8, place Saint-Louis


Place Saint-Louis n° 8 – VIII 137 (Blondel), P 1294 puis section 9 parcelle 21 (cadastre)

Maîtres d’ouvrage, Michel Thomas (1746, ancienne maison zur Cappellen) et Claude Bernard Eisentraut (travée de gauche, 1760)


Façade en deux parties correspondant aux deux anciennes maisons
Fenêtres, portes (juillet 2019)

La maison actuelle est la réunion de deux anciennes par l’entrepreneur pour le Roi Claude Bernard Eisentraut en 1750, une petite maison à l’est et une plus grande maison, anciennement appelée zur Cappellen (à la Chapelle), vers l’ouest.
La grande maison, zur Cappellen, acquise en 1617 par l’aubergiste à la Couchette Mathias Wolffer revient ensuite au tonnelier Georges Voltz (1623), au marchand Jean Michel Zeyssolff (1663) puis aux transporteurs de sable Jean Georges Dressler et Jean Frey. Sur le plan-relief de 1727, la maison est celle à pignon en haut au milieu de l’image ; la petite maison se trouve à sa gauche. Frédéric Gerlach, déjà propriétaire de la petite maison ci après, l’acquiert en 1736 puis la revend 800 livres en 1745 au menuisier Michel Thomas, originaire de Niederhausbergen, qui est autorisé l’année suivante à construire à l’aplomb de son encorbellement de 34 pieds de long en saillie de deux pieds en supprimant la porte de cave devant la maison, à condition de couper le coin vers la maison Güntzer. Il revend deux ans plus tard une maison nouvellement construite 3 000 livres à Claude Bernard Eisentraut.
La petite maison appartient au début du XVII° siècle aux tailleurs et maîtres d’école Jacques Ness puis Barthelémy Ness. Elle appartient ensuite aux bateliers et transporteurs de sable Jean Meyer (1675) puis Frédéric Gerlach. Quoiqu’il soit propriétaire des deux maisons, on peut supposer que les poutres qu’il est autorisé en 1741 à remplacer se trouvent sur la petite maison qu’il vend en 1750 à son voisin Claude Bernard Eisentraut.
Propriétaire des deux maisons, Claude Bernard Eisentraut a l’intention de reconstruire la petite à la manière de la grande en 1751 en bâtissant à l’aplomb de l’encorbellement de 10 pieds 7 pouces de long en saillie de 2 pieds 8 pouces d’un côté et 4 pieds 9 pouces de l’autre. La rente foncière qu’exigent les Quinze l’en dissuade. Grâce aux arguments qu’il fait valoir (il cède du terrain à la Ville et contribue à son embellissement), il obtient en 1760 une autorisation gratuite de construire à l’aplomb de l’encorbellement et d’établir un balcon sur la longueur de la petite maison.
Il résulte de ce qui précède que les quatre travées de droite sont dues à Nicolas Thomas (1746) et la travée de gauche à Claude Bernard Eisentraut (1760) qui reprend le modèle de la partie déjà construite. La chaîne à gauche de la porte correspond à l’ancienne limite entre les deux maisons. Les différents niveaux sont séparés par des bandeaux. Seule la clé de la porte d’entrée est sculptée.
La maison appartient ensuite (1771-1781) au consul célibataire Jacques Frédéric Faust, tributaire chez les Maçons. Le tapissier Etienne Lefevre, déjà propriétaire de la maison à l’est, l’achète et 1781 et ouvre une communication entre les deux bâtiments. La fenêtre aménagée dans l’ancienne porte cochère correspond peut-être à celle que le maître maçon Schrœter est autorisé à faire en 1783. Etienne Lefevre la revend en ne conservant que l’ancienne en 1804 à l’officier de santé Philippe Frédéric Clausing qui épouse l’ancienne compagne du chef de brigade Nicolas Houel.



Plan-relief de 1725. La maison Zur Cappellen est la première à pignon en arrière-plan à partir de la gauche (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (f-VII) et (g-VII) : les ouvertures sont distribuées comme on peut le voir actuellement. La toiture comprend trois niveaux de lucarnes. La cour (R’) commune avec la maison voisine montre l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment (3-4) à l’est de la cour et la bâtiment arrière (4-5).
La maison porte d’abord le n° 3 du quai Finckwiller (1784-1857) puis le n° 8 de la rue ou de la place Saint-Louis.


Cour (R’), plan

Sophie Albertine Schneegans femme du négociant Jean Baptiste Gaudiot fait en 1863 des transformations qui portent le revenu cadastral de 181 à 273 francs. Le nombre de fenêtres au troisième étage reste le même mais celui des fenêtres ordinaires passe de 36 à 43. Ces travaux portent manifestement sur les bâtiments arrière. La maison ne semble pas subir de transformation notable par la suite. Elle appartient à partir de 1896 au marchand de vins Julien Camille Conrad Jaquemoux avant d’être réunie en début des années 1920 à la propriété voisine (Congrégation hospitalière des petites sœurs des pauvres).


Elévations sur rue et sur cour en 1977 (dessin de Jean-Claude Gaudin, dossier de la Police du Bâtiment)
Départ d’escalier XVIII° siècle (photographie B. T.)

juillet 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Maison vers l’est

Jacques Ness, tailleur et enseignant
1617* h Barthelémy Ness, tailleur et enseignant, et (1618) Anne Marie, veuve du trompette Pierre Weiler – luthériens
1660* Anne Ursule Fæssel
1662 v André Kræmer, chaudronnier, et (1649) Ursule Bernhard – luthériens
1675 v Jean Meyer, transporteur de sable, et (1700) Marie Salomé Weber – luthériens
1714 h Jean Meyer, transporteur de sable, et (1669) Anne Catherine Erhard – luthériens
1721 v Frédéric Gerlach, batelier et transporteur de sable, et (1717) Marie Dorothée Brand – luthériens
1750 v Claude Bernard Eisentraut, infra

Maison dite zur Cappellen, vers l’ouest

Marie Ursule Sundheim et (1605) Martin Heckhirn, baigneur, puis (1616) Georges Baumann, baigneur – luthériens
1617 v Mathias Wolffer, aubergiste, et (1595) Ursule Stœsser – luthériens
1622 v Joachim Kœllé, pasteur, et (1604) Ursule Brunner – luthériens
1623* adj Georges Voltz, tonnelier, et Marguerite Hauss – luthériens
1660* adj Jean Charles Müeg, avocat et procureur au tribunal aulique de Spire
1663 v Jean Michel Zeissolff, marchand, et (1642) Anne Trenss – luthériens
1672 v Jean Georges Dressler, charretier, et (1662) Madeleine Weinmüller, puis (1679) Susanne Inckel – luthériens
1687 h Jean Frey, transporteur de sable, et (1687) Susanne Inckel veuve de Jean Georges Dressler, puis (1706) Catherine Peter veuve du batelier Philippe Sandrock – luthériens
1729 h Jean Adam Petri, cordonnier, et (1718) Susanne Marthe Elles, puis (1723) Marie Barbe Frey – luthériens
1733 adj Susanne Feigler, épouse (1692) de Jean Michel Unger puis (1698) de Jules Christophe Kessler, les deux chirurgiens – luthériens
1736 v Frédéric Gerlach, batelier et transporteur de sable, et (1717) Marie Dorothée Brand – luthériens
1745 v Michel Thomas, menuisier, et (1737) Marie Madeleine Bentz puis (1757) Marie Barbe Pauli veuve de Samuel Bahn – luthériens
1747 v Claude Bernard Eisentraut, infra

Deux anciennes maisons réunies

1750 v Claude Bernard Eisentraut, entrepreneur pour le Roi, et (1732) Reine Rostaing – catholiques
1771 v Jacques Frédéric Faust, juriste, consul, célibataire († 1780) – luthérien
1781 v Jean Frédéric Œsinger, conseiller du margrave de Bade, célibataire († 1781) – luthérien
1781 v Etienne (Laurent) Lefevre, marchand tapissier, et (1765) Marie Gabrielle Payre, fille adoptive de Jacques Isaïe Bourgeois – catholiques
1804 v Philippe Frédéric Clausing, officier de santé, et (1798) Marguerite Salomé Wittmann, auparavant compagne du chef de brigade Nicolas Houel
1845 h Jean Baptiste Gaudiot, commissionnaire de roulage, et (1842) Sophie Albertine Schneegans
1896* v Julien Camille Conrad Jaquemoux, marchand de vins, et Mathilde Graff
1923* v Etablissement de la Congrégation hospitalière des petites sœurs des pauvres

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : (Maison à l’est) 175 livres en 1714
(Deux anciennes maisons réunies) 1 750 livres en 1765, 2 500 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) VIII 137, à la veuve du Sr Eisentraut
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) H. Ammeister Faust, 6 toises, 4 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1294, Claussing, Philippe Frédéric, docteur – maison, sol, cour – 2,6 are

Locations

1629, (antichrèse) Jean Bitz

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1741, Préposés aux affaires foncières (VII 1399)
Frédéric Gerlach est autorisé à remplacer une poutre et d’autres pièces en bois à sa maison à encorbellement

(f° 139) Dienstags den 1. Augusti, seynd folgende Augenschein eingenmmen worden – Friderich Gerlach
An Friderich Gerlach des Sandführers Häußlein beÿ St Louis an deme er einen Überhang hat, und um erlaubnus gebetten zu Beeden seithen des sehr schlecht und baufälligen Häußleins neü Holtz, ein Neüe schwöll, ein Balcken und ein Pfett ein Zu Ziehen, Erkannt Willfahrt.

1746, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Les préposés autorisent le menuisier Michel Thomas à construire à l’aplomb de son encorbellement de 34 pieds de long en saillie de deux pieds en supprimant la porte de cave devant la maison, à condition de couper le coin vers la maison Güntzer et de régler 15 livres

(f° 41-v) Montag den 27. Ejusdem [Junÿ] 1746 – In præsentia der Ober Bauherren /:Exc. Herrn Stättm. Von Hürtigheim:/ und Herren dreÿ augenschein eingenommen – Michel Thomas
An Michel Thomas des schreiners Hauß jenseiths St. Thomans bruck, welcher um erlaubnus gebetten seinen 34. schuhe Lang, und 2. schuhe tieffen Überhang Zuunterbauen mit dem erbieten die Vorliegende Kellerthür Völlig Hinwegzuthun. Erkannt mit dem beding Willfahrt, daß er das Eck gegen dem Güntzerischen Hauß abschrote und für ein und Alle mahl 15. lb bezahle solle, dt. 15. lb.

1751, Préposés aux affaires foncières (VII 1404)
Claude Bernard Eisentraut déclare avoir l’intention de reconstruire la petite maison qu’il a acquise à côté de la sienne. Il demande l’autorisation d’ouvrir une porte entre les deux bâtiments au premier et au deuxième étage et de contruire à l’aplomb de l’encorbellement de 10 pieds 7 pouces de long en saillie de 2 pieds 8 pouces d’un côté et 4 pieds 9 pouces de l’autre. Les préposés le renvoient aux Quinze

(f° 73) Eodem die 18. Martÿ 1751. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – H. Claude Bernard Eißentraut
An H. Claude Bernard Eißentraut Hauß ohnfern St Louis, neben welchem er noch ein Kleines Häußel gekaufft, so er neüzubauen und in dem Ersten Stockwerck eine 7. schuhe 6 Zoll Hohe, und 3. Schuhe 1. Zoll breite Communications thür Von seinem Hauß in das Andere, und ein Gleiches in dem Zweÿten Stock Zumachen willens, da auch das erkauffte Häußel einen Überhang hat, wäre er gesinnet denselben seinem Andern hauß Zugleich Zuunterbauen und Vorzufahren, welches in der Länge 10. schuhe 7. Zoll und in der breite auf der seithen 2. schuhe 8. Zoll und auf der Andern seithen 4. schuhe 9 Zoll außmachet, und deßwegen um erlaubnus Gebetten. Erkannt an Unsere Herren der XV. Verwießen.

1760, Préposés aux affaires foncières (VII 1409)
Claude Bernard Eisentraut réitère sa demande à être exempté de la rente foncière que les Quinze ont décidée le 12 juin 1751 [partie du registre en déficit] et autorisé à établir un balcon de 10 pieds 7 pouces en saille de 3 pieds au premier étage, en arguant 1) que les deux maisons étaient déjà réunies par le passé, 2) qu’il perd environ deux pieds de terrain en supprimant sa porte de cave, 3) que les changements qu’il fera contribuent à embellir la ville. Les Quinze accèdent à sa demande.

(f° 21) Dienstags den 29. Apr: 1760. – H: Claude Bernard Eißentraut
H: Claudius Bernard Eißentraut E: E: Großen Raths dermahliger beÿsitzer berichtet, daß er anjetzo willens seÿe, daßjenige Kleine häußel neben seinem hauß ohnfern St Louis Zu bauen, und weilen jhme Zu folg Erkantnuß Ghh. der XV. vom 12.ten Junÿ 1751. Vergönnt worden, den überhang Zu unterbauen und Zweÿ durchbrüche in sein daran stoßendes hauß Zu machen gegen erlag 10. ß d. jährlichen Zinnßes, als bittet er unterthänig in ansehung, daß I.mo diese Zweÿ häußer schon ehemahlen nur eines außgemacht, und noch dato eine alte Communications thür auff dem dritten stock Zwischen beÿden existiren, 2.do er wegen seiner unter dem Überhang liegenden Kellerthür, die er hinweg Zumachen willens, Von seinem Eigenthumb verliehre und dem Allmend ohngefehr Zweÿ schuh breit cedire, und 3.tio dieße Veränderung Zur Zierde der Statt gereiche, jhn des angesetzten bodenzinßes Zu entschlagen und annoch Zu erlauben einen 10. schuh und 7. Zoll langen und 3. schuh tieffen Balcon auff dem ersten Stockwerck Zu machen.
Erkannt wird dem H. Imploranten in ansehung obenallegirte motiven der Zinnß von 10. ß remittirt und jhme erlaubt den begehrten Balcon Zu bauen.
[pièce jointe] Unßere Gnädige Herren die Fünffzehen haben auf das von H. Claudio Bernhard Eisentraut den 24.ten aprilis jüngst übergebene unterthänige Memoriale und bitten Erkandt, daß der unterm 27.ten Martÿ jüngst dem Hn Imploranten wegen unterbauung eines überhangs und zweÿ durchbrüchen seines haußes in das daran stoßende Von ihme erkauffte Kleinern angesetzten jährliche Zinß à 15. ß oder das doppelte Capital davon nemblich 40. Thaler auf Zehen Schilling mithien das doppelte Capital auf Viertzig Gulden Zu moderiren und zu setzen seÿe. Decretum Sambstags den 12.ten Junÿ 1751. – Friderici.

1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
Etienne Laurent Lefevre demande l’autorisation d’ouvrir une porte entre sa maison et la voisine qu’il vient d’acheter des héritiers du conseiller aulique Œsinger. Les préposés qui se rendent sur place constatent que la porte à ouvrir dans les mansardes ne nuira en rien à la Ville. Ils accordent l’autorisation moyennant une rente foncière d’un florin.

Durchbruch, Stephan Lorentz Lefebvre beÿ St Louis behaußung
(p. 330) Sambstags den 1.sten Septembris 1781. Rang nôe H. Stephan Lorentz Lefebvre dieser hat von weÿland H. Hoffrath Ösingers erben die in deßen Verlaßenschafft gehörige beÿ St. Louis gelegener behaußung, so an sie seinige stosset erkaufft bitt Gnädig Zu erlauben beeder häußer durch eine thür Vereinigen zu dörffen und setzt, Erk. Obere Bauh.

(p. 369) Sambstags den 15.sten Septembris 1781. Obere Bauh. lassen durch H. Secretarium Widt referiren es habe Stephan Lorentz Lefebvre den 1.sten dieses per recessum gebetten ihme zu erlauben seine beede beÿ St Louis gelegene behaußungen durch eine thür vereinigen Zu dörfen, die H. deputirte hätten den darauf verordneten augenschein eingenommen und gefunden daß Implorant in der Mansarde ein thür durch Zubrechen gesinnet seÿe, welches weder gemeiner Stadt noch der burgerschafft nachtheilig seÿn kan, dahero sie auch keinen anstandt gefunden demselben in seinem begehren jedoch gegen reichung eines Jährlichen ohnablößigen Zinnßes Von 1 fl. Zu willfahren. Erkandt, bedacht Confirmirt.
(Pas dans Bauherren)

1783, Préposés aux affaires foncières (VII 1420)
Le maître maçon Schrœter est autorisé au nom du tapissier Lefevre à ouvrir une croisée dans la maison qui a appartenu au consul Faust.
(f° 99) Dienstags den 21. Januarii 1783 – Sr Lefevre Tapicier
Mr Schrötter der Maurer, noê Sr Lefevre des Tapicier bittet zu erlauben an deßen behausung bei Sr Louis gelegen, so weiland Herrn Ammeister Faust Zugehörig war, einen Kreutzstock einsetzen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs chambres à cheminée à la française, une cuisine et plusieurs dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, toutes appartenances et dépendances à la somme de 5000 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Quai Finckwiller

nouveau N° / ancien N° : 3 / 3
Clausing
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 317 case 2

Claussing Philippe Frédéric docteur
Schnéegans Sophie épouse Gaudiot (subst. pour 1847)

P 1294, maison, sol et cour, Quai finckwiller 3
Contenance : 2,60
Revenu total : 181,35 (180 et 1,35)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 743 case 1

Schnéegans Sophie épouse Gaudiot
1896/97 Jaquemoux Julian Jakob, Kaufmann / Julian Kamill Konrad, Weinhändler und Ehefrau Mathilde geb. Graff in Gütergemeinschaft

P 1294, maison, sol, cour, Rue St Louis n° 8
Contenance : 2,60
Revenu total : 181,35 (180 et 1,35)
Folio de provenance : (317)
Folio de destination : 743, augm. de C.on de 1863 – sol, Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1866
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
1866, Schneegans Sophie f° 743, P 1294, Maison, revenu 272, Aug.on de C.on, achevée en 1863, imposable en 1866, imposée en 1866

P 1294, maison, Rue St Louis n° 8
Revenu total : 273,35 (272 et 1,35)
Folio de provenance : 743, augm. de C.on de 1863
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1866
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10
Année 1866 – Augmentations, Schneegans Sophie f° 743, P 1294, Maison, revenu 272, Aug.on de C.on, achevée en 1863, imposable en 1866, imposée en 1866

Cadastre allemand, registre 29 p. 114 case 10

Parcelle, section 9, n° 21 – autrefois P 1294
Canton : St. Ludwigs gasse N° 8 / Rue St Louis, Place St Louis 8
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 2,20
Revenu : 2100 – 2800 – 2300
Remarques : 1910, Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1923), compte 590
Jacquemoux Julius Kamill Konrad u. Ehefrau
gelöscht 1923

(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 59
Kongregation d. Kleinen Schwester
1925 Etablissement de la Congrégation hospitalière petites sœurs des pauvres
(152) corrigé en (173)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 281 Marché aux Choux ou Quai de Finckweiler (f° 440)

2 et 3
prop. Lefèvre, Etienne Laurent, Tapiss. – Miroir
loc. Pleyel, Ignace, Maître de la Chap. de la Cathedr

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Ludwigsgasse (Seite 104)

(Haus Nr.) 8
Schäffer, Reisender, 0.
Wagner, Bauunternehm. 1.2
Sommer, Tuchhändler. 3

Dossier de la Police du Bâtiment

Les dossiers conservés 233 MW 2027 puis 735 W 256) ont trait au n° 6 qui appartient aux Petites Sœurs des Pauvres. Il y est parfois question du n° 8 depuis que la même congrégation l’a acheté (1923). L’ancien dossier du n° 8 n’est pas conservé.
Le deuxième dossier comprend un jeu de dessins de toute la propriété que l’architecte Jean-Claude Gaudin (rue Lamennais à Paris VIII°) a dressés pour le maître d’ouvrage Hervé Picot S.A. en 1977.


Relevé d’actes

Maison vers l’est

D’après les tenants et aboutissants, la Maison vers l’est appartient au début du XVII° sièce au tailleur et enseignant Jacques Ness puis à Barthelémy Ness qui épouse en 1618 Anne Marie, veuve du trompette Pierre Weiler, de Montbéliard

Mariage, cathédrale (luth. p. 70)
1618. M. Bartholomæus Näß vnd Anna Maria, Peter weylers gewesenen fr. Trometer Zu Mompelgart s. Witwe, eingesegnet montag den 10. Augusti (i 40)

Chargée d’un cens de 7 sols 2 deniers et un chapon et demi envers la fondation Saint-Thomas, la maison revient ensuite à Anne Ursule Fæssel qui la vend 130 livres en 1662 au chaudronnier André Kræmer et à sa femme Ursule

1662 (30. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 527 f°
64
(Prot. fol. 5) Erschienen Anna Ursula Fäselin mit beÿstand Niclaus Winters deß Schneiders ihres Curatoris
in gegensein Andres Krämers deß Kupfferschmidts und Ursulæ seines Eheweibs, beÿde Eheleuthe mit assistentz Caspar Dieffenbachs deß Kupfferschmidts ihres resp. Stieffschwähers und Stieff Vatters
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie Jenseit und geg. St. Thomans Bruckh einseit neben H Johann Sebastian Gambß. dem Müntz Verwaltern anderseit neben (-) hind. vff gemelten H Gambß. stoßend gelegen, davon gehend iahrs 7 ß 2 d und 1 ½ Cappen dem Stifft St. Thoman – umb 130. Pfund

Fils d’un chaudronnier de Lahr, André Kræmer épouse en 1649 Ursule Bernhard, fille de feu le chaudronnier Mathias Bernhard et belle-fille de Gaspard Dieffenbach : contrat de mariage, célébration
1649 (29.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55)
(Eheberedung) Zwüschen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Andres Krämern Von Lahr dem ledigen Kupferschmidt gesellen, deß Ehrengeachten hanß Jacob Krämers Kupferschmidts vnd burgers Zu Lahr Im Preißgauw ehelichem Sohn alß dem brautigamb Ane einem
So dann der Züchtigen Ehren vnd tugendsamen Jungfrauen Ursulen Bernhardin, beÿständlich deß Ehrengeachten Mathÿß Bernharden Kupfferschmidts burgers Zu Straßburg nunmehr selig hinderlaßener Eheleiblich. dochter Alß der Hochzeiterin, Am Andern theÿl
So bescheh. Vnd Verhandelt In Straßburg Sontag den 29.ten Aprilis Anno 1649. [unterzeichnet] Ich Andreas Krämer Als hochzeitter bekene wie Vorher stet, Ich Caspar deiffenbach der hochzeitterin Stieffvatter bekenne wie vor her stetts, Ich Geörg Kuchler Als der hochzeiterin Vogt bekene als wie Vor steht

Mariage, cathédrale (luth. f° 520-v)
1649. Festa Pentecost. Andreas Krämer der Kupffer Schmidt, Hannß Jacob Krämer deß Kupfferschmidts vnd Burgers Zu Lohr ehelicher Sohn, J. Ursula, Mathiæ Bernhard des geweßenen Kupfferschmidts vnd Burgers allhier nachgelaßene Eheliche dochter. Im Münster Mont. den (-)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du chaudronnier Georges Kugler Grand rue. Les apports du mari s’élèvent à 1 378 livres, ceux de la femme à 2 810 livres.
1649 (26.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 36) n° (636)
Inventarium vndt beschreibung aller vndt jeder Haab vndt Nahrung, So der thugendsamen Ursulen Bernhardin eÿgenthümblichen Zuständig Vndt die selbige Zu dem Ehrsamen vndt bescheidenen Andreß Krämern Kupfferschmidten von Lohr, hannß Jacob Krämers auch Kupfferschmidts vndt burgers daselbsten ehelichem Sohne Ihrem Jetzigen haußwürth in den Ehestandt Zugebracht hatt, Welche Nahrung Zu Verhüttung Künfftiger streitt vndt vngelegenheit & wie Solche durch genante Ursulam Bernhardin mit hülff undt beÿstandt Mstr Georg Kuglers Kupfferschmidts burgers zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts selbsten geeigt vndt gezeigt (…) Actum vndt Angefangen Zu Straßburg In fernerem beÿ: vnd gegensein Casparj Dieffenbachs auch Kupfferschmidts mehrgemelter Ursulen Bernhardin Stieffvatter Vndt Fr. Marien Dorschin der rechten Mutter Sambstags den 26.ten Monatstag Maÿ Anno & 1649.

Inn einer Inn der Statt Straßburg ane obern Straßen einseit neben der Gastherberg Zum Schwartzen Adler genant & gelegen vndt durch Georg Kuglern Kupfferschmidt obgenant den Vogt bewohnender behaußung meistentheils befunden Word. alß volget.
Sa. haußraths 40, Sa. So neüe So alt gemacht undt ohngemachter Arbeit vnd Wahren (-)
Verzeichnuß der Jenigen Tag So Ich Endtbenandter als Vogt weÿlandt Matthiß Bernhardts geweßenen Kupfferschmidts burgers Zu Straßburg seelig hind.laßener 3. Kinder beÿ auch weÿl. Herrn Sebastian Bernhardts Statt Kupfferschmidts vndt alten Groß Rathsverwanthen seelig Verlaßenschafft Inventation vndt Abtheÿlung Vögtlicher weiße Zugebracht habe

André Kræmer et se femme deviennent bourgeois le 5 septembre 1653 en apportant deux enfants
1653, 3° Livre de bourgeoisie p. 943
Andres Krämer der Kupfferschmid von Lahr erkaufft für sich und sein haußfr. Ursulam Bernhardin umb 20. gold fl. bringen mit sich 2 Kinder Würd Zu E. E. Zunfft der Schneider dienen Jur. den 5. 7.bris 1653.

André Kræmer vend la maison 137 livres au transporteur de sable Jean Meyer

1675 (30. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 559-v
Andres Krämer der Kupfferschmidt
in gegensein Johann Meÿers deß Sandführers
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen begriffen, Rechten zugehördten und Gerechtigkeiten alhier Jenseit und Gegen St. Thomans Bruckh, einseit neben dem Verkäufferen selbst. anderseit neben hannß Georg Dreßler dem Sandführer hinden uff Ihne den Verkäufferen stoßend gelegen, davon gehnd iährlichen 6 ß 2. d in gelt und 1 ½ Kappen dem Stifft St. Thomæ, so seÿe solche behaußung auch noch umb 125. fl. Capital dem Mehren Hospital alhier Verhafftet – umb 75 pfund pfenning

Fils de garçon batelier, Jean Meyer épouse en 1669 Anne Catherine Erhard, fille du boucher Sebastian Erhard
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 6 n° 19)
1669. Dom XVII ey XVIII. Trin. den 3. v. 10. octobt. Johannes Meÿer der ledige schiff knecht, Weÿlandt Simon Meÿers bürgers v. schiffkechts hinderlassener Sohn, Jfr. Anna Catharina Sebastian Ehrhards burgers vndt Metzgers eheliche tochter. Eingesegnet Montag den 11. octobr. zu St. Thomæ

Jean Meyer hypothèque la maison au profit de Jules Reichert, professeur de mathématiques et chanoine de Saint-Thomas

1675 (25. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 647
Johann Meÿer der Sandführer
in gegensein ut supra [in gegensein deß Edel Hochgelehrten herrn Julÿ Reichelts Mathe: Professoris alß Canonici deß Stiffts St. Thomæ und herrn Johann Jacob Moseders berührten Stiffts Schaffners] – schuldig seÿe 50 Pfund pfenning
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten, alher Jenseit und gegen St. Thomans bruckh, einseit neben Andres Krämers dem Kupfferschmidt anderseit neben hannß Georg Dreßler dem Sandführer, hinden auch uff Ihne Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen gd. Stifft 6. ß 2. d in gelt und 1 ½ Kappen,

Jean Meyer et Anne Catherine Erhard hypothèquent la maison au profit de Jean Henri Bœckler, professeur de droit et chanoine de Saint-Thomas

1707 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 123-v
Joh: Meÿer der Sandführer und Anna cath: geb. Ehrhardin beÿständlich Joh: Jacob Fritz schreiners und Georg Friedrich Seÿdenbinders handelsmanns
in gegensein H. Joh: Heinrich Böcklers U.J. Dris u. Professoris Just: Imp: auch Juris publ: u. Canonici Cap: Thom: nôe. erwehnten Capituli in fernerem beÿseÿn H Joh: Joachim Moßeders Schaffners daßelbst – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Hauß hoffstatt c. appert: allhier jens; St Thomas Bruck, einseit neben Joh: Freÿ sand Karchern anderseit neben Philipp Steltz gremp hinten auff (-), darvon gehen jährlichen ged. Stifft 6 ß 2 d in geld und 1 ½ Kappen
Wobeÿ ferners erschienen Simon Weber schippmacher, Item Joh: meÿer sandführer der sohn und Maria Salome geb. Weberin beÿständlich obigen ihres vatters u. Simon Webers deß bruders die haben sich verbürget

Anne Catherine Erhard meurt en décembre 1713 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 175 livres.

1714 (4.4.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 8) n° 426 (numéro XIX° s.)
Inventarium über Weÿlandt der Ehr: undt Tugendtsahmen Frauen Annæ Catharinæ Meÿerin gebohrner Ehrhardtin, deß Ehrsam: v: bescheidenen Johann Meÿern deß ältern Sandt schiffmanns vnnd burgers alhier Inn Straßburg geweß. ehel: haußfrawen nunmehr seel. verlaßenschafft auffgerichtet, vndt verfertiget in Anno 1714. – nach ihrem auff Sontag den 17. Decembris deß verwichenen 1713: Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen Tödlichen hintridt hinder Ihro verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der verstorbenen seel: auff nachstehendem blatt endtahlene eheleibl. mit gedachtem wittiber erzeugter einigen Sohn Johann Meÿern Jun: burg: v. sandschiffmann alhier alß ab intestato nachgelaßener einiger Erben – Actum Straßburg den 4. Aprilis 1714.

Norma hujus inv. Copia Test. sol. in scriptis clausum
haußrath 20, Silb. gesch. 4: gl. Ring 1, Eigth. ane i. hauß 150, Summa summarum 176 lb – Passiva 245 lb, Schuld. Nachst. 68 lb
In Einer obern Cammer A, In der andern obern Cammer B, In der wohn stub
Eigenthumb ahne Einer behaußung so theilbar. Item eine kleine behaußung, hoffstatt samt aller deren rechten vndt Gerechtigkeiten auch weiten und Zugehördten gelegen alhier In der Statt Straßburg beÿ v: nahe der Thomas brucken ein seith neben Johann Philipp Stoltzen dem Krempen, ander seith Johann Freÿen dem Sand fuhrmann, beeder burgere alhie Inn besagtem Straßburg hinden theils auff gedachten Stoltzen, vnd. anderer benachbarter burgere Stoßend, auff welcher behaußung dem Stifft S. Thomæ alhier ein Ehrschätziges Cap: hafftendt so jahr. mit 6: ß 2 s gelts vndt einem vnd ein halben Capaunen verzinßlich abzurichten welches häußlein durch besichtigung der herren Werckmeister nach Innhalt deren extradirten Schatzung so der æstimation Zetul vom 4. April dießes 1714. Jahrs nach abzug dießer beschwehrt gereichet so hiehero Inn Außwurff gehörig 150. lb. Darüber sagt ein alter pergamentener Kauffbrieff auß alhießiger Cancelleÿ Contract Stuben dedato den 30: Jan: 1662. mit dem Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt mit altem N° 1 und neuen N° 2.
Abschatzung: d: 4.ten Aprill: anô 1714. Auff begeren deß Ehrenhafften Vnd bescheiten Johannes Meÿer Ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg, An der Thomas bruckhen gelegen Ein seitz Neben: H: Johann Philipp Stoltz: Ander seitz, Neben Johannes Freÿ, hinten Auff gedachten: H: Stoltz: Stossent: welche behaußung, hoff, hoffstatt, Gebelckter Keller, Sampt aler, Ihrer Recht Vnd gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg, Geschworen Werckhleüth, sich in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen, Wirdt, Vor, und Vmb, Dreÿ Hundert Vnd Fünffzig Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworen werckh leüth, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff

Jean Meyer vend la maison 287 livres à son fils Jean Meyer et sa belle-fille Marie Salomé Weber

1714 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 322
Joh: Meÿer sandtführer
in gegensein Joh: Meÿer jun: auch sandtführers deß sohns und Mariæ Salome geb. Weberin deßen haußfrauen
sein gantzes hauß hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier über St Thomä bruck, einseit neben Philipp Stoltz dem gremp anderseit neben Joh: Freÿ hinten auff ihn Stoltz, darvon gibt mann anderthalb Capaunen jährlich u. 6 ß in geldt dem Stifft St Thomæ – um 100 und 62 pfund verhafftet, geschehen um 125 pfund

Jean Meyer épouse en 1700 Marie Salomé, fille du tamisier Simon Weber : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung – zwischen dem ehrsahmen undt bescheidenen Johann Meÿern Jun: ledigen Sandt Schiffmanns deß auch Ehrengeachten und bescheidenen H. Johann Meÿer deß ältern Sandt Schiffmanns vnd Burgers alhier Zu Straßburg eheleiblicher Sohn alß dem Hochzeiter ahne Einem, So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauwen Maria Salome Weberin deß Ehrengeachten undt achtbahren H. Simon Webers deß Süppmachers auch burgers alhier Eheliche Jungfraw Tochter als der Jgfr. hochzeiterin andern theils – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstag den 16. tag deß Monats Februarÿ Neuwen Calenders Anno Christi 1700. Christoph Eberhardt Bär Nots. publ. Juratus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 107-v)
1700. Mittw. d. 12 Maj wurd. nach ordentl. außruff. copulirt Johannes Meier d. ledige Schiff Knecht v. B. allhier, Johann Meiers des schiffmanns v. B. allhier ehl. sohn, V. J. Maria Salome Simon Webers, des Sippmachers v. B. allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes meÿer, + ist der hochzeiterin Zeich. (i 107)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 76 n° 410) den 2. und 9 Maÿ sindt auch Zu S Thomæ außgeruffen, vndt den 12 Maÿ 1700 in der Newen Kirch Copulirt worden Johann Meÿer der ledige schiffknecht, Johann Meÿers des burgers undt schiffmanns ehelicher Sohn, mit Jfr. Maria Salome, Simon Webers burgers undt Sipmachers eheliche Tochter (i 78)

L’épouse fait dresser un inventaire de ses apports qui s’élèvent à 172 livres
1700 (19.6.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 1) n° 186 (numéro XIX° s.)
Inventarium und Beschreibung, aller, undt Jeder Haab, undt Nahrung keinerleÿ außgeschloßen, So die Ehren und tugendsahme Fraw Maria Salome gebohrne Weberin zu Ihme Johann Meÿern dem Jüngeren burger undt Sandt Schiffmann alhier zu Straßburg alß ihrem Ehe M. in die Ehe gebracht (…) So beschehen Sambstags den 19: Junÿ Anno 1700.
Norma hujus Inventar, Haußrath 98, Silber 6, Guldene ring 7, baarschafft 59, Summa summarum 172 lb

Jean Meyer et Marie Salomé Weber font dresser un inventaire de leurs biens dans une maison qui appartient au serrurier Isaac Kappler près l’église Saint-Louis
1723 (22.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 17) n° 551-b
Inventarium über Johann Meÿern Jun: des Sandführers und Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Weberin beeder Eheleüth und bürgern allhier Zu Straßburg der Zeit besitzende Nahrung auch passiva auffgerichtet Anno 1723. – welches alles auf erfordern und begehren der Ehefrauen geschwornen Curatoris des Ehrenhafften Johann Michael Dürren fastenspeishändlers und burgers allhier vorgenommen (…). Actum Straßburg den 22. Martÿ Anno 1723.

In einer allhier Zu Straßburg jenseith der Thomas Kirch gegen St Ludwig gelegenen lehnungsweis besitzenden behaußung folgender maßen befunden
(f° 5) Schulden auß vorstehender Concurs Nahrung zugeltendt, Item Hn Isaac Kapler dem Schloßer soll man vor ein Jahr verseßenen haußzinnß, 10 lb
Copia Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstag den 16. tag deß Monats Februarÿ Neuwen Calenders Anno Christi 1700. Christoph Eberhardt Bär Nots. publ. Juratus

Jean Meyer et Marie Salomé Weber vendent la maison 350 livres au batelier Frédéric Gerlach et à sa femme Marie Dorothée Brand

1721 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 593-v
(350) Johann Meÿer der Schiffmann und Maria Salome geb. Weberin
in gegensein Friedrich Gerlach auch Schiffmanns und Mariæ Dorotheæ geb. Brandin
Eine behausung und hoffstatt ohnfern der St Thomans: bruck, einseit neben Philipp Stoltzen dem Krempen anderseit neben Johann freÿ dem Fuhrmann hinten auff Hn Friedrich Kornmann Banquier, davon gehen jährlich zwen Cappen ahne zinnß dem Stifft St Thomä – um 100, 62 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 137 pfund

Les acquéreurs hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit de Jean Georges Goll, receveur du chapitre Saint-Thomas

1721 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 618-v
Friedrich Gerlach Schiffmann und Maria Dorothea geb. Brandin mit beÿstand Christoph Jehert Schneiders ihres Schwagers und Johann Daniel Klingelmeÿers Tabackbereithers ihres Vettern in ansehung ihr einer bruder abweßend der andere aber bettlägerig
in gegensein H. Johann Georg Golen Schaffners des Stiffts St Thomæ – schuldig seÿen 50 pfund zu nöthiger reparation unten beschriebener behausung
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt cum appertinentÿs ohnfern St. Thomä Bruck einseit neben Philipp Stoltzen dem krempen anderseit neben Johann Freÿ dem fuhrmann hinten auff H. Friedrich Kornmann banquier, über zween Cappen dem Stifft St Thomä zu reichen

Fils de boucher, Frédéric Gerlach épouse en 1717 Marie Dorothée Brans, fille de tanneur : contrat de mariage, célébration
1717 (2.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 866
Eheberedung zwischen Friderich Gerlach Leedigen Schiff Knecht weÿl. H. Johann Gerlach Metzger und burgers allhier seel. nachgelaßenem Ehelichem Sohn alß dem Brautigamb beÿständlich H Johann Niclaus Kammen Metzger und burgers allhier seines Vetters Ane Einem
So dann Maria Dorothea Brandin, weÿl. Herrn Johann Bernhard Branden geweßenen Weißgerbers und burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßener ehelichen Tochter alß der Jgfr. hochzeiterin mit assistentz herrn Johann Jacob Branden Weißgerber und burgers allhier Ihres bruders andern theils
Actum Straßburg Montags den 2. Augusti Anno 1717.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 68)
1717. d. 11. Aug. sind Ehelich eingesegnet word. Friderich Gerlach der ledige Burger vnd Schiffknecht allhie Weiland Johannes Gerlachs gewesenen Burgers vndt Metzgers allhie nachgelaßener Ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Maria Dorothea Weiland Johann Bernhard Branden Gewesenen Burgers und Weißgerbers allhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] + dießes ist des Hochzeiters Zeichen, maria dore brandin als hozenderin (i 70)

Jean Frédéric Gerlach s’adresse aux Quinze pour s’inscrire à la tribu de l’Ancre bien qu’il ne puisse produire de certificat d’apprentissage. La tribu le renvoie au métier de transporteur de sable pour autant que l’autorisent les préposés aux affaires foncières. Le pétitionnaire argue qu’il a été au service du batelier Gottesheim pendant six ans et qu’il a déjà fait le voyage jusqu’à Francfort. Les Quinze estiment que la demande contrevient au règlement. L’assemblée délivre ensuite une expédition de sa décision.
1728, Protocole des Quinze (registre 2 R 134)
Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker pt° Handwercks
(p. 189) Sambstags d. 29. Maÿ 1728. Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker
Gug nôe Joh: Friderich Gerlach burgers undt Schiffers prod. Undth. Mem. und bitten sambt beÿlag N° 1. biß 5. bitt Deput. et Facta relatione umb gn. reception in das Handwerck. Erk. Soll dem Zunfftmeister beÿ Zunfft der Encker hierzu Verkündt werden.

(p. 197) Sambstags d. 5. Junÿ 1728. Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker
Gug nomine Joh: Friderich Gerlach Cit. Ca. E. E. Zunfft der Encker H. Zfft Mr erholt nochmal prod. vom 29. Maÿ undt recess vom 5.t h. Bitt Deput. Moss. prod. Except. juncto petito handelt Inhalts Gug erhl. Contenta producti bitt Deput. Erk. mit gebettener Deput. willfahrt.

(p. 220) Sambstags d. 19. Junÿ 1728. Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker
Gug nôe Joh: Friderich Gerlach burgers undt Schiffer

(p. 248) Sambstags d. 19. Junÿ 1728. Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker pt° Handwercks
Obere Kauffhauß Herren laßen per me [Secretarium] referiren, daß Johann [Friderich] Gerlach der burger undt Sandführer allhier schon den 25. Junÿ 1727. beÿ E. E. Zunfft der Encker angesu[chet] Ime das Handwerck gedeÿen Zu laßen, weil er aber nicht nach Ordnung Zur Lehr eingeschrieben, noch auch außgethan worden, alß habe ged. Zunfft erkandt, das derselbe mit seinem begehren abzuweisen, des Sandführens umb so Viel sich bedienen Könne alß Ihme Von denen Hochverordneten Oberbauherren erlaubt, Worauff derselbe sich nach verfließ. 11 Monath Zu Mghh. angewendet und den 29. May jüngst ein Vnderth. Memoriale und bitten contra E. E. Zunfft der Encker mit beÿlag N° 1. biß 5. dieße aber d. 19. juinus dero Exceptiones producirt.
Auff geschehene Remission habe der Implorant sich auff Contenta Memorialis bezogen, und nochmahl gebetten wegen der einschreibung undt außthuung, alß welche beede unterlaßen word. gnädig Zu dispensiren undt Ihme in die Zahl der Handwercks: genoßen anzunehmen, mit dem beÿsatz er habe nach außgestandener Lehr 6. Jahr beÿ Gottesheim alß Knecht gedienet auch einmahl Zu nacher Franckforth gefahren. nahmens der Imploraten seÿen erschienen H. Rathh. Eckert, H. Rathh. Knoll alß jetzmahliger Zunfftmeister undt H. Stamm welche sich auff den 6. undt 7. Ihrer Articul beruffen, welche gantz Klahr mit nochaahligem beÿfug. es seÿe Keine gerige Sach auff dem Rhein Zu fahren, Implorant Kenne den Rhein nicht, undt Könte durch die dispensation die nothige Experienz nicht beÿgelegt werden sich auch auff deren Excepiones beziehend.
Erk. wird der d. 25. Junÿ 1727. ergangene bescheid alß welcher auff 2. Klahre Articul gegründet allerdings confirmirt, mithin Imp. mit seinem begehren abgewießen.

(p. 250) Sambstag d. 3. Julÿ 1728. – Gug nôe Joh: Friderich Gelach bitt gn. Comm. des contra E. E. Zunfft der Encker ergangenen bescheidts. Erk. Willfahrt

(p. 262) Sambstag d. 10. Julÿ 1728.
Bescheid. Sambstags d. 19. Junÿ 1728. In Sachen Johann Friderich Gerlach des burgers undt Sand Schiffers allhier Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft der Encker H. Zunfft Meister, Imploraten, am andern theil, eingelegtes Memoriale sambt beÿlage, sub Nis 1. biß 5. mit angehencktem Bitten Deputationem Zu ertheilen et facta Relatione, wegen der Einschreibung zu denen Lehrjahren, undt Außthuung, welche beede unterlaßen worden seÿen, gnädig Zu dispensiren undt den Imploranten in die Zahl der Handwercks: genoßen auff: und anzunehmen, Von seithen der Imploraten eingelegte Exceptiones, bewilligt und beseßene Deputation, und dabeÿ ferner angehört beederseitiges Vor: undt anbringen, alles wohl erwogen, Ist der Herren Deputirten abgelegtern Relation nach erkandt, Wird der den 25. Junÿ 1727. auff E. E. Zunfft der Encker ergangene bescheid alß welcher auff zweÿ Klahre Articul gegründet, confirmirt, folglichen der Implorant mit seinem begehren abgewießen.
Zu Mghh stellend, ob sie deßen Auffsatz alßo genehmhalten, und erkennen wollen, daß selbiger in dießer Form expedirt und dem Imploranten Zugestellet werden soll. Erk. quod sic.
(Mentions correspondantes dans les notes du secrétaire, pp. 208, 214, 228 et 238)

Nouvelle demande d’admission présentée aux Quinze. Les lacunes du registre ne permettent pas d’en connaître l’issue (d’autres affaires dans les années suivantes seront présentées ultérieurement)
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
(p. 286) Sambstag d. 19. Aug. 1730. – Johann Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunddt der Encker pt° handwerckhs
Gug nôe. Johann Friderich Gerlach burgers und Schiffmanns prod. undth. Memoriale mit bitten Deput. et facta relatione umb gn. reception in das handt werck und Kleinen Umbgang. Erk. soll E. E. Zunfft der Encker zu die(sem) begehren Verkundt werden

Marie Dorothée Brand meurt en 1750 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue de l’Arc-en-Ciel. L’actif de la succession s’élève à 42 livres, le passif à 299 livres.
1750 (13.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 373) n° 407
Inventarium über Weÿland der Tugendsahmen Frauen Mariä Dorotheä Gerlachin gebohrner Brandin, des Ehrengeachten Johann Friderich Gerlach, des ältern Schiffmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1750. – als dieselbe Sontags den 15.ten Martÿ dießes Lauffenden 1750.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihren aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) durch vorgedachten Johann Friderich Gerlach den ältern, den hinterbliebenen Wittiber wia auch Frau Mariam Dorotheam Kampffin gebohrne Gerlachin die älteste Tochter und Dionysium Kempff den Kutscher und burgern alhier deroselben Ehevogten (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 13.ten Augusti Anno 1750.
Die Abgelebte seelig hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Mariam Dorotheam Kampffin gebohrne Gerlachin, Dionysÿ Kampff des Kutschers und burgers allhier Ehefrau, welche mit assistentz besagten Ihres Ehevogts i Persohn den geschäfft abwartete. 2.do Margaretham Salome Gerlachin, welche Majorennis und ohnbevögtigt dermahlen aber in allhießigem Arbeithaus sich befindet, deßwegen in Ihrem Nahmen herr Johann Carl Oberle, des Schiffmann und burger allhier, als von Ihro Zufolg unterm 11.ten Augusti 1750. eigenhändig ausgestellten Scheins hierzu in specie erbettener beÿstand beÿ dießem geschäfft sich eingefunden. 3.tio Johann Friderich Gerlach den jüngern Schiffmann und burgern allhier welcher in Königlichen Frantzösischen diensten engagirt und dißmahlen abweßend, dahero vorgedachter herr Johann Carl Oberle der Schiffmann und burger allhier seine Stelle hiebeÿ Vertretten, So dann 4.to Johann Daniel Gerlach, deßen geschworner vogt Ezechiel Schlegel der Steuermann und burger allhier welcher nomine seines Curandi in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, Alsoalle vier der seelig Verstorbenen, mit Eingags gedachtem Johann Friderich Gerlach dem ältern Schiffmann und burgern allhier Ihrem hinterbliebenen Wittibers ehelich erzeugte Söhn und tochter und ab intestato zu vier gleichen portionen und Stammtheilen Verlaßene Erben.
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen seÿe hiemit, daß nachdeme mann zu gegenwärtiger Inventation geschritten, Ich der requirirte Notarius gleichbalden den hinterbliebenen Wittiber gefragt, ob Zur Zeit Ihr beeder geweßener Eheleuthe mit einander getroffenen heuraths eine Eheberedung oder aber von der Verstorbenen seeligen einiger Letste Willen auffgerichtet Worden seÿe, worauff derselbe mit Nein geantwortet, anbeÿ den bericht ertheilet, daß sowohl Er als seine Verstorbene Ehefrau nunmehr seelige ane Zeitlicher Nahrung sehr wenig in die Ehe gebracht wovon aber nicht das geringste mehr in natura vorhanden, dieselbe auch wehrender Ehe nichts ererbet haben, derowegen dann die sambtliche Vorhandene Massa hießigem Löblichen Gebrauch nach tam active quam passive vor theilbahr inventirt und eingetragen worden.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Regenbogengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 34, Sa. Schiff und geschirr Zur Schiffarth gehörig 3, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 4, Summa summarum 42 lb – Schulden 299, In Vergleichung, Passiv onus dem Stall tax nach 257 lb

Frédéric Gerlach vend la maison 600 livres à Claude Bernard Eisentraut qui la réunit à la voisine dont il est déjà propriétaire

1750 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 78
Friedrich Gerlach der schiffmann
in gegensein H. Claude Bernard Eisentraut
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten ohnfern St Thomas bruck, einseit neben Jacques Isaia Bourgeois dem tapezirer, anderseit neben H. käuffer, hinten auff ST. H. XIII. Friedrich Kornmann – davon gibt man dem stifft St Thomas anderthalben cappen ane zinß – als ein am 13. Decembris 1721 erkaufftes guth, um 600 pfund


Maison dite zur Cappellen, vers l’ouest

Marie Ursule Sundheim qui vend la maison en 1617 épouse en 1605 Martin Heckhirn, propriétaire du bain de Spire au Vieux-Marché-aux-Vins puis en 1616 Georges Baumann, originaire de Dinkelsbühl près de Nuremberg

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 96-v, n° 26)
1605. Martin Heckhirn Speirbader, Ursula H. Jacob von Suntheim fünffzehners tochter. 10. Junÿ (i 99)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 140-v) 1616. 15. April. Jerg Bawman der Bad. von Dinckelspiel. Ursula, Martin Heck Speirbad.s Wittib (i 145)

Baigneur aux bains de Spire, Georges Baumann devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 997
Georg Bauwmann Von Denckelspüel beÿ Nürnberg bürttig, dd. Bader Im Speürbad Alhie, Empfahet d. Burg. recht von Weil. Martin Heckhirne gewesenen bader daselbst hünd. laßene wittib Vrsula von Sundheim vnd Wüll Zu Schmid. dienen. Actum den 7 Aprilis A 1616.

Assistée de son mari Georges Baumann, Ursule von Sundheim vend 325 livres la maison dite zur Cappellen (à la Chapelle) à Mathias Wolffer, aubergiste à la Couchette

1617 (ut spâ [xxvj. Junÿ]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 287-v
(P. fol: 331.) Erschienen Ursula von Sundtheit mit beÿstand Geörg Bauman des baders Im Speÿrbad burgers Zu Straßburg Ihres ehevogts (verkaufft)
herrn Mathÿß Wolffern gasthaltern Zum Spanbeth burgern Zu Straßburg,
hauß, hoffestatt, höfflin vnd schupff sampt dem Stall mit Allen Ihren gebeuwen & gelegen Inn der Statt Straßburg Jenseit Sanct Thomans brucken Zur Cappellen genant, einseit neben dem Keüffer selbst, anderseit neben Jacob Næß des schneÿders seligen erben, hinden vff David helden stoßend, dauon gend Zehen schilling 6 pfenning bodenzinß dem Stifft Zu Sanct Thoman, Mehr Zwen gold guldin gelts Ablößig mit 40 gold guldin vff Michaelis Lorentz Trenßen dem garttner vnder wagnern, Weither 10 guldin gelts Straßburger werung widerkeuffig mit 200 guldin berürter werung vff (-) Einer Ersamen Zunfft der fischer, So dann sindt sie verhafftet vmb100 pfund pfenning h. Geörg Müeg fünff Zehnern sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Kauff vber obbestimpte beschwerden, so die Keüffere vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 100 pfund pfenning Straßburger

L’acquéreur hypothèque aussitôt la maison au profit de Jean Georges Müeg, assesseur des Quinze. En marge, quittance délivrée en 1623 au tonnelier Georges Voltz, propriétaire de l’immeuble hypothéqué

1617 (ut spâ [xxvj. 7.bris]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 398
(Inchoat. in Prot. fol: 425.) Erschienen herr Mathÿß Wolffer gasthaltter Zum Spanbeth burger Zu Straßburg,
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Johann Geörg Müegen, so Zugegen, Inn nammen vnd von wegen des Ehrenuesten fürsichtigen vnd weisen herrn Geörg Müegen fünnff zehnern des beständigenen Regiments seines vatters – schuldig sige 100 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt, höfflin vnd schopff sampt dem Stall mit Allen Ihren gebeuwen & gelegen Inn der Statt Straßburg Jenseit Sanct Thomans brucken Zur Cappellen genant, einseit neben dem bekhenner selbst, anderseit neben Weÿland Jacob Næß des schneÿders seligen erben, hinden vff David helden stoßend, dauon gend x ß vj d boden Zinß dem Stifft Zu Sanct Thoman, Mehr ij gold guldin gelts Ablößig mit xl gold guldin Lorentz Trenßen dem garttner vnder wagnern, Weither x guldin gelts widerkeuffig mit ij C guldin berürter werung Einer Ersamen Zunfft der fischer, So dann sindt sie verhafftet vmb j C pfund pfenning obgedachtem Geörg Bauman vnd Ursulen von Sundtheim sunst ledig vnd eÿgen
[in margine :] Erschienen h. Geörg Müeg XIII.rn In gegensein Geörg Voltzen Küeffer Als besitzer des hierin beschriebenen Vnderpfands (…) den 21.t Aprilis 1623.

Originaire du comté de Veringen sur la Lauchert en Wurtemberg, Mathias Wolffer alors aubergiste à l’Esprit épouse en 1595 Ursule Stœsser, fille de boulanger : célébration le 28 avril, accession à la bourgeoisie le 5 mai suivant
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 72, n° 25)
1595. Mathis Wolffer von Fringen, der Wirtt Zum Geist, vnd Jungfrau Ursula, Lorentz Stössers des haußbecken tochter. Eingesegnet Montag nach Quasimodo geniti den 28. Aprilis (i 40)

1595, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 725
Matheus Wölffer von Verinngenn an der Loucher, der würdt Zum geist, hat vonn Ursula, Lorenntz Stößers deß Schwartz beckenn dochter seiner haußfrauwen, das burgerrecht empfang. vnd wüll Zun Freÿburgernn dienen. Actum den 6.ten Maÿ 95

Mathias Wolffer et Ursule Stœsser vendent la maison à Joachim Kœllé, pasteur à Altenheim, et à sa femme Ursule Brunner. Une clause mentionne que le mur qui sépare la propriété de celle à l’arrière est commun d’après une décision du Petit Sénat. En marge, quittance délivrée en 1623 au tonnelier Georges Voltz, propriétaire de l’immeuble hypothéqué.

1622 (iij. Julÿ), Chancellerie, vol. 446 f° 219
(Inchoat. in Prot. fol. 172.) Erschienen h. Mathÿß Wolffer gasthalt. Zum Spannbeth burger Zu Straßburg vnd Ursula Stösserin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
herrn M. Joachimo Kölle pfarrer Zu Altenh. vnd Ursulä Brunnerin seiner ehelich. haußfr.
hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Oberhalb Sant Thomans bruck einseit neben der Verkäuffer Speich. And. neben Jacob Neßen des schneÿd. selig. witwen hind. vff David Helden stoßend, dauon gend. 2. goldt guld. geldts hieher mit nachuolgd. bedung. für 150. lb Aÿg* vff Michaelis fallend h. Lantz Trennsen Rathsuerwandt. Mehr vmb d gelts loß. mit j. C. lb vff Urbani Einer Ersamen Zunfft d. Fisch. So dann vj. lb d gelts loß. mit j. C. lb vff Johannis Baptæ h. Geörg Mueg. 13. Sunst ledig vnd eÿg.
Vnd Ist hierin sond.lich Zwisch. bed. parth. Abgered word. dieweil weg. obgehörtter goldtgl. noch Kheine decision Von dem Kleinen Rath ergang., das wouor solche goldg. durch Rechtelicher erkandtnuß solten geringert werd. das die Khouffer Inn der Verkhauffern den nachtrag Zuerstatten, wo sie Aber höher steig. wurden, das die verkäuffern Inen den Kheüffern solches wid gutt Zu thun schuldig vnd verbund. sein sollen,
Ferner noch dann die Maur hind. Ane H. dauid held. stoßend. Vor den Kleinen Rath ventiliert word. So ist daselbst erhaltt daß solcher Maur ein gemeine Maur sein soll Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffer vff sich genommen Zugang. v. besch. für vnd vmb iiij C L. lb
[in margine :] Erschienen Mathÿß Wolffer d. Jüng. Unn nammen seines vatters, hatt in gegensein h Joachim Kolle des Khouffers bekandt, das er Ime die 250 lb (…) quittirt, Act. 10. Julÿ 1622.
[in margine :] Erschienen H. M. Geörg Würmell Als vogt Ursulæ Stösserin vnd h. Niclauß Ferber Als vogt Mathiæ wolffer haben In gegensein Geörg Voltz des Kieffers Als ietzig Inhabers d. Behausung bekhnd (…) q.tirt Act. 15. Maÿ 1623.

Propriétaire de la maison, le tonnelier Georges Voltz l’hypothèque au profit de sa mère Madeleine Erhard, veuve du tonnelier Georges Voltz

1623 (ut spâ [xxvj. Maÿ]), Chancellerie, vol. 449 f° 523
(Inchoat. in Prot. fol. 318.) Erschienen Geörg Voltz d. küff. burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Magdalenæ Erhardin weÿl. Clauß Voltz des Kieffers Alhie selig witwe, seiner mutt. – schuldig seÿe cij c L lb
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.h hauß mit Allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. oberhalb Sant Thomans bruck. eins. n. Mathÿß wolffen Speich. and. seit Jacob Neßen des Schneÿd. witwen, hind. bg dauid held. stoßend, dauon gnd. ij. goldgld. gld Lorentz Trenßen dem gartner Sunst den* x ß d dem Stifft Zu Sant Thoma
(disse verschreibung Ist vß geheÿß bed. parth. cassirt P. ut in Reg. 1625. fol. 410.)

Nouvelle hypothèque entre les mêmes, en remplacement de la précédente

1625 (vj. Octobr.), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 410-v
(Inchoat. in Prot. fol. 347) Erschienen Geörg Voltz der küeffer burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Magdalenæ Erhardtin weÿland Clauß Voltz des küefers Alhie s. Wen sein mutter mit beÿstand & h. Lienhard Wanners Ihres geschwornen Vogts – schuldig seÿe ij C lb
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß, mit All. Ihr. geb. d gnd Inn d. St. St. oberhalb Sant Thomans bruck. einseit n. Mathÿß Wolffers Speich. anderseit Jacob Neßen des schmÿds Witwe, hinden vff dauid helden stoßend, dauon gnd. 2. goldgld. Lorentz Trensen dem gartner Mehr x ß j d dem Stifft Zu Sant Thoman

Georges Voltz hypothèque la maison au profit de Sébastien Leitersperger, docteur en droit et avocat de la Ville de Strasbourg, pour lequel agit son gendre Paul Ansorg

1628 (ut spâ. [15. Septemb.]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 489
Erschienen Geörg Voltz d. Küffer burger Zu Straßburg
hatt in gegensein s. Pauli Ansorg seines dochtermanns des Edlen Ehr. vnd hoch. herrn Sebastian Leüttersperger beed. Recht. Doctoris vnd Aduocat d. St. St. – schuldig seÿe 50 pfund
Vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß, mit Allen Ihren geb. & glg. In d. St. St. geg. Sant Thomanns bruck. einseit n. Mathÿß Wolffens erb. anderseit n. Bartholome Nüß, hind. vff h. dauid held. stoßend, Dauon gnd. 2. goldguldn. gld loß. mit 40. goldgl. Lorentz Trennßen erb. Mehr vmb 200. lb. Clauß Voltz witwe d. Berthemeus Mutter, It. i. gl. gnd. Bod. Zinß den Stifft S. Thoman

Georges Voltz engage la maison par antichrèse au profit de Jean Bitz qui jouira de l’écurie

1629 (4. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 150
Erschienen hannß Bitz burg. Zu St. An einem,
So dann Georg Foltz der küeffer auch burger alhie am 2. theil,
Zeigten an, daß sie mit einander einer Antichrisin vnd gegennutzung vff dise Weiß verglich. Nemblich hat er hannß Bitz ihme Foltzen 50. lb in parem gelt vorgestreckht,
hingegen er Foltz ihme Bitzen verlühen Einen Stall in sein Foltzen behausung Jenseit S. Thomas Brucken gelegen der gestalt daß solche gegennutzung von Jetzkomend Mariæ verkündung an, Zweÿ Jar lang nach einander Volgend wehren, vnd in solcher Zeit er foltz ihme Bitzen Jährlich noch Ein pfund d. erstaten (…) darfür dann vnd.pfand sein soll obangeregt hauß Jenseit S. Thomans Bruck neben Mathiß Wolfers s: witib und Erben ein: und anderseit neben Barthel Nesen, umb 40. goldgld. Lorentz Drensen erben, It. vmb 200. lb. d sein Foltz Mueter, Item vmb 50. lb d H D. Sebastian Leitersperger, So dann vmb x. lb d S. Thoman sonst eÿg.

Marguerite Hauss veuve de Georges Voltz meurt en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 304 livres, le passif à 49 livres.

1636 (8. 10.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 6) f° 42
Inventarium vndt beschreibung aller haab vndt Nahrung, so weÿlandt die Ehren: vndt tugendsame fraw Margaretha Haußin weÿl. deß Ehrenhafften Georg Voltzen, Küeffers vndt burgers Zu Straßburg nachgelaßene Wittib nunmehr auch seel. nach ihrem aus dießer weltt tödlichem hinscheÿden hinder ihro v.laßen, welche vf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften Mr Hannß Erhardts auch Küeffers burgers alhie Zue Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts hannß Jacoben, hannß Christoffs vndt Margarethæ obgemeltter ehegemächdt seel. ehelich erzielter dreÿer Kind. vndt ab intestato hinderlaßener nechster erben – So beschehen vff Donnerstag den 8. 10.bris Anno 1636.

Inn hernach geschriebener in dieße Erbschafft gehöriger behaußung Ist befund. worden wie volgt.
Auff der Bühnen, Vor dießer Cammer, Inn d. Stub Kammmer daß hind. stöckleins, vor d. hind. Stuben, In der Cammer B, Inn d. vordern Obern Stuben, Inn der Stub Kammern, Inn der And.n Stuben, Inn der Kuchen, Im Haußöhren
Werckzeug vnd Anders Zuem Küeffer handwerckh gehörig. 2. blaß bälckh. 4. fugblocher, 2. m. v. j schenckhaanen, j abloßbohrer, hacken, Zangen vndt sonsten allerhandt werckzeug p 3. lib. 5 ß
3. Zangen seind 30 ohmen den ohmen p. 8 d thutt j lib.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item hauß, hoff, hoffestatt vndt höfflin sampt j. hind. heußlein mit allen andern ihren gebeüwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten vndt gerechtigkeiten gelegen alhie in d. St. Str. Jenseith d. Thomans Brucken, j s. neben H. M. Bartholme Näßen, dem Guldenschrbr. 2. s. neben hanß N. dem Spohrer hind. vff David Helden, deß altten Schaffners Zu S Thoman erben. Davon gibt man Jährlich 2. goldt fl. vff Michaelis Lorentz Kraußen deß Gartners Erben, ablößig mit 40.goldt fl. Mehr 2 lib.12 ß d lb vff Urbani E. Ehrs. Zunfft d. Fischer Ablößig in hauptgutt mit 52. lib. 10 ß d. Item 2. lib. 10. ß d vff Johs: Baptæ, herrn Amstr. Georg Müegen, ablößig mit 50. lib. hauptgutt, Item 2 lib. 10. ß d Zinnß, hanß Betz dem weinsticher, Jahrs vff Annunc. Mariæ lößig mit 50. lib. d hauptgutt Sonst ledig v,dt eigen vber solche beschwerd hiehero angeschlagen für vndt vmb 250. lib.
Darüber sagt j. t. P. Kauffbr. Inhaltt wie Georg Voltz d. Erben vatter seel. wolche behausung von Jacob Greÿßeln an sich erkaufft habe, mit d. St. Str. anhangendem Contract Insiegel de dato den 25. 8.bris A° 1622. mit N° 1 notirt. Darbeÿ auch ein spruchbrieff vber 3. fenster Einen dachtrauff vndt waßerstein besagendt, mitt d. Statt Straßburg geschworner werckleüthe anhangenden Insiglen, deßen dat. dinstags den 31. Julÿ A° 1632. auch mit N° j signirt vnd noch ein altter Abgelößter Pergamentiner Zinnß mit altem N 2. vnd ebenmäßigem neuwem N° 1 bezeichnet.
Sa. haußraths 50, Sa. Werckzeugs vnd and. so zu dem Küeffer handwerckh gehörig 4, ß Anschlags der behausung 250, Summa summarum 304 lb – Schulden 49 lib, Conclusio finalis Inventarÿ 255 lib

Le tuteur du fils épileptique de Georges Voltz demande son admission à l’hôpital. Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable
1636, Conseillers et XXI (1 R 119)
Georg Voltzen Kinder Vogt. 216.
(f° 216) Montag den 28. 9.bris – Dr. Knaf[elius] es Erschein Hannß Erhard d. Küefer alß vogt Georg Voltz. deß Küefers hinderlaßener Kind. bitt deßelb. Sohn so 13 Jahr alt v. mit dem hienfallend. Suchten behafftet in Spittal aufzunehmen. Erk. H. Zetzner v. H. Metzg. sollens bedancken vnd seiner nahrung selbsten nachfrag.

La tribu de l’Ancre donne quittance à Jean Michel Zeissolff, assesseur des Quinze, d’un capital garanti sur la maison d’après un acte de 1583 et une convention pour complément de paiement de 1629

1663 (14. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 98
Erschienen d. Ehrenvest- und weÿs Franciscus Reißeiß. E.E. Groß. Rhats Beÿsitzer und H Leonhard Baldner der haagmaÿster beede alß resp. Rathherr und Zunfftmaÿster beÿ E.E. Zunfft deren Fischer
in gegensein deß Ehrenvest- Fromm- und wohlweÿsen H Johann Michael Zeißolffs deß beständigen Regiments der Herren Fünffzeh.
Ein hundert Guld. straßb. wehr. Nachtragß Capitals, so deren Edel hochgelehrte H. Johann Caroli Müeg V.I.D. auch deß hochlöbl. Kaÿß: Cammer Gerichts Zu Speÿr Advocatus & Procurator, vermög eines pergamentinen, sub dato 27. maÿ a° 1583 mit deß Bischoff. hoffs anhangenden Contract Insigel durch weÿl. H Jacobum Kuglern alß deßelben hoffs damahlig. Contractuum Notarium nunmehr seel. außgefertigten Zinnßbrieffs und demselben sub dato 14. Aug. a° 1629. überschriebene Nachtrags Vergleichung, von vff und ane einer alhie beÿ St. Thomans Bruckh gelegener Behaußung iährlich termino Vrbani mit 5 fl. besagter Wehr. Zu Verzinnß. schuldig seÿe – umb 55 Pfund pfenning

Jean Charles Müeg, avocat et procureur au tribunal aulique de Spire, vend la maison chargée d’un cens de 7 sols 6 deniers et trois chapons envers la fondation Saint-Thomas, à l’assesseur des Quinze Jean Michel Zeissolff en paiement de capitaux d’après les actes de 1500 et de 1545 (voir l’obligation de 1617 ci-dessus quant aux droits du cessionnaire sur la maison)

1663 (14. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 99
Erschienen der Ehrenvest hochwohlgelehrte H Georg Friderich Müeg der Statt Straßburg Amptmann der Pflegd Illkirch alß deß Edel- hochgelehrten H Johann Carl Müeg V.I. D. auch deß hochlöbl. Kaÿs. Camer Gericht Zu Speÿr Advocati & Procuratoris seines eheleiblich. Bruders, vermög sein H Dr. Müg sub dato 3. Maÿ a° 1662. ahne Ihne H Amptmann Müeg abgeleßenen hiebeÿ vorgewießener, und wied. Zurück empfangener missivs, hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
in gegensein deß Ehrenvest- From- und Wohlweÿsen H Johann Michael Zeißolff deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehn dißer Statt, bekannt, daß Er H Amptmann Müeg, befelchhabers weiß, Ihme H Fünffzehn Zeißolffen, für die Jenige 40. gold fl. Capital und acht iährige davon hinderständige Zinnß und Marzahl auch vffgangene Vncosten so ehrengedachter H Fünffzehener Zeißolffen vff nachgeschriebener Behaußung, in krafft Zwener lateinisch. pergamentiner resp. sub datis 4. Id. sept. 15. Calend. 8.br. a° 1500. & 5 Calend. Martÿ a° 1545. mit deß Bischoffl. hoffs anhangendem Insigel gefertigter und durch einander. gezogener Brieff, Zu erfordern gehabt, vffrecht redlich ohnwiderrufflich in solutum cedirt und übergeben (…)
hauß hoffstatt höfflin, hinderhäußlin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten Jenseit St. Thomans Bruckh, einseit neben Andres Krämern dem Kupfferschmidten, anderseit neben Michael Braunen dem Weißbeckh, hind. vff Jr. Rheinhard von Bergheim stoßend gelegen und von Alters Zur Capellen genannt, von welcher behaußung gehend iahrs 7 ß 6 d und 3. Cappen ewig. erschätz. fürbietig. Zinnßes dem Stifft St. Thoman – so seÿe solche Behaußung auch noch umb 100. fl. straßb. wehr. Nachtragß Capital und davon außständige Zwölff iährige Zinnß und Marzahl Zuvor der Fischer Zunfft nunmehr obgemeltem H Fünffzehener Zeißolffen alß nach besag der heut dato auch in d. Cancelleÿ contractstuben vffgerichteten Kauffverschreibung, dero Cessionarien, verhafftet

Le tuteur des enfants de Jean Michel Zeissolff vend la maison 206 livres au charretier Jean Georges Dressler. En marge, quittance remise à Susanne Inckel, veuve de Jean Georges Dressler et épouse du charretier Jean Frey

1672 (23. 9.br:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 607-v
(Prot. fol. 49 – 206. lb) Erschienen Johann Wolffgang Heßler der Nacht Fourir alß Vogt Weÿl. H. Johann Michael Zeißolffs geweßenen XV. nunmehr seel. nachgelaßener Zweÿ Jüngster Kinder,
in gegensein Hannß Georg Dreßlers deß Karchers, mit assistentz herren Johann Spießen Schaffners deß Stiffts St. Stephan und Samuel Deßlers deß Kürschners seines eheleiblichen Bruders
hauß, hoffstatt, Höfflin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten Und Gerechtigkeiten alhier Jenseit St. Thomanns Bruckhen, ohnfern der Kohlschewr, einseit neben Leonhard Peter dem Grempen, anderseit neben Andres Krämer dem Kupfferschmidt hinden Uff H. Frantz Rudolphen von Bergheim stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen term° Martini 7 ß 6 d in Gelt und 3. Cappen ewigen erschätzigen fürbietigen Zinnßes dem Stifft St. Thoman – umb 206 lb
[in margine :] (…) in gegensein Susannæ, gebohrner Incklerin, weÿl. Hans Georg Dreßlers des Karchers seel. hinderlaßene wittib, anjetzo Johannes Freÿen, auch Karchers ehelicher Haußfraw alß dero hierinn gemeldte behaußung anjetzo eÿgenthümblich, Und vermög mit obged. dreßlers hinderlaßenen Kindern geschehenen Vergleichs und anderwärtlicher außweisung ihrem bericht nach allein gehörig mit beÿstand obged. Freÿen ihres jetzigen Ehe Manns (quittung) Actum den 24.ten Junÿ A° 1694.

Fils de pelletier, la charretier Jean Georges Dressler épouse en 1662 Madeleine Weinmüller, fille de l’ancien pasteur de Blæsheim, puis en 1679 Susanne Inckel, fille de l’huissier à la tribu des Pêcheurs Nicolas Inckel
Mariage, cathédrale (luth. f° 16-v, n° 3) 1662. Dom. Lx.ma den 2. Febr. Zum 2. mal hanß Georg Dreßler der Fuhrmann, Weil. hanß Georg Dreßler geweßenen Kürschners undt Burgers alhier hinterlaßener ehel: Sohn, und Jfr. Magdalena, Weiland H. M. Johann Weinmüllers geweßenen Pfarrers Zu Bleßheim hinterlaßene ehel: Tochter. Montags den 10.t Febr. Spiegel, Münster, Thierg. (i 18)

Mariage, cathédrale (luth. f° 69)
1679. Zum 2 mahl Johann Georg Dreßler der (-), Jfr. Susanna, Niclauß Inckels des Bittels E. E. Zunfft der Fischer stub Tochter. d[-] den 18. Julÿ, Münster (i 70)

Susanne Inckel se remarie en 1687 avec le transporteur de sable Jean Frey, fils de l’ouvrier au Luxhoff (cour Saint-Luc) Romain Frey

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 127)
1687. Eodem [Dom: 3 et 4 Trin. 15 et 22 Junÿ] Johannes Freÿ der ledige sandführer, weÿl. Romani Freÿen rauhknechts auff dem Luxhoff allhier ehelicher sohn, Fr. Susanna, weÿl. Johann Dreslers gewesenen burgers v. Sandführers Wittib. Cop. den 25. Junÿ Zu St. Thomæ (i 65)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que l’épouse apporte en mariage. Les apports du mari s’élèvent à 21 livres, ceux de la femme à 185 livres.

1687 (25. 9.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 9) n° 30
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güetter, so der Ehrsame und bescheidene Meister Johannes Freÿ, Sandführer und die Ehren und Tugendsahme Fraw Susanna Dreßlerin beede Ehepersohnen und burgere allhier in Straßburg, einander in den Ehestand zugebracht, und vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung für unverändert vorbehalten haben (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Ehrenvest vnd vorgeachten herrn Andreß Widtmanns Kürschners der Frawen geweßenen Vogts wie auch des Ehrenvest herrn Samuel Dreßlers auch Kürschners als der Frawen Kinder Erster Ehe vogt, Dienstags den 25. 9.bris Anno 1687.

In Einer in der Statt Straßburg Nahe St. Thomans bruck beÿ der jetzigen genanten St. Ludwigs Kirchen vormahls der Kohlscheur hinder mein Notarÿ behausung gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Auff d. obersten bühn, In d. obern Stuben
Eigenthumb ane Einer behaußung. It. j. behaußung, hoffstatt, höffl. v. brunnen mit allen andern Ihren Gebeüwen Weiten rechten Zugehördt v. Gerechtigkeit. gelegen allhier in d. St. St. ohnfern St. Thomans brucken beÿ jetzigen genandter St. Ludwigs Kirchen vormahls der Kohlscheüren 1.s neben weÿl. lienhard Peters des Krempen Wittib, 2. s. neben hannß Meÿern dem Schiffknecht vnd Sandführern, hind. vf H Joh: Philipps heüsen alten dreÿern der d.thurn stoßend gelegen, davon gehen Jahrs auf Martini 7 ß 6 d gelts vnd 3. Kappen Ewigen Ehrschätzigen fürbietigen Zinnß dem St. Thoman allhier So dann 15. fl. gelts weÿl. H. Joh: Michel Zeißolffs 15.er seel. wittib Jahrs auf Martini th. in Rest Kauffschillings Capital 150. lb d Sonsten ledig vnd Eigen und über diße beschwerdte angeschlagen 25. lb. Dar. s. j. perg. Kbr. und C. C. St. Ins. verw. deßen datum 23. 9.bris 1672. mit N° 1 notirt darb. gelaßen.
Schulden auß der Frauen Nahrung Zubezahlend. It. auß dieser Nahrung ist zubezahlen, so die Fr. Ihrer Stieff dochter Margareth Dreßlerin wegen der beÿ Väterl. Abteil. Käuflich angenomene behaus. (…)
Abzug in dieses Inventar. des Manns Guth, Sa. Haußraths 21
der Frauen Guth, Sa. haußraths 159, Sa. Pferd, Schiff und geschirr 50, Sa.Silbers 19, Sa. Guldener Ring 13, Sa. baarschafft 30, Sa. Eigenth. ane Einer behaußung 25, Summa summarum 297 lb – Schulden 111 bleibt übrig 185 lb

Dressé par Jean Henri Lang l’aîné, l’inventaire après décès de Susanne Inckel n’est aps conservé mais les préposés de la Taille le portent dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 400 florins. Les préposés de la Taille dispensent les héritiers de l’amende qu’ila auraient due pour sous-évaluation trop importante

1704, Livres de la Taille (VII 1173), f° 12-v
(Mörin, A., N° 950) Weÿl: Susannæ Freÿin gebohrner Inckelin, Johann Freÿen deß Sandfuhrmanns und burgers allhier geweßener haußfrauen, Verlaßenes Vermögen, jnventirt Herr Nots. Johann Heinrich Lang Sen.
Die Beschluß Summa deß Inventarÿ ist fol: 58.a – 228. lb 11 ß d, die machen 400. fl. verstallte 100 fl. also 300 fl. Zu wenig.
Wavon nun der Nachtrag, als unverändertem guth gerchnet wird, auf Acht jahr in duplo, macht à 18 ß d – 7 lb 4 ß
Und auch auf Acht jahr in simplo trifft à 9 ß d – 3 lb 12 ß
Extat das Stallgelt 1703. et 1704. – 3 lb
Item so thun die Gebott – 1 ß 8 d
So damit ist vor abhandlung – 7 ß 6 s – Sa. 14. lb.
Straaff. Weilen nun so viel Zu wenig verstallt worden, alß wird rationé der Straaff, daß geschäfft an Unsere Gnd: Herren die Fünffzehen verwiesen.
Auß Erkantnus der Obern Stallherren, ist solcher der Straff gäntzlich erlaßen worden
dt. d 7.Junÿ

Jean Frey se remarie en 1706 avec Catherine Peter veuve du batelier Philippe Sandrock : contrat de mariage, célébration
1706 (29.8.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14) n° 519, 522
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Johannes Freÿen Sandführern und burgern alhie dem Hochzeitern ane Einem,
So dann der Ehrn: vnd tugendsamen Fr. Catharina gebohrner Peterin weÿl. H. Philipps Sandrocken geweßenen Schifmans auch burgers alhier seel. hinderblieben Wittib, der Fr. hochzeiterin am andern theil
Actum und Verhandelt in der Königl. freÿ Statt Straßb. auf Sonntag den 29.ten aug. Anno 1706. [unterzeichnet] x dießes ist Johannes Freÿen des hochzeiters eig. handzichen, + ist der hochzeiterin eig. handzeichen

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 107-v n° 607)
Anno 1706 den 23 Octobr. seind nach geschehener ordentlicher Außruffung in der Kirch St. Thomas eingesegnet worden Johannes Freÿ, der burger und fuhrmann alhie, und Fr. Catharina weÿl. Philipp Sandrock deß gewesenen burgers und Schiffmanns alhie hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] x, o (i 110)

Catherine Peter fait dresser l’inventaire de ses apports (103 livres) dans la maison qui appartient pour moitié à son mari
1712 (17.6.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 8) n° 316 (116, sic)
Inventarium und beschreib. aller Haab und Nahrung, so die tugendsame Fr. Catharina gebohrne Petrinin Zu dem Ehrenhafften Johannes Freÿen, Sandführern und burgern alhier ihrem Ehemann in den Ehestand zu gebracht und sich vermög deren Eheberedung als ein unverändert und reservirt guth vorbehalten, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der frn beÿständlich Hn Johann Ernst Gesensohns des Jüngern Hoßenstrickers auch burgers alhier Zu straßb. (…) Actum in der Königl. freÿ Statt Straßburg in fernerer beÿsein herrn Joh: Jacob Inckels E. E. Zunfft der fischer haupt Kand. des Ehemanns Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, auf Donnerstag den 17. Junÿ Anno 1712.
In einer alhier in der Statt Straßb. ohnfern der St. Thomans brucken gelegenen und dem Ehemann Zur helffte Zuständigen behauß. ist befund. word. wie volgt.
Der Fr. Söhnlein Nahmens hannß Martin Sandrocken gehörigen Pfetter: Götel vnd geschenckt geltt
Norma hujus inventarii, Sa. haußraths 56, Sa. Silbers 1, Sa. guldenen Ringen 3, Sa. baarschafft 41, Summa summarum 103. lb

La maison qui appartient pour un tiers à Jean Frey figure à l’inventaire de ses apports dressé en 1718.

Propriétaire pour un tiers de la maison, le cordonnier Isaac Osterrieth l’hypothèque au profit de Jean Frey (copropriétaire de la même maison) et de sa femme Anne Marie Bœgner

1721 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 108
Isaac Osterrieth Schuemacher
in gegensein Johann Freÿen des Fuhrmanns und Annæ Barbaræ geb. Bögnerin beÿständlich Joh. Jacob Bögners Packers ihres Vatters und Joh. Jacob Bögners auch Packers ihres bruders – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, die tertz ahne einer behausung über der Thomans bruck nahe St Louis Kirch, einseit neben Johann Meÿer anderseit neben Ottilia weÿl. NN gewesten Sigristen zu St Louis wittib hinten auff Hn Kornmann banquier

Le cordonnier Jean Adam Petri et sa femme Marie Barbe Frey hypothèquent leur tiers de maison au profit de Jean Frédéric Werckmeister

1723 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 239
Johann Adam Petri der Schuemacher und Maria Barbara geb. Freÿin beÿständlich Johannes Freÿ des Sandführers ihres bruders und Ernst gößensohn des hoßenstrickers ihres schwagers
in gegensein H. Johann Friedrich Werckmeister – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Ein dritter theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt cum appertinentis jenseith St. Thomasbruck hinder dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem Schiffmann anderseit neben Utilie N des Sigristen zu St Louis nachgelaßener wittib hinten auff H. Kornmann und Comp. – davon gibt man 3 cappen und 7 ß 6 d ewigen zinnßes dem Stifft St Thomas

Jean Frey et le tuteur des enfants que Susanne Dressler a eus de Jean Ernest Gesensohn cèdent leur parts de maison à leur cohéritière Barbe Frey femme du cordonnier Jean Adam Petri

1729 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 339
Johannes Freÿ der Sandfuhrmann, Ferner Johann Jacob Bollender hoßenstricker als Vogt Johann Ernst Gößensohn des hoßenstrickers in erster ehe mit weÿl. Susanna geb. Dreßlerin erzeugter zweÿer Kinder Susana und Johann Ernst der Gößensohn
ihrer respective schwester auch Miterbin ahne theils mütterlich theils schwesterlicher Verlaßenschafft Fr. Barbaræ geb. Freÿin Johann Adam Petri des Schuemachers – den 9. Februarÿ jüngst obrigkeitlich confirmirten versteigerung
fünff neunte theil für ohnvertheilt ahne dem Domino utili oder der Erblehnungs gerechtigkeit einer behausung höffleins und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomä Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinter dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem Schiffmann anderseit neben Utilie N. weÿl. N. Schneck Sigristen zu St Louis Wittib und deßen erben hinten auff H. Friedrich Kornmann Banquier und E. E. großen Raths beÿsitzer – von solchem gantzen hauß gibt man dem Stifft zu St Thomä als dominum directum in recognitionem dominÿ directi 3 Cappen in Federn und 7 ß 6 in geldt ahne ewigen ehrschätziig: und fürbietigem Erblehenzinnß – ihme Freÿ als erben zu einem dritten stammtheil seiner mutter seel. weÿl. Susanna geb. Inckelin auch weÿl. Johann Freÿ gew. Sandkarchers Ehefrau zu dreÿ 9. theil und eben demselben als Erben zu ein dritten theil seiner schwester seel. weÿl. Maria Salome Freÿin zu einem 9.t. theil, so dann Gößensohnischen curandis als erben zu einem dritten theil ihrer mutter schwester ged. Maria Salome seel. zu einem 9. theil quo ad dominum utile, die übrige vier 9.te theil aber ihro Petrÿscher ehefrau auff gleicher weiß wie wegen ihres bruders Johannes Freÿ aller ersten gemeldet worden zugehörig – auff den fueß von 1335 fl, 270 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour le droit emphytéotique sur la maison au profit du maître du jeu de paume Jean Philippe von der Mühl

1729 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 340
Johann Adam Petri der Schuemacher und Barbara geb. Freÿin mit beÿstand ihres bruders Johannes Freÿ des Sandfuhrmanns und ihres schwagers Johann Ernst Gößensohn des hoßenstrickers
in gegensein Johann Philipp von der Mühl des Ballenmeisters und schneiders – 400 pfund zu erkauff: und bezalung 5. neunte theil ahne hiernach beschriebener behausung
unterpfand, die Erblehnungs gerechtigkeit oder das Dominum utile einer behausung höffleins und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomä Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinter dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem Schiffmann anderseit neben Utilie N. weÿl. N. Schneck Sigristen zu St Louis Wittib und deßen erben hinten auff H. Rathh. Kornmann Banquier und E. E. großen Raths beÿsitzer – von solchem gantzen hauß gibt man dem Stifft zu St Thomä als dominum directum in recognitionem dominÿ directi 3 Cappen in Federn und 7 ß 6 in geldt

Fils d’un cordonnier d’Idstein en Hesse, Jean Adam Petri épouse en 1718 Susanne Marthe Elles, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration. Il devient bourgeois deux mois plus tard.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 306-v, n° 1312)
1718. Eodem [Mittwoch den 6. Julÿ] seind nach 2.mähl. Proclamation ehel. copulirt worden, Johann Adam Petri, der Ledige Schuhmacher von Idstein, weÿl. Joh: Philipp Petri gew. b. und Schuhmacher daselbst hinterl. ehel. sohn, und J. Susanna Martha, weÿl. Isaac Ellesen ges. b. und Schuhm. Hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Adampetri Als hochzeder, susana mardann Ellesin (i 306)

1718 (25.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 52
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Mstr. Johann Adam Petri dem Leedigen schumacher und burger allhier, beÿständlich H. Johann Philipp Schropffen auch schumacher und burgers allhier deßelben beÿstandts ane Einem,
So dann die viel Ehr und tugendreiche Jgfr Susannæ Marthæ gebohrner Elleßin weÿl. H. Isaac Elleßen geweßenen Schuemachers allh. seel. Ehelich hinterlaßener tochter mit beÿstand S. T. H. Simon Knollen handelßmanns und E E. Kl. raths allhier alten wohlmeritirten beÿsitzers als der Jgfr. hochzeiterin am andern theil.
Actum Straßburg, Sambstags den 25. Junÿ 1718 [unterzeichnet] Johann Adam petri als hochzeiter, susanna mardam ellesin hochzeitrin

1718, 4° Livre de bourgeoisie p. 834
Joh: Adam Petri Von Istein, der schumacher, weÿl. Joh: Philipp Petri gew: schumachers daselbst sohn, emp: das burgerrecht Von seiner Fr. Susanna Martha Ellißin p. 2. gold fl. 16 ß. wird beÿden schuhmachern dienen J. d. 3. 7.bris 1718.

Susanne Marthe Elles meurt en 1722 en délaissant un fils qui meurt peu de temps après sa mère, de sorte que le veuf est seul héritier. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue du Savon. L’actif s’élève à 144 livres, le passif à 23 livres
1723 (22.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 234 (215)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren vndt tugendsahme Frau Susanna Martha Petrÿn gebohrne Elleßin, Mstr. hanß Adam Petri, Schuhmachers und burgers allhier zu Straßburg ehelich geweßene haußfrau nunmehr seel. nach ihrem vor ohngefähr dreÿ viertel Jahren genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wittibers selbst als eintzigen Erben weilen das Kind Johann Philipp nach der Mutter verstorben, Und er alßo dasselbe ge Erbt (…) Act. Straßb. Freÿtags d. 22.ten Jan. 1723.
In einer allhie Zu Straßburg ane dem Seilergäßel gelegenen vndt lehnungsweiß bewohnend. behaußung befunden wie folgt
Manuductio. Sa. haußraths 47, Sa. werckzeugs 6, Sa. Silbers 15 ß, Sa. liegend. güther 50, Sa. activorum 40, Summa summarum 144 lb – Passiva 23, Remanet 121. lb

Jean Adam Petri se remarie avec Marie Barbe Frey ; contrat de mariage, célébration
1723 (25.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 235
Eheberedung Zwischen H. Hannß Adam Petri, Schuhmachern, wittiber vnd burgern allhier Zu Straßburg beÿständlich Hn. Joh: Philipp Schuestern Schuhmachers und burgers allhier auf seiten deßelben, So dann
der Ehrsamen vnd tugendsamenJgfr Mariæ Barbaræ Freÿin weÿl. H. Johannes Freÿen gewesenen Sandführers vnd burgers allhier seel. nachgelaßener tochter mit assistentz H.. Joh: Jacob Inckel haupt Kandens beÿ E E Zunfft der fischer Ihres geschwornen vogts vnd H. Johannes freÿen Sandführers Ihres Bruders, auf seiten derselben
Actum Straßb. Montag de, 25. Januarÿ 1723. [unterzeichnet] Johann Adam Petrÿ als hözeiter, Mara barra freyin als hotzeiter

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 182 n° 1041)
Anno 1723 den 24 Hornung seind nach gehaltener offentlicher Außruffung, in der Kirch Zu St. Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Adam Petri, der burger und Schuhmacher alhier und Jungfr. Maria Barbara weÿland Johann freÿ deß gewesenen burgers und fuhrmanns alhie hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Adal Petrÿ als Hozeter, Meb bara freÿn hotz Zeit (i 186)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison indivise entre l’épouse et son frère Jean Frey. Les apports du mari s’élèvent à 17 livres, ceux de la femme à 148 livres.

1723 (8.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 241 (221)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte vndt bescheidene Mr Hannß Adam Petrj der schumacher vnd burger allhier vnd die Ehren und tugendsahme frau Maria Barbara Petrÿn gebohrne Freÿin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg Einander in die Ehe gebracht, vnd sich deren Jeedes vermög auffgerichteter Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben (…) Actum in præsentia H. Joh: Jacob Inckels Hauptkanden beÿ E. E. Zunfft der Fischer Ihres geschwornen vndt noch ohnentledigten Vogts So dann des Ehemanns selbst Straßb. den 8. Martÿ 1723.

In einer allhier Zue Straßburg ane der S. Thomans bruckh gelegenen und Zum theil eigenthümlich hiehero gehörigen behaußung sich folgendermaßen befund.
Eigenthumb ahne einer behaußung (F.) Item die helffte ane einer behaußung, hoff und hoffstatt, sampt allen deren begriffen, weiten, Zugehörden vnd Gerechtigkeit. gelegen allhie in der Statt Straßburg ohnfern S. Thomæ Bruckhen beÿ der Kohlscheur I.s. neben Philipp Stoltzen dem Grempen 2.s. neben Fr. Güntzerin hinterl. Wb die vormals sogenante herberg Zum guldenen Lamb davon gehen Jahrs auf Martini 7 ß 6 d gelts Vndt dreÿ Cappen Ehrschätzigen fürbietigen Zinßes dem Stifft S. Thoman allhier, ferner 3. lb d Zinß Isaac Osterried dem schuemacher vf weÿhnachten ablößig in Hauptguth mit 100. lb d, so dießmahlen sine præjudicio ohne anschlag gelaßen worden. Die Uberige helffte gehört H. Johannes freÿen Sandführern der Ehefr. brudern. Darüber besagt ein Pergamentener Kauffbrieff mit der Cancelleÿ Contract Stub Innsiegel verwahrt deßen datum d. 2° 9.br 1672. mit N° 1 notirt und dabeÿ gelaßen.
Wÿdembs Verfangenschaft. Welche Meister Johann Ehrmann der Kübler vnd burger allhier Von seiner haußfrawen frauwen Anna Maria Ehrmännin gebohrner Freÿin nunmehr seel. vermög auffgerichteten Eheberedung §° 2.do ad dies vitæ Zugenießen hat, daran finito usufructu der dritte theil der dißorts Ehefrau vnd Ihren Zweÿen geschwüsterd. ins gemein gehörig Ist. Eine behausung (…) in der Vorstatt steinstraß
$ 9992
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths so dem Ehemann vor unverändert gehörig ist 8, Adde die Ihme ane den hausst. gehörige helffte 9, Des Ehemanns Nahrung 17 lb
Der Ehefr. Vermögen betr., Sa. haußraths 99, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 17, Sa. baarschafft 20, Sa. Eÿgenthumb ane Einer behausung o, Summa summarum 138 lb – Darzu gelegt die Ihro ane die haußt. Gebührige helffte 9 lb, Der Ehefr. gantz Vermögen 148 lb

Jean Adam Petri et Barbe Frey hypothèquent la maison et une autre rue des Cerceaux au profit de Susanne Feigler, veuve du chirurgien Jules Christophe Kessler

1729 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 383
Johann Adam Petrj der Schuemacher und Fr. Barbara geb. Freÿin mit beÿstand ihres bruders Johannes Freÿ des Sandfuhrmanns und ihres schwagers Johann Ernst Gößensohn des hoßenstrikers
in gegensein Fr. Susannæ geb. Feiglerin weÿl. Julius Christoph Keßler Chirurgi mit beÿstand ihres Curatoris H. Johann Sebastian Kratz auch Chirurgi und ihres Sohns H. Johann Jacob Keßler des ledigen Scribenten – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, die Erblehungs gerechtigkeit oder das dominum utile einer Behausung höffleins und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomä Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem schiffmann anderseit neben weÿl. Schneck hinterlassenen wittib und Erben hinten auff H. Rathh. Johann Friedrich Kormann seel. Stifft zu St Thomä, als domino directo 3 cappen in Feder und 7 ß 6 in geldt ahne ewigen ehrschätzig: und fürbietigen Erblehenizinß
ferner vier 27.t. theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung hoffstatt und höfflein cum appertinentis ahne der Steinstraß vornen ahne der Reiffgaß einseit ist ein Eck an derselben anderseit neben Clemens Reÿff dem holtzhändler hinten auff Georg Andreas Sarger dem huetmacher – von solchem gantzen hauß gibt man in das Lerchefeldische Lehen oder nunmehr in dem Gürttlerhoff auff Martini 4 lb ewigen ehrschätzigen ane bodenzinß – ihren geschwistrigen zu übrigen antheilern zuständig

Marie Barbe Frey meurt vers 1739 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé douze ans plus tard dans une maison de location près l’église Saint-Louis
1751 (14.4.), Not. Fernig (fonds Elles, 6 E 41, 1323) n° 1-a
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und tugendsamen frauen Mariä Barbarä geb. Freÿin, des Ehrengeachten Johann Adam Petrj des Schuh Machers v. v. allh. Zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1751. – nach ihrem Vor ohngefehr 12 Jahren schon beschehenem tödl. Ableiben hie Zeitl. Verlaßen (…) So geschehen in der Königl. Statt straßb. auff Mittwoch den 14. des Monaths Aprilis A° 1751.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Johann Jacob Petri, den leed. Schuh Knecht so ohngef. 26. Jahr alt v. selbsten in Persohn dem geschäfft abgewathet. 2. Johann Christian Petri, leedigen Schuh Knecht so ohngef. 24. Jahr alt v. dermahlen auff der Wanderschafft. 3. Jungfrau Mariam Elisabetham Petrjin so ohngef. 22 Jahr alt und 4. Johann Georg Petrj den leedigen Schuh Knecht, so ohngef. 16 Jahr alt, Welche samtl. 4. Kinder die Verst. seel. mit Eingangs ged. hinterbl. Wr ehelich erzeugt. In der dreÿ letztern Nahmen ist H. Friderich Meÿrer der Gürtler v. b. allh. derselben geschw. Vogt beÿ dem geschäfft Zugegen gewesen v. dero Interesse beobachtet. Alle 4. Zu gleichen Antheilen.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Ludwigs gaß gelegenen, Von dem hinterbl. W. Lehnungs weiß bewohnenden behaußung ist befunden worden wie folgt
Wÿdumbs Verfangenschaft, Welche Meister Joh: Ehemann d. Kübler v. b. allh. d. defunctæ Vatters Schwester seel. Ehemann von weÿl. Fr. Anna Maria geb. Freÿin seiner Ehefr. als der abgeleibten seel. Vatters Schwester Verl. ad dies vitæ Zu genießen (…) durch weÿl. H. Joh: Adam Ösinger gewes. Notm. publ. & pract allh. in a° 1717. Verl. auffgerichtet Inv. (…)
Sa. Haußraths, worinnen auch der Erben samtl. ohnverändertes Vermögen bestehet, ist dem Stall tax nach 11 lb
Die übrige Verlaßenschafft als in des Wts Nahrung gehörig consignirt, Sa. haußraths 2, Sa. Werckzeugs zum schuhmacher handwerck gehörig 1, Summa summarum 4 lb – Schulden 19, In Compensatione 14 lb – Endlichen Schulden Rest 2 lb

La créancière Susanne Feigler acquiert la maison par adjudication judiciaire le 4 février 1732 (voir l’acte de vente de 1736)

Le barbier Jules Christophe Kessler s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre. Les barbiers exposent que la demande contrevient au règlement mais ne voient pas d’inconvénient à ce que les Quinze accordent la dispense.
1698, Protocole des Quinze (2 R 102)
(f° 225-v) Sambstags den 27. Sept. 1698 – H Julius Christoph Keßler Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer pt° Meisterstücks
Kun. noîe H. Julÿ Christoph Keßler des led. barbier gesellens Cit. per Schedam E. E. Meisterschafft Altmr. H. Johann Friderich Megerlin, weilen Prplis an eines Meisters Wtb. sich verheurath. vnd des Meisterstückh machen will, alß bittet Ihme solches auffzugeben.
Saltz. noîe Citati præs. weilen solches petitum wider articul dabeÿ Sie weiters nichts thun Können, alß s. Zu Mghh. bittet aber der laden pro dispensatione eingedenck. Zu sein wie herkommens. K. setzts.
Erkandt, wirdt dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 2. lb d dispensando willfahrt.

Le barbier Jules Christophe Kessler épouse en 1698 Susanne Feigler, veuve du barbier Jean Michel Unger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 54, n° 18)
1698. Mittwochs den 10. decemb. st. n. 1698. seind nach Zweÿmahlig. außruffung in der Pfarr Kirchen Zu S. Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden H. Julius Christoph Keßler der ledige Barbierer und burger alhier weÿl. Julius Christoph Keßlers geweßenen weinhändlers und burgerß alhier nachgelaßener ehelicher Sohn und fr: Susanna Ungerin, weÿl. H. Johann Michael Unger, geweßenen Barbierers vnd burgerß alhier nachgelass. wittwe, welche auch neben mit und nachgesetzten Zeug unterschrieben haben [unterzeichnet] Ich Julius Christoff alß hoh Zeÿter, Ich Susanna Vngerin als hochterin (i 57)

Natif de Mittelbergheim, Jules Christophe Kessler devient bourgeois quelques jours avant son mariage
1698, 4° Livre de bourgeoisie p. 706
Johann Christoph Keßler, der barbierer Von Mittelbergheim, Weÿl. Julÿ Christophori Keßlers gew: Krempen allhier Ehl. Sohn empfangt das burgerrecht Von Susanna Ungerin, seiner haußfrauen gratis, Vnd wird beÿ E.E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. 29. 9.bris 1698.

Fils d’un barbier de Germersheim en Palatinat, Jean Michel Unger épouse en décembre 1692 Susanne Feigler, fille de taillandier, et devient bourgeois trois semaines plus tard
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 24-v, n° 21)
Auff heut Mitwoch den 10. Decembris St. N. A° christi 1692. seint nach Zweÿmahliger Außruffung in der Pfarr Kirche Zu St. Niclaus allhier in Straßburg copulirt worden, H. Johann Michael Unger Von Germersheim, der ledige Barbierer und Burger allhier, H. Johann Jacob Ungers, gewesten Barbierers zu Germersheim nachgelaßener Ehelicher Sohn, und Jungfrau Susanna, Johann Georg Feiglers gewesten Burgers und Waffenschmidts allhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Ungerer alß hogzeter, Susanna Feiglerin als hochtzterin (i 26)

1692, 4° Livre de bourgeoisie p. 625
Joh: Michael Unger, Von Germersheim, der Barbirer Weÿl. Hannß Jacob Ungers des gewesten barbierers daselbst nachgelaßener Sohn, empfangt das burgerrecht Von Susanna Feilerin seiner jetzmaligen haußfrawen p. 2. gold. fl. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zu Vor ledig. standts geweß. Vnd wird zu E E Zunfft der Lucernen dienen. Jur: d. 29. Xbr: 1692.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison propre à l’épouse au Vieux-Marché-aux-Vins. Les apports du mari s’élèvent à 247 livres, ceux de la femme à 693 livres.
1699 (12.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 19) n° 4
Inventarium über dasjenige Vermögen, So Herr Jullius Christoph Keßler, Barbierer und Wundartzt und Frau Susanna gebohrne Feÿglerin beede Eheleüthe und Burgere zu Straßburg einander für unverändert in den zum theil Zugebracht, auffgerichtet in Anno 1699. – in Ihren Mittwoch den 10. Decembris deß Zurückgelegten 1698. Jahrs angetrettenen Ehestand, Krafft auffgerichteter heüraths verschreibung einander für unverändert Zugebracht (…) Actum Straßburg in beÿsein Herrn Georg Sigmund Breunsmäntels Zinngießers und E E Kleinen Raths alten beÿsitzers, der Ehefrauen und Herrn Johann Höhris Barbierers und geschwornen wundartzts der Kindt. Erster Ehe geschwornen Vogts, wie auch herrn Johann Georg Feÿglers, Specerirers und handelsmanns deroselben Eheleiblichen Bruder, alle burgere alhier Zu Straßburg, Donnerstags den 12. Monatstag Februarÿ Newen Calenders Anno 1699.

In hernach eigetragen, in der Statt Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegenen der Ehefraun für unverändert gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltz: und Schreinerwerck. In der Cammer A, Cammer B, In der Cammer C, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Im obern haußöhren, In der Magd Cammer, In der Wohnstuben, In der Kuchen
Sa. haußraths und Kleÿdung (M 121, F. 231), Sa. Frucht und Meel (F 6) Sa. Weins und Faß (M 18, F 7), Sa. Werckzeugs Instrumenten und dergleichen Zum barbierer und wundartztneÿ gehörig (M 20, F 15), Sa. Silber geschmeids (M 72, F 59), Sa. goldener Ring (M 3, F 41), Sa. Baarschafft (F 2)
Summa summarum des Ehemanns Vermögens 235, Darzu seind zurechnen Zween dritteth. der Haussteuren 12, Des Ehemanns unverändert Vermögen 247 lb
Eÿgenthumb ane Häußern und Gädel so die Ehefrau für unverändert in die Ehe gebracht. Erstlichen ein hauß jenseits der Schidbrucken (…)
Sa. Häußern (F 220), Sa. Schulden (F 52), Summa summarum der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung 687, dazu ist zu rechnen ein drittertheÿl an denen haussteuren thut 6, Der Ehefrauwen in die Ehe gebrachte Nahrung 693 lb
Wÿdemb, daran das Eÿgenthumb der Ehefrauen verfangen, nach besag der Ehefrauen Ersten haußwürths seel. Verlaßenschafft durch herrn Notarium Johann Kitschen in Anno 1698. gefertigt und einer von Herrn Stephan Cornelio Saltzmann Notario Publico et Academico den 28. Julii Anno 1689. verfertigte, auffsatz hatt herr Johann Jacob Fautel Sattler und burger allhie zu Straßburg von weÿl. frawen Salome gebohrner Feiglerin seiner geweßenen Ehewürthin der Ehefrauen verstorbenen Schwester (…)

Jules Christophe Kessler estime que les droits prélevés lors de son admission à la tribu sont trop élevés alors qu’il est fils de bourgeois et qu’il a épousé une veuve. Les Quinze consultent le tarif dans les registres de la Lanterme et estiment que la somme réglée est réglementaire. Ils déboutent le pétitionnaire de sa demande
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Julius Christoph Keßler Ca. E. E. Zunfft zur Lucern
(f° 222-v) Sambstags den 18.ten Julÿ – Julius Christoph Keßler Ca. E. E. Zunfft zur Lucern
Julius Christoph Keßler Chyrurgus per Hecker Cit. E. E. Zunfft zur Lucern Zunfftmeister H. Johann Moßedern, Pplis klagt daß Citati Ihne als einen gantz Landfremden beÿ Conferirung des Zunfftrechts gehalten und an statt 25. ß 3 lb 7 ß abgefordert haben, da er doch eines Burgers Sohn, deßen vatter hiebevor ein Straßburgischer unterthan gewesen, auch eines burgers Wtb. geheürathet habe, bathe deßwegen moderationem und Restitution des Zu Viel abgeforderten gelts.
Gol. pro Citati bittet Zu Mehrerm bericht deputationem. Hecker consentirt. Erk. deputation auff die obere handwerckhh. willfahrt.

(p. 244) Sambstags den 8. Augusti 1699. Christoph Julius Keßler Ca. E. E. Zunfft zur Lucern
Iidem [Obere handwerckhh.] per Herrn Friden, es habe Julius Christoph Keßler jüngsthin wider E. E. Zunfftgericht Zur Lucern geklagt daß beÿ Conferirung des Zunfftrechts daßelbe ihne als einen gantz Landfremden gehalten, und an statt 25. ß Ihme 3 lb 7 ß abgefordert habe, anbeÿ gebetten daß ermelte Zunfft Zu erstattung des Zuviel abgeforderten gelts angehalten weden möchte.
Alß man darauff Herrn Johann Moßedern den Zunfftmeister angehört habe, derselbe beditten, daß E. E. Zunfft Gericht jährlich auff die Ordnung schwören müßte, und man dem Cläger nichts als was dießelbe mit sich bringe, gefordert habe, wann MGHherren aber etlich anders erkennen wolten, Sie es wohl geschehen maßen müßten.
Hingegen habe Keßler vermeint daß er nicht soviel Zu bezahlen hette (1) weilen er eines burgers undt barbierers Wtb geheürathet, (2) ein Burgers Sohn seÿe deßen vatter vor dießem alhie burger gewesen, undt nachgehends nach Mittelbergheim gezogen undt (3) man H. Stegen Tochtermann welcher gantz frembdt seÿe nicht mehr als 3 lb 7 ß gefordert habe, da es doch mit ihme eine Gantz andere beschaffenheit hette, anbeÿ nochmalen umb moderation Gebetten.
Worauff man sich E. E. Zunfft Zur Lucern Articul buch geben Laßen, worinnen Clärlich enthalten, daß ein ieder Burger Sohn, welcher daselbst Zünfftig werden will, vor die gebühr 3. lb 7 ß erlegen soll, deßwegen man dafür gehalten, daß Implorant beÿ deren bereits Gethanen erlegung gelaßen werden Könte. Erk. Gefolgt.

Le tuteur de Susanne Feigler, démente, assisté de sa fille et de son gendre, vend la maison au transporteur de sable Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand (propriétaires de la maison voisine, voir ci-dessus)

1736 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 11-v
H. Johann Sebastian Kratz der chirurgus und E. E. großen Raths alter beÿsitzer als vogt Fr Susanna geb. Feiglerin weÿl. Julÿ Christoph Keßler gewesten Chirurgi wahnwitziger wittib mit zu ziehung ihr Keßlerin Tochtermann Johann Jacob Riedle Chirurgi und deren tochter Jfr. Maria Magdalena Keßlerin tutoris Johann Adam Steinbach des gürttlers
in gegensein Friedrich Gerlach des Sandführers und Mariæ Dorotheæ geb. Brandin
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomas Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder dem Brauhauß zum Spieß einseit neben dem käuffern selbst anderseit neben Ottilia N weÿl. NN Sigristen zu St Louis wittib hinten auff H. Fünffzehner Friedrich Kornmann – davon gibt man jährlich den Stifft St Thomä auff Johann Baptistæ, Martini und Nativitatis Christi dreÿ Cappen in federn und 7 ß 6 ahne einem ehrschätzig und fürbietigen zinnß – als ein ahne hiesiger Ganth den 4. Februarÿ 1733 erkaufftes guth – um 100 pfund verhafftet, geschehen um 600 pfund

Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acheter au profit du marchand Jean Daniel Stædel

1736 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 610 f°13
Friedrich Gerlach der Sandführer und Maria Dorothea geb. Brandin mit beÿstand H. Rathh. Oesinger und H. Kögelin beede E.E.. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H .Johann Daniel Städel des handelsmanns – schuldig seÿen 600 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß bezalten Behausung höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomas Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder dem Bierhauß zu Spieß, einseit neben denen schuldnern selbst, anderseit neben Ottilia N weÿl. NN Sigristen zu St Louis wittib, hinten auff H. Fünffzehner Friedrich Kornmann – davon gibt man jährlich dem Stifft St Thomæ 7 ß 6 und 3 Cappen in federn ahne ewigen ehrschätzigen und fürbietigen Zinß

Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand hypothèquent leurs deux maisons voisines au profit du marchand Jean Schœttel

1738 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 677-v
Friedrich Gerlach der Sandführer und Schiffmann und Maria Dorothea geb. Brandin mit beÿstand H. Kickh und H. Bourst beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johannes Schöttel des handelsmanns – schuldig seÿen 650 pfund
unterpfand, Erstlich eine am 7. Januarÿ 1736 umb 700 lb erkauffte Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten jenseith St Thomæ bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben denen schuldnern selbst anderseit neben Ottilia N weÿl. NN des Sigristen zu St Louis wittib und erben hinten auff H. Fünffzehner Friedrich Kornmann – davon gibt man dem Stifft St Thomæ auff Johann Baptistæ und Nativitatis Christi wie auch auff Martini 3 Cappen in Federn und 7 ß 6 ahne ewigen ehrschätzig: und fürbietigem zinß
ferner eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis eben daselbst einseit neben vorher beschriebenem denen Schuldnern selbst gehörigen hauß anderseit neben Christian Lauray dem zweÿbruckischen Mund: Koch hinten auff vorged. H. XV Kornmann – davon gibt man besagtem Stifft zu St Thomæ zween cappen ahne ehrschätzigem zinß – als ein am 13. Decembris 1721 erkaufftes guth

Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand hypothèquent leurs deux maisons voisines au profit du receveur de l’orphelinat Jean Frédéric Heupel

1740 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 409
Johann Friedrich Gerlach der schiffmann und Maria Dorothea geb. Brandin mit beÿstand H. Capler und H. Jung beede EE. kleinen Raths alten beÿsitzers
in gegensein H. Johann Friedrich Heupel des Schaffners allhiesigen Weÿßenhaußes – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, zwo neben einander liegende behausungen samt höfflein und hoffstätten mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseits Thomae Bruck ohnfern die Kirch zu St Louis hinder dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Johann Georg Wiedemann dem Saltzmeßer, anderseit neben Antoni Heldter dem bittel beÿ E.E. Zunfft der Weinsticher, hinten auff H. XV Friedrich Kornmann – von der größeren behausung gibt man dem Stifft zu St Thomä auff Joh. Baptistæ, Martini und Nativitatis Christi 3 Cappen in federn und 7 ß 6 d Ehrschätzigen zinnßes

Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand vendent la maison 800 livres au menuisier Michel Thomas et à sa femme Marie Madeleine Bentz

1745 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 258-v
Johann Friedrich Gerlach der sandführer und Maria Dorothea geb. Brandin
in gegensein Michael Thomas des schreiners und Mariæ Magdalenæ geb. Bentzin
eine behausung hindergebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten jenseit St Thomä bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder bierhauß zum Spieß einseit neben den Käuffern, anderseit neben Johann Jacob Tournay dem Sackträger, hinten auff ST H. XV Friedrich Kornmann – davon gibt man dem stifft St Thomä auff Joh. Baptistä, Martini und Nativitatis Christi 3 cappen in federn und 7 ß 6 ewigen ehrschätzigen und fürbitigen zinß – als ein am 7. Januarÿ 1736 erkaufftes guth – um 800 pfund

Le compagnon menuisier Michel Thomas originaire de Niderhausbergen demande l’autorisation (de faire son chef d’œuvre) bien que ses années d’épreuve ne soient pas encore écoulées
1736, Protocole des Quinze (2 R 145)
(p. 16) Sambstag den 21. Januarÿ.
Römer nôe Michael Thomas ledigen Schreiners von Niderhaußbergen [contra E. E.] Meisterschafft der Schreiner altisten geschw. H. Joh: [-] prod. Vnterth. Mem. sambt beÿlagen A et B bitt [-] Fuchs Weil Gegner noch uber 1 Jahr undt 2. Monath an d[en] Muthjahren auszuarbeithen hat, alß bitt abweßung Ref. [Exp.] Römer priora. Erk. Ober handwerkhh.

Fils d’un cultivateur de Niederhausbergen, Michel Thomas épouse en 1737 Marie Madeleine Bentz, fille d’un charpentier de Kehl : contrat de mariage, célébration
1737 (14.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 76) n° 856
(Eheberedung) entzwischen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Michael Tomas leedigen Schreinern von Niederhaußbergen gebürtig, weÿland Diebold Tomas geweßenen Ackersmanns und Innwohners allda seel. Ehelich nachgelaßenem Sohn als dem hochzeitern ane Einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauw Mariæ Magdalenæ Bentzin, weÿland Meister Johann Jacob Bentzen deß geweßenen Zimmermanns und burgers zu Kähl ehelich erzeugten Tochter
So beschehen In der Königlichen Statt Straßburg In beÿsitzer meister Michael Dennichen des Schreiners auf seiten des hochzeiters, So dann auf der Jgfr hochzeiterin seiten S. T. H. Alexander Salomon Reichard Vornehmen handelsmanns aller burgere allhier, Donnerstags den 14. Februarÿ 1737.
[unterzeichnet] Michäl Thommaß alß hoch Zeitter, + der hochzeiterin handzeich.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 172)
Anno 1738. Mittw. d. 7. Maj seind nach ordentl. außruffung Ehl. copuliret u. eingesegnet worden Michael Thomas der led. schreiner Von Niederhaußb. weÿl. Diebold Thomas b. und ackersmanns daselbst hinterlaß. Ehel. Sohn, v. J. Maria Magdal. weÿl. Johann Jacob Bentzen geweß. b. und Zimmermanns in Kähl hinterlaß. Ehl. tochter [unterzeichnet] Michäl Thommaß als hoch Zeitter, + ist der hochzeiterin Zeichen (i 177)

Michel Thomas fait dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie (les registres de bourgeoisie manquent entre 1737 et 1740)
1738 (14.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 36) n° 1109 (1063)
Designatio deßjenigen Vermögens, so der Ehrsame vnd bescheidene Mstr. Michel Thomas der leedige Schreiner Von Niederhaußbergen, weÿland diebold Tomas geweßenen Ackersmanns vnd burgers allda seel. Sohn, so sich ane Jgfr. Maria Magdalena Bentzin weÿland Mstr. Johann Jacob Bentzen geweßenen Zimmermanns Vnd burgers zu Kähl Ehelich nachgelaßene dochter zu verheurathen willens ist, dermahlen würcklichen besitzet, welches weilen Er wegen Erlangung des Burgerrechtens beÿ hoher gnädiger Obrigkeit Untg. ansuchung zu thun willens (…) Actum Straßburg den 14. febr. A° 1738.
Sa. haußraths 30, Holz und Werckzeug wie auch gemachte arbeith Zum schreiner handwerck gehörig 167, Baarschafft 27, Schuld 100, Summa summarum 320 lb

Michel Thomas devient tributaire chez les Charpentiers le 22 mai 1738
1738, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 246) Donnerstags den 22. Maÿ 1738. wurde Kauffgericht gehalten
Evangelisch Neuzünfftiger – Mstr Michel Thomas der Schreiner Von niederhaußbergen prod. Cantzleÿ und Stammsch. Vom 19. Maÿ 1738 bitt ihme das Zunfftrecht angedeÿen zu laßen. Erkannt willfarth. dt. 3 lb d

Michel Thomas porte devant les Quinze une affaire qui l’oppose à la tribu des Charpentiers. Il a été mis à l’amende pour avoir vendu des objets de la succession Jean Philippe Winther bien qu’ils soient usagés et qu’ils ne peuvent passer pour neufs. La commission estime qu’il n’a pas été prouvé que les objets vendus sont neufs mais confirme la validité du jugement rendu par la tribu pour prendre en compte sa crainte de la fraude tout en réduisant l’amende du plaignant.
1754, Protocole des Quinze (2 R 164)
Michael Thomas Ca Schreiner
(p. 355) Sambstags den 10. Augusti. – Freund nôe meister Michael Thomas des b. und schreiners allhier Ca. E. E. Msterschafft derer teutschen schreiner obermeister, producirt Wiedrigen handtwercks bescheid Vom 30. Julÿ Jüngst Von welchem ppli an mghhrn un unterthänigkeit appellirt, bitt verzeichnus. Erkanndt Verzeichnus.

(p. 358) Sambstags den 17. Augusti. – Idem [Freund] nôe Michael Thomas des schreiners Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen schreiner obermeister, prod. unterth. appellations Klag samt beÿl. sub lit A et B und bitt umb deput.
Christmann bitt gleichfalls um deput. Erkanndt Deputation.

(p. 406) Sambstags den 14. Septembris 1754. Iidem [Ober Handwercks herren] laßen per eundem referiren, es habe meister Michael Thomas der burger und schreiner allhier beÿ mghhrn C. E. E. handwerck der teutschen schreiner obermeister den 10.ten Augusti Jüngst einen Wiedrigen handwercks bescheid producirt, Vermög Welches Er in die straf der 3. lb nebst ersetzung der unkosten condemnirt Worden, Von dießem bescheid habe Er in tempore legale an Mghh appellirt seiner jnterponirten appellation Verzeichnus gebetten und erhalten, auch den 17.ten ejusd. mensis seine unterthänige appellations Clag mit beÿlagen sub litt A et B übergeben und darum Exponirt, er seÿe auß der ursachen in die straff der 3. lb nebst unkösten condemnirt worden, weilen Er einen Nußbaumenen beschlagenen Kasten, dergleichen Commoder und eine Eisene bettlad von den Winterischen haußrath Zu Verkauffen gestellet habe. Wann aber sothane stück nicht new geweßen, indeme auß mitkommendem des schloßers Conto sub litt A ersichtlich daß der Kasten bereits in ano 1748 gemacht und beschlagt Worden, über dießes Könne man nicht Eigentlich sagen daß der appellant die in dem bescheid enthaltene Effecten Verkaufft habe, da außmitkommendem Extract des über weÿl. Joh: Philipp Winthers geweßenen metzgers Verlaßenschafft gefertigten Inventarii Sub litt b erhellet, daß principalis 51. lb 19 ß 6 d welche Er wegen der Einquartierung Vor Baukösten in seinem hauß Verwenden müßen in gedachte Verlaßenschafft schuldig geweßen mithin dieselbe nicht bezahlt bekommen sondern ane bezahlung gegeben habe, Er gehe demnach an mghhrn des appellanten unterthäniges bitten Selbige geruhen deputationen abzuordnen, et facta relatione den appellanten Von der angesetzten Straff und handwercks unkosten wiederum in gnaden Zu entbinden ref: Exp:
Eadem die habe appellatischer (p. 408) ober meister um deput. gebetten et facta relatione die sententiam à quâ gnädig Zu Confirmiren ref. exp: auff geschehene Weißung, habe der appellant præsens Soutenirt, daß die jenige Schreiner Waar welche Er in dem Wintherischen haußrath Verkaufft, alte gebrauchte sachen geweßen welche dem artickel nicht unterworffen und deß wegen seine genommene Conclusiones *tirt.
H Johann Jacob Strohe als obermeister, so dann Johann Jacob Schwing und Johann Friderich Engel, als mit meistere, hätten hingegen versichert, daß insonderheit die zweÿ letztere meistere die Waar in haußrath selbsten besichtiget, und mit gutem gewißen nicht anderst sagen Könnten, als daß es neue Waar geweßen, ob derselbe gleich ettliche jahr Vorher könne gemacht geweßen seÿn, überhaupt seÿe es vor die Meisterschafft von großer Wichtigkeit, daß dergleichen unterschleiff Verbotten Werde, indeme sie sonsten alle Verderben müßen, Wollten also unterthänig gebetten haben, Mghhn geruheten Zu erkennen, daß in erster jnstantz wohl gesprochen, übel appelliret worden, einfolglich die ententia à quâ ref. Exp. Zu confirmiren seÿe.
die Hhn Deputirte hätten Zwar in dießer sach befunden, daß das factum und die quæstio ob der appellant neue schreiner Waaren dem haußrath gestellt, nicht Juridice bewiesen und also dem appellanten das Juramentum suppletorum hätte deferirt Werden Können, Weilen aber dem gantzen handwerck Viel daran gelegen, daß dergleichen unterschleiff gäntzlich auffgehoben und Verwehret Werde, als wäre dererselben meinung dahin gegangen, daß in erste jnstantz zwar wohl gesprochen Worden, die angesetzte straff der 3 lb aber auß bewegenden Ursachen auff 1 lb zu moderien, der appellam auch in die gerichts Kösten fällig zu achten seÿe. Erkanndt, Bedacht gefolgt.

Marie Madeleine Bentz meurt en 1757 en délaissant pour seul héritier testamentaire son mari. L’inventaire est dressé dans leur maison derrière Saint-Nicolas. L’actif de la succession s’élève à 591 livres, le passif à 957 livres.
1757 (19.8.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 67) n° 1609
Inventarium vnd beschreibung alles derjenigen haab und Nahrung Keinerleÿ davon außgenommen so weÿland die Ehren vnd tugendsahme frau Maria Magdalena Tomaßin gebohrne Bentzin des Ehrengeachten vnd ebscheidenen Meister Michael Thomas schreiners vnd burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehefrau, nach Ihrer den 27.ten Junÿ dieses fortlaufenden 1757.ten Jahrs aus dießer welt genommenem tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sein des Wittibers selbsten, als der Verstorbenen seel. Crafft gnädig erhaltenen Indulti Testandi per Testamentum instutuirten vnd verlaßenen eintzigen universal Erben fleißig inventirt und erzeugt (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg den 19.ten Augusti 1757.
Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg hinter St Nicolaj gelegener eigenthümlich hiehero gehörigen behausung sich befunden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine behausung hinter St Nicolaj Kirch (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 93, Sa. Holtz vnd werckzeugs zum schreiner handwerck gehörig 20, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 476, Summa summarum 591 lb – Schulden 957 lb, In Compensatione Mehr Schulden als Nahrung 365 lb
Stall Summ, nichts

Michel Thomas se remarie en 1757 avec Marie Barbe Pauli veuve de Samuel Bahn : contrat de mariage, célébration
1757 (14. 9.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 78) n° 1325
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeacht vnd bescheidenen H. Johann Michael Thomas Schreiner Wittibern und burger, allhier zu Straßburg und burgern allhier Zu Straßburg als Hochzeiter ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen frauwen Mariæ Barbaræ Bahnin gebohrner Paulin weÿland Hn Samuel Bahn gewesenen allhießig verburgerten Schneiders hinterbliebene wittib als hochzeiterin andern theils
Straßburg den 14.ten Novembris 1757. [unterzeichnet] Johan Michael thomaß als hochzeitter, maria barbara hahin als hochzeiterin*

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 146-v n° 4)
1758. Mittwoch d. 15. febr. Seind nach zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirche Zu S. Nicolai Ehelich eigesegnet worden Michael Thomas, Schreiner, burger und Wittwer allh. v. Fr. Maria Barbara geb. weÿl. Samuel Bahnen, gew. Schneiders und burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Michäl Thomaß als hoch Zeitter, Maria barbra alß hoch zeiterin (i 149)

Jean Michel Thomas meurt en 1768 en délaissant sa veuve pour seule héritière. L’inventaire est dressé dans leur maison derrière Saint-Nicolas. L’actif de la succession s’élève à 1 158 livres, le passif à 865 livres.
1768 (27.10.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 860) n° 43
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Meister Johann Michael Thomas, des gewesenen Schreiners und burgers alhier, nun mehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1768. – nach seinem Montag den 12.ten 7.bris dieses laufenden 1768.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt nach sich Verlaßen. Welche Vermögenschaft auf freundliches Ansuchen und begehren der Ehren und tugendsameen Fraun Mariæ Barbaræ Thomasin gebohrner Pauliin des Defuncti seel. hinterlaßener Wittib und Zufolg des 7.den Punctens ihrer mit einander auffgerichteten und hernach diesem Inventario copialiter einverleibter Eheberedung eingesetzter universal Erbin, beÿständlich des Ehrenachtbaren Meister Peter Caßel des Schreiners und burgers alhier (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer hinter Sti Nicolai ane der Preüsch gelegener, hiehero eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerem beschriebener behaußung, Donnerstag den 27. Octobris Anno 1768.

Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 14. Novembris 1757, Johann Jacob Oelinger
Eigenthum ane einer Behaußung. Nämlich eine behausung, Gemeinschaft eines Höffleins, bronnens und hoffstatt hinter Sti Nicolai ane der Preusch (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 90, Sa. Holtz und Werckzeugs Zum Schreiner Handwerck gehörig 14, Sa. Silbers 8, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der baarschafft 50, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 450, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 543, Summa summarum 1158 lb – Schulden 865, Nach deren Abzug 292 lb
Beschluß und Stall summa 663 lb
Widem Welchen die hinterbliebene Wittib lebtägig Zu geniesen hat. Nämlich nach Inhalt des von Weil. Mr Samuel Bahn dem gewesenen Schneider und burgern alhier, deroselben erstern Ehemann seel vor H Notario Christoph Michael Hoffmann am 11. Februarii 1743. auffgerichteten Codicilli nuncupativi (…) Finito usufructu aber haben Frau Anna Christina Dietrichin gebohrne Bahnin Mr Johann Paul Dietrich des Schneiders und burgers alhier Ehefrau, Johann Samuel und Johann Philipp Bahn obgemelten Samuel Bahnen hinterlaßenen dreÿ Kinder jedes einen dritten theil daran zu überkommen

Michel Thomas et Marie Madeleine Bentz hypothèquent au profit des enfants mineurs de Jean Bœckler la maison près du pont Saint-Thomas et celle derrière Saint-Nicolas

1747 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 671
Michael Thomas des schreiner und deßen ehefrau Maria Magdalena geb. Bentzin diese mit beÿstand H. Wolff und H. Roggenbach beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. XV Paul Gottfried Gambs als vogts H. Johannes Böckler Med. D. und Prof. dreÿer kinder Johann, Catharinæ Salome und Catharinæ Margarethæ der Böckler – schuldig seÿen 1500 pfund
nach vorhero beÿ dem Stifft St Thomä H. Præpositi erhaltenen consens, unterpfand, eine behausung, hindergebäu, hoff und hoffstatt jenseit St Thomä bruck hinter dem bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem Sandführer, anderseit neben Jacob Tournay dem Sackträger, hinten auff S.T. H. XV Friedrich Kornmann – davon gibt man ged. Stifft dreÿ Cappen in federn und 7 ß 6 d ane ewigen ehrschätzigen und fürbietigen zinß
ferner eine behausung, gemeinschafft eines höffleins und bronnens und hoffstatt hinder St Nicolaus kirch, einseit ist ein eck am Grattelgäßlein, anderseit neben Andreas Lurtzing dem haußfeurer hinten auff Johann Jacob Merg den tabacbereiter

Michel Thomas et Marie Madeleine Bentz vendent 1 500 livres la maison qu’ils viennent de reconstruire à Claude Bernard Eisentraut, entrepreneur pour la fourniture de la garnison

1747 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 839
Michael Thomas der schreiner und Maria Magdalena geb. Bentzin
in gegensein H. Claude Bernard Eisentraut entrepreneur derer bett: fournitures vor die hiesige garnison
eine behausung, hindergebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten jenseit St Thomä bruck ohnfern der kirch zu St Louis hinder dem bierhauß zum Spieß, einseit neben Johann Friedrich Gerlach dem sandführer, anderseit neben Johann Jacob Tournay dem sackträger, hinten auff H. XV. Friedrich Kornmann – auf Joh. Baptistæ, Martini und Nativitatis Christi gibt man dem Stifft St Thomä 3 cappen in federn und 7 ß 6 d ane ewig ehrschätzig: und fütbietigem zinß – als ein am 22. Aprilis 1745 erkaufftes und seithero neu erbautes guth – um 1500 pfund verhafftet, geschehen um 1500 pfund


Deux anciennes maisons réunies

Originaire de Nancy où son père est interprète, Claude Bernard Eisentraut épouse en 1732 Reine Rostaing, native de Grenoble, fille d’un garde magasin pour le Roi à Strasbourg.

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 3)
Hodie 19 mensis januarii anni 1732 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Claudius Bernardus Eisentraut Lotharingus filius joannis Bernardi Eisentrau in vivis in curia Lotharinga interpretis et Margarethæ birle* conjugum et Regina Rostain gratianopolitana filia joannis Rostain custodis apothecæ frumentorum regis in Alsatiæ et Ludovicæ Allois (signé) Claude Bernard Eisentraut, reine rostaint (i 3)

Leur fille Rosalie Reine Louise naît quelques mois plus tard

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 276)
Anno Domini 1732 die 13. julii nata est Rosalia Regina Ludovica filia Domini Claudii Bernardi Einsentrautt et dominæ Reginæ Rostain Conjugum et die sequenti a me infra scripto Baptisata est, patrinum habuit dominum joannem baptistam francé filium joannis baptistæ francés et dominæ Sabinæ Magdalenæ schönher matrinam dominicellam Rosaliam guelb filiam domini Francisci guelb assessoris senatus hujus urbis et dominæ mariæ evæ schneringer (i 145)

Claude Bernard Eisentraut devient bourgeois en 1735 avec sa femme Reine Rostaing native de Grenoble en apportant trois filles et s’inscrit à la tribu des Maréchaux.

1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1027
H. Claudius Bernhardus Eißentraut Von Nancy, undt sein ehefr. Regina Rostain Von Grenoble geb. erhalt. d: b: umb d. alt. b: wollen beÿ E.E. Zunfft d. schmid dienen ihrer Kind: nahmens Rosalie Regina Ludovica, Maria Regina Cecilia und Ludovica Regina werden beÿ ordnung gelasen Jur et prom d 12.ten Xb 1735

Claude Bernard Eisentraut est élu maître des rentes
1736 Conseillers et XXI (1 R 219)
H. Claud. Bernardus Eißentraut Wird Zu einem Zinß meister erwöhlt. 358. schwört auff seine ordnung und resp.vé Bestallungs brieff. 379.

Sa fille Rosalie Reine Louise dont seront issus ses seuls héritiers épouse en 1754 Pierre Bernard Ramond, trésorier aux armées du Roi à Neuf-Brisach
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 21)
Hodie 20 mensis februarii anni 1754 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Petrus Bernardus Ramond quaestor militiae Regiae in urbe neobrisacensi filius Dni Joannis Jacobi Ramon secretari Regii et Dnæ Rosæ Maret conjugum versalÿ commorantium et Dominicella Rosalia Regina Ludovica Eisentraut filia Dni claudii Bernardi Eisentraut in negotiis Regÿ occupati et Dnæ Reginæ de Rostaing conjugum in hac parochia commorantium (i 21)

Claude Bernard Eisentraut meurt en 1764 en délaissant trois petits-enfants issus de sa fille épouse de Pierre Bernard Ramond. Les experts estiment la maison 1750 livres ; un seul titre d’achat est cité. La rente laudémiale a été rachetée en 1760. La masse propre à la veuve est de 3 220 livres, celle des héritiers de 7 882 livres. L’actif de la succession s’élève 12 481 livres et le passif à 10 114 livres.

1765 (5.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 723) n° 539
Inventaire des Biens delaissés par feu le Sieur Claude Bernard Eisentraut, vivant Conseiller au Magistrat du grand Senat de cette ville de Strasbourg et Receveur general du Clergé de la Province d’Alsace, dressé en 1765. – après son deceds arrivé le 6° Avril de l’année passée 1764. Lesquels Biens à la Requête de De Reine née Rostaing, Veuve dud. feu Sr Eisentraut, assistée de M° Charles François Antoine De Laurier, Licentié és Loix et Greffier au Grand Sénat de lad. Ville, ont été inventoriés, montrés et exhibés par lad. De après que Lecture a été faite de l’article concernant l’enseignement (…) Fait aud. Strasbourg en presence du Sieur Jean Erasme Boecler ancien assesseur du Grand Sénat et présentement assesseur du Petit Sénat à ce député de la part dud. Senat ce 5° May 1765.
Ledit Sieur Eisentraut defunt a delaissé pour ses héritiers ab intestat par egales Portions 3 petits Enfans, Sçavoir 1° Louis François Elisabethe, 2.do Cecile Etienne Bernard et 3.tio Margueritte Josephe Rosalie, Tous les trois Enfants mineurs de feu De Rosalie Reine Eisentraut procréés de son mariage avec Me Pierre Bernard Ramond, Tresorier résidant à Neuf brisac, qui a eté présent à la Confection dud. Inventaire. Aux quels dits trois Enfants mineurs a été nommé pour tuteur le Sr Etienne Laurent Lefebure, Maître tapissier et bourgeois de cette ville
Observations concernant la Succession& dudit feu Sieur Eisentraut. Avant la Confection du present Inventaire la De veuve Eisentraut a declaré qu’il n’y a jamais eu un Contrat de Mariage entre elle et feu led. Sieur Eisentraut son Epoux, que tous les biens apportés reciproquement en mariage n’existoient plus, qu’lle gardera les habits et Linge servant à son Corps en place de ceux apportés en mariage, par contre que les habits et Linge dud. Sieur son Mary doivent demeurer en toute propriété à ses petits Enfants et héritiers dont le sieur Lefebure tuteur desd. Enfants a déclaré être contant. Dans ces Circonstances tous les biens delaissés par feu led. sieur Eisentraut suivant les Reglemens de cette Ville ont été inventoriés comme communs et des biens acquis pendant le Mariage dont le tiers appartiendra à la De Veuve Eisentraut et les deux tiers restants aux héritiers de feu mond. Sieur Eisentraut, le tout Pour mémoire.

Trouvés dans une Maison scise pres l’Eglise de S. Louis faisant partie de la presente succession ainsi qu’il s’ensuit.
Au troisième étage. Dans une Chambre de Domestique N° 30, Dans la Chambre N° 31 aud. Etage, Dans la Chambre N° 32 dud 3° étage, Dans le Vestibule, Dans la Chambre N° 27, Dans la Chambre N° 26, Au garde Meubles – Au Second Etage, Dans un cabinet N° 20, Dans une Chambre N° 24, Dans une Chambre N° 22, Dans la Chambre N° 21, Dans Le Cabinet sans N°, Dans le Vestibule, Dans une autre Chambre N° 18, Dans une Chambre N° 19 – Au premier étage, Dans une Chambre sur le devant N° 12, Dans la Chambre à côté N° 13, Dans la Chambre N° 14, Dans un Cabinet à côté N° 15, Dans une Chambre sur le devant, Dans une Chambre N° 10, Dans une Chambre N° 9 – Au Rez de chaussée, Dans la Salle à Manger, Dans la Cuisine
(f° 12-v) Propriété d’une Maison scituée en cette ville de Strasbourg. Savoir une Maison avec toutes ses appartenances et dépendances Scituée en Cette ville de Strasbourg près l’Eglise de St Louis, d’un côté le Sieur Bourgeois, maître tapissier, de l’autre côté le S. Dillemann, fabricant de Tabac, tous deux bourgeois demeurant en lad. Ville et par derrière aboutissant sur le héritiers Kornmann. Laditte Maison outre 6000. li. de principal dû à Monsieur Jean Becler, Docteuir en Medecine, franche et quitte estimée par le Sr. Werner, Inspecteur des Bâtimens et le Sr Huber Maître charpentier de la Ville, suivant leur Etat d’estimation du 20 avril dernier ci joint à la somme de 7000 livres. La propriété de lad. Maison est constatée par un Contrat de Vente passé à la Chambre des Contrats de cette ville le 11 Xbre 1747.
Nota. Suivant la Teneur dud. contrat, lad. Maison fut chargée ci devant de 3 Chapons et de trente sols de rente foncière dont elle a été déchargée en vertu de l’acte passé au Greffe de Marlenheim le 27° août 1760 contre un sac de froment et un sac d’orge que doit annuellement à la St Martin Joseph Scheeffer bourgeois de Northeim
(f° 13-v) Etat sommaire du present Inventaire. Copie du codicille mystique et olographe déposé à M° Humbourg notaire royal de cette ville le 21° août 1754. ouvert et publié le 14 avril 1765.
Total des habits et Linge qui ont servis au Corps dud. defunt, 774 livres
Suit la Description des Biens appartenant à la Communauté, total des meubles 10.048, Total des Vins et Tonneaux 825, Total de l’argenterie 2400, Total de l’Or et bijoux 350
Total de l’argent comptant 13.954, Total de la propriété d’une Maison 7000, Total des biens 34.578 livres
Et les Meubles, Ustensiles, Vins et Toneaux à Northeim dans le Bailliage de Wasselonne y compris la maison (…) se montent conformément à l’inventaire dressé par M. Schneider greffier dud. Bailliage de Wasselonne le 5° juin 1764 (…) 15.348, Total général 49.926 livres – Dettes passives 40.458, reste 9468 livres
Somme finale et du Stall 3434 livres
Copie du Codicill mystique (…)

Le défunt est inhumé dans la nef de l’église Saint-Louis
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 117)
Anno Domini 1764 die sexta mensis aprilis mortuus est d. claudii Bernardus eisentraut in provincia alsatiæ ecclesiastici Thesauri quæstor, nec non ex senatus argentinensis assessor ueteranus et die octava ejusdem mensis et anni (…) sepultus est in naui ejusdem ecclesiæ presentibus testibus D. petri Bernardo de ramon Tribuus ærario in urbe dicta neuf Brisac supradicti defuncti Genere et uiduo (…)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 1 900 florins
1765 (4. Junÿ), Livres de la Taille (VII 1180) f° 7-v
Schuhmacher N° 1441 – Weÿl. H.Claude Bernard Eisentrautt Exsenat. und receveur general du Clergé de la Province d’Alsace auch burgers allhier Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Zimmer.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 83-b 10.242 livres 11 d, adde die Vor jnventir kösten abgezogene 300. lb so thut dieselbe 10.542 lb. Davon gehet aber wieder ab die beßerung so der Verstallung nicht unterworffen 6807 lb 19 s 9 d, Verbleibt 3734. lb 11 s 3 d die machen 1900. fl. Verstallte 1200 fl Zu wenig 700 fl.
Wavon Nachtrag 8. jahr in duplo a 2 lb 2 ß – 16 lb 16 ß
und 6. Jahr in simplo – 6 lb 6 ß
Ext. Stall geb. 1764 – 3 lb 3 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 3 lb 17 ß 6 d (Summa) 30 lb 5 ß
dt. 24. julÿ 1765.

Reine Restaing meurt en 1784 rue Sainte-Elisabeth dans la maison Pillon. L’actif de la succession s’élève à 808 livres, le passif à 188 livres.
1784 (27.5.), Not. Zimmer (6 E 41, 1432) n° 619
Inventaire des Biens delaissés par feue De Reine Restaing a Son deceds Veuve du sieur Claude Bernard Eisentraut, vivant Receveur general du Clergé d’Alsace, bourgeoise de la Ville de Strasbourg, dressé l’an 1784. – apres son deceds arrivé en lad. Ville le 4° avril dernier, Lesquels Biens, à la requête de Mr Jacques François Rondoüin, Entrepreneur des fortifications de cette ville et ancien Senateur du grand Senat, en sa qualité de fondé de procuration des Héritiers de lad. défunte Dame, ont été inventoriés, montrés et enseignés par le St Louis Pillon, bourgeois de cette ville et Dlle Marie Madeleine Salomé Pillon, sa fille (…) Fait et passé aud. Strasbourg le 27 May 1784.
Feu lad. De Veuve Eisentraut a delaissé en vertu de son testament mystique du 30° Aoust 1774. deposé a M°Lacombe Notaire Roïal residant en cette ville de Strasbourg lesd. jour et an, ouvert et publié le 27° May 1784, pour ses seuls et uniques héritiers Sçavoir 1.mo Mr Louis Elisabeth François Ramond, Conseiller de Regence de S. A. Sme et Eminentissime Monseigneur le Cardinal de Rohan, Prince Eveque de Strasbourg, résidanr ordinairement a Paris et presentement en cette ville de Strasbourg, meme présent à la Confection de cet Inventaire, 2.do Mr Cecile Etienne Bernard Ramond du Poujot, demt. a Lille en Flandres et 3.tio Dlle Josephine Reine Margueritte Ramond, fille majeure demeurant à Paris. Au nom de mond. Sieur Ramond du Poujot et de lad. Dlle Ramond est comparu à la Confecton de cet Inventaire Mr Jacques François Rondouin, ancien senateur du grand Senat de cette ville (…). Lesd. Sieur et Demoiselle Ramond, petit fils et fille de feu mad. De Veuve Eisentraut et Ses heritiers Testamentaires par egales portions

Trouvés dans une Maison Scituée en cette ville de Strasbourg Rue Ste Elisabeth appartenante au Sr Pillon bourgeois de cette ville ainsi qu’il suit savoir
Meubles et Effets. Dans la salle à manger, Dans la chambre à coucher, Dans la chambre à cheminée, Dans la chambre à côté, Dans le vestibule, Dans la cuisine, Au second Etage
Etat Sommaire du présent inventaire. Copie du Testament en datte du 30 août 1774 déposé a Me Lacombe Notaire Roïal le même jour et an
Total des meubles 1696, Total de l’argenterie 1295, Total de l’argent comptant 240, Total general 3232 livres – Dettes passives 755 livres, Somme restante 2477 livres
Somme finale et du Stall 2477 livres
Copie du Testament. Je soussignée Reine Rostaing veuve de feu M. Claude Bernard Eisentraut Vivant Receveur général du clergé d’alsace
(Copie de la procuration passée à Lille)

Reine Rostaing et le tuteur de ses petits-enfants vendent la maison 4 000 livres à Jacques Frédéric Faust, assesseur des Quinze

1771 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 78
De Reine geb. Rostaing weÿl. H. Exsenatoris Claude Bernard Eisentraut gewesten receveur du clergé wittib mit assistentz S.T. H. XV Carl Franz Antoni Des Lauriers und Sr Etienne Laurent Lefebvre des tapezirers als geordneter und geschworener vogt H. Eisentraut enckelen nahmentlich Ludwig Franz, Elisabetha, Ceciliä, Stephan Bernard und Margaretha Joseph Rosalie derer Ramond
in gegensein ST. H. XV. Jacob Friedrich Faust
zweÿ dritte theil einer beÿ der Thomasbruck nächst der St. Louis kirch, bestehend in vorder und hinter gebäuden, hoff, bronnen und hoffstatt vorfindige behausung mit allen denen übrigen weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, einseit neben N. Dillmann dem tabackfabtricanten, anderseit neben gedachten H. Laurent Lefebvre, hinten auff die Kornmannische H. erben – um 1500 lb verhafftet, geschehen um 2500 pfund

Le licencié en droit Jacques Frédéric Faust est autorisé à avoir accès aux archives en 1754. Il est élu la même année échevin à la tribu de la Fleur puis assesseur des Vingt-et-Un en 1763. Il permute en 1765 sa fonction d’échevin à la Fleur contre une autre à la Mauresse
1754 Obere Cancelley Herren, 1749-1758 (4 R 36)
H. Lt Jacob Friderich Faust erhält den Access auff das Archiv. 243. schwört 244.
1754 Conseillers et XXI (1 R 237)
H. Lt Jacob Friderich Faust Wird beÿ E: E: Zunfft Zur Blum Zum schöffen erwehlt. 234.
1763 Conseillers et XXI (1 R 246)
H. Jacob Friderich Faust Wird Zum XXI. erwehlt und schwört auff die Ordnung. 224. ferner Zum Ober Cassa Herren. 231.
1765 Conseillers et XXI (1 R 248)
H. XXI. Jacob Friderich Faust verwechselt seine beÿ E. E. Zunfft Zur Bluhm getragene schöffenstelle gegen der von H. Lt. Joh: Ernst Beck Schaffner des Collegii Wilhelmitani beÿ E. E. Zunfft der Möhrin getragene schöffen stelle. 95. es wird derselbe beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin H XIII. Saintlo dem daßig. Oberherrn adjungirt und Zu deßen successore designato erwehlt. 128.
1772 XV (2 R 183)
37 Herr Jacob Friderich Faust stellet sich nach Ordnung (…)
1762 (licitation) herrn Jacob Friedrich Faust J.V. Lti und E.E. Großen Raths alten Wohlansehnlichen beÿsitzers auch Jetzig Wohlverdienten dreÿers Löbl. Statt Stalls

Jacques Frédéric Faust, ancien consul, assesseur des Treize, administrateur de la paroisse luthérienne de Saint-Pierre-le-Jeune et du Corps des pensions, meurt en 1780 en délaissant pour héritière testamentaine Marguerite Barbe Papelier femme de l’avocat Jean Gaspard Holtzapfel. Les experts estiment la maison 2500 livres. L’actif de la succession s’élève à 4724 livres, le passif à 2155 livres. La maison vendue aux enchères est acquise par le sieur Striedbeck sous réserve de passation à la Chambre des Contrats

1780 (20.9.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 601) n° 378
Inventarium über weÿl. SS. TT. Herrn Jacob Friedrich Faust gewesenen J. Cti hochverdienten alten Ammeisters und XIII.ers hiesiger Stadt Straßburg, der evangelischen Pfarrkirche zum jungen St Peter, des Stifts Frauenhauses und des Corporis pensionum hochverordneten Pflegers, nunmehr seligen, Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1780 – nach seinem den 12. laufenden Monats und Jahrs aus dießer Welt genommenen seligen Abscheid zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf ansuchen der Hochedlen, hoch Ehren- und tugendgezierten Frau Margareta Barbara Holtzapfel geborner Papelier beiständlich ihres Eheherrn, des hoch Edelvest hochgelehrt und hochachtbarn H. Joh: Caspar Holtzapfel, beder Rechten Licentiaten, hochfürstl. Marggräflich badischen Raths, auch ritterschaftlichen Amtmanns und Advocaten so dann burgers alhier als einziger Testamentserbin (…) So geschehen in Straßburg in hienach inventirter ohnweit Sanct Ludwigs Pfarrkirche gelegener Sterbbehausung auf Mittwoch den 20. Herbstmonats Vormittag in dem Jahr nach Christi Geburt 1780.
Abschrifft des verschloßenen Testaments, hinterlegungs act vom 21. junÿ 1780.

Eigentum an Häusern. (8 C. N° 94 & 95, 27 lb 10 s.) Nämlich eine in Vorder- u. Hinter-Gebäud, Hofstatt, Hof u. Bronn bestehende beh. u. allen deren übrigen Weithen, Zugehörd, Begriffen, Rechten u. Gerechtigk: gelegen in hies. Stadt bei der Thomas-Bruck ohnweit Sanct Ludwigs Kirche, 1.S. neb. H. Stephan Lorentz Lefebvre, dem Tapezierer ehevögtl. weise, 2. S. neben H. Christoph Dillmann, dem Tabackfabr: hinten auf ebendens. u. die Hh. Gebrüder Kornmann Banquiers, stosend, so frei u. eigen, sofort dh. (die Werckmeistere) laut deren zu diesem Concept gelief. Abschatzungzedels d. 19. Sept. 1780 angeschlagen worden um 5000 fl. oder 2500 lb. Darüb. ist i. perg. m. hies. CCSt. aufgetr. Ins. vers. teutsch. Kbr. v. 5. febr. 1771. vorh. Üb. unterschiedl. diesem Haus vorteilhafte dienstbark: ab. der allda d. 20. Julii 1769 pass. u. f. Pap. ausgef. Kaufcontract, So dann 1 unter H. Act. Beguin Unterschr. verf. extractus aus E.E. Kl. Raths Augenschein- memoriali v. 20. sept. 1748.
(1 P. N° 323, 36 lb 2 s 4 d.) It. 1 Gartenhaus, Hoffstatt, Hof, Schopf, Stallung u. bronn mit dessen übrigen Begriffen u. Weiten gelegen auserhalb hiesiger Statt vor dem Hospitalthor jenseit des Wickhäusels (…)
(f° 13) Eroerterung des grosmütterlichen Substitutions-Guts. Nämlich weiland Frau Maria Agata Fritschin geborne Lamprechtin, des auch weiland H Johann Martin Fritsch gewesenen hiesigen burgers und vornehmen Gastgebers Zum Tiefen Keller Frau Witwe, hat in dem 24. Artickel ihres den 22. Octobris anno 1753 gestifteten, den nämlichen Tag bei H Not. Joh: Rudolph Dinckel alhier gesetzmäsig hinterlegten (…) Testaments (…) Welches denen grosmütterlichen Erben und respective Erbens- Erben nunmehr in Vier Stammtheile rückfällig ist (…)
(f° 16) Versteigerung der Behausung. Donnerstags den 11. Jänner nachmittag um 2 Uhr in dem Jahr 1781. auf Ansuchen S. T. Fraun Margareta Barbara geborner Papelier unter der Autorisation ihres Eheherrn S. T. H. Joh: Caspar Holtzapfel, hochfürstl. Marggräfl. badischen Raths, ingleichem ritterschafl. Amtmanns und Advocaten auch burgers alhier, als einziger Testaments erbin Weiland SS. TT. H. Jacob Friedrich Faust, gewesenen hochverdienten alten Ammeisters und XIII.ers hiesiger Stadt Straßburg & nach Zuvor sowol durch die hiesige Wochenblättlein, als auch den Stadt: Ausrufer wirklich geschehener offenlticher Verkündigung, ist die in diese Verlaßenschafft gehörige, in Vorder- und Hinter-Gebäuden, Hofstatt, Hof u. Bronn bestehende, in hiesiger Stadt bei der Thomas-Bruck ohnweit Sanct Ludwigs Kirche, ein Seit neben H. Stephan Lorentz Lefebvre, dem Tapezierer ehevögtl. weise, ander Seit neben H. Christoph Dillmann, dem Tabackfabrikant, gelegen, hinten auf ebendenselben und die Hh. Gebrüder Kornmann Banquiers, stosende behausung mit allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörten und Rechten vor frei und eigen unter nachgemelten bedingungen offentlich versteigert und verkauft worden (…) ausgerufen worden um 9000 fl. Weil nun hierauf klein Gebott geschehen so ist diese vorgehabte Versteigerung fruchtlos abgelofen in Straßburg in vorbezeichneter behausung.
Vorgemeldte Behaußung ist heute dato d. herrn Striebeck dem Courtier von hier auf die hierinn gemeldete Conditionen, für die Summa von 20.000 Livres definitive überlaßen und Zuerklannt worden, warüber die Verschreibung von dato in Monathsgs frist in hiesiger Cantzleÿ Contract Stube soll vorgenommen werden (…) Straßburg d. 13. Januarÿ 1781.
(f° 20-v) Eigenthum an einem Garten und einer Matt. Nämlich, ein ohngefehr fünf acker groser Garten, gelegen zwar vor dem Hospitalthor jenseit des Wickhäusels (…)
– Abschatzung vom 19.t Septembre 1780. Auf begeren Weÿland jhro Gnaden S.T. Herren Ameister Faust seel: ist Eine behausung alhier in der statt strasburg beÿ St louÿ gelegen, Ein seÿts neben Herr Dillemann, dem tabacfabricant, anderer seÿts neben Herr Levebre, dem tapezierer und hinten Ebenfals auf Herr Dillemann stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu worinen Etliche stuben frantzösisch. Cammin Kammeren Eine Kuche und Etliche haus Kammeren darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller Hoff und brunen, Vor und um fünff tausend gulden /:dieses haus thut keinen andern bodenzinß auf Löbl. Stadt Pfenningthurn:/
Der zweÿte begriff (…) [unterzeichnet] Hueber, Kaltner Wkmr
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Verlaßenschafft an sich selbst, Sa. Hausraths 472, Sa. Fäßer u. Weins 105, Sa. Silber geschirrs u. dgl. geschmeids 162, Sa. goldener Ringe u. dgl. Geschmeids 90, Sa. Eigentums an I. beh. 2700, Sa. Eigentums an I. Garten u. I. Matt 316, Sa. Pfenningzinß Hauptgüter 827, Sa. baarschafft (-),Sa. Bibliotheck 50, Summa summarum 4724 lb – Schulden an großmütterlichen Substitutions-Gut ist denen Personen zulieffern 2155 lb, nach deren abzug 2568 lb
Hinterlegung. Freitag den 21. Julii (…) Also begehrt, willfahrt und ohne einige Zwischen handlung in vorbezeichneter behausung, in deren auf dem boden sich befindlichen mit den Fenstern auf gedachte gaß aussehendem Saal (Copia Testamenti)
(ad Nm 378.) Liste der Bücher welche sich in der Succession des seeligen Herrn Ammeisters Jacob Friderich Fausts Vorgefunden haben

Né le 31 juillet 1730 du consul Jean Frédéric Faust et de sa femme Marie Catherine Fritsch, le consul Jacques Frédéric Faust meurt d’hydropisie de poitrine le 12 septembre 1780. Il est inhumé au cimetière Sainte-Hélène.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 20 1772-1788 f° 100-v, n° 199)
Im Jahr 1780 den 12. Septembris, Abends um Neun Uhr starb an einer brustwassersucht weiland S.T. Herr Jacob Friedrich Faust, hiesiger Stadt gewesener Ammeister und dreÿzehner, derselbe wurde gebohren den 31. Julii im Jahr 1730 und hat also in dieser Welt gelebt 50 Jahre Einen Monat und Zwölf Tage, Sein Herr Vater war weiland SS. TT. Herr Johann Friderich Faust, hiesiger Stadt gewesener Ammeister und Zehner, die Frau Mutter aber weiland S. T. Frau Maria Catharina gebohrne Fritschin. An dem darauf folgenden Freÿtag als den 15. Septembris wurde deßen entseelten Leichnam nach einer in der Kirche Zu St. Thomä gehaltenen Leichenrede unter einer Hochansehnlichen Leichenbegleitung auf dem Gottesacker Sanctæ Helenæ Zur Erde bestattet wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johan Martin Fritsch als oncle, Johan David b. Papelier als Verwanter (i 103)

L’héritiere vend la maison 5 000 livres à Jean Frédéric Œsinger, conseiller du margrave de Bade

1781 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 78-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Papelier H. Johann Caspar Holtzapffel des hochfürstlich Margraffl. baadischen rath und ritterschafftlichen Ambtmanns Frau Ehegattin
in gegensein S.S. T.T. H. Johann Friedrich Ößinger des hochfüstlich Margraff. baadischen hoffraths
die ihre von weÿl. S.S. T.T. H. Jacob Friedrich Faust gewesenen alten Ammeister und XIII. laut deßen unterm 21. Julÿ 1780 errichtetem testamento clauso als instutirt einige erbin erblich angefallene behausung, aus vorder und hinter gabäu bestehend, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten beÿ der Thomas brück nächst der St Louis kirch, einseit neben H. Christoph Dillmann des tabackfabricanten, anderseit neben H. Laurent Lefebre dem tapecirer, hinten auff gebrüder Hieber die lehnkutscher – um 10.000 gulden

Jean Frédéric Œsinger meurt célibataire un mois plus tard en délaissant pour seuls héritiers son frère et sa sœur. L’inventaire est dressé dans une maison de location Grand rue. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 39 522 livres, le passif à 5 200 livres.

1781 (26.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 424) n° 1444
Inventarium über Weÿland des Wohlgebohrnen und Hochgelehrten Herrn Johann Friderich Oesingers, geweßenen Juris Consulti, Hochfürstlich Marggraff Baadischen Hochansehnlichen Hoff Raths auch E. E. großen Raths allhier zu Straßburg alten hochverdienten beÿsitzers und hochmeritirten alten dreÿers auf Löbl. Statt Pfenningthurn nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1781. – nachdeme derselbe Mittwochs den 7. dießes Monaths Martÿ dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hochseeligen herrn hofraths eheleiblichn Herrn Bruders und Frau Schwester als deßelben ab intestato nachgelaßenen Rechtsmäßigen Erben (…) ersucht und inventirt durch Sie die Herren und Frau Erbs Interessenten selbsten ingleichem Conrad Geiges, den Bedienten Von Hagenbach gebürtig und Catharinam Beinin die dienstmagd von hier gebürtig (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 26. Martÿ et sequentibus Anno 1781.
Der hochseelige Herr Hofrath hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßn wie folgt. 1. den Hoch Edlen und hochachtbahren Herrn Frantz Daniel Oesinger, den handelsmann und burger allhier welcher von selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete, So dann 2.do die hoch wohl gebohrene Frau Magdalenam Dorotheam von Pistoris gebohrne Oesingerin, des hoch wolgebohren Herrn Moritz Hartmann von Pistoris, Ritters des hohen Königlichen Ordens vom Kriegs Verdienst und Brigadier des Armées du Roy Frau Ehe gemahlin, welche mit beÿhilff hoch Edel besagten Ihren Herrn Ehegemahls in Persohn beÿ dem Geschäfft auch abgefunden. Alßo beede des hochseeligen Herrn hoch Raths eheleiblichen Herrn Bruder und Frau Schwester und ab intestato Zu Zweÿen gleichen portionen und Stammtheilern verlaßene Rechtsmäßigen Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung gefunden worden, wie folgt
(f° 10) In der Behausung gegen der St. Thomæ Bruck über
(f° 26-v) Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg beÿ der St. Thomas bruck nächst der St. Louis Kirch, einseit neben H. Christoph Tillmann, dem Tabackfabricanten, anderseit neben Hn Laurent Lefebre dem Tapezierer, hinten auf die Gebrüder Hieber, Lehnkutscher stoßend, so gegen männiglich freÿ leedig und eigen, Welche behaußung in dem über Weiland Ssis Ttis herr Ammeisters und Dreÿzehners Jacob Friderich Faust seel. Verlaßenschafft durch (…) die Werckmeistere gewürdiget, wobeÿ es auch dermalen mit approbation der Herren Dreÿ löbl. Stadt Stalls wieder gelaßen worden ist, pro 2500. lb. Dieße Behaußung hat der selig Verstorbene Herr Hoffrath von hochgedachten Weiland H. Ammeisters Fausten seel. Erben erst kürtzlich erkaufft und ist die Verschreibung darüber in hiesiger C. C. Stub ordnungsmäßig Vorgenommen worden.
(f° 27) Antheil ane Gewerbsläden. Nemlich ein dritter theil an einem Platz ringsum mit Gewerbsläden umgeben an dem alten Kornmarck (…)
(f° 28) Eigenthum ane einem Garten und Gartennhauß außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Judenthor (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 887, Sa. Weins und leerer faß 334, Sa. Früchten 80, Sa. Sa. Bibliothec 50, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 410, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 168, Sa. baarschafft 158, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 30.051, Sa. Gülth von liegenden Güthern 244, Sa. Eigenthums an einer behaußung 2500, Sa. antheils ane Gewerbsläden 2500, Sa. einem Garten und Gartenhauß 1187, Sa. Antheils ane Frucht, heu und Weinzehenden 377, Sa. Schulden 571, Summa summarum 39.522 lb – Schulden 5200 lb, Nach solchem abzug 34.321 lb
Beschluß summa 34.321 lb, Stall Summ 28.345 lb – Zweiffelhaffte Schulden in dieße Verlaßenschafft Zugeltend 93

Jean Frédéric Œsinger devient tributaire chez les Tanneurs le 23 avril 1754
1754, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 43) Dienstag den 23. Aprilis A° 1754 – Hr Johann Friderich Ösinger J.U. Ltus und burger allhier, stunde Vor mit Producirung Stallscheins de dato 22. hujus und bitte, denselben in das Zunfftrecht auffzunehmen.
Erkannt, gratis Willfahrt

Licencié en droit, conseiller du margrave de Bade, assesseur du Grand Sénat, Jean Frédéric Œsinger est retrouvé mort dans son lit, sans doute frappé d’apoplexie, célibataire à l’âge de 53 ans 10 mois. Il était fils de Jean Frédéric Œsinger, conseiller de Linange-Hardenbourg, et de Madeleine Dorothée Friderici. Il est inhumé au cimetière Sainte-Hélène
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1777-1785 f° 85-v, n° 8)
Im Jahr Christi 1781 Mittwochs den 7. Martii morgens zwischen Neun und Zehen uhr, wurde allhier nach dem Willen des Herrn, vermuthl. Von einem Schlagfluß gerühret und völlig erblaßt auf seinem Lager gefunden H. Johann Friderich Oesinger, gewesener J. U. Ltus Hochfürtsl. Mergraff: Badischer Hofrath, E. E. großen Raths allhier, weÿl. Hn. Franciscus Oesinger, gewesenen JCti Hochgräfl. Leiningen Hardenburg. Regierungs: Raths, auch vornehmen burgers allhier, und auch weÿl. Frau Magdalena Dorothea, gebohrner Fridericiin nachgelaßener ehel. und noch lediger H. Sohn. Seines Alters 53. Jahr, 10 Monath und 2 Tage.
Freÿtags darauf, als den 9. ejusdem, wurde deßen entseelter Leichnamb, nach mittag umb 3 Uhr, nach gehaltener Leichen: Rede in der Prediger: Kirch, auf den Gottes: Acker St. Helenæ gebracht und daselbst nach Christgeziemender Ordnung in sein Ruhebett zur Erden, biß auf den Tag der Zukünfftigen Auferstehung alles Fleisches befördert. Solches bezeugen [unterzeichnet] Frantz Daniel Oesinger, des Verstorbenen bruder, moritz Hartmann von Pistoris, als Schwager (i 88)

Les héritiers, Madeleine Dorothée Œsinger femme de Maurice Hartmann de Pistoris et François Daniel Œsinger, vendent la maison 4125 livres au marchand tapissier Etienne Lefevre, propriétaire de la maison voisine à l’est

1781 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 343-v
De Madeleine Dorothée de Pistoris née Öesinger épouse de Mess. Maurice Hartmann de Pistoris brigadier des armées du roy, M. François Daniel Öesinger, négociant
au Sr Etienne Laurent Lefebvre, marchand tapissier
une maison, cour, puit avec toutes autres appartenances, droits et dépendances, qu’ils ont hérité de feu M. Jean Frédéric Ösinger conseiller de Son Altesse le margraff de Baaden leur frère en cette ville derrière St Louis près du Pont de St Thomas, d’un côté l’acquéreur, d’autre le Sr Christophe Dillmann fabricant de tabac, derrière les frères Hüeber loueurs de carosse – moyennant 16.500 livres tournois

Etienne Laurent Lefevre vend la maison 17 775 francs au docteur en médecine Philippe Frédéric Clausing et à sa femme Marguerite Salomé Wittmann

1804 (27 prairial 12), Strasbourg 9 (anc. cote 30), Not. Bossenius n° 1680, 2053
Sr Etienne Laurent Lefebvre Maître tapissier
au Sr Philippe Frédéric Clausing Docteur en médecine et Marguerite Salomé née Wittmann
Une maison cour et puits avec toutes ses appartenances droits et dépendances sise a Strasbourg derrière l’eglise de St Louis près du pont de St Thomas N° 3, tenant d’un côté au Sr Martin Dillemann fabricant de tabac derrière le même – acquis de François Daniel Oesinger Négociant et de sa sœur Madeleine Oesinger présentement veuve de Maurice Hartmann Pistoris ancien Brigadier des armées de france, par acte passé à la ci devant Chambre des Contrats le 23 août 1781 – moyennant 17.775 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 92 F° 74-v du 4 mess. 12

Marguerite Salomé Wittmann a eu avec le chef de brigade Nicolas Houel une fille déclarée légitime à la mairie de Saint-Dié. L’inventaire est dressé dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. L’inventaire contient un jugement qui rectifie l’acte de naissance à la demande de la mère du défunt
1796 (10 vend. 5), Strasbourg 3 (19), Not. Übersaal n° 500
Inventaire des meubles et Effets délaissés à Strasbourg par feu le Cit. Nicolas Hoüel vivant Adjudant général, Chef de Brigade et de l’Etat major à l’Armée du Rhin, commencé le 10 vend. V à la requête du Cit. Jean Georges Teutsch Aubergiste à la lanterne tuteur nommé à Sophie Thérèse fille mineure dudit Cit. Hoüel décédé le 8 fructidor dernier dans une action, procréé avec la Cit. Marguerite Salomé Wittmann dudit Strasbourg

Dans une maison N° 58 située Marché aux poissons appartenante au Cit. Antoine Trombert Negociant en cette commune
meubles 280, 150, 251 et 969 li dont 720 en numéraire
Dans une maison N° 8 derrière le Temple Neuf appartenante au Cit. Ignace Joseph Seck Négociant 634 et 191, promesses pour mémoire, habits 320 et 49 li – Chevaux 1512 li, produit de la vente des Chevaux 1938 li
(suite) le 29 frimaire – dépôt en numéraire 12 760 li, berline 150 li
(Documents) Extrait du Registre des causes d’audiance du greffe du Tribunal Civil du département de la Meurthe séant à Nancy, Audiance du 25 messidor 5 Entre Adrienne Faucher veuve de Jean Baptiste Hoüel demeurant à St Lo département de la Manche en qualité de tutrice de ses enfants habiles à se dire héritiers de Nicolas Hoüel leur frere vivant adjudant général à l’armée du Rhin opposante au Jugement rendu contre elle par defaut le 5 prairial dernier au Tribunal Civil du département de la Meurthe (…) appellante d’un jugement rendu par le Tribunal Civil du Bas Rhin le 8 frimaire dernier (…) a ordonné que dans l’acte de naissance rédigé par l’officier public de la commune de Saint Diez le 26 floreal 3 concernant la nommée Sophie Thérèse Houel les expressions « de son épouse » et de « fille légitime » seront rayées, qu’a la place de la derniere expression il sera substitué celle de « fille procréé hors mariage », (…) Contre Marguerite Salomé Wittmann fille majeure et Jean Georges Teutsch en qualité de tuteur de Sophie Thérèse Houel fille mineure – Extrait des Jugements, A L’audiance tenue le 5 thermidor 5
Enregistrement de Strasbourg, acp 43 F° 15-v du 15 vend 5

Fils de chirurgien, l’officier de santé Philippe Frédéric Clausing épouse en 1798 Marguerite Salomé Wittmann, dite veuve de Nicolas Houel au contrat de mariage et fille majeure à l’acte de mariage
1798 (1 fruct. 6), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 60
(Eheberedung) erschienen bürger Philipp Friedrich Clausing, Gesundheitsbeamter allhier als bräutigam an einem,
und der bürgerin Margaretha Salome geborne Wittmann, weiland bürgers Nicolas Huel gewesenen Général adjudanten bei der fränckischen ehemaligen Rhein und Mosel Armee nachgelaßene Wittib, dahier wohnhaft, beiständlich bürgers Johann Georg Teutsch, vormaligen Gastgebers alhier, als Braut andern teils
den Ersten, fructidor VI. Jahrs der francken Republick [unterzeichnet] Ph: Frid.. Clausing, Marguerite Salomé Wittmann veuve Hoüel
Enregistrement de Strasbourg, acp 62 F° 178-v du 9 fruct. 6

Mariage, Strasbourg (n° 596 f° 152)
Cejourd’hui 25° fructidor l’an VI de la République française une et indivisible (…) d’une part Philippe Frédéric Clausing, âgé de 36 ans, médecin né et domicilié en cette Commune, fils de Georges Philippe Gaspard Clausing, chirurgien, et d’Anne Catherine Vogel, d’autre part Marguerite Salomé Wittmann, âgé de 29 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Jean David Wittmann, en son vivant employé à la Commune, et d’Anne Marguerite Reibel (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 6 juin 1762 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 23 mars 1769 (signé) Phil. Fred. Clausing, Marguerite Salomé Wittmann (i 153)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Dietrich rue du Vent (rue Saint-Louis). Les apports du mari s’élèvent à 7 168 francs, ceux de la femme à 6 901 francs.

1802 (1 brumaire 11), Strasbourg 9 (anc. cote 13), Not. Bossenius n° 177, 1033
Inventarium über über Des Bürgers Philipp Friedrich Clausing, Officier de santé, und Fraun Margaretha Salome geb. Wittmann zugebrachtes Vermögen, die Frau beÿständlich Johann Philipp Wittmann hiesigen Employé, in ihrem am 25. frimair VI. angetrettenen Ehestand zugebrachtes Vermögens, vor mir Notario am 1. fru. VI. passirt heurats Abrede

in einer an der Wind Gaße N° 9 gelegenen der verwittibten Madame Dietrich zuständigen dißorts Lehnungsweiße bewohnenden behausung
hausrath 1527 fr, bücher Vorrath, Vasa und Instrumenta 1200 fr, silber 300 fr, gold 140 fr, baarschafft 4000 fr, summa summarum 7168 francs
der Ehegattin zugebracht, hausrath 1385 fr, silber 134 fr, Gold 280 fr, baarschafft 4000 fr, Pfenningzinß hauptgüter 5000 fr
Sophia Theresia Houel Pathen und anderer Geschenck des Kindts Mutter und dißortige gattin, Läre Fäßer und Bütten 102 fr, summa 6901 fr
Eigenthum an einer Behausung so die Gattin in die Ehe gebracht zu haben versichert Nämlich eine behausung samt zugehörden zu St Diéz in der Stanislaus Gasse
Sophia Theresia Houel der doßortigen Gattin mit weÿl. br. Nicolas Houel Adjudant général Chef de brigade & de l’Etat Major de l’armée du Rhin erzeugten kinds so am 26 floreal dritten Jahr zur welt geboren worden vätterliches Guth betreffend 16 541 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 189-v du 5 brum. 11

Philippe Frédéric Clausing meurt en 1843 en délaissant pour seul héritier son frère Jean Geoffroi Clausing

1843 (16.8.), Strasbourg 10 (101), Me Zimmer n° 4880
Inventaire de la succession de M. Philippe Frédéric Clausing, médecin, décédé à Strasbourg le 16 juillet 1843 ainsi que de la communauté de biens qui avait existé entre lui et De Marguerite Salomé Wittmann sa veuve
L’an 1843 le 16 août à neuf heures du matin à Strasbourg quai Finckwiller n° 3, à la requête de Mme Marguerite Salomé Wittmann, veuve de M. Philippe Frédéric Clausing demeurant à Strasbourg, agissant en son nom personnel à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et le défunt son mari aux termes de leur contrat de mariage qui sera ci après énoncé et comme donataire en usufruit des biens composant la succession de ce dernier aux termes du même contrat, communauté et usufruit qu’elle se réserve d’accepter ou de répudier comme elle en avisera
Et de M. Jean Geoffroi Clausing, propriétaire demeurant à Strasbourg agissant en qualité de seul et unique héritier de M. Philippe Frédéric Clausing son frère susdit décédé à Strasbourg le 16 juillet dernier
Contrat de mariage passé devant M° Bossenius alors notaire à Strasbourg le premier fructidor an Six, ère républocaine (18 août 1798). L’inventaire des apports a été dressé le premier Brumaire a, XI

Total de la prisée des objets propres au défunt 1227
Meubles existans propres à la veuve et désignée dans l’inventaire d’apports précité 109
Communauté, meubles 27.643
Dettes passives. La De veuve Clausing déclaré que la communauté ne se trouve grevée d’aucune dette
Immeubles de la Communauté. 1° Une maison d’habitation avec ses droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller N° 3 tenant d’un côté au S. Groetzinger boucher, de l’autre et derrière au collège épiscopal de St Louis. Cette maison selon la déclaration de la Dame veuve Clausing a été acquise du Sr Etienne Laurent Lefèbre vivant tapissier à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Bossenius alors notaire en cette ville le 14 ventose an XII dont le prix a été intégralement payé selon la déclaration de la veuve
2. La moitié d’un hectare de pré sis au ban de Strasbourg hors la porte nationale près la Blanchisserie au canton dit Brühling section A VII N° 13 (…)
Banlieue d’Ittlenheim canton de Truchtersheim – Banlieue de Haguenau
Autre immeuble situé au ban de Strasbourg. Un petit jardin au quartier des ponts couverts vis à vis les glacières (…)
Ledit jardin et les trois immeubles sis au ban de Haguenau cidessus désignés doivent, suivant le testament ci après énoncé, appartenir à ma Dame veuve Clausig pour revenir après son décès à Mme Sophie Thérèse Houel sa fille issue de son premier mariage épouse de M. Philippe Charles Schnéegans, négociant à Strasbourg et apràs le décès de cette dame à ses enfants
Le défunt S Clausing a fait un testament olographe le 3 mars 1835, ce testament a été présenté à M le Président du tribunal civil séant à Strasbourg, lequel en a ordonné le dépôt entre les mains de M° Zimmer notaire soussigné qui en a dressé acte le 7 octobre dernier
Par ce testament le défunt Sr Clausing a désigné pour son héritier M. Jean Geoffroi Clausing son frère sus nommé et après lui ses neveux et nièces qui sont Mme Sophie Clausing épouse de M Monnier ci devant lieutenant au 42° régiment de ligne présentement adjudant major au 49° régiment de ligne, 2. Mme Louise Clausing épouse de M. Stoltz, 3° Adolphe Clausing, 4° et Ferdinand Geoffroi Clausing les quatre majeurs
Continuation, le 7 novembre 1843
acp 313 (3 Q 30 028) f° 26-v Description du contrat de mariage
Biens propres au défunt 1227. Meubles propres à la veuve 544. Garde robe du défunt 109, Meubles de la communauté 1159

Dépôt du testament olographe
1843 (7.10.), Me Zimmer
Dépôt du testament olographe de Philippe Frédéric Clausing vivant médecin à Strasbourg décédé le 11 juillet 1843,ledit Testament en date du 3 mars 1835 enregistré le 7 janvier 1843, et de l’expédition de l’ordonnance du président du tribunal civil en date du 6 du courant par laquelle le Sr Zimmer a été constitué dépositaire
acp 314 (3 Q 30 029) f° 76 du 9.10.

Les enfants de Jean Geoffroi Clausing renoncent aux legs faits en leur faveur
Me Zimmer les 10, 11 et 12 octobre (acp 314 (3 Q 30 029) f° 96-v du 14.10.)
Renonciation par 1° Louise Clausing femme de Frédéric Stoltz docteur en médecine à Bouxwiller, 2° Gustave Adolphe Clausing, brasseur et aubergiste demeurant à Kœnigshoffen banlieue de Strasbourg, 3° Ferdinand Geoffroy Clausing médecin à Strasbourg, ces deux derniers agissant tant en leur nom personnel que comme se portant fort de leur sœur De Sophie Clausing femme de François Joseph Fortuné Monnier capitaine au 49° de ligne en garnison à Embrun (Hautes Alpes), à toutes les dispositions faites à leur profit par Philippe Frédéric Clausing leur oncle vivant médecin à Strasbourg en vertu de son testament olographe daté de Strasbourg du 3 mars 1835 déposé en l’étude de M° Zimmer Nre le 7 octobre 1843

Liquidation et partage
1844 (22.3.), Me Zimmer
Liquidation et partage tant de la succession du sieur Philippe Frédéric Clausing, médecin décédé à Strasbourg le 16 juillet 1743 que de la communauté qui a existé entre le défunt et Marguerite Salomé Wittmann sa veuve survivante
Entre 1° ladite Marguerite Salomé Wittmann veuve Clausing agissant tant en son nom personnel que comme héritière partiaire soit en nue propriété soit en usufruit, 2° Jean Geoffroy Clausing propriétaire à Strasbourg agissant en qualité d’unique héritier de Philippe Frédéric Clausing son frère décédé. Aux termes de leur contrat de mariage reçu Bossenius Nre à Strasbourg le premier fructidor an VI le défunt et sa veuve survivante adoptèrent le régime de la communauté d’acquêts partageable pour moitié, le futur fit en outre donation à la future de l’usufruit viager de toute sa succession

Suivant testament olographe en date du 3 mars 1835 déposé en l’étude de M° Zimmer Nre, le sieur Clausing a réduit cet usufruit en disposant qu’il ne pouvait être exercé que sur les biens de la communauté seulement. Le testateur a en outre ordonné que les biens de la communauté sis au ban de Haguenau ainsi qu’un immeuble à Strasbourg seraient prélevés avant tout partage par sa veuve, le surplus de sa succession a été légué a son frère préqualifié.
avant tout partage il a été fait délivrance à Mme veuve Clausing des immeubles de la communauté qu’elle a à prélever et consistent en 1° 91 ares 75 de terre ban de Haguenau canton Grundbierenfeld, 2° 3 hectares 20 de terre audit ban canton Jungfrau et Urbansberg, 3° 2 hectares 5 ares 60 ca de terre au même ban et canton
4° Et un petit jardin sis à Strasbourg quartier des ponts couverts vis à vis les glacières.
Inventaire desdits communauté et succession a été dressé par Me Zimmer le 16 août 1843, il constate les valeurs suivantes
Communauté. Masse active. Elle se compose en argent comptant et meubles pour 2659, 2° en diverses créances 25.669, Ensemble 28.328
La masse passive estd e 13.124, partant reste un actif net de 15.206, dont moitié pour la succession fait 7602
Succession. Masse active. Elle se compose 1° de la moitié de la communauté, laquelle moitié est grevée d’usufruit au profit de la veuve 7602, 2° de la bibliothèque, meubles et objets mobiliers 2127, 3° de la garde robe 109, 4° d’une créance 5098, Ensemble 14.936
Masse passive 1891, Reste 13.044
Abonnements (…)
acp 321 (3 Q 30 036) f° 40-v du 25.3.

Sophie Thérèse Houel épouse en 1817 le négociant Charles Philippe Schneegans : contrat de mariage, célébration
1817 (3.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 23), Not. Bossenius n° 446, 6910
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Charles Philippe Schneegans négociant domicilié en cette ville né à Kreuznach en Prusse le 2 mars 1783 issu de Michel Schneegans, maître de la poste aux chevaux, et de feue Charlotte Koob
Sophie Thérèse Houel demeurant à Strasbourg née à St Diez département des Vosges le 26 floréal 3 (15 mars 1795) de feu Nicolas Houel, adjudant général chef de brigade de l’Etat Major de l’Armée du Rhin et de la Moselle, et de Marguerite Salomée née Wittmann
apports de la future épouse, meubles numéraire et dettes actives 15 923 fr, total 21 560 fr
donation par Marguerite Salomé Wittmann veuve Houel mère de la future épouse 8600 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 132 F° 127 du 4.1.

Mariage, Strasbourg (n° 4)
Acte de mariage célébré le 4 janvier 1817. Charles Philippe Schneegans, majeur, né en légitime mariage le 2 mars 1783 à Creuznach en Prusse, domicilié à Strasbourg, Négociant, fils de feu Michel Schneegans, maître de poste aux chevaux décédé à Creutznach le 20 février 1810 et de feue Charlotte Koob décédée au dit lieu le 1 jour complémentaire an X de la République française, Sophie Thérèse Houel, majeure d’ans née en légitime mariage le 26 floréal an III de la République française à Saint-Dié (Voges), fille de feu Nicolas Houel, général, et de Marguerite Salomé Witteman domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (signé) Ch. Ph. Schneegans, Sophie Thérèse Houel (i 3)

Marguerite Salomé Wittmann meurt en 1845 en délaissant quatre petits-enfants issus de sa fille Sophie Thérèse Houel. Elle délaisse notamment la moitié de la maison près l’église Saint-Louis, indivise avec l’héritier de son mari

1845 (6.5.), Strasbourg 10 (104), Me Zimmer n° 5678
Inventaire de la succession de Dame Marguerite Salomé Wittmann veuve de Philippe Frédéric Clausing en son vivant docteur en médecine, décédée à Strasbourg le 20 avril 1845.
L’an 1845 le mardi 6 mai à neuf heures du matin à la requête de 1) M. Charles Frédéric Schneegans, négociant demeurant à Strasbourg, 2) Madame Sophie Albertine Schneegans épouse dûment autorisée de M. Jean Baptiste Gaudiot, négociant ci présent demeurant à Strasbourg, 3) Ernest Louis Schneegans lieutenant au 9° régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg, demeurant en cette ville, 3) M. Charles Philippe Schneegans, négociant demeurant en ladite ville agissant en qualité de tuteur légal de M. Alfred Paul Schneegans son enfant mineur issu avec MM. Charles Frédéric & Ernest Louis Schneegans & avec Mad. Gaudiot susnommés de son mariage avec feu De Sophie Thérèse Houël sa défunte épouse. En présence de M. Jean Louis Eugène Lederlin avoué près le tribunal civil de première instance sént à Strasbourg demeurant en cette ville, agissant comme subrogé tuteur du mineur Alfred Paul Schneegans susnommé (…) habiles à se porter 1° seuls et uniques héritiers chacun de pour un quart de la défunte Dame Clausing comme représentant leur mère De Schneegans née Houël susnommée issus du mariage de la défunt avec son époux en premières noces M. Nicolas Houël en son vivant adjudant général à l’armée du Rhin, 2° légataires particuliers de la défunte Dame Clausing aux termes de son testament olographe daté Strasbourg des 14, 17 & 22 janvier et 15 février de la présente année déposé (…) en l’étude de Me Zimmer soussigné le 2 mai courant – en la maison mortuaire au Finckwiller n° 3

Testament de Mad. Clausing. Outre les biens et valeurs sus mentionnés Mad. Clausing possédait enore au moment de son décès. 1° Un corps de biens au ban de Willgottheim (…)
2° la moitié indivise dans une maison avec appartenances sise en cette ville quai finckwiller N° 3 entre M Groetzinger & le collège épiscopal de St Louis. Cet même était indivis entre la Dame Clausing et M. Jean Geoffroi Clausing héritier de son défunt mari
3° (terres au ban d’Ittlenheim (…) Ces différents biens ont été par Mad. veuve Clausing légués à ses quatre héritiers suivant testament olographe daté Strasbourg des 14, 17’et 26 janvier dernier & 15 février suivant. Lesdits héritiers se sont fait respectivement délivrance des biens à eux légués suivant acte reçu par ledit Me Zimmer les 13 et 17 juin 1845
acp 335 (3 Q 30 050) f° 73 du 10.5. – Objets mobiliers dépendant de la succession 1822, Objets mobiliers indivis avec Jean Geoffroi Clausing 159, argent comptant 350, total 2331
acp 339 (3 Q 30 054) f° 71 du 3.9. – (vacation du 2 septembre) continuité 29.899, rentes sur l’état 10.642. Masse passive 12.665

Les héritiers font délivrance de la part de maison près l’église Saint-Louis à Sophie Albertine Schneegans, femme du négociant Jean Baptiste Gaudiot

1845 (13 et 17.6.), Strasbourg 10 (104), Me Zimmer n° 5726
Délivrance de legs – Ont comparu 1) M. Charles Frédéric Schneegans, négociant agissant au nom et comme père et père et tuteur légal de son fils mineur M. Alfred Paul Schneegans sans état duquel il se porte en outre personnellement fort en outre, 2) M. Charles Philippe Schneegans, fils, négociant, 3) Madame Sophie Albertine Schneegans, épouse dûment autorisée à l’effet des présentes de M. Jean Baptiste Gaudiot, négociant ci présent, 4) M. Ernest Louis Schneegans, lieutenant au 9° régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg, tous demeurant à Strasbourg, lesdits Charles Frédéric, Ernest Louis et Alfred Paul Schneegans et Mad. Gaudiot habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de feue Dame Marguerite Salomé Wittmann décédée veuve de Philippe Frédéric Clausing en son vivant docteur en médecine, leur grand-mère ainsi que cela résulte de l’inventaire de la succession de cette dernière dressé par M° Zimmer père en date en commencement du 6 mai de la présente année.
Lesquels comparans ont exposé que suivant son testament olographe daté de Strasbourg du 14, 17 & 26 janvier et 15 février dernier ladite dame veuve Clausing a fait à ses par petits enfants sus nommés différens legs particuliers à prélever par eux par préciput et hors part sur sa succession, qu’ayant entériné ledit testament dans toutes ses parties ils l’ont reconnu valable et en ont consenti l’exécution

Savoir I.° à Charles Frédéric Schneegans, Un corps de biens d’environ 5 hectares 50 ares 72 de terres prés et vignes ban de Willgottheim (…)
II. à Mdame Gaudiot, 1) la moitié indivise dans une maison avec cour, puits et tous droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller N° 3 tenant d’un côté au Sr Groetzinger boucher, de l’autre et par derrière au collège épiscopal de St Louis, 2) Environ 49 ares 90 cent. terres et vignes ban d’Ittlenheim (…)
III. à Ernest Louis Schneegans lieutenant au 9° d’artillerie, un ha de terres ban de Haguenau (…)
IV à Alfred Paul Schneegans (terres) à Willgottheim (…)
Quant à la maison susdésignée elle restera indivise entre Mad. veuve Clausing et l’héritier de son mari
acp 337 (3 Q 30 052) f° 37 du 18.6.

Jean Geofroi Clausing cède sa moitié de maison à Sophie Albertine Schneegans femme de Jean Baptiste Gaudiot aux termes d’une adjudication

1845 (26.7.), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5767
Cahier des charges du 16 juillet 1845 – Ont comparu 1° Mr Jean Geofroi Clausing, propriétaire, demeurant hors la porte nationale de Strasbourg banlieue de cette ville, 2° Dame Sophie Albertine Schnéegans, épouse dûment autorisée de M. Jean Baptiste Gaudiot, Négociant, ci présent demeurant ensemble à Strasbourg
Désignation de l’immeuble à vendre et mise à prix. Une Maison avec cour, puits et tous droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller& N° 3 tenant d’un côté au sieur Groetzinger, boucher, de l’autre & derrière au collège épiscopal de Saint Louis. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 20.000 francs.
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble dépendait de la communauté qui a existé entre feus M. Philippe Frédéric Clausing en son vivant médecin et Mad. Marguerite Salomé Wittmann décédée sa veuve ainsi que cela résulte de l’inventaire de la succession dudit Sr Clausing dressé par M° Zimmer soussigné en date au commencement du 16 août 1843.
Après le décès du dit M. Clausing, la moitié qui lui appartenait dans l’immeuble ci-dessus désigné est échue à M. Clausing, comparant, son frère & unique héritier aux termes dudit inventaire. Quant à l’autre moitié appartenant à Mad. veuve Clausing, cette dernière l’a léguée par préciput à Mad. Gaudiot comparante suivant testament olographe daté de Strasbourg des 14, 17 & 21 janvier et 15 février 1845, déposé après l’accomplissemnt des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Zimmer soussigné suivant acte de dépôt dressé par ce notaire le 2 mai dernier. La délivrance de ce legs a été consentie au profit de la Dame comparante qui du reste est héritière pour un quart de la défunte par ses cohéritiers, aux termes d’un acte reçu par Me Zimmer soussigné les 13 et 17 juin dernier.
Les époux Clausing étaient devenus propriétaires de ladite maison pour en avoir fait l’acquisition sur M. Etienne Laurent Lefèbvre, marchand tapissier à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Bossenius alors notaire en cette ville le 27 prairial an XII (7 juin 1804). L (…) Ledit Sr Lefevre avait lui-même acquis ledit immeuble de 1° Dame Madeleine Dorothée Oesinger épouse de M. Maurice Hartmann de Pistoris, brigader des améés du roi, 2 et de M. François Daniel Oesinger, négociant demeurant à Strasbourg aus termes d’un acte passé à la cidevant Chambre des Contrats de ladite ville le 23 août 1781. Dans ce dernier contrat il est déclaré que lesdits vendeurs l’ont hérités de feu leur frère M. Jean Frédéric Oesinger, vivant conseiller de son altesse sérénissime le Margrave de Bade. Ce dernier en avait lui-même fait l’acquisition de dame Marguerite Barbe Papelier épouse de M. Jean Gaspard Holtzapffel, Conseiller du même Margrave et bailli de la noblesse immédiate, suivant contrat passé à la cidevant Chambre des contrats le 15 février 1781 dans lequel il est dit que cet immeuble était échu à de dernier en sa qualité d’unique héritier institué par Mr Jacques Frédéric Faust, en son vivant ammeister et membre du conseil des Treize de la ville de Strasbourg au termes de son testament du 21. juillet 1780. Enfin M Faust l’avait acquis de 1° Dame Reine Restaing veuve de M. Claude Bernard Eisentraut, exsénateur et receveur du clergé ayant agi sous l’assistance de M. Charles François Antoine de Laurier, conseiller intime des vingt un et de M. Etienne Laurent Lefebvre tapissier ayant agi en qualité de tuteur de Louis François Elisabeth, Cécile Etienne Bernard et Marguerite Joseph Rosalie Ramond, petits enfants dudit Sr Eisentraut ainsi que le tout résulte d’un contrat passé à la cidevant Chambre des vontrats de la Ville de Strasbourg le 5 février 1771. – Charges, clauses et conditions (…)
L’an 1845 le samedi 26 juillet – mise à prix de 20.000 francs. Après plusieurs bougies successivement allumées, plusieurs enchères eurent lieu dont la dernière faite par Jean Gaudiot ci présent en a porté le prix à 30.000 francs
Et à l’instant M. Gaudiot a déclaté avoir enchéri pour le compte de sa femme Dame Sophie Albertine Schnéegangs
acp 338 (3 Q 30 053) f° 44-v et acp 338 (3 Q 30 053) f° 87

Liquidation et partage de la succession de Marguerite Salomé Wittmann
1845 (21. 8.br), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5910
Liquidation et partage de la succession de Marguerite Salomé Wittmann veuve de Mr Philippe Frédéric Clausing
Ont comparu I) M. Charles Frédéric Schneegans, négociant, II) Madame Albertine Sophie Schneegans, épouse dûment autorisée à l’effet des présentes de M. Jean Baptiste Gaudiot, négociant ci présent, III) M. Charles Philippe Schneegans, père, négociant, agissant 1° comme père et père et tuteur légal de M. Alfred Paul Schneegans mineur sans état demeurant à Strasbourg, duquel il se porte en outre personnellement fort, 2° comme mandataire de M. Ernest Louis Schneegans, lieutenant au 9° régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg mais détaché à Neuf-Brisach (Haut Rhin) où il demeure (…) IV. M. Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur du mineur Alfred Paul Schneegans susnommé (…), V. Et M. Jean Geoffroi Clausing propriétaire

Observations préliminaires. 1. Décès de Madame Clausing. Ladite Dame Clausing est décédée à Strasbourgle 20 avril 1845 laissant pour seuls et uniques héritiers les sieurs Charles Frédéric, Ernest Louis & Alfred Paul Schneegans et la Dame Gaudiot susnommée chacun de pour un quart ainsi queil est constaté par l’inventaire ci après relaté.
2. Testament e la défunt. Suivant un testament olographe en date de Strasbourg des 14, 17 et 26 janvier et 15 février de la présente année déposé en l’étude de M° Zimmer soussigné suivant acte de dépôt dressé le 2 mai dernier, la défunte a disposé par préciput et hors part en faveur des susdits héritiers des biens ci après sommairement désignés et dont il se sont respectivement fait délivrance ainsi que des titres y relatifs par acte reçu âr le même notaire les 13 & 17 juin de la présente année (…)
3. Inventaire. La succession ed la défunte a été inventoriée par Me Zimmer le 6 mai 1845
4. Vente des meubless, les 13, 14 & 15 mai dernier
5. Usufruit. Ainsi que cela résulte d’un ate contenant Liquidation et partage de la communauté qui a existé entre la défunte & son mari & de la succession de ce dernier dressé par M° Zimmer soussigné le 22 mars 1844 (…)
6. Jardin aux ponts couverts (…)
acp 341 (3 Q 30 056) f° 43-v du 25.10. (déclaration de succession du 11 septembre 1845)
Masse active 1° le prix de la vente des meubles de la succession 3607, 2° argent comptant 350, 3° créances hypothécaires 12.244, 4° rentes sur l’état 11.060, 5° créances chirographaires 17.127, 6° loyers 471, 7° sommes rentrées 504, total 45.406
Surlequelles valeurs il est dû à Jean Geoffroi Clausing propriétaire hors la porte nationale de Strasbourg pour la part qui lui revient en nue propriété dans la succession de son frère Philippe Jacques Clausing qui était grevée d’usufruit au profit de la défunte 7428 (…)
Masse passive 14.033, reste 31. 373
Droits des parties en abonnements (…)

Sophie Albertine Schneegans expose la maison aux enchères puis l’en retire après que le gérant d’imprimerie Charles Gustave Fischbach a fait une mise de 29 000 francs

1852 (5.8.), Strasbourg 10 (122), Not. Zimmer n° 9641
A comparu Dame Sophie Albertine Schneegans épouse de Jean Baptiste Gaudiot négociant momentanément absent avec qui elle demeure et est domiciliée à Strasbourg (…) Laquelle dame comparante désirant vendre au enchères publiques l’immeuble ci après désigné situé à Strasbourg a requis Me Zimmer soussigné de procéder à cette adjudication (…)
Désignation de l’immeuble à vendre et mise à prix. Une Maison avec cour, puits et tous droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller N° 3 tenant d’un côté au sieur Groetzinger boucher de l’autre & par derrière au collège épiscopal de Saint Louis. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 20.000 francs.
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble dépend de la communauté de biens qui a existé entre feus M. Philippe Frédéric Clausing en son vivant médecin à Strasbourg & Dame Marguerite Salomé Wittmann décédée sa veuve pour avoir été acquis par eux pendant la dite communauté de M. Etienne Laurent Lefèbvre marchand tapissier à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Bossenius alors notaire en cette ville le 27 prairial an XII (7 juin 1804). Ledit contrat porte quittance du prix y stipulé.
Après le décès du dit M. Clausing, la moitié qui lui appartenait dans l’immeuble ci-dessus désigné est échue à M. Jean Geoffroi Clausing, propriétaire demeurant hors la porte nationale de Strasbourg (banlieue de cette ville) son frère et unique héritier aux termes d’un inventaire dressé par M° Zimmer soussigné en date au commencement du 16 août 1843. Quant à l’autre moitié appartenant à Mad. veuve Clausing, cette dernière l’a léguée par préciput à Mad. Gaudiot comparante suivant testament olographe daté de Strasbourg des 14, 17 & 21 janvier et 15 février 1845, déposé après l’accomplissemnt des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Zimmer soussigné suivant acte de dépôt dressé par ce notaire le 2 mai 1845. La délivrance de ce legs a été consentie au profit de la Dame comparante qui du reste est héritière pour un quart de la défunte par ses cohéritiers, aux termes d’un acte reçu par Me Zimmer soussigné les 13 & 17 juin de la même année.
Mad. Gaudiot devint enfin seule propriétaire dudit immeuble, ainsi que cela résulte d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Zimmer soussigné le 26 juillet 1845. Cette adjudication eut lieu pour le prix de 30.100 francs dont la moitié revenant à M. Jean Geoffroi Clausing susnommé & s’élèvant à 15.050 francs lui a été payée ainsi que cela résulte de la quittance retenue audit procès verbal d’adjudication.
Pour l’établissement de propriété antérieure du dit immeuble, Mad. Gaudiot s’en réfère au cahier des charges qui a servi de base à l’adjudication du 26 juillet 1845, ce cahier des charges dressé par M° Zimmer soussigné le 16 juillet de la même année.
Charges, clauses et conditions (…), mise à prix de 20.000 francs
Plusieurs bougies ayant été allumés, diveres mises furent faites dont la dernière faite par M. Charles Gustave Fischbach gérant d’imprimerie demeurant à Strasbourg en a porté le prix à la somme de 29.000
acp 412 (3 Q 30 127) f° 31-v du 7.8. Zimmer 5.8.
Retrait d’enchère quai finckwiller N° 3



8, place des Orphelins


Place des Orphelins n° 8 – X 291 (Blondel), O 768 puis section 17 parcelle 62 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Pierre Martin Finck (1844)


Le n° 8 est la maison à crépi jaune (juillet 2013)
Devanture en février 2019

La distillerie devant la porte des Pêcheurs appartient depuis peu au tonnelier Michel Keck quand elle est transférée en 1678 au passage d’Uton comme les autres qui se trouvaient hors les murs entre la porte des Juifs et celle des pêcheurs. Son fils Frédéric Keck ajoute un étage à sa distillerie en août 1726. La maison est estimée à une valeur minimale de 176 livres en 1729. Elle revient ensuite à sa fille Anne Catherine, femme du fondeur d’étain Jean Jacques Hau, puis à ses donataires universels Jean Jacques Kuhn et Marie Dorothée Debus. Aucun d’eux n’habite sur place. L’employé à la halle Jean Pierre Finck qui achète la maison en 1802 l’annexe à sa propriété rue des Orphelins, ce qui lui donne une issue sur la place des Orphelins.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 211 – Cour G (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) relate un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en bois, formant l’arrière du 21, rue des Orphelins. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à gauche du repère (n) : deux portes et une fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres, toiture à une lucarne, ce qui ne correspond pas à l’Atlas des alignements. L’arrière de la maison (cour G, à gauche du repère 6) a trois fenêtres à chacun des trois niveaux.
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 8.


Devanture (1900) – Photographie en 1992
(dossier de la Police du Bâtiment)

Une devanture est posée en 1900. Le propriétaire Othon Koehler fait surélever la façade pour agrandir l’étage sous combles en 1939 sous la direction de l’architecte Auguste Schmitt. Le propriétaire fait réparer en 1941 le plancher pourri du magasin (commerce de fruits et légumes).

avril 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires des origines (1678) à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1672 v Michel Keck, tonnelier, et (1661) Anne Meyer – luthériens
1710* h Frédéric Keck, fondeur d’étain, et (1700) Anne Catherine Braunsmentel – luthériens
1733 h Jean Jacques Hau, fondeur d’étain, et (1729) Anne Catherine Keck – luthériens
1772 don Jean Jacques Kuhn, farinier, et (1751) Marguerite Madeleine Schmid veuve du farinier Jean Jacques Debus puis (1757) Anne Dorothée Debus – luthériens
1792 h Joachim Frédéric Lorentz, sellier, et (1775) Marie Dorothée Lichtenberger puis (1792) Marie Salomé Kuhn – luthériens
1803 v Jean Pierre Finck, employé à la halle, et (1775) Marguerite Elisabeth Süss puis (1794) Salomé Büry – catholiques
1823 v Pierre Martin Finck, commissionnaire de roulage, et (1820) Marie Anne Wallinger
1881 v Henri Bertuch, aubergiste, et (1872) Françoise Baudendistel, veuve du marchand d’eau de vie Charles Pingeoz
1897* Arthur Wirths
1932* Othon Ernest Georges Kœhler et Emilie Roll

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 62 livres en 1706, 176 livres en 1729, 195 livres en 1752, 101 livres en 1776

(1765, Liste Blondel) X 291, au Sr Hau
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kuhn, 2 toises, 5 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 768, Finck, Jean Pierre Martin, place des Orphelins 5 – maison, sol – 0,27 are

Locations

1761, André Streicher, apprêteur de tabac, et Anne Marie Metz
1806, Françoise Herrmann veuve du journalier Michel Schwartzrucker

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 38-v
Rente foncière due pour la distillerie (1678)

Lorentz Arnold, der Küeffer soll von der Brennhütt Jahrs vff Martini, 19 ß
St: Zinnßb. p. 43
Neuzb. fol 822-b
ietzt Michael Keckh
jetzt Friderich Keck (der Statt Zinngießer)
jetzt Johann Jacob Hau

(Quittungen 1673-1679)

Er soll ferner vom /:sechsten:/ platz zu einer brennhütten auff dem Rauten gängel +, auff Michaelis 1679 primo, 12 ß
laut Prot: 1678. p. 93
+ v. 15 Sch. b. 20. Sch. L.
(Quittungen 1679-1741)

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 822-b

alzb. 38-b
Joh: Jacob Hau solle vom Sechsten 15.sch. breit und 20. sch. langen platz zu einer brennhütten auff dem Rauten gängel Jahrs auf Mich. id est 29. Sept., 12 ß
[in margine:] 8. Vendemiaire

(Quittungen 1741-an 10)
C. 447
modo Johann Jacob Kuhn, Meelmanns Erben

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1726, Préposés aux affaires foncières (VII 1392)
Frédéric Keck est autorisé à ajouter un étage à sa distillerie en août 1726

(f° 78) Dienstags den 30. ejud. [Julÿ 1726] Friderich Keck wegen bawens – An Friderich Kecken brennhütt auf dem Uttengängel, welche er mit einem Kleinen Stockwerck Zuerhöhen begehrt und deßwegen Unterthänig umb erbaubnus gebetten
(f° 80) Dienstags den 6. ejud. [Augusti 1726] Friderich Keck weg. bawens – Herrn Friderich Kecken, des Statt Zinngießers haußfr. bittet MGHh gantz demütig, daß nach eingenommenen augenschein Ihnen möchte vergönt werden auf Ihr an dem Uttengänglein gelegenes Hauß ein stockwerck setzen zulaßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1706 (billet d’estimation traduit) La distillerie est estimée 160 florins
  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit poêle, petite chambre et cuisine, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 400 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Place des Orphelins

nouveau N° / ancien N° : 14 / 7
porte de derrière du N° 21 rue des Orphelins
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 243 case 2

Finck, Jean Pierre Martin, rue des orphelins n° 21

O 768, maison, sol, place des orphelins 6
Contenance : 0,27
Revenu total : 18,14 (18 et 0,14)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 3
fenêtres du 3° et au-dessus :
1847, Augmentations – Finck Jean f° 243, O 768, maison, revenu 35, nlle. construction, achevée en 1844, imposable en 1847, imposée en 1847
1845, Diminutions – Finck Jn. fré. f° 243, O 768, Maison, revenu 18, Démolie en 1844, achevée en 1845

O 768, maison, place des orphelins
Revenu total : 35,14 (35 et 0,14)
Folio de provenance : n.c.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1847
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 987 case 1

Finck, Jean Pierre Martin, rue des orphelins 5
1881 Bertuch, Heinrich, Wirth
1897/98 Wuths, Arthur, Referendar, Zabern

O 768, maison, sol, place des orphelins 8
Contenance : 0,27
Revenu total : 35,14 (35 et 0,14)
Folio de provenance : (243)
Folio de destination : 987, Vergröß.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1883
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus :
1883, Augmentations – Bertuch Heinrich f° 987, O 768, maison, revenu 153, Vergrößerung, achevée en 1880, imposable en 1883, imposée en 1883
Diminutions – Bertuch Heinrich f° 987, O 768, maison, revenu 35, Vergrößerung

O 768, maison, place des orphelins 8
Revenu total : 153,14 (153 et 0,14)
Folio de provenance : 987
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1883
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre allemand, registre 29 p. 201 case 2

Parcelle, section 17, n° 62 – autrefois O 768, 791.p
Canton : Waisenplatz H. N° 8
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – magasin
Contenance : 2.01
Revenu : 1580 – 1700 – 1200
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 1348
Wirths Arthur
1938 Wirths Arthur et son épouse Jeanne née Abt / Wittwe
clos 1952

(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 5410
Koehler Othon Ernest Georges pour 7/16 et copropriétaires
1933 Koehler Othon Ernest Georges et son épouse Emilie née Roll chacun pour la moitié
1945 Koehler Otto Ernst Georg, Dr. med. Arzt
(2426)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 339, Continuation du Numéro 339 (p. 480)

7
Pr. Kuhn, farinier
loc: Jaecki, Jean Jacques – Manant
Bellian, Elisabeth, bourgeoise
(ajout) Bieber, Jean, – manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Waisenplatz (Seite 189)

(Haus Nr.) 8
Kiefer, Büglerin. H 2
Schott, Wagner. H 2
Haag, Steinhauer, H 3
Gremelmayer, Einkass. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 247)

Orphelins (place des) n° 8

Les sieurs Schmidt et Leiser sont autorisés à établir en 1887 une fabrique de liqueurs dans une pièce au premier étage. L’entrepreneur Kirchmann aménage une devanture en 1900. Le fabricant de parapluies Jean Brey se plaint en 1901 que sa cheminée a été recouverte par la construction d’un atelier de photographie. Le préfet autorise en 1924 Moïse Tannenbaum (demeurant 12 fossé des Treize) à installer un dépôt de chiffons et de métaux. Le maître boulanger Godefroy Müller fait construire un four à vapeur en 1935. Le propriétaire Othon Koehler (domicilié 5 rue des Orphelins, attenante au 8 place des Orphelins) fait surélever la façade pour agrandir l’étage sous combles en 1939 sous la direction de l’architecte Auguste Schmitt. Le propriétaire fait réparer en 1941 le plancher pourri du local où Charles Dennecken exploite un commerce de fruits et légumes.
Léon Risch tient un commerce d’alimentation (1958-1967) puis Germaine Kling (1967-1970). Y succède l’épicerie Au Panier tunisien de Sémi Slama qui fait ravaler la façade au rez-de-chaussée en 1992.

Sommaire
  • 1887 – Les sieurs Schmidt et Leiser demandent l’autorisation d’installer et d’exploiter une fabrique de liqueurs dans une pièce au premier étage – Accord
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que Jean Brey, fabricant de parapluies, a posé une enseigne sans autorisation – L’intéressé retire l’enseigne, septembre 1898, mais devra régler la redevance pour l’année – Jean Brey demande l’autorisation de poser une enseigne, décembre 1898 – Autorisation
  • 1897 – Le maire notifie le propriétaire, le sieur Berthuch (domicilié au n° 5), de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant le volet qui s’ouvre à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, 1898, le propriétaire est le sieur Wirths domicilié à Ribeauvillé, le gérant le sieur Kaiser (5 rue des Orphelins) – Travaux terminés, mai 1899
  • 1900 – L’entrepreneur Kirchmann (18 rue des Sœurs) est autorisé à aménager une devanture – Plan – Travaux terminés, juillet 1900
  • 1901 – Le sieur Brey se plaint que sa cheminée a été recouverte par la construction d’un atelier de photographie – La Police du Bâtiment constate que la plainte est justifiée et écrit au gérant, Charles Dieterlé (8 place des Orphelins) – Travaux terminés, décembre 1901
  • 1916 – Mme Jules Fromm, atelier de photographie, demande l’autorisation de poser une vitrine – Refus parce que l’atelier se trouve au 5 rue des Orphelins. L’intéressée fait remarquer qu’il existe deux entrées – Nouveau refus parce que la vitrine empiète trop sur la voie publique
  • 1924 – Le préfet autorise Moïse Tannenbaum (12 fossé des Treize) à installer un dépôt de chiffons et de métaux (établissement de 3° classe)
  • 1932 – Le serrurier Henri van Alst (domicilié 7 rue de l’Ecurie) demande l’autorisation de poser une enseigne au-dessus de la porte d’entrée
  • 1933 – Le locataire Ernest Litolf se plaint que le toit laisse passer l’eau qui entre dans son appartement (propriétaire, Othon Koehler, 1 petite rue d’Austerlitz) – La Police du Bâtiment constate que la plainte est justifiée – Le Maire menace le propriétaire de poursuites pénales, avril 1934 – Travaux terminés, juin 1934
  • 1935 – Godefroy Müller (maître boulanger domicilié rue d’Or) demande l’autorisation de construire un four à vapeur – Autorisation d’aménager un fournil au rez de chaussée – Plan – Travaux terminés, juin 1935
  • 1939 – Le propriétaire, Othon Koehler (domicilié 5 rue des Orphelins, maison attenante au 8 place des Orphelins) demande l’autorisation de transformer le troisième étage – La Police du Bâtiment constate que les travaux ont déjà eu lieu sans autorisation – Autorisation (architecte, Aug. Schmitt, 24 rue des Pigeons à Cronenbourg) de surélever la façade pour agrandir l’étage sous combles – Travaux terminés, août 1939
  • 1941 – Le locataire Emile Pfeiffer se plaint de l’état de ses lieux d’aisances – comme des lieux d’aisances réglementaires se trouvent dans la cour, la plainte n’est pas justifiée
  • 1941 – Le chef d’îlot Eugène Lawine informe la Police du Bâtiment que le plancher du local où Charles Dennecken exploite un commerce de fruits et légumes est pourri et que le propriétaire, Othon Koehler, ne fait pas faire les réparations nécessaires. Le propriétaire répond que les menuisiers sont surchargés de travail – A. Deneken indique l’adresse d’une entreprise prête à faire les réparations
    Rapport de visite des lieux – Travaux terminés, octobre 1941
  • 1942 – Eugène Bado demande à un médecin de constater que son appartement au 3° étage est humide – La Police du Bâtiment n’a pas qualité pour intervenir
  • 1949 – Une locataire, Berthilde Schellenberger, se plaint que l’eau pénètre dans la maison et que le plâtre du plafond tombe – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, M. Koehler (domicilié 5 rue des Orphelins) de faire faire des réparations – Rappel, 1950 – Pas de travaux, mars 1951 – Arrêté du Maire portant réparation de la toiture, février 1951 – Lettre du Dr Koehler (réparations en juillet 1948, dommages de guerre) – Procès verbal de non-exécution, avril 1951 – Le Maire saisit le Procureur de la République de l’affaire – Travaux terminés, août 1951
  • 1952 – Un locataire, A. Deneken, se plaint que le trottoir est en mauvais état – La Police du Bâtiment constate que la gouttière est bouchée et que la grille du soupirail est en mauvais état – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, M. Koehler (domicilié 5 rue des Orphelins) de faire faire des réparations – La gouttière est réparée – Le soupirail a été réparé, avril 1955
  • 1956 – Le locataire Aug. Faessel se plaint de le cheminée – La Police du Bâtiment constate que la plainte n’est pas justifiée
  • 1959 – Léon Risch informe la Police du Bâtiment qu’il est le nouveau locataire du commerce d’alimentation depuis novembre 1958
  • 1961 – La Société des Vins de France (23 rue Georges-Wodli) demande l’autorisation de poser une enseigne à lambrequin sur la façade de Léon Risch – Autorisation – L’enseigne est retirée en 1966
  • 1966 – La brasserie Charles Kleinknecht-Perle (Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne à lambrequin – Autorisation
  • 1967 – Joseph Risch informe la Police du Bâtiment que le nouveau locataire du commerce d’alimentation est Germaine Kling depuis mars 1967
    1967 – La Brasserie de Mutzig demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation – L’enseigne est retirée en 1970 suite à la fermeture du magasin
    (i 859) 1970 – Germaine Kling informe la Police du Bâtiment que son commerce est fermé
  • 1969 – La Fédération des locataires du Bas-Rhin informe la Police du Bâtiment que la cheminée de son sociétaire Mme Gianardi n’a pas été nettoyée depuis deux ans – La Police du Bâtiment contate qu’un certificat a été délivré par le ramoneur Reppert en novembre 1969
  • 1975 – L’épicerie Au Panier tunisien, Chez Slama déclare vouloir conserver le store rayé du rôle suite à la fermeture en 1973
    1992 – Le même demande l’autorisation de remplacer la toile du store – Autorisation, photographie
  • 1992 – Sémi Slama demande l’autorisation de ravaler la façade au rez-de-chaussée, propriétaire Mme Koehler (domiciliée 5 rue des Orphelins)
    Extrait du plan cadastral – Photographie
    Autorisation – Travaux terminés, mars 1993

Relevé d’actes

Le tonnelier Laurent Arnold vend sa distillerie avec un jardin sis entre la porte des Juifs et celle des Pêcheurs au tonnelier Michel Keck

1672 (25. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 241-v
(Prot. fol. 17.) Lorentz Arnold der kieffer
in gegensein Michael Keckhen des Kieffers
seine Brennhütt und Beserung auff dem gärtlein daran, sambt treÿen Keßeln und den Steinen auch übriger Zugehördt Zwischen dem Scheiß Rhaÿner und Fischer thor, einseit neben Dietrich Eberspach, anderseit neben Wolff Wagenmann beede Kieffern stoßend gelegen, daran grund und boden gemeiner Statt gehörig ist, und darum derselben iährlich. uff Martini 19. ß Zu bodenzinß geraicht wird – umb 105. lb

Suite à cet achat, Michel Keck est un ce deux qui obtiennent un terrain au passage d’Uton (actuelle place des Orphelins) après avoir dû démolir les bâtiments hors des remparts.
Fils du tonnelier Michel Keck, Michel Keck le jeune épouse en 1661 Anne Meyer, fille de tonnelier

Mariage, cathédrale (luth. f° 7, n° 28)
1661. Zum 2. mahl Michael Keck der Jüngere Kiefer, Michel Kecken des Kiefers undt Burgers alhier ehelich Sohn undt Jfr. Anna hr. Johann Meiers Kiefers undt Burgers alhier ehel. Tochter, Dienstags den 9.ten Julÿ Maurß: Münster, Hh. stub (i 8)

Le tonnelier et marchand de vins Michel Keck meurt en 1706 en délaissant quatre enfants qui laissent la jouissance de la succession à leur mère, veuve du défunt. Les héritiers qui estiment que la donation au profit de leur sœur l’avantage par trop passent un accord par lequel les fils obtiennent les autres immeubles. L’inventaire est dressé au Vieux-Marché-aux-Vins près de l’aubergiste au Hibou. La succession s’élève à 3 139 livres.

1706 (31.5.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 9) n° 211
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und fahrender Veränderter und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Wohl Ehrenveste Weiße und Großachtbare Herr Michael Keckh geweßener Kieffer und weinhändler auch E.E. großen Raths alten beÿsitzers, nach seinem den 17.ten Aprilis dieß Lauffenden 1706.ten Jahrs beschehenen seeligen ableben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Verstorbenen Herrn Rathh. seeligen (Erben), auch Würcklich durch die Viel Ehren und tugendreiche fraw Annam Keckin gebohrne Meÿerin die dißorths Wittib mit beÿstand deß Wohl Ehrenvesten Weißen und achtbahren herrn Johann Georg Stecher E.E. großen Raths jetzmahligen beÿsitzers Ihres geschwornen Curatoris (geäugt und gezeigt) – Actum in der Königl. Statt Straßb. Montags den 31. Maÿ Anno 1706.
Der Verstorbene Herr Rathh. seel. hatt per Testamentum nuncupativum Zu Erben Verlaßen Wie Volgt, 1. den Wohl Ehrenhafften und Vorachtbaren Herrn Johann Kecken, Kieffer und Gastgebern burgern zu Franckforth, welcher alhier frembd und ohnvrburgert, so allein in Legitimam zum Erben eingesetzt und weilen derselbe Crafft Vätterlichen Testaments bereits beÿ derner Verheürathung und hernach mahlen ein mehrers empfangen alß Ihme pro Legitima gebühren Wird, auch Er nach einhalt seines eigenhändig geschriebenen brieffs sub dato Franckhforth den 4.ten Maÿ ao. 1706. mit allem zufried. waß seine anweßende dreÿ geschwistrige dißfalls thun werden in specite aber verlanget daß mann der fraw Wittib alß Mutter das samptliche Guth Lebens Lang zugenießen in handen Laßen solle so ist in seinem nahmen beÿ deißer Inventation niemand absonderlich zu gegen geweßen, 2. den Wohl Ehrenthafften und Vorachtbaren Herrn Michael Kecken bierbrauer und burger alhier, 3. die Viel Ehren und tugendsahme fraw Salomeam Christin gebohrne Keckin, deß Wohl Ehrenthafften und Vorgeachten Herrn Johann Daniel Christen Kieffers und Weinhändlers burgers alhier zu Straßburg eheliche haußfrau Welche beneben gedachtem Ihrem Ehewürth beÿ der Inventation erschienen, 4. den wohl Ehrenthafften und Vorachtbahren Herrn Friderich Keck zinngießern und burgern alhier, dieße dreÿ Zugleichen portionen und Stammtheilen
Zuwißen, daß nach deme Ich der Notarius gleich beÿ antrettung der Inventation gefragt, ob keine Eheberedung vorhand. so ist darauff sowohl von der fraw Wittib als denen anwesenden dreÿen Kindern die antwort erfolget, daß keine auffgerichtet word. seÿe dabeneben haben sich ersterwehnte dreÿ Kinder einmüthig dahien freündtlichen ercläret, weilen Sie sich gewiß versichert wißen daß Ihre geliebte Mutter sich nicht mehr verheurathen wird, Ihro das samptliche guth dergestalten Lebens lang in handen Zu laßen (…) Actum den 31. Maÿ aô 1706.
(f° 3) Zuwißen, demnach weÿland S: T: Hn Michael Kecken deß ältern geweßenen Kieffers und Eines Ehrsamen Großen Raths alhier zu Straßburg seeligen Alten Wohlverdienten beÿsitzers mit der Viel Ehren und tugendreichen frawen Anna, gebohrner Meÿerin seiner Ehelich haußfrauwen Nach Disposition Vor S:T: Herrn Johann Henrich Langen Seniori Notario publico den 3.ten Junÿ Anno 1701. auffgerichtet, abgeleß. und frawen Salomeæ Christin gebohrner Keckin seiner Tochter seine ohnfern der Eülen alhier gelegene Unveränderte Vor dere und seine in Währender Ehe erkauffte hindere behaußung umb 2000 Guld. solche summa in die gemeine Erbschafft einzuschießen, und daran Wieder pro rato zu participiren prælegirt word. und aber H. Michel Keck der biersied. und H. Friderich Keck der Zingießer als der prælegatariæ geschwistrige sich darüber beschwehrt und gesagt daß Ihnen solches prælegat /:angesehen sie glauben Ihren eltern niemahlen kein hertzen-Leÿd gemacht zu haben:/ Zustarck Verkäme, alß hatt sich fraw Anna Keckin die Mutter Vorgemeld, mit consens S: T: H. Johann Georg Stecherts Ihres geschwornen Curatoris dahien ercläret, umb die bißhero gepflogene Geschwisterliche Vertrawlichkeit nicht zu brech. sondern Vielmehr ins Künfftige zu propagiren, daß nach Ihrem der Mutter seel. absterben H. Johann Kecken zu franckforth wohnhaft, Herrn Michel Kecken und Herrn Friderich Kecken denen dreÿen Söhnen die auff dem Uttengänglein gelegene brennhütt sampt allen zum brennen gehörigen geschirr und die scheür sampt dem daran gelegenen gärthlein alhier im thoman loch im Nußbaumgäßl. gelegen im vorauß weiß zu einem æquivalent haben, und hiengegen Vorberührte tochter Ihro prælegirte Vordere und hindere behausung gegen einschießung 2000 Guld. in die gemeine Verlassenschafft dergestalten für gantz freÿ Ledig und eigen gebührig sein solle (…), Actum Straßb. Montags d. 31.ten Maÿ anno 1706.

In einer in der Statt Straßburg beÿ Eülen gelegenen Und hernach beschriebenen behaußung befunden Worden Wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auff dem Obern Kasten, In der Cammer B, In der Cammer C
(f° 19-v) Hauß hoff hoffstatt bronnen hinder und Nebens häußl. sambt allen andern deren gebäwen, begriffen, Weithen, rechten, zugehördten und gerechtigkeiten gelegen alhier in Statt Straßb. am alten Weinmarckh beÿ der Eülen einseit neben Michel Fancken dem Paßmentierer anderseit neben Sigmund Felckenhawen dem Schloßer und E.E. Kleinen raths jetzmahligen beÿsitzer, hinden auff H. Matthiæ Lamprechts deß Weinhändlers seel. Wittib zum theil andern theils auf H. Compenÿ deß barbierers alhier Verlaßene Ehefr. so gegen Jeder männiglichen freÿ, Ledig und eigen Und durch der Statt Straßb. geschwornen H. Werckmeistere Vermög Ihrer zu dem Concept gelüfferten schrifftl. Abschatzung sub dato 4.ten Junÿ Anno 1706. æstimirt pro 1400 lb. Darüber meldet ein teutscher pergament. Kauffbr. mit der Statt straßb. Cantzleÿ contract Insiegel Verwahrt, datirt den 6.ten Augusti ao. 1660. Ferner 2. ältere pergamentene Kauffbrieff mit ged. Insiegel behengt, deren der eine datirt den 3. Martÿ 1641. Und der Andere den 29.ten Aprilis ao. 1650. Weiter 2. perg. Kauffbr. über das Nebens häußlein besagend deren der eine datirt den 9. 10.bris 1661 Und der ander den 3.ten Octobris ao. 1659.
Item ein Scheür, und Gärthlein, gelegen alhier in der Statt Straßb. in dem Thomanloch einseit dem Nußbaum Und anderseit dem Thurngäßlein (…)
Item ein brennhütt sambt 3.en Küpffern brennkößeln und helmen gelegen allhier auf dem Uttengänglein hinden V. Vorne auf die alten Stattgräben eins. neben Michel Seltz dem taglöhner anders. neben N N dem Seÿler alhier, davon gibt mann Jährlich auf den – der Statt Straßb. Pfenningth. 18 ß d. bodenzinß, Und durch Vorgedachte Hh. Werckmeistere über solch beschwert annoch æstimirt per 62 lb. Darüber hat sich gegenwärtiger Inventation nichts schrifftliches befunden.
– Abschatzung den 4. Junÿ ao. 1706. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen H Michael Keck gewesenen beÿsitzers E.E. Raths seel. hinderlaßene fr: Wittib und Erben, ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg beÿ der Eulen geleg. einseits neben H Sigmundt Fällgenhauer schloßer, anderseits neben Paulus Fang Paßmentmacher, hinden auff H. Lambrechts Wittib stoßend, Welche behausung Nebens hauß, hinder gebäwlein hoff und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb 2800 Gulden
Die andere behausung auch allhier in der Statt Straßburg im daumelgäßlein gelegen einseits neben Mstr Philippus Ehrhardt Weber, anderseits neben hannß Jacob Kroberger Weber, hinden auff ein Allmen Gäßlein stoßendt, Welche behausung undt gärtlein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb 400 Gulden
die dritte behausung auch allhier in der statt Straßburg ist eine brenn hütte auff dem rautengängel gelegen, einseits neben Michel Seltz taglöhner anderseits neben Meister N. N. Schebst Seÿler, hinden auff H dirrenberger biersieder stosendt, Welche brennhütte sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb 160 Gulden, Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs, Johann Jacob osterrieth werck Meister des Zimmer Hoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 312, Sa. Werckzeug, holtz, Reÿff und band Zum Kiefferhandw. gehörig 61, Sa. Frucht und Meel 36, Sa. der Wein, Eßigs, bradnenwein, baumöhl und lährer Vaß 465, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 191, Sa. Guldener ring 24, Sa. der Baarschafft 244, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 140, Sa. Eigenthumbs ahne häußern 1662, Summa summarum 3139 lb
Verstallungs und Beschluß summa Inventarÿ 2794 lb

La distillerie revient au fils fondeur d’étain Frédéric Keck qui épouse en 1700 Anne Catherine Braunsmentel, fille de fondeur d’étain : contrat de mariage, célébration

1700 (12.8.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5941 – 1 AH 5893, Protocollum tertium f° 164-v)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenhafften Friderich Kecken Ledigen Zinngießern des Wohl Ehrenvesten fürsichtigen und wohlweißen herrn Michael Kecken Küeffers und Weinhändlers auch E. E. Großen Raths nunmahligen beÿsitzers ehelichen Sohn, als hochzeitern an einem
So dann der Ehren: viel Tugendsahmen Jungfrawen Annæ Catharinæ, weÿl. des Ehrenvesten undt weißen herrn Georg Sigmundt Praunsmändls Zinngießers undt ges. E. E. Kleinen Raths Assessoris seligen nachgelaßenen eheleiblichen tochter der Jungfrauen hochzeiterin andern theils
So beschehen in Straßburg Donnerstags d. 12. Aug. aô 1700. [unterzeichnet] Friderich Keck als hogzeiter, Anna Catharina Braunsmänlin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 65 n° 17)
Mittwochs den 6 Octob. 1700 seind nach zweimahliger außruffung in der Pfarrkirchen zu S. Niclaus in Straßb. copulirt und eingesegnet worden H. Fridrich Keck, der ledige Zinngießer und burger alhier, H. Michael Kecken deß Kieffers und burgers auch E. E. Großen Raths alhier jetzmaligen Beÿsitzers ehelicher Sohn; und Jfr. Anna Cathrina Braunsmäntelin, weÿl. H. Georg Sigmund Braunsmäntels, gewesenen Zinngießers und E.E. Kl. Raths alten beÿsitzers auch burgerß alhier nachgelaßene eheliche Tochter. [unterzeichnet] Friderich Keck Zin Gißer Als hogzeiter, Anna Catharina Braunßmändin alß hochzeiterin (i 68)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 100-v),1700 – Domin: XVI et XVII post Trinit: proclamati sunt Hr. Fridrich Keck d. Zinngießer alhier hrn. Michael Kecken deß Kieffers v. Weinhändlers v. beÿ E.E. großen Raths alhier ietzmalig. beÿsitzers ehl. sohn; Undt Jfr. Anna Cathrina Weÿl. hern Georg Sigmundt Braunsmentel gewesenen zinngießers v. beÿ E.E. Kleinen rath alhie beÿsitzers nachgel. ehl. tochter. copulati sunt Mittwoch d. 6. 8.bris Zu S. Niclaus

Frédéric Keck meurt en 1728 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison proche de l’auberge au Corbeau. Les experts estiment 176 livres la petite maison passage d’Uton. La masse propre à la veuve s’élève à 1 231 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 356 livres et le passif à 576 livres

1729 (20.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 23) n° 542
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, Liegender und Vahrender, Verändert und ohnveränderter, überall nichts davon ausgenommen, so Weÿland der Ehrenvest und Wohl Vorgeachte Herr Friderich Keck der geweßene Zinngießer und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Sontags den 21.ten Novembris des Zurück gelegten 1728.ten Jahrs dieses Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des ehrenvest und Wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Kecken des biersieders Zum Weißen Haanen und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Annæ Catharinæ und Mariæ Salome, der Keckin, des in Gott seelig entschlaffenen Herrn mit hernach benanter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehler beeder töchter und ab intestato zu Zweÿen gleichlingen portionen und antheilern Verlaßener Erben inventirt, durch die viel Ehren und tugendsahme Frau Annam Mariam gebohrner Braunsmäntelin die hinterbliebene wittib mit assistentz des Edel, Wohl ehrenvest, Großachtbahr und Wohlweißen Herrn Johann Hamels, E.E. großen Raths jetzig wohlverdienten Assessoris und vornehmen burgers allhier ihres geschwornenn Herrn Curatoris (…) geäugt und gezeigt – So beschehen Straßburg auf Mittwoch den 20.ten Aprilis anno 1729.

In einer allhier zu Straßburg jenseit der Schindbrucken ohnfern dem Raaben gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In des gesellen Cammer, In der obern hindern Cammer, Im obern haußöhren, In dero Stub Cammer, In der Wohnstub, In dero stub CammerIm haußöhren, Im Keller
(f° 6-b) Eigenthumb ane Häußern (W.) erstl. eine behaußung ohnfern der Gastherberg Zum Raaben, jenseit der Schindbruck (…)
(T. et E.) It. eine Kleine behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg auf dem Uttengängel eins. neben H. Georg Daniel Dürrenberger dem Weinsticher und bierbrauer, anderseit neben hannß Michel Seltz dem taglöhner, hinten auff gedachten H. Dürrenberger stoßend davon reicht man Jährl. 12 ß d term. Michael. bodenzinß so der Statt Straßb. Pfenningthurn, sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über dieße beschwährde durch eingangs erwehnte der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe nach besag Abschatzungs Zeduls vom 8. April Anno 1729 æstimirt per 176 lb. Darüber dißorths sich nichts schrifftliches befunden
Abschatzung d. 8. april ao. 1729. auff begehren Weÿland des Ehrenvest. und Vorachtbahren H friederich Keck gewesenen Zingießers seel: hinterlassene frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der statt Straßburg beÿ dem Raben gelegen, ein Eck Neben dem Ochsen gäßlein anderseits Neben H. Friderich Kraußman Specereÿ händler, hinden auf das wirthshauß zur Carthon stosend, welche behausung, Stuben Cammern, hauß Ehren einne Mit einem herdt und waßerstein bauch offen, Zingießer Werckstatt, gewölbter Keller, gegen der gaßen ein gang Mit steinen plätten belegt sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb 1400 Gulden
Der 2.te begriff ist auch allhier in der statt Straßburg auf dem Rutten gängel gelegen, einseits Neben Herrrn Daniel dirrenberger anderseits Neben Hanß Michel Seltz taglöhner, hinden auf schon Ermelten dirrenberger stosend, welche behausung, Stubel Cämmerlein und Küchel sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb 400 Gulden, bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauerhoffs
Ergäntzung, Inhalt Inventarÿ in anno 1700 durch Herrn Notarium Johann Kitschen
Abzug, in gegenwärtig Inventarium gehörig, der wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 16, Sa. Werckzeugs zum Zinngießer handwerck gehörig 112, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Goldener Ring 13, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 671, Sa. Schuldt 75, Sa. der Ergäntzung (558, abgangs 226, Detrahendo remanet) 332 lb, Summa summarum 1231 lb
Der Erben ohnverändert und theilbar Verlassenschafft, Sa. hausraths 89, Sa. gemachter Wrbeit zum Zinngießer handwerck 7, Sa. Wein und Lährer Vaß 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 38, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 176, Sa. Schulden 35, Summa summarum 356 lb – Schulden 576 lb, Übertreffen alßo der Erben ohnverändert und theilbahr zu bezahlend habende Passiva deroselben Vorhandene Activ Massam umb 223 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1231 lb – Stall Summ 1007 lb – Zweiffelhaffte und verlohne Schulden in das Erbe zugeltend 11 lb
Copia der Eheberedung, zwischen Friderich Kecken ledigem Zinngießer, deß ehrenvest Fürsichtigen und wohlweißen Herrn Michaël Kecken, Küeffer undt Weinhändtlers auch E.E. Großen Raths nunmahligen beÿsitzers ehelichem sohn als hochzeiter an einem, So dann der Ehren: viel tugendsamen Jungfrawen Annæ Catharinæ weÿland deß Ehren Vesten und Weißen Herrn Georg Sigmund Praunsmändls, gewesenen zinngießers und E:E: kleinen Raths Assessoris seeligen nachgelaßenen ehe leiblich. Tochter der Jungfraw Hochzeiterin andern theils (mit beÿstand) Herrn Michaël Kecken des Jüngern Biersieders zum Hirtzen deß hochzeiters bruders, auff der Jungfrawen Hochzeiterin seiten aber Herrn Johann Matthias Schmidtmeÿers Vechhändlers, der Jungfrawen Hochzeiterin geliebten Frawen Mutter Vogts undt Herrn Johann Georg Feiglers, Specierers der Jungfrawen Hochzeiterin Vogts – Straßburg donnerstags den 12. Augusti Anno 1700, Johann Kitsch Notar. publicus

Anne Catherine Braunsmentel meurt en 1733 après avoir légué la maison sise passage d’Uton à sa fille Anne Catherine. L’inventaire est dressé dans une maison de location près de l’auberge au Corbeau, sans doute la même que ci-dessus. L’estimation de la maison est reprise du précédent inventaire. L’actif de la succession s’élève à 1611 livres, le passif à 128 livres.

1733 (19.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 36) n° 794
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Anna Catharina Keckin gebohrne Braunsmäntelin, auch Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Friderich Kecken, des geweßenen Zinngießers und burgers allhier nunmehr seel. hinterlassene Wittib nun ebenmäßig seel. als dieselbe Mittwochs den 4.ten dießes Monats Februarÿ dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg auf donnerstag den 19.ten Februarÿ Anno 1733.
Die Abgeleibte seelige hat zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen wie folgt 1. Frau Annam Catharinam Hauin gebohrne Keckin, herr, Johann Jacob Hauen des Zinngießers und burgers allhier eheliche haußfrau, so dann 2. Frau Mariam Salome Hillerin gebohrne Keckin, herrn Heinrich Hillers des barbierers und Wundartzten zu St: Gallen in der Schweitz eheliche haußfrau welche (…) allhier ohnverburgert als ist in Ihrem Nahmen aus E.E. Kleinen Raths Mittel Crafft Extratcus Memorialis Vom 14. hujus Mensis zu dießem geschäfft in specie Deputiret worden auch hierbeÿ erschienen herr Carl Frantz Hannung der Porcellinmacher und Vor Ehrengedachten Kleinen Raths jetzig Wohlmeritirter Assessor, Alßo beede der seelig verstorbenen, Frauen mit eingangs gedachtem Herrn Friderich Kecken Ihrem geweßenen Hauß würth ebenmäßig seel. ehelich erziehlte töchter und ab intestato zu zweÿen gleichen portionen und antheilern verlaßene Erben.
Copia Codicilli

In einer allhier zu Straßburg jenseit der Schindbrucken, ohnfern der Gastherberg zum Raaben gelegenen und in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der obern Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der undern Stub, In dero Stub Cammer
Eigenthumb ane einer behaußung (Frauen Annæ Catharinæ Hauin prælegirt) Eine Kleine behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg auf dem Uttengängel einseit neben weÿl. H. Georg Daniel Dürrenbergers geweßenen biersieders und E.E. großen Raths alten Assessoris seel. Frau wittib und Erben, anderseit neben hannß Michel Seltz dem taglöhner, hinden auf gedachten H. Rathh. dürrenbergers seel. Frau wittib und Erben stoßend, davon reicht mann Jährl. termini Michaelis 12 ß d bodenzinß der Statt Straßburg Pfenningthurn, Sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über Weÿl. H. Friedrich Kecken, geweßenen zinngießers und burgers allhier der rauen seel. geliebten haußwürth auch seel. Verlassenschafft durch mich Notarium in Anno 1729. aufgerichteten Inventario fol: 68 fac. 1.ma über obigen bodenzinß durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister angeschlagenn dabeÿ es auch dißorths gelaßen wird, vor 176 lb. Darüber dißorths sich nichts schrifftliches befunden.
Abzug, in gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. hausraths 94, Sa. Frucht 8, Sa. Lährer Vaß 1, Sa. Silber 5, Sa. Goldener Ring 9, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 176, Sa. Gülth von liegenden güthern 157, Sa. Schulden 1158, Summa summarum 1611 lb – Schulden 128 lb, Detrahendo verbleibt 1482 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1481 lb, Warvon aber wieder wegzurechnen die auf einigen Rubricen sich befindliche Melioration welche die Verstorbene seel. zuverstallen nicht obligiret war 147 lb, Detrahendo, Stall Summ 1335
Publicatio über Weÿland Frauen Annæ Catharinæ Keckin gebohrner Braunsmäntelin auch Weÿl. Herrn Friderich Kecken des geweßenen Zinngießers und burgers allhier nunmehr seel. hinterlassener wittib nun ebenmäßig seel. Vor mir Notario aufgerichteten Codicilli

Anne Catherine Keck épouse en 1729 le fondeur d’étain Jean Jacques Hau, fils de vitrier : contrat de mariage par lequel la mère cède sa maison proche l’auberge au Corbeau, célébration

1729 (5. Xbr), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 77) n° 218
Heuraths Verschreibung, zwischen dem Ehren: und Wohl Vorgeachten Herrn Johann Jacob Hau, dem Ledigen Zinngießer, des Ehren vnd Wohlvorgeachten Herrn Johann Hauen, des Glaßers vnd burgers allhier zu Straßburg ehelich erziehltem Sohn, als dem bräutigamb ane einem, So dann der Ehren: und tugendsahmen Jungfrauen Anna Catharina Keckin, Weÿland des Ehrenvest vnd Wohlvorgeachten herrn Friedrich Kecken, des geweßenen zinngießers vnd burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
Sechstens, hat Frau Anna Catharina Keckin, gebohrne braunsmäntelin, der Jungfer hochzeiterin geliebte frau Mutter, mit Consens Ihres geschwornen herrn Curatoris, dem bräutigamb, als Ihrem zukünfftigen tochtermann, Ihre eigenthümliche jenseit der Schindbruck ohnfern der Gastherberg zum Raaben gelegene behaußung, samt allen deren begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten (…)
auf Montag den 5. Monats tag Decembris im Jahr des Herrn, als mann nach vnßers einigen Erlößers heÿlands vnd Seeligmachers Jesu Christi Geburth vnd menschwerdung Zahlte 1729, Johann Lobstein, Notarius juratus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 221, n° 5)
1730 – Mittwoch den 10. Maÿ seind nach zweÿmahliger proclamation (…) in den Ehestand eingesegnet word. Johann Jacob Haw der ledige Zinngießer u. burger allhier u. Jgfr. Anna Catharina, weil. Friderich Kecken, deß zinngießers und burgers allhier hinterlassene ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Jacob Hau als bräutigam, anna Catharina Keckin alß braut, Johann Hau als Vatter

Jean Jacques Hau s’adresse aux Quinze le 21 janvier 1730. Il expose qu’il a appris le métier de fondeur d’étain chez Jean Frédéric Keck puis a fait son tour de compagnon pendant neuf ans. Il a l’intention d’épouser la fille de son maître mais le corps des fondeurs ne l’admet pas à présenter son chef d’œuvre parce qu’il n’a pas terminé ses années d’épreuve. Il demande aussi l’autorisation de faire son chef d’œuvre dans la maison de feu son maître où il travaille. Les fondeurs déclarent que le pétitionnaire a encore la moitié des années d’épreuve à faire mais qu’ils n’ont rien à objecter contre lui. Les Quinze autorisent Jean Jacques Hau (1) à faire son chef d’œuvre (2) dans la maison de feu son maître à condition de rembourser les frais et de verser trois livres dont la moitié revient à la Ville et l’autre moitié au corps de métier.
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
(p. 5) Sambstag den 21. Januarÿ 1730. – Johann Jacob Haug Ca. E. E. Meisterschafft der Zinngießer
Gug nôe Johann Jacob Haug Cir. E. E. Meisterschafft der Zinngießer Ober Meister Andres Müller burger und Zinngießer erhohlt prod. vom 31. Xbris jüngst bitt Deput. Moss. bitt auch Deput. Erk. Obere Handwerck herren.

(p. 15) Sambstag d. 28. Januarÿ 1730. – Johann Jacob Haw Ca. E. E. Meisterschafft der Zinngießer
Obere Handwerck herren laßen durch herrn Secret. Kleinclauß referiren, daß Johann Jacob Haw der ledige Zinngießer und burger allhier contra E. E. Meisterschafft der allhießigen Zinngießer den 31. Xbris jüngst ein unterthänig Memoriale und bitten mit beÿlag N° 1 eingelegt, inhalt welches er vorstellet daß er sothanes handwerck beÿ weÿl. Johann Friderich Kecken allhier ordnungs meßig gelernet, so fort Neun Jahr gewandert, und seÿe nun entschloßen, sich mit ged. seines Lehrmeisters Tochter sich zu Verheurathen, vor allen dingen aber daß Meisterstück Zumachen, Zu welchem ende er den 21. ged. Monaths Xbris laut Extractus N° 1 beÿ E. E. Meisterschafft der Zinngießer Vorgestand. und gebetten Ihme das Meisterstück auffzugeben, Weil er aber die Jahr nach inhalt der Articul nicht verarbeitet seÿe er ab: und an Mgh. Verwießen worden Weilen aber in angeregtem Articul Klahr stehe daß der welcher sich an eine hießige Meisters Tochter Verheurathe eine præferenz haben solle, alß bäthe er Deput. Zu Willfahren et facta Relatione Ihne zu Verfertigung des Meisterstücks, und Zwahr in besagten seines Verstorbenen Meisters hauß, allwo er dato in arbeit stehe, gnädig Zu admittiren,
Worauffhin gedachte Meisterschafft umb Deputation gebetten, die auch willfahrt undt Kürtzlich beseßen worden, da der Implorant sein petitum wiederhohlet, Nahmens E E. Meisterschafft seÿen Vorgestanden Andres Müler alß Ober Meister, Niclaus Bolgau und Johann David Isehenheim, welche geantwortet Gegner habe Zwahr annoch ohngefehr ein Jahr zu Verarbeithen, Weilen er aber eines Meisters tochter heurathe, so erschwähre Ihme die Meisterschafft sein begehren nicht, sondern consentire in beede puncten dieselbe bäthe aber den Gegner anzuhalten Ihro die dißfalls gehabte unkosten Zu refundiren, anzuhalten. Beÿ welcher beschaffenheit davor gehalten werden, daß dem Imploranten in seinem begehren so wohl wegen der admission Zum Meisterstück, alß auch wegen Verfertigung des Meisterstücks in seines Verstorbenen Meisters behaußung dispensando Zu willfahren seÿe, jedoch mit den angang, daß s(elbiger) pro Dispensatione dreÿ pfund d halb der Statt und halb dem handwerck, beneben den angeloffenen unkosten Salvâ taxâ Zu erlegen schuldig sein solle. Die genehmhaltung Zu MGhh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

(p. 66) Sambstag d. 25. febr.
Bescheid. Sambstag d. 28. Januarÿ 1730. In Sachen Johann Jacob Haw des ledigen Zinngießers undt burgers allhier Imploranten ane einem, entgegen und wider E. E. Meisterschafft der allhießigen Zinngießer Imploraten, andern theil, Auff producirtes Undthges. Memoriale mit beÿlag N° 1 und beÿgefügten bitten Deputationem zu erkennen et facta Relatione Ihne den Imploranten dispensando von denen noch zu verarbeiten habenden jahren gnädig Zue befreÿen, und zu Verfertigung des Meisterstücks in seines Verstorbenen Meisters weÿl. Johann Friderich Kecken hauß, allwo er dato in arbeit stehe, gnädig Zu admittiren, der Imploraten beÿ erkandten und gehaltener Conferenz darüber gethane Verantwortung auch all übriges vor: und Anbringen isr der Hh ? deputaten abgelegten relatione nach mit Urthel Zu recht erkandt, daß dem Imploranten in seinem begehren, so wohl wegen admission und verfertigung des Meisterstücks, in seines Verstorbenen Meisters behaußung dispensando Zu willfahren seÿe, jedoch mit den angang, daß selbiger pro Dispensatione dreÿ pfund halb der Statt und halb dem handwerck, beneben den angeloffenen unkosten Salvâ taxâ Zu erlegen schuldig sein solle.

Jean Jacques Hau meurt en 1752 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison proche l’auberge au Corbeau. Les experts estiment 195 livres la maison sise passage d’Uton. La masse propre à la veuve s’élève à 444 livres, celle des héritiers à 79 livres. L’actif de la communauté s’élève à 721 livres et le passif à 937 livres

1752 (21. Xbr), Not. Lobstein (6 E 41, 786) n° 20
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, so weÿland der Wohl Ehren: und Wohl Vorachtbahre herr Johann Jacob Hau, der geweßene Zinngießer und Burger allhier zu Straßburg nun seel. nach seinem den 26. 7.br 1752 dießes zu end lauffenden 1752.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödl. hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, Erfordern und Begehren des Ehren: und Wohl Vorgeachten herrn Johann Daniel Hau, des Kieffers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Friedrich Jacob Hauen des leedigen Zinngießers Gesellen, des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlten Sohns und ab intestato Verlaßenen einigen Universal Erben, ersucht und inventirt durch die Viel Ehren: und tugendsame frau Annam Catharinam geb. Keckin, die hinterbliebene Wittib, beÿständlich des Wohl Ehren: und Großachtbahr auch weißen H. Johann Keck des biersieders und E: E: Großen Raths jetzig Wohlmertirten H. Assessoris dero geschwornen herrn Vogts – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 21. Xbris 1752.

In einer allhier zu Straßburg nahe beÿm Raaben gelegen und der hinterbliebenen W. vor ohnverändert gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane häusern. (W.) Eine behaußung sambt allen deren Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ohnfern der Gastbehausung zum Raaben, jenseith der Schindbruck (…)
(W.) It. ein Kleine behaußung mit allen deren Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg auf dem Uttengängel 1.s neben H. N Meltzheimer 2.s neben Johann Michael Seltz dem taglöhner hinten auf herrn Rathh. Dürrenbergers seel. Erben stoßend, davon reicht man Jährlichen termino Michaelis 12 ß d bodenzinß der Stadt Straßburg Pfenningthurn, sonsten gegen männiglichen freÿ leedig eigen und über dieße beschwärde durch Vorgedachte der Statt Straßburg geschworne Werck Meister laut Abschatzung Zeduls vom 3.ten Januarÿ hujus Anni æstimirt und angeschlagen pro 195. Es hat die hinterbliebene frau wittib dieße behaußung Von dero frau Mutter seel. in A° 1733 geerbet, wobeÿ sich aber dißorths nichts weiter schrifftlichen hervorgethan.
Werckzeug Zur Zinngießer Profession gehörig (…)
Ergäntzung der Wittib durante matrimonio abgegangnen ohnveränderten Guths. besag Mütterlichen theil registers dh. Herrn Notarii Johann Lobstein in A° 1733. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 28 lb, Sa. Werckzeug 66 lb, Sa. Silbers 15 ß, Sa. des goldenen Ringleins 1 lb, Sa. Eigenthum ane Häußern 758 lb, Sa. gulth von liegenden güthern 49 lb, Sa. schulden 87 lb, Summa summarum 992 lb – Schulden 548 lb, In Vergleichung 444 lb
des Erben ohnverändert Vermögen, Sa. Kleÿdung und weißen gezeugs 10 lb, Sa. Silbergeschirrs 6 lb, Sa. Ergäntzung 150 lb, Summa summarum 166 lb – Schulden 87 lb, Nach solchem abzug 79 lb
Theilbar Guth, Sa. hausraths 25 lb, Sa. frucht 12 lb, Sa. Silbers 6 lb, Sa. baarschafft 138 lb, Sa. Schulden 534 lb, Sa. Werckzeug Zur Zinngießer Profession gehörig 3 lb, Summa summarum 721 lb – Schulden 937 lb, In Vergleichung 216 lb – Stall summ 307 lb
Notanda Wegen weÿl. Hn Johann Jacob hauern sseligen Verlaßenschafft. Weilen beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventation sichgeäußert, daß beede Zertrennte Eheleuthe nicht in die Ehe inventirt haben, dahero man beÿ dißorths nicht wißen Können, was einem jeeden für ohnverändert Zugeschrieben werden solte, die Wittib auch über dießes anzeigte daß deri in die Ehe gebrachtes Vermögen sehr gering war (…)
Copia Heuraths Verschreibung (…) auf Montag den 5. Monats tag Decembris im Jahr des Herrn, als mann nach vnßers einigen Erlößers heÿlands vnd Seeligmachers Jesu Christi Geburth vnd menschwerdung Zahlte 1729, Johann Lobstein, Notarius juratus

Anne Catherine Keck veuve de Jean Jacques Hau fait donation de ses biens au farinier Jean Jacques Kuhn et à sa femme Anne Dorothée Debus (voir aussi l’inventaire dressé en 1776 qui décrit l’usufruit dont jouissait Marie Barbe Weissand veuve de Frédéric Jacques Hau du chef de sa belle-mère)

1772 (12.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1042) n° 26 bis
Donation ente vifs pure et simple et irrévocable – Anne Catherine Keck veuve de Jean Jacob Hau potier d’étain assitée de Jean Daniel Hammerer substitut de la Chancellerie
Sr Jean Jacob Kuhn marchand farinier et Anne Dorothée Debus
1. la propriété de tous les meubles meublants (…) ; 2. de la maison qu’elle possede en cette ville pres de l’hotellerie du Corbeau, d’un côté la rue dite Rabengeßel d’autre De Rosette devant rue communale derrière au canon d’or a la De Rossette
3. de la maison qu’elle possede en cette ville canton auf dem weysen graben, d’un côté la De Meltzen d’autre le Sr Schultz devant le quay dit weysen grebel derrière des jardins
[in fine:] 13. fév. ratifiication, l’épouse assitée de Jean Christmann farinier et de Jean Michel Rose tailleur

Originaire de Quatzenheim, Jacques Kuhn termine en 1746 son apprentissage de trois ans auprès du meunier aux Huit tournants Jean Philippe Schlæber. Il demande en 1751 un certificat pour pouvoir accéder à la bourgeoisie.
1746, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 190) Kauffgericht Gehalten den 4. Maÿ 1746 – Jacob Kuhn der Leedige müller von quatzenhm. bittet Ihme seine beÿ H. Joh: Philipp Schläber dem achträder Müller von 22. Maÿ 1743. bis dato 1746. außgestandene Lehrjung vorzuschreiben,
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahret.

Jean Jacques Kuhn épouse en 1751 Marguerite Madeleine Schmid veuve du farinier Jean Jacques Debus : contrat de mariage, célébration
1751 (31.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 193
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und vorachtbahren Herrn Johann Jacob Kuhn, Ledigem Müller, des Ehren: und Vorachtbahren herrn Andreä Kuhn, des Stabhalters und burgers Zu Quatzenheim ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamn ane einem,
So dann der Ehren: und tugendsamen Frauen Margaretha Magdalena Debußin gebohrner Schmidin, weÿland des Ehren: und Vorachtbahren Herrn Johann Jacob Debus, des gewesenen Meelmanns und burgers allhier zu Straßburg nachgelaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 21. Julÿ Anno 1751 [unterzeichnet] Joh Jacob kuhn als hoch zeitder, margreda magdalena debesen Als hich Zeüterün

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 200-v)
1751. Dom: IX et X Trinit: wurd. proclamirt u. Mittwoch d. 19. Aug. copulirt Joh: Jacob Kuhn, lediger Müller geb. zu Quatzenheim Edelmännischer Herrschafft Andreas Kuhn Stabhalter daselbst ehel. Sohn u. Fr. Margaretha Magdalena geb. Schmidtin weÿl. Joh: Jacob Debus gew. Meelmanns u. b. h.l. hinterl. wittwe [unterzeichnet] Johann Jacob Kuhn als hochzeiter, margreda maddalena debsen hochzeiterin [in margine:] + d. 6. Jul. 1756

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue des Bouchers. Les apports du mari s’élèvent à 26 livres, ceux de la femme à 415 livres.
1751 (23.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 374) n° 458
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Kuhn, des Meelhändlers und der Ehren und Tugendsahmen Frauen Margarethä Magdalenä Kuhnin gebohrner Schmidin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1751. – Welche der ursachen alldieweilen in Ihrer beeder Eheleuthe ohnlängst mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 23. Septembris Anno 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 4, Sa. Frucht 29, Sa. Weins 13, Sa. Silbers 9, Summa summarum 56 lb – Hievonn aber seind hernachstehende aus des Ehemanns in die Ehe gebrachter Nahrung zu bezahlende Schulden wieder in abgang Zubringen 47. lb, Detrahendo Verbleibt 9 lb, Hierzu Kombt ferner der Ihme gebührige halbetheil ane denen Verehrten haußsteuren 17 lb – Des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 26 lb
Dießemnach Wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben. Sa. haußraths 135, Sa. Schiff und geschirr zuem Meelhandel gehörig 28, Sa. Früchten, meels und Gekörns 135, Sa. Silbers 11, Sa.goldener Ring 3, Sa. baarschafft 111, Summa summarum 486 – Schulden 87, Nach deren Abzug 398 lb, Darzu ist ferner Zurechnen die Ihro zuständige helffte ane denen Verehren haußsteuren 17 lb, Der Ehefrau völliig in die Ehe gebracht Vermögen 415 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Agatha Schmidin gebohrne Fuhrmännin Weÿland herrn Johann Jacob Schmig geweßenen Fastenspeishändlers und Schirms Verwanthen alhier Zu Straßburg nunmehr seelig

Jean Jacques Kuhn de Quatzenheim acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme le 8 novembre 1751.
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 470
Johann Jacob Kuhn der Müller Von Quatzenheim gebürtig erhalt des burgerrecht von seiner Ehefrau margretha Magdalena weÿl. Joh: Jacob debus geweß. burgers und Meelmanns hinterl. wittib umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern. Jur. d. 8. 9.bris 1751.

Il devient tributaire en 1752 et acquiert le droit de vannage.
1746, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 404) Kauffgericht Gehalten den 6. Aug. 1751 – Joh: Jacob Kuhn d. Leedige müller gebürtig zu Quatzenh. bittet Ihme schein Zu Ertheÿllen, daß er nach Erhaltenen Burgerrecht dießes orthß Vndter denen Müllern Leibzünfftig Könne werden. Erkandt seÿe dem Comparenten Zu Willfahren.

(f° 405-v) Heut dato den 10.ten Jan. 1752 – Johann Jacob Kuhn der Müller gebürtig Zu Quatzenheim prod. Statt Stall und Pfenningthurns schein Vermög deßen Er dießes orths undter denen Müllern begehret leibzünfftig zu werden.
Erkannt Willfahrt. Idem begehrt deßen Vorfahrers Wannen recht so Ihme gleichfalls willfaht.

Jean Jacques Kuhn devient cotisant chez les Boulangers pour obtenir le droit de semoule et de farine
1751, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 54-v) Mittwoch den 15. Decembris 1751 – Geldzünfftiger
Johann Jacob Kuhn der Müller von Quatzenheim producirt burger Urkundt und Zunfft Schein von E. E. Zunfft Lucern, allwo Er leibzünfftig, bittet umb das Grieß: und Meelrecht, und Will dahier geldeünfftig werden, Bittet undt Erkand ut supra [seÿe ihme in seinem petito gegen der Gebühr nach ordnung Zu Willfahren]

Marguerite Madeleine Schmid meurt en 1756 en délaissant deux filles de son premier mariage et deux enfants du deuxième. La défunte a droit aux biens dont sa mère Agathe Fuhrmann veuve du manant et marchand de fruits et légumes Jean Jacques Schmid a l’usufruit viager. La masse propre au veuf s’élève à 42 livres, celle des héritiers à 297 livres. L’actif de la communauté s’élève à 305 livres, le passif à 383 livres

1756 (26.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 387) n° 678
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Margarethä Magdalenä Kuhnin gebohrner Schmidin, des Ehren und Wohl vorachtbahren herrn Johann Jacob Kuhn des Meelhändlers und burgers allhier geweßener Ehegattin nunmehr seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1756 – nach deme dieselbe dienstags den 6.ten Julÿ dießes lauffenden 1756.sten Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich Verlaßen – So beschehen in Straßburg auf donnerstags den 26. Augusti anno 1756
Die Abgeleibte seelige hat zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen, wie folgt, 1.mo Margaretham Salome Debußin, 2.do Annam Mariam Debußin, dieße beede der seelig Verstorbenen in Erster Ehe mit auch Weÿland Herrn Johann Jacob Debus dem geweßenen Meelhändlers und burgers allhier ehelich erzielhte töchtere, deren geschworner Vogt Herr Andreas Dürr der Meelhändler und burger allhier, welcher im Nahmen seiner beeden Vogts töchtere in Persohn dem geschäft abwartete
3.tio Johann Jacob Kuhn, so dann 4.to Mariam Salome Kuhnin, dieße beede der in Gott seelig entschlaffenen in Letßter ehe mit eingangs gedachtem herrn Johann Jacob Kuhn Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte Kinder deren geschworner Vogt Herr Johannes Christmann der jüngere auch Meelhändler und burger allhier, welcher ebenmäßig im Nahmen seiner Curanden sich in Persohn beÿ dießem geschäfft eingefunden.
Alßo alle Vier der Abgelebten Frauen seeligen in Zwoen Ehen ehelich erzihlte Kinder und ab intestato zu Vier gleichen portionen und Stammtheilern verlaßenen Rechtsmäßige Erben.

In einer allhier au Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ durch mich Notarium in Anno 1751. augferichtet
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Agatha Schmidin gebohrne Fuhrmännin weÿland herrn Johann Jacob Schmid geweßenen Fastenspeishändlers und Schirms Verwanthen allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßene wittib, der Verstorbenen seeligen ehe leibliche Mutter von gedachtem Ihrem Verstorbenen Ehemann seeligen ad dies vitæ zu usufruiren hat – in dem vor weÿland Herrn Notario Jacob Christoph Pantrion den 4. Maji Anno 1710 aufgerichteten und den 13. Aprilis anno 1741 durch herrn Notarium Johann Brackenhoffer außgefertigten Codicillo reciproco paragrapho secundo den völligen Usufructum Nutz, Nieß und Gebrauch aller seiner nach tod Verlaßene Haab Nahrung und guetheren (…) verschrieben, so zufolg des über seine Verlaßenschafft den 22. Junÿ anno 1743 durch Herrn Lt Johann Peter von Carben E:E: kleinen Raths Actuarium gefertigten Inventarÿ fol: 90 fac: 2.da (…) in vero pretio antrifft 719 lb
Davon ist finito usufructu vermög des am 1.ten Aprilis Anno 1743. vor Herrn Notario Johann Brackenhoffer aufgerichteten Codicilli et Respectivé Disposition inter Liberos paragrapho tertio Frauen Annä Mariä Christmännin gebohrner Schmidin herrn Johann Christmann deß Jüngern Meelmanns und burgers allhier Ehefrauen der einen tochter zum Prælegat gebührig 100 lb so ist beÿde eltern aus theilbare Nahrung bestimmtes Vor die Vätterlich zween dritte theil 66 lb, Nach deren Abzug Restiret annoch so auf begebende Wÿdumbsfall denen gesambten Fünff Kindern zugleichen antheilern anheimfällig 652 lb – Macht daran dißorths der Verstorbenen seeligen Ihren nachgelaßenen Erben vor einem Fünfften theil 130 lb
Wÿdemb Welchen die seelig Verstorbenen von auch Weÿland Herrn Johann Jacob Debus dem geweßenen Meelmann und burger allhier Ihrem Erstern ehemann biß an Ihr seeligen absterben genoßen hat – in seinem den 6.ten Septembris Anno 1748 Vor mir Notario aufgerichteten codicilli §° 2.do
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 1, Sa. silbers 3, Sa. Schuld 25, Erg. Rest 12, Summa summarum 42 lb
der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 57, Sa. Schiff und geschirrs zum Meelhandel gehörig 9, Sa. silbers 3, Sa. Goldener Rings 1, Erg. Rest 346 lb, Summa summarum 418 lb – Schulden 121 lb, Detrahendo verbleibt 297 lb
das gemein verändert und theilbahr Guth, Sa. hausraths 12, Sa. Schiff und geschirr Zum Meelhandel gehörig 3, Sa. Früchten 59, Sa. Wein und Lähren Faßes 4, Sa. silbers 4 ß, Sa. baarschafft 196, Sa. Schulden 28, Summa summarum 305 lb – Schulden 383 lb, Theilbahres Passiv onus der Stall tax æstimation nach 78 lb – Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 283 lb
Copia Eheberedung

Jean Jacques Kuhn se remarie avec Marie Dorothée Debus, fille du boulanger Jean Jacques Debus : contrat de mariage, célébration. L’épouse est issue du mariage de Jean Jacques Debus et de sa première femme Marie Marguerite Weiss ; Marguerite Madeleine Schmid a été sa deuxième femme
1757 (14.11), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 294
(Eheberedung) zwischen dem Ehren und wohl vorachtbahren Herrn Johann Jacob Kuhn, dem Meelhändler, wittiber und burgern allhier als dem bräutigam an einem
So dann der viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauen Maria Dorothea Debußin, Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren Johann Jacob Debus des geweßenen Weißbecken und burgers allhier mit auch Weÿland Frauen Maria Margaretha gebohrner Weißin beeder nunmehr seeligen ehelich erziehlter tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 17. Novembris Anno 1757 [unterzeichnet] Johann Jacob kuhn als hozeiter, M D D der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 215-v)
1757 – Domin: XXIV Trinit: et I. Adventus proclamati, Mittwoch f. S. Andreæ 30. IX.bris copulati Joh: Jacob Kuhn, Verwittibter Meelhändler u. b. hl. u. Jgfr. Maria Dorothea, weÿl. Joh: Jacob Debus, gew. becken u. b. h. l. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Kuhn als hochzeiter, x ist der Jgfr. hochzeiterin handzeichen

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Anne Marie Metz, femme du manant et apprêteur de tabac André Streicher

1761 (11.8.), E 5788 (A)
Inventarium über Weÿl. der tugendsamen Anna Maria Streicherin geb. Mertzin des Ersam v. bescheidenen Andres Streicher des tabackbereiters v. Schirmsverwanthen hausfrau, nach ihrem den 19. julÿ Jüngst jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt ; auff ansuchen Frantz Kaÿßer des Tagners v. Schirmers als geordnet und geschworenen vogts Maria Magdalena Frommin der Verst. seel. mit auch weÿl. Martin Fromm dem Tagner v. schirms Verwanthen seel. erzeugten ohngefehr 10 Jährigen töchterleins v. ab intestato hinterlassenen erbin
Bericht, keine Eheberedung viel weniger ihr beeder seiths zuständig gebrachtes inventiren laßen

In einer ane dem Waÿßengräbel gelegener behaußung
Schulden aus der Nahrung zu bezalend, It. Fraun Annä Cath. Hauin Wittib solle man ane haußzinß v. ann. Mariæ biß Joh: Bapt. 1 lb 12 ß 6
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers unverändert Vermögen, hausrath 16 ß, der erbin unveränderte nahrung, hausrath 6 lb, silbers 14 ß, summa summarum 7 lb lb,
das gemein v. theilbar Guth, hausrath 35 lb, silbers 9 ß, summa summarum 36 lb – Schulden 26 lb, Nach deren Abzug 9 lb – Conclusio finalis 17 lb

Marie Dorothée Debus meurt en 1775 en laissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans une maison près de l’auberge du Corbeau. Les experts estiment 101 livres la maison passage d’Uton. La masse propre au veuf présente un déficit de 301 livres, celle des héritiers de 544 livres. L’actif de la communauté s’élève à 608 livres, le passif à 1 651 livres

1776 (8.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 420) n° 1343
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Mariä Dorotheä Kuhnin gebohrner Debusin, des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Kuhn, des Meelhändlers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1776 – nach deme dieselbe dienstags den 19. Septembris des zurückgelegten 1775. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag deb 23. Maji anno 1776.
Die seelig verstorbene hat zu ihren Erben ab intestato verlaßen als folgt. 1° Weÿland Herrn Johann Jacob Debus des geweßenen Meelhändlers und burgers allhier zu Straßburg längst seel. hinterlaßene mit auch Weÿland Frauen Margaretha Magdalena gebohrner Schmidin ebenmäßig seel. ehelich erziehlte zwo töchtere nahmentlich Jungfer Margaretham Debusin und Jungfer Annam Mariam Debusin, deren geschworner annoch ohnentledigter vogt ist H. Johann Friderich Pfähler der Fastenspeishändler und burger allhier (…), 2.do Frau Margaretham Millin gebohrne Debußin, Weÿland Mstr Andres Mill des geweßenen Küblers und burgers allhier seel. nachgelaßene Wb. welche sich in Persohn beÿ dießem Geschäfft eingefunden, 3.tio Frau Annam Catharinam Götzin gebohrne Debusin, Mstr Jacob Frantz Götz des Schumachers und burgers allhier Ehefrau, welche mit beÿhülff und unter autorisation besagten ihres Ehemanns in Persohn dießem Geschäfft erschienen, So dann 4.to Jungfer Annam Mariam Debußin Weÿl. H. Johann Jacob Debus des geweßenen Weißbecken und burgers allhier mit auch Weÿl. Fr. Maria Margaretha geb. Weißin beeder längst seel. ehelich erziehlte Tochter, so Majorennis und in Person præsens ware (…), Also alle der abgelebten seel. ehe leibliche Schwestern und respectivé bruders Kinder, als deroselben ab intestato zu 4. gleichen portionen und Stammtheilern verlaßene rechtsmäßigen Erben

In einer allhier zu Straßburg jenseit der Schindbruck am Staden ohnfern der Gast behausung Zum Raaben gelegenen in dieße verlassenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als folgt
Antheil ane Häußern (W.) Erstl. der halbe theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung ohnfern dem Raaben gegen der Schindbruck (…)
(W.) It. der halbe theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, zugehördten, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der Vorstatt auf dem Utten gängel oder Waÿßengraben, einseit neben Herrn von Meltzheim, dem Rothgerber, anderseit neben Herrn Schultz, hinden auf einen garten, Weÿland Herrn Gerhard Walthers geweßenen Glaßhändlers und E. E. Großen Raths beÿsiters seeligen Frau Wittib und Erben gehörig stoßend von dießer gantzen behaußung reicht mann Jährlichen Löbl. statt Straßburg Pfenningthurn 12 ß ane bodenzinß sonsten ist dieselbe vor freÿ Leedig und eigen durch vorgedachte der Statt Straßburg herrn Werck Meistere inhalt besagten Abschatzungs Zeduls vom 1.ten Junÿ anno 1776 æstimirt vor 101 lb. Thut daran der hiehero gehörige halbe theil 50. 10. Vorhero beschriebene beede Häußer seind Von Frauen Anna Catharina Hauin gebohrner Keckin Weÿland herrn Johann Jacob Hau, geweßenen Zinngießers und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßener wittib nun ebenmäßig seeligen nach besagt einer vor Herrn Laquiante dem Königlichen Notario allhier am 12.ten et 13.ten februarÿ Anno 1772 errichteten und den 19.ten ejudsem Zufolg E.E. Großen Raths allhier Erkandnus deßen Protocollo einverleibten donation und respective Lebgedings beneben allen Ihren gehabte Mobilien denen dißortig gewesenen beeden Eheleuthen und Zwar nicht in Ihre theilbahre Nahrung sondern einem Jeden derselben insonderheit zur helffte für ohnverändert gegen Ihrer Lebenlänglichen Unterhaltung und Abrichtung Ihrer sambtlichen Passiv- Schulden eigenthümlichen donirt, geschenckt und cedirt, dahero davon dem wittiber die eine helffte davon und hernach fol. fac: et seqq. denen Erben die andrer helffte füt ohnverändert zugeschrieben worden
(E.) It. der halbe theil für ohnvertheilt (…) gegen der Schindbruck hinüber
(E.) die andere aber ane der Vorstatt auf dem Uttengängel oder Waÿßengraben liegend, so über 12 ß Löbl. statt Straßburg Pfenningthurn Jährlichen zu reichen habenden bodenzinßes vor freÿ Ledig und eigen angeschlagen für 101 lb. Macht dißorts zum halben theil 50. 10.
Vermög der hieoben allegirten durch Herrn Laquiante Königlichen Notarium allhier errichteten donation und respectivé Leibgedings de datis 12.ten et 13.ten februarÿ Anno 1772 so den 19.ten ejudsem Krafft E.E. Großen Raths allhier Erkandnus deßen Protocollo inserirt worden.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ über Weÿland Fraun Margarethä Magdalenä Kuhnin gebohrner Schmidin des Wittibers geweßenen Erstern Ehegattin seeligen verlassenschafft durch mich Notarium in Anno 1756. aufgerichtet
Wÿdembs Verfangenschafft Welche Frau Maria Barbara Hauin gebohrne Weißandin, Weÿland herrn Friderich Jacob Hau geweßenen Zinngießers und burgers allhier nachgelaßene wittib von besagtem Ihrem verstorbenen Ehemann und deßen ehe leiblichen Mutter seeligen so lang sie im wittibstand Verbleiben wird, zugenießen hat, deroselben ist in Ihrer mit besagtem Ihrem verstorbenen ehemann seeligen am 12. octobris 1759. vor herrn notario Johann Friderich Lobstein aufgerichteten Eheberedung §° 7.mo von Weÿland Fraun Anna Catharina Hauin gebohrner Keckin Ihrer nunmehr seeligen verstorbenen Schwiegermutter in Ihrer ohnfern dem Gast behausung zum Raaben gegen der Schindbruck hinüber Liegenden behaußung (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. häußern 223, Erg. Rest 554, Summa summarum 777 lb – Schulden 1079 lb, In Vergleichung, Passiv onus 301 lb
Dießemnach wwird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung und weißengezeugs 8, Sa. Goldener Rings 15 ß, Sa. Antheils ane häußern 223, Summa summarum 232 lb – Schulden 777, Passiv schulden rest dem Stall tax nach 544 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und theilbahr guth beschrieben, Sa. hausraths 63, Sa. Schiff und geschirr so zum Meelhandel gehörig 11, Sa. Frucht, Meel und Gekörns 49, Sa. silbers 1, Sa. baarschafft 25, Sa. Schulden in das Erbe zugeltend 456, Summa summarum 608 lb – Schulden 1651 lb, Theilbahres Passiv onus dem Stallanschlag nach 1042 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stall pretio nach 1194 lb
Summa Ungewiß und zweiffelhaffte Schuld in das Erbe Zugeltend 78 lb
Copia der Eheberedung
(Joint) persönlich kommen und erschienen Maria Margaretha gebohrne Debes weÿl. Andreas müller gewesten burgers und Küblermeister allhier zu Straßburg hinterlasene Wittib, anna Catharina geb. Debes H. Jacob Frantz Götzen des burgers uss Schuhmachers allhier Ehefrau, so dann Anna Maria Debes die leedige majorenne burgers tochter von hier unter beÿständung H. Carl Imbsen des practicanten hierselbst, die samtliche dreÿ als Erbsnehmere und Zwar eine jeedefür einen Vierdten theil (…)

La maison revient au sellier Joachim Frédéric Lorentz par sa deuxième femme Marie Salomé Kuhn
Originaire de Schlawe en Poméranie postérieure (aujourd’hui Sławno), Joachim Frédéric Lorentz demande son inscription aux années d’épreuve. Le corps des selliers refuse parce que le certificat de baptême n’est pas réglementaire.

1769, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
(f° 640-v) Freÿtags den 3. Novembris 1769 – Joachim Friderich Lorentz, der ledige Sattl. von Schlage in hinter Pommern gebürtig, stehet vor und bittet denselben in die Muthjahr einzuschreiben, um selbige nach Articulmäsiger Ordnung, beÿ ein oder zween Meistern wo er Platz finden würde, verarbeiten zu können. In instanti producirte derselbe auch seinen Geburts und Lehrbrief.
Erkant. Weilen deßer Geburtsbrief sich nicht in der Ordnung befindet, welches um Erweiß seiner Eltern, des Alters und der Religion durch den Tauff Schein erforderlich ist, so seÿe derselbe mit seinem Gesuch der Einschreibung in die Muthjahr noch Zur Zeit und biß zu seiner behörigen Legitimation abzuweißen (dd. 15. ß hdwk)

Joachim Frédéric Lorentz sollicite auprès des Quinze son inscription aux années d’épreuve bien que son certificat de baptême ne soit pas valide. Le corps de métier déclare que les maîtres sont déjà fort nombreux et qu’ils ont moins de travail depuis que le marché des régiments leur échappe. La commission constate que les pièces que produit le pétitionnaire établissent indubitablement sa naissance légitime, qu’il est de notoriété publique qu’il est interdit aux pasteurs prussiens d’établir des certificats de baptême et que par ailleurs le soupçon de désertion n’est pas convainquant puisque tous les garçons sont inscrits au rôle des armées dès leur naissance. Les Quinze délivrent une expédition de leur dispense le 15 décembre 1769.
1769, Protocole des Quinze (2 R 180)
(Table) Sattler Joachim Friderich Lorentz 473 [deficit], 494, 570, 577, 588, 632
(p. 494) Sambstags den 2. Decembris 1769 – Osterrieth bôe Joachim Friedrich Lorentz aîs Ca. E. E. Meisterschafft der teutscheb Sattler, Obermr. auch in aîs erholt [-]bre jüngst und bitt Deput. Faust [-] petito und bitt similiter [-]

(p. 570) Sambstags den 16. Decembris 1769. – Lorentz Ca. Sattler
Iidem [Obere Handwercks Hh.] per Eundem [H. Secretarium Stædel] referiren, es habe Joachim Friderich Lorentz, der ledige Sattlers gesell von Schlawe in Pommern gebürtig Ca. E. E. Meisterschafft der Teutschen Sattler alhier Obermr. d. 18. 9.bre jüngst ein unth. Memoriale samt beÿl. Sub lit. A & B übergeben juncto petito, Zu verordnen, daß er ungeachtet er mit keinem Taufschein Versehen ist, dennoch nach ordnung für Zweÿ jahr in die Muth eingeschrieben werde.
Diesem entgegen habe Imploratische Meisterschafft in Exceptionibus vom 2.ten Xbris gebetten, den Imploranten mit einem durchaus wieder ordnung lauffenden gesuch ab, und an den beÿ dem handwerck d. 3. 9.bris j. ergangenen bescheid ref. exp. Zu Verweißen.
Auf geschehene Weißung habe der Implorant præsens contenta Memorialis et petiti wiederholet und Zugleich seinen Lehrbrief Vorgelegt.
Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen erschienen H. Johann Christian Cullmann als Obermr. Johann Friderich Kreß, Joh: Michael Jörger und Johann Friderich Ehrlenholtz als geschwornen, welche sich auf ihre Exceptiones beziehend, beÿgesetzt, daß ihre Meisterschafft nicht nur sehr übersetzt, sondern auch dadurch sehr beschwehret seÿe, daß Ihnen alle Königl. arbeit Vor die Regimenter entzogen worden, welches sie bewogen, inn asehung der Frembden, welche alhier meister werden wollen, nach aller schärfe der ordnung zu Verfahren, da nun der Implorant seinen taufschein, deßen Vorlegung durch die artickel erfordert wird, nicht aufweißen können, als hätten sie denselben billiger maßen abgewießen.
Die Hh. Depp: hätten in untersuchung dieses Geschäfft gar wohl eingesehen, daß das haubt motiv, warumb sie den Imploranten nicht in die Muthjahr einschreiben wollen, allein darinn bestehe, daß die ihn gern als einen frembden abtreiben möchten, dann die producirte geburts und lehrbrieff Zeigen genugsam an, und hat auch von Imploratischer Meisterschafft nicht geläugnet werden können, daß derselbbe ehrlichen gebohren seÿe, und könne ihme keines wegen Zur last gelegt werden, daß er keinen formlichen Extractum baptismalem Vorzulegen habe, weilen solche zu ertheilen, allen Pfarrern in denen Preußischen Landen beÿ hoher straf verbotten, Ferner seÿe auch der Vorwurff, daß der Implorant durch die desertion sich unehrlich gemacht habe, sehr schwach, in deme sonsten alle Preusische unterthanen, als welche sobald sie auf die welt kommen, als Soldaten eingeschrieben weden, wann sie sich außer ihrem land etabliren, unehrlich wären, dadoch beÿ denen handwerckern, davon Wie Viele præjudicia allhier haben, nicht daran gedacht wird, beÿ so bewandten umbstände hätten die Hh. Depp. dafür gehalten, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten in die einem frembden nach ordnung und artickel Zu Verarbeitende Muthzeit einzuschreiben seÿe. Erkanndt, bedacht gefolgt.

(p. 588) Sambstags den 3. Decembris 1769. Osterrieth nôe Joachim Friderich Lorentz in aîs Ce. E. E. Meisterschafft der teutschen Schreiner obermr./ in aîs bitt communic. Sententiæ. Erkanndt, communicatio Zugelaßen.

(p. 632) Bescheid. Sambstags den 16. Decembris 1769. – In Sachen Joachim Friderich Lorentz, des ledigen Sattlers gesellen von Schlawe in Pommern, Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Teutschen Sattler Obermeister Imploraten am andern theil auf prod. unterth. Memoriale mit beÿl Sub Lit. A & B juncto petito Wir gehruheten Zu verordnen, daß der Implorant ungeachtet Er mit keinem Taufschein Versehen ist, dennoch nach ordnung für Zweÿ jahr in die Muth eingeschrieben werde. Übergebene Exceptions samt beÿgefügtem bitten den Imploranten mit seinem durchaus wieder Ordnung lauffenden gesuch ab, und an den handwercks bescheid ref. exp. Zu Verweißen. Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation auch all übrig der Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist der Hh. Depp. abgelegten relation nach Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten in die einem frembden nach ordnung und artickel Zu Verarbeitende Muthzeit einzuschreiben seÿe.

Joachim Frédéric Lorentz demande l’autorisation de faire son chef d’œuvre bien qu’il reste 7 à 8 mois avant que les années d’épreuve soient terminées.
1772, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
(f° 659-v) Freÿtags den 3. Aprilis 1772 – Joachim Friderich Lorentz, der ledige Sattler Gesell von Schlawa in hinter Pommern gebürtig, bringet in seinem Vorstand das Ansuche an, weil er bereits in Gefolge der auf handwercks bescheid vom 3.ten 9.bris 1769. beÿ gnädigen herren der XV.er ergangenen Erkantnus de Dato 16. Xbris d. A in die Verabeitung der Articulmäsigen 3. Muthjahr eingeschrieben, nun aber seine Jahr Zu einem Etablissement auf sich habe, Ihme die an den Muthjahren annoch fehlende 7 bis 8. Monath gütlich nachzulaßen, So mit demselben Zu erlauben, das Meisterstück aufzunehmen und zu verfertigen. Nach gehaltener Umfrage, Wurd. Erkannt, Solle derselbe hierort an die ordnung folgsam die 3. Muthjahr vollends verarbeiten angewiesen seÿn.

Joachim Frédéric Lorentz s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre. Les représentants des selliers font remarquer que la requête contrevient au règlement mais qu’ils se soumettront à la décision des Quinze puisqu’il ne s’agit que d’une dispense de quelques mois. Les Quinze délivent le même jour une expédition de la dispense.
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p. 201) Sambstags den 11. Aprilis 1772. Osterrieth nôe. Joachim Friderich Lorentz des ledigen Sattlers gesellen aus Pommern Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen Sattler Obermr. producirt unterth. Memoriale juncto petito samt beÿl. sub lit A puncto dispens von übrigen Muthzeit und admission Zum meisterstück. Wilhelm bitt Cop. et T. O. Obtin.

(p. 223) Sambstags den 2. Maÿ 1772. Idem [Osterrieth] nôe Friedrich Lorentz in aîs Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen Sattler Obermr. auch in aîs erholt Memoriame Vom 1. Aprilis jüngst und bitt Deput: Wilhelm nôe des Obermrs bitt similiter. Erk. Deputatio.

(p. 298) Sambstags den 23. May 1772. Iidem [Obere Handwercks Hh.] per Eundem [H. Secretarium Stædel] referiren, es habe Joachim Friderich Lorentz, der ledige Sattlers gesell aus Pommern gebürtig Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen Sattler Obermr den 11.ten Aprilis jüngst per Memoriale sub adjuncto Lit. A. gebetten, Mghh. geruheten, ihme diespensando von der noch übrigen Kurtzen muthzeit Zu erlauben das Meisterstück so gleich aufzunehmen und Zu verfertigen.
Auf geschehene Weißung habe der Implorant præsens sich auf den Inhalt seines Memorialis et petiti bezogen. Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen Vorgestanden Daniel Schell als obermr. und Johann Friedrich Ehrlenholtz beede Sattler, welche declarirt, daß Zwar des Imploranten begehren wider ordnung, Sie wolten aber die decision zu Mghh. gestellt haben.
Nachdeme die Hh. Depp. aus der Von dem Imploranten gethane declaration gespühret, daß sie sich dem begehren des Imploranten nicht widersetzten, es auch nur umb nachlaß einiger monat ankomme, als hätten dieselbe dafür gehalten, daß der implorant gegen ersetzung der unkosten und erlag dreÿ pfund pro dispensatione halb löbl. Stadt und halb Imploratischer Meisterschafft heimfällig, von der noch manglenden mutzeit zu dispensiren und zu dem Meisterstück zu admittiren seÿe. Erkanndt, bedacht confirmirt.

(p. 301) Sambstags den 23. Maÿ 1772. Claus nôe Joachim Friderich Lorentz in aîs Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen Sattler obermr. auch in aîs; bitt ut modo. Erkannt ut modo [bitt communication Sententiæ. Erkanndt, Willfahrt)

(idem) Bescheid. In Sachen Joachim Friderich Lorentz, des ledigen Sattlers gesellen aus Pommern gebürtig, Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Teutschen Sattler Obermr. Imploraten am andern theil Auf producirtes unterth. Memoriale sub adjuncto Lit. A et petito Wir gehruheten dem Imploranten dispensando von der noch übrigen Kurtzen muthzeit Zu erlauben, das Meisterstück so gleich aufzunehmen und Zu verfertigen. Des Imploratischen Obermeisters beÿ gebettener, bewilligter und besessener Deputation gethanes bitten, Imploratischer Meisterschaff beÿ habender ordnung und artickel Zu manuteniren, idq. refusis expensis, auch all übrig. der Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist der Herren Depp. angelegten relation nach Erkandt, daß der implorant gegen ersetzung der unkosten und erlag dreÿ pfund pro dispensatione halb löbl. Stadt und halb Imploratischer Meisterschafft heimfällig, von der noch manglenden Mutzeit zu dispensiren und zu dem Meisterstück zu admittiren seÿe.

Joachim Frédéric Lorentz est admis à faire son chef d’œuvre le 10 juillet 1772. Les examinateurs critiquent son travail le 17 août. Il présente son chef d’œuvre le 29 septembre. Il devra payer une amende d’une livre pour les défauts mineurs. Il prend part à son premier conseil le 24 novembre 1772.
1772, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
(f° 662-v) Freÿtags den 10.ten Julÿ 1772. stunde vor Joachim Friderich Lorentz der ledige Sattler Gesell von Schlawe in hinter Pommern und producirt bescheid gnädiger herren der XV.er vom 23. Maÿ 1772. vermög deßen ihm die wenige an der Muthjahren fehlende Zeit gegen Erlag 3. lb s halb löbl. Stadt und halb der Meisterschafft heimfällig dispensirt worden, und bathe in Gemäßheit desselben ihne nunmehr Zur Verfertigung des Meisterstücks aufzunehmen und Ihme die Meisterstück Posten anzugeben.
Erkannt, Seÿe demselben das zu verfertigende Meisterstück des Endes Ihm die Articul vorgelesen worden.
Zue Verfertigung des Meisterstücks sind von denen so Platz anerbotten in die Wahl gekommen Johannes Faudel, Johann Daniel Spielmann und Johannes Kiesel. Und nach gezogenem Looß hat der Stückmeister beÿ Johannes Faudel des Meisterstück zu machen.

(f° 663) Montags den 17. Augusti 1772. Wurden Joachim Friderich Lorentz des Stückmeisters Zum Meisterstück gefertigte baum, in gegenwart Ihro Weißheit H. XV. Streichers des hochverordneten herrn Obmanns durch H. Johann Christian Cullman, Joh: Friderich Ehrlenholtz, Joh: Michael Klein und August Christian Günzerott Zum theil nominibus der abwesenden Schaumeister besichtiget und daran nachfolgende Fehler angegeben als
Den Karch Sattelbaum belangend. Ein Vorder Ortstück stehet mehr vorwärts als das andere auch ist selbiges etwas breiter. Der Wiederriß ist an beÿden Ecken unsauber gefugt. Ein Aefter Stück ist auf einer Seithe höcher als das andere und ein theil ligt an der fug weiter hinaus als das andere. Des Aeffter fehlt auch zu beÿden Seithen im Creutz Maaß. Eine Stütz ist hinten her etwas breiter als die andere
Den Royal Sattelbaum betreffend. Der Kopf ist lincker Seits tiefer als auf der Rechten der Wieder Riß gehet einer Seits weiter hinaus als auf der andere. Eine steeg its vornenher in der Fug breiter ls die andere, ungleich im Creutzmaas. Die Mitte im Steck ist ungleich. Die fugen hinten an der Steeg sind nicht gleich. Eine Steg ist breiter als die andere und lauft nicht gerade in der Fugen. Der Baum ist etwas hinckend. Ein Pausch ist etwas länger als der andere und lehnet etwas vorwärts. Ein Gestell ist breiter als das andere. Die hintere Steeg ist unsauber gefügt. Der Kopf ist vornen etwas Zu eng.
Im Übrigen sind beÿde Stück passierlich.
Erkant, hat der Stück meister wegen der befundenen fehlern 1 lb s Straff zu erlegen.

(f° 664) Dienstags den 29. Septembris 1772. wurde in gegenwart S.T. Herrn XV.er Lempin abwesenheit . T. Herrn XV. Streichers des Hochverordneten Herrn Obmanns das von Joachim Friderich Lorentz nun ausgefertigte Meisterstück, die geschworene Schaumeister, wie Zur Schau vorgelegt,, nach Ordnung exminirt, besichtiget und geschauet, als deswegen nachfolgende Fehler Zue Anmerkung dictirt worden und Zwar.
Den Royal Sattelbaum betreffend. Die Tasche vornen am Knopf sind etwas zu breit. Die Crampons zu den Pistol hülftern sine etwas ungleich eingeschlagen. Der Sitz ist krumm eingeneht, also auf einer Seith breiter als auf der andern. Der Aefter ist auf einer Seith länger als auf der andern. Der Sitz am vordern Busch lauft auf einer Seithe etwas krumm.
Den Karch Sattel belangend. Die Decket auf einer Seithe ¼. Zoll tiefer als auf der andern. Die Kißen sind zu klein
Das Reith Zeug concernirend. Das Naasband ist etwas zu kurtz.
Das Dommet belangend. So ist solches durch gehends recht gut und ohne Fehler befunden worden.
Erkannt. Seÿe der Stück Meister wegen der Wenigkeit der Fehler in 1. lb d Straf erachtet.

(f° 664-v) Dienstags den 24. Novembris 1772, Joachim Friderich Lorentz der bisherige Stück meister stunde vor und machte erweißlich daß er das hiesige burger Und Zunft Recht bereits überkommen und begehrte daher Ihne nunmehro auf sein wie recht gefertgt Meisterstück den Meister Sitz zu vergönnen und die Einigung aufzunehmen
Erkant, Gegen Erlag der Gebühr willfahrt (dd. vor bede Schauen 2 hdwk à 15 ß, 1 lb 10 ß – Straf 2 lb, hälfter Kapp 10 ß – hdwk vor heute 15 ß – Mstr Recht 1 lb 10 ß, Notario 3 ß zusammen 6 lb 8 ß, für die Sattel Naas 10 ß, zusammen 6 lb 18 ß)

Joachim Frédéric Lorentz devient bourgeois à titre gratuit le 16 novembre 1772 après avoir exposé que son père est né bourgeois de Strasbourg et que sa sœur est toujours bourgeoise.
1772, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 70
Joachim Friderich Lorentz der led. Sattler aus Pommern geb. erhalt das burgerrecht ex gratia um den alten burger schilling. Will dienen beÿ E. E. Zunfft der gerber. Jur. eod. [16. 9.bris 1772]

(VI 286 bis) p. 424. Gerber N° 6 den 9.ten 9.bris 1772
Joachim Friederich Lorentz der Leedige Sattler meister Von Schlawe in hinter pommern gebürtig weÿl. Anastasii Lorentz geweßenen burgers und Sattlers daselbst ehel. Sohn
Seine scheine Zeigen daß Er Ehel. gebohren Auch L Conf: Zu gethan seÿe, geleistete Stadt Stall Caution und daß Er beÿ E: E: Zunfft der gerber des burgerrechts Vertröstet word.
500. fl. Baaren geldt hat derselbe dargewießen und deßen waren Eigenthumb mit Eÿdt erhärtet auch 100 fl. beÿm burger Proth. Deponirt.
Imp. bittet E: G: gantz unterthänig, angesehen sein Vatter geborhner hiesiger burgers sohn, sein groß Vatter aber weÿl. H. Jacob Lorentz bis an sein End burger und wagner allhier war, nun seine gebühren ordentl. entrichtet, wie dann seines Vatters schwester Anna Maria Schmidin gebohrne Lorentzin allhier verburgert ist und ihren gebühren ordentlich entrichtet, ex gratia um d. A: B. schilling des burgerrechts gnädigst Zu vertrösten
Receptus ex gratia um den A: burger schilling

Joachim Frédéric Lorentz devient tributaire chez les Tanneurs le 23 novembre 1772
1772, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 453-v) Montags den 23.ten Novembris 1772 – Joachim Friderich Lorentz der Sattler aus Schlava in Pommern gebürtig stehet vor und erweißt die Überkommung seines burger Rechts durch Schein von löbl. Stadt Cantzleÿ und den herren deroselben Stalls unterm 16. 9.bris jüngst gegeben, bittet in Gemäßheit deßelben Ihn nun auch als leibzünfftig auf- und anzunehmen
Erkannt, Willfarth, geg. Erlag der Gebühr

Joachim Frédéric Lorentz épouse en 1775 Marie Dorothée Lichtenberger, fille de batteur d’or : contrat de mariage, célébration
1775 (22. 7.bris), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 255
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehren: und Vorachtbahren herrn Joachim Friedrich Lorenz, dem ledigen Sattler: und burger alhier zu Straßburg eines,
und andern theils Maria Dorothea Lichtenbergerin, weiland Herrn Johann Christoph Lichtenbergers des Goldschlagers und burgers hieselbst, mit nun auch weiland Fraun Susanna Salome gebohrner Straußin ehelich erzeugt hinterlassener Jungfer Tochter – die Jungfer braut mit beÿhülfe herrn Georg Jacob Lichtenbergers des Goldschlagers auch burgers alhier ihres geliebten Herrn bruders
[unterzeichnet] Joachim Friederich Lorentz als hochzeiter, maria dorothea Lichtenbergerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 110-v)
Im jahr 1775 dienstags den 24. octobris (…) copulirt und ehelich eingesegnet worden Herr Joachim Friderich Lorentz der leedige Sattler und burger allhier, weÿland Anastasius Lorentz geweßenen Sattlers und burgers zu Schawe im brandenburgischen und weÿland Frau annä Mariä gebohrner Mauin hinterlassener ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Dorothea Liechtenbergerin weÿland Herrn Johann Christoph Liechtenbergers geweßenen Goldschlagers und burgers allhier und auch weÿland Frauen Susannæ Salome gebohrner Straußin nachgelaßener eheliche Tochter [unterzeichnet] Joachim Friderich Lorentz als Hochzeiter, maria dorothea Lichtenbergerin als Hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison près de la Tour aux Deniers. Les apports du mari s’élèvent à 347 livres, ceux de la femme à 1 824 livres.
1775 (16.12.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 768) n° 615
Inventarium über des Wohl Ehren ; und Vorachtbarn Herrn Joachim Friederich Lorenz, des Sattlers, und der Viel Ehren und Tugendbegabten Fraun Mariæ Dorotheæ gebohrner Lichtenbergerin, beeder Eheleuthe und burgere alh. zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe zu und eingebrachte Vermögens: Haabschaften, auffgerichtet im Jahr 1775 – einander in ihren am 24.ten Octobris jüngst angetrettenen Ehestand zu und eingebracht haben. Welche beederseits Vermögenschaften, in Gemäßheit der in ihrem aufgerichteten Ehe Contract gethanen Vorsehung eines unverändert vorbehaltenen Guths – So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart, Herrn Georg Jacob Lichtenbergers, des Goldschlagers, der Ehefrau geehrten Hn bruders und hierzu erbettenen Hn beÿstands, auf Samstag den 16.ten Decembris 1775

In einer alhier zu Straßburg gegen dem Pfenningthurn hienüber gelegener hierorts Lehnungs weise bewohnender behausung hat sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. hausraths 41, Sa. Werckzeugs zur Sattler Profession gehörig 15, Sa. der Waaren und des Leders zur Sattler Profession gehörig 584, Sa. Silbers 24, Sa. baarschaft 22, Sa. Schulden 69, Summa summarum 757 lb – Schulden 410 lb, Nach deren Abzug 347 lb
Diesem nach so wird auch der Ehefrauen eingebracht Vermögenschaft die beschreibung gesetzt, Sa. hausraths 388, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 82, Sa. Goldener Ring und dergl. geschmeids 114, Sa. baarschafft 62, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 956, Sa. Schulden 259, Summa summarum 1874 lb – Schulden 50 lb, Nach deren Abzug 1824 lb – Haussteuren 68 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2239 lb

Marie Dorothée Lichtenberger meurt en 1791 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé ruelle des Trompettes près de l’auberge au Corbeau. La masse propre au veuf s’élève à 3 391 livres, celle de l’héritier à 3 994 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 888 livres, le passif à 11 946 livres
1801 (5 frimaire 10), Strasbourg 7 (15), Not. Stoeber n° 1700, 2720
Inventarium über weÿl. Fraun Maria Dorothea geb. Lichtenbergerin herrn Joachim Friedrich Lorentz des Sattlers Ehegattin, nach ihrem den 18. julÿ jüngst [1791] erfolgten absterben an vermögen hinterlassen, auf ansuchen des Wittibers weÿl. auch herrn Johann Daniel Lichtenberger des Kurtzmeßerschmidts als geordnet und geschworen vogts der defunctæ eingen Sohns namentlichen Johann Friedrich Lorentz (1791)

Eigenthum an Häusern. Erstl. eine behausung bestehend in Vorder und hinterhauß hoff Gemeinschafft eines bronnens und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg gegen der Schindbruck über einseit ist ein Eck am Trommelgäßlein anderseit neben der Gastherberg zum Raben hinten auf Johann Jacob Schwing den Sporer, davon zahlt man jährlich auf Michaelis der Stadt Straßburg Pfenningthurn 3 fl. an zinnß, (laut) Abschatzung vom 7. sept. 1791 gewürdigt worden pro 3200 fl. Hierüber ist vorhanden ein in hies. C. C. Stub gefertigten Kaufbrieff d.d. 10. feb. 1776, kraft deßen diese behausung aus Johann Faudels Sattlers falliments mass erkaufft worden
Item eine behausung Scheur Gärtlein hof bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg ohnfern dem Waÿsenhaus 1. s. ziege dem Kuscher [nouvelle écriture] 2.s. und hinten auf Fr. Thennin Wb. ziehend vermög Vorallegirter abschatzung taxirt worden pro 1800. Über 14 francken ane bodenzinß hiesieger commune, C .C. Stub 9. aug. 1779 Kaufbrieff krafft deßen disortige beede Eheleuthe von Maria Magdalena geb. Rosett H. Joh. Michael Röderer Med. D. et Prof. allhier ehegattin erkaufft haben, Ferner 2 ältern Kfbrf. vom 5. Xbr 1730 und 30. Xbr 1738
Des Wittibers ohnveränderten vermögen, hausrath 30, silbers 32, Gülten von liegenden güthern 480, Ergäntzung 54024, abgang 826, Nach deren abzug) 3198, Summa summarum 3741 fl. – Schulden 350 fl, Detrahendo 3391 fl
Des Universal Erben ohnveränderte Vermögen, hausrath 825, silber 95, goldene ringe 99, activ schulden 350, ergäntzung (2741, abzug 109, Detrahendo) 2633, Summa summarum 3994 fl
Das gemeinschaftlich und theilbare Gut, hausrath 141, Werckzeug und Waar zur sattler profession 661, silber 21, goldene ringe 5, baarschafft 29, häusern 5000, schulden 29, Summa summarum 5888 fl. – Schulden 11.946, passiv onus 6057 fl
Eheberedung (…) den 22. sept. 1775, Fické Nots.
Codicill 25. feb. 1788 enregistr. 8. aug. 1791 Copia Depositionis Not. Greiss, Ergäntzung Fick im Jahr 1775
Enregistrement de Strasbourg, acp 82 F° 98 du 14 frim. 10

Joachim Frédéric Lorentz se remarie à 54 ans en 1792 avec Marie Salomé Kuhn âgée de 38 ans : contrat de mariage, célébration
1792 (28.6.), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 153, Altes N° 292
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Joachim Friderich Lorentz der verwittibte Sattler und burger allhier an einem theil,
so dann Jungfrau Maria Salome Kuhnin, weiland Herrn Johann Jacob Kuhn gewesenen Meelhändlers und burgers alhier hinterlassene eheliche tochter, so majorennis und ohnbevögtigt dissorts aber mit herrn Martin Amando dem Employé in dem hießigen Saltzmagazin ihrem Schwager verbeÿstandet ware an dem andern theil
Geschehen allhier Zu Straßburg in mein des Notarii Schreibstube, den 28. Junÿ im Jahr 1792 [unterzeichnet] Joachin Fridrich Lorentz, Mari Salomea Kuhnin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 112, n° 16)
Im Jahr 1792, Montag den 16. Julii Abends um sechs Uhr sind (…) copulirt worden Herr Joachim Friderich Lorentz Sattler Wittwer und burger allhier, 54 Jahr alt, weiland Herrn Anastasius Lorentz geweßenen Sattlers und burgers allhier und weiland Frau Anna Maria gebohrne Mänin nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Salome Kuhnin 38 Jahr alt weiland Herrn Johann Jacob Kuhn geweßenen Meelhändlers und burgers allhier und weiland Frau Maria Magdalena gebohrnee Schmidtin nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] jährlich Friderich Lorentz als hochzeiter, Maria Salomea Kuhnin als hochzeiterin (i 78), Proclamation, Temple-Neuf, luth. f° 160-v (i 152)

Marie Salomé Kuhn fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison qui lui est propre, sise près de l’auberge au Corbeau
1803 (18 fruct. 11), Strasbourg 7 (18), Not. Stoeber n° 1888, 4809
Inventarium über fraun Maria Salome geb. Kuhn des burgers Joachim Friedrich Lorenz Sattlers Ehegattin, in ihrem vor weÿl. Notario Johann Friedrich Greiß den 28. junÿ 1792 aufgerichteter Eheberedung – dem 18. julÿ 1792 angetretenen Ehe
der Ehemann wittwer weÿl. Maria Dorothea geb. Lichtenberger, Inventarium Nr. Greiß
in der am Raben n° 61 gelegenen behausung
Eigenthum an einer behausung so die Ehefrau in die Ehe gebracht, Nemlich eine behausung und hoffstatt samt bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen und zugehörden ohnfern dem Mezgergießen numéro 61 einseit neben burger Kober* beck anderseit neben br. feÿl bech hinten auff denselben hausrath 773 fr, silber 244 fr, baarschafft 952 fr, activ schulden 2400 fr, behausung &, Summa summarum 4370 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 195 du 28 fruct. 11

Joachim Frédéric Lorentz meurt en 1811 en délaissant une petite-fille qui demeure avec sa mère à Paris
1811 (5.8.), Strasbourg 4 (39), Not. Stoeber n° 1314
Inventaire de la succession de Joachim Frédéric Lorentz ci devant sellier décédé le 20 juin dernier – à la requête de Marie Barbe Kuhn la veuve, Jean Jacques Friedel cadel négociant mandataire de Louise Jeanne Joséphine Chevrier veuve de Jean Frédéric Lorentz, sellier demeurant à Paris rue du Kaire n° 16, mère et tutrice légale de Marguerite Sophie Lorentz seule et unique héritière son grand père et mandataire de Jean Jacques Christmann négociant en passementerie à Paris rue porte foin n° 13 subrogé tuteur de la mineure
Contrat de mariage reçu Me Greis le 28 juin 1792

dans une maison quai des fagots n° 61 dont la veuve est propriétaire
Dépouillement, communauté: meubles 715 fr, argenterie 81 fr, numéraire 3303 fr, déclarations actives 21.665 fr, récompense 10.132 fr, total 35.897 fr, passif 3141 fr, reste 32.756 fr, moitié à la veuve 16.378 fr
masse de la veuve, meubles 482 fr, argenterie 134 fr, remplacement 2788 fr, dettes actives 896 fr, total 4301 fr, bénéfice de la communauté 16.378 fr, total 20.679 fr
masse du défunt, meubles 231 fr, argenterie 60 fr, dettes actives 10.000 fr, immeuble 1200 fr, moitié du bénéfice 16.378 fr, total 27.869 fr, déduire récompense 10.428 fr, reste 17.441 fr
meubles, au second étage, dans une chambre de derrière au premier étage, dans la cave, dans la cuisine
maison appartenant à la veuve.: Une maison avec puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des fagots n° 61, d’un côté Kober boulanger d’autre le Sr Feyl boulanger aboutissant sur le même
immeuble du défunt, 1 ha 25 de terres à Northeim et Marlenheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 162 du 10.8.

Marie Salomé Kuhn femme de Joachim Frédéric Lorentz vend 1800 francs la maison qui lui provient de ses parents à l’employé des douanes Jean Pierre Finck et à sa femme Salomé Buri, déjà propriétaires de la maison à l’arrière qui s’ouvre sur la rue des Orphelins.

1803 (24 mess. 11), Strasbourg 7 (37), Not. Stoeber n° 2197, 4656
burgerin Maria Salome geb. Kuhn burgers Joachim Friedrich Lorentz des sattlers Ehegattin
burgers Johann Peter Finck Employé à la Douane und Salome geb. burin
eine behausung samt hofstadt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten dero zubehörden und Rechten am Uttengänglein beÿm Weÿsengraben Numéro 7, einseit neben Martz Kaÿser anderseit neben bernhardischen Erben hinten auff den käufern Garthen – 2 fr 40 c ane bodenzinß – um 1800 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 115-v du 4 therm. 11

Jean Pierre Finck, manant et employé à la halle, épouse en 1775 Marguerite Elisabeth Süss, fille de bourgeois
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 53), Hodie 20 Novembris anni 1775 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti Joannes Petrus Finck, antonÿ Finck et Margarethæ Meyer filius Legitimus, ratione juris et Facti ad Stum Stephanum huius vrbis Parochianus et Margaretha Elisabetha Süs Nicolai Süs civis hujatis, et defunctæ Margarethæ Elisabethæ Reibel filia legitima Nea conversa ex hac vrbe oriunda, a biennis ultimo ratione domicilÿ Parochiana Nostra, ambo soluti (signé) Jean Pierre finck, Margaretha Elisabetha Süßin

Jean Pierre Finck devient bourgeois par sa femme : inscription au Livre de bourgeoisie, instruction de la demande. Il s’inscrit à la tribu des Gourmets
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 144
Johann Peter Finck der Employé in hiesigem Kauffhauß eines allhiesigen Schirmers Sohn erhalt das burger recht von seiner Ehefrauen Margaretha Elisabeth Niclaus Süß, des amlungmachers und burgers alhier ehel. tochter umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E.E. Zunfft der Weinsticher. Jur. den 13. Jan. 1776.

(p. 302) Weinsticher. N° 3. den 15. januarii 1776.
joh. Peter finck der emploÿé in hiesigem Kauffhauß anton finck des Hiesigen schirmers und Kauffhauß beambten mit fr. Margaret. gebohrnen Meÿerin ehelich erzeugter sohn, Verheürathet, auf Vorheriges anzeügen beÿ S: t: dem Regirenden Hn. ammeisyer pt. feriarum mit fr. Marg elis. Süssin der hiesigen burgers tochter.
Dieser Producirt gehörige attestata, welche seine ehrliche geburth. Cathol. Rel. zugethan Zu seÿn darthun, wie auch das beede Eheleuth auf Löbl. statt stall alle Möglichs Præstanda Præstirt und der Maritus des Zunfft rechts beÿ E: E: zunft der weinstcher Vertröstung habe
500 R. baarschafft Hat Implorant als sein wahren eÿgenthum Vorgewiesen und eÿdlich bekräfftiget, auch 100 R. 5 ß ad Protoc. Deponirt, mit dem unterthänigen bitten Euer gnaden geruheten ihme mit den burgerrecht ab uxore und zwar um den alten burger schilling gnädigst Zu willfahren.
Receptus ab uxore um den A. b. schill.

Fille majeure originaire de Westhoffen, Marie Elisabeth Gæng déclare que c’est par calomnie qu’on a pu dire que Jean Pierre Finck est le père de son enfant naturel
1787 (20. febr.), Not. Wengler (6 E 41, 1530) n° 57
persönlich erschienen Maria Elisabetha Gängin, die ledige von Westhoffen gebürtig, weiland Johannes Gäng des burgers und Ackersmanns nachgelaßene eheliche tochter diese hat angezeigt und bekandt, wie daß derjenige Ruf, als hätte hr Johann Peter Finck, der Employé in alhiesigem Kaufhaus und burger hiesebst, sie comparentin geschwängert und er der Vater ihres Zu gebärenden Kindes wäre, durchaus irrig und falsch seie, mithin auf eine boshaften Verwundung beruhe, angesehen sie nicht von ihme, sondern Von einer andern Person in diese Umstände versezzet worden

Marguerite Elisabeth Süss fait un codicille qui annule les dispositions antérieures
1787 (1. Mai), Not. Wengler (6 E 41, 1530) n° 65
(Codicill) persönlich erschienen Frau Margareta Elisabeta gebohrne Sußin, H Johann Peter Finck des Employé in allhiesigem Kaufhaus und burgers alhier Ehegattin, Von der Gnade Gottes aufrecht gesund gehend und stehenden Leibs, auch guter richtiger Sinnen Vernunft und Verstands (annullirt alle vorige letzten willens Dispositiones)
So geschehen alhier zu Straßburg in einer daselbst ane dem St. Thomas platz gegen der Königl. Müntz über gelegenen, dem löbl. Collegiat Stift St. Thomä eigenthümlich gehörigen und von mit dem Notario zum theil bewohnenden behausung, und deren in dem hindern Gebäude einstöckige hoch befindlichen Schreibstube mit den Fenstern in den hof aus sehend (…) auf Dienstag den ersten des Maimonats Nachmittags zwischen zwei und drei Uhren im Jahr Christi 1787

Jean Pierre Finck épouse en deuxièmes noces Salomé Büry : contrat de mariage, célébration
1794 (12. 7.br ou 26 fruct. 2), Strasbourg 6 (9), Me Laquiante n° 11
Contrat de mariage – C. Pierre Finck employé la douanne
Cit. Salomé Buri son épouse
(Enregistrement, revenu industriel, 600)
enreg. 26 – Enregistrement de Strasbourg, acp 28 F° 33-v du 26 fruct. 2

Mariage, Strasbourg (n° 586)
Cejourd’hui 11 frimaire de la seconde année de la République (…) d’une part jean pierre Finck emploïé à la Douane agé de 39 ans né et domicilié en cette ville fils légitime de feu Antoine finck emploïé à ladite douane et de feûe Marguerite Meyer, Veuf de marguerite Elisabeth Suiss, de l’autre part catherine salomée Bury agée de 28 ans née et domiciliée en cette ville fille légitime de feû Mathias Bury ouvrier en marbre et de Catherine Leist (…) 1° l’acte de naissance jean pierre Finck portant qu’il est né en cette Ville le 4 février 1754, 2° l’acte de naissance de catherine salomée Bury portant qu’elle est née en cette Ville le 22 janvier 1765, 3° de l’acte de Décès de marguerite Elisabeth Süss portant qu’elle est morte à Bischheim au Saum le 26 may dernier (i 85)

Salomé Bury meurt sans délaisser d’enfant en 1825
1825 (21.5.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Salomé Bury femme de Jean Pierre Finck, ancien commissaire chargeur décédé le 14 avril dernier – à la requête du veuf légataire universel de la défunte et de 1. Salomé et 2. Anne Marie et Adam Kast légataires particuliers
mobilier 3784 fr, créances 13 000 fr, total 16 784 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 173 F° 93 du 25.5.

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Françoise Herrmann veuve du journalier Michel Schwartzrucker

1806 (19.11.), Strasbourg 11 (2), Not. Anrich n° 472
Inventaire de la succession de feue Françoise Herrmann veuve de feu Michel Schwartzrucker, journalier, décédée le 6. novembre 1806 – à la requête de Jean Michel Tuba, journalier, tuteur naturel de ses deux enfants procréés de son mariage avec Anne Marie Wolf nommés François Joseph 19 ans et Philippe Jacques 14 ans, ceux-ci petits enfants de feue Catherine Madeleine Herrmann femme de feu Jean Michel Wolff et sœur germaine de la défunte, à la requête d’Ignace Schump journalier tuteur subrogé auxdits mineurs
dans une maison sise quay des orphelins N° 7
meubles 128 fr, dettes actives 1405 fr, total 1533 fr, dettes passives 630 fr, reste 903 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 f° 73-v du 26.11.

Salomé Bury meurt en 1825 après avoir institué son mari légataire universel

1825 (21.5.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Salomé Bury femme de Jean Pierre Finck, ancien commissaire chargeur, décédée le 14 avril dernier – à la requête du veuf légataire universel de la défunte et de 1. Salomé et 2. Anne Marie et Adam Kast légataires particuliers
mobilier 3784 fr, créances 13 000 fr, total 16.784 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 173 F° 93 du 25.5.

Pierre Finck et Salomé Buri vendent leurs maisons rue des Orphelins et place des Orphelins, contiguës l’une à l’autre, au commissionnaire de roulage Pierre Martin Finck et à sa femme Marie Anne Wallinger

1823 (20.12.), Strasbourg, Me F. Grimmer – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 164, n° 9 du 26.12.
Pierre Finck, propriétaire, et Salomé née Buri
à Pierre Martin Finck, commissionnaire de roulage, et Marie Anne née Wallinger
une maison située à Strasbourg ruë des Orphelins n° 21 consistant en bâtiment de devant et de derrière, jardin au milieu, petite cour, puits, aisances et dépendances, la maison de devant à côté du Sr Bilger, d’autre Sr Hummel mre maçon
et la maison de derrière d’un côté Sr Hatt cordonnier, d’autre Sr Lagel serrurier donnant sur la place autrefois fossé des Orphelins où elle a une issue et porte n° 7 – acquis par trois contrats d’acquisition 8 thermidor 7 (26 juil. 1799) Me Lauth trans. vol. 7 n° 710, Me Stoeber, 24 messidor 11 (13 juil. 1803), Me Stoeber 5 juin 1809. Comme autrefois cette maison payait une rente foncière à la ville de Strasbourg elle fut rachetée par quittance du 16 juil. 1806 et 29 juil. 1813 enreg. 18 juil. N° 426 et 29 juil. 1813 F° 22 – pour 14.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 166 F° 4 du 22.12.

Fils de l’aubergiste Martin Finck, Pierre Martin Finck épouse en 1820 Anne Marie Wallinger, fille d’aubergiste
1820 (5.7.), Strasbourg 14 (65), Me Lex n° 2134
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Pierre Martin Finck, commis de commissionnaires fils majeur de feu Martin Finck, aubergiste, et Anne Marie Goetz
Anne Marie Wallinger fille mineure fille de Pierre Wallinger, aubergiste, et Sophie Kielinger – en la demeure de la De Wallinger
Enreg. 148 F° 66 du 7.7.
Inventaire des apports n° 2239 du 10 août, la Dame 2205 fr le Sr Finck 13.500 fr
(enreg F° 176 du 18.8.)

Pierre Martin Finck meurt en 1850 en délaissant neuf enfants. La maison dont l’avant donne rue des Orphelins et l’arrière place des Orphelins est décrite sous une seule rubrique

1850 (26.8.), Strasbourg 15 (86), Not. Lacombe n° 7297
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Pierre Martin Finck et Anne Marie Wallinger
L’an 1850. Cejourd’hui lundi 26 août, à la requête de Madame Anne Marie Wallinger, veuve de M Pierre Martin Finck commissionnaire de roulage, ladite dame demeurante et domiciliée à Strasbourg, agissant A. pour elle personnellement 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et M. Finck son défunt mari, 2° pour l’exercice de ses reprises et droits nuptiaux, 3° en qualité de donataire de la jouissance viagère et gratuiote de la moitié de la succession de son dit défunt mari, Ces droits résultant à Mde Finck de son contrat de mariage passé devant Me Lex alors notaire à Strasbourg et son Collègue le 5 juillet 1820, duquel l’analyse sera faite plus bas, B. Comme mère et mère et tutrice légale de 1° Geoffroy Eugène Finck, né le 6 novembre 1830. 2° Anne Marie Françoise Finck née le 19 avril 1832, 3° Charles Pierre Martin Finck, né le 11 juin 1836, 4° Charles Auguste Finck né le 15 mars 1838, 5° Marie Eugénie Finck née le 3 mai 1840, 6° Jules Charles Louis Finck né le 30 juin 1847
et encore à la requête de I. Mlle Marie Sophie Finck, II. Mlle Marie Louise Finck, III. Melle Marie Julie Finck, toutes trois célibataires majeures d’ans, sans profession demeurantes et domiciliées à Strasbourg. En la présence de Mr Dominique Schirmer négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, subrogé tuteur des six enfants mineurs (…) étant les six mineurs Finck susdénommés et les trois demoiselles Finck majeures requérantes habiles à se porter seuls et uniques héritiers de Me Pierre Martin Finck leur père décédé le 19 mars 1850 (…)
De tout quoi a été dressé le présent procès verbal d’Intitulé d’inventaire à Strasbourg en la maison mortuaire rue des Orphelins N° 3

Mobilier de la communauté. rez de chaussée. Salle à manger, Chambre à coucher,, Chambre sur le jardin, Cuisine – Premier étage, chambre unique – Mansardes – Cave – Magasin – Ecurie
Analyse du contrat de mariage
Immeubles. Acquêts de communauté. Une maison sise à Strasbourg rue des Orphelins ci devant N° 21 aujourd’hui N° 3 consistant en bâtiment de devant et bâtiment de derrière, petit jardin au milieu et petite cour, puis, aisances et dépendances, la maison de devant tenant d’un côté au Sr Riebel et de l’autre côté du Sr Hummel et la maison de derrière tient d’un côté au Sr Kromer et de l’autre côté au Sr Laurent. M. et Mde Finck ont acquis cet immeuble du St Pierre Finck, propriétaire, et Salomé Buri ayant demeuré à Strasbourg suivant contrat pasé devant M. Georges Louis Frédéric Grimmer et son collegue notaires à Strasbourg le 20 décembre 1823. enregistré, transcrit au bureau des hypothèques volume de Strasbourg le 26 décembre de la même année volume 164 n° 9 (…). A ce contrat se trouvent joints 1° la grosse sur parchemin d’un contrat passé devant Me Stoeber notaire impérial à Strasbourg le 5 juin 1809, enregistré aux termes duquel le Sr Joachim Frédéric Lorentz, sellier, et Jean Frédéric Lorentz, aussi sellier, ont vendu ledit immeuble à M. Pierre Finck et à Salomé Buri sa femme, 2° l’expédition en langue allemande d’un contrat passé par M° Lauth alors notaire à Strasbourg le 8 thermidor an VII portant vente d’une partie du même immeuble ausit Sr Pierre Finck, 3° Expédition sur parchemin d’un contrat passé devant Me Daniel Stoeber le 24 messidor de l’an XI, ce contrat porte également vente d’une partie dudit immeuble au même Sieur Pierre Finck. Ces trois contrats ont été paraphés par M Lacombe Côte B n° 2, 3 et 4.
(vacation du 28 août) Une maison sise à Kehl (grand duché de Bade) consistant en un bâtiment de devant à deux étages (…)
Héritages recueillis pendant le Mariage par M. et Mde Finck. 1° Mde Finck a recueilli pendant son mariage al succession de Mad. Sophie Killinger sa mère décédée veuve de M. Pierre Wallinger et celle de Charles Wallinger son frère, en son vivant négociant, décédé célibataire à Strasbourg (…)
acp 394 (3 Q 30 109) f° 27-v, vacations des 26, 27, 28 et 30 août (succession déclarée le 5 7.bre 1850)
Communauté, mobilier 5452, créances 33.835, argent en caisse, valeurs et extances de commerce 15.955
Immeubles, Une maison à Strasbourg rue des orphelins N° 3
Une maison sise à Kehl (Bade)
Garde robe 187 francs

Marie Wallinger meurt en 1872 en délaissant huit enfants

1872 (30.8.), Me Momy
Inventar des Nachlaßes von Maria Wallinger Wittwe von Paulus Martin Finck in Straßburg den 30. Juni 1872 gestorben, errichtet durch 1) Maria Sophie Finck, volljährig in Straßburg, 2) Karl Petrus Martinus Finck, leutenant im 3. Cuirassiers in Paris, 3) Maria Eugenie Finck, Ehefrau von Joseph August Schorong, huissier in Waßlenheim, 4) Frantz Xaverius Goetz, Bierbrauer in Zabern als Vater von Maria Luise Goetz aus der Ehe mit Maria Louise Finck, 5) der Bevollmächtigte von Julius Karl Ludwig Finck, Militär im dritten Infanterie Regiment in Rochefort, Karl August Finck, Leutenant im 91. Lignien Regiment, Ludwig Stanislas Saint Cyr, Thierarzt in St Jean d’Angely, als vater von Julius Claudius Ludwig und Maria Sophia St Cyr, aus der Ehe mit Maria Julie Finck, 6. der Bevollmächtigte von Maria Anna Franzisca Finck Ehefrau von Maria Antonius Frantz Ruelle, Professor im Lyzeum von Auch

Nachlas. Mobilien 1296, Geld 123, Pacht Zinse 955, Schuldschein in Kehl zahlbar 2575
37/72 eines Hauses Waisen Gasse N° 5
Ersatz Leistung der Kinder 8541
Passif, 2744
Liquidation des Nachlasses von H. Finck. Gemeinschafft& 79.150, Passif 59.808, bleibt 17.342.
Nachlas, ½ der Gemeinschafft 9671. Rücknahme 21.700, Kleidung 187, ½ des Hauses 31.558
acp 608 (3 Q 30 322) f° 67-v du 9.9. (Nachlas erklärt 30/12 72)

Testament de Marie Anne Wallinger
1872 (9.7.), Me Momy
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments Maria Anna Wallinger Wwe Peter Martin Finck, Commissionär in Straßburg vom 30. Juni 1872, heute registrirt
acp 607 (3 Q 30 324) f° 6-v du 12.7.

Liquidation et partage des successions Finck

1873 (29.9.), Me Loew
Liquidation und Theilung der Nachlasen von 1° Peter Martin Finck, Eigenthümer den 19. März 1850 gestorbben, 2) von Gottfried Eugen Finck, Sohn den 1. September 1860 gestorben, 3) von dem Nachlas von Anna Maria Wallinger, Wittwe des oben genanten Hn Finck den 30 Juni 1872 gestorben, 4) von der Gütergemeinschaft die zwischen dem Eheleuten Finck existirt hat
zwischen 1) Maria Sophia Finck, volljährig in Straßburg, 2) Karl Petrus Martin Finck, Hauptmann im 3. Cuirassiers zu Paris, 2) Maria Eugenie Finck, Ehefrau von Joseph August Schorong, ehemals Gerichtsvollzieher zu Straßburg, 4) Karl August Finck, Leutenant im 91. Lignien zu Paris, 5) Maria Anna Franzisca Finck Ehefrau von Maria Antonius Frantz Ruelle, Professor zu Auch, 6) Julius Karl Ludwig Finck, Soldat im dritten Infanterie der Marine Zu Rochefort, 7) Frantz Xaverius Goetz, Brauer zu Zabern als Vater von Maria Luise Goetz aus der Ehe mit Maria Louise Finck, 8) Ludwig Stanislas Saint Cyr, Thierarzt in St Jean d’Angely, als vater von Julius Claudius Ludwig St Cyr Kaporal im 3. Infanterie der Marine zu Rochefort, Maria Sophia St Cyr, mit Maria Julie Finck

I. Gemeinschafft, Actif Masse 130.150, Passif Masse 75.513, bleibt 54.637, ½ 27.318
Nachlas des H. Finck Vater, ½ der Gemeinschafft 27.318 Ersatz Leistung durch die Gemeinschafft 35.200, Total 62.518, davon weg die Morgengabe 2500, bleibt 60.018, 1/9 6608
II. Nachlaß von Eugen Finck, Erbtheil des vaters 6668. ¼ der Mutter 1667, Total 5001, 1/8 625
III. Nachlas der Witwe, Actif Masse 80.801, Passif Masse 3798, bleibt 78.002
acp 620 (3 Q 30 335) f° 87-v, n° 4517 du 9.10. (homologirt 22/12 74

Le propriétaire suivant est Henri Bertuch qui épouse en 1872 Françoise Baudendistel, veuve du marchand d’eau de vie Charles Pingeoz.

Natif de Wingen, Charles Pingeoz épouse en 1863 Françoise Baudendistel, native d’Ulm en Bade.
Mariage, Strasbourg (n° 369) Du 1° jour du mois d’août 1863. Acte de mariage de Charles Pingeoz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 février 1834 à Wingen, arrondissement de Wissembourg (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, préposé des douanes, fils de feu Philippe Pingeoz pensionnaire des douanes décédé à Schweighausen (Bas Rhin) e 18 janvier 1859 et de feu Catherine Adam décédée à Schweighausen le 18 novembre 1857, et de Françoise Baudendistel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 21 février 1837 à Ulm (grand duché de Bade), domiciliée à Ulm, sans profession, fille de Georges Baudendistel, tisserand domicilié à Oberkirch ci présent et consentant et de Marie Anne née Baudendistel domiciliée également à Ulm (…) qu’il n’a pas été fait de contrat de mariage, (signé) Pingeoz, Bandendistel (i 28)

Charles Pingeoz meurt en 1869 dans sa maison place d’Austerlitz
1869 (27.11.), Me Flach (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Charles Pingeoz marchand d’Eau de vie et Françoise Baudendistel sa femme à Strasbourg et de la succession du dit Sr Pingeoz décédé le 9 août 1869, dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme mère et tutrice d’Alphonse Emile et Marie Louise Pingeoz ses enfants
Communauté, mobilier estimé 1830, argent 700, créances 774
Une maison à Strasbourg place d’Austerlitz n° 5
acp 588 (3 Q 30 303) f° 49-v du 1.12. (succession déclarée le 21. janvier 1870)

1869, Me Flach (minutes en déficit)
Testament du 26 juillet 1867 – Charles Pingeoz, propriétaire à Strasbourg par lequel il lègue à Françoise Baudendistel sa femme la moitié indivise de sa maison de communauté sise à Strasbourg place d’Austerlitz n° 5 et tout le mobilier garnissant la maison à charge de payer la moitié d’un capital de 1000 francs et de verser une somme de 4000 francs dans la succession – Décès du 9 août 1869
acp 585 (3 Q 30 300) f° 98 du 13.8.

Originaire de Tennstedt en Prusse, Jean Henri Bertuch épouse en 1872 Françoise Baudendistel veuve de Charles Pingeoz
Mariage, Strasbourg (n° 948)
Du 16° jour du mois de novembre 1872. Acte de mariage de Jean Henri Bertuch, majeur d’ans, né en légitime mariage le 11 septembre 1844 à Tennstaett (Prusse), domicilié à Strasbourg, aubergiste, fils de Jean Henri Bertuch, cultivateur, et de Jeanne Wilhelmine Marburg, conjoints domiciliés à Tennstaett, et de Françoise Baudendistel majeure d’ans, née en légitime mariage le 21 février 1837 à Ulm (grand duché de Bade), domiciliée à Strasbourg, aubergiste, veuve de Charles Pingeoz marchand d’eau décédé à Strasbourg le 9 avril 1869, fille de Georges Baudendistel ; tisserand domicilié à Oberkirch (grand duché de Bade) ci présent et consentant et de feu Marie Anne née Baudendistel décédée à Ulm le 4 novembre 1868 (…) qu’il n’a pas été fait de contrat de mariage, (signé) Bertuch



5, place des Orphelins


Place des Orphelins n° 5 – X 288 (Blondel), O 765 puis section 17 parcelle 58 (cadastre)

Premier bâtiment, maître d’ouvrage Jean Frédéric Ferber (1706)


La maison au premier plan (février 2017)

Les préposés aux affaires foncières autorisent en 1673 Jean Vernier Schmitz à reconstruire passage Sainte-Madeleine sa distillerie incendiée hors la porte des Juifs. Jean Vernier Schmitz cède ses droits à Thierry Eberspach qui renonce en 1683 à bâtir la distillerie. Les 10° et 11° terrains reviennent au brasseur Jean Frédéric Huck. Il y construit une cabane qui revient en 1701 au gourmet Jean Georges Daniel Dürrenberger. Le marchand Jean Frédéric Ferber achète la cabane en 1705, agrandit par deux fois le terrain en 1706 de 804 et 216 pieds carrés (voir les plans) et y construit une maison. Il entre en litige avec le propriétaire de la maison à l’arrière qui donne dans la rue des Orphelins à propos de latrines. La maison à laquelle on accède par l’étroit quai le long du canal des Orphelins est la troisième à partir de la droite sur le plan-relief de 1727 (page sur la place des Orphelins). Les habitants du passage se plaignent à plusieurs reprises que le mur endommagé du canal ne permet plus à un chariot de passer sur le quai (1742, 1756). Le fabricant de pipes et fripier Louis Kneischick, propriétaire à partir de 1744, transfère ses latrines à l’intérieur de la maison en les faisant s’écouler dans le canal. La maison comprend en 1760 deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le toit est couvert de tuiles plates et la cave solivée. Le menuisier Jean Chrétien Lœber cède en 1771 la maison en paiement à sa locataire et créancière, la manante Marie Elisabeth Dünnbier veuve du fabricant de boîtes en plomb Jean Georges Rosser. Le serrurier Jean Georges Laugel acquiert en 1787 la maison que ses descendants conserveront pendant cent-cinquante ans.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 211 – Plan (© Musée des Plans-relief))

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à droite du repère (m) : au rez-de-chaussée une porte suivie d’une fenêtre, d’une autre porte et de deux fenêtres, à l’étage cinq fenêtres, un étage à 3 fenêtres sous la toiture. La cour K représente la façade arrière (2-3), les bâtiments voisins à l’ouest (2-1) et à l’est (3-4), la remise (4-1) au fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 5.


Cour K
Plan, transformation de la cour, 1998 (dossier de la Police du Bâtiment)

L’étage sous toiture est transformé à une date que ne permet pas d’établir le cadastre. La maison a par ailleurs gardé le même aspect qu’en 1830, sauf la porte du milieu, transformée en fenêtre.

février 2019

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I ((1896-1980), dossier II (1998)Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires des origines (1678) à 1952. La propriété change par cession de terrain (c) vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1673 c Jean Vernier Schmitz, tonnelier de la halle, et (1668) Susanne Bœrsa puis (v. 1690) Marie Madeleine Leipold – luthériens
1680* c Thierry Eberspach, tonnelier, et (1648) Catherine Morgen puis (1672) Jeanne veuve de Jean Bintz – luthériens
1684* c Jean Frédéric Huck, brasseur, et (1680) Aurélie Rothhan – luthériens
1701 v Jean Georges Daniel Dürrenberger, aubergiste, et (1688) Jeanne Françoise Scheibel, (1702) Anne Marie Waldenberger, (1706) Marie Marguerite Kauffmann et (1714) Marie Joiret – catholiques
1705 v Jean Frédéric Ferber, marchand, et (1694) Madeleine Sabine Fessel, veuve du marchand Jean Georges Hausser (1692) – luthériens
1744 v Jean Louis Kneischick, brocanteur, et (1731) Anne Barbe Scheuer – catholiques
1760 h Jean Chrétien Baur, plâtrier puis brocanteur, et (1760) Anne Barbe Scheuer veuve de Jean Louis Kneischick – catholiques
1766 v Jean Chrétien Lœber, menuisier, et (1755) Anne Marie Michel puis (1772) Marguerite Catherine Salomé Karcher – luthériens
1771 v Marie Elisabeth Dünnbier femme (1748) puis veuve du fabricant de boîtes en plomb Jean Georges Rosser
1787 v Jean Georges Laugel, serrurier, et (1774) Catherine Lehmann
1828 h François Antoine Laugel, serrurier, et (1816) Marie Adélaïde Anne Apffel
1860 h Victor Laugel (François Joseph Victor Laugel), maître serrurier, et (1848) Marie Louise Wagatha
1887* h Clotilde Laugel, à Illkirch
1933* c Antoine Lutz, maître boulanger, et Marie Thérèse Schiestel
1947* h indivis entre les sœurs Lutz, femmes de Henri Richard et de Lucien Huber

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres en 1765

(1765, Liste Blondel) X 288, Jean Christian Baur
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Roßer Wittib, 6 toises, (-) pied et (-) pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 765, Laugel, François Antoine, place des Orphelins 2 – maison, sol – 0,4 are / 1,10

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 38
Les préposés aux affaires foncières autorisent en 1678 Jean Vernier Schmitz comme d’autres tonneliers à reconstruire passage Sainte-Madeleine sa distillerie incendiée hors la porte des Juifs, Jean Vernier Schmitz cède ses droits à Thierry Eberspach

Hannß Werner Schmitz Jun. Soll vor der Brennhütten vor dem Judenthor, Jahrs Vff Martini, 17 ß
Ferner vom Allmendplatz Zur Brennhüth gehörig Vff Martini, 12 ß
St. Zinnßb. p. 42
Neuzb. fol 407-b
ietzt Johann Frantz
ietzt Niclaus Speth

(Quittungen, 1675-1679)
NB. Weilen diese Brennhüten 1678. Verbrennet worden sein die posten abgangen, Und hat H. Tobias Gundelwein solche Platz am 6. Julÿ 1680 für eigen erkaufft
Er soll ferner wegen eines Platzes auff dem Rautengängel eine Brennhütt darauff zusetzen pro Michaelis 1679 primo, laut Protoc: 1678. p. 92, 12 ß
NB. dise Brenhüt hat dietrich Eberspach angenommen, vide hernach pag. 92. deßhalben cassirt

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 92.a-v
Inscription au nom de Thierry Eberspach qui possède au même endroit une autre distillerie qui appartenait auparavant à Nicolas Speth. Il renonce à cette jouissance en 1683.

Dietrich Eberspach, Soll von einer Brennhütt neben H. Abraham Büchel gelegen Jahrs vff Martini, 18 ß
St. Zinnßb. p. 269

(Quittungen, 1674-1679)
und weilen die Brennhütt Verbrannt ist die post abgegangen
Er soll vom platz auff dem Rautengängel eine brennhütt darauff zu setzen, vff Michaelis 1679. primo, laut Protoc: 1678. pag. 92, 12 ß
Er soll ferner wegen Niclauß Spethen Brennhütt /:aufm rauten gängel:/ hiervor pag. 38. vff Michaelis 1679, p°, 12 ß
1683
der rest ist dato nach gelaßen, und beede plätz auffgekündet worden

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 388
Jean Frédéric Huck jouit à partir de 1697 des 10° et 11° terrains agrandis en 1706 (voir plus bas les Préposés aux affaires foncières). Les contribuables suivants sont Jean Georges Dürrenberger puis Jean Frédéric Ferber.

Johann Friderich Huck der Biersieder zum Spieß Soll vom zehenden v. Eilfften Platz zur brennhütten vff dem Uttengänglein Jahrs vff Viti Modesti und anno 1697. i.mo deren jed. 15. Sch. b. 2. Und 20. lang sein soll, 1 lb 4 ß
Jetzt J. p. 390-b H. Johann Georg Daniel Dürrenberger
Jetzt H. Johann Friderich Färber

(Quittungen, 1697-1706)
Weiter soll Er von einem 804. ½ quadrat Schuh großen Allmendplatz im Statt Graben beÿ dieser brennhütten l. Prot. de 1706. fol: 27-b Jahrs vf Ann: Mariæ und A° 1707. i.mo 10 ß
Ferner soll Er wegen erweiterung diese platzes umb 216. q. Schuh l.Prot. de 1706. fol: 62. und A° 1707. vf Ann: Mariæ i.mo, 2 ß
Neuzb fol 819-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 819-b
Même article dans le registre suivant. Les propriétaires ultérieurs sont Jean Louis Kneischit, Marie Elisabeth Roser et Georges Laugel

alzb. 388
Joh: Friderich Färber solle vom Zehenden und Eilfften platz zur brennhütten auff dem Utten Gänglein, deren jeder 15. schu. breit und 20. sch. lang seÿn solle, Jahrs auff Viti Modesti, id est 15. Junii, 1 lb 4 ß
Ferner von einem 804 ½ quadrat sch. großen Allmend platz im Statt Graben beÿ dießen brennhütten, Jahrs auf Ann: Mariæ, id est 25. Martii, 10 ß
Ferner wegen Erweiterung diese platzes umb 216. quad. sch. Jahrs auf Ann: Mariæ, id est 25. Martii, 2 ß
[in margine :] 27. Prairial

(Quittungen, 1741-1748)
Kneischit solle weiter Von einem dohlen in das Waißengräbel Zumachen, jahrs auf Viti Mod. und L. Prot. de A° 1748. fol: 26. A° 1749. I.mo, 5 ß
[in margine :] ist nicht gemacht worden

(Quittungen, 1749-an 10)
C. 446

jetzt Joh: Ludwig Kneischit 1745. I.mo
modo Maria Elisabeth Roserin
Georg Laugel

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1682, Préposés aux affaires foncières (VII 1369)
Les préposés réclament à Thierry Eberspach le loyer pour son terrain passage d’Uton. Il répond qu’il n’a pas l’intention d’y construire de bâtiment et renonce à jouir du terrain. Les préposés lui demandent de payer d’abord le loyer échu.

(f° 93) Mittwochs den 12. Aug. – Dietrich Eberspach
Dietrich Eberspach war erinnert der Extanzen vom platz auff Rauten gängel, ille berichtet, daß Er kein gebäw auffzurichten gesinnet, über dießes von einem platz allein die helffte ane 12 ß zuleiden habe, will den platz auffkundet haben. Erkannt, soll vordrist richtigkeit der Extanzen verschaffen.

1705, Préposés aux affaires foncières (VII 1381)
Le marchand épicier Jean Frédéric Ferber demande l’autorisation de constuire un cabinet d’aisance qui s’écoule dans le canal. Il y est autorisé moyennant un loyer de 5 sols

(f° 214) Dienstags den 3. 9.bris 1705. – Herr Johann Friderich Ferber umb erlaubnus ein Secret zu bawen
Herr Johann Friderich Ferber, der Specereÿ händler und burger alhier, ersucht MGHh umb erlaubnus ein s: v: secret oben auff das sogenante Uthengänglein bawen Zulaßen, obligirt sich daßelbe durch einen canal in das alda Vorbeÿ fließende Waßer laiten zulaßen. Erk. Gebettenermaßen willfahrt soll aber auff Martini und Anno 1706. I.mo 5. ß d. Zinnß favon abrichten, welches Er Zuthun übernommen hatt.

1706, Préposés aux affaires foncières (VII 1382)
Jean Frédéric Ferber acquiert un terrain de 804 pieds carrés et demi. Il demande que le voisin à l’arrière, la veuve Jean Jacques Verius, ferme ses latrines par des planches pour éviter les mauvaises odeurs. Il est autorisé à agrandir le terrain de 216 pieds carrés deux mois plus tard. Le loyer s’élève en tout à 12 sols.

(f° 27-v) Dienstags den 9.ten Martÿ 1706. – Herr Johann Friderich Ferber, pt° allmendt Zinnßes
Herrn Johann Friderich Ferbers, des Specereÿhändlers und burgers alhier platz in dem Stattgraben ist der Statt Werckmeister abmeßung nach 804. ½ quadrat schuhe groß. Erk. Soll jährlichen 10. ß d. allmend zinnß davon erlegen Welcher solchen zu bezahlen übernommen, darbeÿ aber gebetten hatt, herrn Johann Jacob Veriußen, des Biersieders zur Carthaun hinterlassene Wittib, dahin anzuhalten, daß Sie ihre daran gehende s.v. Latrinen biß in die Erden mit dielen Zumachen und begleitte laßen möchte, damit mann wegen des übel standts und gestancks darinnen bleiben und den garten brauchen könte. Erk: Fiat.

(f° 62) Dienstags den 8. Junÿ 1706. – Herr Joh: Friderich Ferber pt° ein Zäunung almendts
Herrn Johann Friderich Ferbern, dem Specereÿhändler, ist erlaubt worden, seinen in dem Waisengräblein gelegenen am 9. Martÿ jüngst erhaltenen allmend platz davon Er jährlichen 10. ß allmendt zinnß zu bezahlen Versprochen hatt, umb 216. quadrat schuhe zu vergrößern gegen erlag 2. ß d. jährlichen allmendt zinnß also daß Er jährlichen 12. ß d. künfftig hin und auff Viti Modesti anno 1707 zum ersten mahl Zuerlegen haben würd.


Plan des deux terrains successivement acquis par Jean Frédéric Ferber (AMS, cote VII 27)

1706, Préposés aux affaires foncières (VII 1382)
Après s’être rendus sur place, les préposés exigent que l’aubergiste au Canon Jean Jacques Verius et le salpêtrier Jean Charles Verius aménagent une fosse dans leurs latrines qu’ils devront en outre fermer par des planches.

(f° 46-v) Dienstags den 4. Maÿ 1706. Herr Johann Friderich Ferber d. Specereÿ: händler, Herr Johann Jacob Veriußen Wittib undt Johann Carol Verius
Ego proponire, Es seÿe bereits am 9. Martÿ jüngst an beschehenes ansuchen Herrn Johann Friderich Ferbers, des Specereÿ: händlers, Erkandt worden, daß Herrn Johann Jacob Veriußen, des Biersieders Zur Carthaunen hinterlassene wittib, das in Ihrem Gärtlein in dem so genanten Weisen: Graben befindliche s: v: secret mit einem Vaß in der erden und mit dielen biß auff die erden Versehen Zu laßen, ingleichem wäre Johann Carol Veriußen dem Salpetersieder beÿ dem am 20. Aprilis jüngst alda eingenommenen augenschein dergleichen zuthun anbefohlen worden, Welches aber nicht geschehen, warüber sich herr Ferber dieser tagen beÿ dem Pfenningthurn beschwäret. Erk. Soll beeden dieser Erk. innerhalb acht tagen ein genüges Zulaisten ernstlich gesagt werden.

1707, Préposés aux affaires foncières (VII 1382)
Jean Frédéric Ferber demande à nouveau d’agrandir son terrain. Les préposés chargent le chef de chantier de faire un rapport.

(f° 145-v) Dienstags den 8. Februarÿ 1707 – Herr Joh: Friderich Ferber umb einen allmendplatz
Herr Johann Friderich Ferber, der Specereÿhändler, berichtet, daß sich noch ein kleines läres allmend plätzlein in dem Waisengräblein befände, mit bitt Ihme Zuerlauben, daß Er daßelbe deme Ihme alda umb einen jährlichen zinnß Verlühene allmend gärttlein einverleiben dörffe. Ekt, solle die Werckmeister solches besichtigen und wider referiren

1708, Préposés aux affaires foncières (VII 1383)
Jean Jacques Verius et Jean Charles Verius n’ont pas obtempéré à l’ordre que leur ont donné les préposés en mai 1706. Jean Frédéric Ferber se plaint que les matières fécales envahissent son jardin. Les consorts Verius répondent que l’eau de leur puits remplirait aussitôt la fosse. Le secrétaire cite le règlement de 1625 qui enjoint aux propriétaires devant les Orphelins d’aménager leurs latrines dans leur maison

(f° 16-v) Dienstags en 14. Februarÿ 1708. – Herr Joh: Friderich Ferber, Herrn Joh: Jacob Veriußen Wittib, Johann Carol Veriußen Wittib
Herr Johann Friderich Ferber, der Specereÿ: händler klagt, daß Herrn Johann Jacob Veriußen, des Biersieders Zur Carthauen und Johann Carol Veriußen des Salpeter sieders hinterlaßene Wittib, der am 4. Maÿ Anno 1706. ergangenen Widerhohlten Erkandtnus, Ihrer s:v: Secret, welche auß Ihren an dem Waisengräbel stehenden Häußeren in sein in gedachten Gräbel ligenden Allmendt gärtlein giengen mit delbung eines Vaßes in der erde und mit dielen herumb die gleichfalls in die erde geschlagen werden könten, innerhalb acht tagen Versehen zu laßen, biß dato keine parition gelaistet hätten, auch anietzo der materi in sein gärtlein lieffe und einen solchen unlust und gestanck Verursachte, daß mann nicht mehr darinnen bleiben könte, mit und.th. instandiger bitt dieselbe Zur parition der ertheilten Erkandtnus nachtrucklich anzuhalten. Herr Lorentz Hamm, der Weißbeck, alß Vogt herrn Johann Jacob Veriußen Wittiben, und Johann Carol Veriuß Wittib, geben Vor Sie könten solches nicht werckstellig machen, indeme das Waßer welches beÿ Ihren brünnen außgegoßen würde, dahin lieffe und das Vaß gleich außfüllete. Ego berichte daß sich in Mghh. Protocoll de A° 1625. fol: 218 befände, daß denen jenigen, die diese häuser anfänglich dahin zu bawen erlaubnus ertheilt worden außtrucklich iniungirt worden, daß Sie die heimliche Gemach innerhalb den Häußern bawen und in den graben hin ab laiten solten. Erk. Sollen die Beklagte innerhalb acht tagen Ihro Heimliche Gemach Erkt. maßen Verferttigen Zu laßen schuldig sein widrigen fallß Mghh. daßelbe auff der beklagten costen machen laßen würden.

1710, Préposés aux affaires foncières (VII 1384)
Le tonnelier Jean Henri Knœrr, propriétaire de l’actuel n° 3, demande l’autorisation d’agrandir se maison vers le fossé des Orphelins et d’y ajouter un étage. Jean Frédéric Ferber qui a aménagé le terrain avec peine s’oppose à céder le terrain d’autant que le nouveau bâtiment Knœrr lui prend déjà le jour. Il cite les conditions dans lesquelles les terrains ont été concédés, notamment de n’y élever aucun bâtiment qui dépasse 15 à 16 pieds. Les préposés refusent de concéder le terrain à Jean Henri Knœrr mais l’autorisent à ajouter un étage.

(f° 8-v) Montags den 27. Januarÿ 1710. Herrn Joh: Heinrich Knörren W. pt° erhöhung Jhres häußleins – Augenschein eingenommen auff dem Uttengänglein an herrn Johann Heinrich Knörren des Küeffers hinterlassener Wittiben Brennhütten, welche Sie den andern daran stehenden Haüßlein Zugleich in das Waisengräblein hinaus bawen und einen stock erhöhen Zu laßen gesinnet ist, und deßwegen umb ged. permission angesuchet hatt. Erk. Bedacht.
(f° 25) Dienstags den 8. Aprilis 1710. Herrn Joh: Heinrich Knörren Wittib pt° Jhres häußleins – Herrn Johann Heinrich Knörren des gewesenen Kieffers beÿständlich deroselben Curatoris, Herrn XV. Johann Philipp Gangolffs bittet Mghh. unterth. Ihro zuerlauben, daß Sie dörffe umb etliche Schuh hienauß in denjenigen Graben und Allmendplatz, welchen Herr Johann Friderich Färber, der Specereÿ händler von Gemein Statt in Lehnung hat, solang Ihr auf dem Uttengängel liegendes häußlein ist, und biß an den bronnen fahren, daselbst ein fundament delben mit einer maur aufführen, und Ihren durch benedict Fuchßen den Zimmermann verfertigten newen baw darauff setzen laßen, in betrachtung Sie sonsten Keine gelegenheit hatte das benötigte brennholtz Zu legen, weilen Sie willens ist, solche wohnung als dann selbsten Zubesitzen
Herr Johann Friderich Färber Zugegen, protestirt wieder dieses vorhaben, in deme Er viel mühe und uncosten angewendet solchen Allmend platz in diesen guthen stand Zuerbringen, davon Er auch Jährl. vermög Statt zinnßbuchs fol: 388. 12. ß d bodenzinß auf den Pfenningthurn bezahle, und bittet inständig obged. Knörrischen Wittib gethanes begehren abzuschlagen, Zumahlen da Er bereits schon schaden genug durch diesen newen baw, welcher Ihme das lufft Zimlich genommen gelitten hette. Erk. weilen in dem Prot: de a° 1678. fol: 92. expressé enthalten ist, daß die da Zumahlen von dem Schießrain auff das Uttengänglein transferirte brennhütten, davon dieses Häußlein eine ist, anfangs höher nicht als 15. biß 16. schuh hoch, und 15. schuh breit so dann 20. schuh lang haben dörffen aufgerichtet werden, herrn Färber auch da durch ein mercklicher schaden zuwachßen, zu Gemeine Statt ein große verantwortung bekommen möchte, wann mann in den Graben die verlangte maur gebettener maßen erlaubte, als wird das begehren abgelaint dagegen aber willfahrt, wann Sie sich resoluirte solte, dießes Gebäu umb ein Stock höher aufführen Zulaßen.

1742, Préposés aux affaires foncières (VII 1400)
Rémi Dürrenberger et d’autres propriétaires du passage d’Uton demandent que la Ville répare le mur du canal qui s’est effondré au point que le quai n’est plus assez large pour qu’un chariot y passe. Les préposés décident de réparer le canal.

(f° 43) Montags den 23. ejusdem [Julÿ 1742] Remigius Dürrenberger, H. Joh: Michael Demuth et cons.
An den brennhütten auf dem Uttengängel, Vor welchen der Weeg wegen schadhaffter Grabenmaur, davon der Grund in den Graben fallt, Voller Löcher, daß Mann mit Keiner fuhr mehr Zu den brennhütten fahren Kan, deßwegen Herr Remigius Dürrenberger, Herr Johann Michael Demuth, und Andere, welche brennhütten allda Haben umb reparation gebotten. Erkannt, solle gemacht werden

1748, Préposés aux affaires foncières (VII 1403)
Le fripier Louis Kneischit auquel on a ordonné de tranférer ses latrines à l’intérieur de sa maison demande l’autorisation de les faire s’écouler dans le fossé des Orphelins. Les préposés acceptent contre paiement de 5 sols.

(f° 36) Dienstags den 21. May 1748. – Ludwig Kneischit
Ludwig Kneischit der fripier, welchem, wie auch seinem am Waisengräbel Ohnfern dem Catholischen Waißenhauß über wohnhaften Nachbaren, Von Einem Löbl. Policeÿ: Gericht anbefohlen worden, S: V: Secreten in jhre Häußer Zumachen, bittet um erlaubnus zu bewerckstelligung deßen einen dohlen Von seinem hauß in das Waißengräbel Zumachen. Erkannt, Willfahrt gegen 5. ß. Zinß des Jahrs.

1756, Préposés aux affaires foncières (VII 1407)
Les habitants des maisons du passage d’Uton auxquels le procureur fiscal reproche d’empêcher l’eau du canal de s’écouler à cause de la terre et des ordures qu’ils y déversent protestent que le canal est obstrué à cause du mur qui s’est écroulé, ce qui entraîne le sol et rétrécit le quai sur lequel les chariots ne peuvent plus passer. Les préposés chargent le chef de chantier d’établir un devis.

(f° 8) Dienstags den 24. Februarÿ 1756 – Remigius Dürrenberger, Ludwig Kneÿschied et Cons.
Remigius Dürrenberger, Ludwig Kneÿschied et Consorten produciren Memoriale, so Sie Einem Löbl. Policeÿ gericht præsentirt, Von wannen Sie Hieher Verwiesen worden darinnen Sie exponiren, daß Sie auf ansuchen Herrn Procuratoris fisci angeklagt worden, als Hätten Sie geröhr, grund und Unrath in den Uthengraben, sonsten Waißengräbel genannt, geworffen, wordurch das fließende Waßer in seinem Lauff gehindert wird, deßwegen jhren beÿ 2. lb straff Verbotten worden, Künfftighin mehr etwas in den graben Zuwerffen. Sie bezeigten aber, daß Sie hierinn Gantz Unschuldig, Jndeme die Verschüttung dießes grabens nicht Von jhnen, sondern Von der abgefallenen grabenmaur Herrühret, da der Grund Herunter reißet, und den Staaden jmmer schmähler machet, daß, wie Sie Zuvor alles auf fuhren Vor jhre Häußer führen Können, Sie anietzo alles dahin tragen müßen, bitten demnach den Staaden und der Maur wieder Zuhelffen, H. Werner der Werckmeister sagt, er seÿe würcklich daran, daß er einen Etat alles nöthigen Arbeit beÿ der Statt Verfertige, den er Mghh. præsentiren, und dero befehl darüber erwarten werde, was er machen solle. Erkannt, solle biß dahin gewartet werden.

Description de la maison

  • 1760 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le toit est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la petite cour à la somme de 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Place des Orphelins

nouveau N° / ancien N° : 22 / 3
Laugel
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 242 case 3

Laugel François Antoine place des orphelins N° 5

O 765, maison, sol, place des orphelins N° 2
Contenance : 1,10
Revenu total : 90,57 (90 et 0,57)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 988 case 2

Laugel François Antoine quai des bateliers 35
1887/88 Laugel Cäcilie Marie Clotilde, Rentnerin in Illkirch

O 765, maison, sol, Place des Orphelins 5
Contenance : 1,10
Revenu total : 90,57 (90 et 0,57)
Folio de provenance : (242)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 200 case 8

Parcelle, section 17, n° 58 – autrefois O 765, 764.p
Canton : Waisenplatz H. N° 5
Désignation : Hf. Whs u. N.G.
Contenance : 1,34
Revenu : 800 – 1000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1933), compte 739
Laugel Clothilde
(2577)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1933), compte 5511
Lutz Antoine maître boulanger et son épouse Marie Thérèse née Schiestel en com. de biens
1947 Richard Henri son épouse née Lutz ½, Huber Lucien son ep. née Lutz ½
(3351)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 339, Continuation du Numéro 339 (p. 479)

3
Pr. Lögel – (-)
loc. Redlich, Michel – Manant
loc. Fiak, invalide
loc. Roser, Antoine – Manant
loc. Bürglerin, bourgeoise

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Waisenplatz (Seite 188-189)

(Haus Nr.) 5
Hauss, Schuhmacherm.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 244)

Place des Orphelins n° 5 (1896-1980)

Le boulanger Antoine Lutz installe en 1909 un moteur électrique dans sa boulangerie puis fait transformer le rez-de-chaussée en 1933. Le dossier rend par ailleurs compte des affaires habituelles comme les ravalements

Sommaire
  • 1896 – Dossier. Enquête sur le puits, observations sur la fosse d’aisances (propriétaire Mme C. Laugel, Saint-Léonard, canton d’Obernai) – La fosse a été vidée, novembre 1896 – Le puits n’est pas encore comblé, janvier 1897
  • 1897 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les quatre volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique – Rappel, 1898 – Travaux terminés
  • 1903 – La Police du Bâtiment demande à la propriétaire, Clotilde Laugel, de faire ravaler la façade. – Travaux terminés, octobre 1903
  • 1909 – Le boulanger Antoine Lutz demande l’autorisation d’installer un moteur électrique dans sa boulangerie – Autorisation
  • 1912 – La Police du Bâtiment demande à la propriétaire, C. Laugel à Saint-Léonard, de faire ravaler la façade. – Travaux terminés, juillet 1913
    L’entreprise de peinture Sigel frères demande l’autorisation de poser une échelle sur la voie publique
  • 1917 – Le tuyau d’évacuation de fumée est défectueux dans l’appartement Boch (1° étage) – Travaux terminés, juillet
  • 1905 – Travaux à faire
    1910 – Compte rendu de la Commission contre les logements insalubres (propriétaire, Clotilde Laugel à Saint-Léonard)
    1915 – Rapport de la Commission des logements militaires
  • 1924 – Plainte d’un locataire. La Police du Bâtiment constate qu’elle n’est pas fondée
  • 1933 – Le propriétaire, Antoine Lutz (domicilié sur place) demande l’autorisation d’occuper la voie publique au nom de l’entreprise Steinbach (transformations)
  • (Dossier du 6, place des Orphelins, cote 886 W 245) 1933 – Le Maire fait suspendre les travaux qu’Antoine Lutz a fait entreprendre sans autorisation au n° 5 – Demande – Autorisation de transformer le rez de chaussée de la maison n° 6, demandeur Ch. Lutz, entrepreneur Steinbach frères (4 rue des foulons, Montagne-Verte) – Travaux terminés, août 1933
  • 1980 – Le notaire Trienbach demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaires, consorts Richard, Huber, Lutz

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1308 W 960)

Le propriétaire fait réhabilier en 1998 le rez-de-chaussée et transformer un appentis en tôle dans la cour en une verrière en supprimant un toit qui couvre une autre partie de la cour

Sommaire
  • 1998 – Jean Charles Durrenberger, demeurant boulevard de la Victoire, dépose une déclaration de travaux exemptés de permis de construire. Les travaux consistent à réhabilier le rez-de-chaussée et à transformer un appentis en tôle dans la cour par une verrière en supprimant un toit qui couvre une autre partie de la cour – Dessin
    L’architecte des Bâtiments de France donne son accord. Les travaux n’ont pas encore commencé en mai 1999. Ils sont terminés en juillet 1999.
    1999 (février) – Mme Millot-Durrenberger se plaint du grand nombre de pigeons et de l’appentis qui se trouve au 9, rue des Orphelins et qui occulte ses fenêtres.

Relevé d’actes

La maison repose sur le sol des 10° et 11° terrains loués par la Ville à différents tonneliers en 1678 pour établir à l’intérieur des remparts leur distillerie sise jusqu’alors devant la porte des Juifs. L’un d’eux était concédé à Jean Vernier Schmitz qui le cède à Thierry Eberspach. Celui-ci renonce à construire sa distillerie sur le terrain et celui qui provient de Nicolas Speth. Le brasseur Jean Frédéric Huck possède les deux terrains en 1699.
Fils de brasseur, le brasseur Jean Frédéric Huck épouse en 1680 Aurélie Rothhan, fille de boulanger.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 146, n° 30)
1680 Dominica X et XI Triitatis. Johann Friderich Huckh der Biersieder, Hannß Adolph Hucken des Biersieders Vndt burgers alhier nachgel. ehel. Sohn, Jungfr. Aurelia, Lorentz Rothhan des Schwartz becken vnd burgers alhier ehel. Tochter (i 93)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à l’enseigne du Soleil près des Petites boucheries. Les apports du mari s’élèvent à 119 livres, ceux de la femme à 118 livres.
1680 (20. 7.br), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 14) n° 473
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt ieder haab vndt Nahrung, so der Ehrengeachte Herr Johann Friderich Huck, biersieder Zur Sonnen undt burger alhier vndt die Ehren vnd tugendsahme Fraw Aurelia Rothanin beede Eheleüth einander ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestand für unverändert Zugebracht haben – Actum Straßburg in fernerem beÿsein ohr der beeden Eheleütt geliebtten Müetter Montags den 20.ten 7.bris Anno 1680.
In einer der Statt Straßburg beÿ der Kleinen Metzig gelegenen Zur Sonnen genanten vndt hiehero nicht gehörigen Bier behaußung ist befunden worden wie volgt.
Werckzeug und geschirr Zum Kieffer handwerck vnd biersieden gehörig
M. Sa. haußraths 62, Sa. Werckzeugs 35, Sa. Lehren Vaßen 21, Sa. Schuld o, Summa summarum 119 lb
Fr. Sa. haußraths 54, Sa. silbergeschmeids 8, Sa. Guldinen Ringen, Sa. Baarschafft 50, Summa summarum 118 lb

Jean Frédéric Huck meurt en 1707 en délaissant neuf enfants. L’inventaire est dressé dans la maison au Finckwiller près du pont Saint-Thomas. La masse propre à la veuve s’élève à 115 livres, celle des héritiers à 44 livres. L’actif de la communauté s’élève à 647 livres et le passif à 453 livres
1708 (2.1.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 12) n° 266
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güettere Liegender und fahrender, Veränderter und ohnveränderter, keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrenhaffte und achtbare Herr Johann Friderich Huck geweßener Biersieder zum Spieß und burger alhier zu Straßburg nach seinem den 26.ten Julÿ dießes allererst abgewichenen 1707.ten Jahrs beschehen seeligen ableben Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Verstorbenen seel. mit hernach bemelder seiner hinderblieben Wittib ehelich erzeugte und Hinderlaßener Neuen Kinder und ab intestato nachgelaßener rechtsmäßiger nächster Erben alle ahne hernach folgendem folio benambst Inventirt und ersucht, auff zuvorher beschehene gebührende anerinnerung vnd Verleßung deßen gewohnlichen articuls über eigen und zeigen, auch würcklich darüber abgelegte Handtrew, sowohl durch die Ehren und tugendsahme fraw Aureliam gebohrne Rothhanin die dißorts wittib alß auch die anwesende tochter und Sohn – Actum in der Königl. Statt Straßburg Montags 2.ten Januarÿ Anno 1708.
Der Verstorbene seel. Hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie Volgt. 1. die Ehren und tugendsahme Fraw Mariam Barbaram Schurerun gebohrne Huckin, deß Ehrsamen und achtbaren Herrn Andreß Schuhrers deß Rothgerbers und Lederbereiters burgers alhier Zu Straßb. eheliche Haußfraw, welche weilen Ihr Ehemann notwiger geschäffte halben nicht erscheinen können allein Zugegn War
2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Lorentzen Ledigen Biersieder, Johann Friderich, Schreiner gesellen, Johann Daniel, Kieffer Knecht, Johann Adam Hucken Schloßer gesellen, Welche dreÿ auff der Wanderschafft begriffen, ferner Jungfr. Annam Margaretham Jgfr. Mariam Salomeam, Johannes und Annam Catharinam die Hucken deren geschworner Vogt ist der Ehrsamen und achtbare Herr Johann Jacob Steegmann, Schloßer und burger alhier, so in persohn Zugegen Gewesen, Alle Neüne des Verstorbenen seeligen nachgelaßene eheliche Kinder und zugleichen portionen und stammtheilen Erben

In einer in der Statt Straßburg ahne dem Finckweiler über St: Thomans Brucken gelegenen in diße Verlaßenschafft gehörigen und Hernach beschriebenen Behaußung befund. word. Wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerckh, Auff der bühn, In der obernstub, In der nebens Cammern, In der hindern Cammer
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib unveränderten abgegangenen Guths. Vermög Inventarÿ über deß Verstorbenen vnd deßen Hinterbliebenen Wittib einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, durch weÿl. Herrn Philipp Heinrich Theum geweßenen Notarium publicum in A° 1680 auffgerichtet
Eigenthumb ahne einer Behaußung (T.) Ein Vorder und ein Hinder Hauß sampt einem bronnen, höfflein über St: Thomabs brucken (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 11, Sa. Guldener Ring 2, Sa. Ergäntzung 64, Sa. Schulden 37, Summa summarum 115 lb
Der Kinder und Erben Unverändert Vätterlich Verlaßenschafft, Sa. haußraths 5, Sa. Werckzeugs und Geschirrs Zum Kieffer Handwerckh und biersieden gehörig 15, Sa. (Ergäntzung) 62, Summa summarum 82 lb – Schulden 37, Nach deren Abzug 44 lb
Das Gemein, Verändert und Theilbare Guth, Sa. Haußraths 109, Sa. Bachmehls 2, Sa. Viehes 2, Sa. Werckzeugs und geschirrs Zum Kieffer Handwerck und Biersieden gehörig 23, Sa. deß Biers 17, Sa. Silbergeschmeids 11, Sa. Guldenen Rings 8 ß, Sa. Schulden 35, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 446, Summa summarum 647 lb – Schulden 453 lb, Compensnado verbleibt 183 lb
Conclusio finalis Inventarÿ, Verstallungs und Beschluß summa Inventarÿ 354 lb

François Huck vend la cabane au gourmet Jean Georges Daniel Dürrenberger

1701 (19.5.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 250-v
Friderich Huck der Biersieder [unterzeichnet] Joh fiedrix huck
in gegensein Johann Georg Daniel Dürrenbergers deß Weinstichers
eine Hütt mit allen Gebaüen, Recht. und Zugehördt. darvon der Platz Allmend, und davon jährlich 1 lb 4 ß zinß gemein Statt Pfenningthurn gegeb. wird. allhier auff dem Rautengängel einseit neben H. Isaac Wagenmann deß Küffers hütt anderseit neben Abraham Burger dem Küffer hinten auf d. alt. Stattgrab. stoßend gelegen, darvon die hütt selbst freÿ ledig und eig. – umb 37 pfund

Jean Georges Daniel Dürrenberger revend la cabane au marchand Jean Frédéric Ferber. Le vendeur est autorisé à combler de la terre que l’acheteur déverse dans le fossé une fosse derrière sa maisonnette

1705 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 613
Hr Georg Daniel Dürrenberger Weinsticher
in gegensein H. Joh: frid: Ferbers Handelsmanns
(55) $$eine hütte auf dem uttengängel es. neben Isaac Wagenmanns EE as. neben H. Joh: Heinrich Knörren Exs: hinten auf einen Geolie* stoßend gelegen, darvon gibt mann jährlichen 1 lb 4 ß d allmend zinß der Statt Pfthrn – umb 55 pfund
u. seÿe dem verkäufer erlaubt mit dem Grund so der käufer in den Graben werffen läßt eine Grube so hinter seines officiers haußlein ist auß zu füllen

Jean Frédéric Ferber et sa femme Sabine Madeleine Fessel hypothèquent quelques mois plus tard la maison au profit de l’ancien consul Jacques Wencker

1705 (17. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 996-v
Joh: frid: Ferber Handelsmann u. Sabina Magd: geb. Feßelin mit beÿstand Joh: Adam Runckels goldarbeithers u. Joh: Carl Feßels handelsmanns
in gegensein S.T. Hn Jacob Wenckers alten ammeisters. u. XIII.ners als mit pflegers deß Waÿßenhaußes beneben Hn Joh: Heupel Schaffneren daßelbst – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, ihre behaußung Cum appert: allhier auf dem Uttengängel einseit neben weÿl. Isaac Wagenmanns kiefers wittib anderseit neben Hn Rathh. Knörren hinten u. vornen auf den Graben stoßend gelegen

Fils de conseiller au Magistrat, Jean Frédéric Ferber épouse en 1694 Madeleine Sabine (Fessel), veuve du marchand Jean Georges Hausser
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 42, n° 219)
Heüt den 16. Junÿ Ao. 1694. ist von mir M J. Th. Heinrici past. Thom. nach ordentlich. p.clamation copulirt worden, H. Joh. Friderich Ferber der ledige handelsmann, weÿl. H. Joh: Conrad Ferbers gewesenen Rathsbott allhier nachgelaßener ehelicher Sohn mit fr. Magdalena Sabina weÿl. H. Johann Geörg Haußers gewesenen burgers und handelßmanns nachgelaßener Wittib [unterzeichnet] Georg Michael Fesels gewesene burgers und Gastgebers zu franckfurth am Maÿn nachgelaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Ferber alß hochzeiter, Magdalena sabina alß hochzeiterin, Stephan Amberger Alß vogts d. frau hochzeiterin

Le marchand Jean Georges Hausser épouse Madeleine Sabine Fessel, fille d’un aubergiste de Francfort
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 30-v, n° 156)
Heute den 20. februarÿ Anno 1692. ist von mir M Philipp Strohlen nach ordentlicher außruffung eingesegnet worden, H. Johann Georg Haußer, der burger und handelsmann alhier, und Jgfr. Magdalena Sabina weÿl. H. Georg Michael Fesels gewesene burgers und Gastgebers zu franckfurth am Maÿn nachgelaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] hanß Görg hauser hochzeiterern Magdalena sabina feslin horzeiterin, Johann Carl fesel alß Jungf. Hochzeiterin Bruder

Madeleine Sabine Fessel devient bourgeoise par son fiancé en janvier 1692
1692, 4° Livre de bourgeoisie f° 609
Magdalena Sabine Feßelin Von Franckfort gehörig, weÿl. Georg Michael Fesel des gewesten Gastgebers daselbst hinterl. tochter, empfangt das burgerrecht von Joh. Georg Haußer dem handelsmann, Ihrem Verlobten, p. 1. gold fl. 8. ß so sie bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt ist annoch ledigen standts Vnd wird zu E. E. Zunfft der Möhrin dienen. Promis. d. 24. Dito [Jan.] 1692.

Jean Frédéric Ferber se plaint devant les Quinze que les fabricants de tamis lui ont consfiqué 66 faisceaux de feuilles métalliques qu’il a commandés à Jacques Kayser de Kentzingen sans que Simon Weber le jeune les lui rende bien que le consul régent en ait ordonné par deux fois la restitution au cours de ses audiences. Jean Frédéric Ferber déclare que la fabrication du tabac demande des milliers de feuillets qu’il serait trop onéreux de commander chez les tamisiers. Ceux-ci, au nom desquels Simon Weber le jeune et Simon Weber le vieux et Melchior Marck conviennent n’avoir pas de règlement à ce sujet mais que ledit Kayser leur doit 25 florins pour lesquels il doit leur livrer 400 feuillets. Les Quinze ordonnent la restitution le jour même des feuillets confisqués sans raison et condamnent Simon Weber le jeune à 2 livres d’amende le 12 décembre 1704. Jean Frédéric Ferber déclare le 17 janvier suivant aux Quinze que les marchandises ne lui ont été restituées qu’au bout de quinze jours en lui portant un préjudice important. Les Quinze ordonnent à Simon Weber de payer son amende le jour même. Jean Frédéric Ferber demande le 6 février un dédommagement de 20 florins. Melchior Marck répond au nom des tamisiers qu’il ignorait tout de l’affaire avant que Simon Weber ne lui en parle. Simon Weber déclare qu’il n’a pas pu rendre les feuillets qu’il avait vendus entre temps. Les Quinze condament Simon Weber père et fils chacun à 3 florins d’amende mais réduisent à 5 florins les dommages à payer à Jean Frédéric Ferner. Les Quinze exigent le 21 mars que les Weber paient leur amende dans les trois jours sous peine de poursuites judiciaires.
1704, XV (2 R 108) et XV (2 R 109)
Johann Friderich Färber Ca. die gesambte Meisterschafft der Siebmacher
Simon Weber und deßen Sohn sollen ihr straff erlegen
(f° 277) Sambstag den 8.ten Novembris 1704 – Johann Friderich Färber Ca. die gesambte Meisterschafft der Siebmacher
G. nôe Johann Friderich Färbers burgers vnd Specierers allhier cit. per Scheda die gesampte Meisterschafft d. Siebmacher principalis hat auff seinen kosten 66 büschel schienen herkommen laßen, vmb in solche seinen tabac einzubinden, welche aber Citati ihme vorgenohmen, bittet deßwegen Sie Zu restitution deselben anzuhalten, die scheiden interesse vnd Kösten sich vorbehaltend. Holtzm. Citati bitten Zu mehrerm bericht deputationem.
Erk. ahne die Obere Handwerckherrn gewießen vnd sollen die Citati nicht macht haben sich solcher schein Zu bedienen, sondern deß aufftrags d. sach erweitern.

(f° 326-v) Freÿtags den 12. Decembris 1704 – Johann Friderich Färber Ca. die Meisterschafft der Sippmacher
Obere Handwerck Hh Laßen per H. S. Friden proponiren, es habe Johann Friderich Färber der Specirer Ca. die Meisterschafft der Sippmacher geklagt, daß Sie Ihme einige Bischlen Schinen oder Bast, weggenommen, anbeÿ Selbige Zu deren restituôn anzuhalten Gebetten. Alß man auff beschehene remission den Kläger darüber angehört, habe er vermeldet, daß Er dieße Schinen von einem Mann von Kenntzingen* nahmens Jacob Kaÿsser bestellt, der Sie Ihme anhero geschickt habe, Sobalden Sie nun anhero gekommen, hette Simon Weber der jüngere Ihme solche weggenommen, undt ohngeachtet Er den Kaufmann Fuhr: und Schiffmann Zu demselben geschickt, selbige doch nicht abfolgen laßen wollen, der Reg. herr Ammeister hette auch Zweÿmahl die restituôn befohlen undt einen Einspänniger Zu dem beklagten geschickt, so doch nichts verfangen wollen. Worauff man Simon Weber den alten und Jungen beneben Leonhard Marckhen auch gehört, welche die wegnehmung de Schienen gestanden, weil Sie auff die gräth gekommen, undt obbemelter Jacob Kaÿßer Ihnen auch 24. fl. schuldig seÿen, auch Gegener seinen brieff nicht vorgelegt, vnd alßmann dem Reg. Herrn Ammr. davon nachricht gegeben, derselbe gesagt habe, daß Sie, bis zu außtrag der Sach beÿ Mghherren den XV.n die Schinen behalten solten.
Auff welches Kläger replicirt, daß Gegentheil wohl gewußt, daß Ihnen die wahr nicht gehöre, in deme Sie keinen Advis davon bekommen hetten, Neben dem brauche man viel 1000 schienen beÿ der tabac fabric vndt wann man solche beÿ den Sippmachern Kauffen müßte, man sehr übel daran were. Solchemnach habe man die Sibmacher Gefragt, ob Sie einen Articul haben, daß die Kauffleuth keine Schienen von der ersten handt herbringen sollen? So Sie mit Nein beantworttet, dabeneben einen schein von ged. Kaÿßer vorgelegt, daß derselbe Ihnen 24 fl. schuldig seÿe vnd davor 400 schienen lieffern solle, allein finde mann daß solcher schein mehr wider, als vor Sie seÿe, in deme Er laute, daß besagter Kaÿßer Ihnen die schienen auff weÿhenachten und künfftige Ostern schicken solle.
Auff seithen der herren Deputirten habe mann davor gehalten, daß weilen beklagte, die Schienen quæstionis eigenthätiger weiß weggenommen, Sie, solche dem Kläger noch beÿ Sonnenschein restituiren, undt der Junge Simon Weber in 2 lb straff, wie auch in die Unkosen condemniren könte.
Herr Syndicus hielte davor daß der bedacht confirmirt werden könte. Erk. Bedacht Gefolgt.

(f° 355) Sambstags den 10. Januarÿ 1705. – Johann Friderich Färber Ca. die Meisterschafft der Sibmacher
G. nôe Joh. Friderich Färbers burgers vnd Specierers allhier Cit. per Scheda E. E. Meisterschafft der Sibmacher, Klagt daß Citirte, auff Mghh. ergangenen bescheidt, ohngeachtet dieselbe, Ihme Klägern den Bast, beÿ Sonnenschein außlieffern sollen, solche erst 14 tag hernach restituirt habe, wodurch Er große nachstand erlitten, bittet deßwegen deputationem et relatione factâ dieselbe in den verursachten schaden und unkosten Zu Comdemniren.
Nemine Comparente refert nuntius, daß Er den beeden Simon Webern vnd der Körnerischen Wtb. das gebott un mundt, Leonhardt Marcken Junge aber verkündet habe. Erkandt, soll beÿ Gelt gebotten werden.

XV (2 R 108), (f° 2) Sambstags den 17. Januarÿ 1705. – G. nôe Joh: Friedrich Färber des burgers und Specirers alhie Cit. E. E. Meisterschafft der Sibmacher, erhohlt recess und petitum vom 10. Hujus..
S. Citati præsens welche in dießen Augenblick mit Ihme reden wolle, undt weilen in der Citaôn de dictâ die allein der Gehaltene Recess allegirt wirdt Ihnen aber dießen contenta ohnwißendt, als bitten Sie umb deren Communicaôn vndt Zeit ad proximam.
G. est haben Gegnere aus der Vorigen Citation das petitum ersehen können, bitte deßwegen deputationem, vndt Zu erkennen, wie an 10.ten Hujus gebetten worden. S. Gegnere wißen von keiner andern Citation, bittet deßweg. wie vor.
Auff beschehenem bericht, daß der bott ihnen 2 mahl von Simon Weber die demeselben andictirte 2. lb d ß gefordert, aber allemahl damit abgewießen worden seÿe, weilen Er von den übrigen Sibmachern noch nichts bekommen habe, da doch dießer Simon Weber jun. allem mit der straff angesehen worden, Zu MGHherren stellend, ob demeselben nicht die bezahlung Sub executione an zu befehlen. Erkandt, wirdt den geschäfft an die Oberen Handwercks Hhn gewießen, vndt soll ged. Simon Weber noch heüt beÿ Sonnenschein die straff erlegen oder in entstehung deßen exequirt werden.

(f° 29) Freÿtags den 6. Febr. 1705. – Joh. Friderich Färber Ca. die Sibmacher
Iidem [Obere Handwerck Hh] Herrn Friden, es habe ohnlängst auff Johann Friderich Färbers des Specierers Ca. die Sibmach. eingeführte Klag, die meinung gehabt, daß diese, ihme Kläger, den weggenommenen Bast, beÿ Sonnenschein restituiren sollen, so Sie aber nicht gethan sondern es 14. tag lang hetten anstehen laßen, dergestalten daß Kläg. einigen schaden vndt unkosten erlitten, wie er deßentwegen eine specificaôn, so Hn Frid abgelesen, überreichet vndt in demen 20 fl. 5 ß gefordert habe.
Alß man darauff solche beÿ der Deputation examinirt, vndt die Sibmacher beschickt, habe Melchior Marckh gesagt, daß Er gantz unschuldig seÿe, vndt von der Sach nichts gewußt haben biß Simon Weber jun. Zu ihm gekommen, vndt angezeigt, daß wahr da ware, die sie getheilt haben vndt Er keine wißenschafft gehabt, daß solche dem Kläger zugehören, bis Er geklagt, wie Er dan auch sein theil demselben gleich wid, bis auff 4. büschlen außlieffern derselbe aber sie nicht annehmen wollen, ehe und bevor alles beÿsamen seÿn werde, welches H. Färber affirmirt vndt beÿgesetzt, daß beede Weber den 3.t tag nach Mghherren Erkantnus, Ihme einige büschlen überschickt, vndt weilen Er selbige, ohne d. übrige, nicht annehmen wollen, Ihme dießlbe noch einmahl durch eine Frau übersandt, undt deroselben befohlen, solche wann Er Sie nicht annehmen Würde, in den Laden, Zuwerffen, vndt Ihne damit 14. tag lang herumb gezogen hetten.
Worauff dieße Weber geantworttet, daß Sie den Bast nicht hetten außlieffern können, weilen Sie denselben verkaufft hatten. Denen man vorgehalten, warumb Sie die wahr nicht liegen laßen, Zu mahlen Sie derentwegen, vor den Reg. Herren Ammeisters, vnd den Herren Deputirten, doppelt befehl bekommen haben. darüber Sie nicht einzuwenden Gewußt, sondern den verkauff nochmalen gestanden vndt beÿgefügt, daß die Kauffleuth Ihnen in ihrem Handwerck auch eingriff thun, baßt herkommen laßen undt solchen, andern Kauffleüthen wider verkauffen.
Auff seithen der Herren Deputirten habe mann davor gehalten, daß Leonhard Marckh als unschuldig Zu Absolviren, weilen aber die Weber sich Mghherren Erkantnus boßhafftig widersetzt, ein Jeder mit 3. fl. straff angesehen, was aber die unkosten betreffe, die man vor excessiv befunden, selbige auff 5 fl. moderirt, undt im übrigen den Sibmachern augezeigt werden könte, daß wann die Kauffleuth Ihnen eintrag thäten, Sie sich gehörigter Orthen anzumelden hetten.
Herr Syndicus sagt, seÿe der Bedacht nach der billigkeit außgesonnen worden, vnd halte Er davor, daß derselbe confirmirt werden könte. Erk. Bedacht Gefolgt.
(die Simon Weber werd. abgestrafft)

(f° 90) Sambstags den 21. Martÿ 1705. – die beede Simon Weber sollen ihr straff erlegen
Herr Secret. Fridt Proponirt, es seÿe errinnerlich daß Simon Weber und deßen Sohn, die Sibmacher, ieder 3 fl. straff angesetzt und dabeÿ Erkandt worden, daß dieselbe H Joh: Friderich Färber dem Specierer vor seine unkosten 5 fl. erstatten sollen, man habe eine Zeit lang Zugesehen, weilen Sie aber nichts erlegt Zum 2.ten mahl den botten Ihnen nach hauß geschickt, vndt Sie Zur bezahlung ermahnen laßen, daß beede weber endlich Zu Ihme Hn Sn Friden gekommen, vndt sich beklagt hettenn, daß Sie allein gestrafft werden solten, daran Er gerathen beÿ Mghherren einzukommen, die helfte Zu erlegen, vndt umb gnad Zu bitten, allein seÿe auch dießes nicht geschehen, vndt obwohlen Er seithero Ihnen wider den botten geschickt, so seÿe doch nichts erfolgt, deßwegen Zu Mghherren stünde, ob Sie nicht die execution erkennen wollen.
Erk. soll dießen Webern durch den botten angezeigt werden, innerhalb 3. tagen Zu bezahlen, widrigen falls, nach deren Verflißung die execuôn vorgenommen werden solle.

Jean Frédéric Ferber hypothèque sa maison passage d’Uton au profit d’Anne Cléophée Würth, veuve de David Winther

1722 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 711
H. Johann Friedrich Ferber handelsmann
in gegensein Johann Ulrich und Johann Jacob der Winther beeder Metzger als mandatariorum ihrer mutter Fr. Annæ Cleophe geb. Würthin weÿl. david Winther Metzgers Wittib – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, Eine behausung cum appertinentÿs auff dem Uttengängel, einseit neben H. dürrenberger dem weinsticher anderseit neben Hn. Joh. Friedrich walther Exsenatoris vornen und hinten auff den graben

Partage des biens de Madeleine Sabine Fessel dont Abraham Kolb a dressé en 1719 l’inventaire non conservé

1730 (17.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 7) n° 157
Abtheillung Weÿl. Fr. Magdalenæ Sabinæ Färberin gebohrner Feßelin S.T. Hn Joh: Friedrich Färbers deß handelsmanns gewester Eheliebstin nunmehr seel. Verlassenen, Mobilien Effecten und Hausraths Posten
Zue wißen, demnach auff tödliches ableiben weÿl. der viel Ehrn: und Tugendbegabten Fr. Magdalenæ Sabinæ Färberin gebohrner Feßelin S.T. Hn Joh: Friedrich Färbers deß handelsmanns undt E:E: Kl. Raths alten undt E. Löbl.Polliceÿ Gerichts jetzigen Beÿsitzers gewester Eheliebstin, welche den 15.ten aug. anno 1719 dieses zeitliche gesegnet undt Darauff hien den 17. 9.br dicti anni dero verlassenschafft nach ordnung inventirt auch ein formblich Inventarium durch mich unterschriebenen Notarium darüber auffgericht und verfertiget worden, wobeÿ sich dann eräuget daß die passiva die active Nahrung übertroffen auch H. Joh: Carl Heußer der abgelebten seel. Sohn erster Ehe dem bericht nach ein Merckliches genoßen und erhalten zumahlen Er der H. wittiber die handlung undt hauß haltung bereits übergeben dannen hero Er die noch vorhandene haußraths posten (…)

Les deux enfants de Jean Frédéric Ferber déclarent aux préposés de la Taille que leur père a délaissé peu de chose qu’ils ont reçu de notoriété publique.
1739 (3.8.), Livres de la Taille (VII 1178)
(f° 386) Mont. den 3. Aug – H. Daniel Friderich Färber der Handelßmann und Fr. Maria Magdalena H. Johann Sigmund Weitzen des Handelßmanns Ehefrau mit beÿstand ihres Mariti bitten umb befreÿung der Inventur ihres Verstorbenen Vatters H Johann Friderich Färbers Verlaßenschafft angesehen derselbe nicht Viel hinderlaßen und von ihnen wie bekannt erhalten worden, Erkannt Willfahrt.

Les héritiers Ferber vendent la maison 450 livres au fabricant de pipes Jean Louis Kneischick et à sa femme Anne Barbe Scheur

1744 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 128
H. Daniel Friedrich Färber der handelsmann und deß schwager H. Johann Sigmund Weitz des handelsmann im nahmen seiner eheliebstin Fr. Maria Magdalena geb. Färberin
in gegensein Johann Ludwig Kneischit des tabac pfeiffenmachers und Annæ Barbaræ geb. Scheurin [unterzeichnet] +, +
eine behausung, hoffstatt und gärtlein mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten auff dem Uttengängel, einseit neben H. Remigius Dürenberger dem weinsticher, anderseit neben Johann Schönleber dem schneider, hinten auff N Mentzer den kürßner und zum theil Johannes Rosser den wirth – (davon gibt man) hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 15 ß ane bodenzinß – als ein elterliches erbguth – um 450 pfund

Jean Louis Kneischick meurt en février 1760 en délaissant pour héritière testamentaire sa veuve. Les experts estiment la maison 250 livres à son inventaire. Anne Barbe Scheuer se remarie fin 1760 avec Jean Chrétien Baur, fils d’un apprêteur de tabac : contrat de mariage, célébration

1760 (13.12.), Not. Anrich (6 E 41, 1516) n° 1
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Ehrsame und bescheidene Christian Baur, weÿl. des Ehrenhafften Johann Michael Bauren des tabackbereiters und schirmers alhier mit auch weÿland der tugendbegabten Anna Dorothea gebohrner Schultzin seiner geweßenen Haußfrauen beeder seel. ehelich erziehlter mehrjähriger sohn und Gipßer dahier, als Hochzeiter ane einem
So dann die tugendgezierte frau Anna Barbara gebohrne Scheurin weÿland Johann Ludwig Kneischicks im Leben geweßten taback pfeiffenmachers und letzmahlen Gimpelkäufflers burgers hieselbsten nachgelaßene Wittib, als Hochzeiterin am andern theil
So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg den 13. Decembris Im Jahr nach Christi Geburt 1770 [unterzeichnet] christian baur als hoch zeiter, der frau hochzeiterin gand Zeichen o

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 61)
Hodie 29 Decembris Anni 1760 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Christianus Baur civis argentinensis et gypsoplates* Joannis Michaelis Baur tutelaris olim et tabaci Concinatoris hujatis et Annæ Dorotheæ Schultz conjugum defunctorum fillius legitius ex præfatæ parochiâ Sti Petri senioris oriundus et Anna Barbara Scheür vidua defuncti Joannis Ludovici Kneÿschick civis olim hujatis et mobilium bonorum Mercatoris parochiana nostra (signé) Johann Christian baur – o sponsæ signum

Le plâtrier Jean Chrétien Baur devient tributaire à la Mauresse en déclarant exercer le métier de brocanteur. La suite du curriculum vitæ se trouvera à leur maison près du Hibou (actuelle place de l’Homme de fer)
1760, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 81-v) Mittwochs den 25.ten Februarÿ Anno 1761 – Neuer Leibzünfftig Gümpel Käuffler Gümpel Käuffler C.R.
Johann Christian Baur der Gipßer, Weiland Johann Michael Baur, gewesenen tabackbereiters und Schirmers alhie ehelicher Sohn, welcher weiland Johann Ludwig Kbeÿschicks Wittib, dißorts Leibzünfftige Gümperlkäuflerin geheürathet, producirt Schein von alhiesiger Cantzleÿ und Stall beede vom 24.ten Januarÿ 1761. und bittet um ertheilung des Zunfft: und gümpel Käufler Rechts.
Erkandt, gegen erlag der Gebühr, willfahrt, promisit et dedit
vor den Pfenningthurn 1 lb, vor das Zunfftrecht 5 ß, vor das altgewänder recht 1 lb 5 ß, vor die feür Eÿmer 3 ß 4 d, und dem schreibgeld 2 ß, zusammen 2 ln 15 ß 4 d. Vor das findling hauß 4 ß 3 d.
618 Ca. acht Gimpel: Leute Johann Christian Baur, Johann Jacob Wagner, Johannes Bibernick, Johann Eusebius Heßland, Johann Jacob Klein, Johann Jacob Reichen Ehefrau, Johann Michael Häflen und Gottfried Fischer

Anne Barbe Scheur femme de Chrétien Baur vend la maison 750 livres au maître menuisier Jean Chrétien Lœber : vente provisoire devant notaire, acte de vente passé à la Chambre des Contrats

1766 (6. 7.br), Not. Haering (6 E 41, 1380) n° 170
Praeliminar Kauff – frau Anna Barbara Baurin geb. Scheÿerin derzeit herrn Johann Christian Baur Gimpelkäufflers Ehegattin
in gegensein herrn Johann Christian Löber Schreinermeisters
eine behausung hoffstatt und gärtlein mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten ane dem sogenannten Uttengängel, einseit neben Fr. Catharina Theresia De Rose geb. Dürenbergerin weÿl. H. Caspar Ansmann de Rose gew. officier Major des hiesigen Platzes anderseit neben H. Johann Jacob Rekop handelsmann hinten zum theil Isaac Hansmetzgers des metzgers Stallung und zum theil weÿl. herrn Johann Friedrich Roßett Fr. Wittib und Erbin, d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lb 16 ß ane bodenzinß – der Verkäuferin als ein von ihrem ersten ehemanns Ludwig Kneyschick dem Gimpelkäuffler am 12. mart. 1744 erkaufftes und zu deßelben theil ihr durch sein vor Not. Johann Friedrich Lichtenberger den 17. junÿ 1752 außgesprochenen testament vermachtes Eigenthum zuständig – um 750 pfund

1766 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 640 n° 598-v
Anna Barbara geb. Scheyerin, Johann Christian Baur des gimplers Ehefrau
in gegensein Johann Christian Löber des schreiners
eine behausung, gärtlein und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Uttengängel, einseit neben Fr. Catharina Theresia De Rose geb. Dürenbergerin, anderseit neben Jacob Reckop dem handelsmann, hinten theils Isaac Hansmetzger dem metzger und theils Roßetischen erben – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lb 6 ß – der Verkäuferin als ein von ihrem ersten ehemanns Ludwig Kneyschick des gimplers vermachten guth – um 750 pfund

Originaire de Neuruppin dans la vieille marche de Brandebourg, le menuisier Jean Chrétien Lœber épouse en 1755 Anne Marie Michel, fille d’un cordonnier de Bouxwiller : contrat de mariage célébration
1755 (20.10.), Not. Haering (6 E 41, 1375) n° 39
Eheberedung – herr Johann Christian Löber d. leedige Schreiner H. Michael Löber Leinenwebers und burgers zu Neurupin in der Altmarck brandenburg und Frau Annä Mariä gebohrner Ost ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter an einem
So dann Jungfrau Anna Maria Michelin Meister Johannes Michel Schuhmachers und burgers in der hochfürstlich Heßen Hanau Lichtenbergischen Residenz Stadt Buchsßweiler mit Frau Anna Maria gebohrner Weberin ehelich erzeugte Tochter als hochzeiterin [unterzeichnet] Johann Christian Löber als hochzeiter, Anna Maria Michelin alß Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 93, n° 574)
Anno 1756. Mitwoch den 1. Dec. seind nach zweÿmalige ordent. proclamation zu st. Thomæ auf erhaltene Erlaunbuß Dn Consulis XXI* zu Hauß copulirt worden Johann Christian Löber Lediger Schreiner Michael Löber leinenwebers u. burgers zu Neurubin cur-brandenb. herrschafft ehel. sohn und Anna Maria Michelin, weil. Johannes Michel geweßenen Schuhmachers u. burgers zu buchßweiler hinterlassene ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Christian Löber als hochzeiter, Anna Maria Michelin als hochzeiterin, Johannes Hügel alß schwager

Anne Marie Michel et Jean Chrétien Lœber font dresser un état de leur fortune pour devenir bourgeois (le registre de bourgeoisie manque)
1756 (20.10.), Not. Haering (6 E 41, 1379) n° 30
Verzeichnus deßen was Jungfrau Anna Maria Michelin Mr Johannes Michel schuhemachers und burgers zu buchsweiller tochter welche mit herrn Johann Christian Löber dem Schreiner Meister aus neu Rubin in der alt Marckt brandenburg gebürtig ehelich verlobet ist an Vermögen besitzet, 729 fl. und 737 fl. activ schulden
folgt nun auch die beschreibung deßen was besagter Johann Christian Löber eigen besitzet 562 fl.

Jean Chrétien Lœber devient tributaire chez les Charpentiers le 11 décembre 1756
1756, Registres annuels de la Taille (VII 1249) f° 455-v
Zimmerleuth – Löber, Johann Christian, jur. den 11. Decembris 1756. (2 lb 17 ß)

Anne Marie Michel meurt en 1772 dans sa maison rue des Drapiers en délaissant deux fils. L’actif de la succession s’élève à 746 livres, le passif à 1525 livres.La suite du curriculum vitæ de Jean Chrétien Lœber qui se remarie en 1772 avec Catherine Salomé Karcher se trouvera à la maison rue des Drapiers.
1772 (17.9.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 861) n° 100
Inventarium über Weiland der Ehr: und tugendsamen Fraun Annæ Mariæ Löberin gebohrner Michelin, des Ehrsamen Mr Joh: Christian Löber, Schreiners und burgers alhier gewesener Ehefrauen seel. Verlaßenschaft aufgerichtet in Anno 1772 – nach ihrem Samstag den 8.ten Augusti dieses laufenden 1772.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt nach sich gelaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem zu End gesetztem Dato auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Hn Joh: Christian Blumen, des Schreiners und burgers alhier, als der Verstorbenen seel. ab intestato zu Erben verlaßener und diesem Eingang Inventarii gleich nach benamßter minorenner Kinder geordnet und geschworenen Vogts, wie auch obgemelten des hinterbliebenen wittibers selbsten nach Ordnung ersucht und inventirt worden. (…) So beschehen in einer ane der Tucher: Stub Gaß gelegener, hiehero eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerm beschriebener behausung, Donnerstag den 17.den Septembris Anno Christi 1772.
Benennung der Erben. Die Verstorbene seel. hat ab intestato zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen namentl. und 1° Johann Jacob so 15. Jahr alt und 2° Johann Heinrich so 10 ½ Jahr zurückgelegt. In deren Namen H. Joh: Christian Löber, der Schreiner und burger alhier, Eingangs gedachter derselben geordneter Vogt, sothanen Erb und Verlaßenschaft Geschäft persönlich beÿgewohnet, und dabeÿ deroselben Nutzen bestens beobachtet. Beede der Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachtem dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu zweÿ gleichlinger portionen und antheilern verlaßene Erben

(f° 8) Eigenthum ane einer behaußung ane der Tucher stub: Gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. hausraths 60, Sa. des holtzes, gemachte Arbeit wie auch Werckzeugs zum Schreiner handwerck gehörig 74, Sa. Silbers 9, Sa. goldener Ring 2, Sa. Eigenthums ane einer behausung 600, Summa summarum 746 lb – Schulden 1525 lb, In Vergleichung, Passiv onus loco der stall summæ 779 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 20. Octobris 1755, Johann Richard Häring, Notarius

Jean Chrétien Lœber vend la maison 495 livres à Marie Elisabeth Dünnbier veuve du fabricant de boîtes en plomb Jean Georges Rosser

1771 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 290
Johann Christian Löber der schreiner
in gegensein Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Dünnbierin weÿl. Johann Georg Roßer gewesten schirmers und bleÿbuchßenmachers wittib beÿständlich H. Lt. Johann Michael Osterrieth advocati et procuratoris ordinarii E. E. Großen Raths
eine behausung, gärtlein, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Uttengängel, einseit neben H. Richshoffer, anderseit neben N. Struwel dem maurer, hinten theils Isaac Hansmetzger dem metzger theils besagten H. Richshoffer – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lb 6 s ane bodenzinß – als ein von Anna Barbara geb. Scheÿerin Johann Christian Baur des gimplers erkaufftes den 11. 8.br. 1766 in hiesigen Cantzleÿ Contract stub verschriebenes haus – um 45 pfund (verhafftet, geschehen) um 450 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la manante Marie Elisabeth Dünnbier à acquérir pour 450 livres la maison de leur créancière veuve de Chrétien Lœber en la dispensant de faire dresser une estimation

1771, Conseillers et XXI (1 R 254)
Maria Elisabetha geb. Dünnbierin weil. Joh: Georg Roßer geweßten bleÿbüchsenmachers wittib und schirmers Wittib von Christian Löber dem schreiner eine am Uttengängel gelegene behaußung umb 900 fl. sub clausulis consuetis Verkaufen zu können
(p. 126.) Sambstag den 1.ten Junÿ 1771 – Osterrieth Nê Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Dünnbierin weil. Johann Georg Roßer geweßten bleÿbüchsenmachers und schirmers alhier hinter. Wittib, die ist gesinnet von Joh: Christian Löber dem Schreiner und burger alhier eine am Uttengängel gelegene behaußung samt Zugehörden umb 900 fl. in solutum anzunehmen, bitt ihro Zuerlauben sothanes immobile acquiriren Zu dörfen.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii wurde auf anspruch des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmesters von Gail vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird der Implorantin mit gebettener erlaubnus von H. Christian Löber dem burger und schreiner alhier verermelte am Uttengängel gelegene behaußung vor die ihr schuldige 900 fl. in solutum annehmen und acquirien Zudörfen, dispensando vom augenschein wilfahrt, doch also daß die verschreibung in alhießiger Contractstub coram Deputatis ordnungs mäßig verschrieben und dabeÿ gemeiner Statt versirendes interesse besonders wegen abrichtung des real schirmgelts durch des fals außzustellende reversales laßen beobachtet werden möge.
(Expédition pour la Chambre des Contrats, cote 94 Z 68) Zufolg Gnädiger Herren Räth und XXI. der Statt Straßburg Erkantnus vom 1.ten Junÿ 1771 wird Implorirender Mariæ Elisabethæ gebohrner Dünnbierin weÿl. Johann Georg Roßer des geweßten Schirmers und Bleÿ Büchsenmachers allhier hinterlaßene wittib mit gebetener Erlaubnus von Johann Christian Löber dem burger und Schreiner allhier eine am Uttengängel gelegene Behaußung vor die ihr schuldige 900 fl. in solutum annehmen und acquirien Zudörfen, dispensando vom augenschein wilfahrt, doch also, daß die verschreibung in alhießiger Cantzleÿ Contractstub in gegenwart Herrn Rathh. Krug und Hn Rathherr Kratz ordnungs mäßig verschrieben und dabeÿ Gemeiner Statt versirendes interesse besonders wegen abrichtung des real Schirmgelts durch desfalls außzustellende reverales bestermaßen laßen beobachtet werden möge [unterzeichnet] Silberrad, XIII. Secrat.

Fils d’un tricoteur de chausses de Barr, Jean Georges Rosser épouse en 1748 Elisabeth Dingbihr, fille d’un cordier de Bischheim-au-Saum : contrat de mariage passé à Barr, tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen Johann Georg Rooßer dem leedigen Wollspinner, weiland Zacharias Roßers gewesten Strumpf Strickers und Schurmbs Verwanthten allhier zu Barr nachgelaßenem Ehelichem Sohn mit beÿstand Andreas Rooßen burgers und Becken dahier deßen Vogten als dem Hochzeitern ane einem, sodann Jungfrauen Maria Elisabetha Dingbihrin, weÿl. Johannes Dingbihren, gewesten Burgers und Seillers zu Bichoffsheim an der Saum Ehelich nachgelaßener Tochter, mit beÿstandt Johannes Walthers burgers und Leinenwebers von hier, als Hochzeiterin andern theils – Barr den 30. Martii 1748. Collationirt D. A. Schmidt Amt Schreiner mit Handzug.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 293)
hodie 23 Mensis aprilis 1748 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt sponsus Joannes georgius Roser tibialium textor oriundus ex Barr filius defunctorum Zachariæ Roser tibialium textoris et annæ Mariæ Walterin Coniugum et sponsa Maria elisabeth dimbier oriunda ex bischen prope hunc Civitatem filia defunctoriim Joannus dimbier et mariæ Elisabeth Brandin coniugum – + sponsi signis, Maria Elisabetha dinbirin

Les Quinze autorisent en 1760 Jean Georges Rosser et trois autres à continuer de fabriquer des boîtes en plomb.

Le manant Jean Georges Rosser meurt en 1770 en délaissant trois fils. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Chrétien Lœber au fossé des Orphelins. Le défunt et sa femme n’ont pas fait dresser d’inventaire de leurs apports. La masse propre à la veuve s’élève à 29 livres, celle des héritiers à 17 livres. L’actif de la communauté s’élève à 412 livres et le passif à 48 livres
1771 (6.5.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1457) n° 32
Inventarium über Weiland Johann Georg Roßer, des gewesenen bleÿ: büchsenmachers und Schirmers alhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschaft aufgerichtet Anno 1771 – nach seinem den 5. Februarÿ des letztabgewichenen 1770.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt hie zeitlich. verlaßen. Welche Verlaßenschaft auf freundliches Ansuchen Herrn Frantz Antoni Bianchi, des Handelsmanns und burgers allhier, als des Verstorbenen (…) hinterlaßener Kinder und Erben geordnet und geschworenen Vogts, inventirt und ersucht, durch Frau Mariam Elisabetham gebohrne Dingbierin, die hinterbliebene Wittib beÿständlichen H. Johann Christian Löber, des Schreiner: Meisters und burgers hieselbst (…) – So beschehen alhier zu Straßburg in Gegenwart Herrn Johann Michael Hirschel Es En Kleinen Raths dermaligen Wohlverdienten beÿsitzers als hierzu in specie abgeordneten Deputati, auf Montag den 6. Maji Anno 1771
Der Verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1° Johann Georg Roßer, den ledigen Schreiner Gesellen, welcher über 20 Jahr alt und sich dermalen auf der Wanderschaft befindet, 2° Johann Jacob Roßer, so das 17.de Jahr seines Alters zurückgelegt und 3° Jacob Antonj, so 13 Jahr erreichet. Alle dreÿ des Defuncti mit Eingangs ernandter seiner hinterbliebeneen Wittib ehelich erzeugt und Zu dreÿen gleichen Portionen und Antheailen ab intestato verlaßene Kinder und Erben.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Weißen Gräblein gelegenen: H. Joh: Christian Löber dem Schreiner: Meister und burger alhier zuständigen Behausung, befunden worden wie folgt
Schulden in die Verlaßenschafft zugeltend. It. solle Hr. Joh: Christian Löber, der Schreiner Meister u. burger alh. für baar gelühen Geld worüber aber nichts schriftliches vorhanden, 300. lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es haben zwar Eingangs ernandte beede nun durch den zeitlichen todt Zertrennte Eheleute in ihrer Zur Zeit ihrer Verheürathung mit einander aufgerichteten und vorher in copia præmittirten Eheberedung §° 4° derselben ein unverändert Guth und Ergäntzung des davon durante matrimonio abgehenden stipulirt, die zu diesem Ziel und Ende nothig gewesenen Inventatio illatorum aber seÿe der Wittib hiebeÿ gethaner Dclaration nach unterlaßen worden, dahero man beÿ gegenwärtiger Inventur die vo der Wittib in die Ehe gebracht und deroselbe handtreulichen Versicherung zufolg, dermalen noch in natura vorhandene Hausraths und Silber Posten ihro gehörig als unverändert zugeschrieben, wegen der abgegangenen Posten aber hat man aus Mangel des Inventarij illatorum keine Ergäntzung formiren können. Betreffend des Defuncti in die Ehe gebrachte Nahrung, weilen solche nur in wenigen an seinen Leib gehörig gewesenen Kleidern und weisen Gezeug bestanden, als hat man denen Kindern und Erben die dermalen vorhandene, anerwogen die Wittib die ihrige ohninventirt für sich behaltet, als unverändert Zugezeichnet. Die übrige Verlaßenschaft aber ist als theilbar anzusehen, woran vermög des 5.ten Puncten der allegirten Eheberedung denen Erben zween dritte der übrige eine dritte theil aber der wittib eigenthümlich gebührig.
Der Wittib unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 13, Sa. Silbers 1, Sa. Schuld 15, Summa summarum 29 lb
Diesemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung 14 lb – Schuld aus der Nahrung 15 lb, Compensando 17 ß,
Endlichen wird auch die gemein: und theilbare Verlassenschaft beschrieben, Sa. Hausraths 82, Sa. Silbers 5, Sa. der Baarschaft 10, Sa. Schulden 315, Summa summarum 412 lb – Schulden 48 lb, Detrahendo 363 lb – pro præcipuo conjugali 15 lb, restirende Verlaßenschaft 348 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 392 lb Zweiffelhaffte Schuld in die theilbare Nahrung zugeletnd 75 lb
Copia der Eheberedung (…) Barr den 30. Martii 1748. Collationirt D. A. Schmidt Amt Schreiner mit Handzug.

Le marchand de fruits et légumes Jean Jacques Roser passe un contrat alimentaire avec Marie Elisabeth Dünnbier, âgée de 68 ans
1787 (5.4.), Not. Anrich (6 E 41, 1519) n° 199
Frau Maria Elisabetha Roserin geb. Dünnbierin weiland H. Johann Georg Rosers des bleÿ büchsenmachers und schirmers und zur gelaßene 68 jährige Wittib von hrn Johann Michael Giegling dem schreinermeister verbeÿständet
in gegensein so dann Johann Jacob Roser fastenspeishändlers, wie daß Sie nachstehenden Pfrund Contract oder Leibgeding miteinander getroffen und beschloßen haben
1. Verspicht ermeldteter Johann Jacob Roser Maria Elisabetha Dünnbierin seine Mutter zu logiren (und zu unterhalten)
2. cedirt und überlaße sie Maria Elisabetha Dünnbierin vor solche lebtägige Pfrund ermeltem ihrem Sohn Johann Jacob Roser ihre sowohl jetzige als in zukufft überkommende Vermöschafft nichts davon ausgenommen, darunter ane dem Uttengängel dahier gelegene behausung, Gärtlein und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, einseit neben hrn Thenn dem bierbrauer anderseit neben Christoph Strobel dem Maurergesellen hinten theils auf Gabriel Hügel dem kutscher und theils auf gedachten hrn thenn, so der Cedentin vermög C.C. Verschreibung de dato 11. junÿ 1771 erkauftes Eigenthum wovon man hiesigen Stadt Pfenning Thurn 1 lb 16 ß ane bodenzinß zu reichen pflichtig

Marie Elisabeth Dünnbier vend quelques jours plus tard la maison 825 livres au maître serrurier Jean Georges Laugel

1787 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 198
Fr. Maria Elisabetha Roßerin geb. Dünnbierin weÿl. H. Johann Georg Roßer des schirmers und bleÿ büxenmachers wirttib beÿständlich Frantz Antoni Laugel des schneider machers
in gegensein Johann Georg Laugel des schloßermeisters
eine behausung, gärtlein, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Uttengängel, einseit neben Fr. Thennin, anderseit neben N. Struwel dem maurer, hinten auff Mr Hügel dem kutscher – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lb 16 p ane bodenzinß – um 1650 gulden

Fils de tisserand, Jean Georges Laugel épouse en 1774 Catherine Lehmann, fille d’un cultivateur de Wiwersheim : contrat de mariage, célébration
1774 (18.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 377
(Eheberedung) Johann Georg Laugel, der leedige Schloßer, Mr Johann Michael Laugels, des Leinenwebers und burgers allhier ehelicher sohn als hochzeiter ane einem
So dann Catharina Lehmännin weil. Georg Lehmann geweßenen Ackersmanns und burgers zu Wiversheim hinterlassene ehelich erziehlte tochter unter assistentz H. Michael Ehrmann des Schultheißen zu gedachtem Wiversheim ihres noch ohnentledigtenn vogts als hochzeiterin – [unterzeichnet] Johann Michael laugel, Catharina Lehman

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 25)
Hodie 18 Aprilis anni 1774 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti Joannes Georgus Laugel, Joannis Michaelis Laugel civis et linitextoris hujatis et Mariæ Eva Taxin conjugum filius legitimus, solutus ratione juris et facti Parochianus Noster et Catharina Lehmann ex Wiwersheim huius diœcesis oriunda defuncti ibidem Joannis Georgii Lehmann et Mariæ North olim conjugum filia legitima, Soluta, a biennis ultimo ratione domicilÿ ad St Petrum Senioren hujus Vrbis Parochiana. Præsentes adfuerunt testes Prædictus Pater sponsi, Laurentius Lehmann et Antonius Lehman frates sponsæ (signé) Johann Gorg Laugel, Catharina Lehman

Catherine Lehmann devient bourgeoise quelques jours après son mariage : inscription, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 105
Catharina Lehemännin von Wiwersheim geb. erhalt das burgerrecht von ihrem ehemann Johann Georg Laugel dem schlosser u. burger allh. umb den alten burgerschilling, will dienen beÿ E.E. Zunfft der Schmidt. Jur. den 30. aprilis 1774.

(VI 286 bis) f° 67 – Schmidt N° 6, d. 11. apr. 1774
Jgfr Anna Maria Lehmanin weÿl. Georg Lehmann gew. b. u. ackersmann zu Wiwersheim ehel. tochter Verlobt mit Johann Georg Laugel d. hiesigen b u schloßer
durch die schein wird ersehn die ehl. geburt cat. rel. deßen Sponsi stall gebühr in richtigkeit
500 R baren Geld hat sie vorgesetzt deß. Eigenthumb sie mit einer handtreu bekräfftigt auch 100 fl. 5 ß beÿm b. Not* deponirt
Laut schein des H. Retit* controlleur alhiesiger brieff poste welcher aber nicht burger ist ersichtlich daß Impl. 8 Jahr ohnunterbrochen beÿ ihm in dienst gestandt u. währender Zeit treu und tugendsam wie es einer dienstmagt gezimet * geführt
wohlverhaltens wegen gratis in h. G. b.recht gew*
a. b. ß

Jean Georges Laugel meurt en 1811 en délaissant six enfants

1812 (15.6.), Strasbourg 12 (45), Not. Wengler n° 6762
Inventaire de la succession de Jean Georges Laugel serrurier décédé le 24 décembre dernier – à la requête de Catherine Lehmann la veuve, Catherine Laugel, Thérèse Laugel, François Antoine Laugel serrurier, Caroline Laugel, Madeleine et Joseph Laugel employé dans la régie impériale des tabacs tous 6 célibataires héritiers de leur père – Contrat de mariage Me Lobstein 18 février 1774
(billet joint – la veuve Laugel est décédée le 1 dec. 1814 a délaissé pour héritiers ses enfants dénommés dans l’inventaire de la succession paternelle n° 6762)

dans la maison mortuaire quai Ste Madeleine rue dite Uttengaengel n° 3
immeuble, une maison à rez de chaussée et un étage avec petite cour, puits très fond petit jardin et toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg fossé des Orphelins n° 3 attenant d’un côté N Hauenstein ouvrier en tabac d’autre N Kientz chargeur de voitures devant ledit fossé derrière Sr Basermann boucher – grevée envers la ville d’une rente foncière de 7,10 francs ou 7 livres 4 sols – acquis de Marie Elisabeth Dunbirn veuve de Jean Georges Roser fabricant de boetes a plomb, à la Chambre des Contrats le 14 mai 1787, occupée en majeure partie par la succession, estimée 6000 francs
communauté mobilier 15.323 fr, immeubles 6000 fr, ensemble 21.323 fr, passif 6020 fr, reste 15.302 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 200 du 19.6.

Le maître serrurier François Antoine Laugel devient seul propriétaire de la maison

1828 (23.5.), Strasbourg 12 (107), Me Noetinger n° 706
1. Joseph Laugel, employé dans la régie des tabacs de Strasbourg en son nom et mandataire de Madeleine Laugel épouse d’Antoine Kuhn, régent au collège de Bouxwiller y demeurant, 2. Catherine Laugel fille majeure sans profession
à leur frère François Antoine Laugel, maître serrurier
4/5 par indivis d’une maison à rez de chaussée et un étage avec petite cour, puits, petit jardin, appartenances et dépendances, droits, aisances le tout situé à Strasbourg Fossé des Orphelins n° 3, d’un côté le Sr Hauenstein, d’autre le Sr Kientz, devant le fossé, derrière le Sr Bossermann boucher – les vendeurs sont propriétaires pour un 6° pour l’avoir recueilli dans la succession de Jean Georges Laugel leur père et de Catherine Lehmann leur mère, suivant inventaire du premier dressé par Me Wengler le 15 juin 1812 et chacun pour 1/30° dans la succession de leur sœur Thérèse Laugel décédée ab instestat dans le célibat – acquis de Marie Elisabeth Dunbier veuve de Jean Georges Roser, fabricant de boetes en plomb à la Chambre des Contrats le 14 mai 1787 – pour 4800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 189 f° 141 du 29.5.

François Antoine Laugel épouse en 1816 Marie Adélaïde Anne Apffel, fille de perruquier. Le mari apporte la maison au fossé des Orphelins
1816 (31.8.), Strasbourg 12 (65), Not. Wengler n° 9721
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – François Antoine Laugel, serrurier célibataire demeurant quai des Orphelins n° 3 fils de feu Jean Georges Laugel, serrurier, et de défunte Catherine Lehmann
Marie Adélaïde Anne Apffel domiciliée sur le quai des Bateliers n° 33, fille majeure de feu Joseph Apffel, perruquier, et de défunte Victoire Vanin
Etat des apports du futur époux, 25.905 fr
immeuble, une maison à deux étages sise à Strasbourg au fossé des Orphelins n° 5 & 6 entre Sr Hertenstein & Finck estimée 6800 fr – passif 2295 fr
Apports de la future épouse 8509 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 f° 75 du 5.9.

François Antoine Laugel expose aux enchères deux maisons, l’une rue des Orphelins et l’autre fossé des Orphelins. Il retire des enchères celle fossé des Orphelins faute d’amateurs

1846 (20.4.), Strasbourg 12 (168), Me Noetinger n° 18.406
Adjudication – M. François Antoine Laugel, serrurier demeurant à Strasbourg, Lequel étant intentionné de vendre aux enchères publiques les deux immeubles ciaprès a requis les notaires sous-signés d’en dresser le cahier des charges ainsi qu’il suit
Désignation des immeubles. ville de Strasbourg
1° Deux petites maisons contigues à deux écritures sises rue des orphelins N° 5 d’un côté M. Finck, commissionnaire de roulage, de l’autre M. Cromer, devant la rue, derrière M.M. Finck et Cromer.
2° et une maison avec cour, puits, atelier et forge de serrurier située fossé des orphelins N° 3, d’un côté M. Cromer, de l’autre M. Lindenheimer, pardevant le fossé des orphelins, par derrière M.M. Riss, boucher, Hummel et Cromer
Etablissement de la propriété. I. Origine de l’article premier des immeubles susdecrits. M. Laugel a acquis les deux petites maisons rue des orphelins N° 5 du Sr Louis Surot, cocher demeurant à Strasbourg, et Dlle Marguerite Paulweber sa femme aux termes d’un acte de vente reçu par Me Wengler le 18 août 1812, ladite acquisition ainsi faite avant le mariage du Sr Laugel. Les époux Surot en sont devenus propriétaire pour les avois acquis des héritiers de Dlle Salomé Melsheim veuve du Sr François Bernhard de Strasbourg suivant procès verbal de licitation dressé par Me Lacombe le 13 frimaire an 12 et acte reçu par le même notaire el 27 du même mois, ces deux actes homologués par jugement rendu par le Tribunal de Première Instance le 9 nivose de la même année.
II. Origine de l’article deux des immeubles susdécrits. M. Laugel a hérité un sixième de la maison fossé des orphelins N° 3 de S. Jean Georges Laugel et Dlle Catherine Lehmann d. leur vivant conjoints a Strasbourg, ses père et mère, ainsi que cela est constaté par l’inventaire qui fut dressé de leurs successions par Me Wengler le 15 juin 1812, 1/6, et un 30° fut recueilli par M. Laugel dans la succession de sa sœur Thérèse Laugel décédée dans le célibat 1/30, ensemble 1/5. Les quatre autres cinquièmes M. Laugel les a acquis de ses frères et sœurs : M. Joseph Laugel employé dans l’administration des tabacs à Strasbourg, dlle Madeleine Laugel épouse de M. Antoine Kuhn régent au college de Bouxwiller, Catherine Laugel et Caroline Laugel filles majeures sans profession à Strasbourg aux termes d’un acte reçu par le notaire Noetinger soussigné le 23 mai 1828. Feu le Sr Laugel père avait acquis ledit immeuble de Dlle Marie Elisabeth Duembier, veuve de Jean Georges Rosser fabricant de boites en plomb suivant acte de vente passé devant la cidevant Chambre des Contrats le 14 Mai 1787
Charges, clauses et conditions, 18. La mise à prix de l’article premier est fixée à 7000 francs et celle de l’article second est fixée à 15.000 francs
Et cejourd’hui 23 Avril 1846 – Une maison fossé des Orphelins N° 3, mise à prix 15.000 francs. Ladite maison n’ayant pas été enchérie M. Laugel a déclaré la retirer des enchères
acp 347 (3 Q 30 062) f° 59-v et retrait

François Antoine Laugel meurt en 1860 en délaissant son fils farinier Victor Laugel

1860 (20.1.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jean François Antoine Laugel, serrurier à Strasbourg, dressé à la requête de Victor Laugel, farinier à Strasbourg, fils du défunt
Il dépend de ladite succession, argent comptant 150, mobilier 213, garde robe 450, créances et intérêts 12.706
une maison à Strasbourg rue des Charpentiers N° 7 estimé 30.000
une maison rue des Sœurs N° 4, esuimée 25.000
une maison place des orphelins N° 5, 10.000
acp 484 (3 Q 30 199) f° 94 du 21.1.



16, place du Temple-Neuf


Place du Temple-Neuf n° 16 – V 131 (Blondel), N 1042 puis section 62 parcelle 32 (cadastre)

Maîtres d’ouvrage, Charles et Gustave Siegfried (1897)



Le n° 15 vers la place et le n° 16 vers la droite en avril 2016
Le n° 16 en août 2018
Elévation lors de la construction (1897, dossier de la Police du Bâtiment)
Linteau décoré (août 2018)

Le libraire Jean Richard Müller est autorisé en 1602 à jouir d’un jardin entouré d’une cloison qu’il a acquis de l’Université moyennant une rente annuelle. Le terrain appartient ensuite à nouveau à l’Université qui le vend avec une maison en 1777 au maître maçon Jean Georges Scherb, en se réservant au profit de la maison voisine à l’angle de la rue de l’Outre une servitude qui empêche l’acquéreur d’occulter la vue de l’immeuble réservé. Jean Georges Scherb remplace la cloison en planches par un mur en 1781. Sa veuve est autorisée en 1784 à augmenter de deux pieds la hauteur de sa remise près de la porte d’entrée pour en faire une boutique. Les héritiers la vendent en 1803 au facteur d’instruments Thierry Storck leur ancien locataire.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 63

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la propriété commence par le bâtiment bas à l’extrémité de la maison à gauche du repère (k), suivi de la clôture puis le bâtiment bas (j-i) à porte d’entrée et deux fenêtres. La cour A montre la façade latérale (3-4) derrière laquelle s’élève le bâtiment du voisin vers le nord. Au fond de la cour A se trouve la maison principale (2-3) dont la façade arrière donne en (1-8) dans la cour arrière B. Le bâtiment (5-6) est à droite de cette cour, le bâtiment (1-2-3) à gauche.

Plan, cours A et B

Le marchand de porcelaine Charles Auguste Siegfried acquiert la maison en 1857 et l’agrandit la même année ; sa voisine au nord l’autorise à engager certains éléments dans son mur. La veuve Siegfried vend en 1867 à la ville une bande de terrain pour rectifier la petite rue du Temple Neuf. Elle passe avec sa voisine un accord qui révoque les servitudes établies dans l’acte de 1777, fait démolir en partie la maison et la reconstruit, ce qui en porte le revenu de 164 à 196 francs. Elle passe la même année avec son beau père et voisin Charles Frédéric Siegfried qui surbâtit un terrain acquis de la ville un accord qui l’autorise à établir une communication au rez-de-chaussée de leurs deux maisons. La ville cède en 1897 un terrain à Charles Siegfried qui fait construire un bâtiment à trois étages sur le terrain sis 16, place du Temple-Neuf par l’architecte Marcel Eissen. La construction est achevée en avril 1898. Charles et Gustave Siegfried font construire un bâtiment à trois étages au 15, place du Temple-Neuf. Les deux bâtiments forment depuis lors une seule propriété.
Les frères Longini (jouets et bimbeloterie en gros) font transformer en 1919 le rez-de-chaussée et le premier étage du bâtiment arrière sous la direction de l’architecte Emile Wolf. Les locaux sont occupés en 1942 par le marchand de tapis Rieper et compagnie, en 1947 par le marchand de modes Paul Wach puis en 1950 par les établissements E. Forrer et Fils (installations sanitaires), remplacés en 1976 par la droguerie Marché Drug. La porte d’entrée est déplacée du pan coupé vers la gauche. Le même local passe en 1979 au marchand de tapis Chamszadeh.


Dessin annexé à l’accord passé en 1857 (Me Zimmer, ADBR cote 7 E 57-10, 135)
Alignements et terrain cédé par la Ville en 1866
Plan du n° 16 en rose
Bâtiment arrière transformé el 1919 (, dossier de la Police du Bâtiment)

août 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1617 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Université
1777 v Jean Georges Scherb, maître maçon, et (1776) Catherine Elisabeth Hatzung – luthériens
puis Jean Michel Meyer, maître maçon, et (1788) Catherine Elisabeth Hatzung, veuve de Jean Georges Scherb – luthériens
1803 v Grégoire Thierry Storck, facteur d’instruments, et (1770) Marie Salomé Schnitzler
1819 h Charles Frédéric Storck, marchand de musique, et (1810) Caroline Frédérique Wieger
1857 v Charles Auguste Siegfried, marchand de porcelaine, et (1855) Louise Adélaïde Emilie Ott
1881* h Charles Albert et Gustave Adolphe Siegfried
1907- h Gustave Adolphe Siegfried, commerçant à Bâle
1913* v Fils Dreyfuss et Compagnie, société de commerce
1920* Isaïe Longini et Léopold Longini, commerçants à Zurich
1926* Isaïe Longini, négociant, et son épouse
1940* v Le Foyer d’Alsace, société civile immobilière
1942 v Maison de commerce de tapis place du Tempe-Neuf (Teppichhaus Neukirchplatz)
1947* Le Foyer d’Alsace, société civile immobilière

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) V 131, Eglise et Batiment du Temple Neuf
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), au Temple Neuf, 83 toises, 2 pieds et 9 pouces – 43 toises, 3 pieds et 0 pouce – 3 toises, 5 pieds et 9 pouces (boutique) – 2 toises, 5 pieds et 0 pouce – 16 toises, 5 pieds et 4 pouces – toises, pieds et pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1042, Storck, Charles Frédéric – maison, sol – 4 ares

Locations

1783, Thierry Storck, facteur d’instruments (futur propriétaire)
1811, Charles Frédéric Storck, marchand de musique, et Caroline Frédérique Wieger (futurs propriétaires)

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 251-v
Le libraire Jean Richard Müller est autorisé en 1602 à jouir d’un jardin entouré d’une cloison qu’il a acquis de l’Université moyennant une rente annuelle de 5 sols. La rente passe ensuite à Jean Georges Kolb puis au procureur Jean Frédéric Gulden

Item v ß d hanns Reichart müller der buchhändler von dem Ingezeüntten gärtlin so mit einer dÿlen wand verschlagen vffm Prediger Kirchhoff am Schlupff Im winckel gelegen, so er von der Schuelen erkaufft aber ein stuck des Kirchhoffs Ist, vnd gefallet vff Johannis 1603. Zum erstenmal. Actum den 9. Junÿ Anno 1602.
Jetz Georg Kolb
(rub.) Jetz hanß Friderich Guld. Procuratorj lb d, d. 9. 8.br A° 27.
Neü 285.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 285
Même loyer, désormais dû par l’université

Die Universität, Soll gemeiner Statt, Von eingezeüntem gärtlein, so vor dem hauß mit einer dielenwandt Umbschlagen, ahm schlupf vf dem Prediger Kirchhoff, Jahrs vf Johannis 1 lb d
Alt. d. f. 251
New fol. 245
(Quittungen 1653-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 245

Die Universität Soll vom eingezäunten Gärtlein, so vor dem hauß mit einer dielen wand umb schlagen am Schlupff vfm Prediger Kirchhoff, vff Johan: Bapt. 1 lb
St. Zinßb. p. 285
(Quittungen 1673-1676)
Ferner Soll Sie von 1050. lb d Capital, so den 11. Octobr. 1611 gelühen worden, Jahrs vff Galli, 52 lb 10 ß
[in margine :] dises Capital d. 1050. lb ist den H. Dreÿern baar abgelößt und in d. Contract stub darüber quittirt worden, den 25. 7.bris 1738
Weiters wegen St. Barbara Spital inhalt Land Schuld buch pag. 334. Jahrs Vff Weÿhenachten 25 lb
Infra fol. 686, Verrechnet p. Margar: 1739
(Quittungen 1677-1741)
Neuzb fol 284-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 284-b
Le même loyer porté dans le nouveau registre passe au maçon Jean Georges Scherb

alzb. 245
Die Universität soll vom eingezogenem Allmendt so ein Gärtlein vor dem hauß mit einer dielen wandt umb plagen am schlupff auf dem prediger Kirchhoff Jahrs auf Johannis Bapt., id est 24. Junii, 1 lb
(Quittungen 1741 – an 10)
6. Messidor
jetzt Johann Georg Scherb Maurer Mstr laut Erben

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1777, Préposés aux affaires foncières (VII 1417)
Jean Georges Scherb est autorisé à crépir sa maison

(f° 220) Montags den 14. Julii 1777. – Mr Scherb, Maurer
Mr Scherb, der Maurer bittet ihme zu erlauben an seiner Behausung ane dem Prediger Kirchhoff gelegen den bestich auszubeßern und anzustreichen. Erkannt Willfahrt.

1781, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
Jean Georges Scherb est autorisé à remplacer la cloison en planches par un mur

(f° 258-v) Dienstags den 10. Julii 1781. – Mr Scherb Maurer
Mr Scherb, der Maurer bittet ihme zu erlauben an seiner behausung auf dem Prediger Kirchhoff die dielenwand hinweg zu thun und an deren statt nach dem Alignement eine Maur zu machen. Erkannt, Willfahrt und seÿe durch Herrn Bau Inspector das alignement an zu zeigen.

1782, Préposés aux affaires foncières (VII 1420)
Jean Georges Scherb est autorisé à poser des pierres sur la voie publique jusqu’à ce qu’il ait terminé son mur

(f° 44-v) Dienstags den 19. Martii 1782. – Mr Scherb Maurer
Mr Scherb, der Maurer, bittet zu ihme erlauben seine Stein vor seiner ane dem Prediger Kirchhoff gelegenen Behausung in solang liegen Zu laßen, bis anstatt der dasiger dielen wand eine Maur gemacht seÿn wird. Erkannt Willfahrt, doch also daß die Passage nicht gehindert werde.

1784, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
La veuve de Jean Georges Scherb est autorisée à augmenter de deux pieds la hauteur de sa remise près de la porte d’entrée pour en faire une boutique

(f° 96-v) Dienstags den 11. Maÿ 1784 – Weil. Mr Scherb Maurers Wittib
Weiland Mr Scherb, des Maurers Wittib, bittet zu erlauben in ihrem Hoff so am Prediger Kirchhoff bei dem Schlupff gelegen, das bei dem Eingang der Hausthür befindliche Schöpflein um Zwei Schuh höher Zu führen, um ein Gädlein daraus machen zu Können. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1784 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé à la somme de 1 200 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place du Temple-Neuf

nouveau N° / ancien N° : 25 / 14
Storck
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie bon état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 305 case 3

Storck, Charles Frédéric à Strasbourg
1858. Siegfried, Charles Auguste négociant, place du temple neuf 13 à Strasbourg

N 1042, maison, sol, place du temple neuf 14
Contenance : 4,00
Revenu total : 155,08 (153 et 2,08)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 30
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1131 case 2

Siegfried Charles Auguste négociant
1881 Siegfried Carl Albrecht & Gustav Adolph
1907 (2735) Siegfried Gustav Adolph Kaufmann in Basel
(ancien f° 879)

N 1042, maison, sol, place du temple neuf 4
Contenance : 4
Revenu total : 155,08 (153 et 2,08)
Folio de provenance : (305)
Folio de destination : 879 add.on de construction – (sol) 879, voie publique
Année d’entrée :
Année de sortie : 1860 – (sol) 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 30
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 1042, maison, sol, place du temple neuf 4
Revenu total : 166,08 (164 et 2,08)
Folio de provenance : add.on de construction
Folio de destination : 879 démolie en partie
Année d’entrée : 1860
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
1860 – Siegfried Charles Auguste f° 879, N 1042, Maison, revenu 164, addition de construction, achevée en 1857, imposable en 1860, imposée en 1860
Diminutions – Siegfried Charles Auguste f° 879, N 1042, Maison, revenu 153, addition de construction en 1857, (voir ci-contre), supp. en 1860

N 1042, maison, sol, place du temple neuf 4
Contenance : 3,23
Revenu total : 151,48 (150 et 1,48)
Folio de provenance : 879
Folio de destination : 879, agrand.
Année d’entrée : 1868
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus :
1868, Siegfried Ch.les Aug.te f° 887, N 1042, maison, revenu 150, démolition partielle en 1867, imposée en 1868
Diminutions – Siegfried Ch.les Aug.te f° 887, N 1042, maison, revenu 150, démolition partielle en 1867, supp. en 1868
Siegfried Ch.les Aug.te f° 879, N 1042.p, sol 0,77 are, revenu 0,40, terrain acquis par la ville pour l’alignement de la petite rue du temple neuf (vente du 16 Avril 1866)

N 1042, maison, Neukirchplatz (pro 1899) 16
Revenu total : 197,48 (196 et 1,48)
Folio de provenance : 879, agt
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1870
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus :
1870 – Siegfried Charles Auguste f° 879, N 1042, maison, revenu 196, addition de construction, achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870
Diminutions – Siegfried Charles Auguste f° 879, N 1042, maison, revenu 150, addition de construction en 1867, supp. en 1870

Cadastre allemand, registre 32 p. 445 case 2

Parcelle, section 62, n° 32 – autrefois N 1042
Canton : Neukirchplatz Hs. N° 15/16
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – sol, maison et bât. acc.
Contenance : 5,66
Revenu : 10.000 – 13.700
Remarques :

(Propriétaire), compte 3475
Siegfried Gustav Adolf
1913 Dreyfuss Söhne & Cie offene Handlungsgesellschaft
1920 Longini Isaïe Kaufmann, Longini Léopold Kaufmann in Zürich
1926 Longini Isaïe négociant et son épouse Israel
1940, 1947 Le Foyer d’Alsace, société civile immobilière / 1943 Teppichhaus Neukirchplatz
(288)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 128 Prediger Kirchhoff

(maison n°) 14
pro: Herr Meÿer witiber, burger und maurer meister dient Zur Maurer Zunfft
Herr Storck, verheurathet burger und instrumenten macher dient Zum Spiegel

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 128 Place du Temple neuf (p. 243)

14
Pro: Meyer, Mtre Maçon – Maçons
Loc. Storck, Faiseur d’instrumens – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Neukirchplatz (Seite 124)

(Haus Nr.) 14
Müller, Spielwarenhdl. 0123

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 721 W 101)

Place du Temple-Neuf 15-16 (Neukirchplatz 15) 1866-1986

Le sieur Siegfried et la veuve Siegfried font modifier l’alignement en 1866. Le sieur Siegfried bâtit l’année suivante sur le terrain acquis à l’angle de la rue et de la place un bâtiment à simple rez-de-chaussée.
La ville cède en 1897 un terrain à Charles Siegfried qui a l’intention de reconstruire le 15, place du Temple-Neuf. G. Siegfried fait construire un bâtiment à trois étages sur le terrain sis 16, place du Temple-Neuf sous la direction de l’architecte Eissen. Les anciens bâtiments dans la cour sont démolis en mai 1897, le gros œuvre est terminé en octobre. La construction est achevée en avril 1898.
Ch. et G. Siegfried font construire un bâtiment à trois étages au 15, place du Temple-Neuf. L’ancien bâtiment est démoli en mai 1898. Les travaux sont terminés en avril 1899. Un litige s’élève au sujet de poutres en bois proches du mur coupe-feu contigu à celui du voisin (25, rue des Grandes Arcades). Le fabricant d’uniformes Mohr et Speyer a l’intention d’ouvrir en 1912 un atelier de repassage au premier étage du bâtiment arrière.
Les frères Longini (jouets et bimbeloterie en gros) font transformer en 1919 le rez-de-chaussée et le premier étage du bâtiment arrière sous la direction de l’architecte Emile Wolf. Une dalle de béton remplace le toit vitré prévu. Les frères Longini sont autorisés en 1937 à entreposer 30 kg d’artifices. Les locaux sont occupés en 1942 par le marchand de tapis Pieper et compagnie, en 1947 par le marchand de modes Paul Wach puis en 1950 par les établissements E. Forrer et Fils (installations sanitaires).
P. Vogelwelth charge en 1963 le décorateur Jean Kleefeld d’aménager la devanture du salon de disques La Fontaine. La dalle du magasin est exhaussée pour être au niveau du trottoir.
Les établissements Forrer sont remplacés en 1976 par la droguerie Marché Drug. La porte d’entrée est déplacée du pan coupé vers la gauche. Le même local passe en 1979 au marchand de tapis Chamszadeh.
Le bureau de compensation de Rhénanie-Palatinat obtient en 1984 des pièces justificatives suite à la rétrocession qui a eu lieu après guerre au détriment de la maison Pieper et compagnie.

Sommaire
  • 1866 – Plan à l’appui du Rapport de l’Agent-voyer de la Ville sur la demande en modification d’alignement faite par Mr & De Ve Siegfried propriétaires sur la place du temple neuf N° 15, dressé par l’agent voyer de la Ville, Strasbourg le (-) juillet 1866
    Le terrain vendu au sieur Siegfried fait l’angle de la rue et de la place
  • 1867 – L’entrepreneur Arnold demande au nom du propriétaire Siegfried qui vient d’acquérir un terrain de la Ville l’autorisation de poser une clôture pour surbâtir le terrain acquis
    Rapport de l’agent-voyer. Le Sr Siegfried demande à construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée place du Temple-Neuf n° 15 vers la petite rue du Temple-Neuf N° 4. Le terrain que le pétitionnaire demande à surbâtir lui a été cédé par la ville autorisée à cet effet par arrêté préfectoral en date du 8 février 1867. La hauteur est fixée à 4 mètres.
  • 1876 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de M. Siegfried l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs 15, place du Temple-Neuf
  • 1896 – La Police du Bâtiment écrit au marchand de verre Siegfried qui a fait poser sans autorisation six lampes électriques – Demande – Autorisation
  • 1897 (juin) – L’entrepreneur J. Hug (rue de la Porte Blanche) demande l’autorisation de poser un échafaudage et une clôture sur la voie publique – Autorisation – Prolongation – Dossier classé, septembre 1897
  • 1897 (octobre) – Dossier. Le sieur Siegfried demande de modifier l’alignement pour reconstruire le 15, place du Temple-Neuf. La ville cède un terrain marqué a-c-f-d sur le plan (non joint)
  • 1898 – La Fabrique strasbourgeoise de parquets (Strassburger Parketfabrik, de Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron et des matériaux combustibles devant la maison Siegfried – Autorisation – Dossier classé, mars 1898
  • 1898 (mai) – Le maire notifie Charles Siegfried de faire ravaler la façade 15, place du Temple-Neuf – Dossier classé comme le bâtiment est démoli.
  • 1897 – L’architecte Eissen transmet un calcul des surfaces de la propriété qui appartient à Ch. et G. Siegfried 15 et 16, place du Temple-Neuf. La surface totale est de 566,97 mètres carrés, la cour doit donc représenter un huitième, soit 70,87, puisque le bâtiment prend jour sur deux côtés. La cour actuelle n’ayant que 65,20 mètres carrés, il lui manque donc 5,67 mètres carrés
    1897 (avril) – G. Siegfried est autorisé à construire un bâtiment à trois étages sur le terrain sis 16, place du Temple-Neuf – Plan sur calque, représentant aussi le terrain à céder au voisin à l’arrière, plan des différents niveaux, coupe, élévation
    Les anciens bâtiments dans la cour sont démolis, l’excavation pour les fondations est commencée (mai 1897). Les murs du sous-sol sont terminés, les poutres métalliques de la cave sont posées (juin). Les murs du troisième étage sont terminés, la cave est voûtée (août). La toiture est posée (fin août). Le gros œuvre est terminé (début octobre). Les cloisons intérieures sont posées. Quatre puits de lumière dépassent d’environ 45 centimètres sur la voie publique (mi octobre). Les puits sont réglementaires. Les plâtriers ont presque terminé leur travail (novembre). La plâtrerie est terminée, les volets roulants sont posés (décembre). L’aménagement intérieur est en cours (janvier 1898). Les peintres travaillent (février). La construction est terminée (avril)
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Siegfried a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1898 (avril) – L’entrepreneur Hug demande l’autorisation de poser un échafaudage et une clôture sur la voie publique. – Autorisation
    1898 (mai) – La démolition des bâtiments 15/16, place du Temple-Neuf a commencé. Le comble est démoli – Le commissaire de police rapporte que la sécurité des passants n’est plus assurée à cause de la démolition
    1898 (août) – L’entrepreneur demande l’autorisation de continuer à occuper 60 mètres carrés de voie publique – Autorisation – Nouvelle prolongation en novembre
  • 1899 – La Fabrique strasbourgeoise de parquets (Strassburger Parketfabrik, à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron devant la nouvelle construction Siegfried – Autorisation – Dossier classé, mars – Nouvelle demande en avril, autorisation
  • 1898 – Ch. et G. Siegfried sont autorisés à construire un bâtiment à trois étages servant au commerce et à l’habitation au 15, place du Temple-Neuf – Plan, élévation et coupe, plan des différents niveaux
    La démolition a commencé (mai 1898). L’ancien bâtiment est démoli. L’excavation pour le sous-sol, la sole en béton et les murs du sous-sol sont commencés (juin). Les murs du rez-de-chaussée sont commencés (août). Ceux du deuxième étage sont terminés (septembre). Le comble est en partie posé (octobre). Le gros œuvre est presque terminé (décembre). Suite à un courrier de la Police du Bâtiment, l’entrepreneur répond que le règlement n’interdit pas de poser des poutres en bois près du mur coupe-feu si certaines conditions sont respectées. Plan du mur coupe-feu contigu à celui du voisin (25, rue des Grandes Arcades)
    L’aménagement intérieur est en cours (avril 1899). Il est terminé hormis les papiers peints (mai). Les travaux sont terminés (juillet).
  • 1900 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Siegfried a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande, autorisation
  • 1912 (juin) – Le fabricant d’uniformes Mohr et Speyer demande l’autorisation de poser six inscriptions dans son nouveau local commercial – Autorisation de poser cinq enseignes plates et deux armoiries de fournisseur de cour – Les objets sont posés, juillet
    1912 (mai) – Le serrurier Frédéric Knœssel demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire pour le compte de la maison Mohr et Speyer (9, rue des Grandes Arcades) – Autorisation. L’enseigne est posée, décembre
    1912 (juillet) – Le sieur Speyer déclare qu’il souhaite installer un atelier de repassage au premier étage du bâtiment arrière. La Police du Bâtiment se rend sur place et établit que le local est inapproprié, notamment parce que l’escalier en colimaçon qui y mène est en mauvais état. La Police du Bâtiment écrit à ce sujet au gérant Hirsch qui répond que le bail stipule que les réparations sont à la charge du locataire. La Police du Bâtiment écrit que l’escalier est à la charge du propriétaire. Travaux terminés, juin 1913.
  • 1916 – Commission des logements militaires. Propriétaire, fils Dreifuss à Bâle. Observations en huit points. Le rapport fait aussi remarquer qu’il n’est pas possible d’ouvrir la partie supérieure des croisées à chacun des trois étages, ce qui rend dangereux de les nettoyer. – Travaux terminés, juillet 1916
    1919 – Le bâtiment est assez bien tenu
  • 1919 – Les propriétaires Longini demandent l’autorisation de reconstruire le bâtiment arrière qui servira d’entrepôt de marchandises (jouets et sucreries) – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage du bâtiment arrière sous la direction de l’architecte Emile Wolf (26, avenue de la Forêt Noire). Dessins (plan et élévation), calculs statiques – L’architecte déclare qu’il y a malentendu sur les travaux à faire, de sorte que certaines stipulations que contient le permis de construire sont inadaptées et occasionneraient des dépenses inutiles. La Police du Bâtiment propose un amendement – La réception du gros œuvre a lieu sans observation particulière en août. Le toit vitré prévu a été remplacé par une dalle dé béton, ce qui rend superflu de revêtir les murs de la cage d’escalier. L’inspection pour la réception finale en octobre 1919 donne lieu à des objections que lèvent en partie les remarques de l’architecte. Le dossier est provisoirement classé en juin 1921.
  • 1928 – Marcel Levy (15, place du Temple-Neuf, troisième étage) demande l’autorisation de poser une antenne entre le n° 15 et les magasins Boka – Autorisation
  • 1921 – La locataire du troisième étage Beck se plaint que les caves n’ont pas été nettoyées depuis plusieurs années. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée mais exagérée.
    1924 – Le locataire du deuxième étage Wendel se plaint de mauvaises odeurs dans son logement. La Police du Bâtiment estime que les égouts pourraient être la cause des mauvaises odeurs. On constate cependant que les installations sont munies de siphons.
  • 1937 – Les frères Longini (jouets et bimbeloterie en gros, 15-16, place du Temple-Neuf) demandent au préfet de régulariser le dépôt d’artifices (250 kg dans une casemate devant la porte de Saverne et 30 kg dans la maison place du Temple-Neuf) – La Police du Bâtiment se rend en novembre dans la maison place du Temple-Neuf et constate que le dépôt se trouve dans une dépendance située dans la cour. Le rapport mentionne les conditions à respecter – Le préfet accorde en décembre 1937 une autorisation pour chaque dépôt
  • 1937 – Marcel Levy (15, place du Temple-Neuf, troisième étage) demande l’autorisation de poser une antenne entre les n° 15 et 12. Accord
  • 1942 – Rapport d’incendie dans la maison du marchand de tapis Pieper et compagnie. Le feu a pris dans une chambre à coucher
  • 1945 – la Police du Bâtiment constate que le Mouvement républicain populaire a posé une enseigne sans autorisation sur le balcon au premier étage – L’enseigne est enlevée, janvier 1946
    1946 – L’entrepreneur Georges Beck (rue de la Griessmatt au Neuhof) demande l’autorisation de poser une enseigne au balcon 16, place du Temple-Neuf pour le Mouvement républicain populaire – Autorisation – L’enseigne est posée
    Même demande par le Mouvement républicain populaire
  • 1947 – Paul Wach (15, place du Temple-Neuf) demande l’autorisation d’aménager deux devantures à son magasin – Maquette (libellé Haute mode) – Autorisation – Travaux terminés, février 1947
  • 1950 – Les établissements E. Forrer et Fils (installations sanitaires, ferblanterie, chauffage central) demandent l’autorisation de poser des enseignes sur leurs devantures – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1953 – E. Forrer (impasse du soleil) est autorisé à occuper la voie publique
  • 1954 – Les Sièges Fernand (15, place du Temple-Neuf) demandent l’autorisation de poser une toile publicitaire provisoire – Autorisation
  • 1954 – E. Burckel est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la façade 16, place du Temple-Neuf
  • 1963 – Le décorateur Jean Kleefeld (4, rue Gounod) demande au nom de P. Vogelweith l’autorisation d’aménager un magasin – Plan cadastral de situation – Dessin (La Fontaine, salon de disques), le cadre de la devanture sera en aluminium. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1964 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour le nouveau projet – Arrêté portant permis de construire
    La dalle du magasin est exhaussée pour être au niveau du trottoir. Le cadre métallique de la devanture est en place, juin 1964
    1964 – Jean Kleefeld demande l’autorisation de poser une enseigne (La Fontaine, Salon du disque, Pianos – agence de concert) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée à plat, octobre 1964
  • 1964 – Charles Heintz (3, rue des Orfèvres) est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la façade
  • 1975 – L’Union centriste C.D.P informe la Police du Bâtiment qu’elle a fait retirer l’enseigne à son balcon
  • 1976 (avril) – Jean-Paul Spies (demeurant à Karlsruhe) demande l’autorisation de poser une enseigne en caisson et une enseigne à double face Marché Drug – Autorisation
    1976 (mars) – Demande de permis de construire, Marché Drug (commerce de détail en droguerie). La porte d’entrée sera déplacée du pan coupé vers la gauche, les sorties vers l’arrière seront élargies (propriétaire, Société civile immobilière Le Foyer d’Alsace). Le projet est réalisé par l’atelier Urbanisme Architecte (UA-5, 95, rue Bœcklin à la Robertsau) – Photographies (enseigne Forrer, équipements ménagers, Sanitaire chauffage), plans, devantures
    Rapport de la commission de sécurité – Arrêté portant permis de construire
    Déclaration d’ouverture d’un établissement recevant du public, avril 1976
    Les transformations sont terminées, la réception finale ne donne lieu à aucune objection
    Rapport de la commission de sécurité – Certificat de conformité
  • 1976 – Le magasin La Fontaine demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Salon du disque – Pianos – Agence de concert) – Maquette – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1979 – M. Chamszadeh (Tapis d’Orient) demande l’autorisation de poser cinq enseignes lumineuses – Maquette – Autorisation – Les enseignes sont posées
  • 1982 – La magasin La Fontaine demande l’autorisation de poser un store – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Accord
  • 1982 – L’entreprise W. Weindling (56, rue Jacques Kablé) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture
  • 1984 – Le bureau de compensation de Rhénanie-Palatinat (Heimatauskunftstelle übriges Europa beim Landesausgleichsamt Rheinland-Pfalz, à Mayence) adresse au maire une lettre pour obtenir des pièces justificatives suite à la mutation qui a eu lieu après guerre. L’immeuble qui appartenait à la société civile immobilière Le Foyer d’Alsace a été vendu à la maison Pieper et compagnie (magasin de tapis) par acte passé devant maître Schwartz le 27 janvier 1942.
  • 1986 – La société S. Wolf (24, rue de la Mésange) demande l’autorisation de poser une enseigne Sony Square au magasin La Fontaine – Maquette et photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable

Relevé d’actes

L’administration de l’Université vend au maçon Jean Georges Scherb et à sa femme Catherine Elisabeth Hatzung une maison et un terrain clos de planches qui est redevable d’une rente foncière au profit de la Ville. La venderesse réserve au profit de la maison voisine à l’angle de la rue de l’Outre une servitude qui empêche l’acquéreur d’occulter la vue de l’immeuble réservé, les bâtiments ou les plantations ne pourront dépasser le premier étage de son voisin.

1777 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 181-v
nahmens löbl. Collegii hohen schuhl H. Lt. Johann Heinrich Meinel als schaffner
in gegensein Mr Johann Georg Scherb des maurers und Catharinæ Elisabethæ geb. Hatzungin unter assistentz H. Georg Hatzung des metzgers ihres leiblichen vatters und H. Johann Krieg ihres vetters, als letzt und meistbietenden
die dem mehrbesagten Stifft bis anhero eigenthümlich zuständige behausung, hoff, hoffstatt samt dem mit einer diehlenwandt umgebenen platz mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auff dem Prediger kirch hoff beÿ dem schlupff einseit neben N. Gärtner dem zuckerbecken, anderseit neben einer dem verkauffenden Stifft zuständigen behausung, hinten auff die verwittibte Fr. Engelhardin
von dieser mit der diehlen wandt umgebenen platz auff Johannis Baptistæ d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 2 gulden ane bodenzinß, mit der dienstbarkeit altior non tollendi et ne prospectui officiatur dergestalten belegt und behafftet – außdrucklich verbotten seÿn solle, falls sie außer dem würcklichen stehenden gebäu ein anderes auff führen oder des vorhandenen verändern wollten, deren dermahlen in dem vorder auff die gaß ziehenden platz obig verkauffenden behausung auff dem Prediger kirch hoff gehenden fenstern des ersten und übrigen stock werckes dißortig daran stoßenden stiffthaußes am eck der Schlauchgaß, so H. Mag. Kramp dato bewohnt, irgend einige lufft, liecht und außsicht auff besagten kirchhoff weder durch gebäude noch sonstiges gemäuer und caminer oder dachwerck noch durch pflantzung einiger bäume auff was art es immer geschehen könnte zu benehmen ohne besonderer einwilligung und consens sothanen verkauffenden Stiffts also zwar daß was in sothanen platz gebauen oder gepflantzet werden könnte höher nicht als biß an die fenster der ersten stock wercks quæstionirten stifft hauses soll zu stehen kommen – um 2420 gulden

Jean Georges Scherb loue une partie de sa maison au facteur d’instruments Thierry Storck

1783 (12. Xbr), Not. Laquiante (6 E 41, 1091) n° 19
Lehnung auff 9 nacheinander folgenden jahren auf künftiger fest annunciationis Mariä ihren anfang nehmen – H. Johann Georg Scherb der Maurermeister
H. Dietrich Storck dem instumenten macher
in sein des H. verlehners auf dem prediger Kirchhoff gelegenen behausung, den gantzen ersten stock samt allen seinen weiden und ingebriffen,
2. den fordern stock über der Kalckgrub und über dem Kleinen Keller vornen neben dem eingang der Thür in den vorden hoff auf welchem platz dem H. Verlehner einen laden in der höhe laut der Convention so der H. verlehner beÿ erck auf seines haußes mit dem Stifft hoher schuhl getrofen hat, auf seine kösten und ohne schaden noch nachtheil des eigenthümers zu bauen erlaubt sein solle, den platz aber oder keller unter dem laden solle dem entlehner zusammen Keller bestimmet sein,
3. übergibt der H. verlehner dem H. Storck lehnungsweiße die in dem hintern hoff rechter hand sich befindlichen zweÿ behältnußen oder werckstätt für seine Instrumenten und Säyden machen zu können, mit den beding jedoch daß der gang mit der thür auf das disortige s.v. heimliche gemach freÿ und ofen bleibe,
ferner im hindern hoff einen platz für den Kasten von dreÿ schuh breitt zweÿ und ein halben schuh tief und 6 und ein halben schuh hoh um allda sayden färben und zu schwä(b)len, so dann auf der bühn einen gegen den hoff unterschlagenen Kammer die helffte der obersten kleinen bühn und den gemeinschaftlichen gebrauch der grosen bühn – um einen jährlichen Zinß nemlich 150 gulden

Catherine Elisabeth Hatzung veuve de Jean Georges Scherb assistée de son fiancé Jean Michel Meyer hypothèque la maison au profit de Jean Régnard Thierry baron de Buch

1788 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 62-v
Fr. Catharina Elisabetha Scherbin geb. Hatzungin weÿl. Johann Georg Scherb des maurer meisters wittib beÿständlich Johann Michael Meÿer des maurer meisters mit dem wircklich verlobt
des freÿ hochwohlgebornen Johann Reinhard Dietrich freÿherrn von Buch gewesten Ritter des königl. Ordens von Kriegs verdiensten, mit herrschafft zu Fürtenheim, Ramstein und andern orthen substituirte verlaßenschafft nahmens des S. T. der Freÿ hochwohlgebornen Philipp Jacob freÿherrn Joham von Mundolsheim, Ritters besagten ordens und herrschafft zu Mundolsheim, Fürtenheim und anderen orthen, als mit substitutions gravirter erb und H. Johann Daniel Ensfelder notarius publicus juratus ac practicus als substitutions curator – schuldig seÿen 800 gulden
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auff dem Prediger kirch hoff beÿ dem schlupff, einseit neben N. Gärtner gewesten zuckerbecks wittib, anderseit neben einer dem löbl. stifft hohen schuhl gehörigen hauß, hinten auff H. Engelhard

Les experts estiment la maison 600 livres à l’inventaire dressé après la mort de Jean Georges Scherb.
Les deux enfants de Jean Georges Scherb vendent la maison au facteur d’instruments Thierry Storck

1803 (29 ther. 11), Strasbourg 6 (29), Not. Laquiante n° 2901
Cit. Georges Scherb potier de terre et Dlle Catherine Scherb fille majeure demeurant a Colmar département du Haut rhin sa sœur
au Cit. Dietrich Storck Luthier de cette ville et Salomée Schnitzler
une maison a un étage cour de devant avec une pompe a de derrière ayant une petite boutique sur le devant scise a Strasbourg Place du Temple neuf n° 14, d’un côté le Cit. Lersé confisseur, d’autre a un Bâtiment de l’Université Protestante, derrière la veuve Engelhard, devant ladite place – chargée d’une rente foncière annuelle de 4 fr envers la ville de Strasbourg – moyennant 8000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 152-v du 30 ther 11

Le facteur d’instruments Grégoire Thierry Storck est reçu à la tribu des Charpentiers le 7 juillet 1770
1770, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 101) Dienstags den 7. Julii 1770 – (E. R.) H. Gregorius Dietrich Storck musicalischer Instrumenten stehet vor und leget Stallschein der de dato 12.ten Septembris 1770. bittend ihne in Krafft deßelben beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünfftigen Zu recipiren, unter dem Anerbieten præstando Zu præstiren. Erkannt, Willfahrt, Juravit.

Fils du facteur d’instruments Jean Frédéric Storck, Grégoire Thierry Storck épouse en 1770 Marie Salomé Schnitzler, fille de maréchal ferrant : contrat de mariage, célébration
1770 (31.7.), Not. Haering (6 E 41, 1378) n° 546
Eheberedung – der Ehrenachtbare Herr Gregorius Dietrich Storck Lauten und anderer musicalischen Instrumenten Macher, weiland Herrn Johann Friderich Storck ebenfalls geweßenen Lauten und anderer musicalischen Instrumenten Machers auch burgers alhier Zu Straßburg seeligen mit auch weiland Frau Maria Elisabetha gebohrner Reinholdin seelig ehelich erzeugter leediger Sohn
und die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Salome Schnitzlerin, herr Johann Daniel Schnitzlers Huefschmids und Frau Mariä Salome geb. Dürrin beeder Eheleuthe und hießiger wohlangesehenen bürger Jungfer Tochter – So beschehen Straßburg den 31.ten Julÿ 1770., mit Zuziehung H. Johann Reinhard Storck Lauten und anderer musicalischen Instrumenten Macher, des H. Hochzeiters bruders, H. Johann Jacob Dürr Fisch und Wildpretthändlers der Jgfr. hochzeiterin Großvaters [unterzeichnet] Gregorius Dietrich Storck Als Hochzeiter, Maria Salome Schnitzlerin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 106-v, n° 21) 1770
Sonntag den 30. Herbstmonath seind nach vorhergegangenen ordentichen geschehenen ausrufungen mit gnädiger Erlaubnus des Regierenden Herrn Ammeisters in der Kirchen zu St Nicolai ehelich eingesegnet worden, Gregorius Dieterich Storck lediger Musicalischer Instrumenten macher und burger alhier, weÿland Johann Friderich Storck gewesten Musicalischen Instrumenten machers und burgers alhier, mit weÿland deßen gewester Ehefrauen Maria Elisabetha, geborner Reinholdin hinterlaßener ehelicher Sohn, und Jungfer Maria Salome Schnitzlerin, Johann Daniel Schnitzler des hufschmidts und burgers alhier, mit deßen Ehefraun Maria Salome gebohrner Dürrin, eheliche tochter wie solches bezeugen Gergorius Dietrich Storck als Hochzeiter, Maria Salome Schnitzlerin (i 110)

Marie Salomé Schnitzler fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 590 livres
1770 (28. 8.bris), Not. Haering (6 E 41, 1371) n° 409
Inventarium über der Viel Ehr: und Tugendgezierten fraun Mariä Salome Storckin geb. Schnitzlerin H. Gregorÿ Dietrich Storcken, Lauten: und anderer Musicalischen Instrumenten Machers frau Eheleibste, in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, aufgerichtet Anno 1770. – in ihrem den 30. 7.bris jüngst angetrettenen Ehestand zugebracht und sich vermög deren Vor mir Not° gepflogenen Eheberedung 4.ten Punctens vor freÿ und eigen vorbehalten hat, Welche Nahrung auf Ansuchen Ihr frau Storckin mit H. Johann Daniel Schnitzler hueffschmidts und hieiigen burger Ihrem geehrten Herrn Vater verbeÿstandet – So beschehen in einer allhier Zu Straßburg ane dem Niclaus Staden ohnweit dem Gerten Fisch gelegenen dem Eheherrn Zum theil zuständigen behausung Mittwochs den 24. Octobris Anno 1770.
Abzug dieses Inventarÿ, Sa. hausraths 167 lb, Silber und Geschmeid 35 lb, Gold Ring 72 lb, baarschafft 314 lb, Summa summarum 590 lb
haussteur 212 lb, die ½ 106 lb

Grégoire Thierry Storck fait dresser l’inventaire de ses apports qui comprennent une part de maison et s’élèvent à 497 livres
1770 (23.10.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 861) n° 75
Inventarium über Herrn Gregorii Dietrich Storck des Lauten: und Geiger: Machers in die Ehe gebrachte Vermögenschaft auffgerichtet in Anno 1770 – zu der viel Ehren und tugendbegabten Fraun Mariæ Salome gebohrner Schnitzlerin seiner Ehefraun in der mit ihro am 30.ten Septembris dieses gegenwärtigen 1770.sten Jahrs angetrettenen Ehestand, vor unverändert Zu und eingebracht hat – So beschehen alhier Zu Straßburg in beÿseÿn vorhergemelter seiner Fraun Eheliebstin wie auch Hn Johann Daniel Schnitzler des Hufschmidts und burgers alhier deroselben leiblichern Vaters, Dienstag den 23 Octobris 1770.

Eigenthumlicher Antheil ane einer behaußung. Nemlich die helfte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung
jenseit des St. Niclaus Stadens oberhalb der Schildbruck (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. haußraths 102, Sa. Instrumenten und Werckzeugs So der Instrumenten und Werckzeugs Zur Lauten und Geigen Macher Kunst gehörig 180, Sa. Weins und der leeren Faß 16, Sa. Silbers 20, Sa. goldnen Rings 12, Sa. baarschafft 9, Sa. Antheils ane einer behaußung 1125, Summa summarum 1466 lb – Schulden 968 lb, Nach deren Abzug 497 lb

Thierry Storck et Salomé Schnitzler louent une partie de leur maison à leur fils marchand de musique Charles Frédéric Storck et à sa femme Caroline Frédérique Wieger

1811 (27.3.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 119
Bail de 18 ans à commencer le 25 du présent mois – Thierry Storck marchand de musique et Marie Salomé Schnitzler
à Charles Frédéric Storck marchand de musique fils des conjoints et Caroline Frédérique Wieger
dans la maison qui leur appartient sise en cette ville Marché neuf n° 14 entre celle du Sr Lersé ci devant confiseur et une maison dépendant de la Fondation de la haute école, le magasin avec la chambre y attenant, tout le premier étage avec le grenier au dessus, la moitié de la cave, l’enclos qui se trouve dans la buanderie et qui sert de magasin – moyennant un loyer annuel de 600 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 174-v du 29.3.

Marie Salomé Schnitzler meurt en 1816 en délaissant trois enfants ou leur représentant. La maison est estimée 8 000 francs

1816 (13.7.), Strasbourg 8 (15), Not. Roessel n° 3403
Inventaire de la succession de Marie Salomé Schnitzler décédée le 19 avril dernier – à la requête de Grégoire Thierry Storck le mari, tuteur de Frédéric Schneiter fils mineur de feu Frédéric Schneiter, payeur divisionnaire de l’armée, issu de son mariage avec Sophie Storck, Jean Frédéric Wieger avocat avoué au Tribunal Civil mandataire de Thierry Regnard Storck professeur de musique à Paris (Procuration, artiste du Théâtre de l’Opéra comique à Paris) et de Charles Frédéric Storck marchand de musique demeurant à Strasbourg, fils et petit fils de la défunte, héritiers pour un tiers

Contrat de mariage dressé par Haering le 31 juillet 1770
acquisition Me Laquiante 29 thermidor 11 de Georges Scherb potier de terre et Catherine Scherb la maison sise en cette ville place du Temple neuf n° 14, d’un côté Sr Lersé confiseur, d’autre un bâtiment du collège de St Guillaume, derrière la maison Engelhard, chargé d’une rente annuelle de 4 francs envers la commune, estimée 8000 francs – par acte passé à la Chambre des Contrats le 27 mai 1777 Jean Georges Scherb maçon et Catherine Elisabeth Hatzung ont acquis la maison susdésignée de Jean Henri Meinel – La plus grande parte de cette maison est louée au Sr Frédéric Charles Storck cohéritier et son épouse Caroline Frédérique Wieger par bail passé devant le soussigné notaire le 27 mars 1811 pour 600 fr, le surplus occupé par le Sr Storck père 150 fr, estimée à un revenu 750 fr, en capital 15 000 fr
dans une maison place du Temple Neuf n° 14 – propres, garde robe 228 fr, apports 4114 fr, don matutinal 296 fr, total 4638 fr
communauté, meubles 933 fr, argenterie 275 fr, objets de musique 412 fr, dettes actives 14.600 fr, mobilier total 31.220 fr
une maison à Strasbourg place du Temple Neuf n° 14 estimée 15 000 fr
passif 15.955 fr, reste 10 177 fr
Titres et papiers, Inventaire des apports, Me Schaeff le 23 octobre 1770, Liquidation de Jean Daniel Schnitzler maréchal ferrant, Me Saltzmann le 15 juillet 1793
acp 130 F° 196 du 16.7. – vacation du 22.8. (acp 131 F° 59 du 24.8.)

Grégoire Thierry Storck meurt en 1819

1819 (1.5.), Strasbourg 8 (27), Not. Roessel n° 6417
Inventaire de la succession de Grégoire Thierry Storck, marchand de musique décédé le 19 mars dernier – à la requête de 1. Charles Frédéric Storck, marchand de musique, 2. Jean Frédéric Wieger, avocat avoué près le tribunal civil de première instance, mandataire de Thierry Régnard Storck, professeur de musique à Paris (expédition de la procuration Inventaire de Marie Salomé Schnitzler femme Grégoire Thierry Storck devant Me Roessel le 13 juillet 1816), 3. Jean Geofroi Schneiter tuteur de Frédéric Schneiter fils mineur de Frédéric Schneiter, payeur divisionnaire de l’armée issu de son mariage avec Sophie Storck, héritiers chacun pour un tiers de la succession de leur père, en présence de Jean Georges Hickel, propriétaire subrogé tuteur de l’enfant mineur
dans une maison située place du Temple neuf 14
mobilier 816 fr, garde robe 321 fr, cuisine 30 fr, argenterie 306 fr, numéraire 487 fr, créances 21.394 fr, ensemble 23.356 fr, passif 4240 fr, reste 19.914 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 F° 196-v du 3.5. – vacation du 10.5. (acp 143 F° 33-v du 19.5.)

Grégoire Thierry Storck vend avant de mourir à son fils Charles Frédéric Storck les deux tiers qui lui appartiennent dans la maison

1819 (17.5.), Strasbourg 8 (27), Not. Roessel n° 6455
Dépôt par Charles Frédéric Storck, marchand de musique d’un acte sous seing privé du 1 mars courant enregistré le 17 du présent mois F° 55
Grégoire Thierry Storck d’une part
et Charles Frédéric Storck les deux marchands de musique, son fils
les deux tiers appartenant au vendeur comme ayant participé pour autant dans la communauté de biens qui a existé entre lui et feu Marie Salomé Schnitzler de la maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg place du Temple Neuf n° 14, d’un côté Sr Lersé ancien confiseur, d’autre le Sr Eckel menuisier, derrière maison Engelhard – lequel immeuble a été acquis pendant la communauté – de plus il n’est aucunement dérogé au bail conclu entre les parties devant Me Roessel le 27 mars 1811 – moyennant 10.000 francs

Le marchand de musique Charles Frédéric Storck épouse en 1810 Caroline Frédérique Wieger
1810 (28.9.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 610, 5550
Contrat de mariage – Sr Charles Frédéric Storck, marchand de musique, fils majeur du Sr Thiery Storck Marchand de musique avec De Marie Salomé Schnitzler
Dlle Caroline Frédérique Wieger fille de feu Sr Jean Wieger, facteur à la douane de cette ville avec Henriette Frédérique Lauth
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 132 du 299.

La veuve de Thierry Régnard Storck vend à Charles Frédéric Storck la part de maison qui appartient à sa fille

1838 (2.7.), Strasbourg 9 (73), Me Hickel n° 5954
Jean Frédéric Wieger, licencié en droit, mandataire de Marie Catherine Bouillon veuve de Thierri Réné Storck, professeur de musique à Paris, elle demeurant tutrice légale de Catherine Amélie sa fille seule unique héritière [Procuration, rue du Sentier n° 19]
à Charles Frédéric Storck, marchand de musique
le 6° indivis d’une maison avec appartenances et dépendances à Strasbourg place du Temple Neuf n° 14, d’un côté les héritiers Osterrieth, d’autre les héritiers Amiet et le Sr Siegfried, devant la Place du Temple Neuf et la rue de l’Outre – les cinq 6° appartenant à l’acquéreur de la succession de son père, Thierri Réné Storck par suite de legs fait par Marie Salomé Schnitzler sa mère épouse de Grégoire Thierri vivant marchand de musique, suivant testament reçu Me Roessel le 10 avril 1816 enregistré le 26 du même mois, inventaire, liquidation et partage reçus Me Roessel le 13 juillet 1816 – d’acquisition quatre 6° de Grégoire Thierri son père marchand de musique suivant acte sous seing privé passé le 1 mars 1819 enregistré le 17 suivant f° 55, de sorte que M. Storck acquéreur se trouve propriétaire de la totalité de la maison – de la communauté entre Grégoire Thierri Storck et Marie Salomé Schnitzler, communs suivant contrat de mariage passé devant Me Haering le 31 juillet 1770 – acquis de Georges Scherb, potier de terre et Catherine Scherb par acte reçu Me Laquiante le 29 thermisor 11 – moyennant 2500 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 260 F° 98 du 7.7.

Charles Frédéric Storck meurt en 1856 en délaissant deux filles ou leurs représentants

1856 (14. 8.br), Strasbourg 9 (111), Not. Becker
Inventaire après le décès de Mr Charles Frédéric Storck, en son vivant ancien Marchand de musique à Strasbourg où il est décédé le 18 juillet 1856.
L’an 1856 le mardi 14 octobre à neuf heures du matin. A la requête 1) de Mad. Caroline Frédérique Wieger, sans état demeurant à Strasbourg, veuve de M. Charles Frédéric Storck, en son vivant ancien Marchand de musique en la même ville, agissant en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquets qui a existé entre elle et feu son mari aux temes de leur contrat de mariage passé devant Me Uebersaal notaire à Strasbourg le 28 septembre 1810, communauté qu’elle se réserve d’accepter ou de répudier suivant qu’elle avisera par la suite, b) Et comme donataire en vertu du même contrat de mariage de l’usufruit tant qu’elle vivra de la moitié de tous les biens composant la succession de feu M. Storck
2) de Mr Jean Jacques Bronner, directeur du pensionnat de Saint-Guillaume à Strasbourg demeurant en cette ville, agissant au nom et comme père et tuteur légal de Marie Emma Bronner et de Fanny Caroline Bronner ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec Sophie Emma Alexandrine Storck son épouse défunte,
3) de Mad. Caroline Frédérique Storck épouse de Mr Jean-Henri Schnitzler, homme de lettres chevalier de la Légion d’Honneur demeurant ensemble à Strasbourg
4) Et mondit Sr Schnitzler agissant a) pour autoriser ladite De. Schnitzler son épouse, b) et comme subrogé tuteur desdites deux mineures (…) Lesdites De Schnitzler et mineures Bronner habiles à se dire et porter seules héritières de feu ledit Sr Storck leur père et grand père respectif
dans le logement que Mr et Mad. Storck occupaient dans une maison faisant partie des propres du défunt et sise à Strasbourg place du Temple neuf n° 14

le mercredi 31 décembre 1846. Titres et Papiers. Cote première. Contrat de mariage (…)
Cote deux. Succession de Madlle Schmidt. Reprises en deniers et en nature à exercer par Mad Storck. Expédition de l’inventaire dressé par Me Jean Georges Roessel le 15 février 1820 après le décès de dlle Marie Madeleine Schmidt décédée en la même ville le 4 février 1820. Cet inventaire a ét dressé à la requête de susdite De Storck ayant agi en qualité de légataire universelle (…)
Cote trois. Successions des père et mère de Mad. Storck. Reprises en deniers et en nature à exercer par cette dernière (…)
Cote quatre. Part du défunt dans la succession de Mad. Storck née Schnitzler sa mère. Reprises en deniers et en nature. Une pièce qui est un extrait de l’inventaire dressé après le décès de Mad. Marie-Salomé Schnitzler mère du défunt épouse de Mr Grégoire-Thierry Storck marchand de musique à Strasbourg par Me Roessel notaire en la même ville le 13 juillet et 22 août 1822 contenant liquidation tant de la communauté qui a existé entre les époux Storck-Schnitzler que de la succession de ladite De Storck, dont le défunt Sr Charles-Frédéric Storck était héritier pour un tiers. Ledit extrait d’inventaire contenait l’analyse du testament de ladite De Storck reçu par ledit Me Roessel le 10 avril 1816 enregistré le 26 du même mois par lequel la testatrice a légué à feu Charles-Frédéric Storck un 6° d’une maison avec dépendances, sise à Strasbourg place du Temple neuf N° 14, à charge par le légataire de verser dans la succession de la tetatrice une somme de 2500 francs (…)
Cote cinq. Acquisition de quatre 6° d’une maison faisant partie des propres du Sr Charles Frédéric Storck. Reprises en nature. Une pièce qui est une expédition d’un acte passé devant ledit Me Roessel le 17 mai 1819 aux termes duquel le défunt Sr Charles Frédéric Storck a déposé à ce notaire un acte sous seing privé en date du premier mars de la même années enregistré et dont il résulte que ledit Sr Charles Frédéric Storck avait acquis de son père deux tiers ou quatre 6° de la maison sise à Strasbourg, place du temple neuf n° 14. mentionnée à la cote précédente moyennant le prix de 10.000 francs (…)
Cote 6. Part du Sr Charles-Frédéric Storck défunt dans la succession de son père. Reprise en deniers.
Cote Sept. Acquisition d’un 6° indivis de la maison susdésignée. Reprise en nature – Deux pièces dont la première est une expédition d’un acte passé devant ledit Me Hickel le 2 juillet 1838 par lequel le mandataire de Mad Marie Catherine Bouillon veuve de feu ledit Sr Thierry Régnard Storck, comme mère et tutrice légale de Dlle Catherine Amélie Storck (…) a vendu audit Sr Charles-Frédéric Storck le 6° indivis de la maison susdésignée pour le prix de 2500 francs
acp 454 (3 Q 30 169) f° 27-v du 16. 8.br. (succession déclarée le 17 janvier 1857)
Communauté, mobilier estimé 2474 – Succession, garde robe 380 francs
acp 456 (3 Q 30 171) f° 57 du 10.1., vacations des 31. Xbr. 1856, 7 et 8 janvier 1857
Communauté, argent comptant 205.
Un corps de biens dans le ban de Gimbrett sans autre indication
Un corps de biens à Schaffhausen et Hochfelden
Un corps de biens au ban d’Ebersheim
Créances 17.105. Intérêts 188, 89 d de rentes à 4 ½ Charles-Frédéric Storck
Rapport de la De Schnitzler 3000
Rapport de la De Bronner 4000
propres, Une maison place du Temple neuf n° 14
acp 561 (3 Q 30 276) f° 46 du 5.3.1867 – vacation du 1 mars 1867. Inventaire par continuation de la succession délaissée par Charles Frédéric Storck, vivant maître de musique à Strasbourg, décédé le 18 juillet 1856, aux même requêtes que celles enregistrées le 10 janvier 1857.
Il dépend de la communauté deux livrets de la caisse d’épargne de Strasbourg montant à la somme de 455 francs

1857 (19.6.) Strasbourg 9 (113), Not. Becker n° 7574
Dépôt de l’expédition du contrat de mariage entre Charles Frédéric Storck, Mre de Musique à Strasbourg et Caroline Frédérique Wieger, sa femme, par acte reçu Übersaal le 28. 7.bre 1840 et de l’acte de décès du Sr Storck arrivé le 18 juillet 1856
acp 461 (3 Q 30 176) f° 19-v du 23.6.
Fut présent Mr Jean-Henri Schnitzler, homme de lettres Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg, lequel par les présentes, mis au rang des minutes de Me Becker (…)

Liquidation de la succession
1857 (3.7.), Mr Becker
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Charles Frédéric Storck vivant ancien Md de Musique et Caroline Frédérique Wieger son épouse à Strasbourg, et de la succession du Sr Storck, décédé le 18 juillet 1856, entre
1) la veuve comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Uebersaal le 28 septembre 1810 et comme donataire en usufruit tant de la moitié de ladite succession
2) Jean Jacques Bronner, directeur du pensionnat Saint-Guillaume au nom et comme père et tuteur de Marie Emma Bronner et de Fanny Caroline Bronner ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec Sophie Emma Alexandrine Storck son épouse défunte,
3) Caroline Frédérique Storck épouse de Jean-Henri Schnitzler, homme de lettres à Strasbourg

Communauté, mobilier estimé 2474, sommes touchées par la veuve 3747
1 h 30 a 95 terre ban de Gimbrett estimé 2728
60 a terre et pré à Schaffhausen, 1 h de broussailles à Hochfelden, 1000
1 h 37. 03 terre ban d’Ebersheim 4500
Créances 15 851
Indemnités dues par le Sr Storck (19.317 à déduire les reprises 6000) 13.317, total 43.418
Masse passive 19.404, reste 24.014
Succession, moitié de la communauté 12.007, garde robe 380, prix de la maison 20.000, rapport 7000 (total) 39.387
Masse passive 14.091, reste 25.296
Droits des parties et abandonnements (…)
acp 461 (3 Q 30 176) f° 67 du 9.7.

La veuve et les héritiers de Charles Frédéric Storck vendent la maison au négociant Charles Auguste Siegfried et à sa femme Louise Adélaïde Ott

1857 (2.1.), Me Becker
Procès verbal d’adjudication – à la requête 1) Caroline Frédérique Wieger veuve de Charles Frédéric Storck, Marchand de musique à Strasbourg, 2) Jean Jacques Bronner, directeur du pensionnat de Saint-Guillaume à Strasbourg, agissant au nom et comme père et tuteur de Marie Emma Bronner et de Fanny Caroline Bronner ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec Sophie Emma Alexandrine Storck sa femme défunte,
3) Caroline Frédérique Storck femme de Jean-Henri Schnitzler, homme de lettres à Strasbourg
à Charles Auguste Siegfried, négociant, et Louise Adélaïde Ott
maison sise à Strasbourg place du Temple Neuf n° 14 moyennant 20.157 francs
d’héritage de Charles Frédéric Storck leur père et grand père
acp 456 (3 Q 30 171) f° 38-v du 3.1.

Fils de marchand de porcelaine, Charles Auguste Siegfried épouse en 1855 Louise Adélaïde Emilie Ott, fille de bijoutier
1855 (31.5.), Strasbourg 10 (129), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.047
Contrat de mariage – Ont comparu 1° M. Charles Auguste Siegfried, marchand de porcelaine, demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 10 août 1829 du légitime mariage des conjoints Siegfried ci après nommées futur époux d’une part
2° Mlle Louise Adélaïde Emilie Ott, mineure demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le premier octobre 1834 du légitime mariage des conjoints Ott ci apès nommés future épouse d’autre part
3° M. Charles Frédéric Siegfried, marchand de porcelaine et dame Salomé Matthis son épouse (…) agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire ci après en faveur du futur leur fils
4° Mr Charles Joseph Ott, bijoutier, et dame Marie Louise Frantz son épouse (…) agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire ci après en faveur de la future leur fille

acp 440 (3 Q 30 155) f° 48 du 2.6.
Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura en vertu de l’usufruit viager de la moitié des biens de la communauté
Les apports du futur consisent en une valeur de 1000 francs
Donation par les conjoints Siegfried au futur époux leur fils ce acceptant 1) en avancement d’hoirie une somme de 4000 francs, 2) et par préciput et hors part avec dispense de rapport d’un mobilier estimé à 932 francs (total) 4932
Donation par les conjoints Ott à la future épouse leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie 1) d’une somme de 3000 francs, 2) d’un trousseau estimé 3064 francs (total) 6064 francs
Don matutinal par le futur à la future d’une somme de 600 francs, en cas de survie de cette dernière et donation réciproque par les futur au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

Le marchand de porcelaine Charles Auguste Siegfried qui vient de reconstruire sa maison passe avec sa voisine Barbe Frédérique Heinrich veuve de Frédéric Münch un accord qui l’autorise à entailler son mur

1857 (18. 7.br), Strasbourg 10 (135), Not. Zimmer (Louis Frédéric)
Acte de tolérance – Ont comparu 1° Mad. Barbe Frédérique Heinrich demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Frédéric Münch en son vivant marchand de toile en la même ville d’une part
2° M. Charles Auguste Siegfried, marchand de porcelaine demeurant et domicilié à Strasbourg d’autre part
Madame Münch propriétaire de la maison sise à Strasbourg rue de l’Outre N° 7 et Mr Siegfried propriétaire de la maison sise en la même ville place du temple neuf N° 14.
Lesquels comparants ont exposé ce qui suit. Le Sieur Siegfried a démoli le bâtiment de la buanderie adossé longitudinalement au mur du fond de la maison appartenant à la Dame veuve Münch, ainsi que la cheminée qui le surmontait, Quatre pièces de charpente du comble de la buanderie étaient engagées dans ledit mur, & la cheminée y était *ée par ses paremens latéraux. Ledit mur donnant sur la propriété du Sr Siegfried forme une façade percée de jours, au premier et deuxième étage ayant tous tours de volets, le tout surmonté d’un entablement
Que M. Siegfried a remplacé le bâtiment démoli par un bâtiment longeant la voie publique et adossé dans sa largeur au mur de face susdésigné et qu’il a entaillé dans le mur dont s’agit
1) Le jambage de la porte qu’il a établie entre la maison de la dame Münch, laquelle forme en cet endroit un angle obtus, de manière que la pièce dont se compose le jambage sera maintenu dans sa forme rectangulaire
2) La sablière de la charpente établie au-dessus de ladite porte
3) La poutre supportant le comble du bâtiment du côté de la cour.
Le tout ainsi que cela se trouve indiqué sur un plan par une teinte jaune comprise entre les lettes a, b, c, d, e, f et g lequel plan est demeuré annexé (…) En conséquence la Dame veuve Münch, pour faire acte de bon voisinage mais tout en sauvegardant ses intérêts, consent à laisser subsister les travaux exécutés par M. Siegfried dans le mur de sa propriété, à charge par ce dernier 1) de reconnaître que ce n’est que par pure tolérance de la part de Mad. Münch qu’il a pu exécuter les travaux dont s’agit sans qu’il puisse jamais résulter en sa faveur le moindre droit au préjudice des droits de propriété de ladite veuve Münch sur le mur de face en question
acp 463 (3 Q 30 178) f° 22-v du 19. 7.br

Charles Auguste Siegfried meurt en 1865 en délaissant trois enfants. La succession comprend deux maisons qui se touchent à l’arrière

1866 (24.2.), Strasbourg 10 (155), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.492
(Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Charles Auguste Siegfried négociant et Louise Adélaïde Emilie Ott)
Inventaire de la succession de M. Charles Auguste Siegfried, en son vivant négociant à Strasbourg où il est décédé le 12 novembre 1865.
L’an 1866, le 24 février à une heure de relevée, à la requête de Mad. Louise Adélaïde Emilie Ott, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M Charles Auguste Siegfried, en son vivant négociant en la même ville, agissant 1) en son propre nom, a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre elle et son mari défunt, b) à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propre aliénés ou dénaturés durant son mariage, c) comme usufruitière sa vie durant de tous les bien meubles et immeubles composant la part du défunt dans ladite communauté et de la moitié de tous les autres biens composant la succession de feu M. Siegfried, le tout aux termes du contrat de mariage de M. et Mad. Siegfried dressé par Me Zimmer soussigné le 31 mai 1855.
2) Et comme mère et tutrice naturelle de ses trois enfants mineurs issus de son mariage avec le défunt et nommés 1° Charles Albert Siegfried né à Strasbourg le 14 avril 1856, 2° Gustave Adolphe Siegfried né en la même ville le 20 janvier 1859, 3° et Mathilde Louise Adélaïde Siegfried née en ladite ville le 13 avril 1860, ledists mineurs Siegfried habiles à se porter seuls héritiers chacun pour un tiers de M. Charles Auguste Siegfried susnommé leur père
En présence de M. Adolphe Frédéric Buhlmann, pasteur protestant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme subrogé tuteur desdits trois enfants mineurs (…)
dans la maison mortuaire place du temple neuf n° 15

Maison rue de l’outre. 4° d’une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’outre n° 8 tenant d’un côté au Sr Bentz, de l’autre au S. Krieger, par devant à ladite rue par derrière à la maison ci après indiquée. Cette maison a été acquise (…)
Maison place du temple neuf. 5° Et d’une maison avec cour et autrea appartenances et dépendances sise à Strasbourg place du temple neuf n° 14, tenat d’un côté à la maison de M. Siegfried père du défunt, de l’autre aux Sr Münch et Bentz et à la maison susdésignée, par derrière à M. Olivier et Mad.. Fritsch. Cet immeuble a été acquis par M. Siegfried des veuve et héritiers de M. Charles Frédéric Storck en son vivant ancien marchand de musique à Strasbourg aux termes dun procès verbal d’adjudication dressé par ledit Me Becker le 2 janvier 1857 pour le prix de 20.175 francs (…). Ladite maison non louée au déès de M. Siegfried est évaluée sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 1250 francs à un capital ed 25.000 francs
acp 552 (3 Q 30 267) f° 46 du 3.3. (succession déclarée le 5 mai 1864)
Communauté, mobilier estimé 1384
Succession, mobilier 906, garde robe 286
Mobilier propre à la veuve 1996
acp 554 (3 Q 30 269) f° 1-v du 4.5. (vacation du 3 mai)
Communauté, argent comptant 384, marchandises en magasin 56.925, indemité due à la communauté 1588, huit actions de la verrerie de Vallerysthal 4000
nne maison rue de l’outre n° 8 estimée à un revenu de 80
Une maison place du temple neuf N° 14 estimée à un revenu de 1250
Reprises de la veuve 4068, reprises de la succession 4951 – Passif 67.980
Succession, garde robe 286, somme touchée de la succession 10.000

La veuve de Charles Auguste Siegfried vend à la ville une bande de terrain qui sera réuni à la voie publique

1867 (27.4.), Maire
Vente par Louise Adélaïde Emilie Ott veuve de Charles Auguste Siegfried de Strasbourg
à la Ville
de 0,77 de terrain place du temple neuf pour être réuni à la voie publique, moyennant 30,80 francs
acp 562 (3 Q 30 277) f° 88-v du 4.5.

La veuve de Charles Auguste Siegfried passe un accord avec son beau père et voisin Charles Frédéric Siegfried qui surbâtit le terrain acquis de la ville. Elle est autorisée à établir une communication entre leurs deux maisons et à faire de même au sous-sol si elle creusait une cave

1867 (18.5.), Strasbourg 10 (158), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 45
Convention de tolérance – 1) M. Charles Frédéric Siegfried ancien négociant Propriétaire de la maison sise à Strasbourg place du temple neuf n° 15 d’une part
2) Et Mad. Louise Adélaïde Emélie Ott, veuve de M. Charles Auguste Siegfried, en son vivant négociant, agissant en son propre nom et en qualité de mère et tutrice légale de 1) Charles Albert Siegfried 2) Gustave Adolphe Siegfried et 3) Mathilde Louise Adélaïde Siegfried ses trois enfants mineurs issus de son mariage avec son défunt mari, d’autre part, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg

Lesquels comparans ont fait les constatations et conventions suivantes, savoir M. Siegfried père comparant a acquis de la Ville de Strasbourg un terrain existant entre sa maison sus désignée et celle n° 4 petite rue du temple neuf appartenant à Mad. Siegfried et à ses enfants et il est intentionné de surbâtir ce terrain en prolongeant sa maison dans l’alignement de cette numéro 4.
Pour la commodité et commerce que Mad. veuve Siegfried exerce dans la maison de M. Siegfried père et dans la sienne contiguë numéro 4, il sera établi dans la nouvelle construction une communication aussi large que possible entre les deux immeubles. Cette communication ne pourra jamais être considérée comme une servitude mais une simple tolérance seulement. Cependant M. Siegfried père s’interdit d’en demander la suppression tant que Mad. Siegfried ou ses enfants sus nommés exerceront leur commerce dans les deux immeubles, mais cette suppression devra avoir lieu a première demande dans le cas om le commerce ou la propriété de la maison numéro 4 passerait en d’autres mains et alors la séparation des deux propriétés se ferait à frais communs.
Si Mad. veuve Siegfried venait à faire construire une cave sous le pavillon de sa maison qui longe le terrain acquis par M. Siegfried père, celui-ci consent qu’il soit également établi une communication entre cette cave et celle qu’il se propose lui-même de faire construire sur ledit terrain mais sous les mêmes conditions que celles faites cidessus pour la communication supérieure. Celle communication des caves ne devant également pas être considérée comme une servitude, mais simplement comme une tolérance.
Le susdit terrain a été acquis par M. Siegfried de la Ville de Strasbourg suivant acte administratif du 26 avril 1867 approuvé le 30 du même mois par M. le préfet du Bas Rhin & portant mention Enregistré à Strasbourg le 4 mai 1867 folio 88 verson case 6
acp 563 (3 Q 30 278) f° 18 du 21.5.

La veuve de Charles Auguste Siegfried passe avec sa voisine la veuve de Frédéric Münch un accord qui révoque les servitudes établies dans l’acte de 1777

1867 (9.9.), Strasbourg 10 (159), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 235
Renonciation de servitude – I. Madale Barbe Frédérique Heinrich demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Frédéric Münch, en son vivant marchand de toiles en cette ville, agissant en son nom personnel d’une part
II. Madame Louise Adélaïde Emilie Ott demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve Charles Auguste Siegfried, en son vivant négociant, agissant en son nom personnel et au nom & pour le compte 1) Charles Albert Siegfried né le 14 avril 1856, 2) Gustave Adolphe Siegfried né le 20 janvier 1859 et 3) Mathilde Louise Adélaïde Siegfried née le 13 avril 1860 ses enfants mineurs issus de son mariage avec son défunt mari, d’autre part.

Lesquelles comparantes pour l’intelligence de la renonciation à servitudes qui fera l’objet des présentes ont exposé
que Mad. veuve Münch est propriétaire d’une maison sises à Strasbourg petite rue du Temple Neuf n° 2, limitrophe de la propriété de Mad. veuve Siegfried & de ses enfants, sise même rue numéro quatre,
que la propriété de Mad. veuve Münch, en vertu d’un titre du 20 mai 1777 passé devant la ci-devant chambre des contrats de la Ville de Strasbourg a droit à deux servitudes altius non tollendi et ne prospectui officiatur sur la propriété de la Dame veuve Siegfried & de ses enfants, et qu’il est dit dans ce titre que ce dernier immeuble ne peut être surbâti de façon à dépasser en hauteur l’appui des fenêtres du premier étage de la maison Münch & qu’il ne pourrait être fait aucune construction ou plantation de nature à empêcher la vur de s’étendre sur la place du temple neuf.
Cet exposé fait Mad. veuve Münch déclare par les présentes renoncer au profit de Mad veuve Siegfried & de ses enfants & ayant droit aux deux servitudes dont il vient d’être question, elle s’oblige en conséquence à fermer, à première demande, toute espèce d’ouvertures qui existent dans son mur donnant sur la propriété Siegfried, de manière que sondit mur soit complètement privé de toute espèce de vue sur cette propriété & notamment les deux fenêtres du premier étage de son mur, les deux fenêtres du second étage & la lucarne du troisième étage.
Mad. veuve Siegfried & ses enfants auront par conséquent la faculté de surbâtir leur propriété comme bon leur semblera.
Mad. veuve Münch s’oblige également à enlever à première demande le chenal surmontant le pignon du mur en question & servant à l’écoulement des eaux pluviales.
Cette renonciation de la part de Mad. veuve Münch est faite moyennant la somme de 4000 francs que Mad. veuve Siegfried lui a à l’instant payée comptant.
Mad. veuve Münch renonce par suite à l’action que suivant exploit du 27 juin de la présente année elle a formeée contre Mad. Siegfried (…) mais les frais occasionnés par ce procès comme ceux du référé introduit pat Mad. Siegfried suivant exploit du 10 mai dernier seront supportés respectivement par chacune des parties qui auront à les régler directement à leurs avoués.
Si tôt ou tard Mad. veuve Siegfried et ses enfants ou elurs ayant droit désireaient acquérir la mitoyenneté du dit mur Mad. veuve Münch s’oblige à leur abandonner cette mitoyenneté à un prix à fixer contradictoirement ou par expert.
(…) en présence & avec le concours de M Charles Münch fils de Mad. veuve Münch & son conseil, propriétaire demeurant à Strasbourg
acp 566 (3 Q 30 281) f° 41-v du 11.9.



Temple-Neuf (place du) : auf dem Prediger Kirchhof


Citée sous le nom de Prediger Kirchhoff (parvis des Prêcheurs ou Dominicains) depuis le XIII° siècle d’après Adolphe Seyboth, la place s’étend devant l’église. Trois ruelles y mènent : à l’ouest la ruelle des Dominicains, au nord la petite rue du Temple-Neuf, au sud la rue du Temple-Neuf fermée en partie par la dernière maison de la rue des Orfèvres et au sud la place du Marché-Neuf. Comme l’université (collège, Haute école) jouxtait l’église, on trouve au XVIII° siècle le nom de place du Collège (bey dem Collegio). Un cimetière (Leichhof) se trouvait autrefois vers le sud de l’église.
La paroisse protestante de la cathédrale occupe le Temple-Neuf depuis que la cathédrale a été rendue au culte catholique après la capitulation (1681).


Abords du Temple-Neuf et de l’Université, la place du Temple-Neuf sur la gauche.
En haut, l’ancien fossé des Tanneurs, actuelle place des Etudiants
Partie du V° canton, plan Blondel (1765,
exemplaire qui représente l’état réel sans les modifications de Blondel, ADBR 1 L Plan 5)



6, place Saint-Thomas


Place Saint-Thomas n° 6 – VII 101 (Blondel), P 1003 puis section 8 parcelle 7 (cadastre)


Façades nord vers la place et façade ouest (bâtiment blanc) – Façade sud – Ancienne porte d’entrée et fenêtre convertie en porte en 1975 (mars 2018)

La maison forme l’arrière de l’îlot face au portail de l’église Saint-Thomas. Le chapitre Saint-Thomas la cède en 1648 en paiement de sommes dues au docteur en médecine et professeur à l’université Jean Raoul Saltzmann. Sa fille la vend en 1666 au barbier Jean Pfort. Les propriétaires suivants seront eux aussi barbiers : Jean Frédéric Mægerlin (1677) puis son gendre Jean Reuchlin (1705) et le fils de ce dernier André François Reuchlin (1743), Jean Henri Zinck (1768) et le deuxième mari de sa veuve Jean Chrétien Solger. La maison comprend en 1741 un rez-de-chaussée où se trouve la boutique de barbier et trois étages.
Le plan-relief de 1725 place la maison la plus haute face au portail de Saint-Thomas, contrairement au plan de 1830. Il y a lieu d’en conclure que l’îlot a été mal placé sur la maquette de 1725, la maison qui porte actuellement le n° 6 est donc celle qui se trouve face au portail ; son aspect général et celui qu’on retrouve aujourd’hui.


Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 131 : plan, élévations

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade vers la place est celle à gauche du repère (f), la face ouest entre (f) et (a), la face sud vers la ruelle entre (a) et (b). Comparé à son aspect actuel, le rez-de-chaussée de la façade vers la place a perdu une fenêtre, une fenêtre de la façade sur rue est devenue une porte.
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 6.
Le propriétaire autorise en 1976 de transformer la fenêtre à côté de la porte place Saint-Thomas en porte pour avoir un accès indépendant des autres locataires à la boutique.


Photographie (1976) avant transformation du rez-de-chaussée : les deux fenêtres sont garnies des volets coulissants posés en 1900
Dessin du rez-de-chaussée vers la place (1988, dossier de la Police du Bâtiment)

mars 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1620 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Fondation Saint-Thomas
1648 v Jean Raoul Saltzmann, docteur en médecine, et (1603) Elisabeth Geiger puis (1639) Catherine Berner, épouse (1616) du docteur en théologie Jean Tufferer puis (1627) du marchand Jean Jacques Kast – luthériens
v. 1657 h Anne Ursule Saltzmann, épouse de Daniel Dinckel puis (1636) de Jean Jacques Seubert, docteurs en médecine – luthériens
1666 v Jean Pfort, barbier, et (1634) Elisabeth Ziegel, (1645) Marie Elisabeth Sommer puis (1669) Marie Hurst, veuve de l’huilier Samuel von Thur – luthériens
1677 v Jean Frédéric Mægerlin, barbier, et (1666) Anne Marguerite Hugo puis (1687) Abigaïl von Molsheim, auparavant femme (1671) du maître d’armes Jean Régnard Widt et (1677) du préposé aux grains Wolffgang Daniel Engel – luthériens
1705 h Jean Reuchlin, barbier, et (1699) Anne Dorothée Mægerlin, (1707) Marie Salomé Gnilius, veuve du pasteur Jean Frédéric Geiger puis (1711) Marie Marguerite Mustinger – luthériens
1743 h André François Reuchlin, barbier, et (1746) Anne Catherine Hüttner puis (1753) Henriette Elisabeth Rigoullot – luthériens
1757 adj Jean Philippe Grauel, médecin et chanoine à Saint-Thomas, et (1739) Salomé Barth puis (1749) Dorothée Wencker – luthériens
1759 v Henriette Elisabeth Rigoullot ci-dessus
1768 adj Jean Henri Zinck, barbier, et (1768) Marguerite Salomé Tromer puis (1784) Marie Barbe Weisshaar – luthériens
1795 h Chrétien Solger, barbier, et (1795) Marie Barbe Weisshaar veuve de Jean Henri Zinck
1844 v Jacques Frédéric Richshoffer, bottier, et (1816) Rosine Hélène Seyler
1851 v Frédéric Chrétien Walther, enseignant, et (1840) Louise Julie Mathilde Wittich puis (1860) Julie Gammig
Gustave Adolphe Walther

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 050 livres en 1753, 900 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) VII 101, au Sr Reüchlin
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1003, Solger, Jean Chrétien, veuve – maison, sol – 0,84 are

Description de la maison

  • 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une boutique de barbier, une cuisine, une chambre, un vestibule, une petite cave voûtée, au premier étage un poêle, chambre, cabinet et vestibule, au deuxième étage à nouveau un poêle, une chambre une cuisine et un vestibule, au troisième étage sous la toiture une chambre à cheminée pour l’officier, une chambre pour le domestique, deux cabinets, sous la toiture couverte de tuiles plates un grenier dallé et un grenier non dallé, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 100 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Place St Thomas

nouveau N° / ancien N° : 21 / 10
Weishaar
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien P 1003, registre 28 f° 369 case 1

Solger, Chrétien Veuve du charcutier
Richshoffer, Jean Frédéric (subst. 1846)
Walther, Frédéric Chrétien, Instituteur (1852)

P 1003, maison, sol, Place St Thomas 10
Contenance : 0,84
Revenu total : 117,44 (117 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 429 case 2

Walther, Frédéric Chrétien, Instituteur

P 1003, maison, sol, Place St Thomas 6
Contenance : 0,84
Revenu total : 117,44 (117 et 0,44)
Folio de provenance : (368)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre allemand, registre 29 p. 97 case 6

Parcelle, section 8, n° 7 – autrefois P 1003
Canton : St. Thomasplatz Hs. Nr. 6 – Place St. Thomas
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,77
Revenu : 1200 – 1500
Remarques :

(Propriétaire), compte 1281
Walther Gustav Adolph / Witwe
(4197)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 236 Place de St. Thomas (p. 383)

10
Pr. Zinck, J. Henri, Chirurgien – Lanterne

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Thomasplatz (Seite 178)

(Haus Nr.) 6
Grün, Rentnerin. 1
Decke, Wwe. 2
Walther, Wwe. E 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 177)

Place St Thomas 6 (1885-1994)

Le dossier s’ouvre par les demandes habituelles de ravaler la façade. Jeanne Ruckebusch qui ouvre en 1976 la boutique Paprika est autorisée à transformer une fenêtre en porte pour avoir un accès indépendant des autres locataires. La boutique est remplacée en 1983 par l’antiquaire et tapissier Serge Houdu, en 1988 par le salon de thé Les Merveilles d’Ameline (Majid Zerdoumi puis Raymond Ostwald en 1992) puis en 1993 par le restaurant Mevlana.

Sommaire
  • 1885 – Le maire notifie Frédéric Walter, demeurant 1, rue de l’Ecarlate, de faire ravaler les façades du 6, place Saint-Thomas. Frédéric Walter, secrétaire de mairie, demande un délai pour raison de famille.
    1886 – Frédéric Walter demande l’autorisation de faire réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1887
  • 1893 – Le maire notifie Adolphe Walter, demeurant sur place, de faire ravaler les façades du 6, place Saint-Thomas. Julie Walter, veuve de Frédéric Walter, répond que ses moyens ne lui permettent pas de faire ravaler la maison tous les sept ans. Le maire accorde un an de délai en faisant remarquer que l’état des façades justifie leur ravalement. – Travaux terminés, juin 1894
    1894 (mai) – L’entrepreneur G. Bender demande au commissaire de police l’autorisation de réparer le crépi. Le maire accorde l’autorisation – Travaux terminés, juin 1894
  • 1895 – Le maire demande à la veuve Walter de se conformer au nouveau règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les six volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée – Rappel en 1898 – Le propriétaire demande un délai en 1899 en estimant les travaux à environ cent marks. – Travaux terminés, janvier 1900
  • 1901 – Rapport d’incendie après un feu de cheminée – La Police du Bâtiment note que la maison n’a subi aucun dommage.
  • 1904– Le maire demande à la fondation Saint-Thomas (1, quai Saint-Thomas) de faire ravaler les façades du 6, place Saint-Thomas. La veuve Walter déclare que ses moyens ne lui permettent pas de faire faire les travaux. Le maire accorde un an de délai
    1905 – L’architecte H. Salomon demande d’attendre que les canalisations soient terminées avant de faire les travaux. Il demande ensuite au nom du propriétaire l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1905
  • Commission contre les logements insalubres – 1906. Les cabinets d’aisances sont raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires. Remarques en trois points
  • 1917 – Dossier ouvert suite au courrier reçu du service des incendies de la garnison. Un fourneau a provoqué un incendie dans la maison Walter
  • 1928 – Une locataire se plaint que l’escalier qui mène à la cave est en mauvais état – La Police du Bâtiment constate que l’escalier ressemble à bien d’autres. Elle conseille cependant des améliorations
  • 1960 – Le maire accorde à Mme Trivi (demeurant 2, impasse de la Pie), l’autorisation d’occuper la voie publique
    L’entreprise Ketterer (16, rue des Petites Fermes à Kœnigshoffen) qui a posé l’échafaudage est invitée à prendre contact avec le service des monuments historiques pour choisir les teintes du crépi – Travaux terminés, octobre 1960
  • 1976 – Jeanne Christiane Ruckebusch demande l’autorisation de transformer une fenêtre en porte dans la propriété de Jules Sorg – Plan cadastral de situation – Photographie, croquis avant et après transformation – Dessin – Le maire transmet le dosser avec avis favorable à l’architecte des Bâtiments de France qui émet un avis favorable
    La Commission de sécurité consultée répond que la circulaire ministérielle du 12 mars 1975 la dispense de donner son avis
    Le préfet accorde le permis de construire le 20 octobre 1976. Le chantier est ouvert le 22 octobre 1976. La déclaration d’achèvement des travaux date du 5 novembre. La réception ne donne lieu à aucune objection
    1976 (avril) – Jeanne Ruckebusch demande l’autorisation de poser une enseigne. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. Le maire prend le 26 juillet 1976 un arrêté portant refus de poser l’enseigne
  • 1978 – L’entreprise Hagenstein (144, route de la Wantzenau à la Robertsau) demande au nom de la boutique Paprika l’autorisation de poser deux stores en corbeille. Le projet présenté en février est refusé, celui du mois suivant est accepté aussi bien par les services municipaux que par l’architecte des Bâtiments de France – Photographie, dessin – Travaux terminés, mai 1978
  • 1980 – Le magasin Paprika se plaint que la gouttière bouchée abîme ses stores. La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au gérant de l’immeuble – Travaux terminés, septembre
  • 1980 – La Police du Bâtiment constate que le magasin Paprika a posé deux lanternes sans autorisation – Jeanne Ruckebusch demande l’autorisation. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation (arrêté portant autorisation de pose d’enseignes)
  • 1981 – Jeanne Ruckebusch transfère son magasin place Saint-Louis et supprime le store et les lanternes place Saint-Thomas
  • 1979 – Le maire demande au gérant de faire ravaler les façades.
    1980 – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1981 – Le propriétaire Jules Sorg (demeurant 9, rue Clovis) transmet le devis établi par l’entreprise Girard Hickel à Schwindratzheim en sollicitant une subvention
    1982 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, le maire accorde l’autorisation (avril). Les travaux sont terminés, le crépi est couleur coquille d’œuf, les menuiseries blanches, les volets gris-vert.
  • 1983 – L’antiquaire et tapissier Serge Houdu demande l’autorisation de poser un store à lambrequin et un panneau – Photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable (janvier 1984) – Autorisation – Les objets sont posés, mars 1984
  • 1986 (janvier) – Les Antiquités Saint-Thomas demandent l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1986 (mars) – Nouveau projet. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable pour le panneau en bois, favorable pour l’enseigne à côté de la porte – Autorisation délivrée par le maire.
    1986 (juin) – La Police du Bâtiment constate que le panneau peint non autorisé a été remplacé sans autorisation par une enseigne sur panneau. L’antiquaire répond qu’il a respecté les dispositions en vigueur. L’architecte des Bâtiments de France maintient son avis défavorable.
    1987 – L’architecte des Bâtiments de France constate l’infraction. L’antiquaire n’a pas déposé l’enseigne malgré des demandes réitérées. L’architecte retire sa plainte en 1989, l’objet du délit ayant disparu.
  • 1988 – La commission de sécurité se rend sur place pour donner son avis sur l’aménagement d’un salon de thé
    Plans du rez-de-chaussée, élévation du rez-de-chaussée et coupe (propriétaire, Mme Philippart, demeurant rue Cuvier à la Robertsau). Le maire autorise l’aménagement intérieur (décembre 1988)
    1988 (novembre) – Mme Philipart demande l’autorisation de peindre la raison Les Merveilles d’Ameline à la porte du salon de thé. Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, mai 1989
    1988 (décembre) – Le préfet autorise Majid Zerdoumi à exploiter le débit de boissons de première catégorie Les Merveilles d’Ameline.
    1989 (janvier) – Déclaration d’ouverture – La commission de sécurité se rend sur place
  • 1989 – Majid Zerdoumi demande l’autorisation de peindre la façade – L’architecte des Bâtiments de France l’y autorise à condition que le couleur soit la même que celle des étages
  • 1992 (février) – Raymond Ostwald demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Les Merveilles d’Ameline et de vendre des boissons alcoolisées à emporter – Le préfet accorde l’autorisation en avril
    1992 (décembre) – Mme Denise Ostwald née Dick est autorisée à exploiter le débit de boissons Les Merveilles d’Ameline
  • 1993 – Imam Ivedi (restaurant Mevlana) demande l’autorisation de faire poser une enseigne et un store par l’entreprise Alex Enseignes (3, rue d’Adelshoffen à Schiltigheim) Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1994 – La Police du Bâtiment constate que le même a posé une enseigne sans autorisation – Nouveau projet, photographie (tables disposées sur une estrade devant la façade) – Le service régional d’architecture émet un avis favorable – Autorisation
    1994 (octobre) – Changement de débiteur, les droits au nom des Merveilles d’Ameline sont transférés au Restaurant Mevlana.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1672 W 706)

Place St Thomas 6 (2005)

2005 – Gilbert Sorg, de Lingolsheim, demande l’autorisation de ravaler la façade et de refaire la toiture. L’architecte des Bâtiments de France donne son accord assorti de conditions. Le maire autorise les travaux. Le propriétaire demande une subvention.


Relevé d’actes

La fondation Saint-Thomas vend la maison à côté de la balance à farine au docteur en médecine Jean Raoul Saltzmann l’aîné en paiement d’une obligation avec l’autorisation des Conseillers et des Vingt-et-Un

1648 (14. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 570
(Prot. fol. 152.) Erschienen der Wohl ehrwürdig- ehrenvest- und wohlgelehrte Herr M. Nicolais Ferber Græcæ Linguæ Professor Adilis und Canonicus deß Stiffts St. Thoman, alß auß Einer Wohl Ehrwürdig Capituli selbigen stiffts Mittel am 30. sept. iüngsthien hierzu insonderheit Deputirt mit beÿstand H Philipß Kellers alß solch. Stiffts verordneten Schaffners
hatt in gegensein deß Wohl Ehrwürdig- ehrenvest- hochgelehrten H Johann Rudolph Saltzmanns Senioris Med. Doct. & Profess. Reipublicæ Archiatri und mehrgedachts Stiffts Decani bekannt, daß ehrenerwehntes Capitulum vff unserer gnädigen Herrn Rhät und XXI. ihme am 22. Augusti a° 1646. ertheiles Decretum und mit consens der herren Scholarchen Zu bezahlung der ienig. 300. lib Capital 67 lb 10 ß de 23. april. a° 1644. nach hinderständig. Zinnßes und Marzahl, so mehrgerührtes Stifft vermög einer papÿrinen am 23. aprilis a° 1624. mit deßelben vffgetruckhtem Insigel vßgefertigter (…) obligation, ihme H Dr. Saltzmann Zu thun ist, demselben vffrecht cedirt abgetretten und eingeraumbt habe
hauß und hoffstatt mit allend eren gebäwen & alhier ahne St. Thomans Plan, einseit neben der Meelwag, sonsten gerungß umb neben der Allmend gelegen

Le docteur en médecine Jean Raoul Saltzmann épouse en 1603 Elisabeth Geyer, fille du docteur en droit Philippe Geyer, puis se remarie en 1639 avec Catherine Berner.
Jean Raoul Saltzmann meurt en 1656. Lors de son inventaire après décès, les experts estiment la maison 200 livres. Les titres comprennent une obligation passée le 14 juin 1466.

La maison revient à sa fille aînée Anne Ursule Saltzmann qui épouse Daniel Dinckel puis en 1636 Jean Jacques Seubert, tous deux docteurs en médecine. Jean Jacques Seubert est fils d’un marchand de Durlach. Il devient bourgeois quelques semaines après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 189)
1636. Domin. Misericord. Domini d. 1. Maÿ. H. Johannes Jacobus Seübert, Medicinæ D. H. Jacobi Seübers Burg. vndt handelßmanns Zu durlach Ehelicher Sohn, Fraw Anna Ursula, weÿlandt H. Daniel Dinckels Medicinæ Doctoris nachgelaßenee Wittib Eingesegnet dinstag d. 10. Maÿ zu St. Thoman (i 195)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 375) 1636. H. Johann Jacob Seibert med: d. von durlach, H. Jacob Seiberts burger daselbsten sohn, vnd Anna Ursel, H. Daniel Dünckels med: d. e. witwe, eingesegnet Zu S. Thomas Zinstag den 10. Maÿ (i 192)

1636, 4° Livre de bourgeoisie p. 157
Herr Johann Jacob Seubert Von Durlach Med: Doct: empfahet das Burgerrecht von seiner Haußfrawen Anna Ursuls weÿl. herrn Daniel Dinckels Med. Doct. hinderlaßenen Wittib p. 4. gold fl., Ist Zum Spegel Zünfftig Jur. d. 18. Junÿ Anno 1636.

Le notaire Jean Jacques Schatz délivre en 1669 une expédition de l’inventaire des apports dressé par le notaire Jean Christophe Winter en 1650
1669 (12.1.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 3) n° 147
Designatio vndt beschreibung deß Jenigen hausraths vndt Silbergeschmeids, so dem Edlen vndt hochgelehrten herrn Johann Jacob Seüberten, Philisophiæ et Medicinæ Doctori und vornehmen Practico auch burgern alhie in Straßburg eÿgenthümlich Zuständig, vndt derselbe der Edlen, viel Ehren vndt Tugendreichen Frawen Annæ Ursulæ Dünckelin gebohrner Saltzmännin seiner Vielgeliebten haußfr. für unverändert theils in die Ehe Zugebracht, übrige theils aber stante matrimonio ererbt hat, welches der Ursachen weilen In Ihr beeder Ehegemächt auffgerichteten Eheberedung expressé versehen, daß beederseits Zubringende vnd ererbende Nahrung unverändert sein soll, beschrieben (…) auch weÿlandt herrn Johann Christoph Wintern Notarium Cæareum publicum undt Es. Ehresamen Großenn Raths alhie alten beÿsitzers, selbshändig in A° 1650. d. 30.ten 8.bris consignirt, weilen aber derselbe vor gäntzlicher deßen außfertigung Zeitlichen todts verfahren, Ist solches durch mich unterzeichnet. offenen Notarium, alß deme von Meinen gnädigen Herren Räth undt 21. alle sein Herrn Notarÿ Wintern seeligen hinterlaßene Protocolla, Imbreviaturæ vnd ohnaußgefertigte Notariat geschäfft gnädig conferirt, committirt und anvertrawern auff beschehenes begehren, vollendts expedirt, darüber auch gegenwärtige Désignation Verfertiget vnd auffgerichtet worden, Actum Straßburg den 12. Januarÿ A° 1669.

Anne Ursule (Saltzmann) femme de Jean Jacques Seubert et ses enfants issus du premier mariage avec Daniel Dinckel passent un accord relatif aux reprises

1675 (15. April), Chambre des Contrats, vol. 544 n° 186
fraw Anna Ursula deß Edel-Hochgelehrten herren Johann Jacob Seuberts Med. Doctor. et Practici eheliche haußfraw mit beÿstand erstgedachts ihres ehevogts, an einem, Mehr herr Daniel Harnischter alter dreÿer der Statt Stalls, alß Curator frawen Agnes, weÿl. deß Ehrenvest- hochgelehrten herren Johann Rudolph Dünckhels geweßenen Med. Doct. et Practici nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit assistentz deß hoch ehrwürdig- hochgelehrten herren Balthasar Friderich Saltzmanns Jun. SS. Theol. doct. und freÿ Predigers im Münster ihrer, mit gd. herren D. Dünckheln ehelich erziehlter Kinder Vogts, am andern, ferners der Edel- Vest- fürsichtig- hochweÿß hochgelehrte Herr Nicolaus Jundt Senjor, dießer Statt alter Ammayster und dreÿzehner und Ehrengedachter herr D. Seubert am dritten, So dann herr Joh: Friderich Kraut dreÿer deß Vmbgelts, und herr Johann Balthasar Kraut, Postmaÿster am Vierten theil
Zeigten an und bekannten, freÿ gutwillig offentlich, dEmnach Sie die Dünckhelische frau Wittib wegen der ergäntzung ihres ohnveränderten Guts 645. lb 4 ß 4 ¾. d Vnd gemelter herr D. Seubert über beraits guttwillig gethanen Nachlaß noch ferners 200. lb, gedachter herr Johann Friderich Kraut 150. lb und besagter gerr Johann Balthasar Kraut 100 lb für bahr erwehnten Herren D. Dünckheln beÿ deßen lebzeiten gelühenes Gelt Zu erfordern Rechtmäßig befugt seÿen

Jean Jacques Seubert et Anne Ursule Saltzmann vendent la maison 320 livres à Jean Pfort, assesseur au Grand Sénat

1666 (18. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 43-v
(Prot. fol. 2. fac. 2) Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrt Herr Johann Jacob Seubert Med. Doct. et Practicus alß Ehevogt Fr. Annæ Ursulæ Seubertin gebohrner Saltzmännin
in gegensein deß Ehrenvest- weÿsen herren Johann Pforten E.E. Großen Rhats Beÿsitzers
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie an St. Thomanns Plan einseit neben der Meelwag sonsten gerinß herumb neben der Allmend gelegen – umb 320 Pfund
[in margine :] (…) in gegensein H Johann Friderich Mägerlin deß barbierers alß ietzig. possessoris der hierin verkaufften behausung (quittung) den 23.ten 10.br 1690.

Fils d’un assesseur au Grand Sénat, le barbier Jean Pfort épouse en 1634 Elisabeth Ziegel, fille du receveur de Saint-Etienne
Mariage, cathédrale (luth. p. 346)
1634. Johann pfort der barbirer, h. Johann pfort alten grosen raths verwandten n. sohn, vnd J : Elisabeth h. Michel Ziegels schafner Zu S. Stephan n. tochter, eingesegnet Zinstag d. 12. Augusti (i 178)

Il se remarie en 1645 avec Marie Elisabeth Sommer, fille du pasteur de Hœrdt
Mariage, cathédrale (luth. f° 490)

1645. Domin: 23. Trinitatis. H. Johann Pfort der Balbierer vnd Burger allhie, vnd Jungfr. Maria Elisabeth, H. M. Balthasar Sommers pfarrers Zu Herth nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Im Münster Zinst. 18. Novemb. (i 250)

Jean Pfort passe un accord avec son gendre le vitrier Jean Hammerer après la mort de leur fille et femme respective Marguerite Pfort. L’acte se rèfère à l’inventaire dressé après la mort de la première femme de Jean Pfort en 1654 par le notaire Christophe Kernstock. Jean Pfort hypothèque sa maison place Saint-Thomas.

1668 (28. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 293
Erschienen H Johann Pfort E.E. großen Rhats alter Beÿsitzer an einem,
So dann Johann Hammerer der Glaser sein dochtermann und Michel Zentgraff der Goltarbeiter sein Schwager am andern theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, dEmnach weÿl. Margaretha Hammererin sein H Pforten eheleibliche dochter und gedachts Hammerers eheliche haußfraw nunmehr seel. in ihrem Testamento § Zum Achten & in legitimam gemelten H Pforten dem Vattern In alle übrige ihre Verlaßenschafft aber, alle die Jenige Kind. so besagter Hammerer in folgend. Ehen erzeugten und nach seinem tod hinderlaßen wirt, od., Fallß Er Hammerer ohne hinderlaßung einig. ehelich. Kinds versterben würde Evam Zentgraffin obernannts Zentgraffen Ehe[frau] od., da dieselbe Zu solch Zeit nicht mehr im leben were, ihre hinderlaßende Kind. Zu Erben instituirt, Vnd dann Er der Vatter vermög deß. über ihr der dochter Verlassenschafft in a° 1667. durch Johann Jacob Stich. Not. vffgerichteten Inventarÿ fol. 74. an der dochter von weÿl. Fr. Elisabetha Pforten ihrer Mutter seel: ererbten Gut der 911. lib. (…)
demnach der Vatter, der dochter Erben, vff abschlag der übrig. 438. lib. 19 ß /:salve tamen Vsufructu:/ die in dem, von H Christoph Kernstockh dem Notario in a° 1644. über die müterliche Verlaßenschafft vffgerichteten Inventario specificirte müterliche Capitalia (…)
Zum sonderbahren Unterpfand außgetruckht wirt, deß Vatters an St. Thomans Plan gelegener und H Dr Johann Jacob Seuberten noch zuvor umb 125. lib. Kauffschillingß rests verhafftete Wohn: und Barbier Behaußung

Jean Pfort épouse en troisièmes noces en 1669 Marie Hurst, veuve de l’huilier Samuel von Thur
Proclamation, cathédrale (luth. f° 111)
1669. Zum 2.mahl Hr Johann Pford Barbierers E. E. Großen Raths alhier Beÿsitzer, Fr. Maria Weiland Hr. Samuel Von Thur gewesenen Ohlmans alhier nachgelaß: W., Donnerstags den 4.ten Febr: St. Thoman. (i 113, pas de mariage à Saint-Thomas)

Jean Pfort vend la maison 675 livres au barbier Jean Frédéric Mægerlin qui a vendu l’année précédente sa maison Grand rue

1677 (3. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 506
herr Johann Pfort E. E. Großen Rhats alter beÿsitzer mit beÿstand Johann Michael Haÿers deß Käufflers
in gegensein H. Johann Friderich Meÿgerlin deß barbierers mit assistentz Herren Balthasar Friderich Stößers Schulschaffners
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier uff dem Thomans Platz einseit neben der Statt Mehlwag, sonst allenthalben neben dem Allmend gelegen, davon gehend iährlichen 12. fl. 5. ß lößig mit 250. fl. Herrn Johann Georg Retzlob Not. so seÿe solche behaußung auch noch umb 168. lb. 8. ß 1. d Johann Hammerer dem Glaser Verhafftet – umb 256. lb

Fils du diacre de Saint-Thomas Jean Mægerlin, Jean Frédéric Mægerlin épouse en 1666 Anne Marguerite Hugo, fille du maître d’école Georges Hugo
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 60)
1666. Dncâ 11. Epiph. d. 14. Jan. H. Johan Friderich Mägerlin der Barbierer, weiland H. M. Johann Mägerlin, Diaconi dießer Kirchen hinterlaßener Ehelicher Sohn, J. Anna Margaretha H. Georgii Hugo, Schulmeister beÿ vnßerer Kirchen Eheliche Tochter. Copulirt Donnerst. d. 25. Zu S. Thomæ (i 64)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 409 livres, ceux de la femme à 123 livres
1666 (11.1.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 37) n° 2
Inventarium über Deß Ehrengeachten vndt Kunstreichen Herrn Johann Friderich Megerlins, Barbierers vndt Wundartzts, Zu der Ehrn: undt viel tugendsammen Jungfrau Annæ Margarethæ Hugonin seiner Liebsten in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1666. – als Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ein unverändert guth, in den Ehestandt Zugebracht, welche theils durch die wohl Ehren undt viel tugendsame Fraw Annam Lehrmännin sein beliebte fr. Mutter theils Ihne herrn Johann Friderichen – So beschehen auff Freÿtag den 11.t Januarÿ A° 1666.
Inventarium über Der Ehrn: undt viel tugendsammen Jungfrawen Annæ Margarethæ Hugonin zu dem Ehrengeachten vndt Kunstreichen Herrn Johann Friderich Megerlins, Barbierers vndt Wundartzts, Ihrem Liebsten in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1666. -So beschehen auff Freÿtag den 11.t Januarÿ A° 1666.

Designatio vndt Verzeichnus deß Jenigen haußraths so H Georg Hugo, Cantor vndt Lehrmstr. Zu St Thoman, Burger Zu Straßburg seiner dochter Dorotheæ wegen Ihres Mütterlich. guths gelüffert – So beschehen auff Freÿtag den 11. Januarÿ A° 1666.
Deß Herrn Nahrung. Sa. Haußraths 171, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldinen Ring 8, Sa.Bahrschafft 27, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 187, Summa summarum 409 lib
Der Jfren Hochzeiterin Zugebrachte Nahrung, Sa. haußraths 91, Sa. Silbers 11, Sa. Guldinen Ring 15, Sa. der Baarschafft 5, Summa summarum 123. lib

Jean Frédéric Mægerlin se remarie en 1687 avec Abigaïl von Molsheim, successivement veuve de Jean Régnard Widt et du préposé aux grains Wolffgang Daniel Engel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest, vorgeachten undt Kunstreichen hern Johann Friderich Mägerlin, barbierern vnd Wundartzt, burgern zu Straßburg alß bräutigamb, ane einem, So dann der viel Ehren vnd tugendreichen Frawen Abigail Engellin gebohrne Molßheimerin, Weÿland deß Wohl Ehrenvest und Wohlachtbahren herrn Wolffgang Daniel Engels der Statt Straßburg wohlbestellten Kornmeisters vndt burgers daselbeten seel. hinderpliebene Wittwen, der fraw hochzeiterin am andern theil – So beschehen und verhandelt in der königl. freÿen Statt Straßburg auff freÿtag den 15. Augusti im Jahr deß Herrn alß mann Zahlte 1687 [unterzeichnet] Jch Johann Friderich Mägerlin als Hochzeiter bekenne Wie Obstehet, Hanß Wolff Von Molßheim der hochzeÿterin Vatter – Johann Christoph Stöffel zu dießer heüraths tractation requirirter Notarius

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 128)
1687. Dom. 13. et 14 Trinit. 24 et 31 Aug. H. Johann Friderich Mägerlin, Barbierer undt burger allhier, Fr. Abigail weÿl. Wolffgang Daniel Engel der Statt Kornmeist. undt burgers allhier. Cop. Mittwoch den 3. Sept. Zu St. Thoman (i 66)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 152-v, n° XIII) 1687. Dom. 13. post Trinit. Zum 2. mahl hr Joh: Friderich Mägerlin Barbierer Wundarzt u. Burger allhier, Fr. Abigail Weiland Wolffgang Daniel Engel gewesenen Kornmeisters u. Burgers allhier nachgel. W., Mittw. den 3. 7.br St. Thoman (i 154)

Fils de docteur en médecine, le maître d’armes Jean Régnard Widt épouse en 1671 Abigaïl von Molsheim, fille de maître d’armes
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 20, n° 79)
1671. Fest Pasch. et Quasimodo, den 24. v. 30 April. H. Joh: Reinhardt Widt, burger und Fechtmeister allhier weÿland H. Joh: Reinhardt Widten Med. Doct. Pract. Jfr. Abigail H. Joh: Wolff von Moltzheim burgers vndt Fechtmeisters allhier eheliche tochter. Eingesegnet Donnerstag den 4. Maÿ St. Thomas (i 12)

Le préposé aux grains Wolffgang Daniel Engel épouse en 1677 Abigaïl (von Molsheim), veuve de Jean Régnard Widt
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 70, n° 420)
1677. Dom. Miseric. et Jubilate 29. Apr. v. 6. Maÿ. H. Wolffgang Daniel Engel, burger v. Kornmeister allhier, Fr. Abigail, weÿl. H. Johann Reinhard Widt burgers v. Fechtmeisters allhie hind.laßene Wittib. St. Thomæ d. 10. maÿ (i 37) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 42-v, n° V)

Abigaïl von Molsheim meurt en novembre 1699 à l’âge de 51 ans en délaissant trois enfants issus de son premier mariage avec Jean Régnard Widt. L’inventaire est dressé dans la maison de son gendre Christophe Guillaume Liebhaber au Vieux-Marché-aux-Poissons. Comme Abigaïl von Molsheim et son mari s’étaient séparés en liquidant leurs avoirs, la maison de Jean Frédéric Mægerlin ne figure pas dans l’inventaire.
1699 (30. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 46) n° 449
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿlandt die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Abigael Mägerlinin gebohrne von Molßheim, des Wohl Ehrenvest, Vorgeacht und Kunsterfahrenen Herrn Johann Friderich Mägerlins, barbierers und geschwornen Wundartzts auch burgers allhier zu Straßburg gewesene eheliche haußfrau, nach ihrem Freÿtags den 20. dießes heut Zu end gehenden Monats Novembris beschehenen seeligen Absterben Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg den 30. Monatstag Novembris Anno 1699.
Die Abgeleibte Frau seelige hat Zu ihren Erben ab intestato /:salvis ubiqu. titulis:/ verlaßen 1. Frau Coeciliam Abigael Liebhaberin gebohrner Widtin, herrn Christoph Wilhelm Liebhabers jetzmahligen Fastenspeishändler und burgers allhier Fraw Eheliebstin, welche mit assistentz erstgedachten dero herrn Ehevogts dießem Geschäfft beÿgewohnt, 2. Fraw Sophiam Salome Zängerlin, gebohrne Widtin, Herrn Johann Zängels, Specereÿhändlers und burgers allhier eheliche haußfrau, so beneben dero herrn Eheliebsten hierbeÿ persönlich erschienen, Und dann 3. Herrn Johann Wolffgang Widten den ledigen handelsmann, deßen geordnet und geschworener Herr Curator, Herr Johann Carl Leopard der älter Notarius und wohlbestellter Verwalter des allhiesigen Zollkellers, so mit und beneben dem H. Curando Zugegen war. Alle dreÿ der Verstorbenen Frawen seel. mit Weÿland herrn Johann Reinhardt Widten gewesenen berühmten Fechtmeistern und burgern allhier, in ersterer Ehe erzeugte beed. Fraw Töchter und Herr Sohn und ab intestato Zu gleich. antheilen verlaßene Erben.

In einer in d. Statt Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen, von eingangs erwehntem herrn Christoph Wilhelm Liebhabern, dem Tochtermann bewohnten behaußung befund. word. wie volgt
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 134, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 60, Sa. Guldener Ring 54, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1290, Sa. Taxationis der Gülth von liegenden güthern 13, Sa. Schulden 467, Summa summarum 2020 lb – Schuld 500, Nach deren Abzug 1520 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2020 lb, Stall Summa 1995 lb
Wÿdemb berührend. Anangens den Wÿdemb, welch die in Gott ruhende Fraw seelige weg. hrn Johann Wolffgang Widten ihres Sohns ererbt Vätterlich Guths biß in ihr tödliches Ableib. genoßen
Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden
Bericht Zu dießem Inventario gehörig. Es ist mit wenigem dißorths anzumercken, daß herr Johann Friderich Mägerlin der hinterbliebene herr Wittiber eingangs gemeldt und die verstorbene Fraw seelige Zwar Zur Zeit ihrer mit einander getroffenen Ehe eine heuraths Verschreibung auffgerichtet und darinnen wie es mit allerseits Nahrung Zu observiren sattsam abgeredet, nach dem aber sich beede Eheleuth, volgends in A° 1693. mit beederseithigem beliegen separirt, haben Sie auch einander der einem jeed. theil gebührig gewesenen Nahrung halbe, biß auß die inn dem 4. und 5. Articul enthaltene Puncten, als welche damahlen außgesetzt word., würcklich. völlige lieffer: und befriedigung gethan, alßo deß deßhalb. hiebeÿ beschehene bericht nach keines ane das and. außerhalb vorgedachter beed. Puncten etwas weiterers Zuerfordern gehabt (…)
Copia der Eheberedung (…) auff freÿtag den 15. Augusti im Jahr deß Herrn alß mann Zahlte 1687

Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. A, 1687-1711, f° 86-v n° 567)
Heut den 22. Novembris 1699 ist Zu Jung. S. Peter die leich predig gehalten word. fr. Abigail gebohrne von Molßheim H. Joh: Friderich Mägerlin Barbierers und geschwornenn Wundartzts ehelich. hfr. welche Ihres alters 51. Jahr 2 monat 3 woch. 3 tag gestorben den 20. Nov. 1699 vormittag vor 9 uhr. Ihr leichnam ist begraben Zu S. Helenen Bezeugens Johann Friderich Mägerlin Als Eheman, Johann Wolffgang Widt als Sohn (i 92)

Jean Frédéric Mægerlin meurt le 10 septembre 1705 à l’âge de 66 ans. Son gendre barbier Jean Reuchlin est témoin de l’acte de sépulture. L’inventaire après décès n’est pas conservé. On constate par les actes ci-dessous qu’il a délaissé deux filles, Anne Dorothée qui a épousé le susdit Jean Reuchlin et Marie Salomé qui meurt célibataire en 1731.

Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. Diac. Sen. A, 1687-1733, f° 47-v n° 15)
Anno 1705 den 10. Septembr. Morgens umb 8. Uhren ist alhie gestorben Johann Friderich Mägerlin gewesener barbierer und Wundartzt alhie seines alters 66 Jahr 11 monath und 11 Tag, gebohren Zu Straßb. von M. Joh: Mägerlin Diaconi beÿ St. Thom. und f. Anna gebohrne Lehrmänin, ist darauf dn 13. Ejusdem auf dem Gotts Acker St Urbani begraben und von mir M. Philipp Strohl Diac. Tho. eine leich Sermon gehalten Worden [unterzeichnet] Johannes Reuchlin als dochtermann (i 50)

Propriétaire de la moitié indivise de la maison, Anne Dorothée Mægerlin épouse en 1699 le barbier Jean Reuchlin, fils du diacre de Saint-Nicolas Frédéric Reuchlin.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 71 n° 384)
Heüt den 6. Maÿ 1699 ist nach geschehener proclamation copulirt word. H. Johannes Reüchlin, Barbirer und Wundartzt, weÿl. H. M. Friderich Reüchlins, gewesenen Diaconi Zu S. Niclaus allhier nachgelaßener ehelicher sohn, undt Jfr. Anna Dorothea H. Johann Friderich Mägerlins, Barbierers undt geschwornen Wundartzts allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Reuchlin alß hoch Zeiter, Anna Dorothea Mägerlinin alß hohzeiterin, M. Fridericus Reuchlin p. t. Evangel. Pfarrer Zu Görstheim alß Bruder (i 73)

Jean Reuchlin se remarie en 1707 avec Marie Salomé Gnilius, veuve du pasteur de Mittelbergheim Jean Frédéric Geiger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 112 n° 638)
Anno 1707 den 7. Septembr. seind nach geschehener doppelter auruffung, in der Kirch Zu St Thomas eingesegnet worden, hr. Johannes Räuchlin burger und barbierer alhie und fraw Maria Salome weÿl. H. M. Johann Friderich Geigers gewesenen Evangelischen Pfarr Herrn Zu Mitelbergheim hinterlaßene Wittib gebohrne Gniliusin [unterzeichnet] Johannes Reuchlin alß hochzeiter, Maria Salome Geigerin als Hochzeiterin, M. Friderich Reuchlin P. Görsth. Bruder, M. Petrus Gnilius Diac. Aurel. d. fr. Hochzeiterin bruder (i 114)

Jean Reuchlin épouse en troisièmes noces en 1711 Marie Marguerite Mustinger, fille du barbier Jean Gaspard Mustinger : contrat de mariage, célébration
1711 (18.9.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 71)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und Kunsterfahrenn Herrn Johann Reuchlin, Barbierern, geschwornen Chirurgo und burger, alhier als dem Hern brauthigamb ane Einem,
so dann der Ehren und tugendreichen Jungfrawen Mariæ Margarethæ Mustingerin, des wohl Ehren Vesten Vorachtbahren vnd Kunstgelehrten Herrn Johann Caspar Mustingers, auch barbiererssn geschwornen Chirurgi und burgers alhier Ehelich Erzeugter dochtern als der Jungfraw Hochzeiterin anderer theils
Beschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg, Freÿtags den 18. 7.br. 1711

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 231-v, n° 1013)
1711. Mitwoch den 7.ten 8.br. Sind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt worden H. Joh: Reuchling b. chirurgus vnd Wittwer allhier und J. Maria Margaretha H. Joh: Caspar Mustingers auch b. und chirurgi allhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Reüchlin als Hochzeiter, Maria Margaretha Mustingerin als hochzeiterin (i 231) – Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 131 n° 756)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison place Saint-Thomas dont le mari a hérité d’un neuvième d’un de ses enfants. Les apports du mari s’élèvent à 1 093 livres, ceux de la femme à 658 livres

1711 (2. Xbris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 27) n° 22
Inventarium über des Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrnen Herrn Johann Reüchlins Wohlberühmbten Barbierers vnd Wundartzts: und Frauen Mariæ Margarethæ gebohrner Mustingerin, beeder Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1711. – auß der ursach, weilen Sie in ihren mit einander auffgerichteten Ehepactis sich expresse reservirt, abgeredt vnd verglichen haben, daß Jdem theil das seinige als ein ohnverändert guth ihme reservirt und Vorbehalten seÿn vnd bleiben auch die davon Künfftighin ermanglende Stück Jedem theils Ergäntzt und guth gethan werden sollen – Actum Straßburg den 2.ten Decembris Anno 1711.

In einer alhie zu Straßburg In der Münstergaßen gelegenen, der frauen herrn Vattern gehöriger behaußung Ist befunden word. wie volgt
In einer alhie zu Straßburg auff dem Thomansplan gelegenen, vnd in dieße Nahrung gehöriger behaußung Ist befunden word.
Eigenthumb ane einer behaußung (M.) Item ein Neündter theil vor ungetheilt von vnd ane hauß vnd Hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten rechten zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßb. auff dem thomans Plan, eins. neben der Statt Meelwaag sonsten allenthalben neben dem Allmend gelegen, davon die übrige 8/9.te theil des Eheherrn Kindern erster Ehe gehörig, ist berichts weiße hiehero Zuvermercken, daß der Eheherr solchen Neündten theil von Weÿland Philipp Reüchlin deßen in erster Ehe erzeugten v. nach der Mutter tod verstorbenen Söhnlins ererbt vnd ist vmb Künfftig richtigkeit willen, ohn angeschlag. gelaßen word. Über die gantze behaußung ist vorhand. i. alt. teutsch. Perg. Kauffbr. mit d. Cancelleÿ Contract stuben Insigel, dedato 3. Julÿ. 1677.
Series Rubricarum. Sa. haußraths 407. Sa. Schiff und geschirr Instrumenta und Werckzeug Zur Barb. Kst. 102, Sa. Wein und vaß 67, Sa. Silber 113, Sa. Goldener Ring 36, Sa. baarschafft 218, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 130, Sa. Eigenthums ane einer behaußung o, Sa. Schulden 115, Summa summarum 1188 lb – Schuld 94 lb, Nach deren Abzug 1093 lb
Diesemnach so wird dan auch der Ehefrauen in die Ehe zugebrachte Nahrung beschrieb. Sa. haußraths 270, Sa. Silbers 37, Sa. Goldene Ring 52, Sa. baarschafft 72, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 225, Summa summarum 658 lb

Marie Salomé Mægerlin, fille célibataire de Jean Frédéric Mægerlin, meurt célibataire en 1731 en délaissant pour héritière testamentaire sa nièce Salomé Reuchlin. L’inventaire est dressé rue des Dentelles dans la maison du marchand de draps Kürschner. L’actif de la succession s’élève à 538 livres.

1731 (26.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 180 (1552)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so Weÿl. die Ehren und tugends. Jungfr. Maria Salome Mægerlin, weÿl. des wohl Ehrenvesten H. Johann Friderich Mägerle geweßenen Chirurgi seel. nachgel. tochter nunmehr seel., nach ihrem d. 15. Jüngst aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen ableiben, hier Zeitl. Verl., dato Zu end stehend, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Jgfr. Salome Reuchlinin alß per Testamentum instituirter Erbin, ersucht und inventirt, nach deme sie mit assistentz und beÿstandt H. Joh: Reuchlins Chirurgi v. burg. alhie ihres gel. Vatters – Actum Straßburg d. 26. maÿ 1730.

In eine alhie Zu Straßburg in der Spitzengaß gelegenen H. Kürschner dem Tuchhändler v. burg. alhier Zuständigen behaußung, hat sich befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 91, Sa. Silbers 10, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 431, Summa summarum 538 lb – Sa. der Legaten 350 lb, rest 188 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 538 lb
Wÿdumbs Verfangenschaft in dießer Verlaßenschafft gehörig. Zufolg eines Zwischen dem wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten H. Stephan Bertschen Pfarr herrn Zu Rummelsweiler wie auch der nunmehro weÿl. der Viel Ehr und tugendreichen Fr. Anna Margaretha geb. Dummerin den 1. feb. 1703. vor H. Joh: Jacob Baldner Nor. burg. Zu Straßb. auffgerichteten Test. Nunc. §° 7.° hat erstbes. fr. Pfarrerin seel die nunmehro verstorb. Jgfr. Mägerlin seel. Vor einen dritten Stammtheil ihrer Verl.
Copia Testamenti nuncupativi – 1722 (…) auf Sambstag den 28. Tag des monaths Martÿ, abends Zwischen sechs und sieben Uhren beÿ Zweÿ hell brennenden Liechtern in einer allhier Zu Straßburg ane der Ketten gaß gelegener und von mir Zu und unterschriebenem offenbahrem geschwornem Notario bewohnenden behaußung (…) die Viel Ehren und Tugendreiche Jungfr. Maria Salome Mägerlinin, weÿ: des Wohl Ehren Vesten, Großachtbahren und Hocherfahrnen H. Johann Friderich Mägerlen des geweßenen Barbierers und wundtartzts auch burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgel. tochter, (…) Zweÿtens will die Jungfr. Testirerin Johann Reuchlin dem Ledigen Barbierer gesell weÿland Fraun Annæ Dorotheæ Reüchlinin gebohrner Mägerlinin, mit H. Johann Reuchlin dem chirurgo und burg. aljier ehel. erzeugten Sohn Ihrem Vettern Zu einem Legat bestimet und Verschafft haben 350 gulden (…)
drittens ist der Jungfer Testirerin verlangen, daß Friderich Reuchlin vorgedachtem H. Johann Reuchlin des barbierers in Erster Ehe erziehltem Sohn ihrem Vettern gleicher gestalten auß dero Verlaßenen Nahrung 350 Gulden (…)
An dem Vierdten die weilen die einsetzung der Erben eines jedwedern zu recht beständig Testament fundament und Grundveste, ohne dieselbe auch solches in rechten Keines weegs beständig und gültig seÿn mag, alß will die Jgfr. Testirerin Zu ihrer wahren und ohngezweiffelten eintziger Erbin aller ihrer nach Todt über Abzug Kund. Schulden und Vorher verschaffter Legaten, Verlaßender Haab, Nahrung und Güther ernennet und eingesetztet haben, Vorgedachte Jgfr. Salome Reichlinin H Johann Reichlings des Chirurgi und Wundtartztes auch burgers allhier mit vorgemelter Frauen Anna Dorothea Reichlinin gebohrner Mägerlinin, Ihrer der Jungfer Testirerin Lieben Schwester seel. ehel. erziehlte Tochter, will auch wofern dieselbe Vor: oder nach Ihro der Testirerin dieses Zeitliche Gesegnen solte, aber ehelich erzielte Kinder und Leibes Erben Verlaßen, dieselbe in dero Mutter stell substituirt und undersetzt haben, falls aber dieselbe entweder vor oder nach ihro der Jgfr. testirerin ohnverheürathet oder ohntestirt dieses Zeitl. quittiren solte, so will sie vorgemelte ihre beede eheleibliche Geschwüsterde Johann und Friderich die Reichlin in solch Erb omni meliori modo untersetzt haben – Joh: Lobstein Not. jur.

Jean Reuchlin meurt en février 1741 en délaissant deux enfants ou leurs représentants issus de son premier mariage et trois fils de sa veuve. Les experts estiment la maison 1 050 livres. La masse propre à la veuve est de 2 551 livres. L’actif des héritiers et de de la communauté s’élève à 1 556 livres, le passif à 3 324 livres.

1741 (8.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 13) n° 578
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehrenvest und Kunsterfahren herrn Johann Reuchlins gewesenen Wohlberühmbten Barbierers, Wundartzt und bgers alhier Zu Strasb. seel. Verlaßensch., auffgerichtet in Aô 1741. – nach seinem den 29.ten Februarÿ jüngsthin aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt, hier Zeitl. Verlaßen, welche Nahrungs Verl. dato Zu End stehend auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des verstorb. seel. ab intestato verlaßener auff folgend. blatt benambßter Erben ersucht und unventirt, nach deme die Viel Ehr und tugendbegabte Frau Maria Margaretha gebohr. Mustingerin die hinterbl. Fr. Wittib mit beÿstand Herrn Tobiä Gundlweins, Gastgebers auff E. E. Zunfftstuben derer Gerbern alhie (…) – Actum Strasb. den 8.t May 1741.
Der Verstorbene seel. hat Zu Erben verlaßen als folget. 1.mo Jungfr. Salome geb. Reuchlinin, die aus erster Ehe mit längst weÿl. Fr: Anna Dorothea Megerlin ehel. erzeigte hinterl. dochter mit assistentz u. beÿstand H. Gottlieb Friderich Poppe des strumpffwebers u. b. alh. alß nechsten Anverwanthen,
2.do Weÿl. H. Joh: Reuchlins, gewesenen Chirurgi und b. alh. mit Fr. Maria Dorothea geb. Schmidin ehelich erzeugte nach todt verlaßene 2. KK. dißorts Enckelin nahmentl. Johannem und Mariam Salome in welcher Nahmen S. T. H. Georg Friedr. Eud Chirurgius u. b. alh. deroselben geschwohr. Vogt, mit Zuziehung und fernerem beÿseÿn des Wohl Edel vest und Rechts gelehrten H. Joh: Friderich Lichtenbergs Not. publici et practici auch bgrs alh. dießen Geschäfft abwartete.
3.tio S. T. H. Joh: Caspar Reuchlin, wohlmeritirt Hoffpredigern beÿ dem durchl. Erb: Printzen des durchleuchtigen Fürsten von Schwartzenburg, dannenhero weg. seiner Abweßenheit, H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen, Chirurgus und b. alh. seiner beeder brüderer geschwohr. Vogt, Zugegen war,
4.to, H. Andream Franciscum Reuchlin, ledig. Chirurgum so selbsten Zugegen und dann
5.to Joh: Jacob Reuchlin, leediger Kandengießer, dermahlen in der Frembde sich befindent, diese 3. letztere mit eingangs besagter hinterbl. Fr. Wb. ehelich erzeigte Sohne davon deren 2. letztern vorherbenamsten H. Ziegenhagen, alß Vogt constituirt und geordnet worden, welcher auch in solcher Qualitæt zugegen war, Alle 5. aber des abgeleibten H. Seel. aus ersterer und letzterer Ehe vorhandene resp.tive löbl. KK. u. Enckel und ab intestato Zu gleichen Stamm theilen seel. Erben

In einer alhier Zu Straßburg auff dem Thomans Plan gelegener und in diese Verl. gehörig. behßung Ist befunden worden als, Höltzen; und Schreinwerck, 1. Bühn, 2. Bühn, in der officier Cammer, Gesellen Cammer, Kl. Stübl. im 3. Stock, In d. Knechts Cammer, Im 2. hauß öhren, In der Camin cammer, In der Caminstub, Hauß Öhren im 2. Stock, Stub Cammer im 2. Stock Stub im 2. Stock, (perge fol. 15.a)
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Eine behßung und hoffstatt mit allen dero gebäuwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Strasb. auff dem thomans Plan 1. s. neben der Statt Mehl Wag sonsten rings umb Allmend, so annoch umb 75. lb d Capital Jfr. Salome Reuchlinin des verstorb: seel. dochter erster Ehe wie hernacher fol: (-) et fol: (-) Zubefind. unterpfandts weiße verhafftet, sonsten aber freÿ leedig und eig. und vermög Scheins von denen geschwohr: Hh. Werckmstr. alh. de dato 23. Martÿ 1741. æstimirt u. angeschlagen vor und umb 1050 lb ([biffé] die übrige helffte ist der Jgfr dochter ersterer Ehe u. H. Johann Reuchlins junioris seel. KK eigenthümlich zuständig) Und besagt über diese behaußung 2. teutsche Pergamente Kffbrieff in alhies. C. C. Stub gefertigt, deren der eine datirt den 14. Octobris 1648 der andere aber den 3. Julÿ 1677.
Abschatzung dem: 23. Martzÿ 1741. Auff begehren Weillandt ddeß Wohll Achtbahren und bescheitenen H: Johanneß reichling deß geweßenen balbiererß seel: hinter Laßenen frau wittib und Erben ist eine behausung allher in der Statt Straßburg, auff dem Thomaß blann gelegen, so ein seitzß an die Mëhll wag, anderseitß und hindten auff herren Allmëndt stoßendt: welche behaußung undten die balbier Stuben, Neben dar an die Kuche Cammer und hauß Ehren Kleiner gewölbter Keller, oben darübe, ein Stuben Cammer, Nebenß Cammer und daß hauß Ehren, ihm Zweÿten stock, widerum ein Stuben, Cammer, Küchen und hauß Ehren, ihm tritten Stock undter dem tach, ein Cammin Cammer Vor dem Officier, und Kammer Vor dem Knëcht, Zweÿ nebenß Camren, oben dar über daß tach mit einer besetzten und un besetzten bienen, daß tach mit breit Zieglen belegt, sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister Sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umn Zweÿ Tausent und Ein hundert Gulten, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung der Fr. Wb. Wehrender Ehe abgegang. ohnverändert Guths. Nach außweiß deß Invent: über deß verstorb. H. Reuchlin seel. vnd der hinterbl. Wb. zusammen in den Ehestand Zugebrachte Nahrung sub dato d. 8. decembr. 1711 durch nunmehr weÿl. H. Not° Jacob Christoph Pantrion seel. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, Copia Codicilli
der hinterbl. fr. wb. ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 63, Sa. leeren Faß u. bütten 3, Sa. silbers 37, Sa. Gold. Ring 34, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Activorum 75, Sa. Ergäntzung 2187, Summa summarum 2551 lb
Diesemnach so wird dann auch der Erben ohnverändert und Zugleich d. gemein verändert und theilbahre Vermögen unter einer Maß alß theilbar consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 161, Sa. Weins leerer Faß und bütten 13, Sa. Instrumenten und Werckzeugs Zur barbier Kunst gehörig 23, Sa. Silbers 32, Sa. Golderer o 14, Sa. baarsch. 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1050, Sa. Pfenningzinß hauptgüteres und deren Hptguths 150, Sa. Activorum 107, Summa summarum 1556 lb – Schulden 3324 lb, Übertreffen also die theilbare passiva der Erben ohnverändert und theilbarer activ Vermögen umb 1767 lb

La veuve fait vendre des objets mobiliers devant sa maison
1741 (12.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 13) n° 584
Verkauff register über diejenige hausräthliche Posten so weÿl. herrn Johann Reuchlins geweßenen Chirurgi und burgers alhier hinterlaßene Frau wittib, vor ihrer behaußung auff dem Thomans Plan gelegen (…) feÿl biethen und verkauffen laßen, auffgerichtet den 12. Junÿ A° 1741

Marie Marguerite Mustinger meurt en 1743. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 620 livres, le passif à 767 livres.

1743 (25.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 16) n° 641
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und Tugend begabten fr. Mariæ Margarethæ Reichlinin gebohrner Mustingerin, weÿl. S.T. H. Joh: Reuchling geweß. Chirurgi vnd burgers alhier seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1743. – nach Ihrem den 22.ten Maÿ jüngsthin aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt, hier Zeitl. Verlaßen, welche Nahr. Verlaßenschafft dato Zu End stehend, auf freundliches ansuchen und begehren S. T. H. Mr. Johann Caspar Reuchllins, Informatoris beÿ Ihro durchlaucht dem Printzen von Sachßen Gotha, so dann alß vogt Joh: Jacob Reuchins ledig. Kandengießer, so in d. frembde sich befindent, vnd H. Andreæ Franciscæ [sic] Reuchlin deß ledig. Chirurgi so selbsten auch Zugegen, ersucht und inventirt, nach deme Jfr. Salome Reuchin die Stieff schwester v. Jr. Magdalena Reuchlin die basse ein solches alles (…) geäugt und gezeigt – Actum Straßb. d. 25. Junÿ 1743.

In einer alhier Zu Straßburg auff dem Thomans Plan gelegenen hiehero gehörig. behßung hat sich befunden als volgt
Höltzen; und Schreinw, Auff der obern Bühn, Auff der untern Bühn, in der Bühn Cammer, In des Officiers Stub, Im Eck Stübel, Ins officiers Knechts Kammer, In der gesellen Cammer, In der Herren Stub Cammer, In der Kleinen Cammer in ersten Stock, In der barbier Stub,
Eigenthumb ane Einer Behaußung. Nehml. eine behauß: und hoffstatt mit allen dero gebäun, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. auff dem Thomas Plan eins. neben der Statt Mehl Wag, sonst: ringsumher Allmend, so annoch Jfr. Salome Reuchlinin der Stieff und Weÿl. Joh: Reuchlins des jüngern Kindern weg. Müttlerl. guths und Vorgelieh. Gelds wie hernach unter denen passivis Zufind. Unterpfandts weiße verhafftet, sonsten aber ledig und eigen. und gelaßen beÿ demjenigen anschlag wie dieselbe nach außweißg. deß über Weÿl. H. Joh: Reuchlins des ältern gewes. burgers und chirurgi alh. seel. Verlaßenschafft den 8.ten Maÿ 1741. auffgerichtet Inv. durch die geschwornene Hh. Werckmeistere æstimirt und angeschlagen worden ist. 1050. lb. Und besagent über diese behaußung 2. teutsche Pergamente Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertigt, deren der eine datirt den 14. Octobr. 1648. der andere aber den 3.ten Julÿ 1677.
Sa. haußraths 226, Sa. Weins und leerer Vaß 14, Sa. Werckzeugs, Schiff und geschirrs 20, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 26, Sa. Goldenen Ring 38, Sa. baarschafft 19, Sa. pfenningzinß hauptgüter 150, Activa 74, Summa summarum 1620 lb – Passiva 767 lb, Nach solchem abzug 853 lb – Balbierer Schulden
Summarischer Calculus, Sa. haußraths 63, gewohnliche beßer. 31, Sa. Leerer Vaß und Bütten 3, beßerung 1 – Überbeßerung 18, Zusammen 93 lb
Sa. Gulderner Ring 34, beßerung 34 – Überbeßerung 13, zusammen 82

La défunte a légué la maison à son fils barbier André François Reuchlin moyennant 4 500 florins ou seulement 4 000 florins si elle meurt de la maladie dont elle est atteinte

1743 (10.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 660, 661
Dispositio matris inter liberos – persönlich kommen und erschienen ist die Viel Ehren vndt Tugendbegabte frau Maria Margaretha gebohrne Mustingerin Lt H Johann Reuchlins Sen: geweßenen Chirurgi vnd burgers alhier hinterlassene frau wittib, ohnbäßlichen schwachen vnd Krancken leibes, dahero Zu bett liegend doch aber annoch guten verstandtß (…)
dießemnach vnd vor das andere, aldieweilen Ihr Jungster dermahlen in der frembde sich befindende Sohn Andreas Frantz Reuchlin die chirurgi vnd barbier Kunst erlernet vnd begriffen hat, alß ist deßhalben ihr Mütterlicher willen, befelch vndt Verordnung, daß wafern der liebe gott über die Fr. Disponention solte gebiethen, vnd die auß dießer Zeith vnd welt, doch nicht in dießer Jetzigen Kranckheit absterben, und versterben laßen, Erstbesagten ihrem Jüngen Sohn, die Ihro Zugehörige barbierer behauß. alhier Zu Straßburg auf dem Thomas Plahn neben der Meelwag gelegen, mit all dero recht und gerechtigkeiten auch allen Zur chirurgi v. barbier Kunst gehörig Instrumenten, Vasis, Schiff und geschirr, es habe Nahmen wie es immer wolle, vor vndt vmb 4500 gulden von übrigen seinen geschwüsterd (…) abgetretten und überlaßen (…), wurde aber die Fr. dieponentin unter dißer Jetzigen Kranckheit erliegen bleiben vnd ihr leben schleißen müßen, oder ehe vndt bevor besagter Ihr Sohn sein 24. Jährig alter erlanget haben wurde, Sie versterben solle Er besagte behaußung vmn 500 gulden weniger, vnd also nur vor 4000 gulden haben vnd behalten vndt die übrige 500. fl. ihme nachgelaßen vnd prælegirt seÿn
Actum in bemelter behaußung vnd deme nechsten der barbier Stuben sich befindlichen Kleinen Stublein, mit denen fenstern auff die Straß außsehend in beÿsein undt Persönhlicher gegenwarth (…), Freÿtagß den 10. Maÿ 1743. abendß zwisch. 7. 8. vnd 9. uhren [unterzeichnet] Maria Margaretha Reuchlinin

Le tuteur d’André François Reuchlin qui fait son tour de compagnon à Nuremberg et à Paris s’adresse aux Quinze pour obtenir le droit d’exploiter le fonds de barbier tant que son pupulle n’est pas de retour afin de ne pas perdre la clientèle. La commission estime que les articles de règlement allégués par le corps des barbiers ne s’appliquent pas en le circonstance. Ils proposent d’accorder un délai de six mois. Les Quinze acordent un an. La décision de juin 1743 est expédiée à la demande des parties en 1746.

1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
Weÿl. H. Joh: Reuchlin gewes. Chirurgi und burgers Sohns Andreæ Francisci Reuchlin Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
(p. 272) Sambstag d. 15. Junÿ 1743. Römer nôe Weÿl. H. Joh: Reuchlin gewes. Chirurgi und burgers Sohns Andreæ Francisci Reuchlin ledigen Chirurgi Vogts H. Daniel Gottlieb Ziegenhagens auch b. und Chirurgi Cit. E. Löbl. Corps derer Hh. Chirurg. H. Alt Meister H. Joh: Meÿer prod. Extract Zufolg deßen H. Ppal an Mgh. Verwiesen worden, bitt Deput. et Facta relatione diesem petito gn. Zu deferiren. Moss bitt auch Depul. Erk. Deput. willfahrt.

(p. 284) Sambstag d. 22. Junÿ 1743. Weÿl. H. Joh: Reichlins Sohns Vogt Ca. die Hh. Barbierer
Iidem [Obere Handwercks herren] laßen weithers per Eundem [Herren Secretarius Kleinclaus] Vortragen daß Weÿl. H. Johann Reuchlin gewesenen Chirurgi undt burgers Sohns, Andres Frantz Reichlings ledigen Chirurgi Vogt, H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen auch burger und Chirurgus, contra E. Löbl. Corps derer Peruquiers [sic] H. Alt Meister H. Johann Meÿer den 15. huj. einen beÿ ged. Corps den 30. May jüngst ergangenen gescheid (.besag welches auff ged. Ziegenhaben bericht, daß auff absterben gemelt seines Vogts Sohns Eltern die Reichlinische Barbier stub sothanen Vogts Sohns anerstorben, und bitt Ihme, alß Vogt Zu erlauben, solche nahmens seines Curandi mit einem Gesell fort führen Zu dörffen, per majora erkandt, daß ermelte barbier stub solle geschloßen Verbleiben, biß ged. H. Ziegenhagen Vogts Sohn solche selbsten fort Zuführen, sich in stand setzen wird, mithin derselbe Vor Ghh. der XV. mit seinem begehren Zu Verweisen.) producirt, und dabeÿ gebetten deputationem Zu willfahren, et facta relatione dem beÿ ged. Löbl. Corps von Ihme gethanen begehren gnädig Zu deferiren, Auff welches der Citatus auch umb Deputation angesucht. Beÿ bewilligt und beseßener Deputation Habe der Implorant petitum wiederhohlt, mit dem beÿsatz, Er biethe Ihme nomine quo agit gnädig Zu willfahren, damit wehrender seines Vogts sohns abwesenheit die Kundschafft sich nicht Verliere, und habe Er, der Curandus Zu dem ende sich in die Frembde begeben, umb sich etwa Zu Nürnberg oder Zu Paris noch beßer Zu qualificiren, ob gleich er hier bereiths Verschiedene Collegia gehalten habe.
Nahmens derer Imploraten seÿen Vorgestanden Johann Meÿer und Johann Jacob Schneller, welche geantwortet die Meisterschafft halte sich an den 12. 13. und 14. Ihrer Articul /:welche abgeleßen und Zu diesem Casu nicht applicabel gefund. worden:) mit dem beÿfügen, Es seÿe annoch eine ledige Tochter in dem hauß, und wan noch ein Frembder Gesell dahien Kommen wolte, würden Zweÿ ledige Persohnen selbige allein bewohnen, welches sich nicht wohl schicken thäte.
Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man daß dem Imploranten auff ein halb Jahr in seinem begehren Zu Willfahren, und wann des Imploranten Curandus alßdann die barbierstub quæstionis biß auff deßen Wiederkunfft geschloßen werden sollen, die Genehmhaltung Zu Mgh. stellend.
Erkandt, bedacht gefolgt, aiß er daß der Termin ane statt 6. Monats auff Ein Jahr bewlligt.

Protocole des Quinze (cote 2 R 156) (p. 183) Sambstags d. 12. Martÿ 1746. Ego referire, daß communication nachfolgende bescheid begehret, dießelbe auch Zu Papÿr gebracht worden, wie folgt.
Bescheid – Sambstag d. 22. Junÿ 1743. In Sachen Weÿl. H. Johann Reuchlings geweß. Chirurgi und burgers hinterl. Sohns, Andres Frantz Reichlings, ledigen Chirurgi, Vogts, H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen auch burgers und Chirurgi ; Imploranten, an einem, entgegen und wieder E. Löbl. Corps derer Chirurgorum H. Alt Meister, Imploraten, am andern theil, auff den d. 15. hujus von dem Imploranten produciren beÿ gedachtem Corps d. 30. May jüngst ergangenen gescheid, besag welches auf des Imploranten nomine quo agit gethanes begehren, die Reuchlinische barbierstub, welche seinem Curando anerstorben, mit einem Gesellen fortführen Zu dörffen, per majora Erkandt worden, daß ermelte barbierstub solle geschloßen Verbleiben, biß des Imploranten Vogts Sohn solche selbsten fort zuführen, sich in stand setzen werde, mithin derselbe Vor Uns mit seinem begehren Zu Verweisen, Gethane bitte, deputationem Zu erkennen et facta relatione, dem beÿ gedachtem Löbl. Corps von dem Imploranten mündlich Vorgebrachte Verantwortung, Vermög welcher sie sich auf den 12. 13. und 14. Ihrer Artickel beruffen, mit dem beÿgefügtem bitten, dem Imploranten mit seinem begehren ref. exp: abzuweißen.
Gebettene, bewilligte und beseßene deputation auch all übriges derer parthen angehörtes Vor und anbringen, ist derer Hh. depp. abgelegten relation nach Erkanndt, seÿe dem Implorant in seinem begehren auff ein Jahr Zu Willfahren, und wann der Curandus in dießer Zeit sich hier nicht [sistiren wür]de, als dann die barbierstub quæstionis biß auff deßen Wiederkunfft geschloßen werden solle.

André François Reuchlin épouse en 1746 Anne Catherine Hüttner, fille d’un meunier de la Robertsau : contrat de mariage, célébration. Le futur époux assure par contrat de mariage la jouissance viagère de la maison de barbier à la future épouse

1745 (24. 9.br), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 194
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvest, Großachtbar und Kunsterfahrenn herrn Andreas Frantz Reuchlin, ledigem Chirurgo, weÿl. S. T. H. Johann Reuchlin, geweßenen Chirurgi und burgers allhier Zu Straßburg, mit auch weÿl. S. T. Frauen Maria Margaretha gebohrner Mustingerin, beder seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem H. Bräutigam ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Anna Catharina Hüttnerin, weÿl. des Ehren und Wohlvorgeachten H. Conrad Hüttners gewesenen Müllers und burgers allhie mit der Viel Ehren: und Tugendreichen Frauen Annæ Catharinæ gebohrner Stammin, deßen hinterbliebener Frau Wittib ehelich erzeugter tochter, als der Jugfr. Hochzeiterin ane dem andern theil

Worbeÿ d. H. Hochzeiter, wann Er Vor seiner Jungfrau hochzeiterin versterben würde, deroselben insonderheit die ihme von seiner Frau Mutter seel. um einen gewißen Preiß prælegirte ane dem St. Thomans Plan allhier neben der Meelwag stehende barbier behaußung cum appertinentÿs et Dependentÿs samt der barbier Gerechtigkeit und allem Zur barbier Kunst gehörigen Vasis et Instrumentis zu einem lebtägigen Wÿdumbs Genuß hiemit Zum Cräfftigstem Verschrieben
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auf Mittwoch den 24. Novembris Anni 1745.
[unterzeichnet] Andreas Frantz Reuchlin als Hochzeiter, Anna Catharina Hüttnerin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 59 n° 314)
1746. Mitwoch den 20. April. seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und ausruffung Zu St Thomæ und Zum A. St. Peter auf erhaltene Erlaubnus von regirend. Herrn Ammeisters zu haus copuliret und eingesegnet worden Herr Andreas Franciscus Reuchlin Lediger Chirurgius, Weÿl. Herrn Johannes Reuchlin gewesenen Chirurgi und burgers allhie hinterlaßener ehel. Sohn und Jungfr. Anna Catharina Hütnerin weÿl. herrn Conrad Hütner gewesenen Müllers und burgers allhie hinterlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Andreas Frantz Reuchlin Chirurg. als Hochzeiter, Anna Catharina Hüttnerin Hochzeiterin (i 60)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari place Saint-Thomas. Les apports du mari s’élèvent à 138 livres, ceux de la femme à 1421 livres

1746 (25.4.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 317) n° 416
Inventarium über des Wohl Ehrenvest, Großachtbar und Kunsterfahren H. Andreas Frantz Reuchlins, Chirurgi, wie auch der Viel Ehren: und Tugendreichen Frauen Annæ Catharinæ Reuchlinin, gebohrner Hüttnerin, beeder Ehe Persohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1746. – welche der ursachen halben, allweilen in deroselben den 24.ten Novembris A° 1745. Vor mir Notario mit einander aufgerichteter Eheberedung §° 4.to ausdrucklichen Versehen, daß einem Jeeden derselben und Ihren Erben seine in die Ehe bringende und wehrender Ehe ererbende Nahrung eine freÿ eigen ohnverändert und Vorbehanten Guth seÿn vnd bleiben – So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg in fernerer Gegenwarth H. Johann Stammen, Müllers in der Ruprechtsau und burgers allhier, der Ehefr. H. Vettern und geschwornen annoch ohnentledigten Vogts, als deroselben hierzu in specie erbettenen beÿstands auf Montag den 25.ten Aprilis Anno 1746.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomans Plan gelegener, dem Eheherrn Zuständigen und hernach beschriebener barbier behausung befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der bühn, Ins Officiers Zimmer, In der Gesellen Calmmer, In der ohneins untern Stub, Im unterm Hauß öhren, In der Barbierstub, In der Cammer darneben, Im Keller, In der Kuchen
(f° 12) Eigenthumb ane einer Behaußung. (M.) Eine behaußung und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg auf dem Thomas Plan einseith neben der Statt Meelwaag, sonsten ringsumher die Allmend, so außer hiernach passivé eingetragegener darauff hafftender Capitalien freÿ, ledig und eigen. und hiehero ohnpræjudicirl. angeschlagen pro 2000 lb. Deßwegen Vorhanden 2. teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertigt und mit dero anhangenden Insiegel verwahrt datirt d. 14. 8.bre 1648. und 3.ten Julÿ 1677.
Antheil ane einer behaußung, so die Ehefrau in die Ehe gebracht. Ein sechster theil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung (…) gelegen in der Ruprechtsau und deren untern Au im Rad (…)
(f° 24) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 328, Sa. Vasorum et Instrumentorum Zur Barbier Kunst und Chirurgie gehörig 97, Sa. Wein und Faß 36, Sa. Silbers 43, Sa. goldener Ring 17, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2000, Sa. Sa. 53, Summa summarum 2576 lb – Schulden 2491, Detrahendo verbleibt 85 lb, hierzu gelegt die ane hieunden beschriebenen haussteuren 52 lb, So wird sein des Eheherren deren Völliges eigenthümbl. Vermögen sammenthafft ausmachen 138 lb
Dießemnach werden auch der Ehefrau in die Ehe gebrachte Mittel consignirt, Sa. haußraths 639, Sa. Schiff und geschirr zum Fuhrweßen und Ackerbau gehörig 2, Sa. Viehes 7, Sa. Silbers 71, Sa. goldeer Ring und Geschmeids 126, Sa. baarschafft 80, Antheil ane einer behaußung 441, Summa summarum 1368 lb – Und wann hierzu gerechnet wird der Ihro der Ehefr. vi pactorum dotalium §° 6.to zuständige halbe theil 52 lb, Der Ehefraun in die Ehe gebrachtes eigenthümliches Guth 1421 lb

André François Reuchlin hypothèque la maison au profit de Jean Daniel Heiner, pensionnaire à l’hôpital, et de Marie Madeleine Reuchlin

1748 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 334
H Andreas Frantz Reuchlin der chirurgus mit beÿstand seines curatoris ad actum H. Lt Carl Ferdinand Popp procuratoris vicarÿ
in gegensein Anthoni Bitton des unter Pedellen beÿ hiesiger Löbl. Universitæt als vogt H. M. Johann Daniel Heinerin des in dem mehrern hospital befindlichen pfründers und in fernern gegenwart Jfr. Mariæ Magdalenæ Reuchlinin mit beÿstand Heinrich Sylvester Gänßmann des schuhmachers – schuldig seÿen 400 und 300 pfund [unterzeichnet] Antonj Piton ministr: acad.
unterpfand, eine behausung und hoffstatt samt deroselben zugehörden und rechten ane St Thomä plan, einseit neben der meelwaag, auff allen anderen seiten am Allmend – als ein mütterlichen praelegat – wobeÿ auch erschienen des debitoris bruder H. Johann Caspar Reuchlin Prof. Poeseos, die haben sich für diese Schuld verbürgt

André François Reuchlin porte devant les Quinze une affaire qui l’oppose aux compagnons barbiers
1748, Protocole des Quinze (2 R 158)
Andreas Frantz Reuchlin Ca. E. E. gesellschafft derer Chirurgorum Altgesellen
(p. 394) 1748. Mittwochs d. 11. Septembris. Faust nôe Andreas Frantz Reichlin des Chirurgi, Ca. Eundem prod. recessirt, und bitt ut ante. Erkannt ut ante.
Contra E. E. gesellschafft derer Chirurgorum Altgesellen, prod wiedrigen gerichts bescheid, von welchem pplis. an Mghh. appellirt, bitt deßen Verzeichnuß, und Will ad proximam dazu Verkünden laßen. Erk. Verzeichnet.

Anne Catherine Hüttner meurt en délaissant un fils. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire dressé après la mort de la mère du veuf. La masse propre au veuf s’élève à 1 409 livres, celle des héritiers à 1 409 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1 342 livres, le passif à 3 162 livres.

1753 (13.6.), Not. Lobstein (6 E 41, 786) n° 26
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland die Viel Ehren und tugendgezierte Frau Anna Catharina Reuchlinin, gebohrne Hüttnerin, des wohl Ehren Vest und großachtbahr: auch Kunsterfahrenen herrn Andreä Frantz Reuchlins des Chirurgi und Wundartzten allhier geweßene Frau Eheliebstin nun seelige, nach ihrem dienstags den 23.ten Januarÿ dieses lauffenden 1753.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und begehren des Ehren und Wohlachtbaren herrn Johann Stammen, des Müllers in der Ruprechtsau und burgers allhie Zu Straßburg, als geordnet: und geschworenen Vogts Johann Frantz Reuchlins, der abgeleibten seeligen mit vorgemeltem dem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erziehlten Söhnleins und ab intestato verlaßenen Universal Erben, welcher mit assistentz S. T. Herrn Johann Jacob Ölingers Notarÿ Publicj juratj et Practicj allhier dem Geschäfft beÿwohnete, ersucht und inventirt, durch schon gemelten den hinterbliebenen herrn Wittiber selbsten, beÿständlich S. T. Herrn Georg Mendoche J. V. Lti und E: E: großen Raths Procuratoris Vicarÿ, auf zuvorhin sowohl ane denselben als auch die dienst Magd beschehenen (…) handtreu geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 13.rten Junÿ et seqq. A° 1753.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomans plan gelegenen und in des herrn Wittibers ohnverändert und theilbahre Nahrung gehörigen behausung befunden worden wie volgt
(f° 9-v) Eigenthumb ane einer behaußung. Nemblichen eine behaußung und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg auf dem Thomans Plan, einseit neben der Statt Meelwaag, sonsten rings umb Allmend, so außer denen darauff hafftenden passivis freÿ, leedig, eigen und in w. frauen Mariä Margarethä Reuchlinin gebohrner Mustingerin seel. Verlaßenschafft Inventario des Wittibers frau Mutter seel. Verlaßenschafft Inventario de A° 1743. æstimirt und angeschlagen worden pro 1050. Wobeÿ es sich dißmahlen mit großgünstig ertheilter permission der Hn. dreÿ der Statt Straßburg Stall widergelaßen worden. Darüber besagen 2. teutsche in allhießigen. Cancelleÿ Contract Stub gefertigte pergamentene Kaufbrieff mit denen anhangenden Insieglen corroborirt, davonn der ältere datirt den 14.ten 8.bris 1648. mit Nis 15. et 16. signirt, der letztere aber de dato 3.ten Julÿ 1677. mit altem N° 1 bezeichnet ynter beederseiths beÿ dedachten Nis wider gelaßen.
Ergäntzung des Erben abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über der Verstorbenenn seel. und Ihres hinterbliebenen herrn Wittibers einander in die Ehe Zugebrachter Nahrung durch H. Johann Friedrich Lichtenberger, Notarium und berühmten Practicum den 25. Aprilis A° 1746 aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 144 lb, Sa. Silbers 30 lb, Sa. goldenen ring und dergleichen Geschmeids 30 lb, Sa. Schulden 102 lb, Sa. Ergäntzung rests 1101 lb, Summa summarum 1409 lb
des Wittibers ohnverändert und theilbare Nahrung, Sa. hausraths 99 lb, Sa. Vasorum et Instrumentorum zur Barbier Kunst und Chirurgie gehörig 18 lb, Sa. lährer Vaß 4 lb, Sa. Silbers 19 lb, Sa. goldene ringe 6 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1050 lb, Sa. Schulden 143 lb, Summa summarum 1342 lb – Schulden 3162 lb, In Vergleichung 1820 lb, Stall summ seu conclusio finalis, Mehr Schulden als Nahrung 410 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auf Mittwoch den 24. Novembris Anni 1745. – Johann Friderich Liechtenberger Notarius publicus juratus

André François Reuchlin se remarie avec Henriette Elisabeth Rigoullot, fille dun diacre de Montbéliard : contrat de mariage, célébration
1753 (19.10.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 13
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seind, der Ehrenvest und wohlachtbare Herr Andreas Frantz Reichlin Kunsterfahrene Chirurgus und burger alhier Zu Straßburg, alß hochzeiter ane einem,
so dann der Ehren und tugendsame Jungfrau Henriette Elisabetha Rigoullot, weÿl. S. T. Herrn Leopold Friderich Rigoullot gewesenen Treueÿfferigen und wohlverdienten Diaconi der Evangelischen Kirch Zu St. Martin in Montbeliard ehelich erzeugte nach Tod verlaßene Tochter als der Jungfer hochzeiterin am andern Theil
auf Freÿtag den 19. Octobris 1753 [unterzeichnet] Andreas Frantz Reuchlin als Hochzeiter, Hanriette Elisabet Rigoullot comme Epouse

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 85 n° 503)
Anno 1753. Montag den 22. Octobr. seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und ausruffung Zu St Thomæ auf erhaltene Erlaubnus von regirend. Hrn Ammeisters zu haus copuliret und eingesegnet worden Hr Andreas Frantz Reuchlin der Wittiber Chirurgus und burger allhie und Mademoiselle Henriette Elisabeth Rigoullot weÿl. Hrn Leopold Friderich Rigoulot gewesenen Diaconi Zu Mümpelgard hinterlaßene ehel. tochter [unterzeichnet] Andreas Frantz Reuchlin als Hochzeiter, Hanrette Elisabeth Rigoullot Epouse (i 87)

Les conjoints Reuchlin font dresser l’inventaire de leur fortune grevée d’un fort passif. L’épouse a l’intention de demander le bénéfice de cession. La masse propre à la femme est de 1 148 livres. L’actif du mari et de la succession s’élève à 1 230 livres, le passif à 3 464 livres.

1757 (7.3.), Not. Fické (6 E 41, 754) n° 79
Inventarium über Herrn Andreä Frantz Reichlin des Chirurgi und Frauen Henriettæ Elisabethæ gebohrner Rigoullot, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg dermalen besitzende activ Nahrung und dagegen zu bezahlen stehender passiv Schulden, auffgerichtet in anno 1757. – welches alles in Ansehug des obhandenen Schuldenlasts heut dato auf Ansuchen und begehren erstgedachter der Ehefrauen die miy beÿhülf S. T. Herrn Johann Georg Mendosche, J U. Lti und E. E. großen Raths wohlverdienten Procuratoris vicarii ihres ane Vogts statt erbettener und hiebeÿ gegenwärtigen Herrn beÿstandts, zu beschütz: und Erlangung ihres unveränderten Vermögens das Beneficium Cessionis et Prælationis gerichtlich Zu suchen gedencket, in beÿseÿn des Ehemanns fleißig ersucht und inventirt worden – So beschehen Straßburg auf Montag den 7.ten Martÿ 1757.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plahn gelegenen und dem dißortigen Ehemann eigenthümlich zuständiger behaußung ist befunden worden als
(f° 12) Eigenthumb ane einer behaußung. Nemblichen eine behaußung und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg auf dem Thomas Plahn, einseith neben der Statt Meelwaag, sonsten rings herum die Allmend, so außer der darauf haftender und hiernach passivé eingetragener Capitalien freÿ, leedig und eigen, und beÿ vorgewesener des Eheherrn erserer Ehefrauen Verlaßenschaft Inventur durch die Herrrn Werckmeistere in Anno 1753 angeschlagen worden, vor 1050 lb. Darüber sollen besagen zween teutsche pergamentene Kaufbrief, in alhiesiger C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahret, de datis 14.ten 8.bris 1648. und 3.ten Julÿ 1677. so auch hiebeÿ vorgewießen worden.
(f° 15) Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Nach Anleitung des über der Ehefrauen ind ie Ehe gebrachte Nahrung durch mich Notarium den 23.ten Decembris 1754. auffgerichteten Inventarii
(f° 17) Series Rubricarum hujus Inventarii. der Ehefrauen unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 215, Sa. Vasorum et Instrumentorum zur Chirurgi gehörig 6, Sa. Silbers 22, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 90, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 400, Sa. Schuld 250, Sa. Ergäntzung 163, Summa summarum 1148 lb
Diesemnach, so wird auch des Ehemanns unverändert und die theilbare Nahrung unter einer Mass beschrieben, Sa. hausraths 108, Sa. leeren faaß und bütten 10, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1050, Sa. Schulden 58, Summa summarum 1230 lb – Schulden 3464 lb, In Vergleichung 2233 lb

D’après les actes ultérieurs, la maison est vendue par enchère publique le 13 octobre 1757. L’acquéreur est le médecin Jean Philippe Grauel qui la revend à Henriette Elisabeth Rigoullot, femme du propriétaire précédent

1759 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 45
ST H. Johann Philipp Grauel Doctor medicinæ und Professor Phys. auch Capituli Thom. Canconicus
in gegensein Fr. Henriette Elisabetha geb. Rigoullot, H. Andreas Frantz Reuchlin des chirurgi eheliebstin beÿständlich ihres curatoris ad lites H. Lt. Georg Mendoche des procuratoris vicarÿ
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane St Thomæ Plan, einseit neben der meelwaag, anderseit und hinten auff das Allmend – als ein d. 13. Octobris 1757 ane der ganth ersteigtes guth – um 1408 pfund

André François Reuchlin s’adresse aux Quinze pour pouvoir vendre le droit de barbier provenant de son grand père Jean Gaspard Mustinger. L’affaire est renvoyée au corps des chirurgiens puis jugée par les Quinze le 25 janvier 1772. Le corps des chirurgiens relève que nul ne peut détenir deux droits de barbier : le pétitionnaire a déjà vendu le sien en 1764 et il lui a été interdit d’exercer en 1766 parce qu’il ne détenait plus de droit de barbier. La commission estime qu’il n’y a pas lieu d’accorder au pétitionnaire la permission de vendre un droit qui est éteint depuis longtemps. Les Quinze délivrent une expédition du jugement en février 1772.
1771, Protocole des Quinze (2 R 182) et 1772, XV (2 R 183)
Andreas Frantz Reuchlin Chirurgus pt° die Mustingische barbier gerechtigkeit
(p. 602) Sambstags den 7.ten Decembris 1771 – Wilhelm nôe Andreas Frantz Reuchlin, des burgers und Chirurgi alhier, producirt unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. Sub N° 1, umb gnädige erlaubnus die Mustingische barbier Gerechtigkeit Verkauffen zu dörffen.
Erkanndt, Solle dieses Memoriale samt adjuncto E. Löbl. Corps der Chirurgorum communicirt werden.

(p. 14) Sambstags den 18.ten Januarÿ 1772 – Wilhelm nôe Andreas Frantz Reuchlin in aîs cit. E. E. Ew. Gn. Erkantnus vom 7. Xbre jüngst Es. Löbl. Corps der Chirurgorum seniorem, erholt Memoriale de dicta die und bitt Deputationem.
Rag prod. unterth. Exceptiones juncto petito, bitt similiter Deputationem. Erkanndt, Deputatio.

(p. 26) Sambstags den 25.ten Januarÿ 1772 – Obere Handwercks Hh. laßen durch Hn Secretarium Stædel reeferiren, es habe H. Andreas Reuchlin der burger und Chirurgus alhier den 7. Xbre jüngst ein Unth. Memoriale samt beÿl. Sub N° 1. übergeben juncto petito, Mgghh. geruheten, ihme gnädig Zu erlauben, daß er die ihm erblich anheim gefallene Johann Caspar Mustingers seines Groß Vaters barbier gerechtigkeit Verkauffen dörfe.
Auf geschehene Communication habe E. Löbl. Corps derer Chirurgorum seine Exceptiones dahin überreichet, Mghh. geruheten, den Imploranten mit seinem wiederrechtl. begehren refusis expensis abzuweißen.
Beÿ beseßener Deputation habe der Implorant præsens Contenta Memorialis et petiti wiederholet.
Nôe Imploratischen Corps seÿen Vorgestanden, Johannes Riedel, als Senior, Wilhelm Friderich Föckler, und Johann Wilhelm Köbel, alle Chirurgi, welche sich auf den inhalt ihrer Exceptionen bezogen.
Nachdeme die Hh. Depp. Zu vorderist den allegirten 7. §.um des erneuert und verbeßerten Artickel des Corps der Chirurgorum de anno 1757. nachgeschagen und darinn wahrgenommen, daß Keinem Chirurgo erlaubt, Zweÿ Gerechtigkeiten Zugleich Zu besitzen, der Implorant aber in besagtem jahr die Gerechtigkeit exercirt, welche er in anno 1764. seinen eigenen geständnus Zufolg Verkaufft, auch ihme in anno 1766. als ihme von dem Corps der Chirurgorum, aus ursachen daß er keine Gerechtigkeit würcklich besitze, das practiciren verbotten worden, von Mgg. auf sein inständiges bitten ex gratiâ erlaubt worden, mit seiner eigenen hand und ohne einiges Chirurgisches Zeichen auszuhencken, seine Kunden Zu bedienen, so hätte, hochged. Hh. Depp. gantz clar ersehen, daß der Implorant damalen schon keine Gerechtigkeit mehr gehabt, mithin die heute neuerdings aus licht gebrachte Mustingerische Gerechtigkeit als ein non cas, Zum wenigesten als längstens erloschen, anzusehen seÿe Wozu annoch komme daß der Implorant seinem Vorgeben nach, diese prætendirte Gerechtigkeit nicht Zu seinem gebrauch, sondern umb solche Verkauffen Zu können, Wieder valiren Zu machen gedenckt, beÿ so bewandten umbständen hätten die Herren Depp. dafür gehalten, daß der Implorant mit seinem begehren refusis expensis abzuweißen seÿe.
Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 59) Sambstags den 8. Februarii 1772. Folgende Bescheid sind auf gebettene und erkandte communication ausgefertiget worden.
Bescheid – Sambstags den 25.ten Januarÿ 1772. In Sachen Andreas Frantz Reuchlin des burgers und Chirurgi alhier Imploranten an einem, entgegen und wider Eines Löbl. Corps der Chirurgorum seniorem Imploraten am andern theil. Auf producirtes unterth. Memoriale mit beÿl. N° 1 juncto petito, Wir geruheten dem Imploranten Zu erlauben, daß er die jhme erblich zugefallene Johann Caspar Mustingers seines Groß Vaters barbier gerechtigkeit Verkauffen dörfe. Übergebene Exceptiones samt beÿgefügtem bitten, den Imploranten mit seinem wiederrechtlichen begehren refusis expensis abzuweißen. Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig der Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist der Herren Depp. abgelegten relation nach Erkandt, daß der Implorant mit seinem begehren refusis expensis abzuweißen seÿe.

André François Reuchlin meurt en mai 1782. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue. Les observations préliminaires exposent que la veuve a été envoyée en possession des biens de son mari en 1757. L’héritière renonce à la succession parce que l’état de la fortune s’est encore dégradé. La succession présente un passif de 67 livres
1783 (20. Xbr), Not. Schweighæuser (6 E 41, 560) n° 394
Inventarium über Weÿland herrn Andreä Frantz Reichlin, gewesenen Chirurgi und burgers allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft, auffgerichtet im Jahr 1783 – nach seinem den 14.ten May 1782. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, hier Zeitl. verlaßen hat, welche Nahrungs Verl. dato zu End stehend auf ansuchen Fraun Heinriettæ Elisabethæ geb. Rigoullot, der hinterbliebenen Wb. beistandl. H. Joh: frid: Krug, des Silberarbeiters u. b. allh. wie auch des Defuncti mit solcher seiner Wb. ehelich erzeugter tochter u. eintziger Beneficial Erbin Jgfr. Margarethæ Salome Reichlin, so 24 Jahr alt u. hierzu mit H. Joh: Martin Lentz dem handels-M. u. b. allh: verbeistandet

So beschehen in Einer allhier ane der Langenstraß gelegenen behausung auf Sambstag den 20.ten Xbris 1783
Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Gleich anfangs dieser Inventur declarirte die Wb. u. tochter, wie daß die disortrtige Nahrungs: Umbstanden also beschafen seÿen, daß Sie die Wb. ihre habende unveränderter Guths-Forderung halben bei weitem nicht geliefert werden kann, undt Sie laut producirten Inventarii allein vor ihr in die Ehe gebrachtes guth 914. lb Zu prætendiren habe, ohne das, so dieselbe während nun Zertrennter Ehe von einem bruder geerbt u. der Verstorbene Ihro in der Eheberedung vermacht und Zugedacht hat, weshalben Sie schon A° 1757. beÿ Em En Kleinen Rath das Benef. Cessionis erhalten hat, wobeÿ Ihro die Rubriquen ihres ohnveränderten guths entschlagen, Sie Von denen theilbaren Schulden absolvirt u. die damahls Vorhandene Massam immittirt worden ist, des wegen u. weilen sich die Nahrung: Umstände bis daher noch mehr verschlimmert als gebesert haben folglichen die tochter genöthiget seÿn wird, auf die Väterl. Erbschaft tam active quam passive Zu renunciren, u. diserwegen das Benef. abstentionis Zu suchen
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. Hausraths 18 lb – Schulden aus gegenwärtiger Verl. Zu bezahlen 105 lb, Compensando, Passiv onus loco Stall summæ 87 lb

La maison est une nouvelle fois vendue par enchère judiciaire le 25 mai 1768. L’acquéreur est le barbier Jean Henri Zinck, originaire d’Oberbronn, qui devient bourgeois en septembre 1768 en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne

1768, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 150
H. Johann Heinrich Zinck, der Chirurgus von Oberbrun gebürtig erhalt das burgerrecht ob favorem artis gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern, Jur. den 12. 7.bre 1768.

Frédéric Dieuloué Saupé vend un droit de barbier à Jean Henri Zinck
1768 (9.2.), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 38
Interims-Kauffverschreibung – S.T. herr Friedrich Gottlob Saupe der geschworne Chirurgus Examinator und berühmter Practicus auch eines ehrsamen grosen Raths alter wohlmeritirter beÿsitzer
herrn Johann Heinrich Zinck Chirurgiæ Candidati von Oberbronn gebürtig
ad interim die Ihme herrn Verkäufern eigenthümlich zuständige barbier Gerechtigkeit cum appertinentis, um 1500 gulden

Fils de chirurgien, Jean Henri Zinck épouse en 1768 Marguerite Salomé Tromer, fille de pasteur
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 82 n° 32)
1768 Mittwoch den 26. Weinmonath sind nach ordetlich geschehene ausruffungen in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden herr Johann Heinrich Zinck, lediger Chirurgus und burger alhier, weÿland herrn Johann Friderich Zinck, gewesten Chirurgi und burgers Zu Oberbronn mit deßen hinterlaßenen Wittib, Frau Ursula gebohrner Hammin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Margaretha Salome Tromerin weÿland herrn Johann Paul Tromer, gewesten Pfarrers der Evangelischen Gemeind Zu Gottesweiler und Burgheim mit weÿland deßen gewester Ehefrauen Frauen Catharina Elisabetha gebohrner Zeisolffin hinterlaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Zinck als Hochzeiter, Margaretha Salome Tromerin als hochzeiterin (i 85) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 116, i 123)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari

1769 (18.4.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 627) n° 5
Inventarium über Herrn Johann Heinrich Zinck, Kunsterfahrenen Chirurgi und der Viel Ehr. und Tugendbegabten frauen Margaretha Salome gebohrner Tromerin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1769. – in ihrem den 26. Octobris in verwichenem 1768.ten Jahr angetrettenen Ehestand einander Zu und eingebracht haben, Welche beederseiths Nahrungen /:angesehen beede Ehegatten in der vor mir Notario unterm 22.ten Septembris A° 1768. errichteten heuraths Abrede § 4.to versehung gethan, daß solch ein ohnverändert eigen und vorbehalten Guth seÿn und bleiben solle:/ – So geschehen Zu Straßburg mit Zuziehung S. T. Herrn M. Johann Daniel Büttners alten wohlverdienten treüeifferigen Pfarrers Zu Bläßheim und burgers alhier der dißortigen Ehefrauen erbettenen Herren Assitenten, Dienstag den 18.ten Aprilis 1769.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plan gelegenen in des dießorthigen Ehemanns eingebrachte Nahrung gehöriger behaußung hat sich befunden Als
Eigenthum ane Häußern. (F.) Erstlichen der Vierte Theil vor ohnvertheilt von und ane einem Vorder und Hinter Hauß ane dem Alten Kornmarckt am Salmen Gäßlein (…)
(M.) Eine Behaußung und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plan, einseith neben dieser Statt Meel Waag, anderseith und hinten neben dem Allmend stoßend, so außer hernach eingetragenem

Marguerite Salomé Tromer meurt en 1783 en délaissant pour héritiers ses trois neveux, fils du notaire Jean Daniel Ensfelder. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre au veuf présente un passif de 1 610 livres, celle des héritiers s’élève à 2 472 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 319 livres, le passif à 2 401 livres.

1783 (23.5.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 635) n° 177
Inventarium über Weiland Frauen Margaretha Salome Zinckin gebohrner Tromerin Herrn Johann Heinrich Zinck Kunsterfahrenen geschwornen Chirurgi und burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin nunmehro seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1783 – nach ihrem dem 31.ten jüngst Verfloßenen Märtz Monaths aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf geschehenes Ansuchen Erfordern und Begehren sowohl des hinterbliebenen Herrn Wittibers als auch Herrn Lt. Johann Rudolph Dinckel hiesig. Löbl. Cantzleÿ Contract stub Substituti als der fraun Defunctæ ab intestato hinterlaßener gleich nach diesem Eingang benannter Erben erwählten und in Pflichten genommenen Herrn Theilvogt – Geschehen alhie Zu Straßburg auf Freÿtag den 23. May im Jahr 1783.
Benennung der Erbe. Der seelig Verstorbenen ab intestato verlaßene rechtsmäßigen Erben sind, Weiland Frauen Catharina Elisabetha gebohrner Tromerin mein Notarii Johann Daniel Ensfelders gewesener Ehegattin der dißorthigen frauen Defunctæ vollbändiger Schwester seel. ehelich Erziehlte hinterbliebene dreÿ Kinder alß 1) Johann Daniel Ensfelder Jur. Suudiosus so in das 18.te Jahr seines Alters gehet, 2) Philipp Ludwig Ensfelder, Philos. Studiosus so 15 ½ Jahr alt, 3) Frantz Gottfried Ensfelder, Schuler der 3. Classe so den 1. Junÿ 1783 sein 9.te Jahr errichtet, Einem jeden vor Eine terzt berührend, deren geordnet und geschwohrner ordinarie Vogt ist der dißorthige Herr Wittiber, da aber dieser hiebeÿ sein eigen Interesse zu besorgen hat, so wurde zu einem Theil Vogt ernennet eingangs gedachter Herr Lt. Johann Rudolph Dinckel Löbl. Cantzleÿ Contract Stub substitutus, so hiebeÿ anwesend ware.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plan gelegenen dem Herrn Wittiber vor ohnverändert gehörigen behaußung, ist befunden worden als (…)
Ergäntzung des H. Wittibers wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach Maaßgab des über beeder nun Zertrennten Ehegatten einander vor ohnverändert Zugebrachte Nahrungen den 18. Aprilis 1769. durch mich Notarium errichteten Inventarii Concept
(f° 16-v) Eigenthum ane einer behausung (W.) Nämlich eine behaußung und Hofstadt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plan einseit neben dieser Stadt Meelwaag anderseith und hinten Allmend, so außer hernach eingetragenen darauf haftendem Passiv Capital freÿ leedig und eigen. Solche ist durch hiesiger Stadt geschwornen Herren Werckmeister Kraft dero Zu dieses Invent. Concept dedato 2. Junÿ 1783. gelieferten Abschatzung Scheins dem heutigen wahren Werth nach gewürdiget worden vor 1800. fl. oder 900. lb. Über diese behausung meldet ein von seithen E. E. Kl. Raths alhier auf Pergament gefertigter Ganth Kauf brief ded. 25. Maÿ 1768. mit der Stadt Straßburg anhangendem größern Insiegel verwahrt
(E.) Die Hälfte vor ohnvertheilt (…) ane einer behaußung ane der Vorstadt Krautenau ohnfern dem gelben Eck in der feeg Gaß (…)
(f° 18) Norma & Series rubricarum hujus Inventarii. Abschrifft der Heüraths Abrede – Copia Codicilli
Des hinterbliebenen H. Wittibers unveränderten Vermögens. Sa. Haußraths 23, Sa. Bücher Vorrats 5, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 10, Sa. barbier gerechtigkeit 100, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 900, Summa summarum 1039 lb – Schulden 2650 lb, des Wittibers Passiv onus 1610 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Vermögenschafft beschrieben. Sa. haußraths 179, Sa. Silbers und Geschmeids 15, Sa. goldenen Ringen und deergl. Geschmeids 32, Sa. Gülth von liegenden güthern 13, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 30, Sa. Eigenthums ane einer behßg. 225, Sa. Schuld 100, Sa. Ergäntzung 2021, Summa summarum 2617 lb – Davon ist Ihnen dermahlen nach dem Tenor des Codicilli nur außzuliefern 145 ln den überrest hat H. Wittiber Krafft eben solchen letzten Willens nach hießiger Stadt brauch und Wÿdums recht die Tage seines Lebens ruhig Zu nutzen, zu genießen, zu bewohnen und zu gebrauchen 2472 lb
Endlichen so kommt auch die Verzeichnus der gemein Verändert und theilbaren Vermögenschaft, Sa. haußraths 116, Sa. buch Vorraths und des Instrumenten Zur Wundartzneÿ Kunst gehörig 36, Sa. Wein und Faß 78, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 51, Sa. gold Ringen 42, Sa. der baarschafft 145, Sa. Schulden 1850, Summa summarum 2319 lb – Schulden 2401 lb, So erhellet daß die theilbar Nahrung Zu Tilgung derer Passivorum nicht hinreichend seÿe, sondern jene von diesen überwegen werde um 82 lb
Dazu gerechnet des H. Wittibers ohnverändert Passiv onus, anlangend 1610, des H. Wittibers ohnverändert und das theilbar Passiv onus langt mithin an 1692. lb
Beschluß und Stall summa 924 lb
Abschatzung Vom 2.ten junÿ 1783. Auf begeren Herr johann Zinck dem chirurgus ist Eine behausung alhier in der statt strasburg auf dem Thomas Plan gelegen Ein seÿts neben Einem gebäu löbl. statt gehörig, anderer seÿts und Hinten auf das allmend stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Vier stuben Zweÿ Küchen und Etliche Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschworenen Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um, Ein Tausend Acht Hundert gulden [unterzeichnet] Götz Wmstr, Kaltner Wmstr.
Codicill – persönlich erschienen Frau Margaretha Salome Zinckin gebohrne Tromerin Herrn Johann Heinrich Zinck des Chirurgi und burgers dahier Zu Straßburg Eheliebste (…) auf Freÿtag den 7. Maÿ Nachmittags zwischen zweÿ dreÿ Vier und Fünff Uhren Anno 1773, Tobias Schumacher Notarius publicus juratus, Collationirt Straßburg den 5. Aprilis 1783. Schumacher Notarius

Jean Henri Zinck se remarie avec Marie Barbe Weisshaar, fille d’un marchand de vins : contrat de mariage, célébration
1784 (30.7.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 643) n° 84
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen Herr Johann Heinrich Zinck Kunsterfahrer geschworner Wund Artzt Wittiber und burger alhier als Herr Bräutigam ane einem,
So dann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Maria Barbara Weißhaarin, Weiland Herrn Georg Friderich Weißhaar gewesenen Weinhändlers Kiefers und burgers dahier seel. mit frau Maria Magdalena gebohrner Bleÿfußin ehelich erzeugte Tochter unter berathung und assistentz Herrn Johann Heinrich Gimpel barberers und burgers hieselbst ihrem H. Schwagers und geschwornen Vogts, als Jungfer Braut ane dem andern theil
auf Freÿtag den 30. Julÿ im Jahr nach Chrtisti Geburth 1784. [unterzeichnet] Johann Heinrich Zinck als Bräutigam, Maria Barbara Weißhaarin als Braut

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 95-v n° 23)
1784 Dienstag den 31. Augusti sind nach ordetl. geschehene ausruffungen in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden H. Johann Heinrich Zinck, Chirurgus und burger alh. Weil. Fr. Margaretha Salome gebohrner Tromerin nachgelaßener Wittiber und Jgfr. Maria Barbara Weißhaarin Weil. H. Georg Friderich Weißhaar geweßenen Kieffers Weinhändlers und burgers allhier mit Fr. Maria Magdalena gebohrner Bleÿfußin ehel. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Zinck als Bräutigam, Maria Barbara Weißhaarin als Braut (i 100) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 155, i 157) 1784

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari.

1784 (28.9.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 636) n° 212
Inventarium über Herrn Johann Heinrich Zinck, Kunsterfahrnen geschwornen Wundartztes und Frauen Maria Barbara gebohrne Weißhaarin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1784. – in Ihren den 31.ten jüngst verfloßenen Augst Monath angetrettenen Ehestand einander Zu und angebracht habe, Welche beederseiths Nahrungen /:angesehen beede Ehegatten in der vor mir Notarii unterm 30. Julÿ 1784. errichteten Heuraths Abrede §° 4.to die Versehung gethan, daß solch ein ohnverändert eigen und verbehalten guth seÿn und bleiben solle:/ – So geschehen Zu Straßburg mit zuziehung Herrn Joh: Heinrich Gimpel Jun : bierbrauers und b. dahier der Ehefrauen geschwornen Vogts und beistandts den 28.ten Sept.. A° 1784.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plan gelegenen dem Eheherrn vor ohnverändert Zuständigen behaußung, ist befunden worden als (…)
Barbier Gerechtigkeit (M.) die dem Eheherrn eigenthümlich zuständige Barbier Gerechtigkeit so er vermög eines in allhiesig C. stub den 12. feb. 1768. vorgegangenen Kauff contract von H. Exs. Saupe an sich gebracht ist hier ohnachtheilig angeschlagen word, vor (-)
Eigenthum ane einer behausung (M.) Nämlich eine behausung und Hofstadt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Thomas Plan, eins. neben dieser Stadt Meelwaag, anderseith und hinten Allmend, so freÿ leedig u. eigen. Welche ohnpræjudicirlich æstimirt wird für 2000 lb. Hierüber meldet ein von seithen E. E. Kl. Raths alhier auf Pergament gefertigter Ganth Kaufg brief ded. 25. Maÿ 1768. mit der Stadt Straßburg anhangendem größern Insiegel verwahret.
Schuld aus des Eheherren eingebrachtem Vermögen Zu bezahlend (M.) Nach Anleitung der über weiland Frauen Margaretha Salome Zinckin gebohrne Tromerin des Eheherrn erstern Ehefrauen seel. Verlaßenschafft durch mich Notarium unterm 21.ten Augusti 1783. gefertigten Summarische berechnung

Jean Henri Zinck meurt en 1794 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 47 768 livres, celle des héritiers de 5 749 livres tournois. L’actif de la communauté est de 18 030 livres, le passif de 42 337 livres tournois.

1795 (20 vend. 4), Strasbourg 7 (6), Not. Stoeber n° 1077
Inventarium über Weil. br. Joh: Heinrich Zinck gewesenen Wundarztes alhier so den 1. Vendemiaire lezthin mit tod abgegangen Verlassenschafft, aufgerichtet den 13. Frimaire im 3. Jahr der Republick
der Verstorbene hat zu desen rechtsmäßigen Erben hinterlassen 1. Ludwig Zinck so den 5. Decembr. 1785 zur welt gekommen, 2. Fridericam Sophiam Zinck so den 15. hornung 1787 gebohren worden, 3. Louisam Wilhelminam Zinck so den 17. Septembris 1789 zur Welt gekommen und 4. Friderich Wilhelm Zinck welcher den 19. Aprilis 1792 des tages licht erblicket. Alle vier sind des abgeleibten mit der Wittib erzeugte 4 Kinder, Als Welch Erben (…) bevögiget mit den br. Felix Weißhaar bierbrauer alhier ihrem Oncle, auf diesen Ansuchen sowohl als der Wittib und Mutter Fr. Maria Barbara geb. Weißhaar beiständlich bs. Samuel Reinhard Weber des homme de lettres

So geschehen Straßburg den 13. frimaire im 3.ten Jahr der Republick und in der alhier Zu Straßburg an dem Thomas Plan n° 10 gelegenen und in dies. Verlaßenschafft gehörigen behaußung
Copia der Eheberedung
Ausliefreung desjenigen Widum so weÿland Joh: Heinrich Zinck von seiner den 3. Mart. 1783 verstorbenen erstern Ehegattin weil. Fraun Margaretha Salome geb. Bromerin lebenslänglich zu geniesen gehabt hat, vermög der über der Widemstifterin Verlassenschafft den 21. aug. 1783 gepflogenen Summarischen berechnung
Eigenthum ane einer behaußung. (E.) Nämlich eine behaußung und hoffstatt mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten gelegen alhier an den Thomas Plan N° 10, 1.s neben der Meelwaag 2.s und hinten auf allmend, beÿ demjenigen Anschlag ohnnachtheilig gelaßen word. bei solche in dem über dißortige zusammen gebrachte Nahrung durch Not. Ensfelder errichteten Inventarii concept angeschlagen worden per 8000, hierüber meldet ein Gant Kauffbrieff vom 25. maÿ 1768
Ergäntzung der Fr. Wittib unveränderten Guths, durch Not. Ensfelder den 28. sept. 1784 aufgerichteten Inventarii
hierauf folget die Beschreibung der Verlaßenschafft, Zuerst aber der Wittib unverändert Vermögen, Sa. hausraths 13, Sa. leeren Faß 33, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 45, Sa. golden Geschmeids 516, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 8800, Sa. der Activ Schuld 1000, Sa. der Ergäntzung deductio deductionis 37.361, Summa summarum 47.768 livres
Sofort wird auch der Erben unverändert Vermögen beschrieben, Sa.hausrath 3116, Sa. bütten und leeren Faß 142, Sa. Silbers 329, Sa. golden geschmeids 873, Sa. Instrumenten zur Chirurgie gehörig 881, Sa. der Bibliotheque 300, Sa. Eigenthum ane einer behausung 8000, Sa. der Ergäntzung 3576, Summa summarum 17.218 livres – Schulden 11.468 livres, Nach deren Abzug 5749 livres
Endlich wo wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. hausraths 1023, Sa. der bütten und leere Faß 13, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 757. Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 16.236, Summa summarum 18.030 livres – Schulden 42.337, theilbar Passiv onus 24.307 – der Erben passiv onus 18.557 livres
Nach deme non Vorstehendes Inventarium auf Eingangs erwähnter Wittib Frau Mariæ Barbaræ geb. Weißhaar dermalen bs Joh: Christian Solger des Wundartzten alhier Ehefrau gethane gewißenhafte declaration und in Conformitæt obanbeÿgeregter documenten und Eheberedung formirt und bewahret (…) Straßburg den 10. Vendemiaire im 4.ten Jahr
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 117-v du 23 vend. 4

Marie Barbe Weishaar se remarie en 1795 avec Chrétien Solger, originaire de Merzbach (Untermerzbach) près de Cobourg en Haute-Franconie

1795 (18 fruct. 3), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber n° 572
Eheberedung – persönlich erschienen burger Christian Solger, lediger Chirurgus, weil. bs Pangratz Solger gew. Wundartz Zu Mertzbach beÿ Coburg mit auch Weil. Fraun Dorothea gebohrner Schweicherin erzeugter Sohn so großjährigen Alters als hochzeiter ane einem
und Frau Maria Barbara Weishaar weil. bs Joh: Heinrich Zinck gewes. Wundarztes alhier Wittib beiständlich bs. Johann Friderich Wehrlen Meelhändlers – Straßburg den 18. fructidor im 3. Jahr der Republick [unterzeichnet] Christian Solger hochzeiter, Maria Barbara Zinck gebohrne Weißhaarin alß Braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 26 du 28 fruct. 3 (revenu industriel, 600 livres)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison place Saint-Thomas. Les apports du mari se limitent à son habillement, ceux de la femme à 29 664 livres

1804 (29 floréal 12), Strasbourg 7 (19), Not. Stoeber n° 1962, 5720
Inventarium über burgers Christian Solger Wundarzt und fraun Maria Barbara geb. Weishaar dermalen besitzende Nahrung
Eigenthum an einer behausung. Nemlich Eine behausung und hofstadt mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden und Rechten gelegen zu Straßburg an dem thomasplan Numero 10 einseit neben der Meelwag anderseit und hinten auf das Allmend, darüber besagt ein deutscher pergamentener Ganthkaufbrief vom 25 maÿ 1767
Berechnung der Mass, der Ehemann declarirt daß er außer seiner Kleidung und weißen Gezeug nichts an Vermögen besitze
der Ehefrau unveränderte Vermögen, hausrath 1751 fr, silber 259 fr, instrumenten zur Chirurgie 350 fr, Bibliotheque 100 fr, Capital 14.000 fr, behausung 10.000 fr, Ergäntzung 3203 fr, summa summarum 29.664 fr
in Gemäßheit der Gesetzes der Ehescheidung vom 30 ventos eilf
erzeugte dreÿ Kinder Johann Christian so den 25 mess. 8, Henriettam so den 5 brumaire 9 und Carolina so den 5 floreal 10 geboren worden
Enregistrement de Strasbourg, acp 92 F° 18 du 9 pr. 12

1804 (17 ventose 12), Strasbourg, Not. Laquiante
Consentement par Marie Madeleine Bleyfuss veuve Weishaar au divorce de Barbe Weishaar sa fille femme de Jean Georges Solger
acp 90 F° 142-v du 17 vent. 12
(Pas de divorce dans les registres de l’état-civil)

L’officier de santé Jean Chrétien Solger meurt en 1822 en délaissant trois enfants issus de la veuve. L’inventaire est dressé dans une maison au Finckwiller

1822 (5.3.), Strasbourg 13 (37), Me Bremsinger
2308 – vacation du 11.4. (acp 157 F° 52-v du 16.4.)
Inventaire de la succession de Jean Georges Chrétien Solger, officier de santé décédé le 9 février dernier – à la requête de 1. Marie Barbe née Weishaar veuve en premières noces de Jean Henri Zinck, chirurgien, et en secondes noces de Jean Georges Chrétien Solger, mère et tutrice légale de Caroline, 2. Jean Jacques Goepp, pasteur et président de l’église consistoriale de la confession d’Augsbourg à Paris, et Marguerite Barbe Solger, 3. Jean Chrétien Solger, candidat en médecine, enfants héritiers pour un tiers – en présence de Frédéric Strohl, rentier tuteur (procuration : Jean Jacques Goepp Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant rue Ste Croix de la Bretonnerie n° 37)
dans la maison mortuaire quai Finckwiller n° 8
Contrat de mariage Me Stoeber le 18 fructidor 3, séparation Me Stoeber 29 floréal 12
garde robe 147 fr, meubles dans le poele au rez de chaussée, dans une chambre au premier étage sur le derrière, dans une chambre au second étage sur le derrière 458 fr
argent et bijoux 154 fr, numéraire 203 fr, créances 2913 fr, ensemble 3876 fr
immeubles à Soultz près Molsheim 150 fr
propres à la veuve 4298 fr, passif avec remploi de la veuve 5148 fr (vacation du 11.4. (acp 157 F° 52-v du 16.4.)
Enregistrement de Strasbourg, acp 156 F° 146 du 15.3.

1834 (19.6.), Strasbourg 13 (50), Me Bremsinger n°7012
Consentement par Marie Barbe Wüsshaar veuve de Georges Chrétien Solger, officier de santé, au mariage que Jean Chrétien Solger, docteur en médecine cantonnal à la Petite Pierre arrondissement de Saverne est dans l’intention de contracter avec Marie Joséphine L’Huillier fille mineure de feu François Joseph et Marie Ursule Dauer demeurant audit lieu
acp 225 F° 107 du 19.6.

1840 (17.7.), Strasbourg, Me Striffler
Consentement par Marie Barbe Weishaar veuve Solger au mariage de son fils Jean Chrétien Solger, médecin à la Petite Pierre
acp 279 F° 97-v du 17.7.

Marie Barbe Weishaar meurt en juin 1843 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants

1843 (20. Xbr), Strasbourg 13 (58), Me Arbogast n° 1531 & 1588
(Liquidation de la succession d’Anne Marie née Weishaar veuve en premières noces de Jean Henri Zinck et en secondes noces de Jean Georges Chrétien Solger)
Sont comparus 1° De Marie Louise Zinck épouse dûment autorisée de M. Charles Edouard Birr, négociant ci présent, demeurant et domiciliée à Strasbourg. 2° Dlle Wilhelmine Emilie Zinck, majeure d’ans, sans état, demeurant et domiciliée en cette ville, 3. M. George Saltzmann, clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de De Wilhelmine Zinck épouse de M. Antoine Baillet avocat à la Cour royale de Colmar, 4. Delle Caroline Solger majeure d’ans, san état demeurant et domiciliée à Strasbourg, 5. M. Philippe Jacques Frantz, avocat demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant I. en qualité de mandataire de M. Jean Chrétien Solger, Docteur en médecine demeurant à Brumath (…) et II. de De Barbe Marguerite Solger, veuve de M. Jacques Joseph Goepp vivant pasteur er président de l’église consistoriale de la confession d’Augsbourg, Chevalier de la Légion d’Honneur à Paris, elle y demeurant & domiciliée
Lesdites De Birr et Dlle Wilhelmine Zinck héritieres chacune pour un 10°, ensemble pour un 5° & lesdits De Baillet & Goepp, M. et Melle Solger héritiers chacun pour pareille quotité de un cinquième de De Marie Barbe Weishaar veuve en premières noces de feu M. Jean Henri Zinck, vivant chirurgien, décédée veuve en secondes noces de M. Jean Georges Chrétien Solger, vivant officier de santé à Strasbourg, leur mère et aïeule respective. Lesdites De Birr & Dlle Wilhelmine Zinck par représentation de M. Louis Zinck leur père, vivant secrétaire général des hospices civils de Strasbourg dont elles sont seules et uniques héritières, lequel est issu ainsi que De Baillet de l’union de la défunte avec M. Jean Henri Zinck son mari en premières noces & lesdits De veuve Goepp, Sr Solger et à Dlle Solger, issus de son union avec feu M. Solger père

Observations préliminaires. 1° Mad. Solger est décédée à Strasbourg le 24 juin dernier sans qu’il ait été dressé inventaire de sa succession.
II. Elle a fait trois testaments olographes, le premier en date du 26 septembre 1825 enregistré le 6 juillet 1843 (…), le deuxième du 20 janvier 1837 enregistré le 6 juillet 1843 (…) déposés pour minutes à Me Arbogast l’un des soussignées notaires suivant acte du 27 juin dernier en conséquence de l’ordonnance rendue par M. le président du tribunal civil séant à Strasbourg (…) en date du 27 juin dernier enregistré. Le troisième est daté de Strasbourg du 30 août 1841, enregistré le 14 juillet 1843 (…) déposé audit Me Arbogast suivant acte du 5 juillet dernier (…) Ladite Dlle Sophie Zinck étant décédée avant la testatrice, le legs fait à son profit est devenu caduc
acp 317 (3 Q 30 032) f° 99 du 22.12., Commencement de la liquidation
acp 320 (3 Q 30 035) f° 3-v du 29 février 1844, Liquidation définitive
(suite du 6 mai) Masse active, 1) objets mobilier 933, 2) argent comptant 165, 3) créances 18.167, 4) somme de 14.000 prix de la maison sise en cette ville place St Thomas n° 10 venude suivant acte reçu Becker le 10 février 1844, 5) rapports dus à la succession 4190, total de la masse active 37.457 francs
masse passive 1844, reste à partager 35.572 francs
Abandonnements
acp 323 (3 Q 30 038) f° 24 à 26 du 13.5.

1843 (5.7.), Me Arbogast
Dépôt du testament olographe de Marie Barbe Weishaar veuve premières noces Jean Henri Zinck vivant chirurgien et veuve en secondes noces de Jean Georges Solger aussi chirurgien, décédée à Strasbourg le 21 janvier dernier, ledit testament en date du 30 août 1841
acp 312 (3 Q 30 027) f° 23-v du 14.7.

Les héritiers exposent aux enchères les maisons dont ils ont hérité. Aucune adjudication définitive n’est prononcée

1843 (12. 7.br), Strasbourg 13 (58), Me Arbogast n° 1431
Sont comparus 1° De Marie Louise Zinck épouse dûmment autorisée de M. Charles Edouard Birr, négociant ci présent, demeurant et domiciliée à Strasbourg. 2° Dlle Wilhelmine Emilie Zinck, majeure d’ans, sans état, demeurant et domiciliée en cette ville, 3. M. George Saltzmann, clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire 1) de M. Antoine Baillet avocat à la Cour royale de Colmar & de 2) Wilhelmine Zinck son épouse demeurant à Colmar (…) 4. De Barbe Marguerite Solger, veuve de M. Jacques Joseph Goepp vivant pasteur et président de l’église consistoriale de la confession d’Augsbourg, Chevalier de la Légion d’Honneur à Paris, elle y demeurant & domiciliée présentement à Strasbourg, 5° M. Philippe Jacques Frantz, avocat demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de M. Jean Chrétien Solger, Docteur en médecine à la Petite Pierre, arrondissement de Saverne (…), Lesquels comparans èz noms qu’ils agissent ont déclaré qu’étant intentionnés de vendre publiquement par enchère volontaire les immeubles ci après décrits (…)

Description des immeubles à vendre. 1° Une maison sise à Strasbourg, place St Thomas N° 10 tenant d’un côté à la maison du Sr Goff ferblantier, des autres côtés entouré de la place St Thomas,
2° Deux maisons sises en cette ville Rue du Renard prêchant N° 63 à deux étages & N° 64 à un étage, avec fosse d’aisances & cour commune, le tout tenant à Charles Zwick brasseur & à la veuve Erhard.
Etablissement de la propriété. Les comparants, èz noms qu’ils agissent, déclarent que les dits immeubles dépendent de la succession de De Marie Barbe Weishaar veuve en premières noces de feu M. Jean Henry Zinck, vivant chirurgien, décédée veuve en secondes noces de M. Jean Georges Chrétien Solger, vivant officier de santé à Strasbourg, dans laquelle succession ils sont échus indivisément dans les proportions suivantes aux enfants et petits enfants de la dite défunte ci-dessus dénommés, ses seuls héritiers, savoir 1° à Mad. Birr & à Dlle Zinck à chacune pour un 10°, ensuite pour un 5° par représentation de M. Louis Zinck leur père, vivant secrétaire général des hospices civils de Strasbourg, 1/5, 2° à Mad. Baillet pour un cinquième, 1/5, lesdits Sr Louis Zinck et De Baillet enfants du premier lit de la défunt,
3° à De veuve Goepp, 4° à M. Chrétien Solger, 5° Et à Dlle Caroline Solgern enfants du second lit à chacun pour pareille quotité de un cinquième ensemble pour trois cinquièmes, 3/5, sans que les qualités ci-dessus énoncées puissent aucunement préjudicier à cette dernière eu égard aux avantages testamentaires qui lui ont été faits par feu sa mère, total, Unité.
Feu Mad. veuve Solger était devenue propriétaire des dits immeubles de la manière suivante, savoir Maison place St Thomas. Suivant inventaire & liquidation de la communauté de biens d’entre Mad. veuve Solger & M. Zinck son mari en premières noces & de la succession de ce dernier, dressés par Me Stoeber père ci-devant notaire à Strasbourg en date au commencement du 13 frimaire an III, clos den 20 vendémiaire an IV, enregistré, toutes les valeurs dépendantes des dites communauté & succession ont été abandonnées à la veuve en amortissement & paiement des dettes passives qu’elle s’est chargée d’aquitter, & de ses reprises. Or la maison dont s’agit faisait partie de ladite succession comme ayant été enchérie par M. Zinck suivant adjudication tenue à la Chambre des Contrats de cette ville le 25 mai 1768.
Maisons Rue du Renard prêchant Numéros 63 & 64 (…)
Clauses et Conditions de l’adjudication. (…) 2° Ils sont vendus avec leurs droits & dépendancess tels qu’ils se trouvent et se comportent sans en rien excepter ni réserver, avec un fourneau en fayence, ses pierres et tuyaux qui se trouve au rez-de-chaussée & les jalousies qui ganissent les fenêtres du premier étage de la maison place St Thomas (…)
(…) Après quoi lesdits immeubles ont été exposés aux enchères savoir la maison place St Thomas à ladite mise à prix de 13.000 francs & après elle celles de la Rue du Renard prêchant à ladite mise à prix de 3000 francs. Et comme aucune enchère n’ayant été faite par les amateurs présents, MM. Frantz & Birr ont déclaré vouloir prendre les dits immeubles moyennant les dites mise à prix, M. Frantz décarant faire l’offre de 13.000 francs pour la maison place St Thomas pour M. Solger son mandant & M. Birr celle de 3000 francs pour les deux maisons Rue du Renard prêchant pour son compte personnel.
Et à l’instant les vendeurs ont déclaré ne point adjuger définitivement lesdits immeubles aux prix susénoncés & sont convenus entre eux d’il sera reçu d’ici au 25 septembre courant à neuf heurs du matin des surmises sur lesdits immeubles.
acp 314 (3 Q 30 029) f° 40

Les héritiers vendent la maison place Saint-Thomas au bottier Jacques Frédéric Richshoffer

1844 (10.2.), Strasbourg 9 (90), Me Becker n° 2207
Sont comparus 1° Mad. Louise Wilhelmine Zinck épouse de Mr Antoine Baillet, avocat à la cour royale de Colmar demeurant ensemble en cette dernière ville (…), 2° Mad. Marie Louise Zinck, épouse de Mr Charles Edouard Birr, droguiste, à ce présent & qui autorise ladite De son épouse à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg, 3° Melle Wilhelmine Emilie Zinck, majeure demeurant aussi à Strasbourg, 4. Mr Philippe Jacques Frantz avocat demeurant en cette même ville, agissant en qualité de mandataire de 1) de Mad. Barbe Marguerite Solger, veuve de M. Jean Jacques Goepp en son vivant pasteur & président de l’égliste consistoriale de la confession d’Augsbourg, chevalier de la Légion d’Honneur, demeurante à Paris (…), 2) de Mr Jean Chrétien Solger docteur en médecine & médecin cantonal à la Petite Pierre, y demeurant, 5. Enfin Melle Caroline Solger, majeure demeurante à Strasbourg,
Lesdits De Baillet, De Birr, Dlle Wilhelmine Emilie Zinck, ces deux dernières comme représentant feu Mr Louis Henri Zinck leur père de son vivant secrétaire en chef des hospices civils de Strasbourg, De veuve Goepp, Sr Jean Chrétien Solger & Dlle Caroline Solger étant héritiers, chaque branche pour un cinquième, de Mad. Marie Barbe Weishaaar leur mère et grand-mère respective, en son vivant épouse en premières noces de Mr Jean Henri Zinck, chirurgien à Strasbourg & en secondes noces de Mr Jean Chrétien Solger, officier de santé en la même ville, le tout ainsi que les comparans le déclarent et qu’ils s’obligent d’en justifier à toute réquisition de Mr Richshoffer ci après nommé & à leurs frais (ont vendu)
à Mr Jacques Frédéric Richshoffer, bottier demeurant à Strasbourg
Une maison à rez de chaussée & trois étages, avec cave & autres appartenances & dépendances, sise à Strasbourg place Saint-Thomas n° 10, tenant d’un côté à M. Hoff, de l’autre & par derrière à une rue, par devant à la place Saint Thomas (…)
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble dépendait de la succession du dit Sr Jean Henri Zinck qui en était propriétaire en vertu de l’acquisition qu’il en avait faite de la De Reichling suivant procès verbal d’adjudication prononcée devant M M les Présidens & membres du petit séant de la Ville de Strasbourg le 25 Mai 1768 moyennant le prix de 3600 florins (ainsi exprimé au contrat) faisant d’après le système monétaire actuel 7190 francs (…). Suivant inventaire & liquidation tant de la succession du dit Sr Zinck que de la communauté qui avait existé entre lui & ladite De née Weishaar son épouse, lesdits inventaire & liquidation dressés par Me Stoeber père, Notaire à Strasbourg en date au commencement du 13 frimaire an III, ledit immeuble ainsi que toutes les autres valeurs dépendantes des dites communauté & succession ont été abandonnées à la dite De née Weishaar tant pour la remplir de ses reprises & droits matrimoniaux que sous le condition d’acquitter toutes les dettes passives dont ces mêmes communauté & succession pouvaient être grevées, dettes que Mde Zinck née Weishaar a acquittées (…). Enfin le dit immeuble est avenu aux vendeurs ci-dessus dénommés après le décès de la dite De leur mère & grand-mère respective dans la succession de laquelle ils l’ont recueilli. – Prix, 14.000 francs
acp 319 (3 Q 30 034) f° 96-v

Jacques Frédéric Richshoffer épouse en 1816 Rosine Hélène Seyler, fille de ferblantier
Mariage, Strasbourg (n° 287) le 3 juillet 1816, Frédéric Jacques Richshoffer, mineur d’ans, né en légitime mariage le 27 septembre 1792 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de feu Philippe Frédéric Richshoffer, portier-consigne à la porte des bouchers, décédé en cette ville le 21 janvier 1808, et de feu Marguerite Barbe Otto décédée en cette ville le 4 mai 1807
Rosine Hélène Seyler, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 août 1793 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Philippe Antoine Seyler, ferblantier décédé en cette ville le 13 novembre 1813 et de Marie Madeleine Hiegler (…) ladite épouse a produit un acte du conseil de famille dressé par Daniel Ehrenfried Stieber ainé, notaire, suppléant au juge de paix du canton Ouest de cette ville, décédé, faisant l’intérim le 13 septembre dernier, par lequel Philippe Maestlé charpentier en cette ville a été nommé tuteur de Marie Madeleine Hiegler sa mère interdite par jugement du tribunal civil séant à Strasbourg le 28 mai année dernière (signé) Friderich Jacob Richshoffer, Rossina Helena Seiller (i 3)

Hélène Rosine Seiler institue son mari pour son légataire universel
1843, Me Stoeber
Stoeber, notaire, le 25 juillet 1819 – Testament par lequel Hélène Rosine Seiler femme de Jacques Frédéric Richshoffer bottier à Strasbourg institue son mari pour son légataire universel
acp 307 (3 Q 30 022) f° 84 du 14.3.

Liquidation de la succession de la défunte qui a délaissé deux fils
1843 (21.3.), Strasbourg 9 (89), Me Becker n° 1890
Liquidation et partage de la communauté légale d’entre Jacques Frédéric Richshoffer père bottier à Strasbourg, et feue Rosine Hélène Seyler sa femme, y décédée le 11 mars courant, et de la succession de lad. défunte
Furent présens 1°M. Jacques Frédéric Richshoffer père bottier à Strasbourg agissant 1° à cause de la communauté de biens légale qui a existe entre lui et Dame Rosine Hélène Seyler son épouse défunte, 2° comme légataire universel de la défunte suivant testament public reçu par Stoeber le jeune notaire à Strasbourg le 25 juillet 1819 enregistré (…) en observant qu’attendu l’existance des enfants ci après nommés de Mme Richshoffer le legs universel dont il est question ci-dessus se trouve réduit à un quart en pleine propriété et à un autre quart en usufruit des biens composant sa succession.
2° M. Antoine Frédéric Richshoffer, employé à l’administration des messageries royales, domicilié à Paris, 3° Et M. Philippe Jacques Richshoffer, bottier domicilié à Strasbourg, ces deux derniers agissant comme héritiers chacun de pour moitié de feue lad. dame Richshoffer leur mère
Les époux Richshoffer se sont mariés sans contrat de mariage à Strasbourg le 3 juin 1816. Ils se sont par conséquent soumis au régime de la communauté légale. Leurs apports ne consistaient qu’en objets mobiliers que ne donnent lieu à aucune reprise de part ni d’autre. La défunte n’a reçu pendant son mariage aucune donation ni recueilli de succession immobilière de manière que ses représentants n’ont aucune reprise à exercer sur la communauté, mais M. Richshoffer veuf a recueilli pendant le mariage la succession de M. Jean Daniel Richshoffer en son vivant propriétaire à Strasbourg son oncle qui l’a institué pour son légataire universel par testament public reçu par Me Hickel notaire à Strasbourg le 20 février 1833 (montant à) 9827 francs
Mde Richshoffer est décédée à Strasbourg le 11 mars courant. Sa succession n’ayant pas été constatée par inventaire, les parties sont convenues que les présentes en tiendront lieu.

La masse active de la communauté consiste en objets mobiliers, extances, créances actives, arrérages et loyers montant ensemble à 9258 francs
Et en une maison à Strasbourg rue Salpêtrière n° 1 avec deux corps de bâtiments, écuries, cour et jardin, évaluée 30.000. francs, Total 39.258 francs
Dont il y a lieu de déduire les reprises en deniers du veuf avec 9841, plus un capital de 12.000, ensemble 21 842 – reste à partager 17.417 francs
Succession, elle consiste uniquement à l’émolument de la défunte dans la communauté, 8708 francs
Abandonnements, Le veuf a droit (…) à 20 727 francs, on lui abandonne en mobilier de la communauté 1500 et la maison pour 30.000 francs
acp 308 (3 Q 30 023) f° 23 du 27.3.

Jacques Frédéric Richshoffer hypothèque la maison au profit de Caroline Rœmer veuve de Jacques Frédéric Knœrr

1844 (23.10.), Strasbourg 9 (91), Me Becker n° 2477
Obligation – Mr Jacques Frédéric Richshoffer, bottier demeurant à Strasbourg (devoir)
à Madame Caroline Roemer veuve de M. Jacques Frédéric Knoerr en son vivant propriétaire à Strasbourg, elle y demeurant à ce présent et acceptant, la somme de 9000 francs (…)
Hypothèque. Une maison à rez de chaussée et trois étages, avec cave et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg place Saint Thomas n° 10, tenant d’un côté à M. Hoff, de l’autre et par derrière à une rue, par devant à la place Saint Thomas. Sur lequel immeuble Madame Knoerr est autorisée à faire prendre aux frais de M. Richshoffer toute inscription nécessaire.
Etablissement de la propriété. M. Richshoffer est devenu propriétaire de la maison sus-désigné au moyen de l’acquisition qu’il en a faite de 1° Dame Louise Wilhelmine Zinck épouse de M. Antoine Baillet, avocat à la cour royale de Colmar, demeurant en ladite ville, 2° Mad. Marie Louise Zinck, épouse de M. Charles Edouard Birr, droguiste, demeurant à Strasbourg, 3° Delle Wilhelmine Emilie Zinck, majeure demeurant en la même ville, 4. Mad. Barbe Marguerite Solger, veuve de M. Jean Jacques Goepp vivant pasteur, demeurant à Paris, 5. M. Jean Chrétien Solger docteur en médecine demeurant à la Petite Pierre, 6. de Dlle Caroline Solger, majeure demeurante à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant ledit Me Becker le 10 février dernier moyennant le prix de 14.000 francs dont 2000 francs ont été payés lors du dit contrat qui en contient quittance, quant aux 12.000 francs restans le Sr Richshoffer les a payés aux vendeurs ainsi que cela résulte de deux quittances passées devant ledit M° Becker les 3 et 17 avril dernier. Quant à la propriété dudit immeuble sur la tête des personnes qui ont vendu à M. Richshoffer, elle est établie dans le contrat de vente ci-dessus relaté auquel le débiteur de réfère à cet égard

Jacques Frédéric Richshoffer veuf de Rosine Hélène Seyler vend la maison à l’instituteur Frédéric Chrétien Walther et à sa femme Louise Julie Mathilde Wittich

1851 (30.4.), Strasbourg 10 (119), Not. Zimmer n° 8970
Vente – Mr Jacques Frédéric Richshoffer, bottier demeurant et domicilié à Strasbourg, veuf de Dame Rosine Hélène Seyler (vend)
à M. Frédéric Chrétien Walther, instituteur, et à Dame Sophie Louise Mathilde Julie Wittich son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une maison à rez-de-chaussée & trois étages, avec cave & autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg place Saint Thomas n° 10, tenant d’un côté à Mr Hoff, de l’autre & par derrière à une rue, par devant à la place Saint Thomas. (…) M. Richshoffer est devenu propriétaire de la dite maison pour en avoir fait l’acquisition des héritiers de Mad. Marie Barbe Weishaas, épouse en premières noces de M. Jean Henri Zinck, chirurgien à Strasbourg & en secondes noces de Mr Jean Chrétien Solger officier de santé de la même ville suivant contrat de vente passé devant Me Becker, notaire à Strasbourg, le 10 février 1844 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 4 mars subséquent volume 410. N° 89 et inscrit d’office le même jour Volume 400 n° 165. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 14.000 francs dont 2000 francs se trouvent quittancés dans le susdit contrat & le surplus a été payé aux termes de deux quittances passées devant ledit M° Becker les 3 et 17 avril 1844. (…) Ledit immeuble dépendait de la succession de M. Jean Henri Zinck, sus nommé, qui en était propriétaire en vertu de l’acquisition qu’il en avait faite de la Dame Reichling suivant procès verbal d’adjudication prononcée devant M M les Président & Membres du petit séant de la Ville de Strasbourg le 25 Mai 1768 moyennant le prix de 3600 florins soit 7190 francs (…). Suivant inventaire & liquidation dressés par Me Stoeber père, alors notaire à Strasbourg en date au commencement du 13 frimaire an III, tant de la succession du dit Sr Zinck que de la communauté qui avait existé entre lui & ladite De née Weishaar son épouse, ladite maison ainsi que toutes les autres valeurs dépendant des dites communauté & succession ont été abandonnées à la dite Dame veuve Zinck, tant pour la remplir de ses reprises & droits matrimoniaux que sous le condition d’acquitter toutes les dettes passives dont ces mêmes communauté & succession pouvaient être grevées, dettes que Mde Zinck née Weishaar a acquittées (…). Enfin le dit immeuble est avenu aux vendeurs de M. Richshoffer après le décès de la dite De veuve Zinck leur mère & grand-mère respective dans la succession de laquelle ils l’ont recueilli, ainsi déclaré. – Prix, 18.000 francs (…)
M. Richshoffer certifie (…) qu’elle n’est grevée d’aucune hypothèque légale attendu que sa femme défunte sus-nommée n’avait aucune reprisse ni créance matrimoniale à exercer soit contre lui, soit contre la communauté qui avait existe entre eux ainsi qu’il est constaté par la liquidation dressée par M. Becker notaire à Strasbourg le 21 mars 1843.
acp 399 (3 Q 30 114) f° 196 du 1.5.

Chrétien Frédéric Walther épouse Louise Julie Mathilde Wittich en 1840 à Weilbourg dans le duché de Nassau
1840 (13.6.), Strasbourg 3 (88), Me Kratz n° 1000 (fantôme)
Consentement par Jean Walther employé, au mariage de Chrétien Frédéric Walther son fils instituteur
acp 279 F° 16 du 13.6.

Mariage, Strasbourg (n° 496)
L’an 1840 le 29 décembre vu pas nous adjoint au Maire officier de l’Etat civil, l’acte de mariage de Chrétien Frédéric Walther et Louise Julienne Sophie Mathilde Wittich, l’avons conformément à la loi trascrit sur le présent registre ainsi qu’il suit. Traduction, Chrétien Frédéric Walther fils légitime de Jean Walther et de Frédérique Caroline née Schad, né à Blaesheim le 21 décembre 1814 professant la religion évangélique célibataire recteur à Strasbourg, et Louise Julienne Sophie Mathilde Wittich, fille légitime du capitaine Werner Wittich au service du duc de Nassau et Amélie Hélène née Wittich, née à Berg-op-Zoom le 8 juillet 1819 demeurant à Weilbourg professant la religion évangélique célibataire, ont été publiés dans l’église de la ville d’ici les 5, 12 et 19 juillet 1840 et unis par les liens du mariage par le soussigné le 23 juillet présente année. Ainsi extrait du registre des publications et mariage de la paroisse de la ville de Weilbourg. Weilbourg au Duché de Nassau, le 9 octobre 1840

Louise Julie Mathilde Wittich meurt en 1859 en délaissant quatre enfants

1859 (20. Xbr), Strasbourg 10 (140), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13 338
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Mr Chrétien Frédéric Walther, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, et Dame Louise Julie Mathilde Wittich son épouse défunte et de la succession de cette dernière décédée à Strasbourg le 23 octobre 1859.
L’an 1859 le mardi 20 décembre à midi, à la requête de Mr Chrétien Frédéric Walther, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville agissant A) en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens légale qui a défaut de contrat de mariage a existé entre lui et Dame Louise Simon Mathilde Wittich sa défunte épouse, 2) à cause des reprises quil peut avoir à exercer sur la dite communauté, 3) comme usufruitier légal des biens de ses enfants mineurs ci après nommés, B) et comme et tuteur légal de ses quatre enfants mineurs issus de son mariage avec sa défunte épouse, et nommés a) Frédéric Jules Walther né le 21 mai 1841, b) Paul Ernest Walther né le 1 octobre 1842, c) Emile Oscar Walther né le 14 janvier 1846, d) Wilhelmine Mathilde Berthe Louise Walther née le 4 décembre 1847, les quatre demeurant avec leur père à Strasbourg (…)
en présence de M. Charles Staehling, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur de ses dits enfants mineurs
De tout quoi a été dressé le présent procès verbal à Strasbourg en la maison mortuaire place Saint-Thomas n° 6

Communauté, Premier étage, Salon, chambre à coucher de M. Walther, Cuisine
deuxième étage, chambre à coucher, chambre d’habitation, chambre à coucher, cuisine
troisième étage, chambre du pensionnaire, décharge, Cave
Immeuble, une maison avec cave, droits et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg, place St Thomas N° 6, autrefois N° 10, tenant d’un côté à M. Hoff ferblantier, de l’autre et par derrière à la rue St Thomas, par devant à la place St Thomas. Cet immeuble a été acquis durant la communauté de biens qui a existé entre les conjoints Walther de M. Jacques Frédéric Richhoffer, bottier, veuf de Dame Rosine Hélène Seyler, demeurant alors à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Zimmer, notaire soussigné, le 30 avril 1851, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 mai suivant volume 522 n° 128. (…). Cet immeuble occupé en partie par la famille de la défunte est évalué, mais pour la perception des droits d’enregistrement seulement, à un revenu annuel de 1000 francs représentant en denier vingt un capital de 20.000 francs
acp 484 (3 Q 30 199) f° 20-v du 27. Xbr
Communauté, mobilier 2970, argent 50, une maison – Passif 10.500
Succession, garde robe 38 francs

Professeur au gymnase, Chrétien Frédéric Walther se remarie en 1860 avec Julie Gammig
1860 (24.5.), Strasbourg 10 (141), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13 555
Contrat de mariage – Ont comparu Mr. Chrétien Frédéric Walther, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, veuf en premières noces avec quatre enfants de De Louise Julienne Sophie Mathilde Willich, né à Blaesheim du légitime mariage du Sr Jean Walther, employé à Saint Thomas à Strasbourg demeurant et cette ville et de feu De Frédérique Caroline Schad futur époux d’une part
Et Mad. Louise Barbe Julie Gammig, demeurant & domiciliée à Strasbourg veuve sans enfant de Mr Gustave Adolphe Krafft, en son vivant mécanicien née à Strasbourg du légitime mariage du Sr Daniel Michel Gammig marchand de meubles & de De Marguerite Barbe Boppel son épouse, demeurant ensemble en la même ville, future épouse d’autre part
acp 488 (3 Q 30 203) f° 72 du 25.5.
stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le survivant aura l’usufruit de la moitié des biens de la communauté
Les apports du futur sont constatés par inventaire reçu Zimmer notaire le 20 décembre 1859
Ceux de la future épouse consistent 1) en un mobilier estimé à 4420, 2) dans l’usufruit de la succession de feu son mari constaté par inventaire reçu Zimmer notaire le 22 avril 1854
Donation réciproque par les futurs aux survivant d’eux d’une part d’enfant en propriété

Paul Ernest Walther vend sa part de maison à son père Frédéric Walther

1863 (12.11.), Strasbourg 10 (150), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 15 325
Ont comparu M. Jean Théodore Koerttgé, clerc de notaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, agisant au nom et comme mandataire de Paul Ernest Walther, Etudiant en médecine, domicilié à Strasbourg, demeurant à Toulon, rue Saint-Louis N° 4, majeur étant né le 30 septembre 1742 (…)
à M. Frédéric Walther, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, acquéreur
Désignation. Le huitième indivis d’une maison avec cave, droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, place St Thomas N° 6, autrefois N° 10, tenant d’un côté à M. Hoff ferblantier, de l’autre et par derrière à la rue St Thomas, par devant à la place St Thomas. Cette portion de maison est avenue au mandant de M. Koertgé dans la succession de sa mère ainsi qu’il est expliqué
Etablissement de la propriété. Ladite maison dépendait de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage avait existé entre M. Chrétien Frédéric Walther, sus nommé & Dame Louise Julienne Sophie Mathilde Wittich sa défunte épouse en premières noces. Et elle appartient pour moitié à M. Chrétien Frédéric Walther comme ayant participé pour pareille portion à ladite communauté ou pour quatre 8°, pour un 8° à M. Frédéric Jules Walther, pour un 8° à M. Paul Ernest Walther, pour un 8° à M. Emile Oscar Walther,& pour un 8° à Mlle Wilhelmine Mathilde Berthe Louise Walther, les quatre dernier seuls héritiers chacun pour un quart de Deme Walther née Wittich sus nommée qui avait droit à l’autre moitié de ladite maison, ainsi qu’il résute de l’inventaire dresé après le décès de cette Dame par Me Zimmer, notaire soussigné, le 20 décembre 1859.
Les conjoints Walther-Wittich avaient fait l’acquisition du dit immeuble de M. Jacques Frédéric Richhoffer, bottier, veuf de Dame Rosine Hélène Seyler, demeurant alors à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Zimmer, notaire soussigné, le 30 avril 1851, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 mai suivant volume 522 n° 128. (…). L’établissement de propriété antérieure se trouve consigné dans le devant qui vient d’être relaté auquel les parties déclarent de référer à cet égard. – Prix, 2500 francs
acp 527 (3 Q 30 242) f° 11 du 13.11.

Emile Oscar Walther vend sa part de maison à son père Frédéric Walther

1867 (12.3.), Me Zimmer
le mandataire d’Emile Oscar Walther, négociant à Genève
à Chrétien Frédéric Walther professeur au gymnase protestant de Strasbourg
un huitième indivis d’une maison sise à Strasbourg, place St Thomas N° 6, moyennant 10.500 francs
Origine, héritage de Mathilde Wittich femme Walther
acp 561 (3 Q 30 276) f° 69 du 13.3.



Saint-Thomas (place) : Thomas Plan


La place s’étend au nord de l’église Saint-Thomas, entre la rue de la Monnaie à l’ouest et la rue des Serruriers à l’est. La plupart des bâtiments qui la bordent appartiennent au chapitre Saint-Thomas.
La rue qui passe devant le portail de l’église mène au pont Saint-Thomas qui relie la Grande île au Finkwiller. Le petit îlot au sud-ouest de la place était anciennement occupé par une forge, devenue ensuite balance à farine (Mehlwaag), et par une maison de tailleur de pierres (Steinhütte).
Sous la Révolution, elle est appelée place de la République, la rue Saint-Thomas rue des Armées de la République.
L’église Saint-Thomas remonte au monastère que développe Saint-Florent de Haslach quand il est évêque de Strasbourg au VII° siècle. Adeloch, autre évêque, aurait rebâti l’église au IX° siècle. Le bâtiment actuel est progressivement construit entre le XIII° et le XVI° siècle. L’église et le chapitre passent à la Réforme en 1524.

Canton VII (est)
Partie occidentale du VIII° canton, plan Blondel (1765,
exemplaire qui représente l’état réel sans les modifications de Blondel, ADBR 1 L Plan 5)
Exemplaire légendé où figurent les alignements de Blondel, entre le pont Saint-Martin à gauche et la ruelle de l’Esprit (AMS cote 1 PL 675)



2, place du Vieux-Marché-aux-Vins


Place du Vieux-Marché-aux-Vins n° 2 – III 38 (Blondel), P 481 puis section 57 parcelle 59 (cadastre)

Maître d’ouvrage, François Etzkorn (vers 1826) – Architecte du bâtiment de 1950, Jean Gurtner


Le n° 2 est le bâtiment du milieu (novembre 2017)
Vue vers 1942, le n° 2 est la maison de droite (AMS cote 1003 W4 n° 2111)

Le porteur de morts Jean Sigel acquiert en 1624 la maison qui revient par héritages successifs à la femme du notaire Philippe Conrad Rauch. Un locataire y exploite une auberge en 1706. Elle devient la même année propriété du chapelier Jean Philippe Schætzel qui a des démêlés avec son corps de métier. Le menuisier Guillaume Fischer l’achète en 1724 et en refait aussitôt la façade, ce qui porte sa valeur vénale de 970 livres en 1724 à 1 550 livres en 1728. La maison appartient de 1744 à 1826 au marchand de chevaux Jean Jacques Deimel qui devient ensuite contrôleur de l’accise puis à ses filles.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 46

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois, le bâtiment a le même nombre d’étages que sur le plan-relief de 1727. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade est celle du milieu entre les repères (l) et (m) : deux fenêtres de part et d’autre de la porte d’entrée au rez-de-chaussée, trois étages à cinq fenêtres chacun, un étage mansardé et greniers. Le maître maçon François Etzkorn acquiert en 1826 une « maison bâtie en bois, chaux, brique et argile de façon antique » et construit le bâtiment à l’ordonnance régulière décrit dans l’Atlas.
La maison porte d’abord le n° 53 du Vieux-Marché-aux-Vins (1784-1857) puis le n° 2 de la place du Vieux-Marché-aux-Vins.


Façade et plan du rez-de-chaussée en 1908
Elévation du bâtiment construit en 1950 (AMS, cote 709 W 281)

Julie Elisa Stæbler convertit quatre croisées en deux fenêtres de magasin en 1873, François Schwab transforme les locaux commerciaux en 1908. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit en partie le bâtiment. L’architecte Jean Gurtner reconstruit la maison qui fait partie d’un îlot prioritaire en y ajoutant deux étages. La réception finale a lieu en juin 1952.

Vieux-Marché-aux-Vins 20 (1 Fi 109 n° 83)
Vue après les bombardements de septembre 1944. La maison est celle à droite de l’image
(AMS, cote 1 Fi 109 n° 83)

novembre 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1622 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Adam Feinmann et Ursule Schied – luthériens
1634 v Jean Sigel, porteur de morts, et (1624) Anne Marie Ehrstein – luthériens
1652 h Jean Georges Frech, tisserand, et (1624) Jacqueline Müller – luthériens
1660* h Jean Michel Frech, tisserand, et (1649) Barbe Glück – luthériens
1674 h Philippe Conrad Rauch, notaire, et (1673) Anne Barbe Frech – luthériens
1706 v Jean Philippe Schætzel, chapelier, et (v. 1692) Dorothée Kœbelin – luthériens
1724 v Jean Guillaume Fischer, menuisier, et (1708) Marie Salomé Becker – luthériens
1728 v Georges Henri Eisenmann, docteur en médecine, et (1728) Marguerite Elisabeth Pfeffinger, veuve du diacre Jean Guillaume Kips – luthériens
1842 v Jean Flach, marchand et (v. 1734) Marie Elisabeth Schwartz – luthériens
1744 v Jean Jacques Deimel, marchand de chevaux, et (1740) Françoise Richard – catholiques
1826 v François Etzkorn, maçon, et (1791) Anne Marie Keck – catholiques
1830 v Gervais Stæbler, homme de lettres, et (1813) Jeanne Marie Julie Hugard
1849 h Julie Elisa Stæbler, rentière
1884* v Levy Hagstaler, enseignant
1895* Milian Steinthal, commerçant, et (1892) Paule Victor
1906* v François Schwab, ajusteur, et sa femme née Gins
1921* h Charles Ferdinand Schwab et sa femme née Wassermann
1951* h Charles Louis Beck, rentier, et sa femme née Wassermann à Weiterswiller

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1763
Valeur vénale : 763 livres en 1706, 970 livres en 1724, 1 550 livres en 1728, 1 800 livres en 1742, 1 875 livres en 1875, 1 900 livres en 1744

(1765, Liste Blondel) III 38, au Sr Deimel Controlleur de l’umgeld
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 481, Staebler, Gervais, homme de lettres – maison, sol – 1,07 are

Locations

1735, Marguerite Ram femme de Jean Frédéric Brugle, dessinateur et géographe de l’Intendance d’Alsace

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1724, Préposés aux affaires foncières (VII 1391)
Guillaume Fischer refait la façade de sa maison en posant des matériaux sur le communal. Après avoir démonté la marche posée sur le domaine public, il demande l’autorisation de l’y remettre ainsi que la porte de sa cave. Les préposés chargent le chef de chantier de relever les mesures.

(f° 58-v) Donnerstags den 6. Julÿ 1724. Wilhelm Fischer pt° bawens
Ist anfänglichen der augenschein eingenommen worden, beÿ Willhelm Fischers, des Schreiners vf dem alten Weinmarckt liegender Wohnung, welcher Erstlichen Seine Steinere Stafflen ungefragt wegbrechen, vnd vor diesem Seinem Hauß, welcher Er vornen gantz außbrechen laßen, auf das Allmend das geröhr und alte bawholtz legen laßen, auch den platz,welchen vor dießem Johann Friderich Göring, der Zimmermann, verzinßt, schon Zween Monat lang occupirt, haltet dagegen wieder an, vmb die erlaubnus an den abgangenen Staffeln stelle, andere und Seine Kellerthür wieder auf das Allmend machen Zulaßen. Erkandt, bedacht.

(f° 62-v) Dienstags den 11 Julÿ 1724. Wilhelm Fischer pt° bawens
Wegen eingenommenen Augenschein von Wilhelm Fischers hauß ist Erk. worden, Solle Herr Werckmeister das Meß von der Newen Steeg vnd Kellerthür nehmen, und Zum Protocoll lüffern.

Protocole des Quinze

1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
La veuve du maître d’armes Gaspard Denizeau demande l’autorisation de transférer l’auberge qu’elle exploite au Vieux-Marché-aux-Vins de la maison du notaire Rauch dans celle du tailleur Nicolas Vogelshertz

Caspar Denizaut Wtb. pt° Auberge in Notarÿ Rauchen hauß, in Niclaus Vogelshertz hauß
(f° 90-v) Sambstags den 20. Martÿ 1706. – G. noîe Caspar Denizaut des Fechtmeisters Wtb. die bittet unterth. Ihro in eines Schneiders hauß auff dem alten Weinmarckt beÿ dem Würthshauß Zum Stall, den weinschanck Zu erlauben. Erk. an die oberern Ungelts herren gewießen.

(f° 108-v) Sambstags den 10. Aprilis 1706 – Caspar Denizaut Wtb. pt° Auberge
Iidem [Obere Vngeltsherren] per Herrn Friden, es habe Caspar Denizaut des geweßenen Fechtmeisters Wtb. welche in Notarÿ Rauchen hauß eine auberge gehabt, umb erlaubnus gebetten, daß Sie solche, in eines Schneiders hauß zu continuiren dörffe. Dießer Schneider heiß Niclaus Vogelshertz Vnd habe er und seine Fraw ein gutes Zeugnis vndt weilen die Implorantin schon die erlaubnus Zur auberge erhalten, alß werde Zu Mghh stehe, Ob Sie deroselbe in ihrem begehren willfahren wollen.
Herr Prætor regius hielte davor, daß denen oberern Ungelts Hh. das geschäfft überlaßen werden könte. Erk. gefolgt

1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Le chapelier Philippe Schætzel qui ne peut pas vivre de son métier demande l’autorisation d’ouvrir une auberge dans la maison qu’il vient d’acheter au notaire Rauch. Les Quinze accèdent à sa demande à condition qu’il cesse d’exercer le métier de chapelier, s’inscrive à la tribu des Fribourgeois et qu’il règle son droit d’enseigne trois fois l’an pour éviter qu’il ne soit attaché à la maison

Joh: Philipp Schätzel pt° Weinschancks auff dem alten Weinmarck in einem hauß so dem Notario Rauchen Zugehört
(f° 256) Sambstag den 18. Sept. 1706 – K. noîe Philipp Schätzels des hutmachers, weilen Er beÿ seinem handtw. sich nicht mehr ernehren vnd bestehen kan, sondtern alles ein büßet, als hat Er des Notii Rauchen hauß auff dem alten Weinmarck gekaufft, welches schon den schanck und Schildt Zur Cronen gehabt, bittet deßweg. unterth. ihme den Weinschanck alda gn. Zu erlauben und deputation Zu erkennen. Erk. an die Oberen Vngelth. gewießen.

(f° 335) Freÿtags den 3.ten Decembr. 1706. Joh: Philipp Schätzel pt° Weinschancks – Iidem [Obere Vngeltsherren] per Herrn Friden es habe Johann Philipp Schätzel auch umb den Weinschanck auff dem alten Weinmarck in einem hauß so dem Notario Rauchen Zugehört angehalten, Vnd alß man Ihne ferner Angehört, berichtet daß Er besagtes hauß gekaufft habe, vnd Johannes Tränckher der Musicant noch darinnen wohne, allein habe mann Ihme gleich remonstrirt, daß Er sich Zuvor mit dem huthmacher handwerckh, von deßen profession Er seÿe, sich abfinden solte, so Er auch seithero gethan habe, deßwegen man davor gehalten deß Ihme in seinem begehren willfahrt werden könte, iedoch daß derselbe (1) das huthmacher handwerckh quittire, (2) beÿ E. E. Zunfft der freÿburger leibzünfftig werde, vnd (3) seinen Schild damit dem hauß keine gerechtigkeit Zu wachße, quartaliter bezahlen, vnd Er allein in demselben wohnen solte. Erkandt, bedacht gefolgt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins

nouveau N° / ancien N° : 41 / 53
Deimel
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 236 case 4

Staebler, Gervais, homme de lettres

P 481, maison, sol, Vieux marché aux vins 53
Contenance : 1,07
Revenu total : 162,56 (162 et 0,56)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 782 case 2

Staebler, Gervais, homme de lettres / rue des tailleurs 2
1863 Staebler, Marie Julie Elisa, rentière
1880 Amon Therese & Joseph, Wendling Frantz Antoni, Schaeffler Theodor Camille & Jung Emil
84/95 Levy Hagstaler, Hauptlehrer
95/96 Steinthal Milian die Eheleute / Kaufmann und Ehefrau Paula geb. Victor in Gg.
1906 Schwab Frantz Justierer in Strassburg und Ehefr geb. Gins in Gtg.

P 481, maison, sol, Place du vieux marché aux vins 2
Contenance : 1,07
Revenu total : 162,56 (162 et 0,56)
Folio de provenance : (236)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 30 p. 306 case 4

Parcelle, section 57, n° 59 – autrefois P 481
Canton : Alter Weinmarkplatz Hs. N° 2
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,89
Revenu : 1900 – 2500 – 3400
Remarques : 1910 Umbau

(Propriétaire), compte 3430
Schwaeb Frantz u. Ehefrau
1921 Schwab Charles Ferdinand et son épouse née Wassermann
1951 Beck Charles Louis, rentier, et son épouse née Wassermann à Weiterswiller
(718)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins (p. 136)

53
Pr. Dammler, Veuve – Drapiers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Weinmarktplatz (Seite 192)

(Haus Nr.) 2
Bloch, Tuchhandlung. 0
Schwab, Wagenhandlg. 0
Klein, Rentnerin, Wwe. 2
Buisson, Zuschneider. 3
Jundt, Maurer. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 281)

Place du Vieux-Marché-aux-Vins 2 (dossier I, 1873-1985)

Julie Elisa Stæbler charge en 1873 l’entrepreneur Klein de convertir quatre croisées en deux fenêtres de magasin. François Schwab fait transformer en 1908 les locaux commerciaux par l’architecte Marcel Eissen. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit en partie le bâtiment. L’architecte Jean Gurtner reconstruit la maison en y ajoutant deux étages ainsi que les deux voisins qui donnent sur le Vieux-Marché-aux-Vins et forment un îlot prioritaire. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire en décembre 1950. La réception finale a lieu en juin 1952.
Les magasins au rez-de-chaussée sont occupés l’un par le propriétaire et son entreprise de balances, poids et mesures (1894, 1952) puis par une parfumerie (1974), l’autre par une blanchisserie (1909, 1931), remplacée par une entreprise de combustibles (Strasbourg-Lyon, 1946, Rhin et Rhône, 1975) puis par une agence de voyages en 1980.

Sommaire
  • 1873 – L’entrepreneur J. Klein demande au nom de Mme Stæbler l’autorisation de ravaler la façade et de supprimer deux trumeaux en maçonnerie au rez-de-chaussée pour établir une devanture de chaque côté de la porte d’entrée. L’agent voyer rapporte que l’entrepreneur Klein demande de convertir quatre croisées en deux fenêtres de magasin, que la maison alignée n’a pas d’avance. – Dessin (ancien et nouvel état)
  • 1876 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Stæbler que le plombier Bedicam soit autorisé à établir une prise pour environ trois becs
  • 1887 – L’agent d’assurances W. Jeremias demande au commissaire de police l’autorisation de poser une enseigne – Le maire accorde l’autorisation – L’enseigne est posée mais pas encore peinte (novembre 1887), elle est terminée (décembre)
  • 1894 – Charles Braun demande au nom de R. Reichmann l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – L’enseigne est posée à 2,80 mètres de hauteur
  • 1894 – La Police du Bâtiment constate que les sieurs Schwab et Willig ont posé sans autorisation un volet roulant (longueur, 3,80 mètres) – Demande – Autorisation – Le store posé est réglementaire
  • 1897 – Dossier suite au courrier du commissaire de police. La veuve Hassan demande l’autorisation d’établir des machines automatiques. La Police du Bâtiment rapporte qu’elle ne voit pas d’objection à poser les objets sur le trottoir la journée, d’autant que le voisin, l’aubergiste Missmer, y pose des chaises . Elle propose de renvoyer l’affaire à l’administration de l’octroi – L’objet non autorisé ne sera pas posé, février 1898
  • 1898 – Les sieurs Peters et Kauffmann (agents de recouvrement) demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – L’enseigne est posée, avril 1898
    1900 – Ils transfèrent leur enseigne 23, rue de la Haute-Montée. L’enseigne est démontée, janvier 1901
  • 1901 – La Police du Bâtiment constate que Charles Weil (produits manufacturés en gros) a posé deux enseignes perpendiculaires sans autorisation – Demande – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
  • 1902 – L’entreprise de peinture Griesbach et Grossmann demande au commissaire de police sur papier à lettres illustré l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le maire accorde l’autorisation – Travaux terminés, septembre 1902
  • 1902 – Le maire notifie Milian Steinheim (2, rue des Grandes-Arcades) de ravaler la façade – Le fabricant de meubles et décorateur d’intérieur Steinthal (magasin aux Petites Boucheries) fait remarquer sur papier à lettre illustré que le peintre Joseph a ravalé la façade en 1897. La Police du Bâtiment maintient sa demande après avoir constaté que la façade est sale et qu’elle dépare la place où se trouve le monument Stœber. Le propriétaire répond qu’il est en pourparlers pour vendre l’immeuble. La façade a été repeinte à l’huile (octobre 1902)
  • 1908 (octobre) – L’entrepreneur Wieger (20, Faubourg de Pierre) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron de goudron devant la maison Schwab, sise 2 place du Vieux-Marché-aux-Vins. Le maire donne son autorisation – Travaux terminés, novembre
    Autre demande, pour exécuter des Travaux – Autorisation – Travaux terminés, novembre
  • 1909 – La Fabrique strasbourgeoise de parquets et société d’asphaltage (société anonyme, à Schiltigheim) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant la maison Schwab, sise 2 place du Vieux-Marché-aux-Vins. Le maire donne son accord
  • 1909 (janvier) – L’entrepreneur Wieger (20, Faubourg de Pierre) demande au commissaire de police l’autorisation de poser des gravats et des matériaux de construction sur la voie publique devant la maison Schwab. Le maire donne son autorisation – Travaux terminés, mars
    1909 (mars) – Autre demande, de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer le crépi. Le maire donne son autorisation – Travaux terminés, avril
    1908 (mai) – Le maire notifie François Schwab (demeurant 22, rue de l’Argile) de faire ravaler la façade. François Schwab (balances, instruments de mesure et poids) demande un délai pour pouvoir transformer les magasins quand l’un d’eux sera libre début octobre. Le maire accorde un délai jusqu’en juin 1909
    1909 (avril) – Le peintre Auguste Burg (25, Grand rue) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police. Le maire donne son autorisation – Travaux terminés, mai
    1908 (juillet) – L’architecte Marcel Eissen (2, rue de Wissembourg) transmet les plans des magasins que le propriétaire a l’intention de transformer – Autorisation de poser deux devantures à la maison de F. Schwab – Les travaux ont commencé, octobre. La réception du gros œuvre a lieu fin octobre. Les travaux intérieurs sont terminés, avril 1909. La réception finale a lieu en mai – Dessins, calculs statiques
  • 1909 – E. Rodies, gérante de F. A. Grün, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Imprimé qui informe que François Auguste Grün ouvre un magasin de teinturerie et nettoyage à sec (autres magasins, rue de Hohenlohe n° 18, ensuite rue de la Marseillaise, et avenue des Vosges n° 66) – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1910
  • 1921 – Le peinte en bâtiment François Woessner (5, rue Saint-Marc) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant la maison de Charles Schwab, 2, place Stœber. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Accord
  • 1916 – Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1931 – La Nouvelle blanchisserie strasbourgeoise (route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à la teinturerie Dannhauser – Autorisation
  • 1946 et 1948 – Certificat de sinistré remis à Marthe Beck veuve Schwab née Wassermann. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 a détruit en partie le bâtiment
  • 1946 – La société Strasbourg-Lyon (houilles, cokes, briquettes, 18, rue du Général-de-Castelnau) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à la maison sinistrée à l’angle de la place et de la rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Maquette – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1947
  • 1950 – Charles Schwab (balances, poids et mesures) informe la Police du Bâtiment qu’il a quitté son magasin géré par L. Gins.
  • 1950 – Mme Beck-Schwab demeurant à Weiterswiller donne pouvoir pour signer les plans pour reconstruire les bâtiments
    1950 (mars) – L’architecte Jean Gurtner (3, rue du Noyer) transmet les plans du bâtiment à reconstruire en même temps que les voisins (Racostra et Hemmendinger, compris dans un même îlot prioritaire) – Plan de situation
    La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire contre le projet. L’ancien alignement est conservé, la surface de la cour fera l’objet d’une dérogation
    Le directeur départemental de la santé déclare que la dérogation n’est pas nécessaire
    1950 (juin) – Le propriétaire Charles Beck demande un constat afin de vérifier que les fondations sont suffisantes pour soutenir les deux étages qui s’ajoutent à ceux de l’ancien bâtiment. La Police du Bâtiment le renvoie à l’architecte
  • 1950 (décembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde à Marthe Beck-Schwab le permis de construire
    1951 (août) – Avenant au permis de construire
    1951 (janvier) – Le maire accorde le permis de construire
    Les travaux ont commencé, les restes de l’ancien bâtiment sont démolis par l’entreprise Nuss (août 1951). Le gros œuvre est en cours (novembre 1951). Il atteint le quatrième étage, les murs extérieurs sont en briques cellulaires (décembre 1951). Le gros œuvre est terminé (février 1952). L’aménagement intérieur se poursuit, les installations sanitaires et électriques sont terminées, la plâtrerie est presque terminée (mai 1952)
    La réception finale a eu lieu, juin 1952. Le ramoneur Albert Dorn établit un certificat
    1954 (mai) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre un certificat de conformité – Certificat établi par la mairie
  • 1952 – L’entreprise de crépissage Ischia (72, route de Lyon à Illkirch-Graffenstaden) est autorisée à occuper la voie publique devant les immeubles Beck-Schwab et Heinrich
  • 1952 – Charles Schwab (balances, poids et mesures) demande l’autorisation de poser une enseigne sur sa devanture – Autorisation
    1953 – Charles Schwab demande l’autorisation de poser un store – Autorisation
  • 1961 – La Division VI constate que la grille posée sur le saut-de-loup devant le bâtiment dépasse de plusieurs centimètres du trottoir – Travaux terminés, mars 1961
  • 1963 – La société Strasbourg-Lyon (charbons, coke, mazout) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au-dessus de la devanture – Maquette – Autorisation
  • 1970 – L’entreprise André Nonnenmacher route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – La ravalement est terminé, septembre 1970
  • 1974 – La Police du Bâtiment constate que la parfumerie Dairo a posé sans autorisation une enseigne lumineuse et une enseigne sur la vitre – La parfumerie Vessière (6, rue de la Mésange) demande un délai pour constituer le dossier – Demande, photographie – Autorisation
    1976 – La Police du Bâtiment constate que la parfumerie Dairo a posé sans autorisation un store – Demande, photographie – Autorisation
    1977 – La parfumerie Dairo demande l’autorisation de remplacer l’ancienne enseigne par une nouvelle – Maquette – Autorisation
  • 1975 – La société Strasbourg-Lyon (Rhin et Rhône, agence de Strasbourg) demande l’autorisation de remplacer l’ancienne enseigne par une nouvelle – Maquette, dessin de la devanture – Autorisation
  • 1978 – L’entreprise Sigrist (rue des Jardins à Duppigheim) est autorisée à poser une palissade de chantier
  • 1978 – Jean-Pierre Hollænder, dirigeant de la S.A. Vessière (6, rue de la Mésange) déclare l’ouverture d’un établissement de 5° catégorie, la parfumerie Dairo – Récépissé
    1978 – Le même dépose une demande de permis de construire pour transformer le magasin et la devanture, sous la direction de l’architecte et décorateur Pierre Drexler (11, rue du Petit Marais à la Montagne-Verte) – L’architecte transmet le dossier. Plan cadastral de situation (le magasin se trouve sur la droite de la façade), dessins, description des travaux, photographie – L’inspecteur du travail donne son accord – Arrêté portant permis de construire, octobre 1978
    Les travaux extérieurs et intérieurs sont terminés, la réception finale n’a pas donné lieu à observation, novembre 1978 – Certificat de conformité, décembre 1978
  • 1979 – Le gérant des Voyages Pauli (succession de Rhin-Rhône) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
    1980 – Le chef de l’agence Rhin-Rhône déclare avoir cédé son bail le 20 décembre 1979
  • 1985 – Notification de changement de débiteur : ancien débiteur Charles Schwab, nouveau débiteur CIMI, Maison de l’immobilier

Relevé d’actes

Les héritiers testamentaires d’Adam Feinmann et d’Ursule Schied vendent la maison 260 livres au porteur de morts Jean Sigel

1634 (25. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 221-v
(Protocollat. fol. 75.) Erschienen weÿ: Adam Feinmanns vnd Ursula Schiedin beeder ehegemechdten see. nachgelaßene und instituirte Erben und deren Vogt namens D. hanß Caspar Hepp alß vogt weÿ: D. Johann Steinings see. söhnleins Johannis, Item Johann Friderich Schied Mitelschreiber im Mehrern Spital, Item hanß Michel vnd hanß Georg die Schieden beede Schneider, Alle dreÿ gebrüedere für sich selbsten, Item Jacob hewer d. schneider alß Ehevogts Ursulæ Schiedin, vnd Christoff Roll der Schwartzbeck alß Ehevogt Susannæ Schiedin so auch Zugegen (verkaufft)
hanß Sigel Todten gräber Zun Gutenleüthen auch burgern Alhie
hauß vnd hoffstatt, mit allen and.en & Alhier vfm Alten Weinmarckht neben Daniel von Molßheim dem glaser & neben weÿl. H Balthasar Bischoffs XV. see. wittib hind. vff Lorentz Schultheiß geweßenen Würths see. Zum Stall erben, dauon gehet 1 lb d bodenzinß vff Weÿhenachten Fr. Evæ von Mitelhausen, So dan vmb 25. lb Peter Camelen see. Erben sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff Vber die beschwerden geschehen per 470. fl.

L’inventaire après décès de Jean Sigel est dressé en 1638. La succession s’élève à 863 livres. Le défunt délaisse des héritiers testamentaires. D’après le contrat de mariage joint, il avait une fille Julienne de sa première femme quand il s’est remarié en 1625 avec Marguerite Ehrstein

1638 (6. 9.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 8) n° 31
Inventarium vndt beschreibung aller haab vndt nahrung, so weÿlandt der Ehrsame Hannß Sigell, todtengräber Zun Gutten Leütten, burger Zue Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem aus dießer weltt tödlichem hinscheÿden hinder ihme verlaßen, welche die ehren vnd tugendsame fraw Margaretha Ehrsteinin sein hinderlaßene wittib, mit beÿstand deß Ehrenhafften Jacob Fliegers, Maurers burgers alhie Zue Straßburg ihres geschwohrnen vogts, vf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren deß Ehrenhafften hanß Georg Frechen Gremppen burgers alhie als eheuogt Jacoben Müllerin, vndt deß Ehrenhafften hannß Jacob Würths, thuchmachers, burgers alhie, als geschwornenn Vogts Catharinæ Sigellin, weÿl. Jacob Schreibers deß Küblers burgers alhie seel. hinderlaßener wittib, beede deß ietz abgestorbenen seel. Schwester vndt Schwester dochter, vnd p. Testamentum instituirte beeder erben, geäugt vnd gezeigt – So beschehen vff dinstag den 6. 9.bris Anno 1638.

Eheberedungs Copia – zwischen dem Ehrsamen vndt bescheÿdenen Hannß Sigell Burgern alhue Zue Straßburg, Als hochzeiter, Ane einem, So dann der ehren vnd tugendsamen Jungfrawen Margarethæ Ehrsteinin weÿlandt Hannß Conrad Ehrstein deß Meelwägers vndt Burgers alhie Zue Straßburg seeligen nach todt hinderlaßener ehelicher dochter andern theils (…) in beÿsein auch gutem wißen vnd willen der Ehrenhafften Achtbahren Ehrbahren vnd bescheidenen Peter Bauren sein Bruders Muter halben Vnd Philipps Hartmann sein deß Hochzeiters Kindes geschwornen Vogt, So dann auff der Jungfraw hochzeiterin seithen herr Jacob Praag Alten Raths bewanthen, Ihr der hochzeiterin geschwornen Vogt (…) Endlichen undt Zum vierdten, dieweill Hannß Sigel der Hochzeiter noch ein döchterlin Juliana genandt, welches er in voriger seiner ersten ehe ehelichen erzügt, So vf die sechs Jahr alt, hat sie die Jungfraw hochzeiterin, mit gutem Consens vnd auff vorgehabten rath und bedacht herrn Jacob Praagen Alten Rathsbewanthen, Ihres geschwornen Vogts, sein döchterlin ane eine Rechte Einkindschafft auff: und angenommen (…) welche Adoptio auch auffs fürderlichst Vor E. E. Großen Rath dießer Löblichen freÿen Reichts statt Straßburg durch Richterlichen spruch Corroborirt Confirmirt vndt bestetiget werden solle – Vnd diewiel der Ehrengeachte vndt gelehrte Herr Jeremias Vogt geweßener Keÿßerlichen Nots. vnd burg. Zu Straßb. beÿ Abhandlung der obgeschriebener Eheberedung und Heüraths Puncten, als darzue sonderlichen Ampts halben regu*rirt vnd verzeichnet, aber biß dato nicht außgefertigt, Nach dem aber von E. E. Rath, dießer deß H. Reichs freÿen Statt Straßb. meinen gnedigen gebiethend. herren mit Philipp Mangold auch geschwornen vnd offenem Not. V.burg. daselbsten, Alle vnd iede sein Jeremiä Vogten verzeichnete Notariat Geschäft, auff den Parthen begehren, Zufertigen und mitzutheilen, aufferlegt und beuohlen worden (…) Vnd ware dieße heüraths Abred beschehen alhier vff der Zimmer leuth Zunfft stub. den 26. Febr. A° 1624. Vnd von mir Ingrossirt V. außgefertiget auff Freÿtag den 2. Nouembris 1638. – Philippus Mangold, Nots.
Testamentum nuncupativum – 1627 (…) auff Sonntag den 24. deß Monaths Octobris (…) persönlich erschienen seint der Ehrsame Hanß Sigel Todtengräber Zue den guthleüthen burg. Zue Starßb. V. die tugendsame fr. Margretha Ehrsteinin sein eheliche haußfr. beede von der gnaden Gottes gesunden Gehnden und stehnden Leibes – Zum Neündten, die Einsatzung d. Erben (…) Mariam Beürin, Dauid wunderers deß Garttners vnderwagnern haußfr. Zu einem fünfften, Jacobeam Müllerin, Hannß Geörg Frechen haußfraw, obgedacht Zum andern fünfften, Annam Beürin, hannß Geörg Schotten deß tagners alhie haußfrawen für den driten 5.ten, Annam Mariam Schottin, Michael Schotten deß tagners alhie dochter, Zum 4. fünfften, Vnd dann Martham Beürin weÿland Hannß Bauren deß Botten alhie seel. So Zum Vberigen fünfften heil – Welches alles beschehen V. Zugang in d. St. St. in mein deß Notÿ. eigenthümlicher behaußung im Finckhweÿler gegen der H. Stall über – Johann Geörg Meÿger Von Straßb. Nots.
Inn hernach beschrebener in dieße Erbschafft gehöriger behaußung ist befunden wie volgt
Auff dem obern Caste, In der Cammer A, Cammer B, Vor dießen Cammern, Im hauß öhren Vo der Wohnstuben, Im Keller
Eigenthumb ahne einer Behaußung. Item hauß vndt hoffstatt, mit allen derselben Gevewen begriffen, weiten, Zugehörd. vnd gerechtigkeit Gelegen alhie In der Statt Straßb. vff dem Alten Weinmarckh, einseit neb Daniel von Moltzheim dem Glaßen Anderseit neben weÿl. H. Balthasar Bischoffs wittiben, hinden vff Lorentz Schultheiß. Geweßenen Würth Zulm Stall seel. Erben stoßend, dauon gehen Jährlich vff Weÿhenachten j lb boden Zinß, fr. Evæ von Mitelhaußen vnd ist noch vber deß Verhafft vmb 25 lb Weÿl. Peter Camehls seel. Erben sonsten ledig vndt eigen, hiehero angeschlagen vmb 300. lb. Darüber ist vorhanden j. t: Pergamentiner Kauffbrieff mit der Statt Straßb. ahnhangendem Contract Insiegel verwahrt, datirt den 25. Martÿ 1634. weiset wie der verstorbene seelig siese behaußung von Weÿl. Adam Feimanns vnd Ursulæ Schiedin sel. Instituirte Testaments Erben Erkauffet mit N° 5 Signirt.
Sa. haußraths 48, Sa. der früchten 11, Sa. weins vnnt Leerer Vaß 46, Sa. Silbergeschirrs vnd geschmeÿdts 28, Sa. guldenen Ring 2, Sa. der Baarschafft 23, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 62, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 300 Sa. Liegende güther 14, Sa. Schulden 119, Summa summarum 863 lb
der Witwen Wÿdem 548 lb

Jean Sigel se remarie en 1924 avec Marguerite, fille de Conrad Erstein, peseur de farine à la porte Blanche
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 28, n° 32)
1624. Hans Sigel der Todtengräber Zu den Gutenleüthen Vnd J: Margreth Conradt Erstein des Meelwegers an Weißenthurn hinderlaßene Tochter. Eingesegnet Zinst. 6. Aprilis (i 16)

Jacqueline Müller, l’une des héritières, hypothèque la maison au profit de la veuve Sigel

1640 (ut supra [13. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 371-v
Erschienen Jacobe Müllerin mit beÿstand Hannß Georg Frechen des Grempen ihres Ehemanns
in gegensein Margarethæ Ersteinin Hannß Sigels des gewesenen Todtengräbers Zun Guthleuthen seel: Hinderlaßener Wittibin, mit beÿstand Jacob Pfliegers des Mauwrers ihres Vogts (…) für Wÿdembs Zinß 20. Lib.
Und Zu noch mehrer Versicherung ist erschienen H Johann Friderich Fuchs M. D. hat sich für sich darfür Zu einem rechten Bürg. (…) Zum Underpfand Verlegt Hauß Hoffstatt sampt aller Zugehördten & gelegen vffm alten Weinmarckh alhie neben Daniel von Molßheim dem Glaßer & H Balthasar Bischoffs seel. Witiben Hinden Vff Jungfr. Barbaræ Schultzen dauon gehet Jährlich 2. fl. Gelts Bodenzinß Hannß Caspar Erharden Schaffners weiß

Le tisserand et soldat Jean Georges Frech épouse Jacqueline Müller, fille de journalier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 28, n° 34)
1624. Hans Jörg Frech der Soldat Vndt Weber Vndt J: Jacobe, Matheis Müller des Tagners hinderlaßene Tochter. Eingesegnet Montag 5. Aprilis (i 16)

Georges Frech et Jacqueline Müller rédigent un testament réciproque et font chacun un prélegs de cent florins à leur fils cadet paralysé des mains et des pieds
1642 (3. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 655
Erschienen hannß Georg Frech der Kremp und Burger Zue Straßburg, und Jacobea Müllerin sein eheliche haußfraw, beÿde durch die Gnade Gottes gesund. leibß auch richtig. Sinnen und Vernunfft. Zeigten an, daß Sie entschloß. word. seÿen einand. mit widemben und ihr lammen Söhnlin hannß mit einem prælegat Zue bedenckhen, Ordneten demnach, daß wann d. Allmächtige Gott, über Kurtz od. lang, nach seinem ohnerforchlich. willen, Sie beede Ehegemächt durch den Zeitlich. tod von einand. scheid. würde, alß dann daß letztlebende, alle deß abgestorbenen Ehegemächts Verlassenschafft, nichts überal alß der Kinder gehörig. Pflichttheil außgenohmen, die tag seines lebens widembßweiß Zue genieß. befugt sein solle (…)
Fürs Ander, dieweilen ihr iüngstes Söhnlin hannß ahne händ und füß lahm, darumb sonderbahre Vätterlich. und Müterlich. Vorsorg. vor denen andern beÿd. Söhnen bedürfftig, Alß will Er d. Vatter Ihme 100, und Sie die Muter deselben gleich förmig 100 gulden dergestalt prælegirt haben (…)
in p.sent. Petri Webers substituti, Johann Gambß. und Christoph Meÿers beed. Scribent. in der Cancelleÿ Contractstub.

Jean Georges Frech, éducateur à l’Orphelinat, rembourse à Jean Gaspard Erhard un capital assis sur la maison

1652 (16. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 512 n° 555
Erschienen H Johann Caspar Erhard der Schulschaffner für sein eigene Persohn
hatt in gegensein hannß Georg Frech. deß Waÿsenvatters mit beÿstand H Johann Harrmann Wörtzen Schaffners im waÿsenhauß
daß dominium directum und eigenthümlich vff einer Behaußung alhie am alten Weinmarckh einseit wohnt Daniel von Molßheim der Glaser darneben, anderseit neben weÿl. H Balthasar Bischoffen dißer Statt geweßenen Ammaÿsters seel. hinderlaßenen Fr. wittib und Erben stoßend gelegen, Welche Behaußung Er Frech alß deroselben Erbbständ. besitzt und derowegen in recognitionem Dominÿ directi ihme H Erhard iährlich j lib vff Joh. Bapt: und weÿhenachten iedes mahlß zur helffte zum Erb zinnß zu raÿchen schuldig geweß. ist – umb 32. lib

La maison revient à son fils tailleur Jean Michel Frech qui épouse en 1649 Barbe Glück, fille de constructeur de bateaux

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 40)
1649. Doîca V. Trinitatis Hannß Michael Frech d. Schneid. hanß Jörg Frech deß Grempen alhie ehelich. Sohn, Vnd Jgf. Barbara hannß Michael Glück deß Schif Zimmermanns alhier nachgel. eheliche Tochter. Copulirt den 2. Julÿ JSP (i 50)

Jean Georges Frech et sa sœur Anne Barbe épouse du notaire Philippe Conrad Rauch, les deux petits-enfants de Jean Georges Frech et de Jacqueline Müller, se partagent les biens provenant de leurs grands-parents
1673 (1. 8.bris), Not. Oesinger (David, 37 Not 23)
Abtheilung Zwischen Hannß Geörgen und Annæ Barbaræ beden Geschwisterden Hannß Michael Frechen, burgers und Schneiders alhie Zu Straßb. ehelichen Sohns und dochter weg. Ihres anererbten Groß Vätterlichen Guths. So bescheh. den 30. 7.bris und 1. 8.bris Anno 1672.
den 9. Maÿ A° 1673 Seind Weÿl. hannß Geörg Frechen und Jacobe Müllerin selig. Sohn und beede Enckel mit beÿstand hannß Geörg Awell* des Schneiders Ihres Vogts und H. Philipp Conrad Rauchen Nots. Publ. fr. Annæ Barbaræ Frechin der Encklin Ehevogt, in mein Notarÿ Zu ende gemelt beÿ einander erschienen

Jean Georges Frech, cordonnier à Lahr, et Anne Barbe Frech, femme du notaire Philippe Conrad Rauch, garantissent un capital sur la maison. En marge, quittance remise en 1733 au propriétaire Georges Henri Eisenmann

1673 (16. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 687-v
Hannß Georg Frech der Schuhmacher Burger Zue Lohr, und Anna Barbara Frechin, Philipp Conradt Rauchen deß Notarÿ Eheweib, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts, beede Geschwisterd
in gegensein herren Johann Christoph Geßlers deß Barbierers – schuldig seÿen 150. lb
unterpfand, diejenige 245. lb. so Ihnen denen Debitoribus uff Krafft der, hierbeÿ Vorgelegten Abrechnung, uff der Vätterlichen alhie am Alten Weinmarckh, neben David Geÿger dem Glaser, ein und anderseit neben weÿl. herren Sebastian Nägelins gewesenen fünffzehen schreibers nunmehr seel. nachgelaßene Wittibin und Erben gelegener Behaußung gebühren
[in margine :] Erschienen fr. Anna Dorothea Geßlerin H. Johann Hermann Schwendt deß Jüngern handelßmanns eheliche Haußfrau, mit beÿstand deßelb. (quittung) d. 26. Jan. 1691.
[in margine :] (…) in gegensein H. Georg Henrich Eisenmann Med. D. et Phys. prof. publ. ord. alß proprietarÿ obverpfändeter behaußung (quittung) actum den 20. Junÿ 1733.

Calcul sommaire des biens délaissés par le cordonnier Jean Georges Frech de Lahr (la maison Sigel revient ainsi à la seule Anne Barbe Frech)
1674 (27.8.), Not. Oesinger (David, 37 Not 23)
Unvergerifflicher Summarischer Überschlag Über Weÿl. Hannß Georg Frechen Geweßenen burgers und Schuemachers Zu Lohr seeligen Verlassenschafft
Erstlichen thut, vermög deß Zue Lahr auffgerichteten Inventaÿ fol: 2 fac: 1 die restirende Baarschafft, 8 fl (…)
beschehen und verhandelt den 27.ten Augustj A° 1674.

Anne Barbe Frech assistée de son mari notaire Philippe Conrad Rauch hypothèque la maison au profit de la veuve du marchand François Kuhn

1686 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 264
Fr. Anna Barbara, gebohrne Frechin, H. Philipp Conrad Rauchen, Notarÿ eheliche haußfrau, mit beÿstand ged. Ihres Ehevogts
in gegensein Hn Johann Martin Dautelß, J.U. Ddi und E.E. großen Raths Actuarÿ, alß Vogts Fr. Margarethæ weÿl. H. Frantz Kuhnen gewes. handelßmanns hind.laßener wittib – schuldig seÿen 200 Gulden in guten Reichguldnern
unterpfand, Ihro der debitrici eÿgenthümblich gehörig Hauß und hoffstatt, sambt allen deßen Gebäuen, Recht. und zugehördt. allhier am Alten Weinmarckt, einseit neben weÿl. H. Sebastian Nägelins gewes. XV. Secretarÿ sel. wittib anderseit David Geÿer dem Glaßer, hind. auff weÿl. Phil. Körners gewes. Cronenwürths in Kaÿl hind.laßene Erben stoßend gelegen

Anne Barbe Frech hypothèque la maison au profit du receveur de la Chartreuse Jean Jacques Herberling. En marge, quittance remise en 1733 au propriétaire Georges Henri Eisenmann

1691 (19. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 799
Anna Barbara gebohrne Frechin, Hn Philipp Conrad Rauchen Notar. Publ. eheliche haußfrau
in gegensein Philipp Jacob Maders, deß Scribenten in Nahmen H. Johann Jacob Herberlings Schaffners der Carthauß allhier – schuldig seÿe 100 Pfund Zu reparation hernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine Behaußung, mit dero hoffstatt auch allen deren Gebäuen, recht. und zugehördt. allhier am alten Weinmarckt einseit neben weil. Hn Sebastian Nägelins hind.laß. fr. witt. und Erb. anderseit neb. weil. David Geÿers gewesenen Glaßers hind.laß. witt. und Erb., hind. auff H. M. Samuel Silberrad Pfarh. zu Lampertheim stoßend geleg.
[in margine :] (…) in gegensein H. Georg Heinrich Eisenmann, Med. D. et phys. Prof. publ. ord. als dermahligen proprietarÿ hier verpfändeten haußes (quittung) den 25. junÿ 1733

Anne Barbe Frech assistée de son mari Philippe Conrad Rauch vend la maison 763 livres au chapelier Jean Philippe Schætzel et à sa femme Dorothée Kœbelin

1706 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 n° 305
(762) Anna Barb: geb. Frechin H. Philipp Conrad Rauchs Not: publ: haußfr: beÿständlich Deßelben
hatt in gegensein Joh. Philipp Schätzels huetmachers u. Dorotheæ geb. Köbelin
Hauß Hoff mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier ahm alten Weinmarckt, einseit neben Joh. Heinrich Negelin scribenten anderseit neben H. Joh. Ludwig Stuben paßm: hinten auf Joh. Adam Kleindle den Zoller stoßend gelegen – um 300 pf verhafftet, geschehen um 462 pfund

Philippe Schætzel et Dorothée Kœbelin hypothèquent la maison au profit du mineur Philippe Schatz
1707 (30.5.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 397-v
Philipp Schatz huetmacher u. Dorothea geb. Köbelin beÿständlich Joh: Georg Kobelin und Joh: Michel Dürr schuemacher
in gegensein Daniel Schnitzlers huefschmidts alß vogts Christoph Schatz – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. auf dem alten weinmarckt einseit neben (-), anderseit neben H. Mägelin hinten auff Kleinle

Philippe Schætzel et Dorothée Kœbelin hypothèquent la maison au profit d’Anne Marguerite Russ née Bœss
1720 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 336
Joh: Philipp Schätzel hutmacher und Dorothea geb. Köbelin beÿständlich H. Joh. Georg Köbel deß scribenten und Joh: Waltz huetmachers
in gegensein fraun Annæ Marg: Rußin wittib geb. Bößin beÿständlich H. M. Joh Jacob Rueß seminaristen, 50 pfund in billets de banque
unterpfand, ihr haus cum appert: auf dem alten weinmarckt einseit neben H. Stueber, anderseit neben H. Nägelin hinten auff Stephan Geiler

Nouvelle hypothèque au profit du diacre de Saint-Guillaume Jean Philippe Unselt

1723 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 155-v
Johann Philipp Schätzel der huetmacher und Dorothea geb. Köbelinin beÿständlich Johann Jacob Greiner des Paßmentirers und Philipp Schneider des Schuemachers
in gegensein H. M. Johann Philipp Unselt Evangelischen Diaconi Senioris zu St Willhelm 25 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis allhier ahm alten weinmarckt, einseit neben Stoeber dem Paßmentirer anderseit neben H. Nägelin dem Scribenten hinten auff Barbenes den fünffzehen: botten

Philippe Schætzel et Dorothée Kœbelin vendent la maison 970 livres au menuisier Jean Guillaume Fischer et à Marie Salomé Becker

1724 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 59-v
Johann Philipp Schätzel der huetmacher und Dorothea geb. Köberlinin
in gegensein Johann Willhelm Fischer des Schreiners und Mariæ Salome geb. Beckerin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten welches hauß allhier ahm alten Weinmarckt, einseit neben Stueber dem Paßmentirer anderseit neben H. Nägelin dem Scribenten hinten auff H. Pfarrer Geÿler zu Scharrachbergheim – um die angegebene 769 pfund außmachende beschwerden, bodenzinß um 206 pfund

Fils d’un barbier de Graffenstaden, Guillaume Fischer épouse en 1708 Marie Salomé Becker, fille de cordonnier
1708 (22.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
(Eheberedung) – persönlich erschienen, der Ehrenhaffte Mr Wilhelm Fischer, Noch lediger Schreiner, Weÿl. des Ehrenvesten Vnd Vorachtbahrn auch Kunstreichen H. Michel Fischers geweßenen Barbierers und Zollers Zu Graffenstaden seel. hinderlaßener ehelicher Sohn, alß hochzeitern Ane einem, mit beÿstand de Wohl Ehrenvesten vnd Kunsterfahrenen herrn Caspar Christian Buschen, barbierers vndt Wundartzts seines hierzu in specie erbettenen Assistenten
So dann die tugendsame Jungfraw Maria Salome Beckerinn weÿl. des Ehrenhafften Mr Johann Beckers geweßenen Schuemachers vndt burgers allhier seel. hinderlaßene dochter als hochzeiterin Andern theils, mit beÿstand Hn Johann Jacob Limburgers geschwornen Courtiers ihres noch ohnentledigten Vogts, und Mr Johann Wurtz Schuemachers ihres Stieff vatters
Actum Straßburg, den 22. Julÿ 1708 [unterzeichnet] Wilhelm fischer als hochzeiter, Maria salome bäckerin als hochtzeiterin

Guillaume Fischer devient tributaire chez les Charpentiers le 11 juillet 1708
1741 Registres annuels de la Taille (VII 1234) f° 332, Zimmerleuth
Wilhelm Fischer, ins. 11. Julÿ 1708

L’épouse fait dresser dans une maison rue du Maroquin l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 148 livres.
1708 (29. 7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 21) n° 14
Inventarium über frauen Mariæ Salome gebohrner Beckerin Zu dem Ehrsamen Meister Wilhelm Fischern Schreinern Vndt burgern alhier in den heiligen Ehestand Vor Unverändert zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1708. – weilen Sie solches in der Eheb: alß ein ohnveränd: guth auchdie Erg. derer abgegang: Posten reservirt vndt vorbehalten hat – Actum in gernerem beÿseÿn H. Johann Jacob Limburgers deß geschwohr. Courtiers vnd b. alhier ihres annoch ohnentledigten Vogts Straßburg den 20. 7.br. 1708. Expedirt vndt außgeferttiget aber durch mich unterschriebenen Notario den 6. Martÿ 1744.. J. Brackenhoffer
In einer in der Curben gaßen gelegenen behaußung ist befunden worden wie folgt
Sa. haußraths 120, Sa. Silbers 7, Sa. Goldenen geschmeids 7, Sa. baarschafft 13, Summa summarum 148 lb – Haussteuren 45 lb, trifft deren Jedem Theil Zur helffte 22.

Jean Guillaume Fischer et Marie Salomé Becker hypothèquent la maison au profit de la Chartreuse

1724 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 250
Willhelm Fischer der Schreiner und Maria Salome geb. Beckerin beÿständlich ihrer beeden brüder Johann Michael Becker des Schuemachers und Johannes Wurtz auch Schuemachers
in gegensein des wohlgebohrnen H. Philipp Jacob von Berstätt Stättmeisters und dreÿzehners als Pflegers des Stiffts Carthauß und H. Lt. Johann Jacob dorßner schaffners daselbst – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt, einseit neben Stueber dem Paßmentirer anderseit neben Nägelin dem Scribenten hinten auff H. M. Geÿler Pfarrer zu Scharrachbergheim

Jean Guillaume Fischer et Marie Salomé Becker hypothèquent la maison au profit de la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes

1725 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 599 n° 395
Willhelm Fischer der Schreiner und Maria Salome geb. Beckerin mit beÿstand ihres bruders Johann Michael Becker des schuemachers und Johann Daniel Becker hoßenstrickers ihres bruders
in gegensein des Stiffts St Nicolai in Vndis allhier H. Pflegers und H. Schaffners S.T. H. Johann Reinboldt Friderici ältesten Ammeisters dreÿzehners und Scholarchæ und H. Lt. Johann Jacob Dorßner – schuldig 300 pfund
hypothecirt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten Weinmarckt, einseit neben Stueber dem Paßmentirer anderseit neben Toussot archer de la Marechaussée d’Alsace hinten auff H. Geÿler Pfarrer zu Scharrachbergheim
ferner unterschiedliche antheiler ahne einem Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt cum appertinentÿs ahne St Urbans gaß einseit neben Lorentz Geißentodt dem hohldräher anderseit neben Jacob Riebel dem Schuemacher hinten auff NN die grempin, von solicher behausung 16 ß 8 ane bodenzinß denen Kohllöffelischen Erben, die ahm alten Weinmarckt gelegenen behausung ihnen allein, die letstere aber theils ihnen debitoribus theils obged. Johann Michael Becker zum theil Maria Salome geb. gräffin Johannis wurtzen des ältern schuemachers Ehefrauen, ihrer mutter zu ungleichen theilen eigenthümlich zuständig

L’inventaire dressé en 1745 par le notaire Stœber après le décès de Marie Salomé Becker n’est pas conservé
1745, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 347
Inventarium über Weil. Fr. Maria Salome Fischerin geb. Beckerin H. Joh: Wilhelm Fischer Stadt schreiners Ehefrau Verlassenschafft

Jean Guillaume Fischer demande à être admis à l’hôpital. Les administrateurs refusent parce que le pétitionnaire est capable de travailler mais le recommandent à l’aumône Saint-Marc si l’enquête montre que ses enfants ne peuvent pas l’entretenir.
1756, Conseillers et XXI (1 R 239)
Wilhelm Fischer der schreiner und burger wird pt° receptionis in den Spithal ane die Hh. pflegere allda Zur untersuchung Verwießen. 191.
(p. 191) Montag den 4.ten Octobris 1756 – Christmann pro Pastorius nôe Wilhelm Fischer des burgers und schreiners alhier producirt unterthäniges Memoriale und bitten, mit beÿl. Sub Lit. A biß C incl. pt° lebtägiger auffnahm des Imploranten in dem Spithal.
Erkandt, wird Implorant ane die hochansehnliche Hh. pflegere des mehrern Hospithals verwießen damit dieselbige untersuchen mögen, ob des Imploranten annoch lebende Kinder außer stand seÿen ihren Vatter den benöthigten lebens unterhalt Zu verschaffen, in welchem fall gedachten Hh. pflegeren die hände hiemit eröffnet werden, dem Imploranten mit gebettener lebtägiger auffnahm in dem Hospithal Zu Willfahren.
Depp. H. Rathh. Spielmann, H. Rathh. Kamm

Le menuisier municipal Jean Guillaume Fischer et Marie Salomé Becker vendent la maison 1 550 livres au docteur en médecine Georges Henri Eisenmann

1728 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 217-v
Johann Willhelm Fischer stadtschreiner und Maria Salome geb. Beckerin
in gegensein H. Georg Heinrich Eißenmann Med. D. et practici
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt, einseit neben Johann Ludwig Stueber dem Paßmentirer anderseit neben weÿl. H. Heinrich Obrecht Kornmeisters nachgelaßner wittib hinten auff H. M. Geÿler Evangelischen Pfarrherrn zu Scharachbergheim – um 900 pfund ausmachende capitalien verhafftet, geschehen um 650 pfund

Fils de pharmacien, Georges Henri Eisenmann épouse en 1728 Marguerite Elisabeth Pfeffinger, veuve du diacre Jean Guillaume Kips : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung zwischen dem hochvest und hochgelehrten herrn Georg Heinrich Eißenmann Medicinæ hocherfahrnen Doctore als hochzeiter ane einem, So dann der Wohl Edel und hochtugenreichen Fr. Margaretha Elisabetha Kipßin geb. Pfeffingerin weÿl. des wohlehrwürdifen großachtbaren und wohlgelehrten herrn Johann Michael Kipßen gewesten treueiffrigen und wohlmeritirten Diaconi beÿ allhies. evangelischen Gemeinde zum alten St Peter Fr. Wittib – den 30. junÿ 1728 Not. Johann Heinrich Lang

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 125)
1728. Domin. XII et XIII. Trinit. seind außgeruffen vnd Mittwoch darauff eingesegnet worden als den 25. august herrr Georg Heinrich Eisenmann Medicinæ doctori et practicus allhier herrn Johann Friderich Eißenmans E. E. Kleinen Raths geweßenen beÿsitzers vnd apoteckers allhier Nachgel. ehl. Sohn und fraw Margaretha Elisabetha gebohrne Pfeffingerin Herrn Johann Wilhelm Kipsen geweßenen diaconi Zum Alten S. Peter nachgel. Wittib [unterzeichnet] Georg Heinrich Eisenmann als Hochzeiter, Margaretha Elisabetha Kipßin gebohrne Pfeffigerin als Hochzeitterin (i 127)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison face à l’église Saint-Pierre-le-Vieux. Les apports du mari s’élèvent à 1 990 livres, ceux de la femme parmi lesquels une maison à Dorlisheim à 2 528 livres
1728 (27. 7.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 22) n° 224
Inventarium über des Hoch Edel hochachtbar und hochgelehrten Herrn Georg Heinrich Eißenmanns, Medicinæ hocherfahrenen Doctoris wie auch der Hoch Edlen und hoch tugendgezierten Frauen Margarethä Elisabethæ Eißenmännin gebohrner Pfeffingerin beeder vornehmer Ehepersohnen und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1728 – welche der ursachen, allweilen in deroselben den 30.ten Junÿ dießes lauffenden 1728.sten Jahrs vor mir unterschriebenem Notario mit einander auffgerichteter Eheberedung außtrucklichen Versehen, daß einem jeeden theil seine in die Ehe bringende und wehrender Ehe ererbende Nahrung ein freÿ eigen unverändert und vorbehalten guth seÿn und bleiben – So beschehen zu Straßburg, in fernerer gegenwarth des Wohl Ehrbaren und großachtbahren herrn Johann Joachim Fischers biersieders Zur Ketten und beÿ der Evangelischen Kirchen Zum alten St. Peter wohlbestellten fabrique Pflegers und burgers allhier des töchterlein erster Ehe geschwornen Vogts, wie auch frauen Drin Pfeffingerin dißoriger frauen Drin geehrten frauen Stieffmutter, auff Montag den 27. Septembris 1728. et seq.

In einer allhier Zu Straßburg auff dem alten Weinmarckt gegen der Pfarrkirch Zum alten St Peter hienüber gelegenen sogenannten Kastischen behaußung befunden worden wie volgt.
(f° 21) Eigenthumb ane einer Behaußung (F.) Nembl. eine behaußung, Scheur, Stallung und Kuchengärthlein (…) in dem flecken Dorlißheim gelegen
(f° 35) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Doctoris Zugebrachte Mittel und Effecten. Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 31, Sa. Goldenen Rings 37, Sa. baarschafft 1478, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 659, Sa. Antheils ane Gülttgüthern 48, Sa. Antheils ane Matten 33, Summa summarum 2318 lb – Schuldig seÿen 394, Nach deren Abzug 1924 – Dazu gerechnet deßen haussteuren 66, Des H. Doct. in die Ehe gebrachtes Vermögen 1990 lb
Dießem nach werden auch der Frauen Doctoris in die Ehe gebrachte Rubricen und Posten beschrieben, Sa. haußraths 348, Sa. Bibiothecam ô, Sa. Wein und lährer Faß 143, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 306, Sa. Goldener Kettern Ring und dergl. Geschmeids 249, Sa. baarschafft 305, Sa. pfenningzinß hauptgüter 737, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 184, Sa. Schulden 437, Summa summarum 2712 lb – Schulden 250, Nach deren Abzug 2462, Hierzu zu rechnen die helffte ane den haussteuren 66, Der Frauen Doct. Zugebrachtes eigenth. Guth 2528 lb
des Hn. Doctoris Zweiffelhaffte und Verlohrene Pfenningzinß hauptgüter und Activ Schulden betreffend. Über die beÿ Mütterl. Verlaßenschafft abtheilung Ihme herrn Doctori Eisemann
Zweiffelhaffte und Verlohrene geachte Capitalia und Activ Schulden so die Frau Doctorin in die Ehe gebracht, 318 lb

Georges Henri Eisenmann loue une partie de la maison à Marguerite Ram femme de Jean Frédéric Brugle, dessinateur et géographe de l’Intendance d’Alsace

1735 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 427
H. Georg Heinrich Eißmann Med. D. et Prof. Publ: Ord:
in gegensein Fr: Margarethæ geb. Ramin H. Johann Friedrich Brugle des Dessineur et Geographe de l’Intendance d’Alsace eheliebstin
In einer dem H. verlehner eigenthümlich zuständigen auff dem alten weinmarckt ohnfern dem Speÿrthor einseit neben weÿl. H. Johann Heinrich Obrecht gewesten Kornmeisters wittib erben anderseit neben Johann Ludwig Stuber dem Paßmentirer gelegenen behausung, die helffte beeder Keller unten auff dem Boden, Eine stueb, Camin kammer, Kuchen und haußöhren, Eine stiege hoch stueb, Camin Kammer, Kuchen und haußöhren, Item vier stiegen hoch zwo hinder einander liegende Tachkammern so dann fünff stiegen hoch den gemeinschaftlichen gebrauch der Bühn – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstbevorstehend Johannis Baptistæ fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund

Georges Henri Eisenmann meurt en 1768 après avoir institué ses héritiers par testament. L’inventaire est dressé dans sa maison place Saint-Thomas. La masse propre à la veuve s’élève à 4 011 livres, celle des héritiers à 3 094 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9401 livres, le passif à 5 197 livres.
1768 (10.10.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 554) n° 187
Inventarium über Weÿland des Hoch Edelgebohrnen und hochgeachten herrn Georg Heinrich Eißenmann geweßenen Medicinæ hocherfahrnen Doctoris beÿ allhiesiger löbl. Universitæt Pathologiæ hochbelobten Professoris publ: ord: des hochwürdigen Collegiat-Stiffts zu St Thomæ hochverdienten Canonici und vornehmen burgers allhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1768 – nach seinem den 16. Sept. lauffenenden 1768.sten jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt hier Zeitlichen verlaßen, welche Nahrungs Verlaßenschafft auf Ansuchen der hoch Edlen und tugendreichen fraun Margarethæ Elisabethæ geb. Pfeffingerin, der hinterbliebenen fr. Wittib mit beÿstand herrn Georg Adam Petzel des handelsmanns und gleichfalls burgers allhier, wie auch der (Erben) inventirt und ersucht und nachdeme sowohl sie die fr. Wittib und die Erben hochgeherte Eltern las auch Jgfr. Maria Margaretha Schatzin die haußhälterin, beneben Anna Margaretha Hoffmännin von Romansweÿer und Maria Salome Brünnerin von hier gebürtig beÿde dienst-Mägden (geäugt und gezeigt) – So geschehen, Straßburg auf Montag den 10.ten Octobris & seqq. Anno 1768.
Benambßung derer Erben. Der seelige herr Professor hat in crafft seines hernach copialiter einverleibten Testamenti solemni in scriptis clausi §° 10.mo zu Erben hinterlaßen wie folgt, S.T. Herrn Mag: Johannes Herrmann, treueifferigen Diaconi Sen: beÿ der Prediger: Gemeind mit S.T. Fr: Maria Magdalena geb. Eißenmännin seiner fr, Ehegattin ehelich erzielte fünff jüngere Söhne und töchtern benantlichen 1. herrn Ludwig, den handlung befließenen, 2. Jgfr Mariam Magdalenam, 3. Johann Daniel, 4. Margaretham Salome und 5. Cleopham Elisabetham, amme fünff zu gleichen antheilen, mit dem anhang, daß wann eines derselben ohne hinterlaßung ehelicher Kinder Verstürbe, sein Erbs: ratum auf die übrige Mit-Erben fallen solle, als welche einander substituirt seÿnd. Und da sie die samtliche Erben noch minorennis und unbevögtigt, so seÿen ihre obenbenannte geehrte Elteren in deren Nahmen beÿ diesem gescheft erschienen und haben anbeÿ sowohl ihrer Kinder als auch der fr. Mutter als instituirte Wÿdems-Nießerin selbsteigenes und unter ihnen gemeinschafftes Interessé bestens besorgt.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Thomas Plan gelegenen des H. Professoris seel. gewesenen Canonicat: behausung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. Auff der bühn, Im Stübel auf den Hüner: hoff, Im Anatomie Cämmerlein, Auf dem obern Gang, In der Studir: Cammer, In der Studir: Stub, In der Wohnstub: Cammer, In der Wohnstub, Im obern Hauß: Ehren, (continuatio f° 8) In der Jgfr Schatzin Zimmer, In der Magd Cammer, In der untern Stub, Im vordern Saal, Im hoff, Im Stübl. im hoff, Im hintern Saal, Im Keller, In der Küchen
(f° 18-v) Eigenthum ane häußern. Erstl: I.e behausung und hindergebäud höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten beÿ dem obern Waßerzoll (…)
It: 1.e behausung höfflein und hoffstatt m. allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten ane der hahnengaß (…)
Ergäntzung der Frau Wittib manglenden unveränderten Guths. Außweißlich des über deroselben und des Verstorbenen herrn Doctoris seel. in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch weÿl. H. Notarium Johann Daniel Lang seel: unterm 27. Sept. 1728 auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Fr. Wittib unveränderten Guths, Sa. hausraths 104 lb, Sa. Silbers 126 lb, Sa. goldenen Rring 184 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 438 lb, Sa. des Ergäntzung-rests 3157 lb, Summa summarum 4011 lb
Diesemnach wird auch der instituirten Erben per Testamentum anerwachßen unverändert Guth beschrieben, Sa. hausraths 124 lb, Sa. der Bibliothec 30 lb, Sa. des Silbers 16 lb, Sa. gold. Rings 13 lb, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 1026 lb, Sa. des Ergäntzungs rests 1884 lb, Summa summarum 3094 lb
Endlichen folgt auch die beschreibung des theilbaren Guths, Sa. hausraths 279 lb, Sa. des Meels und Liechter 7 lb, Sa. des brennholtzes 48 lb, Sa. der Bibliothec 30 lb, Sa. der Faß und Wein 112 lb, Sa. des Silbers und dergl. Geschmeids 217 lb, Sa. gold. Ring und dergl. Geschmeids 45 lb, Sa. baarschafft 2575 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 4375 lb, Sa. des Eigenthums ane Häusern 550 lb, Sa. der schulden 1160 lb, Summa summarum 9401 lb – Schulden 5197 lb, Nach deren Abzug 4203 lb – Stall summa 6806 lb
Copia Testamenti Clausi – Ich Georg H. Eisenmann Phil. et Med. D. Patholog. et Clinic Prof. Publ. ord. et Cap: thom: Can : urkunde und bekenne hiemit (…) So beschehen in der königlichen Statt Straßburg auf Dienstag den 9. Augusti Anno 1768, Unterschrieben T. Johann Jacob Grießbach Not. publ et Academicus:
Eheberedung (…) den 30. junÿ 1728 Not. Johann Heinrich Lang
Erbs Cession – Wÿdembs Außweißung

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 700 florins (2 350 livres) sur un total de 13 000 florins
1769, VII 1180 – Livres de la Taille f° 79-v
Weinsticher N° 2252 – Weÿl. H. Georg Heinrich Eißenmann Gew. Med. Dris et P. P. und burgers allhier Verlaßenschafft. jnvent. H. Not. Schweigheußer.
Concl. final. invent. Ist fol. 37.b 11 309 lb 15 ß 9 ¼ d davon gehet aber wieder ab wegen dem Jenigen so der Verstallung nicht unterworffen 2298 lb 1 ß 5 ½ verbleibt 9011 lb 14 ß 3 ¾ d die machen 18 000 fl. vestallte 13 000 fl. zu wenig 4700 fl.
Wovon nachtrag 6 jahr in suplo a 14 lb 2 ß, 84 lb 12 ß
und 6 jahr in simplo, 28 lb 4 ß
Ext. Stallgeldt pro 1768 et 1769, 42 lb 12 ß
Geb. 2 ß 6
Abhandlung 16 lb 18 ß 6 d (Summa) 172 lb 9 ß
Vermög Erkandtnuß derer oberen Stall herren vom 2. Junÿ 1769. Ist der Nachtrag auff 40 lb moderirt worden, restiret 99 lb 13 ß
dt 16. Januarÿ 1769.

A la mort de sa veuve, le même inventaire est repris. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritière non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1770, Livres de la Taille (VII 1180) f° 101
Weinsticher N° 2518 Weÿl. Fr. Margarethæ Elisabethæ gebohrner Pfeffingerin aucch Weÿl. H. Georg Heinrich Eißenmanns gew. Med. Dris et P. P. und burgers allhier hinterl. Wittib Verlaßenschafft betreffend Reprod. Inventarium de anno 1769. sub n° 2252 nebst Summarische berechnung von not. Schweigheußer vnd thut die beschluß Summa deductis deducendis 9011 lb 14 ß 3 ¾ d verstallte auch so viel
Fr. Margaretha Salome Herrenschneiderin geb. Walterin Von Grehweiller hat von 789 lb angefallenen Erb den abzug zu erlegen mit 78 lb 18 ß
dt. 26. Februarÿ 1770.

Docteur en médecine, professeur ordinaire et chanoine de Saint-Thomas, Georges Henri Eisenmann vend 1 800 livres la maison au tonnelier Jean Frédéric Flach le jeune

1742 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 165-v
H. Georg Heinrich Eißenmann Medicinae D. und Professor Publ. ordinarius auch Capit. Thomani Canonicus
in gegensein Johann Friedrich Flach jun. des kieffers
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am alten Weinmarckt einseit neben Johann Ludwig Stuber dem Paßmentirer, anderseit neben weÿl. H. Heinrich Obrecht gewesten kornmeisters erben, hinten auff H. M. Geÿler Diaconum zum alten St Peter – als ein am 14. maÿ 1728 erkaufftes guth – um 1800 pfund

Jean Frédéric Flach cède un mois plus tard ses droits à Jean Flach

1742 (25.5.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 246
Johann Friedrich Flach junior der Kieffer
in gegensein Johannes Flach
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten am alten Weinmarckt einseit neben Johann Ludwig Stuber dem Paßmentirer, anderseit neben weÿl. H. Heinrich Obrecht des Kornmeisters erben, hinten auff hi. Mr Geÿler Diaconi zum alten St Peter – als ein am 16. Aprilis jüngst erkaufftes guth – um 1200 pfund verhafftet, geschehen um 675 pfund

Le marchand Jean Flach et sa femme Marie Elisabeth Schwartz hypothèquent le même jour la maison au profit du pharmacien Philippe Jacques Brackenhoffer

1742 (25.5.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 247
Johannes Flach der handelsmann und Maria Elisabetha geb. Schwartzin mit beÿstand H. Rathh. Richßhoffer und H. Zeÿß beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Philipp Jacob Brackenhoffer des Apotheckers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine heutigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß bezalte behausung und hoffstatt cum appertinentis am alten Weinmarckt, einseit neben Johann Ludwig Stuber dem Paßmentirer, anderseit neben den Obrechtischen erben, hinten auff Mr Geÿler Diaconi zum alten St Peter
(feldacker zu Zeinheim, Rangen und Mittelkurtz)

Le chirurgien Jean Flach et Marie Salomé Schwartz, habitants de Wasselonne, font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 2 400 livres, ceux de la femme à 635 livres
1734 (1.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 38) n° 871
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, so der Ehren und Wohl Vorgeacht: auch Kunsterfahrene Herr Johannes Flach der Chirurgus und burger allhier Zu Straßburg und die Viel Ehren: und Tugendreiche Frau Maria Salome Flachin, gebohrne Schwartzin beede Eheleuthe in Waßlenheim wohnhaft, einander für ohnverändert in den Ehestand zugebracht, Welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heüraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Waßlenheim in præsentia des Ehren und Wohlverordneten burger Meisters daselbst, auff Freÿtag den 16. Octobris Anno 1733. aber durch mich Notarium allhier Zu Straßburg Expedirt, Montags den 1. mart. 1734.

In einer Zu Waßlenheim gelegenen von beeden Eingangs gedachten Eheleuthen bewohnenden behaußung befunden worden wie volgt
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 263, Sa. Wein vnd Lährer Faß 64, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 35, Sa. Goldener ring 12, Sa. baarschafft 1204, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 783, Sa. Schulden 19, Summa summarum 2383 lb – Darzu gelegt die Ihme gebührende helffte ahne denen haussteuren 17, des Herrn Völlig in die Ehe zugebracht Guth 2400 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 235, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 42, Sa. Goldener Ring 77, Sa. baarschafft 262, Summa summarum 617, Hierzu kombt ferner der halbe theil ane denen haussteuren 17, der Frauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 635 lb

Jean Ebel, tanneur à Wasselonne, rend compte de la gestion des biens qui appartiennent aux deux filles du marchand Jean Flach et de sa femme Marie Salomé Schwartz
1771, Not. Schatz (6 E 41, 1294)
Schluß Rechnung Herrn Johannes Ebel des burgers undt Rothgerbers Zu Waßlenheim, alß Vogt Weÿland Fraun Mariæ Salome gebohrner Schwartzin, mit H. Johannes Flach dem ehemahligen Handelsmann alda, ehelich erzielter noch lebender Zwo Töchter, Namentlich Fraun Mariæ Annæ Ottin gebohrner Flachin und Jungfrau Maria Magdalenæ Flachin, inhaltend alles dasjenige, was derselbe so wohl im Nahmen dießer seiner Curanden als auch H. Flachen halben, seit dem 1. Octobris 1770. bis de 6. Junÿ 1771. eingenommen und hingegen wieder ausgegeben. Gestelt zu Waßlenheim den 6. Junÿ et Seqq. 1771.
Bericht. Weilen in erster Vogteÿ Rechnung de dato 21. Decembris 1756. die Einnahm (…)
Summarisch Rectificirte dritte Vogteÿ Rechnung (…) seit del 1. Octob. 1766 bis den 1. Octobris 1770.

Jean Flach meurt en 1781. Les deux héritières passent un accord relatif aux biens inexistants de leur mère et s’engagent à payer les dettes de leur père. L’actif de la succession s’élève à 408 livres, le passif à 278 livres.
1782 (4.1.), Not. Lung (6 E 41, 1523) n° 46
Inventarium über Weiland Herrn Johannes Flach, gewesenen vormaligen Handelsmann und burgers alhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1782. – nach seinem den 9. Decembris des zurückgelegenen 1781.ten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Ehevogt hat, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Frn. Mariæ Annæ Ottin gebohrner Flachin, Mstr Johann Jacob Ott des Rothgerbers und burgers auch dermaligen Pfründers in dem Mehrern Hospital alhier Ehefraun, von demselben hierzu schriftlich authorisirt, und mit H. Joh. Philipp Frieß, dem Seiler und burger dahier verbeÿstandet, Zufolg der von gedachtem ihrem Ehemann (…) autorisation und respe. Vollmacht, so dann Fr. Mariæ Magdalenæ Weißerin gebohrner Flachin unter Assistentz ihres Ehemanns H. Johann Weißer, des schloßermeisters und hiesigen burgers, als des verstorbenen mit längst weiland Fr. Maria Salome gebohrner Schwartzin ehelich erzeugte Zweÿer Töchtere und ab intestato hinterlassener beneficial Erbinnen inventirt – So geschehen alhier Zu Straßburg in einer ane dem Metzgergießen gelegen vorgedachtem H. Weißer zuständigen behausung, auf Freÿtag den 4. Januarÿ 1782.

(f° 4) Bericht und respe. Vergleich wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Gleich Anfangs dieser Inventur Zeigten Eingangs gedachte beede Erbinnen an, daß dero verstorbener H. Vatter seelig ihr völlig Mütterlich Guth salva Legitima Zu genießen hatte, welches aber gröstentheils nicht mehr vorhanden, sonderen theils ihnen ausgeliefert theils durch denselben zu seinem höchst nothwendigen Unterhalt verwendet worden. Wann nun daher sie die Erbinnen in keinen Weeg dieses ihres Mütterlichen Guths gäntzlich habhaft werden können, deßen Untersuchung auch sehr weitläuffih und vielleicht mancherleÿ Contestation unterworfen wäre, und ohnehin die aus der Verlaßenschafft Zu bezahlende Schulden theils als privilegirt solchem Mütterl. Guth vorgängig, theils aber Sie die Erbinnen Zur Rettung ihres seel. Vaters Ehre und guten Namens aug die übrige bekannten Schulden Zu bezahlen gesonnen sind als haben sie sich Zu Vermeidung mehrerer Kosten und Weitläufigkeiten dahin erkläret (…) Straßburg den 7. Januarii 1782.
(f° 7) Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. hausraths 33 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Weinzinß 10 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 350 lb, Sa. schulden 13 lb, Summa summarum 408 lb – schulden 278 lb, Nach deren abzug 129 lb
Conclusio finalis 151 lb – Stall Summa 67 lb
Copia dispositionis inter liberos – in einer ane dem alten Weinmarckt gelegen zum dröscher genannten und mir Notario zustehenden behausung meiner gewönlichen Schreibstub mit den Fenstern auf die Gaß gehend, persönlich kommen und erschienen der Ehrenveste und Vorachtbare Herr Johannes Flach Handelsmann und burger alhier (…) Straßburg Freÿtag den 24. Septembris Anno 1772. Johann Daniel Stöber

Jean Flach meurt à l’âge de 87 ans. Il est le fils du tonnelier Jean Flach et de Marie Salomé Werner
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1779-1783, f° 39-v n° 32)
1781. Sonntag den 9. Decembris Nachts um Zwölff Uhr starb allhier und ward dinstag darauf auf dem Gottes: Acker St. Helena zur Erden bestattet weil. H. Johannes Flach geweßener Chirurgus u. burger allhier, weil. Johannes Flach geweßenen Kieffers weinhändlers auch E. E. Kleinen Raths allhier beÿsitzers mit weil. Fr. Maria Salome gebohrner Wernerin ehel. erzeugter Sohn und weil. Fr. Maria Salome gebohrner Schwartzin geweßene Ehemann u. nachgelaßener Wittiber. Seines Alters 87. Jahr 7. Monat u. 2. Wochen wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johannes Weißer alß tochter Mann (i 43)

Jean Flach et Marie Salomé Schwartz vendent la maison 1 900 livres au marchand de chevaux Jean Jacques Deimel

1744 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 401-v
H. Johannes Flach der handelsmann und Fr. Maria Salome geb. Schwartzin
in gegensein H. Johann Jacob Deimel des Pferdhändlers
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben zugehörden und rechten am alten weinmarckt einseit neben Johann Ludwig Stuber Paßmentirer, anderseit neben weÿl. H. Heinrich Obrecht des Kornmeisters erben, hinten auff H. M. Geÿler diacono beÿm alten St Peter – als ein am 25. maÿ 1742 erkaufftes guth – um 1900 pfund

Originaire de Winterberg dans l’électorat de Cologne, Jean Jacques Deimel devient bourgeois en 1740 en s’inscrivant à la tribu des Pelletiers
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 12
Johann Jacob Deÿmel der Pferdthändler Von Winterberg Churfürstl. Cöllnischer Jurisdiction gebürtig erhaltet das burgerrecht um den neuen burger schilling, will beÿ E. E. Zunfft der Kürschner dienen, juravit d. 21. Maÿ 1740.

Jean Jacques Deimel épouse en 1740 Françoise Richard, fille d’aubergiste
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 245)
die 19 junÿ anni 1741 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti honestus joannes jacobus Deimer ex urbe winterbergensi ditionis electoralis colonensis oriundus honestorum spectatissimorum D. D. joannis laurentii Deimel consulis ibidem et annæ Catharinæ Knipschildt conjugum filius a quinque annis argentinæ ubi civium numero est adscriptus et in parochiâ nostrâ commorans equorum ut ajunt mango, solutus ut mihi constitit ex depositione testium fide dignorum in manibus meis sub juramento id asserentium et a me pariter notario apostolico in scriptum authenticum redactâ, et honesta Francisca Richardt pariter soluta honestorum antonii Richardt civis arg.nsis et hospitis ad insigna venationis regiæ et mariæ evæ gugin conjugum in hac parochia commorantium filia (signé) Johannes Jacobus Deimel, Eua frantzisca Richard (i 128)

Jean Jacques Deimel quitte la tribu des Pelletiers pour s’inscrire en décembre 1747 chez les Maçons. Il résigne quelques jours plus tard sa qualité de tributaire
1747, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 18-v) Dientags den 19. Decembris 1747 – C. Neuzünfftiger
Hr Johann Jacob Deimel der handelsmann vnd burger allhier producirte Stallschein vom 11. Decembris 1747. Krafft deßen Er Sich daselbst angemeldet, von E. E. Zunfft der Kürßner Zu dieser Ehrsamen Zunfft dienen wolle, bittet Ihme vor einen Zudiener anzunehmen. Erkandt, willfahrt
(f° 20) den 26. Decembris 1747. – Resignans
resignirte Hr Johann Jacob Deimel der letzthin eingeschrieben worden sein Zunfftrecht, deme ex Commissione hochgebietendten herrn Oberherrn eun schein darüber ertheilt worden.

Jean Jacques Deimel est nommé échevin chez les Drapiers en 1747
1747, Conseillers et XXI (1 R 230) Schöffen wahl Confirmation – Tucher, H. Jacob Reinbold Spielmann. 235., H Johann Jacob Deimel, C. R. 238.
1751, XV (2 R 160) Holtz und wellen Joh: Jacob Deimel Controlleur im Umbgeld 74

Jean Jacques Deimel est nommé contrôleur à l’accise en novembre 1748
1748, Conseillers et XXI (1 R 231)
Joh: Jacob Deimel Wird zu einem Controlleur in allhiesigem Umgeldt erwehlet. 103.
(p. 103) Montags d. 23. 7.bris 1748. – H. XV. Secretarius Friderici truge vor daß nach deme durch resignation H. Cappaun die Stelle eines Controlleurs in allhiesigem Umgeldt ledig geworden seÿe und es Mhh. beliebig gewesen zu wiederersetzung derselben eine Rubric zu ernennen so hetten sich nachfolgende Persohnen geschrieben gegeben
Johann Jacob Deimel
Johann Frantz Burckardt
H. Tobias Rohmer
Die königliche alternative seÿe einem subjecto Von catholischer Religion günstig in deme dieses officium als ein officium unicum anzusehen mithin in abstracto Zu vergeben seÿe und aber H. Cappaun der letzte gewesen welcher solches begleitet der auch der Evangelischen Religion Zugethan ist. Ehe und bevor aber Zu der Wahl selbst geschritten würde, müßte das Decretum von der Verschwiegenheit abgeleßen und die Umbfrage Ob jemand gebetten worden ? gehalten werden, als nun beedes geschehen so wurde auf anspruch Herren Stettmeister Von Müllenheim Johann Jacob Deimel als der Tüchtigste unter diesen dreÿen und in dem buchhalt wohl erfahren Zu einem Controlleur in allhiesigem Umgeldt erkoßen.

Jean Jacques Deimel meurt en 1783 en délaissant trois filles majeures. Comme les héritières déclarent vouloir continuer le ménage commun avec leur mère, la succession est décrite sous une seule masse. Les experts estiment la maison 900 livres. L’actif de la succession qui comprend une maison et des biens ruraux à Mutzig s’élève à 1 719 livres, le passif à 644 livres.

1783 (28.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 830) n° 972
Inventarium über Weiland Hn Johann Jacob Deimel, geweßenen Controlleur in allhießiger löblicher Statt Umgelds und wohlangesehen,en burgers allhier zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1783 – nach seinem Montags den 24. Aprilis dießes lauffenden 1783.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft inventirt worden auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Fr. Evä Franciscæ geb. Richard, der hinterbliebenen Fr. Wittib, beiständlich H, Frantz Joseph Anthoni Gug J. U. Lti E. E. Großen Raths alten wohlverdienten Hn beÿsitzers und burgers allhier wie auch des Verstorbenen Hn seel. ehel. erziehlte 3. Jgfr. Töchtere und ab intestato zu gleichlingen portionen und antheilern Verlaßener Erben als Jungfer Ludovica Eleonora, Jgfr. Maria Magdalena Francisca und Jungfrau Maria Theresia die Deimel, so alle 3. majorennes und ohnbevögtigt, dahero dieselbe mit Zuziehung Hn Johann Christoph Stiehrle, wohlbestellten dreÿers löbl. Statt umbgeltd und wohlangesehenen burgers allhier Zu Straßburg Ihres erbettenen Hn beÿstandts – So beschehen allhier Zu Straßburg, angefangen auf Mittwoch den 28. Maÿ 1783.

Bericht und Respectivé Vergleich dieße Verlaßenschafft betreffend. Es zeigte gleich anfangs dieser Verlaßenschafft inventur die hinterblieb. Fr. Witwe, daß Zur Zeit ihrer mit dem Verstorbenen H. seel. beschehener Verehelichung Keine Eheberedung errichtet mithin auch beederseitig Illata nicht in die ehe inventity worden, dahero dann nach löbl. Stadt statuto die völlige vorhandene Verlaßenschafft allen mit außnahm der von beederseits in die Ehe gebrachte Vermögen annoch in natura vorhanden, als theilbar einzuschreiben wäre, weilen aber die dreÿ Jgfr. töchere majorennes und beÿ ihrer Er. Mutter zu verblieben gedencken um gemeinschafftliche haushaltung mit Ihro zuführen, als wurde um Abschneidung aller Weitläufigkeiten Verglichen, daß dermalen keine Ersuchung deß Vätterl. Vermögen angestelt werden solle, sondern es solle diese gesambte Verlaßenschafft unter einem titul beschrieben werden
In einer zu Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
(f° 8) Eigenthum ane einer Behaußung allhier Zu Straßburg. Neml. eine behausung u. hoffstatt mit allen deroselben übrigen begrifen, Weiten, Zugehörden u. Rechten gelegen alh: Zu Straßb. an dem alten Weinmarck 1.s n. N. Baldner dem ehemal. frippier 2. s n. H, M. Bulach hinden auf H. Mr Geiler den Kiefer stoßend, so gegen mänig. freÿ ledig eigen und durch löbl. Stadt geschwornen Werckleute Vermög Abschatzung Zeduls vom 2.ten Junÿ dießes Jahrs gewürdiget pro 900. lb Hierüber ist vorhanden ein in alh. C: C: stub gefertigter pergament. Kfbrf. Vom 7.ten Julÿ 1744.
Eigenthumb ane Einer behausung in der Stadt Mutzig. Neml. 1. gar alte behausung, Hof, Scheur, Stallung, Gartlein, trott u. trotthaus (…) gelegen in löbl. Stadt Mutzig ane der Obern Gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 90, Sa. Wein und lährer Vaß 34, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. goldener Ring 2, Sa. baarschafft 21, Sa. Eigenthums ane einer behaußung alhier zu Straßburg gelegen 900, Sa. Eigenthums ane einer behausung in der Statt Mutzig 300, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern zu Mutzig 350, Summa summarum 1719 lb – Schulden 644, Nach solchem abzug, Stall Summ 1075 lb

Françoise Richard hypothèque la maison au profit de Fridolin Ignace Goug, prêtre desservant Hilsenheim, et d’Anne Elisabeth Goug

1789 (17.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 215) n° 24
De Françoise Richard veuve du Sr Jacques Deimel contrôleur a l’Umgeld de cette ville assitée du Sr Jean Baptiste Berard Praticien
(devoir à) M Fridolin Ignace Goug Pretre et administrateur de Hilsheim et Dlle Anne Elisabeth Goug sa sœur fille majeure, 1000 lit
hypothèque une maison sise au vieux marché au vin n° 53, d’un côté M de Bulach d’autre De Böhm

La maison qui appartient à Thérèse Deimel et à Madeleine Deimel est vendue par enchère judiciaire 11 010 francs au maître maçon François Etzkorn

1826 (3.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 191, n° 19
Extrait des minutes du greffe du Tribunal Civil de Première Instance. Cahier des charges, Me Gebhard avoué près le Tribunal Civil séant à Strasbourg déclare que Sr Léonard Moritz autrefois appelé Levy Koschel, commerçant demeurant à Ingenheim, est créancier de Dlle Thérèse Deimel, fille majeure propriétaire sans profession et de Dlle Madeleine Deimel, demeurant à Strasbourg en qualité d’héritières de Jean Jacques Deimel et Eve Françoise Richard leurs père et mère propriétaires en cette ville, ceux ci en qualité d’héritiers partiaires de feu François Joseph Gang [sic] homme de loi de 3333 francs faisant la moitié de 6666 francs et d’une seconde de 1500 francs la moitié de 3000 francs – jugement au Tribunal Civil du 20 mars 1816 et arrêt à la Cour royale de Colmar du 20 mai 1817
à François Etzkorn maître maçon
Désignation de l’immeuble. Une maison sise à Strasbourg rue dite Vieux Marché aux Vins n° 53, d’un côté la maison de Samuel Meyer n° 52, d’autre celle de Jean Georges Grass farinier n° 54, devant la rue, derrière ledit Grass
Cette maison est composée savoir le rez de chaussée de deux chambres prenant jour sur le devant & deux croisées chacune sur le derrière à gauche est la cuisine au dessous est la cave. Le premier étage est composé de deux chambres sur le devant chacune à deux croisées & une croisée dans le corridor aussi sur le devant, sur le derrière il y a une chambre qui prend jour dans une chambre [sic]. Le second étage est composé de même. Le troisième est composé comme le second. Au dessus il y a les mansardes & au dessus des greniers. Cette maison est batie en bois chaux et brique & argile de façon antique couverte de tuiles sur un fond de 2 ares environ – mise à prix 300 fr, Election de domicile en la demeure de Me Gebhard grand rue n° 146 – fait le 26 septembre 1817
Le 7 janvier 1819 adjudication préparatoire à Me Klauhold pour 400 francs
Adjudication définitive du 11 mars à Me Gebhard pour 6000 francs
Adjudication définitive sur surenchère le 25 mars 1819, pour 11 010 francs

Originaire de Berghausen dans le diocèse de Spire, François Etzkorn épouse en 1791 Anne Marie Keck native de Mutzig
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 49)
Anno 1791 die 1. Augusti (…) sacro matrimonii vinculo juncti sunt Franciscus Etzkorn filius majorennis Defunctorum Ernesti Etzkorn et Catharinæ Neucam conjugum civium in parochia Berghausen dioecesis spirensis commorantium ex una et Anna Maria Keck defuncti Joannis Georgii Keck et Catharinä Schelter conjugum civium in mutzig commorantium filia soluta minorensis ex altera partibus (signé) frantz Etzkorn, signum sponsæ x (i 30)

François Etzkorn et Marie Anne Keck vendent la maison 10 000 francs à l’homme de lettres Gervais Stæbler

1830 (25.2.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 232, n° 84 du 1.3.
François Etzkorn, ancien maçon, et Marie Anne Keck
à Gervais Staebler, homme de lettres
une maison avec ses autres droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg place du Vieux Marché aux Vins n° 53, d’un côté M Grimmer, d’autre Paul Eckermann, devant ladite place, derrière le Sr Bentz boulanger – acquis par expropriation forcée contre les filles Deimel suivant jugement d’adjudication au tribunal civil en date du 25 mars 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 191 n° 19 – moyennant 10 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 198 F° 100 du 27.2.

Gervais Stæbler épouse Jeanne Marie Julie Hugard en 1813
1813 (3.12.), Strasbourg 12 (53), Not. Wengler n° 7973
Contrat de mariage – Gervais Staebler, célibataire commis négociant, fils de feu Sébastien Staebler employé et de Catherine Hélène Amon
Jeanne Marie Julie Hugard fille de feu Jean Charles Hugard, négociant, et Marie Jacobée née Gaillard
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 f° 10-v du 8.12.

Gervais Stæbler meurt en 1849 en délaissant pour héritière sa fille Julie Elisa Stæbler

1849 (16.6.), Strasbourg 12 (177), Not. Noetinger n° 21 207
Inventaire de la succession de Gervais Staebler
A comparu Mademoiselle Marie Julie Elisa Staebler, rentière demeurant à Strasbourg, au nom & comme seule & unique héritière de Mr Gervais Staebler ancien percepteur, son père, décédé à Strasbourg le 27 janvier dernier
Immeubles. Strasbourg. Une maison & dépendances situé à Strasbourg place du vieux marché auxc Vins N° 53 entre M. Grimmer & Paul Eckermann tenant par derrière au Sr Bentz boulanger. Duquel immeuble le défunt était propriétaire au moyen de l’acquisition qu’il en a faite de François Ertzkorn ancien maçon, Marie Anne Keck sa femme demeurant à Strasbourg par contrat passé devant Me Grimmer & son collègue notaires à Strasbourg le 23 février 1830 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 1 mars 1830 volume 232 n° 84. Cette maison est louée verbalement pour la somme de 600 francs représentant un capital de 12 000 francs
Ban de Steinbourg (Saverne).Une prairie (…)
Ban de Schaeffersheim, canton d’Erstein
Créances 1200



1, place du Moulin Zorn


Place du Moulin Zorn n° 1 – partie du VIII 176 (Blondel), P 1265 (cadastre)

Maison démolie en 1892


La maison (z-a’-b’-c’) masquait les bâtiments à pans de bois qui longeaient l’impasse (juillet 2017)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 108 (musée des Invalides)

La maison entourée de trois côtés par le communal et adossée aux écuries du moulin Zorn figure parmi les immeubles de rapport dans la succession du consul Daniel Wencker en 1675. Ses héritiers la vendent au meunier Adolphe Lœffler. Le notaire Jean Pierre Kolb la loue à partir de 1700 puis l’achète en 1715. Son fils la vend à la femme abandonnée d’un cordonnier qui est autorisée en 1746 moyennant un loyer à jouir d’un terrain entre sa maison et la cabane de son voisin pour y diriger les tuyaux provenant de son évier. Le loyer sera éteint en mars 1790 en réglant son capital. Le compagnon maçon réformé Frédéric Meyli acquiert la maison en 1767. Deux de ses fils se la partagent en 1803, la partie avant revient à l’un, la partie arrière à l’autre. Fils du propriétaire de la partie arrière, Jean Henri Meyli réunit à nouveau les deux moitiés en 1826.


La maison au milieu de l’image est délimitée par les repères (z-a’-b’-c’)
Plan dressé pour le plan-relief de 1830, l’îlot 113 à l’est n’est pas représenté

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1) la représentent entre les repères (z-a’-b’-c’). Le pignon (a’-b’) donne vers l’est sur la place. La façade (b’-c’) orientée vers le nord comprend deux portes d’entrée qui correspondent aux numéros 89 et 89-bis. L’arrière (z-a’) du bâtiment longe l’impasse. Le rez-de-chaussée est surmonté de deux étages dont le premier a l’aspect d’un entresol. La toiture comprend un niveau de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 89 (et 89 bis quand la maison est partagée) du quartier Finckwiller (1784-1857) puis le n° 1 de la place du moulin Zorn.
Jean Henri Meyli vend la maison au pasteur Balthasar Philippe Herrenschneider pour se libérer d’une créance à la fondation dont l’acheteur est administrateur. Le maître maçon Jean Joseph Reiner l’acquiert à la fin des années 1860. Sa veuve la vend à la Ville qui la démolit en 1892 pour en réunir le terrain à la voie publique.

juillet 2017

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1625 à 1892. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Daniel Wencker, consul en 1672, et (1646) Marie Madeleine Kœnig puis (1668) Salomé Kniebs – luthériens
1677 v Adolphe Lœffler, farinier, et (1661) Claire Mathis – luthériens
1715 v Jean Pierre Kolb, notaire, et (1688) Anne Marie Springer – luthériens
1745 v Nicolas Bæurel, cordonnier, et (1716) Marie Dorothée Schmitz – luthériens
puis les héritiers Marie Elisabeth Wittich femme du peignier Wunibald Beÿer, et Marie Madeleine Fels, fille du barbier Georges Philippe Fels et de Marie Madeleine Schmitz
1767 v Jean Frédéric Meyli, compagnon maçon, manant, et Anne Marguerite Bolliger – réformés
puis indivise entre Jean Jacques Meyli, cordonnier, et (1786) Marguerite Dorothée Zendler puis (1790) Anne Marie Jæger – réformés, luthérienne – et les deux suivants
1803 h Jean Frédéric Meyli, apprêteur de tabac, et (1786) Susanne Friedrich, puis (1797) Marie Madeleine Bartholomé (moitié avant, n° 89)
Jean Henri Meili, chargeur, et (1791) Marie Salomé Memminger – réformé et luthérienne moitié arrière (n° 89.bis)
1826 v Jean Henri Meyli, chargeur à la douane, et (1815) Catherine Salomé Stauffert
1853 v Balthasar Philippe Herrenschneider, pasteur, et (1821) Guillaumette Rœderer
1869* v Jean Joseph Reiner, maître maçon, et (1845) Brigitte Bieth, (1855) Catherine Elisabeth Jouvelet, veuve du fabricant de corsets Joseph Wilhelm, (1856) Marie Louise Blettel
1890* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres en 1763
La valeur vénale de la maison est stable (225 livres en 1715, 250 en 1749 et en 1767)

Locations

1694, Jean Jacques de Saga, tailleur, et Jean Jacques Meyer, remueur de grains
1700, 1706, Jean Pierre Kolb, notaire, ensuite propriétaire
1765, Valentin Knab, charron, et Daniel Oberried, cordonnier

(1765, Liste Blondel), considérée comme partie du moulin Zorn (VIII 176)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1265, Maylé, Henri, chargeur – maison, sol – 0,7 are

Livres des communaux

Livre des loyers communaux, cote VII 1472 (1741-1802) f° 680
Dorothée Bæurel paie chaque année 2 sols pour jouir d’un terrain de dix pieds et demi sur quatre pieds et demi à côté de sa maison d’après une autorisation donnée par les préposés aux affaires foncières. Le loyer est éteint en versant un capital en mars 1790.

Dorothea Bäurelin gebohrne Schmitzin solle Von einem 4 ½ schuhe breit und 10 ½ schuhe tieffen Allmend Plätzlein an jhrem Hauß im Mühlgäßlein beÿ der Zornenmühl jahrs auf Ann: Mariæ Laut Prot. de A° 1746. A° 1747 I.mo id est 28. Martii (5. Germinal), 2 ß
(Quittungen, 1747-an 10)
[in margine :] laut quittung vom 26. Martii 1790 ist pro 1790 auf dem pfenning thurn bezalht worden
C. 307
jetzt Friderich Maÿle der Maurer

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1746, Préposés au bâtiment (cote VII 1402)
Dorothée Schmitz, femme abandonnée du cordonnier Nicolas Bæurel, est autorisée à jouir d’un terrain entre sa maison et la cabane de l’emballeur Jean Blœchel pour y diriger les tuyaux provenant de son évier moyennant un loyer annuel de deux sols

(f° 6-v) Montags den 31. Ejusdem [Januarÿ 1746] Dorothea Bäurelin
Dorothea Bäurelin gebohrne Schmitzin Michael Bäurel des schuhmachers Verlaßene Haußfrau bittet jhro das zwischen jhrem Hauß und Johannes Blöchels des Spanners im Kauffhauß hütte befindliche 1 ½ schuhe breit und 10 ½ schuhe tieffe allmendt Plätzel im Mühlgäßel beÿ der Zornen Mühl, auf welches Sie jhre Waßerstein Näche gerichtet, Zukommen Zulaßen. Erkannt Gegen 2. ß Zinß des Jahrs Willfahrt, so sie acceptiert.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Petite rue du Moulin

Mayly
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 313 case 3

Maÿlé, Henri, Chargeur
Herrenschneider Balthazard Philippe à l’hôpital civil, subst. 1854

P 1265, maison, sol, Petite Place du Finckwiller 89
Contenance : 0,70
Revenu total : 58,36 (58 et 0,36)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 616 case 2

Herrenschneider Balthasard Philippe, pasteur, rue St Nicolas 16
1869 Reiner, Jean Joseph, Maître Maçon
1885 Reiner Johann Joseph Eigenthümer We Maria Luise Blaettel
1890/91 Straßburg Stadt

P 1265, maison, sol, Place du moulin Zorn 1
Contenance : 0,70
Revenu total : 58,36 (58 et 0,36)
Folio de provenance : (313)
Folio de destination : Abbruch, (sol) Abgang zur öffentl. Straße
Année d’entrée : 93/94
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus :
1893, Strassburg Stadt f° 616, P 1265, sol 0,70, Reinertrag 0,36, zu öffentl. Straße
Strassburg Stadt f° 616, P 1265 Maison, Reinertrag 58, Abbruch, Zeit 1892

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 279 Des Moulins p. 25

89
prop. Maily, Frédéric, Cordonnier – Cordonniers
loc. Negouret, Mathié, Ouvrier en tabac – Moresse
loc. Schappartin, Madeleine, veuve, Blanchisseuse – Manante
loc. Kemler, Jacques, valet d’Apothiquaire – Boulangers
loc. Maily, Frédéric, Ouvrier en tabac – Manant
loc. Busch, Marguerite, Couturiere – Miroir
loc. Molsheim, Madeleine, sous la tutêle de Jean Tuback – Echasses


Relevé d’actes

La maison appartient à Daniel Wencker, consul en 1672, qui épouse en 1646 Marie Madeleine Kœnig puis en 1668 Salomé Kniebs

Mariage, cathédrale (luth. p. 197)
1646. Domin. 2. Trinitatis. Herr Daniel Wencker, deß Edlen, Ehrenvesten, Fürsichtigen Vndt Wohlweißen Herrn Johann Wenckers Alten Ammeisters ehelicher Sohn, Vnd J. Maria Magdalena deß auch Edlen, Ehrenvesten, Fürsichtigen Vnd Wolweisen Herrn Martini Andreæ Königs deß Bestendigen Regiments der Herren dreÿ Zehner Eheliche Tochter. In H. Ammeisters Wenckers hauß, Dienst. 16. Junÿ (i 253)

Mariage, cathédrale (luth. f° 103-v, n° 34)
1668. Dom. XI. post Trin. Zum 2. mahl der Edle, Ehren Vest, Fürsichtig Wohl Weiße Hr Daniel Wencker, deß beständ. Regiment der Hen. XIII. Jfr. Salome, Weiland hrn Philipp Jacob Kniebsen geweßenen Dreiers deß Pfenningthurns v. Handelsmanns alhie nachgelaßene ehel. T. Donnerstags den 13.ten Aug. Münster (i 106)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 184, n° 32) 1668. Sonnt. XI. Trinitatis. Der Edle, Ehren Vöste, Fürsichtig Vndt Hoch Weiße Hr Daniel Wencker, deß Geheimen Regiment der Herren XIII. hochansehnlichen Beÿsitzere Und Jfr. Salome, Weÿl. hrn Philipp Jacob Kniebsen Vornehmen Burgers Vnd Handelsmanns auch Dreÿers beÿ hiesiger Statt Pfenningthurn nachgel. Ehl. Tochter, Eingesegnet in Summo Templo Mittw. 13. Augusti (i 197)

Lors du partage de la succession dont l’inventaire n’est pas conservé, la maison sise ruelle du Moulin à côté du moulin Zorn revient aux enfants issus du premier mariage avec Marie Madeleine Kœnig

1675 (27.4.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 19) n° (957)
Zuwißen, alß nach Weÿlandt deß Wohl Edlen, vest fürsichtig, hoch undt wohlweißen Herrn Daniel Wenckers dießer deß heÿl. Reichs freÿen Statt Straßb. alten Ammeisters und wohlmeritirten 13.rs. deß geheimen Regiments nunmehr seeligen, tödtlichen Ableiben, deßelben Verlaßenschafft in beÿsein der zugehörige Persohnen Inventirt, darüber auch zweÿ gleichlautend Inventaria verfertiget vndt auffgerichtet worden, daß darauff vff dato wie nach steht die wohl Edle Viel Ehren und tugendreiche fraw Salome Wenckherin gebohrne Kniebßin die hinderlaßene fraw Wittib mit beÿstand deß Wohl Edlen, vesten hoch vnd wohlweißen H. Andreæ Brackenhoffers der Statt Straßburg wohlmeritirten alten Ammeisters vndt 13.ers deß geheimen Regiments Ihres erbettenen vnd geschwornenn herren Vogts ane Einem, ferner die Edle viel Ehren vnd tugendreiche fraw Salome Reichßhofferin gebohrne Wenckherin deß Edeln Ehrenvesten vndt hochachtbaren H. Daniel Reichßhoffers vornehmen handelßmanns vndt der Statt Stall wohlverordneten H. dreÿers haußfr. welcher auch beneben deroselben dem Geschäfft beÿgewohnt, deß verstorbenen, H. Ammeisters seel. in erster Ehe, mit auch weÿland der wol Edlen, Viel Ehren vnd tugendreichen frauen Mariæ Magdalenæ Wenckherin gebohrner Königin ehelich erzeugte dochter, Mehr der wol Edle, vest, fromm, fürsichtig vnd hochweiß H Jacob Wencker wohlverdienter 15.r deß geheimen Regiments alß geschworner Vogt Jungfr. Mariæ Foelicitas vndt Elisabetha deß in Gott ruhenden H. Ammeisters seeligen in anderer Ehe mit ob Edelgedachter frawen Salome Wenckherin gebohrner Kniebßin ehelich erzeugter döchter, In auch beÿsein Herrn Johann Zieglers geschwornen der Statt Straßb. Käufflers vnd mein Christophori Schüblers hierzu insonderheit requirirten Notarÿ zusammen kommen und erschienen vndt willens in vor Wohl Edelbesagts H. Daniel Wenckers (…) Verlaßenschafft eine gebührende Separation vor vndt ane die hand Zunehmen – Actum vndt angefangen den 27. Aprilis 1675. Ergäntzt aber den 10.ten Februarÿ 1676.

Zuvor vndt ehe man aber Zu einiger Lieffer vnd Außweißung, Ingleichem der Abtheilung geschritten, ist von mir Notario ein Summarischer Extractus nicht allein vber sein herrn Ammeisters seel. gehabte eÿgenthümbliche alß sogenannte theilbare vndt wÿdembs Nahrung, welcher beÿ mein Notarÿ vergriffenem Concept gebunden zubefinden vorgelegt, warinnen remonstriret, daß deß H. Ammeisters seel. velaßene theilbare Passva die theilbare Activa vmb ein merckliches vbertroffen, darohalben hat eingangs wohl Edel, gedachter H. Andreas Brackenhoffers der Statt Straßb. wohlmeritirter alter Ammeister vndt 13.er deß geheimen Regiments in nahmen der Fr. Ammeisterin seiner Curandin sich nochmalen wie in dem Inventario fol. 52. zusehen dahin resolvirt auff die Inventirt theilbare Nahrung allerdings Verzug Zuthun (…)
(f° 3-v) Eÿgenthumb ane einer behaußung so in die Wÿdembs Verfangenschaft gehörig. Summa Anschlags der vff dem alten Weinmarckh gelegenen behaußung, welche der H. Ammeister seel. ad dies vitæ bewohnt vnd genoßen, Ist wie Im Inventario fol: 244 zusehen 2000. lb. Die vber diße behaußung sagende brieffliche Documenta mit N° 41. notirt vndt Im Invent. fol. eod. registrirt hat H. Daniel Richshoffer alß Ehevogt Zu seinen handen in verwahrung empfang.
(f° 4) Wÿdembs Ergäntzung so in der fr. dochter Wÿdembs Verfangenschafft gehörig. Summarum der jenig. Ergäntzung, welche der fr. dochter nicht allein in erster Ehe undt wittibstand sondern auch in des H Ammeisters seel. anderer Ehe beÿ dießer Verlaßenschafft Inventation zuergäntzen sich befunden (…)
Ruprechtsawer Guth oder Meÿerhoff daselbsten. Erstl. hauß, hoff, hoffstatt, Scheur, Ställ, Schopff, trott, daubhauß in der Ruprechtsau in der Obern Au im alten Garten oder Kleinen Guth (…)
(f° 5) It. hauß, hoff, hoffstatt, höfflein vff dem alt. Weinmarckh, einseit neben der fr. dochter ererbten Mütterl. hauß (…)
(f° 10-v) Außweißung Jungfr. Mariæ Felicitatis und Elisabethæ Wenckherin beeden Jüngern döchterlein verschafften vätterlichen Prælegaten. (f° 11-v) Behaußung. It. Hauß, hoffstatt, höfflein hinder deß Allmosen Zu St. Marx Garten (…)
It. hauß v. hoffstatt, so in 3.en vnderschiedlichenen wohnung. begriffen, mit allen Ihren Gebäwen, weiten, rechten, Zugehörten V. gerechtigkeit. gelegen in der St. Str. in dem Finckhweiler Jenseit der Preüsch, Obwendig St. Thomas brucken, In dem Mühlgäßl. einseit neben der Edlen Zornen Mühl, 2.seit wie uach hind. v. vornen vff daß Allmend stoßend, so allerdings freÿ ledig v. eÿgen angeschlag. p. 100. lb. Vber solche behaußung sagen die Documenta sub N° 71. Lit. G. v.. N° 40 signirt, im Invent. fol. 183. mit mehrerem registrirt

Le tuteur des enfants mineurs vend la maison 180 livres au farinier Adolphe Lœffler

1677 (25.5.), Chambre des Contrats, vol. 546 n° 428
der Edel- from und wohlweÿse Herr Jacob Wenckher deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehen, alß Vogt weÿl. deß Edel- fürsichtig- hochweÿsen herrn Daniel Wenckhers dießer Statt geweßenen Alten Ammaÿsters und dreÿ Zehners nunmehr seel. nachgelaßener Kinder letzter Ehe
in gegensein Adolph Löfflers deß Mehlmanns
hauß hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier im Finclhweÿler hinder stost daselbe uff die Zornische Mühl, sonst stehet dieselbe Vornen wie auch uff beÿden seiten gantz freÿ – geschehen umb 360. R.

Le meunier Adolphe Lœffler épouse en 1661 Claire Mathis, fille d’un fabricant de pâtés
Mariage, Saint-Nicolas (luth. p. 264, n° 12)
1661. Domin: Cantate v. Rogat: seind jâ et ndâ vice außgeruffen worden Adolphus Löffler der Müller, weÿl. Laurentÿ Löfflers deß gewesenen Müllers auff der Zornen Mühlen hinderlaßener ehelich. Sohn Vnd Jungfr. Clara, weÿl. Petri Mathißen des gewesenen deß Bastetenbecken und burg. allhie hinderlaßene eheliche dochter, Copulirt den 20. Maÿ Zu St Niclaus (i 282)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 117) 1661. Cantate 12. Maÿ. Adolph Löffler, Mühlartz, Weÿl. Lorentz Löffler, deß Müllers auff der Zornen Mühlen, Vndt burg. allhier, ehel. Sohn, Vnd Jgf. Clara Anna, Weÿl. Petri Matthis, deß Bastetenbecken v. Burgers allhie, nachgelaßene ehl. Tochter. Eingesegnet zu St. Niclaus Mont. 2. Maÿ

Adolphe Lœffler délaisse cinq enfants. Le tuteur rend compte de sa gestion des biens. La maison est louée au tailleur Jean Jacques de Saga et au remueur de grains Jean Jacques Meyer

1694 (Joh. Bapt.), Me Reeb (Jean Pierre, 45 Not 4) n° 233
Rechnung Weÿl. Herrn Johann Peter Reeben Geweßenen Notarÿ Publ. auch burgers alhier zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittib und Erben, Inhaltend alles das Jenige so gedachter Herr Notarius Reeb seel. alß Jungfr. Annæ Mariæ, Andreßen, Margarethæ Salome, hannß Peters und Saræ der Löffler, Weÿl. Adolph Löfflers deß Meelmanns und Fr. Claræ Annæ Matthißin beeder Eheleuthen und burgere Zue Straßburg ehelich erzeugt und nachgelaßener Fünff Kinder geweßener geschworner Vogt, Von Johannis Baptistæ 1692. alß deßelben abgelegten ersten Rechnung ahn, biß auf Weÿhenachten 1694. dießer Vogts Persohnen halben eingenommen hien widerumb Außgeben und sonsten Vögtlicher verhandelt und verrichtet worden – Andere und und letzte Rechnung dieser Vogteÿ.
(Prod. beÿm Vogteÿ Gcht den 22 Sept. 1695.)

Haußzinß – Undt gebens Jetziger Zeit Volgende Persohnen. Item Weÿlandt Meister hannß Jacob de Saga deß Schneiders Wittib gibt Jährlichen auß der Vogts persohnen vordern hauß 8 lb 10 ß, so dann Inventarÿ anschlag nach in hauptgutt zu rechnen j C xx lb
Item 5 lb d gelts gibt Jährlichen hanß Jacob Meÿer der Kornwerffer, auß der Vogts Persohnen Nebens hauß so gleicher gestaltt dem Inventarÿ Anschlag hach in Capital höher nicht Zu reichen alß lx lb
(f° 8) Einnahm gelt ahne Hauß Zinnßen. 1692 (…) auß dem Vordern hauß, von hanß Geörg Hetzeln oder vielmehr von der ältern Vogts dochter für den auff Michaelis 1692 verfallenen Viertel jährigen Zinß
Item von Andreß Tuwel den auf Michaelis schuldigen haußzinß
Item den 29. dito brachte hanß Jacob de Saga seinen Von Michaelis biß Nativitatis Christi Verfallenen haußzinß
(…) brachte andres Teübel
Anno 1693 (…) decembris, Er Saga (…), hannß Jacob Meÿer
Anno 1694 (…) hannß Jacob Meÿer, hannß Jacob de Saga

Tuteur des cinq enfants d’Adolphe Lœffler, Jean Ernest Gesensohn loue la maison au notaire Jean Pierre Kolb

1700 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 573 n° 202
Johann Ernst Gesen Sohn der Hoßenstricker als Vogt Weÿl. Adolph Löfflers gewesenen Meelmanns hinterlaßener fünff Kinder [unterzeichnet] Hanß Ernst Gösensohn
in gegensein Hn Johann Peter Kolben Not. Publicj
entlehnt, Eine Behaußung sambt allen begriffen Und Zugehördten allhier beÿ der Zornen Mühl, am Mühlgäßlein einseit ists ein Eck am ged. Gäßlein, as. neben einem andern Hauß ged. Löfflerischen Kindern auch gehörig, so in diese lehnung nicht gehört, hind. auff ged. Mühl gäßlein stoßend gelegen, auff ein Jahr lang Von Annunc. Mariæ dieses 1700.sten Jahrs angehend, Umb einen Jährlichen zinns, Nemblich 10 pfund

Nouveau bail entre les mêmes en 1706

1706 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 123-v
Hanß Ernst Gößensohn Hößenstricker alß vogt Löfflerischer 4 KK. beneben Anna Maria der ältesten Curandin
in gegensein Hn Joh. Peter Kolben Not: publ.
entlehnt, die Löfflerische vordere behausung ohnfern der Zornen mühlen gelegen auf dreÿ jahr lang anfangend auf Weÿhn. 1705 – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 lb

Les héritiers d’Adolphe Lœffler vendent la maison 225 livres au notaire Jean Pierre Kolb et à sa femme Anne Marie Springer

1715 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 479-v
(285) Anna Maria geb. Löfflerin beÿständlich Joh: Schlundt schneiders ihres mariti, Item Marg: Salome Fischbachin wittib geb. Löfflerin beÿständlich Joh. Ernst Goßensohn hoßenstrickers ihres Curatoris, Item Sara geb. Löfflerin beÿständlich Joh: Georg Schauer Kornwerffers ihres mariti
in gegensein H Joh: Peter Kolb Not: publ: und Annæ Mariæ geb. Springerin
ihre zweÿ dritte theil für unvertheilt an zweÿ häußeren neben einander mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten beÿ der Zornen mühl, einseit ist ein Eck ahn dem mühlgässel, anderseit neben dem Allmendt hinten auf den Stall der Zornen Mühl – um 200 R pro rata beladen, geschehen um und 225 lb

Fils et créancier de la succession de son père, le notaire Abraham Kolb vend la maison 250 livres à Dorothée Schmitz, femme du cordonnier Nicolas Bæurel

1745 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 586-v
H. Abraham Kolb Notarius publicus und practicus
in gegensein Dorotheæ geb. Schmitzin weÿl. Nicolaus Bäurel des schuhmachers wittib beÿständlich ihres vogts Paul Janus des schuhmachers [unterzeichnet] bäuerlein
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler ane der Zornen Mühl, einseit am Mühlgäßlein, anderseit neben dem Allmend, hinten auff die Zornen Mühl Stallung – um 100 pfund capital (verhafftet), als ein elterliches erbguth – geschehen um 250 pfund

Fils d’un cordonnier de la Robertsau, Nicolas Bæurel épouse en 1716 Marie Dorothée Schmitz, fille du tonnelier de la Halle : contrat de mariage, célébration à Illkirch
1716 (19.6.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 346
(Eheberedung) zwischen dem Ehrbahren Niclaus Bäurel, Ledigem Schuemacher, Niclaus Bäurels deß Baursmanns und burgers in der Ruprechtsaw Ehelichem Sohn, Als Hochzeitern, an einem,
So dann der Ehrn: und Tugendsamen Mariæ Dorotheæ Schmitzin, Weÿl. Herrn Johann Werner Schmitzen, Geweßenen Kauffhauß Küffers vnd burgers Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener Ehelichen dochtern Als der hochzeiterin, Am andern theil
Actum Straßburg (…) Freÿtags den 19. Junÿ Anno 1716. [unterzeichnet] Nicklauß bäurel als hochzeider, Maria Dorothe schmitzin

Mariage, Illkirch (luth.)
MDCCXVI. den 5. Julii sind in Illkirch auf erlaubnus Ihro Gnaden Regierenden H. Ammeisters in Straßburg laut beiligenden Scheins, Zum I. vnd II. mal außgeruffen vnd den 6. Ejusd. copulirt und eingesegnet worden, Niclauß Bäuerle, der ledige Schuhmacher, Nicolaus Beurle burger Und Ackermann in der Ruprechtsaw vnd Anna Margaretha Wernerin seiner ehel. haußfr. ehl. Sohn, Und Maria Dorothea, Johann Werner Schmidt Keiffer Vnd Weinhändler in Straßb. und Maria Magdalena Leopoldin seiner ehel. haußfr. hindl. ehel. tochter, beide Lutheranischer Religion, wohnhaft in der Ruprechtsau. [unterzeichnet] Nicklauß baurel alß Hochzeiter, Maria dorothea schmitzin als hochzeiterin (i 22)

Marie Dorothée Schmitz hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Gambs

1745 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 840-v
Dorothea geb. Schmitzin Nicolaus Bäurel des schuhmachers verlassene ehefrau mit beÿstand ihres vogts Paul Janus des schuhmachers
in gegensein H. Johannes Gambs Med. D. und Practici, zu vorhabender reparation hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis im Finckweiler ane der Zornen mühl einseit neben dem Mühlgäßlein, anderseit neben dem Allmend, hinten auff besagter Mühl Stallung – als ein am 30. Augusti jüngst erkaufftes guth

Marie Dorothée Schmitz donne en gage sa maison pour subvenir à son entretien à la maison de travail

1749 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 623 n° 671
H. Georg Albrecht Hagen entrepreneur des hiesigen Arbeit haußes an einem
Dorothea geb. Schmitzin Nicolaus Baurel des schuhmachers Ehefrau unter assistentz H. Johannes Bex des specireres am anderen theil [unterzeichnet] bäurlerlin, Nicolaus bäurel)
wie daß sie nachstehender leibgeding miteinander getroffen – es verpflichtet sich H. Hagen die Baurelische ehefrau solang ihro gott das leben fristet in ermeltes Arbeitshauß als eine Pfründerin zu verpflegen
acceptirt hat eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben zugehörden und rechten im Finckweiler ane der Zornen mühl, einseit neben dem Mühlgäßlein, anderseit neben dem Allmend hinten auff gedachter mühl stallung – um 250 pfund verhafftet – als ein am 30. Augusti 1745 erkaufftes guth

Marie Dorothée Schmitz meurt en 1765 en délaissant trois héritiers dont le seul à avoir un domicile connu est Marie Elisabeth Wittich, femme du peignier Wunibald Beyer. L’actif de la succession s’élève à 267 livres, le passif à 364 livres. Wunibald Beyer rend compte de sa gestion, notamment des loyers versés par le charron Valentin Knab et le cordonnier Daniel Oberried.

1763 (30.5.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) n° 912
Designatio Aller derjenigen Haab und Nahrung Keinerleÿ ausgenommen, so weÿl. Dorothea gebohrne Schmitzin auch weÿl. Niclaus Bäurle, des geweßenen Schumachers und burgers allhier seel. nachgelaßene Wittib, nun auch seel. nach ihrem den 3.ten Aprilis dießes lauffenden 1765. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft theils auff E. Löbl. Policeÿ Gerichts und theils Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Wittichin herrn Wunibald Beÿers des Kammachers und burgers allhier Ehegattin, beÿständlich deßelben beschehene requisition – Actum Straßburg den 30.ten Maÿ Anno 1763. In præsentia S. T. Herrn Emanuel Brantzen E. E. Großen Raths alten und E. Löbl. Policeÿ Gerichts jetzig. Wohlverdienten beÿsitzers und burgers allhier, als aus hochwohl gedachten Policeÿ Gerichts Mitteln wie er meldete, abgeordneten Herren.
Die Verstorbene hat anderer gestalten ab intestato Zu ihren Erben verlaßen wie folgt, Vor Eingangs gedachte Frau Mariam Elisabetham Beÿerin gebohrne Wittichin,
Elisabetham Schmitzin ledigen standts deren Auffenthalt nicht zu erfragen geweßenen,
So dann N. Schmitz so aber nicht wißend ob er noch lebend oder verstorben seÿn sollen, Alle dreÿ der Verstorbenen bruders und Schwester Kinder

N° 1, Haußrath 4 lb
N° 2, Eigenthumb ane einer behaußung. Nehmlichen eine behaußung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier im Finckweiler ane der Zornen Mühl einseit neben dem Mühlgäßl. anderseit neben dem Allmend hinden auff besagter Mühl Stallung stoßend, so außer herbech gemeldeter passiv capital ledig, eigen und ist diße behaußung durch die geschwornene herren Werckmeistere Vermög derselben mit Notario Zum concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung vom 18. Maÿ 1763. angeschlagen worden pro 250. lb
N° 3, Schulden in die Verl. Zugeltend 12 lb, Summa summarum 267 lb
Schulden aus der Verlaßenschafft zu bezahlend 364 lb, In Compensatione 96 lb
– Abrechnung, Was Herr Wunibald Beÿer, der Strehlmacher und burger allhier uxorio nomine, theils ab intestato mit Erb, und bißheriger Verwalter weÿl. fr. Dorotheæ gebohrner Schmitzin, auch weÿl. Niclaus Bäurle geweßenen Schuhmachers und burgers allhier hinterbliebene Wittib hinterlaßener behaußung ane haußzinßen eingenommen und hinweider deßwegen außgegeben.
Dieße behaußung ist gelegen allhier im Finckweiler ane der Zornen Mühl einseit neben dem Mühlgäßlein anderseit neben dem Allmend hinden auff besagter Mühl Stallung stoßend, daran gibt man Jährl. auff Annunciationis Mariæ 2 ß d ane bodenzinß und stehet auf dieße behaußung nun weÿl. herrn Johann Gambßen gewes. Medicinæ Doctoris und burgers alhier seel. hinderlaßenen Erben in Capital jahrs auff Martini Vier pro Ct° Verzinßlich 500 R. Zum bericht
Einnahm Gelts ane bezahlten haußzinnßen
Erstlichen giengen Von Valentin Knab dem Wagner allhier (…)
It. empfinge der administrator von Daniel Oberried dem Schuhmacher, so dahin ein gezogen Von Michaelis 1763 biß Johannis Baptistæ 1765 (…)
It. auß der untern Stuben (…)
und dann von Joh. Bapt: 1763 biß 1765 (…)
It. entrichtete N. N. der Gartenmann auß dem hindern Losament biß Joh. Bapt: 1763 per rest, und ferner biß Michaelis besagten Jahres Vor in 4.tel Jahr (…)
It. erhielte er von N. N. einer Waßerin so in solch Losament gezogen von Michaelis 1763 biß Annunciationis Mariæ 1764 (…)
It. gieng Von einer anderen persohn weilen Vorherige auß ziehen müßen von Joh. Bapt: 1764 biß dieße Zeit 1765. (…)
It. stattete Margaretha Bielerin Von ihrem Thun von Annunciationis Mariæ 1763 biß Annunciationis Mariæ 1764 dem haußzinnß ab Vor 2 Jahr (…)
Und nach dem dieselbe in den letzten Viertel jahr Joh. Bapt: 1765 verstorben (…)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Wunibald Beyer et Marie Madeleine Fels, fille du barbier Georges Philippe Fels et de Marie Madeleine Schmitz à vendre la maison au manant Frédéric Meyli

1767, Conseillers et XXI (1 R 250)
Joh: Wunigund Beÿer der burger und Kammacher uxorio nomine et Consorten erhalten erlaubnus an Friderich Meÿli den Maurer und schirmer alhier eine im finckweiler gelegene behaußung dispensando vom augenschein verkauffen, dießem auch also Kauffen Zu dörffen. 39.
(p. 39) Sambstags den 7. Martÿ 1767. Froereis Nê Friderich Meÿli des Maurers und schirmers alhier, der bitt unterth. ihme gnädig Zuerlauben Von Johann Wunigund Beÿer dem burger und Kamm macher seinen uxorio nomine von fr. Dorothea gebohrner Schmitzin ererbten antheil an einer behaußung, hoffstatt und Zugehörden im finckweiler beÿ der Zornen mühl einseit neben dem Mühlgäßel anderseit neben dem Allmend gelegen, umb 60. R. nebst übenahm des antheils des darauff hafftenden Capitals von 250. lb wie auch der Kösten an sich Kauffen Zu dörffen,
Ferner von Salome Felsin weil. Fr. Mariæ Magdal. gebohrner Schmitzin mit auch weÿl. Georg Philipp Felßen geweßenen barbierers und Königl. Zollers Zu Niederröderen ehelich erzeugter tochter beÿständlich H. Johann Winthers des Schiffmanns und burgers alhier den derselben unvertheilten Von weil. fr. Dorothea gebohrne Schmitzin ihrer baaßen ererbten antheil, worinnen derselbe bestehen mag, ane Vorbesagter behaußung und hoffstatt umb die summ vom 18. R. benebst auch übernahm des darauff Hafftenden Capitals von 250. lb soviel den antheil daran betrifft, und derer Uncosten kauffen Zu dörfen und umb gnädige dispensation Von gewohnlichen augenschein.
Claus nê Vorbemeltem Johann Wunibold Beÿers der bitt ebenfalls unterth. auff Vorstehende arth Verkauffen Zu dörffen und zugleich umb gnädige dispensation Vom augenschein.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii, in welchem Hochderselbe auff die gebettene willfahrung angetragen, Wurden auf hohen anspruch Excel. Domini Prætoris Regii von Gayot und des auff dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters Von Berstätt vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird denen Imploranten dero resepectivé antheilter ane Vorbemelter im Finckweiler beÿ der Zornen mühl gelegener behaußung und hoffstatt samt Zugehörden Von Johann Wunibold Beÿer dem burger und Kammacher Zum theil und von Salome Felßin vorgedacht daran ererbten theil der ersteren ad 60. R. und den 2.ten ad 18 R. nebst übernahm der Unkosten, vnd des darauff hafftenen Capitals von 250. lb d. so Viel daran eines jeden antheil betrifft ane Friderich Meÿli den Maurer und schirmer alhier dispensando Vom augenschein verkauffen, deßen auch also Kauffen Zudörffen, jedoch mit dem anhang wilfahrt, daß der Kauff und Verkauff in Mhh, Cantzleÿ Contract stub ordnungs mäßig coram Dominis Deputatis ordnungß mäßig Verschrieben und dabeÿ Gemeiner Statt versirenden interessé, besonders wegen abrichtung des real Schirmgelts bestermaßen observirt werden solle.
Depp. H. Rathh. Metzgern H. Rathhh. Kips.

Le maçon Frédéric Meyli fait enregistrer à la Chambre des Contrats la vente provisoire passée devant un notaire.

1767 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 n° 201, Joh. Heinrich Dautel, 9. Jan. 1767
auf ansuchen Friedrich Meÿli des maurers, nachstehenden kauff
Salome Felßin weÿl. Fr. Maria Magdalena geb. Schmitzin mit weÿl. Georg Philipp Felß gewesten barbierers und königl. zoller zu Niederrödern eheliche tochter mit beÿstand H. Joh. Winter des schiffmanns
in gegensein Friedrich Meÿli des maurers und schirmsverwandten
ihre unvertheilte von weÿland Fr. Dorotheæ geb. Schmitz ihrer baaßen seel. ererbten antheil von und ane einer behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen und zugehör im Finckweiller beÿ der Zornmühl, einseit neben dem mühlgäßlein, anderseit neben dem Allmend, hinten auff besagten mühlen stallung – um 250 pfund verhafftet

Réformé originaire de Stadel en Suisse, Jean Frédéric Meyli épouse une fille de manant, Anne Marguerite Bolliger qui meurt en 1790. Il se remarie en 1792 avec Marie Salomé Jæger, fille d’un tuilier de Bischwiller et meurt en 1797 à l’âge de 71 ans
Mariage (réformés, f° 153-v)
1752. Apr. d. 3. Friderich Meÿlin, d. maurergesell weÿl. J. Jacob Meÿlins v. Stadell beÿ kieleth*, hinterl. Ehel. Sohn, Jfr. Anna Margaretha weÿl. Rudolf Bolliger gew. Schirmers in Straßb. hinterl. Ehel. tochter (i 166)

Sépulture (réformés, f° 4-v)
Im Jahr 1790 Freÿtags den 18. brachmonats Nach mittags um dreÿ Uhr wurde nach gehaltener Ermahnung auf St Galli Gottesacker Zur Erde bestattet frau Anna Margaretha Bollinger, Meister Friderich Meÿlins, Maurergesellen und Schirmers allhier gewesene eheliche haußfrau, welche Donnerstags Morgens um zweÿ Uhr hiemit mehr als 36. Stunden vor ihre beerdigung gestorben in einem Alter von 67. Jahr 7 Monaten und 10 Tage Zeugen des haben sich unterschrieben Meister Friderich Meÿlin als Wittwer und Joh: Jacob Meÿlin burger und Schuemacher als sohn [unterzeichnet] + Handzeichen des Wittwers, Johann Jacob Meÿlu burger und Sohn (i 95)

Mariage (réformés)
Im Jahr 1792, Sonntags den 7. und 14. Octobris wurden in der reformirten Kirche allhier proclamirt und Montags den 17. ejusdem in derselben ehelich eingesegnet Friderich Meÿlin der wittwer burger und Kärchel zieher allhier und Jungfrau Maria Salome Jaeger, Meister Jaegers des Zieglers in Bischweiler eheliche Tochter [unterzeichnet] + handzeichen des bräutigams, + handzeichen der braut (i 101)

Anne Marguerite Bolchert meurt en 1790 en délaissant ses trois fils. La maison est estimée 400 florins. Le veuf aura la jouissance de tous les biens.

1792 (11.6.), Strasbourg 4 (2), Me Schaaff, n° 174 & Enregistrement N° 100
Inventarium über Weiland Fraun Anna Margaretha Maÿlÿ geborner Bolchert, Friderich Maÿlÿ actif burgers und Karchziehers dahier zu Straßburg geweßter Ehefraun Verlassenschafft, aufgerichtet Anno 1792 – nach ihrem den 16. Junii A° 1790 jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hienscheiden hier zeitlich verlassen. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren obgemeldt des hinterbliebenen Wittibers und der Erblaßerin ab intestato Verlassener Erben mit Namen 1° Johann Jacob Maÿlÿ, des Schumachers und actif burgers zu Bischweiler, 2° Johann Heinrich Maÿlÿ, auch Schuemachers und actif burgers dahier und 3° Johann Friderich Maÿlÿ ,ebenmäßigen activ burgers und Taback bereiters hieselbst, aller drei der Verstorbenen mit dem hinterbliebenen Wittiber erzeugter ihrer Aussag nach großjähriger Söhnen
Über des declarirte uach noch der hinterbliebene Wittiber, auf das an ihn durch mich Notarium gethane Anfrage, daß sie bede nunmehro getrennte Eheleuthe beim Antritt ihres Ehestands weder eine Eheberedung einander aufgerichtet haben, noch dero einander Zugebrachtes Vermögen wegen dessen Geringfügigkeit inventiren laßen, auch daß sie wehrend der Ehe nichts ererbt, deßwegen alles hier unter einem Titul beschrieben wird

Folgt nun hier auff die beschreibung der übrigen Verlassenschafft ane und vor sich selbsten
Eigenthum an einer behausung so theilbar. Neml. Eine behausung und hoffstatt mit allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier zu Straßburg ane dem Finckweiler bei der Zornen Mühl einseit neben dem Mühlgäßlein, anderseit neben dem Allmend und hinten auf besagter Mühl Stallung stosend gelegen, so frei, ledig eigen, und wurde solche auf ausdruckliches Begehren derer Interessenten hier jedoch ohnnachtheilig in Anschlag gebracht vor und um die summ von 400 R – Diese behaußung hat der hinterbliebene Wittiber in zweien Verschiedenen Malen zu ungleichen Antheilern von Salome Felßin von Niederroedern gebürtig, wie auch von Joh: Wunibald Beÿer dem hießigen Kammacher und deßen Ehefraun Maria Elisabeth Schmitzin erkaufft, worüber vorhanden ein Interims Kauf vor weil. H. Not. Dautel Sub dato 9. Januarÿ 1767 passirt und den 30 Martÿ dicti Anni in alhiesiger Canzlei Contract Stub enregistrirt, wie auch fernere Kauff Verschreibung in der Contract Stub passirt de dicta die 30. Martÿ 1767
Schulden in die Nahrung zugeltend 313 R, Summa summarum 713 R
Übrigens aber solle Ihme wittiber und Vatter auch Vergönnet seÿn all Vorher inventirtes beisammen und in besitz Zu behalten, auch lebenslänglich Zu geniesen gerechtiget seÿn
(enregistré 13.6.)

Jean Jacques Meyli épouse en 1786 la luthérienne Marguerite Dorothée Zendler : contrat de mariage, célébration par le pasteur réformé. Il se remarie en 1790 avec Anne Marie Jæger de Bischwiller

1786 (29. Martÿ), Me Carlier (6 E 41, 974) n° 26
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen, der Ehr und Züchtige Jüngling Johann Jacob Meÿle, Schuhmacher und burger dahier Zu Straßburg, des Viel Ehrengeachten Friedrich schirmer und karchzieher auch dahier und der Ehr: und tugendsamen Anna Margaretha gebohrner Bolgert Ehelich erziehlten Sohn, vollständigen jahren und seines rechts selbsten genießend als Hochzeiter ane einem,
Sodann die viel Ehr und tugendreiche Jungfer Margaretha Dorothea Zendler weÿl. des Viel Ehrengeachten Johann Daniel Zendler im leben geweßenen metzger und burger auch alhier, und auch weÿl. der Viel Ehr und tugendbegabten Margaretha Dorothea Mausin stehender ihrer Ehe Erziehlt und hinderlaßener dochter mehrjährigen standts und ihren rechten selbsten gaudirend
Actum Straßburg nach mittag den 29. Martÿ 1786 [unterzeichnet] Johann Jacob Meÿli, Margaretha Dorothea Zentlerin

Mariage (réformés, f° 13)
Anno 1786, Sonntags den 16. und 23. Aprilis sind in unsere Kirche Zu Wolfisheim proclamirt und den 24. Ejusdem daselbst eingesegnet worden Johann Jacob Maÿle der ledige burger und Schuhmachermeister, Friderich Maÿli des Schirmers und Karchziehers ehelicher Sohn, und Margaretha Dorothea weiland Johann Daniel Zentler des burgers und Metzgers ledige tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Meÿli als Hochzeiter, Margaretha Dorothea Zentlerin als Hochzeiterin (i 42)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 82-v) 1786. sind nach zweÿmahligen Proclamation Montag den 24. Aprilis Zu wolfisheim copulirt worden Johann Jacob Meÿli, led. Schuhmacher und burger allhier, Friderich Meÿli, Karchziehers und Schürmers alhier ehl. Sohn, und Margaretha Dorothea, weil. Johann Daniel Zentler gew. Metzgers und burgers allhier ehl. Tochter (i 86)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1788-1792, f° 9
1788 Mittwoch den 5. Novembris wurde unter gehaltener Leichenpredigt Zu St. Helena begraben Frau Margaretha Dorothea gebohrne Zentlerin, Mstr. Johann Jacob Meÿli des Schuhmachers und burgers allhier geweßene Ehefrau Ihres Alters 31. Jahr einen Monat und einen Tag, Welche Dienstag den 4. Novembris Morgens um Vier Uhr gestorben mithin 33 studen gelegen ist [unterzeichnet] Johann Jacob Meÿli als wittwer (i 10)

Mariage (réformés)
Im Jahr 1790, Sonntags den 3. und 10. Octobris sind in unser Kirche proclamirt und den eilften Ejusdem ehelich in derselben eingesegnet worden, Meister Johann Jacob Meÿli, burger und Schuhmacher allhier, Martin Friderich Meÿli, Maurers und schirmers allhier ehelicher Sohn, und Jungfrau Anna Maria Jaegerin, Meister Philipp Jaegers Schirmers vnd. Zieglers in Bischweiler eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Meÿli als hochzeiter, Anna mar ja ger ihn als hoh zeiderin (i 72)

1788 (19. Xbris), Me Stoeber (6 E 41, 1255) n° 673
Inventarium über weÿl. Fraun Margarethæ Dorotheæ Meÿelin geb. Zentlerin Mr Johann Jacob Meÿle des Schuemachers Ehefrau Verl. – nach ihrem den 4. 9.bris jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des Wittibers wie auch dero eheleibl. bruders und ab intestato verlaßenen Universel Erbs herrn Philipp Jacob Zentler des enjoliveur und Innwohners zu Lyon
in der an der blindengaß gelegen H. Heuchert d. Spengler zuständigen behausung u. dißorts zum theil lehnungsweiße bewohnenden behausung
Bericht gegenwärtigen Inventarÿ
Norma hujus inventarii, des Erben unveränderte Gut, hausrath 66 lb, silbers 1 lb, Ergäntzung 170 lb, Summa summarum 237 lb
alles übrige als in des Wbers Nahrung gehörig, hausrath 3 lb, schulden 331 lb – passiv onus 328 lb
Eheberedung – (…) den 29. mart. 1786, Carlier Not.

Jean Frédéric Meyli épouse en 1786 Susanne Friedrich originaire d’Aubure en Haute-Alsace. Il est admis à la manance sans disposer de fortune mais sa femme qui a servi à Strasbourg possède 100 livres tournois. Il se remarie en 1797 avec Marie Madeleine Bartholomé, native de Heiligenstein

1786, Conseillers et XXI (1 R 269)
(Schirm) Johann Friderich Meÿlÿ der tabackbereiter et sponsa. 66.
(p. 66) Mittwoch den 19. Aprilis 1786. Lectum folgende von Löbl. Schirmgericht eingegebene Memorialien um aufnahm folgender Personen in den Schirm
3. Johann Friderich Meÿlÿ der ledige Tabackbereiter und Schirmers Sohn, ohne Vermögen, und deßen Verlobte Susanna Friedrichin die ledige Von Altenwihr im Obern Elsaß, so 13 Jahre hier gedienet und 100 L. im Vermögen besitzt, dispensando vom erforderlichen Vermögen und unter Caution Johann Jacob Meÿlÿ des Schuhmachers und burgers.

Mariage (réformés, f° 13-v)
Anno 1786, Sonntags den 23. und 30. Aprilis sind in unsere Kirche Zu Wolfisheim proclamirt und daselbst eingesegnet worden Johann Friderich Maÿle der ledige Schirmer und tabackbereiter, Friderich Maÿli des Schirmers und Karchziehers ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Susanna weÿl. Michael Friderich gewesenen burgers und Ackermannns in Altwÿr ehelich hinderlaßene tochter [unterzeichnet] Johann Friederich Meÿli, x handzeichen d. hochzeiterin (i 43)

Mariage, Strasbourg (n° 339)
Cejourd’hui le 17° Germinal l’an V de la République française une et indivisible (…) d’une part Jean Frédéric Meyli, agé de 32 ans, ouvrier en tabac, né et domicilié en cette commune, fils de feu Frédéric Meyli, maçon, et de feüë Anne Marguerite Bolcher, Veuf de Susanne Friedrich, de l’autre part Marie Madeleine Bartholomé, agée de 29 ans, servante, domiciliée en cette commune depuis 8 ans, native de Heiligenstein canton de Barr, département du bas Rhin, fille de feu Jean Michel Bartholomé, tonnelier au dit lieu et de feüe Marie Madeleine Hült (…) de l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 16 janvier 1765 (…) de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née à Heiligenstein le 22 novembre 1767 (signé) Johann Friederich Meÿlin Maria Magdalena bartholmein (i 175)

Jean Henri Meili épouse en 1791 la luthérienne Marie Salomé Memminger, fille de pêcheur.

Mariage (réformés)
Im Jahr 1791 Sonntags den 3. und 10. Julii wurden in der reformirten Kirche allhier proclamirt und Montags den 11. ejusdem in derselben ehelich eingesegnet Johann Heinrich Meÿlin, dier ledige burger und Schuster Meister, Friderich Meÿlin bürger und Kärchelziehers von hier ehelicher sohn, reformirter Religion, und Jungfer Maria Salome, weiland Johann Jakob Memmingers geweßenen burgers und fischers von hier nachgelaßene eheliche tochter, evangelisch lutherischer Religion, [unterzeichnet] Johann Heinrich Meÿli, Maria salame Memmingerin (i 84)

Frédéric Mayli père se rend adjudicataire de la maison

1794 (2 brumaire 3), Strasbourg 10 (8), Me Heus n° 84
der bürger Johann Jacob Maÿli Schuhmacher zu Bischweiler wohnhaft, ferner Johann Heinrich Maÿli der Schuhmacher und bürger alhier und Johann Friedrich Maÿli bürger und tabackbereiter alle dreÿ in der Eigenschaft als Erben weiland Fraun Anna Margaretha geb. Bolchert des bürgers Friedrich Maÿli Maurers dahier geweßter Ehefraun ihrer Mutter so den 16. junÿ 1790 (alten stils) gestorben
bürgers Friedrich Maÿli des Maurers ihres Vatters, in offentlicher freiwilliger Versteigerung zufolg des Von mir Notario unterm 24. Vendemiaire Jüngst darüber dressirten Steigerungs procès verbals verkauf und als letzt und meistbietenden abgetretten und überlassen hätten
Eine Behausung mit N° 89 bezeichnet samt allen dazu gehörigen begriffen, Rechten und gerechtigkeiten gelegen ane dem Finckweiler bei der Zornen Mühl dermalen die Gaß Vom 2. Messidor genannt, einseit neben dem Mühlgäßel anderseit neben dem allment und hinten auf besagter Mühl Stallung stosend, davon und zwar ab einem hinten daran gelegenen Ställelein gibt man jährlich alhiesiger Gemeinde 8 Sols ane bodenzinns, Ane welcher behaußung dem Kaufenden Vatter die eine helfte und denen Verkäufern die andere helfte als ein von obbemelt ihrer Mutter ererbtes Guth eigenthümlich zuständig, auf den fuß von 5000 Livres um welche das gantze Hauß Craft obenangeregten Steigerungs procès verbals ihme adjudicirt worden
– n° 82, Im dem 3. Jahr, den 4. Vend. auf Ansuchen Friedrich Mailÿ Vaters der Maurers, ferner Friedrich Mailÿ des sohns tabackbereiters und Johann Heinrich Mailÿ des Schuhmachers, samtlicher bürgern alhier sowohl für sich als auch nahmens Johann Jacob Mailÿ des Schuhmachers und burgers zu Bischweiler ihres abwesenden respe. Sohns und bruders als Erben weiland Fraun Anna Margaretha Mailÿ geb. Bolchert ihrer geweßten respe. Ehefraun und Mutter so den 16. junÿ 1790 (alten stils) gestorben wurde und zwar zufolg des von denen Schiedesrichtern unterm 19. Messidor lezthien wegen der zwischen obbemelten requirenten besagter Verlassenschafft halben entstehenden Contestation ergangenen Urtheils welcher die Versteigerung von nachbnamster behaußung verordnet und daran dem Vatter die eine und denen drei söhnen die andere Helfte zuerkannt [unterzeichnet] Meÿli
die erste freiwillige Versteigerung der in gedachter Frauen Mailÿ Verlassenschafft gehörigen behaußung mit N° 89 bezeichnet samt zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen ane dem Finckweiler der Gaß Vom 2. Messidor bei der Zornen Mül einseit neben dem Mülgäßel anderseit neben dem allment und hinten auf besagter Mül Stallung stosend, davon und zwar von einem hinten daran gelegenen Kleinen Ställelein gibt man jährlichen alhiesiger Gemeinde 8 Sols ane bodenzinns, ausgerufen worden pro 1400 Livres
den 14. Vendemiaire, 2300 Livres Friedrich Mailÿ Sohn – den 24. Vendemiaire 5000 Livres bürger Johann Philipp Heusler der Schneider, für und im Namen Friedrich Maÿli Maurer obbemelten Vaters und mitverkäufers – 2500 Livres
acp 28 f° 185 du 2 bru. 3

Frédéric Mayli meurt en 1797

Décès, Strasbourg (n° 535)
Cejourd’hui 11° Ventose l’an V de la République française une et indivisible (…) Frédéric Meyli agé de 32 ans, apprêteur de tabac, et Jacques Meyli agé de 30 ans, Cordonnier, tous deux domiciliés en cette municipalité et fils du défunt, (…) ont déclaré que Frédéric Meyli agé de 71 ans, Maçon, natif de Stadel en Suisse, fils de feu Jacques Meyli, Laboureur et de feüe N. N. époux en légitime mariage de Salomée Jaeger est mort ce jour d’hui à une heure du matin en sa demeure située au finckwille N° 89 (i 141)

Marie Salomé Jæger veuve de Frédéric Meyli renonce à la jouissance viagère au profit de ses beaux-enfants

1798 (6 prairial 6), Strasbourg 4 (27), Me Roessel n° 376
persönlich erschienen burgerin Maria Salome gebohrne Jäger, weiland bürger Friderich Maili, geweßten Maurers alhier Zu Straßburg hinterbliebene Wittib die hat
in gegensein des erstgedachten verstorbenen bürger Maili hinterlassenen Kindern und Erben als b. Joh: Jacob Maili, Schuhmachers alhier, Joh: Heinrich Maili auch hiesigen Schuhmachers und Joh: Friderich Maili, tabackbereiters hieselbst
hiemit und in Krafft dieses renuncirt und verzug thut auf den lebtägigen Genuß der untern Wohnung der vätterlichen behaußung ane dem Finckweiler N° 89 auch vätterlichen mobilien maß, /:ihro vermög acte vor mir Not° am 16. frimaire an 5 passirt u. d. 22. ejusd. enregistrirt verschrieben worden, so:/ daß sie Wittib Maili sothane Wohnung auf den 8. Vendemiaire an Sept gänzlich raumen und ohne einige weitere ansprach quittiren soll und will. Welche offerten die Kinder und Erben Maili nicht nur vollkommen angenommen, sondern auch dagegen und wegen solchem Abstand, ihre der Stiefmutter Maili eigenthümlich cedirt und überlaßen haben, obgemelten ihres Vaters wenig hinterlaßene mobiliar-mass

Le cordonnier Jacques Meyli vend sa part de maison à ses deux frères Jean Henri et Jean Frédéric

1799 (29 pluviose 7), Strasbourg 10 (8), Me Heus n° 222, 9
der bürger Johann Jacob Meÿli Schuhmacher, nach dreien vor unterschriebenen Notario gehaltenen offentlichen Steigerungen und Kraft des über die lezte Steigerung den 26. pluvios jüngst errichteten procès verbals
beeden bürgern Johann Heinrich Meÿli Schuhmacher und Johann Friedrich Meÿli tabackbereiter seinen brüdern
Ein dritten theil für ohnvertheilt von und ane Einer Behausung samt allen deren begriffen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen im Finckweiler beÿ der zornen Mühl mit N° 89 bezeichnet, einseit und anderseit neben dem allmend und hinten auf besagter Mühl Stallung stosend, davon und zwar ab einem hinten daran gelegenen Ställelein gibt man jährlich alhiesiger Gemeinde 40 Centimes ane bodenzinns – um 641 Francken
N° 221, 8 – Im 7. Jahr den 12. Pluvios, auf Ansuchen der bürger Johann Jacob Meÿli, Johann Heinrich Meÿli beede Schuhmacher und Johann Friedrich Meÿli tabackbereiters, die freiwillige Versteigerung der denen drei requirenten zu gleichen theilen gehörigen Behausung samt zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen im Finckweiler beÿ der zornen Mühl mit N° 89 bezeichnet einseit und anderseit neben dem allmend und hinten auf besagter Mühl Stallung stosend, davon und zwar ab einem hinten daran gelegenen Ställelein gibt man jährlich alhiesiger Gemeinde 8. Sols ane bodenzinns, ausgerufen worden pro 1800 Livres, kein Gebot
den 19. Pluvios, 1825 Francken bürger Johann Friedrich Meÿli tabackbereiter – den 26. Pluvios, 1925 Frk. bürger Friedrich Mattäus der Zimmermann, im Namen der bürger Johann Heinrich Meÿli Schuhmacher und Johann Friedrich Meÿli tabackbereiter
Enregistrement de Strasbourg, acp 65 F° 183 du 2 vent .7

Jean Henri Meyli et Jean Frédéric Meyli se partagent la maison après expertise. La moitié arrière (n° 89.bis) échoit à Jean Henri, la moitié avant (n° 89) à Jean Frédéric

1803 (16 pluviose 12), Strasbourg 10 (44), Me Zimmer n° 1475, 1872
br. Johann Heinrich Meyli Schuemacher und Johann Friedrich Meyli tabackbereiter gebrüder, declarirten daß sie bis dato eine allhier zu Straßburg im finckweiler N° 89 beÿ der Zornenmühl gelegene behausung gemeinschafftlich miteinander beseßen und genoßen hätten, welche behausung mit 40 c bodenzinßes zu gunsten der Gemeinde beladen, daß sie bede Comparenten aber nicht gesonnen sind länger in den ohnverteilten Gemeinschaft solcher behausung zu bleiben, sondern vorzögen daß jeder seine helfte allein nuzen und genießen auch darüber schalten und walten könne, so haben dieselbe die br. Jacob Schlagdenhauffen zimmermann und Philipp Kutterer Maurer allhier ersucht gemelte behausung zu besichtigen
übereingekommen, daß ahne das Looß zuziehen br. Johann Heinrich Meyli vor seine helfte den hintern theil und br. Johann Friedrich Meyli vor deßen helfte den vordern theil gemelter behausung, daß der vordere theil 130 fr mehrern Werths als der hintere erkannt worden
[Joint] Strasbourg den 28 nivose 12 – haben wir unterschiriebene Padentirde und Von den zwei brüdern Maeulé Ernannte experten uns in ihre auf dem Mühl Plätzel mit N° 89 bezeichnet gelegene behausung begeben um dieselbe in zweÿ gleiche theil zu theilen Welche wir auch noch genauer besichtigung auf folgende art getheilt haben, als nemlich daß die da stehnde Scheidwand die Von unten biß oben in den giebel geht die Scheid wand sei, die, die zweÿ häußer von einander scheid, benante Scheid wand soll aber den zweÿ brudern gemeinschaftlich zugehören aber derjenige bruder der den Vordern theil deß haußes bekomt soll dem andern 130 francken heraus geben
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 f° 76 du 16 pluv. 12

Madeleine Meyli se marie à Paris
1819 (12.3.), Strasbourg, Me Zimmer
Consentement – Frédéric Meyli ouvrier en tabac et Marie Madeleine Bartholmé au mariage que leur fille Madeleine Meyli se propose de contracter avec Pierre Joseph Descamps, tailleur d’habits à Paris
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 F° 73-v du 12.3.

L’apprêteur de tabac Jean Frédéric Meyli et Marie Madeleine Bartholmé vendent leur moitié de maison à Jean Henri Meyli

1826 (5.9.), Strasbourg 10 (74), Me Zimmer n° 10 244
Jean Frédéric Meyli, ouvrier en tabac ci devant à Strasbourg présentement à Basle en son nom et en celui de sa femme Marie Madeleine Bartholmé
à Jean Henri Meyli, journalier
la moitié séparée dans la maison et dépendances sise au quartier dit Finckwiller n° 89, d’un côté la moitié séparée de ladite maison appartenant déjà au Sr acquéreur, d’autre la petite place du Finckwiller, devant ladite place, derrière la ruelle des moulins
propriété, par indivis conjointement avec ses frères, Jean Henri père du Sr acquéreur et Jean Jacques Meily, par le décès de Frédéric Meily maçon leur père et auteur commun mais par contrat reçu Me Heus le 29 pluviose 7, Jean Jacques Meily a cédé son tiers indivis à ses deux frères, l’indivision a été dissoute par partage devant Me Zimmer le 16 pluviose 12 – 2000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 180 f° 56-v du 6.9.

Fils de Jean Henri Meyli, Jean Henri Meyli épouse en 1815 Catherine Salomé Stauffert
Mariage, Strasbourg (n° 255)
Acte de mariage célébré le 17 mai 1815, Jean Henri Meyli, mineur d’ans, né en légitime mariage le 24 août 1792 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, journalier, fils de feu Jean Henri Meyli cordonnier décédé en cette ville le 1 septembre 1809 et de Marie Salomé Menninger ci présente et consentante, et Catherine Salomé Stauffert, majeure d’ans, née en légitime mariage le 2 octobre 1790 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Léonard Stauffert, pêcheur, et de Catherine Salomé Baldner (signé) Johann Heinrich Meÿli, Catharina Salome Staufferin

Les trois enfants de Jean Henri Meyli vendent à leur père la part de maison acquise durant la communauté

1842 (2.6.), Strasbourg 10 (99), Me Zimmer n° 4358
ont comparu 1° Dlle Salomé Meyli, ouvrière en gants, fille majeure poursuivant ses droits, 2° Dlle Caroline Meyli matelassière, également fille majeure poursuivant ses droits, 3° Mr Jean Henri Meyli garçon meunier aussi majeur, tous trois demeurant et domiciliés à Strasbourg (vendu)
au Sr Jean Henri Meyli, leur père, journalier demeurant et domicilié à Strasbourg
La moitié indivise entre eux de la moitié séparée dans une maison & dépendances sise à Strasbourg au quartier Finckwiller N° 89 entre la moitié séparée de ladite maison appartenant déjà à l’acquéreur & la petite place du Finckwiller donnant par devant sur ladite place & par derrière sur la ruelle des moulins. Cet immeuble est vendu dans l’état où il se trouve (…). Le Sr Jean Henri Meyli avait acquis ladite moitié séparée de maison durant la communauté qui a existé entre lui & sa femme Dame Catherine Salomé Stauffert de son frère Jean Frédéric Meyli ouvrier en tabac demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M Georges Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 5 septembre 1826, par suite du décès de lad. De Meyli la moitié qui lui appartenait dans l’objet de ladite acquisition est échu aux comparans trois enfants & seuls héritiers à chacun pour un tiers. L’établissement de la propriété antérieure du dit immeuble et plus amplement consigné dans l’acte de vente précité. – pour une somme de 900 francs
acp 299 (3 Q 30 014) f° 13-v

Jean Henri Meyli hypothèque la maison au profit de la Caisse de secours des veuves des ministres protestants de la confession d’Augsbourg

1845 (17 mai), Strasbourg 10 (104), Me Zimmer n° 5691
Obligation – a comparu Le Sieur Jean Henri Meyli, chargeur à la douane, demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a reconnu devoir
à la Caisse de secours des veuves des ministres protestants de la confession d’Augsbourg en la Ville de Strasbourg, ladite caisse administrée et représentée actuellement par M. Chrétien Théophile Kopp, ministre du culte protestant près la paroisse protestante de Ste Aurélie à Strasbourg demeurant et domicilié en cette ville, la somme principale de 1000 francs (…)
hypothèque spéciale, Une maison divisée en deux parties située à Strasbourg, quartier Finckwiller N° 89 et 89.bis, tenant d’un côté à ladite place, de l’autre à la propriété de M. Stinnes, meunier, par derrière à la petite rue du moulin.
La moitié de cette maison qui porte le N° 89 a été acquise par le Sr Meyli de Jean Frédéric Meyli, ouvrier en tabac, demeurant à Strasbourg, qui a agit tant pour lui qu’au nom de Marie Madeleine Bartholmé sa femme suivant contrat de vente passé devant M Zimmer père notaire à Strasbourg le 5 septembre 1826, ratifié par ladite Marie Madeleine Bartholmé suivant acte passé devant le notaire Bernoulli à Bâle le 9 du même mois enregistré à Strasbourg le 21 du même mois (…) et déposé audit Me Zimmer par acte du 23 septembre 1826. Quant à l’autre moitié de ladite maison portant le n° 89.bis le sieur Meyli en a recueilli une moitié dans la succession de son père Jean Frédéric Meyli. Le comparant devint propriétaire de la partie n° 89.bis pour en avoir recueilli une moitié dans la succession de son père Jean Henri Meyli, dont il est héritier et l’autre moitié de son frère Jean André Meyli dont il est seul héritier et qui était lui-héritier par moitié de son père. Le débiteur certifie sous les peines de droit que ladite maison lui appartient en toute propriété et qu’elle n’est grevée que 1) d’une somme (…)

Jean Henri Meyli vend par enchère la maison au pasteur Balthasar Philippe Herrenschneider, administrateur de la Caisse de secours des veuves des ministres protestants

1853 (7.4.), Strasbourg 10 (124), Me Zimmer n° 9990
Cahier des charges, 29 mars 1853. A comparu Mr Jean Henri Mayli, père journalier demeurant et domicilié à Strasbourg, Lequel pour se libérer envers des créanciers est intentionné de vendre aux enchères publiques la maison qu’il possède à Strasbourg au quartier Finckwiller N° 89 & 89 bis
Désignation de l’immeuble à vendre & mise à prix. Une maison avec dépendances sise à Strasbourg au quartier Finckwiller N° 89 & 89 bis tenant par devant sur la petite place du Finckwiller, par derrière sur la ruelle des moulins, d’un côté sur ladite place, de l’autre sur le moulin dit de Zorn. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 3000 francs.
Etablissement de la propriété. L’immeuble dont désignation précède a été recueilli par les Sr Jean Frédéric Meyli ouvrier en tabacs à Bâle (Suisse), Jean Henri Meyli cordonnier à Strasbourg père du comparant & Jean Jacques Meyli de la même ville dans la succession de leur père et auteur commun le Sr Frédéric Meyli vivant maçon à Strasbourg. Suivant contrat de vente passé devant Me Heuss alors notaire à Strasbourg le 29 pluviose an VII, Jean Jacques Meyli céda son tiers indivis dans ledit immeuble à des deux frères susnommés. L’indivision existant entre les deux frères Meyli a été dissoute aux termes d’un acte contenant partage et transaction passé devant Me Georges Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 16 pluvose an XII, suivant cet acte la maison en question a été partagée en nature en deux parties à peu près égales, la partie située du côté du moulin & portant le n° 89.bis échut au Sr Jean Henri Meyli, quant à l’autre partie portant le N° 89 elle échut au Sr Jean Frédéric Meyli. Le comparant devint propriétaire de la partie n° 89.bis pour en avoir recueilli une moitié dans la succession dudit Sr Jean Henri Meyli son père dont il était héritier pour pareille portion et l’autre moitié dans la succession de son frère Jean André Meyli dont il était seul et unique héritier et qui avait lui-même recueilli cette moitié dans celle du père, Jean Henri Meyli. Aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M Georges Frédéric Zimmer le 5 septembre 1821 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 du même mois volume 194 n° 23, le Sr Jean Frédéric Meyli vendit sa moitié N° 89 dans ledit immeuble au comparant pendant la communauté qui existant alors entre ce dernier & Catherine Salomé Stauffert. Cette acquisition étant faite sans le concours de De Marie Madeleine Bartholmé femme du vendeur celle-ci ratifia la vente en question suivant acte passé devant M Bernoulli notaire à Bâle (Suisse) le 9 septembre 1826 dont le brevet original est demeuré annexé à la minute d’un acte de depôt dressé par le même notaire Zimmer le 23 septembre 1826. Cette vente eut lieu pour le prix de 2000 francs (…). Après le décès de la femme Meyli née Stauffert, la partie N° 89 qui dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre les époux Meyli echut pour une moitié au comparant quidevint ainsi propriétaire des trois quarts de la totalité et pour l’autre moitié à 1) Salomé Meyli ouvrière en gants, 2) Caroline Meyli matelassière, 3) Jean Henri Meyli meunier, tous trois demeurant )à Strasbourg, seuls héritiers de la Dame Meyli. Enfin aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Zimmer soussigné le 2 juin 1842, les trois enfants Meyli vendirent leur part dans ledit immeuble à leur père le Sr Comparant qui devint ainsi propriétaire de la totalité de l’immeuble en question. Cette dernière vente eut lieu pour le prix de 900 francs (…)
Etat hypothécaire (…) 1° Une somme de 1000 francs due actuellement à la caisse de secours des veuves des ministres protestants de la confession d’Augsbourg en la Ville de Strasbourg, ladite caisse administrée et représentée actuellement par M. Balthasar Philippe Herrenschneider pasteur à l’hôpital civil (…). Total en principal, intérêts et frais au jour de l’adjudication, 4405 francs – Charges, clauses et conditions (…) 5) Sont compris dans la vente huit poeles en fonte avec leurs tuyaux et pierres.
L’an 1863, le mercredi 30 mars, adjudication préparatoire – M. Balthasar Philippe Herrenschneider pasteur à l’hôpital civil de Strasbourg, 3800 francs
L’an 1863, le jeudi 7 avril, adjudication définitive – aucun enchérisseur ne s’étant présenté le comparant déclare par les présentes adjuger définivement ladite maison à M. Balthasar Philippe Herrenschneider pasteur
acp 418 (3 Q 30 133) f° 10 du 1.4.

Alors enseigne au Gymnase, Balthasar Philippe Herrenschneider épouse en 1821 Guillaumette Rœderer
1821 (16.1.), Strasbourg 8 (31), Me Roessel n° 7416
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Balthasar Philippe Herrenschneider, régent au gymnase de Strasbourg, fils majeur de Simon Herrenschneider, pasteur à Schiltigheim, et de Christine Frédérique Bierau
Wilhelmine Roederer fille mineure de Jean David Roederer, pasteur à Scharrachbergheim, et de Catherine Salomé Leicht
Enregistrement de Strasbourg, acp 150 F° 174-v du 17.1.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1822 (1.2.), Strasbourg 8 (33), Me Roessel n° 8289
Inventaire des apports de Balthasar Philippe Herrenschneider, pasteur à Riquewihr, et de Wilhelmine Roederer suivant contrat de mariage passé le 16 janvier 1821 devant le notaire soussigné
le mari 310 francs, la femme 4250 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 197 du 2.2.

La maison revient ensuite (1868) au maître maçon Jean Joseph Reiner qui épouse en 1845 Brigitte Bieth originaire de Hohatzenheim

Mariage, Strasbourg (n° 398)
Du 2° jour du mois d’octobre 1845. Acte de mariage de Jean Joseph Reiner, majeur, né en légitime mariage le 6 mars 1814 à Strasbourg, Maçon, fils de feu Joseph Reiner, Maçon décédé en cette ville le 12 octobre 1835, et de feu Elisabeth Morgenthaler, décédée en cette ville le 13 mai 1821, et de Brigitte Bieth, majeure, née en légitime mariage le 24 janvier 1810 à Hohatzenheim (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de feu Antoine Bieth, tisserand décédé à Hohatzenheim le 1 janvier 1829 et de Brigitte Blès domiciliée à Hohatzenheim ci présente et consentante (signé) Reiner, Bieth (i 25)

Brigitte Bieth meurt en 1855 en délaissant deux enfants
1855 (12.10.), Me Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Joseph Reiner, maître maçon, et Brigitte Bieth sa femme et de la succession de cette dernière décédée à Strasbourg le 15 juin dernier
dressé à la requête du veuf comme commun en biens à défaut de contrat de mariage et comme donataire en usufruit de la succession de son épouse suivant donation reçue Grimmer le 2 mai 1855 et comme père tuteur naturel de Jean Joseph et d’Alphonse Edouard Reiner ses enfants issus du dit mariage
Communauté, maison 676, argent comptant 370, créances 410
maison sise à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 11 – Passif 410
Succession,garde robe estimée 81
acp 444 (3 Q 30 159) f° 3 du 13.10. (Décès f° 24 n°& 432, succession déclarée le 8 décembre 1855)

Joseph Reiner épouse en secondes noces Catherine Elisabeth Jouvelet, veuve du fabricant de corsets Joseph Wilhelm, qui meurt quelques mois plus tard en délaissant des héritiers collatéraux
Mariage, Strasbourg (n° 523)
Du 20° jour du mois de décembre 1855. Acte de mariage de Jean Joseph Reiner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 6 mars 1814 à Strasbourg, maître maçon veuf de Brigitte Bieth décédée à Strasbourg le 15 juin 1855, fils de feu Joseph Reiner, maçon décédé en cette ville le 12 octobre 1835, et de feu Elisabeth Morgenthaler, décédée en cette ville le 13 mai 1821, et de Catherine Elisabeth Jouvelet, majeure d’âge née ne légitime mariage le 26 mars 1815 à Bessoncourt (Haut-Rhin), domiciliée à Strasbourg, corsetière, veuve de Joseph Wilhelm fabricant de corsets décédé à Strasbourg le 9 janvier 1855, fille de feu François Jouvelet préposé des douanes décédé à Strasbourg le 25 juillet 1852 et de feu Jeanne Marguerite Strohm décédée à Strasbourg le 27 octobre 1840 (signé) Reinder, Jouvelet (i 36)

1856 (10. 9.br), Me Burtz
Notoriété constatant que Catherine Elisabeth Jouvelet épouse en secondes noces de Jean Joseph Reiner, maître maçon à Strasbourg est décédée le 2 avril 1856 en laissant pour héritiers Angélique Fanny Jouvelet femme en secondes noces de Joseph Mosbach, tailleur, Marguerite Claudine Jouvelet femme d’Aloyse Leitner, bottier, et Philippe Jouvelet
acp 454 (3 Q 30 169) f° 96 du 11. 9.br

Jean Joseph Reiner se remarie avec Marie Louise Blettel : contrat de mariage, célébration
1856 (1.8.br), Me Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Jean Joseph Reiner, maître maçon à Strasbourg veuf en premières noces de Brigitte Bieth et en secondes noces d’Elisabeth Jouvelet
Marie Louise Blettel, majeure à Strasbourg
Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêtsn réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur sont constatés par inventaire reçu Grimmer le 12 octobre 1855, et en outre en créances de matériaux estimés 6000
Les apports de la future consistent 1) un mobilier estimé 400, 2) argent comptant 1000
Donation par le futur à la future d’une part d’enfant le moins prenant en usufruit, s’il n’existe pas d’enfants au premier lit mais de l’union projetée, et de l’usufruit de la totalité s’il n’existe aucun enfant
et par la future épouse au futur époux de l’usufruit de toute sa succession
acp 453 (3 Q 30 168) f° 90 du 4. 8.br

Mariage, Strasbourg (n° 472)
Du 4° jour du mois d’octobre 1856. Acte de mariage de Jean Joseph Reiner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 6 mars 1814 à Strasbourg, maître maçon veuf en secondes noces de Catherine Elisabeth Jouvelet décédée à Strasbourg le 2 avril 1856, fils de feu Joseph Reiner, maçon décédé en cette ville le 12 octobre 1835, et de feu Elisabeth Morgenthaler, décédée en cette ville le 13 mai 1821, et de Marie Louise Blettel, majeure dans, née en légitime mariage le 12 avril 1828 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, sans état, fille de feu David Blettel, cordonnier décédé à Paris (Seine), le 14 juillet 1855 et de feu Salomé Conrad décédée à Strasbourg le 25 février 1855 – il a été passé le premier de ce mois un contrat de mariage devant Me Grimmer notaire en cette ville (i 32)



Moulin Zorn (place du) : bei der Zornen Mühl


Les maisons qui donnent sur la place devant le moulin inféodé à la famille Zorn ne portent pas de nom particulier avant le XIX° siècle. On disait d’elles qu’elles se trouvent au Finckwiller près du moulin Zorn (am Finckweiler bei der Zornen Mühl). Elles faisaient partie du quartier dit Finckwiller selon la numérotation en continu de tout le quartier, reprise par le cadastre de 1840 où apparaît le nom de petite Place du Finckwiller. Le nom de place du Moulin Zorn apparaît lors de la nouvelle numérotation des maisons en 1857.
La rue du Bain-Finkwiller et la place portent un temps sous la Révolution le nom de rue du 2 messidor.


Le moulin Zorn se trouve au milieu de l’image. En teinte jaune, maisons à supprimer d’après le projet de Blondel, en rose, maisons à construire (AMS, cote 1 PL 675)

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.