125, Grand rue


Grand rue n° 125 – IV 300 (Blondel) N 953 puis section 60 parcelle 101 (cadastre)

Démolie en 1914-1915

Grand-rue 125 (1 Fi 26 n° 16)Grand rue 136 (112 Z 8)Gutenberg-Francs-Bourgeois (août 2016)
La maison vers 1910 (AMS, cote 1 Fi 26, n° 16). La maison se prolonge au-delà de la gouttière dans la rue des Fribourgeois
Vue sur le 136, Grand rue dans les années 1920. A droite au premier plan, emplacement du 125 Grand rue démoli en 1914-1915 (AMS, cote 112 Z 8)
Plan correspondant
Angle de la rue Gutenberg et de la rue des Francs-Bourgeois, été 2016. Le bâtiment de droite correspond à celui de droite sur la photographie de 1910

La maison forme l’angle occidental de la Grand rue et de la rue des Fribourgeois. Elle est appelée en 1630 zum kleinen Freiburger (au petit Fribourgeois) d’après le poêle voisin des Fribourgeois (aubergistes). Elle appartient successivement aux barbiers Paul Becker et Jean Frédéric Mægerlin (1615-1676), aux tourneurs Jean Georges Kœnlin et Jean Martin Haffner (1678-1724) puis aux vitriers Benoît Storr, Jean Jacques Schrapp et Jean Chrétien Storr (1724-1759). Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent en 1615 le barbier Paul Becker à la garnir d’un balcon en pierre. La maison a deux étages en 1744. Son propriétaire passe en 1751 un accord avec la tribu voisine des Fribourgeois qui l’autorise à percer un jour dans le mur de son écurie pour éclairer le cabinet d’aisance. Le notaire François Henri Dautel y établit en 1759 son étude qu’il transmet à son fils du même nom jusqu’à ce qu’il quitte Strasbourg en 1786. Le fabricant de parapluies François Berrat acquiert la maison en 1787, y ouvre aussitôt une arcade au rez-de-chaussée. Il supprime l’année suivante son auvent et ajoute un étage. L’autorisation de 1787 ne fait pas allusion au maintien ou à la transformation du balcon.

150 Elévations b-c
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 150

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (b). L’arcade et la porte d’entrée s’ouvrent sur la Grand rue où chacun des trois étages comprend trois fenêtres. La toiture a un étage de lucarnes. La façade sur la rue des Fribourgeois a trois travées à trois fenêtres. Elle a subi des transformations par la suite puisque son aspect est différent vers 1910. Comme le cadastre ne signale pas de changement de revenu, ces transformations pourraient dater des années 1830.
La maison porte d’abord le n° 148 (1784-1857) puis le n° 125. Elle appartient aux ferblantiers Henri Chrétien Rhein (1807-1843) et Jean Chrétien Weimer (1859-1876). Le dernier propriétaire est le commerçant Hermann Morgen qui la vend à la Ville. La maison est démolie en 1915 d’après le cadastre. Le sol forme actuellement une partie de la rue des Francs-Bourgeois.

août 2016

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1629 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Paul Becker, barbier, et (1615) Sara Walter – luthériens
1666 v Jean Frédéric Mægerlin, barbier, et (1666) Anne Marguerite Hugo puis (1687) Abigaïl von Molsheim, successivement veuve de Jean Régnard Widt et de Loup Daniel Engel – luthériens
1676 v Anne Marguerite Wolff, femme (1677) du notaire Jean André Schneider – luthériens puis de Jean Adam Clerc – catholiques
1678 v Jean Georges Kœnlin, tourneur, et (1675) Elisabeth Schott puis (1694) Marguerite Græff – luthériens
(1707) h Jean Martin Haffner, tourneur, et (1707) Marguerite Græff veuve de Jean Georges Kœnlin, puis (1727) Marie Salomé Berger veuve du relieur Jean Georges Spach – luthériens (jouissance au mari)
1724 v Benoît Storr, vitrier, et (1701) Chrétienne Wanner puis (1714) Anne Marguerite Kamm – luthérien
(1731) h Jean Jacques Schrapp, vitrier, et (1731) Anne Marguerite Kamm, veuve de Benoît Storr – luthériens (jouissance au mari)
1745 h Jean Chrétien Storr, vitrier, et (1741) Marthe Hansmetzger – luthériens
(1759) h François Henri Dautel, notaire, et (1723) Marie Madeleine Lang puis (1759) Marthe Hansmetzger veuve du tanneur Jean Chrétien Storr – luthériens (jouissance au mari)
1787 v François Berrat, fabricant de parapluies, et Marie Seux puis (1781) Marguerite Latzer – catholiques
1795 v Philippe Hermann Reinhard et Edouard Bruno Mertian, négociants
1796 h Philippe Hermann Reinhard négociant, et (1799) Marie Antoinette Julie Deheille
1800 h Phillipe Hermann Reinhard († 1814), négociant, et Françoise Brendlé († 1824)
1800 v Antoine Loir, négociant, employé chez le payeur militaire et (1783) Constance Hubertine Kuppelmeyer
1807 v Henri Chrétien Rhein, ferblantier, et (1800) Anne Madeleine Ziegenhagen
1843 v André Hausmann, boucher, et (1810) Elisabeth Salomé Nagel
1859 v Jean Chrétien Weimer, ferblantier, et (1839) Julie Christmann
1877* Théophile Maisenbacher, charcutier
1881* Joseph, Marie et Annelise Drach
1898* Georges Ribs, pâtissier
1902* Hermann Morgen, commerçant
1910* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 800 livres en 1706, 1 150 livres en 1723, 900 livres en 1744, 1 250 livres en 1757

(1765, Liste Blondel) IV 300, au Sr Dautel Notaire
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 953, Rhein, Henri Chrétien, maison, sol – 1,25 are, puis Hausmann boucher

Locations

1659, Simon Wilborn, barbier
1661, Frédéric Schell, orfèvre
1675, Nicolas Hitschler, apprêteur de chapeaux
1718, (cave) Philippe Schatz, marchand
1719, Jean Philippe Kugler, tourneur
1786, Ignace Bootz, huissier royal, et Marie Anne Steckinger
1809, Jacques Louis Goetz, employé de loterie, et Marie Eve Decker

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent en 1615 le barbier Paul Becker à établir un balcon à sa maison à l’angle de la Grand rue et de celle des Fribourgeois. L’acte ci-dessous daté de 1752 établit qu’il s’agit d’un balcon en pierre (wegen eines steinernen auff das Allmend überhangenden gangs). Le même loyer est reporté dans les registres ultérieurs jusqu’à sa suppression par décision du 25 septembre 1792. La rente en question figure toujours dans les actes ultérieurs
1562, Livre des loyers communaux VII 1446 (Zinßbuch D) f° 194

Item Vj. ß d. soll geben Paul Becker d. barbierer von einem new bewiligten gang an seiner eck behausung an der Freÿburg. gaßen vff Jacobi 1616. Zum erstenmal, Ihme a° 1615. von Rhet xxi bewilligt
(rub.) Jetz Er 8 ß d, 8° Martÿ 1627
Neü 185.

1652-1672, Livre des loyers communaux VII 1461 (1652-1672) f° 185-v

Jetzt Hanß Friderich Mäÿerle
Herr Paul Beckherr Barbirer, Soll gemeiner Statt, Von einem steinern gang seiner eckbehaußung ahne der Freÿburgergaß, Jahrs vf Jacobi 8 ß d
Alt. d. f. 194
New fol. 164

1673-1741, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 164-v

Hannß Friderich Maÿerle, soll von einem steineren gang seiner Eckbehaußung an der Freÿburger gaßen vff Jacobi, 8 ß
St. Zinnßb. p. 185
ietz Hannß Georg Köhnlin
Jetzt Johann Martin Haffner
Jetzt Benedict Storren Erben
Neuzb fol 208-b

1741-1802, Livre des loyers communaux VII 1470, f° 208-b

alzb. 164-b
Benedict Storren Erben sollen von einem steinern gang seines Eck behaußung an der Freÿburger gaßen auf Jacobi, id est 25. Junii, 8 ß
(Quittungen, 1741-1792)
Suivt. Deliberation du Directoire du Departement du 25. septembre 1792. les redevances des balcons sont supprimées.

jetzt H. Not. Frantz Heinrich Dautel / Erben
modo Frantz Berrat, parapluye macher laut C. C. Verschbg. vom 27. 8.bris 1787.

Directeurs fonciers (Bauherren)

1668, Directeurs fonciers, VII 1360
Les loyers en souffrance sont répartis entre l’ancien et le nouveau propriétaire

(f° 144). Mittwoch den 5. Febr. Meÿgerlin. Beckers Erben
Johann Friderich Meÿerlin soll weg. Paul Beckers Erben von deßen Hauß in der straßen bei Schmid stuben à 8 ß p. 1663. 64. 65. 66. et 67. 2. lb waran Beckerische Erben 1. lb. 12. ß beizutrag.

1753, Directeurs fonciers, VII 1405
Chrétien Storr obtient qu’une femme de soldat retire l’étal de reprisage qu’elle a dressé devant sa maison en arguant qu’il empêche l’accès à la fontaine

(f° 94-v) Dienstags den 27. Februarÿ 1753. Christian Storr
Christian Storr der glaser bittet das ständtlein beÿ seinem Hauß an der straß gegen Herrn Von Flachßland Hauß über welches ein Invalide für seine Frau Zum strumpff flicken dahin gestellt, hinweg Zuerkennen, weilen solches wegen daßigen brunnens sehr hinderlich. Erkannt solle Hinweg gethan werden.

1779, Directeurs fonciers, VII 1418
Le maître maçon Müller est autorisé au nom du notaire Dautel à réparer le crépi du rez-de-chaussée

(f° 314-v) Montags den 27. Septembris 1779. H. Nots. Dautel
Mr Meÿer, der Maurer, nôe. Herrn Notarii Dautel bittet zu erlauben an deßen behausung am Eck der Langen Straas und Freÿburger Gaß gelegen auf dem boden den betrich ausbeßern zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1787, Directeurs fonciers, VII 1422
Le fabricant de parapluies François Berrat est autorisé à ouvrir une arcade au rez-de-chaussée et à ajouter l’année suivante un étage à sa maison

(f° 368) Mittwochs den 17. Octobris 1787. Frantz Berrard Parapluie Macher
Herr Müller, der Maurer, nôe Frantz Berrard, des Parapluie Machers, bittet zu erlauben an deßen behausung in der langen Straß am Eck, der Freiburger Gaß gelegen auf dem Rez de chaussée ein bogen machen, und künftiges Früh Jahr ein Stockwerck darauf setzen zu laßen. Erkannt Willfahrt.

1788, Directeurs fonciers, VII 1423
François Berrat est autorisé à supprimer son auvent, à ajouter un étage à sa maison et à la repeindre

(f° 33-v) Dienstags den 4. Martii 1789. Frantz Berrad, Parapluie Macher
Herr Müller, der Maurer, nôe Frantz Berrad, des Parapluie Machers, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Langenstraß am Eck der Freiburger Gaß gelegen den Überhang in der Freiburger Gaß weg Zu machen und auf die behausung ein Stockwerck zu setzen, sofort dieselbe anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Protocole de tribus

Jean Chrétien Storr passe un accord avec la tribu des Fribourgeois dont le poêle touche à sa maison. Il est autorisé à percer un jour dans le mur du Poêle pour faire entrer le jour dans son cabinet d’aisance en s’engageant à y poser un grillage et à le supprimer à première réquisition
1751, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)

(f° 122-v) 2.te Gericht pro 1751. Donnerstags den 29. Julji A° 1751
Mr Johann Christian Storr der Glaßer vndt burger Zu Straßburg hat S. T. dem Hochgebietenden Herrn XV. Oberherrn Vnd Sitzendten Rathherrn den 31.t Julii 1751: eine Supplic. So ane das gantz Collegium derer Hh Schöffen gestellet, dahero dann ad Prothocollum zu Nemen præsentiret und volgenten Innhalts Ist
Hoch und Wohl Edel Gestreng, Fromm, Fürsichtig, Hochgelehrt, Hoch undt Wohlweiße Insonders Hochgeehrte Herren Oberherren Rathherren, auch Hhn Schöffen Er. En. Zunfft der Freÿburger in allhiesiger Königlichen Statt Straßburg.
Ihro Weißheit Hochgebiethendten Herrn Oberherrn, Herren Rathherrn, wie auch überigen Herren eines Hochansehnlichen Collegii derer Herren Schöffen Er. En. Zunfft der Freÿburger, habe ich endts unterschriebenen Supplicant, alß der nächster Nachbar erstgedachter löblichen Zunfft unterthänig gehorsambst hiermit bitten und Ersuchen wollen, Weillen der Orth meiner heimlichen Commoditæt auf En. En. Zunfft stoßet, undt neben der Stallung über welchen beeden dann Er. Ehrs. Zunfft Heubühne befindlich, stehet, Ich aber nicht die geringste Helle oder tag darinnen habe auch solches auff keine Arth auß meinen Hauß hinein gebracht werden Kan, alß bitt mir durch eine Vergönstigung Zu erlauben einen Riegel durchbrechen vmb dadurch die Helle auß Er Ehrsamen Zunfft Hinteren Höfflein Zu Erlangen, Verhoffe anbeneben Solches vmb so da mehr Zu Erhalten, weilen Solches nirgendt füglicher alß über derer S: v: Mist: Hauffen von Einer Ehrs: Zunfft Stallung, Kan gemacht und verfertiget werden.
M**esten ich mich verobligire, Solches Alles auff meine Costen Machen und vergrembßen zu maßen damit zu keiner Zeit Einer Ehr: Zunfft die geringste Verdrießlichkeit dadurch verursachet werde.
Welche mit Verhoffentlich Erzeigendte Gnädige Willfahrt, ich nicht nur jeeder Zeith mit allen mir ersinnlichen danckh Erkennen, sondern auch in allen Fürthallendten Gelegenheiten, mit* meinen Zwar geringen gegen diensten so viel mir jmmer möglich, solches zu vergelten eifferigst befließen seÿen werdte, der ich mit aller unterthäniger Veneration vnd Hochachtung die Ehren habe Lebenslang Zu Verharren.
Ihro Weißheit des Hochgebietendten Herrn Ober: und Rathherrn wie auch überiger Herren Schöffen.
Unterthänig gehorsambster diener. Unterschrieben Johann Christian Storr Glaßer

Copia deßeben außgestellten Revers. – Ich endes unterschriebener bekenne hiemit, daß mir Er. En. Zunfft der Freÿbruger in allhießiger Stat Straßb. alß eine vergönstigung Zu gelaßen, ein Loch wodurch ich deßwegen mein heimlich demnach bekommen, durch zu brechen, welches ich auch, so baldt es Er. Ehrsame Zunfft an mich begehren wirdt, wieder Zu Zumachen, Versprechen alßo daß deßwegen Eine Ehrs. Zunfft nicht von Ihrer gerechtigkeiten Verhalten haben solle, Urkundtlich meiner eÿgenhändigen Unterschrifft, Straßburg den 31. Julÿ 1751. Unterschrieben Johann Christian Storr Glaßer
Auch Versprechte ich sothanes Loch auff Meinen Costen durch zu brechen und Zu Vergrembßen. Unterschr. Johann Christian Storr Glaßer

Description de la maison

  • 1723 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs chambres, poêle, cuisine, vestibule, atelier, chaudron à lessive et cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2300 florins (Haffner)
  • 1744 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée sur la droite un poêle, un vestibule et cabinet, à l’arrière la cuisine, la petite cour et la cave sous solives, les deux étages comprennent un poêle, un vestibule et plusieurs cabinets, au-dessus comble ancien à greniers non dallés, pignon ancien en bois, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins (Schrapp)
  • 1757 (billet d’estimation traduit) la maison comprend six poêles, trois cuisines, trois alcôves et plusieurs cabinets, cave solivée, comble couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins (Storr)
  • 1781 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêle, trois cuisines, plusieurs chambres, cave solivée, comble couvert de tuiles plates, une cour et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins (Dautel)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Grand’Rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 28 / 148
Rhin
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 277 case 2

Hansmann boucher à Strasbourg

N 953, maison, sol, grand’rue 148
Contenance : 1,25
Revenu total : 216,65 (216 et 0,65)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 / 10

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 894 case 2

Hansmann André, place d’Austerlitz 23
1860 Weimer Jean Théodore, Ferblantier
1877 Maisenbacher, Gottlieb, Wurstler
1881 Drach, Joseph, Maria & Annalise
98/99 Ribs Georg, Pastetenbäcker
1902 Morgen Hermann, Kaufmann
(ancien f° 642)

N 953, maison, sol, Grande rue 125
Contenance : 1,25
Revenu total : 216,65 (216 et 0,65)
Folio de provenance : (277)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 / 10

Cadastre allemand, registre 30 p. 402 case 5

Parcelle, section 60, n° 101 – autrefois N 953
Canton : Langstraße Hs N° 125
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 1,17
Revenu : 2500 – 3400
Remarques : 1915 Abbruch
B.v. 1907. 169
1927 porté p. 387 c. 3

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 2980
Morgen Hermann
gelöscht 1910

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 221 Grande Rue, Depuis le fossé des tanneurs jusqu’aux Petites Arcades (p. 204)

148
pr. Berrat, François, Fabriq. de Parapluye – Pelletiers
loc. Voltz, huissier royal, François Michel – Privilégié
loc. Velti, huissier – Privilégié
loc. de haag, Baron, de Manheim – Noblesse
loc. Vogt, Commis chez M. de Dietrich

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 125
Morgen, Hutmanufakt. E 0
Wolff, Architekt, 1
Gerlach, Näherin. 2
Rech, Näherin. 2
Eyer, Oberkellner. 3
Jäck, Mechaniker, 3
Pirot, Büglerin. 4
Schamber, Schneidermr. 4
Schmitt, Küfermeister. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote)

Aucun dossier conservé

Grille d’enquête

Fragebogen zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Aucune fiche sur la maison


Relevé d’actes

La maison appartient au barbier Paul Becker qui épouse en 1615 Sara Walter, fille de pasteur

Mariage, cathédrale (luth. f° 28)
1615. Doîca vocem jucundutatis den 14. Maÿ. Paulus Becker der palbierer, Jacob Becker dess tuchscherers e. sohn und Jfr Sara H. M. Niclaus Walthers pfarrers zu Obenheim e. tochter (eingesegnet Zinstag den 30. Maÿ) i 19.

Paul Becker hypothèque la maison appelée zum kleinen Freiburger (au petit Fribourgeois) au profit du précepteur Paul Gnilius

1630 (9. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 467 f° 221
Erschienen H Paulus Becker Wundtartzet und Burger Zu St.
hatt in gegensein herren M. Pauli Gnilÿ præceptoris classici auch burgers Zu St. – schuldig seÿ 150 gld.
v.leg hauß vnd hfs mit allen & alhie an d. Obern straßen Zum kleinen freÿburger gnt. 1.seit ist ein Eck am freÿburger gäßlin, 2.seit neben weÿ: herrn Augustin Falcken gewesenen Cantzleÿ Commissarÿ s. wittib hind. vff die Freÿburger Zunfftstuben stoßend, welche behausung zuuor noch v.hafftet ist vmb 100. lb. d H Georg Knörer, Item vmb 100. Reichßthaler a 3. fl. gerechnet herren Daniel Ringler Alt Ammeistern So gehen Jährlich auch vom Gang an dieser behausung 6 ß Allmend gelt d. St. St.
[in margine :] Erschienen fr. Anna Maria hierin gemelts H Creditoris nunmehr seel. nachgelaßener wittib anietzo H Florentz Schillingß med. Doct. eheliche haußfraw, alß usufructuaria gedachts H. Knilÿ verlaßenschafft, mit beÿstand Johann Knilÿ ihres eheleiblichen Sohns, hatt in gegensein H Johann Friderich Mägerlins des barbierers als ietzigen possessoris hierin hypothecirter behaußung (quittung) Act. d. 12. 8.br 1666.

Paul Becker et sa femme Sara accompagnés de leurs fils le barbier Jean Paul et le médecin Jacques hypothèquent la maison au profit de l’avocat Marc Ott

1652 (24. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 574
Erschienen H. Paulus Becker Barbierer und E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer undt Fraw Sara sein eheliche Haußfraw undt sie Fraw Sara insonderheit mit beÿstandt Johann Pauli Beckers deß Barbierers und H. Jacob Beckers Med: Doct: ihrer eheleiblichen Söhn,
dem Edel Vest Und hochgelehrten H Marx Otten V.I. D. undt dißer Statt Consiliario et Advocato uffrecht und redtlich schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
Underpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, & alhie ahne der obern Straßen, einseit ist ein Eckh, anderseit neben H Mathiæ Strohmen, hinden vff die Freÿburg. Zunfftstub stoßend gelegen, so Zuvor noch umb 200. fl. H. M. Nägelin Pfarrern Zu Ichenheim ehevögtlicher weiße, Item umb 140. fl. weÿl. H Ammaÿsters Daniel Ringlers seel. Wittibin, Item umb 150. fl. H. Florian Schilling Med: Doct. ehevögtlicher weiße verhafftet

Paul Becker loue la maison au barbier Simon Wilborn

1659 (11. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 205
Erschienen H. Paul Beckher alter Kleinen Rhats Verwanther, mit beÿstand Bernhard Georgÿ deß Barbierers
in gegensein Simon Wilborn deß Barbierers alhier mit beÿstand Johann Wernhard Schmitz. Kauff hauß Küeffers seines Schwagers
verlühen habe eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhie ahne der Obern straß. ist einseit ein Eckh an der freÿburger gaßen, anderseit neben H Mathiæ Stromen, hinden Vff die freÿburger Zunfft Stub stoßend gelegen Vff Zweÿ Jahr lang Von Johannis Baptistæ dießes Jahrs angerechnet für und umb einen Jährlich. Zinnß benantlich daß Erste Jahr Umb 25. lb. das ander Jahr aber umb 24. lb.

Les héritiers Becker louent la maison à l’orfèvre Frédéric Schell

1661 (30. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 228
Erschienen H Joachim von Botzheim E.E. Statt Gerichts Beÿsitzer alß Curator Fr. Saræ Wilvisheimin H Hannß Bernhard Gorius der Barbierer alß Vogt hannß Michael Beckhers, Vnd Zugleich Sie beede im nahmen Fr. Mariæ Ursulæ Hugorin, derentwegen Fr. de ratihabitione cavirten
haben in gegensein H Friderich Schellen deß Silberarbeiters
verlühen haben Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen und Zugehördten, ist einseit ein Eckh an der Freÿburg. Gaß, anderseit neben H. Marthæ Stromen, hind. vff die Freÿburger Zunfftstub stoßend geleg. vff vier Jahr lang von nechstkünfftig Joh. Bapt: angerechnet, um einen iährlich. Zinß benantlich 20. Pfund
dabeÿ insonderheit bedingt word. ist, daß weilen der entlehner die entlehnte Behaußung zur übung seiner Kunst Zu accomodiren gewillt, daß Er, nach Außgang der bestimpten vier Jahr, daß gebawene wied. hinweg Zu nehmen und die entlehnte Behausung in den Stand, wie Er sie empfang., ohne der Verleÿher Entgelt, Zu stellen befugt und schuldig

Les héritiers Becker vendent pour l’équivalent de 500 livres la maison située face à la maison de poste au barbier Jean Frédéric Mægerlin

1666 (16. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 349-v
(Prot. fol. 31. fac. 1.) Erschienen fr. Sara H Wolff Engels eheliche haußfraw mit assistentz erstemelts ihres Ehe Vogts, so dann Fr. Maria Ursula H Michael Hugo Amptmann Zu Roth Under Rittberg fürstl. Marggräffl. Badenl. Durlachischer herrschafft eheliche haußfrau (…) mit beÿstand des Ehrenvesten fürsichtig weÿsen H Hannß Philipß Zeißolffs E.E. Großen Rhats beÿsitzers,
in gegensein H Johann Friderich Mägerlin des Barbierers
die Vätterliche Beckherische Barbier behaußung mit dero hoffstatt und allen übrigen gebäwen, begriffen, Zugehörten und Gerechtigkeiten alhie ahne der obern Straßen gegen dem Posthaus hienüber, einseit ist ein Eckh ane der freÿburger Gaß, einseit neben H. Mathiæ Strohmen König. Friderichen Landvogteÿ Rhat Zue Hagenaw hinden uff der freÿburger Zunfftstub stoßend gelegen, davon gehen iahrs termino Jacobo Apostoli 8 ß Allmendt gelts von dem steineren gang gemeiner Statt, Item 5. lb termino Joh. Bapt: lößig mit 100. lib H M. Johann Matthæo Nägelin ehevögtlicher weise, ferner 4. lb 10 ß d Jährlichen uff den (-) lößig mit 75. lib H Florian Schilling Med. Doct. auch ehevögtlicher weiß Item 3. lb 10. ß termino Mich. lösig mit 70. lb. weÿl. H. Jacob Spielmanns gewesenen handelßmanns nunmehr seel. nachgelaßener wittib, so dann 5 lb d Jahrs Vff Mich: lößig mit 100. lb dem Edel Vest hochgelehrten H Marx Otten U.I.D. Reipubl. Consiliario & Advocato Seniori (übernohmen) – umb 155 Pfundt

Fils de diacre, Jean Frédéric Mægerlin épouse en 1666 Anne Marguerite Hugo, fille de maître d’école
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 60)
1666. Dncâ 11. Epiph. d. 14. Jan. H. Johan Friderich Mägerlin der Barbierer, weiland H. M. Johann Mägerlin, Diaconi dießer Kirchen hinterlaßener Ehelicher Sohn, J. Anna Margaretha H. Georgii Hugo, Schulmeister beÿ vnßerer Kirchen Eheliche Tochter. Copulirt Donnerst. d. 25. Zu S. Thomæ (i 64)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1666 (11.1.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 37) n° 2
Inventarium über Deß Ehrengeachten vndt Kunstreichen Herrn Johann Friderich Megerlins, Barbierers vndt Wundartzts, Zu der Ehrn: undt viel tugendsammen Jungfrau Annæ Margarethæ Hugonin seiner Liebsten in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1666. – als Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ein unverändert guth, in den Ehestandt Zugebracht, welche theils durch die wohl Ehren undt viel tugendsame Fraw Annam Lehrmännin sein beliebte fr. Mutter theils Ihne herrn Johann Friderichen – So beschehen auff Freÿtag den 11.t Januarÿ A° 1666.
Inventarium über Der Ehrn: undt viel tugendsammen Jungfrawen Annæ Margarethæ Hugonin zu dem Ehrengeachten vndt Kunstreichen Herrn Johann Friderich Megerlins, Barbierers vndt Wundartzts, Ihrem Liebsten in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1666. -So beschehen auff Freÿtag den 11.t Januarÿ A° 1666.

Designatio vndt Verzeichnus deß Jenigen haußraths so H Georg Hugo, Cantor vndt Lehrmstr. Zu St Thoman, Burger Zu Straßburg seiner dochter Dorotheæ wegen Ihres Mütterlich. guths gelüffert – So beschehen auff Freÿtag den 11. Januarÿ A° 1666.
Deß Herrn Nahrung. Sa. Haußraths 171, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldinen Ring 8, Sa.Bahrschafft 27, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 187, Summa summarum 409 lib
Der Jfren Hochzeiterin Zugebrachte Nahrung, Sa. haußraths 91, Sa. Silbers 11, Sa. Guldinen Ring 15, Sa. der Baarschafft 5, Summa summarum 123. lib

Jean Frédéric Mægerlin hypothèque la maison peu de temps après l’avoir achetée au profit du docteur en théologie Sébastien Schneider

1666 (16. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 531-v
Erschienen H. Johann Friderich Mägerlin der Barbierer
in gegensein H Johann Philipß Zeißolffs E.E. großen Rhats beÿsitzers im nahmen des hoch ehrwürdig hochgelehrten H. Sebastian Schneider S.S. Theol. Doct. et Professoris auch Predigers im Münster – schuldig seÿen 500 lb, daß Er damit nach beschriebene Behaußung erkauffen bahr bezahlen
Unterpfand, Eie Barbier Behaußung mit allen deren gebäwen & alhie ahne der obern straßen gegen dem posthauß hienüber, einseit ist ein Eckh an der freÿburg. gaß, anderseit neben H Mathiß Strohmen Königl. frantzösischen Landvogteÿ Rath Zu hagenaw, hinden uff der freÿburger Zunfftstub stoßend gelegen, so über 8 ß d allmendgelts
so dann 350. lb d Kauffschillingß rest so h hannß Michael Moßeder der biersieder von seiner alhier ahne der obern straßen gegen der Kirchen zum alten St. Peter hienüber gelegenen Behaußung, vermög der den 14. Maÿ 1657. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteten Kauffverschreibung Zu thun
[in margine :] (…) in gegensein hannß Georg Känlins des Trähers alß jetzigen Possessoris hierin beschriebener behaußung (quittung) Act. den 11. 8.bris 1678.

Jean Frédéric Mægerlin loue la maison à l’apprêteur de chapeaux Nicolas Hitschler

1675 (19. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 479
Herr Johann Friderich Mägerlin der Barbierer
in gegensein herren Niclaus Hitschlers deß huetstaffierers
verlühen, seine behaußung alhier an der Obern Straßen gegen dem Posthauß hinüber, einseit ist Ein Eckh anderseit neben herrn Mathiæ strohmen gelegen, Von vorstehend Mich: angerechnet um Einen jährlichen Zinß benantlich 30. lb

Jean Frédéric Mægerlin se remarie en 1687 avec Abigaïl von Molsheim, succession veuve de Jean Régnard Widt et de Loup Daniel Engel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest, vorgeachten undt Kunstreichen hern Johann Friderich Mägerlin, barbierern vnd Wundartzt, burgern zu Straßburg alß bräutigamb, ane einem, So dann der viel Ehren vnd tugendreichen Frawen Abigail Engellin gebohrne Molßheimerin, Weÿland deß Wohl Ehrenvest und Wohlachtbahren herrn Wolffgang Daniel Engels der Statt Straßburg wohlbestellten Kornmeisters vndt burgers daselbeten seel. hinderpliebene Wittwen, der fraw hochzeiterin am andern theil -So beschehen und verhandelt in der königl. freÿen Statt Straßburg auff freÿtag den 15. Augusti im Jahr deß Herrn alß mann Zahlte 1687 [unterzeichnet] Jch Johann Friderich Mägerlin als Hochzeiter bekenne Wie Obstehet, Hanß Wolff Von Molßheim der hochzeÿterin Vatter

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 128)
1687. Dom. 13. et 14 Trinit. 24 et 31 Aug. H. Johann Friderich Mägerlin, Barbierer undt burger allhier, Fr. Abigail weÿl. Wolffgang Daniel Engel der Statt Kornmeist. undt burgers allhier. Cop. Mittwoch den 3. Sept. Zu St. Thoman (i 66)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 152-v, n° XIII) 1687. Dom. 13. post Trinit. Zum 2. mahl hr Joh: Friderich Mägerlin Barbierer Wundarzt u. Burger allhier, Fr. Abigail Weiland Wolffgang Daniel Engel gewesenen Kornmeisters u. Burgers allhier nachgel. W., Mittw. den 3. 7.br St. Thoman (i 154)

Intitulé de l’inventaire dressé après la mort d’Abigaïl von Molsheim
1699 (30. 9.br), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 46) n° 449
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güthere, so weÿlandt die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Abigael Mägerlinin gebohrne von Molßheim des Wohl Ehrenvest, Vorgeachte und Kunsterfahrenn Herrn Johann Friderich Mägerlins barbierers und geschwornenn Wundartzts auch burgers allhier zu Straßburg gewesene eheliche haußfrau

Jean Frédéric Mægerlin vend la maison à Anne Marguerite Wolff, fille du luthier Jean Gaspard Wolff. En marge, quittance remise en 1678 au propriétaire Jean Georges Kœnlin

1676 (15. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 735
Herr Johann Friderich Mägerlin der barbierer
in gegensein Jungfrawen Annæ Margarethæ Wolffin, mit beÿstand H Johann Wilhelm Weÿßen deß Silberarbeiters Ihres Curatoris undt H Hannß Caspar Wolffen des Lautenmachers Ihres eheleiblichen Vatters
hauß, höfflein mit allen übrigen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier an der Obern Straßen gegen dem Posthauß hienüber, ist einseit ein eckh an der Freÿburgergaß, anderseit neben H. Mathiä Strohmen hinden Uff die Freÿburger Zunfft stub stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen term° Jacobi Apostoli 8 ß d Allmendgeldts Von dem steinern gang gemeiner Statt, so seÿe solche behaußung auch noch Verhafftet umb 850 fl. H Sebastian Schmidten SS Th. D. undt E.E. Kirchen Convents Præsidi – umb 475. lb
[in margine :] Erschienen der Verkäuffer, hat in gegensein hannß Georg Känlins des Trähers alß jetzigen Possessoren hierin verschriebener behaußung (quittung) den 15. 4. A° 1678.

Anne Marguerite Wolff épouse deux ans plus tard le notaire Jean André Schneider

Mariage, cathédrale (luth. f° 48, n° 58)
1677 Zum 2. mahl H Johann Andreas Schneider Notarius Weiland hr. Johann Georg Schneiders gewesenen Schloßers und burgers allhier ehel. Sohn, Jfr. Anna Margaretha Wolffin hr. Johann Caspar Wolffen Lautenmachers u. Burgers alhier ehel. Tochter. Dienstags den 20.t 7.bris Münster (i 49)

Jean André Schneider meurt en 1680 dans la maison rue des Juifs qui appaartient au notaire Georgius. La masse propre à la veuve est de 790 livres, celle des héritiers de 30 livres. L’actif de la communauté est de 21 livres, le passif de 337 livres.
1681 (7.4.), Me Oesinger (David le jeune, 38 Not 15) n° 10
Inventarium und Beschreibung Aller: undt Jeder Haab, Nahrung, vndt Güethere, Ligender vndt Vahrender Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿl. der Ehrenveste, vndt Rechtsgelehrte Herr Johann Andreas Schneider geweßene Notarius Cæs: publ: vndt Burger alhie Zue Straßburg, alß derselbe den 6.ten Septembris des letst Zurück gelegten 1680.ten Jahrs dieser Eÿtel Keit entzogen worden, Verlaßen, Welche auff gebührliches ansuchen ansuchen erfordern und begehren der Ehren: vndt Tugendtsamen Frawen Annæ Margarethæ Schneiderin gebohrner Wölffin, obgedachten verschiedenen herren seel. hinderlaßener wittiben Zugleich auch ahne statt Johann Andreæ Schneiders seines hinderlaßenen Vndt den 18.ten Januarÿ dießes fortlauffend. 1681.ten Jahrs nach dem Vatter seel. entschlaffenden Söhnlins, Jedoch aber anderer gestalt nicht alß cum beneficio legis et Inventarÿ angegebener Erbin mit beÿstand des auch Ehrenvesten vndt rechtsgelehrten Herrn Johann Reinhardt Lang Notarÿ Cæsarei Publici Vndt auch Burgers alhie ihres geordneten Vogts – So beschehen In fernerem beÿsein Fr. Annæ Mariæ weÿl. herrn Hanß Georg Schneid.s geweßenen Schloßers vnd burgers allhie seel. nachgelaßener wittiben mit beÿstand des auch Ehrenvesten Vndt Rechtsgelehrten Herrn Johann Peter Reeben auch Notarÿ Cæsarei und burgers alhie, Donnerstags den 7.ten April A° 1681.

In Einer In d. St. St. In d. Jungfr. gaßen gelegenen und H. Not. Georgÿ Wachtschreibern alhie Eigenthümlich Zugehörigen beh: hat sich befunden
Schreiner. In der Stub Kammer, Im Hauß Ehren, In d. Wohnstub
Der Fraw Wittiben H Vogts Gethane Protetstation. Zuwißen demnach mann zu dieser Vorhabenden Inventation Geschritten So hatt Eingangs gedachter Herr Notarius Johann Reinhardt Lang der fraw Wittiben geordneter Vogt in nahmen ihrer proponirt ob wohlen seine Curandin Johann Andreæ Schneiders ihres nach dem Vetter seel. Verstorbenen Söhnlins Einige ab intestato außtruckhenlich resolvirt, Vndt erclärt, daß Er für sich vndt in nahmen frawen Annæ Margarethæ Schneiderin seiner Vogts frawen Vor Ihres Söhnlin see. Verlaßenschafft gäntzlichen abstehen, vnd sich deren tam active quam passive begeben. Hingegen aer Ihnen waß ihro Vermög auffgerichteter Eheberedung gehörig, Vndt ihro darinnen verschrieben worden, bestermaßen hiemit reservirt, vnd vorbehalten haben wolle
Eigenthum ane einer behaußung (E.) Item ahne einem 2. theil ein 6. theil einer Vorder und hind. behaußung ahne der Langen Straßen gegen dem Stifft Zur Rothen Kürchen über, einseith ein Eck ahne der St. Barbara gaßen (…)
Ergäntzung der Fr. Wittiben Vnveränderten Guths. Inhalts des über Weÿl. H Joh: Andreæ Schneiders geweßenen Not. undt Fr. Annæ Margarethæ Wölffin beed. Ehepersohnen vnd burgern alhier Zu Straßb. In den Ehestandt Zugebrachten Nahrung den 11. 8.br A° 1677. auffgerichteten Inventarÿ Concept hatt mann der Wittiben Weg. Ermanglung Ihrer unveränderten Guths Zuergäntzen
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Erstlichen der Fraw Wittib unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 18, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 22, Sa. Guldener Ringen 12, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß Capitalien 438, Sa. Guths ergäntzung 297 Summa summarum 792 lb – Passiv schulden 1 lb, Verbleiben 790 lb
Diesemnach und hierauff Volgt nun auch der Erben ohnveränderte Verlaßenschafft, Sa. haußraths 27, Sa. Schlitten und Geschirr wie auch Zeüg undt schlag uhr 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeidt 10, Sa. Guldener Ringen 2, Sa. Eigenthumbs ahne Einer behaußung 26., Sa. Schulden 63, Summa summarum 133 lb – Schulden 163 lb, Nach Vergleichung 30 lb
Endlichen würd auch die Theilbar und Veränderte Verlaßenschafft beschrieben, Sa. Haußraths 14, Sa. Silbergeschirrs 3, Sa. baarschafft 2, Sa. Schulden 1, Summa summarum 21 lb – Passiv Schulden 337 lb, die Theilbare Passiva übertreffen solche Verlaßenschafft 315. lb
Summa finalis 647 lb

Anne Marguerite Wolff se remarie avec le catholique Adam Clerc qui devient bourgeois en 1695. Devenu veuf, il se remarie en 1697 avec Anne Marguerite Brion
1695, 4° Livre de bourgeoisie p. 664
H. Adam Clerc Von Befort so beÿ hiesig. fortification employirt weÿl. H Nicolas Clerc gewes. Rathh. alda hint. Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Margaretha Wolffin weil. Andreas schneiders gewes: Notarÿ und burgers allhier hint. Wittib seiner gew. haußfrawen p. 2. goldR. 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, und wird beÿ E.E. Zunfft der Kürßner dienen. Jur. d. 17. Dito 1690.

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 37-v)
Die 8. Julÿ anni 1697 Sacro Matrimonii vinculo copulati sunt Dnus Joannes Adamus Clere viduus Civis argentinensis et Anna Margaretha Brionin filia legitima defuncti Petri Brion et Barbaræ Cuntzin Coniugum et civium argentinensium (i 39)

Anne Marguerite Wolff femme du notaire Jean André Schneider vend 750 livres la maison au tourneur Jean Georges Kœnlin

1678 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 187-v
Fraw Anna Margaretha H Johann Andreæ Schneiders Notarÿ Eheweib, mit beÿstandt erstged. Ihres Ehevogts und Johann Caspar Wolffen des Lautenmachers ihres eheleiblichen Vatters
in gegensein Hannß Georg Känlins des Trähers undt Elisabethæ beÿder Eheleuth mit beÿstand H Daniel Lienhardts E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers, undt H. Johann Adolph Offenbechers des handelßmanns Ihrer Vettern
hauß, hoffstatt, höfflein mit allen übrigen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten Rechten undt gerechtigkeiten alhier ahn der obern Straßen gegen dem Posthauß hinüber, ist einseit Ein Eckh an der Freÿburger gaß, anderseit neben neben H Mathiæ Strohmen hinden uff die Freÿburger Zunfftstub stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen term° Jacobi Apost. 8. ß d Allmendgeldts Von dem Steinern gang gemeiner Statt, so seÿe solche behausung auch noch umb 850 fl. H. Sebastian Schmidten S.S. Theol. D. et Profess. undt E.E. Kirchen Convents Præsidj, und dann umb 650. fl. Kauffschillingß Rest Johann Friderich Meÿerle dem barbierer Verhafftet – zugegangen umb 325. fl.

L’acheteur hypothèque aussitôt la maison au profit des enfants du tourneur Georges Herrmann

1678 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 319
Hannß Geörg Känlin der Träher
in gegensein Herrn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der Rothen Kirch alß vogts weÿl. Georg Hermanns deß trähers nunmehr seel. nachgelaßener Zweÿer Kinder, daß Er Känlin, besagten Hermännischen Geschwisterden seinen Stieff: und Elisabethæ Schottin seiner haußfrawen mit gedachtem Hermann ihrem Vorigen ehemann eheleiblich: erziehlten Kinder, schuldig seÿe 150. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen und Zugehördten alhier ahne der Obern Straß gegen dem Posthauß hinüber, ist einseit ein Eckh ahn der freÿburger Straß, anderseit neben Herren Mathiæ Strohmen, hinden uff die freÿburger Zunfftstub stoßend gelegen, davon gehendt iährlichen term. Jacobi Apostoli 8. ß Allmend Geldts Von dem Steinern gang gemeiner Statt
[in margine :] Erschienen Elisabetha, deß hierin gemelten Debitoris eheweib mit beÿstand herren Daniel Lienhardts und Herren Johann Adolph Offenbachers beÿder handelßmänner, alß derselben hierzu insonderheit erbettener nechster Verwanther, die hatt in gegensein hierinn gedachte herren Philipp Jacob Erhardts alß der Hermännisch. Kinder Vogts, vorstehende Verschreibung hören Verleßen und darauff sich für die darinn enthaltene Schuldt und biß dießelbe völlig wird bezahlt sein, ohnverschaidentlich verbürgt – Act. 23. Aug. a° 1678.

Jean Georges Kœnlin hypothèque la maison au profit du docteur en droit Jean Raoul Saltzmann

1693 (15. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 796-v
Hannß Georg Köhnlin, burger und Träher allhier
Hn Johann Rudolph Saltzmanns J.U. Ddi und E.E. großen Raths Advocat et Procuratoris – schuldig seÿe 175 pfund, daß Er ein Stück damit wegen derjenigen forderung so H. Johann Friderich von Carben der Goldarbeiter als Erb ged. Kähnleins Stieff Enckels an Ihne zu thun gehabt
unterpfand, Hauß, Hoffstatt, Höfflein, sambt allen deren gebaüen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier ahne der Obern Straßen gegen weil. H. XV. Balthasar Krauten behaußung über, einseit ist ein Eckh ahne der Freÿburger gaß, anderseit neben weÿl. Hn Mathiæ Strohmen gewesenen Hochfürstl. Würtenbergischen Raths hinterlassenen Wittib und Erben hinden auff die Freÿburger Zunfft Stub stoßend gelegen, darvon gehend jährlich term. Jacobi Apostoli 8 ß d. Allmend gelds Gemeiner Statt von dem Steinern gang

Jean Georges Kœnlin hypothèque quelques jours plus tard au profit de Balthasar Frédéric Saltzmann ses deux maisons, celle grand rue et celle rue des Echasses qu’il vend en 1696

Accord que passent Jean Georges Kœnlin et son beau père Jean Frédéric von Carben au sujet de leur emprunt
1693 (19. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 802-v
H. Johann Friderich von Carben der Goldarbeiter an einem,
So dann H. Johann Georg Köhnlin, der Hohltreher, Sein StIeffschweher am andern theil
haben angezeigt und bekandt, demanach Sie beede weegen derjenigen forderung und respect. gegen forderung , welcher Er H. Carben wegen weil. Fr. Elisabethæ Schottin Sein H. Köhlins haußfrau und sein H. Carbens Schwieger sel. Verlassenschafft, und Er Köhnlin vice versa gegen einander. schrifftlich formiert hatt. (verglichen) daß ErstlIch Er Könlin Ihme H. Carben auff weihnahten dießes Jahrs die summ von 1000 gulden erleg. und baar bezahlen solle (…) dann 4. Er H. Carb. Ihme H. Könlin d. beÿ Erkauffung seines haußes vor Ihme geleistet. burgschafft er befreÿen solle (…)

Jean Georges Kœnlin hypothèque la maison au profit de Philippe Jacques Erhard, receveur de Sainte-Marguerite et Saine-Agnès

1694 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 22
Hanß Georg Köhnlin der Hohltreher
hatt in gegensein H. Philipp Jacob Erhard, Schaffners zu St Margarethæ und Agneßen für sein eÿgene Person – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, hauß, höfflein und dero hoffatätte, mit allen deßen Gebäuen, recht. und Zugehördt, allhier an der Obern Straß einseit ist ein Eck an der Freÿ burgergaß, anderseit neben der Strohmischen behaußung, hind. auff die freÿburger zunfft stub stoßend gelegen, von welcher behaußung gehen jährlich 8 ß Allmendzinß weg. eines gangs gemeiner Statt Pfenningthurn

Jean Georges Kœnlin meurt en 1705 en délaissant cinq enfants de son dernier mariage. Les experts estiment la maison 800 livres. La masse propre à la veuve est de 1 540 livres, celle des héritiers de 574 livres. L’actif de la communauté est de 425 livres, le passif de 721 livres.

1706 (28.4.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 15) n° 588
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, liegender vnd Vahrender, Keinerleÿ davon außnommen, so weÿland der Ehrengeachte Herr Johann Georg Köhnlin geweßene Hohltreher und burger allhier nunmehr Seel. nach Seinem den 16.ten Augusti deß ohnlängst zurückgelegten 1705. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren deß Ehren und vorgeachten Herrn Johann Adam Steinbach Gürtler und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Susannæ Elisabethæ, Margarethæ, Mariæ Salome, Johann Georgen und Johann Christophs der Köhnlin aller fünff deß abgeleibten Seel. mit hernach benanter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben, von welchen aber das Jüngste Johann Christoph genant seithero nach dem vatter auch Seel. Verstorben und also von deßen Mutter repræsentirt wird, fleißig inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme Fraw Margaretham gebohrner Gräffin die hinterbliebene Wittib beÿständlich deß Ehren und vorachtbahren herrn Johann Adam Vierling hohlträher und burgers allhier Ihres geordnet und geschworenen Vogts – So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 28. Aprilis anno 1706

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden, als volgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auff der Obern bühn, Auff der andern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Soldaten Cammer, Im hauß Öhren, In der Wohn Stuben, Im hauß Öhren, In der Küchen, In der Werckstatt, Im Keller, Im undern hauß Öhren
(f° 13.) Eÿgenthumb ane einer behaußung. (E.) Item hauß, hoffstatt und höffl. mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vnd Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg ane der obern Straß, ist einseit ein Eck ane der Freÿburger Gaß, anderseit neben einer behaußung hern Johann Friderich Würtzen vornehmen handelßmann und E. E. großen Raths alten beÿsitzern uxorio nôie gehörig, hinden auff die freÿbueger Zunfft stub stoßend, davon gehen Jährlichen termino Jacobi apostoli 8 ß d Allmend gelt von dem steinern Gang gemeiner Statt, sonsten gegen männiglich freÿ leedig und Eigen vnd ist solche behausung durch die allhießig geschwornen Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung sub dato 24. 7.bris 1705. angeschlagen worden vmb 800. lb. Hierüber besagt ein perg. Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract stub gefertiget und anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt datirt d. 4. martÿ 1678. Ferner ein dergleichen Kauffbrieff datirt den 16. Junÿ A° 1666. So dann i. alter pergamentener Kauff mit E.E. Kleinen Raths Insigel verwahrt über ein Propheÿ dießer behaußung besagend datirt den 16. Xbris A° 1624. Weiter ein dergleichen Kauffbrieff datirt den 15. Augusti Anno 1676.
– Abschatzung den 24. 7.bris aô 1705. Weÿlandt der Ehrenhafften und bescheidenen herrn hanß geörg Kleinling gewesenen Trehers seel. hinder laßene Fr. Wittib und Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der Straß gelegen ein Eck an der Freÿburger gaß, einseits neben H Doctor Braunen anderseits neben der Freÿburger Stub stosend, Welche behausung und höfflein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworner Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb. Ein tausendt und Sechß hundert Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
Ergäntzung der Wittib ermanglenden unveränderten Vermögens, Inhalt Inventarÿ über beeder Eheleuthe einander zugebrachte Nahrungen durch Herrn Stephan Cornelium Saltzmann Notarium publicum et Acadam. in Anno 1694. gefertigt
Inhalt Special Theil Registers über das Jenige so der Wittib beÿ weÿl. Hrn Valentin Gräben des ältern geweßenen bürstenbinders und auch weÿl. frawen Susannæ Gräbin gebohrner Holtzingerin, beeder Eheleuth und burgere allhier, ihrer Lieben Eltern seel. Verlassenschafft abtheilung pro rato zugefallen durch herrn Johann Reinhard Langen Not. Publ. in Anno 1703. gefertiget ist deroselben zuergäntzen wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Nahrung betr. Sa. hausraths 21, Sa. Wahren v. gemachter arbeit zum bürstenbinder handwerck gehörig 2, Sa. Wein und Leerer Vaß 89, Sa. silber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Guldener Ring 13, Sa. de baarschafft 24, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 350, Sa. Ergäntzung Rest 666, Sa. Schulden in die Nahrung zugeltend 362, Summa summarum 1540 lb
Der Erben Vermögen betr. Sa. haußraths 65, Sa. Werckzeugs Zum treher handwerck gehörig 19, Sa. Leerer vaß 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. Guldener Ring 3, Sa. baarschafft 7, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 800, Sa. Ergäntzung Rest 18, Summa summarum 936 lb – Schulden 362, Nach deren Abzug 574 lb
Theilbar Gutt belangend, Sa. hausraths 37, Sa. Wahren wie auch holtz zum Treher handwerck gehörig 26, Sa. Frucht und meels 14, Sa. Wein und Vaß 39, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 9, Sa. Guldenen Rings 12 ß, Sa. baarschafft 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 275, Summa summarum 425 lb – Schulden 721 lb, In Compensatione, Theilbar Passiv onus 296 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1818 lb
Wÿdumb Welchen der abgeleibte Seelig biß in seinen tod genoßen. Es hat der nun in Gott ruhende und fraw Elisabetha gebohrner Schottin deßen erstere Ehegattin Seel. in einem underm 18. 9.bris Anno 1692. vor H. Notario Stephan Cornelio Saltzmanns auffgerichteten Testamentum nuncupativo §° 3.tio geordnet (…), Wavon das Eÿgenthumb denen Kindern und Erben dißorths Künfftig heim fällig, Herr Johannes Flach der Kieffer und burger allhier hat von seiner erstern haußwürthin daß abgeleibten Steiffdochter Seeligen vermög auffgerichteten letzten Willens und nochmahls beschehenen vergleichs ad dies vitæ Wÿdums zugenießen
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Geörg Köhnlin hohlträhern und burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigamn ane Einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrawen Margaretha Gräffin des Ehrenvesten Herrn Valentin Gräffen des ältern bürstenbinders und burgers allhier mit der Viel Ehren und tugendsamen Frawen Susannæ Gräffin gebohrner Holtzingerin ehelich erziehler Jungfraw tochter als der Jungfrau Hochzeiterin am andern theil – So Geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Montags den andern Augusti St. N° als mann Zahlte 1694, Stephan Cornelius Saltzmann Notarius publ. Acad.
Copia Testamenti – Im Jahr 1692 (…) der 18. tags deß Monats Novembris Stÿli novi Abends, Zwischen fünff und Sechß Uhren, in einer in der Statt Straßburg in der Langenstraßen ahne der Freÿburger gaßen gelegenen hernach gemelten beeden Testirenden Eheleuthen Eigenthümlich gehörigen und bewohnenden behaußung dero hindern undern stüblein mit dreÿ Fenstern in gemelte Freÿburger gaß Außsehend (…) Herr Hannß Georg Kohnlin hohltreger und beneben Ihme die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Elisabethæ Köhnlin gebohrne Schottin beede Eheleuth und burgere allhier, Er der Mann durch Gottes güthe aufrecht, gesunden gehenden und stehenden Leibsn Sie die Fraw aber von dem Lieben Gott also heimbgesucht, daß Sie keines weegs fort Kommen gehen noch stehen konte (…) welchergestalten beede Eheleuth, welche bereits in das Sieben Zehende Jahr so wohl in gesund als Krancken Tagen ehelich beÿsammen gewohnet (…) Stephan Cornelius Saltzmann Notarius publ. Acad.

La veuve Marguerite Græff se remarie avec le tourneur Jean Martin Haffner. La maison figure à l’inventaire de leurs apports
Jean Martin Haffner et Marguerite Græff hypothèquent la maison au profit de Pierre Pernet, cuisinier chez le comte du Bourg

1717 (21.10.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 574
Joh: Martin Hafner hohldreher und Marg: geb. Gräfin beÿständlich Valentin Gräf bürstenbinders Mathaeus Gräf schuemachers
hatt in gegensein H Pierre Pernet Cuisinier de Mgr le Compte du Bourg und Anna La Lor – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: alhier in der Straß einseit ist en eck anderseit neben Würtzen hinten auff die freÿburger stueb

Jean Martin Haffner loue une cave au marchand Philippe Schatz

1718 (13.9.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 462-v
Joh: Martin Hafner hohldreher
hatt in gegensein Philipp Schatz handelsmanns
entlehnt, in seinem hauß allhier ahn der Freÿburger gass, den vordern unterschlagenen Keller sambt 6 fünfzig öhmigen vassen, auf 5 jahr lang anfangend auf Mich: nächst künftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 lb

Jean Martin Haffner loue une partie de la maison au tourneur Jean Philippe Kugler

1719 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 568-v
Joh: Martin hafner hohldreher
hatt in gegensein Joh: Philipp Kugler auch hohldrehers
in seinem hauß allhier ahn der Freÿburgergass, einseit ist ein eck anderseit neben dem Würtzischen hauß, hinten auf der freiburgerstube, die untere vordere stueb, Item im zweÿten stock kuchen und kammer darneben sambt platz zu einem Kasten im haußehren, Item im 4.ten stock eine Cammer und bühn auch platz zuem holtz, Item d. höffel platz im hinterm keller, auff 4 jahr lang anfangend auf weÿhnachten nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 24 lb

Marguerite Græff meurt en 1722. Les experts estiment la maison 1 150 livres lors de son inventaire après décès

Le cordonnier Jean Daniel Meyer et sa femme Susanne Elisabeth Kœnlin (issue du premier mariage de Marguerite Græff) hypothèquent leur part de maison au profit de Catherine Dorothée Emmerich

1723 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 320
Johann Daniel Meÿer der Schuemacher und Susanna Elisabetha geb. Kühnlinin beÿständlich ihres schwagers Johann Adam Steinbach des Gürttlers und Mathäus Gräff des Schuemachers
hatt in gegensein H. Daniel Rohr Notarÿ publici als vogts Jfr Catharinæ Dorotheæ Emmerichin – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der coreæ debendi 5.t theil für ohnvertheilt ahne ihrer Mütterlichen allhier ahne der straß einseit ist ein eck ahn der Freÿburger gaß anderseit neben H. Würtzen dem handelsmann hinten auff die Freÿburger zunfft stueb darzwischen ein höflein stoßend, gelegenen behausung so über 8 ß jährlich hiesiger Stadt Pfenning Thurn giebigen allmend zinß

Les héritiers de Marguerite Græff vendent la maison 1 740 livres au vitrier Benoît Storr

1724 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 358-v
weÿl. Johann Georg Köhlin gewesten hohldrähers nachgelaßene Kinder und Erben nahmens Susanna Elisabetha geb. Köhnlinin Johann Daniel Meÿer des Schuemachers Ehefrau, Ferner Johann Adam Steinbach der gürttler als vogt Margarethæ Salome und Johann Georg der Köhlin, so dann obged. Köhnlin hinterl. Wittib Margaretha geb. Gräffin Johann Martin Haffner des holdrähers Ehefrauen seel. hinterlassen mit gedachtem Haffner erzeugten dreÿ Kinder Johann Martin, Johann Melchior und Johann Gottfried der Haffner geschworner vogt Johann Mathiß Arnold der Kieffer
hatt in gegensein Benedict Storr des Glaßers – den 17. hujus obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Obern Straß, einseit ist ein eck ahne der Freÿburger gaß anderseit neben H. Daniel Würtz handelsmann hinten auff die Freÿburger zunfft stub, darzwischen ein höfflein – davon gibt mann auff Jacobi Apostoli 8 ß Ane allmend geldt hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines steinern gangs – denen Köhnlischen vier Kindern zu 4/5 und zu 4/7 ahn einem fünfften theil denen haffnerischen dreÿ Kindern aber zu 3/7 ahne einem fünfften theil – um 1740 pfund

Benoît Storr hypothèque quelques jours plus tard la maison au profit du cordonnier Jean Daniel Meyer

1724 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 369-v
Benedict Storr der glaßer
hatt in gegensein Johann Daniel Meÿer des Schuemachers
Eine gantze behausung nichts davon ausgenommen höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden und gerechtigkeiten in der Obern straß, einseit ist ein eck ahne der Freÿburger gaß anderseit neben H. Würtz handelsmanns hinten auff der Freiburger: zunfft – auff anderthalben jahr anfangend von auff nächst kommend Michaelis um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Fils de boucher, Benoît Storr épouse en 1701 Chrétienne Wanner, fille de coutelier : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1701, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
(Eheberedung) Benedict Storren Glaßers vnd Jfr Christinæ Wannerin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 84-v, n° 458)
den 7. Sept. 1701 sind nach ordentl. außruffung eingesegnet word. Benedict Storr, der ledige glaser weÿ: Christoph Storren gewesenen burgers undt Metzgers allhier nachgelaßenerehelicher Sohn undt Jgfr Christina H Christoph Wanners burgers undt Meßerschmidts allhie eheliche Tochter [unterzeichnet] Benedict Storr Alß hochzeiter, Christina Wannerin als hochzeitterin (i 87)

L’inventaire après décès de Chrétienne Wanner dressé en 1713 figure au répertoire du notaire mais sa minute n’est pas conservée
1713, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) p. 76
Inventarium über weÿland frauen Christinæ gebohrner Wannerin H. Benedict Storrn des Glasers haußfr. seel. Verlassenschafft

Benoît Storr se remarie en 1714 avec Anne Marguerite Kamm, fille de boucher : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1714, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) p. 75
Eheberedung – Benedict Storren, Glaßers
und Jungfrauen Annä Margarethä Kammin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 143, n° 827)
Anno 1714 den 16. Maÿ seind nach geschehener ordentl. Außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelichen eingesegnet word. Benedict Storr der glaser und burger alhue und Jungfr. Anna Margaretha Friderich Kamm, deß burgers und Metzgers alhie ehel. tochter, [unterzeichnet] Benedict Storr Alß hochzeiter, Anna Margaretha Kammin als hochrinzrin (i 145)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1714 (22.6.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 1) n° 97
Inventarium über Herrn Benedict Storren des Glaßers undt frauen Annæ Margarethæ gebohrner Kammin, beeder Eheleuthe und burgers alhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zusammen gebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1714. – in Ihren neülicher Zeit mit Gott angetrettenen Ehestand würcklich Zusammen gebracht und Crafft deren mit einander auffgerichteten heüraths Verschreibung Ihnen und Ihren Erben alß ein unverändert und Vorbehalten Guth mithin die Ergäntzung deß Künfftigen abgangs expresse conditionirt reservirt und bedungen – So beschehen in fernerem beÿseÿn, auff seithen der frauen H Johann Friderich Kammen des Metzgers und burgers allhier Zu Str. Ihres Leiblichen Vatters, in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg den 22. Junÿ Anno 1714.
Sa. haußraths so der Ehemann in die Ehe gebracht 210, Silber 16, Glas und Werckzeug 405, baarschafft 214, Schulden 327, Summa summarum 1175 lb
Der Frauen, Kleÿdung und Mobilien 44, Silber 6, Guldene Ring 9, baarschafft 125 lb, Summa summarum 213 lb

Benoît Storr meurt en 1731. L’inventaire signalé au répertoire du notaire n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 1 500 florins

1731, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1109
Inventarium über weÿl. Benedict Storren des geweßenen Glaßers und burgers alhier seel. Verlassenschafft

1731, cote VII 1177 – Livres de la Taille f° 113
(Steltz F. N° 5427) Weÿl. Benedict Storren gewesenen Glaßers und burgers allhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann.
Concl. fin. Inv: ist fol. 88.b 754. lb 12 ß 7 d, die machen 1500. fl. verstallte nur 1300. fl. alßo Zu wenig 200. fl.
Warvon der Nachtrag alß Von ohnverändertm Guht gerechnet wird auf acht Jahr in duplo à 12. ß t. 4 lb 16 ß
Und auf Sechs Jahr in simplo à 6 ß, 1 lb 16 ß
Extat kein Stallgelt
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 2 ß 6 s. Summ 7 lb 16 ß 6 d
Auf bitten habe die Herren dreÿ an dem Nachtrag erlaßen 2 lb 14 ß. Rest 5 lb 2 ß 6 d
dt. 21° Aug. 1731.

Sa veuve Anne Marguerite Kamm se remarie avec le vitrier Jean Jacques Schrapp : contrat de mariage (sa minute n’est pas conservée mais une copie est jointe à l’inventaire de 1744), célébration

1731, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 707
Eheberedung – Johann Jacob Schrapp, des jüngern Glasers
und Frauen Annä Margarethä Storrin gebohrner Kammin

Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Hn Joh: Jacob Schrappen Jun. ledigen Glaßern v. b. allh. alß bräutigamb ane j.m, So dann d. Ehren und tugendsamen Anna Margaretha geb. Kammin, weÿ: deß Ehrengeachten Mr Benedict Storren, gewesten glaßers v. b. allh. nunmehr seel. nachgelaßenen W. als hochzeiterin am and.n theÿl – So beschehen In d. Königl. St. St. den 8. 8.br. A° 1731. Christoph Michael Hoffmann, Notarius

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 222, n° 1264)
Anno 1731. den 14. Novembr. seind nach geschehener ordentlicher Außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelichen eingesegnet worden Johann Jacob Schropp der jüngere lediger glaser Jacob Schropp deß burgers und glasers alhie ehel. Sohn und Fr. Anna Margaretha weil. benedict Storren deß gewesenen burgers und glasers alhie hinderlaßener wittib geb. Kammin [unterzeichnet] Johann Jacob schropp alß Hoch Zeiter, Anna Margreth Storrin alsh Zeirinen (i 227)

Jean Jacques Schrapp termine en janvier 1720 son apprentissage de trois ans auprès de son père lui aussi nommé Jean Jacques Schrapp
1720, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103) (p. 158) Anno 1720 Donnerstag den 29. Februarÿ Anno 1720
H. Johann Jacob Schrapp der Glaßer stellt vor, Johann Jacob Schrappen seinen leiblichen Sohn, und berichtet daß seines Sohns dreÿ Jähriges Lehr Zeit am 23. Januarÿ jüngst bereits verfloßen, bittet deßwegen Gerichtliche Looßsprechug.
Erkannt, wird demselben gegen Erlag der Gebühr willfahrt.

Jean Jacques Schrapp devient tributaire à la tribu de l’Echasse en décembre 1731
(p. 571) Dienstag den 18. Decembris Anno 1731 wurde das vierte undt letzte quartal gericht gehalten
Meister Johann Jacob Schrapp Jun: glaßer von hier erscheint und producirt Stallschein vom 26.ten octobris Anno 1730. Krafft deßen Er umb das Zunfft und Stuben recht bittet.
Erkannt, wird demselben gegen Erlag der gebühr wilfahrt. Juravit

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison Grand rue. Le mari apporte des biens d’une valeur de 158 livres, la femme de 267 livres.

1732 (24.3.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 38) n° 1155
Inventarium über des Ehrengeachten H. Johann Jacob Schrappen Jun: Glaßers und d. Ehren und tugendsahmen frauen Annæ Margarethæ Schrappin gebohrner Kammin, beed. Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zusammen gebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1732. – und Krafft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung, ihnen und ihren Erben als ein ohnverändert und Vorbehalten guth, mithin die Ergäntzung deß Künffigen abgangs derselben expresse reservirt conditionirt und bedungen – So beschehen in fernerem beÿseÿn H. Valentin Kammen des glaßers als d. Ehefrauen geweßenen Vogts, H Johann Jacob Webers deß Meßerschmidts, H Johann Jacob Schrappen auch glaßers deß Ehemanns leibl. Vatters, Straßburg d. 24.ten Martÿ Anno 1732.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen straß gelegenen und der Ehefrauen Zum theil eÿgenthümblich zuständigen behaußung befunden worden wie volgt.
Haußrath. Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obersten bühn, In der Gesell Cammer, Neben obiger Kammer, In d. Kinder Cammer, In der Glaß Kammer, Im Kl. Hintern Stübel. Vor dießem Stübel, In der Wohnstub, In der Kuchen, Im obern haußehren
Eÿgenthumb ane Häußern. (F.) Nembl. der dritte theil Vor ohnvertheiltn Von und ane einer behaußung höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane der obern Straß, j. s. ist ein eck ane der Freÿburger gaß, 2. s. neben weÿl. S. T. H. Johann Philipp Leitersperger deß beständigen Regiments derer Hh. XV.en geweßten hochansehnlichen Mitglieds seel. Gedächtnuß Verl. Frau Wittib, hinten auff E. E. Zfft der Freÿburger Zfft Stub, dar zwischen ein höfflein, stoßend, gelegen, wavon mann jährl. auff Jacobi Apostoli dem allhießigen Pfenningthurn 8 ß d allmend zinnß zu reichen Verpflichtet ist, sonsten über 300. lb d restirendes passiv Capital so mann Jfr. Mariä Salome Köhnlin, schuldig und 350. lb hptg. Welches Ihrem Martin Haffers des Haupt Kanden beÿ E. E. Zunfft Zur Steltzen KKr. erster Ehe zuerfordrn haben, gegen männiglich freÿ, leedig und eigen. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der St. St. anhangendem Insiegel verwahrt und datirt 27.ten Julÿ 1724. mit Lit. A. notirt.
(F.) Item ein dritter theil vor ohnvertheilt Von und ane j.m hauß und deßen Zugehörden ane der graumanns gaß (…)
(F.) So dann ein dritter theil vor ohnvertheilt Von und ane einem häußlein im dreÿ Zehen graben (…)
Abzug Gegenwärtigen Inventarÿ. Des Manns Nahrung betr. Sa. haußraths 76, Sa. werckzeugs zum glaßer handwerck gehörig 9, Sa. baarschafft 35, Sa. Silbers 9, Summa summarum 130 lb, Dazu gelegt die ihme ane denen haussteuren gebührige helffte antreffend 28 lb, So bestehet des Ehemanns Völligen eÿgenthümblich Guth 158. lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebracht Haab und Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 261, Sa. werckzeugs zum glaßer handwerck gehörig 269, Sa. frucht 15, Sa. Weins und vaß 61, Sa. Silbers 32, Sa. goldener Ring 6, Sa. baarschafft 26, Sa. Eÿgenthumb ane häußern, nihil, Sa. Schulden 157, Summa summarum 860. lb. – Schulden 590. lb, Nach deren Abzug 239 lb, Dazu kommt dero helffte ane denen haussteuren 28 lb, Solchemnach der Frauen völlig ohnverändert Vermögen 267. lb
Wÿdemb, Welchen die Ehefrau von Weÿl. H Benedict Storren dem geweßen Glaßer und burger allhier ihrem ersten Ehemann ad dies vitæ Zu genießen hat. Crafft des von Ihme Hn Benedict stotten als vor mir Notario gestiffteten Codicillj (…) Erstlich in zween dritten theilen von undt ahne denen oben fol. (-) et seqq. beschriebenen der Ehefrauen und wÿdembs nießerin zu der übrigen tertz eÿgenthümblich zuständigen behausung und einem häußlein cum appertinentiis (…)

Jean Jacques Schrapp et Anne Marguerite Kamm meurent tous deux en août 1744. Le mari laisse pour héritiers ses père et mère, la femme les cinq enfants issus de son premier mariage avec Benoît Storr. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre au mari s’élève à 102 livres. L’actif de l’épouse s’élève à 1 586 livres, le passif à 1 095 livres.

1744 (9.9.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 241) n° 223
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so sowol Weÿl. der Ehrenachtbare Herr Johann Jacob Schrapp der Jüngere geweßene Glaßer, als auch weÿl. die Ehren und tugendbegabte frau Anna Margaretha Schrappin geb. Kammin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seel. und zwar er der Ehemann nachs einem den 6.ten und sie die Ehefrau nach ihrem den 20.ten des Monats Augusti dießes lauffenden 1744.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen – ersucht zum theil durch die Kindern erster Ehe selbsten und theils durch Johann Dietrich Von Reichenweÿer gebürtig, den Glaßer gesellen – So beschehen allh. Zu Straßburg, auf Mittwoch den 9.ten Septembris Anno 1744.
Der Verstorbenen Ehemann seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt, Nehmlichen den Wohl Ehrenachtbaren Herrn Johann Jacob Schrappen, den ältern Glaßern und die Ehren und tugendbegabte Frau Mariam Margaretham gebohrne Feßenmeÿerin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg und Zwar sie die Ehefrau beÿständlich erstgedachts ihres Mariti. Beede des Verstorbenen seel. leibliche Eltern und ab intestato zu gleichlingen portionen nach tod Verlaßene Erben, welche auch der Inventur beÿgewohnt
Die abgeleibte Ehefrau seel. hingegen hat Zu ihren Erben Verlaßen 1. Frau Margaretham Barbaram gebohrne Storrin, herrn Heinrich Schuhmanns, des Glaßers undt burgers allhier Ehegattin, beÿständlich deßelben welche beede auch beÿ dießer Inventur gegenwärtig gewesen, 2. Jungfrau Mariam Salome Storrin, so Zwar Majorennis, aber dannoch mit nachgenandtem herrn Webern bevögtigt, beÿ dießer Inventur auch anweßend. 3. Herrn Johann Christian Storren, den Glaßern und burgern allhier beÿ dießem Geschäfft gleicherweiß præsens, 4. Johann Friderich Storren den ledigen glasern, in die 20. Jahr alt und der zeit auff der Wanderschafft, So dann 5. Johann Gottfried Storren so in die 15. Jahr alt, dieße Zweÿ letztete und die ledige tochter bevögtiget mit H Johann Jacob Webern Sen: Meßerschmidt v. b. allh. welcher im Nahmen seiner Curanden dießer Inventur beÿgewohnt. Alle der Verstorbenen Ehefraun seel. mit Weÿl. herrn Johann Benedict Storren dem geweßenen Glaßern und burgern allhuen ihrem erstern Ehemann längst seel. ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu gleichlingen Portionen Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß, ohnweit der Schmid Zunfft stub hinüber gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung folgendermaßen sich befunden.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der obern Cammer, In des Gesellen Cammer, Im Mittlerin Hauß Ehren, Im Kleinen Stüblein, In der Kuchen, In der Wohnstub, Im Keller, Im höfflein, Im untern Hauß Ehren
Eigenthumb ane Häußern. (der Ehefr. seel. E.) Eine behaußung, höfflein und Hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier an der obern Straß, ohnweit E. E. Zunfft der Schmid hinüber, einseit ist ein Eck ane der freÿburger Gaß, anderseit neben Sr Dimeny dem Directeur de Vivres, hinden auff die Freÿburger Zunfft stub, dar Zwischen ein höfflein, stoßend, davon gibt mann jährlichen auff Jacobi apostoli 8 ß d ane Allmend geld allhießigem Pfenningthurn, wegen eines steinern Gangs, sonsten außer dem darauff hafftenden und hernach passivé eingetragenen Capitalien ledig eigen und zufolg der mein Notarii Concept unterm 26. Aug. A° 1744. eingeschickten Abschatzung, durch der Statt Straßburg geschwornenn herrn Werckmeistere æstimirt worden pro 900 lb. Davon abgezogen obige beschwerd der 8 ß d so zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 16. lb Mithin Verbleibt ane dem Anschlag in außwurff 884. lb. Darüber bes. j. teutsch perg. Kffbr. in allhieß. C. C. stub gef. v. den 27. Julÿ A° 1724. datirt, auch mit den anh. Ins. Verwahrt, m d. Lit A. notirt, v. dabeÿ gelaßen. Debeÿ gerner j. dg. Kffbr. in allhieß. C.C. stb gef: dat. den 7. Martii A° 1678 auch mit Lit A. bezeichnet. Weiter j. a. perg. Kffbr de dato 16. Junii A° 1666. m. Lit. A signirt
It. j. beh. s. Zugehörden ane der Vorstadt Steinstraß an der Graumanns gaß (…)
It. j. häußlein allhier ane dem XIII. Graben (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia des Verstorbenen Ehemanns seel auffgerichteten Codicillo – Copia des zwischen beedeseits Erbn dießer Verl. wegen getroffenen vergleichs
Des Ehemanns seel. unverändert Verlaßenschafft, Sa. haußraths 27 Sa. Werckzeug Zum Glaßer handwerck gehörig 2, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. baarschafft 5, Sa. d. Erg. 64, Summa summarum 102 lb
Der Ehefrauen seel. Erben zugehörig Guth, Sa. haußraths 77, Sa. Waar vndWerckzeug Zum Galßer handwerck gehörig 163, Sa. Weins v. Leerer Faß 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. gold. Ring 2, Sa. baarschafft 85, Sa. Eigenthums ane häußern 1199, Sa. Eigenthumbs ane j. Reebst.5, Sa. Schulden 23, Summa summarum 1586 lb – Schulden 1095, In Compensatione 493 lb
Stall Sa. 1085. lb
Zweiffelhaffte Schulden in die Verl. Zugeltend 56 lb
Copia der Eheberedung (…) den 8. 8.br. A° 1731. Christoph Michael Hoffmann, Notarius
Copia des Zwischen beederseits Erben dießer Verl. wegen getroffenen Vergleichs. (…) So geschehen Straßb. auff Mont. d. 24.ten Aug. A° 1744.
– Abschatzung den: 26. Augst: 1744. Auff begehren weillandt deß wolhll achtbahren und bescheitenen Meister Johann Jackob schrab deß gewëßenen glaßer sel. hinder Laßenen Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in dero Langen Straßen gelegen, Ein seitß Neben dem herrn Domini anderseitß ein Eck in die freÿburger gaßen hinden auff die freÿburger Stuben Stoßend welche behausung unden ein gangß rechter handt ein Stuben daß hauß Ehren und Nebenß Stübell hinden daran die Küchell hoffell und getrëmbter Keller, oben Zweÿ Stock über ein ander ein Stuben Cammer hauß Ehren und Nebenß Stuben, worüber ein alter tach Stull mit unbesetzten bienen holtzere alte gëbell sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornenn Werck Meister sich in dero besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt vor vnd Umb Ein tausent und acht hundert Gulden bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere
Der 2.ten begrieff (…), Der 3.te begrieff (…)
[unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 2 100 florins
1744, cote VII 1179 – Livres de la Taille f° 302
(Steltz F. N° 9269) Weÿl. Johann Jacob Schrapp jun. Glaßer und Fr. Annæ Margarethæ gebohrner Kammin beeder Eheleuthe und burgere alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Dautel.
Cobcl. Fin. Inv: ist Fol. 153, 1085. 14. 10, die machen 2100. fl. Verstallte 1600. fl. Zu wenig 500. fl.
Nachtrag Acht Jahr in duplo à 1 lb 10 ß, 12 lb
Und Sechs Jahr in sipmlo à 15 ß, 4 lb 10 ß
Ext. Stallgeltt 1744. 3 lb 15 ß
Gebott, 2 ß 6 d
Abhandlung 2 lb 7 ß 6 ß, Summa 22 lb 15 ß
von denen Herren XV nachgelaßen 4 lb, 10 ß. Rest 18 lb 5 ß
dt. 31. Octobris 1744.

Comptes rendus par le tuteur des enfants Storr
1746 (febr.), Comptes Dautel, (6 E 41, 447 première page, 446 suite)
Rechnung Weÿl. herrn Johann Jacob Webers des ältern, geweßenen Meßerschmids und burgers allhier nunmehr seel. als geordnet und geschworenen Vogts Johann Gottfried Storren, weÿl. herrn Johann Benedict Storren, des gewesenen Glaßers und nun auch weÿl. Frauen Annæ Margarethæ geb. Kammin, beeder Ehel. und burgere allhie nunmehr seel. erzeugten Sohns, Inhaltend was derselbe vom februario 1731 da Er der Vogt dieße Vogteÿ angetretten, biß A° 1746. da derselbe dieses zeiliche geseegnet, vor den Curanden eingenommen und wieder außgegeben habe. Erste und letzte Rechn. dießer Vogteÿ.

Bericht in gegenwärtige Rechn. gehörig. Als in Anno 1731. den 11. febr. Weÿl. Hr Joh: Benedict Storr der Glaßer und b. allhier dießes Zeitliche gesegnet hinderließ derselbe 5. Kinder mit nun auch Weÿl. Fr. Anna Marg. geb. Kammin seiner gewes. Ehegattin ehelich erzeugt nach tod zu seinen Erben, weilen nun derselbe alle Zur Zeit minderjährig, mithin eines Vogts benöthigt waren wurde auff den titul bemeldeter nun auch weÿl. Hr Joh: Jacob Weber sen. ihnen in solcher qualitæt Zugeordnet
[suite] Abrechnung vom 3. feb. A° 1745, wegen dem Kauffschilling von der Sterb beh: in der langen straß vom 3. feb. A° 1745
Corpus des Curandi jährlich fallen habender Hauß und Güther Zß – Nehml. 3 lb 2 ß 6 d das ist ¼. theil von und ane 14 lb ohngefähr nach abzug 1 lb 10 ß d bodenzß. restirenden 12 lb 10 ß d, darvon die ¾ Frn marg. barb. Schuhmännin, H. Joh: Christian Storren, und Frn. Maria Salome Edelmännin des Curandi geschwüstrigen zuständige gefallen jährl. und zwar quartaliter ane haußzinnß auß der kleinen beh. ane der waßer supp Gaß, thut zu Cap. à 4 pro Ct° gerechnet 78

Acte de cession joint à l’inventaire précédent. Les héritiers cèdent leur part de maison à Jean Chrétien Storr

1745 (4.1.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 241) Joint au n° 223 du 9 Sept. 1744
(Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so sowol Weÿl. der Ehrenachtbare Herr Johann Jacob Schrapp der Jüngere geweßene Glaßer, als auch weÿl. frau Anna Margaretha Schrappin geb. Kammin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg)
(f° 23) Abhandlung derer Häußere. Wegen der in die Elterliche Massam gehöriger behausung, höfflein und hoffstatt gelegen allhier an der langen Straß, ohnweit E. E. Zunfft der Schmid hinüber, einseit ein Eck ane der Freÿburger Gaß, anderseit neben Sr Dimeny Directeur des Vivres, hinden auff die Freÿburger Zunfft stub, dar Zwischen ein höfflein, stoßend, davon gibt mann jährlichen allhießigem Pfenningthurn, wegen des vor dem mittlern Stoch steinern Gangs 8 ß d auff Jacobi apostoli ane Allmend Zinnß, auch ist solche behaußung herrn Dd Francisco Ösinger allhier umb 200. lb. in Capital jahrs auff den 26. Aprilis mit vier pro Ct° Verzinßlich hafftend sonsten aber ledig und eigen, sind ane zu end gemeldtem dato vor mit Notario und Zu dießem Abtheilungs geschäfft in specie adhibirtem Inventirschreibern persönlich erschienen 1. Frau Margaretha Barbara gebohrne Storrin, herrn Heinrich Schuhmanns, des Glaßers und burgers allhier Ehegattin, beÿständlich deßelben, So dann herr Johann Jacob Webern Senior, der Meßerschmidt und burger allhier als geordnet: und geschwohrener Vogt Jungfrauen Mariæ Salome, Johann Friderich und Johann Gottfried derer Storren, eingangs gemelder dreÿ Jüngerer Kinder und Erben,
die haben in gegensein Herrn Johann Christian Storren, des Glaßers und burgers allhier ihres leiblichen bruders und Mit Erbens
ihre ohnvertheilte Vier fünffte Theile ane obbeschriebener behaußung sambt deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, dergestalten Vest und ohnwiederrrufflichen eÿgenthumblichen cedirt und überlaßen (…) auff den fuß der 5000 gulden – Geschehen Straßburg auff Montag den 4.ten Januarii Anno 1745.

Jean Chrétien Storr fait son apprentissage de vitrier de 1733 à 1736 auprès de son beau père Jean Jacques Schrapp
1733, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p 643) Donnerstag den 17. Decembris Anno 1733
Meister Johann Jacob Schrapp der jüngere glaßer und burger alhier, erscheint und præsentirt seinen Stieffsohn Johann Christian Storren, ihne das handwerckh von nechst Künfftige Weÿhenachten in dreÿ Jahren gratis getreulich Zu lehren.

(p. 812) Donnerstag den 20.ten Decembris Anno 1736
Meister Johann Jacob Schrapp der jüngere Glaßer, erscheint beneben Johann Christian Storren seinem Stieffsohn und bißherigen Lehrjungen, bitt weilen deßen lehrzeit auff nechstkünfftige weÿhenachten Verfließet, denselben der lehr zeith loos und leedig Zu Sprechen, besonders Weillen Sie mit einander Zufrieden.
Erkant gegen Erlang der gebühr Willfarth.

Jean Chrétien Storr s’inscrit pour faire son chef d’œuvre
(p. 1035) 1741. Freÿtag den 14. Aprilis kauffte hernach gemelter Glaßen Meisterstücker ein Gericht. Dabeÿ dann folgendes verhandelt Wurde.
Johann Christian Storr der leedige Glaßer, Weÿl. Benedict Storren geweßenen Glaßers und burgers alhier seel. nachgelaßener ehelicher Sohn erscheint und berichtet, daß er seine Zeit Zu Auffnahm des Meisterstücks Genugsam passirt, als bittet Er um Würcklichen Auffnahm deßelben.
Erkandt Wird demselben gegen Erleg der gebühr Willfahrt, und solle es beÿ Meister Johann Daniel Inckel als jetzmahliger beÿsitzer des Gerichts verfertigen.

Jean Chrétien Storr devient tributaire à l’Echasse en septembre 1741
(p. 1043) Donnerstag den 21.ten Septembris Anno 1741 wurde das dritte Quartal Gericht gehalten
Neuzünfftiger – Joh: Christian Storr der Glaßer, Weÿland Hn Benedict Storren geweßenen Glaßers und burgers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn erscheint und producirt Stallschen vom 29. Julÿ jüngst bittel nun seines Vatters seel. Zunfft und Stuben recht.
Erkand seÿe demselben geben Erlag der Gebühr in seinem begehren Willfahrt. Juravit.

Jean Chrétien Storr épouse en 1741 Marthe Hansmetzger, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1741 (9.6), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 105
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten herrn Johann Christian Storr, dem ledigen Gleßern und burger, allhier, weÿl. herrn Benedict Storren geweßenen ebenmäßigen Glaßers und burgers allhier seel. mit frauen Anna Margaretha gebohrner Kammin, seiner Ehegattin ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb, mit assistentz herrn Johann Jacob Schrappen des glaßers und burgers allhier seines Stiefvatters, und herrn Johann Jacob Webers des älten Meßerschmidts und burgers allhier seines annoch ohnentledigten Vogten, ane einem,
So dann der Ehren: und tugendgezierten Jungfrauen Martha Hanßmetzgerin, weÿl. herrn Friderich Hansmetzgers des metzgers und frauen Annæ Mariæ gebohrner Gäcklein beeder Eheleuthe und burgere allhier seel. nachgelaßeneer ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfer hochzeiterin, mit beÿstand herrn Niclaus Bellen des Leinenwebers und burgers allhier ihre geschwornen Vogten und herrn Niclaus Bolgau des Zinngießers und burgers allhier ihres geehrten herrn Vetters

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 36, n° 180)
1741. Mittwoch den 30 Augusti seind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und Außruffung Zu St Thomæ und in der Neuen Kirch zu St Thomæ copuliret und eingesegnet worden Johann Christian Storr der ledige Glaßer, weÿ: Benedicks Storr gewesenen Glaßers und burgers allhier hinterlaßener ehel. Sohn, und Jungfr. Martha Hanßmetzgerin weÿl. Friderich Hanßmetzger gewesenen Metzgers und burgers allhier hinterlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Christian Storr als hochzeiter, Martha hanßmetzgerin als hochzeiterin (i 37)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Sainte-Barbe qui appartient à l’huilier Jean Adam Neulinger. L’épouse apporte sa part à deux étaux de boucher
1741 (26. 7.br), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 238) n° 149-a
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrengeachte Meister Johann Christian Storr, der Glaßer und die Ehren und tugendsame frau Martha gebohrne Hanßmetzgerin, beede Ehepersonen und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, auch darinnen sich in crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen allh. Zu St. auff Dienstag den 26. 7.bris anno 1741. In gegenwart herrn Niclaus Wellern* des metzgers und b. allh. der Ehefr. annoch ohnentledigten geschwornen Vogten.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Barbaræ gaß gelegenen H. Joh: Adam Neulingern dem Ohlmann eigenthümlich gehörigen behaußung folgendermaßen sich befunden
Eigenthumb ane Metzigbäncken (F.) Nehml. ein sechßter theil vor unvertheilt
ane einem Metzigbanck gelegen allh. Zu Str. unter der Großen Metzig ane dem eingang gegen dem Spital Gäßl. (…)
It. 1/6.ane der helffte oder 1/12. theil vor unvertheilt ane einem gantzen Metzigbanck gelegen allh. Zu Str. unter der Großen Metzig (…)

Jean Chrétien Storr devient courtier en remplacement de François Tobie Romer, démissionnaire, en septembre 1752. Il est seul candidat au poste à pourvoir. Les préposés notent sa probité et ses compétences
1752, Protocole des Quinze (2 R 162)
demission des Courtier diensts Frantz Tobias Romer, electus Johann Christian Storr
(p. 640) Sambstag den 2. Septembris. Romer pt° demission des Courtier diensts.
H XV. Schmidt referirt was maßen Frantz Tobias Romer, der burger, und bißherige Courtier allhier ein unterthäniges memoriale beÿ denen oberen Kauffherren übergeben und darinn um demission dießes diensts gebetten. Welches hochgedachter H Schmidt mghhen hiemit hinterbringet, stehe also Zu hoch denenselben, ob sie die beschehene desmisson Zu Verzeichnen und eine anderwärtige rubric zu erkennen belieben wollen. Erkannt solle die geschehene demission Verzeichnet, und eine gewohnliche rubric Erkandt werden.
(p. 648) Sambstag den 9. Septembris. Romer pt° demission des Courtier diensts. Storr wird erwöhlt.
Obere Kauffhauß Hhrn laßen per me referiren daß nachdeme mghhen auff die den 2.ten Hujus Von seithen Frantz Tobias Romer des geweßenen Courtier allhier greichtlich geschehene demission seines diensts eine rubric Erkannt, seÿe solche biß anhero offen gestandten und habe sich niemand als Joh: Christian [Storr] der burger allhier geschrieben gegeben. Weilen nun derselbe für einen Ehrlichen mann passirt, elcher schon hiebevor die mäcklereÿ in ansehung der häußer getrieben, als hätten die Hrn deputirte Keinen anstand genommen ihn mghh. Vorzuschlagen. stehe demnach zu noch denenselben ob sie demselben die vacirende stelle eines Courtier gedeÿen zu laßen belieben wollen. Nach geschehener umbfrag, Electus Johann Christian Storr.
(p. 657) Sambstag den 16.t Septembris. pt° des neu erwöhlten Courtier.
Freund nôe der sechs geschwornen Courtiers prod. unterth. memor. und bitten handent Innhalts. Erkannt, Obere Kauffhauß Herrn

Règlement suite à la cession de 1745, entre Henri Schumann au nom de sa femme Marguerite Barbe Storr et Jean Chrétien Storr

1752 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 315-v
Heinrich Schumann der glaser als ehevogt und mandatarius Fr. Margaretha Barbara geb. Storrin
in gegensein seiner Ehefrau bruders Johann Christian Storr des glasers
4/5 theil ane elterlichen ane der Langen straß einseit ist ein eck ane der Freÿburger gaß, anderseit neben François Favier dem traiteur, hinten auff die Freÿburger zunfft stub gelegenen behausung samt deren zugehörden – davon gibt man auff Jacobi apostoli wegen eines steinernen auff das Allmend überhangenden gangs hiesiger Stadt Pfenning Thurn 8 ß allmend – um 200 pfund verhafftet – vermög cession vor H. Frantz Heinrich Dautel den 4. Januarÿ 1745 – um 350 pfund

Jean Chrétien Storr déclare devoir à son frère vitrier Jean Geoffroi Storr le prix qui lui revient sur la maison

1757 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 12
Johann Gottfried Storr der glaßer
in gegensein seines bruders H. Johann Christian Storr des geschwornen courtier
demnach H. Christian Storr zufolg eines von H. Not. Frantz Heinrich Dautel errichtet und hiebeÿ producirten attestati von seinen geschwisterden die behausung ane der langen straß einseit ist ein eck ane der Freÿburgergaß, anderseit neben N. Favier dit St Paul, hinten auff die Freiburgerstub, im unvertheilten erb angenommen aber er H. Storr 550 pfund (schuldig)

Jean Chrétien Storr meurt en 1757 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 250 livres. La masse propre à la veuve est de 598 livres. L’actif de la succession et de la communauté s’élève à 2 959 livres, le passif à 5 760 livres.

1757 (26.3.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 261) n° 668
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen so Weÿland der Wohl Ehrenachtbare Herr Johann Christian Storr, der geweßene geschworene Courtier Glaßer meister und burger allhier Zu Straßburg nunmehro seel. nach seinem den 4. Martii aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Viel Ehren und tugendbegabten frau Martha gebohrnen Hannßmetzgerin der hinterbliebenen Wittib, beÿständlichen s. T. Herrn Johann Ludwig Dautel, V. V. berümten Licentiati wie auch beÿ Einem Hochlöbl. Ritter Directorio des unter Elsaßes bestmeritirtem advocato hierzu erbetten, herrn Caspar Samuel Edelmanns des Schreiners v. burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen, Margarethæ Salome in die 15, Johann Christian in die 13, Johann Ludwig in die 10. Johann Daniel in die 7. und Mariä Magdalenä in die 4. Jahr alt, dero Storren, des verstorbenen seel. mit mehrgemelder seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nach tod berlaßener Erben fleißig inventirt und ersucht durch die hinterbliebene wittib wie auch August Gottliceb Wilhelm den Glaßergesellen Von Budisin in Chur Sachßen und Jungfrau Kunigundam Catharinam Dorotheam Schletzein Von Satteldorff auß dem Anspachischen, und Catharinam Holtzapfelin, Von Kirn die beede dienstmädg – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 26. Martii Anno 1757.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen untern Straß gelegenen in dieße succession gehörigen behaußung folgender maßen befunden worden
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Nemblichen j.e behaußung, Höfflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtig Keiten allhier zu Str. ane der Langen Straß ohnfern der Schmid Zunfft stub hinüber, eins. ist j. eck ane der Freÿburger gaß, 2. s. neben der auberge au Luxembourg Sr Fabier dt. St. Paul dem aubergist zugehörig, hinden auff ein höfflein, E. E. Zunfft der Freÿburger zuständig, davon gibt man jährl. Löbl. St. Pfgth. auff Jacobi Apostoli 8 ß d ane Allmend geld wegen dem Vor dem hauß befindlichen steinern Gang, sonst aber außer denen darauff hafftenden hernach eingetragenen passiv Cap. ledig eigen. und Zufolg der schrifftl. eingeschickten Abschatzung Vom 23. april. 1757. durch der St. Str. geschwornen Hh. Werckmeistern über obige beschwerde der 8. ß æstimirt und angeschlagen um 1250. lb. Darüber bes. j. a. teut. perg. Kffbr. in allhies. C. C. St. gef. v. mit deren anh. Ins. vw. datirt den 27.ten Julÿ A° 1724. mit Lit. A., dabeÿ noch 2. ander ältere Kffbr. respe. datirt Vom 7. martÿ 1678. v. 16. Junÿ 1666.
Wie aber solche beh. welche in deß Verstorbenen seel. erltern Verl. gemein gewesen, auf ihne eigenthümbl. gelanget, das weißer eine beÿ der Elterl. Verl. Erörterung den 4.ten Jan: 1745. Vor mir Noto. als adhibirten Inventirschreiber Vorgegangene Cession, crafft welcher ihme als deme selbst 1/5. th. erbl. Zuständig war, die übrige 4/5. theil Von seinen übrigen 4. Geschwistrigen in gemeine Erbe überlaßen worden.
– Abschatzung vom 23.ten April 1757. Auff begehren weill. H Joh. Christian Storr des Gewesenen Glaßers und Courtier Seel.. hinterlaßener frau wittib ist eine behausung allhier in der statt Straßburg in der langen starß gelegen einseits neben der freÿburger gaß anderseits neben der auberge au Luxembourg und hinten an E. E. Zunfft der freÿburger höflein stoßend, Solche behausung bestehet in 6 stuben 3 Kuchen und 3 stub Kammerern und etliche hauß Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breit Zieglen belegt, hat auch einen getremten Keller und höfflein Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwornen Werckmeister nach vorher geschehene besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeit dem jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen vor und umb Zweÿ tausend fünff hundert gulden [unterzeichnet] Erlacher Werck Meister des Münster, Werner, Hueber
Ergäntzung der wittib ermanglenden unveränderten Guths. Vermög des über beeder nun zertrennter Eheleuthe einander in den Ehestand gebrachte Nahrungen, durch mich Notm. in A° 1741. vergriffenen Inv. Concepti
Series rubricarum hujus Inventarii. Der wittib unverändert Vermögen. Sa. haußraths 87, Sa. Silber 7, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Schuld 100, Sa. Ergäntzungs rest 402, Summa summarum Sa. 598 lb
der Erben ohnverändert und theilbar Guth, Sa. haußraths 168, Sa. Waaren und Werckzeug Zur Glaßer Profession gehörig 75, Sa. Weins v. leerer faßen 11, Sa. Silber geschirr v. gesch. 30, Sa. Goldener Ringen 13, Sa. baarschafft 238, Sa. Eigenthums ane j.m reebstück 2, Sa. Eigenthums ene j.r behaußung 1250, Sa. Schulden 1169, Summa summarum 2959 lb – Schulden 5760 lb, Compensando 2800 lb – Final Summa 2201. lb
Sa. Zweiffelhaffte Schulden in die Verlaßenschafft zugeltend 117

La veuve hypothèque la maison au profit du notaire François Henri Dautel qu’elle épouse en 1759

1757 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 292
Fr. Martha geb. Hanßmetzgerin weÿl. H. Johann Christian Storr des courtier wittib beÿständlich Caspar Samuel Edelmann des schreiners
hatt in gegensein H. Not. Frantz Heinrich Dautel – schuldig seÿe 900 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dee Langen straß, einseit neben François Favier dit St Paul aubergisten, anderseit ist ein eck ane der Freÿburgergaß, hinten auff die Freÿburger zunfft

Compte que rend Henri Schumann à son pupille Jean Geoffroi Storr
1757 (3.12.), Comptes Dautel, (6 E 41, 447)
Rechnung weÿl. Mr Heinrich Schumanns, des geweßenen Glaßers und b. allh. Zu Sr. nunmehr seel. nachgelaßener Wb. v. Erben, inhaltend v. außweißend alles dasjenige was gedachter ihr Ehemann und Vatter seel. als Vogt Johann Gottfried Storren des ledigen Glaßers, weÿl. h. Joh: Benedict Storren gewes. Glaßers v. auch weÿl. frn. Annæ Marg. geb. Kammin, beed. Ehel. v. b. allh. seel. ehel. erzeugten jüngsten Sohns vom 3. Xbr A° 1746 als d. zeit auffgeschwohrener vogteÿ biß dato 20. febr. A° 1750 des Curandi halben eingenommen v. außgegeben, auch sonst verhandelt hat – Erste und letzte Rechn. dießer Vogteÿ.
Bericht (…)

François Henri Dautel établit son étude dans la maison que sa femme a apportée en mariage. La maison figure à l’inventaire dressé après la mort de sa femme puis à son propre inventaire. Une note rectificative établit que la maison n’est pas sa propriété mais celle des enfants de sa femme. François Henri Dautel fils y a son étude après la mort de son père jusqu’à ce qu’il quitte la Ville en 1786

Inventaire dressé en 1786 dans la maison du notaire Dautel après que l’huissier royal Ignace Bootz a quitté la ville en abandonnant sa femme Marie Anne Steckinger. L’inventaire comprend un extrait du protocole de l’ammestre régent qui autorise le notaire Jean Georges Roessel, en qualité de curateur aux biens du déserteur François Henri Dautel fils, est autorisé à faire ouvrir par un serrurier le logement Bootz pour que le ramoneur puisse avoir accès à la cheminée

1786 (12.10.), Me Lederlin (6 E 41, 907) n° 346
Inventarium über Ignatius Bootz, des geweßenen königlichen huissier und Fraun Mariæ Annæ gebohrner Steckinger, beeder Eheleuth und Inwohnere dahier in Straßburg der Zeit besitzende Activ Nahrungen und zu bezalende Passiv schulden errichtet Anno 1786. – auf Requisition ihr der Ehefrauen unter assistentz Herrn Lt Johann Joseph Bitschnau, Procuratoris vicarii und burgers dahier, nun weillen dieselbe wegen obwaltenden dringenden Passiv schulden pro obtinendo Beneficio Cessionis coram competente in Unterthänigkeit gekiommen, ist inventirt – Geschehen allhier zu Straßburg auf Donnerstag den 20.ten Octobris et seqq. Anno 1786.
Bericht In Gegenwärtig Inventarium. Gleich anfangs der Inventur declarirte die Ehefrau daß sie außer ihrer Kleidung und weisem Gezeug nichts in die Ehe gebracht habe (…) daß übrige aber und besonders die hernach eingetragene behausung aber rühre Von demjenigen Guth her, so Frau Catharina Steckinger gebohrner Sommer ihri und ihrem Ehemann vermög der hievor in copia eingetragenen Eheberedung deren Zeiten abschnit unter denen in solcher Eheberedung bestimmten Conditionen cedirt abandonirt und übergeben hat (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß gelegenen in Weiland H. Notarii Dautels seel. Verlassenschafft gehörigen behausung folgender maßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inv.ÿ. Der Ehefrau kleidung und Weiß Gezeug 28 lb
Solchem nach wird auch das gemein und theilbarn Guth beschrieben. Sa. hausraths 100, Sa. Eigenthums ane einer behaußung (zu Schlettstadt) 1000, Sa. kaufschillings von der Huissier charge 2625, Summa summarum 3725 lb – Schulden 3960 lb, Mehr schulden als vermögen 244 lb
Zweiffelhaffter Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 372 lb
Copia der Eheberedung – Vor dem königlichen Notario der Stadt Schlettstatt, erschienen persönlich Herr Frantz Ignati Bootz, Herrn Frantz Joseph Bootz und Frau Francisca Bessing von Rappolsweiler, ehelich erbohrenem Sohn, Controlleur ambulant de L’hôpital de l’armée des unterern Rheins, so mehrjährigen Standt und von obgemelt seinen Eltern vermög producirter Missive schreiben datirt Ingweiler unterm 6. dießes hierzu genugsam Gewalt zu haben declariret hochzeiter an einem, So dann die tugendsame Jungfrau Maria Anna Steckinger, weiland Herrn Johannes Steckinger gewesten Rathsverwandten dahier zu Schlettstadt seeligen mit Fraun Catharina Sommerin ehelich erborhne tochter so mehrjährigen Standts und mit Ignatz Steckinger burger dahier ihrem Vogt hierzu verbeÿstandet, hochzeiterin am andern Theils – Schlettstadt den 13. Martii 1759, Not. Payerinhoff Königl. Notarius
– Aus Löbl. Ameister Haus-Audientz der Stadt Straßburg memoriali de Anno 1787. Dienstag den 25. Januarÿ. Erschienen H Joh: Georg Roessel, Notarius als Curator Frantz Heinrich Dautels, des von hier sich absentirten ehemaligen Notarÿ Massæ, anzeigend daß ihme so eben von meister Goucheron dem Schneider hinterbracht worden, es käme ihme aus dem ersten Stock seiner bewohnenden dautel’schen behausung in deßen auf den boden befindlichen Stuben, Ruß herunter geloffen, wodurch zu muthmaßen, daß solches aus der Kuchen des ersten Stocks, herrühren möge. Da nun Ignatz Bootz des ausgetrettenen huissier Ehefrau ebenfalls von hier abgereist, und dem Venehmen nach, den Schlüßen zu gedachter Kuchen mit genommen haben solle, Michael Gerold der Caminfeger ihm Comparenten auch angesagt, es möge die Sache Gefahr haben, Wir gnädig geruheten Zu verordnen, daß gedachte Kuche in beÿseÿn des Einspännigers und Gezeugen, durch einen Schloßer möge eröfnet, sofort durch den Greffier Übernohmenerer Audien,tz ein Processus verbalis darüber errichtet werden (…), Roederer mit handzug Greffier

Les héritiers de Marthe Hansmetzger et de Jean Chrétien Storr vendent 3 690 livres la maison au fabricant de parapluies et de parasols François Berrat et à sa femme Marguerite Latzer

1787 (27.10.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 421
H. Lt. Johann Joseph Solff procurator vicarius als geordneter Streit vogt weÿl. Margaretha Salome Horning geb. Storrin zweÿer kinder nahmens Friedrich Nathanael und Jacob, ferner derselbe auch als Steit vogt Johann Ludwig Storr des abweßenden Knopffmachers einigen kinds nahmens Elias, Johann Christian Storr der glaßermacher,H. Lt. Rudolph Friedrich Farber, löbl. Stadt Pfenning Thurn secretarius, als wittiber und Erben weÿl. Maria Magdalena geb. Storrin seiner Eheliebstin, H. Lt. Johann Daniel Storr der ambtmann zu Schmergenheim jenseits Rheins, Fr. Barbara Storrin geb. Gollin als übernehmerin Johann Ludwig Storr des Knopffmachers ihres ehemanns mass, Jacob Friedrich Dautel der ledige aber großjährige dreher, H. Not. Johann Georg Rößel als curator Frantz Heinrich Dautel gewesenen notarii massæ, H. Johann Friedrich Greiß notarius publicus juratus ac practicus weÿl. H. Not. Frantz Heinrich Dautel gewesenen notarii substitutus guth curator, alle als kinder und erben weÿl. Fr. Martha geb. Hanßmetzgerin letztmahls nur auch weÿl. H. Not. Frantz Heinrich Dautel gewesenen Ehegattin zum theil aber als erbs represententen
hatt in gegensein Frantz Berat, des parapluie machers, und Margarethæ geb. Latzer beÿständlich Ignatz Scaramuzza des handelsmanns und Frantz Joseph Latzer des zimmermanns
in der mütterlichen nachlassenschafft gehörig gewesten behausung, höffliein, hoffstatt samt bronnen mit allen deßen übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der obern langen straß gegen, E. E. Zunfft der Schmidt über ane der Freÿburgergaß, einseit ist ein eck ane sothaner gaß, anderseit neben weÿl. H. Dominic Longho des handelsmanns wittib, hinten auff ein höfflein E. E. Zunfft der freÿburger zuständig – davon gibt man wegen den vor dem hauß befindlich steineren gang auff Jacobi apostoli löbl: Stadt Pfenning Thurn 8 ß ane allmend zinß – geschehen um 7380 gulden meistgebotten

François Berrat et Marguerite Latzer hypothèquent la maison au profit du chamoiseur Jacques Bernard

1794 (9 vend. 3), Chambre des Contrats, vol. 672 n° 26 enreg. 17 vend.
cit. François Berrat et Marguerite Latzer assitée de Blaise Rondot concierge au département du Bas Rhin et Antoine Antoine employé à la douane
(devoir) au cit. Jacques Bernard Riefel chamoiseur, 30 000 livres, employées 5245 livres dues à la succession de François Henri Dautel notaire en vertu d’un contrat de vente du 27 octobre 1787
hypothèque la maison à eux appartenante rue des Jacobins N° 148, d’un côté formant un coin, d’autre le cit. Pezzi

François Berrat et Marguerite Latzer vendent 20 000 livres tournois la maison aux négociants Philippe Hermann Reinhard et Edouard Bruno Mertian

1795 (8 prairial 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 4), Me Dinckel n° 566 – Enregistrement de Strasbourg, acp 33 F° 167-v du 9 pr. 3
Cit. François Berrat faiseur de parapluies et la Cit. Marguerite Latzer assistée du C. Jean Blaise Roudot Concierge au Département du Bas Rhin et Antoine Monnet jardinier qu’elle a dit ses plus proches parens
au Cit. Philippe Hermann Reinhard negociant et Edouard Bruno Mertian aussi negociant
une maison avec toutes ses appartenances droits et dépendances située audit Strasbourg dans la grande rue N° 148, d’un côté faisant le coin de la rue des francbourgeois d’autre le Cit. Pezzi Negociant parderrière le Cit. Lutz menusier, dont on paye annuellement notamment du balcon de ladite maison une rente foncière de 32 sols – dans ladite vente sont compris tous les fourneaux a l’exception de deux fourneaux au rez de chaussée un au premier étage dans le poële et un dans la petite chambre du troisième etage donnant dans la rue des francbourgeois, Le C. Mertian s’engage ne point revendre sa moitié de lad. maison cidessus détaillée à d’autres pendant l’espace de 10 années consecutives qu’a son associé qui jouira pendant ce tems du rez de chaussée et du second etage et le Cit. Mertian du premier et du troisième Etage le reste sera en commun – moyennant 20 000 livres

Edouard Bruno Mertian vend l’année suivante sa part au copropriétaire Philippe Hermann Reinhard

1796 (19 messidor 4), Strasbourg 9 (anc. cote 3), Me Dinckel n° 1150 – Enregistrement de Strasbourg, acp 41 F° 76 du 28 mess. 4
Cit. Edouard Bruno Mertian negociant en cette comm
au Cit. Philippe Hermann Reinhard aussi Négociant
la moitié par indivis d’une maison avec toutes ses appartenances droits et dépendances située audit Strasbourg dans la grande rue N° 148, d’un côté faisant le coin de la rue des francs bourgeois d’autre le cit. Pezzi negociant parderrière au cessionaire – acquis souss. le 8 prairial de l’année derniere – moyennant 10.000 francs

Natif de Huningue en Haute Alsace, Philippe Herrmann Reinhard épouse en 1799 à Saverne Marie Antoinete Julie Deheille
1799 (25 ventose 7), Strasbourg 6 (20), Me Laquiante n° 17 – Enregistrement de Strasbourg, acp 66 F° 79 du 28 vt 7
Contrat de mariage – Cit. Philippe Herrmann Reinhard, negotiant en cette commune, fils majeur du C. Philippe Herrmann Reinhard, négociant, et de la Cit. Françoise Brendlé
Cit. Marie Antoinete Julie Deheille, fille mineure du Cit. Nicolas Deheille, demeurant a Saverne, et de la C. Louise Charlotte Schoen sous l’assistance du cit. Bernard Ristenhuber preposé des douanes Nationales a Strasbourg son oncle maternel

Mariage, Saverne (f° 75)
Cejourd’hui 30 Ventose an Septieme republicain (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part le Citoyen Philippe Herrmann Reinhard Négociant domicilié à Strasbourg agé de 32 ans fils légitime de Philippe Herrmann Reinhard aussi négociant et Françoise Brendlé conjoints du dt Strasbourg
d’autre part Marie Antoinette Julie Deheille agée de 15 ans, domiciliée en dette commune de Saverne fille légitime de Nicolas Deheille et de la Citoyenne Louise Caroline Schoen Epouse divorcée du dt. Nicolas Deheille domiciliée dans Cette même commune de Saverne (…) l’acte de naissance du futur époux portant en date du 1 janvier 1767 (…), l’acte de naissance de la future épouse du 9 mars 1784 (i 77)

Il meurt en 1848 en délaissant des héritiers collatéraux
1848 (30.3.), Strasbourg 9 (96), Me Becker n° 3782
Inventaire après le décès de M. Philippe Hermann Reinhard en son vivant ancien négociant à Strasbourg où il est décédé le 24 mars courant
L’an 1848 le jeudi 30 mars à dix heures du matin. A la requête 1° de Mad. Ursule Marie Thérèse Célestine Reinhard veuve de M Daniel Frédéric Zeys, en son vivant juge au tribunal de Belfort demeurant à Colmar, 2. Et de M Charles César Frédéric Bergeret, chef de bataillon en retraite, officier de la légion d’honneur demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de 1) de Mad. Marie Anne Rosalie Reinhard veuve de M Charles Marie Dagobert Pougnet en son vivant conseiller à la cour d’appel séant à Colmar demeurant à Wyhr, canton d’Andolsheim (…) 2° et de M. Jean Marie Lambert, chef d’escadron d’artillerie en retraite demeurant à Strasbourg ayant agi lui-même pour et comme père et tuteur légal de Marie Françoise Célestine Pauline Lambert et François Bernard Edmond Lambert des deux enfants mineurs issus de son mariage avec feu Mad. Marie Françoise Pauline Reinhard (…)
Lesdites De Zeyss, Pougnet et ledits mineurs Lambert habites à se dire et porter héritiers (…) de M. Philippe Herrmann Reinhard leur oncle et grand oncle respectif
trouvés dans une maison rue des Fribourgeois n° 1 où il était en loyer et où il est décédé le 24 mars courant

Décès, Strasbourg (n° 665) Acte de décès. Le 24 mars 1848 (…) que Philippe Herrmann Reinhard agé de 81 ans né à Hüningen (Haut-Rhin), rentier, divorcé de Marie Antoinette Julie Deheille, domicilié à Strasbourg, fils de feu Philippe Herrmann Reinhard, négociant, et de feu Françoise Brendlé, est décédé le 24 mars 1848 à six heures du matin en la maison rue des fribourgeois N° 3 [in margine :] marasme

Philippe Herrmann Reinhard cède la maison à son père du même nom

1800 (14 ventose 8), Strasbourg 6 (22), Me Laquiante n° 631 – Enregistrement de Strasbourg, acp 72 F° 62 du 14 vent. 8
Cit. Philippe herrmann Reinhard fils négociant
au Cit. Phillipe Hermann Reinhard Pere
une Maison appartenances et dépendances scize Grand rue N° 148, d’un côté faisant le coin de la rue des francs bourgeois, d’autre le cit. Canna, derrière la ci devant tribu des Francs bourgeois appartenant actuellement au cit. Lutz menuisier, devant lesdites rues – acquis par moitié avec le cit. Edouard Bruno Martian négociant a Strasbourg du Cit. Berra fabricquant de parapluie par acte reçu Me Dinckel le 8 prairial 3 et dont l’autre moitié a été vendue au cit. Reinhard fils par ledit C. Martian même étude 19. messidor 4 – moyennant 14 500 francs

Originaire de Sobernheim en Palatinat, Philippe Hermann Reinhard meurt à l’âge de 72 ans en 1814. Sa veuve Françoise Pierrette Brendlé, native de Huningue, en 1824 à l’âge de 84 ans
Décès, Strasbourg (n° 1833) Déclaration de décès faite le 10 juillet 1814. Philippe Hermann Reinhard, âgé de 72 ans 9 mois 18 jours né à Sobernheim (Rhin et Moselle), ancien magistrat, Epoux de Françoise Pierrette Brendlé, mort en cette mairie le 10 courant à 6 heures su matin dans la maison située N° 4 Petites Arcades, fils de feu Jean Martin Reinhard, Ministre du culte, et de feu Charlotte Louise Catherine Müller. Premier déclarant, François Reinhard, âgé de 45 ans, homme de letttres [in margine :] flux de poitrine (i 10)

Décès, Strasbourg (n° 241) Déclaration de décès faite le 13 février 1824. Françoise Pierrette Brendlé, âgée de 84 ans 7 mois 15 jours, née à Huningue (haut Rhin), veuve de Philippe Reinhard, ancien magistrat, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 12 du mois courant à cinq heures du soir, dans la maison située N° 3, rüe de la demi Lune, fille de feu Joseph Brendlé, rentier, et de feu Marie Barbe Tissot. Premier déclarant, Philipp Herrmann Reinhard, âgé de 54 ans, ci-devant fabricant de Tabac, fils de la défunte [in margine :] Marasme sénile (i 61)

Registre de population 600 MW 49 (1808 sqq) Quay finckwiller N° 1, p. 347 i 72)
Reinhard, Philippe Herrmann, 63, Sobernheim en Palatinat (auparavant) finckwiller 1 – Entré le 1 8.bre 1806, Dél. petites arcades N° 4, (à Strasbourg depuis) vendémiaire 6
Brendlé, Françoise, 55, Epouse, Huningue
Reinhard, François, fils, 34, marchand de papier, Huningue, (à Strasbourg depuis) vendemiaire 5 – dél. le 22 prair. XIII à la place pierre le jeune 7

Registre de population 600 MW 49 (1808 sqq) Quay finckwiller N° 8 (p. 354)
Reinhard, Philip Herrmann, 69, (auparavant) finckwiller 1 – Entré le 1 8.bre 1806, Dél. petites aarcades N° 40
id. née Brendlé, Françoise, 60, Epouse

Registre de population 600 MW 80 (1808 sqq) Petites Arcades N° 4 (p. 63)
Reinhard, Philippe Herrmann, 70, ancien Magistrat, Sobernheim, (à Strasbourg depuis) l’an 6, (auparavant) finckwiller 8 – Entré le 24 Jllet 1811. mort le 10 Juil. 1814
id. née Brendlé, Françoise, 68, Epouse

Phillipe Hermann Reinhard et Françoise Brendlé vendent quelques mois plus tard la maison au négociant Antoine Loir et à sa femme Constance Hubertine Kuppelmayer

1800 (24 fructidor 8), Strasbourg 6 (23), Me Laquiante n° 987 – Enregistrement de Strasbourg, acp 75 F° 82 du 25 fruct. 8
Cit. Phillipe Hermann Reinhard Pere et la cit. Françoise Brendlé
au Cit. Antoine Loir négociant et la Cit. Constance Hubertine Kuppelmayer
une Maison appartenances et dépendances sans en rien réserver ni excepter scize en cette ville au coin de la grande rue et de celle des francs bourgeois N° 148, aboutissant du côté de la grande rue le Cit. Pezzi négociant, occupée par le C. Canna d’autre du côté de la rue des Francs bourgeois la ci devant tribu des Francs bourgeois appartenant actuellement au cit. Lutz menuisier devant lesdites rues – acquise du Cit. Philippe herrmann Reinhard son fils ainé négociant par acte reçu souss. le 14 ventose. dernier – moyennant 18 000 francs

Employé chez le payeur de la division militaire, Antoine Loir meurt en 1814 dans la maison rue des Dentelles qu’il occupe depuis qu’il a vendu celle Grand rue. Il a passé avec la couche un contrat de mariage à Kaysersberg en 1783
1814 (21.3.), Strasbourg 14 (52), Me Lex n° 7711 – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 89 du 29.3.
Inventaire de la succession d’Antoine Loir employé chez M le payeur de la cinquième division militaire décédé le 8 janvier dernier – à la requête d’Antoine Loir, dessinateur, Jean Schott marchand de vin, le premier héritier, le second tuteur des enfants nommés Constant âgé de 19 ans 6 mois, Caroline Joséphine Jeanne Eléonore 18 ans, Adélaïde 13 ans
Me Knobloch et Lacombe fils, notaires, représentant Hubertine Constance Kuppelmeyer la veuve absente, Caroline et Louise Loir ses filles
dans la maison qu’il occupait rue des Dentelles
meubles 318 fr, passif 994 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage devant Me Peyerimhoff greffier à Kaysersberg le 11 avril 1783

L’acte de dècès mentionne qu’Antoine Loir est né à Paris. Sa veuve habite à Moscou en 1827 d’après l’inventaire dressé après la mort de Charles Gapard Kuppelmeyer
Décès, Strasbourg (n° 120)
Déclaration de décès le 9 janvier 1814. Antoine Loir, âgé de 58 ans, né à Paris (Seine) Employé Chez le Payeur de la cinquième division militaire, époux de Hubertine Constance Kuppelmeyer, mort en cette mairie le 8 du mois courant à 6 heures du soir en la maison située n° 26 rue des Dentelles, fils de feu Antoine Loir, architecte, et de feu N N. Premier déclarant, Antoine Loir, agé de 21 ans, employé chez le Receveur des Domaines (i 31)

600 MW 69 (f° 219-220) rue des Dentelles n° 26 (i 7)
Loir Antoine, 52 ans, Empl. à la Trésorerie, né à Paris, à Strasbourg depuis 1788, auparavant grand rue 148, E 25 8.br 1808, mort le 8 Janvier 1814
Loir née Kuppelmeyer, Constance, 40 ans épouse, délogés Marché aux poissons n° 69
Loir, Caroline, 19 ans, enfant
Loir Antoine, 15 ans, enfant
Loir Constant, 14 ans, enfant
Loir Eléonore 13 ans, enfant
Loir Hubertine Louise 7 ans, enfant

Antoine Loir et Constance Kuppelmeyer vendent la maison au ferblantier Henri Chrétien Rhein et à sa femme Anne Madeleine Ziegenhagen

1807 (26.11.), Strasbourg 4 (36), Me Stoeber n° 479, Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 44 du 27.11.
Antoine Loir employé en cette ville et Constance Kuppelmeyer
à Henri Chrétien Rhein, ferblantier, et Anne Madeleine Ziegenhagen
une maison avec petite cour puits appartenances et dépendances sise en cette ville au coin de la grande rue et de celle des francs bourgeois n° 148, du côté de la grande rue Sr Pezzi négociant, d’autre du côté de la rue des francs bourgeois la ci devant Tribu des francs bourgeois, devant lesdites rues – grévée d’une rente foncière de 1,60 francs pour le balcon ainsi que d’une servitude consistante dans un coulant dérivant de la maison dudit Sr Pezzi et traversant l’allée du Rez de chaussée de la maison vendue
(charges, clauses et conditions) 2. avec toutes les doubles fenêtres existantes pour les trois étages & les fourneaux savoir ensemble trois dans les chambres donnant dans la grand rue un autre dans le cabinet au troisième étage et le cinquième au premier étage dans la chambre de derrière – moyennant 15 000 francs

Fils de ferblantier, Henri Chrétien Rhein épouse en 1800 Anne Madeleine Ziegenhagen fille de chirurgien
1800 (18 messidor 8), Strasbourg, Me Stoeber*, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 134 du 26 mess. 8
Contrat de mariage – Heinrich Christian Rhein
Anna Magdalena Ziegenhagen

Mariage, Strasbourg (n° 307)
Cejourd’hui 20° Messidor l’an huit de la République française, une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Henry Chrétien Reyn, âgé de 29 ans, ferblantier, né et domicilié en cette ville fils de feu Philippe Jacques Reyn, ferblantier, et de feue Marie Salomé Storck, d’autre part Anne Madeleine Ziegenhagen, année de 36 ans, née et domiciliés en cette ville fille de feu Daniel Théophile Ziegenhagen, chirurgien, et de Marie Marguerite Schwartz (…) l’acte de naissance du futur époux portant qu’il est né en cette ville le 26 décembre 1770 (…), l’acte de naissance de la future épouse portant qu’elle est née en cette ville le 28 janvier 1764 (signé) Johann Christian Rhein, Anna Magdalena Ziegenhagen (i 162)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1801 (4 fructidor 9), Strasbourg 7 (15), Me Stoeber – Enregistrement de Strasbourg, acp 80 F° 41 du 14 fruct. 9
1682, 2470
Inventarium über b.s Heinrich Christian Rhein Weißblechners und bin. Anna Magdalena Ziegenhagen einander in ihrem den (-) angetrettenen Ehestand
in einer an der langenstraß N° 8 gelegen und zum theil lehnungsweiße bewohenden behausung
hausrath M 137 und 97, F 73 und 448 fr, Werckzeug M 1221 fr, Silber M 63 fr, schulden in der Ehefrau eingebrachte Nahrung 2700 fr

Inventaire après décès d’un locataire, Jacques Louis Goetz, employé de loterie, mari de Marie Eve Decker

1809 (11.7.), Strasbourg 2 (31), Me Knobloch n° 4211 – Enregistrement de Strasbourg, acp 112 F° 95-v du 17.7.
Inventaire de la succession de Jacques Louis Goetz, Employé de la Loterie chez le Sr Bodemer receveur, décédé le 9 mars 1809 – à la requête de Marie Eve Decker la veuve, Elisabeth Frédérique Goetz femme de M Jacques Schweitzer aubergiste au Soleil à Burckote, canton de Basle en Suisse, sœur germaine du défunt en qualité d’héritière partiiare et de donataire, Louise Goetz veuve de Philippe Hertzog musicien de la ville de Laufen sur le Neckar, royaume de Wurtemberg, sa cohéritière par donation au grand Baillage de Bietigheim le 18 juin 1809 (joint, Oberamt zu Bietigheim) – Avis pas de contrat de mariage ni de testament, marié en 1792 à Waldenburg pays de Hohenlohe
dans la maison mortuaire grand rue n° 148 dans un appartement au troisième étage ayant vue sur la rue
meubles, dans la chambre donnant sur la rue, dans la chambre a côté, dans la cuisine, total 174 fr, dettes actives 2749 fr, total 2924 fr, passif 268 fr
meubles propres 676 fr, vendu depuis le decès 66 fr, reste 113 fr

Henri Chrétien Rhein que sa femme morte sans descendance a institué pour son légataire universel vend la maison au tripier André Haussmann et à sa femme Salomé Nagel

1843 (13.4.), Strasbourg 9 (89), Me Becker n° 1908
furent présents Le Sr Henri Chrétien Rhein, ancien ferblantier demeurant à Strasbourg (vend)
au Sieur André Haussmann, tripier, et à Dame Salomé Nagel, sa femme
Désignation. Une Maison avec petite cour, puits et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, grand’rue N° 148, formant d’un côté le coin de cette rue et de la rue des Fribourgeois et tenant de l’autre côté à la propriété de Mr Kugler par derrière à celle de Mme Zabern. Sont compris dans la vente quatre fourneaux en fonte et quatre poëles en fayence avec leurs tuyaux et pierres et un chaudron a lessive en cuivre rouge
Etablissement de la propriété. Mr Rhein et Dame Anne Madeleine Ziegenhagen son épouse défunte ont acquis ledit immeuble durant la communauté de biens qui a existé entre eux du Sr Antoine Loir, employé et ancien Négociant, et de Dame Constance Hubertine Kuppelmeyer son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, suivant contrat passé devant Me Daniel Ehrenfried Stoeber Notaire en cette ville le 26 novembre 1807 dument enregistré, le prix de cette acquisition était de 15 000 francs (…). Le vendeur est devenu seul propriétaire dudit immeuble comme ayant été institué légataire universel de ladite De Rhein née Ziegehagen sa femme aux termes de son testament mystique en date à Strasbourg du 26 octobre 1838, enregistré en cette ville le 3 décembre 1840 folio 37 verso (…) déposé en l’étude dudit Me Becker suivant acte de suscription dressé par lui le 6 octobre 1838 (…). M. Rhein fait observer que sa femme est décédée sans descendants ni ascendans et qu’il a été envoyé en possession de sa succession par ordonnance rendue par le président dudit tribunal le 26 du même mois dument enregistré. Les époux Loir ont acquis ladite maison du Sr Philippe Hermann Reinhardt père négociant et de Françoise Brendlé sa femme suivant contrat de vente passé devant Me Laquiante, notaire à Strasbourg le 24 fructidor de l’an VIII, (…). ledit Sr Reinhard avait acquis ledit immeuble du Sr Philippe Herrmann Reinhard, fils, négociant demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Laquiante le 14 ventose l’an VIII. moyennant le prix de 14 500 francs dont le contrat contient quittance. Ledit Sr Reinhard fils avait acquis ladite maison de compte à demi avec le Sr Edouard Bruno Mertian, négociant demeurant à Strasbourg, du Sr François Berrat, fabricant de parapluies et de De Marguerite Latzen sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Dinckel le 8 prairial an III. Ledit Sr Mertian fils a vendu depuis la moitié indivise de ladite maison audit Sr Reinhard, fils, qui de cette manière est devenu propriétaire de la totalité suivant contrat de vente passé devant Me Dinckel le 19 Messidor de l’an IV. Enfin les époux Berrat ont acquie ledit immeuble du Sr Jean Chrétien Storr, vitrier demeurant à Strasbourg et consorts suivant contrat de vente passé à la ci devant Chambre des Contrats de cette ville le 27 octobre 1787 – Prix 20 000 francs

Natif d’Oberbeyingen en Wurtemberg, le boucher André Hausmann épouse en 1810 Elisabeth Salomé Nagel, fille de charretier
1810 (16.7.), Strasbourg 12 (32), Me Wengler n° 4959 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 42 du 17.7.
Contrat de mariage – André Hausmann, boucher natif d’Oberbeyingen en Royaume de Würtemberg, fils de Michel Hausmann, tisserand, et de feue Rosine Wolff
Elisabeth Salomé Nagel, fille de Jean Leonard Nagel, charetier, et d’Eve Zimmer

Les conjoints Haussmann font dresser l’inventaire de leurs apports en 1845
1845 (21.7.), Strasbourg 9 (93), Me Becker n° 2763
Inventaire des apports – sont comparus M André Haussmann, boucher et Madame Elisabeth Salomé Nagelson épouse, qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg.
Lesquels comparants ont déclaré qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté réduite aux acquêts ainsi que cela résulte de leur contrat de mariage passé devant Me Wengler, notaire à Strasbourg le 16 juillet 1810, que mes apports qu’ils possédaient lors de leur union ne se trouvent pas constatés dans ledit contrat (…)
Apports de M. Haussmann, outre ses habits, hardes et linge, uniquement en une somme de 2000 francs en deniers comptans
Apports de Mad. Haussmann, 1) d’un lit complet (…) 798 francs, de la somme de 200 francs, total 998 francs
Enfin les comparans déclarent que depuis leur mariage la Dame Haussmann a recueilli dans les successions de ses père et mère Sieur Jean Léonard Nagel, vivant charretier à Strasbourg, et Dame Eve Zimmer sa femme défunte (…)

André Haussmann meurt en 1847 en délaissant un fils et deux filles. La succession comprend plusieurs maisons. L’inventaire est dressé dans celle place d’Austerlitz

1847 (28. 7.br), Strasbourg 9 (96), Me Becker n° 3646
Inventaire après le décès de Mr André Haussmann, en son vivant boucher domicilié à Strasbourg où il est décédé le 5 juin 1847.
L’an 1847 le mardi 28 septembre à quatre heures de relevée. A la requête 1° de Dame Elisabeth Salomé Nagel veuve de M. André Haussmann, en son vivant boucher à Strasbourg où elle demeure, agissant tant en son nom personnel 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et ledit Sr Haussmann son mari défunt, aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Wengler notaire à Strasbourg le 16 juillet 1810. 2° et comme donataire de l’usufruit viager de la moitié de la succession du dit défunt en vertu du même contrat et en vertu du testament olographe de feu le Sr Haussmann en date à Strasbourg di 21 juillet 1845. déposé pour minute en l’étude de Me Becker le 23 septembre courant (…)
2° De Mr Jean Frédéric Haussmann, fils, demeurant à Strasbourg, 3. De Mad. Caroline Haussmann épouse de M Israël Frick, ferblantier, qui à ce présent autorise ladite De son épouse à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg, 4° Et de Mad. Sophie Haussmann épouse de M. Albert Bürck, aubergiste, à ce présent et autorisant ladite De son épouse à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Kehl, grand Duché de Bade, Les dusdite Sr Haussmann filsn De Frick et De Bürck habiles à se dire et porter seul et unique héritiers chacun pour un tiers dudit Sr André Haussmann leur père défunt (…)
Trouvés dans une maison faisant partie de ladite communauté, située à Strasbourg place d’Austerlitz n° 23 où M Haussmann est décédé le 5 juin dernier

habillement et linge de corps du défunt 190 francs
objets mobiliers de la communauté 1097
n° 3685, 9 novembre 1847. Deniers comptants (aucun),
Titres et papiers, Cote 1. Contrat de mariage (…)
Immeubles dépendances de la communauté qui a exist entre les époux Haussmann
Cote 2. Maison sise à Strasbourg rue Saint Marc N° 9 (…)
Cote 3. Maison sise à Strasbourg place d’Austerlitz N° 23 (…)
Cote 4. Boutique sise à Strasbourg place des grandes boucheries N° 16 (…)
Cote 5. Maison sise à Strasbourg grand’rue N° 148. Vingt trois pièces sont la première est un expédition d’un contrat passé devant ledit Me Becker le 13 avril 1848 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois vol. 401 n° 18 par lequel les époux Haussmann ont acquis du Sr Chrétien Rhein ancien ferblantier demeurant à Strasbourg une maison avec appartenances et dépendances sise en cette ville grand’rue N° 148 moyennant le prix de 20 000 für, à compte duquel les époux Haussmann ont payé (…), Les seize dernières pièces sont différens anciens titres de propriété et billets de primes y relatifs

1847, Enregistrement de Strasbourg, ssp 100 (1879) f° 59-r
le 27 7.br. ssp du 21 juillet 1845
Testament – André Haussmann boucher

Elisabeth Salomé Nagel veuve d’André Haussmann et ses enfants hypothèquent la maison au profit de l’officier Auguste Oppermann

1848 (1.3.), Strasbourg 9 (96), Me Becker n° 3760
Obligation – furent présens 1° Elisabeth Salomé Nagel veuve de M. André Haussmann en son vivant tripier à Strasbourg demeurant en cette ville, 2. Mr Jean Frédéric Haussmann fils tripier et Dame Marie Barbe Meyer son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, 3. Mr Israël Frick, ferblantier, et Dame Caroline Haussmann son épouse de lui dûment autorisée à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg, 4. Et M. Albert Bürck, aubergiste, et Dame Sophie Haussmann son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Kehl, grand Duché de Bade
(devoir) à M Auguste Oppermann, capitaine adjudant major au premier Régiment de lanciers en garnison à Tours domicilié à Strasbourg, la somme de 4600 francs
(hypothèquent) Une maison avec cour, puits et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, grand’rue N° 148, formant d’un côté le coin de cette rue et de la rue des Fribourgeois et tenant de l’autre côté à la propriété de Mr Kugler par derrière à celle de Mde Zabern. Les débiteurs déclarent que ladite maison dépendant de la communauté de biens qui a existé entre Mad. Haussmann née Nagel et M André Haussmann son mari défunt et qu’elle appartient actuellement savoir la moitié et l’usufruit viager d’un quart à ladite veuve Haussmann et la nue propriété de ce quart ainsi que la pleine propriété de tout le surplus auxdits Sr Haussmann fils, De Frick et De Bürck comme seuls héritiers chacun pour un tiers dudit Sr André Haussmann leur père ainsi que le tout se trouve constaté en l’inventaire après le décès de M Haussmann dressé par ledit Me Becker en date au commencement du 28 septembre 1847.
Et que ladite communauté était propriétaire du même immeuble au moyen de l’acquisition que les conjoints Haussmann père et mère en avaient faite du Sr Henri Chrétien Rhein ancien ferblantier à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit Me Becker le 13 avril 1843. enregistré et transcrit au bureau des hypothèques volume le 21 du même mois vol. 401. n° 18

Les ayants-droit Haussmann vendent la maison au ferblantier Jean Chrétien Weimer et à sa femme Julie Christmann

1859 (26.3.), Strasbourg 10 (138), Me Zimmer (Louis Frédéric) n° 12 997
ont comparu I. dame Elisabeth Salomé Nagel, veuve de M. André Haussmann, vivant tripier
II. Dame Caroline Haussmann épouse dûment assistée et autorisée de Mr Israel Frick, ferblantier, présent, III. Dame Sophie Haussmann veuve avec une fille encore mineure de M. Albert Bürck, vivant cafetier, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, les dames veuves Haussmann et Bürck et Mme Frick agissant tant en leurs noms personnels que comme se portant solidairement forts de Jean Frédéric Haussmann mineur, né le 27 mai 1849 issu du mariage de feu M Jean Frédéric Hausssmann, vivant tripier, et de Dame Marie Barbe Meyer sa veuve survivante (vendent)
à Mr Jean Chrétien Weimer, ferblantier, et à dame Julie Christmann son épouse qu’il autorisé à l’effet des présentes les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
une maison avec cour, puits, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, grand’rue N° 125 autrefois N° 148, formant d’un côté le coin de cette rue et de la rue des Fribourgeois, et tenant de l’autre côté à la propriété de Mr Kugler par derrière à celle de M. Zabern. Cet immeuble est vendu tel et en l’état où il se trouve actuellement (…) avec les latrines qui se trouvent construites et enclavées dans a propriété Zabern et y compris quatre fourneaux en fonte et quatre poêles en fayence avec leur tuyaux et pierres et un chaudron à lessive.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre entre feu Mr André Haussmann et dame Salomé née Nagel sa veuve comparante, pour avoir été acquis par eux de Mr Henri Chrétien Rhein ancien ferblantier demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Becker le 13 avril 1843 transcrit au bureau des hypothèques volume le 21 avril même mois vol. 401. n° 180 Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 20 000 francs (…)
[in margine :] Transcrit au bureau des hypothèques le 15 avril 1859 vol. 165 n° 161 Après le décès du Sr André Haussmann arrivé en cette ville le 5 juin 1847, cet immeuble est échu pour moitié à dame Salomé née Nagel sa veuve comparante comme ayant participé pour pareille quotité à la communauté de biens qui a existé entre eux aux termes de leur contrat de mariage passé contrat de vente Me Wengler le 16 juillet 1806 et l’autre moitié du même immeuble est échu aux trois enfants et seuls héritiers les dame Frick, veuve Bürck et Sr Jean Frédéric Haussmann vivant tripier, ainsi qu’il est constaté dans un intitulé d’inventaire dressé après le décès dudit M Haussmann père le 28 septembre 1847. Le Sr Jean Frédéric Haussmann est lui-même décédé en cette ville le 6 juillet 1857 en laissant pour seul et unique héritier son fils Jean Frédéric Haussmann issu de son mariage avec dame Barbe née Meyer aujourd’hui sa veuve ainsi qu’il est constaté dans l’intitulé de l’inventaire de sa succession dressé par M Grimmer notaire en cette ville le 9 septembre 1857. Par suite de ces diverses mutations l’immeuble présentement vendu appartient aujourd’hui pour moitié ou 3/6 à Mme veuve Haussmann et pour l’autre moitié ou chacun pour 1/6 aux De Bürck, Frick et au mineur Jean Frédéric Haussmann.
Mr Rhein a lui-même fait l’acquisition de ladite maison durant la communauté de biens qui a existé entre lui et dame Anne Madeleine Ziegenhagen sa défunte épouse du Sr Antoine Loir, ancien négociant, et dame Constance Hubertine Kuppelmeyer, conjoints demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant Me Daniel Ehrenfried Stoeber, alors notaire à Strasbourg le 26 novembre 1807. Et M. Rhein est devenu seul propriétaire dudit immeuble comme ayant été institué légataire universel de ladite deme Rhein née Ziegehagen, décédés snas laisser d’héritiers à réserve, aux termes de son testament mystique en date à Strasbourg du 6 octobre 1838 dépose en l’étude dudit Me Becker suivant acte de suscription dressé par lui le même jour ouvert par M le Président du tribunal civil de Strasbourg (…) Par ordonnance rendue par Mr le président dudit tribunal le 26 décembre 1840, Mr Rhein a été envoyé en possession de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la succession de sa défunte épouse. L’établissement de la propriété du même immeuble se trouve encore consigné dans 1) un contrat de vente passé devant Me Laquiante, notaire à Strasbourg le 24 fructidor de l’an VIII, 2) un contrat de vente passé devant le même notaire le 14 ventose l’an VIII, 3) un contrat de vente passé devant Me Dinckel le 8 prairial an III, 4) un contrat de vente passé devant le même notaire le 19 Messidor de l’an IV, 5) un contrat de vente passé à la ci devant chambre des contrats de cette ville le 27 octobre 1787 – Prix 22 000 francs
(…) Affectation hypothécaire. A la garantie de tout recours que les époux Weimer auraient à exercer contre les vendeurs (…) lesdites dames veuve Hausmann née Nagel, Bürck et Frick affectent et constituent en hypothèque spéciale au profit des époux Weimer ce acceptant
les 5/6. leur appartenant dans une maison avec cour, puits, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Austerlitz n° 26 autrefois N° 23 tenant d’un côté à la brasserie de la ville de Vienne, de l’autre formant le coin de la rue des jardins par devant la place et par derrière la rue des jardins. (…) Cet immeuble dépendant également de la communauté de biens qui avait existé entre feu M André Haussmann et dame Salomé Nagel (…)
acp 477 (3 Q 30 192) f° 44 du 28.3.

Fils de boucher, Jean Chrétien Weimer épouse en 1839 Julie Christmann, fille de tonnelier
Mariage, Strasbourg (n° 395)
Du 12° jour du mois d’octobre 1839, Acte de mariage de Jean Chrétien Weimer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 1 novembre 1811 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, ferblantier, fils de feu Georges André Weimer, boucher décédé en cette ville le 17 novembre 1820 et d’Anne Barbe Kern domiciliée ne cette ville ci présente en consentante, et de Julie Christmann, majeure, née en légitime mariage le 20 avril 1817 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean Philippe Christmann, tonnelier décédé en cette ville le 7 avril 1832 et de feu Madeleine Dorothée Dürr décédée en cette ville le 21 mars 1832 (signé) Weimer, Christmann ( i 26)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.