Foin (place du) : bey den Grossen Capucinern


La place donnait sur la Porte Neuve (Neue Thor), bâtie en 1530 (voir Adolphe Seyboth, p. 221 de l’édition en allemand). La porte a été démolie en même temps que le rempart qui suivait la limite entre les parcelles 192 et 191 quand l’Esplanade et la Citadelle ont été établies (1682) après la Capitulation. Le couvent des Capucins (Grands Capucins, pour le distinguer des Petits Capucins rue Sainte-Barbe) s’installe alors le long de l’ancien rempart (parcelle X 191, en violet). L’appellation bey dem Neuen Thor (près le Porte neuve) est remplacée par bey den Grossen Capucinern (près les Grands Capucins).
La place doit son nom à une balance à foin qui se trouvait sur la parcelle X 452 à l’entrée de l’actuelle rue Paul-Janet (1747). Elle a été transférée au siècle suivant sur l’actuelle place au Foin.

X - Abreuvoir-Foin (1 L plan 5)
Détail du X° canton, plan Blondel (1765, ADBR 2 L Plan 5)
En haut la place du Foin, à gauche la rue de l’Abreuvoir, en bas le canal des Fleurs (Blumengiessen, sur le tracé de l’actuelle rue du Maréchal-Juin)

1725-Foin-Abreuvoir (c)
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt),
côté sud de la place, à droite la rue de l’Abreuvoir,
au centre le couvent des Grands Capucins, à l’arrière l’hôpital militaire



4, place du Marché aux Poissons


Place du Marché aux Poissons n° 4, maison Zollickoffer (1756, partie vers l’Ill)
VI 336 (Blondel) – O 192 puis section 18 parcelle 18 (cadastre)

Marché aux Poissons 4 (janvier 2014)
Aspect en janvier 2014.
Les bâtiments construits successivement forment un seul volume

Le cens dû à la Tour aux Deniers permet de suivre dans les différents livres des loyers communaux le terrain qui reviendra en 1747 à Jacques Christophe Zollickoffer. Le livre D (1562 et suiv.) indique qu’il s’agit d’un sol de maison sis au Marché au bois. Le registre de 1652 précise que la maison qui y était construite a été démolie et le terrain transformé en chantier à bois. Le registre ouvert en 1741 mentionne que la maison a été reconstruite.

Plan 1728 Krautmarckt
Plan-relief (1725-1728) : la Grande Boucherie à gauche, le marché aux herbes à droite

Le plan-relief montre les lieux vers 1728 : Jean Balthasar Bischoff vient de faire construire la maison vers la Grande Boucherie par le maître maçon Jean Daniel Gerhard (1727-1728). Le bâtiment bas vers l’est, détruit quelques temps plus tard par un incendie, sera remplacé en 1732 par une nouvelle maison que Jacques Christophe Zollickoffer achète en 1747. La gravure de Weiss (1744) montre la maison à rez-de-chaussée et un étage, surmonté de deux niveaux de greniers, et le jardinet le long de la rivière.

Weiss 1744 (détail) Zollickoffer
1744, Détail d’une planche dessinée par Jean Martin Weiss et gravée par Lebas,
Représentation des fêtes données par la ville de Strasbourg pour la convalescence du Roi

Jacques Christophe Zollickoffer est autorisé en 1755 à garnir d’un balcon sur la Bruche (l’Ill) le bâtiment prévu à côté de sa maison. L’inventaire après décès de sa bru Marie Dorothée Obermüller apprend que c’est son fils Simon Zollickoffer qui construit en 1756 un nouveau bâtiment sur un terrain jusqu’alors en nature de jardin, propriété de son père. Des transformations aux arcades et au portail ont lieu en 1783.

196 Elévations
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 196

L’Atlas des alignements décrit uniquement la maison qui donne sur la place (rez-de-chaussée et premier étage bon en maçonnerie). Les élévations pour le plan-relief montrent tous les bâtiments : la façade sur l’Ill se trouve entre les repères (b) et (c), celle sur la place entre (c) et (d), enfin celle sur la rue vers les Grandes boucheries entre (d) et (e). La façade de l’ancienne maison, représentée sur la gravure de Weiss, a toujours un rez-de-chaussée (à ouvertures ordinaires) et un étage. Le nouveau bâtiment a un portail sur la place et deux fenêtres à chacun des deux étages. La façade sur l’Ill a trois parties symétriques, celle du milieu est surmontée d’un fronton.

196 Cours AB
Cours, plan (plan-relief de 1830, îlot 196)
196 Plan (Cahier C)

Ce sont ces bâtiments que représente la gravure de Sandmann (1845) où on voit aussi le balcon autorisé en 1755 (il est omis sur les élévations qui ne représentent pas les balcons). On remarque que la gravure met une fenêtre ovale là où le dessin place un fronton à une ouverture et que, contrairement aux trois travées de la partie centrale qu’on peut voir aujourd’hui, le dessin n’en représente que deux. Le cadastre permet de conclure qu’un troisième étage a été ajouté avant la clôture de la première série de registres en 1857 puisqu’il y apparaît l’impôt pour les fenêtres à partir du troisième étage. On peut donc supposer que Gustave Adolphe Hummel y a fait faire des agrandissements, par ailleurs non signalés au cadastre, après qu’il s’est rendu propriétaire exclusif de la maison en 1847.

Sandmann, détail Zollickoffer
Gravure de Xavier Sandmann et Pedraglio (1845)

La cour B (dessins de 1830) montre entre (3) et (4) l’arrière du bâtiment qui longe la place, une petite partie du bâtiment qui longe l’Ill entre (4) et (5). Le bâtiment dont on peut voir entre les repères (5) et (1) la face orientale et septentrionale s’appuie à la fois sur le bâtiment le long de l’Ill et sur le mur de séparation avec la propriété voisine. La porte d’entrée de la cour qui se trouve entre (2) et (3) correspond à la première à droite du repère (d) des élévations. C’est contre le mur de séparation qu’on construit ensuite un bâtiment étroit qui figure déjà au cadastre de 1838 et auquel on ajoute en 1914 un oriel à pan de bois. Les deux façades sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 25 avril 1935. Lors du bombardement du 11 août 1944, une bombe éclate dans le sous-sol de l’angle nord-ouest en détruisant les fondations. Les parties dangereuses sont démolies en 1949, le bâtiment est ensuite reconstruit à l’identique. La loge de concierge dans la cour est remplacée par un garage. Le propriétaire fait murer en 1960 deux fenêtres au rez-de-chaussée et deux au premier étage de la façade nord. En 1977, la société Baron Weibel, antiquaires, transforme la façade pour installer ses locaux commerciaux.

Neuer Fischmarkt 1944
La place après les bombardements d’août 1944. Le numéro 4 est le bâtiment sur le gauche
(publié par Lamboley, 40-45, Strasbourg bombardé)

Le rez-de-chaussée et les deux premiers étages de la façade vers l’Ill sont parementés de grès. On peut y voir des clés sculptées ainsi que des mascarons qui représentent les quatre parties du monde et les quatre saisons. Les pilastres qui encadrent les trois travées centrales donnent l’illusion d’un avant-corps. Le balcon au premier étage repose sur quatre consoles. Les étages sont séparés par des cordons moulurés. À l’extrémité gauche de la façade sur la place, les deux travées qui font partie du bâtiment sur l’Ill ont des arcades en anse de panier au rez-de-chaussée.

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1657 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Frédéric Schütterle, marchand et ammestre en 1675, et (1649) Ursule Wogeser – luthériens
1688 h Marthe Schütterle et (1653) Jean Pierre Sigel, orfèvre – luthériens
1703* h Marthe Siegel et (1689) Jean Balthasar Bischoff, marchand de bois – luthériens
h Marie Marthe Bischoff et (1713) Abraham Stædel, juriste, veuf de Marguerite Stœsser – luthériens
1747 v Jacques Christophe Zollickoffer, marchand, et (1719) Anne Marguerite Knoll – réformé et luthérienne
1773 h Simon Zollickoffer, marchand, et (1750) Marie Dorothée Obermüller puis (1762) Marguerite Engelhard – luthériens
1802 h Marguerite Salomé Zollickoffer, femme (1793) de Jean Jacques Busch, médecin
1828 h Auguste Camille Lorentz femme de Louis Adolphe François Parade, sous-directeur de l’école forestière de Nancy
1838 v Jacques Hummel, négociant, et (1819) Marie Dorothée Greiner
1847 h Gustave Adolphe Hummel, négociant
1915* Frédéric Guillaume Maisenbacher, docteur en droit
1947* Catherine Wagner ménagère
1948 Louis Grauvogel industriel à Monswiller

(1765, Liste Blondel) VI 336, Jacques Christophe Zollikoffer
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 192, Hummel, Jacques, négociant Place de la Grande boucherie 10 – maison, sol – 4,1 ares

Locations

1829, Jacques Hummel, négociant (futur propriétaire)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1562, Registre VII 1446 (Zinßbuch D)
(f° 269) Umb die Metzig umb das Kauffhuß vndt am Holtzmarckt

Item ij lb iiij ß vj d gibt Wolff Schütterlin von Zweÿen hoffstetten Am Holtzmarck gegen dem Witterer, vff Sant Simon vnnd Judas der Apostell tag Jars fallend, C fo. 57
(rub.) Gibt Jetz nichts

Item ij lb vij ß gibt Auch Ernanter h Wolff Schütterlin von Einer hoffstatt Am Holtzmarck. Martini, C fo. 57
(rub.) Jetz. Noch deß. Erb. 3 lb d den 10 7.br 1627
Neü 23.

(traduction) Item 2 livres 7 sols que ledit Loup Schütterlin doit pour un sol de maison au Marché au bois à la saint Martin, registre C folio 57
3 livres toujours dues par les héritiers, 10 septembre 1627
Nouveau registre folio 23

Registre VII 1461 (1652-1672)

(f° 23) Jetzt Johann Friderich Schötterlin
Herr Jacob Kügler, Soll gemeiner Statt, von einer Hoffstatt vf dem Holzmarck so abgebrochen Vndt zu dem Holtzplatz gezogen worden, Jahrs vf Martini 1 lb 7 ß
Alt D. f. 269
New fol. 22
Ext. 1648, 49, 50, 51 et 52
(Quittungen, 1653-1672)

(traduction) Le sieur Jacques Kügler doit pour un sol de maison démolie qui a été converti en chantier à bois, au Marché au bois, chaque année à la saint Martin 1 livre 7 sols.
Maintenant Jean Frédéric Schötterlin
Ancien registre D folio 269 – Nouveau registre folio 22
(Quittances, 1653-1672)

Registre VII 1465 (1673-1741)

(f° 22) H. XV. Friderich Schötterlin, Soll von einer abgebrochenen Hoffstatt vf dem Holtzmarckh, so zum Holtzplatz gezogen worden, Jahrs vff Martini, 1 lb 7 ß
St. Zinßb. 23
Neuzb. fol 434-b
ietzt Hannß Peter Siegel(s W.)
jetzt herr Johann Balthasar Bischoff

(Quittungen, 1672-1690)
Er soll ferner Von einem platz auff dem Krautmarckt, wie im Protoc. 1690. p. 78 zusehen, Jahres Vff Martini und A° 1691 zum ersten mahl, 4 lb
[in margine :] Weilen dieser platz mit steinen zu bauung des bischoffshoffs belegt ist, als wird solang, biß Er wider freÿ wird, der Zinß l. Prot. de 1733. fol: 182 nichts gefordert

(Quittungen, 1691-1702)
Er soll ferner Von einer steineren staffel an seiner behausung am Kraut Marckt jahrs auff Michaelis und A° 1702 I° l. Protoc. de A° 1702, 1 ß
[in margine :] H. Johann Balthasar Bischoff Jun.
(Quittungen,1704-1741)

(traduction) Le Quinze Frédéric Schötterlin doit pour un sol de maison démolie qui a été converti en chantier à bois, au Marché au bois, chaque année à la saint Martin 1 livre 7 sols.
Registre de Storck folio 23 – Nouveau registre folio 434.b
maintenant (la veuve de) Jean Pierre Siegel – maintenant Jean Balthasar Bischoff

Registre VII 1471 (1741-1802)

(f° 434-b)
alzb. 22
H. Joh: Baltha: Bischoff soll von einer abgebrochenen und wieder auffgebauten Hoffstatt auf dem Holtzmarckh ([biffé] so zum Holtzplatz gezogen worden) Jahrs auf Martini, 1 lb 7 ß
Christoph Zollickoffer
H. Zollickoffer hat nachstehende 1 lb 7 ß Zinß mit 54. lb Capital abgelößt, so in die Capital Cass gelegt worden

Ferner von einer steineren staffel an seiner behaußung am Kraut marckt Jahrs auf Michaelis, 1 ß
Johann Balthasar Bischff Junior
hat H Galatin das Hauß gekaufft, neü gebauen und die staffel hinweg gethan, vid. Prot: 1758. fol. 9.b

(Quittungen 1741-1755)
d. 7. Martÿ 1755 bezahlt ane Marzahl 9 ß und Lößet die 1 lb 7 ß mit doppeltem Capital nemlich 54. lb d baarem geldt ab den 12. 9.br 1755
(Quittungen, 1 ß, 1755-1757)

(traduction) Jean Balthasar Bischoff doit pour un sol de maison démolie et reconstruite au Marché au bois, chaque année à la saint Martin 1 livre 7 sols.
(maintenant) Christophe Zollickoffer
Le sieur Zollickoffer a éteint le loyer de 1 livre 7 sols par un capital de 54 livres qui a été versé à la Caisse des capitaux [en 1754 d’après les quittances]

Directeurs fonciers (Bauherren)

1667, Directeurs fonciers (VII 1360)
Les directeurs fonciers demandent au Quinze Schötterlin d’évacuer le terrain qui lui servait jusqu’à présent à poser son bois de construction pour que la Ville puisse y faire décharger et entreposer du bois

(f° 62-v) Dienstags den 25. Eiusdem [Junÿ]. Maur am Kraut Marckt. Kraut Marck, Holtz Platz. H XV Schötterlin. – P° reparationis der Mauren an genanten Kraut marck, bei dem Schötterlischen holtz Platz producirt Werckmeister design. deß Baw Costens vff 60. lb 13 ß 11. d belauffend. Warbeÿ die frage vorkommen, ob nicht angeregte Platz Zu Außwerff: Vnd Legung deß Scheiterholtz Vnd Wellen Könte behueffet werden, bevorab, weilen dadurch deß Jahrs an den Brucken welche biß anhero durch die holtz fuhrern großen schaden genommen haben, so billig Zu verhüten. Erk. solle herrn XV. Schötterle angedeutet werden, den Platz so er bißher mit Bawholtz belegt, furderlich Zu raumen, auf d. alß dann derselbe Zu dem holtzlegen könne gebrauchet werden.

(traduction) Mardi 25 juin. Mur au marché aux herbes. Marché aux herbes. Dépôt de bois. Quinze Schötterlin – Le chef de chantier présente un mémoire des frais engagés pour réparer le mur audit marché aux herbes près du dépôt de bois Schötterlin, d’un montant de 60 livres 13 sous 11 deniers. On a envisagé d’utiliser le terrain pour décharger et entreposer notamment des bûches et des planches, solution simple qui éviterait que les ponts ne subissent chaque année des dommages importants dus aux transporteurs de bois. Décision, on devra notifier le Quinze Schötterlin d’évacuer rapidement le terrain qui lui servait jusqu’à présent à poser son bois de construction pour qu’il soit possible d’y poser le bois

1675, Directeurs fonciers (VII 1364)
L’ammestre Frédéric Schötterlin est autorisé à titre précaire de placer sur le chantier à bois une baraque en bois pour le guetteur de nuit

(f° 106-v) Dienstags den 19. Octobr. H. Amr. Schötterlin, hütt vf den holtzplatz – Ego proponire, daß H. Amst. Friderich Schötterlin ansehung thut, eine geringe hütt von dielen für die Schaarwacht, vff den holtzplatz setzen Zulaßen, weilen Er in seiner Behaußung keinen bequemlichkeit, Erkannt, willfahrt derogestalten, wann H. Ammeisters Regierung Zu end gangen, daß solche wider abgehebt, und Verwahrt werden solle.

(traduction) Mardi 19 octobre. Ammestre Schötterlin, baraque sur le chantier à bois – Je rapporte que l’ammestre Frédéric Schötterlin envisage de placer sur le chantier à bois une petite baraque en bois pour le guetteur de nuit parce que la place manque dans sa maison. Décision, accord à condition de l’enlever une fois que l’ammestre aura terminé son mandat.

1690, Directeurs fonciers (VII 1374)
La femme de Jean Pierre Siegel prétend avoir des droits sur le marché aux herbes mais la Ville prouve que le terrain lui appartient. Elle est autorisée à y entreposer son bois moyennant un loyer annuel.

(f° 76) Dienstags den 7. ejudsem [Novembr:] H. Hannß Peter Siegels fraw, erschienen, producirt copiam des Kauffbrieffs über ihr hauß auff dem Holtzmarckt, und darbeÿ ligende Holtzplätz, Vermeint darmit zuerweißen, daß ihro der Krautmarck entweder eigenthümlich, oder doch umb einen Zinnß gehörig seÿe: Mann hat aber auß demselbigen brieff Vielmehr daß Widerspiel geschlossen und ihro angezeigt, daß Mhh. darvor halten es gehe Sie gedachter Krautmarck ein Geringsten nichts an, und obwohlen H Ammeister Schötterlin und seine vorfahren biß weilen solchen platz Zu dem langen bauholz gebraucht, seÿe es toch nur connivendo, oder auß unwissenheit geschehen, Weilen Sie aber darauff sich Vernehmen laßen Sie wolle sich anders wo Raths erhohlen, hat mann ihro 8. tag Zeitt darzu gegeben, gleichwohl einen augenschein allda Einnehmen wolle.
(f° 77) Freÿtags den 10. ejudsem [Novembr:] Augenschein eingenommen. Holtzplatz. Hannß Peter Siegel. Endtlichen auch augenschein eingenommen auff H. Hannß Peter Siegel Holtzplatz, und befunden, daß die häußer, so inn dem brieff gemeldet, langen Wegs an dem also genandten Gierengäßlein, biß an die Preusch hinab gegangen, und der Krautmarckt Keines Wegs darunder Verstanden Werden Könne.
(f° 78) Freÿtags den 17. ejudsem [Novembr:] Hannß Peter Siegel. Krautmarckt. Peter Büri – H Hannß Peter Siegels fr. ist beschickt, und ihro Zu genügen remonstrirt worden, daß nunmehr gantz Klar und außfündig gemacht seÿe, daß der gantze Krautmarckt Allmendt, und Gemeiner Statt Gehöre, und daß mann dahero Wohl befugt Were, Peter Büri mit der begehrter Stallung Zuwillfahren. Weilen Sie aber gar hoch gebetten, mann Wolle doch Keine Stallung dahin Zubawen erlauben, umb vieler Ursachen willen, sondern ihro vielmehr solchen platz umb einen Zinß überlaßen, alß ist ihrer darinnen willfahrt, daß Sie denselbigen Von dem bronnen an, und so breith alß selbiger bronnen ist, biß an ihre Holtzhütt, und biß an die Preüsch hinab, mit holtz belegen möge, und soll dafür Jährlich 4. lb. d Zinnß geben, darzu auch Peter Büri seine auß Gelegte 1. lb. 10 ß d augenschein Geltt restituiren. Eodem Wurde Peter Büri dieser Bescheidt angezeigt.

(traduction) Mardi 7 novembre. La femme de Jean Pierre Siegel est comparue en produisant un duplicata de l’acte d’achat de sa maison au marché au bois et des chantiers à bois voisins, elle prétend ainsi prouver que le marché aux herbes lui appartient soit en toute propriété soit moyennant un loyer. On a plutôt conclu le contraire dudit acte de vente et on lui a fait observer que le Magistrat considère qu’elle n’a aucun droit sur le marché aux herbes, que si l’ammestre Schötterlin et des aïeux ont joui dudit terrain pour y placer de grandes pièces de bois, c’était uniquement par simple tolérance ou par ignorance. Elle a alors déclaré qu’elle allait s’informer à ce propos, on lui a donné un délai de huit jours, et qu’elle souhaitait une visite des lieux.
Vendredi 10 novembre. Chantier à bois, Jean Pierre Siegel – On s’est rendu sur le chantier à bois de Jean Pierre Siegel et constaté que les bâtiments cités à l’acte de vente longeaient la rue dite Gierengæsslein jusqu’à la Bruche et que le marché aux herbes ne peut en faire partie.
Vendredi 17 novembre – Jean Pierre Sigel, Marché aux herbes, Pierre Büri – On a convoqué la femme de Jean Pierre Sigel et on lui a déclaré qu’il est maintenant certain et établi que tout le marché aux herbes est terrain communal et qu’il appartient à la Ville, laquelle serait donc en droit de permettre à Pierre Büri d’y établir une écurie. Elle a alors déclaré que de nombreuses raisons s’opposent à ce qu’on donne à Pierre Büri l’autorisation de construire une écurie et qu’il vaudrait mieux lui louer ce terrain, ce qui lui a été accordé. Elle pourra placer du bois de la fontaine à sa baraque à bois, sur une largeur qui correspond à la fontaine, jusqu’à la Bruche moyennant un loyer de quatre livres en remboursant à Pierre Büri les frais de visite des lieux, soit 1 livre 10 sols. On a signifié la décision le même jour à Pierre Büri.

1727, Directeurs fonciers (VII 1392)
Jean Balthasar Bischoff consulte le Magistrat avant de construire une maison sur le chantier à bois qui lui appartient près la Grande Boucherie pour éviter que les dimensions du terrain ne donnent lieu à des litiges ultérieurs. Les parties s’accordent. Le propriétaire découvre en creusant les fondations une pierre borne qu’il montre au Magistrat pour éviter toute contestation.

(f° 188-v) Dienstags den 8 Ejusdem [Julÿ 1727] H. Joh: Balthasar Bischoff wegen bauens – Herr Johann Balthasar Bischoff der Holtzhändler berichtet MGHh. daß er Willens, auf einem jhme Eigenthümlich Zuständigen Holtz Platz beÿ der Großen Metzig, ein Hauß Zubauen, Welches er MGHh. Zu dem ende Anzeigen wollen, damit sie nach jhrer Gelegenheit einen Augenschein einnehmen und sehen mögen Ob Sie nichts darwider einzuwenden haben. Erkannt solle ein Augenschein eingenommen werden.
(f° 190) Donnerstags den 10. Julÿ 1727. Herr Johann Balthasar Bischoff wegen bauens – Seÿnd nachfolgende Augenschein eingenommen worden. Auf Herrn Johann Balthasar Bischoffs des Holtzhändlers Holtz Platz beÿ der Großen Metzig, auf welchen er ein Hauß Zubauen willens, weilen aber der Platz nicht umbsteint sondern allein nebens auf den seithen mit einer dielen wandt umbgeben, und ferner mit bauholtz Zugelegt und Mann dahero nicht eigentlich wißen Kan, wie weit Herrn Bischoffs Gerechtigkeit Gehe, als sollen zuforderist die brieff auf den Pfenningthurn gelieffert, und allda examinirt werden. Herr Bischoff berichtet, daß er jederzeit dafür gehalten, daß der Platz ferner, so weit er nicht Gepflästert, seinigen seÿe. Auf den seithen aber wolte er die dielenwand für einen Scheid annehmen, Ohnerachtet seine Vor Eltern schon Vor Langen Jahren, An dem Kaÿßerlichen Cammer Gericht Zu Speÿer mit der Statt in process Gelegen, Und Krafft jhrer brieffschafften und Documenten behaubten wollen, daß noch ein theil Von dem Platz woroben würcklich die Große Metzig stehet, jhr eigen wäre.
(f° 191) Dienstags den 15. Ejusdem [Julÿ 1727] H. Joh: Balthasar Bischoff wegen bauens – Nachdeme Herr Johann Balthasar Bischoff der Holtzhändler Zufolg der den 10. hujus ergangenen Erkantnus, die über seinem Holtz Platz beÿ der Großen Metzig, darauff er ein Hauß Zu bawen willens, besagende Brieff und Documenten auf den Pfenningthurn gelieffert, darauß aber mehr nicht, als daß er Eigenthümliche Holtz Plätze in selbiger Gegend habe, nicht Aber, wie Groß Sie seÿnd, oder wie weit Sie auf den seithen und fornen Gehen sollen, Kan ersehen werden, H. Bischoff Aber sich Auf das neüe erbotten, beÿ dem Platz wie solcher würcklich eingeschloßen, Zuverbleiben, auch fornen weiter nicht, als der dielenwandt Pfosten An dem Eck Gegen der Metzig, und auf der Andern seithen die diehlenhütt Vorgehet, hinauff Zufahren, und also auf sein etwann habendes weiteres Recht Verzug Zuthun, wann jhme nur souiel Gestattet würde, daß wann er den boden beÿ Vorhabendem baw, wegen beförchtenden Wassers, so beÿ Vorfallenden Schlag Regen, der Orten Häuffig anlauffet, und auffschwöllet, Zuerhöhen bemüßiget würde, er als dann Ohne Zinß einige stafflen Vor das Haus Legen auch auf erfordernden fall einige Vorbäncke Vor die Schwibögen gleichfalls Gratis und ohne Zinß stellen dörffe. Als ist Erkannt, wird Herrn Bischoffs Declaration, beÿ dem Platz, wie solcher dermahlen auf beeden seithen geschloßen, auch in der flucht Von dem fordern dielenwand Pfosten gegen der diehlenhütt Zuverbleiben, für bekannt angenommen, mithin demselben erlaubt, ein Hauß darauff Zubawen, wegen Verlangter Staffelen und Vorbänckh aber der Implorant so lang Zur geduld Verwießen biß er solche Vonnöthen haben wird, als dann auf sein ferneres Ansuchen befindenden dingen nach ergehen sollen was rechtens.
(f° 201) Montags den 18. Aug. Seÿnd nachfolgende Augenschein eingenommen worden. H. Joh: Balthasar Bischoff wegen bauens – An Herrn Johann Balthasar Bischoffs Holtz Platz an der Großen Metzig, worauff er ein Hauß bawen laßet, welcher MGHh. einen beÿ Grabung der fundamenten Gefundenen Allmendtstein, An welchem Zu beeden seithen Mauren Von Alten Gebäuen sich befinden, Zudem ende gewießen, damit Mann wißen Könne, wie weit sein eigenthümlicher Platz fornen Herauß Gehe, damit jhme solches nicht ferner contestiret werde, Und ist Von seiner jetzt Auff führenden neüen Maur An dem Eck beÿ der Großen Metzig biß auf die Mitte gedachten Steins 4 schuhe, 2 Zoll.

(traduction) Mardi 8 juillet 1727. Jean Balthasar Bischoff, construction – Le marchand de bois Jean Balthasar Bischoff expose au Magistrat qu’il a l’intention de construire une maison sur le chantier à bois qui lui appartient près la Grande Boucherie. Il en fait part au Magistrat pour qu’il puisse le cas échéant se rendre sur place et vérifier qu’il n’a pas d’objection à formuler. Décision, visite des lieux.
Jeudi 10 juillet 1727. Jean Balthasar Bischoff, construction – On a procédé aux visites suivantes. Au chantier sur lequel le marchand de bois Jean Balthasar Bischoff a l’intention de construire une maison près la Grande Boucherie. Comme le terrain n’est pas borné mais seulement délimité par une cloison en planches sur les côtés et par ailleurs fermée par du bois de construction, qu’il n’est donc pas possible de savoir quelles sont les limites du terrain du sieur Bischoff, il faudra d’abord produire les titres à la Tour aux deniers pour pouvoir les examiner. Le sieur Bischoff déclare qu’il a toujours considéré que le terrain non pavé était à lui. Sur le côté, il veut bien admettre que la cloison en planches forme limite, bien que ses parents aient été en procès avec la Ville depuis de longues années devant le tribunal impérial de Spire et qu’ils aient produit des titres et des documents selon lesquels ils seraient propriétaires du terrain sur lequel a été construite la Grande Boucherie.
Mardi 15 juillet 1727. Jean Balthasar Bischoff, construction – Le marchand de bois Jean Balthasar Bischoff qui a l’intention de construire une maison sur son chantier à bois près la Grande Boucherie a produit les titres et documents à la Tour aux deniers conformément à la décision du 10 de ce mois. Il en appert seulement qu’il est propriétaire de chantiers à bois dans ces parages, sans qu’il soit possible d’en connaître la taille ni les limites sur les côtés et à l’avant. Le sieur Bischoff a redemandé de conserver le terrain tel qu’il est actuellement délimité, sans outrepasser à l’avant le pilier de la cloison en planches à l’angle de la Grande Boucherie et de l’autre côté la baraque de planches, en renonçant à d’autres droits éventuels, si on lui permet de poser d’une part sans régler de loyer quelques marches devant la maison, s’il était nécessaire de surélever le sol devant la maison qu’il projette de construire pour éviter toute inondation en cas de forte averse quand l’eau arrive de tous côtés, d’autre part des étaux devant les arcades le cas échéant, gratuitement et sans aucun loyer. Décision, on considérera que les déclarations du sieur Bischoff sont de notoriété publique, il conservera le terrain tel qu’il est actuellement délimité des deux côtés et selon l’alignement du pilier avant de la cloison en planches vers la baraque de planches. Il est par conséquent autorisé à y construire une maison. Quant aux marches et aux étaux, on demande au pétitionnaire d’attendre le moment où il en aura besoin pour présenter sa demande sur laquelle on statuera comme de droit.
Lundi 18 août. On a procédé aux visites suivantes. Jean Balthasar Bischoff, construction – Au chantier à bois du marchand de bois Jean Balthasar Bischoff sur lequel il construit actuellement une maison. Il a montré à Messieurs du magistrat une borne communale, découverte en creusant les fondations, de part et d’autre de laquelle il y a les murs d’anciens bâtiments, pour qu’on sache quelles sont les limites avant de son terrain propre et qu’on ne puisse pas le contester à l’avenir. Il y a 2 pieds 2 pouces du mur qu’il est en train d’élever à l’angle de la Grande Boucherie jusqu’au milieu de ladite borne.

1732, Directeurs fonciers (VII 1395)
Jean Balthasar Bischoff est autorisé de construire un nouveau bâtiment en avançant sur le communal pour améliorer l’alignement.

(f° 53-v) Dienstags den 17. Junÿ 1732. Herr Johann Balthasar Bischoff weg. bauens – Herr Lic.t Frantz Heinrich Bischoff ersucht MGHh. nahmens Herrn Johann Balthasar Bischoffs, Seines Vatters vmb erlaubnus mit dem jenigen newen Gebäu, welches Er ane statt der Zum theil abgebrandten hütt mit bögen versehen v. in das winckel gegen Seinem newen Haus beÿ der Großen Metzig bawen Zu laßen gesinnet ist, vmb einige schuh auff das Allmend Zufahren v. bittet deßwegen mit gelegenheit einen Augenschein Vorzunehmen, umb Sein Vorhaben desto beßer Zu eröffnen. Erkannt mit dem gesuchten Augenschein willfahrt.
(f° 54-v) Montags den 23. Junÿ 1732. Augenschein eingenommen Auf Herrn Johann Balthasar Bischoff Eigenthümlichen Platz An der Runtz Am Gehrengäßel beÿ der Großen Metzig, auf welchem bißher eine Hütt Gestandten, An dem Platz er ein Haus Zubawen willens, damit Aber daßelbe in beßerer regularität möge Gebracht werden, als bittet er ihme fornen An der Gaß 27. schuhe Lang so breit Nehmlich das Gebäw wird, und An dem einen end oder Eck einen schuh, und An dem Andern Eck 9. Zoll breit Von Allmendt Zukommen Zulaßen. Erkannt gratis Willfahrt.

(traduction) Mardi 17 juin 1732. Jean Balthasar Bischoff, construction – Le licencié Jean Henri Bischoff demande au nom de son père le marchand de bois Jean Balthasar Bischoff l’autorisation d’anticiper de quelques pieds sur le communal pour construire un nouveau bâtiment à arcades dans le coin face à sa maison près de la Grande Boucherie, à l’emplacement de la baraque en partie incendiée. Il demande une visite des lieux pour qu’il puisse mieux exposer son projet. Décision, on procédera à la visite demandée.
Lundi 23 juin 1732. On a visité le terrain qui appartient à Jean Balthasar Bischoff à côté de la rigole de la ruelle Gehr près la Grande boucherie. Il s’y trouvait jusqu’à présent une baraque qu’il a l’intention de remplacer par une maison, mais pour que celle-ci soit mieux alignée, il demande à anticiper sur le communal sur toute la longueur du bâtiment, à savoir 27 pieds, à l’avant vers la rue, la largeur étant d’un pied du côté de l’angle et de 9 pouces de l’autre côté.

1733, Directeurs fonciers (VII 1395)
Jean Balthasar Bischoff est exempté de régler le loyer échu de son chantier à bois dont il n’a pu jouir parce qu’il sert à entreposer des pierres destinées au palais épiscopal

(f° 182) Montags den 2. Novembris 1733. Seÿnd nachfolgende Augenschein eingenommen worden. Herr Johann Balthasar Bischoff – An Herrn Johann Balthasar Bischoffs Holtzplatz Zwischen der Rinn an seinem Neüerbauten Hauß und dem alldasigen Allmendtbrunnen auf dem Krautenmarckt beÿ der Großen Metzig, welcher Platz schon Länger als Von einem Jahr her, mit steinen so zu dem erbauenden bischoflichen Pallast gewidmet, Völlig belegt, daß er jhn gar nicht mehr brauchen Kan, bittet dahero jhme die 4. lb. d. Zinß, welche er Vermög Statt Zinnßbuch fol: 22. jährlich auf Martini Zubezahlen hat, für dieses Jahr nachzulaßen. Erkannt Willfahrt

(traduction) Lundi 2 novembre 1733. Visite des lieux. Jean Balthasar Bischoff – Au chantier à bois du sieur Jean Balthasar Bischoff entre la rigole près de sa maison récemment construite et le puits communal sur le marché aux Herbes près la Grande Boucherie. Ledit chantier est entièrement occupé depuis plus d’un an par des pierres destinées au palais épiscopal en construction, de sorte qu’il ne peut plus du tout s’en servir. Il demande donc qu’on l’exempte de régler cette année les 4 livres de loyer dus chaque année à la Saint-Martin d’après le folio 22 du Livre des loyers communaux. Décision, accord.

1747, Directeurs fonciers (VII 1402)
Jacques Christophe Zollickoffer est autorisé à réparer sa risberme (revêtement le long de la rivière)

(f° 176-v) Sambstags den 18. Ejusdem [Novembris 1747] Seÿnd nachfolgende Augenschein eingenommen worden. Jacob Christoph Zollickoffer – An Hn. Jacob Christoph Zollickoffer Hauß Unterhalb der Großen Metzig, welcher um erlaubnus gebetten, seine 53. schuhe Lange schadhaffte steinere Landfest repariren Zulaßen. Erkannt im Nemblicher flucht Willfahrt.

(traduction) Samedi 18 novembre 1747. Visite des lieux. Jacques Christophe Zollickoffer – En aval de la Grande boucherie à la maison de Jacques Christophe Zollickoffer qui demande l’autorisation de réparer sa risberme en pierre endommagée sur une longueur de 53 pieds. Décision, accord en gardant le même alignement.

1755, Directeurs fonciers (VII 1406)
Les directeurs fonciers refusent que Jacques Christophe Zollickoffer annexe à sa propriété une bande de terrain. Il est par contre autorisé quelques mois plus tard à garnir la nouvelle maison qu’il fait construire à côté de la sienne d’un balcon vers la rivière. Il en rachète en outre le loyer.

(f° 66-v) Mittwochs den 19. Martÿ 1755. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. Joh: Christoph Zollickoffer – Auf dem alten Krautmarck an der Preusch, wo H. Johann Christoph Zollickoffer der Handelsmann um ein Allmendt Plätzel neben und längst seinem Hauß allda gebetten, ein gärtel darauß zumachen, den S: V: Unflat, so dahin gemacht wird, Von seinem hauß dadurch abzuwenden. Erkannt, abgewießen.
(f° 75) Sambstags den 31. Maÿ 1755. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. Joh: Christoph Zollickoffer – An Hn Johann Christoph Zollickoffer des Handelsmanns Hauß auf dem alten Krautmarck Unterhalb der großen Metzig, welcher um erlaubnus gebetten, hinden an sein Hauß auf seinem eigenthümlichen Platz, noch einen Anhang Zubauen, und einen 20. schuhe Lang, und 4. schuhe breiten Balcon auf die Preüsch daran Zumachen, Erkannt, Willfahrt gegen 10 ß Zinß des Jahrs. Ille offerirt dießen Zinß abzulößen, Erkannt, Kan mit doppeltem Capital abgelößt werden, so er acceptirt, und 20. lb. deßwegen bezahlt hat, so in die Capital Cass gelegt worden.

(traduction) Mercredi 19 mars 1755. Visite des lieux. Jean Christophe Zollickoffer – Au marché aux herbes le long de la Bruche où le marchand Jean Christophe Zollickoffer demande un terrain communal qui borde un côté de sa maison pour en faire un jardinet et ainsi éviter que les gens n’y déposent des immondices. Décision, refus.
Samedi 31 mai 1755. Visite des lieux. Jean Christophe Zollickoffer – Au marché aux herbes en aval de la Grande boucherie, à la maison du marchand Jean Christophe Zollickoffer qui demande l’autorisation de faire un balcon de 20 pieds de long et 4 pieds de large vers la Bruche au bâtiment annexe qu’il veut cosntruire sur son terrain propre à l’arrière de sa maison. Décision, accord moyennant un loyer annuel de 10 sous. Il propose de racheter le loyer. Décision, le loyer peut être racheté en double capital, ce qu’il accepte en réglant 20 livres qui ont été versées à la caisse des capitaux.

1775, Directeurs fonciers (VII 1416)
Litige au sujet de la gouttière lors de la réparation du toit

(f° 175-v) Dienstags den 28. Martii 1775. Mr Freisinger, Maurer, hr Zollickhoffer Hdlsm. – Mr Freisinger, der Maurer wurde vorbeschieden, weilen Er an Herrn Zollickhoffers behausung am Färckelmarckt das Tach übergangen ohne den Ausschuß: Naach wegzumachen. Beklagter zugegen sagt, der Ausschuß Naach wird weggemacht werden, bittet um Absolutionem. Erkannt, Seÿe der beklagte unter der bedingung daß der Ausschuß weggemacht werde zu absolviren.

(traduction) Mardi 28 mars 1775. Maître maçon Freisinger, Marchand Zollickhoffer – Le maître maçon Freisinger a été convoqué parce qu’il a refait le toit à la maison du sieur Zollickhoffer au Marché aux Cochons de lait sans enlever la gouttière. Le défendeur répond qu’il va enlever la gouttière et demande l’absolution. Décision, le défendeur sera absout étant donné qu’il va enlever la gouttière.

1783, Directeurs fonciers (VII 1420)
Le propriétaire est autorisé à modifier deux arcades et à déplacer le portail mais pas à poser une barrière destinée à protéger la maison des dommages dus aux chariots à bois. Il repeint la façade quelques mois plus tard.

(f° 222-v) Dienstags den 25 Februarÿ 1783. Hr. Jacob Christoph Zollickhoffer, Handelsmann – Mr Pfauth, der Maurer, nôe. Herrn Jacob Christoph Zollickhoffer, des Handelsmanns, bittet zu erlauben an deßen behausung, bei dem dachs gelegen Zween Bögen verändern, die haußthor versetzen, und in der Länge der façade eine Barriere machen Zu laßen damit deßen behausung durch die Holzfuhren nicht beschädigt werde. Erkannt, Augenschein.
(f° 226-v) Sambstags den 8. Martii 1783. wurden folgende Augenschein eingenommen als, (ext.) Hr. Jacob Christoph Zollickhoffer, Handelsmann – An Herrn Jacob Christoph Zollickhoffer behausung bei dem dachs gelegen, welche gebetten Zu erlauben an besagter behausung Zwei Bögen verändern, die haußthor versetzen, und in der Länge der façade ein Barriere machen Zu laßen damit dieselbe durch die Holzfuhren nicht beschädigt werde. Erkannt, der Veränderung der Bögen und Versetzung der Hausthür Willfahrt, mit dem Zumachen begehrten Barriere abgewiesen, jedoch Ihme erlaubt durch setzende Abweiser die behaußung vor Schaden zu schützen.
(f° 335) Dienstags den 19. Augusti 1783. Hr. Jacob Christoph Zollickhoffer, Handelsmann – S.T. Herr XV. Guerin tragen vor, daß sie pendentibus feriis Herrn Jacob Christoph Zollickhoffer, dem Handelsmann erlaubt die façade an seiner behausung bei dem dachs gelegen anstreichen Zu laßen. Erkannt, Approbation

(traduction) Mardi 25 février 1783. Jacques Christophe Zollickhoffer, marchand – Le maître maçon Pfauth demande au nom du marchand Zollickhoffer l’autorisation de modifier deux arcades, de déplacer le portail et d’établir une barrière le long de la façade de sa maison près du Blaireau pour que les transporteurs de bois n’abîment pas la maison. Décision, visite des lieux.
Samedi 8 mars 1783. Visite des lieux. Jacques Christophe Zollickhoffer, marchand – Près du Blaireau à la maison du marchand Zollickhoffer qui a demandé l’autorisation de modifier deux arcades, de déplacer le portail et d’établir une barrière le long de la façade de sa maison pour que les transporteurs de bois ne l’abîment pas. Décision, accord pour modifier deux arcades et déplacer le portail. La clôture par la barrière lui est refusée, il pourra cependant protéger sa maison en posant un écarteur.
Mardi 19 août 1783. Jacques Christophe Zollickhoffer, marchand – Le Quinze Guerin déclare que pendant les vacances du conseil le marchand Jacques Christophe Zollickhoffer a été autorisé à peindre la façade de sa maison près du Blaireau. Décision, approbation.

Atlas des alignements

3° arrondissement ou Canton sud – Place du marché aux Poissons (f° 26)

nouveau N° / ancien N° : 2 / 10
Busch
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 52 case 2

Hummel Jacques négociant place de la g.de boucherie N° 10
Hummel Gustave Adolphe, nég.t, Subst.on 1849

O 192, maison, sol, place de la g.de boucherie 10
Contenance : 4,10
Revenu total : 902,13 (900 et 2,13)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 puis 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 33, puis 80 / 64
fenêtres du 3° et au-dessus : puis 29 / 23

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 249 case 1

Hummel Gustave Adolphe négociant

O 192, maison, sol, place du marché aux poissons 4
Contenance : 4,10
Revenu total : 902,13 (900 et 2,13)
Folio de provenance : (52)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :2
portes et fenêtres ordinaires : 80
fenêtres du 3° et au-dessus : 29

Cadastre allemand, registre 29 p. 216 case 8

Parcelle, section, 18 n° 18 – autrefois O 192
Canton : Neuer Fischmarkt Hs. N° 4 – Place du marché aux poissons – Neuer Fischmarkt – Place du marché aux poissons
Désignation : Hf, Whs. u. N.G.
Contenance : 4,06
Revenu : 4900 – 6000 – 5500
Remarques : 1900, Minder.

compte 580
Hummel Gustav
1915 Maisenbacher Friderich Wilhelm Dr. jur. Landrichter
1935 Maisenbacher Fritz Guillaume docteur en droit
1947 Wagner Catherine ménagère
1950 Grauvogel Louis industriel à Monswiller
(1671)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 542

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (171) Ferrelmark
(maison n°) 10

Prop. Zollicoffre pere Simon Banquier – Miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 171 Ferrelmarck, Marché des Cochons de lait (p. 304)
(maison n°) 10

Pr. Zollicoffre, Simon pere Banquier – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Neuer Fischmarkt (S. 41)

(Haus Nr.) 4
Kühn, Bronzefarbenfabr. 03
Metzger, Oktroibeamter. 0
Goguel, Rentnerin. 1
Schaller, Pfarrer a. d.. 2
Kühn, Elise, Wwe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 743 W 98)

Le propriétaire pose en 1889 une grille en fer forgé pour empêcher d’accéder à la corniche vers le chemin de halage. On ajoute en 1914 une construction en oriel à pan de bois sur la face orientale du bâtiment occidental, à droite en entrant dans la cour. Pendant le bombardement du 11 août 1944, une bombe éclate dans le sous-sol de l’angle nord-ouest en détruisant les fondations, ce qui fait progressivement apparaître des fissures. Les parties dangereuses sont démolies en 1949, le bâtiment est ensuite reconstruit à l’identique. La loge de concierge dans la cour est remplacée par un garage. On installe une nouvelle porte d’entrée en 1950. Le crépissage est terminé en 1958. Le propriétaire fait murer en 1960 deux fenêtres au rez-de-chaussée et deux au premier étage de la façade nord.
En 1977, la société Baron Weibel, antiquaires transforme la façade. Elle installe en 1978 des enseignes tant vers la place que vers la rivière. Celles qui donnent sur la rivière sont finalement autorisées après avoir donné lieu à des désaccords entre les services compétents (services municipaux, architecte des Bâtiments de France, préfecture). Les mêmes installent en 1980 une enseigne du XVIII° siècle.

Sommaire
  • 1889 – L’entrepreneur en bâtiment J. Hug (25 rue du Faubourg blanc) demande au nom de M. Hummel, propriétaire, l’autorisation de poser une grille protectrice pour empêcher d’accéder à la corniche vers le chemin de halage. Coupe – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1890 – Un chapeau de la cheminée menace de tomber. – Travaux terminés, juin
  • 1891 – La Police du Bâtiment notifie Gustave Hummel (domicilié à Mannheim) de faire ravaler les façades – Travaux terminés, octobre
  • 1902 – L’entrepreneur en bâtiment J. Hug (25 rue du Faubourg blanc) demande au nom de M. Hummel, propriétaire, l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre le bâtiment – Autorisation – Travaux terminés, mai
  • 1911 – Rudolf Schmid de Fribourg informe la Police du Bâtiment qu’il a ouvert une succursale d’architecture et de décoration intérieure, dirigée par l’architecte diplômé Jean Rietsch
    La Police du Bâtiment constate que Jean Rietsch a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
  • 1914 – Le conseiller Meisenbacher demande l’autorisation de percer une fenêtre vers la cour (architecte E. Zimmerlé, domicilié sur place) – Autorisation de transformer la maison d’habitation, la construction en oriel à pan de bois sera à une distance de 3 mètres, au lieu des 5 réglementaires, du bâtiment situé en face – Travaux terminés, septembre – Plans (l’oriel se trouve sur la face orientale du bâtiment occidental, à droite en entrant dans la cour)
  • 1905 – La maison est raccordée aux canalisations
    1915 – Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1948 – Catherine Wagner demande un permis de construire pour étayer et démolir des parties de murs extérieurs qui menacent de tomber sur la voie publique dans l’immeuble sinistré par le bombardement du 11 août 1944 (dossier de dommages de guerre n° NV 5761 Z). Les murs se fissurent de plus en plus du fait qu’il n’y a plus de fondations sous cette partie du bâtiment depuis qu’une bombe a éclaté dans le sous-sol. Architecte, Charles Wolff (1 quai au Sable), entrepreneur, Ch. Urban et compagnie – Plans (rez-de-chaussée, étages) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis en juillet 1948
    L’architecte expose le projet de (1) reconstruire d’après son état ancien l’angle nord-ouest démoli, (2) démolir la loge du concierge dans la cour et la remplacer par trois garages, (3) aménager les combles, (4) rehausser la corniche principale, (5) installer une terrasse en béton au-dessus du troisième étage de l’aile et un toit vitré entre les deux ailes. – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire en février 1949, la Ville le permis correspondant en mars – Plans
    Suivi des travaux. La reconstruction de l’angle nord-ouest en est au sous-sol (mai 1949), au rez-de-chaussée (juillet 1949), le toit est monté et les tuiles posées (janvier 1950). L’aménagement intérieur continue, février 1950. Le garage et la buanderie ne correspondent pas aux plans, juin 1950. Ils sont conformes aux nouveaux plans, août 1950 (un seul garage, buanderie supprimée). La dalle du garage est bétonnée (septembre 1950), le gros œuvre du garage est terminé (janvier 1951), un échafaudage est prêt pour crépir les façades
    1950 – Louis Grauvogel demande l’autorisation d’aménager une porte d’entrée
    1951 (février) – La Ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre à Louis Grauvogel le certificat de conformité
    (mars) Certificat du ramoneur Emile Schleiffer
    (avril) – Le Ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde à Louis Grauvogel un certificat de conformité pour les travaux qui relèvent du permis de construire accordé en juillet 1948 à Catherine Wagner
  • 1957 (août) Le secrétariat d’Etat à le reconstruction et au logement informe le Maire que Louis Grauvogel n’a pas fait crépir le bâtiment comme il s’y était engagé en 1951 – La Police du Bâtiment donne au propriétaire deux mois pour exécuter les travaux – Il répond en arguant qu’il faut d’abord retirer une couche de peinture qui recouvre les pierres de taille et qu’aucune entreprise n’a trouvé de procédé satisfaisant.
    (octobre) Louis Grauvogel est autorisé à occuper la voie publique pour faire crépir les façades – Le crépissage de la façade qui donne sur la place est presque terminé en février 1958, celui de la façade vers l’Ill en mars.
  • 1960 – Louis Grauvogel demande l’autorisation de murer en ciment deux fenêtres au rez-de-chaussée et deux au premier étage de la façade nord. – Autorisation
  • 1977 – L’antiquaire Daniel Weibel (société Baron Weibel Antiquaires) demande l’autorisation de transformer la façade (section 18, parcelle 18 qui appartient à Louis Grauvogel) selon les plans de l’architecte Patrick Philippi (22 rue des Balayeurs) – Plan de situation, plans d’architecte
    Accord de l’architecte des bâtiments de France. Le permis de construire relève de la compétence du préfet – Autorisation préalable, décembre 1977
    Accord de l’inspecteur du travail, janvier 1978. Le maire transmet le dossier à la Direction Départementale de l’Equipement
    Le Préfet accorde le permis de construire le 1 mars 1978. Suivi des travaux, mai 1978 les travaux sont exécutés conformément aux plans, la réception n’a pas donné lieu à observations
    Procès verbal de la Commission de sécurité, août 1978
    Déclaration d’ouverture d’un établissement recevant du public de la 5° catégorie, avril 1978
    1978 (avril) Le Police du Bâtiment constate que l’antiquaire a fait poser une enseigne lumineuse et 7 lampes « pour illuminer les sujets décoratifs fixés sur le haut des fenêtres ». La Police du Bâtiment transmet le dossier à l’architecte des Bâtiments de France avec avis favorable pour l’enseigne qui donne sur la place et défavorable pour celle qui donne sur l’Ill – L’architecte des Bâtiments de France donne un avis favorable pour toutes les enseignes – Le maire envoie un courrier au Conservateur régional des bâtiments de France au sujet de la pose illicite d’une enseigne lumineuse sur la façade qui longe l’Ill – Note au maire qui résume l’affaire et les positions contradictoires des parties (services municipaux, architecte des Bâtiments de France) – Après plusieurs consultations (le maire Pflimlin, le Conservateur régional des bâtiments de France Destremau), l’autorisation est accordée aux établissements Baron-Weibel
    Extrait du procès verbal de la réunion de la Commission municipale des sites en date du 23 juin 1978. Les membres de la Commission reconnaissent que l’esthétique de l’enseigne ne peut être mise en cause mais estiment qu’il est indispensable de continuer à ne pas tolérer entre les ponts Saint-Guillaume et Sain-Nicolas de publicité sur les immeubles bordant la rive gauche de l’Ill. (…) M. Sauer pense quant à lui qu’aucun immeuble en pierre ne devrait recevoir d’enseigne. Il montre à la commission des photos faisant apparaître les dégâts occasionnés à la pierre par les enseignes, dégâts qui resteront visibles après enlèvement.
    Une réunion rassemble le 20 juin 1978 l’architecte des bâtiments de France, un représentant de la préfecture et plusieurs membres de la Police du Bâtiment pour éviter à l’avenir les divergences d’avis entre les différents services
  • 1980 – Les antiquaires Baron Weibel demandent l’autorisation de poser une enseigne du XVIII° siècle- Avis favorable de l’architecte des bâtiments de France

Relevé d’actes

L’ammestre Frédéric Schütterle rembourse à la fabrique de la Cathédrale un capital assis sur son chantier à bois proche la grande boucherie, établi par un acte de 1305.

1678 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 200
herr Johann Friderich Teurer, alß Schaffner der Fabric deß Münsters, und Von denen Herren Pflegern hierzu in specie gevollmächtigt
in gegensein deß Edel- Vest- fürsichtig und hochweÿsen herren Friderich Schütterle dießer Statt alten ammaÿsters und dreÿ Zehners
daß derselbe berührter Fabric 25. lb in bahrem gelt erlegt, und damit die iährlichen term. Gregorÿ Zu zinnß Verfallene 1. lb. 5. ßd. so ehrenbesagter Herr Ammaÿster Schütterle, Vermög eines lateinischen pergamentinen sub dato 8. Idus april. A° 1305. mit deß Bischoffichen hoffs anhangendem Contract Insigel außgefertigten Zinnßbrieffs Von seinem alhier ohnfern der Metzig gelegenem holtzplatz zu raichen schuldig geweßenen ist, abgelöst, widergekaufft und dadurch erwehnten Holtzplatz dießer beschwärdt allerdingß liberirt habe

Le marchand Frédéric Schütterle épouse en 1649 Ursule Wogeser, fille de docteur en droit
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 519-v)

1649. Domin: Reminiscere. Herr Fridrich Schütterlin, der Handelsmann, herrn Friderich Schütterlin deß geweßenen Handelsmanns Vnd Burgers allhier nachgelaßener Ehelicher Sohn, J. Ursula H Johann Caroli Woggesers beeder Rechten Doctoris Vnd Burgers allhier nachgelaßener Eheliche tochter. Im Münster, Dienst. den 27 Febr. (i 267)

Ursule Wogeser veuve de l’ammestre Frédéric Schütterle rembourse un capital à la veuve de son beau frère Jean Jacques Schütterle

1680 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 465
Fraw Barbara weÿland herrn Johann Jacob Schütterlins geweßenen dreÿers deß Umbgelts nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand herren Christian Breuningß U.I. Ddi und E.E. großen Rhats Vice Procuratoris ihres Curatoris
in gegensein der Edel- Fürsichtig- hochweÿsen herrn Johann Paul Graseckhs deß geheimen Regiments der Herren dreÿ Zehn alß Vogts frawen Ursulæ Schütterlin, wittibin gebohrner Wogeserin
bekannt, demnach der Edel- Fürsichtig- hochweÿse Herr Friderich Schütterlin alter Ammaÿster und dreÿ Zehner nunmehr seel. alß obgedachts seines bruders Beneficial Erb erwehnter frawen Barbaræ seiner geschweÿ Vermög Schütterlinischen inventarÿ de A° 1676. fol. 49. 499. lb Zuergäntzen schuldig (…)

Ursule Wogeser veuve de l’ammestre Frédéric Schütterle meurt sans enfant en 1688. Elle lègue ses deux maisons contiguës (zum Schöneck et zum Fahnenberg) qui donnent sur le Marché aux cochons de lait ainsi que les chantiers qui en dépendent (surbâtis de baraques à bois depuis 1655) à sa belle-sœur Marthe Schütterle femme de Jean Pierre Siegel. Les maisons proviennent de l’arrière-grand-père de son mari défunt, l’ammestre Wolfgang Schütterle. L’actif de la succession s’élève à 9 212 livres, le passif à 289 livres.

1688 (1. 9.br), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 11) n° 28
Inventarium und beschreibung aller und jeder Haab, Nahrung und Gütter, liegender und vahrender, so weÿl. die hoch Edle, Viel Ehren: vndt Tugendreiche Fraw Ursula Schötterlinin, gebohrne Wogeßerin, weÿland des hoch Edlen, Vest Fürsichtig und hochweißen Herrn Friderich Schötterlins, der Statt Straßburg gewesenen hochverdienten Alten Ammeisters und dreÿ Zeheners des Geheimen Regiments seel. hinderlaßene Fraw Wittib nun auch seel. nach Ihrem den 22.ten 8.bris dieses Zu end lauffenden 1688.gst. Jahrs beschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der fraw Ammeisterin sel. per Testamentum eingesetzter (Erben), ersucht theils durch die Hh. Erben selbsten, theils durch fraw Annam Magdalenam Finckin gebohrner Lentzin weÿl. Hn Joh: Christoph Fincken des Schneiders und Käuflers hinderlaß. W., so d. fraw Ammeisterin aufgewartet, ferner Jgfr. Ursulam Schehrerin Und Salomeen Finckin beede dienst Mägd alß welche dreÿ ein Lange Zeit beständig und biß ins End umb die fraw Amstrin. geweßen und das haußwesen verwaltet – Actum und angefangen, in der Königlichen freÿ. Statt Straßb. In fernerer gegenwart des hoch Edel. Gestreng. hochweiß v. hochgelehrten Jacobi Wenckers beÿ löbl. St. Str. Jetzmahlig. hochverdient. Regirend. H. Amstrs. v. XIII.ers der fr. Amstrin. geweßenen H. Curatoris. Montags den 1. Novembris Stylo Gregoriano Anno p. 1688.
Die nunmehr in Gott ruhende fraw Amstrin. hatt per Testamentum zu Erben verlaßen. 1. die viel Ehren: Vnd Tugendreiche Fraw Martham Siegelin gebohrne Schötterlin des Wohl Ehren Vesten Kunsterfahrenen Vorgeachten herrn Johann Petri Sigels Silberarbeiters Und Burgers allhier eheliche haußfraw In einen halben Stammtheil, welche auch mit hilff Und beÿstand wohlermelts Ihres haußwürths der Inventation und Theilung abgewartet, 2. Ferner den wohl Edlen, Vest und hochgelehrten herrn Philipp Friderich Scheiden J. C. so zu Lahr wohnhaft geweß. v. sich anjezo in alhießiger Statt Zum begeb. aber nicht in Schirm einschreiben laßen, neben welchem alß frembden herrn Erben, der Edle Ehrenvest hochachtbahre vnd weiße Herr Friderich Reinhardt Mockel E.E. Kleinen Raths jetzmahliger wohlverdienter Beÿsitzer Und Vornehmer burger allhie auß wohl Ermelts E Raths Mittel hier Zu insonderheit deputirt, beÿ disem Inventier und Theilungs Geschäffte erschien ist. So dann der Viel Ehren und Tugendreichen frawen Reginæ Salomeen Reinboldin gebohrner Scheidin, mit herrn Georg Reinbolden hochgräffl. hanawischen geweßenen Amptschaffnern Ihrem haußwürth eheliche erzeugte und alle deroselben nach Gottes Vorsetzung, sowohl inn disem alß einen andern Ehestand ferner erzeügende Kinder, davon anietzo allein im leben vorhanden Jungfr. Anna Salome, In deren nahm. wie auch neben der fraw Mutter alß usufructuarie, weilen der Vatter vorgemelter H. Reinbold nicht Zugegen sein Können, erschienen ist der Wohl Edeln Vest Und hochgelehrte herr Johann Friderich Ösinger U.J. Ddus und E.E. Kleinen Raths wohlbestellter Actuarius alß insonderheit erbettener Beÿsitzers Ob Edel ernanntes H. Scheid Und dieße Reinboldische Kinder in den übrig. halben Stammtheil Zu gleichen theilen

In einer in der Statt Straßburg auf dem Krautmarckh hinder der großen Metzig allhier gelegenen inn dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung ist befunden Worden Wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, Vor dieser Cammer, In der Cammer F, In der Cammer G, Vor dieser Cammer Inn der wohnstuben, Inn der Stub Cammer, In dem Haußöhren Vor d. Wohnstub, Vor dießer Stuben, Auf dem hindern Gang, In der Cammer H, Inn der Kuchen, In dem Speiß Cämmrl., Im Undern Stübel, In d. bauch Kuchen, In dem Understen haußöhren, In der stuben Vor dem Gewölb, In dem Garten, In der Under stuben, In der Kuch, In dem Keller im Sterbhauß, In dem Gewölb, Im Stall
Eigenthumb ane Häußern. Ein Hauß V. Hoffstatt mit allen Ihren gebäwen Weithen Rechten Zugehördten Und gerechtigkeiten gelegen alhier in der St. Strb. am Holtzmarckt Zum Schöneckh genannt, i.s. ein Eckhauß, anderseith einseit neben hernach beschrieben. behaußung, so allerdings freÿ ledig Und eigen.
(frauen Marthæ Siegelin gebohrner Schötterlinin Præ Legat) Item ein gegen dem Holtz Marckh gelegenen Undt Zum Fahnenberg genannte behaußung, dero höfflin, bronnen, Stallung und darzu gehörig. gerechtig Keiten, der holtz hoffstatt, auch neüen in Ao. 1655 darauf erbauenen borth hütten, einseit Zum theil ane der Schötterlichen Zum Schöneck genandten Stamm behaußung, hievorgedacht, und Zum Theil Von hinden her neben Weÿl. H. Niclaus Clauß. Erb. Vornen auf den holtzmarckh und nebens Zu mit dem Eckh ins Gÿrengäßlein stoßendt, ane Welcher behaußung weÿl. H Wolffgang Schötterlin d. St. Str. geweßener alter Amstr: deß. in Gott letst sterbenden alt amstrs. Uhr groß Vatter seeliger dreÿ: V. die Küglerische gebrüdere einen Vierd. theil Zu Vorgedachter Schötterlinischen Stamm behaußung brech. Und erbawen laßen. Von Welcher behaußung Und Holtz Plätz. mann Jährlich der St. Str. Pf: th. 1. lb 7 ßd. Ferner den Armen sonder sichen Zur rothen Kirch. Jahrs auf Martini alß i. bod. Zinß von I.r holtz hoffstatt, i. lb 2. ß 4 d. Item dem Stifft St. Thomann Jährlich. auf Weÿhenachten i. lb Und dem Allmoß. zu St : Marx Jahrs auf Johannis U. Weÿhenachten 5 ß d Zugeben Pflichtig sonst. freÿ ledig Und eig.
Dieße häußer sampt allen deren Zugehördten Rechten Und gerechtigkeiten auch holtz hoffstätten Welche Zu solch. häußern gehörig seind den 18. 9.br. A° 1688. Von den geschwornen Werckh meistern angeschlag. Word. per 2000. lb. Da Von abgezogen Hie Vorige beschwerdten Welche in Summa thun 74 lb 8 ß, Nach deren abzug ist auß zu werffen 1925. lb. 12 ß. Über dieße Häußer sagt Erstlichen i. teutsch Pergament br. m. deß Kl: Raths Zu Strb. Innsiegel deß. datum d. 29. Aprilis 1550. ferner i. latein Pergam. Kauffbr. m. deß Bischofflich. hoffs Zu Straßburg Ins. v.w. dat. 20.to Calendarum Augusti 1545. Darb. noch fernere 13. Pergamament. abgelößte Zinnß V. Kauffbr. Wie auch i. Pergament. Wehr brief mit der Statt Werckhmeister Insiegel. Weiter i. Specification aller darüber vorandenen brieflichen Documenten
So dann über den Von H. Joh:Jacob Kugler XIII.nern erkauften Vierden theil gefertigter Kauffbr. Welche mit der St. Strb. Contract Innsiegel v.wahrt deß. datum den 21. Aug. A° 1666. Zurück dießes befindet sich nicht allein d. Ehren besagem H. 13.n Kügler 500. lb. ane dem Kauff Schilling bezahlt, So dann der Fabric des Münsters die Von holtzplätzen Jährlich v.fallene 1 lb 5 ß Zinnß mit 25. lb Capital den 11. Martÿ 1678 bezahlt Und abgelöst word. mit N. 25.
Und dann i. Papÿr. Abschatzung Von den geschwornen Werckhleüthen dat. d. 6.ten Martÿ 1679. mit altem N° 25, Welche Documenten in i. schindellad mit Lit. C. zubefinden, und jetzt mit newen N° 28.
Eigenthumb ane Liegende güthern. It. i. garthen mit allen deßen begriffen (…)
Abschatzung Donnerstags d. 18. 9.bris 1688. Weilandt deß Wohl Edlen Undt hoch Weiß Herrn Am Meister schiterlin fraw Witib Der Hinderlaßene Erben behaußung alhie in der Statt Straßburg beÿ der großen Metzig Ein Eckh Zum Schenckh Undt fahnen berg genandt, Ein seits Neben herrn Nickclaus Claußen See Erben anderseits Neben der holtz blatz hinden auff daß heher geßlin Stoßent, Welche behaußung Sampt Steinern schnecken hoff Und bronen auch aller dero begrieff Recht Und gerechtigkeit beneb. der holtz blatz Undt darauff Stehent. holtz schier Wie solches durch die geordnete Werckhleut befunden Undt dem Jetzigen preiß Undt Wehrt Nach angeschlagen Vor Undt Vmb Vier Tausent Gulden
Die Andere behaußung in der Crauttenauw am hänen gäßlin in Vndt ane dem garten. Ein seits Neben Meister Christoff Nill dem Leinen Weber Welche beede behaußungen Sampt Sinner hauß auch dero begriff Recht Undt gerechtigkeit Wie solches durch die geordnete Werckhleut befunden Undt dem Jetzigen preiß Undt Wehrt Nach angeschlagen Vor Undt Vmb Neun hundter Vndt Achttzig Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frewen Werckhs, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs, Johannes Berga Werck Meister des Maurhoffs.
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. Haußraths 876, Sa. der Schwein 3, Sa. Tabacks 4, Sa. d. Früchten 107, Sa. Wein und lährer Vaß 449, Sa. bawholtzes zu Holtz handtlung gehörig 114, Sa. Bibliothecs 12, Sa. Silbergeschirrs Und geschmeids 1035, Sa. Guldener Ring und d.gleichen 515, Sa. baarschafft 77 Sa. Pfenning z: hauptgüther 2446, Sa. Eigenthumb ane Häußern 1925, Sa. Eigenth. an Liegend. Güethern 1002, Sa. Gülthen Von Liegenden güthern 385, Sa. Schulden 253, Summa summarum 9212 lb – Schulden 289 lb, Nach deren Abzug 8923 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 7882 lb
Copia Testamenti Solennis in Scriptis. Ich Ursula Schötterlinin gebohrne Wogeßerin weÿl. deß Wohl Edlen Vesten fürsichtig und wohlweißen herrn Friderich Schötterlin d. St: Straßburg alten Ammeisters und dreÿzehners deß geheimen Regiments Zu bemeltem Straßburg hinderlaßene Wittib (…), Zum Ersten will ich daß jenige Testament und letsten willen welches ich mit und beneben meinem Vielgeliebten H: Ammsiet seel. vor H Joh: Friderich Medlern Notario Publico en A° 1670. d. 20. Januarÿ (errichtet) revocirt, cassirt und v. nicht haben. (…) Zum dritten Will ich das allhießige Waÿßenhauß, ane welchem orth d. herr Ammeister seel. etliche Jahr die Pflegereÿ auf sich gehabt und getragen, 1000 R. welche auf meiner bewohnenden ane dem Holtz Marck gelegene behaußung, wie hernacher in dem neündten Puncten Zu sehen, amß ein beständigen Capital Verbleiben (…), Zum Neündten will ich Frauen Marthæ Siegelin gebohrner Schöllerlerin, Herrn Johann Peter Siegels, Silberarbeiters haußfrawen, meines Herrn seeligen Schwester zu rechten Prælegaten /:wie ich auch meinem Herren seeligen in seinem todbett zu disponiren versprochen:/ meine an dem Holtzmarck gelegene, nunmehr eigenthümliche behaußung, sampt allen deroselben Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeitn, wie nicht weniger denen zu solcher behaußung gehörigen Holtz: Plätzen, welche ich biß dato alß ein eigenen Guth beseßen, gebraucht und ingehabt, hiemit wohlbedächtlichen auch zu seinem freÿen eigenthumb zu bewohnen zu nutzen zu genießen und zu gebrauchen ohne irrung und eintrag Männiliches, jedoch dergestalt Verschafft und v.macht haben, daß uff solcher behaußung die dem Waÿßenhauß solcher behausung sie dem Waÿßenhauß darauf v.schaffte 1000 Gulden alß ein beständigen Capital angelegt Verbleiben und davon die Possessores zu beständigen zeiten Jährlich auff Friderici alß meines herrn seel. Nahmens tag d: zinnß à 5 pro Ct° richtig und ordentlich auch ohne einigen umbtrieb, oder auffenthalt den V.ordneten Heren Pflegern daß Waÿßenhaußes oder deßelben H: Schaffnern eingelieffert – Welches Alles beschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in mein d: Testiererin ane dem Holtzmarck und nahe beÿ d: großen Metzig hinüber gelegenen behaußung, deroselben Stuben im hindern Stoch auf dem Holtz Platz und Waßer auß sehens, Donnerstags den 30. Julÿ stÿli novi Anno 1682
Copia Instrumenti Publici über Hievorgeschriebenes Testamentum solenne in Scriptis (…)

Marthe Schütterle a épousé en 1653 l’orfèvre Jean Pierre Sigel originaire de Haguenau, devenu bourgeois quelques mois plus tôt : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten vnd kunstreichen Herrn Johann Peter Siegel, dem Goldarbeiter vnd burgern alhie Zu Straßb. an Einem, So dann der Ehren: Viel tugendreichen Jungfrauen Marthan Schötterlinin, Weÿland des Ehrenvesten undt Wohl vornehmen herrn Friderich Schötterlins geweßenen holtzhändlers und burgers in ermeltem Straßburg eheleiblichen hinderlaßenen dochter am andern theil – So beschehen in des Heiligen Reichß freÿen Statt Straßburg dinstags den 19. Julÿ alten Calenders Anni 1653. Johann Friderich Medler, Notarius attestatur

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 17)
1653. Dom. VI. Trinitatis d. 17. Julÿ. Johann Peter Sigel der Goldarbeiter v. burger allhie Weiland H. Johann Sigel Goldschmidt v. burger Zu Hagenaw Ehelicher Sohn Vnd Jfr. Martha H Friderich Schötterlin geweßener burger allhie hinterlassene Eheliche T. Copul. Mont. d. 25. Julÿ auff d. Weinsticher stub (i 20)

1652, 3° Livre de bourgeoisie p. 942
Johann Peter Sigel von Hagenaw erkaufft d. burgerrecht umb 8 goldR. Würd Zu E.E. Zunfft der Steltzen dienen Jur. den 9 Decembr. 1652.

L’orfèvre Jean Pierre Siegel meurt en 1694 en délaissant deux enfants. L’inventaire reprend la description des maisons qui figure à l’inventaire d’Ursule Wogeser en 1688. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 3 929 livres.

1694 (17.8.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 23) n° 26
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung undt Güther, Liegender und Vahrender, so Weÿl. der Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrene herr Johann Peter Siegel berühmter Gold: und Silberarbeiter v. burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 17. Aprilis dießes fortlauffenden 1694.sten Jahrs beschehenem tödlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der viel Ehren und tugendreichen frauen Marthæ Bischoffin gebohrner Siegelin des Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren herrn Johann Balthasar Bischoffs, Holtzhändlers V. Vornehmen burgers alhier, Eheliebsten mit beÿstand deßelben, Undt des auch Ehrenvesten und Kunsterfahrenen herrn Friderich Siegels des Verstorbenenn Gold: und Silberarbeiters, des Verstorbenenn herrn seel. mit hernachgemelter seiner hinterlaßenen frau Wittib ehelich erzeugten Sohns vnd fr. tochter, und ab intestato nachgelaßene Erben, inventirt und ersucht, durch die Viel Ehren und tugendreiche fran Martha Siegelin gebohrne Schötterlin, die hinterbliebene frau Wittib beÿständlich des Wohl Edel Vest fürsichtig und wohlweißen herrn Georg Christoph Kasten, des beständigen Regiments der Hh. XXI. beÿ löbl. Statt Straßb. wohlverdienten beÿsitzers, Ihres geschwornen Herrn Curatoris – Actum und angefangen in der Königl. freÿen St. Straßb. dienstags den 17. Aug. A° 1694.

Abzug gegenwärtigen Inventarÿ, Sa. hausraths 154, Werckzeug 10, früchten 27, Wein und Vaß 28, Silbergeschirr v. & 349, Guldener Ringen 172, Baarschafft 130, Pfenning Zinß 972, Eigenth. ane häußern 1351, Eigenth. ane liegend. Güttern 476, Schulden ins Erb 160, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 3929 lb
Copia der Eheberedung (…) dinstags den 19. Julÿ alten Calenders Anni 1653. Johann Friderich Medler, Notarius attestatur
Bericht und respê. Vergleich in dießes Inventarium gehörig gegenwärtige Verlassenschafft. (…) wolten derowegen in den jenig. vorschlag, so Ihre Fraw Mutter bereits gethan, nemlich, d.hie Zu verhütung weritläuffigkeit. die Nahrung ohnersucht laß. und selbe für Ihr unverändert guth, sowohl activé alß passivé übernehmen sowohlte gern einwilligen, Ihrer lieben Mutter die gantz Nahrung sowohl activé alß passivé Eigenthümlich überlaßen – Actum d. 17. Aog. ao. 1694
In Einer in der Statt Straßburg an der Großen Metzig am Holtzplatz gelegenen, in deßen Verlassenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie Volgt
Ane Höltzen v. Schreinwerck, In der Cammer A, Vor dießem Gemach, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In der Neüen Stub, Auf dem Gang, Im Hauß Ehren Vor der Wohnstub, In der Speiß Cammer, In der Kuchen In des Officiers Stub, Im Gewölb, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern. (W.) I. hauß, hoff, hoffstatt mit allen übrigen gebäuen begriffen weithen rechten Zugehördten vnd gerechtig Keiten gelegen alhier in der Statt Straßburg an der Großen Metzig am Holtzplatz Zum Schön Eck genand, i.seith i. Eckhauß, 2.s. neben hernach beschrieb. behauß. dauon wie auch Von nach Volgender behaußung gibt mann 25. lb. jährlich auf Friderici dem Alhießigen waÿßenhauß lößig in Capital mit 500. lb.
(W.) ein gegen dem Holtz Marckh gelegenen Und Zum Fahnenberg genannde behauß. dero höfflein bronnen Stallung und darzu gehörigen gerechtigkeit weithen rechten Und Zugehördten dero holtz hoffstätt auch neüen 1655 darauf gebauenen holtz hütt i.seith Zum theil an Schötterlichen Stamm behaußung hievorgedacht Und zum theil von hinden her neben weÿl. H. Niclaus Claußen Erben Vornen auf den holtz Marckh und nebens Zu mit dem Eckh ins Gÿrengäßlein stoßendt, an welcher behaußung weÿl. H Wolffgang Schötterlin Alter Ammeister dreÿ, Undt die Küglerische Gebrüder einen vierdten theil zuvor gedachter Stamm behauß. brechen und erbauen laßen. Von welcher behaußung Und Holtzplätzen neben Vorhergehender beschwerd der 25. lb mann auch Jährlich der Statt Straßb. Pfenningthurn 1. lb 7 ß, ferner den Armen Sondersichen Zu der Rothen Kirch. beedes Jahrs auf Mart. bodenzinß i. von i. holtz hoffstatt i. lb 2. ß 4 d, Item dem Stifft st. Thoman auf Weÿhen. i. lb vnd dem Allmoßen zu St Marx Jahrs auch auf Weÿhenachten Vnd Joh: Baptistæ 5 ß d Zu geb. pflichtig, sonsten über Vorstehender beschwerden freÿ ledig vnd eigen.
Dieße häußer sampt allen deren Gerechtigkeiten auch holtz hoffstätten welche zu solchen häußern gehörig seind den 18. 9.brs A° 1688. Von der Statt geschworner Werckmeistern angeschlagen Und darbeÿ gelaßen word. pro 2000. lb. Dar Von abgezogen hievor beschriebene beschwerden welche in Summa thun, die bodenzinß zu doppeltem Capital gerechnet 648. lb 13. 4, Nach deren Abzug ist auß zu werffen 1351. 6. 8
([biffé] Über dieße Häußer s. i. t. perg. brieff mit der Kl. rath St. St. C.C. Ins. verwahret datiret 21. Aug. 1666.)
(I) Über diße Häußer s. i. teutscher perg. brief m. des Kl. raths zu Str.Ins. v.w. datirt den 29. Apr. A° 1550
(2) item i. Latein perg. Kaufbr. m. des bischoffl. hoffs Zu Straßburg Innsiegel datirt den 5 Calend. Aug. A° 1545. Darbeÿ noch ferner 13. pergam. Zinnß vnd abgelöste Kauffbrieff und m. des bischoffl. hoffs Innsiegel, wie auch i. perg. wehr brief mit der Statt Werckhmeister Innsiegel. Weiter i. Specification aller darüber vorandenen brieflich. Documenten
So dann über den Von herrn Joh: Jacob Küglern XIII erkauft. 4.ten theil gefertigter Kaufbrief, welche mit der St. Str. Cont. Ins. v.w. deßen datum 21. Aug. 1666. worauf à tergo sich befindet daß nicht allein Ehren bemelten H XIII Kügler 500. lb d an dem Kaufsch. bezahlt, sondern auch der Fabric des Münsters der Jährlich verfallen I. lb 5 ß Zinnß mit 25. lb Cap. den 11. Martÿ 1688 [sic] bezahlt und abgelöst word. alles mit N. 25. Und 28 Notirt und nach besichtigung darbeÿ gelaßen
Eigenthumb ane Liegende güthern. I. Garthen mit allen deßen begriffen (…)
Item hauß hoff hoffstatt stallung undt Garten auch Sommerhauß
dero Vorstatt Crautenau hinder St. Wilhelm Pfarr Kirch

Les héritiers d’Ursule Wogeser se partagent la succession

1700 (13.3.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 4) n° 69
Sambstags den 13.ten Martÿ A° 1700 seind beÿsammen erschienen fr: Salome Reinboldin gebohrne Scheidin, beÿständlich & herrn Johann Jacob Schatz J. U. Ddi Ihres geschwornen Curatoris und fr. Martha Siegelin gebohrne Schüttelinin nechstberührte fr. Siegelin ahne dem fährel Marckh gelegener behaußung in Mein hernach gemelten Notarÿ beÿsein beÿsammen erschienen daß Willens Und Vorhabens die jenige gült gütter auch Verschiedene annoch ohnvertheilt geweßene Pfenningzinß hauptg. und Activ Schuldten Welche sie Von fr. Ursulæ Schötterlin gebohrner Wagesterin Weÿl. S.T. H. Friderich Schötterlins geweßenen hochverdienten alten Ammeisters alhier fr. Wittib Ihr fr: baaßen seel. ererbt und Ihnen nunmehr Zu 2. gleichen Stamm theil Zuständig Under sich gleichling Zuvertheilen

Marthe Schütterle veuve de Jean Pierre Siegel meurt en 1703. L’inventaire reprend la description des immeubles qui figurent aux inventaires de 1688 et de 1694. L’actif de la succession s’élève à 3 759 livres, le passif à 3759 livres. La maison et le chantier à bois reviennent à la fille, Marthe Siegel femme de Balthasar Bischoff

1703 (19.4.), Me Winckler (Elie, 61 Not 24) n° 7
Inventarium über Weÿland der Hoch Ehr: und Tugendreichen frawen Marthæ Siegelin gebohrner Schötterlin weÿland deß Wohl Ehrenvest und Kunstreichen herrn Johann Peter Siegels, gewesenen Gold und silberarbeiters und burgers Zu Straßburg hinterbliebener Wittib seel. Verlassenschafft – nach Ihrem Freÿtags den 9. Monatstag Martÿ Jüngst, aus dießem mühesamen, trauer: und kummervollen Leben genommenen tödlichen hintritt – Actum Straßburg, donnerstags den 19. Monatstag Aprilis Anno 1703.
Die in Gott ruhende fraw hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt. 1. die hoch Ehr und viel tugendreiche fraw Martha Bischoffin gebohrne Siegelin, deß hoch Ehrenvest, großachtbahr und wohl vornehmen Herrn Johann Balthasar Bischoffs, holtzhändlers und burgers zu Straßburg Eheliebstin, 2. den ehrenvest und Kunstreichen herrn Friderich Siegeln ledigen goldarbeitern welcher unter assistens deß Edel Ehrenvest und Großachtbarn Herrn Johann Philipp Böckler Comitis Palatini und der Statt Straßburg wohlbestellt Rentmeister, zu gegen gewesen, beede Eheleibliche geschwüsterde, und der Verstorbenen frawen seel. mit ab Ehrengedachten haußwürth seel. Ehelich erzeugte fraw dochter und herr Sohn, als ab intestato Erben

In Hernach eingetragen in der Statt Straßburg ane dem Krautmarck gelegenen behausung befunden wirden wie folgt
Holtz und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In der hindern stuben, Auffm gang, Im obern Haußöhren, In der Kuchen
Eigenthumb ane Häußern. Item ein Hauß, Hoff, Hoffstatt miy allen übrig. gebawen, begriffen, weithen, rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Statt Straßb. ane der großen Metzig am Holtzplatz, zum Schöneck genannt, einseith ein Eckhauß, anderseith neben hernach beschriebener behaußung, davon wie auch Von nach volgender behaußung gibt mann 25. lb. Jährlichen auf Friderici dem Alhießigen waÿßenhauß Lößig in Capital mit 500. lb.
Eine gegen dem Holtzplatz gelegene und Zum Fahnenberg genante behausung dero höfflein bronnen Stallung und darzu gehörigen gerechtigkeiten, Weithen rechten und Zugehördten, dero hoffstätt auch newem Anno 1655 darauf gebawenen Holtz Hütt einseith Zum theil an Schötterlicher Stammbehaußung hievorgedacht, und zum theÿl von Hinden her neben ([biffé] weÿl. H. Niclaus Claußen Erben) Herrn Simon Knollen dem Metzgern, vornen auf den Holtzmarckh und nebens Zu mit dem Eck in Gÿrengäßlein stoßend, an welcher behaußung weÿl. H. Wolffgang Schötterlin Alter Ammeister dreÿ, und die Küglerische Gebrüdere einen vierten theÿl zuvor gedachter Stamm behaußung brechen und erbawen laßen. Von welcher behaußung und Holtzplätzen neben vorhergehender beschwerd der 25. lb mann auch Jährlich der Statt Straßb. Pfenningthurn 1. lb 7. ß, ferner den Armen Sondersichen Zu der Rothen Kirchen beedes Jahrs auf Martini boden Zinß von einer holtz hoffstatt 1. lb 2. ß 4 d, Item dem Stifft St. Thomæ auf Weÿhenachten i. lb dem Allmoßen zu St Marx Jahrs auch auf Weÿhenachten Vnd Johannis Baptistæ 5 ß d Zu geben pflichtig, sonsten über vorstehender beschwerden freÿ ledig vnd eigen.
Dieße häußer sampt allen deren gerechtigkeiten welche zu solchen häußern gehörig seind ([biffé] den 18. 9.brs A° 1688) Anno 1694 Von der Statt geschworner Werckmeistern angeschlagen auch für dißmahl gelaßen word. per 2000. lb. Darvon abgezogen hievor beschriebene beschwerden welche in Summa thun, die bodenzinß zu doppeltem Capital gerechnet 648. lb 13. ß 4 d, Nach deren Abzug ist auß zu werffen 1351. 6. 8. Über diße Häußer sagt ein teutscher Pergamentiner brief mit des Kleinen Raths zu Straßburg Insiegel verwahrt datirt den 29. Aprilis Anno 1550. Item ein Lateinischer Pergamein Kaufbrieff mit deß bischofflichen hoffs Zu Straßburg Insiegel datirt den 5 Calendarum Aug. 1545. Darbeÿ noch ferner dreÿzehn pergamentene Zinß vnd abgelößte Kauffbrieff mit deß bischofflichen hoffs Innsiegel, wie auch eines pergamein wehrbriefffs mit der Statt Werckhmeister Insiegel. Weiter i. Specification aller darüber vorandenen brieflich. Documenten
So dann über den von H. Joh: Jacob Küglern XIII.r erkaufften viertentheil gefertigten Kaufbrief, welche mit der St. Str. Contract Insiegen verwahrt deßen datum 21. Aug: 1666. warauf à tergo sich befündet daß nicht allein Ehren bemelten Hn XIII. Kügler 500. lb d an dem Kauffschilling bezahlt, sondern auch der Fabric deß Münsters d. Jährlich verfallen I. lb 5 ß Zinnß mit 25. lb Capital den 11. Martÿ 1688 bezahlt und abgelöst worden, alles mit N. 25. Und 28. Notirt und nach besichtigung darbeÿ gelaßen
Eigenthumb ane Häußern. Item hauß, hoff, hoffstatt, Stallung und Garten wie auch ein Sommerhauß, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstatt ane Krautenaw, hinden St Wilhelm Pfarrkirchen, einseit neben deß Closters St. Matthæi et Nicolai in Undis Gartten, anderseit neben weÿl. Herrn Johann Wurtzen deß Weinhändlers seel. wittib und Erben, hinden auff H Johann Schatzen den handelsmann stoßend so allerdings freÿ ledig und eigen, und in Anno 1694. theÿls durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister und theÿls die Schätzer Angeschlagen für 845 Pfund Pfenning. Daran aber in gegenwärtig. Verlassenschafft allein die helffte gehörig, thut 432. lb. Die übrige helffte aber ist fr. Reginæ Salome Reinboldin gebohrne Scheidin für unvertheÿlt gehörig.
(Series rubricarum hujus Inventarÿ) 1) Haußrath 152, 2) Früchten 22. 3) Wein und faß 77, 4) Silber geschirr und Geschmeid 377, 5) Gulden Ring 142, 6) baarschafft 245, 7) Pfenningzinß hauptgüter 911, 8) Eÿgenthumb ane häußern 1783, 9) Gülth von liegenden güthern 45, Summa summarum 3759 lb – abzuziehen 252 lb, Nach deren Abzug 3506 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3759 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 124 lb, Ungiebige gült 5 lb, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 614 lb

Le marchand de bois Jean Balthasar Bischoff épouse en 1689 Marthe Siegel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 11, n° 50)

Heüt den 21 Aprilis A° 1689 ist von mir M. Joh: Theob. Heinrici past. et Can. Thomano nach geschehener proclamation auff den 10 und 17 April 1689 Copulirt word. H. Johann Balthasar Bischoff H. Johann Henrich Bischoff E.E. Groß. Raths alten Beÿsitzers ehelicher Sohn mit Jgf. Martha H. Johann Peter Siegels burgers und Goldarbeiters allhier ehelicher Tochter [unterzeichnet] Johann Balthaßar Bischoff alß Hochzeiter, Marthan Siegelinin als hochzeiterin (i 13)

L’inventaire après décès de Jean Balthasar Bischoff n’est pas conservé. Les bâtiments construits sur l’ancien chantier à bois reviennent à ses deux filles, Marguerite Bischoff femme de Jean Bernard Henneberg (bâtiments à l’ouest) et Marie Marthe Bischoff femme d’Abraham Stædel (bâtiments à l’est).

Marie Marthe Bischoff épouse en 1713 le juriste Abraham Stædel veuf de Marguerite Stœsser : célébration, inventaire des apports dont la minute n’est pas conservée.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 139 n° 802)

Anno 1713 den 21. Junii sind nach geschehener ordentlichen ausruffung in der Kirch St. Thomas ehelichen eingesegnet worden H Abraham Städel J.U. Lic. und beÿ einer hochlöbl. Cantzelleÿ alhie vergichtschreiber und Jungfr. Maria Martha H Johann Balthasar Bischoff Von den Hh. dreÿen der Stadt Straßburg und handelsmanns alhie ehel. tochter. [unterzeichnet] Abraham Stædel als hochzeiter, Maria Martha Bischoffin alß hochzeiterin (i 141)

1714, Me Mader (répert. 6 E 41, 664-1) p. 173
Inventarium illatorum über Abraham Städels J.U. Lti und fr: Maria Martha geb. Bischoffin beed. Ehel.

Abraham Stædel, commissaire à la Chancellerie, meurt en 1732 dans une maison au Marché aux cochons de lait, sans doute celle de son beau-père Jean Balthasar Bischoff. Il laisse quatre enfants de sa veuve. La masse propre à la veuve s’élève à 1261 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 3 917 livres, le passif de 1 779 livres.

1732 (5.6.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 34) n° 750
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Hoch Edel, Vest und hochgelehrte Herr Abraham Städel, J.U. Ddus und der Statt Straßburg Cancelleÿ höchstmeritirter Commissarius auch vornehmer burger allhier nunmehr seel. als derselbe Sambstags den 10.ten Maÿ dießes Lauffenden 1732.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dieße Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Edel, Vest und wohlgelehrten herrn Johann Rudolph Stößers der Statt Stalls wohlbestellten Actuarÿ und Vornehmen burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Friderich Abrahams, Mariæ Dorotheæ, Frantz Heinrichs und Christian Friderichs der Städel, des in Gott seelig entschlaffenen herrn Commissarÿ mit hernach Ehrenernannter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlter Vier Kinder und ab intestato Verlaßener rechtsmäßiger Erben, ersucht und inventirt, durch die Edle, hoch Ehren und hoch tugendgezierten Frau Mariam Martham Städelin gebohrne Bischoffin die hinterbliebene Frau Wittib mit assistentz deß hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Bernhard Hennenbergs des geheimen Collegÿ derer Herren Fünffzehen in Löbl. Statt Straßburg höchstmeritirten Secretarÿ und Vornehmen burgers allhier Ihres geschwornen Herrn Curatoris – so beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 5.ten Junÿ et seq. Anno 1732.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Färckel Marckt gelegenen und in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießem gemach, In der Obern Camin Cammer, In der Kuchen, In der Wohnstub, In dero Stub Cammer, Im untern haußöhren (…)
Eigenthumb ane einem Garthen so in die Königliche Fortification gezogen worden vor dem Fischerthor (…)
Wÿdemb. Welchen der in Gott seelig entschlaffene Herr commissarius von weÿl. frauen Margaretha Städelin geb. Stößerin seiner Ersten Frauen Eheliebstin seel. biß an sein tödlichen ableiben genoßen hat. Vermög eines zwischen dem seelig. Verstorbenen, Herrn Commissario ane einem, So dann weÿl. frauen Mariæ Susannæ Stößerin geb. Bechtoldin auch Weÿl. Hn Johann Stößers geweßenen wohlverdienten Rentmr. und vornehmen burgers allhier Längst serl. hinterbliebener frau wittib mit beÿstand Hn Joh: Rudolph Stößers der Statt Stalls wohlbestellten Actuarÿ und H Johann David Zeÿßen J.U. Lti. der Statt Straßburg wohlbestelltn Holtzverwalthers Ihres respectivé Hn Sohns und tochtermanns ane dem andern theil Wegen Vor Ehrengedachter frauen Margarethæ Städelin geb. Stößerin seel. Verlassenschafft den 20.ten Xbris 1712. getroffenen von beederseits Parthen eigenhändig subscribirte auch mit dero Pittschafften Verwahrten und mit Hn Notarÿ Philipp Jacob Mader unterschrifft (…) corroborirten Vergleichs
Ergäntzung der Frau Wittib ermanglendene ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ in Anno 1714. durch H Philipp Jacob Mader Not. publicum et Academicum
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 41, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. goldener Ring 59, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 500, Sa. Schulden 75, Erg. Rest 566, Summa summarum 1261 lb
Der Erben ohnverändert und theilbare Nahrung, Sa. haußraths 247, Sa. der Blbliothec 10, Sa. Wein und Lährer Vaß 146, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 230, Sa. goldener Eing Kett und Peerlein 103, Sa. der baarschafft 91, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2900, Sa. Schulden 188, Summa summarum 3917 lb – Schulden 1779 lb, Nach solchem abzug 2137 lb
Stall Summ Et Conclusio finalis Inventarÿ 3774 lb
Eigenthumb ane einem Garten 1000, Contract des Rentes sur la Generalité de Paris et au Bureau de Strasbourg 2243, Zweiffelhaffte und Verlohrne Pfenningzinß hauptgüter 1230 lb, Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden 1082 lb

Marie Marthe Bischoff veuve d’Abraham Stædel vend 4 000 livres la maison qui lui est échue dans la succession de son père au marchand Jacques Christophe Zollickoffer

1747 (30.10.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 722
Fr. Maria Martha geb. Bischoffin weÿl. H. Lt. Abraham Städel Cancellariæ Commissarÿ wittib beÿständlich ihres H. Schwagers und vogts H. Johann Bernhard Hennenberg alten XV secretarÿ
in gegensein H. Jacob Christoph Zollickoffer des handelsmanns
eine behausung, hoff, gärtlein und hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, zugehör und rechten ane dem Krautmarckt, einseit neben Johann Daniel Bamaÿer dem Caffésieder anderseit neben dem Allmend hinten auf die Preusch – davon gibt mann d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lt 7 ß, so seÿe selbige auch so wohl gegen der bischoffischen zum Schöneck oder zum Fahnenberg genanndt als auch gegen der Bameÿerischen behausung mit der servitute altius non tollendi oder des höheren bauens beladen, welche letztere aber zufolg eines zwischen der Fr. verkäuferin und gedachten Bamaÿer getroffenen vergleichs mit 75 pfund ausgehoben werden kan, der Frauen verkäuferin als ein beÿ abtheilung des von ihrem vatter H. Johann Balthasar Bischoff dem ältern dreÿer des Pfenningthurns ihro und ihrer geschwisterden eigenthümlich überlassenen Immobilium zugelößtes guth
dieselbe declarirte anbeÿ daß die gump zum waßer schöpffen kein recht sondern nur eine vergönstigung von seiten gedachten Bamaÿers seÿe, der teuchel aber gehöre zu verkaufftem hauß, hingegen seÿe das fenster so er Bameÿer neulich durch die gemeinschaftliche maur gebrochen ebenfalls eine bloßen vergönstigung – um 4000 pfund

Le marchand Jacques Christophe Zollickoffer a épousé Anne Marguerite Knoll en 1719

Jacques Christophe Zollickoffer hypothèque la maison et celle à la Robertsau au profit du marchand Pierre Werthemann

1748 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 15
H. Jacob Christoph Zollickoffer der handelsmann
in gegensein H. Johannes Debary des handelsmanns als mandatarÿ H. Peter Werthemann des ältern handelsmanns – schuldig seÿe 900 gulden
unterpfand, erstlich eine behausung und hoffstatt am Seÿlergäßlein, einseit neben dem Frauenhauß anderseit neben der Gastbehaußung zum kleinen Hirsch hinten auf dieselbe
ferner eine behausung, hoff, gärtlein ane dem Krautmarckt, einseit neben Johann Daniel Bameÿer dem caffésieder anderseit neben dem Allmend hinten auf die Preusch
so dann eine behausung, hoff, scheur, stallung, garten und dazu gehörigen güther in der Ruprechtsau in der Mittelau beÿ der kirch an dem schulhauß gelegen

Son fils Simon Zollickoffer a épousé Marie Dorothée Obermüller qui meurt en 1756. L’inventaire apprend que Simon Zollickoffer est en train de bâtir une maison sur un terrain jusqu’alors en nature de jardin qui donne sur l’Ill. La maison touche à celle de son père auquel appartient le sol de la nouvelle bâtisse. Le terrain était grevé d’un cens annuel qui se montait à une livre 7 sols envers la Tour aux Deniers mais qui vient d’être racheté. L’inventaire des apports de 1762 mentionne que la nouvelle maison est construite sur une cave voûtée plus ancienne.

Le tuteur des enfants de Marie Dorothée Obermüller cède ses droits sur la maison en construction au veuf Simon Zollickoffer

1756 (21.11.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 66), Joint au n° 1596 du 17.11.1756
Cessio und respe. Vergleich zwischen S. T. Herren Johann Valentin Schneeganß, Metzger und E.E. Großen Raths Alten wohlverordneten beÿsitzer als geordnet und geschworenen vogt weÿland S. T. Fraun Mariæ Dorotheæ Zollickhoferin geb. Obermüllerin mit S.T. Herrn Simon Zollickhofer vornehmen Handelßmanns und burgers dahier Ihrem hinterbliebenen H. Wittiber erzeugter und nach tod verlaßener dreÿer Kindere mit zuziehung fraun Mariæ Salome Brackenhoferin geb. Wagenmännin deroselben frau uhrgroßmutter unter der Assistenz S. T. Herrn Johannes Kürschner auch Vornehmen handelßmann und E.E. großen Raths alten beÿsitzers ane einem, So dann Ihme dem obenbenamßten Hn Wittiber für sich und in seinem Namen am andern Theil errichtet und gepflogen,
Betrefend die in diesseitig theilbahre Verlassenschafft gehörig Neuerbaute und nur unter dem dach stehende ohnfern der großen metzig oder dem Vöhrel Marckt allhier einseit neben Hn. Johann Daniel Bahmeÿer dem Caffetier und anderseit neben S. T. H. Jacob Christoph Zollickhofers ebenmäßigen vornehmen Handelsmanns eigenthümlichen Handlungshauß deme solche neu erbaute behaußung angehencken ist, vornen auf ein höflein auf die Gaß außsehende und hinten auf die Preusch stoßende behaußung p.
Demnach Hr. Rathh. Schneeganß mit zuziehung frau Rahherr. Brackenhofferin beÿ sich reiflichen erwogen, wann Er im Nahmen seiner dreÿen pupillen zu Ihrer tertz ane der quæstionirten Neu zu bauen angefangener behaußung p. participiren wolte, daß Künfftiger zeit zwischen denenselben und Ihrem Hn Vatter dem Wittiber Viele verdreißlichkeiten und inconvenientien auch wohl gar streitigkeiten sich hervorthun dörffen, Ursachen primo, obschon der Hr Wittiber beÿ anfang des baus, den auf solchem platz so zuvor ein gärttlein war, worauf anjetzo das hauß erbauet, gestandenen und der Statt Pfenningthurn Jährlichen mit 1 lb 7 ß d zu bezahlen gehabten bodenzinß abgelößt mithin eigenthümlichen ane sich gebracht und den platz von solchem onere befreÿet, so hat deme ohnangesehen deßelben, hr. Vatter Ihme die etwann auf solchem platz gehabte gerechtigkeit noch nicht cedirt und übergeben, zu mahlen auf den erfolgungs fall, dieselbe dannoch nicht in favor der Kindern und Enckele, sondern zu gunsten des Hn. Sohns und Wittibers geschehen würden, 2.do versiechert der Hr. Wittiber daß zu völliger außbauung und herstellung des haußes Vber die von Ehrenerwehnter frau Rathh. Brackenhofferin schon dargelühener 6000 gulden noch eine weit höherer und mehrerer summ erforderlich seÿe, wozu 3.tio annoch dießer wichtige Umbstand kommet, daß man mit H. Joh: Balthasar Bischof dem handelßmann wegen erbauung des hauses de facto au Conseil Souverain d’Alsace zu Colmar im process lieget, beÿ so bewanden Umbständen hat 4.to der hr. Vogt wohl erwogen, daß seinen Curanden das quæst. hauß zu Ihrer tertz mehr onerose als lucrativ weren so, daß Ihnen dieselbe heut oder Morgen nur zue einer Last und Verlust fallen dörffe, Nach der sachen reifer Überlegung hat hr. Rathh. Schneeganß tutor. nôe. mit einwilligung vier Ehrenbesagter frau Rathh. Brackenhoferin der frau Uhr groß Mama, sich dahier declarirt, daß er die seinen pupillen sonsten zugekommene tertz hauß anteils sampt aller deßen rechten, weiten, zugehörden und gerechtigkeiten wann es gleich würde, außgebauen seÿn, dem Hn. wittiber und Vatter mittelst dieses wisend und wohlbedächtlich unter nachfolgenden Conditionen eigenthümlichen cediren und vberlaßen wolle als er Ihme auch dieselbe würcklichen cedirt und vberläßet zumahlen der hr Wittiber und Cessionarius, versprochen anfänglichen die fraun Rathh. brackenhofferin schuldige sechstausend gulden ohne beÿtrag der Kinder nicht allein ex proprÿs zu bezahlen und abzutragen, sondern er verspricht auch zugleich die Vielmentionirte behaußung auf seine Cösten und auß deßen eigenen Mittlen, ohne den geringsten seiner Kindere entgelt, vor seine rechnung außzubauen (…), Zugangen und beschehen allhier zu Straßburg den 21.ten Novembris 1756.

Jacques Christophe Zollickoffer, marchand à Strasbourg et un des anciens des seigneuries d’Altenklingen und Pfauenmoos en Thurgovie meurt en 1774 en délaissant un fils et une fille auxquels il a fait donation de ses immeubles en 1773. La maison au marché aux herbes est revenue lors du partage à Simon Zollickoffer qui réunit ainsi la maison qu’il a construite lui-même à celle de son père.

Daniel Louis Braun vend le quart de maison qui lui est avenu dans la succession de Simon Zollickoffer par sa mère Marie Salomé Zollickoffer à Marguerite Salomé Zollickoffer, femme divorcée de l’officier de santé Jean Jacques Busch

1802 (27 fruct. 10), Strasbourg 10 (43), Me Zimmer n° 1169, 1329 – Enregistrement de Strasbourg, acp 85 f° 104 du 27 fruct. 10
br. Daniel Ludwig Braun handelsmann als erb vor einen vierdten theil an der stelle seiner verstorbenen Mutter frau Maria Salome geb. Zollikoffer bs. Johann Daniel braun Richters beÿ des hiesigen Civil gerichts gewesten Ehegattin an weil. Simon Zollickoffer des ältern handelsmanns seines mütterlichen Grosvaters verlassenschafft
in gegensein Fr. Margaretha Salome geb. Zollickoffer von dem br. Johann Jacob Busch gesundheits beamten zu Rappolsweiler geschiedener Ehefrau unter dem beistand des bs. Johann Daniel Ensfelder Chef de bureau in hiesiger Mairie
Einen vierten Theil vor unvertheilt von und ane einer behausung hof bronnen und hoffstatt bestehend in Vorder: und hinderhauß unter welch letzterm sich längst deßelben ein gewölb befindet, mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg beÿ der grosen Metzig N° 10, einseit neben hansmetzger’scher Wittib 2.s. ist ein eck hinten auf die breusch stosend – so ausßer dem zu gunsten Fraun Catharina Margaretha geb. Engelhard obged. bs. Zollickoffer hinterbliebenen Wb. zum theil darauff haftenden lebtägigen wittums bestehend in einer Wohnung so zu 200 fr lehnungs zinnßes aestimirt vor 1/4 teil – um 4500 fr

Jean Jacques Busch a épousé Marguerite Salomé Zollickoffer en 1793
1793 (12. Xbr), Strasbourg 6 (7), Me Laquiante n° 15 bis – acp 19 f° 137-v du 22 frimaire 2
Contrat de mariage – Cit. Jean Jacques Busch docteur en Medecine demeurant à Ribeauvillé département du Haut Rhin fils majeur de feu C. Jean Frédéric Busch, Maître en Chirurgie en cette commune, et de feu la C. Ehrlen
Cit. Marguerite Salomé Zollicoffre fille majeure du C. Simon Zollicoffre Pere negociant et de la Cit. Catherine Marguerite Engelhard

Les héritiers de Simon Zollickoffer exposent la maison aux enchères

1804 (5 pluviose 12), Strasbourg 10 (44), Me Zimmer n° 1360, 1666, Cahier des charges
der von weÿl. dem burger Simon Zollicoffer des ältern handelsmanns hinterlassenen Kinder und Erben als 1. des burgers Simon Zollicoffer handelsmanns als erben vor einem vierten theil vor unvertheilt 1. fraun Margaretha Dorothea Zollicoffer des br. Mathias Kleinmann dermaligen Mitglieds des Niederrheinischen Præfectur Raths Ehegattin, 3. fraun Margaretha Salome Zollicoffer burgers Johann Jacob Busch gesundheits beamten zu Rappoltsweiler geschiedene Ehegattin sowohl als Mit Erbin vor ebensoviel zuständig gewesenen theils vor unvertheilt laut eines vor unterschriebenen Notario den 27. fructidor 10 passirten Kaufcontrat
die den Requirenten in gemelten Portionen vor vätterlichen unveränderte Gut eigenthümlich zuständigen behausung alhier zu Straßburg beÿ der grosen Metzig N° 10 gelegen einseit neben hanß mezger’schen Erbschaft anderseit neben dem Allmend hinten auff die breusch samt allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten
ausgerufen 36 000 fr, den 21 thermidor XI
n° 1676 vom 10 fructidor, Johann Ernst Trautwein Wechsel agent

Marguerite Dorothée Zollickoffer femme de Mathieu Kleinmann vend son quart de la maison au négociant Isaac Sol Négociant

1804 (12 pluviose 12), Strasbourg 10 (44), Me Zimmer n° 1472, 1869 – Enregistrement de Strasbourg, acp 90 f° 66 du 12 plu 12
De Marguerite Dorothée Zollickoffer épouse du Cit. Mathieu Kleinmann Membre du Conseil de la Prefecture du Bas Rhin
à Isaac Sol Négociant
un quart par indivis dans une Maison Cour appartenances et dépendances scise a Strasbourg derrière les grandes boucheries N° 10 entre le Café Hansmetzger et le Communal donnant derrière sur la Rivière – échu à la venderesse comme héritière pour autant dans la succession de Simon Zollickoffer son pere Négociant – pour 8000 francs

Simon Zollickoffer et Isaac Sol vendent chacun un quart de la maison à Marguerite Salomé Zollickoffer femme divorcée de Jean Jacques Busch. Elle devient ainsi propriétaire de la maison entière

1804 (18 pluviose 12), Strasbourg 10 (44), Me Zimmer n° 1476, 1875 – Enregistrement de Strasbourg, acp 90 f° 82-v du 19 pluv. 12
les Cit. Simon Zollickoffer et Isaac Sol Négocians
à De Marguerite Salomé Zollickoffer femme divorcée du Cit. Jean Jacques Busch de Ribeauvillé assistée de Jean Daniel Ensfelder Chef de Bureau de la Mairie de cette ville
La moitié par indivis dans une Maison Cour appartenances et dépendances scise a Strasbourg derrière les grandes Boucheries N° 10, entre le Café Metzger et le communal donnant derrière sur la Rivière – laquelle moitié appartient aux vendeurs, savoir un quart au Cit. Zollickoffer comme héritier pour autant dans la succession de son père du même nom duquel provient la totalité de ladite maison et un quart au Cit. Sol qui l’a acquis de Marguerite Dorothée Zollickoffer épouse de Mathieu Kleinmann Membre du Conseil de la Prefecture propriétaire au même titre héréditaire par acte soussigné le 12 pluviose courrant – moyennant 19 750 francs

Marguerite Salomé Zollickoffer consent au mariage de son fils Frédéric Busch à Paris
1822 (1.3.), Strasbourg 3 (67), Me Schreider n° 1064 – Enregistrement de Strasbourg, acp 156 F° 104-v du 1.3.
Consentement – Marguerite Salomé née Zollickoffer veuve de Jean Jacques Busch, docteur en médecine à Ribeauvillé (Haut Rhin) au mariage de Frédéric Busch son fils homme de lettres Paris demeurant rue Vivienne n° 14 avec Eugénie de Vérac de ladite ville fille de M de Vérac directeur des subsitances militaires et De née Bernard

Marguerite Salomé Zollickoffer veuve de Jean Jacques Busch meurt en 1828 en délaissant pour seul héritier son fils Frédéric Busch. Elle a légué sa maison à sa petite-nièce Auguste Camille Lorentz

1828 (30.8.), Strasbourg 10 (79), Me Zimmer n° 381 – Enregistrement de Strasbourg, acp 192 f° 24-v du 17.11.
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Zollickoffer veuve de Jean Jacques Busch, docteur en médecine à Ribeauvillé (Haut Rhin) en son domicile de Strasbourg le 23 août 1828 – à la requête de 1. Frédéric Busch, adjoint au maire à Strasbourg unique héritier – Testament olographe du 22 janvier 1823 déposé le 26 août 1828 – en présence de Sophie Reine Kausser, cuisinière au service de la défunte depuis plus de 23 ans, Barbe Heupel, fille de chambre au service de la défunte depuis plus de 15 ans, les deux natives de Landau, cercle royal bavarois

en son domicile près les Grandes Boucheries rue du nouveau Marché aux Poissons n° 10
première chembre à côté de la chambre à coucher ayant vue sur la cour, chambre à coucher de la défunte, troisième pièce à côté de la chambre à coucher faisant le coin de la maison vis à vis du marché, première pièce à droite de l’escalier peinte en gris, pièce derrière ce sallon donnant sur la rivière, au deuxième étage pièce à gauche de l’escalier, pièce du milieu donnant sur la rivière, pièce faisant le coin de la maison – au premier étage première chambre peinte en gris à droite de l’escalier, pièce du milieu donnant sur la rivière à côté de la première pièce, troisième pièce à côté de la chambre du milleu donnant sur la rivière, petite chambre à côté de la troisième pièce donnant sur le rivière, première chambre à côté de la chambre à coucher ayant vue dans la cour de la défunte, dans la chambre à coucher des servantes, dans le corridor, dans la chambre à coucher des domestiques, pièce à côté de la chambre à coucher faisant le coin de la maison ayant vue sur le marché, chambre à coucher de la défunte, chambre à côté de la chambre à coucher de la défunte ayant vue sur la cour, au second étage, chambre à linge sale, dans le corridor, deuxième chambre à gauche de l’escalier, première chambre à gauche de l’escalier, au grenier, chambre à droite de l’escalier du milieu donnant sur la rivière, chambre à côté de la chambre du milieu faisant le coin de la maison ayant vue tant sur le marché aux Poissons que sur la rivière, chambre à deux croisées à côté de celle du milieu donnant sur la rivière – rez de chaussée, chambre des logements militaires ayant vue sur le marché, dans la buanderie, dans la remise, dans l’écurie, dans le magasin donnant sur la rivière, chambre à linge sale, au dessus de l’escalier, total 184 511 fr
créances hypothécaires 177 924 fr, total de l’argent comptant 101 590, passif 127 751 fr

Auguste Camille Lorentz est la fille de Caroline Kleinmann qui a épousé en 1809 Jean Georges Bernard Lorentz
1809 (14.2.), Strasbourg 10 (32), Me Zimmer n° 416, 3919 – Enregistrement de Strasbourg, acp 110 f° 39-v du 12.2.
Contrat de mariage – Mons. Marie Jean Georges Bernard Lorentz sous-Inspecteur des Forêts de l’arrondissement de Colmar à la résidence de Ribeauvillé né à Colmar le 25. juin 1774 de M François Meinrad Remy Lorentz actuellement juge de paix à Ribeauvillé et De Marie Anne Reichstetter
Mademoiselle Caroline Kleinmann née à Strasbourg le 5. juin 1786 de feu M Mathias Conseiller de Prefecture et De Marguerite Dorothée Zollickoffer

Marie Jean Georges Bernard Lorentz loue au nom de sa fille la maison au négociant Jacques Hummel

1829 (22.1.), Strasbourg 8 (46 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2576 – Enregistrement de Strasbourg, acp 193 F° 32-v du 26.1.
Bail de 6 années à commencer le 24 juin prochain – Jean Michel Geyler, ancien passementier, mandataire de Marie Jean Georges Bernard Lorentz, directeur de l’école royale forestière établie à Nancy comme administrateur légal des biens de Mlle Auguste Camille Lorentz sa fille mineure issue de son mariage avec Caroline Kleinmann
à Jacques Hummel, négociant
une maison sise en la ville de Strasbourg dans la rue de la Grande Boucherie n° 10 consistant en trois corps de bâtiment et dépendances – moyennant un loyer annuel de 2000 francs

Auguste Camille Lorentz femme de Louis Adolphe François Parade vend la maison à Jacques Hummel, négociant et consul commercial de Bavière et de Bade

1838 (24.6.), Strasbourg 8 (67), Me Grimmer n° 6540 – Enregistrement de Strasbourg, acp 260 F° 80-v du 2.7.
Louis Adolphe François Parade, sous directeur de l’école forestière de Nancy mandataire d’Auguste Camille Lorentz son épouse
à Jacques Hummel, négociant & conseil de Bavière & de Bade à Strasbourg
une maison consistant en trois corps de bâtiment, cour, pompe, appartenances, dépendances, rue de la Grande Boucherie n° 10, d’un côté le Marche aux Poissons d’autre MM. Spregermann & Weber, devant ledit Marché, derrière l’Ill – M.Hummel (déclare) avoir parfaite connaissance, jouissant à titre de locataire de la maison suivant bail passé devant Me Grimmer soussigné le 5 mars 1835 et bail du 22 janvier 1829 – Etablissement de la propriété, la maison vendue appartient en toute propriété à son épouse à laquelle elle a été léguée par Marguerite Salomé Zollikoffer à Strasbourg veuve de Jean Jacques Busch, docteur en médecine à Ribeauvillé suivant testament olographe du 22 janvier 1823 déposé parmi les acte de Me Zimmer le 26 du même mois enregistré le 23 août 1828 F° 59, Inventaire de la De Busch, Me Zimmer 30 août, a laissé pour seul héritier Frédéric Busch, adjoint au maire de la ville de Strasbourg, délivrance de legs – pour 45 000 francs

Jacques Hummel originaire de Bodersweier en Bade épouse en 1819 Marie Dorothée Greiner : contrat de mariage, inventaire des apports
1819 (7.4.), Strasbourg 8 (26), Me Roessel n° 6356 – Enregistrement de Strasbourg, acp 142 F° 141 du 10.4.
Contrat de mariage, communauté d’acquets avec réserve d’apports – Jacques Hummel, négociant à Bodersweyer, Grand Duché de Bade, fils mineur de Jean Hummel, propriétaire à Diersheim et de Catherine Senger
Marie Dorothée Greiner fille de Jean Greiner, marchand de vin, et de Marie Dorothée Kammerer

Inventaire des apports
1820 (28.1.), Strasbourg 8 (29), Me Roessel n° 6945 – Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 32 du 31.1.
Inventaire des apports de Jacques Hummel, négociant à Bodersweyer grand duché de Bade, et Marie Dorothée Greiner, Contrat de mariage par Me Roessel le 7 avril 1819
le mari 50 793 fr, passif 11 615 fr
la femme 25 614 fr, à Strasbourg en la demeure des conjoints Hummel

Jacques Hummel meurt en 1845 en délaissant quatre enfants

1845 (24. 9.bre), Strasbourg 10 (106), Me Zimmer n° 5969
Inventaire de la succession de Mr Jacques Hummel vivant consul commercial de sa majesté le roi de Baviere et de son altesse royale le grand duc de Bade, décédé à Strasbourg le 26 mai dernier. L’an 1845, le Lundi 24 novembre à Strasbourg au domicile mortuaire, à la Requête de I. M. Charles Boeckel, libraire, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire général et spécial de Mme Marie Dorothée Greiner veuve dudit M. Jacques Hummel, ladite Dame Hummel, sans état, demeurant à Berne (…) à cause de la Communauté de bien réduite aux acquets qui a existé entre celle dernière et fei ledut Jacques Hummel en conformité de leur conducteur passé devant M° Roessel notaire à Strasbourg le 7 avril 1819.
II. Mr Jean Jacques Alfred Hummel négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personne que comme tuteur datif de M Théodore Ernest Hummel, sans état, demeurant à Strasbourg né le 17 décembre 1830. III. Mr Gustave Adolphe Hummel aussi négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom et personnel que comme subrogé tuteur établi audit mineur, IV. Mlle Camille Adèle Hummel, sans état, majeure, domiciliée également à Strasbourg.
En présence de a) M Auguste Ehrmann, propriétaire demeurant à Strasbourg tuteur ad hoc établi ausit mineur, b) Mr Jean Diener, fabricant demeurant à Strasbourg subrogé tuteur,
Lesdits Jean Jacques Alfred Hummel, Gustave Adolphe Hummel, Camille Adèle Hummel & mineur Hummel seuls enfants issus du mariage d’entre ladite Dame Marie-Dorothée Greiner et le défunt

I. Mobilier 42 112, II. Créances dues en France 42 269, avances 14 668, III. Argent comptant 5665
IV. Immeuble. Une maison sise à Strasbourg, avec cour, pompe, aisances & dépendances, rue de la grande boucherie Numéro 10 près le marché aux poissons d’un côté M.M. Spregenmann & Weber de lautre ledit marché aux poissons par devant la rue et par derrière la rivière de l’Ill. Cette maison évaluée à un revenu annuel de 4250 francs, sans distraction des charges. Mr Jacques Hummel a acquis cet immeuble de Dame Auguste Camille Lorentz épouse de Mr Louis-François-Adolphe Parade de Nancy aux termes d’un acte passé devant Me Grimmer notaire à Strasbourg le 24. Juin 1838 moyennant la somme de 45 000 francs
Succession. Garde robe 741, Reprises 39 178, Total 39 919
Reprises de Mme Hummel. Suivant partage et liquidation dressé par Me Noetinger le 4 Mai 1844 les apports de Mme Hummel et les héritages faits par elle dans la succession de ses père et mère s’élèvent à 155 331 francs

Les deux fils aînés forment une société pour continuer les affaires de leur père
1845 (28.6.), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5747
Acte de société – ont comparu 1° Mr Jean Jacques Alfred Hummel, négociant, 2° Mr Gustave Adolphe Hummel aussi négociant, tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont arrêté ainsi qu’il suit les bases de la société qu’ils contractent entr’eux.
Article premier. Les comparans forment entr’eux une société en nom collectif ayant pour objet l’exploitation des anciennes maisons Hummel établies à Strasbourg, Kehl et Mannheim avec leurs dépendances et de tous autres établissements commerciaux qu’ils pourront entreprendre ultérieurement.
Article deux. Cette société remonte quant à ses effets au 26 Mai dernier, jour du décès de Mr Hummel père et finira le 31 décembre 1853.
Article trois. La raison sociale sera Hummel et Compagnie (…)

Liquidation et partage des biens de Jacques Hummel. La maison revient à Gustave Hummel

1847 (23. Xbr), Strasbourg 10 (110), Me Zimmer n° 6901
Liquidation et partage, Jacques Hummel vivant négociant et Conseil de Bade et de Bavière – ont comparus I. M. Charles-Auguste Boeckel, libraire, demeurant & domicilié en la ville de Strasbourg, agissant en qualité de mandataire général et spécial de Mme Marie Dorothée Greiner veuve de Mr Jacques Hummel, vivant Jacques Hummel vivant négociant & Conseil de Bade et de Bavière ladite Dame Hummel demeurant à Berne (…), II. Mr Edouard Charles Rodolphe Goguel principal au collège de Bouxwiller, demeurant et domicilié en cette ville, agissant en qualité de mandataire général et spécial de M. Jean Jacques Alfred Hummel, ancien négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, III. M Gustave Adolphe Hummel, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, IV. Dame Camille Adèle Hummel épouse dudit Mr Edouard Charles Rodolphe Goguel (…) M. Goguel au nom de son mandant (…) agissant en outre au nom & comme se portant fort solidairement entre’eu & avec sondit mandant de Mr Théodore-Ernest Hummel, mineur
Mme Hummel commune en bien avec feu son mari et Mr Jean Jacques Alfred Hummel, Gustave Adolphe Hummel, Camille Adèle Hummel & Théodore-Ernest Hummel seuls enfants issus du mariage desdits époux Dame Marie-Dorothée Greiner & Jacques Hummel & héritiers pour un quart chacun de ce dernier
Notions préliminaires. 1. Mr Jacques Hummel est décédé à Strasbourg le 26 Mai 1845, 2. les conventions de mariage, contenant établissement de communauté réduite aux acquets



Marché aux Poissons (place du) : Krautmarckt


Le plan Morant (1548) montre que tout le quai entre les Grandes Boucheries et l’actuelle rue de Rohan servait de dépôt à bois, d’où le nom de Holtzmarck, marché au bois. C’est au même endroit que se tient ensuite le marché aux herbes ou aux choux (Krautmarck) à partir du XVII° siècle. On trouve aussi parfois l’appellation de place du Blaireau (bey dem Dachs) d’après l’enseigne de l’auberge au n° 3. La halle au gibier et au poisson construite en 1812 à l’angle de la rue de Rohan donne à la place le nom de Neuer Fischmarckt, Nouveau marché aux Poissons. Une inscription Place du marché aux poissons est gravée à l’angle de la maison n° 2.
Dans la première moitié du XIX° siècle, la place était officiellement appelée place de la Grande Boucherie comme le marché aux Cochons de lait. C’est dans la deuxième moitié du siècle que prévaut l’appellation actuelle.

Adolphe Seyboth, p. 154 (édition en allemand)

Holzmerket, Forum lignorum, 1240, 1350, 1466, 1587 (mit dem heutigen Ferkelmarckt und dem Platz an der Grossen Metzig). Holzstaden 1600
Krautmarkt, 1672, 1680. Marché aux herbes 1680. Marché aux choux 1765, 1771
Nouveau Marché aux Poissons 1812, 1815
Place du Blaireau 1820. Dachsstaden 1820 (v. n° 3).
Place de la Halle au Poisson, 1815.

Sur le plan Morant (1548) vu de la cathédrale, le nord se trouve en bas. Les tas de bois redoublent l’appellation Holtzmarckt au milieu de l’image.
Sur le plan Blondel (1765), la place se trouve en bas à la gauche de la terrasse du château des Rohan teinté en olive (partie occidentale du VIII° canton, exemplaire qui représente l’état réel sans les modifications de Blondel, ADBR 2 L Plan 5).

Morant (Fronhoff)Canton VI (ouest)



23, place Broglie


Place Broglie n° 23 (rue de la Mésange n° 30) – III 209 (Blondel), N 603 puis section 62 parcelle 24 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Michel Knœrr – maître d’œuvre (1771-1772, détruite en 1870)
Maîtres d’ouvrage, Benjamin Levy et Jules Bernheim (1873)

Broglie 1860
Entrée de la rue de la Mésange, 1860. Le n° 23 est la maison d’angle presque au centre de l’image.
(publié dans Strasbourg, Passé et présent sous le même angle, Champion-Slatkine, 1989)

Jean Frédéric Hertenstein achète la maison en 1676 et y ouvre une boutique d’épicier en sollicitant le droit de placer des étaux sur le communal. Sa femme acquiert en 1695 la voisine à l’angle du fossé des Tanneurs (qui suit le tracé de l’actuelle rue des Etudiants). Leurs deux fils se partageront les deux bâtiments. Le marchand Jean Henri Hertenstein doit avoir fait des transformations à sa maison de trois étages puisque sa valeur minimale passe de 890 livres en 1704 à 1 300 livres en 1728.
Jean Michel Knœrr achète la maison en 1770 et chambre le maître maçon Jean Lingenhœlin de la reconstruire l’année suivante en avançant sur le communal. Sur la proposition du préteur royal, les préposés au bâtiment lui permettent de ravancer davantage vers la promenade du Broglie. Les travaux intérieurs se poursuivent en 1772. Comme on le constate sur la photographie de 1860, le style de la nouvelle construction est caractéristique de l’époque : chaînages latéraux, arcades à refends, linteaux de fenêtres à clé.

61 Elévations u-z
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 61

La maison à rez-de-chaussée et trois étages bons en maçonnerie (Atlas des alignements) est représentée de part et d’autre du repère (y) sur les élévations du plan-relief de 1830. Vers la place, entre (x) et (y), chaque niveau a quatre ouvertures dont celles du rez-de-chaussée sont en arcade. Le bâtiment est surmonté d’un étage à la Mansard et de greniers. La façade vers la rue de la Mésange (à droite du repère y) a autant d’ouvertures mais plus espacées. Une petite cour (M) se trouve au centre des bâtiments. L’arrière de la façade sur la place, entre (1) et (4) a une porte qui permet d’accéder à la remise située en face, entre (2) et (3), et au bâtiment qui donne sur la fossé des Tanneurs, entre (2) et (3). On voit entre (3) et (4) l’arrière de la façade sur la rue de la Mésange. Le fossé des Tanneurs forme la cour (A) sur laquelle donne le bâtiment commun aux deux maisons, représenté à gauche du repère (9), qui a aussi trois étages mais moins hauts que ceux du n° 23.

61 Cour M61 Cour A (7-10)
Cour M et partie sur le fossé des Tanneurs

Le puits commun aux deux maisons est supprimé en 1835. On peut encore voir à l’extrême gauche de la photographie prise en 1860 la maison voisine 22, place Broglie, démolie en 1861, dont la reconstruction est terminée en 1864. Les deux maisons n° 23 et 22 ainsi que le 30 rue de la Mésange à l’arrière sont détruites lors du siège de 1870. On reconstruit à leur place un seul bâtiment, terminé en 1873, qu’on peut voir de nos jours.
On remarque que chacun des deux bâtiments touche à la même maison à l’arrière (III 208 du plan Blondel) mais que la propriété de la maison d’angle longe aussi le fossé des Tanneurs, ce qui est possible puisque tous les niveaux n’appartiennent pas au même propriétaire comme en témoigne la description de 1824. Le plan Blondel (ci-dessous à gauche) représente les deux parcelles d’après les bâtiments tandis que les parcelles du cadastre (ci-dessous à droite) représentent la propriété. Le fossé des Tanneurs a été comblé entre temps (années 1830)

III 209-210 (planches 2)Cadastre N 602-604
Extrémité de l’îlot en 1765 à gauche et en 1838 à droite

Le propriétaire est autorisé en 1871 à reconstruire sa maison en acquérant de la ville une bande de terrain communal. La Commission des alignements avait proposé « une façade monumentale » pour les deux maisons qui donnent sur la Place Broglie sans que les propriétaires trouvent un accord. Les maisons 22 et 23 Place Broglie ainsi que le 30 rue de la Mésange sont successivement acquises par Benjamin Levy et Jules Bernheim qui reconstruisent un seul bâtiment en 1873 avant de le vendre à la société d’assurances Rhin-et-Moselle. Le rez-de-chaussée est occupé par diverses boutiques : photographe, librairie (Heinrich puis Berger-Levrault), bijouterie, ganterie Medernach-Gehlen). En 1919 un tailleur vient s’installer ainsi que les Chocolats Stanislas qui modifient la devanture en reprenant les grilles de la place Stanislas à Nancy. Le Café-restaurant Broglie occupe le premier étage en 1938. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit en partie la maison. La société d’assurances Rhin-et-Moselle reconstruit le bâtiment en 1948.

Broglie 23 (avril 2014)
Façade vers la place Broglie, angle de la rue des Etudiants (avril 2014)

janvier 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1657 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Christophe Moscherosch, barbier, et (1647) Marie Kercher – luthériens
1664 v Jean Philippe Ott, tonnelier, et (1648) Odile Seidel puis (1669) Dorothée Lœffler – luthériens
1676 v Jean Frédéric Hertenstein, marchand épicier, et (1677) Marie Salomé Tromer – luthériens
1711 h Jean Henri Hertenstein, marchand épicier, et (1715) Marie Salomé Sontag, (1728) Marie Elisabeth Runckel et (1750) Marie Catherine Rickert – luthériens
1770 v Jean Michel Knœrr, marchand de vins, et (1770) Sara Mann – luthériens
1824 h Jacques Frédéric Knœrr, négociant, et (1814) Caroline Rœmer
1842 v Caroline Roemer veuve ci-dessus
1845 h Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire, et (1819) Guillaumette Frédérique Schœttel puis (1834) Henriette Sophie Winter veuve de Daniel Wagner
1874* v Benjamin Levy et Jules Bernheim
1883* v Compagnie générale d’assurances Rhin et Moselle

(1765, Liste Blondel) III 209, Jean Henry Härtenstein Md Epicier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Knürr, 10 toises, 3 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 603, Knoer, Jacques Frédéric – maison, sol – 1,15 are

Locations

1661, Barthélémy Hopffer portraitiste
1762, Joseph Bena, tailleur bourgeois de Paris
1792, Jean Antoine Daniel Leopold Knœpffler, ancien religieux de l’abbaye de Stürzelbronn
1842, Jean Etienne Castex-Rey et Sernin Félix Castex-Rey, tailleurs
1847, Jean Charles Koch, coiffeur, et Marie Sophie Liebig

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux VII 1466 (1673-1741) f° 640-v
Jean Henri Hertenstein doit un loyer pour des étaux suite à une décision des préposés au bâtiment en 1677 puis pour des corbeaux vers le fossé des Tanneurs suite à une décision de 1731 (voir plus bas)

Johann Friderich ([corrigé en] Johann Heinrich) Hertenstein(s Kinder), Soll von den Vorbäncken vor deßen Laden an der Behaußung gegen dem Roßmarckh, Jahrs vff Ostern und 1678. p°, 5 ß
Protoc: 1677. p. 36.

(Quittungen 1679-1731)
Herr Johann Heinrich Hertenstein, der Specirer Soll ferner Von einer 19. schuh 7. Zoll langen und Fünff Schuh breiten steinern altan, so er auff Köpffer in den graben an seinem Hauß auff dem Roßmarck beÿm steinern brückel gelegt, Jahrs auff ostern und anno 1732. I.mo, 5 ß

(Quittungen 1732-1741)
Neuzb fol 123

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 123
Les loyers sont reportés au registre suivant. Celui dû pour les étaux est supprimé en 1777 puisque les objets imposés ont disparu, celui dû pour les corbeaux de la galerie est supprimé par décision générale en 1792.

alzb. 640-b
H. Johannes Heinrich Hertenstein der Specirer soll von denen vorbäncken vor deßen Laden an der behaußung gegen dem Roßmarck Jahrs auf Paschal., 5 ß
laut Prot. vom 8. april. 1777 nachgelaßen, und Zu streichen Erkandt

Ferner von einer 19. schuh 7. Zoll langen, und Fünff schuh breiten Steinern Althan, so er auff Köpffer in den Graben an seinem Hauß auf dem Roßmarck beÿm Steinern brückel gelegt, Jahrs auf Pasch., 5 ß
(Quittungen 1741-1792)
suivt. Délibération du Directoire du Département du Bas Rhin du 25. 7.bre 1792. les redevances pour le Droit de Balcon sont abolis

modo Joh: Michael Knörr, Kiefer, laut C. C. Verschr.bgen vom 6. Aug. & 29. Xbris 1770

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1677, Préposés au bâtiment (VII 1365)
Jean Frédéric Hertenstein qui vient d’acheter la maison de Jean Philippe Ott souhaite y ouvrir une boutique d’épicerie. Il demande le droit d’établir un auvent et de placer des étaux sur le communal. Comme il trouve excessif le loyer qu’on lui propose, il se limite a placer des étaux devant la maison. Le cens est inscrit au Livre des loyers communaux

(f° 36-v) Dienstags den 27. Martÿ Joh: Friderich Hertenstein – Eod. Augenschein eingenommen beÿ Joh: Friderich Hertensteins Eck behaußung Vff dem Roßmarckt, so er Von Hannß Philips Otten dem küeffer erkaufft, und Zu einem specereÿladen Zumachen Willens, auch zu beeden seiten deß gadens ein Wetter dach sammentlich 18 ½ schuhlang + Zubauen gesonnen Were. Erkanndt, Zu bedacht gezogen
+ auff einer seiten Und vf der andern seiten 17. sch. lang v. durchauß 3 sch. breit
(f° 38-v) Montags den 2. Aprilis. Joh: Friderich Hertenstein – p° Johann Friderich Hertenstein Specereÿ händlers gesuchten Wetter dachs Und außstellung deßen Vorbänckh, an seiner behaußung gegen dem Roßmarckt, ist Erkannt, Vnd Ihme sofern willfahrt, daß Er für die Vergönstigung, ohnerachtet derselbe oben auff ein Wettertach hatt, Und ein Klein Erckerlin weggethan, gemeiner Statt Jahrs 1. lb 10. ß d entrichten, darzu die Vorbänckh nicht Zu weit auff das allmend hienauß richten solle. Ille bittet umb moderation des Zinnßes, ist vff 1. lb d gesetzt worden, gedachter Hertenstein haltet an den Zinß der 1. lb d. mit einem Stuckh geldt abkauffen zu leßen, Erkandt, ist vff 30. lb.d gesetzt worden, Hertenstein beschwehret sich beÿdes über den Zinnß Und dißer forderung ist resoluirt mit dem Wetterdach noch eine Zeit lang inzuhalten, Wegen der Vorbänck aber selbige anhängig Zumachen, daß Er solche abendts vnd morgens auff und ab laßen, auch des tags seine Laden Und wahren darauff stellen könnte stellet solches behehren Vff einen leidenlich. Zinnß Obern Bauherren anheim. Erkannt, soll dafür Jährlichen Vff ostern und A° 1678. primo 7 ß 6 d Zu Zinnß geben. Ille thut ansuchung den Zinnß Zu moderiren, ist endlich Vf 5 ß.d gesetzt worden, Hertenstein erbietet sich den Zinnß abzukauffen, ferners Erkannt, und erbieten abgeschlag. Verbleibt alß beÿ dißen 5. ß d Zinnßes Vnd ist die breite der Vorbänck Vff 3 ½ schuh breit erlaubet.

(traduction) Mardi 27 mars. Jean Frédéric Hertenstein – Visite de la maison de Jean Frédéric Hertenstein, à l’angle du marché aux Chevaux, qu’il a achetée du tonnelier Jean Philippe Ott. Il souhaite y faire une boutique d’épicerie et mettre de chaque côté de l’étal un auvent de 18 pieds et demi au total d’un côté et de l’autre côté de 17 pieds de long sur 3 pieds de large. Décision remise à plus tard.
Lundi 2 avril. Jean Frédéric Hertenstein – Le marchand épicier Jean Frédéric Hertenstein a demandé de faire un auvent et de sortir des étaux devant sa maison face au marché aux Chevaux. Il a été décidé, sans tenir compte qu’il place un auvent et qu’il supprime un petit oriel, de le lui permettre à condition de payer un loyer annuel de 1 livre 10 sous à la Ville. Il ne doit toutefois pas placer ses étaux trop loin sur le communal. Il demande une réduction du loyer qui a alors été fixé à 1 livre. Hertenstein souhaite acheter le loyer par un capital qui a été fixé à 30 livres. Hertenstein qui trouve excessifs et le loyer et le capital décide de remettre l’auvent à plus tard. Quant aux étaux, il s’engage contre un loyer modique à les rentrer le soir et les sortir le matin pour y poser ses boîtes et ses marchandises. Les préposés décident qu’il devra verser à Pâques un loyer annuel de 7 sous 6 deniers à compter de 1678. Il demande une réduction du loyer qui est finalement fixé à 5 sous. Hertenstein propose de racheter le loyer, ce qui lui est refusé. Il devra donc régler le loyer de 5 sous pour les étaux extérieurs qui ne devront pas avoir plus de 3 pieds ½ de large.

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Les héritiers Hertenstein sont autorisés à remplacer deux portes de caves par de nouvelles

(f° 196) Dienstags den 28. Maÿ 1709. Herrn Joh: Friderich Hertensteins Erben pt° reparirung Ihrer Kellerthüren – Weÿl. Herrn Johann Friderich Hertensteins, des gewesenen Specereÿ händtlers hinterlaßene Erben, laßen durch Wilhelm Heinrich Deckhern, den Schreiber auff dem Maurhoff, dero Mit Erben, MGHh. underthänig ersuchen, die auff dem allmend Vor Ihrer auff dem Roß Marckh ligenden behaußung befindliche Zwo Keller thüren, deren die eine 7. schuhe breit und 5. schuhe 3. Zoll vom hauß heraus die andere aber 3. schuhe 1. Zoll vom hauß herauß lang ist, daran die steinere gewänth und die oben darüber gehende steinere bäncklein schadhafft seind, widerumb new machen zulaßen. Erk. ut ante [Gebettenermaßen willfahrt]

(traduction) Mardi 28 mai 1709. Les héritiers Jean Frédéric Hertenstein souhaitent réparer leurs portes de cave – Les héritiers de feu l’épicier Jean Frédéric Hertenstein, agissant par l’un des cohéritiers Guillaume Henri Decker, greffier au chantier des Maçons, demandent humblement le droit de remplacer par de nouvelles les deux portes de cave dont l’une a 7 pieds de large et ravance de 5 pieds 3 pouces et l’autre de 3 pieds 1 pouce sur le communal devant leur maison sise au marché aux Chevaux parce que leurs murs en pierre sont abîmés ainsi que les gradins de pierre qui y sont posés. Décision, accepté dans les termes de la demande.

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Jean Frédéric Hertenstein est autorisé à fixer des supports au-dessus du canal pour y poser des plantes de jardin.

(f° 171-v) Dienstags den 18. Ejuds. [Apr. 1719.] Herr Joh: Friderich Hertenstein pt° bauens – Herr Johann Friderich Hertenstein der Specerierer will an Seiner beÿ dem Steinern brücklen liegenden behaußung, dreÿ dreÿ schuh lang ärm in die Maur auf das waßer hiernauß eingehen laßen damit Er garten Gewächs darauf stellen Könte. Erk. willfahrt.

(traduction) Mardi 18 avril 1719. Sr Jean Frédéric Hertenstein, construction – L’épicier Jean Frédéric Hertenstein souhaite fixer au mur de sa maison près du petit pont de pierre trois bras de trois pieds de long au-dessus du canal pour pouvoir y poser des plantes de jardin. Décision, accordé

1731, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Jean Henri Hertenstein souhaite enfoncer des pieux dans le fossé des Tanneurs pour soutenir une galerie en saillie à l’arrière de sa maison. Les préposés au bâtiment refusent parce que le fossé est trop étroit. Le pétitionnaire demande alors le droit de placer dans son mur des corbeaux qui soutiendront la galerie. Il y est autorisé contre un loyer annuel. Les préposés objectent ensuite que les corbeaux ont été placés trop bas.

(f° 116) Dienstags den 30. Ejusd. [Januarÿ 1731] H. Johann Heinrich Hertenstein – Herr Johann Heinrich Hertenstein der specierer ersucht MGhh. umb erlaubnus, ein Gängel hinder seinem Hauß am steinern brückel auf dem Roßmarckt welches nur auf bälcklein Von der Maur auß liegt mit dreÿ Pfählen Vom Waßer auff Zuversehen. Erkannt Augenschein.
(f° 121-v) Montags den 5. Ejusdem [Martÿ 1731] Folgende Augenschein eingenommen. H. Johann Heinrich Hertenstein – beÿ Hn. Johann Heinrich Hertenstein dem Specierer, welcher umb erlaubnus gebetten, anstatt eines bretts, so er hinder seinem hauß am steinern brückel auf dem Roßmarckt hat, einen Altan auf das Waßer Zumachen und Zu berwerckstelligung deßen einige pfäl in das Waßer Zuschlagen, es wurde jhm aber bedütten, daß der Graben sehr eng und jhme Keine pfäl Könten erlaubt werden.
(f° 123) Mittwochs de 7. Martÿ 1731. H. Johann Heinrich Hertenstein – H. Johann Heinrich Hertenstein der Specierers ersucht MGHh weilen er die erlaubnus nicht haben Kan pfäl in das Wasser Zu schlagen, jhme Zuerlauben einen 19. schuhe 7 Zoll Lang und 5 schuhe breiten steinern altan auf steinere Köpffer hinden An sein Hauß auf dem Roßmarckh beÿm steineren Brückel Zumachen. Erkannt Willfahrt soll aber jährlich 5 ß Zinß davon auf den Pfenningthurn abrichten, so er acceptiret.
(f° 128-v) Eodem die [Dienstags] 20. Martÿ 1731. Folgende Augenschein eingenommen. H. Johann Heinrich Hertenstein – An H. Johann Heinrich Hertenstein des Specierers Hauß am steinern brückel auf dem Roßmarckt, welcher einen Großen Hauffen Grund der auß seinem Keller gegraben worden, Ohnerlaubt in den Graben werffen laßen welcher sich Zwar excusieret, daß er allen in Schiffen wiederumb hinwegführen Laßet.
(f° 142-v) Dienstags den 8. Maÿ 1731. H. Johann Heinrich Hertenstein – Herr Johann Heinrich Hertenstein der Specierer wird Vorgestellt, daß er die Kepffer an dem jhme erlaubten Gängel hinder seinem Haus auf dem Roßmarckt, Zu tieff hienunder Gegen dem Waßer gemacht, anstatt jhme erlaubt worden dieselbe Oben immediaté unter das Gängel Zusetzen. Ille entschuldiget sich daß die Maur Oben nicht starck Genug seÿe die Köpffer Zu Souteniren, und er auch nicht gewußt daß Sie Oben und nicht unten seÿn solten. Erkannt, solle durch ein augenschein nochmahls examinirt werden, Ob es dem fluß nicht schädlich
(f° 153-v) Montags den 11. ejusdem [Junÿ 1731] H. Johann Heinrich Hertenstein – An Hn. Johann Heinrich Hertenstein des Specierers hauß beÿm steineren brückel auf dem Roßmarckt, wegen Zu weit hiunter gegen dem Waßer gesetzter Käpffer, worauff er die pfäl Zu seiner Gallerie stellen will.

(traduction) Mardi 30 janvier 1731. Jean Henri Hertenstein – L’épicier Jean Henri Hertenstein demande l’autorisation d’enfoncer trois pieux dans le canal derrière sa maison près le petit pont de pierre au marché aux Chevaux pour soutenir une galerie qui ne repose que sur de petites poutres en saillie sur le mur. Décision, visite des lieux.
Lundi 5 mars 1731. Visites. Sr Jean Henri Hertenstein – Chez l’épicier Jean Henri Hertenstein, lequel a demandé l’autorisation de remplacer une planche qui se trouve à l’arrière de sa maison près le petit pont de pierre au marché aux Chevaux par une galerie sur le canal, à l’effet de quoi il souhaite enfoncer plusieurs pieux dans le canal. On lui fait observer que le fossé est très étroit et qu’il est donc impossible de lui permettre d’y placer des pieux.
Mercredi 7 mars 1731. Jean Henri Hertenstein – Comme on n’a pas pu lui permettre d’enfoncer des pieux dans le canal, l’épicier Jean Henri Hertenstein demande l’autorisation de faire reposer une galerie en pierre qui aura 19 pieds 7 pouces de long et 5 pieds de large sur des corbeaux en pierre à sa maison au marché aux Chevaux près le petit pont de pierre. Décision, accordé, à condition d’en verser 5 sous par an à la Tour aux deniers, ce qu’il accepte.
Mardi 20 mars 1731. Visites. Sr Jean Henri Hertenstein – On s’est rendu à la maison de l’épicier Jean Henri Hertenstein, près le petit pont de pierre au marché aux Chevaux. Il a fait jeter sans autorisation dans le canal un grand tas de terre qu’il a extrait de sa cave, il présente ses excuses et déclare qu’il va tout faire transporter sur des bateaux.
Mardi 8 mai 1731. Sr Jean Henri Hertenstein – On fait observer à l’épicier Jean Henri Hertenstein que les corbeaux qu’il a fait placer à sa galerie autorisée derrière sa maison au Marché aux Chevaux sont trop près de la surface de l’eau alors qu’il a été autorisé de les mettre juste au-dessous de la galerie. Il répond qu’à cette hauteur le mur n’est pas assez solide pour soutenir les corbeaux et qu’il ne savait pas qu’ils devaient être vers le haut et non vers le bas. Décision, on se rendra de nouveau sur les lieux pour savoir si cela est préjudiciable au canal.
Lundi 11 juin 1731. – On s’est rendu à la maison de l’épicier Jean Henri Hertenstein près le petit pont de pierre au marché aux Chevaux pour examiner les corbeaux qu’il a placés trop près de l’eau et qui doivent servir à soutenir les pieux de sa galerie.

1752, Préposés au bâtiment (VII 1405)
Jean Henri Hertenstein souhaite remplacer son ancien étal couvert par un nouveau. Les préposés accordent l’autorisation pour un étal moitié moins grand.

(f° 38-v) Dienstags den 11.ten Ejusdem [Julÿ 1752] Joh: Heinrich Herttenstein – Wegen eingenommenen augenscheins an Hn Johann Heinrich Herttenstein des Specierers Hauß am Roßmarck, welcher um erlaubnus gebetten einen 6 schuhe, 6 Zoll tieff und 4 schuhe 6. zoll breiten Verschloßenen standt an sein hauß Zustellen, wie er bereits einen allda hat, so er aber, wie er sagt, in seinen garten führen laßen, und anstatt eines Garten Häußleins brauchen will, ist Erkannt, wird dem Imploranten ermaubt, einen nur halb so großen standt als Obiger ist, Vor sein Hauß zustellen, worvon er 1 lb zinß des Jahrs bezahlen solle.

(traduction) Mardi 11 juillet 1752. Jean Henri Herttenstein – Après visite de la maison de l’épicier Jean Henri Herttenstein au marché aux Chevaux, lequel a demandé l’autorisation de placer contre sa maison un étal fermé de 6 pieds 6 pouces en profondeur et 4 pieds 6 pouces en longueur comme celui qui s’y trouve actuellement mais qu’il va transporter dans son jardin pour s’en servir de pavillon, la décision est d’accorder au pétitionnaire la permission de mettre un étal moitié aussi grand que l’actuel contre paiement d’une livre de loyer annuel.

1770, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Les préposés autorisent Jean Michel Knœrr à anticiper sur le communal à condition de faire une niche pour la fontaire publique.

(f° 40) Dienstags den 11. 7.bris 1770. Johann Michel Knörr – Johann Michal Knörr der Kieffer bittet umb anweißung der flucht an dem herttesteinischen Eck hauß gegen dem Roßmarckt. Erkannt, solle der H. baw: Inspr. jhme außstecken und das einzuziehende Allmend außmeßen.
(f° 57) Dienstags den 27. Novembris 1770. Johann Michel Knörr – Auff vorgelegten plan Von H. bau Inspector Ist Johann Michel Knörr dem Kieffer meister erlaubt das an sich erkauffte hertensteinische hauß gegen dem Roßmarckt gelegen nach dem hier beliegenden plan und darin vorbeschriebenen allignement so hiemit approbiret wird zu bauen mit dem anhang jedoch daß er zum empfang des allmend brunnens wozu er sich in der persohn N. Lingenhöhl seines Maurer Meisters gütlichen Verstanden einen Muschel machen laßen.

(traduction) Mardi 11 septembre 1771. Jean Michel Knœrr – Le tonnelier Jean Michel Knœrr demande qu’on lui indique l’alignement de la maison Hertenstein à l’angle au marché aux Chevaux. Décision, l’inspecteur doit le tracer et mesurer le terrain communal à céder.
Mardi 27 novembre 1770. Jean Michel Knœrr – Après que l’inspecteur a produit son plan, on a accordé au tonnelier Jean Michel Knœrr la permission de construire la maison Hertenstein qu’il a achetée au Marché aux Chevaux d’après l’alignement prescrit sur le plan ci-joint et de ce fait appouvé, à condition cependant qu’il fasse faire un coquillage pour la fontaine communale d’après l’accord amiable qu’il a passé avec son maître maçon Lingenhœl.

1771, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Le maçon Lingenhœl est autorisé à poser sur le Marché aux Chevaux les pierres de la maison qu’il construit pour Jean Michel Knœrr. Les préposés permettent à Jean Michel Knœrr d’anticiper d’un pied supplémentaire vers le Broglie d’après la lettre que le préteur royal leur a écrite de Paris.

(f° 83-v) Dienstags den 30. Aprilis 1771. Hr. Linckenhöle – Hrn LInckenhöle dem Maurer Meister wird erlaubt die Haupt baustein so er Zu Mr Knörren des Kiefers an dem Roßmarckt aufzubauenden Hauses benöthiget, neben daselbe zu legen, doch daß der Weeg nicht gesperret werde.
(f° 83-v) Dienstags den 7. Maji 1771. J.E. Hrn Prætoris Regii Baron d’Autigny Schreiben pt° Alignement – Lectum Schreiben Von Ihro Excellenz Herrn Prætore Regio an die Hochverordnete Oberbauherren de dato Paris den 2. Maji 1771. Inhalt deßen hochdieselbe davor halten, daß des Hrn. Blondels Allignement Joh. Michael Knörr behausung – Ferner so wäre hochderoselben Meinung daß dem Weinhändler Knörr erlaubt werden könte nach dem Ihnen überschickten in diesem Schreiben beÿgelegten Plan mit seinem neu aufbauendem Haus auf der Seite gegen dem Broglie um einen Schuh weiter heraus Zu fahren als Ihme durch dem d. 27. Novembris 1770. approbirten Plan zugestanden worden.
(f° 84) Nach Einsehung vorallegirter beeder Plans wurde
H. Joh: Michael Knörr – Pt° Johann Michael Knörr, des Kiefers und Weinhänd. auf bauender behausung stimmen Mghh. des Hrn. Prætoris Regii Gutbefinden beÿ, und wurde Erkannt, daß ihme Knörr erlaubt seÿn solle mit seinem an dem Roßmarckt aufbauenden Haus gegen dem Broglie um Einen Schuh weiter als ihme den 27. Novembris 1770 Zugestanden worden heraus Zufahren, übrigens aber solle es beÿ der ersteged. 27. Novembris ergangenen Erkanntnus verbleiben.

(traduction) Mardi 30 avril 1771. Sr Lingenhœl – Le maître maçon Lingenhœl est autorisé à poser au Marché aux Chevaux les pierres de taille nécessaires à la maison qu’il y construit pour le tonnelier Knœrr à condition de ne pas empêcher la circulation.
Mardi 7 mai 1771. Lettre de Son Excellence le préteur royal d’Autigny concernant l’alignement de la maison de Jean Michel Knœrr – Donné lecture d’une lettre de Son Excellence le préteur royal, adressée à Messieurs les préposés au bâtiment en date à Paris le 2 mai 1771, concernant l’alignement du Sr Blondel. (…) Ils estiment en outre que, d’après le plan joint à la lettre qu’on leur a envoyée, le marchand de vins Knœrr peut être autorisé à anticiper d’un pied supplémentaire vers le Broglie que ce qu’on lui a indiqué au plan approuvé en date du 27 novembre 1770 pour y construire sa nouvelle maison.
Après examen des deux plans. Jean Michel Knœrr – Relativement à la maison que construit le tonnelier et marchand de vins Jean Michel Knœrr, les préposés approuvent l’avis du préteur royal et décident d’autoriser ledit Knœrr à anticiper d’un pied supplémentaire vers le Broglie que ce qu’on lui a indiqué au plan approuvé en date du 27 novembre 1770 pour y construire sa nouvelle maison, les conditions restant les mêmes qu’à la décision rendue le 27 novembre.

1771, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Jean Michel Knœrr doit payer 70 florins à la Ville pour 7 toises carrées de terrain qu’il enclôt dans le troisième canton

(f° 89) Dienstags den 28. Maji 1771. Herr Bau Inspector Werner referirt (…) Weiter überrichtete derselbe die Plans wie weit nachfolgende Personen das Almend überbauen und was sie davor zu bezalen haben, als (…)
Hr Hertenstein – Hr Hertenstein, hat auf dem Roßmarckt das Allmend überbauen um 1. Quadrat Klafter 5. Schuh, 4. Zoll, davor à 10. fl. zu zalen, 18. fl. 8 ß. 10 d.
(f° 89-v) Joh: Michael Knörr – Johann Michael Knörr der Kiefer hat auf dem Roßmarckt das Allmend um 7. Quadrat Klafter überbauen, liegt in dem 3. Canton, davor à 10. fl. zu bezalen, 70 R

1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Les préposés au bâtiment font rayer du Livre des loyers le cens dû au titre des étaux supprimés

(f° 191) Dienstags den 8. Aprilis 1777. Mr. Johann Michael Knörr – Mr. Johann Michael Knörr, der Kiefer, bittet die annoch auf seiner behausung ane dem Roßmarckt vor alda geweßte vor geraumer Zeit aber weggeräumte Vorbänck annoch haftende 5. ß boden Zins ins künftige nach zu laßen und die behausung davon Zu befreÿen. Erkannt, Seÿen solche 5. ß im Stadt Zinsbuch Zu streichen. [in margine :] Stzb. fol. 123.a

(traduction) Mardi 8 avril 1777. Jean Michel Knœrr – Le tonnelier Jean Michel Knœrr demande à être dispensé de verser à l’avenir les 5 sous de loyer communal dont sa maison au Marché aux chevaux est toujours grevée bien que les étaux en aient été supprimés depuis un certain temps. Décision, lesdits 5 sous doivent être rayés du livre des loyers communaux (folio 123.a)

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Jean Michel Knœrr demande l’autorisation de modifier la galerie qui surplombe le fossé des Tanneurs

(f° 139) Dienstags den 17. Septembris 1782. Joh: Michael Knörr, Kiefer – Mr. Pfauth der Maurer, nôe. Joh: Michael Knörr, des Kiefers, bittet zu erlauben an deßen behausung ane dem Roßmarckt gelegen, hinten auf den Gerber Graben das tächlein über dem Altan Zu verändern und herab Zu laßen. Erkannt, augenschein
(f° 141) Eodem horâ II. mat., wurden folgende Augenschein eingenommen. Joh: Michael Knörr, Kiefer – An Johann Michael Knörr, des Kiefers behausung an dem Roßmarckt gelegen, welcher hinten gegen dem Graben den daselbst befindlichen Gang möchte beßer heruntersetzen und ausbeßern laßen. Erkannt, Bedacht

(traduction) Mardi 17 septembre 1782. Jean Michel Knœrr, tonnelier – Le maître maçon Pfauth demande au nom du tonnelier Jean Michel Knœrr l’autorisation de modifier en l’abaissant le petit toit qui couvre la galerie à l’arrière de sa maison au Marché aux Chevaux vers le fossé des Tanneurs. Décision, visite des lieux.
Même jour, visite des lieux. Jean Michel Knœrr – Visite de la maison du tonnelier Jean Michel Knœrr au Marché aux Chevaux, lequel souhaite abaisser et réparer la galerie à l’arrière de la maison vers le fossé des Tanneurs. Décision remise à plus tard.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Lingenhölin expose les travaux qu’il va faire dans la maison du tonnelier Jean Michel Knœrr au marché aux Chevaux : au rez-de-chaussée à gauche un poêle vers la rue, à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte,
au rez-de-chaussée à droite une chambre pourvue d’une cheminée reposant sur la voûte du sous-sol,
au premier étage un poêle vers la rue, à l’arrière une hotte sur une voûte, à côté une chambre à cheminée à la française sur une voûte, au même étage un poêle vers le Broglie, à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte,
le deuxième et le troisième étage sont semblables,
en outre au rez-de-chaussée du bâtiment arrière une buanderie sur une voûte et une hotte, le tuyau passant à travers le mur principal
au troisième étage du bâtiment accessoire.

(p. 259) Mittwochs den 17. Junii 1772 – Johann Michael Knörr der burger und Kiefer, will in seiner gegen dem Roßmarck gelegenen Behausung au rez de chaussée lincker hand des eingangs eine Stube gegen der Gaß, hinden daran eine Kuchen mit herd und Caminschoß machen das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt.
In nemlichen rez de chaussée rechter hand des eingangs eine Cammer mit einem Camin auf einem gewölbten Keller setzen, das rohr an steinern gäbel hinauf Von allem holtz entfernt..
Im ersten stock eine Stube gegen der gaß, hinden daran ein Vor Camin auf einem gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu, Von allem holtz entfernt.
Darneben eine Cammer mit einem frantzösischen Camin auf ein gewölb wohl ersehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt.
Im nemlichen stock eine Stube gegen dem Broglie hinden daran eine Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf, Von allem holtz entfernt.
Der Zweÿte und dritte stock ist dem ersten durchaus gleich.
Sodann au rez de chaussée im hindern gebäu, eine Bauch Küchen auf ein gewölb wohl versehen setzen, darüber ein Caminschoß, das rohr durch die haubtmaur vom hoff durchbrechen und auf seiner seite am steinern gäbel auf Köpfer ruhend hinauf führen. Erkannt Willfahrt – Mr Linckenhölin.

Protocole de tribus

1716, Maçons (XI 234)
Jean Henri Hertenstein se plaint au tribunal des Maçons que la cheminée qu’a construite Philippe Biber tire mal. Les experts concluent que Philippe Biber devra modifier la cheminée pour que le maître d’ouvrage n’ait plus lieu de se plaindre

(f° 201-v) Herr Johann Heinrich Hertenstein, der Specierer undt burger alhier Klagt ga. Meister Philipp Biber sen. den Maurer und Steinhauer, daß Er Ihme einen stock auf einem Camin abgebroch. und wieder anders auffgesetzt, als er nun anjetzo fewr darunder mach. laßen, Ziehe es den rauch nicht hinauff, welches er dergestalt nicht laßen noch leiden könne. Bekl. habe niemalen nichts geklagt, als da er Ihme nunmehro den Verdienst fordere, der Camin schoß seÿe Zimlich flach und breit und das Gemach nieder, habe das Camin verfertiget, wie recht ist, und daß der Caminfeger hinauff Kommen Könne, daß aber aller rauch hinaus gehe, Könne man nicht machen. Erkandt, Ist Herr Johann Christian Kiehl und Herr Martin Pfundstein beede des Gerichts deputirt word. den augenschein darüber einzunehmen und beÿ nechsthaltendem Gericht zu rapportiren, da dann gesproch. werden solle, was recht ist.
(f° 202-v) Donnerstags den 3.ten Decembris 1716. In sachen Hn. Joh. Heinrich Hertensteins, des Specierers ga. Meister Johann Philipp Biber sen. den Maurer v. Steinhauer, ist von denen Herren Deputirten referirt word., daß der Caminschoß sehr flach und groß, das Camin ane sich selbsten aber dargegen eng und der Schlund Klein seÿe, ane welchem sich der Rauch anstoße, daß er nicht hinauff könne. Warauff Hr. Hertenstein befragt wurde, ob Er dem Meister Biber die arbeit wie er sie haben wollen, angedingt oder sie demselben, nach seinem guthduncken Zumachen völlig überlaßen. Ille, Er habe Ihme darinnen nichts vorgeschrieben, sondern Ihme beditten, daß ers machen solle, wie es recht und passable seÿe. Meister Joh: Philipp Biber wurde hierüber auf vernommen, der dann Zu seiner Verantwortung meldete, daß Hr. Hertenstein Zu Ihme gesagt, er laße den großen Eßig keßel, der aber würcklich noch nicht da seÿe, dahin setzen, seÿe auch Ihme von einem gewißen Herrn befohlen word., daß er den Keßel auff das Gewölb setz. solle, damit er auf keinen balcken oder höltzenwerckh Zusteh. Komme, deßwegen er den Caminschoß breit und groß mach. müßen, damit es auch den rauch faße, über diesem Gemach seÿe ein küchlein, und darinnen ein fewrherd, welches Hr. Hertenstein nicht verkleinert, noch verderbt haben wollen dahero er mit dem Camin nicht breiter hinauf fahren dörffen. Hr. Hertenstein replicirte darauff, daß Ihme nicht viel davon gelegen gewesen, wann schon ein schuh oder etwas von dem Küchlein wegkommen wäre, und hätte es Ihme Mstr. Biber vorhin gesagt, daß der Rauch auff solche weiß nicht hinauff gehen könne, so hätte er das alte Camin stehen laßen. Erkandt, Weilen es als ein Meister beßer verstehen sollen, als der bauherr Zumalen es auch Hr. Hertenstein demselben überlaßen, Als solle Er Mstr Biber die arbeit in solch. stand setz., daß hr. Hertenstein damit zufried. seÿn kan.

Description de la maison

  • 1728, ancien bâtiment (billet d’estimation traduit) la maison contient plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule où se trouve le four à cuire, un bureau, une boutique, un puits commun et une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 600 florins
  • 1824, voir aussi le rapport d’experts. Elle consiste en un bâtiment principal de devant a rez de chaussée ayant deux boutiques et trois étages bati de maçonnerie, grande cave voutée au dessous plus en un rez de chaussée et une cave se trouvant sous la maison voisine de M. Kampmann, petite cour dans laquelle se trouve un puits commun avec ledit Sr Kampmann et une chaudiere a lessive, un autre puits à pompe au coin de la maison appartenant par moitié au Sr Risch

Atlas des alignements

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Mésange (f° 20)

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
Knoer
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 171 case 2

Knoer Jacques Frédéric à Strasbourg
Hickel Philippe Frédéric Gustave ancien notaire, rue Thomann (1846)

N 603, maison, sol, R. de la mésange 2 / rue de la marseillaise
Contenance : 1,60
Revenu total : 540,83 (540 et 0,83)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31 / 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 681 case 1

Hickel Philippe Frédéric Gustave ancien notaire, rue Thomann 19 / rue de l’Eglise 7
(ancien f° 429)

N 603, maison, sol, Place du Broglie 23
Contenance : 1,60
Revenu total : 540,83 (540 et 0,83)
Folio de provenance : (171)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31 / 30 / 37 (1864)
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16 / 20 (1864)

Diminutions 1870 – Hickel Philippe f° 429, N 603, revenu 540

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 681 case 2

Levy Benjamin commerçant vieux marché aux poissons 28, place du Broglie 23
Bernheim Jules place du Broglie 23
(ancien f° 429)

N 603, sol, Place du Broglie 23
Contenance : 0,50
Revenu total : 0,26
Folio de provenance : 429
Folio de destination : 688-I
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31 / 30 / 37 (1864)
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16 / 20 (1864)

N 603, sol
Contenance : 1,10
Revenu total : 540,57 (540 et 0,57)
Folio de provenance : 429
Folio de destination : 688.I
Année d’entrée : 1864
Année de sortie : 1877

Parcelle réunie avec la parcelle N 602 (angle de la rue des Etudiants) à la voisine N 604 (30 rue de la Mésange)
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 688 case 1

Chevalier Georges
1859 Ritti François Antoine, patissier à Strasbourg rue des écrivains 12, de la mésange 30
1874 Levy Benjamin und Bernheim Julius, Eigenthümer
1883 Rhein & Mosel Feuerversicherungs-Aktien Gesellschaft
(ancien f° 436)

(ligne 5 du compte) N 603 (p), sol
Contenance : 1,10
Revenu total : 0,57
Folio de provenance : 681-I
Année d’entrée : 1877

(ligne 6 du compte) N 603 (p), sol
Contenance : 0,50
Revenu total : 0,57
Folio de provenance : 681-I
Année d’entrée : 1877

(ligne 7 du compte) N 602, maison
Revenu total : 3384 (avec le sol 3386,09)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877

Reconstruction d’une maison sur les trois anciennes parcelles, terminée en 1874

Jahrgang 1876, Zugang – Levy Benjamin u. Bernheim Julius f° 688, N 602, Haus, Reinertrag 3384, Neubau, vollendet 1874, steuerbar 1877, besteuert 1877

Cadastre allemand, registre 30 p. case

Parcelle, section, n° – autrefois N 603
Canton :
Désignation : Hf, Whs
Contenance :
Revenu :
Remarques :

compte 1623
Rhein & Mosel Aktiengesellschaft
1921 Compagnie générale d’assurances Rhin et Moselle s.a.
(134)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 71 de la Mesange (p. 115)
(maison n°) 2

Pr. Knörr, Jean Michel – tonneliers
lo: Sekropp, Lorent, horloger – Marechaux
lo: Rein, Lorent, Musicien – Lanterne
lo: Dumenie, Marie Marguerithe – Privilégié
lo: Dumenie, Jeanne Charlotte – Privilégié
lo: Berteau, huissier à la Monnoye – Privilégié

VII 1295, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants

Canton 3, Rue 71 de la Mésange (M. Hübschmann, Sous-Commissaire)

(maison n°) 2

Pr. Mr. Knörr, Jean Michel – tonneliers
lo: M. Sekropp, Lorent horloger – Maréchaux
lo: Mr. Rein, Lorent, Musicien – Lanterne
lo: Mdll. Dumenie, Marie Marguerite – Privilégié
lo: Mdll. Dumenie, Jeanne Charlotte – Privilégié
lo: Mr Berteau, huissier à la Monnoye – Privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Meisengasse (S. 112)

(Haus Nr) 30
Medernach-Gehlen, Handschuhfabrik. 03
Preiss-Trippmacher, Blumengeschäft. 0
Mathis, Automobilvertr. 1
Rummel, Generalagent. 1
Boeswillwald, Rentnerin. 2
Reumann-Roederern Rentnerin. 2
Steinmetz, Kaufmann. 3
Fink, Pensionär. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 888 W 374)

Rue de la Mésange 30 (I)

Le dossier comprend une première partie sur les deux anciennes maisons 22 et 23 Place Broglie. Hickel, propriétaire du n° 32 rue de la Mésange ou 23, Place Broglie, est autorisé en 1871 à reconstruire sa maison en acquérant de la ville une bande de terrain communal. La Commission d’alignements avait proposé « une façade monumentale » qui remplacerait les deux maisons n° 22 et 23 sur la Place Broglie mais les propriétaires n’ont pas pu trouver d’accord.
Le nouveau bâtiment appartient en 1873 à Benjamin Levy qui est autorisé à placer une grille pour fermer le recoin entre sa façade rue des Etudiants et celle de la maison voisine. Le propriétaire suivant, la société d’assurances Rhin-et-Moselle, établit en 1897 un entresol et ouvre une porte vers la rue des Etudiants. Sept lucarnes en pierre qui garnissent les mansardes sont successivement tombées sur la voie publique dans la nuit du 24 décembre 1886 sans blesser quiconque.
Les façades sont garnies de nombreuses vitrines. Celle que le photographe Mändler pose en 1886 revient en 1900 à son successeur Ferdinand Bauer. Les locaux sont occupés par différents bureaux et boutiques : marchand de modes (Fezer en 1896, Poppel en 1898), libraire (Heinrich, librairie Bensheimer en 1898), bijouterie (Charles Maeyer en 1901, qui occupe à partir de 1908 les anciens locaux du photographe), automobiles E. et C. Mathis en 1904, S. Leburg (atelier d’uniformes militaires, anciennement 25 rue des Hallebardes) en 1906, ganterie Medernach-Gehlen dont les ateliers se trouvent dans les mansardes en 1909, tailleur F. Greiner (1919, anciennement 29 place Kléber). Les Chocolats Stanislas (1919) modifient la devanture en reprenant les grilles de la place Stanislas à Nancy.
Le libraire Heinrich remplace en 1913 six vitrines en bois par de nouvelles en métal. Son successeur Berger-Levrault pose une enseigne et une horloge en 1931. Le Café-restaurant Broglie (Pflumio) occupe le premier étage en 1938.
Pendant l’occupation, les différentes enseignes sont modifiées : tailleur Wolterstorff, successeur de Greiner, ganterie Medernach-Gehlen dans les locaux des Chocolats Stanislas, libraire Heissler qui charge l’architecte Widmann de remplacer les devantures (cadres en fer, soubassement revêtu de marbre).
Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit la maison. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme est autorisé en 1946 à faire construire un magasin provisoire. La société d’assurances Rhin-et-Moselle qui reconstruit le bâtiment en 1948 n’est pas autorisée malgré ses demandes successives à garnir les palissades d’inscriptions publicitaires. La chocolaterie Stanislas transforme la devanture en 1949.

Place Broglie n° 22

  • 1861 – Les entrepreneurs Roethlisberger et Seyboth demandent au nom du propriétaire Frantz l’autorisation de démolir et de reconstruire la maison selon le dessin (non joint) en y plaçant un balcon vers le Broglie
    Rapport de l’agent voyer – La façade vers la rue des Etudiants est alignée, celle sur la Place Broglie est en retraite de l’alignement et la largeur de la voie publique vis à vis de cette dernière façade est fixée à plus de 10 mètres.
    L’alignement à suivre du côté de la Place Broglie est indiqué au plan ci-annexé par la ligne rouge AB par suite duquel le Sr Frantz aurait à acquérir de la ville le terrain teinté en rose renfermé entre les lettres ABC d’une surface totale de1,57 mètres carrés que j’estime à 40 francs le mètre (pris payé par analogie dans des rues de même importance) ce qui fait la somme de 62. f 80 que le Sr Frantz aurait à payer à la ville.
    Le projet présenté se compose d’un rez de chaussée et 4 étages en maçonnerie, présentant les garanties voulues de sûreté et de salubrité et la hauteur des façades n’atteint pas celle réglementaire, même pour celle vers la rue des étudiants, vu qu’elle a moins de 15 mètres de longueur en retour de la façade principale.
    Il y a un egoût devant cette maison et un trottoir devant ses deux façades.

    L’ingénieur approuve le plan de l’agent voyer et fixe la hauteur des façades à 17,80 mètres jusqu’à la corniche – Plan dressé par l’agent voyer, octobre 1861
  • 1871 – L’entrepreneur Klein demande au nom du propriétaire Levy l’autorisation de reconstruire la maison incendiée au 22 place Broglie. Coupe au dos
    Extrait du rapport rédigé par l’agent voyer Koessler et approuvé par l’architecte Conrath, Acquisition de terrain par voie d’alignement
    Conformément au plan général d’alignement modifié et approuvé le 3 Mars 1871, cette propriété est en saillie sur l’alignement.
    L’alignement à suivre pour la reconstruction est indiqué au plan ci-joint par une ligne rouge ABC par suite duquel le Sr Levy aura à céder à la ville deux bandes de terrain comprises entre les lettres CDEF que j’estime à la somme de 2687,50 que la ville aurait à payer au Sr Levy. Strasbourg le 2 juillet 1871
    Original du rapport – (…) Le projet de reconstruction suivant coupe au dos de la pétition se compose d’un rez de chaussée, 1°, 2° et 3° étage en maçonnerie surmonté d’une Mansarde, le tout présentant les garanties voulues de sûreté et de salubrité. La largeur de la voie publique vers la Place Broglie est fixée à plus de 10 mètres et la façade à construire en retour vers la rue des Etudiants n’a pas 15 mètres de longueur et la hauteur de la construction n’atteint pas celle réglementaire.
    [in margine :] voir annotation dans le registre d’inscription – l’acquisition du terrain a été traitée à l’amiable
    Observations de l’architecte Conrath.
    Considérant que la commission d’alignement avait proposé pour la reconstruction des deux maisons N° 22 et 23 formant façade vers la Place Broglie, une façade monumentale et uniforme mais que, malgré de nombreuses démarches et malgré l’intervention officieuse de l’administration, les deux propriétaires intéressés n’ont pû tomber d’accord sur le motif de façade à adapter, que dès lors il y a lieu de renoncer à la stipulation proposée par la commission.

    Le propriétaire Bernheim refuse de céder le terrain à la ville en arguant qu’il faudrait de nouvelles fondations et des dépenses supplémentaires.
    Plan du terrain à céder à la Ville par voie d’alignement
    ([Paragraphe biffé] Le propriétaire ayant acquis les 2 maisons contigues Higel et Rellé a offert de céder gratuit le terrain à réunir à la voie publique sur la rue des Etudiants à condition d’avancer sur la place Broglie suivant un alignement à déterminer et de recevoir le terrain suivant l’alig. de la R. de la Mésange et à condition de faire une façade monumentale. Par délibération du Conseil m.al en date du – Juin 1872 cette offre a été acceptée et l’alig. sur le Broglie va de la maison d’angle de la rue du Dôme à l’angle de la R. de la Nuée Bleue.)
    Le propriétaire Levy s’étant rendu acquéreur des 2 maisons contigues Higel et Relly a offert de céder gratuit le terrain à réunir à la voie publique sur la rue des Etudiants à la condition de pouvoir avancer sur la place du Broglie suivant un alig. à déterminer et de recevoir le terrain à prendre sur l’ancien alig. du côté de la rue de la Mésange. Il s’est engagé en outre à construire une façade monumentale. Par délibération du – le Conseil m.al a accepté cette offre et fixé l’alig. à suivre par le S Lewy de l’angle de la rue du Dôme à l’angle de la R. de la Nuée Bleue.

Rue de la Mésange n° 32

  • 1871 – Demande, schéma en marge
    Rapport de l’agent voyer sur la pétition en date du 21 octobre 1871 par laquelle le Sr Salomon au nom du Sr Hickel demande à reconstruire la maison sise Rue de la Mésange n° 32 et formant retour sur la Place Broglie N° 23 suivant coupe en marge de la pétition.
    Conformément au plan général d’alignement modifié et approuvé le 3 Mars 1871, la propriété est alignée du Côté de la Place Broglie et en retraite de l’alignement vers la rue de la Mésange.
    L’alignement à suivre pour sa reconstruction est indiqué au plan ci-annexé par une ligne rouge AB par suite duquel le Sr Hickel aura à acquérir de la ville une bande de terrain comprise entre les lettres C.D.E.A. d’une surface de 7 m 02 à 125 f 00 le mètre, fait la somme de 877 f 50 que le Sr Hickel aura à payer à la ville.
    Le projet de reconstruction suivant coupe en marge de la pétition se compose d’un rez de chaussée entresol 1°, 2° et 3° étage en Maçonnerie, le tout présentant les garanties voulues de sûreté et de salubrité.
    La largeur de la voie publique vis à vis de cette propriété est fixée à plus de 10 mètres et la hauteur totale des nouvelles façades, fixée à 19 m 50 ne dépasse pas celle réglementaire.
    Strasbourg le 19 février 1872
    [in margine :] annulé, voir annotation dans le registre d’inscription

    Observations de l’architecte Conrath.
    Considérant que la commission d’alignements avait proposé pour la reconstruction des deux maisons N° 22 et 23 formant façade vers la Place Broglie, une façade monumentale et uniforme mais que, malgré de nombreuses démarches et malgré l’intervention officieuse de l’administration, les deux propriétaires intéressés n’ont pû tomber d’accord sur le motif de façade à adapter, que dès lors il y a lieu de renoncer à la stipulation proposée par la commission.
    Considérant que cette propriété est alignée du Côté de la Place Broglie et en retraite de l’alignement modifié et approuvé le 3 Mars 1871 vers la rue de la Mésange, il y a lieu d’appliquer les Arrêtés N° 35 et 352 en supprimant ce qui concerne l’étage à placer en retraite, en fixant la hauteur des nouvelles façades à 19 m 50 et les saillies pour rues de 10 mètres de largeur.
    L’indemnité à payer à la ville est de 877 f 50 pour la surface de 7,02 Mètres à céder au propriétaire

    Plan du terrain à céder (19 février 1872), exemplaire sans légende et exemplaire légendé

Nouveau bâtiment

  • 1873 – Les entrepreneurs Petiti et Klotz demandent au nom de Benjamin Levy l’autorisation de placer une grille provisoire qui ferme le recoin que fait la façade rue des Etudiants et celle de la maison voisine en saillie sur l’alignement pour éviter le dépôt d’immondices – Plan et dessin – Rapport de l’agent voyer (en allemand, du 8 novembre 1873) – Accord signé par l’architecte Conrath et le président de l’administration Back
  • 1873 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Ohl soit autorisé à faire une prise de gaz pour cinq becs au 30 rue de la Mésange
  • 1886 – Le photographe Mändler demande l’autorisation à la direction de Police de placer une vitrine sur le bâtiment qui forme l’angle de la rue de la Mésange et de la place Broglie et appartient à la société Rhin-et-Moselle – La direction de Police donne son accord puisque l’objet ne porte pas préjudice à la circulation sur la route nationale n° 6 – La Police du Bâtiment (Nebelung) indique les conditions à respecter. La vitrine déjà en place a 18 centimètres de profondeur au lieu des 16 réglementaires – Accord final – Formulaire d’autorisation, le photographe Mändler est autorisé à placer une vitrine au 30 rue de la Mésange sur la façade vers la place Broglie – Dessin
  • 1886 – Sept lucarnes en pierre qui garnissent les mansardes sont successivement tombées sur la voie publique dans la nuit du 24 décembre sans blesser quiconque (croquis). Le Ville demande à l’architecte Wendling de la société Rhin-et-Moselle de prendre immédiatement des mesures pour fixer les lucarnes qui ne sont pas tombées – Dossier classé après que les mesures appropriées ont été prises, juin 1887
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de modes Fezer a posé deux lampes électriques sans autorisation – Dossier de la direction de Police, accord
  • 1897 – L’entreprise strasbourgeoise de constructions, anciennement J. et E. Klein (6, rue Fritz) demande au nom de la société Rhin-et-Moselle l’autorisation d’établir un entresol et d’ouvrir une porte vers la rue des Etudiants – Autorisation – La boutique est terminée, septembre 1897 – Plan
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que la marchande Poppel a posé sans autorisation un store – Demande – Septembre, autorisation de poser un store et une enseigne perpendiculaire au 22 place Broglie – Les stores qui ne correspondaient pas au règlement ont été modifiés, novembre 1898
    1898 – La Police du Bâtiment constate que la librairie Bensheimer a posé sans autorisation un store au 23 place Broglie – Demande – Le sieur Heinrich (librairie Bensheimer) est autorisé à poser deux stores.
  • 1900 – Le photographe Ferdinand Bauer demande l’autorisation de poser une vitrine sur le bâtiment de la société Rhin-et-Moselle en remplacement de celle du photographe Mändler – Autorisation accordée aux photographes F. Gollas et compagnie
  • 1901 – L. Zorn, directeur du journal L’Alsacien demande l’autorisation de poser une petite vitrine de part et d’autre de la porte d’entrée du 30 rue de la Mésange – Accord du préfet de Police – Autorisation par la Police du Bâtiment
  • 1901 – Charles Meyer demande l’autorisation de poser trois vitrines au 30 rue de la Mésange – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1901
  • 1902 – L’entreprise strasbourgeoise de constructions, anciennement J. et E. Klein (6, rue Fritz) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique vers la rue de la Mésange et vers la rue des Etudiants – Autorisation du 15 mai, prolongations du 24 mai, du 30 mai, du 7 juin
  • 1903 – Le maître serrurier Hagenstein (8 rue des Echasses) demande au nom de Henri Meyer l’autorisation de poser un store – Autorisation
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que le bijoutier Charles Maeyer (30, rue de la Mésange) a posé sans autorisation trois vitrines et un store – Demande – Autorisation
  • 1904 – L’entrepreneur Bedicam (40 rue des Hallebardes) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique rue des Etudiants (maison 30 rue de la Mésange) – Travaux terminés, avril 1904
  • 1904 – L’Electricité de Strasbourg demande l’autorisation de poser deux vitrines au 30 rue de la Mésange qui appartient à la compagnie Rhin-et-Moselle – Autorisation – Dessin
  • 1904 – Auguste Schuler, Etablissements d’art de Strasbourg (Strassburger Kunstanstalt, 3-7 rue du Soleil), demande au nom des Automobiles E. et C. Mathis l’autorisation de poser des enseignes plates aux balcons – Autorisation
  • 1905 – La Police du Bâtiment constate que les Automobiles E. et C. Mathis ont posé sans autorisation une enseigne plate sur balcon. E. Mathis demande l’autorisation de poser une enseigne rue de la Mésange ainsi que 4 autres à son nouveau garage 23-24 rue Finckmatt – Autorisation (rue de la Mésange)
  • 1905 – W. Heinrich (Livres et objets d’art anciennement J. Bensheimer) demande l’autorisation de fixer deux lampes, l’une 23 place Broglie, l’autre 17 rue des Etudiants – Autorisation
  • 1906 – S. Leburg (atelier d’uniformes militaires, de livrées et de confection pour hommes, anciennement 25 rue des Hallebardes) est autorisée à poser deux enseignes plates et une enseigne perpendiculaire au 30 rue de la Mésange
  • 1906 – Rappel de paiement adressé au bijoutier Charles Maeyer. Le receveur de l’octroi adresse une Injonction de paiement pour les vitrines publicitaires
  • 1907 – W. Heinrich (Livres et objets d’art anciennement J. Bensheimer) informe la Police du Bâtiment qu’il a fixé deux nouvelles vitrines 15 rue des Etudiants, 23 place Broglie et 30 rue de la Mésange – Autorisation
  • 1907 – Le bijoutier Charles Maeyer demande l’autorisation de poser une nouvelle vitrine – Autorisation
    1908 – Le photographe F. Gollas informe la Police du Bâtiment qu’il a cessé son activité et que les locaux sont désormais occupés par Charles Maeyer
  • 1908 – La Société strasbourgeoise de parquets et d’asphalte (Schiltigheim) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte sur la voie publique pour réparer le parquet dans la librairie Heinrich – Autorisation
  • 1909 – La ganterie Medernach-Gehlen demande l’autorisation de poser une vitrine à son magasin 23, place Broglie – Autorisation
    1909 – Dossier à la Préfecture de police. Le gantier Medernach-Gehlen souhaite entreposer 50 litres d’essence dans les mansardes du 30 rue de la Mésange. L’essence nécessaire à la machine se trouve dans l’appartement du pétitionnaire. Comme le règlement interdit d’entreposer du combustible dans un appartement, le pétitionnaire devra d’abord installer un atelier en adressant une demande à la Police du Bâtiment
  • 1910 – Du Mont-Schauberg (imprimeur, éditeur du journal Strassburger Post) demande l’autorisation de poser une vitrine pour exposer ses journaux et imprimés au 23 place Broglie – Autorisation
  • 1910 – (Avril) L’Entreprise strasbourgeoise de constructions (Strassburger Baugesellschaft, anciennement J. et E. Klein, Otto Back et Compagnie) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer un balcon au 30, rue de la Mésange
    La direction des assurances Rhin-et-Moselle (5 rue Möller, actuellement rue du Maréchal-Joffre) demande l’autorisation de réparer la balustrade du balcon – Autorisation
    Un constat établit que les débris tombent des échafaudages sur la voie publique (rue, trottoir) malgré des observations verbales. La Police du Bâtiment envoie un courrier à l’entreprise. Les échafaudages sont mieux fixés. Les travaux se poursuivent rue de la Mésange mais rien n’est fait place Broglie.
    (Septembre) L’Entreprise strasbourgeoise de constructions demande une nouvelle autorisation d’occuper la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1913 – Le fabricant Fey (12 Grand rue) demande au nom du libraire Heinrich l’autorisation de remplacer six vitrines en bois par de nouvelles en métal – Dessins
  • 1916 – Commission des logements militaires (cuisine d’un appartement au IV° étage)
  • 1919 – (Mai) F. Greiner (ateliers de vêtements sur mesure, anciennement 29 place Kléber) demande l’autorisation de poser deux enseignes en verre (F. Greiner Tailleur) – Autorisation
    (Septembre) La Police du Bâtiment constate que le tailleur Greiner a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande de poser l’enseigne au premier étage – Autorisation
  • 1919 – L’architecte Charles Mewes présente son projet de nouvelle devanture et d’aménagement intérieur, boutique Chocolat Stanislas – La Police du Bâtiment objecte que le projet nuirait à l’aspect général des ouvertures en arcade – Dessins – Réponse de l’architecte aux objections : son projet reprend les grilles de la place Stanislas à Nancy – La Mairie transmet la demande à la Commission des Beaux-Arts – Rapport de la Commission qui propose d’intégrer la devanture en fer forgé dans l’arcade du magasin – Février 1920, Charles Mewes présente son nouveau projet qui sera réalisé sous forme de placage sur la façade – Autorisation, février 1920 – Plan
    1920 – (Janvier) L’architecte Charles Mewes (Mewes et Widmann, place Saint-Louis) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour poser une nouvelle devanture – Prolongations, 6 et 26 février, 12 mars – Accord, calcul des droits
    (Janvier) L’entrepreneur de constructions P. Guri et E. Meyer demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Prolongation, février – Accord
  • 1920 – (Janvier) F. Greiner demande l’autorisation de poser une enseigne qui porte l’enseigne F. Greiner Tailleur à son balcon – Autorisation
  • 1920 (novembre) La Police du Bâtiment demande que l’enseigne au-dessus de la porte d’entrée fasse l’objet d’une demande particulière – Demande – Autorisation – Dessin
  • 1926 – Les agents d’assurances Falbisaner (Rhin-et-Moselle) demandent l’autorisation de poser une enseigne émaillée sur le balcon – Autorisation
  • 1931 – Le libraire Berger-Levrault demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse et une horloge. Compte rendu du Service d’arpentage : L’immeuble se trouve dans l’alignement de la rue de la Mésange, route nationale N° 63, dans l’alignement légal de la place Broglie et de la rue des Etudiants. Le Commission des Beaux-Arts n’a pas d’objection à faire mais recommande que l’horloge soit reliée à celle de la Place Kléber pour que l’heure affichée soit exacte. – Autorisation – Extrait du plan cadastral sur calque – Le Service technique s’étonne qu’une horloge ait été installée sans qu’il en ait connaissance. Il s’informe de la situation et n’a pas d’objection à condition que l’heure soit exacte. Courrier de la D.E.H.O. (Distribution électrique de l’heure officielle)
    1931 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que la librairie Berger-Levrault a posé sans autorisation cinq lampes électriques – Demande – Autorisation
  • 1932 – La Police du Bâtiment constate que la maison Medernach-Gehlen (ganterie) a posé sans autorisation deux lampes électriques à sa devanture – Demande – Autorisation
  • 1935 – Le tailleur Greiner qui n’a plus que deux enseignes au lieu de trois demande que le rôle soit rectifié
  • 1937 (janvier) – Courrier de l’adjoint au maire à la Division V concernant les horloges publiques qui ne fonctionnent plus. La Division V renvoie eu texte de l’Arrêté du 25 juin 1936 portant règlement de la pose d’enseignes et de réclames : « Tout objet d’enseigne ou de réclame hors d’usage devra être enlevé par le propriétaire de l’immeuble sur première sommation. Il en est de même des enseignes détériorées ou non entretenues. » – La Police du Bâtiment notifie à la librairie Berger-Levrault de retirer l’horloge. La librairie demande de la remplacer par une enseigne qui ne sera pas posée.
    (Septembre) – La Police du Bâtiment constate que la librairie Berger-Levrault a posé sans autorisation deux enseignes – Demande pour des enseignes « Rentrée des classes » – Accord
    1938 – La Direction générale de l’enregistrement, des Domaines et du timbre qui perçoit le droit d’état et le droit municipal pour les enseignes écrit à la Police du Bâtiment après que la librairie a répondu que la Ville l’a obligée à retirer l’enseigne.
  • 1938 – L’entrepreneur Sandrin (17, rue des Tonneliers) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la descente de gouttière
  • 1938 – E. Pflumio (Café-restaurant Broglie) demande une visite de réception des salles au premier étage – La Commission de visite informe le préfet qu’elle n’a pas d’objection à formuler
  • 1940 – Les frères Maulbecker (chemin Saint-Martin au Neudorf) demandent l’autorisation d’occuper la voie publique pour exécuter des travaux intérieurs – Règlement des droits de voirie
  • 1940 – La Police du Bâtiment demande au tailleur Wolterstorff, successeur de Greiner, de retirer deux enseignes au balcon. Les enseignes sont retirées, février 1941
  • 1940 – Les assurances Rhin-et-Moselle demandent l’autorisation de transformer les devantures d’après les plans de l’architecte Widmann (1, rue Saint-Louis) pour le compte du libraire Heissler – Widmann expose que le projet consiste à poser des cadres en fer et des miroirs et à revêtir le soubassement de marbre. Un treillis métallique garnira le faux plafond et les piliers. – Autorisation (octobre 1940) – Plans
    1941 (janvier) Courrier de la Division V au directeur du service d’architecture Beblo (Division VI) – (Février) Réponse de la Division VI : les éléments décoratifs en pierre ont été retirés fin janvier, il n’est pas autorisé de poser des vitrines sur les murs entre les devantures. (Mars) Nouvel entretien avec l’architecte – Travaux terminés, mars 1942
    1941 – Le libraire Joseph Heissler demande l’autorisation de poser deux enseignes. Photographies (vitrines) – Autorisation adressée au libraire Heissler (5 rue du général Würtz, c’est-à-dire rue des Francs-Bourgeois) – Les enseignes sont posées, juillet
  • 1941 (septembre) Le tailleur Wolterstorff demande l’autorisation de poser une enseigne réalisée par Eugène Schuster (7 rue de Geispolsheim au Neudorf) – Accord – Dessin, photographie
  • 1940 – L’entrepreneur Sigel Frères demande au nom de la ganterie Medernach-Gehlen, autrefois Chocolat Stanislas) l’autorisation de poser une enseigne (Medernach-Gehlen, gants, cravates, fondée en 1880, succ. J. Steinmetz) approuvée par M. Solveen, professeur à l’école des Beaux-arts – Accord – Les inscriptions sont réalisées, février 1941
  • 1945, Certificats de sinistré : Alfred Krantz, domicile entièrement détruit lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944 (démolie le 10 septembre 1945) – Catherine Kirstetter, IV° étage – Charles Rosenstiehl (III° étage) – Magasin Medernach-Gehlen
    Carlos Rothschild demande un constat pour affaire administrative au premier étage du 30 rue de la Mésange, anciennement étude, qui a été détruit
  • 1946 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme transmet au Maire les plans d’un magasin provisoire au 30 rue de la Mésange. Les travaux extérieurs sont terminés, décembre 1946, les travaux intérieurs en mai 1947 – Plans
  • 1948 – La société d’assurances Rhin-et-Moselle qui reconstruit le bâtiment a fait poser une palissade sur laquelle elle a fait peindre des inscriptions publicitaires – Plans, dessins – L’architecte des Bâtiments de France donne un avis défavorable. La société Rhin-et-Moselle argue de précédents – Le préfet confirme l’interdiction – Nouvel échange de courrier
  • 1949 – La chocolaterie Stanislas (Essey-lès-Nancy) demande l’autorisation de transformer la devanture – Extrait du plan cadastral, dessins – Autorisation après permission accordée par l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées (route nationale n° 63) – Travaux terminés, décembre 1949

Dossier Place Broglie n° 1 (654 W 211)
Plan d’alignement d’une partie de la rue derrière la rue de la Mésange extrait du plan général des alignements de la Ville, laquelle partie n’a été l’objet d’aucune réclamation ni modification (par le) Conseil des Bâtiments Civils. Strasbourg le 24 novembre 1841, L’architecte de la Ville, (signé) Villot
(Rectification de l’alignement vers la promenade du Broglio)


Relevé d’actes

Le barbier Jean Christophe Moscherosch hypothèque sa maison au profit de Jean Schmidt, diacre à Saint-Pierre-le-Vieux. En marge, quittance par Jean Frédéric Hertenstein en 1779

1659 (1. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 262
Erschienen H Hannß Christoph Moscherosch der Barbierer alhie
in gegensein H. Ulrich Kochen E: E: Kleinen Rhats Beÿsitzers im nahmen H M. Johann Schmidts Diaconi der Pfarrkirchen Zum Alten St: Peter seines dochtermanns – schuldig seÿen 120 Pfund, daß Er damit, Wolffgang Kärle den Sÿlberarbeitern alß Vogten Wilhelm Carl Schmidts Kinder, Umb die, besagten Vogts Kindern nach Innhalt der in der Cancelleÿ Contract Stuben am 13. Septembris Anno 1653. vffgerichteter Kauffverschreibung,
wegen seiner alhier am Roßmarckh gelegener Eckh behaußung noch schuldige 125. lb Kauffschillings rest befriedigen möge
[in margine :] Erschienen herr Abraham Koch der specerirer alß Curator Frawen Catharina Schmidisch. nachgehends Meÿerin wittibin gebohrner Kochin /:alß dero anietzo die hierinberührte 125. lb. eÿgenthümblich gehörig seÿen, hatt in gegensein Johann Friderich Hertensteins deß Specereÿ händlers alß ietzig. Possessoris hierinn gedachter und. am Roßmarckh gelegener behaußung, mit beÿstand herren Johann Henrich Hertensteins U.I. Ddi et Fiscalis seines eheleiblichen Bruders (quittung) Act. 27. Maÿ a° 1679

Le barbier Jean Christophe Moscherosch originaire de Willstett a épousé Marie Kercher en 1647 : célébration, accession à la bourgeoisie
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 506)

1647. Festo Pentecostes. Herr Johann Christoff Moschrerosch, der Barbierer, H. Michael Moschrerosch, deß geweßenen Kirchenschaffners zu Willstätt ehelicher Sohn, und J: Maria, H. Jacob Kerchers geweßenen Handelßmanns Und Burgers allhie eheliche Tochter. Im Münster Dienst. 15. Junÿ (i 258)

4° Livre de bourgeoisie, p. 243
Hannß Christoph Moscherosch der Barbierer Von Willstätt empf. d. burgerrecht von seiner haußfr. Maria Magd. Herrn Jacob Kärchers seel. dochter umb 4 Gold fl. würd Zu d. Lucernen dienen. Jur. d. 23. Junÿ 1647.

Jean Christophe Moscherosch loue la maison au portraitiste Barthélémy Hopffer

1661 (6. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 312
Erschienen H Hannß Christoph Moscherosch der Barbierer
in gegensein H Bartholome Hopffers deß Contrafaiters
verlühen habe Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhier am Roßmarckh einseit ist ein Eckh, anderseit neben H Mathiæ Schmid. alten groß. Rhats Verwanth. geleg. treÿ Jahr lang von nechst künfftig Joh. Bapt: angerechnet, um einen jährlichen Zinß, benantlich 20 Pfund pfenning

Jean Christophe Moscherosch et sa femme Marie vendent 400 livres la maison au tonnelier Jean Philippe Ott

1664 (16. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 641
(Prot. fol. 62.) Erschienen Hannß Christoph Moscherosch der Barbierer und Maria sein eheliche haußfrau und Zwar Sie Fr. Maria insonderheit mit assistentz H. Jacob Kärchers deß handelßmanns und alten Kleinen Rhats Verwanthens, H Michael Haanen deß handelßmanns, ihres resp. Eheleiblich. Bruders und Schwagers deroselben hierzu erbettener nechster verwanther,
in gegensein hannß Philipß Otten deß Küffers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh einseit neben H. Mathæo Schmid. alten groß. Rhats Verwanthen anderseit neben Georg Preuschern dem Jünglingbeckh, hind. vff dem Rindshäuter: od. Gerber: Graben stoßend gelegen, welche behaußung umb 125. lb H M. Johann Schmiden Diaconi der Kirch Zum alten St. Peter, Item umb 75. lib Philipß Nägelins deß Blaÿchers vff der Gannßaw Kindern, So dann umb 50. li der roth. Kirch. verhafftet (übernohmen) – umb 150 Pfund

Jean Philippe Ott épouse en premières noces en 1648 Odile Seidel fille du préposé au grenier à bois et en secondes en 1669 Dorothée Lœffler, fille du meunier au moulin Zorn
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 13-a n° 12)

1648. Johann Philippus Ott der Kieffer, Johann Philips Otten gewesenen Kieffers und Burgers alhie, hind.l. Ehelicher Sohn Und Jungfr. Ottilia, Herr Georg Seÿdels des Hagmeisters Eheliche Tochter. Cop. Dienst. zu S. Wilhelm d. 23. Maÿ (i 16)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 281-v, n° 9)
1669. Dominica Remiiscere /:7 Martÿ:/ Johann Philipp Ott der Kieffer U. Jungfr: Dorothea weÿl. H Laurentÿ Löffler geweßenen Müller auff d. Zornen Mühl alhie hind.laßene Tochter. Copulirt ad D. Nic. 15. Martÿ (i 300)

Jean Philippe Ott meurt en 1694 chez sa fille aînée qui l’entretient. Il délaisse cinq enfants de son premier mariage et quatre du deuxième. La veuve est pensionnaire à la Maison du travail. Il ne possède presque plus rien, si ce n’est un capital qui est inscrit à son nom
1694 (19.4.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 5875) n° 412
Inventarium undt Beschreibung aller und Jeder Haab undt Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Herr Hannß Philipp Ott, gewes. Küeffer und burger allhier Zu Straßburg, nach seinem d. 20. febr. Jüngsthien tödlich genommenen hienscheid. hind. Ihme verlaß., welche verlassenschafft auf freundliches ansuch., erfordern undt begehren der ane nechstehendem folio benambßter, des Verstorb. seelig. ab intestato nachgelaßener Erben – warneb. Zu bericht. d. der verstorb. seel. eine Wittib nahmens Dorotheam Löfflerin hind.laß. so ab. beÿ dieß. Inventation nicht erschienen, sondern sich im alhießigen Arbeithauß auffhaltet, undt man Ihro nichts schuldig zu seÿn, sondern dieselbe völlig abgewieß. Zu seÿn, die Erben meld. So beschehen inn Straßburg Montags d. 19. Aprilis ao. 1694.
der verstorbene Seelig hatt ab intestato Zu Erben verlaß. wie volgt. 1. H Hannß Philippßen, Stuck Capitain sich zu franckfort auffhaltendt, weßweg. die hießige Erb. bericht. daß dießer sein völlig. mütterlich guth bekommen undt noch mehrers empfang. sie and.e Ihme also sein Erbrecht von d. noch Vorhandenen wenig. mitteln disputiren undt nichts Zukommen laß. wollen, sondern d.entwegen an Ihne ein prætension hab. undt machen. 2. die Ehren: und tug.dtsahme Jgft. Maria Salome dero geordnet und geschworener Vogt der Ehrengeachte Herr Johann Knobloch, küeffer burger alhier, so Zu gegen, 3. die Ehren: und tugendsahme Mariam Catharinam des Ehrsamen undt bescheidenen Meister Frantz Guthmanns, Küeffers burgers alhier eheliche haußfrau mit beÿstand deßelb. 4. H. Georg Heinrichen Stuck Lieutenant, ebenmäßig im Reich Zu franckhort auffhaltendt, derentwegen der Wohl Ehrenveste fürsichtige, weiße, Wohlgelehrts und Wohlweiße Herr Johann Caspar Franck Nots. publ. EE. Groß. Raths alter undt ietzmahls E.E. Kleinen Raths als Constoffler beÿsitzer, als auß ermelt. Raths mittel hierzu deputirt und verordnet. 5. die Ehren und Tugendtsahme Annam Evam des Ehrsamen undt bescheid.en Meister Johann Michael Dürren Schuhmachers undt allhißig. burgers Ehewürthin mit beÿstand deßelben, diese 5. mit weÿl. Fr. Ottilia Seÿdelin in erster Ehe erzeugte Kinder.
6. Hannß Friderichen im Königl. Kriegsdienst. sich auffhaltendt, aannoch ledig. standts, 7. Hannß Daniel Otten, 8. Mariam Ursulam, so in allhießigen waÿßenhauß verpfleget wird, d.entweg. Zugeg. d. Ehrenhaffte Herr Johann Conrad Schulmeister, waÿßen Vatter genant. waÿßenhaußes, 9. Und dann Hannß Reinhardt, diese 4. mit fr. Dorothea Löfflerin, inn and.er Ehe erzeihlt, deren geordnet: undt geschworener Vogt d. Ehrenhaffte H. Daniel Haaß Küeffer undt burger Zu mehrbedeuteten Straßburg, so auch selbst. geg.wärtig war.

Inn einer inn d. Statt straßb. in Reg.bog.gaß gegeg.en undt nicht hieh. gehörig. behaußung sich befind. wie volgt.
Sa. Haußraths 7, Sa. Silbers 15 ß, Summa summarum 8 lb – Schulden 6 lb, verbleibt 1 lb
Capitalien in seine v.stallung annoch gehabt 122 lb.- Conclusio finalis Inventarÿ 124. lb
Copia Vergleichs. Demnach Johann Philipp Ott der küffer Vermög vfgerichteten Kinder Vertrags de ao. 1691. auch darauf eodem anno gepflogener abrechnung (…) so verspricht Maria Catharina die ohneins ältiste Tochter, neben Frantz guthmann dem Küffer Ihrem Haußwürth, auß Kindlicher pietät, denselben Ihren lieben Vatter und Schwahr ferners vff und anzunehmen und Ihne sein Lebtag so gesund alß kranckh beÿ sich zu behalten, in Speiß und tranckh nach nothurfft und so gut Sie es selber haben zu versehen – actum den 14. Julÿ 1692. – dem Kind. vertrags buch den anno 687. et seqq. fol. 166.b et seqq. eingetrag. Zubefind. C.Contractstub.

Jean Philippe Ott vend la maison 1 175 livres au marchand épicier Jean Frédéric Hertenstein

1676 (24. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 759-v
Hannß Philipps Ott der Küeffer
in gegensein Johann Friderich Hertensteins deß ledigen Specerirers mit beÿstand herrn Johann Henrich Hertenstein s U.I. Ddi und Fiscalis beÿ hiesiger Statt seines eheleiblichen Bruders und noch ohnentledigten Curatoris
hauß, und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am Roßmarckh, einseit neben weÿl. herrn Mathis Schmidts geweßenen Großen Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben Georg Preuscherl dem Jüngling beckhen, hinden uff den Rindshäuter: oder Gerber: graben stoßend gelegen, welche behaußung umb 125. lb weÿl. herrn M. Johann Schmidten geweßenen Diaconi Zum alten St. Peter nunmehr seel. nachgelaßenen Kinder, umb 150. lb in Zweÿen Posten weÿl. herrn Johann Jacob Wiegers U.I. Ddi nunmehr seel. nachgelaßenen Kinder und Erben, so dann umb 50. lb der Rothen Kirch Verhafftet – umb 850. lb

Jean Frédéric Hertenstein épouse en 1677 Marie Salomé Tromer, fille de receveur
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 41-v)

1677. Fest: Paschalis. (25) Zum 2 mahl Hr Johann Friderich Hertenstein der Specereÿhändler, Weiland H Johann Henrich* Hertenstein, gewesener Straßb. Amptmanns zu Waßlen u. Marlen nachgelaß. ehel. Sohn, Jfr. Maria Salome Weil. H. Johann Paul Tromers geweßener Adel. Schaffners und Burgers alhier nachgel. ehel: T. Donnerstags den 26. April: Münster. (i 43)

Jean Frédéric Hertenstein hypothèque la maison au profit du collège des Guillemites

1677 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 263
Herr Johann Friderich Hertenstein Specerirer mit beÿstand Herren Johann Heinrich Hertensteins U J Ddi undt Fiscalis beÿ hiesiger Statt
in gegensein H Johann Caspar Dietzels Stattrichters undt Schaffners des Collegÿ Wilhelmitani alß Vogts Weÿl. herrn Johann Christoph Reichshoffers E.E. Großen Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel: hinderlaßener Kinder – schuldig seÿe 250. lb, daß Er damit die Zu erst nach beschriebene behaußung erkauffen undt damit den Kauffschilling Völlig bezahlen können
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen undt zugehördten alhier am Roßmarckh einseit neben Weÿl. H. Mathis Schmidts geweßenen großen rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßenen Erben anderseit neben Georg Preüschen dem Jüngling beckhen, hinden uff den Rindshäuter: oder gerbergraben stoßendt gelegen
Item der dritte theÿl dem Creditori für ohnvertheilt gebührendt ahne einem Vorder: Mittler: und hindrhauß, hoffstatt höff und allen deren gebawen undt zugehördten alhier ahne der obern Straßen, einseit neben Michael Schaden anderseit neben einer behaußung dem Stifft der rothen Kirch gehörig, hinden uff das Maÿ Käffer gäßlein stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 20. fl. lößig mit 300. gold fl. Weÿl. Jgfr. Anna Margaretha Kobin nunmehr seel: hinderlaßenen Erben

Jean Frédéric Hertenstein meurt en 1703 en délaissant une fille et deux fils. Les experts estiment la maison 890 livres, la maison voisine (III 210, N 602) est devenue propriété de la femme en 1695. La masse propre à la veuve s’élève à 4825 livres, celle des héritiers à 1 193 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 108 livres, le passif à 3 320 livres.

1704 (25.2.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 64) n° 581
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿl. der Wohl Ehrenvest und Vorgeachten Herr Johann Friderich Hertenstein, geweßener handelsmann und burger alhier zu Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem den 31.ten Decembris des Verwichenen 1703.ten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des abgeleibten herrn seeligen ab intestato Zu Erben Verlaßener auch gleich nach dem eingang dieses Inventarÿ benamßter fraw tochter und beeder Söhne, auch repsectivé deren erbettenen herrn Assitenten und Herrn Vogts inventirt durch die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Mariam Salome Hertensteinin gebohrne Tromerin, des Verstorbenen Herrn seeligen hinderbliebene Fraw Wittib, mit beÿstand des Wohl Ehrenvest und großachtbahren auch *achtsgelehrten Herrn Johann Paul Tromer Notarÿ Regÿ und Verordneter Schaffneÿ Verwalthers des allhießigen Blaterhauß auch Oberschreibers des Stiffts St: Marx allhier deren geschwornenn Herrn Curatoris ingleichem Herrn Johann Tromers Notarÿ jurati und Practici dero ferneren erbettenen herren Assistenten wie auch die Frau Tochter und Annam Rosinam Kempffin die bißherig geweßene dienstmagd (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg den 25. Februarÿ Anno 1705.
Der Abgeleibte Herr seeliger hat Zu Erben ab intestato Verlaßen wie volgt. 1. /:S.T.:/ fraw Mariam Salome Deckerin gebohrne Hertensteinin, /S.T./ Herrn Wilhelm Heinrich Deckers, jetzmahligen Ludimoderatoris Zue Niderbronn hochgräffl: hanawischer herrschafft eheliche haußfrau burgeris allhier, Welche ane statt ihres Herrn Ehevogts auß Ursachen derselbe nicht hiehero Kommen Können Zu ihren Herrn Assitenten erbetten S.T. Herrn Andream Widmann E : E : Kleinen raths alhier Zu Straßburg alten beÿsitzern, welcher auch beneben seiner Frawen Principalin dem geschäfft selbsten beÿgewohnet, 2. Johann Heinrich und 3. Johannem die Hertenstein, deren beeden geschworner Vogt S.T. Herrn Johann Pastorius buchhändler und burger alhier Zu Straßburg so hiebeÿ Persönlich erschienen. Alle dreÿ des Abgeleibten Herrn seeligen mit eingangs erwehnter seiner hinderbliebenen Fraw Wittib ehelich erziehlte Frau Tochter und Söhne auch ab intestato Zu gleigen antheilen Verlaßene Erben

In einer in der Statt Straßburg ane dem Roßmarck gelegene und den Erben Vor Unverändert gehörigen behaußung Ist befunden word. alß Volgt.
Ane Höltzern und Schreinwerck, Auff der obern bühn, Uff dem Fruchtkasten, In der obern Stub, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, In der mittlern Stub, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Vor dießer Cammer, Im undern haußöhren, Inn der Wohnstub, In der Soldaten Cammer – In d. Ruprechtsau – Zu Küttelsheim
(f° 25) Eigenthumb ane häußern (E.) Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten geleg. alhier in der Statt Straßb. ane dem Roßmarck, eins. neben der fraw Wittib ohnveränderten behaußung, anders. neben Herrn Johann Peter Randenrath Chÿrurgo und EE Großen raths alhier ietzig. beÿsitz., hinden Zum theil auff dem rindts häuter oder Gerber Graben, und Zum theil auf Vorgemelt. herrn Rathherrn Randenrath stoßend, solche behaußung anjetzo freÿ ledig und eigen, von denen bäncklein vor dem hauß aber jährlich 5 ß auff allhieß. Pfenningthurn Zu allmend Zinß gelieffert wird, und ist hiehero durch herrn Jacob Staudachern und herrn Johann Jacob Osterried, beede der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere über dieße beschwerd d. 28.ten Feb. Anno 1704. angeschlagen pro 890 lb.(# wavon abzuzieh. so weg. der wehrend. Ehe darin gemacht. 2. newen öff. mit eisernen blatt. eisernen Grembs durch gehends gantz new gemacht fenster, newen Stubenbodens und anderer baw Costen, dißorths als eine theilbar beßerung ane solcher behaußung Zurechnen verglich. so auch hernach fol. fac: also eingetrag. befindlich 150. lb) verbleibt also ane erstgemeltem anschlag annoch p. rest 740. lb. Darüber Vorhand. ein Pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel Verwahrt datirt d. 24. Aug. Anno 1676. Dabeÿ ferner 5. underschiedene Kauff und abgelößte Zinnßbrieff so dann 3. underschied: pergamentene Spruchs: augenscheins und Vergleichs brieff mit jetzigem N° 40. signirt
(f° 25-v) (W., NB wehrend. Ehe aus d. Fr. wittib mitteln erkaufft) Item eine Behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehörd. auch einem Gärtl. alhier in Straßb. oben am Roßmarck am steinern brückh. einseith ist ein eck am Rindshäuter graben, anders: neben der Erben ohnveränderten behaußung, hind. auff herrn Johann Peter Randenrath Chÿrurgum und E: E: Großen Rath jetzig. beÿsitzern stoßend gelegen, davon gehen Jährl. auff ostern wegen des Gärtl. Zehen schilling pfen. bod. Zinnß allhies. Statt Pfenningthurn sonsten freÿ ledig und eig. und über dießer beschwerd angeschlag. pro 630. lb. Darüber sagt ein pergamentenen Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel Verwahrt datirt d. 29. Decembris a° 1695. weiset wie die Fraw Wittib solches hauß wehrender dießer Ehe ane sich erhandelt. Dabeÿ ferner ein pergamentener Kauffbrieff mit Ermeltem der Statt Cancelelÿ Contract Ins: bekrafft: datirt d. 29. Decemb. Anno 1695. so sambt Zween alten Pergamentenen Kauffbrieffen Welche beede respective mit N.is 1. 2. 7. und Lit. A. Notirt, sambt andern schriftl. bericht mit jetzigen N° 41.
(f° 26) (W.) Item eine behaußung, hoffstatt und höfflein mit allen ihren Gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten und Zugehörd. gelegen in der Statt Straßburg ane der Obern Straßen in der Leimen gaß, eins: neben hannß Georg Müller dem Spanner, ander: neben Michael Rüeth dem Kornwerffern geleg. hind. auf die gastherberg Zuem Stall stoßend gelegen, davon gehen jahrs auf Martini dem Stifft allerheÿligen alhier 8 ß geltd und 2. Cappen bod. Zinnß sonst ledig und eigen und durch mehr erwehnte herrn Werckmeister über die darauff stehende bescherden angeschlagen pro 84. lb. Darüber sagt ein pergamentener Zinnßbrieff mit des bischofflichen hoffs Zu Straßburg angehenden Ins. Verwahret, d. dato d. 22. Maÿ A° 1566 und 17.ten Jan : A° 1572. sambt einem pergamentenen durchzug mit Eines Ers: Kl. Raths alhier anhangenden Ins: bekrafftiget datirt d. 11.t 7.bris 1585. ist der Zinnßbrieff notiret mit alten Nis. 2. et 41. und jetzigem N° 42. und ist Vorstehede behaußung umb schuld willen gezogen worden
– Abschatzung den 28. febr: ao: 1704. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johann Friderich herdenstein gewesenen Wurtz Krämers seel. hinder laßene Fr. Wittib undt Erben ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg auff dem Roßmarckt gelegen, ein Eck gegen der Stein Straß einseits neben Herrn Rathh. Antenrad anderseit neben den Erben selbsten, hinden auff den graben stoßendt, Welche behausung und gemeiner bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befinden undt jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein tausend undt Acht Hundert Gulden
Die ander behausung auch alhier in der Statt Straßburg auch auff dem Roßmarckh gelegen, einseit neben dem gerber graben, anderseit neben den Erben selbsten, hinden auff herrn Rathh. Antenrad stosend welche behausung und gemeiner bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befinden undt jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein tausend undt dreÿ Hundert Gulden
Die dritte behaußung auch alhier in der Statt Straßburg in dem Leimen gäßlein gelegen einseits Neben hannß Georg Melter Spanner im Kaufhauß, einseit neben Michel Rieth Kornwerffer, hinden auff das Wirtshauß Zum Stall stosend Welche behausung höfflin undt hinder gebäulein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befinden undt jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ Hundert Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuth, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

(f° 27) (W.) It. hauß, hoffstatt, Scheur, Stall, trott und Trotthauß auch Reeb und Obs Garten so ohngefahrt 2 Acker griß sambt einem kleinen Gärttlein hinden daran mit allen begriffen und Zugehörd. geleg. im Fleckh. Küttelsheim (…)
(f° 28) Eigenthumb ane Liegende güthere, Reeben Im Küttelsheimer bann
(f° 30-v) Eigenthumb ane einem Garten (W.) 3 ½ Acker Grundts sambt 2.en Allmendt Plätz so darinn begriffen, Vor dem Jund. thor in dem Lohe Garth. (…)
(f° 63) Ergäntzung der Fraw Wittib unverändert Guth. Vermög Inventarÿ (…) durch weÿl. Herrn Johann Jacob Schatzen geweßenen Notarium juratum in A° 1680. auffgerichtet
Abzug In dießes Inventarium gehörig. Der Fraw Wittib unverändert Guth. Sa. haußraths 157, Sa. lährer Vaß 16, Sa. Schiff und geschirr 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 104, Sa. Guldener Ring 69, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 690, Sa. Gülten von liegenden güthern 296, Sa. Eÿgenthumbs ane liegenden güthern 150, Sa. Eigenthumb ane häußern 814, ß des Eÿgenthumbs ane einem Gartenhaus 225, Sa. Ergäntzung (3810, abzuziehen 1512, per rest) 2298, Summa summarum 4825 lb
der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußrath 17, Sa. Schiff und geschirr Zum Specereÿ handel gehörig 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Guldener Ring 12, Sa. Pfenning 152, Sa. Fruchtzehendens 55, Sa. Eÿgenthumbs ane H.ußern 769, Ergäntzung (1233, abzuziehen 1076, per Rest) 157, Summa summarum 1193 lb
das Gemein, Verändert und theilbahr Guth, Sa. haußrath 39, Sa. Specereÿ Wahren 361, Sa. Schiff und geschirr Zum Specereÿhandel gehörig 7, Sa. d Galetsch 8,Sa. Früchten auff dem Kasten 118, Sa. Saamens auff dem Veld 2, Sa. Wein, bradenwein und Vaß 144, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 16, Sa. Schuld 252, Sa. häußern 158, Summa summarum 1108 lb – Schulden 3320 lb, Theilbar Schuld. übertreffen das theilbare Guth 2211 lb
Der Fr. Wittib restrend eigenthümlich. Guth et Conclusio finalis Inventarÿ 3806 lb
Sa. Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüther so der Fraw Wittib unverändert 540, Sa. ungewiß Zweiffelhaffte und verlohrene Schuld. in das Erbe Zugeltend 242, Sa. Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüth. so d. Erben unverändert 100, Sa. ß Zweiffelhaffte Schuld in d. Erben ohnveränderte Nahrung 2, Sa. Zweiffelhaffte und verlohrene Schuld. in das Erben Zugeltend 322 lb
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten und Wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Herttenstein, Specereÿ händlern, Weÿl.des Edlen, Vest und Großachtbaren Herrn Johann Heinrich Herttensteins Wohl-meritirten Ambtmanns der Pflegd Waßlen und Marlenheim, Straßburgischer Herrschafft nunmehr seeligen hinderlaßenem ehelichem Sohne, alß dem H Bräutigamb ane einem, So dann der Viel, Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Mariæ Salomeen Tromerin, Weÿland deß Ehrenvesten und Wohlvorgeacht, herrn Johann Paul Tromers geweßenen Adelichen Schaffners und burgers alhier nun auch seeligen hinderpliebenen eheleiblichen dochter, alß der Jungfrau hochzeiterin andern theils – Beschehen und Verhandelt un des heÿligen Reichs freÿ Statt Straßburg, Sontags den 18.ten Februarÿ In dem Jahre deß Herren, alß man Zahlte 1677.
Copia des in Gott ruhenden Herrn seeligen mit und beneben seiner hinterbliebeneen frau Wittib auffgerichteten Codicilli Reciproci – Im jahr 1699 (…) auff Mittwochs den 11. Monatstag Februarÿ neuen Calenders, auff dem Roßmarck liegenden und nachgemelten beeden Codocillirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen Eck behaußung und dererselben mittlern stuben, mit den fenstern auff den Roßmarckh sehend (…) persönlich kommen und erschienen seind der Wohl Ehren und Vorgeachte Herr Johann Friderich Hertenstein, vornehmer burger und handelßmann alhier in Straßburg und die Viel Ehren und Tugendbegabte fau Maria Salome Hertensteinin gebohrne Tromerin beede ehegemächte gesunden gehenden undt stehenden leibs – Johann Christoph Schöll Notarius juratus publ. ac civis Argent.

La veuve meurt un peu plus d’un an plus tard. On révise l’inventaire après décès de son mari défunt. La veuve réduit sa fille à la légitime, le restant revenant à ses enfants. Les deux maisons voisins du Marché aux chevaux reviennent à ses deux fils. Un état annexé des recettes indique quels sont les loyers encaissés

1705 (7.7.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 71) n° 643
Revision und Ersuchung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere so weÿl. die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Maria Salome Hertensteinin gebohrne Tromerin weÿl. des Wohl Ehrenvesten und wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Hertensteins geweßenen Handelßmanns und burgers alhier Zue Straßburg hinterbliebene fraw wittib nunmehr auch seel. alß dieselbe den 8. Maÿ jüngsthin dieses Zeitliche gesegnet Hinder sich Verlaß., welche auff die, Von denen wohlverordneten Herren Dreÿern alhiesiger Statt Stalls ertheilte permission deme allererst in verwichenen 1704.ten Jahrs über ob Ehrenermelten dem Eheherrn seel. Verlassenschafft durch mich unterschriebenen Notarium ein Inventarium auffgerichtet word., solchem Inventario nach, Vorgenommen, durch die Viel Ehren und Tugendsame fraw Mariam Salome Deckerin gebohrne Hertensteinin, und den Ehren und vorgeachten Georg Wilhelm Heinrich Deckern, Jetzmahligen Ludimoderatorem Zu Trennheim hochgräffl: hanauischer herrschafft dero herrn Ehevogt, nicht weniger Jungfr. Annam Rosinam Kempffin die bißherig. geweßene dienstmagd (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg den 7. Julÿ anno 1705.
Die Verstorbene fraw sel. hat Zu Ihren Erben per Testamentum Verlaßen wie volgt. 1. /:S.T.:/ fraw Mariam Salome Deckerin gebohrne Hertensteinin, die dochter eingangs gedacht, welche mit beÿstand /S.T./ Herrn Georg Wilhelm Heinrich Deckers, ietzmahlig. Ludimoderatoris Zue Trennheim hochgräffl: hanaw. herrschafft ihres haußwürth Und dann /S.T./ Hn. Andreæ Wittmanns E.E. kleinen Raths alhier Zue Straßburg alten Assessoris alß dero erbettenen herren Assistenten, Zugeg. war, allein in die Legitimam oder Natürlichen Pflichttheil, eines dritten Stammtheils, So dann in das übrige solchen dritten Stammtheils Ihro frawen Mariæ Salome Deckerin der dochter, bereits erzeigte, undt noch ferners ehelich erzielende Kinder deren geschworner Vogt /S.T./ Herr Johann Heinrich Lang jun.Notarius juratus et practicus auch burger allhier Zue Straßburg so den geschäfft persönlich abwartete, 2. Johann Heinrich und 3. Johannem die Hertensteinen, welcher beed. geschworner Vogt /S.T./ Herr Johann Pastorius buchhändler und burger alhier Zu Straßburg so mit assistentz /S.T./ Hn. Johann Tromers Notarÿ jurati et practici, hiebeÿ erschienen, diese beede in Zween dritte Stammtheil. Alle d. in Gott ruhend. fr. seel. mit eingangs ermelten Herrn Johann Friderich Herttenstein, dero Eheherrn seel. ehelich erzielte frau dochter, Söhn und Enckel auch per Testamentum instituirte Erben.

In einer in d. Statt Straßburg ane dem Roßmarck gelegen und in dieße Verlassenschafft gehörige behaußung Ist befunden worden alß Volgt.
Copia Testamenti solennis in Scriptis. Demnach Ich Maria Salome Hertensteinin gebohrne Tromerin (…) So beschehen in Straßburg Montags den Vierten Monatstag Maÿ anno 1705.
Copia Instrumenti Publici über Hievorgeschriebenes Testamentum solemne inscriptis. auff Montags den 4. Monattag Maÿ (…) allhier in der Statt Straßburg in einer ane dem Roßmarck liegenden undt der frauen Testatrici gehörigen behaußung dererselben Vndern Stuben mit den fenstern theils Vff die Gaß, theils in den Laden sehend – Johann Christoph Schöll Not. jur. publicus.
Copia Nach Disposition, Straßburg den 5. Maÿ A° 1705
(f° 51) Anderwertiger Vergleich wegen hievorn befindlicher behaußung und liegende Güether in Küttelßheim und benachbarten bännern Zugleich auch wegen des, in dieße Erbschafft gehörigen lohe garthens vor dem Judenthor geleg (…)
(f° 41-v) dinstags den 24. Martÿ 1711. ist in præsentia Frauen Mariæ Salome Deckerin gebohrner Hertensteinin der Frau Tochter, mit beÿstand herrn Joseph Mollingers, E.E. Groß. Raths alten beÿsitzers, des sowohl von Ihro als herrn Wilhelm Heinrich Deckern jetzig beambt. auff dem Maurhoff allhier dero Ehevogt in unßer aller beÿsein mündlich constituirt. beÿstands und Mandatarÿ weilen Er Herr Decker nicht selbsten seines officÿ halben hiebeÿ gethanem bericht nach, verharren können, Mehr herrn Johann Heinrich Langen, des Jüngern Notarÿ jurati ihr beeder deckkerischer Eheleuthen und geschwornen vogts herrn Johann Heinrich Hertensteins, des ledig. handelsmanns und herrn Johann Hertensteins, Philosophiæ studiosi, der beeden Söhne, mit assistentz herrn Johann Pastorÿ buchhändlers und burgers allhier und hrn Johann Paul Tromers, Notarÿ und wohlverordneteen Schaffneÿ Verwalters in dem allhießig. blatterhauß dero erbetten herrn Assitenten, auch mein unterschriebenen Notarÿ verhandelt als volgt
Erstlich ist wegen des von der abgeleibt. Frauen Hertensteinin seelig ohnverändert Nahrung herrühren. vor dem Judenthor allhier ligenden in dem vätterlich. Inventario fol: 56. fac: I.ma allegirten gart. beliebet, daß selbig. gesamter hand und ins Gemein verkaufft werden solle
wegen der beeden behausungen am Roßmarck gelegen, hat mann dato auch suchen wollen, mit einander Vergleichungen zutreffen, und hatte die Frau Tochter dero antheiler ane solchen beeden behaußungen mit einrathen dero H. Asssiteten und H Vogts wie auch dero Kinder Herr Vogt, denen beed. herren Söhnen, solche beede behaußungen und hernach weilen der ältiste Sohn die Gewerbs behaußung, der jüngere Herr Sohn aber die Nebens behaußung verlanget unter sich selbsten haben mit einander zuvergleichen aber die darauff stehende boden oder Allmend Zinnß, erstlichen umb 4250. lb und noch ein und andern genommenen abtritten umb 3250. lb doch mit dem beding Zu überlaßen sich ercläret, daß erstlich herr Johannes Hertenstein der jüngste Sohn auff seine noch biß Michaelis dießes 1711. Jahrs zuerfordern habende alimentation verzug thun was der Fraun Tochter und dero Kindern in abrechnung nach rabbat deßen, was Sie Ihnen denen beede Söhnen schuldig, annoch pro rest gebühren wird, auff denen häußer stehen Zulaßen und landläuffig Zuverzinß. und dann Sie die Fraw Tochter und dero herrn Ehevogt, noch ferner ein gantzes Jahr lang in ihren Gemachen umb den bißhero berglichenen zinnß ohnvertrieben wohnen zulaßen (…),
(f° 42-v) Endlichen ist, nach deme Hr Rahtherr Mollinger nicht mehr Zugegen war, zwischen den übrigen samtlichen herrn und Interessenten sonsten alle zugegen waren verglich daß vorhergedachte beede behaußungen und Gewerbs Gaden sambt allen übrigen dero begriffen rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten deßgleichen all dem Schiff und geschirr zur handlung gehörig und was herr Johann Jacob Dreher d. Specierer in lehnung gehabt und empfang. herrn Johann Heinrich und herrn Johann Hertenstein denen beeden Söhnen welche ohne dem Zween dritte theil daran haben, hiemit über die darauff stehende bodenzinß /:dann was übrige auff den häußern stehende Capitalia und beschwärden anbelangt selbiige nicht darunder begriffen, sondern von dem hernach benahmbsten preiß und Kauffschilling abzuziehen sein sollen:/ sammenthafft eigenthümlichen überlaßen sein sollen umb 3100 Pfund (…) So beschehen in Straßburg in dem Hertensteinisch. hauß neb. dem Rindshäutergraben auff dem Roßmarck geleg. auff Dienstag den 24.° Marti 1711.
(f° 44) Weitere Abrechnung mit herrn Johann Pastorio der beeder Hertensteinischen herren Söhne, gemeiner Hertensteinisch. Erben und der bißhero ihrenthalben gethanen Einnahmen und Außgben gehalt.
Einnahm. Anno 1708.
Erslichen den 29. 9.br Zahlte Madame le Beaux den halb Jährig. hauß Zinnß von ostern 1708 biß Michaelis selbig. jahrs, v.fall. mit 25. R
It. den 19. Xbris von H Johann Jacob Drehern dem handelsmann vor ein viertel Jahr hauß Zinnß von Michaelis 1708. biß weÿhenachten. selbig. Jahrs empfang. 35 R
Anno 1709
It. den 25. Martÿ und 24. Junÿ ist von ihme herrn drähern vor hauß: und Lad. Zinnß biß Joh. Bapt: 1709 vor ein halb jahr v.fallen Zahlt 70 fl.
It. erlegt. Abraham Müller und Andreß Göfft die beeden Gartenmänner voor ein halb Jahr Garten zinnß von Martino 1708. angerechnet 27. fl.
It. den 15. Julÿ zahlte Johann Georg Schöning d. Schumach. vor ein halb Jahr hauß Zinnß von Michaelis 1708. biß Ostern 1709. 14. fl.
It. den 30. 7.bris erlegte Hr Johann Jacob Dreher der handelsmann vor hauß zinnß biß Mich: 1709 verfall. vor ¼. Jahr, 35. R
It. den 24° dito von Abraham Müller und Andreß Göfft den beed. Gartenmänner, vor ein halb Jahe Garth. Zinnß biß Martini gerechnet 7. R

Les préposés de la Taille font figurer la maison dans leur registre parce qu’elle était imposée 100 livres de moins que la fortune décrite dans l’inventaire après décès

1710, VII 1174 – Livres de la Taille f° 178-v
(Spiegel, F., N° 516) Weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Trohmerin, auch weÿl. H. Johann Friderich Hertenstein geweßenen Handelßmanns und burgers allhier hinderbliebene Wittib Verlassenschafft inventirt H. Not. Johann Reinhard Lang.
Concl. fin. Inv. ist fol. 124, 3885. lb die machen 7700. fl. Verstallte allein 7600. fl. alßo zu wenig 100. fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf fünff jahr seit des Manns tod in duplo macht à 6 ß d, 1. lb 10 ß
Und auch auf dreÿ jahr in simplo macht à 3 ß d 9 ß
Extat das Stallgeld pro 1710 mit 11 lb 8 ß
Gebott, 9 ß 4 d
Abhandlung 4 lb 2 ß 6 d, Summa 17. lb 218 ß 10 d
dt. 29° Novembr. 1710.

Jean Henri Hertenstein hypothèque sa maison au profit de l’huilier Ulric Greiner

1711 (ut supra, 9.7.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 389-v
Joh. Heinrich Hertenstein specerirer
in gegensein Ulrich Greiner ohlmanns – schuldig seÿen 300 lb
unterpfand, sein hauß c: appert: ahm rossmarckt, einseit neben H. Rath. Randenrath anderseit neben Joh. Härtenstein hinten aufs wasser

Jean Henri Hertenstein et Jean Hertenstein se partagent les deux maisons voisines. La maison de commerçant avec les boutiques (à l’angle de la rue) revient au marchand épicier Jean Henri Hertenstein, l’autre (à l’angle du pont) avec son jardin revient à l’avocat Jean Hertenstein. Comme dans les descriptions antérieures, chaque maison touche à la fois au fossé des Tanneurs et au voisin vers l’ouest, à cette époque Jean Pierre Randenrath.

1716, Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 71), Joint au n° 643 du 7. juillet 1705
(f° 57) Den 6. Augusti Anno 1716. ward in præsentia hern Johann Heinrich Hertensteins des handelsmanns und burgers allhier und herrn Johann Hertensteins J.U. Lti beeder Herrn Gebrüderer volgendes verhandelt.
Demnach hievorrn fol: 41.b et seqq. befindlicher maßen Fraw Maria Salome Deckerin gebohrne Tromerin herrn Wilhelm Heinrich Deckers beambten auff allhießigem Maurhoff und burgers allhier eheliche haußfraw vor ehren ernanndter beeder Hertensteinischen Herrn Gebrüdere eheleiblich. Frau Schwester und dero Kinder herr Vogt,
Ihnen ihren beeden Herrn Gebrüdern den 24. Martÿ 1711. dero mit einander ererbte behaußung und Gewerbs gaden, sambt allen übrigen dero begriffen rechten Zugehördten und Gerechtigkeit, deßgleichen all dem Schiff und geschirr Zur handlung gehörig und was herr Johann Jacob Dreher der Specirer in lehnung gehabt und empfangen, sammenthafft pro 3100 Pfund pfenning mit denen daselbst angehängten bedingungen und daß jeder der Herren Gebrüdere Ihro Frawen Deckerin noch darzu einen alten Louis d’or in den Kauff Zugeben schuldig sein solle eigenthümlichen überlaßen solche beede behaußungen und Gaden aber biß anhero unter ihnen beeden Herren Gebrüdern ohnvertheilt und ohnerörtert anstehen verblieben, Als haben Sie beede herren Gebrüdere auff obbemeldetes datum mit einander verglichen, daß die behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier am Roßmarck gelegen mit und beneben dem Gewerbs laden auch dem darinn gehörig. Schiff und geschirr welches bißhero Er Herr Johann Heinrich Hertenstein ingehabt und genutzet, wie solche behaußung einseit neben hernach stehender herren Lt° Johann Hertenstein überlaßener behaußung anderseit neben Herren Johann Peter Randenrath Chyrurgo und E.E. Großen Raths altem beÿsitzern geleg. hinden zum theil auff den Rindshäutergraben und Zum theil auff vorermelten Herrn Rathherrn Randenrath stoßend, davon und insonderheit von denen bäncklein vor dem hauß jährlichen fünff schilling pfenning allmend Zinnß allhießigem Pfenningthurn zu entricht. über solchen Zinnß vor gantz freÿ ledig und eigen herrn Johann Heinrich Hertenstein dem ältisten Herrn bruder umb 1750. Pfund pfenning beneben einem alten Louis d’or hiermit eigenthümlichen überlaßen,
So dann Herrn Johanni Hertenstein J.U.Lto deßelben herrn brudern die Nebens behausung und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten auch einem Gärtlein oben am Roßmarck allhier gelegen, einseit ist ein Eck am Rindshäutergraben anderseit neben nächst vorstehender behaußung, hinden auff vorernannten herrn Rathherrn Randenrath stoßend davon jährlichen auff Ostern wegen des gärtlins Zehen Schilling pfenning bodenzinß allhießiger Statt Pfenning Zulieffern, sonsten auch vor freÿ ledig und eigen umb 1350 Pfund pfenning beneben einem Louis d’or

Dernier compte de tutelle
1718 (7.7.br), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 112) n° 1009 [première page abîmée]
Rechnung – […] in sein seeliges ableiben den 7. feb. 1718 in ein und andere weege eingenommen und hienwiderumb außgegeben – Erste und Letzte Rechnung dießer vogteÿ
– Beÿlagen zu weÿland Herrn Johann Pastorÿ gewesenen Buechhändlers burgers zu Straßburg als gewesenen Herrn Vogts herrn Johann Heinrich Hertenstein des handelsmanns und Herrn Johann Hertensteins J.U. beede herren Gebrüder Vogteÿ Rechnung vom 30. Julÿ 1708 biß 30. Julÿ 1705 [sic] gehörig
(f° 59) Bericht gegenwärtiger Rechnung
(f° 80) Corpus der, Herrn Johann Heinrich Herttenstein des ältisten Herrn Vogts sohns eigenthümlich zuständig. Gewerbs behausung (…)
(f° 85) Corpus der, Herren Lincentiato Herttenstein dem jüngst. Herrn Curando allein gebühriger eigenthümlicher behaußung (…)
(f° 86) Corpus des Eigenthumbs ane einem garthen denen beeden Herrn Curandis ins gemein gehörig

Jean Henri Hertenstein a épousé en 1715 Marie Salomé Sontag, fille d’un pharmacien de Colmar : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1728, célébration, accession à la bourgeoisie
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrenvest und Großachtbaren herrn Johann Heinrich Hertenstein dem ledigen handelsmann, Weÿland des Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Johann Friderich Hertensteins geweßenen handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg mit auch Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frawen Maria Salome gebohrner Tromerin, deßelben geweßenen Frawen Eheliebstin beeden nun seeligen ehelich erziehltem Sohn, als dem herrn bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrawen Maria Salome Sontagin, Von Colmar gebürtig, des Edel Wohl Ehren vest hochachtbahr und Wohlweißen herrn Johann Jacob Sonntags, vormaligen EE. Raths Zu Collmar, wohlverordneteen beÿsitzers anjetzo aber vornehmen burgers allhier, mit Weÿl. der Edel Viel Ehren und tugendbegabten Frawen Dorothea gebohrner Thüringerin deßen erstern Frawen Eheliebstin ehelich erzeugter Tochter als der Jungfraw hochzeiterin am andern theil – in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Freÿtag den 23. tag des Monats Augusti in dem Jahr nach CHRISTI unßers einigen Erlößers und Seeligmachers Geburth gezahlt 1715. [unterzeichnet] Johann Henrich Herttenstein Alß Hochzeiter, Maria Salome Sontagin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 20-v, n° XV.)
1715. Dominica XI. et XII. post Trinit. proclamati sunt H. Johann Heinrich Hertenstein der ledige Specierer und Burger allhier, weÿl. H Johann Friderich Hertenstein gewesenen Specierers und burgers allhier nachgel. Ehel. Sohn Und Jfr. Maria Salome, H Johann Jacob Sontag gewesenen Apotheckers Zu Collmar und ietzmahlig. fürnehmen Burgers allhier ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 11.t. Sept. durch mich [unterzeichnet] Johann Heinrich herttenstein alß hochzeiter, Maria Salome Sontagin als hochzeiterin (i 25)

1715, 4° Livre de bourgeoisie f° 819
Frau Maria Salome Sontagin Von Colmar, H: Joh. Jacob Sontag burgers allhier tochter, empfangt das burgerrecht von Ihrem Mann H: Joh: Heinrich Hertenstein p. 2. gold fl. 16. ß. wird beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 23. Dito [Januarÿ] 1716.

L’épicier Jean Henri Hertenstein hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Samuel Silberrad

1719 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 229
Joh: Heinrich Hertenstein specerierer
in gegensein H. Joh. Samuel Silberradts Med: Dris und practici – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, sein vorder und hinter hauß c. appert: ahm Roßmarckt, einseit ist ein eck anderseit neben H. Randenrath hinten aufs wasser

Jean Henri Hertenstein et Marie Salomé Sontag hypothèquent la maison au profit du musicien Tobie Braun

1719 (3.10.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 492-v
Joh: Heinrich Hertenstein specerirer und Maria Salome geb. Sonntagin
in gegensein H. Tobiae Braun musici – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, hauß c. appert: ahm Roßmarckt einseit neben H. Rath. Randenrath anderseit neben seinem H. Bruder hinten auf den graben, darvon gibt mann 5 ß ane allmend zinß
Item sein Garten c. appert. auf dem Schieß rhein, einseit neben Andres Göss und Abraham von Fridolßheim anderseit neben H. Joh. Hertensten hinten auf die Contre escarpe, darvon gibt mann 15 ß ane bodenzinß

Marie Salomé Sontag meurt en 1728 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 300 livres. La masse propre au veuf s’élève à 2 550 livres, celle des héritiers à 988 livres. L’actif de la communauté s’élève à 772 livres, le passif à 2 087 livres.

1728 (13.6.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 14) n° 507 (471)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab u. Nahrung, liegender und fahrender, nichts davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehren u. tugendsahme frau Maria Salome Hertensteinin gebohrne Sontagin deß Wohl Ehrenvest u. großachtbahren Herrn Joh: Heinrich Hertensteins, Handelßmanns u. burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach Ihrem den 15.ten febr: dießes fortlauffend. 1728.ten Jahrs aus dießer welt Jammervollen Welt genommenen tödlichen hientritt, Zeitl. Verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und begehren, S.T. H. Jeremias Jacob Stenglin, Vornehmen Handelßmanns u. burgers allhier, alß geordnet v. geschworenen Vogts, Johannis, Mariæ Salome, Jacob Heinrichs, u. Joh: Friederichs, alle Vier der abgeleibten frauen seel. mit obermalten Ihrem hinterbliebenen H Wittiber ehelich erzeugte Kind. u. ab intestato hinterlassene rechtsmäßige Erben fleißig inventirt u. ersucht, durch Ihme den H. Wittibern selbsten, ferner Joh: Heinrich Lincken den handelß bedienten, so dann Catharinam Hauboldin die dienst Magd – Actum Straßburg den 13.ten Junÿ A° 1728.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck gelegener u. Eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden wie Volgt.
Ahne Höltzen u. Schreinwerck, Auff der bühn, Auff der mittlern bühn, Neben des officiers Cammer in der Stub. In der Eckstub, In Eck Hauß Öhren, In der Eck Stub Cammer, In der Eßig Cammer, Im hauß Öhren, In der Kuchen, In des officiers stub
Bericht und resp. Vergleich. Beÿ Vorgehabter Inventur berichtete der hr. Wittiber, beÿ der von Ihme abgelegten handtreu daß weder Er, noch seine geweßene Ehefrau Kein Inventarium Zugebrachter Nahrung aufgerichtet hätten, Er hat aber Er der H. Wittiber ein Special Theilregisterlein in anno 1705. durch weÿl. hrn Notm: Johann Reichard Langen gefertigt, Vber das jenige besagend, was Er von seiner Mutter seel. Fr. Mariæ Salome Hertensteinin gebohrner Tromerin ererbt und verlange derselbe daß mann daraus seim unveränderts guts Ergäntzung suchen solte (…), Anlangend aber der verstorbenen fr. hertensteinin seel. In die Ehe gebrachte Nahrung, hat mann sich deswegen theils vf Ihr Mütterlich theilregisterlein Von Hrn. Nithard Gerichtschreibern in Colmar in anno 1706. gefertigt, (…) bezogen
Eigenthumb ane häußern (W.) Item Eine Eckbehaußung und hoffstatt, sampt einem gemeinschaftlichen bronnen, wie auch allen deren Rechten, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt, einseit neben H. Lt Johann Hertenstein hochberümbten advocato beÿ dem löbl. Ritter directorio allhier, anderseit neben H. Rath. Johann Peter Randenrath gelegen, davon gibt mann Jährlich vf der statt Pfenningthurn ane bodenzinß 5 ß.d thut Zu doppeltem Capital à 5. pt° gerechnet 10. lb, sonsten freÿ, Leedig und Eigen, und Ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere vermög einer zu dem Concept gelüferten schrifftlichen Abschatzung dedato 9. Junÿ 1728. æstimirt word. pro 1300. lb. abgezogen obige 10. lb, so restiret auszuwerffen 1290 lb. Darüber Vorhanden ein pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Innsigel Verwahrt, datirt d. 24. Aug. A° 1676. Dabeÿ ferner 5. underschiedene Kauff- undt Zinnßbrieff, so dann 3. Pergamentene Unterschiedene Spruchs: augenscheins und Vergleichs brieff mit altem N° 40. signirt, der H wittiber aber hat solche beÿ seiner Mutter seel. Verlassenschaffts Separation wie in deßen Mütterl. Verlassenschafft Separation käuflich angenommen
Eigenthumb ahne häußern (E.), Wÿdumbs deren H Groß Vatter seel. ad dies vitæ genoßen. Item Eine behaußung, Apotheck mit deren appertinentÿs vnd dependentÿs gelegen In der Statt Colmar (…)
– Abschatzung d. 9. Junÿ ao. 1728. Auff begehren deß Ehrenvesten und Vorachtbahren H Johann Heinrich Hertenstein specereÿ händler ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg ein Eck hauß auf dem roß Marck gelegen einseits Neben herrn Johann Hertenstein Lt. und Advocat in allhiesig. Ritterständischem hauß, anderseit neben H Johann Peter Randenrath, E.E. grosen Raths beÿsitzer, welche behausung Stuben, Cammern, Kuchen hauß Ehren, worin ein backofen, Contor, Laden, gemeiner bronne und gewölbter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleute sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb. Zweÿ Tausend und Sechß hundert gulden. Bezeichniß durch der Statt Straßburg geschwornne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Ergäntzung deß herrn Wittibers ermanglenden Unveränderten Guts. Nach besag Special Theilregisterleins durch weÿl. hrn Noum. Johann Reinhardt Langen seel. in Anno 1703 gefretigt, Inhaltend alles das jenige was der Hr Wittibern von weÿland der Viel Ehren und Tugendreiche frauen Mariæ Salome Hertensteinin gebohrner Tromerin, aucj weÿland hrn Johann Heinrich Hertenstein geweßenen handelßmann und burgers allhier zu Straßburg (…)
Ergäntzung der Kinder und Erben Ermanglenden unverändert Mütterlichen guts. Inhalt Theilregisterleins durch hrn Nithard Gerichts schreibern Zu Colmar gefertigt betreffend das Jenige was die abgeleibte frau hertensteinin seelig Von Weÿland der Viel Ehr: und tugendreichen fraun Dorotheæ Sonntagin gebohrner Dürrningerin ererbt (…)
Series rubricarum. des hrn. Wittiber Vermögen, Sa. hausraths 48, Sa. Schiff und geschirr Ins Gewerb 26, Sa. Leeren Vaß 66, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. Goldener Ring 15, Sa. baarschafft 12 ß, Sa. frucht Zehendens 27, Sa. Gülth v. Eÿgent. Gütern 128, Sa. Eÿgenth. an Einer behaußung 1290, Sa. Ergäntzung seines ermanglend. unverändert Vmög. 830, Summa summarum 2440 lb – Schulden 190 lb Nach deren Abzug 2550 lb
Der Kinder und Erben Nahrung, Sa. haußraths 66, Sa. Leeren caß, Sa. Ilbers 7, Sa. Goldener ring 49, Sa. Eigenthum ane liegend. güthern 99 Sa. Schuld 150, Ergäntzung 501, Summa summarum 988 lb
die Theilbahre Verlassenschafft, Sa. haußraths 90, Sa. frucht 24, Sa. Wein Vnd leeren Vaßen 183, Sa. Wahren Ins Gewerb gehörig 352, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 100, Sa. Schulden 14, Summa summarum 772 – Schulden 2087 lb, In Compensatione 1314 lb
Stall summa 1923 lb
Copia der Eheberedung (…) in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Freÿtag den 23. tag des Monats Augusti 1715

Jean Henri Hertenstein se remarie quelques mois plus tard avec Marie Elisabeth Runckel, fille d’orfèvre : contrat de mariage, célébration, inventaire des apports
1728 (11.6.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 74) n° 506
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehren Vesten und Großachtbahren Herrn Heinrich Hertenstein, Wittibern Handelßmann Und burger allhier Zue Straßburg, alß dem bräutigamb ane Einem
So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Runckelin weÿl. deß Wohl ehrenvesten, Kunstreichen und Großachtbahren herrn Johann Adam Runckels geweßenen Vornehmen Goldarbeiters und burgers alhier nunmehr seel. mit der Viel Ehren undt tugendsamen frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Redslobin seiner hinterbliebenen frau Wittib Ehelich erziehlter und nach tod verlaßener Jungfer dochter alß der Jungfer hochzeiterin am andern theil – so beschehen und Verhandelt inn der Königlichen Statt Straßburg auf Freÿtag den 11. Junÿ Im Jahr deß herrn alß mann Zahlte 1728.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 61, n° 217)
1728. Mittw. d. 7. Julÿ sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H. Joh: Heinrich Herttenstein, der handelsM. Wittiber v. b. alhie v. Jgf. Maria Elisabeth, Weÿl. H Johann Adam Runckels gewes. b. v. Goldarbeiters nachgel. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Herttenstein alß hochzeiter, Maria Elisabetha Runckelin als hochzeiterin (i 64)

Inventaire des apports de la femme
1728 (19.7.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 14) n° 508 (472)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab u. Nahrung, liegender u. Vahrend. keinerleÿ davon außgenommen, so die Viel Ehren und tugendsahme frau Maria Elisabetha Hertensteinin gebohrne Runckelin, S.T. H. Joh: Heinrich Hertensteins, Handelßmanns u. burgers allhier Zu Straßb. frau Eheliebste Zu gemelten Ihrem Eheh. in die Ehe gebracht, u. sich Vermög deren mit Ihrem Eheh. auffgerichteten Eheberedung Vor unverändert Vorbehalten hat – Actum In præsentia der Ehefrauen fr. Mutter Mariæ Catharinæ Runckelin gebohrner Redtzlobin, m. welcher Assistentz sich d. Eheh. vergnügte u. solche in Supplimentum eine sonst anderwärtig hierzu benötigten beÿstands angenommen haben wolte, Straßburg Montags, den 19. Julÿ Anno : 1728.

In einer allhier Zu Straßburg aufm Roßmarck gelegenen u. dem Eheh. Eÿgenthümblich zuständigen behaußung sich befunden wie Volgt.
Wÿdemb Welche fr. Maria Catharina Runckelin gebohrne Redtzlobin weÿl. H Joh: Adam Runckels geweßenen goldarbeiters und burgers allhier zu Straßburg seel. hinterlaßene Wittib Von der Eingangs gemelten frau hertensteinin lebtägig Zu genießen hat
Series rubricarum. Sa. hausraths 219, Sa. Weins 12, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 79, Sa. Goldener Ring 185, Sa. baarschafft 388, Sa. Schuld 12, Summa summarum 895 lb
Adde die Ihrer ane der hernach beschriebenen haußsteuren gebührige helffte so macht 45 lb, Gantzes Vermögen 940 lb

Inventaire des apports du mari où figure la maison estimée au prix indiqué à l’inventaire de sa première femme

1728 (22.7.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 14) n° 509 (473)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Und Nahrung, liegender undt Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenveste Und Großachtbahre Hr. Johann Heinrich Herttenstein Handelßmann und burger allhier zu der Viel Ehren und tugendsahmen frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Runckelin in den Ehestand gebracht und sich vermög deren mit einander vfgerichteten Eheberedung Vor Unverändert Vorbehaltet – Actum In præsentia der Ehefrauen und S.T. H. Jeremias Jacob Stenglin Vornehmen handelßmanns Undt burgers allhier, deß Eheherrn Kinder Erster Ehe geschwornen vogt, Straßburg Donnerstags den 22. Julÿ et Seqq: diebus Anno: 1728.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck gelegenen und dem Eheherrn eÿgenthümblich Zuständigen behaußung sich befunden wie Volgt.
(f° 16) Eigenthumb ahne einer behaußung (M.) Item Eine Eckbehaußung Und hoffstatt sampt einem gemeinschaftlichen bronnen, wie auch allen deßen Rechten, begriffen, weithen, Zugehörd. Und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zue Straßburg ane dem Rooßmarckt, einseit neben H. Lt Johann Hertenstein hochberümbten advocato beÿ dem löbl. Ritter Directorio allhier, ands. neben H. Rath. Joh. Peter Randenrath gelegen, davon gibt mann Jährlich vf der Statt Pfenningthurn ane bodenzinß 5 ß.d thut Zu doppeltem Capital gerechnet 10. lb, sonsten freÿ, Leedig Und Eigen, Und wird solche behaußung ohnpræjudicirlich nach abzug Vorstehenden bodenzinßes angeschlagen pro 1290 lb. Darüber ist Vorhanden Ein pergamentener Kauffbrieff mit der St. St. anhangendem Cancelleÿ Contract Innsigel Verwahrt, datirt d. 24. Aug. A° 1676. Dabeÿ ferner 5. underschiedene Kauff: undt Zinnßbrieff, So dann 3. Pergamentene Spruch: augenschein Und Vergleichß brieff mit altem N° 40. signirt, der Eheherr hat aber dieselbe beÿ seiner Fr. Mutter seel. Verlassenschaffts Separation Käufflichen angenommen, wie In deßen Mütterl. theilregister fol. 195. et seqq. Zu sehen
(f° 17) Wÿdemb. Welchen Hr Johann Heinrich Herttenstein der Specierer und dißorts Eheherr, Von weÿl. fr. Mariæ Salome gebohrner Sonntagin, seiner Erstern frau seelig mit Vorbehalt der KK. legitimæ, lebtägig Zugenießen hat, davon das Eÿgenthumb aber dero hinterbliebenen Vier Kindern affectirt ist
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 375, Sa. Schiff und geschirr zum Gewerb gehörig 46, Sa. Waaren Ins gewerb gehörig -, Sa. der früchten auf dem Kasten 36, Sa. Wein Vnd leeren Vaß 543, Sa. Silbers 168, Sa. goldenen ring und geschmeids 121, Sa. baarschafft 574, Sa. Fruchtzehendens 212, Sa. Gülthen von Eigenthümlichen liegenden güthern fallend 1007, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung 1290, Sa. der Schulden 285, Summa summarum 4661 lb – Schulden 1803 lb, Nach deren Abzug 2858 lb Adde die haussteuren 45, Gantzes Vermögen 2903 lb

Marie Elisabeth Runckel meurt en 1749 en délaissant cinq enfants dont un est mort peu après sa mère. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 201 livres, celle des héritiers à 2 117 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 593 livres, le passif à 2  669 livres.

1750 (23.3.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 57) n° 1462
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, so weÿland die Ehren und tugendsame Frau Maria Elisabetha Herttensteinin gebohrne Runckelin, des Wohl: Ehren und vorgeachten Herrn Johann Heinrich Herttensteins, vornehmen handelsmanns und burgers allhier Zue Straßburg im Leben geweßene Eheliebste nunmehr seelig, nach ihrem den 1.ten Septembris deß abgewichenen 1749.ten Jahrs aus dießem zergänglichen Welt leben genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren herrn Johann Ludwig Maßdorff, Riehmen Schneiders und burgers allhier als geschwornen vogts Johann Heinrich, so über 18. Jahr, Jungfer Mariæ Elisabethæ, welche über 16. Jahr, Mariæ Magdalenæ, so etwas üer 15. Jahr, Mariæ Magdalenæ, so etwas über 15 Jahr alt, Catharinæ Margarethæ welche über acht Jahr erreicht, und Johann Gottfried so aber nach der verstorbenenn seeligen vor dieser Inventur auch todes verahren, mithien von dem herrn Wittib und Vatter pro parte repræsentirt wird, alle Fünff aber der abgeleibten seeligen mit vorermeldtem ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehelich erzeugter und nach tod verlaßener Kinder, (…) ferner hiebeÿ erschienen herr Georg Friderich Nenter Notarius Juratus so Zu deßen Assistenten ex officio ernennet worden, fleißig inventirt und ersucht durch Ihne den herrn Wittiber selbsten, wie auch Frau Mariam Dorotheam Baurin gebohrne Runckelin, der verstorbenen Eheleiblichen im Sterb: hauß sich befindlichen Schwester – Actum in der königlichen Statt Straßburg den 23.ten Martii et seq. A° 1750.

(f° 4) Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ. Sehr nötig ist dießorts berichtlichen anruffungen und Zu melden, daß der H Wittiber in anno 1717 fraun Mariæ Salome Deckerin gebohrne Herttensteinin, mit Johann Heinrich Decker Zinngießer und burgern allhier Zu Straßburg, beede seeliger Ehelich erzeugter Und Verlaßener auch damahlen annoch im Leben geweßener Vier Kinder Curator ad lites worden, und obwohlen Er sich keiner verwaltung unterziehen Solte, so hat Er sich dannach darmit melirt, warauß die folgerung erwachßen daß anfänglichen die Zweÿ Jüngere Kindere Nahmentlich Johann Heinrich decker der buchbinder und weÿland frauen Susannæ Dorotheæ Kätzelin gebohrner deckerin mit Joh: Michael Kaätzel dem allhiesigen Kornwerffer ehelich erzeugter v. hinterlassenes Söhnlein sub authoritate seines geschwornen Vogts Ihr respect. Großmütter und Uhrgroßmütterlich guth ane denselben prætendirt, warein Er Hr Hettenstein auch vermittelst des an 8.° Junÿ 1726. ergangenen und den 15.ten Ejusdem publicirten großen rats bescheids condemnirt worden, und abmahlen er au Conseil souverain d’Alsace appellirt so wurde dannach ob angeregter Großer Raths Urtel, Ursachen Er sich par deffaut (…)
In einer allhier Zue Straßburg ane dem Roßmarck gelegenen und eigenthümlich hiehero gehörigen behaußung sich befunden wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Obersten bühn, Auff der dritten bühn, Ins Odffciers Zimmer (…)
(f° 16) Eigenthumb ahne häußern (T.) Nemlich die hefftte ane einer behaußung, hoff, hoffstatt, s. allen Ubrigen dazu gehörigen gebäw. rechten v. gerechtigkeiten Zu Küttolßh. (…)
(T.) Item eine behaußung sampt einem Magazin und kleinen häußel auch einem hernach beschriebenen plätzlein gartten allhier Zu Straßburg in der Steinstraß (…)
(f° 27) Eigenthumb ane einer behaußung (W.) Nemlich eine behaußung Und hoffstatt sampt einem gemeinschaftlichen bronnen auch allen deren Vbrigen gebäuden, weithen, Zugehörden Und Gerechtigkeiten gelegen, allhier Zu Straßburg, auf dem Roßmarck, ein. neben H. Jacob dem musicanten, anderseit zum theil neben ein Eck, zum theil aber neben weÿl. Hn Lt Johannes Hertenstein seel. fr. wittib stoßend, gelegen, davon gibt mann Jährlich der Statt Straßb. ane bodenzinß 5 ß.d th. Zu doppeltem Capital gerechnet 10. lb,d sonsten aber gegen Männiglich freÿ, Leedig V. Eigen, Und ist solche behaußung nebst dem unten fol. beschriebenen theilbaren hauß, vermög einer zu mein des Notarÿ Concept de dato 4. Decembris 1749 gelieferten schrifftl. Abschatzung durch (die Werckmeistere) angeschlagen worden pro 1000 lb, abgezogen obige beschwerden der 10., restiret auszuwerffen 990 lb. Darüber ist Vorhanden ein perg. Kbrieff mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract Innsiegel Verwahrt, datirt d. 24. Aug. 1676. Dabeÿ ferner fünff underschiedene perg. Kauf v. Zinnßbrieff, So dann dreÿ perg. Spruch augenschein v.Vergleichs brieff m. alt. N° 40. signirt, der H. Wittiber hat aber dieselbe beÿ seiner Fr. Mutter seel. Verlassenschaffts Separation Käufflichen angenommen, wie In deßen Mütterl. theilregister fol. 191. et seqq. Zu sehen.
(f° 47.b) Ergäntzung des H Wittibers abgegangen unveränderten guts, Inhalt Inventarÿ Illatorum de 1728.
(f° 70-b.) Wÿdembs Verfangenschaft dem Hn Wittiber berührend. S.T. Frau Maria Salome Herttensteinin gebohrne Ernstin weÿl. S.T. herrn Johann Heinrich Herttenstein der Weltweißheit und beeder rechten geweßenen Doctoris auch hießiger Löbl. Universæt hochberümbten Professoris Matheosis des Collegist Stiffts Zu St Thomä hochverdienten Canonici senioris und hochbestellten Maistre d’Ecole d’artillerie Royal auch vornehmen burgers allhier zue Straßburg seel. hinderlaßene frau Wittib, hat vermög Extractus de dato 27. Aprilis 1750. auß dem, Vber deßen Verlassenschafft in anno 1741 durch Hn Notarium Johann Friderich Liechtenberg. Vergriffenen General Abteilungs Concepto (…)
(f° 70-b.v) Wÿdembs Verfangenschaft, Welchen der Vierlberührt H Wittiber von weÿland frauen Mariæ Salome gebohrner Sonntagin, seiner Erstern frau Eheliebstin der led. ad dies vitæ Salva liberorum legitima Zugenießen
(f° 75) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Vermögen belangend. Sa. hausraths 102, Sa. zur handlung gehörigen Schiff und geschirr 11, Sa. leeren Vaß 95, Sa. Silbers 17, Sa. goldenen ring und geschmeids 36, Sa. Mattenzinnßes 12, Sa. der von Eigenthümlichen liegenden güthern Gülthen 182, Sa. Eigenthum ane einem hauß 990, Sa. Eigenthumbs an liegende güthern 278, Sa. Schuld 2, Sa. der Ergäntzung (1658, abzug 1168, Remanet) 489, Summa summarum 2220 lb – Schulden 2018 lb, Compensando verbleibt 201 lb
Der Kinder und Erben anerstorben Mütterlich Guth, Sa. hausraths 192, Sa. Schiff und geschirr zur handlung gehörig 10 ß, Sa. Silbers 27, Sa. goldenen ring und geschmeids 76, Sa. Gülthen von Eigenthümlichen liegenden güthern fallend 1, Sa. der Schuld 150, Sa. der Ergäntzung (1915, abzug 246, restiret) 1669, Summa summarum 2117 lb
die gemein verändert und theilbar Verlassenschafft Concernirend. Sa. hausraths 174, Sa. Schiff und geschirr zum fuhrwerck gehörig 10, Sa. zur handlung gehörigen Schiff und geschirrs 111, Sa. des heus 10 ß Sa. lebenden Viehes 34, Sa. Saamen 187, Sa. der blumen auf dem veld o, Sa. der früchten auf dem Kasten 18, Sa. Wein Vnd leeren Vaß 958, Sa. Silbers 57, Sa. goldenen ring und geschmeids 31, Sa. baarschafft 246, Sa. Eÿgenthumb ane häußern 881, Sa. Gülth von liegenden güth 23, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güthern, 162, Sa. beßerung ane lehenguth 1, Sa. der Schulden 1031, Summa summarum 4593 lb – Schulden 2669 lb
Conclusio finalis et Stall Summa Inventarÿ 6019 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter so des H Wittibers ohnverändert 372 lb, Zweiffelhaffte Schulden in des H. Wittibers nahrung 250
Eheberedung (…) so beschehen und Verhandelt inn der Königlichen Statt Straßburg auf Freÿtag den 11. Junÿ Im Jahr deß herrn alß mann Zahlte 1728

Jean Henri Hertenstein épouse en troisièmes noces Marie Catherine Rickert veuve Lang de Westhoffen : contrat de mariage, accession à la bourgeoisie, inventaire des apports
1750 (2.3.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 78) n° 1216
(Eheberedung) ent zwischen dem wohl Ehrenvesten und vorachtbahren Herrn Johann Heinrich Herttenstein, handelßmann, Wittiber Und burgern alhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und Wohl tugendbegabten fraw Mariæ Catharinæ Langin gebohrner Rickertin weÿl. des Wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten Herrn Langen geweßenen wohlverdienten Special Zu Westhoffen, hochfürstlich Heßen Hanau Darmstättischer Hannß nun seel. nachgelaßener fraw Wittib als hochzeiterin am andern theil – Actum in der königlichen Statt Straßburg den 2. Martÿ im Jahr 1750

1750, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 425
fr. Maria Catharina Riegertin Verheurathet ahne H. Joh: Heinrich Hertenstein erhalt das burgerrecht a marito umb den alten burger schilling, dienet beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel jur. eodem [22. junÿ]

Inventaire des apports où figure la maison

1751 (10.2.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 60) n° 1479
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, so der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Heinrich Herttenstein, der handelsmann u. burger alhier zu Straßburg Zu der viel Ehren und tugendsahmen Fraun Maria Catharina geb. Rieckertin in den Ehestand gebracht und sich vermög deren mit einander aufgerichteten Eheberedung vor ohnverändert vorbehalten – Actum in præsentia Herrn Georg Friderich Nenter Notarii Jurati des Eheherrn (…) beÿstands, Straßburg den 10.en Februarÿ 1751

In einer allhier Zue Straßburg ane dem Roßmarck gelegenen und hernach beschriebenen behaußung sich befunden wie folgt.
(f° 27-v) Eigenthumb ane Häußern. Erstlich i. behaußung u. hoffstatt, samt einem gemeinschaftlichen bronnen, auch allen deren ûbrigen gebäuden, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg, ane dem Roßmarck, einseith neben H. Jacquot dem Musicanten, anderseith und hinten zum theil ein Eck, Zum theil aber neben weÿland Hn Lt Johannes Hertenstein hinterlassener Fr. Wittib stoßend gelegen, davon reicht man jährlichen der Statt Straßburg ane bodenzinß 5 ß.d sonsten aber gegen männiglich. freÿ, leedig u. eigen, und wird dieselbe hiehero ohnpræjudicirlich ane allmend zinß pro 2000 lb. Darüber ist Vorhanden ein pergamentener Kaufbrief mit der Statt Straßburg anhangenden Cancelleÿ Contract Innsiegel Verwahrt, datirt d. 24. aug. 1676. Darbeÿ ferner 5. underschiedene pergamentene. Kauff- und Zinnß- brief, So dann 3. pergamentene Spruch augenschein und Vergleichs brieff mit altem N° 40. signirt. Der Eheherr hat aber dieselbe beÿ seiner Fr. Mutter seel. Verlassenschaffts Separation Käufflichen angenommen, wie in deßen Mütterl. Theil Register fol. 191. et seq. Zu sehen.
(f° 28) Item 11/15.te theil vor ohnvertheilt davon die übrige 4/15.te theil des Eheherrn Vier Kindern Zweÿter Ehe eigenthümlich zuständig, von und ane einer behaußung sampt einer Magazin u. kleinen häußel und einem hernach beschriebenen plätzlein gaerren, allhier Zu Straßburg in der Steinstraß (…)
(f° 28-v) Item die hefftte ane einer behaußung, hoff, hoffstatt, samt allen deren übrigen dazu gehörigen gebäuden. Rechten u. gerechtigkeiten Zu Küttolßh. (…)
(f° 46-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 602, Sa. Schiff und geschirr zur handlung gehörig 45, Sa. Schiff und geschirr zum fuhrwerck gehörig 26, Sa. lebenden Viehs 29, Sa. Wahren ins gewerb 772, Saamen 257, Sa. Frucht und Mehl 122, Sa. Wein Vnd leeren Vaß 832, Sa. Silbers und geschmeids 139, Sa. Goldener Ring und geschmeids 167, Sa. baarschafft 921, Sa. Gülth von liegenden güth 1467, Sa. Mattenzinnßes 12, Sa. Eigenthums ane häußern 3200, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güthern 405, Sa. beßerung ane lehenguth o, Sa. der Schulden 942, Summa summarum 9967 lb – Schulden 6535 lb, Nach deren Abzug 3431. lb
(f° 49) Wÿdembs Verfangenschaft finito usufructu auf den Eheherrn fallend. S.T. Frau Maria Salome Herttensteinin gebohrne Ernstin weÿl. S.T. herrn Johann Heinrich Herttenstein der Weltweißheit und beeder rechten geweßenen Doctoris auch hießiger Löbl. Universæt hochberümbten professoris Matheosos des Collegiat Stiffts Zue St Thomæ hochverdienten Canonici senioris und hochbestellten Maistre d’Ecole d’artillerie Royal auch vornehmen burgers allhier Zue Straßburg seel. hinterlaßene frau Wittib, hat vermög Extractus de dato 27. Apr. 1750. auß dem, vber deßen Verlassenschafft in anno 1741 durch Hn Notarium Johann Friderich Liechtenberger Vergriffenen General Abteilungs Concepto (…)
(f° 49-v) Wÿdemb Welchen der Eheherr von weÿland frauen Mariæ Salome gebohrner Sonntagin, seiner Erstern frau Eheliebstin der led. ad dies vitæ Salva liberorum legitima Zugenießen hat
(f° 54) Wÿdemb Welchen der Eheherr von seiner Zweÿten nun seel. Ehefr. Maria Elisabetha gebohrner Runckelin theils lebenlänglich theils aber nur auf eine gewiße Zeit Zu genießen hat (…)

Inventaire des apports de la femme
1753 (18.1.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 61) n° 1525
Zuwißen seÿe hiemit daß (…) persönlich erschienen die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Maria Catharina Hertensteinin gebohrne Riegertin des Ehrenvest und vorachtbaren Herrn Johann Heinrich Hertenstein, Specirer und burgers allhier Zu Straßburg Frau Eheliebste mit assistentz des Wohl Ehrenvest und Vorachtbaren Herrn Johann Leonhard Greinel handelsmanns und burgers Zu gedachtem Straßburg deroselben erbettenen Herrn beÿstands, producirend ein von H. Joh: Elisæo Scherb dem geschwornenn Stadtschreiber zu Westhoffen subdato 6. v. 25. Septembris 1752 auf 21. fol: gefertigtes Inventarium, in folio und türckisch. Papier eingebunden, über deroselben in die Ehe gebrachte und zu ermeltem Westhoffen sich befindende Haab und Nahrung – Actum in der königlichen Stadt Straßburg in der Hertensteinischen ane dem Roßmarckt gelegenen Gewerbs behaußung den 18.ten Januarÿ Anno 1753.

Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 26, Sa. Silbers 42, Sa. Goldener Ring 84, Sa. der baarschafft 43, Sa. der Schulden 66, Summa summarum 262 lb – Schulden 53 lb Nach deren Abzug 209 lb
Adde das zu Weshoffen inventirte Vermögen 1893 und 3, Summa summarum 1896 R oder 948 lb
demnach erstercket sich die samtliche Vermögenschaft auff 1157. lb

Jean Henri Hertenstein meurt en 1761 en délaissant deux enfants de son premier mariage et trois du deuxième. L’estimation de la maison est reprise de celle de 1750. La masse propre à la veuve s’élève à 681 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 3 707 livres, le passif de 4 647 livres.

1761 (20.5.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 71) n° 1654
Inventarium über Weÿl. des Ehren : und Wohlvorgeachten Hn. Johann Heinrich Hertenstein, des gewesenen handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem den 4.ten Aprilis jüngst aus dießer welt genommenen tödl. hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen hatt, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Riegerin der hinterbliebenen Wittib mit Zueiehung H Johann Daniel Hammerers des Silberarbeiters und burgers allhier ihres erbettenen Assistenten wie auch des defuncti in erster und Zweÿter Ehe erziehlter herren Söhen und Frauen töchtere – So geschehen allhier Zu Straßburg Mittwochs d. 20. Maji A° 1761.
Der verstorbene Herr seelig hat Zu seinen wahren und rechtsmäßigen Erben ab intestato verlaßen wie folgt. 1.mo Herrn Johannes Hertenstein des Weißgerber und burger allhier, 2.do Frau Mariam Salome Maßdorffin gebohrne Hertensteinin, H. Johann Ludwig Maßdorff des Riemenschneiders und burgers allhier Ehefrau, welche benebst gedachtem ihrem Ehemann hiebeÿ persönlich zugegen, beede in erster Ehe mit weÿl. Frauen Maria Salome gebohrner Sonntagin ehelichen erzeugte herr Sohn und Frau tochter,
3.tio H. Johann Heinrich Hertenstein, den leedigen handelßmann, 4.to Jungfrau Mariam Elisabetham Hertensteinin, 5.to Jungfrau Catharinam Margaretham Hertensteinin, alle dreÿ in Zweÿter Ehe mit weÿl. Frauen Maria Elisabetha gebohrner Runckelin ehelich erziehlter Herr Sohn und Jungfrau tochter, in deren Nahmen S.T. Herr Johann Daniel Schweighäußer Notarius pub. juratus et practicus als geschworner und annoch ohnentledigter Vogt hierbeÿ Zugegen geweßenen und deroselben Interesse bestens observiret hat,
Alle Fünff des verstorbenen H. seel. in zwoen Ehen ehelich erzeugte und nach tod Verlaßener herren Söhn, Frauen und Jgf. töchtere und dißorts zu gleichlingen portionen und antheilen ab intestato Verlaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behausung befunden wie folgt
Bericht und resp. Vergleich die theilbare Nahrung betreffend. Als man mit der Inventur gegenwärtiger Verlassenschafft in so weit Zu End gelangt, daß man im begriff war, der Kinder und Erben ohnverändert und Vätterlichen Guths Ergäntzung Zu ersuchen, so hat die hinterbliebene Eingangs benannte Frau Wittib unter auch allda bemeltem beÿstand so balden eingesehen, daß Kein theilbar Guth ausfällig wären um nun allen Weitläuffigkeiten und denen etwa daraus entstehenden Verdrieslichkeiten vor zu Kommen, so hat dieselbe ohne einige Ersuchung nach der Sachen reiffer Überlegung sich wißend und wohlbedächtl. dahin declariret, daß Sie auf solche ihres Eheherrn seel. theilbare Verlassenschafft tam active quam passive renunciren, mithin dieselbe ihren Fünff Stieff Kindern und denen dißortig. Erben eigenthümlichen cediren und anheimschlagen wolle (…) Straßburg den 25. Maji A° 1761
(f° 21) Eigenthumb ane häußern (E. et T.) Erstl. eine behausung sampt einem gemeinschaftlichen bronnen und hoffstatt, mit allen deren übrigen gebäuden rechten gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt, einseit neben Hn Jaquinot dem Musicanten, anderseit und hinten Zum theil ist ein Eckh theils aber neben weÿl. herrn D Johannes Hertenstein seel. hinterlaßener frau Wittib stoßend gelegen, davon gibt mann Jährlich der Statt Straßburg Pfenningthurn ane bodenzinß, macht Zu doppeltem Capital 10. lb. Sonsten aber gegen Männiglichen freÿ leedig und eigen. Nun es aber denen wohlansehnlichen herren dreÿer der Statt Stall belieben wollen nicht allein dießen, sondern auch Einsgleich. hierauf beschriebene häuß. samt etwann andern in hießigen burgbann gelegenen und hernach beschriebenen gütern von einem neuen anschlag zu dispensiren allermaßen der anschlag solcher güthern zufolg Inventarÿ über weÿl. frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Runckelin Verlassenschafft in anno 1750. errichtet beÿbehalten werden solle, so würd von dieser behaußung nach abzug der real onere ausgeworfen 990. lb. Darüber besagt ein in allhießiger Cantzleÿ Contract stub den 24. aug. 1676 gefertigter pergament. Kauffbrieff, danbeÿ s. noch ein und andere Documenta und breiffschafften mit altem N 40 notirt sich befinden solle, so aber dermahlen nicht in vorschein gekommen, sonsten aber rühret dieße behaußung von des Hn defuncti Elterlicher Verlassenschafft her, beÿ welcher abtheilung derselbe solche käuflichen angenommen.
(f° 21-v) (E. et T.) Item vier fünffte theil von denen der übrig. fünffte theil Hn Hertensteins seel. noch lebenden supra fol. benambßten dreÿen Kindern Zweÿter Ehe eigenthümlich zuständig, welche infra fol. in wÿdemb beschrieben Zubefinden von und ane einer behaußung sampt einer Magazin Kleinem häußel und einem hernach fol. beschriebenem plätzlein garten allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß (…)
(f° 23) (E. et T.) Item eine behaußung hof und hoffstatt, sampt allen übrigen darzu gehörigen Gebäwen, begriffen, Zugehörden, weiten, Rechten und Gerechtigkeiten Zu Küttolßheim (…)
(f° 24-v) (W.) Nemblich behaußung hof, Stallung, trott, garthen sampt denen übrigen zugehörden rechten und gerechtigkeiten in dem flecken Westhofen in der Haarergaß (…)
(f° 32.b) Eigenthum ane Liegenden güthern in Colmar und andern bännern gelegen Reeben (E. et T.)
(f° 33) Eigenthumb ane liegende güthern Westhofemer banns (W.)
(f° 35) Eigenthumb ane liegende güthern In dem Küttolsheimer bann (E. und T.)
(f° 39-v) Ergäntzung der Fraw Wittib ermanglenden unveränderten Guts, Inhalt Inventarÿ Illatorum de 1753.
(f° 43) Series rubricarum hujus Inventarÿ. der frau Wittib Nahrung, Sa. haußrats 41, Sa. Schiff und geschirr zum Gartenbau 1, Sa. der leerer Vaß 15, Sa. deren Silber 10, Sa. goldener Ring 39, Sa. Eÿgentumbs ane einer behausung Zu Westhofen 75, Sa. liegende güthern 194, Sa. Schulden 275, Sa. der Ergäntzung (89, abzug 60, remanet) 28, Summa summarum 681 lb
Der Erben unveränderte und theilbar Verlassenschafft, Sa. haußrats 186, Sa. Schiff und geschirr zum fuhrwerck und ackerbau gehörig 12, Sa. Zur Specereÿ handlung gehörig Schiff und geschirr 10, Sa. heus 7, Sa. derer in die Specereÿhandlung gehörigen Waaren 120, Sa. Saamen 90, Sa. Wein und leeren Vaßen 415, Sa. Silber geschirrs 47, Sa. goldener Ring 27, Sa. Gülten von liegenden gütern 169, Sa. beßerung ane lehen güthern 1, Sa. Mattenzinnßes 18, Sa. Eÿgentumbs ane häußern 1733, Sa. Eÿgentumbs ane liegenden güthern Im Colmarer und anderen bännern 173, Sa. Eÿgentumbs ane liegenden güthern Straßburger banns 90, Sa. der in dem Küttelsheimer bann liegenden güthern 123, Sa. der Schulden 345, Summa summarum 3707 lb – Sa. Schulden 4647 lb, der Erben und unverändert theilbar passiv onus 940. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2012. lb
(f° 49) Wÿdemb Welchen der Verstorbene Herr Hertenstein von weÿl. fraun Maria Salome gebohrner Sonntagin deßen erstern haußfraun seel. deducta legitima lebenlänglich Zu genießen gehabt. Nach anleitung des über solchen Kindern erster Ehe ererbt Mütterlich und groß Vätterlich. angesehen das Eÿgentumb ame liegenden gütern wie hernach erhellet außgesetzt geblieben, Ursachen Sie in natura bezogen werden in anno 1761. anderwärtig gezogenen und vermittelst derer darinnen enthaltenen abrechnungen von allerseits Hhn. Erbs Interessenten, Crafft deren Unterschrifften approbirten summarischen bestehet solch Mütterlich und groß vätterliche guth baren gelts 1921. lb
Wÿdem Welcher der verstorbene herr Hertenstein von weÿland frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Runckelin seiner Zweÿten vor ihme auch Verstorbenen Ehefrauen seel. theils lebenslänglich theils aber und bis zu dren Kindern erlangtem Zwantzig Jährigen alter genoßen (…)
(f° 54.) Wÿdembs Verfangenschaft Vermög Extractus unterm 6. Junÿ 1761. von H Notario Johann Daniel Schweighäußer Verfertigt über weiland fraun Mariæ Magdalenæ Hallerin gebohrner hertensteinin H Johann Rudolph Haller Meßerschmidts und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen und dißortiger tochter Zweÿer Ehe Verlassenschafft besagend (…)
Copia der Eheberedung (…) Actum in der königlichen Statt Straßburg den 2. Martÿ im Jahr 1750

Les héritiers Hertenstein louent la maison à Joseph Bena, tailleur bourgeois de Paris

1762 (17.4.), Me Laquiante (6 E 41, 1011)
Bail de 6 années à commencer au 1. may prochain – Sr Jean Henri Hertenstein marchand tant en son nom et qu’en Celuy du Sr Jean Hertenstein son frère, Louis Masdorff corroyeur veuf père et tuteur naturel des héritiers de feue Dlle Salomé Hertenstein son épouse, Dlle Marie Elisabeth Hertenstein fille majeure, Me Jean Daniel Schweigheuser notaire public et juré en qualité de père et tuteur établi par la justice a Dlle Marguerite Hertenstein fille majeure, tous fils fille et héritiers de Jean Henry Hertenstein marchand
au Sr Joseph Bena Me tailleur bourgeois de Paris Ce acceptant le Sr Charles François Louis Joseph Gautier de Clermont bourgeois de Strasbourg
La maison entiere appartenant auxd. héritiers qui est scize en cette ville vis à vis de la promenade appelée vulgairement Le Broglio, d’un côté M Jacquot, d’autre la veuve hertenstein devant au marché aux chevaux derrière la riviere du fossé, moyennant un loyer annuel de 500 livres tournois
(Joint) Etat des tapisseries, 17 avril 1762
[in fine :] 22. dec. 1767 prorogé de 6 années à commencer aux fetes de Paques prochaines

Etat des loyers

1768 (10.8.), Me Schweighæuser (6 E 41, 573) n° 65
Hertensteinische Abrechnung – Abrechnung Innhaltend Was herr Johann Frantz Hertenstein der leedige handels- Mann allhier für sich und seine übrige Erben seit der ersteren vor herrn Not. Ölinger den 11. junÿ 1763 dießerhalben gepflogen: und unterschriebenen Abrechnung biß Weÿhnachten 1767 ferner eingenommen und ausgegeben hat
die behaußung ane dem Roßmarckt betreffend
Einnahm, Erstlich hat gedachte behaußung an dem Roß-Marckt gelegen welche an Sr Benar verlehnt ist jährlich 250 R zinß ertragen thut von Weÿhenachten 1762 biß dahin 1767 für 50 Jahre 125 pf
die behaußung ane der Steinstraß gelegen – Einnahm 1763
Erstl. zahlte N botiser der zimmergesell ane hauß-zinnß bis Weÿhenachten 1763 gerechnet für 1 Jahr, 18
It: Mad. Chasau für solches Jahr 20
It: N. Engelhard pro dicto anni 18
It: N. Kielingin die Wb vor besagtes Jahr auch 18
It: Heinrich danner der garthen-Mann für gleichen termin 26
It: N. Schmidt der Gipser vor ii Monath bis weÿhenachten gerechnet 18
It: N. ziel der taback-Macher vor 10 ½ Monath auch bis auf solchen termin gerechnet 17
1764 – Vor das Jahr von Weÿhenachten 1763 bis 1765 haben abgerichtet
Friedrich danner der garthen-Mann 26
Mad. Chassau 20
N. Schmidt der Maurer 20
N. Zapff der Poßamentirer 20
N. Kielingin die Wb. 18
N. Leonhard der Säck-träger 18
N. bathiser der zimmegesell 18
und N. v Frietolßheim vor taback-hängen 11
1765
Mad. Chassau 20
Heinrich danner 26
Zapff 20
Schmidt 20
batiser 18
Kilingin 18
Leonhard 18
Abraham Renchert für 3 taback-hängen 20
1766
Daniel Muhr der garthenmann 26
Mad. Chassau 20
Zapfin 20
Kielingin 18
Schmidtin 20
batiser 18
leonhard 18
hr. Wernert für die Magasin vor 3 Monat 8
Und Abraham Renchert für 3 taback-hängen 20
1767
Daniel Muhr 26
Zapfin 20
Kielingin 18
Schmidtin 20
batiser 18
leonhard 18
Mad. Chassau 20
It. vor die Magasin bis 17. aug. 12
N. Schreiber der Schuhma von einer bühn für 3 Monath 6
Und Abraham Renchert für 3 taback-hängen bis ostern 1768 20, summa 792

Jean Hertenstein vend 450 livres son cinquième de la maison à Jean Michel Knœrr

1770 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 644 n° 406
Johann Hertenstein der weißgerber
in gegensein Johann Michel Knörr des kieffers
d. fünfften theil vor unvertheilt ane einer behausung, gemeinschafft eines bronnens und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäu, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt, einseit ist ein eck ane gedachtem Roßmarckt anderseit neben H. Jacquot dem Stadtmusicanten hinten auff Johann Hertenbein wittib theils den Rindshäutergraben – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 5 ß ane bodenzinß – als ein vätterliches erbguth – um 450 pfund

Jean Michel Knœrr acquiert les autres parts de la maison moyennant 2 600 livres

1770 (29.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 607-v
Jfer Maria Elisabetha Hertensteinin, Jfer Catharina Margaretha Hertensteinin mit assistentz H. Not. Johann Friedrich Zimmer, H. Johann Heinrich Hertenstein der ledige handelsmann, H. Not. Johann Daniel Schweighäußer als vogt weÿl. Ludwig Maßdorff des riemers mit auch weÿl. Maria Salome Hertenstein erzeugten zweÿen kinder nahmens Gottfried Ludwig und Maria Elisabetha derer Maßdorff, so dann als curator ad actum der älteren Maßdorff beede großhjährig deren der einte nahmens Johann Ludwig Maßdorff diesen actu in persohn beÿgewohnt, der andere aber nahmens Heinrich Ludwig Maßdorff sich dermahlen in die frembde befindet sambtlich weÿl. H. Johann Heinrich Hertenstein gewesten handelsmanns erben
in gegensein H. Johann Michel Knörr
die von ihrem vatter und großvatter erblich anerwachßene 4/5 theil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt einem gemeinschafftlichen bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, weithen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt, einseit neben H. Jacquot dem musico anderseit neben zum theil ein eck theils aber neben und hinten Fr. Hertenstein und theils auf Rindshäutergraben – von welcher gantzen behausung d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 5 ß ane bodenzinß und 5 ß von einem altan – um 2600 pfund

Jean Michel Knœrr s’incrit pour faire son chef d’œuvre en 1767
1767, Tonneliers (XI 396)

(f° 233-v) Dienstags den 23. Junÿ 1767. Meisterstück – Meister Johann Friderich Knörr der Kieffer stehet vor, und bittet, Johann Michael Knörr seinen Sohn, Zum Kieffer meisterstück einzuschreiben.
Erkannt Willfahrt, Zahlt Werckstatten Zinnß 1 lb 10 ß, Prot. 3 ß, Findl. 1 ß 6 d

Compte de tutelle et décompte que le tuteur rend à Jean Michel Knœrr
1769 (20.7.), Me Fické (6 E 41, 783) n° 151
Rechnung mein Johannes Krieg des geschwornen Weinstichers und burgers alhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Hn. Johann Michael Knörr des leedigen Kieffers und Johann Jacob Knörr, beeder von Weÿl. Fraun Maria Susanna gebohrner Hoffseßin, mit Hn Jacob Friderich Knörr dem Kieffer und burger alhier ihrem ehemals hinterlaßenem Wittiber ehelich erzeugt hinterlaßener Söhne, Inhaltend und ausweisend alles was ich für dieselbe von A° 1760 bis den 20. Julÿ 1769 behandelt, auch eingenommen und ausgegeben habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

Décompte
1769 (23.12.), Me Fické (J. Charles, 6 E 41, 762) n° 403
Berechn: Abtheil: und Ausweisung zwischen herrn Johann Michael Knörr dem ledigen Kiefer Majorennis und nun ohnbevögtiget eines und anderen theils herrn Johannes Krieg, dem Weinsticher und burger alhier als annoch ohnentledigten Vogt herrn Johann Jacob Knörr, beeder von Weiland fraun Maria Susanna gebohrner Hoffsäßin, mit herrn Jacob Friderich Knörr, dem auch Kiefer und burger alhier erzeugt und hinterlassener Söhn, in betreff derjenige zween Capital posten (…)

Jean Michel Knœrr est reçu à la tribu des tonneliers
1770, Tonneliers (XI 396)

(f° 280-v) Dienstags den 9.ten Julÿ 1770. N. Leibzünfftiger – Meister Johann Michael Knörr, der Kieffer Evangelischer Religion, producirt Schein Von Löbl. Stadt Stall Vom 7.ten hujus, bittet ihme als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen.
Erkannt Willfahrt. Zahlt pro receptione als eines Meisters Sohn 1 lb 1 ß, feuer Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, findl. 1 ß

Jean Michel Knœrr épouse Sara Mann, fille de pâtissier, en 1770 : contrat de mariage, célébration, inventaire des apports
1770 (6.2.), Me Zimmer (6 E 41, 1444) n° 90
(Eheberedung) persönlich erschienen Herr Johann Michael Knörr, der Weinhändler, Kieffer und burger alhier, H. Jacob Friderich Knörr, auch Kieffers und burgers alhier, mit weÿland Frauen Maria Susanna gebohrne Hofseßin ehelich erzeugter Sohn, so majorennis, als bräutigam, ane einem,
Und Jungfrau Sara Mannin, weÿl. H. Johann Gottfried Mann, senioris, gewesenen Pastetenbecks und burgers dahier mit auch weÿl. Fr. Sara Gebohrner Seifertin, in Zweÿter Ehe erzeugte tochter, welche annoch minorennis und mit H. Georg Adolph Mann, auch Pastetenbeck und burgern alhie Ihrem ältern bruder bevögtiget, als hochzeiterin ane dem andern theil – auf dienstag den 6.ten februarii Anno 1770. [unterzeichnet] Johann Michael Knörr als Hochzeiter, Sara Mannin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 164-v)
Im Jahr 1770 Montags den 23. Aprill sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Michael Knörr der leedige Kiefer von hier, Jacob Friderich Knörren des Kiefers und burgers allhier, mit weÿland Frauen Susannæ gebohrner Hofseßin ehelicher Sohn und Jungfer Sara Mannin weÿland Herrn Johann Gottfried Manns geweßenen Pastetenbeckers und burgers allhier und auch weÿland Frauen Sarä gebohrner Sÿfertin hinterlassene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Michael Knörr als Hochzeiter, Sara Mannnin als Hochzeiterin (i 173)

Inventaire des apports dressé dans la maison paternelle du mari, rue de la Croix
1770 (30.5.), Me Zimmer (6 E 41, 1414) n° 240
Inventarium über Herrn Johann Michael Knörr, des Weinhändlers und Kieffers, und Frn. Sarä, gebohrner Mannin, beeder Ehepersonen und burgere alhier Zu Straßburg, einander vor unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen – kraft dererselben den 6.ten Februarÿ gegenwärtigen jahrs vor mir Notario aufgerichteten Eheberedung §° 3.tio in diese ihre Ehe einander vor unverändert zugebracht – So geschehen alhier Zu Straßburg in beÿseÿn Herrn Niclaus Blind des Wollenwebers und burgers alhier, der Fr. Requirentin annoch ohnentledigtenen Streitvogts und hierzu erbettenen Herrn beÿstands auff Mittwoch den 30.ten May Anno 1770.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Creutzgäßel gelegenen des Ehemanns eheleiblichem Vatter Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
(f° 10-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 6, Sa. Silbers 29, Sa. baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß hauptguths 400, Sa. Schuld 5, Summa summarum 447 lb – Schuld 100, Detrahendo bleibt 347 lb, haussteuren 49 lb, des Ehemanns samtlich in die Ehe gebracht Guth 396 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht unverändert Guth beschrieben, Sa. Haußraths 309, Sa. Silbers 72, Sa. Goldener Ring 83, Sa. baarschafft 108n Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 2427, Sa. Antheils ane einer Matt 12, Sa. Schulden 1414, Summa summarum 4429 lb – Haussteuren 49 lb der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Guth 4478 lb
Zweiffelhafft geachte Schulden in der Ehefrau in die ehe gebrachte Nahrung zugeltend 116 lb

Jean Michel Knœrr hypothèque la maison au profit du marchand de cuir Jean Frédéric Saum

1771 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 409-v
Johann Michael Knörr der kieffer
in gegensein H. Johann Friedrich Saum dem lederhändler schuldig seÿe 1500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Roßmarckt, einseit neben H. Jacquot dem musico Zum theil ein eck aber neben und hinten Fr. Lt. Hertensteinin u. theils den Rindshäutergraben – davon gibt man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 5 s ane bodenzinß und 5 s. wegen einem altan – als ein von Hertensteinischen kindern d. 29. Decembris 1770 erkaufftes haus

Jean Michel Knœrr hypothèque la maison au profit du maître charpentier Philippe Jacques Paul Arnold

1771 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 489-v
H. Johann Michael Knörr der kieffer
in gegensein H. Philipp Jacob Paul Arnold des zimmermeisters, vermög accords zu verfertigender arbeit ane verpfändlicher Behausung – schuldig seÿe 2000 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Roßmarckt, einseit neben H. Jacquot dem musico Zum theil ein eck aber neben und hinten Fr. Lt. Hertensteinin u. theils Rindshäutergraben – davon gibt man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn in zween posten ab einem altan und sonsten ane ane bodenzinß 10 ß – alß ein von Hertensteinischen kindern d. 29. Decembris 1770 erkaufftes haus

Compte que rend le tuteur à Sara Mann
1772 (letzt. Mart.), Me Zimmer (6 E 41, 1452) n° 45
Rechnung mein Georg Adolph Mann, des Pastetenbecks und burgera allhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Fr. Sarä gebohrner Mannin, H. Georg Michael Knörr, des Weinhändlers und burgers allhier Ehefraun, inhaltend was ich in besagter qualitæt seith dem 15. Decembris 1769 bis den letzten Martii 1772 eingenommen und hingegen wider ausgegeben habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

Jean Michel Knœrr loue un logement à Jean Antoine Daniel Leopold Knœpffler, ancien religieux de l’abbaye de Stürzelbronn

1792 (25.5.), Strasbourg 10 (36), Me Zimmer n° 77
furent presents le Sr Jean Michel Knörr, citoyen demeurant en cette ville, (…) avoir cédé et donné à titre de bail pour le cours d’une année à compter du premier du mois de Juin prochain
au Sr Jean Antoine Daniel Leopold Knoepffler, ci devant Religieux de l’Abbaye de Stürzelbronn présentement en cette ville de Strasbourg
Le premier Etage de la maison appartenant au Sr Bailleur, situé en cette ville de Strasbourg en face du Broglio et faisant le coin de la rue de la mésange, à l’exception d’une chambre occupée par ledit Sr Bailleur, plus une petite cave, place pour y mettre du bois, Cuisine et Chambre de domestique, ledit premier étage garni, suivant l’usage, et notamment de deux lits de maître et un lit de domestique, pour lesquels lits le Sr Bailleur s’engage de fournir le linge – moyennant 360 Livres

Sara Mann meurt en 1819 en délaissant deux fils ou leur représentant.

1819 (13.9.), Strasbourg 8 (27), Me Roessel n° 6703 – vacation du 13.11. (acp 145 F° 57-v du 17.11.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 144 F° 103 du 14.9.
Inventaire de la succession de Sare Mann femme de Jean Michel Knoerr, ci devant tonnelier décédée le 29 juin dernier – à la requête de 1. le veuf, 2. Frédéric Knoerr, négociant héritier pour moitié, 3. Frédérique Schnegans épouse de Jean Frédéric Emmerich aubergiste légataire de la défunte pour 1/6 par testament devant Me Roessel le 19 mai de la présente année tant en son nom qu’en qualité de tutrice de Charles Knoerr mineur procréé avec Jacques Knoerr tonnelier son premier mari, 4. Charlotte Bender veuve dudit Philippe Jacques Knoerr au nom et tutrice de Philippe Jacques Knoerr son fils mineur héritier pour 1/6, en présence de Frédéric Mann employé à la préfecture du Bas Rhin subrogé tuteur de Charles Knoerr

dans la maison sise rue de la Mésange n° 2
meubles 969 fr, garde robe 194 fr, numéraire 175 fr
Titres et papiers, Chambre des Contrats 6 août et 29 décembre 1770 en vertu duquel le veuf a acquis la maison sise à Strasbourg au coin de la rue de la Mésange n° 2 entre M Kampmann receveur de la ville et le Sr Huder ci devant boulanger aboutissant au Fossé des Tanneurs – le veuf occupe une partie évaluée à 120 fr, le Sr Marchal chapelier pour 240 fr, Sr Komlosy horloger 120 fr, Sr Popp propriétaire 300 fr, Sr Petitpierre 120 fr, ensemble 900 fr estimée 18 000 francs
total de la masse propre des héritiers 21 476 fr, communauté 19 014 fr, passif 33 625 fr
Contrat de mariage, Me Zimmer le 10 février 1770 et Testament olographe du 30 mai 1819 enreg. 17. f° 4

Michel Knœrr meurt à son tour en 1823.

1823 (18.10.), Strasbourg 8 (37), Me Roessel n° 9322, (F° 37-v du 24.10. vacation du 23.10.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 29 du 20.10.
Inventaire de la succession de Michel Knoerr, ancien marchand de vin décédé le 31 juillet dernier, à la requête de 1. Frédéric Knoerr, négociant, fils de Jean Michel Knoerr, marchand de vin héritier légitime pour moitié, 2. Jean Martin Weiss, imprimeur en taille douce, cessionnaire des droits de Frédérique Schneegans épouse divorcée en premières noces de Philippe Jacques Knoerr veuve en secondes noces de Frédéric Emrich aubergiste, par acte Me Roessel le 21 août dernier, des droits immobiliers qui compétaient à la cédante dans la succession de Jean Michel Knoerr formant le tiers de la moitié de cette succession qui en serait échue aux enfants dud. Philippe Jacques Knoerr, testament même notaire le 19 mai 1819 enreg. 23 août 1823, 3. Charles Knoerr, sommelier, petit fils du défunt issu du mariage de Philippe Jacques Knoerr avec Frédérique Schneegans, héritier pour un sixième, 4. Charliotte Bender veuve de Philippe Jacques Knoerr mère et tutrice légale de Philippe Jacques héritier pour un sixième

dans la maison rue de la Mésange n° 2
mobilier 638 fr, créances 563 fr
propriété d’une maison, une maison à trois étages construite en pierres située en cette ville au coin de la rue de la Mésange n° 2 en face du Broglie entre celles de M Kampmann receveur de la ville et le Sr Risch cafetier, aboutissant sur le fossé des Tanneurs – acquise par deux actes à la Chambre des Contrats le 6 août et 29 décembre 1770 pendant la communauté de Sare Mann, selon le contrat de mariage dressé devant Me Zimmer le 6 février 1770 mais attendu que les héritiers de cette dernière ont renoncé à cette communauté par déclaration au greffe du Tribunal Civil le 20 décembre 1819 le défunt est demeuré seul propriétaire
du premier étage loué à Mde Blessig pour 240 fr, du second étage loué à M Ives 200 fr, du troisième étage loué à M Frédéric Knoerr 200 fr, d’une boutique au coin louée au Sr Pfister 240 fr, d’une boutique à côté de la maison Risch louée au Sr Baland 120 fr, d’une cave louée au Sr Heim 50 fr, estimée 20 000 fr
ensemble 22 201 fr, passif 27 768 fr

Les héritiers de Jean Michel Knœrr cèdent la maison à leur cohéritier Jacques Frédéric Knœrr, fils du défunt

1824 (8.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 47), Me Hickel, Adjudication définitive – adjudication préparatoire n° 1490 du 23.2. – dépôt du cahier des charges n° 1431 du 7.1.1824 – Enregistrement de Strasbourg, acp 167 F° 32 du 10.3.
Cahier des charges de la vente d’une maison rue de la Mésange n° 2 de la succession de Jean Michel Knörr décédé md. de vin, à la requête de 1. Jacques Frédéric Knörr, négociant, héritier pour moitié de la succession de Jean Michel Knörr, ancien marchand de vin, 2. Jean Martin Weiss, imprimeur en taille douce en qualité de cessionnaire des droits Me Roessel par acte du 21 août dernier de Frédérique Schneegans épouse divorcée de Philippe Jacques Knörr, tonnelier et veuve en secondes noces de Frédéric Emrich aubergiste, ces droits comprenant le 6° de la totalité ou le tiers de la moitié de la succession qui en serait échu aux enfants ci après nommés, Philippe Jacques Knörr fils du défunt, ladite veuve Emrich propriétaire de ce 6° comme ayant été instituée héritière pour autant du Sr Knörr père par testament devant Me Rössel le 19 mai 1819, 3. Charles Knörr se trouvant en condition (sommelier) à Berne en Suisse dont le dernier domicile était à Strasbourg, héritier bénéficiaire d’un 6° de la totalité ou du tiers de la moitié par représentation de Philippe Jacques Knörr son père, pour lesquels occupe Me François Louis Klauhold avoué près le Tribunal Civil, encore à la requête de 4. Charlotte Bruder veuve de Philippe Jacques Knörr tutrice naturelle de Philippe Jacques Knörr mineur héritier bénéficiaire pour un 6° de la totalité, pour laquelle occupe Jean Georges Theis avoué près le Tribunal. Jugement du 1 décembre 1823 (Procuration de Charles Knoerr à Basle le 25 octobre 1823)
à Jacques Frédéric Knoerr colicitant
Désignation de la maison. Une maison sise à Strasbourg rue de la Mésange n° 2 faisant le coin de la rue vers la place du Broglie, d’un côté celle de M Kampmann receveur municipal d’autre celle du Sr Risch, derrière le fossé des Tanneurs. Elle consiste en un bâtiment principal de devant a rez de chaussée ayant deux boutiques et trois étages bati de maçonnerie, grande cave voutée au dessous plus en un rez de chaussée et une cave se trouvant sous la maison voisine de M. Kampmann, petite cour dans laquelle se trouve un puits commun avec ledit Sr Kampmann et une chaudiere a lessive, un autre puits à pompe au coin de la maison appartenant par moitié au Sr Risch – avec un fourneau rond en fer de fonte au troisième étage – acquis de Jean Michel Knörr par deux actes passés à la Chambre des Contrats le 6 août & 29. X.br. 1770 de la communauté avec son épouse avec la quelle il était commun en bien selon le contrat de mariage passé devant Me Zimmer 6 février1766. Ledit Sr Knoerr est devenu seul propriétaire par la renonciation faite à ladite communauté par les héritiers de la De Knörr par déclaration du 20. Xbr. 1819, Rapport des Sr Kolb, Blanck et Stuber le 21 novembre dernier, estimée à 20 000 francs. Fait le 6 janvier 1824 – moyennant 34  900 francs
Rapport d’experts du 21. 9.br. 1823, Jean Daniel Kolb, Georges Mathias Blanck, Gédéon Emmanuel Stuber les trois architectes (…). Nous avons trouvé qu’il consiste en une maison à rez de chaussée et trois étages construite en maçonnerie du côté de la rue et en galendure du côté de la cour avec une petite chambre et un rez de chaussée avec cave sous la maison voisine appartenant au Sr Engelbach. Le rez de chaussée de la maison contient une boutique, deux chambres, un cabinet, un attelier, une petite cuisine, des latrines. Le corridor de l’entrée et l’escalier, en dessous se trouve une grande et belle cave voutée sous tout le bâtiment, le premier, second et troisième étage contiennent chacun trois chambres, deux cabinets, une cuisine, des latrines et un escalier. Sous la toiture constuit à la mansarde se trouvent encore huit chambres avec deux greniers en dessus et leurs escaliers. Cette toiture est couverte en tuiles doubles dans la cour se trouve une chaudière à lessive et un puits commun avec ledit voisin, on y entre audit rez de chaussée sous la maison voisine lequel contient une chambre avec alcove et deux cabinets ainsi qu’un balcon donnant sur le fossé des Tanneurs par dessous se trouve une cave sous solives avec un balcon semblable au précédent et situé au dessous de lui, estimée 20 000 francs

Jacques Frédéric Knœrr épouse Caroline Rœmer en 1814
Mariage, Strasbourg (n° 150) Acte de mariage célébré le 13 juillet 1814, Jacques Frédéric Knoerr, majeur d’ans né en légitime mariage le 4 décembre 1772 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, propriétaire, fils de Jean Michel Knoerr propriétaire en cette ville et de Sara Mann, ci présents et consentants, Caroline Roemer, majeure née en légitime mariage le 15 août 1766 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean Thomas Roemer, avocat décédé à Darmstadt, Grand duché de Darmstadt le 16 novembre 1779 et de feue Marie Gottlieb Paquin décédée audit lieu le 13 juin 1783 (signé) Jâque Frédéric Knoerr, Carolin Römer (i 11)

Jacques Frédéric Knœrr passe une convention avec son voisin Louis Herrenschneider (maison III 210, à l’angle du fossé des Tanneurs)

1835 (22.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 66 F° 8, ssp du 15.9.
Convention – Jacques Frédéric Knoer, rentier et propriétaire de la maison sise à Strasbourg rue de la Mésange n° 2
et M Louis Herrenschneider, professeur et propriétaire de la maison même rue n° 1
le Sr Knoer renonce sans aucune indeminté au droit de puiser de l’eau dans le puits établi dans la maison dudit Herrenschneider et auquel on parvient de la maison Knoer par une ouverture existante dans le pignon mitoyen séparant les deux maisons susdésignées. Ce puits d’ailleurs ne servant plus depuis de nombre d’années et étant dépourvu de sceaux et de chaine. Le Sr Knoer donne au Sr Herrenschneider le droit exclusif de se servir dudit puits, d’y placer une pompe et de faire enlever le corbeau soutennant la poulie. Le Sr Herrenschneider de son côté s’engage à faire clore en maçonnerie et à ses frais d’ici à 15 jours la susdite ouverture conduisant au puits laquelle restera fermée à tout jamais. Néanmoins le Sr Knoer n’a renoncé à son droit qu’à condition que les eaux répandues soit du puits soit d’une pompe fussent recueillies par le Sr Herrenschneider et ne fussent point conduites dans l’acqueduc existant sans préjudice de la servitude établie en faveur de la maison du Sr Herrenschneider sur la maison du Sr Knoer et en vertu de laquelle le propriétaire de cette dernière maison est obligé de recevoir par ledit acqueduc une partie des eaux pluviales et celles d’un évier de la maison Herrenschneider -60 francs l’avantage qui résulte en faveur du Sr Herrenschneider

Jacques Frédéric Knœrr meurt en 1842 en instituant sa veuve Caroline Roemer légataire universelle. L’acte de liquidation la rend propriétaire de la maison

1842 (29. 7.br), Strasbourg 9 (89), Me Becker n° 1732
Liquidation de la succession de Jacques Frédéric Knoerr – Madame Caroline Roemer veuve de Mr Jacques Frédéric Knoerr en son vivant propriétaire à Strasbourg, Madame Knoerr agissant en qualité de légataire universelle de feu ledit Sr Knoerr son mari décédé à Strasbourg le 4 avril 1842 aux termes du testament olographe de ce dernier en date du 22 mars 1824 qui a été présenté à M. le Président du Tribunal Civil de Strasbourg le 5 avril 1842 et déposé au rang des minutes dudit Me Becker (…) laquelle comparante voulant faire constater par un acte authentique la valeur de la fortune qui lui est échue dans la succession dudit sieur Knoerr son mari a requis les notaires soussignés (…)

Observations prélimiaires. M. et Madame Knoerr s’étant mariés à Strasbourg le 13 juil. 1814 sans contrat de mariage, ils se trouvent soumis au régime de la communauté légale.
Aucun des époux ne possedait des valeurs immobilières lors de la célébration de leur mariage et ils n’ont recueilli pendant leur union d’autre valeur immobilière si ce n’est celle échue à Mr Knoerr dans la succession de M Jean Michel Knoerr en son vivant marchand de vins à Strasbourg son père dont il était héritier pour moitié et qui était décédé en ladite ville le 31 juillet 1823.
Il dépendait de cette succession une maison sise à Strasbourg rue de la mésange N° 2 qui a été vendue par licitation et adjugée à feu Mr Jacques Frédéric Knoerr suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Hickel le 8 mars 1824 moyennant le prix de 34 900 francs (…)

Caroline Rœmer loue une partie de la maison aux tailleurs Jean Etienne Castex-Rey et Sernin Félix Castex-Rey

1842 (28.12.), Strasbourg 9 (89), Me Becker n° 1815
Bail – Madame Caroline Roemer, veuve de Mr Jacques Frédéric Knoerr, en son vivant propriétaire à Strasbourg, elle y demeurant, laquelle a par les présentes loué à titre de bail à loyer pour neuf année entières et consécutives qui commencenront à courir le 24 Mars prochain
A Mr Jean Etienne Castex-Rey, marchand tailleur et Mr Sernin Félix Castex-Rey, tailleur d’habits, tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg Rue de la mésange N° 6
Les localités ci-après désignées, faisant partie d’une maison sise à Strasbourg, rue de la mésange N° 2, tenant d’un côté à la place du Broglie, de l’autre à la propriété de Madame Legendre pardevant à la rue de la mésange et par derrière à la propriété de Mad: Frantz, savoir
1° au rez de chaussée, le magasin formant le coin, l’arrière magasin, donnant sur le Broglie et une petite cuisines,
2° Tout le troisième étage avec trois poêles en fayence et leurs tuyaux et pierres ainsi que deux trumeaux dont l’un est entier mais l’ä fendu du coin,
3° au quatrième étage, une chambre donnant vers la cour et située au dessus de la cuisine su troisième étage et une mansarde donnant vers la rue de la mésange et qui est la seconde à partir du pignon qui touche la propriété de Mad. Legendre,
4° Au cinquième étage une chambre pour le linge sale donnant vers le Broglie,
5° Deux compartiments dans la cave au choix de mad. Knoerr,
6° Et l’usage commun avec les autres habitants de la maison de la partie des greniers qui est destiné pour y faire secher la lessive
MM Rey sont autorisés à faire à leurs frais à la partie du rez de chaussée de la maison qui leur a été louée les changements suivants
1° Remplacer par une porte l’une des trois croisées donnant sur le Broglie,
2° Remplacer la porte donnant dans la rue de la mésange par une autre en tout semblable à celle qu’ils auront fait faire et qui donnera sur le Broglie,
3° Reculer jusqu la troisième croisée de la cloison séparant les deux boutique, pour agrandir les boutiques situées au coin et rendre plus petite l’arrière boutique,
4° Remplacer les fenêtres des boutiques par d’autres de telle forme et dimension que les preneurs jugeront à propos,
5° Faire dans les boutiques louées tels autres changements qu’ils aviseront pourvu qu’ils ne puissent nuire à la solidité de la maison – moyennant un loyer annuel de 1350 francs

Caroline Rœmer meurt en 1845 après avoir institué pour son légataire universel l’ancien notaire Philippe Frédéric Gustave Hickel

1845 (8.8.), Strasbourg 9 (93), Me Becker n° 2777
Liquidation (Caroline Mann veuve de M Jacques Frédéric Knoerr) – Fut présent M Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire honoraire demeurant à Strasbourg, agissant comme légataire universel de Mad. Caroline Mann veuve de M Jacques Frédéric Knoerr, en son vivant propriétaire à Strasbourg suivant son testament mystique en date à Strasbourg du 7 octobre 1842, déposé audit Me Becker par la défunte suivant acte de suscription reçu par lui le 10 octobre de la même année, ouvert par M le Président du Tribunal civil de Strasbourg (…), lequel comparant voulant faire constater par acte authentique la valeur des biens qui lui sont échus dans la succession de ladite Dale Knoerr née Roemer a requis les notaires soussignées de dresser sur sa déclaration la liquidation de la succession en question en la faisant précéder des observations suivantes.
Observations préliminaires. Madame Knoerr est décédée à Strasbourg le 11 février 1845, il n’a pas été fait d’inventaire après son décès. Une grande partie des biens que la défunte possédait lui appartenait soit comme ayant formé sa part dans la communauté légale qui avait existé entre elle et feu son mari, soit comme ayant fait partie de la succession de ce dernier qui est décédé à Strasbourg le 4 avril 1842 dont elle était légataire universelle aux termes du testament olographe dudit Sr Knoerr en date à Strasbourg le 5 avril 1824 enregistré à Strasbourg le 5 avril 1842 (…) et mis au rang des minutes dudit Me Becker le 5. avril de la même année (…). Mad. Knoerr a été envoyée en possession du lgs universel dont il s’agit par ordonnance de mondit Sr le Président le 6 avril 1842, et elle a accepté la succession ainsi qu’il résulté d’un acte de liquidation dressé par ledit Me Becker le 29 septembre suivant
Article 24. Et une maison avec appartenances et dépendancess sise à Strasbourg, rue de la mésange N° 2, tenant d’un côté à la place du Broglie, de l’autre à la propriété de Mad. Legendre, pardevant à la rue de la mésange et par derrière à la propriété de Mad. Frantz, estimée à raison d’un revenu annuel de 2850 francs à 57 000 francs. M. Knorr avait recueilli une moitié de cet immeuble dans la succession de son père M Jean Michel Knoerr en son vivant marchand de vins à Strasbourg, dont il était héritier pour moitié, et a acquis l’autre moitié de ses cohéritiers suivant procès verbal d’adjudication définitive sur licitation dressé par Me Hickel comparant le 8 mars 1824.
Total de la masse active de la succession de Mad. Knoerr, 177 090 francs
Total de la masse passive, 101 733 francs. Il y a un excédent actif de 75 357 francs

Philippe Frédéric Gustave Hickel épouse en première noces en 1819 Guillaumette Frédérique Schœttel et en deuxièmes noces en 1834 Henriette Sophie Winter veuve de Daniel Wagner
1819 (10.2.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 603, 8419 – Enregistrement de Strasbourg, acp 142 f° 4-v du 11.2.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire à la résidence de Strasbourg demeurant grand rue du bouclier n° 2 fils de Jean Georges Hickel, propriétaire, et feu Marguerite Salomé Bischoff
Wilhelmine Frédérique Schoettel fille mineure de Frédéric Daniel Schoettel, propriétaire demeurant à Strasbourg grand rue n° 34, et de feu Marguerite Salomé Lauth

1834 (30.6.), Strasbourg 6 (58), Me Triponé n° 3106 – Enregistrement de Strasbourg, acp 225 F° 163 du 1.7.
Contrat de mariage, communauté – Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire veuf avec trois enfants de Frédérique Wilhelmine Schoettel
Henriette Sophie Winter veuve sans enfant de Daniel Wagner, régent au gymnase protestant de Strasbourg

Philippe Frédéric Gustave Hickel loue une partie de la maison au coiffeur Jean Charles Koch et à sa femme Marie Sophie Liebig

1847 (27. 9.br), Strasbourg 9 (96), Me Becker n° 3706
Bail – Mr Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire honoraire demeurant à Strasbourg, lequel a par les présentes loué à titre de bail à loyer pour neuf années consécutives qui ont commencé à courir le 29 septembre 1847 et termineront à pareille époque de l’année 1856
A. Mr Jean Charles Koch, coiffeur, et à Mad. Marie Sophie Liebig son épouse
Les lieux et objets ci après désignés dépendant d’une maison sise en ladite ville rue de la Mésange N° 2 savoir
1° Deux boutiques situées au rez de chaussée entre la propriété du Sr Chevalier confiseur et une autre boutique dépendant de la propriété de M. Hickel et louée su Sr Schenckel,
2° Deux chambres au rez de chaussée donnant sur la rue formée du comblement du ci-devant fossé des tanneurs,
3° Une petite pièce au rez de chaussée, servant de cuisine,
4° Une chambre à linge sale et un petit emplacement entouré de lattes, l’une et l’autre situés au grenier,
5° Dans la cave deux emplacements entourés de lattes,
6° Et un poële en fayence avec tuyaux et pierre placé dans le mur qui sépare les deux boutiques dont il est question ci-dessus
(charges, clauses et conditions) 6) de ne pouvoir enlever à la fin du bail la devanture avec battants vitrés et autres accessoires que les époux Koch ont fait placer devant l’une des boutiques louées et de placer à leurs frais devant l’autre boutique une devanture semblable sans pouvoir non plus l’enlever à la fin du bail – moyennant un loyer annuel de 700 francs



19, place de la Cathédrale


Place de la Cathédrale n° 19 – VI 161 (Blondel), O 296 puis section 20 parcelle 10 (cadastre)

Maître d’ouvrage, André Hæufflé, 1766 – maître d’œuvre, Jean Lingenhœlin – Détruite en 1944

Cathédrale 4-5 (19-20)Cathédrale 20-22 (octobre 2013)
Les n° 4 (ensuite 19) et n° 5 (ensuite 20) avant leur destruction (coll. part.)
Nouveau bâtiment construit en 1955 à la place des anciens numéros 19 à 21 en élargissant la ruelle

La maison d’artisans (ceinturiers, fripier et tailleurs) fait l’angle de la place et d’une impasse qui la sépare de la maison à l’ouest (entrepôt à sel). Elle n’a pas de cour. Un puits commun avec les voisins (maison du sel, maisons qui donnent dans la rue des Hallebardes) se trouve dans l’impasse que les riverains ont l’autorisation de fermer en 1705. Le plan-relief de 1725 montre une maison à pignon sur la place, à rez-de-chaussée et trois étages surmontés de deux étages sous comble (la première à droite du bâtiment bas qui forme l’angle occidental du passage).
Le fripier André Hæufflé la reconstruit en 1766 en anticipant sur le communal d’après un nouvel alignement tracé à partir de la maison du sel. Le maître maçon Jean Lingenhœlin exécute les travaux intérieurs en 1767 puis pose en 1783 un four de fabricant de pâtés au rez-de-chaussée. La maison dont le pignon donne sur la place a un style caractéristique de l’époque : chaînages, bandeaux, appuis de fenêtre galbés. La photographie, prise au début de la deuxième guerre mondiale comme en témoignent les inscriptions en allemand à la vitrine, permettent de voir les mascarons au linteau des fenêtres de chacun des trois étages : Mercure et Aurore au centre (deux premiers étages), de part et d’autre sans doute les quatre saisons. L’estimation minimale passe de 450 livres (1755) à 2 750 livres (1788). La Ville abaisse le pavé de la place et installe des marches devant plusieurs maisons en 1774.

183 Elévations f-h
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 183

Sur les élévations qui ont servi au plan-relief de 1830, la maison à « rez de chaussée et trois étages bons en pierre de taille » (Atlas des alignements, 1829) se trouve de part et d’autre du repère (g) qui forme l’angle de la place et de l’impasse. La maison a deux grandes arcades au rez-de-chaussée et trois fenêtres à chacun des trois étages. La maison s’étend sur toute la profondeur de l’impasse où chaque niveau a six ouvertures, l’une d’elles formant la porte au rez-de-chaussée. Le bâtiment se termine par deux étages de greniers. Le cadastre et la Police du Bâtiment font état de transformations en 1866 qui augmentent la valeur de la maison. Le marchand de livres anciens Louis Gangloff occupe le magasin au rez-de-chaussée après la Première guerre mondiale. La maison ainsi que ses deux voisines (numéros 20 et 21) est entièrement détruite par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Elle est reconstruite d’un seul tenant avec elles en 1955, voir le dossier du M. R. U., en élargissant l’impasse qui devient le passage de la Cathédrale.

Cathédrale 20 (1944)
Après le bombardement aérien de 1944 (AMS, cote 1 Fi 107 n° 17-18)

janvier 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1658 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Adam Schwartz, greffier adjoint à la Tour aux Deniers – luthériens
1657 v Michel Marquart, ceinturier, et (1647) Catherine Burger – luthériens
1681 h Jean Michel Marquart, ceinturier, et (1682) Anne Marthe Græthel – luthériens
Anne Marthe Græthel, la veuve convertie, et André Fridel, ceinturier – catholiques
1717 v Daniel Grünwaldt, ceinturier, et (1709) Marthe Cladi – luthériens
1755 v André Hæufflé, fripier, et (1750) Marie Anne Bloch – catholiques
1788 v Jean Georges Fiesel, maître tailleur, et (1777) Susanne Barbe Rœdelmeyer – luthériens
1802 v Corneille Rœdelmeyer, tailleur, et (1779) Marie Barbe Gœtz – luthériens
1831 h Marie Salomé Rœdelmeyer, et (1824) Henri Rang, boucher
1850 v Jean Jüngling, boucher, et (1833) Barbe Specht
1867* Jean Louis Fuchs, boucher
Louis Eugène Fuchs, rentier, et de Catherine Amélie Fuchs
1921 h (Eugène) Armand Fuchs, négociant, et (1894) Berthe Wagner

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 375 livres en 1681 et en 1695, 2 750 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) VI 161, André Heiffel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Heiffle, 2 toises, 5 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 296, Rang, Henri, boucher Place de la Cathédrale 15 – maison, sol – 0,88 are

Locations

1710, 1715, Henri Harau, marchand
1717, Matthieu Bourdot, marchand (manant)
1717, Françoise La Boisse
1782, François Antoine Descombes, aide major de la place
1783, Antoine Fournier, pâtissier
1793, Charles Rauch, revendeur
1812, Charles Frédéric Bader, libraire
1816, Marie Catherine Sophie Ulf veuve de Daniel Schlatter orfèvre à Saint-Gall
1834, Adrien Jean Baptiste Baud, employé des douanes
1839, Sébastien Simon Muller, coiffeur

Localisation sur le plan Blondel(1765)

Livres des loyers communaux

VII 1466 (1673-1741) f° 557-v

Andreas Fridel ([corrigé en] Johann Daniel Grünwald), Andreas Navert und Johann Pick, Solle von einem Gatter so Sie Vornen an das Gäßlein am Saltzhauß machen laßen, Umb zu verhüten, daß die Soldaten und andere Leuthe des tages Keinen Unflat darein machen, Jahrs auf Jacobi und lauth Protocolli de A° 1705. fol: 173. A° 1706. I.mo, 7 ß 6 d

1705-1741
Neuzb fol 389

VII 1471 (1741-1802) f° 389

alzb. 557-b
Joh: Dan: Grünwald solle von einem Gatter vornen an das gäßlein am Saltz Hauß Jahrs auf Jacobi, 7 ß 6 d
(Quittungen, 1741-1767. p. 1761 häufle et Glockin, p. 1762 alle dreÿ, p. 1763 häufle, Klockin, le Riche)
der Gatter ist hinweg

Andres Häufle, fr. Agnes Klockin / und H. Rathh. Johann Frid. Immelin
H. Andreas Nauer und Johannes Pick
Pierre Pivolot H Rauscher Vogt
H Le Riche Chirurgien

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1705, Préposés aux affaires foncières (VII 1381)
Les trois riverains de la ruelle sont autorisés à la fermer au public pour éviter toute inconvenance

(f° 173) Dienstags den 7. Julÿ 1705. Andres Fridel pt° beschließung des Allmend Gäßleins am Saltzhaus. – Andres Fridel der Gürtler, Andreas Lavert der Schneider, und Johannes Pick, der Goldschmidt, ersuchen MGHh. underthänig, Ihnen Zuerlauben, daß Sie das gäßlein am Saltzhauß, umb Zu Verhüten, daß die Soldaten und andere Leüth des tags keinen unflat darinn machen und sich Zu nachts nicht darinnen Verstecken könten, Zumachen laßen dörffen. Erk., Willfahrt, wann Sie ins gesampt 7 ß 6. d undt also ein jeder 2 ß 6 d davon Zinnßen wolten, warzu Sie sich erkläret haben.

(traduction) Mardi 7 juillet 1705. André Fridel, fermeture de la ruelle communale à côté de la maison du sel – Le ceinturier André Fridel, le tailleur André Nauert et l’orfèvre Jean Pick demandent humblement au Magistrat de les autoriser à fermer la ruelle à côté de la maison du sel pour éviter que les soldats et d’autres gens n’y fassent leur besoins le jour et ne s’y cachent la nuit. Décision, accord à condition qu’ils versent au total 7 sous 6 deniers, soit chacun 2 sous 6 deniers, ce qu’ils acceptent.

1766, Préposés aux affaires foncières (VII 1412)
André Hæufflé est autorisé à anticiper sur le communal pour reconstruire sa maison

(f° 29) Freÿtags den 4. Julÿ 1766. Augenschein eingenommen. Andres häuffle – Auff dem Münsterplatz beÿm Saltzhauß hatt Andres häuffle der frippier so sein hauß neu Zu bawen entschloßen ist, gebetten, jhme fornen die fucht auß zu stecken. Erkannt, wird dem Imploranten erlaubt in dem allignement du Rez de chaussée des Saltzhaußes gegen erlegung des Stipulirten preißes in dießem Canton vorzufahren, mit condition daß er mit der forderen façade den anfang machen solle, H. Werner der baw: Inspector aber solle das einzuziehende Allmend außmeßen, da als dann der preiß dafür regulirt werden solle /:vide plan inf: f: 32.b [pas de plan joint]

(traduction) Vendredi 4 juillet 1766 – Visite des lieux. André Hæufflé – Place de la cathédrale, à côté de la maison du sel. Le fripier André Hæufflé qui est intentionné de construire à neuf sa maison a demandé qu’on lui indique l’alignement sur la place. Décision, le pétitionnaire est autorisé d’avancer sur le communal suivant l’alignement du rez-de-chaussée de la maison du sel contre paiement du prix arrêté dans ce canton, à condition qu’il commence de suite à construire la façade. L’inspecteur foncier Werner devra lui indiquer la surface à enclore pour pouvoir établir la somme à régler. Voir le plan au f° 132.b

1774, Préposés aux affaires foncières (VII 1416)
La ville fait installer à ses frais une marche devant les maisons Hæufle, Schulterer, Heiligenstein et Kræmer [n° 161 à 164 du plan Blondel] après qu’elle a fait abaisser le pavé de la place.

1777, Préposés aux affaires foncières (VII 1417)
André Hæufflé demande qu’on lui rembourse le quart qui revient à la maison du sel aux frais d’entretien du puits

(f° 187) Dienstags den 11. Martii 1777. Andreas Häufle – Andreas Häufle, der fripier præsentirt memoire über die seit anno 1763. gehabte Kösten ane dem in seiner behaußung hinter dem Münster gelegen befindlichen brunnen, so 106. fl. 9. ß ausmachen, woran ihme wegen dem alda befindlich gewesenen Saltzhauß eine quart mit 26. fl. 7. 3. Zu restituiren, producirt anbeÿ Certificat von H. Schaffner Daudet, welcher bezeuget von seinem sel. Vater vornommen Zu haben, daß ane den Kösten dieses brunnens das Saltzhauß beÿzutragen habe. Erkannt, Wird der Implorant eidlich erhärten, daß die Hochverordnete Ober Saltzherren würcklich auf solchen Fuß mit ihme contrahirt, und ihme seit Anno 1763. nichts an der fordernden summ bezahlet worden, so seÿen ihme die 26. fl. 7. 3. d zu restituiren.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Lingenhœlin expose les travaux qu’il va faire dans la maison neuve du fripier André Hæufflé face à la la cathédrale : un poêle et dans le vestibule une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte au deuxième et au troisième étages.

(p. 118) Montags den 23. Februarÿ 1767 – Andreas Häufele, der fripier, Will in seiner hinter dem münster ohnfern dem saltz hauß gelegenen neuerbauten hauß im ersten Zweÿten und dritten stock gegen dem münster platz jedes mal eine stub und hinten daran eine Kuch im haußehren mit heerd und caminschoß machen laßen, die rohr am steinern gebel hinauf Von allem holtz entfernt.
ferner im hauptgebäu ebenfalls im ersten, Zweÿten und dritten stock jedes mal eine stub gegen dem allmendgäßlin, darneben eine Kuch mit heerd und caminschoß, die rohr am steinern gebel hinauf Von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt – Mr Linckenhölin.

La veuve d’André Hæufflé charge en 1783 Jean Lingenhœlin de poser un four de fabricant de pâtés au rez-de-chaussée

(p. 571) Mittwochs den 23.sten Martii 1783. – Mstr Heifele Wittib will in ihrer ane dem Münsterplatz gelegenen behaußung auf dem rez de chaussée einen pasteten becken offen auf ein gewölb setzen, das Rohr in ein altes Caminrohr einführen. Erkannt Willfahrt – Mr Linckenhölin.

Atlas des alignements

3° arrondissement ou Canton Sud – Place du Dôme (f° 27-v)

nouveau N° / ancien N° : 38 / 15
Roedelmeyer
Rez de chaussée et 3 étages bons en pierre de taille
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 106 case 1

Rang, Henri, place du dôme N° 15
Jungling Jean boucher à Strasbourg (1852)

O 296, maison, sol, place du dôme 16
Contenance : 0,88
Revenu total : 171,46 (171 et 0,46)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 267 case 2

Jungling Jean boucher
1867 Fuchs, Jean Louis, Md de Crépin

O 296, maison, sol, Place du dôme 4
Contenance : 0,88
Revenu total : 171,46 (171 et 0,46)
Folio de provenance : (106)
Folio de destination : 267. Aug.on de C.on de 1866
Année d’entrée :
Année de sortie : 1869
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

Revenu total : 185,46 (185 et 0,46)
Folio de provenance : 267, aug.on de C.on de 1866
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1869
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 / 10

Année 1869
Augmentations
– Fuchs Jean Louis f° 267, O 296, Maison, revenu 185, Aug.on de Const.on, achevée en 1866, imposable en 1869, imposée en 1869
Diminutions – Fuchs Jean Louis f° 267, O 296, Maison, revenu 171, Aug.on de Const.on de 1866, supp. en 1869

Cadastre allemand, registre 30 p. 251 case 10

Parcelle section 20, n° 10 – autrefois O 296
Canton : Domplatz Hs. Nr 4 – Place de la Cathédrale – Münsterplatz – Place de la Cathédrale Nr 19
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,97
Revenu : 1700 – 2500
Remarques :

compte 423
Fuchs Ludwig Eugen
1921 Fuchs Eugène Armand négociant à Strasbourg
(1520)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 168 Place Cathedrale (p. 301)
(maison n°) 15

Pr: Fissel, Georges, tailleur pour femmes – tailleurs
lo. Mauch, Georges, tailleur pour hommes – tailleurs
lo. Leclair, Jacob, marchand de fayance – Echasses
lo. Hayflé, Anne Veuve – Moresse
lo. Heyflé, Anne Marie fille
lo. Renaud, Nicolas Etudiant

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (VII 1295)

Canton VI, Rue 168 Place Cathedrale
(maison n°) 15

Pro Fissel, Georges, Tailleur pour femmes – tailleur
loc. Mauch, georges, tailleur pour hommes – tailleur
loc. Leclair, jacob, marchand de fayance – Echasses
loc. Hayflé, anne Veuve – Moresse
[page 2] lo. Heyflé, Anne Marie fille
loc. Renaud, Nicolas Etudiant au college royal

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Domplatz (S. 26)

(Haus Nr. 4
Fuchs, Leder- u. Schuhmacherartikelhdlg. E 01
Bastian, Rentnerin. 2
Bannwarth, Pensionär. 2
Knehr, Monteur. 3
Wald, Maler. 3
Schwarz, Srtrassb. Schaff. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 674 W 158)

Adresse : 4, place du Dôme puis (1920) 19. place de la Cathédrale

Quand on modifie la devanture et qu’on ferme deux croisées qui donnent dans l’impasse en 1866, la façade en maçonnerie vers la place du Dôme dépasse de l’alignement mais n’a pas d’avance ; celle vers l’Impasse du Dôme est alignée et sans avance. On rouvre deux croisées vers l’impasse du Dôme en 1879 et on pose un revêtement à la devanture et des volets roulants en fer au rez-de-chaussée en 1886. On supprime en janvier 1892 la porte qui ferme la ruelle en impasse. Le propriétaire fait poser en 1928 un store au magasin qu’occupe le marchand de livres anciens Louis Gangloff. Le bâtiment (de même que ses voisins à l’est) est entièrement détruit par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. L’architecte Théo Berst établit à partir de 1949 des projets de reconstruction. La Société Civile Immobilière de la place de la Cathédrale demande en novembre 1953 un permis de construire les 19, 20, 21 place de la Cathédrale et 28, 30, 32, 24 rue des Hallebardes. Le nouveau bâtiment est en voie de construction en juin 1955.

Sommaire
  • 1866 – L’entrepreneur Reiner demande au nom du propriétaire Fuchs l’autorisation de modifier la devanture et de fermer deux croisées qui donnent dans l’impasse
    « La façade de Cette maison vers la Place du Dôme est en saillie sur l’alignement mais sans avance et en maçonnerie. (…) La façade vers l’Impasse du Dôme est alignée et sans avance, la largeur de la voie publique y est fixée à moins de 6 mètres. » L’Agent-voyer – Accord par l’architecte de la Ville
  • 1866 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Fuchs que le plombier Hoff obtienne l’autorisation de faire une prise pour deux becs
  • 1879 – L’entrepreneur L. Greiner demande l’autorisation d’ouvrir deux croisées vers l’impasse du Dôme selon le croquis joint. – Rapport de l’agent-voyer (Wegemeister) – Accord par l’architecte de la Ville
  • 1884 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire de modifier sa fosse d’aisances pour qu’elle soit réglementaire – Travaux terminés, octobre 1884
  • 1886 – La Police du Bâtiment notifie Louis Fuchs, domicilié 18 place du Dôme, de faire ravaler les façades. Il demande un délai. Une note constate que l’intéressé est propriétaire de deux maisons place du Dôme et qu’il a les moyens de régler les frais de ravalement – Travaux terminés, octobre
  • 1886 – L’entrepreneur L. Greiner (20 rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom du sieur Fuchs propriétaire l’autorisation de poser deux volets roulants en fer à sa boutique – Autorisation de poser un revêtement à la devanture et des volets roulants en fer au rez-de-chaussée de la maison 4, place du Dôme. Dessin – Travaux terminés, octobre
  • 1888 – Jeanne Seligmann née Hinze demande l’autorisation de poser une enseigne pour son agence de nourrices (Ammen-Bureau) – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Travaux terminés, mai
  • 1891 – Dossier. Suppression de la porte qui ferme la ruelle entre les n° 4 et 6 place du Dôme. La porte est supprimée les premiers jours de janvier 1892. Comme la ruelle est de nouveau ouverte au public, il faudra la paver et en assurer la propreté
  • 1891 – La Police du Bâtiment notifie E. Fuchs (domicilié 4 place du Dôme) et la veuve Fuchs (domiciliée 18 place du Dôme) de faire ravaler les façades du n° 4 – Le propriétaire fait remarque que le dernier ravalement remonte à 1886, c’est-à-dire moins de dix ans. La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’en septembre 1892. La devanture a été repeinte en avril 1892 mais l’aspect général n’est toujours pas net.
  • 1896 – La Police du Bâtiment notifie Jean Fuchs (domicilié 4, place du Dôme) de faire ravaler les façades. Le propriétaire objecte que le dernier ravalement remonte à 1892. L’agent note que les façades sont particulièrement sales. Rappel, septembre 1897
    1897 – L’entrepreneur A. Wagner (2, rue Déserte) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, octobre
  • 1905 – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner (14 rue des Livres) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer le bâtiment – Autorisation de poser un échafaudage devant le 2, ruelle du Dôme – Travaux terminés, septembre
  • 1905 – La Police du Bâtiment notifie Armand Fuchs (domicilié 8 rue de l’Empereur Frédéric, avenue de la Paix) de faire ravaler les façades du n° 4 – Le propriétaire qui vient de faire des réparations importantes demande un délai (schéma). La Police du Bâtiment remarque que le ravalement est urgent parce que les façades sont sales. Le propriétaire objecte que des travaux sont prévus l’année suivante sur la place et que la poussière salirait les façades ravalées. Le délai est accordé pour la façade sur la place mais celle sur l’impasse doit être immédiatement ravalée. – Travaux terminés dans l’impasse, octobre 1905
    1906 (juillet) – Rappel puis injonction
    1908 – Auguste Schuler (entrepreneur et peintre en bâtiment, décorateur, 5-7 rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, juillet
  • Commission des logements militaires. Propriétaire, Fuchs domicilié sur place. Liste des travaux à réaliser, 1915
  • 1920 – Un locataire se plaint qu’il y a des clapiers à lapins sous les combles
  • 1928 – La Police du Bâtiment constate que l’antiquaire L. Gangloff, 19 place de la Cathédrale a fait poser sans autorisation un store – Armand Fuchs (domicilié 8 avenue de la Paix) demande une autorisation après qu’il a chargé le serrurier Kraffin (rue des Tonneliers) de poser un store au magasin occupé par L. Gangloff. – Autorisation
  • 1926 – L’entrepreneur G. Gottsmann (12 rue Fritz) est autorisé à occuper la voie publique pour réparer le toit
  • 1931 – Rapport d’incendie qui s’est déclaré dans le magasin. – Travaux terminés, décembre
  • 1932 (janvier) – Courrier à la Police du Bâtiment dans lequel on fait remarquer que la cheminée du 32, rue des Hallebardes ne dépasserait pas assez de la toiture et qu’elle pourrait causer un incendie. Le capitaine des pompiers établit dans un rapport que le danger d’incendie est réel. Constat dressé en présence du propriétaire Fuchs – (3 mars) La Police du Bâtiment envoie un courrier au propriétaire de la cheminée incriminée, le sieur Rauscher, boucher, au 32 rue des Hallebardes – Travaux terminés, avril
    (8 mars) Compte rendu d’incendie, une cheminée voisine a mis le feu à la charpente
  • 1944 (juin) – Louis Gangloff (livres anciens) demande l’autorisation de ravaler la façade qui n’a plus été ravalée depuis 1933. Une note relate qu’on a invité verbalement l’intéressé à attendre la fin de la guerre.
  • 1945 – Certificat de sinistré. Emma Huber, 19 place de la Cathédrale, 1° étage. Bâtiment entièrement détruit par le bombardement aérien du 25 septembre 1944.
  • 1953 (novembre) – La Société Civile Immobilière de la place de la Cathédrale demande un permis de construire les 19, 20, 21 place de la Cathédrale et 28, 30, 32, 24 rue des Hallebardes d’après le plan masse visé par l’I.D.U.H. le 7 novembre 1953 et les plans dressés par l’architecte Théo Berst le 7 novembre 1953 – Remarques de Hans Haug sur les étages et les sculptures
    1949 (janvier) – Réponse à l’architecte Théo Berst (16 rue Bœcklin à la Robertsau). Lettres de Théo Berst et de Fernand Guri
    1949 (juin) – L’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri commente les différentes variantes qu’on lui a soumises. « Le projet initial et la première variante comportent une affirmation et un caractère commercial rompant avec l’aspect traditionnel des immeubles environnants [sic] la cathédrale. La 3e variante qui cherche un compromis entre une structure moderne et l’oriel habituel ne peut d’avantage être accepté. Seul pourrait être retenu dans son principe la 2e variante. Nous demandons cependant que l’architecte donne à sa façade un caractère plus résidentiel et de l’harmoniser aux façades voisines.  »
    1951 – L’architecte demande une dérogation à l’article 3 du Règlement sanitaire départemental pour la maison rue des Hallebardes (hauteur sous corniche) – Dérogation, juillet 1953
    1953 (avril) – Théo Berst transmet les plans pour reconstruire les 19 à 21 place de la Cathédrale et les 28, 30, 32 rue des Hallebardes
    Suivi des travaux – Pas de travaux, mars 1952-août 1953. Une baraque de chantier a été montée, février 1953
    1955 – Le projet est modifié au quatrième étage de la rue des Hallebardes
    Place de la Cathédrale, on retient le proposition C concernant les mansardes
    en voie de construction, juin 1955

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ADBR, cote 424 D 428)

Le procès verbal d’expertise établi en 1946 constate la distribution des bâtiments détruits à 100 % lors des bombardements des 11 août et 25 septembre 1944. Le bâtiment sur cave voûtée comprenait un rez-de-chaussée, quatre étages de deux logements chacun, des combles mansardés et deux étages de greniers. Le toit était couvert en ardoises. Le rez-de-chaussée servait de local commercial. La façade en pierre (en non en pan de bois comme le porte fautivement le document) était classée par les Monuments Historiques. L’immeuble était inscrit depuis 1921 au nom d’Armand Fuchs qui avait épousé Berthe Wagner en 1894 et qui meurt chez sa fille à Plochingen en Allemagne en novembre 1945.
Les propriétaires des différentes maisons détruites (19, 20 et 21 place de la Cathédrale, 28 et 30 rue Hallebardes) se constituent en société civile immobilière pour reconstruire un seul bâtiment sous la direction de l’architecte Théo Berst. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire en 1953. – Analyse et extraits


Relevé d’actes

Les héritiers d’Adam Schwartz, greffier adjoint à la Tour aux Deniers, vendent 400 livres la maison au ceinturier Michel Marquart

1657 (2. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 123-v
(Prot. fol. 24.) Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrte H Josias Rhiel V.I. Doctorandus und E.E. Statt Gerichts Actuarius & Referens alß Ehevogt Frawen Annæ Mariæ Rhielen gebohrner Schwartzin, und alß Vogt Elisabethæ, Rosinæ, Annæ Mariæ, Ester, Margarethæ, Catharinæ und hannß Georg, weÿl. H Johann Adam Schwartzen geweßenen Underschreibers vff gemeiner Statt Pfenningthurn nunmehr seel. nachgelaßener eheleiblicher Kinder und Erben, mit beÿstand der Ehrenvest Fürsichtig weÿsen H Johann Wolffgang Heßlern und H Johann Peter Schmidts, beed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Michael Marquarts deß Gürtlers mit beÿstand deß Ehrenvest- Fürsichtig- wohlweÿsen H Isaac Fausten deß beständigen. Regiments der Herren Ein und Zwantzig, wie auch H Hannß Jacob Würths deß Schuhmachers
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhie vor dem Münster, einseit ist ein Eckh an einem Allmend gäßlin, so nicht durchgehet, anderseit neben Thoman Glückh dem Schuhmachers, hind. vff H Johann herbsten den Silberarbeiter stoßend gelegen, so umb 194. lib 18 ß H M. Johann Hubers Pfarrherrn Zu St. Wilhelm, mit weÿl. Fr. Maria Salomeen Branden nunmehr seel. ehelich erziehlten Kindern Wie auch Annæ hannß Georg holtzschuchen deß Küeffers Eheweib, Ferners Ester, hannß Georg Schrimpffen deß Schuhmachers Eheweib und hannß Bernhard Brand. dem Glasern, weiters umb 50. lib. hannß Martin Krämern alß Marthæ Speÿererin seel. einzigem Sohn und Erben alle alß weÿl. H Johann Bernhards Uhlbergers geweßenen groß. Rhats Verwanthens seel: noch ohnbezahlt. und vff die obspecificirte Behaußung verwißenen legatarien verhafftet (übernohmen) – umb 155. lib

Le ceinturier Michel Marquart originaire de Presbourg (aujourd’hui Bratislava) épouse en 1647 Catherine Burger, fille de ceinturier : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats, célébration
1647 (17. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 330-v
(Eheberedung) Erschienen Michael Marquart der Gürtler Vnd Burger alhie alß Hochzeiter mit beÿstand Hannß Ludwig Kuontzen deß Meßerschmidts Und Burgera alhie an einem,
So dann Jungfrau Catharina Burgerin, weÿl. Jacob Burgers geweßenen Burgers und Gürtlers seel. Zu Straßburg nachgelaßene dochter alß Hochzeiterin mit beÿstand Conrad Heßen deß Gürtlers ihres Vogts Wie auch H Hannß Jacob Würtß deß Schuhmachers beeder burger alhie am andern theil

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 506)
1647 – Domin: Iucund. Michael Marquard der Gürtler Eliæ Marquard deß gürtlers und burgers Zu Preßburg ehelicher Sohn, J: Catharina, Jacob Burger, deß geweßenen gürtlers allhie eheliche tochter. Im Münster, Mont. 31. Maÿ (i 258)

Michel Marquart obtient quelques jours plus tard le droit de bourgeoisie par sa femme
4° Livre de bourgeoisie p. 242

Michel Marquart der Gürtler, Von Preßburg, empfangt d. Burgerrecht Von seiner haußfrawen Catharina weÿl. Jacob Burgers deß Gürtlers und Burgers seel. dochter vmb 8. GoldR. ist ledigen standts geweßen, würd Zu den Schneidern dienen. Jur. den 8. Junÿ 1647.

Michel Marquard meurt en 1681 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre à la veuve est de 112 livres, celle des héritiers à 25 livres. L’actif de la communauté s’élève à 571 livres, le passif à 113 livres.

1681 (17. Apr.), Me Oesinger (David le jeune, 38 Not 15) n° 11
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder Haab, Nahrung undt Güethere, ligende:r undt Vahrender Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿl. der Ehrengeachte Mr Michel Marckquardt geweßene Gürthler Vndt burger alhie Zue Straßburg, alß derselbe den 7.ten Martÿ des fortlauffenden 1681.ten Jahrs diese welt gesegnet, verlaßen – durch die Ehren undt tugendtsahme fr. Catharinam Burgerin die nachgelaßene Wittib mit assistentz des Ehrenhafften Hannß Martin Heÿligen Strehlmachers undt Burgers alhie ihres Geordneten Vogts (geäugt und gezeigt) – So beschehen Vnft Angefangen Montags den 17. Aprilis A° 1681.
Der abgestorbene hatt Zue Erben ab intestato verlaßen seine nachbeschrieben Söhn, döchter und Enckhel. 1. Annam Catharinam Steinerin, Weÿl. Fr. Annæ Catharinæ Marckquardtin mit Mr Hannß Caspar Steinen Kachlern Vndt burgern Alhie ehelich erzeigtes Töchterlin, deß verstorbenen Enckhlin deßen geschworner Vogt Mr Hannß Georg Feßelbeckh Schloßer undt auch Burger alhie beiständlich ersterwehnten hannß Caspar Steiner alß Vatters Zu einem fünfften Stamm theil. 2. hannß Michel Marckquardten den ledigen Gürtler Gesellen, 3. Jfr. Ursulam Marckquardin, 4. Hannß Geörgen Marckquardten auch ledigen Gürtler Gesellen, 5. Jfr. Mariam Salome Marckquardin, Alle Zu einem Fünfften Stammtheil, dieser Vier letstern Geschworner: undt Geordneter Vogt der auch Ehrenhaffte Mr Emanuel Ostertag Gürtler undt burger alhie

In einer in der St: St: vor dem Minster gelegenen undt in diese Verlassenschafft gehörig. behausung hat sich befunden
Uff dem obern Kasten, In d. Kammer A, In d. Kammer B, In d. Kammer C, Vor dieser Kammer Im Hauß, In d. Kammer D, In der Obern fo[r]dern Stub, Uff einer in der Stuben eingemaurter bettladt, Kuchen, Im haußehren, In der hintern Stub, In d. Werckstatt, Im Keller
Ergäntzung der Wittiben ohnveränderten Gueths. Vermög Theil Registers über weÿl. Catharinæ Nürenbergerin auch weÿland Meister Jacob Burgers gurtlers und burgers seel. nachgelaßenen wittiben Ihrer Lieben Mutter seel. Verlassenschafft, so in Anno 1660. aufgerichtet, hat mann deroselben Zuergänzen alß Volgt. (…)
Eügenthumb ahne einer behaußung. Item ein Hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen begriffen Rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßb: Vor dem Munster einseith ist ein Eckh ahne einem Allmend gäßlen, So nicht durchgehendt, 2.s neben weÿl. Thomæ Glücken geweßenen burgers und Schuhmachers alhie seel. nachgelaßenen Sohn, Johann Glückhen dem [sic] Schuemachers Zu Entquardtsh. wohnhaft, hinden uff H Johann Gottfried Herbsten dem Silberarbeiter stoßend gelegen, so allerdings freÿ Ledig und eigen, undt der geschwornen Herrn Werckmeister Schrifftlichen Vor sich gegebenen æstimation nach hiehero außgeworffen word. umb 375. lb. Darüber Vorhanden ein Teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contrctstuben gefertiget, deßen datum den 2. Martÿ 1657. signirt mit N° 1
Abzug ub dießes Invent. gehörig. Erstlichen der Fr. Wittiben ohnverändertes Vermögen, Sa. hausraths 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldener ringen 3, Sa. Guths Ergäntzung (91, abzuziehen 3, noch überig) 88, Summa summarum 112 lb
Diesemnach Wirdt auch der Erben ohnveränderte Verlassenschafft beschehen so allein in nachgeschriebener Ergäntzung bestehet, 25. lb
Endlichen und hierauff nuhn auch die beschreibung der Gemein: theilbar und Veränderten Guths Sa. haußraths 68, Sa. Werckzeugs und Wahen Zum Gürtler handw: gehörig 10, Sa. Weins und Lährer Vaß 6, Sa. brennholtzes 15 ß, Sa. Theilbaren Silber geschirr und Geschmeids 9, Sa. Guldenen ring 4, Sa. bahrschafft 75, Sa. Eigenthums ahne einer behaußung 375, Sa. Schulden 21, Summa summarum 571 lb – Schulden 113 lb, Nach Abzug dißer Passivorum 447 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 595 lb

Les héritiers cèdent en septembre 1681 la maison à leurs frères et cohéritiers Jean Michel et Jean Georges. Jean Georges règle ensuite la totalité du prix

1681 (8. 7.br.), Me Oesinger (David le jeune, 38 Not 15) Joint au n° 11 du 17 avril 1681
Vergleich des Haußes – Zuwißen demnach die Erben sich wegen der Vertheillung der Sterb behaußung sonderlich aber mit Caspar Steinen dem Kachler alß des Enckhels Vattern, Vnd Hannß Georg Feßenbeckh dem Schloßer nicht wohl vergleichen Können, alß seindt die Vier Geschwsitrige mit beÿstand deß wohl Ehrenvesten und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Schneiders Jetzmahligen Wohlverordneten dreÿers beÿ Alhiesigem Vngeldt und Emanuel Ostertag dieser Vier geschwistrigen Geschwornen Vogts Zusammen getretten und haben sich mit einander dahien verglichen daß Sie Ihre daran gebührende Vier fünffte theil umb 800. fl. geachtet, Vndt angeschlagen, Undt Under beeden brüd.n alß Hannß Micheln und Hannß Geörgen das Vnparteÿische Looß darumb gelegt werd. Welchen nuhn daßelbige Zufallen werde derselbige würdt Jedem seiner Mittgeschwistrig. für seinen fünfften Theil 200. fl. bahr hienauß Zugeben oder In verbleibung deßen Jährlichen Vff Michaelis à 4. pro Cento zu Verzinßen haben Wann ab. Je ein theil dem andern sein ratum abstoßen od. bezahlen wolte solle es vff eine vorhergehende Viertel Jährige vff Kündung beschehen.
Nach Verlooßung. Ist Solche hauß Geörgen durch das Vnparteÿische Looß zugefallen. Act. den 8. 7.br. 1681. Dauid Ösinger Nots.

Jean Michel Marquart épouse en 1682 Anne Marthe Græthel : contrat de mariage tel qu’il figure à l’inventaire après décès, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften weiß. Hannß Michael Marquard, dem ledigen Gürtler, weÿl. meister Michel Marquard des gürtlers u. burgers alhier nachgelaßener Sohn, alß dem bräutigam an einem, so dann der Ehren und tugendsamen Jungfrawen Anna Martha, meister Anthoni Grätels senioris Nadlers und burgers alhier Zu Straßburg geliebt. tocht. alß d. Jfr. Hochzeiterin am and. theil – auch dabeÿ guten consens der Ehrenvesten vorgeachten Herrn Caspar Steiners Kahlers und burgers alhie seines Schwagers, auf sein des Hochzeiters, so dann auf der Jungfrau Hochzeiterin seiten Herrn Christoph Wanners Haupt Kandens auf der Schmidtstub und Antoni Grätels des Jüngern Nadlers ihres bruders – Beschehen und verhandelt in der königlichen freÿen Statt straßb. Sambstags d. 10.ten Monatstag Maÿ, styli novi ao. 1682. Andreas Schmidt Nots. publ.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 18-v, n° 10)
1682. Iisdem Domin: [Rogation. et Exaudi] Hannß Michael Marquart der ledige Gürtler alhier weÿland Michaelis Marquart deß Burgers und Gürtlers alh nachgelaßener ehelicher Sohn, Undt Jungfr. Anna Martha Anthonÿ Gretels des Alten Burgers Und Nadlers alhier eheliche Tochter.Copul. Zu St. Claus Donnerst. den 4/14. Maÿ (i 20)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 100, n° III) 1682. Dom: Rogationum. Zum 2. mahl hannß Michael Marquard der Gertler Weiland Michel Marquarden auch gewesenen Gertlers u. Burgers alhie nachgelaß: ehel: S., Jfr. Anna Martha Anthoni Grädels des Nadlers burgers alhier ehel: T. Donnerst. den 14.ten Maji St. Niclauß (i 102)

Jean Michel Marquart et Anne Marthe Græthel hypothèquent leur part à la maison, soit un cinquième, au profit de l’avovat Jean Rodolphe Saltzmann

1682 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 314
Hannß Michael Marquard der Gürtler undt Anna Martha sein Eheweib und zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der ehrenvest und weÿsen Herren Hannß Jacob Knoderers und Herren Johann Herrenschneiders beÿder alß auß E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein herren Johann Rudolph Salzmanns U.I. Ddi und wohlgedachts Rhats Advocati et Procuratoris – schuldig seÿen 100 lb, daß Sie damit Johann Georg Marquard den Gürtler umb gleiche Summ, so demselben ahne hernach beschriebener behaußung zu einem fünfften theil gebühret befridigen und damit außweißen können
unterpfand, Ein fünffte theil, beÿden Eheleuthen für ohnvertheilt gebührend so dieselbe obstehende maßen angenohmen haben, ahne hauß, hoffstatt und allen deren gebäwen, begriffen und zugehördten alhier vor dem Münster einseit ist ein Eckh, anderseit neben hannß Michael Dieboldt dem Lichtermacher, hinden uff Gottfried Herbsten den Silberarbeiter stoßend gelegen, ferners solle in specie Underpfand sein der Jenige ein fünffter theil so eingangß gemelter hannß Michael Marquard ahne obbeschriebener behaußung geerbt welche Zween fünffte theil gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen seÿen

Jean Michel Marquart hypothèque la maison au profit du poêlier Gaspard Steiner

1684 (24.4.) Chambre des Contrats, vol. 554 f° 182-v
Hanß Michael Marquard der Gürtler
in gegensein Caspar Steiners deß Kachlers – schuldig seÿe 75 lb
unterpfand, Ein Eckh hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten allhier Vor dem Münster, ([biffé] einseit ist ein Eckhhauß) anderseit neben Hannß Michel Diebolt dem Lichtenmacher und hinden uff Gottfried Herbsten den Silberarbeiter stoßend gelegen
[in margine :] hierin gemeldter Creditor hat in gegensein Marthæ gebohrner Grädlerin deß hierin gemeldt. debitoris, welcher kranck ehelicher haußfraun (quittung) den 27.ten 9.bris 1682.

Jean Michel Marquart meurt fin 1694 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 375 livres (dettes éventuellement défalquées). La masse propre à la veuve s’élève à 53 livres, celle des héritiers à 81 livres. L’actif de la succession s’élève à 360 livres, le passif à 156 livres.

1695 (9.6.) Me Kitsch (Jean, 1 AH 6219) f° 448
Inventarium undt beschreibung aller undt Jed. Haab undt Nahrung, so weÿl. d. Ehrenhaffte Johann Michel Marquart, gewesener Gürtler burg. alhier Zu Straßb. nach seinem d. vierten X.bris. des Jüngst abgewichenen 1694.st. Jahrs tödlich genommenen hienscheid. hind. Ihne verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuch. erfordern undt begehren des Ehrenhafft. Hannß Georg Marquarts Gürtlers burgers allda, als geordnet und geschworenen Vogts Marthan undt Hannß Michaels des verstorbenen seelig mit d. nachgelaß.en wittib ehelich erzeugter Kind. und ab intestato nachgelaßener Erben, durch die Ehren und tugendsamen Fr. Marthan Grätelin die hinderlaßene Wittib mit assistentz des Ehrengeacht. Herrn Daniel Braunen, Schuhmachers burgers allda, Ihres geordnet und geschworenen Vogts, auf vorher nach Genugsamer erinnerung wegen äugens undt Zeigens erstattete handtrew geäugt und gezeigt – beschehen inn Straßb. Donnerstags d. neunt. Junÿ Anno 1695.

Inn einer in d. Statt Straßburg hind. dem Münst. beÿ dem Saltzhauß gelegen: inn dieße verlassenschafft gehörig: hernach beschriebenen behaußung befund. word. wie volgt.
Hultz: und Schreiwerck. Inn d. Soldat. Cammer, Inn der Cammer W, Vor dieß. Cammer, Inn der wohnstub., Im Obern Haußöhren, Inn der Kuch, Im Keller
(E.) Eÿgenthumb ane einer behaußung. Ein hauß u. Hoffstatt mit al. der gebäw begriff. weith. Zugehördt. u. Gerechtigkeit. geleg. in d. Statt Strb. hind. dem Münst. eins. ist i. eck an i.em allmend gäßl. so nicht durchgehet ane dem Saltzhauß, and.s. Friderich Diebold. dem Statt trompet. u. Einspennig. u. hind. auff Adam Meÿ dem Specirer stoßd. geleg. so allerdings freÿ ledig u. eÿg. u. hth. wie Sie in ao. 1681. durch die Hh. Werckmeister angeschlag. word. auch æstimirt vor 375. lb. Darüb. vorhand. i. teutscher pergament. Kauffbrieff inn allhießig Cancelleÿ Contractstub v.fertiget deß datum d. 2. Martÿ ao. 1657.
Norma hujus Inventarÿ Der Wittib ohnverändert eÿg.thumblich Vermögen, Sa. hausraths 19, Sa. Guldener Ring 5, Sa. Silbers undt geschmeidts 11, Ergäntzung auß dem Inventario ub. d. Jenige vermög. so d. Verstorb. seelig undt die hind.laßene wittib einand in die Ehe gebracht durch H. Eliam Wincklern Notm. publ. d. 4. Jan: ao. 1692. auffgerichtet (Sa. 17, wieder abzuziehen 1, über Abzug dießes verbleibt) 16, Summa summarum 53. lb
Auff solches volgt auch d. Erben ohnverändert eÿgenthümblich Nahrung, Sa. haußraths 19, Sa. Werckzeug Zum Gürtler handwerck gehörig 7, Silbergeschirr und geschmeidt 8, baarschafft 1, Eÿgenthumb ane einer behaußung 375, Ergäntzung (abzuziehen 402, Ggegeneinad. gehalt. befindet sich, d. wehrend. Ehe mehr vor d. verstorbenen seelig bezahlt word als man Ihme Zuergäntz. gehabt 330 lb), Summa summarum 411 lb – Sa. Schulden 330 lb, Über abzug dieß Schuld 81 lb
Endlich wird nun auch d. gemein v.ändert und theilbar guth beschrieb. Sa. hausraths 18, Sa. Werckzeugs und Mößing Zum Gürtler handwerck gehörig 6, Sa. weins undt vaß 2, Schuld. 332, Summa summarum 360 lb – Schulden 156 lb, Rest theilbaren guths 203 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 338 lb
Copia der Eheberedung (…) Sambstags d. 10.ten Monatstag Maÿ, styli novi ao. 1682. Andreas Schmidt Nots. publ.

Acte de sépulture par le pasteur de Saint-Nicolas
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 60 n° 56)

Donnerst. den 2. Decemb. st. n. 1694. starb Meister Johann Michael Marquart geweßener gürtler und burger alhier, seines alterß 45. Jahr und 5 Monatg und ist Sonnt. den 5. dito beÿ gehaltener leichenpredigt auff den Gottes acker der Neuen St. Urbansau begraben worden, davon auch zeugen [unterzeichnet] Hannß geörg Marquart Girtler als brutter, Hannß Daniel Kugler burger und drixler alß schwager (i 64)

Anne Marthe Græthel épouse en secondes noces le catholique André Fridel, ceinturier natif de Vienne en Autriche qui est devenu bourgeois à titre gratuif en 1696 alors qu’il était encore célibataire. Le curé catholique de la paroisse Saint-Laurent baptise leur (premier) enfant en 1701
1696, 3° Livre de bourgeoisie p. 1178
Andreas Fridel der gürtler Von Wien, Weÿl. Ruprecht Fridels Geweß: Pflasterers allda, hin. Ehl. Sohn empfangt das burgerrecht gratis, ist noch ledigen standts Vnd Wird beÿ E.E. Zunfft der schneider dienen. Jurav. d. 27. 7.bris 1696.

Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 193 des mariages)
Hodie 22 Junÿ 1701 baptizatus est Andreas Nicolaus filius andreæ Fridell civis et Cingularÿ Argent. et Marthæ Annæ Gredel. Patrinus (…), (signé) Andres frietl (i 98)

André Fridel et Anne Marthe Græthel passent une convention avec leurs voisins à l’arrière, le tailleur André Nauert et l’orfèvre Jean Pick qui auront le droit de puiser l’eau dans leur puits après que la ruelle aura été fermée (comme ils y ont été autorisés par les préposés aux affaires foncières, voir plus haut)

1705 (13.8.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 693
Erschienen hr andres frietel gürtler u. Martha geb. Grätelin seine haußfr.[unterzeichnet] Andreas friedl, marthan frietlin
haben in gegensein andres Nauerts schneiders u. Joh: Picken silberarbeithers ihrer nachbauren von hinten her angezeigt u. bekant
daß Sie ihnen beeder jure seruitutis erlaubt in ihrem brunnen wasser zu hohlen, weßwegen Sie d. gegitter in ihrem Hauß aufbrechen u. den eingang beschlissig machen wollen auf gemeinen uncösten zwischen ihnen dreÿen, u. soll der brunnen u. Zugehörden zu dreÿ gleichen theilen zwischen ihnen dreÿen auf ewigen Zeithen erhalten werd. und ist dieße dienstbarkeit geschehen gegen erlag 65 lb

André Fridel et Anne Marthe Græthel hypothèquent leur maison au profit du cordonnier Daniel Braun

1706 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 768-v
andres frittel Gürtler und Martha geb. Grädelin beÿständlich Joh. Jacob Schneider Küblers u. Joh. Georg Marquards gürtlers [unterzeichnet] Andreas friedl
in gegensein Daniel Braunen schuem:, 150 lb
unterpfand, ihre behaußung cum app: allhier hinter dem münster, einseit neben dem Saltzhauß anderseit neben den dieboldischen EE. hinten auf Jacob Ernst

Autre hypothèque entre les même parties

1709 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 25-v
andres frittel gürtler und Martha geb. Grädelin beÿständlich Lorentz Grädels handelsmanns u. Joh: Jacob Schweinle küblers [unterzeichnet] Andreas Friedl, marthan friedl
in gegensein Daniel Braun schuemachers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihr hauß cum app: allhier hinter dem münster einseit ist ein eck anderseit neben Diebolds EE hinten auf Jacob Ernst schlossern stoßend gelegen

André Fridel et Anne Marthe Græthel hypothèquent leur maison au profit du cordonnier Jean Georges Notter

1710 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 316
Andres Friedel gürtler und Martha geb. Grätelin beÿständlich Lorentz Grätel handelsmanns und Daniel Braun schue:
in gegensein Joh: Georg Notter des schuemachers – schuldig seÿen 100 lit
unterpfand, ihr hauß c. appert: neben dem Saltzhauß gelegen

André Fridel et Anne Marthe Græthel louent un logement au marchand Henri Harau

1710 (ut supra 16.6.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 388-v
andres frittel gürtler [unterzeichnet] Andreas Friedl
in gegensein Henri Harau marchand [unterzeichnet] HH
entlehnt, in seinem hauß allhier neben dem Saltzhauß gelegen unten ein stüblein keller u. holtzhauß, Item eine Cammer oben auf 3 jahr lang anfangend auf Joh. Baptistæ nächstkünfftig, um einen jährlichen Zinß nemlich 54 livres

Cession en avancement d’hoirie à leur fille Marthe Anne Vierling née Marquart
1712 (26.2.), Me Kolb (Jean Pierre, 23 Not 8) n° 328
Verzeichnus deß Jenigen So fr. Marthan Vierlingin gebohrne Marquardin vf abschlag ihres Vätterl. und künfftig. Mütterlich. Guths von dero lieben eltern respect. Hn Andreas Friedel und fr. Marthan gebohrner Gräthelin ihrer Mutter ferner erhalt.
Summa 511. R

André Fridel et Anne Marthe Græthel hypothèquent de nouveau leur maison au profit du cordonnier Jean Georges Notter

1712 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 568-v
h. andres Frietel der gürtler und Martha geb. Greitelin mit beÿstand Daniel Kuglers des hohldrehers Ihres Schwagers und Daniel Braunen des ältern Schuemachers Ihres vettern [unterzeichnet] friedl
in gegensein Johann Georg Notters Schuemachers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen gebäuden, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten hinder dem Münster am Saltzmarckt, einseit ist ein Eck ahn einen nicht durchgehend. Gäßlein anderseit neben Jean Gra Raua hinten auff Johann Jacob Ernst Schloßer

André Fridel et Anne Marthe Græthel hypothèquent leur maison au profit d’Elie Brackenhoffer, greffier attaché à l’ammestre

1712 (29. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 760-v
hr andres friedel Gürtler und Martha geb. Grätelin beÿständlich Lorentz Grätels handelsmanns und Joh: Daniel Kuglers drehers
in gegensein H. Elias Brackenhoffers Actuarii beÿ löbl. Ammeister audientz – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. auf dem Münster Platz, einseit neben einem gässel anderseit neben Rauaischer wittib hinten auff Ernst den schlosser

Nouvel emprunt entre les même parties

1713 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 393
hr andreas friedel gürtler und Martha geb. Grätelin beÿständlich Lorentz Grätel handelsmanns deß bruders u. H. Joh: Jacob Bruder auch handelsmanns auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein H. Elias Brackenhoffers Actuarÿ beÿ Löbl. Ammeister audientz – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier auf dem Münsterplatz gegen dem Saltzhauß über, einseit neben der Grarauischen wittib anderseit ist ein eck hinten auf die Ernstische wittib

André Fridel et Anne Marthe Græthel hypothèquent leur maison au profit du tailleur Samuel Brenner

1713 (ut ante, 4.Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 693
andres friedel Gürtler und Martha geb. Grädelin beÿständlich Lorentz Grädel handelsmann und Joh: Daniel Kuglers
in gegensein Samuel Brenners des schneiders – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier neben dem Saltzhauß, einseit neben der Rauaischer wittib und EE anderseit ist ein eck hinten auff Ernsten

Nouvelle location au revendeur Henri Harat

1715 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 752
Andres Friedel gürtler
in gegensein Henry Harat marchand graissier (signé) HH
in seinem hauß allhier hinter dem Münster neben dem Saltzhauß, unten eine stueb Item eine Cammer einen theil deß Kellers und d. hotzhauß, auf 2 jahr lang anfangend auf Weÿh. 1715 – um einen jährlichen Zinß nemlich 15 lb

André Fridel et Anne Marthe Græthel hypothèquent leur maison au profit du conseiller André Nauert (leur voisin)

1716 (7. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 667
Andres Friedel Gürtler und Martha geb. Grädelin beÿständlich Daniel Braun schum: und Abraham Wörner auch schuem:
in gegensein H. Andres Nauert EE Kleinen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier auf dem Saltzmarckt, einseit neben Stephan anderseit ist ein gäßlein hinten auf Samuel Blanck

André Fridel loue un logement au manant Matthieu Bourdot, marchand

1717 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 179-v
H. andres Friedel gütler
in gegensein Matthieu Bourtot grempen und Schirmers allhier [unterzeichnet] Bourdot
in sein Friedels allier ahm Saltzmarckt gegen dem Saltzhauß liegend. Wohnhauß das Unter Stüblein und küchlein darbeÿ, Item einen abgetheilten theil im Keller, Item ein beschlüssiges holzhauß, ein Cämmerlein und. d. stiegen So dann eine Camme zweÿ steeg hoch droben, alles auff 3 jahr lang anfangend auff weÿhnachten 1717 – um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund

Anne Marthe Græthel assistée de son mari André Fridel vend 1 200 livres la maison au ceinturier Daniel Grünwaldt et à Marthe Cladi

1717 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 421
(1200) Marta geb. Grädelin beÿständlich andres fridel gürtlers ihres mariti
in gegensein Daniel Grünwaldt gürtlers und Marthæ geb. Cladi
ihre behausung, gemeinschaft deß hoffs, mit allen begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten auf dem münster platz, einseit neben dem saltzhauß darzwischen ein allmend platz anderseit neben der Ravaischen wittib hinten auff Blanc den dreher – auch hat Michel Marquardt gütler der Sohn hierbeÿ præsens in dießen verlassenschafft um solchen preiß verwilliget – um 1200 pfund

Sépulture de Marthe Anne Græthel par le curé de Saint-Laurent
Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 49) 1720 – die 20. Septembris mortua et die 22.dâ eiusdem mensis et anni a me infra scripto sepulta est Martha Anna gretlerin omnibus Ecclesiæ sacramentis rite munita, uxor legitima d: Andreæ fridel civis et Senatoris huius urbis on cemiterio parochiæ nostræ ordinario (signé) Andreas friedl (i 30)

Le ceinturier Jean Daniel Grünwald épouse Marie Marthe Cladi, fille de manant, à Schiltigheim. Le pasteur précise que l’épouse est enceinte (« affaiblie »)
Schiltigheim (luth. p. 232, n° VI) Ao. 1709. d. 29. Jul. seind auff ertheilte Erlaubnus deß Regirend. Herrn Ammeisters sub dato d. 22. Jul. Und geschehene Außruffung Zur Ehe eingesegnet worden Joh: Daniel Grünwald, der ledige Gürtler, Weÿl. Frantz Günwaldt, geweßten burgers v. Kannengießers in Straßburg, hinterlassener Ehel. Sohn; Und Maria Martha Weÿl. Heinrich Clade, Geweßten Schirmers in Straßburg hinterlaßene Ehel. tochter (seiner Geschwächten) [unterzeichnet] Johannes Daniel grünwaldt als hochzeiter, + ist der hochzeiterin Zeichen, I O mit dißem Vntezeichnete Johannes Clade der Hochzeiterin bruder (i 150)

Marthe Cladi devient bourgeoise par son mari
1709, 4° Livre de bourgeoisie p. 776

Martha Clady Von hier, Weÿl. Heinrich Clady hintl. Tochter, empfangt das burgerrecht Von Ihrem Mann Daniel Grünwaldt p. 2. goldR. 16. ß wird beÿ denn Schmiden dienen. Jur. d. 13. Dito [Xbris] 1709

Inventaire des apports dont la minute n’est pas conservée
1709, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Johann Daniel Grünwalds des Gürtlers und Fr. Martha geb. Cladein beede Ehel. alh: einand. zugebr. Nahrung

Jean Daniel Grünwald loue deux logements, l’un au marchand Matthieu Bourdot qui était déjà locataire et l’autre à Françoise La Boisse

1717 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 503
Jean Daniel Grunwald fondeur
à Françoise La Boisse assistée du Sr Jacques Teraillon marchand son curateur et à Mathieu Bourdeau marchand graissier
dans sa maison sçituée icy proche le grenier au sel les commodtés suivantes, Sçavoir à La dite La Boisse un poele une cuisine un vestibule, plus haut une chambre à cheminée la place pour le bois et une petite caue, ensemble un petit grenier
et aud. Bourdeau en bas le poele La cuisine une chambre, place pour le bois et La Cave de derrière, pour 3 ans à commençer à la St Michel de cette année – pour Madame de La boisse moyennant un loyer annuel de 6 lit t. pour Bourdeau 52 lit

Jean Daniel Grünwald et Marthe Cladi hypothèquent la maison au marchand de lin Jean Daniel Walther

1728 (12.10.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 471-v
Johann Daniel Grünwald der gürtler und Martha geb. Cladÿn mit beÿstand Johannes Cladÿ des gempen ihres bruders und ihrer schwester Sohns Rudolph hottinger des tabackbereithers
in gegensein H. Johann Daniel Walther weißleinwandthändtlers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen und zugehörden hinter dem Münster beÿm Saltzhauß, einseit ist ein eck ahn einem allmend gäßlein gegen ged. Saltzhauß anderseit neben H. Rathh. Stephan desgeorge hinten auff Samuel Blanck den Kunstdräher

Inventaire après décès de Jean Daniel Grünwald dont la minute n’est pas conservée

1730, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über Weÿl. Joh: Daniel Grünwalds gew. gürtlers allh. Verl: samt einem darüb. gezog. Summar. Calculo

Marthe Cladi veuve de Jean Daniel Grünwald, assistée de son fils, hypothèque la maison au profit du teinturier d’art Jean Léonard Rœderer

1749 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 476
Fr. Martha geb. Cladiin weÿl. Daniel Grünwald des gürtlers wittib mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Grünwald des gürtlers
in gegensein H. Johann Leonhard Röderer des kunst und weÿdfärbers – schuldig seÿen 900 pfund
unterpfand, eine behausung, gemeinschafft des hoffs und hoffstatt hinder dem Münster, einseit ist ein eck ane einem Allmend gaßlein gegen dem Saltzhauß anderseit neben N. Schulderer dem schloßer hinten auff Samuel Blanck des silberdreher

Marthe Cladi veuve de Jean Daniel Grünwald meurt en 1755 en délaissant quatre enfants. Les préposés de la Taille ont autorisé d’estimer la maison au même prix que lors de l’inventaire du mari en 1730, soit à 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 482 livres, le passif à 967 livres.

1755 (24.3.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 788) n° 54
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Fraun Marthä Grünwaldin geb. Cladein auch weÿl. Mr Johann Daniel Grünwald des geweßenen Gürtlers längst seeligen Wittib Verlassenschafft, nach ihrem Sambstags den 16. Martÿ 1755 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen Verlaßen
die abgeleibte Frau selige hat ab intestato zu Erben verlaßen als folgt 1.mo Mr Johann Daniel Grünwald den Gürtlern mit zuziehung Hn Johann Heinrich Cladÿ des Zuckerbecken, 2.do Mr Johann Friedrich Grünwald den Gürtlern, 3.tio Frau Mariam Salome geb. Grünwaldin Mr Philipp Conrad Strohmeÿers des Lang Meßerschmidts Ehefrau und dann 4.to Mr Johann Heinrich Grünwald den Spenglern, dieße dreÿ letztern Erben mit assistentz S.T. H. Johann Georg Fischers J.V. Lti auch wohlbestellten Cancellariæ Substitutj und E.E. Großen Raths wohl verdienten Procuratoris vicarÿ, Alßo alle 4 der abgeleibten erziehlte Kinder
Copia der Verstorbenen den 12. mart. 1755 errichteten Dispositionis inter Liberos et respective codicillj

In einer ane dem Münster Platz gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung
Eigenthumb ane einer behausung, Eine behaußung Gemeinschafft des bronnens, Hoffs mit allen begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten auf dem Minsterplatz einseit neben dem Saltzhauß darzwischen ein Allmend Platz anderseit neben Mr Christian Schulterer dem Schloßer hinten auf Herrn Samuel Blancken den hohldräher, in weÿl. Mr Johann Daniel Grünwalds des Gürtlers der dißorts Erben vatter seel. Verlassenschafft Inventario durch H. Jacob Christoph Pantrion Not. in anno 1730 errichtet angeschlagen durch der Stadt Werckmeister, dabeÿ es auch dißorts mit approbation der hoch und wohl verordneten H. Dreÿern Löbl. Stadt Stalls gelaßen worden pro 450 lt, hierüber meldet ein teutscher Kauffbrieff mit der C.C. Insiegel verwahret de dato 26. julÿ 1717
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 18 lb, Silbers 18 ß, goldene ringe 18 ß, behausung 450 lb, Schulden 12 lb, Summa summarum 482 lb – Schulden 967 lb, Mehr Schulden als nahrung 484 lb

Les héritiers Grünwald vendent 900 livres la maison au fripier André Hæufflé

1755 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 223-v
Johann Daniel Grünwald der gürtler, Johann Friedrich Grünwald der gürtler, Fr. Maria Salome geb. Grünwald, Philipp Conrad Strohmeÿers langmeßerschmidts, endlich Johann Heinrich Grünwald der spengler
in gegensein Andreas Heuffle des frippier
eine behausung gemeinschafft des hoffs und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, rechten und gerechtigkeiten auf dem Münsterplatz, einseit neben dem saltzhauß darzwischen ein Allmend platz anderseit neben Christian Schulterer dem schloßer hinten auff H Samuel Blancken den holhdräher – davon soll mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 ß 6 d wegen dem gemeinschafftlichen hoffthor – als ein elterliches erbguth – um 900 lt verhafftet, geschehen um 130 pfund

André Hæufflé, originaire d’Aulendorf en Souabe, épouse en 1750 Marie Anne Bloch originaire de Balsthal au canton de Soleure en Suisse sans dresser de contrat de mariage, comme le précise l’inventaire après décès de 1781
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 146)

Hodie 21 Septembris Anni 1750 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Andreas Häüffle ex Parochia Aulendorff in Suevia dioecesis constantiensis oriundus filius defunctorum Marci Häüffle & Luciæ Stifflin coniugum, professione sartor, in Parochia Sancti Petri junioris commorans et Maria Anna Bloch ex Parochiâ Balsbald in Helvetiâ ditionis Solodorensis oriunda filia defuncti Gaspardi Bloch et Annæ Mariæ Fleuri coniugum Parochiana nostra ratione domicilii (signé) Andreas Heüffle, + signum sponsæ (i 148)

Tous deux deviennent bourgeois quelques jours plus tard
1750, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 433
Andres Häuffle der frippier Von Aulendorff in schwaben und deßen ehefrau Maria Anna gebohr. Blochin Von Balstatt in der schweitz gebürtig erhalt. das burgerrecht, und Zwar der Ehemann umb den neuen burgerschilling die ehefr. aber wegen wohlverhaltens gratis, wollen dienen beÿ EE. Zunfft Zur Mörin. Jur. et promis. d. 28. 7.bris 1750.

André Hæufflé devient tributaire à la Mauresse. Il a appris son métier à Aulendorf
1750, Mauresse (XI 259)
Donnerstags den 29.ten Octobris Anno 1750
(f° 428-v) Neuer Leibzünfftiger Frippier C.R. – Andreas Häuffle, der Schneider auß dem Reichs Gräfflichen Königs Eggischen Marckt Flecken Aulendorff in Schwaben gebürtig, producirt Cantzleÿ, Pfenningthurns, und Stall Schein, de dato 28.t Septembris Anno 1750. und Lehrbrieff wegen erlernten Schneider handwercks Von Er En Zunfft der Schneider zu ermeldem Aulendorff außgestellt, Von denen beeden Zunfft Meisters eigenhändig unterschrieben auch mit gedachter Ehrsamen Zunfft aufgetruckten Insiegel Versehen datirt den 9.te Septembris Anno 1749. Bittet um Mittheilung des Zunfft und Frippier Rechts.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr Willfahrt. Zahlte vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfft Recht 5 ß, Vor das Altgewänder Recht 1 lb 5 ß, Vor die Feuer Eÿmerer 3 ß 4 d, Und Einschreib Geld 2 ß, zusammen 2 lb 15 ß 4 d. Dt. Auf anerinnern Vor das Findlingshauß freÿwillig 6 ß

André Hæufflé hypothèque la maison au profit du professeur de morale Jean Frédéric Frid

1767 (13.8.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 443
Andreas Heiffle der frippier
in gegensein S.T. H. Johann Friedrich Frid des Prof. Moral., schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis auf dem Münsterplatz, einseit neben einem Allmendgäßel gegen dem saltzhaus über, anderseit neben weÿl. Christian Schulterer des schloßers wittib und erben hinten auff N. Hübschmann den silberarbeiter

André Hæufflé et Marie Anne Bloch hypothèquent la maison au profit de Jean Baptiste Lafont, directeur des droits sur les cartes

1770 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 395-v
Andres Heiffler der frippier und Fr. Maria Anna geb. Blochin mit beÿstand H. Rathh. Breßle und H. Baldner beede E.E. Kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Jean Baptiste Lafont directeur des droits sur les cartes – schuldig seÿen 1500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis auf dem Münsterplatz, einseit neben einem Allmendgäßel gegen dem saltzhaus über, anderseit neben den Schulterischen erben hinten auff N. Hübschmann den silberarbeiter

André Hæufflé et Marie Anne Bloch hypothèquent la maison au profit du passementier Jean Georges Emanuel Endlich

1780 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 147
Andreas Heiffle der frippier und Maria Anna geb. Blochin unter assistentz H. Franz Anton Matern Humbourg und Philipp Jacob Baldner
in gegensein H. Johann Georg Emanuel Endlich des paßmentirers – schuldig seÿen 1000 gulden
unterpfand, eine behausung auff dem Münsterplatz, einseit ist allmend gäßlein gegen dem Saltzhaus über anderseit neben H. Schiemann dem spengler hinten auff H. Ißenheim den zinnknopffmacher

André Hæufflé meurt en 1781 en délaissant pour héritiers ses cinq enfants. Les experts estiment la maison 2 750 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 25 livres, celle des héritiers à 10 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 948 livres, le passif à 3 171 livres.

1781 (5.2.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 828) f° 906
Inventarium über Weiland Hn Johann Andreæ Heifflé, des geweßenen frippier und burgers allhier Zu Straßburg nun seeligen Verlassenschafft – nach seinem Sambstags den 13.ten Januarÿ dießes lauffenden 1781.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft inventirt worden, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frn Mariæ Annæ geb. Blochin der hinterbliebenen Wittib, beiständlich Hn Joseph Straub des Schneiders und E.E. Großen Raths jetzigen wohlverdienten beÿsitzers, wie auch des Verstorbenen seel. mit vorgedachter der hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Fünff Kkr. alß desselben ab intestato Verlaßener 5. Erben, auch dero Eheh. Hn beistand und Vogts – so beschehen allhier zu Straßburg angefangen auf Montag den 5.ten Februarÿ 1781.
des Verstorbenen seel. ab intestato Verlaßene Erben seind. 1.mo Fr. Barbara geb. Heifflé Hn François Claude Gaudet, Commis au Burreau de la Guerre allhier Zu Straßburg Fr. Eheliebstin, so ohnverburgert, welche mit Zuizehung dießs Ihres Eheh. beÿ gegenwärtiger Verlassenschafft Inventur erschienen, In den Ersten fünfften Stammtheil, 2.do Jgfr. Maria Magdalena Heifflé, so majorennis und ohnbevögtigt, welche mit beÿstand Hn Mauritÿ Hage des Zinngießers und burgers allhier, bei dießer Verlassenschafft Inventur Zugegen geweßen In den Zweÿten fünfften Stammtheil, 3.tio Frantz Joseph Heifflé der leedige Keller sich dermalen allhier auffhaltend in den dritten fünfften Stammtheil, 4.to Jgf. Anna Maria Heifflé, in den Vierden fünfften Stammtheil, und dann 5.to Andreas Louis Heifflé, in dem fünfften und Letzten Stammtheil, dießer 3. letztere minorennen Kinder geordneter Vogt ist Hr. Mauritius Hage, der Zinngießer und burger allhier – Alle fünff seind des Verstorbenen seel. mit vorgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehel. erziehlte Kinder und ab intestato Zu gleichlingen portionen und antheilern Verlaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Münsterplatz gelegenen und in dieße theilbare Verlassenschafft gehörign behaußung befunden worden als folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. (T.) Neml. eine behaußung, Gemeinschafft des Hofs und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Recht. und Gerechtigkeiten alhier Zu Strasburg auf dem Münsterplatz einseit neben herrn Kuntz dem tabac fabricanten, dar zwischen ein Almend platz anderseit neben Meister Schiehmann dem Spengler ehevögtlicher weis, hinten auf Daniel Ißenheim deb Zinnknöpfmacher stoßend gelegen so außer denen darauf haftenden Passiv Capitalien, sonsten gegen männiglichen frei leedig eigen und durch löbl. stadt Straßburg geschwornen Werkleute vermög Abschatzung: Zeduls vom 7.ten Februarÿ dießes lauffenden 1781.sten Jahrs gewürdiget pro 2750. Dießerwegen ist vorhanden ein in allhießoger löbl. C.C. stub gefertigter teutscher pergamentener Kaufbried mit dero abhangenden Innsigel versehen sub dato 1. Julÿ 1755. Dabei ferner ein älterer auch in alhieß. C.C. Stub gefertigter teutscher pergamentener Kaufbrief mit dero anhangenden Insigel versehn sub dato 26. Julÿ 1717
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht in dießes Verlassenschafft Inventarium gehörig. Es Zeigte die hinterbliebene Wittib gleich anfangs dießer Verlassenschafft Inventur, bei dem mir Notario gegebenen handtreu an, daß Sie mit Ihrem Verstorbenen Ehemann zur Zeit Ihrer Verheurathung Keine Eheberedung mit einander errichtet hetten, dahero demnach alhießiger löbl. Statt Municipal statuti de Völlige Verlassenschafft als theilbar zu inventiren ist (…)
Der hinterbliebenen Wittib Zufolg Vorstehender bericht weniges ohnverändertes Vermögen, Sa. hausraths 23, Sa. alten gesang buchs mit silber beschlagen 2, Summa summarum 25 lb
Diesemnach wird auch der Erben weniges ohnverändertes Vermögen beschrieben, Manns Kleidung 10. lb
Endlicher Kommen auch die benennung des gemein Verändert und theilbaren Guths, Sa. hausraths 109, Sa. Gewerbs Waaren 81, Sa. Silbers 12, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2750, Summa summarum 2948. lb – Schulden 3171, In Vergleichung 222 lb

Marie Anne Bloch veuve de Jean André Heifflé hypothèque la maison au profit du blanchisseur Chrétien Kessler

1781 (19.6.), Me Lacombe (6 E 41, 182) n° 35
Obligation – Marie Anne née Bloch veuve de Jean André Heifflé fripier assitée de François Meyer boutonnier
à Chrétien Kessler blanchisseur et Chrétien Kessler son fils procréé de son mariage avec Catherine Meyer représenté par Joseph Heil cordonnier son tuteur établi – devoir 200 pf. ou 800 lit
hypothèque une maison appartenant de la succession sise sur la place de la Cathédrale, d’un côté le Sr Kuntz d’autre le Sr Schiemann ferblantier

Jean André Heifflé loue un logement à François Antoine Descombes, aide major de la place

1782 (19.8.), Me Lacombe (6 E 41, 187) f° 30
Sr André Heifflé Marchand frippier – Bail de 6 années entières à commencer à courir à la St Michel prochaine
au Sr François Antoine Descombes Chevalier de l’Ordre militaire de St Louis et aide major de la place de Strasbourg
le premier et le second étage en entier de la maison a elle appartenante en cette ville sur la place de la Cathédrale, sans en rien excepter, plus deux chambres aux mansardes, place pour y loger le bois, une cave sépaés de lattes, Plus l’usage commun des greniers, du puit et d’autres aisances et commodités de ladite maison – moyennant un loyer annuel de 360 livres
[in fine :] Marie Anne Bloch veuve d’André Heifflé bailleuse assitée de François Mayer marchand boutonnier et Me François Antoine Descombes (résiliation), 3 octobre 1782

Marie Anne Bloch veuve de Jean André Heifflé hypothèque la maison au profit du marchand de soie Georges Frédéric Rosa

1782 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 378
Fr. Anna Maria Hauffle geb. Glockin Andreas Hauffle des frippier wittib, beÿständlich H. Andreas Hiltzdorff des frippier
in gegensein H. Georg Friedrich Roßa des seidenhändlers – schuldig seÿen 150 gulden
unterpfand, sein dritter theil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane dem Münsterplatz, einseit neben Mr Schumann dem spengler anderseit neben gemeinen schlupff, hinten auff H. Ißenheim den zinnknopff macher

Marie Anne Bloch veuve de Jean André Heifflé loue un logement au pâtissier Antoine Fournier qui y installe un four

1783 (11.3.), Me Lacombe (6 E 41, 189) n° 23
Marie Anne Bloch veuve d’André Heifflé marchand frippier assitée de François Mayer maître boutonnier – bail de 6 années à commencer à la Notre Dame de mars 25 du courrant
au Sr Antoine Fournier patissier
un logement dans la maison a elle appartenante en cette ville place de la Cathédrale faisant le coin de la petite ruelle ou cul de sac donnant sur ladite place au marché aux fruits, lequel logement consiste savoir en tout le rez de chaussée sans exception, le premier étage en entier, deux chambres dans les mansardes dont l’une a l’usage des domestiques du preneur et l’autre pour son linge sale, l’usage commun des greniers avec les autres locataires, un bucher dans la cave, une cave séparée par des lattes pour y placer son vin et une autre pour pouvoir y travailler de son métier – bien entendu que la buanderie qui se trouve dans ladite maison sera a l’usage seul dud. preneur
(charges, clauses et conditions) 2. Comme le preneur se propose de faire construire sur le derrière du rez de chaussée un four propre a la patisserie pour lequel effet il sera nécessaire de faire enlever le plancher et les poudres pour y placer une voute susceptible de feu et de pratiquer une cheminée attenante audit four, la bailleuse ne pourra exiger autre réparation a l’expiration du présent bail que la démolition dudit four, la voute devant rester telle que le preneur l’aura fait faire en entrant dans le logement, bien entendu qu’il remettra le plancher tel qu’il l’aura trouvé en y entrant – moyennant un loyer annuel de 400 livres

Marie Anne Bloch veuve de Jean André Heifflé hypothèque la maison au profit de Marguerite Elisabeth Bay

1783 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 229
Fr. Maria Anna Häuffle geb. Glockin weÿl. Andreas Häuffle des altgewänders wittib beÿständlich H. Florentz Meÿer des seidenknopff machers
in gegensein Jfer Margaretha Elisabetha Baÿin so auch zugleich vor ihrer schwester Jfer Catharina Susanna Luisa Baÿin, Luisa 300 gulden und Elisabetha – schuldig seÿen 100 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Mûnsterplatz, einseit ist ein eck ane einem schlupff oder nicht zugängigen allmend gäßlin, anderseit neben Mr Schirmann dem spengler hinten auff H. Ißenheim den knopffmacher

Marie Anne Bloch veuve de Jean André Heifflé vend 4 000 livres la maison au maître tailleur Jean Georges Fiessel et à Susanne Barbe Rœdelmeyer

1788 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 143
Fr. Anna Maria geb. Glockin weÿl. H. Johann André Heiffle des frippiers wittib beÿständlich H. Frantz Meÿer des seidenknopffmachers
in gegensein Johann Georg Fießel des schneider meisters und Susannæ Barbaræ geb. Röttelmeÿerin beÿständlich Andreæ Wittmann des schneider meisters und H. Johann Wilhelm Buch des musici
eine behausung, gemeinen bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten die faß nebst liegerlingen im keller ane dem Münsterplatz am eck eines nicht durchgängigen allmend gäßlein entschlagenes immobile einseit neben Mr Schirmer dem spengler anderseit neben H. Ißenheim dem zinnknopffmacher hinten auff ebendieselbe – als ein beÿ ihres Ehemanns verlassenschafft ihre überlassen und um die summ von 16 000 livres

Jean Georges Fiesel sollicite auprès des Quinze une dispense pour faire son chef d’œuvre sans attendre. La dispense ne lui est pas accordée d’une part parce qu’il va pouvoir faire son chef d’œuvre dans peu de temps et d’autre part parce que cela créerait un précédent fâcheux.
1775, Protocole des Quinze (2 R 186)
(p. 8) Sambstags den 21. Januarÿ 1775. – Wilhelm nôe. Johann Georg Fißel, des ledigen schneider gesell von Böblingen im Würtenbergischen gebürtig Ca. E. E. Zunfft der Schneider H. Zunfftmeister, prod. unterth. Memoriale und beÿl. N° 1 et 2 umb gnädiger admission Zum Meisterstück Claus bitt Cop. [-]

(p. 42) Sambstags den 4. Febuarÿ 1775. – Wilhelm nôe. Johann Georg Fisel in aîs Ca. E. E. Zunfft der Schneider H. Zunfftmeister erhalt Memoriale vom 21. jahr alt j. und bitt Deput. Claus producirt unterth. Exceptiones juncto petito, bitt ssimiliter Deputatione. Erkandt Deputatio.

(p. 94) Sambstags den 18. Febuarÿ 1775. – Obere Handwercks Hh. laßen durch H. Secretarium Stædel referiren, es habe Johann Georg Fisel der ledige schneider gesell von Böblingen im Würtenbergischen gebürtig Ca. E. E. Zunfft der Schneider H. Zunfftmeister den 21. Januarÿ jüngst ein unterth. Memoriale sampt beÿl. sub N° 1 et 2 übergeben juncto petito ihme gnädig Zuerlauben, daß er dispensando von der ordnung alsobald zu Verfertigung des Meisterstücks Zu laßen seÿe.
Diesem entgegen habe Imploratischer H Zunfftmeister in Exceptionibus vom 3. Februarii gebetten, den Imploranten mit seinem begehren ab: und ane die ordnung Zu verweißen idque refusis expensis. Auf geschehene Weißung habe der Implorant præsens den inhalt seines Memorialis und gethanen petiti Widerholet.
Nê Imploratischer Zunft seÿen Vorgestanden H. Matthias Galler als neuer und H. Johann Daniel Senckeisen als aler Zunftmeister in genaue betrachtung gezogen, habe man dieselbe nicht von solcher wichtigkeit befunden, daß da durch die artickel und ordnung gebrochen würden solte, besonders da 1° der Implorant selbst nicht laügnen kan, daß seine tour Zum Meisterstück nicht weit entfernt und 2° wie Verlauten will, andere Schneider gesellen, welche sich ohngefehr in dem nemlichen umbständen befinden, nur auf ein solch præjudicium warten, umb ein gleiches Zu begehren, Weßwegen die Hh. Depp. dafür gehalten, daß der Implorant mit seinem begehren refusis expensis abzuweisen seÿe. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jean Georges Fiesel, originaire de Böblingen en Wurtemberg, épouse en 1777 Susanne Barbe Rœdelmeyer, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration

1775 (17.1.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1311) n° 30
Eheberedung – zwischen dem Ehrbahren und bescheidenen Jungen Gesell Johann Georg Fisel dem ledigen majorennisen Schneider gesellen, Hn Joh: Jacob Fisel, des Schneider meisters und Burgers Zu Böblingen Würtenbergischer Herrschaft, mit Weÿl. Beatæ gebohrner Meÿerin ehelich erzeugtem Sohn, unter assistentz H. Joh: Friderich Kreß des burgers und Schneiders meisters dahier, als hochzeitern ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfr. Susannä Barbarä Rödelmeÿerin, H. Cornelii Rödelmeÿers des auch burgers und Schneider meisters dahier mit Frauen Catharinä Barbarä gebohrner Wickersin ehelich erzeugter Jungfer tochter, als hochzeiterin, unter beÿsein und assistentz dieser ihrer beeden Eltern andern theils
So beschehen zu Straßburg auf Dienstag den 17. Januarÿ 1775. [unterzeichnet] Johann Georg Fisel als Hochzeiter, Susanna Barbara Rödelmaÿerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 155, n° 10)
Im Jahr 1777 Montags den 7. Aprilis sind (…) copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Georg Füßel leediger Schneidermeister und burger allhier von Beblingen Hochfürst. Würtenbergischer Herrschafft gebürtig, Meister Johann Jacob Füßels Schneiders und burgers daselbsten und weÿland Frauen Beatæ Benedictæ gebohrner Meÿerin ehelicher Sohn und Jungfrau Susanna Barbara Rödelmeÿerin, Cornelius Rödelmeÿers Schneidermeisters und burgers allhier und Frauen Catharinæ Barbaræ gebohrner Wickersin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Georg Fisel, als Hochzeiter, Susanna Barbara Rödelmeÿerin als Hochzeitherin (i 207)

Il devient bourgeois quelques jours plus tard : registre d’inscription, registre de traitement des demandes
1777, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 170

Johann Georg Füeßel der Schneider von Böbling. hertz. würtenb. herrschafft erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Susanna Barbara Cornel. Rödelmeÿers des burgers und Schneidermstrs. ehel. tochter umb den alten burgerschilling will dienen beÿ E.E. Zunfft der Schneider. Jur. den 23.° Aprilis 1777.

(VI 286 bis, f° 463) Schneider. N° 31. – 22. Martÿ 1777
Joh: Georg füßel der leedige Schneider Meister Von Rollingen, Würtenbergischer herrschafft gebürtig, Joh: Jacob füßel des b. u. schneider daselbst, mit fr. beata benedicta gebohrner Maÿerin Ehelich. erzeugter Sohn,
Verlobt mit Jgf. Susanna Barbara, Cornelius Roedelmeÿer des hiesigen b. u. schneider Eheliche tochter
Erweiset durch Vorgelegte scheine Seine Eheliche geburth, daß er der augs. Conf. Zugethan, Seinner Sponsæ Stallgebühr in richtigkeit, Er die erfrorderliche Statt Stall Caus.geleistet, u. daß Zunfft recht beÿ E.E. Zunfft der schneider Vertröstet worden. Das erforderliche Vermögen hatt derselbe baar vorgezahlt, u. als sein wahres eigenthumb mit handtreÿ bekräfftiget, Wie auch 100. fl. 5 ß beim b. Prot. deponirt.
jmplorant bitt E. G. unterthänig ihme à sponsa um den A. b. schilling daß b. recht Zu Vertrösten
Receptus um den a. b. schilling

Jean Georges Fiesel loue un logement au revendeur Charles Rauch

1793 (1.5.), Strasbourg 2 (2), Me Mayer n° 399 – enregistré 7.5.
der burger Johann Georg Fisel Schneider
in gegensein Carolus Rauch dem Kremp dahier
auf sechs nacheinander folgenden Jahre verlehnt auf verfloßenen Annunciationis Mariæ ihren Anfang genommen, Eine Wohnung auf dem rézdechaussée in sein des burgers Fißel eigenthümlicher Wohnbehaußung dahier an dem Münsterplatz gelegen mit N° 15 bezechnet, bestehend in zweÿ Zimmern und Küchen nebst einem Keller vornen hinaus, so unterschlagen, wie auch eine Kammer auf der Mansarde nebst einem Platz für das schwarze getüch aufzuheben und zu verwahren – um einen jährlichen Zinß nemlich 384 Livres

Susanne Barbe Rœdelmeyer, femme du volontaire Jean Georges Fiesel qui combat les rebelles de Vendée, expose la maison aux enchères. Le passementier Georges Emanuel Endlich se rend acquéreur mais l’adjudication est annulée

1793 (5.8.), Strasbourg 2 (2), Me Mayer n° 431
auf Ansuchen der burgerin Susanna Barbara geb. Rödelmeÿer des bürgers Johann Georg Füßel Schneiders dermalen Volontaire vom Niederrheinischen Departement in der Vandée gegen die Rebellen streitend, verbeÿstandet mit dem burger Johannes Lipp dreher dahier, zur freÿwilligen öffentlichen Versteigerung
einer behaußung gemeinschaftlichen bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten dahier ane dem Münsterplatz gelegen mit N° 15 bezeichnet am Eck eines nicht durchgängigen Allmend gäßleins einseit neben N. Schiemann dem Spengler anderseit neben dem burger Isenheim Zinnknopfmachern hinten auf ebendieselbe stoßend gelegen, so ihro der requirentin und ihrem Ehemann eigenthümlich zuständig, auf welcher behaußung 16 400 Capital haftet – ausgesetzt um die summ von 30 000 lb
Georg Emanuel Endlich Paßmentirer 32 200 livres
(désistement, Lung du 4, acp 18 acp 19 f° 147-v du 7. 8.br)

Susanne Barbe Rœdelmeyer meurt en 1797 en délaissant un fils. L’actif de la succession s’élève à 12 374 livres, le passif à 15 889 livres.

1799 (13 vend. 8), Strasbourg 2 (4), Me Meyer n° 658 – Enregistrement de Strasbourg, acp 70 F° 10 du 15 vend. 8
Inventarium über Weÿl. Susanna Barbara Röthelmeyer Johann Georg Fisel des burgers und Schneiders Ehefrauen verlassenschafft, nach ihrem Monath fructidor 5. Jahr beschehenen absterben
Denominatio hæredum, die Defuncta hat zu ihrem wahren und ohngeweiffelten Erben ab intestato hinterlassen Johann Jacob Fisel so 14 Jahr, dahero bevögtigt mit Cornelius Röthelmeyer Schneider seinem Oncle

in hernach inventirter behaußung
(f° 3 v) Eigenthum an Einer behaußung so theilbar, Nemlich Eine behaußung gemeinschafftlichen brunnen und hoffstatt mit all deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an dem Münster Platz am Eck eines nicht durchgehenden allmend Gäßlein 1.s neben N. Schiemann dem Spengler 2.s neben N Ißenheim dem Zinn Knopffmacher hi. auf ebendieselbe stoßend gelegen dem heutigen werth in Anschlag gebracht worden für und um 12 000 lb, Über solche behaußung besagt C.C. Stube Kauffverschreibung sub dato 4. apr. 1788
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Copia der Eheberedung
des Erben ohnverändert Nahrung, Schuld 100 lb, Ergäntzung 650
die theilbare Nahrung, hausrath 277 lb, behaußung 12 000 lb, activ schulden 97 lb, summa summarum 12 374 lb, schulden 15 889 lb, Deducendo 3515 lb

Les héritiers cèdent la maison au tailleur Corneille Rœdelmeyer, frère de la défunte, et à sa femme Marie Barbe Gœtz pour 18 500 francs

1802 (22 floreal 10), Strasbourg 2 (17), Me Knobloch n° 1281 – Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 97 du 23 floreal
bürger Johann Georg Fisel und Cornelius Roedelmeÿer beede schneider letzeterer vögtlichen weiß Johann Jacob Fisel weÿl. Susanna Barbara geb. Roedelmeyer ermelten Johann Georg Fisel Ehefrauen hinterlassenen sohns, vor dem friedensrichter des dritten bezircks allhier gehaltenen Versteigerungen de datis 21 ventose, 1. germinal und 11. ejusdem dießes lauffenden jahrs auch homologation des definitiven zu erkandtnuß vom 10. dießes enregistrirt den 25.
obgedachten br.n Cornlius Roedelmeyer und Maria Barbara geb. Götz
Eine von obgedachten brs Fisel und deßen verstorbene Ehefrauen seel. zur helffte theilbahren Nahrung gehörigen behausung und zubehörden weithen und begriffen auch samt allen übrigen dazu gehörigen rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg auf dem Münster Platz N° 15, 1.s neben br. Christ dem Spengler 2.s und vornen auf allmend hi. br Issenheim – um 18 500 francs

Corneille Rœdelmeyer a épousé en 1779 Marie Barbe Gœtz, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1779 (6.7.), Me Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1489)

(Eheberedung) erschienen der Ehrbar und bescheiene H. Cornelius Rödelmeÿer, der leedige burger und schneidermeister alhier, H. Cornelius Rödelmeÿer des burgers und schneidermeisters allhier mit weÿl. Fraun Catharina Barbara gebohrner Wickersin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter ane einem,
und Jungfrau Maria Barbara Götzin, H. Jacob Frantz Göz des allhiesigen burgers mit Fraun Anna Catharina gebohrner Debeßin ehelich erzeugte tochter, als hochzeiterin, andern theils – [unterzeichnet] Cornelius Roedelmeyer als hozeider, Maria barbara götzin als hochzeÿerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 98.a)
In dießem 1779. Jahr sind nach zweÿmal nacheinander geschehener proclamation dienstag den 12. Octobris morgens um neun uhren Zur Ehe eingesegnet worden Cornelius Rödelmeÿer lediger schneider und burger ehel. Sohn mit Jgfr. Maria Barbara Götzin Jacob Franciscus Götz burgers und schuhmachers allhier ehel. dochter. [unterzeichnet] als h Cornelius Roedelmeÿer als hochzeiter, Maria Barbara Gotzin als hochzeiterin (i 100)

Inventaire après décès d’un locataire, le libraire Charles Frédéric Bader

1812 (19.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 19), Me Bossenius n° 521, 5485 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 15 du 29.6.
Inventaire de la succession de Charles Frédéric Bader marchand libraire décédé le 13 mars courant, à la requête d’Elisabeth Frédérique Fantet la veuve assitée de Jean Louis Geofroi Zeyssolff Inspecteur de Police en son nom et tuteur naturel de Jacobine Frédérique Charlotte 19 ans, Caroline Louise 14 ans, Euphémie Guillaumette 11 ans, Sophie Emilie 8 ans – en présence de Chrétien Erneste Ehrmann commissaire de police subrogé tuteur
dans la maison place de la Cathédrale n° 15 occupée en partie par la succession à titre de loyer
propres de la veuve : meubles 586 fr, remplacement 7800 fr, dettes actives 592 fr, total 8978 fr, déduire 3396 fr, reste 5582 fr
propres des héritiers : meubles 507 fr, argenterie 69 fr, total 576 fr, passif 592 fr
communauté : meubles 993 fr, argenterie 197 fr, livres 18 890 fr, numéraire 570 fr, total 20 651 fr, passif 20 568 fr, reste 82 fr

Corneille Rœdelmeyer, afficheur au théâtre dramatique, meurt en 1813 en laissant pour héritiers ses deux petits-enfants issus de son fils Jacques François Rœdelmeyer

1813 (10.6.), Strasbourg 2 (38), Me Knobloch n° 6245 – Enregistrement de Strasbourg, acp 122 F° 142-v du 15.6.
Inventaire de la succession de Corneille Roedelmeyer afficheur décédé le 4 mai dernier, à la requête de 1. Marie Barbe Goetz la veuve, 2. Jean Frédéric Gebhard, licencié en droit avoué près le Tribunal Civil, tuteur principal de Madeleine Barbe Roedelmeyer 10 ans et Marie Salomé 8 ans, en présence de Jacques François Roedelmeyer vitrier père unique héritier de la défunte, Jacques Frédéric Rauter avocat subrogé tuteur de ses petites filles – Contrat de mariage devant Me Heus le 6 juillet 1779

dans la maison mortuaire place de la Cathédrale n° 15 dans un appartement au second étage éclairé sur la place
immeuble, une maison sise à Strasbourg place de la Cathédrale n° 15, d’un côté le Sr Christ feblantier d’autre et devant communauté derrière le Sr Issenheim – occupée le rez de chaussée et le premier étage par la veuve Bader pour un revenu de 500 francs, le second étage par la veuve estimé à 150 francs, le troisième loué au Sr Quartier 100 francs de revenu, en capital 15 000 fr
propres de la veuve, 937 fr, moitié de la masse commune 5756 fr, total 6693 fr
meubles propres 251 fr, moitié de la communauté 5756 fr, total 6007 fr
communauté, meubles dans l’appartement susindiqué, dans la cuisine, au troisième étage, chambre de la servante, au grenier, au premier étage dans la chambre sur le derrière, au rez de chaussée sur le devant, dans une chambre sur le derrière, 1590 fr, dettes actives 1005 fr, total 2213 fr
Titres et papiers, acquisition de la maison, Me Ubersaal le 16 mars 1813
total général, actif 18 803 fr, passif 7291 fr, reste 11 512 fr

Le vitrier Jacques François Rœdelmeyer, père des héritières, a épousé en 1802 Marie Madeleine Müller, fille de vitrier
1802 (15 prai. 10), Strasbourg 6 (26), Me Laquiante n° 2190 – Enregistrement de Strasbourg, acp 84 du 15 pr. 10
Eheberedung – bürger Jacob franziscus Rödelmeÿer, Glaser, großjähriger Sohn des bürgers Cornelius Rödelmeÿer, Schneiders, und Fr. Maria Barbara Götz
so dann Jfr Maria Magdalena Müller, großjährige tochter des bürgers Friedrich Andreas Müller, Glaser hiesiger Statt, und frau Maria Salomé Mähleider

Jacques Rœdelmeyer meurt en 1809 en délaissant deux filles
1810 (20.1.), Strasbourg 2 (32), Me Knobloch, n° 4441 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 15-v du 29.1.
Inventaire de la succession de Jacques Roedelmeyer vitrier décédé le 5 décembre 1809 – à la requête de Marie Madeleine née Müller la veuve et de Cornelie Rodelmeyer, attaché au théâtre dramatique subrogé tuteur – Dénomination des héritiers 1. Madeleine Barbe 6 ans, 2. Marie Salomé 5 ans – Contrat de mariage passé devant Me Laquiante le 15 prairial 10
dans la maison mortuaire rue de la nuée bleue formant le coin de la rue du Fort ou elle est marquée du n° 1
apports de la veuve 812 fr
propres du défunt, meubles 497 fr, dettes actives 1000 fr, total 1497 fr
communauté, meubles ustensiles de vitrier 824 fr, passif 1000 francs

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Catherine Sophie Ulf veuve de Daniel Schlatter orfèvre à Saint-Gall

1816 (18.9.), Strasbourg 13 (32), Me Bremsinger n° 54 – Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 103 du 23.9.
Inventaire de la succession de Marie Catherine Sophie Ulf veuve de Daniel Schlatter orfèvre à St Gall, domiciliée à Strasbourg, décédée le 13 septembre 1816 – à la requête de Jean François Lobstein avocat exécuteur testamentaire de la défunte native de Pirmasens, en vertu de son testament reçu par Me Bremsinger le 10 du présent – Sophie Madeleine Hamann, fille majeure, légataire universelle
en une chambre au second étage éclairée sur une petite cour dépendant d’une maison sise sur la place de la Cathédrale n° 16 dans laquelle la De Schlatter avait demeuré, en la demeure de la légataire universelle rue du Bouclier où elle est décédée
mobilier 194 fr, argenterie 38 fr, numéraire 30 fr, dettes actives 1278 fr, ensemble 1540 fr, passif 227 fr

Marie Barbe Gœtz veuve de Corneille Rœdelmeyer meurt en 1821 en laissant pour héritiers ses deux petites-filles

1821 (1.2.), Strasbourg 2 (48), Me Weigel n° 934 – Enregistrement de Strasbourg, acp 151 F° 55 du 10.2. – – vacation du 5.2. (acp 151 F° 64-v du 15.2.)
Inventaire de la succession de Marie Barbe Goetz veuve de Cornélie Roedelmeyer afficheur des affiches du théâtre décédée le 25 janvier dernier, à la requête de Jean Frédéric Gebhardt, avocat avoué près le Tribunal Civil, tuteur principal de 1. Madeleine Barbe née le 16 floréal 11 et Marie Salomé Roedelmeyer née le 4 fructidor 12, en présence de Jacques Frédéric Rauter, docteur en droit Professeur suppléant à la faculté de droit, avocat avoué près ledit Tribunal tuteur subrogé, héritiers de leur grand-mère
communauté, inventaire Me Knobloch en date du 10 juin 1813, Contrat de mariage devant Me Heus le 10 juillet 1779

biens immeubles, une maison avec toutes ses dépendances sise à Strasbourg à Strasbourg place de la Cathédrale n° 15 d’un côté Sr Christ ferblantier d’autre impasse derrière Sr Isenheim, acquise durant la communauté selon l’inventaire dressé par Me Knobloch le 10. juin 1813, titre cotés II, occupé en partie par le défunt en partie par différents particuliers, estimée 12 000 fr – Titres et papiers, II. Titres d’acquision de la maison 1. Chambre des Contrats 26 juillet 1717 Marie Marthe née Graedel à Daniel Grunwaldt quincailler et Marthe Cladé de la maison place de la Cathédrale pour 1200 livres, 2. Chambre des Contrats le 1 juillet 1755 par les héritiers Grunwaldt au profit d’André Haeuffle frippier pour 130 livres [sic], 3. Chambre des Contrats par la veuve Hüffle à Jean Georges Fisel, tailleur d’habits, et Suzanne Barbe Roedelmeyer pour 16 000 livres tournois, 4. jugement du Tribunal civil en date du 11 vent. 10 qui homologue diverses enchères par devant le juge de paix du troisième rrondissement et qui adjuge au Sr Cornélie Roedelmeyer ladite maison pour 18 500 francs
dans la maison mortuaire place de la Cathédrale, dans une chambre éclairée sur la ruelle garde robe 148 fr, meubles dans l’appartement du second étage éclairé sur la place, dans le corridor du même étage, dans une chambre au même étage éclairé sur la ruelle, dans le cabinet qui vient après la pièce précédente, au grenier, dans la cave, au rez de chaussée sur le devant, au premier étage sur le derrière, dans la cuisine, 799 fr et 85 fr
argenterie 147 fr, numéraire 400 fr, créances 4991 fr, créances douteuses 1034 fr, ensemble 7300 fr – passif 7142 fr

Madeleine Barbe Rœdelmeyer femme du ferblantier Jean Lindner cède sa moitié de maison à sa sœur Marie Salomé Rœdelmeyer femme du boucher Henri Rang

1831 (7.4.), Strasbourg 8 (nouv. cote 49), Me G. Grimmer n° 3510 – Enregistrement de Strasbourg, acp 203 F° 126 du 12.4.
Madeleine Barbe Roedelmeyer épouse de Jean Lindner, ferblantier, pour sortir de l’indivision de la maison ci après désignée à titre de licitation
à Marie Salomé Roedelmeyer sa sœur épouse de Henri Rang, boucher
la moitié par indivis dont l’autre moitié appartient déjà à l’acquéreuse dans une maison avec tous les autres droits, aisances et dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale n° 15, d’un côté la De Desormes d’autre une impasse derrière le Sr Oppermann sellier – Origine de la propriété, de la succession de Corneille Roedelmeyer, afficheur, et Marie Barbe Goetz leur grand père et grand mère dont elles sont seules et uniques héritières selon l’inventaire dressé par Me Knobloch le 10 juin 1813, de la grand mère dressé par Me Weigel 1 février 1821 – les conjoints Roedelmeyer ont acquis ladite maison pendant la communauté de Jean Georges Fiesel, tailleur, et Jean Jacques Fiesel son enfant mineur procréé avec Susanne Barbe Roedelmeyer, par enchère pardevant le juge de paix du troisième arrondissement de cette ville, homologué par jugement du Tribunal Civil en date du 11 ventose 10 et constaté par acte Me Knobloch du 22 floréal 10, les conjoints Fiesel l’ont acquis d’Anne Marie Glock veuve de Jean André Heifflé à la Chambre des Contrats le 4 avril 1788. Ledit Heifflé a acquis ledit immeuble des héritiers Grünwald à la Chambre des Contrats le 1 juillet 1755, Daniel Grünwald, quincailler, et Marthé Cladé l’ont aquise de Marthe née Groedel à la Chambre des Contrats le 26 juillet 1717 – moyennant 7000 francs

Henri Rang épouse Marie Salomé Rœdelmeyer en 1824
1823 (15.12.), Strasbourg 2 (55), Me Weigel n° 2732 – Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 188-v du 17.12.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Henri Rang, boucher, fils de Henri Rang, perruquier, et de Madeleine Braun
Marie Salomée Roedelmeyer fille mineure de Jacques François Roedelmeyer et de feu Marguerite Madeleine Müller

Inventaire après décès d’un locataire, Adrien Jean Baptiste Baud, employé des douanes

1834 (7.6.), Strasbourg 10 (88), Me Zimmer n° 1777 – Enregistrement de Strasbourg, acp 225 f° 113 du 14.6.
Inventaire de la succession d’Adrien Jean Baptiste Baud, employé des Douanes décédé le 20 avril 1834, à la requête de Jean Georges Kammerer, négociant libraire mandataire d’Antoine Amable Baud, professeur de musique demeurant au Havre rue d’Orléans n° 83, 2. a) Marie Louise Perrotte veuve d’Antoine François Baud employé au ministère de la Guerre demeurant à Versailles rue d’Angevillers n° 3 mère et tutrice légale de son fils Louis François Amable, b) Madeleine Henriette Baud épouse de Charles François Bouché, ouvrier horloger à Paris rue du Roi de Sicile n° 42 agissant tous par Jean Georges Kammerer, négociant libraire, Antoine Amable Baud héritier de son frère Jean Baptiste, les mineur et De Bouché héritiers par représentation d’Antoine François Baud leur père frère du défunt. Par Testament olographe du 20 février 1834 la défunt a légué une partie de sa fortune à Jeanne Anne Pons sa gouvernante
dans un logement qu’il a occupé place de la de la Cathédrale n° 15
objets délivrés à Dlle Pons, 625 fr, créances 236 fr, passif 937 fr

Inventaire après décès d’un locataire, le coiffeur Sébastien Simon Muller

1839 (7.12.), Strasbourg 9 (76), Me Becker n° 483 – Enregistrement de Strasbourg, acp 273 F° 83 du 13.12.
Inventaire de la succession de Sébastien Simon Muller, ancien coiffeur, décédé le 8 octobre 1839, à la requête de Salomé Baldner la veuve commune en biens par contrat de mariage passé devant Me Stoeber le 6 floréal 10 et usufruitière de la totalité de toute la succession de son époux
dans une maison Place de la Cathédrale n° 19 où il est décédé

Henri Rang et Marie Salomé Rœdelmeyer hypothèquent la maison au profit du fabricant de chandelles Georges Richert

1848 (14. 7.br), Strasbourg 12 (175), Me Noetinger n° 20 450
Obligation – Le Sieur Henri Rang, boucher, et Marie Salomé Roedelmeyer sa femme, lesquels ont, par les présentes, reconnu devoir bien et légitimement
à M. Georges Richert, fabricant de chandelles demeurant à Strasbourg, la somme principale de 4000 francs
hypothèquent, Une maison avec ses appartenances & dépendances, sise à Strasbourg place de la Cathédrale N° 15, tenant d’un côté à M. Nestler, de lautre à une impasse & parderrière à M. Oppermann, (…) qu’ils déclarent & affirment sous les peines du stellionat leur appartenir en toute propriété & n’être grevé que (…)

Henri Rang et Marie Salomé Rœdelmeyer hypothèquent la maison au profit du propriétaire Frédéric Daniel Lichtenberger

1847 (30. 7.br), Strasbourg 8 (70), Me Zeyssolff n° 3708
Obligation – Le Sieur Henri Rang, boucher, et Marie Salomé Roedelmeyer son épouse lesquels reconnaissent devoir bien et légitimement à titre de prêt
à Mr Frédéric Daniel Lichtenberger, propriétaire demeurant et domicilié en ladite ville la somme principale de 4000 francs
hypothèquent, Une maison, droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale N° 15, tenant d’un côté à la propriété de Me Nestler, de l’autre à une impasse parderrière à la propriété du sieur Oppermann par devant sur la place de la Cathédrale. Les époux Rang déclarent que ledit immeuble appartient en toute propriété à la femme codébitrice, moitié pour lui être avenue dans les succession de ses aïeuls sieur Corneille Roedelmeyer, afficheur, & Marie Barbe Goetz, vivants conjoints à Strasbourg, ainsi qu’il résulte des inventaires dressés savoir celui de la succession du sieur Roedelmeyer par M Knobloch vivant Notaire en ladite ville le 10 juin 1813 enregistré & celui de l’hérédité de Mme Roedelmeyer par Me Weigel vivant Notaire en ladite ville le premier février 1821, et l’autre moitié pour en avoir fait l’acquisition aux termes d’un contrat passé devant Me Guillaume Grimmer lors Notaire en la même ville le 7 avril 1831 enregistré. Ils déclarent en outre qu’ils ne sont tuteurs, curateurs ni comptables de deniers publics & que ledit immeuble n’est grevé d’autres dettes & hypothèque que de celles qui vont être énoncées, savoir (…)

Henri Rang et Marie Salomé Rœdelmeyer hypothèquent la maison au profit du boucher Jean Jüngling

1850 (7.1.), Strasbourg 8 (73), Me Zeyssolff n° 4574
Obligation – Mr Jean Louis Joseph Lindner, principal clerc de notaire demeurant & domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de général & spécial de Mr Henri Rang, boucher, & De Marie Salomé Roedelmeyer son épouse domiciliés à Strasbourg
Et M. Jean Jüngling, boucher, lesquels ont déclaré que suivant reconnaissance datée de Strasbourg du 23 novembre 1845 écrite en allemand & traduite en français par M. Wenger traducteur juré en ladite ville, les époux Rang se sont constitués débiteurs envers Mr Jüngling d’une somme de 2000 francs (en outre 211 francs d’intérêts)
hypothèque, Une maison avec tous droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg, place de la Cathédrale N° 15, tenant d’un côté à la propriété de Mr Nestler, de l’autre à une impasse, parderrière à la propriété du sieur Oppermann, pardevant la place de la Cathédrale

Henri Rang et Marie Salomé Rœdelmeyer hypothèquent la maison au profit du journalier Michel Bub et de sa femme Catherine Diehler

1850 (7.1.), Strasbourg 8 (73), Me Zeyssolff n° 4575
Obligation – Mr Jean Louis Joseph Lindner, principal clerc de notaire demeurant & domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de général & spécial de Mr Henri Rang, boucher, & De Marie Salomé Roedelmeyer son épouse domiciliés à Strasbourg
Et le sieur Michel Bub, journalier & Catherine Diehler conjoints, demeurant et domicilié à Strasbourg grand’rue de la course N° 17, Lesquels déclaré que les époux Rang sont débiteurs solidaires des époux Reeb d’une somme de 900 francs
hypothèque, Une maison avec tous droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg, place de la Cathédrale N° 15, tenant d’un côté à la propriété de Mr Nestler, de l’autre à une impasse, parderrière à la propriété du sieur Oppermann, pardevant la place de la Cathédrale. Les épouse Bub déclarent connaître parfiatement l’état-civil des époux Rang, l’établissement de propriété & la situation hypothécaire de l’immeuble sus décrit

Henri Rang et Marie Salomé Rœdelmeyer hypothèquent la maison au profit de la modiste Sophie Layer domiciliée à Colmar

1850 (7.1.), Strasbourg 8 (73), Me Zeyssolff n° 4576
Obligation – Mr Jean Louis Joseph Lindner, principal clerc de notaire demeurant & domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de général & spécial de Mr Henri Rang, boucher, & De Marie Salomé Roedelmeyer son épouse domiciliés à Strasbourg
Et Dlle Sophie Layer, majeure, modiste, demeurant et domiciliée à Colmar rue des serrurier N° 12, Lesquels déclaré que sous la date du 10 juillet 1843 les époux Rang sont devenus débiteurs solidaires de Mlle Layer d’une somme de 1000 francs,
Que sous la date du 28 décembre 1845 lesdits époux Rang sont devenus débiteurs solidaires de ladite Mlle Layer d’une somme de 1000 francs, (en outre 144 francs d’intérêts, au total 2144 francs)
hypothèque, Une maison avec tous droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg, place de la Cathédrale N° 15, tenant d’un côté à la propriété de Mr Nestler, de l’autre à une impasse, parderrière à la propriété du sieur Oppermann, pardevant la place de la Cathédrale. Ladite Dlle Layer déclare connaître parfiatement l’état-civil des époux Rang, l’établissement de propriété & la situation hypothécaire de l’immeuble sus décrit

Henri Rang et Marie Salomé Rœdelmeyer vendent par enchère la maison au boucher Jean Jüngling

1850 (25.2.), Strasbourg 8 (73), Me Zeyssolff n° 4637
Cahier des charges, adjudication – Mr Jean Louis Joseph Lindner, principal clerc de notaire demeurant & domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de général & spécial de Mr Henri Rang, boucher, & De Marie Salomé Roedelmeyer son épouse domiciliés à Strasbourg, Lequel ez qualité qu’il agit a déclaré être intentionné de vendre par l’enchère publique la maison ci après désignée.
(Jean Jüngling, boucher)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison, droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, place de la Cathédrale N° 15, tenant d’un côté à la propriété de Mr Nestler, de l’autre à une impasse, parderrière à la propriété du sieur Oppermann, pardevant la place de la Cathédrale, section O N° 296.
Dans la vente seront compris les objet ci après désignés. Les volets & doubles fenêtres garnissant la maison. Deux réchauds, une chaudière à lessive, un poël en fayence & un autre en fonte se trouvant au rez de chaussée. Un fourneau en fayence, deux réchauds & un pot économique avec plateau, au premier. Un poel en fayence, deux pots économiques & trois réchauds au second, Deux poels en fayence, deux pots économiques & trois réchauds au troisième
Etablissement de la propriété. Mme Rang covenderesse est propriétaire de cet immeuble savoir, De la moitié pour avoir hérité de ses aïeuls sieur Corneille Roedelmeyer, afficheur, & De Marie Barbe Goetz, décédés conjoints à Strasbourg, dont elle était héritiers pour moitié ainsi qu’il est constaté 1° Par l’Inventaire de la succession du sieur Roedelmeyer dressé par M Knobloch lors Notaire à Strasbourg le 10 juin 1813 et jours suivants, enregistré, 2° Par l’inventaire de la succession de Mme Roedelmeyer, dressé par Me Weigel lors Notaire en la même ville le premier février 1821.
Et l’autre moitié pour en avoir fait l’acquisition de De Madeleine Barbe Roedelmeyer, épouse du Sr Jean Lindner, ferblantier à Strasbourg en vertu d’un contrat passé devant Me Guillaume Grimmer lors Notaire en ladite ville le 7 avril 1831 enregistré. Mdme Lindner était propriétaire de cette moitié u même titre que Mdme Rang sa sœur.
Me Roedelmeyer susnommé fit l’acquisition dudit immeuble durant la communauté qui a exsité entre lui & son épouse du sieur Jean Georges Fiesel, cidevant tailleur, & Jean Jacques Fiesel son enfant mineur, suivant adjudication dressée par Me Remond, juge de paix du troisième arrondissement de la ville de Strasbourg à ce commis par justice le 11 germinal an dix, homologué par jugement rendu par le Tribunal Civil séant en ladite ville le 11 floréal suivant, enregistrés. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 18 500 francs dont l’emploi eet le paiement est constaté par un acte patté devant Me Knobloch prénommé le 22 floréal 10, enregistré. Le sieur Fiesel & De Susanne Barbe Roedelmeyer son épouse se sont rendus acquéreurs du dit immeuble sur De Anne Marie Glock veuve du sieur Jean André Heifflé, vivant frippier à Strasbourg, en vertu d’un acte passé à la ci devant chambre des contrats de ladite ville le 4 avril 1788. Le sieur Heifflé susnommé en fit l’acquisition des héritiers du Sr Daniel Grienwald & De Marthé Cladé conjoints à Strasbourg en vertu d’un contrat passé à ladite chambre le 1 juillet 1755. Ledit sieur Daniel Grünwald, s’en rendit acquéreur surDe Marthe née Groedel en conformité d’un contrat passé à ladite chambre des contrats le 26 juillet 1717.
Hypothèques grevant l’immeuble à vendre (…) I. 7000 francs (…), II. 6000 francs (…), III. 4000 francs (…), IV. 4000 francs (…), V. 2000 francs (…), VI. 900 francs (…) – le 25 février 1850
N° 4719, 23. mai 1850. Enchère – Mise à prix 18 000 francs. sieur Georges Richert, fabricant de chandellles, 23 000 francs
N° 4731, Surmise, 30 mai 1850, Jean Jüngling, boucher, 23 200 francs
N° 4732, Surmise, 30 mai 1850, Philippe Jacques Müller, propriétaire, 23 400 francs
N° 4733, Adjudication définitive, 30 mai 1850, Jean Jüngling, boucher, 23 450 francs

Le boucher Jean Jüngling originaire de Schiltigheim épouse Marguerite Barbe Specht en 1833
Mariage, Strasbourg (n° 431)

Du cinquième jour du mois de novembre l’an 1833, Acte de mariage de Jean Jüngling, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 Fructidor an quatre à Schiltigheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, boucher, fils de Jean Jüngling, boucher domicilié à Schiltigheim ci présent et consentant et de Marie Madeleine Bechtold, et de Marguerite Barbe Specht, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 septembre 1812 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Frédéric Specht, saucissier domicilié en cette ville ci présent et consentant et de feu Dorothée Schramm décédée en cette ville le premier mars 1817. (signé) Johannes Jüngling, Margered Barbe Specht (i 2)


Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, 19, place de la Cathédrale (ADBR, cote 424 D 428)

Sommaire des extraits du dossier

(I) Déclarations et expertises

Déclaration de sinistre (janvier 1946)
(DH 1) Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
N° NV 2814 Z
Déclaration de sinistre d’un immeuble d’habitation
Commune de Strasbourg (dépt. du Bas-Rhin)
Nom du propriétaire : Fuchs, Armand
Date et lieu de naissance : né le 1 août 1869 à Strasbourg
Nationalité : française
Domicile : av. de la Paix, Strasbourg
Situation de famille : célibataire
Situation de l’immeuble : 19, place de la cathédrale 19, Strasbourg
Cause du sinistre : Bombardements du 11 août et 25 septembre 1944
Fait à Strasbourg le 15 janvier 1946

État descriptif d’un bâtiment totalement détruit

Procès verbal d’expertise
Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. Dossier n° NV 2814 Z (Modèle DH 6)
Procès verbal d’expertise
Adresse de l’immeuble – 9, place de la Cathédrale, Strasbourg
Nom et adresse du propriétaire : FUCHS Armand, 8 Avenue de la Paix à Strasbourg
Personne convoquée – FUCHS Armand, 8 Avenue de la Paix
Date de la convocation – 20 juillet 1946
Personnes présentes – Madame FUCHS 8 Avenue de la Paix
Qualité en laquelle agit cette dernière : Propriétaire
Date d’expertise – 3 août 1946

Origine du sinistre – Bombardement des 11 août et 25 septembre 1944
Consistance des dégâts
Bâtiment N° 1
Bâtiment élevé sur caves d’un rez-de-chaussée, de quatre étages carrés d’un cinquième étage aménagé avec mansarde et deux étages de greniers
La façade en pan de bois avec sculptures était classée par les Monuments Historiques.
Couverture en tuiles plates.
Les aménagements intérieurs comportaient eau, gaz, électricité et water closet à chaque étage
Bâtiment à usage d’habitation avec deux logements par étage et magasin au rez de chaussée.
Ce bâtiment a été complètement détruit par les bombardements, les voûtes de caves sont crevées.
Quantum de destruction, 100 %

Dossier n° NV 2814 Z (Modèle DH 8)
Renseignements généraux
Croquis d’implantation de l’ensemble immobilier (plan, coupe)

Désignation de l’étage – Surface hors œuvre ou entre axes de mitoyenneté – Hauteur de sol à sol – Destination principale
Sous-sol – 2,20
Rez-de-chaussée – 88 m² – 3,00, destination, Magasin
1° étage – 2,80, destination Habitation
2° étage – 2,80, destination Habitation
3° étage – 2,60, destination Habitation
4° étage – 2,40, destination Habitation
Comble aménagé
Ancienneté de l’immeuble, antérieur à 1840
Dimensions approximatives des cours et courettes : 5,50
Nature des principaux murs : Façade à pans en bois avec sculptures
ossature des planchers, bois
couverture : tuiles plates
Agencements modernes existants : eau, gaz, électricité, W.C., tout à l’égout

Etat descriptif du bâtiment

(DG 5) Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
Dossier n° NV 413 Z
Etat descriptif
d’un bâtiment d’habitation sinistré et de ses dépendances
Désignation du propriétaire : Mlle Fuchs Armande et Madame Eugène Muller née Fuchs
Adresse du bâtiment : Place de la Cathédrale n° 19 à Strasbourg
Nature des façades, massives, Épaisseur 65-40 cm
Nature des murs latéraux, massifs, Épaisseur 65-40 cm
Nature de la couverture : ardoises
Ossature des planchers au sous-sol : voûte, au rez-de-chaussée : bois, aux étages courants : bois, à l’étage sous comble : bois
Strasbourg le 3 juillet 1948.

Plans annexés

Plans. Propriété de Mr Fuchs Armand. Place de la Cathédrale N° 19. Plan de Destruction. Echelle 1 : 100
Caves, Rez-de-chaussée, 1° étage, Coupe, 2° étage, 3° étage, Mansarde
Façade sur place – Façade dans impasse
Strasbourg le 17 décembre 1949. L’architecte reconstructeur, Théo Berst

Plan de situation des trois maisons de la Société civile immobilière (décembre 1949)
Propriétés F.X. Le Roux – E. Linck – Fuchs
Place de la Cathédrale 19-20-21.
Plan de situation Echelle 1 : 500
Dossier de destruction
Strasbourg le 28. 12. 1949. L’architecte reconstructeur, Théo Berst

(II) Reconstruction, permis de construire

Demande d’indemnité de reconstruction
(DG 4) Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
Demande d’indemnité de reconstruction
Déclaration de sinistre produite au nom des héritiers de M. Fuchs Armand décédé 26 nov. 1945, enregistré sous le N° N. V. 1814 Z
Propriétaire des biens sinistrés
Nom : Fuchs
Prénoms : Armande Marcelle
Date et lieu de naissance : 8 juillet 1898
Nationalité : française
Situation de famille : célibataire
Profession ou objet social : Professeur à l’école municipale des Arts décoratifs
Domicile : 8 avenue de la Paix, Strasbourg
Autres sinistres subis par le propriétaire. Immeuble 19, place de la Cathédrale, n° de dossier NV 2815 Z

Permis de construire délivre en 1953 par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

Arrêté accordant le permis de construire pour des bâtiments sinistrés (P. C. N° 17)
Modèle d’arrêté accordant le permis de construire pour des bâtiments sinistrés
Dossiers N° 2614 Z – 594 D.D. – I 485 D.E. – 40.869 Z – 40.870 Z
P.C. n° 9025/53
Le Ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme,
vu l’ordonnance n° 45-2542 du 27 octobre 1945 relative au permis de construire,
vu le décret n° 46-1792 du 10 août 1946 portant règlement d’administration publique pour l’application de l’ordonnance susvisée,
vu l’arrêté du 13 septembre 1946 relatif à l’application du permis de construire en ce qui concerne les bâtiments sinistrés,
vu la demande de permis de construire présentée le 24.7.1953 par H & R Société civile immobilière, demeurant à Strasbourg, Place de la Cathédrale, 34 rue des Hallebardes
pour la reconstruction de l’immeuble d’hab. avec magasin à Strasbourg, 19, 20, 21 Place de la Cathédrale, 28, 30, 32, 34 rue des Hallebardes
vu l’avis favorable en date du 5.6.1953 la Police du Bâtiment
vu l’avis favorable en date du 7.10.1953 du Chef du Service Départemental de l’Urbanisme et de l’Habitation,
vu l’avis des services consultés en application de l’article 5 de l’ordonnance susvisée,
vu l’avis de la Police du Bâtiment du 23.4.1953,
Arrête :
Article 1° – Le permis de construire est accordé à Soc. civile immob. pour les travaux décrits dans la demande qu’il a présentée, sous réserve de l’observation des conditions particulières énumérées ci-après
1°) Les immeubles seront implantés selon le plan joint à la demande et visé par l’I.D.U.H. en date du 7.11.1953.
2°) Les travaux seront réalisés suivant projet dressé en mars 53 (modifié le 23.7.53) pat M. Berst, architecte et approuvé par l’I.D.U.H. en date du 7.11.1953, compte tenu des observations formulées par l’architecte des bâtiments de France dans sa lettre du 25.4.53 (voir au verso)
Copie conforme du présent arrêté sera notifiée :
1° à M. le Maire de Strasbourg,
2° à M. le Chef du Service Départemental de l’Urbanisme et de l’Habitation,
3° ) Soc. civile immobilière s/c de M. Berst, architecte
Fait à Strasbourg, le 7 novembre 1953
Pour le ministre et par délégation, Signé : Le Guillou

Le procès verbal de vérification établit que l’indemnité définitive de 1954 est inférieure à celle notifiée en 1951
Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme – Délégation départementale du Bas-Rhin – Service des dommages de guerre
Strasbourg le 20 / 4 / 54
Evaluation immobilière
Procès verbal de vérification
N° du dossier : NV 2814 Z
Adresse de l’immeuble sinistré : 19, place de la Cathédrale, Strasbourg
Nom du propriétaire : Fuchs Armand
Nom et adresse de l’architecte : Berst Théo
Date de vérification : 8/4/54
Personnes convoquées : L’architecte
Personnes présentes à la vérification : son technicien
Nom du vérificateur : Goering
Compte rendu sur l’étude du dossier
a) Origine du sinistre : Bombardement aérien du 25 Sept. 1844

Rapport
Ensemble considéré comme sinistré à 100% par décision C.L.E. n° 1587 du 17/12/53
Profondeurs des fondations ont été relevées après sondages
Ont été supprimés du devis 1° la démolition exécutée sur chapitre mise en état des sols
2) la voûte de cave remplacée par une ossature IPN avec voutoirs briques
3) la fosse fixe, élément faisant double emploi avec le raccordement au tout à l’égout
A été rajouté en plus de l’avenant le terrassement en * compact de la partie frappée d’alignement.
La nouvelle indemnité étant en valeur 1939 inférieure à celle notifiée le 19/3/51, 654.374- au lieu de 677.875- et comme les projets et marchés sont faits le montant retenu a été limité à la valeur 1939 notifiée coef. réducteur déduit soit 657.539.
20/4/54 (signature)

Dessins et plans
Plan des anciennes et des nouvelles fondations
(Voir n° 20, Ilot place de la Cathédrale, fondations)

Indemnités des différents immeubles qui composent la Société civile immobilière Place de la Cathédrale
Société immobilière Place de la Cathédrale, Strasbourg
Calcul du pourcentage par sinistré
N° dossier – sinistré – montant indemnité Do – pourcentage
1486 DS – Le Roux, Place de la Cathédrale, 21 – 5.562.398 – 9,7045 %
*94 DS – E. Linck, Place de la Cathédrale, 20 – 8.641.673 – 15,0770 %
2814 Z – Indivision Fuchs, Place de la Cathédrale, 19 – 9.637.197 – 16,8140 %
40.569 Z – Vve Fuchs Edouard, 28 rue Hallebardes – 4.961.023 – 8,6555 %
40 570 Z – Vve Fuchs Edouard, 30 rue Hallebardes – 6.126.622 – 10,6890 %
44 513 Z – Vve Stoskopf – 7.870.136 – 13,7310 %
44 876 Z – Indivision Lux – 14.517.576 – 25,3290 %
– Total – 57.316.625 Fr – 100,00 %
Strasbourg, le 15 juillet 1958
L’architecte (Théo Berst)

(III) Propriété

Livre foncier
Certificat du livre foncier
Certificat – Bescheinigung
Au livre des immeubles il n’est inscrit aucune restriction au droit de disposer, aucun privilège, aucune hypothèque – rente foncière ou séparation de patrimoines à – charge de l’immeuble décrit ci-dessous.
Im Grundbuch sind Lasten, Verfügungsbeschränkungen, Vorzugsrechte, Hypotheken, Rentenschulden, Erhabsonderungsansprüche auf nachbezeichnetem Grundstück nicht eingetragen.
Section / Flur 20, N° 10
Lieu-dit / Gewann, Place de la Cathédrale Nr. 19
Contenance / Fläche : 97 ca.
Nature de culture / Kulturart : sol, maison
Livre foncier de / Grundbuch : Strasbourg
Feuillet N° / Blatt 929-1
Est inscrit propriétaire depuis le 26 janvier 1921 Fuchs Eugène Armand, négociant à Strasbourg
Délivré à titre gratuit en vertu de l’art. 15. de l’ord. Nr. 45-610 du 10-4-1945 pour le Ministère de la Reconstruction.
Strasbourg le 8 octobre 1948 à 10 heures 50 minutes
Tribunal cantonal (Service du livre foncier)

Acte de mariage passé en 1894 entre Armand Fuchs et Berthe Wagner
Ville de Strasbourg. Extrait du registre des actes de mariages. N° 501-1894
Eugène Armand Fuchs, commerçant, né le 1 août 1869 à Strasbourg, demeurant à Strasbourg, fils de Louis Eugène Fuchs, rentier, et de Catherine Amélie Fuchs son épouse domiciliés à Strasbourg
et Julie Berthe Wagner, sans profession, née le 12 septembre 1871 à Strasbourg, demeurant à Strasbourg, fille de Théodore Mathias Wagner, chef de travaux de constructions et de Marie Guillaumette Veit, son épouse, domiciliés à Strasbourg
ont contracté mariage à Strasbourg le 3 juillet 1894.
Pour extrait conforme, Strasbourg le 5 octobre 1945

Certificat collectif d’hérédité après la mort d’Armand Fuchs en novembre 1945
(VI 202 / 48) Certificat collectif d’hérédité
Sont héritiers légaux de Armand Fuchs, en son vivant rentier, époux de Berthe née Wagner, ayant été domicilié à Strasbourg et décédé à Plochingen (Allemagne) le 26 novembre 1945 les personnes suivantes
ses deux filles, à savoir
1) Armande Marcelle Fuchs, née le 8.7.1898, tisseuse, demeurant à Strasbourg, Avenue de la Paix N° 8
2) Germaine Amélie Guillaumette Fuchs, née le 18.5.1895, épouse de Muller Eugène, demeurant à Plochingen (Allemagne),
ensemble pour la totalité ou chacune pour la moitié de la succession.
La veuve survivante Marthe née Wagner, demeurant à Strasbourg, a l’usufruit du quart de la succession en vertu de l’article 767 du code civil.
Pour les biens successoraux situés ou existants à l’étranger, les héritiers sont tenus de requérir l’envoi en possession.
Strasbourg, le 15 avril 1948.
Tribunal cantonal, signé Martz



20, place de la Cathédrale


Place de la Cathédrale n° 20 – VI 162 (Blondel), O 295 puis section 20 parcelle 11 (cadastre)

Maître d’ouvrage Jean Chrétien Schulterer, serrurier (1766) – détruite en 1944

Cathédrale 4-5 (19-20)Cathédrale 20-22 (octobre 2013)
Les n° 4 (ensuite 19) et n° 5 (ensuite 20) avant leur destruction (coll. part.)
Nouveau bâtiment construit en 1955 à la place des anciens numéros 19 à 21 en élargissant la ruelle

La maison d’artisans (cordonnier, chandelier, vitrier, serrurier, ferblantier) à deux fenêtres par étage est acquise par un marchand vitrier savoyard en 1711. Les experts de la Ville l’estiment régulièrement à environ 350 livres strasbourgeoises (1694, 1705, 1709, 1714, 1732). Le plan-relief de 1725 montre une maison à rez-de-chaussée et trois étages (la deuxième maison à droite du bâtiment bas qui forme l’angle occidental du passage). Sa valeur en 1763 (900 livres) suggère que d’importants travaux ont été réalisés depuis 1732. Comme en témoigne une obligation qu’il contracte pour en régler les frais, le serrurier Jean Chrétien Schulterer la reconstruit en 1766 dans un style caractéristique de l’époque : chaînages, bandeaux, appuis de fenêtre galbés ; l’estimation minimale passe alors à 2 000 livres en 1779. La reconstruction de la façade suit l’alignement que fixent les Préposés au bâtiment d’après le plan de l’architecte Blondel. La Ville abaisse le pavé de la place et installe des marches devant plusieurs maisons en 1774.

183 Elévations f-h183 Cour D
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 183

La maison à « rez de chaussée et trois étages bons en maçonnerie » (Atlas des alignements, 1829) est la deuxième à droite du repère (g) sur les élévations qui ont servi au plan-relief de 1830. Le dessin représente les bandeaux des maisons en pierre de taille. Le rez-de-chaussée a une porte sur la droite et une fenêtre sur la gauche. Il y a deux fenêtres à chacun des trois étages et deux niveaux de greniers. La petite cour (D) permet de voir l’arrière de la façade sur rue entre (1) et (4), le bâtiment latéral à galeries entre (4) et (3) vers l’est, le bâtiment arrière entre (2) et (3) et le mur du voisin entre (2) et (1) vers l’ouest, le n° 19. La charcuterie Linck occupe les locaux depuis la deuxième moitié du XIX° siècle. D’après le dossier du M. R. U., la façade sur la place avait 3,77 mètres, le bâtiment d’une profondeur de 17,80 mètres formait un U autour d’une petite cour intérieure vitrée. Les murs étaient en maçonnerie de 40 centimètres d’épaisseur sauf les façades sur la courette qui étaient en pans de bois. La maison a été transformée peu avant 1939. La maison ainsi que ses deux voisines (numéros 19 et 21) est entièrement détruite par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Elle est reconstruite d’un seul tenant avec elles en 1955.

Cathédrale 20 (1944)
Après le bombardement aérien de 1944 (AMS, cote 1 Fi 107 n° 17-18)

décembre 2013

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1657 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Thomas Glück, cordonnier, et (1623) Ursule Bader puis (1638) Madeleine Meyer, d’abord (1619) femme du chamoiseur Jacques Wœlfflé – luthériens
1665* v Jean Glück, cordonnier, et (1650) Chrétienne Hoffet, ensuite à Olwisheim – luthériens
1681 v Jean Michel Diebold, messager puis chandelier, et (1641) Anne Marie Klein – luthériens
1694 h Jean Frédéric Diebold, trompette, et (1684) Eve Elisabeth Hausser – luthériens
1711 v Jean Grat Rava, marchand vitrier, et (1704) Apollonie Bick, remariée (1713) à Jean Etienne Degeorges, marchand – catholiques
1747 v Jean Chrétien Schulterer, serrurier, et (1743) Marie Catherine Lung – luthériens
1779 v Jean Georges Schiemann, ferblantier, et (1778) Marie Madeleine Schulterer – luthériens puis le même seul propriétaire (1782)
Jean Georges Schiemann et (1782) Marie Marguerite Dietrich remariée (1798) avec le ferblantier Jean Adam Christ – luthériens
1809 h Frédéric Schiemann, ferblantier, et (1807) Louise Frédérique Dachert
1818 v Louis Benjamin Desormes, marchand de fer, et (1802) Marie Salomé Korn, femme (1791) en premières noces du marchand Jean Hausser
1845 h Louise Catherine Desormes femme d’Ernest Auguste Nestler, pharmacien et professeur à l’école de pharmacie
1853* Jean Jacques Linck, maître boucher
1899* Jean Jacques Emile Linck, maître boucher, et Catherine Walter
1919 (Jacques Thiébaut) Emile Linck, maître boucher, et (1919) Marguerite Fuhrmann

(1765, Liste Blondel) VI 162, Chretien Schulderer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Jungf. Schulterer, 2 toises, – pied et – pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 295, Desormes, Louis, veuve Vieux Marché aux Poissons 69 – maison, sol – 0,77 are

Locations

1798, Jacques Lefevre, ancien domestique
1800, François Antoine Collein, fripier
1803, Marie Catherine Führer
1844, Jean Jacques Mentel, tailleur d’habits, et Catherine Gertswiller

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1732 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, une petite maison arrière dans laquelle il y a plusieurs petites chambres, un petit bûcher dans la cour, une cave solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1818, Cette maison est batie en pierres, elle a un rez de chaussée et trois étages avec grenier au dessus, le rez de chaussée est composé d’une petite boutique, les trois étages sont composés de différents appartements et cuisine, chaque étage est éclairé par deux croisées prenant jour sur la place de la Cathédrale par où la maison a son entrée

Préposés au bâtiment

1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
La ville fait installer à ses frais une marche devant les maisons Hæufle, Schulterer, Heiligenstein et Kræmer [n° 161 à 164 du plan Blondel] après qu’elle a fait abaisser le pavé de la place.

(f° 116-v) Dienstags den 25. Octobris 1774. N. Häufle. Fr. Scholderin. N. Helgenstein. H. Krämer. p.t° Staflen – Herr Bau Inspector Werner producirt Plan über die Staflen so wegen Erniedrigung des Pflasters gegen dem Münster über an N. Häufle, des frippier, frau Scholderin, N. Helgensteins und H. Grämers des Silberarbeiters behausungen Zu legen sind, Zugleich producirt derselbe auch eine Soumission von H. Johann Lingenhölin, dem Maurer, welcher solche arbeit vor die summ von 159. R zu übernehmen sich anheischig macht, Zugleich auch eine Soumission von Mr Osterrieth, dem Maurer welche diese Arbeit vor die Summ von 126. fl. zu verfertigen übernehmen will. Erkannt, Seÿe diese Arbeit der Vorschrift nach zu verfertigen Mr Osterrieth vor die Summ von 126. fl. zu überlaßen.

(traduction) Mardi 25 octobre 1774. Sr Häufle. dame Scholder. Sr Helgenstein. Sr Krämer. concernant des marches – L’inspecteur foncier Werner présente un plan des marches à placer devant les maisons du fripier Häufle, de la dame Scholder, du sieur Helgenstein et de l’orfèvre Græmer après que le pavé a été abaissé. Il présente en même temps la soumission du maçon Jean Lingenhœlin qui s’engage à réaliser ce travail pour la somme de 159 florins et une autre du maçon Osterrieth qui est prêt à le faire pour 126 florins. Décision, le travail sera confié d’après les prescriptions au maître Osterrieth pour la somme 126 florins.

Atlas des alignements

3° arrondissement ou Canton Sud – Place du Dôme (f° 27-v)

nouveau N° / ancien N° : 36 / 16
Schiemann
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 106 case 2

Desormes, Louis, veuve marché aux poissons N° 69
Nestler Louise Sophie née Desormes à Strasbourg (1852)
Linck, Jean Jacques, place du Dôme N° 16 (1853), rue de l’école 5

O 295, maison, sol, place du dôme 16
Contenance : 0,77
Revenu total : 103,40 (103 et 0,40)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 9

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 268 case 1

Linck, Jean Jacques
1888/89 Linck, Johann Jakob, Eigenthümer
1892/93 Linck Johann Jakob die Kinder
1899 Linck Johann Jakob Emil die Frau Katharina Walter

O 295, maison, sol, Place du dôme 5
Contenance : 0,77
Revenu total : 103,40 (103 et 0,40)
Folio de provenance : (106)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

Cadastre allemand, registre 29 p. 252 case 1

Parcelle, section, 20 n° 11 – autrefois O 295
Canton : Domplatz Hs. Nr 5 – Place de la Cathédrale – Münsterplatz – Place de la Cathédrale Nr 20
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,72
Revenu : 1100 – 1900
Remarques :

compte 770
Linck Joh. Jakob Emil Ehefrau
1920 Linck Theobald Jakob Emil, Metzgermeister Ehefrau Karolina geb. Fuhrmann
(2684)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 168 Place Cathedrale (p. 301)
(maison n°) 16

Pr: Schiemann, Jean Georges ferblantier – Marechaux
lo. Collin, François fripier – Moresse
lo. Collin Joseph fils
lo. Collin Catherine, fille
lo. Taul Joseph fruitier – Moresse
lo. Chardier, Joseph fruitier – Moresse

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 168 Place Cathedrale
(maison n°) 16

Pro Schiemann, jean georges ferblantier – Marechaux
loc. Collin, françois Fripier – Mores
loc. Collin joseph fils
loc. Collin catherine fille
loc. Taul Joseph fruitier – Mores
loc. Chardier, foseph fruitier – Mores

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Domplatz (p. 26 )

(Haus Nr.) 5
Linck, Metzgermstr. E 012
Schoch, Schneider. 3
Haas, Maurer. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 369)

Les locaux sont occupés par la charcuterie Linck qui fait installer une machine électrique en 1908.

Sommaire
  • 1884 – La Police du Bâtiment notifie sans résultat le boucher Jean Linck (domicilié sur place) de faire ravaler la façade 5, place du Dôme. Une mention marginale de 1885 établit que son fils Jean Jacques Linck est devenu propriétaire début août et que les maisons voisines (Louis Fuchs n° 4 et Théophile Le Roux n° 6 ) devraient elles aussi être ravalées. Pas de travaux, avril 1886. Nouvelles notifications, adressée au maître boucher Jean Linck septembre 1884, au maître boucher Jean Jacques Emile Linck avril 1886 – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1904 – La Police du Bâtiment notifie Emile Linck (domicilié sur place) de faire ravaler la façade 5, place du Dôme. Il demande un délai, accordé jusqu’en juin 1905. Comme il vient de faire raccorder la maison aux canalisations, il demande en mai 1905 un nouveau délai qui lui est accordé jusqu’en avril 1906. Le maître boucher Emile Linck demande un nouveau délai pour que les travaux soient réalisés après que la place a été asphaltée. Le délai est accordé jusqu’en juin 1907. Le ravalement est terminé, septembre 1907.
  • 1907 – Le maître boucher Emile Linck demande l’autorisation d’installer une machine électrique de deux chevaux dans sa charcuterie. La Police du Bâtiment lui demande une description et des plans en double exemplaire. Il répond que le règlement de police du 18 avril 1889 ne l’exige que si dix personnes se servent de la machine. La Police du Bâtiment rappelle les stipulations du règlement du 18 avril 1889. Emile Linck fournit les documents demandés, janvier 1908. Le bureau du travail donne son accord en février – Autorisation et conditions à respecter, février 1908 – Plan
  • Commission contre les logements insalubres. 1903, propriétaire Linck, domicilié sur place. Travaux à faire dans le logement Fleischer
    Commission des logements militaires, juillet 1915. La façade arrière devra être ravalée la guerre finie
  • 1928 – Un feu de cheminée s’est déclaré. La cheminée a été démolie et reconstruite, décembre 1928.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 674 W 15)

Reconstruction des bâtiments 19, 20, 21 Place de la Cathédrale et 28, 30, 32, 34 rue des Hallebardes, voir exposé sur le n° 19

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ADBR, cote 424 D 428)

Les bâtiments et le fonds de commerce du boucher Emile Linck ont été entièrement détruits lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. La façade sur la place de la Cathédrale avait 3,77 mètres, le bâtiment d’une profondeur de 17,80 mètres formait un U autour d’une petite cour intérieure vitrée (1,85 sur 2,05 mètres) et comprenait trois étages ainsi qu’un quatrième étage aménagé à la Mansard. Les murs étaient en maçonnerie de 40 centimètres d’épaisseur sauf les façades sur la courette qui étaient en pans de bois. La maison a été transformée peu avant 1939. Comme ses voisines, elle sera remplacée par un vaste immeuble de rapport en co-propriété. Le sinistré demande que son indemnité professionnelle soit transférée à la future construction. – Analyse et extraits


Relevé d’actes

Les tenants et aboutissants des maisons voisines indiquent que la maison appartient au cordonnier Thomas Glück en 1657.
La fondation Saint-Marc cède au chandelier Jean Michel Diebold un capital garanti sur la maison du cordonnier Jean Glück.

1678 (11. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 675-v
Herr Johann Schmidt alß Schaffner deß großen Gemeinen allmosens Zu St. Marx
in gegensein Hannß Michael Diebolts deß Lichtermachers
105. lb. Capital 4. lb. 16. ß 3. d davon außstehend. Marzahl und 2. lb uffwexel welche Johannes Glückh der Schuhmacher Von seiner alhier hinder dem Münster beÿ dem Saltzhauß, einseit neben – anderseit neben – Hannß Michael Diebolt dem Träher, gelegener behaußung bekantlich zuthun, und besagtem allmosen beraits in a° 1568. accrescirt, aber Kein darüber besagende Zinnßbrieff Vorhanden – umb 111. lb
[in margine :] dieße 105. lb.d seind Vermittelst beschehener Verganthung bezahlt, und ist dafür quittiert worden, wie in der Cancelleÿ Contractstuben Reg. de a° 1681. Sub dato 30. 7.br. mit mehrerm zu befinden

Le chandelier Jean Michel Diebold a acquis la maison par enchère en septembre 1681. Jean Glück et sa femme Chrétienne qui habitent alors Olwisheim renoncent au droit de racheter la maison dans les deux ans qu’ils se sont réservé

1681 (7. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 474
Johann Glückh und Christina beÿde Eheleuth anietzo zu Oltzheim wohnhaft
in gegensein Hannß Michael Diebolts deß Lichtermachers, burgers alhier
demnach Er Glückh Ihme Diebolt, auß denen resp. am 19. 9.br a° 1677. und ii. 9.br a° 1678 in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Verschreibungen in Summa 105. lb Capital sambt davon Verfallenen zinnßen und Marzahl zuthun seÿe Zumahlen Er Diebolt daß dafür versetzte Unterpfand benantlichen Eine behausung, hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier hinder dem Münster beÿ dem Saltzhaus, einseit neben hanß Michael Marquard dem Gürtler, anderseit neben Ihme diebold selbsten, hinden uff weÿl. Conrad Frantzen deß Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib stoßend gelegen, Vermög E.E. Stattgerichts Freÿtag den 24. Aug. nechsthien außgefertigte, und den 17.ten dießer hernach exequirten Ganth Kauffbrieffs ahne sich erganthet habe, Zumahlen erwehnte behaußung annoch umb 75. goltR. dem mehrern hospital alhier Verhafftet seÿe, So bleibt es Zuvorderist beÿ beschehener Verganthung und waß erwehnter Ganth Kauffbrieffs außweißt und würckht, es wolle aber auch anbeÿ beÿde Eheleuth, uff deß biennium reluitionis, hiemit und in Krafft dießes Verzug thun (…) Warauff denn oballegirte Zwo Verschreibungen cassirt
[in margine :] die hierin berührte 75. GoltR. hatt hieringemelter Hannß Diebold Michael dem Hospital abgelöst, und ist dafür quittirt worden, wie in der Cancelleÿ Contractstuben Reg. de a° 1682. Sub dato 6. Aprilis mit mehrem Zubefinden ist

Le messager Jean Michel Diebold, fils de cordonnier, épouse à la Robertsau Anne Marie Klein, fille du prévôt d’Ingwiller : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung, in unßerer Cancelleÿ Contractstuben, persönlich erschienen unßer Burger Hannß Michael Diebold der geschwornen Cancelleÿ bott als hochzeiter, mit beÿstand unsers burg.s Johann Greÿels seines Stieffvatters an einem, So dann Jfr. Anna Maria weÿl. Philipp Kleinen geweßenen burger meisters Zu Ingweÿler seel. nachgelaßene tochter, als hochzeiterin, mit beÿstand unsers burgers Georg Bickert deß Küblers am and. theil – So geschehen den 8. tag des Monats Novembris Im Jahr deß herrn als man Zahlte 1641.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 451)
1641. Domin: XIX Trinitatis Hannß Michel Diebold, der Leufferbott, Michel diebold deß geweßenen Schneiders Vnd Burgers allhie ehelicher Sohn, Vnd Jungfraw Anna Maria H. Philips Kleinen, deß geweßenen Burgermeisters Zu Ingweÿler nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet In der Ruprechts Aw (i 230)

Jean Michel Diebold rachète les 75 florins de capital garantis sur la maison d’après deux actes de 1518 et de 1520

1682 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 552, f° 76-v
der Ehrenvest- from und wohlweÿse herr Hannß Rinckh deß beständigen Regiments der herren Fünff Zehn alß Pfleger deß mehrern Hospitals, und Herr Daniel Freÿ alß Schaffner daßelbst
in gegensein Hannß Michael Diebolts deß Liechtermachers mit beÿstand Johann Friderich Diebolts Statt Trometers seines eheleiblichen sohns
daß gemelter hannß Michael Diebolt berührem Hospital 75. GoltR. oder Viel mehr den wehrt dafür erlegt, und dadurch die Jenige 3. GoltR. so derselbe iährlichen Von seiner alhier hinder dem Münster beÿ dem Salzhauß, einseit neben Hannß Georg Marquard dem Gürtlern anderseit neben Hannß Michael Diebolten dem Jüngern Trähern gelehener behaußung Vermög eines pergamentinen resp. sub dato 8. Idus Julÿ 1518. und Calend. Decembr: a° 1520. mit deß bischofflichen hoffs anhangenden Contract Insigel, durch weÿl. Herrn Sebastian Schmidt alß erwehnten Hoffs damahls geweßenen Contractuum Notarium und längst seel. uffgerichteter Zinß Verschreibung und dabeÿ befindlichen transfix zu zinnß zu reichen schuldig geweßen, abgelößt

Le revendeur Jean Michel Diebold meurt en 1689 en délaissant trois fils dont un n’a pas donné de nouvelles depuis plus de 24 ans. L’inventaire est dressé dans une maison au Marché aux Cerises (partie occidentale de l’actuelle place du Château). La succession se monte à 572 livres. C’est le fils Jean Frédéric Diebold qui habite la maison place du Dôme à titre gratuit au lieu de toucher les intérêts d’un capital. Elle est estimée 500 florins qui représentent le prix payé lors de l’adjudication judiciaire.

1689 (20.5.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6122) n° 244
Inventarium und beschreibung, aller u. Jeder Liegend. und Vahrend. Haab, Nahrung undt Guth., so Weÿl. d. Ehrengeachte Herr Johann Michael Dieboldt, gewes. Kremp u. burg. alhier, nach seinem d. 6.ten febr. Jüngsthien tödlich genommenen hienscheid; hind. Ihme v.laß., welche v.laß.schafft auf ansuch., erfordern undt begehren deß Ehrenhafft hannß Michel Dieboldts, hohltrehers burger alhier, so selbst Zu geg. ferner des Ehrengeachten Hn Joh: Friderich Dieboldts, Statt u. Veldt: Trompeters auch burg.s Zu beruhrten Straßburg, so Zwar d. Inventar.on umb schleinig. Vorgefallener geschäfft nicht beÿgewohnt Gleichwohlen ob. nachdeme man Ihme d. Concept vorgeleßen, selbig damit zu freid. geweß., vor sich undt als Vogt Hannß Jacob Dieboldts Spenglers, welch. schon vor 24. Jahren Von hier sich begeb. und man inn 22. Jahren kein bericht von Ihme v.nommen ob selbig noch im Leb. ist od. nicht, aller 3. deß Verstorbenen seelig. mit d. hind.blieb.en wittib ehelich erzeugter Kind u. ab intestato nachgelaßene Erb. durch d Ehren: u. tug.dtsahme fraw Annam Mariam Kleinin, die hind.laßene Wittib mit assistentz Vorgemelt. hannß Michel Dieboldts Ihres Sohns u. geordnete. Vogts – beschehen inn Straßb. Freÿtags d. 20. Maÿ ao. 1689.

der Haußrath, So Inn einer inn d. Statt Straßb. auf dem Kirschmarck geleg.en in dieße v.laß.schafft gehörig. hernach beschrieben. behaußung befunden word., wie volgt
Auf der Öbersten bühnen, In d. Cammer B, In d. Kammer C, In d. Cammer D, In der Cammer E, Vor dieser Kammer, In der Wohnstuben, Im hindern Stübel, In der Kuchen, Im Hauß Ehren, In der Undern Stub, Im Undern hauß Ehren, Im Keller
Eÿgenthumb ahne häußern. Erstlichen Eine behaußung, sampt dem hind. gebäw, hoffstatt und höfflein, auch allen and. gebäuen, weith. begriffen, rechten und Gerechtigkeiten, geleg. alhier in der Statt Straßb. hind. dem Münster an der obsgaßen, Vor alters Zum Mohrenkopff genant, Zu beÿden seithen neben häußern d. fabric Zum Münster gehörig hinten auff barthel hocken Erben stoßend, davon gehen Jahrs 3. ß 4 d in den Gürtlerhoff alhie Zu Cap. ohngefehr p. 6. lb. 13 ß 4 d. gerechnet, ferner 7. lb 10. ßd. Jährlich Zinßen allemahl vff den 20. febr. Ihr Excell. h. Syndico Güntzers in Capital abzulösen mit 150. lb d. Thun dieß beede beschwerd. 156 lb 13 ß 4 d. Und ist dieße behaußung durch die geschworne Werckmeistere æstimirt pro 330. lb, obgezogen obige beschwerd. restiert 173 lb 6 ß 8 d. Darüber vorhanden i. pergam. Kauffbrieff auß alhiesig. Cantzleÿ Contract stub mit deroselben Contract Insiegel verwahrt dedato den 16. 9.bris aô 1671. mt N°1 notirt.
Item Ein behaußung, hoffstatt u. höfflein, sampt allen and.n deren Gebäuen, Weith. begriffen, rechten Zugehörd. v. Gerechtigkeiten Geleg. alhie in der Statt Straßb. hind. dem Münster beÿm Saltzhauß, i.s. hannß Michel Marquart dem Gürtler, 2.s hannß Michel Diebold dem Sohn, hind. auff die fabric deß Münsters stoßendt, darauff H. Johann Friderich Diebold der Sohn und Mit Erb annoch Zuerfordern so ihme aber nicht verzinßt wird, neml. 150 lb, sonst ledig u. eÿgen und æstimirt wie solche erkaufft word. 300. lb, abgezog. solche 150. lb. d restirt annoch 150. lb. Darüber bes. i. perg. Ganthkauffbriff mit der Statt Gerichts Insiegel v.wahrt de dato 24. Aug. Anno 1681.
Sa. Haußraths 66, Sa. Früchten 16, Sa. brandtwein, Wein und Lehrer Vaß 148, Sa. Silbers und Geschmeids 6, Sa. guldner Ring 5, Sa. Baarschafft 5, Sa. Eÿgenthumb ane häußern 323, Conclusio finalis Inventarÿ 572. lb
Copia der Eheberedung, in unßerer Cancelleÿ Contractstuben, persönlich erschienen unßer Burger Hannß Michael Diebold der geschwornen Cancelleÿ bott als hochzeiter, mit beÿstand unsers burg.s Johann Greÿels seines Stieffvatters an einem, So dann Jfr. Anna Maria weÿl. Philipp Kleinen geweßenen burger meisters Zu Ingweÿler seel. nachgelaßene tochter, als hochzeiterin, mit beÿstand unsers burgers Georg Bickert deß Küblers am and. theil – So geschehen den 8. tag des Monats Novembris Im Jahr deß herrn als man Zahlte 1641.
Copia Codicilly, inn dem Jahr 1680. (…) auf Montags den 17. tag des Monats Maÿ, stÿli veteris, abendts Zwischen 4. u. 5. Uhren, in deß heÿlig. Reichß freÿen Statt Straßburg u. dero Cancelleÿ Contractstuben in dem Vordern Stüblein, auf die Gaß u. iin den Cantzleÿ hoff sehend, Vor mir Johann Rheinhardt Langen offenbahren geschwornen Notario (…) persönlich erschienen seÿnd der Ehrenhaffte u. Achtbahre Herr Johann Michael Diebold der Kremp u. die Ehren und tugendsame fraw Anna Maria Dieboldin gebohrne Kleinin beede Ehegemächde und burger alhie Zu Straßburg, Von den Gnaden Gotten gesund gehend und stehend. Leiber (…)
Abschatzung Donnerstags d. 12. Maÿ 1689. Weillandt deß Ehren hafften vnd bescheid.nen herrn Hanß Michael Dibolt gewesener burger vnd bleßer auff dem Münster See: hinderlaßene fraw wittib Vnd Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg, hinder dem Münster auff dem Kirschen Marckh Vor alters Zum Moren Kopff genandt, Ein seitzs einer Behaußung dem Stifft frawen werckh gehörig anderseitzs auch dem stifft frawen werckh gehörig hinden auff Bartell hockhen See. Erben Stoßend Welche Behaußung Sampt hunder gebeÿ Vnd Kleinen höfflin auch aller dero begriffen recht Vnd gerechtig Keit, Wie solches durch die geordnete Werckheute befunden vnd dem Jetzigen preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor vnd vmb Sechs hundert vnd Sechßig Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckh Meister deß frawen Werckhs, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Johannes Berga Werck Meister des Maur hoffs.

Le trompette Jean Frédéric Diebold hypothèque la propriété et le capital qu’il a hérité de son père au profit du syndic et directeur de la Chancellerie Jean Christophe Güntzer

1691 (10. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 852
Johann Friderich Diebold der Trompeter
in gegensein herrn Christoph Güntzers JCti. Königlichen Raths und Syndici, auch dießer Statt Cancelleÿ Directoris – schuldig seÿe 50 Pfund
unterpfand, deß debitoris Eÿgenthumb und Capital so Er von weÿl. Johann Michael Diebold, gewesenen Thurnbläser seinem Vatter seel. geerbt und Zu erfordern hat an eine Behaußung allhier hind. dem Münster beÿm Saltzhauß, einseit neben hanß Michael Marquard dem Gürttler, anderseit neben hans Michael Diebold dem dreher, deß debitoris bruder, hind. auff – stoßend gelegen

Jean Frédéric Diebold épouse en 1674 Eve Elisabeth Hausser, fille d’un marchand de Wissembourg. Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration
Copia der Eheberedung, Zwischen dem Ehrenvest und Manhafften herrn Johann Friderich Diebolden Trompetern beÿ allhießiger Löbl Statt Straßburg, deß Ehrengeachten V. Vorachtbahren herrn hannß Michael Dieboldts, liechtermachers v. burgers zu ermeltem Straßburg eheleiblichem Sohn, alß dem bräutigamb an Einem, So dann die Ehren v. tugendsahmen Jungfrawen Eva Elisabetha Haußerin, weÿl. deß Ehrenvesten v. wohlvorgeachten herrn Martin Haußers geweßenen handelßmanns v. burgers zu Cronweißenburg seel. nachgelaßene Tochter, alß der Jungfer hochzeiterin am andern theil (…) mit gutem consens Herrn hannß Michael Dieboldts deß herrn hochzeiters Vatters Vorgemelt v. herrn hannß Michael Dieboldt deßelben Bruders auff de herrn Seiten – So beschehen v. Zugangen in deß Heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Sontags den 23. Monatgs tag Augusti Anno 1674. Joh: Georg Redslob. Wann dann seelig gedachter Herr Notarius Redtslob noch vor außfertigung dißer Ehepacten die Schuld der Natur bezahlt, und hierauff alle dieselben protocolla Von dem Notariat geschäfft von meinen gnädigen herren Räth v. XXI. beÿ dieeßer Statt mir gnädig anvertrawet worden, so habe ich auß deßelben eigenhändig hinterlaßenem Concept gegenwärtige Eheberedung gefertigt, Actum Straßburg den 9.ten Novembris st. N. Anno 1684. Andreas Schmidt Nots. publ. jur: ac civis argen:

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 46-v, n° 301)
Dom. 10 & 11 Trin. 23 & 30. Aug. H. Johann Friderich Diebold der ledige Statt Trompeter, Johann Michael Diebold, Liechtermachers v. Burger machers allhier ehelicher Sohn, Jgf. Eva Elisabetha, Weÿl. Martin Heÿßers gewesenen Weÿßlein wadhändlers v. burgers Zu Cron Weißenburg hinderlaßene eheliche tocht,. Cop. Zu St. Thomæ den 3 Sept. (i 25)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 181, n° X) 1674, Dom: 10. post Trinit. – Zum 2 mahl Hr Johann Friderich Diebold der Statt Trompeter Johann Michael Diebold Liechtermachers v. Burgers alhier ehel. Sohn. Jgf. Eva Elisabeth Weiland Martin Haußers Handelsmanns u. Burgers Zu Cron Weißenburg nachgelaß. ehel: Tochter. Donnerstags den 3.ten 7.br. St. Thoman (i 183)

Anne Marie Klein, veuve de Jean Michel Diebold, meurt en 1694. Les experts estiment la maison place du Dôme 300 livres. La succession s’élève à 589 livres.

1694 (26. 9.br), Me Rohr (Daniel, 46 Not 1) f° 58
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Undt Nahrung, so Weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Anna Maria Dioboldin gebohrne Kleinin, auch Weÿl. des Ehrengeachten Herrn Johann Michael Dieboldts geweßenen Krempens und burgers allhier Zue Straßburg hinderlaßene Wittib nunmehr beed. seel., nach Ihrem den 13. 9.bris dießes Zu end lauffenden 1694.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deß Ehrenhafften Hannß Michael Dioboldts, hohltrehers Und burgers allhier, ferner deß Ehrengeachten herrn Johann Friderich Dioboldt, Statt und Veldt Trompeters auch burgers zu berührtem Straßburg, vor sich und als Vogt hannß Jacob Dioboldt des ledigen Spenglers, welcher schon vor acht und Zwantzig Jahren von hier sich begeben,und mann in solcher Zeit Kein bericht von ihme vernommen, alß ohnwißendt, ob selbiger noch im leben od. nicht, aller dreÿ der verstorbenen fraw seel. mit vorernanntem Ihrem geweßenen haußwürth seel. ehelich erzeügter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben – Act. Freÿtags den 26. 9.br. Anno 1694.

In einer allhier Zu Straßburg auff dem Kirschmarckh gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen, hernach beschriebenen behaußung befunden worden, wie volgt
Auf der Obern bühn, In d. Cammer A, In der Cammer B, In d. Cammer C, Vor dießen Cammern, In der Wohn Stub, Im kleinen hindern Stübel, Im obern Hauß öhren, In der Kuchen, Im Undern hauß öhren, Im höffel, Im Keller
Eÿgenthumb ane häußern. Erstlich eine behaußung, sambt dem hinder gebaw, hoffstatt vnd höfflein, auch allen andern gebawen, weithen, begriffen, rechten vnd Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg hinder dem Münster an der sogenanten obsgaß oder Kirschenmarckh, Vor alters Zum Mohrenkopff genant, Zu beÿden seithen neben häußern der fabric Zum Münster gehörig, hinten auff Barthel hocken des gewesenen hoßenstrickers Erben stoßend, davon gehen Jahrs dreÿ schilling vnd vier pfenning in den Gürttlerhoff alhie Zu Capital gerechnet ohngefehr pro 6. lb. 13 ß 4 d. sonten gegen männiglichen freÿ ledig vnd eigen, vnd ist soclhe behaußung von den allhießig geschwornen Werckleüth in Anno 1689 æstimirt worden pro 330. lb. d. Wobeÿ mann es dißmahls wider weilen nichts darinnen seithero gebawen worden gelaßen, thut also nach abzug obiger beschwerdt annoch so außzuwerffen 323 lb 6 ß 8 d. Darüber vorhanden i. perg. Kauffbri. auß alhiesig. C. C. stub gefertiget, mit deroselben anhangendem Insiegel verwahret de dato den 16. 9.bris aô 1671. mit N°1 notirt vnd nach beschehener besichtigung dabeÿ gelaßen.
It. eine behaußung, hoffstatt und höfflein, sambt allen andern deren gebäuen, Weithen, begriffen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg hinder dem Münster beÿm Saltzhauß, einseit neben hannß Michel Marquart dem Gürttler, anderseit neben hanß Michel Diebolden dem ältisten Sohn und mit Erben, hinden auff die fabric des Münsters stoßendt, darauff H. Johann Friderich Dieboldt der Sohn und mit Erb annoch Zuerfordern, so ihme bißhero gegen dem genuß des haußes nicht verzinßt worden, nemlich 150 lb, sonsten freÿ ledig und eÿgen, und von dem allhießig. geschwornen Werckhleüthen in Anno 1689 æstimirt pro 300. lb, Abgezogen solche 150. lb. d verbleibt annoch 150. lb. Darüber besagt ein perg. Ganth Kauffbr. mit der Statt Gerichts Insiegel verwahrt de dato den 24. Aug. Anno 1681.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 100, Sa. Silbers 9, Sa. Guldener Ring 5, Sa. Eigenth. ane häußern 473, Summa summarum 589.

Jean Frédéric Diebold et Eve Elisabeth Hauser hypothèquent la maison au profit du marchand épicier Jean Gaspard Mühlberger

1695 (28. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 634
Johann Friderich Diebold, der Statt und Feld Trompeter allhier und Eva Elisabetha geb. Haußerin, welche vermög ihrer Eheberedung Kein ohnverändert sondern gemein theilbar gut haben
in gegensein Johann Caspar Mühlbergers des Specereÿ händlers, schuldig seÿen, 150 pfund
unterpfand, Hauß, hoffstatt, Höfflein mit allen übrig. deren Gebäuen, begriffen, weithen und zugehördten, allhier hinder dem Münster, beÿm Saltzhauß, einseit neben weÿl. hans Michel Marquarts gewesenen Gürtlers seel. Wittib und Erben anderseit neben hans Michel Diebold dem Träher, des Debitoris bruder, hind. auff Stephan Jacqui den Liechtermacher stoßend gelegen
darbeÿ zu Wißen, daß der über ged. hauß besagende Ganth Kauffbrieff der H. Creditor so lang zu seinen handen genommen, biß die schuld wird wird. abgeführt sein

Jean Frédéric Diebold meurt en 1702 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 375 livres. La succession s’élève à 360 livres

1702 (14. Xbris), Me Rohr (Daniel, 46 Not 8) n° 354
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so weÿland der Ehren und Wohlvorgeachte herr Johann Friderich Diebold geweßenen Statt und Veldt Trompeter auch burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 15.t Septembris dießes Zu endt lauffenden 1702.t. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt allhier Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren (der) Kinder undt ab intestato nachgelaßener Erben, alle nach dießem titulo Inventarÿ benambßter fleißig Inventirt und ersucht, durch die Viel Ehren und tugendreiche fraw Evam Elisabetham gebohrne Haußerin die hinterbliebene Wittib beÿständlich des Ehren, und vorgeachten Herrn Johann Peter Frindel Rothgerber und Lederbereiters auch burgers allhier derselben geordnet und geschworenen Vogts – So beschehen in der Königlichen freÿen St. St. donnerstags den 14.ten Xbris Anno 1702.
Der nun in Gott ruhende seel. ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. Erstlichen die Ehren und tugendsahme fraw Mariam Dorotheam Bachelarin gebohrne Dieboldin des Ehrenvesten und Rechtsgehrten Herrn Ludwig Matthis Bachelar beÿ Königlichem hohen Rath Zu Collmar geordneten Advocatus, in dero nahmen weilen Sie allhier ohnverburgert der Ehrenvest fürsichtig und weiße H Christian Mohr Schneider v. E.E. Kleinen Raths jezmahliger beÿsitzer alß aus wohlermelten Rathsmittel insonderheit Deputirte herr beneben seiner Principalin selbsten beÿ dem Geschäfft von anfang biß Zu end erschienen. 2. Christian Friderich Diebolt, Trompeter der Zeit in Königlichen Spannischen diensten, 3. Jgfr. Mariam Margaretham Dieboldin, 4. Jgfr. Eva Elisabetham Dieboltin, 5. v. Annam Magdalenam Dieboltin, welche vier letztete bevögtigt mit dem Ehren und vorgeachten herrn Johann Martin Wädel tabachändlers v. burgern allhier

In einer allhier Zu Straßburg Hinder dem Münster ohnfern dem Saltzhaus gelegenen und in dieße Verlassenschafft eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden.
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auff der obern bühn, Im obern Stübel, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In des officiers Stub, Vor dießer Stuben, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im undern Hindern Stübel, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung. i. behauß. hoffstatt v. höfflin, s. allen andern deren gebäwen, begriffen, Zugehördt. Recht. v. gerechtigkeit. geleg. allg. in der St. St. hinder dem Münster beÿm Saltzhauß i.s neben Andres Friedel dem Gürttler 2.s neben Meister hannß Michel Dieboldt hohlträher des Verstorbenen brudern hinden auff die Fabric des münsters stoßendt, davon gehen Jährlichen 6. lb. 15. ß d. Zinnß H Joh: Daniel Hammerer dem jüng. Silberarb. v. burgern allh. Jahrs auff Adolphi ablös. in Cap. mit 150. lb. d gern. 2. lb d. Zinß H. Michel Bindenschuh dem Zimmermann v. burg. allh. jährlich auff 22.t Jan. ablös. in Cap: 50. lb sonst gegen männiglich freÿ leed. v. eÿg. V. ist solche behauß. durch sie allhieß. geschwornene Werckmeister vermög dero beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 15. Xbr. 1702. æstimirt pro 375. lb. Abgezogen Vorstehende beschwerden so thun 200. ln. Bleicht also annoch vbrig so hier außzuwerffen 175. Darüb. bes. i. perg. ganth Kauffbrieff m. d. Stattgerichts Innsig: verwahrt datirt den 24. Aug. A° 1681. m. alt. N° 2 notirt
– Abschatzung den 15.t. Xbr 1702. Weilandt des Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johann Friderich Dieboldt Statt und Veldt Trompetter seel. hinterlaßene Fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg hinter dem Münster einseit Neben Meister Michel dieboldt dreher, anderseits Neben Meister Andreas Frieden gürtler hinten auff das Stiffthauß Zum Frauen hauß Stosendt, welche behausung hinter geban [sic], höfflein, sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckhleuth sich in der besichtihung befunden und dem ietzigen Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Siebenhundert und Fünffzig Gulden. Bezeuchnüs der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 176, Sa. Silbers 11, Sa. Guldener Ring 21, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 175. Summa summarum 385. lb – Schulden 25 lb, Nach deren Abzug 360. lb
Darzu Kombt nun ferner dasjenige so fraw Maria Dorothea Bachelarin die ältere dochter beÿ deren verheürathung auß gemeiner Nahrung Zu Eesteur empfangen 49 lb, Gemeine völlige Nahrung 409 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 294 lb
Copia der Eheberedung, (…) Actum Straßburg den 9.ten Novembris st. N. Anno 1684. Andreas Schmidt Nots. publ. jur: ac civis argen:

Elisabeth Hausser meurt en 1709 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 510 livres, le passif à 267 livres.

1709 (5.3.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 21) n° 795
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab v. Nahrung liegender v. vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Ehren v. tugendsame Fraw Elisabetha Dieboldin gebohrne Häüßerin auch weÿl. des Ehren und vorgeachten Herrn Joh: Frid: Diebolden geweßenen Statt: v. feld Trompeter, auch burgers allhier zu Straßburg seel. hinterbliebene wittib nunmehr auch seel., nach ihrem den 27.ten Januarÿ instehenden 1709.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – So beschehen allhie in d. Königlichen freÿen St. St. Dienstags d. 5.ten Martÿ Anno 1709
Die abgeleibte Fraw seel: hat ab intestato Zu Erben verlaßen als volgt. 1. Die Ehren: v. tugendsahme fraw Mariam Dorotheam Bachelarin gebohrne Dieboldin des Ehrenvesten und Rechtsgehrten Herrn Ludwig Matthis Bachelar, beÿ Königlichem hohen Rath Zu Collmar geordneten Advocatus wohnhaft Zu Ensisheim im obern Elsas, ehelich haußfr. in dero nahmen weilen Sie allhier ohnverburgert, der Ehrenveste, Fürsichtig und weiße Herr Joh: Christian Hornuß, Rothgerber v. Lederbereiter und E.E. Kl. Raths jetzmahliger beÿsitzer, alß aus wohlermelten Raths Mittel insonderheit Deputirte herr, beneben seiner Principalin selbsten beÿ dem Geschäfft von anfang biß Zu end erschienen. 2. Christian Friderich Diebolt, Trompeter, der Zeit in Königlichen Spannischen diensten, 3. Jgfr. Mariam Margaretham Dieboldin, 4. Jgfr. Eva Elisabetham Dieboltin, Undt 5. Annam Magdalenam Dieboltin. Welche 4 letztete bevögtigt mit dem Ehren und vorgeachten herrn Joh: Martin Mädel tabachändlers und burgern allhier

In einer allhier Zu Straßburg hinder dem Münster ohnfern dem Saltzhauß gelegenen: und in dieße Verlassenschafft Eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auf der Mittlern bühn, In der Oberstub, In der Magd Cammer, In der Obersten Cammer hindern stocks, Im Mittlern haußöhren, In der Mittlern stub, In der Mittlern Cammer hindern stocks, In der Wohnstub, In der understen Cammer hindern stocks, In der Kuchen, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Item i. behaußung, hoffstatt v. höfflein m. allen andern deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. hind. dem Münster beÿm Saltzhauß i.seith neben Andres Friedel dem Gürthler, 2. seit neben Mons. Rapperte glaßhändlern, hinden auff die Fabric des Münsters stoßend, davon gehen Jährlichen 6. lb 15 ß d Zinnß Hrn Joh: Daniel Hammerer dem Jüngern silberarbeither und burgern allhier Jahrs auff Adolphi ablößig in Capital mit 150. lb, Ferner 2 lb d. Zinnß herrn Michael Bindenschuh dem Zimmermann v. burger, allhier Jährlichen auff den 22.ten Januarÿ ablößig in Capital mit 50. lb, sonst. gegen männiglich freÿ, leedig v. eig. v. ist solche behaußung durch die allhießig geschworne Werckmeister vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Schrifftlichen Abschatzung de dato d. 7.t Febr: Anno 1709. æstimirt pro 400. lb. Abgezogen vorstehende beschwerden so thun 200 lb. Bleibt also annoch hier außzu werffen in Rest 200. Darüber bes. i. teutscher perg. Ganth Kauffbr. m. d. St. St. Insiegel verwahrt datirt den 24. Augusti Anno 1681.
Abschatzung d. 7. febr. ao. 1709. Weÿlandt der Ehr und tugendtsahmen fraw Elisabetha Dieboldin seel. hinder laßene Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg hinder dem Münster gelegen, einseit neben herrn Andres Frittel girtler anderseit neben Monsieur Rabert, hinden auf herrn Teübler stosendt, welche behausung hinder hauß und höfflin sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworner Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigen preiß nach angeschlagen wirdt Vor undt umb Acht hundert gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg Geschworne Werckhleuth, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 122, Sa. Leeren Vaßen 1, Sa. Silbersgeschirr und Geschmeids 28, Sa. Guldener Ringen 37, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthumbs ahne i. behaußung 200, Sa. Schuld in die Nahrung Zugeltend 7, Summa summarum 510. lb – Sa. Schulden auß der Verlassenschafft zu bezahlend 267 – Nach deren Abzug 242 lb
Darzu Kombt nun ferner dasjenige so fraw Maria Dorothea Bachelarin die ältere tochter beÿ deren verheürathung auß gemeiner Nahrung Zu Ehesteür empfangen 49 lb, Völlige Gemeine Nahrung 292 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 149 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce qu’une des héritières qui habite Colmar doit acquitter le droit des étrangers à la Ville

1709, VII 1174 – Livres de la Taille, f° 87-v
(Möhrin, F., N. 185) Weÿl. Evæ Elisabethæ auch Weÿl. Johann Friderich Diebolts geweßenen Statt Trompeters und burgers alhier hinderbliebener Wittib Verlassenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 52, 149. lb 7 ß 4 d, die machen 300. fl. dieselbe Verstallte hiengegen 600 R
Estat das Stallgeltt pro 1708, 18 ß
So thun die Gebott, 1 ß 4 d
Und ist Vor die Abhandlung, 5 ß 6 s – Summa 1 lb 4 ß 10 d
Abzug. Frau Maria Dorothea gebohrne Dieboltin, Hn. Ludwig Matthiß Bachelar Advocaten Zu Collmar Ehel. haußfrau, hat von angefallenem Mütterl. Erbe der 8. lb. 11. ß. 1 ½. d. ane Abzug zu erlegen, 17. ß. 1 ½ d
dt. omn. d. 3° Junÿ 1709.

Les héritiers vendent 900 livres la maison au marchand vitrier Jean Grat Rava

1711 (ut supra, 28.5.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 298-v
(950) Joh: Martin Wedel tabachändler alß vogt Christian Friedrich Dieboldts und Anna Magd: Dieboldin, Item Maria Marg: geb. Dieboldin beÿständlich Joh: Bradtfisch nadlers ihres mariti, Item Eva Elisabetha geb. Dieboldin beÿständlich Pierre Treussous Casaubon Chirurgien des hopitaux du Roy ihres mariti
in gegensein Joh: Grad Rava glaßhändlers [unterzeichnet] Jean grat rava
ihre antheil ahn einer behaußung hoffstatt höfflein mit allen anderen gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten hinter dem münster beÿm saltzhauß, einseit neben andres friedel dem Gürtler anderseit neben dem käuffer hinten auff die fabric deß münsters – um 150 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 750 pfund

Le marchand savoyard Jean Grat Rava épouse en 1704 Apollonie Bick, sans doute originaire de Birckenwald. Ils deviennent bourgeois l’année suivante.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 42)

Die 7 Octobris Anni 1704 honestus Joannes Gratauatz Mercator Sabaudus et Apollonia Bic ex Bir[cken]waldt oriunda premissâ binâ dumtaxat proclamatione cum licenta R.P. domini Vicarÿ Generalis rite Matrimonio Iuncti Suntcoram me (…) (signé) Jean grat raua, signum sponsæ x (i 25)

1705, 3° Livre de bourgeoisie p. 1253
Jean Gras Raue der Glaßhändler V. Ostade in Savoyen Michel Rave gew: ackermann daselbst sohn, V. sein Fr. apolonia Bickin erkauffen das burgerrecht p. 6. GoldR. 16. ß V. werden beÿ E.E. Zunfft Zur Steltz dienen. Jur. d. 5. Martÿ 1705.

Jean Grat Rava meurt en 1712 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 325 livres. Le défunt a aussi acheté la maison voisine (VI 163, actuel n° 21) et une maison à Ittenheim. La succession s’élève à 1 537 livres

1713 (1.2.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 29)
Inventarium und beschreibung aller Haab, Nahrung Und Gütere, so Weÿl. der Ehren vorgeacht: und Wohlachtbahre Herr Johann Gra Reau, gewesener Glaßhändler und burger alhier zu Straßburg nunmehr seel: nach seinem Freÿtags den 2. Decembris des nechst abgelegten. 1712.ten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlich. verlaßen, welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehrenhafften und beschidenen Herrn Niclaus Lonnprechts, Schuemachers Und burgers alhier, alß geordnet: und Geschwornen Vogts, Johann Georgen, Frantzen, Johann Michels, und Annæ Mariæ Gra Reaux, des abgeleibten seel: mit der Ehren und tugendsahmen Frauen Apollonia, gebohrner Bickin seines hinderlaßenen betrübten Wittwen ehelich erzeugter Kinder, und ab intestato Verlaßene Erben, inventirt, durch die hinterbliebene Wittib erstgemelt mit beÿstand des Ehren gemelten und Wohlachtbahren herrn Johann Adam Müllers, Schneiders und burgers alhie, ihres geschwornen Curatoris – Actum inn der Königlichen statt Straßburg, Mitwochs den 1.ten Februarÿ 1713.
Bericht ane statt der Eheberedung. Alldieweilen nach eingangs gemelter der hinderlaßenen wittib gethanen Wahrhaffte bericht und anzeig, Keine Ehe pacta Zwischen Ihnen beeden Eheleuthen Zue Zeit ihrer getroffene Ehe, wenig. währung derselben einige Disposition od. Verordnung wie es vff Künfftifg begebende fäll mit ihrer Nahrung und Verlassenschafft gehalten werd. solle, in Geringsten niemahlen auffgerichtet word., So hat mann gegenwärtige Verlassenschafft Crafft der ordnung in solchen fällen bräuchig, sambtlich vor Theilbar inventirt und beschrieben, dießes aber Zu einem Kurtzen Vorbericht hiebeÿ Vermercket.

In einer alhie Zu Straßburg Vff dem Münsterplatz gelegen, vnd in dieße Verlassenschafft gehörig. behaußung ist befund. worden, wie folgt
In der Cammer A, In der Wohnstuben, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung. Ein Vorder: Vnd ein hinderhauß, mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg hinder dem Münster, einseit neben hernach geschriebener behaußung and.s. neben H Adam Müller dem Schneid. Hinden auff Johann Jacob Ernsten den Schloßer stoßend, so freÿ ledig und eigen, durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere alhie, laut überschickten Schatz Zeduls æstimirt pro 325. lb. Darüber besagt i. t. Perg: Kauffbr: mit der Statt Strasb: Cancelleÿ Contractstuben anhang. Ins. verw: datirt den 17.° Martÿ 1705.
Item hauß, und hoffstatt, mit allen deren begriffen und Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten auch alhier Zu Straßburg hinder dem Münster, gelegen, einseit neben hievor geschriebener behaußung, and. neben H. Andreæ Fridel dem Gürtler, hinden vff hievorgedachten hanß Jacob Ernsten den Schloßer stoßend. Davon gehen Jährlichen 8. lb Zinß à 4. pro Cento, H. Christian Friderich diebolten dem Trompeter, In Capital ablößig mit 200. lb. Sonsten eigen über dieße beschwerd annoch durch vorermelte Herren Werckmeistern æstimirt umb 175. lb. Und besagt über vorstehende behausung gleichfalls i. Perg: Kauffbr: mit der Statt Straßburg anhang: Cancelleÿ Contract Insiegel de dato 28° Maÿ 1711, und 23° Julÿ dicti anni.
Item hauß, hoff, Scheür, und Gärtlein daran, In dem dorff Ittenh. gelegen (…), 150. lb
– Abschatzung den 15.ten Januarÿ 1713. Weÿlandt deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johannes Graß, Glaßhändtler seel: hinderlaßene Fraw wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg hinder dem Münster Gelegen, einseith neben herrn Adam Müller dem Schneidern anderseit neben den Erben selbsten, hinden auff hannß Jacob Ernst den Schloßer stoßendt. Welche behaußung, hindergebäw, gebälckter Keller, hoff: hoffstatt sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeister Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Sechshundert und Fünffzig Gulden.
Der Andere begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg hinder dem Münster gelegen, einseith neben den Erben selbsten, anderseith neben Herrn Andreas Fridel dem Gürtler, hinden auch auff vorgedachten Schloßer stoßendt, Welche behaußung, hinder hauß, Laden, hoff: hoffstatt sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit, durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeister Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Siebenhundert und Fünffzig Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs, Andreß Waffenschmid Zimmermann deß Zimmerhoffs

Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 32, Sa. der frucht 9, Sa. des Weins und leerer Vaß 16, Sa. der Wahren Zum Glaßhandel gehörig 315, Sa. des Silbers und Guldener Ring 2, Sa. der baarschafft 496, Sa. der Reebgütere 16, Sa. des Eigenthumbs ane häußern 650, Summa summarum 1537 lb
Ungewiß und zweiffelhaffte Schulden 775 lb

Apollonie Bick épouse quelques mois plus tard un autre marchand savoyard, Jean Etienne Degeorges, originaire de Saint-Jeoire (en Faucigny) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration, accession à la bourgeoisie, inventaire des apports qui reprend la description de la maison telle qu’elle figure à l’inventaire après décès ci-dessus

Copia Eheberedung – Zwischen dem Ehren Vesten und Vorachtbahren Hn Johann Stephan Des George dem Noch Ledigen Handelßmann von St Joire dans le bas foussignie En savoye gebürtig, alß dem bräutigamb an Einem, So dann der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Appoloniæ gebohrner Bickin, Weÿland Herrn Johann Gra Rava auch geweßenen Handelßmanns und burgers alhier Seel. nachgelaßener Wittwen alß der fraw Hochzeiterin andern theÿls – So beschehen in d. Königl. Statt Straßburg Donnerstags den 16. Julÿ Anno 1716, Jacob Christoph Pantrion

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 15)
Die 16.a mensis Augusti 1713 (…) sacro matrimonii vinculo Copulati sunt honestus adolescens Joannes Stephanus Desserges oriundus ex St Joüard in sabaudia et honesta Vidua appollonia pickin ambo ex hac parochia (signé) jean Estienne Des Georges, signum sponsæ x (i 16)

1713, 4° Livre de bourgeoisie, f° 799
Joh: Stephan Degeorges der Glaßhändler Von St: Pierre, Weÿl. Estienne Degeorges gew: burgermeÿsters daselbst sohn, emp: das burgerrecht Von seiner Fr: Apollonia Fickin, p. 2. goldR. 16. ß. Wird Zur Steltz dienen. Jur. d. 21. Dito 1713.

Inventaire des apports de la femme : l’actif se monte à 3 500 livres, le passif à 1 144 livres
1713 (14. 7.br), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 30)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Und Nahrung, so die Ehren und tugendsahme Fraw Appollonia, gebohrne Bickin, zu Herrn Stephan De George Glaßhändlern Und burgern allhier ihrem ietzig. geliebten Haußwürth, Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein unverändert Guth in den Ehestand zugebracht – Actum in der Königlichen Statt Straßburg, Donnerstags den 14.ten 7.bris. 1713.

In einer alhie Zu Straßburg hind. dem Münster gelegener, vnd in dieße Nahrung gehöriger behaußung ist befunden worden, wie volgt
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. I. Vorder: Vnd I. hind. Hauß, Mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weit., rechten, Zugehörd. Vnd Gerechtig Keit gelegen alhier Zu Stb. Hind. dem Münster, ein seith Neben hernach geschriebener behaußung and.s. Neben Herrn Adam Müller dem Schneid. Hind. Vff weÿl. Hanß Jacob Ernst. des Schloßers Wittib Vnd Erben Stoßend, so freÿ ledig V. Eig., durch d. St. Stb. Geschw. Werck M. alhier beÿ Weÿl. Herrn Johann Gra Reaux Gewesenen Glaßhändlers Zu Straßb. der frauen erst. hauß Würth seel. Verlassenschaffts Inventation de Anno 1713 æstimirt, darbeÿ Auch dißorths doch ohne Künfftig. Gefährliche præjudiz gelaß. Word. pro 325. lb. Darüber bes. i. t. Perg: Kauffb: mit der Statt Strasb: Cancelleÿ Contract Insigel Verwahrt datirt d. 17. Martÿ 1705.
It. I. Hauß, Undt hoffstatt, Mit allen deren begriffen und Zugehörden und Gerechtig Keiten Auch Alhier Zu Straßb. Hind. dem Münster Geleg., eins. Neben hievor geschriebener behaußung, And.s. Neben Herrn Andreæ Fridel dem Gürtler, Hind. Vff Hievorgedachten hanß Jacob Ernsten Wittib Und Erben Stoßend. Davon Gehen Jährlich 8. lb Zinß à 4. pro C° Herrn Christian Friderich diebolt. dem Trompeter In Capital ablößig Mit 200. lb. Sonsten Eig. Über Vorstehende beschwerd durch Obgemelte Herren Werck Meistern beÿ Mehrernandter Inventur taxirt, dabeÿ es Gleichfalls Sine omni futuro præjudicio gelaß. word. benantlich 175. lb. Und bes. Über Vorstehend. behausung gleichfalls i. t. Perg: Kbr: mit der St. St.burg Anhangenden Cancelleÿ Contract Insiegel de dato 28° Maÿ 1711 V. 23° Julÿ dicti anni.
Item Hauß, hoff, Scheür und Gärtlein daran, In dem dorff Ittenh. gelegen (…), 150. lb
Series Rubricarum. Sa. haußraths 108, Sa. der frucht Und Meels 27, Sa. des Weins und Vaß 33, Sa. der Wahren Zum Glaßhandel gehörig 767, Sa. des Silbers Undt Guldener Ring 6, Sa. der baarschafft 811, Sa. der Reebgüther 16, Sa. des Eigenthumbs Ane häußern 650, Sa. der Schuld. 1081, Summa summarum 3500 lb – Schulden 1144 lb, Nach solchem abzug 2355. lb

Apollonie Pick meurt en délaissant trois enfants de son premier mariage et quatre du deuxième. Elle a hérité des biens du quatrième enfant en premières noces. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 2 162 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 487 livres, le passif à 325 livres.

1732 (19.6.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 39) n° 1167
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und Tugendsahmen Fr. Apolloniæ gebohrner Pickin des Ehrenvesten fürsichtig und weißen Hn Stephan Desgeorge Porcellinhändl. u. E.E. Gr: Raths Vormahligen beÿsitzers, auch b. allh. Zu Straßb. geweßener ehel. Haußfr. nunmehro Seel. Verlassensch. – nach ihrem den 19.ten Marty dießes Jahrs genommenen tödlichen hintritt hie zeitl. Verlaßen, wie solche Verlassenschafft auf freundfleißiges ansuchen u. begehren Hn. Niclaus Lamprecht des Schuhm. u. b. allhier als geordnet und geschworenen Vogts Hn. Joh: Georg Hn: Johann Michael beder Handelsmänner u. Jgfr. Anna Maria dieße dreÿ gebohrne Rava, so die Versorb. Seel. mit auch weÿl. Hn Jean Gras Rava geweß. Porcellinhändl. und burger, alhie, ihrem Erstern Ehemann Seel. ehel. erzeugt, So dann Hn Joh: Georg Bauren des Schuhm. u. b. allh. als geordnet und geschworenen Curatoris Jgf. Ottilia, Jgf. Margaretha, Joseph Anthoni und Joh: Stephan, dieße Vier gebohrne Desgeorge mit obehrengemelten Hrn Stephan Desgeorge ihrem hinterbliebenen wittiber ehel. erzilt, alle Sieben ab intestato Zu gleichen portionen und antheÿlern Zu Erben Verlaßen – So beschehen Straßburg den 19.ten Junÿ Anno 1732.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Münster platz ohnfern dem Saltzhaus gelegener in dieße Verlassenschafft gehöriger und deswegen hernacher Fol. – beschriebenen behaußung folgender laßen befunden
Höltzen und Schreinwerck, In der obern Cammer, In der obern Stub, Im obern Haußöhren, Im Mittlern Stübel, In der Wohnstub, In der Küchen, Im Keller
Ergäntzung, der Erben abgangen ohnveränderter Nahrung. Nach Ausweiß Inventarÿ so Hr Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus über der seel. Verstorbenen frau Degeorge in den Ehestand Zugebrachte Nahrung unterm 14.ten Septembris Anno 1713. auffgerichtet
(f° 11-v) Eÿgenthum ane Häußer, so den Erben ohnverändert gehörig. Erstl. die helffte vor ohnverändert Von und ane einem Vorder und hinderhauß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen Rechten und Zugehörden gerechtigkeite, gelegen alhie Zu Straßburg hinder dem Münster, eins. neben hernach geschrebener behausung, 2.s neben denen Grünwaldischen Erben hinten auff Daniel Osterried den Schuemacher stoßendt und ist dieße gantze behaußung freÿ leedig und eigen Zumahlen durch die geschworne Hrn werckhleüthe Krafft den überschickten Abschatzung Vom 8.ten Julÿ A° 1732. æstim: u. angeschlagen pro 350. lb, macht die hiehero gehörige helffte 175.
eine solche helffte an die Verstorbene frau seelig gekommen so war ihro dritter theil alß Theÿlbar zuständig an deme übrigen Zwo tertzen, hat dieselbe einen vierdten theÿl Von Francisco Ignatio ihrem Verstorbenen Söhnlein ererbt
Über die völlige behaußung bes. i. teutscher pergm. Kauffbr. m: d. Statt straßb. anhg. Cantz. Contr. Insigel Verwahrt datirt den 17. Martÿ A° 1705.
It. die helffte vor ohnvertheilt Von und ane i. hauß u. hoffstatt mit allen deren gebäwen begriffen weithen zugehördten u. gerechtigkeiten gelegen auch alhie zue Straßb. hinter dem Münster i.s neben hievor geschriebener behaußung (…)
– Abschatzung den 8 Julÿ 1732. Auff begehren deß Ehrbahren und bescheiten Herrn Deschors Eines Ersamen großen rahts alter beÿsitzer ist eine behaußung alhie in der Statt Straßburg hinder dem Münster gelegen einseits neben Meister Hannß Jörg türr dem Junglingß Beck anderseit neben di Erben selbsten hinden auff H. osteriet dem schumacher Stoßent welche behaußung Stuben Camin Cammer hauß Ehren worinn der hert und waßer stein ein Klein hinder häußlein worin Stublein, Camerle Klein höffell, hoff, Cämmerlin und getrembter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werckhleut sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sechß Hundert und Vunffzig Gulten
der 2.t: begriff ist auch alhie in der Statt Straßburg hinder dem Münster gelegen ein Seits an die Grunwaltischen Erben hinten auff obgetachten Osteriet dem schumacher Stoßent welche behaußung Stuben Cammern Soltaten Cammer, hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein ein Klein hinder häußlein worinen Kammerlin und holtz Cammerlein ihm höffelln getrembter Keller sambt aller gerechtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werckhleut sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sieben Hundert Gulten . Bezeichnuß der Stat Straßburg geschwornen werckhleuthe [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister des Zimmerhoffs, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Munsters

Sa. Ergäntzung der Erben abgangen ohnveränderter Nahrung 2556. Davon ist abzuziehen (…)
Abzug von vorstehender Behaußung Erstlich Vermög confirmirten Kinder Vertrags Vom 13. Junÿ et 31.ten Augusti Anno 1713 (…) Item wegen der melioration so an der Erben ohnveränderten Zweÿen häußern stante hoc matrimonio beschehen ist ane verglichenen 150. lb die dißorths in Abz. Zubr. mit 75 lb
des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. Activ Schulden
der Erben ohnverändert, Schulden 211, Behaußung 337, Ergäntzung (2556 lb, Abzug 525) 203 lb, Summa summarum 2487 lb – Schulden 325, In Compensatione 2162 lb
theilbar, Schulden 441 und 175, 616, Summa summarum 1417 lb – Schulden 2919 lb, Conferendo 1502 – Stall summ 1386 lb
(f° 18) Wÿdumb Welchen die abgeleibte Frau seelig Zeit Lebens genoßen, das Eÿgenthum aber ihren Kindern erster Ehe alß Vätterlich Guth verfangen. Solcher Wÿdulmb besteht erstlich in der helffte ane der hieoben fol: – et sequentius weitläuffig beschriebenen Zweÿ häußern so vermög Vorher allegirter Abschatzung Vor die hiehero gehörige helffte erträgt 337 – Summa Wÿdumbs 345 lb, Abzuziehen 175, Nach deren Abzug 170
Copia Eheberedung (…), So beschehen in d. Königl. Statt Straßburg Donnerstags den 16. Julÿ Anno 1716, Jacob Christoph Pantrion
Copia codicilli

Jean Etienne Degeorges meurt à un âge avancé dans une maison quai des Bateliers sans délaisser de biens autres qu’une pension viagère qui revient à la femme d’Antoine Tillmann née Rava
1772 (19. Xbris), Me Anrich (6 E 41, 1500) n° 119
Demnach auf Ansuchen, Erfordern und begehren Hern Joseph Antoni Desgeorge alten Lieutenants unter dem königlichen Infanterie Regiment Royal Bavierre, ich mich in eine an dem Schiffleuthstaden gelegene und weÿl. Jacob Josten des Schwartzbecken Erben zuständige behausung, allwo weÿl. H. Stephan Desgeorge der hiesige burger und Exsenator am 26. feb. dießes jahres todes verblichen und 1. Ihne den Hrn. requirenten, 2. Jfr Margaretham Desgeorge so mehrjährig und von H. Dominico Antonio Gallino dem practico verbeÿstandet, 3. weÿl. Fr. Ottilia Multzin geb. Desgeorge mit auch weÿl. H. Jean Baptiste Multz dem handelsmann erzeugte dreÿ Kinder nahmens Jfr. Ottiliam Franciscam so mehrjährig und unter assistentz H. Wöhrle des haußfeurers dahier zugegen, Jfr. Franciscam Multzin ihres alters 23 Jahr unter ebenmäßigen assistentz und Stephan Multz so als Perruckenmacher gesell auf der Wanderschafft zu ehelichen mit längst weÿl. Fr. Apolonia geb. Pickin erzeugten Kindern, welcher vor seinem hinscheiden viele Jahr über von seinen Kindern und Encklen sowohl in Kost als Losament unterhalten worden, als nach todt anderst nichts verlassen als den hernach gemetdeten widum
Widum den der abgelebte seelig ad dies vitæ genoßen und nun Fr. Tillemännin geb. Rava Antoni Tillemann des handelsmanns ehefrau zufält, 400 lb

Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 439)
Anno domino 1772 die 27 Februarii Mortuus est Joannes Stephanus Degorge annos 86 circiter Natus sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus viduus Defunctæ apolloniæ pick Mercator civis et exsenator hujus et die Sequenti Supradicti Mensis et anni (…) sepultus est in coemenerio Sti Urbani extra portam lanionum (i 226)

Les héritiers Rava revoient l’inventaire de leur père et s’accordent avec leur beau-père Jean Etienne Degeorges
1746 (25.7.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 21) n° 752-b
Corrigirte Summarische Ersuchung über Weÿland H. Joh: Gra Rava glaßhändlers und nunmehr auch weÿl. fr. Appoloniæ gebohrner Pickin Ehemals geweßter beeder Eheleuthe und burgere alhier seel. Verlassenschafften auffgerichtet
H. Rava deß Vatters seel. Verlassenschafft betreffend. Nach besag und ausweisung Eines den 12. junÿ 1713. vor löbl. Vogteÿ Gericht aufgerichteten, den 31. aug. gedachten Jahrs von E.E. Großen Rath confirmirten Kinder Vertragß ist denen von ihme nach tod verlaßene Vier Kinderen Vor Vätterl. guth gebührig außer derer ausgesetzten Posten benantlichen 700 lb
ferner ane 200. lb so laut Mütterl. Verlaß: Inv. fol. 55.a ane dem hauß Zu Ittenh. erlößt worden ist 133 (…)
Theilbare Verlassenschafft betreffend. Wurde der von H Not. Hoffmann in seinem d. 21. octobr. 1733. gezogene summarisch. calculo weg. Pierre Montant schuld eingetragene bericht falsch und irrig seÿen (…)

Décompte passé avec Jean Etienne Degeorges
1747 (7.7.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 367)
Richtige Berechnung Über Herrn Johann Georg Rava des burgers v. HandelsM. allh. proprio et Curatorio Nomine Weÿl. H. Joh: Michael Rava auch geweß. HandelsM. v. burg. allh. hinterlas. Kinds als Klägers,
ane H. Stephan Desgeorge d. HandelsM. v. E.E. Gr. Raths wohlverdod. beÿs. als beklagten zu fordern habend Vätterlich Guth und Mütterlichen legitimam zufolg des beÿ E.E. gros. Rath allh. d. 27. Maji 1747 ergangenen v. d. 29. ejusdem publicirten bescheids
Das Vätterliche Guth betreffend. Vermög Inventarii über Weÿl. Herrn Johann Grareau sonst eigentl. Rava genandt, gewesenen Glaßhändlers v. b. allh. Zu Straßburg – den 7. Augusti 1747
– Berechnung auch Auß: und Anweisung deßen was herr Johann Georg Rava, der handelsmann und burger allhier zu Straßburg, proprio et Curatorio Nomine Weÿland Herrn Joh: Michael Rava auch geweßenen Handelsmanns und burgers hinterlaßenen Kinds ane Herrn Stephan Desgeorge den Handelsmann und E.E. Gr. Raths wohlverdienten beÿsitzer zu erfordern hat – Vermög des beÿ E.E. großen Raths allhier den 30.ten sept. 1747 ergangenen und den 2. oct. ejusdem Anni publiciten bescheids – den 21 maÿ 1748

Les héritiers Rava vendent 1 250 livres la maison au serrurier Jean Chrétien Schulterer et à Marie Catherine Lung

1747 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 655
H. Georges Rava der handelsmann vor sich selbst und als vogt seines bruders weÿl. Michel Rava des handelsmanns einigen kinds Susanna, so dann Jgfr. Anna Maria Rava mit beÿstand erstbenamten H Rava ihres bruders
in gegensein Johann Christian Schulderer des schloßers und Maria Catharina geb. Lungin – versteigerung
eine behausung, hindergebäuden, höflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten hinder dem Münster einseit neben denen verkäuffern selbst anderseit neben Daniel Grünwald dem gürtler hinten auff N. Osterried des schuhmachers wittib und erben – als ein vätterlichen erbguth – um 1250 pfund

Jean Chrétien Schulterer et Marie Catherine Lung hypothèquent la maison au profit de la paroisse réformée de Wolfisheim

1747 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 656-v
S. Johann Christian Schulderer des schloßers und Maria Catharina geb. Lungin mit beÿstand H. Roggenbach und H. Weiß beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Jacob Altenburger des handelsmanns nahmens der reformierten gemeind zu Wolffisheim, H. Not. Johann Daniel Lang und Johann Conrad Schnitzler des huffschmidts – schuldig seÿen 500, 600 und 100 pfund zu bezalung des völligen kaufschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, höflein und hoffstatt hinder dem Münster, einseit neben Ravaischen erben anderseit neben Daniel Grünwald dem gürtler, hinten auff N. Osterried des schuhmachers wittib und erben

Jean Chrétien Schulterer, originaire de Stettin en Prusse, épouse en 1743 Marie Catherine Lung, fille de serrurier : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie
1746 (18.3.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 506

(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Meister Christian Schulterer, dem ledigen Schloßer Von Stettin gebürtig, weÿland Meister Martin Schulterers des geweßenen Tabackbereiters und burgers daselbsten nunmehr seel. nachgelaßenen Sohn, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Maria Catharina Lungin, des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Lungen des Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin am andern theil – So beschehen in Straßburg den 18.ten Martÿ 1746. [unterzeichnet] Christ: schulterer als hochzeiter, Maria catarina Lungin alß hoch zeitrin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 56)
1746 – Mitwoch den 23. Martÿ seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und Ausruffung Zu St Thomæ copulirt und eingesegnet worden Christian Sulterer der Ledige Schloßer weÿl. Martin Schulterer geweßenen tenackarbeiters und burgers Zu Stettin hinterlassener ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Catharina Lungin Hn Johann Friderich Lung Schloßers und burgers allhie egel. tochter [unterzeichnet] christ schulterer alß hochzeiter, Maria catarina Lungin alß hoch Zeiterin (i 60)

1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 257
Christian schulterer der schloßer Von Stättin gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefr. Maria Cath. Joh: Fried. lungen burger und schloßer alhier Eheliche tochter umb den alten burger schilling und wird dienen beÿ E.E. Zunfft der schmidte Juravit den 6.ten juny 1746.

Jean Chrétien Schulterer meurt en 1763 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 655 livres, celle des héritiers à 110 livres. L’actif du défunt et de la communauté est de 932 livres, le passif de 1  699 livres.

1763 (2.12.), Me Zimmer (6 E 41, 1403) f° 63
Inventarium über Weÿland Meister Christian Schulterers geweßenen Schloßers und burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem den 16.ten 8.bris dieses 1763.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen und Begehren Frauen Mariä Catharinä Schultererin gebohrner Lungin, der hinterbliebenen Wittib beÿständlich Herrn Christoph Baum, Seidenhändlers und burgers dahier und herrn Johann Daniel Lung, Knöpffmachers und burgers alhie als geordnet und geschworenen Vogts der gleich nach dem Eingang dieses Inventarii insonderheit benambsten Zweÿen Kindern und ab intestato hinterlaßenen Erben inventirt – So geschehen allhier zu Straßburg den 2.ten Decembris Anno 1763.
Der Verstorbene selig hat ab intestato Zu Erben hinterlassen wie folgt. 1. Catharinam Elisabetham, so 16. Jahr erreichet und 2.do Mariam Magdalenam die Schulterer, so über 12. Jahr alt, beede des Verstorbenen seelig mit Eingangs gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder und ab intestato hinterlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg hinter dem Münster gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung (ET.) Neml. eine behaußung, Hoffstatt und höfflein samt allen deroselben Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg hinter dem Münster beÿ dem Saltzhauß, eins. neben Andreas Heuffle dem Fripier, anderseit neben Peter Scharp demm Fastenspeishändler und hinten auff N. Härÿ den Wurstmacher stosend, so außer den darauf hafftenden infra passive einverleibten Capitalien freÿ, leedig, eigen und Zufolg des Von H Werner dem bau Inspectori und H. Huber dem Werckmeister des Zimmerhoffs zu mein Notarii Concept geliefferten Abschatzung Zeduls vom 20. Novembris 1763. angeschlagen worden vor 1800. fl. oder 900. lb. Welche behaußung samt Zugehörden Zwar in allhießiger C.C. Stb. verschrieben der Kauffbrieff aber noch nicht ausgefertigt worden seÿe.
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg des von H. Notario Johann Richard Häring verfertigten Extractus aus dem Abtheilungs Concepto über weÿl. H. Johann Friderich Lung geweßenen Schloßers und burgers dahier der hinterbliebenen Wittib eheleiblichen Vatters seel. Verlassenschafft durch weÿl. H. Not.m Johannes Brackenhoffer in Anno 1748. et seq. aufgerichtet, hat man deroselben vor abgangen unverändert Guth zu ergäntzen als (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib unverändert Vermögens, Sa. Schuld 100, Sa. der Ergäntzung (556, Abgang 15 ß, Rest) 555, Summa summarum 655 lb
Diesemnach wird auch der Erben unveränderte und theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. Haußraths 16, Sa. Silbers und Geschmeids 1, Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. Werckzeugs Zum Schloßer Handwerck gehörig 14, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 900, Summa summarum 932 – Schulden 1699 lb, der Erben unverändert und theilbares Passiv Onus 766 lb – Stall Summa Nichts.
Copia der Eheberedung (…), So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 18.ten Martii im Jahr des Herrn als manzahlte 1746. H.es Lobstein Notarius juratus

Marie Catherine Lung veuve de Jean Chrétien Schulterer hypothèque la maison au profit des enfants de Jean Frédéric Theurkauff pour régler la reconstruction de la maison avant

1766 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 456-v
Fr. Maria Catharina geb. Lungin, Christian Schulterer gewesten schloßers wittib beÿständlich H. Johann Christoph Baum des Paßmentierers
in gegensein H. Johann Kuhff des handelsmanns sen. innahmen H. Johann Kuhff jun. des hertzogl. zweÿbrückischen beamten und Johann Lingenhol des maurers als vogt weÿl. Johann Friedrich Theurkauff gewesten kürschners zweÿen kinder Johann Friedrich und Annæ Magdalenæ der Theurkauff – schuldig seÿen 500 pfund ane Kuhff und 100 ane den Theurkauffischen Kindern, zue erbauung des vorderhauses hiernach beschriebenen behausung
unterpfand eine behausung cum appertinentis auf dem Münsterplatz einseit neben Andres Hauffle dem frippier anderseit neben Peter Scherp des krempen erben hinten auff N. Henrion dem chaircutier

Marie Catherine Lung veuve de Jean Chrétien Schulterer hypothèque la maison au profit de Jean Michel Osterrieth

1778 (24.8.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 270-v
Maria Catharina geb. Lungin weÿl. Christian Schulterer des schloßers wittib unter assistentz H. Lt. Johann Rudolph Dinckel löbl. Cantzleÿ Contract stub substituti ordinarii
in gegensein H. Lt. Johann Michael Osterrieth procuratoris et advocati ordinarii EE. Großen raths – schuldig seÿe 300 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden auff dem Münsterplatz einseit neben Andreas Höffle dem frippier anderseit neben Mr Heiligstein dem zimmermann, hinten auff Sr Henriot den chaircuitier
als bürgin, des debitoris leiblichen tochter Maria Magdalena Schultererin so großjährig unter assistentz H. Johann Jacob Lung Notarii publici ac practici

Marie Catherine Lung veuve de Jean Chrétien Schulterer fait donation de sa maison à sa fille Marie Madeleine assistée de son fiancé Jean Georges Schiemann

1779 (5.1.), Me Lung (6 E 41, 1528) n° 13
Übergaab – Frau Maria Catharina Schultererin gebohrne Lungin weÿl. Mstr Christian Schulterer gewesenen Schloßers hinterbliebenen Wittib, beÿständlich H. Joh: Michael Redslob des Paßmentirers
ihrer zween töchter nämlich Jgfr. Catharinæ Elisabethæ Schultererin beÿständlich H. Joh: Friedrich Theurkauf Föghändlers wie auch Jgfr. Mariæ Magdalenæ Schultererin mit beÿstand ihres hochzeiters H. Joh: Georg Schiemann des Spenglergesellen [unterzeichnet] Schuldererin, Schiemann
Eine behaußung bestehend in vorder: und hinterhauß höflein und hoffstatt samt allen mit übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem Münsterplatz, einseit neben H. Andreas häufle dem frippier anderseit neben H. Johannes Heiligenstein dem Zimmermeister und hinten auff N. Harion dem Wurstmacher – um 1300 R, 1100 R, 1300 R und 200 R versetzt mithin zusammen 3900 gulden

Marie Catherine Lung veuve de Jean Chrétien Schulterer meurt deux jours plus tard en 1779.

1779 (22.1.), Me Lung (6 E 41, 1522) n° 17
Inventarium über weÿl. Fr. Mariæ Catharinæ Schultererin gebohrner Lungin auch weÿl. Mstr. Christian Schulterer des Schloßers wittib verlassenschafft – auf ansuchen Jfr. Catharinæ Elisabethæ Schultererin beÿständlich H. Johann Michael Redslob des Paßmentirers wie auch Jfr Mariæ Magdalenæ Schultererin mit beÿstand ihres hochzeiters Johann Georg Schiemann des spenglergesellen dermalen alhier sich aufhaltend, beede majorennes als ab intestato hinterlassenen erbinnen ihrer d. 7. dieses laufenden monats verstorbenen mutter

in einer ane dem Münster platz gelegen und hierin zu end erwähnten behausung
hausrath 5 lt, schulden 6 lt, Summa summarum 11 lt – Schulden 62 lt, passiv onus 50 lt
Pro Nota Es war zwar der verstorbenen seel. eigenthümlich gehörig eine behausung gelegen ane dem Münsterplatz welche sie aber annoch vor ihrem absterben vermög einer d. 5. dieses laufenden Monats Januarÿ vor mir Notario passirten Cession ihrer jüngsten tochter Jfr. Maria Magdalena Schultererin zum voraus auf ihrem künftigen erb und als eine ehesteur gegen übernahm der darauf haftenden 3900 R passiv capitalien also und dergestalten eigenthümlich cedirt (…)

Jean Georges Schiemann fait dresser un état de sa fortune pour devenir bourgeois. Il se marie avec Marie Madeleine Schulterer
1779 (17.6.), Me Lung (6 E 41, 1522) n° 21
Verzeichnus desjenigen vermögen so Mr Johann Georg Schiemann der Spengler von Königsberg gebürtig demalen eigenthümlich besitzet welches Ursachen weilen derselbe beÿ E. Hochlöbl. Magistrat alhier und das burgerrecht underthänig einzukommen willens inventirt
Summa 522 R

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 92-v, n° 7)
In diesem 1779. Jahr sind nach Zweÿmal nach einander geschehener proclamation Montag den 28. Junÿ mittag um zweÿ uhren Zur Ehe eingesegnet worden Johann Georg Schiemann lediger Spengler weÿl. Christian Friderich Schiemanns geweßt. geschwornen Königlichen Saltz Capitaine zu Königsberg hinterlaßener ehelicher Sohn, mit Jgfr. Maria Magdalena Schultererin weÿl. Christian Schulterers geweßt. burgers und schloßers allh. hinterlaßener ehelicher dochter [unterzeichnet] Johann Georg Schiehmann Als breitigam, Maria Magdalena Schuldererin als Hochzeiterin (i 95)

Inventaire après décès de Marie Madeleine Schulterer qui délaisse un enfant. Les experts estiment la maison 2 000 livres. L’actif de la masse propre à l’héritier est égale au passif (2019 livres). L’actif du veuf et de la communauté est de 79 livres, le passif de 12 livres.

1782 (19.1.), Me Lung (6 E 41, 1523) n° 47
Inventarium über weÿl. Frau Mariæ Magdalenæ Schiemännin gebohrner Schultererin Mstr Johann Georg Schiemann des Spenglers verlassenschafft – nach ihrem d. 16. Augusti des verfloßenen 1781. jahrs aus dieser welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des wittibers wie auch H. Johann Michael Redslob des Paßmentirers als geordnet und geschworenen Vogts der verstorbenen erzeugtes und hinterlassenen eintzigen Söhnleins Johann Georg Friedrich genannt

in hernach bestehend und hierhero gehörigen behausung
Eigenthum ane einer behausung so des erben unverändert. Näml. eine behausung bestehend in Vorder und Hinterhauß, hoffstatt und bronnen samt allen mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg ane dem Münster platz 1.s neben Andreas Häufle dem frippier, 2.s. neben H. Johannes Heiligenstein dem zimmermeister hinten auff N Harion dem Wurstmacher – auf den Fuß wie solche behausung der Verstorbenen seel. von ihrer Mutter auch seel. per avancement d’hoirie cedirt und übergeben worden hier in auswurf gebracht wird mit 4000 R, 2000 lt. Diese behausung seÿe durch weÿl. Mstr. Christian Schulterer des defunctæ Vater seelig erkauft und in Löbl. C. C. Stub verschrieben, der kaufbrieff aber nicht ausgeliefert worden. Nach deßen absterben aber wurde seine Massa der damalig. wittib und ihr der defunctæ mutter gerichtlich entschlagen, welche wie gedacht dieselbe solche ihrer tochter vermög einer vor mit Notario d. 5. jan. 1779 passirten Cession abgetreten hat, sonsten aber hat sich nichts schriftliches darüber hervorgezogen
Bericht und respective vergleich wegen dieser verlassenschafft (…) gedachter vogt auf die theilbare nahrung renuncirt – zu dem ende dann verschiedene baukösten: Zedul vorgelegt solche genau examinirt die viele kleine Reparationen abgesondert und nur dasjenige so zu verfertigung eines neu ausgegrabenen bronnens und dergleichen haupt verbesserungen angewendet wurde, berechnet auch solche hauptgebäu und Meliorations Kösten zwischen dem wittiber und H. Vogt auf 175 gulden verglichen und abgestimmt worden, d. 24. jan. 1782
des Kinds und Erben unverändert guth, hausrath 18 lt, silbers 18 ß, behausung 2000 lt, Summa summarum 2019 lt – Schulden 2019 lt, nach deren abzug bleibt 4 ß
des wittibers unverändert und theilbar guth, hausrath 8 lt, waaren und werckzeug zur Spengler: Profession 19 lt, silbers 1 lt, schulden 49 lt, Summa summarum 79 lt – Schulden 12 lt, detrahendo 67 lt

Jean Georges Schiemann se remarie avec Marie Marguerite Dietrich, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration
1782, Me Lung (6 E 41, 1528) n° 27
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren: und Vorachtbahr Mstr Johan Georg Schiemann, Spengler und burger auch Wittiber alhie als Hochzeiter ane einem,
Sodann die Viel Ehren und tugendbegabte Jgfr. Maria Margaretha Dietrichin, H. Georg Gottlieb Dietrich des Schneidermeisters und burgers alhier, mit Frn. Maria Margaretha gebohrner Bechtoldin ehelich erzeugte tochter, mit beÿstand erstgedachten ihres Vaters, als hochzeiterin an dem andern theil – So geschehen (…) auf dienstag den 22.ten Januarii Anno 1782. [unterzeichnet] Joh: George Schiemann Als Hochzeiter, Maria Margaretha dietrichin alls hoch Zeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 138)
In dießem 1782. Jahr seind nach zweÿmal nach einander geschehener proclamation dienstag den 26. Februarÿ mittag um dreÿ uhren Zur Ehe eingesegnet word. Johann Georg Schiemann wittber burger und Spengler alhier mit Jungfr. Maria Margaretha dietrichin Georg Gottlieb Dietrich burgers und schneidern alhier eheliche dochter [unterzeichnet] Joh: George Schiemann als Hochzeiter, Maria Margaretha dietrichin als hoch Zeiterin (i 141) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 75-v) i 77

Inventaire des apports de Jean Georges Schiemann et de Marie Marguerite Dietrich. Le mari est devenu seul propriétaire de la maison après la mort de son fils en premières noces

1782 (24.7.), Me Lung (6 E 41, 1523) n° 53
Inventarium über des Ehren und Vorachtbaren Mstr. Johann Georg Schiemann des Spenglers und der Viel Ehr und Tugendbegabten Fr. Mariæ Margarethæ gebohrner Dietrichin einander für unverändert in die Ehe zugebrachte nahrungen – in ihrem d. 26. hornung dieses laufenden Jahr angetrettenen Ehestand, vor mir Notario d. 22. jan. solchen Jahrs errichteten Eheberedung

in der dem Ehemann eigenthümlich zuständig und hernach beschriebenen behausung, in beÿsein H. Georg Gottlieb Dietrich schneidermeister, der Ehefrau eheleiblichen vatter
Eigenthum ane einer behausung. (M.) Näml. Eine behausung bestehend in Vorder und Hinderhaus, höflein, hoffstatt und bronnen samt allen übrigen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Münster platz neben Andreas Häufle dem frippier anderseit neben H. Johann Heiligenstein dem Zimmermeister und hinten auff N. Harion den Wurstmacher, 2000 lt. Solche behausung seÿe durch längst weÿl. Mstr. Christian Schulterer den Schloßer des Ehemanns ersterer Ehefrau vater seel. erkauft in der C.C. Stub verschrieben, der kaufbrieff aber nicht ausgefertiget worden. Nach deßen ableben wurde seine Massa desen hinterbliebenen wittib gerichtlich entschlagen, welche solche behausung d. 5. Januarii 1779 vermög der vor mir Notario passirten Cession gedachter tochter und dißortiger erster Ehefrau seel per avancement d’hoirie übergeben und abgetretten. Da um diese ein einziges Söhnlein hinterlassen, welcher ermelte behausung erblich angefallen, aber ebenfalls bald hernach gestorben, so ist dieselbe ihme dem Vater und dißortigen Ehemann als erb eigenthümlich zugekommen
des Ehemanns eingebrachte guth, hausrath 44 lt, wein und Faß 23 lt, waar und werckzeug zur Spengler Profession 100 lt, silbers 23 lt, goldene ringe 3 lt, behausung 2000 lt, summa summarum 2195 lt – Schulden 1968 lt, nach deren abzug 226 lt, haussteur 26 lt, sammenthaft 253 lt
der Ehefrau in die ehe gebrachtes vermögen, hausrath 83 lt, silbers 10 lt, goldene ringe 6 lt, baarschafft 106 lt, summa summarum 206 lt, haussteur 26 lt, samtlich 233 lt

Jean Georges Schiemann meurt en 1798 en délaissant trois enfants. La masse propre à la veuve s’élève à 972 livres, celle des héritiers à 3 822 livres. L’actif de la communauté est de 8 052 livres, le passif de 954 livres.

1798 (24 floreal 6), Strasbourg 15 (1), Me Lung n° 215 – Enregistrement de Strasbourg, acp 60 F° 191 du 29 floreal 6
Inventarium über Weiland bgr. Johann Georg Schiemann gewesenen Spenglers alhier seel. Verlassenschafft, nach seinem den 3. Ventose im dritten Jahr genommenen tödlichen Hientritt hier zeitlichen verlaßen hat, auf Ansuchen dießorts hinterbliebener Wittib bgrin Mariæ Margarethæ gebohrner Dietrich beiständlich ihres Vaters bgr. Georg Gottlieb Dietrich Schneiders alhier – So geschehen den 24. Frimaire im 6. Jahr der Republick
Der Verstorbene hat zu seinen rechtsmäßigen Erben hinterlaßen, 1. Joh: Georg Friderich welcher 13 jahr alt und die Spengler Profession lernet, 2° Friderica Felicitas so 10 Jahr bereits zurückgelegt hat und 3° Joh: Georg Gottlieb die Schiemann welch letzterer sein 8.tes Jahr erreichet, Alle dreÿ des Verstorbenen in zwoter Ehe mit eingangsbenannter seiner hinterbliebenen Wittib erzeugt und hinterlaßene Kinder und Erben, Welchen zum Vogt ernennet worden der bgr. Johann Georg Dietrich Schneider alhier deren Oncle

In einer ane dem Münsterplatz gelegen und hernach unter der Erben Guth beschriebenen behaußung befunden
Eigenthum ane einer behaußung so der Erben unverändert, Näml. eine behaußung bestehend in Vorder: und Hinterhaus, Höflein, Hoffstatt und bronnen, samt allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen ane der Münsterplatz N° 16 einseit neben bgr. Fisell dem Schneider anderseit neben bgr. Kienberger auch Schneider und hinten auf bgr. Jung den buchbinder stoßend, hier ohnpræjudicirlich nach dem Haußzins angezeigter maßen sammenthaft in 180 lb bestehend und zwar solcher 18. mal gerechnet im Anschlag gebracht wird mit 3240 lb, diese behaußung hat der Verstorbene A° 1782 von seinem einzigen Söhnlein erster Ehe ererbt, deßen Mutter seel. dieselbe von ihrer Mutter vermög einer vor mir Notario den 5. jan. 1779 passirten Cessio par avancement d’hoirie erhalten hatte, übrigens hat sich nichts schriftliches darüber vorhanden gefunden
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, A° 1782 durch mich Notarium errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib unveränderten Vermögens, Sa. Hausrath 247 lb, Sa. Silbers 34 lb, Sa. Schuld 150 lb, Sa. der Ergäntzung 540 lb, Summa summarum 972 lb
der Erben unverändert Vermögen, Sa. Hausraths 236 lb, Sa. Silbers 25 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 3240 lb, Summa summarum 3502 lb – Schulden 7324 lb, In Vergleichung 3822 lb
die theibare Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 544 lb, Sa. Waar u. Werckzeug zur Spengler Profession 250 lb, Sa. Silbers 84 lb, Sa. Schuld 7174 lb, Summa summarum 8052 lb, Schuld 954 lb, Nach deren Abzug 7098 lb – den 24. Floreal im 6. Jahr
Copia der Eheberedung A° 1782 vor mir Notario mit einander errichtet haben, unter meinen Notariat acten sub N° 27 der Eheberedungen

La veuve, Marie Marguerite Dietrich, se remarie quelques mois plus tard avec le ferblantier Jean Adam Christ, originaire de Zeilsheim près de Francfort-sur-le-Main
1798 (8 nivose 6), Strasbourg 15 (4), Me Lung n° 141 – Enregistrement de Strasbourg, acp 57 F° 28 du 17 niv. 6
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Adam Christ, der ledige Spengler alhier, weil. Johannes Christ, des gewesenen tagners Zu Zeilsheim beÿ Frankfurt, mit Barbara gebohrner Lentz ehelich erzeugter Sohn, so majorennis und seinr eigenen Rechten genießet, als hochzeiterer, ane einem,
Und die bgrin Maria Margaretha gebohrne Dietrich, weil. bgr. Joh: Georg Schiemann, gewesenen Spenglers alhie hinterbliebene Wittib, als braut, beiständlich ihres Vaters bgr. Georg Gottlieb Dietrich des Schneiders alhier, ane dem andern theil – So geschehen (…) alhier Zu Straßburg den 8. Nivose im Sechsten Jahr der Fränckischen ein und untheilbaren Republick. [unterzeichnet] Joh: adam Christ, Maria Margaretha schiemenin

Inventaire après décès d’un locataire, Jacques Lefevre, ancien domestique

1798 (15 vend. 7), Strasbourg 9 (anc. cote 11), Me Bossenius n° 65
– Enregistrement de Strasbourg, acp 63 F° 104 du 15 vend. 7
Inventarium über bürgers Jacques Lefevre ehemaligen bedienten zu Straßburg Verlassenschafft, nach seinem am 14. Thermidor 6 geschenenen Absterben hinterlassen hat, auf begehren bürgers Johann Adam Christ hiesigen Spenglers ernannter Curator und b. Charlotte geb. Schmitt weÿl. Jean Noel Chenicot gewesten inwoners alhier Wittib bei welchem sich der Verstorbene bis an deßen Lebens ende in Kost und Wohnung befunden
am sogenannten Münster: Platz N° 16 ged. br Christ eigenthümlich zuständigen behausung
hausrath 40 lb, schulden 395 lb, mehr schulden 355 li, In assignats 1007 fr, zweiffelhafte und für verloren geachtete Schulden 2073 li

Inventaire après décès d’un locataire, le fripier François Antoine Collein

1800 (14 ther. 8), Strasbourg 4 (31), Me Roessel n° 360
– Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 188 du 18 ther. 8
Inventarium und beschreibung all derjenigen haab Nahrung und Güther so weÿl. François Antoine Collein des burgers Wb.r frippier nach seinem den 23. messidor laufenden 8.t jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – der verstorbene hat ab intestato zu erben verlaßen seine in erster Ehe mit weÿl. b. Anna Maria Föhrer erzeugte noch lebende zweÿ Söhn und eine Tochter 1. citoy. Frantz Andrés Collin majorennen alters Instituteur wohnhaft in Carlsruhe, 2. citoy. Michel Udalric Collin ledig und majorenner Schneider sonsten zu Paris wohnhaft aber darmalen alhier, 3. burgerin Catherine Claire Collin großjährig jedoch beiständlich ihres annoch ohnentledigten Curator b. Conrad dietrich schneiders [unterzeichnet] Collein
im sterbhaus am Münster platz n° 16
hausrath 1097 fr, schulden aus der verlassenschafft zu bezalend 764 fr
Verkauf register, à la Place de la Cathedrale maison du Cit. Christ ferblantier N° 16, den 21. ther. 8

Inventaire après décès d’un locataire, Marie Catherine Führer, parente de François Antoine Collein

1803 (1 prairial 11), Strasbourg 1 (25), Me Lacombe n° 3628 – Enregistrement de Strasbourg, acp 88 f° 9-v du 11 prairial 11
Inventaire de la succession de Marie Catherine Führer décédée fille – à la requête de Catherine Claire Collein fille majeure tant pour elle qu’au nom et comme mandataire de François Antoine Collein Pretre demeurant actuellement a Carlsruhe son frère Et du Cit. Conrad Dietrich tailleur mandataire de Michel Udalric Collein tailleur domicilié a Paris, neveux et niece de la défunte
décédée place du Dôme N° 16 au second étage
meubles 234 fr, comme 2427 fr, passif 227 fr

Inventaire de séparation de Marguerite Marie Dietrich
1812 (15.5.), Strasbourg 12 (43), Me Wengler, n° 6691 – Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 161 du 23.5.
Inventaire de séparation de Marguerite Marie Dietrich femme séparée de corps et d’habitation d’Adam Christ ferblantier
dans la maison d’habitation dudit Adam Christ place de la Cathédrale n° 13
suivant jugement du 23 août 1810, duquel jugement le mari avait fait appel à la cour de Colmar mais duquel appel ils est déporté, avons trouvé le Sr Adam Christ dans sa boutique au rez de chaussée de ladite maison – Contrat de mariage devant Me Lung le 8 nivose 6, inventaire de succession de Jean Georges Schiermann ferblantier premier mari de la requérante le 24 frimaire 6 devant Me Lung
effets à remplacer 796 fr, avec frais 1280 fr

Marie Marguerite Dietrich vend sa part de la maison à son fils Jean Georges Frédéric Schiemann, propriétaire des autres parts du chef de son père et de ses frère et sœur

1809 (20.7.), Strasbourg 12 (26), Me Wengler, n° 4141 – Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 3-v du 22.7.
Marie Marguerite Dietrich veuve en premières noces de Jean Georges Schiemann ferblantier et en secondes noces de Jean Adam Christ aussi ferblantier
à Jean Georges Frédéric Schiemann son fils ferblantier domicilié rue des orfèvres
le huitième avenu à la venderesse de Jean Georges Theophile Schiemann son fils cadet dans une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, tréfonds et Pompe avec toutes ses appartenances droit et dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale n° 16, d’un côté le Sr Fisell tailleur d’autre Kienberger aussi tailleur derrière le Sr Jung relieur – de la succession de Jean Georges Schiemann et dont les autres 7/8 appartiennent audit fils requérant tant du chef du défunt son père que de celui de Frédérique Félicité Schiemann et Jean Georges Théophile Schiemann sœur et frère décédés après leur père – pour 1000 francs, à raison de 8000 francs la totalité

Jean Georges Frederic Schiemann épouse Louise Frédérique Dachert en 1807
1807 (11.5.), Strasbourg 7 (29), Me Stoeber n° 1168 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 151 du 20.5.
Contrat de mariage – sont comparu le S. Jean Georges Frederic Schiemann, garçon ferblantier fils de feu le Sr Jean Georges Schiemann, vivant ferblantier & de d. Marie Marguerite née Dietrich femme actuelle du Sr Adam Christ ferblantier en cette ville, majeur d’ans usant et jouissant de ses droits comme futur époux d’une part,
et Dlle Louise Frédérique Dachert fille de feu le Sr Jean Daniel Dachert vivant farinier en cette ville et de Marie Madeleine née Bechtold majeure d’ans jouissant de ses droits comme future épouse de l’autre part – passé le 11 May 1807 (signé) Jean George Frederich Schiemann, Luisa Friederika dachert

Le tribunal civil rend un jugement d’adjudication judiciaire contre le ferblantier Frédéric Schiemann. L’acquéreur est le marchand de fer Louis Benjamin Desormes

1818 (7.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 104, n° 85
Le Tribunal Civil de de Première Instance a rendu le jugement d’adjudication suivant. Cahier des Charges, Me Gebhardt, avoué près du Tribunal Civil de de Première Instance déclare que le Sr Narcisse Brossard, rentier domicilié à Strasbourg, est créancier de Frédéric Schiemann, ferblantier, d’une somme de 600 francs de principal en vertu d’un jugement du Tribunal de Commerce du 18 juillet 1817
Adjudication définitive du 12. mars, à Me Rauter, avoué pour 7600 francs
Déclaration de command du 12 mars pour Louis Benjamin Desormes, marchand de fer
Désignation de l’immeuble, une maison sise à Strasbourg place du Dôme n° 16, d’un côté la maison du Sr Roedelmayer n° 15 de l’autre celle du Sr Louis François Leroux, imprimeur n° 17 – Cette maison est batie en pierres, elle a rez de chaussée et trois étages avec grenier au dessus, le rez de chaussée est composé d’une petite bautie [sic], les trois étages sont composés de différents appartements et cuisine, chaque étage est éclairé par deux croisées prenant jour sur la place de la Cathédrale par où la maison a son entrée
Mise à prix 200 fr, élection de domicile en la demeure de M. Gebhardt Grand rue n° 146, remis au greffe le 27. 8.br 1817 – Adjudication préparatoire du 8 janvier

Louis Benjamin Desormes, militaire originaire de Chaumes-en-Brie en Seine-et-Marne, a épousé en 1802 Marie Salomé Korn veuve du marchand Jean Hausser
Mariage, Strasbourg (n° 197)

Du 29° jour du mois de Pluviôse l’an XI de la République française. Acte de mariage de Louis Benjamin Desorme, agé de 34 ans, sous-lieutenant des grenadiers du troisième bataillon de la 30° demi-brigade, en garnison en cette ville, né à Chaume, Département de Seine et Marne, le 16 février 1769, y domicilié de droit, fils légitime de Nicolas Desorme, mégissier audit lieu, et de Geneiève Jorret, Et de Marie Salomé Korn, agée de 33 ans, née en cette ville le 26 février 1769, y domiciliée fille légitime de feu Jean Daniel Korn, fabricant de tabac, et de Marie Salomé Mann, veuve de Jean Hausser, négociant mort en cette ville le 29 Thermidor an II, (…) (signé) Louis Binjamin Desormes, Marie Salome Korn (i 109)

Marie Salomé Korn a épousé Jean Hausser en 1791
1791 (9.8.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 45 altes 269
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johannes Hauser der Handelsmann Wittiber und burger alhier an einem theil,
sodann Jungfer Maria Salome Kornin weiland H. Johann Daniel Korn gewesenen taback fabricanten und burgers elhier seelig hinterlaßene eheliche tochter, so majorennis und ohnbevögtigt zu seÿn declarirte, disorts aber mit ihrem Bruder H Johann Daniel Korn dem ebenmäßigen tabackfabricant und burger alhier verbeÿständet worden – So geschehen alhier Zu Straßburg dienstags den 9. Augusti Anno 1791 [unterzeichnet] Johannes Haußer, Maria Salomea Kornin

Inventaire après décès de Jean Hausser qui délaisse quatre enfants de son premier mariage avec Marguerite Juncker et un fils de la veuve. L’inventaire est dressé dans la maison de la succession, au Marché aux Poissons
1801 (27 vend. 10), Strasbourg 7 (15), Me Stoeber n° 1694, 2610 – Enregistrement de Strasbourg, acp 81 F° 77 du 28 vend. 10
Inventarium über weÿl. burgers Johannes Haußer handelsmanns Verlassenschafft, derselbe ist bereits den 29 thermidor im 2. Jahr gestorben und hat zu Erben verlaßen 1. Mariam Margaretham Haußer so den18. junÿ 1778 zur Welt gekommen, 2. Johann Heinrich Haußer so im Jahr 1780 geboren worden, 3. Mariam Magdalenam Haußer so den 12. junÿ 1785 dieses tages licht erblicket, 4. Johannes Haußer so nach dem Vater den 13 prairial 3 gestorben alle vier in erster Ehe mit weÿl. Margaretha geb. Juncker seiner im Jahr 1790 Verstorbenen Ehefrauen erzeugte Kindern, zum vormund errichtet worden b. Johann Heinrich Juncker tabackfabricant,
5. Jonathan Haußer, so den 21 brumaire 3 zur welt gekommen, des abgeleibten in zweÿter Ehe mit b. Maria Salome geb. Korn seiner wittib erzeugten Söhnlein, als Vormund b. Johann Jacob Vetter director des hiesigen Spinnsaals
die mobiliar mass durch weÿl. Not. Johann Friedrich Greiß den 29 fructidor 2 aufgenommen da aber das Concept nicht auf Stempelpapier abgefaßet (…)
Bericht Inventarium über Margaretha Barbe geb. Juncker, Not. Lederlin am 13 Aprilis 1791, Ergäntzung Not. Lederlin den 13. Aprilis 1791

Antheil an einer behausung. (E.) Nemlich die helffte für unvertheilt an i. behsg. bestehend in Vorder und hintengebäud höflein und hoffstatt mit allen deren zugehörden und Rechten an dem Fischmarckt geg. der Lungengs. über 1.s neben br Cusinat 2.s. neben NN hinten auffden Ullmengraben ziehend, mit N° 69 bezeichnet, unpræjudicirlich um den nemlichen preis hier angeschlagen wird wie selbige in dem über der erstern Ehefrau errichteten Inventarÿ Concept angeschlagen pro 12 000 francs, die übrige helffte ist den KK. I.r Ehe für mütterlich Guth gehörig, hierüber bes. I. in hies, C.C.Stub pass. Kfbrf. v. 2. Julÿ 1785
hausrath W 98, 66, 120 und 61, E 259, 128, 161, 308, 25, 165, 549, 143, 69 und 285, T 9, 41, 70, 31, 23 fr – silber und gold W 26 und 373, F 9, E 110 fr – wein und faß E 141, T 504 fr – Waaren T 373, 367 und 1760 – Ergäntzung der Wittib 1033 fr, schulden 600 fr – ergäntzung der Erben 33 000 fr, abzuziehen 42 917 fr, in Vergleichung 9916 fr
(11-v) der Kinder erster ehe Mütterliches Vermögen

Inventaire après décès de Jonathan Hausser, le fils issu du premier mariage de Marie Salomé Korn
1806 (28.7.), Strasbourg 7 (23), Me Stoeber n° 2136, 7259
– Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 102 du 6.8.
Inventaire et Partage de la succession de Jonathan Hausser fils de feu Jean marchand de fer et de Marie Salomé née Korn femme actuelle de Louis Desormes, sous lieutenant des grenadiers de la troisième demi brigade, décédé le 1 avril 1806 – Le défunt a délaissé 1. Marie Salomé Korn veuve Hausser sa mère pour trois quarts, 2. Marie Marguerite Hausser femme de Louis Chauroux employé dans les droits réunis, 3. Marie Madeleine Hausser majeure depuis le 12 juin dernier
Inventaire de Jean Hausser marchand de fer, décompte du 27 vend. 10, 1213 fr

Pierre Benjamin Desormes meurt en 1835 en délaissant une fille qui a épousé le pharmacien Ernest Auguste Nestler. La succession comprend deux maisons.

1835 (22.9.), Strasbourg 2 (78), Me Weigel n° 8963 – Enregistrement de Strasbourg, acp 234 F° 42-v du 23.9.
Inventaire de la succession de Pierre Benjamin Desormes, propriétaire et marchand de fer décédé le 23 mars 1835 – à la requête de I. Salomé Korn veuve en premières noces de Jean Hauser, marchand de fer et en seconde de Pierre Benjamin Desormes sous le régime du statut municipal de la ville de Strasbourg, II. Louise Catherine Desormes épouse d’Ernest Auguste Nestler, pharmacien professeur adjoint à l’école de pharmacien seule héritière
Observations préliminaires, mariés en l’an 11, Testament Me Stoeber le 10 août 1806 enreg. le 22 septembre 1835 F° 38

immeubles, 1. une maison située à Strasbourg quai des Bateliers n° 42, d’un côté Mde Bader d’autre Hennenberger derrière Bartholomé Ettinée, estimée 10 000 francs
2. une autre maison à Strasbourg place de la Cathédrale n° 16, d’un côté M. Leroux, d’autre Rau boucher, estimée 6000 francs
actif 47 743 fr, passif 3500 fr

Marie Salomé Korn loue le boutique et un logement au tailleur d’habits Jean Jacques Mentel et à Catherine Gertswiller

1844 (28.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 89 (1878) f° 44, ssp du 23.6.
Bail entre les soussignés De Ve Désorme née Korn, propriétaire à Strasbourg d’une part
et Jean Jacques Mentel, tailleur d’habits, et Catherine Gertswiller, conjoints en cette ville
a été convenu le bail suivant, Mad° Ve Desorme donne à titre de bail à loyer pour six années consécutives commençant au 24 juin 1844 pour finir à pareil jour en 1850 auxdits époux Mentel qui l’acceptent pour eux et leurs survivants
Une boutique au rez de chaussée et tout le premier étage de la Maison sise à Strasbourg place de la cathedrale N° 16, Plus une chambre au troisième étage de la même Maison, laquelle donne par le derrière, une place dans la cave et deux chambres au rez-de-chaussée donnant sur la cour, ainsi que le tout se poursuit et se comporte dans son état actuel – moyennant un loyer annuel de de 320 francs

Marie Salomé Korn meurt en 1844

1845 (11.2.), Strasbourg 10 (104), Me Zimmer
Inventaire de la succession de Mme Marie Salomée Korn, demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 19 octobre 1844, veuve en premières noces de M. Jean Hauser et en secondes noces de M Marie Louis Benjamin Desormes, tous les trois marchands de fer en la même ville – à la requête de Mme Louise Sophie Désormes sans état demeurant à Strasbourg, épouse de M Ernest Auguste Nestler, ancien pharmacien en chef de l’hôpital civil de Strasbourg et professeur à l’école de pharmacie, domicilié à Strasbourg, actuellement absent, Ldite Dame assistée et autorisée à l’effet des présentes de M. Gustave Braun colonel de cavalerie en retraite, officier de la légion d’honneur demeurant à Strasbourg (…), Ladite Dame agissant en qualité de seule enfant et habile à se porter unique héritièree d Mme Marie Salomé Korn

en la maison mortuaire sise vieux marché aux poissons N° 69
mobilier 24 781, argent comptant, total de la masse active mobiliere 48 390, mais de cette somme il y a a déduire les fonds grevés d’usufruit qui se trouvent encore confondus dans la présente succession 6891, La succession mobiliere se réduit à 41 498 francs
Immeubles. A. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg vieux marché aux poissons N° 69 entre MM Brosius et Kiehner, estimée a un revenu brut de 200 francs formant un capital de 40 000 francs. Mme Désormes a acquis cet immeuble suivant procès verbal d’adjudication dressé au tribunal civil de cette ville les 27 thermidor an IX, 7 fructidor an IX. 7 vendemiaire an X et 11 vendemiaire an X.
2. La moitié indivise dans une maison située a Strasbourg quai des bateliers N° 42 entre M. Ostermann et Mme Ehrhardt par derrière M Bartholme estimé à un revenu annuel et brut de 1000 francs formant un capital de 20 000 francs, dont la moitié fait 10 000 francs
3. Et la moitié indivise d’une maison située à Strasbourg place de la cathedrale N° 16, tenant d’un côté à M Leroux, de l’autre à M Rang estimée a un revenu brut de 600 francs formant un capital de 12 000 francs, dont la moitié fait 6000 francs
4. Enfin la moitié indivise dans un jardin situé à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz, entre M. Nestler et M Karcher, estimé a un revenu brut de 250 francs formant un capital de 5000 francs, dont la moitié fait 2500 francs.
Ces trois derniers immeubles faisaient partie de la communauté de biens qui a existé entre la défunte et son mari en secondes noces aux termes d’un inventaire dressé par Me Weigel le 22 septembre 1835 cidessus relaté. Mr Désormes avait acquis pendant ladite communauté 1. la maison quai des bateliers par jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de cette ville le 6 février 1820 contre Georges Maehn, employé demeurant à Strasbourg
2. la maison place de la cathedrale par jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de cette ville le 12 mars 1818 contre Frédéric Schiemann


Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, 20, place de la Cathédrale (ADBR, cote 424 D 428)

Sommaire des extraits du dossier

(I) Déclarations et expertises

Demande d’indemnité de reconstruction
(DG 4) Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
Demande d’indemnité de reconstruction
Déclaration de sinistre produite au nom de M. Linck, Jacques Thiébaud Emile, enregistré sous le N° N. V. 594 D.S. (auprès du MRU)
Propriétaire des biens sinistrés
Nom : Linck
Prénoms : Jacques Thiébaud Emile
Date et lieu de naissance : 17 janvier 1883 à Strasbourg
Nationalité : française
Situation de famille : marié
Nom, prénom et nationalité du conjoint : Fuhrmann, Caroline
Date et lieu du mariage : 22 octobre 1919 à Strasbourg
Régime matrimonial : régime de la communauté universelle
Profession ou objet social : Maître boucher-charcutier
Domicile : 20. Place de la Cathédrale, Strasbourg
N° d’inscription au Registre du Commerce : (1842 – 1935) 2728, au Registre des Métiers : S 2450
Autres sinistres subis par le propriétaire. –
Désignation sommaire des biens sinistrés
Situation : Place de la Cathédrale n° 20 à Strasbourg
Bâtiments détruits ou fortement endommagés : Maison d’habitation avec magasin, endommagée 100 %
Le sinistre a-t-il porté sur un immeuble habité en majeure partie, à la date où il s’est produit, soit par vous-même soit par un de vos ascendants ou descendants ? oui
Dans l’affirmative, êtes-vous assujetti à l’impôt général sur le revenu pour une somme supérieure à 500.000 francs ? non
Combien d’enfants, de descendants ou d’autres membres de votre famille vivaient-ils habituellement à votre foyer à la date du sinistre ? moi-même, mon épouse et ma fille
Matériel, outillage et mobilier professionnel : Fonds de commerce de boucher charcutier avec machines, outillage et installation frigorifique. En plus perte d’un stock de marchandises
Cause et date du sinistre : Par bombardement aérien en date du 24 septembre 1944

Dossier de destruction

Rapport
Propriété de M. Linck Emile
Place de la Cathédrale 20, Strasbourg. Dossier NV 594 DS
Dossier de destruction
1) Description
Implantation
La propriété a une longueur de seulement 3,77 m sur la place de la Cathédrale et une profondeur d’env. 17,80 m. Le bâtiment a une forme U autour d’une petite cour intérieure vitrée d’environ 1,85 x 2,05 m de grandeur. Le bâtiment comprenait : cave partielle, rez-de-chaussée, entresol partiel, 1°, 2° et 3° étage, 4° étage à la mansarde entièrement aménagé et comble
Cause des dégâts
L’immeuble a été entièrement détruit lors du bombardement aérien du 25 sept. 1944.
Abattement
La maison a été construite avant 1840, mais a subi des transformations et modernisations peu avant 1939. Elle était en très bon état d’entretien. Les murs étaient en maçonnerie de 40 cm d’épaisseur minima, sauf les façades sur la courette qui étaient en pans de bois.
Base de calcul
Le devis ci-joint a été établi sur la base du bordereau général des prix forfaitaires avec le coefficient de revalorisation de juin 1949 = 14,6.
Le coefficient réducteur de 6% a été appliqué, ainsi que la taxe locale de 1,5 %. Les honoraires ont été calculés suivant le barême du MRU.
Interventions
Les débris du bâtiment écroulé ont été évacués par les services du MRU. Des travaux provisoires ou conservatoires n’ont pas été exécutés.
Plans
Les plans ont été dressés suivant les indications et documents mis à la disposition par le propriétaire
Strasbourg, le 10 janvier 1950
L’architecte-reconstructeur (tampon, Théo Berst)

Expertise professionnelle

Expert-Enquêteur : Frey, Roger, 1 Quai Dietrich, Strasbourg
NV 594 DS, Linck, Emile
Boucherie du Dôme, Charcuterie-Salaison, 20 Place de la Cathédrale, Strasbourg
Expertise professionnelle
Dommage professionnels
1) Renseignements généraux
Monsieur Linck, emile, Jacques, Thiébaut, né à Strasbourg le 17/1/83, est de nationalité française. Propriétaire d’une boucherie-charcuterie, sise au moment du sinistre à Strasbourg 20 place de la Cathédrale, Monsieur Linck était inscrit au registre du commerce sous le n° A 2728 et au registre des métiers sous le n° S 2450. Monsieur Linck est également propriétaire de l’immeuble, sinistré à 100 % lui aussi, abritant son fonds de commerce.
Lieu du sinistre à Strasbourg, 20 pl. de la Cathédrale
Propriétaire de l’immeuble et du Fonds de c. : le sinistré
Domicilié actuel : Strasbourg, 18 rue Schwendi
Grandeur des locaux sinistrés : magasin de vente, chambre froide, bureau, cour, laboratoire (voir plan se trouvant aux archives, îlot Cathédrale 1950, 594 DS) MRL
Nombre d’employés en 1939 : 2 apprentis, 1 garçon boucher
Police d’assurances contre l’incendie : le Phénix n° 16.053 d’un montant de 20.000 à partir du 5 février 1929, soir 21.600 val. 39
KSA : n° 56.681, à la suite de son sinistre total Monsieur Linck a reçu Rm. +300 pour ses besoins vestimentaires les plus urgents le 30/9/44.
Dossier mobilier : n° 1900
2) Origine des dommages
Bombardement du 25 septembre 1944. Lors de ce bombardement l’immeuble et le fonds de commerce de Monsieur Linck ont été totalement anéantis par des bombes explosives. Par suite de la reconstruction non encore entreprise du fait du projet de construction d’un vaste immeuble de rapport (en co-propriété), on peut encore constater de visu l’ampleur des dégâts.
3) Consistance des dommages (…)
4) Evaluation des dommages (…)
5) Reconstitution des dommages
Agé de 70 ans actuellement, Monsieur Linck n’a pas repris son activité depuis le jour de son sinistre total le 25 septembre 1944. Démuni de ressources par suite de la perte et de son immeuble d’habitation et de son fonds de commerce, le sinistré a effectué durant quelque temps des enquêtes pour le compte de l’office d’habitation. Par décision du MRU en date du mois de juin-juillet 1953, Monsieur Linck a obtenu le transfert de sa créance de dommages professionnels en vue de l’affecter à la construction en co-propriété d’un immeuble de rapport place de la Cathédrale à Strasbourg (voir archives MRU, îlot 1950). Il n’y a donc aucune reconstitution.
6) Indemnité (…). Indemnité totale Frs. 1.746.412
Strasbourg le 4 novembre 1953.

Plans annexés

Cave – Rez-de-chaussée – 1° étage – 2° étage et 3° – Mansardes – Grenier – Coupe – Façade sur la place – Strasbourg le 28 décembre 1949
(Mêmes plans en bleu) – Strasbourg le 5 janvier 1948. L’architecte reconstructeur, Théo Berst

(II) Reconstruction, permis de construire

Voir au n° 19, place de la Cathédrale

Le procès verbal de vérification établit que l’indemnité définitive de 1954 est inférieure à celle notifiée en 1951
Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme – Délégation départementale du Bas-Rhin – Service des dommages de guerre
Strasbourg le 20 / 4 / 54
Evaluation immobilière
Procès verbal de vérification
N° du dossier : NV 594 DS
Adresse de l’immeuble sinistré : 20, place de la Cathédrale, Strasbourg
Nom du propriétaire : Linck Emile, Strasbourg
Nom et adresse de l’architecte : Berst Théo
Date de vérification : 8/4/54
Personnes convoquées : L’architecte
Personnes présentes à la vérification : son technicien
Nom du vérificateur : Goering
Compte rendu sur l’étude du dossier
a) Origine du sinistre : Bombardement aérien du 25 Sept. 1844
Rapport
Ensemble considéré comme sinistré à 100% par décision C.L.E. n° 1588 du 17/12/53
Profondeurs des fondations ont été relevées après sondages
Ont été supprimés du devis la démolition exécutée sur chapitre spécial, la mise en état des sols et la fosse fixe, élément faisant double emploi avec le raccordement au tout à l’égout. La nouvelle indemnité est inférieure à la première notifiée le 11/4/1951 et comme les projets et marchés sont établis le montant retenu a été limité à cette valeur qui avait été notifiée.
Valeur brute 1939, première vérification 476.515
2° vérification compris avenant 467.871
20/4/54 (signature)

Demande de transfert
Demande de transfert ou (et) de changement d’affectation d’indemnité de dommages de guerre
Motif de la demande
Trop âgé pour reprendre à mon compte mon fonds de commerce sinistré, après reconstruction, je sollicite par la présente l’autorisation de transférer l’indemnité de dommages de guerre afférente aux éléments d’exploitation sur mon dossier immobilier (594 DS).
Le projet de reconstruction, îlot place de la Cathédrale – rue des Hallebardes prévoit la réalisation en copropriété d’un ensemble immobilier couvrant la surface intégrale des anciennes parcelles.
Fait à Strasbourg le 30 janvier 1953

(III) Propriété

Livre foncier
Certificat du livre foncier
Certificat – Bescheinigung
Au livre des immeubles il n’est inscrit aucune restriction au droit de disposer, aucun privilège, aucune hypothèque – rente foncière ou séparation de patrimoines à – charge de l’immeuble décrit ci-dessous.
Im Grundbuch sind Lasten, Verfügungsbeschränkungen, Vorzugsrechte, Hypotheken, Rentenschulden, Erhabsonderungsansprüche auf nachbezeichnetem Grundstück nicht eingetragen.
Section / Flur 20, N° 11
Lieu-dit / Gewann, Place de la Cathédrale Nr. 20
Contenance / Fläche : 72 ca.
Nature de culture / Kulturart : sol, maison
Livre foncier de / Grundbuch : Strasbourg
Feuillet N° / Blatt 539-1
Sont inscrits propriétaires depuis le 30 décembre 1919, Linck Thiébaut Jacques Emile, maître-boucher à Strasbourg et son épouse Caroline née Fuhrmann, en communauté de biens
Il a été présenté le 23.2.1950 sous J.L.F. une requete tendant au transfert du sol au nom de l’Association Syndicale du remembrement de Strasbourg-Ville.
Strasbourg le 20 octobre 1950 à 11 heures 20 minutes
Tribunal cantonal (Service du livre foncier)

Certificat du livre foncier
Certificat – Bescheinigung
A charge de l’immeuble désigné ci-dessous qui d’après le livre des immeubles est la propriété de Linck Thiébaut Jacques Emile, maître-boucher à Strasbourg et son épouse Caroline née Fuhrmann, en communauté de biens, il n’est inscrit ni charge, ni restriction au droit de disposer, ni hypothèques – dettes foncières ou rentes foncières au livre des immeubles.
Auf nachbezeichnetem Grundstück welche laut Grundbuch Eigentum ist – sind – von (-) sind Lasten, Verfügungsbeschränkungen, Vorzugsrechte, Hypotheken, Rentenschulden, Erhabsonderungsansprüche nicht eingetragen.
Section / Flur 20, N° 11
Lieu-dit / Gewann, Place de la Cathédrale Nr. 20
Contenance / Fläche : 72 ca.
Nature de culture / Kulturart : sol, maison
Livre foncier de / Grundbuch : Strasbourg
Feuillet N° / Blatt 539-1
Il existe en col. 9 la mention suivant :
17-5-1951. Remembrement urbain (Ann. 360). signé E. Ponton
Strasbourg le 6 mars 1953 à 16 heures 20 minutes
Tribunal cantonal (Service du livre foncier)

Fiche Compte du sinistre

Compte du sinistre
Montant cumulé 9 058 099 le 29 juin 1959



Cathédrale (place de la) : bey dem Münster


L’actuelle place de la Cathédrale réunit le parvis, appelé au XIX° siècle place de la Cathédrale (Münsterplatz) et la place qui la longe au nord sur la gauche, appelée au XIX° siècle place du Dôme (Domplatz).
Les maisons en face de la cathédrale étaient désignées au XVIII° siècle par le terme près de la cathédrale (beÿ dem Münster) ou face à la cathédrale (gegen dem Münster über). Les maisons sur la droite du parvis où on a construit au milieu du XIX° siècle l’école de Santé militaire (actuelle Poste et Cabinet des Estampes) étaient appelés sur le gradin (ane dem Münster platz auf der Gräth).
La place du Dôme, au nord de la cathédrale, était appelée auparavant derrière la cathédrale (hinter dem Münster), parfois au marché au sel (beÿ dem Saltzmarck) ou près la maison du sel (bey dem Saltzhauss, maison 160 du plan Blondel, actuel n° 18). Au XVIII° siècle, les maisons face à la chapelle Saint-Laurent (paroisse catholique de la cathédrale) étaient dénommées face à la chapelle Saint-Laurent (gegen St Lorentz capell über, gegen St Lorentzen über). Il s’y tenait aussi le marché au pain sec, d’où l’appellation ancienne bey den Brotkarchern (aux charretiers de pain).
L’alignement de la place derrière la cathédrale a été modifié suite aux projets de Blondel. Le retrait de l’alignement qu’il avait prévu à partir de la parcelle 162 a bien été réalisé mais après la parcelle 167, ce qui a évité aux propriétaires de perdre une surface importante de leur maison. Le nouvel alignement est fixé d’abord entre les parcelles 168 et l’arrière de la place quand les directeurs fonciers permettent en 1766 au propriétaire du 168 de construire selon une ligne tracée entre les parcelles 169 et 175, puis entre les parcelles 161 et 167 quand le propriétaire du 167 est autorisé en 1772 à acquérir un terrain communal pour reconstruire sa maison.

Hinter dem Münster (Blondel, 1765)
Hinter dem Munster (cadastre, 1838)
L’alignement de la place Derrière la cathédrale en 1765 (plan Blondel, planches du cahier VI 586, en haut) et en 1838 (cadastre, exemplaire des Archives municipales, en bas)
Sur le plan de 1765, les parties lavées de rose représentent les terrains non construits qu’il est prévu de surbâtir, celles lavées de jaune les parties bâties qu’il est prévu de détruire et de réunir au communal. On peut mieux voir l’état réel de 1765 sur l’exemplaire ci-dessous.

L’image ci-dessous du plan relief de 1725 montre l’alignement au nord de la place (place du Dôme). La maison Kammerzell se trouve en haut à gauche, l’extrémité de la rue du Dôme en bas. Le bâtiment bas au premier tiers de l’alignement (magasin à sel) forme l’angle occidental du passage. Les maisons suivantes (vers l’avant de l’image) seront reconstruites selon un alignement inspiré de celui que propose Blondel.

1725 Place du dome
Plan-relief de 1725, place du Dôme (partie nord de la place de la Cathédrale), Musée historique, cliché Thierry Hatt

Canton VI (ouest)
Partie occidentale du VI° canton, plan Blondel
(1765, exemplaire qui représente l’état réel sans les modifications de Blondel, ADBR, cote 2 L Plan 5)

Seyboth, pp. 147, 148

Domplatz – Place du Dôme
Hinter dem Münster 13. bis 18. Jahrh. Under Schereren, vicus rasorum 1298. Inter Rasores 1356. Inter Barbitonsores 1364. Under Scherern hinder dem Münster, bi den Brotkarrichen 1427, 1499. An dem Saltzmarkt 1529, 1587. A la nouvelle cantine du Faucon, bei dem Neuen Falkenkeller 1786.
Leichhof mit Kapelle des hl. Michael 1290 und mit einer Mauer umgeben bis Anfang des 15. Jahrh., geschlossen 1527. Der Gernes (Binhaus, ossuaire) hinweggebrochen 1529 zur Einrichtung des Salzmarks. Die Salzhäusslein « fressen aber am Münster, und machen Schaden », sie wurden abgebrochen 1531.
Brotmerket 13. Jahrh. Die Brotkarriche hinder dem Münster 1288. Der Stadt Brotbenke an den Lichhofmüren 1329. Hinder den Brotkarrichen 1404, 1506, 1587 (Landbäcker, Bauern brachten ihr Brot zum Verkauf au Karren, ein nich heute den alten Strassburgers bekanntes Liedchen lautet : Hinderm Münster het’s Buremaidel Butterwecke feil, u. s. w.)

(Traduction) Derrière la cathédrale, XIII-XVIII° siècles. Aux barbiers, 1298, 1356, 1364. Aux charretiers de pain 1427, 1499. Marché au sel 1529, 1587. A la nouvelle taverne du Faucon 1786
Cimetière et chapelle Saint-Michel, 1290, entourée d’un mur jusqu’au début du XV° siècle. L’ossuaire fut détruit en 1529 pour établir le marché au sel. Le maisonnette au sel qui attaquait les pierres de la cathédrale a été détruite en 1531.
Marché au pain, XIII° siècle. Charretiers au pain derrière la cathédrale 1283. Etaux de pain contre les murs du cimetière 1329. Derrière les charretiers de pain 1404, 1506, 1587 (les boulangers de la campagne apportaient sur des charrettes leur pain pour le vendre, une chanson que les vieux strasbourgeois se rappellent encore aujourd’hui dit : la jeune campagnarde vend ses petits pains au beurre derrière la cathédrale).

Münsterplatz – Place de la Cathédrale
Uf den Greden, uf der Grede, 14. Jahr. Uf der langen Gräden 1427 (Gradus, die langen Stufen vor dem Portal). Auf der Gräthen 1580. Uf der Gräthen 1580. Uf den Lingreten 1378. Lynefgeten, Linngreden 1419. Lingräten 1466. Leingrätten 1587. Schwörplatz 1680 (wo der Schwörbrief abgelesen wurde). Place de la Cathédrale 18. Jahr. Place du Temple de l’Etre suprême 1794. « Le niveau de la place fut abaissé en 1843 et le parvis reconstruit avec un trottoir ; auparavant, il était entouré de bornes reliées par des chaînes. »
Weinmarckt vor dem Münster, Anfang 13. Jahrh. Trübelmerket 1479. Gartnersmarckt 1740, Marché aux herbes 1778.
Lauben vor den Häusern n° 10 bis 14, 1143. Sattlerlauben, inter sellatores 1187. Tuchloube vor dem Münster 1288. Bi den Altwelckern 1373. Walkhüser (Tuchwalken) vor dem münster an dem Graben (Schneidergraben) 1417. Bei den Altgewändter am Münster 1670. Drechslerlauben, inter tornatores 1351. Drechslermarckt 1740 (vor n° 4).

(Traduction) Sur les gradins, XIV° siècle, sur les grands gradins (gradus, grandes marches devant le portail). Place du Serment 1680 (où on lisait chaque année le serment de constitution). Place de la Cathédrale XVIII° siècle. Place du Temple de l’Etre suprême 1794. « Le niveau de la place fut abaissé en 1843 et le parvis reconstruit avec un trottoir ; auparavant, il était entouré de bornes reliées par des chaînes. »
Marché au vin devant la cathédrale, début XIII°. Marché aux raisins 1479. Marché des jardiniers 1740, marché aux herbes 1778.
Arcades devant les n° 10 à 14, 1143. Arcades des selliers 1187. Arcades des drapiers devant la cathédrale 1288. Aux vieux foulons 1373, Maisons de foulons devant la cathédrale près le fossé (des Tailleurs) 1417. Aux fripiers de la cathédrale 1670. Arcades de tourneurs, 1351. Marché aux tourneurs 1740 (devant le n° 4)



9, place des Orphelins


Place des Orphelins n° 9 – X 292 (Blondel), O 769 puis section 17 parcelle 69 (cadastre)


Le n° 9 (ancien n° 8) est la maison à pan de bois, surélevée d’un étage en 1864

Le premier bâtiment construit en 1678 sur le terrain et sur ses voisins est une distillerie. Ces bâtiments qui servaient au métier des tonneliers sont peu à peu devenus de petites maisons. Comme elles n’avaient pas de jardin, leur prix modique en a souvent fait l’habitation de petites gens. Le manant Jean Michel Seltz, apprêteur de tabac puis journalier, achète en 1697 une distillerie (Brennhütt) qu’il transforme en maison. La petite maison qu’un autre manant, Jean Pierre Schultz, achète 100 livres en 1759 est évaluée à une valeur minimale de 250 livres par les experts de la Ville en 1770. Cette différence de valeur permet de supposer que la maison a été reconstruite entre temps.


La maison est la troisième à partir du repère (n) sur la droite (Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 211, (© Musée des Plans-relief)

Comme l’indiquent l’Atlas des alignements et les dessins pour le plan-relief de 1830, elle a alors un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois qui subsistent actuellement. Le cadastre signale une augmentation de construction en 1864 qui doit représenter la date à laquelle le propriétaire a ajouté un étage à la maison pour lui donner son aspect actuel.


L’arrière de la maison se trouve juste à droite du repère (5)

juillet 2013

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires des origines (1678) à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Vernier Renther, tonnelier, et (1677) Anne Wurtz qui avait épousé (1672) le tonnelier Sébastien Ritter – luthériens, installés ensuite (1699) à Worms
h Anne Salomé Ritter et (1693) Henri Frédéric Sommer, arquebusier – luthériens
1693 v Jean Gaspard Dürr, tonnelier, et (1660) Agnès Hünerer puis (1673) Susanne Füssinger – luthériens
1697 v Jean Michel Seltz, apprêteur de tabac, et Elisabeth Claude, manants
h Georges Guillaume Hey, marchand
Catherine Dorothée Rützhaub femme du marchand Jean Georges Eschenauer – luthériens
1759 v Jean Pierre Schultz, journalier, et (v. 1758) Marguerite Schneider, manants – catholiques
1792 v Maurice Kayser, journalier, et (1789) Marguerite Lorentz – catholiques
1804 v Jean Georges Schott, journalier, et (1793) Susanne Béatrice Rey
1808 v Jean Pierre Finck, employé à la halle, et (1775) Marguerite Elisabeth Süss puis (1794) Salomé Büry – catholiques
1832 v André Hatt, cordonnier, et (1801) Anne Marie Adam
Etienne Laurent, épinglier, et Ursule Machri
1859* Georges Frédéric Hœffel à Bischheim au Saum
1865* Jean Frédéric Boch, bottier
1895* Jean Frédéric Boch, sacristain, et son fils
1908 Jules Boch et copropriétaires
1910* Mathias Levy et copropriétaires
1912* Paul Steinmann, artiste
1914* Alfred Schwab, commerçant et sa femme née Wertheimer
David Longini et sa femme, pour moitié
1920* Emile Weimar et son épouse
1929* Léon Simon et son épouse née Batt

(1765, Liste Blondel) X 292, Jean Pierre Schutz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schultz, 3 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 769, Laurent, Etienne, épinglier place des Orphelins 8 – maison, sol – 0,3 are

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1673, Registre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 188
Rente foncière due pour la distillerie (1678)

Sebastian Rinckh, der Küeffer, Soll von einer Wein Brennhütt, Vff Martini, 18 ß
St. Zinßb. p. 215
ietzt Johann Wernhard Render
jetzt Salome Ritterin
jetzt Johann Caspar Dürr
Jetzt Michel Seltz

(Quittungen 1673-1679)
Er soll ferner von seinem platz auf dem Rautengängel ein Brennhütt darauff zu setzen vff Michaelis 1679. primo, lauth Protoc: 1678. fol: 92, 12 ß

(Quittungen 1683-1741)
Neuzb fol 823

1741, Registre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802), f° 823

alzb. 188
Michel Seltz solle vom platz auf dem Rauten Gängel zu einer Brenn hütten, Jahrs auf Mich, id est 29. Sept., 12 ß
[in margine :] 8. Vendemaire

(Quittungen 1740-an 10)
C. 448

H. Georg Wilhelm Hau et Cons.
Jetzt Joh: Peter Schultz, Schirmer
Moritz Kaÿßer in diensten beÿ Herrn Grün in dem guldenen apfel

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1772, Préposés aux affaires foncières (VII 1415
François Joseph Schaal se plaint que Jean Pierre Schultz ait pris deux pierres de taille. L’accusé dit pour sa défense qu’il a aplani le terrain pour que l’eau puisse s’écouler. Il est condamné à fournir deux nouvelles pierres dans les huit jours mais n’a toujours rien fait un mois plus tard.

(109-v) Dienstags den 15. Septembris 1772. Frantz Joseph Schaal c.tra Johann Peter [remplace Georg] Schultz – Frantz Joseph Schaal, der Fausthammer, klagt wider Johann Peter Schultz, daß er an dem Uttengängel zweÿ Werckstücker abgehoben und in seinen Nutzen verwendet. Beklagter Zugegen sagt Zu seiner Verantwortung, Er habe solche weggenommen und den Platz mit Geröhr ebengemacht, damit das Wasser so sich beständig allda aufgehalten seinen Ablauf haben könne. Erkannt, Solle beklagter schuldig und gehalten seÿn an der weggenommenen statt wieder andere Werckstücker in Zeit von Acht Tagen legen zu laßen und zwar auf seine Kösten, so dann Klägern 15 ß. zu zahlen und zwar dieses beÿ Thurnstraf.
(f° 120-v) Dienstags den 13. Octobris 1772. Joh. Peter Schultz – Auf gethane Anzeige, daß Johann Peter Schultz Mgdhh. Erkanntnus vom 15. Septembris jüngst kein Genügen bisher geleistet indeme er an der weggenommenen Werckstücker stelle an dem Uttengängel keine andere legen laßen, wurde Erkannt, Solle von Seiten Löblicher Stadt neue Werckstücker an der wegenommenen Stelle gelegen sofort die bezalung an gedachten Schultz gefordert und Weigerungs fall derselbe bis zur zahlung in Haft genommen werden.

Atlas des alignements

4° arrondissement ou Canton est – Place des Orphelins (p. 49)

nouveau N° / ancien N° : 12 / 8
Hatt
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 243 case 3

Laurent Etienne épinglier place des orphelins N° 8

O 769, maison, sol, place des orphelins N° 8
Contenance : 0.30
Revenu total : 22.15 (22 et 0,15)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 986 case 2

Laurent Etienne épinglier
1859 Stoeffel ([corrigé en] Hoeffel) Georges Frédéric à Bischheim au Saum
1865 Boch Jean Frédéric, bottier
1895/96 Boch Johann Friedrich Sakristan und Sohn

O 769, maison, sol, Place des Orphelins 9
Contenance : 0.30
Revenu total : 22.15 (22 et 0,15)
Folio de provenance : (243)
Folio de destination : 986, aug. de Con 1864
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 puis 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : – puis 8 / 6

Cadastre, 3 P 243, 26, augmentations et diminutions

(Augmentations) Boch Jean Frédéric f° 986, O 769, Maison, revenu 87, Aug.on de C.on, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
(Diminutions) Boch Jean Frédéric f° 986, O 769, Maison, revenu 22, Aug.on de C.on, supp. en 1867

Cadastre allemand, registre 29 p. 201 case 9

Parcelle, section, 17 n° 69 – autrefois O 769
Canton : Waisenplatz H. N° 9 – Place des Orphelins – Waisenplatz – Place des Orphelins
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0.38
Revenu : 600
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1911), compte 216
Boch Johann Friedrich
1908 Boch Julius u. Miterben
1910 Levy Mathias in Strassburg und Miteigentümer
gelöscht 1911

(Propriétaire à partir de l’exercice 1911), compte 1088
Schmitt Aloÿs u. Ehefr.
1911 Levy Matthias und Ehefr.
rayé 1933

(Propriétaire à partir de l’exercice 1912), compte 3953
Steinmann Paul Artist in Straßburg
1914 Schwab Alfred Kaufmann u. Ehefr. geb. Wertheimer zu ½, Longini David u. Ehefr. zu ½
1920 Weimar Emile et son épouse
1929 Simon Léon et son épouse née Batt
rayé 1931

(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 5390
Simon Léon employé de bureau
(3870)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 339, Continuation du Numéro 339 (p. 479)
(maison n°) 8

Pr. Schultz J. Pierre – Manant
loc. Schaub, Philippe – Manant tempor.
loc. Mesemer Sébastien – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Waisenplatz II. Rev. – k. 9. Von der Kleinen Metzgergasse

(Haus Nr.) 9
Baumann, Rentner. 012
Boch, Pensionär. E 1
Bloch, Kaufmann. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 248)

Le dossier ne signale aucune transformation notable. Un cabinet d’aisance est installé au premier étage en 1912. Une restauration extérieure a lieu en 1976.

Sommaire
  • 1897 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, le sieur Bock, que trois volets au rez-de-chaussée ne s’ouvent plus vers la voie publique – Rappel 1898 – Travaux terminés, mai 1899
    1898 – L’entrepreneur Kirchner (4 rue de l’Arc-en-Ciel) demande l’autorisation de transformer les latrines dans la propriété de Mathias Levy – Pas de travaux
  • 1912 – Le Service de voirie communique les plans des canalisations pour que de Paul Steinmann (domicilié 10 rue des Poules) puisse installer un cabinet d’aisances au premier étage de sa maison – Demande – Autorisation – Plan – Travaux terminés, septembre
  • 1912 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, M. Levy (domicilié 12 marché aux Chevaux) de faire ravaler la façade – Autorisation, M. Levy répond qu’il n’est pas propriétaire, 1913, le nouveau propriétaire est M. Steinmann
  • 1912 – Rapport sur un feu de cheminée – La Police du Bâtiment demande des transformations
    1912 – Plainte d’une locataire, Mme Boscher, au sujet de la cheminée défectueuse – Rappels adressés au propriétaire qui argue que les frais de maladie l’empêchent de faire faire les travaux – Travaux terminés, août 1913
  • 1901 – Rapport de la Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Boch qui habite seul la maison – Le propriétaire s’engage à raccorder la fosse d’aisances aux canalisations – Observations sur les latrines qui manquent d’aération – Pas de travaux, 1907, 1908, 1911
  • 1911 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, le sieur Steinemann (domicilié 10 rue des Poules) de faire des travaux dans les appartements Fridolsheim et Weber et de raccorder les latrines aux canalisations – Paul Steinemann envoie un certificat médical
    1912 – La Mairie somme le propriétaire de procéder aux transformations avant le 1° novembre – Travaux terminés
  • 1915 – Remarques de la commission des logements militaires. Propriétaire, frères Longini
  • 1938 – Le propriétaire, la veuve Catherine Simon, est autorisée à occuper la voie publique – Courrier de M. Koehler, propriétaire du n° 8, qui demande à sa voisine de réparer sa gouttière. Mme Simon objecte qu’elle n’a rien changé à sa maison mais que c’est son voisin qui a ajouté un étage à la sienne – La Police du Bâtiment observe qu’elle n’a pas compétence pour intervenir
  • 1964 – La Police du Bâtiment constate que le logement de Marie Krasselt a besoin de réparation. Propriétaire, Léon Simon (domicilié 65 avenue Jean-Jaurès)
    1965 – Mme Matern, locataire au deuxième étage, se plaint d’infiltrations d’eau – Courrier au propriétaire – Travaux terminés, juillet 1965
  • 1965 – Rapport d’incendie. On remplace une portière de ramonage
  • 1967 – L’entreprise Keller (5 rue Aloyse Quintenz, Meinau) est autorisée à occuper la voie publique pour réparer le crépi
  • 1976 – L’entreprise di Pol (rue des Lys à Eckbolsheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
    1976 – Le propriétaire, le médecin Attila Bingen (domicilié 29 allée de la Robertsau), demande l’autorisation de restaurer l’extérieur de la maison. Architecte, Jean-Jacques Mischler (domicilié 27 rue du Bain-aux-Plantes) – Devis – Extrait du plan cadastral – Permis de construire – Le chantier est ouvert en 15 décembre 1976. Travaux an voie d’achèvement en janvier 1977 – Déclaration d’achèvement, 4 février 1977
  • 1980 – M. Oreggia informe la Police du Bâtiment qu’il ouvre la boutique Usuya, anciennement La Bergerie – Demande d’enseigne

Relevé d’actes

Quand les directeurs fonciers autorisent les tonneliers à transférer leurs distilleries de l’extérieur des remparts au passage d’Uton, la propriété appartient à Jean Vernier Renther qui a épousé la veuve de Sébastien Ritter. Celui-ci, originaire d’Eptingen près de Bâle, épouse en 1661 la veuve de Laurent Bierbaum et devient bourgeois puis en 1672 Anne Wurtz qui, devenue veuve, se marie avec Jean Vernier Renther originaire de Seeheim près de Darmstatt. Veuf, Jean Vernier Reuther épouse en 1680 Marie Salomé Reuchlin  ils habitent à Strasbourg jusqu’en 1696 puis (1699) à Worms.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 126, n° 17)
1661 – Sebastian Ritter der Kieffer Joh: Ritters b. zu Ebtingen baßler gebieths ehl. sohn v. Ottilia Lorentz Bierbaum b. v. kieffers nachgelaßene wittib. Copulirt d. 23. Julÿ (i 127)

1661, 4° Livre de bourgeoisie p. 329
Sebastian Ritter d. Kieffer Von Eptingen Baßler gebiets, empfangt d. burgerrecht von seiner Haußfrawen, Otilia weÿl. Lorentz Bierbaums des Kieffers burgers alhie witt: Umb 8. GoltR. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Ledigen stands gewesen, würd Zu den Kieffern dienen, Jurav. den 5. Augusti 1661.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 157, n° 41)
1673 – Sebastian Ritter der Kieffer undt J. Anna, Martin Wurtzen des Gartners Ehel. Tochter, Donnerstags 18. Sept: (i 158)

1677, 4° Livre de bourgeoisie p. 438
Johann Werner Renther der Küffer von darmbstatt empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna, weÿl. Sebastian Ritters des Küffers seel. wittib p. 8. goldR. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledig stands gewesen und wird Zu den Küffern dienen, Jur. 15. martÿ 1677.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 173-v, n° 10)
1677 – Eodem [22. Febr.] seind copulirt worden Joh: Werner Rendter lediger Kiefer Von Seeheim, anna Sebastian Ritters Kieffers W. (i 175)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 12, n° 37)
1680 – Domin: XVIII et XIX Trin: Johann Werner Renther der Burger und Kieffer alhier und Jungfr. Maria Salome, Hr. M. Johann Friderich Reuchlins gewesenen Diaconi beÿ dieser Christlichen Gemeinde, nachgelaßene eheliche tochter.Copul. Zu St. Niclaus Donnerstag 21. 8.br. (i 14 – et Procl. Saint-Pierre-le-Vieux f° 188, n° 45, i 189)

La distillerie revient à la fille de Sebastian Ritter, Anne Salomé qui se marie en 1693 avec l’arquebusier Henri Frédéric Sommer. Leur inventaire des apports signale qu’un accord attribue la distillerie à Gaspard Dürr, tuteur de l’épouse

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 42-v)
1693 – den 19. Aug. sind copulirt Worden Heinrich Friderich Sommer lediger büchsenschifftters alhier hinterlassener ehelicher Sohn, Jungfraw Anna Salome Sebastian Ritters V. burgers alhie hinterlassene eheliche tochter [unterzeichnet] Heinrich Fridirch Sommer als Hochzeiter, x dieses Zeich hat die hochzeiterin hiehergesetzt, Johann werner Render als Stief Vatter (i 44)

Inventaire des apports

1693 (11. Xbr), Me Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 8) n° 275
Inventarium über Meister Heinrich Friderich Sommer des Büxen Schiffters und Fr. Annæ Salome Gebohrner Ritterin, beeder Eheleuth und Burgere alhier einander in die Ehe gebrachte Nahrungen – in Ihre newlicher Zeit, angetrettene ehe, würcklichen Zu: und ein gebracht, Zumahlen crafft dero mit einander auffgerichteten hewraths Verschreibung, Ihnen und Ihren Erben alß unverändert reservirt – So beschehen in beÿsein Herrn Johannis Renders und Mstr hannß Caspar Dürren beeder Kieffer und burgere alhie der frawen respectivé Stieff Vater und noch ohnentledigten Vogts, alß Erbettener beÿständer, Zu Straßburg den 11. Xbr. a° 1693.
Pro Nota. Die Hewraths Verschreibung, deren in Vortehendem Eingang meldung beschehen, Solche ist datirt den 31. Julÿ hus. Anni und findet sich beÿ mein des Notarÿ protocoll und Schreistub

In einer ahne dem Baarfüßer Platz alhier gelegenen behaußung, befunden wie Volgt.
Eÿgenthumb Ahne Einer Brennhütt. Ein brennhütt sambt 3. Kupff. brenn Kesseln und übriger Zugehör, gelegen alhier, auff dem sogenannten rauthen Gängel, einseit neben H. Michel Kecken, Kieffer und Großen Rhats verwanthen allhier, 2.s neben weÿland H Hannß Georg Holtzschuhs deß Granen Meisters seel. wittib, hinden auff den mittlern Sta[-] stoßend davon gibt mann Gemeiner statt jährlich 12. ß für bodenzinß, sonst ledig und eÿgen, und für dißmahlen, hiehero nicht angeschlagen, sondern als ein immobil außgeg. stehet. Wegen dießer Brennhütt stehet man, mit H. Dürren, dem Kieffer alß der frawen Vogt, obgeachten ohnveränderter Rechtsfertigung.
[in margine :] Ist erörtert, dergestalten daß Er Dürr, solche Brennhütt behalten unnd. für 75. lb. d gutt thun mues, Welche 75. lb der frawen Künfftig Zu ergäntzen sein werden, doch nach abzug 6. lb so der Vogt pro recessû Zu erfordern. Vide Vogteÿ gerichts Protocolli 11 et 12. Marty.
[Wÿdum]b Welches herr hannß Werner Render der Kieffer alhier, alß der frawen Stieff Vatter, Von dero Mütterlichen Verlassenschafft ad dies vitæ genießet, darvon d. Eÿgenthumb dermahlen, anhero zurück fält
Sa. Haußraths 41 lb, Sa. Silbers – Schulden Stephan Geÿler von Heÿligenstein alß welcher die Sommerische am Paarfüßer Platz alhie Gelegener behaußung, an sich erkaufft, 126. Summa summarum hievor specificirten, deß Manns unveränderten Vermögens 176 lb
Sa. haußraths 70, Sa. Silbers 1, Sa. Guldene Ring 14, Sa. baarschafft 123, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 17, Sa. Zinnßbahre Capitalien 245, Sa. Schulden 15 Summa summarum der Frawen unveränderten Nahrung 471 lb
Annæ Magdalenæ des Kindts Göttelgeltt

Le tonnelier Jean Gaspard Dürr épouse en premières noces Agnès Hünerer en 1660 et en deuxièmes Susanne Füssinger

Mariage, Temple-Neuf (luth. 113-v, n° 7)
1660 den 19. Febr. Zum 2. mahl hans Caspar Dürr der Kiefer, Weilandt hans Heinrich Dürren gewesenen Kiefers u. Burgers alhier hinterlassener ehel: Sohn, undt Jgf. Agnes Weiland Hr Philipp Hünerers gewesenen handelßmanns u. Burgers allhier hinterlaßene ehel: Tochter.Montags den 27. Febr. Freiburg. Münster (i 115) – Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 40) 1660

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 39 n° 271)
1673. Eod. [Dom. 17 et 18. de, 21. v. 28. Sept.] Johann Caspar Dürr der burger und Kieffer allhier, Jfr. Susanna weÿl. Martin Füßinger geweßenen burgers u. Seÿlers allhier eheliche tochter, ibid. Eod. [St. Thomæ den 2. octob.] (i 115)

Susanne Füssinger meurt en 1710 dans une des deux maisons qu’elle possède au Finckwiller
1710 (28.8.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 33) n° 37
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Tugendsamen frawen Susannæ Dürrin, Gebohrner Füeßingerin, Auch Weÿlandt Herrn Johann Caspar Dürren Geweßenen Küeffers und Weinhändlers burgers zu Straßburg, nunmehr beeder seeligen nachgelaßener wittib Verlassenschafft – nach Ihren den 15.ten dießes Monaths Aug. aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren deß hoch Edel: Vest fürsichtig u. hochweißen Hn Philipp Caspar Leiterspergers hochansehnlichen XV.ern deß beständigen regiments alhie alß der Fr. seel. Verordneten Testamentarÿ wie auch deß Ehrenvest und Wohl Vorgeachten H. Johann Ludwig Küchels auch Küeffers und Weinhändlers burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts H. Michael Göllen, deß Ehrenhafften Mr Johann Michel Göllen, Küeffers undt burgers alhier, mit Weÿl. der Ehren und tugendsamen Frawen Susanna Dürrin seel. ehelich erzeugten Söhnleins, alß der Jetzt abgeleibten Frawen seel. sowohlen ab intestato alß auch per Testamentum instituirten eintzigen Erbens, ersucht undt inventirt durch Vorgedachten H Johann Ludwig Kücheln den Vogt und Hn Johann Knobloch der frawen seel. geweßten Curatorem – Actum Straßb. in fernerer præsentz obgedachten Mr Joh: Michael Göllen deß Kieffers, Donnerstags den 28. Aug. A° 1710.
Copia Testamentum nuncupativi, pge. in Prot. C. fol. 821.b
Copia Nach Disposition

In einer allhier Zu Straßburg im Finckweiler gegen der Mucken hienüber gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung
Ane hültzen und Schreinwerckh. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Soldatenkammer, In der Cammer C, In der Cammer D, In der undern Stuben, In der Kuchen
Eÿgenthumb ane Häußern und einer Scheür. Item Hauß im Finckweiler ohnfern Gegen der Mucken hienüber (…)
Item Hauß Auch allhier am Finckweiler gelegen (…)
Item Ein Scheür und Stallung im Finckweiler am deumelgäßl. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 190, Sa. Wein, Eßig, Brandenweins und Leerer Vaß 87, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Guldener Ring 12, Sa. baarschafft 141, Sa. Eigenthums ane häußern 600, Sa. Schulden 218, Summa summarum 1260. lb – Schulden 76 lb – Conclusio 1183.
Summa Legaten 37. lb, Nach Abzug solcher Legaten deß Enckels anerstorbenen gantz Großmütterlich Gutt 1146. lb
Nota. Wann aber Er Enckel ohne hinterlaßung Ehelicher Kinder und ohntstirt mit tod abgehen solte und deßen Vatter Eingangs Gemelter meister Hannß Michel Göll noch beÿ leben wäre, so würde auff demselben alß Vättern, nach Außweißug Oben befindlicher Testamentarischer Verordnung und fideisommisses auff denselben allein die Legitima, das übrige aber, mit Außnahm noch fernerer 200. R. legats vor Herrn Knobloch, 500 R, Vor Johann Philipp Dürren, den Schuemacher, 100. R. vor Johann Bleÿfueßen den Seÿler und 50. R. für Obgedachten H Johann Ludwig Kücheln, auff Fraw Annam Salomeam Langin gebohrne Füeßingerin, Johann Heinrich Langen Junioris Notarÿ und beÿsitzers alhier Eheliche Haußfrau oder dero Eheliche Kinder rückfallig Kommen und erwachßen.
Sa. Zweiffelhaffter Activ Schulden 57 lb

Susanne Füsinger veuve de Gaspard Dürr vend 105 livres la distillerie à l’apprêteur de tabac Jean Michel Seltz et à sa femme Elisabeth Claude, manants.

1697 (28.1.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 45-v
Susanna geb. Füßingerin weil. hans Caspar Dürren, gewesenen Küffers sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Johannis Knoblochs, deß Küffers Ihres Curatoris
in gegensein hans Michael Seltzen, deß Tabaccbereiters und Schirms Verwanthen, und Elisabethæ geb. Claudin, und Zwar auff die, von Hn Räth und XXI. am I.ten huius darüber ertheilte permission für sich und Ihre Erben
Eine Brennhütt, mit dern Gebäuen, rechten und Zugehördt. allhier am Uttengänglein, einseit neben hans Werner Schmitzen, dem Kauffhauß Küffer, anderseit neben H. Michael Kecken E.E. großen Raths alt. Beÿsitzern, hinten auf d. alt. inneren Stattgrab. vornen an ged. gänglein geg. den innerst. Graben gelegen, davron geh. jährlich 12 ß bodenzinß gemeiner Statt Pfenningthurn – umb 105 pfund

Michel Seltz figure sur la liste des manants propriétaires, dressée en 1726 et mise à jour en 1742.

1726, AA 2418 (manance)
(Cn. 73, L.tte 2, N° 4) Estat par ordre alphabetique des particuliers qui possedent des maisons et biens dans Strasbourg et ban Lieue sujets au droit de la manance Réelle (Les possesseurs en l’année 1742 sont marqués avec de l’ancre rouge)
jean michel Seltz (paye à la manance)

Le manœuvre Michel Seltz et Elisabeth Claude hypothèquent la maison au profit du serrurier Jean David Heim

1731 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 345
Michael Seltz handlanger und Schirmer und Elisabetha geb. Klaudtin beÿständlich H. Lt. dietrich und H. Rathh. Erhard beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann David heim schloßers – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren zugehörden und Rechten allhier auff dem Utten gängel ohnfern dem weÿßenhauß, einseit neben hannß Jacob Demuth dem weinhändler anderseit neben weÿl. Michael Keck gewesten zinngießers Erben hinten auff den innern stattgraben – davon soll mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß ane bodenzinß

Elisabeth Claude a légué la maison au marchand Georges Guillaume Hey et à Catherine Dorothée Rützhaub femme du marchand Jean Georges Eschenauer comme l’indique l’acte de 1759

Mariage, Saint-Nicolas (luth. 65-v, n° 14), 1744 – Mittwoch d. 12. Aug. seind nach zweÿmal geschehener Proclamation in der Evangel. Pfarrkirch zu st Nicl. auff Hn Ammeister ertheilter erlaubnus in d. Ehestand Zu hauß eingesegnet Word. H. Johann Georg Eschenauer der ledige Handelsmann u. Burg. allhier Hn M. Joh: Melchior Eschenauers Præc. Clas. u. Vice-Freÿ Predig. allhier ehel. Sohn, und Jgfr. Catharina Dorothea H. Joh: Heinrich Rützhaubs deß banquier, Handelsmanns u. Burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Joh: Georg Eschenauer als Hochzeiterer, Catharina Dorothea Rützhaubin als hochzeiterin

1753 (1. 8.br), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 20
(Eheberedung) zwischen dem Edlen, wohl ehrenvest und Großachtbahren Herrn Georg Wilhelm Heÿ, Vornehmen Banquier und wohlangesehenen burgern allhier, weÿland des Edlen und hochachtbahren herrn Johann Wilhelm Heÿ geweßenen Vornehmen Banquier mit auch weÿl. der Edlen Hoch Ehren und viel Tugendgezierten Frauen Maria Salome gebohrner Büchelin seiner geweßenen Frauen Eheliebstin, beeder längst seel. nachgelaßenem Herrn Sohn, als dem Herrn bräutigam ane einem
So dann der Edlen, hoch Ehren und hoch tugendgezierten Jungfrauen Margaretha Salome Braunin weÿland des hoch Edel wohl Ehrenvest und Großachtbahr auch weißen Herrn Johann Daniel Braun geweßenen Vornehmen Banquier und E.E. Großen Raths allhier zu Straßburg bestverdienten beÿsitzers auch Herrn Kirchenpflegers der Evangelischen Gemeinde Zu St. Thomä und eines Hochlöblichen Corps des Marchands bestbestellten geweßene, Herrn Assessoris mit der wohl Edlen Hoch Ehren und hoch tugendreichen Frauen Margaretha Salome gebohrner Mivillin seiner geweßenen Frauen Eheliebstin ehelich erzielhter Jungfer tochter als des Jungfrau Hochzeiterin – auf Montag den 1. Octobris anno 1753
(Dépôt), Straßburg den 1.sten Octobris 1753, Johann Friderich Lobstein, Notarius

Georges Guillaume Hey vend en son nom et en celui de la femme Eschenauer la maison 100 livres au charretier Jean Pierre Schult (Schultz), manant

1759 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 40-v
H. Georg Wilhelm Heÿ der handelsmann vor sich selbst und als mandatarius Fr Catharina Dorothea Eschenauerin geb. Rützhaubin
in gegensein Johann Peter Schult des kärchelziehers und schirmers (si Schuld)
eine behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Uttengängel, einseit neben Fr. Catharina Hauin, anderseit neben weÿl. H. Johann Silberrad des schaffner – hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß ane bodenzinß, als ein von weÿl. Fr Elisabetha Seltzin geb. Weinckeÿ vermachtes guth – um 100 pfund

Jean Pierre Schultz achète non loin de la sienne une autre maison qu’il reconstruit lors de l’aménagement de la place Dauphine (place d’Austerlitz). Il hypothèque à cette occasion ses deux maisons

1772 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 292-v
Johann Peter Schultz der schirmer und gewesten karchzieher
in gegensein H. Johann Georg Eschenauer des handelsmann – schuldig seÿe 700 pfund zu erkauffung derer materialien so ane nachbeschriebener behausung gebraucht worden und woraus die samtliche handwercks leuthe die den bau gefertiget befriediget worden
unterpfand, aus obigen vorgelühenen geld neu erbaute anfangs gadachten behausung ane dem Dauphins platz, einseit neben H. Güntzerot dem sattler, anderseit neben H. Mamberger dem weinhändler, hinten auf Nicolaus Beßar dem schuhmacher
eine kleine behausung cum appertinentis ane dem Uttengängel, einseit neben H. Michael Voltz dem bronnen schöpffer, anderseit neben der verwittibten Fr. Huckin, hinten auff das Allmend – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 12 s ane bodenzinß

Marguerite Schneider femme du manant Jean Pierre Schultz meurt en 1777. Elle est arrivée à Strasbourg avec son mari vers 1759. Elle délaisse trois filles. Les experts estiment la maison 250 livres. L’actif de la succession de s’élève à 1 648 livres, le passif à 951 livres

1778 (29.1.), Me Beguin (6 E 41, 1467) n° 447
Inventarium über Weiland Frn Margaretha Schulzin gebohrner Schneiderin, Johann Peter Schulz des tagners und Schirmers allhier gewesener Ehefraun Verlassenschaft – nach ihrem den 19.ten Decembris 1777. aus der Welt genommenen tödlichen hintritt, hier zeitlichen verlaßen hat, Welche Verlassenschafft auf Ansuchen Stephan Ursch, des Karchziehers und Schirmers dahier, als geordnet und geschworenen Vogts der gleich nach diesem eingang benandten Erben inventirt – so geschehen allhier zu Straßburg in beiseÿn Hn Peter Joseph Noel, Edelgedachten Kleinen Raths dermaligen beisitzers als hierzu ernanten H. Deputati, auf Donnerstag den 29. Januarii anno 1778.
die Verstorbene hat ab intestato zu ihren einigen Erben hinterlaßen benandlich, 1° Catharina Dorothea Schultzin, so bald 20 Jahr alt, 2.do Maria Schultzin, so ohngefehr 13 Jahr erreichet Und 3° Margaretha Schultzin so ohngefehr 10 Jahr am leben, alle drei der Verstorbenen mit eingangs gedachtem ihrem hinterbliebenen wittiber ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu gleichen Antheilen nachgelaßene Erben

In einer allhier ane dem dauphine Platz gelegenen hiehero gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt
(f° 3) Eigenthum ane Häusern. Erstlich eine behausung, Höflein, hofstatt und Gärtlein samt allen übrigen derselben begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Dauphine Platz (…)
So dann eine behausung, Hoffstatt und bronnen mit allen derselben begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg an em Uthen Gänglein, 1.s neben Michael Voltzer, dem burger und Karchzieher allhier, 2.s neben N. Kuhn dem Meelmann und burger allhier, vornen auf das Uthen-Gänglein und hinten auf das zu vorher beschriebener behaußung gehörige Gärtlein stosend, wovon man jährlich Löbl. Stadt Pfenningthurn Zwölf Schilling ane Bodenzinß zu reichen hat, so über hernach eingetragenes Passiv: Capital frei ledig eigen und hier ohne Præjudiz gerechnet wird vor 250. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger C.C. Stub gefertiget und mit deren anhangendem Insiegel Verwahrt datirt den 13. februarii 1759. Und dann ein alter in besagter C.C. Stub passirter und auf Pergament gefertigter Kauffbrief de dato 26. Januarii 1732.
Bericht gegenwärtig Inventarium gehörig. (…) weder eine Eheberedung, noch von der Verstorbenen ein testament errichtet worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 41, Sa. Kuh 10, Sa. beßerung 1, Sa. baarschafft 9, Sa. Eigenthums ane Häusern 1550, Sa. Schulden 37, Summa summarum 1648 lb, Schulden 951 lb, Nach deren Abzug 697 lb

Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 31)
Hodie die 5. Maÿ anni 1760. (…) baptizata est Catharina Wilhelma Daniel filia joannis petri Schultz civis hujatis et Margarethæ Schneider conjugum in hac parochiâ commorantium heri nata, patrinus dnus joannes Daniel engelhard mercator hujas et matrina Wilhelma Catharina revillod filia domini engelhard Mercatoris hujas, assitens fuit robertus perrin Mercator Lovaniensis (signé) johan pter Schulz (i 18)

Anne Marie Schultz et Marguerite Schultz veuve Messmer hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean David Gütel

1791 (27.10.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 390 enreg. 5.11. F° –
Jfer Anna Maria Schultzin so großjährig und Fr. Margaretha verwittibte Meßmerin geb. Schultz beiständlich Johann Georg Meÿer des tagners, beede schwester
in gegensein H. Johann David Gütel des schuhmachers – schuldig seÿen 600 livres tournois
unterpfand, ein ane dem Uttengängel, mit N° 8 bezeichnet gelegenes haus samt garten, einseit neben N. Voltzer dem bronnenschöpfer, anderseit neben Jfr Kuhnin, vornen den Dauphine platz

Les héritiers de Jean Pierre Schultz exposent la maison aux enchères

1792 (10.3.), Strasbourg 11 (3), Me Anrich n° 231, enregistré 16.3.
Versteigerung der in weiland Johann Peter Schultz geweßenen Karchziehers und Schürmers dahier Verlassenschafft gehörigen ane dem Uttengängel hieselbsten einseit neben Jgfr. Margaretha Kuhnin und anderseit neben Michael Voltz dem bronnenschöpfer gelegenen behaußung und hoffstatt mit allen deren begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten so mit N° 8 bezeichnet, wovon man Jährlich löblicher Stadt Pfenningthurn 12 ß ane bodenzinß zu reichen pflichtig, 300 R verpfändet, nach zuvor offentlichen Verkündigungen in der zur Stadt Wien geschildeten Gast behaußung dahier (…) in eine offentliche Versteigerung – ausgebotten worden um 800 R
H. Ferdinand Altmeÿer den Zimmer meister 10 R – den 10. mart. 1792

Anne Marie Schultz et Marguerite Schultz veuve de Sébastien Messmer vendent la maison 1 100 livres au journalier Maurice Kaiser

1792 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 666, n° 227 enreg. 29.3.
Jfer Anna Maria Schultzin der ledigen aber großjährigen, Fr. Anna Margaretha geb. Schultzin weil. Sebastian Meßmer des schiffknechts wittib beiständlich Johann Georg Meÿer des tagners
in gegensein Moritz Kaÿser ebenmäßigen tagner
eine behausung, gärtlein, hoff, hoffstatt und bronnen samt mit all deroselben gebäu, begriffen, weithen, zugehör, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Krautenau auf dem Uttengängel , gelegen mit N° 8 bezeichnet, einseit neben Michael Voltzer dem bronnenschöpffer, anderseit neben Jfer Kuhnin, vornen auff den Dauphine platz – der gemeinde der statt Straßburg 15 ß ane bodenzinß – als ein von Johann Peter Schultz des karchziehers ihres verstorbenen vatters ererbtes guth – um 1100 livres

Maurice Kayser, employé au relais de poste, originaire de Hausach en Bade, épouse en 1789 Marguerite Lorentz : contrat de mariage, célébration
1789 (10.7), Me Zimmer (6 E 41, 1445) n° 375
(Eheberedung) Moritz Kaÿser der ledige Postknecht von Haußach im Kinziger Thal, Fürstenbergischer Herrschafft gebürtig, weiland Joseph Keÿser gewesenen Ackersmanns allda mit auch weiland Fraun Anna Maria gebohrner Stählin ehelich erzeugter Sohn, so majorennis zu seÿn declarirt, als hochzeiter an einem
So dann Jungfr. Margaretha Lorenzin weiland Georg Lorenz gewesenen Sakträgers und Schirmers alhier mit weiland Fraun Magdalena gebohrner Mezgerin ehelich erzeugte tochter, beÿständlich Mr Michael Erhard des Obstkrempen und burgers allhier ihres annoch ohnentledigten Vogts als Hochzeiterin ane dem andern theil [unterzeichnet] moriz Keiser als Hohzeiter, + der Hochzeiterin Handzeichen

Mariage, Saint-Louis (cath. f° 7)
Hodie 3. mensis julii anni 1789 (…) in facie ecclesiæ conjuncti sunt Mauritius Kaÿser oriundus ex Hausach diœcesis constantiensis filius majorennis defunctorum Josephi Keyser in vivis agricolæ et annæ mariæ Stehelin olim conjugum ibidem paorchianus noster ratione domicilii ex una, et margaretha Magdalena Lorentz argentinenis filia minorennis et orphana defunctorum georgii Lorentz in vivis operarii hujatuis et magdalenæ metzger conjugum ratione domicilii trimestris in hâc parochiâ parochiana nostra ex altera partibus (signé) Moritz Keiser, + nota sponsæ

Le journalier Maurice Kaiser et Marguerite Lorentz vendent 1 800 francs la maison au journalier Jean Schott

1804 (12 floreal 12), Strasbourg 14 (24), Me Lex n° 4018 – Enregistrement de Strasbourg, acp 91 F° 85 du 21 flor. 12
Moritz Kaiser der tagner und Margaretha Lorenz
in gegensein Johann Schott tagners
Eine in allhiesiger Stadt an den Weisenggrablein gelegen mit N° 8 bezeichnete behausung so zweistöckig Rechten und Gerechtigkeiten samt einen brunen, einseit neben N Kuhn bestätter auf d. Kaufhaus anderseit neben Karl Wizmann dem Sattler vornen das Weisengräblein hinten auff bilger schuemacher – an die Gemeind Straßburg 2 francs – um 1800 francs

Le fabricant de chaises Jean Georges Schott épouse en 1793 Susanne Béatrice Rey
Mariage, Strasbourg (n° 949)

Cejourd’hui le 18 Floréal de l’an second de la République (…) d’une part Jean Georges Schott, faiseur de Chaises agé de 25 ans né et domicilié en cette Commune fils légitime de Jean Schott jardinier et de Thérèse Müller d’autre part Susanne Beatrix Rey gée de 22 ans née et domiciliée en cette commune fill légitime d’André Rey charetier et d’Elisabeth Stierling (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né en cette commune le 3 janvier 1769, 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette commune lle 1 fevrier 1772 (i 20)

Susanne Béatrice Rey meurt en 1810 dans une maison rue des Aveugles
1810 (24.4.), Strasbourg 7 (26), Me Stoeber n° 2336, 9649 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 130-v du 28.4.
Inventaire de la succession de Susanne Beatrice Rey femme de Jean Schott journalier décédée le 24 avril dernier – à la requête du veuf tuteur naturel de 1. Françoise 15 ans, 2. Armand 8 ans – André Rey imprimeur tuteur subrogé

dans la rue des aveugles n° 2 – meubles 288 fr
Maison. Une Maison et dépendances sise en cette ville rue dite Schnurregaesslin près de la rue du foulon n° 2, d’un côté le Sr Weber tisserand d’autre la veuve de Barbe Sieffert derrière le Sr Schwing – acquise par la défunte, devant nous le 26 février 1810, estimée 1600 fr
passif 357 fr

Décès, Strasbourg (n° 593)
L’an 1810, le 10 jour du mois d’avril (…) sont comparus Jean Georges Schott, agé de 44 ans, journalier, époux de la défunte, et Georges Roth agé de 39 ans, imprimeur d’indiennes, Voisin de la défunte, tous deux domiciliés en cette ville, lesquels nous ont déclaré que Susanne Beatrix Rey, âgée de 38 ans et 2 mois, née en cette ville fille légitime de feu André Rey, charretier et d’Elisabeth Stierling, épouse du dit Jean Georges Schott est décédée hier 9 avril à 10 heures du soir en la maison située place St Pierre le Vieux [in margine :] Phthisie (i 60)

Jean Schott et Beatrice Rey vendent 3 200 francs la maison à Jean Pierre Finck, employé à la halle, et à Salomé Büry, déjà propriétaires de la maison voisins (X 291, actuel n° 8)

1808 (20.6.), Strasbourg 5 (26), Me F. Grimmer n° 5085 – Enregistrement de Strasbourg, acp 106 F° 85 du 21.6.
Jean Schott journalier et Beatrice Rey
à Jean Pierre Finck employé à la Douane en cette ville et Salomé née Büry
une maison puits avec tous ses bâtiments appartenances droits et dépendances située en cette ville fossé des Orphelins n° 8, d’un côté l’acquéreur d’autre Charles Witzmann sellier devant et derrière N Bilger le cordonnier – acquis par acte Me Lex le 12 floreal 12, chargée d’une rente foncière payable à la commune de 2 francs – pour 3200 francs

Jean Pierre Finck, employé à la douane, vend 2 000 francs la maison au cordonnier André Hatt et à Anne Marie Adam

1810 (10.10.), Strasbourg 5 (32), Me F. Grimmer n° 6551 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 156 du 18.10.
Jean Pierre Finck employé à la douane
à André Hatt cordonnier et Anne Marie Adam
une maison avec dépendances, droits et aisances située en cette ville fossé des Orphelins n° 8, d’un côté Charles Wizmann savonnier d’autre et derrière le vendeur – grevée de 2 fr de rente foncière à la commune de Strasbourg – le vendeur observe que le derrière de ladite maison donnant contre sa propriété touche jusqu’à la cloture en planches qui sépare les deux propriétés et qu’entre la maison vendue et celle n° 7 se trouve une fosse de fumier qui est commune entre les deux maisons – pour 2000 francs – fait en la demeure du vendeur rue des Orphelins n° 21

André Hatt et Anne Marie Adam, tous deux natifs de Kienheim, se marient à la Wantzenau en 1801
Mariage, La Wantzenau (f° 3-v) – Vom Zehnten Brumaire im 9.ten Jahr der Fränckischen République. Heuraths acte von Andreas Hatt des Alters Von 22 Jahren Gebohren Zu Kühnheim im Nieder Rheinischen Département den 24. Novembris 1779 (a. St), Ackersmann wonhaft zu Wantzenau besagten departement sohn von Johann Georg Hatt dem bürger und Ackersmann und Barbara Wolff beede verbürgerte Eheleuth Zu Wantzenau und Von Anna Maria Adam ihres Alters vom 28 Jahr gebohren zu Kühnheim den 9. Septembris 1772 (a. St.) wohnhafft zu Wantzenau, tochter von Stephanus Adam burger und Ackers mann Zu Künhheim und Von Brigitta schnepp, beede Gatten Majorennen Alters, (…) [unterzeichnet] Andreas Hatt , Anna Maria Adam (i 4)

André Hatt, éleveur de vache et ancien cordonnier, et Marie Adam vendent la maison 2 000 francs à Etienne Laurent, épinglier, et Ursule Machri

1832 (22.7.), Strasbourg 8 (51 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 4049 – Enregistrement de Strasbourg, acp 211 F° 110-v du 23.7.
André Hatt, ci devant cordonnier actuellement laitier, et Marie Adam demeurant près du Wickhaeusel hors la porte de l’Hôpital
à Etienne Laurent, épinglier, et Ursule Machri demeurant près la Tuilerie du Rhin hors la porte d’Austerlitz
une maison avec petite cour & tous autres droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg place des Orphelins n° 8, d’un côté les héritiers de Charles Wizmann savonnier, d’autre côté et derrière Martin Finck, devant la place des Orphelins – acquis de Jean Pierre Finck, employé à la douane, Me Grimmer père 10 oct. 1810 – pour 2000 francs

Etienne Laurent et Ursule Machri hypothèquent la maison au profit de Dorothée Delsor

1845 (31. 8.br), Strasbourg 15 (78), Me Lacombe n° 5041
Obligation – Etienne Laurent épinglier et Dame Ursule Machri demeurant et domiciliés à Strasbourg
A Dlle Dorothée Delsor sans état majeure d’ans, la somme principale de 896 francs
hypothèquent Une Maison avec petite cour et tous ses autres droits, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place des orphelins N° 8 d’un côté les héritiers de Charles Witzmann savonnier de l’autre et par derrière le Sr Martin Finck par devant la place des orphelins. Les conjoints débiteurs affirment 1° Qu’ils sont légitimes propriétaires et tranquilles possesseurs de l’immeuble ci-dessus décrit pour l’avoir acquis aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Guillaume Grimmer le 22 juillet 1832 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 juillet même année volume 258 N° 129 (…) 2° et que ledit immeuble est franc et libre de toutes dettes et hypothèques

Etienne Laurent et Ursule Machri hypothèquent la maison au profit de Paul Lehr

1846 (21.1.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 3014
Obligation – Mr Guillaume Dietz, négociant, & De Marie Salomé Probant son épouse
Mr Etienne Laurent, épinglier, et De Ursule Machri son épouse
A M. Paul Lehr, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg, la somme de 7000 francs
hypothèquent, M & Mad Dietz, Une maison à rez de chaussée, surmontée de deux étages, cour, puits, bâtiment de derrière, droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue d’Austerlitz n° 5 attenant d’un côté au Sr Faentzling maréchal ferrant, de l’autre au Sr Huck boulanger donnant par derrière sur la ruelle du Corbeau où il y a une issue
Mr & Mad. Laurent, Une maison avec petite cour et tous autres droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg place des Orphelins n° 8 d’un côté et par derrière M Finck de l’autre Mad. veuve Weiler, devant ladite place.
Les époux Dietz sont propriétaire de la maison qu’ils hypothèquent suivant procès verbal d’adjudication définitive sur licitation dressé par Me Zeyssolff soussigné le 15 mai 1845 transcrit volume 430 Numéro 69, ladite adjudication a eu lieu pour le prix de 20 100 francs
Les époux Laurent sont propriétaire de l’immeuble qu’ils affectent suivant contrat passé devant Me Guillaume Grimmer le 22 Juillet 1832 transcrit le 24 du même mois volume 258 Numéro 129



Orphelins (place des) : Uttengängel


La place des Orphelins existe depuis que la Ville a supprimé au début du XIX° siècle le canal des Orphelins qui partait des Ponts couverts pour aboutir au canal du Rhin près de l’actuelle place de Zurich. Jusqu’à la fin du XVI° siècle, un deuxième canal qui doublait le premier entre la porte des Bouchers et le canal du Rhin était parallèle à l’actuelle rue des Orphelins du côté de la place des Orphelins et de la rue du Fossé des Orphelins. Le terrain qui bordait la place vers le sud n’était pas bâti. Un cordier a obtenu en 1674 le droit d’y transférer temporairement sa corderie et sa baraque de cordier. Les tonneliers qui possédaient des distilleries (maisonnettes où ils distillaient les fruits) hors les murs vers le Champ des Arquebusiers (Schiessrain) ont été autorisés en 1678 à les transférer le long du canal, le long d’une ruelle appelée passage d’Uton (Uttengängel, Rautengängel, la rue d’Uton étant un autre nom de la rue Sainte-Madeleine). Ces distilleries ont été peu à peu changées en petites maisons, le canal vers la rue des Orphelins asséché et généralement réuni au terrain des maisons le long de la rue des Orphelins (bei dem Waisenhaus, gegen dem Waisenhaus).
La place a été aménagée d’après le plan ci-dessous, approuvé le 29 octobre 1823 par le maire

Canton X (ouest)
La place des Orphelins se trouve dans le coin inférieur gauche,
à droite de la porte intérieure des Bouchers
(en teinte olive, entre le canal et le canton voisin teinté de rose clair)
Aménagement de la place (1823, AMS cote 312 MW 252


Plan-relief de 1727. Le passage d’Uton se trouve le long du canal dans le quart inférieur gauche.
En haut à droite, bâtiments de Sainte-Madeleine, en bas l’Orphelinat (© Musée historique)
Plan-relief de 1830, îlot 211, entre la Petite rue d’Austerlitz et la place des Orphelins en haut,
la place d’Austerlitz et la rue des Orphelins en bas (© Musée des Plans-relief)


Relevé d’actes

Les préposés aux affaires foncières accordent au cordier Jean Philippe Fingado le droit d’établir provisoirement sa corderie au passage d’Uton.

1674, Préposés aux affaires foncières (VII 1363, Bauherren)
(f° 163) Mitwochs den 13. Maÿ. Johann Philipp Fingato – Johann Philipp Fincato entlehnt den Seiler plaan am Uttengängel darauf seine handtierung Zu treiben, pro 5. ß Zinß solch. Jährlich vf Prima May Und 1675. Zum ersten mahl Zubezahlen
(f° 222-v) Mittwoch den 29. ejusdem [Decembr] Fingato – Eod. H. Hanß Philip Fingato Statt seiler bericht, daß die allÿrte Völcker Vor dem Metzger thor und Spithal thor ligend, alles holtz werckh weg brech. und verbrauchen, wolte deßwegen umb einen platz uff dem genanten Rautengängel angehalten haben damit Er sein Sailer hüt darauff setzen und erhalten möge. Erkannt willfahrt, doch länger nicht, biß das Volck wider auß dem Land sein werde.

(traduction) Mercredi 13 mai – Jean Philippe Fingato – Jean Philippe Fingato prend à bail la corderie au passage d’Uton pour y exercer son métier pour un loyer annuel de 5 sous à verser le premier mai, pour la première fois en 1675.
Mercredi 29 décembre. Fingato – Le cordier Jean Philippe Fingato rapporte que les gens de guerre alliés qui se trouvent devant la porte des Bouchers et celle de l’Hôpital prennent toute sorte de bois et le brûlent. Il souhaite donc qu’on lui attribue un terrain au passage d’Uton pour y placer et conserver sa baraque de cordier. Décision, accord, mais seulement tant que les gens de guerre sont devant la ville.

Les préposés aux affaires foncières autorisent les tonneliers à reconstruire le long du passage d’Uton les distilleries qu’ils on dû démolir à l’extérieur de la Ville

1678, Préposés aux affaires foncières (VII 1366, Bauherren)
(f° 85.a) Montags den 12. Augusti. H. Mathis Seüpel, H. Michel Keckh, hanß Georg Holtzschuh et Cons. Allmend platz am Rauter gängel, Brennhütten – Augenschein eingenommen beÿ dem allmend platz am Graben vor dem Weißenhauß wie auch unden am innern graben des Rauten Gängels, darinnen H. Fincato der Statt seiler eine Seiler Hütt stehen hatt, allwo H. Matthias Seüpel, H. Michel Keckh, H. hanß Georg Holtzschuh, H. dietrich Eberspach, H. Niclaus Speth und H. Sebastian Ebinger angehalten undt angebracht, daß sie beÿ Unßern G. Herrn den XV. ohnlängsten ansuchung gethan, Ihnen an obbeschriebenen orten, einen andern platz gegen der gebühr zu kommen zulaßen, darauff dieselbe ihre vor dem Juden thor gehabte und abgehebte Brenn hütten alda wid. auffrichten möchten, Zu welchem ende dann der platz vor dem Weisenhauß durch H. Lohnern abgemeßen worden, befindet sich alda der platz in der länge 260. schuh, so bequem ist, 13. Brennhütten darauff zusetzen, ebenmäßig war auch der ander platz unden an demgenanten Rauten gängel abgemeßen, welcher 300. schuh lang ist, warauff dann 15. Hütten iede 15. schuh breit und 20. schu lang gestellet werden können. Erkannt, bedacht.

(f° 88.a) Samstags den 17. Augusti. H. Mathis Seüpel et Cons. Brennhütten – P° des platzes unden auff dem Rautengängel allwo H. Mathis Seüpel et Cons: die Küeffer ihre Brennhütten auffsetzen zulaßen Vorhabens, ist ermelter Küeffer überreichtes underthänig. memoriale abgeleßen worden, undt Erkandt soll den Fortifications Herren communicirt werden
Brennhütten am Rauten gängel – Eod. tie bericht H. Bullian des Fortifications herrn den orth besichtiget und sofern in der Küffer begehren willfahrt hette, daß die Hütten nicht zu hoch auff geführt werd. sollen.

(f° 92.b) Dienstags den 20. Augusti. Brennhütten H. Mathis Seüpel für sich, Niclaus Speth, Wolff Albrecht Wagenmann, Dietrich Eberspach, hanß Georg Holtzschuh, Michel Keckh, Bernhard Jost (jetz Holtzschuh), hanß Jacob Binder, Johann Lobstein Johann Jacob Schell, H. Seüpel, Hanß Werner Render, Abraham Burger, Sebastian Ebinger – H. Mathis Seüpel, hannß Niclaus Späth, Wolff Albrecht Wagenmann, Dietrich Eberspach, hanß Georg Holtzschuh, Michel Keckh, Bernhard Jost, hanß Jacob Binder, Johann Lobstein und Johann Jacob Schell für sich et Consorten, alle Küeffer, entlehnen dato den Allmend platz am Undern Rauten gängel da H. Fingato der Statt Sailer den Sailer plan ingehabt, Umb ihre abgehebte Brennhütten darauff Zusetzen, so Ihnen von den Fortifications und obern Bawherren willfahrt worden, ist Verglichen, daß Sie samptlich den Graben in ihren Costen vorderist auff heben und den ablauff des waßers verschaffen nicht weniger die Brennhütten auff der Mauren gegen dem Zwinger ordentlich und gleichling setzen auch hoher nicht dan 15. biß 16. schuh in die höhe, 15. schuh in die breite und 20. schuh in die länge auffrichten, Und Von iedem platz wegen der nähe und guter bequemblichkeit Jahrs 1. lb 5 ß d entrichten solten. Ille beschwähren sich, weg. erlittenen grosen schadens und habende Uncosten bitten umb moderation des zinnß, besonders die selbe Vor hien einen größern platz ingehabt und darauff wie auch auff ihre Gärtlin anietzo Verzug thäten erbieten sich zu 7. ß 6. d Zinnß Erkannt, ist ferners auff 15. ß d. gesetzt und endlich auff 12. ß moderirt word. und gehet der zinß Vff Mich. 1679. auß und an.

(traduction) Lundi 12 août. Les sieurs Mathias Seupel, Michel Keck, Jean Georges Holtzschuh et consorts, terrain communal au passage d’Uton, distilleries – Visite au terrain communal devant l’Orphelinat et en contrebas au canal intérieur du passage d’Uton où le cordier municipal a sa baraque de cordier. Matthias Seupel, Michel Keck, Jean Georges Holtzschuh, Thierry Eberspach, Nicolas Speth et Sébastien Ebinger déclarent qu’ils viennent de présenter une requête à Messieurs les Quinze pour y établir contre une rente leurs distilleries en remplacement de celles qu’ils ont démontées devant la porte des Juifs. Le Chef des travaux a mesuré à cet effet le terrain devant l’Orphelinat. On estime qu’il est possible de placer 13 distilleries sur ce terrain qui a 260 pieds de long, il serait aussi possible de placer 15 distilleries dont chacune a 15 pieds de large et 20 pieds de long sur le terrain en contrebas, le long du passage d’Uton, qui a 300 pieds de long. Décision, réflexion.
Samedi 17 août. Mathias Seupel et consorts, distilleries – On a donné lecture du mémoire qu’ont transmis les tonneliers Mathias Seupel et consorts concernant le terrain en contrebas au passage d’Uton où ils ont l’intention d’établir leurs distilleries. Décision, à transmettre aux préposés des fortifications.
Distilleries au passage d’Uton – Le même jour le préposé aux fortification Bullian s’est rendu sur les lieux et a demandé que si on accédait à la requête des tonneliers il ne faudrait pas que les distilleries soient trop hautes.
Mardi 20 août. Distilleries, Mathias Seupel en son nom et, Nicolas Speth, Loup Albert Wagenmann, Thierry Eberspach, Jean Georges Holtzschuh, Michel Keck, Bernard Jost (maintenant Holtzschuh), Jean Jacques Jacob Binder, Jean Lobstein, Jean Jacques Schell, le sieur Seupel, Jean Vernier Render, Abraham Burger, Sébastien Ebinger – Mathias Seupel, Jean Nicolas Speth, Loup Albert Wagenmann, Thierry Eberspach, Jean Georges Holtzschuh, Michel Keck, Bernard Jost, Jean Jacques Jacob Binder, Jean Lobstein, Jean Jacques Schell pour eux même et pour leurs consorts, tous tonneliers, louent aujourd’hui le terrain communal en contrebas du passage d’Uton où le cordier municipal avait sa corderie pour y établir leurs distilleries démontées, après l’autorisation donnée par les préposés aux fortifications et les préposés aux affaires foncières. Il a été convenu qu’ils modifieront en commun à leurs frais le canal en assurant l’écoulement des eaux, que les distilleries devront être posées sur le mur vers le fossé de façon appropriée et régulière et qu’elle devront avoir 15 pieds de large et 20 pieds de longs sans dépasser une hauteur de 15 à 16 pieds. Ils régleront un loyer annuel de 1 livre 5 sous en considération que ces terrains sont proches et commodes. Comme ils ont subi beaucoup de dommages et dû supporter beaucoup de frais, ils demandent une réduction du loyer, d’autant que le terrain dont ils jouissaient jusqu’à présent était plus grand et qu’ils doivent y renoncer ainsi qu’à leur jardin. Ils proposent un loyer de 7 sous 6 deniers. Décision, le loyer sera de 15 sous, réduit à 12 sous, et commencera à courir de la Saint-Michel 1679.

Les terrains accordés aux tonneliers n’ont plus les mêmes dimensions vingt ans plus tard. Le Magistrat modifie le montant du loyer de certains terrains sur proposition des préposés

1699, Préposés aux affaires foncières (VII 1378)
(76-v) Dienstags den 10 Ejusd: [9.bris 1699] Brennhütten auff dem Uttengängel – Ego proponire es seÿe vermög Pfenningthurns Protocolli de Anno 1778. den jenigen Küefferen, welche Brennhütten auff dem Schießrain abbrechen müßen am 20. augusti 1678. erlaubt worden dieselbe auff das Rautengängel Zubawen, und Zwar daß ein jede 15. schuhe breit und 20. schuhe lang sein solle, nun fände sich daß die Erste, welche aniezo Herrn Samuel Nageln dem Jüngeren Zuständig seÿe, 24. schuhe lang, die Andere 20. schuhe 1. Zoll, die dritte 15. schuhe 9. Zoll und die Vierdte 24. schuhe 11. Zoll, welche dreÿ alle Johann Werner Schmitzen, dem Kauffhauß Küffer gehörig, die Fünffte so Michael Seltzen dem Tabacbereiter zuständig 21. schuhe 1. Zoll, die Sechßte herrn Michael Kecken gehörig, 20. schuhe. die Siebende Johann Marx Schnepffen, 20. schuhe lang, die Achte Johann Georg Nageln 19. schuhe 9 Zoll, die Neündte so Isaac Wagenmanns 22. schuhe 5. Zoll, die Zehende und Eilffte so Johann Friderich Hucken jede 20. schuhe, die Zwölffte so Abraham Burgers 20. schuhe, die dreÿzehende so Sebastian Ebingers Wittiben, 24. schuhe 2. Zoll, und der letzte platz an der brucken, darauff Sebastian Ebinger ein häußlein gebawen, 22. schuhe lang und 14. schuhe und 10. Zoll breit seÿe, Alldieweilen nun Von jedem platz allein 12 ß d. boden Zinnß gereicht würde, und eine Zimliche ungleichheit in den plätzen nach beschehener abmeßung hervor kommen, alß stünde zu Mghh. was Sie deßwegen Erkennen wolten ? Erk. Soll Samuel Nagel und Sebastian Ebingers Wittib künfftighin Vor jedem platz 15 ß, Sebastian Ebinger aber Von dem newerbawten häußlein auff Michaelis A° 1699. i. lb jährlichen boden Zinnß erleg.

(traduction) Mardi 10 novembre 1699. Distilleries au passage d’Uton – J’expose que d’après le protocole de la Tour aux Deniers de l’année 1678 les tonneliers qui ont dû démolir leurs distilleries au Schiessrain ont été autorisés le 20 août 1678 à les construire au passage d’Uton de manière que chacune ait 15 pieds de large et 20 pieds de long, il se trouve que maintenant la première qui appartient aujourd’hui à Samuel Nagel le jeune a 24 pieds de long, la deuxième 20 pieds 1 pouce, la troisième 15 pieds et la quatrième 24 pieds 11 pouces, ces trois dernières appartiennent au tonnelier de la halle Jean Vernier Schmitz, la cinquième qui appartient à Michel Seltz a 21 pieds 1 pouce, la sixième qui appartient à Michel Keck 20 pieds, la septième qui appartient à Jean Marx Schnepff 20 pieds, la huitième à Jean Georges Nagel 19 pieds 9 pouces, la neuvième à Isaac Wagenmann 22 pieds 5 pouces, la dixième et la onzième à Jean Frédéric Huck 20 pieds chacune, la douzième à Abraham Burger 20 pieds et à côté du pont le dernier terrain sur lequel Sebastian Ebinger a construit une petite maison 22 pieds de long et 14 pieds 10 pouces de large. Comme chaque propriétaire donne un loyer de 12 sous par terrain et que les terrains ont une taille assez différente d’après l’arpentage qu’on en a fait, quelle mesure proposent messieurs du Magistrat ? Décision, Samuel Nagel et la veuve de Sébastien Ebinger donneront désormais 15 sous pour leur terrain, Sébastien Ebinger donnera cependant pour la nouvelle maisonnette qu’il a construite 1 livre de rente annuelle à la Saint-Michel.

Le loyer du cordier Jean Philippe Fingado tel qu’il figure au Livre des loyers communaux

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741), f° 218

Hannß Philipp Fingato, soll vom eingezäunten Allmendt am Hauß im Saÿlergäßel vff Bartholomæi, 6 ß (…)

1673, 1674
Ferner Von der Seÿlerbahn vff dem Vthengängel Jahrs vff primâ Maÿ und A° 1675. zum ersten mahl, 5 ß

1676-1678
NB. Obige 5 ß seind abgangen, weilen der bahn abgetretten worden

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741), f° 596

Johann Fingato, Seiler, entlehnt den plan am Vtengängel Jahrs vf I.a Maÿ und 1675. primo, 5 ß
Protoc: 1674

1677
dießer post ist hieoben fol: 218. eingetragen



7, place Henry Dunant


Place Henry Dunant n° 7 (rue du Finkwiller)
VIII 197 (Blondel) – P 1183 puis section 5 parcelle 37 (cadastre)


Le numéro 7 est la maison bleue au milieu de l’image

Comme on le voit sur les élévations ci-dessous, la maison n° 7 (sur la gauche) était en 1830 exactement symétrique à la maison n° 9 (sur la droite). Le rez-de-chaussée et le premier étage du n° 7 étaient en maçonnerie et le deuxième étage à pans de bois tandis qu’au n° 9 seul le rez-de-chaussée était en maçonnerie, les deux étages étant à pans de bois. On sait que le numéro 9 a été entièrement reconstruit entre 1731 et 1747. La porte XVIII° du numéro 7 porte en cartouche des initiales et une date, ILB SB 1745. On peut raisonnablement conclure que les deux maisons ont été reconstruites vers 1740. Le numéro 9 a gardé l’aspect qu’il avait à l’époque alors que le numéro 7 a été transformé : on a rajouté une quatrième fenêtre, remplacé le pan de bois et surbâti d’un étage. Le cadastre permet de dater ces transformations de 1876.


Dessins pour le plan-relief de 1830. Le numéro 7 forme la partie gauche de la première maison en partant du centre de l’image sur la gauche (maison surmontée d’un J, pour jaune, couleur des murs peints)

Les élévations de la cour M montrent entre (1) et (2) l’arrière de la façade sur rue , la porte sur la cour se trouve en face de celle sur la rue. L’appentis entre (4) et (5) est adossé au mur de la propriété voisine vers l’ouest (actuel n° 5). On voit entre (5) et (6) l’accès au canal du moulin Zorn. Les bâtiments accessoires de la propriété se trouvent à l’est, à droite en entrant dans la cour, entre (6) et (1) : d’abord un hangar ouvert puis une aile en retour de la maison.
La cour H représente les rives du canal du moulin Zorn. La partie qui correspond au numéro 7 se trouve au milieu entre les repères (17) et (18). L’escalier est bordé à droite de l’appentis et à gauche de la remise.


Cartouche au-dessus de la porte :

I . L . B
(deux poissons)
S B
17.45
c’est-à-dire Jean Laurent Blessi, marchand de poissons, et Susanne Blessi, 1745

CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1665 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Madeleine Lederer et (1654) Jean Kohlmann, cocher aux écuries de la Ville, puis (1670) Chrétien Rossleben, sergent – luthériens
1670 v Michel Dürr, pêcheur, et (1670) Susanne Berger – luthériens
1700 v Valentin Dürr, pêcheur et (1688) Ursule Gottschalt – luthériens
1735 v Jean Laurent Blessig, marchand de poissons, et (1717) Anne Salomé Mentel puis (1757) Anne Marie Schmutz – luthériens
1745* h Jean Laurent Blessi, marchand de poissons, et (1745) Susanne Sigwald – luthériens
1775 v Anne Marie Senger veuve du tonnelier Jean Gaspard Krieg (mariés en 1733) – luthériens
1780 h Jean Frédéric Jung, marchand de poissons, et (1782) Anne Marie Jung – luthériens
1837 h Jean Jacques Jung, batelier
1838 h Charles Frédéric Jung, marchand de poissons
1857 h Jean Jung, marchand de bois
Jean Frédéric Jung, pasteur à Ittenheim
1877 Jacques Wagner, aubergiste
Emilie Jung femme de Ferdinand Helmstetter, pasteur à Entzheim
1909 Etienne Stern
1939 Charles Mostberger et sa femme
1945 Frédéric Charles Stern et cohéritiers

(1765, Liste Blondel) VIII 197, Jean Laurent Blasy
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1183, Jung, Daniel, marchand de gibier, maison, sol, cour – 2,6 ares (puis) Jung Jean Jacques, batelier, quai des Bateliers 1

Locations

1690, Valentin Dürr pêcheur (futur propriétaire)
1775, Mathieu Ellwein, tonnelier
1818, Jean Frédéric Hoffet, batelier

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs du bâtiment

Les directeurs fonciers imposent les différentes plates-formes le long du canal du moulin qui fait partie du communal. Ils soumettent un an plus tard le loyer à l’approbation des propriétaires. La veuve de Valentin Dürr déclare alors qu’elle va démonter la plate-forme construite sur la rivière.

1708, Directeurs du bâtiment (VII 1383)
(118-v) Montags den 22. 8.bris 1708. das Allmend in dem Zornischen Mühl Gießen würd ersucht – Augenschein eingenommen in dem Gießen oberhalb den Edlen Zornen Mühl und das jenige, so an den gegen dem Wörthel über gelegenen Häußern, wider ordnung auff das allmend gebawen worden ist examinirt und durch der Statt Werckmeister abmeßen laßen und Zwar von der bedeckten brucken an, und hatt sich befunden daß
Johann Georg Weiß – Johann Georg Weiß, der Würtzstöeßer, Vor seinem Hauß Ein Pritsch die 8 ½ schuhe lang, und 6 schuhe Von der Landfest breit, Ein s.v. Secret welches 3. schuhe und 10. Zoll lang und 3. schuhe Von der Landfest hinauß breit seÿe auch 6. pfosten Vor seine diehlenwand hinauß auffs allmend gesetzt habe.
Niclaus Emmerich – Niclaus Emmerich, der fischer, Ein Pritsch 29. schuhe lang und 4. schuhe Von der Landfest hienauß breit, ferner ein Pritsch die 5 schuhe lang und 3. schuhe Von der Landfest hinauß breit.
Valentin Dürren Wittib – Herrn Valentin Dürren Wittib, Ein s.v. Secret Vier schuhe lang und 2. schuhe Von der Landtfest Hinauß breit.
Johann Georg Hoffet – Johann Georg Hoffet, der Zimmermann, Ein Pritsch 9 schuhe Von der Landfest hinauß und 5. schuhe breit, Ein s: v. Secret Vier schuhe breit und 2. schuhe Von der Landfest hinauß.
Susanna Weÿland – Mentels des Fischers hinterlaßener wittib Ein pritsch ii. schuhe 8. Zoll Von der Landtfest hinauß, 6. schuhe breit, Ein s:v: Secret 8 ½ schuhe breit, und 3. schuhe Von der Landfest hinauß.
Jr Christian Eberhard von Bergheim – Jr Christian Eberhard von Bergheim Ein pritsch 8 schuhe Von der Landvest hinauß 19. schuhe lang, Ein s:v: secret 4 ½ schuhe breit 2. schuhe von der Landfest hinauß.
Herr Johann Jacob Hirschel – Herr Herr Johann Jacob Hirschel, E.E. Großen Rahts alter Beÿsitzer, Ein fisch: arch 29. ½ schuhe lang 4. schuhe 9. zoll Von der Landfest hinauß, Zweÿ s:v: Secret 4. schuhe breit und 2. schuhe Von der Landfest hinauß, Zwo Steegen deren jede 5. schuhe in der Vierung.
die Edle Zornen – die Adel. Zornische behausung Ein Pritsch 5. schuhe in der Vierung, Ein s:v: Secret 4 schuhe breit und 2. schuhe Von der Landtfest hinauß, Ein Steeg 3 ½ schuhe in der Vierung.

(f° 243-v) Dienstags den 24. 7.bris 1709. Zornisch- Mühl Gießen – Ego proponire, es seÿe bereits am 9. Martÿ 1703. beÿ Unseren Herren den Fünffzehen Erk: worden, daß die ohne Vorwißen des Pfenningthurns in den Von der bedeckkten brucken auff der Edlen Zornen Mühl fließenden Geißen gemachte pritschen beÿ 3. lb. straff wider hinweg gethan, auch die alte alda befindliche Fisch: archen nicht mehr reparirt, sondern nach und nach abgeschafft und keiner newe mehr auffgerichtet werden sollen, deßwegen auch MGHh. am 20.ten 8.bris 1708. mit zu Ziehung herren Johann Martin Brieffen des adel. Zornischen Schaffners und Conradt Hüttners deren Müllers den augenschein eingenommen und examinirt, welche alda gelaßen werden könten, stelle zu MGh. ob Sie die Eigenthumbs herren der jenigen häußer, Vor denen etwas auff das waßer gebawen worden, anietzo mit einem allmendt Zinnß belegen wollen ? Erk. Fiat. Hienauff ist auff das Hievornen fol. 116.b beschriebene auff das waßer also auff das allmend gebawte folgende Zinnß geschlag. word.
Joh: Georg Weiß – Johann Georg Weiß, der Würtzstoeßer, soll jährlich. 7. ß 6. d. allmendt zinnß bezahlen
Niclaus Emmerich – Niclaus Emmerich, 15. ß d.
Valentin Dürren W. – Herrn Valentin Dürren Wittib, 2. ß 6. d
Joh: Georg Hoffet – Johann Georg Hoffet, 7 ß. 6. d
Mentels Wittib. 10. ß d.
Jr Christian Eberhard von Bergheim – Jr Christian Eberhard von Berhgeim 15. ß
Herr Johann Jacob Hirschel 1. lb
die Edle Zornen v. Plopßheim – die Edlen Zornen Von dem auff dem Allmendt vor Ihreù neben Herrn Hirschleln liegenden hauß befindlichen s:v: Secret und Steegen 7. ß 6. d.

(f° 252) Dienstags den 22. 8.bris 1709 – Ego proponire es seÿe bereits am 24. 7.bris 1709. auff deb Von Vnseren gnd. Herren den Fünff Zehener haltenen befelch am 22. 8.bris 1708. eingenommenen augenscheinen in dem Gießen oberhalb der Edlen Zornen Mühl, die jenige Personen so in gedachten Gießen auff das allmend gebawen haben, mit einem zinnß belegt, solches aber denenselben nicht anzeigt worden, seÿen anizo bescheiden,
Johann Georg Weiß pto. Allmend – Johann Georg Weiß, der Würtzstoeßer, erklärt sich die Ihme angesetzte 7. ß 6. d. Jährlich abzurichten,
Niclaus Emmerich, Valentin Dürren W. – Niclaus Emmerich und Valentin Dürren Wittib, wollen Ihre pritschen wider hinweg brechen.
Jr Christian Eberhardt von Begheim – Herr Johann Paul Platz bittet umb etwas Zeit, die auff Jr Christian Eberhard von Bergheim hinterlaßenen W. behausung angesetzte 15. ß d. Zinß Zu notificiren. Erk. Willfahrt.
Herr Johann Jacob Hirschel – Herr Johann Jacob Hirschel, der fischer, bittet den Ihme angesetzten allmend Zinnß der 1. lb gnd. Zu moderiren. Erk. moderirt à 15. ß.d.
die Edle Zornen pt° allmend Zinß – die Edlen Zornen laßen durch Ihren Schaffnern Herrn Notarium Johann Martin Brieffen Mghh. ersuchen den Ihnen angesetzten Allmend Zinnß der 7. ß 6. d. zu moderiren. Erk. moderirt à 2. ß 6. d

Jean Laurent Blessig est autorisé à placer un pieu dans le canal du moulin pour y attacher son bateau et son réservoir à poissons

1745, Directeurs du bâtiment (VII 1401)
(f° 143) Dienstags den 21. Ejusdem [Decembris] Joh: Lorentz Bleßig – Johann Conrad Weber der Zimmermann bittet im Nahmen Johann Lorentz Bleßig des fischers demselben Zuerlauben einen Pfahl in den Zornen Mühl gießen Oberhalb der Mühl Zuschlagen, seine fischarchen und schiff daran Vest Zumachen. Erkannt Willfahrt gegen 5. ß Zinnß des Jahrs, wofern es Niemand Hinderlich oder schädlich.

Jean Laurent Blessi doit reculer son pieu pour ne pas gêner un voisin, André Burger (qui désigne sans doute le voisin André Weigel, mari de Marguerite Elisabeth Burger, maison VIII 198, actuel n° 5)

1746, Directeurs du bâtiment (VII 1402)
(f° 4) Eodem die 22. Januarÿ 1746, seÿen folgende Augenschein eingenommen worden. Joh: Lorentz Bleßi – An Johann Lorentz Bleßi des fischers, zufolg Erkanntnus Mghh. Vom 21. Xbris Letsthin Geschlagenem Pfahl in dem Gießen Oberhalb der Zornenmühl, worwieder sich Andres Burger der fischer beklaget, daß er solchen Gegen der Mitte seines Haußes geschlagen, daß er also wann er es benöthiget wäre, Kein Pfahl Hinder sein Hauß schlagen Könte. Weilen nun Bleßi anderst nicht enlaubt worden einen Pfahl Zuschlagen, als wann es Niemand Hinderlich oder schädlich, sich auch befunden daß solcher Zuweit in dem fluß stehet, als ist Erkannt, solle Bleßi den Pfahl für sein Hauß oder Gerechtigkeit schlagen und Zwar 6. schuhe näher Gegen dem Stadten.

Les directeurs fonciers cèdent des terrains communaux que des bourgeois ont surbâti. Parmi eux, celui de Jean Frédéric Jung qui a empiété 3 toises du communal le long de la rivière (risberme, ou revêtement)

1779, Directeurs du bâtiment (VII 1418)
den 16. Novembris. H. Bau Inspector Boudhors referirte, Er habe die in diesem Jahr von verschiedenen Particuliers theils überbauenen Allmend Plätz theils zum Allmend liegen gelaßenen Plätz ausgemeßen und die Preis den Cantons nach ausgerechnet, was jeeder respective zu bezalung oder zu empfangen als
(F° 341) Johann Friedrich Jung Fischkäufer – dt 1780 – Johann Friedrich Jung der Fischkäufer ist mit seinem Landvest in dem zornen Giesen dem Alignement nach 3 Klafter heraus gefahren, liegt im VIII. Canton wovor derselbe à 30 li das Quadrat Klafter gerechnet zu bezalen 90 lb

Jean Frédéric Jung demande qu’on l’exempte de payer la somme due pour le communal. Les préposés refusent.

1780, Directeurs du bâtiment (VII 1419)
(f° 17) Dienstags den 15. februarii 1780. Joh: Friedrich Jung Fischkäufer – Johann Friedrich Jung, der Fischkäufer, durch deßen Ehefrau erscheinend, bittet ebenfalls um Nachlaß der wegen Vorrückung in den Zornen mühlgiesen deßen Landvest fordernden 90 lt. Erkannt, Abweisung.

Atlas des alignements

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Finckwiller (f° 36-v)

nouveau N° / ancien N° : 42 / 56
Jung
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 330 case 1

Jung Jean Jacques Batelier / Charles Frédéric
1857 Jung, Jean, ancien Marchand de bois

P 1183, m.on, Bat. et cour, sol, Rue Finckwiller 56
Contenance : 2,60
Revenu total : 109,35 (108 et 1,35)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 648 case 2

Jung Jean ancien Marchand de bois
Jung Johann Friedrich, Pfarrer in Ittenheim
1877 Wagner Jakob Schenkwirth

P 1183, maison, Rue du finckwiller 7
Contenance : 2,60
Revenu total : 109,35 (108 et 1,35)
Folio de provenance : (330)
Folio de destination : 648, 658
Année d’entrée :
Année de sortie : 1873
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 8

maison
Contenance : 1,30
Revenu total : 54,68 (54 et 0,68)
Folio de provenance : 648
Folio de destination : Vergrößerung
Année d’entrée : 1873
Année de sortie : 1879
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

maison, Finkweiler 7
Contenance : 1,30
Revenu total : 118,68 (118 et 0,68)
Folio de provenance : 648
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1879
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 658 case 2
La maison est partagée en deux parties égales en valeur et en surface

Jung Emilie, Frau von Helmstetter Ferdinand, Pfarrer in Entzheim

P 1183, maison, sol, Rue du finckwiller 7
Contenance : 1,30
Revenu total : 54,67 (54 et 0,67)
Folio de provenance : 648
Folio de destination : Vergrößerung
Année d’entrée : 1873
Année de sortie : 1879
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

maison, Finkweiler 7
Contenance : 1,30
Revenu total : 118
Folio de provenance : 658
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1879
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre, 3 P 243, 26

(Zugang) Wagner Jakob f° 648, P 1183.p, maison, revenu 118, Vergroesserung, achevée en 1876, imposable en 1879, imposée en 1879
Jung Emilie Helmstetter Ww f° 658, P 1183.p, maison, revenu 118, Vergroesserung, achevée en 1876, imposable en 1879, imposée en 1879
(Abgang) Wagner Jakob f° 648, P 1183.p, maison, revenu 54, Vergroesserung, supp. 1879
Helmstetter Ww f° 658, P 1183.p, maison, revenu 54, Vergroesserung, supp. 1879

Cadastre allemand, registre 29 p. 56 case 6

Parcelle, section 5, n° 37 – autrefois P 1183
Canton : Finkweiler Hs N° 7
Désignation : Hf, 2 Whs u. Ng
Contenance : 2,70
Revenu : 1900 – 2100
Remarques :

compte 1274
Wagner Jakob Wwe
1909, Stern Stefan u. Ehefr.
1939, Mostberger Charles et son épouse en copropriété
1945 , Stern Friedrich Karl u. Miteigent.
(3976)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 273 Quartier de Finckweiler (p. 427)

56
prop. Jung, Jean Fred. dem. au quai des bateliers
loc. Merkel, Catherine Marguerite, veuve – Moresse
loc. Merkel, George Frédéric, fils de la précédente Commis au Magasin à farine
loc. Ebel, François Joseph, au Service du Sr Zinck

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Finkweilerstrasse – III. Rev. – G. 9, Von gedeckten Brücken gr. Nrn. r., ungr. l

(Haus Nr.) 7
Bené, Vers.-Beamter. 0
Roser, Gymn.-Lehrer. 1
Wagner, Wwe. E 2
Eyper, Wwe. H 0
Antz, Pensionär. H 1
Werling, Wwe. E 0


Relevé d’actes

Madeleine, femme du sergent Chrétien Rossleben, éteint une dette garantie sur la maison au profit du chapitre Saint-Thomas

1670 (22. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 522
Erschienen H Johann Jacob Moser alß Schaffner deß Stiffts St. Thoman
in gegensein Magdalenæ Christian Roßlebens deß Einspännigers Eheweibs, mit erstermelts ihres Ehevogts
bekannt, daß Sie Magdalena, ihme dem Stifft, die Jenige 10. ß iährlich. und ewig. bodenzinßes, so Sie demselben, bißhero von ihre alhie im Finckhweiler geg. der statt Marstall hienüber gelegener Behaußung, Zu raÿchen schuldig gewesen ist, und daß Stifft hiebevor umb 12. lb 10. ß ahne sich gekauff gehabt widerumb mit 120 ß 10. ß abgelößt, Vnd solche ihre Behaußung dießes bodenzinßes allerdings liberirt habe

Madeleine Lederer a épousé en secondes noces Chrétien Rossleben en 1670. Elle était veuve de Jean Kohlmann, cocher aux écuries de la Ville, qu’elle avait épousé en 1654
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 9)

1670. dom Quadrag. et Reminisc. den 20. v. 27. febr. Christian Rossleb. burger v. Einspännig. allhier
Magdalena Weÿland Johann Kohlmanns gewesenen Kutschers auff hießig. Statt stall wittib. Eingesegnet Zu St. Thomæ den 3. Martÿ. Donnerstag (i 6)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 21-v)
1654. Dn. VIII. Trinitatis d 16. Julii. Johann Kollman Gutscher auff der Herren Stall Weiland Michael Kollmann des Wullenwebers Zu Mamichel* beÿ Trier hind.laßener Ehelicher Sohn, J. Magdalena, Leonhard Lederer Warttmanns auff der hohenwart v. burgers alhier Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 24. Julii Zu St. Thoman (i 25)

Pour sa part, Chrétien Rossleben avait épousé à Illkirch sur ordre de l’ammestre Anne Elisabeth, veuve du tisserand en laine Daniel Gretzinger. Originaire de Buchholtz en Misnie (Saxe), il était devenu bourgeois l’année précédente.
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 266-v, n° 13)
1662. Domin 3.tia et 4.ta Zum ersten und andern mahl auß geruffen Christian Roßleben von Bucholtz auß Meißen, der Burger und einspänger alhie, und Anna Elisabetha, weÿl. Danielis Kretzinger deß Wullenwbers und Burg.s alhie hind.laßene Wittib. Copulirt zu Illkirch den 23. Junÿ (i 285)
Mariage, Illkirch (luth. f° 403, n° 12)
1662. Mont. 23. Junÿ. Auf vorgelegte attestation der Erlaubnuß von Hrn Räth und Ein und Zwantzig, desgleichen vorhergegangener Zwifachen ordentlichen Außrufung beÿ der Kirchen Zu S. Nicolaus in Straßburg, seins alhier eingesegnet worden Christian Roßleben, der Einspänniger, und Anna Elisabetha, Daniel Kretzingers hinterlassene wittib (i 91)

1661, 3° Livre de bourgeoisie, p.966
Christian Roßleben der Einspänniger alhier Von Buchholtz auß Meüßen Ist Zum Burger angenommen Und Ihme d. gewöhnliche Burgerschilling auß g. nachgelasen Undt geschenckt worden, Ist noch ledigen Stands Und will Zu EE. Zunfft der Freÿburg. dienen Jurav: 14.° Junÿ 1662

Madeleine, femme du sergent Chrétien Rossleben, et le tuteur de sa fille vendent la maison au pêcheur Jean Michel Dürr pour 190 livres. En marge de l’acte, quittance par Valentin Dürr et Ursule Gottschalck

1670 (26. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 525-v
(Prot. fol. 20. fac. 2.) Erschienen Magdalena Christian Roßlebens deß Einspännigers Eheweib mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts und Julÿ Friderich Sturm Korbs deß einspännigers ihrer dochter Vogts
in gegensein hannß Michael Dürren deß Fischers, mit beÿstand Philipß Balthasar Würths deß Metzgers
hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie im Finckhweÿler einseit neben Niclaus Schmutzen dem Fischer, anderseit neben hannß Georg Jacobs dem Musquetirer, hind. vff die Preusch stoßend geleg. – umb 190. lb.
[in margine :] (…) in gegensein Valentin Dürren des fischers und Ursulæ gebohrner Gottschalckin, deßen ehelicher Haußfrauen als ietziger Besitzer deß hierinn beschriebenen im Finckhweiler gelegenen Haußes (quittung) Act. den 28.ten Junÿ 1700

Michel Dürr épouse la même année Susanne Berger, fille d’un marchand de vins
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 15)

1670. Eadem Dom. 9. et 10. Trinit. wurden proclamirt, Hannß Michael Dürr der ledige fischer weÿlandt Michael Dürren deß fischers u. B. alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, u. Jungfr. Susanna weÿl. H. Daniel Bergers deß Weinhändlers eheliche tochter. Copulirt S. Thom. Mont. post 10. Trinit. (i 9)

Jean Michel Dürr hypothèque la maison au profit de son beau frère Philippe Berger, caporal au régiment de Stadelberg

1676 (8. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 434-v
Hannß Michael Dürr der Fischer
in gegensein Philipp Bergers deß Corporals under dem Stadelbergischen Regiments seines Schwagers – schuldig seÿe 55. lb
unterpfand, hauß hoffstatt undt höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier im Finckhweÿler gege der Statt Straßburg Marstall einseit neben Niclaus Schmutzen, anderseit neben hannß Georg Jacobi dem Schangenschießer, hinden Vff die Preüsch stoßend gelegen
[in margine :] Cassirt, wegen der am 25. Junÿ a° 1685. in der Cancelleÿ Contract stuben uffgerichteter Verschreibung

Susanne Berger, veuve de Jean Michel Dürr, loue la maison au pêcheur Valentin Dürr (futur propriétaire)

1690 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 308
H. Henrich Reichard der Schneider im nahmen H. Paul Wagners deß haffenmachers alß Vogts Susannæ gebohrner Bergerin, Weil. hans Michael Dürreen gewesenen Fischers hind. Laßener Wittib
in gegenwart Valentin Dürren, deß Fischers
verlüh. in Ihrer im Finckweiler geg. der Statt Stall über gelegenen wohn behaußung, die Obere Stub, Stub Cammer und noch eine Cammer, sambt zweÿ bühnen höfflein und Keller, auch d. Küch. so dann den halben theil deß Gärttleins für unvertheilt und auff halben Unkosten, alles auff fünff Jahr von Joh: Bapt. diß jahrs anzurechnen, umb 7 pfund 10 schilling jährlich. Zinß

Inventaire après le décès de Susanne Berger veuve du pêcheur Jean Michel Dürr. Sa seule héritiere est sa fille Anne Marguerite Dürr femme du tailleur Jean Metzger. Les experts de la Ville estiment la maison à une valeur minimale de 175 livres. Une fois défalquées les dettes, la succession s’élève à la modique somme de 24 livres

1701 (8.2.), Me Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 3)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und nahrung, so weÿland die Ehren : und tugendsahme Fraw Susanna gebohrne Bergerin, Weÿland des Ehrengeachten hannß Michel Dürren, gewesenen fischers und burgers Zu Straßburg hinterlaßene Wittib, nunmehr seel. nach Ihrem am Oster Sontag deß 1699.gsten Jahrs beschehenen tödlichen hientritt Zeitlichen hinterlaßenen, welche vf ersuchen, erfordern und begehrern s.t. Meister Johann Metzgers deß Schneiders und auch burgers allhier Zu Straßburg alß Ehevogts der Ehren und tugendsamen frawen Annæ Margarethæ gebohrner Dürrin, der verstorbenen seel. mit obgedachtem hannß Michel Dürren ehelich erzeugten tochter und ab intestato eintziger Erbin – Geschehen in fernerer Gegenwahrt S.T. Herrn Henrich Raicharts, der verstorbenen frawen seel. geweßenen vogts, in Straßburg d. 8.ten februarÿ 1701.

In einer in der Statt Straßburg in der höllengaß gelegenen, von der Erbin bewohnend. behaußung befund. worden
Eigenthumb ahne einer behaußung. Item ein hauß, hoffstatt, höffel, Gärtel, sambt allen andern deren Gebäwen, begriffen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg gegen dem herren Stall über, einseit neben Friderich Berschen dem fischer, anderseit neben Paul Hoffets deß Zimmermanns seel. hinterlaßener frawn wittib und Erben, hinten vf das waßer stoßend, und vornen vf das finckweiller stoßend, davon gibt mann Marthæ Loßlebin Jährlichen 1. lb. Zinnß vff Michaelis ablößig mit Capital à 25. lb d. Und dann ferner herren Heinrich Reichardten dem Käuflern vögtlicher weiß 2. lb d Jährlichen Zinnß vff erstgedachter Zeit fällig, ablößig mit 50. lb, sonsten freÿ ledig und eÿgen, und durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern lauth deß Zu mein des Notarÿ Concept geschickten Abschatzungs schein sub dato 10.ten Decembris 1700, angeschlagen word. umb 175. lb. Davon abgezogen obige beschwerden restirt annoch 100. lb. Die darüber besagende Documenta seind beÿ dießer Inventation nicht beÿhanden gewesen.
davon hat die verstorbene seel. beÿ ihrem lebzeiten der Erbin zur Ehesteur in deroselben Eheberedung die halffte vermacht, thut dießem anschlag nach in 50. lb. wäre also allein hier außzuwerffen 50 lb
Sa. Hausrath 4 lb, Eÿgenthumb ane Einer behaußung 50 lb, Auß der Verlassenschafft zu bezahlende Schulden 42, Über abzug noch übrig 24. lb

Anne Marguerite Dürr femme du tailleur Jean Metzger, héritière de sa mère, vend la maison au pêcheur Valentin Dürr et à sa femme Ursule Gottschalt pour 275 livres

1700 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 267
Anna Margaretha geb. dürrin, Johannis Metzgers deß Schneiders haußfrau, mit beÿstand deßelb. wie auch Hn Johann Heinrich Reichardt deß Schneiders Und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers Ihres gewesenen Vogts (signé) A M M, Johannes Metzger
in gegensein Valentin dürren deß Fischern Und Ursulæ geb. Gottschaltin mit beÿstand Johannis Andreßen deß Zimmermanns, (signé) O, Ursula Gottschalldin
hauß, hoffstatt, höfflein auch gärttlein, mit allen deren Gebaüden, Begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. allhier im Finckweiler einseit neben Niclaus Schmutzen dem Fischer anderseit neben weil. Paul Hoffets geweßenen Zimmermanns sel. Erben hind. auf ein Arm von der Ill stoßend geleg. Umb 25 pfund Kauffschillings Rest Weil. Christian Roßlebens gewesenen Einspännigers sel. wittib Magdalena geb. Ledererin verhafftet, geschehen umb 250 pfund
[in margine :] diese 25 lb seind bezahlt vid. reg. 1670 fol. 526

Valentin Dürr et Ursule Gottschalt hypothèquent la maison au profit de Jean Conrad Fritz, receveur adjoint de la Haute Ecole pour en payer le prix d’achat

1700 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 373
Valentin dürr, der Fischer und Ursula geb. Gottschaltin mit beÿstand hans Georg Mötschels und hans Michael Matthißen beeder Schuhmacher ihrer Vettern
in gegensein H. Johann Conrad Fritzen der hohen Schul Schaffneÿ Substituti für seine eÿgene persohn, 225 pfund Ihme zu bezahlung des Kauffschillings und einigen Capitalien so auff hernach beschriebener hypothecirt behaußung biß hero annoch gestand.
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein auch Gärttlein, mit allen deren Gebaüden, Begriffen, Recht. und Zugehördt. allhier im Finckweiler einseit neben Niclaus Schmutzen dem Fischer and. seit neben weil. Paul Hoffet geweßenen Zimmermanns sel. Erben, hind. auff einen Arm von der Ill stoßend geleg.

Le pêcheur Valentin Dürr a épousé en 1688 Ursule Barbe Gottschald, fille d’un cordonnier de Pfaffenhoffen : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie
1688 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 194
(Eheberedung) hans Valentin Dürr, der ledige Fischer und Burgers Sohn allhier, alß hochzeiter, mit beÿstand hans Dürren deß Fischers seines Vettern und Vogts und Paul Hoffet, deß Zimmermanns seines Schwagers an einem
So dann Ursula Barbara, weÿl. hans Ulrich Gottschalds gewesenen Schuemachers zu Pfaffenhoffen hinderlaßen eheliche tochter alß hochzeiterin, mit beÿstand hans Ulrich Ruckstuehls deß schuhmachers und burgers allhier Ihres Vettern am andern theÿl
[unterzeichnet] Hans Valentin dürr, Ursula Bara Gott schalltin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 4, n° 17)
1688. Dom. Reminisci et oculi als den 14. u. 21. Martÿ 1688 seind von mit M. J. Th. Heinrici past. et Can. Thom. p.clamirt, vndt darauff Mittwoch den 24. Martü publice Copulirt word. Johann Valentin Dürr der ledige fischer allhier, weÿl. Johann Michael Dürren, gewesenen burgers undt fischers allhier ehelich. sohn mit Jfr. Ursula Barbara weÿl. Johann Ulrich Gottschalts gewesenen burgers undt schuhmachers Zu Pfaffenhoff. hinlerl. eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Valentin Dürr deß. Hand Zeich ist D, Ursula Barra Gottschaltin als hochzeiterin (i 6)

Ursule Gottschalck devient bourgeoise à titre gratuit par son mari
1688, 4° Livre de bourgeoisie f° 540
Ursula Gottschalckin Von Pfaffenhoffen empfangt das burgerrecht gratis, von Valentin Dürren, dem fischern ihrem Ehemann, Zünfftig beÿ d. fischern, promis. 14. april. 88.

Valentin Dürr meurt en 1707 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la valeur minimale de 225 livres.

1707 (26.3.), Me Kolb (Jean Pierre, 23 Not 5) f° 163
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenthafft undt bescheidene Valentin Dürr gewester Fischer und burger alhier nach seinem dinstag den 22. februarÿ dieses lauffenden 1707. Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ersuch. und begehren deß auch ehrenhafft: und bescheidenen Joh: Jacob Mentels ebenmäßigen fischers v. burgers alhier Zu Straßb: als geordnet v. geschworenen Vogten Paulus, Maria Ursula und hannß Friderich aller dreÿ gebohrner Dürrin deß abgeleibten mit seiner hinderbliebenen Wittib Ehelich erzielte Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben, inventirt und Ersucht durch die tugendsame fraw Ursulam Barbaram dürrin gebohrne Gottschaltin die wittib Zum theil mit beÿstandt deß Ehrengeachten H. Johann Ulrich Ruckstuhls schuhmachers auch burgers alhier ihres geschwornen Vogts – Actum in der Königlichen freÿ. Statt Straßb. auff sambstags den 26. Martÿ A° 1707.

In einer allhier in der Statt Straßburg im Finckweiler ohnfern der Hn Stall gegen über gelegenen und hernach beschriebenen behausung ist befunden worden Wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Cammer A, Soldaten Cammer, Vor dieser Cammer, in der Stub, stub Cammer, Kuchen
Eÿgenthumb ahne einer behauß. so Theilbar. It. eine behauß. höfel sambt gärtlin daran v. allen zugehörd. weith. recht. und gerechtigkeit geleg. alhie in der Statt Straßb. im finck weiler ohnfern der Herren Stall über i.s neben Niclaus Emmerichen dem Jungern fischern, 2.s neben Mstr Hans Georg Hoffet, dem Zimmermann beed. burgere alrhier, hind. auf den Zornischen graben stoßend, welche behaußung underm 29. Martÿ A° 1707 durch die geschworene Hh. Werckmeistere der Statt Straßb. vor ledig eig. æstimirt und angeschlagen word. für und umb 225. lb. d. Davon gehet ab 4. lb d Zu Zinß der Stifftung hoher Schul Jahrs vf den – wider lößig in restirendem Kauffschillings rest mit 100. lbn Restiet also nach abzug deßen noch in auß wurff zu bring. 125. lb. Darüber besagt ein teutscher perg. Kauffbrieff de dato den dritten Monats tag Maÿ im Jahr des herren 1700 und mit der Statt straßb. Canceleÿ Contract grösern anhangendem Insiegel verwahrt
– Abschatzung d. 29. Martÿ ao. 1707. Weÿlandt des Ehrenhafft und bescheidnene H Vallentin dürren gewesenen Fischers seel. hinderlaßene Frau Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der statt Straßburg beÿ dem H. Stall gelegen, einseit neben Niclaus Emmerich Fischer anderseit neben Meister hannß Georg Hoffet Zimmermann hinden auff der Zornischen groben stoßendt, Welche behausung und höfflein sambt aller gerechtigkeit wie solchen durch der statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Vier hundert undt Fünfftzig gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene werckleuthe [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hoffs, Johann Jacob osterrieth Werck Meister des Zimmer hoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußrath 46, Sa. Schiff und geschirr zum fischer handwerck gehörig 17, Sa. silbers 12, Sa. guldenen ring. 1, Sa. Eÿgenthumbs ane vorherbeschriebenen behauß. 125, Sa. Schuld 50, Summa summarum 237 lb – davon seind folgende passiv: Schulden wider abzuziehen, Nach deren Abzug 69 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 69. lb
Eheberedung [Chambre des Contrats, exemplaire sur parchemin] auffgerichtet worden ist am 22. Tag Monaths Martÿ im Jahr 1688
1726 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 348
Fr. Ursula geb. Gottschaldin weÿl. Valentin dürr Fischers wittib mit beÿstandt ihres geschwornen Vogts Johann Ulrich Ruckstuehl Schuemachers
in gegensein Fr. Annæ Catharinä Huebmeÿerin geb. Eberhardtin weÿl. Johann Michael Huebmeÿer gewesten goldarbeiters so ohnvertheilt beÿständlich H. Frantz Heinrich Dautel Scribenten – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff gärtten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Finckweÿler gegen gemeiner Statt Marstall über, einseit neben clauß Emmerich anderseit neben grohberger dem leinenweber hinten auff die Ill

Ursule Barbe Gottschalck meurt après avoir vendu sa maison. Ses héritiers sont son fils Frédéric et les petits enfants issus de sa fille Marie Ursule femme de Jean Philippe Dœrr. La succession s’léève à 190 livres.
1736 (26.5.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 30) n° 973 (925)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Und Nahrung, so Weÿlandt die tugendsahme frau Ursula Barbara Dürrin gebohrne Gottschalckin weÿlandt Valendin Dürren geweßenen fischers und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib nun auch seel. nach Ihrem d. 20.ten Maÿ dießes fortlauffenden 1736. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hiendrit Zeitlichen verlaßen – ersucht durch Friderich Dürren den fischern und sohn wie auch deßen Ehefraun Margaretham gebohrne Könlinin auf Zu Vorhien ane dieselbe beschehene gebührende Vorleßung des gewohlichen Articuls eigens und Zeigens – Actum Straßburg freÿtags d. 26. Maÿ 1736.
Die Verstorbene seel. hat per Testamentum Zu Ihren rechtsmäßigen Erben Verlaßen wie Volgt, 1. den Ehrsamen Friderich Dürren fischern und burgern allhier und resp. Sohn aber nur in legitimam, in den überrest solchen ersten Stammtheils aber deßen mit frauen Margarethæ gebohrner Könlinin seiner Ehefrauen Ehelich erziehlter und noch erzielende Kinder und Enckele zu gleichen antheilern, davon die würcklich lebende sich be[ne]nen Maria Salome, Johann Paulus und Maria Barbara die Dürren deren angesprochener aber noch nicht beeidichter Jedoch aber Von Ihro Gnaden dem regirenden Hn Ameister Vermög permission scheins unter heutigem Dato ertheily, hierzu an*hirten Vogt ist der Ehrengeachte Heinrich Fleischbein der fischer und burger allhier so auch dem geschäfft zugegen war, welcher aber den 26. Maÿ hujus ane præstande præstirt, 2. Weÿland Fraun Mariæ Ursulæ Störin gebohrne Dörrin mit herrn Johann Philipp Dören dem garte und burger Zu ermeltem Straßburg Ehelich erzeugte Zweÿ Kinder und engele Nahmens Margaretham Salomeam und Jacobum, der Dören, Zu Zweÿ gleichen portionen und eintheilern welche befogtigte seÿ mit dier Johann Ulrich Ruckstuhlen dem schuhmachern und burgern allhier so auch der Inventation beÿgewohnt in den Zweÿten andern theil, Alle abgeleibten mit eingangs gemeltem Ihrer auch Verstorbenen Ehemann resp. Ehelich erzeugten und nach todt Verlaßene en sohn und dochter Kinder zu Ungleichen portionen und antheilern Verlaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg gegen der Statt Stall über gelegenen und nicht hiehero gehörigen behaußung sich befunden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 62, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 3, Sa. Pfenningzinß und deßen hauptgüter 220 Sa. Schulden 7, Summa summarum 296 lb – Schulden 106 lb, Nach deren Abzug 190 lb – Schluß und Stall summa Inventarÿ 272 lb
Copia Testamenti nuncupativi – in dem Jahr 1733, auf Mittwoch den 14. Monats tag Januarÿ abends Zweÿ Vier und fünff uhren beÿ Zweÿ hellbrennenden liechtern In einer allhier Zue Straßburg beÿ dem frantzösischen Thurn gegen der Statt Stall Uber gelegenen und hernach gemelter testiererin eÿgenthümblich zuständiger behaußung dero vordern obern Wohnstuben mit den fenstern auf die gaß außsehend (…) erschienen Sit sie tugendsame frau Ursula Barbara Dürrin gebohrne Gottschaltin, weÿland Valentin dürren geweßenen fischers Undt burgers allhier Zue Straßburg seelig nachgelaßene Wittib, zwahr etwas schwach Und kranckhen leibs, dahero auf einem bett liegend (…) -Johann Jacob Ölinger

Ursule Gottschalt veuve de Valentin Dürr passe une vente provisoire de sa maison devant notaire au profit du marchand de poissons Jean Laurent Blessi et de sa femme Anne Salomé Mentel. Le prix de vente est de 1 000 florins, soit 500 livres

1735 (16.6.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 87) varia n° 782
Interims Verschreibung – erschienen seind, frau Ursula Dürrin gebohrne Gottschaltin, weÿland Valentin Dürren deß geweßenen fischers und burgers allhier Zue Straßburg hinterlaßene Wittib beÿständlich H Johann Georg Bickel des Metzgers Undt burgers allhier, Ihres geordnet und geschwornen Vogts, ferner Friderich dürr Ehemaliger fischer und nun mahliger Soldat Unter del Regiment d’Alsace, weiter Hr Johann Ulrich Ruckstuhl der Schuhmacher Und burger allhier, alß geordnet und geschworener Vogt weÿland Fraun Mariæ Ursulæ Störin gebohrnr Dürrin Joh: Philipp Stören des Garde und burgers allhier geweßener Ehefrauen hinterlaßener Zweÿer Kinder, Nahmentlich Margarethæ Salomeæ und Johann Jacobs der Stören,; So dann Hr Johann Philipp Stör der Garde oberwehnt selbsten, welcher sein Verstorbene Kind und respe. dießorts Enckhelin Mariam Ursulam repræsentirt, die zeigten alle sampt und sonders sowohl proprÿs als Curationibus weißend und wohlbedachtlich an
daß die H. Johann Lorentz Bleßig dem fischhändler und fraun Annæ Salomeæ gebohrner Mentlerin beeden Eheleuthen und burgern allhier Zugegen
Eine Unter Ihnen Zum 2.ten Und 3.ten Gemeinschafftliche behaußung hoff, Gärttlein Und hoffstatt sampt allen Ihren rechten, begriffen Zugehörden und gerechtigkeiten allhier Zue Straßburg Im finckweiler gegen der Statt Stall über, einseit neben Niclaus Emmerich dem fischer, anderseit neben Gottfried Weber dem Zimmermann, und hinten auf den Mühlgießen stoßend gelegen, welche fraun Lampin der Metzgerin Wittib annoch in Capitali umb 400. R. Jahrs auf Michaelis à 4 pro Cento ver zinnßlich Verhafftet (übernohmen) für Und Umb 600 Gulden
anbenebst ist expresse Verglichen Und Stipulirt daß die Kauffende beede Eheleuth, die dürrische Wittib, alß usufructuaria zwoer tertzen der Verkaufften quæst. behaußung, In Ihren würcklich darinn Innhabenden wohnung bestehend einer stub, Stub Cammer Küchen Und hauß Öhren, einen Unterschlagenen platz in Keller sampt einem Unterschlag Im Hoff Zum holtz, die tag ihres lebens ohne einigen entgelt oder Zinnß ruhig und ohnperturbirt wohnen laßen sollen – Straßburg den 16. Junÿ 1735 [unterzeichnet] Ursula dirrin, hannß ierg bickel als fogt, Johan Philipp Stör Garden Johann Ulrich Ruckstuhl alls vogt, Johan lohrentz bleßig, Anna Salome bleßigin

Vente définitive passée deux mois plus tard à la Chambre des Contrats

1735 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 531-v
hannß Georg Bückel der Metzger als mandatarius Fr. Ursula geb. Gottwaldtin weÿl. Valentin Dürr des fischers ohnbevögtigten wittib eben derselbe als gewalthaber Johann Friedrich Dürr soldat au regiment d’alsace, mit zuziehung ged. Dürren ehefrau Margaretha geb. Köhelinin, so dann Johann Philipp Stör der garde in hiesigem Umbgeldt als hæres ab intestato seines mit weÿl. Maria Ursula geb. Dürrin erzeugt nach der mutter todt verstorbenen einen Kindts Maria Anna Ursula Störin
in gegensein Johann Lorentz Bleßig und Annä Salome geb. Mentelin
23/27. theil für ohnvertheilt an einer behausung, hoff, gärttlein und hoffstatt samt allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler gegen der statt Marstall über, einseit neben Nicolaus Emmerich dem Fischer anderseit neben Gottfried Weber dem zimmermann hinten auff dem Mühlgießen – der Dürrischen wittib nebst ihrem verstorbenen Ehemann am 3. maÿ 1700 erkaufft zu einer tertz oder zu 9/27. theil, eben derselben als hæredi ab intestato ihres nach des vatters todt verstorbenen Sohns Johann Paul Dürr Fischers zu 6/27 theil, Johann Friedrich Dürr zu 6/27, ihme Stör als erben seines verstorbenen kindts 2/27 und deßen noch lebenden kinderen Margaretha Salome und Johann Jacob denen Stören zu 4/27 theil – welche gantze behausung um 100, 15/27 theil von 100 pfund verhafftet – geschehen um 240 pfund

Jean Laurent Blessi, fils des précédents et lui aussi marchand de poissons, épouse en 1745 Susanne Sigwald, native d’Ehnwihr près de Muttersholtz : célébration, accession à la bourgeoisie, inventaire des apports dont l’original a disparu. Pour rendre compte de la mutation de propriété, il faut supposer que le père a fait cession de la maison à son fils au contrat de mariage. Cette hypothèse est corroborée par les initiales en cartouche au-dessus de la porte (ILB LB, soit Johann Lorentz Blessig, Susanna Blessig)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 7, n° 2) 1745 – Mitwoch den 20. Jan: sind nach vorhergegangener zweÿmahliger Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet word. Joh: Lorentz Blessig Lediger Fisch Käuffer und burger allhier H. Joh. Lorentz Bleßig burgers Fisch Käuffers allhier ehel. Sohn und Jgf. Susanna weÿl. Caspar Sigwald gewesenen burgers und Gastgebers zu Ehewnihr hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Lorentz Bleßig als hochzeiter, Susanna Sigwaltin als hochzeyrin (i 6)

1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 196
Susanna Sigwaldin Von Ehenweÿr gebürtig erhalt das burgerrecht Von ihrem Ehemann Lorentz Bleßig dem burger und Fischkäuffler allhier um den alten burgerschilling, und wird dienen beÿ E.E. Zunfft der fischer promis. d. 30.ten Jan. 1745.

Inventaire des apports
1745, Me Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 341
Inventarium illatorum Joh: Lorentz Bleßig Fischkäufers und Fr. Susannæ geb. Siegwaldin

Jean Laurent Blessig et Susanne Sigwald hypothèquent la maison au profit du marchand de vins Jean Henri Gimpel

1766 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 345
Johann Lorentz Blessig der fischkäuffer und Susanna geb. Sigwaltin mit beÿstand Johann Mathis des fischhändlers
in gegensein Johann Heinrich Gimpel des weinhändlers – schuldig seÿen 600 lt
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in dem Finckweiler gegen H. Ställ über, einseit neben Johann Andreas Weichel dem meelmann, anderseit neben Johann Gottfried Weber dem Zimmermann hinten auff den Mühlgießen

Jean Laurent Blessig le jeune et Susanne Sigwald hypothèquent la maison au profit du sellier Jean Frédéric Ehrlenholtz

1772 (25.7.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 363-v
H. Johann Lorentz Bleßig der jüngere fischkäuffer und Susanna geb. Sigwald unter beÿstand Johann Mathis des fischkäuffers und H. Johann Heinrich Gimpel dem weinhändlers
in gegensein H. Johann Friedrich Ehrlenholtz des sattlers – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Finckweiler gegen dem H. Stall über, einseit neben Johann Andreas Weichel dem meelmann, anderseit neben Johann Gottfried Weber dem zimmermann hinten auff den Mühlgießen

Susanne Siegwald, femme de Jean Laurent Blessig pour lors résidant à Düsseldorf, vend la maison à Anne Marie Senger veuve du tonnelier Jean Gaspard Krieg pour 1 400 livres. Les vendeurs se résevent un logement au troisième étage de la maison arrière.

1775 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 345
Fr. Susanna Bleßigin geb. Siegwaldin Mr Johann Lorentz Bleßig des zu Düßeldorf sich auffhaltenden fischkäuffers ehefrau beÿständlich H. Mag. Johann Lorentz Bleßig ihres leiblichen sohns so großjährigen alters, dieser letztere H. vor sich selbst alß nahmens seines vatters
in gegensein Fr. Annæ Mariæ Kriegin gebohrner Sengerin weÿl. Me Johann Caspar Krieg gewesten küblers hinterbliebenen wittib beÿständlich H. Johann Jacob Ott des rothgerbers
eine behausung, hoff und hoffstatt, bronnen, mit allen denen übrigen gebäuden, worunter ein hinter haus, auch deßen weithen, begriffen, rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler gegen dem Herrenstall über, einseit neben Mr Gottfried Weber dem zimmermann, anderseit neben Andreas Weigel dem meelmann, hinten auff den Zornischen gießen – um 700 gulden, 1000 und 500 gulden verhaftet, geschehen um 600 gulden
haben die verkäuffer sich in verkaufften behausung den dritten stock der hinteren wohnung bestehend in einer stub, stub kammer, kuchen, schopff, ein theil des holtzhauses den gemeinschafftlichen gebrauch des bronnens und der bühn in waschzeiten und zwar zeit lebens lehnungs weiß (vorbehalten) um einen jährlichen Zinß nemlich 20 gulden

Anne Marie Senger veuve de Jean Gaspard Krieg loue aussitôt la maison au tonnelier Mathieu Ellwein

1775 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 347
Fr. Anna Maria Kriegin geb. Sengerin weÿl. Mr Johann Caspar Krieg des küblers wittib beÿständlich H. Johann Jacob Ott des rothgerbers
in gegensein H. Matthäus Ellwein des kieffers und weinhändlers
verlehnt, in der ihro verlehnerin eigenthümlich zuständig im Finckweiler gegen dem Herrenstall über gelegene behausung einseit neben Mr Gottfried Weber dem zimmermann anderseit neben Andreas Weigel dem meelmann, den gantzen untern stock oder rez de chaussée des vorder sowohl alß hinter hauses, nichts davon außgenohmen, nebst zweÿ holtzhäußer, den großen keller des vordern hauses mit denen darin befindlichen 10 thürel faß in eißen gebunden, die sie unter heutigen tag mit der behausung von Bleßigischen Eheleuthen erkaufft samt den liegerlingen überkommen – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff Michaelis anzufangen, um einen jährlichen Zinß nemlich 68 gulden

Jean Gaspard Krieg a épousé en 1733 Anne Marie Senger : contrat de mariage, célébration, inventaire des apports
1733 (23.2.), Me Rith (6 E 41, 952)
Eheberedung – Erschienen der ehrbar und bescheid. Jungegesell Johann Caspar Krieg, des auch ehrsamben und bescheidenen Johann Jacob Kriegen des burgers und schiffmanns dahier ehelich erzeigter Volljähriger sohn, alß hochzeiter ahne einem mit beÿstand H Johann Schellen des burgers und sattlers seines Vettern
so dann Jungfer Aa. Maria sängerin, des auch ehrsamben und bescheidenen Johann Philipp Sängers des burgers und weißbeckers hier selbst eheleibliche tochter als hochzeiterin andern theils unter assistentz erstgedacht deren leibl. Vatters, wie auch H Johann Daniel Ehrmanns des burgers und perruckenmachers dahier ihres herrn Vettern – Straßburg den 23.ten febr. 1733 [unterzeichnet] Johann Caspar Krieg, Anna Maria Sängerin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 40, n° 8)
ao. 1733 den 15. aprilis seind nach geschehener Zweÿmahliger außruffung nemlich Festo Paschatos et Dominica Quasimoso geniti in der Kirchen Zu S Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden, Johann Caspar Krieg der Ledige Kübler und burger alhier Johann Jacob Kriegen Schiffmanns und burgers allhier und Frauen Ursulæ Schellin ehl. Sohn, und Jungfr. Anna Maria, Johann Philipp Sengers Weißbecken und burgers allhier und Frauen Anna Maria Fritschmännin ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Caspar Krieg Alß hoch Zeider, Anna Maria Sängerin als hoch Zeiderin (i 42)

Inventaire des apports dressé dans une maison de location
1733 (15.8.), Me Rith (6 E 41, 952)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, nahrung und güetter wie auch schulden und gegen schulden, nichts davon außgenohmen, reservirt, noch vorbehalten, so Mr Johann Caspar Krieg der Kübler und Fraw Anna Maria Sängerin bede Verburgerte eheleuthe allhier in Straßburg einand. für ohnverändert in den Ehestand zugebracht – so beschehen Straßburg in fernerem beÿseÿn H Johannes schellen, des burgers und sattlers hierselbsten auff sein des ehemanns, so dann auff ihr der ehefrawen seithen Frawen Annæ Mariæ sängerin dero leiblich. Mutteren, welche nebst beden eheleüthen selbsten dießem geschäft von anfang bis zu end beÿgewohnet den 15.ten Aug. 1733

in einer allhier zu straßb. gelegener und in lehnungs weiß besitzender behaußung befunden worden
Series rubricarum, der Frawen ohnverendert zugebrachte nahrung, Sa. hausraths 144, Sa. silbers 18, Sa. golldener ringebn 9, Sa. baarschafft 15, Sa. activorum 150, Summa summarum 337 lb
Nun folget auch des ehemanns zugebrachte nahrung, Sa. hausraths 23, Sa. silbers 17, Sa. baarschafft 1, Sa. werckzeigs 24, Summa summarum 66

Jean Gaspard Krieg meurt en 1762. Sa seule héritière est sa fille Anne Marie Krieg femme d’André Jung. Il délaisse une maison à la Krutenau. La somme taillable s’élève à 116 livres
1762 (3.9.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 719) n° 441
Inventarium über Weÿland des Ehren und Vorgeachten Herrn Joh: Caspar Krieg des geweßenen Küblers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – als derselbe Mittwochs den 14. Julÿ dieses lauffenden 1762.ten Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solh seinem aus dießer Welth genommenen tödlichem hientritt hie zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und Begehren der Ehren und tugendsahmen frauen Annæ Mariä Jungin geb. Kriegin, Hn Andreä Jung des fisch Käuffers und burgers allhier Ehefrauen als des verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbiebenen Wittib ehelich erzeugter tochter und ab intestato Verlaßener eintziger Erbin ersucht und inventirt, durch die Ehren und tugendsahmen frau Annam Mariam Kriegin geb. Sengerin die hinterbliebene Wittib – Straßburg auf freÿtag den 3.ten Septembris Anno 1762.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Crautenau gelegener und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behaußung. Nemlichen eine behaußung ane der Vorstatt Crautenau (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib unverändert Vermögen, Sa. hausraths 12, Sa. Silbers 3, Sa. Gold. Ring 2, Sa. Schuld 50, Erg. Rest 134, Summa summarum 203 lb
der Erbin unverändert und theilbarer Nahrung unter einem titul beschriben, Sa. hausraths 61, Sa. Werckzeugs v. gemachter arbeit 114, Sa. Weins und lährer faß 5, Sa. silbers 7, Sa. gold. o. 18 ß, Sa. baarschafft 4 lb, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 450, Summa summarum 644 lb – Schulden 731 lb, In Vergleichung, passiv onus 87. lb – Stall summ 116. lb
Copia Heüraths Verschreibung (…) Straßburg den 23. Februarÿ Anno 1733, Rith, Not.
Copia des Verstorbenen seel. Vor mir Nots. d. 10. Julÿ 1762. aufgerichteten Codicilli

Anne Marie Senger hypothèque la maison au profit de Henri Fritschmann, diacre à Saint-Nicolas

1775 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 649 n° 349-v
Fr. Anna Maria Kriegin geb. Sengerin weÿl. Mr Johann Caspar Krieg des küblers wittib beÿständlich H. Johann Jacob Ott des rothgerbers
in gegensein H. Heinrich Fritschmann des diaconi zu St Nicolaus – schuldig seÿen 600 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden im Finckweiler gegen dem Herrenstall über, einseit neben Mr Gottfried Weber dem zimmermann, anderseit neben Andreas Weigel dem meelmann, hinten auff den Zornischen gießen

Inventaire après le décès d’Anne Marie Senger veuve de Jean Gaspard Krieg. Elle a légué la maison à son petit-fils Jean Frédéric Jung. La succession est déficitaire (passif de 941 livres)

1780 (4.7.), Me Roederer (6 E 41, 914) n° 4
Inventarium über weÿl. ehren und tugendsamen Fr. Annæ Mariæ gebohrner Sengerin längst weÿl. H. Johann Caspar Krieg des gewesten küblermeisters nachgelassenen wittib verlassenschafft – nach ihrem d. 15. junÿ dieses instehenden 1780. jahrs aus dieser welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen, auf ansuchen der ehren und tugendsamen Fr. Annæ Mariæ Jungin geb. Kriegin H. Andreas Jung des fischkäufers ehefrau als der dißorts verstorbenen mit auch obgedachten dero am 14. julÿ 1762 in die ewigkeit vorangegangenen ehemann erzeugte tochter und ab intestato verlassene einzige erbin, wie auch Johann Friedrich Jung den ledigen fischkäuffer der dißorts verstorbenen Enckel

in einer ane dem Finckweiler gegen dem Herren Stall über gelegenen in dieser verlassenschafft gehörigen behausung.
Eigenthum ane einer behausung. /dem enckel legirt/ Neml. 1 behausung, hof, hoffstatt, bronnen und hinderhauß mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten zu Straßburg im Finckweiler gegen dem H. Stall über 1.s neben H. Gottfried Weber dem zimmer Meister 2.s neben Andreas Weichel dem meelhdler hinten auff den Zornengiesen, davon und zwar von dem im Zornen Mühlgiesen hinter dieser behausung oberhalb der Mühl die fischarchen und schiff davon vest zu machen stehenden Pfal man laut Erk. Gn. OberbauH. und H. drei Löbl. Stadt Straßburg Pfeningthurns vermög Protocollo vom 21. Xb 1745 fol. 143 und stadt Zinß buchs sub Lit.a C fol. 674.b Jahrs auf Weinhachten 5 ß ane zinß zu geben schuldig, (laut) abschatzung von 18 hujus mensis angeschlagen pro 500 R oder 1000 lt. Darüber bes. 1 in de C.C.Stub gefertigten kaufbrieff vom 7. aug. 1775 dabei befind. 1 von den dermal. wolverdordnet H. drei Löbl. Stadt Str. Pfgtrns. ais gestellet quittung über zu dem Landvest vom Zornengiesen eingezog. 3 Quadrat klafter so mit 90 livres baar bezalt worden de dato 27. jan. 1780
Sa. hausraths 92 lt, Sa. silbers 8 lt, Sa. goldenen ring 1 lt, Sa. leerer faß 15 lt, Sa. behausung 1000 lt, Sa. baarschafft 4 lt, Sa. activorum 332 lt, Summa summarum 1455 lt – Schulden 2396 lt, endliches passiv onus 941 lt
Verzeichnus alles deßen Johann Friedrich Jung der ledige fischkäuffer in Namen weÿl. Fr Anna Maria Kriegin geb. Sengerin Wb. seiner großmutter ane die ihro zuständigen behausung verwendet, 5. junÿ 1780 und 29. aug. 1780
Abschrift der von der verstorbenen geordneten disposition in der von mir Notario bewohnenden ane der Helenengäßlein neben der Tucherzunfftstub gelegenen behausung deren auf dem boden befindlichen Schreibstub mit denen fenstern in das vordern höfflein sehend, 21. junÿ 1775 Not. Langheinrich
Nachdisposition, (…) ihrem älteren enckel Joh. Friedrich Jung dem ledigen fischkäuffer, noch ferner dero ohnlängst erkauffte eigenthümlich gehörig ane dem Finckweiler gegen dem Heren Stall über 1.s neben H Gottfried Weber dem zimmermann, 2.s neben Andreas Weichel dem meelmann hinten auff den Zornengiesen, stehende behausung, hoff, hoffstatt, hinterhauß und bronnen mit allen übrigen deren rechten und gerechtigkeiten um 3800 gulden – den 24. maÿ 1776, Langheinrich Not.

Le nouveau propriétaire épouse deux ans plus tard Anne Marie Jung : contrat de mariage, célébration

1782 (28.5.), Me Roederer (6 E 41, 914) n° 7
Eheberedung – der ehrengeachte H. Johann Friedrich Jung lediger Fischkäufer H. Andreas Jung des ältern Fischkäufers mit Fr. Anna Maria geb. Kriegin majorenner sohn
So dann die Ehr und tugendsame Jgfr. Anna Maria Jungin H. Johannes Jung ebenmäßigen Fischkäufers mit Jung Fr. Anna Maria geb. Ulrichin eheliche tochter

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 120)
Im Jahr 1782, Oct. 8 (…) ehelich eingesegnet worden, Johann Friderich Jung, lediger Fischhändler und burger allhier, Herrn Andreas Jung, burgers und Fischhänlders alhier mit Anna Maria Kriegin ehelich erzeugter sohn und Jungfer Anna Maria Jungin, Herrn Johannes Jung auch Fischhändlers und burgers allhier mit Anna Maria Ulrichin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Jung als Hochzeiter, Anna Maria Jungin als Hochzeiterin (i 123)

Inventaire des apports dressé dans la maison des parents de l’épouse, proche de la Tour aux florins, à l’extrémité du quai des Bateliers

1783 (24.5.), Me Roederer (6 E 41, 914) n° 49
Inventarium über des ehrengeachten H. Johann Friedrich Jung des fischkäufers und der tugendsamen Fr. Anna Maria geb. Jungin einander für ohnvertheilt in den ehestand gebrachte nahrungen – welche der ursachen weilen sie in ihrer Dienstags d. 8. Octobris des abgewichenen 1782. jahrs vor mir am 28. maÿ solchen jahrs aufgerichteten Eheberedung (…)

in einer ane dem Schiffleutstaden beim sogenannten goldenen turn gelegen, der Ehefrau eltern eigenthümlich zuständig und disorts zum theil lehnungsweiße bewohnenden behausung, in beisein H. Johannes Jung des fischkäufers der Ehefrau vaters
Eigenthum ane einer behausung. M. Neml. 1 behßg. hoff, hoffstatt, bronnen und hinterhauß mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler gegen dem Herren Stall über 1.s neben H. Gottfried Weber dem zimmermeister 2.s neben Andreas Weichel dem meelhändler hinten auff den zornen giesen, davon und zwar von dem im zornen mülgiesen hinter dieser behausung oberhalb der Mül stehenden Pfal die Fischarchen und Schiff daran vest zu machen d. löbl: Stadt Pfenning Thurn auf weinachten 5 ß ane zinß (zu geben pflichtig), angeschlagen vor 1900, Diese behausung nebst den in deren beeden kelleren befindlich vorherbeschriebeen faßen hat der disortige ehemann von weÿl. Fr. Anna Maria Kriegin geb. Sengerin Wb. seiner grosmutter durch dero am 24. maÿ 1776 vor weÿl. H. Not. Langheinrich Nach Disposition legatsweis erhalten. Darüber besagt einen in der CCStb. verfertigten Kaufbrieff ded. 7. aug. 1775, Dabey befind. von den wolverordneten H. Dreÿ löbl. staatt Straßburg Pfgthrns. ausgestelte quittung über die zum landvest vom zornen giesen eingezogene 3 quadrat klafter so mit 90 livres baar bezalt worden, 27. jan. 1780
Series rubricarum hujus Inventarÿ,, des ehemanns in die ehe gebrachtes guth, Sa. hausraths 123 lt, Sa. schiff und geschirrs auch waaren 242 lt, Sa. wein und faß 284 lt, Sa. silbers 22 lt, Sa. behausung 1900 lt, Sa. baarschafft 510 lt, Summa summarum 3083 lt – Schulden 2239 lt, verbleiben 844 lt, haussteur 80 lt, des Ehemanns guth 924 lt
der Ehefrau vor unverändert in den Ehestand gebrachtes vermögen, Sa. hausraths 152 lt, Sa. silbers 20 lt, Sa. golds 45 lt, Sa. baarschafft 276 lt, Summa summarum 493 lt – haussteuren 80 lt, der Ehefrau vermögen 574 lt

Contrat de mariage et inventaire des apports d’un locataire, Jean Frédéric Hoffet

1818 (9.8.), Strasbourg 4 (48), Me Stoeber aîné n° 4384 – Enregistrement de Strasbourg, acp 140 F° 12-v du 19.8.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Frédéric Hoffet, batelier, fils de feu Jean Tobie Hoffet ci devant batelier, et de Madeleine Rudloff agissant avec le consentement de sa mère avec laquelle il demeure quartier Finckwiller n° 56
Barbe Betz fille d’Ernest Betz, musicien artiste, et de Barbe Gerber demeurant vieux marché aux Vins n° —

Inventaire des apports
1821 (17.3.), Strasbourg 4 (50), Me Stoeber aîné n° 5144 – Enregistrement de Strasbourg, acp 151 F° 169-v du 21.3.
Inventaire des apports de Jean Frédéric Hoffet, batelier, et de Barbe Betz – Contrat de mariage Me Stoeber aîné le 9 août 1818
dans leur demeure au quartier Finckwiller n° 56
le mari 929 fr, la femme 2411 fr

Inventaire après le décès du marchand de poissons Jean Frédéric Jung qui délaisse six enfants ou leurs représentants, issus de la veuve. L’inventaire est dressé dans la maison à l’extrémité du quai des Bateliers. La succession comprend deux maisons proches l’une de l’autre au Finckwiller

1824 (18.10.), Strasbourg 3 (72), Me Schreider n° 2208 (puis 23.10., acp 170 F° 69-v du 26.10.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 53 du 19.10.
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Jung, marchand de poissons décédé le 26 avril dernier, à la requête de 1. Marie Anne Jung la veuve, 2. Jean Jung, marchand de poissons, 3. André Jung, candidat en théologie, 4. François Xavier Omeyer, praticien, mandataire de Jean Jacques Jung, batelier, 5. Charles Frédéric Jung, marchand de poissons, 6. Marie Caroline Jung épouse de Benjamin Diehl, commis négociant, 7. André Jung en qualité de tuteur datif de Louise Frédérique Jung, mineure de Jean Frédéric Jung fils, marchand de poissons, et de Marguerite Caroline Armbruster veuve en secondes noces de Daniel Lix pilote, 8. en présence de Jean Louis Fincké, ramoneur subrogé tuteur, seuls et uniques héritiers de leur père et grand père, en une maison quai des Bateliers n° 1
Contrat de mariage devant Me Roederer le 28 mai 1782

Communauté, immeuble. Une maison d’habitation à un étage avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 1, acquis par acte Me Dinckel le 28 thermidor 4, estimée 7000 francs
Immeubles propres aux héritiers. 1. une maison avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg quartier dit Finckwiller n° 56 entre Geoffroi Weber et André Weickel apporté en mariage, inventaire des apports Me Roederer le 24 mai 1783, estimée 4000 fr
2. une autre maison avec dépendances sise en cette ville audit quartier Finckwiller n° 60, d’un côté la maison de feu Jean Valentin Hirschel poissonnier, de l’autre le cit. Collard blanchisseur, héritée de feu sa mère Anne Marie Kling veuve d’André Jung, poissonnier, estimée 5000 francs
Communauté. meubles, au salon au premier étage donnanr sur le quai, dans la chambre à côté du salon, dans le corridor, dans la cuisine 728 fr, argenterie 89 fr, poissons 1780 fr, bateaux 1550 fr, tonneaux 850 fr, vin 2400 fr, platre 260 fr, bois 350 fr, créances 18 449 fr, numéraire 400 fr, ensemble 41 732 francs
Propres, garde robe 138 fr, remploi 5060 fr, créances propres 8892 fr, total général des propres 9000 fr ; propres à la veuve 11 053 fr
total 23 090 fr – passif 600 francs

Lors de la liquidation de la succession, la maison revient au batelier Jean Jacques Jung

1837 (15.11.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 254 F° 76 du 24.11.
Liquidation de la succession de Jean Frédéric Jung, marchand de poissons et de Salomé Jung, majeure – à la requête de Jung Jean, marchand de bois, Antoine, professeur de théologie, Jean Jacques, batelier, Charles Frédéric, marchand de poissons, Marie Caroline épouse de Benjamin Diehl, commis négociant, Jean Frédéric la fille de Jean Frédéric nommée Louise Frédérique épouse de Jean Jacques Grosz

Masse à partager. immeubles, une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 1, de la communauté, estimée 34 000 francs
une maison à Strasbourg quartier Finckwiller n° 56n de la succession de M Jung, estimée 15 000 francs
une maison quartier Finckwiller n° 6 de la succession de M Jung estimée 15 000 fr
Abandonnements, 1. Jean, la maison de la communauté, 34 000 francs
2. André une des 2 maisons propre, n° 6, 15 000 francs
3. Jean Jacques, la maison quai Finckwiller n° 56, 15 000 francs

Jean Jacques Jung meurt lui-même en 1838. Lors de la liquidation de sa succession, la maison revient à son frère Charles Frédéric Jung

1838 (3.11.), Strasbourg, Me Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 263 F° 47 du 5.11
Liquidation et Partage de la succession de Jean Jacques Jung, batelier décédé le 5 mai dernier – à la requête de 1. Jean Jung, marchand de bois, 2. André Jung, docteur en théologie, 3. Charles Frédéric Jung, marchand de poisson, 4. Marie Caroline Jung épouse de Benjamin Diehl, commis négociant, 5. Louise Frédérique Jung épouse de Jean Jacques Grosz, frère et neveux et nièces du défunt
5. Charles Frédéric, mineur
masse : 2. une maison quartier Finckwiller n° 56 estimée 15 000 francs

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