns, schuldig seÿe 40 pfund
unterpfand, Eine Beckenbehaußung p perge auß immediate vorstehende verschreibung
Ferner Eine becken behaußung mit allen Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier an der Obern Straßen, einseit neben dem Bierhauß Zum Schwartzen Bähren, anderseit neben H. Johann Carl Hanen Med. Doctori und E.E. großen Raths alten beÿsitzern, hnd. auff weil. Michael Kleinen gewes. Küffers sel. Erb. stoßend geleg.

Jean Georges Müller loue la maison au boulanger André Kuntz

1698 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 332-v
Hans Georg Müller, der Weißbeck
in gegensein Andres Kuntzen, des ledigen Weißbecken Und burgers allhier mit beÿstand Lorentz Karchers auch weißbecken
entlehnt, eine Becken behaußung sambt deren Multen und anderen geschirr, darüber die Parthen eine besondere specification aufsetzen, mit allen übrig. gebaüen, Und zugehördten, gelegen allhier in der obern Straß einseit neben dem Bierhauß zum schwartzen bähren anderseit neben Hn Johann Carl Hammerer, Med. Doct., auff dreÿ jahr lang Von inn stehend Joh: Bapt: angehend, Umb einen wochentlichen zinns, Nemlich Ein Pfund

Jean Georges Müller se remarie avec Barbe Senckeissen, fille de boucher : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Heüraths Verschreibung – Zwischen dem Ehren undt vorgeachten Herrn Johann Georg Müllern, Weißbecken undt Burgern alhier Zu Straßburg als Hochzeiter, an einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Barbaræ Senckeißin, Weÿland Lorentz Senckeißens geweßenen Metzgers und Burgers alhier seeligen nachgelaßener ehelichen dochter als hochzeiterin am andern theil (…) So beschehen und Verhandelt in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, Montags den 1. Septembris Anno 1698.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 65-v)
1698. den 22. Octobris A° 1698. seind copulirt Worden Hanß Georg Müller Weißbeck v. burger alhie V. Jungfrau Barbara Lorentz Senckeisens Metzgers v. burgers alhie hinterlaßene eheliche tochter (signé) H G M dise 3 buchstaben hat Hochzeiter hieher gesetzt, Barbara sekeÿsin als hochzeiterin (i 67)

Jean Georges Müller hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Jean Philippe Lobstein, sergent du consul

1698 (29. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 804
Johann Georg Müller, der Weißbeck
in gegensein H. Johann Jacob Grünwalds Notar. Publ. alß vermög eines von hernach gemeldt seinen ppalen. eÿgenhändig unterschriebenen auff heut datirt. gewaldts constituirt. Mandatarÿ H. Leopold Meinicken, deß Fastenspeishändlers alß Vogts Hn Johann Philipß Lobsteins gewesenen Ammeister Knechts Kind. Vier, davon die ältiste tochter nahmens Susanna Maria hierbeÿ zugeg. war, schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, eine Becken behaußung, mit dero höfflein, hind. hauß, platz daran, und allen übrig. deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier ane der obern Straß geg. dem bierhauß zur glock, einseit neben H. Johann Carl Hammerer Medicinæ Doctore & Pract. anderseit neben dem bierhauß zum bähren, hind. auff Michael Hatt den Küffer stoßend geleg.

Jean Georges Müller meurt en 1707 en délaissant quatre enfants issus de ses deux mariages. L’inventaire est dressé dans la maison aux Grandes Arcades. La masse propre à la veuve est de 185 livres, celle des héritiers de 1684 livres. L’actif de la communauté s’élève à 410 livres, après déduction du passif à 220 livres
1707 (3.5.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 5)
Inventarium über des Ehrenhafften und Vorgeachten Hn. Johann Georg Müllers, geweßenen Weißbecken und Burgers alhie zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1707. – nach seinem Sambt. d. 9.t Aprilis jüngsthien aus dießer mühesamen Welt genommenen seel. Abschiden, hinterlaßen, Welches auf erfordern und begehren hernachgemelt des seel. Verstorbenen rechtsmäßiger Erben und Theils deroselben Vögte, durch die Ehren: und tugendsame Fraw Barbaram gebohrne Senckeißin die hinterbliebene Wittib, mit assistentz des Ehren: und vorgeachten H: Ludwig Prions des Küblers und Burgers alhie, jhres wohl constituirten und geschwornen Vogts – Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Dienst. d. 3. Maÿ A° 1707.
Der abgeleibte Herr seelig hatt ab intestato Zue Erben Verlaßen 1. Isaac Oberlin, Joh: Georg Oberlin und Anna Catharina Oberlin, weÿl. frn: Catharinæ Müllerin der ältisten Tochter seel: mit H. Isaac Oberlin dem Wbecken ehelich erzeugte 3. Kindere, in Ersten Stamm deren geordnet und geschworner Vogt H. Joh: Fried: Groß, auch Weißb: dem Geschäfft beÿgewohnt, 2. Hn Philipp Müllern, Weißbecken und Burgern alhie in Andern Stamm, 3. Jungfr. Margaretham Müllerin, welche beÿständlich Hn Joh: Großen des Weißbecken jhres noch ohnentledigten Vogts, auch dem Geschäfft persönlich assistirt hatt, in dritten Stamm und 4. Johann Georg Müllern, in deßen Nahmen deßelben geschworner Curator H. Joh: Sebastian Gast beÿ dem Inventatons Geschäfft sich eingefunden, im vierten Stammen, Alle 4. Seine in Zwohen Ehen erzeugte eheliche respectivé Kinder und ab intestato rechtsmäßige Erben
Copia der Eheberedung

Haußrath. In einer under der großen Gewerbslauben alhier Zue Straßb. gelegenen denen Erben ohnverändert und hernach beschriebenen Weißbecken Behausung ist befunden
Schrein: und Höltzenwerck, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Obern Stuben, Im Obern Haußöhren, In der Knecht Cammer, In der undern Stub. Im Haußöhren, Im höfflein, In d. Küchen, Im Keller
haußrath (W 15, E 76, T 67), Wein Leere Faß und Bütten (E 5, T 82), Früchten, Mehl und Kleÿen (T 70), Bennholtz (T 2), Schiff und geschirr Zum Weißb. handw. gehörig (E 5), Silber geschirr und Geschmeids (W 4, E 19), Guldene Ring (W 4), Baarschafft (W 8, E 4, T 5)
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Eine Vorder: und Hinder Behaußung mit allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörd. Gebäuen, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier in d. S: St: under der Großen Gewerbslauben gelegen
Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 1980, Schulden (W 75)
Schulden aus dem Erbe zu bezahlend 190
Ergäntzung der Fr. Wittib abgegangenen ohnverändert Guths. Laut des über beed. Ehegemächte Zusammen gebrachte Nahrung durch Hn Joh: Jacob Grünwamd Notm. publ. see. d. 19. 9.bris A° 1698. auffgerichteten Inventarÿ
der Fr. wittib Ergäntzung 76, der Fr. Wittib ohnverändertes Vermögen 185 lb
Hierauff wird auch der Erben ohnverändert Nahrung beschrieben, haussteuren 13.Craft eines Extractus datirt Bahlingen d. 16. Febr: A° 1701 hatt der Verstorbene seel. beÿ weÿl. frn: Annæ Mariæ gebohrner Kochin auch weÿl. Hannß Müllers geweßenen Adlerwirths u. Burgers daselsten hinderlaßene Wittib als seiner Mutter seel. freÿwillig übergab in ohpartheÿischen Looß erhalten, so jetzt zu ergäntzen (…) 1641, davon geht wiederumb ab 1822, Conferendo erhellet daß der Erben Ergäntzungs Abzugs die Ergäntzung übertrifft nähmentl. umb 180. lb, Sa. aller Nahrung 2092, Der Erben ohnveränderter Rest 1684 lb
Summa summarum des völligen theilbarn Vermögens 410 , Theilbarer Rest 220 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2089 lb
Copia der Heüraths Verschreibung (…) Montags den 1. Septembris Anno 1698.
(Grosse) Theil Register, darinnen Waß Isaac, Johann Georgen und Annæ Catharinæ Oberlin, beÿ abtheilung Weÿland Herrn Johann Georg Müllers gewesenen Weißbecken und Burgers Zu Straßburg jhres geliebten Großvatters seeligen Verlaßenschafft vor einen vierten theil erb: und eigenthümlichen Zu: und angefallen begriffen, auffgerichtet 1707

Jean Georges Müller ainsi que le tuteur de ses enfants et celui de ses beaux-enfants vendent la maison 850 livres au boulanger Jean Erard Metz et à sa femme Anne Marie Gross, belle-fille du vendeur

1700 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 159-v
hans Georg Müller, der Weißbeck, mit beÿstand H. Friderich Kuntzen deß Küblers, seiner Stieff Kind. u. H. Wolffgang Friderich Fimpels, deß haußfeurers seiner Kinder erster Ehe Vögte
in gegensein Johann Erhard Metzen, deß Weißbecken, und Annæ Mariæ geb. Großin mit beÿstand Johannes Großen, deß weißbecken, ihres bruders, daß Er Mülller Ihnen beed. Eheleuthen seinen tochtermann und Stiefftochter verkaufft
Eine becken behaußung mit dero höfflein, hinderhauß, Platz daran und allen übrig. deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. Recht Und gerechtigkeit. allhier an der Obern Straßen, geg. dem bierhauß zur Glocken, anietzo den würthshauß zu d. dreÿen Königen, über, einseit neben Hn Johann Carl Hammerer, Med. Doctor. and. seit neben dem bierhauß zum Schwartz. bären, hinten auf Michael hatten, d. Küffer stoßend geleg.
umb 250 Capital verhafftet (…), so haben doch obbemelden Vögte sich erkläret, daß Sie die ietz verkauffte behaußung freÿlaß. und sich damit vergnüg. wollen, daß Er H. Verkäufer Sie deßentweg. auff seine selbst bewohnenden ob. an d. großen Gewerbslauben gelegenen behausung versicheren wolle, geschehen umb 850 pfund

Les acquéreurs hypothèquent quelques mois plus tard la maison au profit du mineur Jean Frédéric Boch

1700 (25. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 494
Johann Erhard Metz, der Weißbeck und Anna Maria geb. Großin, zwar dieselbe mit beÿstand H. Friderich Kuntz, deß Küblers Ihres Vettern Und Johannes Großen deß Weißbecken, Ihres leiblich. Bruders
in gegensein H. Isaac Wagenmann deß Küffers alß Vogt Johann Friderich Bochen – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Becken behaußung, mit dero höfflein, hind.hauß, Platz, daran, und allen übrig. deren gebaüen, Brgriffen, weithen, zugehördt. Rechten Und Gerechtigkeit, allhier an d. obern straß. geg. de bierhauß zur Glocken, anietzo dem würthshauß zu den dreÿen König. über, einseit neben Hn Johann Carl Hammerer Med. Doctor anderseit neben dem bierhauß zum schwartzen bähren, hind. auff Michael Hatt. den Küffer stoßend geleg.

Originaire d’Œhringen en juridiction de Hohenlohe, le boulanger Jean Erard Metz devient bourgeois en juillet 1696 par sa fiancée Anne Marie Gross, fille du boulanger Jean Frédéric Gross. Le mariage a lieu une semaine plus tard.

1696, 4° Livre de bourgeoisie p. 679
Joh: Erhard Metz der ledige beck, Von Öhringen Hohenloischer Jurisdiction, weÿl. Joh: Erhard Metzen gew. Becken alda, hint. Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Maria, weÿl. Joh: Friderich Großen burgern vnd Becken allhier hint. Ehel. tochter seiner Verlobten gratis ist noch ledig. standts und wird beÿ E. E. Zunfft der Becken dienen. Jur. d. 18. Dito [Julÿ] 1696.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 55-v)
1696. den 25. Julÿ seind copulirt Worden Hanß Erhard Metz lediger Weißbeck von öringen Herrn Hanß Erhard Metz burger meisters daselbsten hinterlaßener ehelicher Sohn Und Jungfraw Anna Maria, Johann Friedrich Großen Weißbecken V burgers alhie hinterlassene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Erhard Metz alß bräutigam Anna Maria Großin alß bräut (i 57)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au bas des Grandes Arcades près de la Monnaie. Les apports du mari s’élèvent à 55 livres, ceux de la femme à 176 livres.
1696 (30.7.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 28) n° 881
Inventarium vndt beschreibung aller und Jeder haab vnd Nahrung, so der Ehrsam Vnd Bescheidene Meister Hannß Erhard Metz weißb. V. die Ehren und Tugendsame fr. Anna Maria gebohrne Großin, beede Eheleuth Vnd burgere alhier Zue Straßb. einand. in den ohnlängst mitt einander angetrettenen Ehestand für Unverändert Würcklich Zuegebracht haben (…) Actum in d. Königlichen Freÿen Statt Straßb. in beÿsein H. Hanß Georg Mülles weißb. V. unds alhier ihr d. Fr. Stieffvatters v. seiner Ehelich haußfrau Vnd dißorths leiblich. Mutter wie auch H. Friderich Kuntz. Küblers V. auch burgers alhier ihres noch ohnentledigten vogts Montags d. 30. Julÿ Anno 1696.
Inn einer d. Statt Straßb. vnd d. groß. Erbslaub. geg. d. Müntz gelegen vnd dh geliebt. Eingangs ged. Eltern gehörig. behaußung
Sa. Kleydung (M 23, Sa. haußraths (F 109 und 4), Silberr (F 12), Guldinen Ring (F 9), baarschafft (F 40, M 11), Summa summarum dein deß Manns gantzen unverändert in die Ehe gebracht Vermögens 55, Summa summarum Alles deßen So Sie die Fraw für unverändert in die Ehe gebracht hatt 176 lb

Jean Erard Metz se remarie en 1720 avec Anne Catherine Richter, veuve du ceinturier Chrétien Ostertag : contrat de mariage, célébration

1720 (13.8.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 390
Verglichene Heüraths Puncten Zwischen Herrn Johann Erhard Metzen, Weißbecken vnd Burgern alhier als hochzeitern An einem
So dann der Ehrn: und Tugendsamen Frawen Annæ Catharinæ Gebohrner Richterin, Weÿl. H Christian Ostertags geweßenen Gürttlers vnd burgers Alhie nachgelaßenen Wittib Als der Hochzeiterin, am andern theil
Actum Straßb. (…) Dienstags den 13.ten Augusti Anno 1720. [unterzeichnet] Johann Erhard Metz als hochzeiterer, der Hochzeiterin hanzeichen +

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 85-v)
1720.d 11. Sept. seind Ehelich eingesegnet Word. Johann Erhardt Metz der Weißbeck und Burger allhier und Jfr. Anna Catharina weiland Christian Ostertags geweßenen Gerbers Und Burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johan Erhard Metz als hochzeiter, + der hochzeiterin Zeichen (i 88)

Fille d’un chaudronnier de Rostock, Anne Catherine Richter devient bourgeoise en 1793 par son mari Chrétien Ostertag
1693, 4° Livre de bourgeoisie f° 631
Anna Catharina Richerin Von Rostock, Christoph Richters des Kupferschmidts tochter, empfangt das burgerrecht von Christian Ostertag dem Gürtler Vnd burger allhier, Ihrem Ehemann p. 2. Gold fl. Vnd 16. ß, so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt Worden, War Zuvor ledig. standts und Wird Zu E. E. Zunfft der Schmid dienen. Promis. d. 22. Dito. 1693.

Chrétien Ostertag et Anne Catherine Richter font baptiser une fille en 1695.
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 242)
1695. Eodem [Mont. den 14. Martÿ] ist ein Kind zu tauffen. Christian Ostertag b. und Gürttler, Anna Catharina Richterin, Catharina Elisabeth
H. Johann Michael Witter b. und Silberarbeiter, Maria Joh: Conrad Bestorns b. u. Kiefers frau, Susanna, Christian Richters Kuperschmidts auch Zollers m Steinstraßer thor haußfrau (i 249)

Chrétien Ostertag meurt en 1719 dans une maison de location ruelle des Dominicains en délaissant des héritiers collatéraux. La masse propre à la veuve est de 159 livres, celle des héritiers de 100 livres. L’actif de la communauté s’élève à 115 livres et le passif à 270 livres
1719 (19. 8.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 46) n° 20
Inventarium über Weÿl. des Ehren Vorgeachten Mr. Christian Ostertags, geweßenen Gürttlers und burgers zu Straßb. seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1719 – Nach seinem den 8.ten 7.bris Jüngst hinn aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren 1. der Ehrn: undt tugendsahmen Fr. Mariæ Jacobeæ Schneiderin gebohrner Ostertagin, Weÿl. Mr Simon Schneiders geweßenen Spengler und burgers allhier nachgelaßene Wittib, welche, weil Ihr Vogt hernach gemelter Emanuel Ostertag, beÿ dießem gesch: interessirt, mit beÿstand M Joh: Jacob Spöttnagels bürstenbinders und burgers allhier den gesch. beÿgewohnt, 2. Mehr der Ehrn und tugendsamen Fr. Anna Barbaræ Marckwarthin geb. Ostertagin, Weÿl. Mr hannß Marckwarths geweßenen Gürttlers u. burgers alhie seel. nachgelaßener Wittib, welche mit beÿstand H. Joh: Daniel Kuglers Hohltrehers u. burgers alhier, Ihrer Kinder geschwornen Vogt u. hierzu in specie erbettenen Assisteten Zugegen 3. Ferner deß Ehrenhafften Mr Emanuel Ostertags auch gürttlers u. burgers alhier welcher dem gesch. vor sich selbsten in person gegenwartet, 4. So dann deß auch Ehrenhafft Mr Joh: Georg Ostertags ebenmäßigen Gürttlers u. allhiesigen burgers so in person Zugegen, Alß aller 4, deß abgeleibt. seeligen Geschwüsterd u. Zugleichen portionen und antheilen ab intestato nachgelaßener rechtsmäßigener Erben Vorgenimmenn ersucht und inventirt durch die Ehren und tugendsame Frau Annam Catharinam ostertagin gebohrne Richterin, die hinterbliebene Wittib mit assistentz Joh: Heinrich Langen deß jüngern Notarÿ publici u. burgers alhier Ihres geschwornen Curatoris (…) Actum Straßb. Donnerstags d. 19. 8.bris A° 1719
Copia der Eheberedung, pge. in Prot : C fol : 1176.a et seqq
Copia Codicill reciproci, pgne in Prot. C fols. 1178.a et seqq.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Prediger Kirchgäßel gelegener u. in dieße Verlaßensch. nicht gehöriger behauß. befunden worden, wie Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub, In der Nebens Cammer, In der küchen
Schulden, It: H, Joh: Daniel Berg. dem Handelßmann soll man Crafft Conto – It: demselben ferner Von Joh: Baptæ biß Michaelis Vor ¼. Jahr haußzinß
Ergäntzung der Erben unverändert Gutts, Nach besag deß über Weÿl. Frawen Annæ Elisabethæ Ostertagin, gebohrnet Roßauerin Auch Weÿl. Hn Emanuel Ostertags Geweßenen Gürttlers und burgers alhier seel Wittib, als des Jetzt Verstorbenen Geliebten Mutter seel. Verlaßenschafft, durch Johann Heinrich Lang Jun. Notm. in A° 1707 auffgerichteten Abtheilungs Concepti
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 8, Sa. Guldenen Rings 1, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung 124, Summa summarum 159
Dießemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Guldener Ring 1, Sa. Erg. Rest. 114, Summa summarum 125 lb – Schuld 25, Nach deren Abzug 100 lb
Endlichen wird auch das Gemein, Verändert und theilbar Gutt beschrieben, Sa. haußraths 34, Sa. Werckzeugs Zum Gürttler handwerck gehörig 35, Sa. der wein vnd Leeren Vaß 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Guldener Ring 1, Sa. baarschafft 36, Summa summarum 115 – Schulden 270 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 114 lb

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari, non estimée. Les apports du mari s’élèvent à 585 livres, ceux de la femme à 344 livres.

1720 (26. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 48) n° 28
Inventarium über deß Ehren vorgeachten Herrn Johann Erhard Metzen deß Weißbecken und der Ehren: und tugendsahmen Fr. Annæ Catharinæ Richterin, beeden Eheleuth und burgere allhier Zu Straßb. einander für unverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1720. – der Ursach Halben, damit mann sich Künfftiger Zeitder in Ihrer auffgerichteten Heüraths Verschreib. Verglichenen Erg. wegen, danach Zu reguliren haben möchte – Actum Straßb. Donnerstags d. 26.ten Septembris A° 1720.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegener und Hiehero gehöriger behauß. befunden worden wie volgt. In der obern Stub (…)
Eÿgenthumb an einer Behaußung (M.) Item Eine Becken Behaußung, mit dero höfflein, hinderhauß, Platz daran v. Allen übrigen dero Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten v. Gerechtigkeiten, alhier ane der Obern Straß, Gegen dem Bierhauß Zur Klocken, anjetzo dem Würths hauß Zu den dreÿen Königen hienüber, eins. neben Johann Kräutler dem Krempen, 2.s neben Georg Picken dem Biersieder Zum schwartzen Beeren, hinden auch auff denselben stoßend, davon Gehen Jährlichen 20. lb d à 4. pro Cto Gerechneten Zinß auff Urbani fallend, der Schenckbecherischen Stifftung alhier, ablößig in Cap: mit 500. lb d. Sonst gegen männiglichen freÿ ledig und eigen, Es ist aber dieße behauß. nicht Zu æstimiren sondern wann dieselbe stehender dießer Ehe verkaufft werden solle, waß solche dem Kauffschilling nach ergäntzt werden solle, verglichen. Darüber sagt i. teutsch Perg. Kbr, mit der St. St Anh. C. C. Ins. verw. de dato 4. Martÿ A° 1700. mit Altem N° 1 notirt v. dabeÿ gelaßen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Manns unverändert Gutt. Sa. haußraths 470, Sa. Werckzeugs Zum Weißbeck Handwerck gehörig 12, Sa. Frücht v. Meels 116, Sa. Leerer Vaß 184, Sa. Schwein 50, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Guldener Ring 16, Sa. Baarschafft 119, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 155, Eigenthumb ane einer behaußung o, Summa summarum 1155 lb – Schulden 569 lb, Deß Ehemanns restirende Unveränderte Nahrung 585 lb
Der Frawen unverändert Vermög., Sa. haußraths 156, Sa. Werckzeugs Zum Gürttler handwerck gehörig 38, Sa. Sibergeschmeids 26, Sa. Guldener Ring 21, Sa. Weins v. Leerer Vaß 16, Sa. Baarschafft 51, Sa. Schulden 35, Summa summarum 344 lb

Anne Catherine Richter meurt en 1728 en délaissant pour héritiers testamentaires son mari et les enfants de celui-ci. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 209 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 739 livres, le passif à 650 livres

1728 (15.6.), Not. Lang (Jean Henri 28 Not 16) n° 386
Inventarium über Weÿl. Frawen Annæ Catharinæ geb. Richterin H. Joh: Erhard Metzen Sen.s Wbecken u. b. alh. zu Straßb. geweß. Ehefrawen nun seel. Verlaßenschafft, Auffgerichtet Anno 1728.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Hab und Nahrung wie solche nahmen haben, wo Weÿl. die Ehren und tugendsahme Fr. Anna Catharina geb. Richterin, deß Ehren u. wohlgeachten Hn Joh: Erhard Metzen Sen.s Wbecken u. b. alh. zu Straßb. geweß. Ehel. haußfr. nun seel. nach ihrem d. 16.t Martÿ dießes fortlauffend. 1728.ten jahrs genommenen tödlichen ableib. Zeitlichen verlaß. welche Verlaßensch. auf gebührendes ansuchen erfordern u. begehren deß Ehrengeachten 1. Mr Joh: Erhard Metzen Jun. ebenmäßig. Wbeckens u. b. alh. so Vor sich selbsten Zugeg. So dann deß Ehren vorgeachten Hn Joh: Großen, auch Wb. u. alh. b. als geordnete u. geschwornen Curat.s 2. Joh: Friderichs und. 3. Joh: Michaels, beed. ledig. Wbecken dieß. dreÿ deß hinderbl. Wittibers mit nun auch Weÿl. Frawen Anna Maria geb. Großin längst seel. ehel. erzielt und von f. Verstorb. Fr. seel. crafft hernach eingetrag, Test. nunc: instituirten Erben, Vorgenommen ersucht u. inventirt (…) so geschehen in der St. Straßb. Dienstags d. 15.ten Junÿ A° 1728.
Copia der Zwischen Eingans ged. beÿd. geweß. Ehepersonen auffgerichteten Ehebered., pge. in weÿl. H Joh: Heinrich Lang Sen. Not. seel. Prot. sub Lit. G fol: 383.b et Seq.
Copia Test: Nunc. In dem Vid. in meo Prot: A fol. 531.b

In einer allh. Zu Straßb. ane d. lang. Straß liegend. u. in dieße Verlaßenschafft gehörig. behauß. bef. word. wie volgt.
Eÿgthb. an I.r Behauß. Hauß u. Höfflein, Hind. hauß, platz daran, mit allen deß. gebäuen, weith, recht. Zugehörd. u. Gerechtigkeit., geleg. alh. Zu Straßb. ane d. langen straß, I.s. neb. Joh. Kräuttler dem Krempen, 2.s Georg Picken Biersied. Zum schwartz. Beeren, hind. auch auff denselben stoßend, davon gehen jährl u. auff Urbani anjetzo und 14. lb d à 4. pro Cto gerechnet. gelds, der Schenckbecherisch. Stifftg. in Cap: ablößig mit 350. lb d. sonst seÿe deßelbe freÿ ledig eig. u. Vermög i. ad Conc. gel: d. 4. hujus datirter Von alh. Werckmeistern eigenh. subscrib. absch. æstimirt pro 900. lb, Nach abz. obig. beschwerd. wird annoch auszuwerff. sein 550. Darüber sagt i. teutsch perg. in alh. C. C. stb. gef. u. dero anh. Ins. Verw. V sub dato 4.ten Martÿ A° 1700. mit altem N° 1 notirt.
Ergäntzung, Vermög des üb. beÿd. gewes. Eheleuth einand. für unv: in die Ehe Zugebr. Nahr. durch nun weÿl. Hn Joh: Heinrich Lang sen. Notm. seel d. 26.ten 7.br. A° 1720. auffgericht. Invÿ.
Series rubricarum hujus Invÿ. Der Erben Unw: Nahrung. Sa. haußraths 45, Sa. faß 11 ß, Sa. Silbers 8, Sa. gold. o. 8, Sa. baarsch. 3, Sa. Erg. rests 143, Summa summarum 209 lb
Dießemnach wird auch sowohl des wittibers unv. als auch, weilen die Erben mit hülff ihres Vogts, auff d. theilb. guth renuncirt die theilb. Verlaßenschafft und. I. Massa beschrieben, Sa. haußraths 77, Sa. Wein u. Faß 30, Sa. Schiff und gesch. 5, Sa. Meels 31, Sa. Silbers 13, Sa. geld 7, Sa. Pf Zß hg 25, Sa. Eÿgenth. an i. behaußung 550, Summa summarum 739 lb – Schulden 650 lb, Nach deren Abzug 89 lb
Conclusio 563 lb
Abschatzung d. 4.t Junÿ aô 1728. Auff begehren des Ehrenvest, vnd Vorachtbahren herrn Johann Ehrhardt Metz Weißbeck ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Langen Straß gelegen, bestehet in einem beckenhauß, einseits Neben Geörg Bick Biersieder Zum Beeren, anderseit neben Johann Kreidtler Spielmann hinden auf H Johannes groß Weißbeck tochter, welche behausung hindergebäulein Stuben Cammeren, Meel Kammer Kuche, Hauß Ehren, Mit Herd und Waßerstein, back stübel, back offen, back Küche, so gewölbt, gebälckter Keller, höffel und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird vor und umb 1800 gulden. Bezeichniß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs.

Jean Erard Metz hypothèque sa part de maison au profit de la fondation Heller

1737 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 434-v
Johann Erhard Metz der weißbeck
in gegensein der Hellerischer Stifftung allhier Pflegermeister Franciscus Oesinger J.V.Lti und C. Contracuum allhier Actuarÿ und H. Johann Silberrad Schffners besagter Stifftung und alten dreÿers hiesigen Pfenningthurns – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, dreÿ quart für ohnvertheilt ahne einer weißbecken behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein, holtzhauß, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Obern straß gegen dem Bierhauß zu der Klock anjetzo dem hauß zu denen dreÿen Königen über, einseit neben Georg Pick dem Bierbrauer zum schwartzen Bären, anderseit neben Johannes Kräuttler dem Musico, hinten auff gedachten Picken – als ein währender ehe am 4. Martÿ 1700 erkaufft mithin theilbares guth, ihme zu acht 12° theiler und als erben seiner nach der mutter verstorbenen tochter Anna Maria weÿl. Johann Hamann weißbecken ehefrau seel. zu 1/12 theil so dann zu übrigen 3/12 theil seinen noch lebenden söhnen Johann Erhard, Johann Friedrich und Johann Michael deren Metzen alle dreÿen weißbecken

Jean Erard Metz l’aîné meurt en 1742 en délaissant trois fils boulangers issus de la première femme. Les experts estiment la maison 1 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 380 livres, le passif à 819 livres.

1742 (3.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 17) n° 407
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten H. Joh: Erhardt Metz des ältern, geweßten Weißbecken u. burger alhier Zu Straßb: nunmehro seel. Verlaßenschafft – nach seinem den 16.ten Jan: dießes angetrettenen 1742. Jahrs genommenen tödl. ableiben Zeitl. Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren, der auch Ehrengeachten h: Joh: Erhardts, H: Joh: Michaels u. Herrn Joh: Friderichs der Metzen, aller 3. Weißbecken und burgern dahier, des abgelebten seel. mit auch Weÿland fraun Annæ Mariæ geb. Großin in erster Ehe erzeugter u. hinterlaßener 3. Söhnen deßen nach ab intestato Erben, maßen der abgeleibte in 2.ter Ehe mit weÿl. Frauen Catharina Ostertagin gebohrner Richterin Keine Kinder erzeugt, inventirt – So geschehen in Straßb. d. 3.ten febr. 1742.

In einer allhier Zu Straßburg in der langen Straß neben dem bierhauß Zum schwartzen bähren gelegener und hernach beschriebener Weißbecken behausung ist befunden wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung und hoffstatt, höfflein v. hinterhauß, mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten u. gerechtigkeiten, gelegen dahier Zu Straßb: ane der mangen Straß, I.s; Neben Johannes Kräutlers dem Krempen, 2.s: H. Joh: Georg Pick dem biersieder, hinden deßgleichen, welche behaußung durch der Statt Straßburg geschw. Werckmeistere Vor freÿ, ledig u. Crafft Ihrer ad Conceptum gelüfferter Abschatzung vom 24.ten Jan: 1742. æstimirt u. angeschlag. worden ad 1300. lb. Welche behaußung der Schenckbecher. Stifftung umb 700 fl. So dann der hellerischen Stifft. umb 500 fl. Cap. verpfändt seÿn solle, so hernacher passive eingetragen befindt. Über sothane behaußung besagt I. teutsch. perg. Kauffbr, m. C. C. St. anh: Ins: dat: d. 4. Martÿ 1700. m. a. N° 1 sign.
Norma hujus invent. Sa. haußraths 64, Sa. Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig 19 ß, Sa. Leerer faß und bütten 6, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ringen 4, Sa. Eigenthumbs ane Einer behaußung 1300, Sa. der Schuldt 1, Summa summarum 1380 lb – Schulden 819 lb, Nach Abzug deren, Stall Summa 560 lb
Abschatzung dem 24. Januarÿ: 1742. Auff begehren weillandt deß wohll Achtbahren und bescheitenen Meister Johann Erhart Mëtz deß gewesenen weißbecken seel. hindter Laßenen Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Langen Straßen gelegen ein seitß Neben Johanneß Chreütler dem Musicanten, ander seitß Neben und hinden auff Meister Johann Jörg Picken dem bier sieter Stoßend welche behausung unden ein gangß daß hauß Ehren Neben daran ein Stuben Kuchen unden darunder ein gewelbter Keller der hoff die bachstuben und bachoffen hinden daran der heyen schoppf oben ihm Ersten Stockh eine Stuben hauß Ehren darinnen der herdt und waßerstein, der gang Mëhll Kamer und Nebenß Cammer, ihm 2.ten Stock Zweÿ Cammer der gang die Soldaten Cammer und nebenß Cammer, oben dar über ein altter tach stüll mit Zweÿ besetzten bienen daß dach mit holl Ziglen belegt, sambt aller gerëchtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg gewesenen wërck Meister sich in der besichtigung befunden und Jëtzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt vor und umb Zweÿ Tausent und acht hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Frédéric Metz cède sa part de la maison à ses deux frères Jean Erard et Jean Michel Metz

1742 (11.4.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 17) Joint au n° 407 du 3 févr. 1742
(Inventarium über Weÿl. H. Joh: Erhardt Metz des ältern, geweßten Weißbecken u. burger alhier Zu Straßb: Verlaßenschafft)
(f° 18) Cession undt Übergaab deß 3. theills der behaußung. Erschienen beÿ diesem Abtheÿllungs Concept H. Johann Friderich Metz der Weißbeck undt burger dahier, der hat in gegensein H. Johann Erhardt Metz undt H. Johann Michael Metz seiner beeden gebrüderen auch weißbecken undt burgere dahier anwesendt mein unterschriebenenen Notarii undt dißorts Inventir schreiber offentlich angezeigt und bekandt daß Er Hr Joh: Friderich Metz vor sich undt seine Erben
seinen beeden gebrüderen vorgedacht in gemeinem ohnverändert Erb auffrecht vest undt Unwiderrufflich Cedirt, Verkaufftt undt zukauffen gegeben
den dritten theil ahn ihrer Ihnen Comparenten zuständigen ererbten Weißbecken behaußung Neben den bier hauß zu schwartzen bären in der Langen straß dahier gelegen, wie selbe im dem von mir Not° den 3. febr. letzthin auffgerichteten Vätterlichen Verlaßenschaffts Inventario beschrieben befindlich, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten undt gerechtigkeiten welche gantze behaußung aber der Schenckbecherischen Stifftung dahier annoch umb 700 fl. und der hellerischen Stifftung dahier umb 500 fl. beedes ane Capital verhafftet – umn 700 guldten oder 350 lb. – Actum Straßburg den 11. Aprilis 1742.

Jean Erard et Jean Michel Metz hypothèquent la maison au profit du sénateur et boulanger Jean Jacques Lauth

1742 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 183-v
Johann Erhard und Johann Michael Metz beede gebrüder weißbecken
in gegensein H. Johann Jacob Lauth des weißbecken und E.E. großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, zween höfflein und hoffstätt cum appertinentis ane der langen straß einseit neben dem bierhauß zum schwartzen bären, anderseit neben Johannes Kipp dem kutscher, hinten auff ermeldtes bierhauß – theils als ein vätterlichen erb theils als ein von ihrem bruder und miterben im unvertheilt erb angenommenes guth

Jean Erard et Jean Michel Metz louent la maison au boulanger Jean Adam Sebastian

1742 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 616 n° 539
Johann Erhard und Johann Michael Metz gebrüder weißbecken
in gegensein Johann Adam Sebastian des weißbecken
entlehnt, eine ane der Obern straß einseit neben dem bierhauß zum Schwartzen Bären anderseit neben Johannes Kipp dem kutscher gelegenen weißbecken behausung samt deren zugehördend und gerechtigkeit, nichts davon als den platz zu dreÿ in dasigem keller würcklich liegenden faßen ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff letztverwichenen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 100 gulden

Anne Catherine Braun, femme de Jean Erard Metz meurt en 1746. L’inventaire est dressé dans une maison quai au Bois (quai des Bateliers). La moitié de maison Grand rue y est estimée à la valeur portée à l’inventaire de Jean Erard Metz père ; cette même valeur sera ensuite citée dans les inventaires ultérieurs

1746 (9.3.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 17) n° 416
Inventarium über Weÿland der Tugendtsamen fr. Annæ Catharinæ Metzin gebohrner Braunin herrn Johann Erhardt Metz deß weißbecken undt burgers dahier zu Straßburg gewesten 2.ten Ehefrauen seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet aô 1746. – nach ihrem den 7.ten Januarÿ dieses angetrettenen 1746.ten Jahrs genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren Mstr Johann Braunen auch weißbecken undt burgers dahier der abgeleibten Fr. seel. brudter alß verordneten undt geschworenen Vogts dero mit ermeltem ihrem hinterbliebeneen Wittiber ehelich erzielter undt nach todt Verlaßener Zweÿer Kindter Namentlich Anna Catharina undt Johann Erhardt die Metzen, deroselben per Testamentum nuncupativum mit angehenckten fidei Commiss instituirter Erben inventirt (…) Actum Straßburg auff Mittwoch den 9.ten Martÿ In fernerem beÿsein H. Notarÿ Frantz Heinrich Dautels von seith. deß Wittibers, So dann von Seithen der abgeleibten frawen seel. fr. Dorothea Walterin gebohrner Braunin dero Schwester Anno 1746.

Inn Einer dahier Zue Straßburg ane dem holtzstaden ohnfern dem bierhauß Zum Vogelgesang gelegener aber nicht hieheo gehöriger Weißbecken behaußung hat isch befunden wie volgt
Im der Schwartzgetuch Kammer, In der Knecht Cammer, In der Magd Cammer, In der Undern Cammer, in der Obern Stub Cammer, In der Obern Stub, In der untern stub, In der Kuchen
Eigenthumb ane Einer behaußung, so deß Wittibers unverändert. (W.) Die Helffte Von vndt ane einer Weißbecken behaußung undt hoffstatt, hinderhauß undt höfflein, mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten undt Gerechtigkeiten, gelegen dahier Zu Straßburg ane der Langen Straß, I.s: Neben Johannes Kräuttlers deß gewesenen Krempen Erben, 2.s. H. Joh: Geörg Pick dem biersieder Zum Schwartzen Bären, hinden deßgleichen, waran die übrige helfte sein deß Wittibers bruder H. Joh: Michael Metz auch Weißbecken dahier zuständig undt were sothane gantze behaußung in anno 1742. beÿ dero Vatters seel. Verlaßenschafft Inventation durch der Statt Straßburg geschw. Hh. Werckmeistere Vor Ledig eigen abgeschätzt undt angeschlagen wordten umb 1300. lb. d beÿ welchem anschlag mann auch dermahlen Es ohnpræjudicirlich gelaßen, Trifft allhero vor die angehörige heffte 650. lb. Undt ist sothane gantze behaußung der Schenckbecherischen Stifftung annoch umb 700 fl. So dann der hellerischen Stifftung annoch umb 500 fl. Capital verhafftet macht beedes Zue sammen 1200 fl. woran die helffte dem Wittiber hiehero fol. (-) passive eingetragen Zu befinden mit 300. lb. Über sothane behaußung besagt I. teutscher perg. Kbr, m. der Cancelleÿ Contr. St. Insigel dat. den 4. Martÿ 1700. m. alt. N° 1 signirt.
(E.) 2/15.te theill Vor Unvertheilt Von und ane Einer behaußung terge hernacher beÿ dem Wittem biß ziù außwurff der 325. lb. d.
(E.) Wÿdemb, Welchen Fr. Anna Catharina Schuhmacherin gebohrne Hohin H. Joh: Geörg Schuhmachers deß Weißbeckh. undt burgers dahier Ehegattin der verstorbenen Fr. seel. leibl. Mutter Zeit lebens Zu genießen. Nambl. Es hat weÿl. Hr Friderich Braun der geweßte Weißbeck undt burger alhier der verstorbenen sel. Eheleiblicher Vatter (…)
Ergäntzung der beeden Kindern und Erben, Vermög deß von mir Notario in anno 1740. auffgerichteten undt verfertigten Inventarÿ illatorum (…)
Norma hujus inventarii. Copia des vor mir d. 22. aug. 1744. mit einander auffgerichteten Codicilli reciproci – Copia Testamenti nuncupativi
Deß Wittibers ohnverändert undt die theilbare Nahrung so weillen der Kindter vogt auff das theilbar guth renuncirt unter Einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 89, Sa. Schiff und geschirr Zum becken handwerck gehörig 11, Sa. brennholtz 4, Sa. Frucht, Meel, Kleÿen und gekörns 119, Sa. faß undt bütten 12, Sa. Silber undt geschmeidts 27, Sa. goldener Ringen 4, Sa. der baarschafft 77, Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 650, Sa. Activi 12, Summa summarum 1009 lb – Schulden 862 lb, Conferendo 146 lb
Verstallungs Summa 770 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auff Dienstag den 8. Novembris anno 174-, Johann Kolb
Copia Testamenti nuncupativi – 1745 (…) dinstag den 13. tag des Monaths Aprilis abends Zwischen Sieben und Acht Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden lichtern in meiner allhier Zu Straßburg ane der Großen Gewerbs laub liegenden, Von mir Notario bewohnenden behaußung dero vordern Zwo Steigen hoch sich befindlichen Stub mit denen Fensfern auf die gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen die Viel Ehren und Tugendsamen Frau Anna Catharina Metzig gebohrne Braunin, des Ehren und Wohlvorachtbaren herrn Johann Erhardt Metz des Weißbecken und burgers allhier Zu Straßburg eheliche haußfrau Von der gnade des grundgütigen Gottes aufrechten gesund gehend und stehenden Leibes
behaußung ane der Viehe Gaß (…) Johann Rudolph Dinckel Notarius publicus

Jean Michel Metz hypothèque sa moitié indivise de maison au profit de sa belle-sœur Anne Ursule Jung femme du farinier Jean Martin Albrecht

1747 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 574-v
Johann Michael Metz der weißbeck
in gegensein seine schwägerin Fr. Annæ Ursulæ geb. Jungin Martin Albrecht des Meelmanns Ehefrau mit beÿstand H. Not. Frantz Heinrich Dautel – 500 gulden zu einem lebtägigen wÿdem verschafft
unterpfand, die unvertheilte helffte einer weißbecken behausung samt deren zugehörden und rechten ane der Obern straß, einseit neben Johann Georg Pick dem biersieder zum Bären, anderseit neben René Lanier dem korbmacher, hinten auff gedachten Pick

Jean Erard Metz cède sa moitié de maison à son frère Jean Michel Metz qui en devient ainsi seul propriétaire

1748 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 497-v
Johann Erhard Metz der weißbeck
in gegensein seines bruders Johann Michael Metz des weißbecken
eine weißbeckbehausung bestehend in vorder und hinderhauß, zween höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen gebäuden, weithen, zugehörden und rechten ane der Langen straß, einseit neben dem Bierhauß zum schwartzen Bären, anderseit neben René Lanier dem korbmacher, hinten auff ermeltes bierhauß – die übrige helffte aber seinem bruder gehörig – um 350, 250 und 300 pfund verhafftet welche er pro rata übernimmt, geschehen um 2050 pfund

Jean Michel Metz épouse en 1732 Marie Salomé Jung, veuve du boulanger Laurent Karcher : contrat de mariage, célébration
1732 (17. Xbr), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 25
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Michael Metzen, leedigen Weißbecken, des Ehrengeachten herrn Joh: Erhard Metzen, ebenmäßigen Weißbecken und burgern allhier mit Weÿl. der Ehren undt tugendsamen Frauen Anna Maria Metzin gebohrner Großin seiner Ehegattinin seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem braütigamb, mit assistentz seines Vatters vorgedacht und herrn Johann Adam Bußlers des Schuhmachers und b. allhier seines vettern ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Frauen Maria Salome Karcherin gebohrner Jungin Weÿl. herrn Lorentz Karchers geweßenen Weißbecken und burgers allhier seel. hinterbliebener Wittib, beÿständlich herrn Johann Jacob Kiehlen des Zimmermanns und b. allhier ihres geschwornen Vogten und herrn Jacob Jungen ebenmäßigen Weißbecken und burgers allhier ihres leiblichen Vatters als der hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Mittwoch den 17.ten Decembris A° 1732. [unterzeichnet] Johann Michael Metz als hochzeiter, Maria Salome Karchin als wietib als hochzein

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 109, n° 403)
1733. f. 4. febr sind nach 3. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Michael Metz der Ledige b. v. Weißbeck alhie, H. Joh: Erhard Metzen b. v. weißbecken ehl. Sohn v. fr. Maria Salome weÿl. H. Lorentz Karchers geweß. b. v. Weißbecken Nachgel. wittib, [unterzeichnet] Johann Michael Metz als hochzeiter, Maria salome Karcherin (i 113)

Fils de boulanger, Laurent Karcher épouse en 1711 Marie Salomé Jung, fille de boulanger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 234, n° 1023)
1711. Mittwoch den 9. 10.mbr. seind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copulirt worden Lorentz Karcher der ledige Weißb. h. Lorentz Karchers b. v. Weißb. ehl. Sohn vnd f. Maria Salome Jacob Jungen b. v. Weißb. allhier ehl. tochter [unterzeichnet] Lorentz Karcher alß Hochzeiter, Maria Salome Jugin als hochzeiterin (i 233)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Faubourg de Pierre, provenant de Laurent Karcher. Les apports du mari s’élèvent à 176 livres, ceux de la femme à 1 191 livres.
1733 (23.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 232) n° 23
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Johann Michael Metz der Weißbeck und die Ehren und tugendsame frau Salome gebohrne Jungin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in ihren Ehestand zugebracht haben – So geschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auff den 3.ten Monatstag Augusti et sequentibus Anno 1733. In præsentia Herrn Jacob Jungen des Weißbecken und burgers allhier der Ehefrauen geliebten Vatters.

In einer allhier Zu Str. ane der Steinstraß gelegenen, von der Ehefr. in wÿdumbs weiß genießenden weÿl. H. Lorentz Karchers geweß. Weißbecken und b. allh. der Ehefr. Ersten Ehemanns seel. hinderl. Erben eigenthümlich zuständigen beh. folgender maßen befunden worden.
Wÿdumb Welchen nun weÿl. Hr Lorentz Karcher, der gewesen Weißbeck und burger allh. dißorts Ehefrauen als seiner hinterbliebenen Wittib Zeit lebens verordnet
Series rubricarum hujus Invii. Des Ehemanns Guth, Sa. haußraths 74, Sa. Schiff v. geschirrs 4, Sa. Silbers 17, Sa. baarschafft 62, Summa summarum 158 lb – Dazu gelegt desselben haussteuren angebührige Helffte 18 lb, Solchemnach beträgt des Ehemanns in die ehe gebracht sambtlich Guth 176 lb
Der Ehefrauen Nahrung, Sa. haußraths 548, Sa. Schiff und geschirrs zum becker handwerck gehörig 32, Sa. holtz 24, Sa. frucht 67, Sa. Wein v leerer Faß 39, Sa. Silbers 40, Sa. goldener Ring 35, Sa. baarschafft 247, Sa. Schulden 138, Summa summarum 1172 lb – und wann auch noch die Helffte ane nachbeschriebenen haussteuren dazugerechnet wird antreffend 18 lb, So macht der Ehefrauen gesambt in die Ehe gebracht guth dem billigen Werth nach auß 1191 lb

Jean Michel Metz devient tributaire le 20 décembre 1732 (les registres de la tribu manquent à cette date)
1750, Registres annuels de la Taille (VII 1243) f° 188-v
Becker – Johann Michael Metz, ins. 20. Xbr: 1732

Jean Michel Metz s’offre d’acheter le drapeau de la tribu présenté au Roi. Les parties sont en litige sur le prix.
1744, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 41-v) Donnerstags den 29.t Octobris 1744
In Sachen Johann Michael Metz deß weißbecken dahier, so alß Fendrich E. E. Zunfft Wappen, da Ihro Königl. Maÿestäth Ludovicus XV. König in Franckreich Unser Aller Gnädigster König undt herr, dahier zu handen empfangen, den Er aber anjetzo vor Sich Eigenthümlich Zu behalten gesinnet, Vorgebendt herr Rathh. Geiger hätte Ihme Solchen Zuegesagt undt Versprochen.
Erkandt solle beklagter Metz schuldig seÿn den Fahnen innerhalb Vier und Zwantzig stunden E: E: Zunft wider Zu lüffern, dargegen will man Ihme die Stang undt was er daran machen Laßen wider erstatten auch vor seine bemühung sechs gulden Zu kommen laßen. N. Sance der sticker dahier erscheint fordert von obangeregtem der Zunfft fahnen Zu machen 27. livres, Welches E: E: Zunfft Gericht Zu Viel Zue seÿn duncket. Sance schützt Vor Er hätte mit dem herrn Zunfft Meister den accord also getroffen E: E: Gericht offerirt demselben 24 liures undt so Er selbe nicht annehmen will, so wolle man die Sach oder arbeith gehöriger orthen Taxiren laßen, demnach hat Sance die 24 liures sogleich acceptirt undt dafür quittirt.

(f° 45-v) Dinstags den 5. Januarÿ 1745 – In Sachen Johann Michael Metz pt° der Zunfft Fahnen Vom 29.ten 8.bris letsthien, ist auff deßen producirten Conto vom 16. Xbr 1744. der in summa 25. fl. 5 ß antrifft Erkandt daß demselben nach angeregter Gerichtlicher Erkandtnuß vor seine bemühung 6 fl
vndt vor die stang, bleÿ undt machen Lohns deß fahnens 4 fl
Undt also in allem nur 10 fl. und nicht mehrers sollen bezalt werdten.

Marie Salomé Jung meurt en 1747 en délaissant pour unique héritière testamentaire sa sœur. L’inventaire est dressé dans la boulangerie sise au Faubourg de Pierre. La moitié de maison Grand rue est portée à l’inventaire, au prix retenu lors de l’inventaire d’Anne Catherine Braun (voir ci-dessus). La masse propre au veuf s’élève à 413 livres, celle des héritiers à 3 627 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 239 livres, le passif à 3 040 livres

1747 (27.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 366) n° 254
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Salome Metzin, geb. Jungin, des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Michael Metz des Weißbecken und burgers allhier zu Straßburg geweßener Haußfrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1747. – als dieselbe Donnerstags den 23.ten Martÿ dieses lauffenden 1747.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowohl Vorgedachten Herrn Johann Michael Metz des hinterbliebenen Wittibers mit assistentz des Edel, Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Rechts gelehrten Herrn Johann Daniel Stöbers, Notarÿ publici und berühmbten Practici seines erbettenen Herrn beÿstandts als auch der Ehren und tugendsamen Frauen Annä Ursulä Albrechtin gebohrner Jungin des Ehren und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Martin Albrecht des Meelhändlers und burgers allhier geschiedener Ehefrauen der Verstorbenen seeligen eheleiblicher Schwester und ab intestato Verlaßener Universal Erbin mit beÿhilff des Edel Wohl Ehrenvest großachtbahr und Rechtsgelehrten herrn Frantz Heinrich Dautels Notarÿ publici und vornehmen Practici, Ihres erbettenen herrn Assistenten, wie auch des Ehren: und wohlvorachtbaren Herrn Andreä Münch des Weißbecken und burgers allhier Ihres geliebten Tochtermanns ersucht (…) So geschehen in Straßburg auf Donnerstag den 27.ten Aprilis et seq. Anno 1747.

In einer allhier Zu Str. ane der Vorstatt Steinstraß gelegenen, Von der Abgeleibten seeligen aus Erster Ehe theils Lebtägig genoßenen theils in diße theilbare Nahrung gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden, wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub, In der Kuchen, In der Soldaten Cammer, In der Knecht Cammer, Im Oberst hindern Stüblein, Im Keller
Antheil ane häußern. (T.) Ein drittertheil vor ohnvertheilt von und ane einer Weißbecken behaußung ane der Vorstatt Steinstraß (…)
(W.) It. der halbetheil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt, hinderhauß und höfflein mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß, einseit neben Joh: Kipp dem Gutscher, anderseit neben herrn Johann Georg Pick dem bierbrauer Zum schwartzen Bähren hinden wieder auf denselben stoßend, welche gantze behaußung vor freÿ, Ledig und eigen in dem, über Weÿland Frauen Annæ Catharinæ Metzin gebohrner Braunin herrn Johann Erhart Metz des Weißbecken und burgers allhier, geweßener Zweÿter Ehefrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, durch herrn Abraham Kolb, Notarium publicum et Practicum in Anno 1746. auffgerichteten Inventario fol: 79. fac. I.ma durch der Statt Straßburg geschwornen Hern Werckmeistere angeschlagen auch dißmahlen dabeÿ gelaßen pro 1300. lb, Beträgt daran der hiehero gehörig halbetheil 650.
Und ist die übrige helffte vorgedachtem herrn Johann Erhardt Metz des Wittibers eheleiblichem bruder für ohnvertheilt eigenthümlich zuständig. Über die gantze behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret de dato 4.ten Martÿ 1700. mit altem N° 1 bezeichnet, welchen besagter Herr Johann Erhard Metz, als mit participant in handen haben solle.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guts. Inhalt Inventarÿ über Eingangs gedachter beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch herrn Frantz Heinrich Dautel Notarium publicum et Practicum in Anno 1733. auffgerichtet
Wÿdemb, Welchen die abgeleibte seelige Von auch Weÿland herrn Lorentz Karcher, dem geweßenen weißbecken und burgern allhier Ihrem Erstern haußwürth ebenmäßig seel. Lebtägig genoßen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Des Wittibers ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 4, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 6 ß, Sa. Antheils ane einer behaußung 650, Sa. Schuld 75, Erg. wird Von dem abgang übertroffen, Summa summarum 733 lb – Schulden 320 lb, Detrahendo Verbleibt 413 lb
Dießemnach wird auch der Erbin ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 139, Sa. Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig 12, Sa. Silber geschmeids 8, Sa. goldener Ring 15, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1225, Sa. Schulden 126, Erg. Rest 2174, Summa summarum 3702 lb – Schulden 75, Nach deren Abzug 3627 lb
Endlichen Wird nun auch das Gemein verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 69, Sa. Schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig 2, Sa. Frucht und Meels 32, ß Brennholtzes 6, Sa. Wein und Lährer Vaß 49, Sa. Silber geschmeids 7, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 94, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1525, Sa. Antheils ane einer behaußung 400, Sa. Schulden 47, Summa summarum 2239 lb – Schulden 3040 lb, In Vergleichung 801 lb – Stall Summ 3074 lb
Abschatzung dem 5. Maÿ. 1747. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen Martin Johann Michelm Mëtz deß weilandbecken, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Stein Straß

Jean Michel Metz se remarie en 1748 avec Marie Elisabeth Klein, fille de tonnelier : contrat de mariage, célébration. La mari assure à sa femme la jouissance viagère de sa maison
1748 (14. 8.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 326
Eheberedung Zwischen derm Ehrengeachten Hn Johann Michael Metz, dem Weißbecken Wittiber und burger allhier Zu Straßburg alß dem hochzeiter, mit assistentz Hn Johann Jacob Lauth auch Weißbecken und E. E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Mariä Elisabethä Kleinin Weÿl. H. Johann Georg Klein, deß geweßenen Kieffers und b. allhier seel. mit fr. Dorothea Elisabetha geb. Reebhaanin seiner hinterbliebenen Wb. dermahlen Hn Johann Martin Schwind deß Kieffers und Weinhändlers allhier ehelich erzeugter tochter amß der Jgfr. Hochzeiterin mit beÿstand ihres erstged. H. Stieffvatters ane dem andern theil, gepflogen
6.to hat der hochzeiter sich gegen der Jgfr. Brauth wohlmeinend ercläret und Vernehmen laßen, mithin deroselben consentirt und eingewilliget, wann E Vor Ihro dießes Zeitliche gesegnete, daß Sie seine allhier Zu Straßburg ane der Langen straß gelegene Becken behaußung einseit neben dem Bierhauß Zum schwartzen Bähren, anderseit neben einem Korbmacher, hinten auf Voriges Bierhauß stoßend, die tag Ihres lebens wÿdembs weiße Zu besitzen, Zu bewohnen, Zu nutzen und Zugenießen berechtiget, dagegen aber auch schuldig und Verbunden seÿn sollen selbige in gutem bau stand und Ehren Zu erhalten, Wie auch Von denen alß dann darauff hafftenden passiv Capitalinen die jährliche Zinß abzurichten und Zu bezahlen (…)
Actum Straßburg Montags den 14.ten 8.bris A° 1748. [unterzeichnet] Johann Michael Metz als hochzeiter, Maria Elisabetha Kleinin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 294-v, n° 1055)
1748. Mittw. d. 6. Nov. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Joh: Michael Metz weißbeck b. und Wittiber allhier u. Jfr. Maria Elisabetha Weÿl. H. Joh: Georg Klein des Kiefers und b. alhier hinterl. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Michael Metz als hochzeiter, Maria Elisabetha Kleinin als hochzeiderin (i 300)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 994 livres, ceux de la femme à 704 livres. Le prix d’estimation retenu pour la maison est celui cité à l’inventaire d’Anne Catherine Braun

1748 (25. 9.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1146) n° 581
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Johann Michael Metz des Weißbecken und der Ehren: und tugendsahmen Frauen Mariæ Elisabethä Metzin gebohrner Kleinin, beeder Eheleuthe und bürgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, Auffgerichtet Anno 1748. – in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich deren jeedes Vermög Ihrer den 14.ten 8.bris dieses zu end gehenden 1748.sten Jahrs vor mir Notario auffgerichteten Eheberedung §° 3.tio Vor unverändert reservirt und vorbehalten haben (…) So beschehen in fernerem beÿweßen Hn Johann Martin Schwind des Kieffers und Weinhändlers und Frauen Dorothea Elisabetha gebohrner Reebhahnin, beeder Eheleuthe und bürgeren allhier der Ehefrauen respê. Stieffvatters und eheleiblicher Mutter, Straßburg Montags den 25.ten 9.bris et Sequenti Anno 1748.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen straß gelegenen dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eÿgenthumb ane einer behaußung. (M.) Nembl. Eine behaußung, hoffstatt, hinderhauß und höfflein, mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß, j. s. neben S. Lannier dem Korbmacher, 2. s. neben H. Johann Georg Pick dem bierbrauer Zum schwartzen Bähren, hinden wieder auf denselben stoßend, welche vor freÿ, leedig und eigen in dem, über Weÿl. Fr. Annä Catharinä Metzin gebohrner Braunin, H. Johann Erhart Metz, des Weißbecken und burgers allhier, geweßener Zweÿter Ehefrauen nun mehr seel. Verlaßenschafft, d. H. Notarium Abraham Kolb in A°1746. auffgerichteten Inv° fol: 79. durch der Statt Straßburg geschworne Hern Werckmeistere angeschlagen Vor 1300. lb. Über die gantze behaußung besagt j. teutscher perg. Kffbrf, mit der St. Str. anhangendem C. C. Insigel verwahret de dato 4.ten Martÿ 1700. mit altem N° 1 bezeichnet. Die eine helffte solcher behaußung War letzthin erwehntem Hn Joh: Erhard Metz deß ehemanns eheleibl. Bruder Zuständig, deme sie aber ist abgekaufft und in der C. C. Ctb. Verschrieben worden darüber der Kauffbrieff noch nicht Verfertiget.
(f° 15) Wÿdemb, Welchen der Ehemann aus erster Ehe lebtägig Zu genießen berechtiget ist. In Krafft der zwischen Ihme und seiner den 23. Martÿ A° 1747. verstorbenener ersten Ehefrau an Weÿl. Frauen Mariæ Salome gebohrner Jungin Vor H. Notario Frantz Heinrich Dautel den 17. Xbre A° 1732. auffgerichteten Eheberedung §° 3.tio (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarii. Des Ehemanns in die ehe gebracht Gut, Sa. haußraths 296, Sa. Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig 50, Sa.Curiosa o, Sa. Werckzeugs Zum drehen gehörig 6, Sa. Brennholtzes 6, Sa. Frucht, Meel und Kleien 131, Sa. Wein und leeren Faß 54, Sa. Silbergeschmeids 48, Sa. goldenen Rigs 13 ß, Sa. Baarschafft 494, Sa. Eigenthums ane I.r behaußung 1300, Sa. Schulden in die Nahrung zugeltend 13, Summa summarum 2402 lb – Schulden 1463 lb, Nach deren Abzug 939 lb, Wann aber darzu gerechnet wird die helffte ane denen haussteuren angehörig mit 55 lb, So macht des Ehemanns in die Ehe gebracht gut Zusammen aus 994 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 249, Sa. Silbergeschmeids 18, Sa. Goldener Ring 15, Sa. baarschafft 364, Summa summarum 648 lb – Darzu gelegt die ihro gebührige helffte ane denen haussteuren antreffend 55, So begreifft ihr der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen in sich 704. lb

Les contrôleurs de la tribu font grief à Jean Michel Metz de ne pas respecter le prix du pain. Il se justifie en disant qu’il s’agissait d’une aumône
1758, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 84-v) 1758. Donnerstags den 1. Junii – angeklagt
Iidem [Martin Albrecht und Joh: Michael Grieß beede Riegere Klagen] Cra. Michael Metz daß derselbe zu 3 beÿ Ihme angeholten schwartzen Laiben brod vor ½ Sols darin brod geben.
Derselbe sagt Zur Verantwortung daß derjenige Knab so sothane 3. Laib brod abgeholt, Ihme vor seine Krancke Mutter um Gottes willen ein Klein Weiß brödel gefordert, dahero er Ihme solches als ein Allmoßen geben Vermeint dahero nicht straffbar zu seÿn.
Erk. seÿe Bekl. von der Straff zu entladen und nur in daß Uncosten zu condemniren (Rieger 6 ß, Zunnftsch. 1 ß, Büttel 1 ß)

Les contrôleurs font grief à Jean Michel Metz de vendre des brioches fraîches un jour où il est tenu de vendre du pain sec. Il se justifie en disant qu’il avait mis les brioches à refroidir à l’extérieur
(f° 117) 1759. Dienstags den 19. Junÿ
Iidem [Michel Grieß und Georg Schäffer beede Er En Zunfft der Becker geschworne Riegere] Klagen contra Michael Metz den Weißbecken, daß er den 19. Maÿ als an seinem trockenen tag frist gebackene Brioches auf dielen liegend vor dem Hauß exponirt gehabt habe auch sonst allezeit an Seinen trockenen tägen * dem beÿ Ihme, seiner Außsaag nach bestelltem Eÿerbord Zum verkauffen außstelle.
Beklagter Zugegen sagt, Wann Er dergleichen bestellt habe, laße er solches Vor so in Hauß stellen nur daß es Kalt werden solle, nicht aber Zum Verkauffen.
Erk. solle bek. denen Klagenden Riegern 6 ß und 2 ß Gerichts Cösten Zahlen. (Rieger 6 ß, Prot. 1 ß, Büttel 1 ß)

Les contrôleurs reprochent par deux fois à Jean Michel Metz de vendre du pain frais les jours où il est tenu de ne pas le faire
(f° 151) 1761. Dienstags den 17. Februarÿ
Iidem [Stephan Franck, dieser Ehrs. Zunfft geschw. Rieger Klagt] Cra. Michael Metz den Weißbecken, daß derselbe am Neuen Jahrs tag, da sein trockener tag geweßen frisch gebacken Eÿer brod v. Stollen feil gehabt v. verkaufft.
Bekl. Ehefrau zugegen, Kan der Anklag nicht in Abred seÿn.
Erk. seÿe bekl. in 8 ß Straff und 2 ß Gerichts Costen Zu condemniren.

(f° ) 1762. Mittwochs den 6. Januarÿ 1762
Michael Kätzel v. Joh: Georg Schäffer dieser Ehrs. Zunfft geschw. Riegere Klagen Cra. Joh: Michael Metz den Weißbecken, daß derselbe d. 25. xbris Jüngst Von dem Laden hienweg Vor 5 sols Weich eÿerbrod v. den 6. Jan: letzthin abermahl 2. König Kuchen Verkaufft da doch beedes sein trockener tag ware, bitte denselben beÿ dem Articul nach zu bestraffen und
Bekl. Ehefrau Zugegen zur Verantwortung gesagt daß Was das Eÿerbrod beträffe seÿe solches aus der Stuben verkaufft worden, die König Kuchen aber belangend, wären solche trocken geweßene.
Ist aber durch die Riegere anderster überwießen.
Erk. seÿe Bekl. vor dieses mahl die Straff zu entlaßen v. nur in 3 ß vor die Rieger v. 10 ß ß Gerichts Cösten Zu condemniren. (Rieger 6 ß, Scriba. 1 ß, Büttel 1 ß)

Jean Michel Metz meurt en 1763 en délaissant deux filles issues de la veuve. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre à la veuve est de 813 livres, celle des héritiers de 290 livres. L’actif de la communauté s’élève 230 livres et le passif à 1 522 livres

1763 (3.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1192) n° 1362
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten herrn Johann Michael Metz, geweßenen Weißbecken und bs. allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1763. – nach seinem Sambstags den 12.ten Junÿ dieses instehenden 1763.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und tugendsamen Fraun Mariä Elisabethä Metzin gebohrner Kleinin, der hinterbliebenen Wittib unter assistentz des Ehrenachtbaren herrn Johann Martin Schind, des ältern, Kiefermeisters und Weinhändlers auch bs allhier ihres geehrten Stiefvatters, den sie ane Vogts statt zu ihrem beÿstand hierzu erbetten, wie auch des Ehrenachtbaren Mr Theobald Roser, Weißbeck und bs. allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Salome, die, den 22.ten Maÿ 1753. und Catharinæ Salome so den 31.ten Maÿ 1755. zur Welt gebohren worden, und der Entseelte seel. mit Ihro seiner hinterbliebenen Fraun Wittib erzeugt, und ab intestato zu zwo gleichen portionen und haupttheilen Zu seinen Erbinen hinterlassen (…) So beschehen Straßburg Mittwochs den 3.en Augusti Anno 1763.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß neben dem bierhauß zum schwartzen bären gelegenen und in diese Verl. gehörigen dannenhero hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folget
Eigenthum ane Einer behaußung. (E.) Nemblichen I. behaußung, Hoff, Hoffstatt, hinterhauß und Höfflein, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der langen Straß, 1. s. neben H. Johann Georg Pick, dem bierbrauer Zum Schwartzen Bären, 2.s neben Mr Balthasar Koch dem bohrermacher, hinten auf Juncker Rathsamhausen stoßend gelegen, so über hernach folgende passiv Capitalien gegen männiglich leedig und eigen, Es ist aber diese behaußung und dero zugehörd durch (die Werckmeistere) außweißlich deß Zu mein Notarii Concept übergebenen Abschatzung Zeduls vom 19.ten Julÿ jüngst für freÿ leedig und eigen taxirt worden pro 900 lb. Über die gantze behaußung besagt j. teutsch. perg. Kfbrf. mit der Stadt Stßbr. C. C. St. anh. Insigel verwahret de dato 4.ten Martÿ 1700. mit altem N° 1 bezeichnet. Die helffte dieser behaußung und dero Zugehörde hat der abgeleibte seelig von seinen Eltern seel. ererbet, und die übrige helffte in seinem Bruder Joh: Erhart Metz dem weißbecken und br. allhier erkauffet, wie der in allhiesiger C. C. stb den 27.ten Junÿ A° 1748. verfert. Kfbr. weiset
Ergäntzung der Wb. ermanglenden ohnveränderten Guths. Nach anleitung des über beeder geweßter Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich Notarius den 25.ten 9.bris et Seq 1748. Verfertigten Inventarÿ befindet sich dermahlen ane ihr der nunmahligen Wb. eingebrachten Vermögen
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Der Wb. ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Silbern geschmeids 5, Sa. goldener Ring 7, Sa. Baarschafft 9, Sa. activorum 84, Sa. Ergäntzung 681, Summa summarum 813 lb
Solchemnach wird auch der Kinder und Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 63, Sa. Schiff und geschirrs Zum Becken handwerck gehörig 9, Sa. leerer faß 8, Sa. Silbern Geschmeids 15, Sa. goldenen Rings 6 ß, Sa. baarschafft 6, Sa. Eigenthums ane I. behauß. 900. Ergäntzung 818, Summa summarum 1824 lb – Schulden 1534 lb, Nach deren Abzug 290 lb
Endlichen folgt auch das gemein verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 48, Sa. frucht Meel und holtz Zum becken handwerck gehörig 30, Sa. Weins und leerer faß 31, Sa. Geschmeids 3, Sa. baarschafft 117, Summa summarum 230. lb – Schulden 1522 lb, theilbar passiv onus 1291 lb
Beschluß summa gegenwärtigen Inventarÿ 1063. lb – Stall summ 61 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Straßburg Montags den 14. Octobris 1748
Copia Codicilli – der Ehrenachtbare Johann Michael Metz der Weißbeck und burger allhier Zu Straßburg mich Notarium (…) zu sich in seine ane der langenstraß gelegene Behaußung berufen und kommen und erbettenn laßen, welchen wir auf unßer erscheinen in der untern vordern Stub mit denen Fenstern auf die Gaß, des haußehren und die Kuchen außsehende, Krancken und schwachen dannenhero Zu bette liegendem leibs (…) Johann Daniel Stöber Notarius cum paraphe

Compte que rend le tonnelier Jean Martin Schwind de la gestion des biens qui appartiennent à ses petites-filles par alliance
1770 (30.4.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 876) n° 7, 13, 19, 24
Rechnung Mein Johann Martin Schwind des Kiefers Weinhändlers als geordnet und geschworenen Vogts Weil. Joh: Michael Metz des gewesenen Weißbecken seel. hinterlassener zwo töchtere, meiner stief Enckele, Namens Jungfr. Maria Salome und Jgfr. Maria Catharina der Metzen, In sich haltend was ich für dieselbe vom 14. 7.bris 1768 bis den 30. apr. 1770 eingenommen und hingegen wieder ausgegeben habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

Partage du numéraire provenant de Marie Elisabeth Jung entre Marie Salomé Metz femme du farinier Jean Georges Riedinger et Marie Catherine Metz
1772 (2. Maÿ), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 861) n° 94
Abtheilung Derjenigen Baarschaft, so beÿ Erörterung Weil. Fraun Mariæ Elisabethæ Jungin gebohrner Kleinin Hn Johannes Jung, des Weißbecken und burgers alhier gewesenen Ehefraun seel: hinterlaßenen in erster Ehe mit Weil. Hn. Joh: Michael Metz, dem gewesenen ebenmäßigen Weißbecken und burgern allhier erzeugten Zwo töchteren, Namens Fraun Mariæ Salome Riedingerin gebohrner Metzin, Hn Joh: Georg Riedinger ds Meelhändlers und burgers alhier Ehefraun, und Jungfraun Mariä Catharinæ Metzin erblichen Zugefallen, und unter deneselben bisher ohnvertheilt geblieben
Summa 19. lb

Le tuteur des deux filles de Jean Michel Metz vend la maison au plus offant. Le boulanger Jean Jung s’en rend propriétaire

1764 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 681-v
Diebold Roßer der weißbeck als vogt weÿl. Johann Michael Metz des weißbecken 2 töchter Salome und Catharina der Metz
in gegensein Johannes Jung des weißbecken, als letzt und meistbietenden
eine Weißbecken Behausung bestehend in vorder und hinter hauß, zweÿen höffen und hoffstäften mit allen begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langen straß, einseit neben dem bierhaus zum schwartzen Bären, anderseit neben Johann Walter Koch dem bohenmacher, hinten auff ermeltes bierhaus – als ein elterlich erbguth – um 350 und 250 lb verhafftet, geschehen um 1425 pfund

Originaire de Schwindratzheim, Jean Jung est reçu tributaire chez les Boulangers le 9 août 1764 comme boulanger de pain blanc
1764, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12-13)
(f° 203) Gericht gehalten Donnerstags den 9. Augusti 1764 – Frembder Neuzünfftiger (dt. 4 lb 6 ß)
Johannes Jung von Schwindratzheim gebürtig prod. burger Urkund, will dißorts Leibzünfftig v. Weißbeck werden, bittet um gericgt. reception. Erk. Willfahrt

Le boulanger de pain blanc allemand Jean Jung est autorisé à devenir boulanger de pain blanc français
1770, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 28) 1770. Donnerstags den 27. Septembris – Handwercks änderung
Johannes Jung der bißherige teutsch Weißbeck, Will sein Handwerck in die frantz. Weißbecker Profession verwandlen, bittet Gerichts Permission.
Erk. seÿe Ihme nach Ordnung Zu Willfahren.

Les contrôleurs font grief à Jean Jung de vendre des bretzels. Il répond qu’il s’agit d’une commande destinée à la dégustation, passée par le meunier Walther qui le confirme
(f° 76) 1774. Quartal-Gericht Donnerstags den 22. Septembris – Straf
Die beÿden Rügere dieser Ehrsamen Zunft Klagen wieder Mr Johann Jung den frantzösischen Weis: becken, daß er den 13.ten Februarii h: a: Fasten: Brettstellen auf den Kauf gebachen Habe, bitten dahero zugegen bringt Zu seiner Verantwortung Vor, daß er Zwar Fasten: Brettstellen allein nur für gute Freunde gebachen habe, und unter andern Hn N. Walther dem Mühlen Biersieder etwelche Zum Versuchen als ein Præsent zugeschickt habe, Bitt deswegen absolutionem.Daraufhin wurde Erkandt. Seÿe Herr Walther darüber abzuhören. Herr Walther gegenwärtig sagte aus, daß er einige Fasten: Brettstellen aber nur Zum Versuchen bey ihme Beklagten hat abholen laßen, wie er nun Klägere beÿ ihme zu rügen wahrgenommen hatte, so hat er Beklagt. solche gleich wieder Zurücjg geschickt.
Auf all dieses Vor: und Anbringen, wie auch Verantwortung wurde Erkannd, Seÿe Beklagter vor dieses mal nur in 15. ß Straf und in die Unkosten ad 6 ß liquidirt condemnirt.

Fils du prévôt de Schwindratzheim, Jean Jung épouse en 1764 Marie Elisabeth Klein, veuve de Jean Michel Metz : contrat de mariage, célébration à la Robertsau
1764 (9.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 766
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehren achtbare H. Johannes Jung, der leedige Beck H. Adam Jung, Stabhalters Zu Schwindratzheim mit weÿl. Fr: Margaretha gebohrner Großin seel. ehelich erzeugter Sohn, alß hochzeiter beÿständlich solchen seines Vaters ane einem
So dann der Ehren und tugendsame Fr. Maria Elisabetha Metzin gebohrne Kleinin weÿl. H. Johann Michael Metz Weißbecken und Burgers dahier seel. hinterbliebene Frau Wittib als hochzeiterin unter assistentz H. Johann Martin Schwing des ältern Kiefermeisters undt Weinhändlers auch burgers dahier ihres geliebten Stiefvaters ane dem andern theil
Sambstags den 9. Junÿ Anno 1764, in obigen H. Schwinden behaußung ane der Bloen Wolcken gaß gelegen [unterzeichnet] Johanns Jung Alß höch Zeitter, Maria Eliesabetha Metzin als hochzeiterin

Mariage, Robertsau (luth. p. 411)
Mittwoch den 25. Julii 1764 seind nach zweÿmaliger ausruffung in der Prediger und St. Nicolai Kirch in Straßburg allhier auf Obrigkeitliche Erlaubnis Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johannes Jung der ledige beck von Schwindratzheim, H. Adam Jung herrschafftlicher Stabhalter daselbst Ehelicher Sohn, und Frau Maria Elisabetha gebohrne Kleinin, weÿland Johann Michael Metz, gewesenen Weißbeck und burger i Straßburg nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] Johannes Jung als hochzeÿtter, Maria Elisabetha Metzih ams hochzeiderin (i 216)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 466-v) Im Jahr Christi 1764 Dom: III und IV post Trinitatis als en 8. und 15. Julÿ, wurden proclamirt Johannes Jung der ledige Weisbeck von Schwindratzheim, weil. Adam Jungen, Frauen haus Meÿers daselbst, mit Margaretha Grosin ehel. erzeugter Sohn, und Frau Elisabetha Kleinin weil. Johann Michael Metzen, gewesenen Weißbecken und burgers allhier nachgelaßener Wittib, Sind den 23. Julÿ in der Ruprechtsau copulirt worden (i 472)

Jean Jung devient bourgeois une quinzaine de jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Boulangers
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 45-v
Johannes Jung der weißbeck von Schwindratzh. erhalt des burgerrecht von seiner Ehefrau Elis. weÿl. Joh: Michel Metzen gewesenen weißbecken und burgers allhier hinterl. Wittib umb den alten burg. schilling will dienen beÿ EE. Zunfft der becker. Jur. eod. [11. aug. 1764]

Marie Elisabeth Jung meurt en août 1764 en délaissant deux filles de son premier mariage. La maison est portée au prix de 900 livres retenu en 1763. La masse propre au veuf s’élève à 347 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 928 livres, le passif à 799 livres

1764 (21.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1195) n° 1393
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Fraun Mariä Elisabethä Jungin geb. Kleinin, des Ehrenachtbahren Herrn Johannes Jung des Weißbecken und vertrösteten burgers allhier Zu Straßburg geweßter Ehefraun nunmehr selig Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1764. – nach ihrem Donnerstags den 16.ten dießes Monaths Augusti und instehenden 1764.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehrenachtbahren Herrn Theobald Roßer, Weißbecken und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariä Salome, die den 22.ten Maÿ A. 1753 und Catharinä Salome so den 31.ten Maÿ 1755 Zur Welt gebohren worden und die Entseelte selig in erster Ehe mit weÿland dem Ehrengeachten Herrn Johann Michael Metz, gewesenen Weißbecken und burgern alhier ihrem den 12.ten Junÿ des 1763.sten Jahrs verstorbenen Ehemann selig erzeugt und ab intestato zu zwo gleichen portionen und Hauptteilen Zu Erbinnen verlaßen hat, inventirt (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn Herrn Adam Jung des Stabhalters Zu Schwindratzheim des Wittibes eheleiblichen Vaters wie auch Herrn Johann Martin Schwind des ältern Kieffer meisters und Weinhändlers, auch burgers allhier der abgeleibten selig Stiefvaters, Straßburg Dienstags den 21. Augusti A° 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß neben dem bierhauß zum schwartzen bären gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen dannenhero hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 10) Eigenthum ane einer behaußung. Nemblichen I. behaußung, Hoff, Hoffstatt, hinterhauß u. Höfflein, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der langen Straß, 1. s. neben Herrn Johann Georg Pick, dem bierbrauer Zum Schwartzen Bären, 2.s neben Mr Balthasar Koch dem bohrermacher, hinten auf Juncker Rathsamhausen stoßend gelegen, so über hernach folgende passiv Capitalien gegen männiglich ledig und eigen, Es ist aber dießlbe behaußung und dero Zugehörde durch (die Werckmeistere) außweißlich deß Zu mein Notarÿ Concept übergebenen Abschatzung Zeduls Zu der abgeleibten ihres erstern Ehemanns selig Verlaßenschafft begriffenen Inv: vom 19.ten Julÿ 1763. für freÿ ledig und eigen taxirt worden pro 900 lb. Über die g. behaußung bes. j. teutsch. perg. Kfbr. mit der Stadt Stßbr. C. C. St. anh. Insigel verw. de dato 4.ten Martÿ 1700. m. a. N° 1 bezeichnet, die helffte dießer behaußung und dero Zugehörde hat der abgeleibten Fraun selig ihr erster Ehemann selig von seinen Eltern selig ererbet, und die übrige helffte von seinem Bruder Joh: Erhart Metz dem Weißbeck u. br. allhier erkauffet, wie der in allh. C. C. stb den 27.ten Junÿ A° 1748. verfert. teutsche perg. Kfbr. weiset.
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 29, Sa. Silbern geschmeids 10, Sa. activorum 307, Summa summarum 347 lb
Dießemnach wird zufolg obiger berichts alles übrige sowohl activé als passivé den Krn und Erben vor elterl. Guth zugeschrieben, Sa. haußraths 229, Sa. Schiff und geschirrs Zum Becken handwerck gehörig 7, Sa. Meels Kleien und Gekörns 80, Sa. Wein und Faß 94, Sa. Zugschwein 24, Sa. Silber und Geschmeids 23, Sa. goldener Ri,g und geschmeids 27, Sa. baarschafft 527, Sa. Eigenthums ane I. behaußung 900, Sa. Activorum 23, Summa summarum 1928. lb – Schulden 799 lb, Nach solchem abzug 1128 lb

Jean Jung se remarie en 1765 avec Catherine Simon, fille d’un tanneur de Barr : contrat de mariage, célébration. Le mari assure à sa femme la jouissance viagère de la maison Grand rue

1765 (18.2.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 540) n° 70
Eheberedung – Zwischen dem Wohl vorgeachten Herrn Johannes Jung, Weißbecken Wittibern und burgern allhier zu Straßburg, als hochzeitern an einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Catharinæ Simonin von Barr gebürtig, Weÿl. H. Adam Simon geweßenen Rothgerbers und burgers zu gedachtem Barr, mit auch Weÿl. frauen Anna Catharina Simonin gebohrner Höffstetterin, seiner geweßenen Ehefrauen ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern Theil
Ane dem Sechßten, dafern der hochzeiter vor ihro der hochzeiterin dieses Zeitliche gesegnen sollte, es seÿe auch gleich Kinder vorhanden oder nicht, so verschreibt er ihro Zu einem Lebenslänglichen Wÿdumb und Genuß, deßen alh. Zu Straßburg an der langen Straß gelegene Weißbecken behaußung Zum schwartzen bären genannt, mit allen deroselben begriffen Rechten und Gerechtigkeiten, also und dergestalten daß sie die hochzeiterin, bemeldte behaußung die tage ihres Lebens, und nach der Stadt Straßburg Gebrauch und Gewohnheit Zu nutzen und Zu genüßen berechtiget, hingegen aber auch das hauß in denen nöthigen Baw, Reparationenen Zu erhalten, und die beschwerden auch davon Zu bezahlen schuldig seÿn solle
auf Montag den 18. Februarii A° 1765. [unterzeichnet] Johannes Jung Als hochzeitter, Catharina Simonin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 35-v, n° 9)
1765 Mittwoch den 13. Mertz sind nach ordentlich geschehenen Außruffungen ehelich eingesegnet worden in der Kirch Zu S. Nicolai, Johannes Jung, der wittwer, weißbeck und burger alhiern Adam Jung des Stabhalters Zu Schwindratzheim, und weÿland Margaretha gebohrner Großin ehelicher Sohn, und Jungfer Catharina, weÿland Johann Adam Simon, geweßenen Rothgerbers und burgers Zu Barr, und weÿland Catharina gebohrner Heffstetterin hinterlassene eheliche ledige tochter [unterzeichnet] Johanes Jung als hochzeÿter, Cathrina Simonin hochzerin (i 38)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue, portée à son prix d’achat, soit 2 025 livres. Les apports du mari s’élèvent à 431 livres, ceux de la femme à 2 482 livres.

1766 (18.4.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 530) n° 220
Inventarium über Herrn Johannes Jung, des Weißbecken, und Frauen Catharinæ Jungin gebohrner Simonin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1766. – der Ursachen, alldieweilen beede Ehepersohnen in der, Vor mir Notario den 18. febr. 1765. auffgerichteten Eheberedung, und dem darinn stipulirten 3.ten articul, solches expresse mit einander abgeredet haben, inventirt (…). Actum Straßburg in fernerem beÿseÿn H. Lorentz Blind des Huffschmidts und burgers allhier der Ehefrauen hierzu erbettenen beÿstands, auff Freÿtag d. 18. Aprilis und folgende täge Anno 1766.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen dem diesortigen Ehemann eigenthümlich zuständigen becken behaußung Zum schwarten Bären genannt, befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane behaußung Zu Barr gelegen (F.) Der Vierte Theil Vor ohnvertheilt Von : und ane einer vordern und hintern behaußung (…) gelegen in dem Flecken Barr in der Wiedengaß (…)
Item der Vierte Theil Vor ohnvertheilt ane einem leeren platz samt darauf befindlichen Gruben und Loh Käß Rahmen auch in bemeltem Flecken Barr in dem bilger: Gäßell gelegen (…)
(f° 15-v) Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Nemblichen eine Weisbecken: Behaußung, bestehend in Vorder: und Hinter hauß, zween höffen und hoffstätten, mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier ane der Langen Straß, einseit neben dem bierhauß zum schwatzen Bären, anderseit neben Johann Walther Koch dem bohrenmacher, hinten auf ermeltes bierhauß stoßend, gelegen, so über hernach befindliche beÿ des Ehemanns Passiv: schuldig eingetragene Capitalien, freÿ, ledig und eigen, Und ist dieße behaußung um den neml. Preis, wie solche der dießorts Ehemann käuflichen an sich gebracht, auch hier ohnpræjudicirlichen angeschlagen word. Vor 2025. lb. Darüber besagt ein, in alhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertigter pergamentener Kauf: Contract, mit deroselben aufgedrucktem größern Insiegel Verwahret, de dato 13. Octob. 1764. in sich haltend, wie nehmlichen der dießortige Ehemann Vorbeschriebene behaußung Von Johann Michael Metz des geweßenen Weißbecken 2. töchteren, in steigerungs weis ane sich gebracht hat. So dann noch ein anderer in berührter Contract Stub passirter pergamentener Kauffbrief mit deroselben anhangandem größerem Insiegel corroborirt, de dato 27. Junÿ 1748.
(f° 20) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 286, Sa. Wein und leeren Faß 107, Schiff und geschirr Zur Becker: Profession gehörig 110, Sa. Frucht, Meel und dgl. 163, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 36, Sa. der Baarschafft 55, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2025, Summa summarum 2784. lb – Schulden 2368, Nach deren Abzug 416 lb, Und wann die demselben gehörigen helffte ane denen haussteuren darzu gerechnet wird, 15 lb So belauffet sich des Ehemann völlig in die Ehe gebrachtes Guth dem billigen Werth nach auf 431 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Haußraths 122, Sa. Wein und leeren Faß 19, Sa. Silbers 19, Sa. Goldenen Ringe 42, Sa. Eigenthumbs ane behaußungen Zu Barr 501, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 353 lb, Sa. angelegter Capitalien 1409, Summa summarum 2467 lb – deme beizusetzen die Ihro gebührige helffte ane denen haussteuren 15, Solchemnach erstrecket sich der Ehefrauen gesambte in die Ehe gebrachte Nahrung dem wahren Werth nach auf 2482 lb

Catherine Simon devient bourgeoise par son mari en juin 1766
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) n° 93-v
Catharina Simonin, von Barr gebürtig, erhalt des burgerecht von ihrem Ehemann Johannes Jung dem weißbeck und burgern allhier umb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE Zunfft der Becker, promis. den 12. Junÿ 1766.

Jean Jung hypothèque la maison au profit du boucher Jean Daniel Pfeffinger l’aîné

1769 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 485-v
Johann Jung der weißbeck
in gegensein Johann Daniel Pfeffinger sen. des metzgers – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Obernstraß, einseit neben Johann Georg Pick dem bierbrauer, anderseit neben Johann Walter Koch dem bohrenmacher, hinten auff gedachten H. Pick

Jean Jung et Catherine Simon hypothèquent la maison pour pouvoir la reconstruire au profit des enfants mineurs de François Joseph Thomas Eggs, secrétaire aux affaires criminelles

1769 (9.12.), Chambre des Contrats, vol. 643 n° 834-v
Johann Jung der weißbeck und Catharina geb. Simonin mit beÿstand Johann Georg Seltz des weißbecken und Michel Wick des meelmanns mit ferner beystand H. Johann Philipp Graffenauer des Cantzleÿverwandten als curatoris ad actum
in gegensein S.T. H. SV. Johann Franz Geiger als vogt Franz Joseph Thomas Eggs des verjichts schreibers dreÿ kinder Mariæ Elisabethæ Agnes, Franziscæ Louisæ und Joseph Georg Ignatz der Eggs, zur erbauung hernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der mittlern Langen straß, einseit neben Johann Georg Pick dem biersieder, anderseit neben Johann Walter Koch dem bohrenmacher, hinten auff gedachten H. Pick

Le boulanger français Jean Jung et Catherine Simon font dresser un inventaire de faillite. Les biens de la femme s’élèvent à 3 491 livres. L’actif de la communauté et du mari est de 4 402 livres, le passif de 10 119 livres. Jean Jung déclare qu’il a fait démolir et reconstruire la maison peu après l’avoir achetée et que les frais de construction se sont montés à 6 000 livres

1776 (29.1.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 584) n° 327
Inventarium über Johannes Jung des frantzößischen Becken und Fraun Catharinæ geb. Simonin, beder Eheleuthe und burgere, alhier Zu Straßburg dermalen besitzende Activ: und Passiv: Nahrung, auffgerichtet in Anno 1776. – Welches beÿderseithiges Vermögen ad Requisitionem ged. beeder Eheleuth und Herrn Lt. Johann Philipp Graffenauer, Cancellariæ Substituti et Procuratoris Vicarii beÿ Löbl. Magistrat, auch burgers alhier als der dißeithigen Ehefrauen ane Vogts statt angesprochenen beÿsitzers angesehen Sie die Ehefrau sich beÿ E: E: Kleinen Rath, zufolg produciren Extractu Memorialis dedato 24. hujus puncto beneficii Cessionis demüthig angemeldet, auch der Ehemann um das flebile beneficium Cessionis bonorum unterthänig eingekommen, fleißig inventirt (…). So beschehen alhier Zu Straßburg, Montags den 29. Januarii Anno 1776.
Der beeden Jungischen Kinder Pathen: Geschencke betreffend. Friderich Jung dem Söhnlein gebührig, Catharinæ Elisabeth Jungin dem töchterlein Zuständig

(f° 9) Eigenthum ane einer Behaußung (M. & T.) Neml. I. Weisbecken Behßg. bestehd. in Vorder: u. Hinterhß. 2. höfen u. hofstätten, m. allen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht. u. Gerechtigkeiten, alh. Zu Straßb. ane d. Lang. Straß, 1.s. neb. dem bierhß. zum schwatzen Bären, 2.s. neb. Joh. Walther Koch dem bohrenmacher, hinten auf ermeldtes bierhauß stoßend, gelegen, so außer denen darauf hafftenden u. hernach passive eingetrag. Capitalien, freÿ, ledig u. eigen. Dieses Immobile ist durch hies. Stadt geschwor. Hh. Werck Mr. Zufolg dero Zur Minutte gegenwärtiger Invent. schrifftlich eingelüferten Abschatzung d. d. 5. februarii 1776. dem heutigen Werth nach gewürdiget worden vor 4000. Über erstged. behßg. besagt 1. deutsch perg. Extr. aus Löbl. C. S. Stb. Prot. gefert. u. m. deren beigedrucktem Ins. versehen, d. d. 13. 8.bris 1764. woraus ersichl. ist, daß der dißeit. Ehemann solche Von weil. Joh. Michael Metz, des gew. Weißbecken 2. hinterl. töchter Vogt, diebold Roser, dem ebenmäs. Wßbeck, durch I. obrigkeitl. Confirmirte Versteigerung eigenthuml. acquirirt habe vor 2025. lb. d.
Es declarirt aber ged. Maritus, daß er bald darauf solche alte behßg. völlig abbrechen, u. vom fundament aus neu auferbauen laßen, so ihn Zusammen gerechneter masen ungefähr zustehen gekommen auf 6000. lb. Auch wird hier annoch berichts weiß angemerckt, daß der dießeit Maritus obbenambßte in die Ehe begr. behßh. seiner Ehefr. in dem 6. §° des auffgerichteten und hieoben copialiter inserirten Ehecontr. Zu I. lebens längl. Wÿdums Genuß dergestalten Zu nutzen verschrieben habe, daß Sie auch bagegen solches hauß in dem nötigen bau: Reparationen Zu erhalten, u die beschwerde davon Zu bezalen schuldig seÿn solle.
(f° 9-v) Eigenthümlicher Antheil ane Immobilibus Zu Barr. (F.) Erstl. 1/6.te Theil Vor ohnvertheilt Von: und ane 1.r Vorder: u. hintern behaußung (…) gelegen in dem Flecken Barr in der Widengaß (…)
It. 1/6.te theil vor unvertheilt von und ane einem Gerbhauß (…) in berührtem Flecken Barr ane der Kirneck (…)
It. 1/6.te theil vor unvertheilt von und ane Vor unvertheilt von u. ane I. leeren Platz samt darauf befindlichen Gruben u. Loh Käß Rahmen auch in bemeltem Flecken Barr am Bilgergäßl. gelegen (…)
(f° 18) Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unveränderten Guth. Nach Anleitung des über Eingangs benamßer beeder Eheleuth in die Ehe zusammen gebrachte unveränderte Nahrungen durch H. Not. Joh: Euth alh. am 183 april 1766 auffgerichteten Inventarii
(f° 21) Series rubricarum. Copia des Eheberedung
Der Ehefraun vor unverändert stipulirtes eigenthümliches Vermögen. Sa. haußraths 104, Sa. Silbers u. Geschmeids 9, Sa. gold. o. u. Geschmeids 25, Sa. Pfenningzinß hptgths 1000, Sa. Antheis ane Immobilibus zu Barr 100, Sa. Schulden 173, Sa. des Erg. Rests 2079, Summa summarum 3491. lb
Dießemnach folget auch die Annotation des Ehemanns unverändertes und theilbahrer Massæ. Sa. Haußraths 200, Sa. Schiff und geschirr Zur Becker: handwerck gehörig 27, Sa. Frucht und Meel 13, Sa. Chaise und Pferdgeschirrs 30, Sa. des Pferds 24, Sa. leeren Faß 20, Sa. Silbers 34, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 4000, Sa. der vor gut geachteten Schulden 51, Summa summarum 4402 lb – Schulden 10.119 lb, In Compensatione 5717 lb – Zweiffelhaffte Schulden in des Ehemanns unverändert und theilbahre Nahrung 1279 lb
Copia der Eheberedung – (…) auf Montag den 18. Februarii A° 1765.

Catherine Simon meurt en 1777 en délaissant trois enfants. Une remarque liminaire mentionne que le Grand sénat a attribué à la défunte la masse de son mari le 8 juin 1776. La maison a été vendue peu auparavant. Le mari ne possède plus rien. L’actif de la succession s’élève à 428 livres, le passif à 420 livres.

1777 (18.12.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 877) n° 36
Inventarium über Weiland Fraun Catharinä Jungin, gebohrner Simonin, Johannes Jung, des Becken und Burgers dahier Zu Straßburg geweßener Ehefraun Verlaßenschafft, errichtet Anno 1777. – nach ihrem den 11.ten Decembris dieses zu End gehenden 1777.ten Jahrs erfolgten Absterben an Vermögen hinterlaßen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen erstbenahmßten Johannes Jung, des hinterbliebenen Wittibers, wie auch Johann Georg Freÿß, des Metzgers und burgers alhier, als geordnet: und geschworenen Vogts der defunctæ mit vorgedachtem dem hinterbliebenen Wittibers ehelich erziehlter dreÿer Kinder und ab intestato verlaßener Erben, nahmens Johann Friedrich Jung, so 9. Jahr und 2. Monath alt, Catharina Elisabetha Jungin, welche beÿ nahem das fünfte Jahr ihres Alters erreicht hat und Margaretha Magdalena Jungin so 4 Monath alt, ersucht und inventirt worden ist (…) ingleichem Anna Maria Karcherin, von hier gebürtig, die disortige dienstmagd (…). Geschehen allhier Zu Straßburg, in der hieher gehörig geweßenen aber vor Kurtzer Zeit verkauften Beckenbehaußung, an der mittlern langen Straß gelegen, in fernerm beÿseÿn Herrn Philipp Jacob Greiß, Notarii jurati und Greffier beÿ löbl. Ammeister Hauß Audientz als welcher zu dießem Verlaßenschafft Geschäfft Von Vorbenahmstem der disortigen Kinder Vogten zu einem beÿstand erbetten Wurde, angefangen Donnerstags den 18. Decembris Anno 1777.
Copia der Verstorbenen seel. den 7. Novembris 1777 errichteten und eodem die beÿ Hn Notario Phil. Jacob Greiß d. 17. Decembris dicti anni eröftnet: und publicirten Codicilli clausi
Bericht in dießes Inventarium gehörig. Es haben Zwar beÿde nun Zertrennte Jungische Eheleuthe Zur Zeit ihrer Verehelichung vor Herrn Notario Johannes Euth einen formlichen Ehe Contract mit einander errichtet und in selbigem Wegen ihrem sowohl in die Ehe bringenden, als Wehrender Ehe ererbenden und eringenden Vermögen die nöthige Puncten vestgesetzt und sich deswegen mit einander verglichen, Nach dem Tenor dieser Eheberedung sollte alßo gegenwärtiges Verlaßenschafft Geschäfft tractirt werden, es ist aber Zu berichten, daß ihr beÿder Zertrennter Eheleuthe Nahrungs Umstände sich Wehrend ihrer Ehe nach und nach so verschlimeert haben, daß die Ehefrau um das Beneficium Cessionis bonorum beÿ E. E. Kleinen Raths den 24.ten Januarii 1776 in Unterthänigkeit einzukommen sich gemüßiget sehen, Gleich darauf und Zwar den 29.ten dicti Mensis et anni Wurde über ihre beÿderseitige Activ: und Passiv Nahrung ein förmliches Inventarium durch Herrn Notarium Phil. Jacob Greiß errichtet und ausgefertiget, Zufolg dessen des Ehemanns unveränderte und theilbare Passiva sothane Activ Massam dem billichen Werth nach um 5717. lb übertroffen haben, Welches Inventarium d. 28. febr. darauffhin beÿ E. E. Kleinen Rath producirt, sofort beÿden Eheleuthen ihre gesuchte Beneficia accordirt und der Punctus Liquidationis, Prælationis et Collocationis ratione Summæ nach Ordnung an E.E. Großen Rath verwießen worden.
(…) Dahero dieselbe d. 18.ten Aprilis dicti anni beÿ E. E. Grossen Rath um Entschlagung ihres Ehemanns gesamter unverändert und theilbarer Activ Massæ in Unterthänigkeit einkame, Womit ihro und. d. 8. Junÿ daraufthin Willfahrt Wurde, jedoch mit dem Anhang die privilegirte und ihro vorgängige Creditores zu befriedigen.
Es hatte also der disseitige Ehemann und heutige Wittiber damalen nicht das mindeste mehr in bonis beseßen, auch hat derselbe in dieser Zwischenzeit von anderthalben Jahren bis Dato nichts erworben, daß der defunctæ obigen Nachstand an ihrer forderung entweder für Voll oder Zum theil hätte abtragen Können, dahero dann diese heutige völlige Massa einig und allein denen disortigen Kinderen und Erben gebührig ist. Man hat also Zu Erspahrung der Kösten und Weitläufigkeit für unnöthig erachtet weder der defunctæ unverändertes und eigenthümliches Vermögen nach Vorallegirtem Activ: und Passiv Nahrungs Inventario de Anno 1776. neuerdingen Zu ersuchen (…)

(f° 8 v) Activ schulden, von der hiehero gehörig geweßenen aber erst kürtzlich verkauften beckenbehausung an der mittlern langen Straß annoch dieselt Michaelis h. et biß nachstehenend Weÿhnacht haußzinnße von folgende Persohnen einzunehmen, als von H. Westphal dem Musico 3 lb 17 und von weÿl. H. Joh: Friedrich Schäffers des Seidenknopfmachers wittib 6 lb 15
(f° 12) Wÿdems: Verfangenschaft, Welche Frau Anna Margaretha, gebohrne Dietzin, Weiland Adam Simon geweßenen Rothgerbers und burgers zu Barr nachgelaßene Wittib des disorts Verstorbenen Jungischen Ehefrauen Stiefmutter von gedachtem ihrem abgelebten Ehemann lebenslänglich zu genießen hat
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. hausraths 166 lb, Sa. leerer Faß 11 lb, Sa. Chaise und Pferds 18 lb, Sa. Silbers 9 lb, Sa. goldenen Rings 4 ß, ß Baarschafft 105 lb, Sa. Schulden 116 lb, Summa summarum 428 lb – Schulden 420 lb, Nach solchem Abzug (Stall Summ) 8 lb
Copia Testamenti clausi (…)

Jean Jung a quitté la ville en abandonnant son fils âgé de dix ans. Le tuteur demande qu’il soit reçu à l’Orphelinat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un décident que l’enfant sera pensionnaire de l’hôpital jusqu’au retour de son père et demandent au procureur fiscal d’ouvrir une enquête contre le père fuyard.
1778, Conseillers et XXI (1 R 261)
Johannes Jung des Von hier außgetrettenen burgers und Becken mit Catharina Simonin ehelich erzeugtes söhnlein deßen Mutter gestorben wird usq. ad reditum patris in das Waÿsenhauß recipirt dießer aber dem procurat. fisci geschrieben gegeben. 368.
(p. 367) Sambstags den 5.ten decembris 1778. – Osterieth Nê Joh: Georg Frieß des burgers und Metzgers alhie als Vogts Joh: Jung des Von hier außgetrettenen burgers und Becken mit weil. Catharina geb. Simonin ehelich erzeugten 10. Jahr und ein Monath alten söhnleins nahmens Joh: Friderich, Imploranten, prod. unterth. Memoriale juncto petito sambt beÿl. sub. Nis. 1. 2. 3. et 4. p° aufnahm in das Evangelische Waÿsenhauß.
Nach deme H. gâl Advocat Mogg auf die reception des Imploranten Curandi als eines Elternlosen Kinds usque ad reditum patris angetragen, Zugleich daß darauß getrettene Vatter ob malitiosam desertionem seines Kinds dem procuratori fisci geschrieben zu geben seÿn wird.
Wurde vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird Implorirender Vogt puncto Vorbemelten seines Curandi in allhießiges waÿsenhauß usq. ad reditum patris gegen einbringung seines mütterlichen Vermögen ane die dasige hochverordnete herren Pflegern ad recipiendum gewießen, anbeÿ verordnet, daß des Curandi außgetrettener Vatter dem procuratori fisci ob malitiosam desertionem deßelben umb seine requisitiones gehöriger orhen eingeben Zu können geschrieben gegeben werden solle.
Deppi. H. Rathh. Mathieu, H. Rathh. Schott.

Le tuteur des deux enfants Jung vend 4 300 livres la maison et les outils au boulanger Georges Chrétien Ensfelder

1777 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 651 n° 481
Johann Georg Freÿß der metzger als geordneter und geschworner vogt weÿl. Fr. Catharinæ Jungin geb. Simonin mit Johannes Jung dem frantzösischen becken hinterbliebenen zweÿ kinder benantlichen Johann Friedrich und Carolinä
in gegensein H. Georg Christian Ensfelder des ledigen becken /:erschienen Jgfr. Maria Margaretha Weberin leiblicher Vater Gottfried Weber der zimmermeister u Gustav Brenner des goldarbeiters derselben Oncle von mütterlichen seithen, diese haben sich verbindlich gemacht ihre Tochter und Niece u ermelten Ensfelders verlobte braut sobald dieselbe ihr großjährig alter erreicht haben wird disem Kauff contract beÿtreten zu machen
daß der curanden mutter als die von ihrem ehemann quo ad bona separiret, in deßen mass aber durch bescheid Unsers Raths vom 8. junÿ 1776 immittirt worden, hiernach beschriebenen behausung zwar wie die coram notario Philipp Jacob Greis errichtete steigerungs proces verbaux vom 5., 21. und 28 Novembris jüngsthin und 5. dießes besagten Ensfelder adjudicirt worden, quaestionirte beckenbehausung bestehend in vorder: und hinterhaus zween höffen und hoffstätten mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der mittlern Langen straß, einseit neben Mr Walter Koch dem bohrenmacher, anderseit neben dem Bierhaus zum schwartzen Bären, hinten auff erwehntes Bierhaus, ingleichem dem im untern haußöhren stehender brodkasten und dem in der back stub befindlichen kupffernen taigkeßel, muhld und würckbanck – meistgebotten 8600 gulden

Adjudication correspondante dressée par le notaire Philippe Jacques Greis. L’objet vendu a été reconstruit de fond en comble peu d’années auparavant

1777 (5. 9.bris), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 589) n° 328
(Versteigerung) erschienen heut dato persönlich, Frau Catharina Jungin geborene Simonin, Johannes Jung des burgers und frantzösischen becken alhier Zufolg E. E. Kleinen Raths bescheids de Dato 4. Martÿ 1776. quoad Bona geschiedene Ehegattin, anzeigende, wie daß ihro Vermög E .E. großen Raths Bescheids vom 8. Juny nemlichen Jahrs, dero Ehemanns gesamte un dem durch mich Notarium am 29. January dicti anni aufgerichteten falliments Inventario beschriebene Activ: Massa auf Abschlag ihres ermanglenden unveränderten Guths Ergäntzung und anderer gehabter Anforderungen in solutum gerichtlich entschlagen worden seÿe,
worunter sich auch befunden die wenige Jahre vorher vom Fundament aus neu auferbaute Becken Behaußung bestehend in Vorder: und Hinterhaus, Zween Höfen und Hofstätten, mit allen übrigen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der mitlern langen Straß, einseit neben dem Bierhaus zum schwatzen Bären, anderseit neben Meister Walther Koch dem bohrenmacher, hinten auf erwehntes bierhaus stoßend, so außer denen darauf haftenden Passiv: Capitalien, freÿ, ledig und eigen. Welches Immobile samt allen was darinnen wand: nied: und nagel: vest ist ingleichem dem im unterm haußöhren stehende Brod Kasten, wie auch dem in die bach stub befindlichen kupferen Teig Kößel, Muhld und Würckbanck, Sie Comparentin unter authorisation ihres obwerwehnten Ehemanns (…) und mit Einwilligung ihrer hernach unterschriebener Schuldglaubigeren, Vermittelst einer Vornehmenden freÿwilligen Versteigerung unter gleich hernach geschriebenen bedingnußen offentlich distrahiren und versteigern zu laßen willens seÿe (…) Actum Straßburg Mittwochs den 5. Novembris 1777.
Freÿtags den 21. ejusdem Mensis et Anni (…) ausgeruffen vor die Summ von 8000 gulden. Darauf ist gebotten worden H. Joh: Andreas Geiger goldarbeiter 8150 fl.
Freÿtags den 28. Novembris ejusdem Anni (…) Joh: Michael Wiederroder, Weißbeck 8210 fl.
Freÿtags den 5. Decembris ejusdem Anni (…) H. Geiger 8600 fl.
Sambstag den 13. Decembris dicti anni (…) zeigte derselbe an, daß er nicht für sich selber, sondern im Nahmen und ex Commissione H Georg Christian Enßfelder des ledig. burgers und becken gesteigt habe

Décompte du prix de vente entre le tuteur de défunte Catherine Simon et Georges Chrétien Ensfelder
1777 (20. Wintermonat), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 589) n° 333
Abrechnung, Welche zwischen Herrn Lt. Johann Philipp Graffenauer, Cancellariæ substituto et Procuratore vicario, als vermög vor mit unterschriebenenen geschwornen Notario am 5. Novembris jüngst passirten actus constitutirten Mandatorio er resp. ane Vogtsstatt erbettenen beÿstand nun weÿland Frau Catharina geborner Simonin, Johannes Jung des becken und burgers alhier zu Straßburg gewesene Ehegattin ane einem
So dann H. Georg Christian Enßfelder, dem ledigen hiesigen burger und Weißbecken am andern theil, vor mir Notario vorgenommen und gepfllogen worden
Namlich laut Versteigerungs Procès verbal dedato 2. hujus und demsemben annectirten Declarationis Vom 13. ejusdem bedes Vor mir unterschriebenen Notario passirt, hat H. Johann Andreas Geiger der hiesige burger und Goldarbeiter, für und im Nahmen sein H. Ensfelders die in gedachter nunmehr verstorbenener Frauen Jungin gebohrner Simonin Massam gehörig gewesene Becken behaußung, bestehend in Vorder: u Hinterhauß (…) vor 8600 fl. oder 4300. lb

Georges Chrétien Ensfelder termine le 16 juin 1763 l’apprentissage chez son père mort depuis lors
1763, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 187) 1763. Donnerstags den 16. Junii – Lehrjung außgethan (dt. 5. ß)
Georg Christian Enßfelder so beÿ seinen nun Verst. Vatter seel. f. Hdw. erlernet, bittet da seine Lehrzeit schon seit dem 19. Junii 1761. Zu End geloffen, ihne der Lehr Gerichtl. Ledig Zu sprechen. Erk. Willfahrt.

Georges Chrétien Ensfelder devient tributaire chez les Boulangers le 18 décembre 1777 en étant dispensé du voyage de compagnon parce qu’il a été pendant plus de dix ans boulanger de la fondation Saint-Guillaume
1777, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 102-v) 1777. Quartal-Gericht Donnerstags den 18. Decembris – Neuzünfftiger Meisters Sohn
Georg Christian Ensfelder, lediger Becker von hier gebürtig, weil. Mr Georg Christian Ensfelders gewesenen Beckers und burgers allhier ehelicher Sohn, producirt Stall: Schein de dato 17.ten d: m: et a: In Gefolg deßen derselbe bittet, ihme gegen Erlag der Gebühr dißorts als leibzünfftigen Weißbecken Meister Zu recipiren. Producirt anbei Attestat von heutigem Dato durch Hn Lt Beck, Schaffnern des Stifts St. Willhelm unterschrieben, besag deßen Er Zehen Jahr als Closter Beck in Diensten gestanden, Bittet um deswillens ihne von den Wanderjahren Zu dispensiren.
Nach genommener Inspection sowohl des Stall: Scheins wie auch attestats wurde nach gehaltener Umfrag Erkannt, seÿe demeselben Implorant gegen Erlag der gewohnlichen und pro Dispensatione verordneten Gebühr, wie auch in die Zunft Nebens: büchs 3 fl. zu geben in seinem begehren Zu Willfahten Nach beschehener Publication erlegte Er seine Gebühren.

Georges Chrétien Ensfelder épouse en 1778 Marie Marguerite Weber, fille de charpentier : contrat de mariage, célébration
1778 (15.1.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 643) n° 42
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen sins Herr Georg Christian Ensfelder, der leedige majorenne Weißbeck und burger alhier, Weiland H. Georg Christian Ensfelders gewesenen Schwartzbecken und burgers hieselbst mit frauen Anna Maria gebohrneer Schweighäußerin ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter ane einem,
So dann die Viel Ehr und tugendgezierte Jungfrau Maria Margaretha Weberin, herrn Johann Gottfried Webers Zimmermeisters und burgers dahier mit weÿl. Frauen Susanna Salome gebohrner Rudolphin seel. ehelich erzeugte Tochter unter berathung und assistentz ihres erstbesagten H. Vaters agirend, als Jungfer hochzeiterin ane dem andern Theil
auf Donnerstag den 15. Januarÿ A° 1778 [unterzeichnet] Georg Christian Ensfelder als Hochzeiter, Maria Margaretha Weberin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 80)
Im Jahr 1778 seind Dominica 5. post Epiphanias und Dominca Septuagesima proclamirt und folgenden 16. Februarii copulirt woede, Georg Christian Ensfelder lediger weißbeck weil. h. Georg Christian Ensfelders gewesenen haußfeurers und burgers dahier und Fr. Annä Mariä gebohrner Schweighäußerin ehelicher Sohn, und Jungfr. Maria Margaretha Hn Johann Gottfried Webers Zimmer meisters und burgers allhier und weil. Fr. Susannä Salome geborner Rudolphin eheliche tochter [unterzeichnet] Georg Cristian Ensfelder als hochzeiter, Maria Margaretha Weberin als hochzeiterin (i 83) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 186)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la minute n’est pas terminée

1778 (22.8.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 631) n° 93
Inventarium über Herrn Georg Christian Ensfelder, des Weißbecken und Frauen Maria Margaretha gebohrner Weberin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1778. – in ihrem den 16. Februarÿ jüngst angetrettenen Ehestand einander Zu und eingebracht haben, Welch beederseitige Vermögenschaften /:angesehen beede Ehegatten, in der vor mir notario unterm 15. Januarÿ auch letzthin errichteten heuraths Abrede §° 5.to die Versehung gethan, daß solche in ohnverändert, eigen und vorbehalten Guth seÿn und bleiben solle:/ (…) So geschehen alhier Zu Straßburg mit Zuziehung herrn Gustav Samuel Bronner Goldarbeiter und burger hieselbst, der Ehefrauen herrn Oncle und beistandt auf Sambstag den 22. Augusti im Jahr 1778.
In einer alhier Zu Straßburg ane der mittlern langen Straß gelegenen zum schwartzen bähren genannten, von beeden Ehegatten vor eintritt in dise Ehe eigenthümlich an sich gebrachten Becken behausung hat sich befunden
Eigenthum ane einer Becken-Behaußung betreffend (-)

Georges Chrétien Ensfelder meurt en 1782 en délaissant trois enfants dont l’un meurt peu après son père. Les experts estiment la maison 1 650 livres. La masse propre à la veuve est de 1 939 livres. celle des héritiers présente un déficit de 1 939 livres. L’actif de la communauté s’élève à 509 livres, le passif à 2 081 livres.

1783 (20.5.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 635) n° 176
Inventarium über Weiland Herrn Georg Christian Ensfelder im Leben gewesenen Weißbecken und burgers lhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet in Anno 1783 – nach seinem den 15.ten Aprilis 1782. aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat, Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf geschehenes Ansuchen Erfordern und begehren sowohl der hinterbliebenen Wittib Frauen Maria Margaretha gebohrner Weberin unter Berathung und Assistentz Herrn Lt. Samuel Reinhard Weber Löbl. Oeconomie Kammer Secretarii, aus auch Hern Johann Friderich Kober, drehers und burgers dahier als geschwornen, Vogts des Defuncti mit erstbesagter Wittib ehelich erzeugt hinterlaßener gleich nach diesem Eingang benannter dreÿer Kinder und ab intestato hinterlassener Erben (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Dienstag den 20. May 1783.
Benennung der Erben. Der seelig verstorbene hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben hinterlassen, deßen mit vorbesagter Wittib ehelich erziehlte Kinder als 1° Christian Gottfried so 4 ½ Jahr alt, 2.do Maria Margaretha, so erst vor kurtzem gestorben, dahero von dißortiger Wittib als Mutter einstweilen und bis sie etwa Zur 2.ten Ehe schreiten solte, geerbt worden, 3.tio Catharina Dorothea, so ½ Jahr alt folglich nach des Vaters tod Zur Welt geborden worden, Ih deren Nahmen Zugegen ware, Eingangs gedachter Herr Johann Friderich Kobern dreher meister und b. dahier dererselben geordnet und in pflichten genommenen Vogt

In der alhier Zu Straßburg ane der mittlern langen straß gelegen Zum schwartzen Bähren genannten hieher gehörigen Weißbecken behaußung ist befinden worden als (…)
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangen und unveränderten Guths, Nach Anleitung es über beeder nun Zetrennter Ehegatten einander vor ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrungen durch unterschriebenen Notarium den 22. Aug. 1778. errichteten Inventarii
Eigenthum ane einer Behausung (E.) Nämlichen eine Bekcen Behaußung, bestehend in Vorder und Hinter Hauß, Zween Höfen und hoffstätten, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der mittlern langen Straß, eins. neben Walter Koch dem Bohrenmacher, 2.s neben dem Bierhauß zum schwartzen Bähren, hinten auf erwehntes Bierhauß stoßend, so außer darauf haftenden hieunten eingetragenen Passiv Capitalien freÿ ledig und eigen. Diese behaußung ist vor hiesige Stadt geordneten Herren Werckmeistern Kraft ihres gelieferten Abschatzung Scheins ded. 16. Maÿ 1783. dem jetzigen wahren Werth nach æstimirt worden vor 3300. fl. oder 1650. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentiner in alhiesiger löbl. C C Stub gefertigter Kauffbrieff de dato 30. Dec. 1777. außweisend wie Defunctus solche von weiland Frauen Catharina Jungin gebohrner Simonin mit Johannes Jung dem frantzösischen Becken ehelich erziehlter Kinder Vogt Johann Georg Freÿß dem Metzger alhier käuflich an sich gebracht. Ferner ein dergleichen Kauffbrieff ded. 13. Oct. 1764. und einer vom 27. Junÿ 1748.
Norma & Series rubricarum hujus Inventarii. Der Hinterbliebenen wittib ohnveränderten Vermögen, Sa. haussteuren 6, Sa. haußraths 57, Sa. Silbers 9, Sa. gold. Ringe 11, Sa. Schuld 75, Sa. der Ergäntzung 1786, Summa summarum 1939 lb
Dießemnach wird auch der Benef. Erben ohnver: Guth verzeichnet, Sa. haussteuren 6, Sa. Haußraths 50, Sa. Silbers 8, Sa. leeren Faßen 9, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1650, Sa. Ergäntzung 24, Summa summarum 1742 lb – Schulden 3625 lb, der Erben Passiv onus c lb
Endlich kommt auch die Verzeichnuß der gemeinen verändert und theilbaren Nahrung, Sa. Haußraths 52, Sa. Frucht, Meel wie auch Schiff und geschirr Zum Becken Handwerck gehörig 60, Sa. Weins und Faß 43, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Ring 3 ß, Sa. Schuld 350, Summa summarum 509 lb – Schulden 2081 lb, Theilbar Passiv onus 1572 lb
Endliches Passiv onus loco der Beschluß und Stall summæ 1515 lb
Abschatzung Vom 16.ten Maÿ 1783. Auf geberen Weÿland Herr Georg Christian Endsfelder dem geweßenen Weißbeck ist Eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der langenstras gelegen, Ein seÿts neben Herr Koch dem bohren macher, anderer seÿts und Hinten auf des bierhaus Zum schwartzen Berren genannt stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu, worinnen Ein Becken ladten, ferner in Etlichen stuben Vier Kuchen und Etlichen Kammeren, bachstube und bachkuchen, darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller hoff und brunen, Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ tausend Dreÿ Hundert gulden, [unterzeichnet] Götz Wmstr, Kaltner WMstr.

Marguerite Weber veuve Ensfelder loue une partie de sa maison au boulanger Mathias Geiler moyennant un loyer hebdomadaire en argent et en nature.

1785 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 361-v
Fr. Maria Margaretha Ensfelderin geb. Weberin weÿl. Georg Christian Ensfelder des weißbecken wittib beÿständlich Johann Friedrich Kober des drehers
in gegensein Mathias Geÿler des weißbecken
verlehnt, in der ihro zuständigen in der mitte der Langen straß gelegenen zum schwartzen Bären genannten Weißbecken Behausung eine vollständige wohnung bestehend auff den boden aus den becken laden, der stub, kuch, backhaus, holtzplatz, stallung, ferner im hinter eine stub, stub kämmerlein samt cammer vor die magd, weiter im vordern haus und deßen vierten stock des hinter haußes eine schwartz getüch kammer, so dann das kleine gantze hinter gebäudlein nebst einem unterschlagenen keller im vordern haus, wie auch das zum beckereÿ gehörige schiff und geschirr – auff 9 nacheinander folgenden Jahren auff Michaelis tag anfangend, um einen wochentlichen zinß von 3 gulden, so dann 6 pfund weißbrod

Marie Marguerite Weber se remarie en 1796 avec le boulanger Jean Wehrlen
1796 (30 fructidor 4), Strasbourg 3 (38), Not. Übersaal n° 212
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Bürger Johannes Wehrlen Wittiber und Becker alhier als Bräutigam ane einem Theil,
sodann die Bürgerin Maria Margaretha Weber weiland des burgers Georg Christian Ensfelder, gewesenen ebenmäßigen hiesigen Beckens hinterlassene Wittwe unter Berathung und Assistentz bürgers Johann Friderich Kobert hiesigen Drehers als Frau Braut andern theil
Drittens (behausung am fischerstaden)
Straßburg den 30. fructidor im Vierten Jahr der Einen und Unzertrennlichen Francken Republik [unterzeichnet] Johannes Wehrle, als hochzeiter, Maria Margaretha Ensfelder als hochzeiterin
Enregistrement de Strasbourg, acp 42 F° 127-v du 3 compl. 4
(enregistrement, revenu industriel 60 et 30)

Marie Marguerite Weber meurt en 1820 en délaissant pour héritiers son mari et sa fille issue de son premier mariage
1820 (8.11.), Strasbourg 3 (65), Me Schreider n° 553
Inventaire de la succession de Marie Marguerite Weber épouse de Jean Wehrlen, ci devant boulanger, veuve en premières noces de Georges Chrétien Ensfelder, boulanger, décédée le 11 mai dernier – à la requête de 1. Jean Wehrlen veuf en premières noces de Marie Ursule Dollinger et en secondes de Marie Marguerite Weber, contrat de mariage reçu Me Übersaal le 30 fructidor 4, 2. Catherine Dorothée Ensfelder épouse de Jean Jacques Kieffer tourneur seuls et uniques héritiers de la défunte
domicilié quai des Pêcheurs n° 91
propres. garde robe 185 fr, argenterie 201 fr, meubles 1012 fr, créances 6300 fr, ensemble 7698 fr – remploi 281 fr, présents de noces 104 fr, numéraire 3800 fr, total 4185 fr, total des propres 11.884 fr
propres du veuf 1239 fr, remplois du veuf 4914 fr
communauté, meubles 925 fr, bois 30 fr, vin 820 fr, argenterie 152 fr, numéraire 1600 fr, créances 15.979 fr, indemnité de la communauté 6185 fr, total de la communauté 25.692 fr, passif 9336 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 149 F° 184-v du 10.11.

Marie Marguerite Weber veuve de Georges Chrétien Ensfelder vend la maison au boulanger Mathias Geyler et à sa femme Sara Schneider

1791 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 122, enreg. 14.6. F° 26
Fr. Maria Margaretha geb. Weberin weiland H. Georg Christian Ensfelder des weisbecken wittib beiständlich Johann Friedrich Kober des kunstdrähers
in gegensein H. Mathias Geÿler des Weißbecken und Saræ geb. Schneiderin beiständlich Jacob Schneider des gastgebers zu Kehl und H. Johann Jacob Kolb des caffesieders
eine behausung bestehend in vorder: und hinterhaus zween höffen, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der mittleren Langen straß, einseit neben dem bierhaus zum schwartzen bären, anderseit neben Walter Koch dem bohrenmacher zum theil theils N. Wüst dem becken, hinten auff N. Schäffer den kübler – um 3500 gulden (7100 gulden ausmachende summen)

Originaire de Barr, Mathias Geyler s’inscrit le 17 janvier 1773 aux années d’épreuve qu’il a déjà commencées chez le boulanger Jean Mæhn
1773, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 59-v) 1773. Sonntags den 17.ten Januarii – Muthjahr (dt 3 lb)
Matthias Geÿler der leedige Becker von Barr gebürtig, so nach erlerntem Becker Handwerck auch darauf gewandert, ist nunmehr Willens allhier nach Ordnung zumuthen, bitt dahero seine Zweÿjährige Muthzeit von Johannis Baptistæ 1772 beÿ Mstr. Johannes Mähn dem Weißbecken Zu verarbeiten anzunehmen, indeme er schon seit solcher Zeit beÿ ihme dem Meister in Arbeit stehet, Von denen Quartal: Gerichten aber nicht benachrichtet und daher die Einschreibung bis zu diesem Gericht verschoben wurde.
Erkandt, Seÿe nach schriftlich von Mr Johannes Mähn eingegebener Declaration von heutigem Dato und nach vorgewiesenem Lehrbrief des Imploranten Zweÿjährige Muthzeit ex speciali gratia vom 17.ten Xbris 1772. beÿ erstgedachtem Meister zuverarbeiten anzurechnen.

Mathias Geyler a terminé ses années d’épreuve et a loué une maison pour exercer son métier. Il demande le 14 juin 1775 une promesse d’admission à la tribu pour devenir bourgeois
(f° 83) 1775. Quartal-Gericht Mittwochs den 14. Junii – Vertröstungs-Schein
Matthias Geÿler, der leedige Becker von Barr gebürtig ließ durch H. Johann Philipp Reumanns den Weißbecken und Mitglied dißortigen Löblichen Collegii derer Hh. Schöffen weilen er nicht selbsten Zugegen seÿn konnte, proponiren, wie daß man ged. Mathias Geÿler, weilen desselben zweÿjährige Muthzeit seit dem 18.ten Martii jüngst beÿ dem eingeschriebenen und bißhero verstorbenen Mr Johannes Mähn dem Weißbecken Vorbeÿ wäre, er auch würcklichen ein Beckenhauß in Lehnung genommen habe, einen Vertröstungs: Schein durch dem dieser E. Zunft Notarium möchte Zukommen laßen, daß sobald er wird præstanda præstirt und das burgerrecht erhaten habe, man ihme gegen Producirung der Burger: Urkund und Stall: Schein wie auch gegen Erlag der Gebühr dißorts als Leibzünfftigen Weißbecken: Meister auf und annehmen werde.
Erkandt, Willfahrt.

Mathias Geyler est reçu tributaire le 31 août suivant
(f° 84) 1775. Quartal-Gericht Donnerstags den 31. Augusti – Neuzünfftiger (dt. 4 lb 6 ß)
Matthias Geÿler, der Verheurathete Becker Von Barr gebürtig producirt Burger: Urkund und Stall Schein de dato 3.ten Julii h: a : bittet ihne gegen Erlag der Gebühr als leibzünfftigen Weißbecken Meister auf: und anzunehmen. Erkanndt, Willfahrt

Les contrôleurs de la tribu font grief à Mathias Geyler d’avoir vendu du pain frais un jour où il n’en a pas le droit. Sa femme s’excuse en disant qu’elle ne connaît pas encore bien le règlement
(f° 94-v) 1776. Quartal-Gericht Mittwochs den 26. Septembris
Die beÿden Rügere dieser Ehrsamen zunft Klagen wieder Mr Mathias Geÿler, den Weißbecken, daß er den 29.te Junii als an seinem trockenen Tag weich gehabt und den 12. Julii wich schwartzbrod auf dem trockenen Marckt verkauft hat, bitten dahero denselben denen Articklen nach abzustrafen.
Beklagten Ehefrau zugegen gestehet beÿde Anklagen ein, wäre aber ohne ihr Vorwißen durch ihr Gesind geschehen, wüßte auch noch nicht wie die Verbotte darüber lauten, indem Sie noch nicht lang beÿm Handwerck ist, bitt deßhalben ihren Ehemann Vor dießmal Zu absolviren. Nach angehörter Anklage und Verantwortung wurde Erkandt, Seÿe beklagter vor dieses mal von denen Strafen absolvirt, Hingegen denen Rügern Vor ihre Mühe 12 ß 6 d und 2 ß6 d ane Protocoll Geld zugeben condemnirt seÿn.

La tribu autorise le boulanger de pain blanc Mathias Geyler à devenir boulanger de pain noir
(f° 117) 1779 Quartal-Gericht Donnerstags den 23.ten Septembris – Handwercks Änderung (dt 1 lb)
H. Matthias Geiler der Weißbeck bitt man möchte ihme erlauben sein Handwerck in die Schartzbecken Zu Verändern. Erkandt, Willfahrt

La tribu autorise le boulanger de pain noir Mathias Geyler à devenir boulanger de pain blanc
(f° 122-v) 1780. Quartal-Gericht Donnerstags den 16. Martii – Handwercks Änderung (dt 1 lb)
H. Matthias Geiler der Schartzbeck ist willens sein Handwerck in die Schartzbecken durch Ergreifung der Weißbecken Zu Verändern, bitt demnach ihme gegen Erlag der Gebühr, selbiges zu erlauben.

Fils d’un boulanger de Barr, Mathias Geyler épouse en 1775 Sara Schneider de Westhoffen : contrat de mariage célébration
1775 (20.6.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 15
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Ehrsam und bescheidene Mathias Geÿler, leediger Becker von Barr gebürtig, weil. Meister Johannes Geÿler gewesenen Beckers und Burgers daselbsten mit Fr. Catharina gebohrner Schäferin deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugter Sohn unter verbeÿstandung H. Jacob Kellers des Kornwerfers und burgers allhier Zu Straßburg als deße Schwagers und Hn Johannes Geÿler des Meelhändlers und hiesigen burgers deßen Bruders, als Hochzeiter ane einem
So dann die Viel Ehr: und tugendreiche Jungfrau Sara Schneiderin von Westhoffen gebürtig, weil. Mr Diebold Schneiders gewesenen Metzgers und dasigen burgers mit Fr. Maria Salome gebohrner Heroldin deßen nachgelaßener Wittib ehelich erziehlte Tochter, unter assistentz H. Johann Philipp Grimmeißen des Gastgebers zum Grünen berg dero Vetters und H. Johann Jacob Kolb des Gastgebers und Schultzen Garthen, dero Schwagers beeder burgere dahier als hochzeiterin andern theil
So geschehen Straßburg auf Dienstag den 20. Junÿ Anno 1775 [unterzeichnet] Matthias Geÿler Als hochzeiter, Sara Schneiderin als hotzeitrin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 105-v)
Im Jahr Christi 1775 Dienstags den 25. Julÿ sind nach geschehenen gewöhnlichen proclamationen Dominica V. et VI post Trinitatis hier so wohl als in Westhofen in der Kirchen offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Mathias Geÿler der leedige Weißbeck und burger allhier, weÿland Johannes Geÿlers geweßenen Becken und Burgers allhier und Fr. Catharinä gebohrner Schäferin ehelicher Sohn, und Jungfer Sara Schneiderin von Westhofern, weÿland Diebold Schneiders geweßenen Metzgers und burgers in Westhofen und Fr. Maria Salome gebohrner Heroldin eheliche tochter [unterzeichnet] Matthias Geÿer als hochzeiter, Sara Schneiderin als hochzeiterin (i 158)

Sara Schneider devient bourgeoise quelques mois après son mariage : inscription au livres de bourgeoise, registre de traitement des demandes. Lui-même étranger, Mathias Geyler a épousé une étrangère en contrevenant au règlement. Il obtient le pardon. Sa femme est reçue à l’ancien tarif
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 147
Sara schneiderin von Westhoffen gebürtig erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Mathis Geiler dem becken und burger allhier umb den alten burger schilling will dienen beÿ E. E. Zunfft der Becker. prom. den eodem [6 Martÿ 1776]

(p. 322) Becker. N° 23, den 4.ten Martii 1776.
fr. Sara gebohrne schneidern Von westhoffen weÿll. joh. Diebold schneiders gewesenen burgers und Metzgers daselbst eheliche tochter Verheürathet an Mathis geiller der burger und beck allhier
ihrer Vorgelegte attestata erweisen das sie ehelich geboren augs: Conf. zu gethan und des Mariti stall gebühr in richtigkeit gebracht
500 fl. baares geld Hat dieselbe als ihr wahres eÿgenthumb Vorgewiesen und Handtreülich erhärtert auch 100 fl. 5 ß ad Prot. Depon. Da nun aber der ehemann im Heürath, mit einer unverburgerten gegen Euer gnaden Verordnungen sich Verfehlt, als gehet fordersambst an Euer gnaden beede implor. unterthäniges bitten, ihnen dießen fehler in wie weit Nöthig zu Condoniren, so fort Hoch dieselben gnädigst geruheten der ehefrau mit dem burgerrecht um den alten burger schilling zu willfahren.
Recepta à Maritô um den a. b. schill.

1794 (25 floréal 2), Not. Saltzmann
Acte par lequel Sara Schneider femme de Mathias Geyler en son nom et comme fondée de pouvoir de ses cohéritiers de la 1° souche de feue Sara Schneider décédée il y a dix ans
receoit de François Sigismond Waltz de Strasbourg 2385 livres tnos dont il est débiteur par acte en due forme et lui en donne quittance
Marie Marguerite Fuhrenstein femme d’André Ostertag de Strasbourg en son nom et comme fondée de pouvoir des héritiers de la 3° souche dans la succession de ladite feu Sara Schneider reçoit dudit Waltz 3180 livres dont il etoit débiteur par acte en due forme et dont elle lui donne quittance
acp 23 f° 70 du 25 flor. 2

Mathias Geyler et Sara Schneider louent une partie de leur maison au boulanger Joseph Hommell et à sa femme Marie Anne Kientz, de Gambsheim

1800 (3 prairial 8), Strasbourg 4 (31), Not. Roessel n° 321
Lehnung, um 2 nacheinander folgenden jahren anfangend den 5. messidor 8 – b. Matthias Geÿler becker und Sara Schneider
so dann b. Joseph Hommell becker und Maria Anna Kienz inwohner in Gambsheim
in ihrer ane der mittlerin langstras stehenden eigenthümliche becken behausung mit N° 29 bezeichnet, einseit neben dem bierhaus zum schwarzen bären anderseit neben Walter Koch bohenmacher, um in diesem haus die beckereÿ zu treiben, sie auf dem boden des vordern Gebäudes befindliche Wohnung und laden samt der backstub, ferner das ganze dritte hinterhaus, Schweinstall, holzhaus und Keller im zweÿten stockwerck hinten hinaus eine Kammer eine bühn im 5. Stockwerk für kleÿen – um einen jährlichen Zinß nemlich 728 Francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 3 pr. 8

Action intentée par Mathias Geÿler à l’encontre de son locataire tailleur Antoine Ertel

1805 (14 ventôse 13), U 1896
Mathias Geyler, boulanger
Antoine Ertel, tailleur, defendeur defaillant
à ce que le defendeur soit condamné à lui payer la somme de 42 fr qu’il lui doit pour loyer arriéré et aux dépens

Mathias Geÿler meurt en 1805 en délaissant cinq enfants

1806 (17.3.), Strasbourg 12 (9), Not. Wengler n° 1755
Inventaire de la succession de Mathias Geyler, boulanger décédé le 28 septembre 1805 – à la requête de Sare Schneider la veuve, Me Stoeber fils Notaire public commissaire nommé par jugement du 20 février dernier pour la représentation de Mathias Geyler, fils absent, militaire dans la 30° demi Brigade des troupes de ligne, le Sr Sigismond Kolb, brasseur, tant comme fondé de pouvoir d’Elisabeth Geyler veuve de Georges Orge, officier d’artillerie demeurant à Nancy que comme subrogé tuteur de Marie Madeleine Geyler mineure de Salomé Geyler épouse de Frédéric Hildenbrand sellier à Strasbourg, enfin Jean Philippe Geyler boulanger, héritiers de leur pere – Contrat de mariage devant Lauth le 20 juin 1775

dans la maison mortuaire grande rue n° 29
meubles 247 fr
Immeuble, Une Maison consistant en bâtiment de devant et du derrière deux petites cours tréfond fontaine avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg grande rue n° 29, d’un côté en partie le Sr Walter Koch en partie le Sr Wüst boulanger, d’autre la brasserie de l’Ours noir, devant la rue, derrière le Sr Schaeffer baquetier* – acquis pendant le mariage de Marie Marguerite Weber veuve de Georges Chrétien Ensfelder, boulanger, à la cidevant Chambre des Contrats le 9 juin 1791
Le premier étage du bâtiment du devant occupé par la veuve Michel moyennant un loyer de 84 fr, Le second étage par Pflieger boucher pour 72 fr, Le troisième étage par Brettinger tailleur pour 60 fr, Le premier étage du bâtiment du derrière habité par Marabail pour 48 fr, Le second étage par la veuve Walter pour 24 fr, Et le troisième étage par la veuve Burger pour 24 fr, ensemble 312 fr de revenu, en capital 6240 fr
total général 6487 fr, passif 9069 fr, déficit 2581 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 56-v du 22.3.

Les héritiers Geyler vendent la maison à leur cohéritière Salomé Geyler femme du sellier Frédéric Hildenbrand. Ils suspendent l’adjudication comme ils estiment que la maison n’a pas été portée à sa juste valeur (voir l’acte suivant)

1806 (15.10.), Strasbourg 12 (12), Not. Wengler n° 2153
Cahier des charges – Sara Schneider veuve de Matthias Geyler boulanger, Me Daniel Ehrenfried Stoeber notaire commissaire nommé par la justice pour la représentation de Matthias Geyler, fils absent, militaire dans la 30° demi brigade des troupes de lignes que comme fondé de pouvoir de Jean Philippe Geyler boulanger aussi absent, le Sr Sigismond Kolb brasseur tant en qualité de mandataire d’Elisabeth Geyler demeurant à Nancy veuve de Georges Orge officier d’artillerie, annexée à l’Inventaire de la succession du Sr Geyler père dressé par le soussigné notaire le 17 mars dernier, que comme subrogé tuteur de Marie Madeleine Geyler mineure, enfin Salomé Geyler femme de Frederich Hildenbrand sellier, héritiers sous bénéfice d’inventaire de Matthias Geyler leur père
Une maison de boulanger a trois étages ayant pour enseigne l’ours noir, consistant en bâtiment de devant et de derrière, deux petites cours, tres fond et fontaine avec ses autres appartenances et dépendances, droits actifs et passifs – acquis par le défunt Geyler père de Marie Marguerite Weber veuve de Georges Chrétien Ensfelder boulanger, à la cidevant Chambre des Contrats le 9 juin 1791 – mise à prix 10.000 francs
adjugé pour 10 050 fr à Frédéric Hildebrand sellier carossier du chef de sa femme ; réception de surmises
(Affiche jointe) une maison de boulanger à trois étages et mansardes ayant pour enseigne l’ours noir consistant en bâtiment de devant et de derrière deux petites cours, tres fond et fontaine autres appartenances et dépendances droits actifs et passifs en cette ville grand rue n° 29 aboutissant en partie sur le Sr Koch vrillier et en partie le Sr Wüst boulanger, d’autre à la brasserie a l’ours noir devant la grand rue derrière Sr Schaeffer bacquetier
(Joint) vente de 1791 et Chambre des Contrats 1777 f° 481.a

Nouvelle vente par les héritiers Geyler. Le boulanger Jean Henri Mæchling se porte acquéreur moyennant 17 000 francs

1808 (19.4.), Strasbourg 12 (19), Not. Wengler n° 3144
Me Wengler commissaire nommé par jugement du tribunal Civil rendu le 2 septembre 1806, Sara Schneider veuve de Mathias Geyler père boulanger tant en son nom que comme tutrice naturelle de Marie Marguerite Geyler, Sigismond Kolb brasseur subrogé tuteur du mineur et fondé de pouvoir d’Elisabeth Geyler demeurant à Nancy veuve de Georges Orge, officier d’artillerie (procuration annexée à l’Inventaire de la succession de Mathias Geyler dressé par le notaire soussigné le 17 mars de ladite année) et Salomé Geyler épouse de Frédéric Hildenbrand sellier, Daniel Ehrenfried Stoeber, notaire public, commissaire nommé pour la représentation de Mathias Geyler fils absent militaire dans la 3° demi-brigade des troupes de ligne, ladite veuve Geyler commune et héritière pour un quart de Jean Philippe Geyler boulanger décédé a l’armée après son père, (les autres) héritiers pour un 5° de leur père et trois quarts de leur frère
à Henri Maechling boulanger à Strasbourg rue de la Madeleine n° 13
la maison de boulanger à trois étages et mansardes ayant pour enseigne l’ours noir faisant partie de la communauté qui a existé entre le défunt Geyler et la veuve, consistant le bâtiment de devant et de derrière deux petites cours tréfonds et Pompe sise à Strasbourg grand rue n° 29, d’un côté en partie le Sr Kock Vrillier en partie le Sr Wüst boulanger, d’autre la brasserie a l’ours noir devant la grande rue, derrière le Sr Schaeffer baquetier, avec toutes ses appartenances et dépendances – acquis de Marie Marguerite Weber veuve de Georges Chrétien Ensfelder, boulanger, par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 juin 1791 – ont trouvé à propos de suspendre jusqu’à présent l’adjudication définitive attendu que lors de l’adjudication du 15 octobre 1806 le prix n’en a été porté qu’à 10.500 francs – mise à prix 14.500 fr – moyennant 17.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 105 f° 86 du 20.4.

Jean Henri Mæchling loue la maison au boulanger Matthias Schirr

1809 (14.10.), Strasbourg 12 (27), Not. Wengler n° 4322
Bail de trois années à commencer au 29 septembre 1810 – Jean Henri Maechling boulanger domicilié grand rue n° 39 en qualité de propriétaire de la maison sise en cette ville en ladite grand rue n° 29
à Matthias Schirr boulanger demeurant en cette ville grand rue n° 29
savoir tout le rez de chaussée de ladite maison grand rue n° 29 sauf le passage aux locataires, lequel rez de chaussée comprend toutes les localites y situées, une chambre au second étage du bâtiment du milieu, une chambre pour la servante aux mansardes dans le bâtiment de devant – moyennant 13 francs et un boisseau de charbons par semaine
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 93 du 16.10.

Contrat de mariage d’une locataire Anne Marie Hussmann veuve de l’instituteur Frédéric Jacques Kræuter

1811 (2.4.), Strasbourg 12 (37), Not. Wengler n° 5650
Contrat de mariage – François Antoine Pfeiffer, journalier demeurant à Strasbourg, natif de Rhinau, né hors mariage de Marie Anne Pfeiffer
Anne Marie Hussmann veuve de Frédéric Jacques Kraeuter, instituteur
en la demeure de la future grand rue n° 29
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 f° 181-v du 3.4.

Marie Anne Schmitt femme du boulanger Mathias Schier, locataire de la maison

1811 (23.7.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 267
Inventaire de la succession de Marie Anne Schier née Schmitt femme de Mathias Schier, boulanger – à la requête 1. du veuf, 2. d’Anne Marie Huter veuve en premières noces de Joseph Schmitt cultivateur à Gertwiller femme actuelle d’Ignace Andres laboureur audit lieu, 3. d’Anne Marie Schmitt femme de Georges Staemmel cultivateur à Gertwiller, 4. d’Ignace Schmitt père père et tuteur légal de Madeleine 14 ans, de Geneviève 7 ans et de Catherine, les cinq sœurs utérines de la défunte, Jean Rohrbach, laboureur à Nidernai subrogé tuteur, la défunte est décédée le 29 juin dernier
dans une maison sise grand rue n° 29 appartenant Sr Maechling boulanger
Contrat de mariage devant Me Rieffel à Barr le 5 novembre 1810
communauté, meubles 327 fr, passif 5994 fr, déficit 5666 fr
succession, garde robe, créances, 3,33 ares de vignes à Gertwiller 240 fr, total 8454 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 141-v du 24.7.

Nouvelle location entre Jean Henri Mæchling et Matthias Schirr

1813 (29.6.), Strasbourg 7 (50), Not. Stoeber jeune n° 84
Bail de 3 années à commencer le 29 septembre prochain – Jean Henri Maechling boulanger demeurant grand rue n° 39
à Mathias Schirr boulanger demeurant dans la maison ci après désignée
tout le rez de chaussée d’une maison sise en cette ville grand rue n° 29 sauf le passage aux autres locataires, lequel rez de chaussée comprend toutes les localités y situées, une chambre au second étage du bâtiment du milieu, une chambre pour la servante aux mansardes dudit bâtiment et la moitié de la cave dessous le bâtiment de devant encore toutes les mansardes de ladite maison, moyennant 14 francs par semaine et 20 litres ou un boisseau de charbon par semaine, soit 780 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 122 F° 168 du 30.6.

Jean Henri Mæchling et Marie Salomé Lipp vendent la maison 18 000 francs au boulanger Jacques Gintz

1814 (4.10.), Strasbourg 7 (52), Not. Stoeber jeune n° 700
Jean Henri Maechling propriétaire et Marie Salomé née Lipp
à Jacques Gintz boulanger
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, deux petites cours, pompes, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 29 ayant pour enseigne l’ours noir, d’un côté en partie le Sr Koch en partie le Sr Wüst, d’autre la brasserie à l’Ours noir, devant la grand rue derrière le Sr Schaeffer – acquis de Sare Schneider veuve de Mathias Geyler, boulanger et des héritiers de ce dernier suivant adjudication définitive reçue Me Wengler le 19 avril 1808, les héritiers Geyler ont acquis ledit immeuble de Marie Marguerite Weber veuve de Georges Chrétien Ensfelder, boulanger, par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 juin 1792 – avec trois fourneaux non murés – moyennant 18.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 178 du 10.10.

Originaire de Mittelschæffolsheim, Jean Jacques Gintz épouse en 1802 Marie Madeleine Menner, native d’Ingwiller
Mariage, Strasbourg (n° 259)
Du 9° jour du mois de ventôse l’an X de la République française. Acte de mariage de Jean Jacques Gins, agé de 34 ans, boulanger domicilié en cette ville depuis 5 ans, né à Mittelschaeffolsheim Département du Bas-Rhin le 10 juillet 1767 fils légitime de Michel Gins, cultivateur audit lieu et de feüe Brigitte Rittling Et de Marie Madeleine Menner, agée de 23 ans, domiciliée en cette ville depuis six ans, ne à Ingviller Département susdit, le 15 février 1779 fille légitime de feu Chrétien Menner, huissier audit lieu et de Madeleine Weyrauch (signé) Jacob gins, Magdalena Menner (i 136)

Extrait du registre de population
600 MW 75 f° 960 Grand’rue 29 (i 175)
Gintz, Jacques, 1767 boulanger, né à Mittelschaeffolsheim, à Strasbourg depuis 1796. Auparavant grand rue 101 – Entré 1819, décédé déc. 39
id. née Menner, Madeleine, 1778, Ep. née à Ingweiler à Strasbourg depuis IV – décédée août 40
id. Madeleine, 1801, née à Mittelschaeffolsheim. Dél. r des ptes boucheriers 111
Menner née Weirauch, Madeleine, 1744, veuve, née à Ingweiler à Strasbourg depuis IV
Menner, Michel, 1784, né à Mittelschaeffolsheim à Strasbourg depuis 1815

Inventaire après décès d’un locataire, le cordonnier Jean Jacques Leberecht

1815 (12.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Not. Bossenius n° 627
Inventaire de la succession de Jean Jacques Leberecht, cordonnier décédé le 9 novembre 1814 – à la requête de Marie Madeleine née Knopff la veuve mère et tutrice légale de Marie Madeleine et Amélie Caroline seules et uniques héritières du défunt, en présence de Jean Georges Stampff marchand graissier subrogé tuteur des mineures
dans la maison grand’rue n° 29 occupée en partie à titre de loyer
propres de la veuve, 237 fr, remplacement 24 fr, dettes actives 100 fr, total 361 fr
propres du défunt, 54 fr, remplacement 24 fr, argenterie 10 fr, total 88 fr, passif 100 fr, compensation faite 11 fr
communauté, meubles 102 fr, passif 5200 fr, passif 417 fr
enreg. F° 173 du 18.4.

Jacob Gintz loue la maison au boulanger Jean Debes, originaire de Mittelschæffolsheim

1834 (21.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 64 F° 129, ssp du 10.3.
Bail – Jacob Gintz, maître boulanger, grande rue n° 29
à Jean Debes, boulanger célibataire demeurant à Mittelschaeffolsheim
sa boulangerie avec ce qui y appartient comme suit sise en sa maison grand rue n° 29, 1. une boulangerie au rez de chaussée avec boutique cuisine à côté de la chambre
2. une chambre de boulanger, boulangerie, un four, bucher, écurie à porcs, chambre de garçons au dessus dudit bucher et une chambre à linge sale au dessus de cette dernière
3. au second étage une chambre sur petite cour de devant ayant deux croisées
4. au quatrième étage une chambre à farines sur le devant et par derrière au même étage la chambre de servante
5. la moitié de la cave que M Gintz cède au locataire – moyennant 14 francs par semaine et une miche de pain blanc de 6 livres

Jacques Gintz et Madeleine Menner vendent la maison au boulanger François Joseph Spehner et à sa femme Madeleine Gintz moyennant 16 350 francs et à charge de les entretenir

1836 (8.4.), Strasbourg 12 (139), Me Noetinger n° 8167
Jacques Gintz, ci devant boulanger, et Madeleine Menner
François Joseph Spehner, boulanger, et Madeleine Gintz
une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, deux petites cours, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Grand’rue n° 29 ayant pour enseigne l’Ours Noir, d’un côté la propriété du Sr Pick brasseur, d’autre la propriété du Sr Schooff, devant la grand rue, derrière la propriété du Sr Ernst Burg & Pick, avec des objets mobiliers évalués à 400 fr
ledit immeuble provient d’acquet de Jean Henri Maechling, propriétaire, & Marie Salomé Lipp, par acte reçu Me Stoeber le 4 octobre 1814, le Sr Maechling l’avait acquis de Sara Schneider veuve de Mathias Geyler, boulanger, & des héritiers de ce dernier, suivant adjudication devant Me Wengler le 19 avril 1808, à charge de nourrir les vendeurs et les entretenir à leur table de la même manière et avec les mêmes aliments que les acquéreurs eux mêmes et ce à deux repas par jour outre le déjeuner. Ces repas comporteront savoir le diner de soupe bœuf & légumes, le souper de soupe & d’un plat nourrissant & le déjeuner de café & d’un pain d’un sol pour chacun, 6. de leur fournir en outre un demi litre de vin par jour, de leur payer chaque semaine chaque fois le dimanche une somme de 3 francs, de les soigner gratuitement en cas de maladie, de les faire traiter par les médecins & chirurgiens des acquéreurs & de leur fournir les drogues et médicaments prescrits, 7. de laisser jouir les vendeurs leur vie durante mais pour eux seulement d’une chambre d’habitation avec cuisine au premier étage de la maison de derrière, d’une chambre sous le toit pour servir de magasin de meubles et de leur accorder le passage dans ladite maison, ladite jouissance estimée à 300 fr en capital 3000 fr – moyennant 16.350 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 239 f° 100-v du 14.4.

Originaire de Lipsheim, François Joseph Spehner épouse en 1823 Madeleine Gintz, originaire de Mittelschaeffolsheim
1823 (21.1.), Strasbourg 12 (90), Me Wengler n° 12.980
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – François Joseph Spehner, boulanger à Strasbourg, fils de Mathias Spehner, laboureur à Lipsheim, et de Catherine Bodemer
Madeleine Gintz fille majeure à Strasbourg, fille de feu Joseph Gintz, laboureur à Mittelschaeffolsheim et de Catherine Wendling
Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 44 du 23.1.

François Joseph Spehner et Madeleine Gintz hypothèquent la maison au profit du négociant Maximilien Pougnet

1846 (3.8.), Strasbourg 12 (169), Me Noetinger n° 18.595
Obligation – Ont comparu le Sr François Joseph Spehner, boulanger et De Madeleine Gintz sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Maximilien Pougnet négociant demeurant à Strasbourg, la somme principale de 1000 francs pour prêt de pareille
hypothèque, Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec deux petites cours et dépendances le tout situé à Strasbourg grand’rue n° 29 ayant pour enseigne l’ours noir, tenant d’un côté à M. Pick brasseur, de l’autre à M. Schoff
Déclarent les conjoints débiteurs sous les peines du stellionat, 1° qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté réduite aux acquets, 2° Que la maison par eux hypothéquée laur appartuent en toute propriété en vertu de titres en bonne forme et non prescrits

Nouvelle hypothèque un an plus tard au profit de leur fils François Joseph Spehner

1847 (28.7.), Strasbourg 2 (92), Not. Roessel n° 1449
Obligation – Ont comparu le Sieur François Joseph Spehner, boulanger & Dame Madeleine Gintz sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à leur fils le Sieur François Joseph Spehner,sommelier demeurant à Francfort-sur-le-Mein, domicilié à Strasbourg, la somme de 2000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une Maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, deux petites cours, pompe, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg grand’rue n° 29 tenant d’un côté à la propriété du Sr Pick brasseur, de l’autre à celle du Sr Schooff, donnant par devant sur la grand’rue et par derrière sur les Sr Ernst, Burg et Pick.
Déclarent les débiteurs qu’ils ont acquis cet immeuble du Sr Jacques Gintz cidevant boulanger et Madeleine Menner sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par Me Noetinger notaire en cette ville, le 8 avril 1836 transcrit au bureau des hypothèques le 7 mai suivant volume 306 N° 33. (…) Ils observent que ledit contrat contient encore différentes stipulations et charges, droit d’habitation dans ladiye maison et de prétentions au profit des vendeurs qui n’ont plus d’objet par suite du décès de ces derniers (…). Les époux Gintz avaient eux-mêmes acquis ladite maison de Jean Henri Maeckling, propriétaire et Marie Salomé Lipp sa femme selon contrat passé devant Me Stoeber jeune alors Notaire en cette ville le 4 octobre 1814 pour la somme de 18.000 francs

Autre hypothèque au profit du confiseur Charles Wollenweber

1847 (23.8.), Strasbourg 11 (42), Not. Keller n° 3903
Obligation – Ont comparu le Sr François Joseph Spehner, boulanger et Dame Madeleine Gintz sa femme de lui autorisée demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Charles Wollenweber, confiseur demeurant à Strasbourg, une somme de 3000 francs qu’il leur a avancée
hypothèque, Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière deux petites cours, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 29 tenant d’un côté à la propriété du Sr Pick brasseur, de l’autre à la propriété de Mme Schoff donnant par devant sur la grand’rue et par derrière sur la propriété des Sr Pick et Ernst. Cet immeuble appartient aux emprunteurs au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sr Jacques Gintz ci devant boulanger à Strasbourg et dame Madeleine Manner sa femme suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 8 avril 1836 transcrit au bureau des hypothèques le 7 mai de la même année volume 306 N° 33. Cette acquisition a eu lieu 1° à la charge par les acquéreurs de nourrir et loger les vendeurs leur vie durant, laquelle charge les époux Spehners’est éteinte par suite du décès de ces derniers, 2° moyennant une somme de 16.350 francs à deux créanciers hypothécaires dénommés audit acte et auxquels la dite somme est encore due. Quant aux époux Gintz ils étaient propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis du Sr Jean Henri Maeckling propriétaire et de dame Marie Salomé Lipp sa femme selon contrat passé devant Me Stoeber jeune et son collegue notaires à Strasbourg le 4 octobre 1814. Enfin les conjoints Maeckling l’avaient acquis de dame Sara Schneider veuve du Sr Mathias Geyler père boulanger à Strasbourg et des héritiers de ce dernier selon procès verbal d’adjudication dressé par Me Wengler alors notaire à Strasbourg le 19 avril 1808

Consentements de mariage
1861 (16.1.), Me Roessel Aîné
Consentement par François Joseph Spehner boulanger et Madeleine Gintz sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils François Joseph Spehner, sommelier à Wiesbaden avec Elise Stoerckel veuve de Henri Dietrich dit lieu
acp 495 (3 Q 30 210) f° 31-v du 16.1.

1870 (21.3.), Me Hoffherr
Consentement par Joseph Spehner boulanger et Madeleine Gins sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils Louis Charles Spehner cuisinier à Mayence avec Marie Anne Pfoh
acp 592 (3 Q 30 307) f° 9 du 21.3.

1874 (10.10.), Me Allonas
Einwilligung Seitens Frantz Joseph Spehner Bäckermeister & deßen Ehefrau Magdalena Gintz, beide dahier in Straßburg wohnhaft in die beabseichtigte Ehe ihres Sohns Leon Victor Spehner Fabrik Verwalter hier mit Caroline Zimmer großjährig in Bischheim a. S.
acp 632 (3 Q 30 347) f° 55 du 10.10.

La maison est vendue par adjudication judiciaire contre François Joseph Spehner et Madeleine Gintz. L’acquéreur est Méderic Titus Pauliac, facteur des messageries générales

1848 (17.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 483 (2708) du 17 juin 1848, n° 3 – Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg séant en cette ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication suivant. Cahier des charges. Mme Theis, avoué exerçant à Strasbourg, chargé d’occuper pour le sieur Maximilien Pougnet négociant est créancier du sieur François Joseph Spehner, boulanger, et Madeleine Gintz sa femme tous demeurant à Strasbourg, d’une somme principale de 1000 francs et intérêts en échus et des frais suivant obligation reçue par Me Noetiger notaire à la résidence de Strasbourg en date du 3 août 1846 enregistrée. Que le sieur Spehner étant tombé en état de faillite le sieur Maximilien Pougnet fit faire aux époux Spehner et au sieur Philippe Hoerter marchand de Bois demeurant également à Strasbourg, syndic nommé par jugement du tribunal de commerce séant à Strasbourg, à la faillite du dit sieur Spehner, commandement de payer ladie somme principale, intérets et frais par exploit de l’huissier Porst résidant à Strasbourg en date du 29 octobre 1847 enregistré le lendemain. Que ce commandement étant resté sans effet il a été procédé à la saisie de l’immeuble ci après désigné par procès verbal dressé par ledit huissier en date du 13 décembre de la même année 1847 (…)
Désignation de l’immeuble saisi. Une maison boulangerie dite de l’Ours noir, consistant en bâtiment de devant et de derrière avec deux petites cours & appartenances et dépendances, située à Strasbourg grand rue n° 29 justice de paix du canton sud, arrondissement de Strasbourg section P numéro 758 tenant d’un côté à la brasserie de l’ours noir propriété du Sr Charles Frédéric Pick, de l’autre à Chrétien Ott, par devant la grand’rue et par derrière les Sr Pick et Ernst.
Conditions de la vente (…) Mise à prix. Le poursuivant enchérit l’immeuble pour servir de première mise à la somme de 1000 francs. Strasbourg le 27 décembre 1847.
Adjudication. L’an 1848 le 31 mars à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg séant en cette ville (…) Enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Roser avoué pour 22.500 francs
Déclaration de command. L’an 1848 le 31 mars au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Roser avoué et a dit (avoir enchéri) au profit de Médric Titus Pauliac, facteur des Messageries générales domicilié à Strasbourg

Méderic Titus Pauliac épouse en 1826 Marie Françoise Sophie Weiss, fille de musicien
Mariage, Strasbourg (n° 228)
Acte de mariage célébré le 3 juillet 1826. Jacques Méderic Titus Pauliac, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 fructidor en VI à Château de Loir (Sarte) domicilié à Strasbourg, conducteur de diligences, fils de feu Guillaume Joseph Pauliac, Lieutenant au 5° régiment d’infanterie légère décédé à St Domingue le 30 thermidor X et de Françoise Lott domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et Marie Françoise Sophie Weiss, majeure d’ans, née en légitime mariage le 4 avril 1793 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Gaspard Weiss, musicien, et de Catherine Genicot ci présente et consentante (signé) Jacque Mederique titus Pauliac, Marie fransois Sophie Weiss (i 3)

Méderic Titus Pauliac et Marie Françoise Sophie Weiss vendent la maison 20 000 francs au boulanger Michel Bieth et à sa femme Sophie Jacobée Gluntz

1852 (20.4.), Me Noetinger
Ont comparu Monsieur Jacques Medric Titus Pauliac, facteur des messageries générales et Madame Marie Françoise Sophie Weis son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg (vendent)
à Monsieur Michel Bieth boulanger et à Madame Sophie Jacobée Gluntz sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg
Une maison boulangerie dite de l’ours noir consistant en bâtiments de devant et de derrière avec deux petites cours appartenances et dépendances, sise à Strasbourg Grand’rue n° 29 tenant d’un côté à la brasserie de l’ours noir appartenant à Monsieur Charles Frédéric Pick de l’autre à une propriété du Sieur Chrétien Ott par devant la grand’rue et par derrière deux propriétés des Sr Ernst, Pick et et Burg
Origine de la propriété. Monsieur et Madame Pauliac sont propriétaires de la maison vendue au moyen de l’adjudication qui leur en a été faite sous le nom de M° Roser avoué qui leur en a passé déclaration suivant jugement rendu à l’audience des criées du tribunal civil de Strasbourg le 31 mars 1848 et déclaration de command du même jour, le tout par suite des poursuites en expropriation forcée exercées contre Monsieur François Joseph Spehner boulanger et Madame Madeleine Gintz sa femme demeurant à Strasbourg. Cette adjudication a été prononcée moyennant un prix de 22.500 francs (…) Monsieur Pauliac a payé à compte de son prix 5548 francs (…)
Les sieurs et Dame Spehner étaient propriétaires de la maison vendue au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Monsieur Jacques Gintz ancien boulanger et de Dame Madeleine Menner sa femme de Strasbourg suivant contrat passé devant Me Noetinger l’un des notaires soussignés qui en a la minute et son collègue le 8 avril 1836 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 7 mai 1836 volume 306 N° 33. (…) Monsieur et Madame Gintz avaient eux-mêmes acquis la maison dont s’agit de Monsieur Jean Henri Maeckling, propriétaire et de Dame Marie Salomé Lipp sa femme aux termes d’un contrat passé devant Me Stoeber le jeune et son collègue notaires en cette ville le 4 octobre 1814 moyennant un prix de 18.000 francs (…) Prix 20.000 francs
acp 409 (3 Q 30 124) f° 29 du 26.4. Noetinger 20.4.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 547 (2768) n° 29 du 1° mai

Originaire de Gimbrett, Michel Bieth épouse en 1843 Sophie Gluntz, fille de farinier
1843 (4.7.), Strasbourg 14 (116), Me Ritleng n° 13.938
Contrat de mariage – Michel Bieth natif de Gimbrett garçon boulanger domicilié & demeurant à Strasbourg fils majeur de feu le S. Jean Bieth en son vivant cultivateur à Gimbrett & de Eve Litt sa veuve domiciliée à Gimbrett agissant sous l’assistance de sa mère d’une part
& Dlle Sophie Gluntz fille majeure du S Jean Jacques Gluntz farinier & de Catherine Dorothée Hoffmann conjoints avec lesquels elle est domiciliée à Strasbourg stipulant sous l’assistance & l’agrément de ses père et mère d’autre part
acp 312 (3 Q 30 027) f° 4-v

Michel Bieth et Sophie Jacobée Gluntz hypothèquent la maison au profit du clerc de notaire Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn

1863 (10.10.), Strasbourg 9 (124), Not. Becker n° 9891
Obligation – Ont comparu M. Michel Bieth, boulanger et Mad. Sophie Jacobée Gluntz son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit tous deux demeurant à Strasbourg (devoir)
à M. Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn, clerc de notaire, licencié en droit, demeurant à Strasbourg à ce présent et acceptant, la somme de 6000 francs pour prêt de pareille somme
Hypothèque, Une maison boulangerie dite de l’Ours noir, consistant en bâtiments de devant et de derrière avec deux petites cours appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, grand’rue grand rue n° 98 autrefois marquée du n° 29, tenant d’un côté à la brasserie de l’Ours noir appartenances à M. Charles Frédéric Pick, de l’autre à M. Chrétien Ott, par devant la grand’rue et par derrière deux propriétés des Sr Ernst, Pick et et Burg.
Etablissement de la propriété. Au sujet de l’origine de la propriété de ladite maison, les débiteurs ont fait les déclarations suivantes. Les époux Bietn sont devenus propriétaires de l’immeuble en question pour l’avoir acquis de M. Jacques Médric Titus Pauliac, facteur des messageries générales et de Mad. Marie Françoise Sophie Weis sa femme demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 20 avril 1852 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le premier mai suivant volume 547 n° 29. Le prix de cette acquisition était de 20.000 francs (…) due par ledit sieur Pauliac pour partie de prix du dit immeuble aux termes d’un jugement d’adjudication dressé à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 31 mars 1848 et déclaration de command du même jour dressé au greffe dudit siège, le tout transcrit au bureau des hypothèques le 17 juin suivant volume 483 n° 3 (…) Lesdits époux Pauliac étaient devenus propriétaires du dit immeuble par suite de l’expropriation forcée poursuivie contre M. François Joseph Spehner boulanger et Mad. Madeleine Gintz sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes de l’adjudication qui en a été prononcée au profit du sieur Pauliac aux termes des jugement d’adjudication et déclaration de command ci-dessus relatés moyennant le prix de 22.500 francs (…) Les époux Spehner susnommés avaiaent acquis l’immeuble susdésigné de M. Jacques Gintz ancien boulanger et de Dame Madeleine Menner demeurant ensemble à Strasbourg aux termes du contrat de vente ci-dessus relaté du 8 avril 1836 (…) Les époux Gintz étaient eux-mêmes devenus propriétaires de l’immeuble dont s’agit pour l’avoir acquis de M. Jean Henri Maechling, propriétaire et de Dame Marie Salomé Lipp sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes du contrat ci-dessus mentionné [Me Stoeber le jeune] du 4 octobre 1814 moyennant un prix de 18.000 francs
Etat civil et situation hypothécaire des débiteurs. Les débiteurs déclarent sous les peines de la loi qu’ils ont dit bien connaître 1) qu’ils sont mariés l’un et l’autre en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Ritleng notaire à Strasbourg le 4 juillet 1843

Sophie Gluntz meurt en 1866 en délaissant sept enfants

1866 (11.6.), Me Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Michel Bieth boulanger et Sophie Gluntz sa femme à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédée le 12 mai 1866. A la requête de 1) le veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Ritleng le 4 juillet 1843 et comme père et tuteur de ses enfants mineurs ci après nommés 1) Julie Caroline, 2) Michel, 3) Gustave Adolphe, 4) Wilhelmine, 5) Jules Eugène, 6) Marie Eugénie Bieth, tous à Strasbourg, 2) Sophie Bieth mineure épouse de Georges Lienhard pasteur à Wiberwiller
Communauté 1) meubles et objets mobiliers 1974, 2) créances dues par Georges Fautel 348
Une maison sise à Strasbourg Grand rue N° 98 d’un revenu de 1500 fr en capital 30.000
Succession, garde robe 174
acp 554 (3 Q 30 269) f° 97-v du 19.6. (succession déclarée le 6 9.bre 1866)
(vacation du 6.9.) reprises de la succession 3400. Reprises du veuf 8100
Succession, garde robe 174
acp 556 (3 Q 30 271) f° 65-v du 12.9.

Liquidation correspondante, dressée après la vente de la maison
1869 (30.11.), Me Noetinger
Liquidation et partage communauté de biens qui a existé entre Michel Bieth père, boulanger à Strasbourg, et Sophie Gluntz sa femme et de la succession de la De Bieth décédée à Strasbourg le 12 mai 1866
Entre le veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Ritleng le 4 juillet 1843 et comme père et tuteur de Jules Eugène, Marie Eugénie et Wilhelmine Amélie Bieth, 2) Louis Greiner, commis architecte et Julie Caroline Bieth sa femme à Strasbourg et ledit Sr Greiner agissant comme mandataire de Michel Alphonse Bieth boulanger à Curamine près Besançon, 3) Gustave Adolphe Bieth étudiant en théologie à Strasbourg agissant tant en son nom que comme mandataire de Sophie Bieth épouse de Georges Lienhard ministre du culte protestant à Wiberwiller (Meurthe)
Communauté. Masse active. Mobilier 1974, créances Fautel 348, prix de la maison vendue 45.560, Total 48.822
Mase passive, Reprises du veuf 8100, reprises de la défunte 3400, créances déléguées sur le prix de ente 14.490, Total 25.990 – Reste 22.831, dont moitié 11+415
Succession de la De Bieth. Masse active, moitié de la communauté 11.415, reprises 3400, garde robe 174, total 14.989
Droits des parties et attributions (…)
acp 588 (3 Q 30 303) f° 52 du 2.12.

Michel Bieth et ses enfants vendent la maison 46 600 francs au boulanger Frédéric Wickersheimer et à sa femme Amélie Schwartz

1869 (7.10.), Me Noetinger
1) Michel Bieth père, boulanger à Strasbourg,
2) Georges Lienhard ministre du culte protestant à Wiberwiller, et Sophie Gluntz sa femme, 3) Louis Greiner, commis architecte et Julie Caroline Bieth sa femme à Strasbourg, 4) le mandataire de Michel Alphonse Bieth boulanger à Curamine près Besançon, 5) Gustave Adolphe Bieth étudiant en théologie à Strasbourg agissant tant en son nom que comme se portant fort de Wilhelmine Amélie Bieth, Jules Eugène Bieth et de Marie Eugénie Bieth, ces trois mineurs
à Frédéric Wickersheimer, boulanger, et Amélie Schwartz
une maison sise à Strasbourg Grand rue n° 98, moyennant 46.600 francs
jouissance, impôts et intrêts du 25 mars 1870. Origine, vente Noetinger le 20 avril 1852.
acp 587 (3 Q 30 302) f° 29 du 18.10.

Originaire de Balbronn, Frédéric Wickersheimer épouse en 1864 Amélie Schwartz, fille d’un boulanger de Barr
Mariage, Strasbourg (n° 437)
Du 22° jour du mois de septembre l’an 1864. Acte de mariage de Frédéric Wickersheimer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 décembre 1838 à Ballbronn (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de feu Jean Georges Wickersheimer, cultivateur décédé à Ballbronn le 11 janvier 1857 et de Marguerite Salomé Glass, sans profession domiciliée à Ballbronn ci présente et consentante, et de Amélie Schwartz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 mai 1836 à Barr (Bas Rhin) domiciliée à Barr, sans profession, fille de Jean Michel Schwartz, boulanger domicilié à Barr ci présent et consentant et de feu Salomé Jost décédée à Barr le 6 avril 1854 – il a été passé le 14 de ce mois un contrat de mariage devant Me Charles Auguste Schmidt notaire à Barr, (signé) Wickersheimer, Schwartz (i 18)

Note

Aurore et Diane, superposées dans la travée centrale, sont flanquées par les Quatre parties du monde. Au rez-de-chaussée Diane avec le croissant de lune, à gauche l’Afrique à oreilles décollées, couronnée d’une grande tête d’éléphant, à droite l’Amérique à coiffe de plumes et pendants d’oreilles. Au premier étage, au centre Aurore avec l’étoile, à gauche l’Europe casquée et à droite l’Asie à turban et aigrette (B. Parent).

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.