6, place Saint-Pierre-le-Vieux


place Saint-Pierre-le-Vieux n° 6 – III 6 (Blondel), P 430 (cadastre)

Maison Freund (1865), réunie à la voie publique en 1885


Le n° 6 est le bâtiment neuf dans la moitié gauche de l’image (1868, Cabinet des Estampes)
Vue en mai 2014, les maisons de la photographie précédente se trouvaient à l’endroit de la rue à droite

La maison qui appartient au chapitre catholique de Saint-Pierre-le-Vieux est vendue comme bien national en 1791. Précédée d’une cour, elle a un rez-de-chaussée en pierre, un étage en bois, un étage sous combles et un grenier. L’acquéreur est le facteur d’instruments Jean Philippe Keller qui meurt célibataire trois ans plus tard. La propriété fait l’objet d’un litige qui se termine par un jugement du tribunal. La maison revient en 1802 au neveu du premier acquéreur, Jean Keller, lui aussi facteur d’instruments, qui la revend en 1829.

136 Elévations a-h136 Elévations Cour A (avant 3)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 121 : côté rue et côté canal

L’Atlas des alignements (années 1820) se limite à mentionner le mur de clôture. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade vers la rue (1-2) se trouve dans la cour B qui précède la maison. Le mur qui clôt la cour apparaît à droite du repère (h) sur le dessin des élévations. Le bâtiment a un étage et deux niveaux de lucarnes, le niveau inférieur étant habité d’après le rapport de 1791. L’arrière de la maison donne sur le canal des Faux-Remparts : sixième façade à partir de la droite, comportant un balcon au niveau inférieur.
La maison porte d’abord le n° 70 (1784-1857) du Vieux-Marché-aux-Vins puis le n° 6 de la place Saint-Pierre-le-Vieux. La façade arrière donne sur le quai établi en 1833.


Cour B
Plan des Ponts et Chaussées (1856, ADBR, cote 2 SP 52).
La ligne du haut représente l’alignement arrêté en 1828, celle du bas l’alignement effectif d’après lequel le propriétaire cède une partie du terrain à la voie publique

La maison appartient à un médecin (1830-1839) puis au pharmacien Joseph Jannesson qui cède une partie du sol à la voie publique (route nationale) et reconstruit en 1865 la maison dont le revenu passe de 108 à 272 francs. La Ville acquiert ce nouveau bâtiment et le démolit en 1885 pour ouvrir une rue entre le quai et l’église Saint-Pierre-le-Vieux.

mars 2017

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires jusqu’en 1885 (annexion à la voie publique). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

chapitre catholique de Saint-Pierre-le-Vieux
1791 v Jean Philippe Keller, facteur d’instruments, célibataire († 1794) – luthérien
1798 h Isaac Keller, facteur d’instruments, célibataire († 1802) – luthérien
1802 h Jean Keller, facteur d’instruments, et (1765) Marguerite Salomé Baldner – luthériens
1802 h Jean Keller, facteur d’instruments, et (1807) Ursule Taubenberger, puis (1815) Sophie Gross
1829 v Marie Jeanne Delfosse, femme (1830) du docteur en médecine Georges Adolphe Ostertag
1839 v Joseph (Camille) Jannesson, pharmacien, et (1841) Dorothée Pauline Rœderer
1865* v Joseph Daniel Adolphe Freund, négociant
1877* v Benjamin Weil, négociant
1885* v Ville de Strasbourg

(1765, Liste Blondel) III 6, au Chapitre de St Pierre le Vieux
(1843, Tableau indicatif du cadastre)P 430, Ostertag, Georges Frédéric – maison, sol, cour – 1,15 are / puis Jeannesson Joseph

Description de la maison

  • 1791, rapport d’expert lors de la vente comme bien national

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Place St Pierre le Vieux

nouveau N° / ancien N° : 62 / 70
Keller
Mur de clôture médiocre état
(Légende)

Ponts et Chaussées

1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 70, Mur vers la route, rez de chaussée en pierre, un étage en bois, encore bonne
1856, N° 70, 1 EPS (Maison à 1 étage, en pierres ou moellons, solide

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 241 case 1

Jeannesson Joseph

P 430, maison, sol, Vieux-Marché-aux-Vins 70
Contenance : 1,15
Revenu total : 108,60 (108 et 0,60)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 775 case 2

Jeannesson Joseph
1866 Freund Joseph Daniel Adolphe, négociant à Strasbourg
1877 Weil Benjamin, Kaufmann
1885 Strassburg Stadt
(ancien f° 523)

P 430, maison, sol, place St Pierre le vieux 6
Contenance : 1,15
Revenu total : 108,60 (108 et 0,60)
Folio de provenance : (241)
Folio de destination : démolie – (sol) 523, voie publique en 1866
Année d’entrée :
Année de sortie : 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus :
1866, Jeannesson Joseph f° 523, P 430, maison, revenu 108, démolie en 1865, supp. en 1866
id. P 430.p, sol & cour 0,14 are, revenu 0,07, terrain cédé à la route impériale N° 4 (vente du 20 Xbre 1864)

P 430, sol & cour
Contenance : 1,01
Revenu total : 0,53
Folio de provenance : 523
Folio de destination : zu Weg
Année d’entrée : 1866
Année de sortie : 86/87

P 430, maison
Contenance : 1,01
Revenu total : 272,53 (272 et 0,53)
Folio de provenance : C. N.
Folio de destination : Abbruch, Zu Weg
Année d’entrée : 1868
Année de sortie : 86/87
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 16
1868 Freund Joseph Daniel f° 523, P 430, maison, revenu 272, construction nouvelle, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
1886 Strassburg die Stadt f° 775-II, P 430, Haus, Reinertrag, 272, Abbruch, 1885/86
d°, P 430, sol 0,01, Reinertrag 0,53, zu den Wegen, 1885/86

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins (p. 138)

70
lo. d’Epiné, Joseph, Chanoine de St Pierre le Vieux – Clergé


Relevé d’actes

La maison canoniale de Saint-Pierre-le-Vieux occupée par l’abbé d’Epinay est vendue comme bien national à Jean Philippe Keller

1791 (14.4.), Q 896
Adjudication définitive de deux hôtels et cinq Maisons Ci devant dépendantes de la Collégiale de Neuwiller, de la cure de St Laurent, du Grand Chapitre de St Pierre le Vieux et de l’Oratoire de la Toussaint à Strasbourg.
N° 5. Une maison cidevt. dependant de ladte. Collégiale St Pierre le Vieux, Sise au Vieux marché au vin N° 70 attenant sur la droite à la maison de Mr Müller Ministre & sur la gauche à la maison du Sr Jean Georges Schantz, tourneur, ainsi qu’elle est détaillée dans le procès verbal d’expertise du Sr Pinot, Architecte expert à ce nommé par les administrateurs de ce Directoire Suivt. la dte. expertise qui est cijointe sous n° 5 et qui a été paraphée ne varietur, cette maison est estimée à la somme de 3500 Livres et a été portée lors de la première enchère à la somme de 3600 Lb.
[Première enchète. ur laquelle maison le Sr Redicher a fait une mise de 3600 lb. (signé) J. G. Rediger]
Lecture faite du Procès verbal d’Expertise ci-joint sous N° 5 on a allumé successivement Sept petites bougies et pendant que les six premières brûlaient on a reçu les mises suivantes savoir par MM. Gruber 4600 lb, Pfaudt 5400 lb, Gosset 5500 lb, Pfaud 5600 lb, Dannhorn 5750 lb, Gosset 6000 lb, Pfaud pour M. Keller 6050 lb. Et la septième bougie s’étant éteinte sans que pendant qu’elle bruloit personne n’ait offert davantage, la susditte maison ainsy qu’elle est détaillée dans le procès verbal d’expertise joint sous N° 5 a été adjugée définitivement à M. Jean Philippe Keller, Citoyen de cette ville comme au plus offrant et dernier Encherisseur pour la somme offerte de 6050 Livres
P.V. N° 5. (M. Dépinay) Cejourd’huy 11° jour du mois de janvier 1791 François Pinot architecte Expert nommé de la part de messieurs des administrateurs du directoire du district de Strasbourg après voir preté le Serment entre les mains de monsieur Le maire, Conformément au décret rendu en date du 22 decembre 1790, je me suis transporté dans une maison du Chapitre de St Pierre le Vieux, occupée par Mr l’abbé depinay sise au vieux Marché au Vin n° 70 attenant sur la droite à la maison de Mr Müller ministre, et sur la gauche à la maison du Sr Jean George tourneur, où étant àprès avoir Examinée La dite maison j’ay toisés Le terrain, Lequel contient 22 toises 6 pieds quarrés de Surface compris Batiment et cour, Le rez de chaussée contient une petite Cour en avant, où il y a une pompe et un Buché en entrant un vestibule et l’Escalier. Sur la droite dudit deux pièces Savoir une sur le fossée et la Cuisine sur la Cour, La maison a trois croissées sur la Cour et deux sur le fossé, une cave voutée. Le p°. Etage contient trois pièces, Savoir une sur le fossé et deux sur la Cour, Le second Etage contient trois pièces une sur le fossée et deux sur la Cour, et terminé par un grenier, La maison est En bonne état, j’estime Ladite maison à la Somme de 3500 Livres, de tout quoy j’ay dressé le present rapport pourservir et valoir que de raison. Strasbourg ce 11 Janvier 1791.
Enregistrement de Strasbourg, acp 32 f° 63-v du 11 germinal 3

Le facteur d’instruments Jean Philippe Keller hypothèque la maison au profit de Jean Christophe Haug, maître d’école luthérien de Saint-Nicolas

1792 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 356 enreg. 18.5. F°
H. Johann Philipp Keller der instrumenten macher
in gegensein H. M. Johann Christoph Haug des schullehrers der evangelischen gemeinde zu St Nicolaus – schuldig seÿe 300 gulden
unterpfand, eine ane dem alten Weinmarckt, einseit neben einem von H. Müller dem diacono zum Alten St Peter bewohnenden haus, anderseit neben H. Johann Georg Schantz des drähers gelegene national behausung mit N° 70 bezeichnet

Le facteur d’instruments Isaac Keller hypothèque la maison au profit de Jean Christophe Haug

1794 (24 vend. 3), Chambre des Contrats, vol. 672 n° 60 enreg. 2 bru. F°
cit. Isaac Keller faiseur d’instruments
(devoir) au cit. Jean Christophe Haug, 2300 livres
hypothèque, une maison Vieux Marché aux Vins actuellement nommé rue du 13 prairial, marquée du N° 70, d’un côté une maison nationale d’autre le cit. Schantz

Jean Philippe Keller meurt célibataire le 6 floréal II en laissant pour héritiers son frère Isaac et les enfants de son autre frère Jean

1794 (13 messidor 2), Strasbourg 6 (9), Me Laquiante n° 1
Inventaire à la requête d’Isaac Keller faiseur d’instruments a vent et du cit. Jean henry Pfaff menuisier en qualité de tuteur établi par la justice aux trois enfants mineurs de feu le C. Jean Keller faiseur d’instruments a vents Et enfin à la requête du Cit. Gabriel Sébastien Bühner aussy faiseur d’instruments comme poursuivant les droits de Marie Madeleine Keller sa femme aussi fille du défunt Jean Keller étant led. C. Isaac Keller frere et les enfants dud. Jean Keller Neveux de feu le C. Jean Philippe Keller aussy faiseur d’instruments décédé le 6 floreal dernier
indiqué par le C. Isaac Keller et par la C. veuve Keller née Schneider mere du défunt
Immeuble, une maison sise a Strasbourg place de la fraternité N° 70 acquise par le défunt au nom de la société qui a existé entre luy et son frere Isaac, estimée 6050 livres cy pour moitié 3025 livres
mobilier 383, 230 et 248, passif 451 et 2600 livres
acp 24 f° 133 du 18 messidor 2

L’inventaire dressé en 1797 après la mort de la mère des frères Keller, Catherine Salomé Schneider, évoque le litige concernant la propriété de la maison. Le tribunal civil a jugé par décision rendue le 24 thermidor IV que la succession de la défunte était partageable par moitié. Les héritiers de Jean Keller prétendent que la maison mortuaire appartenait exclusivement à Jean Philippe Keller, qu’Isaac Keller n’a aucun titre pour se prétendre propriétaire de la moitié de maison comme l’établit l’acte d’achat. Isaac Keller prétend pour sa part qu’il a acquis et payé la maison en commun avec son frère, il a donc droit à sa moitié à laquelle s’ajoute un quart de la totalité comme héritier de son frère.
Le facteur d’instruments de musique Isaac Keller devient tributaire chez les Charpentiers le 20 décembre 1785

1785, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 34)
(f° 68) Dienstag den 20.ten Decembris 1785. – Neuzünfftiger E.R.
Erschienen Mr Isaac Keller, der Musicalische Instrumentenmacher und burger alhier, producir Stallschein dedato 19.den Decembris 1785. bittend ihne Zufolg desselben beÿ dieser Ehrsamen Zunfft als einen Zünftigen auf und anzunehmen, unter dem Anerbieten præstanda Zu præstiren und die Gebühr Zu erlegen.
Erkanndt, Gegen Erlag der Gebühr Willfahrt.

Isaac Keller meurt célibataire en prairial X en délaissant pour héritiers testamentaires les quatre enfants de son frère Jean Keller et son oncle par alliance le juriste Philippe Jacques Schmidt. La propriété de la maison lui a été attribuée par jugement rendu le 12 germinal VI du tribunal du district de Strasbourg

1802 (28 prairial 10), Strasbourg 7 (16), Me Stoeber n° 1763, 3376 (suite du 30 fruct. 10, enreg. acp 85 F° 138-v du 5 vend. 11)
Inventarium über weiland burgers Isaac Keller des ledig verstorbenen Instrumenten machers Verlassenschafft, aufgerichtet den 18. Praireal 10 – derselbe ist gestorben den 22. Prairial leztverwichen Jahrs und hat Vermög des vor Notarium Grimmer den (-) passirten testaments zu Erben verlaßen 1. seine rechtsmäßige Erben mit b. Johannes Keller gewesenen Instrumenten machers mit auch weil. b. Margaretha Salome geb. Baldner erzeugte Vier Kinder als Neveux und Nieces benantlichen a) b. Maria Magdalena Biener geb. Keller b. Gabriel Sebastian Biener des Instrumenten machers Ehefrau, b) b. Margaretham Barbaram Keller so großjährig beÿständlich ihres erstbesagten Schwagers, c) b. Margaretham Salome Keller b. Zacharias Lößling Depensier in hies. burger spithal Ehegattin und d) b. Johannes Keller led.n großjährigen Instrumentenmacher, so dann in die übrige helffte seines vermögens b. Philipp Jacob Schmidt homme de lettres den Stiefoncle

in einer am alten weinmarckt N° 70 gelegenen und in diese verlassenschafft gehörigen behausung
hausrat, hausrath verkauf
(n° 3360) Continuatio Inventarii – Antheil an einer behausung. Nemlichen ¾ theil für unvertheilt an i. behausung ehemalen dem Collegiat Stifft alten St Peter zugehörig gelegen alhier zu Straßburg auf dem alten weinmarckt N° 70 1.s neben einer behausung der protestantischen Kirche alten St Peter gehörig, 2.s. neben b. Bühner der dißortigen Erbin Ehemann, hinten auf den innern Stadtgraben, so eigen und den 14. apr. 1771 [sic] in hies. district Verwaltung durch weil. Joh. Philipp Keller gew. Instrumenten macher des Erblaßers bruder aquirirt worden, wovon* durch Urtheil des Straßburgischen district gerichts vom 12. germinal 6 dem Erblaßer als Associé seines bruders die helffte und als Erb an deßen bruders helffte ein vierter theil zugeeignet worden, den übrigen vierten theil participiren eingangs besagte Von weÿl. Johannes Keller abstammende 4 Kinder ins gemein
[Joint] Projet de partage n° 5918 du 23 messidor 12
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 190-v du 19 mess 10

Les héritiers exposent la maison aux enchères. L’acquéreur est l’un des copropriétaires, le facteur d’instruments Jean Keller

1802 (2 fruct. 10), Strasbourg 7 (16), Me Stoeber n° 3512
Definitiv Versteigerung (cahier des charges, 3 thermidor 10 n° 3449, joint au 1763, 3376 du 28 prairial 10) – Auf ansuchen b.in Mariæ Magdalenæ bühner geb. Keller bs. Gabriel Sebastian bühner Instrumenten machers Ehefrau, ferner b.in Margarethæ Barbaræ Keller der leedigen so großjährig, 3. Margarethæ Salome Keller bs Zacharias Lößling Depensier in hies. bürger Spithal Ehegattin, 4. b. Johannes Keller Instrumentenmachers, so dann br Philipp Jacob Schmidt homme de lettres
in gegensein br. Johann Heinrich Kappes Schreiner in nahmen br Joh. Keller
zur öffentlichen freiwilligen Versteigerung geschritten einer behaußung hoff hoffstadt und Gumpbronnens mit allen zugehörden und Rechten auf dem alten weinmarckt N° 70 1.s neben Ihme b. biehner selbst, 2.s einer Pfarrbehausung zum alten St Peter, hinten mit dem balcon auf den innern Stadtgraben ziehend, woran den Kellerischen Geschwisterden 5/8 und ihme b. Schmidt die übrige 3/8 zuständig, unter folgenden Bedingungen (…), ausgebotten 6000 francken, den 3 thermidor 10
Joh. Keller 6700 francs – n° 3466 den 12. Thermidor br Georg Heinrich Cappes Schreiner in der kleinen Stadelgaß N° 10 wohnhaft, 6750 francs – n° 3480 den 22. Thermidor niemand erschienen der ein weiteres Gebott verfugen wollte – n° 3512 br. Cappes 8550 francs (reçu pour supplément, 2 brumaire 11, enreg. acp 86 F° 6v du 13 brumaire 11)
(Joint acte n° 3756 du 12 brumaire 11) br. Johann Philipp Schmidt homme de lettres anzeigend daß er (…) den br. Johannes Keller Instrumentenmacher alhier als Käuffer der am alten Weinmarckt N° 70 gelegenen behausung woran er Schmidt 3/8.t teil participirt aufgefordert habe den vor mir notario passirten Steigerungs procès verbal (…) ein Genuge zu leisten und die helffte des Steigschillings zu bezalen, mich Notarium ersuchend ihme zu erklären ob solches depot seither effectuirt seÿe, da nun er Johannes Kelles solches nicht gethan, ohngeachtet jenes Commandement so requirirte er mich Notarium zur folle Encherre zu schreiten
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 69 du 12 fruct. 10

Jean Keller épouse en 1807 Ursule Taubenberger, fille d’un paysan de Truchtersheim, qui meurt en 1815 dans la maison en délaissant deux filles

1807 (25.8.), Strasbourg 4 (35), Me Stoeber n° 448
Contrat de mariage – Jean Keller, facteur d’instruments, fils majeur de feu Jean Keller, aussi facteur d’instruments, et de Marguerite Salomé née Baldner
Ursule Taubenberger fille majeure de feu Jean cultivateur à Truchtersheim et d’Eve Vogel
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 118-v du 4.9.

Inventaire après décès
1815 (25.7.), Strasbourg 4 (46), Me Stoeber aîné n° 3357
Inventaire de la succession d’Ursule Daubenberger épouse de Jean Keller, facteur d’instruments, décédée le 21 avril dernier – à la requête du veuf, commun en biens suivant contrat de mariage reçu Me Stoeber aîné le 25 août 1807, père et tuteur naturel de Marguerite Salomé et Elisabeth Joséphine Keller les deux enfants mineurs, et de Jean Müh baquetier
dans une maison vieux marché aux Vins n° 70
apports de la défunte 240 fr, garde robe 83 fr, créances 300 fr, total 623 fr
communauté 779 fr
Enreg. F° 130 du 31.7

Jean Keller se remarie quelques mois plus tard avec Sophie Gross. La maison au Vieux-Marché-aux-Vins figure à l’inventaire de leurs apports dressé en octobre 1815

1815 (1.8.), Strasbourg 4 (46), Me Stoeber aîné n° 3359
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Keller facteur d’instruments
Sophie Gros, fille mineure de Jean Frédéric Gros, marchand de cuir, et de feu Marguerite Horn
article 5. la future épouse apporte sa part dans la maison rue des cordonniers et
de la maison au fauxbourg de Pierre N° 14
Enreg. manquant F° 137 du 3.8.

Inventaire des apports
1815 (31.10.), Strasbourg 4 (46), Me Stoeber aîné n° 3411
Inventaire des apports de Jean Keller, facteur d’instruments, et de Sophie Gros
demeurant vieux marché aux Vins n° 70, Contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 1 août dernier
le mari. Maison, une maison, cour, puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg vieux marché aux vins n° 70 d’un coté le Sr Biehner, d’autre une maison curiale de l’église St Pierre le vieux, aboutissant sur le Faux Rempart, acquis par adjudication reçue Me Stoeber le 2 fructidor 10
total des apports 5519 fr, passif 1012 fr, reste 4507 fr
la De Keller. Maisons. 5/6 d’une maison ayant plusieurs corps de logis, cour, caves, écuries, remises, puits avec toutes ses appartenances et dépendances sise rue des Cordonniers n° 2 dont une porte cochère donne dans la rue de la chaine n° 6, d’un coté le Sr Schott fabricant de savons en partie et en partie le Sr Trumpf brasseur à la chaine, d’autre la Dame Riehl et en partie héritiers de Laurent Wickert cocher, aboutissant sur lesdites rues, desquels 5/6 ou 15/18, 2/18 sont grevés d’usufruit au profit de dame Julienne Frédérique Schuhn veuve en secondes noces de Jean Frédéric Gros, l’autre 6° appartient à Philippe Antoine Frédéric Gros enfant du second lit
Le tiers d’une maison avec la moitié divisée dans une cour, jardin, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg au Fauxbourg de Pierre n° 44, d’un côté la succession du Sr Philippe Jacques Marbach teinturier, de l’autre Abraham Boersch cultivateur, aboutissant sur la succession de feu le Sr Jean Jacques Branz farinier, dudit tiers de la maison la moitié ou un 6° grévé d’usufruit au profit de dame Marie Salomé Rhein veuve de Jean Frédéric Horn tonnelier, les deux autres tiers appartiennent Jean Frédéric et Marie Salomé Horn enfants du second lit
Lesdits 5/6 de la maison rue de la Chaine n° 6 et le tiers de la maison au faubourg de Pierre n° 44 appartiennent par indivis à la De Keller et Caroline Dorothée Gros sa sœur
total des apports 4639 fr, passif 1108 fr, reste 3531 fr ; Partage des objets mobiliers provenant de la succession de Jean Frédéric Gros
Enreg. F° 7 du 2.11.

Jean Keller meurt en 1833
1833 (7.12.), Strasbourg 3 (84), Me Kratz n° 215
Inventaire par déclaration Jean Keller, facteur d’instruments décédé le 10 juin dernier – à la requête de 1. Sophie Gros la veuve, mère et tutrice légale de Barbe Frédérique, 2. De Marguerite Salomé Keller épouse de M Jean Henri Brod, relieur, 3. Dlle Elisabeth Keller, majeure, la De Brod et la Dlle Keller issues d’Ursule Taubenberger épouse en premières noces du défunt, 4. Sr Jean Bühner, facteur d’instruments, subrogé tuteur de la mineure
Contrat de mariage reçu Me Stoeber l’ainé le 1 août 1815 communauté réduite aux acquets
apports de la De Keller 658 fr, totalité des prétentions de la veuve 18 928 fr
propres du défunt, garde robe 310 fr, meubles apportés 295 fr
communauté, meubles 688 fr, marchandises (part du défunt dans la fabrication d’instruments qu’il exploitait conjointement avec le Sr Bühner subrogé tuteur 815 fr, dont la moitié au Sr Keller) 407 fr, ustensiles de fabrication (739 fr, pour moitié) 369 fr, sommes 289 fr, total 1066 fr, passif 21 813 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 221 F° 172-v du 9.12.

Le luthier Jean Keller et Sophie Gross vendent par adjudication la maison à Marie Jeanne Delfosse

1829 (18.4.), Strasbourg 2 (66), Me Weigel n° 5908
Cahier des Charges du 22 décembre n° 5736, adjudication préparatoire du 24 mars n° 5879, adjudication définitive du 9 avril – Jean Keller, luthier, et Sophie Gross
à François Ignace Striffler, greffier de la justice de Paix du canton sud, pour le compte de Marie Jeanne Delfosse, rentière
Désignation de l’immeuble. Une maison avec cour, pompe, bucher, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins marquée du n° 70, d’un côté veuve Buhner, d’autre une maison pastorale de Saint Pierre le Vieux, devant la rue, derrière le fossé intérieur du Faux Rempart – Titres de propriété, Jean Philippe Keller, fabricant d’instruments l’a acquis du Domaine de l’Etat suivant adjudication faite par autorité administrative le 14 avril 1791, après le décès de Jean Philippe Keller et Isaac Keller son frère aussi facteur d’instruments cet immeuble a été licité par adjudication à Jean Keller depuis passé 27 ans. Les conjoints n’ont d’autres titres que le décompte et la quittance – exposée 8000 fr – adjugée 9000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 F° 82 du 22.4.

Marie Jeanne Delfosse épouse un an plus tard le docteur en médecine Georges Adolphe Ostertag en apportant la maison en mariage

1830 (4.9.), Strasbourg 1 (59), Me Rencker n° 7676
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Georges Adolphe Ostertag, docteur en médecine propriétaire
Marie Jeanne Delfosse, fille majeure
art. 4. la future épouse se constitue en propre une maison et dépendances Vieux Marché aux Vins n° 70 estimée 4000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 200 f° 147-v du 6.9.

Georges Adolphe Ostertag meurt en 1849 après avoir institué sa femme légataire universellle de ses biens
1849 (18.8.), Strasbourg 1 (105), Me Rencker n° 20 480
Inventaire après décès Georges Adolphe Ostertag, docteur en médecine
L’an 1849 le 18 août à neuf heures du matin, A la requête et en présende de Marie Jeanne Delfosse veuve de Monsieur Georges Adolphe Ostertag en son vivant docteur en médecine, domicilié à Strasbourg agissant en qualité de légataire universelle de la succession de son mari, en vertu du testament olographe de ce dernier en date du 10 octobre 1848, enregistré à Strasbourg le 12 août 1849 (…) ledit testament déposé en l’étude de Me Rencker notaire à Strasbourg (…)
inventaire de tous biens meubles et immeubles dépendant de la succession du sieur Georges Adolphe Ostertag décédé à Strasbourg le 10 mars dernier et de la communauté qui a existé entre le défunt et sa veuve aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Rencker l’un des soussignés notaires le 4 septembre 1830. Le présent inventaire sera fait sur les déclarations de la dame comparante & sur le vu des titres et papiers qui seront exhibés
Communauté, total du mobilier 4400, capitaux 558 870, immeubles ban d’Oberhoffen, argent comptant 1800, Total 564 070 francs
Propres du défunt existants. Immeubles ban d’Oberhoffen canton de Bischwiller, total des apports 220 966, après décutions 185 246
Propres de la veuve 14 000 francs

Georges Adolphe Ostertag et Marie Jeanne Delfosse vendent la maison à Joseph Jannesson

1839 (29.1.), Strasbourg 1 (81), Me Rencker n° 14 027
Georges Adolphe Ostertag, docteur en médecine, et Marie Jeanne Delfosse
à Joseph Jeannesson, propriétaire
une maison avec cour, pompe, bucher, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 70, d’un côté la maison pastorale St Pierre le Vieux, d’autre la veuve Buhner, devant la rue, derrière le nouveau quai – dans la vende sont compris six doubles croisées, une chaudière et les volets
Etablissement de la propriété, d’acquisition de la De Ostertag avant son mariage de Jean Keller, luthier, et Sophie Gross par surmise et déclaration de command devant Me Weigel le 18 avril 1829 et cahier des Charges eu 22 décembre 1828, transcrit au bureau des hypothèques volume 223 n° 37 – moyennant 10 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 265 f° 78 v du 1.2.

Le pharmacien Joseph Camille Jannesson épouse Dorothée Pauline Rœderer en 1841
1841 (24.4.), Strasbourg 4 (93), Me Hatt n° 12 987
Contrat de mariage – ont comparu M. Joseph Camille Jannesson, Pharmacien demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur & légitime de M. Sébastien Joseph Jennesson, Propriétaire et ancien préfet, et de dame Marguerite Mouton, demeurant et domiciliés en le même ville, Stipulant comme futur époux d’une part
Et Demoiselle Dorothée Pauline Roederer, fille légitime de Mr Jean Frédéric Roederer, teinturier & Propriétaire, et de dame Marie Salomé Magnus, son épouse demeurant et domiciliés en la même ville
le futur époux se constitue 1° argent comptant 2000, 2° créances 2500, 3° Pharmacie et dépendances 24 000, 4° Extances dues pour fournitures de médicaments 1566, 5° mobilier 5728, total 35 789 francs
Donation par M. et Mademr Roederer à la future leur fille de 1° trousseau en meubles et effets de ménage 3366, 2° une somme de 5000 francs due par Philippe Gaeckler tonnelier à Strasbourg et Marie Friess sa femme de Strasbourg par acte reçu Hatt le 15 juillet 1835 et par Valentin Münch de Handschuhheim suivant acte reçu Zimmer le 3 avril 1840, total 8366 francs
Donation éventuelle par le futur à la future d’une somme de 1000 francs payable avec intérêts dans les six mois du jour de son décès
Donation réciproque par les futurs de l’usufruit des biens du prémourant
acp 286 (3 Q 30 001) f° 89



12, place Broglie


Place Broglie n° 12 – III 302 (Blondel), N 405 puis section 68 parcelle 44 (cadastre)

Auberge au Cerceau vert (zum grünen Reiff)
Matthias Ambroise Mogg et Jean Daniel Cappaun, maîtres d’ouvrage, 1744


Façade vers la place (mars 2017, la devanture et la porte de droite datent de 1911)
et rue de Schiltigheim (bâtiment blanc, avril 2015)

La maison comprend au XVII° siècle un bâtiment avant et un bâtiment arrière séparés par une petite cour. Elle appartient à un pasteur de Sarrebruck puis à son fils qui tient successivement les auberges communales de Bischheim et de Plobsheim. L’ancien lieutenant Georges Rockenbach l’acquiert en 1685 et y établit une auberge à l’enseigne du Cerceau vert (zum grünen Reiff), reprise par son fils Jean Martin Rockenbach qui fait faire divers travaux et acquiert un atelier de salpêtrier face à sa maison le long du canal. Après avoir changé plusieurs fois de propriétaire, l’auberge est acquise en 1712 par Jean Michel Frœlich qui revend aussitôt la maison arrière à son beau-père Thierry Schlehenacker. Jean Wolffgang Courtz, notaire de la Ville et bailli de la noblesse de l’Ortenau, achète en 1715 la maison et l’atelier de salpêtrier transformé en écurie dont il se défera à la demande du comte de Hanau. Ses deux filles, respectivement femmes des juristes Matthias Ambroise Mogg et Jean Daniel Cappaun, conservent la maison en commun jusqu’en 1776. Matthias Ambroise Mogg et Jean Daniel Cappaun sont autorisés en juin 1744 à reconstruire la façade à l’aplomb de leur encorbellement en supprimant la porte de cave dont la descente horizontale empiétait sur le communal, le bâtiment conservant par ailleurs les mêmes volumes qu’auparavant (plan-relief de 1727). La porte dont le haut de l’encadrement est sculpté comprend un mascaron (voir la description de Brigitte Parent). Les fenêtres des étages ont des fausses clés de plus en plus simples à mesure qu’on s’élève. Les étages sont séparés par des bandeaux. Les deux sœurs conviennent d’un partage des localités en 1752. La femme de Matthias Ambroise Mogg devient en 1776 propriétaire de la maison entière qu’elle cède aussitôt à son fils Matthias Ambroise Mogg qui charge en 1778 le maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeÿer d’aménager une cuisine au troisième étage du bâtiment accessoire. Claude Joseph Sarré, maître d’ouvrage d’une maison rue du Dôme achète en 1781 la maison qu’il revend en 1801 à Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer dont les héritiers sont toujours propriétaires à la fin du XX° siècle.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 58 (plan)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur la place se trouve à gauche du repère (c) : trois fenêtres suivies de la porte d’entrée au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des trois étage, toiture à deux niveaux de lucarnes. A droite du même repère (c), le pignon du bâtiment avant comprend cinq ouvertures, le mur percé d’une grande porte qui donne dans la cour puis le bâtiment arrière à rez-de-chaussée et deux étages et cheminée en saillie. La cour Q représente la façade arrière (1-2) du bâtiment sur la place, le bâtiment arrière (3-4), l’appentis (2-3) entre les deux bâtiments à l’ouest et le mur de clôture cers la rue de Schiltigheim.
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1857) puis le n° 12.


Cour Q – Porte de gauche, remontant au XVIII° siècle

L’étage inférieur des combles est aménagé en mansardes. La fenêtre centrale du rez-de-chaussée devient une porte de magasin en 1891. La Ville modifie les alignements à l’époque où les architectes Berninger et Krafft transforment en 1911 le rez-de-chaussée ; la fenêtre de droite devient une porte identique à celle qui remonte au XVIII° siècle, l’espace entre les deux portes une devanture ; une deuxième s’ouvre vers la rue de Schiltigheim. La cheminée en saillie du bâtiment arrière, réparée en 1954, a disparu depuis lors. Le local commercial est occupé par des coiffeurs au début du XX° siècle et par un fleuriste depuis 1938.



Elévation avant les transformations de 1911, rez-de-chaussée transformé par Berninger et Krafft
Nouvel alignement de 1911 (dossier de la Police du Bâtiment)
Façade en juin 2007

mars 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 16xxx à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Abraham Steinlé, pasteur de Sarrebruck
Isaac Steinle, aubergiste († 1673), et Anne Marie [Dann]enreuter – luthériens
puis ses héritiers testamentaires Georges Loup Zorn de Plobsheim, Georges Loup Rœderer de Thierspurg et Chrétienne Ammert, femme du mousquetaire Jean Jenni
1676 h Loup Henri Zorn de Plobsheim et (v. 1671) Philippine Jacqueline Bœckel de Bœcklinsau – luthériens
1685 v Georges Rockenbach, mousquetaire puis aubergiste, et (1661) Marguerite Dürr – luthériens
1694 h Martin Rockenbach, aubergiste, et (1691) Anne Marie Krieg puis (1694) Catherine Frantz – luthériens
1700 v Jean Frantz, sellier puis aubergiste, et (1700) Marie Salomé Schell
1703 v Conrad Baur, aubergiste, et (v. 1699) Anne Madeleine Frantz – luthériens
1705 h Daniel Lentz, aubergiste puis garde, et (1705) Anne Madeleine Frantz, veuve du précédent – luthériens
1712 v Jean Michel Frœlich, aubergiste, et (1703) Marie Madeleine Schlehenacker – luthériens
(maison arrière vendue en 1712 à Thierry Schlehenacker)
1715 v Jean Wolfgang Courtz, notaire, et (1705) Marie Elisabeth Mockel puis (1715) Marie Susanne Schatz – luthériens
indivise (1728-1776) entre Françoise Susanne Marguerite, femme (1737) de Mathias Ambroise Mogg, juriste
et Marguerite Salomé, femme (1742) de Jean Daniel Cappaun, juriste
1776 h Mathias Ambroise Mogg, juriste, et (1771) Marie Agnès Jahreis – luthériens
1781 v Claude Joseph Sarré, marchand quincaillier, et (v. 1758) Marie Anne Richarmé – catholiques
1801 v Philippe (Jean Philippe Pierre) Schwingdenhammer, avocat, et (1793) Thérèse Courtener
1826 h Joseph Alexandre Willemin, chirururgien, et (1818) Thérèse Henriette Schwingdenhammer
1897* h Alfred Jean Alexandre Willemin, ingénieur civil
1927* h Louis Willemin et copropriétaires

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 350 livres en 1738, 1 500 livres en 1760

(1765, Liste Blondel) III 302, aux Srs Moog, avocat général et Cappaun, fiscal
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mock, 15 toises, 4 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 405, Willemin, Joseph Alexandre, médecin cantonal – maison, sol – 2,1 ares

Aubergistes au Cerceau vert (1685-1714)

Georges Rockenbach (propriétaire)
Jean Martin Rockenbach (propriétaire, 1691) repend en 1696 l’auberge au Cerf
André Rockenbach (locataire, 1696)
Jean Frantz (propriétaire, 1700)
Abraham Haffner (locataire, 1701), ancien aubergiste au Champ des Arquebusiers
Conrad Baur (propriétaire, 1703)
Daniel Lentz (propriétaire, 1705), deuxième mari de la veuve du précédent
René Turquoy (locataire, 1710)
Jean Georges Reichard (locataire)
Jean Michel Frœlich (propriétaire, 1712)
Jacques Legrand (locataire, 1713)

Locations

1787, commissaire de la marine Cochelin
1837, Jean Juste Martial Auguste Besson, proviseur au Collège
1839, Adèle Dubosque femme de Pierre Rielle baron de Schauenburg

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
Les préposés demandent à Jean Wolffgang Courtz de démolir l’écurie face à sa maison le long du fossé des Tanneurs à cause des dégâts causés par le salpêtre. Il répond que l’écurie fait partie se da maison et demande la permission de conserver la bâtiment. Les préposés décident de surseoir à la démolition à condition que le mur ne subisse pas de dommage

(f° 216) Dienstags den 14. Ejusd. [Octobris] Herr Johann Wolffgang Curtz wegen Stalls
Herrn Johann Wolffgang Curtzen wurde angezeigt, daß Er Seinen auff dem Roßmarckt an dem Rindshäuter Graben liegenden und mit 1. lb d. verzinßlichen Stall solte abbrechen laßen, maßen Er der maur wegen des Salpeters höchstschädlich ist. Er beklagt sich aber höchstens drüber, vorgebende, daß dißer Stall bereits anno 1694., vermög Haußbriffs mit Seiner gegen über auch auff dem Roßmarckt liegenden wohnung erkaufft worden, und bate inständig, daß Er mit dem abbrechen möchte verschont werden. Erk. wird der Herr Implorant noch Zur Zeit mit der abbrechung verschont, Er solle denselben aber in deßen Zu etwas anders gebrauchen, damit der maur Kein besorglicher schaden wiederfahret.

1730, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Le représentant du compte de Hanau demande aux préposés d’établir le prix de l’écurie que Jean Wolffgang Courtz ne veut pas céder à moins de 300 florins. Les préposés invitent le pétitionnaire à s’accorder avec le vendeur

(f° 93-v) Dienstags den 7.ten Nov. 1730. Herr Wolffgang Courtz wegen Seines Stalls
Herr Johann Lorentz Lorch, Hoch Gräfflich Hanauischer Schaffner allhier bericht Mghhn, daß Herr Wolffgang Courtz Sich vernehmen laßen von Seinen auf dem Roßmarckt am Graben liegenden Stall, wenig. nicht als 300. Gulden anzunehmen, bittet also Zu erkennen, daß solcher nach ordnung möchte abgeschätzt werden. Erk. Weilen herr Courtz abwesend ist, alß solle demselben biß nechste Session gebotten, und daß Er sich accomodien möchte, dißorts Zugesproch. werden.

1744, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Les deux gendres du notaire Courtz, Matthias Ambroise Mogg et Jean Daniel Cappaun, demandent l’autorisation de construire à l’aplomb de l’encorbellement de 20 pieds et demi de long sur un terrain qui fait trois pieds à une extrémité et trois pieds 10 pouces à l’autre. L’autorisation leur est accordée le 8 juin 1744, soit en réglant un loyer annuel de 10 sous soit en versant un capital de 24 florins, à condition de supprimer la porte de cave horizontale. Ils optent pour le capital et promettent de remplacer la porte horizontale par une porte verticale rue de Schiltigheim

Dienstags den 2. Junÿ 1744 – H. Lit. Mogg, H. Lt. Capaun – Augenschein eingenommen an Weÿl. Herrn Wolffgang Curtzen des geweßenen Notarÿ Hauß auf dem Roßmarck auf Ansuchen herrn Lit. Mathiæ Ambrosÿ Mogg und Herrn Lit. Johann Daniel Capaun deßen Tochtermänner, welche um erlaubnus gebetten, den daran befindlichen 30 ½ schuhe Lang an dem Eck an der Schiltzgaß 3. schuhe an dem Obern Ende 3 schuhe 10 Zoll tieffen Überhang Zuunterbauen. vid. Erkantnus Infra fol: 26.b
(f° 26-v) Montags den 8. Junÿ 1744 – H. Lit. Mogg, H. Lt. Capaun – An Herrn Lit. Mathiæ Ambrosÿ Mogg, und Herrn Lit. Johann Daniel Capaunen auf dem Roßmarck wegen Unterbauung jhres Überhangs, wie solche hiefornen fol: 23. beschrieben, Erkannt Willfahrt gegen 10 ß Zinß oder 24. fl. für ein und alle mahl Zubezahlen mit dem Anhang jedoch, daß Sie gegen dem Roßmarck Liegenden Kellerthür Hinwegthun, und wie Sie sich selbst declarirten eine auffrechte Thür in der Schildsgaß, in jhre Maur machen sollen. So Sie acceptiret und die angesetzte 24. R Zuerlegen bewilliget. d. den 22. Junÿ 1744. 24. fl.

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Les préposés convoquent le maître maçon Wolff qui a réparé sans autorisation le crépi de la maison Cappaun et repeint le mur. La maçon déclare que ses employés ont agi à son insu. Les préposés l’exemptent d’amende étant donné que le bâtiment est construit selon l’alignement mais le mettent en garde contre de telles pratiques

(f° 108) Dienstags den 15. Septembris 1772. Mr Wolf, Maurer. H. Lt. Cappaun Proc: fisci
Mr Wolf, der Maurer wurde vorbeschieden, weilen er ohne Erlaubnus an hrn Lt. Cappaun, des Procuratoris fisci behausung an dem Roßmarckt gelegen, das vordere bestich ausgebeßert und angestrichen. Citatus zugegen sagt, es seÿe ohn sein Wissen geschehen und habe allem seinem Gesind verbotten an irgend einem haus an der façade etwas zu machen. Nach Ersehung daß besagtes Haus dem adoptirten Allignement nach in seiner rechten Flucht stehet, Erkannt, Seÿe Citatus der Straf zwar entlaßen, jedannoch Ihme ein redsatz Zu geben, und ihn beÿ ohnausbleiblicher Straf vor das künftige Zu warnen.

1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon Hærtelmeyer est autorisé à crépir puis à peindre le mur de la maison Mogg à l’angle du marché aux Chevaux et de la rue de Schiltigheim

(f° 59-v) Dienstags den 30. Aprilis 1776. hr Lt. Mogg
Idem [Mr Härtelmeÿer der Maurer] nôe. Herrn Lt. Mogg bittet zu erlauben deßen behausung ane dem Roßmarckt am Eck der Schildsgaß gelegen gegen der Schilds gaß zu bestechen. Erkannt, Willfahrt.
(f° 73-v) Montags den 10. Junii 1776. Hr Lic. Mogg
Mr Jacob Härtelmeÿer, der Maurer nôe. Herrn Lic. Mogg bittet zu erlauben dessen ane dem Roßmarckt gelegene behaußung anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeÿer expose les travaux qu’il va faire dans la maison du greffier Mogg au marché aux Chevaux : une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une cheminée au troisième étage du bâtiment accessoire.

(p. 470) Mittwochs den 10. Junii 1778 – Herr Lt. Moog E. Löbl. Ehegerichts Actuarius, will in seiner ane dem Roßmarckt gelegenen behausung im dritten stock in dem nebensgebäud lincker hand, ane der steeg eine Küche mit Herd und caminschoß vershen machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt – Mstr Härtelmeÿer

Description de la maison

  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une chambre, un vestibule, en outre une cour, un puits, un chaudron à lessive, une cave voûtée, le premier étage comprend un poêle, une chambre à cheminée, une cuisine, un vestibule, un passage vers le bâtiment arrière où se trouvent plusieurs chambres, poêles et bûcher, le bâtiment avant comprend trois chambres sous le toit, un pignon en bois, un pignon commun en pierre et des greniers dallés, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 700 florins
  • 1752 (partage) la moitié revenant à dame Mogg consistera en les pièces et localités suivantes, à savoir les pièces du rez-de-chaussée et du premier étage, le grenier au troisième étage, dans les combles une des deux pièces qui donne sur le marché aux Chevaux et la plus petite qui donne vers la cour, un des deux bûchers et la cave avant qui donne directement sur l’escalier.
    la moitié revenant à dame Cappaun consistera en les pièces et localités suivantes, à savoir les pièces aux deuxième et au troisième étage, le grenier dans le bâtiment avant, la cave vers la rue de Schiltigheim, un des deux bûchers, dans les combles une des chambres qui donne sur le marché aux Chevaux et la plus grande qui donne vers la cour,
    la cour, le puits, le chaudron à lessive et les cabinets d’aisance resteront communs, chacune des parties porra disposer des deux combles pour y faisé sécher son linge.
  • 1760 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, cheminée à la française, chambres, cabinets et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, il y a en outre deux caves voûtées une cour et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du marché aux Chevaux

nouveau N° / ancien N° : 25 / 13
Schwindenhammer
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 113 case 1

Willemin Joseph Alexandre medecin

N 405, maison, sol, marché aux chevaux 13
Contenance : 2,99 (sol N 405, 2,10 ares, 1,09 – sol N 445 Rue de Schiltigheim, 0,89 are, 0,46)
Revenu total : 343,55 (342 et 1,55)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 676 case 2

Willemain Joseph Alexandre medecin
1897/98 Willemin Alfred Joh. Alexander Civilingenieur Omegna
(ancien f° 424)

N 405, maison, sol, Place du Broglie 12
Contenance : 2,99 (sol N 405, 2,10 ares, 1,09 – sol N 445 Rue de Schiltigheim, 0,89 are, 0,46)
Revenu total : 343,55 (342 et 1,55)
Folio de provenance : (113)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 12

Cadastre allemand, registre 32 p. 543 case 2

Parcelle, section 68, n° 44 – autrefois N 405, (445)
Canton : Broglieplatz Hs ohne N°, Broglieplatz Hs N° 12, Adolf-Hitler-Platz– Place Broglie
Désignation : Hf, Whs (u. NG)
Contenance : 1,89
Revenu : 2800 – 3400 – 4900
Remarques : 1913 Umbau

(Propriétaire), compte 3739
Willemin Alexander
1927 Willemin Louis pour 1/3 et copropriétaires
(4372)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 76 du Marché aux Chevaux

(maison n°) 13
Pr. Sarée, Joseph Pere – Miroir
Sarée Joseph, fils – Fribourg
Mr Cochelin, Commissaire Retiré – Privilégié
Mad. Müller Veuve de M Muller Bailly de Waslon

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 76 Marché aux Chevaux (p. 96)

13
Pr. Sarée, Joseph Pere – Miroir
Pr. Sarée Joseph, fils – Fribourg
lo. Cochelin, Commissaire Retiré – Privilégié
lo. Müller De Veuve – Privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Broglieplatz (Seite 19)

(Haus Nr.) 12
Irle, Papierhandlung. 0
Hanke, Modistin. 1
Hirsekorn, Modistin. 1
Dürr, Versich.-Direktor. 2
Bastian, Krankenpfleg. 3
Roos, Eisendreher. H 0

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 899 W 480)

12, place Broglie (1865-1994)

L’entrepreneur Matter convertit en 1891 une fenêtre en porte de magasin. Les architectes Berninger et Krafft transforment en 1911 le rez-de-chaussée en y établissant une devanture. L’alignement légal est modifié des deux côtés en 1911. Une des consoles en pierre sur laquelle repose la cheminée en saillie rue de Schiltigheim est remplacée en 1954 après avoir été détruite de façon indéterminée. Le propriétaire remplace la toiture en 1994.
Le local au rez-de-chaussée est occupé par les coiffeurs Ziegel (1891) puis Léon Flach (1896) auquel succède fin 1897 le marchand de papier Otto Irle, puis les toiles et ameublement Hellmann-Bœglin (1911). On trouve par ailleurs la société bâloise d’assurances (Basler Versicherungs Gesellschafft, deuxième étage, 1903 1910), la modiste Hirsekorn née Marchal (1904) et les avocats Lange et Korsch (1914). Le magasin Fleurs Broglie (1938) devient en 1989 La Fleuristerie.

Sommaire
  • 1865 – L’entrepreneur Laurent Schlagdenhauffen demande au nom du propriétaire Willemin l’autorisation de réparer le crépi de la façade rue de Schiltigheim – L’agent voyer note que les deux façades dépassent de l’alignement légal
  • 1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Willemin que le plombier Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ cinq becs rue de Schiltigheim
  • 1889 – Les services de la Ville constatent que le propriétaire a fait poser aux soupiraux deux nouveaux volets qui s’ouvrent vers la voie publique, outre les deux qui existent déjà. Le maire demande au propriétaire de les supprimer conformément au règlement du 2 août 1855. Le propriétaire qui a l’intention de transformer le rez-de-chaussée demande un délai qu’accorde le maire. Rappel adressé en 1890 au notaire Ritleng (14, rue de la Nuée Bleue), gérant de la maison – Les volets ont été supprimés, octobre 1890.
  • 1891 – Les services de la Ville constatent que le coiffeur Ziegel a posé sans autorisation deux enseignes perpendiculaires – Demande – Autorisation – Des objets suspendus à l’enseigne n’ont pas la hauteur réglementaire – L’enseigne a été rehaussée, septembre 1891
  • 1891 (août) – Le notaire Ritleng est autorisé au nom du propriétaire (Alexandre Willemin, demeurant à Paris) à réparer le crépi place Broglie – Les services de la Ville rectifient les droits à verser après avoir constaté que toute la façade a été ravalée
    1891 (juillet) – Les services de la Ville constatent que l’entrepreneur Matter (15, rue Kageneck) fait des travaux sans autorisation : il transforme en porte une fenêtre au rez-de-chaussée et semble établir un nouveau local commercial. Le maire écrit à l’entrepreneur et au gérant de la maison – Demande – Autorisation de convertir une fenêtre en porte de magasin, septembre 1891 – Le maire demande de supprimer aux soupiraux les deux anciens volets qui s’ouvrent vers la voie publique – Travaux terminés, février 1892
    1891 (août) – Le maire demande au gérant de repeindre la maison suite à une plainte anonyme des voisins. – Les services de la Ville constatent en juin 1892 que la façade place Broglie a été repeinte, celle rue de Schiltigheim a été réparée mais pas repeinte – Travaux terminés, avril 1893
  • 1896 – Le coiffeur Léon Flach demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation. Il pose en outre deux vitrines – Demande concernant les vitrines, octobre 1896 – Autorisation. Il y a en tout deux vitrines et deux enseignes perpendiculaires
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Flach (rue de Schiltigheim) l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs rue de Schiltigheim – Autorisation
  • 1897 – Le maire notifie Louis Clog (29, allée de la Robertsau) de faire ravaler les façades – Les travaux sont terminés mais les façade sur cour visibles de la rue n’ont pas été repeintes, octobre
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de papier Otto Irle a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire et un store. Otto Irle fait remarquer que divers objets se trouvaient en place quand il a repris les locaux du coiffeur Flach en décembre 1897 – Autorisation – La Police du Bâtiment constate que le store est à 1,85 mètre du sol au lieu des 2,20 mètres réglementaires – Le store a été déplacé, novembre 1898
  • 1900 – Le maire demande au gérant Rœdling (39, rue du Faubourg blanc) de supprimer les voletsqui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique – Travaux terminés, octobre
  • 1902 – La Police du Bâtiment n’a pas d’observation à formuler contre une plaque d’émail qui est une simple affaire de police
  • 1903 – La société bâloise d’assurances (Basler Versicherungs Gesellschafft, deuxième étage) est autorisée à poser une enseigne plate – L’enseigne est en place, juillet
  • 1902 – Le maire notifie Victor Reinhardt (4, rue du Marché) de faire ravaler les façades – Travaux terminés, octobre 1902
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que la modiste Hirsekorn née Marchal (premier étage) a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
  • 1907 – Le maire notifie Victor Reinhardt (4, rue du Marché), gérant d’Alexandre Willemin de Paris, de faire ravaler les façades – Une note constate que la façade place Broglie exige un ravalement et celles rue de Schiltigheim et sur cour sont très sales. – Travaux terminés, octobre 1908
  • 1910 – La société bâloise d’assurances (Basler Versicherungs Gesellschafft, deuxième étage) est autorisée à poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est en place, octobre
    1911 – Elle déclare avoir retiré son enseigne plate
  • 1911 – La Société strasbourgeoise de construction (Strassburger Baugesellschaft, anciennement Klein et Back, 6, rue Fritz) demande l’autorisation d’entreposer des matériaux de construction sur la voie publique – Les matériaux ont disparu, avril 1911 – Les architectes Berninger et Krafft (4, rue du Faubourg de Pierre) demandent au nom du propriétaire Willemin-Clog l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée en y établissant une devanture – Travaux terminés, novembre
    Le service d’architecture note qu’il n’y a pas d’objection si on avance l’alignement légal pour qu’il corresponde à l’alignement réel mais que la façade rue de Schiltigheim dépasse de 15 centimètres de l’alignement légal – Les architectes proposent un alignement en partie modifié rue de Schiltigheim de manière à préserver le bâtiment avant (croquis) – Autorisation accordée en février 1911 alors que l’alignement légal est en cours de modification – Dessins (coupe, ancienne élévation, plan du rez-de-chaussée, nouvelle élévation, calcul statique)
    La Société strasbourgeoise de construction déclare le 22 février 1911 l’ouverture des travaux. Elle demande réception du gros œuvre le 20 mars, la visite ne soulève aucune objection. Les architectes demandent la réception finale le 25 avril
    1911 (avril) – Dossier concernant la modification apportée à l’alignement légal. Plan où sont portés l’ancien alignement et l’alignement proposé
  • 1911 – Léopold Schillio (enseignes et gravure sur verre) demande au nom de la société Hellmann-Bœglin (toiles et ameublement) l’autorisation de poser une enseigne plate au-dessus de la devanture – Autorisation – L’enseigne est en place, octobre
    Hellmann-Bœglin déclare avoir posé une enseigne et un store – Autorisation – Le store est rehaussé de 17 centimètres conformément au règlement – Dossier classé, avril 1912
  • 1912 – Le maire notifie Victor Reinhardt (4, rue du Marché), gérant d’Alexandre Willemin de Paris, de faire ravaler les façades
    1912 – Le peintre en bâtiment Louis Zugmeyer (6, rue des Echasses) demande au commissariat l’autorisation d’occuper la voie publique – La préfecture transmet la demande au maire – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler les deux façades, juillet – Dossier classé, septembre
    1913 – Une nouvelle demande de ravalement justifiée par la poussière est classée en octobre 1913
  • 1914 – Les avocats Lange et Korsch transfèrent leurs bureaux (sis 1, Roseneck, ensuite rue de Castelnau) 12, place Broglie et demandent l’autorisation de poser une enseigne – Accord – L’enseigne est posée
  • Commission contre les logements insalubres. Gérant, Victor Reinhardt (4, rue du Marché) – Remarques en 1906
    Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que le fleuriste Leinen-Jung (Fleurs Broglie) a posé un store sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1941 – L’entrepreneur en bâtiment Ferdinand Motz (rue Ditterlin à la Meinau) est autorisé à occuper la voie publique devant le 12, place Adolf-Hitler pour crépir la façade
  • 1951 – L’entreprise Bendler et Klaiber (31, quai Mullenheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture
  • 1952 – Rapport de feu de cheminée – La cheminée a été réparée avant que le Police du Bâtiment fasse son rapport
  • 1954 – La cheminée qui donne rue de Schiltigheim repose sur deux supports en pierre dont l’un a été détruit par une cause non déterminée (croquis). La Police du Bâtiment fait un rapport, approuvé par le gérant Kurtzmann – Travaux terminés, mai 1955
  • 1968 – Le service de voirie constate que les grilles et les sauts-de-loup sont en mauvais état aux 9 et 12, place Broglie – Courrier au propriétaire Gunsett (4, rue du Général de Castelnau) qui répond que les ouvriers de la ville ont déplacé les grilles lors de la réfection du trottoir – Travaux terminés, février 1969
  • 1970 – L’entreprise Sigrist de Duppigheim est autorisée à poser une palissade de chantier sur la voie publique
  • 1979 – Le maire notifie le gérant (Immobilière des Halles) de faire ravaler les façades – Le ravalement est terminé, octobre 1981
  • 1982 – Les Fleurs Broglie demande l’autorisation de faire remplacer la toile du store par l’entreprise Hagenstein (route de la Wantzenau à la Robertsau, échantillons) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Courrier concernant la couleur de la toile – La toile a été remplacée, juillet 1983
    1988 – Le compte Mai Leinen et compagnie devient Les Fleurs Broglie
    1989 – Le compte Les Fleurs Broglie devient La Fleuristerie (Didier Bornert) qui supprime l’enseigne sur lambrequin
  • 1981 – Le maire notifie le gérant (Immobilière des Halles) de faire ravaler les façades – Le ravalement est terminé, octobre 1990
  • 1994 – Le propriétaire Willemin demande l’autorisation de remplacer la toiture. – Plan cadastral de situation – Devis de l’entreprise Léon Schwab (37, rue des Frères) – Autorisation – Ouverture des travaux, avril 1994 – Travaux terminés, juillet 1994

Relevé d’actes

Le pasteur de Sarrebruck Abraham Steinlé hypothèque la maison au profit de Daniel Steinbock, assesseur au Grand Sénat

1638 (ut supra [5. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 372-v
H. M. Abraham Steimle Pfarer und Göttlicher Wortts Verkündiger Zu Saarbrücken burger Zue Straßburg,
hat in gegenwärtigkeit herrn Daniel Steinbocken großen Rhats Verwanthen alhie – schuldig seÿen 50. lb
zu Vnderpfand eingesetzt und verlegt Ein Vorder: und hinderhauß, sampt dem Höfflin dar Zwischen, mit ihren Hoffstätten und allen andern deren gebäwen und Zugehörden gelegen in der Statt Straßburg, vff dem Roßmarckht in der Schiltzgaßen einseit neben hanß Carle Bauren dem Goldt arbeiter anderseit ist ein Eck am Roßmarckt hinden vff N. N. den Maurer stoßend, so Zuuor Verhafftet vmb 70. fl. dem Mehrern Spithal alhie, Item umb 20. fl. den Edlen von Müllenheim, Item umb 100. fl. den Scheidischen Erben, Mehr vmb 50. fl. H. Christoff Thomas Walleiser musico ordinario, So dann gehen auch Jährlich dauon 2 ß Allmend Zinß der Statt Straßburg
[in margine :] Erschienen der H Creditor, hatt in gegensein deß H Debitoris dienstmagd Susannæ haffin (…) diße obligation wid. Zu cassiren befehlend, Versp. Act. 14. 8.br. a° 1656.

Isaac Steinle, alors aubergiste à Bischheim, hypothèque la maison composée de deux bâtiments au profit de Balthasar Frédéric Saltzmann pasteur à la cathédrale. L’obligation est ratifiée par Anne Marie, femme du débiteur. En marge, quittance remise à Daniel Lentz en 1709.

1661 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 490-v
Erschienen Isaac Steinle der Würth zu Bischoffsheim beÿ höhnheim
bekannt, daß Er dem Wohl Ehrwürdig- hochgelehrten H Balthasar Friderich Saltzmann SS. Theol. Licentiati Vnd Pfarrern deß Münsters Zu Straßburg – schuldig seÿen100 pfund
Unterpfand sein solle Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders, mit dero hoffstätten, höfflin, und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh, einseit ein Eckh an der Schiltsgaß. anderseit neben H Jacob Bauren Treÿ Zehneren hinden uff Johann Georg Meÿern Notarium stoßend geleg. davon gehend iahrs 1 lib 15. ß dem mehren Hospital, Item 10. ß den Edlen von Müllenheim, So seÿe solche Behausung auch noch umb 100. lib. dem waÿßenhauß allhiier verhafftet
Dabeÿ geweß. Anna Maria deß Schuldners Eheweib, welche vff betrewete, daß Sie beÿde Eheleuth Keine Eheberedung mit einander vffgerichtet haben
[in margine :] erschienen frau Susanna Salome geb. Zentgraffin Abraham Spach goldarbeithers haußfr: beÿständlich deßelben dero hierinnen stehendes Capital gehören hat in gegensein Daniel Lentz alß nunmahligen debitoris (…) qiittirend – Actum den 10. Januarÿ 1709.

Isaac Steinle est ensuite aubergiste à Plobsheim (voir l’acte suivant). Sa femme y meurt en 1669, lui-même en 1673
Sépulture, Plobsheim (luth.)
Anno 1669. N° 2. d. 2. 7.bris wurde begraben fr. Anna Maria (-)enreuterin, hr. Isaac Steinlins des Stubenwürths alhier, haußfraw, ætatatis 62. Jahr. requiescat in pace (i 344)
Sépulture, Plobsheim (luth.)
Anno 1673. N° 11. d. 24. 9.bris wurde begraben Isaac Steinlin der hießige Stubenwürth ætat. 63. Jahr 8. Monath. resurgat in Lucem (i 347)

Isaac Steinle a nommé pour héritiers testamentaires Georges Loup Zorn de Plobsheim, Georges Loup Rœderer de Thierspurg et Chrétienne Ammert, femme du mousquetaire Jean Jenni. Les deux derniers cèdent au premier les parts qui leur reviennent de la maison au Marché aux chevaux

1676 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 951
Herr Georg Wolff Zorn von Plobßheim an einem,
So dann herr Georg Wolff Röderer Von Thierspurg, und Christina Ammertin Johann Jeni deß Mußquetirers under herrn Major Wolff Mentzingers Compagnie eheweib mit beÿstand ietzt gedachts Ihres Ehevogts am andern theil
Zeigten an und bekannten freÿ guthwillig offentlich, dEmnach weÿl. Isaac Steinle geweßener Würth uff der Gemeinen stub Zue Plobßheim, edel erwehnten herrn Zornen, herren Röderer und Sie Jenin Zu Erben in gleiche theil per Testamentum instituirt, zumahlen nachbemelte häußer in der Erbschafft begriffen seÿen, und aber Ihnen denen Erben beschwärlich fallen wollen, länger mit einander in gemeinschafft zustehen, Alß hette Er herr Röderen und Sie Jenin und diese mit einwilligung ihres Ehevogts, Edelgedachtem herren Zornen ihre Zween dritte theil ahn Zweÿen häußern, einem Vordern und hindern, höfflein dar zwischen, und allen übrigen deren gebäwen begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier am Rosmarckh einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. herren Johann richßhoffers dießer Statt gewesenen Ammaÿsters und dreÿ Zehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden uff weÿl. herrn Johann Philipp Mülben geweßenen XIII. nun auch seel. nachgelaßene Wittib, stoßend gelegen (…) dergestalten käufflich überlaßen daß mehr Edelbesagter Zorn, die uff oberwehnten häußer stehende beschwärdten /:daran Er alß mit Erb ohne faß die terz zu übertragen hatt:/ alß 35. lb Capital. 7. lb. 11 ß 5. d Zinnß dem mehrern Hospital, Item 5. lb haubtgut und 3. ß 4. d mahr zahl den Edlen Von Müllenheim, Item 100.lb Capital und 23. lb 15 ß davon Verfallene Zinnße und Marzahl dem alhießigen Waÿsenhauß, Item 100. ln haubtgut und 11. lb 5. ß davon Verfallene zinnße und Marzahl herrn Balthasar Friderich Saltzmann SS. Theol. Licent. und Pfarrern deß Münsters, Item 11. lb 5. ß d soldaten Gelt, Item 18. ß bronnen Gelt, und dann p ann. 1671. 7. 73. 74. 75. und 1676 auffsthende Kemlerthür zinnß /:jährlichen à 3. ß /:sammenthafft 18. ß:/ übernehmen (herrn Röderer für deßen dritten theil 68. lb, und mehrgemelter Jenin 68 lb)

Georges Loup Zorn de Plobsheim vend la maison à l’ancien lieutenant Georges Rockenbach et à sa femme Marguerite (Dürr)

1685 (25.5.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 298-v
der freÿ hochwohl Edelgebohrne Herr Wolff Henrich Zorn Von Plobßheim deß beständigen Regiments der Herren fünffzehn
in gegensein H. Georg Rockenbachß geweßenen Leutenants und Margarethæ, beÿder Eheleuthe
Ein Vorder: und ein hinder hauß höfflerin mit allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier an dem Rosmarckh ist ein Eckh Vornen an der Schiltzgaß, anderseit neben der Richßhofferischen Erben, hinden uff weÿl. herrn Johann Philipp Müller geweßenen dreÿ Zehners Erben, stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 1. lb 15. ß Zinß in 3. terminen dem Mehrern Hospital alhie, Item alle iahr uff Joh. Bapt: und Weÿhenachten 5. ß den Müllenheimischen Lehens Interessenten, so seÿe solche behaußung auch noch umb 100 lb dem Waisenhauß, so dann umb. 100 lb (verhafftet), umb 210 lb.

Jean Martin Rockenbach demande aux Quinze l’autorisation de reprendre l’auberge au Cerceau vert (zum grünen Reiff) qu’exploite son père. Les préposés demandnt au père de céder l’auberge à son fils qui a appris le métier chez lui puis a travaillé à la Cave Profonde et au Corbeau. Il s’engage à verser les taxes tous les huit ou quinze jours

1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
Johann Martin Rockenbach pt° Wirtschafft zum grünen Reiff
(f° 201-v) Sambstags den 3. 9.bris. Johann Martin Rockenbach, welcher seines Vatters Würschafft zum grünen Reiff anzutretten Willens, per Fausten, bitt und.th. ihn den schanck gn. Zu Vergönnen. Erk. Ihr Obern Umbgeld herren gewießen.

(f° 220-v) Mittw. den 30. 9.bris. Wegen Johann Martin Rockenbachs, so seines Vatters Wirtschafft zum grünen Reiff anzutretten Willens, Und deßwegen umb den schanck angehalten, laßent herrn XV.er Johann Christoph Kellermann als Ober Umbgeldsherr, per Hn Schragen referiren, daß deßen Vatter, Georg Rockenbach, beschickt worden seÿe, der sich erbotten, bemeldte Wirtschafft seinem sohn Zu cediren, welcher meinung, Wie Hn Faust, der dreÿ des Umbgeldts, berichtet, die mutter auch seÿe, Weilen nun also die Eltern Zu Friden, Und der Vatter d. Umbgeld allzeit richtig bezahlt, der sohn beÿ de Vatter die Wirtschafft gelernt, Und beÿ dem tieffen Keller Würth Zweÿ Und Zum Raben dreÿ jahr servirt, nechstens beÿ E. E. Zunfft d. Freÿburger Zünfftig worden, Auch Alle 8. od. 14. tag das Umbgeld richtig machen Will, so habe mann dafür gehalten, daß dem Imploranten jnn seinem begehren Zu Willfahren seÿn werde, auff solchen Fall er auff die Würths Ordnung zu schwöhren haben würde, stellts Zu Mghh. Belieben. Erk, Beliebt.

Georges Rockenbach et Marguerite Dürr vendent 865 livres la maison à leur fils Jean Martin Rockenbach et à sa femme Anne Marie Krieg

1694 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 494
H. Georg Rockenbach gewesener Lieutenant und Margaretha gebohrne Dürrin
in gegensein Johann Martin Rockenbachs des würths und Annæ Mariæ gebohrner Krieckin, daß Sie beede Eheleuthe dießen beed. Eheleuthen als ihrem Sohn und Sohnsfrauen
Ein vorder und ein Hinder hauß, Höfflein, sambt der gerechtigkeit deß Schilds, und übrigen deren gebaüen, begriffen, weithen, rechten, zugehördten und gerechtigkeiten allhier am Roßmarckt, einseit ist ein Eck an der Schildsgaß, anderseit neben Hans Martin Küntzel dem Zimmermannn, hinden auff weÿl. H. Johann Kecken, gewesenen Kieffers seel. hinterlaßene wittib stoßend gelegen, und zum grünen Reiff genandt, darvon gehend Jährlich 1 lb 15 ß d. Zinß ablößig mit 35 lb in dreÿ Terminen dem mehrern Hospital allhier, Item alle Jahr uff Joh: Baptistæ und weÿhnachten 5 ß d den Müllenheimischen lehens Interssenten, so seÿe solche behaußung auch noch umb 100 lb Capital (verhafftet, geschehen) umb 765 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Conrad Bauren Gastgebers alß nunmahligen besitzers hierinn ged. haußes (quittung), den 6. Maÿ 1704
[in margine :] (…) in gegensein Daniel Lentzen Gastgebers als ietzmahligen besitzers Ehevögtlicher weiß, hievornemeldter behaußung (quittung) 28. mart. 1710
[in margine :] Anna Maria Rockenbachin, hie Vorged. Rockenbachißer Eheleuthe d. Verkaufferer Enckelin, anjetzo Joh: diebold Ulrich des Schiffmanns ehel. haußfrau mit beÿstand deßelben wie auch Johann Christoph Hainen des Metzgers ihres noch ohnentschlagenen Vogts, hat in gegensein Joh: Michel Frölichs, gastgebers und Mariæ Magdalenæ geb. Schlehenackerin deßen haußfrau als Nunmahliger besitzern Vorged. Würths Hauß zum grünen reiff (Quittung), den 17. feb. 1714

Bien qu’il règle régulièrement les taxes, Jean Martin Rockenbach présente des garants, à savoir les boulangers Martin Bœschet et Jean Hermann
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Johann Martin Rockenbach Würth zum grünen Reiff stellt bürgen
(f° 230-v) Sambst. den. 11. Xbris. Johann Martin Rockenbach, der Würth zum grünen Reiff stellt, per Saltzmann, stellt seine bürgen Johann Hermann Und Mr Böscher die Weißbecken auff dem Roßmarckt, bittet Mdhh. dieße bürgschafft Vor sufficent geh. anzunehmen Und setzt. Erb. Vor Obere Umbgelts Herren gewießen.

(f° 242) Freÿt. den 17. Xbris. Iidem [Obere Umbgelts Herren] her herrn Schragen, daß Johann Martin Rockenbach der Würth zum grünen Reiff, Zweÿ Weißbecken, als Martin Böscher und Johann Hermann, Zu bürgen gestellt, und, da mann ihn Ferners gehört, er beditten habe, daß er bißhero sein Umbgeld Von Monath Zu monath richtig abgestattet habe, Weilen aber jetzo der meinung dahin gehe, daß Wer nicht gleich die gebühr bezahlt, bürgen darstellen sollte, er solches jns Werck hätte setzen Wollen, Welche genugsam, was die bürgschafft seÿe, erinnert Worden, Und weilen deßen ohngeachtet sie dennoch selbige auff sich genommen, Und so wohl der Würth als auch die beck angelobt, auf sie beÿ Andern Würthen für sufficient angesehen Worden, Als habe mann dafür gehalten, daß sie wohl eingeschrieben werden Könten, die mann auch bereits auff da ad probam MGhh. einzeichnen laßen, allein die Confirmation Zu Mghh. stündt, Confirmirt.

Martin Rockenbach épouse en 1691 Anne Marie Krieg, fille de batelier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 35-v)
1691. Auff Vorbemelten Mittwoch d. 17. Octobr. seind Joh: Martin Rockenbach d. ledige Würth Zum grünen Reiff Hn Georg Rockenbachs deß Würths Zulm grünen Reiff v. Burgers alhier Vnd fr. Margarethæ Dürrin ehelicher Sohn, Und J. Anna Maria Hn Hanß Jacob Krieckin deß Schiffmann Vnd B. alhier v. wld frn. Annæ Catharinæ Gißbrechtin ehelicher Tochter [unterzeichnet] H. Martin Rockenbach als Hochzeiter, Anna Maria Krieckin Als hochßeiterin (i 36)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Cerceau vert. Les biens du mari ont une valeur de 40 livres, ceux de la femme de 345 livres.
1691 (30. 8.br), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 29) n° 289
Inventarium und beschreibung aller der jenigen Haab Nahrung und Güthere, so der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Martin Rockenbach, Gastgeber zum Grünen Reÿff und burger allhier zu Straßburg und die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Maria Rockenbachin gebohrne Krieckin, beede Eheleuth einander in die Ehe Zugebracht, welche der ursachen, allweilen in ihr beeder Ehegeùächf mit einander auffgerichtet. Ehepactis austrucklich. versehen, daß einem jedem theil sein in die Ehe Zubringende nahrung unverändert sein – So beschehen in gegenwarth Frauen Margarethæ Rockenbachin gebohrner Dürrin, herrn Georg Rockenbachs alten Gastgebers zum Gerünen Reÿff, ehelicher haußfrawen, obgemeldten herrn Rockenbachs eheleiblicher Mutter, so dann herrn hannß Jacob Kriecken, Schiffmanns und burgers allhier Frn eheleiblichen Vatters und Frn Annæ Mariæ Barthelin gebohrner Gÿßbechtin weÿl. hannß Jacob Barthels geweßenen Schiffmanns und b. allhier nunmehr seel. hinderlaßener Wittib dero baaß, Dienstags den 30. Octobris Anno 1691.

In einer in d. Statt Straßburg auff dem Roß Marck gelegenen in der Gastherberg Zum grünen Reÿff und Von beed. Eheleuthen Lehenungs Weiß bewohnten behaußung ist befunden worden wie volgt
Abzug in dißes Inventarium gehörig. Des Herrn in die Ehe gebrachte Nahrung. Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 15, Summa summarum 40 lb
Der Frawen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 157, Sa. Silbers und Geschmeids 20, Sa. Guldener Ring 15, Sa. baarschafft 153, Summa summarum 345 lb
Haussteuren 19 lb, Waran jedem der beed. Ehegemächd Crafft der Eheberedung die helffte gebühren thut 9 lb

Le maçon Jean Schreck demand à être réglé de son travail après avoir passé un marché avec l’aubergiste au Cerceau vert Martin Rothenbach qui a ensuite demandé un travail supplémentaire. Le Conseil recommande aux parties régler leur différend. Elles reviennent un mois plus tard devant le Conseil. Martin Rockenbach convient avoir modifié son projet en agrandissant la sécherie. Les experts qui se sont rendus sur place estiment que le travail est assez mal fait, le crépi est inégal, les dalles de sont pas toutes de niveau et la cheminée a même dû être refaite. Le Conseil demand au client de régler les matériaux dont le prix représente presque la moitié des sommes dues et au maçon de faire un meilleur travail.

1695, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
Johann Schreckh contra H: Martin Rothenbach den grünen Reiff Würth
(f° 55-v) Dienstag den 4.ten Januarÿ Anno 1695. – Mr Johann Schreckh erschienen Klagt contra H: Martin Rothenbach den grünen Reiff Würth, daß Er Wegen gewißer arbeith über haubt kein Verding mit beklagten getroffen, es hätte aber der Würth Zwischen solchem Verding weitere arbeith machen Laßen also daß Er beÿm Verding nicht bleiben Könnte und dahero seinen Verdienst ein taglohn Zuerfordern hätte, der Würth respondiret, Er hette Wieder den abgereden Verding so Vff 53. fl. bestimpt Worden lauth Zweÿer Zeduln nicht gehandelt, sondern Was über den accord gemacht Worden, Ihme Wie recht Zubezahlen sich mit Ihme Verglichen, Wie deß Würths außzug bedeütet den Er producirt und sich auff 73. fl. 7. ß 2 d. belauffet, hette Er ahne Klägern noch 25. fl. 7 ß 2 d herauß zuerfordern, Warüber sich kläger beschwehrt und Konnte Er Ihme solche gegen forderung nicht geständig sein mit Vermelden daß Er Vermeinet, daß der Würth Ihme noch herauß schuldig sein Werde.
Erkand solle einer dem andern den Außzug sich darinnen Zuersehen, Zu handen stellen umb sich darinnen Zuersehen und mit einander abrechnen, Vnd im fall Sie sich mit einander nicht comportiren Könnten Würde alß dann auff fernerer ansuchen, Von dießem Gericht ergehen Was recht ist.

(f° 58-v) Donnerstag den 17. Februarÿ Anno 1695 – Ist abermahl erschienen Johann Schreckh, Maurer, g. Martin Rothenbach den Reiffwürth und burger allhier, sagte daß er mit beklagtem Zwar wegen eines baues einen Verding gemacht, Worbeÿ er Kläger aber, Weilen beklagter mehr alß Verdingt worden, arbeithen laßen beÿ gemachtem Verding nicht bleiben könnte. Beklagter hinwieder sagt, hätte die trückhenew Zwar umb etwaß Größer, und sonsten noch Verschiedenes machen laßen, Wolle aber Kläger Gern, Waß über dem Verding gearbeithet auch apart bezahlen, Wann nur die arbeith dar gestellt Verfertiget were, daß er damit Zufrieden sein Könnte, darzu sich aber Kläger nicht Verstehen wollen, sondern will, Weilen durch mehr gemachte arbeith gleichsam der Verding seines erachtens Vernichte, Klägern die Verfertigte arbeith dem Tag nach rechnen, Wormit beede Partheÿen die sach E. E. Zunfft darüber Zuerkennen überlaßen haben, Welchem nach Herr Kühl und H Großmann, alß welche die arbeith Zu besichtigen abgeordnet worden, berichten, daß Schreckh die arbeith Zimbl. schlecht Verfertiget, angesehen daß besetz sehr buckhelicht, Wie ingleichem die blatten in der Mitten hohlgelegt, Ja so gar, daß auch das Camin wider abgebrochen werden müßen, und beklagter dardurch Zu Zimbl. schaden Käme, Warauf beede Parteÿen wider Vorgelaßen und ane beklagten begehrt, sein Gegen forderung ane Klägern Zu thun, Welcher sagte, daß Kläger 50. besetzstein, Wie auch Verschiedene Schald bühren mit Mördel hinweg geführt habe,
Kläger resp. Wäre Zwar Wahr, daß er sollches gethan habe, hingegen aber hätte er auch Verschiedenes, Von dem seinigen, Zu sein Klägers arbeith gebraucht, Mithin Kläger Zu wißen begehrt, Waß Er Schreckhen annoch, über gemachten Verding, Zu bezahlen schuldig sein solle, darüber wurde Vmbfrag gehalten, und siehten die majora dahin auß, daß obwohlen Schreckh, seinen gemachten Vergleich Zu halten Angehalten Wäre, Jedannoch aber in betrachtung, wegen seiner Armuth, beklagten Zu gesprochen werden sollen, daß sich Beklager mit Klägern /:in betrachtung sich die Materialien Ohne die arbeith, fast aber so hoch alß der Vergleich belauffen:/ billicher dingen Comportiren möchte, darbeneben auch Klägern Zu bedütten, daß er sich in daß Künfftige in seinem Verdingen, beßer Vorsehen, auch beßere arbeith machen solle, Widrigen falls Ihme Von E. E. Gericht, sollcher sachen wegen Keine assistentz Gedeÿen würde. Nach dem nun Beklagter die sach Vorgetragen, und Ihme Zu gesprochen worden, hatt sich derselbe endlichen dahien erklärt, ohnerachtet Er Kläger, Vermög Vergleich, mehr nicht dann 48. fl. schuldig wäre, Ihme über die ane Ihne, wegen 24. fl. Paaren gelts, und bezahlten materialien, Zu erfordern, habende 97. fl. annoch 7. fl. zu bezahlen, Anbeÿ aber Kläger dahin gehalten sein solle, Waß noch auß Zuweißen, auch die Läden, Worzu beklagter daß öhl herzuschafen, bewilliget, Anzustreichen.

Jean Martin Rockenbach se remarie en 1694 avec Catherine Frantz, fille de l’aubergiste au Petit Cerf
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 57, n° 21)
1695. Mittwochs d. 14. Sept. ist H. Johann Martin Rockenbach der Gastgeber Zum Grünen Reiff v. B. alhier mit Fr. Catharina Hn Johann Jacob Frantzen des Gastgebers Zum Kleinen Hirtzen vnd B. allhier ehelicher Tochter alh. 2. malig proclamation Zu St. Wilhelm Vnd St: Thomä in dieser letzteren Kirch copulirt worden (i 59, pas de mariage à Saint-Thomas)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Les biens du mari qui comprennent l’auberge au Cerceau vert et une cabane de salpêtrier en face ont une valeur de 517 livres, ceux de la femme de 588 livres.

1695 (29. 7.br), Me Schübler (Jean Philippe, 56 Not 9) n° 15
Inventarium undt Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güetter, so der Ehren: und Wohl Vorgeachte Herr Johann Martin Rockenbach Gastgeber Zum grünen Reiff, wie auch die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Catharina gebohrne Frantzin beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe Zugebracht, welche der Ursachen, dieweilen in Ihr beeder mit einander auffgerichteten Eheberedung expresse Versehen, daß eines Jeden in die Ehe Zubringendes Vermögen ein Reservirt und Unverändert Guet sein – Actum Straßburg in fernerer gegenwarth H. hannß Jacob Kriecken Schiffmanns deß herren Schwehren Vatters erster Ehe und H. Abraham Fein Gastgebers auff der alt. Post allhier, als deß Hochzeiters Kindts erster Ehe verordneten und geschwornen Vogts, wie auch H. Johann Jacob Frantzen Gastgebers Zum Kleinen hirtzen der frawen leiblichen Vatters und h. Johann Matthÿß Lamprechten Weinhändlers der frawen Constituirt; und noch ohnentledigten Vogts, Donnerstags den 29. Septembris Anno 1695.

In einer in der St. St. auff dem Roßmarckh gelegener und deù herrn vndt deß. Kind erster Ehe eigenthümlich gehöriger behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer An Vor dießer Cammern, Auff der bühnen, In der Cammer B, Im obern Stüblein, Im Königs Stübl., In der Soldaten Cammer, In der Gaß Cammer, In der Obern Mittlern Stuben, In der Stub Cammer, Im obern haußöhren, Im Großvatter Stübl. Vor dießer Stuben, Im Hoff, Im Keller
(d. 2. 9.bris 1695) Eÿgenthumb ane haüßern und einem Stall. (H.) It. ein vorder: und ein hinder behaußung, auch höfflein sampt der Gerechtigkeit deß Schildts, so nunmehr eine Gastherberg Zum Grünen Reiff genandt, mit dero vberigen gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg am Roßmarck, einseit ist ein Eck an der Schildsgaß, einseit neben hannß Martin Küntzel dem Zimmermann, hinden auff weÿl. herrn Johann Kecken deß geweßenen Kieffers und burgers allhier Seel. hinderlaßener fraw wittib stoßendt, davon gehen Jährlichen j. lb 15 ß d. Zinnß auff Johannis Baptistæ dem Mehrern hospital allhier ablößigen Capital mit 35. lb. Ferner 5 ß d Zinnß denen Müllenheimischen Lehens Interessenten Jahrs auff Johannis Baptistæ undt Weÿhenachten, thut Zu hauptguett gerechnet 5. lb d, Weiter 14. ln d Zinnß herrn Johann Joachim Zentgraffen S. S. Theologiæ Doctori et Professori allhier Jahrs auff Michaelis in hauptgutt widerlößig mit 350. lb. So dann 16. lb. 13 ß 4 d Zinß weÿ: H Georg Rockenbachs deß herrn Vatters Seel. hinderbliebene fraw Wittib und Erben Jährlichen auff Michaelis so in hauptguett widerlößig mit 33. ln 6 ß 8 d, (q. perge fol. 26.a) Sonsten gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen, Undt ist dieße behaußung /:Jedoch salvo præjudicio:/ umb einer gewiße Summ in Calculum Zu bringen hiehero in dem Jenigen Preiß gleich wie solche beÿ weÿland frawen Annæ Catharinæ gebohrner Krieckin, deß herren erster haußfrawen Seel. Verlaßenschafft Inventation von der Statt Straßburg geschwornen Werckmeisteren Instehend. 1695.sten Jahrs æstimirt auß Zusetzen verglichen worden 825. lb. Hievon abgezogen die Summa vorbeschriebener beschwerdten so thut 723. lb 6 ß 8 d. So verbleibt ane dem anschlag solcher behaußung und Gastherberg per rest vbrig 101. lb
Darüber besagt ein teutscher Perg. Kauffverschreibung mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel verwahret sub dato den 31. Julÿ Anni 1694. außweißendt werlcher gestalt der herr und deßen erste haußfraw Seel. Solche behaußung von Weÿl. herrn Johann Georg Rockenbach, deßen Vatter Seel: vndt frawen Margaretha gebohrne Dürrin deß herrn Mutter Käufflich ane sich gebracht mit N° 1. notirt, v. dabeÿ gelaßen. Darbeÿ weiter ein teutscher Perg. Kauffbrieff mit vorerwehntem anhangendem Insigel bekräftigt de dato den 25. Maÿ Anno 1685. auß welchem Zu ersehen, wie deß herrn Eltern solche behaußung von Herrn Wolffgang Heinrich Zornen Von Plobsheim XV.rn allhier erkaufft mit N° 2 notirt auch anjetzo dabeÿ gelaß. So dann ein alter teutscher Perg. Kauffbrieff mit mehrerwehntem Cantzleÿ Contract Insigel bevestigt, deßen datum den 19. Junÿ Anno 1622. mit N° 3. notirt und dabeÿ gelaßen.
(H.) It. ein Stall so etwann ein Salpeterhütt geweßen, allhier auff dem Roßmarckt, einseit neben Tobiæ Gundelwein deß Kieffers brennhütten, anderseit am Allmendt, hinden auff den Rindshaüter graben stoßend gelegen davon gibt mann Jährlichen auff den 2. Januarÿ 1 lb d bodenzinß Gemeiner Stadt Pfenningthurn thut à 5. pro Cento Zu Capital gerechnet 20. lb. Sonsten gegen Männiglichen freÿ ledig und eigen, Undt ist dießer Stall durch vorgementer herrn Werckleüthe beÿ vorbesagter Inventation æstimirt auch hiehero in solchem Preiß /.Jedoch salvo præjudicio./ Zu setzen verglich. worden pro 22. lb 10 ß d. Hievon abgezogen vor allegirte beschwerdt der 20. lb. So Verbleibt ane dem anschlag Solchen Stalls per rest übrig 2. 10. Darüber ist vorhanden j. teutscher Perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel verwahtt deßen datum den 2. Januarÿ Anno 1694. darinn enthalten, wie der herr dießen Stall von hannß Michael Großholtz und hannß Michael Burckardten beeden Scharpff Richter, Kaufflichen ane sich gebracht mit N° 4 notirt, auch anjetzo darbeÿ gelaßen. Mehr ein teutscher Perg. Kauffbrieff mit mehr angezogenem Cantzleÿ Contract Insigel corroborit, sub dato den 17. Octobris Anno 1672. mit N° 5. signirt und anietzo dabeÿ gelaßen. Perge fol. 16.a signo a.
(f° 28) Abzug in dießes Inventarium. Des herrn Zugebrachts gutt, Sa. haußraths 466, Sa. frucht 5, Sa. Wein und Vaß 154, Sa. hewes 30, Sa. Silbergeschiffs 61, Sa. Guldener Riing 3, Sa. der baarschafft 5, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 109, Sa. Schulden 133, Sa. haussteuren (77, hiehero Zwo tertzen) 51, Summa summarum 1020 lb – Schulden 203 lb, Nach deren Abzug 517 lb
Der Frawen Zugebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 153, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 21, Sa. Guldener Ring 19, Sa. der baarschafft 369, Sa. dero gehöriger tertz ane denen haussteuren 25, Summa summarum 588 lb

Jean Martin Rockenbach qui quitte le Cerceau vert pour le Cerf derrière la cathédrale demande à conserver les mêmes garants. Les préposés accordent le droit d’exploiter auberge au Cerceau vert à André Rockenbach qui a appris le métier chez son père
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
Andreas Rockenbach pt° Weinschancks zum Reiff auff dem Roßmarck, 271
(f° 243) Sambst. den 17. 9.bris. – Nôe Andreas Rockenbach ersch. D. Goll, bitt Undth. Umb den schild und schank inn dem Würthshauß Zum Reiff auff dem Roßmarck, Erk. Wie vor [Vor Oberen Umbgeldts Herren gewießen]

(f° 271) Mittw. den 14. Xbris – Iidem [Obere Umbgeldts Herren] per H Schragen, daß Hanß Martin Rockenbach, und Andreas Rockenbach umb den Weinschanck sich angemeldet, und als mann sie gehört, Ferner beditten habe, daß er die Würtschafft zum grünen Reiff quittire, Und jnn den Hirschen Hinder dem Münster Zieh. wolle, Wegen des Umbgeldts habe mann dießen bericht eingezogen, daß er daßelbige biß auff d. Letztern Quartal angestattet, dabeneben er sich dahin erbotten, daß er die Vorige bürgen stellen wolte, so da seind Martin Beschet und Hannß Jacob Braun, welche beede mann Vor Sufficent erkandt, Was aber Andreas Rockenbach betrifft, so seÿe er Zwar Noch ledig jedoch habe er die Würtschafft beÿ seinem Vatter gelernt, daß wegen mann ihr An die Zunfft der Freÿburger gewießen, d. darauffhien Von dem Zunfftmeister daselbsten, H. Johann Friderich Kasten, gegenwärtigen schein vom 30. 8.br. jüngst eingelüffert daraus Zu ersehen, daß er sich als ein Leibzünfftiger Angemeldet habe, Weilen er nun die requisita hatt, und er sich auch dahin Vernehmen laßen, daß er d. Umbgeld gleich baar abstatten wolle, so habe mann mit Mghh. ratification dafür gehalten, daß so wohl ihm als Auch dem Andern Zu Willfahren seÿn werde.
Erk. Willfahrt, jedoch soll Künfftighin mehr auff die ordnung, daß die Würth d. Umbgeld gleich bezahlen sollen reflexion gemacht werd.

Etat des meubles que Jean Jacques Frantz, aubergiste au Cerf, cède à son gendre Jean Martin Rockenbach locataire de son auberge
1696 (12. 8.br), Me Schübler (Jean Philippe, 56 Not 11) n°20
Designatio der von H. Johann Jacob Frantzen gastgeben Zum hirtzen und burger allhier H. hannß Martin Rockenbach Gastgeben Zum grünen Reiff und burger allhier, deßen dochtermann in mit Ihme getroffener Lehnung erwehnten haußes vnd Gastherberg Zum hirtzen halber mit gegeben und derinnen begriffenen Mobilien

Jean Martin Rockenbach qui tient l’auberge au Cerf vend 876 livres la maison et l’atelier de salpêtrier à l’aubergiste célibataire Jean Frantz

1700 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 172-v
H. Johann Martin Rockenbach jetzmahliger Würth Zum Kleinen Hirtzen allhier mit beÿstand Hn Abraham Hein des Würths zum schwartzen Bähren, sein Rockenbachs Kinds erster Ehe Vogt
in gegensein Johann Frantzen des ledigen Würths seines Vettern mit beÿstand H. Johann Philipp Brandhoffers Biersieders zuem guldnen Löwen, seiner Mutter Bruders, Und Hn Johann drehers des Handelßmanns seines Schwagers
das Würthshauß zum grünen Reiff, bestehend in einem Vorder: und hindern Hauß, Höfflein sambt übrigen Gebaün, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten Und gerechtigkeiten alhier am Roßmarckt, so einseit ein eck an der schildsgaß anderseit neben Hans Martin Kuntzel dem zimmermann hinden auff Hans Jacob Hoen den Schneider stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich 1 lb 15 ß d Zinns ablösig mit 35 lb in dreÿ terminen dem mehrern Hospital allhier, Item alle Jahr Uff Joh: Bapt. Und Weÿhnachten 5 ß d hieher gerechnet vor 5 lb d in Capital denen Müllenheimischen Lehens Interessenten – um 350 pfund und 116 pfund Capital so Fr. Margaretha Rockenbachin geb. Dürrin des Verkäuffers Mutter widems Weiß ihr lebtag zu genießen, so dann 16 lb
So dann Einen Stall so etwann ein Salpeter hütt gewesen auff bemeltem Roßmarck einseit neben andres Gundelweins des Küffers Brennhütt, anderseit neben dem Allmend hinden auff den Rindshäuter Graben stoßend gelegen, sambt allen zugehörden und Gerechtigkeiten, nach innhalts des über ged. Stall in d. CContractstuben am 7. Januar 1694 auffgerichteten Kauffbrieffs, Und gibt mann davon Jährlich 1 lb Bodenzinß gemeiner Statt, beschehen umb 876 pfund – Actum in gegensein andres Rockenbachs, des würths deß Verkäufers leiblichen Bruders

Les Quinze accordent à Jean Frantz le droit d’exploiter l’auberge au Cerceau vert. Fils de bourgeois, il a appris le métier de sellier auquel il renonce pour s’inscrire à la tribu des Fribourgeois
1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Johann Frantz, Weinschanck zum Grünen Reiff
(f° 63) Sambstags den 27. Febr. 1700. – G. nôe. Joh: Frantz des burgers und Gastgebers alhier, der ist willens die Gastherberg Zum Grünen reiff auffm Roßmarckh zu lehnen, bitt Ihme alda den weinschanckh ged. Zu vergönnen.
Erk. an die Obere Ungeltsherren Gewießen.

(f° 118-v) Sambstags den 27. Marty 1700. – Iidem [Obere Ungeltsherren] Laßen her herrn Friden Proponiren, daß Johann Frantz sich ohnlängst vmb den weinschanckh Zum Grünen Reiff auffm Roßmarckh angemeldet, vnd alß man ihne ferners angehört, berichtet habe, daß er Ein burgers Sohn und seiner profession nach ein Sattler seÿe, dieselbe aber quittiren vnd beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger Leibzünfftig werden wolle, Zu welchen endt Er bereits einen schein vom 24.ten hujus vor ged. Zunfft vorgelegt, welche Ihnen wann Er præstanda præstire haben werden, anzunehmen willens ist, Weilen nun dazukommen daß dießes ein altes würthshauß seÿe vnd er Implorant das umbgelt gleich bezahlen wolle, auch alle requisita habe, alß stünde die Wellfahrung Zu Mghherren. Erk. Willfahrt.

Jean Frantz épouse en juin 1700 Marie Salomé Schell, fille de tonnelier
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 76-v, n° 413)
den 9. Junÿ 1700 ist nach ordentlich. außruffung Copulirt word. H. Johann Frantz lediger Gastgeber weÿl. H Johann Frantzen, gewesenen burgers undt Gastgebers ehelicher sohn, mit Jfr. Maria Salome, weÿl. H Johann Jacob Schellen gewesenen burgers Kieffers v. weinhändlers eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Frantz alls hochzeiter, Maria Salome Schellin als hoch Zeitin (i 79)

Les Quinze refusent à Jean Frantz l’autorisation de régler les taxes du vin en capital déposé à la Tour aux Deniers. Le pétitionnaire arguait qu’il avait logé des jouerus d’opéra qui ne lui ont pas réglé leur dû
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
Johann Frantz pt° Eines Pfenningthurn Capitals ahne Ungeltsgebühren ab zu schreiben
(f° 418-v) Sambstags den 10.ten Decembris 1701 – Johann Frantz der Würth Zum grünen Reiff per Kun., weilen Er in allhießiges Umbgelt 73. lb schuldig, vnd von denen beÿ ihme logirten Opera Spielern, so ihme viel Zuthun nichts bekommen kam, vnd auch anjetzo Keine andere Zahlungs mittel alß Ein Pfenningthurn Capital von 81. lb 15 ß 4 d vorhanden, alß bittet vnderthänig solche loco solutionis anzunehmen, vnd des residuum ihme heraußzugeben. Erk. Würdt das begehren abgeschlagen.

Jean Frantz loue le Cerceau vert et sous-loue une étable de la maison Wickersheim à Abraham Haffner, aubergiste au Champ des Arquebusiers

1701 (6. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 604-v
Joh: Frantz geweßener gastgeber zuem grünen reiff
in gegensein Abraham Hafners deß gastgebers auf dem armbrust Rein
entlehnt sein, Frantzen, behaußung zuem grünen reiff genant, sambt allen zugehörden, rechten, und gerechtigkeit nichts darvon außgenmmen, allhier zu Straßburg ahm Rosmarckt, einseit neben Joh: Martin Küntzel dem Zimmermann anderseith ist ein eck ahn der Schildsgass, hinten auf J. Jacob Hornen dem schneider stoßend gelegen, ferner hat Er Frantz, ihm Hafner, in afterlehnung gegeben den stall in der jenigen behaußung allhier auch ahm Rossmarckt d. Wickersheimische hauß genant, Derer gelegenheit der entlehner guthe wissenschafft zu haben hierbeÿ berichtete, so der Verleiher in lehnung anjetzo hat, u. beziehen wird, doch soll dieße afterlehnung deß Stalls nicht länger gelden alß Frantz solche behausung bewohnen wird, u. dnn soll auch in obiger lehnung begriffen seÿn, diejenige imm, Frantzen, gehörige ahm Roßmarckt gelegene Stall, Alles obige auf vier jahr lang anfangende auf weÿhn: 1701 – um einen jährlichen Zinß nemlich 70 pfund

Inventaire des biens délaissés par Jean Frantz qui a quitté la Ville. L’inventaire est dresé dans sa maison rue de l’Evêque (rue de Bischheim)
1705 (22.6.), Me Baer (Christophe Evrard, 2 Not 1) n° 3 (197 numéro XIX° s.)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab vndt Nahrung, So Johannes Frantzen dem Außgetrettenen Würth und fr. Salomeam gebohrner Schellin, beeden Eheleuthen undt burgeren alhier Activé et Passive zuständig, welche auf freundl. ansuchen erfordern und begehren der Frawen mit beÿstandy ihres geord: und geschwornen Vogts, herrn Joh: Peter Kolben auch burgern alhier, – Actum Inn d. Königl. Freÿen Statt Straßburg Montags den 22. Junÿ Anno 1705.

Inn einer Inn der Statt Straßburg gelegener Inn der bischoffs Gaßen vndt Inn dieße Inventation Eigenthümlich zuständigen behaußung hatt sich befunden wie volgt.
Hültzenwerck. Auff der obersten bühnen, In der Kammer A, Inn dem hindern Stübl., Vor dero Stuben, In der wohn Stub, In der undern Stuben, Inn dem undern Haußöhren, In der Soldaten Kammern In dem mittklern haußöhrn Inn der Kuchen, In der Stub Kammer
Eigenthumb ane Einer behaußung theilbar. Item Ein forder vnd hindrhauß Inn der bischoffs Gaß auff undt an dem Roßmarck (…)
Ergäntzung der Frawen ermanglenden ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über der hinderlaßenen frawen Zu dem Ehemann in den Ehestand Zugebrachte Nahrung von Hn Not. Christoph Philipp Webern Not. publ. in aô 1701. den 5. Jan. auffgerichtet
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung.
der fr. ohnverändert eigth. Nahr. Sa. haußraths 88, Silb. und geschmeid 9, Guldene Ring 4, Pfenningzinß hauptgüter 27, Gülth von Eient. lieg. Guth 1, Ergäntzungs rest 1020, Activa 23, Summa summarum 1174 lb
Nach solchem wird nun auch des Manns ohnveränderte theilb. Guth beschrieben, Sa. haußraths 244, Meel 7, leere Vaß 2, Silbergeschmeid 7, gl. ring und Kleinodien 17 Eigth. ane j. beh. 300, Activa 150, Summa summarum 729 lb – Schulden 1408 lb
Fernere Ergäntzung. Aus einem theilregisterlein über weÿl. fr Mariæ Salome Bräschin geb. Schäfferin weÿ: H Hs. Marx Bräß. gew. Weinhändl. w. b. alhier seel. hint. bl. W. als ihrer leib. mutt. auch seel. in 2. Ehen erzeugtt. 4. Kind. in Viertheÿl weÿl. Fr. Annæ Barb. Schäfferin geb. Fischerin, auch weÿl. H Joh: Phil. Schäffer gewes. hinterbl. fr. Wib. ihrer lieb. Großmutt. v. H. Andr. Fischer ihrer grosmütt. eheleibl. Brud. sel. Verl. erbl. Zugefallen Vor einen Viert. theil eigth. Zugekommen, auffgerichtet Von H. Not. Joh: Reinhard Langen in Anno 1705. d. 28.ten maÿ

Jean Frantz vend l’auberge au Cerceau vert et divers objets mobiliers qui servent à son exploitation à Conrad Baur et à sa femme Madeleine Frantz

1703 (13.7.br), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 390-v
(1400) Joh: Frantz Vormahliger Gastgeber zuem grünen reiff
in gegensein Conrad Bauren auch Gastgebers u. Magd: geb. Frantzin
d. wirthshauß zuem grünen Reiff allhier bestehend in einem vorder u. hinterm hauß, höfflein, sambt mit übrigen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. gerechtigkeit. ahm Roßmarckt einseith ist ein eck ahn der Schildsgaß anderseit neben Hanß Martin Küntzel zimmermann hinten auf Joh: Jacob Horn schneiders stoßend gelegen, Darvon gehen jährlichen 1 lb 15 ß d zinß ablößig mit 35 lb dem meheren Hospithal allhier, Item alle jahr 5 ß zinß vor 5 lb Capital denen Müllenheimischen lehens interessenten – Es seÿen auch in deßem kauf begriffen d. Contoir in der untern Gaststueben, sechs tisch sambt darzu gehörig bäncken u. stühlen, ein Kannen Kensterlein, in der Küchen ein hafenschaft Kensterlein, ein haubloch, der bräter nebens dreÿ Spissen u. die Schreibtafel in der Gaststuebe, so gehört auch in dießen verkauf ein Stall so etwan ein salpeterhütt geweßen auf bemeldem Roßmarckt einseit neben Andres Gundelwein deß kiefers brennhütt anderseith ahm allmend hinten auf den Rindshäutergraben stoßend gelegen, sambt allen zugehörden u. gerechtigkeit nach inhalt deß über gedachten Stall ahm 7. Januarÿ 1694 verfertigten kaufbriefs gibt mann darvon jährlichen 1 lb bodenzinß gemeiner Statt, in specie verspricht der verk: denen käuferen die garantie falls gedachte Stallung innerhalb zweÿen jahren von weÿhn. 1703 ahn auf obrigkeitlichen befehl abgebrochen werd. solte ihnen denen käufern alßdann den kaufsch. so in denen darüber besagenden Kauffbrieffen enthalten zu erstatten – um 350, 100, 126 verhafftet (geschehen um) 783 pfund

Originaire de la juridiction de Nuremberg (Ziernendorf), l’aubergiste Conrad Baur devient bourgeois en 1698
1698, 3° Livre de bourgeoisie p. 1206
Conrad Baur Von Ziernendorff Nürenbergisch. Jursidiction, der Würth, H: Stephan Bauren des Schultheisen alda Ehl: sohn empfangt das burger recht gratis vnd will beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur. d. 18. Junÿ 1698.

Les Quinze accordent à Conrad Baur le droit d’exploiter l’auberge au Cerceau vert en décembre 1703.
1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
Conrad Bauren Zum Grünen reiff auff dem Roßmarck pt° Weinschancks
Andreas Eigel Zur Schwartzen Hennen
(f° 352) Sambstags den 15. Decemb. – G. nôie Conrad Bauren burgers alhie der bittet unterth. ihme den Weinschanckh Zum Grünen reiff auff dem Roßmarck gn. Zuerlauben. Erk. an die Oberen Ungelts Hh. gewießen.

(f° 357-v) Sambstags den 22. Decembris 1703. – Obere Ungelts Herren Laßen per Herrn Friden proponiren, daß Conrad Baur und Andreas Eigel umb den weinschanckh und Zwar Jener Zum Grünenreiff, vnd dießer Zur Schwartzen Hennen angehalten haben, Vnd weilen es alte wurthshäußer seÿen, die Imploranten schon den Weinschanckh getrieben, ihre gebühren richtig bezahlt, und auch wegen der Einquartierung schein vorgelegt als stünde Zu Mgherren, Ob sie denenselben in ihrem begehren willfahren wollen. Erk. Willfahrt.

Anne Madeleine Frantz veuve de Conrad Baur se remarie en 1705 avec Daniel Lentz, fils de cordonnier. Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire Le mariage, comme celui avec Conrad Baur, ne semble pas célébré à Strasbourg
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten und achtbahren Herrn Daniel Lentz dem Gastgebern deß auch Ehrsam und bescheidenen Meister Isaac Lentzen Schuhmachers und burgers allhier ehelichem Sohn, dem Herrn Hochzeiter ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendsamen frauen Anna Magdalena gebohrner Frantzin, Weÿland herrn Conradt Bauren auch geweßten Gastgebers und burgers alhier Zu Straßburg seel. hinderbliebener Wittib der frau hochzeiterin andern theils – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Donnerstag den 16. Julÿ Anno 1705. [unterzeichnet] Als Hochzeiter Daniel Lentz, Anna Magdalena baurin als hoch Zeiterin

Les Quinze accordent à Daniel Lentz le droit de continuer à exploiter l’auberge au Cerceau vert après avoir épouse la veuve du précédent aubergiste
1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
Daniel Lentz zum Grünen reiff pt° Weinschancks
(f° 207) Sambstags den 8.ten Augusti 1705. – G. noîe Daniel Lentz burgers undt gastgebers alhier, der bittet unterth. ihme den weinschanckh Zum Grünen Reiff gnd. Zu willfahren. Erk. an die Obere Vngelts hh. gewießen.

(f° 217-v) Freÿtags den 21. Aug. 1705. – Iidem [Obere Vngelts Herren] per Herrn Friden, es habe Daniel Lentz so die würthin Zum Grünen reiff geheürathet auch umb continuiaôn des aldasigen weinschancks gebetten, vndt alß man Ihne ferner angehört vnd ein Schein von E. E. Zunfft der Freÿburger vom 14. Aug. vorgelegt, daraus Zu ersehen, daß wann Er beÿ Mghherren præstanda præstirt haben werden, Sie Ihne Zu einem Leibzünfftigen anzunehmen willens seÿe, vnd weilen der weinschencken bißhero daselbst getrieben worden, so halte mann davor daß demselben in seinem begehren willfahrt werden könte. Erk. bedacht beliebt.

Daniel Lentz loue l’auberge à René Turquoy

1710 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 173-v
Daniel Lenß würt [unterzeichnet] Lentz
in gegensein René Turquay auch würts [unterzeichnet] Reneturquoÿ
entlehnt, d. Gasthauß zuem Grunenreiff allhier auff dem Rossmackt, einseit ist ein eck ahn der Schildtsgass, anderseit neben La Bastille gelegen, nichts als dreÿ Cammerern auf einem boden ausgenommen auf j. jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1710 – in dießer lehnung ist begriffen der Stall gegen über Item alle vass im Keller (…) um einen jährlichen Zinß nemlich 80 lb

René Turquoy demande aux Quinze l’autorisation de débiter le vin dans une maison passage Sainte-Madeleine (place des Orphelins) et huit jours plus tard dans l’auberge au Cerceau vert. Les préposés n’ont pas d’objection du moment qu’il s’accorde avec le bénéficiaie d’une promesse de location concernant la même auberge
1710, Protocole des Quinze (2 R 114)
René Turquoy pt° Weinschancks auff den rautengängel – zum grünen Reiff
(f° 56) Sambstags den 1. Martÿ 1710. – G. nôe René Turquoy deß burgers alhier, bittet vnderth. ihne den Weinschanck in der behaußung auff den rautengängel gelegen Zu erlauben. Erk. ahne vorige [Obere Ungelts] herren gewießen.

(f° 62) Sambstags den 8.ten Martÿ 1710. – H. nôe René Turquoy deß burgers und Cabaretier allhier der hat das Würthshauß zum grünen reiff auff dem Roßmarckt gelehnet, bittet ihme den weinschanck daselbst Zu erlauben. Erk. ahne die Obere Ungelts herren gewießen.

(f° 70) Sambstags den 15.ten Martÿ 1710. – Iidem [Obere Ungelts herren] lassen durch herrn Friden referiren daß René Turquoy das Würthshauß zum grünen Reiff gelehnet vnd daselbsten den weinschanck Zu treiben verlangt hette, alß mann die sach examinirt, habe sich hervorgethan, daß ein andere dieses hauß auch gelehnet hette, dießer aber den Vorzug prætendirte, welches eine sach vnder ihnen beeden außzumachen were, vnd nicht hieher gehörte, wann aber Implorant Ein Attestat von der Zunfft der Freÿburger daß Er daselbst leibzünfftig seÿe bringen würde, so vermeine man, daß ihme in seinem begehren, angesehen Er burger seÿe, willfahrt werden Konte. Erk. beliebt.

Les voisins portent devant les Quinze les mauvaises mœurs de l’aubergiste au Cerceau vert Jean Philippe Rockenbach. Ils prétendent que sa servante serait sa concubine qui proposerait aux clients les services de jeunes femmes et que la maison est un lieu notoire de luxure. Il semble cependant que la maison en question, qui serait proche d’un fossé et séquence laquelle aucune auberge n’a jamais été exploitée, se trouverait près de la tour Sainte-Catherine où le passementier Jean Philippe Rockenbach a acheté deux petites maisons
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Joh: Philipp Roggenbach Würth zum grünen reÿff führt eine schlechte Conduite, Schild zum grünen reiff soll weggemacht werd.
(f° 253) Sambstags den 26. Septembris 1711. Iidem [Obere Ungelts herren] laßen durch herrn Friden proponiren daß man schon Zum öfftern nachricht bekommen, wie das Johann Philipp Roggenbach der Würth zum grünen reÿff sich beÿ seiner würtheÿ so über außführe, daß man gemüßiget worden, einige von den Nachbaren darüber Zu hören vnd insonderheit Johann Meckelin den Huthmacher, welcher deponirt, daß, so viel Er gesehen, dießer Roggenbach eine gewiße weibs persohn, so vor seine Magd passire, hette, die eine rechte Kupplung were, welche wann Gensdarmes vnd sonsten burger dahin kommen, gleich herumb lauffe, vnd ohnzüchtige weibs persohnen hineinreiche, wie dann jüngsthien der Würthin schwester von Einem Gensdarme gestechen worden were, denen Johann Carle Denninger der bechfackelmacher beÿgefügt, daß daß dieses hauß ein gottloßes lerchfertigen Winckelhauß weren und man fast ohne schew vnzucht darein treibe, vnd daß Er die jenige weibs persohn, So Er beÿ sich im hauß hat, nicht anders alß vor einem locktrompet ansehen Könte, wie die nachbaren, so auff dem gräbel wohnen, mit mehrerem bezeügen können. Auff seithen der Herren Deputirten habe man darvor gehalten, daß weilen dießes haußlein, so recht ein winckel geweßen, niemahlen Kein Würthshauß geweßen were vnd ihme Roggenbach der Weinschanck darinnen nur auff sein wohlverhaten gegönnet worden, Er aber anjetzo sich sehr übel auff führe, der schild von dießem hauß wieder weggenohmen werden Könte, die genehmhaltung Zu MGhh stellend. Erk. beliebt.

Vente de meubles qui appartiennent au garde de l’accise Daniel Lentz et à Anne Madeleine Frantz, en présence de trois sœurs de l’épouse
1712 (20.7.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 94) n° 857
Verkauff: und Erlöß Register über diejenige Mobilia gefertigt, welche der Ehrsame und Vorgeachte Herr Daniel Lentz, Garde im Umbgeld, und die Viel Ehren: und Tugendreiche frau Anna Magdalena Lentzin gebohrne Frantzin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg
in und Vor Hn Johann Heinrich und Hn Johann Hertenstein beeden Gebrüdern Gemeinen behaußung ane dem roßmarck allhier gelegen, alwo beede Eheleuthe dißmahlen wohnen, offentlich feil gethan und Verkaufft
So beschehen in fernerm beÿsein der Viel Ehren und Tugendreich. Frawen Catharinæ Lurtzingin, gebohrner Frantzin, Hn Christoph Andres Lurtzings gastgebers Zum Kleinen hirtzen u. burg. allhier Fr. Eheliebsten, ferner frauen Annæ Mariæ Fautelin gebohrner Frantzin, Hn Johann Jacob Fautels des Sattlers und burg. ehel. haußfrauen und deren Jungfrawen Mariæ Salome Frantzin alle dreÿ d. Frawen Lentzin eheleiblicher Schwester Mittwochs den 20.t, 21.t et 22.t Julÿ 1712.

Anne Madeleine Frantz femme de Daniel Lentz qui est alors garde au péage du Rhin meurt en 1717 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans l’auberge à l’Ours Noir rue du Bétail (actuelle rue d’Austerlitz). La masse propre à l’héritiere se monte à 2 198 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1 424 livres, le passif à 2 165 livres.
1717 (10.6.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 38)
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung vnd güetere, so weÿl. die Ehren: vnd tugendsahme Fraw Anna Magdalena Lentzin, gebohrne Frantzin, des Ehren vorgeacht: und wohlachtbaren Herrn Daniel Lentzen Guarde am Rhein Zoll vnd burgers au Straßburg geweßene haußfrau nunmehr seel. nach ihrem Dienstags den 25.ten Maÿ Jüngsthin aus dießem Mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehren Vesten vnd Kunsterfahrenen Herrn Johann Becken, vornehmen Typographi vndt buchführers auch burgers alhier, als geschwornen Vogts Annæ Mariæ Lentzin, der abgeleibten seel. mit hievorgemeltem Ihrem hinderlaßenen Wittwer ehelich erzeugten döchterleins vnd ab intestato verlaßener Erbin inventirt – Actum Straßburg, den 10.ten Junÿ Anno 1717.

In einer alhie Zu Straßburg In der Gastherberg Zum schwartzen beeren In der Viehe gaß befindlicher Wohnung hat sich befunden wie volgt
Hültzenwerckh. Auff der bühnen, In der Wohnstuben, In der Cammer A, Im hauß öhren
Ergäntzung der Erbin unveränderten Guths. Laut Inventarÿ über eingangs gemelter beeder Eheleüthe in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch H.. Johann Peter Kolben Notarium in Anno 1705. auffgerichtet
Eheberedungs Copeÿ, vide beÿligendes Original
Bericht wegen dißer Verlaßenschafft. Zuwißen demnach gleich anfangs der Inventation wahrgenommen worden, daß vmb der Erben starcken Ergäntzung Willen, auch vorgeweßener schwehren vnd theüren Zeiten, vnd dargeg. gehabten gering. Einkommens, Kein theilbahr Guth Vorhanden, dahero dann des Kinds vnd Erben herr Vogt gleichbalden sich erklärt, mit der theilbahren Nahrung sich nicht einzulaßen, sondern allein seine Curandæ vnd vogts döchterlein Mütterlich guth, sambt deßen Ergäntzung vnd was Ihro die Eheberedung Zugiebet, Zu suchen, alles übrige aber dem Wittwer tam active quam passive gäntzlichen Zu überlaßen (…)
des Wittibers unverändert: und Theilbahr Guth, Sa. haußraths 43, Sa. Silbers 8, Sa. Guldenen rings 6 ß, Sa. der baarschafft 7, Sa. des Pfenningzinß hauptgüter 1250, Sa. der Schulden 114, Summa summarum 1424 lb – Schulden 2165. lb, Übertreffen also des Wittibers unverändert und die theilbarr Passiv desselben gantze unverändert undt theilbahre sunstanz vmb 740. lb
Dießem nach würd auch der Erbin unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 107, Sa. Silbers 13, Sa. Guldener Ring 22, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung 2104, Summa summarum 2273 lb – Schuld 75, Nach solchem abzug 2198 lb
Eheberedung (…) den 16. Julÿ Anno 1705

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. n° 1, 1687-1728, f° 202-v, n° 16)
1717. Dienstag den 25.ten Maÿ ist gestorben und freÿtag den 28.ten begraben worden fr. Anna Magdalena H Daniel Lentzen, quardo am Rhein Zoll und burgers allhier, ehl. haußfr. ætat. 35. Jahr 9 Monat 4 tag, T. [unterzeichnet] Daniel Lentz Ehmann, Johann Jacob Frantz als bruder (i 204)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 29 900 florins. Les préposés réduisent le montant de l’arriéré à régler
1718, Livres de la Taille (VII 1175) f° 264-v
(Freÿburger, F. N° 1967) Weÿl. Fr. Annæ Magdalenæ gebohrner Frantzin, Daniel Lentzen Garde am Rhein Zoll und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 125, 1458. lb. 1 ß, die machen 2900. fl. verstallte 2600. fl., Zu wenig 300. fl.
Worvon der Nachtrag alß von ohnverändertem guth gerechnet wird auff acht Jahr in duplo macht à 18 ß, 7 lb 4 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 9 ß th. 2 lb 14 ß
Extat das Stallgeltt pro 1717 mit 5 ß 5 ß
Gebott, 3 ß
Abhandlung, 1 ln 12 ß 6 d – Summa 16. lb
Auff eingebrachte motiven haben die Herren dreÿ nachgelaßen 4. lb, restirt 12. lb
dt. 28. Feb. 1718.

Jean Daniel Lentz meut trois ans plus tard dans la même auberge qui appartient à son beau frère Christophe André Lurtzing. L’actif de la succession s’élève à 35 livres, le passif à 27 livres.
1720 (21.6.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 42)
Inventarium und beschreibung aller haab und Nahrung, so weÿl. der Ehren: und vorachtbahre H. Johann Daniel Lentz geweßener Guarde beÿ allhießiger Statt Straßburg Und burger daselbsten, nach seinem den 13.ten Aprilis Jüngsthien aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehren Vesten vnd hochachtbahren Herrn Johann Becken, vornehmen buchführers vnd burgers alhier, als des Abgeleibten mit auch Weÿl. Frawen Anna Magdalena Lentzin, gebohrne Frantzin ehelich erzeugten hinderlaßenen einigen döchterleins Annæ Mariæ Lentzin, vnd ab intestato verlaßener Erbin Geschwornen Vogts, inventirt – So beschehen in Straßburg Freÿtags den 21.ten Junÿ Anno 1720.
Summarum hievorgeschriebener Mobilien 35 lb – Passivorum 27 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 8 lb
Schulden auß dem Erbe zu bezahlend – Item herrn Christoph Andres Lurtzing Gastgebern zum Bähren des abgeleibten seel. Schwagern, soll mann vor restirenden haußzinß

Anne Marguerite Frantz assistée de son mari Daniel Lentz, garde de l’accise, vendent la maison et une étable qui était autrefois un atelier de salpêtrier à l’aubergiste Jean Michel Frœlich et à sa femme Marie Madeleine Schlehenacker

1712 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 399
(1690) Anna Marg: geb. frantzin beÿständlich Daniel Lentz Garde im umgeld ihres mariti
in gegensein Joh: Michel frölich Gastgebers und Mariæ Magd: geb. Schlehenackerin
das würtshauß zuem grünen reiff bestehendt in einem vorder und hintern hauß höff samt übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm Rossmarckt, einseit neben ist ein eck ahn der Schildsgass, anderseit neben La Bastille hinten auff Joh: Jacob Harn schneider, davon gehen jährlich 1 lb zinß ablößig mit 35 lb dem mehrern hospital, Item alle jahr 5 ß zinß von 4 lb in capital deren Müllenheimischen lehens interessenten
In dießem kauff soll begriffen seÿn ein Stall so etwann ein salpeterhütt geweßen auf dem rossmarckt einseit neben andres Gundelweins brenhütt anderseit ahm allmendt hinten auff den Rindshäutergraben samt allen zugehörden und Gerechtigkeiten nach inhalt über gedachten Stall ahm 7. jan. 1694 verfertigten Kauffbr., darvon gibt mann jährlichen 1 lb bodenzinß – um 350, 100, 126, 250, 150, 100 und 100 (verhafftet, geschehen um 473 (barré : 513)

Originaire de Riquewihr, Jean Michel Frœlich épouse en 1703 Marie Madeleine Schlehenacker, fille de brasseur : contrat de mariage, célébration
1703 (12.7.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 39) n° 81
(Eheberedung) zwischen dem Wohl ehrsamen und vorachtbaren Herrn Johann Michael Frölich, Ledigen Gastgebern Von Reichenweÿhr gebürthig deß Wohl ehrenhafften und Wohlgeachten Herrn Jacob Frölichs burgers Zu gedachtem Reichenweÿhr mit Weÿl. der Ehren und tugendsamme, frawen Barbara gebohrner Bawerin in erster Ehe ehelich erzeugtem Sohn, alß dem bräutigamb ane Einem,
So dann der Ciel Ehren und tugendsamen Jungfr. Maria Magdalena Schlehenackerin, deß Ehrenvesten und Vorachtbaren herrn Dieterich Schlehenackers, bierbrawers und burgers alhier Zu Straßburg mit Weÿlandt der Viel Ehren und tugendbegabten frawen Maria Magdalena gebohrner Schmidtin in erster Ehe ehelich erziehlten tochter, alß der Jungfraw Hochzeiterin am andern theil
Zum Siebend. hat der Jgfr. Hochzeiterin H Vatter noch ferners Versprochen gedachte Junge Eheleüth nach vollzogener Ehe in seinem Eigenthümlichen Zum Salmen genannten gegen dem Kornmarck über gelegenen Wirthshaiß Neün Jahr lang gegen Jährlichen 200 gulden Zinß (…) ohnvertrieb. Wohnen und Ihre Wirtschafft Treiben Zu laß., doch dergestalten daß dem H. Verlehner der hindere Keller warinnen Er biß dato sein Lager bier gehabt, in denen Kammer für Soldaten warinn der H. Verlehner das bett zu fourniren sich offerirt, zu seinem ferneren gebrauch reservirt verbleiben solle
Freÿtags d. 12. Julÿ Anno 1703. [unterzeichnet] Johann Michael Frölich als hochzeiter, Maria Magdalena Schlenackin als hogzeiderin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 92-v, n° 509)
den 12 sept. 1703. sind nach ordentlicher außruffung eingesegnet word. H. Johann Michael Frölich, der ledige gastgeber von Reichen weÿr H Jacob Frölichs burgers daselbst ehelicher Sohn und Jfr. Maria Magdalena H Dietrich Schlönnackers burgers undt Biersieders allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann michael frölich alß hochzeiter, Maria Magdalena Schlenackrin alß hezerin (i 95)

Jean Michel Frœlich devient bourgeois un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 744
Joh: Michael Frölich der würth von Reichenweÿer, Jacob Frölich des becken daselbst sohn, empfangt das burgerrecht Von Maria Magdalena dietrich schlehenacker des biersieders alhier tochter, seiner Frauen pro 2. goldR. V. 16 ß, so beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, wird beÿ E.E. Zunfft der Freÿburger dienen, Jur: d. 8. 8.bris 1703

L’aubergiste au saumon Jean Michel Frœlich a quitté la Ville. Ses biens et ceux de sa femme Marie Madeleine Schlehenacker sont inventoriés (minutes en déficit)
1710, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 15
Inventarium über H. Joh: Michael Frölichs des außgetrettenen Salmen würths und Frauen Mariæ Magdalenæ geb. Schlenackerin beeder Eheleuth habende Nahrung und Passiva

Jean Georges Reichard quitte le Cerceau vert pour une maison au quartier des Souabes, les Quinze autorisent Jean Michel Frœlich à exploiter l’auberge au Cerceau vert qu’il vient d’acheter
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
Johann Georg Reichard würth Zum Grünen Reiff, weinschanck im Schwaben ländlein beÿ dem Ballhauß
Johann Michael Frölich pt° Weinschancks Zum Grünen Reiff
(f° 233) Sambstags den 24. Sept. 1712 – K. nôie Hans Michael Frölichs burgers vndt Gastgebers alhie der Hat das Würthshauß Zum Grünen Reiff auffm Roßmarck erkaufft bittet umb continuation aldasigen Schancks. Erkandt, an die Obere Ungelts Hh. gewießen.

(f° 247) Montags den 10. Octobr. 1712. – Iidem [Obere Ungelts Herren] per me [Secretarium], es habe Hans Georg Reichardt, welcher würth Zum Grünen Reiff gewesen, angesucht daß weilen alda weichen müße, Ihne der weinschanckh in seinem hauß im Schwaben ländel (…)

Iidem [Obere Ungelts Herren] per me [Secretarium], es habe Joh: Michael Frölich der burger vndt Gastgeber alhie in einem Gehaltenen Receß angebracht, daß Er d. Würthshauß Zum Grünen Reiff gekaufft habe, anbeÿ umb continuation des aldasigen Schancks gebetten. Alß man auf beschehene Remission davon geredt, habe man gefunden daß der Implorant burger, beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger leibzünfftig, vndt schon die würthschaff getrieben, einfolgig alle requisita haben daß hauß auch ein altes Würthshauß seÿe, deßweg. man davor Gehalten, daß Ihme willfahrt werden könte, iedoch das Er einen schein von der Einquartierungs Stube einlieffern solte. Erk. bedacht gefolgt.

Jean Michel Frœlich vend la maison arrière et l’étable à Thierry Schlehenacker (son beau-père)

1712 (ut supra [6. Oct.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 597-v
(300) Joh: Michel frölich gastgeber zuem grünen reiff und Maria Magd: geb. Schlehenackerin
in gegensein Dieterich Schlehenackers bierwürts zuem Störckel
ahn dem würtshauß zuem grünen reiff allhier ahm rossmarckt einseit ist ein eck ahn der Schildsgass anderseit neben La Bastille hinten auff Joh: Jacob Horn stoßendt, d. hintere hauß
Item ein stall so etwan ein salpeter hütt geweßen auff dem rossmarckt einseit neben andres Gundelhweins brennhütt anderseit ahm allmend hinten auff Rindshäutergraben, davon gibt mann 1 lb bodenzinß – 300 pfund

Les Quinze autorisent Jacques Le Grand a reprender l’auberge au Cerceau vert dès que Jean Michel Frœlich l’aura quittée
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
Jacques Legrand pt° Weinschancks zum grünen reiff
(f° 300) Sambstags den 2.ten Decembr. 1713. – G. nôe Jacques Le Grand burgers alhier der bitt unterth. umb continuation des weinschancks zum Grünen reiff, Erk. wie vor [an die Obere Ungelts hh. gewießen]

(f° 331) Sambstags den 16. Decembris 1713 – Iidem [Obere Ungelts herren] laßen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Jacques Le Grand umb continuation des weinschancks zum Grünen Reÿff dahier angehalten habe, und nach dem man ihne ferner gehört, dieses beÿgefügt habe, daß Johann Michael Frölich der bißherige Würth daselbsten nechstens von dar außziehen werde, vnd derselbe ihme das Würths hauß auff Ein jahr à 340. livres verlehnt hette, mit underthäniger bitt weilen allzeit wein darinn verkaufft worden, ihme den schanck daselbsten gn. Zu continuiren, Zu MGHh stellend, ob beÿ solche beschaffenheit gegen einlüfferung eines Scheins auß der Einquartierung stub Imploranten in seinem begehren willfahrt werden solte. Erk. beliebt.

Inventaire de séparation de biens, non terminé, entre Cerceau vert, entre Jean Michel Frœlich et Marie Madeleine Schlehenacker, dressé dans leur maison au Marché aux chevaux

1714 (s.d.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 1) n° 83
Inventarium über Johann Michael Frölichs des geweßenen Grün Reif wirths, und frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Schlehenackerin, beeder geschiedener Eheleüthe und burgere alhier zu Straßburg habende Nahrung und Vermögenschaft auffgerichtet, Anno 1714. – beede quoad thorum et mensam Obrigkeitlich geschiedenen Eheleuthen und bürgern alhier ietzmahlen Zuständig (…) so viel die fraw anlangt mit hülff und Zuthun H, dietrich Schlehenackers des biersieders und burgers alhier ihres leiblichen Vatters – So beschehen (-)
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckh gelegenen, in dieße Nahrung gehörigen deßwegen hernach fol. beschriebenen behausung, Volgender maßen befunden.

Acte non termine par lequel Jean Michel Frœlich et Marie Madeleine Schlehenacker vendent l’auberge au Cerceau vert au courtier Jean Ehrmann

1714 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 531-v
Johann Michael Frölich Gastgeber zum grünen reiff und Maria Magdalena geb. Schlehenackerin
in gegensein Johann Ehrmann Courtier
das Würthshauß zum grünen reiff bestehend anjetzo In einem vordern hauß mit allen gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in specie d. gerechtigkeit deß Schilds gelegen alhier ahm roßmarckt, einseit ist ein Eck ahn d. Schildsgaß anderseit neben la Bastile hinten auff ein hauß so vor dieß d. hintere hauß davon war Und dietrich Schlehenackern Bierwürth zum Störckel anjetzo gehörig aber heut dat auch ahn Ihne Ehemann Verkauffet word. stoßend gelegen, davon gehen Jährlich 15 ß zinß ablößig mit 35 lb dem mehrern hospital, Item alle Jahr 5 ß und von 5 lt Capitalien denen Müllenheimischen lehens Interessenten – um 350, 100, 120, 250, 150, 100 und 125 fl. verhafftet (barré et interrompu)

Jean Michel Frœlich et Marie Madeleine Schlehenacker vendent à Thierry Schlehenacker la partie de la maison qu’ils ont conservée lors de la vente dressée en 1712

1715 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 118-v
(1466) Johann Michael Frölich gastgeber und Maria Magd: geb. Schlehenackerin
in gegensein Dieterich Schlehenacker bierwürts zum Störckel
d. würtshauß zuem grünen reiff bestehendt in einem vorder hauß maßen d. hintere hauß bereiths ihm käuffern gehöre, höfflein sambt ubrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahm Roßmarckt, einseit ist ein eck ahn der schildsgass anderseit neben La Bastille hinten mit dem hinterhauß auf Joh: Jacob horn – daran gehen jährlichen 1 lb 5 s zinß ablößig mit 35 pf dem mehrern Spithal, Item 5 ß alle jahr zinß vom 5 lb capital deren Müllenheimischen lehens interessenten – um 350 100, 266, 250, 150, 25 und 200 pfund (verhafftet, geschehen um) 25 pfund

Thierry Schlehenacker vend un mois plus tard 1 760 livres la maison au bailli de Schœnberg et Schmieheim Jean Wolfgang Courtz

1715 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 256-v
(1760) Dietrich Schlehenacker bierwürt zuem Störcken
in gegensein H. Wolffgang Kurtz amptmann zue Schönenburg und Schmiegheim im Breißgau
d. Würtshauß zuem grünen reiff bestehendt in einem vorder und hinteren hauß höfflein sambt übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahm Rossmarckt, einseit ist ein eck ahn der Schildsgass anderseit neben La Bastille hinten auff Joh: Jacob Horn den schneider, doch ohn der Schildtsgerechtigkeit, darvon gehen jährlichen 1 lb 5 ß d ablößig mit 35 lb dem mehrern Spithal, Item alle jahr 5 ß d von 5 lb capital denen Müllenheimischen lehens interessenten
Item ein Stal so etwann ein salpeterhütt geweßen auf dem Roßmarckt einseit neben andres Gundelweins brennhütt anderseit ahm allmendt hinten auff den Rindshäuter graben stoßend, sambt allen zugehörden und Gerechtigkeit nach inhalt über gedachten stall ahm 7. jan. 1694 verfertigten Kaufbrieffs, so über 1 lb bodenzinß deß jahrs ledig und eigen – um 350, 100, 126, 150, 100 und 125 pfund (verhafftet, geschehen um) 868 pfund

Jean Wolfgang Courtz rachète à l’hôpital bourgeois le capital d’une rente assise sur sa maison

1715 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 545
S.T. Hr Jeremias Adam Leitersperger alter Ammeister alß verordneter Pfleger deß mehrern Spithals beneben H. Joh: Schlitzweck schaffners
in gegensein H. Wolffgang Kurtz Not. publ. wie auch Amptmann zu Schönenburg und Schmiegheim
demnach Er Kurtz dem mehrern Hospital allhier an seiner behausung allhier auf dem Rossmarckt gelegen Erstichen 10 ß d. zinß auf Philippi Jacob ablößig mit 10, Item 10 ß zinß auf Thomas ablößig mit 15 auf purificationis Mariae schuldig alß seÿen solche 3 Capitalien bezahlt

Les esperts estiment la maison 675 livres lors de l’inventaire dressé après laa mort Jean Wolfgang Courtz en 1738. La maison restera indivise jusqu’en 1776 entre ses deux filles qui épousent respectivement les juristes Mathias Ambroise Mogg et Jean Daniel Cappaun (le curriculum vitæ de ce dernier sera traité ultérieurement)

La fille cadette Marguerite Salomé épouse en 1742 Jean Daniel Cappaun, secrétaire au Magistrat : contrat de mariage célébration
1742 (20.3.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 628
(Eheberedung) zwischen dem hoch Edlen, Vesten und rechtsgelehrten H: Lt. Johann Daniel Cappaun beÿ löblichem schirm gericht allhier wohlverdienten actuario, S. T. H. Eberhard Cappaunen Controleur in allhießigem Umbgelt und b. allhier Ehelich erzeugtem Sohn, alß dem H. brauttigamb ane Einem,
so dann der hoch Edlen, und hoch tugendsamen Jgfr. Margaretha Salome Courtz, weÿl. des hoch Edelvest: und Rechtsgelehrten herrn Wolffgang Courtz geweßenenen Ritterschafftlichen orttenauischen, wie auch der handwerck Schönenburg lang meritirten Ambtmanns Notraÿ Publ: jurati auc verheurathet mit Practici und b: allhier mit der auch hoch Edel und hoch tugendsamen frauen Susanna Maria geb. Schatzin Ehel. erziehlter dochter alß der Jungfr. Hochzeiterin am andern theil – Beschehen und Verhandelt in der Königlichen statt Straßburg aufff Dienstag den 20.ten Monathßtag Martÿ 1742

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 207-v, n° 788)
1742. Eodem [Mittw. d. 4. April] seindt nach ordentl. proclamation auf des Regierenden H. Ammeisters Erlaubnus Zu haus copulirt worden H. Joh: Daniel Cappaun J. V. L. und E. löblichen Schirmgerichts Actuarius burger allhier H. Eberhard Cappaun Controlleur des allhiesigen Ungeldts und burgers allhier H. Sohn und Jfr Margaretha Salome weÿl. H. Wolffgang Courtzen gewesenn ritterschafftlich Ortenauischen wie auch der Herrschafft Schönenburg wohlverdienten Amtmanns Not. Publ. und burgers allhier ehel. tochter [unterzeichnet] Daniel Cappaun alß Hochzeiter, Margaretha Salome Kurtzin als hochzeiterin (i 212)

Jean Daniel Cappaun, alors commissaire à la Chancellerie, et Marguerite Salomé Courtz hypothèquent la moitié de la maison au Marché aux chevaux au profit du marchand Paul Baltzer

1747 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 673
H. Lt. Johann Daniel Cappaun Commissarius beÿ Löbl. Cantzleÿ allhier und Margaretha Salome geb. Kurtzin so 25 jahr alt zu seyn versicherte mit beÿstand ihres schwagers H. Lt. Mathias Ambrosius Mogg Actuary beÿ Löbl. Ehegericht und H. Rathh. Philipp Friedrich Oesinger dreÿers des Umgeldhaußes ihres vettern
in gegensein H. Paulus Blatzer des handelsmanns – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, erstlich einen 6.ten theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, zween höffel und hoffstatt ane der Schloßergaß, einseit neben H. Rathh. Pierre Richard dem handelsmann, anderseit neben der Gastbehausung zur Stadt Lyon, hinten auff H Johann Schubart den handelsmann
d. 18.te theil vor unvertheilt ane einem reebhoff in dem dorff Heÿligenstein (…) seinem vatter H. Eberhard Cappaun controlleur im Umbgeldhaus mit lebtägigen Wÿdem verfangen
sie Fr. Cappaun, die unvertheilte helffte ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt ane dem Roßmarckt, einseit ist ein Eck ane der Schildsgaß, anderseit neben Lazarus Gauvenet dit Dijon, hinten auff N Courtener den schloßer

Mathias Ambroise Mogg et Françoise Susanne Marguerite Courtz hypothèquent leur moitié de maison au profit de Jean Léonard Kien, greffier au Grand Sénat

1748 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 848
H. Lt. Mathias Ambrosius Mogg des geheimen collegÿ derer H. dreÿzehn alhier secretarius und Francisca Susanna Margaretha geb. Kurtzin mit beÿstand Johann Gottfried und Johann Philipp der Schatz beede gebrüder handelsleuth
in gegensein H. Lt. Johann Leonhard Kiehn E.E. großen Raths Actuarÿ – schuldig seÿen 3500 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung bestehend in vorder und hinter hauß, hoff und hoffstatt ane dem Roßmarckt, einseit ist ein Eck ane der Schildsgaß, anderseit neben Lazare Gauvenet dit Dijon, hinten auf N Courtener dem schloßer
ferner gülther zu Grießheim beÿ Dingsheim (…)

Dans un acte joint à l’inventaire dressé après la mort de leur mère Susanne Marie Schatz, Françoise Susanne Marguerite et Marguerite Salomé Courtz se partagent la maison (traduction)

1752 (20. 7.br), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 18) Joint au n° 674 du 12 juin 1744
Zuwißen seÿe hiermit daß (…) persönlich erschienen sein S. T. Frau Francisca Susanna Margaretha Moggin geb. Kurtzin S. T. Herrn Mathiä Ambrosÿ Moggen J. Cti und dießer Statt Wohlbestellten Consulenten Frau Eheliebstin beiständlich S. T. H. Johann Heinrich Jahreiß Wohlverordneten Schaffners Verschiedener hochadelichen Familien und burgers allhier an einem, So dann an dem andern theil S. T. Frau Margararetha Salome Capaunin geb. Kurtzin Sis. Tis. Herrn Johann Daniel Cappaun J. Cti. und bestellten Commissarÿ Cancellariæ Frau Eheliebstin, die zeigten an,
daß die Frauen Comparentinin die Ihnen eigenthümlich zugehörige elterliche behaußung allhier zu Straßburg auf dem Roßmarckt ane der Kleinen Schiltzgaß gelegen bestehend in Vorder und hintergebäu auch hoff und übrigen Zugehörden und Gerechtigkeiten biß anhero nach denen daraus erhobenen Zinßen gemeinschaftlich genoßen nun aber sich entschloßen haben, solche behaußung und Zugehörde biß zu dero etwannigen Verkauff denen Stockwercken und Zimmeren nach unter sich zu vertheilen, damit jede der Frauen Comparentinin die in natura anhabend und ihro eizutheilende Helffte daran nach Wohlgefallen entweder selbsten bewohnen der verlehnen Könne, wießen nur dahero einen unter ihnen selbst und ihren obgemelten beiständen aufgerichteten Aufsatz Krafft deßen schongedachte Frau Consulentin Moggin für ihre helffte folgende Zimmer und Gemach inhaben sollen Nemblich Die Zimmer auf dem boden und ersten Stockwerck, den Frucht Kasten auf dem dritten Stockwerck, Von denen Kammeren auf der bühn einen Von denen zwoen so auf den Roßmarkt und dann die Kleinste so in den Hoff ziehet eines Von denen Holtzhäußeren Von denen Kelleren denjenigen der gleich an der Steeg ist, oder den Vordersten,
Hingegen solle Frau Commissariusin Cappaunin hernach beschriebene begriffen Vor ihren Antheil einnehmen als, die Zimmer des zweÿten und dritten Stocks den Frucht Kasten auf dem Vordern Hauß, den Keller der längst der schiltzgaß ziehet eines derer holtzhäußer, Eine von denen Kammeren auf der bühn die auf den Roßmarckt sehen und die größeste so in den Hoff gehet,
Der Hoff, der bronnen, bauch Keßel und Priveter Verbleiben gemeinschaftlich ingleichem der bronnenstein, Wann eine der frau Comparentin eine Wäsche hat solle ihro erlaubt seÿn sich beeder bühnen zu bedienen – Straßburg den 20. Septembris 1752

Marguerite Salomé Courtz femme de Jean Daniel Cappaun meurt en 1760 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre au veuf s’élève à 1 700 livres, celle des héritiers à 3 230 livres. L’actif de la communauté s’élève à 494 livres, le passif à 4 466 livres

1760 (20.3.), Me Griesbach (6 E 41, 1315) n° 103
Inventarium über Weÿland der Hoch Edel und tugendgezierten frauen Margarethæ Salome Cappaunin gebohrner Courtzin S. T. Hn Johann Daniel Cappaunen J.U.Lti und wohlbestellten Procuratoris Fisci, wie auch vornehmen burgers dahier Zu Straßburg geweßene frau Eheliebstin, nunmehro seelige Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1760 – nach ihrem den 25. Januarÿ dießes lauffenden 1760. Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödtlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Nahrungs Verlaßenschafft heut dato auf freundfleißiges Ansuchen erfordern und begehren S. T. Hn Mathiæ Ambrosii Mogg J. U. Lti und hochverdienten Consulenten wie auch vornehmen burgers dahier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Hn Johann Daniel Cappaunen Philisophiæ Studiosi und Jungfrauen Franciscæ Salome Cappaunin, der Verstorbenen seelig mit vor Edel erwehnten Hn Licentiat Johann Daniel Cappaun ihrem geweßenen Eheherrn und nunmahl hinterlaßenen Hn Wittiber ehelich erziehlt als ab intestato verlaßener Erben – So beschehen in der Königlichen Stat Straßburg auf Donnerstag den 20. Monathstag Martii et seqeuntibus Im Jahr Christi 1760.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck gelegenen in diese Verlaßenschafft Zum theil gehörigen hernach beschriebenen behaußung folgendermasen befunden
Eigenthumb ane behaußungen (E.) Erstlich die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer Vorder und hinter behaußung, Hoft, Hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg auf dem Roßmarckt, I. s. macht es ein Eck ane der Schitzgaß, anderseith neben Weÿland Hn Dujon hinterl. Wittib und Erben und hinten auff Hn Cordonier dem Statt schloßer stoßendt, davon gibt man Jährlich 5 ß Zinß Von 5 lb. d. Capital denen hochadelichen Müllenheimischen lehens Interessenten, sonsten ist solche helffte behaußung außer hiernach beschriebenen darauff hafftenden Capitalien, leedig und eigen, undt ist solche völlige behaußung durch Hn Werner dem bau inspector und Hn Huber den Stattlohner dem jetzigen Werth nach vermög deren beÿ mein Notarii Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 26. Aprilis 1760. æstimirt worden pro 3000. fl. oder 1500. lb. Wovon die hiehero gehörige helffte anlangt 1500. fl. oder 750. lb. Die übrige Helffte ist S. T . frauen Franciscä Susannæ Margarethæ Moggin gebohrner Kurtzin S. T. H. Ambrosii Moggen hochverdientenen consulenten dahier Zu Straßburg frau Eheliebstin der verstorbenen seeligen Fr. Schwester eigenth. zuständig. Über die gantze behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cantzleÿ Contractstub gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel verwahrt datirt den 26. Martÿ Anno 1715. Ferner annoch dreÿ andere Pergamentenert Kauffbrieff aus allhiesiger löblicher Cantzleÿ Contract Stub gefertiget, und auf deroselben anhangendem Insiegel verwahret de datis 12. febr. 1715, 6. Octobris 1712. und dann 1.ten Junÿ 1712.
(W.) Item ein behausung, hoff, hoffstatt sambt einem daran gelegenen Garten gelegen Zu Heiligenstein (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangen ohnveränderten Vermögen, Vermög theil Registers Inhaltend alles das jenige was der verstorbenen seelig beÿ Vergleich und Abtheilung ihrer frau Mutter weÿl. S. T. Frauen Susannæ Mariæ Kurztin geb. Schatzin seel. Verlt. vor einen Zweÿten Stammtheil eigenthümlich zugekommen, durch Weÿl. H. Johannes Brackenhoffer geweßenen Not. publ. et practicum dahier in A° 1744. et 1748. auffgerichtet
Copia der Eheberedung (…) Dienstags den 20. Monathstag Martÿ im Jahr 1742.
Copia Codicilli (…) den 29. Novembris Abends Zwischen Fünff, Sechs und Sieben Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden lichtern Anno 1742. – Johann Daniel Lang, Notarius publicus
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Wittibers Vermögen, Sa. haußraths, Sa. Silbers 23, Sa. Guldenen Ring 16, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 300, Sa. Eigenthums ane liegenden gütheren 405, Ergäntzung 1205, Summa summarum 1950 lb – Schulden 250 lb, des H. Wittibers Vermögen 1700 lb
Diesemnach Wird auch der Erben ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 172, Sa. leerer Faß 21, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 47, Sa. Guldenen Ring und dergl. Geschmeids 123, Sa. Eigenthums ane einer behausung 750, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 252, Sa. Wein Zinßes 1, Sa. Schulden 250, Sa. Ergäntzung 1611, Summa summarum 3230 lb
Endlichen kommet auch das gemein und theilbar Guth, Sa. haußraths 212, Sa. Faß und Weins 262, Sa. Silbers 19, Summa summarum 494 lb – Schulden 4466 lb, In Compensatione, passiv onus 3971 lb
Beschluß summa 3230 lb, Stall Summ 958 lb
Abschatzung Vom 26.ten April 1760. Auff begehren Herrn Johann Daniel Capaun, ist behaußung allhier jn der Statt Straßburg auff dem Roß Marck gelegen, Einseÿts Neben der Kleinen Schiltz Gaß, anderseÿts Neben Waÿlandt Herrn Dujon Seeligen hinterlaßene Frau Wittib und Erben und Hinten auff Herrn Andreas Cordoneir dem Stattschlosser stoßend, solche behaußung bestehet jn Einem Forder und hinter Gebäut, Worinnen Etliche Stuben, Frantzösische Camin Kammern, Hauß Kammern und Küchen darüber seind die dachstühl mit breit Zieglen belegt, hatt auch Zweÿ Gewölbte Käller Hoff und brunnen. Von Uns Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeistern, Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Dreÿ Thausent Gulden. [unterzeichnet] Werner, Huber

Jean Daniel Cappaun se remarie en 1763 avec Sophie Dorothée Schœne, veuve du bailli Juste Jacques Otto
1763 (14.6.), Me Griesbach (6 E 41, 1321) n° 239
(Eheberedung) zwischen dem Hoch Edel Vest und Rechtsgelehrten Herrn Johann Daniel Cappaun, J. U. Lto und wohlbestelltem Procuratori fisci auch Vornehmen burger und Wittiber dahier als dem H. Hochzeiter ane Einem,
So dann der Hoch Edle wie auch Viel Ehren und tudendgezierten Frauen Sophia Dorothea gebohrner Schöne Weÿl. S. T. Hn Justi Jacobi Otto, geweßenen Hochfürstlich Heßen Hanau Lichtenbergischer Regirungs Raths auch deren Ämbter Willdstätt und Lichtenau wohlbestellten Ambtmanns seel. hinderlaßener Frau Wittib als der Frau Hochzeiterin am andern theil – So beschehen in der königlichenen Stadt Straßburg auf Mittwoch den 19. Junÿ Anno 1763

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 425-v, n° 1525)
Im Jahr Christi 1763. Dienstags den 5. Julÿ wurden nach geschehener proclamation Zum ersten und andern mahl Zugleich dom V. post Trin. im hauß copuliret und ehelich eingesegnet und Zwar beÿdes die proclamation sowohl als hauß copulation ex permissione Magistratus Herr Johann Daniel Cappaun utriusque Juris Licentiatus und Procurator fisci beÿ löbl. Statt Straßburg auch burger allhier Wittwer und Frau Sophia Dorothéee gbb& Schönin weÿl. S. T. Herrn Justi Jacobi Otto geweßten hoch Fürstl.Hessen Hanau-Liechtenbergischen Regierungs Raths und Amtmanns der beeden Aempter Wildstätt und Liechtenau hinterlaßene Frau Wittib [unterzeichnet] J. Daniel Cappaun alß Hochzeiter, Sophia Dorothea Ottoin gebohr. Schoene als hochzeiterin (i 431)

Françoise Susanne Marguerite Courtz loue sa moitié de maison à (son beau frère) Jean Daniel Cappaun

1767 (16.4.), Me Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 66 (2° série)
die Viel ehren und tugendgezirten Fr. Francisca Susanna Margaretha geb. Kurtzin S.T. herrn Mathiae Ambrosÿ Mogg J.Cti Rath und Advocat beÿ alliesigen hochlöblichen Magistrat zu besagtem Straßburg Fr. Ehelibstin
wie daß sie mit genehmhaltung deßelben mit erchienenem S.T. H. Johann Daniel Cappaun J.V.Lto und hießiger Löbl. Statt wohl Verordnetem Fiscal, auff 3 nacheinander folgenden jahren so auff künfftige Joh: Baptista gegenwärtigen Jahrs Ihren Anfang nehmen
Ihre abgetheilte eigenthümliche helffte ane eine behaußung gelegen auf dem Roßmarckt ane der Kleinen Schildsgaß bestehend in Verschiedenen Zimmer auff dem boden wie auch auß dem ersten Stock nebst denen darinn befindlichen tapeten so dann Küchen Keller und bühn um 200 gulden

Jean Daniel Cappaun et sa sœur Françoise Salomé femme de Jean Jacques Hubmeyer, rapporteur au service de la cour de Palatinat- Deux-Ponts vendent comme héritiers de leur mère leur moitié de maison 2 512 livres à Françoise Susanne Marguerite Courtz, femme de Matthias Ambroise Mogg, qui en devient sule propriétaire

1776 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 650 n° 69
H. Lt. Johann Daniel Cappaun, Cancellariæ adjunctus, H. Lt. Christian Mühlberger E. E. kleinen Raths advocat et procurator ordinarius, als geordneter curator ad actum Fr. Franzisca Salome Hubmeÿerin geb. Cappaunin, H. Johann Jacob Hubmeÿer registratoris ane hochfürstl. Pfaltz zweibruckischen hoff Ehegattin
in gegensein Fr. Franziscæ Margarethæ Moggin geb. Kurtzin S.S. T.T. H. Mathias Ambrosius Mogg, juris consulti und löblicher Statt Straßburg general advocats Ehegattin – als letzt und meistbietenden
die als unvertheilt eigenthümlich zuständige helffte vor unvertheilt in mütterlich und respective großmütterlicher Erbschafft außgesetzt verbliebener behausung, bestehend in vorder und hinter hauß, hoff, bronnen und hoffstatt samt allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt gegen dem Broglie über, einseit ist ein eck ane der Schildsgaß, anderseit neben weÿl. Laurent Gouvenet dit Dijon wittib u. Erben, hinten auf Franz Brenner den kieffer – von der gantzen behausung gibt man denen hochadelischen Müllenheimischen lehens interressenten 5 ß ane zinß und 5 pfund ane Cappen – dießortige cedenten vatter H. Lt. Johann Daniel Cappaun procurator fisci mit dem natural genuß pro tempore vitæ verfangen, er hat aber derßelbe in persohn hierbeÿ zugegen declarirt, daß er auff solche natural genuß vor alle mahl verzug thue – alß ein ererbtes guth – um 3300 R verhafftet, geschehen um 5025 gulden warinnen die 3300 fl. mitbegriffen

Françoise Susanne Marguerite Courtz vend le même jour la maison entière à son fils Mathias Ambroise Mogg moyennant 5 025 livres

1776 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 650 n° 71
Fr. Franzisca Margaretha Moggin geb. Kurtzin S.S. T.T. H. Mathias Ambrosius Mogg juris consulti und löblicher statt Straßburg general advocats Ehegattin
in gegensein H. Mathias Ambrosius Mogg, löbl. ehegerichts actuarii ihres leiblichen sohns, par avancement d’hoirie das ist auff abschlag künfftigen erbs
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, hoff, bronnen und hoffstatt samt allen denen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt gegen dem Broglie über, einseit ist ein eck ane der Schildsgaß anderseit neben weÿl. Laurent Gouvenet dit Dijon wittib u. Erben, hinten auf Franz Brenner den kieffer – von der gantzen behausung gibt mann denen hochadelischen Müllenheimischen lehens interressenten 5 s. ane zinß und 5 pfund ane cappen – alß ein zum theil ererbt theils von deren miterben cedirt erhaltenes guth – um 3300, 870, 853 gulden verhafftet, geschehen um 10 050 gulden

Mathias Ambroise Mogg s’inscrit à la tribu de la Mauresse
1763, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 356) Samstags den 17.ten Decembris Anno 1763 – Neuer Leibzünfftiger Zudiener AC
Beÿ gegenwärtiger Versammlung producirte Herr Matthias Ambrosius Mogg, J V Ltus, S. T. H. Matthiæ Ambrosii Mogg, J Cti und hiesiger Löblicher Stadt ältesten Rath und Advocati ehelicher Herr Sohn, Stall Schein Vom gestrigen dato und bittet ihme das disortige Zunft: Recht gnädigst angedeÿen Zu lassen.
Erkandt, seÿe dem Imploranten in seinem Begehren und Zwar ob favorem studiorum gratis Zu wilfahren.

Mathias Ambroise Mogg devient employé à la Chancellerie en août 1764
1766, Préposés en chef de la Chancellerie, 1763-1768 (4 R 38-a)
H Lt Math. Ambros. Mogg erhält den access auf die Cantzleÿ. 43. 44. idem in das Archiv. 53.
(p. 43) Dienstags den 14. Augusti 1764 – Ferners wurde H. Lt. Mathiæ Ambrosio Mogg und H. Lt. Joh: Friderich Hammerer beeden auff dero übergebene unterth. supplicationes der access auf allhießige Cantzleÿ unanimiter gestattet.
(p. 44) Sambstags den 24.ten Novembris 1764. – H. Lt. Mogg und H. Lt. Hammerer die beede Neu angenommene Accessisten stehen vor und werden in Handgelübd genommen.

Mathias Ambroise Mogg devient échebin à la Mauresse en 1766, greffier à la Chambre matrimoniale et substitut ordinaire au Petit Sénat en 1770
1766 Conseillers et XXI (1 R 249) H. Lt. Mathias Ambrosius Mogg wird Schöff beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin. 220.
1769 Conseillers et XXI (1 R 252) H. Lt. Mogg wird Zum actuario löbl. Ehegerichts erwehlt. 342 (Montag den 8. Januarÿ 1770). ferner Zum substituto ordinario E. E. Kleinen Raths. 345 (eodem die). 348.
1770 Conseillers et XXI (1 R 253) H. Lt. Mathias Ambros. Mogg schwört als actuarius löbl. Ehegerichts und als substitutus ord. beÿ E. E. Kleinen rath. 4. (Sambstag den 13. Januarÿ 1770)

Mathias Ambroise Mogg épouse en 1771 Marie Agnès Jahreis, fille du secrétaire en chef de l’Œuvre Notre Dame  contrat de mariage, célébration
1771 (20.6.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) f° 384
(Eheberedung) zwischen dem Hoch Edlen und Hochgelehrten Herrn Matthias Ambrosius Mogg, J.V. Lto Es. En. Großen Raths altem Wohlverdientem beisitzer, dermahlig. Wohlverordnetem Actuario Eines Löbl. Ehe Gerichts und Es. En. Kleinen Raths Protocoll wohlverordnetem Substituto ordinario auch vornehmem Burgern allhier, S. T. Herrn Mathias Ambrosius Mogg, Juris Consulti und Löbl. Statt Straßburg höchst Verdienten General Advocati allhier mit S. T Frauen Francisca Susanna Margaretha gebohrner Kurtzin ehelich erzeugtem Hern Sohn, als dem Herrn brautigamb, ane einem
So dann die Edlen Viel Ehr und hoch tugendbegabten Jungfrauen Maria Agnesa Jahreißin, S. T. Herrn Johann Heinrich Jahreiß, des Löbl. Stifft Frauen Haußes wohlbestellten H: Oberschreibers und Vornehmen burgers allhier mit weiland Frauen Maria Esther gebohrner Marbachin ehelich erzeugter Jungfer tochter als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil – So beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auf Donnerstag den 20. Junii Anno 1771. [unterzeichnet] Matthias Ambrosius Mogg als Hochzeiter, Maria Agnes Jahreißin als Hochzeiterin
daß gegenwärtige Eheberedung mit allerseitigen beliebten Vorstehender maßen abgehandelt Verglichen und beschloßen Worden, bescheint Straßburg dato ut supra, Joh: Daniel Langheinrich, Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 199)
Im Jahr Christi 1771, Sonntags den 30. Junÿ wurden (…) ehelich copulirt und Christlich eingesegnet Herr Matthias Ambrosius Mogg, J. U. Ltus E. E. Großen Raths alhier Beÿsitzer, Actuarius E. E. Ehe Gerichts und Substitutus Ordinarius E. E. Kleinen Raths, SS. T. Herrn Matthias Ambrosius Mogg, J. Consulti Raths und General Advocati mit Frau Francisca Susanna Margaretha geb. Kurtzin ehel. erzeugter Sohn, und Jgfr. Maria Agnes Jahreisin H: Johann Heinrich Jahreisen Oberschreibers beÿ dem Frauenhaus und burg mit weiland Frau Maria Ester geb. Marbächin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Matthias Ambrosius Mogg, als bräutigam, Maria Agnes Jahreißin als braut (i 208)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location quai des Bateliers. Les biens du mari ont une valeur de 279 livres, ceux de la femme de 3043 livres.
1771 (6.9.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 730) n° 820
Inventarium über des Hoch Edlen und Hochgelehrten Herrn Matthiæ Ambrosii Mogg J.V. Lti Es. En. Großen Raths alten Wohlverdienten beisitzers dermahligen Wohlverordneten Actuary Es. Löblichen Ehegerichts auch substitutj ordinarÿ Es. En. Kleinen Raths protocolli und der Edlen Viel Ehr und hoch tugendbegabten frauen Mariä Agnes Moggin geb. Jahreißin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet 1771. – und sich vermög der unterm 20. Junÿ 1771 mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung vor unverändert Vorbehalten – So beschehen in præsentia S. T. Herrn Johann Heinrich Jahreiß Löblichen Stifft Frauenhaußes wohlbestellten H: Oberschreibers und Vornehmen burgers allhier der Ehefrauen geliebten H, Vatters in Straßburg auf Freÿtag den 6.ten Septembris A° 1771.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden ohnfern der Neuen Bruck gegen dem Sandt Platz über gelegener und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden Worden Wie folgt.
Wÿdumbs Verfangenschaft. Welche S. T. Hr Joh: Heinrich Jahreiß löbl. Stifft Frauenhaußes wohlbestellter Oberschreiber auch Vornehmen burger allhier Zu Straßburg der Ehefrauen gebliebter H Vatter Von seiner geliebten Ehefrauen frauen Mariæ Ester Jahreißin gebohrne Marbachin seel. lebtägig Zugenießen hat.
Außliefferung Eingangs Ehrengedachter Frauen Licentiat Moggin Mütterlicher Legitimæ und Vätterl. Ehesteur
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Hn in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 4, Sa. Silbers 13, Sa.Goldenen rings und Geschmeids, Summa summarum 107 lb – Darzu gelegt die Ihme vermög der Eheberedung gebührige helffte ane deren verehrten haußsteuren antreffend 172 lb, Macht also des Hn Mogg in die Ehe gebrachte Nahrung in allem 279 lb
dießemnach Wird auch der frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 279, Sa. silbers 35, Sa. Goldener Ring 350, Sa. baarschafft 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2200 lb Summa summarum 2871 lb – Hierzu ist ferner Zurechnen die (…) helffte ane denen haussteuren anwerffend 172 lb, der Ehefr. in die Ehe gebracht Vermögen 3043 lb

Mathias Ambroise Mogg vend la maison à Claude Joseph Sarré, marchand et assesseur au Grand Sénat.

1781 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 655, f° 172 (a)-v
SS.T. H. XV Mathias Ambrosius Mogg
in gegensein H. Claude Joseph Sarréz E. E. Großen raths alter beÿsitzer und handelsmanns
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt gegen dem Broglie über, einseit ist Eck ane der kleinen Schildsgaß anderseit neben H. Sebastian Lebrun dem caffesieder, hinten auf H. Frantz Brenner den kieffer – davon gibt mann den hochadelischen von Müllenheimischen lehens interessenten 5 schilling zinß von 5 pfund capital – als ein von seiner Fr. mutter Francisca Susanna Margaretha Mogg geb. Kurtzin unterm 24. feb. 1776 cedirtes guth

Claude Joseph Sarré qui a appris le métier de marchand auprès de son père domicilié à Mayence demande une promesse d’admission à la tribu pour obtenir du Grand Sénat un certificat qui atteste du pardon de son mariage célébré hors la ville. Il. devient tributaire au Miroir le 6 décembre 1752 en déclarant excercer la métier de quincailler
1752, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 134) Donnerstags den 16. Novembris 1752
Hr Claude Joseph Saré, Ange Joseph Saré des Handelßmanns und Leibzünfftigen Ehelicher Sohn, so die handlung beÿ erwehnt seinem vatter erlernt und Zu maÿntz verburgert, stehet vor, bittend Ihme Einen schein an E. E. Großen Rath mitzutheilen, daß E. E. Gericht Ihn, nach Condonirten fehler seines Verheurathens, Leibzünfftig als Handelsmanns auff und annehmen wolle. Erkandt, willfahrt.

(f° 135-v) Mittwochs den 6. Decembris 1752. Neuzünfftiger
Hr Claude Joseph Saré ist nunmehro Zufolg produciren bescheids E. E. Großen Raths vom 18. Novembris jüngsthien und Stallscheins vom 25. Ejusdem, als handelsmann Leibzünfftig gegen Erlaag Ein Pfundt Pfenning, angenommen worden. dt. et prom. obedientiam und declarit Quincaillerie handel treiben Zu wollen.

Contrat passé entre Claude Joseph Sarré et Marie Anne Richarmé après leur mariage
1777 (18.1.), Me Lacombe (6 E 41, 165) n° 39
Pactions matrimoniales – Sr Claude Joseph Sarez négociant et Marie Anne née Richarmé n’ayant pas fait de Contrat de mariage
apports de la future épouse 13 800 li

Une fille de Philippine Richarmé femme de Jacques Duval, de Rocroi, épouse en 1758 Marcelain Caire en obtenant une dot de son oncle Claude Joseph Sarré
1758 (7.11.), Me Koch (6 E 41, 499), n° 248. Contrat de mariage – Sr Marcelain Caire marchand et bourgeois de cette ville fils majeur de feu Antoine Caire de Montafin en haut Dauphiné marchand entrepreneur des fournitures pour les trouppes du Dauphiné et feu Catherine Roux, Et Dlle Marie Jeanne Duval fille mineure du Sr Jacques Duval Commerçant de Rocroi et Philippine Richarmé sa veuve assistée du Sr Claude Joseph Sarez marchand cit. de la ville de Strasbourg son Oncle – en faveur du mariage Claude Joseph Sarez et De Marie Anne Richarmé son épouse (donnent) 2400 livres

Marie Anne Richarmé meurt en 1777 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison Klentsch rue des Veaux. L’actif de la succession s’élève à 11 127 livres, le passif à 8 250 livres
1778 (20.1.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 599) n° 300
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Annæ geb. Richarmé des H. Claude Joseph Sarez Handelsmanns und burgers alhier gewesener Eheliebstin Verlassenschafft – nach ihrem den letztverfloßenen 29. Decembris aus dießer welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat, auf Ansuchen sowohl des hinterbliebenen H. Wittibers als auch der Verstorbenen mit demselben erzielten und nach tod hinterlassenen den letztabgewichenen 16. Julii sein neunzehntes Jahr angetrettenen einzigen Sohns und Erben Herrn Joseph Sarez, studiosi Juris geordnet und geschworenen vogts H. Philibert Labeaume des hiesigen burgers und handelsmanns

So geschehen in der verwittweten Frau Klentschin an der Kalbsgasse gelegener eigenthümlicher diesorts Lehnungsweise bewohnender behausung
Beschreibung dieser durchgehends theilbaren Verlassenschafft an sich selbst, Sa. hausrats 1593, Sa. Fäßer und Weins 400, Sa. Silbergeschirrs 409, Sa. Goldener Ring 370, Sa. baarschafft 240, Sa. Eigentums an i. Garten 1080, Sa. der Pfenningzinse hauptgüter 40 400, Summa summarum 44 494 livres tournois – Schulden 33 000 livres, Nach deren Abzug, Stall summ 11 494 livres tournois oder 2873 lb
Eigentum an einem Garten. Näml. i. Garten samt Gartenhäuslein zwar auserhalb hiesiger Stadt vor dem Judenthor jedoch innerhalb deren burgbann zwischen dem Gießen der Spitalmühle und der Saurinnen, einseit neben H. Rahh. Joh: Georg Eschenauer dem Banquier and. S. neb. H. Frantz Waltz dem Schultheisengartenwirt, vornen gegen dem Gieses der Spital mühle hinten auf die Saurinne stoßend, gelegen, so auser 3 lb hies. Pfenningthurn abzurichten habenden bodenzinses frei und eigen, (durch) Abschatzungszedels d. 27. laufend. Monats gewürdiget worden um 1200 lb, Obigen bodenzins zu doppeltem Capital gerechnet davon abgezogen mit 120, restiren hier auszuwerfen 1080. Darüb. ist i. v. d. obern bauhh. u. HH. drei des hies. Pfgth. ausgef. Kbr. v. 9. apr. 1692, So dann 3. aus hies. C.C.St. verf. Kbr. de datis 20. mart. 1706, 22. nov. 1740 und –
– Abschatzung vom 27.t jenner 1778. Auf begeren Herr Claude Joseph Sarez dem Handelsmann ist Ein garten hauß alhier in der statt straßburg Vor dem judenthor gelegen Ein seÿts neben Sigmund Waltz dem gastgeber zum schultzengarten anderer seÿts neben Herr Eschenauer und hinten auf das Rinnel stoßend gelegen solches gartenhauß bestehet in zweÿ stuben Eine Küchen und zweÿ Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremtes Kellerlein und bronnen ferner befindet sich der garten solcher theils mit einer thielenwand lattenzaun und steinerern pfösten umgeben, dem jetzigem wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um 600 gulden, [unterzeichnet] Hueber, Kaltner W.Mstr.
Abschrift des durch die Verstorbene gestifteten verschlossenen Codicills, Copie du Codicil de feüe Dame Marie Anne Richarmé Epouse du Sieur Claude Joseph Saréz negociant du 18. Janvier 1777 deposé au soussigné notaire le même jour, ouvert et publié le 19 Janvier 1778

Claude Joseph Sarré promet de présenter l’inventaire des biens de sa femme à la Chambre de la Taille
1778, Livres de la Taille (VII 1180) f° 229-v
Mittw. den 25. Ejusdem [Februarÿ] Erkannt Solle H. Claude Joseph Sarrés der handelsmann und burger alhier das juramentum Manifestationis über seiner verstorbenen Ehefrauen Verlassenschaffts Inventarium ablegen jur. in pleno den 14. Martÿ 1778 beÿ E.E. Kl. Rath

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 200 florins (2 00 livres) sur un total de 7 700 florins
1778, Livres de la Taille (VII 1180) f° 233
Spiegel N° 4271 – Weÿl. Frn Mariæ Annæ geb. Richarmé H Claude Joseph Sarrét handelsmanns und burgers allhier gew. Ehefraun Verlaßenschafft jnventirt Not. Saltzmann.
Concl. final. jnvent Ist fol. 40.b, 2873 lb 12 ß 9 d, die machen 5700 fl. verstallte 1000 fl. Zu wenig 4200. fl.
wovon nachtrag 2 Jahr 12 lb 12 ß
Ext. kein Stallgeldt
geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 4 lb 12 ß 6 d (summa) 17 lb 7 ß
dt. den 18. Martÿ 1778.

Joseph Sarré loue une partie de la maison à l’ancien commissaire de la marine Cochelin

1787 (30.5.), Me Lacombe (6 E 41, 206) n° 76
Sr Joseph Sarez négociant, Bail 6 de années consécutives qui courrir a dater de la St Jean prochaine
à M. Cochelin ancien commissaire de la marine
Le premier étage de la maison qui luy appartient en cette ville vis à vis le Broglie n° 13 consistant en trois pièces sur le devant une cuisine sur le derrière avec une chambre y attenant, deux caves sous la maison de derrière l’une pour le vin et l’autre pour le bois, Plus deux chambres a la mansard l’une pour le linge sale et l’autre pour le valet – moyennant un loyer annuel de 450 livres

Joseph Sarré meurt à 85 ans en 1803 dans une maison rue du Fil

Décès, Strasbourg (n° 771)
Du 6° jour du mois de Pluviose l’an XI de la République française. Acte de décès de Claude Joseph Saréz, décédé cejourd’hui à sept heures du matin, âgé de 85 ans, rentier, demeurant rue du fil N°6, né en cette ville fils légitime de feu Joseph Sarez négociant et de feue N N veuf de Marie Anne Reicharmé. Sur la déclaration faite par Joseph Sarez, agé de 42 ans marchand de tabac (…) fils du défunt – Vieillesse (i 196)

Joseph Sarré vend la maison au juriste Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer

1801 (28 prairial 9), Strasbourg 6 (24), Me Laquiante n° 1446
cit. Joseph Sarez père
au cit. Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer homme de Loix
une maison cour maison de derrière appartenances & dépendances scise a Strasbourg & faisant le Coin de la Rue de l’Egalité et de la rue de Schiltigheim n° 13 du côté de la Rue de l’Egalité & de celle de Schiltigheim le caffé de la Comédie françoise appartenante au cit. Lebrun, de laquelle maison on paye une rente foncière annuelle d’un franc à la famille Müllenheim – moyennant 26 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 78 F° 153 du 29 prai. 9

Fils de l’ancien greffier à la seigneurie de Hohlandsberg près de Colmar, Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer épouse en 1793 Thérèse Courtener, fille de serrurier
1793 (6. 7.br), Strasbourg 6 (6), Me Laquiante n°16 (enreg. 16)
Contrat de mariage – Cit. Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer Greffier du tribunal criminel du Département du Bas Rhin demeurant à Strasbourg fils majeur de feu Pierre Schwingdenhammer, Greffier de la cidevant seigneurie de hohenlandsberg, et de Marie Madeleine Veronique Noll sa veuve demeurant à Winzenheim
Cit. Thérèse Courtener fille mineure du C. Antoine Courtener et de la cit. Catherine König
Enregistrement, acp 18 f° 74 du 16.7.br
il n’y a pas désignation d’apports sinon que le futur époux qu’il lui appartient un bien à Munster valeur de 3000 livres. Les futurs se donnent au survivant d’eux l’usufruit des acquets tant que led. survivant restera en viduité et s’il n’y a pas d’enfant, plus le futur fait don à titre de morgengab à la future si elle survit de la propriété susmentionnée ou une somme de 3000 livres a son choix
Est comparu led. futur qui a déclaré que son traitement annuel est de 3200 livres

Inventaire dressé après la mort de Thérèse Courtener et de son fils. La seule héritière est Thérèse Henriette Schwingdenhammer, femme du épouse docteur en médecine Joseph Alexandre Willemin

1826 (28.1.), Strasbourg, Me L’Ange
Inventaire à la requête de Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer, avocat, de la communauté avec Thérèse née Courtener, et de son fils Philippe Antoine Prosper Schwingdenhammer dont il est héritier pour un quart – à la requête 1. du veuf, 2. de Thérèse Henriette Schwingdenhammer épouse de Joseph Alexandre Willemin, docteur en médecine – la mère décédée le 25 sept. 1818, le frère décédé le 11 mars 1819
mobilier 1743 fr, meubles inexistants 1351 fr
une maison Marché aux Chevaux estimée 28 000 fr
une maison rue de la Fonderie n° 2 estimée 2000 fr
une maisonnette à la Robertsau estimée 6000 fr
biens à Dürningen 2000 fr, Kienheim 12 000 fr, prés à Haguenau, Ohlungen, le quart d’une maison à Haguenau 3000 fr, rentes foncières 3000 fr, créances 12 658 fr, total 71 752 fr, passif 57 516 fr
Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 167 du 30.1. (minutes en déficit)

Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer cède les différents immeubles de la succession à sa fille Thérèse Henriette Schwingdenhammer

1826 (29.1.), Strasbourg, Me L’Ange
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 186, n° 94 du 6.2. Convention
Marie Louis Lichtenberger, avocat, mandataire de Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer, avocat domicilié à Strasbourg (ssp à Offenbourg le 28 octobre1825 annexé à l’inventaire dressé ce jour par Me L’ange) et Thérèse Henriette Schwingdenhammer épouse de Joseph Alexandre Willemin, docteur en médecine, lesquels on dit que Thérèse née Courtener épouse de M Schwingdenhammer est décédée le 25 septembre 1818 en laissant pour seuls héritiers ladite De Willemin et Philippe Antoine Prosper Schwingdenhammer ses deux enfants, que ledit Sr Schwingdenhammer fils est décédé célibataire le 11 mars 1819 laissnt pour seuls héritiers son père et De Willemin, que suivant contrat de mariage reçu Me Laquiante le 6 septembre 1793 les époux Schwingdenhammer sont mariés sons le régime de la communauté réduite aux acquets – le Sr Schwingdenhammer pour se libérer de 46 859 fr (donne les meubles pour 1743 francs, rente foncière à Schwindratzheim et Alteckendorf 3000 francs)
De Willemin
3. et les immeubles ci après désignés savoir, une maison avec cour, bâtiment de derrière, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Chevaux n° 13 faisant le coin de la rue de Schiltigheim, d’un côté et derrière propriété de M Dijon, acquis par M Schwingdenhammer sur Joseph Sarez père, par acte reçu Me Laquiante le 28 prairial 9 transcrit au bureau des hypothèques le 1 mess, estimée 28 000 francs
une maison sise à Strasbourg rue de la Fonderie n° 2 avec appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Pfeffer maçon, d’autre Jean Dettweiller, derrière le Sr Hecht boulanger – acquise par expropriation forcée sur Françoise Graff veuve de Laurent Graff par jugement du Tribunal Civil en date du 10 janvier 1812 transcrit au bureau des hypothèques volume 64 n° 30 estimée 2000 fr
deux maisonnettes avec cour, grange, écurie, jardin d’environ 75 ares sise à la Robertsau lieu dit auf dem Plan n° 201, d’un côté Jean Oberlé & consorts, d’autre Laurent Stempffer, devant la rue, derrière les terres dites Vierthels wirthel – acquis par expropriation forcée de Lucien Antoni et Anne Vauchaix jardinier à la Robertsau par jugement du Tribunal Civil le 8 brumaire 13, estimée 6000 fr
corps de biens à Dürningen 2000 fr, corps de biens à Kienheim 6500 fr, et Kienheim 800 fr (…) total 50 043 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 168-v du 30.1.

Fils du chirurgien à l’hôpital militaire de Haguenau, Joseph Alexandre Willemin épouse Thérèse Henriette Schwingdenhammer en 1818
1818 (5.7) Strasbourg 11 (25), Me Thurmann n° 4021
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Joseph Alexandre Willemin, chirururgien sous aide à l’hôpital militaire fils majeur de feu François Joseph Willemin, chirurgien à l’hôpital militaire de Haguenau et de Françoise Conrad
Thérèse Henriette Schwingdenhammer fille mineure de Jean Philippe Schwingdenhammer, avocat avoué, et de Thérèse née Courtener
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 f° 133-v du 9.7

Inventaire après décès d’un locataire, Jean Juste Martial Auguste Besson

1837 (20.3.), Strasbourg 1 (76), Me Rencker, n° 12 610
Inventaire en une maison Place du Broglie n° 13 de la succession de Jean Juste Martial Auguste Besson, pensionnaire de l’Université de France, ancien proviseur au Collège Royal de Strasbourg, décédé le 13 mars courant – à la requête de I. Barbe Augustine Besson épouse de Joseph Antoine Eugène Remond, avoué près le tribunal civil de Saverne, légataire à titre universel pour 2/20 de la succession par testament olographe du 2 février 1837 déposé Me Rencker le 14 mars, contrat de mariage Remond dressé par Me Rencker le 1 février 1830 – II. Antoine Ritleng, notaire pour représenter les héritiers absents
en une maison Place du Broglie n° 13
immeubles à Villersexel légués par testament aux 3 enfants de sa sœur Marie Besson veuve d’Antoine Boivin
Enregistrement de Strasbourg, acp 248 f° 84-v du 24.3.

Inventaire après décès d’une locataire, Adèle Dubosque femme de Pierre Rielle baron de Schauenburg

1839 (5.12.), Strasbourg 1 (84), Me Rencker n° 14 689
Inventaire de la succession d’Adèle Dubosque décédée le 29 octobre dernier – à la requête de Pierre Rielle baron de Schauenburg, capitaine au Corps Royal d’Etat Major, membre de la Légion d’Honneur, député du Bas Rhin et Membre du Conseil Général du Département demeurant à Strasbourg, père et tuteur légal de 1. Pierre Joseph Balthasar Alexis 11 ans, 2. Ildefonse Henri Odon 9 ans, 3. Marie Joséphine Isaure de Schauenburg 8 ans – en présence d’Ildefonse Abeille, colonel directeur d’Artillerie, membre de la Légion d’Honneur demeurant et domicilié à Strasbourg, subrogé tuteur – Contrat de mariage dressé par Me Zimmer le 14 mars 1826

propre de la défunte, une maison à Strasbourg rue des Veaux
en une maison Place du Broglie n° 13
Communauté, 5. une maison & dépendances sise à Strasbourg rue de la Croix portant n° 3, d’un côté la maison du Sr Georges Loewenstein aujourd’hui M de Schauenburg, d’autre la propriété de François Hartmann, derrière M de Schauenburg – acquis sur Jean Jacques Weigel, notaire, et Thérèse Antoinette Emilie Mathis par acte reçu Me L’Ange le 30 mars 1830 transcrit au bureau des hypothèques volume 234 n° 15
6. une maison avec appartenances & dépendances à Strasbourg rue de la Croix n° 2, d’un côté M. Weigel notaire aujourd’hui M. de Schauenburg, d’autre Mde Polti, derrière M de Schauenburg – acquis sur Henri Loewenstein ou Löwenstein, marchand de sel, et Marie Barbe Müller par acte reçu Me Weigel le 30 mars 1830 transcrit au bureau des hypothèques volume 233 n° 127
Propres de la défunte, maison à Strasbourg – une maison à porte cochère avec cour, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux n° 5 entre la maison Graffenauer & la maison Polti, derrière la maison appartenant ci devant au Sr Hartmann
biens à Geudertheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 273 f° 85-v du 13.12.

Compte que rend Joseph Alexandre Willemin à ses deux enfants de la gestion des biens de leur mère

1843 (9.2.), Strasbourg 6 (71), Me Striffler n° 1518
Compte de tutelle, présenté par Joseph Alexandre Willemin, docteur en médecine, à
1° Philippe Prosper Alexandre Willemin, étudiant en médecine et à 2° Julie Jeanne Henriette Willemin, ses deux enfants aujourd’hui majeurs, nés de son mariage avec défunte Thérèse Henriette Schwingdenhammer, demeurant à Strasbourg
1° partie. Liquidation de la communauté et de la succession. 1° observation. Contrat de mariage de M et Mme Willemin, (qui)se sont mariés en l’année 1818. Le contrat qui a réglé les clauses et conditions civiles de leur mariage a été passé devant Me Thurmann notaire à Strasbourg le 5 juillet 1818
2° observation. Successions recueillies par le défunte durant la communauté. Celle de Dame Thérèse Courtener sa mère épouse du Sr Jean Philippe Pierre Schwingdenhammer, décédée à Strasbourg le 25 septembre 1818 et dont Mad. Willemin était héritière pour moitié, Et celle de M. Philippe Antoine Prosper Schwingdenhammer son frère germain décédé à Strasbourg le 11 mars 1819 et dont elle était héritière pour les trois quarts. Il a été dressé un inventaire commun à ces deux successions par Mr Lange le 28 janvier 1826 (…)
lequel compte ayant pour objet la tutelle du rendant envers les oyants présente un reliquat au profit de ces deriers de la somme de 5006 francs. Décharge des pièces pour être examinées est donnée au rendant compte. – acp 306 (3 Q 30 021) f° 88-v
Arrêté de compte de tutelle – la somme de 5000 francs partageable par moitié entre les deux ayant compte, ces derniers devront prendre ladite somme sur une créances de 12 000 francs due au rendant compte par les acquéreurs des biens de Dürningen et Kienheim, avec intérêts du 19 février courant – acp 307 (3 Q 30 022) f° 52-v



10, place Broglie


Place Broglie n° 10 – III 300 (Blondel), N 407 puis section 68 parcelle 46 (cadastre)

Maître d’ouvrage Jean Philippe Beyckert – maître d’œuvre, Laurent Gœtz (1768)

Broglie 9-11 (avril 2015)Broglie 10, façades (août 2016)Broglie 10, étages (août 2016)
Place Broglie, n° 9 puis 10 et 11
Le n° 11, façades sur la place et sur la rue de l’Ecrevisse
Premier et deuxième étages, appuis de fenêtre galbés à garde-corps en ferronnerie

La maison forme l’angle oriental de la rue de l’Ecrevisse et du marché aux Chevaux. Elle appartient au milieu du XVII° siècle à des marchands aisés qui font partie des conseils de la Ville, Jean Christophe Richshoffer puis Daniel André Widt qui quitte la ville en abandonnant sa famille. La maison à encorbellement mal entretenue d’après une estimation de 1689 demande des réparations. Marie Ursule Theurer, veuve en secondes noces du marchand de bois Jean Georges Metzger, acquiert la maison en 1694 et la transmet à son petit-fils le notaire Jean Brackenhoffer en 1729. Il fait remplacer la marche usée devant sa porte en 1730 et fermer en 1736 par un mur léger garni de fenêtres l’encorbellement sous le toit, pourvu d’une balustrade à colonnes tournées. Selon l’estimation de 1742, la maison a un rez-de-chaussée, deux étages et deux niveaux de greniers dallés. Le professeur en théologie Jean Philippe Beyckert l’acquiert en 1768. Il est autorisé la même année à construire à l’aplomb de son encorbellement, il achète à cet effet un terrain communal et rebâtit la façade dans le goût du jour. Le maître maçon Laurent Gœtz rapporte aux Préposés aux feux en décembre 1768 les travaux intérieurs qu’il va y faire. La nouvelle façade comprend des chaînages à refends, des bandeaux entre les étages, des linteaux arrondis au premier en arc de cercle au deuxième, tous surmontés d’une moulure en tore. Jean Philippe Beyckert modifie en 1778 le portail et les fenêtres du rez-de-chaussée et ajoute un étage. Il cède la même année la moitié du pignon de sa maison à son voisin le limonadier Sébastien Lebrun.

58 Elévations u-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 68

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée et trois étages en pierre de taille. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade vers la place se trouve à droite du repère (a). Le rez-de-chaussée comprend trois fenêtres et la porte, chacun des trois étages quatre fenêtres. Les fenêtres du quatrième étage se trouvent derrière une balustrade, la toiture a deux niveaux de lucarnes. La façade qui longe la rue de l’Ecrevisse est comprise entre les repères (v) et (a) qui forme l’angle de la place. Les seules fenêtres sont celles à chaque étage du bâtiment avant. La porte donne dans la cour S ; à droite la façade arrière (1-2) du bâtiment qui donne sur la place, à gauche le bâtiment arrière (3-4), au fond le bâtiment (1-4) qui relie les deux autres.
Sauf le rez-de-chaussée qui a été transformé, le bâtiment vers la place a son aspect actuel, ce qui laisse supposer que l’étage ajouté en 1778 est le quatrième en léger retrait derrière la balustrade.
La maison porte d’abord le n° 11 (1784-1857) puis le n° 10.

58 Cour SBeyckert (Bauherren 1769 f° 67-b)
Cour S, plan de l’îlot
Portion de terrain communal acquise en 1768 (Préposés au bâtiment, AMS cote VII 1413). L’ancien alignement représenté au plan Blondel devient l’alignement actuel.

Charles François Goll acquiert la maison et la transforme en 1863 en portant le nombre de fenêtres au troisième et au-dessus de 18 à 28. Si on se réfère aux dessins de 1830, on constate que c’est la partie qui donne dans la rue de l’Ecrevisse qui est transformée ; le mur qui séparait la cour de la rue devient un bâtiment. Il s’établit à Bayonne après 1870. Le boulanger Frédéric Lauck qui vient d’acheter la maison à quatre étages y installe en 1888 une boulangerie en couvrant la cour et en surélevant le bâtiment sur cour. Les deux piliers centraux qui ferment la boutique vers la place seront remplacés par deux supports. On perce de nouvelles ouvertures vers la rue de l’Ecrevisse. Charles Zimpfer installe en 1910 un pétrissoir mécanique. Le boulanger Frédéric Scholler transforme son fournil et sa devanture en 1947 et 1948, fait aménager une buanderie et une chambre au premier étage pour les garçons boulangers en 1947 puis transforme la devanture en 1950.
On transforme en 1957 un logement sous comble au cinquième étage et le deuxième étage en y établissant une loggia. Des planchers pourris sont remplacés lors des travaux. Les logements aux étages vers la rue de l’Ecrevisse sont à nouveau transformés en 1967. Outre la boulangerie du rez-de-chaussée, la maison abrite d’autres activités, notamment un coiffeur au premier étage (1918, 1967).

Broglie 10 (1888, 654 W 217)Broglie 10 (1967, façade, 654 W 217)
Façades sur la place et sur la rue de l’Ecrevisse, 1888
Elévation rue de l’Ecrevisse, 1967 (dossier de la Police du Bâtiment)

septembre 2016

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Christophe Richshoffer, marchand, (1651) Marguerite Baur – luthériens
1667 h Daniel André Widt, marchand, (1667) Marguerite Baur veuve de Jean Christophe Richshoffer – luthériens
1678 v Henri Reuther, marchand, et (1666) Anne Ursule Erhard – luthériens
1694 v Marie Ursule Theurer et (1652) le marchand Jean Stædel puis (1658) le marchand de bois Jean Georges Metzger – luthériens
puis ses enfants Jean Christophe Stædel
Susanne Metzger femme (1685) d’André Brackenhoffer
Ursule Metzger femme de Jean Ulric Marheining
1729 h Jean Brackenhoffer, notaire, et (1719) Catherine Dorothée Schrag, (1727) Susanne Barbe Pantrion et (1743) Salomé Ungar, veuve de Jean Jacques Riedlé – luthériens
1768 v Jean Philippe Beyckert, docteur et professeur en théologie de l’Université, (1747) Susanne Madeleine Frœreisen – luthériens
1788 v Jean Laurent Blessig, professeur en philosophie, et (1780) Susanne Madeleine Beyckert – luthériens
1800 v Jean Daniel Ensfelder, licencié en droit, chef de bureau à la mairie, et (1793) Frédérique Madeleine Weiler – luthériens
1835 h Mathias Richard, docteur en théologie, pasteur de l’église réformée, et (1825) Pauline Ensfelder
1863* Charles François Goll
1889* Frédéric Lauck, boulanger, et Caroline Foy
1924* Charles Zimpfer

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 800 livres en 1693, 750 livres en 1742, 2 000 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) III 300, la veuve du Sr Brackenhoffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Beÿgert Wittib, 13 toises, 1 pied et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 407, Richard, Mathis, professeur – maison, sol – 1,2 are

Locations

1691 (cave) Jean Jacques Richshoffer
1693, Jean Georges Fleischmann, bailli de Wolfisheim
1719, Jean Brackenhoffer (cohéritier)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1730, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Le maçon Jean Philippe Biber demande au nom de Jean Brackenhoffer l’autorisation de remplacer la marche usée devant sa maison. Il y est autorisé à condition que la nouvelle marche ait les mêmes dimensions que l’ancienne

(f° 27) Dienstags den 21. Martÿ 1730. H. Johannes Brackenhoffer
Johann Philipp Biber der Maurer nôe Herrn Notarÿ H. Johannes Brackenhoffer bittet umb erlaubnus ane statt seiner außgetrettenen steineren staffelen Vor seinem Hauß auff dem Roßmarckt neüe Zulegen. Erkannt in Vorigem Meß Willfahrt.

1736, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Jean Brackenhoffer est autorisé à fermer l’encorbellement, proche du toit, pourvu d’une balustrade à colonnes tournées par un mur léger garni de fenêtres

(f° 40) Sambstags den 26. May 1736. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden.
H. Not. Johannes Brackenhoffer – An Herrn Notarÿ Johannes Brackenhoffers Hauß an der Krebsgaß auf dem Roßmarck, welcher seinen Überhang Zu Oberst unter dem dach, so nur eine Lander mit gedrähten stollen hat, mit einem Leichten Mäuerlein Zu: und läden darein Zu machen Vorhat, umb deßen erlaubnus gebetten. Erkannt Willfahrt.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Le professeur Beyckert demande en mai 1768 qu’on lui indique l’alignement auquel sa maison est soumise. Il est autorisé en juin à bâtir à l’aplomb de son encorbellement en conservant à la rue une largeur de 44 pieds et demie. Le menuisier André Lux est comdamné à supprimer à ses frais les volets non réglementaires qu’il a posés à la maison Beyckert

(f° 17-v) Dienstags den 3. Maÿ 1768
H. N.N. Beyckert – H. N.N. Beyckert S.S. Th. Dr. et P.P. bittet auch deßwegen [umb anweißung der flucht seines haußes] auff dem Roßmarckt. Erk. ut ante [Soll der H. baw: Inspector außstecken und und rapport darüber abstatten]
(f° 29) Dienstags den 28. Junÿ Anno 1768.
H. Proff. Beÿkert – H. Proff. Beÿkert ist erlaubt den überhang an seinem hauß gegen Broglie zu unterbawen, doch alß daß die gaß 44 ½ sch. breite behalte, und soll H. werner der einzuziehende Allmend außmeßen, damit der preiß angesetzt werden könne.
(f° 37-v) Donnerstags den 18. Augusti 1768
Andreas Lux – Andreas Lux dem Schreiner welcher Mghh. verordnung Zu wider neue außwärts auffgehende läden an H. Proff. Beÿckerts hauß auff dem Roßmarckt gemacht, wird anbefohlen solche auff seine Kösten innerhalb 14. tagen hinweg zu machen.

1769, Préposés au bâtiment (VII 1413)
L’inspecteur des bâtiments présente un plan du terrain réuni à la maison Beyckert pour en déterminer le prix de cession

(f° 67-v) Dienstags den 14.ten Martÿ 1769. – H. Werner der baw: Insp.r producit 4. Abriß von Allmend plätzlen so folgende Vier Persohnen Zu jhren häußern eingezogen und löbl. Statt nach dem preiß deren Cantons zu bezahlen haben, als
(H. Prof. Beÿkert, dt. d. 10. May 1769) H. Prof. Beÿkert hatt auff dem Roßmarckt eingezogen 3 Claff.r 5 sch. 7 Z. ins quad. v. soll à 10 fl., 39 fl. 3 ß.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le maçon André Müller est autorisé à modifier le portail et les fenêtres du rez-de-chaussée et à ajouter un étage à la maison Beyckert

(f° 143-v) Dienstags den 22. Septembris 1778.
H. Dr Beycké – Mr Andreas Müller, der Maurer nôe. Hrn. Dr Beycké, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Krebsgaß gelegen au Rez de Chaussée das Thor und Fenster zu verändern, und ein Stock darauf setzen zu laßen. Erkannt, Augenschein.
(f° 152) Sambstags den 26. Septembris 1778. In Præsentia Herrn Stättmeister von Hafner, Herrnn XV. Dorsner und Herrn XV. Lemp werden folgende Augenschein eingenommen
H. Dr Beÿcké – An H. Dr Beÿcké behausung an der Krebsgaß gelegen, woselbsten au Rez de Chaussée die Kreutzstöck und Thor verändert und um ein Stockwerck erhöhet werden solle. Erkannt, Willfahrt.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
La veuve du maçon Fessler demande l’autorisation de remplacer à la maison Beyckert le chenal de l’évier

(f° 176) Dienstags den 18. Novembris 1788. H. Doctor Beike
Weiland Mr Fäßler, des Maurers Wittib nomine Herrn Doctor Beike, bittet zu erlauben an deßen in der Krebs Gaß gelegenen behausung N° 11. einen neuen Waßerstein Naach an des alten Platz Zu setzen und eine blechene Rohr herunter Zu führen. Erkannt, Seÿe das Petitum durch Hrn. Werckmeister Kaltner zu examiniren

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Laurent Gœtz expose les travaux qu’il va faire dans la maison du docteur Beyckert au marché aux Chevaux : un poêle au rez-de-chaussée vers la place, à l’arrière une chambre à cheminée à la française posée sur la voûte du sous-sol, toujours au rez-de-chaussée à gauche du corridor une hotte contre ledit poêle, une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une cheminée au rez-de-chaussée dans l’aile droite et au premier étage ; une cheminée pourvue d’une voûte dans la pièce vers la place au premier et au deuxième étage à droite et à gauche.

(p. 178) Mittwoch den 21. Decembris 1768. – Hr Dr. Beÿkert will in seiner auf dem Roßmarckt gelegenen behaußung au rez de chaussée Vornen eine Stube gegen dem Roßmarckt, hinden daran eine Cammer mit einem frantzösischen Camin auf das Keller gewölb setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. In der neml. rez de chaussée an dem gang lincker hand ein Vor Camin an Vorher bemelter stube setzen das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt. Ebenfalls au rez-de-chaussée im rechten flügel im hof wie auch im ersten stock jedes mal eine Kuchen mit herd und Camin schoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im ersten und Zweÿten stock jedesmal in deren Vordern Zimmer gegen dem Roßmarckt recht und lincker hand ein Camin mit einem gewölb wohl versehen setzen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt – H. Götz

Description de la maison

  • 1689 (billet d’estimation traduit) la maison dont la galandure doit être réparée, le toit est en mauvais état de même que le chenal en pierre, est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 355 florins
  • 1742 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une petite cuisine et vestibule, une cour, un puits et une buanderie, emplacement pour le bois, cave voûtée, au premier étage un poêle, petite chambre, vestibule où se trouve le fourneau, une galerie et un cabinet, au deuxième étage une chambre, vestibule et cabinet, une galerie, le comble ancien a deux greniers dallés, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du marché aux Chevaux

nouveau N° / ancien N° : 21 / 11
Ensfelder
Rez de chaussée et 3 étages en pierre de taille
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 112 case 3

Richard Mathis (Mathias) à Strasbourg

N 407, maison, sol, marché aux chevaux 11
Contenance : 1,20
Revenu total : 288,62 (288 et 0,62)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 675 case 2

Richard Mathias
1860 Richard Mathias, Pasteur et ses enfants
1863 Goll Charles François veuve rue du dôme 21
1889/90 Lauck Friderich Bäckermeister und Ehefrau Karoline geb. Foy
(ancien f° 423)

N 407, maison, sol, Place du Broglie
Contenance : 1,20
Revenu total : 288,62 (288 et 0,62)
Folio de provenance : (112)
Folio de destination : 423
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

N 407, maison, Place du Broglie
Revenu total : 477,62 (477 et 0,62)
Année d’entrée : 1865
Année de sortie : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 28 / 22
1865, Augmentations – Goll Ch.les F.çois veuve f° 423, N 407, maison, revenu 477, addition de construction, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Goll Charles F.çois veuve f° 423, N 407, maison, revenu 288, addition de construction en 1862, supp. en 1865, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 32 p. 543 case 4

Parcelle, section 68, n° 46 – autrefois N 407, 446, 471
Canton : Broglieplatz Hs N° 10, Schiltigheimergasse ohne N°, Krebsgasse 27 – Adolf-Hitler-Platz – Place Broglie
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – sol, maison
Contenance : 1,41
Revenu : 3100 – 4000
Remarques :

(Propriétaire), compte 2766
Lauck Frédéric et son épouse
1913 Lauck Frédéric les héritiers et la veuve
1924 Zimpfer Charles et son épouse
1952 Zimpfer Charles Jacques les héritiers de sa veuve née Brucker
(4470)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 76 du Marché aux Chevaux

(maison n°) 11
Loc. Hentschel, Jean Jacques Horloger – Marechaux
Loc. Edouard Huissier Sergt. de la Noblesse
De Guntzer, Charles
De Güntzer, frederic, Gentilhomme

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 76 Marché aux Chevaux (f° 95)

11
Lo. Hentschel, Jean Jacques, Horloger – Marechaux
Lo. Edouard Huissier Sergt. de la Noblesse
Lo. de Güntzer, Charles – Noblesse
Lo. de Güntzer, frederic – Noblesse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Broglieplatz (Seite 10)

(Haus Nr.) 10
Lauck, Bäckermeister. E 02.
Dr Zschweigert, Rechtsanwalt (Bureau).=. 1.
Zimpfer, Bäcker. 2.
Concoski, Handlungsgeh. 3
Langheim, Kanzleidiener. 3
Kleinbeck, Pförtnerin. 4
Leroy, Rentner. 4
Leroy, Stickerin. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 654 W 217)

10, place Broglie, 1875-1990 (volume 1)

Le propriétaire de la maison, Charles François Goll, vit à Bayonne en France en 1885. Le boulanger Frédéric Lauck qui vient d’acheter la maison à quatre étages y installe en 1888 une boulangerie en couvrant la cour et en surélevant le bâtiment sur cour. Les deux piliers centraux qui ferment la boutique vers la place seront remplacés par deux supports. Le projet est revu pour que la lumière du jour parvienne au rez-de-chaussée, au premier étage et à la cage d’escalier. De nouvelles ouvertures sont percées dans la façade rue de l’Ecrevisse. Le propriétaire et l’entrepreneur Saier sont condamnés à une amende de 30 marks en février 1889 pour avoir construit un étage dans la cour malgré les stipulations portées au permis de construire.
Charles Zimpfer installe en 1910 un pétrissoir mécanique. Le boulanger Frédéric Scholler qui souhaite transformer sa boulangerie demande en 1941 de plus amples informations avant de mettre son projet à exécution après avoir entendu dire qu’il était question de démolir les îlots anciens de la place Broglie. Il transforme son fournil et sa devanture en 1947 et 1948, fait aménager une buanderie et une chambre au premier étage pour les garçons boulangers en 1947 puis transforme la devanture en 1950.
On transforme en 1957 le deuxième étage en y établissant une loggia et un logement sous comble au cinquième étage, en y installant des salles d’eau. Des planchers pourris sont remplacés lors des travaux. Les logements des étages qui donnent dans la rue de l’Ecrevisse sont à nouveau transformés en 1967, la partie supérieure de la coursive est conservée à la demande du directeur départemental de la construction.
Plusieurs habitants de la rue de l’Ecrevisse posent une enseigne sur la maison pour signaler leur activité, Hélène Marie Thumm (bureau de placement au n° 23, en 1895), Antoine Fuchs (coiffeur au n° 24, en 1910), Paul Kirste (horloger au n° 27, en 1910), Alfred Ubrig (fabricant de poêles au n° 12, en 1911).
La maison abrite d’autres activités que la boulangerie du rez-de-chaussée : compagnie d’assurances en 1897, commerce de pianos et brodeuse en 1901, spécialiste sanitaire en 1904, pelleterie Neumann en 1913, tailleur en 1921. Un coiffeur occupe le premier étage (Louise Speck en 1918, Berthe Reichert en 1922, Philippe Spielmann en 1932 et en 1945, Georges Klein en 1967).

Sommaire
  • 1875 – L’entrepreneur L. Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom de la veuve Goll propriétaire l’autorisation de réparer le crépi rue de l’Ecrevisse – Remarque de l’agent voyer : « Dieser Eigenthum steht im Alignement und hat keinen Ueberhang » (cette propriété suit l’alignement, elle n’a pas d’avance) – Accord
  • 1885 – Le maire notifie le propriétaire Goll de faire ravaler la façade du 10, place Broglie. Mention en marge, le propriétaire Goll vit à Bayonne en France, son mandataire est l’ancien notaire Flach domicilié 5, place Kleber – Nouvelle notification adressée au notaire Flach
    1886 – Nouvelle notification, la première n’ayant pas eu d’effet
    1886 (mai) – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade du bâtiment qui appartient à la veuve Goll – Autorisation – La peinture est terminée, juillet 1886
  • 1888 – Note sur la clôture de chantier devant la maison Lauck 10, place Broglie
    1888 (novembre) – L’entrepreneur en bâtiment Saier (20-bis rue des Glacières) est autorisé à poser une clôture de chantier devant la maison Lauck 10, place Broglie – La clôture est retirée, fin novembre 1888
    L’entrepreneur Saier présente les travaux dans un mémoire du 22 octobre 1888. Le propriétaire Lauck a l’intention d’installer une boulangerie dans sa maison à trois étages en construisant deux étages dans la cour. Le cabinet d’aisance déplacé sera vidé par la rue de l’Ecrevisse. La cheminée sera transformée. Les deux piliers centraux qui ferment la boutique vers la place seront remplacés par deux supports. La clôture provisoire aura 1,60 mètre de large, de sorte qu’il restera 80 centimètres pour les piétons.
    La Police du Bâtiment objecte le 30 octobre que le nouveau bâtiment prévu ôtera la lumière du jour au rez-de-chaussée, au premier étage et à la cage d’escalier.
    L’entrepreneur répond le 7 novembre qu’il prévoit de transformer la maison de quatre étages en surbâtissant entièrement le rez-de-chaussée mais qu’il restera au premier étage vers la rue de l’Ecrevisse un espace de deux mètres qui permettra à l’air et à la lumière de parvenir au fournil par un lanterneau. Le bas de la cage d’escalier subsistera tel quel en supprimant un mur et en aménageant un lanterneau.
    L’entrepreneur est autorisé le 9 novembre 1888 à transformer la façade au rez-de-chaussée de la maison Lauck à quatre étages place Broglie, à percer des ouvertures dans la façade rue de l’Ecrevisse, à surbâtir la cour d’un bâtiment à simple rez-de-chaussée et à ajouter un étage au bâtiment latéral à simple rez-de-chaussée. Le recouvrement de la cour est assorti de conditions qui permettent à l’air et à la lumière de parvenir aux pièces et à la cage d’escalier. Les cabinets d’aisance devront être conformes aux ordonnances du 4 novembre 1857 et du 2 octobre 1858. Les piliers en fer devront avoir la résistance voulue. – Plans préparatoires sur calque blanc, plans définitifs sur calque jaune
    Le gros œuvre de la boutique est terminé, on pose les poutres au premier étage dans la cour, décembre.
    La Police du Bâtiment demande le 7 décembre à l’entrepreneur et au propriétaire d’arrêter les travaux après avoir constaté qu’un bâtiment latéral à un étage est en cours de construction malgré les stipulations portées au permis de construire.
    Le maire signale la contravention au ministère public le 15 décembre.
    1889 (21 février) – Le tribunal condamne Frédéric Lauck et l’entrepreneur Saier à une amende de 30 marks
    1889 (mars) – La Police du Bâtiment constate que deux soupiraux réglementaires ont été aménagés. Le fournil et la cheminée sont terminés. Les droits ne sont pas encore payés pour le bâtiment de 5,50 mètres à simple rez-de-chaussée dans la cour, une fenêtre a été transformée rue de l’Ecrevisse
    1889 (août) – La Police du Bâtiment constate que la cheminée de la boulangerie est 1,50 mètre plus basse que celle du bâtiment avant mais qu’il est difficile d’y remédier. Le dossier est classé
    1889 (avril) – Le boulanger Lauck demande l’autorisation de poser un volet roulant de 5 mètres de long – Autorisation, la hauteur minimale est de 2,30 mètres, la saillie maximale de 2 mètres – Le volet roulant a été posé, mai, il peut descendre trop bas sur le trottoir. Dossier classé, octobre 1889
  • 1889 (février) – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Laug l’autorisation de faire une prise pour environ 8 becs – Autorisation
  • 1895 – Hélène Marie Thumm qui va ouvrir un bureau de placement 23, rue de l’Ecrevisse, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à l’angle de la rue de l’Ecrevisse et de la place Broglie n° 10 – Autorisation – Une petite plaque est posée rue de l’Ecrevisse, l’autre enseigne ne sera pas posée parce que le propriétaire ne donne pas son accord
  • 1896 – Le maire notifie Frédéric Lauck de faire ravaler la façade du 10, place Broglie. La propriétaire objecte que le dernier ravalement ne remonte qu’à 1889. La Police du Bâtiment estime qu’il suffirait de laver la façade place Broglie mais que celle rue de l’Ecrevisse demande des réparations urgentes. Elle accorde un délai jusqu’en juin 1897 – Travaux terminés, juillet 1897, mais il faudrait aussi repeindre les façades sur cour
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate que la Compagnie d’assurances sur la vie Atropos de Leipzig a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – L’agent général Michel Bechtel demande l’autorisation – Autorisation
  • 1901 – Henri Grundloch, représentant de la fabrique de pianos d’Aschaffenbourg en Bavière, demande l’autorisation de poser une enseigne à la maison de Frédéric Lauck – Autorisation – Une grande enseigne plate sous verre en saillie de 50 centimètres a été posée ainsi qu’une petite enseigne plate
  • 1901 – La brodeuse F. Leroy demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Une petite enseigne est en place, janvier 1902
  • 1902 – La Police du Bâtiment constate que Henri Grundloch (fabrique de pianos) a posé un miroir sans autorisation – L’objet est retiré, les droits ont été réglés
  • 1905 – Rapport d’incendie. Un feu a pris dans une pièce à cause d’une lampe qui a explosé. Dossier classé
  • 1904 – A. Wohlgemuth demande l’autorisation de poser une enseigne plate (A. Wohlgemuth, II. Stock, Sanitary-Electric) – Autorisation – Injonction de paiement – Réclamation – La Police du Bâtiment estime que les objections sont recevables puisqu’il s’agit d’une petite plaque posée à l’entrée, l’intéressé est exempté de droits
  • 1904 – Le maire notifie Frédéric Lauck de faire ravaler la façade du 10, place Broglie. Le propriétaire demande un délai en arguant que le raccord aux canalisations a occasionné des frais. Le délai accordé est prolongé. Le ravalement est terminé, novembre 1907.
    1907 – Les peintres en bâtiment Griesbach et Grissmann (41, quai des Bateliers) demandent au commissariat de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. La demande est transmise à la Police du Bâtiment – Autorisation – L’échafaudage a été retiré, novembre 1907
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate qu’Alfred Haller (bureau de placement) a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1908 – Les droits dus par la brodeuse Leroy et sa mère ne sont pas versés suite à leur mort. L’ayant droit est Aurore Wolff née Leroy, 9, rue des Hallebardes qui règle l’arriéré
  • 1910 – Le coiffeur Antoine Fuchs, 24, rue de l’Ecrevisse, demande l’autorisation de poser une enseigne à la maison Lauck, 10 place Broglie – Autorisation – L’enseigne est posée mais seulement à 2,75 mètres au lieu des trois mètres réglementaires – Elle a été rehaussée, juillet 1910
  • 1910 – L’horloger Paul Kirste (27, rue de l’Ecrevisse) demande l’autorisation de poser une horloge à double face en saillie de 98 centimètres sur le trottoir – Dessin de catalogue – Autorisation – L’horloge est posée à trois mètres de haut. Elle est ensuite retirée
  • 1910 – L’architecte Lucien Rapp (87, route de Colmar au Neudorf) demande l’autorisation d’installer un pétrissoir mécanique dans la boulangerie de Charles Zimpfer où sont employés un ouvrier et deux apprentis. La Police du Bâtiment transmet la demande à la préfecture. L’inspection du travail donne son accord en indiquant les conditions à remplir. La Police du Bâtiment demande de revêtir la cloison en bois entre l’atelier et l’escalier – Autorisation – Dessin – Dossier classé, décembre 1910
  • 1911 – Le fabricant de poêles Alfred Ubrig (12, rue de l’Ecrevisse) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à son nom au 10, place Broglie – Autorisation, croquis – L’enseigne est posée, juin 1911
  • 1913 – La veuve François Neumann (pelleterie, domiciliée 4, quai au Sable) demande l’autorisation de poser deux enseignes plates – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessins (Pelz-Mode Salon – Fourrurs – Fr. Neumann – Furs – On parle français, Tel. 4205, English spoken) – Autorisation
  • 1918 – Louise Speck qui va ouvrir un salon de coiffure au premier étage demande l’autorisation de poser une plaque et une enseigne – Autorisation
  • 1921 – Le tailleur pour hommes André Riehl demande l’autorisation de poser deux enseignes dont l’une se trouvera à la balustrade de son atelier au troisième étage – Accord
  • 1922 – La coiffeuse Berthe Reichert demande une autorisation pour les trois petites enseignes qu’elle vient de poser au premier étage – Autorisation
  • 1924 – Le peintre en bâtiment Henri Kœhl (41, rue du Marais Vert) demande l’autorisation de poser un échafaudage pour le compte de Charles Zimpffer – La préfecture donne son accord – Fiche des droits perçus
  • 1927 – La Fabrique strasbourgeoise de parquets est autorisée à occuper la voie publique devant la boulangerie Zimpfer
  • 1915 – Commission des logements militaires – Rien à signaler
  • 1932 – Le coiffeur Philippe Spielmann informe la Police du Bâtiment qu’il n’a plus qu’une enseigne au lieu de deux
    1934 – Louis Gerhard (8, rue Sainte-Hélène) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse de jour au-dessus de la porte d’entrée pour le compte de Philippe Spielmann (chez Philippe) – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
    1938 (décembre) – Philippe Spielmann informe la Police du Bâtiment qu’il supprime son enseigne perpendiculaire
  • 1941 – Le boulanger Frédéric Scholler souhaite transformer sa boulangerie. Comme il a entendu dire qu’il était question de démolir les îlots anciens de la place Broglie (Adolf-Hitler-Platz), il demande de plus amples informations avant de mettre son projet à exécution.
    1941 (août) – Le peintre en bâtiment Georges Kick (74, route de Brumath à Schiltigheim) informe la Police du Bâtiment qu’il a posé un échafaudage devant le 10, place Broglie et qu’il en posera un autre les jours suivants devant le n° 11
  • 1945 – Le coiffeur pour dames Philippe Spielmann qui a remis en place son enseigne sur verre demande l’autorisation correspondante – Accord
  • 1946 – Frédéric Scholler demande l’autorisation de transformer son fournil. La maison appartient à la veuve Charles Zimpfer
    « Le fournil actuel de la boulangerie est très sombre et la disposition ne permet pas de travailler sans lumière artificielle. L’aération aussi est très mauvaise. La reconstruction du four défectueux nécessite donc la transformation du fournil suivant le projet ci-joint. En somme il ne s’agit que de démolir une cloison, en déplacer une autre, agrandir les fenêtres, déplacer la porte d’entrée et le W. C. hors du service de boulangerie et supprimer l’escalier de service montant au premier étage. »
    Autorisation, architecte Ernest Andres (3, rue Saltzmann)
    Suivi des travaux. La démolition va commencer, octobre 1946. Elle continue (novembre). On consolide l’intérieur du fournil (décembre). On construit le four (janvier 1947). On transforme la façade (mars 1947). Le gros œuvre est terminé (avril). L’aménagement intérieur se poursuit (mai). Réception finale (juillet) – Dessins
  • 1948- L’entrepreneur Belling (5, rue de Thann au Neudorf) est autorisé à occuper la voie publique pour crépir le socle du 10, place Broglie
  • 1947 – Le boulanger Frédéric Scholl demande l’autorisation d’aménager une buanderie et une chambre au premier étage pour les garçons boulangers. Architecte, Ernest Andres (309, route de Colmar au Neudorf). Les travaux consistent notamment à déplacer une cloison en briques et à percer une fenêtre vers la rue de l’Ecrevisse. Dessins – Autorisation
    Suivi des travaux. La démolition est en cours (juin 1948). La buanderie est terminée, (juillet). Certificat de réception finale (août)
  • 1950 – Frédéric Scholler demande l’autorisation de transformer la devanture sous la direction de la maison Allain (66, rue de La Rochefoucauld à Paris IX) – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – Plan de situation, dessins – Autorisation – Travaux terminés, août 1950
    1950 (juillet) – L’entrepreneur Belling (5, rue de Thann au Neudorf) est autorisé à poser des matériaux sur la voie publique
  • 1957 – Mme Scholler née Zimpfer, mandataire des héritiers Zimpfer, demande l’autorisation de transformer le deuxième étage, un logement sous comble au cinquième étage et d’y installer une salle de bains. Le maire transmet le dossier avec avis favorable au service départemental de l’Urbanisme et de l’habitation – Autorisation. Architecte, Ernest Andres (309, route de Colmar au Neudorf), entrepreneur Nadler (21, rue des Orphelins) – Dessins, façade rue de l’Ecrevisse
    Suivi des travaux – Les poutres pourries devront être remplacées au troisième étage (novembre 1957). On remplace la dalle du plafond au premier étage (décembre). On établit une loggia au deuxième étage, aménage des salles d’eau aux 1°, 2°, 3° et 4° étages, rénove le logement au 5° étage
    1957 – La Police du Bâtiment constate que le crépi de la façade se détache rue de l’Ecrevisse
    1958 – Mme Scholler est autorisée à occuper la voie publique pour faire ravaler la façade – Le crépissage est terminé, mai 1958
  • 1967 – Le coiffeur Georges Klein demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire à son salon de coiffure au premier étage – Il demande ensuite de modifier l’enseigne – Autorisation de poser une enseigne J. Clein, Haute coiffure – L’enseigne est posée, décembre 1967
  • 1967 – Le pâtissier Frédéric Scholler, propriétaire de l’immeuble 10, place Broglie cadastré section 68 n° 46, est autorisé à occuper la voie publique
    L’architecte Ernest Andres (309, route de Colmar au Neudorf) expose que les travaux consistent à transformer l’entrée des logements aux 3° et 4° étages, d’y installer des salles de bain et de les rénover, de transformer la façade en retrait rue de l’Ecrevisse en fermant les balcons, de raccorder les logements au chauffage central du rez-de-chaussée
    Le directeur départemental de la construction ordonne que la partie supérieure du balcon (coursive) devra rester libre – Arrêté portant permis de construire – Travaux terminés, décembre 1967
    Certificat de conformité, juin 1969
  • 1983 – L’entreprise Yvan Wiedemann (4, rue du Traîneau à Gries) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture – Travaux terminés, septembre
  • 1990 – J.-P. Scholler (fabrication et diffusion de pains biologiques, 12, rue Felsch à Ittlenheim) a vendu son magasin à M. Veltz (Natur’Ill)

Relevé d’actes

La maison appartient au marchand Jean Christophe Richshoffer qui épouse en 1651 Marguerite Baur, fille de conseiller

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 532)
1651. dom. Quinquages. Herr Joh. Christophorus Reichshoffer d. Handelsmann h. Joh. Reichshoffers, deß Handelsmanns vnd burgers allhier ehelicher Sohn, J. Margaretha, deß Ehrenvesten, Fürsichtig. Vnd Wolweisen Herr Jacobi Bauren deß beständigen Regiments der Herren 13. beÿsitzers eheliche tochter. Im Münster, Sonntag (i 281)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 9), 1651 Dnca. Quinquagesimæ d. 9. Febr. H. Johan. Christoph Reichshoffer der Handelsmann H. Johan. Reichshoffers deß Handelsmanns vnd burgers allhier Ehelicher Sohn, Vndt J. Margaretha, des Ehrenvesten, Fürsichtigen Vnd Wolweisen Herrn Jacobi Bauren des allhiesigen beständigen Regiments der Herren dreÿ Zehn Eheliche dochter. Copulirt Dienstag d. 18. Febr. in dem Münster (i 10)

Marguerite Baur se remarie en 1667 avec Daniel André Widt, fils de conseiller
1667, Protocolle (64 not 5) f° 167
Eheberedung H Daniel Andreæ Widten Vndt Frawen Margarethæ Bawrin
(…) zwischen dem Edlen undt hoch Achtbaren herrn Daniel Andreß Widten, deß auch Edlen, Ehrenvesten, Fürsichtig undt Wohlweißen herrn Johann Daniel Widten, Alten Großen Raths Verwandten und burgers allhier Ehelich geliebten herren Sohne, alß dem braütigamb ane einem,
So dann der Edlen, Viel Ehren und tugendreichen Frawen Margaretha gebohrner Baürin, deß Weÿland Edlen, Ehrenvesten Fürsichtigen und Wohlweißen Herrn Johann Christoph Reichßhoffers Alten Großen Raths Verwandten Fraw Wittib andern Theils
Endlichen und Zum neündten so hat über dießes der herr braütigamb sich auch freÿwillig anerbetten, den von seiner Liebsten der Fr: Hochzeiterin mit Ihren Lieben Kindern erster Ehe auffgerichteten und beÿ E. E. Großen Rath confirmirten Vertrag ebener masen anzunehmen (…)
Actum in deß heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 19 Aprilis 1667.

Mariage, cathédrale (luth. f° 88 n° 20)
1667. (Dom. Misericardias) Zum 2 hr Daniel Andreas Widt, hr Johann Daniel Widt, E. E. großen Raths alten Beisitzers ehel. Sohn, undt Fr. Margaretha Weiland hr Johann Christoph Reißhofers E E großen Raths gewesenen Beisitzers nachgelaßene Wittib. Donnerstags den 2.ten Maji, Münster (i 90)

Les héritiers de Jean Christophe Richshoffer sont autorisés à soustraire des sommes qu’ils doivent des arriérés de capitaux assis sur la Tour aux Deniers
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 128-v) Sambstag den 23. Maÿ. H Johan Christoph Reichshoffers hinderlaßenen Erben Curatores p. Reißnern weilen selbige wegen abhandlung Groß Vätterlichen Inventarÿ beÿ E. E. Vogteÿ Gericht 19. lb 5 ß 2 d zu entrichten schuldig, als biten Sie Underthänig daß solche an ihren rückstendigen Pfenningth. Zünßen in ansehung sie sonsten die Statt gebühr mit barem Gelt entrichtet anietzo defalcirt werden mögen. Erkandt, wilfart

Le marchand Isaac Kummerell rend compte de la gestion de la masse ayant appartenu à la faillite du déserteur Daniel André Widt
1680 (5. 9.br), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 1) n° 17
Rechnung Mein Isaac Kummerells, Handelßmanns undt Burgers zu Straßburg, alß von Daniel Andreæ Widten des von hier entwichenen handelsmann gesambten herren Creditoren, verordneten Cassirers, besagtend über alles das Jenige was gemeldten widten Falliments Geschäffts halben vom 15.ten Januarÿ Anno 1679. biß den 5.ten Novembris A° 1680. von mir eingenommen und hienwiderumb außgegeben word.

Marguerite Baur femme du marchand Daniel André Widt qui a déserté la Ville en abandonnant sa famille meurt en décembre 1688 en délaissant trois fils de son premier mariage et un du deuxième. La succession qui comprend plusieurs maisons s’élève à 3999 livres. Un éloge funèbre est annexé à l’inventaire

1689, Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 12) n° 1
Inventarium und beschreibung aller Haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. die Edle, Viel Ehren und tugendreiche fraw Margaretha Wÿdin gebohrne Baurin Herrn Daniel Andreæ Widten des von hier verzogenen handelßmann verlaßene haußfr. nun seel. nach ihrem den 19° Decembris jüngst zurückgelegten 1688.ten Jahrs beschehenen tödlich. ableiben zeitlichen verlaßen – Actum und angefangen in der Königlichen. freÿen St. Straßb. [-]. den 19. Januarÿ A° 1689.
Die in Gott ruhende Fraw hat per Testamentum zu Erben verlaßen wie volgt. 1. den Edel Wohl Ehrenvesten und hochachtbahren herrn Johann Jacob Reichßhoffern Vornehmen burgern in Straßb. welcher für sich selbsten dießem Gesch. persönlich beÿgewohnt, 2. den Edel Wohl Ehrenvesten und hochachtbahren herrn Johannem Reichßhoffern so Sich anietzo in der frembde aufhaltet, in deßen Nahmen beÿ in gegenwertigiger Inventation erschienen ist, der Wohl Ehrenvest, fromb, Fürsichtig und hochweiße Herr Daniel Reichßhoffer des beständig. Regiments der Hh. 15. allhier wohlmeritirter beÿsitzer alß fü- Anverwanther, v[-] Wohlgelehrter [-] Herr Wolffgang Reinha[rd Von Awenheim] Notarÿ Immatr[iculatus] und Practicus [-] alß des abwesend. [- admini]strator bonorum, 3. den Edel Vest [-] Johann Fran[ciscum] Reichßhoffer [-] J.U. Ctum welcher für sich selbsten dem Geschäft in Persohn abgewartet, dieße dreÿ der verstorbenen Fr. seel. mit dem Edel Ehrenvest, Fürsichtig und Wohlweisen Johann Christoph Reichßhoffern E.E. Großen Raths beÿ gemelter Löbl. St. St. geweßenen Wohlverdienten alten beÿsitzer, Ihrem Ersten Eheherrn ehelich erzeugte und hind. maßene herrn Söhn, So dann
4. Daniel Andream Widten der Schreÿbereÿ Zugethan, der fr. seel. mit H. Daniel Andreä Widten geweßenen und von hier verzogenen handelßmann in anderer Ehe erzeügten hind.laßenen Sohn, welcher weilen Er Seine Jahr erreicht sich zu bevögtig. zu laßen vermög hießig. Constitution nicht von nöthen hat, mit beÿstand des hoch Edel Vest, Fürsichtig hochweiß. und hochgelehrt. Herr Philipp Braunen des beständig. Regiments der H. 13. beÿ löbl. St. St. alte hochverdientenen beÿ löbl. St. St. alte hochverdienten beÿsitzer, beÿ dießem Geß. sich In Person eingefund. hat, Alle vier zu gleichen portionen und antheilen.
Publicatio Testamenti und Nach disposition. – das von frawen Margaretha Wÿdin gebohrneer Baurin in A° 1686. vor H. Joh: Philipp Schüblern Not. errichtete Testamentum Nuncupativum

In einer in der Statt Straßburg ane der d. Gastherberg zum Geÿst nahe St. Clauß brucken gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung ist befund. worden wie volgt.
Höltz und Schreinwerck. Auf dem mittlern Kasten, Auf dem Underst. Kast., In d. Cammer A, In d. Cammer B, Im nebens Cämmerl., In d. Cammer C, In dem obern h.öhren, In der obern Stuben, In d. Obern St. Cammer, Im obern Stübl. in den hoff sehendt, In der Cammer E, In dem obern h.öhren, Im Saal, In d. hindern hoffst., Auf dem Obern Gang, In den h.öhren, In der küchen, In d. Wohnstub Cammer
Eigenthumb ane Häußern. It. ein hauß, hoffst. v. höfflin, hinder der Kürschner Zunfft stuben und dem Ganthauß oben ane der hellen liechter gaß Zum großen Schläffer genannt (…)
– Besichtigung donnerstags d. 3. Martzi 1689. Auff begehren der Vill Ehr und Tugentsamen fraw NN Witten See: hinter laßene Erben behaußung alhie in der Statt Straßburg hinder der Kirschner Stub Ein Eckh behaußung mit Einem Iberhang ist durch mich Zu Endes bemelter der Statt Straßburg geordneter Werckman besichtiget Worden darin befunden daß eß ein schlechtes hauß Und bawens Nöttig die Rigell Und Von Ein geschoben dillen daß dach schlecht Sampt denen Stein Nach döckhloß ist solche mit aller dero begriff recht und gerechtigkeit dem jetzigen preiß und Wehrt Nach angeschlagen Vor Und Umb dreÿhundert Vinfftzig Vinff Gulden. Bezeigts Joseph Lauttenschlager werckh Meister deß frawen werckhs
It. ein 8.ter theil für unvertheilt, von v. ane einer Gewerbs behaußung u. und.schied. Krem Laden, hoff, hoffstatt v. j. bronnen auch allen andern deroselben Gebäwen, begriffen, Weiten, recht. Zugehördt. und Gerechtigkeiten in d. St. St. under d. großen Erbis Lauben v. ane d. Spießgaßen gegen d. Pfaltz v. Müntz über gelegen 1.s j. Eckauß, and.s. neben H. David Meÿern speceriren, hind. uf. H Johann Georg Ehrlen d. lederhändlern v. EE groß. Raths beÿsitzer stoßend, so freÿ ledig eigen und ist dieße behaußung vermög Abtheilung Zwisch. den Reichßhofferisch. Hn Söhnen in A° 1681. weg. Ihres Vätter: v. großvätterlich guthsbesch. beÿ dem daselbst gesagten Anschlag geweß. word. v. hiehero Zusag. 2750. lb, thut der daran inn dieße Verlassensch. gehörige Achtetheil so außzuwerfen 343. lb. Die über solche behaußung besagende briefliche documenta Urkund. und andere beÿlagen so in 6. Pergamentenen brief und anderen documenten bestehen, hatt H. Wolffgang Reinhard Von Avenheim in gemeiner Verwahrung in hand.
It: ein achter theil für unvertheilt von: und ane 2. häusern j. vorders und j. hinders u. deren höffen, hoffstätten v. allen andern Gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen in der St. Sr. beÿ St. Niclauß brucken Zum Augenstein gennant, 1.s neben d. Küeffer Zunfft stuben, and. s. neben d. Gastherberg Zum Geist herrn Lorentz. Bilgern zuständig. hinden auf weÿland H. Adam Schiffmanns seel. Erben (…)
Abzug dießes Inventar. Sa. haußraths 793, Sa. früchten 8, Sa. Wein und lähren Vaßen 107, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 261, Sa. Guldener ring und Geschmeids 652, Sa. baarschafft 36, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1050, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 806. Sa. Gültten von ligenden güttern 22, Sa. Activ-Schuld 260, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 3999 lb
Prælegata 1741. – Zweiffelhaffte Capitalien 265, Sa. der Vngewißen und Verlohrnen Activ Schuld ist 1000 lb – Endliche V.stallungs Summ 4749 lb
Wÿdemb dis Verstorbene Fr. see. von weÿl. H H. Christoph Reichßhoffern E.E. großen rahts beÿ löbl. St. St. geweßenen wohlverdienten beÿsitzern Ihrem Ersten Eheherrn seel. ad dies vitæ zu genießen gehabt, und und in dem Genuß der Reichßhofferischen am Gran gelegenen neben dem Geist behausung bestanden ist, s. Eigenth. aber denen Hh. Reichßhofferischen 2.en Gebrüdern Wiederumb freÿ anheim kommen. Vermög der Zwischen vor Wohlermelten H. Richßhoffern und der fr. seel. in Anno 1651. auffgerichten Heüraths Verschreibung §° 3.tio hat der verstorbene H Rathh. seel. seine damahlig. Jgfr. Hochzeiterin zu einem wÿdemb die Zeit lebens zu genieß. Versprochen 1500 fl.
Copia Testamenti Nuncupativi. Im Jahr 1686, Freÿtags den 26. Aprilis neuen Calenders – die Edlen Viel Ehren und tugendreiche Fraw Margaretha gebohrne Baurin, Herrn Daniel Andreæ Widten des von hinnen verzogenen Handelßmanns verlaßene Haußfraw, gesunden gehenden und stehenden leibs (…), Zum Vierdten, dem nach Daniel Andreas Widt Junior Ihr mit eingangs benandtem andern Haußwürth Ehelich erziehlter sohn seines Vatters üble Conduite und nichtige Administration deßen gehabter ansehnlicher von deßen geliebten Eltern und Groß eltern seelig er Erbtes mittel, auch gemachtes falliment und entweichung von hinnen in einen solchen Stand gesetzt worden, daß derselbe Von seinem Vatter künfftiger Zeit ane Nahrung oder Erbschafft nichts zu hoffen, und Sie die Frau Testirerin dannenhero billig auf deßen Alimentation und V.sorgung nach dero tödlichen hitritt zu providiren sich obligirt befindet (…) zu prosequi: und fortführung seiner studien und gebührend. sustentation und Alimentation (…), Zum fünfften, (zu ihren Erben instituirt und eingesetzt haben, herrn Johann Jacob Reichßhoffern, der Zeit Lieutenanten under deß Schwäbischen Creÿß Keÿßerlicher Auxiliar Armade, herrn Reichßhoffern und Herrn Johann Frantz Reichßhoffern, alle dreÿ noch ledigen Standts – Johann Philipp Schübler Notarius Regius
Copia Nach Dispositionis, den 28.ten Aug. 1688.
– Zuwißen seÿe hiermit demnach auf seeliges Ableiben der Weÿl. Edlen Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Margarethä Wÿdin gebohrne Baurin herrn Daniel Andreæ Wÿden der von hinnen verzogenen handelßmann verlaßene Haußfrau nunmehr seel. (…), Waß nun beÿ solcher Separation und Abtheÿlung herrn Johann Frantz Reichßhoffern J.V. Candidato für ein vierdten theil durch das freÿe Ohnpartheÿische looß zugefallen auch sonsten Erkauflich angenommen und in andern Weeg abgehandelt und Verglichen worden – Mittwochs den 19° Januarÿ Anno 1689
In Nahmen Gottes Amen. Demnach Ich Daniel Andreas Widt Undt Ich Daniel Widt beÿde Vettern, Uns mit einander vereinigt und Verglichen haben daß wir eine handlung mit einand. anfangen, Und mit der hülff Gottes, nützlich führen wolten, haben wie beede einmüthiglich, Zu Verhütung aller Und Jeder streitigkeiten, so durch mißverständnus erstehen möchten, Uns entschloßen solchen Unserm Vertrag in folgente Articel schrifftlich Zu Verfaßen – P.mo Januarÿ 1670. .

[feuillet] fr. Margaretha wiedin geborne Baurin H Daniel Andres Widten Handelßmanns haußfr. nun mehro seel. ist gebohren in Straßburg Von Vornehmen Vnd Gottseelig Eltern Sonnt. d. 23. Januarÿ A° 1630. maß dero geehrt. V. geliebter H. Vatter geweß. der Weÿl. wohl Edel, Vest, fürsichtig V. Hochweiße, Herr Jacob Baur, deß beständig. Regiments der Herren XIII. damahlen hochmeritirter beÿsitzer V. die liebe Fr. Mutter die weÿl. wohl Edler Viel Ehren und tugendreiche fr. Margaretha Baurin gebohrne Ringlerin, beede in Gott Ruhendte welche Ihre geliebte Eltern Sie dann auch Sie bald nach leiblicher geburth Zur H. Tauff befördert, durch welche Sie in den gnaden bund Gottes auff genommen. V. Zu deß. Stehten anerinnerung Ihro obiger Nahmen Margaretha beÿgelegt worden.
Ihre Jungend hatt sich beÿ hochermelt. Ihren geehrt. lieb. Eltern (Von Welch. Sie zu allen gut. Christlich. tugenden Und dem Weiblich. geschlecht wohlanständig wißenschafft ahngehalt. word.) Wohl V. rühmlich in aller Gottseeligkeit V. frombkeit biß Zu Ihrer Verheürathung Zugebracht, welche Zum Erst. mahl beschehen in Anno 1651. d. 18. Febr. da sich die fraw seelig Göttlichem Willen nach auff geneigte einwilligung Ihrer geliebten Eltern mitt dem Weÿl. Wohl Edlen Ehren Vest Hochachtbar fürsichtig. V. wohl weÿß. Herrn Johann Christoff Reißhoffern E: E: Groß. Rhats geweß. wohlmeritirt. beÿsitzer verheÿrathet, mitt deme Sie in die 15. Jahr eine fridliche Und gesegnet ehe beseß. maßen Sie in ged. Ehe mitt dem selb. erziehlet Vier Söhne, nahmentlich H. J.J. Richßhoffer vornehmen burg. allhier, H. Joh: Richßhoffer, anjetzo Zu Werin sich auffhaltet und H Johann Frantz Richßhoffer U.J. candidatus annoch beÿ leben seind, der ältere H Sohn Joh: Christoph Richßhoffer aber vor 5 Jahren Gleichwie Seiner Fr. Mutter in den Tod vorgang. in dieser weltt nichts beständiges allso Ist auch diese fridliche Ehe, durch früh Zeittiges ableiben ged. Ihres ersten Ehe Herrn, so in A° 1666. beschehen, getrennet Vnd Vnser Seel. Verstorbene Fraw fruh Zeitig in den betrübt. wittwenstand gesetzt worden, warinn Sie Ein Jahr zu gebracht. hernacher aber in A° 1667. Zum andern mahl Sich wider Ver heurathet mit gedacht H. Daniel Andres Widt, mitt welchem Sie biß an Annum 1680. Ehelich. gelebt, V. In solcher Eh erziehlet eine töchterlin so aber auch wider Zeittlich in dem H. entschlaff. Und gegenwerttig auch hochberümmert. H. Sohn Daniel Andream Wÿden welcher der Schreibereÿ ergeben. Ihr Christenthumb betreffend, daß Sie in selbigem Wohl fundirt geweß. zu mahl. in häußlich sach eine fleißige Und getrewe haußmutter, daß ist männiglich bekandt, V. wird denen, so öffters mitt Ihro Umb gang. Zu melden überlaß. Ihre kranckheit anlangend, so haben neben ohnerachtet sie sonsten gesünder leibes Constitution inn Ihrer Jugend geweß., jedoch mitt dem alter auch die blödigkeit zugenommen, Und sonderlich. Vor fünff woch. da Sie sich mitt einem haupt fluß geleget, Und 8 tag hernach Sie ettliche gegichter ahngegriff. darauf Sich eine beschwerliche geschwulst Und auff blehung deß leibs erzeigt, dergestalt, daß ohneracht mann ahne applicirung herrlicher medicamenten nichts erwind. laß. solche weilen es der ällerhöchste anders Vorgehabt, nicht anschlag. wolle, und die kranckheit zum tod geweßen, wie dann Verwichenen Sambstag abends Sie abermahlen ein starck gegicht angestoß. davon Sie 24 stund ganz sprachloß geleg. Vnd endlichen darauff folgenden Sontag abends ein Viertel stund nach 7. Uhr Under dem gebett deß Umbstandts, sanfft V. Seelig entschlaff.
Ihres alters 59 Jahr 11. monat v. 7 tag.

(traduction de l’éloge funèbre) La défunte Dame Marguerite Widt née Baur, femme du marchand Daniel André Widt, est née à Strasbourg le dimanche 23 janvier 1630 d’honorables et pieux parents. Son cher père était feu le sieur Jacques Baur, honorable et éminent assesseur de la Chambre perpétuelle des Treize, et sa mère la très honorable dame Marguerite Baur née Ringler, tous deux défunts qui lui ont aussitôt fait donner le baptême en lui attribuant en souvenir perpétuel son nom de Marguerite en la mettant ainsi sous la protection de Dieu.
Elle a passé sa jeunesse auprès de ses dits honorables parents qui lui ont donné la bonne éducation chrétienne et vertueuse qui convient à son sexe. Elle s’est montrée pieuse et dévote jusqu’à son premier mariage qu’elle a contracté avec l’accord de ses chers parents le 18 février 1651 avec feu l’honorable et prudent sieur Jean Christophe Richshoffer, éminent ancien assesseur du Grand Sénat, avec lequel elle a vécu une union paisible et prospère dont sont issus quatre fils, savoir Jean Jacques Richshoffer honorable bourgeois de cette ville, Jean Richshoffer actuellement domicilié à Vienne (?) et Jean François Richshoffer, étudiant en droit, tous encore en vie, le fils aîné Jean Christophe étant mort comme sa mère il y a cinq ans. Comme rien dans ce monde n’est durable, cette union paisible s’est terminée en l’année 1666 avec la mort prématurée de son premier mari en laissant notre défunte dans l’affliction d’une viduité précoce qui a duré un an jusqu’à ce qu’elle épouse en deuxièmes noces en 1667 Daniel André Widt. Elle a vécu avec lui jusqu’en 1680 en donnant naissance à une fillette qui a été rappelée par le Seigneur peu de temps après et à son fils honorablement connu Daniel André Widt, ici présent, qui poursuit des études de greffier.
Quant à sa pratique religieuse, elle était solide, elle s’est par ailleurs montrée une ménagère habile et fidèle. Elle laissera le meilleur souvenir à tous ceux qui l’ont côtoyée. Quant à sa maladie, ses infirmités ont augmenté avec l’âge bien qu’elle ait toujours été en bonne santé dans sa jeunesse. Il y a cinq semaines un catarrhe s’est déclaré et une paralysie huit jours plus tard, puis une enflure douloureuse et des flatulences généralisées, bien qu’on lui ait administré des médicaments souverains. Le Seigneur avait cependant d’autres intentions, la maladie s’est terminée par la mort. Elle a eu samedi dernier en soirée un accès de paralysie qui l’a laissée incapable de parler pendant vingt-quatre heures. Elle s’est doucement endormie de son dernier sommeil le dimanche soir à sept heures un quart dans les prières de circonstance. Elle avait 59 ans, 11 mois et 7 jours.

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. A 1687-1728, n° 48, f° 15-v)
1688 den 19. 10.br (-) Fr. Margaretha Wittin gebohrne Baurin der haupt pfluß und (-)ht alt 58 Jahr 10 Monat 17 Tag. Ist begraben Word. den 22.t dito Zu St Gallen [unterzeichnet] Joh: Frantz Reichshoffer alß Sohn, Daniel Andreas Widt alß d. jüngste Sohn (i 17)

Marguerite (Baur) femme de Daniel André Widt vend la maison 545 livres à Anne Ursule Erhard

1678 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 390
fraw Margaretha, Herrn Daniel Andres Widen burgers zu Straßburg eheliche haußfrau, mit beÿstandt erstgedachts ihres Ehevogts
in gegensein frawen Annæ Ursulæ Erhardin, mit beÿstand herrn Davidt Ösingers deß Jüngern Notarÿ, ihres Curatoris und herrn Johann Schmidts Schaffners deß Großen gemeinen allmosens Zu St. Marx ihres Schwagers
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier uff dem Roßmarckh ahn der Krebßgaß, einseit ist ein Eckh, anderseit neben der Verkäufferin selbsten hinden uff fraw Margaretham Mülbin gebohrne Heÿdlin, wittib stoßend gelegen, Vnd were dießer Verkauff und Kauff /:darinn auch die anietzo im Keller sich befindende sechs Stuckh faß mitbegriffen:/ geschehen umb 1090. fl.

L’acquéreuse hypothèque aussitôt la maison au profit de l’aumône Saint-Marc. En marge, quittance accordée à Marie Ursule Theurer veuve de Jean Georges Metzger

1678 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 414
Anna Ursula gebohrne Erhardin, mit assistentz Herrn Davidt Ösingers deß Jüngern Notarÿ ihres Curatoris
in gegensein herrn Johann Schmidts alß Schaffners deß Großen gemeinen allmosens zu St Marx – schuldig seÿe 375. lb, daß dieselbe nach beschriebene behaußung erkauffen und völlig bezahlen können
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Rechten und Zugehördten alhier uff dem Roßmarckh ahne der Krebsgaß einseit ist ein Eckh anderseit neben herrn Daniel Andres Widen, hinden uff fraw Margaretham Mülbin gebohrne Heÿdelin wittib stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Fr. Mariæ Ursulæ gebohrner Theurin weÿl. H. Johann Georg Metzgers Exsenator. sel. wittib mit beÿstand H. Johann Friderich Theurers Schaffners der fabric deß Münsters ihres leiblich. Bruders und vogts, angezeigt und bekandt, demnach die hierin gemelte debitrix Fr. Anna Ursula Ritterin gebohrne Erhardin bereits am – A° 1679 auff abschlag der hierinn verschriebenen 375. lb 75 pfund pfenning abgestattet, so habe nunmehr Sie Metzgerische Fr. wittib alß ietmahlige besitzerin deß unterpfands auch die restirende 300. lb abgestattet – Act. den 30.ten 7.bris 1694.

Fille de conseiller, Anne Ursule Erhard épouse en 1666 le marchand Henri Reuther
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 77, n° 29)
1666. Dom : 3. post Trin. Zum 2 mahl hr Heinrich Reüter der ledige Handelßmann Weiland hr Heinrich Reüters, gewesenen handelßmanns v. Burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn. und Jfr. Anna Ursula des Edlen, Ehrenvesten Fürsicht: und Wohlweißen ht. Johann Jacob Erhardts deß beständigen Regiments der Hh. XIII. ehel. T. Donnerstag den 12.t Julÿ. Münster. (i 79)

Anne Ursule Erhard veuve du marchand Henri Reuther loue une cave à Jean Jacques Richshoffer

1691 (29. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 825-v
H. Philipß Jacob Erhard, Schaffner zu St. Margarethæ und Agneßen alß Vogt Fr. Annæ Ursulæ gebohrner Erhardin, weil. Henrich Reuthers gewes. handelßmanns hindl. wittib
in gegensein /:tit:/ Hn Johann Jacob Richshoffers, XV.ers
entlehnt, Und. Ihme am Roßmarck an d. Schildsgaß gelegenen wohn behaußung, den größten auff die gaß gehenden Keller, auff sechs jahr lang von Michaelis dieß jahrs anzurechnen umb ein jährlich. zinß nemblich fünff pfund
darbeÿ zu wißen daß Zweÿ im Keller ligend. Faß deren iedes ohnfegähr 60. biß 70. ohm. haltetn dem H. XV. auch mit verlehnt seÿn

Anne Ursule Erhard meurt en 1693 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 800 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 222 livres, le passif à 426 livres.

1693 (2.4.), Me Winckler (Elie, 61 Not 15) n° 5
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendreichen Frawen Annæ Ursulæ gebohrner Erhardin, auch weÿland herrn Heinrich Reuter deß vor längst von hier verzogenen handelsmanns nunmahliger wütib seel. Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1693. – nach ihrem Dienstags den 18. Monatstag Martÿ Jüngst aus dießem mühesamen trauer und kummervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes ansuchen und begehren deß Ehrenvest und rechtsgelehrten herrn Johann Friderich Redwitzen Notarÿ Jurati und burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts herrn Heinrich Reütters, der verstorbenen frawen seel. vndt gedachten Ihren haußwürth Ehelich Erzeugten Sohns und ab intestato einigen Erben ersucht, durch den Ehrenvest und Großachtbahren herren Philipp Jacob Erharden Wohlverordneten Schaffnern deß Closters St. Margarethæ et Agnetæ und burgers alhier der Verstorbenen frawen seeligen Eheleiblichen Bruders und geschwornen Curatoris deßgleichen den Erben selbsten, nicht weniger Annam Mariam Kammin von hier die dienst Magd – Actum Straßburg Donnerstags den Andern Monatstag Aprilis Newen Calenders Anno 1693.

In hernach eingetragen in der statt Straßburg am Roßmarckt gelegenen behausung sich befunden worden wie volgt
Holtz und Schreinerwerck. Auf dem fruchtkasten, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dies C., Wohnstub
Eigenthumb ane einer behausung. Item hauß höfflin hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeiten geleg. in d. St. St. an dem Roßm: einseit ist ein Eck ane d. Krebsgaß, ands. hanß Martin küntzel d. Zimmerm: hind. auf H. Joh: Kecken Ehevögtlicher weiß, so freÿ ledig und Eigen, und inhalt d. beim Concept gegenwertig. Inventarÿ befindlicher Abschatzung sub dato den 2. Aprilis Anno 1693. dh. der St. Str: geschworne Werckmeistere angeschlagen worden für 800. lb. Wie u. welchergestalt die verstorbene fr. seel. die behaußung an sich gebracht besagt ein pergamen Kauffbrieff mit der St. Str. anhangenden Contract Insiegel verwahrt datirt den 14. Maÿ Anno 1678. mit N° 2. notirt. Ferner ein pergamen Kauffbrieff mit deß Kleinen Raths alhier anhangenden Insiegel datirt den 26. Octobris Anno 1584. Dabei noch 7. alte pergamen repe: Kauf u. abgeloßte Zinßbrieff und andere schrifftliche bericht gebund. Zu befunden alles mit alten N.is 41 et 10. Signirt und nach beschehener Vorlegung dabei gelaß.
– Abschatzung donnerstag den 2.ten Aprill 1693. Auff begehren, deß Ehrhafften vnd beschaidenen H Johann Friderich Redtwitz als geordtneter Vogt fraw Anna Ursula Reiterin, geborene Erhardtin See. hinterlaßenen Erben behausung, llhier ind er statt straßburg auff dem Roß Marck, Ein Eck neben der Krebsgaßen, ein seits Neben Meister hanß Martin Küntzel dem Zimmerman, hinten auff H Johannes Köck dem Kieffer stoßent welche behaußung sampt hinter gebeÿ Klein höfflein, Vnnd ein geschälter bronnen, Auch Überige begrieff, Recht Vnd Gerechtigkeit, wie solches in der besichtigung befunden, Vnd dem jetzigen preiß Vnd werth nach angeschlagen, Vor Vnd Vmb Ein Taußent sechs hundert gulden. bezeigens der Statt Straßburg geschworne werckhleuthe. [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawenwerckhs, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werck Meister des Maur hoffs.
Sa. Haußraths 153, Sa. Früchten 13, Sa. Silbergeschmeidts 14, Sa. Guldiner Ring 13, Sa. der baarschafft 42, Sa. Lehren Faß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 178, Sa. Eÿgenthumb abe einer behaußung 800, Sa. Schuld 35, Summa summarum 1222 lb – Schulden 426 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 796 lb
Wÿdembs Verfangenschaft die Verstorbene fraw seelig oder nunmehr ser Sohn und Erb yß Frawen Mariæ Ehrardin gebohrner Eisiniußin Ihrer Stieff Mutter so lang dieselbe im Leben sein wird ane25 pfund (…)

L’héritier Henri Reuther loue la maison au bailli de Wolfisheim, Jean Georges Fleischmann

1693 (30.5.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 428
H. Henrich Reuther, mit beÿstand H. Philipp Jacob Erhard Schaffner zu St. Margarethæ und Agneßen seines Vettern und H Johann Friderich Redwitzen, Notarÿ Publ. deßen noch ohnentledigt. Vogts
hatt in gegensein Herrn Johann Georg Fleischmanns hoch Gräffl. hanauischen Ambtschaffners Zu Wolffsheim
Verlühen, Eine behaußung, mit allen deren Gebaüen begriffen und Zugehördt außerhalb deß größern an p H. XV. Johann Jacob Richshoffern verlehnten Keller, allhier am Roßmarckt an der schilts gaß gelegen auff ein Jahr lang von Johannis Baptistæ dieß Jahrs an zu rechnen umb einen Zinß nemblich 30 pfund

Le précepteur Henri Reuther hypothèque la maison au profit de Jean Schmid, receveur à la fondation Saint-Marc. En marge, quittance accordée par la propriétaire suivante

1693 (28. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 650-v
H. Henrich Reutters, Præceptor privatus
hatt in gegensein H. Johannis Schmids, Schaffners der großen Allmosens Zu St Marx – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, hauß, höfflein, hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weith. Zugehördt. recht. und gerechtigkeit. alhier auff dem Roßmarck an der Krebsgaß einseit ist ein Eck an d. Krebsgaß, and. seit neben ans Martin Kintzem dem Zimmermann, hind. auff Johann Kecken den Kieffer stoßend geleg.
[in margine :] (…) in gegensein Fr. Mariæ Ursulæ gebohrne scheurerin, weil. H. Johann Georg Metzgers, E.E. großen Raths gewesenen beÿsitzers sel. nachgelaßene Wittib, alß jetzmahliger Besitzerin deß Underpfands (Quittung) den 30. 7.bre 1694

Henri Reuther vend la maison à Marie Ursule Theurer veuve du conseiller Jean Georges Metzger

1694 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 436
H. Heinrich Reuther, Præcepr. privatus
hatt in gegensein Fr. Mariæ Ursulæ gebohrner Theurerin weÿl. Hn Johann Georg Metzgers E.E. Großen raths alten beÿsitzers nun seel. hinterlaßener Wittib mit beÿstand Hn Johann Friderich Theurers, Schaffners der Fabric deß Münsters allhier ihres leiblichen Bruders und vogts
Hauß, Höfflein, Hoffstatt, mit allen übrig. deren Gebaüen, begriffen, Weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, allhier vff dem Roßmarckh ahne der Krebsgaß, einseit ist ein Eck anderseit neben Hans Martin Küntzel dem Zimmermann hinten auff weÿl. Hn Johann Kecken gewesenen Kieffers nun seel. hinterlassener Wittib stoßend gelegen, welche behaußung zu Vorhin umb 300 lb Capital dem Stifft St. Marx, Mehr umb 75 capital (So dann umb 50 lb Capital verhafftet) – umb 375 pfund

Marie Ursule Theurer épouse en premières noces le marchand Jean Stædel en 1652 puis le marchand de bois Jean Georges Metzger en 1658  contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenuesten Vndt Vorgeachten Herrn Johann Georg Metzgern, Holtzhändlern Vndt burgern alhie Zu Straßburg ane einem, So dann der Wohl Ehren Vndt tugendreichen Frawen Mariæ Ursulæ Theürerin Weÿland deß Ehrenvesten Vnd Fürgeachten, Herrn Johann Städels Kauffhauß beambten Vndt burgers alhie seel. hinderlaßener Fraw wittwen, am andern theil – So geschehen und verhandelt un der obermelter statt Straßburg auff Montag d. 3. Tag des Monaths Maÿ Im Jahr des herren als mann Zalte 1658. (Original joint)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 543, n° 6)
1652. Festo Paschatos den 18. Aprilis. H Johann Städell der handelßmann, weiland des Ehrenvesten, fromm fürsichtigen vnndt weißen herren Christophori Städels dißer Statt Altenn herren Ammeisters hinderlaßener Ehelicher Sohn vndt J. Maria Ursula, herrn Johann Theürers burgers vnd dißer Statt Stall Eheliche dochter – Dienst. 27. April in der Ruprechts Auw, Weinsticherstub (i 291)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 120, n° 21)
1658. Eod. [Dncâ Rogat 16. Maii] H: Johann Görg Metzger der Holtzhändler H Johann Ludwig Metzgers deß holtzhändlers ehl. nachgel. Son, Fr. Maria Ursula H Johann Städel deß Kauffhauß Verwanten hinterlaßene Witt. Dienst. 25. ex p.mission vff die Maurer Stub (121)

Jean Georges Metzger meurt en 1683 en délaissant quatre enfants. La succession comprend plusieurs maisons au quartier des Charrons

Marie Ursule Theurer dresse plusieurs testaments où sont citées ses filles Susanne Brackenhoffer et Ursule Marheinicke

1705, cote 63 not 1 (Pièces éparses), C. J. Pantrion
(Fragment de protocole) Nachdisposition […] in einer ane der obern Straßen gelegener mir Notario Zuständigen behaußung auff Montag den 2. Monats Julÿ Im Jahr als mann Zahlte 1703 – Ich Jacob Christoph Pantrion
Testament – Ich Maria Ursula Metzgerin, gebohrne Theurerin, urkunde und bekenne hier mit und in krafft dießes, demnach Ich eine so wohl in meinem den 20. Decembris 1702. Vor Notario und gezeugen auffgerichteten Testamentum nuncupativum auß in der den 2. Julÿ 1703. Vorgenommenen Nach Disposition, änder: minder: und mehrung nach meinem wohlgefallen per expressum Vorbehalten, als will Crafft solchen beschehenen reservats (…)
ferners geordnet und meinen beeden döchtern, Frawen Susanna Brackenhofferin und frawen Ursula Marheiningin Zu einem Andencken legirt und Vermacht haben, denjenigen Antheil Von einem Gültguth Zu Ingenheim – beschehen in mein Notarÿ in der Straßen, ohnfern dem Spiegelgäßlein gelegenen behaußung deren Schreibstuben mlit den fenstern auff die gaß stoßend (…) Dienstag den 30. Junÿ Anno 1705.
Testament – die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Maria Ursula Metzgerin, gebohrne Theurerin, weÿland Herrn Johann Georg Metzgers E. E. Großen Raths geweßenen Beÿsitzers seel. nachgelaßene Fraw Wittib (…) auß damahlen gehabten wichtigen Vrsachen frawen Mariæ Salome Strintzin gebohrner Städelin Ihrer Enckelin in dem dritten paragrapho deßelben, allein, 100 Reichßthaler Zu einem legat verschafft, und damit Von übriger Ihrer Verlaßenschafft gäntzlichen excludirt und außgeschloßen

L’inventaire après décès (non conservé) de Marie Ursule Theurer est dressé en 1709. Une part des biens revient aux enfants de son fils Jean Christophe Stædel lors du partage

1709, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über weÿl. Fr: Maria Ursulä geb. Theurerin auch weÿl. H. Rathh. Joh: Georg Metzgers hinterbl. Wittib Verl. samt deren Abtheilung und Subdursion weÿl. H. Joh: Christoph Städels hinterl. 3. Kind. daher ererbten Großmütterlichen Guths de 1710

Le tuteur des enfants de Jean Ulric Marheinicke loue la moitié de la maison à Jean Brackenhoffer (cohéritier et futur propriétaire)

1719 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 593 n° 213
hr. Caspar Schmidt Exs: alß vogt Joh: Ulrich Marheinicken 3 KK lezter ehe beÿständlich Maria Ursula der altesten Curandin
hatt in gegensein H. Joh. Brackenhoffers
entlehnt, ihre halbe theil ahn einer eckbehausung ahn der Krebsgaß auf dem rossmarckt anderseit neben La Bastille hinten auff die hornische E. E, auf 4 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt. nächstkünfftig, um einen jährlichen Zinß nemlich 18 lb

Lors de son mariage avec le boutonnier Jean Jacques Hæckel, Marie Ursule Marheinicke apporte le tiers de la maison marché aux Chevaux qui provient de sa grand-mère

1721 (16. Xbris), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 29) n° 776
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenhafft und Vorachtbahre Herr Johann Jacob Häckel, Knöpffmacher und Seidenhändler und die Viel Ehren und Wohl tugendhaffte Frau Maria Ursula gebohrner Marheinickin beede Eheleüthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihren angefangenen Ehestand zugebracht und sich nach außweiß ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung für ohnverändert mit einander auffgerichteten Eheberedung für ohnverändert eigenthümlich Vorbehalten hatt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer gegenwärtigkeit (-)

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg ahne der Neuen brucken gegen dem Rooßenbad gelegenen Weÿl. Herrn Johann Niclaus Wittmars deß gewesenen Paßmentirers und Seidenhändlers sel. hinderlaßenen Erben Zuständigen Von beeden eingangs erwehnten Eheleuthen lehnungsweiß bewohnenden behausung ist befunden worden Wie folgt.
Eigenthumb ane antheil Häußern (F.) Erstl. den dritten theil ane der hälffte Vor unvertheilt das ist der sechßte theil Von und einem hauß, höfflein und hoffstatt, mit allen übrigen andern Gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg auff dem Roßmarck ahne der Krebßgaß einseit ist ein Eck ahne gedachter gaßen anders. neben Mons. La postille Directeur à la Candine, hint. auff weÿl. Joh: Jacob Hornen dem schneider stoßend, ist freÿ Ledig und eigen und ist solcher sechßten theil hiehero ohnpræjudicirlich Zu æstimirt vor 150. lb. Darüber bes. i. teutsch. pergamenteer Kauffbr. mit d. C. C. Stub anhangendem Ins. Verwahrt dat. d. 5.to Julÿ 1694.
(F.) It. den dritten theil von dreÿ achten theilen Von und ahne einer behaußung allhier Zu Straßb. ahne der Waßersupp gaß (…)
Des Ehemanns Vermögen. Sa. Haußraths 262, Sa. der Wahren und Werckzeug Zum Knöpffmacher und der Saidenhandlung gehörig 2151, Sa. der Wein und Lähren Faß 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 55, Sa. der goldenen Ring 23, Sa. der baarschafft 31, Summa summarum 2533 lb – Sa. der Pfenningzinß hauptgüter auß deß Ehemanns Nahrung zubezahlend 1934, Nach solchem abzug 598 lb – dazu gelegt die Ihme gebührige helffte ahne denen haußsteuren so thur 22, Welchem nach deß Ehemanns sambtlichen eigenthümliches Vermögen in allem außmacht 621. lb
der Ehefrauen eigenthümliche Nahrung, Sa. haußraths 128, Sa. der Wein und Lähren Faßen 21, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 49 Sa. der Goldenen Ring 52, Sa. der baarschafft 50, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 333, Sa. Eigenthums ane antheil häußern 160, Sa. der Gülth von liegenden güthern 19, Summa summarum 815 lb – dazu kombt der Ihro gebührige halbe theil ahne denen haußsteuren 22, der Ehefrauen samptliche eigenthümliche Nahrung 837 lb

Une autre partie de la maison revient à Susanne Metzger, femme d’André Brackenhoffer, au nom de laquelle elle est citée dans les actes concernant les maisons voisines. André Brackenhoffer meurt en octobre 1702 en délaissant deux fils issus de son premier mariage avec Susanne Dorothée Engel et deux enfants du deuxième mariage avec la veuve

Jean Brackenhoffer devient seul propriétaire de la maison le 24 octobre 1729 en acquérant les parts de ses cohéritiers dans la succession de leur grand-mère Marie Ursule Theurer. La cession annexée à l’inventaire n’est pas conservée mais figure parmi les titres allégués lors de l’inventaire dressé en 1754. Les experts estiment alors la maison 750 livres

Les héritiers testamentaires de Jean Brackenhoffer, les trois fils de sa dernière femme, vendent la maison 2 750 livres en 1766 à Jean Philippe Beyckert, docteur et professeur en théologie de l’Université et chanoine du Chapitre Saint-Thomas. L’acte comprend en annexe un état des titres remis à l’acquéreur

1768 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 478, not. royal Humbourg, 1 juillet 1766 (6 E 41, 123)
auf Ansuchen H. Johann Philipp Beÿkert S.S. Theol. Dr. & Prof. und des Capituls zu St. Thomä canonici und H. Johann Georg Riedlin gnäd. H. derer XV. Botten (wurde nachfolgendes Contract einverleibt)
Sr Jean Georges Riedlin sergent de la Chambre de MM. les XV. de cette ville tant en son nom qu’en celuy Jean Jacques Riedlin et Jean Riedlin ses frères chirurgiens
à Mr Jean Philippe Beyckert Docteur et professeur en théologie de l’Université et chanoine du Chapitre de St. Thomas
la maison scituée en cette ville au coin à droite en entrant dans la rue de l’Ecrevisse vis à vis la Place de Broglie, d’une part vers le Broglie, N.N. d’autre part dans la rue de l’Ecrevisse un serrurier, avec petite cour et toutes ses appartenances et dépendances – aux vendeurs comme héritiers testamentaires de Jean Brackenhoffer notaire juré public – à commencer sa jouissance au jour du décès de De Marie Salomé née Unger mère des vendeurs veuve en premières noces de Jean Jacques Riedlin chirurgien et en secondes noces du Sr. Brackenhoffer notaire laquelle a l’usufruit pendant sa vie durante – moyennant le prix de 11 000 livres
[Joint] Specificatio dererjenigen Documenten welche die herren Riedlin Gebrüdere Mir zufolg vor herrn Humbourg Königl. Notario den 1. Julÿ jüngsthin in Gunst meiner Vorgegangenen Verkaufs der aufm Roßmarckt an der Krebs gaß gelegenen behaußg. eingehändigt 1. Einen pergamentenen Kaufbrief dedato 14. maÿ 1678 laut welch Anna Ursula Erhardin besagtes haus erkauft hat, 2. Einen andern pergamentenen Kaufbrief dedato 5. Julÿ 1694 laut welchen Maria Ursula geb. theurerin weÿl. H. Joh. Georg Metzger seel. hinterlassenen Wittib gedachtes haus käuflich an sich gebracht, 3. Ein Extract aus dem den 24. 8.bre 1729 über ged. Fr. Metzgerin geb. Theurin Verlassenschafft durch H. Not. Pantrion aufgerichtete Abtheilung Concept aus welchem erhellet, daß ged. haus H. Not. Brackenhoffer eigenthümlich im Loos zugefallen, 4. Ein Extract Inventarÿ über weÿl. H. Not. Brackenhoffers seel. Verlassenschafft durch herrn Not. Häring den 22. Januarÿ et seqq. 1754 aufgerichtet, beweißend 1. die benennung des verstorbenen H. Not. Brackenhoffers seel. Erben, 2. i. Auszug des erstged. H. Not. aufgerichtete, testamenti die Erb Einsatzung betreffend, 3. die beschreibung des durch mich erkauften haußes – Straßburg den 1. Augusti 1766

Fils de tonnelier, le professeur à l’université et prédicateur dominical Jean Philippe Beyckert épouse en 1747 Susanne Madeleine Frœreisen, fille d’un docteur en théologie : contrat de mariage, célébration
1747 (28. Augusti), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 54) n° 377.b
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrwürdigen und wohlgelehrten Herrn M. Johann Philipp Beÿckert, Treufleißigen Præceptori Superioris Gÿmnasÿ und nunmahligen Sonntäglichen Mittags Prediger, weÿland des Ehren und wohlachtbaren Herrn Johann Beÿckert, gewesenen Kübler und burgers allhier Zu Straßburg mit der Ehren und tugendsamen Frauen Susanna Sabina gebohrner Frantzin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem Herrn Bräutigam ane einem
So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauen Susanna Magdalena Fröreißin des hoch Ehrwürdig, hochachtbaren und hochgelehrten Herrn Johann Leonhard Fröreißen, der heiligen Schrifft hochberühmten Doctoris und Professoris publici ordinarÿ, Capituli Thomani Canonici, Eines Wohl Ehrwürdigen Kirchen Convents hochmeritirten Præsidis und Pastoris in der neuen Kirchen und vornehmen burgers allhier mit der Wohl Edlen hoch ehr und Tugendbegabten Frauen Susanna Magdalena gebohrneen Mühlbergerin ehelich erzeugten Tochter, alß der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – Welche Ehepacta abgehandelt worden, in der königlichen Statt Straßburg auf Montag den 28. Augusti 1747. [unterzeichnet] Joh: Philipp beÿckert als Hochzeiter, Susanna Magdalena Fröreisin als Hochzeiterin
Hrn M. Joh: Philipp beÿckers Eheberedung. demselbe ist das zweÿte Exemplar nebst dem Inventarium illatorum durch mich überlüfert worden den 29. Octobris Anno 1749.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 263-v, n° 1013)
1747. Mittw. d. 13. Sept. seind nach ordentl. Proclamat. Ehl. copul. u. eingesegnet worden, H M. Johann Philipp Beickert lehrer beÿ Hießigen Obern Gymnasio, Sonntäg. Mittags Prediger u. b. allhier, weÿl. H Johannes Beickert gewesenen Küblers u. b. allhier nachgelass. Ehl. Sohn, u. J. Susanna Magdalena S. T. H Johann Leonhard Fröreißen SS. Theol. Doct. u. Prof. P. O. Capituli Thom. Canon. Conventus Eccles. Præsidis u. Pastoris Primarii bey dieser Ev. Prediger Gemeinde Ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] L. Joh: Philipp Beÿckert als Hochzeiter, Susanna Magdalena Fröreisin als Hochzeiterin (i 269)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1748 (6.8.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 42) n° 891
Inventarium über Herrn Johann Philipp Beÿckert Professoris Poeseos publici ordinarÿ et Ecclesiastæ und Frauen Susannæ Magdalenæ gebohrner Fröreißin beeder Ehepersohnen und burgere einander Zu Straßburg einander Vor unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1748. – und vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in beÿsein herrn Johann Samuel Fingado Courtier, des Eheherrn Stieff vatters und der Ehefrauen geehrten Eltern auf Dienstag den 6. Augusti Anno 1748.

Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen betreffend, Sa. haußraths 88, Sa. Anschlags der Bibliothec. 250. Sa. Silbers 14. Sa. Goldenen Rings 6, Summa summarum 419 lb Wann darzu gerechnet wird die Ihme dem Eheherrn ane hernach beschriebenen haußsteuren gebührige helffte antreffend 235 lb, so beträgt des Eheherrn in die Ehe begrachtes eigenthümliches Vermögen 654 lb
diesemnach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe Gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 239, Sa. Silbers 61, Sa. Goldener Ring und geschmeids 185, Sa. baarschafft 89, Sa. Schulden 750, Summa summarum1326 lb – darzu gerechnet die Ihro ane den haussteuren gebührige helffte außwerffend 235 lb, So belaufft sich der Ehefrauen gesambte in die Ehe gebrachte eigenthümliche Nahrung auf 1561. lb

Jean Philippe Beyckert devient tributaire chez les Tonneliers dont son père fait partie
1748, Protocole des Tonneliers (XI 394)
(f° 511) Dienstags d 12. 9.bris 1748 – Hr Professor Joh: Philipp Baickert erhalt auff producirten Stall schein vom 31.t Julÿ jüngst das Zunfftrecht und Zahlt als eines Zünfftigen Sohn 1 lb 1 ß pro feur eÿmer 10. ß pro protoc. 5 ß

Jean Philippe Beyckert vend la moitié du pignon de sa maison à son voisin le limonadier Sébastien Lebrun

1778 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 155
SS.TT. H. Johann Philipp Beÿckert SS. Theologiæ doctor und professor auch Presidial vicarius conventus ecclesiastici
in gegensein H. Sebastian Lebrun des marchand limonadier
die helffte des dem H. verkäuffer biß anher gantz eigenthümlich zugehörigen gäbels wie solche sich zwischen ihnen parthen ane dem Roßmarckt gelegenen häußern befindet
wobeÿ ankaufendem H. Lebrun verbunden seÿn soll sothanen gäbel auff seinen kösten gantz allein soweit fort zu führen als erforderlich seÿn wird nun das durch des neuen gebäudes so er H. Lebrun anjetzo auffbauen läßt völlig zu zumachen, solcher gestalten der gantze gäbel von unten bis oben hinaus unter ihnen parthen immer gemeinschafftlich seÿn und bleiben, es verspricht weiters kauffender H. Lebrun auff seinen kösten das durch si* auff verkäuffer H. Dr Beÿckert behausung stehet und zwar denjenigen theil deßelben so auff sein H. Lebrun haus stoßet dergestalten einzurichten werde, deren die einte auff die straß gerichtet werden muß, der andere aber verpflichtet sich H. Lebrun in seine gerechtigkeit auff zu nehmen, diese känlen selbsten aber mit bleÿ oder mit kupffer zu belegen – um 50 gulden

Jean Philippe Beyckert meurt en 1787 en délaissant un fils médecin à Lutringhausen qu’il réduit à la part légitime en lui substituant ses éventuels enfants et une fille. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 124 livres, celle des héritiers à 2 632 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 350 livres, le passif à 4 796 livres.

1787 (11.12.), Me Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1487) n° 131
Inventarium über Weiland des Hoch Edelgebohrnen Hoch: Ehrwürdig und Hochgelehrten H. Johann Philipp Beykert, S.S. Theol. geweßten Doctoris et Prof. publ. Ord: Cap. Thom. Can. und Eines Wohl Ehrwürdigen Kirchen Convents Vice Præsidis auch vornehmen burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1787. – nach seinem Mittwochs den 26. 7.bris dieses Zu End laufenden 1787. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf geziemedes Ansuchen S. T. Frauen Susannæ Magdalenæ gebohrner Fröreißin, der dißorts hinterbliebenen Frau Wittib unter assistentz H Johann Friderich Greiß, Notarii publici et practici auch burgers allhier – So geschehen in der königlichen Stadt Straßburg auf dienstag den 11. ten Decembris 1787.
Der Verstorbene Herr Doctor seel. hat mit eingangs gemelter seiner hinterbliebenen Frau Wittib nachbenandte Zweÿ Kinder Ehelich erzogen und per Testamentum Zu Erben instituirt und verlaßen als 1. Herrn Philipp Jacob Beÿkert Medicinæ Doctorem und Physicum Zu Lutrinshausen auch burgern allhier, seinem Sohn, jedoch nur für die Ihme Vom Rechtswegen gebührige Legitimam. Für alles übrige aber was nach abzug des Ihme erblich gebührenden Legitimæ ane dem ersten Stammtheil, nach abzug derer præ: und Legaten uebrig Verbleiben wird, unter Vorbehalt jedoch besagten Sohns davon habenden lebtägigen Genußes erstgedacht seines Sohns etwa ehelich erzeugtende Kinder, mit substituirung nachbenandter seiner Frauen tochter und dißorts mit Erbin, wie auch dero etwa ehelich erzeugenden und verlaßenden Kinder, falls besagter Sohn ohne Verlaßung ehelicher Leibs Erben versterben solte, In den Ersten Stammtheil. In welch abweßenden H Sohns Namen H Johann Friderich Müller der Handelsmann und burger allhier als Zufolg (…) Procuration sub dato 13. Novembris 1787. hierzu in specie constituirter H Mandatarius, dieser Inventur persönlich abgewartet. Namens obbemelten H. Sohns etwa ehelich erzeugenden Kindern, als für das residuum ane dem ersten Stammtheil instituirter Erben aber ist beÿ diesem geschäff Erschienen S. T. Herr Johann Leonhard Froeresien, Juris Consultus und E. E. Kleinen Raths hochverdienter Referendarius auch vornehmer burger allhier als deroselben vermög (…) constituirt und geschworner Vogt, welcher deren Interesse hiebeÿ bestens observirte,
So dann 2° S. T. Frau Susannam Magdalenam Bleßigin gebohrne Beÿkertin, des hoch Edel Vest und Hochgelehrten Herrn Mag: Johann Lorentz Bleßig, S. S. Theologiæ Professoris publici ordinarii auch vornehme burgers dahier Frau Eheliebstin welche unter assistenz erstbesagt Ihres Eheherrn dieser Inventur persönlich beÿgewohntn In den Zweÿten Stammtheil.
(Procurations) den 23.sten Octobris 1787, Philipp Jacob Beÿckert. Medic. Doctor legalis in Luttringhaußen

Eigenthum ane einer Behaußung (T.) Nemlichen Eine Behaußung, höflein und hoffstatt, sambt allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt, einseit neben H Lebrun dem Caffé sieder anderseit ist ein Eck ane der Krebsgaß, und hinten auf gedachten H Lebrun stoßend, so freÿ ledig und eigen und durch H. Valentin Boudhors löbl. Stadt Bau Inspectoren, H Joseph Kaltner Werckmeister des Maurhofs und H Klotz Werckmeister löbl. Stiffts Frauenhauses laut deren zu dieses Inventarii concepti gelieferten schrifftlichen Abschatzungs Zeduls,Vom 3. Januarÿ 1788 angeschlagen worden pro 2000 lb. Darüber besagt einer, Vor H Humbourg Notario regio allhier unterm 1. Julÿ 1766. gefertigter und den 12. Julÿ 1768. in Löbl. C. C. Stub enregistrirter und mit dero aufgedrucktem größern Insigel verwahrter frantzösischer pergamentener Kauffbrieff. Dabeÿ befinden sich Zween alte teutsche pergamente Kauffbrief in allhiesiger C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de datis 5. Julÿ 1694. und 14. Maÿ 1678.
Ergäntzung der Frau Wittib währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Vermögen, Zufolg des über beeder geweßener Ehepersonen einander für ohnverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch nun Weiland H Johann Philipp Lichtenberger den 6. Augusti Anno 1748. auffgerichteten Inventarii (…)
Eigenthum ane einer behaußung und garten (W.) Nemlichen Eine behausung (…) gelegen in den Flecken Dorlißheim (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia des abgeleibten Herrn Doctoris see. errichteten Testamenti in scriptis solemnis Clausi
der hinterbliebenen Frau Wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. Silbers 7, Sa. Goldener Ring und dergl. geschmeids 56, Sa. Eigenthums an einer behausung und garten 188, Sa. der Schuld 150. Summa summarum 401 lb – Schulden 277 lb, Nach deren Abzug 124. lb
dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung 27, Sa. Silbers 6, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. des ohnveränderten Guths 2746, Summa summarum 2782. lb – Schulden 152, Deducendo verbleibt 2632. lb
Endlichen folget auch die beschreibung des gemein verändert und theilbaren Guths, Sa. haußraths 133, Sa. der Bibliothec 75, Sa. Wein und Faß 275, Sa. Silbers 64, Sa. Goldener Ring 13; Sa. baarschafft 84, Sa. der Pfenningzinß und deren hauptgüthere 3125, Sa. Eigenthums ane einer behausung 2000, Sa. derer Schulden 578, Summa summarum 6350 lb – Schulden 4796 lb, Deducendo verbleibt 1543. lb
Stall Summa 3745 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auf Montag den 28. Augusti 1747.
Copia Testamenti in scriptis solemnis Clausi. Demnach Ich Johann Philipp Beÿckert (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 17. Martÿ Anno 1775. – Actus depositionis. Freÿtags den 17. Martÿ Anno 1775, Langheinrich, Not. juratus
Index Librorum (joint, catalogue imprimé de vente)

Susanne Madeleine Frœreisen meurt l’année suivante après avoir légué sa part de maison à sa fille. L’inventaire dressé l’année précédente est révisé.

1788 (12.7.), Me Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1488) n° 135
Rectificatio Inventary über Weiland S.T. Herrn Johann Philipp Beÿckert, S.S. Theologiæ gewesenen Doctoris et Professoris publici ordinarii Capituli Thomani Canonici und Eines Ehrwürdigen Kirchen Convents Vice Præsidis auch burgers allhier zu Straßburg seel. Verlassenschafft, so durch mich unterschriebenen Notarium den 11.ten Decembris 1787 errichtet und ohnlängst auf Löbl. Stadt Stall abgehandelt worden ist.
Summarischer Calculus über Weiland S. T. Fraun Susannæ Magdalenæ Beÿckertin gebohrner Fröreisin des vorbenahmbsten Weiland S. T. Herrn Doctoris et Professoris Johann Philipp Beÿckert seel. hinterbliebener und den 6. Meÿ 1788 auch verstorbenen Frauen Wittib Verlaßenschafft

Nach anleitung des durch mich unterschriebenenn Notarium über besagten dero Eheherrn seel. Verlaßenschafft den 11. Decembris 1787. errichteten und ohnlängst auf löbl. Statt stall abgehandelten Inventarii wie auch der Vorstehenden darüber gefertigten Rectification gezogen
Der Frau Wittib Eigenthümlich belauffet sich laut obangeregten Inventarÿ folio 206 auf 649 lb
deme ist anjezto beizufügen deroselben hinterlassenes an Ihrem Lein gehörig geweste Kleidung 30 lb. Thut beedes 679 lb
Vergleich, Ausweiß und Erörterungs Register über Weiland S.T. Fraun Susannæ Magdalenæ Beÿckertin geb. Froereißin auch weiland S.T. H. Johann Philipp Beÿckerts
(Cession der behausung zu Dorlißheim)
Copia Testamenti Clausi. Demnach Ich Susanna Magdalena Beÿckertin gebohrne Fröreißin (…). Drittens so prælegire ich dieser meiner tochter Susannæ Magdalenæ Beÿckertin noch ferner meinen dritten theil ane der wehrender meiner Ehe erkaufften behausung gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt einseit neben N Dijon, anderseit ein Eck ane der Krebsgaß, hinten auf einen schloßer stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig und eigen, vor und um 2000 gulden hiesig currentgeld, Welche 2000. fl.diese meine tochter gegen beziehnung des dritten theils obgedachter behausung in meine künftige Verlaßenschafft einzuschiesen obligirt, aber auch ihren antheil daran wieder zu beziegen berechtiget seÿn solle – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 14. Martÿ Anno 1775.
Actus Depositionis. Dienstags den 14. Martÿ Anno 1775. / T Johann Daniel Langheinrich

La maison revient d’après le testament précédent à Susanne Madeleine Beyckert qui a épousé en 1780 Jean Laurent Blessig, qui est fils de poissonnier et professeur en philosophie : contrat de mariage, célébration

1780 (26.4.), Me Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1489)
(Eheberedung) entzwischen dem hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn M. Johann Lorentz Bleßig, Philosophiæ Professoris publico extraodinario und dermalig wohlbestelltem Amtprediger beÿ der Evangelischen Gemeinde zu St. Nicolai auch vornehmen burgers alhier, des Vorachtbaren Herrn Johann Lorentz Bleßig, Fischkäufers und burgers allhier mit Frauen Susannæ Belßigin gebohrner Sigwaltin, ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigam ane einem,
So dann der Hoch Edlen Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfraun Susanna Magdalena Beÿkertin, des Hoch Edel gebohrnen Hoch Ehrwürdig und hochgelehrten Herrn Johann Peter Beÿkert S.S. Theologiæ Doctoris et Professoris publici ordinarii Capituli Thomani Canonici und Eines Wohl Ehrwürdigen Kirchen Convents vice Præsidis auch vornehmen Burgers allhier mit S. T. Frauen Susanna Magdalena gebohrner Fröreisin ehelich erzielten Jungfer tochter als der Jungfer braut ane dem andern Theil
So beschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg auf Mittwoch dem 26. Aprilis Anno 1780 [unterzeichnet] Johann Lorentz bleßig, Prof. Publ. Extr. als bräutigam, Susanna Magdalena Beÿckertin als Braut
(…) Attestirt mit eigenhändiger Nahmens unterschrifft und mit gedrucktem gewohnlichen Notariat Insiegel Straßburg Anno et die ut supra.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 15, n° 17)
Im Jahr 1780 Montags den 8. Maji sind nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen dominicâ Rogate et Exaudi, Abends um fünf Uhr in offentlicher Kirche ehelich eingesegnet worden S. T. H. Johann Lorentz Bleßig Profesor Philosophiæ Extraordinarius, Sonntäglicher Amtprediger Zu St Nicolai und burger allhier Hrn Johann Lorentz Blessigs Fischhändlers und burgers allhier und Frauen Susanna gebohrner Sigwaldin ehelich lediger Sohn, Und Jgfr. Susanna Magdalena Beÿckertin S. T. Hrn Johann Philipp Beÿckerts S. S. Theologiæ Doctoris, Professoris Publici Ordinarii Canonici zu St. Thomæ , E E Kirchen Convents Vice-Præsidenten Gymnasiarchæ und Pastoris beÿ unserer Prediger Kirchen und fraun Susanna Magdalena gebohrner Froereisin ehelich erzeugte Jgfr tochter [unterzeichnet] Johann Lorentz Blessig, Prof. Publ. Extr. als Hochzeiter, Susanna Magdalena Beÿckertin als Braut (i 17)

Jusqu’alors professeur extraordinaire en théologie, Jean Laurent Blessig est nommé en 1785 professeur ordinaire de philosophie à l’Université
1785, Conseillers et XXI (1 R 211)
H. Johann Lorentz Blessig Prof. extraord. Theol. wird zum Professore ord. Philosophiæ nominirt. 237.
(p. 237) Samstag den 12. November 1785. – H. XIII Hennenberg Namens der Hochverordneten Herren Scholarchen trägt vor, daß voriger Donnerstag als den 10. dieses in conventu academico H Johann Lorentz Bleßig Professor Theologiæ extraordinarius zu einem Professore ordinario Philosophiæ erwählet worden, welche Wahl er Mghh. zut obrigkeitlichen Confirmation Vorzutragen die Ehre habe.
Nachdem hierauf H. Generaladvocat Mogg sich vernehmen laßen, daß H Professor Bleßig durch seinen bisher bewiesenen Fleiß und Eifer, wie auch seine übrigen Verdienste sich dieser beförderung würdig gemacht
als Wurde auf den Antrag des auf der Obern banck vorsitzenden Herrn Stättmeister von Bulach Erkannt, daß die bei dem den zehnten dieses gehaltenen academischen Convent geschehene Wahl Obrigkeitlich zu confirmiren, sofort H Johann Lorentz Bleßig als ordentlicher Lehrer der Philosophie beÿ allhiesiger Universität anzuerkennen seÿe.

Jean Laurent Blessig meurt dans une maison près du Temple-Neuf en délaissant ses neveux pour héritiers
1816 (26.6.), Strasbourg 4 (46), Me Stoeber aîné n° 3653 – enreg. manquant F° 182 du 6.7.
Inventaire de la succession de Jean Laurent Blessig, docteur et Professeur en théologie – à la requête de Susanne Madeleine Beykert la veuve, commune en bien suivant contrat de mariage dressé par Me Heuss le 26 avril 1780
Jean Laurent Isler, gainier, tant en son nom qu’en qualité de mandataire de Jean Thimothé Isler menuisier son frère, plus mandataire d’Elisabeth Salomé Isler fille majeure à Strasbourg sa sœur et Georges Geofroid Isler pasteur à Dorlisheim son père comme tuteur de Philippe Théodore Isler, plus à la requête de de Rosine Dorothée Isler épouse de Jean Théophile Pfenning sous lieutenant de la légion royale étrangère domicilié Dorlisheim, lesdits Isler héritiers pour moitié chacun pour 1/10 du défunt leur oncle par représentation de Anne Rosine Blessig leur mère sœur germaine du défunt et à la requête de Marie Barbe Blessig épouse de Jean Michel Kaesbohrer boucher héritière de l’autre moitié du défunt son frère

dans les lieux ci après désignés faisant partie d’une maison sise à Strasbourg près du Temple Neuf n° 15
au premier étage dans la chambre à gauche sur le devant, dans la chambre à coucher, dans la chambre au milieu, dans le corridor, dans une chambre donnant dans la cour, au grenier
immeubles à la veuve à Ittenheim et Handschuheim
Dépouillement, propres à la veuve, créances 20 975 fr, don matutinal 800 fr, remplacement 26 626 fr, total 48 401 fr
biens propres du défunt garde robe 212 fr, bibliothèque 1800 fr, argenterie 174 fr, remplacement 2212 fr, ensemble 4398 fr, déduire don matutinal 800 fr, reste 2598 fr
communauté meubles 1704 fr, tonneaux et vin 1423 fr, argenterie 643 fr, or 184 fr, créances 23 780 fr, total 27 704 fr, passif 29 539 fr, déficit 1834 fr

Susanne Madeleine Beyckert meurt en 1828 après avoir institué ses héritiers par testament
1828 (16.5.), Strasbourg 10 (78), Me Zimmer n° 294 – Enregistrement de Strasbourg, acp 189 f° 112-v du 19.5.
Inventaire de la succession de Susanne Madeleine née Beykert, veuve de Jean Laurent Blessig, décédée le 3 avril 1828. Testament olographe du 2 novembre 1826, déposé le 3 avril 1828 en l’étude du notaire soussigné, en la demeure du défunt rue du Dôme n° 17
à la requête des seuls et uniques héritiers tetstamentaires 1. les cinq enfants de Jean Frédéric Hermann, doyen à la faculté de droit Chevalier de la Légion d’Honneur et Caroline Dorothée Froereisen, pour une moitié chacun pour 1/10, 1. Frédérique Caroline, 2. Charles Frédéric, avocat près le Tribunal Civil de Première Instance de Strasbourg, 3. Sophie Eugénie, 4. Auguste, sous lieutenant au 43° régiment de ligne deuxième bataillon 2° compagnie actuellement en garnison à Montpellier (Hérault) représenté par Charles Hermann son frère, 5. Ferdinand Herrmann avocat né le 23 août 1807, représenté par sa mère et tutrice légale et Frédéric Louis Hammer, professeur honoraire des sciences,
2. les quatre enfants de Jean Daniel Beykert, régent au gymnase pour l’autre moitié 1/8 chacun, 1. Philippe Charles, négociant à Paris rue Lepelletier n° 20, 2. Philippine Louise veuve de Jean Frédéric Bogner, marchand coutelier, représentée par Philippe Auguste Eissen, jurisconsulté avoué près les tribunaux, 3. Frédérique Sophie épouse de Henri Ruth, conseiller d’éducation, 4. Charlotte épouse divorcée de Jean Guillaume Schübler les conjoints Ruth et femme divorcée Schübler demeurant à Hanau, Grand duché de Bade
objets légués 1511 fr, garde robe 484 fr, boiserie 324 fr, literie 198 fr, linge 609 fr, cuisine 47 fr, porcelaine poterie 195 fr, argenterie 611 fr, tonneaux et vins 203 fr, argent 847 fr, fonds rentrés 6685 fr, créances hypothécaires 42 001 fr, créances chirographaires 7492 fr, immeubles Handschuhheim, Ittenheim, Ballbronn, Truchtersheim, Wickersheim totalité meubles immeubles 70 935 fr

Susanne Madeleine Beyckert assistée de son mari Jean Laurent Blessig vend la maison à Jean Daniel Ensfelder, chef de bureau à la mairie

1799 (9 vendemiaire 8), Strasbourg 3 (45), Me Übersaal n° 492, 1. oct. 1799 – Enregistrement de Strasbourg, acp 70 F° 3 du 11 vend. 8
die bürgerin Susanna Magdalena geb. Beÿckert des bürgers Johann Lorenz Blessig Professoris allhier wohnhaft Ehegattin, unter fernerer Assistentz des brs Johann Leonhard Fröreißen, Rechtsgelehrten Richters des Tribunals gesagten départements dermaligen Directoris des Gswn: Gerichts und Präsident des Zucht: Polizei: Gerichts des Straßburger bezircks
in gegensein bürgers Johann Daniel Ensfelder Chef de bureau des Travaux Publics et Forêts bei der Municipal Verwalung des Cantons Straßburg
Eine behaußung bestehend in Vorder und Hinter: haus samt einem höflein bronnen und der hoffstatt auch aller übrigen derselben Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten mit N° 11 bezeichnet gelegen dm Gleichheits: Platz, einseit ist ein Eck an der Krebsgaße anderseit neben dem Caffehaus zur frantzösischen Comedie geschildet, so dem br Lebrun zuständig, und hinten auf eben dieses Caffehaus
Würde aber der Käuffer deßen Erben und Nachkommen vor Verfließung dieser 5 Jahre die Zahlung der Verkäuferin leisten oder auf dringen wolle, so ist dieselbe berechtiget diese verkaufte behaußung um den vorherstipulirten Kaufpreis wieder eigenthümlich an sich zu ziehen, in welchem Fall sich die Verkäuferin das Wiederkaufs Recht et Pactum de retroverendi (Faculté de rémeré ou rachat) ausdrücklich vorbehaltet – um 20 000 Francken

Jean Daniel Ensfelder, licencié en droit et adjoint à la Chancellerie, devient tributaire chez les Fribourgeois en 1790
1790 (27.1.) Protocole des Fribourgeois (XI 169)
(f° 45-v) Mittwoch den 27. Januarii 1790 – Herr Johann Daniel Ensfelder J.U.Ltus und Cancellariæ Adjunctus ersuchet E. E. Gericht Ihne dißorths als einen Zudiener leibzünfftig anzunehmen, producirt löbl. Stadt Stall Schein vom 20. Jan. 1790. woraus erhellet, daß er sich nach Ordnung gemeldet, und Zu E. E. Zunfft der Freÿburger dienen Will. Worauff
Erkandt worden, seÿe dem Comparenten in seinem behegren und zwar ob favorem Studiorum gratus Zu willfahren, folglich derselben als ein Zudiener leibzünfftig anzuehmen. Promis auf die Ordn.

Fils de notaire, Jean Daniel Ensfelder épouse en 1793 Frédérique Madeleine Weiler, fille de médecin
1793 (5 frimaire 2), Strasbourg 3 (11), Me Ensfelder – acp 19 f° 86 du 27. 9.bre (7 fri. an 2)
(Eheberedung) zwischen dem burger Johann Daniel Ensfelder, Secretario in dem Forst und bau Bureau der hiesigen Municipalitæt, burgers Johann Daniel Ensfelders Notarii publici alhier mit Weiland der burgerin Catharina Elisabeta gebohrner Tromer ehelich erzeugtem Sohn als bräutigam an eineù
uee der burgerin Friderika Magdalena Weiler des burgers Johann Friderich Weiler Medicinæ Doctoris dahier mit der burgerin Maria Magdalena gebohrner Baldner ehelich erzeugter Tochter unter berathung und autorisation ihres erstgedachten Vaters als braut am andern theil
So geschehen alhier Zu Straßburg den 5. des Monaths Friamire im Zweÿten Jahr der in Einheit und Untzetrennlichkeit bestehenden Fränckischen Republick [unterzeichnet] Daniel Ensfelder, Friderika Magdalena Weiler als braut

(Enregistrement, acp 19, f° 86) il n’y a pas de désignation d’apports sinon que Ledit Weyler pere et Marie Madeleine Baldner sa fe. donnent à la future leur fille 12000 livres
Les futurs se donnent au survivant la Jouissance de 6000 livres
plus le futur fait don matutinal a la future de 1200 livres
est comparu le Cit. Jean Daniel Ensfelder Ne. à Strasbourg pere du futur se portant fort pour ce dernier lequel a déclaré que le revebu de sondit fils n’excède pas 1500 livres par an

Jean Daniel Ensfelder et Frédérique Madeleine Weiler font dresser l’inventaire de leurs apports neuf ans après leur mariage
1802 (1 pluviose 10), Strasbourg 3 (24), Me Übersaal n° 718, 1205 – Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 73-v du 2 pluv. 10
Inventarium über des Bürgers Johann Daniel Ensfelder Rechtsgelehrten und Chef des Bureau der öffentlichen Arbeiten und Waldungen der allhiesigen Mairie und Frau Fridericae Magdalenae geb. Weiler einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachtes Vermögen, daß sie sich den 17. Frimair des zweÿen republikanischen Jahrs geheurathet, vor Notario Johann Daniel Ensfelder den 5 gesagten Monats errichteten Ehe Contracts
des Manns in die Ehe gebrachtes Vermoegen, hausrath 1362 fr, silber 262 fr, goldene ringe und Sackuhren 749 fr, baarschafft 6900 fr, liegende güther 300 fr
des mans mütterliches und von seiner Tante ererbtes Gut betreffend, Nach ausweis der über weÿl. Fraun Catharina Elisabetha geb. Tromer des brs Notarii Johann Daniel Ensfelder Ehegattin des Ehemanns Mutter Verlassenschafft den 18. dec. 1784 durch weÿl. Not. Schweighäußer aufgerichteten summarischen berechnung
Aus weÿl. Fr. Margaretha Salome geb. Tromer des auch weÿl. brs Johann Heinrich Zinck Wundartzts Ehegattin des Ehemanns Tante 19 280 fr, bibliothec, summa summarum 28 854 fr, haussteur 487 fr, des Ehemanns vermögen 29 342 fr
der Ehegattin in die Ehe gebrachtes Vermoegen, hausrath 2122 fr, silber 407 fr, gold. Rng 1899 fr, baarschafft 210 fr, angelegte Capitalia 12 000 fr, summa summarum 16 639 fr, haussteur 487 fr, der Ehegattin gut 14 110 fr

Les trois enfants de Jean Daniel Ensfelder et Frédérique Madeleine Weiler se partagent les biens de leurs parents. La maison reste dans l’indivision

1832 (4.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 63), Me Hickel n° 4185 – Enregistrement de Strasbourg, acp 210 F° 147 du 9.6.
Liquidation et partage – 1. Louise Frédérique Ensfelder épouse de Louis Chrétien Reuss, négociant, 2. Pauline Ensfelder épouse de Mathias Richard, professeur à la faculté de théologie de l’Académie de Strasbourg et pasteur à l’église réformée de la même ville, 3. Emilie Ensfelder majeure, héritiers de Jean Daniel Ensfelder, adjoint au maire de la ville de Strasbourg, décédé le 7 mars 1826 et de la succession de sa femme Frédérique Madeleine Weiler décédée le 16 novembre 1831

Quatrième observation, inventaire Me Hickel le 14 juillet 1826
Cinquième observation, décès de Mde Ensfelder, sans Inventaire, communauté établie par contrat de mariage passé le 5 frimaire 2 devant Me Ensfelder, les parties conviennent de réunir en une seule masse les biens
meubles 4683 fr, argenterie 3101 fr, deniers 2655 fr
immeubles de la communauté. 4. une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, puits et autres appartenances et dépendances situé à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Chevaux n° 11 évaluée 24 000 fr – acquis de Susanne Madeleine Beyckert épouse de Jean Laurent Blessig suivant acte reçu Me Ubersaal le 9 vendemiaire 8
5. une campagne consistant en jardin de la contenance d’environ 60 ares (3 arpents) avec maison de maitre et de jardinier, située à la Robertsau, à gauche de la route n° 3, évaluée 9000 fr – acquis le terrain en partie de Jean Pierre Martzloff fils, fabricant de tabac, et Salomé Zein et en partie de Jean Georges Schertz, négociant, et Marie Madeleine Wittmann, par actes reçus Me Ubersaal les 12 floréal 7 et 27 vendémiaire 8
à Oberschaeffolsheim – succession de M Ensfelder, biens à la Robertsau, Gimbett, Gougenheim, de la succession à Hohatzenheim, Wingersheim, Waltenheim, Bossendorf, Mennolsheim, Ernolsheim canton de Saverne
totalité de l’actif 136 214 fr, passif 328 fr
à Mde Reuss, la campagne

La fille cadette meurt en 1835. Son frère et sa sœur se partagent les biens restés indivis. La maison au Marché aux Chevaux revient à Pauline Ensfelder femme de Mathias Richard, professeur à la Faculté de théologie et pasteur à l’église réformée

1835 (18.11.), Strasbourg 8 (63), Me G. Grimmer n° 5437 – Enregistrement de Strasbourg, acp 236 F° 13-v du 23.11.
Déclaration tenant lieu d’inventaire & Liquidation avec Partage – 1. Louise Frédérique Ensfelder épouse de Chrétien Louis Reuss, négociant, 2. Pauline Ensfelder épouse de Mathias Richard, professeur à la Faculté de théologie de l’Académie de Strasbourg & pasteur à l’église réformée de la même ville, de la succession d’Emilie Ensfelder leur sœur germaine décédée le 11. 7.br 1835 – lesdits biens proviennent de la succession de Jean Daniel Ensfelder vivant adjoint au maire de cette ville et de Frédérique Madeleine Weiler suivant inventaire dressé par Me Hickel le 4 juin 1832
1. De Richard la maison
masse, immeubles, 1. une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière petite cour, puits & autres appartenances, droits & dépendances le tout situé à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Chevaux n° 11, y compris les poeles & glaces estimée 24 000 fr
biens avec moulin à Oberschaeffolsheim ; Wingersheim

Fils d’un pasteur bernois, Mathias Richard épouse Pauline Ensfelder en 1825
1825 (20.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 49), Me Hickel n° 1833 – Enregistrement de Strasbourg, acp 172 F° 196-v du 21.4.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Mathias Richard, docteur en théologie, professeur à la faculté de théologie de l’Académie de Strasbourg pasteur à l’église réformée de la même ville demeurant place d’Armes n° 13 à Strasbourg, fils majeur de Pierre Richard, pasteur à Niederbipp canton de Berne et d’Anne Kielmann
Pauline Ensfelder, fille majeure de Jean Daniel Ensfelder, adjoint de M le maire de Strasbourg, membre du Directoire du Consistoire général de la confession d’Augsbourg des départements des Haut et Bas Rhin, et de Frédérique Madeleine Weiller demeurant place du Broglie n° 11

Pauline Ensfelder meurt en 1858 en délaissant un fils et une fille

1858 (26.6.), Me Zeyssolff, (actes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Mathias Richard, professuer à la faculté de théologie à Strasbourg et Pauline Ensfelder sa femme & de la succession de cette dernière décédée le 12 janvier 1858, dressé à la requête 1) du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Hickel le 20 avril 1825
2) Valérie Richard, majeure à Strasbourg, agissant tant en son nom que comme mandataire de Paul Théodore Richard, chimiste à Mulhouse
Communauté. Un mobilier estimé 1445
1 ha 37 a 75 terre ban de Mænnolsheim
Succession. 2 ha 29. 97 terre ban de Gouguenheim
86. 9 terre ban de Wintzenheim
1 ha 26. 42 terre à la Robertsau
4 ha 62 30 terre ban de Mænnolsheim
Une maison à Strasbourg Place du Broglie N° 11
Remploi du à la succession 17 516
acp 470 (3 Q 30 185) f° 44-v du 29.6.
Succession déclarée le 29 juin 1858



21, place du Marché Gayot


Place du Marché Gayot n° 21 – O 464 puis section 21 parcelle 25 (cadastre)

Réunie au n° 20 (1874) – Maison Boos (1876)

Marché Gayot, sud-est (mars 2012)
Ilot sud-est du Marché Gayot. Le n° 20 est la maison de droite
La partie qui correspond à l’ancien n° 21 est celle de droite sans pans de bois apparents

Quand la Ville attribue les nouvelles échoppes du Marché Gayot en 1771, le potier Jean Adam Hügelin loue une arcade qui donne à la fois sur le marché Gayot et sur la rue Baron ainsi que le grenier qui la surmonte. Il s’adresse la même année aux Quinze pour être autorisé à y vendre ses marchandises au lieu de les présenter au marché habituel place du Château. L’autorisation est accordée sur l’avis favorable du préteur royal malgré les réticences de la commission. Comme tous les autres locataires des échoppes du Marché Gayot, son fils lui aussi potier en achète la propriété en 1792 de la Ville. Marie Anne Hügelin acquiert en 1823 une boutique en forme d’arcade en bois surmontée d’une toiture et revend en 1831 une maison à rez de chaussée et deux étages.

204 bis Ilot A
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 204 bis (plan )

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en bois. Les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1) représentent l’état antérieur, une simple arcade de part et d’autre des repères (1-4). L’arcade à droite du repère (1) donne dans la rue du Chapon, celle à droite du repère (4) sur la place du marché, le pignon (1-4) dans la ruelle. La maison porte d’abord le n° 31 (1784-1857) puis le n° 21.

L’aubergiste Georges Boos acquiert la maison (1864) et la démolit en 1875 après avoir acheté la voisine. Il reconstruit un seul bâtiment en 1876.

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1771 à 1874, de l’établissement du Marché Gayot à l’acquisition de la maison par le voisin. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1771 Jean Adam Hügelin, potier, et (1733) Anne Marie Klingelmeyer puis (1762) Anne Marie Kayser veuve de Joseph Fleck – catholiques
1786 h François Joseph Hügelin, potier, et (1786) Anne Kuenemann, remariée (1807) au potier Jacques Geringer – catholiques
1823 h Marie Anne Hügelin
1831 v Marie Françoise Deutscher femme (1816) du maçon François Juen
Marie Madeleine Deutscher femme (1818) du jardinier Conrad Honoré
Joseph Deutscher, jardinier, et (1814) Thérèse Wæchter
1846 h Xavier Antoni, employé au tribunal civil puis antiquaire, et (1845) Marie Françoise Juen
1859 v Laurent Gruber, marchand de bois
1874* Georges Boos, aubergiste

Voir ensuite le 20, place du Marché Gayot

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 25 livres en 1785

(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 464, Juen, François Antoine, entrepreneur de maçonnerie, rue du Renard Prêchant 70 – maison, sol – 0,24 are

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Marché Gayot

nouveau N° / ancien N° : 6 / 31
veuve Hügel
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 174 case 4

Juen François maître maçon rue du renard prêchant N° 70

O 464, maison, sol, marché gayot 20
Contenance : 0,24
Revenu total : 22,12 (22 et 0,12)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 79 case 1

Juen François maître maçon
1861 Gruber Laurent, Md. de Bois, rue St Marc 18
1865 Boos, Georges, Md. de farines

O 464, maison, sol, Marché Gayot 21
Contenance : 0,24
Revenu total : 22,12 (22 et 0,12)
Folio de provenance : (174)
Folio de destination : Abbruch 1875 – sol, f° 78
Année d’entrée :
Année de sortie : 1876 – sol, 1879
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :
1876, Abgang – Boos Georg f° 79, O 464, maison, revenu 22, Abbruch, suppr. 1876

Voir ensuite le 20, place du Marché Gayot

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (186) Rue Place Gayot

(maison n°) 31
Prop. Hügelin, Joseph, Potier – Maçons

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI Rue 186. Place Gayot (p. 294)

31
Prop. Hügelin, Joseph, Potier – Maçons


Relevé d’actes

Le potier Jean Adam Hügel (Hügelin) doit 6 livres 15 sols pour son échoppe qui donne sur la rue Baron

1771 (Marché Gayot, cote VII 1546) f° 61
Rue Baron
Hügel Johann Adam der Kachler soll Jahrs von seiner hütt auf Annunciationis Mariæ und Anno 1772 I.mo 6 lb 15 ß
Nb f° 97 a

Même loyer porté dans le registre suivant, pour une arcade qui donne à la fois sur le marché Gayot et sur la rue Baron et pour le grenier qui la surmonte

1780 ((Marché Gayot, cote VII 1547)
Baron gaß
f° 97 alte buch fol. 61
Johann Adam Hugel der Kachler soll jährlichen ane zinß von einem inhabenden in der Barongaß und Marché Gayot durchgehenden bogen auf den 25. mart., 6 lb 7 ß 6 d
Und von der bühn darüber Jahrs auf eodem, 6 ß zusammen 6 lb 15

Le potier Jean Adam Hügelin loue en 1771 une des échoppes au Marché Gayot que la Ville vient d’établir. Jean Adam Hügelin et Jean Balthasar Darm s’adressent en 1771 aux Quinze pour être autorisés à vendre leur marchandise dans les échoppes qu’ils ont acquises au Marché Gayot au lieu de les présenter au marché habituel place du Château. Les Quinze estiment que la coutume équivaut à un article de règlement et refusent de donner l’autorisation demandée.
Jean Adam Hügelin réitère sa demande l’année suivante. Certains potiers estiment qu’il serait utile de disposer d’un marché couvert. La commission est réticente à changer la coutume mais le préteur royal est d’avis d’infirmer la décision de l’année précédente, d’autoriser tous les poêliers à vendre leur marchandise dans leur maison ou leur échoppe et d’attribuer aux gens du métier des places au marché Gayot s’ils le demandent.
Lors de l’inventaire dressé après la mort de Jean Adam Hügelin, les experts de la Ville estiment le bâtiment à 25 livres, somme reprise à l’inventaire dressé en 1785 après la mort de sa veuve Marie Elisabeth Kaysser. Les héritiers cèdent en 1786 leurs parts à François Joseph Hügelin qui devient seul propriétaire de l’échoppe.

Le potier Joseph Hügel acquiert l’échoppe qu’il louait au Marché Gayot quand la Ville les vend à leur locataire respectif.

1792 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 666, n° 119 enreg. 29.2. F° -namens der gemeinde der Statt Straßburg H. Lt. Jacob Friedrich Brackenhoffer der municipal beamte und verwalter der Domaines, H. Lt. Frantz Ignatz Metz der municipal beamte und finantz verwalter, H. Lt. Johann Michael Mathieu der procurator gemelter gemeinde
an (…) Joseph Hügelin des haffners
(…) 14. H. Hügelin, einen der erwehnten gemeinde zuständig 6 quadrat claffter enthaltend zwischen denen pfeilen des Gayot marckts liegenden grund und boden worauf derselbe einseits ein eck gegen dem Saltzhaus ausmachend, anders. H. Ehalt, vornen gedachten Gayot marckt mit N° 31 bezeichnet, hinten die Baronengas stosend mit N° 2 marquirt gebäud stehen hat, samt denen davor stehenden pfeilen und dem darüber vorhandenen tachwerck und bühnlein, nebst 2/65 theil der ane der Baronengas zwischen Rust und Weinemer liegenden hinten an H. Widt dem handelsmann stosenden propheÿ, wovon einen jährlichen mietzins abgetragen, 140 livres

L’échoppe est estimée à son prix d’achat, soit 1200 livres tournois, à l’inventaire dressé en 1796 après la mort de François Joseph Hügelin. Lors de la liquidation, la boutique construite en arcade au marché brulé ci devant marché Gayot derrière le magasin à sel marquée du N° 2 et 31 revient aux enfants.
Elle ne figure pas sur les états de population dressés en 1795 et en 1798.

Les enfants Hügelin cèdent leurs part à la boutique à leur sœur célibataire Marie Anne Hügelin moyennant 400 francs

1823 (3.4.), Strasbourg 12 (91), Me Wengler n° 13 082 – Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 73 du 7.4.
1. Marie Catherine Hügelin épouse de de François Joseph Imbs, peintre doreur, 2. Marie Barbe Hügelin femme de Ferdinand Sébastien Weinling, boulanger, 3. Joseph Hügelin poelier, 4. Jean Baptiste Hügelin, poelier à Colmar
à Marie Anne Hügelin, majeure
quatre cinquièmes par indivis d’une boutique construite en forme d’arcade, en bois, surmontée d’une toiture au Marché Gayot n° 2 et 31 derrière le magasin à sel, d’un côté la veuve Ehald marchand de farine, d’autre elle forme le coin d’une ruelle – aux vendeurs pour quatre cinquième, à l’acquéreuse l’autre cinquième de la succession de François Joseph Hügelin leur père selon l’inventaire dressé par Me Meyer le 20 brumaire IV – moyennant 400 francs

Marie Anne Hügelin vend 1 000 francs la maison à trois frères et sœurs, Marie Françoise Deutscher femme du maçon François Juen, Marie Madeleine Deutscher femme du jardinier Conrad Honoré et le jardinier Joseph Deutscher

1831 (28.6.), Strasbourg 12 (120), Me Noetinger n° 2985 – Enregistrement de Strasbourg, acp 204 f° 131 du 1.7.
Anne Marie Hügelin, majeure
1. Marie Françoise Teutscher épouse de François Juen, maçon, 2. Marie Madeleine Deutscher épouse de Conrad Honoré, jardinier, 3. Joseph Deutscher, jardinier, chacun pour un tiers
une maison à rez de chaussée et deux étages avec appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg Marché Cayot n° 2 et 31, d’un côté le Sr Fullwarth farinier, d’autre N, devant le Maché, derrière des des boutiques – bien propre pour un cinquième, pour quatre cinquièmes acquis de ses frères et sœurs par acte reçu Me Wengler le 3 avril 1823 [acte joint] de François Joseph Hügelin père dont ils étaient héritiers pour un cinquième chacun selon d’inventaire dressé par Me Meyer le 20 brumaire IV – moyennant 1000 francs

Joseph Deutscher épouse en 1814 Thérèse Wæchter originaire d’Altorff
Mariage, Strasbourg (n° 427)
Acte de mariage, le 8 décembre 1814, Joseph Henri Deutscher, majeur d’ans né en légitime mariage le 15 juillet 1784 à la Mairie de Strasbourg, domicilié en cette Mairie, jardinier, divorcé de Marie Eve Josephine Pfeiffer, fils de feu Jean Georges Deutscher, jardinier décédé à Strasbourg le 17 février année dernière et d’Anne Marie Naegel ci présente et consentante, Thérèse Waechter, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 septembre 1783 à Altorff (Bas Rhin) domiciliée à la mairie de Strasbourg fille de feu Ferdinand Waechter, valet décédé à Molsheim le 8 novembre 1809 et de feu Conégonde Westermann décédée à Altorff le 22 mars 1806 (…) ledit époux produit son acte de divorce dressé par Ensfelder (…) le 5 janvier 1810 enregistré le 9 suivant

Jardinier au Neuhoff, Joseph Deutscher meurt en délaissant deux filles, Marie Thérèse femme du jardinier Nicolas Bernhardt et Joséphine femme du maçon Georges Berg
1851 (10.9.), Me Grimmer (minutes en déficit)
Partage de la succession Joseph Deutscher Jardinier et Thérèse Waechter
entre 1° Marie Thérèse Deutscher épouse de Nicolas Bernhardt, jardinier, 2° Josephine Deutscher épouse de Georges Berg, Maçon, tous deux au Neuhoff, des immeubles cy après a eux échus dans les successions de leur père et mère nommés Joseph Deutscher, jardinier et Thérèse Waechter vivant conjoints au Neuhoff
Par ce partage il est échu à la De Bernhardt
Ban de Strasbourg 1° 31 ares de terres canton Kühnau estimés 300
2° 20 ares de terres dit canton estimés 200
3° 20 ares de terres canton Chastelain feld estimés 200
4° 101 ares de terres canton Mittelstengewand esitmés à 50 francs, ensemble 750 francs
et à ma De Berg est échu
1° 30 ares de terres canton Kühnau estimé 400
2° 20 ares de terres dit canton estimé 200
3° 20 ares de terres canton Chastelain feld estimés 200
4° 10 ares de terres canton Mittelstengewand esitmés à 50 francs, ensemble 850 francs
acp 403 (3 Q 30 118) f° 34 du 16.9.

Conrad Honoré épouse en 1818 Marie Madeleine Deutscher
Mariage, Strasbourg (n° 322)
Acte de mariage, le 30 septembre 1818, Conrad Dominique Nicolas Honoré, majeur d’ans, né en légitime mariage le 1 avril 1790 en la Mairie de Strasbourg domicilié en cette Mairie, jardinier pépiniériste, fils de Nicolas Honoré, jardinier pépiniériste en cette Mairie ci présent et consentant et de feu Marie Philippine Simon décédée en cette Mairie le 22 pluviose an 10 et Marie Madeleine Deutscher majeure d’ans née en légitime mariage le 27 octobre 1785 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Georges Deutscher, jardinier décédé à Strasbourg le 17 février 1813 et d’Anne Marie Naegel ci présente et consentante – (signé) Conrad Dominique Nicolas Honoré, Maria Magdalen deutscher (i 16)

Originaire de Cappel en Tyrol, le maçon François Juen épouse en 1813 Françoise Deutscher
1816 (27.8.) Strasbourg 13 (32), Me Bremsinger n° 36 – Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 69 du 31.8.
Contrat de mariage, communauté d’acquets – François Juen, maçon, demeurant à Strasbourg, natif de Cappel en Tirol, fils d’Antoine Juen et d’Anne Marie Baeder
Françoise Deutsch fille majeure de feu Georges Deutsch et de Marie Naegel

François Juen meurt en 1843 dans sa maison rue du Cumin en délaissant quatre enfants
1843 (28.3), Strasbourg 14 (115), Me Ritleng n° 13 474
Inventaire après le décès de François Juen, maître maçon
Cejourd’hui 28 mars 1843, trois heures de l’après midi. A la requête de dame Françoise Deutsch veuve du Sr François Juen, en son vivant maître maçon à Strasbourg ou elle demeure, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté de biens universelle qui avait existé entr’elle et son défunt mari, aux termes de leur contrat de mariage cy après analysé qu’à raison des avantages qui lui sont accordés aux termes du même contrat de mariage,
qu’en qualité de mère et tutrice légale de de ses trois enfants issus de son mariage avec le défunt savoir 1° François Antoine âgé de 19 ans, 2° Marie Louise agée de 15 ans & Jean Georges âgé de 12 ans,
2° de delle Marie Françoise Juen, majeure d’ans, domiciliés à Strasbourg.
En présence de Joseph Dablander, propriétaire domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs (…) il va être prpcédé à l’inventaire fidèle et description exacte de tous les biens meubles et immeubles, titres et papiers dépendant de la communauté dont il s’agit dans la maison où le St Juen est décédé le 21 janvier dernier (…)
Et a l’instant l veuve a représenté l’expédition du contrat de mariage passé entr’elle et le défunt devant Me Bremsinger alors notaire à Strasbourg le 7 août 1813
Total de l’estimation des meubles 392, garde robe 89, argent comptant, néant
Immeubles. Une Maison d’habitation, cour, écuries, bâtiment latéral et de derrière, appartenances et dépendances situés à Strasbourg rue du Cumin n° 17 d’un côté formant l’angle de la rue, de l’autre à Mad. Roederer, parderrière à Mr Lau et le jardin de la dite dame Roederer (…)
créances passives 1000, frais privilégiés 134
(signé) franzisca Deutscher, Maria Franciska Jung

Les copropriétaires vendent la maison 3 000 francs à Xavier Antoni, employé au tribunal civil, et à Marie Françoise Juen

1846 (23.6.), Strasbourg 14 (122), Me Ritleng n° 16 660
sont comparus De. Marie Françoise Teutscher veuve du Sr François Juen maçon, domiciliéé à Strasbourg, 2. De. Marie Madeleine Teutscher épouse assistée et autorisée de Mr. Conrad Honoré jardinier botaniste demeurant ensemble dans la banlieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz, 3. Dame Marie Teutscher épouse assistée et autorisée de Mr. Nicolas Bernhard, jardinier, demeurant ensemble au Neuhof banlieue de Strasbourg, 4. Dame Joséphine Teutscher, épouse assistée & autorisée du Sr Georges Berg, Maçon, demeurant ensemble audit Neühof (vendent)
à M. Xavier Antoni, Employé au Tribunal civil de Strasbourg & Dame Marie Françoise Juen, son épouse
une Maison à rez de chaussée & deux étages avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg Marché Gayot, marquée du n° 2 & 31, tenant d’un côté à une ruemmlle, de l’autre au Sr Füllwarth farinier, par devant le Marché par derrière la rue du Chapon. Cet immeuble appartient indivisément pour un tiers à la veuve Juen, pour autant à la Dame Honoré & pour le dernier tiers aux De Bernhard & Berh comme seules héritières ainsi qu’elles le déclarent de feu Joseph Teutscher leur père en son vivant jardinier à Strasbourg. Ces derniers avaient acquis le dit immeuble avec les Des Juen & Honoré de Dlle Anne Marie Hügelin majeure, demeurant à Strasbourg, suivant Contrat passé devant Me Noetinger & son Collègue le 28 juin 1830, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 4 août suivant volume 247 numéro 71. cette vente avait été faite moyennant le prix de 1000 francs de principal (…) La Dlle Hügelin avait recueilli un cinquième de la Maison dans la succession de François Joseph Hügelin son père & en avait acquis les quatre autres cinquièmes de ses cohéritiers dans ladite succession suivant contrat passé devant Me Wengler ci devant notaire à Strasbourg le 3 avril 1823 – moyennant 3000 francs

Fille d’un des cessionnaires, Marie Françoise Juen épouse Xavier Antoni en 1845
Mariage, Strasbourg (n° 217)
Du 29 mai 1845, Acte de mariage de Xavier Antoni majeur d’ans né en légitime mariage le 26 mars 1815 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, Employé au tribunal, fils d’Adam Antoni, maçon et de Ludwine Kessler, conjoints domiciliés en cette ville ci présente et consentante, et de Marie Françoise Juen, majeure d’ans, née en légitime mariage le 22 février 1822 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Antoine Juen, Maître Maçon décédé en cette ville le 21 janvier 1843 et de Marie Françoise Deutscher domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Xr. Antoni, Marie Juen ((i 16)

Pour lors antiquaire, Xavier Antoni et sa femme Marie Françoise Juen hypothèquent la maison au profit du cocher Mathieu Otzenberger de Paris

1856 (10.1.), Strasbourg 15 (94), Me Momy (Hippolyte)
Obligation – ont comparu Mr Xavier Antoni, Marchand d’antiquités et Dame Marie Françoise Juen, son épouse, de son mari autorisée, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
à Monsieur Mathieu Otzenberger, cocher demeurant à Paris pour lequel stipule et accepte M Pierre Schneider rentier demeurant à Strasbourg, la somme principale de 1200 francs
(hypothèquent) Une Maison à rez de chaussée ey deux étages avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg marché gayot n° 2 et n° 31, tenant d’un côté à une ruelle, de l’autre au sieur Füllwarth farinier, par devant le marché par derrière la rue du chapon. Les époux Antoni déclarent que l’immeuble sus décrit est d’une valeur réelle de 6000 francs et qu’il est leur propriété légitime en vertu d’un contrat reçu par M Ritleng et son collègue notaires à Strasbourg le 23 juin 1846 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 23 juin 1846 volume 446 n° 58 et ils affirment qu’à l’exception d’une inscription hypothécaire de 3000 francs, la maison sus décrite est franche et libre de toutes dettes et hypothèques généralement quelconques

La maison est mise en vente par les créanciers de Xavier Antoni. L’acquéreur est le marchand de bois Laurent Gruber

1859 (16. 7.br), Me Momy
Le 18 août – Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison à Strasbourg Marché Gayot N° 31 dépendant de la faillite de Xavier Antoni, Md. d’antiquités à Strasbourg, dressé par le syndic de la faillite et ratifié par Antoni
acp 480 (3 Q 30 195) f° 72-v du 20.8.
Le 16. 7.br – Adjudication définitive à la requête d’Eugène Remond ancien greffier à Strasbourg, en qualité de syndic de la faillite de Xavier Antoni
au profit de Laurent Gruber, marchand de bois de chauffage à Strasbourg moyennant 4300 francs
acp 481 (3 Q 30 196) f° 61 du 26. 7.br



20, place du Marché Gayot


Place du Marché Gayot n° 20 – O 465 section 21 parcelle 25 (cadastre)

Autre adresse, 3, rue du Chapon
Maître d’ouvrage, Georges Boos, aubergiste (1876) après réunion du n° 21

Marché Gayot, sud-est (mars 2012)
Ilot sud-est du Marché Gayot. Le n° 20 est la maison de droite

Quand la Ville attribue les nouvelles échoppes du Marché Gayot en 1771, le farinier Jean Geyler acquiert le domaine utile de deux des sept arcades que comprend l’îlot sud-ouest. Il les vend en 1776 au meunier et farinier Jean Georges Ehehalt qui en est le seul occupant d’après les registres de population.

204 bis Ilot A
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 204 bis (plan )

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en bois. Les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), représentent les deux arcades, la deuxième et la troisième à droite du repère (1) rue du Chapon, plan-relief de 1830 (1), représentent les deux arcades, la deuxième et la troisième à gauche du repère (4) sur la place. Thiébaut Füllenwarth reconstruit la maison sans doute vers 1828 (après son mariage en 1828 et avant l’ouverture du cadastre au début des années 1840, la date de 1828 tient compte du plan-relief où ne figurent que les arcades). La maison porte d’abord le n° 30 (1784-1857) puis le n° 20.

Marché Gayot 20 (1902)
Plan du rez-de-chaussée en 1902

Propriétaire du n° 21 depuis 1864, Georges Boos acquiert la maison à l’exercice 1874. Il remplace en 1876 les deux anciennes par une seule maison qui a désormais des fenêtres au troisième étage. La veuve de Joseph Wendenbaum transforme en 1902 le premier étage en salle à manger en abattant une cloison. Elle y exploite un débit de boissons qui porte successivement l’enseigne café bar Romano (1938), Au Muenschter Zipfel (1939), Chez Jacques (1948-1973), Gayot-Stuebel (1973), le Kenitra (1980) puis L’Atlas (1987) dont l’exploitant transforme les deux sous-sols, le premier étant aménagé en toilettes et en cuisine. Les combles sont transformées en appartement en 1990.

Marché Gayot 20 (1987, rez-de-chaussée)Marché Gayot 20 (1987, coupe)
Rez-de-chaussée vers la rue du Chapon et vers la place – Coupe avant travaux
(1987, dossier de la Police du Bâtiment)
Marché Gayot 20 (1986)
Elévations (1990, Police du Bâtiment, dossier rue du Chapon)

juin 2016

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment Marché Gayot, rue du ChaponRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1771 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1771 v Jean Geyler, boulanger et farinier, et (1763) Anne Marguerite Bürckel puis (1790) Catherine Leser, veuve du tisserand et manant Jean Stultz – luthériens
1776 v Jean Georges Ehalt, meunier et farinier, et (1773) Marie Madeleine Bronner – luthériens
1826 v Georges Frédéric Hæss, farinier, et (1816) Marie Salomé Volck
1828 h Thiébaut Fullenwarth, farinier, et (1828) Marie Salomé Volck veuve de Georges Frédéric Hæss
1847 v Georges Rhein, boulanger, et (1847) Caroline Kolb
1871* Urbain Ries, tonnelier
1874* Georges Boos, aubergiste
1890* Valentin Kuhn, tailleur
1893* Jacques Wendenbaum et Marie Madeleine Vœgelin
1905* Emile Simon
1907* Michel Lienhard
1918* Ernest Unfried, architecte, pour moitié et cohéritiers
1924* Etienne Albert Prevost, négociant, et Aline Marguerite Vetillard, à Nancy
1931* v Joseph Henny, rentier, et Elise Bruckhart, à Obernai
1950* h Victor Adrien Henny, cheminot à Port Lyautey (Maroc)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :

(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 465, Fullenwarth, Thiébaut, farinier Marché Gayot 30 – maison, sol – 0,48 are

Directeurs fonciers (Bauherren)

1777, Directeurs fonciers (VII 1417)
Le maçon Walter est autorisé à modifier les croisées de la maisonnette qui appartient au farinier Georges Ehalt au Marché Gayot

(f° 203-v) Dienstag den 13. Maÿ 1777. Georg Ehalt, Meelhändler
Mr. Walther, der Maurer, nôe Georg Ehalt, des Meelhändlers bittet zu erlauben an deßen Häuslein au Marché Gayot die Kreutzstöck Zu verändern. Erkannt Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 4° arrondissement ou Canton est – Marché Gayot

nouveau N° / ancien N° : 8 / 30
Ehalt
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 174 case 3

Füllenwarth Thiébaut marché gayot N° 30
Rhein, Georges farinier, subst. 1849

O 465, maison, sol, marché gayot 30
Contenance : 0,48
Revenu total : 63,25 (63 et 0,25)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 78 case 2

Rhein, Georges farinier
1871 Ries Urban, Faßbender
1874 Boos, Georg, Gastgeber
1890/91 Kuhn Valentin, Schneider
93/94 Wendenbaum Jakob Wwe Maria Magdalena Voegelin Wirthin

O 465, maison, sol, Marché Gayot 20
Contenance : 0,48
Revenu total : 63,25 (63 et 0,25)
Folio de provenance : (174)
Folio de destination : Abbruch
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 465 u. O 465, Verbrannter Hof, maison, sol
Contenance : 0,48
Revenu total : 213,37 (213 et 0,37)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1879
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 4
1879, Zugang – Boos Gg. f° 78, O 464, 465, maison, revenu 212, Neubau, achevée en 1876, imposable en 1879, imposée en 1879

Cadastre allemand, registre 30 p. 265 case 5

Parcelle, section 21, n° 25 – autrefois O 464, 465
Canton : Auf dem verbrannten Hof und Kapaunengasse N° 20 u. 21 – Place du Marché Gayot N° 20, 21, Rue du Chapon, N° 3 – Verbrannter Hof
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,68
Revenu : 1500 – 1900
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1924), compte 1328
Wendenbaum Jakob Ww.
1905 Simon Emil u. Ehefr
1907 Lienhard Michael und Ehefrau
1918 Unfried Ernst Architekt zu ½ und Miteigentümer
(rayé 1924)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4625
Prevost Etienne Albert négociant épouse Aline Marguerite née Vetillard à Nancy
1931 Henny Joseph rentier et son épouse Elise née Bruckhart en com. de biens
1950 Henny Victor Adrien cheminot à Port Lyautey (Maroc)
(1925)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (186) Rue Place Gayot

(maison n°) 30
Prop. Ehhald, Jean Georges, farinier – Lanterne

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI Rue 186. Place Gayot (p. 294)

(maison n°) 30
Prop. Ehhald, Jean George, farinier – Lanterne

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 7) – légende

7° section, Marché aux volailles N° 30

J. George Ehalt, 55, farinier, Strasb.
M. Madeleine Ehalt, 49, sa femme, id.
Jn. George Ehalt, 16, fils, id.
M. Madeleine Ehalt, 15, sa fille, id.
Ppe Jaques Ehalt, 13, fils, id.
Jos. Barbe Ehalt, 12, fille, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Verbrannter Hof (Seite 184)

(Haus Nr.) 20
Simon, Wirt. 012
Hagmann, Schneider. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 837 W 324)

Place du Marché Gayot 20 et 3, rue du Chapon (1895-1991)

La veuve Wendenbaum transforme en 1902 le premier étage en salle à manger en abattant une cloison. Elle est autorisée à exploiter un débit de boissons qui sera ensuite repris par Michel Lienhard (1906), André Gatrio (1912), Jules Zimmermann, après la guerre par Mme Dubler (1919), Berthe Pabst (1920), Louis Mentel (1923), A. Luttenbacher (1925) et Charles Sontag (1926).
La Ville refuse en 1928 à Joseph Henny le droit d’agrandir les puits d’aération grillagés qui occupent une partie du trottoir. A. Bernhard exploite le café bar Romano jusqu’en 1938, Charles Buckenberger l’enseigne Au Muenschter Zipfel (1939), Jacques Bangratz en 1948 le débit Chez Jacques, repris en 1963 par Joséphine Bangratz et en 1972 par Astride Risser. L’enseigne devient Gayot-Stuebel en 1973 quand Christiane Bornert reprend le débit avant de le céder à la famille du propriétaire. Paul Henny, natif de Port-Lyautey au Maroc, exploite le débit à partir de 1974. Il cède la licence en 1980 à Fabrice Fritsch, acte annulé parce que le cessionnaire n’en était pas propriétaire. Paul Henny exploite ensuite un restaurant de spécialités marocaines, le Kenitra (nouvelle dénomination de Port-Lyautey). L’immeuble change de propriétaire en 1985. Mohamed Akouri qui exploite le restaurant L’Atlas confie en 1987 des transformations à l’architecte Daniel Steyer. Comme celles du premier étage ne sont pas autorisées, elles se limitent aux deux niveaux de sous-sol dont le premier est aménagé en toilettes et en cuisine.

Sommaire
  • 1899 – Le maire notifie la veuve Wendenbaum, domiciliée sur place, de faire ravaler les façades – Travaux terminés, novembre 1899
  • 1895 – Le maire demande au sieur Wendenbaum de se conformer au nouveau règlement en supprimant quatre volets qui s’ouvrent vers la voie publique aux fenêtres du rez-de-chaussée et aux soupiraux 3, rue du Chapon ainsi qu’une trappe qui se trouve dans le vestibule – Rappel, 1898 – Deux volets seulement ont été supprimés, mai 1899 – Restent à transformer deux soupiraux et la trappe – Nouveaux rappels, 1900, 1901 – Seule la trappe n’a pas été supprimée, novembre 1901 – La trappe a été transformée, janvier 1902
  • 1902 – Dossier suite au courrier de la préfecture auprès de laquelle la veuve Wendenbaum demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons en transformant le premier étage. La Police du Bâtiment constate que malgré les transformations les locaux ne correspondent pas à l’ordonnance ministérielle puisqu’ils n’ont que 2,60 mètres de haut (au lieu de 3,50)
  • 1902 – La veuve Wendebaum (20, place du Marché Gayot) demande l’autorisation de remplacer deux cheminées par une nouvelle et d’agrandir la salle à manger au premier étage en abattant une cloison – Autorisation – Travaux terminés, décembre – Plans du rez-de-chaussée et de l’étage
  • 1906 (août) – Dossier. Le sieur Lienhard demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons au 20, place du Marché Gayot. Rapport d’expertise d’après lequel la maison entourée de trois rues occupe une très petite surface, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations se trouvent au rez-de-chaussée et aux étages. Une amélioration consisterait à transférer la cuisine du rez-de-chaussée au premier à la place des cabinets d’aisance
    1906 (septembre) – Dossier. L’aubergiste Lienhard demande l’autorisation d’aménager un urinoir au rez-de-chaussée – Rapport d’expertise qui note que la hauteur des locaux ne correspond pas aux prescriptions ministérielles et qu’il faudra crépir la partie inférieure de l’escalier en bois et poser une balustrade devant l’escalier qui mène à la cave.
    1906 (décembre) – L’aubergiste Lienhard est autorisé à aménager un urinoir au rez-de-chaussée – Travaux terminés janvier 1907 – Plans
  • 1912 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. André Gatrio demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons au 20, place du Marché Gayot ou un nouvel emplacement en cas de refus – Rapport qui reprend les éléments ci-dessus – Les transformations demandées sont faites, mai 1912
    Une sommation de paiement au nom d’André Gatrio est ensuite mise au nom du propriétaire, le maître maçon Brückmann, 86 route des Romains à Kœnigshoffen – Les droits sont réglés, juillet 1913
  • Commission des logements militaires, 1915, observations (réparer les sièges des cabinets d’aisance, ranger le grenier encombré, nettoyer le toit en zinc) – Travaux terminés, août 1915
  • 1916 – Un avis de paiement pour une lampe électrique est adressé à l’aubergiste Jules Zimmermann (56, route de la Gare à Schiltigheim) qui répond qu’il n’est plus locataire, le propriétaire est Joseph Birry (20, place du Marché Gayot) – La Ville exempte Emma Birry du paiement étant donné que son magasin est fermé et son mari aux armées
  • 1919 – Dossier. La femme Dubler demande l’autorisation de rouvrir le débit de boissons – Rapport d’expertise et observations (crépir la partie inférieure de l’escalier en bois, poser une tôle sur le plancher devant les poêles)
  • 1920 – Dossier. Berthe Pabst née Burger demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons – Rapport d’expertise
  • 1923 (avril) – Dossier. Louis Mentel demande l’autorisation de servir des boissons alcoolisées en-dehors des heures ordinaires d’ouverture
    1923 (juillet) – Dossier. Le même demande l’autorisation de transformer la porte d’entrée. La Police du Bâtiment répond à la préfecture qu’elle est d’avis que la porte reste en l’état
  • 1923 (juillet) – L’entrepreneur en bâtiment Louis Meyer (9, rue des Balayeurs) règle les droits de voirie pour avoir bouché des lézardes et peint la façade
  • 1925 – Dossier. A. Luttenbacher de Kruth demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Rapport d’expertise, les locaux sont conformes à l’arrêté ministériel du 24 mars 1890 à l’exception de la hauteur des salles
  • 1928 – Joseph Henny (domicilié 7, rue Dietrich à Obernai) demande l’autorisation d’agrandir le puits grillagé sur le trottoir pour pouvoir mieux descendre les fûts de bière dans la cave – Croquis – La Police du Bâtiment refuse en arguant que ces puits de lumière ne doivent pas s’étendre à plus de 20 centimètres du soubassement
  • 1926 – Le locataire Schisselé se plaint que la pluie pénètre dans son logement (propriétaire, Joseph Henny à Obernai, locataire principal le restaurateur Charles Sontag). Le propriétaire devra réparer la toiture et l’évier
    1927 – M. Huber, propriétaire de la maison sise 5, rue du Chapon, se plaint de l’égout de son voisin 3, rue du Chapon
    Joseph Henny charge l’entrepreneur Martin Brion de faire les travaux
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate qu’il manque la grille à trois des ouvertures pratiquées dans le trottoir devant le 20, place du Marché Gayot et que la quatrième est abîmée. Elle demande au propriétaire, Adrien Henny, domicilié rue Albert-Premier à Port-Lyautey au Maroc, de prendre les mesures nécessaires – Le propriétaire charge l’entreprise Schœttel des travaux – Travaux terminés juillet 1938
  • 1938 – A. Bernhard (rue Gerhardt) informe la Police du Bâtiment qu’il cesse d’exploiter le café bar Romano. La Police du Bâtiment constate que la lampe est retirée
  • 1938 – Suite à une plainte, la Police du Bâtiment constate que les poutres en bois au-dessus de l’escalier et la charpente au deuxième étage sont pourries. Elle envoie un courrier au gérant, le restaurateur Altvatter (aux Trois Epis, 43, route de Brumath à Schiltigheim) – L’entrepreneur Joseph Morgenthaler (5, rue de l’Yser) est autorisé à occuper la voie publique – Travaux terminés février 1939
  • 1934 – Le voisin se plaint que la bouche d’égout devant le 3, rue du Chapon est constamment bouchée et endommage les fondations de sa maison – Les immondices sont retirées, août
  • 1936 – Le Maire notifie Joseph Henny de faire ravaler les façades 20, place du Marché Gayot et 3, rue du Chapon – Travaux terminés juin 1939
  • 1939 (mars) – La Police du Bâtiment constate que le restaurateur Charles Buckenberger a posé sans autorisation une lampe électrique à son établissement Au Muenschter Zipfel, 20, place du Marché Gayot – Demande – Autorisation
  • 1948 – Jacques Bangratz demande au préfet l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Chez Jacques – La Police du Bâtiment répond qu’elle n’a pas d’objection à formuler
    Avis de recouvrement adressé à la Brasserie Freysz à Kœnigshoffen
  • 1958 – Adrien Henny (62, rue des Ecoles à Port-Lyautey au Maroc) s’étonne du montant de la taxe pour les puits d’aération. La Police du Bâtiment répond que le tarif a été doublé par décision du Conseil municipal
  • 1963 – Joséphine Bangratz demande une enquête de conformité au débit de boissons Chez Jacques. La Police du Bâtiment constate que le débit de boissons comprend une salle de 40 m² (8 tables, 30 chaises), une cuisine et des toilettes pour hommes et pour femmes. La hauteur de la salle est de 2,60 mètres. Les locaux devront faire l’objet d’une réfection – Le préfet autorise Joséphine Bangratz à exploiter le débit de boissons selon le contrat de location gérance du 1 juin 1963 – Travaux terminés
  • 1965 – La Société commerciale des brasseries et malteries Franche Comté et Alsace (brasserie Freysz) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au restaurant Chez Jacques – L’enseigne n’est pas posée
  • 1969 – Le maire notifie Victor Henny (7, rue Dietrich à Obernai) de faire ravaler les façades – Adrien Henny répond qu’il va demander une subvention et charge son locataire, la brasserie Freysz, des travaux – Devis de l’entrepreneur Joseph Quattrone (10, rue Mariano au Neudorf) – devis de l’entrepreneur Stiegelmann (23, boulevard de Nancy) – Le ravalement est en cours (avril 1970), il est terminé (mai 1970)
  • 1972 – La Police du Bâtiment note que le restaurateur Bangratz a quitté les lieux et retiré la lampe. Son successeur est Astride Risser
    Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment. La surface est de 38 m², effectif théorique 38 personnes, réel 20 personnes
    Le préfet autorise Astride Risser (domiciliée 73, boulevard d’Anvers) à exploiter le débit de boissons de IV° catégorie. Les travaux intérieurs de rénovation sont terminés, décembre 1972
  • 1973 – Christiane Bornert née Minck (domiciliés 55, rue Saint-Ignace au Neudorf) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Chez Jacques – Repport – Autorisation
  • 1973 – La Police du Bâtiment constate qu’une enseigne lumineuse a été posée sans autorisation au Gayot-Stuebel – Christiane Bornert demande un délai parce que le propriétaire souhaite reprendre possession des lieux – L’exploitante ne répond pas aux courriers de la Police du Bâtiment – Photographie
  • 1975 – La Société Européenne de Brasseries demande l’autorisation de poser une enseigne ovale de 7,40 sur 6,40 mètres – La Police du Bâtiment demande des pièces complémentaires et informe le pétitionnaire que les enseignes doivent recevoir l’approbation de l’architecte des Bâtiments de France puisque la maison se trouve dans un secteur sauvegardé par arrêté du 17 janvier 1974 – Dossier sans suite
    Victor Adrien Henny autorise Paul Henny à poser des enseignes
  • 1974 – Paul Henny (domicilié 7, rue Dietrich à Obernai) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Gayot Stuebel, anciennement Chez Jacques – Rapport de la Police du Bâtiment – Autorisation du préfet – Les travaux de rénovation sont terminés, juin 1975
  • 1975 – La Société Européenne de Brasseries demande l’autorisation de poser une enseigne ovale (Kanterbrau) de 0,80 sur 0,65 mètres – Photographie – L’architecte des bâtiments de France émet un avis défavorable – Refus
  • 1976 – La Police du Bâtiment constate qu’une enseigne a été posée sans autorisation au Gayot Stuebel – L’enseigne est retirée, le dossier classé
  • 1980 (janvier) – Fabrice Fritsch (domicilié 26, rue Schweighæuser) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Petit Restaurant Le Gayot, anciennement Gayot Stuebel – Il annule sa demande après avoir constaté que la licence que Paul Henny lui a vendue ne lui appartenait pas
  • 1980 (février) – Paul Henny demande l’autorisation de déplacer l’enseigne en caisson – Photographie (enseigne Kenitra, nouveau nom de Port-Lyautey) – L’architecte des bâtiments de France émet un avis défavorable, les caissons lumineux n’étant pas admis dans le secteur sauvegardé – L’enseigne posée sans autorisation a été retirée, décembre 1980
    1980 (décembre) – Un nouveau projet qui prévoit trois lanternes reçoit l’avis favorable de l’architecte des bâtiments de France – Les lanternes sont posés au restaurant marocain Le Kenitra
  • 1985 – Le notaire Paul Trienbach demande des renseignements d’urbanisme sur la parcelle 25 de la section 25 sise 20 et 21 place du Marché Gayot et 3, rue du Chapon, appartenant à la société civile immobilière Ro-Ja-Fra
  • 1987 – La trésorerie municipale envoie une lettre de rappel à Mohamed Akouri (restaurant Atlas) pour les droits de puits d’aération
    Avis de changement de débiteur, ancien débiteur Henri Rosenfeld (7, rue du Temple-Neuf), nouveau Mohamed Akouri (1, rue du Faisan)
  • 1987 – Demande de permis de construire, architecte Daniel Steyer, 23, rue du Faubourg National – Extrait du plan cadastral de situation
    Description des travaux pour le compte de Mohamed Akouri, restaurant L’Atlas. Le bâtiment comprend deux sous-sols superposés servant de cave. Il est prévu que le niveau inférieur serve d’entrepôt et le niveau supérieur de toilettes et de cuisine.
    L’architecte des bâtiments de France et l’inspecteur de travail émettent un avis favorable – Déclaration de travaux, août 1987
    Suivi des travaux. Le premier étage demeure en l’état suite au refus porté au permis de construire. Les toilettes au sous-sol sont presque terminées, septembre 1987
  • 1991 – Mohamed Akouri, propriétaire et exploitant, demande l’autorisation de poser un store – Photographies – L’architecte des bâtiments de France émet un avis défavorable pour motif esthétique – Refus

Dossier de la Police du Bâtiment, 3, rue du Chapon (1938-1990) cote 674 W 280

Le propriétaire Mohamed Akouri et l’architecte Alamouti-F. Kamran projettent en 1986 d’aménager un logement de deux pièces dans les combles en agrandissant les ouvertures. Le projet est accepté après modification. Les travaux commencent en juin 1989 et sont terminés en août 1990.

Sommaire
  • 1939 – Le peintre P. Guckert (1, rue du Parchemin) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage pour repeindre la façade20, place du Marché Gayot – Le commissaire transmet la demande à la Police du Bâtiment – Autorisation d’occuper la voie publique devant les 20, place du Marché Gayot et 3, rue du Chapon
  • 1968 – Le maire notifie Victor Henny (domicilié 7, rue Dietrich à Obernai) de faire ravaler la façade 3, rue du Chapon – Rappel, mai 1969
    1969 (juin) – Adrien Henny informe la Police du Bâtiment qu’il est à la recherche de subventions
    1970 – L’entreprise Gaetani (9, rue de la Liepvrette) est autorisée à pose un échafaudage sur la voie publique devant le 3, rue du Chapon – La ravalement a lieu en juillet 1970, il est terminé à la fin du mois
  • 1986 (avril) – Les établissements B. Messous (3, rue Anatole de la Forge à Paris) informe la Police du Bâtiment que le devis qu’ils ont établi à la demande de Mohamed Akouri demeurant 3, rue du Chapon a été annulé.
    1986 (mai) – Demande de permis de construire déposé par Mohamed Akouri. L’architecte Alamouti-F. Kamran (83, boulevard Dostoïevski) présente le projet qui consiste à aménager un logement de deux pièces (19,7 mètres carrés) dans les combles en agrandissant les ouvertures (fenêtre, verrière) – Plan cadastral de situation, dessins (élévations, plan des combles, coupe), exemplaire annulé et exemplaire
    1986 (mai) – Conférence concernant l’aménagement des combles qui prévoit de remplacer les tabatières par de plus grands châssis. Le logement est peu accessible aux éventuels secours, la hauteur sous plafond n’est pas réglementaire
    1986 (juin) – Le service des incendies fait les mêmes remarques à propose du projet modifié – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire transmis le dossier au directeur départemental de l’équipement avec avis favorable
    1986 (août) – Le préfet prend un arrêté portant prescriptions relatives à une déclaration de travaux exemptés de permis de construire
    Pas de travaux (septembre 1986-mars 1988). Les travaux ont commencé (juin 1988). Le service des incendies note que les travaux ne sont pas terminés (mai 1989). les travaux sont terminés, la réception finale ne donne pas lieu à observation (août 1990).

Relevé d’actes

Le farinier Jean Geyler doit 15 livres 10 sols pour son échoppe qui donne sur la rue Baron (rue du Chapon). Le propriétaire est à partir de 1776 le garçon meunier Jean Georges Ehalt

1771 (VII 1546) f° 62
Rue Baron
Geÿler Johannes der meelmann von seinem laden Jahrs auf Annunciationis Mariæ und Anno 1772 I.mo 15 lb 10 ß
modo Joh Georg Ehalt der Mühlartzts l. Kauf Verschreibung in allh. C.C. Stb de 5. 8.br 1776
Nb f° 97 b

Originaire de Barr, Jean Geyler termine en 1759 son apprentissage chez le boulanger Jean Wolff
1759, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 113-v) Dienstags den 19. Junÿ. Lehrjung außgethan (dt. 12 ß d) – Johannes Geÿler, Hannß Geÿler burgers und becken Zu Barr ehel. Sohn, so beÿ Mstr. Johannes Wolff dem Weißbecken und burger allh. das Weißbecken Handwerck erlernet, inmaßen sein Lehr meister und Er mit einander wohl Zufrieden, sein Lehrzeit auch würcklichen verfloßen, als bittet Er, Ihne seiner Lehrzeit loos zu declariren. Erk. ut modo [seÿe Imploranten in seinem begehren gegen Erlag der Gebühr zu willfahren]

Jean Geyler épouse en 1763 Anne Marguerite Bürckel, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
1763 (13. 7.br), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 80
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrbare Johannes Geÿler, der leedige Becker von Barr gebürtig, Johannes Geÿler des brs v. Meelhändlers allda mit Frauen Catharina Schäfferin ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam, unter verbeÿstandung Johann Carl Rauscher des Schuemachers v bs. allhier seines vettern, in Abweßenheit ged. seiner Eltern, welche deren Consentement hierzu schrifftlich eingeschickt ane einem,
So dann die tugendgezierte Jgfr Anna Margaretha Bürckelin, weÿl. Hn Johann Heinrich Bürckel des geweßenen bs. v. Becken allhier seel. mit frawen Anna Margaretha geb. Baaderin ehelich erziehlte Tochter, als Hochzeiterin unter assistentz Hn Joh: Jacob Wagner des tabackbereiters v. bs dahier ihres Stieff Vatters am andern theil – So geschehen Straßburg au Dienstag den 13. Septembris 1763. [unterzeichnet] Johannes Geÿler alß hochzeider Anna margreta bürckerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 437 v°, n° 1542)
Im Jahr Christi 1763, Mittwochs den 12. Octobris wurden (…) ehelich copulirt und eingesegnet Johannes Geiler der ledige Beck von Barr gebürtig Johannes Geilers des becken und burgers daselbst ehl. Sohn und Jgf. Anna Margaretha Bürckelin weÿl. Joh: Heinrich Bürckels gewesenen becken und burgers allhier nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes geÿler als hochzeiter, Anna Margaretha birckelin hochzeiterin (i 443)

Le farinier Jean Geyler devient bourgeois un mois plus tard
1763, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 22
Johannes Geiler, Meelmann von Barr geb. erhalt das burgerrecht ab uxore, Anna Margareth weÿ: Joh: heinr. Bürckel hew. beck und burgers allhier umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft d becker. Jur. eod. [5 .9.bris 1763]

Jean Geyler de Barr devient tributaire chez les boulangers, il déclare faire commerce de farine et de semoule
1763, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 191) Donnerstags den 15. Decembris 1763. Fremder Neuzünfftiger – Johannes Geÿler von Barr prod. burger v. Stall Urkund, will beÿ dieser Ehrs. Zunfft Zünfftig werden v. den Meel v. Grißhandel treiben, bittet umb gerichtl.Reception. Erkannt Willfahrt (dt. 4 lb 6 ß)

Les conjoints Geyler font dresser l’inventaire de leurs apports dix ans plus tard dans la maisonnette sur la place Gayot, non décrite pusqu’il s’agit d’un bien de la communauté

1774 (6.10.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 934) n° 2
Inventarium über H. Johannes Geÿler des Meelhändlers und Fr. Annæ Margarethæ gebohrner Bürckelin, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in A° 1774. – in ihrem d. 12. 8.br. 1763 angetrettenen Ehestand, einander für ohnverändert Zugebracht, Welche der Ursachen, aldieweilen, in ihrer Vor H Joh: Georg Elles dem geweßenen Notario alhier d. 13. sept. erstgedachten 1763. Jars aufgerichteten Eheberedung §° 2.do enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben – So geschehen alhier Zu Straßburg und einem daselbst ane dem sogenanten Platz de Gayot gelegenen häuslein, in fernerem beiseÿn H Mathäus Lutz des schneiders und bs. hieselbst als der Ehefr. hierzu erbettenen beistandts auf Donnerstag den 6. Octobris Im Jahr 1774.
des Manns in die Ehe gebracht Vermög. Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 24, Summa summarum 30 lb – darzugelegt die ihme gebührige hälfte ane hernach beschriebenen haussteuren Erl. antreffend 19 lb, Solchemnach kommet des Ehemanns völligen Vermögen auf 50 lb
Diesemnach wird auch der Ehefr. eingebrachtes guth beschrieben. Sa. haußraths 127, Sa. Silbers 11, Sa. goldenen Rings 3, Sa. baarschafft 18, Summa summarum 161 lb – Addé die ihro gebührige ½.te ane denen haussteuren 19, Demnach so erstrecket sich der Ehefrauen völlig in den Ehestand gebrachtes guth auf 181. lb

Le boulanger Jean Geyler et Anne Marguerite Bürckel qui ont vendu la maisonnette l’année précédente font dresser l’inventaire de leurs biens, la femme a l’intention d’engager une procédure pour conserver ses droits bien que son mari soit insolvable

1777 (9. 7.br), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 921) n° 14
Inventarium über Johannes Geÿler, des Becken und Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Burckelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermalen tam active quam passive besitzender Nahrungen auffgerichtet Anno 1777. – Welche Nahrungen auf ihr der Ehefrauen Ansuchen der ursachen halben, aldieweilen sich ein Schuldenlast hervorgethan und sie wegen salvirung ihres ohnveränderten guths beÿ Es En Kleinen Rath, um das Benef. Cessionis unterthänig einzukommen willens ist – So geschehen alhe Zu Straßburg und eine daselbst ane der bruder hofs gaß gelegenen behaußung, in fernerer gegenwarth Joh: Jacob Wagner des burgers und Gimpel Käuflers als der Ehefrauen Stiefvaters und hierzu insonderheit erbettenen beistandts, auf Dienstag den 9. Septembris Anno 1777.

Ergäntzung der Ehefrauen wehrender ehe abgegangen ohnveränderten guths. Nach besag Designationis dh. G. Notm. Nenter in Anno 1775 ausgefertiget, inhaltend was ihro der Ehefr. beÿ iher mutter weÿl. Fr. Annæ Marg. Wagnerin geb. Bürckelin Verl. Erörterung in Anno 1774. erb. Zugefallen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Ehefraun ohnveränderten Vermögens,Sa. haußraths 156, Sa. Silbers 15, Sa. gold. Rings 2, Sa. activ schuld 25, Sa. Ergäntzungs rest 196, Summa summarum 395 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns ohnv. v. theilb. Nahrung unter einem titul beschrieben, Sa. haußraths 46, Sa. Schiff und geschirr 3, Sa. Silbers 6, Sa. Meel und brod 12, Summa summarum 68 lb – Passiv Schulden 778 lb, In Compensatione, des Manns ohnv. u. theil.bar passiv onus 710. lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auf Dienstags den 13. Septembris 1783, Johann Georg Elles, Notarius

Le farinier Jean Geyler devient boulanger français
1777, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 99-v) Quartal-Gericht Montags den 19.ten Junii
Handwercks Änderung – Johannes Geÿler, Meelmann, ist willens sein Handwerck zu ändern, will dahero E. E. Zunfft: Gericht gebetten habe, das Frantzösische Becken und Handwerck gegen Erlag der Gebühr zu treiben, ihme zu erlauben (dt. 1. lb)

Jean Geyler se remarie en 1790 avec Catherine Leser, originaire d’Altenheim outre-Rhin et veuve du tisserand et manant Jean Stultz : contrat de mariage, célébration
1790 (3.7), Not. Roessel (6 E 41, 936) n° 159
(Eheberedung) persönlich erschienen Hr. Johannes Geÿler, der Wittiber, Meelhändler und burger alhier zu Straßburg und mit ihme
Frau Catharina gebohrene Leserin, weÿland Joh. Stoltz, gewesten Leinenwebers und Schirmers allhier hinterlaßen Wittib
Actum Straßburg d. 3. Julÿ 1790. [unterzeichnet] Johannes Geÿler als hochzeider, + handzeichen Frauen Catharinæ Stulzin geb. Leserin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 81)
Im Jahr Christi 1790 sind in der Prediger Kirche alhier und in der Kirchen Zum Alten S. Peter (…) proclamirt und darauf dienst-tags den 3. Augusti in der Prediger Kirch copulirt und ehelich. eingesegnet worden Johannes Geÿler der Becker und bürger, wittwer, der vorher in der Ehe gelebet mit weÿland Frau Margaretha gebohrner Bürckelin, Fünffzig Jahr alt, und Frau Catharina geborene Leßerin, weÿland Johannes Stultz, gewesenen Leinenwebers und Schirmers alhie hinterlaßene wittwe und weÿland Johannes Leßers geweßenen Metzgers in Altenheim über den Rhein hinterlaßene eheliche tochter (*) und Fünffzig Jahr alt [unterzeichnet] Johannes Geÿler als hochzeider, + handzeichen der Hochzeiterin (i 70)c

Jean Geyler meurt en 1803 dans une maison rue des Drapiers en délaissant deux filles issues de son premier mariage
1803 (13 ventose 11), Strasbourg 4 (33), Not. Roessel n° 862 – Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 40 du 14 vent. 11
Inventarium und beschreibung all derjenige haab und Nahrung so weÿl. Johannes Geÿler der meelhändler ln seinem den 3. laufenden monat ventos 11. jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen der wittib Catharina Leser und des verstorbenen Geÿler zwoer töchter erster Ehe
der verstorbene hat mit seiner jetzigen wittib keine kinder erzeugt und hinterließ dahero allein seine zwo töcher in erster Ehe mit weÿl. Anna Margaretha Bürckel erzeugt dermalen seine Erben wären Namentlich 1. Margaretha Magdalena Geÿler Johann Georg Marx des tagners und Inwohners in brumat Ehefrau, 2. Maria Salome Geÿler cit. Charles Nicart des Schneiders Ehefrau
im Sterbhaus an der tucherstubgaß N° 18
der wittib ohnveränderte hausrath 98 fr
die übrige vorhandene activ-maß und zwar um verhütung weitkäufigkeit unter einem titul als der beneficial erben ohnverändert, activ mass 376 fr, davon schuld 300 fr, passiva 552 fr, Compensando 176 fr
Copia Eheberedung, vide in meine Schreibstub sub N° 159

Le farinier Jean Geyler vend 600 livres le domaine utile de l’échoppe à deux arcades sous la halle du marché Gayot au garçon meunier Jean Georges Ehalt

1776 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 650 n° 313
Johann Geÿler der meelhändler
in gegensein Johann Georg Ehalt des ledigen mühlartzt
das dominium utile oder nutzliche herrschafft eines gädleins samt dem darüber stehenden gebäu auch übrigen weithen, rechten und gerechtigkeiten unter der hall au Marché Gayot, einseit neben Adam Hügelin dem kachler, anderseit neben Jacob Reiching dem schuhmacher, vornen den marckt, hinten auff die Baron gass – von diesem gädlein, welches aus zweÿen bögen besteht und deßen grund und boden ja die hall selbst gemeinen statt zuständig, gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 31 gulden ane hallen zinß – alß ein neu erbautes weßen – nicht länger beÿbehalten (…) – um 1200 gulden

Jean Georges Ehalt termine en 1760 son apprentissage de trois ans chez Philippe Jacques Lauth, meunier à la Dinsenmühle
1760, Protocoles de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 280) Heut dato den 4.ten Martÿ 1760. – Johann Georg Ehehalth der Leedige Müller Von hier bittet Ihme seine beÿ Hn Rathh. Phil. Jacob Lauth dem dingsen Müller dahier bis ostern Letst außgestandene 3 Lehrjahr Vorzuschreiben. Erkannt Willfahrt

Fils de pêcheur, le farinier Jean Georges Ehalt épouse en 1773 Marie Madeleine Bronner, fille de passementier : contrat de mariage, célébration
1777 (14. 8.br), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 99
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehren und wohlvorachtbare Herr Johann Georg Ehehalt leediger Meelhändler und burger alhier weil. H. Johann Georg Ehehalt des geweßenen Fischers und hiesigen burgers mit auch weiland fraun Maria Elisabetha gebohrner Mentlerin ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter ene einem,
so dann die Viel Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Magdalena Bronnerin weiland H Johann Friderich Bronners des gewesenen Paßmentirers und ebenmäßigen burgers dahier mit fraun Maria Magdalena gebohrner Schmidin ehelich erziehlte Jungfer tochter beÿhülfflich H Johann Daniel Bronner des ebenmäßigen Paßmentirers und hiesigen burgers ihres bruders alß hochzeiterin ane dem andern Theil – Dienstags den 14. Octobris Anno 1777 [unterzeichnet] Johann Georg Ehalt Als Hochzeiter, Maria Magdalena Bronnerin Als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 29-v, n° 24)
Im Jahr 1777 (…) sind in unserer Kirche zu St. Wilhelm wie auch zum Alten St. Peter ausgerufen und dienstag den 18. [Novembr.] in der Kirche zu St. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Johann Georg Ehalt der ledige Meelhändler und burger alhier weÿl. Johann Georg Ehalt gewesenen Fischers und burgers allhier, mit weÿl. Maria Elisabetha gebohrner Mentelin seiner Ehefrauen ehelich erzeugter sohn, und Jungfer Maria Magdalena Bronnerin weÿl. Herrn Johann Friderich Bronners gewesenen Paßmentirers und burgers allhier mit Frau Maria Magdalena gebohrner Schmidtin seiner Ehefraun ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Georg Ehalt Als Hochzeiter, Maria Magdalena Brunnerin als hochzeiterin (i 32)

Tributaire à La lanterne, Jean Georges Ehehalt cotise à partir de 1777 chez les boulangers pour faire commerce de farine et de semoule
1777, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 99-v) Quartal-Gericht Montags den 19.ten Junii
Geld zünftiger – Johann Georg Ehehalt der gelernte Müller und hiesige burgers: sohn stehet Vor und producirt ein von Einer Ehrsamen Zunfft der Lucern durch Hn Johann Carl Hüttels den Zunft Notm. daselbst unterschriebenes Attestat, de dato 4.ten Junii h: a: nach Innhalt deßen derselbe beÿ ged. Zunft als Leibzünfftiger angenommen worden seÿe, Bitt dahero dißorts ihne als Geld zünftiger gegen Erlag der Gebühr nebst Angedeÿhung Meel: und Grießrecht zu recipiren. Nach gehaltener Umfrag wurde Erkanndt. Seÿe Imploranten, als einem alten Wohlverdienten Mühl-Knecht und zwar ohnpræjudicirlichen der Von Gnädigen Herren den Fünfzehen den 28.ten 7.bris 1776 gegebenen Erkanndtnus, zu Willfahren (dt. 1. lb)

Jean Georges Ehehalt et Marie Madeleine Bronner font dresser un état de leurs apports. La boutique figure parmi les biens du mari. L’actif du mari est de 914 livres, le passif de 201 livres. Les biens de la femme s’élèvent à une valeur de 290 livres

1778 (28.1.), Not. Hüttel (6 E 41, 857) n° 140
Inventarium über Herrn Johann Georg Ehehalt, des Meelhändlers und Fraun Mariä Magdalenä gebohrner Bronnerin, beeder Eheleute und burgere alhier su Straßburg einander vor unverändert einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet im Jahr 1778. – einander in ihren den 18.den Novembris des letztverfloßenen 1777.sten Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht, und sich in der vor mir dem unterschriebenenn Notario den 14. Octobris jüngst auffgerichteten Eheberedung §° 3° vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen alhier Zu Straßburg in Gegenwart H Joh: Daniel Bronner, des Paßmentirers und burgers hieselbst der Ehefrau leiblichen bruders und beistands wie auch Fraun Mariæ Magdalenæ Bronnerin gebohrner Schmidin weil. H. Johann Friderich Bronner des gewesenen ebenmäßigen Paßmentirers und burgers dahier hinderbliebener Wittib, derselben geliebten Mutter auf Mittwoch den 28.sten Januarii Anno 1778.

In einer alhier Zu Straßburg au Marché Gayot gelegenen dem dieseitigen Ehemann eigenthümlich zuständigen und hernach beschriebener behausung sich befunden worden wie folgt
Dominium utile an einer behausung (M.) Nämlich das Dominium utile, oder die nutzliche herrschafft eines Gädleins, samt dem darüber stehenden Gebäu, auch übrigen begriffen, Weite, und Rechten, gelegen alh. Zu Straßburg unter der hall au marché Gayot, einseit neben Adam hügelin, dem Kachler, anderseit neben Jacob Reichling dem Schuhmacher, vornen auf dem Marckt und hinten auf die Barongaß stoßend, von diesem Gädlein, welches aus Zween bögen bestehet, und deßen Grund und boden, ja die halle selbst löbl. Stadt zugehörig, zalt man jährl. auf derselben Pfenningthurn auf Annunciationis Mariæ 15. lb d an hallen Zinns so aber sonsten auser den fdarauf haftenden und hernach passive eingetragenen 200. lb d Capitalien frei, leidig eigen und dem Ankauf nach hier ohnpræjudicirlich ausgeworfen word. pro 600. lb. Bemeltes Dominium utile hat der Ehemann von Johannes Geÿler dem Meelhändler und burger amhier erkaufet und besagt darüber ein teutsch. perg. Kauffbrieff on alhies. C. S. Stub gebefriget it deros. aufgedruckt. Insigel versehen de dato 5. 8.bris 1776.
Norma hujus inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Gut, Sa. haußraths 28, Sa. Schiff und geschirr Zum Meelhandel gehörig 40, Sa. Waar Zum Melhandel gehörig 149, Sa. Silbers 58, Sa. des dominii utilis am verberührter behausung 600, Summa summarum 887 lb – dazu gerechnet die ihme in Kraft der Eheberedung an denen haussteuren gebührige helfte anlangend 26. lb, So belaufet sich des Manns völliges in die Ehe gebrachtes Gut 914 lb – Schulden 201 lb, Nach deren Abzug 712 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrau eingebrachtes Vermögen Verzeichnet, Sa. hausraths 111, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 20, Sa. goldener Ringe und Geschmeids 24, Sa. baarschafft 107, Summa summarum 263 lb – Und wann diesen beigelegt wird, die der Ehefrau zufolg der Eheberedung an gleich herach befindlichen Haußsteuren zukommende übrige helfte mit 26 lb, So bestehet der Fraun gesamtes in dem Ehestand gebrachtes Vermögen dem rechtsmäsigen Werth nach in 290 lb

Inscription au nouveau registre des loyers du Marché Gayot : Jean Georges Ehalt a une boutique à deux arcades qui donne à la fois sur la place du marché et sur la rue Baron

1780 (VII 1547)
Baron gaß
f° 97.v alte buch fol. 62
Johann Georg Ehalt der Mülartzt soll jährlichen ane zinß von inhabenden zween in der Barongaß und Marché Gayot durchgehenden bögen auf den 25. mart., 14 lb 10 ß
Und von beede bühnen darüber Jahrs auf eodem, 2 lb zusammen 15 lb 10 ß

Jean Georges Ehalt hypothèque l’échoppe au profit du marchand de vins André Jung l’aîné

1783 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 657 n° 144
Johann Georg Ehalt der meelmann
in gegensein H. Andreas Jung des älteren weinhändlers – schuldig seÿe 300 gulden
unterpfand, ein unter denen hallen au marché Gayot stehendes gädlein samt zugehörden mit allen deßen begriffen, einseit neben Adam Hügelin dem kachler, anderseit neben Mr Härring dem schuhmacher, vornen auff besagten marckt, hinten auff die Baron gaß – davon gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn 31 gulden ane hallen zinnß

Le farinier Jean Georges Ehehalt acquiert l’échoppe marquée du numéro 30 qu’il louait au Marché Gayot quand la Ville les vend à leur locataire respectif.

1792 (20.2), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 119 enreg. 29.2.
namens der gemeinde der Statt Straßburg H. Lt. Jacob Friedrich Brackenhoffer der municipal beamte und verwalter der Domaines, H. Lt. Frantz Ignatz Metz der municipal beamte und finantz verwalter, H. Lt. Johann Michael Mathieu der procurator gemelter gemeinde
(…) Johann Georg Ehalt des meelhändlers
13. ihme Ehalt, einen der erwehnten gemeinde zuständig 11 quadrat claffter 12 quadrat schu enthaltend zwischen denen pfeilen des Gayot marckts liegenden grund und boden worauf derselbe zwischen H. Hügelin und Heringer liegend, vornen gedachten Gayot marckt mit N° 30 bezeichnet, hinten die Baronengas stosend mit N° 3 marquirt gebäud stehen hat, samt denen davor stehenden pfeilen und dem darüber vorhandenen tachwerck und bühnlein, nebst 4/65 theil der ane der Baronengas zwischen Rust und Weinemer liegenden hinten an H. Widt dem handelsmann stosenden propheÿ, wovon einen jährlichen mietzins abgetragen, 264 livres 13 sols

Les quatre filles de Jean Georges Ehehalt et Marie Madeleine Bronner vendent la maison au farinier Georges Frédéric Hæss et à Marie Salomé Volck

1826 (23.10), Strasbourg, M° F. Grimmer – Enregistrement de Strasbourg, acp 181 F° 5-v du 28.10.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 195, n° 42 du 9.11.
Marie Madeleine Ehald épouse de Geoffroi Aufschlager, fabricant de bas, Susanne Barbe Ehald majeure, Marie Marguerite Ehald majeure, Marie Salomé Ehald veuve de Jean Christophe Sigismond Bernhard, chirurgien major au ci devant 7° régiment d’infanterie de ligne
à Georges Frédéric Haess, farinier, et Marie Salomé Volck
une maison sise à Strasbourg place du Marché Gayot n° 30 avec appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Hügelin d’autre la veuve Haering, par devant la place, derrière la rue des Chapons où elle a une issue et est marquée du n° 3
plus encore quatre 64° par indivis des latrines situées rue des Chapons, d’un côté N Russ, d’autre le Sr Weinemer, derrière le Sr Ehrmann – avenus aux vendeurs comme héritiers de leurs père et mère Jean Georges Ehald, farinier, et Marie Madeleine Bronner, lesquels ont acquis le domaine utile de Jean Geyler, farinier, Chambre des Contrats, le 4 octobre 1776 et acquis le sol de la ville de Strasbourg par acte passé à la Chambre des Contrats le 28 février 1792 – moyennant 4500 francs

Georges Frédéric Hæss épouse en 1816 Marie Salomé Volck
1816 (6.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 23), M° Bossenius n° 436, 6647 – enreg. manquant F° 129 du 9.2.
Contrat de mariage – Georges Frédéric Haes, farinier, fils majeur de Jean Georges Haes, boulanger et de feu Marguerite Barbe Riebel sa femme en premières noces
Marie Salomée Volck, fille majeure de feu Jean Daniel Volck, saucissier, et de Marie Salomé Gradwohl

Georges Frédéric Hæss meurt en 1827

1827 (15.11.), Strasbourg, M° F. Grimmer (minutes en déficit), Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 186 F° 141-v du 21.9b
Inventaire de la succession de Georges Frédéric Haess, farinier, décédé le 17 septembre dernier, dressé à la requête de Marie Salomé Volck veuve de Jean Georges Haess, journalier
communauté, mobilier 733 fr, numéraire 50 fr
une maison au Marché Gayot n° 30, non estimée
quatre 64° du batiment rue du Chapon
total 783 fr, garde robe 95 fr – passif 4850 fr

Marie Salomé Volck se remarie en 1828 avec le farinier Thiébaut Fullenwarth originaire de Niederhausbergen. Elle apporte en mariage la maison au marché Gayot

1828 (30.6.), Strasbourg, M° F. Grimmer (minutes en déficit), Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 190 F° 31 du 2.7.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Thiébaut Fullenwarth, farinier, fils de Jean Georges Fullenwarth, journalier, et de Salomé Walter à Niederhausbergen
Marie Salomé Volck veuve sans enfant de Georges Frédéric Haesz
apports de la future épouse, une maison au Marché Gayot n° 30

Thiébaut Füllenwarth et Marie Salomé Volck vendent la maison au boulanger Georges Rhein de Schiltigheim et à sa fiancée Caroline Kolb de Hattmatt. L’acte mentionne que les vendeurs ont reconstruit la maison à neuf et que la femme est devenue seule propriétaire de la maison suite à une cession par l’héritier de son premier mari

1847 (7.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 473 (2699), fin reg. 475 (2700), n° 145 – Philippe Eugène Roudolphi à Schiltigheim
ont comparu Sieur Thiébaut Füllenwarth, farinier, et Dame Marie Salomé Volck son épouse veuve en premières noces du sieur Georges Frédéric Haess, ladite dame de son mari fument autorisée à cet effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
au sieur Georges Rhein fils boulanger demeurant à Schiltigheim et à Demoiselle Caroline Kolb sa fiancée majeure demeurant à Hattmatt
Une maison avec droits aisances et dépendances, notamment le droit aux anglaises établies dans la maison rue du chapon n° 20 et au puits qui se trouve sur le marché Gayot, Cette maison située à Strasbourg place du marché Gayot n° 30 donnant par derrière sur la rue du chapon où elle a une issue sous le n° 4 tenant d’un côté à la veuve Jung de l’autre à Mademoiselle Haering.
Cette propriété reconstruite à neuf par les vendeurs avait été acquise par le sieur Georges Frédéric Haess farinier et la Dame Marie Salomé Volck venderesse de Dame Marie Madeleine Ehald épouse du sieur Geoffroi Aufschlager fabricant de bas, de Demoiselle Suzanne Barbe Ehald majeure, Demoiselle Marie Marguerite Ehald aussi Majeure et de Dame Marie Salomé Ehald veuve du Sieur Jean Christophe Sigismond Bernhard vivant chirurgien major, tous demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Frédéric Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 23 octobre 1826 dument enregistré, transcrit au bureau des hypothèques le 9 novembre suivant volume 194 Numéro 42 (…). Ladite Dame Marie Salomé Volck épouse Füllenwarth était devenue seule propriétaire du dit immeuble au moyen premièrement du legs universel qui lui a été fait par le sieur Georges Frédéric Haess son mari en premières noces suivant son testament reçu par M° Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg en présence de témoins le 9 mai 1829, secondement de la renonciation qui a été faite par le sieur Jean Georges Haess à la succession dudit Georges Frédéric Haess son fils suivant déclaration dressée au greffe du tribunal civil de Strasbourg en date du 5 février 1828 enregistré, ainsi que tout résulte d’un acte de délivrance de legs et de quittance dressé par ledit M° Grimmer le 31 janvier 1828 enregistré.
Les frères et sœurs Ehald avaient recueilli cet immeuble dans les successions du Sieur Jean Georges Ehald vivant farinier et Marie Madeleine Bronner leur père et mère vivant conjoints à Strasbourg, et ce dernier en était propriétaire comme ayant acquis le domaine utile du Sieur Jean Geyler vivant farinier audit lieu suivant contrat passé devant la cidevant Chambre des Contrats le 5 octobre 1776 (…). Enfin le dit Ehalt a fait l’acquisition du sol de la ville de Strasbourg par acte passé devant la même chambre le 28 février 1792 – moyennant 16 000 francs – l’an 1847 le 25 novembre

Georges Rhein épouse Caroline Kolb en décembre 1847 à Schiltigheim
Mariage, Schiltigheim (n° 23)

Le 4° jour du mois de décembre 1847. Acte de mariage de Rhein Georges boulanger domicilié à Schiltigheim, agé de 29 ans né à Schiltigheim le 18 août 1818, fils légitime majeur de Jean Georges Rhein agé de 64 ans, boulanger domicilié à Schiltigheim présent et consentant, et d’Anne Marie Krebs agée de 56 ans domiciliée à Schiltigheim, ci présente et consentante
et de Kolb Caroline, domiciliée à Hattmatt /Bas Rhin/ agée de 21 ans née à Hattmatt le 18 janvier 1816 fille légitime de Jean Kolb, agé de 57 ans, marchand de bois domicilié à Hattmatt, ci présent et consentant et de Marguerite Sch[weyer] agée de 64 ans, domiciliée à Hattmatt consentante suivant acte notarié passé devant M° Trombert notaire à Saverne le 2 de ce mois



3, place Saint-Pierre-le-Vieux


Place Saint-Pierre-le-Vieux n° 3 – arrière Quai Desaix n° 3
III 3 (Blondel), P 427 puis section 56 parcelle 3 (cadastre)

Maison Hæberlé, vers 1815 (voir notice)

Saint-Pierre-le-Vieux 2-4 (mai 2014)Saint-Pierre-le-Vieux 2-4 (juillet 2009)
Façade vers la place en mai 2014. Le numéro 3 est le bâtiment blanc
En juillet 2009, anciennes enseignes Aux Deux Passages et Commissionnaires Verts

La maison construite sur un petit terrain entre la rue et le canal intérieur du faux rempart appartient aux XVII° et XVIII° siècles à des artisans comme le cordier Jean Bernard Heidecker (1647-1698) qui est autorisé en 1672 à percer une ouverture dans le rempart du canal ou le serrurier Jean Scheuring (1698-1753) qui est autorisé à en percer une deuxième en 1712 pour éclairer sa forge. Les préposés refusent en 1710 qu’il place son auvent un étage plus haut. La maison atteint sa valeur maximale du siècle en 1728 quand les experts l’estiment à une valeur de 500 livres (soit une valeur vénale approximative de 750 livres) qui est sa valeur vénale quand le brocanteur Nicolas Hæberlin l’acquiert en 1765.

136 Elévations a-h136 Elévations Cour A (avant 3)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 121 : côté rue et côté canal

L’Atlas des alignements signale sous le nom de Hæberlin un rez-de-chaussée, deux étages neufs en maçonnerie et un troisième en bois. Le plan des Ponts-et-Chaussées dressé à la même époque en 1823, mentionne une maison toute en pierres en bon état à trois étages. Elle est vendue 14 000 francs en 1819 à Antoine Fetter et conserve ensuite sa valeur – 13 000 francs quand l’ébéniste Charles Musculus l’achète en 1834. On en conclut que la construction légèrement antérieure à 1819 est due aux héritiers de Nicolas Hæberlin.
Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve entre les repères (c) et (d). Le rez-de-chaussée a trois ouvertures de plain-pied, chacun des trois étages quatre fenêtres. Le toit a deux niveaux de lucarnes. La façade vers le canal est la troisième à partir de la droite, le rez-de-chaussée et les trois étages ont chacun quatre fenêtres. La Ville établit le quai Desaix à la place du canal intérieur en 1833.
La maison porte d’abord le n° 67 du Vieux-Marché-aux-Vins (1784-1857) puis le n° 3 de la place Saint-Pierre-le-Vieux et le n° 3 du quai Desaix. Un autre plan des Ponts-et-Chaussées dressé en 1851 mentionne sous le nom de Musculus (n° 67) une maison en pierre à deux étages. Dès l’ouverture des matrices cadastrales (1844), la maison a 23 ouvertures ordinaires et 8 au troisième ou au-dessus, nombre qui ne change pas jusqu’à leur clôture à la fin du siècle.

Desaix 2-4 (mai 2016)Desaix 3 (1982, élévations) 919 W 54
Façades quai Desaix (le n° 3 est celui dont la porte est peinte en vert)
Elévations de 1982 (dossier de la Police du Bâtiment)

Une fois que le quai a été établi, on y ouvrira une porte d’entrée. Le propriétaire supprime en 1937 l’entrée des locataires place Saint-Pierre-le-Vieux afin d’agrandir le magasin. Il projette d’aménager en 1964 les combles en habitation mais le permis est refusé parce que les logements prévus contreviendraient au règlement de 1955. Le rez-de-chaussée comprend deux locaux commerciaux qui donnent à la fois sur la place et sur le quai. Celui vers le nord est occupé par les Commissionnaires verts (1911-1993). Celui vers le sud qui s’étend aussi dans la maison voisine par la chapellerie René (1926) puis la Bonneterie parisienne (1928) dont le propriétaire change en 1948 l’enseigne qui devient Aux Deux Passages.

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1628 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jacques Teuffel, tailleur, et (1619) Marie Schrœff puis (1628) Aurélie Krieg veuve du jardinier André Sommer – luthériens
1628 v André Mock, charron, et Elisabeth Seyfried (bourgeois en 1628) – luthériens
h Jacques Kratz, de Nordheim, et Catherine Kuhn
1647 v Jean Bernard Heidecker, cordier, et (1638) Marguerite Schrœting, veuve du cordier Jean Pierre Müller, puis (1672) Madeleine Müller veuve du farinier Jean Raoul Odersoth – luthériens
1698 v Jean Scheuring, serrurier, et (1678) Marie Karg, veuve du cordonnier Jean Charles Volmar, puis (1698) Anne Elisabeth Bonert – luthériens
indivise entre Marie Marguerite Scheuring épouse (1729) du serrurier Philippe Frédéric Otto puis (1746) du serrurier Jean Philippe Seitz
Jacques Scheuring, serrurier, et (1722) Marie Madeleine Steinbach puis ses enfants Jean Philippe Scheuring de Colmar et Marie Madeleine femme du cloutier Jean Ball
1753 h Jean Ball, cloutier, et (1754) Marguerite Scheuring – luthériens
1765 v Nicolas Hæberlé, brocanteur, et (1754) Eve Wenger – luthériens
1800 h Nicolas Hæberlé, brocanteur, et (1795) Catherine Elisabeth Lœschmeyer
1819 v Antoine Fetter, domestique puis marchand de meubles, et (1800) Catherine Schmitt
1832 h Jacques Fetter, menuisier puis employé au mont-de-piété, et (1823) Anne Marie Sophie Hobarth
1834 v Charles Musculus, ébéniste, et (1825) Caroline Braun puis (1834) Eléonore Sophie Frantz
1853 v Daniel Guillaume Lichtenfelder, serrurier, et (1826) Frédérique Haynoldt
1871* Louis Frédéric Alfred Hecht, avocat
1872* Daniel Guillaume Lichtenfelder, serrurier, et (1826) Frédérique Haynoldt (supra)
1905* h Jean Henri Emile Heitz, professeur au gymnase, et (1853) Caroline Frédérique Lichtenfelder

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1728

(1765, Liste Blondel) III 3, au Sr Bäl
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 427, Musculus, Charles, ébéniste faubourg National 16 – maison, sol – 1,02 are

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 325
Le loyer communal établi en 1673 par les directeurs fonciers est inscrit au Livre des loyers communaux

Hanß Bernhard Heidecker, Soll boden Zinnß vom Gädel am alten St: Peter gegen dem Rothen Löwen vff Liechtmeß 1 lb
St. Zinßb. p. 384
Jetzt Georg Müllers Erben
Martin Müller
hanß Daniel Wörle 1736

1673
Ferner von einem Tagloch ([corrigé en] zweÿen Fenstern) durch die Statt Maur seiner Behausung +, Jahrs Vff Ann: Mar und 1673 i.mo, 5 ß ([corrigé en] 4. 5. ( – 10 ß, vide Prot: de 1710 fol : 85 et Prot: de 1712 fol: 86)
+ deren jedes 4 schuh ii. Zoll hoch, und 4 schuh 5. zoll breit ist A. 1713. i.mo
Prot: 1672. p. 147 – den 3. Octobr. 1677. moderirt vff 4 ß
Neuzb fol. 16-b
Georg Müllers Erben
Johann Scheüring V. 242-b

Weiters Vom Seilerplan in St.Johannes Gaßen, ane der Elend Herbergen Maur, Jahrs vf Ann: Mar. und 1675. primo
ist hernach p. 332. Johann Peter Müllern Zugeschrieben

(Quittungen 1677-1741, davon)
1691 Zalt p. 1690 vom i. posten Georg Müllers Erb.
1696 Zahlt H. Müntzer alter p. 1692. 93. 94. 95. et 96.
1697 Zalten Müllerische Erben
1698 Zalt Hn Mollinger s W. und Erben p. 1697
1699 Zahlt Johann Scheüring
Neuzb fol 202-b

Livre des loyers communaux cote VII 1470 (1741-1802) f° 16-b
La rente pour les ouvertures n’est plus perçue à partir de 1762 (voir plus loin les directeurs fonciers)

alzb. 242-b
Johannes Scheurings wittib, soll vom Gädel auff dem graben neben dem Zoll thor auff Michael. vid. Pr. 1675. fol. 90, 1 lb (gehört der Statt)
Ferner wegen erweüterung dießes gädels Jahrs vff Matthiæ. vid. Pr. 1676. fol. 141, 8 ß
Ferner von der wacht hütt auff den graben mit beding wan solche gemeine Statt Zu gebrauchen dießelbe wider abzutretten Jahrs auff Martini 1 lb 10 ß, vid. Pr. 1679 fol. 155
alzb. 325
Ferner von Zweÿen Tag fenstern durch die Statt Maur seiner Behausung deren Jedes 4 schuh II. Zoll hoch und 4 schuh 5 zoll breit ist, Jahrs auff ann: Mariæ, 10 lb
(Quittungen 1740-1762)
den 9. 9.br Zahlt vff abschlag rückständiger Zinß 9. lb. d: verbleibt noch schuldig 6. lb 10 ß 3 d.
ist nichts mehr Zu erhalten

Jetzt Joh Philipp Seitz d. Schloßer

Directeurs fonciers (Bauherren)

1672, Directeurs fonciers (VII 1362)
Bernard Heidecker est autorisé à ouvrir dans le rempart qui donne sur le fossé intérieur deux ouvertures de 2 pieds 10 pouces de haut et autant de large moyennant un loyer communal

(f° 147) Montags den 11. Eiusdem [Martÿ] Heÿdecker, Almend Zinß
Bernhard Heÿdecker der Seÿler bittet erlaubnus d. er in die Statt Maur an seinem hauß ein Tagloch 2. schue 10. Zoll hoch vnd 2 schu 10 Zoll breit einbrechen laßen möge, Zu nothwendiger commoditet vnd erlangung mehrern liechts. Erkand Willfahrt doch d. er Jährlichen vff Ann. Mariæ vnd 1673. I°. 5 ß dauon Zinßen solle

1677, Directeurs fonciers (VII 1365)
Jean Bernard Heidecker demande que son loyer communal soit réduit puisque d’autres ouvertures ne sont pas imposées. Les préposés ramènent le loyer de 5 sous à 7.

(f° 109-v) Mittwoch den 4. Octobr. 1677. Hannß Bernhard Heÿdecker
Hannß Bernhard Heÿdecker, beschwäret sich daß Ihme wegen eines durch bruchs in gemeiner Statt maur Vor 5 Jahr 5 ß Zinß Jahrs zuentricht. aufferlegt worden, vndt Viel seiner Nachbarschafft sich befindet so nichts Von ihrem durchbruch entrichten
Erkannt, weilen sich dar befindet daß Ihme wegen dises durchbruchs 5 ß Zugeben aufferlegt word. solle Es darbeÿ sein Verbleibens haben, Ille bittet vmb moderation
Erk. ist an dem Zinß der 5 ß. 1 ß nachgelaßen word. hatt also Künfftig 4 ß d Zu Zinßen, vnd die außstendige Zinß völlig Zubezahlen, aufferlegt word.

1710, Directeurs fonciers (VII 1384)
Jean Scheuring demande en juillet l’autorisation de placer son auvent un étage plus haut. Les préposés refusent après avoir constaté que la poutre était pourrie. Il réitère sa demande un mois plus tard en demandant en outre la permission d’agrandir la fenêtre de sa forge vers le canal. Les préposés réitèrent leur refus quant à l’auvent mais lui permettent d’agrandir la fenêtre. Jean Scheuring demande ensuite de réviser le loyer communal qui est ramené de 5 à 4 sols

(f° 57) Mittwoch den 16. Julÿ 1710. Joh: Scheuring pt° dergleichen [überhangs]
Augenschein eingenommen in Johannes Scheüring, des Schloßers gegen der Kirchen zum Alten St. Peter gelegenen behausung, an deren Er den Überhang umb ein stockwerck erhöhen Zu laßen underthänig angesuchet hatt. Alldieweilen aber deßen balcken gantz faul befubden worden seindt alß ist Ihme solches mißrahten worden
(f° 66-v) Dienstags den 12. Augusti 1710. Johann Scheuring
Johannes Scheuring, der Schloßer, haltet nochmahlen an, Ihme gnd. Zu erlauben daß Er einen newen tachstuhl auff seine gegen der Kirchen zum Alten St. Peter gelegenen behausung, und Zwar auff den daran befindlichen überhang machen und das in der Werckstatt durch die Statt Maur in den Weiten Statt graben habende fenster Vergrößern laßen dörffe. Erk. Würdt das erste begehren abgeschlagen, das andere aber concedirt.
(f° 85) Dienstags den 4. 9.bris 1710) Joh: Scheuring pt° eines fensters
Johannes Scheüring, der Schloßer, welcher mit MGHh permission das in seiner gegen der Kirchen zum Alten St. Peter gelegenen behausung durch die Statt Maur in den Weiten Statt Graben gehendes fenster in der Werckstatt Vergrößern hatt laßen, Welches anietzo 4 schuhe und 11 Zoll Hoch und 4 schuhe 5 Zoll breit ist, bittet umb regulirung des Zinnses, den Er davon abrichten solle. Erk. Soll Jährlichen 5. ß ane statt der biß anhero bezahlten 4 ß d. darvon abrichten.

1712, Directeurs fonciers (VII 1385)
Jean Scheuring qui a obtenu des préposés au feu la permission d’installer sa forge vers le canal a ouvert une autre ouverture dans le rempart. Il demande le droit de la conserver contre un loyer modique que les préposés fixent à 5 sols

(f° 86) Mittwochs den 28. Sept. 1712. Johannes Scheuring
Johannes Scheuring der Schloßer berichtet Mghh. daß Er von des obern fewr herren die erlaubnus erhalten, in Seiner beÿ der alten St Peter Kirchen liegenden behaußung, hinten auff das waßer hienauß, ein fewreß machen Zulaßen, nur hette Er wieder ein so großes fenster, das 4 schuh und 11 Zoll hoch so dann 4. Schuh und 5 Zoll breit seÿe, gleich wie Er den 4. 9.br. a° 1710. von Mghh. die erlaubnus bekommen, das alte umb so viel Zuerweitern, höchstnötig, bittet Ihme solches gegen einem billichen Zinnß Zuerlauben.
Erkt. willfahrt, wann Er jährlichen vnd Zwar vf Michaelis 1713. I.mo 5 ß Zinnß davon geben will, welches Er acceptirte.

1764, Directeurs fonciers (VII 1411)
Les préposés convoquent Jean Philippe Seitz qui n’a pas réglé le loyer communal de plusieurs années. Le propriétaire demande qu’on tienne compte des frais de réfection. Les préposés accordent une réduction en retenant la facture du maître maçon mais pas celle du menuisier ni du vitrier

(f° 23-v) Dinstag den 15. Maÿ 1764. Seitz
Johann Philipp Seitz der schloßer wurde citirt weilen derselbe dreÿ Jahr Zinnß Von seiner gehabten behaußung Schuldig, Sagt habe Viele nothwendige reparationes in dießem hauß gemacht, und hoffe mann werde den belauff derselben an dem haußzinnß abgehen laßen, habe auch deßwegen der handwercks leuth Conto überlieffet, Erkandt sollen solche as poximam producirt werden.
(f° 32) Dienstags den 3. Junÿ 1764. Johann Philipp Seitz
Johann Philipp Seitz dem schloßer seÿndt an seinem annoch Laut stattzb. fol. 16.b rückständigen p. 1761. 1762. und ¾ Jahr 1763. 17 lb. 3 ß. 6 d. hauß Zinnß, wegen bezahlter Maurer arbeit l. prod. Zd. nachgelaßen worden 1 lb. 13. ß 6 .d mit den übrigen schreiners und Glaßers Zettlen aber wird derselbe abgewießen.

Description de la maison

  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, cuisine, vestibule, atelier, forge de serrurier, cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de mille florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Place St Pierre le Vieux (f° 11 v°)

nouveau N° / ancien N° : 68 / 67
Heberlé
Rez de chaussée et 2 étages neufs en maçonnerie le 3° étage en bois
(Légende)

Ponts et Chaussées

1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 67, Toute en pierres. 3. Etages, Bonne maison
1851 (ADBR, cote 5 K 123) Musculus, N° 67, 2 P S (Maison à deux étages, construction en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 240 case 2

Musculus Charles Ebéniste, faub. National n° 16
1858 Lichtenfelder Daniel Guillaume serrurier, vieux marché aux vins, 68

P 427, maison, sol, Vx. marché aux vins 67
Contenance : 1,02
Revenu total : 198,54 (198 et 0,54)
Folio de provenance :
Folio de destination : D.on du 16 Juillet 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
Musculus Charles f° 240, P 427, Maison, revenu 18, Réd.on du revenu par D.on du 16 Juillet 1844, suppression en 1845

P 427, maison
Revenu total : 180,54 (180 et 0,54)
Année d’entrée : 1845
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 774 case 1

Lichtenfelder Daniel Serrurier
1871 Hecht Louis Frédéric Alfred avocat
1872 Lichtenfelder Daniel, Strasbourg
1887/88 Lichtenfelder Daniel, Wittwe
1904 Heitz Emil, Universitätsprofessor Wittwe Friederika geb. Lichtenfelder
(ancien f° 522)

P 427, maison, sol, Place St Pierre le vieux 3
Contenance : 1,02
Revenu total : 180,54 (180 et 0,54)
Folio de provenance : (240)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre allemand, registre 31 p. 276 case 3

Parcelle, section 56, n° 3 – autrefois P 427
Canton : Alt St. Peter Platz Hs. N° 3
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,91
Revenu : 2100 – 2500
Remarques :

(Propriétaires), compte 2396
Heitz Emil We. die Erben u. Miteigentümer
1929 Heitz Emile professeur et copropriétaires
1931 Heitz Paul Thimothée Charles
(1903)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 57 Vieux marché aux Vins

(maison n°) 67
Prop. Eberlin, Nicolas, Revendeur – Moresse
Loc. Hudern Jean, Journalier – Boulanger
Loc. Gütel, Samuel, Journalier – Manant

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins (p. 137)

67
Prop. Eberlin, Nicolas, Revendeur – Moresse
Loc. Huder, Jean, Journalier – Boulanger
Loc. Gütel, Samuel, Journalier – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alt St. Peterplatz (Seite 132)

(Haus Nr.) 3
Bintz, Wwe. 0123
Bintz, Maler. 1

Desaixstaden. Sämtliche Häuser zählen nach dem Alt S. Peter-platz u. Alten Weinm.

Dossiers de la Police du Bâtiment (cote)

3, place Saint-Pierre-le-Vieux (1884-1980) cote 739 W 100

Le dossier du 3, quai Desaix complète celui du 3, place Saint-Pierre-le-Vieux. Les pièces les plus anciennes remontent à 1941. On notera que celles du magasin Aux Deux Passages concernent à la fois le 2 et le 3 quai Desaix et place Saint-Pierre-le-Vieux.

Le rez-de-chaussée comprend deux locaux commerciaux qui donnent à la fois sur la place et sur le quai. Celui vers le nord est occupé à partir de 1911 par les Commissionnaires verts et jaunes (Grüne und gelbe Radler) qui deviennent en 1919 les Commissionnaires verts. Le gérant Oscar Geiser installe en 1924 une pompe à essence dont le réservoir se trouve dans la cave. Les Commissionnaires Verts sont les correspondants de l’agence de voyages Fauth de Saverne entre 1977 et 1980.
Arthur Ulsemer qui commercialise un procédé pour imprégner les semelles de chaussures projette d’occuper le local vers le sud en 1912. On y trouve le libraire Albert Lorentz en 1919 puis la chapellerie René en 1926. La Bonneterie parisienne s’y installe en 1928 (Tenenbaum puis à partir de 1936 N. Dukattenzeller). En 1948, Fernand Dukattenzeller change l’enseigne qui devient Aux Deux Passages.
En 1937, l’éditeur Paul Heitz, propriétaire de la maison, fait poser une devanture à l’emplacement de l’ancienne entrée et supprime l’entrée des locataires vers la place afin d’agrandir le magasin. La devanture quai Desaix est transformée en 1947.

Sommaire
  • 1884 – La Ville notifie Frédéric Lichtenfender (domicilié 15, rue Thomann) de faire ravaler la façade vers le quai Desaix. L’entrepreneur en bâtiment Brion (11, rue Sainte-Aurélie) objecte au nom du professeur Heitz qu’il est préférable d’attendre que deux maisons proches aient été démolies. La maison appartient à la veuve Lichtenfelder née Heynold qui habite chez son gendre le professeur Heitz. La Police du Bâtiment accorde un délai puis rappelle sa notification en octobre 1885.
  • 1895 – Le Maire demande au propriétaire Heitz (domicilié 5, rue de l’Outre) de se conformer au nouveau règlement en supprimant trois volets et deux soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique quai Desaix – Travaux terminés, octobre 1896
  • 1901 – L’agent de police Metz rapporte que la gouttière défectueuse laisse échapper au niveau du premier étage l’eau de pluie qui tombe sur les passants. La préfecture transmet le rapport à la mairie qui demande au libraire Paul Heitz (8, rue des Etudiants) de faire les travaux nécessaires – Travaux terminés, juillet 1901
  • 1902 – Dieuloué (Gottlob) Huhn demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre
  • 1902 – La Ville notifie Paul Heitz (8, rue des Etudiants), gérant de la maison, de faire ravaler la façade vers la place Saint-Pierre-le-Vieux. Paul Heitz demande sur papier à lettres des éditions Heitz et Mündel de reporter les travaux à la fin des transformations qu’il prévoit faire. La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’en septembre 1903 – Travaux terminés, septembre 1903
    1903 (mai) – Même demande pour la façade quai Desaix. – Travaux terminés, octobre 1903
    1903 (juillet) – Le peintre Schætzlé (14, rue d’Or) demande au préfet l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le préfet transmet la requête au maire. Autorisation, prolongée en août
  • 1908 – La Police du Bâtiment demande à Paul Heitz (demeurant 23, an der Aar, ensuite quai Edmond Valentin) de faire ravaler la façade place Saint-Pierre-le-Vieux. Paul Heitz objecte sur papier à lettres des éditions Heitz et Mündel qu’un ravalement a eu lieu en 1903. La Police du Bâtiment accorde un délai en faisant remarquer que le règlement stipule que les façades doivent être toujours propres. Elle constate en outre que le gérant du magasin a peint le rez-de-chaussée de couleurs très contrastées, la partie droite en vert et la partie gauche en rouge. Paul Heitz demande en avril 1909 un nouveau délai en arguant que le gérant du magasin a disparu sans laisser d’adresse
    1911 (novembre) – Correspondance entre Paul Heitz et la Police du Bâtiment concernant le ravalement du rez-de-chaussée
  • 1911 (décembre) – François Gallus, gérant du magasin Les cyclistes (commissionnaires) verts et jaunes (Grüne und gelbe Radler), demande l’autorisation de peindre des inscriptions en vert foncé. Dessins de la devanture quai Desaix et place Saint-Pierre-le-Vieux – Autorisation – Travaux terminés, janvier 1912
  • 1912 (février) – Arthur Ulsemer (imprégnation de semelles de chaussures selon un nouveau procédé, domicilié 7, rue des Cordonniers) demande l’autorisation de peindre le rez-de-chaussée d’après la maquette jointe. La Police du Bâtiment fait remarquer que le brun prévu fera meilleur effet que le vert foncé de droite et le rouge cinabre de gauche. Elle objecte que l’enseigne contrevient aux dispositions d’aspect local énoncées par le règlement du 23 novembre 1910 – Croquis du rez-de-chaussée. Dessin multicolore et slogan Mit Ucil erspar ich viel (je fais de grandes économies grâce à Ucil) – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée, le pétitionnaire est parti en France
  • Commission contre les logements insalubres, 1900 – 3, place Saint-Pierre-le-Vieux. Propriétaire, Heitz, 16 rue Möller (ensuite rue du Maréchal Joffre). Remarque, un siège de cabinets d’aisance se trouve dans une pièce inutilisée du rez-de-chaussée, un autre dans une cuisine du premier étage. La commission demande un raccordement aux canalisations. Le propriétaire suggère d’attendre la fin des baux pour transformer les lieux
    Rapport de 1905. Remarques sur une chambre de bonne dans les combles, sur une cuisine transformée en chambre à coucher au deuxième étage – Travaux terminés, octobre
    Commission des logements militaires, 1915. Propriétaire Paul Heitz (demeurant 23, an der Aar, ensuite quai Edmond Valentin). Trois remarques (réparer le plancher du vestibule, remplacer l’escalier de cave) – Travaux terminés, décembre 1915
  • 1919 – La veuve Geiser demande au nom des Commissionnaires Verts (Grüne Radler) l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation, dimensions inférieures à celles de la demande – L’enseigne est posée en novembre
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que le libraire Albert Lorentz a posé sans autorisation une vitrine en saillie de 20 centimètres alors qu’elle devrait être de 16 centimètres au plus d’après la largeur du trottoir – Autorisation, la vitrine a 12 centimètres de saillie (avec l’avis de la direction de l’octroi)
  • 1921 – La Ville notifie Paul Heitz et Ignace Geiser de faire ravaler la façade vers la place Saint-Pierre-le-Vieux. – Le peintre Louis Marx (3, rue des Orfèvres) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Accord de la préfecture, de la Police du Bâtiment
  • 1924 – Oscar Geiser est autorisé à installer un réservoir d’essence de mille litres et une pompe. Les Etablissements Schwinn (78, quai de Clichy à Clichy) fournissent un certificat d’épreuve. Le préfet délivre un récépissé d’une déclaration concernant un établissement de troisième classe – Autorisation d’installer un distributeur d’essence selon le système Gilbert et Barker quai Desaix – Plan (la pompe se trouve au bord du trottoir, le réservoir dans la cave) – Schéma de la fosse et du réservoir
  • 1926 (septembre) – A. Witsch demande au nom de la chapellerie René l’autorisation de poser une vitrine au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux – Autorisation
    1826 (octobre) – B. Bloch demande au nom de la chapellerie René l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
  • 1927 – Dossier transmis par la préfecture. Joséphine Geiser demande l’autorisation d’ouvrir un débit de vin au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux. La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles de 1890 à condition d’installer des lieux d’aisances – Joséphine Geiser renonce à son projet
  • 1928 – M. Tenenbaum demande à la préfecture (commissariat de police) au nom de la Bonnetterie parisienne de poser une inscription aussi bien vers le quai que vers la place et une enseigne lumineuse
  • 1928 – La Police du Bâtiment constate que MM. Gleiser et Kautzmann (commissionnaires Verts) ont posé trois enseignes place Saint-Pierre-le-Vieux – Demande – Autorisation
  • 1926 – La Police du Bâtiment constate qu’A. Witsch (chapellerie René) a posé une enseigne lumineuse au-dessus de la porte au 3, quai Desaix. Demande déposée par B. Bloch – Autorisations délivrées à Bloch et Compagnie les 15 mai et 20 décembre 1926
    1927 – Le serrurier Knoesel (8, rue des Echasses) est autorisé à poser un store quai Desaix pour la chapellerie Renée
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que Ch. Tenenbaum (Bonneterie parisienne) a posé un store sans autorisation place Saint-Pierre-le-Vieux – Demande – Autorisation
    1932 – Le même demande l’autorisation de poser une lampe électrique au-dessus de la devanture – Autorisation
    1936 – N. Dukattenzeller informe la Police du Bâtiment qu’il a acquis le fonds de la Bonneterie parisienne le 1 mars 1936 en reprenant les droits d’enseigne
  • 1932 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Paul Heitz (23, rue Jean-Jacques Rousseau) de faire ravaler la façade quai Desaix – Travaux terminés, mai 1934
  • 1937 – L’éditeur Paul Heitz (23, rue Jean-Jacques Rousseau puis 16, rue du Maréchal Joffre) est autorisé à poser une devanture à l’emplacement de l’ancienne entrée, à agrandir le magasin et à supprimer l’entrée pour les locataires vers la place au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux (section 56, parcelle 3). Le couloir supprimé sert à agrandir le magasin. Les travaux commencés sans autorisation font l’objet d’une demande et d’une autorisation – Plan de situation, dessin – Travaux terminés, avril 1937
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que N. Dukattenzeller a posé sans autorisation une enseigne en calicot – Demande – Autorisation exceptionnelle moyennant redevance puisque l’enseigne fait saillie
    1939 – La lanterne a été rehaussée à 3,60 mètres du sol
  • 1941 – L’éditeur Heitz demande l’autorisation de reporter le ravalement en arguant qu’il n’a pas encore trouvé locataire pour le local commercial. La Police du Bâtiment accorde un report jusqu’à la fin de la guerre
  • 1948 – La Police du Bâtiment constate que la Bonneterie parisienne a posé sans autorisation un store quai Desaix. F. Dukattenzeller dépose une demande – Autorisation
  • 1947 – Les héritiers Paul Heitz demandent l’autorisation de transformer la devanture quai Desaix et de poser une vitrine place Saint-Pierre-le-Vieux. Architecte, Camille Rudloff (24, rue de la Marseillaise). Entrepreneur, Th. et Ed. Wagner, 14, rue Adolphe Seyboth. Le crépissage et la peinture sont réalisés au titre des dommages de guerre – Dessins – Accord de l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées (vitrine Dukattenzeller)
    Paul Heitz est autorisé à faire les travaux projetés, novembre 1947
    Suivi des travaux. Les nouvelles baies sont percées (novembre 1947) mais la façade n’est pas encore crépie. Réception finale, juin 1948
  • 1948 – F. Dukattenzeller, propriétaire du magasin Aux Deux Passages (anciennement Bonnetterie parisienne), demande l’autorisation de poser une enseigne place Saint-Pierre-le-Vieux et une autre quai Desaix. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Les enseignes sont posées, décembre
    1950 – Fernand Dukattenzeller demande l’autorisation de poser une vitrine 3, place Saint-Pierre-le-Vieux et 2-3 quai Desaix – Plan de situation, dessin ratifié par le propriétaire Lina Beyl – Autorisation – Travaux terminés, août 1950
  • 1954 – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner, 14, rue Adolphe Seyboth est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique 3, place Saint-Pierre-le-Vieux (juillet-septembre)
  • 1958 – Albert Gerrer (manufacture de glaces et de verres à vitres, 4, rue des Verriers à Mulhouse) demande au nom de la maison Gillier de Paris l’autorisation de poser une enseigne (texte, Jil) au magasin Aux Deux Passages – Maquette – Autorisation de poser une enseigne lumineuse
    1958 – Fernand Dukattenzeller demande l’autorisation de poser des panneaux publicitaires provisoires aux 2-3 place Saint-Pierre-le-Vieux – Accord
  • 1961 – L’entreprise les Commissionnaires Verts (déménagements, transports) demande l’autorisation de poser une enseigne. Croquis – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1963 – Le maire notifie Paul Heitz (3, rue Jean-Jacques Rousseau) de faire ravaler la façade. Le propriétaire annonce qu’il bénéficie d’un prêt. Il est autorisé en août 1964 à poser un échafaudage sur la voie publique vers le quai et vers la place – Travaux terminés, juillet 1965
    1964 – Caisson publicitaire. Selon le croquis, la façade comprend successivement l’entrée des Deux passages, celle des Commissionnaires Verts et le caisson de l’Electricité de Strasbourg au-dessus duquel il est prévu de poser le caisson publicitaire. L’autorisation est périmée sans que le caisson soit posé
  • 1965 – Fernand Dukattenzeller demande l’autorisation de poser des enseignes publicitaires provisoires – Accord
  • 1968 – Le maire notifie Paul Heitz (3, rue Jean-Jacques Rousseau) de faire ravaler la façade quai Desaix. Il répond que la façade a été ravalée en 1964 en même temps que la voisine 1, quai Desaix (propriété Dukattenzeller) et communique sa nouvelle adresse (81, Neubadstrasse à Bâle) – Après vérification, la Police du Bâtiment note que le ravalement n’est pas nécessaire
  • 1977 – Les établissements Antox de Marlenheim demandent au nom des Commissionnaires Verts l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses simples (place Saint-Pierre-le-Vieux et quai Desaix) – Maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Les enseignes sont posées, juin 1977
  • 1977 – Fernand Dukattenzeller (Aux deux Passages) demande l’autorisation de remplacer la toile des stores (rayures brun et orange) – La Police du Bâtiment et l’architecte des Bâtiments de France émettent un avis favorable – Autorisation – Les stores sont posés, décembre 1977
  • 1977 (juin) – La Police du Bâtiment constate que l’agence de voyages J. P. Fauth (117, Grand rue à Saverne) a posé sans autorisation deux enseignes lumineuses simples (place Saint-Pierre-le-Vieux et quai Desaix). Les photographies représentent les deux vitrines devant les locaux des Commissionnaires Verts – La Police du Bâtiment émet un avis favorable, l’architecte des Bâtiments de France un avis défavorable – Refus –Les enseignes sont toujours en place, novembre – Nouveau projet après entretien avec l’architecte des Bâtiments de France – Maquette – Autorisation, janvier 1978
  • 1978 – Changement de débiteur. Les droits réglés par F. Dukattenzeller passent au nom de la société Aux deux Passages
  • 1980 – L’agence de voyages J. P. Fauth retire son enseigne, les Commissionnaires Verts n’étant plus correspondants

3, quai Desaix (1941-1995) cote 919 W 54

Fernand Dukattenzeller, propriétaire de la Bonnetterie Parisienne (2 et 3 quai Desaix), fait poser en 1947 six nouvelles devantures puis change son enseigne en 1953 (Aux Deux Passages). Il fait transformer en 1957 le rez-de-chaussée ; l’entrepreneur perce la façade, pose des poutres métalliques et installe une marquise
Des travaux de réfection intérieure suite aux bombardements sont réalisés en 1951. Le propriétaire projette d’aménager en 1964 les combles en habitation mais le permis est refusé parce que les logements prévus contreviendraient au règlement de 1955 : l’âge allégué du bâtiment serait de 180 ans. Le dossier contient un jeu de plans dressés par l’architecte F. Coltat en 1982. Les Commissionnaires Verts démontent en 1993 l’enseigne des locaux qu’ils ont quittés. On démonte en 1995 une cheminée qui menace de s’écrouler.

Sommaire
  • 1941 (août) – L’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner (14, Büchergasse, soit rue Adolphe Seyboth) est autorisée à occuper la voie publique devant le 2, quai de la Porte de Spire (Speyertorstaden, soit quai Desaix)
  • 1947 (novembre) – L’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) est autorisée à occuper la voie publique devant les 2-3, quai Desaix pour crépir le socle
  • 1948 (mai) – Fernand Dukattenzeller, propriétaire de la Bonnetterie Parisienne, demande l’autorisation de poser six nouvelles devantures (de 40 à 140 centimètres de large sur 166 centimètres de haut et d’une profondeur de 15 centimètres) – Autorisation
    1948 (juin) – L’entrepreneur de constructions Joseph Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) demande l’autorisation de crépir le 3, quai Desaix, propriété de Fernand Dukattenzeller. Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 2, quai Desaix – Travaux terminés, 30 juin
  • 1951 – Mme Linder, locataire principale du 3, quai Desaix, se plaint que le plafond abîmé lors des bombardements n’a pas été réparé et qu’il menace de tomber. La visite montre que le plafond de la cuisine au premier étage se disloque et que le plancher du cabinet d’aisance commun juste au-dessus s’affaisse – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire, l’imprimeur Paul Heitz (16, rue du Maréchal Joffre) – L’état s’est aggravé, mars 1952
    1952 (avril) – Le maire prend un arrêté par lequel il enjoint Paul Heitz de faire faire les réparations dans le délai d’un mois – Paul Henri Heitz répond en déclarant que le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme a fait les travaux de première nécessité, interrompus depuis lors – Le maire écrit au M.R.U. qui déclare que les arguments du propriétaire sont irrecevables et qu’il procédera à un contrôle sur place. Le propriétaire charge l’architecte Werler-Cardosi et l’entrepreneur Oberlé des travaux étant donné que le dossier du M.R.U. a été liquidé. – Travaux terminés, novembre 1952
  • 1953 – Fernand Dukattenzeller remplace son enseigne par une nouvelle à tubes de néon aux 2 et 3 quai Desaix – Autorisation délivrée à la maison Aux Deux Passages
  • 1957 (mai) – Fernand Dukattenzeller dépose une demande de permis de construire. Plan de situation – Autorisation (architecte, E. Gremler, décorateur, 7, rue Erckmann-Chatrian) de transformer le rez-de-chaussée aux 2 et 3 quai Desaix et de poser une marquise de 13 m²
    1957 (juin-août) – L’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) est autorisée à occuper la voie publique devant les 2-3, quai Desaix et les 2-3, place Saint-Pierre-le-Vieux afin de transformer le rez-de-chaussée pour le compte de Fernand Dukattenzeller
    Suivi des travaux. Th. et Ed. Wagner percent la façade et posent des poutres métalliques (juillet 1957). Les cadres métalliques des devantures et des portes sont posés ainsi que la marquise métallique (septembre). Les travaux sont terminés (octobre).
  • 1961 – Le Police du Bâtiment constate que les Commissionnaires Verts ont posé une enseigne sans autorisation au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux. Demande et croquis – Autorisation
  • 1964 (septembre-octobre) – L’entreprise Dilippo Quattrone (9, rue de l’Unterelsau) est autorisée à occuper la voie publique pour crépir la façade
  • 1964 – Le propriétaire (Paul Henri Heitz, éditeur) demande dans quelles conditions il pourrait agrandir les lucarnes pour aménager les combles en logement mansardé
    1964 (avril) – Le propriétaire dépose une demande de permis de construire
    L’entreprise Th. et Ed. Wagner déclare que le propriétaire projette de transformer les combles habitées par mesure de salubrité et que la charpente du bâtiment construit 180 années auparavant ne se prête pas à augmenter leur hauteur – Devis – Plans et dessins
    1964 (décembre) – Le maire prend un arrêté portant refus de permis de construire, le projet n’étant pas conforme au décret du 22 octobre 1955 concernant la surface, la hauteur, l’aération et l’éclairage des pièces d’habitation
  • 1993 – La Police du Bâtiment écrit aux Commissionnaires Verts (2, rue des Tuileries à Souffelweyersheim) que l’enseigne est toujours en place bien que la société ait cessé son activité dans le bâtiment – L’enseigne est démontée, septembre
  • 1995 (février) – Rapport des services municipaux qui constate que la cheminée à la limite de la propriété menace de s’effondrer. Le contrôle a lieu en présence du fils du propriétaire, le notaire Heitz (3, place Saint-Pierre-le-Jeune)
    Le maire suspend le 19 mars la circulation des véhicules quai Desaix le temps de démonter une cheminée qui menace de tomber
  • 1982 – Dessins de F. Coltat (52, rue du Jeu-des-Enfants), 3, quai Desaix et 3, place Saint-Pierre-le-Vieux, bâtiment à usage commercial et d’habitation, propriété de la S.C.I. Lichtenpeter (24, rue Jean-Jacques Rousseau). Plan de situation, élévations

Relevé d’actes

Jacques Teuffel qui vend la maison en 1629 est un tailleur originaire de Schorndorf près de Stuttgart. Il épouse en 1619 Marie Schrœff, fille de jardinier, et devient bourgeois quelques jours plus tard.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 147-v)
1619. 18. Janu. Jacob teüffel der Schneider von Schorndorff. J. Maria Antoni Schröff gartners T. (i 152)

1619, 4° Livre de bourgeoisie, p. 8
Jacob Teüffel d. schneid. Von Schorndorff Empfahet des burg.recht Von Maria, weÿl. Antoni schötters deß Gartners tochter und wull Zu den schneidern dienen. Actum den 23. Januarÿ A° 1619.

Jacques Teuffel se remarie en 1628 avec Aurélie Krieg qui avait épousé en premières noces en 1626 le jardinier André Sommer
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 71, n° 7)
1628. Den 11.ten Februarÿ Seind nach ordentlicher ausruffung ehelich eingesegnet worden Jacob Deüffel ein Schneider vndt Burger alhie, Vndt Aureliä Krieckin, Andres Sommers deß gewesenen gartners alhie nachgelaßene Wittebe (i 37)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 185) 1628. Dominica IV post Epiphan. Jacob deüffel d. Schneid. allhie, Aurelia Andreas Somers deß gartners nachgelaßene Wittib. 11. Febr. St. Aurelien (i 190)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 64, n° 18)
1626. den 18.ten Decembs. Seindt nach ordentlicher ausruffung ehelich eingesegnet worden Andreas Sommer Adolffs Sommers des gewesenen Meÿers auff dem Murhoff hinderlaßener ehelicher Sohn, Vndt J. Aurelia Wolffgang Krucken S. nachgelaßene eheliche Tochter (i 34)

Jacques Teuffel, sa femme Aurélie Krieg et le tuteur de ses deux enfants en premières noces vendent la maison 450 livres au charron André Mock et à sa femme Elisabeth Seyfried

1628 (ut supra [11. Novembr.]), Chambre des Contrats, vol. 462
(Protocollat. fol. 201) Erschienen Jacob Teüffel der Schneider burger Zu Straßburg, Vnd Aurelia Kriegin sein eheliche haußfraw, mit beÿstand hanß Ehrle des Schneiders alß Vogts sein Teüffels in erster ehe erzeügter Zweÿer Kinder haben vnuersch. verkaufft
Andreas Mocken dem Wagner auch burgern Zu Straßburg vnd Elisabetha Seÿfridin seiner ehelichen haußfrawen
Hauß vnd hoffstatt mit annen Ihren gebäwen vnd Stallung, gelegen in d. St: Str: am Zollthor gegen dem Alten Sct: Peter über, einseit Michael Ziegels gewesenen Rhatsbotten seel. Wittiben, anderseit neben N. N. des Schultheißen Von Westhofen Erben hinden Vff der Statt innern graben stoßend, dauon gehen 8 ß Bodenzinß dem Stifft Alten Sant Peters, Mehr 5 R. Straßburg. werung Snt. Marx Closter, steth in haubtguth mit 100. R. wehrung, Mehr 16 ß 8 d Zinß dem Stifft Jungen Snt Peter, ablösig mit 33. R., Mehr Lorentz Förstern dem Plattner alhie 5 R. a 15 bz. ablösig mit 100. R. Mehr Caspar Hammanns des Weinschencken Wittiben 15. R. ablößig mit 300. R. So dann Niclaus Kiseln dem Schneider alß Vogt Aurelia weiland Andres Sonnens seeligen Töchterlins 66. R. Capital, Welche der Verkäuffer Zu nießen biß ermeltes Töchterlin seine 18. Jhar erreichnen thut. Vnd ist diser Kauff über obgehörte beschwerden (vßerhalb der 66. R) so der Käuffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 300 gld. à 15. bz.

André Mock de Marlenheim a acheté quelques mois plus tôt le droit de bourgeoisie
1628, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105), p. 841
Andreas Meckh der Wagner Von Marlenheim Erkhaufft d. Burg.recht vmb 20 Gldguld. Ist beÿ den Zummerleuth Zünfftig den 21. Augusti An. 1628

Jacques Kratz de Nordheim et sa femme Catherine Kuhn, sans doute héritiers des précédents, vendent 160 livres la maison au cordier Jean Bernard Heidecker

1647 (8. sept.), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 535
(Prot. fol. 185.) Erschienen Jacob Kratz von Northeim und Catharina Kuohnen von Northeim sein Eheweib
haben in gegensein hannß Bernhard Heÿdeckhers deß Saÿlers Burgers Zu Straßburg
hauß, hoffstatt und Stalung mit allen deren Gebäwen alhie am Zollthor geg. der Kirch Zum alten St Peter, neben weÿl. Michael Ziegels deß Rhatsbotten seel. Erben ein: und anderseit neben Georg Krauterer dem leinenweber hind. vff der statt innern Graben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Martini 8 ß bodenzinß dem Stifft Zum alten S Peter, Item 16 ß 8 s vff Joh. Bapt: lößig mit 16. lib 10 ß dem Stifft iung St. Peter und dann 2 lib 2 ß 6 d vff Mathiæ lößig mit 52. lib. 10. ß dem Stifft St Marx (vff sich genohmen) – umb 91. lib

Originaire de Willstett en Bade, Jean Bernard Heidecker épouse en 1638 la veuve du cordier Jean Pierre Müller et devient bourgeois en 1638
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 43-v)
1638. Dominica XXVI. Post Trinit. Hanß Bernhard Heÿdecker d. Seÿler Von Willstätt hanß Bernhard Heÿdeckers deß Seÿlers daselbsten ehel. Sohn, Margaretha Hanß Peter Müllers deß Seÿlers allhier nachgelaßene Wittib, den 3. Xbr. (i 45)

1638, 4° Livre de bourgeoisie, p. 182
Hannß Bernhardt Heÿdecker der Seÿler Von willstett empfangt d. burger recht Von Margreth weÿ: Hanß Peter Müllers des Seÿlers seel: witiben vmb 8 gold R. Ist noch ledigen Standts gewesen, vnd würdt Zur Mörin dinnen. Jur.d. 14 Xbris. 1638.

Marguerite Schrœtig, originaire d’Œderbach en Wurtemberg (vf. Odersbach) épouse en 1620 le cordier Pierre Müller
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 313)
1620. Peter Müller der Seÿler, Peter Müllers des Seÿlers alhie Ehelicher Sohn, J: Margreth Balthasar Schrötings des gewesenen Beckhen zu Öderbach im Würtenberger Landt hinterlaßene Tochter. Dinst. Eingesegnet den 25. Aprilis (i 161)

Jean Bernard Heidecker se remarie en 1672 avec Madeleine Müller qui avait épousé en premières noces le farinier Jean Raoul Odersoth en 1655
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 154, n° 45)
1672. Hanß Bernhard Heÿdecker der Seÿler und Burger allhie, Vnndt Magdalena, Hanß Rudolph Oderso, des gewesenen Burger u. undt Meelmanns hinterl. Wittib. Donnerst.14. Novembr. (i 155)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 23)
1655. Eodem [Dn. III. Epiphan. 21. Januarii] Johann Rudolph Odersoth der Meelmahn v. burger allh. vnd Magdalena, Weiland Johann Georg Müllners des Buchbinders v. burger akllhier nachgelaßene Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 29.t Januar. Zu St. Thoman

Madeleine Müller meurt en 1675 en délaissant une fille de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans la maison du veuf près de Saint-Pierre-le-Vieux. La masse propre au veuf s’élève à 529 livres, celle des héritiers à 187 livres. L’actif de la communauté s’élève à 364 livres, le passif à 462 livres.

1675 (4.5.), Divers (63 Not 3) Cahier b, Jean Georges Redtslob, [Résumé d’inventaire]
Inventarium vnd Beschreibung aller v. Jeder Liegender v. Vahrender, Verändert und ohnveränderter Haab, Nahrung vndt Güther, so weÿl. die Ehren und Tugendsame fr. Magdalena Müllerin, deß Ehrenhafften v. Vorgeachten H. Hannß Bernhardt Heÿdeckers, Seÿlers v. Burgers alhier Zu Straßburg geweßene Eheliche Haußfraw, nach ihrem den 17. Jan: dieses lauffenden 1675.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt tödlichem Ableiben hinder ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deß Ehrenvesten, Großachtbar v. weißen H. Johann Joel Leoparths E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers, auch Goldarbeiters v. Burgers alhier, alß geschwornen Curatoris Mariæ Magdalenæ Odersottin, der Verstorbenen frawen seeligen mit weÿl. dem Ehrengeachten herrn Hanß Rudolph Odersoth, Melmann v. burgern Zu besagtem Straßb. ihrem gewesenen Ersten Haußwürth seel. ehelich erzeugter tochter v. ab intestato eintziger Erbin ersucht – Actum in deß h. Reichs Freÿen Statt Straßburg dienstags den 4.ten Monaths tag Maÿ A° 1675.

Copia der heüraths Verschreibung
In einer in der Statt Straßburg ane dem alten Weinmarck beÿ Altem St. Peter Pfarrkirchen Liegendem vndt dem Wittiber vor ohnverändert gehörigen Behaußung befunden worden
Deß Wittibers ohnverändert guth, Sa. haußraths 40, Sa. Werckzeugs Zum Seÿler herrschafft gehörig 14,Wein vnd Lähre Vaß 41, Silberne Löffel per se. Eÿgenthumb ane einer Behaußung per Se, Schulden 28, Ergäntzung (309, ist abzuziehen 3, per Rest übrig) 306, Summa summarum 604 lb – Schulden per se, Nach deren Abzug 529 lb
Hierauff wird nun auch der Erben Ohnv. Guth beschrieben, Sa. haußraths 77, Lehre Vaß per se, Silbergeschmeid 7, Guldene Ring 7, Ergäntzung (baarschafft 68, schuld 102, abzuziehen 7, Compensando) 94, Summa summarum 187 lb
Volgt Endlichen daß gemein Verändert vnd Theilbar guth, haußrath 48, Wahren Zu Seÿler handwerck gehörig 162, Früchten vnd Meel 10, Wein vnd Lähre Vaß 46, Baarschafft 7, Schulden 89, Summa summarum 364 lb – Schulden (Item Fr Annä Meisterlin, des Wittibers Schwester) 462 lb. Theilbare passiva übertreffen die theilbare Verlaßenschafft vmb 98. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 698 lb
Wÿdumb, So die Verstorbene fr. biß in ihr seeliges ableiben Zu genüeßen gehabt. Vermög des, über weÿl. Hanß Rudolph Odersoth, geweßenen Meelmanns v. Burgers Alhie Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventarÿ, vnd demselben einverleibten Codicilli §° 5.to hat die abgeleibte v. nunmehr in Gott ruhende fr. von jetzged. ihrem ersten Haußwürth seel. deßelben Restirende Nahrung widumbs weiß Zugenießen gehabt 78 lb
Zweiffelhaffte Schulden 28, Ungewiße Schulden ins Erben zugeltend 2 lb

Les héritiers collatéraux de Jean Bernard Heidecker vendent 260 livres la maison au serrurier Jean Scheuring

1698 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 284-v
hanß bernhard Heÿdecker, der ledige Seÿler von Kämpten für sich selbsten, und im nahmen Mariæ Heÿdeckerin, so noch ledig aber majorennis, seiner leiblich. Schwester, So dann Er auch alß vermög einer (…) Vollmacht constituirter Mandatarius Joachim Heÿdeckers auch burgers zu Kämpten für sich sebsten und alß Vogts Veronicæ Kluffingerin geb. Heÿdeckerin, wie auch Georg Großelfingers deß rothgerbers daselbst alß Ehevogts Ursulæ Heÿdeckerin mit beÿstand H. Johann Erhard Wilden, deß hoßenstrickers und E:E: kleinen Raths beÿsitzers, und Johann Bernhard Müllers, deß Seÿlers, ihrer Vettern
in gegensein Johannis Scheuring deß Schloßers
daß Sie obgenanndte heÿdeckerische Interessent. alle alß weÿl. Johann Bernhard Heÿdeckers gewesenen Seÿlers und burgers allhier hinterlassene testaments Erb., und Zwar Er gegenwärtiger Heÿdecker für sich und seine Schwester für einen Vierdt. und weg. d. übrig. dreÿ Interessent. iedes auch für einen vierdt. theil hauß und hoffstatt mit allen Gebaüen, Begriffen, rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier ohnweit dem Zollthor geg. der Kirchen zum alt. St. Peter über, einseit neben Johann Werner Renther dem Küffer anderseit neben hans Michael Graffen, dem Leinenweber, hind. auff der Statt innen Graben stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 8 schilling pfenning bodenzinß dem Stifft zum alten St. Peter, Item 16 schilling und 8 pfenning auff Johannis Bapistæ lößig mit 16 pfund dem Stifft Jungen St. Peter Und dann zweÿ pfund 12 schilling 6 pfenning Vff Mtthiä lößig mit 52 pfund 10 schilling dem Stifft St. Marx – umb 180 pfund

Fils de cordonnier, Jean Scheuring épouse en 1678 Marie Karg, veuve du cordonnier Jean Charles Volmar avec lequel Marie Karg, fille de tisserand, s’était mariée en 1663
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 79-v, n° 470)
1678. Dom. 22. 23. Trin. d. 27. oct. v. 3. Nov. Johannes Scheüring d. ledige Schloßer Weÿl. Philipp Scheürings, des burgers v. schuemachers allhie, ehelich. Sohn, Maria, weÿ: Johann Carl Volmars gewesenen burgers v. schuemachers allhie hind.lassene wittib. Cop. St. Thomæ d. 7. Nov. (i 41)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 52-v)
1663. Dom. IV. Trinit. 12. Julii. Johann Carol Vollmar der Schloßer weiland Johann Vollmar würths auff der Weinsticherstuben v. burger allhier hinderlaßener Ehelicher Sohn vnd J. Maria, weiland Johann Kargen, Leinenweber vnd burgers allhie hinderlaßener Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 20. Julii Zu St. Thoman (i 57)

Marie Karg meurt sans délaisser d’enfant après avoir institué son mari légataire de ses biens. Le maison acquise peu de temps auparavant est estimée à son prix d’achat. La masse propre au veuf s’élève à 24 livres, celle des héritiers à 68 livres. L’actif de la communauté s’élève à 397 livres, le passif à 35 livres.

1698 (9.7.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 21) n° 16
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. die Ehren vnd Tugendsame fraw Maria Scheüringin Gebohrne Kargin, deß Ehrenachtbaren Meister Johann Scheurings, Schloßers und burgers alhier Zu Straßburg geweßene Eheliche haußfr., nunmehr seel. nach ihrem den 14.ten Maÿ Jüngsthin, Aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft nach Außweißung hernach eingetragenen Testamenti reciproci auff deß hindelaßenen Wittibers, Innahmen seiner Künfftigen Erben gethanes erfordern vnd begehren vorgenommen – Actum Mitwochs den 9.ten Julÿ A° 1698.

Copia der zwischen beÿden geweßenen Eheleuthen Auffgerichteten heüraths Verschreibung, perge in Prot: C. fol: 461. et seqq.
Copia Beeder Geweßener Eheleuth mit einander Auffgerichteten Testamenti nuncupativi Reciproci, perge in Prot: C. fol. 464. t seqq.
In einer alhier Zu Straßburg am Innern Statt Graben beim Zollthor Gelegenen vndt Gemeiner Statt gehörigen behaußung befund. word. wie volgt.
Auff dem bühnel, Im Stübel, Im Stub Cämmerlein, Im Nebens Cämmerl.
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Item hauß v. hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Str, ohnweit dem Zollthor Gegen der Kirch Zum alten St. Peter hinüber, einseit neben Johann Werner Renter dem Küffer Anderseit neben hanß Michel Graffen dem Leinenweber, hind. auff den Innern stattgraben, stoßend, davon gehen Jährlichen 8 ß. bodenzinß dem Stifft Zum Alten St. Peter alhier, Item 16. ß 8 d Zinnß auff Joh. Bapt: lößig mit 16. lb. 10. ß dem Stifft Jungen St. Peter Und dann 2. lb 12. ß 6 d vff Matthiæ, Lößig mit 52. lb 10. ß d dem Stifft St. Marx Alhier, sonsten seind die Gebäw Ledig eigen, vnd ist diese behaußung, über Angeregte beschwerden Inmaßen dieselbe kurtz vor der frawen seel. absterben erkaufft worden, hiehero Angeschlag umb 180. lb.
Darüber meldet I. perg. Kbr. mit der St. St. anh. Cancelleÿ Contract Insigel Verw. deßen datum den 12. Maÿ A° 1698. mit N° 1 not. Dabeÿ 2. ältere perg. Kbr. under wohlgedachtem Insigel, deren der eine datirt den 8. et 9. 7.br. aô 1647. v. der and den 11. 9.br. A° 1628. beede auch mit altem N° 1 signirt.
Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Guth. Vermög deß, über die in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, durch herrn David Ösingern den Notarium den 6. Martÿ A° 1679. auffgerichteten Inventarÿ ist Zuergäntz. wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Gutt betr. Deß Wittibers unveränderte Nahrung, Werckzeugs 24 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Vermög. beschrieben, Sa. haußraths 24, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldener Ring 2, Sa. baarschafft 4, Sa. Erg. 35, Summa summarum 68 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und Theilbar Gutt beschrieben. Sa. haußraths 30, Sa. Frucht 5, Sa. Weins v. Leerer Vaß 26. Sa. Viehe 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, Sa. Guldener Ring 1, Sa. baarschafft 135, Sa. Eigenth. ane einer behaußung 180, Summa summarum 397 lb – Schuld 35, Detrahendo verbleibt 361. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 454. lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres)
1698, VII 1173 – Livres de la Taille f° 22-v
(Schmid) Fr. Maria Scheüringin, Johann Scheürings, des Schloßers haußfr. seel. Verlassenschafft inventirt, H. Johann Heinrich Lang, Nots. thut die final Summ Invent. fol. 54, 454 lb. 18 ß 9 ½ d
Macht 900 R
Er verstallte 800. R. davon Kein stallgelt auß stund von ohnverstallten 100. R. stehet auß, vnd wird der Nachtrag für 4. Jahr in duplo gefordert, ist 1. lb 4 ß
Und wegen der Extraordinari Anlagen pro 4. Jahr in simplo 12 ß
Gebott vnd Unkosten 15 ß 6 s (zusammen) 2. lb 11 ß 6 d
dt. 1. 7.br 1698

Jean Scheuring se remarie en 1698 avec Anne Elisabeth Bonert, fille de menuisier : contrat de mariage, célébration

1698 (28.7.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 175
Verglichene Heüraths Puncten Zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Scheüring, Schloßern vnd burgern Zu Straßburg, Alß hochzeitern an einem,
So Dann der Ehrn: und Tugendsamen Jungfrawen Annæ Elisabethæ Bonertin, deß Ehrenhafften Meister Hanß Georg Bonerts Schreiners vnd burgers Alhier Zu Straßburg Ehelichen dochter, alß der Hochzeiterin Am andern theil – Montags den 28. Julÿ Anno 1698, [unterzeichnet] Johann Scheüring alß hochzeiter, anlisbett bonrin als hoh zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 65)
den 20 Aug. A. 1698 seind copulirt Worden Johannes Scheuring schloßer v. burger alhie Vnd Jngfraw Anna Elisabetha Hanß Georg Boners beÿsitzers vnd schreiners alhie eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Scheuring hoch Zeider, Anaelis bett bohnerin hoh Zeiderrin (i 66)

Jules Roser se plaint de Jean Scheuring et de Joachim Kœpke auprès du Corps des serruriers. Il prétend qu’ils auraient éconduit un compagnon à sa recherche. Le conseil décide de ne traiter l’affaire qu’en présence de Jean Scheuring. Le registre ne mentionne rien de plus
1714, Protocole des Maréchaux XI 148 (Serruriers 1714-1729)
(f° 11) Montags den 22.ten Octobris Anno 1714 – Meister Julius Roßer Clagt wider Meister Johann Scheuring und Meister Joachim Köpke, daß Sie Ihme Verwichenen donnerstag, als ein Gesell auf die herberg gekommen, und nach sein Meister Roßers Nahmen gefragt, denselben nicht zu ihn eingeschickt, wie es billich hätte sein solle, sondern haben ihne auf das schärffste examiniret, mithien Ihme denselben entzogen.
Erkandt solle die sach biß Meister Scheuring præsens auffgeschoben bleiben.

Jean Mussler et Jean Michel Kreutzer se plaignent au Corps de métier que Jean Scheuring les aurait injuriés à la précédente réunion. Jean Scheuring réplique qu’il a des droits particuliers puisqu’il est le doyen des maîtres. Les plaignants poursuivent l’affaire malgré les tentatives de conciliation. Le Conseil se réfère au règlement qui est en faveur de Jean Scheuring mais le condamne au dépend pour avoir injurié Jean Michel Kreutzer
1723, Protocole des Maréchaux XI 148 (Serruriers 1714-1729)
(f° 107) Montags den 8.ten Novembris Anno 1723
Herr Johann Mußler undt Herr Johann Michael Kreutzer, clagen wider Meister Johann Scheuring, so abweßend, daß Er Vor Vierzehen tagen beÿ dem Gebott Sie hefftig geschimpffirt habe pt° des Irten Ambts, gestalten Er Vorgegeben Sie clägere nehmen Ihme sein Recht Vor dem Maul hinweg, prætendiren Satisfaction.
Erkandt, dieße sach ist biß zu deß gegenwarth differirt worden.
(f° 108-v) Montags den 29.ten Novembris Anno 1723.
Herr Johann Mußler undt Herr Johann Michael Kreutzer stehen vor, und repetiren Ihre Clag nochmahlen Ga. Meister Johann Scheuring Vom 8.ten Novembris 1723.
Ille, seÿe der älteste Meister, dahero gebührt Ihn oben anzustehen.
Erkandt, sollen einander die hand geben und mit einander Zufriden sein, dahiengegen soll des arbeit Schauen fürder observirt werden wie mann ist Meister worden.
Illj wollen die sach weiter suchen.
(f° 109-v) Mittwochs den 1.ten Decembris Anno 1723. Herr Johann Mußler undt Herr Johann Michael Kreutzer, beede Schöffen, stehen und clagen wider Meister Johann Scheuring und repetiren Ihre Clag nochmahlen Vom 29.ten Novembris 1723. p° der præferenz in der Meistertaffel und umbschicken.
Ille prætendirt den Vorzug umb arbeit Schauen, nebst deme habe Er herr Kreutzer Ihme den beclagten seinen barth vorgeworffen.
Erkandt, bleibt beÿ der Uhralten ordnung nemblichen daß die herren Schöffen nicht nur allein oben ansitzen sollen sondern auch die umbschau p° der Gesellen soll beÿ Ihnen denen Schöffen allezeit Zuerst Verbleiben, das jenige aber daß Er herr Kreutzer denselben soll verschimpffirt haben, ist an unßere g. herren des Löbliche Policeÿ gericht Verwießen worden, die handwercks Uncösten aber seind Meister Scheuring Zu erkandt worden, daß Aufflaggeld trifft an 18. ß d

Jean Scheuring meurt en 1728 en délaissant un fils et une fille. Les experts estiment la maison 500 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 53 livres, celle des héritiers à 257 livres. L’actif de la communauté s’élève à 143 livres, le passif à 55 livres.

1728 (31.5.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 21) n° 479
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung vnd Güethere, so weÿl. der Ehren: und Wohlvorgeachte Mr Johannes Scheuring der geweßene Schloßer und burger allhier nunmehr seel. nach seinem Sambstags den 14.ten Februarÿ dießes lauffnden 1728.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des Ehren vnd Vorgeachten Mr Johann Jacob Scheurings des Schloßers vnd burgers allhier Zu Straßburg und dann des Ehren und Vorgeachten Mr Christian Erich sohns, Schreiners vnd burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Mariæ Margarethæ Scheuring, beeder des abgeleibten seel. mit hernach benennter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erziehlter Sohns und tochter und ab intestato Zu gleichlingen antheiltern Verlaßener Erben, inventirt durch die Ehren und tugendsame frau Annam Elisabetham Scheuringin gebohrne Bohnerin, die hinterbliebene wittib mit beÿstand des Ehren und Vorgeachten Mr hanß Georg Bohners des Auch Schreiners und burg. allhier ihres geschwornen Curatoris – So beschehen in Straßburg auf Montag den 31. Maÿ Anno 1728.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Innern Statt graben beÿm Zollthor gelegenen vndt gemeiner Statt gehörigen behaußung befunden word. wie volgt.
Antheil ane Einer behaußung. (E.) Zween drittetheil Vor ohnvertheilt Von und ane I.r behaußung v. hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. ohnweit dem Zollthor gegen der Kirchen Zum alten St. Peter allhier, einseith neben H. Reinhard Pfaudten del Statt Glaser Anderseith neben Mr Friderich Hÿße dem Leinenweber, hinten auff den innern Stattgraben, stoßend gelegen, davon gehen jähr. vndt Zwahr Von denen hiehero gehörigen 2/3 theilen 5 ß 4 d bodenzinß dem Stifft Zum alten St. Peter, weiter 11. ß 1 1/3 d Zinnß auff Joh. Bapt: dem Stifft Jungen St. Peter alhie, So dann reicht mann ferner von obged. 2/3. theilen der Statt Straßb. Pfenningthurn Jährl. 9 ß 4 d Zu Zins, Sonsten freÿ leedig Eigen und über dieße beschwährde durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 24.ten Martÿ 1728. angeschlagen und Zwar hiehero gehörige Zween dritte theil pro 281. lb 15 ß 6 2/3.
Darüber meldet I. teutscher pergamentener Kauffbrieff m. der St. Staßb. anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel Verwahret, datirt den 12. Maÿ A° 1698. mit altem N° 1 notirt. Ferner sagen darüber 2. alte teutsche Pergamentene Kauffbrieff mit Vor Ehrenged. C. C. Insiegel corroboriret deren der I.ste datirt d. 8.t et 9.ten 7.bris A° 1647 vnd der andere d. 11. 9.bris. A° 1628. beede auch mit altem N° 1 quotirt Und dißmahlen wider nach beschehener besichtigung dabeÿ gelaßen.
– Abschatzung d 24. Marty aô 1728. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johannes Schiring gewesenen Schloßers seel. hinterlaßene frau Wittib und Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg auf dem Alten Wein Marck gegen dem Alten St. Peter über gelegen, einseits Neben herren Rheinhard Pfaut Statt glaser anderseit Neben friedrich Heiße Leinen Weber, hinden auf den weiten graben stosend welche behausung Stuben, Cammer Soldaten Cammer, Kuche, hauß Ehren, Werck statt, schloßer Es und gebalckter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausend gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über Weÿland Frauen Mariæ Scheuringin geb. Kargin des Verstorbenen seel. geweßener Erstern haußfrauen auch seel. Verlaßenschafft in Anno 1698 durch Hn Notarium Johann Heinrich Langen nun gleichfalls seel. auffgerichtet
Wÿdemb, Welche, der Abgeleibte seelige Von auch Weÿland Frauen Mariæ Scheuringin geb. Kargin seiner Erstern haußfrauen ebenmäßig seel. biß an sein tödliches ableiben genoßen hat und nunmehre auff deßen ehelich erziehlten Sohn und tochter als seine ab intestato Verlaßene Erben Eigenthümlich anheim fällt. Es hat erst gedachte Frau Maria Scheuringin geb. Kargin (…) Ihrem verlaßenen Wittiber den 7.ten Aprilis Anno 1680. Vor Weÿland H Notario David ösinger Juniore auffgerichteten Testamento nuncupativo Reciproco (…), Erstl. in einem drittentheil vor ohnvertheilt Von und ane der hivornen fol. (-) fac. (-) et seqq. specifice eingetragenen behaußung und hoffstatt (…) æstimirt per 140. lb
Abzug in gegenwärtig Inventariim gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 16 ß, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 12, Sa. Activ Schulden 25, Sa. Ergäntzung 1, Summa summarum 53. lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 23, Sa. Werckzeug Zum Schloßer handwerck gehörig 6, Sa. Lährer Vaß 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 9, Sa. goldener Ring 16 ß,n Sa. Antheil ane einer behaußung 281, Sa. Erg. Rest 2, Summa summarum 334 -b – Schulden 76 lb, Nach solchem Abgang 257 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 27, Sa. Werckzeugs zum Schloßer handwerck gehörig 17, Sa. Weins und lährer Vaß 9, Sa. Silbers 4, Sa. Goldenen Rings 10 ß, Sa. baarschafft 31, Sa. Schulden 53, Summa summarum 143 lb – Schulden 55 lb, In Vergleichung 88 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 591. lb
(Copia Codicilli) Im Jahr 1725 (…) auf Montag den 12. tag des Monaths Februarÿ abends zwischen Sechs und Sieben Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern in einer allhier zu Straßburg ane dem Innern Statt graben beÿ dem Zollthor gelegenen gemeiner Statt gehörigen und Von beeden hernachgemelten Codicillirenden Eheleuthen bewohnenden behaußung, deren Untern mit den fenstern in beede Gräben außsehenden Stuben (…) so viel den Mann betrifft Zwar Krancken und schwachen Leibes auf einem Bette Liegend, Sie de Frau aber aufrechten gesund gehend und stehenden Leibes (…), Johannes Lobstein Notarius juratus
Im Jahr 1726 (…) auf Sontag den 31. tag des Monats Martÿ nachmittags Zwischen Ein und Zweÿ Uhren, in einer allhier zu Straßburg ane der Großen Kirchgaß gelegenen, Von Mir Notario bewohnenden behaußung (…) erschienen der Ehren und wohlvorgeachte Meister Johannes Scheuring der Schuemacher und beneben Ihme die Ehren und tugendsahme Frau Anna Elisabetha Scheurigin gebohrne Bonertin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg (…) Johannes Lobstein Notarius juratus
Copia der Eheberedung (…) Montags den 28. Julÿ Anno 1698, Johann Heinrich Lang, Nots.

Le serrurier Jean Philippe Seitz et Marie Marguerite Scheuring hypothèquent leur moitié de maison au profit du tonnelier Jean Hügel

1747 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 343-v
Johann Philipp Seitz der schloßer und Maria Margaretha geb. Scheuringin mit beÿstand Johann Christoph Lengerer des seÿlers und Johann Wigand ihres vettern
in gegensein Johannes Hügel des küblers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung und hoffstatt ohnfern dem Zollthor gegen der Kirch zum alten St Peter über, einseit neben Reinhard Pfaud dem stadt glaßer, anderseit neben Friedrich Hÿße dem leinenweber, hinten auff den innern stadt graben

Nouvelle hypothèque quelques mois plus tard au profit de leur voisin Jean Régnard Pfauth, vitrier municipal

1747 (21.11.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 797-v
Johann Philipp Seitz der schloßer und Maria Margaretha geb. Scheuringin mit beÿstand Johann Christoph Lengerer des seÿlers und Johann Wigand Guth des tabacbereiters beede ihrer vettern
hatt in gegensein Johann Reinhard Pfaud des Stadt: Glaßers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, die unverändert helffte ane einer behausung und hoffstatt ohnfern dem Zollthor gegen der kirch zum alten St Peter über, einseit neben dem creditore, anderseit neben Friedrich Hÿße dem leinenweber, hinten auff den innern Stadt graben – als ein der Ehefrau vor unverändert guth

Anne Elisabeth Bohner meurt en 1753 en délaissant sa fille et les enfants de son fils. L’actif de la succession s’élève à 349 livres, le passif à 96 livres.

1753 (3.7.), Me Lobstein (6 E 41, 786) n° 27
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Annä Elisabetha Scheuringin gebohrner Bohnerin auch, weÿland des Ehrengeachten Mr Johann Scheurings, des geweßenen Schloßers und burgers allhier zu Straßburg längst seel. nachgelaßener Wittib, nun auch seel. Verlassenschafft auffgerichtet in Anno 1753 – nach ihrem dienstags den 19.ten Junÿ dieses laufenden 1753.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt Zeitl. Verlaßen – So beschehen in Straßburg auf dienstag den 3.ten Julÿ 1753.
Die Abgeleibte Frau seelige, hat zu Ihren Erben ab intestato verlaßen, wie folgt. 1.mo Weÿland Mr Johann Jacob Scheurings, des geweßenen Schloßers und burgera allhier Ihres Sohns nachgelaßene beede Kinder, Nahmentlichen 1.mo Johann Philipp Scheuring, den ledigen Schloßers gesellen, 2.do Jungfer Mariam Magdalenam Scheuringin, deren geschworner Vogt Mr Johann Philipp Steinbach, der Sattler und burgerr allhier, Welcher beneben einen Curanden selbsten und mit Assistentz T. Hn. Johann Jacob Oelingers Notarÿ Publici und berühmten Practici allhier, diesem Geschäfft beÿwohneten diese beede in dem Ersten Zweÿten Stammtheil, Vnd dann
2. Frau Mariam Magdalena Seitzin gebohrner Scheuringin, Mr Johann Philipp Seitz des Schloßers und& burgers allhier ehel. haußfrau, Welche mit und beneben Ihrm haußwürth dem Geschäfft abwartete, in den Zweÿten Stamm theil
dieße beede der abgeleibten seeligen mit weÿl. Mr Johann Scheuring dem geweßenen Schloßern und burgern allhier Ihrm geweßenen haußwürth längst seel. ehelich erziehlte tochter und Enckel, und ab intestato zu zweÿen gleichlingen Portionen und antheilern Verlaßene Erben
Bericht und respectibé Vergleich, wegen dißer Verlaßenschafft. Als man zu dieser Verlaßenschafft Erörterung geschritten, hat man gleichbalden ersehen, daß die verstorbene seelige von der Ihro auf Ihres Manns seel. absterben beede noch beÿ Leben geweßene Sohn und tochter, oder seith diesem Ihres Sohns Kinder, alß dero Enckel, wegen Ihrer Vatter: und respective Groß Vätterlicher Legitimæ /:maßen Sie den Rest crafft Codicilli ad dies vitæ zu usufruiren hätten:/ vollkommen contentirt, sondern nur denen selben beÿ unterschiedenen Gelegenheiten einiges auf abschlag gelieffert (…), crafft der vor Hn. Notario Johann Lobstein den 31. Martÿ. 1720 aufgerichteter Nachdisposition

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Innern Stadtgraben beÿm Zollthor gelegenen und gemeiner Stadt gehörigen behausung, befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung und hoffstatt, mit allen anderen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ohnweit dem Zollhor gegen der Kirchen zum alten St. Peter allhier, einseith Hn. Reinhard Pfauten, dem Statt Glaßer, and.seith neben Mr Friedrich Hÿße, des Leinenwebers Ehefrauen seel. Erben hinten auf den innern Stattgraben stoßend gelegen, davon gehen Jährl. 8 ß 9 bodenzinß dem Stifft zum alten St. Peter, weiter 16 ß d auf Johannis Baptistæ lößig mit 16 lb 10 ß d dem Stift Jungen St Peter allhier, So dann Löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn jährl. 14 ß. d. wegen einem dhbruch auf den innern Stattgraben, zu zinnß, sosten freÿ, ledig, eigen und über abzug solche beschwärden durch. (die Werckmeistere) laut abschatzung zeduls, vom 4. Julÿ 1753 æstimirt und angeschlagen pro 303. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kaufbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem C. C. Insigel verwahrt mit altem N° 1 bezeichnet, datirt d. 12. Maÿ A° 1698, Ferner melden hierüber 2. alte teutsche pergamentener Kaufbrieff mit Ehren gedachter C.C. Stub Insiegel verwahrt, deren der eine datirt den 8.yen et 9.ten 7.bris A° 1647 und der andere den 11. Novembris 1628. beede auch dißmahlen auch dißmahlen nan beschehener besichtigung wieder hierbeÿ gelaßen.
Extractus aus weÿland Mr Johann Scheurings, des gewesenen Schloßer und auch weÿland Frauen Annä Elisabethä Scheuringin gebohrner Bohnertin, beeder geweßener Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg nun seeligen von Herrn Notario Johann Lobstein den 31. Mart. 1726 auffgerichteten Nachdispositionis (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausrath 20 lb, Sa. Werckzeugs Zur Schloßer Profession gehörig 4 lb, Sa. Silbers 8 lb, Sa. baarschafft 8 lb, Sa. Eigenthumn ane eine behaußung 303 lb, Sa. Schulden 4 lb, Summa summarum 349 lb – Schulden 96 lb, Nach solchem Abzug 253 lb
Stall summ et Conclusio finalis Inventarÿ 253 lb
Extractus aus weÿl. Mr Johann Scheurings und Fr. Annä Elisabethä Scheuringin geb. Bohnertin vor Not. Johann Lobstein den 31. mart. 1726 auffgerichteten Nachdispositionis
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 20 lb, werckzeug 4 lb, silbers 8 lb, baarschafft 8 lb, behaußung 303 lb, schulden 4 lb, Summa summarum 349 lb -Schulden 96 lb, Nach solchem Abzug 253 lb – Stall summ et conclusio finalis 253 lb

Jean Philippe Seitz et Marie Marguerite Scheuring hypothèquent leur moitié de maison au profit du marchand Jacques Christophe Zollickhoffer

1753 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 154
Johann Philipp Seitz der schloßer und Maria Margaretha geb. Scheuring mit beÿstand Georg Hörter des schuhmachers und Johann Philipp Gleÿß des wollenwebers beede ihrer vettern
in gegensein H. Simon Zollickhoffer des handelsmanns innahmen seines vatters H. Jacob Christoph Zollickhoffer des handelsmanns, als vogt Johann Georg und Catharina Eva der Haußer – schuldig seÿen 85 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung und hoffstatt ohnfern dem zollthor gegen der kirch zum Alten St Peter über, einseit neben Reinhard Pfaud dem Stadt:glaßer, anderseit neben Friedrich Hÿße dem leinenweber, hinten auff den innern Stadt graben

Marie Marguerite Scheuring épouse en 1729 Philippe Frédéric Otto, fils d’un serrurier de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration

1729 (12.1.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 77) n° 196
Eheberedung Zwischen dem Ehren: und Vorgeachten Philipp Friderich Otto, dem Ledigen Schloßer, des Ehren und Vorgeachten herrn Philipp Friderich Ortto des Schloßers undt burgers zu Buchsweÿler hochgräffl. hanauisch. herrschafft ehelichem Sohn als dem bräutigam ane einem,
So dann der Ehren: und Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Margarethæ Scheuringin, weÿ: des Ehren und Vorgeachten Mr Johann Scheurings des gewesenen Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener tochter, als der Jgfr. hochzeiterin, ane dem andern theil gehalten – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 11.ten Januarÿ Anno 1729. [unterzeichnet] Phillipp Friderich Otto Als Hochzeiter, Maria Margretha Schiringin als hochzeiterni

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 209, n° 1189)
Anno 1729. den 23. febr. seind nach geschehener ordentlicher auß ruffung in der Kirch Zu St. Thomas ehelich eingesegnet worden Philipp Friderich Otto der ledige Schloßer von buchsweiler, Philipp Friderich Otto des burgers und Schloßers daselbst ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Margaretha Weÿland Johannes Scheuring deß burgers und schloßers alhie Zu straßb. nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] phillipp fridrich Otto als hochzeider, Maria Margaretha Schiringin, als hochzeiterin (i 213)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison proche la tour du Péage – sans doute celle des parents Scheuring
1729 (22.9.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 25) n° 580
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so die Ehren: und Tugendsame Frau Maria Margaretha Ottin gebohrne Scheuringin, zu dem Ehren: und Vorgeachten Meister Philipp Friedrich Otto, dem Schloßer und burgern zu Buchsweÿler Hochgräffl. Hanauischer Herrschafft Ihrem Haußwürth in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringene Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in beÿsein des Ehren: und vorgeachten Mr Christian Ehrich Sohn des Schreiners und burgers allhier der fr. noch ohnentledigten Vogts auf Donnerstag den 22.ten Septembris Anno 1729.
In einer allhier zu Straßburg ane dem Graben nahe beÿ dem Zollthor gelegenen und in dieße zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt

Veuve de Philippe Frédéric Otto de Bouxwiller, Marie Marguerite Scheuring se remarie en 1746 avec le serrurier Jean Philippe Seitz : contrat de mariage, célébration
1746 (1.7.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 510
(Eheberedung) entzwischen dem Ehrengeachten Johann Philipp Seitz, dem Ledigen Schloßern des Ehren und wohlvorgeacht herrn Johann Georg Seitz, bedienten beÿ Ihro hochfürstl. durchlaucht von darmstatt un buchsweÿler ehelichem Sohn, alß dem bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen frauen Maria Margaretha Ottoin gebohrner Scheuringin weÿland des Ehrengeachten Meister Philipp Friderich Otto des geweßenen Schloßers und burgers in Buchsweÿler nunmehr seeligen nachgelaßene Wittib als der frauen hochzeiterin – So bodenzinß in Straßburg auf Freÿtag den 1.ten Julÿ anni 1714 [unterzeichnet] Johann Philipp Seitz als Hochzeiter, Maria Margaretha Ottoin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 60-v, n° 323)
1746. Mittwoch den 13. Julii seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und Ausruffung Zu St. Thomæ in diser Kirch copulirt und eingesegnet worden Johann Philipp Seitz Lediger Schloßer Johann Georg Seitz , Bedienten am Heßen-Darmsattischen Hoff ehel. Sohn, und fr. Maria Margaretha weÿl. Philipp Friderich Otto gewesenen Schloßers und burgers zu buchßweiler hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Johann Philipp Seitz Als hochzeiter, Maria Margaretha als hochzeiterein (i 62)

Fils de Jean Jacques Scheuring, Jean Philippe Scheuring de Colmar hérite d’un quart de la maison dans la succession de sa grand-mère. Cette portion de maison figure dans l’état de ses biens dressé en 1753. Il vend son quart de maison à sa sœur Marie Madeleine femme du cloutier Jean Ball qui devient ainsi propriétaire indivis de la moitié de la maison. Un quart de la maison figure à l’inventaire des apports Ball-Scheuring dressé en 1756

1755 (5.4.), Me Lobstein (6 E 41, 786) Joint au n° 27 du 3.7.1753
Erschienen auf heut Zu end gesetztes datum als zu weÿland frauen Annä Elisabetha Scheuringin gebohrner Bohnerin, auch weÿland Mr Johann Scheurings des geweßenen Schloßers und burgers allhier zu Straßburg längst seeligen nachgelaßener Wittib Verlassenschafft seeligen Verlaßenschafft Inventation und Abtheilung in specie adhibirten Notario Johann Philipp Seuring [sic] der schloßer und burger zu Collmar
anzeigend, daß da Ihme in ohnvertheiltem Groß Mütterlichem Erb gebührig der Vierte theil ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen anderen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten zugehörden und Gerechtigkeiten ohnweit dem zollhor gegen der Kirchen zum alten St. Peter allhier, anderseit neben Herr Reinhardt Pfauden dem Stattglaßern anderseit neben Mr Friedrich Hÿße des Leinenwebers Ehefrauen seel. Erben, hinten auf den innern Stattgraben stoßend gelegen, von welcher gantzen behaußung Jährlichen 8 ß. d bodenzinß, dem Stifft zum alten St. Peter, Weiter 16 ß 8 auf Johannis Baptistæ lößig mit 16 lb 10 ß d dem Stift Jungen St Peter allhier, So dann Löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn jährl. 14 ß wegen einem durchbruch auf den innern Stattgraben zu zinß Zu reichen seind
seiner Schwester Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Scheuringin beÿständlich Ihres Ehemanns Mr Johann Ball des Nagelschmids und burgers allhie – umb 233 Gulden – Straßburg den 5.ten Aprilis 1755.

Jean Ball et Marie Madeleine Scheuring hypothèquent leur moitié de maison au profit de Jean Frédéric Griesinger, diacre du Temple Neuf

1755 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 169
Johann Ball der nagelschmidt und Maria Magdalena geb. Scheuringerin mit beÿstand Johann Philipp Steinbach des sattlers und Johann Jacob Kärling des hauptkandten E. E. Zunfft der Maurer
hatt in gegensein H. M. Johann Friedrich Grießinger des diaconi der Neuen oder Prediger kirch – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte einer behausung cum appertinentis ohnweit dem zollthor gegen der kirch zum alten St. Peter, einseit neben Reinhard Pfauden dem Stadtglaßer, anderseit neben Friedrich Hÿße des leinenwebers Ehefrau erben, hinten auff den innern stadt graben – davon gibt man ane verschiedenen beschwerden 1 lt 18 ß 8 d

Marie Marguerite Scheuring femme de Jean Philippe Seitz meurt en délaissant un fils de son premier mariage et un autre du deuxième. Une observation préliminaire relève qu’il n’a pas été dressé d’inventaire des apports. La masse propre au veuf s’élève à 220 livres. Comme les héritiers renoncent à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse dont le passif surpasse l’actif de 329 livres

1761 (14.2.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 798) n° 225
Inventarium über Weiland der Ehren und tugendsahmen Frn. Mariä Margarethä Seitzin, gebohrner Scheuringin, Mr Johann Philipp Seitz, des Schloßers und burgers dahier geweßener ehelicher Hausfrn. nun seel. Verlassenschafft, errichtet in Anno 1761. – nach ihrem Donnerstags d. 23.ten Decembris letzt verfloßenen 1760.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundl. Ansuchen, Erfordern und Begehren des hinterbliebenen Wittibers vorgedacht, wie auch Mr Leonhard Häußlers des Seilers u. b. alh. als geordnet und geschworenen Vogts Philipp Friedrich Otto, des leedigen Schloßers gesellen, der verstorbenen seel. in erster Ehe mit auch weÿl. Mr Philipp Friderich Otto dem geweßenen Schloßer und b. in Buchßweiler ehelich erziehlten sohns und Mr Johann Ball, des jüngern Nagelschmidts u. b. alh. als geordnet und geschworenen Vogts Johann Philipp Seitzen der verstorbenen seel. mit vorbemeltem dem hinterbliebenen wittiber in letzter Ehe ehelich erzeugten Sohns, beede ab intestato verlaßener Erben – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag d .14. Februarÿ A° 1761.
Bericht in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Es weißet voreingetregene Eheberedung §° 3° daß beede nun zertrennte Ehepersohnen ohnverändert Gut und Ergäntzung stipuliret haben mithin seind dermalen die von der verstorbenen seel. sowohl in die Ehe gebrachte als wehrender Ehe ererbte Posten denen Erben entweder in Natura zuzuschreiben (…) da aber beeder Zertrennter Ehepersohnen in die Ehe gebrachtes Vermögen nicht inventirt worden, als hat man sich deßfalls allein auf des hinterbliebenen Wittibers gethane Declaration beziehen müßen, welche darinnen bestunde, daß die verstorbene Frau seel. ein mehreres nicht in die Ehe gebracht habe als die annoch in natura vorhanden inventirt wenige haußraths posten (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Stadtgraben ohnweit des Zollthors gelegenen und in dieße Verlaßenschafft zum theil gehörigen behaußung befunden worden als folgt
Schulden aus dießer Verlaßenschafft zu bezahlend. (…) It. Mr Johannes Ball der jüngere Nagelschmid u. b. dah. der dißorthige eine Vogt fordert für Zuviel avancirte bau Kösten an d. in dieße Verlaßenschafft gehörig haußhelffte, 3.
Antheil ane einer behaußung. (E.) Nembl. die helffte vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen anderen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg, ohnweit dem Zollthor gegen der Kirchen zum alten St Peter allhier, einseit neben weil. Hn. Reinhard Pfauden des geweßenen Statt Glaßers und b. alhier seel. nachgelaßener Erben, 2.s. neben Mr Friedrich Hÿße, des Leinen Webers Ehefrauen seel. Erben, hinten auf den innern Statt Graben stoßend, Von welcher völligen behaußung man jährl. 8 ß d. bodenzinß dem Stifft zum Alten St. Peter reicht, weiter 16 ß 8 s. auf Joh: Baptistæ lößig mit 16 lb, 10 ß dem Stifft zum jungen St Peter allhier, So dann Löbl. Statt Straßburg Pfenningthurn jährl. berichteter maßen 10 ß wegen einem durchbruch auf den innern Statt graben Zu Zinß, sonsten ist dißorthige helffte außer hernach eingetragenen darauff hafftenden Passiv Capitalien freÿ, leedig eigen, Ist die Völlige behaußung über abzug obiger beschwerden in weil. frauen Annä Elisabethä Scheuringin geb. Bohnerin, auch weil. Mr Joh: Scheurings deß geweßenen Schloßers v. b. dahier Zu Straßburg längst seel. nachgelaßener Wittib als Iher Mutter seel. Verlaßenschafft Inv. durch mich unterschriebenen Notar. in A° 1753. gefertigtet dh. der Statt Straßb. geschwornen Werckhleuthe æstimirt und angeschlagen worden pro 303. lb 10. ß, thut die hiehero gehörige helffte 151. 15.
Welche hauß helffte die Verstorbene Fr. seel. beÿ Vorgedachter Ihrer Mutter w. Fr. Annæ Elisabethä Scheuringin gebohrner Bohnerin seel. Verlaßenschafft Erörterung für ohnvertheilt erblichen erhalten hat. Und ist der übrige ohnvertheilte helffte solcher behaußung Mr Johann Ball des jüngern nagelschmidts und b. dahier des Sohns 2.ter Ehe geordneten Vogts Ehefrauen theils Erbs und theils Cessions weise gebührig.
Über die völlige behaußung sagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit Löbl. Statt Straßburg C. C. Insigel verwahret, mit altem N° 1 berzeichnet de dato 12. Maÿ A° 1698. Ferner melden darüber zween alte pergamentene Kauffbrieff ; mit Ehrengedachter C. C. stub Insigel verwahrt, deren der eine d. 8. et 9. 7.br: A° 1647 und der andere den 11. 9.br. 1628, beede auch mit altel N° 1 bezeichnet.
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten guths. Vermög abtheilungs Concept über weil. Fr. Annä Elisabethä Scheuringin gebohrner Bohnerin auch weÿl. mr Johann Scheureings des geweßenen Schloßers und burgers allhier längst seel. nachgelaßener Wittib, als der Verst. Mutter nun auch seel. Verlaßenschafft durch mich unterschriebenen Notarium in Anno 1753. vorgenommen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers 4 ß, Sa. des goldenen o. 8 ßn Sa. Werckzeugs 151, Sa. Schuld o, Sa. des Ergäntzungs rests 45, Summa summarum 220. lb
Dießemnach wird nun auch des Wittibers ohnverändert und theilbar guth unter einem Titul beschrieben, maßen beede Erben Vögte auff die theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive gäntzl. Verzug thun und solche dem hinterbliebenen Wittiber allein überlaßen wollen, Sa. Werckzeugs 10 – Schulden 339 lb, In Vergleichung 329 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stall tax nach 108. lb
Copia der Eheberedung

Jean Philippe Seitz se remarie en 1761 avec Catherine Barbe Seltzam, originaire de Brumath : contrat de mariage, proclamation à Saint-Thomas (le mariage a lieu à Hausbergen, sans doute Mittelhausbergen dont les registres manquent)
1761 (30.6.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsamen Meister Johann Philipp Seÿtz, dem Wittiber Schloßer undt burgern Zu Straßburg alß hochzeitern ahne Einem
So dann Mr Johann Jacob Seltzam des burgers und Metzgers Zu Brumat und weÿl. fr. Anna Maria gebohrner Ottmännin seel. ehelich erzeugter Tochter Nahmentlich Catharinæ Barbaræ Seltzamin alß der Hochzeiterin am Andern theil – so Geschehen und verhandelt allhier in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 30. deß Monaths Junii Anno Domini 1761 [unterzeichnet] Johann Philipp Seitz als hochzeiter, Catharina barra seltzamin

Proclamation, Saint-Thomas (luth. n° 685 f° 107)
Anno 1761. den 8. Julÿ seind nach Zweÿmaliger ordentl. proclamation zu St Thomæ zu Hausbergen copulirt worden Johann Philipp Seitz der wittiber Schloßer u. burger alhie und Jfr. Catharina Barbara Setzamin, Joh: Jacob Seltzam metzgers und burgers zu brumath ehel. tochter (i 109)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1762 (27.2.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1282) n° 366
Inventarium über Herren Johann Philipp Seitz, Schloßers, undt Frawen Catharinæ Barbaræ gebohrner Seltzamin beeder Eheleuthe und burgern allhier zu Straßburg Zusammen gebrachter Nahrungen, auffgerichtet Anno 1762. – krafft deren mit einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben, als ein ohnverändert und Vorbehalten guth, mithin die ergäntzung derselben expressé reserviert, conditionirt undt bedungen – So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beÿseÿn H Johann Adam Haaß Fastenspeishändlers und burgers allhier, der Ehefrauen erbettenen beÿstandts, den 27. Febr. 1762.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögen, Sa. Kleidung 17, Sa. Silbers 12, Summa summarum 29 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 195, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener ring 3, Summa summarum 204. lb

Catherine Barbe Seltzam meurt en 1770 en délaissant trois fils. L’inventaire est dressé dans une maison de location à la Krutenau. La masse propre aux héritiers s’élève à 158 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 143 livres, le passif lui est supérieur.
1771 (22.1.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1287) n° 486
Inventarium über Weÿland Catharinæ Barbaræ gebohrner Seltsamin, H. Johann Philipp Seitz Schlossers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener hausfrauen seel. Verlassenschafft auffgerichtet in anno 1771. – nach ihrem am 14. Octobris jüngsthin geweßenen tödlichen Hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. Johann Georg Michel Schloßers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel, Johann Jacob und Johann Friderich aller dreÿ Seitzen, so die Verstorbene seel. mit abgemeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehel. erziehlt und ab intestato Zu dreÿ gleichen portionen und antheÿlern Zu Minderjähriger Kinder und rechtsmäßigen Erben verlaßen – So beschehen allhuer Zu Straßburg den 22.sten Januarÿ 1771.

In einer allhier Zu Straßburg ane der genanten Crautenau gelegen von dieße Verlaßenschafft lehnungsweiß inhabender behausung folgender maßen befunden worden
Schulden aus dieser Verlaßenschafft Zu bezahlt. Item Frawen Margarethæ Dorotheæ Bamußin witib Vor sieben Viertel jahr verseßenen haußzinnß a 5 lb 10 ß (thut) 38. 18
Werckzeug zu Schloßer handwerck gehörig
Ergäntzung der Erben manglenden unveränderten guths. Zufolg Inventarÿ über beeder geweßenen Eheleuth Zugebrachter nahrungen von unterschriebenem Notario den 20. Februarÿ 1762. gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben eigenthümlich Vermögen, Sa. hausrath 14, Sa. activ schuld 25, Sa. Ergäntzung 119, Summa summarum 158 lb
Dießemnach Würd sowohl de Wittibers wenige Vermögen als übrige Nahrung unter einem titul als sogenand theilbahr beschrieben, worauf der Vogt propter onus passivorum nomine quo agit wohlmeinend renunciret, Sa. Hausrath 11, Sa. Werckzeug zum Schloßer handwerck 8, Summa summarum 20 lb – Sa. Schulden (-)
Copia der Eheberedung (…) den 30. Junÿ 1761, Philipp Jacob Marbach Notarius publicus juratus

Le cloutier Jean Ball et Marguerite Scheuring vendent la maison 500 livres au brocanteur Nicolas Hæberlé

1765 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 300
Johannes Bahl der nagelschmitt und Magdalena geb. Schiringin
hatt in gegensein Niclaus Häberle dem gimpler
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ohnfern dem zollthor gegen dem Alten St Peter kirch über, einseit neben Reinhard Pfauden des glaßers erben, anderseit neben Friedrich Hÿßke des leinenwebers erben, hinten auff den innern stadt graben – davon gibt mann dem Stifft Alten St Peter 8 ß ane bodenzinß und 16 ß 8 d auf Johann Baptistæ lößig mit 16 lt 10 s dem stifft Jungen St Peter, 10 ß d. löbl: Stadt Pfenning Thurn wegen einen durchbuch auf den innern stadt graben ane bodenzinß – geschehen um 500 pfund

Nicolas Hæberlé et Eve Wenger hypothèquent leurs deux maisons au profit de Marguerite Salomé Theurkauff née Redslob

1783 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 392-v
Nicolaus Häberle der gimpelkäuffler und Eva geb. Wengerin unter assistentz Johann Jacob Frölich des kornwerffers und Friedrich Rauchmaul des schreiners
hatt in gegensein Fr. Margarethæ Salome Theurkauffin geb. Redslobin – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, 1. eine beÿ den Rothen häußern ohnweit dem capuciner closter gelegene behausung samt zugehörden,
2. eine behausung cum appertinentis gegen der Alt St Peter kirch über ane dem alten Weinmarckt,
3. eine au quartier St Nicolas vorfindige behausung nebst zugehörden

Nicolas Hæberlé meurt en 1800 en délaissant un fils, brocanteur comme son père. La maison est estimée 3 500 francs à son inventaire.
Nicolas Hæberlé fils épouse en 1795 Catherine Elisabeth Lœschmeyer, fille de boulanger

1795 (22 ventose 3, Strasbourg 3 (11), Me Ensfelder n° 198, Enregistrement de Strasbourg, acp 31 F° 157-v du 22 vent. 3
(Eheberedung) erschienen der burger Niclaus Heberle, der ledige Gimpelkäufler alhierdes hiesigen burgers Niclaus Heberle ebenmäßigen Gimpelkäuflers mit Maria Eva gebohrner Wenger ehelich erzeugter großjährigen und seiner Rechten genießenden Sohn als bräutigam an Einem theil
So dann die bürgerin Catharina Elisabetha Löschmeÿer, Weiland des burgers Johann Jacob Löschmeÿers gewesenen beckens hinterlassene ehelich erzeugte ledige aber großjährigen tochter – Straßburg den 22. Ventose im dritten Jahr der in Einheit und Unzertrennlichkeit bestehenden Francken Republick
(Enregistrement, le futur époux déclare que son revenu annuel n’excède pas 150 livres)

Nicolas Hæberlé le jeune meurt en 1805 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison près de Saint-Pierre-le-Vieux dont une moitié lui est échue dans la succession de son père

1805 (24 messidor 13), Strasbourg 3 (29, 1), Me Übersaal n° 885, 2903 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 30-v du 24 mess. 13
Inventaire de la succession du Cit. Nicolas Heberlé marchand de meubles décédé le 14 germinal 13 – à la requête de Catherine Elisabeth Loeschmeyer la veuve, assitée de Jacques Möbs boulanger, en son nom et comme tutrice naturelle de son fils unique Nicolas, âgé de 8 ans et demi – en présence de Jean Henri Kirchner, serrurier, tuteur subrogé dudit mineur

dans la maison mortuaire vieux marché aux vins n° 67
propres de la veuve, meubles 255 fr
propres des héritiers, garde robe et or 202 fr
Moitié dans une Maison a Strasbourg. Sçavoir la moitié pour indivis dans une maison située en cette ville vieux marché aux vins place St Pierre le Vieux N° 67, d’un côté le Cit. Lichtenfelder serrurier, d’autre le Cit. Klaffzig cloutier, derrière le faux rempart – Le logement au premier étage occupé par la mère du défunt Marie Eve Wenger veuve de Nicolas Heberlé, marchand de meubles, moyennant un loyer annuel de 100 fr, celui au second étage occupé par la veuve du défunt 75 fr, total 175 fr de revenu, en capital 3500 fr, la moitié à l’héritier 1750 fr, L’autre moitié appartient à la mère du défunt selon l’inventaire dressé par Me Roessel le 9 germinal 8
total des propres 1952 fr
communauté, meubles 1206 fr, dettes actives 34 fr, total 1240 fr, passif 894 fr, reste 346 fr
Contrat de mariage, Jean Daniel Ensfelder le 22 ventose 3, Codicille devant le soussigné le 17 pluviose 13

Catherine Elisabeth Lœschmeyer veuve de Nicolas Hæberlé meurt en 1814
1814 (16.7.), Strasbourg 8 (9), Me Roessel n° 1862 – Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 10du 18.7
Inventaire de la succession de Catherine Elisabeth Loeschmeyer veuve de Nicolas Haeberlé, marchand de meubles, décédée le 19 juin courant – à la requête de Jean Henri Kirchner, serrurier, tuteur de Nicolas Haeberlé âgé de 18 ans, en présence de Jean Georges Stritzinger, potier de terre, subrogé tuteur
dans une maison vieux marché au Vin n° 67
mobilier 857 fr, créances 2849 fr, numéraire 365 fr, ensemble 3885 fr, passif 3688 fr, reste 196 fr (vacation du 20 juillet, acp 125 F° 14 du 20.7.)

Après la mort de Nicolas Hæberlé héritier de son père et de ses grand-parents, ses héritiers collatéraux vendent la maison au marchand de meubles Antoine Fetter et à Catherine Schmitt

1819 (26.7.), Strasbourg 8 (27), Me Roessel n° 6595 – Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 181-v du 27.7.
Marguerite Salomée Loeschmeyer veuve de Jacques Moebs, boulanger, Abraham Loeschmeyer, meunier, Elisabeth Loeschmeyer femme de Jean Georges Stritzinger, potier de terre, Salomée Loeschmeyer femme de Jacques Bürcklin, cordonnier, Marie Salomé Wenger veuve de Simon Müller instituteur en cette ville et Jean Chrétien Wenger, foulon dans la vallée de Barr, ce dernier tant en son nom que se portant fort de Marguerite Salomé Wenger et de Marie Elisabeth Wenger, filles majeures, Madeleine Wenger femme d’André Hohlinger, tailleur à Andolsheim et Marie Barbe Wenger majeure demeurant dans la vallée de Barr, lesquels en qualité d’héritiers de Nicolas Heberlé, garçon menuisier, fils de feu Nicolas Heberlé, marchand de meubles, issu de son mariage avec Catherine Elisabeth Loeschmeyer
à Antoine Fetter, marchand de meubles, et Catherine Schmitt
la maison avec tous ses droits, appartenances et dépendances ainsi qu’avec les fourneaux et le lit servant à l’usage des militaires qui s’y trouve situé à Strasbourg Vieux Marché au Vin n° 67, d’un côté le Sr Lichtenfelder serrurier, d’autre le Sr Rudolf vitrier, derrière le fossé du Faux Rempart – moyennant 14 000 francs

Mention dans le registre de population. Les nouveaux propriétaires habitaient auparavant rue de l’Argile

1819, 600 MW 40
Registre de population, p.193, 4° section, Vieux Marché aux Vins N° 67
Feder, Antoine, 1775, Revendeur, né à Engenthal, (arrivé) IV
id. née Schmitt, Catherine, 1784, ép. née à Obernai, (arrivée) 1793
auparavant, rue de l’argile 27 – entrés en janvier 1820

Originaire d’Engenthal, le domestique Antoine Fetter épouse en 1800 Marie Catherine Schmitt native d’Obernai
Mariage, Strasbourg (n° 269)
Cejourd’hui 20 Prairial l’an huit de la République française, une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Antoine Feder, agé de 25 ans, homme de confiance, domicilié en cette ville depuis un an, natif d’Engenthal, Département du Bas Rhin, fils de feu Joseph Feder, meunier audit lieu, et de Barbe Statler, d’autre part Marie Catherine Schmitt, agée de 21 ans accomplis, domiciliée en cette ville depuis un an, native d’Obernai, Département susdit, fille d’André Schmitt, Chirurgien audit lieu & de Marguerite Ditz, lesquels futurs Conjoints étaient accompagnés de Louis Riehl agé de 68 ans, tailleur, grand oncle du futur, de Jean Gaerth agé de 39 ans, cordonnier, beau frère de la future (…) 1° l’acte de naissance du futur époux portant qu’il est né à Engenthal le 24 May 1775 (…) 2° l’acte de naissance de la future épouse portant qu’elle est née à Obernai le 8 août 1778 (…) (signé) Andoni Fetter, Maria catharina schmitt (i 143)

Le marchand de meubles Antoine Fetter meurt en 1850 en laissant pour héritiers les enfants issus de son fils unique Jacques Fetter. L’inventaire est dressé dans la maison dont il a été propriétaire
1850 (1. 8.br), Strasbourg 2 (96), Me Roessel n° 3871
Inventaire de la succession du sieur Antoine Fetter, Marchand de Meubles, décédé à Strasbourg le 14 septembre 1850
à la requête 1° de Mr Jacques Antoine Fetter, commis négociant, 2° de Mad. Marie Sophie Caroline Fetter, majeure, les deux demeurant à Strasbourg, 3° de De Sophie Hobarth, veuve du Sr Jacques Fetter, en son vivant à Strasbourg, elle y demeurante, agissant en qualité de tutrice légale de 1° Louis Philippe Fetter, âgé de 20 ans, 2° Marie Eugénie Fetter agée de 16 ans, 3° Gustave Adolphe Fetter agé de 13 ans, ses trois enfants encore mineurs issus de son mariage avec ledit défunt Sr Jacques Fetter. En présence de M Léonard Adler, Boulanger demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits enfants mineurs (…), Le Sr Fetter négociant, Mad.lle Fetter et les trois mineurs Fetter habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers propre un cinquième de feu ledit Sr Antoine Fetter leur aïeul par représentation de feur leur père ledit Sr Jacques Fetter, seul enfant du défunt

dans un logement que led. défunt occupait à titre de locataire dans une maison sise à Strasbourg Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 67 où il est décédé le 14 septembre dernier
Total des effets mobiliers 318
Titres et papiers. Mr Musculus nous a produit à l’instant une grosse d’un contrat reçu par Me Grimmer notaire à Strasbourg le 13 août 1834 contenant vente par led. Sr Jacques Fetter a mondit Sr Musculus de la susdite Maison rue du Vieux marché aux Vins N° 67 qui leur avait été donné par le Sr Antoine Fetter et De Catherine Schmitt suivant contrat reçu par M Hatt Notaire à Strasbourg le 10 octobre 1832, à charge de payer à la décharge des donateurs à la de veuve Silbermann de Strasbourg la somme de 6000 francs et au Sr Fetter père une pension viagère de 30 centimes par jour et de fournir à la De Thérèse Schmitt les prestations imposées aux donateurs suivant contrat de donation reçu par Me Hatt notaire çà Strasbourg le 31 janvier 1827.
Il a été convenu dans l’acte du 10 octobre 1832 que si les donateurs avaient des sujets de plainte contre le donataire ils seraient en droit de reprendre la jouissance de la totalité de la maison donnée, à charge par eux d’acquitter les intérets du capital de 6000 francs mais que la propriété serait acquise en tous les cas au Sr Fetter fils. Ledit contrat de vente mentionne encore que plus tard des contestations s’étant élevés entre le Sr Fetter père et le Sr Fetter fils le Tribunal de première instance séant à Strasbourg par son jugement an date du 13 juin 1833 ordonna que les conjoints Fetter père reprendraient la jouissance de la totalité de la maison ci-dessus désignée avec le droit d’en percevoir les loyers, à charge par eux de servir les intérêts dudit capital de 6000 francs et condamna le Sr Fetter fils à leur payer en outre une somme de 1000 francs, le jugement a été confirmé par arrêt de la cour d’appel de Colmar le 31 août suivant
Actif, loyers 255 francs – Passif 170 francs

Antoine Fetter et Catherine Schmitt font donation de la maison à leur fils unique Jacques Fetter, commis du Mont de piété, à charge d’entretenir ses parents. L’inventaire ci-dessus expose les contestations qui se sont élevées entre le fils et ses parents donataires

1832 (10.10.), Strasbourg 4 (76), Me Hatt n° 6948 – Enregistrement de Strasbourg, acp 213 F° 37 du 17.10.
Donation entre vifs – Antoine Fetter, marchand de meubles, et Catherine Schmitt
à Jacques Fetter, commis du Mont de piété leur fils unique
1. d’une maison d’habitation à rez de chaussée trois étages avec tous ses droits et dépendances, située à en cette ville rue du Vieux Marché aux Vins n° 67 près l’église St Pierre le Vieux, d’un côté le Sr Lichtenfelder serrurier, d’autre le Sr Hoffet vitrier, par devant la rue, par derrière le Faux rempart
Origine de la propriété, acquis des héritiers Nicolas Haeberlé par acte reçu Me Roessel le 26 juillet 1819 – Il nourrira ses parents donateurs soit en leur fesant partager sa table soit en faisant les mets dans leur propre appartement – les donateurs se réservent le droit d’habitation et de jouissance pour leur usage exclusif des deux chambres et de la cuisine se trouvant au rez de chaussée de la maison en question à gauche en y entrant dont l’une donnant sur la rue de devant et l’autre sur le Faux Rempart – Le donataire demeure en outre assujetti vis à vis de Thérèse Schmitt sa tante aux charges imposées aux donateurs dans un acte de donation reçu par le soussigné le 31 janvier 1827 – estimée à 600 francs de revenu

Le menuisier Jacques Fetter épouse Anne Marie Sophie Hobarth en 1823
1823 (17.6.), Strasbourg, Me Wengler, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 163 F° 101 du 18.6.
Consentement – Antoine Fetter, marchand de meubles, au mariage que son fils Jacques Fetter, menuisier, se propose de contracter avec Anne Marie Sophie Hobarth de cette ville

Mariage, Strasbourg (n° 210)
Acte de mariage célébré le 2 juillet 1823. Jacques Fetter, mineur d’ans, né en légitime mariage le 12 Fructidor an huit à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, menuisier, fils d’Antoine Fetter, revendeur, et de Catherine Schmitt,
Anne Marie Sophie Hobarth, majeure d’ans, née en légitime mariage le 8 Frimaire an huit à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Mathias Hobarth, ouvrier en tabacs décédé en cette ville le 28 frimaire an XIII, et de Marie Karp, ci présente et consentante (signé) Jaque Fetter, Anna Maria Sophia Hobard (i 1)
Naissance, Strasbourg (n° 2022). Ce jourd’hui 13° fructidor L’an huit de la République française, une et indivisible (…) qu’Antoine Feder, domestique, domicilié en cette commune, fauxbourg de pierre N° 89 (…) a déclaré que Catherine Schmitt son épouse en légitime mariage, est accouchée hier 12 fructidor à sept heures du soir en son domicile d’un enfant mâle qu’il a présenté audit commissaire et auquel il a donné le prénom de Jacques (i 83)

Jacques Fetter et son épouse Anne Sophie Hobarth vendent 13 000 francs la maison à l’ébéniste Charles Musculus

1834 (4.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 286, n° 40 – Me F. Grimmer du 13.8., Enregistrement de Strasbourg, acp 226 f° 123 du 18.8.
Jacques Fetter, employé à la salle de vente des commissaires priseurs, et Anne Sophie Hobart
à Charles Musculus, ébéniste menuisier en bâtiment
une maison d’habitation à rez de chaussée et trois étages avec dépendances située à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins n° 67 près l’église St Pierre le Vieux, d’un côté le Sr Lichtenfelder serrurier, d’autre le Sr Hoffet vitrier, par devant la rue, par derrière le Faux rempart aujourd’hui quai Desaix – donnée au vendeur par Antoine Fetter, marchand de meubles, et Catherine Schmitt ses père et mère par acte reçu Me Hatt le 10 octobre 1832 transcrit au bureau des hypothèques volume le 24 novembre suivant, à charge d’usufruit viager en faveur des père et mère du vendeur – que plus tard des contestations s’étant élevées entre le Sr Fetter père et Sr Fetter fils le Tribunal Civil de de Première Instance par son jugement du 13 juin 1833 ordonna que les conjoints Fetter père reprendraient la jouissance de la totalité de la maison ci dessus désignée avec le droit d’en percevoir les loyers et condamna le Sr Fetter fils à leur payer 1000 fr, le Sr Fetter père ayant interjetté appel il fut confirmé par Arrêt de la cour royale de Colmar 31 août suivant, les conjoints Fetter père ont acquis ledit immeuble de Nicolas Haeberlé, garçon menuisier, suivant acte reçu Me Roessel le 26 juillet 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 120 n° 52 – moyennant 13 000 francs

Charles Musculus épouse en 1825 Caroline Braun
1825 (24.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer – Consulté enregistrement de Strasbourg, acp 172 F° 128 du 26.3.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Musculus, menuisier, fils majeur de Reinhard Musculus, capitaine en retraite, et de Salomé Reiber
Caroline Braun, fille de Jean Michel Braun, propriétaire, et de feu Anne Marguerite Knoderer

Caroline Braun meurt en 1833 en délaissant un fils
1833 (14.6.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 218 F° 53 du 15.6. (minute non conservée)
Inventaire de la succession de Caroline Braun femme de Charles Musculus, ébéniste demeurant Faubourg National n° 16, décédée le 19 avril dernier – à la requête du veuf agissant à cause de la communauté réduite aux acquets qui a existé avec son épouse suivant contrat de mariage passé devant le soussigné notaire le 24 mars 1825, et comme légataire en propriété de la maison suivant testament olographe du 15 avril dernier déposé le 24 mai dernier, 2. Charles Théophile, mineur – Jean Jacques Brantz, subrogé tuteur, passementier

meubles 4727 fr, dettes actives 4870 fr, comp 650 fr, passif 5500 fr
propre, 1. une grande maison à Strasbourg Faubourg National n° 16
2. la moitié d’une maison à Strasbourg rue du Roitelet n° 10
3. la moitié d’une maison rue St Thomas n° 22
4. la moitié d’une maison rue des Aveugles n° 4
dettes de la succession de 30 000 fr

Charles Musculus se remarie en 1834 avec Eléonore Sophie Frantz
1834 (24.2.) Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 223 F° 90-v du 28.2. (minute non conservée)
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Charles Muculus, ébéniste, fils de Reinhard Musculus, capitaine retraité, et de Salomé Ruber, veuf avec un enfant de Caroline Braun
Eléonore Sophie Frantz, fille majeure de Philippe Jacques Frantz, propriétaire, et de Marie Schwebel
apports du futur époux. 2. la moitié indivise avec son enfant de trois maisons sises à Strasbourg acquises pendant son veuvage par acte reçu Me Grimmer le 19 juillet 1833

Charles Musculus et Eleonore Sophie Frantz vendent la maison à Daniel Guillaume Lichtenfelder, propriétaire de la voisine

1852 (1.7.), Me Grimmer (Georges Louis Frédéric)
Vente – Charles Musculus, ébéniste, et Eleonore Sophie Frantz son épouse à Strasbourg
à Daniel Guillaume Lichtenfelder, serrurier à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins N° 67, moyennant 29 000 francs
acp 411 (3 Q 30 126) f° 38-v du 3.7. (minute non conservée)

Daniel Guillaume Lichtenfelder épouse en 1826 Frédérique Haynoldt, fille de boucher. Son père lui fait donation de la moitié qui lui revient de la maison
1826 (4.10.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer, n° 672, 10 259 – Enregistrement de Strasbourg, acp 180 f° 141-v du 7.10.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Daniel Guillaume Lichtenfelder, garçon serrurier, fils majeur de Paul Guillaume Lichtenfelder, serrurier, et feue Marie Dorothée Hartmann né le 23 prairial 10 (12 juin 1802)
et Catherine Frédérique Haynoldt, fille majeure de Jean Philippe Haynoldt, boucher, et d’Anne Catherine Lamp née le 22 vendémiaire 13 (14 octobre 1804)
art. 4, apports, le futur époux, un quart indivis dans une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 68 ci après désignée
art. 8, en considération du futur mariage le sieur Lichtenfelder père fait par forme de donation entre vifs au futur époux de la moitié indivise dans une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 68, entre la propriété du Sr Vetter revendeur et celle du Sr Bühner facteur d’instruments, derrière le fossé du Faux Rempart, ladite maison acquise par acte reçu Me Stoeber le 23 fructidor 11 – le futur époux est copropriétaire du quart dans ledit immeuble en sa qualité d’héritier pour moitié de la succession de sa mère, estimé 8000 fr, le père donateur se réserve l’usufruit viager tant en sa qualité de propriétaire pour moitié que comme usufruitier à vie de l’autre moitié maternelle, selon contrat de mariage reçu Me Ubersaal le 9 prairial 6
Etat des effets mobiliers apportés par le futur époux 1396 fr

La maison revient ensuite à leur fille Caroline Frédérique Lichtenfelder qui épouse en 1853 Jean Henri Emile Heitz, professeur au gymnase

1853 (12.8.) Me Zimmer (Louis Frédéric)
Contrat de mariage – Jean Henri Emile Heitz, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, fils de Frédéric Charles Heitz, imprimeur, et de Barbe Louise Baerst son épouse défunte d’une part
et Caroline Frédérique Lichtenfelder, célibataire à Strasbourg, fille de Daniel Guillaume Lichtenfelder, serrurier, et de Catherine Frédérique Haynold son épouse à Strasbourg
stipulation de communauté réduite aux aquetsn réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit viager de tous les biens meubles et immeubles comprenant la moitié du prédécédé dans ladite société d’acquets
Les apports du futur consistent 1) en une bibliothèque estimée à 4000 francs 2) argent comptant 821 francs, 3) dans sa part non encore liquidée, grevée d’usufruit pour moitié en faveur du Sieur Heitz père, dans la succession maternelle constatée par inventaire reçu Zimmer le 11 janvier 1848. Le futur déclare qu’à valoir sur cette part, tant disponible que grevée d’usufruit, son père lui a déjà délivré une somme de 3881 francs.
Les apports de la future consistent en sa garde robe. Donation par les conjoints Lichtenfelder à la future épouse leur fille ce acceptant d’une somme de 10 000 francs. Cette donation faire en avancement d’hoirie des donateurs
acp 421 (3 Q 30 136) f° 92 du 12.8.



4, place Broglie


Place Broglie n° 4 – III 265 (Blondel), N 414 puis section 68 parcelle 76 (cadastre)

Transformations au XVIII° siècle (peut-être 1757, Philippe Frédéric Hermanni, banquier)
Démolie en 1925

Broglie 4, maison Dietrich (Frédéric-Emile Simon) BNUBroglie 1-4 (BNU, N-10204895)
Gravure de Frédéric Emile Simon, vers 1850
Les numéros 2, 3 et 4 place Broglie, début XX° siècle (collection B.N.U.)

1725 Marché aux Chevaux-Nuée Bleue

La maison dont l’arrière donne sur le poêle des Gourmets (III 258 au plan Blondel) appartient au XVII° siècle à Loup Nicolas de Zillhardt (1615) puis à Frédéric de Stein. Le receveur de Saint-Pierre-le-Jeune Jean Thiébaut Reiss l’acquiert en 1667. Elle revient ensuite au consul catholique du même nom qui renonce à son projet de garnir le premier étage d’un balcon en 1713 parce que les Quinze refusent de le dispenser d’une rente foncière. Ses héritiers vendent la maison à Jean Francès (Jean Claude Fauste Bataille, sieur de Francès), entrepreneur pour le Roi, qui cède en 1730 la partie arrière de sa propriété pour agrandir l’hôtel d’Andlau. La plus grande partie de ce terrain sera rétrocédée en 1806.
Sur le plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), la maison se trouve au milieu de l’image, à gauche de celle qui avance sur la place derrière les arbres ; elle forme une unité avec sa voisine de gauche, sans que soit figuré le pignon à redents (comparer avec la gravure de Simon). Elle appartient quelques années au commissaire des guerres François Marie Gayot qui la vend en 1739 au banquier Philippe Frédéric Hermanni. Deux conventions passées en 1754 lui permettent de faire s’écouler ses eaux par les propriétés voisines au nord. Sa fortune qui s’accroît pendant les dernières années de sa vie, vers 1757 d’après la déclaration faite chez les Quinze en 1761, est consacrée à diverses constructions dont pourraient faire partie les transformations apportées à la maison au Marché aux Chevaux ; elle serait ainsi contemporaine de celle que bâtit Jean Georges Horrer rue de l’Arc-en-Ciel. Elle revient ensuite à sa fille, femme du stettmestre Jean de Dietrich qui est anobli en 1762. C’est dans ses salons que la Marseillaise aurait été chantée pour la première fois. La maison revient par héritage au premier maire Philippe Frédéric de Dietrich, guillotiné à Paris en 1793. Sa veuve la vend aux héritiers Mennet qui rachètent la remise et l’écurie de l’ancienne prévôté en 1806, ce qui est l’occasion de réorganiser les bâtiments arrière, implantés différemment en 1830 qu’en 1765 (plan Blondel).

57 Elevations a-h
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 57 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième après le repère (c) : au rez-de-chaussée une fenêtre, une porte cochère puis trois autres fenêtres dont la dernière plus petite surmonte une descente de cave, à chacun des deux étages six fenêtres. La toiture comprend un étage à la Mansard et deux niveaux de lucarnes. Dans la cour Z, (1-2) est la façade arrière du bâtiment sur rue, (2-3) le bâtiment latéral droit, (1-4) le bâtiment latéral gauche, (3-4) le bâtiment arrière qui donne aussi dans la cour A’ entre (1-2). Dans cette deuxième cour (2-3) et au-delà fait partie de la maison voisine à l’ouest, au fond de la cour (avant le repère 4) s’ouvre un bâtiment à deux étages. (4-5) est le mur de séparation de la propriété voisine à l’est, (5-6-1) une remise à rez-de-chaussée ouvert et un étage.
C’est la maison que représente la gravure de Frédéric Emile Simon (vers 1850). On constate que les ouvertures sont distribuées de la même manière que vers 1725 (plan-relief).

57 Cour Z57 Cour A'
Cours Z et A’
Canton III, Marché aux Chevaux-Nuée Bleue57, Plan (sud)
Plan Blondel (1765, ADBR 2 L Plan 5) – Plan pour le plan-relief (1830)

Les nouveaux propriétaires Hægele, Wolfinger et Kaiser transforment la maison en 1872. Son revenu passe de 1080 à 1750 francs, la porte cochère disparaît, les fenêtres ordinaires passent de 39 à 114, celles au troisième et au-delà de 14 à 32. La maison est celle de droite sur la photographie prise au début du XX° siècle. La Banque de France la fait démolir en 1925 pour construire sur son terrain une partie du bâtiment actuel dans un goût néo classique.

Broglie 3 (avril 2015)
Bâtiment actuel, à la place des six maisons n° 3 à 8

mars 2016

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1633 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1615 Loup Nicolas Zillhard et Jacqueline de Stein de Reichenstein, remariée à Jean Frédéric Thumb de Neuburg
1643 h Frédéric de Stein, conseiller intime du Grand chapitre de Strasbourg
h Charles de Stein, conseiller intime du Grand chapitre de Strasbourg
1667 v Jean Thiébaut Reis, receveur du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune, et Anne Catherine Rueff puis (1683) Marie Elisabeth Oberlin, veuve Heinrich – catholiques
1690 h Jean Thiébaut Reiss, receveur du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune, consul, et (v. 1677) Marie Elisabeth Heinrich puis Eve Braunhuber – catholiques
1729 v Jean Francès (Jean Claude Fauste Bataille, sieur de Francès), entrepreneur général des Hôpitaux du Roi et des fourrages aux troupes, et (1722) Sabine Madeleine Schœnherr – catholique et luthérienne
1737 v François Marie Gayot, conseiller du Roi, commissaire ordonnateur des guerres, et (1726) Marie Anne Baron – catholiques
1739 v Philippe Frédéric Hermanni, banquier, et (1729) Catherine Salomé Wolff – luthériens
1761 h Jean Dietrich (Jean de Dietrich), banquier, et (1745) Anne Dorothée Hermanni – luthériens
1795 h Philippe Frédéric de Dietrich, jurisconsulte, et (1772) Sybille Louise Ochs – luthériens
1798 v Louis Baltasar Frédéric Prost, négociant, et (1795) Marie Agnès Mennet
Michel Laquiante, officier, et (1798) Elisabeth Auguste Mennet
François Mennet, négociant, et (1806) Françoise Catherine Hyacinthe Neltner
1807 h Louis Baltasar Frédéric Prost, négociant, et (1795) Marie Agnès Mennet
1823 h Bernard Michel Champy, propriétaire de forges, et (1816) Elisabeth Joséphine Pierrette Prost
1849 h Charles Alfred Etienne Lion, officier, et (1845) Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy
1874* v Jacques Hægelé, Joseph Wolfinger et Frédéric Kaiser
1880* v Auscher Léon Blum, banquier
1895* v Société strasbourgeoises des rentes foncières, société anonyme (Strassburger Grundrenten Gesellschaft, Aktiengesellschaft)
Banque de France, à Paris

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 100 livres en 1682, 5 000 livres en 1729

(1765, Liste Blondel) III 265, M. de Dietrich Stettmeistre
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr de Dieterich (noblesse), 6 toises, 4 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 414, Champy, Bernard Michel, – maison, sol – 8,4 ares

Locations

1690, Guillaume Frédéric de Hahn, lieutenant colonel et conseiller du comte de Hanau
1696, Moïse Raynaud, garçon de bureau au tribunal militaire
1846, Achille Breck, propriétaire

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1713, Préposés aux affaires foncières (VII 1385)
Le consul Jean Thiébaut Reiss demande l’autorisation de placer un balcon à sa maison à titre gratuit. Les préposés le renvoient chez les Quinze

(f° 217-v) Dienstags den 21. 9.bris 1713. Herr Ar. Joh: Theobald Reiß pt° eines gängleins
Herr Ammeister Johann Theobald Reiß laßt durch seinen Einspänninger Wolf Dietrich Brackwehr MGHh. ersuchen, Ihme Zuerlauben, daß Er an seiner auff dem Roß Marckt gelegenen behausung einen hangenden Gäng der Er auff Ziehen und herab laßen könte Verferttigen laßen möchte, aber ohne Zinß oder recognition, in deme Er sein hauß mit keinem onere beschwähren möchte. Erk. An Unsere Gnädige Herren die herren Fünff Zehen gewiesen.

Protocole des Quinze

1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
Même affaire portée devant les Quinze. Le balcon à l’étage aurait 10 pieds de long, un pied et demi de large et autant de haut et serait en fer forgé. La commission est prête à autoriser la balcon moyennant une rente foncière bien que le matériau ne lui convienne pas

(f° 314-v) Sambstags den 9. Decembris 1713. H Ammeister Reißen pt° erlaubnus einen gang vor sein hauß zu mach.
G. noîe Herrn Ammeisters Reißen prod. und.theniges gehorsames Memoriale vnd bitten handelt innhalts Erk. ahne die Obere Bawherren gewießen
(f° 340-v) Mittwochs den 3. Januarÿ 1714. Ammeister Reiß pt° eines gangs vor seinem hauß.
Obere Baw herren laßen per Herrn Frieden proponiren es habe Herr Ammeuster Johann Theobald Reiß ein so genantes Untherthäniges Memoriale übergeben undt darinn vorgetragen welcher gestalten Er, an seine behaußung auff dem Roßmack gelegen, in dem Müttleren stock eine Kleine Gallerie oder Gang von Ohngefehr 10 schuh lang, dritthalben schuh hoch und dritthalten breit, alles von eines Gemacht, welches auch damit es irgendt Hinderlich, Zuruckh gelegt werden könne, anzuhencken vndt anzubawen gesinnet seÿe deßwegen Er auch würcklich durch die Oberen Bawhh. den augenschein habe ein nehmen laßen, die Ihne an MGHherren verwißen hetten, damit Ihme nun solche obbeschriebener maßen Zu bawen erlaubt werden möchte so remonstrire Er
1° daß solche dem Publico weder schaden noch deforme bringe,
2.do daß die von fuß auff nicht die straß oder Allmend angebauwen, sondern in den Mittlern Stock der behaußung, welche nirgendt hinderlich, angebawen wirdt
(3) daß Sie nicht allein ein Wohlstandt seines Haußes, sondern einigen nutzen bringen, sonderlich daß man dadurch biß an das Judenthor werden sehen könne, alß wolte Er gehorsambst gebetten haben, in ansehung obiger motiven, obbemelte Gallerie an seine behaußung vorstehender maßen zu bawen, undt ohne entrichtung einigen Bodenzinßes anzu hencken zu erlauben.
Alß man davon geredt, habe man Vermeint, es würde wohlged. Herr Ammeister von solchem baw abstehen, es hette aber derselbe viemehr bezeügt daß Er dazu resoluirt seÿe, Es habe derselbe auch sich auff dem Pfenningthurn eingefunden undt da man damahlen schon davon geredt, habe man die sach vor bedencklich angesehen, undt Ihne abgewißen, Weilen Er sich Zu keinem bodenzinß verstehen wollen, vnd sehe man es auch vor einen übelstandt, wann die Eisen in der maur stecken bleiben, im fall man aber willfahren wolle, so vermeine man daß der bodenzinß jährl. auff 15. ß gesetzt werden könte.
Herr Prætor Regius sagte, Er supponire daß niemandt in der nachbahrschafft dabeÿ interessirt seÿe, undt halte davor daß dem herrn Imploranten gegen erlag Zehn schilling Bodenzinßes, ane statt des Rthlers, in seinem begehren willfahrt werden könte. Erk Herrn Prætori Regio gefolgt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du marché aux Chevaux

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Prost
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 110 case 4

Champy, Bernard Michel à Strasbourg
Lyon, Capitaine d’état major (1850)

N 414, maison, sol, Marché aux chevaux 4
Contenance : 8,40
Revenu total : 1084,37 (1080 et 4,37)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 89 / 71
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 672 case 2

Lion Alfred, Capitaine d’Etat major
1874, Jacob Haegelé, Wolfinger Josef und Kaiser Friedrich von Straßburg v. Freiburg
1880, Blum, Auscher Leo, Banquier
1895/96 Strassburger Grundrenten Gesellschaft, Aktiengesellschaft mit dem Sitze in Straßburg
(ancien f° 420)

N 414, maison, sol, Place du Broglie 4
Contenance : 8,40
Revenu total : 1084,37 (1080 et 4,37)
Folio de provenance : (110)
Folio de destination : 672
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 89
fenêtres du 3° et au-dessus : 14

N 414, maison
Folio de provenance : 672, Vergrößerung
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 116
fenêtres du 3° et au-dessus : 32
1877 (Zugang) Haegele, Wolfinger u. Kaiser f° 672-I N 415, Haus, Reinertrag 1750, Vergrößerung, vollendet 1872, steuerbar 1875, besteuert 1877 f° 672-II, N 414, (Abgang) Haus, Reinertrag 1080, Vergrößerung, 1872, Zeit 1877

Cadastre allemand, registre 32 p. 549 case 4

Parcelle, section 68, n° 76 – autrefois N 414
Canton : Broglie Platz Hs. N° 4 – Place Broglie – Adolf-Hitler-Platz
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 46,95 / 46,45
Revenu : 18 000 – 23 500
Remarques : 1925 Démolit.
1929 dim. reel. 614 case 47
1942 549 F. 3
(N° 1257, 1395, 2311)

(Propriétaire), compte 1676
Banque de France à Paris

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 76 du Marché aux Chevaux

(maison n°) 4
Pr. M. le B.ron de Dietrich Pere – gentilhome
M. le B.ron de Dietrich Comisr. du Roÿ – gentilhome
Madame la Baronne de Dietrich née de Glaubitz – gentilhome

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 76 Marché aux Chevaux (f° 95)

4
Pr. de Dietrich Baron Pere – Noblesse
lo. de Dietrich Baron, Commissaire du Roy – Noblesse
lo. de Dietrich Baronne née de Glaubitz – Noblesse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Broglieplatz (Seite 18)

(Haus Nr.) 4
Weyrather & Cie. Herren- u. Knabenkonfektion. 01
Dr. Jessen, E., Zahnarzt. 1
Jessen, W., Zahnarzt. 1
Sütterlin, Wwe., Rentn. 3
Bosholm, photograph. Atelier. H 1
Müller, Koch. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment

Dossier non conservé


Relevé d’actes

Loup Nicolas Zillhard et Jacqueline de Stein de Reichenstein ont acquis la maison en 1615 (voir les titres cités en 1729). La veuve règle en 1636 un supplément d’un capital remboursé à une époque de dévaluation monétaire, d’après une obligation de 1599

1636 (ut spâ [30. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 86-v
Erschienen Fr. Jacobe vom Stein von Reichenstein [(biffé) Thumbin] weÿ: Jr. Wolff Niclauß Zillhardts see: witib Schaffner H Hanß Caspar Erhardt burger Zu St. An einem,
So dann der Samblung Zum Thurn Schaffner H Johann Friderich Seüpel, Am 2. theil, Zeigten An,
demnach die 150. lb hauptgut so Järlich vff Ulrici, v.mög eines in alhieiger Cantzleÿ den 7. Julÿ Anno 1599. vfgerichteten brieffs von, vff und abe ihr Fr. Thumbin behausung alhie vffm Roßmarckt neben dem Landspergischen hoff gelegen, mit 7. lb 10. ß v.zinßt in hohem dem Reichsthaler nach zu 6. fl. gerechnetem gelt besagter Samblung erlegt word. Als heten Sie sich nach maß alhieiger vber die Nachträg v.faßten instruction, mit einander gütlichen dahin v.glichen, daß Sie Fr. Jacobe mehrgedachter Samblung An gutem ietzig. Zeit gäng und gibigen geld 75. lb. (…) nachzutragen

Jacqueline de Stein de Reichenstein remariée à (Jean Frédéric) Thumb de Neuburg hypothèque la maison au profit de sa sœur Sabine de Stein de Reichenstein femme de Simon de Brombach

1639 (6. feb.), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 124-v
Zuwißen, daß die woledle, vilehren vnd Tugendreiche Fr. Jacobe Thumbin von Newburg gebohrne von Stein von Reichenstein vor dem in der Canzleÿ Contract stuben verordnetem Noto. persönlich erschienen ist mit beÿstand deß woledlen Gestrengen und vesten Johann Niclauß von Oberkirch
hat in gegenwärtigkeit ihrer Fr. Schwester der auch woledlen vilehren und tugendreichen Fr Sabina von Brumbach witiben gebohrner Von Stein von Reichenstein weiland deß woledlen Gestrengen und vesten hanß Simon von Brumbach d. St. St. geweßenen Stettmeisters see: nachgelaßener witiben, mit beÿstand Jrn Wolff Philippsen von Brumbach ihres Sohns, freÿwillig bekannten und offentlichen veriähen, daß sie besagter ihrer Schwester noch ferner, also über die 1100. fl. so Sie vermög der vf Joh. Bapt: A° 1630. vnder ihrer, wie aucg ihres Vtern Jrn Friderichen von Stein von Reichenstein selbsthändigen vnderschrifften (schuldig)
zu und.pfand verlegt, hauß, hoff und hoffstatt mit allen and.en ihren gebäwen & gelegen in d. St. Str. vffm Roßmarckh neben der Fr. Schuldglaubigerin selbsten & dem Landspergischen hoff, hinden vff die Weinsticher Zunfftstub stoßend gelegen, so Zuuor verhafftet vmb 210. fl. dem Mehren Spital alhie, so dan vmb 150. fl. der Samblung Zum Thurn alhie
[in margine :] Erschienen der Wohl Edel Jr Wolff Philipp von Brombach alß Sohn und Erb der Fr. Creditricis und im nahmen Jr. Jacob Friderich Böckle von Böckhlinsaw Fünffzeheners alß Vogts Jfr Mariæ Ursulæ von Brombach seines Schwester und mit Erbin (…) Act. 23. 9.br. a° 1646.

Les titres cités en 1729 établissent que Frédéric de Stein achète plusieurs parts de la maison en 1643. Elle appartient ensuite à Charles de Stein, conseiller intime du Grand chapitre de Strasbourg, qui la vend 1 340 livres à Jean Thiébaut Reiss, receveur du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune, assisté de son beau frère Léopold Greiner, cellerier à Saverne. En marge, quittance donnée à Anne Catherine, femme de l’acquéreur

1667 (6. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 325
(Prot. fol. 21) Erschienen deß Wohlgebohrnen herrn herrn Carl Freÿherrn Von Stein, der hochwürdigsten Durchlauchtigsten Evangelisch. herren dom Capitulen hoher Stifft Straßburg geheimen Rhats, vermög eines heut dato Eigenhändig geschrieben, underschrieben und mit deßen beÿgetruckhten freÿherrl. Insigel verwahrten (…) Gewaltscheins hierzu gevollmächtigter Befelchhaber H Johann Peter Kamehl Schaffner deß Bruderhoffs
in gegensein H. Johann Theobald Raÿßen Schaffners deß Stiffts Zum Jung. St Peter Burgers Zu Straßburg für seine eigene Person, mit beÿstand Leopoldt Greiners hoher Stifft Straßburg Ober Kellers zu Elsas Zabern seines Schwagers
hauß hoff hoffstatt mit allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeit alhie am Roßmarckh, einseit neben dem Brombachisch: anderseit neben dem Landspergisch. hoff hind. uff die Weinstich. Zunfftstub stoßend geleg., welche behaußung umb 500. lib Capital und 324 lib. daran hindergestandener Zinß und Marzahl H Blasio Von Müllnheim dißer Statt alten Stättmeÿstern und Fünffzehnern verhafftet – umb 516 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Fr. Annæ Catharinæ hieringemeldt H Johann Theobald Raÿßen deß Käuffers ehelich haußfrawen (quittung) Act. ult. Xbr. 1668

Jean Thiébaut Reis l’aîné meurt en 1688. Il délaisse deux enfants issus de sa première femme Anne Catherine Rueff, Jean Thiébaut Reiss, receveur actuel du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune, et Anne Catherine, femme de François Thiébaut Rothfuchs, bailli du Grand chapitre à Erstein. Le défunt s’est remarié en 1683 avec Marie Elisabeth Oberlin, veuve Heinrich. La maison au Marché aux Chevaux est estimée 1 100 livres, valeur fixée par les experts en 1682 (sans doute lors de l’inventaire après décès de sa première femme). L’actif de la succession s’élève à 5 550 livres, le passif à 1 630 livres

1688 (23.3.), Me Winckler (Elie, 61 Not 11) n° 10
Inventarium über Weÿland deß Wohl Ehrenvest und Hoch vorgeachten Herrn Johann Theobald Reißen deß ältern gewesenen burgers wie auch deß Collegiat Stiffts Zum Jungen St. Peter Alten Wohlverdienten Schaffners seel. Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1688 – nach seinem Montags den 2.t Monathstag Februarÿ Jüngst aus dießem mühesamen treuern und Kummer vollen leben genommenen tödlich. hintritt hinterlaßen, Welches alles auf gebührendes ansuchen und begehren des wohl Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Johann Theobald Reißen deß Jüngern ietzigen wohlbestellten Schaffners gerührten Stifft Zum Jungen St. Peter und burgers alhie vor sich selbsten vor Einem, sodann der hoch Ehr und viel tugendbegabten frawen Annæ Catharinæ Rothfuchßin gebohrner Reÿßin deß Edel Ehrenvest und hochgelehrten herrn Frantz Theobald Rothfuchßen J. U. Lict. wie auch Eines hochwürdigen dumm Capituls hoher Stifft Straßburg wohlbestellten Vogts Zu Erstein Eheliebstin beÿständlich gerührts Ihres Eheherrn, wie auch deß Edel Ehrenvest fürsichtig und wohlweißen herrn Johann Conradt Huethen handelsmanns E. E. großen Raths alten und E. E. Kleinen Raths ahne Statt eines Constofflers ietzig beÿsitzers als auß deße Mittel hierzu insonderheit deputirten herrens für den andern theil deß verstorbenen herren seelig mit auch weÿland der hoch Ehr und viel tugendreichen frawen Annæ Catharinæ Reÿsin gebohrner Rueffin in Erster Ehe Ehelich erzeügten herrn Sohns und fraw dochter als ab intestato nechster Erben ersucht durch die hoch Ehr und viel tugendbegabte fraw Mariam Elisabetham Reißin gebohrne Oberlin deßen hinderbliebene fraw wüttib welche nicht verburgert sondern im Schirm gebriffen (…) geäugt und gezeÿgt – Angefangen in Straßburg Dienstags den 23.t Montags tag Martÿ newen Calenders Anno 1688.

Copia Heuraths verschreibung
Bericht und erklärung über hievorstehende heüraths verschreibung. Zuwißen demnach gegenweertigen heuraths verschreibung enthalten, daß der fraw wüttib Jährliche nutzung von Ihrem Zinß und gültten dreÿ Jahr lang benantlich 1683. 1684. et 1685. eigenthümlich gehörig sein sollen und darbeneben versehen, daß dem Verblichenen herren sel. freÿ stehen solle, nach verfließung erwehnter Zeit die Jahr Zuverlängen oder gerührten genuß für sich einzuziehen und dann daß Ihro fraw wittib Jährlich 50 gulden wortgelt bestimmet worden (…)
In hernach eingetragen in der Statt Straßburg ane dem Roßmarck gelegenen behaußung befunden worden wie volht
Holtz und Schreinwerck. Im Vordern hauß, Im Hauß öhren, In selbig. Stub Cammeer, In der Cammer A, Im mittlern gewölblein, Im Mittlern hauß Öhren, In d. Wohnstuben, In d. undern Kuchen, Im Mittlern Hauß in d. ersten stuben, In der Cammer B, In der Cammer C, Im hind.n Haußöhren, Im Saal, In d. undern Cammern, In dem Stüblein darneben, Im Keller, – In der Ruprechts aw
Eÿgenthumb ane Häußern sampt darzu gehörigen güettern. Ertl. ein vorder und hinder hauß spt. einem hoff, gärtlein, bronnen und allen übreig derselben rechten und gerechtigkeiten gelegen alhie un der Statt Straßb. ane dem Roßmarckt eins. neben dem adel. brombachisch. oder vielmehr ietzt steinischen hoff, anderseit neben dem Landtspergischen hoff, hinden auff der weinsticher Zunftstub stoßendt geleg. welche behaußung freÿ ledig und eigen und in Anno 1682 durch der St. St. geschwornen Werckmeister æstimirt und angeschlagen, auch für dißmahl darbeÿ gelaßen worden umb 1100. lb. Darüber sagt ein Pergamentener Kauffbrieff mit d. St. St. anhangenden Contract Insigel verwahrt datirt am 6. Junÿ Anno 1667. darbeÿ ein fernerer Pergam. Kauffbrieff d. St. St. anh. Cont. Insigeln dat. d. 15. Martÿ A° 1615. Ferner dreÿ unrerschiedllichen Perg. Kauffbrieff über Zween dritte und einen Sechsten theil solchen haußes, alles mit N° 1 notirt und dabeÿ gelaßen. Darbeÿ noch ferner verschiedene Papieren Gewalt, abgelößte obligationes und schrifftlich bericht gebunden Zugefund.
Item hauß, hoffstatt, hoff, Scheür, Stall, sampt allen deren gebäwen in der Ruprechtsauer Mittelaw (…)
1° Summa Haußraths 259, 2° Summa Früchten auf dem Kasten 113, 3° Summa Weins und Faß 230, 4° Summa Pferd, Kühe, Kutschen, Schiff und geschirr wie auch blumen auf dem feld 44, 5° Summa Silbergeschirr 124, 6° Summa Guldin ring 3, 7° Summa baarschafft 281, 8° Summa Eÿgenthumbs ane häußern 2225, 9° Summa Eÿgenthümblicher Liegende güther 133, 10° Summa Pfenningzinß hauptgüter 1704, 11° Summa Weinzinß 15, 12° Summa Fruchtgülten 130, 13° Summa Schulden 284, Summa summarum 5550 lb – Schulden aus dem Erbe zubezahlend 1630 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3920 lb
Heuraths verschreibung – zwischen mir Johann Diebolt Reiß dem Ältern gewesenen schiffmann Zum Jungen St: Peter in Straßburg Undt der Edlen undt tugendsamen frawen Maria Elisabetha Heinrichin witib gebohrne Oberlin, nachfolgende Abredt und vergleichung gehandelt und beschlossen wordten (…) vnderschrieben vnd mein gewohnlich Pitschafft vffgetrucht beneben Meine Kindtern Alß Sohn und tochtermann, Solche Ebenmäßig zu vnderschreiben Ersucht, So Geschehen in Straßburg den 24.ten Hornung Anno 1683. [unterzeichnet] Johann diebolt Reiß der Elter, Johann Theobaldt Reiß der Jünger, Frantz dieboldt Rothfuchß deß Gotteshaußes Ebersheim Mr Secret.

Acte de sépulture de Jean Thiébaut Reiss en 1688 et de Marie Elisabeth Oberlin à la paroisse catholique de Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 21)

Anno 1688 Die lunæ 2. Februarÿ ipso facto Purificationis B. Mariæ Virginis inter horam quartam et quintam serotinam pie obiit Dominus Joannes Thoebaldus Reis senior quondam Oeconomus Eccliæ Collegiatæ S. Petri Junioris Argent. ætatis suæ 61 annos in ædibus suis vff dem Roßmarckt Sanctis Confessionis Eucharistiæ et extremæ unctionis Sacramentis præmunitus, Sepultus 4° februarÿ solemni funeris pompâ in Ecclîa Religiosarum ad Pœnitentes vulgo zu den rewerin requiescat in pace (i 14)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 39)
Anno 1689.die lunæ 19. Septembris, serô inter horam 6. et septimam pié obiit Domina Maria Elisabetha Reisin nata Oberlin Vidua Dni Joannis Theobaldi Reis seniorÿ pm. quondam Oeconomi Ecclesiæ Collegiatæ S. Petri Junioris Argent. ætatis suæ anno (-) omnibis debitis Ecclæ Sacramentis præmunita in ædibus vff dem Roßmarckt. Apoplexiâ tacta per 6. circiter septimanas sanæ tamen satis mentis, decubuerunt. Sepulta in Ehrstein, requiescat in pace (i 23)

La maison au Marché aux Chevaux revient lors du partage au fils Jean Thiébaut Reiss

1690 (10.2.), Me Contz (6 E 41, 26)
Theilung – persönlich erschienen seÿen die Wohl Edle Fraw Anna Catharina Rothfuchsin, gebohrne Reißin, Mitt beÿstandt des Wohl Edel Undt Rechtsgelehrten Herren Frantz Theobaldt Rothfuchßen Eines hochwürdigen Thumb Capituls hoher Stüfft Strasbourg Wohlverordtneten Ambtmanns des Fleckhens Erstein Ihres Eheherrn Ahn Einem
Undt Anderen theils der auch Wohl Edel und Wohlgelehrte Herr Johann Theobaldt Reiß Löblicher Stifft Jungen St Peter Wohl Verordtnerer Schaffner Und Burger Zu Straßburg, Welche beede Partheÿen Mitt Mehrern Zu Erkennen gegeben waß gestalten Sie die bißhero annoch ohnvertheilt Verbliebene gemeine Undt Von dero in gott ruhenden respective Vatter Vndt Schwähr herrn Johann Theobaldr Reißen in Erbschafft weiß herrührendte gülthen, Capitalien, Häußer Vndt anderes an heut Zu Endt gemeltem dato Güthlichen Vndt Brüderlich beeder seiths abgetheÿlt, Verglichen Vndt Zu ge Eÿgnet Auff Maaß, weiß, Undt Maniere wie hernach folgt

Erstlichen diejenige Auff die Saltz Cassa undt dem Pfenningthurn Löbl. Statt Straßburg stehendte Capitalien betreffendt (…)
Zweÿtens Wegen des auff dem Roßmarckt alhier Zu Straßburg, Undt des in der Ruprechtsaw gelegene respeciué Haußes, Undt guths ist folgender gestalt abgeredt, Undt Verglichen worden, daß Erstbemelte behausung auff dem Roßmarckt alhier mitt allen Ihren Recht und gerechtigkeiten obwohlermelten Herren Johann Theobaldt Reiß Eÿgenthümlich Zu gehören Undt Verpleiben solle,
Hingegen Verpleibt in Rechtlicher aÿgenthumbs: weiß obwohlbenanter Fraw Anna Catharina Rothfuchsin ahngeregtes in der Ruprechtsaw gelegenes Guth sambt allen seinen Zu gehörden, Undt Rechten: Jedoch soll Herr Johann Theobald Reiß Zu Völliger satisfaction Ihro Fraw Anna Catharina Rothfuchsin 900 gulden Entrichten Undt bezahlen.
Drittens Undt Lestlichen Erkennen Vndt bekennen Mehr Wohlbesagts beederseiths Partheÿen, daß die Übrige Völlige Von Ihrem in Gott ruhendten Vatter Undt respectiué Schwähr Herren Johann Theobalt Reißen Herrührendt Undt Ihnen Zugefallene Erschafft (…) alles nach Mehreren Innhalt des Von Herrn Notario Wincklern auffgericht, Undt Verfärtigten Inventarÿ Zu heüt Endt gemelten dato Zu beeder seitigen gäntzlichen Vergnügenheit Güthlichen abgetheilt, Verglichen Und Endtscheiden worden Seÿe

Sa femme Marie Elisabeth Heinrich, fille du prévôt de Sélestat, devient bourgeoise en 1677 en étant tributaire au Miroir
1677, 4° Livre de bourgeoisie p. 441
Fr. Maria Elisabetha, weÿl. H. Johann Georg Heinrichß gewesenen burger Meisters und Schultheißen Zue Schlettstatt eheliche dochter, empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann H. Johann diebold Reißen Schaffnern Zum Jung. St. Peter p. 8. goltR. welche Zu der Cantzleÿ erlegt hatt ist ledig. standts gewesen, vnd wird zum Spigel Zünfftig sein. promis. d. 14. Junÿ 1677

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 41)
Anno 1688 Die 5. Januarÿ. Udalricus Antonius. Parentes Nobili Dnus Joannes Theobaldus Reis Junior, Oeconomus huius Ecclesiæ Collegiatæ D Junioris Petri et Dne Maria Elisabetha Heinrichin Coniuges (i 23)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 88) Anno 1689 13 Decembris batozaui Infantem masculum (.natum 10° juius quadrante horæ ante 12. nocte.) Nomine Guglielmum Antonium filium Dominum Joannis Theobaldi Reis Oeconomi huius Ecclesiæ Collegiatæ S Petri junioris Petri et Civis Argentinensis et Dominæ Mariæ Elisabethæ Heinrichin Coniugum. Patrini fuêre Dnûs Joannes Guglielmus Ginter Senator et Pharmacopola Selestadii et domina Dorothea Ginterin uxor Domini Joannis Baptistæ Klingling Aduocati Regii Argentinæ (i 47)

Jean Thiébaut Reiss loue la plus grande partie de la maison à Guillaume Frédéric de Hahn, lieutenant colonel et conseiller du comte de Hanau

1690 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 386
H. Johann Theobald Reiß, Schaffner Zum Jungen St. Peter
in gegensein H. Georg Albrecht Steinheil J.U.L. im nahmen und alß seiner anzeig nach so münd. so schrifftlichen special befehl habers tit. Herrn Wilhelm Friderichs von Hahn, Obrist Lieutenant auch hochgräffl. Hanauischen Raths & beÿ welchem derselbe in diensten
entlehnt, Eine Behaußung, sambt allen deren Gebäuen und zugehörden nichts darvon alß in dem vordersten Stock d. hind.sten Keller so dann die Oberste stub und Cammer, sambt haußöhren und gewölb, wie auch die Fruchtschütten oben darüber, außgenomm. welchen d. H. Verleiher Zu seinem gebrauch resevirt, allhier am Roßmarckt einseit neben dem Thalbergischen hoff anderseit neben Hn Baron von Stein, hind. auff die Weinsticher Zunfftstub Zum theil Und theils auff die Stöckelische behaußung stoßend gelegen, auff Zweÿ Jahr lang vom 10.t. dießes noch lauffend. Monaths und Jahres an Zurechnen, umb 55 Pfund pfenning Straßb. Jährlichen Zinß

Jean Thiébaut Reiss, assesseur des Quinze, hypothèque la maison au profit de Samuel Kopp, chanoine à Saint-Pierre-le-Jeune

1695 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 432-v
/:salv. tit:/ H. Johann theobald Reiß deß beständig. Regiments der Herrn XV. beÿsitzer
in gegensein /:tit:/ Herrn Samuel Koppen, Canonici zum Jungen St. Peter, schuldig seÿn, 750 pfund
unterpfand, Eine behaußung sambt dero hoffstatt und allen übrig. deren Gebäuen, recht. und Zugehördt allhier am Roßmarckt einseit neben der Adel. Brumbachischen behaußung, bewohnt anietzo /:tit:/ H. Baron* Carl von Stein anderseit neben dem freÿh. dahlbergischen hoff, hind. auff die weinsticher Zunfftstub, die Stättische und vorgem. dahlbergische behaußung stoßend gelegen

L’ancien consul Jean Thiébaut Reiss hypothèque la maison au profit de Jean Baptiste von der Burg, chanoine à Saint-Pierre-le-Jeune et au receveur Rémi Freyermuth

1704 (15. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 628-v
S.T. Hr. Joh: Theobald Reiß alter ammeister
in gegensein S.T. Hn Joh: Bapt: von der burg Canonici E. wohl Ehrwürdigen Capituli St. Petri jun: allhier wie auch Hn. Remigÿ Freÿermuths Schaffners daßelbst – 1000 pfund (signé) Johann Baptist Vonderburg
unterpfand, deß H. Debitoris behausung Cum appertinentiis allhier einseit neben dem vormahligen Dahlbergerischen Hoff anderseit neben Hn Baron v. Stein Vornen auf dem Roßmarckt hinten auf d. Stöckische Hauß theils auf besagten Hoff, theils auf die Weinsticher stueb stoßend gelegen

Jean Thiébaut Reiss hypothèque la maison au profit du préteur royal Jean Baptiste Klinglin

1706 (7.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 282
S.T. Hr: Joh. Theobald Reiß dießer Statt alter Ammeister
in gegensein /:sal: tit:/ H. Johann Baptistæ Klinglins Königlichen Raths u. Prætoris Regii allhier &&, schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, deß herren debitoris wohnbehaußung mit allen gebäuen, begriffen, weithen u. zugehörden allhier ahm Rossmarckt einseit neben dem vormahligen Dahlbergischen hoff anderseit neben weÿl. & H. Baron von Steins Erben hinten auf die weinsticher zunfft stueb stoßend gelegen [non signé]

Le consul régent Jean Thiébaut Reiss hypothèque la maison au profit de Jean Spielmann, receveur de la fondation Saint-Marc

1720 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 580
H. Frantz Theobald Reiß E.E. großen Raths beÿsitzer im Nahmen S.T. H. Johann Theobald Reißen Regierenden Ammeisters und dreÿzehners
in gegensein H. Johann Spielmanns Löbl. Stifft St Marx Schaffners – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, hochged. H. Ammeisters behausung ahn dem Roßmarckt, einseit neben H. Baron von Wangen anderseit neben der Freÿfrau von Stein hinten auff die weinsticher zunftstueb

Alité pour cause de maladie, Jean Thiébaut Reis rédige son testament dans sa maison
1729 (19.1.), Me Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 28-v
Actus Requisitionis Testamenti Solennis S.T. Herrn Johann Theobald Reißen Hochw. Alten Ameisters und dreÿ Zehners
(…) in dem jahr als man nach unßers einigen erlößers (…) Zahlte 1729 (…) Mittwochs den 19. Montaths tag Januarÿ morgens Zwischen 7 undt 8 uhren in eine in der Statt Straßburg allhier ane dem Roßmarck gelegene S. T. nach benambsten herrn Testatori Eÿgenthümblich zugehörige wohnbehaußung deren obere mit den fenstern in den hoff außsehende Stube (…) Zu sich kommen, bescheiden undt beruffen laßen, der hochwohlgebornen, gestrenge, hoch Edelveste, fromb, fürsichtige, hich undt wohlweiß hoch und Wohlgelehrte, hochgebiethende herr Johann Theobald Reiß, hochverdienter alter Ammeister und des beständigen regiments der Herrn dreÿ Zehen hochansehnlicher beÿsitzer allhier, Zwar bethlägerigen und sehr Krancken Leibes, doch aber von der Ganden Gottes guter richtiger Sinnen, vernunfft undt verstandts (…)

Il meurt quelques jours plus tard et sera inhumé dans le cloître de Saint-Pierre-le-Jeune. Son inventaire dressé par Jean Marbach n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritier non bourgeois doit régler un droit spécial de succession, en l’occurrence Guillaume Antoine Reis, docteur en médecine à Zwiefalten en Souabe. La maison est décrite à l’inventaire de sa fille quelques mois plus tard, les titres de la maison font l’objet d’un état lors de sa vente

1729 (27. Febr.), VII 1176 – Livres de la Taille f° 325
(Spiegel, F. N° 4935) Weÿl. H. Johann Theobald Reÿß geweßenen Alten Ammeister und XIII.ners alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Johannes Marbach.
Concl. fin. Inv. ist fol. 149, 7717. lb. 8 ß 9 ½ d
adde die nach geschloßenem Inventario angegebene Capitalien, th. fol. 256, 296 lb 10 ß (Summa) 8013 lb 18 ß 9 ½ d
Abzug. H. Wilhelm Antonius Reÿß Med. Doctor Zu Zwifalden in Schwaben soll von 1945. lb 9. ß 3. d angefallenem Vätter: und Mütterl. Erbe mit 194. lb
dießer Abzug ist wie hie vornen fol. 270.b zu sehen bereits den 29° Martÿ hujus annj ad 90. lb d moderirt, welche auch nehmlichen tag der Statt Stall bahr erlegt werden
Eva Braunhuberin die geweßene Haußhalterin soll Von ihro anverschafften Legaten 325. lb. d außmachen, den Abzug als alhier frembd und ohnverburgert erlegen mit 32. lb
Vide deßelben außweißung hieoben fol. 319. in fine
hievorgemelter Dr. Wilhelm Antonius Reÿß hätte wegen von seiner Schwester Jungfr. Annastasia Reÿßin Erblich erhaltenen 379. lb 9. ß ane Abzug zu erlegen 37. lb
Er ist aber dießer Abzug Vermög Erkantnus der hoch Verordneten Obern Stall Herren auf guhtbefinden Herrn Prætoris Regÿ Excellenz bereits den 5° Novembris lauffenden Jahrs moderirt worden ad 18. lb. d
dt. 7. 9.br. 1729

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 164)
Anno Domini 1729 die decimo quarto februarii mortuus est nobilis ac consultissimus Dominus Joannes Theobaldus Reis Urbis argentinensis consul senior et die 16. ejusdem mensis et anni a me infra scripto plebano sepultus honorificé in Capella S Joannis in ambitu nostræ Ecclesiæ sita durante morbo sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis munitus (i 87)

Légataire de son mari, Eve Braunhuber est dispensée de régler des droits sur l’intervention du préteur royal
1729, VII 1176 – Livres de la Taille f° 319
Donnerst. den 24. dito [Novembris] Haben ihro Excellenz H Prætor Regius mit Gnäd. anbefohlen es mut dem Abzug welcher an Evam Braunhueberin wegen Von H Ammeister Reißen erhaltener legaten, gefordert wird, biß auf derwärtige Verordnung in suspenso zu laßen.
hochgemelte Excellenz haben H XV Schencken weilen keine Kinder noch frembde Erben Vorhanden der Inventur dispensando befreÿet.

Marie Eve Braunhuber veuve du consul Jean Thiébaut Reis institue pour héritière sa nièce Marie Marguerite Braunhuber femme du contrôleur de la ferme Jean Oberhoffer
1735 (31.1.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 337
(Testament) persönlich erschienen S. T. Frau Maria Eva gebohrne Braunhuberin weÿl. S.T. H. Ammeisters Johann Theobald Reißen alhier hinterbl. Wb. schwach: und Krancken leibes, dahero Zu bett ligend, jedoch aus Verleihung Göttl. Gnad. guter richtiher Sinnen, Vernunfft und verstandts
drittens (…) so will die Frau Testatrix zu ihrer wahren ohngezweiffelten und eintzigen Erben aller ihrer Verlaßenschafft hiemit ernennent und eingesetzt haben, Frau Mariam Margaretham Oberhuberin gebohrne Braunhuberin Johann Oberhubers, Controlleur Von der Ferme in der accis stub und burgers allhier ehel. haußfraw, ihres leibl. bruders dochter alß Vor welcher sie schon Viele Jahr her alle Auffwarttung, Liebe und dienstgefälligkeit empfang. (…)
Beschehen in einer allhier zu Straßburg an der langen straß gegen St Barbarä gaß über gelegenen H Bauren dem Chirurgo zuständig. behaußung in dem Zweÿten stock und einer daselbst sich befindenden mit denen fenstern in ged. langenstraß außsehenden wohnstuben, in præsentia herrn Johann Niclaus Bauren, Chirurgi – Actum Straßburg Montags den 31. Januarÿ Anno 1735. morgens Zwischen 6. 7. und 8. Uhren.

Jean Georges Oberhoffer de Haguenau épouse en 1724 Marguerite Braunhuber de Sélestat
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 106)
Hodie 25. mensis aprillis anni 1724 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Georgius Oberhoffer Hagenoensis et margarita Braunhuberin selestadiensis ambo nunc in hac parochia degente (signé) Johannes Oberhuber hochzeiter, Margeda braunhuberin (i 56)

Anastasie Reis, fille célibataire du consul Jean Thiébaut Reis, meurt en septembre 1729 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. L’inventaire est dressé dans la maison de sa sœur Catherine Elisabeth femme du bailli Philippe Louis Challert rue du Dôme. La maison au Marché aux Chevaux est estimée au prix porté à l’inventaire de son père, à savoir 5 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 189 livres, le passif à 11.

1729 (4. 8.br), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 60)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿl. die Wohl Edle, Viel Ehren und tugendreiche Jungfrau Anastasia Reÿßin, Weÿl. des hoch Edel Gestreng Fürsichtig und Hochweißen H. Johann Theobald Reißen Löbl. Statt Straßburg geweßenen hochverdienten alten Ammeisters und XIII. hinterlassene Jgfr. tochter nunmehr seel., nach ihrem den 11. Septembris jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg Dienstag den 4. Octobris Anno 1729.
Die in Gott ruhende Jungfrau hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. die wohl Edle Viel Ehren: und Hoch Tugendbegabte Frau Catharinam Elisabetham Challertin, gebohrne Reÿßin, weÿl. S. T. Herrn Philipp Ludwig Challert, gewesenen hochmeritirten Straßburgischen Amtmanns der Pflegd Barr längst seel. hinderlaßene Frau Wittib mit assistentz des Edel, Wohl Ehren Vesten und weißen Herrn Johann Frantz Reineri E. E. Großen Raths alten und dermahlen E. Löbl. Vogteÿ Gerichts wohlmeritirten Assessoris ihres Geschwornen Herrn Curatoris ad Lites Vor ein Vierten Stammtheil, 2.do den Wohl Edel, Vest, Hochgelehrte und Wohlweißen Herrn Frantz Theobald Reißen J. V. Lic.tum und E. E. Großen Raths alten beÿsitzern der Zeit aber E. Löbl. Vogteÿ Gerichts hochmeritirten Actuarium vor den andern 4. Stammtheil. 3. den Edel und Vesten auch Rechtsgelehrt, Herrn Carol Joseph Reißen, Jur: Pract: und der Zeit wohlverordneten dreÿern der Statt Stalls, vor den dritten Vierten Stamtheil und dann 4. den Wohl Edel Vest und Hochgelehrten Herrn Wilhelm Anthon Reÿßen, Med: Doctorem et Practicum und der Zeit hochmeritirten Consiliarium et Physicum Ihro hochwürdigen und Gn. des H Römischen Reichs Prælat Zu Zwivalden in Schwaben, in deßen Nahmen, weilen er abwesend und ohnverburgert, der Wohl Edel Vest und Wohlweiße H. Adam Graff, E: E: Großen Raths alter und der Zeit E. E. Kleinen Raths wohlmeritirter beÿsitzer, als aus E. E. Kleinen Raths Mittel hierzu insonderheit erforderter H Deputatus wie auch der Wohl Ehrenvest und Großachtbare Herr Jacob Hector Gombault, wohlbestellter buchhalter im Kauffhauß und burger allhiern alß Mandatarius dißer Inventur beÿgewohnt.
Und also alle Vier der verstorbenen Jungfrauen seel. leibliche Geschwüsterde und ab intestato zu glichen Antheilen velaßene Erben

In einer allhier zu Straßburg in der Münster Gaß gelegener Vor Edelgedachter Frauen Amtmännin Challertin zuständiger behausung ist befubden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. Item ein hauß und hoffstatt, sambt allen deßen gebäwen, begriffenn Weiten Rechten Zugehörd. und Gerechtigkeiten gelegen alhier in der vorstatt Krautenaw ane dem Hechten brucken, am Gießen, eins. ist ein Eck am Waßer od. Johannesgießen, neben Philipp Heinrich Haußer, dem tabackmacher, ands. neben einem E. E. Zunfft Zum Spiegel gehörig. haüßlein, hinden auff ein gart. stoßend, so ledig vnd eigen, durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckmeister, beÿ Weÿland S. T. Herrn Amstr. Reißen seel. Verlaßenschafft Inventur, auß welch. die Jungfr. seel. obenangeregte behaußung ererbt, den 25. febr. 1729. æstimirt, darbeÿ es auch gelaßen worden, pro 225. lb. Darüber besagt 1. d. Perg ! Kauffbrieff in allhießig. Cancelleÿ Contract stuben gefertiget, de dato 11. Jun. 1729. sambt noch verschiedenen andern Documenten mehr, in hoch Edelgedachts Herrn Amstr. Reißen seel. Verlaßenschafft Inventario vom 22. Martÿ 1729. weitläuffig registrirt dafür sich Kürtz halben beziehend
Item ein fünffter theil Vor ungetheilt von und ane einem vorder: und hind.hauß, s. i. hoff, Gärtlein, bronnen vndt allen übrig. deren gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhie zu Straßburg ane dem roßmarckt, einseit neben dem hochadel. Steinisch. hauß, and. neben dem Freÿherr Wangisch. hoff, hind. auff die weinsticher stub stoßend, so freÿ ledig vnd eig. durch d. St. Straßburg geschworne Werckmeistere gleichfalls obgemelter maßen beÿ S. T. Herrn Amst. reißen seel. verlaßenschafft Inventation æstimirt pro 5000. lb. Daran der verstorbenen Jungfr. seel. ererbten antheil macht 1000. lb. Die übrige Vier fünffte theil seind deroselben Geschwüstrig. Vnd Erben vorhin gehörig. Die über vorstehende behausung besagende brieffliche Documenta seind in mehr hoch Edelgedachts Herrn Amstr. Reißen der Verstorbenen Jungfr. höchst geehrten herrn Vatters seel: Verlaßenschaffts Inventario fol: 172.b et 173.a weitläuffig registrirt, dahero dißorths wider weitläuffig zu beschreiben die Erbes Interessenten es vor ohn nöthig erachtet.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 147, Sa. der frucht 1, Sa. des weins 10, Sa. des Silbers 154, Sa.goldenen Ring 78, Sa. pfenningzinß hauptgüter 144, Sa. Eigenthums ane häußern 1225, Sa. Gülten von liegende güthern 118, Sa. der Schulden 308, Summa summarum 2189 lb – Schulden 11, Nach solchem abzug 2177 lb
Sa. verschaffter præ und Legaten 660 lb – Conclusio finalis Inventarÿ
Copia Codicilli

Trois pièces produites lors de la vente de la maison à Jean Francès. Par la première, les héritiers Reis cèdent une rente assise sur la maison à Jean Georges Gross, conseiller intime de l’évêque de Strasbourg

1729 (cote 94 Z 47)
Obligation weÿl. S. T. Hn. Ammeister Reißen seel. Erben über 300. fl. cap: in favor H. Joh: Georg Groß, Syndici des Domb Capitulo allhier, und dießes letztern darüber ausgestellet quittung – In d. C. Contract stub prod. d. 20. X.bris 1729
Vor mir unterschriebenenem geschwornem Notario seind erschienen in Person, der Wohl Edel Vest und hochgelehrte Herr Frantz Theobald Reiß, J. V. Lic.tus und Eines Löblichen Vogteÿ gerichts der Statt Straßburg wohlverordneter Actuarius, Ferner die Hoch Edle und toch tugendbegabte Frau Catharina Elisabetha Challertin gebohrne Reißin, weÿland S. T. Herrn Philipp Ludwig Challert, gewesenen hochmeritirten Amtmanns der Straßburgischen Pflegde Barr, nachgelaßene Frau Wittib, mit assistentz des Wohl Ehren Vesten, Großachtbahren und weißen Herrn Johann Frantz Reineri, E. E. Großen Raths zu besagtem Straßburg alten wohlverdienten Assessoris, ihres verordneten Curatoris ad Lites, Mehr der Wohl Edel, Vest und hochgelehrte Herr Carol Joseph Reiß, Jurium Practici, Und dann der Wohl Edel, Vest und Hochgelehrte Herr Wilhelm Anthoni Reiß, Medicinæ Doctor undt des Hoch Ehrwürdigen Reichs Gotteshaußes Zu Zwifalten, wohlmeritirter Consiliarius et Physicus ordinarius, alle Vier weÿland des hoch Edel, Gestreng, Fürsichtig und hochweißen Hern Johann Theobald Reißen, Löblicher Statt Straßburg geweßenen hochverdientenn Alten ammeisters und XIII.ers seel. hinderlaßene Herren Söhn, Fraw dochter und ab intestato Erben (verkaufft)
dem Hoch Edel, Gestrenge, und hochgelehrten herrn Johann Georg Großen hochfürstl bischoff. Straßburgischen Geheimen rats und Eines Hochwürdigen domb Capituls alhie hochmeritirten Consiliario und Syndico, alß Ehe vogten S. T. Frawen Mariæ Helenæ Großin gebohrner Rothfuxin, der also dicto nomine (…) gekaufft hat
benantlich 7 pfund Zehen Schilling Pfenning gelts, Elsaßer Wehrung, rechten Jährlichen zinßes, alle und ein jedes Jahr besonder allwegen auff Martini und des nechstkünfftigen 1730. die erste Zunß gefallen, von uff und ane der Verkäufferen alhie Zu Straßburg auff dem roßmarckt gelegenen von mehr Hoch Edelernantem herrn Ammeister Reißen ihrem Herrn Vatter seel. ererbt und noch gemeinschaftlich habender, einseit neben der Adelischen Frauen von Böckel gebohrner von stain, anderseit neben Mons. Le Baron de Wanguen de Wilsheim gelegener, hinden auff die Weinsticher stub und vornen auf gedachten roßmarck stoßender behausung so freÿ, ledig und eigen (…) für und ulb 150 Pfund Pfenning – So beschehen und verhandet in der Königlichen Statt Straßburg, Mittwochs den Neündten Montags tag Novembris im Jahr des herrn alß man Zahlte 1729 [unterzeichnet] Jacob Christoph Pantrion

La deuxième pièce est la liste des titres remis à l’acquéreur d’après leur mention à l’inventaire non conservé du consul Reis

Designation der über das Reißischen hauß besagenden Hn Francés als Käuffer behändigten documenten – In d. C. Contract stub prod. d. 20. X.bris 1729
Verzeichnuß der Documentorum über herren ammeister Reisen Seel. hinterlaßene behaußung auf dem Roßmarckt gelegen besagent wie solche Fol. 172 und 173. in dem über gedachtes H. Ammeisters auffgerichteten Verlaßenschaffts Inventario beschrieben und sonsten sich befunden haben.
Erstlich Ein Teuscher pergamentener Kauffbrieff auf allhiesiger Cantzleÿ Contractstuben gefertiget, und mit deroselben anhangetem größeren Insigel Verwahrt, Sub dato d. 6. Junÿ 1667. ist Rubricirt Kauffbrieff H Johann Theobald Reißen schaffern Zum Jungen St Peter über eine am roßmarckt Zwischen dem brombachischen und Landspergischen hoff gelegene behausung mit alten N° 1 notiret dabeÿ Verschiedene schrifften alß folgt.
It. Zweÿ schrifftliche Einwilligungen und ratification Vom 20.ten Junÿ 1667. Von den 5 Freÿherren Von Stein alß Von Friderich Ferdinant, Friderich Von Stein, Friderich Maximilian Von Stein, Samson Von Stein, und Carl Von Stein Von allen erstgemelten Freÿherrerrn Von Stein neben dero aufgetruckten Pittschafften eigenhändig unterschrieben beneben einer Quittung Vor 500. fl. Vom 31.ten Xbris 1667. Von Carl Freÿherren Von Stein und Von demselben Eigenhändig unterschrieben.
It. Eine vollmacht Von Erstgedachten Carl Freÿherrn Von Stein, Vom 3.ten Xbris 1668. Von Ihme Eigenhändig unterschrieben.
It. Ein Pergamentent Kauffbrieff auß allhiesiger Cantzeÿ Contractstub gefertiget, und mit deroselben Insigel Verwahrt datirt d. 5.ten Martÿ 1615. auch mit altem N° 1 Signirt alß Ein Kauffverschreibung Vor Juncker Wolff Niclausen Von Zülenhard über gedachte behausung mit Insigel Verwahrt.
It. treÿ verschiedene Pergamentene Kauffbrieff über Zwen tritten theil und einen Sechsten theil solchen haußes, alle ebenmäßig mit N° 1 dadirt, der einte producirte sechste theils ist rubricirt Kauffbrieff Georg Friderich Rödererß Von diersperg und Frauen Sabinæ gebohrne Von Stein, wegen Friderich Von Stein Vom reichenstein mit Insigel Verwahrt de dato auf Johannis Paptistæ 1643.
der andere Von gleichem dadiret ist rubricirt Kauffbrieff der Wohl Edelgebohrnen Frauen Sabinæ Von Brombach Wittib gebohrne Von Stein, Von reichenstein, wegen Friderich Von Stein Von reichenstein über ein Tritten Theil obgedachter behausung auf dem roßmarckt mit 2 sigillen Verwahret.
Ferner der tritte Pergamentene Kauffbrieff Von gleichem dato alß Johannis Paptistæ 1643. mit 3 sigillen oder Kapsen bewahrt, ist rubricirt Kauffbrieff der 3. wohlaldelichen Rippurgischen geschwisterigen inwendig benannt Verkäuffern gegen dem Wohl Edelgebohrnen gestrengen Friderich Von Stein Von Reichenstein H Käuffer, über ein 3.ten theil an einer behaußung Zu Straßburg auf dem roßmarcht stehend.
Item der Vergleich der getroffen worden mit /S. T./ Ihro hochadelichen gestrengheit Junckern Von Andlau wegen auffbauung deß gäbels und durchbrechung der fenster an der gemeinschafftlichen Mauer im garten bestehet in einem Extract auß allhiesiger Mauer im garten, bestehet in einem Extract auß allhiesiger Cantzleÿ Contact stuben Vom 14.ten Junÿ 1717.
It. Ein extract auß gnädigen Hh. der XV.nern memoriali Vom tritten Januario 1714 pt° Erhaltener Erlaubnus ein gallerie oder altan Vor daß hauß zu machen gegen erlegung 10 ß Jährlichen Zinns auf den Pfenningthurn, so aber H Ammeister Reiß nicht machen laßen, weilen ihme die Erlaubnuß auf obstehende Condition nit anständig gewesen.
Je certiffie auoit receu de Messieurs les heritiers du defunt M lamestre Rais tous les titres Et document cy dessus specifiés concernant la maison que J’ay achetée d’eux fait a Strasbourg le 20 Xbre 1729, (signé) J Francés

Par la troisième pièce, le Conseil et les Vingt-et-Un consentent à ce que le manant Jean Francès acquière la maison

Erkanntnus und Abordnung Gn. Hn. Räth und XXI. den Verkauff Weÿl. S. ET. Hn Ammeister Reißen seel. behaußung an H. Jean Francés umb 6000. lb Verkaufft worden – In d. C. Contract stub prod. d. 20. X.bris 1729
Aus Gnädiger Herren Räth und XXI. der Statt Straßburg Memoriali. An Montag d. 19. Decembris 1729.
Auff Anruffen Weÿland S. T. Herrn Ammeisters Johann Theobald Reißen hinterlassener Herren und Frauen Erben in dero nahmen erschienen herr Carl Joseph Reiß dreÿer der Statt Stall, wie auch herrn Jean Francés, umb Obrigkeitliche Erlaubnuß die Reißische auff dem Roßmarck allhier gelegenen behausung umb Sechs tausent pfund pfenning resepectiué Verkauffen und kauffen zu dörffen, Verordnete Deputation auff Herrn Ein und Zwantziger Johann Philipp Leitersperger und herrn Rathherr Johann Christoph Richshoffer eingenommenen Augenschein der behausung quæstionis, und darüber abgelegte umbständliche Relation, alles Wohl erwogen ist Erkandt, Wird Allseitighen Imploranten die gebettene Erlaubnuß mit diesem außdruckentlichen anhang und beding hiemit ertheilt, daß der Kauff in hießiger Contract: Stub in gegenwart Vorbenambster herren Deputirter solle Verschriben Werden und herr Johann Francés der Käüffer, seinem oblato gemäß in sich daselbst allen in denen Ordnungen enthaltenen oneribus und beschwerden durch absonderliche Reuersales Zu unterwerffen schuldig und gehalten seÿe. [unterzeichnet] J. J. Carol XIII Secretarius.

Les héritiers Reis vendent 6 000 livres la maison à Jean Francès, entrepreneur général des Hôpitaux du Roi et des fourrages aux troupes

1729 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 567
Fr. Catharina Elisabetha geb. Reißin weÿl. H. Philipp Ludwig Schaller gewesten Ambtmanns der herrschafft Barr Straßburgischer jurisdiction Fr. Wittib, mit beÿstand ihres Curatoris ad lites H. Johann Frantz Reineri Exsenatoris und H. Lt. Johannes Kien allhießigen Rentmeisters, weither H. Frantz Theobald Reiß J.V. Ltus Exsenator und Löbl. Vogteÿgerichts allhier dermahliger Actuarius, Mehr obged. H. Carl Joseph Reiß so dann H. Jacob Hector Gombault Contrôleur in allhießigen Kauffhauß als befelchhaber H. Willhelm Antoni Reiß Medicinæ Doctoris Consiliarÿ und Physici Ihro hochwürdigen Gnaden des Reichs Prælaten zu Zwÿfalten in Schwaben, vorbenambste dreÿ Reißische geschwisterde und des vierten mandatarius, alle sambt als erben S.T. H. Johann Theobald Reiß gew. Ältesten Ammeisters und dreÿzehners seeligen H. Vatters und ihrer auch seel. Jfr. Schwester weÿl. Jfr. Anastasia Reißin
in gegensein H. Jean Francés Procureur de Monseigneur d’angervilliers Ministre et Secrétaire d’Estat de la guerre et de M le President de Maisons pour faire leurs affaires en Alsace Entrepreneur général des Hopitaux du Roy et des fourrages aux troupes de Sa majesté en Alsace
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff gartten Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff dem Roßmarckt einseit neben dem adelischen Steinischen hauß anderseit neben dem Freÿherrl. Wangischen hoff hinten auff E.E. Zunfft der weinsticher – um 150 pfund verhafftet, geschehen um 5850 pfund

Jean Claude Fauste Bataille, sieur de Francès, s’est marié en 1722 avec la luthérienne Sabine Madeleine Schœnherr, fille de notaire. Il rédige son testament en 1737
1737 (22.8.), Me Humbourg (6 E 41, 58)
Codicille – fut present le Sr Jean Claude Fauste Bataille sieur de francés cons.r secret.re du Roy maison, couronne de France et de ses finances demeurant en cette ville sur le marché aux chevaux paroisse St Pierre Le Jeune, lequel étant sain d’esprit, mémoire, Jugement et entendement, meme de Corps allant et venant vaquer à ses affaires et occupations ordinaires (…)
1° Led. Sr Bataille sieur de francés a recommandé son ame a Dieu (…) laissant à dame Sabine Madeleine Schenherr sa chere épouse si elle le survit, le soin de faire enterrer et inhumer Le corps du Sr comparant (…)
2° Led. Sr Bataille de francés ayant épousé en l’année 1722. lad. dame Sabine Madeleine Schenherr son épouse lors luthérienne et elle ayant ensuite fait abjuration pour rentrer dans le giron de l’église leur mariage fut rehabilité en 1724 par autorité de feu M. l’Eveque de Fez suffragant et vicaire general de l’Eveché de Strasbourg mais n’ayant point été passé de contrat de leur mariage à cause de la résistance de la mere de ladite dame francés et de la diversité et difference de religion qu’il y auoit d’abord entre elle et led. comparant, il a declaré présentement et affirmé en son ame et conscience qu’outre les biens qu’elle luy a apporté en mariage et qui luy etoient échus par le decès du Sr Schenherr son pere, elle en a encore depuis herité de lad. defunte sa mère et en dernier lieu de feu Le Sr Jean Georges Schenherr son frere et seul cohertier dans les deux successions paternelle et maternelle, lequel est decedé dans le celibat, le tout jusqu’au montant d’une somme de 195 000 livres (…)

Jean Francès cède à Antoine d’Andlau une portion de jardin, une petite cour et un bâtiment servant d’écurie et de fenil. Les parties s’accordent sur leurs droits respectifs.
Jean Francès vend 7 500 livres strasbourgeoises (soit 30 000 livres tournois) la maison à François Marie Gayot, commissaire provincial des guerres

1737 (18.6.), Me Humbourg (6 E 41, 57)
Me Jean Francés cy devant Entrepreneur General des hopitaux et fourages en alsace a présent conseiller secretaire du Roy maison et couronne de france et se ses finances demeurant en cette ville au marché aux chevaux paroisse St Pierre le jeune
à Mre François Marie Gayot aussy Conseiller du Roy Commissaire provincial des guerres ordonnateur et Subdelegué général de l’Intendance d’Alsace
la maison appartenant propriétairement au Sr vendeur Consistante en deux corps de logis l’un sur le devant et l’autre sur le derrière avec tous leurs bâtiments droits appartenances et dépendances nommément les Glaces adherentes aux cheminées tel que le tout est actuellement occupé par ledit Sr vendeur et qu’il est situé lieu susd. du marché aux chevaux en cette ville, d’un côté l’hotel des nobles de Stein d’autre celuy de M le Baron de Wangen aboutissant a présent par derrière sur la cour de l’hotel de Mess. D’Andlau dans lequel est entré le jardin qui etoit derrière led. second corps de logis qui est dans le fond de la maison présentement vendue, lequel jardin aboutissoit sur le Poële des gourmets led. Sr vendeur l’ayant cédé a feue Mad la Marechale du Bourg auparavant douairiere d’Andlau depuis l’acquisition qu’il a faite de lad. maison des enfants et héritiers du feu Sr Jean diebold Reis le plus ancien ameistre et treize de cette ville à la Chambre des contrats le 20 décembre 1729 – moyennant 30 000 liures

François Marie Gayot hypothèque la maison au profit du marchand Jean Georges Klentsch dit Hausser

1738 (26.3.), Me Humbourg (6 E 41, 59)
Obligation – Messire François Marie Gayot ecuyer cons.er du Roy commissaire provincial des guerres ordonnateur subdelegué general de l’intendance d’alsace demeurant en cette ville marché aux chevaux paroisse St Pierre le Jeune
(devoir au) Sr Jean Georges Klentsch dit hausser marchand bourgeois de cette ville y demeurant rue des veaux et dlle Catherine Morgue 9000 lit
hypothèque de la maison luy appartenante en propriété et par luy occupée présentement située marché susdit aux chevaux consistante en deux corps de logis l’un sur le devant et l’autre sur le derrière avec tous leurs bâtiments droits appartenances et dépendances, d’un côté l’hotel des nobles de Stein d’autre M Le baron de Wangen aboutissant par derrière à l’hotel de la grande preveoté de la Cathedrale auparavant Mre d’Andlau

François Marie Gayot revend deux ans plus tard au même prix la maison au banquier Philippe Frédéric Hermanni

1739 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 429-v
Messire François Marie Gayot Conseiller du Roy Commisaire Provincial des Guerres Ordonnateur et Subdélégué général de l’Intendance d’Alsace
au Sr Philippe Frédéric Hermanni, Banquier
Une maison consistant en deux corps de logis l’un sur le devant et l’autre sur le derrière, cours, écurie avec tous ses autres bâtiments, emplacements, droits, dépendances et appartenances et nommément les trumeaux et glaces adhérants aux Cheminées, ensemble tous les tonneaux vuides avec leur chantier qui se trouvent actuellement dans les caves, actuellement occupée et habité par le Sr vendeur et qui il luy a été cédé par son auteur, laquelle maison est scituée au Marché aux Chevaux ; acquis le 18 juin 1737 de Jean Francés secrétaire du Roy, d’un côté l’Hostel des Nobles de Stein appartenant maintenant à M Jean Jacques Richshoffer ancien ammeystre et du Conseil de Mess. les Treize de cette ville, d’autre l’Hostel de M. le baron de Wangen derrière la Cour de l’Hostel de Mgr le grand Prevost – moyennant 30 000 livres tournois

La tribu des Gourmets accorde à Philippe Frédéric Hermanni pour lequel agit son gendre Jean Dietrich le droit de faire couler les eaux dans le chenal qui lui appartient moyennant un loyer annuel et des clauses d’entretien

1754 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 418-v
innamen E. E. Zunfft der Weinsticher H. Johann Nicolaus Schloßer E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzer und H. Johann Georg Hubmeÿer der perruckenmacher
in gegensein H. Johannes Dietrich des banquier und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers innamen seines schwähers H. Philipp Friedrich Herrmannÿ des banquier und ehrenbemelten raths würcklichen beÿsitzers
precario erlaubt all sein waßer aus seiner alhier ane dem Roßmarckt zwischen H. Baron von Wangen und S.T. H. Ammeister Richßhoffer gelegenen behausung durch denjenigen dohlen so die Zunfft in deren hindern hoff hat zu leiten und zwar unter folgenden bedingungen, daß er die sach auf seinen cösten im stand setzen und wann in dießem dohlen etwaß zu repariren seÿn wird derselbe 2/3 theil ane denen uncösten zu leÿden schuldig seÿn soll – um 6 gulden jährlichen zinß

Autre accord de même nature passé avec le maître maçon André Stahl, propriétaire d’une maison rue de l’Ecrevisse

1754 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 420
H. Andreas Stahl der maurer meister
in gegensein H. Johannes Dietrich des banquier und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers innamen seines schwähers H. Philipp Friedrich Herrmannÿ des banquier und ehrenbemelten Raths würcklichen beÿsitzers
die servitutem aquæductas oder die gerechtigkeit alles das gewäßer aus seiner alhier ane dem Roßmarckt zwischen H. baron von Wangen und S.T. H. Ammeister Richßhoffer gelegenen behausung durch die Prevoté in E. E. Zunfft der weinsticher dohlen lauffen wird durch seine alhier ane der Krebsgaß, einseit neben H. Friedrich Blümel dem organisten, anderseit neben H. Garnier gewesten maître des Eaux et Forets, hinten auff ermelter Zunfft gelegene behausung, durch die nemliche öffnung welche ged. Zunfft Waßer empfängt auch mit lauffen zu laßen und zwar dergestalten daß der H. verkäuffer dieße öffnung jederzeit in solchem stand auf seine cösten erhalten will, daß er freÿe ablauff des waßers nicht geändert wird, anbeÿ hat auch der H. verkäuffer versichert daß dieße behausung als ein ane der ganth ersteigtes guth eigenthümlich zuständig ist – um 120 pfund

La maison, décrite à l’inventaire dressé après la mort de Philippe Frédéric Hermanni, revient à sa fille et unique héritière Anne Dorothée Hermanni, femme du banquier Jean Dietrich qui obtient l’autorisation de ne pas faire dresser d’inventaire de la succession de son beau père. Le stettemstre de Berstett intervient pour justifier que le montant de l’abonnement à la Chambre de la taille n’a pas été revalorisé (l’inventaire sera tout de même dressé, voir ci-dessus)

1761, Protocole des Quinze (2 R 173)
(p. 189) Sambstags d. 2. Maji. H. Amstr. Dietrich pt° dispensation Von Vorlegung des Inventarÿ auff dem Herrenstall
Obere stall Herren laßen per H. Secretarium Daudet referiren es habe S. T. Herr Ammeister Johannes Dietrich den 18.t April jüngst beÿ hochdenenselben uxor: nôe Fr. Amaliæ Annæ Dorotheæ gebohrner Herrmanyin ein Memoriale übergeben und gebetten hochdiselbe möchten den H. Imploranten uxorio nomine Von der Verfertigung und Vorlegung des Inventarÿ auff dem herren Stall über Weÿl. H Rathherr Hermanny Verlaßenschafft ex speciali gratia zu dispensiren.
Beÿ dißfalls gehaltener Deputation habe sich der H Ammeister præsens auff den Innhalt seines memorialis bezogen und die H. Deputirte Versichert, daß H. Herrmannÿ seel. erst seiter 4. Jahren, da nemlich der Krieg angefangen sein guth in etwas vermehret, Von welcher Vermehrung aber die handwercks leuthe den besten theil erhalten, in deme Vast alles in das bau wesen angewendet worden, nebst diesem Könne H Ammeister bestättigen, daß die meiste mittel Von seiten seiner Frau Eheliebsten herrühren, er auch um die Geschäfften in Ordung zubringen und den wahrhafften stand der gantzen Verlaßenschafft Klärlich zu contestiren 7-8 Jahr, wie solches in dem übergebenen Memoriali exponirt worden, von nöthen, bittet demnach ihne von einer solchen Mühe zu entledigen.
H Stättmeister Von Berstatt, welcher anestatt des abwesenden H XV. Von Neuenstein dem Geschäfft beÿ zu wohnen belieben wollen, habe vorgebracht, daß als H Hermanny seel. mit Ihme Vor ohnfefahr 18. Monath Von einem Abonnement geredet und 80 000 fl. ane statt derer biß dahin Verstallten 40 000 fl. ins Künfftige Zuverstallen sich anerbotten, H Stättmeister aber zu demselben gesagt daß wann er 60 000 fl. Zu Verstallen erbietig wäre, er Viel ehender Zu einem Abonnement gelangen Können, gedachter H Hermanny Zur antwort ertheilet er begehrte kein Abonnement auff solchen Fuß, weilen nun derselbe zu obbelmelter Zeit die biß dahin verstallte 40 000 fl. um ein Abonnement zuerhalten mit 10 000 fl. Verstärcken wollen, alß Vermeÿne Er H Stättmeister, daß nach erwegung aller in dem producirten Memoriali allegirten motiven H Ammeister Dietrich nôe qui agit ane statt der 61. lb 7 ß so Er H Hermanny seel. biß auf den 23.ten des jetzigen Maji ane Stallgelt für ein Jahr hätte bezahlen sollen 151. lb 7 ß zuerlegen anzuhalten und von Verfertigung eines Inventarÿ aus sonderbarer Consideration und ohne Consequentz zu befreÿen seÿe.
H XV. Zäpffel, auff den Von H. Stättmeister abgestatteten bericht und in erwegung derer in favor Herrn Ammeister nôe quo agit militireden Umständen liese sich vornehmen daß er gleichfalls daführ hielte, daß derselbe gegen Abrichtung gedachter Summ vom 151. lb 7 ß Von Verfertigung eines Inventarÿ auß besonderer Consideration und ohne Consequenz zu befreÿen seÿe. Die Confirmat. zu E. G. stellend. Erk. Confirm.

Jean Dietrich épouse Anne Dorothée Hermanni en 1745 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, inventaire des apports dressé en mai 1761, deux jours avant l’inventaire après décès de Philippe Frédéric Hermanni (notice biographique)
Copia der Eheberedung – zwischen dem Hoch Edel und hochachtbaren Herrn Johann Dietrich, ledigem Banquier, weÿland des hoch Edlen, hochachtbaren und weißen herrn Johann Niclauß Dietrichs geweßten vornehmen handelsmanns und Eines Ehrsamen großen Raths allhier alten wohlmeritirten assessoris längst seeligen mit der hoch Edlen und hoch tugendbegabten frauen Maria Elisabetha gebohrner Engelhardin deßen hinderlaßener Frau wittib ehelich erzeugtem Sohn alß dem herrn bräutigamb, ane einem, So dann der Hoch Edlen und hich tugendgezierten Jungfrauen Amalia Anna Dorothea Herrmanniin, des hoch Edel Vest und hochachtbaren Herrn Philipp Friderich Herrmannÿ, Vornehme Banquier und burgers allhier, auch Churfürstlichen Commercien raths, mit weÿland der hoch Edlen und hich tugendreicheen Frauen Catharina Salome gebohrner Wolffin seiner geweßten frau Eheliebstin längst seeligen ehelich erzihlter tochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen und Verhandeltt seind dieße Ehe Pacta in der Königlichen statt Straßburg auf Donnerstag den 16. Septembris Anno 1745 [unterzeichnet] Johann dietrich als Hochzeiter, amalia anna Dorothe Hermanniin als hochzeiterin – in weÿland Herrn Notarii Johann Daniel Langen seel. Schreibstube also befunden habe, attestirt Straßburg den 3.ten Februarÿ 1758. Johann Michael Grauel, Notarius

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 244, n° 935)
1745. Dienst. d. 28. Sept. seind nach ordentl. proclamation auff Reg. Herrn Ammeisters erlaubnuß Zu Hauß Ehl. copul. und eingesegnet worden H Johann dieterich der led. Banquier u. b. allhier, weÿl. H Johann Niclaus dieterichs geweßenen Handelsmanns u. E. E. großen Raths alten beÿsitzers nachgelaßener Ehl. Sohn u. J. Amalia Anna Dorothea H Philipp Friedrich Hermanny Vornehmen burgers u. Banquiers allhier Ehl. erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann dietrich als Hochzeiter, Amalia Anna Dorothea Hermaniin als hochzeiterin (i 249)

Inventaire des apports dressé dans la maison au Marché aux Chevaux
1761 (13.5.), Me Zimmer (6 E 41, 1399) n° 12-b
Inventarium über des Hoch Edelgebohrnen, Gestreng, Fürsichtig und hochweisen Herrn Johannes Dietrich, Löbl. Stadt Straßburg alten hochverdienten Ammeisters, Herrn zu Richshoffen, Ober: Niederbronn und anderer Orten, wie auch der hoch Edelgebohrnen und höchst tugendreichen frauen Amaliæ Annæ Dorotheæ Dietrichin gebohrner Herrmannÿin, einander in die Ehe zugebrachtes Guth, auffgerichtet Anno 1761.
So geschehen allhier zu Straßburg, in einer ane dem Roßmarckt gelegenen behausung in beÿseÿn S. T. Herrn Friderich Daniel Fleck, E. E. großen Raths allhier jetzig. wohlansehnlichen assessoris, als von hoch Edelgedachter Frauen Ammeister Dietrichin hierzu in Specie requirirten herrn Beÿstandts, auff Mittwoch den 13.t Maÿ Anno 1761

Declaratio und respectivé Vergleich wegen Ihro Gnaden herrn Ammeister Dietrichs in die Ehe gebrachtem Guth. (…) daß nichts davon weder inventirt noch angeschlagen, sondern dafür Künfftiger Zeit eine Summa von 7000. Livres, worauff solches damalen evaluirt worden, solle ergäntzet und verguthet werden, welchen vergleich Sie hiermit und in Krafft dieses bestätiget haben wollen (…)
Bericht gegenwärtig Inventarium betreffend. Vermög Hoch Edel gedachter Ehepersohnen mit einander auffgerichteten Eheberedung Paragrapho quarto, hat zwar der nun seel. Herr Hermannÿ sich Verbündlich gemacht, gleich nach vollzogener Ehe seiner geliebten Frau tochter, die Legitimam Ihres Mütterlichen Guths auszulieffern, es ist aber solches nicht alßo vollzogen, sondern statt derselben Ihro der Genuß von einigen Capitalien, Häußern und Güthern gelaßen worden, womit Sie die Frau Tochter und dero Herr Ehegemahl sich auch begnüget und Keine Ersuch: noch berechnung solcher Legitimæ vorzunehmen beliebet, sondern vielmehr deroselben Völliges Mütterliches Guth, so gesucht, so ungesucht, ihme dem seeligen Herrn Hermannÿ zu nutzen und zugenießen überlaßen haben, welches Er auch, außer einiger Posten, so deßen Verlaßenschaffts Inventario einverleibt worden, bis an sein seeliges Ende genoßen (…)
Zufolg obiger Declaration und respectivé Vergleichs nun bestehet Ihro Gnaden des Herrn Ammeisters in die Ehe gebrachte Vermögen sammenthaft in 7000 Liv. oder 1750. lb. – Welchen beÿ zusetzen die helffte ane denen haussteuren 390. Beträgt alßo Ihro Gnades Herrn Ammeister Dietrichs in die Ehe gebracht Vermögen sammenthafft 2140 lb
Dießemnach werden auch der Frauen Ammeisterin in den Ehestand gebrachte Mittel beschrieben, Sa. Silbers 256, Sa. Goldts 110, Sa. baarschafft 18, Summa summarum 384 lb – Und wann dießer summ beÿgesetzt wird die helffte ane denen haussteuren 390 lb, So bestehet mehr noch Edelgedachter Frauen Ammeisterin Dietrichin in den Ehestand gebrachtes unverändertes Guth sammenthafft in 774 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auf Donnerstag den 16. Septembris Anno 1745 [unterzeichnet] Johann dietrich als Hochzeiter, amalia anna Dorothe Hermanniin als hochzeiterin – in weÿland Herrn Notarii Johann Daniel Langen seel. Schreibstube also befunden habe, attestirt Straßburg den 3.ten Februarÿ 1758. Johann Michael Grauel, Notarius

Le fils aîné Jean Dietrich cède sa part de différents immeubles à son père Jean Dietrich, dont celle de la maison au Marché aux Chevaux

1793 (16.8.), Strasbourg 1 (7), Me Lacombe n° 39 – enregistré le 22.8.
Cit. Jean Dietrich ancien officier de cavalerie au service de france
au Cit. Jean Dietrich son pere ancien Stettmeister de Strasbourg
1. La moitié qui appartient au vendeur dans la maison qu’occupe l’acquéreur au marché aux chevaux entre le C. Rondouin et la maison appartenant ci devant aux Vangen abou. par derrière sur le cy devant prevoté du Grand Chapitre
2. La moitié de la maison rue de l’ecrevisse d’une part a une maison appartenant ci devant à la ville d’autre charle Vertermüller par derrière a —
3. la moitié de la grange à Saverne (…)
4. la moitié dans le moulin emphytéotique sis a mutzig produisant une rente annuelle et Emphytéotique de 12 sacs de froment 12 sacs de seigle et 12 sacs d’orge,
5. La moitié dans le bien rentier de Lubstein ; 6. et enfin la moitié dansl e bien rentier de Truchtershheim ; (propriété) avenue au vendeur en la succession de feue amelie anne Dorothée hermanni sa mere Inventaire Me Humbourg 12. juin 1767 – pour 154 000 livres

Registre de vente des meubles qui appartiennent à un locataire, Moïse Raynaud, garçon de bureau au tribunal militaire

1796 (29 floréal 4), Strasbourg 3 (18), Me Übersaal n° 484 – enregistré 28 floréal 4
Verkauf: und Erloes: Register über die von weiland burger Moyse Raynaud seines Alters 52 Jahr gebürtig von Etiva Gemeinde von Chateau d’Ocy [sic] Amt von Gessenay Canton bern in der Schweitz Garçon de Bureau au Tribunal militaire séant en cette commune ehelicher Sohn weÿl. Johann Peter Raynaud und der weÿl. Magdalena geb. Allamand so den 27 pluviose 3 in einer behaußung N° 4 dietrich’schen familie gehörig alhier zu Straßburg an dem Roßmarckt gelegen verstorben hinterlassenen Effecten, auf Ansuchen des bürgers Johann Martin Hosch Windenmachers als ernannten Curatoris des verstorbenen hinterlassenen Massae
Summa des Erloeses 124 li, bezahlt 72 li, Nach deren Abzug 52 li

L’inventaire après décès de Jean Dietrich, non conservé, est commencé en l’an III et terminé en l’an VI. Suit un partage des biens. La maison revient alors au fils cadet de Jean Dietrich, Philippe Frédéric

1798 (24 pluviose 3), Strasbourg 1 (15), Me Lacombe n° 22, fantôme (fini le 19 floréal 6) – Enregistrement de Strasbourg, acp 60 F° 196-v du 29 flo 6
Inventaire de la succession de Jean Dietrich ancien Stettmeistre de Strasbourg le 19 floréal 6, vide boête –
(Enreg.) Inventaire de la succession de Jean Dietrich banquier à Strasbourg décédé le 11 nivose 3 – à la requête de h Dietrich son fils, héritier pour moitié, Louise Ochs veuve de Philippe Dietrich qui était aussi fils du défunt comme tutrice de ses trois enfants, Abraham Kratz tuteur des enfants
à la requête du C. Brendlé, commissaire nommé pour recueillir au nom de la République la part dudit — Frédéric Dietrich mais cette représentation a été ensuite abandonnée d’après les nouveaux decrets rendus par le corps législatif contenant déclaration de ne vouloir agir que sous bénéfice d’inventaire
masse mobiliere 868 070 francs
contenant mention de différents immeubles

1798 (8 brumaire 7)
Strasbourg, Me Lacombe, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 64 F° 22* du 17 brum. 7
Partage des biens d’Amélie Anne Dorothée Hermanni veuve de Jean Dietrich, de Jean Dietrich son fils et de la succession de Philippe Frédéric Dietrich

Philippe Frédéric de Dietrich épouse en 1772 Sybille Louise Ochs de Bâle (notice biographique)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 9-v)
Im Jahr 1772 Mittwochs den 11 Novembris sind alhier in Straßburg in der Freÿherrlichen Dietrichischen behausung Abends Zwischen Vier und Fünff Uhr ehelich eingesegnet und vorheri in der Pfarr Kirche Zu St Petri in Basel und Zu Niederbronn gewohnlich offentlich proclamirt worden der Reichs Freÿ Hochwohlgeborene Herr, Herr Philipp Friderich von Dietrich, löblicher Statt Straßburg Adelicher Rathsherr, des Reichs Freÿ Hochwohlgebornen Herrn, Herrn Johannes von Dietrich, des heil. Römischen Reichs Freÿ herren, Graffen der Graffschafft Steinthal, Herrn Zu Reichshoffern, Oberbronn, des Amts Niederbronn und anderer Orten, Ritters und Secretaire Interprête des Königlichen Frantzösischen Militar Ordens vom Verdienst, Stättmeisters honoraire gedachter Statt Straßburg und Mitglieds des Freÿen unmittelbahren Adels vom Untern Elsaß, mit der weiland Reichs Freÿ Hochwohlgebornen Frau, Frau Amalia Anna Dorothea gebohrner Hermannÿ ehelich erzeugter Herr Sohn und die hoch Edel und tugendgezierte Jungfrau Sÿbilla Ludovica Ochs, des S. T. Herrn Albrecht Ochs des hohen Grosen Raths der löblichen Republique Basel vornehmen Mitglieds mit S. T. Frau Ludovica Magdalena gebohrner His, ehelich erzeugt Jungfrau tochter [unterzeichnet] Philipp Friderich von Dietrich als bräutigam, Sybilla Louisa Ochs als braut (i 61)

Philippe Frédéric de Dietrich obtient des Quinze exemption d’impôts avec la ville de Bâle
1780, Protocole des Quinze (2 R 190) (p. 243) Sambstags den 17.ten Junii 1780.
Osterrieth nomine H. Philipp Friderich Baron von Dietrich Hiesiger Constoffler und Secretaire General des Suisses et Grisons, dieser bitt Ihme mit litteris reversalibus den Freÿzug betreffend an Löbl. Stadt Basel, zufolg derselben Raths Decret vom 3. Maÿ jüngst so hier per extractum mitgehet zu Willfahren. Erkandt willfahrt wie pagina 258.
(p 257) folgenes Attestatum des freÿzugs halben mit der Stadt Baßel ist Zufolg voreingetragener Erkantnus ausgefertigt worden.
Wir die geheime Räthe der Stadt Straßburg die XV.en genandt, urkunden hiemit wie daß der Freÿherr Philipp Friderich Baron von Dietrich, der hiesige Constoffler und Secretaire General des Suisses et Grisons, uns geziemend zu erkennen gegeben, daß falls er durch ein formliches Attestatum beweisen würde daß denen Löbl. Stadt Baßel angehörigen der abzug von denen ihn allhier angefallene Erbschafften Von Uns nicht gefordert werden, Ihme als dann die verlaßenschafft H Albrecht Ochser Ebenfalls ohne abzug verabfolget werden sollen da wir nun Immer die zu Basel angesessene personen abzugs freÿ gelaßen, solches auch in zukunfft in solange das reciprocum gegen hiesig angesessene platz greifen wird zu beobachten erbietig, als haben wir H Imploranten mit begehrtem Attestato Zu angezeigtem Ziel willfahren wollen, deßen zu wahrer urkund und mehrerer bekräfftigung haben wir gegenwärtihes attestatum durch unßern secretarium alßfertigen und nebst fürdruckung unßers secrets Insigel unterschreiben laßen. Straßburg den 17. Junÿ 1780. (LS) ad Mandatum unterschriebenen Zæpffel XV Secret.

Philippe Frédéric de Dietrich est exécuté à Paris en l’an II. L’inventaire de ses biens non conservé est dressé en l’an VII

1798 (27 frimaire 7), Strasbourg, Me Lacombe n° 20, Boête N° 15, du 17 fri. 7 (fantôme) – Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 64 F° 165-v du 27 fri 7
Inventaire de la succession de feu Philippe Frédéric Dietrich décédé à Paris le 8 nivose 2, à la requête de Jean Albert Frédéric Dietrich maître de forges, Gustave Albert Dietrich officier démissionnaire, Georges Gabriel Paul Emile Dietrich enfants du défunt ce dernier encore mineur stipulant par Louise Sibile Ochs la veuve et Abraham Kratz subrogé tuteur
masse active mobilier 92 765 fr
immeubles point partagés situés à Strasbourg, Mutzig et premier lieux 194 021 livres
Cit. Kratz renonce à la succession, Gustave Albert renonce à la succession, Jean Albert Frédéric accepte sous condition

Louise Sibille Ochs meurt en 1806 dans une maison place Saint-Etienne
1806 (19.3.), Strasbourg 12 (9), Me Wengler n° 1757 – Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 68 du 26.3.
Inventaire de la succession de Louise Sibille Ochs veuve de Philippe Frédéric Dietrich, Maire de la ville de Strasbourg, décédée le 5 mars 1806 – à la requête de De Louise Amélie de Berckheim veuve de M Jean Albert Frédéric de Dietrich, Inspecteur des Eaux et forets des Iles et Rives du Rhin et Membre du Conseil général du département du Bas Rhin, tutrice naturelle d’Elise Octavie Amélie née le 6 janvier 1799, Sophie Fanny Camille née le 15 janvier 1800, Maximilien Frédéric Albert né le 12 janvier 1802 et Sigismond Jacques Eugene né le 14 octobre 1803 ses quatre enfants, M. bernard Frédéric de Türckheim Banquier subrogé tuteur – déclaration par Nicolas Runtzer et Marie Elisabeth Bilger conjoints a Strasbourg domestiques dans le service de la défunte
dans la maison mortuaire place St Etienne n° 8 appartenante a la De Marion
meubles, dans la chambre des domestiques au bâtiment de derrière, au premier étage ayant vue dans la cour, dans la chambre a coucher de la défunte donnant dans la cour, dans la sale a compagnie ayant vue sur la place, dans la salle a manger, au grénier, dans le corridor au rez de chaussée, dans la cuisine, dans la cave
Bibliothèque 672 livres, argenterie, dettes actives (1400 fr), total 5419 fr, passif 7791 francs

Louise Sibile Ochs vend la maison au négociant Louis Balthasar Frédéric Prost et à ses deux beaux-frères François Mennet et Michel Laquiante

1798 (25 frimaire 7), Strasbourg 1 (16), Me Lacombe n° 30 – Enregistrement de Strasbourg, acp 64 f° 171 du 28 fri 7
la C. Louise Sibile Ochs veuve de Philippe Frédéric Dietrich en son vivant maire à Strasbourg
au C. Louis Balthazard Frédéric Prost négociant
déclare avoir fait acquisition pour le C. François Mennet et le C. Michel Laquiante son Beau frère indivisément
La maison appartenante a la venderesse sise en cette ville place du Marché aux Chevaux vis à vis la promenade de l’égalité N° 4 aboutissant d’un côté à la C. veuve Mennet d’autre au Cn. Stoeber derrière Le C. meyer lazare pardevant lad. place
plus la maison rue de l’ecrevisse N° 14 ainsi que lesd. maison se contiennent, lesquels immeubles ont été cédés à la veuve avec d’autres immeubles en reprise de ses apports et pactions matrimoniales suivant acte de liquidation de la succession de feu son mary et cession passée devant le souss. du le 17 courant – moyennant 75 000 francs

Louis Baltasar Frédéric Prost épouse Marie Agnès Mennet en 1795
1795 (24 frimaire 4), Strasbourg 1 (10), Me Lacombe n° 41 – Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 90 du 25 frimaire 4
(Contrat de mariage) Louis Baltasar Frédéric Prost, fils de feu Pierre Antoine Prost et de Henriette, natif de Nantua département de l’Ain
Marie Agnes Mennet fille majeure de Joseph Mennet et de Catherine Rondoin
(enregistrement, revenu industriel 1500 livres)

Michel Laquiante épouse Elisabeth Auguste Mennet en 1798
1798 (1 compl. 6), Strasbourg 1 (15), Me Lacombe n° 27 – Enregistrement de Strasbourg, acp 63 f° 75-v du 5 vend. 7
Contrat de mariage – entre le Cit. Michel Ignace Xavier Laquiante, ancien Capitaine au Cidevant Regt. d’alsace et agent politique du gouvernement en pays Etranger demeurant à Strasbourg, fils de Thomas d’Aquin Laquiante, Juge au Tribunal Civil du département du Bas Rhin et de feue Charlotte felicité pierrete Rumpler, de l’avis du Cit. Jean Nicolas Laquiante notaire son frere
Cit. Elisabeth Auguste Mennet, fille mineure de feu Joseph Mennet, negt. en cette commune, et de la C. Marie Catherine Rondoin

Louis Balthazar Frédéric Prost porte en l’an X (1802) devant le juge de paix le litige sur le bâtiment que Meyer Lazar a adossé contre le mur de séparation de l’ancienne Prévôté à l’arrière de la propriété. Meyer Lazar lui vend en 1806 un bâtiment qui jouxte sa propriété, ce qui éteint le litige (le terrain correspond en partie à celui cédé en 1730)

François Mennet épouse en 1806 Françoise Catherine Hyacinthe Neltner. Le mari déclare être propriétaire du tiers de la maison au Marché aux Chevaux

1806 (5.4.), Strasbourg 10 (32), Me Zimmer n° 355, 2725 – Enregistrement de Strasbourg, acp 99 f° 93-v du 7.4.
Contrat de mariage – Me Jean François Joseph Mennet négociant fils majeur de feu M Joseph Mennet, Négociant, et de feue Marie Catherine Rondouin
Mademoiselle Françoise Catherine Hyacinthe Neltner fille majeure de feu François Joseph Neltner, Négociant, et de feue De Françoise Simon
article 3. que les apports du futur consistent savoir (…) Plus en un tiers par indivis dans la Maison ci devant Dietrich sise Place du Marché aux Chevaux N° 4 en une maison dépendant de la succession de Lad. veuve Mennet mere du futur époux et Me Stoeber Receveur général De laquelle maison le futur est devenu copropriétaire pour un tiers conjointement avec Me Louis Balthasar Frédéric Prost et Michel Laquiante ses trois beaux frères qui le sont pour les deux autres tiers en vertu du Contrat de vente et Déclaration de command Me Lacombe 25 frimaire 7 transcrit au bureau des hypothèques volume 1 n° 24
Plus un tiers par indivis dans la Campagne située a la Gantzau territoire de Strasbourg avec tous ses bâtiments jardins terres prés bois Paturages droits appartenances et Dépendances dont la De Marie Agnes Vialy veuve Rondouin et ayeule maternelle du futur a fait Legs audit futur et aux Dames ses sœurs conjointement par son testament mystique du 30 novembre 1782 déposé Me Lacombe et ouvert le 7 décembre suivant
au domicile de la dle future épouse rue du Dôme n° 18

Les trois beaux-frères se partagent les biens qu’ils possèdent en commun. La maison au Marché aux Chevaux revient à Balthasar Prost et à sa femme

1807 (16.12.), Strasbourg 10 (20), Me Zimmer n° 370, 3387 – Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 75-v du 18.12.
1. Marie Catherine Mennet épouse de Louis Balthasar Frédéric Prost négociant, 2. Jean François Joseph Mennet négociant, 3. Elisabeth Auguste Mennet épouse de Michel Laquiante propriétaire seuls et uniques héritiers de Joseph Mennet négociant et de feue Marie Catherine Rondouin demeurant à Strasbourg père et mère des comparans
Désignation des immeubles à partager. Maison a Strasbourg. Lot n° 2 – maison à Strasbourg provenant de la succession paternelle. Scavoir une Maison avec ses Bâtimens fonds et trés fonds appartenances et dépendances scise a Strasbourg sur le marché aux Porcs près la grande boucherie marquée du n° 5, d’un côté M Joseph Antoine Polti l’ainé négociant d’autre le Sr Jean Daniel Günther huilier derrière la succession de Philippe Jacques Karth, estimée 24 000 fr
Ladite maison doit avoir été acquise par Louis Marie Gallatin négociant à Strasbourg en 1727 dont feu M Mennet père est devenu propriétaire pour une moitié en qualité d’héritier pour autant institué par ledit Sr Gallatin par testament déposé Me Laquiante 27 septembre 1758 et l’autre moitié échue a M Claude Pierre Fabry au même titre cédée par ce dernier au défunt par acte passé devant Me Zimmer le 2 janvier 1769
à Mennet fils
Immeuble dépendant de la succession maternelle. Maisons à Strasbourg. Lot n° 1, Premièrement une maison avec des Bâtiments cour fond et très fonds appartenances et dépendances scise a Strasbourg Marché aux Chevaux n° 3 entre M Lobstein chirurgien et la maison ci après désignée derrière sur l’eveché ci devant hotel de la Prevoté du Grand Chapitre dit le Steffans felderhoff, estimée 40 000 fr
La propriété de ladite Maison acquise par les conjoints Rondouin ayeux maternel des parties à la Chambre des contrats le 13 février 1764 dans la succession de laquelle la moitié est échue à la veuve Mennet cohéritière pour autant Et M Jacques François Rondouin son frère s’étant rendu cessionnaire de la moitié échue à la De sa sœur par acte Me Zimmer le 5 avril 1783 pour réunir la totalité sur lui, échu à la veuve Mennet seule et unique héritière de son frère décédé sans laisser d’héritier en ligne directe
à Mad. Laquiante
Lot n° 3, Plus une Maison avec Cours Bâtiments fonds tres fonds appartenances et dépendances scise à Strasbourg marché au chevaux n° 4 entre la maison susdite et M Stoeber Receveur général derrière une nouvelle acquisition de M Prost distraite de l’hotel ci devant dit Steffansfelderhoff provenant ci devant du grand chapitre, scise à à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 14 entre le communal et le Sr Wertmüller devant ladite rue derrière Dlle Waghette estimée 60 000 francs les deux lots, acquise des fonds de la veuve Mennet Me Lacombe 25 frimaire 7, transcrit au bureau des hypothèques volume 1 n° 24
à Mad Prost
Lot n° 2, Plus deux maisons contiguës avec leurs bâtiments fond et tres fonds appartenances et dépendances ensemble un terrain ci devant communal de la contenance de 15 m 8015 cm ou 12 toises 3 pieds quarrés, acquis le 1 août 1782 situé à Strasbourg place des Moulins entre le Pont St Martin et la maison Cherrier devant ladite Place derrière la rivière, estimée 6000 fr
à Mennet fils
Lesquelles deux maisons et terrain ci devant communal acquis par Jacques François Rondouin oncle maternel des parties Chambre des Contrats le 28 février 1783 echus à la veuve Mennet
Immeubles à Wolxheim. cave ; 3 maisons, vieux corps de bâtiment (avec plan grand format des carrières de Soultz)

Marie Catherine Mennet meurt en 1814 en délaissant trois enfants

1815 (4.4.), Strasbourg 10 (23), Zimmer n° 563, 6797 – enreg. manquant f° 154 du 9.4.
Inventaire de la succession de Marie Catherine Mennet décédée le 12 octobre 1814 – à la requête de 1. Louis Balthasar Frédéric Prost, propriétaire demeurant Place du Broglie n° 4, le veuf légataire universel de la portion disponible par testament olographe déposé Me Zimmer le 16 février 1815, comme tuteur naturel de ses enfants 2. Jean François Joseph Mennet frère germain de la défunte négociant subrogé tuteur. Ledite défunt est décédée en délaissant a) Elisabeth Joséphine Pierrette née le 27 ventose 6 ou 17 mars 1798, b) Louis Antoine Joseph né le 11 prairial 8 ou 31 mai 1800, c) Charles François né le 5 nivose 10 ou 26 décembre 1801

Contrat de mariage, Me Lacombe le 24 frimaire 4, moitié des apports 56 000 livres ou 55 308 francs
garde robe legs à la fille estimé 15 000 fr, meubles pour mémoire, argenterie, tonneaux dans la cave place du Broglie n° 4 1760 fr, dans la cave à Wolxheim 5400 fr
Immeubles propres. Premièrement une maison avec deux cours, écurie, remise, bâtiment, fonds très fonds, appartenances et dépendances situés à Strasbourg Place du Broglie ou marché aux chevaux n° 4 entre maison de Mde Laquiante née Mennet et celle de M Humann donnant derrière sur l’hôtel de l’Eveché ci devant Stephansfelderhoff
Plus une maison et dépendances à Strasbourg rue de l’Ecrevise n° 14 entre le communal et le Sr Werthmüller devant ladite rue derrière maison de Dlle Waghette, échus dans le partage des immeubles de la succession Mennet et Rondouin passé devant Me Zimmer le 16 décembre 1807 estimées 60 000 fr, augmentées du prix de la deuxième cour distraite de l’hôtel de l’eveché 6400 fr ensemble 66 400 francs. La propriété des deux immeubles est constatée 1. par acte Me Lacombe le 25 frimaire 7 transcrit au bureau des hypothèques volume 1 n° 24, 2. partage susallégué du 16 décembre 1807, 3. vente de la partie de derrière de la maison rue de la Nuée Bleue n° 23 ci devant dite Stephansfelderhoff ensuite hotel de la prevoté et aujourd’hui hotel de l’Eveché devant Me Lacombe le 6 juin 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 29 n° 75
Immeubles à Wolxheim 16 000 fr, prés, terres vignes à Wolxheim, Avolsheim, Molsheim, Dachstein, Westhausen canton de Marmoutier total des immeubles des héritiers 155 805 fr
immeubles indivis propres aux héritiers à Wernersberg arrondissement de Deux Ponts ci devant département du Mont tonnerre, à Bourweiler même département ; créances hypothécaires indivises la part des héritiers 17 181 fr
remploi propres 398 743 fr, après déduction 374 910 fr, total général 547 897 fr
propres de M. Prost. Domaine de l’Abergement arrondissement de Nantua dép. de l’Ain 15 000 fr, remploi 122 800 fr, après déduction 82 182 fr, total de la masse 107 182 fr
communauté maison à Strasbourg 4895 fr, à Wolxheim 2024 fr, argenterie 4960 fr, vins 10 000 fr, numéraire 500 fr, créances hypothécaires 64 100 fr, créances chirographaires 359 768 fr
Immeubles à Weshausen Marmoutier 9000 fr, Willgottheim 2400 fr, Maillot arr. de Besançon 280 000 fr, ferme dite Calèche à Maillot 24 000 fr, commune de Rengey 865 fr, total 762 514 fr, passif 409 290 fr, reste 272 223 fr

Les héritiers Prost louent leur tiers à leur beau frère Bernard Michel Champy, propriétaire des forges de Framont, et à Elisabeth Joséphine Pierrette Prost

1817 (30.9.), Strasbourg 10 (63), Me Zimmer n° 4765, 7831, Bail de 6 années à commencer le 1.1. dernier – Enregistrement de Strasbourg, acp 135 f° 192 du 1.10.
1. Jean François Joseph Mennet, négociant tuteur ordinaire de Louis Antoine Joseph et Charles François Prost enfants mineurs de Louis Balthasar Frédéric Prost propriétaire, assités de Michel Thomassin propriétaire subrogé tuteur, 2. Bernard Michel Champy, propriétaire à Framont, et Elisabeth Joséphine Pierrette Prost son épouse émancipée par le mariage, ladite De Champy et les mineurs délaissés par Louis Balthasar Frédéric Prost et feu Marie Catherine Mennet dont ils sont seuls et uniques héritiers, suivant inventaire de la mère dressé par Me Zimmer le 4 avril 1815 et du père Me Zimmer le 3 septembre suivant, sur la nécessité de convertir la valeur des immeubles échus aux mineurs en revenu annuel et certain, la valeur locative déterminée par experts assermentés procès verbal du 29 août
à Bernard Michel Champy, propriétaire à Framont, et Elisabeth Joséphine Pierrette Prost
deux tiers indivis appartenant aux mineurs dans la maison et dépendances sise à Strasbourg place du Broglie n° 4 entre les maisons Laquiante et Humann donnant derrière sur l’hôtel de l’Eveché, à l’exception des parties louées par le défunt M. Prost déjà à M Joseph Bazyle Duclos receveur général du département du Bas Rhin ne font pas partie du présent bail mais bien toutes les autres parties qu’occupoit M. Prost le jour de son décès dans ledit immeuble consistant 1. dans la deuxième cour dudit immeuble ayant écurie, remise, grenier à foin et autres aisances, 2. dans la grande cave au dessous du bâtiment principal donnant sur la rue avec les tonneaux et chantiers dont elle est garnie dont la désignation suit (…), 3. dans le second étage en entier tant sur le devant que dans les bâtiments latéraux et sur le derrière ayant vue dans la deuxième cour sans aucune exception ni réserve, 4. dans toutes les mansardes se trouvant dans le corps de logis de devant ayant vue sur la rue et dans la première cour ainsi que dans les greniers au dessus, 5. dans les mansardes sur le corps de logis qui sépare les deux cours ayant vue dans la deuxième cour /:celles sur le même corps prenant jour de la première cour faisant partie de la location de M le receveur Général:/ – moyennant un loyer annuel de 1333 francs
Rapport d’experts du 8 avril 1817. Jean Baptiste Adam propriétaire et Jean Philippe Wittmann commis négociant en qualité d’experts nommés par les requérants (…) nous nous sommes transportés d’abord dans la maison Prost sise à Strasbourg place du Broglie ou marché aux Chevaux n° 4 entre les maisons Humann et Laquiante [ut supra] loyer de 2000 francs. De la nous nous sommes transportés dans une autre maison dépendant de ladite succession Prost sise en cette ville rue de l’Ecrevisse n° 14 (…)

Bernard Michel Champy épouse Elisabeth Joséphine Pierrette Prost en 1816
1816 (21.2.), Strasbourg 10 (33), Me Zimmer n° 556, 7141 – enreg. manquant f° 153 du 22.2.
Contrat de mariage – Bernard Michel Champy fils, propriétaire demeurant ordinairement à Framont département des Vosges, né à Strasbourg le 4 mai 1791 de Louis Champy, propriétaire des forges de Framont et de Rothau, et d’Eleonore Chouard
Elisabeth Joséphine Pierrette Prost, née le 17 mars 1798 de Louis Balthasar François Prost, membre du Conseil général et de la Chambre de commerce établie en cette ville, et de feue Marie Catherine Mennet
dans la maison de la future épouse place du Broglée ou marché aux Chevaux n° 4

Les deux enfants Prost survivants se partagent les immeubles. La maison au Marché aux Chevaux revient à Elisabeth Josephine Pierrette Prost femme de Bernard Michel Champy

1823 (24.12.), Strasbourg 10 (27), Me Zimmer n° 730, 9736 – Enregistrement de Strasbourg, acp 166 f° 20-v du 27.12.
Partage – 1. Elisabeth Josephine Pierrette Prost épouse de Bernard Michel Champy, propriétaire, 2. Louis Antoine Joseph Prost, propriétaire, 3. François Charles Prost, propriétaire né le 5 nivose 10 (26 décembre 1801), seuls enfants de Marie Catherine Mennet décédée le 12 octobre 1814 et de Louis Balthasar Frédéric Prost décédé le 3 juin 1816, inventaires dressés par Me Zimmer les 4 avril 1815 et 3 septembre 1816, experts assermentée par le juge de paix du canton nord le 7 mai dernier, rapport d’experts du 3 juin (des biens ruraux)
2. Elisabeth Josephe Pierrette femme Champy la maison Marché aux Chevaux n° 4 estimée 60 000 fr
3. François Charles Prost la maison rue de l’Ecrevisse n° 14 estimée 6000 fr
2° lot, la maison batie en pierre et ses dépendances sise à Strasbourg Marché aux Chevaux n° 4 entre propriété de M Humann et de Mde veuve Laquiante, derrière hôtel de l’Eveché ci devant Stephansfelderhoff rue de la Nuée Bleue n° 23
3° lot, Premièrement la maison et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 14 entre une ruelle et la veuve Müller derrière veuve Lerf

Elisabeth Joséphine Pierrette Prost loue une partie de sa maison à Achille Breck

1846 (16.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 95 (31 594) f° 14, ssp du 16.1.1846
Bail – Je soussignée Dame Elisabeth Joséphine Pierrette Prost demeurant à Strasbourg, épouse séparée quant aux biens de M Bernard Michel Champy, propriétaire à Framont, cède par les présentes à titre de bal à loyer pour sept années et demie consécutives qui ont commencé le 24 décembre 1845 pour finir au 24 juin de l’année 1853
A M. Achille Breck, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg
Les localités ci après désignées dans la maison de Mad. Champy place du Broglie N° 4 à Strasbourg, Savoir
Tout le premier étage des bâtiments de devant et de derrière, Cuisine, Une cave, Un bucher, chambre de domestique au rez de chaussée et deux chambres aux mansardes, écurie, remise et grenier à foin, La jouissance commune de la buanderie avec faculté d’en tirer la clef lors des lessives, jouissance commune des greniers lors des lessives – moyennant un loyer annuel de 2000 francs

Elisabeth Joséphine Pierrette Prost expose la maison aux enchères 88 000 francs. Le négociant Edouard Gloxin en offre 100 000 francs. La venderesse ne ratifie pas l’acte

1847 (23. 8.br), Strasbourg 10 (109), Me Zimmer n° 6830
Adjudication – a comparu Mme Elisabeth Joséphine Perrette Prost, rentière, épouse séparée quant aux biens de mais dûment assistée et autorisée de Mr Bernard Michel Champy, ancien maître de forges demeurant et domicilié à Strasbourg. Laquelle expose, que voulant parvenir à la vente par enchère d’une maison sise à Strasbourg (…)
Désignation de l’immeuble. Une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 & composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours, avec les aisances, appartenances et dépendances, entre les propriétés de MM Humann et Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’hôtel de la poste aux lettres & la propriété de M Chabert. Mise à prix 88 000 francs.
Origine de l’immeuble. Cet immeuble a été recueilli pr Mme Champy dans la succession de ses père & mère feus Mr Louis Balthazard Prost & Dame Marie Catherine Mennet en leur vivant demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un acte de partage reçu par Me Georges Frédéric Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 18 août 1825. (…) Mme Marie Catherine Mennet avait recueilli ce même immeuble sauf la deuxième cour dont il sera parlé ci après dans les successions Mennet et Rondouin suivant partage passé devant Me Zimmer père, notaire déjà nommé, le 13 décembre 1807. La deuxième cour a été acquise par M Louis Balthazard Prost pendant la communauté de biens qui a existé entre lui et la Dame son épouse susnommée et a été distraite du bâtiment appelé autrefois Hotel de l’évéché et aujourd’hui Hôtel de la poste aux lettres ainsi qu’il résulte d’un acte de vente passé devant Me Lacombe notaire à Strasbourg le 6 juin 1806. Cette cour ayant été réunie au reste de la propriété, les héritiers de Mme Prost devaient une indemnité à ladite communauté, indemnité qui a été immédiatement décomptée en l’inventaire de la succession de Mme Prost dressé par ledit Me Georges Frédéric Zimmer le 4 avril 1815. Cette propriété est en outre constatée par un acte de vente passé devant ledit Me Lacombe le 25 frimaire de l’an VII.
Situation hypothécaire. Mme Champy déclare que cet immeuble n’est grevé d’aucunes dettes, rentes, privilèges ni hypothèques. Conditions de la vente (…)
porté à la somme de 100 000 francs par Mr Edouard Gloxin négociant demeurant et domicilié à Strasbourg
A l’instant Mme Champy a declaré retirer l’immeuble à elle et par conséquent ne pas ratifier l’adjudication qui précède

Elisabeth Joséphine Pierrette Prost hypothèque la maison au profit de Marie Louise Caroline Emilie Danel veuve de l’officier Gustave Daniel Braun pour donner égalité entre les différents créanciers de son mari

1848 (1.5.), Strasbourg 10 (111), Me Zimmer n° 7098
Obligation – a comparu Madame Elisabeth Joséphine Perrette Prost, rentière, veuve de Mr Bernard Michel Champy, vivant maître de forges, ladite dame demeurant et domiciliée à Strasbourg
(devoir) à Mad. Marie Louise Caroline Emilie Danel demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Gustave Daniel Braun, vivant lieutenant colonel en retraite en cette ville, de la somme principale de 6000 francs
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 et composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours avec les aisances, appartenances et dépendances entre les propriétés de M M Humann et Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’ancien hôtel de la poste aux lettres & la propriété de Mr Chabert. Cet immeuble a été recueilli pat Mme veuve Champy dans la succession de ses père et mère feus Mr Louis Balthazard Prost et dame Marie Catherine Mennet, en leur vivant demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un acte de partage reçu par Me Georges Frédéric Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 18 août 1825.

Autre obligation entre les mêmes

1848 (21.6.), Strasbourg 10 (111), Me Zimmer n° 7156
Obligation – a comparu Mme Elisabeth Joséphine Perrette Prost, rentière, veuve de Mr Bernard Michel Champy, vivant maître de forges, ladite dame demeurant et domiciliée à Strasbourg
(devoir) à Mad. Marie Louise Caroline Emilie Danel demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Gustave Daniel Braun, vivant lieutenant colonel en retraite en cette ville, de la somme principale de 6000 francs (…). La présente obligation fait partie de l’emprunt de 20 000 francs que Mme veuve Champy s’est proposé d’emprunter suivant un acte d’obligation passé devant Me Zimmer soussigné le premier Mai dernier pour donner à tous les créanciers qui concourront à cet emprunt égalité de rang entre eux (…)
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 et composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours avec les aisances, appartenances et dépendances entre les propriétés de M M Humann et Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’ancien hôtel de la poste aux lettres et la propriété de Mr Chabert. L’origine de la propriété de cet immeuble est établie l’acte d’obligation du premier Mai dernier ci avant mentionné. Mme Champy certifie sous les peines de droit que l’immeuble cidessus hypothéqué lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucunes dettes, rentes, privilèges ni hypothèques à l’exception d’une somme de 6000 francs (…)

Bernard Michel Champy meurt en février 1848
1848 (13. 7.br), Strasbourg 10 (112), Me Zimmer n° 7243
Inventaire de la succession de M. Bernard Michel Champy en son vivant ancien maître de forges décédé à Strasbourg le 18 février dernier
L’an 1848 le Jeudi 13 septembre à la requête de Dame Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy, épouse dûment assistée et autorisée de Mr Charles Alfred Etienne Lion, capitaine au corps d’Etat major à Strasbourg, demeurant et domiciliée en cette ville, Mme Lion agissant comme habile à se dire la seule et unique héritière de M Champy son père susnomme par suite de la renonciation à la succession de ce dernier par Mr Louis Frédéric Eugène Champy, frère de la Dame requérante, sans état, demeurant à Strasbourg, aux termes d’un acte dressé au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 14 août dernier
Mobilier (le 12 octobre) 1054 francs, créances 21 457
Immeubles 1. La forêt de Schirgoute commune de Belmont et Bellefosse
Passif 518 258 francs

Elisabeth Joséphine Pierrette Prost meurt quelques mois plus tard

1848 (16. 7.br), Strasbourg 10 (112), Me Zimmer n° 7244
Inventaire de la succession de Dame Elisabeth Joséphine Pierrette Prost vivante veuve de M. Bernard Michel Champy, rentière décédée à Strasbourg le premier août dernier.
L’an 1848 le Jeudi 13 septembre à la requête de 1° Dame Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy, épouse dûment assistée et autorisée de Mr Charles Alfred Etienne Lion, capitaine au corps d’Etat major à Strasbourg, demeurant et domiciliés en cette ville, 2. Mr Louis Frédéric Eugène Champy, fils, sans état demeurant et domicilié en cette ville, ce dernier assisté de Mr Prosper Eschbach avocat demeurant à Strasbourg son conseil. Mme Lion et M Champy habiles à se dire les seuls et uniques héritiers de Dame veuve Champy susnommée leur mère, pour moitié chacun, mais attendu que la défunte a fait à Mme Lion un legs de tout ce que la loi lui permet de donner ce qui équivaut à un tiers, ainsi qu’il résulte d’un testament olographe de Mme Champy déposé au rang de minutes de Me Zimmer soussigné par acte reçu de lui le 17 août dernier, les droits des requérants sont de deux tiers pour Mme Lion, d’un tiers pour M Champy

Chambres au second, Antichambre, Couloir
(le 14 septembre) Chambre à armoire, Chambre d’Eugène, Chambre sur le devant au troisième, Chambre au troisième sur la cour, Au corridor au troisième, Grenier, Antichambre au second, Cuisine & office, Chambre de domestique, Autre grenier, Chambre à linge sâle, Chambre des domestiques, Logement de Mme Breck, Cave Bucher, Buanderie, Au rez-de-chaussée, Remise, total 16 247
(le 9 janvier 1849) Créances 364 417, créances douteuses 27 289, rapport à la succession 129 107
Immeubles. Commune de Strasbourg. 1. Une maison sise place du Broglie N° 4 & composée D’une maison de devant, D’un bâtiment entre les deux cours, D’un bâtiment de derrière, De bâtiments latéraux, De deux cours, Avec les aisances, appartenances et dépendances, entre les propriétés de MM Humann et Merlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’hôtel de la poste aux lettres et la propriété de M Chabert. Cet immeuble a été recueilli pat Mme Champy dans la succession de ses père et mère feus Mr Louis Balthazard Prost et dame Marie Catherine Mennet, en leur vivant demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un acte de partage reçu par Me Georges Frédéric Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 18 août 1825.
Arrondissement de St Dié. Ban de Grand Fontaine (…)
Territoire de Labroque & Schirmeck. 4. une maison avec aisances et appartenances avec jardin en dépendant situé au lieu dit Haymonrupt (…)
Finage de Vacquenoux, Territoire de Labroque (…)
Passif 15 245 francs

Les deux héritiers passent une nouvelle obligatoire au profit de Marie Louise Caroline Emilie Danel

1848 (20. 9.br), Strasbourg 10 (112), Me Zimmer n° 7322
Obligation – ont comparu 1. Mad. Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy épouse dûment assistée de et autorisée de Mr Charles Alfred Etienne Lion, capitaine au corps d’état major à Strasbourg, 2. Mr Louis Frédéric Eugène Champy, sans état, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg. Mme Lion & Mr Champy agissant en qualité se seuls et uniques héritiers de De Elisabeth Joséphine Pierrette Prost, vivante veuve de Mr Bernard Michel Champy ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par Me Zimmer soussigné le 13 septembre 1848
(devoir) à Mad. Marie Louise Caroline Emilie Danel demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Gustave Daniel Braun, vivant lieutenant colonel en retraite en cette ville, de la somme principale de 6000 francs
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 & composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours, avec les aisances, appartenances et dépendances entre les propriétés de M M Humann & Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’ancien hôtel de la poste aux lettres & la propriété de Mr Chabert. Cet immeuble appartient aux débiteurs pour leur être échu dans la succession de leur mère Mme veuve Champy ainsi qu’il résulté de l’inventaire préallégué de la succession de cette Dame, l’origine de la propriété antérieure dudit immeuble se trouve établi dans l’acte d’obligation du premier Mai dernier ci avant mentionné. Les débiteurs certifient sous les peines de droit que l’immeuble cidessus hypothéqué appartient encore en toute propriété à Mme Lion & qu’il n’est grevé d’aucunes dettes, rentes, privilèges ni hypothèques à l’exception des deux sommes de 6000 francs (…)

Louis Frédéric Eugène Champy hypothèque sa part de maison au profit de l’épicier Charles Frédéric Dangler

1849 (3.1.), Strasbourg 10 (112), Me Zimmer n° 7434
Obligation – a comparu Monsieur Louis Frédéric Eugène Champy, majeur sans état, demeurant et domicilié à Strasbourg
(devoir) à Frédéric Burghardt, mineur sans état demeurant à Strasbourg pourlequel est ci présent stipule & accepte Mr Charles Frédéric Dangler, marchand épicier demeurant en la même ville, la somme principale de 6000 francs
hypothèque. Le tiers indivis qui appartenant dans une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 & composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours avec les aisances, appartenances & dépendances, entre les propriétés de MM Humann er Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’hôtel de la poste aux lettres et la propriété de Mr Chabert. Le quart d’immeuble ci-dessus hypothéqué appartient a Mr Champy pour lui être échu dans la succession de sa mère Mme Elisabeth Joséphine Pierrette Prost vivant veuve de M Bernard Michel Champy, rentier à Strasbourg, ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé après le décès de la dite Dame par Me Zimmer soussigné le 13 septembre 1848. Les deux autres tiers du même immeuble sont échus dans la même succession à dame Marie Joséphine Elénonore Elisabeth Champy épouse de Mr Charles Alfred Etienne Lion, capitaine d’Etat major à Strasbourg suivant le même inventaire. Mr Champy certifie sous les peines de droit que cette part d’immeuble cidessus hypothéqué lui appartient encore en toute propriété & qu’elle n’est grevée d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque à l’exceptiond’une somme de 18 000 francs

Les deux enfants Champy exposent la maison aux enchères. L’acquéreuse est la fille, Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy femme de l’officier Charles Alfred Etienne Lion

1849 (16.4.), Strasbourg 10 (113), Me Zimmer n° 7787
Cahier des charges – ont comparu 1. Mme Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy, épouse dûment assistée et autorisée de M Charles Alfred Etienne Lion, capitaine au corps d’Etat major à Strasbourg, 2. M Louis Frédéric Eugène Champy, sans état & Dame Sophie Salomé Château son épouse qu’il autorise, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, Mme Lion & Mr Champy agissant ès présentes en qualité savoir Mme Lion à la fois et légataire et héritière des deux tiers de la succession de Dame Elisabeth Joséphine Pierrette Prost sa mère décédée à Strasbourg veuve de Mr Bernard Michel Champy ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé par Me Zimmer soussigné le 13 septembre dernier et du testament olographe de ladite dame veuve Champy, lequel testament a été déposé au rang des Minutes de Me Zimmer soussigné par acte reçu par lui le 17 août dernier, & Mr Champy d’héritier pour l’autre tiers de ladite Veuve Champy sa mère ainsi qu’il appert du dit inventaire. Lesquels comparans voulant parvenir à la vente par enchère d’une maison sise à Strasbourg (…)
Désignation de l’immeuble. Une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 & composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours, avec les aisances, appartenances et dépendances, entre les propriétés de MM Humann et Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’hôtel de la poste aux lettres et la propriété de M Chabert. Mise à prix 80 000 francs.
Origine de l’immeuble. Cet immeuble dépend de la succession de ladite Dame Veuve Champy et appartient pour deux tiers à Mme Lion & pour le dernier tiers à M Champy ainsi qu’il résulte de l’inventaire et du testament préallégué. Mme veuve Champy avait recueilli ce même immeuble dans la succession de ses père et mère feus M Louis Balthazard Prost & Dame Marie Catherine Mennet en leur vivant demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un acte de partage reçu par Me Georges Frédéric Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 18 août 1825. (…) Mme Marie Catherine Mennet avait recueilli ce même immeuble sauf la deuxième cour dont il sera parlé ci après dans les successions Mennet et Rondouin suivant partage dressé par ledit Me Zimmer père le 13 décembre 1807. La deuxième cour a été acquise par M Louis Balthazard Prost pendant la communauté de biens qui a existé entre lui & la Dame son épouse susnommée et a été distraite du bâtiment appelé autrefois Hotel de l’évéché et aujourd’hui Hôtel de la poste aux lettres ainsi qu’il résulte d’un acte de vente passé devant Me Lacombe notaire à Strasbourg le 6 juin 1806. Cette cour ayant été réunie au reste de la propriété, les héritiers de Mme Prost devaient une indemnité à ladite communauté, indemnité qui a été immédiatement décomptée en l’inventaire de la succession de Mme Prost dressé par ledit Me Georges Frédéric Zimmer le 4 avril 1815. A l’appui de cet établissement de la propriété il existe encore un acte de vente passé devant ledit Me Lacombe le 25 frimaire de l’an VII.
Situation hypothécaire (…)
Et aujourd’hui Mardi 24 avril 1849 – porté à la somme de 100 000 francs par Me Jean Baptiste Schmidt, principal clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg lequel agit et stipule comme mandataire de spécial de M Eugène de Wangen, propriétaire
Et aujourd’hui 24 avril 1819 Me Eugène de Wangen, propriétaire, lequel usant de la faculté d’élire command (…) a déclaré avoir enchéri pour le compte de Dame Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy épouse de M Charles Alfred Etienne Lion, capitaine d’état major demeurant et domicilié ensemble à Strasbourg

Charles Alfred Etienne Lion épouse Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy en 1845
1845 (19.5.), Strasbourg 10 (104), Me Zimmer n° 5694
Contrat de mariage – Monsieur Charles Alfred Etienne Lion, capitaine au corps royal d’état major a Strasbourg ou il demeure, né le 16 janvier 1814 du légitime mariage de feu M Jean Dieudonné comte Lion, lieutenant général, grand croix de la légion d’honneur et Mme Marie Sophie Cléophé de Kleinenberg, futur époux d’une part
Medemoiselle Marie Joséphine Eleonore Elisabeth Champy, sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg née le 14 mai 1824 du légitime mariage de M Bernard Michel Champy, ancien maître de forges demeurant à Rothau avec Mad. Elisabeth Joséphine Pierrette Prost son épouse avec laquelle il est séparé de biens, demeurant à Strasbourg, future épouse d’autre part

Les nouveaux propriétaires hypothèquent la maison au profit du parcheminier Jean Jacques Hæberlé

1849 (23.11.), Strasbourg 10 (115), Me Zimmer n° 8118
Obligation – Ont comparu Mr Charles Alfred Etienne Lion, capitaine à l’état major et Dame Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg
(devoir) à Mr Jean Jacques Haeberlé parcheminier demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 12 000 francs
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 & composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours, avec les aisances, appartenances et dépendances entre les propriétés de Mr Mr Humann & Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’ancien hôtel de la poste aux lettres & la propriété de Mr Chabert. La Dame Lion est devenue propriétaire de la totalité de cet immeuble par suite d’une adjudication passée devant Me Zimmer, soussigné, le 24 avril dernier. Les débiteurs certifient sous les peines de droit que l’immeuble cidessus hypothéqué appartient encore en toute propriété à Mme Lion & qu’il n’est grevé d’aucunes dettes, rentes, privilèges ni hypothèques à l’exception 1. d’une somme de 18 000 francs (…), 2. d’une somme de 6000 francs, 3. de la soulté que Mme Lion pourra devoir à son frère (…)

Autre hypothèque au profit de Sophie Berstecher

1850 (26.1.), Strasbourg 10 (115), Me Zimmer n° 8223
Obligation – Ont comparu Monsieur Charles Alfred Etienne Lion, Capitaine à l’état major & Dame Marie Joséphine Eléonore Elisabeth Champy
(devoir) à Demoiselle Sophie Berstecher, rentière demeurant & domiciliée à Strasbourg, la somme principale de 18 000 francs
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 4 & composée d’une maison de devant, d’un bâtiment entre les deux cours, d’un bâtiment de derrière, de bâtimens latéraux, de deux cours, avec les aisances, appartenances et dépendances, entre les propriétés de MM Humann et Marlet ci devant Laquiante, donnant par derrière en partie sur l’hôtel de la poste aux lettres et la propriété de M Chabert. La Dame Lion est devenue propriétaire de la totalité de cet immeuble par suite d’une adjudication passée devant Me Zimmer, soussigné, le 24 avril dernier. Les débiteurs certifient sous les peines de droit que l’immeuble cidessus hypothéqué appartient encore en toute propriété à Mme Lion & qu’il n’est grevé d’aucunes dettes, rentes, privilèges ni hypothèques à l’exception 1. d’une somme de 18 000 francs (…), 2. d’une somme de 6000 francs, 3. d’une somme de 12 000 francs (…)


Notices biographiques

D’après Hélène Georger-Vogt et Jean-Pierre Kientz, notices originales publiées dans De Dietrich, le tricentenaire (Saisons-d’Alsace-La Nuée Bleue, 1986) et dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne.

Jean de Dietrich (1719-1795) et (1745) Amélie Anne Dorothée Hermanni (1729-1766)

Jean Dietrich reçoit un enseignement pratique de commerce et de langues (français et italien). Il entre en 1735 dans la banque Hermanny qui a été chargée par Paris de Montmartel, garde du trésor royal et banquier de la Cour, de payer les armées pendant la guerre de Succession d’Autriche (1740-1748). Associé après son mariage à son beau père sous la raison Hermanny et Dietrich, il assure seul à partir de 1759 les services financiers des armées pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763). Jean Dietrich finance diverses constructions aux forges de Jægerthal (factorie en 1752, marteau en 1755) et instaure une nouvelle comptabilité. Il est échevin à la tribu des Drapiers, puis coopté par les Quinze en 1756 et devient consul en 1759. Paris de Montmartel demande à Louis XV de lui accorder des lettres de noblesse et de créer pour lui la charge de secrétaire interprète de l’Ordre du Mérite militaire. L’empereur François I lui confère le titre de baron du Saint-Empire en octobre 1762. Choiseul intervient auprès du Magistrat pour lui faire accorder le titre de stettmestre honoraire. Il abandonne ses fonctions de banquier pour satisfaire à la promesse qu’il a faite en entrant à la Noblesse de Basse-Alsace en 1762. Il acquiert des Linange-Dabo les seigneuries d’Oberbronn et de Niederbronn, en 1671 de l’empereur François I celle de Reichshoffen et en 1771 du marquis d’Argenson celle du Ban-de-la-Roche avec la forge de Rothau. Louis XV lui attribue en 1763 le fief d’Angeot près de Belfort. Il reçoit en 1777 le fief de Ramstein qui relève du comté de Ribeaupierre. Il devient le plus grand maître de forge de la province et fournit l’arsenal de Strasbourg. Il rachète des cisterciens de Sturzelbronn la forge de Grafenweiher qu’il transfère en 1769 à Reichshoffen (fabrication de fontes brunes), crée l’usine de Rauschenwasser entre Reichshoffen et Jægerthal (fabrication de tôles laminées). Il acquiert les forges de Mouterhouse en 1777. Louis XVI lui accorde en 1778 l’exclusivité de la marque consistant en un D entouré d’un cor de chasse. Il acquiert à Bischheim le Château d’Angleterre qu’il transforme avant de le renvendre en 1771. Salins de Montfort construit pour lui en 1783 le château de Reichshoffen. Jean de Dietrich devient comte du Ban de la Roche en 1783. Il siège parmi les nobles à l’Assemblée provinciale (1787-1789). Il est emprisonné en 1793 pour être père d’un émigré. Le Directoire du Bas-Rhin afferme ses biens placés sous séquestre, sauf la forge de Rothau.

Philippe Frédéric de Dietrich (1748-1793) et (1772) Sybille Louis Ochs (1755-1806)

Il est inscit comme Goethe en 1770 à la faculté de droit, fréquente les milieux des Lumières et de l’Aufklärung dont certains membres se retrouvent à la loge La Candeur. Sous le pseudonyme d’Omarius, il devient membre de la société secrète politique des Illuminés (Illuminaten Orden). Il traduit des ouvrages de minéralogie et de lithologie. Il est nommé en 1784 commissaire du Roi à la visite des mines, forêts et bouches à feu du Royaume. Il entre à l’Académie des Sciences en 1786 et en devient correspondant. Il est nommé en juin 1789 commissaire royal pour assister le préteur royal Gérard dont la santé déclinait. Philippe Frédéric de Dietrich est élu chancelier de l’Université protestante, maire en février 1790 de préférence à l’ancien consul Poirot, catholique et conservateur. Il met en place les institutions de la monarchie constitutionnelle. Alors que les clivages politiques s’affirment l’hiver 1791-1792, ses partisans sont mis en minorité à la Société des Amis de la Révolution par les Jacobins. Suite à la journée des Tuileries (10 août 1792), l’Assemblée décrète son arrestation. Il se réfugie à Bâle chez son beau frère puis à Winterthur. Il est déclaré émigré le 6 septembre, revient en France le 2 novembre. Il est acquitté le 7 mars 1793 des accusations portées contre lui mais à nouveau emprisonné pour figurer sur la liste des émigrés. Condamné à mort pour complot avec les ennemis de la République, il est exécuté à Paris le 29 décembre 1793.



7, place Saint-Etienne


Place Saint-Etienne n° 7 – VI 66 (Blondel), O 419 puis section 25 parcelle 38 (cadastre)

Maison zum Himmelreich (au Royaume des cieux)
Maître d’ouvrage, Georges Michel Müller, maître maçon (1753 et 1774)

Saint-Etienne 7 (mars 2015)Saint-Etienne 7 (balcon, mars 2015)
La maison construite en 1753 est celle de droite (parementée en grès)
celle construite en 1773 est à gauche (crépie)
Balcon (mars 2013)

1725 Saint-Etienne 7

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve de Michel Haan. Elle a un encorbellement de trente pieds de long qui correspondent à la longueur de la façade. Suite à des hypothèques, elle revient au protonotaire de Molsheim Jean Will (1639). Son nom de Zum Himmelreich (au Royaume des cieux) apparaît pour la dernière fois dans les actes en 1639.
La maison a une entrée vers la place Saint-Etienne et une autre dans la rue du Ciel. Le remueur de grains Jean Georges Merckel acquiert en 1692 le jardin qui se trouve entre sa propriété et l’entrée de la rue du Ciel. Jean Wittmann qui exploite l’auberge à l’Oison d’or, située en face à l’angle de la rue des Pucelles, se réserve le jardin quand il revend la maison en 1706 au fabricant de compas Christophe Pesch. Huissier auprès du Directoire de la noblesse, le propriétaire suivant, Jean Martin Wiessner loue en 1730 une partie de la maison à l’huilier Raoul Lobstein qui est autorisé à y établir son huilerie. Sur le plan-relief de 1725, les deux maisons qui forment le bâtiment actuel sont les deux de droite qui donnent sur la place. Le jardin au nord (sur la droite) n’est pas encore bâti. Il y a un bâtiment latéral de chaque côté de la cour, celui au nord étant plus étroit que celui au sud (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt).
Après qu’elle a appartenu au noble Jean Régnard de Dettlingen (1731-1742) qui fait agrandir les fenêtres de l’encorbellement, le maître maçon Georges Michel Müller l’acquiert en 1742. Il fait construire le bâtiment actuel en 1753. Il est alors autorisé à poser un balcon à condition de supprimer l’ancien encorbellement. Le propriétaire de la maison à l’entrée de la rue des Pucelles prétend que Georges Michel Müller aurait anticipé sur le communal, ce qui est infirmé par les experts nommés à cet effet. Le maître maçon construit pour son propre compte un bâtiment à deux étages séparés par des bandeaux et à balcon pourvu d’une ferronnerie. Les baies moulurées sont en anse de panier au rez-de-chaussée, en arc segmentaire aux étages. Elles comportent deux séries de quatre mascarons, les Quatre moments de la journée et les Allégories des arts (voir Les Mascarons de Strasbourg de Brigitte Parent). Georges Michel Müller fait des travaux dans sa maison en 1759. Il achète en 1773 la maison voisine qu’il réunit à la sienne en la reconstruisant de manière à ce qu’elle soit symétrique à l’ancienne, la principale différence étant que le parement de grès est remplacé par un crépi. Il rend en décembre 1774 aux préposés aux feux un rapport sur les transformations qu’il a faites.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 77 (Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée et deux étages bons en maçonnerie et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur la place se trouve à gauche du repère (s) : d’abord l’ancienne maison (à parement de grès) plus la maison plus récente. On constate ici une des limites du dessin puisqu’il manque une travée à la première maison (trois fenêtres représentées au lieu de quatre). La différence de toiture se retrouve aujourd’hui, deux niveaux de greniers pour l’une, un niveau de greniers pour l’autre maison. La façade vers la rue du Ciel est la première maison après le repère (o), elle comprend une porte puis deux fenêtres (aujourd’hui soupiraux) au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des deux étages, un étage mansardé et un niveau de greniers. La cour (Z) sépare les deux bâtiments, (3-4) est l’arrière du bâtiment place Saint-Etienne, (1-2) celui du bâtiment rue du Ciel, (2-3) est le bâtiment du côté nord de la cour, (4-1) les murs de la propriété voisine au sud.

7 Cour ZCiel 4 (avril 2015)
Cour Z – Façade rue du Ciel

La maison revient au gendre de Georges Michel Müller, le docteur en médecine Georges Adolphe Ostertag. Les propriétaires suivants sont un professeur puis inspecteur d’académie, un agent d’assurances puis (1891-1926) Oscar Gerval, directeur de l’hôpital civil, qui fait remplacer en 1891 les huit fenêtres des mansardes par de plus grandes. La porte à l’extrémité gauche est transformée un temps en fenêtre (1899-1906). Oscar Gerval fait construire en 1900 une galerie vitrée pour relier le premier et le deuxième étage des bâtiments avant et arrière. Le relieur Ernest Valenta s’installe en 1926 au rez-de-chaussée qu’il transforme en faisant abattre le mur central. Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien du 11 août 1944.

Plan 1900 (954 W 90)Elévation 1900 (954 W 90)
Plan des bâtiments et élévation du bâtiment nord (1900, construction de la galerie, dossier de la Police du Bâtiment)

mars 2015, octobre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Michel Haan
1639* adj Georges Will, notaire à Molsheim – catholiques
1650* h Jean Will, notaire à Molsheim, et Brigitte – catholiques
1670* h Jean Michel Oberlin, secrétaire municipal de Benfeld, et (1650) Marie Will – catholiques (copropriétaire pour un tiers)
1682 v Jean Georges Merckel, remueur de grains, et (1671) Anne Dorothée Acker – luthériens
1706 v Jean Wittmann, aubergiste à l’Oison d’or, et (1682) Anne Catherine Gleich puis (1696) Marie Ursule Wolffender, veuve de Jean Jacques Feigler, aubergiste à l’Oison d’or – luthériens
1706 v Christophe Pesch, fabricant de compas, et Esther Couppé – réformés
1708 v Jean Martin Weissner, aubergiste puis huissier au Directoire de la Noblesse, et (1694) Marie Françoise Hügel – catholiques
1731 adj Jean Sébastien Gambs, consul, et (1683) Susanne Richshoffer veuve de Jean Jacques Brackenhoffer – luthériens
1731 v Jean Régnard de Dettlingen, noble, et (1719) Jeanne Dorothée d’Oberkirch puis (1737) Philippine Eléonore de Glaubitz – luthériens
1742 v Georges Michel Müller, maître maçon, et (1737) Marie Françoise Schissler, puis (1754) Marie Catherine Meltzheim – catholiques
1790 h Georges Adolphe Ostertag, docteur en médecine, et (1767) Marie Salomé Müller – catholiques
1806 h Charles Six, ingénieur des Ponts et Chaussées, veuf de Joséphine Kentzinger, et (1796) Marie Salomée Ostertag
1825 v Jean Baptiste Antoine Martner, receveur de l’enregistrement et des domaines
1832 v Pierre Hullin, professeur puis inspecteur d’Académie, et (1796) Susanne Elisabethe Brühlen
Pierre Hervé, professeur, et (1819) Elisabeth Hullin, seuls propriétaires à partir de 1851
1853 v Théodore Alexandre Klose, négociant puis agent d’assurances, et (1836) Caroline Sophie Mathilde Sengenwald
1892* v Oscar Gerval, directeur économe des hospices civils, et (1865) Emilie Caroline Roth puis (1874) Victorine Emilie Siegfried
1927* Henri Braun
1932* Ernest Valenta, relieur

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 000 livres en 1742, 1 000 livres en 1752, 1 500 livres en 1778

(1765, Liste Blondel) VI 66, au Sr Müller
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Müller, 8 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 419, Hervé, Pierre, professeur place St Etienne 7 – maison, sol – 2,85 are

Locations

1619, Conrad Schlessinger
1730, Raoul Lobstein, huilier
1760, Jean Chrétien Drechsler, avocat au Conseil souverain d’Alsace
1809, Jean Pierre Kurtz, facteur de la poste aux lettres, et (1799) Marguerite Dorothée Glock
1845, André Jacques Hamelin, industriel, et (1828) Louise Jeannette Pauline Franck

Livres des communaux

La veuve du receveur Michel Haan règle 3 sols 8 deniers pour sa maison place Saint-Elisabeth face à la Vierge, à savoir un encorbellement (30 pieds de long, saillie de deux pieds un pouce), deux marches (3 pieds ½ de long, 3 pieds ½ de saillie)

(Sanct Stephans Plan)
Michael Hanen des Schaffners Wittib hatt daselbsten beÿ der Jungfrawen Vor Irem Hauß, Oben ein Vsstoß 30 schu lang, Vnd zween schu i Zoll herauß, Mehr zwo Staffeln 3 ½ schu lang und 3 ½ schu breÿt herauß, Soll, Bessert für das Niessen iii ß viii d

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1732 – Préposés aux affaires foncières (VII 1395)
Le charpentier Michel Braun est autorisé, au nom de Chrétien Régnard de Dettlingen, à agrandir les fenêtres qui se trouvent sur l’encorbellement

(f° 39) Dienstags den 29. Aprilis 1732. Jr. Christian Reinh: von Dettling – Meister Michel Braun der Zimmermann erscheinet im Nahmen Jr Christian Reinhard Von Dettling Mgh. umb erlaubnus bittend in dem Überhang seines Ohnlängst erkaufften Haußes auf St. Stephans plan, Größere fenster Zu machen. Erkannt, Willfahrt.

1753 – Préposés aux affaires foncières (VII 1405)
Georges Michel Müller est autorisé à mettre un balcon à la maison qu’il est en train de construire à condition de supprimer l’ancien encorbellement

(f° 101) Georg Michael Müller – H. Georg Michael Müller der Maurermeister bittet um erlaubnus, einen 13. schuhe Lang und 3. schuhe breiten Balcon an sein auß am Stephansplan, so er neü bauet, Zumachen, worgegen er den daran befindlichen Überhang Hinweg zuthun erbietig. Erkannt, auf dieße Condition Willfahrt

La voisine au nord (à l’entrée de la rue des Pucelles) se plaint que Georges Michel Müller a anticipé sur le communal en reconstruisant sa maison, ce qui lui porte préjudice en lui cachant le jour et la vue, et qu’il a pratiqué des ouvertures vers sa propriété. Georges Michel Müller répond qu’il a construit sur les anciennes fondations et qu’il y avait déjà des fenêtres, quoique plus petites, du côté de sa voisine. Le conseil nomme des experts qui concluent, dans un rapport joint, qu’ils n’ont pas trouvé d’indice que Georges Michel Müller aurait anticipé sur le communal.

(f° 128-v) Georg Michael Müller, Mad. Lousteau – An Hn Georg Michael Müller des Maurers neu bauenden Hauß am Stephansplan, Zu anfang der Jungfrauengaß, wieder welchen Mad. Lousteau Klaget, daß er an dem Eck der Jungfrauengaß auf das allmend Vorgefahren und jhrem darneben Liegenden Hauß, Vieles Liecht und prospect genommen, auch in den giebel gegen jhrem auß zweÿ fenster gemacht, wordurch Man alles in jhrem Hauß sehen Könne. Müller behaubtet, er wäre beÿ seiner alten gerechtigkeit geblieben, und im geringsten nicht darüber gegangen. Hätte auch Zuvor schon fenster wiewohl etwas Kleinere in dem giebel gehabt, worzu er genugsam berechtiget zu seÿn Vermeinet, weilen es seine eigene Maur ist. Worauf beÿden Theilen Zugesprochen worden, sich gütlich miteinander Zuvergleichen
(f° 132) Mad. de Lousteau Ca. Georg Michael Müller – Herr Lict. Jacob Michels advocat und procurator beÿ E. E. Kleinen Rath, mandatario noe. Mad. de Lousteau, Mons. de Lousteau Brigadier des armées du Roy Eheliebsten Klägerin Ca. Georg Michael Müller den Maurermeister beklagten, bittet um nochmahligen augenschein an des beklagten neubauenden Hauß am Stephansplan beÿ der Jungfrauen gaß, und auffgrabung deßen fundamenten, um durch besichtigung der alten fundamenten erweißlich Zumachen, daß beklagter zum schaden und nachtheil jhr der Klägerin daran stoßenden Haußes an besagter Jungfrauen gaß, über seine alte fundamenten und Gerechtigkeit auf das allmend Vorgefahren und jhrem Hauß, Vieles Liecht und prospect genommen, Welches Sie auch durch Zeügen Zuerweißen erbietig. Beklagter Consentiret in den begehrten augenschein, behaubtet hingegen, daß er im geringsten nicht auf das allmendt anticipiret, noch über seine alte fundamenten und gerechtigkeit Vorgefahren, wie die noch stehende Alte Mauren und bögen in dem Keller an welchen nichts geändert worden, genugsam bezeügen werden und er ebenfalls wo es nöthig, durch zeügen beweißen will. Erkannt, solle der Augenschein eingenommen und in gegenwart deren sowohl Von seithen der Statt, als des Partheÿen ernennenden Experten, auf die fundamenten gegraben, allenfalls auch beÿder Partheÿen producirende Zeügen abgehört werden, und auf der Experten abstattende relation und der Zeügen außsag, ergehen was rechtens.
– Den 14. Septembris 1753 (f° 133) Mad. de Lousteau Ca. Georg Michael Müller – Zufolg Erkanntnus Vom 11.t huius ernennte Herr Lict. Jacob Michels mandatario noe. Mad. de Lousteau Zu jhrem Experten, Johann Christoph Schneider den Maurermeister und Georg Michael Müller, Zacharias Maÿ den Maurermeister, denen H. Samuel Werner der Werckmeister der Statt Maurhoffs im Nahmen der Statt Zugegeben worden, welche auf beschehene Citation allhier erschienen und Nachdeme jhnen der bescheid Vom 11.t huius Vorgeleßen worden, in der Partheÿen gegenwart, und Zwar noe Mad. de Lousteau, Hn. Jean Baptiste Henry jhres schaffners den Eÿd abgelegt, daß Sie treülich und Ohnpartheÿisch, Keinen theil zu Lieb noch zu Leÿd, die jhnen auffgetragene besichtigung Vornehmen, und jhre relation auch treülich abstatten sollen.
(f° 133-v) Mad. de Lousteau Ca. Georg Michael Müller – Mad. de Lousteau und Georg Michael Müller Experten lieffern wegen eingenommenen Augenscheins an Müllers Hauß am Stephansplan, jhre schrifftiche relation ein, welche abgeleßen und denen Partheÿen zu Communiciren, Erkannt worden.
(feuille jointe) Dem nach auff befehl derer hoch und Wohl verordneten Herrn den Oberbauherren, haben wier unterschriebene Experten nach abgelegten jurament uns den 14.ten Septembris 1753 Auff den St. Stephans plan verfüget um das Neue gebäu zu Examiniren, welches herr Müller der Maurer Meister, alda auff gebauen, in Maßen Madame lusdos, klagent vor gebracht das herr Müller mit seinem Neuen gebäu, zu weidt auff den allment gebauen habe, da durch Madame lusdos der prospect seÿe benommen worden, da wier nun das locale Examiniret, haben wier an dem Eck von des herrn Müllers gebäude welches auff die jungfrauen gaß stoßet, hinunder gegraben bis wir den fuß des fundamentes da sich dan dasselbe befunden auff 10 schu 9 zoll tieff, und 2 schu 9 zoll dick, ferner haben wier uns in den keller verfügt und die beÿden gewölber Examiniret, welche ihr haupt gegen der vörderer facade Maur machen, und nach der abbrechung des alten gebäutes stehen geblieben da dan annoch sicht baar etliche gewölb stein, welche von dem alten gewölb um 3 zoll mit in die kellermaur verbunden seÿn, wie in gleichem sich auch befindet ein alter Mauer stein in der Kellerscheidt maur, welcher ebenfals in das neue fundament beÿ 5 zoll hin ein verbunden ist, nach dießen haben wier die Maur dicke von der Rede chossé gemeßen, welche sich befunden auff 2 schu 1 zoll im grundt die ver zierrung oder Zocclen aber hatten einen vorsprung von 2 zoll, wan nun dieß obbemeldte Maur dicke von 2 schu 1 zoll und der vorsprung von 3 zoll zusammen gerechnet werden, Welches zusammen macht 2 schu 7 zoll, und von dem alten oberwenden stein, welcher um 5 Zoll in dem Neuen fundament mit verbunden ist hinaus gemeßen wirdt, so kombt die obbemeldte Dicke des Neuen fundaments der 2 schu 9 zoll wieder herauß, woraus zu sehen das herr Müller den absatz von 5 zoll gegen sich genommen hatt weillen wier beÿ auff grabung beÿ der seÿten ausser halb der facade maur, keinen absatz gefunden haben derro wegen wier nach über Legung vor hero gehenden umständten nicht sehen können, wie und auff was vor art herr Müller von dem allmendt hätte andicibiren können, in ansehung wier das vor her gehende alte fundament nie mahlen die dicke des selben gesehen haben, noch viel weniger beÿ ausgrabung einige merck mahlen finden können welche uns mehrere er Leiderung hätte geben können, und das dießes unßere wahre Meinung seÿe, haben wier gegen wärdiche Proceverbal eigen händig unterschrieben so geschegen straßburg den 15.ten Septembris 1753, [unterzeichnet] Johann Zacharias Meÿe, Joh: Christoph Schneuder, Werner Werckmeister

1774 – Préposés aux affaires foncières (VII 1416)
Georges Michel Müller est autorisé à repeindre sa maison place Saint-Etienne

(f° 58) Dienstags den 17. Maji 1774. H. Rathh. Joh. Michael Müller, maurer – H. Rathh. Müller, der Maurer bittet ihme zu erlauben seine behausung au quartier St Nicolas abzubrechen und auf dem alten fundament wieder neu aufzubauen. Erkannt, Bedacht, Seÿe anvorderistens durch H. Bau Inspectorem einen Plan über das dasige Allignement zu verfertigen.
Idem bittet Ihme zu erlauben seine zweÿ auf dem Stephans Plan gelegene häuser anzustreichen. Erkannt, Willfahrt.

Protocole des Quinze

1759, Protocole des Quinze (2 R 171)
Les Quinze autorisent Georges Michel Müller à employer douze compagnons en sus du nombre ordinaire (soit six) pour les travaux à faire dans sa propre maison et dans celle de l’aubergiste Marchand

(p. 169) Sambstags den 7. Aprilis) Ctra Maurer – Fuchs nôe. H Georg Michael Müller des b. und maurers allhier Ctra E. E. handwercks der maurer und Steinhauer Hn obermeister pplis. hat zu erbauung seiner Eigenen behaußung als auch für die M Marchand dem aubergisten zwölff gesellen über die ordinari Zahl nöthig, bitt dahero ihme derßelbe in gnaden Zu erlauben. Past. dießer hat wieder gegenwärtiges begehren nichts einzuwenden, sondern setzet solches zu mghh. Erkandt willfahrt so lang dieße zweÿ gebäu wären.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Georges Michel Müller rapporte lui-même aux préposés les changements qu’il fait dans sa maison place Saint-Etienne. Il met un fourneau dans le poêle du rez-de-chaussée vers la place, un âtre dans la cuisine à côté, des cheminées à la française dans deux chambres au premier et deux au deuxième étage, tous les toyaux étant à distance des pièces en bois

Georg Michel Müller. 338
(p. 338) Donnerstags den 22.ten Decembris 1774. – H. Rathh. Georg Michael Müller der Maurer meister will in seiner auf dem Stephansplan gelegenen behausung au rez de chaussée rechter hand am eingang gegen dem platz eine Stube mit einem ofen machen, daneben eine Kuche mit Herd und Camin schoß, das ofen rohr in den Caminschoß hinein geführt, das Camin rohr theils am steinern gäbel, theils ane der feur maur hinauf, vom allem holtz entfernt.
ferner in den ersten und Zweÿten stock jedes mahl Zweÿ Cammern gegen dem platz mit frantzösischen Caminern auf gewölbern wohl versehen setzen die rohr am steinern gäbel hinauf, von allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt. Mr Müller selbst.

Description de la maison

  • 1697 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière, des galeries latérales, une petite cour, un bûcher et une écurie

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 4° arrondissement ou Canton est – Place St. Etienne

nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
Six
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 151 case 3

Hervé, Pierre, profeseur et Hullin, Pierre, place St Etienne
Klose, Théodore Alexandre, place St Etienne N° 7 (subst. pr. 1854)

O 419, maison, sol, place St Etienne 7
Contenance : 2,85
Revenu total : 397,48 (396 et 1,48)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 53 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 110 case 1

Klose, Théodore Alexandre
1887/88 Klose Theodor Alexander Wwe Caroline Sophie geb. Sengenwald
1892/93 Gerval Oskar, Direktor des Bürgerspitals

O 419, maison, sol,
Contenance : 2,85
Revenu total : 397,48 (396 et 1,48)
Folio de provenance : (151)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 53
fenêtres du 3° et au-dessus : 18

Cadastre allemand, registre 30 p. 328 case 7

Parcelle, section 25, n° 38 – autrefois O 419
Canton : Himmelreichgässchen und Stephansplan Hs. N° 4 u. 7 – Place St Etienne
(zu St Stephans Plan 5)
Désignation : Hf Whs u. Whs e. T. – sol, maison (partie)
e. n. a. T. (Skizze N 2, Ab. Erdgeschoss, Skizze)
Contenance : 2,81 – 1,65
Revenu : 3100 – 3400
Remarques : 1923 ab. S 335 F. 8, 3
Skizze 50

(Propriétaire), compte 442
Gerval Oskar
1927 Braun Henri et son épouse née Levy
1932 Valenta Ernest relieur et son épouse
(4119)

(Partie indivise)

(Propriétaire), compte 1300
Weber Theodor Christian u. Miteigenth.
1925 Rentz Max rentier veuve née Weber et cohéritiers
1926 Weber Louise Elise pour 19/126 et copropriétaires
1929 Weber Louise Elise pour 19/504 et copropriétaires
1940 Weber Henri Edouard ingenieur
(4217)

(Propriétaire), compte 1239
Troesch Karl
(4074)

Cadastre allemand, registre 30 p. 385 case 4

Parcelle, section 25, n° 108/38 – autrefois
Canton : Rue du Ciel N° 4 – Himmelreichgässchen
Désignation : sol, maison
Contenance : 1,16
Revenu :
Remarques : 1923 Zug. S. 328 F. 7

(Propriétaire), compte 442

Cadastre allemand, registre 30 p. 385 case 6

Parcelle, section 25, n° 38/1009 – autrefois
Canton : Place Saint Etienne 7
Désignation : maison (partie), croq. 50
Contenance : voir tab. 442
Revenu :
Remarques : 1923 Zug. S. 328 F. 7

(Propriétaire), compte 1300

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 570
Maison Muller : façade et toiture (Inv. MH, 24 octobre 1929)

En 1753, le maître maçon Georges Michel Muller dont le nom est lié à plusieurs constructions de l’époque établit ici sa propre demeure.
En dépit de sa datation, la façade sur la place, entièrement parementée de grès rose, reste dans les limites d’un style Régence peu perméable aux débordements de la rocaille. Des bandeaux séparent les trois étages aux baies très moulurées, celles du rez-de-chaussée dont le portail (à droite) en anse de panier, les autres en arc segmentaire. Des mascarons à visages féminins interrompent les linteaux des fenêtres des quatre travées. A l’étage noble, ils symbolisent les Arts, architecture, musique, peinture.
Dans le balcon en ferronnerie desservant les travées médianes de l’étage noble, les incurvations de la rocaille s’insinuent mais avec beaucoup de retenue.
A une époque plus récente, on a reproduit cette élévation à gauche, symétriquement par rapport à l’axe central du chaînage. La partition est en tout point analogue de même que l’iconographie. Seule différence notable, le crépi du mur remplace la pierre de taille.

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (194) Rue Place St Etienne
(maison n°) 7

Prop. Ostertag, Adolphe, medecin – Maçons

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 194 Place St Etienne (p 285)
(maison n°) 7

Pro. Ostertag, Adolphe, Medecin – Maçons

Registres de population

(1795) 7° section, Place Etienne N° 7 (registre 600 MW 7) – légende

M. Salomé Ostertag, 49, Veuve, Strasb.
M. Louise Ostertag, 21, fille, id.
M. Françoise Ostertag, 17, fille, id.
Jos: Pascal Ostertag, 13, fils, id.
Charlotte Viron, 22, Servante, Belfort, 1782
Madeleine Rusin, 60, Servante, Gresswiller, 1766

Registres de population

(1798) 4° Arrondissement, VII° Section, Place Etienne N° 7 (registre 600 MW 19)

Ostertag, Salomé, veuve Rentiere née Müller, 50, Strasbourg
Ostertag, Louise, fille, 24, Strasbourg
Ostertag, Françoise, fille, 19, Strasbourg
Ostertag, Pascal, fils, 19, Strasbourg
Ostertag, Alexandre, fils, 12, Strasbourg
Matt, Marguerite, Cuisiniere, 60, Litzelhause
Gellinger Mrie. Anne, Servante, 21*, Molsheim – dep. 3 mois
(7)
Gerbet, Louis, Chef de bataillon, Paris – E. le 29 plus. 7
Goujac*, sapeur, Paris – id.
Gauthier, Domestique, St Claude – id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Stephansplan (S. 176)

(Haus Nr) 7.
Gassert, Pförtnerin. 0
Gummiwaren-Niederlage v. Peter, Frankfurt a. M. 0
Kremer, Geschäftsführer. 0
Gerval, Hosp.-Dir. a. D. E 01
von Bodungen, Forstmeisters-Wwe. 2
v. Bodungen, Hofdame. 2
Bauer, Rentnerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 90) 1887-1993

Oscar Gerval, directeur de l’hôpital civil et propriétaire de la maison, fait remplacer en 1891 les huit fenêtres des mansardes par de plus grandes. L’intérieur du bâtiment est rénové par la même occasion. Il fait transformer en 1899 la porte à l’extrémité gauche par une fenêtre puis fait remettre la porte en place en 1906. Après un premier refus, Oscar Gerval est autorisé à installer en 1900 une petite galerie vitrée entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière au premier et au deuxième étage, ce qui évite de traverser le couloir pour se rendre à la cuisine et aux cabinets d’aisance. Le relieur Ernest Valenta s’installe au rez-de-chaussée en 1926. Il transforme le rez-de-chaussée en faisant abattre le mur central. Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Successeur d’Ernest Valenta, Claude Lichti occupe les mêmes locaux en 1979.

Sommaire
  • 1887 – Le Police du Bâtiment notifie la veuve Klose, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade. On lui accorde verbalement un an de délai – La veuve Louis Greiner (20 rue du Jeu-des-Enfants) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation de réparer le crépi et de peindre la façade des maisons 7, place Saint-Etienne et 4, rue du Ciel bien que celle rue du Ciel soit en avant de l’alignement légal – Travaux terminés, juin 1888
  • 1891 – L’entrepreneur Schoop et Mayer demande au nom du propriétaire Gerval, directeur de l’hôpital, l’autorisation de remplacer les fenêtres des mansardes par de plus grandes et de remplacer les tuiles par des ardoises – Autorisation – La Police du Bâtiment note que les travaux s’étendent à la cheminée et aux cabinets d’aisance au deuxième étage de la maison arrière – Les huit fenêtres des mansardes sont terminées, les peintres et les tapissiers travaillent à l’intérieur de la maison (septembre 1891). Toutes les réparations sont terminées, les deuxième et troisième étages sont occupés mais pas le premier (novembre 1891) – Dessin sur calque (ancienne et nouvelle fenêtre), profil – Quittance pour l’agrandissement des fenêtres, un raccord aux canalisations
  • 1891 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Gerval l’autorisation de faire une prise pour environ 40 becs – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1892.
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de se conformer au nouveau règlement en modifiant les deux soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique au 4, rue du Ciel – Travaux terminés, décembre 1896
    Idem pour six volets au bâtiment 7, place Saint-Etienne. Le propriétaire objecte qu’on ne peut ouvrir les volets que de l’extérieur puisqu’ils sont tenus ouverts par une barre. La Police du Bâtiment rejette l’objection. Le dossier est classé en 1898.
  • 1899 – O. Gerval, domicilié 3, place de l’Hôpital, demande l’autorisation de transformer la porte A en fenêtre B – Autorisation – Travaux terminés, août 1899 – Dessin
  • 1900 – Le propriétaire demande l’autorisation d’installer une galerie vitrée entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière aux premier et deuxième étage, ce qui éviterait de traverser le couloir pour se rendre à la cuisine et aux cabinets d’aisance. La Police du Bâtiment refuse parce que la cour deviendrait plus étroite. Elle accepte après un entretien avec le propriétaire – Autorisation – Travaux terminés, septembre – Plan et dessins
  • 1900 – Le maître maçon Jacques Waffenschmidt (29, rue du Marais Vert) demande l’autorisation de réparer le crépi des maisons 7 et 13, place Saint-Etienne – Travaux terminés, octobre 1900
  • 1902 – Rapport d’un agent de police. Le cordonnier Conrad a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Autorisation
  • 1906 – O. Gerval demande l’autorisation de transformer la fenêtre A en porte – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1906 – Dessin estampillé par l’entrepreneur Mayer, successeur de Schoop et Mayer (transformation inverse de celle de 1899, il n’y a pas de soupirail au-dessous de la fenêtre à transformer)
  • 1910 – L’entrepreneur Sigel Frères (26, rue des Juifs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, mai
  • 1905 – Note de la Police du Bâtiment. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1915 – Commission des logements militaires, rien à signaler. Propriétaire, Gerval, domicilié sur place)
  • 1926 – La Manufacture de reliures modernes, Ernest Valenta (propriétaires, E. Valenta et L. Bader) demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée – Travaux terminés, avril 1926 – Le mur de séparation au milieu de la façade (entre les deux anciennes maisons) est remplacé par des fers scellés dans la maçonnerie
  • 1941 – La Police du Bâtiment demande à E. Valenta de supprimer une enseigne sur verre
    1941 – E. Valenta se plaint que le crépi de la maison Halter voisine tombe dans la gouttière et dans la cour. Note de 1943, les ravalements sont désormais interdits
  • 1945 – Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Certificat de sinistré pour un colis au bénéfice de Berthe Klose
  • 1946 – Ernest Valenta demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées – Dessin de la façade, maquette des lettres – Accord de l’inspecteur des Beaux-Arts – Travaux terminés, octobre
  • 1968 – La Police du Bâtiment demande à Ernest Valenta de faire ravaler les façades 7, place Saint-Etienne et 4, rue du Ciel – Lettre de H. E. Weber Kiener qui suggère de réparer les façades sur cour – Gérant de l’immeuble, le conseiller judiciaire André Gnirs informe en mai 1969 que Mme Bastian, propriétaire, a commandé les travaux – Mmes Valenta et Bastian sont autorisées à poser des échafaudages sur la voie publique – La Police du Bâtiment constate en juillet 1969 que la façade rue du Ciel a été ravalée mais pas celle place Saint-Etienne – André Gnirs répond en octobre 1970 que le ravalement n’est pas possible tant que l’architecte des bâtiments de France n’a pas répondu aux différents courriers. L’entrepreneur F. Stammler (5, rue du Cerf) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, juillet 1971
  • 1979 – Claude Lichti (Reliures Valenta) demande l’appui de la Police du Bâtiment pour pouvoir faire des travaux dans les locaux dont il est locataire. Courriers joints, lettres au gérant concernant un mur humide et un plafond fissuré – L’inspecteur municipal de la salubrité se rend sur place et rédige un rapport dans lequel il suggère au locataire de prendre contact avec son assureur et éventuellement avec un expert. Les services municipaux estiment qu’il ne leur appartient pas d’intervenir
  • 1988 – La Police du Bâtiment constate que le magasin Farfouilles a posé une enseigne sans autorisation. L’enseigne est retirée
  • 1993 – L’administrateur de biens Lambs demande des formulaires pour obtenir une subvention lors du remplacement des volets 7, place Saint-Etienne. La Police du Bâtiment répond que seuls les ravalements peuvent faire l’objet de subventions.

Relevé d’actes

Loup Haan (Wolffgang Haan) hypothèque au profit du boulanger Conrad Mohr le quart qui lui revient dans la maison sise place Saint-Etienne face à l’auberge à la Vierge. En marge, quittance remise par les héritiers Mollinger en 1664 aux héritiers de Jean Will, protonotaire de Molsheim

1608 (xxiiij.ten Martÿ), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 151
(Inchoatum in Proth. fol: 131.) Erschienen h. Wolff haan burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vnnd Inn gegenwertig kheit des Ehrenhafft. Cunradt Mohren des Beck. burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen, das sie demselbig. schuldig sige 100 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Einen Vierdtentheil, Ime dem Bekhenner für vngetheilt gebürend Vonn vnd Ane Hauß, hoffestatt, höfflin vnd hind.hauß mit Allen Ihren gebeuen & geleg. Inn d. Statt Straßburg, vff Sant Steffans Plan, geg. der herberg Zur Jungfr. über einsit neb. Steffan Vessur des goldtschmÿdts erb. vnd Ad.sit neb, Annen Osterin wÿland Andreß Brand. selig. witwe, hind. Inn das himmel gäßlin stoßend, Dauon gnd xj ß d bod. Zinß dem werck vnser Fr Münster Alhie, Sunst ledig vnd eÿg, daran die übrige dreÿ Vierdte theil sein des Bekhenners geschwüsterd. für vngetheilt zugestendig
[in margine :] vff 26. Martÿ 1614. hatt h. hannß Ansorg Als vogt h. Cunradt Breüning selig. Khind. als possessoris des vndpfandts dem herin gemelt. Cunrad Mohren als gloubig. vnd anteriorum seiner hauptsumm halben (…)
[in margine :] Erschienen h. Johann Adam Goll U.I.Dd. alß weÿl. H. Doctorandi Ernst Friderich Mollingers seel. mitler Ehe Kind. Vogt, ferners h. Johann Ursinus U.I. Ddus alß Ehevogt Dorotheæ Mollingerin, Mehr hr. Ernst Friderich Molling. für sich selbsten Und dann H. Johann Marcellus Schenck Schaffner Zu Allenheilig. alß Mollingerisch letzter Ehe Kinder Vogt haben in gegensein H Erasmi Knörrers im nahmen weÿl. H Johann Willen geweßenen Proto Notarÿ Zu Molßheim seel. Erben (nachtrag), Acht. 11. aug. a° 1664.

Wolffgang Haan loue en son nom et en celui de ses frères et sœurs une partie de la maison à Conrad Schlessinger

1619 (ut spâ [ij. Augusti]), Chancellerie, vol. 436 f° 417-v
(Inchoat. in Prot. fol. 304.) Erschienen herr Cunradt Schlessinger burger Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Wolffgang haanen burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen,
das er Ihme d vonn & dreÿ Jahrlang nach einander volgend so vff Michaelis Jetz nechstkünfftig Angehen sollen vnd niht fürbaß Inn sein Wolffgang haanen vnd seiner geschwüsterigen behaußung Inn der St. Straßburg vffm Sanct Steffans plan gelegen nachgeschriebene vnderschiedliche gemach entlehnet hetten für vnd vmb einen Jährlich. Zinß benantlich 14 pfund pfenning Straßburger (…)
Vnd seind diß die entlehnte gemachen dauon oben meldung bescheht, Nemblich, der underste frucht Kasten,
Item die Kammer vff demselbigen Kasten,
Item der Oberste gang soll gemein sein, dem verlÿher vnd entlehner Zu vffhenckung vnd truckung Ihres gethüchs
Item die große Kammer vnder gemeltem frucht Kasten
Item vff dem mitler boden die stub, stub Kammer vnd Kuchen darneben sampt dem hauß öhr, dadurch dem Verleÿher vnd den seinigen der notturfftige durchgang Zu seinen gemachen nicht solte verspert noch benommen werden, Wie Auch dem entlehner die hinderste thun*,
Item Im hoff ein geraaumen platz Zum holtz ein Zulegen,
Item die Badtstub hatt er Auch neben dem Verlÿher nach gelegenheit ein zu hitzen und Zu gebrauchen,
Item den Kleinen Keller im vordern stock dar zu er seinen eingang unden Im hauß under d. stehen haben solle,
so dann den pferdt stall Im hindern stock, darinn aber de Verlieher Ihme den mittlern od. vordern standt zu einem pferdt für die seinigen Jederzeit auß druckenlichen will vorbehalten haben.

Wolffgang Haan hypothèque la maison au profit de Georges Will, ancien notaire, au nom duquel son fils Jean Will

1623 (ut spâ [xxiiij. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 449 f° 72
(Inchoat. in Prot. fol. 76.) Erschienen h wolffgang haan burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Johann Will sohn geg. Im nammen seines vatters herrn Geörg Willen Alt collateral Notarÿ Zu Molßh. – schuldig seÿen ij. C. Lxxv lb gelts
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß mit All. Ihr geb. & glg. Inn d. St. St. vff Sant Steffens plan, einseit neben Linhard Reindaler, and. seit ein Speich. hind. vff d. himmel gessell stoßend, dauon gnd xvj. ß d Bod. dem werck vnßer Fr Mnstr.

Wolffgang Haan hypothèque la maison au profit de Blaise Eggen. En marge, quittance remise en 1639 au notaire Jean Will, à son frère Barthelémy et à sa sœur Anne Marie, propriétaires de l’immeuble hypothéqué.

1623 (ut spâ [xxij. Septembris]), Chancellerie, vol. 450 f° 753
(Inchoat. in Prot. fol. 394.) Erschienen Wolffgang Haan burger Zue Straßburg
herrn Blasio Eggen burgern Zue Straßburg – schuldig seÿe j. C. lb gelühen gelts
zu vnderpfand verlegt Seinen gebürenden theill Ane Ein vordern Vnd hinderhauß mit Ihren hoffstetten, vndt höfflin, Auch Allen Andern Ihren gebeüwen gelegen Inn d. St: St: vff Sanct Steffens plan, eins.Zu nebent Joachim Rüderer, And. s. N: N: dem Strehlmacher, hinden vff das hennengeßlin, dauon gend xj ß bodenzinß dem Werckh Vnder Frawen Münster Mehr ist sie Verhafftet vmb ij. C. L. lb Jörg Willen Zu Molßheim
[in margine :] Erschienen herr Johann Will Notarius vndt Innwohner Zu Molßh. für sich und innamen seiner beeden geschwisterden Bartholomei vnd Annæ Mariæ Willin alß ietzige Inhabere hieneben gemelten vnd.pfandts ane j. vnd 2. theil J. Carol Eggen statt ghts procurator daß H. Creditoris seel. Sohn für sich vnd auch von weg. seiner vberigen geschwisterden (…) Act. den 8. 9.bris 1639

Le notaire Jean Will et sa femme Brigitte font baptiser leur fille Brigitte
Baptême, Molsheim (cath. n° 22)
1627. Item den 29. tag Martÿ D. Joanni Willio Collaterali Notarii Cons. Arg. & uxori suæ Brigidæ ein Kindt Joan. Georgius getaufft worden (i 95)

Jean Will, notaire épiscopal à Molsheim, Anne Marie Will veuve du greffier municipal Jean Guthkunst à Bœrsch et Barthelémy Will, étudiant en droit, hypothèquent la maison dite zum Himmelreich au profit de Catherine Hœnauer, veuve du notaire Valentin Bilger

1639 (3. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 751
Erschienen Herr Johann Wihl Bischoflicher Straßburgischer deß Geistichen Gerichts Und Consistorÿ Notarius, Wonhafft Zue Molßheim, für sich selbsten Und alß erbettener Vogt Fr. Anna Maria Willin weÿ: H Johann Guthkunds, geweßener Stattschrbrs see. Zu Börß nachgelaßener wittiben, wie auch H M. Bartholomei Willen juris Candidati, beeder seiner geschwisterden
hat in gegenwärtigkeit Catharinæ Hönawerin weÿland H Valentin Bilgers deß Notÿ. Witib mit beÿstand H. Tobiæ Franckenbergers deß Goldarbeiters ihres geordneten Vogts
in spe. Vnderpfand sein soll Ein Vord: vnd hinder hauß, hoffstatt vndt höfflin sampt den Ställen, mit allen anderen ihren gebäwen & Zum Himmelreich gent. geleg. in der St. Str. vff s. Steffans plan, gegen der Jungfrawen hinüber, einseit neben H Jährlich Rüderer dem Eltern großen Rhats v.wanthen, anderseit neben Friderich Rheinthaler dem Streelmacher, hind. vff ein Allmend gäßlein stoßend, dauon gehen Jährlich vff Vngefehr 6 ß Bodenzinß dem Werck Vnser frawen Münster alhie

D’après les aboutissants des immeubles voisins, les propriétaires sont les héritiers de Michel Haan en 1609 (neben wilandt Michel Hanen seligen Erben), Georges Will en 1652 (neben Georg Willen von Molßheim), Jean Will, procureur, en 1654 (neben H Johann Willen hoher stifft Straßburg Consistorÿ Procuratore) puis Michel Oberlé, secrétaire municipal de Benfeld, en 1675 (neben H. Michael Oberle Statt schreibern Zu Bennfelden)

Jean Michel Oberlin de Benfeld épouse en 1650 Marie Will, fille du notaire de Molsheim.
Mariage, Molsheim (cath.) 1650. Junio. Matrimonium in facie Eccliæ q.traxerunt D Joan. Michael Oberlen ex Benfeld cum Maria Willin H. Willÿ Notar. Concil. Ecclæ Moltzheim filia (i 22)

Jean Thiébaut Oberlin, bailli du margrave de Bade à Rastatt et à Kuppenheim, passe un contrat d’antichrèse avec le remueur de grains Jean Georges Merckel

1680 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 474-v
Herr Johann Theobald Oberlin U.I. Ddus und fürstl. Marggräffl. Badenischer Amptmanns zu Rastatt und Kuppenheim an einem
So dann Hannß Georg Merckhlin der Kornwerffer mit assistentz herrn Johann Georg Heckhlers E.E. Großen Rhats beÿsitzers am andern theil
waß maßen beÿde Parten nachbeschriebenen Contractum Antichreseos mit einander wohlbedächtlich eingegangen und geschloßen, Nemblichen es habe Er Herr Ddus Oberlin, deßelben hauß mit allen seinen Gebäwen alhier uff dem Stephans Plan neben H. Emanuel Brantzen dem barbierer geleg. Ihme Merckhlin besitzlich, nießlich und unterpfands weiß abgetretten und eingeraumbt, Hingegen so habe Er Merckhlin Ihme herren Ddo Oberlin 325. lb Zu einem Nutzen in bahrem geld eingeschoßen
und ist dabeÿ insonderheit bedingt worden, wann herr Ddus Oberlin durch Krieg und unruhe im Land gemüßiget werden* sein Refugium in dießer Statt zu nehmen, daß Ihme alß dann im hindern Stockh obberührter behaußung eine Stub Kammer und Kuchen gegen 10. fl. iährlichen Zinnßen nach proportion der Zeit, eingeraumt werden solle

Jean Michel Oberlin, greffier municipal à Benfeld, demande à régler le droit de manance dû pour son tiers de maison place Saint-Etienne par des intérêts sur un capital déposé à la Tour aux deniers et à être déchargé des gardes parce que seuls sa femme et ses enfants habitent la maison. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux Quinze pour le premier point et aux préposés à la garde pour le deuxième.
1675 Conseillers et XXI (1 R 158)
(p. 377) Montag d.. 29. 9.bris aô 1675 – Hannß Michael Oberlin Stattschreiber Zu Benfeld umb abschreibung Schirmbgelts von Pfenningthurns Zinnß, vnd befreÿung der Wachten.
Hannß Michael Oberlin, Stattschreiber Zu Benfeld, prod. p. Dr. Grad, underdienstliches vnd hocht[-] bittschrifft, vmb abschreiben 11 lib 7 ß 4 d Zinß in [-] inclusive, von einem 3.ten theil ane einer be[haußung] auf dem Steffansplan gelegen, schuldigen [-] von seinen außständigen Pfenningthurns [Zinßen], So dan daß er des wachens, weilen nur sein weib u. K.K. in der statt, möchte enthoben werd. Erkandt waß reste an die Hh. XV.er, daß andere aber an die Obern Wachtherren gewießen, cum recommandatione. H. XXI. Städel et H Metzger.

Jean Michel Oberlin, bailli à Benfeld, puis son fils Jean Thiébaut Oberlin, bailli de Kippenheim et Rastatt, demandent de régler leur droit de manance par des intérêts d’un capital déposé à la Tour aux deniers et d’être déchargés des cent florins dus à Jean Georges Merckel. Les Conseillers et les Vingt-et-Un accèdent à sa demande eu égard que Jean Michel Oberlin est un homme de bonne volonté.
1682 Conseillers et XXI (1 R 165)
(p. 224) Montags den 11. Januarÿ 1683 – Herr Johann Michael Oberlin umb Pfenningthurns Zinß.
Herr Johann Michael Oberlin, Amptmann Von Benfenden, laßet per Dd Breüning ein Underdienstliches Memorial umb abrichtung seiner verfallenen Pfenningthurns Zinßes, Zu bezahlung seines schuldigen schirmgeldes, produciren. Erk. an die V.O. Herren gewiesen.

1683 Conseillers et XXI (1 R 166)
Johann Theobald Oberlin Wegen des schuldigen Schirmgerichts. 171. 175.
(p. 171) Monntags den 31. Maÿ 1683 – Lect. Schreiben von Johann Theobald [Oberlin] Ambtman zu Kippenheim und Rastatt vom [-] vmb das restirende Schirmgeld gegen Pfenningzinß Zu compensiren, und Zugleich den angedeyten Arrest [-] Hanß Georg Merckel stehenden 100 fl. zu relaxiren, Herr XV.er Frantz die quæstio were Zuforderist, ob es [-] od. extraordinari Extantzen Weren, Were dießes sie seithero mit baarem gelld bezahlt, Wo aber jenes [-] word. Erkandt, An die V. O. H. gewießen

(p. 175) Sambstags den 12. Junÿ – H Johann Michael Oberlin in Zinß vom Pfenningthurn Gereicht werd.
Herr Dr Schrag referirt, daß nachdem H. Johann Michael Oberlin, Ampt Verweßer Von Benfenden bereit jn Januarÿ dießes jahr umb compensation seines noch schuldigen extraordin[arii] Gelts (ein Genügen) und allererst veschiedene Woch Sein Sohn, H. T[heobald] Oberlin Ambtman zu Rastatt und Kippenheim, solches p[-] wildehohlt hätte, und es daraufhin An die V. O. Hn. w[-] Gewießen worden, häte sich jm aufschlagen der protocolla funden, daß beÿ denßelbigen bereits den 19.ten Januarÿ [-] davon geredt, und das Conclusum dahin ergangen Were, [-] jn Consideration der, vor Ihme allzeit gehaltener, Gu[ter] Nachbarschafft Ihme mit einem Zinß, Umb darmit das sch[irm] Geld Zu entrichten, Könte gratificirt werden, weilen es[-] beÿ MGHh nicht Were referirt worden, so hätte Er es jetz[-] thun, und Zu Ihnen stellen wollen, Ob es sein verbleiben darbeÿ haben sollte.
Herr Syndicus, Es were der Ampth Verweßer Zu Benfelden ein gar Gutwiliger Mann, und hätte er Nach reulich H Intendanten, als Er die weg Zubesichtigen, darvon geweß [-]rühret, daß MGHn Underthanen beÿ dem Wegmachen jn d[le haut de la page suivante manque]

Jean Thiébaut Oberlin, bailli de Rastatt, demande l’intercession du Magistrat pour que Jean Georges Merckel règle les cent florins échus par contrat (de vente) et aquitte ensuite régulièrement les termes de paiement. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient au Sénat.
1684 Conseillers et XXI (1 R 167)
(p. 30) Sambstags den 12.ten Februarÿ 1684 – Herr Oberlin Amptmann zu Rastat
Lect. Schreiben H Johann: Theobald Oberlin, Amptmanns zu Rastatt, Vom 6. febr. 1684., hatt Hannß Georg Merckel den hießigen Burger, Und Kornwerffern zu schleuniger entrichtung der, Vermög Contract Verschreibung versprochener 100 fl. anzuhalten, Und Ihme anzubefehlen, daß er fürterhin ohn einigen Umbtrib mit den noch übrigen Zielgeldern richtig einstellen möchte. Erk. An E. E. Rath Gewießen
[in margine :] Hatt Hanß Georg Merckell zu derwegen daß ihme verkaufften haußes, versprochenen 100 fl. wie auch Zurichtiger bezahlung d. übrig. Zielgelter abzuhalten.

Autres références due Jean Michel Oberlin
1664 Conseillers et XXI (1 R 147) Hanß Michel Oberlin (Zinß). 123.
1665 Conseillers et XXI (1 R 148) Hanß Michel Oberle Stattschreiber Zu Benfeld. 124. 177. (Zinß und capital)
1666 Conseillers et XXI (1 R 149) Hanß Michel Oberle Stattschreiber Zu Benfeld (Zinß). 41.
1667 Conseillers et XXI (1 R 150) Hanß Michel Oberle Stattschreiber Zu Benfeld (Zinß). 54.
1668 Conseillers et XXI (1 R 151) Hanß Michel Oberle Stattschreiber Zu Benfeld (Zinß).Hanß Michael Oberlin. 49.
1669 Conseillers et XXI (1 R 152) Hanß Michel Oberle Stattschreiber Zu Benfeld (Zinß).Hanß Michael Oberlin. 64.
1669 XV (2 R 86) H. Hans Michel Oberlin Stattschreiber Zu Molßheim (Silbergelder) 12.
1670 Conseillers et XXI (1 R 153) Hanß Michel Oberle Stattschreiber Zu Benfeld (Zinß).Hannß Michael Oberlin. 99.
1670 XV XV (2 R 87) Joh: Michel Oberle Ambtschaffner (Zinß) 37
1671 Conseillers et XXI (1 R 154) Johann Michael Oberlin Stattschreiber zu Molßheim (Silbergelder). 285.

Jean Thiébaut Oberlin céde la maison audit Jean Georges Merckel

1682 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 41-v
der Ehrenvest und Hochgelehrte Herr Johann Theobaldt Oberlin V. J. Ddus undt Fürstl. Baden Badischer Amptmann Zu Kuppenheim undt Rastatt mit beÿstandt Herrn Eraßmi Von Haßels statt Schultheÿßens Zue Molßheim undt Herrn Georg Adolph Oberlins Med. D. seines eheleiblichen bruders
in gegensein Johann Georg Merckhlins deß Kornwerffers und annä Dorotheæ beÿder Eheleuth mit beÿstandt herrn hannß Ackhers deß Kornwerffers resp. Schwäher und eheleiblichen Vatters undt hannß Georg Rugers deß Rothgerbers Ihres Schwagers
Eine Vordere undt Hindere behausung mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier auff dem Stephansplan, einseit neben herrn Emanuel Brantzen E.E großen Rhats beÿsitzen anderseit neben einem garten denen Edlen von Bergheim zuständig hinden uff das Himmelreich gäßlein stoßend gelegen, davon mann jährlichen 1. fl. 1. ß bodenzinß der Fabric deß Münsters – umb 1350 fl.

Jean Georges Merckel meurt en 1697 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison place Saint-Etienne. Les experts estiment la maison rue des Juifs 350 livres et celle place Saint-Etienne 750 livres . La masse propre à la veuve s’élève à 831 livres, celle des héritiers à 835 livres. La masse de la communauté est de 1048 livres

1697 (24. 7.bris), Me Kitsch (Jean, 1 AH 5978) n° 521 [bis]
Inventarium und Beschreibung aller undt Jed. verändert: undt unveränd.ter Haab undt Nahrung so weÿl. d. Ehrengeachte H. Hannß Georg Merckel, gewesener Kornwerffer burg. alhier Zu Straßburg, nach seinem d. 15. Junÿ Jüngsthien tödlich geommenen hienscheid. hind. Ihme verlaß., welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeacht. herrn Ab[raham] Hetzels, Rothgerbers auch Lederbereiter u. Burg.s Zu ged. Straßburg als geordnet undt geschworenen Vogts Jungfrawen Margarethæ, Dorotheæ, Annæ Mariæ undt Johannis, alle vier beneb. einen durch Gottes Gnad. hoffenden posthumo mit d. hind.bliebenen fr. wittib ehelich erzeugter hind.laß.er Kind. undt ab intestato Erben, durch die Viel Ehren und tugendsahme fraw Annam Dorothem Ackerin die wittib, mit Assistenz des Ehrengeacht. Herrn Philipp Ludwig Benners, geschwornenn d. Statt Straßburg Käufflers, d.oselb. geordnet und geschworenen Vogts – welches bescheh. inn Straßburg dienstags d. 24. 7.bris ao. 1697

Inn einer inn d. Statt Straßburg ane dem Stephansplan beÿ d. Jungfrawen gaß geleg.en inn diße Verlassenschafft gehörig. undt hernach eingetrag.en behaußung hatt sich befund. wie volgt.
Hültzen: undt Schreinerwerck. Im hindern Stock Auff dem hindern Bühnl., Auff dem Gang
Im Vordern Stock Auff der bühnen, Auff dem Gang, Auff dem andern frucht Kast., Inn der Obern Stuben, Inn der Obern Stub Cammer, Inn des Officiers Stub, Im Hauß Öhren, Inn der Wohnstuben, Inn der Stub Cammer, Im hauß Öhren, Inn der Kuchen, Auff dem Gang, Im Keller
(T.) Eÿgenthumb ane Häußern. Eine vord. undt hindere behaußung mit allen deren gebäwen, begriff. weit. recht. Zugehörd undt gerechtigkeit sampt einem daneb. geleg.en Gärtlein, einseith neb. Hn Eliæ von Gottesh. und d. Spießisch. geschwisterd. and. seit neb. H, Joh: Wilhelm Reichardt. Groß. Raths verwanth. u. einen gäßlein, hind. auf d. himmelreich gäßel stoßendt geleg. dav. geh. nemlich. v. d. behaußung d. fabric des münsters 1. fl. 1. ß. sonst. ab. freÿ ledig u. eÿg. u. ware dieße behaußung von f. Hh. Werckmeistern crafft beÿ hand. habend. beÿ dem Concept lieg.d. Abschatzung æstimirt vor 750. lb
(T.) It. Hauß, Höfflein, hoffstatt, sampt allen d.en gebäwen, begriff, weith. Rechten, Zugehörd. undt gerechtigkeit. geleg. alhie inn d. Jud.gaß, einseith neben H. Frantz Ludwig Zorn von Bulach, and.s. – dem Kachler hind. auf Hn Ulrich Obrecht. Regium Prætoren stoßdt. geleg. so freÿ ledig u. eÿgen, undt hieh. æstimirt word. pro 350. lb. Darüb. besagt i. teutsch. Pergam. brieff inn allhießig. Cancell. Contractstub. gefertiget d. dato 17. Juli ao. 1677. meldent üb. die erstmahls erkauffte behaußung. Dabeÿ ferner ein Consens v. dem hochwürdig. thumb Capitul hoh. Stifft Straßb. vorgenante behaußung, dazu Zwar noch d. hand mehrere gebäw erkaufft word., Zuverkauff. und des thumb Capituls gewohnl. Ins. de dato d. 28. Juni aô 1677. Dabeÿ befindet sich ferner ein teutsch. Pergam. brieff üb. einige vffm Prætore Regio Ulrich Obrecht. erkauffte gemach besagendt, d. dato 17. Aug. aô 1686.
Norma hujus Inventarÿ. Der fraw wittib ohnverändert eÿgenthümblich Vermögen, Sa. haußraths 63, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 46, Sa. Guld. ring 4, Sa. baarschafft 85
Ergäntzung d. fr. wittib ermanglend. ohnveränd.t guths, Auß dem Inventario (…) d. 6. 9.bris aô 1671. von Hn Nicolao Reeb. Noto publ. auffgerichtet – Auß dem Extract Theilregister Concepts waß die hind.laßene fraw wittib von Hn Hannß Ackern Ihrem vatter seel. ererbt d. 28. aug. ano. 1687. durch Hn. Peter Reeb Notm. publ: außgefertiget – Auß dem Special Theilregister darinnen waß die hind.laßene wittib von frn. Anna Ackerin, gebohrne Straubin Ihrer Mutt. seel. verlaß. Erbsweis bekommen d 19. Aug. 1692. durch Hn Joh: Heinrich Merckeln Notm. publ. verfertiget, Sa. Ergäntzung 636 abzuziehen 4, annoch zu erstatten 632 lb, Summa summarum 831 lb
Auff solches volgt d. Erb. ohnverändert eÿgenthümbliche Nahrung, Sa. Hausraths 51, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 24, Sa. Guldener Ring 7, Sa. baarschafft 36, Sa. Ergäntzung d. Erb. (720., abzuziehen 4, Über Abzug dieses) 716 lb, Summa summarum 835 lb
Endlich wirdt nun auch den gemein veränd. undt theilbar guth beschrieben, Sa. 1048 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2052 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Hannß Georg Merckeln dem Jüng.n noch ledig. Kornwerffer alhie Zu Straßb. des Ehrenhafft u. Vorgeachten Herrn Johann Georg Merckels des ält. Kornwerff.s burg.s und E. E. 7.ner Gerichts alhie Zu erwehntem straßb. ehelichem Sohn, alß dem Bräuttigamb ane einem, So dann d. Ehren: u. tug.sahmen Jgfr. Anna Dorotheæ, deß Ehren u. Vorgeacht. Hn Hannß Ackers ebenmäßig. Kornwerff.s u. burg.s allhier zu mehrgedachtem Straßb. eheleibl. tocht. alß d. hochzeitt. am and.n theil – dienstags den 30. Maÿ Anno 1671., Nicolaus Reeb, Notarius, (copia) Actum Straßb. den 19. Julÿ Anno 1697, Johann Adam Ösinger
– Abschatzung donnerstags d. 26.ten 7.beris 1697. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd bescheidenen herrn Johann Georg Merckhell burger Vnd Kornwerffers Sie hinderlaßen fraw Wütib Vnd Erbe behaußung allhier in der statt Straßburg, auff dem Steffans plann gegen dem Wirtzhauß Zum Genßell über Ein seitzs Neben H Rathh. N N Reichart, and.seitzs Neben H. Ellias Von Gottesheim, hinden auff daß hümmell Räich geßlein Stoßent, Welche Vorder Vnd hindere Wohnung Sampt Neben Gänge höfflein Sampt Einer Lehren hoff Statt holtzhauß Und Stallung auch übrigen begriff recht Und gerechtigkeit wie solches in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Vnd wehrt Nach angeschlagen Vor Ein Taußent Vinff hundert Gulden
die andere behaußung auch alhie in der Statt Straßburg in der Juden Gaßen, Ein seitzes Neben Maister Connradt Nagell dem Kachler ander seitzs Neben Ihro hoch Adellich. Gestr. Junckher Von bullach hinden auff herrn Stettmaister obrecht stoßent Welche behaußung Sampt hinder gebeÿ hoff Vnd bronnen auch aller dero begriffen recht Und gerechtig Keit Wie solches in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb, Siben hundert Gulden. Bezeigens der statt Straßburg geschwornen Werckh Leithe, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 220-v, n° 30) 1671. Eâd. Dominicâ [III. Trinitatis, 16. Julÿ] Hanß Geörg Merckel, der Kornwerffer Hrn Hanß Geörg Merckel deß Kornwerffers undt Burgern allhier ehelicher Sohn, Und Jfr. Anna Dorothea Hanß Ackern deß Frawenhauß Kornwerffers Undt Burgers allhier eheleibl. Tochter. Copulavi Donnerst. 20.

Anne Dorothée Acker rédige un testament sur son lit de mort

1697, Me Kitsch (Jean, 1 AH 6295) Protholollum secundum, f° 253-v – Dispositio inter liberos frawen Annæ Dorotheæ Ackerin, Herrn hannß Georg Merckels gewesener Kornwerffers wittib
(…) zu sich erfordern laßen, die Ich dann sehr Unpäßlichen inn einem beth liegendt inn der Obern vordern Stuben Ihrer auf dem Stephans plan gegen dem würths hauß Zur Guldenen Gannß gelegen eÿgenthümblichen wohn behaußung angetroffen, welche mit dann mit wenigen Zuvestehen gegeben, Ihr will undt meinung wäre, daß Sie ihren dreÿen Jüngern Kindern nahmentlich Dorotheæ, Annæ Mariæ, und Johanni den Merckeln jeden insonderheit nach Ihrem todt Zu einem eÿgenthümblichen Voraus 100 Gulden
So geschehen inn Straßburg Montags den 11. Novembris nachts gegen Eilff Uhren Ano 1697

Anne Dorothée Acker meurt quelques mois après son mari. L’inventaire se limite au linge et aux effets, on renvoie à l’inventaire du mari pour les autres biens

1697 (25. 9.bris), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6367) n° 527Inventarium und Beschreibung aller undt Jeder haab undt Nahrung, insond.heit d. Jenig. Kleÿdung und weiß.gezeugs, so weÿl. d.viel Ehren: und tug.dtsahmen frawen Annæ Dorotheæ Ackerin, des auch weÿlandt Ehrengeacht. Herrn Hanß Georg Merckels, gewesenen Kornwerffers burgers alhier Zu Straßburg seelig. hinterlaßene Wittib, nunmehr auch seelig. welche d. 12. dieses noch lauffend. Monats Novembris inn Gott verschied. eÿg.thumblich gehörig geweß. undt dieselbe hind.laß. die übrige verlaßene mittel betreffendt seindt nach absterb. d. frauen seeligen gewesenen Ehemanns d 24. 7.bris Jüngsthien nemlich. vor 2. Monat inventirt undt Vorhergehendt Inventarium darüber außgefertiget word., welche hind.laßene Kleÿdung und weiß Gezeug dann auf ansuchen erfordern und begehren d. Ehren: undt tug.dtsahmen frawen Margarethæ Merckelin des Ehrengeacht. frid.ich Wolff des Jüngern Kornwerffers burg.s Zu gemelten Straßburg ehelich haußfrawen, undt dann des Ehrengeachten Hn Abraham Hetzels, Rothgerbers Led.bereiters Burg.s alhier als geordnet undt geschworenen Vogts Dorotheæ, Annæ Mariæ undt Johannis d. Merckeln, aller Vier Merckhelisch. Geschwisterdt. d. verstorbenen frawen seeligen mit Vorerwehnten Hn Merckel seelig ehelich erzeugter Kinder undt ab intestato nachgelaß.er Erben, durch vorberührte beede Eheleuth Friderich Wolffen undt fr. Margaretham Merckelin, als welche beede inn dem Sterbhaiß wohnhaft (…) geäugt und gezeigt. Welches beschehen inn Straßburg Montags d. 25. 9.bris aô 1697
Nota des Manns Inventarium, worinn die meiste verlassenschafft steckt ist mit N° 521. notirt die abtheÿlung undt Verkauffung d. 3. Jung.er Kind. mobilien ist inn diesem geschäfft begriff. undt enthalt.

Inn d. fr. seelig. eÿgenthümblich. wohn behaußung auf dem Stephansplan geg. d. Gulden Ganß gelegen sich befund. als
Sa. Kleÿdung undt weiß gezeugs 42, hierzu wird gelegt die nach absterb. des Ehemanns hievornen fol. 104. fac. i.ma gesetzter verlassenschafft den Stall anschlag nach so thut 2052. lb
Gesampte nunmahlige Verlassenschafft, 2094 lb
Friderich Wolff nunmahliger burger Zu Heÿlbronn als Ehewürth frawen Annæ Margarethæ Merckelin bekante heut dato, daß Er seiner haußfrawen gehörigen vierdten theil an der behaußung auf dem Stephansplan gelegen, seiner gedachten haußfrawen dreÿen übrigen geschwisterdten deren Vogt herr Abraham Hetzel, Rothgerber und Lederbereÿter burger alhier Zu Straßburg überlaßen hatt vor undt umb 587 gulden – Straßburg d. 13. Februarÿ Anno 1701.

Frédéric Wolff et sa femme Anne Marguerite Merckel, manants de Heilbronn, hypothèquent leur quart de la maison au profit du tanneur Abraham Hetzel

1699 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 135
Friderich Wolff der jüngere anietzo Schirms Verwanther zu Hailbronn im nahmen Annæ Margarethæ geb. Merckelin seiner haußfrauen
in gegensein Abraham Hetzel deß Gerbers und lederbereiters, alß Vogt weÿl. Johann Georg Merckels gewesenen Kornwerffers, daß Sie wolffische haußfrau Inen Merckelischen Kindern Ihren leibl. Geschwistrig schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, Erstlich ein Vierdter theÿl für ohnvertheilt ane hauß, hoff, Gartten, sambt allen Gebaüen Recht. und Zugehördt. allhier an St Stephans Plan einseit neben H. Elias von Gottesheim anderseit neben weÿl. H. Joh: Wilhelm Reichards Exsen. sel. Fr. Speicher und d. Schlupff am Himmelreichsgäßel hind. auff erstbesagtes Gäßlein stoßend gelegen, von welcher gantz. behaußung in specie d. Gartt. gebe man jährlich 12 ß d bodenzinß der fabric deß Münsters,
So dann ein Vierdte theil für ohnvertheilt an einer behaußung hoff, und. hind. haüßlein allhier in d. Judengaß einseit neben – den haffner anderseit neben H. – Zorn von Bulach hinden auff /:tit:/ H. Ulrici Obrechti König. Raths Prætoris p behaußung stoßend gelegen

Les héritiers Merckel vendent 1 500 livres la maison à Jean Wittmann qui tient l’auberge à l’Oison d’or située en face, à l’angle de la place et de la rue des Pucelles

1706 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 562
(1500) Dorothea geb. Merckelin Joh. Christian Kupferschmids haußfr:, Item Abraham Hetzel Gerber u. lederb: alß vogt weÿl. hanß Georg Merckels kornwerffers übriger KK.
in gegensein Joh. Wittmanns gastgebers beÿm guldenen gänßel
eine vordere u. hintere behaußung mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhie auf dem Stephans plan einseit neben Joh. Philipp Ulrici schneidern anderseit neben dem Garthen ist ein eck ahm schlupff hinten auf d. himmelreichgässlein stoßend zusambt solchem garthen cum appert. mit der seruitut wie Er ahm 16.ten Maÿ 1692 erkaufft word. und gehen vom hauß ii. ß jährlichen der Fabric deß münsters – um 1500 pfund

Aubergiste à la Tête de Maure, Jean Wittmann épouse en 1682 Anne Catherine Gleich, fille de l’aubergiste à la même enseigne
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 157, n° 20)
1682. Dominicâ IX et X. Trinitatis den 26. julÿ undt 2. Augusti. Johannes Widmann d. Gastgeberer Zum Mohren Kopff, Hannß Georg Widmann, gewes. Schwartzbecken vndt Burgers alhier nachgel. ehel. sohn, Jungfr. Anna Catharina, hr Daniel Gleich geweßenen Gastgebers zum Mohrenkopff nachgel. ehel. Tochter (i 99)

Veuf, Jean Wittmann se remarie avec Marie Ursule Wolffender, veuve de Jean Jacques Feigler, aubergiste à l’Oison d’or
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 64-v)
1696. Eodem die [Mittwochs d. 21. Nov.] seind zu St Wilhelm copulirt und eingesegnet worden H Johannes Widtmann der wittiber Burgers v. Gastgeber alhier, Vndt Fr. Maria Ursula Wld. Hrn Johann Jacob Feiglers geweßenen Burgers v. Gastgebers Zur Guldenen Ganß nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johannes Wittman als hoh Zeiter, MO Also hat sich due Fr Hochzeiterin eingezeichnet (i 67)

Jean Wittmann revend quelques mois plus tard la maison au fabricant de compas Christophe Pesch en se réservant le jardin (à l’angle de la rue des Pucelles et du Ciel), le droit de puiser de l’eau, de construire une cheminée dans le mur mitoyen. L’acquéreur s’engage à ne pas tenir d’auberge dans la maison et à continuer le bail Wiessner.

1706 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 812
(1412) Johann Wittmann gastgeber zuer guldenen Ganß
in gegensein Christoph Pesch Zirculschmidts
seine behaußung bestehendt in einer vorder u. hinterer behaußung mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier auff dem Stephansplan, einseit neben Joh. Philipp Ulrici schneidern anderseit neben dem Garthen ist ein eck ahm Schlupff hinten aufs himmelreichgäßlein doch ohn d. Gärtlein, welches dem verk: zusambt dem darinnen stehenden Stall u. haübühnlein eigenthümlich verbleibt, u. gehen vom hauß 11 ß zinß der Fabric deß münsters, Item 28 lb zinß jährlichen auff Laurentii denen Merckelischen Kinderen ablößig mit 700 lb, und 712 lb – Wobeÿ verglichen daß dem käuffer erlaubt seÿn solle in seinen Costen die maur gegen dem brunnen durchzubrechen u. sich hernachmahlen deßelben brunnens für sich u. seine nachkommende zuer helffte beständig zubedienen, ferner soll ihm käuffer erlaubt seÿn ein öß Camin durch die gemeinschafftliche maur zubringen und auffzuführen in seinem costen, doch soll solches im übrigen der gemeinschafft der maur nach außweiß der blindlöcher nichts benehmen, letzlichen verspricht der Kaüffer für sich seine EE. u. nachkommende kein wirths oder gasthauß auß solchem hauß zu machen, auch keinen wein außzuschencken und H. Weißners lehnung außzuhalten

Originaire de Königstein en Saxe, le fabricant de compas Christophe Pesch obtient le droit de bourgeoisie à titre gratuit. Il fait baptiser l’année suivante par le pasteur réformé un enfant issu de sa femme Esther Couppé
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1111

Christoph Besch der Zirckelschmid Von Königstein in Sachsen, Thomæ Beschen des Zimmermanns daselbst Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht vor sich gratis, und Wird Zu E.E. Zunfft der schmid dienen. Jur: d 16. Dito 1693

Baptême (réformés, f° 47-v)
1694. den 15.ten Junÿ ließen ihr Kind tauffen Mr Christoph Bösch Burger und Zirckelschmidt in Straßburg, Fr. Esther gebohrne Couppet. Testes herr Jacob Hoser Burger und handelßmann in Straßburg, Fr. Maria Helena Goferin gebohrne Grimmin H Johann Niclaus Hofers ehel. haußfrau, Jfr. Maria Magdalena Ursinusin Herrn Johann Philipp Ursini Oberschreibers auff allhiesigem Pfenningthurn ehel. Tochter (i 56)

Le conseil des maréchaux reproche au fabricant de compas Christophe Pesch d’employer des compagnons serruriers et de prétendre qu’aucun serrurier ne sait faire de garniture pour des pompes à incendie. Christophe Pesch prétend qu’il s’agit d’une invention venue de Hollande qu’un seul tributaire connaît à Strasbourg. Il est cependant convaincu d’injures et condamé à une amende
1696, Protocole des Maréchaux, XI 147 (1692-1704)

(f° 35-v) Mont. den 9. April anno 1696. Christoph Peschen des Circulschmidts wegen wurde erinnert, demnach selbiger schon vor 7. tagen von E. E. Gericht vorgestellt worden, umb willen Er underschiedliche Schloßerarbeit als glutpfannen und anders Verfertiget, so Ihnen schädlich ist, darzu Er Schloßergesellen inn seiner werckstatt fürdert, man also solches nicht leÿden könne, Item Er Pesch auch inn dem Er Zuredt gestellt worden wegen der fewrspritzen Zubeschlagen, Er darüber geantwortet, es könne es kein Schloßer machen.
Erkant solle man Zusehen umb Peschen Zu clägern Zu machen und darüber Zuschelten über die Jenige wort so Er gesagt hätte, die Schloßer Meister solches nemlich Fewrspritzen Zugeschlagen nicht machen können, undt inndem Er dergleichen Schloßerarbeit macht Er vor ein fretter und Pfuscher, undt nicht Vor ein ehrlichen Meister gehalten werden solle, undt solle derselbe beÿ seiner arbeit Zu machen Verbleiben. p.ge 27. Jan: 1697

(f° 47) Freÿt. den 25.ten Januarÿ Anno 1697. Michel Schwing erinnert, wie daß Vor Vier Zehen tagen, Er Schwing den Peschen gefragt, ob seine Sach auß gemacht seÿe unnd Er Schwing darüber Vom löblichen Policeÿ Gericht umb 3. lb. d. gestrafft worden, Sagt er hätte den Peschen nicht sonderlich gescholten, sondern er Wäre Von der Meisterschafft ins gesampt gescholten worden, welche sach beim Schloßer Handwerck den 9. Aprilis 1696. schon protocollirt worden.
Erkant Solle ein Extract außgeschrieben unnd Solcher Von Herrn Sigmund Falckenhawer Vors Löbliche Policeÿ Gericht gelegt werden.
Heüt dato Von der Schloßer Meisterschafft erkant, solle Pesch so lang, bis Er seine wort wieder revocirt nämblichen daß die Schloßer meister keine fewr Spritzen beschlagen Können, auch bis Er seine Sach Vor der Meisterschafft außmachen wird, Vor kein Ehrlichen Meister gehalten werden.

(f° 47-v) Freÿt. den 1.ten Februarÿ Anno 1697. Es wurde vorgebracht, wie theils beim letzten handwerck theils beÿ dem den 9.ten Aprilis 1696. gehaltenen Handwerckh auff gezeichnet stehet, wegen Christoph Peschen des Circul Schmidts welcher außgesagt contra die Schloßer Vom fewr Spritzenbeschlagen.
Melden, daß Vorwichenen Sontag Sie Vor dem löblichen Policeÿ Gericht gewesen undt die Sach hieher gewießen worden.
Der Obermeister bringt vor, wie schon Vorgemeldet, auch daß Peschen Zugeredet worden warumb Er fewr Spritzen beschläg. Er damahlen darüber gesagt haben Soll es könten Solchen doch keine Schloßer beschlagen.
Christoph Pesch antwortet, daß Er es ein Solchen Verstand nicht gemeint Sondern wäre die invention aus Holland kommen und hatt das innwendige Werck Herren Herpffen Sohn allein gewußt, So es Ihme entdeckht, also Er die Wißenschafft allein gewußt und Sage gantz nicht, daß die Schloßer keine Spritzen beschlagen haben können, warüber man dann Ihne gescholten, unndt Er darüber Verursacht worden. Solches beÿ löblichem Policeÿ Gericht clagendt Vorzubringen insonderheit contra Michel Schwingen.
Es Sagen auch die Meister in absentia Peschen, daß auff der Pfaltz Sie mit Peschen geredet und es Ihme Vorgehalten, Warumb Er obiges Von den Fewr Spritzen Contra die Schloßer geredet, Er geantwortet, Er hätte es nicht geredet, es würde es Ihme kein Ehrlicher Mann nach Sagen.
Luther bringt vor inn abwesenheit des Peschen daß Pesch auff dem Schieß Rhein gefragt worden, Waß Er mit den Schloßern wegen der Fewr Spritzen habe. Er geantwortet, und Sie könten doch die Fewr Spritzen nicht beschlagen, So auch Peschen Schwafer außgesagt.
Erkant p. die Hochverordnete Obere Handwerckhs Herren dann die Meisterschafft Ihre Vota nicht gegeben. Weilen E. E. Meisterschafft der Schloßer affrontirt Zu seÿn sich annimbt, auch genugsam am das deß Pesch sehr gefehlt, unnd mit worten allzuschnell herauß gefahren und gröblich die Meister verschimpfft, als solle er die gesampte Meisterschafft Schloßer Handwercks so wohl anwesendt: als abwesendte umb Verzeihung bitten und Seine wort wieder Zurückziehen, Auch die vorige als jetzige uncosten so Zusammen 36. ß. trifft erlegen, auch sollen die Schelttwort, wie auch übrige Sachen ex officio auff gehaben seÿn.

Christophe Pesch vend la maison 1 500 livres à Jean Martin Weissner, huissier au Directoire de la Noblesse (déjà cité comme locataire en 1706)

1708 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 319-v
(1500) Christoph Pesch Zirckelschmidt
in gegensein H Joh: Martin Weißnern Ritterschafftlichen Huissier
seine behaußung bestehend in einer vorder u. hintern behaußung mit allen gebäuen, begriffen && allhier auf dem Stephans plan, einseit neben Joh: Philipp Ulrici schneidern anderseit neben Joh: Wittmann gastgebern beÿm guldenen Gänßel hinten aufs Himmelreich gäßlein stoßend, woran gehen jährlichen 11 ß zinß der Fabric deß Münsters – um 700 pfund capital verhafftet, geschehen um 800 pfund

Originaire de Sélestat, Jean Martin Weissner, alors aubergiste à la Tête de Maure, devient bourgeois en 1694. Il se marie quelques mois plus tard (voir le contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire) et fait baptiser en 1698 un fils par le curé de Saint-Etienne. Originaire d’Obernai, sa femme Marie Françoise Hügel, devient bourgeoise en 1699.
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1123

Joh: Martin Weißner der ledige Gastgeber Zum Mohren Kopff allhier, Von Schlettstatt, weÿl. Vrsi Weisners geweßenen schneiders daselbst hinterl: Ehl: sohn, erkaufft das burgerrecht p. 2. goldR. 16. ß. so er bereits auf dem Pfenningth: erlegt und Wird zu E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur: d. 11. Jan: 1694

Eheberedung – Zwischen dem Ehren und vorgeachten herrn hannß Martin Weißnern Würth und Gastgeber, Zum Morenkopff auch burgern alhier Zu Straßburg alß brautigamb an einem So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariæ Franciscæ weÿlandt des Ehrengeachten herrn Johann Theobald Hügelins geweßenen Schuelmeisters undt burgers Zu Ober Ehenheim seelihen nachgelaßener Tochter alß hochzeiterin andern theils (…) in beÿsein der Ehrenvesten, Kunstreichen Ehren und vorgeachten herren Johann Widtmann vormahls gewesenen würths und Gastgebers Zu ernantem Mohren kopff auch burgers alhier auff sein des hochzeiters (Seithen) – so beschehen und verhandeltt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den Ersten Februarÿ in dem Jahr des herren alß mann Zahlte1694. – Daniel Rohr, Nots.

Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 132-v, n° 1225)
Vigesima secunda die augusti anni 1698 ad stum Stephanum intra argentinam baptizatus est Franciscus Ulricus Josephus filius legitimus Johannis Martini Weisner Civis argentinensis quæsturæ Inferioris alsatiæ Nobilitatis et Franciscæ Hügelin Conjugum Patrini fuerunt Nobiles Domini Dominus Ulricus Obrecht Prætor Regius et prænobilis Dominus Franciscus Ignatius Streit de Immendingen Consiliarius prædictæ Nobilitatis, Matrina vero Nobiles ac Generosæ Dominæ Dnâ Anna Maria de Ratzalmausen nata de Wangen Nobilusq. Dominicella Maria Francisca Judith Zuckmantell de Prumat (i 139)

1699, 4° Livre de bourgeoisie p. 713
Maria Francisca Hügelin, Von Ober Ehenheim, empfangt das burgerrecht Von Joh: Martin Weißner dem Huissier beÿ Ritterstandt, durchaus gratis, Vnd wird beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger dienen. Promis. d. 23. Ejusd: [7.br] 1699.

Jean Martin Weissner et Marie Françoise Hügel hypothèquent la maison au profit de Martin Fritsch, aubergiste à la Cave Profonde

1713 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 208-v
hr. Joh: martin Weißner huissier beÿ löbl: Ritterschaff unter Elßaßes und Maria Francisca geb. Hügelin beÿständlich Georg Vetters lautenmachers und H Johann Ignatius Hügel zollers ahm Rhein
in gegensein Martin Fritsch würths beÿm Tiefen Keller – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: bestehend in einem vorder und hinterem hauß allhier auf St Stephans Plan, einseit neben ulrici dem schneider anderseit neben einem Gärtel zuem gänßel gehörig hinten auf d. Himmelrichgässel, davon gibt mann jährlich 11 ß bodenzinß dem frauenhauß

Jean Martin Weissner et Marie Françoise Hügel hypothèquent la maison au profit de l’ancien ammestre Jean Sébastien Gambs

1715 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 586
hr. Joh: Martin Weißner huissier und Einspenniger beÿ Löbl: Ritterschafft und Maria Francisca geb. hügel beÿständlich H. Joh: Ignatÿ hügel zollers ahm Rhein deß bruders und Georg vetter Lautenmachers
in gegensein S.T. H. Johann Sebastian Gambs alten Ammeisters und XIII.ners – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: auf St Stephans plan, einseit neben Ulrici schneidern anderseit neben Jacob Teutsch hinten auff d. Himmelreich gässel, darvon gehen jährlichen 11 ß der Fabric deß Münsters

Jean Martin Weissner, huissier et garde à cheval auprès du Directoire de la Noblesse et Marie Françoise Hügel hypothèquent la maison au profit de Claude Chambon, huissier au Conseil souverain d’Alsace

1718 (15.3.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 141
hr. Joh. Martin Weißner huissier und garde zu Pferdt beÿ löblicher Ritterschafft untern Elßaßes und Maria Francisca geb. Hügelin beÿständlich H Joh: Ignatius hügel EE Kl. Raths alten beÿsitzers und Georg Vetter lauthenmachers
in gegensein H. Claude Jambon huissier au Conseil souverain d’Alsace – schuldig seÿen 100 pfund [unterzeichnet] Chambon
unterpfand, ihr hauß c. appert: auf dem Stephans plan, einseit neben Joh. Ulrici schneider anderseit neben Jacob Teutsch hinten auff das Himmmelreichs gässel

Jean Martin Weissner et Marie Françoise Hügel hypothèquent la maison au profit de Susanne Richshoffer, veuve de l’ammestre Jean Sébastien Gambs

1721 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 391
Johann Martin Weißner Ritterschafftlicher huissier und Maria Francisca geb. Hügel deßen ehefrau beÿständlich Johann Seupels Courtier und Georg Friedrich Vetters Mählwiegers
in gegensein Fr. Susannæ geb. Richshofferin weÿl. S. T. Hn Johann Sebastian Gambßen alten Ammeisters und dreÿzehners Fr. Wittib, so ohnbevögtigt, mit beÿstand H.n Johann Sebastian Gambßen J.V.Lti ihres Hn Sohns – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, Eine behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt sambt allen deren zugehörden, gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten auff St Stephans plan, einseit neben Ulrici dem Schneider anderseit neben Jacob Teutschen dem gastgeber hinten auffi das himmelreich: gaßel gelegen – davon gibt man jährlich 11 ß der fabric des Münsters

Jean Martin Weissner loue une partie de sa maison à l’huilier Raoul Lobstein qui est autorisé à y établir son huilerie

1730 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 148-v
H. Johann Martin Weißner Ritterschafflicher Einspäniger
in gegensein Ruhlmann Lobstein des Ohlmanns
In sein des Verlehners eigenthümlich allhier am Stephans: Plan einseit neben Ulrici gewesten Schneiders wittib anderseit neben H. Johann Jacob Teutsch dem Gastgeber zum Raben hinten auff das himmelreichgäßel und einen außgang in daßelbe habend gelegenen Behausung, Unten auff dem boden in dem Vorderhauß Eine Stueb Kuchen und Kammer und unter dießer Letztere einen gewölbten Keller, zwo steigen hoch eine Kammer und über derselben den erstern oder untersten Fruchtkasten, Mehr im hinderhauß unter demselben und im hoff so vielplatz als der entlener nöthig haben wird, die auff seine cösten machen zu laßen vorhabende ohlmühl zu bauen und zu stellen, Item zwo stegen hoch eine in das hoff gehenden Kammer und dann auff der haubühn platz umb hau und stroh zu legen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von nachst innstehenden Annunciationis Mariæ fürwährenden jahr anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

La maison de Jean Martin Weissner revient par adjudication judiciaire du 21 juin 1731 (voir l’inventaire de 1752) aux héritiers du créancier Jean Sébastien Gambs. Il meurt en 1744 dans la maison dont il avait été propriétaire en délaissant cinq enfants. Les biens de la communauté sont obérés de dettes.

1744 (9.6.), Me Goll (Jean Elie, 13 Not 5) n° 75
Inventarium über Weÿland des Ehrenhafft und achtbahren H. Johann Martin Weißners, beÿ E. hoch Löbl. unter Elsaßischen Ritter Directorio gewesenen huissier audiencier und burger alhier seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet in anno 1744. – nach seinem Montags den 18. 9.bris 1743. erfolgten seeligen ableiben Zeitlichen verlaßen, wie solche auf Requisition der Ehren und tugendsahmen frauen Mariæ Franciscæ Weisnerin gebohrner Hügelin der hinterlaßenen Wittib beiständlich des Ehrenvesten und vorgeachten herrn Georg Michael Müllers maurer meisters und burgers alhier, und auff nachfolgenden folio benambsten deß seelig verstorbenen, mit Ehrengemeldter deßen hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugt und hinterlaßenen Kinder und ab intestato Erben – So geschehen Straßburg Dienstag den 9. Junÿ 1744.
Denominatio hæredum. Der seelig Verstorbene hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt 1. Barbaram Meÿerin gebohrne Kirchnerin, Joseph Meÿers Tapecirer und Schirmer alhier Ehefrau weÿland frauen Barbaræ Guillemainin gebohrner Weißnerin mit H Georg Conrad Kirchner von Würtzburg erzeugte und hinterlassene tochter, aber unpäßlichkeit halben abweßend, ferner Magdalenam Helenam Guillemainin weÿland gedachten frauen Barbaræ Guillemain mit H François Guillemain Entrepreneur des Fortifications zu Bitsch ehelich erzeugt und hinterlaßene Kinder so abweßend und ohnverburgert dieße dreÿ deßen Enckel Zu einem Stamm oder fünfften theil,
2. herrn Frantz Joseph Weißner, Rathherrn Zu Thann abweßend und ohnverburgert, Zu dem Zweÿten Stammtheil,
3. Frau annam Wilhelmine La Tour gebohrne Weißnerin H Jean François La Tour Cazernier in der alhiesigen Citadelle Ehefrau, so ebenmäßig abweßend, und ohnverburgert, Zu dem dritten stammtheil,
4. Frau Mariam Richardin Steinmetzin gebohrne Weißnerin Hn Joseph Steinmetzen, Garde Magazin Zu Fort Louis Ehefrau, so ebenmäßig ohnverburgert und zu der Inventation in Person beÿgewohnt vor den Vierten Stammtheil und
5. Jungfrau Mariam Salome Weißnerin, so Majorennis und ohnverburgert, mit beÿstand H Adam Claußen Notarii Publici et Practici auch burgers alhier, vor den letzten und fünfften Stammtheil, alle des seelig Verstorbenen mit eingangs gemelter deßen hinterbliebenen Wittib ehelich Erzeugte und hinterlaßen Kinder und respe. Kind. Kinder

In einer alhier Zu Straßburg auff dem Stephans Plan gelegenen Herrn Georg Michael Müller dem Maurer und burger alhier Zuständigen Von dem seelig verstorbenen Zum theil Lehnungsweiß bewohnten behausung hat sich befunden wie folgt.
(f° 9) Ergäntzung der Wittib unveränderten Guth. Zufolg deroselben Inventarÿ Zugebrachter Nahrung durch au moins H. Notarium Daniel Rohren in Anno 1694. gefertiget
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögens, Sa. haußraths 21, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Ring 15, Sa. Schuld 15, Sa. Ergäntzung 216, Summa summarum 280 lb
Solchem nach wird auch der Erben unveränderte und die theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 99, Sa. Silber 11, Sa. goldenen Ring 8, Summa summarum 119 lb – Schulden 272 lb, Übertreffen also der Erben unverändert Mass aus theilbare passiva umb 152 lb
Eheberedung (…) Straßburg Montags den Ersten Februarÿ in dem Jahr des herren alß mann Zahlte1694. – Daniel Rohr, Nots.

Jean Frédéric Walter et Jean Sébastien Gambs vendent 1 700 livres la maison au noble Jean Régnard de Dettlingen

1731 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 271-v
H. Rathh. Johann Friedrich Walter und H. Lt. Johann Sebastian Gambs
in gegensein des Wohlgebornen herrn Christian Reinhard von Dettlingen
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinterhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn St Stephans: Plan, einseit neben weÿl. Johann Philipp Ulrici Schneiders hinterlassenen wittib und Erben anderseit neben H. Rathh. Frantz Nicolaus Gelb hinten auff das himmelreich gäßel und einen außgang in daßelbe habend gelegen – der Fabric des Münsters 11 sch. ahne ewigen oder ane bodenzinß – um 1700 pfund

Jean Régnard de Dettlingen épouse en 1719 Jeanne Dorothée d’Oberkirch : contrat de mariage
1719 (16.2.), Me Courtz (6 E 41, 461) n° 39
Eheberedung – zwischen dem Wohlgebohrnen Herrn Herrn Christian Rheinhard Von Döttlingen Herrn zu Scharrachbergheim, Gerstheim und Berstätt, Weÿl. Herrn Herrn Meÿlach Von Döttlingen mit frauen frauen Agatha Dorothea geb. Wurmßerin Von Vendenheim erzeugten Sohn
So dann der Wohlgebohrnen fräulein fräulein Johanna Dorothea Von Oberkirch Herrn Herrn Johann Christoph von Oberkirch Herrn zu Quatzenheim mit frauen frauen Dorothea Magdalena geb. Von Buech erziehlten tochter

Veuf, il se remarie en 1737 avec Philippine Eléonore de Glaubitz : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à Gerstheim
Copia der Eheberedung, zwischen dem hochwohlgebornen Herrn Christian Reinhard von Dettlingen, herrn zu Scharrachbergheim alß hochadl. bräutigamb ane Einem, So dann der auch hochwohlgebornen Fräuwlein Philippinæ Eleonoræ von Glaubitz, weÿl. deß auch freÿ hochwohl gebornen Herrn Johann Gottfried von Glaubitz, geweßten Königlich. Preußischen Obrist Lieutenants mit der auch hoch wohlgebornen Frawen Helena Maria gebohrner von Ußlaar auch seel. Andeckens Ehelich hinterlaßener fräwlein Tochter, alß der fräwlein hochzeiterin – So beschehen und verhandelt in der königlichen Statt Straßburg den 5. Monathstag Novembris, Anno 1737, Johann Winter Notarius publicus juratus

Mariage, Gerstheim (luth. f° 119)
1737. Mittwoch den 6.ten Nov. wurde hier ehelich copulirt der freÿ Hochwohlgeborne H Christian Reinhard von Dettling und die freÿ hochwohlgeborne fräulein Philippina Eleonora von Glaubitz. Gott segne dieses Hoch Adeliche Ehe-Paar [unterzeichnet] Christian Reinhard Von Dettlingen alß hochzeiter, Philippina eleonora von glaubitz alß hochzeihterin (i 120)

Jean Régnard de Dettlingen meurt en 1742 en délaissant six enfants issus de sa première femme. L’estimation de la maison, soit 2 000 livres, est reprise de l’inventaire dressé après la mort de sa première femme. La masse propre à la veuve est de 561 livres, celle des héritiers de 5 044 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 970 livres, le passif à 5 200 livres.

1742 (4.6.), Me Goll (Jean Elie, 13 Not 5) n° 69 (copie cotée E 861, aux ADBR)
Inventarium und beschreibung aller haab und Nahrung, liegend und farhrend, verandert unverändet und theilbar in der Statt und außerhalb derselben so weÿland der Freÿwohlgeborne Herr Christian Reinhard von Dettlingen herr zu Scharrachberckheim, Gerstheim, Berstett und Olvisheim, nach seinem den Mittwochs den 4.ten Aprilis letsthin erfolgten hochseeligen ableiben, Zeitlichen verlaßen, wie solche auff Requisition des Freÿ wohlgebornen Herrn Johann Eberhards von Berckheim, Herrn zu Jebßheim und anderer Orthen, als verordnet und bestätigten vormund des gnädigen Herrn seeligen mit auch weÿland der freÿwohlgebornen Fraun Johannæ Barbaræ gebohrene Von Oberkirch ehelich erzeugt hinterlassenen hochadelichen Kinder und ab intestato Erben auf nachstehendem folio benambßet inventirt, durch die auch Freÿ wohlgebornen Frau Philippinam Eleonoram von Dettlingen gebohrne von Glaubitz die hinterlaßene wittib beÿständlich des freÿwohlgebornen H. Friedrich Ferdinand von Dettlingen H. zu Scharrachberckheim und anderer orthen Einer Königlichen Freÿohnmittelbahren Ritterschafft im Undern Elsaß hochmeritirten Raths und Außschußes, wie auch Mariam Dorotheam Nägelin die Köchin und Mariam Magdalenam Nägelin die Stubenmagd (geäugt und gezeigt) – So geschehen Straßburg Montags den 4. Junÿ 1742, Johann Elias Goll Notarius requisitus
Denominatio hæredum der gnädige herr seelig hat ab intestato zu erben verlaßen wie folget. 1. S.T. Herrn Meylac Christian, 2. H. Philipp Christoph, 3. H. Johann Leopold, 4. H. Philipp Reinhard, 5. H. Ludwig Ferdinand und 6. Fräulein Johannam Dorotheam, Alle des gnädigen herrn seeligen mit auch weÿland der freÿwohlgebornen Frraun Johanna Barbara von Dettlingen gebohrner von Oberkirch deßen hochadelichen Frauen gemahlin erster Ehe ehelich erzeugt und hinterlaßenen hochadelichen Kindern

In einer alhier Zu Straßburg auff dem Stephans Plan gelegenin dieße hochadelich. Verlassenschafft gehörigen behausung hat sich befunden wie folget
Hültzenwerck. In der obern Stuben, In d. Stub Kammer, In der Wohnstuben, In d. Stubkammer, In derm gang Stübel, In dem Haußöhren, In den hindern Stock, in d. fordern Kammer, In d. firndern Stube, Im haußöhren, In d. Kindern Stuben, In dem haußehren, In d. untern Stuben, In dem untern Stübel, In das Knechts Kämmerlein
(f° 13) Eigenthumb ane einer Behausung (so der adelischen erben von Fraun Mütterlichen Erbschafft unverändert im verkauff pro 3700 fl.siehe Rechnung de 1742 f° 29.a). Die helffte an einer Behaußung, woran die andere helffte der hochadelischen Erben vätterlicher Erbschafft gehörig, bestehend in vorder und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten an: und Zugehörden gelegen alhier in der statt Straßburg an dem Stephans Plan einseit neben Johann Jacob Engel dem Rathsbotten anderseit neben weÿl. Herrn Frantz Nicolaus Gelben Ex Senatoris Erben hinten auff das himmelreich gäßel stoßend, davon gehet jährlichen der fabique des Münsters alhier 1 fl.1 ß ewigen ane bodenzinßes, über solche beschwerde weÿland der Freÿ wohlgebohrnen Frauen Johannæ Barbaræ Von Dettlingen gebohrner von Oberkirch, des gnädigen H seeligen Frauen Ehegemahlin erster Ehe Verlassenschaffts Inventario fol. 54.b angeschlagen vor 4000 fl, thuet hiehero zur helffte 2000 fl. Über dieße behausung besagt i. perg. K.brieff in der Statt Straßburg Cantzeleÿ Contract Stuben verfertiget, datirt d. 20. Junÿ 1731, besagend wie dieße behaußung von H. Joh. Friedrich Walter E. E. großen Raths alten beÿsitzer, und H. Johann Sebastian Gambsen vor 3400. fl.erkaufft worden. Waran 600. fl. bezahlt worden, das überrest aber von 2800 fl. werden erstgedachten beeden Hh. Verkäuffern annoch Verzinset, so herach fol. passivé eingetragen Zu befinden.
(f° 17) Eigenthumb ane Dörffern und Herrschafften, Gerstheim, Berstett (…)
(f° 18) Antheil ane dem Schloß und Zugehörigen güthern Zu Bischoffsheim
(f° 28) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Gnädigen Frauen wittib unveränderten Vermögens, hausrath 649 fl, silber 76 fl, goldenen Ring 112 fl, schuld 200 fl, Ergäntzung (110 fl, abzuziehen 25 fl, nach deren abzug) 84 fl, Summa summarum 1123 fl.- zweiffelhaffte schulden 1814 fl, Das Dahlische guth betreffend so der Fr. wittib unverändert zweiffelhafft
Solchem nach wird auch der hochadelichen Erben unverändertes Guths beschrieben, hausrath 114 fl, liegende güther zu Scharrachbergheim 87 fl, behausung 2000, Antheil an dem Schloß zu Bischoffsheim 2000 fl, Gülthen 5207 fl, schulden (f° 76 v) 412 fl, Ergäntzung (3720 f° 97-v, abgang) summa ergäntzungs 2333 fl, Summa summarum alles der hochadelichen Erben respective H. großvatter und Frauen Mutter unverändertes Guths 12 155 fl, Schulden 2066 fl, Nach deren Abzug 10 088 fl
Endlichen folget auch die beschreibung der hochadelichen Erben unveränderte vätterliche und theilbare nahrung unter einer mass, hausrath 577 fl, Chaise 50 fl, Holtz und Wellen, Frucht und Meel 627 fl, Fäß 91 fl, Silber 363 fl, Goldene ringe 220 fl, baarschafft (106 fl), liegender güther 87 fl, Fischwaßer der Kintzig genannt 100 fl, Behausung 2000 fl, Dorff herrschafften Gerstheim, Berstett, Olvisheim 4083 fl, Gülth von liegenden güthern 3009 fl, Dinckhoff gülth 433 fl, Schulden 923 fl, Summa summarum 11 940 fl.- Schulden 10 401 fl, Nach deren abzug, 1539 fl
Copia der Eheberedung, (…) Straßburg den 5. Monathstag Novembris, Anno 1737, Johann Winter Notarius publicus juratus

Jean Régnard de Dettlingen est inhumé au cimetière Sainte-Hélène
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1728-1752, p. 275, n° 818)
1742. Mittw. d. 18. Aprilis Morgens Früh um 4 Uhr ist in seinem Erlößer Jesû Christo seelig entschlaffen der Freÿ hoch Wohl Gebohrne Herr, Herr Christian Reinhard von Dettlingen Herr Zu Scharrachbergheim, hohes Mitglied Eines hochlöbl. Unter Elsäßischen Ritterschafft und vormahls beÿ einem Ehr. Rath der Statt Straßburg Constoffler an einem Seiten: Stechen und Catharral: Fieber deßen Verblichene Leichnam wurde Freÿtags d. 20. Ejusd: nach gehaltener Leich: Predigt Zum Jungen St. Peter auff dem Gottes: Acker St: Helenæ mit Adel. Leich: Conduct Christlich begraben worden nachdem der Seel. Herr in dißer welt gelebnet 51. Jahr, 7 Monath und 5 Tags [unterzeichnet] Meÿlach Christian von dettling, Philipp Christoph von Dettlingen als Söhne, Friderich Ferdinand Von dettlingen als bruder (i 142)

Les héritiers Dettlingen exposent la maison aux enchères. Le maître maçon Georges Michel Müller s’en porte acquéreur : adjudication devant le Directoire de la noblesse puis vente à la Chambre des Contrats moyennant 1 850 livres

1742 (30.8.), E 1301
Procès verbal d’adjudication d’une maison appartenante à la succession de feu M Chrétien René de Dettlingen, du 29 septembre
erschienen der freÿwohlgeborne herr Friedrich Ferdinand von Dettlingen, wohlgedachter Ritterschafft Rath und Außschuß als gewalthaber des auch freÿwohlgebornen Herrn Johann Eberhard von Berckheim als Curatoris weÿl. des auch freÿwohlgebornen Herrn Christian Reinhards von Dettlingen hinterlassenen adelischen Kindern
H. Johann Samuel Fingado dem courtier vor Georg Michael Müller meister maurer, 3700 fl
Adjudication besagte behausung in allhiesiger statt auf dem stephans Plan gelegen, einseit neben weÿl. H. Rathherrn Johann Nicolaus Gelben Erben anderseit neben Johann Jacob Engel dem Rathsbotten hinten auf das himmelreich gäßell stoßend und vornen auf ged. stephans Plan, angeschlagen vor und umb 3200 fl
H. Philipp Christian Winterer als letzt und meistbietenden 3400 fl
d. 15. sept. H Daudet 3650 fl.- d. 29. sept.

1742 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 529-v
im Nahmen des hochwohlgebornen H. Johann Eberhard von Berckheim als vormund weÿl. des auch hochwohlgebornen H. Christian Reinhard von Dettlingen hinterlassenen adelichen sechs kinder und erben, die wohlgeborne H und Fräulein Meylac Christian, Philipp Christoph, Johann Leopold, Philipp Reinhard, Ludwig Ferdinand und Johanna Dorothea von Dettlingen
in gegensein H. Georg Michael Müller des Maurermeisters, adjudication
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten an St Stephans plan einseit neben weÿl. H. Rathh. Gelben erben, anderseit neben Johann Jacob Engels dem rathsbotten, hinten ane das Himelreichgäßel und einen ausgang in daßelbe habend – davon soll mann der fabric des Münsters 11 sch. ane ewigen und bodenzinß – um 1850 pfund

Les experts estiment la maison à 1 000 livres en 1752 lors de l’inventaire après décès de Marie Françoise Schüssler, première épouse de Georges Michel Müller. A l’inventaire des apports dressé après le remariage avec Marie Catherine Meltzheim, les parties estiment la maison 2 000 livres

Georges Michel Müller loue une partie de la maison à Jean Chrétien Drechsler, avocat au Conseil souverain d’Alsace

1760 (26.8.), Me Humbourg (6 E 41, 104)
Bail a commencer a la St Michel prochain 1760 – Sr Georges Michel Müller Mr Masson et ancien assesseur au grand Senat de cette ville
à Sr Jean Christian Drechsler avocat audit Conseil souverain d’Alsace et bourgeois de cette ville
trois appartements avec Vne Cuisine du second Etage Vn Poel Vne Chambre et une petite Cuisine au même Etage sur le derrière Vne chambre à cheminée et deux autres chambre au trois. Etage Vn grenier et Vne Cave dans la maison appartenant aud. Sr Müller Scituée sur la place de St Etienne a côté du Sieur Billeray assesseur à La Chambre des Treize de cette ville – moyennant un loyer annuel de 180 livres

Après la mort de Marie Catherine Meltzheim, les experts estiment la maison 1 500 livres (voir l’inventaire après décès), estimation reprise à la mort de Georges Michel Müller (voir l’inventaire). Il avait acquis en 1773 la maison voisine des héritiers Labourse, estimée 600 livres dans chacun des deux inventaires. Les héritiers s’accordent ensuite sur les sommes engagées pour réunir les deux maisons et les transformer, soit 7 339 livres.

Lors du règlement final de la succession en 1790, la maison revient à sa fille Marie Salomé femme du médecin Georges Adolphe Ostertag. Originaire de Durmenach en Haute-Alsace, il devient bourgeois alors qu’il fait ses études à Strasbourg en 1764 et s’inscrit à la tribu des Charpentiers.

1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 55
H. Georg Adolph Ostertag, Med. Dr. von dürmenach im obern Elsaß, erhalt das burgerrecht ob favorem studiorum gratis will dienen beÿ E.E. Zunfft der Zimmerleuth. Jur. den 24. X.bris 1764.

1765, Protocole des Charpentiers (XI 33)
(f° 30) Dienstags den 5. Martÿ 1765. (Neuzünfftiger) C. R. – H. Georg Adolph Ostertag, Medicinæ Doctor von Durmenach im obern Elsaß gebürtig, stehet vor und producirt Cantzleÿ und Stallschein de dato 24.ten Decembris 1764 und bittet ihne Kraft deßelben als einen Zudiener beÿ dieser Ehrsamen Zunft auf und anzunehmen.
Erkannt, Gegen Erlag der Gebühr willfahrt

Georges Adolphe Ostertag épouse Marie Salomé Müller en 1767 : contrat de mariage
1767 (6.3.), Me Humbourg (6 E 41, 125)
Contrat de mariage – Sr Georges Adolphe Ostertag, Docteur en Medecine et Bourgeois de cette ville, fils majeur de feu Sr Georges Adolphe Ostertag, Medecin a Durmenach Baillage de ferrette en haute alsace, et de De Susanne Rey
Demle Marie Salomé Müller fille mineure du Sr Georges Michel Müller, Maître masson architecte, ancien assesseur au grand sénat de cette ville

Georges Adolphe Ostertag quitte en 1770 la tribu des Charpentiers et s’inscrit à celle des maçons
1770, Protocole des Maçons (XI 239)

(f° 247) Donnerstags den 22.ten Martÿ 1770. Neu Zünfftiger – Herr Georg Adolph Ostertag Medicinæ Doctor und burger alhie producirt schein von Löbl. statt Stall vom heutigen tag Krafft weßen Er von E. E. Zunfft der Zimmerleuth beÿ dießeitiger Ehrsamen Zunfft Zünfftig Zu werden begehrt, mit bitten deßwegen Ihne zu recipiren.
Erkandt, in ansehung des H. Requirenten, H. rathherr müller deßen Schwehervatter, und H. Doctor ein litteratus ist, gratis willfahrt [in margine :] dr. findl. hauß 1 fl.8 ß.
VI 66 Ostertag

Georges Adolphe Ostertag meurt en 1795 en délaissant sept enfants. La succession comprend la maison place Saint-Etienne et une campagne à la Robertsau

1798 (12 frimaire 7), Strasbourg 11 (2), Me Anrich n° 402 – Enregistrement de Strasbourg, acp 64 f° 125-v du 15 frim. 7
Calcul de la Succession de feu le Cit. Georges Adolphe Ostertag en son vivant officer de santé en cette commune décédé le 22 pluviose 3 délaissant pour ses héritier ses sept enfants procréés avec la Cit. Marie Salomé Müller sa veuve Savoir 1. Georges Adolphe Ostertag parti le 16. juin 1792 avec Passeport pour se perfectionner près les Universités de la Suisse et de l’Allemagne dans l’Etat de guerir soupçonné d’Emigration et mis sur la liste des Emigrés le 15 janvier 1793 contre laquelle il est en Réclamation de radiation, 2. Marie Salomé Ostertag femme du Cit. Charles Six Inspecteur en chef des Ponts et Chaussées au Service de la Republique, 4. Joseph Louis Ostertag agé de 21 ans, 5. Euphemie Françoise 19 ans, 6. Bascal Ostertag 15 ans et 7. Alexandrine Ostertag 12 ans, en tutelle du Cit. François Olry homme de Loi

Propres à la veuve. Immeuble. Savoir une maison avec ses appartenances et dépendances scituée Place Etienne N° 7 d’un côté une maison appartenante à la Nation ci devant a l’Emigé Oberkirch d’autre François Zaepffel parderrière en partie sur la veuve Maehn boulangere en partie sur une Ruëlle appelée himelreichgäßlein dans laquelle on passe par une porte cochere, chargée d’une rente foncière envers la fabrique de la Cathedrale aujourd’hui envers la Nation de 2 fr 4 sols est suivant la déclaration de la veuve 18 000 fr. La propriété de cette maison cidevant partagée est constaté par l’inventaire de la veuve souss. le 14 janvier 1790
Dettes actives 30 100 fr, Remplacement (105 954 fr, déduire 56 458 fr) 49 465 fr, total 97 565 fr
Communauté, mobilier 8102 fr
Immeuble. Savoir une Maison Cour et Jardin avec ses Bâtiments appartenances et Dépendances situé hors la porte des Pêcheurs à la Rupertsau proche le canton dit Gran Woerth d’un côté le Cit. Dürckheim Banquier d’autre un Communal par en haut sur le Cit. Roederer et par bas sur un chemin, chargé d’une rente foncière de 25 fr 10 s 8 deniers envers la commune estimé suivant la déclaration susdite à 12 000 fr. La propriété est constatée par acquisition du 9 octobre 1788 à la Chambre des Contrats
dettes actives 34 376 fr, total général 54 478 fr, passif 91 124 fr, Excedent de passif 26 646 fr, dettes actives perdues appartenant à la communauté 28 782 fr

La veuve expose la maison aux enchères

1800 (15 fruct. 8), Strasbourg 1 (19), Me Lacombe n° 1270
Cit. Salomé Müller veuve Ostertag, vente volontaire par adjudication
1. d’une maison a elle appartenante place St Etienne N° 7
2. d’une campagne située a la Rubrechzau
la maison criée 30 000 fr, la campagne à 20 000 fr, C. Arnold fils 21 000 fr
le 3 vend. n° 1329 à Arnold fils pour 34 000 fr

Les héritiers exposent la maison aux enchères

1804 (10 pluviose 12), Strasbourg 11 (4), Me Anrich n° 552, 622
Cit. Georges Adolphe Ostertag médecin domicilié a Strasbourg et Felix Treitt avoué au Tribunal Civil séant audit Strasbourg mandataire de De Marie Salomé Ostertag épouse du Cit. Charles Six ingénieur en chef des Ponts et Chaussées a Coblence y demeurant, de Marie Louise Ostertag, Pascal Ostertag, Françoise Euphémie Ostertag ces trois derniers majeurs d’ans domiciliés audit Coblence et de Louis Ostertag demeurant a Strasbourg, tous les six enfants majeurs d’ans de feu le Cit. Georges Adolphe Ostertag vivant Medecin en cette ville procréés de son mariage avec De Marie Salomé Müller sa veuve et héritiers testamentaires du feu le Cit. Georges Michel Müller vivant maître maçon audit Strasbourg leur ayeul maternel
leur maison grand paternelle scize place St Etienne N° 7 faisant autrefois deux d’un côté (-) d’autre François Zaepfel derrière en partie une ruelle nommé himelreichgäßlein ou cette maison a une sortie et en partie sur (-), grevée d’une rente foncière annuelle de 2 fr 20 c, mise à prix par le Cit. Israel Rehns négociant en cette ville rue des hallebardes n° 25 cy 20 000 fr

Les héritiers Ostertag cèdent leurs part de la maison à leur sœur Marie Salomé et à son mari Charles Six

1806 (3.11.), Strasbourg 11 (4), Me Anrich n° 652, 943 – Enregistrement de Strasbourg, acp 101 f° 51 du 10.11.
Sr Georges Adolphe Ostertag Docteur en Medecine et Me Felix Treitt avoué ce dernier en qualité de mandataire de Dlles Marie Louise Ostertag et Françoise Euphémie Ostertag filles majeures demeurant à Mayence des Sr Louis et Pascal Ostertag ce dernier brigadier au 16 régiment des dragons
au Sr Charles Six Inspecteur divisionnaire des ponts et Chaussées résidant à Mayence
les 5/6 a eux appartenant dans la maison et dépendances sise place St Etienne n° 7 qui faisoit autrefois deux d’un côté la maison du cy devant Oberkirch d’autre François Zaepfel derrière en partie une ruelle nommée himmelreichgäßlein ou cette maison a une sortie et en partie sur (-), grevée d’une rente foncière annuelle de 2 fr 20 c, lequel immeuble dans lequel la De Marie Salomé Ostertag épouse dudit Sr Six est déjà propriétaire d’un sixième est échu aux parties cy dessus dans la succession de feu Sr Michel Müller leur ayeul maternel – moyennant 20 098 francs

Originaire de Valenciennes et veuf de Joséphine Kentzinger, Charles Six épouse Marie Salomée Ostertag en 1796 : contrat de mariage, célébration
1796 (30 nivose 4), Strasbourg 1 (10), Me Lacombe n° 30 – Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 196-v du 2 pluv. 4
Mariage – Cit. Six Ingénieur des Ponts et Chaussées demeurant à Strasbourg veuf de Joséphine Kentzinger
Cit. Marie Salomée Ostertag fille majeure de feu le C. Georges Adolphe Ostertag premier accoucheur de la Commune de Strasbourg et de la C. Marie Salomée Müller
(enregistrement, traitement 2400 livres)

Mariage, Strasbourg (f° 126-v, n° 250)
Cejourd’hui 15 Pluviôse l’an quatre de la République française une et indivisible (…) d’une part Charles Six agé de 32 ans, Ingenieur des ponts et chaussées, domicilié en cette commune depuis 20 ans, natif de Valenciennes, Département du Nord, fils de feu François Joseph Six, Emploÿé à la cidevant Intendance en cette commune et de feüe Jeanne Blanchard, veuf de Thérèse Josephine Kentzinger, de l’autre part Madeleine Marie Salomée Ostertag agée de 24 ans née et domiciliée en cette commune, fille de feû George Adolphe Ostertag, Docteur en médecine etd e Marie Salomée Müller, (…) 1° acte de notoriété qui constate que le futur est né à Valenciennes le 4 fevrier 1764 (…), 2° de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette commune le 8 juin 1771 (…), 3° de l’acte de décès de Thérèse Joséphine Kentzinger épouse en premières noces du futur, portant qu’elle est morte en cette commune le 24 nivôse de l’année dernière (i 132)

Inventaire après décès d’un locataire, le facteur de la poste aux lettres Jean Pierre Kurtz

1809 (9.6.), Strasbourg 12 (25), Me Wengler n° 4053 – Enregistrement de Strasbourg, acp 112 f° 39-v du 15.6.
Inventaire de la succession de Jean Pierre Kurtz facteur de la poste aux lettres décédé le 22 avril 1808 – à la requête de Marguerite Dorothée Glock la veuve tutrice naturelle de Jean Pierre 9 ans – en présence de Georges Kuertz facteur à ladite poste aux lettres subrogé tuteur
dans la maison mortuaire place St Etienne n° 7
meubles, argenterie, numéraire (876 fr), dettes actives, total 8763 fr, passif 1900 fr, reste 6863 fr
Contrat de mariage, Me Roessel le 11 vendemiaire 8

Marie Salomé Ostertag vend la maison à Jean Baptiste Antoine Martner, ancien receveur de l’enregistrement et des domaines

1825 (26.10.), Strasbourg 1 (46), Me Rencker n° 4107 – Enregistrement de Strasbourg, acp 175 f° 76 du 27.10.
Félix Dournay, négociant, mandataire de Marie Salomé Ostertag veuve de Charles Joseph Six, inspecteur divisionnaire des Ponts et Chaussées Chevalier de la Légion d’Honneur domiciliée alors à Strasbourg maintenant à Verdun, par acte sous seing privé du 17 mars dernier
à Jean Baptiste Antoine Martner, ancien receveur de l’enregistrement et des domaines
une maison à rez de chaussée, deux étages, mansardes et grenier, petite cour & bâtimens sur le derrière, appartenances & dépendances, située à Strasbourg place St Etienne n° 7, d’un côté M Poncet, d’autre le Sr Rohler boulanger, le bâtiment de derrière ayant une sortie dans la rue dite Himmelreichgeasslein – à Mde Six pour 1/6 de la succession de Michel Müller son ayeul maternel et pour 5/6 acquis pendant la communauté par acte reçu Me Anrich le 3 novembre 1806, M Müller acquis par adjudication de Frédéric Charles Labourse de Strasbourg devant le Petit Conseil de cette ville le 23 juin 1773, cette maison est grevée d’une rente foncière de 2 fr 20 envers la ville de Strasbourg – à charge de maintenir le bail avec Georges Adolphe Ostertag son beau frère du deuxième étage et autres dépendances de la maison vendue – moyennant 20 000 francs

Jean Baptiste Antoine Martner vend la maison à Pierre Hullin et à son gendre Pierre Hervé, tous deux professeurs

1832 (9.8.), Strasbourg 1 (65), Me Rencker n° 9137, Adjudication définitive ; préparatoire du 2.8. n° 9123 – Enregistrement de Strasbourg, acp 211 f° 164 du 10.8.
Jean Baptiste Antoine Martner, ancien receveur de l’enregistrement
à Pierre Hullin et Pierre Hervé son gendre professeurs
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison à rez de chaussée et deux étages avec mansardes, grenier, balcon sur le devant, petite cour, bâtiment au fond, pompe, buanderie, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg place St Etienne n° 7, d’un côté M Poncet, d’autre Sr Kohler boulanger derrière la rue du Ciel où elle a une issue. Titres de propriété, acquis de Marie Salomé Ostertag veuve de Charles Louis Six, inspecteur divisonnaire des Ponts et Chaussées par acte Me Rencker le 26 octobre 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 184 n° 13, un sixième de la maison échue à Mde Six de la succession de Michel Müller son aïeul maternel et 5/6 acquis des cohéritiers par acte Me Anrich le 3 novembre 1806, M Müller acquis ledit immeuble par adjudication de Frédéric Charles Labourse par le Petit Conseil de cette ville le 23 juin 1773
Meubles compris dans la vente, 1. neuf poeles en fayence ayant tuyaux et pierre (…)
Charges, clauses et conditions (…) il aura à maintenir les baux verbalement avec M le colonel Lechesne du premier étage et dépendances et M Charvilhac du deuxième étage et dépendances
exposé 35 000 fr, (avec état estimatif des objets mobiliers, poeles 765 fr, totalité 1200 fr) – moyennant 36 200 francs

Originaire de Tonnerre dans l’Yonne, Pierre Hullin épouse en 1796 Susanne Elisabethe Brühlen, native de Pirmasens
Mariage, Strasbourg (n° 56)

Cejourd’hui 29° Vendemiaire l’an 5 de la République française (…) d’une part Pierre Hullin, agé de 26 ans, Professeur en belles lettres à l’école centrale du département du bas-rhin, domicilié en cette commune depuis un an, natif de Tonnerre, Canton dudit, département de l’Yonne, fils de Pierre Hullin, sellier audit lieun et de feue Paladie Menetrier, de l’autre part Susanne Elisabethe Brühlen, agée de 29 ans, domiciliée en cette commune depuis 7 mois, native de Pirmasens dans le pays de Darmstadt, fille de feu Auguste Frédéric Brühlen, pharmacien dans un hôpital militaire de la République, et de feuë Susanne Elisabeth Schild (…) 1° l’acte de naissane du futur, portant qu’il est dé le 29 juillet 1770 (…), de la future, qu’elle est née le 27 septembre 1767, (signé) Pierre Hullin, susette Bruel (i 31)

Susanne Elisabeth Brühlen meurt en 1807 en délaissant une fille
1807 (14.5.), Strasbourg 14 (33), Me Lex n° 1348 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 154-v du 22.5.
Inventaire de la succession de Susanne Elisabeth Brühlen femme de Pierre Hullin professeur au Licée décédée le 8 avril dernier – à la requête du veuf tuteur naturel d’Elisabeth Henriette 8 ans 6 mois et Louis Reuss négociant subrogé tuteur – en présence de Marie Grossmann servante de la défunte
dans l’appartement qu’elle occupoit dans la maison du Sr Stomeyer négociant marché aux Poissons n° 86
Pas de contrat de mariage, mariés à Strasbourg le 29 vendémiaire 5
apports du défunt 4309 fr, garde robe 194 fr
communauté, meubles 1074 fr, dettes actives 6230 fr, total de l’actif 7304 fr, passif 3054 fr

Elisabeth Hullin épouse en 1819 Pierre Hervé, professeur originaire de Coutances dans la Manche
1819 (7.9.), Strasbourg 14 (62), Me Lex n° 1190 – Enregistrement de Strasbourg, acp 144 F° 93 du 8.9.
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Pierre Hervé, professeur de seconde au collège de Strasbourg fils majeur de Jean Pierre Hervé, propriétaire à Coutances, département de la Manche, et de Marie Jeanne Charlotte Tesson
Elisabeth Henriette Hélène Hullin fille mineure de Pierre Hullin, professeur de l’Académie & de Rhétorique du Collège royal de Strasbourg, et de feu Susanne Elisabeth Bruel
au logement des futurs époux rue de l’Ail n° 15

Inventaire d’un locataire, l’industriel André Jacques Hamelin

1845 (12.6.), Strasbourg 11 (39), Me Keller n° 3023
Inventaire de la succession d’André Jacques Hamelin. L’an 1845 le jeudi 12 juin à une heure de l’après-midi, à la requête de Madame Louise Jeannette Pauline Franck Veuve de M. André Jacques Hamelin en son vivant négociant à Strasbourg, elle, propriétaire demeurant en la même ville, agissant I. en son nom et personnel tant à cause de la communauté d’acquets qui a existé entr’elle et sondit mari aux termes de leur contrat de mariage ci après analysé passé devant Me Lange notaire predecesseur de Me Keller (…) le 13 décembre 1828, qu’à cause des reprises qu’elle a à exercer contre la succession du défunt, et encore à cause des préciput, prélèvement et donations stipulés en sa faveur audit contrat (…), II. Comme mère et tutrice légale de Mlle Cecile Hamelin sa fille mineure agée de 14 ans née de son mariage avec ledit défunt. En présence de M. Jean Conrad Sengenwald Chevalier de la Légion d’Honneur, négociant demeurant à Strasbourg, au nom & comme subrogé tuteur de ladite mineure (…) étant ladite Dlle Cecile Hamelin habile à se porter unique héritière de feu mon dit Sr André Jacques Hamelin son père décédé au Pecq (Seine & Oise) le 9 avril dernier, et de sin vivant négociant à Strasbourg
(…) dépendant 1° de la société commerciale qui a existé sous la raison Hamelin & Compagnie à Grandfontaine et dont le défunt étoit seul gérant et chef, 2° de la communauté d’acquets qui a existé entre le même & son épouse actuellement sa veuve, 3° enfin de la succession de mondit Sr André Jacques Hamelin
En présence et à la participation de M. Louis Quentin Joseph Llefebvre, Directeur des établissements de filature & tissage de St Blaise La Roche & de Grandfontaine appartenant à la Société commerciale Hamelin & Compagnie

en la demeure de Mme Hamelin, maison appartenant à M. Hervé place St Etienne N° 7
Inventaire du mobilier. Appartements au 1° étage sur le devant. Petite chambre à coucher du défunt, Salon, Salle à manger, Chambre à coucher de Mme Hamelin, Chambre à coucher de la Dlle Hamelin encore mineure, Chambre à deux croisées aux mansardes, Chambre de la bonne, Chambre du domestique à côté de la Cuisine, Cuisine, Cave (total 4838), argenterie 952, Argent comptant 121, Comptoir
Titres et papiers, 7° Expédition d’un acte passé devant Me Lange à Strasbourg le 23 avril 1829 portant vente par 1° Hyacinthe Philippe Engelhard, notaire à Schirmeck et De Joséphine Adélaïde Grauss, son épouse, 2° M. Alexandre Théodore Tisserand, aussi notaire à Schirmeck et De Caroline née Grauss sa femme en faveur de feu M. André Jacques Hamelin de la propriété de Grandfontaine où se trouve présentement établi un tissage mécanique avec machines et outils servant à son exploitation (…)
8° Expédition d’un autre contrat passé le même jour 23 avril 1829 devant ledit Me L’Ange par lequel mondit Sr Hamelin, co-propriétaire par indivis pour 4/7 avec les mêmes Sr Engelhard & Tisserand de la propriété de St Blaise Laroche, aujourd’hui transformée en filature, a acquis sur licitation les 3/7 qui appartenaient à ces derniers
Garde robe et bijoux appartenant à Mme Hamelin 1644

Pierre Hullin meurt en 1851 en délaissant sa fille pour unique héritière
1851 (22.9.), Me Keller
Notoriété – constatant que Hélène Hullin femme de Pierre Hervé, ancien inspecteur de l’Académie de Strasbourg est seule héritière de Pierre Hullin, ancien Doyen de la faculté des lettres de lad. académie, décédé à Strasbourg le 6 septembre courant, son père
acp 403 (3 Q 30 118) f° 49-v du 23.9.

Pierre Hervé et Elisabeth Hullin vendent la maison à l’agent d’assurances Théodore Alexandre Klose

1853 (28.6.), Me Ritleng
Vente – Pierre Hervé, Inspecteur de l’académie en Retraite, et Elisabeth Henriette Hélène Hullin, son épouse à Strasbourg
à Théodore Alexandre Klose, Directeur de la société d’assurance mutuelle contre l’incendie à Strasbourg
une maison et dépendances sise à Strasbourg place St Etienne N° 7, moyennant 48 000 francs – Origine, adjudication reçue Rencker les 8 et 9 août 1832
acp 420 (3 Q 30 135) f° 100-v du 6.7.

Le négociant Théodore Alexandre Klose épouse en 1836 Caroline Sophie Mathilde Sengenwald

1836 (7.4.), Strasbourg 6 (59), Me Triponé n° 3556 – Strasbourg, acp 239 F° 82-v du 8.4.
Contrat de mariage communauté réduite aux acquets – Théodore Alexandre Klose, négociant, fils de Sigismond Frédéric Klose, ancien négociant, et de défunte Caroline Sophie Hecht
Caroline Sophie Mathilde Sengenwald fille mineure de Jean Conrad Sengenwald, négociant, et de Louise Antoinette Hecht

Théodore Alexandre Klose, directeur-caissier de la Société d’assurance mutuelle contre l’incendie pour le département du Bas-Rhin, et Caroline Sophie Mathilde Sengenwald hypothèquent la maison pour satisfaire au contrat de la Société d’assurance en déchargeant leurs beaux-parents et parents respectifs. Une police d’assurance est jointe à l’acte.

1863 (7.8.), Strasbourg 15 (110), Not. Momy (Hippolyte) n° 9050
Affectation hypothécaire – Ont comparu Monsieur Théodore Alexandre Klose, Directeur-caissier de la Société d’assurance mutuelle contre l’incendie pour le département du Bas Rhin et Madame Caroline Sophie Mathilde Sengenwald, son épouse qu’il autorise, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, Lesquels ont préliminairement exposé ce qui suit
Aux termes de l’article 44 d’un acte reçu par M° Lacombe notaire à Strasbourg prédécesseur immédiat de M° Momy notaire soussigné le 21 juin 1850 contenant les statuts de la Société anonyme d’assurance mutuelle contre l’incendie pour le département du Bas-Rhin, autorisée par décret Présidentiel du 13 juillet même année, le Directeur de la Société qui remplit en même temps les fonctions de caissier, fournit en cette qualité un cautionnement en immeubles de 40.000 francs (…) M. Klose n’ayant pu fournir à l’époque de son entrée en fonction comme directeur le cautionnement en immeuble auqeil il était tenu par l’article des statuts ci-dessus reproduit. M. Jean Conrad Sengenwald chevalier de la Légion d’Honneur négociant et Mad. Louise Antoinette Hecht son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg se sont rendus et constitués solidiarmement entre eux caution et répondants jusqu’à concurrence d’une somme de 40.000 francs de M Théodore Alexandre Klose leur gendre, à raison de sa gestion en qualité de Directeur cassier de la susdite société et pour assurer l’effet de ce cautionnement M. et Mad. Sengenwald ont hypothéqué au profit de ladite Société d’assurances mutuelles par acte passé devant M° Momy le 18 juillet 1854 une maison avec cour jardin écurie bâtiment de derrière appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue Brûlée N°9, tenant d’un côté à l’hôtel de la préfecture, de l’autre côté à une propriété de M et Mad. Sengenwald ci devant maison Moris (…) Toutefois M Klose s’était réservé la faculté de dégager en temps et lieu M et Mad. Sengenwald de la garantie qu’ils ont fournie (…) C’est dans le but de cette faculté que M Klose en sa double qualité de Directeur et caissier de la susdite Société et Mad. Klose comparaissent aux présentes et affectent et hypothèquent
Une maison à rez de chaussée et deux étages surmontés de mansardes avec petite cour, bâtiment de fond, pompes, aisances et dépendances située à Strasbourg place St Etienne n° 7, donnant d’un côté à la propriété de M. Dijon, de l’autre à celle du Sr Chrétien Weber par devant à la place St Etienne, par derrière à la rue du ciel (…)
Origine de la propriété de l’immeuble hypothéqué. L’immeuble sus désigné a été acquis par les conjoints Klose de M. Pierre Hervé, inspecteur de l’académie en retraite, chevalier de la Légion d’Honneur et Mad. Elisabeth Henriette Hélène Hullier son épouse de son mari autorisée demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M Ritleng et son collègue notaires à Strasbourg le 28 juin 1853, enregistré et transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 9 juillet suivant volume 569 N° 83 avec inscription d’office prise le même jour Volume 593 N° 165 (…)
Etat civil des comparants. M. et Mad° Klose déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régimé de communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat anténuptial reçu par M° Triponé et son collègue à Strasbourg le 7 avril 1836
(Joint) Conseil d’administration de la Mutuelle du Bas-Rhin. Extrait du Procès verbal de la séance du 4 août 1863
Police d’assurance. La Mutuelle du Bas-Rhin, N° 5736 Inscription du 24 avril 1859. Mt Théodore Alexandre Klose à Strasbourg
Strasbourg Place St Etienne 7
1° Maison principale d’habitation, 26.000
2° Maison d’habitation contigue à gauche, 12.500
3° Cage d’escalier surmontée d’une serre, 5500
4° Bâtiment au fond, buanderie, cuisines & chambres, 7000 – total 51.000
acp 524 (3 Q 30 239) f° 29 du 8.8.

Le propriétaire suivant, Oscar Gerval alors chef de division à la mairie de Strasbourg épouse en 1865 Emilie Caroline Roth

1865 (13.5.), Zimmer
Contrat de mariage – Oscar Gerval, chef de division à la Mairie de Strasbourg, fils de feu Auguste Frédéric Gerval & de Catherine Marguerite Bill
et Emilie Caroline Roth, mineure à Strasbourg, fille de Jean Chrétien Roth, facteur d’instruments et de Caroline Rhein, conjoints à Strasbourg
acp 543 (3 Q 30 258) f° 8-v du 15.5. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit des biens de la communauté
Les apports du futur consistent 1) en une maison à Strasbourg rue Finckwiller N° 5
créances sur le mont de piéré 8500, créances 1600, argent 3000, trois obligations du chemin de fer de l’Est 1500
Les apports de la future consistent en sa garde robe & bijoux
Donation par les conjoints Roth à la future épouse leur fille, ce acceptant 1) d’un trousseau estimé 4446, 2) une somme de 1553 francs dont 558 francs payés
Donation réciproque par les futurs au survivant de l’usufruit de toute la succession rédutible à l’usufruit de moitié en cas d’existence d’enfant

Emilie Caroline Roth meurt sans postérité en 1869
1869 (15. avril), Strasbourg 10 (162), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1051
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu Dame Emilie Caroline Roth épouse de M. Oscar Gerval, chef de division à la mairie de Strasbourg,
que ladite dame Gerval est décédée ab intestat et sans postérité à Strasbourg le 27 octobre 1858,
qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire,
et qu’elle a laissé pour seuls héritiers 1) Mr Jean Chrétien Roth, facteur d’instruments, et dame Caroline Rhein son épouse, ses père et mère pour moitié, 2) et pour l’autre moitié des trois sœurs germaines Amélie Roth majeure, Marie Roth, Emma Roth, ces deux derniètes encore mineures se trouvant sous l’administration légale de leur père M. Jean Chrétien Roth susnommé

acp 578 (3 Q 30 293) f° 151-v du 15.4.
(idem) Renonciation par Oscar Gerval, chef de division à la mairie de Strasbourg, lequel déclate renoncer purement à l’usufruit viager à lui constitué par son épouse défunte suivant contrat de mariage passé devant M Louis Frédéric Zimmer notaire à Strasbourg le 13 mai 1865.

Directeur et économe des hospices civils, Oscar Gerval se remarie avec Victorine Emilie Siegfried
1874 (22.4.), Strasbourg 10 (174), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 4084
Ehe Vertrag – sind erschienen, H. Oscar Gerval, Direktor-Oeconom des hiesigen Burgerspitals, wohnhaft in Straßburg, Wittwer ohne Kinder von Emilie Caroline Roth, geboren in dieser Stadt deb 25. April 1832 in der Ehe des H August Friderich Gerval, im Leben gewesenen Contrôleur des Leihauses außer Diensten, und von Frau Catharina Margaretha Bill, dessen Wittwe, in Straßburg wohnhaft, handelnd als zukünftiger Ehegatte
& Fräulein Victorine Emilie Siegfried, ohne Gewerb in Straßburg wohnhaft, geboren in dieser Stadt den 10 August 1842, in der Ehe von H Georg Siegfried, Eigenthümer und von Frau Marie Salomé Horn, dessen Ehegattin beide in Straßburg wohnhaft, handelnd als zukünftiger Ehegattin
acp 627 (3 Q 30 342) f° 45 du 24.4. n° 1759 – Annahme der Gütergemeinschaft nach den C.C. Rücknahme des mitgebrachten und Ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe ¼ eines Hauses Finckweilerstraße N° 5 zu Straßburg
Mobilien, Obligationen, Schuldscheine und Geld, zusammen abgeschätzt zu 48.640
und die Braut bringt in die Ehe *iche Werthe abgeschätzt zu 37.410
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des ganzen Nachlasses von dem vorsterbenden, vermindert zur Hälfte wann Kinder aus dieser Ehe vorhanden sind, der überlebende behäht die Nutzniesung der halben Gemeinschafft



Place du Fossé des Tanneurs n° 8


n° 8 place du Fossé des Tanneurs, IV 174 (Blondel) – P 631 puis section 58 parcelle 17 (cadastre)

auparavant 23, rue du Foulon
ensuite partie du 17, rue du Vingt-deux-novembre

Fossé des Tanneurs, place (1 Fi 21 n° 13)Fossé des Tanneurs 8 (place), pignon et 1914 (720 W 106)
Le 8, place du Fossé des Tanneurs est la dernière maison de l’alignement de gauche, au milieu de la photographie (AMS, cote 1 Fi 22 n° 13)
Le bâtiment étayé de droite est la maison avant du n° 9, suivi de la courette et du bâtiment arrière, après la démolition des bâtiments à l’ouest en 1912 (photographie de Jules Manias, 1914, dossier de la Police du Bâtiment

En retrait de celle qui lui succède à l’est, la maison est la première de la rue du Foulon. Elle appartient au XVIII° siècle à des artisans qui ne l’habitent pas puis à une veuve et à son gendre musicien à la cathédrale. La maison comprend en 1749 un rez-de-chaussée, un étage et un comble aménagé en logement. Joseph Adam Hannong l’acquiert après plusieurs autres pour agrandir sa manufacture de porcelaine toute proche. Après sa faillite en 1781, elle appartient au maçon Georges Martin Augustin qui ajoute un étage en 1783. Elle revient à des descendants jusqu’à ce que le propriétaire de la maison voisine (9, place du Fossé des Tanneurs l’achète en 1841. Les deux maisons ne forment plus qu’une seule propriété à partir de cette date.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 49

L’Atlas des alignements (1829) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages mauvais en bois que représentent les élévations préparatoires au plan-relief de 1830. La façade de la maison se trouve à gauche du repère (k) : porte d’entrée à côté d’une fenêtre et d’une ouverture de cave et deux étages à deux fenêtres chacun, surmontés d’un comble à deux niveaux. Hormis le rez-de-chaussée transformé, c’est la même maison que montre la photographie prise vers 1910.
La cour (T) sépare le bâtiment avant (3 et partie à droite) du bâtiment arrière (4-5), elle donne en outre accès à un bâtiment à simple rez-de-chaussée (3-4). Contrairement à la représentation qui place la courette à l’est en la rattachent à une plus grande cour qui dépend de l’ancienne manufacture de porcelaine, elle se trouve à l’ouest. Les deux cours sont séparées par le bâtiment (3-4) comme le montrent le plan Blondel et les plans cadastraux.
Lors de la Grande Percée, la Ville fait démolir les 6 et 7, place des Tanneurs et doit étayer les murs du n° 8, ce qui donne lieu à des litiges avec le propriétaire. Jointe au dossier de la Police du Bâtiment, la photographie de Jules Manias représente l’état des lieux en 1914. Le numéro 8 comprend la maison avant (à droite) et le bâtiment arrière jusqu’à l’endroit du cheval. Les bâtiments seront ensuite remis en état et démolis en 1937.


Cour T, partie 5-4-3 et au-delà

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Loup (Wolffgang) Mœssner, pelletier, et Marie Salomé Frey
h Jean Mœssner, pelletier, et (1673) Susanne Reinbold – luthériens
1690 v Jean Gaspard Bœringer, tanneur, et (1680) Marguerite Bielstein veuve de Jean Nicolas Rœderer – luthériens (voir la maison voisine IV 175)
1704 v Marie Madeleine Haffner veuve du tailleur Conrad Arnold puis du sergent Jean Jacques Siring – catholiques
1715 h Jean Christophe Rosenbaum, musicien, et (1711) Anne Charlotte Marguerite Arnold puis (1749) indivision entre les enfants – catholiques
1764 v Joseph Adam Hannong, conseiller de commerce auprès de l’Electeur palatin, manufacturier en porcelaine, et (1759) Françoise Arroy – catholiques
1782 adj Georges Martin Augustin, maçon, et (1776) Anne Barbe Wagner – luthériens
1813 h Jean Philippe Weingærtner, maçon, et (1801) Caroline Augustin
1835 h Chrétien Weingærtner, commissionnaire à la halle commerciale, et (1838) Catherine Küntzel
1841 v Jean Chrétien Zimmermann, tonnelier, et (1829) Louise Staudt, voisin
voir ensuite IV 175 9, place du Fossé des Tanneurs

(1765, Liste Blondel) IV 174 la veuve Christophe Rosenbaum
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 631, Weingaertner, (Philippe), maçon – maison, sol, cour – 0,66 are, puis Zimmermann Chrétien

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1783, Directeurs fonciers (VII 1420)
Georges Martin Augustin est autorisé à ajouter un étage à sa maison

(f° 236-v) Dienstags den 1. Aprilis 1783. Georg Martin Augustein, Maurergesell – Georg Martin Augustein, der Maurer Gesell, bittet ihme zu erlauben auf sein im Stampf Gäßel gelegenes Häusel ein Stöckel Zu bauen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1749 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à côté de l’entrée un petit poêle et une petite cuisine séparés par une cloison, au premier étage deux petits poêles, une petite chambre et un vestibule où se trouve la cuisine, le comble à une couverture simple en tuiles plates renferme un petit poêle, plusieurs chambres et un grenier dallé, une petite cave solivée se trouve dans la cour. Le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Foulon (f° 14)

nouveau N° / ancien N° : 2 / 23
veuve Augustin
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 192 case 2

Zimmermann Chrétien

P 631, maison et cour, sol, rue du foulon 23
Contenance : 0,66
Revenu total : 85,34 (85 et 0,34)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 909 case 2

Zimmermann Chrétien débitant
1863 Voeltzel Louis aubergiste
1901 (Roth Johann Gerbermeister) Voeltzel Julius Alfred, Badebesitzer und Ehefrau Salome gebohrne Seybold in Gütergemeinschaft
1909 (3285) Voeltzel Julius Alfred, Rentner in Bischweiler
(ancien f° 657)

P 631, maison, sol, Place des Tanneurs 8
Contenance : 0,66
Revenu total : 85,34 (85 et 0,34)
Folio de provenance : (192)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 31 p. 324 case 2

Parcelle, section, 58 n° 17 – autrefois P 631
Canton : Gerbergrabenplatz Hs N° 8 – Rue du 22 Novembre 17 – Straße des 19. Juni – Rue du 22 Novembre
Désignation : Hf,Whs u. NG
sol, maison et bat. acc. – sol, maison (p. n. d.)
Contenance : 0,55 – 0,38
Revenu : 550 – 400
Remarques : 1938 d. p. 352 c. 1
1938 démolit.
1939 c. n.
(Plan 1994, 2040, 2371)

(Propriétaire), compte 3618
Voeltzel Jul. Alfr.
1917 Marx Heinrich Rentner und Ehefr. Maria Friderike geb. Hoffmeister in GG.
1946 Marx Henri, sa veuve née Hoffmeister
(2811)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 95 Rue du Foulon (p. 223)
(maison n°) 23

Pro: Augustin, George Martin, maçon – Maçons
loc. Seyffert, Chrétien, perruquier – Vigneron
loc. Kaessler, Marianne, repasseuse – Manante
loc. Lang, Marguerithe, fille coutur. – Manante
loc. Garner, Barbe – Couturière – Bourgeoise

Annuaire de 1905

Il faut considérer que la mention inhabitée se limite à constater que la maison n’est pas indépendante, voir le n° 17 rue du Vingt-deux-novembre dont elle fait partie

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gerbergrabenplatz (S. 48)

(Haus Nr.) 8
unbewohnt

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 710 W 106)

Le dossier du 17, rue du Vingt-deux-novembre, antérieurement, 9, place du Fossé des Tanneurs comprend aussi des pièces concernant le n° 8 qui appartenait au même propriétaire.


Relevé d’actes

La maison appartient au pelletier Jean Mœssner qui épouse en 1673 Susanne Reinbold, fille de pelletier. Comme l’indique l’inventaire dressé après la mort de sa femme, il a apporté en mariage la moitié de la maison provenant de ses parents Loup (Wolffgang) Mœssner et Marie Salomé Frey

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 236, n° 2)
1673. Dominicâ I. Epiphaniæ. 12. Januarÿ. Johann Mößner den Kürschnern Weÿl. Hn Wolffgang Mößnern deß Kürschners Undt Burgers allhie nachgelas. Ehl. Sohn, Undr Jfr Susanna, Hn Johann Philipp Reinbold deß Kürschners Undt Burgers allhie ehl. tochter. Copulavi Donnerst 23. Jan: (i 248)

Susanne Reinbold meurt en 1691 en délaissant cinq filles. L’inventaire est dressé dans leur maison aux Grandes Arcades. Les biens propres du veuf s’élèvent à 2 363 livres, ceux des héritiers à 362 livres. L’actif de la communauté est de 970 livres, le passif de 1 916 livres.
1692 (28.5.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 15) n° 15
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güttere, so weÿl. die Ehren und tugendsame Fr. Susanna Mößnerin gebohrne Reinboldin deß Ehrenvest und Wohlgeachten herrn Johann Mößners Kürßners und burgers alhier Zu Straßburg gewesene Eheliche haußfr. nunmehr seel. nach Ihrem den 29. Octobris Vor abgewichenen 1691.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, elche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren deß Ehren vorgeachten Meister Hannß Georg Eÿgnus Schwartzbecken v. burgers alhie als geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Mariæ Marthæ, Mariæ Magdalenæ, Susannæ, Mariæ Barbaræ v. Mariæ Salome, der Jetzt abgeleibt. fr. seel. mit vor: v. nachgemeltem ihrem hinderblieben Hn Wittiber Ehelich erzeugter Kinder v. Zu fünff gleichen portionen und antheilern ab intestato nachgelaßener rechtsmäßiger Erben – Actum Mittwochs den 28. Maÿ Anno 1692.
Copia heüraths verschreibung, p.ge in Prot: C. fol: 324.b et seqq
Copia Codicilli, perge in Prot: D. fol: 364.n et seqq

In einer alhier Zu Straßburg und. der Großen Erbslauben Gelegener v. In dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befund. word. wie volgt.
Ane hültzen v. Schreinwerckh. Auff der Vndern bühn, Vor dießer bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im hindern stockh, In der Cammer E, In der Cammer F, In der obern hindern stub, In der hindern Kuchen, Im haußöhren, In der vordern Stub, Im haußöhren, Im Vndern haußöhren, Im hindern haußöhren
Eÿgenthumb an einer Behaußung (W.) Item Ein vorder vnd hinderhauß und. d. Großen Erbßlaub (…)
(E.) Item ein dritter theil an einem vierten theil, So dann der halbe theil an einem dritten theil eines vierten theils hinder der Kürßnerstub (…)
Ergäntzung deß herrn Wittibers ermanglenden unveränderten Gutts, Vermög deß über beÿd. Geweßener Ehepersonen in die Ehe gebrachte Nahr. durch weÿl. H. Joh: Georg Langen den Notm. seel. den 26. aug. ao. 1674. auffgerichteten Inventarÿ
Eÿgenthumb an einer behaußung. Item fol: 21.a ist der halbe theil ane hauß hoffstatt v. höfflein beim Gerbergraben und. in der Stampffgaß gelegen, wehrender dießer Ehe verkaufft worden, per 87 R 5 ß thut so zu erg. 43.
Auß dem über Weÿl. frawen Mariæ Salome Freÿin deß H. Wittibers lieben Mutter seelig. Verlassenschafft, durch oberwehnten H. Notm. Langen seelig den 31. Martÿ ao. 1679. auffgerichtetem Inventario ist gewißer ursach halber Summrisch zu ergäntzen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittiber unveränderte Nahr. Sa. haußraths 36, Sa. Eigenthumb an einer behaußung 1650, Sa. Ergäntzung 676, Summa summarum 2363 lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 53, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. Guldener Ring 11, Sa. Eÿgenthumb an einer behaußung 45, Sa. Ergäntzungs (288, abzug 18, rest) 239, Summa summarum 362 lb
Theilbahr Gutt, Sa. haußraths 127, Sa. wahren und werckzeugs Zum Kürßner handwerck gehörig 290, Sa. leehren vaß 17, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 56, Sa. Guldener ring 37, Sa. baarsch. 78, Sa. Schulden 371, Summa summarum 970 lb – Schulden 1916, die theilbare passiva übertreffen das theilbar guth umb 937 lb
Conclusio 1787 lb

Jean Mœssner vend 80 livres la maison au tanneur Jean Gaspard Bœringer dont la femme est propriétaire de la maison voisine à l’est (IV 175)

1689 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 58
(Prot. fol. 9.b) H. Johann Mößner der Kirßner
in gegensein H.hans Caspar Böringers, des Gerbers und Lederbereiters
hauß, hoffstatt und höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier beÿ dem Gerbergraben in der Stampffgaßen einseith neben weÿl. Hieronymi Engelhards wittib, anderseit neben dem Kaüffer selbsten, hind. auff H. Johann Pastorium den buchtrucker stoßend geleg. – geschehen umb 80 pfund

Jean Gaspard Bœringer revend 175 livres la maison à Marie Madeleine Haffner veuve du tailleur Jean Jacques Siring

1704 (16. X.bris), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 630-v
(175) Hr. Joh: Caspar Böringer Gerber u. lederbereither
in gegensein Mariæ Magd: geb. Haffnerin weÿl. Joh: Jacob Sirings schneiders wittib mit beÿstand Joh: Wolffgang von moltzheim Paßmentirers Dero Vogts [unterzeichnet] Johann Wolffgang Von Molßheim als fogt
ein Hauß allhier in der Stampfgass einseit neben dem verkäufern selber anderseit neben Christoph Benjamin Detschau hinten auf Joh: Daniel Dinckel paßm: stoßend gelegen, zusambt dem platz, höfflein u. allen anderen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit – Endlichen ist verglichen, daß der verkäufer den Vorderen Keller in solchem Hauß annoch dreÿ jahr lang von weÿhn. 1704 ahn vergebens genießen solle – um 175 pfund
[in margine :] Margaretha geb. Beÿelsteinin obged. hrn. Böringers des Verkäufers nun seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand H. Johann Ludwig Küchels des Küffers Ihres Curatoris, So dann Johann Jacob Böringer Gerber Vnd lederbereiter bem. Böringers leiblicher sohn (quittung), den 18. julÿ 1711

Jean Jacques Siring, ancien caporal, sollicite le droit d’enseigne à l’Etoile blanche. Il meurt en 1703
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
(f° 111-v) Mittw. den 30. Maÿ. Johann Jacob Siring pt° Schancks – Johann Jacob Siring der Corporal Und. der Teutsches Compagnie alhier, per Künast, bitt Undth. umb den Weinschanck mit erbiethen, die gebühr wegen des schilds Zum weißen Sternen allzeit wie auch die Umbgeldts gebühr, gleich abzustatten. Erkannt Willfahrt

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 93)
1703. Die 15 Martii anno 1703 Joannes Jacobus Syrin Sensinator ætatis suæ anno quinquengesimi pridie mortuus, ecclesiæ St Sacramentis munitus In cœmeterio Sti Galli extra muros sepultus est (i 51)

Marie Madeleine Haffner veuve du sergent Jean Jacques Sirin passe un contrat alimentaire avec son gendre qui lui assure l’entretien sa vie durant en échange de la propriété de sa maison

1715 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 400
Erschienen Maria Magdalena gebohrne Haffnerin weÿl. Johann Jacob Sirin gewesten Sergent Wittib, beÿständlich Johann Frantz Reineri und H Daniel Richshoffers, beÿder E.E. großen Rhats beÿsitzers, und auß deßen mitel Von dem Regirenden H Ammeister Deputiret Einßen, und Andern theils H. Johann Christoph Roßenbaum Musicus, ihr tochtermann, die haben folgendes leibgeding mit einander auffrichtig und redlich getrioffen und treffen es hiemit nochmahlen.
Nembl. Verspricht er der tochtermann, sie die schwiger mutter, wie er bereits dreÿ jahr gethan, alßo noch ferners bis in ihren tod mit gebührenden alimentation so gut als er es selber hat, gewißen hatt, zu versorgen, auch sie so gesund, so kranckh beÿ sich zu erhalten (…) dahingegen und vor obige Verpflegung übergibt sie die schwiger ihme dem tochtermann so bald auffrichtig Vest und unwiderrufflich. ihr hauß Cum appertinentiis, allhier im Stampffgäßel, einseit neben böringer dem gerbern 2.s neben Küchem dem Paßmentirer hinden auff Reichardische erben stoßend, so annoch umb 300. R der Ottonischen stifftung Verhafftet sonsten ledig und eig.

Musicien originaire de Köthen en Saxe, Jean Christophe Rosenbaum épouse en 1711 Anne Charlotte Marguerite Arnold, fille du tailleur Conrad Arnold de Mayence. Comme l’indique l’inventaire de 1733, ils ne font pas dresser de contrat de mariage
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 223) Die secunda mensis Junÿ a. 1711 (…) sacro Matrimonÿ vinculo copulati sunt honesti adolescentes Joannes Christophorus Rosenbaum Typicen ac Musicus apud Illustrissimum Comitem de Löwenstein nec non Decanum Ecclæ. Cathedralis huiatis, et pudica virgo anna Carola Margaretha Arnoldin argentinensis, nec non legitima filia Conradi Arnold Sartoris, Moguntinensis et Mariæ Magdalenæ Heffnerin (signé) Johan Christoff Rosenbaum, anna scharlota margtera arnoltin (i 135)

Etat de fortune dressé pour accéder à la bourgeoisie
1714 (14.3.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Hr. Johann Christoph Rosenbaum der Musicus und Frau Anna Charlotta Margaretha gebohrne Arnoldin beede Eheleuth und Schirmere alhier, haben eÿgenthümblichen Vermögen wie Sie dann Solches heüt dato nach abgelegter handtrew selbst geeÿgt und gezeigt
Haußrath 138, 116, Wahren 76, silber 5, Guldene Ring 6, Summarum 342 lb
Straßburg den 14.ten Martÿ Anno 1714.

Inscription au registre de bourgeoisie
1714, 3° Livre de bourgeoisie p. 1291
Johann Christoph Rosenbaum der Musicus Von Göthen Martin Rosenbaum burgers daselbst sohn V. sein Fr. Anna Charlotta Margaretha Arnoldin erkauffen das burgerrecht p. 2. goldR. 16. ß bringt 1 Kind mit so beÿ ordnung gelaßen Worden wird Zur Möhrin dienen Jur. d. 26. Dito [Martÿ] 1714

Jean Christophe Rosenbaum hypothèque la maison au profit de l’officier François de Freyenfeld

1720 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 449
Joh. Christoph Roßenbaum musicus im Münster
in gegensein S.T. H. Frantz von freÿenfeldt ihro königliche Majestät obrist Lieutenant von der Garnison – schuldig seÿen 150 in billets de banque
unterpfand, hauß c. appert: in der stampfengass, einseit neben dem Böningerischen haus anderseit neben H. Küchel hinten auff Reichardische EE

Jean Christophe Rosenbaum meurt en 1733 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 150 livres. Les biens propres à la veuve s’élèvent à 7 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 119 livres, le passif à 120 livres

1733 (14. Xbr), Me Rith (6 E 41, 952)
Invent. und beschreibung aller der Jenigen Haab, nahrung und güetter, wie auch schulden und gegen schulden, nichts davon außgenohmen, reservirt noch vorbehalten, so weÿl. der ehren und Vorgeachte H. Johann Christoph Roßenbaum der burger und Statt Musicus nunmehro seel. nach seinem den 31.ten aug. Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödtl. hientritt hier zeitlichen verlaßen, welches alles auf freundliches ahnsuchen und begehren H Frantz Antoni Rithen des burgers und auch Specierers dahier alß der auff nachstehender seithen benahmbsten und mit dieß seithig hinterlaßenen hiernächst benambsten fraw wittiben ehelich erziehlter Kindter geordnet und geschworenen Vogts dato ordungs mäßig ersucht durch fraw Annam Charlottam Margaretham gebohrne Arnoldin die hinterbliebene fraw wittib unter assistentz H Johannes Kleinen des ebenmäßigen burgers und waßer Zollers hieselbst alß dero geschwornen Vogts – so beschehen Straßb. den 14.ten Xbris 1733.
Benambsung der Erben. Der Verstorbene seel. hat mit Vorhernenambster seiner hinterbliebenen seel. witib folgende Kind. erzeigt und ab intestato Zu seinen erben Verlaßen wie folget. 1° Jfr Cath. Charlottam so ihres alters beÿ 18 Jahr, 2° Johannam Elisabetham so ihres alters 14 jahr, 3. Johann Daniel Christoph so seines alters 10 jahr, 4° Johann Edmund Peter so seines alters 7 jahr, 5° Francisc. Antonium so seines alters 4 jahr, alle zu 5 gleich. portionen und stamm theilen

Bericht Zu dieser Inventur gehörig. Gleich anfangs dießer Inventur hat die fraw wittib auff befrag. declarirt, wie das sie Zur Zeit ihrer Verheürathung mit dem Verstorbenen seel. Keine Eheberedung auffgerichtet derenwegen mann dann nach allhieß. löbl. gemeinen Gebrauch einem jedem seine annoch jn Natura existirende posten für ohnverändert zu zuschreiben, daß übrige alles aber benebst dem jenigen so in Crafft hiernach jnserirten Verpfrindungs Contracts von der fr. wittiben, auch schon Vormahls verstorbnen fraw Muttern seel. mit zu der hernach benambsten behaußung wegen geleisteter Verpfrindung bis in ihren tod gegentheilig gegeben und überlaßen worden, unter einem titul als Theilbar zu tractiren für nötig erachtet
Copia Codicilli Reciproci. Zuwißen seÿe hiermit Jedermännigl. daß auff heut dato den 31. Monats tag Augusti dießen jetzt lauffenden 1733.ten jahrs (…) der ehren und vorgeachte H. Johann Christoph Roßenbaum der burger und Statt Musicant allhier und mit ihme die ehren und tugendsambe fraw Anna Charlotta Margaretha gebohrne arnoldin seine eheliche haußfrau mich endes bemelten Notarium sambt hiernach gemelten gezeigen zu sich in ihre allhier in Stampffgäßel gelegene wohn behaußung erfordern und kommen laßen allwo Ich ihnen H Roßenbaum Zwahr ohnpäßlich. leibes auff einem seßel sitzend (…)
Verpfrindungs Copia. [supra, acte de 115]
Haußrath. In der obern Cammer, Im haußöhren vor dießer Cammer, Im untern hintern stübelIn der unter Vorder Stub, In der Kuchen, Im untern haußöhr. In der untern Kuch.
Eigenthumb ahne Einer behaußung. Eine behaußung hoffstatt und höfflin mit all dero gebäwen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten, allhier beÿm gerber graben in dem Stampffgäßel 1.s neben H Kiechel dem Paßmentirer 2.s neben H Bertsch dem weißgerber hinten auff H Hannong den porcellin fabricanten und vornen In gedachtes Stampffgäßel aussehend, so freÿ ledig eig. und durch allhießiger statt werckleüth Vermög dero dem Concept beÿligender Abschatzung æstimirt woden po 200. lb. Darauff stehen annoch H D° Wencker seniori in schaffners weiß ahne Capital ben. 150. lb, Item H Koben dem handelsmann 150. lb, Zusammen 300. lb. Abgezogen restiret allhier außzuwerffen o. Zumahlen solche Capitalia den ahnschlag deßen umb 100. lb übersteigen welche auch hiernach passive einverleibet zu finden
Norma hujus inventarii, der wittib unverändert, haußrath 5, Sa. gold ring 1, Summa summarum 7 lb
endlichen wird auch die übrige unter einem titul alß theilbar enthaltene nahrung beschrieben, Sa. haußraths 80, Sa. Vaß und Weins 11, Sa. Musicalischer jnstrumenta 15, Sa. Eigenthum ahne einer behaußung o, Sa. silbers 9, Sa. gold Ringen 1, Summa summarum 119 lb, Passiva 120 lb – Nachstand theilbarer nahrung 1 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6 lb – Zweiffelhaffte activa so theilbar 155 lb

La veuve demande un droit de revendeuse
1734, Mauresse (XI 258)

Dienstags den 9. Februarÿ 1734
(f° 56-v) Anna Charlotta Margaretha, Weÿl. H. Johann Christoph Roßenbaums geweßenen Musici und dißorts Leibzünfftigen Wittib, bittet ihro das grempen Recht mit zu theilen. Erkandt gegen erlag der Grempen Gebühr willfahrt.
Erlegte vor das Grempen recht 1 lb 10 ß, Und Schreibgebühr 2 ß, Also sammenthafft 1 lb 12 ß

Anne Charlotte Marguerite Arnold hypothèque son tiers indivis de maison au profit de Marie Salomé Wencker femme du licencié en droit Jean Sébastien Gambs
1738 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 2
Fr. Anna Charlotta Margaretha geb. Arnoldin weÿl. Johann Christoph Roßenbaum Statt: musicanten hinterlassenen wittib mit beÿstand ihres Curatoris Johann Klein des waßerzollers
in gegensein H. Rathh. Johann Sebastian Gambs J.V.Lti. im nahmen seiner Fr. Eheliebstin Fr. Mariæ Salome geb. Wenckerin – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ohnfern dem gerbergraben in dem Stempffgäßlein einseit neben Küchel des Paßmentirers wittib, anderseit weÿl. Johannes Bertsch des weißgerbers wittib modo N. Treuttling des weißgerbers ehefrau und dero kindern erster ehe, hinten auff H. Hannong den Porcellan Manufacturier – so dann ihren 5 kindern zu zween dritten theilen eigenthümlich zuständig

Anne Charlotte Marguerite Arnold meurt en 1749 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. Elle habite alors le logement au Vieux-Marché-aux-Vins qu’elle occupe avec sa fille Catherine Charlotte, femme du musicien Boniface Chambeck. Les experts estiment la maison 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 379 livres, le passif à 262 livres

1749 (15. 8.bris), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1273) n° 170
Inventarium über Weÿland Frawen Annæ Charlottæ gebohrner Arnoldin, Weÿland Hn Johann Christoph Rooßenbaum geweßenen Statt musicanten und burgers allhier Zu Straßburg hinterlaßener Wittib, nunmehro seel. Verlassenschafft – nach Ihrem am 27.sten Junÿ Jüngst genommenen tödlichen hientritt Hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlassenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren hienach auff folgendem blat benambster Kinder und Enckelen (…) inventirt und ersucht durch Fraw Chatarinam Charlottam Hn Bonifacÿ Chambeck, Musici und burgers allhier Eheliche Haußfraw als dißorts Hinderlaßene Eheliche tochter, beÿ Welcher obgemelte Verstorbenene seelig im logement wahre und Ihr leben geendiget – Geschehen Straßburg den 15. 8.bris Anno 1749.
Die Verstorbene seelig hat Zu Kinder Enckel und rechtsmäßigen Erben Verlaßen wie folget. 1. Catharinam Charlottam, Hn Bonifacÿ Chambeck, des Musici und burgers allhier Eheliche Haußfraw beÿde Zugegen, 2. Jungfer Mariam Elisabetham Johannam, so Majorennen alters Zugegen, mit beÿstand Hn Frantz Anthoni Eith des Specirers und burgers allhier Ihres annoch ohnentledigten Vogts. 3. Johann Peter Edmund, den Musicum undt burger allhier, Vor sich selbsten zugegen. 4. Nicolaum, Weÿland Hn Johann Christoph Rooßenbaum geweßenen Musici und burgers allhier Hinderlaßenes einziges Söhnlein geschworner Vogt obgemelter Hn Johann Peter Edmundt Rooßenbaum, Weilen nun derselbe Vor sich selbsten in dießer Verlassenschafft interessirt, als ist Zeit wehrent dißem geschäfft vor ihn als streit vogt nominirt, der Ehrengeachte Hr Georg Christian Meÿbaum groß Uhrenmacher und burger allhie, Welcher in person zugegen. 5. Franciscum Antonium den ledigen Perruquenmacher, auch ist deßen geordnet und geschworener Vogt Hr Frantz Anthoni Ritt der Specierer und burger allhier, so dießer Inventur in Persohn abgewartet. Alle fünff gebohrner Rooßenbaum, so die Verstorbene seelig mit gemeltem Ihrem längst Verstorbenen mann seelig Ehelich erziehlet, Zu Kinder, Enckel und rechtsmäßigen Erben Verlaßen

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem alten Weinmarck das Eckhauß an dem genandten leimengäßlein gelegenem und Von dießer Verlassenschafft lehnungsweis innhabenden behaußung folgendermaßen befund. word.
Eÿgenthumb Einer behaußung. Ein Hauß, Hoffstatt und höffl. mit allen deren begriffen, Weiten, zugehörten, recht und gerechtigkeiten allhier in dem sogenanten stampff Gäßlein, ein seith N. Riehl dem Schneider anderseith H. Hanong dem portzelaner und EE Großen Raths alten beÿsitzers Hinten auff gemelten Hn Hanong stoßend gelegen, so über hier nachstehenden darauff haffteten Capitalien freÿ leedig und eÿgen und ist dieße behaußung durch hießiger statt geschwornene H Werckmeistere Vermög beÿ gelegter schrifftlicher Abschatzung de dato 7.t dießes lauffenden monaths 8.bris æstimirt und angeschlagen word. für und umb 750 gulden od. 375. lb. Darüber urkundet eine auff allhießiger Contractstub Verfertigte Kauffverschreibung dedato 4. februarÿ 1689. und mit der Cantzleÿ größerm Insigel Verwahret
– Abschatzung Vom 7. 8.bris. 1749. Auff begehren Weÿland Frawen Charlotta Margaretha Roßenbaumin seel. hinderlaßener Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in dem Stampffgäßlein, einseit neben Riele dem Schneider anderseit neben herrn Rathherrn Hanon und hinten auff erstgemelten herrn Hanon stoßend gelegen, Solche behaußung hat neben dem Eingang ein unterschlagenes Stübel und ein Küchel, auff dem Ersten stockh, Zweÿ Stüblein, ein Kämmerlein und ein Haußöhren, Worinnen die Küchen, darüber ist der tachstuhl mit breit Ziegeln einfach gedeckt Worunter ein Stüblein etliche Kammern, und ein besetzte bühne, Im höffel ist auch ein geträhmtes Kellerlein. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb. Sieben hundert und Fünffzig Gulden. [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Summa summarum 379 lb – Schulden Auß dießer Verlassenschafft zu bezahlend 262 lb, Nach solchem abzug 117 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 117 lb
Copia Testamenti nuncupativi. (…) 1749 (…) auff Freÿtags den 25. Monaths Aprilis Vormittag Zwischen Zehen und eÿlff uhren in einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß gelegenen weÿl. Herrn Labiffe geweßenen Königlichen Huissiers allhier hinterlaßener wittib und Erben eigenthümlich zuständiger behaußung, in der in dem Zweÿ stockwerck mit den fenstern auff gedachter straß außsehenden wohnstuben (…) die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Charlotta gebohrne Arnoldin weÿland Herrn Johann Christoph Rooßenbaum geweßenen berühmbten Musici der allhiesigen dombkirchen und Pensionnaire dießer Statt Straßburg auch burgers allhier hinterlaßene ehelicher Wittib, kranckh und unpäßlichen leibs dannenhero auff einem bett ligendn dannoch aber durch die gnade Gottes richtiger Sinnen guter Vernunfft und Verstandts – Johann Jacob heß Notarius juratus

Boniface Chambeck et Catherine Charlotte Rosenbaum hypothèquent leur part de maison au profit d’Anne Marie Richter veuve du pelletier Jean Jacques Wallner

1749 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 649
H. Bonfacius Schamps der musicus und Catharina Charlotta geb. Rosenbaumin mit beÿstand ihres bruders Johann Edmund Peter Rosenbaum auch musici und deßen schwähers Georg Christian Meÿbaum des groß Uhrenmacher
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Richterin weÿl. Johann Jacob Wallner des kürßners – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ein fünffter theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt in dem Stampff: gäßlein, einseit und anderseit neben H. Rathh. Hannong dem Porcellan fabricanten, hinten auff denselben – als ein elterliches erbguth

Le musicien Jean Edmond Pierre Rosenbaum hypothèque sa part de maison au profit du musicien François Joseph Aicher

1750 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 52
Johann Edmund Peter Rosenbaum des musicus
in gegensein Frantz Joseph Aicher des musici – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, ein füfften theil vor unvertheilt ane einer behausung, hoff und hoffstatt in der Stampffgäßlein, einseit und anderseit neben H. Rathh. Hannong dem Porcellan fabricanten, hinten auff denselben – als ein elterlich erbguth

Jean Edmond Pierre Rosenbaum et Catherine Elisabeth Meybaum hypothèquent leur part de maison au profit du fabricant de sceaux Jean Jacques Traitteur

1754 (14.12.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 513-v
Johann Edmund Peter Roßenbaum der musicus und Catharina Elisabetha geb. Meÿbaumin mit beÿstand ihres vatters Georg Christian Meÿbaum des großuhrenmachers und ihres vettern Frantz Joseph Aicher des musici
in gegensein Johann Jacob Traitteur des pitschierstechers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, den fünfften theil vor unvertheilt ane einer behausung, hoff und hoffstatt in dem Stampffgäßlein, ein- und anderseit neben H. Rathh. Hannong dem porcellan fabricanten, hinten auff denselben

Jean Edmond Pierre Rosenbaum rend compte de la gestion des revenus provenant de la maison qu’il occupe lui-même depuis 1758

1764 (Mich.) Me Haering (6 E 41, 1382) n° 72
Rechnung Herrn Johann Peter Edmund Roßenbaum Musici und burgers allhier Zu Straßburg, Inhaltend Was derselbe wegen des zwischen ihm und seinen beeden Geschwisterden Catharinæ Charlottæ gebohrner Roßenbaumin, Herrn Bonifacii Chambeck des nunmehr in Wien sich aufhaltenden Musici Ehefrau, und Frantz Antoni Roßenbaum Perruquenmachers und burgers alhier gemeinschaftlich alhier am Stampfgässel gelegenen Haußes seit Joh. Bapt: 1751 biß Michaelis 1764 eingenommen und außgegeben hat

Einnahm.
Nemlich so zalte Frau Schröderin von Johannis Baptæ 1751. biß dahien 1752. Vor ein Jahr an Zinß, 50
Von solcher Zeit biß Michaelis 1752. seÿe das Hauß leer gestanden
Von Michaelis 1752 biß Weÿhenachten solchen Jahrs zahlte ein Hanffer, 12. 5.
aber biß ostern 1753. Zalte Er nur, 11
biß Ostern 1754. truge das Hauß an zinß, 48
um besagte zeit mußte daßelbe um 40. R. jährlich erlaßen werden, truge pro Ostern 1755. 56. & 57., 120.
ferner biß Michaelis solchen Jahres auf gesagten Fuß gerechnet, 20
biß den 28.ten christmonat leer da Frantz Joseph Eichert eingezogen ist, welcher biß Ostern 1758. nur bezahlt hat, 4. 5
Auf Ostern 1758. ist gemeldter H Johann Peter Edmund Roßenbaum in das Hauß gezogen und hat daßelbe biß Michaelis 1764. alßo 6 ½ Jahr bewohnt um einen Verglichenen Jahrs Zinß Von 40. R. thut Vor bemeldte Zeit, 260.
Außgaab (…)
It. erhielte Mr Joh: Carl Hißkÿ Maure vor Arbt. 35
It. Antoni Klotz Maurer Mr 6
It. Johannes Wagner Maurer Meister 6

Les héritiers Rosenbaum vendent la maison 550 livres à Joseph Hannong, propriétaire de la fabrique de porcelaine voisine

1764 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 631-v, Not. Joh. Richard Häring, 21 août 1764 (6 E 41, 1379 n° 141)
auf ansuchen H. Joseph Hannong, nachstehender kauff contract
H. Johann Peter Edmund Roßenbaum Musicus für sich selbst und für seine abwesende schwester frau Catharinam Charlottam geb. Roßenbaumin H. Bonifacÿ Chambeck Musici der zeit in Wien sich auffhaltend und zum bürgen die persohn H. Frantz Antoni Rieth den Specirerer stellend, dann hr.H. Frantz Antonj Roßenbaum Perruquenmacher
in gegensein H. Joseph Hannong Churpfaltzischen Commercien Raths
Ein hauß, hoffstatt und höfflein mit allen deren begriffen, weiten, zugehörden, Recht und gerechtigkeiten an dem Stampfgäßel einseit neben H. – Riehle dem schneider, anderseit neben dem H. käuffer, hinten auff auf denselben, ausgenommen ein vierecket eißernen öfelein samt dem rohr im zweÿten stock u. I. kpf. Offen Keßel – als ein elterlich erbguth laut durch Not. Heß A° 1749 gefertigten Invÿ., 850 R capitalien – die gantze behausung gerechnet 1100 gulden

La maison est estimée 450 livres en 1782 lors de l’inventaire de faillite de Joseph Adam Hannong et Françoise Arroy

Le maçon Georges Martin Augustin achète la maison lors de la faillite de Joseph Adam Hannong

1782 (12.12.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 479-v, Ganthkauff, 21.11.1782
ist die in H. Joseph Adam Hannong des porcellan fabricanten credit mass gehörig ane dem Stampffgäßlein gelegene behausung, einseit neben Mr Riehle dem schneider, anderseit neben Carl Riebel dem tantzmeisters, hinten auff die porcellan fabrique
Martin Augustin des steinhauers als letzt und meistbietenden um 660 R

Originaire de Dürrmentz sur l’Ems en Wurtemberg, Georges Martin Augustin épouse en 1776 Anne Barbe Wagner de Goxwiller : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie
1776 (30. 8.br), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 634
(Eheberedung) der Ehrsam und bescheidene Georg Martin Augustin, der ledige Maurergesell, weÿland des Ehrsam und bescheidenen Georg Augustin des geweßenen Ackersmanns zu Dürmentz an der Ens, hinderlaßener ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich Georg Christoph Freÿsingers des Maurer meisters und Steinhauers auch burgers allhier, als Hochzeiter ane einem,
So dann die tugendsame Jungfrau Anna Barbara Wagnerin, Weÿland des Ehrengeachten Meisters Johann Georg Wagners, geweßenen Leinenwebers und burgers zu Gottesweiler, Straßburgischer Herrschafft hinterlaßene ehelich erzeugte tochter, als Hochzeiterin, mit assistentz herrn Johann Jacob Arnoldts des beckers und Leonhard Walters des Zimmermanns, beeder burgere allhier am andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 30. Octobris anno 1776.[unterzeichnet] Georg Martin Augustein, x der Hochzeiterin hand Zeichen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 144)
Im Jahr 1776 Dienstags den 26. Novembris Morgens um Zehen Uhr sind nach vorher geschehenen gewohnlichen Proclamationen Dominicâ XXIV und XXV nach Trinitatis in offentiicher Kirche ehelich eingesegnet worden Georg Martin Augustein, lediger Maurer und Steinhauergesell Von dürrmentz Würtenbergischer Herrschafft gebürtig weiland Johann Georg Augusteins geweßenen Ackers manns und burgers daselbst und weiland Maria Ursula gebohrner altin hinterlassener ehelicher Sohn und Jungfrau Anna Barbara Wagnerin von Gocksweiler gebürtig weiland Georg Wagner gewesenen Leinenwebers und burgers daselbst und Anna Barbara gebohrne Wolfflerin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Georg Martin Augustein als Hochzeiter, x der braut handzeichen

Accession à la bourgeoisie  registre des inscriptions et registre de traitement des demandes. Le mari est reçu au nouveau tarif, la femme à titre gratuit pour avoir fidèlement servi sept années durant le pasteur Klein
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 163-v
Georg Martin Augustein der Steinhauer von Dürrmentz hertz. würtemb. herrschafft und deßen Ehefrau Anna Barbara Wagnerin von Gottsweiler geb. erhalten beede das burgerrecht und Zwar der Maritus umb den Neuen burgerschilling die Ehefrau aber wohlverhaltens weg. gratis, wollen dienen beÿ E. E. Zunfft der Maurer. Jur. et prom. den 14. Xbr. 1776

(VI 286 bis) p. 422. Maurer. N) 9 et 10. den 18.ten 9.bris 1776.
Georg Martin Augenstein der Ledige Steinhauer und Maurers gesell Von Dürr Mentz Maulbronner oberamts, Herzog würtenbergischer herrschafft weÿl. joh: georg augenstein gewesenen burgers und ackersmanns daselbst Hinterlaßener ehel. sohn wie auch deßen braut jfr. maria Barbara wagnerin Von gochsweiler gebürtig weÿl. jeorg wagners gewesenen burgers und Leinenwebers daselbst Hinterlaßene ehel. tochter
es Produciren beede gehörige attestata welche ihre ehel. geburth augs. Conf. bescheinigen, wie nicht weniger das der Sponsus auf Löbl. statt stall Præst. Præst. und er des zunfftrechts beÿ E: E: Zunfft der Maurer vertöstet
das erforderliche Vermögen Haben solche, theils in baarschafft, theils in gültigen und zu gunsten der implorantin gefertigten schuld bekantnußen Vorgewiesen, deßen eÿgenthum sie eÿdlich angelobet, so fort 150. R. ad Prot. Dep. es bittet der sponsus um gnädig aufnahm in eüer gnaden burger recht, nach ordnung, deßen braut aber, da solche über sieben jahr beÿ Hn Pfarrherrn Klein allhier Vermög Schein treü und ehrlich gedienet, als werden Hochdieselbe gerühen, solcher mit dem burger recht wohl Verhaltens wegen gratis gnädigst zu willfahren.
Recepti ambo, der Sponsus nach ordnung um den Neuen burger schilling, deßen braun aber wohl Verhaltens wegen gratis.

La maison ne fait l’objet d’aucun acte notarié. Comme l’indique l’acte de notoriété de 1841, elle revient à la seule héritière des précédents, Caroline Augustin femme de Philippe Weingaertner puis au fils unique de ceux-ci.

1841 (8.7.), Strasbourg 9 (87, nv. cote), Me Becker n° 1265
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu le Sr Georges Martin Augustin en son vivant tailleur de pierres à Strasbourg et de. Anne Barbe Wagner, sa femme. Que le Sr Augustin est décédé depuis plus de 40 ans et sa femme dans l’année 1813. Qu’il n’a pas été fait d’inventaire après le décès de ces époux Augustin. Qu’ils ont laissé pour seule et unique héritière De Caroline Augustin épouse du Sr Jean Philippe Weingaertner, cidevant maçon à Strasbourg leur fille. Que ladite Dame Weingaertner est aussi décédée depuis, en l’année 1835. Qu’il n’a pas été fait d’inventaire après ce décès. Et qu’elle a laissé pour seul et unique héritier le Sr Chrétien Weingaertner, commissionnaire à la halle commerciale de Strasbourg, son fils, issu de son mariage avec ledit Sr Weingaertner

A la mort d’Anne Barbe Wagner, la maison revient à sa fille Caroline Augustin qui épouse en 1801 le maçon Jean Philippe Weingærtner originaire d’Enkirch en Palatinat

Mariage, Strasbourg (n° 57)
Du troisième jour du mois de Brumaire l’an X de la République française. Acte de mariage de Jean Philippe Weingaertner agé de 29 ans, maçon, domicilié en cette ville depuis deux ans, né à Enkirch, Département de Rhin Moselle le 17 mai 1772, fils légitime de Jean Nicolas Weingartner, cordonnier audit liu et d’Anne Catherine Caspar, Et de Caroline Augustein, agée de 22 ans, née en cette ville le 4 février 1779 fille légitime de feu Georges Augustein, maçon, et de Marie Barbe Wagner (signé) Weingärtner, Carolina Augusteinin (i 32)

Jean Chrétien Weingærtner, alors ouvrier des douanes, épouse en 1838 Catherine Kuentzel de Hangenbiethen

1838 (16.1.), Strasbourg 7 (92), Me Boersch n° 94 – Enregistrement de Strasbourg, acp 256 F° 50 du 22.1.
Contrat de mariage, communauté légale – Jean Chrétien Weingaertner, ouvrier des douanes, fils de Philippe Weingaertner, maçon, et de feu Caroline Augustin
Catherine Kuentzel fille majeure de Jean Kuentzel, laboureur, et de Barbe Bruckmann à Hangenbiethen
Philippe Weingaertner, père du futur époux, s’engage en cas de prédécès de son fils à laisser à la future épouse la jouissance commune avec lui d’une maison à Strasbourg rue du Renard Prêchant n° 9, d’un côté le Sr Kohl maçon et de l’autre le Sr Kieffer cabaretier, sa vie durante sans qu’elle soit tenue de payer aucun loyer

La maison appartient à Chrétien Weingærtner comme héritier de sa mère. Il vend la maison à Jean Chrétien Zimmermann, propriétaire de la maison voisine à l’est avec laquelle elle ne fera plus qu’une propriété, bien que le cadastre distingue toujours deux parcelles.

1841 (8.7.), Strasbourg 9 (87, nv. cote), Me Becker n° 1266
Le Sr Chrétien Weingaertner commissionnaire à la halle commerciale & sa femme, De Catherine Küntzel, qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg, Et le Sr Jean Philippe Weingaertner, cidevant maçon, demeurant en cette ville
Au Sr Jean Chrétien Zimmermann, aubergiste, et à Dame Louise Staudt sa femme
Une Maison avec cour et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du foulon N° 23, tenant d’un côté aux acquéreurs, de l’autre à Monsieur Braunwald et par derrière au même – Mr Chrétien Weingaertner a recueilli cet immeuble dans la succession de Dame Caroline Augustin, sa mère, décédée épouse de mondit Jean Philippe Weingaertner, de laquelle il était seul et unique héritier, ainsi que cette qualité héréditaire se trouve constatée par un acte de notoriété passé en minute devant ledit Mr Becker cejourd’hui (…), Mondit Sr Jean Philippe Weingaertner est usufruitier sa vie durant de la moitié des biens qui composaient la succession de ladite De Weingaertner, née Augustin, suivant son testament passé devant Me Théophile Stoeber Notaire à Strasbourg le 24 août 1824. Ladite De Weingaertner née Augustin a recueilli cet immeuble dans les successions de ses père et mère, le Sr Georges Martin Augustin en son vivant tailleur de pierres à Strasbourg et de dame Anne Barbe Wagner, sa femme, dont elle était seule et unique héritière ainsi qu’il est constaté par l’acte de notoriété ci-dessus relaté. Ledit Sr Augustin a acquis ledit immeuble de la masse de la faillite du Sr Joseph Adam Hannong, fabricant de porcelaine à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé à la cidevant chambre de subhastation de la ville de Strasbourg le 21 novembre 1782, insinué à la cidevant Chambre des contrats de cette ville le 12 décembre suivant – pour 4000 francs



3, place du Foin


Place du Foin n° 3 – X 192 (Blondel), O 937 puis section 34 parcelle 36 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Arnaut Lagardell, maître maçon (1738), démolie en 1972

Foin 3, façade (1 Fi 150)Foin 3 (1972)
La façade vers 1960 (image A, AMS 1 Fi 150)
et en 1972 avant sa démolition (image B, AMS, dossier 233 MW 11). La porte cochère a été remplacée par une grande ouverture.

Les deux terrains communaux loués par le propriétaire au cours du XVIII° siècle sont signalés dans le registre des baux du XVI° siècle (sol de maison, jardin, fossé communal). Ils correspondent au grand jardin de la parcelle 192 (canton X du plan Blondel). Jean Jacques Rœmer loue en 1652 de la Ville la maison qui se trouve vers la place. Après avoir été occupée par différents locataires, Jean Rœmer en reprend en 1681 le bail puis l’achète de la Ville en 1686. Il en cède une partie à l’ingénieur du Roi Tarade pour rectifier l’alignement. Une convention de 1686 confirmée en 1710 établit les droits d’un voisin à avoir un puisard sur le terrain loué de la Ville. Jean Rœmer agrandit à plusieurs reprises (1682, 1690) son terrain sur le communal. Il est par ailleurs propriétaire de plusieurs maisons qui se trouvent au sud du jardin et qui seront revendues par la suite. Les héritiers de Jean Rœmer qui possédait la maison zum Ehrenfels rue de la Lanterne reprennent cette dénomination pour y ouvrir une auberge à l’enseigne du Rocher d’honneur (zum Ehrenfels, 1705). La maison est celle à droite du couvent des Grands Capucins sur le plan-relief de 1725 : le premier bâtiment a pignon sur rue, le deuxième où se trouve la porte d’entrée a un étage.
Le maître maçon puis entrepreneur du Roi Arnaut Lagardelle l’acquiert en 1737 et la reconstruit l’année suivante selon la disposition que montre le plan Blondel (1765). Il revend 3 000 livres en 1747 à un marchand la maison qu’il avait achetée 1 400 livres. Jean Philippe Dorsner acquiert en 1762 une moitié de maison au sud du jardin puis Simon Bouchotte l’autre moitié en 1772, ce qui permet d’avoir une issue sur le canal face à l’hôpital militaire. Le trésorier du Roi Simon Bouchotte achète la propriété en 1764. Il fait réaménager le bâtiment avant en 1764 par le maître maçon Jean Michel Meyer, l’aile droite en 1774 par le maître maçon Jacques Frédéric Hertelmeyer puis à nouveau le bâtiment avant en 1777. Les différents bâtiments doivent alors se présenter comme le montrent le plan préparatoire au plan-relief de 1830.

X - Abreuvoir-Foin (1 L plan 5)Plan de 1855 (233 MW 785)
La maison et le jardin occupent le milieu du plan (détail du canton X, plan Blondel, 1765, ADBR 2 L Plan 5)
Plan de l’alignement de 1844-1855, en avant de l’ancien (dossier de la Police du Bâtiment)

Simon Bouchotte vend en 1802 sa propriété à Jacques Coulaux, entrepreneur de la manufacture d’armes de Klingenthal et de Mutzig. Ses héritiers l’exposent à la vente en deux lots qui font l’objet d’une description précise. C’est l’aubergiste Michel Dominique Wallinger qui en devient propriétaire en 1838. L’Ecole Normale des Institutrices protestantes s’y installe en 1858.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 236 (Musée des Plans-relief)

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue à droite du repère (a) se présente comme sur la photographie (A) : porte cochère sur la gauche, suivie de cinq fenêtres au rez de chaussée. Le premier étage comprend six fenêtres, de même que l’étage mansardé. Les deux fenêtres des combles, de part et d’autre de la cheminée, ont par contre disparu. A gauche du repère (a), on voit d’abord le côté du bâtiment sur rue et l’arrière de l’aile occidentale sur cour. La cour S est entourée par l’arrière du bâtiment sur rue (1-2), l’aile orientale (2-4), la grille qui sépare la cour du jardin (3-4) et enfin du bâtiment occidental, moins haut que son vis à vis. Le jardin constitue la cour R  (1-8) où est le mur de clôture vers l’est. On voit entre (8) et (7) les deux bâtiments en aile de la cour S séparés par la grille. Le côté occidental du jardin s’étend de (7) à (4), un seul bâtiment donne sur le jardin, l’angle (4-2) donne sur la ruelle de la Lune. Le côté sud du jardin (2-1) comprend d’abord un bâtiment qui a une issue dans la ruelle de la Lune puis la clôture qui sépare la cour S de la cour Q. Ce bâtiment et cette cour font partie de la même propriété (partie bâtie entre 1765 et 1828, dates du plan Blondel et de celui du plan-relief, c’est-à-dire les bâtiments édifiés par Simon Bouchotte).



Cours S et R

Auguste Jacoutot ouvre en 1839 dans la maison un institut pour sourds et muets avant de la transporter à la Robertsau. La Ville cède en 1866 un terrain place du Foin devant le bâtiment pour prolonger l’alignement des maisons depuis l’angle de la rue de l’Abreuvoir. La Commission de surveillance de l’Ecole Normale y installe l’année suivante une grille en fer. Le Ministère de la Culture acquiert la maison ainsi que le 8, rue de l’Abreuvoir et le 5, ruelle de la Lune pour y construire une école d’architecture. Il fait démolir les bâtiments en 1972. L’école ne sera jamais bâtie. Le terrain sert aujourd’hui d’aire de jeu.

Foin 3, cour (1 Fi 150)
La cour (S) vers 1960 (AMS 1 Fi 150)
Carte de l’institut des sourds-muets de Strasbourg (Gallica)

La notice traite uniquement du bâtiment qui donne sur la place du Foin et du jardin à l’arrière, à l’exclusion des bâtiments qui donnent sur les rues au sud (ruelle de la Lune, rue du Soleil)

juillet 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Walter
h (jardin, puis maison et jardin) Jean Rœmer, orfèvre, et (1667) Madeleine Scholl – luthériens
1710 h André Wolff, aubergiste, et (1705) Marie Madeleine Rœmer – luthériens
1711 v Frédéric Scholl, boucher, (1695) Ursule Goldbach – luthériens
1726 v Chrétien Merg, receveur de familles nobles, et (1721) Marguerite Hein, veuve de Jean Jacques Hetzel, aubergiste – luthériens
1733 adj Philippe Gaspard Leitersperger, consul, et (1693) Marguerite Reisseissen
Jean Frédéric Œsinger, jurisconsulte, consul, et (1688) Einbeth Reisseissen puis (1701) Salomé Schmidt épouse en premières noces (1684) du médecin Jean David Rein – luthériens
1737 v Arnaut Lagardelle, maître maçon, et (1718) Jeanne Bouillon puis (1732) Marie Catherine Reine Marchand – catholiques
1747 v Joseph Marie Gallino, cafetier et confiseur, et Madeleine Dumeniol puis (1740) Anne Marie Doron – catholiques
1748 v Jean Daniel Ehrmann, courtier, et (1716) Marie Madeleine Fritschmann – luthériens
1750 v Benoit Martin Gauthier, bourguemestre de Wissembourg
1750 v Jean Philippe Dorsner, avocat au Conseil souverain d’Alsace, et (1747) Marie Claire Félicité Reis – catholiques
1764 v Simon Bouchotte, receveur de l’imposition des fourrages d’Alsace, et (1762) Jeanne Françoise Hervé mariée en premières noces (1746) avec le marchand Henri Suriray – catholiques
1802 v Jacques Coulaux, entrepreneur de la manufacture d’armes de Klingenthal, et (1791) Anne Sütterlin – catholiques
1837 h Anne Marie Chastaing femme (1822) de Jean Jacques Félix Adam
Marie Anne Coulaux femme (1788) de Philibert Arban
1838 v Michel Dominique Wallinger, aubergiste, et (1826) Joséphine Ulmer
1858 Département du Bas Rhin, pour l’Ecole Normale des Institutrices protestantes
1882* Gouvernement d’Alsace-Lorraine – Etat, par l’administration de l’Université

(1765, Liste Blondel) X 192, M. Bouchotte
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bouchott, 13 toises, (-) pieds et (-) pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 937, Coullaux aîné & Cie – maison, sol – 24,9 ares – (ensuite) Wallinger Michel

Locations

1687, Valentin Schlenhard, boulanger
1721, Jean Léonard Rechberger, aubergiste
1725, Jean Motheux, aubergiste
1733, Daniel Schwing, ancien marchand de futaine, aubergiste, et (1730) Marie Salomé Schulmeister
1743, Marie Marchand, veuve de Nicolas Dutot, bourgeois de Paris
1751, Catherine Petin, veuve de Claude Cuchot d’Herbain, lieutenant pour le Roi à la Citadelle
1752, (jardin) Florentin Gaucher, jardinier, manant
1755, Leopold Henri Hubert de Weitersheim, assesseur noble à la Chambre des Quinze

Livres des communaux

1562, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 107-v
Terrains qui correspondent à la parcelle X 192 du plan Blondel, d’après les reports qui figurent dans les registres suivants (texte et traduction)

Item iiij lb. gibt Bastian Poser der fischer Als vogt Ursulen Peter Örttlin des garttners tochter von dem blatz An gemelter seÿner vogttochter hoffreÿtten beÿ dem Neuwenthor Inn Cruttenouw, wie der mit marcksteÿnen allenthalben underscheiden, Ist Im Innammen gedachter seÿner vogttochter geluhen Achtzehn Jar lanng Die vff Sanct Johanns tag Zu Sÿnngichten Anno p. XV C LXI° Angefangen haben lutt des Lÿhenung buchs fo. 21.
[in margine :] vide Hila: Meÿers Protho: 1568. fo. 162
vide Infra fo: 165
Lÿh.b. 1508 fo. 21.
gibt Jetz Mathis Schultheiß gartner, und Apolonia sein hußfraw Ist Inen beiden vnd Iren Erben Ein und Zwantzig Jarlang verluhen worden, die vff Sanct Johann tag nechst Khunfftig Anfahrn sollen vmb obgedachten Zinß, als E vnsern herrn sein behußung Zukaufen geben hatt so an gemeltem gutt gelegen ist, dadurch den obgemelter Lyhenung hind. sich gang. an mitwoch den 17 ten Martÿ Anno p lxviii luth deß Lyhenung buchs fo: 21
gibt Jetzt Diebolt von Calttenheim garter Jetz Samuel ôrttel
(rub.) Jetz hannß Caspar Schatz
Neü 68.

Item, 4 livres dues par le pêcheur Sébastien Poser, tuteur d’Ursule, fille du jardinier Pierre Œrtlin, pour un terrain à côté du sol de maison qui appartient à sa pupille près la Porte Neuve à la Krutenau, loué au nom de sa pupille pour 18 années à commencer à la saint Jean Baptiste 1561 d’après le folio 21 du registre des baux
(voir le protocole de Hilaire Meyer, 1568, folio 162, voir infra folio 162, voir le Registre des baux de 1508 folio 21)
Dues maintenant par le jardinier Mathias Schultheiss et sa femme Apollonie auxquels il a été loué pour 20 ans à commencer à la saint Jean Baptiste prochaine pour le loyer susdit, parce qu’il a vendu au Magistrat sa maison à côté dudit terrain donc aussi le bail susdit, mercredi le 17 mars l’an 1568 d’après le folio 21 du registre des baux.
Dues maintenant par le jardinier Thiébaut de Kaltenheim, maintenant par Samuel Œrtel – [à l’encre rouge] Maintenant Jean Gaspard Schatz

VII 1446 (Zinßbuch D) f° 203-v

Item ii ß vi d gibt Petter ottlin der gartner von Einem Allmend graben Inn Cruttenaw beÿ dem Newenthor neben der Se$ gatt daselb gelegen /:ist Zu beden seiten vermarcksteinet:/ Ist der Erst Zinß verfallen vff Martini Anno 1531. Ist von dem Alten Allmend Zinßbuch folio 4 hieher geschrieben, gibt Jetzt Mathis schulchern der garttner. (luth Ao 31 fo 4 Ist er lang 267 sch und 12 sch breit)
gibt Jetzt Diebolt von Alttenheim der gartner
Jetzt Samuel örttel
(rub.) Jetzt hannß Caspar Schatz, Neü 68
[in margine :] vide supra fo. 107)

Item 2 sols 6 deniers dus par le jardinier Pierre Œrtlin pour un fossé communal à la Krutenau près la Porte Neuve à côté de la grille* qui s’y trouve (des pierres bornes le délimitent de chaque côté). Le premier loyer échoit à la Saint-Martin 1531.
Reportés ici du folio 4 de l’ancien registre des loyers communaux, dus maintenant par le jardinier Mathias Schultheiss (d’après le folio 4 du registre de l’année 31, il a 277 pieds de long et 12 pieds de large)
Dus maintenant par Thiébaut d’Altenheim – maintenant Samuel Œrtel
[à l’encre rouge] maintenant Jean Caspar Schatz, nouveau registre filio 68
voir supra, folio 107

1652, VII 1461 (1652-1672) f° 68
Page des héritiers Jean Gaspard Schatz. Les loyers reportés du registre précédent et au registre suivant sont signalés en italiques

Hanß Caspar Schatzen Erben, Sollen gemeiner Statt vom Garten in der Altten Kurbaw, Jahrs vf Joh.is Baptæ 5 ß
[in margine :] Allmend Colpus
dieße 5 ß gehören Hanß Philipp Schatzen Erben, Ext. 49
Alt d. 9
dießer gartten ist neben anderem allmendt mit 50 lb d. freÿ gemacht worden den 24. Augusti A° 1659 laut Allmendt protocolli L: G: p. 84

[in margine] Jetzt Johann Walter uxorio noe.
Iidem, Sollen von einer Hoffreit Vndt garten in der Crautenaw, Jahres vf Joh.is Baptæ 4 lb (3 lb. 1671 °)
Ext. 49. 50. 51. 52
Altt. D. f. 107
New. fol. 60

Iidem, von einer Hoffstatt neben der Statt Allmendt in Crautenaw Jahrs vf Joh.is Baptæ 11 ß 6 d
Alt. d. f. 200
Nota. Jacob Kramer v. Balthasar Klingler haben zue wießen 11 ß 6 s beÿzutragen 10 ß 6
Vide Zßb. fol. 96, New fol 60
Ext. 49. 50. 51. 52

Iidem Von Zwoen Hoffstätten, eins ein Orthauß gegen St. Johannis gießen d. ander ein eingezeünt Allmendt ahm Hauß ahn dem brettstellen eck Jahres vf. Joh:is Baptæ 9 ß d
Ext. 49. 50. 51. 52
Alt. d. f. 201
New fol. 60

Iidem Von einem Allmendtgraben in der Crautenaw beÿ dem Newen thor neben der Statt guth Jahrs vf Johannis Baptæ 2 ß 6 d
Ext. 49. 50. 51. 52
Alt. d. f. 203
New fol. 60

(Quittungen 1654-1669)
1671 Zalt Walter
1672

1652, VII 1462 (1652-1672) f° 505-v
Page concernant la maison louée à Jean Jacques Rœmer à partir de 1653, au mousquetaire Conrad Wieger (1662) puis (1671) à Jacques Dannenberger

Jetzt Jacob Dannenberger vff Michaelis 1671. anfangend 9 lb
New fol. 374

Conrad Wieger der Musquetirer, Zuuor
Hannß Jacob Römer, soll gemeiner statt Von hauß ahne der newen thor # ([biffé] vf Annunt. Mariæ 1653 Zum ersten mahl 12 ß. Man. fol: 243 cum annexa conditione, da Er das Hauß in gutem baw solle erhalten die Bawcosten dem Zinßmeister Verrechnen damit der Zinß richtig gemacht werden möge)
# vf Annunciationis Mariæ Zum ersten mahl Zinßen 9 lb
Hans Caspar Gilg d. weber hatt den 12.t febr. 1659. die bürgschafft v.sproch.
Prot. f. 10
den 2.t Aprilis 1655. von Römern p. specificaônem vndt Zedull biß N° 6 inclusive für bawcosten empfangen 17 lb 16 ß 8 d
(…)
den 5.ten Maÿ 1662. Erk. Soll Wieger biß Johis. nächsthien 5 lb ferners alle Viertel Jahr 5 lb biß bezahlt abzustatten
den 8.t 8.bris 1663. von hannß Jacob Webern für j. Viertel Jahr empf: 2 lb 10 ß
den 23.ten Januarÿ 1664. von Jhro empfang. für j. Viertel Jahr 2 lb 5 ß
hatt 4 ß für d. kunnet* Zu feg. abgezogen Vndt gesagt d. haß seÿe Ihro umb 9 lb gelühen worden. Protocoll. A° 1663. fol. 75
(…)
den 21. 7.bris 1666 Empfang. von Ihrem töchterlin
den 15.t Julÿ 1667 von Lienhard Klugshertzen empfangen
den 25. April 1668. von H Graßeck wegen Conrad Wiegers empfang.
den 18.ten Julÿ 1668 von Michel Knechten fr. empf. p. j. Viertel Jahr
(…)
den 30. 7.br 69 empf. von Clauß Schultheißen für j. Viertel jahr
den 29.t 8.be 39 empf. von Knechten fr.
den 29. Martÿ 1670 von Schultheißen empf.
den 9. 8.br 70. von hannß Niclaus Danicher für j. viertel jahr
(…)
den 31. Jan 1671 Zalt Claus Schultz in abschlag
den 4. 8.br 1671 Zalt Jacob Dannenberg p. Mich. 1671

1673, VII 1465 (1673-1741) f° 60
Page du registre des loyers communaux ouvert en 1672, concernant Jean Walter puis Jean Rœmer, André Wolff, Jean Frédéric Scholl, Chrétien Merg et Arnaut Lagardelle dont les comptes (articles 1 et 4) sont reportés sur une nouvelle page (ci-dessous). Y sont aussi portés la location de la maison reportée du folio 374 et la partie de jardin réunie à la parcelle principale en 1682 (voir les Préposés au bâtiment)

H. Johann Walter Soll uxorio nomine, Von einer Hoffreit und Garten in der Crautenaw, Jahrs vff Joh. Bapt:, 3 lb
Ferners von einer Hoffstatt neben der Statt allmend in der Crautenaw, Jahrs vff Joh. Bapt:, 11 ß 6 d
dießer posten ist hernach p. wolff Daniel Römern eingetragen
Mehr von zwoen hoffstätten, eins ein orth hauß gegen St: Johannis Gießen, das ander ein eingezäunet Allmendt am Hauß an der Brettestellen Eckh, Jahrs vf Joh: Bapt. 9 ß
Weiters von einem Allmend graben in der Crautenaw beÿ dem Newenthor, Jahrs vff Joh. Bapt:, 2 ß 6 d
St. Zinnßb. p. 68
ietzt Johann Römer
Jetzt Andreas Wolff
Jetzt Joh: Friderich Scholl
Philipp Seltzam J. 532
[in margine :] Jetzt Herr Christian Merg adel. Schaffner und Margaretha Heinin, deßen haußfraw, laut Kauffbrieffs vom 14. Sept. 1726. à° 1726. I.mo
arnaud La Gardelle
Continuationem des erst. und Vierten Post vid. Inf. fol: 741

(Quittungen) 1673-1681
Er soll ferner vom hauß am Newenthor, so Christian Blümen pag. [37]4. ingehabt auff Michael. 1682. primo, 11 lb
Prot: 1681. p. 90

1682
Er soll ferners Wegen Vergönnter Einziehung deß Almends Vor seinem gartten, und uff den 6. 8.bris A° 1683. imo, 1 lb

(Quittungen) 1683-1690
Er soll ferner on Daniel Klugshertzen Platz, so er Zu einem gartten eingezäunet, vff Ann: Mariæ 1691, 15 ß
[in margine :] Mathias Küentz, Prot: 1690. p. 15. J. 527
(Quittungen) 1692-1736

1673, VII 1465 (1673-1741) f° 374-v
Page concernant la maison que louent successivement Jacques Dannenberger, Chrétien Blum puis Jean Rœmer (voir les Préposés au bâtiment en 1678 et 1681)

Jacob Dannenberger, Soll vom Hauß an dem Newen thor Jahrs vff Michaelis, 9 lb ([corrigé en] 11 lb, 10 lb, 11 lb)
St. Zinßb. 505 – Ist den 23. 7.br 1676. vff 11 lb gericht.
ietzt Christian Blüm, vff Weÿhnacht. 1677. p° 11 lb, Prot: 1676. 211

(Quittungen) 1673-1681
NB. den 10. Oct: 1681: ist diese post der 11 lb. Johann Römern p. 60. zugeschrieben und hie cassirt worden

1673, VII 1466 (1673-1741) f° 741-v

Sr Arnaud La Gardelle der Entrepreneur solle Von einer Hoffreith und Garten in der Krautenau jahrs auf Joh: Baptæ, 3 lb
Weiters Von einem Allmendt Graben in der Krautenau beÿ dem Neüen thor, jahr auff Joh: Baptæ, 2 ß 6 d
St. Zinßb. pag: 68
Ferner von dreÿen jede 10 ½ schuhe Lang, und Zusammen 3. schuhe 2. Zoll breiten stafflen Vor seinem auf obige Hoffreith neü gebauten Hauß jahrs auff Joh: Baptæ und A° 1739. I.mo L. P. de 1738. fol: 28, 2 ß 6 d
(Quittungen) 1740, 1741
Neuzb fol 787

1741, VII 1472 (1741-1802) f° 788
L’entrepreneur Arnaut La Gardelle doit pour un sol de maison et un jardin à la Krutenau trois livres par an à la saint Jean Baptiste [inscrit au folio 107 v° du registre D], pour un fossé communal à la Krutenau près la Porte Neuve deux sous 5 deniers à la saint Jean Baptiste d’après le folio 203 v° du registre D, pour des marches devant la maison qu’il vient de construire sur le sol ci-dessus (les marches n’ont pas été posées [voir les Préposés au bâtiment, 1738]) et pour un sol de maison à côté du communal 11 sous 6 deniers.

alzb. 741-b
Arnaud La Gardelle der Entrepreneur solle von einer Hoffreith und Garten in der Krautenau, Jahrs auf Joh. Bapt. id est 24. Junii, 3 lb
Ferner von einem Allmend graben in der Krautenau beÿ dem Neuen Thor auf Joh. Bapt: id est 24. Junii, 2 ß 6 d [in margine :] v. Zinsbuch D de 1562 fol. 203.b
Ferner von 3. jede 10 ½ sch. lang und zusammen 3 sch 2 Zoll breithen staffelln vor seinem auf obige hoffreith neu gebauten hauß auf Joh. Bapt: 2 ß 6
einer Hoffstatt neben der Statt allmend in der Crautenaw, Jahrs vff Joh. Bapt:, 11 ß 6 d [in margine :] NB die staffeln seind nicht gelegt worden

(Quittungen 1741-an 10)
[in margine :] 6. Messidor
C. 404

H. Lit / XV Joh: Philipp Dorßner
jetzt Mr Bouchotte

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1652, Préposés au bâtiment VII 1352
Jean Jacques Rœmer demande aux Trois de la Tour aux Deniers et aux Préposés au bâtiment à quel prix il pourrait louer ou acheter la maison à côté de la Porte Neuve. Le prix d’achat en liquide serait de 600 florins (1 000 florins s’il était acquitté en capitaux), le loyer de 24 florins auquel il est possible de déduire les frais de réparation. Il choisit de louer la maison

(f° 180-v) Mittwochs den 25. febr. Römer, Hauß am Newenthor – Hannß Jacob Römers haußfraw will daß hauß an dem Newenthor lehenen oder Kauffen, wann sie nur wüste wie es Ihro entschlagen würd. Erk. würd taxirt für 600. fl. baar geltt, oder 1000. fl. Pfenningthurns Capital, vnd Zu verleÿhen vmb 24. fl. Zinßes doch wann etwas nothwendiges Zu repariren, d. sie solches wohl thun laßen, vnd der Baw Costen an den Zinßen abziehen solle
(f° 182) Sambstags den 28. febr. Römer, Hauß in Crautenaw – Hannß Jacob Römer entlehnt d. hauß in Crautenaw an dem Newenthor gelegen vmb 24. fl. Jährlichen Zinnß vff Annunciat: Mariæ angehend, mitt dem anhang, weilen d. hauß Zimblich verwüstet, d. die Nothwendigkeit verschafft, und die uncosten an verfallendem Zinße abgekürtz werden mögen.

1657, Préposés au bâtiment, VII 1355
En février la femme de Jean Jacques Rœmer demande une réduction de loyer, elle paiera 10 livres au lieu de 12. Le loyer est ramené à 9 livres après une nouvelle demande par la veuve en juillet.

(f° 14) Donnerstags den 19.t Eiusdem [feb.] Römer, hauß Zinß – hannß Jacob Römer supplicirt p. uxorem umb milterung hauß Zinßes der 12. lb. d vom haus am Newenthor. Erk. würd vff 10. lb. gesezet.
(f° 73-v) Dienstags den 21. dito [Julÿ] Römer, hauß Zinß – Hannß Jacob Römers Wittib p.ducirt Zinßmeister Zedel bescheint damit das der Zinß Vom haus am Newenthor darinnen sie wohnet biß 656. incl. bezalt seÿen. Bitt moderation Und die 10 lb Vf 8 lb Zusetzen. Erkandt, Würdt ein: für alle mahl Vf 9 lb moderirt.

1678, Préposés au bâtiment (VII 1366) f° 2-v
La femme de Chrétien Blum, locataire principale de la maison, a donné congé à la veuve Valentin Henri Heinert, manœuvre chez les patriciens, parce qu’elle hébergeait deux vielles personnes qui ne sont ni bourgeoies ni manantes. La femme Blum déclare qu’elle est disposée à continuer le sous-bail Heinert du moment que les deux vieilles personnes quittent les lieux. Les préposés se rangent à l’avis de la femme Blum.

Valentin Henrich Heinerts wb: Ca. Christian Blumen fr: – Valentin Henrich Heinerts geweßenen Handlangers beÿ den Connestablern, beclagt sich, daß Christian Blumen des Connestablers Eheweib, ihro die entlehnte gemach in gemeiner Statt behaußung so besagter Blum vom Pfenningthurn in lehnung hatt, auffgekündet, vnd in ihrem betrübten stand, in der eil ein ander gelegenheit haben könne, wolte gebetten habe, ihro behülfflich Zusein, daß ihro die gemach noch länger gelaßen werden möchten. Christian Blumen Eheweib, bericht, daß Clägerin einen alten Mann und fraw, welche weder Verburgert noch im Schirm sich halten, ein gemach Verlehnet stüde deßweg. in Sorgen daß Sie beÿ den herren Schirm Richtern in Ungelegenheit kommen möchte, mit erbieten daß Sie die Clägerin noch länger ein logament leiden wolte, wann nur ermelte alte Eheleuth auß dem hauß weren Weilen nun Sich Clägerin erbotten, die frembde Eheleuth zu quittiren und abzuschaffen. Ist Erkannt, und beÿ der beclagten anerbieten und resolution gelaßen worden.

1681, Préposés au bâtiment (VII 1369)
Jean Rœmer reprend la location dont bénéficiait Chrétien Blum moyennant 11 livres

(f° 90-v) Sambstags den 9. Octobr. H. Johann Römer (p. 60) – H Johann Röhmer entlehnt die Behaußung am Newen thor, so zuvor Christian Blüm genoßen p. 11. lib d. Zinnß, solchen auff Mittwochs 1682. primo Zuentrichten

1682, Préposés au bâtiment (VII 1369)
Jean Rœmer se plaint de ses voisins André Dachert et consorts dont la maison est hypothéquée au profit de la Ville. Leur clôture en planches s’est effondrée en lui causant des dommages importants et ils refusent de la réparer en alléguant que la maison ne leur appartient plus. Le plaignant demande soit que la clôture soit réparée soit d’être autorisé à réunir la portion de terrain au sien. Jean Rœmer demande par ailleurs d’agrandir l’entrée du jardin dont il est propriétaire pour éviter qu’elle ne fasse un recoin où s’accumulent les immondices. Les préposés ajournent leur décision.

(f° 85-v) Freÿtags den 25. Julÿ A° 1682. Johann Römer. Andreß Dachert et Consorten – Augenschein eingenommen vff begehren H Johann Römers, am Neüen thor, beÿ einer behaußung so er Vom Pfenningthurn lehensweiß innhat, der beclagte sich daß in einer Nebens behaußung so Andreß Dachert et Consorten Zuständig, und darauff gemeine Statt ein Capital stehen hat, eine dielen Wand umbgefallen, wardurch ihme in seinem garten großer schaden geschehe, dachert aber nicht repariren laßen wolle, Vorwendend, daß hauß seÿe nicht mehr sein, sondern gehöre der Statt, bate er dahero, entweder die Verfügung Zuthun, daß die besagte dielenwandt wieder möchte gemacht werden, oder ihme den dabeÿ ligenden platz Zulehnen, wolte er denselben als dann selbsten einzäunen. Erkannt bedacht.
Johann Römer – Idem bate ihme Zuerlauben, daß er beÿ dem eingang seines eigenthümlichen garttens mit der dielen Wandt und thor dörffe beßer herauß fahren, damit ihme nicht souiel verdrußlicher Unrath in selbigen winckel möchte gemacht Werden, hat sich in abmaßen befunden, daß es inn die länge 31 schuh, in die breite an dem ietzmahligen eingang 12. schuhe, herauß gegen dem Weg zu 16. schuhe auß trage. ist auch zu bedacht gezogen.

1682, Préposés au bâtiment (VII 1369)
Nicolas Frantz s’oppose à ce que son voisin Jean Rœmer soit autorisé à enclore un terrain pour agrandir sa maison et son jardin parce qu’il lui serait impossible de décharger son foin. Rœmer déclare qu’il souhaite seulement jouir du terrain pour éviter les mauvaises odeurs. Les préposés se rendent sur place et décident d’accéder à la demande de Rœmer en lui imposant la condition d’établir à ses frais un sentier et de régler une livre en sus de son loyer actuel.

(f° 108-v) Montags den 21. Sept. Niclaus Frantz, Johann Römer – Niclaus Frantz der Metzger, war, p° eingenommenen Augenscheins des platzes halben H Johann Römer der goldschmidt Zu der in lehnung habender und gemeiner Zuständiger behaußung und Garten am newen thor, einzuzeünen Vorhabens angehört, welcher sich beschwäret, daß H. Römers vorhaben Ihme sehr hinderlich seÿe, Und Keinen wagen mit hew abladen könnte. H. Römer replicirt, were allein eine Verwendung, bitet Ihme den platz Umb Verhüetung übeln geruchs Zukommen zulaßen, Erkannt, soll ein augenschein durch H. Werckmeistern mit zuziehung eines furhmanns eingenommen werden.
(f° 110-v) Dienstags den 6. Octobr. H. Johann Römer – p° H. Johann Römers verlangenden allmend platzes vnd deßen einzeinung referirt H. Werckmeister des Zimmerhoffs, daß inn geladener hewwagen füglichen durch Niclaus Frantzen des Metzgers thür fahren und abgeladen werden Könte, befinde aber nöthig daß ein newer weg oder fuß pfad gemacht und gepfästert werden müßte, weilen alda viel müst und grundt lige, auch etwas eine müstgrub Zu nahe gelegen seÿe. Erkannt, ist Römern die einfaßung des Allmends willfahrt, mit beding daß Er auch den fußpfadt in seinen Costen machen laßen und Zugleich 1. lib d mehrers ane hauß Zinnß Jähr. entrichten solle.

1686, Préposés au bâtiment (VII 1372)
Jean Rœmer qui occupe la maison près de la nouvelle église des Capucins face à la Citadelle se plaint que son voisin le tonnelier Philippe Bartel dirige les eaux de l’évier dans son jardin où s’accumulent des immondices. Philippe Bartel s’appuie sur un ancien droit de deux éviers et déclare qu’il y a toujours eu un passage dans le mur pour que l’eau s’écoule. Il ajoute lors de la visite des lieux qu’il y avait autrefois un puisard entre sa maison et le jardin Rœmer mais que le jardinier Georges Schultz l’a comblé. Jean Rœmer propose d’acheter la maison dont les préposés demandent 500 florins. Georges Schultz déclare qu’il a été au service de Rœmer dix à douze années auparavant et qu’il a comblé le puisard sur son ordre. Rœmer déclare qu’il ne souhaite pas faire de difficultés. Les préposés décident que le terrain restera propriété communale, que Barthel jouira de ses anciens droits et que Rœmer devra rétablir le puisard et payer la visite des lieux. Rœmer propose d’acheter la maison 350 florins. Les préposés lui cédent en mars la maison au prix de 400 florins sur lequel il règle aussitôt 100 florins.
En août, l’intendant et Tarade demandent à Rœmer de lui céder une partie de la maison pour établir l’alignement. Rœmer que les préposés lui remettent les 100 florins qu’il lui reste à régler pour forme de dédommagement. Les préposés ajournent leur décision jusqu’à ce qu’on sache quelle est l’étendue de la démolition.

(f° 5) Mittwochs den 6. februarÿ. Johann Römer Ca. Philips Barthel – Ferner augenschein eingenommen in H Johann Römers behaußung beÿ der Neüen Capuciner Kirchen, Gegen der Citadelle, Welcher Klagt daß Philips Bartel, der küeffer einen Wasserstein inn seinem Gartten gerichtet, wardurch er ihme einen großen unrathin seinen gartten mache.
Beklagter berufft sich auff seine Altte Gerechtigkeit, welche er mit 2. alten Waßersteinen bewießen, seÿe hiebevor allezeit ein durchbruch in der Mauren geweßen, daß das Waßer seinen außfluß dadurch gehabt, Welches er mit alten leuten bewießen wolle, Römer aber Contradicirt, dieweilen ihme nun daß waßer in den Keller Geloffen, habe er nothwendig seine alte gerechtigkeit wider Gebrauchen müßen. Erk., Bedacht.
(f° 6-v) Donnerstags den 14. februarÿ. Johann Römer Ca. Philips Barthel – p° Eingenommenen Augenscheins beÿ H Johann Römers behaußung und Gartten beÿ der Neüen Capuciner Kirchen, referierten die Werckmeister, daß Philips Barthels gerechtigkeit gar altt, wleches die 2 Wasserstein bezeügten. Barthel berichtet, daß hiebevor ein Senckloch Zwischen Römers Gartten und seinem hauß geweßen, welches Georg Schultz der Garttner Zugeworffen, der noch darumb Zubefragen seÿe. Erk. soll Schultz zuvorderst darüber Gehöret Werden
(f° 8-v) Montags den 25. februarÿ. Johann Römer – Ego proponire, daß H Johann Römer die behaußung beÿ der Neüen Capuciner Kirchen Zukauffen, und den preiß Zuwißen Verlange. Erkannt, soll umb 500. fl. Gebotten werden.
(f° 13) Freÿtags den 8. Martÿ. Johann Römer Ca. Philips Barthel – p° Steittigen Allmendts Zwischen H Johann Römern und Philips Bartheln, stellt dieser letztere Zu Zeügen Georg Schultzen den Gartenmann, welcher außsagte, daß Er H Römern Vor ungefehr 10. à 12. Jahren inn dem gartten Geschafft habe, und seÿe damahlen ein Senckloch hinden am Barthels hauß Geweßen, inn welches daß Waßer durch einen steinern noch, auß Barthels hauß geloffen, welches sich noch alda befinden werden solches Senckloch aber habe er auff befelch H Römers Zuwerffen müeßen,. Niclaus Frantzen daß Metzgers wittib bejahete solches ebenmäßig.
Weilen nun H Römer es nicht inn abred sein Können und sich erkläret, Wann Barthel eine alte Gerechtigkeit allda habe, wolle er ihme selbige nicht ferner disputieren, über daß auch die beede Werckmeister noch mahlen bekräfftiget, daß Barthels gerechtigkeit gar alt, wie auß den Waßersteinen abzunehmen
alß Wurde Erk. daß der orth quæstionis wie bißhero ein Allmend Verpleiben, Barthel beÿ seiner alten Gerechtigkeit gelaßen werden, H. Römer aber widerumb ein senckloch dahin machen laßen, und den augenschein bezahlen solle.
H. Römer, erstgemeltt, offerirt für die daselbst Gelegene, und Gemeiner Statt gehörige behaußung ane statt Geforderter 500. fl. 350. fl. bahr geltt, endlich aber ist ihme solche umb 400. fl. entschlagen Worden, daran er innerhalb monaths frist 100. fl. Vff Johannis Baptistæ aber die restirenden 300. fl. erlegen solle, iedoch mit Vorbehalt Vorgepachten allmends.
(f° 34) Montags den 10. Junÿ. H. Joh. Römer – H. Johann Römer der Goldarbeiter, erbiethet sich, diejenige 300. fl. so er auff nechstkünfftig Joh. Bapt: dem Pfenningthurn Wegen einer aberkauffften behaußung beÿ dem Capuciner Closter gegen der Citadelle zubezahlen schuldig, Gleich anietzo bahr Zuerlegen, Wann mann die Gulden für voll Wolle annehmen. Erk. Willfahrt.
(f° 48) Dienstags den 13. Augusti. H. Johann Römer – H. Johann Römer der Goldarbeiter berichtet, daß H Intendant und Mr. Tarade ihme angezeigt, daß er ein stück Von demjenigen hauß, welches er ungefehr Vor einem Vierteljahr Von gemeiner Statt erkaufft, und beÿ der Capuciner Kirchen gegen der Citadelle gelegen, hinweg brechen solle, soweit es die linie treffen werden. Weilen nun solches hauß dardurch umb ein Guetes deteriorirt Werde, alß bitte er ihme die restirenden 100. fl. Kauffschilling nachzulaßen.
Erk. Weilen er dießes schon beÿ dem Kauff gemeldet, und eben umb dießer Ursach willen ihme solches hauß Zimmlich Wohlfeÿl gegeben worden, auch noch ungewiß, wieweit selbigen müße abgebrochen, und ob es ihme auff solches begehren noch Zur Zeit Zu bedacht gezogen worden.

1687, Préposés au bâtiment (VII 1372)
Les préposés dispensent Jean Rœmer de régler les 100 florins qui restent à payer du prix d’achat de la maison pour le dédommager de la partie qu’il a dû détruire.

(f° 50-v) Dienstags den 5. Augusti. H. Johann Römer – Ferner Augenschein eingenommen beÿ H. Johann Römers behaußung inn der Crautenau gegen der Citadelle, welcher Von gemeiner Statt vor 5/4 Jahren umb 400. fl. erkaufft, und 300. fl. darauff bezalt, wegen der übrigen 100. fl. aber einen nachlaß begehrt, weilen ihme ein stück davon hinweg gebrochen worden. Erkandt, bedacht.
(f° 56) Dienstags den 2. Septembris. H. Johann Römer – P° Eingenommen Augenschein in H. Johann Römers beÿ dem Capuciner Closter, ist Erkandt, werden ihme wegen deß stücks so darvon genommen worden, an denen restirenden 100. fl. Kauffschilling 50. fl. nachgelaßen.

1690, Préposés au bâtiment (VII 1374)
Les préposés viennent examiner la petite maison que Daniel Klugshertz a détruite et sur laquelle était garanti un capital dû à la Ville. Il a vendu les tuiles et les pierres avant de mourir. Jean Rœmer propose de prendre à bail le terrain, ce qui lui accordent les préposés en mars contre un loyer de 15 sous. En avril, ils refusent d’en aliéner la propriété à Jean Rœmer qui demande en mai d’enclore le terrain de l’impasse dans laquelle il possède déjà plusieurs maisons [la ruelle de la Lune, au sud du jardin]. Les préposés accèdent à sa demande sous réserve que les Trois de la Tour aux Deniers ratifient la décision après visite des lieux.

(f° 13) Montags den 27. Februarÿ. Daniel Klugshertz, Joh. Römer – Augenschein eingenommen beÿ dem Neüen Thor allwo Daniel Klugshertz ein häußlein darauff Gemeine Statt ein Capital stehen hat abgebrochen, die Ziegel und mauerstein darvon Verkaufft und neulicher tagen gestorben, den lähren platz davon wollte H Johann Römer der goldtarbeiter lehnen. Erk. bedacht.
(f° 15) Dienstags den 7. ejusdem [Martÿ] Joh. Römer – H Johann Römer, der goldtarbeiter, entlehnt denjenigen platz, Wo Daniel Klugshertz ein häußlein stehen gehabt, und abgebrochen, Zu seinem gartten einzuzäunen, und soll Jährlichen 15. ß d. bodenzinß davon geben, und vff Mariæ Verkündigung Anno 1691. I.mo
(f° 26) Dienstags den 18. dito [Aprilis] H Johann Römer – H Johann Römer der goldtarbeiter, hat sich wegen Daniel Klugshertzen behaußung inn der Krautenau angemeldet, darauff gemeine Statt 139. lb. 2 ß 6 d Capital stehen hat, ohne die Zinnß. Der Debitor aber sampt seiner frawen gestorben, und nichts hinderlaßen alß dießes hauß, so gantz baufällig, Weilen er aber nur 3 fl. Jährlichen Zinnß, oder 100. fl. Pfenningthurns Capital für daß Eigenthumb gebotten, alß ist er damit abgewießen worden.
(f° 30-v) Dienstags den 2. Maÿ. H Johann Römer – H Johann Römer, meldet sich nochmahlen, umb Daniel Klugshertzen ruinirte behaußung inn der Crautenau, so gemeiner Statt umb 139. lb. 2 ß 6 d verpfändet, und biethet 60. lb d Pfenningthurns Capital darauff, begehrt aber ihme Zuerlauben daß er die gaß darbeÿ, so Keinen durchgang hat, und darinnen ihme bereits ettliche häußlein gehörig seindt, so weit selbige gehen, ein Zäunen möchte. Erkandt, soll Zuuor Von den Herren dreÿern dießer platz besichtigt werden. Ist besichtigt und accordirt worden.

1692, Préposés au bâtiment (VII 1375)
Jean Rœmer demande à racheter le capital d’un loyer dû à la Ville pour avoir acquis un petit jardin à côté de la maison Klughertz en 1690. Les préposés constatent que les protocoles n’en portent pas trace et proposent d’éteindre le loyer de 15 sous par 30 livres de capital. Rœmer déclare qu’il préfère régler le loyer annuel.

(f° 3-v) Dienstags den 22. dito [Januarÿ] H. Johann Römer – H. Johann Römer der Goldtarbeiter brachte beÿ Mhh. an, daß er ohngefehr inn dem Julio A° 1690. erhaltten habe, daß er diejenige 15 ß bodenzinß, so er von einem Kleinen gärttlein in der Crautenau, hartt an der Klughertzischen behaußung, so ihme Kurtz Zuvor verkaufft worden, gelegen, Geben soll, umb 15. lb. d. Pfenningthurns Capital ablößen dörffe. Weilen aber daß Protocoll nichts davon besagt, auch Keiner von Mhh sich deßen erinneren wollen, alß ist demselben angezeigt worden daß er diße 15. ß. bodenzinß mit 30. lb d. Capital ablößen solle, so er aber recusirt, und den Zinnß lieber stehen laßen wollen.

1710, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Le tonnelier Philippe Barthel se plaint que son voisin André Wolff, aubergiste au Rocher d’honneur, a comblé le puisard dont il paie un loyer à la Tour aux Deniers en renvoyant à la décison de 1686. André Wolff répond que ses hôtes sont incommodés par les mauvaises odeurs qui se dégagent du puisard et demande que son voisin le recouvre, ce qui évitera en même temps que la terre de la treille ne soit emportée en cas de fortes pluies. Les préposés confirment la décision de 1686 et condament Wolff aux dépens.

(f° 28-v) Dienstags den 15. ejusd. [Aprilis 1710] Philipp Barthel Ca. Andream Wolffen pt° eines Sencklochs – Meister Philipps Barthel, der Kieffer und burger allhier Klagt wieder Andres Wolffen, den Gastgeber Zum Ehrenfelß, daß Er vor ohngefehr vier Wochen das jenige hinter Seiner behaußung auf dem Allmend und in beklagten Garthen befindliche Senckloch, davon Er jährlich auf den Pfenningthurn 4 ß bodenzinß bezahlt, eigenthätiger weiß Zu werffen laßen, beruffet sich nochmahlen auf die des 8.n Martÿ 1686. durch die damahlige Oberbawherrn und herren dreÿ ergangene Erkandtnus, vermög deren der orth quæstionis wie bißher also auch in der Künfftige ein Allmend verblieben, Barthel beÿ Seiner Alten Gerechtigkeit gelaßen, Herr Johannes Römer als obged Wolffen gewesener Schweher aber, ein Senckloch auf seine Uncosten wieder dahien machen laßen und die Uncosten bezahlen sollen Andres Wolff, Zugegen, beklagt sich sehr über diese beschwerde, sinthemahlen die Gäste, welche beÿ Ihme Zehren wollen, wegen des dadurch verursachenden übeln Geruchs nicht bleiben Können, bittet gantz unterth. Philipp Barthel auff Zuerlegen daß Er solchen dohlen einfaßen laße, damit Er in Seinem Garthen, welchen platz Er Gemeiner Statt ebenfalls Verzinnßt, nicht allezeit, wann durch den regen oder von den Waßersteinern das waßer häuffig Kompt und an der darbeÿ gelegenen Rebhälten allezeit Großen schaden, durch wegflößung des Grundts, thut, gezwungen sein muß unnötige uncosten anzuwenden. Erk. Soll ein augenschein daselbst eingenommen werden.
(f° 33-v) Dienstags den 29.ten Aprilis 1710. Augenschein eingenommen. Philipp Barthel Ca. Andream Wolff – Von dar seind Mghh. Zu Andres Wolffen des Würths zum Ehrenfelßen beÿ den Capucinern liegenden Garthen gefahren und haben laut Erk. de 15. hujus den mit Philipp Bartheln dem Kieffern streitigen dohlen besichtiget. Erk. ut ante [bedacht]
(f° 38-v) Dienstags den 20. Maÿ 1710. Philipp Barthel Ca. Andreas Wolff – In sachen Philipp Barthels des Kieffers und Andres Wolffen des Gastgebers zum Ehrenfeltzen, puncto eines streitigen dohlens in Wolffen Garthen, ist Erk. Wird der den 8.n Martÿ 1686. dißorts ergangene bescheidt nochmahlen Confirmirt, und Barthel beÿ Seiner alten Gerechtigkeit gelaßen, hiengegen solle Wolffen angezeigt werden, beÿ 2. lb d. Straff bartheln deßhalben nicht ferners Zu incommodiren, vielweniger den dohlen quæstionis zu werffen laßen, und den eingenommenen Augenschein allein bezahlen.

1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Lagardelle est autorisé à réparer à ses frais le pavé de la ruelle à l’arrière de l’auberge au Rocher d’honneur

(f° 146-v) Dienstags den 6. ejusdem [Augusti] Mr La Gardelle – Mr La Gardelle der Maurer Zeigt an, daß das Pflaster in dem Kleinen Gäßel Vor der hinder thür des jhme Zugehörigen Würths hauß Zum Ehrenfels beÿ dem Capuciner Closter gar ruinirt, bittet umb erlaubnus selbiges, soweit sein Hauß Gehet, auf seinen Kosten pflästern Zulaßen. Erkannt Willfahrt

1738, Préposés au bâtiment (VII 1398)
Lagardelle est autorisé à établir des marches devant sa maison (10 pieds et demi de long, en saillie de 3 pieds 2 pouces) moyennant 2 sous 6 deniers. Il est par ailleurs autorisé à rectifier l’alignement devant la maison qu’il est en train de construire (il avance sur le communal d’un côté et recule de l’autre) en portant le loyer du terrain de 3 livres à 3 livres 5 sous. Une note signale que les marches n’ont pas été posées.

(f° 28-v) Dienstags den 20. Maÿ 1738. Hr La Gardelle – Hr La Gardelle der Entrepreneur bittet umb erlaubnuß der 10 ½ sch. Lang, und Zusammen 3. schuhe 2. Zoll Vom hauß Herauß Gehende steinere stafflen Vor sein Hauß Zum Ehrenfelß genannt Zulegen. Erkannt gegen 2. ß 6 d jährlichen Zinß Willfahrt. und weilen er Laut statt zinßbuch fol: 60. Von dasiger seiner Hoffreith, Garten und einem allmendtgraben Vorhin schon 3 lb ß Bezahlt hat, als hat er künfftighin 3. lb 5. ß Zu geben, denselben auch erlaubt, umb eine gerade und regulare Lini Zu seinem erbauenden Hauß Zuhaben, An einem Eck etwas weniger Von dem Allmendt Zunehmen, und Hiengegen an dem Andern Eck dem Allmendt Von seinem Platz soviel Zugeben.
[in margine :] NB. Hat Keine staffel gelegt, also auch keinen Zinß Zubezahlen

1743, Préposés au bâtiment (VII 1400)
Arnaut Lagardelle et d’autres voisins du petit pont proposent de paver la rigole dans laquelle s’accumulent les immondices en empêchant l’eau de s’écouler. Les préposés décident de réparer la rigole, ainsi que l’égout devant les Maisons rouges.

(f° 133-v) Donnerstags den 7. Novembris 1743. Dohlen, Arnoud Lagardelle – In der Krautenau Hieher dem Capuciner Closter, wo die Runßen und dohlen durch Unrath so Zu geflößet und Verstopfft, daß das Waßer nicht ab, und sonderlich nicht durch daßigen Brückel auf der straß Lauffen Kan, um deßen Verbeßerung hr. Arnoud Lagardelle und Andere Nachbaren gebetten, und dem Vorschlag gethan, daß nicht beßer als durch pflästerung der Runßen könte geholffen werden. Erkannt sollen die Runßen und dohlen geraumt und wieder Außgebeßert werden.
Dohlen. Vor den sogenannten Rothen Häußlein beÿ denen P: P: Capucineren, wo einige durch daßige erhöhete Werbe Gehende höltzene Dohlen eingefallen, welches Verursachet, daß das Waßer Keinen ablauff mehr Hat, sondern an den Häusern stehen bleibt, auch Gar in die Häußer hinein dringt, dahero die alldort wohnende Leüthe umb Hülff gebetten. Erkant sollen die dohlen wieder Gemacht werden.

1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le charpentier Jean Heiligenstein est autorisé à travailler le bois pour le compte du sieur Bouchotte à condition de ne pas gêner le passage

(f° 56) Dienstags den 10. Maji 1774. Mr Bouchotte – Mr Johannes Heiligenstein wird erlaubt beÿ den grosen Capucinern das Holz zu Mr Bouchotte alda gelegener behausung zu zimmern, doch daß der Weeg auf allen Seiten offen bleibt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Simon Bouchotte charge en novembre 1764 le maître maçon Jean Michel Meyer de faire des travaux dans sa maison, notamment d’installer une cheminée à la française au premier et au deuxième étage du bâtiment avant, poser un fourneau dans une niche aux mansardes qui forment le deuxième étage, un âtre dans la serre et un autre dans la basse-cour

(p. 56) Freÿtags d. 9.ten Novembris 1764. – Sr Bouchot der Employé pour le Roy will in seiner neben denen großen Capucinern gelegenen behaußung im ersten und Zweÿten stock über der Einfahrt jedesmal ein frantzösisch Camin setzen, mit einem gewölb wohl versehen, die Rohr am dteinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner im ersten stock rechter hand an der steeg eine Stube gegen denen Patribus Capucineren, hinden daran ein vor Camin mit einem gewölb wohl versehen, das kamin rohr in ein darneben befindliches hinein führen von allem holtz entfernt.
So dann ferner im Zweÿten stock oder Mansarde am austritt der steg rechter hand eine niche ein rundes öffelein darein Zusetzen, machen, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Weiter in der Hollandaise ein vor Camin mit einem Camin rohr Zur Hollandoise hinausführen, von allem holtz entfernt.
Ferner hinden in der basse cour auf dem boden ein Vor Camin das rohr zum Tach hinaus, von allem holtz entfernt.
Erkandt, Willfahrt. Mr Meÿer.

Simon Bouchotte charge en décembre 1774 le maître maçon Jacques Frédéric Hertelmeyer d’aménager l’aile droite en installant une cheminée à la française au premier étage dans deux bureaux et un fourenau dans la serre.

(p. 337) Donnerstags den 22. Decembris 1774. – Herr Bouchotte Trésorier de l’artillerie et du genie et de l’extraordinaire des guerres will in seiner beÿ denen grosen Capucinern gelegenen behaußung im hof im flügel lincker hand im ersten stock gegen dem garten einen Bureau mit einem frantzösischen Camin auf das unten darunter befindliche gewölb setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im nemlichen flügel und stock gegen der steeg einen Bureau gegen dem hof, hinden daran lincker hand ein austritt der steeg ein Vorcamin auf ein gewölb wohl verehen setzen, das rohe am steinern gäbel hinauf, von allem holtz entfernt.
Ferner im garten rechter hand ein gewächß hauß mit einem vor Camin und runden ofen setzen, das rohr ane der feurmaur mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt. Mr Härdelmeÿer.

Simon Bouchotte charge en juin 1777 le maître maçon Jacques Frédéric Hertelmeyer d’aménager une cheminée à la française dans une chambre à côté de la salle de compagnie au rez-de-chaussée du bâtiment avant et de poser un fourneau rond dans une niche de la chambre au-dessus de la précédente.

(p. 436) Mittwochs den 11.ten Juni 1777. – Herr Buchotte der Königliche Tresorier will in seiner beÿ denen Großen Capucinern gelegenen Behaußung auf dem rez de Chaussée neben der Salle de Compagnie gegen der gaß ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen machen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, über diesem Zimmer im ersten stock ein Zimmer mit einem offen in einer Niche darein in dem Zimmer eiigefeurt wird das Rohr in ein darneben befindliches am steinern gäbel aufgeführtes Camin Rohr einführen. Erkannt Willfahrt, Mstr Hartelmeÿer.

Protocole des Quinze

1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
Jean Léonard Rechberger, ancien aubergiste au Rocher d’honneur, est autorisé à exploiter l’auberge des Jardiniers de la Krutenau

(p. 318) Sambstag d. 27. Octobris 1725. p° Weinschancks – Moss noe. Johann Leonhard Rechbergers des burgers undt bißherigen würths Zum Ehrenfelß der bitt um den Weinschanck auff der gartnerstub ane Krautenaw. Erkannt Ober Ungelt herrn
(f° 325) Sambstag d. 3. Novemb. 1725. Johann Leonhard Rechberger p° Weinschancks – Obere Vmbgelt herren laßen durch herrn Secretarium Kleinclaus referiren daß Johann Leonhard Rechberger der burger undt würth allhier umb den Weinschanck auff der Gartner: stub in der Krautenaw allhier angesucht, und beÿ erkandt und beseßener Conferenz dieses petitum wiederhohlt, und beÿgesetzt habe daß er jährlich 109. fl. zinß versprochen habe, weilen nun auff dieser Stub schon vor langer Zeit her die Würtheÿ gebtreien worden, der Implorant auch ein alter würth, alß werde demselben mit gebettenen weinschanck Zu willfahren sein. Erkannt Willfahrt.

1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
L’aubergiste célibataire Simon N. demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Rocher d’honneur qui appartient au receveur Merg

(p. 368, abîmée) Sambstag den [-]. Novembris 1726. p° Weinschancks – Moss. nomine Simon [-]at lediger burger und würth [-]en [-]ahen[-] zu [-] We*en wegen unpäßlich [-]d H Christian M[erg] Freÿherrlich Renchischer Schaffner [-]mb den Weinschanck in dem Würths hauß Zum Ehrenfelß auff der Esplanade gelegen. Erkannt Ober Ungelt herrn.

Description de la maison

  • 1695 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment accessoire, une cave, une cour, un puits et un jardin, estimés avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1719 (billet d’estimation traduit) la maison comprend le sol, un vestibule à dalles en pierre où se trouvent un poêle et un four, une petite cour à l’arrière dans laquelle se trouvent une soue et un hangar, une cave moitié voûtée moitié solivée, en entrant une petite cour et un puits, dans le jardin à l’arrière une écurie, un bâtiment accessoire comprenant un poêle, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 100 florins
  • 1732 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un petit bâtiment accessoire, un poêle, une salle d’auberge, une chambre, une cuisine à séparation en lattes, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, une cave moitié voûtée moitié solivée, un vieux hangar et un puits, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) la maison d’auberge au Rocher d’honneur comprend poêle, chambres, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, dépense et vieille galerie, au rez-de-chaussée se trouve la salle d’auberge, une cave moitié voûtée moitié solivée, une vieille maisonnette de jardinier entourée de lattes, un petit bâtiment accessoire comprenant un poêle et une boutique de revendeur à l’étage une chambre, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 600 florins
  • 1835 lots constitués pour vendre la maison aux enchères

Atlas des alignements

4° arrondissement ou Canton est – Place au foin

nouveau N° / ancien N° : 6 / 15
Couleaux
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 327 case 2

Wallinger Michel

O 937, maison, sol,
Contenance : 24,90
Revenu total : 372,95 (360 et 12,95)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 59
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1260 case 1

Wallinger Michel
1860 Département du Bas Rhin (le) pour l’Ecole Normale des Institutrices protestantes
1882 Landes-Verwaltung von Elsass-Lothringen

O 937, maison, sol, place au foin 3
Contenance : 24,90 – non imposable école normale, 1861
Revenu total : 372,95 (360 et 12,95)
Folio de provenance : (327)
Folio de destination : 1260, non imposable école normale
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 59
fenêtres du 3° et au-dessus :

inscrits au même folio
O 922, Traenkgasse 10.a (1 ares 23), Folio de provenance 1143, en 1875
O 934, Sonnengässchen 7 (5 ares 01) , Folio de provenance 1136, Rectif. en 1881

Cadastre allemand, registre 30 p. 424 case 2

Parcelle, section 34, n° 36 – autrefois O 922.p, 934.p, 937
Canton : Heuplatz Hs.Nr. 3 – Place au foin – Heuplatz – Place du foin
Désignation : Hf – Lehrerinnenseminar u. N.G.
Contenance : 32, 48
Revenu :
Remarques : 1923 occupé par le s.
1920 * Rekl. 55/15 abger.

(Propriétaire), compte 19
Elsass Lothringen, Landesvwaltg Lehrerinnensem.
Etat par l’administration de l’Université
(1)

Désignation : Portierwohnung, 80
d. W. der 1.ten Lehrerin, 150
d. W. der 2.ten Lehrerin, 150
d. W. des Direktors, 800
d. W. der 3.ten Lehrerin, 150
d. W. der 4.ten Lehrerin, 150
d. W. der 5.ten Lehrerin, 150

(Propriétaire), compte 20
Elsass Lothringen, Landesvwaltg Lehrerinnensem. f. d. Wohnungen
(-)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (378) Rue de l’Esplanade
(maison n°) 15

Pr. Bouchotte, Simon, anc. tresorier de la guerre – Moresse

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 378 De l’Esplanade (p. 567)
(maison n°) 15

pr. Bouchotte, Simon, anc. tresorier de la guerre – Moresse
loc. Blanchot, Antoine, Trésorier principal de la guerre

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Heuplatz (S. 62)

(Haus Nr.) 3
Evang. Lehreinnensem.
Lippert, Seminar-Direktor.
Reinacher, Seminar-Oberlehrerin.
Augustin, Seminar-Oberlehrerin.
Münch, Sem.-Ob.-Lehrerin.
Feder, Uebungs-Lehrerin.
Stricker, Uebungs-Lehrerin.
Quiri, Pförtner.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 785)

Démolition, décision voir 8, rue de l’Abreuvoir

La Ville cède par voie d’alignement en 1866 un terrain place du Foin que la Commission de surveillance de l’Ecole Normale des institutrices protestantes ferme l’année suivante d’une grille en fer. On transforme en 1885 un bâtiment arrière pour agrandir la salle de gymnastique. Des pierres d’encadrements de fenêtres se détachent en 1904 du bâtiment qui abrite l’école maternelle d’application. Les eaux qui proviennent de l’Ecole normale s’écoulent sur le terrain du 6, rue de la Lune en 1907. On remédie à la situation en raccordant les rigoles aux canalisations. On installe en 1908 des cabinets d’aisances supplémentaires. Le dossier reprend en 1960 quand le Centre médico-sportif est autorisé à poser une enseigne. Un voisin se plaint en 1963 de fumées qui s’échappent d’un local désaffecté de l’Ecole de Perfectionnement. Les voisins se plaignent des poussières dégagées par les décombres lors de la démolition des bâtiments en septembre 1972.

Sommaire
  • 1867 – La Commission de surveillance de l’Ecole Normale des institutrices protestantes (3, place de Foin) décide de placer une grille en fer devant le bâtiment principal et demande qu’on lui indique l’alignement. La Ville a cédé le terrain à clore par décision du Conseil municipal en date du 3 décembre 1866 – Plan des terrains cédés devant les n° 3, 4 et 5 (anciens 14, 15 et 16), intitulé Plan annexé à l’avis de l’architecte de la Ville sur la pétition du Colonel directeur d’artillerie, demandant la cession gratuite d’une parcelle de terrain en retrait de l’alignement, Strasbourg le 23 Mai 1855.
  • 1874 – Le directeur de l’usine à gaz demande d’autoriser le plombier Voltz à faire une prise pour environ 20 becs à l’Ecole Normale des institutrices.
  • 1885 – L’architecte régional demande l’autorisation de transformer un bâtiment arrière pour agrandir la salle de gymnastique – Autorisation – Plan et dessins (bâtiment à simple rez-de-chaussée) – Travaux terminés, août 1885
  • 1890 – La Commission des école d’Alsace-Lorraine demande l’autorisation de remplacer une rigole par une canalisation souterraine – Autorisation accordée à l’architecte régional Metzenthin. Plan
  • 1892 – Le maître maçon A. Metzger (3, rue du Brochet) demande au nom de Jacques Kuntz, propriétaire du 6, ruelle de la Lune, d’inspecter la rigole de l’Ecole d’institutrices parce que l’eau entre dans sa cave – Rapport et schéma – La Police du Bâtiment envoie un courrier à l’Ecole – Travaux terminés, mars 1893
  • 1904 – Albert Pascalin signale que des pierres du bâtiment arrière menacent de tomber. L’enquête établit qu’il s’agit d’encadrements de vieilles fenêtres de l’école maternelle d’application. Des étais provisoires écartent tout danger immédiat – Travaux terminés, mars 1904
  • 1907 – Le sieur Schæffer (58, rue de la Krutenau) signale que des eaux provenant de l’Ecole normale s’écoulent sur le terrain du 6, rue de la Lune. L’enquête montre que la plainte est justifiée, les eaux usées et les eaux de pluies aboutissent dans la rigole défectueuse. La Police du Bâtiment demande à la direction de l’Ecole de raccorder l’écoulement aux canalisations – Travaux terminés, septembre 1907
  • 1908 – L’architecte régional Metzenthin demande l’autorisation d’établir des cabinets d’aisances supplémentaires – Plans
    1909 – Le même décrit les deux nouveaux cabinets d’aisances dans l’aile gauche du bâtiment principal – Plan
  • 1960 – Le Centre médico-sportif demande l’autorisation de poser une enseigne sur la façade ouest du bâtiment rue de l’Arsenal – Dessin – L’enseigne est posée, décembre 1960
  • 1963 – Georges Marx (12 rue de l’Abreuvoir) transmet un rapport d’huissier concernant les fumées qui s’échappent d’un tuyau de l’Ecole et stagnent dans la cour des n° 10 et 12 rue de l’Abreuvoir – Photocopie du rapport
    Rapport de la Police du Bâtiment. Le tuyau de fumée est installé dans un local désaffecté de l’Ecole de Perfectionnement qui est seulement chauffé par grand froid pour éviter que les installations sanitaires ne gèlent. Il répond en outre aux ordonnances en vigueur puisqu’il se trouve à 10 mètres de distance des fenêtres voisines et dépasse de plus de 0,50 leur hauteur. Le rapport est transmis à l’architecte de la Ville
  • 1972 (septembre) – Les voisins se plaignent lors de la démolition des bâtiments, les décombres ne sont jamais arrosés pour éviter la propagation des poussières. La Vile intervient auprès de l’entreprise Cardem.

Dossier de la Police du Bâtiment (rue de l’ Abreuvoir n° 8, cote 233 MW 11)

(Fin du dossier) Le Ministère des affaires culturelles acquiert en 1971 des terrains pour construire une Ecole d’architecture (8, rue de l’Abreuvoir, 5, impasse de la Lune, 3, place du Foin). Le préfet l’autorise à démolir les bâtiments en avril 1972. Les démolitions sont terminées en novembre.

Sommaire
  • 1971 (août) – Le Ministère des affaires culturelles acquiert des terrains pour construire une Ecole d’architecture. Le délégué de Strasbourg écrit à la Police du Bâtiment pour reloger les occupants du 8, rue de l’Abreuvoir – Liste des locataires (6 logements sur 11 sont occupés)
    1972 (février) – Le conservateur régional des Bâtiments de France demande une autorisation de démolir les bâtiments qui figurent sur le plan.
    Observations
    5, impasse de la Lune (D 1 sur le plan de situation) – Il s’agit d’un R + A en pans de bois non apparents, avec magasin au rez de chaussée, toit à la Mansard. L’immeuble n’est plus occupé et se trouve en très mauvais état.
    8, rue de l’Abreuvoir. Bâtiment sur rue (D 4) – Il s’agit d’un R + 1 avec toit à 2 versants et combles aménagés, en maçonnerie enduite et encadrement de baies en pierres. Le bâtiment n’est plus occupé et se trouve en très mauvais état.
    Bâtiment arrière ( D 5 accolé à D 4) – R + 1, actuellement encore habité, le relogement du locataire est assuré par l’assistante sociale du quartier.
    Bâtiment arrière (D 6) – R + 1 + mansardes, avec pans de bois non apparents à 2 versants en tuiles. L’immeuble n’est plus occupé et se trouve en très mauvais état.
    Dans la cour des annexes (D 5 et D 2) à rez-de-chaussée où sont entreposés des matériaux divers ; ils cont complètement vétustes (toitures effondrées).
    3, place du Foin (C 2° – bâtiment sur rue avec ailes latérales en retour (C 1 et C 3). Le bâtiment principal est un R + 2 + combles aménagés. Il a des chaînages bandeaux, encadrements de baies et du porche en pierre. Ces bâtiments comportent une grande cour intérieure plantée d’arbres, avec parallèlement à la rue de l’Abreuvoir des bâtiments (B 2 et B 1) en R + 1. Au fond se trouvent des bâtiments (A 1, A 2, A 3, A 4 et A 5) qui sont à un niveau, sauf le bâtiment A 4 dont le pignon donne partiellement sur l’impasse de la Lune et qui est en R + 2. Tous ces bâtiments sont en maçonnerie couverts de tuiles et se trouvent en très mauvais état. Ils sont libres de tout occupant.
    Il n’y a pas lieu de veiller à la récupération de matériaux.
    Photographies – Plans (architectes Chomel, Chemetov et Guedes)
    1972 (avril) – Le préfet autorise les démolitions.
    1972 (novembre) – Les travaux de démolition sont achevés.

Relevé d’actes

Le boutonnier Jean Philippe Rœmer, créancier du marchand de toile Jean Walter, hypothèque un capital. La femme de Jean Walter, l’orfèvre Jean Rœmer et le relieur Daniel Rœmer hypothèquent leur jardin près la Porte Neuve grevée d’un loyer annuel de 3 livres au profit de la Ville

1673 (14. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 16
Hannß Philippß Römer der Knöpffmacher
in gegensein H. Johann Walters deß Weißleinwadhändlers – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, 100. lb so der Debitor von weÿl. Fr. Saræ Sultzerin seiner Großmutter nunmehr seel. ererbt, und seiner eheleibliche Mutter so lang biß Er sich Verheürathen wirt, widems weiß zugenießen habe
Deßen Zu mehern Versicherung so ist hiebeÿ persönlich erschienen Fr. Maria H. Johann Walters alten großen Rhats verwanthens eheliche haußfrau mit beÿstand H. Johann Römers deß Golt Arbeiters und Daniel Romers deß Buchbinders ihrer ehelichen Söhn alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther, die hatt sich für dieße Schuld und biß dieselbe Völlig Wirt bezahlt sein, verbürgt (…) in specie Zu Unterpfand, Verlegt Einen Garten alhier in Vorstatt Krautenau ohnfern dem newen Thor, einseit neben dem Wahl, anderseit neben Balthasar Krauß. dem Metzger, hinden Vff hannß Kling. stoßend gelegen, davon gehen Jährlichen 3. lb. bodenzinß gemeiner Statt

La maison revient à Jean Rœmer qui épouse en 1667 Madeleine Scholl, fille de bouchers : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten vnd Kunstreichen Herrn Johann Römern dem goldtarbeiter Weÿlandt deß Ehrenvesten Wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Römers geweßenen burgers Vnd handelsmanns alhie Zue Straßburg, seeligen nachgelaßenen Sohn, alß Bräutigams an einem, so dann der Ehren Vndt tugendsamen Jungfrawen Magdalena, Weÿland deß Ehren Vesten, Fürsichtigem Vndt Weÿßen herrn Johann Jacob Schollen, geweßenen burgers Vndt alten großen raths Verwanthen alhie Seeligen hinterbliebenen dochter als hochzeiterin Andern theils – So beschehen Montags den 3. Decembris In gedachter Statt Straßburg als man Zahlte nach Jesu Christi unsers Einigen Erlößers undt heÿlandts gnaden reichen geburth 1666 [unterzeichnet] Johannes Römer als hochzeiter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 276-v, n° 1)
1667. Domin. Epiphan: od. d 6. und 13. Jan: seind außgeruffen Herr Johann: Römer der goldarbeiter v. Burger alhier weÿl. H. Johannis Jacobi Römers deß gewesenen handels Manns v. Burgers alhie hinderlaßener Ehelicher Sohn Und Jungfr. Magdalena, weÿl: herrn Johann: Jacobi Schollen EE G R: alten beÿsitzers Und Metzgers hinderlaßene Eheliche Tochter, U. 17. Jan. copulirt (i 295)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 84) 1667. Ferias Epiphanias. Zum 2 mahl Hr Johann Römer der Goldarbeiter Hr hannß Jacob Römers gewesenen Burgers und handelsmanns gewesener ehel. Sohn und Jfr. Magdalena Weiland hr hannß Jacob Schollen, gewesenen Besitzers bei E.E. großen Raths nachgelaßener ehel. T.. Dienstags den 17.ten Jan. St Niclaus

L’orfèvre Jean Rœmer projette de vendre le jardin à Jean Brettmeyer, maître monnayeur à Bouxwiller et à la Petite Pierre. L’acte n’est pas ratifié par les parties

1677 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 21-v
[in margine :] ist nich zum Stand Kommen – Johannes Römer der Golt Arbeiter
in gegensein H. Johann Brettmachers Geweßenen Müntzmaÿsters zu Buchßweÿler und zu Lützelstein und frawen Annæ beÿder Eheleuth
Ein Garten mit allen seinen begriffen, weithen, rechten Zugehördten Rechten, und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenau beÿ dem Newen thor einseit neben dem Wahl, anderseit neben Balthasar Klingen gartners zum theil, und theils neben Niclaus Frantzen dem Metzger, oben uff Hannß Klingen, Zum theil, und theils neben Hannß Nägelins Erben, unden uff eine behaußung der statt Straßburg gehörig, davon gehendt iährlich. 3. lb der Statt Straßburg

L’orfèvre Jean Rœmer hypothèque la maison et le jardin au profit du Grand Chœur du Grand chapitre de Strasbourg pour lequel agit Jean Pierre Palla leur syndic. En marge, quittance remise à Madeleine Scholl veuve du créancier

1689 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 74
H. Johannes Römer, der goldarbeiter
in gegensein /:salv. titt:/ Herrn Johann Peter Palla, J.U. Ltus und Syndici, der Herrn Senior Deputaten und Vicarien deß Chors hoher Stifft Straßburg – schuldig seÿe 300 stuck guthe Reichsguldner
unterpfand, Hauß, hof, sambt einen Gart. ohngefähr auff Zweÿ Acker groß, allhier in der vorstatt Krautenau, einseit neben dem Capuziner Closter, and. seit Zum theil neben Niclaus Frantzen dem Metzger, Zum theil neben Balthasar Klingen, hind. auff Georg Klugshertz. den garttner, auch einige ander dem debitori selbst gehörigen häußer stoßend geleg. darvon gibt mann jährlich wegen eines vor dem darzu gezogenen allmend grabens Gemeiner Statt Pfenningthurn dreÿ pfund pfenning bodenzinß
[in margine :] (…) in gegensein Fr. Magdalenæ Schollin, deß hierinn gemeldt. H. Römers alß creditoris sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hn Georg Freudenbergs deß silberarbeiters ihres Vogts und H. Gustavi Philippi Fabers J.U. Ddus alß Römerische Kind. Curatoris, wie auch H. Johann Jacob Römers, Juris stud. deß ältist. Sohns (quittung) den 27. 7.br. 1695.

Jean Rœmer loue le logement du rez-de-chaussée au boulanger Valentin Schlenhard

1687 (8. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 697
Johannes Römer, der Goldarbeiter
in gegensein Valentin Schlenhard, deß Becken
verlühen, In einer in der Vorstatt Krautenau, einseit neben dem Capuziner Closter, and.seit einer behausung dem Verlehner gehörig, hinden auff deß ged. Verlehners Gartten stoßenden behaußung, d. undere thun, nemlich ein stub, Stub Cammer, hauß ehren, darneben Zwo Cammern, sambt dem Bachhoffen auch d. hind. Keller, und hind. hoff, wie auch gebrauch deß bronnens im vordern hoff, auff ein jahr lang nemblich von weihnachten 1687. biß 1688. umb 15. lb Zinß daran alle quartal 3 pfund 15 schilling Zu avancien

Jean Rœmer meurt en 1694 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de la Lanterne, appelée zum Ehrenfels (au Rocher d’honneur, sans doute nom de famille). La succession comprend la maison et le jardin devant l’Esplanade à côté du couvent des Capucins. Les titres en sont détenus par le receveur du Gürtlerhof auprès duquel la maison a été hypothéquée. La succession comprend en outre plusieurs maisons rue Schatz (actuelle rue de la Lune) et une maison rue de l’Abreuvoir, à l’arrière du jardin devant l’Esplanade. La maison est estimée 150 livres, le jardin 225 livres. La veuve prétend avoir des droits sur le jardin qui a été agrandi à plusieurs reprises. Le tuteur des enfants répond que la maison propre à la veuve au Finckwiller a été considérablement améliorée. Les parties conviennent de se tenir quitte l’une envers l’autre. La masse propre à la veuve s’élève à 1 701 livres, celle des héritiers à 282 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 861 livres, le passif à 1 581 livres.

1695 (26.4.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 2)
Inventarium undt beschreibung, aller Haab vnd Nahrung, so weÿland der Ehrenvest vnd Kunsterfahrene H. Johannes Römer, geweßener Goldarbeiter vnd burger alhier seel. nach seinem donnerstags den 26.ten Augusti verwichenen 1694.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf ansuchen, erfordern und begehren des Wohl Ehrenvesten vnd wohlgelehrten herrn Johann Jacob Römers, Jurium Studiosi des ältisten sohns, so bereits Majorennis, für sich selbsten, So dann des Wohl Edel Vesten vnd hochgelehrten herrn Gustavi Philippi Fabers J. V. Ddi und der Löbl. Ortenawischen Ritterschafft wohlmeritirten Raths und Syndici alß geordnet und geschworenen Vogts Magdalenæ, Annæ Catharinæ, vnd Johann Daniels, alle vier des verstorbenen herrn seel. mit hernach gemelter seiner hinderbliebenen wittib, ehelich erzeugter Sohn und döchter und ab intestato verlaßene Erben inventirt, durch die viel Ehren und tugendreiche fraw Magdalenam Römerin, gebohrne Schollin, die hinderlaßene Wittib, mit beÿstand des Wohl Ehrenvest, vorgeachten Vnd Kunstreichen herrn Georg Freüdenbergs, Silberarbeiters und burgers alhier, dero Geschwornenn Curatoris – Actum dinstags den 26. Aprilis Anno 1695

In einer alhie In der Statt Straßburg unden In der Lucernen Gaßen Gelegenen und Zum Ehrenfelßen Genannten Eck behaußung, si auch in diße Verlassenschafft gehörig ist befunden word. wie folgt.
Ane Hültzen und Schreinwerck. Vff d. obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Inn der wohnstuben, In dieser Stub Kammer, Inn der Kuchen, In des H Sohns Studier Stübel, Inn dem trog im haußöhren, Im haußöhren, Im Keller, Im holtzhauß, Im gart. in d. Crautenau
Eigenthumb ane Häußern. (T.) Erstlich hauß hoffstatt vnd bronnen in der Lucernen Gaßen, so Zum Ehrenfelß genandt (…)
(E.) Item ein Klein behaußung, hoffstatt und Zugehörd
In der Statt Straßburg Vorstatt die Crautenaw Genandt, Inn dem Schatzengäßel
(E.) Item ferners eine behaußung auch in der Crautenaw im Schatzengäßel (…)
(E.) Item weiters eine behaußung in der Crautenaw in der drenck Gaßen (…)
(W.) Item hauß, hoffstatt Vnd höfflein Im Finckweiler (…)
(T.) Item eine Kleine behaußung, Scheür und Höfflein In der Krautenaw Im Schatzen gäßel (…)
(T.) Item eine behaußung, hoff, hoffstatt vnd bronnen sambt verschiedenen Nebens Gebäwen, Geleg. alhier Zu Straßburg ane der Krautenaw geg. der Esplanade, einseit neben dem Cappuciner Kloster, anderseit neben H Johann Michel Bentzen dem Weisgerbern hind. auff die wittib und Erben selbsten stoßend, durch die Geschwornen Werckmeistere æstimirt vnd angeschlag. pro 150. lb. Vnd hat sich beÿ Gegenwertig. Inventation über dieße behaußung nichts schrifftliches befund. Es bereichten aber die wittib vnd Erben, daß der hierüber besagende Kauffbrieff dem vorigen H. Schaffner im Gürtlerhoff allhie wegen daselbsten entlehnter, aber den 27° 7.bris 1695. wid. bezalter 150 lb s vnd.pfandts weÿße verlegt worden, welche sich ab. beÿ entrichtung des Gelts nicht wid. find. wollen, wiewohlen der Jetzige Schaffner selbig. orths versprochen, solchen vnd. des Stiffts acten zusuch. vnd falls sich derselbe find. Würd, dießer Verlassenschafft wid. bona fide Zu zustellen.
(E.) Item ein Garten ohngefehr 2 acker Groß gelegen alhie zu Straßburg Inn der Krautenaw, geg. der Esplanade einseit neben dem Cappuciner Kloster anderseit neben /:H Sigmund felgenhawer:/ dem Glockengießer hinden vff die Erben selbsten stoßend , davon gehend Jährlichen termino Annunc. Mariæ 15 ß, ferners 3. lb d: term: Joh. Bapt:æ zu bodenzinß, beÿdes der statt Straßburg Pfenningthurn, sonsten ledig vnd eig. durch vorerwente Hh. Werckmeister über vorhergeschriebene beschwerd æstimirt pro 225. lb. Die darüber besagende Documenta seind ebenmäßig vnder den Jenigen briefflichen urkunden, welche dem weÿßenhauß alhier versetzt, begriff. vnd hat sich beÿ dießer Inventation nicht befunden.
NB. es hat zwar die fraw Wittib vnd dero H Vogt hiebeÿ berichtet, daß der verstorbene seel. auch wehrender Ehe zu obgemeltem seinem unveränderten garten einige Plätzen hin und wid. erhandelt, vnd dardurch solchen vmb ein merckliches vergrößert, waran ihro von rechtswegen ein tertz gehörig wäre, darwid. der herr Sohn, vnd die übrig. Kind. und Erb. H Vogt eingestreiert, daß herentwegen in der wittib unverändertem hauß im finckweiler, ein nahmhafftes verbawen, und dergestalten in den stand gebracht worden, daß solches zweÿ mahl so viel werth alß die W. es angenommen, waran Sie auch ein theilbare beßerung prætendiren Könte, alß haben sich demnach beede theil mit einand verglichen, daß dieße Gegen einander gethane einwürff, hiemit dispensirt und vffgehebt sein sollen.
Ergäntzung der Wittib Unveränderten Guths, Auß dem durch H David Ösingern senioren Notarium in Anno 1665. von weÿl. herrn hannß Jacob Schollen gewesenen Metzger und E.E. Groß. Rath allhier beÿständlichen ihrem lieben vatter seel Zwar einige Zeit vor dieße Ehe ererbt
Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths. Es wäre Zwar denen Erben vermög Inventarÿ über weÿl. frawen Mariæ Walterin gebohrner Babelin, des verstorbenen herrn mutter seel. Verlassenschafft durch weÿl. H Christoph Schüblern Notarium auch seel den 5.ten Jan: 1675. errichtet (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der wittib Unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 48, Sa. Silbers 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 31, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 125, Sa. gülten 12, Sa. Schuldt 50, Sa. der Ergäntzung 1424, Summa summarum 1701 lb
Der Erben Unverändert Guth, Sa. Hausraths 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 144, Sa. Eigenthums ane häußern 351, Sa. Ergäntzung -, Summa summarum 499 lb – Schulden 216 lb, Nach solchem abzug 282 lb
Die theilbahre Verlassenschafft, Sa. haußraths 119, Sa. früchten 1, Sa. leeren vaß 14, Sa. Silbergeschirrs 60, Sa. guldener ring 23, Sa. bahrschafft 79, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 1350, Sa. der Schulden 211, Summa summarum 1861 lb – Sa. der Schulden 1581 lb, Nach deren Abzug 269 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2263 lb
Eheberedung – (…) Montags den 3. Decembris In gedachter Statt Straßburg 1666
– Abschatzung donnerstag den 28 Aprill Anno 1695. Weilandt des Ehrenhafften und bescheidenen Herrn Johannes Römmer burger undt Gold Arbeÿter Seeliger hinderlaßene Fraw wittib und Erben behaußung allhier in der Statt Straßburg Zum Ernen Feltzen genant, hinder der Herre Stub (…)
die sechste behaußung auch allhier in der Statt Straßburg in der Krauttenau gegen der Esplanade Einseit neben dem Capuciner Kloster, anderseit neben H Johann Michel Bentz dem Weiß Gerber hinden auff die Erben stoßent Welche behaußung Neben gebäu Käller, Hoff, Bronnen und Gartten auch aller dero begriffen Recht und gerechtigkeit, wie solches durch. die geordnete Werck Leuthe in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen Preiß und Werth nach angeschlagen Vor und Vmb Neun Hundert Gulden

Bezeÿgens der Statt Straßburg Gschwohrne Werckhleuthe, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Johann Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhoffs.
[Joint] Den 21. Augusti anno 1673 seind samptliche Schollische Geschwüsterdt beÿsammen Erschienen und nachfolgendt tractirt

Jean Daniel Rœmer vend son quart des maisons et du jardin à l’aubergiste André Wolff et à Marie Madeleine Rœmer

1706 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 808
(266 lb) Erschienen Johann Daniel Römer goldarbeiter so majorennis
hat in gegensein andres Wolff wirths u. Mariæ Magd: geb. Römerin deßen haußfrauen
seinen 4.ten antheil für unvertheilt ahn denen Römerischen Häußern und Garthen allhier in der Krautenau neben dem Capuciner closter mit allen deren begriffen, weithen, Zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit, so üver den bodenzinß freÿ ledig u. eÿgen – um 400 lib

André Wolff et Marie Madeleine Rœmer hypothèquent leur part de maison au profit du coutelier Laurent Guldenmund

1706 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 803
Andres Wolff würth und Maria Magd: geb. Römerin beÿständlich Joh. Scholl sattlers u. Joh. Jacob Haderers rothgerbers
in gegensein Lorentz Guldenmunds messerschmids – schuldig seÿen 200 lb
unterpfand, ihr antheil ahn denen Römerischen Haüßern u. Garthen allhier in der Crautenau neben dem Capuciner closter so übe den bodenzinß ledig und eÿgen

Jean Jacques Rœmer et Jean Daniel Rœmer vendent leurs parts de la maison qui porte alors l’enseigne au Rocher d’honneur (zum Ehrenfels, reprise de la maison rue de la Lanterne) à l’aubergiste André Wolff et à Marie Madeleine Rœmer qui deviennent ainsi propriétaires de la maison entière

1710 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 218
(375) H. Johann Jacob Römer U.J. Ddus und Johann Daniel Römer silberarbeiter beede gebrüder
in gegensein Andres Wolffen Gastgebers zu Ehrenfels und Mariæ Magdalenæ geb. Römerin Ihrem Schwager und schwester
einen völligen vierdten Und ahne einem vierdten ane zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einem hauß hoff Gartten und Nebens haußlein mit allen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenau zum Ehrenfelß genandt, einseit neben dem Capuciner Closter anderseit neben Zacharias Rohr glockengießer, philips Barthel kieffern wie auch Jacob Kellern und anderen Mehr, hinten auff Mathis Kuntz Gartnern in krautenau Georg Kling auch gartnern allda und Johann Berga Maurern stoßend gelegen, davon und in specie von einem platz im gartten mann Jährlich 3 lb 3 ß d bod. zinnß auf d. Pfenningthurn zu geben hat, das übrige daran denen Käuffern vorhin eÿgenthümlich gehörig – um 375 pfund

André Wolff, originaire de Rothenburg sur la Tauber, épouse en 1705 Marie Madeleine Rœmer à la Robertsau. Il deveint bourgeois quelques semaines plus tard
Mariage, Robertsau (luth. f° 139)

Mittw. d. 4.ten Martÿ Anno 1705. hab ich Pfarrer in der Ruprechtsaw auf vorgewiesenen schein von Regierenden Hn Ammeister auf gewohnliche Proclamation Ehelich eingesegnet Andreß Wolff den ledigen Metzger von Rotenburg ob der Tauber und Mariæ Barbaræ uxoris Ehelich. Sohn, und Maria Magdalena weÿl. H Johann Römers burgers und Goldarbeiters wie auch fr. Mariæ Magdalenæ Eheliche Tochter [unterzeichnet] Andreas Wolff alls Hotzeiter, Maria Magdalena Remerin allß Hozeiterin (i 141)

1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 756
Andreas Wolff der Würth V. Rothenburg an der Tauber weÿl. Georg Wolffen gew: Metzgs. daselbst hint. sohn, empfang das burgerrecht V. seiner Fr. Magdalena Römerin p. 2. goldR 16 ß. Wird Zu den Freÿburgern dienen. Jur. d: 1. Dito [Aprilis] 1705.

André Wolff et Marie Madeleine Rœmer font dresser l’inventaire de leurs apports. Ils sont propriétaires du quart de la maison près de l’Esplanade, à l’enseigne du Rocher d’honneur. L’acte indique que le père de l’épouse a acheté la maison de la Tour aux Deniers en 1686.

1705 (6.7.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 15)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung so der Ehrenhaffte Andreas Wolff Gastgeber und die Ehren: v. tugendsame fraw Maria Magdalena gebohrne Römerin, beede Eheleuth vnd burgere alhier zu Straßburg als Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein Unverändert Guth in den Ehestand Zugebracht, welche Zu Verhütung künfftig. streits und damit mann sich Künfftighin der Ergäntzung halber desto beßer reguliren und richten könne – Actum Straßburg Montags den 6. Julÿ. 1705

In einer alhie zu Straßburg In der Vorstatt Crautenaw neben dem Cappuciner Kloster gelegener behaußung so beeder Eheleuthe resp. Mutter undt Schwiger gehörig, ist befunden word. wie volgt
Eÿgenthumb ane einer behausung. Item ein vierdter theil vor vngetheilt von vnd ane hauß, hoff, hoffstatt vnd höfflein, mit allen übrigen dero Gebäwen wie auch darbeÿ befindlichen Garten, sambt deßen Rechten, Weiten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crautenaw beÿ der Esplanad. gelegen, vnd Zum Ehren felß genandt, einseit neben dem Cappuciner Closter, wo hiebevor der Wahl ane dem Newen thor gestanden, anderseit neben H. Zachariæ Rohren dem Glockengießer, hinden auff besagtes Closter Ziehend, davon gehen Jährlichen in specie von dem Garten 3. lb 2 ß 6 d Allmend der Statt Straßburg Pfenningthurn, sonsten freÿ ledig und eigen, Ist der hiehero gehörige Vierdte theil, so von der ehefrauen Vattern seel. /:alß darinnen dero Vätterlich Guth bestehet:/ herrühret, doch ohne Künfftige gefährliche præjuditz dafern solche behaußung Künfftighin höher od. gering. vekaufft werden solte, daran Jed. Zeit der Ehefr. ihr Recht und Ratum vorbehältlich:/ ohnvergreifflich. angeschlagen word. per 162. lb.
Die übrige dreÿ Vierdte theil seind resp. frawen Magdalenæ Römerin gebohrner Schollin der Ehefr. Mutter alß Cessionariæ frawen Annæ Catharinæ Kraußin gebohrner Römerin, der Ehefrauen Schwester, H. Ddo Johann Jacob Römern, Vnd dann eingangs gemelt. beed. Eheleuthen selbsten alß Cessionarÿs H Johann Daniel Römers Zuständig. Und besagt über die gantze behaußung 1. t. Perg. Kbr. mit des Pfenningthurns anhang. Ins. dat. d. 8. Martÿ 1686., Inhaltend Welcher gestalten H. Jo: Römer obgemelter Interessenten Vatter seel. solche von denen obern bawherren alhier erhandelt.
Series. Des Manns Nahrung, Sa. Kleÿder 20, Sa. silbers 3, Sa. deer baarschafft 80, Summa summarum 104 lb
der Frawen Vermög. Sa. haußraths, Sa. des silbers, Sa. der Guld. Ring. Sa. der baarschafft, Sa. des Eigenthums ane einer behaußung, Summa summarum –

André Wolff et Marie Madeleine Rœmer hypothèquent la maison au profit du greffier de la Chambre des Contrats, François Reisseissen

1710 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 219-v
Andres Wolff Gastgebers zum Ehrenfelß und Maria Magdalena geb. Römerin mit beÿstand hn Johann Jacob Römer U.J. Ddi und Johann Daniel Römers silberarbeiters ihrer leiblicher Brüder
in gegensein herrn Francisci Reißeißens U.J. Ddi et Cancellariæ Contractuum Actuarÿ – 250 pfund, zu erkauffung etlicher antheiler ahe hernachgemelten hauß
unterpfand, hauß hoff Gartten und Nebens haußlein mit allen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenau zum Ehrenfelß genandt, einseit neben dem Capuciner Closter anderseit neben Zacharias Rohr glockengießer und anderen Mehr hinten auff Mathis Kuntz G. in krautenau und noch anderen Mehr stoßend, davon und in specie von einem platz im gartten mann Jährlich 3 lb 3 ß d bod. zinnß auf d. Pfenningthurn zu geben hat

André Wolff et Marie Madeleine Rœmer vendent 2 100 livres l’auberge au Rocher d’honneur au boucher Frédéric Scholl

1711 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 513-v
(2100) Andres Wolff bißheriger Gastgeber zum Ehrenfelß allhier und Maria Magdalena geb. Römerin mit beÿstand Daniel Römers silberarbeiters Ihres repectivé bruders und Schwagers
in gegensein Friedrich Schollen des Metzgers
die Gastherberg zum Ehrenfelß sambt den Garthen und allen gebäuen weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ahm Esplanade beÿm Capuciner Closter, einseit neben ged. Closter anderseit neben Zacharias Rohr dem Glockengießer zum theil theils neben Jacob Keller sen: Gartner in Krautenau v. anderen Mehr, hinten auff hanns Georg Keller theils theils auff Martin Bauren gartnern, davon gibt mann Jährlich 3 d 2 ß 6 d bodenzinß dem Pfenningthurn allhier auf Joh: bapt: – um 250, 150 und 350 pfund verhafftet, geschehen um 1350 pfund

Le boucher Frédéric Scholl épouse en 1695 Ursule Goldbach, fille de boucher
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 38, n° 20)
1695. Mittwochs den 5. Octob: st. n. 1695 seind nach zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirchen Zu St Niclaus in Straßburg copulirt und eingesegnet worden Johann Friderich Scholl, der leedige Metzger und burger alhier weÿl. Johann Friderich Schollen, gewesenen Sattlers und burgers alhie nachgelaßeneer ehelicher Sohn, und Jungfer Ursula, H. Samuel Goldbachs deß Metzgers und burgers alhier eheliche Tochter, davon Zeugen Johann Friederich Scholl Metzer alß hochzeiter, Ursula Goldbachin als hochzeiterin (i 41)

Frédéric Scholl, aubergiste au Rocher d’honneur, et Ursule Goldbach hypothèquent la maison au profit de Jean Bilger

1711 (29. X.br), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 738-v
Friedrich Scholl würt zuem ehrenfelß und Ursula geb. Goldtbachin beÿständlich Daniel Steinbachs metzgers und Joh: Jacob Haderers rothgerbers
in gegensein Joh: Bilgers – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, d. Gasthauß zuem Ehrenfelß sambt dem Garthen daran allen begriffen, rechten und Gerechtigkeiten darvon gibt mann jährlich, 3 lb 2 ß 6 bod. zinß auff den Pfthrn.

Deuxième hypothèque passée le même jour au profit d’enfants mineurs

1711 (29. Xbr ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 739-v
immediate supra [Friedrich Schall würt zuem ehrenfelß und Ursula geb. Goldtbachin beÿständlich Daniel Steinbachs metzgers und Joh: Jacob Haderers rothgerbers]
in gegensein Joh. Georg Fruchters Gastgebers beÿm Spanbett alß vogts Fileßischer KK – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, perge ut immediate supra ibi Gasthauß usq. ad eigen

Troisième hypothèque passée le même jour au profi du boucher Gaspard Griesbach

1711 (29. Xbr ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 740
immediate supra [Friedrich Schall würt zuem ehrenfelß und Ursula geb. Goldtbachin beÿständlich Daniel Steinbachs metzgers und Joh: Jacob Haderers rothgerbers]
in gegensein Joh. Caspar Grießbachs metzgers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, perge ut immediate supra ibi Gasthauß usq. ad eigen

Frédéric Scholl et Ursule Goldbach hypothèquent la maison au profit du commis négociant Jean Bruckner

1714 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 745
Friedrich Scholl würt und Ursula geb. Goldtbachin beÿständlich Friedrich Koch metzgers u. Joh: Daniel Steinbach metzgers
in gegensein Joh: Bruckners handels dieners nahmens H. Joh: Bernhardt handelsmanns – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert. neben den herren Capucineren zuem Ehrenfelß genant zusambt dem Garten

Ursule Goldbach meurt en 1718 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison 550 livres et le jardin à 150 livres. La masse propre au veuf s’élève à 519 livres, celle des héritiers à 2 055 livres. L’actif de la communauté s’élève à 873 livres, le passif à 4 080 livres. La maison est attribuée au veuf

1719 (12. 7.br), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 3) n° 87 (82) – 90 (85)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und Nahrung, so weÿland die Viel Ehren und tugendsahme frau Ursula Schollin gebohrne Goldbachin deß Ehren: und achtbaren H. Johann Friderich Schollen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg Ehelich geweßene haußfrau nunmehr seel. nach Ihrem auf Michaelis tag A° 1718 genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Johann Philipp Brehmen Schneider als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Ursulæ, Samuel, Friderich, Annæ Mariæ, Joh: Daniels undt Joh: Jacobs, der Schollen, aller Von der Verstorbenen seel. mit vorermeltem Ihrem hinterbliebenen wittiber Ehelich erzeugter KK. und ab intestato hinterlaßene Erben – Actum Straßburg dienstags d. 12.ten 7.bris 1719.

In einer allhier zue Straßburg ane dem Capuciner Closter gelegenen Und in dieße Verlassenschafft eigenthümlich gehöriger behaußung sich folgendermaßen befund.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Stub Cammer
Ergäntzung des Wittibers abgangen Unveränderten Vermögens. Inhalts (…) durch Weÿl. Hrn Anderam Schmiden geweßenen Notm. publ. in Anno 1695. aufgerichteten Inventarÿ
Vergleich u. Abhandlung der behaußung. Wegen solcher in Vorbesagter Designation de fol. 13. biß 15.a eingetrageber und abgehandelten behaußung ist dem Wittiber deductis deducendis, pro tertia parte Erblichen heraußgefallen, so Ihne anjetzo allhier Zuvergüth. ist, nemlich 398. lb
Eÿgenthumb ahne einer behaußung (T.) it. eine behaußung hoff hoffstatt Und höfflin, sampt allen deren gebäuen, begriffen, weith. rechten, Zugehörden und Gerechtigkeit. alhier Zu Straßburg auf dem Esplanat, eins. neb. den P. Capuc: 2.seit neben H Schaffner Langen, hinten auf Mathieß Kientzen den garttner stoßend gelegen, Uber hernach inventirter beschwerd. freÿ leedig V. eigen, Und ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen Werck Meistere, Vermög einer Zu dem Concept gelieffert. schriftlichen Abschatzung dedato 13.t 7.br. 1719. æstimirt worden pro 550. lb.
Item Ein Garthen ohngefähr ein Ackers groß, 80 schritt lang und 30 schritt breit hinten an Vorbeschriebener behaußung einseit ist ein rebhält Vnd in dero Mitten mit etlich fruchtbäumen bes. freÿ ledig v. Eig. Ist durch der geschworne Schätzern d. 19. 7.br. 1719. Crafft g. schrifftlicher Abschatzung æstimirt word. pro 150. lb. Der Vber solches hauß v. gart. besagende Kbrieff hat sich dißmahlen ô befunden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Wittibers Vermögen, Sa. haußraths 8, Sa. leerer Vaß 3, Sa. Silbers 12 ß, Sa. Ergäntzung 603, Summa summarum 616 lb – Schulden 37, Detrahendo 519 lb
Der Erben und Kinder anerstorbenen Mütterlich guth, Sa. hausraths 52, Sa. Leerer Vaß 5, Sa. Silbers 1, Sa. Golderner Ring 3, Sa. Schulden in der Nahrung Zugeltend 37, Sa. Ergäntzung 1955, Summa summarum 2055 lb
Theilbahre Verlassenschafft berührend, Sa. haußraths 96, Sa. Schiff und geschirr Zum ackerbau 1, Sa. Pferd 12, Sa. heu 30, Sa. Welschkorn v. Kirbßen 5, Sa. leerer Vaß 8, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung v. Garthen 700, Sa. Schulden 12, Summa summarum 873 lb – Schulden 4080 lb, Theilbar passiv onus 3206 lb
– Abschatzung d. 13.t 7.bris ano: 1719: Auff begehren deß Ehrenhafften Und bescheÿtenen: H: Johann Friterich Scholl. Metzger, ist eine behaußung Alhie in der Statt Straßburg Auff dem Esplenatt, Gelegen Ein seith Neben den Cappucineren, Anderseÿth Neben: H: Notarius Langen der Jngen, hinden auff Mathis Kinßen gardtner, stoßendt, Welche, behaußung, hoff statt, haüß Ehren, Mitt steineren platten belegt, darin Ein härt Vnd bach off, hinder höffel, darin Ein schwein stall, Vnd schopff, Ein halb gewölbter Vnd halbt gebälckhter Keller, Am Ein gang, Ein höffell Vnd brunen, Hinden im garten, stallung, Neben gebeÿ Sampt Einem Stübel Mit Aller Ihrer Gerechtigkeith, Wie solches durch der Statt geschworen werckh leüthe, in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Nach an geschlagen wirt Vor, undt, umb Ein tausendt Ein Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
N° 90 (85), Verkauff und looßregisterlein – Straßb. d. 27. v. 28. 7.br 1719. v. 20. v. 21. Martÿ 1721

Les enfants Scholl louent l’auberge à Jean Léonard Rechberger

1721 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 259-v
Maria Ursula Schollin und Samuel Scholl lediger Metzger so beede majorennis und ohnbevögtigt und Johann Philipp Brehm Schneider als vogt der übrigen 4 Schollischen minderjährigen Geschwister nahmens Friedrich, Anna Maria, Johann Daniel und Joh. Jacob der Schollen
in gegensein Johann Leonhard Rechbergers des ledigen Gastgebers
verlühen, die Gastherberg zum Ehrenfels mit allen deren zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau, einseit neben dem Capuciner Kloster anderseit neben Notario Langen Juniore hinten auff das Klappengäßel sambt dem dazu gehörigen gartten und Sommerhauß, auff 3 jahr lang anfangend den 1. junÿ nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 45 pfund

Compte que rend Jean Philippe Brehm de la tutelle des enfants Scholl. Les revenus de la maison suffisent à peine à couvrir les frais (entretien, impôts). L’acte donne un état des loyers

1723, Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 252 (231)
Rechnung Mein Johann Philipp Brehmen Schneiders und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Ursulæ, Samuels, Friderichs, Annæ Mariæ, Johann Daniel und Joh: Jacobs der Schollen weÿl. H. Johann Friderich Schollen geweßenen Metzgers und burgers allhier mit auch weÿl. fr. Ursulæ gebohrner Goldbächin seiner Ehefrauen beeder seel. erzeugter Und nach tod hinterlassener 6 KK, Inhaltend und außweisendt alles dasjenige was ich vom – 1718 biß d. – 1723 Inhrentwegen Eingenommen Vnd außgegeben auch sonst ein: Undt andere weege gehandelt Und Verrichtet habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Ferner ist annoch Vorhanden die Schollische behaußung Und garthen Zum Ehrenfelß genant auf dem Esplanade nebst dem Capuciner Closter geleg. wie solche in dem Mütterlich Vnd Vätterlich. Inventario weitläuffig beschrieben sich befindet, ob nun wohlen solche behaußung worunter das nebens häußlein mit begriff. so gut als möglich Verlühen, als Zuvor alle sehr nötige reparationen darin verricht. vnd erlaubnuß erhalten einen würtschild hinauß zuhencken, so wollen dannach die fallende hauß Zinnß fast nicht sufficent sein die wieder Zinnß Von den darauff stehenden Capitalien abzustößen, die Curanden darauß erhalt. Umb beßerer ordnung will, aber werd. die Corpora wie gebrauch in richtig forniren, kan derohalben noch nicht viel auf die behausung sowohl Von den Kindern alß Creditoribus gezählet werd. oder deutlich gezeigt werden*, worin deroselben gantzes Vermög. bestehet, biß dereinst. dieselbe vekauffet würdt
It. d. 25. Martÿ 1721 erhalt. Vom kleinen garten einen Viertel Jahrs Zinnß 2 lb
It. kam auch Vom kleinen häußel Vor einen Vierteljährigen zinnß eod. termino ein 2 lb
It. habe von Lehemann dem weißbeckhen von das stehende graß, von dem in lehnung habdnend Veld erhalten 2 lb, (…)
It. stattete N Rehberger der würth so die behaußung bestanden den ersten halben hauß zinnß ab mit 22,
It empfinge d 25. Martÿ 1721 boß eod. dato 1722 den Zinnß vom kleinen häußel mit 6 lb
Item Von der Verlenten Soldaten Cammer erhielte 10 ß
It. reichte der würth aber mahl den Zinnß Vor ein Viertel Jahr mit 11, (…)
It erhielte term. Michaelis 1722 Vom Nebens häußel Vor ¾ Zinnß 4 lb (…)
It. pro Ostern 1723. den hauß zinß vom Nebenshäußel weilen die häußleun Vom Ziel außgezog. 1 ln
It Zalte der würth von der Gast behaußung vor 5/4. Jahr biß auf den Junium 1723 à 11 lb 5 ß, 56.

Jean Frédéric Scholl meurt en 1721. L’estimation de la maison et du jardin sont reprises de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 867 livres, le passif à 3 519 livres

1721 (18.3.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 4) n° 159 (147), 160
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿland der Ehrenhaffte Johann Friderich Scholl gewesene Metzger V. burger allhier Zu Straßburg nach seinem vor ohngefähr 14 tagen genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Jgfr. Ursulæ und Samuel Schollen, So dann H. Johann Philipp Brehmen Schneider alß geordnet Vnd geschwornen Vogts Friderich, Annæ Mariæ, Johann Daniel undt Johann Jacobs, der Schollen, aller Sechs mit weÿl. der Ehren und tugendsahmen frauen Ursulæ Schollin gebohrner Goldbachin seines geweßt. Ehefr. Ehelich erziehlt und hinterlaßene KK. auch ab intestato rechtsmäßige Erben – Act. Straßb. dienstags d. 8. Martÿ 1721.

Eÿgenthumb ahne einer behaußung vnd garth. Eine behaußung, hoff, hoffstatt v. höfflin, s. allen deren gebäuen, begriffen, weiten rechten Zugehörden und Gerechtigkeit. allhier Zu Straßburg auf dem Esplanat, neben den Capuciner Closter gelegen, eins. neb. ged. Closter, 2.s H schaffner Lang., hint. auf Mathieß Kientzen den garttner stoßend, so Uber hernach inventirter beschwerden freÿ leedig V. Eig., Undt ist dieselbe in A° 1719. d. 13. 7.bris dh. der Statt geschwornen Werckmeistere æstimirt word. worbeÿ mann es auch dießmahl läßt umb 550. lb
It. ein garth. ane solcher behaußung ohngefähr i. acker groß, 80 schritt schritt breit i.s. ist ein Reebhält V. in der mitt. m. fruchtbäumen besetzt, Vber d. darauf stehende Und Unter den passivis in scribirte* beschwerd. leedig v. Eig. V. Läßt man es auch beÿ der d. 19. 7.br. 1719. durch die schätzere gemacht. Abschatzung der 150. lb. Der darüber besagende Kauffbrieff aber ist dermahlen nicht Vorgelegt word.
Series rubricarum. Sa. haußraths 131, Sa. Schiff v. geschirrs 1, Sa. Heu u. beßerung 8, Sa. Silbers 5, Sa. Golderner Ring 4, Sa. Eigenth. ane einer behausung 700, Sa. Schulden 16, Summa summarum 867. lb – Sa. der Schuld. 3519 lb, In Compensatione 2651. lb

Les enfants Scholl louent l’auberge à Jean Motheux

1725 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 557
Johann Philipp Brehm der Schneider als vogt weÿl. Friedrich Scholl des Metzgers mit auch weÿl. Fr. Maria Ursula geb. Goldbachin fünff Kinder und Erben
in gegensein Jean Motheux des gastgebers und burgers
entlehnt, Eine zum Ehrenfelß genannte Gastbehausung, besthend in Vorder: Sommerhauß hoff gartten bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Krauttenau auff der Esplanade, einseit neben dem Capuciner Closter anderseit neben der Langischer Wittib geb. Rohrin hinten auff ein allmend gäßlein, nichts davon ausgenommen, auff 5 nacheinander folgenden jahren, anfangend von nächstkünfftigen Martini fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 90 gulden

Autres comptes de tutelle

1725 (11. 9.bris), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 9) n° 358 (328)
Rechnung Mein Johann Philipp Brehmen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg, alß geordnet und geschworenen Vogts Ursulæ, Samuels, Friderichs, Annæ Mariæ, Johann Daniels Und Joh: Jacobs der Schollen, weÿland Hn Johann Friderich Schollen geweßenen Metzgers Und burgers zu Straßburg mit auch weÿl. frauen Ursulæ gebohrner Goldbachin seiner Ehefrauen, beede seel. Ehelich erzeugter und nach tod hinterlaßener Sechß Kinder, Inhaltend und außweisend alles daßjenige, was ich seith meiner Erstern abgelegten Rechnung alß Johannis Baptæ 1723 biß d. 11.te 9.bris 1724 Eingenommen Und wieder außgegeben habe – Andere Rechnung dießer Vogteÿ

1726 (25. 8.br), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 11) n° 396 (362)
Rechnung Mein Johann Philipp Brehmen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg alß geordnet und geschworenen vogts Ursulæ, Samuels, Friderichs, Annæ Mariæ Und Johann Jacobs der Schollen weÿlandt H. Joh: Friderich Schollen geweßenen Metzgers v. burgers zu ermelten Straßburg, mit auch weÿl. fr. Ursulæ gebohrner Goldbachin seiner Ehefrauen seel. Ehelich erzeugte und nach tod hinterlassen fünff Kindere, Inhaltend und außweißend alles das Jenige was ich seith meiner zweÿten abgelegten rechnung biß den 25. octobris 1726 Eingenommen und wieder außgegeben habe – Dritte Rechnung dießer vogteÿ
It. alß die behaußung Zum Ehrenfelß Verkaufft worden ahe von H Mergen dem Käuffer (erhalten)
It. habe ich von H Mottheux den, Jetzigen würth 45. lb
It. ahne von der Grempin Vom Nebens häußel von Joh. Bapt: 1725 biß Michael 1726 Vor 5.tel Jahr hauß zinnß

Les enfants Scholl vendent par adjudication la maison, le jardin et les cabanes de jardin à Chrétien Merg, receveur de familles nobles

1726 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 467
Johann Philipp Brehm der Schneider als vogt weÿl. Friedrich Scholl gewesten Metzgers hinterlassenen noch minderjährige dreÿ Kinder Friedrich Scholl ledigen Metzgerknechts, Anna Maria und hannß Jacob der Schollen, Ferner Fr. Ursula geb. Schollin Andreas Zipff tabackbereithers Ehefrau, so dann Samuel Scholl lediger Metzger so majorennis und ohnbevögtigt
in gegensein Christian Merg adelischen Schaffners und Margarethæ geb. Heimin – ahm 9.t. hujus obrigkeitlich confirmirte versteigerung
Eine Vorder: und Nebens: behausung hoff gartten garttenhäußern und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten alhier ahn der Esplanade beÿm Capuciner Closter, einseit neben ged. Closter anderseit neben Johannes Ehrmann Peruquenmacher theils neben H. Jacob Keller garttner, Caspar Viereck Kärchelzieher, hannß Georg Galster dem Metzger und H. Berga dem Maurer, auch eine außfahrt gegen dem Frantzösischen hospitahl über habend, die gastherberg zum Ehrenfelß genannt – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lb 2 ß 6 auff Joh. Bapt. ane bodenzinß – um 400 pfund verhafftet, geschehen um 200 pfund

Chrétien Merg, originaire de Dettwiller, épouse en 1721 Marguerite Hein, veuve de Jean Jacques Hetzel, aubergiste aux étables à porcs hors les murs : contrat de mariage, célébration
1721 (11. 7.br), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 74) n° 324
Heuerathsabred Zwischen dem Ehrenvest: und Rechtsgelehrten Hn Christian Mergen, Adelichen Schaffnern von dettweÿler gebürtig und burger allhier in Straßb. als Hochzeitern
So dann der Ehren und tugendsahmen frauen Margarethæ gebohrner Heinin weÿl. herrn Johann Jacob Hetzel gewesten würths beÿ den Schweinställen u. burgers allhier nunmehro seel. nachgelaßene Wittib als hochzeiterin andern theils – so beschehen Strasburg den 11. 7.bris Anno 1721. [unterzeichnet] Christian Marg als Hochzeitter, Margretha hetzin gebohrne heinnin als Hochzeiterin, Simon Hein als Vatter, Christoph Henning alß Schwager, Andreß hetzel als schwager
(Copie dans Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5))

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 340-v, n° 44)
1721. Mittw. d. 12. 7.br. sind auf erhaltener erlaubnus deß Regierenden Ammeisters herr. ohne außrufung im hauß Copulirt v. eingesegnet Worden, H. Christian Merck adel. Schaffner v. fr. Margaretha, weÿl. H Joh: Georg Hetzel Gewesenen b. und Gast Gebers Nachgel. Wittib – [unterzeichnet] Christian Merg alß hochzeiter, anna margreta hetzelin alß hochzeiterin (i 340)

Chrétien Merg devient bourgeois quelques semaines plus tard et s’inscrit à la tribu des Gourmets
1721, 4° Livre de bourgeoisie p. 867
Christian Merg adelicher Schaffner Von Dethweÿler geb. weÿl. H Christian Mergen Ambts Verwesers allda hinterl. ehel. Sohn erh. d. burg. Recht Von seiner Ehefrawen Margaretha Hetzlerin weÿl. Johann Hetzelgew. würths hinterl. Wittib, Vmb 2. GoldR. 16. s. w. beÿ E: E: Zunfft d. weinsticher dienen jur. d. 3.ten Decembris 1721.

Chrétien Merg meurt en 1732 sans enfant. Le veuve meurt avant que l’inventaire soit clos. L’inventaire est dressé dans l’auberge au Rocher d’honneur que les experts estiment 1 000 livres et le jardin 150 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 526 livres. L’actif de la communauté et de l’héritier s’élève à 28 livres, le passif à 1090 livres.

1732 (11.11.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 40) n° 1196
Inventarium über Weÿland des Ehrenvesten und Grosachtbahren Hn Christian Merg, geweßenen Hoch Adel Schaffners und burgers alhier Zue Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – ohne Verlaßung Kinder und leibs Erben den 31. Maÿ dießes Jahrs hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlassenschafft auf freund fleißiges ansuchen und begehren des Ehrenvesten Fürsichtig und weißen Hn Andreæ Eckert, Schiffer u. E.E. gr: Raths Vormahligen Jetzmahlen aber E.E. Kl. Raths ansehnl. beÿsitzers, welcher beÿ wohlgedachtem E.E. Kl. Rath im Nahmen Joh: Friderich Mergen, Seel. Leibl. bruders und ab intestato hinderlaß. einigen Erbens weilen derselbe diß orths Frembd und ohnverbürgert, unterth. erbetten – So beschehen in Straßb. Dienstags den 11.ten Novembris A° 1732.
Nach deme dieße Verlassensch. allerdings inventirt war, so ist bald der auf nembl. d. 20.ten Vorbemeldt. Monats u. jahrs Einh. gemelde Fr. W. auch Zeitlich todes Verfahren, so dann auff begehren Joh: Georg Hetzels gartenmanns u. b. alhie als geschwornen u. noch Zur Zeit ohnentledigten. Vogts Joh: Georgen, ledig. garttners, Simons ledig. wirth u. Andreæ, Daniels, Margarethæ u. Johannis der Hetzel, der verstorb. fr. seel. mit auch weÿl. Joh: Georg Hetzels geweß. Gastgebers u. b. alh. ihrm ersten haußwürth erziehlte 6 K.K. , dero hinderl. Kleÿdung u. weißgezeug, durch vorgemeldt. Käuffler inventirt worden, der Erben Vogt aber sich dabeÿ erklärt, d. er auff d. theilb. gutt tam active quam passive renuncire, mithin sich allein mit deme was seinen Curanden Krafft hernach Copial. eingetr. Eheb. und Codicilli gehörig sein wird, Zu contentiren, so mann Zum bericht hiehero setz. wollen.

In einer alh. Zu straßb. ane der Esplanade nahe der Hh. Capuciner Kloster lieg. in hiernach beschrieb. Verl. gehöriger behauß. befd. word. wie volgt
Der Fr. seel. Sa. haußraths 51, Sa. silbers 4, Sa. Activi 150, Sa. Erg. 320, Summa summarum 526. lb
Solchem nach wird auch deß Verstorbenen Manns seel. Erben sowohl unv. als auch weg. schlechter beschaffenheit der Nahrung die theilbare Verlassenschafft under i. massa beschrieben, Sa. haußraths 28
(f° 7-v) Eÿgenthumb ane einer behaußung. Erstl. i. Vorder u. Nebens hauß, Hoff, garten, gartenhß u. hoffstatt, mit all deßen gebäuen, beg. weithen rechten, zugehörden u. gerechtigkeiten geleg alh. Zu Straßb. ane d. Esplanade beÿm Capuc. Kloster 1.s. neben ged. Kloster, 2.s neben H Joh: Daniel Ehrenmann dem Peruq. hind. auff Caspar Viereck den Kärchelzieher et Cons. stoß. die Gastherberg Zum Ehrenfelß genand, davon gibt man Jahrs auff Joh. Bapt: dem allh. Penning thurn 3 lb 2 ß 6 d ane bodenzinnß, weiter seÿe dießelbe auch dem Stifft St. Marx umb 500. Mehr Hn Joh: Heupel in allhieß. waÿsenhauß umb 250, It. S.T. Ihro Gnad. H. Philipp Caspar Leÿtersperger alt. Amaisters umb 200, So dann S.T. Hn XIII. Ößingern auch umb 1275., Hergegen ist solch. hauß durch allh. geschwohr. Werckmeistere vermög überschickter von denen selben subscrib. schrifftl. Absch. vom 28.ten 9.br. jüngst. æstimirt worden p. 1000 . U. der daran Liegenden Garten so ohngefehr 1 ½ Ar: groß sein soll durch Joh:Jacob Hetzel Gartner zu Krautenau geschwornen Schätzer pro 150. ln, alßo Zusammen pro 1150. lb. Ist alßo solch hauß und Garten mehr onerirt als æstimirt Nembl. umb 125 lb, So hernacher passive eingebracht wird und ist also dißorths in außwurff Zubringen, Nichts. Über dießes Hauß u. Garten bes. i. teutscher pergam. Kauffbr. m. allh. Cst. gef. und dero anhang. Insigel Verw: dat d. 14. 7.bris A° 1726. m. N° 1 signirt
– Abschatzung d. 28. 9.bris 1732. Auff begehren Weÿl. der Viel Ehr undt Tugent sahme fraw Margarethæ Mergin gebohrne Heinen seel. hinter laßene Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg beÿ dem Capuciner Kloster gelegen, das Wirths hauß Zum Ehren felß genand, einseits Neben gedachtem Kloster, anderseits Neben H. Ehrmann Mackler, hinden auff Caspar Fireck Kärchel Zieher stosend, Welche behausung Nebens gebäulein, Stube, gast stube, cammer, küche mit latten unterschlag. hauß Ehren mit herdt undt Waßerstein, ein halb gebälcktes und gewölbtes Kellerlein, ein alter schopff höffel und bronne sampt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleithe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen Wird Vor und Um Zweÿ Tausend gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworner Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
(f° 11) Ergäntzung der Frawen seel. Erben ermanglend. unv. Gutts (…) weÿl. Joh: Georg Hetzels geweß. Gastgebers durch Hn Philipp Jacob Mader Not. d. 12. Febr: A° 1720 (…)
Schulden aus der Erben unverändert und theilbar guth 1090 lb, Passiv onus 1061 lb
Zweiffelhaffte Schulden in der Manns Erben unv. und theilb. Verlaßensch 2111 lb

La maison est acquise par enchère judiciaire par deux des créanciers Merg, Philippe Gaspard Leitersperger et Jean Frédéric Œsinger. L’inventaire après décès du consul Philippe Gaspard Leitersperger en 1735 décrit la maison au Rocher d’honneur, évaluée 800 livres

Philippe Gaspard Leitersperger et Jean Frédéric Œsinger louent l’auberge à Jean Daniel Schwing, ancien marchand de futaine devenu aubergiste, et à Marie Salomé Schulmeister

1733 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 264-v
ST H. Philipp Caspar Leitersperger alter Ammeister dreÿ zehner und Scholarcha und ST H. Johann Friedrich Oesinger Jctus und dreÿzehner
in gegensein Johann Daniel Schwing des vormaligen Barchethändtlers und jetzigen Gast Gebers und Mariæ Salome geb. Schulmeisterin
verlehnt, Eine zum Ehrenfelß genannte Gastbehausung höfflein Bronnen Stallung Gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten nichts davon als das anderwärts verlehnte nebens: hauß ausgenommen welches gasthauß in der Vorstatt Krauttenau beÿ der Esplanade, einseit neben dem Capuciner Closter anderseit neben Johannes Daniel Ehrmann dem Peruquenmacher hinten auff ein nicht durchgehendes Allmend gäßlein und einen ausgang in daßelbe habend – auff Vier nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden

Marie Salomé Schulmeister meurt quelques mois plus tard en délaissant deux enfants. Les biens propres de la femme s’élèvent à 466 livres. L’actif du veuf et de la communauté est de 50 livres, le passif de 921 livres

1733 (14. X.bris), Me Lobstein (Jean, 31 Not 37) n° 858
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Maria Salome Schwingin gebohrne Schuhlmeisterin des Ehren: und vorgeachten Herrn Johann Daniel Schwingen, des Gastgebers zum Ehrenfelß und burgers allhier zu Straßburg geweßene Haußfrau, nunmehr seel. als dieselbe dienstags den 6. Octobris dießes Zu end eilenden 1733.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach soch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Meister Johann Georg Hoffmanns des Leinenwebers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniels und Mariæ Salome der Schwingen, der Verstorbenen Frauen seel. mit Vorgedachtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben – So beschehen in Straßburg auf Montag den 14.ten Decembris Anno 1733.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenaw nahe beÿ dem Capuciner Kloster gelegene und in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen Zum Ehrenfelß genanden Gast behaußung befunden worden wie volgt
In der Obern Stub, In der Stub Cammer
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Catharina Schuhlmeisterin geb. Kaÿßerin Weÿl. Herrn Andreæ Schuhlmeisters geweßenen Barchetkrämers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib, der Verstorbenen frauen seel. eheleibl. Mutter, von gedachtem Ihrem in Gott ruhenden haußwürth nun seel. Zeit Lebens zu usufruiren hat, Vermög ohnvergreifflichen Summarischeb Calculi (…) durch mich Notm. den 29. Aug. 1730. aufgerichtet
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Maria Magdalena Schwingin gebohrne Bilgerin, Weÿl. Hn Joh: Georg Schwingen des geweßenen Weinhändlers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßene Frau Wittib Von besagtem Ihrem geliebten haußwürth seel. Zeit lebens zu genießen hat
Ergäntzung der Erben abgeganenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ in Anno 1731. durch mich unterschriebenen Notm. auffgerichtet
Abzug gegenwärtigen Inventarium gehörig, der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 41, Sa. silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Goldenen Ring 16, Sa. Schulden 100, Sa. der Ergäntzung 388, Summa summarum 556 lb – Schulden 90, Detrahendo 466 lb
Des Wittibers ohnverändert und Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 38, Sa. silbers 19 ß, Sa. Schulden 11, Summa summarum 50 lb – Schulden 921 lb, Passiv onus 870 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 466 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 404 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in das Erbe zugeltend 11 lb
Copia der Eheberedung – zwischen Johann Daniel Schwingen weÿland Herrn Johann Georg Schwingen, geweßenen Gastgebers Zur Blumen und burgers allhier Zu Straßburg ehelichen Sohn, alß dem Hochzeitter ane einem, So dann Jungfrau Mariæ Salome weÿl. herrn Andreä Schuhlmeisters geweßenen barchethändlers und auch burgers allhier Seelig nachgelaßenen ehelichen Tochter, alß der Hochzeiterin am andern theil – So beschehen in der königlichen Statt Straßburg Vff Montags den 27. Martÿ 1730, Johann Marbach Notarius publicus:

Jean Frédéric Œsinger et les héritiers Leitersperger vendent 1 400 livres la maison au maître maçon Arnaut Lagardelle. Une clause du contrat prévoit d’indemniser le locataire du jardin.

1737 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 307-v
S.T. H. Johann Friedrich Oesinger J. Ctus alter Ammeister dreÿzehner und Scholarcha und S.T. Fr. Margaretha geb. Reißeißin weÿl. S.T. H. Philipp Caspar Leitersperger auch gewesten alten Ammeisters, dreÿzehners und Scholarchæ ohnbevögtigte wittib, mit beÿstand ihres H. Sohns S.T. H. Johannes Leitersperger J.V.Lti und fünffzehners, ferner besagter H. J.V. Lt in seinem eigenen nahmen und Fr. Margaretha geb. Leiterspergerin weÿl. H. Andreas Flach gewesten Med. D. et Pract: ohnbevögtigt Fr. wittib wie auch S.T. Fr. Maria Salome geb. Leiterspergerin weÿl. S.T. H. Johann Philipp Leitersperger J.V. Lti und Fünffzehner seel. hinterbliebenen gleichfalls ohnbevögtigte Fr. wittib, weither Fr. Catharina Elisabetha geb. Leiterspergerin H. Johann Peter von Carben J.V. Lti und E. E. Kleinen Raht Actuarÿ Fr. Eheliebste, so dann H. Johann Friedrich Leitersperger Jur: Cand: so mehrjährig und ohnbevögtigt
in gegensein Arnaud La gardelle des Maurermeisters
Eine Behausung, Nebens Hauß, zweÿ höffllein, gartten, bronnen, Sommerhauß und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten beÿ der Esplanade in dem Capuciner Closter einseit neben dießes Closters Mauer zum theil theils Jacob Keller garttner ahne Krauttenau anderseit theils ein eck am Allmend theils neben Johann Daniel Ehremann dem geschwornen Courtier theils neben weÿl. Anna Maria Pflaumin geb. Quadin der wittib und Hebmann Erben theils Caspar Viereck dem kärchelzieher theils am Sonnen: gäßel, hinten auff Daniel Ohl garttner ahne Krauttenau und Cons: und einen ausgang in das Sonnenegäßel habend – auff Johann Baptistæ hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 pfund 2 ß 6 d ane bodenzinß, zu einer helffte Edeleged. H. Ammeister Oesinger zum anderen halben theil aber Edelbesagten H. Ammeister Leitersperger Fr. wittib und Erben als ein ahne hiesiger ganth erkaufftes guth – dießem nach ist der verkauff und kauff vorbeschriebener zum Ehrenfelß genannter Behausung (…)
wegen von darinn wohnendem entlehnendem Johann Meÿer vorgenommenen beßerung des garttens, Pflantzung jünger bäum und bodenwächßen beladen sondern den käuffer an bemelten Meÿer umb sich mit demselben deßfalls zu vergleichen verweißen haben – um 1400 pfund

Arnaut Lagardelle loue une partie de la maison à sa belle sœur Marie Marchand, veuve de Nicolas Dutot, bourgeois de Paris

1743 (6.6.), Me Humbourg (6 E 41, 69)
Sr Arnould La Gardelle Entrepreneur des fortifications de cette ville y demeurant sur l’esplanade proche les RR. PP. Capucins, Bail pour 3 années qui ont déjà pris leur commencement du 25. mart. dernier
à Damle Marie Marchand sa belle sœur veuve du Sr Nicolas Du Tot bourgeois de Paris
L’appartement au premier Etage sur le derrière de La maison du Sr bailleur consistant en trois pièces dont une chambre a cheminée dans laquelle on entre par une antichambre commune et qu’jl a été présentement occupé par la Dam.le Preneuse a Laquelle led. Sr Bailleur reconnoit appartenir tous les meubles et effets – moyennant un loyer annuel de 120 livres

Arnauld Lagardelle, entrepreneur des ouvrages du Roi, vend 3 500 livres au marchand Joseph Gallino la maison qu’il a reconstruite depuis qu’il l’a achetée

1747 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 224-v
H. Arnauld Lagardelle entrepreneur des ouvrages du Roy
in gegensein H. Joseph Gallino des handelsmanns
eine behausung, zween höfflein, garten, sommerhäußlein, schopff, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten und gerechtigkeiten beÿ der Esplanade und dem großen Capuciner: Closer einseit neben dieses Closters maur theils Jacob Keller G.A.K, anderseit neben theils H. Johann Friedrich Immlin dem silberarbeiter theils den Pflaumischen erben theils Caspar Viereck dem kärchelzieher theils dem Sonnengäßel, hinten auff Daniel Ohl G.A.K. und consorten und einen ausgang in das Sonnengäßel habend – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn auf Johannis Baptistä 3 lt 2 ß 6 d ane bodenzinß – als ein am 6. maÿ 1737 erkaufft und seithero neu erbautes guth – um 500 pfund verhafftet, geschehen um 3000 pfund oder 12 000 lit

Joseph Marie Gallino cède par échange la maison au courtier Jean Daniel Ehrmann

1748 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 188-v et Not. royal Humbourg, 9 janvier 1748 (6 E 41, 79)
auff ansuchen H. Johann Daniel Ehrmann des geschwornen courtier, nachstehhender Tausch
Sr Joseph Marie Gallino marchand demeurant aux grandes arcades
et Jean Daniel Ehrmann, courtier juré demeurant près le palais épiscopal
Gallino cède audit Sr Ehrmann une maison, deux cours, jardin au milieu, une gloriette, remises, écurie, puits et basse cour avec toutes leurs appartenances droits et dépendances scitué près le Couvent des RR PP Capucins sur l’Esplanade, le mur de séparation dudit Couvent d’une part et Jacques Keller en partie Jean Frédéric Immelin, les héritiers de Pflaum, Caspar Viereck brouetteur et la ruë d.e Sonnengässel en partie, d’autre par derrière Daniel Ohl et Consors et ayant une entrée dans lad. rue appelée Sonnen Gässel, chargée de 12 livres de rente foncière envers la Tour aux Pfennings – capitaux de 10 000 livres par contrat d’acquisition du Sr Arnould Lagardelle entrepreneur des ouvrages du Roy à la Chambre des Contrats le 27. mars 1747
par contre Ehrmann a baillé audit Sr Gallino une maison, petite cour, batimens derrière avec aussi toutes leurs appartenances, droits et dépendances scitué au dela du pont St Thomas au Finckweiler, Jean Philippe Buck menuisier d’une part et Jean Guillaume Salomon passementier d’autre par derrière sur Berus le serrurier – acquis de Philippe Huth et Consors par Contrat passé à la Chambre des Contrats le 8. juillet 1738 – la maison au Couvent des Capucins estimée 16 000 livres, celle au Finckwiller 6000 livres

Jean Daniel Ehrmann vend 4 075 livres strasbourgeoises la maison au bourguemestre de Wissembourg, Benoit Martin Gauthier

1750 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 169-v
H. Johann Daniel Ehrmann der geschwornen courtier
in gegensein H. Benoit Martin Gauthier ecuyer und burger meister zu Weißenburg
eine behausung, zween höff, garten, sommer häußlein, schopff, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten beÿ der Esplanade und dem großen Capuciner Closter, einseit neben dieses Closter Maur theils Jacob Kellers garten ane Krautenau, anderseit theils neben H. Johann Friedrich Immlin dem silberarbeiter theils den Pflaumischen erben theils Caspar Viereck dem karchelzieher theils dem Sonnengäßel, hinten auff Daniel Ohl den G.A.K. und consorten und einen ausgang in das Sonnengäßlein habend – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lt 2 ß 6 d ane bodenzinß – als ein am 9. Januarÿ 1748 eingetauschtes guth – um 16 300 lit

Benoit Martin Gauthier cède le même jour par échange la maison au juriste Jean Philippe Dorsner

1750 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 171
H. Benoit Martin Gauthier ecuyer und burger meister zu Weißenburg ane einem
H. Johann Philipp Dorßner J.U.L. und E.E. Großen Raths alter beÿsitzer am anderen theil, tausch
cedirt Gauthier ihme Dorßner, eine behausung, zween höff, garten, sommer häußlein, schopff, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehör und rechten beÿ der Esplanade und dem großen Capuciner Closter, einseit neben dieses Closter Maur theils Jacob Kellers G.A.K., anderseit theils nebenH. Johann Friedrich Immlin dem silberarbeiter theils denPflaumischen erben theils Caspar Viereck dem karchelzieher theils dem Sonnengäßlein, hinten auff Daniel Ohl den G.A.K. und consorten und einen ausgang in das Sonnengäßlein habend davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lt 2 ß 6 d ane bodenzinß – als ein anheute erkaufftes guth
hingegen cedirt Dorßner ihme Gauthier, eine behausung, der Leiningische und vorhin Veldentzische hoff genannt, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auch einem großen garten in der vorstatt Steinstraß ane der Bergherren gaß, wie solche in einem ihme H. Gauthier zugestellt au Conseil souverain d’Alsace den 21. Augusti1745 ergangenen arrêt weitläuffig beschrieben und ihme Dorßner als ein am 2. maÿ 1749 erkaufftes guth – davon gibt mann auff Urbani und Michaelis 1 lt 13 ß 8 hiesiger Stadt Pfenning Thurn ane bodenzinß – gibt Gauthier ihme Dorßner 24 000 lit

Jean Philippe Dorsner, avocat au Conseil souverain d’Alsace, épouse en 1747 Marie Claire Félicité Reis : contrat de mariage, célébration à Obernai
1747 (13. 7.br), Me Humbourg (6 E 41, 78)
Contrat de mariage – Me Jean Philippe Dorsner avocat au Conseil souverain d’Alsace fils majeur d’ans de Me Jean Jacques Dorsner, aussi avocat au Conseil souverain d’Alsace et Receveur de la Chartreuse de St Nicolas aux ondes de cette ville y demeurant près les Petits capucins paroisse St Pierre le Vieux, et de Damoiselle Eve Claudine Riviere
Sr Jean Reis Bourguem. de la ville d’Ober Ehenheim stipulant pour Demoiselle Marie Claire Félicité Reis sa fille de défunte De Marie Ursule Sermonet

Mariage, Obernai (cath. p. 275)
Hodie die 26 Septembris anni 1747 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes philipus Dorsner iuris licentiatus in suprema curia colmariensi advocatus filius Joannis Jacobi Dorsner eiusdem conditionis et receptoris carthusiam et sancti nicolai in undis intra argentinam et evæ clodinæ [-] et maria clara felicitas Reisin filia joannis Reis [-] et defunctæ [-] sermonetin ambo [-] (signé) Marie Claire fel. Reis (page tachée d’encre, i 214)

Marie Claire Félicité Reis devient bourgeoise quelques mois plus tard
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 320
frau Maria Clara Felicitas Reÿßin von ober Ehenheim gebürtig erhalt das burgerrecht Von Ihrem Eheliebsten H. Joh: Philipp Dorßner j. u. Lt. umb d. alten burgerschilling will dienen beÿ E.E. Zunfft der Weinsticher. promisit 30. X .bris 1747

Jean Philippe Dorsner loue une partie de la maison à Catherine Petin, veuve de Claude Cuchot d’Herbain, lieutenant pour le Roi à la Citadelle

1751 (7.6.), Me Humbourg (6 E 41, 85)
Bail de 3 années qui commencent du jour de la St Jean de l’année présente 1751 – Sr Jean Philippe Dorsner Avocat du Conseil souverain d’Alsace et Conseiller au Magistrat de cette ville
à De Catherine Petin veuve de Me Claude Cuchot d’herbain Ecuyer Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis et Lieutenant pour le Roy en la Citadelle de Cette ville
tous les appartemens du Rez de chaussée consistant en quatre pièces de plain pied une cuisine un petit Poele au dessus duquel il y a un entresole et deux chambres de la manzarde l’une prenant jour sur le devant et l’autre sur la cour, un bucher et une partie de la cave – moyennant un loyer annuel de 200 livres

Jean Philippe Dorsner loue le jardin au manant Florentin Gaucher

1752 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 408
H. Johann Philipp Dorßner J.U.L. und E.E. grosen Raths beÿsitzer
in gegensein Florentin Gaucher schirmer und gartenmanns und seiner ehefrau Catharinæ geb. Algaüerin
verlühen, einen dem H. verlehner eigenthümlich gehörig neben dem großen Capuciner Closter gelegenes hauß: garten, nichts davon als die Obst:bäum und die reebhälthen ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff nächst künfftigen Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Jean Philippe Dorsner loue la maison à Leopold Henri Hubert de Weitersheim

1755 (24.4.), Me Humbourg (6 E 41, 93)
Bail 9 années qui commencent à courir du jour et effet de St Jean Baptiste de la présente année 1755 – M Jean Philippe Dorsner avocat au Conseil souverain d’Alsace et assesseur au Magistrat de cette ville
à Me Leopold Henry hubert de Weytersheim assesseur Noble à la Chambre secrete de Messieurs les XV de cette ville
La maison avec le jardin derrière et la basse cour le tout avec leurs appartenances et dépendances le couvent des peres capucins d’une part et Jean Keller et autres particuliers d’autre, ayant deux entrées l’une sur le devant à l’Esplanade et l’autre sur le derrière dans la rue appelée Sonnengässel
Et attendu que le jardin appartenant a lad. maison est loué au nommé florentin Gaucher par bail passé à la Chambre des Contrats le 12 août 1752 qui expirera a la St Michel de l’année 1758 le Sr preneur continuera le bail jusqu’a son expiration a l’effet de quoy ledit Sr Bailleur l’a subrogé en son lieu et place – moyennant un loyer annuel de 500 livres

Jean Philippe Dorsner hypothèque la maison au profit du chirurgien Daniel Théophile Ziegenhagen

1755 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 300
H. Lt. Johann Philipp Dorßner EE. Großen Raths alter beÿsitzer
in gegensein H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen des chirurgi, 1500 lt
unterpfand, eine behausung, hoff, garten mit allen deren gebäuden, rechten und gerechtigkeiten ane der Esplanade, einseit neben dem Capuciner Closter, anderseit neben H. Friedrich Immlin dem silberarbeiter, hinten auff Daniel Ohl – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lt 2 ß 6 d

Marie Claire Félicité Reis meurt en 1786 en délaissant trois enfants dans une maison rue des Veaux, à l’Agneau Bleu, qui appartient au teinturier Plarr. La masse propre à la défunte s’élève à 9 059 livres. L’actif du veuf et de la communauté est de 2 165 livres, le passif de 12 015 livres.

1787 (16.1.), Me Anrich (6 E 41, 1511) n° 306
Inventarium über weÿl. der wohl Edlen, viel Ehren und Tugendgezierten fraun Maria Clara Felicitas Dorßner geb. Reiß Sis. Tis. hoch Edelgeborn gestreng fromm fürsichtig hochweis und hochgelehrten H. Johann Philipp Dorßner Juris Consulti und des bestandigen Regiments derer herren fünffzehen alten beisitzers fraun Ehegattin verlassenschafft – nach dero den 10. Decembris letztabgewichenen 1786 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – (gezeigt durch) Catharina Bürckelin von Oberehnheim und Christina Ruhlmännin von Veßenheim beede dienstmägd
Die abgelebte frau fünffzeherin seelig hat zu ihren wahren und rechtmäßigen erben hinterlassen ihre dreÿ kinder 1. S.T. herrn Johann Philipp Raymund Dorßner, hauptmann unter dem Königlichen frantzösischen Artillerie Regiment von Toul, 2. herrn Johann Jacob Dorßner, vormaligen Officier unter dem Königlichen frantzösischen Regiment von La Marck und 3.tio Jungfer Maria Victoriam Dorßner so majoris ætatis und unter beÿständung H. Johann Daniel Storr J.V.Lti und wohlverdienten Amtmanns bei der Ortenauischen ritterschafft jenseit Rheins

in einer ane der Kalbsgas gelegenen zum blauen Lamm genannten weÿl. – Plarren des Kunst: und schönfärbers zuständig und diesorts zum theil lehnungsweiße innhabenden behausung
Eigenthum ane Gebäuden auf nachbeschriebener auch hiehero gehör Erblehens: gerechtigkeit stehend. Nemlich eine behausung, Schopf gartenhaus und Stallung wie auch das Das dominium utile oder Erblehens: gerechtigkeit eines 5 acker 5769 quadrat schuh in sich haltenden Platz grundts worauf erwähnte gebäude stehen gelegen in der Ruprechtsau gegen hein* einseit neben dem Allmend anderseit neben herrn Bau Inspectoris Boudhors oben ebendenselben unten wieder auf das allmend ziehend, von welchem Platz Grundes so vorhin gemeiner Stadt baumschule und Garten war, d. löbl: Stadt Pfenning Thurn ane ewig ehrschätzig und fürbietigem Erblehen zinns und zwar von jedem Acker 4 gulden zu reichen pflichtig, gedachten Erblehen zinß ad 34 lb æstimirt worden, gegen männiglichen samt denen Gebäuden abschatzung de dato 6. Februarÿ 1787 evaluirt worden pro 450 pfund – laut in der C.C.st. verschriebenen Kaufbrieff vom 27. martÿ 1786
– Abschatzung vom 6.t hornung 1787. Auf begeren Herrn fünffzehner dorschner ist Eine behausung vor dem fischerthor im Kranwerth gelegen Es neben dem allmend as. und hi. auf weÿl. herr Boudhor Erben stoßend gelegen solche behausung bestehet in Etlichen Zimmer und Kammeren Ein schopff und gartenmans behausung worinen Eine stube Eine Kuchen und Kammeren darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch ein getremtes Kellerlein hoff und brunen, 900 gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr, Klotz WMstr
Rubricarum series, der erben unveränderte vermögen, kleÿdung 117 lb, ergäntzung 8941 lb, Summa summarum 9059 lb
des H. Wittibers unveränderte sowohl als theilbare Nahrung sub uno titulo beschrieben, hausrath 510 lb, leeren Faßen 54 lb, silber 41 lb, golden geschmeids 8 lb, haues, grundbeere und gartenwaar 5 lb, viehe und geflügels 31 lb, beßerung 6 lb, gebäude 484 lb, liegende güther 1023 lb, Summa summarum 2165 lb – Schulden 12 015 lb, Compensando 9849 lb, Endliches passiv onus loco der Stall summ 790 lb
Copia des Codicilli mistici vom 15. Xbr 1786 dépôt, fait à Ober Ehnheim le 23. nov. 1786
Eigentum ane liegende gütheren Ober Ehnheimer und St Peterer banns, reeben 668 lb, Matten 355 lb,
Ergäntzung, über weÿl. fraun Maria Ursula geb. Sermonet weÿl. H. Johann Reÿßen burgermeister der Statdt Ober Ehnheim der abgelebten Fr. Mutter verlassenschafft
Copia der Eheberedung – (…) le 13. sept. 1747, Not. royal Humbourg

Jean Philippe Dorsner, employé municipal, meurt en 1791 dans une ancienne maison du chapitre Saint-Pierre-le-Vieux rue du Jeu-des-Enfants

1791 (12.10.), Me Anrich (6 E 41, 1514) n° 353 – enregistré 17.8.br
Inventarium über und beschreibung all derjenigen haab und Nahrung so weÿl. hr. Johann Philipp Dorßner gewesten Municipal beamter nach seinem den 24. sept. jüngst beschehenen Absterben hier zeitlichen verlaßen hat – Ludovicam Schweitzerin deßelben haußhalterin von freÿburg gebürtig (geäugt und gezeigt)
Der abgelebte seelig hat ab intestato zu seinen wahren erben seine dreÿ mit weÿl. fraun Maria Clara Felicitas Dorßner geb. Reiß erzeugte großjährige Kinder verlaßen als 1. herrn Johann Philipp Raymund Dorßner, hauptmann unter dem 7.den frantzösischen artillerie Regiment, 2. Hrn Johann Jacob Dorßner, vormaligen Officier unter dem königlichen frantzösischen Infanterie Regiment von Lamarck, 3. Fraun Maria Felicitas Victoria Fischerin geb. Dorßner Hrn Lt Frantz Joseph Valentin Fischers dieser Stadt vormaligen Verjicht schreibers Ehegattin

in einer an der Kinderspielgaß gelegenen mit N° 32 bezeichneter in dem vormaliger Collegiat Stifft zum alten St Peter gehörig geweßten nunmehro aber dem Straßburger district zuständigen behausung
hausrath 1104 fl. silbers 27 fl. wein und leere Faß 205 fl. Tauben 32 fl. schulden 1082 fl. summa summarum 2450 fl. schulden 12 127 fl. Compensando passiv onus 9676 fl. Ungewiß: und zweiffelhaffte Schulden 2834 fl.
weitere passiv schulden 3528 fl. so weiset sich schlüßlichen daß gegenwärtigen Nachlassenschafft von samtlichen daraus zu bezalenden schulden 13 204 fl. den 10. apr. 1792 (enregistré le 12 avril)

Jean Philippe Dorsner vend 4 000 livres à Simon Bouchotte, commissaire de l’extraordinaire des guerres, la maison, le jardin et une autre petite maison qu’il a achetée depuis lors

1764 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 356-v et Not. royal Humbourg, 4 avril 1764 (6 E 41, 114)
auf ansuchen H. Rathh. Hervé innahmen H. Simon Bouchotte, nachstehender kauf
M. Jean Philippe Dorsner assesseur à la Chambre de MM. les XV de cette ville
au Sr Simon Bouchotte cy devant chargé du service de l’extraordinaire des guerres aux départements de Metz et d’Alsace pendant la dernière guerre bourgeois de cette ville
la maison, cours, jardin entre les deux cours, une gloriette, remises, écuries, puits et autres appartenances, droits et dépendances scituée sur l’Esplanade près le couvent des RR. PP Capucins de cette ville, d’un côté le mur de séparation dudit couvent différents particuliers d’autre et par derrier sur un jardinier et sur un herboriste – acquis du Sr Benoit Martin Gauthier, bourguemaitre à Wissembourg, par échange passé à la Chambre des contrats le 9 avril 1750, chargé de 12 livres 10 s de rente foncière à la St Jean Baptiste à la recette générale de cette ville dite Pfenning thurn
plus un petit jardin entre les remises de la maison cy dessus vendue et le mur du jardin des Capucins avec une partie de maison, cour, puits attenans à ce petit jardin, le tout au fond sur la gauche du jardin et de ladite maison cy dessus vendue ayant une sortie à la grande porte cochère sur le quay vis à vis l’Hôpital militaire de cette ville avec toutes ses appartenances et dépendances, acquis de la veuve Muhl, de Jean Jacques Keller, de la femme de Jean Daniel Kostmann et de la veuve Keller le jeune par acte passé à la Chambre des Contrats le 16 septembre 1762 – moyennant 18 000 livres

Simon Bouchotte garantit un reliquat de compte sur ses deux maisons

1779 (10.2.), Me Lacombe (6 E 41, 173) n° 17
Obligation – M. Jean Christophe Hinet premier commis au tresor general de l’artillerie et du genie demeurant ordinairement à Paris mandataire de M Charles Chastel ecuyer ancien trésorier général de l’artillerie et du génie demeurant à Paris
M. Simon Bouchotte cy devant chargé du service de l’extraordinaire des guerres en Alsace et de la caise des Impositions des fourages de la même province demeurant à Strasbourg
que le Sr Bouchotte se trouve redevable envers led. Sr Chastel de 534 608 livres pour relicat de compte général et particulier des exercices de l’extraordinaire des guerres anterieure a celuy de 1774
hypothèque 1. une maison, cour, grange, écurie, appartenances et dépendances sise en cette ville quartier des Grands Capucins donnant par derrière sur la route qui conduit à la Citadelle, d’un côté le couvent des Capucins d’autre la veuve Imling derrière sur le quay faisant face à l’hopital militaire, chargé d’une rente foncière de 12 livres 10 sols au trésor de la ville de Strasbourg
2. une maison cour et dépendances sise en cette ville Grand rue, d’un côté Montflambert perruquier d’autre un marchand droguiste
3. une ferme dans la banlieue d’Eckelsheim

Simon Bouchotte et son gendre par alliance Antoine Blanchot hypothèquent leurs biens, dont la maison près les Capucins

1794 (17 pluv. ou 5 fév.), Strasbourg 6 (8), Me Laquiante n° 4 – enreg. 25 pluv.
Cautionnement – Le Cit Simon Bouchotte demeurant à Strasbourg et Jeanne Françoise Hervé son épouse en qualité de Caution solidaire du Cit. Antoine Blanchot payeur des depenses du département du Bas Rhin et Cit. Claudine Louise Sureray son épouse assistée du Cit. Hyacinthe Hervé tresorier de la Commune
hypothèque 1. Vne maison sise à Colmar appartenant au C. Blanchot estimée à la somme de 40 000 livres
Item une maison scise a Strasbourg dans la grande rue appartenant aux conjoints Bouchotte estimée 44 500 livres
Item une maison scise pres des cy devant Capucins a Strasbourg appartenant aux conjoints Blanchot estimée 9800 livres
Item un corps de biens scitué a la Ruprechtz:au appartenant aux conjoints Blanchot estimé 41 100 livres
Item une autre maison Bâtiment appartenances et dépendances située aud. Strasbourg prés les cidevant grands capucins appartenant aux conjoints Bouchotte estimée 54 000 livres
Item un autre corps de biens scitué sur le ban d’Eckbolsheim près Strasbourg appartenant aux conjoints Bouchotte estimé 36 324 livres

Simon Bouchotte expose la maison aux enchères sans qu’aucun amateur ne se présente

1801 (1 nivose 9), Strasbourg 1 (20), Me Lacombe n° 1550
à la requête de la Cit. Louise Sureray du C.en Antoine Blanchot payeur a Strasbourg agissant au nom de son mari, agissant le Cit. Blanchot comme mandataire du Cit. Simon Bouchotte dudit Strasbourg a été procédé a la première enchere volontaire
d’une grande maison sise en cette ville place de l’esplanade prés de la Citadelle vis à vis la balance au foin Maison de derrière cour grange écurie et dépendances
n° 1598 le 22 nivose, ne s’étant présenté personne

Simon Bouchotte vend la maison 48 000 francs à Jacques Coulaux, entrepreneur de la manufacture d’armes de Klingenthal, et à Anne Sütterlin

1802 (22 fruct. 10), Strasbourg 1 (23), Me Lacombe n° 3006 – Enregistrement de Strasbourg, acp 85 f° 100 du 26 fruct. 10
Cit. Antoine Blanchot Payeur general de la cinquième division, en qualité de mandataire du Cit. Simon Bouchotte C. de Strasbourg
Déclaration, le Sr Bouchotte et la De son épouse Claudine Louise Surerit, (signé) Suriray
au C. Jacques Coulaux Entrepreneur de la manufacture d’armes de Klingendahl et Anne Sitterlin
la maison appartenante au C. Bouchotte en cette ville N° 15 au quartier de la Croutenau prés les cidevant grands Capucins, Cour, jardin, serres holandoises, maison et cour de derrière sans en rien réserver ni excepter, d’un côté le ci devant Couvent des grands capucins qui est maintenant une propriété nationale, d’autre le C. Lindauer pasmentier et autres particuliers, devant la place de l’esplanade et derrière le canal de l’hopital militaire, y compris le cabinet de bibliotheque avec ses sculptures et ornemens – moyennant 48 000 francs
(Acte n° 2878 du 21 messidor 10, enchere volontaire – 5 thermidor n° 2908 personne ne s’est présenté – n° 2924 du 21 thermidor. personne)

Jacques Coulaux a épousé Anne Sütterlin en 1791 à Huningue
Huningue, 11 octobre 1791 – Jacques Coulaux, maître armurier, fils de feu Julien Coulaux, maître armurier, et de Marguerite Quiquerey, et Anne Sütterlin, fille de Mathias Sütterlin, boucher, et d’Anne Marie Baur

Jacques Coulaux, propriétaire de la manufacture d’armes à feu de Mutzig, et Anne Sütterlin meurent tous deux en 1834 sans enfants. Les héritiers sont leurs frères et sœurs respectifs. L’inventaire est dressé dans leur maison rue du Dôme.

1834 (6.10.), Strasbourg 8 (62), Me G. Grimmer substituant Me Lacombe n° 4973 – Enregistrement de Strasbourg, acp 227 F° 172 du 16.10.
Inventaire de la succession de Jacques Coulaux, propriétaire de la manufacture d’armes à feu de Mutzig, Chevalier de la Légion d’Honneur, décédé le 13. 7.br.1834 et d’Anne Sütterlin, décédée le 21 mai 1834 – I. à la requête de 1. Julien Coulaux père, Chevalier de la Légion d’Honneur, entrepreneur de la manufacture d’armes blanches du Klingenthal demeurant à Klingenthal, 2. Marie Anne Coulaux veuve de Philibert Arban, rentier à Huningue, 3. Jean Joseph Egg, arquebusier demeurant à Londres, 4. Jacques Hyppolite Rousselin, employé à la manufacture d’armes de Mutzig, mandataire de sa mère Françoise Egg veuve de Benoit Alphonse Rousselin, restaurateur à Lyon, ladite Dame domiciliée à Mutzig demeurant momentanément à St Nicolas, seuls et uniques héritiers de Jacques Coulaux d’une part
II. à la requête de 1. Anne Marie Madeleine Chastaing, épouse de Jean Jacques Félix Adam, juge au Tribunal Civil de Strasbourg, 2. Jacques Bonaparte Sütterlin, employé dans les bureaux de feu M. Jacques Coulaux à Strasbourg, 3. Alexandre Sütterlin, employé à la manufacture d’armes de Mutzig, 4. Jean Baptiste Briffault, avocat à Strasbourg, mandataire de 1. Jeanne Marie Adélaïde Sütterlin, épouse de Joseph Augustin Gorsse, colonel d’Artillerie, officier de la Légion d’Honneur, demeurant à Paris, 2. Eugénie Madeleine Sütterlin, épouse de Charles Jackson, négociant à La Grond’Croix canton de Rive-de-Gier, 5. Émilie Flize épouse de Julien Coulaux fils, employé dans les bureaux de feu Jacques Coulaux à Strasbourg, 6. Alexandre Flize, agent d’affaires à Strasbourg, tuteur légal de ses deux filles Marie Clémentine et Claire Elisabeth, seuls et uniques héritiers d’Anne Sütterlin, Alexandre pour 3/21, Jacques Bonaparte pour 4/21, Mde Adam pour 3/21, Mde Gorsse pour 3/21, Mde Jackson pour 3/21, Mme Coulaux pour 3/21, les mineures Flize pour 2/21 -Testament olographe du 30 septembre 1833 enreg. 5 septembre 1834 déposé au rang des actes de Me Grimmer

dans la maison du défunt rue du Dôme n° 17
maison à Strasbourg, Rez de chaussée : Première pièce servant de salle à manger, Petit salon, Dans la grande salle à manger, Dans la petite salle à manger ordinaire, Dans la cuisine. Premier étage, ancien cabinet de M. Coulaux, Dans la chambre du bâtiment latéral donnant sur la cour, Chambre à coucher de M Coulaux, Chambre à coucher de Mde Coulaux, Dans un petit cabinet à côté, Dans le salon à côté, Dans le grand salon à côté, Dans la chambre du mari, Dans le couloir, Dans un cabinet sur la rue, Chambre à coucher de M Coulaux, Dans le cabinet à côté. Au second étage, Petite chambre à coucher, Dans la grande chambre à coucher à côté de la précédente, Dans la chambre de la cuisinière, Dans la chambre de Madeleine, Chambre occupée par Mad. Arban, Dans une petite chambre à coucher sur la rue, Dans une cuisine ne servant pas. Au grenier, Dans une mansarde. Au rez de chaussée dans l’attelier. Dans la salle d’armes. Chambre du portier. Chambre du domestique Joseph. Chambre de François, Chambre de Michel. Dans la buanderie. Dans le grand magasin. Dans l’écurie. Dans le comptoir. Dans le cabinet à côté, 32 880 fr
immeubles 1. une maison située à Strasbourg rue du Dôme n° 17 faisant angle de la rue Brûlée, d’un côté la propriété de M Prost ci devant Lenette, d’autre le Sr Marchal, avec appartenances et dépendances, acquise de Jacques Rebel par adjudication au tribunal civil de cette ville le 7 novembre 1816 transcrit
2. une maison située à Strasbourg au quartier de la Krutenau n° 15 près des ci devant Grands Capucins avec cour, jardin, maison et cour de derrière, appartenances et dépendances, d’un côté le ci devant Couvent des Grands Capucins l’ emplacement du Nouvel arsenal, devant la place de l’esplanade, derrière le canal du Rhin vis à vis de l’hôpital militaire – acquis sur Simon Bouchotte par acte Me Lacombe le 2 fructidor 10, transcrit
3. l’ancien château de Mutzig, les bâtiments d’habitation, les cours, écuries, remises et deux jardins dans les anciennes dépendances se trouvent établis une partie des ateliers de la manufacture d’armes à feu. Le magasin aux bois de monture, L’usiine haute servant d’aiguiserie de baionnettes et d’émoulerie de canons. L’usine basse servant à la forerie des canons ces deux usines sont mues par les eaux du canal. Grandes et petites forges, le bâtiment à la suire. Le château ses dépendances acquis de la succession de Meinrad Bruder par acte Me Stoeber le 27 floréal 11 transcrit, audit Bruder par adjudication définitive par les Administrateurs du district de Strasbourg le 14 mars 1793 acquis de la veuve Silberlin née Colombière, De Antoinette Silberling épouse de M. Marette Me Simonnaire le 2 février 1812 et d’Ignace Hochwelcker devant Me Schmitt le 28 août 1811 – Les deux usines haute et basse (…) avec Inventaire ssp du moblier du château de Mutzig
33. un moulin, usine, bâtiment, dépendances avec cour jardin situé à Urmatt, veuve d’Isac/ Antoine Metzge, acquis (…)
34. moulin d’Ober Ottrott
37. ferme de Katzenthal commune de Lembach, forêt de Pfaffenhotz à Mollkirch
créances 176 362 fr ; magasin à Strasbourg 19 543 fr, magasin à Mutzig 378 834 fr

Les héritiers Coulaux et Sütterlin vendent la maison place aux Foins, partagée en deux lots, à leur cohéritière Marie Anne Coulaux veuve de Philibert Arban

1835 (9.12.), Strasbourg 15 (58), Me Lacombe – Enregistrement de Strasbourg, acp 236 F° 71-v du 14.12
Adjudication par licitation – Dépot n° 232 du 1.10. du Cahier des Charges du 30.9.
à la requête de 1. Julien Coulaux père, Chevalier de la Légion d’Honneur, propriétaire demeurant à Klingenthal, 2. Jacques Baur, directeur de la fabrique de quincaillerie de Molsheim, au nom de Marie Anne Coulaux veuve de Philibert Arban, rentier à Huningue, 3. Jacques Hyppolite Rousselin, employé à la manufacture d’armes de Châtellerault autrefois à Mutzig, mandataire de sa mère Françoise Egg veuve de François Alphonse Rousselin, restaurateur à Lyon, ladite Dame domiciliée à Mutzig,
Anne Marie Madeleine Chastaing, épouse de Jean Jacques Félix Adam, juge de paix au Tribunal de Première Instance de Strasbourg, 4. Jacques Bonaparte Sütterlin, propriétaire à Strasbourg, 5. Alexandre Sütterlin, employé à la manufacture d’armes de Mutzig, 6. Jean Baptiste René Briffault, avocat à Strasbourg, mandataire de 1. Jeanne Marie Adélaïde Sütterlin, épouse de Joseph Augustin Gorsse, colonel d’Artillerie, officier de la Légion d’Honneur, demeurant à Paris, 2. Eugénie Madeleine Sütterlin, épouse de Charles Jackson, négociant à La Grond’Croix canton de Rive-de-Gier, VI. Émilie Flize épouse de Julien Coulaux, propriétaire à Strasbourg,
aussi comparus 1. Alexandre Flize, agent d’affaires à Strasbourg, tuteur légal de ses deux filles Marie Clémentine et Claire, 2. Jacques Bonaparte Sütterlin, propriétaire, subrogé tuteur des mineures Flize
poursuivant la licitation des héritiers de Jacques Coulaux, 1. Julien Coulaux père, frère germain pour 3/8, 2. Marie Anne Coulaux veuve de Philibert Arban, sœur germaine pour 3/8, 3. Françoise Egg veuve de François Alphonse Rousselin, restaurateur à Lyon, sœur utérine pour 1/8, 4. Joseph Egg, arquebusier à Londres, frère utérin pour 1/8, lequel a cédé ses droits par acte devant Me Grimmer le 19 décembre 1834,
héritiers de Madeleine Coulaux née Sütterlin, 1. Jacques Bonaparte Sütterlin pour 4/21, 2. Alexandre Sütterlin pour 3/21, 3. Mde Adam née Chastaing pour 3/21, 4. Mde Gorsse née Sütterlin pour 3/21, 5. Mde Jackson née Sütterlin pour 3/21, 6. Mde Coulaux née Flize pour 3/21, 7. Marie Clémentine et Claire Elisabeth Flize pour 2/21
Cahier des Charges – Julien Coulaux père, Marie Anne Coulaux, Joseph Egg, Jean Baptiste Sütterlin, Alexandre Sütterlin, Jeanne Marie Adélaïde Sütterlin, Eugénie Sütterlin, tous demandeurs comparu par Me Detroyes, Julien Coulaux incidemment défendeur, Anne Marie Madeleine Chastaing, Emilie Flize en qualité d’héritiers de la De Coulaux demanderesses comparant par Me Ackerman, Alexandre Flize, subrogé tuteur, comparu par Me Weiss, de troisième part
Jugement du 2 mars 1835, rapport d’experts déposé le 19 mars au greffe, la maison rue du Dôme estimée 70 000 francs, la maison Place des foins divisée en deux lots, estimés l’un 25 000 francs, l’autre 15 000 francs
à Jacques Bonaparte Sütterlin, héritier pour 1/64 de Jacques Coulaux et pour 4/21, d’Anne Sütterlin, la maison rue du Dôme n° 17 pour 97 000 fr
d’une maison Place aux Foins n° 14 et le second lot pas adjugés
Description des immeubles à vendre, 1. Maison rue du Dôme n° 17, cette maison sise à Strasbourg rue du Dôme n° 17 faisant angle de cette rue & de la rue Brûlée, d’un côté la propriété de M Prost, derrière celle de M. le Docteur Marchal devant la rue du Dôme & rue Brûlée. La maison principale est composée d’une cave voûtée, d’un rez de chaussée avec entrée à porte cochère, d’une cage d’escalier, d’une salle à manger, deux pièces, une cuisine une desserte à gauche, deux chambres servant de bureaux & une loge de portier. Le premier étage est distribué en onze pièces, le deuxième étage en douze pièces & une cuisine, le comble est distribué en trois greniers. A droite dans la cour le bâtiment formant aile droite est composé d’un rez de chaussée servant de remises et de magasin. Le bâtiment à gauche a un rez de chaussée contenant des lieux d’aisances, une buanderie, une pompe avec avenu une cage d’escalier & deux pièces. Le premier étage a cinq pièces & une latrine. Le comble à la mansarde est divisé en cinq compartiments avec latrines. Le bâtiment au fond de la cour consiste en un rez de chaussée surmonté d’un étage & comble à la mansarde. Le rez de chaussée est divisé en deux écuries & une sellerie avec fosse à fumier à droite et un poulailler à gauche. Le premier étage a quatre chambres de domestiques le comble sert de grenier à foin. Tous ces bâtiments ci dessus détaillés sont couverts en tuiles à doubles rangées. Entre ces bâtiments une cour.
2. Maison place aux Foins n° 14. Cette maison est sise à Strasbourg place aux Foins n° 14, à droite propriété des Sr Wallinger, Schoellhammer & Gandé, à gauche sur le jardin des anciens Capucins, devant la place aux Foins, derrière la rue du Soleil où elle porte le n° 11. Cet immeuble a été divisé en deux lots.
Premier lot, comprend la maison principale donnant sur le Marché aux Foins avec ses deux ailes latérales, la cour, le jardin avec la serre qui s’y trouve, le jardin ne s’étendra que jusqu’à 5 m de distance du second lot dont il va être parlé. La maison principale consiste en une cave, un rez de chaussée avec entrée à porte cochère, à droite cage d’escalier & trois pièces. Le premier étage a six pièces il est surmonté d’un comble à la mansarde distribué en six pièces. Le bâtiment formant aile gauche a un rez de chaussée avec cage d’escalier, pompe avec avance, remises & buanderie. Le premier étage est distribué en cinq pièces & un escalier. Le comble à la mansarde contient quatre pièces de domestiques. Le bâtiment de l’aile droite est composé d’un rez de chaussée avec chambre de domestique, cuisine, cage à escalier, lieux d’aisances surmonté d’un comble à la mansade divisé en une cuisine, deux pièces de domestiques & lieux d’aisances & un grenier. Une cloture à claire voie en fer sépare la cour du jardin potager. A droite dans le jardin une serre.
Deuxième lot, Le second lot se compose d’une maison principale avec porte cochère à sa façade sur la rue du Soleil, d’une cour derrière, dans cette cour de droite & de gauche des bâtiments latéraux servant de remise, buanderie, échoppe & d’une maison prenant ses jours sur le jardin sur lequel ce second lot prendra 5 mètres de profondeur dans toute la largeur. [Début du rapport d’experts] Le bâtiment principal donnant sur la rue du Soleil consiste en un rez de chaussée avec passage à porte cochère, cuisine, deux pièces, cage d’escalier & remises. Le premier étage a une cage d’escalier, cuisine, trois pièces & magasin. Le deuxième étage est composé d’un magasin, le comble de la mansarde & deux greniers. Le bâtiment à gauche dans la cour donnant sur le jardin a un rez de chaussée sevant d’attelier & une gage [sic] d’esaclier. Le premier étage est divisé en cinq pièces avec cuisine son comble avec deux greniers, une buanderie avec chaudière en cuivre est adossé audit bâtiment ainsi que la forge. Le bâtiment à droite de la cour ayant un rez de chaussée est divisé en écurie, fosse à fumier, remises & forges. Le premier étage a un magasin & son comble sert de grenier à foins
ferme de Katzenthal commune de Lembach, forêt de Pfaffenhotz à Mollkirch
Droits des colicitants. Titres de propriété, la maison rue du Dôme, par adjudication définitive à la barre du tribunal civil de première instance le 7 novembre 1816 et déclaration de command du 8 du même, transcrit au bureau des hypothèques volume 33 n° 63, sur licitation poursuivie contre Jacques François Joseph Revel, négociant, et Elisabeth Antoinette Agathe Revel épouse de Ferdinand Kolb fils, négociant, Charles Joseph Victor Revel, Michel Stanislas Edmond Revel tous deux mineurs de Jacques Revel, négociant, seuls héritiers de leur père Jacques Revel, négociant, inventaire dressé par Me Lacombe le 12 février 1812 – Jacques Revel a acquis ladite maison par adjudication du 3 février 1792 au district de Strasbourg, partage de Pierre Michel d’Ixnard, architecte, le 9 février 1791 déposé chez Me Laquiante 14 mars suivant, et même notaire du 16 dudit mois
maison Place du Foin, M. & Mde Coulaux acquis sur Simon Bouchotte par acte Me Lacombe du 2 fructidor 10, transcrit au bureau des hypothèques volume 8 n° 18, M. Bouchotte l’a acquis de Philippe Dorsner, assesseur de la Chambre des Quinze par acte Me Humbourg le 4 avril 1764
adjudication préparatoire n° 386 du 16 novembre pas de mises
Pièces jointes. Rapports d’experts sur la manufacture d’armes de Mutzig, du 2 juillet, sur le bien à Lembach, du 22 avril 1835 sur les biens de Strasbourg, Chrétien Arnold, architecte, Christophe Goerner, architecte, Jean André Weyer, architecte
Premier lot [ut supra]. Le second lot se composerait de la seconde cour, du bâtiment ayant façade sur le jardin, du bâtiment des forges, du bâtiment à remises et écurie et de la maison donnant sur la rue du Soleil.
Un mur construit à frais communs par les deux acquéreurs séparerait les deux lots en partant un premier point à 3 m de distance perpendiculaire sur la façade du bâtiment donnant dans le jardin. Le second point sera porté aussi perpendiculairement à 3 m de distance sur l’extrémité du mur de séparation actuel. Une ligne droite passant par les deux points deviendra l’axe dudit mur qui aurait une hauteur de 3 m 60 cm. Nous avons continué notre opération en prenant le détail de chacun des bâtiments composant le premier lot en commençant par la maison principale laquelle consisite (…)
Adjudication définitive sans mise, 1° lot et 2° lot puis les deux lots ensemble, à 40 000 francs
Adjudication définitive du 5 janvier n° 441, 1° lot Jacques Joseph Heiligenthal pour 25 200 francs, second lot au même pour 15 100 francs
Déclaration de command le 6 janvier n° 441 pour Marie Anne Coulaux veuve de Philibert Arban, rentier à Huninge [sic]

Marie Anne Coulaux, sœur de Jacques Coulaux, épouse Philibert Arban en 1788
Huningue, 30 septembre 1788 – Philibert Arban, natif de Vrigny dans le diocèse de Macon, fils de Philibert Arban et de Benoite Duclos, et Marie Anne Coulaux, fille de Julien Coulaux, armurier de cette paroisse, et d’Anne Marguerite Quiquerez

Marie Madeleine Chastaing, nièce d’Anne Sütterlin, épouse le juge Jean Jacques Félix Adam en 1822
1822 (13.10.), Strasbourg, Me Thurmann, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 159 F° 134 du 14.10.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Félix Adam, avocat fils majeur de Jean Baptiste Adam, propriétaire, et de Françoise Braun
Marie Madeleine Chastaing, fille mineure de Pierre Chastaing, rentier, et de Madeleine Zitterlin

Anne Marie Chastaing femme de Jean Jacques Félix Adam et Marie Anne Coulaux veuve de Philibert Arban vendent 30 000 francs la maison à l’aubergiste Michel Dominique Wallinger

1838 (19.7), Strasbourg 15 (64), Me Lacombe n° 1691 – Enregistrement de Strasbourg, acp 261 F° 45-v du 28.7
1. Anne Marie Chastaing épouse de Jean Jacques Félix Adam, juge au Tribunal de Première Instance séant à Strasbourg, 2. Jacques Baur, directeur de la manufacture de quincaillerie à Molsheim, au nom de Marie Anne Coulaux veuve de Philibert Arban, propriétaire à Strasbourg
à Michel Dominique Wallinger, propriétaire et aubergiste
Désignation de l’immeuble à vendre : une maison place du Foin n° 14, d’un côté les Sr Wallinger, Schoelhammer, Kurtz, Zwibel et autres, d’autre l’Arsenal – cet immeuble consiste en une maison d’habitation principale avec deux ailes latérales, cour, grand jardin avec une serre, une autre maison principale avec porte cochère à sa façade sur la rue du Soleil, cour, bâtiments latéraux servant de remise, buanderie et choppe [sic] enfin une maison prenant jour sur le jardin – Etablissement de la propriété, Mme Arban pour 6/8, Mme Adam pour 2/8, Adjudication définitive Me Lacombe 5 janvier 1836 et déclaration de command du 6 du même sur la licitation de cet immeuble par les héritiers de Jacques Coulaux, propriétaire de la manufacture d’armes de Mutzig, Chevalier de la Légion d’Honneur et Anne Sütterlin, des héritiers au nombre desquels se trouvent Mmes Arban et Adam – Liquidation Me Lacombe 20 juin 1837, M. & Mde Coulaux ont acquis l’immeuble sur Simon Bouchotte devant Me Lacombe 2 fructidor 10, transcrit au bureau des hypothèques volume 8 n° 18, M. Bouchotte acquis de Philippe Dorsner, assesseur de la Chambre des Quinze devant Me Humbourg le 4 avril 1764 – moyennant 30 000 francs

Michel Dominique Wallinger épouse en 1826 Joséphine Ulmer, d’Ettenheim en Bade
1826 (22.8.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 180 F° 27-v du 26.8.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Michel Dominique Wallinger, aubergiste, fils de feu Pierre Wallinger, aubergiste, et de Sophie Killinger
Joséphine Ulmer, d’Ettenheim (Grand Duché de Bade) fille majeure de Joseph Ulmer, tanneur et de Thérèse Spers
la veuve Wallinger tant en son nom et que mère et tutrice légale de ses enfants mineurs et les enfants majeurs, donne à bail pour 9 années à commencer le 29 septembre prochain
7/8 indivis d’un maison auberge dite la Gerbe d’Or en cette ville place des Grands Capucins n° 6, moyennant un loyer annuel de 1400 francs

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.