18, rue de l’Argile


Rue de l’Argile n° 18 – IV 69 (Blondel), P 648 puis section 58 parcelle 85 (cadastre)

Démolie lors de la Grande Percée (1912)

Argile 18-16 (907 W 161)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 146 (© Musée des Plans-relief) 1
Dessin de 1911 (Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)

La maison appartient au milieu du XVII° siècle au receveur de la Toussaint Robert Reichard. Ses héritiers la vendent en 1677 au fabricant de chausses Jean Feinbub qui l’habite lui-même. Le remueur de grains Frédéric Bernhard (1695) puis son gendre Jean Seyler (1717) en sont propriétaires. D’après le billet d’estimation, la maison comprend en 1720 plusieurs poêles, chambres, cuisine, chambre à soldats, petite cave voûtée, un bâtiment arrière à demi toit où se trouvent une buanderie et une écurie. Elle revient ensuite à Anne Marie Seyler et à son mari Jean Léonard Weiss, compagnon maçon qui est le dernier à devenir bourgeois sans être maître avant le décret du 29 mars 1732. Avant de finir sa vie à l’hôpital bourgeois comme pauvre pensionnaire, Jean Léonard Weiss vend en 1761 sa maison au peignier Isaac Kœbelé qui acquerra en 1784 la voisine (ensuite n° 16). L’enquête menée en 1907 avant la Grande Percée relate que la maison a une façade modeste de la fin du XVIII° siècle. Comme la valeur minimale passe de 285 livres en 1720 à 400 en 1783 à la mort de la première femme d’Isaac Koebelé, on peut conclure qu’il est le maître d’ouvrage de la maison qui revient en 1802 à son fils Abraham Kœbelé, lui aussi peignier.


Elévations préparatoires au plan-relief, cour M

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (p) :fenêtre et porte d’entrée au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour M montre la façade arrière (2-3) et les murs des propriétés voisines.
La maison porte d’abord le n° 14 (1784-1857) puis le n° 18.

La maison représentée en 1910 comprend trois étages dont chacun a quatre fenêtres. Comme le cadastre ne signale pas que le nombre de fenêtres augmente, on conclut que le bâtiment tel que le montrent les élévations de 1830 a été transformé avant son ouverture au début des années 1840. La maison redevient un immeuble de rapport de 1833 à 1852, date à laquelle le tailleur Jean Jacques Roller en devient propriétaire. La Ville achète la maison qui est inscrite sous son nom en 1908 puis la fait démolir lors de la Grande Percée.

Gustave-Doré (avril 2015)
Rue Gustave Doré, à l’intersection de la rue du Vingt-deux-novembre (avril 2015)
Annexé à la voie publique, le 18, rue de l’Argile se trouvait devant la première partie du bâtiment de gauche

février 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires du XVII° siècle à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Robert Reichard, receveur à la Toussaint, et (v. 1608) Anne Herbst – luthériens
puis les enfants de Jean Philippe Reichard et (1646) Barbe Wolfarth – luthériens
1667* h Jean Jacques Ansorg, enseignant au Gymnase, et (1667) Anne Barbe Reichard – luthériens
1677 v Jean Feinbub, fabricant de chausses, et (1663) Anne Marie Berus – luthériens
1695 v Frédéric Bernhard, remueur de grains, et (1662) Anne Marie Vogel puis (1678) Anne Wild – luthériens
1717 h Jean Seyler, remueur de grains, et (1690) Anne Marie Hügel puis (1699) Marguerite Bernhard, remariée (1721) avec le boulanger Jacques Steinhilber – luthériens
1735* h Jean Léonard Weiss, compagnon maçon, et (1733) Anne Marie Seyler – luthériens
1761 v Isaac Kœbelé, peignier, et (1749) Anne Marguerite Bernhard puis (1784) Anne Marguerite Renner – luthériens
1802 h Abraham Kœbelé, peignier, et (1786) Elisabeth Catherine Schmidt – luthériens
1833 v Jean Baptiste Zæpffel, propriétaire, et (1808) Barbe Zæpffel
1838 v Jean Philippe Beck, notaire à Wasselonne, et (1812) Marie Elisabeth Rose Gallay
1852 v Jean Jacques Roller, tailleur d’habits, et (1845) (Marie Basile Henriette) Rose Ill puis (1865) Rosine Dorothée Caroline Trück,
1880 v veuve Benjamin Kahn et Moïse Weil
1891* v Jean Borel, tailleur de pierres
1900* Antoine Geistel, marchand de charbons, et Hortense Eber
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 175 livres en 179, 285 livres en 1720, 400 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) IV 69, Jean Haebelé
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Köbele, 3 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 648, Zaepfel, Jean, veuve – maison, sol, cour – 0,79 are / Beck à la robertsau

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1720 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisine, chambre à soldats, petite cave voûtée, un bâtiment arrière à demi toit où se trouvent une buanderie et une écurie, le tout estimé avec la cour, le sol et autres dépendances à la somme de 575 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) la maison comprend cinq poêles, cinq cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, le puits et autres dépendances à la somme de 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de l’Argile

nouveau N° / ancien N° : 27 / 14
Kebelé
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 179 case 2

Beck, à la Robertsau
Roller, Jean Jacques, tailleur, rue de l’Argile 14 (1853)

P 648, maison et cour, sol, rue de l’argile 14
Contenance : 0,79
Revenu total : 72,41 (72 et 0,41)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 848 case 1

Roller Jean Jacques
1880 Kahn Benjamin We & Weill, Moses
1891/92 Borel Johannn Steinhauer
1900 Geistel, Anton, Kohlenhändler und Ehefrau Hortense geb. Eber in Gütergemeinschaft
(ancien f° 596)

P 648, Rue de l’Argile 18, Maison, sol
Contenance : 0,79
Revenu total : 72,41 (72 et 0,41)
Folio de provenance : (179)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre allemand, registre 31 p. 337 case 5

Parcelle, section, 58 n° 85 (253/13) – autrefois P 648
Canton : Leimengasse Hs N° 18
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,80
Revenu : 700 – 1000
Remarques : 1913 ab S 324 F 4

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 94 Rue de l’Argile p. 226

14
Pr. Koebelé, Isaac, peignier – Miroir
loc. Koebelé, Abraham, fils, peignier – Miroir
loc. Strein, Antoine, Cordonnier
loc. Scholl, Léonard, journalier – Manant
loc. Meyer, Catherine, V° – Manante
loc. Haussin, Jacques, empl. auxL* – Manant
(ajout) loc. Gemeiner, Georges Philippe, Cordonnier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Leimengasse (Seite 101)

(Haus Nr.) 18
Uttard, Tagner, 0
Geistel, Kohlenhändler. E 1
Flecksteiner, Gypser. 2
Laugel, Schuhmacher. 2
Strasser, Hausiererin. 3

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

(31)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen. [Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907
Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention de conservation, à savoir : (+) à enlever immédiatement, (*) à conserver dès que possible, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à enlever immédiatement]

Haus : Leimengasse N° 18

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.]
    Ende XVIII Jhdt einfach (Fin XVIII° siècle, simple)

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 13. Holzdecken [Plafonds en bois]
    Erdgeschoß einfach (au rez-de-chaussée, simples)
  • 25. Türbeschläge [Ferrures de porte]
    II. Stock, 1 Tür einfach (une porte simple au deuxième étage)

Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient en 1660 au receveur Robert Reichard. La maison qui renvient à ses petits-enfants ne figure cependant par à l’inventaire dressé en 1663 après sa mort. Elle revient à Anne Barbe Reichard, l’aînée des enfants de Jean Philippe Reichard qui épouse en 1667 Jean Jacques Ansorg, enseignant au Gymnase

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 168-v, n° 6)
1667 Eâdem Dominicâ [Septuagesima] H. M. Johann Jacob Ansorg, Præceptor Classicus beÿ dem löbliche, Obern Gymnasio allhie des Edlen, Ehrenvesten, Fromb, Fürsichtig und Wohl Weisen Hr. Johann Jacob Ansorgs des beständigen Regiments der Herren XV. Hochansehnlichen Beÿsitzers Ehel. Sohn und Jfr. Anna Barbara, Weÿl. Hn. Johan Philipp Reichard, gewes. Adelichen Schaffners Vndt Burgers alhie nachgel. ehel. Tochter. Copulati Donnerst. 14. Februarÿ (i 182)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 85) 1667. Dom. LXX.ma. Zum 2 mahl Hr M Johann Jacob Ansorg Præceptor Classicus beÿ dem Obern Gymnasio alhie des Ehrenvest Fürsichtig und Wohl Weisen Hr. Johann Jacob Ansorgs des beständigen Regiments der Hr. XV. ehel. Sohn und Jfr. Anna Barbara Weiland h. Johann Philipp Reichard gewesenen Schaffners u. Burgers alhie nachgelaß. ehel. Tochter. Donnerstags d. 14. Febr. J. St. Peter (i 87)

Anne Barbe Reichard meurt en 1707 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Frédéric Rauber rue de l’Arc-en-ciel. L’actif de la succession s’élève à 1 654 livres, le passif à 1 642 livres.
1707 (10.6.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 76) n° 694
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿlandt die Edle Viel Ehren und tugendreiche Fraw Anna Barbara Ansorgin, gebohrne Reichardin, des Edel und Wohl hochachtbaren und wohlgelehrten herrn M. Johann Jacob Ansorgs gewesenen Præceptoris beÿ allhießigem löblich. Gymnasio superiori und Vornehmen burgers allhier zu Straßburg, seeligen hinterbliebenen Fraw Wittib auch seelige nach deme dieselbe Mittwochs den 4. des nächt verwichenen Monats Maÿ dießes Zeitliche gesegnet hinter sich Verlaßen (…) So beschehen in fernerem beÿsein des hoch Edel Vest Fürsichtig hochgelehrt vnd hochweißen herrn Philipp Caspar Leiterspergers hochmeritirten XXI.rs des beständigen und Geheimen Regiments allhier der in Gott ruhender Frawen seel. geweßenen Herrn Curatoris, auff Freÿtag den 10. Junÿ Anno 1707.
Die abgeleibte Drau seelige hat Zu ihren Erben ab intestato salvis ubisq. titilus verlaßen 1. Herrn M. Philipp Jacob Ansorg wohlverdienten Præceptorem in inferiori Gymnasio, noch ledigen stands, welcher seine stelle beÿ dießem Geschäfft selbsten vertretten, 2. Herrn Johann Ludwig Ansorg Jurium Studiosum so ebenmäßig zugegen war, 3. Fraw Annam Barbaram Reinkingin, gebohrne Ansorgin, Herrn Elard Conrad Reinking, hoch Fürstl. Würtembergischer Herrschafft, Fraw Eheliebste, in deren Nahmen von E. E. Kleinen Rath den 6. Junÿ Anno 1707. laut Extractus ab eod: die hierzu insonderheit deputirt der Wohl Edel Vest, hochgelehrte und wohlweise herr Johannes Spielmann J.U. Candidatus und Ehrengedachen Kleinen Raths jetzmahligen wohlmeritirter Assessor, welcher dem Geschäfft in person abgewartet und dann 4. Herr Johann Daniel Ansorg, handelsmann und burgeren allhier præsens war, Alle vier der Verstorbenen, Frauen seeligen mit eingangs edelernandten dero herrn seeligen ehelich erzeugt Herrn Söhn und Fraw Tochter auch ab intestato verlaßene Erben.

In einer in der Statt Straßburg an der Regenbogen Gaß gelegen und H von der fraw seeligen Lehnungs weiß bewohnten Behaußung ist befunden worden als volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Obersten bühn, In der Cammer A, Vor dießem gemach, In der Cammer B, Auff ingang an der Schneckh, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im hauß öhren, In der Kuchen, im Hoff, im Keller
Schulden, Item Herrn Rahtherrn Johann Friderich Raubern solle mann ane haußzinnß biß Joh. Bapt: 1707
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. haußrahts 207, Sa. des weins 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 35, Sa. guldener Ring 16, Sa. baarschafft 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 549, Sa. Gülten von liegenden güthern 818, Sa. Schulden 20, Summa summarum 1654 lb – Schulden 1642, Verbeibt 12 lb – Stall Summ 1182 lb

Jean Jacques Ansorg et Anne Barbe Reichard vendent la maison moyennant 425 livres au fabricant de chausses Jean Feinbub. En marge, quittance remise à Frédéric Bernhard, propriétaire en 1695.

1677 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 118-v
Herr M. Johann Jacob Ansorg der Jünger Præceptor Classicus Superioris Gÿmnasÿ, alß Ehevogt frawen Annæ Barbaræ Ansorgin gebohrner Reichardin
in gegensein Johann Feinbub deß hoßenstrickhers mit beÿstand Jacob Feinbub deß Hoßenstrickhers seines eheleiblichen bruders
hauß, höfflein, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und gerechtigkeiten alhier in dem Laÿmengäßlein, einseit neben dem Geisenhoff, anderseit neben Margarethæ Edlin, Wittibin, hinden uff herren Gabriel Von Bürckhwald Major stoßend gelegen – umb 450. lb
[in margine :] (…) in gegensein Friderich Bernhards deß Kornwerffers alß ietzmahlig. besitzers deß hierin verschriebenen haußes, wie auch hans Caspar Geÿers deß hoßenstrickers alß deß hierin gemelten Feinbubs hind.laßenen Kind. Vogts mit beÿstand hans Michael Streng auch hoßenstrickers deren Vettern (quittung) Act. d. 6. 8.br 1695.

Jean Feinbub et sa fiancée Anne Marie fille de Jean Berus demandent à bénéficier d’un legs de 10 livres destiné à de jeunes mariés modestes
1663, Conseillers et XXI (1 R 146)
Johann Feinbub umb legat. 122.
(f° 122-v) Montag den 20. Julÿ 1663. – Johann Feinbub hoßenstricker vnd Anna Maria Johann Berußen dochter beede verlobte, überr. per Reusn. vnderth. supplicat. vmb das legatum der 10. lb. d. Erk. willfahrt.
herr XV. Faust, H. Fischer

Fils du fabricant de chausses Albert Feinbub, Jean Feinbub épouse peu après Anne Marie fille du musicien Jean Berus.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 130, n° XXI)
1663. dom. 5. u. 9. Trin. Johannes Feinbub, hossenstricker, Albrecht Feinbub hossenstrickers ehl. sohn, v. J. Anna Maria Johann Beres spielmans ehl. tochter (i 131)

Le tuteur des enfants de Jean Berus vend la maison au remueur de grains Frédéric Bernhard le vieux moyennant 225 livres.

1695 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 423
Hans Caspar Geÿer, der Hosenstrickers, als vogt weÿl. Johann Feinbub auch Hosenstrickers seel. hinterlassener Vier Kinder mit beÿstand Hans Michel Strengen auch Hosenstrickers [unterzeichnet] HCC, hans michel Streng
in gegensein Friederich Bernhards des ältern, kornwerffers [unterzeichnet] F B
Hauß, Höfflein, Hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeit allhier in dem Leimengäßlein einseit neben dem Geißenhoff, anderseit neben Margarethæ Edlin, wittib, hinten auf den Bürckenwaldischen oder Klugischen hoff stoßend gelegen, weches hauß annoch umb 150 lb (verhafftet) – umb 75 pfund

Fils de remueur de grains, Frédéric Bernhard épouse en 1662 Anne Marie, fille du charpentier Noé Vogel : contrat de mariage, célébration
1662 (18. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 30-v
(Eheberedung) Erschienen Friderich Bernhard der Jüng. Kornwerffer und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Friderich Bernhardts deß ältern Kornwerffers und burgers alhier seines eheleiblich. Vatters an Einem,
So dann Jungfr. Anna Maria, Noe Vogels deß Zimmermanns Burgers Zu Straßburg eheliche dochter alß hochzeiterin, mit assistentz ihres Vatters am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 121)
1662. Dominicâ I. Epiphaniæ 12. Januarÿ. Friderich Bernhard der Kornwerffer, Friderich Bernhard des Kornwerffers Vnd Burgers allhie ehl. Sohn Vndt Jfr Anna Maria Hrn Noe Vogel deß Zimmermanns Vndt Burgers allhie, ehl. Tochter. Copulati Mont. 20. Januarÿ (i 133

Frédéric Bernhard se remarie en 1678 avec Anne Wild, fille de jardinier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 278-v, n° 30)
1678. Dom. VI. Trin. 7. Julÿ. Friderich Bernhard der Kornwerffer v. burg. allhier vndt Jfr. Anna, Weÿl. Ulrich Wilden deß Garttners vnder Wagnern v. burgers allhie nachgel. ehl. Tochter. Copulirt JSP.Donnerst. 18 Julÿ (i 293)

Frédéric Bernhard meurt en 1709 en délaissant quatre enfants de son premier mariage et cinq du deuxième. Les experts estiment la maison 175 livres. La masse propre à la veuve est de 187 livres, celle des héritiers de 105 livres. L’actif de la communauté s’élève à 281 livres et le passif à 374 livres.

1709 (28. 8.bris), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 15) n° 488
Inventarium über Weÿland deß Ehrengeachten Friderich Bernhardts geweßenen Kornwerffers und burgers Zue Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1709. – nach seinem Sambstags den 14.ten Septembris Instehenden 1709.ten Jahrs beschehenem tödtlichem ableiben hindter ihme Zeitlichen verlaßen, welches auf Ansuchen, erfordern und begehren sein des abgeleibten seeligen ab intestato verlaßender Erben (…) ersucht und befunden, durch die tugendsahme Annam Wildtin die hinterbliebene Wittib mit assistentz des wohl Ehrenvest und Rechtsgelehrt. Herrn Johann Paul Tromers Notari Jurati und wohlbestellten schaffners des allhiesigen Waÿßenhaußes auch burgers Zue Straßburg Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Wohlgedachter Statt Straßburg Mittwochs den 28. 8.bris Anno 1709.
Der abgeleibte seelig hatt ab intestato Zue erben verlaßen 1. die Tugendsagme Annam Barbaram Bernhardtin mit beÿstand des Ehrengeachten Herrn Johann Ludwig Stubers, Paßmentirers und burgers Zue Straßburg, vor den Ersten Neündten Stammtheÿl. 2. die tugendsahme fraw Annam Mariam osterriethin gebohrne Bernhardtin, des Ehrenhafften herrn Johann Georg osterrieths kornwerffers und burgers Zu Straßburg Ehegattin, mit assistentz gesagts Ihres Hauswürths, vor den andern Neündten Stammtheÿl. 3. Mariam Annam, Johannem und Friderichen die Bernhardten, Friderich Bernhardts deß geweßenen und relegirten* Kornwerffers und burgers Zu Straßburg hinder sich gelaßene Kinder, in dero nahmen der wohl Ehrenvest und großachtbahre herr Johann Heüpel Wohlverordneter Schaffner deß allhiesigen Weÿßenhauses auch burgers Zu Straßburg, gegenwärtiger Inventation beÿwohnung gethan vor den dritten Neündten Stammtheÿl. 4. den Ehrengeachten Johann Bernhardten Schneidern und burgern Zu Straßburg vor den vierdten Neündten Stammtheÿl, dieße vier des abgetretenen seeligen in Erster Ehe mit weÿland der tugendsahem Annæ Mariæ Voglerin seeligen ehelich erziehlter Zwen Sohn vnd eines theÿls Kinder wie auch Zwo döchter
5. den Ehrengeachten hans Jacob Bernhardten Kammacher vnd burger, Zu Straßburg vor den fünfften Neündten Stammtheÿl. 6. die tugendsahme Annam Margarethan Seÿlerin gebohrne Bernhardtin des Ehrsam und bescheidenen hans Seÿlers Kornwerffers und burgers zue Straßburg Ehefraun mit beÿstand gesagt ihres Ehemann, vor den Sechten Neündten Stammtheÿl. 7. 8. 9. so dann Hans Georgen, Susannam Margaretham und Hans Danielen die Bernhardten in dero nahmen der Ehrengeachte Hanß Jacob Schneider der Schneider und burger Zue Straßburg als ahne statt obgerührten Johann Bernhardts des rechten, zu dießem geschäfft gezogener Theÿlvogt, dießer Inventur beÿwonung und abwartung gethan, vor den Siebenden, achten vnd neündten Stammtheÿl, dieße fünff letztere des verblichenen seeligen in anderer und letzter Ehe mit der tugendsamhmen hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder

Ahne Haußrath, so sich in einer in der Stadt Straßburg ahne der sogenannten leÿmen gaßen gelegenen in dieße verlaßenschafft gehörig vnd beschriebenen behaußung
Vf den bühnen, In der Cammer A
Eÿgenthumb Einer Behausung. (T.) Item Hauß höfflein hoffstatt mit allen dero gebaüen begriffen weith Zugehörd, Rechten und gerechtig keiten in der Statt Straßburg am leÿmengäßel einsith neben Jacob Drenßen den fuhrmann anderseit neben hannß marthen flucken dem zimmermann hinden auf herrn Birckwaldt stoßend gelegen so ledig eÿgen und vermög Einer von der Statt Herren Werckmeÿstern des maurs: und Zimmerhoffs ertheylt und den 17. 8.br 1709 luferten Abschatzung æstimirt und angeschlagen worden vor 175. lb. Darüber besagt Ein teutscher pergament Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract stuben anhangenden Insigel verwahret vnd datiert den 5.ten Julÿ Anno 1695 mit N° 1 notirt.
Ergäntzung. Der wittib vor unverändert In Ehestand gebracht und darinn ererbt aber wehrender Ehe alienirt und abgangenen Guths. Aus dem über der wittib vor unverändert in Ehestandt gebrachte nahrung auffgerichtet und den 24. Junÿ Anno 1602 [sic] datirten Inventario gezogen
Forma Hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli.
Des Wittib unverändert Guth, haußrath 7 ß , silber geschmeÿdt 3, Guldene Ring 2, Beßreung ehne Einem lehenn Guth 1 ; Schuldt 15, Ergäntzung (169, abzug 3, Rest) 165, Summa summarum 187 lb
Volgt nuhn auch der Erben unveränderte Nahrung, Haußrath 25, Silbergeschmeidt 17 ß, Ergäntzung (175, abzug 73, Rest) 101, Summa summarum 127 lb – Schulden 22, Nach deren Abzug 105 lb
Hieruff würd nuhn auch daß gemein und theilbare Guth beschrieben; haußrath 175, beßerung ane lehengüttern 4, Schuld 10, Summa summarum 281 lb – Schulden 374 lb, die theilbare Schulden übertreffen das theilbare guth 93 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 199 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 400 florins
1709, Livres de la Taille (VII 1174) f° 117
(Lucern, F., N° 288) Weÿl. Friedrich Bernharts geweßenen Kornwerffers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Marbach.
Concl. fin. Inv. ist fol. 75.b, 199. lb. 15. ß 9.d, die machen 400. fl. Verstallte nur 300 fl, Zu wenig 100 fl.
Warvon der Nachtrag alß von ohnverändertem Guht gerechnet wird auff acht jahr in duplo macht à 6 ß d – 2 lb 8 ß
Und auff Sechs jahr in simplo thut à 3 ß d – 18 ß
Extat das Stallgeltt pro 1710. 1 lb 16 ß
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung 7 ß 6 d, Summa 5. lb 10. ß 10. d
dt. 23° Novembr. 1709.

Les enfants Bernard cèdent leurs parts à leur sœur Marguerite Bernhard femme du remueur de grains Jean Seyler

1717 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 642-v
Anna Maria geb. Bernhardtin beÿständlich Joh: Georg osterrieth kornwerfers ihres mariti, Item Joh: Bernhardt schneiders, Item Joh: Jacob Bernhardt kammacher, Item Joh: Georg Bernhardt kammacher, Item Susanna Marg: Bernhardtin ledigen standts majorennis beÿständlich obigen Joh: Bernhardt ihres vogts, Item Joh: Daniel Bernhardt der ledige schuemacher majorennis auch beÿständlich Joh: Bernhardt ihres vogts, so dann Anna Bernhardtin wittib geb. Wildin beÿständlich H. Joh: Paul Thromer schaffneÿ verweßers im blatterhauß ihres Curatoris
in gegensein Marg: geb. Bernhardtin beÿständlich Joh: Seÿler des kornwerfers ihres mariti
hauß hoff hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im leimengässel, einseit neben Jacob Drenß anderseit neben Joh: Martin Fluck hinten auff den Klugischen garten – um 350 lb
([in margine :] Anna Maria osterriethin geb. Bernhardtin die wittib, ferner Joh: Jacob Bernhardt kammacher und Joh: Bernhardt schneider dießer zugleich als mandatarius Anna Margaretha geb. Bernhardtin Joh: Philipp Oettel Kammachers zu heidelberg ehefrauen und Johann Daniel Bernhardt der Schuemacher in gegenwart Margaretha geb. Bernhardtin anjetzo Joh: Jacob Steinhülber des kornwerffers ehefrau, den 20. sept. 1734)

Originaire de Lahr, le journalier Jean Seyler épouse en 1690 Anne Marie, fille du jardinier David Hügel
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 9)

Eben auf Memoriam Convers Pauli Mittw.d. 25. januarii 1690 seind nach Zweÿmahliger aussruffung in der Kirchen zu St. Aurelien von mit Endes unterschriebenen eingesegnet worden Hanß Seÿler, Hanß Seÿlers seel. weÿland burgers Zu Lahr hinterlaßener Ehel. Sohn und Jungfr. Anna Maria David Hügels seel. Gartners vnd burgers hinderlaßene Ehl. tochter [unterzeichnet] x diß groß Zeichen hat d. bräutigam hieher gesetzt, o dieses hat die braut hieher gesetzt (i 9)

Il devient bourgeois par sa femme quatre mois plus tard
1690, 4° Livre de bourgeoisie p. 572
Johann Seÿler Von Lahr gebürtig der tagner, weÿl. Joh: Seÿlers geweßenen Gerbers daselbst hinterlas. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Maria Hüglerin deßen haußfr: p. 2. Gold fl. 16. ß. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zu Vor ledig. standts geweßen, V. wird Zu E: E: Zunfft der Gartner unterwagnern dienen. Jur: d 29. May 1690

Le porteur de sacs Jean Seyler se remarie en 1699 avec Marguerite Bernhard : contrat de mariage, célébration
1699 (13.7.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 39) n° 38
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johannes Seÿler den Sackträger und burgern alhier Zu Straßburg, alß dem Bräutigamn ahne einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgr Margarethæ Bernhardin deß Ehren und Vorachtbaren Herrn Friderich Bernhardts deß ältern Kornwerffers und burgers Alhier ehelichen Tochter alß der Hochzeiterin an andern theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße dinge in der Königl. Statt Straßburg (…) Montags den 13.ten Julÿ Anno 1699. [unterzeichnet] + deß hochzeitters handtzeichen, Anna Margaretha gebohrene Bernhardin Als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 92)
1699. d. 6 Und 7 post Trin: seind proclamirt und außgeruffen worden Joh: Seÿler der Burger und Kornwerffer allhier undt Jungfr. Margaretha Friderich Bernhardt deß Kornwerffers und Burgers allhier Eheliche tochter, Copulati sunt d. Mittw. 5. August. [unterzeichnet] o ist das beÿzeich. des Hochzeiters, Anna Margaretha Bernhardin Als hochzeiterin (i 94)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du père de l’épouse, Frédéric Bernhard. Ceux du mari qui a la jouissance des biens de sa première femme s’élèvent à 123 livres, ceux de la femme à 80 livres.
1699 (8. 7.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 3) n° 59
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrsam und bescheidene Johannes Seÿler, der Kornwerffer und die Ehren und tugendsahme Anna Margaretha gebohrne Bernhardin beede Eheleuth und burgere alhier zu Straßburg einander in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht, und sich deren jedes für sich und seine Erben Vermög der mit einander auffgerichteten Heüraths abrede für Unverändert Vorbehalten hatt (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem beÿsein der Ehren vnd tugendsamen frawen Anna Bernhardtin gebohrner Wildin, H. Friderich Bernhardts des Kornwerffers und burgers alhier ehelichen haußfrawen obbemeldeter Ehefrauwen eheleiblichen Mutter, Dienstags den 8.ten Septembris Anno 1699.

Inn einer alhier in der Statt Straßburg in dem Leÿmengäßlein gelegenen Meister Friderich Bernhardt dem Kornwerffer der Ehefrauen geliebten Vattern Eigenthümlich Zuständigen behausung befund. worden wie Volgt
Wÿdemb so der Ehemann Von weÿlandt Annæ Mariæ gebohrner Hügelin seiner Ersten haußfrauen seel. Zeit lebens Zugenießen hat, dauon daß Eigenth. aber nach deßen absterben Aureliæ Dempterin Weÿland David Hügels deß geweßenen Tagners Vnd burgers alhier seeligen Hinderlaßenen Wittib alß seiner Schwieger Mutter Verfangen ist. Vermög deß Zwischen dem Ehemann und seiner Verstorbenen Erstern Haußfr. seeligen den 19. Xbris A° 1698. durch hern Johann Friderich Marbach den Notarium auffgerichteten Codicilli §° dießem nach Und Zum Andern (…)
Des Manns in die Ehe Gebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 51, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Baarschafft 65, Sa. Schulden in des Ehemanns Nahrung Zubezahlend 5, Summa summarum 123. lb
Der Frawen ohnverändertes in die Ehe bringendes Gueth, Sa. haußraths 70, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldenen Ringen 4, Sa. baarschafft 4, Summa summarum 80 lb
Haussteur 11, daran gebührt dem Ehemann für Zween drittetheil 7 lb Vnd der Ehefrawen für einen drittentheil 2 lb

Jean Seyler meurt en 1720 en délaissant quatre enfants issus de sa veuve. Les experts estiment la maison 285 livres. La masse propre à la veuve est de 126 livres, celle des héritiers de 85 livres. L’actif de la communauté s’élève à 723 livres et le passif à 96 livres.

1720 (26.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 26) n° 720-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und fahrender, Verändert und Unverändert, Keinerleÿ davon außgenohmen, so Weÿl. der Ehrsame und bescheidene Johannes Seÿler der geweßene geschworene Kornwerffer und burger allhier nach seinem den 31.ten Augusti deß zurück gelegten 1719.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsammen und achtbahren Herrn Joh: Bernhardt Stiffels, Meelhändlers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Susannæ Margarethæ, Annæ Mariæ, Catharinæ Salomeæ und Johannes der Seÿler deß Verstorbenen seeligen erziehlten und hinderlaßener Kinder als ab intestato nechster rechtsmäßiger Erben Inventirt und ersucht, durch die Ehren und Tugendbegabte Fraw Annam Margaretham gebohrne Bernhardin die deß Orths Wittib, beÿständlich deß Wohl Ehrenhafften und achtbahren herrn Johannis Bernhardts Schneiders und burgers allhier Ihres geschwornen Vogts – Actum in der Königlichen Stadt Straßburg Mittwochs den 26.ten Junÿ Anno 1720.

In Einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg in dem leimengäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthum ane Einer Behaußung (W.) Hauß Hoffstadt vnd höfflein mit allen übrigen deßen gebäuwen begriffen weiten rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Stadt Straßburg ane dem leimen gäßlein einseith neben Joh: Jacob Trentzen dem fuhrmann ander seith neben Mstr Martin Flucken dem Zimmermann hinten auff den bürckwaltischen garten, davon gehen Jahrs auff den 29.ten Octobris 7 lb 10 ß Pfenning Zinß der diß Orths Ehefrauen Mutter theils in Eÿgenthumbs theils in wÿdumbs weiß so in Hauptguth ablößig mit 145. lb. sonsten freÿ leedig und aigen und weilen solche durch der Stadt Straßburg geschworene Werckmeistere Vermög Ihrer Zu dem Concept gelüfferten Schrifftlichen Abschatzung sub dato 17.ten Junÿ 1720. æstimirt worden pro 285 lb als ist über Abzug der beschwerd noch übrig 140 lb. Welche aber Weilen der Wittib Mutter die obern Gemach solcher behaußung Lebens lang Wÿdumbs Weiß Zugenießen berechtiget ist und bewohnet und als der Wittib gehemmet seÿndt ane statt deß sonst zuhabenden Zinnßes nicht in außwurff Zu bringen seÿnd.
Darüber ist vorhanden ein Teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Canzelleÿ Contract Stub gefertiget auch mit dero anhangendem Kleinern Secert Innsiegel Verwahrt in sich begreiffend welcher gestalten die deß Orths Wittib so bemelde behaußung Von Ihren geschwistrigen eÿgenthümblichen ane sich erhandelt hatt datirt den 29.ten Novembris Anno 1717.
Ergäntzung der Wittib abgenagenen ohnveränderten guths. Vermög Inventarÿ über des Verstorbenen herrn seel. und der hinterbliebenen Fr. Wittib einander in den Ehestandt Zugebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Notarium den 8.ten Septembris 1699. auffgerichtet
Ergäntzung der Erben abgegengenen ohnveränderten Vätterlichen Vermögens, Lauth Vor allegirten Inventarÿ über deß Verstorbenen seel. und de hinterbliebener Wittib einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Not. in Anno 1711 auffgerichtet
Series rubricarum Inventarÿ hujus. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 10, Sa. Silbergeschmeids 14, Sa. behaußung o, Sa. Schulden 25, Sa. der Ergäntzung (8 lbn Abgang 175, übertrifft umb 166 lb) Summa summarum 39 lb – Schulden 166 lb, Conferendo der Wittib passiv Schuld übertrifft deroselben activ Nahrung 126 lb
Der Erben ohnveränderte Vätterliche Verlaßenschafft, Sa. haußraths 19, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10 ß, Sa. der Ergäntzung 91, Summa summarum 110 lb – Schuld 25, Nach solchem abzug 85 lb
Gemein Verändert und Theilbahr Guth, Sa. haußraths 95, Sa. der Frucht 30, Sa. Wein und lähren Vaßen 33, Sa. Silber geschirr und geschmeidts 1, Sa. Goldener Ring 2, Sa. der Baarschafft 366, Sa. der Schulden 193, Summa summarum 723 lb – Schulden 96 lb, Compensando 626 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 586 lb
Abschatzung d. 17.t Junÿ A° 1720. Weÿland, deß Ehren hafften, vnd bescheitenen H. Johannes Seiller, Kornwerffer: Seel. hinder Laßenen Frau Witib, Vnd Erben, ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in dem Leimen geßell Gelegen, Ein Seith Neben, H. Johanni Jacob drenß, Ander seith Neben Meister Martin Fluckh Zimmermann, hinden auff den birckenwaltischen Garten stoßendt, Welche behaußung hoffstatt, Stuben, Kammern, Küchen, Soldaten Kammer, Gewölbtes Kellerlein, Ein hinder gebeÿell Mit Einem halben tach, darunden Ein Bauch Küchen, Stallung, vnd höffell, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeit, Wie solches, durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleüthen inn der besichtigung befundten vnd dem Jetzigen preiß Nach an geschlagen wirt, Vor, undt umb Fünff Hundert Sübenzig, Vnd Fünff Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Anne Marguerite Bernhard se remarie en 1721 avec le boulanger Jacques Steinhilber. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui revient ensuite à leur belle-fille et fille respective Anne Marie Seyler, mariée en 1733 avec le compagnon maçon Jean Léonard Weiss

Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler hypothèquent la maison au profit de Jean Thomas Frœlich, receveur de l’hôpital des vérolés

1747 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 427-v
Johann Leonhard Weiß des maurers und Anna Maria geb. Seÿlerin mit beÿstand ihres stieffvatters Jacob Steinhilber des kornwerffers und ihres bruders Johannes Seÿler des gastgebers
in gegensein des Stiffts Blatterhaußes Schaffners H. Lt. Johann Thomas Frölich – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, zu deßen letzteren reparationen obige summ angewendet werden soll, höfflein und hoffstatt im Leimengäßlein, einseit neben Johann Drenß dem sandführer, anderseit neben Philipp Jacob Zell dem maurer, hinten auff die gastbehausung zum Fischer

Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler hypothèquent la maison au profit des mineurs Volck

1747 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 617
Johann Leonhard Weiß der maurer und Anna Maria geb. Seÿlerin beÿständlich ihres stieffvatters Jacob Steinhilber des kornwerffers und ihres bruders Johann Seÿler des gastgebers
in gegensein Georg Leonhard Metzger des schneiders als vogts Johann Daniel und Susannæ Margarethæ der Volck – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein und hoffstatt im Leimengäßlein, einseit neben Johann Drenß dem sandführer, anderseit neben Philipp Jacob Zell dem maurer, hinten auff die gast behausung zum Fischer

Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du remueur de grains Jean Frédéric Kieffer

1760 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 51-v
Johann Leonhard Weiß der maurer und steinhauer und Anna Maria geb. Seilerin mit beÿstand Johannes Weißmantel des schloßers und Jacob Bernard dem strehlmacher
in gegensein Johann Jacob Kieffer des kornwerffers als vogt ad actum Johann Friedrich Kieffer des Kornwerffers 2 kinder Johann Friedrich und Johann Jacob der Kieffer – schuldig seÿen 175 lb
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt samt allen übrigen begriffen im Leimengäßel, einseit neben Diebold Wunders wittib, anderseit neben den Schröderischen erben, hinten auff N. Dannenreuter

Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler vendent la maison au peignier Isaac Kœbelé moyennant 535 livres

1761 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 126-v
Johann Leonhard Weiß der maurer und Anna Maria geb. Seÿlerin
in gegensein Isaac Köbele des kammachers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Leimengäßlein, einseit neben Johann Philipp Steinbach dem sattler, anderseit neben weÿl. Daniel Friedrich Schröder des goldarbeiters erben, hinten auff die gastbehaußung zum Fischer – als ein heutigen tags von der ganth wieder zurückgezogenes guth – um 200 lb capital verhafftet, geschehen um 335 pfund

Isaac Kœbelé l’aîné hypothèque la maison au profit du marchand François Walter

1784 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 408-v
H. Isac Köbele der ältere kamm macher
hatt in gegensein H. Frantz Walter des handelsmanns – schuldig seÿen 700 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Leimengäßel, einseit neben H. Schweighäußer dem schreiner, anderseit neben dem schuldner, hinten auff die gastbehausung zum Fischer

Après la mort d’Isaac Kœbelé père (voir son inventaire après décès), la maison au sud revient à Abraham Kœbelé et la maison au nord à Isaac Kœbelé.
Abraham Kœbelé qui a fait son apprentissage auprès de son père demande le 9 août 1779 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 9 septembre suivant. Les examinateurs relèvent quelques défauts aux outils, compensés par la qualité des peignes ; ils reçoivent le candidat maître

1779, Miroir (XI 297, Protocole du corps des peigniers (1778-1791)
Abraham Köbele, 5, 5-v
(f° 5) Montags den 9. Augusti 1779. – Meisterstücks-Aufnahm, auf den von den Geschwornen abgestattetem Bericht, daß S. T. H. XV. Lemp vicario nomine des annoch zu Versailles sich befindlichen H. XV. Sommervogel, als Obmanns erlaubt habe, diese Versamlung in seiner abwesenheit vorzunehmen, auch daß kein andere Geschwornene an Mr Friderich Verius Stelle hierzu zu forderen nötig seÿe, ohngeachtet derselbe des Imploranten Schwager, und seine Ehefrau mit demselben Geschwister Kind ist, durch dieselbe vorgenommen,
Abraham Koebele, des diesortigen Mit meisters Isaac Köbele ältern jüngerer ehelicher Sohn, stehet vor und meldet, daß er das Handwerck bei solchem seinem Vater ordnungsmäßig erlernet, und seine Wanderjahre Vollbracht habe, und nunmehr gesonnen seÿe, das Meisterstück zu machen, bittet daher ihn zu deßen Verfertigung gelangen Zu lassen. Zu dem Ende legt er den geschmideten Werckzeug vor samt dem Probirstück. Bittet in dessen besichtigung und zugleich um Eröfnung der Artickel.
Erkannt, willfahrt. Solchemnach die Stück aisgesucht, und den Stückmeister die Artickel vorgelesen worden. Das Meisterstück soll innerhalb vier Wochen von nächstkommendem Donnerstag, als den 12. dieses an gerechnet, verfertiget werden, und zwar auf sein begehren und mit geschehener Einwilligung bei Mr Baÿer.

(f° 5-v) Donnerstags den 9. Septembris 1779. Meisterstückschau, in gegensein S. T. H. XV. Lemp vicario nomine des H. Obmanns durch die geschwornen, und Zwar, weil diese die Hauptschau ist, auch jenes H. seinen befehl, mit Zuziehung Mr Joh: Andreas Taubert an statt Mr Verius vorgenommen.
Nächstgedachter Koebele legt sein nunmehr verfertigtes Meisterstück vor, bittet in dessen besichtigung. Da sich dann befunden, daß des gemeinen Zeugs bede blätter nicht wol durchgehen u. das eine blatt des Rißzeugs stocke, die große Feile nicht wol aufliege, das Schneideisen, wie auch die vorgelegten Kämm gut seÿen, Übrigens seÿen die Stück wol Verfertiget, und verdienen deßwegen jene Fehler, weil sie von keiner Erheblichkeit sind, keine Strafe.
Diesemnach ist der Stückmeister, nach dem er handtreülich versicherte, die Stück mit eigener Hand, ohne jemands Hilfe, verfertiget zu haben, gegen Erlag gewohnlicher Gebühr, als ein ehrlicher Mit meister angenommen worden.

Abraham Kœbelé épouse en 1786 Elisabeth Catherine Schmidt, fille de cocher de louage : contrat de mariage, célébration
1786 (11. Xbr), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 284
Eheberedung – erschienen der Ehrengeachte Abraham Koebele, lediger Kammacher meister des Meisters Isaac Köbele ältern, ebenmäsigen Kammachers und burgers alhier, in erster Ehe mit weil. Frau Anna Margareta gebohrner Bernhardtin erzeugter jüngeren großjähriger Sohn, als Hochzeiter, an einem Teil
So dann die tugendsame Jungfrau Elisabeta Katharina Schmidtin, des weil. Johann Michael Schmidt gewesenen hiesigen Burgers und Lehnkutschers und auch weil. Fraun Maria Ursula gebohrner Nonnenmännin nach tod hinterlassene einzige nach hiesiger Stadtrechten mehrjährige eheliche Tochter als Hochzeiterin, beiständlich ihres Bruders H. Johann Michael Schmidt des Handelsmanns und burgers hieselbst an dem andern Teil
Straßburg den 11. Christmonats nachmittag in dem Jahr nach Christus Geburt 1786. [unterzeichnet] Abraham Köbele als Hochzeiter, Catarina Schmidtin als Hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 112-v, n° 10)
1787, Montag den 16. Aprilis, sind nach zweÿmalicher Proclamation in unserer Kirch copulirt word. Mstr. Abraham Köbele, lediger Kammacher u. Burger alhie, Mstr Isaac Köbele, Kammachers u. burgers alhier mit weil. Fr. Anna Margaretha g. Bernhardin ehl. erzeugter Sohn, und Jgfr Catharina Elisabetha, weil. Johann Michael Schmidt gew Kutschers u. burgers alhier mit weil. Fr. Maria Ursula geb. Nonnenmännin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Abraham Köbele als Brautigam, + handzeichen der Braut (i 119)

Abraham Kœbelé devient tributaire au Miroir le 13 décembre 1786
1786, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280) a. Conseil
(p. 25) Mittwochs, den 13. Decembris 1786 – E. Leibzünfftiger
Abraham Köbele, Mr Isaac Köbele des ältern, diesorts leibzünfftigen Kammachers jüngern ehl. Sohn, auf produc. Stallschein Vom 11. dieses Monats gegen Erlag 4 lb 16 s als Kammachermeister, promisit obedentiam.

Abraham Kœbelé et sa fille Catherine Elisabeth femme de Charles Frédéric Hartmann vendent la maison à Jean Zæpffel

1833 (31.12.), Strasbourg 1 (68), Me Rencker n° 10.072
Abraham Koebelé, propriétaire, et Catherine Elisabeth Koebelé épouse de Charles Frédéric Hartmann, commis négociant, la De Hartmann seule et unique héritière de feu Catherine Elisabeth Schmidt sa mère vivante épouse du susdit Abraham Koebelé
à Jean Zaepffel, propriétaire
une maison avec cour, puits, bâtiment dans la cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile n° 14, d’un côté Isaac Koebelé, d’autre M Buchlé, devant la rue, derrière le Sr Arnold architecte – de partage avec Isaac Koeberlé devant Me Ubersaal le 16 pluviose 10 – moyennant 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 222 f° 41 du 3.1.

Le négociant Jean Baptiste Zæpffel et Barbe Zæpffel, tous deux âgés de quarante-deux ans, se marient en 1808 à Dambach-la-Ville
Mariage, Dambach-la-Ville (n° 27)
L’an 1808, le 31° jour du mois d’août (…) sont comparus le Sr Jean Baptiste Zæpffel, âgé de 42 ans, Négociant domicilié en cette ville, Majeur, fils des feus Sr Joseph Zæpffel, Militaire invalide Et de Marguerite Riedweiller, vivants Conjoints décédés audit Dambach (…) d’une part, Et Delle Barbe Zæpffel, âgée de 42 ans, propriétaire en Cette ville, Majeure, née des feûs François Antoine Zæpffel, ancien Magistrat de Strasbourg et d’Anne Catherine Pettmesser, vivants Conjoints décédés audit Dambach (signé) Jean Zäpffel, A. Barbe Zäpffel (i 15)

Jean Zæpffel meurt en 1833 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens

1838 (26.1.), Strasbourg 1 (78), Me Rencker n° 13.239
Inventaire de la succession de Jean Zaepffel, propriétaire, décédé le 14 septembre 1837 – à la requête d’Anne Barbe Zaepffel, héritière universel suivant testament olographe du 10 février 1833 enregistré le 14 septembre dernier déposé au rang des minutes de Me Hatt le 15 septembre, la veuve a été envoyée en possession des beins de son défunt maru par ordonnace du tribunal civil en date du 14 octobre suivant – Contrat de mariage Dambach devant Me Schoeffer le 31 août 1808

communauté, 1. une maison avec cour, puits, appartenances, droits et dépendances, située à Strasbourg rue de l’Argile n° 14, d’un côté Isaac Koebele, d’autre M Buchlé, estimée à 8000 francs, acquise sur Abraham Koebelé, propriétaire, et De Hartmann née Koebelé par acte reçu Rencker le 31 décembre 1833
2. une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Cheveux [sans numéro] entre les héritiers du Sr Stammer et le Sr Hickel, estimée à 3100 francs, acquise de Jean André Weyer fils, architecte, par acte reçu Rencker le 23 janvier 1834
Enregistrement de Strasbourg, acp 256 f° 73 du 29.1.

Barbe Zæpffel meurt en 1856 en délaissant des héritiers collatéraux
1856 (26. 9.br), Strasbourg 1 (142), Not. Rencker n° 22.280
Inventaire de la succession de Barbe Zaepffel veuve de Jean Zaepffel – L’an 1856 le 26 novembre à deux heures de relevée en la maison Faubourg de Saverne n° (-) à Strasbourg, à la requête et en présence 1° de Monsieur Guillaume Moutier, Juge au tribunal civil de Strasbourg, domicilié en cette ville, 2° de Monsieur Alfred Ritleng, Licencié en droit domicilié à Strasbourg agissant en qualité de Mandataire de Monsieur Michel Ignace Auguste Graff, Ingénieur en chef des ponts et chaussées du département de la Loire, demeurant à Saint-Etienne (…), 3° de Monsieur Auguste Frédéric Lauth, notaire à la résidence de Strasbourg agissant en qualité de Mandataire de de Monsieur Laurent Donat Mathias Mathieu Saint Laurent notaire à la résidence de Colmar (…) 3° de Monsieur Théodore Thomas Employé des contributions indirectes, demeurant à Schlestadt, agissant en qualité de Mandataire de Monsieur Pierre Thomas, en son vivant Capitaine des douanes, domicilié à Schlestadt,, 5°Monsieur Auguste Dujardin, Notaire à Dornach, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de Mandataire de 1° de Madame Pauline Dujardin épouse autorisée de Monsieur Frédéric Wollderauer négociant domicilié à Saltzbourg (…) 2) de Madame Josephine Dujardin épouse autorisée de Monsieur Mathias Gogl Docteur en droit, avocat et notaire demeurant à Woerklabruch (…), 6° de Mademoiselle Philippine Dujardin, fille majeure, rentière demeurant à Strasbourg, 7° de Mademoiselle Cornélie Dujardin épouse de Monsieur François Michel Gariod négociant demeurant à Strasbourg, 8° d Monsieur le notaire Auguste Frédéric Lauth déjà nommé, agissant encore en qualité de mandataire de de Demoiselle Marie Françoise Mathieu, majeure, propriétaire domiciliée à Heidolsheim, arrondissement de Schlestadt
Monsieur Moutier susnommé, Marie Auguste Dujardin et Madame Gogl agissant enocre au nom et comme se portant fort de Madeoiselle Victorine Dujardin, fille majeure rentière demeurant à Ensisheim (Haut Rhin) et de Monsieur Alexandre Roth, Employé et propriétaire demeurant à Ensisheim, agissant lui même en qualité de tuteur légal de Dlle Marie Roth sa fille encore mineure née du mariage de mondit Alexandre Roth avec Dame Antoinette Dujardin son épouse défunte
(…) succession de Dame Barbe Zaepffel veuve de Monsieur Jean Zaepffel en son vivant propriétaire demeurant à Strasbourg où madite dame est décédée le 9 novembre courant et de laquelle sont héritiers, savoir
pour moitié Monsieur Moutier par représentation de sa mère née Weinborn, fille unique de fei Madame Weinborn née Zaepffel, sœur de la défunte
et pour l’autre moitié chacun par cinquième 1° Monsieur Mathieu St Laurent, 2° Mademoiselle Mathieu, 3° Madame veuve Thomas née Mathieu par représentation de leur mère Dame Marie Françoise Zaepffel veuve de Monsieur Michel Lionard Mathieu, Conseiler à la cour impériale de Colmar et soeur de la défunte, 3° Monsieur Graff par représentation de sa mère Dame Marie Rosine Antoinette Mathieu décédée veuve de Monsieur Ignace Graff, ancien receveur particulier de l’arrondissement de Schlestadt, laquelle Etoit aussi fille de ladite Dame veuve Mathieu née Zaepffel sœur de la défunte, 5° Mademoiselle Victorine Dujardin, Philippine Dujardin, Madame Gogl, Madame Wolderauer, née Zaepffel , Marie Auguste Zaepffel et la mineure Marie Roth, ensemble par représentation de feu Dame Marie Philippine Mathieu décédée épouse de Monsieur Louis Henri Victor Zaepffel Juge de paix du canton d’Ensisheim leur mère et ayeule respective, sœur de Mons. Mathieu St Laurent, de Mademoiselle Mathieuet de la mère de Monsieur Graff
acp 455 (3 Q 30 170) f° 42-v du 28. 9.br (succession déclarée le 23. avril 1857)
Il dépend de ladite succession un mobilier évalué à 2633
(vacation du 21 avril 1857) acp 459 (3 Q 30 174) f° 59-v du 23.4. – Il dépend de ladite succession des créances montant à 100.197
95 ares 41 prés ban de Heildolsheim
26 a 50 prés ban d’Obenheim
1 ha 7 a 84 terre ban de Boofzheim

Cession de droits successifs
1857 (29.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 125 (3 Q 31 624) f° 98 du 19.7.
Cession – les soussignés Pierre Hubert Auguste Dujardin notaire à Dornach agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de 1° Pauline Dujardin sa sœur épouse du Sr Frédéric Volderauer négociant à Saltzbourg, 2° Mde Josephine Dujardin également sa sœur épouse de M. Mathias Gogel notaire à Voecklabruck, 2° Mlle Victorine Dujardin célibataire majeure à Ensisheim, 3° M. Alexandre Roth négociant en la même ville agissant au nom et comme tuteur légal de Mlle Marie Roth sa fille mineure dont il se porte fort, étant habiles à se porter héritiers chacun de pour 1/56 tant de leur chef que par transmission de Mlle Marie Françoise Mathieu de son vivant propriétaire à Heidolsheim leur tante, de feu Mde Barbe Zaepffel veuve de Jean Zaepffel propriétaire à Strasbourg où ll est décédée leur tante et arrière grand tante, cèntent avec la simple garantie de la légitimité de leurs droits
à Melle Philippine Dujardin majeure d’ans à Strasbourg
les parts revenant aux cédants en leur dite qualité d’héritiers (…) évaluées à une somme de 10.000 francs d’après l’Inventaire de la succession

1857 (28. Xbr), Strasbourg 1 (144), Not. Rencker
Liquidation et partage de la succession de Barbe Zaepffel veuve Jean Zaepffel
acp 465 (3 Q 30 180) f° 75-v du 2.1.1858

Anne Barbe Zæpffel veuve du propriétaire Jean Zæpffel vend la maison à l’ancien notaire Jean Philippe Beck

1838 (14.12.), Strasbourg 8 (68), Me G. Grimmer n° 6684
Louis Antoine Guillaume Moutier, juge au Tribunal Civil de de Première Instance séant à Strasbourg, mandataire de d’Anne Barbe née Zaepfel veuve de Jean Zaepffel, propriétaire à Strasbourg
à Jean Philippe Beck, propriétaire ancien notaire à Wasselonne demeurant à la Robertsau
une maison à rez de chaussée et deux étages & mansardes avec bâtiment dans la cour, petite cour, pompe & tous droits et dépendances, situé à Strasbourg rue de l’Argile n° 14, d’un côté Jean Koebele, d’autre M Buchlé, devant la rue, derrière le Sr Arnold architecte – acquis sur Abraham Koebelé, propriétaire, et Catherine Elisabeth Koebelé femme de Charles Hartmann, commis négociant, suivant acte dressé par Me Rencker le 31 décembre 1833 transcrit au bureau des hypothèques volume 277n° 61. M. Koebelé et la femme Hartmann en étaient devenus propriétaires par partage avec Isaac Koebelé, dressé par Me Ubersaal le 16 pluviose 10, De Hartmann née Koebelé héritière de Catherine Elisabeth Schmidt sa mère femme d’Abraham Koebelé. Mad. Zaepffel était légataire universelle de son époux selon testament olographe du 10 février 1833 enregistré le 14 septembre 1837 et déposé au rang des minutes de Me Hatt le 15 septembre 1837, par ordonnance du 14 octobre suivant la veuve Zaepffel a été envoyée en possession des tous les biens de son mari défunt – moyennant 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 264 F° 63-v du 21.12.

Jean Philippe Beck vend la maison 3 000 francs au tailleur d’habits Jean Jacques Roller et à sa femme (Marie Basile Henriette) Rose Ill

1852 (15.1.), Zeyssolff (minutes en déficit), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 536 (2761) n° 41, 24 janvier 1852
a comparu Monsieur Jean Philippe Beck ancien notaire propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a vendu (…)
au sieur Jean Jacques Roller, tailleur d’habits et Marie Basile Henriette Rose Ill sa femme qu’il assiste et autorise demeurant ensemble et domiciliés en la dite ville
Une Maison à Rez de chaussée deux étages et Mansardes, petite cour avec un bâtiment pompe et tous autres droits appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’argile n° 14 d’un côté le sieur Koebelé de l’autre Monsieur Buehlé par devant la rue et par derrière le sieur Arnold architecte. (…) M. Beck est propriétaire de cet Immeuble pour en avoir fait l’acquisition de dame Anne Barbe née Zaepfel veuve de Monsieur Jean Zaepffel vivant propriétaire à Strasbourg ou elle demeure en vertu d’un contrat reçu par M° Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg et son collègue le 14 décembre 1838 enregistré, cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 3000 francs que M. Beck s’est obligé de payer (…). Madame Zaepffel en avoit herité de son époux qui l’a institurée sa légataire universelle suivant son testament olographe daté de Strasbourg du 10 février 1833, présenté à Monsieur le Président du tribunal civil séant en ladite ville suivant procès verbal en dressé au greffe du siège le 15 septembre 1837, enregistré, le dit testament enregistré le 14 du même mois et déposé en l’étude de M° Hatt pour lors notaire en la même ville, Madame Zaepffel a été envoyée en possession de son legs en vertu d’une ordonnance rendue par Monsieur le président susdit le 14 de la même année enregistré, feu Monsieur Zaepffel avoit acquis ledit immeuble du sieur Abraham Koebelé propriétaire et dame Catherine Elisabeth Koebelé épouse du sieur Charles Frédéric Hartmann commis négociant, ce dernier ayant agi en qualité de seul et unique héritier de dame Catherine Elisabeth Schmidt sa mète vivant épouse de mon dit sieur Koebele moyennant la somme de 3000 francs (…) ce contrat rapporte que Monsieur Koebele et feue sa femme etoient propriétaires du dit immeuble en vertu d’un partage entre eux et le sieur Isaac Koebele passé devant M° Ubersaal lors notaire à Strasbourg le 16 pluviose an dix enregistré – moyennant la somme de 4000 francs
acp 406 (3 Q 30 121) f° 54 du 20.1.

Originaire de Kuppingen près de Herrenberg en Wurtemberg, Jacques Roller épouse Rose Ill originaire de Rapperswil dans le canton de Saint-Gall en Suisse
Mariage, Strasbourg (n° 165)
Du 21° jour du mois d’avril l’an 1845. Acte de mariage de Jacques Roller, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 juillet 1817 à Kuppingen en Würtemberg, domicilié à Strasbourg, tailleur, fils de Jean Martin Roller, journalier et de Rosine Barbe Peter, conjoints demeurant à Kuppingen, et de Marie Rose Basilie Henriette Ill, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 janvier 1817 à Rapperswyl Canton de St Gal en Suisse, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Gaspard Ill, faiseur de bas décédé à Rappenswyl le 21 septembre 1833 et de feu Marie Barbe Fuchs, décédée au même lieu le 28 janvier 1834 (signé) Jakob Roller, Rosa Ill (i 41)

Rose Ill meurt en 1865 en délaissant un fils

1865 (13.2.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1291
Inventaire par déclaration de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Roller et Marie Rose Basile Henriette Ill
Ont comparu 1° M. Jean Jacques Roller, tailleur d’habits, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et feu Dame Marie Rose Basile Henriette Ill, son épouse décédée, b) et comme donataire d’un quart en toute propriété et d’un quart en usufruit des biens composant la succession de sa défunte femme aux termes d’un acte de donation entre époux fait devant Me Loew, soussigné notaire rédacteur, en présence de témoins le 26 septembre 1864 enregistré le 24 janvier 1865, 2° et au nom et comme père et tuteur légal de Charles Robert Roller, agé de 13 ans, son enfant issu de son mariage avec sa dite épouse
II° Et M. Edouard Michel Roger, tailleur d’habits demeurant et domicilié en ladite ville, agissant en qualité de subrogé tuteur audit mineur (…)
Lesquels ont décalé que la Dame Roller née Marie Rose Basile Henriette Ill est décédée à Strasbourg en sa demeure rue de l’Argile numéro 18 le 22 janvier 1865 en délaissant comme dit est pour seul et unique héritier son enfant mineur susnommé

Communauté légale. Meubles et Objets mobiliers 272 francs – Argent comptant et créances actives, aucun
Immeuble. Une maison à rez de chaussée et deux étages surmontés de mansardes, petite cour avec un bâtiment, pompe et tous autres droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile N° 18, tenant d’un côté au soeir Koebelé, de l’autre à M Buchlé, par devant à la rue et par derrière à M Arnold architecte. Cet immeuble a été acquis par le Sr Roller et sa défunte épouse de M. Jean Philippe Beck, ancien notaire, propriétaire à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Zeyssolff, prédécesseur de M° Loew, soussigné notaire et son collègue le 15 janvier 1852, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 du même mois volume 536 numéro 41 & inscrit d’office le même jour volume 556 numéro 191. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 40000 francs (…)
Passif 2000 francs – Succession de la défunte, garde robe 56 francs
acp 540 (3 Q 30 255) f° 73 du 23.2. (succession déclarée le 23 février 1865)

Jean Jacques Roller se remarie avec Rosine Dorothée Caroline Trück, originaire de Kniebis près de Freudenstadt en Wurtemberg
1865 (5.7.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1446
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jean Jacques Roller, tailleur d’habits, demeurant & domicilié à Strasbourg veuf avec un enfant Marie Rose Basile Henriette Ill son épouse en premières noces décédée, procédant comme futur époux, d’une part
Et Dlle Rosine Dorothée Caroline Trück majeure demeurant et domiciliée en ladite ville, stipulant comme future épouse d’autre part
acp 544 (3 Q 30 259) f° 83-v du 15.7. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur sont constatés par inventaire reçu Loew le 13 février 1865
Ceux de la future consistent en une somme de 2000 francs
Donation par le futur à la future en cas de survis de l’usufruit viager de la succession, réductible en cas d’exitence de l’enfant du premier lit ou de ceux à naître
Donation par la future au futur de la propriété de tout ce dont la loi lui permet de disposer
Loew

Mariage, Strasbourg (n° 295)
du 20° jour du mois de juillet 1868. Acte de mariage de Jean Jacques Roller, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 juillet 1817 à Kuppingen (Wurtemberg), domicilié à Strasbourg, tailleur, veuf de Marie Rose Basile Henriette Ill décédée à Strasbourg le 22 janvier 1865, fils de feu Jean Martin Roller, cultivateur décédé à Kuppingen et de Rosine Barbe Peler décédée à Kuppingen, et de Rosine Dorothée Caroline Truck, majeure née hors le maître le 6 juillet 1822 à Kniebis, bailliage de Freudenstadt (Wurtemberg), domiciliée à Strasbourg, journaliere, fille de feue Rosine Truck décédée à Kniebis (…) il a été passé me 5 de ce mois un contrat de mariage devant M° Gustave Edouard Loew notaire à Strasbourg (signé) Roller, Trück (i 37)

Charles Robert Roller, mineur du premier lit, teste en faveur de son père
1869, Me Loew
Testament du 30 novembre 1868 – Charles Robert Roller mineur à Strasbourg, par lequel il lègue à Jean Jacques Roller son père tailleur d’habits à Strasbourg tour ce dont la loi lui permet de disposer. Décédé le 2. Xbre 1868
acp 580 (3 Q 30 295) f° 12 du 19.1.1869

Lors de la liquidation des biens de Charles Robert Roller qui laisse pour héritiers partiaires les parents de sa mère, le veuf rachète les droits qui leur sont échus.

1869 (9.3.), Strasbourg 8 (81), Not. Gustave Edouard Loew n° 3032
Liquidation et transport – Charles Robert Roller fils mineur de Jean Jacques Roller et de Marie Rose Basile Henriette Ill
Ont comparu 1. Mr Jean Jacques Roller, tailleur d’habitsn demeurant et domicilié à Strasbourg
2. Et M. Joseph Ill, peintre demeurant et domicilié à Rappenschwyl canton de St Gall (Suisse) agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de 1) Dlle Barbe Ill, majeure, célibataire, demeurant audit lieu (…), 2) De Babelle Ill épouse du sieur Jacques Schumacher serrurier qui l’a autorisée, demeurant ensemble à Ragaz, même canton (…) Lesquels comparans ont requis M° Loew soussigné de dresser la liquidation de la succession de feu Charles Robert Ill, fils mineur du sieur Roller comparant & de feu De Marie Rose Basile Henriette Ill son épouse en premières noces décédée

Observations préliminaires. Le défunt, âgé de 17 ans, testa par acte reçu par Me Loew soussigné le 30 novembre dernier, enregistré le 19 janvier suivant. Par ce testament il a légué à son père toute la portion de ses biens, sans réserve ni exception, doit la loi lui laisse la libre disposition, le tout en sus & outre la part que le loi réserve au père dans la succession du testateur.
Décès du sieur Roller fils. Le sieur Roller fils décéda à Strasbourg le 4 décembre dernier, sans qu’après son décès il ait été dressé d’inventaire.
Etablissement des qualités. Il délaissa pour seuls et uniques héritiers son père pour moitié & le sieur Ill & ses mandantes ensemble pour l’autre moitié. M. Roller père, conformément à l’article 754 du Codé Napoléon est usufruitier du tiers des biens délaissés par son fils, auxquels il a * pas en pleine propriété. Si le défunt eût été majeur, il eût pu disposer de toute sa part revenant de sa succession à son oncle & à ses tantes, mais en son état de mineur parvenu à l’âge de seize ans, il n’a pu disposer que de la moitié de cette part, conformément à l’article 904 du même Code.
Reviennent à la succession du défunt, M. Roller père comme héritier pour moitié ou 6/12, comme légataire à titre universel pour un quart ou 3/12, et usufruitier légal d’un douzième, ensemble 9/12. M. Ill pour 1/12, la Dlle Ill pour 1/12 et la femme Schuhmacher pour 1/12. Mais attendu l’usufruit légal de M. Roller d’un 12° chacun des trois derniers n’a droit en pleine propriété qu’à un 18° ou 2/36 et en pleine propriété à un autre 36°
Consistance de la fortune du défunt. Elle ne consiste que dans celle qu’il avait recueili dans la succession de feue sa mère (…) activement de meubles et objets maisons 273, et d’une maison & dépendances sise à Strasbourg rue de l’argile N° 18, estimée 10.000. Passivement 2075, reste 8196 francs
acp 581 (3 Q 30 296) f° 62 du 15.3. – Vente par les héritiers Ill au sieur Roller père de tous les droits successifs mobiliers et immobiliers moyennant 340 francs



5, quai Finkwiller


Quai Finkwiller n° 5 – VIII 147 (Blondel), P 1286 puis section 9 parcelle 12 (cadastre)

Maison zum Freudenberg (maison Freudenberg) – maître d’ouvrage Philippe Jacques Bœris, serrurier (1751)


Les numéros 1 à 6 (décembre 2019) – Le numéro 5 (octobre 2007)
Portail (avril 2016)

Appelée zum Freudenberg d’après un nom de famille, la maison appartient au XVI° à des notables : l’assesseur des Quinze François Graseck, son beau-fils le consul Philippe Jacques Reisseissen, le juriste Tobie Bernegger puis (1676) son beau frère François Reisseissen, sept fois consul, son fils greffier à la Chambre des Contrats lui aussi nommé François Reisseissen qui y a son domicile habituel. La maison comprend un bâtiment arrière (1711). Le serrurier Philippe Jacques Bœris l’acquiert en 1741. Les préposés s’opposent en 1741 à ce qu’il construise à l’aplomb de son encorbellement qu’il supprime en 1745. Il contacte en décembre 1750 une dette pour réparer sa maison. Le deuxième étage du bâtiment avant n’est pas terminé à sa mort en 1751. La nouvelle façade est celle qu’on peut encore voir de nos jours  bandeau entre le rez-de-chaussée et le premier étage, cordon entre les deux étages, appuis galbés au premier et portail en anse de panier à voussure et petite corniche en chapeau de gendarme. Le boutonnier Abraham Jund charge en 1765 le maître maçon Georges Frédéric Hüttner d’aménager une buanderie voûtée dans le bâtiment arrière, un poêle et une cuisine dans le bâtiment du milieu.



Plan-relief de 1725. La maison est la quatrième à droite du retrait, au toit le plus bas à l’arrière du dernier arbre (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (n-o), son aspect est en tous points semblable à celui d’aujourd’hui : portail suivi de deux fenêtres, deux étages à trois fenêtres chacun, un étage mansardé et trois lucarnes dans la toiture. La cour (F’) montre la façade arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment (1-2) à l’est de la cour, la remise (3-4) à l’ouest et le bâtiment arrière (2-3) à deux étages comme le bâtiment avant.
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1857) puis le n° 5.


Cour (F’) – Etages (bandeau, appuis galbés, cordon, décembre 2019)

D’après la police d’assurance (1866), la maison principale sur le quai comprend des ateliers de tonnellerie, une cave voûtée, un rez-de-chaussée, deux étages, mansarde et grenier. La maison entre deux cours qui sert d’habitation comprend des ateliers, une cave solivée, un rez-de-chaussée, deux étages et deux greniers. La maison d’habitation à gauche de la deuxième cour comprend une buanderie, un rez-de-chaussée, deux étages et grenier. La maison d’habitation au fond de la deuxième cour comprend des ateliers, une cave solivée, un rez-de-chaussée, un étage et grenier. Les escaliers extérieurs comprennent des galeries, aussi bien sur la première que sur la deuxième cour.
La maison 26, rue Saint-Marc appartient depuis l’exercice 1896 au même propriétaire que le 5, quai Finckwiller, elle y est définitivement rattachée en 1936.

décembre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1611 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

François Graseck, assesseur des Quinze, et (1598) Jacqueline Mœssinger, veuve du docteur en droit Jean Jacques Reisseissen – luthériens
1630* h Philippe Jacques Reisseissen, consul, et (1630) Einbeth Bittlinger – luthériens
1656* h Tobie Bernegger, juriste, et (1653) Dorothée Marguerite, (1656) Jacqueline Reisseissen puis (1666) Marguerite Elisabeth Schneuber – luthériens
1676 v François Reisseissen, consul, et (1659) Salomé Wencker – luthériens
1711 h François Reisseissen, greffier à la Chambre des Contrats, et (1688) Eve Marguerite Grad – luthériens
1730 h Jean Daniel Reisseissen, docteur en médecine, et (1728) Agnès Silberrad, veuve de l’imprimeur libraire Jean Pastorius – luthériens
1730 v Jean Ehrmann, courtier, et (1704) Marie Jacqueline Zittelin – luthériens
1741 v Philippe Jacques Bœris, serrurier, et (1722) Susanne Baufinck – luthériens
1752 h Jean Auguste Mittmann, serrurier, et (1752) Susanne Baufinck veuve de Philippe Jacques Bœris – luthériens
1754 v Abraham Jund, boutonnier, et (1736) Marie Catherine Lobstein – luthériens
puis en nue-propriété à Jean Philippe Jund, cordonnier, célibataire († 1784) – luthérien
1784 h Susanne Marie Datt et (1744) Jean Chrétien Kugler, puis (1755) Jean Frédéric Steinbach, aubergistes – luthériens
1795 h Jean Chrétien Kugler, aubergiste, et (1783) Susanne Marguerite Kreiss, remariée (1795) avec le docteur en médecine Jean Geoffroi Schneiter – luthériens
1839 h Charles Guillaume Benjamin Münch, directeur de l’école industrielle, et (1833) Mélanie Schneiter
1839 v Jean Jacques Taubert, baquetier, et (1821) Marie Madeleine Kaumann
1865 h Henri Albert Taubert, baquetier, et (1853) Emilie Wagner
1879* v Etablissement des Diaconesses

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 950 livres en 1721, 850 livres en 1729, 1250 livres en 1751 (bâtiment en cours de construction), 1000 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) VIII 147, Abraham Jundt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Junt Wittib, 3 toises, 4 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1286 – Münch – maison, sol, cour – 8,1 ares / Taubert Jacques / 7,80 ares

Locations

1743, Jean Baur, secrétaire à l’accise
1807, Jean Baptiste Clevenot, employé au magasin à sel, et Marie Madeleine Simonin
1835, Jean Frédéric Kœhler, menuisier, et Sophie Elisabeth Stütz

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1742, Préposés au bâtiment (VII 1400)
Les préposés s’opposent à ce que le serrurier Philippe Jacques Bœris construise à l’aplomb de son encorbellement

(f° 15) Montags den 2. Aprilis 1742. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden.
An Philipp Jacob Böres des Schloßers Hauß im Finckweiler, welcher umb erlaubnus Gebetten seinen daran befindlichen Überhang Zuunterbauen. Erkant, begehren abgelaint.

1745, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Philippe Jacques Bœris qui a supprimé son encorbellement délabré se plaint que son voisin le menuisier Jean Philippe Buck peut voir chez lui depuis une fenêtre. Les préposés donnent au voisin une semaine pour fermer la fenêtre.

(f° 106) Dienstags den 13. Ejusdem [Julÿ] – Philipp Jacob Beeres, Joh: Philipp Buck
Meister Philipp Jacob Beeres der schloßer Klagt wieder Johann Philipp Buck den schreiner, daß als Kläger seinen Überhang an seinem Hauß im Finckweiler Ohnfern dem Elephanten welchen Zurepariren Mghh. jhme nicht erlauben wollen auß Noth und bawfälligkeit halben hinweggethan, Bekl. auf der seithe wo der Überhang gestanden, in sein daran auf der seithe wo der Überhang gestanden, in sein daran stehendes Hauß ein Neües fenster gemacht, wordurch er ihme in seine stuben sehen Kan, Bittet solches hinweg Zuerkennen. Erkant, solle Buck jnnerhalb acht tagen das fenster hinwegthun, und die öffnung Zumachen, oder in entsethung deßen auf seinen Kosten Von der Statt Werckleüthe Zugemacht werden.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1765, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le boutonnier Abraham Jund charge en 1765 le maître maçon Georges Frédéric Hüttner d’aménager une buanderie voûtée dans le bâtiment arrière, un poêle et une cuisine dans le bâtiment du milieu

(f° 73) Dienstags d. 11.ten Junii 1765. – Abraham Jundt der burger und Knöpffmacher, will in seiner behaußung im Finckweiler im hindern gebäu lincker hand auf den garten stoßend, eine gewölbte bauch Kuchen machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner im mittlern gebäu im ersten stock rechter hand eine Stube gegen dem hindernhoff, hinden daran eine Kuchen mit herd und Camin schoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf Von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt. Mr Hüttner.

Description de la maison

  • 1711 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, un passage latéral, une cave voûtée et un puits, le tout estimé avec ses dépendances à la somme de 1600 florins
  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment du milieu, un bâtiment arrière, un passage latéral, plusieurs poêles, chambres, chambres à cheminée, cuisines, vestibules, écurie, cave voûtée, le tout estimé avec le puits et toutes dépendances à la somme de 1700 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à côté de l’entrée un atelier de serrurier, au premier étage deux poêles, une chambre, une cuisine et un vestibule, le deuxième étage semblable au premier qui n’est pas terminé est surmonté de mansardes couvertes de tuiles plates, la cave est solivée, le bâtiment arrière comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, il y a une écurie dont le comble a une couverture simple en tuiles plates, le tout estimé avec le puits et autres dépendances à la somme de 2500 florins
  • 1866, police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Quai Finckwiller

nouveau N° / ancien N° : 23 / 13
Schneiter
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage bon en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 319 case 2

Taubert, Jacques

P 1286, maison et cour, sol, quai Finckwiller 13
Contenance : 7,80
Revenu total : 292,06 (288 et 4,06)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 56 / 45
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 634 case 1

Taubert, Jacques
1867 Taubert, Henri Albert
1879 Diakonissen Anstalt

P 1286, Maison, sol, Quai du Finckwiller 5
Contenance : 7,80
Revenu total : 292,06 (288 et 4,06)
Folio de provenance : (319)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 56 / 79
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 6

P 1281, sol [rue Saint-Marc 26]
Contenance : 0,61
Revenu total :
Folio de provenance : 672-II
Folio de destination :
Année d’entrée : 96/97
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 29 p. 114 case 2

Parcelle, section 9, n° 12 – autrefois P 1286, 1281
Canton : Finkweilerstaden Hs N° 5 – Quai Finkwiller 5 et rue Saint-Marc 26
Désignation : Hf, 4 (3) Whs (u. N.G.) – sol, 4 maisons et bât. acc.
Contenance : 10,45 / 12,77
Revenu : 3300 – 4000
Remarques : 1936 aug. p. 113 c. 6 [rue Saint-Marc 26]

(Propriétaire), compte 61
Evangel. Diakonissenanstalt
1927 Etablissement des Diaconesses
(154) corrigé en (175)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 281 Marché aux Choux ou Quai de Finckweiler (p. 440)

13
prop. Jundt, veuve – Miroir
loc. Kraner, veuve d’un anc. Ministre de la parole de Dieu
loc. Holderer, J. George, Min. de la par. de Dieu – Charpentiers
loc. Engler, Michel – Invalide
loc. Dunell, George – Manant
loc. Perrin, Jean, un Cap. à la suite de la place

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Finkweilerstaden (Seite 36)

(Haus Nr.) 5
Timme, Gestütswärter. 0
Rimensperger, Rentnerin. 1
Merville, Rentnerin. 2
Weissheimer, Rentnerin. 2
Pflaum, Wwe. 3
Schmutz, Masseuse. 3
Boegner-Schule H 0
Dr. Nieden, Schuldirekt. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 801 W 142)

5, quai Finkwiller (1875-1970)

Le dossier a surtout trait à des ravalements, par Albert Taubert (1875) puis par l’établissement des Diaconesses (1904, 1906, 1969).

Sommaire
  • 1875 – L’ingénieur d’arrondissement (Kreisingenieur) Pfersdorf transmet à l’agent voyer Ruppert la demande d’Albert Taubert de réparer et de ravaler sa maison. L’agent voyer écrit au commissaire de police que l’autorisation est accordée puisque la maison suit l’alignement.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire (établissement des Diaconesses) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique.
    1898 – Rappel – Travaux terminés, janvier 1899
  • 1904 – L’entrepreneur Arnheiter (11, rue Finkwiller) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – L’échafaudage est enlevé, août
    1904 – L’installateur sanitaire Ch. et E. Mœbs (7-9, rue des Aveugles) demande l’autorisation d’entreposer les gravats provenant de la maison du Bon Pasteur (5, quai Finkwiller) sur la voie publique du 2 au 16 août. Le commissaire de police transmet au maire – Accord
  • 1906 – La maire demande à l’établissement des Diaconesses (3, rue Saint-Elisabeth) de faire ravaler la façade du 5, quai Finkwiller
    1907 – Rappel – Travaux terminés mai 1907
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1954 – Le locataire Charles Steinbach et sa femme se plaignent que les fenêtres laissent passer le froid. – La Police du Bâtiment se déclare incompétente.
  • 1967 – Le service des incendies constate lors du sinistre survenu le 11 janvier qu’un poêle à charbon est mal raccordé à la cheminée – Travaux terminés, février 1967
  • 1961 – Le maire demande à la directrice de l’établissement des Diaconesses de faire ravaler la façade. La directrice déclare que les travaux auront lieu au printemps 1962.
    1964 – Rappel La directrice déclare que les travaux auront lieu en juillet.
    1968 – Nouveau rappel. Le Conseil de surveillance approuve les travaux. La directrice sollicite une subvention auprès du Fonds National d’amélioration de l’habitat et demande s’il serait possible d’obtenir une subvention pour la façade sur cour et l’escalier – Devis de l’entreprise de peinture Charles Weber à Kolbsheim, de la société d’exploitation de l’entreprise Emile Fiedel, entrepreneur de construction au Neudorf. L’architecte de la Police du Bâtiment Charles Adam établit un rapport technique (bâtiment construit avant 1850, fondations en moellons, élévations et refends en briques, planchers en bois, toiture à deux versants couverte de tuiles)
    1969 (août) – L’établissement des Diaconesses est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. – Travaux terminés, septembre 1969. Certificat d’achèvement des travaux. Facture Fiedel (façades sur quai, façade arrière) et Weber.

Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants voisins, la maison appartient en 1627 à François Graseck qui se marie en 1598 avec Jacqueline Mœssinger, veuve du docteur en droit Jean Jacques Reisseissen qu’elle avait épousé en 1594.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10 n° 25)
1594. Dominica Invocavit, 17. Februarÿ. Johannes Jacobus Reÿßeÿßen d. Rechten Doctor vndt J. Jacobe H. Philips Mößinger des fünffzehners dochter, Eingesegnet 25. Febr. (i 10)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 95 n° 253) 1598. Eodem die [Dominic. 7. Trinitat. 30. Julÿ] Frantz Graseck vnd Jacobe, Jacob Reyßeÿsen d. Rechten doctoris Nachgelaßene Wittib, Eingesegnet Zinstag 15. Augusti (i 97)

François Graseck qui vient d’être élu échevin à l’Echasse ne comparaît pas pour prêter serment. Les Quinze lui enjoignent de comparaître en lui reprochant de ne pas se conformer au règlement et lui infligent une amende de 25 livres. Il déclare avoir été absent de la ville lors de son élection. L’amende est ramenée à 10 livres.
1621, Protocole des Quinze (2 R 49) et (2 R 50)
(f° 210) Sambstags den 22. Decemb. – H. XV. Mr proponirt Von Hr Ludwig Grienwalden E. E. Zur Steltzen Oberherrn hatt er Vernommen, daß Frantz Graseck Zum Schöffel gewöhlt, der sich aber Widersetzt, Vnd alß Ihme Vff die Pfaltz gebotten Vngehorsamblich außbliben Vnd nicht erschinen.
Erkant, Graseck soll biß Montag schwören ob er will thut ers, so soll er in diese Stub gestellt, Vnd Ihme ein guter außwischer geben, Vnd 25. lb d Zur Straff abgenommen werd.

(f° 213) Montags den 24. Decembris – Wie mit Frantz Grasecken, wegen seines Vngehorsambs Zu procediren.
Erkant, Mann soll Ihn Verstellen, Ihm sein Exceß mit allem ernst Vorhalten, Vnd 25. lib. Zur Straff abfordern.

(f° 214) Montags den letsten Decembris – Redsatz vff Frantz Graseck
Frantz Graseck ist Vorgestellt, Vnd Resatz auff Ihne abgelesen worden, Entschuldiget sich, seÿ nicht in der Statt gewesen, alß er Zum Schöffel gewöhlt worden, bekannt daß er gleichwohl vffs gebott außbliben, Wolt sich sonsten gern gebrauchen maßen, Wann er mir nicht dienen Darff.
Erkant, Soll 10. lib d ohnnachläßig Meinen Herren Zur Straff erlegen. Ite dimissus
[in margine :] Hatt 10. lib d Straff erlegt 2. Jan: 1622 die seind Vff den Pfenningthurn geschickt, Mittw 13 Martÿ A° 1622)

1622 XV (2 R 49)
(f° 43-v) Dienstags den 12. Martÿ – Frantz Grasecken Straff 10. lib eodem vff den Pfenningthurn gelüffert, wie in ferndigen Protocoll Zuseh.

François Graseck est élu contrôleur du pain en novembre 1622.
(f° 190) Mittwochs den 20. Novemb. – Frantz Graseck Brodschawer
Ahne Georg Obrechts stell, So Vnder das Metzgerthor bestelt, Soll Frantz Graseck Zum Brodschawer geordnet Werd. Sic decret.

La maison revient au fils en premières noces de Jacqueline Mœssinger, Philippe Jacques Reisseissen qui épouse en 1630 Einbeth Bittlinger, fille du licencié en droit Ulric Bittlinger. Philippe Jacques Reisseissen deviendra consul en 1649.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 90-v)
1630. Dominic 22. Trinit. den 24. octob. H. Phillips Jacob Reißeÿßen, H. Johann Jacob Reißeißens IVD hind.laßener Sohn, Vnd J Einbeth H. Ulrich Bittlingers IVL. hind.laßene Tochter. Eingesegnet den 2. 9.br. (i 97)

La maison revient ensuite au juriste Tobie Bernegger par son deuxième mariage avec la fille des précédents. Tobie Bernegger épouse en 1653 Dorothée Marguerite, fille du colonel Philippe Schlegmann, au service de la couronne de France et de ses alliés, en 1656 Jacqueline Reisseissen, fille de l’ancien consul Philippe Jacques Reisseissen, puis en 1666 Marguerite Elisabeth, fille du professeur d’université Jean Matthias Schneuber

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 17)
1653. Eâdem [Dnâ V. Trinit. d. 10 Julii] Tobias Bernegger, J. U. Doctorandus, Weiland H. Mathiæ Berneggeri beÿ hiesiger Universität Historiarum Professoris v. Canonic. Thomani hinderlaßener Sohn, Vndt J. Dorothea Margaretha, Weiland H. Philipp Schlegmanns der Königl. Cronen Franckreich, auch anderer mitt-Confederirten Cronen, wohlbestellten Obristen * Regiment Tregern, hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 29. Julii auff der Freÿburger Zunfftstube (i 20)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 29)
1656. Dom. XIX d. 12. Octobris. H. Tobias Bernegger U. J. Ddus, J. Jacobe, Weiland des Ehrenvest, Fürsichtig vnd Wolweißen H. Philipp Jacob Reißeißen geweßen Alten Ammeisters hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 21. Octobris Zu St Thoman (i 32)

Mariage, cathédrale (luth. f° 71)
1666. Dom : IV post Epiphan: V. Zum 2 mahl Hr Tobias Bernegger J. B. Ddus d* beÿ hiesiger Stell, Jfr. Margaretha Elisabeth, Weiland Hr M. Johann Matthias Schneubers gewesenen Gymnasiarchæ ord. Prof: Poeseos nachgelaßene ehel. Tochter. Donnerstags den 8.t. Febr ([biffé] Münster) St. Thoman (i 73)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 60-v) 1666. Dncâ IV. Epiphan. d. 28. Jan. H. Tobias Bernegger Jurus Utriusque Doctorandus J. Margaretha Elisabetha weiland H M. Johann Matthiæ Schneüber Poeseos Professoris et Gymnasiarchæ allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Donnerst. d. 8. Febr. in dem Münster (i 65)

Tobie Bernegger est nommé prévôt chez les Maçons, assesseur des Quinze, préposé général de la Chancellerie et trésorier en chef en 1672, préposé général au sel en 1673, administrateur du béguinage de la Troisième régle en 1674
1672 Conseillers et XXI (1 R 155)
Herr Tobias Bernegger Würdt XXI.er. 50. Oberh. beÿn Maurern. 258. Idem Würdt XV.er. 400.
Herr XXI. Tobias Bernegger Würdt Ober Cantzleÿherr. 153. Idem Ober Cassa Herr. 16.
1673 XV (2 R 89)
1 New XV.ner H Tobias Bernegger, 77 würd Ob. Saltzherr
1674 Conseillers et XXI (1 R 157)
Herr XV. Tobias Bernegger Würdt Pfleger der Samlung Zur dritten regul. 171.

Vente en 1687 par les héritiers de Tobie Bernegger : Anne Véronique femme du marchand Georges Jacques Sachs, Dorothée Marguerite femme du chapelier Paul Fœrster, Susanne femme du marchand de vins Philippe Henri Sachs et les mineurs issus de son troisième mariage.
1687 Chambre des Contrats 308-v
Sr Jean Saltzmann Licentié es Loix comme Tuteur des Enfants du troisième mariage du feu Sr Tobias Bernegger, vivant assesseur du conseil des Quinze de cette ville, Plus Georges Jacques Sachs, marchand au nom d’Anne Veronique Bernegger sa femme, Plus Paul Foerster, marchand de chappeaux au nom de Dorothée Marguerite Bernegger sa femme, et enfin Philippe Henry Sachs, marchand de vin, au nom de Susanne Bernegger sa femme

Le tuteur des enfants de Tobie Bernegger vend deux maisons contiguës au quai Finckwiller et une autre à proximité à François Reisseissen, assesseur des Treize

1676 (28. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 378-v
(Prot. fol. 39.) Erschienen ob Ehrengedachter Herr Syndicus Fridt alß Vogt weÿl. ob Ehrengemelts herren XV. Berneggers hinderlaßener Kinder Zweiter Ehe [der Edel- Vest- hochgelehrte Herr Johann Jacob Fridt Jctus et Reipubl. Patriæ Sydicus et Consiliarius (…) weÿl. deß Edel- from und wohlweÿsen herren Tobiæ Berneggers geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßener Kinder]
in gegensein ob Ehrenbesagten Herren XIII. Reißeisens [deß Edel- fürsichtig- und hochweÿsen herrn Francisci Reißeisens deß geheimen Regiments der Herren dreÿ Zehen] und Zwar vff deß Von E. E. Großen Rhat am 4.ten hus jüngsthien Obrigkeitlich interponirtes decretum alienandi (verkaufft)
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders, hoffstätt, höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier obwendig St. Thomans Bruckh ahn dem Staden, einseit neben Henrich Buckhen dem Schreiner, anderseit neben Herrn Paulo Ansorg U.I. Ddo, hinden uff den herren Käuffern selbsten,
Item hauß, hoff, hoffstatt und Stallung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten beÿ obbeschriebenem Hauß ohnfern der Muckhen, einseit neben Sebastian Ramspach dem haußfeurer, anderseit neben dem herrn Käuffern hinden auch uff denselben, Vornen uff hannß Caspar Dürren den Kieffer stoßend gelegen, welche beede häußer Von herrn hannß Georg Häckhler dem Werckhmaÿster der Fabric deß Münsters besichtiget und umb 800. fl. geschätzt worden seÿen – umb 800 fl.

Beau frère de Tobie Bernegger, François Reisseissen épouse en 1659 Salomé Wencker, fille d’ancien consul
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 36-v)
1659. F. Paschatis d. 3. Aprilis. H. Franciscus Reißeißen, Weiland des Wol Ehrenvest Fromb Fürsichtig b. Hochweißen H. Philipp Jacob Reißeißen gewesenen Alten Ammeisters allhie hinderlaßener Ehelicher Sohn vnd J. Salome des auch Wohl Ehrenvesten fromb, fürsichtig vnd Hochweißen H. Johann Wenckern, Alten Ammeisters allhier Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 12. Aprilis Zun Freÿburgern Stube (i 40)

François Reisseissen partage des capitaux au profit de ses enfants et petits enfants. Il est élu consul en 1677, 1683, 1689, 1695, 1701 et 1707.
1698, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 4) n° 166
Vertheilung der jenigen Cap: so Ihr Gnd. H. Amstr. Franciscus Reißeißen deßen Kindern und Enckel cedirt undt Ubergeben

Différentes fonctions de François Reisseissen telles qu’elles apparaissent dans les registres des Conseillers et des Vingt-et-Un
1675 Conseillers et XXI (1 R 158)
H. XV. Reißeißen wirt Land Pfleger Zu Marlenheim. 155.
1677 Conseillers et XXI (1 R 160)
Herr Ammeister Franciscus Reißeißen resignirt sein Ampt. [431.]
1678 Conseillers et XXI (1 R 161)
H. Ammeister Reiseissen benebens H. XV. Brackenhoffer ins collegium sanitatis gezogen. 7. der erste wirdt XIII. 303. H. Amm. Reiseissen wirdts Ober Commando Zu Käÿl aufgetragen. 182. wirdt XIII. 302. H. Ammeister Reißeißen wirdt XIII. 302. wirdt Kirchen Pfleger Zu Jungen St. Peter 306. ober Kirchenpfleger St. Thomæ. Frawenhauß Pfleger wirdt H. A. Reißeissen. 321.
1679 Conseillers et XXI (1 R 162)
Ober Jägerherr wirdt H. Amm. Reißeißen. 279.
1682 Conseillers et XXI (1 R 165)
Regierender Ammeister würd Herr Franciscus Reißeißen. 219.
1683 Conseillers et XXI (1 R 166)
Herr Ammeister Reißeißen resignirt sein Ampt. 307.
1686 H. Ammeister Reißeißen, Schorlach. 60.
H. Ammeister Reißeißen, Scholarch. 60.
1694 Conseillers et XXI (1 R 177)
Herr Franciscus Reißeißen wird Regirender Ar. 196.
1706 Conseillers et XXI (1 R 189)
H. XV. Reißeißen würdt wider Zum Ammeister gebracht. 257.
Epitaphe de François Reisseissen (1631-1710) dans l’église de Furdenheim

François Reisseissen meurt en décembre 1710 en délaissant sept enfants ou leurs représentants. L’inventaire est sans doute dressé dans sa maison Grand rue face à la rue du Bouclier. La maison zum Freudenberg au Finckwiller est estimée 800 livres, le titre conservé remonte à 1589. Le défunt est propriétaire du village de Fürdenheim où se trouve son épitaphe. La succession s’élève à 30 641 livres.

1711 (12.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 26) n° 937
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güttere, Liegender vnd vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der hoch Edel, Gestreng, fromb, vest, fürsichtg, hochweiß und hochgelehrte Hr. Franciscus Reißeißen der Königlichen freÿen Statt Straßburg ältester Ammeister vnd in dem berühmten geheimen hochlöblichen Collegio der herren dreÿzehen höchstansehnlicher Assessor wie auch hoch Verdienter ältester Scholarch der löblichen Universitæt vndt vornehmer burger allhier, nunmehr seeligen, nach Seinem den 23. Decembris des allererst zurückgelegten 1710.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren ob Edelgedachts herrn Ammeisters seel. sowohl ab intestato als per Testamentum instituirter Erben (…) fleißig inventirt vnd ersucht, durch Sie die gesambte hochansehnlichen Erbs Interessenten wie auch Martham Mößnerin vnd Catharinam Lienhardin die beede dienst Mägdt (…) So beschehen Montags den 12.ten Januarÿ A° 1711.
Der nun in Gott seeligst ruhende Herr Ammeister hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen, wie volgt. 1. S. Tit. Frau Salome Geigerin gebohrne Reißeißin S. Tit. herrn Johann Jacob Geigers geweßenen vornehmen J. Cti vnd beÿ hießiger Statt Straßburg hochanshnlichen Raths vnd Advocaten auch vornehmen burgers nunmehr seel. nachgelaßene frau Wittib, welche bevögtiget mit S. Tit. Herrn Francisco Reißeißen J.U. Lto vndt der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractuum Actuario auch vornehmen burgern allhier Weilen derselbige aber beÿ gegenwärtiger Inventation vnd Erbschafft selbsten vor sich interessiret als ist ane deßen statt solang dießes geschäfft wehren würd, Zu einem theilvogt geordnet S. Tit. Herr Johannes Heupel allhießigen Weÿßenhaußes wohlverordneter Schaffner vnd vornehmer burger welcher auch dem Geschäfft von anfang biß Zur end persönlich abgewartet.
2. S. Tit. Weÿl. Fr. Elisabethæ Sachßin gebohrner Reißeißin miy auch weÿl. S. Tit. Herrn Johann Friedrich Sachßen gewesenen Comite Palatino Cæsar: und beÿ vorgemeltem Stifft Weÿßenhaußes wohlverordnetem Schaffnern vornehmen burgern allhier nunmehr seel. ehelich erzeigt Vnd nach tod berlaßene 3. Herren Söhne Nahmentlich 1. S. Tit. H. Franciscum Sachßen, J. U Lt vnd hochgräfflich Leiningischen Rath, burgern allhier Zu Straßburg, 2. S. Tit. H. Johann Friderich Sachßen annoch leedigen handelsmann vnd auch burgern allhier, So dann 3. S. Tit. H. Johann Jacobum Sachßen Med. Ltum von welchen dreÿen die beede Jüngere herren Brüdere hiebeÿ anwesendt waren.
2. S. Tit. ob Edelgedachten Herrn Franciscum Reißeißen, J. U. Ltum vnd allhießiger Statt Cancelleÿ Contractuum Actuarium auch vornehmen burger, so auch in persohn beÿ dießer Inventation erschienen.
4. S. Tit. Weÿland Frawen Elisabethæ Ösingerin gebohrner Reißeißin nunmehr seel. mit S Tit. Herrn Johann Friderich Ösingern J. U. Ddus vnd .E. E. Kleinen Raths höchstmeritirtem Referendario auch vornehmen burgern allhier ehelich erzeigt vnd nach todt hinterbliebenen beede Söhne Nahmens 1. S. Tit. Herrn Franciscum Ösingern J. U. Cand. vnd dann Philippum Fridericum Ösingern 5.tæ Curiæ Discupulum, welche bevögtiget mit S. Tit. Herrn Philipp Caspar Leitersperger des beständigen Regiments der Herren XV. hochansehnlichem Herrn beÿsitzern in deßen Nahmen aber weilen Er selbsten uxorio nomine interessiret dem Geschäfft vor Edelgedachter Herr Dd. Ösinger als Vatter und geordneter theilvogt beÿgewohnet.
5. S. Tit. Fraw Margaretham Leiterspergerin gebohrne Reißeißin, S. Tit. nechst hoch Edel gedachts Herrn XV.er Philipp Caspar Leiterspergers Frau Eheliebste, welche auch mit assistentz deroselben hochge Ehrsteten herren Eheliebsten biß Zu endt des Geschäffts præsens geweßt.
6. S. Tit. Fraw Mariam Jenischin gebohrnee Reißeißin, S. Tit. Herrn Paul Jenisch vornehmen burgers vnd handelßmanns Zu Nürnberg Frau Ehegattin, welche aber allein in Legitimam in den überrest dießes Stammtheils aber deroselben geehrtteste Geschwistrige vnd repectivé Geschwistrige Kinder so allhier verburgert constituiret worden, vnd weilen Sie beÿ dero verheürathung ansehnliche Ehesteür ja weitmehr als Jhro anjetzo pro Legitima anfallen würd, empfangen, als hat mann vor ohnnöthig Zu sein erachtet jemanden in deroselben Nahmen Zum Geschäfft zu erbitten, So dann
7. S. Tit. Herrn Johann Paul Reißeißen vestberühmten Goldarbeiter vnd burgern allhier welcher auch persönlich zugegen was. Alle Sieben Eingangs hoch Edelernanten herrn Ammeisters mit weÿl. S Tit. frawen Salome gebohrner Wenckerin nun längst seel. ehelich erzeigte Herren Söhn vnd fraw töchterer auch respectivé Enckel
Copia Testamentum nuncupativum, in Anno 1662. auffgerichtet – Geschehen in deß Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Montags d. 16.ten Jan. A° 1662. Jeremias Urßinus Imperial auth: Nots. Publ.
Copia allererst in A° 1708. auffgericht vnd selbsthändig geschriebenen Nach Disposition – Actum den 27. Octobris Anno 1708

(f° 32) Eigenthumb ahne Häußern. Erstlichen Zweÿ häußern ein vorders vnd ein hinders mit deren hoffstätten ane der Obern Straßen gegen der Schiltzgaßen hinüber (…)
It. Hauß, hoffstatt vnd Gartten sambt nebens Gebawen vnd all vbrigen deßen begriffen, weilten, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg im Finckweiler Zum Frewdenberg genant, ein seith neben Michael Kuntzel des Zimmermanns Wittib, anderseith neben Hannß Heinrich Bucken des Schreiners hinden auff dem so genanten Richßhofferischen garten, welchen Niclaus Strube der Gartenmann baut, stoßend, gelegen, so auch gegen männiglichen freÿ leedig vnd eigen Vnd ist solch hauß craft vorallegirter Abschatzung angeschlagen per 800. Vermög einer teutschen pergamentenen Kauffverschreibung mit des bischofflichen hoffs Zu Straßburg anhangendem Insiegel verwahret deren datum d. 6.ten Aprilis Anno 1569. mit alten Nis 77. 2. vnd Lit. AA bemerckt. Sambt sonsten allerhand brieffliche Documenta wie dieselbe in dem Grasseckischen Inventario fol. 73. et 74. weitläuffig specificirt Zubefinden.
It. ein alte Scheür sambt der hoffstatt vnd dreÿen bühnen oder Kästlein alhier in Straßburg in dem Finckweiler ohnfern der Mucken (…)
(f° 33) Eÿgenthumb ahne Liegenden güthern. Erstlichen ein Garthen
vor dem Metzgerthor Zur Lincken seithen der von ermeltem thor auff die Rheinbruck zuleitenden Werben (…)
(f° 33-v) Eÿgenthumb des Dorffs Vürdenheim
(f° 47) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 730, Sa. Bibliothec 150, Sa. Früchten 467, Sa. Wein vnd Leerer Vaß 564, Sa. Gutsch 6, Sa. Hews 6, Sa. Silbers 904, Sa. Goldener Ring 493, Sa. baarschafft 2088, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 11.615, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 4100, Sa. Eigenthums des dorffs Fürdenh. 3250, Sa. ligender güttere 539, Sa. Gülth von liegenden güttern 657, Sa. Activ Schuld. 5039, Summa summarum 30.641 lb – Gehet wider ab dasjenige Legat 50 lb, Nach deren Abzug 30.591 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 29.910 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüther 5728 lb, Zweiffelhaffte Activa 3106 lb
Abschatzung den 15.ten Januarÿ 1711. Weÿland deß Ehren Vesten, Fürsichtig, hoch: vndt Wohlweißen herrn Alt Ammeisters Reißeißen seel. hinderlaßenen Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Straßen gelegen (…)
Der Andere begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in dem Finckhweiler beÿ dem Elephanten Gelegen, Einseith neben Melchior Kentzels wittib, Anderseith neben Meister Heinrich buckh dem Schreiner hinden auff den Reichshofferischen Garten stoßend, Welche behaußung hinderhauß, neben Gang, Gewölbter Keller, hoff, hoffstatt und brunnen sambt aller Ihrer Recht: und gerechtigkeiten durch der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhmeister Jetzigem Preiß ach angeschlagen wird Vor und umb Eintausend und Sechshundert gullden
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in dem Finckhweÿler beÿ der Muckhen Gelegen (…)
Bezeuchnuß durch der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleute, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

La maison revient à son fils François Reisseissen, greffier à la Chambre des contrats, lors du partage en 1711

1711 (18.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 26), Joint du n° 937 du 12 janvier 1711
Abhandlung der Häußer. Betreffendt vorderist der Sterb oder Wohn behausung ane der langen Straßen
Die behaußung beÿm Elephanten liegend belangendt. Dieselbe sambt der Scheür im finckweiler, beneben der Gutsch, Gutschen geschirr Alle diehlen vnd verschiedene Eÿchene pföstlen, alle Vogelgarn so viel in dieße verlaßenschafft gehörig, alle gartten gewächß im boden und roßmarin in der Güste, die Pfrentz gölten mit aller vberigen zugehörden, rechten vnd gerechtigkeiten, wie solche im Inventario beschrieben, hat der ältere H. Sohn Tit. H. Franciscus Reißeißen mit allerseiths belieben eigenthümlichen angenommen per 3000 gulden
Die in dem Inventario beschriebene Gartten (…) Johann Paul Reißeißen
Sigl. d. 18.t. Febr. A° 1711.

La maison est estimée 950 livres lors de l’inventaire dressé en 1721 après la mort de François Reisseissen et 850 livres à l’inventaire dressé en 1729 après la mort de sa veuve Eve Marguerite Grad.
Leur fils Jean Daniel rachète les parts de la maison et de la grange sis au Finckwiller

1730 (18.2.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 26) Joint au n° 257 du 3 oct. 1729
(f° 54) Vergleichung und Cession des haußes Garthens und Scheur ane dem Finckweiler.
Zuwißen seÿe hiemit daß, Vor mir unterschriebenen als Zu weÿl. S. T. frauen Evæ Margarethæ Reißeißin, gebohrner Gradin, auch weÿl. S.T. Herrn Francisci Reißeißens J.U. Ddi und Cancellariæ Contractuum gewesenen hochverdientenn Actuarÿ seel. hinterbliebener fr. Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft Inventation und Separation adhibirtem Notario persönlich erschienen S.T. Hr. Johann Friderich Sachs, Vornehmer Handelßmann und E. E. Kleinen Raths jetziger wohlmeritirter assessor, als vogt weÿl. S.T. H. Johannis Francisci Reißeißens, J. U. Lti und beÿ des jeweilig regierenden herrn Ammeisters Audienz gewesenen wohlbestellten Actuarÿ seel. hinderlaßener dreÿer Kinder nahmens Margaretæ Salome, Francisci und Mariæ Magdalenæ Reißeißin, dißorts Enckel, Mehr S.T. Herrn Johann Jacob Reißeißen, vornehmer Handelßmann und burger Zu Collmar, So dann S.T. Herr Johann Georg Reißeißen, Candidatus Notariatus, bekannten
in gegensein S.T. Herrn Johann Daniel Reißeißens, Medicinæ berühmten Doctoris vornehmen burgers Ihres geliebten herrn Bruders und respectivé herrn Vettern (…) cedirt und überlaßen haben
die Ihnen denen Comparenten und H. Sax, Vogts Kindern Vor Ohnvertheilt gehörige dreÿ Vierte theil ane der Von obwohl Edelgedachter Frauen S. Reißeißin Ihrer geliebten Frauen Mutter und respectivé frauen Großmutter seel. Verlaßenschafft herrührenden Vorder und hinder behaußung sambt darbeÿ sich befindlichen Gärthlein bronnen, hoff und hoffstatt, mit allen übrigen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, oberhalb der Thomans bruck im Finckweiler, einseith neben einer Behaußung Zum Elephanten genandt, so Balthasar Fuxen, dem Zimmermann allhier gehörig, anderseith neben Heinrich Bucken, dem Schreiner, und hinden auf Herrn Struve, den Doctor Gärtner stoßend, so freÿ ledig vnd eigen, die übrige quart Ihme dem Herrn Cessionario selbsten in Erbsweiße gehörig (…) um die Summ der 3000 Gulden hießig Current
(f° 55-v) Unter welcher Cession und respectivé Übernahm auch zugleich mitgebriffen seÿn solle derer herren Cedenten dreÿ Vierte theil ane einer auch in dieße Verlaßenschafft gehörigen Scheür mit übrigen dero gebäuen (…)
So beschehen zu Straßburg auff Sambstag den 18. Februarÿ Anno 1730.

Jean Daniel Reisseissen, docteur en médecine, épouse en 1728 Agnès Silberrad, veuve de l’imprimeur libraire Jean Pastorius.
Fils d’imprimeur, Jean Pastorius épouse en 1719 Agnès Silberrad, fille du diacre de Saint-Thomas : contrat de mariage, célébration

1719 (17.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5) n° 16
Eheberedung – zwischen dem Ehren Vesten und Kunstreichen Herrn Johann Pastorio, Ledigen Buchdrucker und Buchhändlern auch burgern allhier alß Hochzeitter ane einem,
so dann der Edlen, Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Agnetæ, des Wohl Ehren Würdig und hochgelehrten Herrn Martini Silberrads treueÿfferigen Diaconi Zu St. Thomæ ehel: Jungfrau Tochter ams hochzeiterin andern theils
So geschehen in dießer Königl. Freÿen Statt Straßburg den 7. Januarÿ anno 1719.
(Répertoire 65 not 12, f° 93-v sqq) Eheberedungen, So nicht unterschriebenen worden

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 163-v n° 942)
Anno 1719 den 1. Febr. seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in die Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden H. Johannes Pastorius der burger und buchhändler alhie weÿland H Johann Pastorÿ deß gew. burgers und buchhändlers alhie hinderlaßener Ehelicher Sohn und Jungf. Agnes H. Martin Silberad beÿ der Gemeind Zu St. Thomas wohlverdienten Diaconi ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Pastorius als Hochzeiter, Agneß Silberradin als Hochzeiterin (i 167)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient en partie au mari sous les Petites Arcades. Les apports du mari s’élèvent à 4 741 livres.
1719 (26.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 8) n° 353
Inventarium über Herrn Johann Pastorÿ des Buchführers und Frauen Agnethæ gebohrner Silberadin, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in die Ehe zusammen gebrachte Nahrungen, auffgerichtet, Anno 1719. – und vrafft deren mit einander auffgerichteter Eheberedung ihnen und ihren Erben, alß ein Unverändert und Vorbehalten Guth mithin die Ergäntzung des Künfftigen Abgangs derselben expresse conditionirt, reservirt und bedungen (…) So beschehen in fernerem beÿsitzer auf seiten der Ehefrauen des wohl Ehrw: H. Martini Silberads treü Eifferigen Diaconj Zu St. Thomæ ihres leibl. Vatters alhier Zu Straßb. d. 26. Martÿ 1719.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Kleinen Gewerbslaub gelegenen dem Hn Ehemann eigenthümlich zuständigen deßwegen hernach beschriebenen Wohnbehausung Volgender maßen befunden
Haußrath und Fahrende Haab, Höltzen und Schreinwerckh, Auff der Mittlern Bühn, In des Gesellen Cammer, In der Bücher Cammer, In der Magd Cammern In der Schwartz Getüch Cammer, Auff der hintern Bühn, Im Hintern Stockh im obern Stüben, Auff dem mittlern Gang, Im hintern Stockh in untern Stübel, In der vordern Wohnstub, Uff dem undern Gang, Im andern haußöhren, Im Keller
Haußrath (M 350, F 300), Buchdruckereÿ Schrifften M 750, Sibergeschirs F 146, Goldene Ringe (M 105, F 150), Baarschafft (M 111, F 221), Frucht u. Meel M 14, Wein und Lehre Faß M 165
Antheÿl ahne einer behausung, so dem Eheherrn gehörig. Dreÿ achte Theÿl Vor ohnvertheilt an einer Behaußung unter der Kleinen Gewerbslaub (…)
Pfenningzinß hauptgütter (nichts), Schulden M 373, Wahren M 1927
Summa summarum M 4790, Passiv Schulden 49, Nach deren Abzug 4741
Haussteuren 14 lb

Jean Daniel Reisseissen soutient sa thèse de médecine en 1723 en même temps que Georges Christophe Kast et Jean Gambs. Le Magistrat se rend à la soutenance et offre le cadeau coutumier.
1723, Conseillers et XXI (1 R 206)
H. Georg Cristoph Kast, H. Johann Daniel Reißeisen und H. Johann Gambß erhalten eine Deputaton zu ihrem Doctorat Medicina beneben dem gewohnlichen Geschenck. 189.
(p. 189) Sambstag d. 5.ten Junÿ – Lt. Mosseder, Nomine der Allhiesigen Löblichen universität H. Rectoris Magnifici wie auch der Medicinischen Facultät H. Decani, so dann im nahmen H. Georg Cristoph Kasten, H. Johann Daniel Reißeisens und H. Johann Gambßen aller dreÿ Medicinæ Doctorandorum Von hier gebürtig, Von Welchen der erstere absens, und sich noch Zu Paris auffhalt, die bitten unterthänig und gehorsambst, Weilen Sie nächstkünfftigen Donnerstag d. 10.ten huius sich wollen in Doctores Medicinæ promoviren lassen, Ihro Gnaden gnädig geruhen Wolten, einige Hochansehnliche Herren aus dero hohen mittel ad illustriorem actus Splendorem dahin gnädig abzuordnen, Wie auch mit dem gewohnlichen Geschenck hochgeneigt zu Willfahren, ist Erkandt Wird denen Imploranten mit gebettener Deputaton auff Hh. XV. Reichard und H. Rathh. Von Stöcken umb diesem actui nomine Magistratu beÿzuwohnen willfahrt, und das gewohnliche Geschenck ertheilt.
Deputati ÿdem umb den bescheid anzuzeigen.

Jean Daniel Reisseissen épouse Agnès Silberrad en décembre 1727 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung. zwischen dem Wohl Ehrenvest und Hochgelehrten Herrn Johann Daniel Reißeißen Medicinæ Doctori und berühmbten Practico, weiland des Wohl Ehrenvest und Wohlgelehrten Herrn Francisci Reißeißen geweßenen I.V. Ddi und wohlmeritirten Cancellariæ Contractuum Actuarii auch burgers allhier Zu Straßburg seel. mit der Edlen, Viel Ehren und tugendreichen Fraien Eva Margaretha Reißeißin gebohrner Gradin seiner hinterlaßenen Frau Wittib ehelich erzeugtem Herrn Sohn, alß dem herrn Bräuttigam ane Einem, So dann der Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Agnetä gebohrnen Silberradin, weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Pastorii geweßenen Buchdruckers und Buchhhändlers auch burgers allhier seeligen hinterlaßenen Frau Wittib alß der Frau Hochzeiterin am andern theil – So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Freÿtag den 28. Novembris Anno 1727 [unterzeichnet] Johann Daniel Reißeißen Dr. alß hochzeiter, Agnes Pastoriußin Gebohrne Silberradin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 204-v n° 1164)
Anno 1727 den 10. Decemb. seind nach geschehene ordentliche außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet word. H. Joh: Daniel Reißeisen Med. D. et Practicus Weÿl. H. Francisci Reisseßen J.U.L. und contractuum actuarii ehel. Soh, und Fr. Agnes, weÿl. H. Johannes Pastorÿ gew. burgers und buchhändlers hinderlaßene Wittib, gebohrne Silberadin [unterzeichnet] Johann Daniel Reißeißen Med. Doct. als Hochzeiter, Agnes Pastoriusin geborne Silberradin als hochzeiterin (i 209)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Pastorius aux Petites Arcades. Ceux du mari s’élèvent à 1 204 livres, ceux de la femme à 3 525 livres.
1728 (19.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 27) n° 870
Inventarium über des Edlen und Hochgelehrten Hn. Johann Daniel Reiseißen Medicinæ Doctoris und der Edlen Viel Ehr und Tugendbegabten Frawen Agnetæ gebohrner Silberadin beeder Eheleuthe undt burgere alhier zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1728. – und krafft deren mit einander auffgerichteten Eheberedung, Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und vorbehalten Guth, mithin die Ergäntzung deßelben expresse reservirt, conditionirt undt bedungen (…) beschehen in fernerm beÿsein S: T: Hn Johann Silberad hochadel. Schaffners undt burgers alhier der Ehefrauen annoch ohnentledigten Vogts, Straßburg den 19.ten Martÿ Anno 1728.

In einer alhier zu Straßburg, der Ehefrauen Zum theil für ohnverändert gehörigen und deßwegen hernacher folio (-) beschriebenen behaußung folgender maßen befunden.
Haußraths Schreinwerck. Im obersten Haußöhren, In der Cammer A, In der Papÿr Cammer, Im Hindern Stockh aufm Bühnel, In der Schwartz getüch Cammer, Im Studier Stübel, Im mittlern Hindern Haußöhren, Auf dem mittlern gang, Im untern Hindern Stübel, Auff dem untersten Gang, Im mittlern großen Haußöhren, In der wohn Stub, In der Kuchen, In untersten Haußöhren, Im Hoff, Im Keller
Sa. Haußraths 631 (M 96, F 534), Sa. chirurgische und optische Instrumenta (M 25), Sa. Wein und Vaß (M 8, F 183), Sa. Silbers (M 136, F 265), Sa. Goldener Ringe 686 (M 157, F 529), Frucht (M 11), Sa. baarschafft 854 (M 269, F 585), Sa. Wahren zum Buchhandel gehörig (M 250, F 1552)
Eÿgenthümbliche Antheÿler ane einer Behaußung so der Ehefrauen gehörig. Die Helffte ane dreÿ achten theÿlen Vor ohnvertheilt ane einer behaußung unter der Kleinen Gewerbslaub (…)
(f° 20) Eigenthümliche Antheÿler ane einem Gültgüttlein so der Ehefrau gehörig
Bilbliothec (M 125), Sa. pfenningzinß hauptgüter 829 (M 375, F 454), Sa. Schuld (F 315), Sa. des Eheherrn samblich in die Ehe gebrachten Vermögens 1204 lb
Summa summarum der Ehefrauen in die ehe gebrachter Nahrung 4644 lb, Schulden aus der Ehefrauen Nahrung 1109 lb, Nach deren Abzug 3525 lb

Jean Daniel Reisseissen meurt en 1734 en délaissant un fils. Le tuteur de son demi-frère Jean Martin Pastorius assiste à l’inventaire dressé dans la maison du défunt place des Cordeliers. L’inventaire comprend trois maisons, l’une aux Petites Arcades propre à la veuve, et deux appartenant à l’héritier au Finckwiller près de la Mouche et rue des Chandelles. La masse propre à la veuve est de 2 637 livres, celle des héritiers de 4 805 livres. L’actif de la communauté s’élève 3 260 livres et le passif à 7178 livres.
1735 (16.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 42) n° 953
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, liegender und Vahrender, Verändert und ohnverändert, überall nichts davon außgenommen, so weÿland der hoch Edel, Vest und hochgelehrte herr Johann Daniel Reißeißen gewesener hocherfahrener Medicinæ Doctor Vnd berühmter Practicus nunmehr seel. als derselbe Donnerstags den 4.ten Novembris des Zurückgelegten 1734.sten jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welth genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch Edel, Vest Vnd Hochgelehrten herrn Samuel Fausten J. U. Lti Und E. E: Kleinen Raths Advocatj et Procuratoris ordinarÿ und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Tutoris Johann Daniel Reißeißen, des Verstorbenen seeligen mit hernachgemelter seiner Hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugten Söhnleins vnd ab intestato Verlaßenen universal Erben ersucht und inventirt durch die hoch Edle, Hoch Ehren Vnd hoch tugendgezierte Frau Agnes Reißeißin gebohrne Silberradin, die hinterbliebene Frau Wittib, mit assistentz des Edel Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Johann Silbarrads, der Statt Straßburg Pfenningthurn Wohlmeritirten dreÿers, auch der Schenckbecher: und anderer Stifftungen wohlverdienten Schaffners Vnd Vornehmen Burgers allhier Zu Straßburg Ihres geschwornen Herrn Curatori (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Edel Vest und Großachtbahren auch weißen herrn Johann Jacob Spielmanns berümbten Apotheckers und E: E: Kleinen Raths alten wohlverdienten Assessoris, als geordnet und geschwornen Vogts Hn Johann Martin Pastorÿ, Philosophiæ Studiosi, der Frau Wittib H. Sohns Erster Ehe auf Montag den 16.ten Maÿi et seqq. Anno 1735.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen Vnd in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Auff der Obern Bühn, Auf der hindern Bühn, In der Obern Vordern Camin Cammer, In der Magd Cammer, In der Cammer A, Im obern haußöhren, Im hindern Stübel, On der Schwartzen tuch Cammer, Vor dießem Gemach, In des Officiers Gemach, In deßen Knechts Gemach, In der Wohnstub In dero Stub Cammer, Im Neben stübel, Im Haußöhren, In der obern Kuchen, Im undern Haußöhren, In der undern vordern Stub, Im undern Nebens stübel, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern. (W.) Erstl. dreÿ Sechzehendetheil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, hoffstatt und höfflein unter der Kleinen Gewerbslaub (…)
(E.) It. ein viertertheil für ohnvertheilt ane einer behaußung im Finckweÿler beÿ der Mucken (…)
(E.) It. ein viertertheil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung hoffstatt und höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der hellenliechter gaß (…)
Wÿdemb, Welchen die Frau Wittib Von Weÿland herrn Johann Pastorio dem geweßenen buchhändler und burctrucker auch burgern allhier Ihrem Ersten Eheherrn nunmehr seel. theils ad dies vitæ und theils biß zu deßen Hn Sohns 18. Jährigem alter oder Verheürathung gegen gebührender Education und Alimentation zu usufruiren hat
Ergäntzung der Frau Wittib abgagangen ohnveränderten Guths Vermög Inventarÿ über eingangs Edel angeregter beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1728. durch Hn Notarium Christoph Michael Hoffmann auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 177, Sa. Schiff und geschirr zur buchtruckereÿ gehörig 112, Sa. Wahren zum buchhandel gehörig 315, Sa. Lährer Vaß 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 121, Sa. goldener Ring 222, Sa. baarschafft 74, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 304, Sa. Gülth von liegenden güthern 6, Sa. antheils ane einem gütherzinß 7, Sa. Antheils ane einer behaußung 262, Sa. Schulden 10, Erg. Rest 1839, Summa summarum 3553 lb – Schulden 915, Nach solchem abzug 2637 lb
Des Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 115, Sa. Bibliothec 29, Sa. Schiff und geschirrs zum Reebau, Sa. der Pferdt 18, Sa. Lährer Baß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 85, Sa. goldener Ring 84, Sa. baarschafft 14: Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1052, Sa. Gülth von liegenden güthern 42, Sa. Antheils ane häußern 325, Sa. Antheils ane dem Dorff Fürdenheim 1218, Erg. Rest 2215, Summa summarum 5206 lb – Schulden 404 lb, Detrahendo 4805 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 95, Sa. Waren zum Buchhandel gehörig 17, Sa. Viehes 13, Sa. Früchten 50, Sa. Wein und Lährer Vaß 189, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 18, Sa. goldener ring 1, Sa. baarschafft 44, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1960, Sa. Schulden 500, Summa summarum 3260 lb – Schulden 7178 lb, Übertreffen also die theilbare Zu bezahlen habende Passiva die Völlige vorhandene theilbare Activ: Massam umb 3917 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 4812 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Freÿtag den 28. Novembris Anno 1727
Copia Testamenti – 1734. (…) dem 3. tag des Monats Novembris Nachmittag Zwischen Ein: und Zweÿ Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen und hernach hoch Edelgemelten beeden Codicillirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behaußung deren obern vordern Stuben mit denen Fenstern auff den Baarfüßerplatz außsehend (…) Johannes Lobstein Notarius juratus

Agnès Silberrad se marie en troisièmes noces en 1745 avec Jean Bœckler, professeur en médecine et en botanique
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 57 n° 306)
Anno 1745. Sonntag den 19. Decembris seind mit Obrigkeitlicher Erlaubnus nach zweÿmahliger ordentl. proclamation und außruffung zu St Thomæ zu haus copulirt und eingesegnet worden S. T. Herr Johannes Böckler Med. et Phil: D. Botanices et Chem. nec non materiæ medicæ Prof: Publ: Ordin. und Cap. Thom. Canonicus alß Wittiber und Fr. Agneß weÿl. S. T. Herrn Johann Daniel Reiseißen geweßenen Med: Doctoris und Practici allhie hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Johannes Boecler Med. P. Hochzeiter, Agnes Reißeißin als hochzeiterin (i 59)

Inventaire des apports dressé quatre ans après le mariage. Les apports d’Agnès Silberrad s’élèvent à 2 009 livres
1749 (30.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 371) n° 373
Inventarium über der Hoch Edlen, Hoch Ehren: und Hoch tugendbegabten Frauen Agnes Böcklerin, gebohrener Silberradin, des hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Johann Böcklers, Medicinæ hochberühmten Doctoris und beÿ hoch Löbl. Universitæt allhier Chymiæ Botanices et reliquæ Materiæ Medicæ hochbelobten Professoris publici ordinarÿ, auch des hoch Löbl. Collegiat Stiffts zu St. Thomæ hochverdienten Canonici und vornehmen Burgers allhier Zu Straßburg Frauen Eheliebstin zu hoch Edelgedachtem Ihrem Vielgeliebten Eheherrn für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1749. – welche der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Ehegatten mit einander auffgerichteter Heuraths abrede expressé enthalten, daß eines Jeden derselben in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…)
So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Wohl Edel und hochachtbahren Herrn Johann Silberrads der Schenckbecherischen und anderer Löbl. Stifftungen wohlbestellten Schaffners auch alten wohlverdienten dreÿers auf Löbl. Statt Pfenningthurn, der Frauen Doctorin noch ohnentledigten herrn Curatoris und des Edlen Wohl Ehren Vest und Großachtbahrn herrn Johann Michael Schweighäußers des jüngern Vornehmen handelsmanns als geordnet und geschworenen Vogts herrn Johann Daniel Reißeißen Philosophiæ studiosi, der Frauen Doctorin herrn Sohns Zweÿter Ehe, auf Dienstag den 30. Decembris Anno 1749.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schildsgaß gelegenen behaußung befunden worden wie folgt.
(f° 18) Wÿdemb Welchen die Frau Doctorin von Weÿland S. T. Herrn Johann Daniel Reißeißen gewesenen hocherfahrenen Doctore Medicinæ und berühmten Practico auch vornehmen burgern allhier Ihrem Zweÿten Eheherrn seeligen theils ad dies vitæ und theils biß Zu deßen herrn Sohns 20. jährigen alter gegen gebührender Education und Alimentation zu usufruiren hat – Antheil ane dem Dorff Fürdenheim
(f° 21) Wÿdemb Welche die Frau Doctorin von Weÿland S. T. Herrn Johann Pastorius geweßenen vornehmen Buchtrucker und Buchhändler auch burgern allhier, Ihrem Ersten Eheherrn seeligen Zeit lebens zu genießen hat, das Eigenthumb aber Ihrem mit demselben ehelich erzeugten noch Lebenden herrn Sohn Herrn Johann Martin Pastorius, Advocato et Procuratori Vicario gebührig ist
(f° 22-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 541, Sa. Antheils ane Schiff und geschirrs auch Pferden 60, Sa. Weins und Lährer Faß 155, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 332, Sa. Goldener Ring Ketten, Peerlein und dergleichen Geschmeids 719, Sa. baarschafft 89, Sa. pfenningzinß hauptgüter 792, Sa. Gülth von liegenden güthern 40, Sa. Antheils ane einem Güether Zinnß 7, Sa. Schulden 66, Summa summarum 2805 lb – Schulden 795 lb, Detrahendo verbleibt 2009 lb

Agnès Silberrad meurt en 1775 en délaissant deux fils, Jean Martin Pastorius et Jean Daniel Reisseissen. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Bouclier. La succession s’élève à 446 livres, la somme taillable comprenant les biens dont la défunte avait la jouissance à 4 530 livres.
1775 (3.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 419) n° 1315
Inventarium über Weÿland der Hoch Edlen und Hoch tugendbegabten Frauen Agnes Boecklerin gebohrner Silberradin, auch Weÿland des Hoch Edelgebohrnen und Hochgelehrten Herrn Johann Boecklers, Philosophiæ et Medicinæ geweßenen Hocherfahrnen Doctoris beÿ allhießiger Löbl. Universitæt Chemiæ, Botanices et reliquæ Materiæ Medicæ Hochbelobten Professoris publici ordinarij, des hoch Löbl. Collegiat Stiffts zu St Thomæ hochverdienten Canonici und vornehmen Burgers allhier Zu Straßburg längst seel. hinterlassener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1775. (…) nachdem dieselbe Freÿtags den 16. Decembris des zurückgelegten 1775 Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt nach solch Ihrem seeligen Absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) durch den anweßenden einem Herrn Sohn und deßen Frau Eheliebstin selbsten ingleichem Jungfrau Mariam Ursulam Brückin von hier gebürtig der wohlseel. Frauen Doctorin geweßener Dienstmag wie auch Jungfer Magdalenam Barbaram Frießin von hier gebürtig und Martham Susannam Unverzagtin von Markirch gebürtig des herrn Sohns beede Dienstmägd – So beschehen in Straßburg auf Montag den 3. Aprilis Anno 1775.
Die Wohlseelige Frau Doctorin hat zu Ihren Erben ab intestato verlaßen als folgt. 1. S. T. Herrn Johann Martin Pastorius J V. Ddum und E. E. großen Raths allhier alten wohlansehnlichen beÿsitzer auch dermahlig hochverdienten burgermeister in der Stadt und thal Münster in Gregorienthal, der in Gott seelig entschlaffenen Frau Doctorin in erster Ehe mit auch weÿland S. T. Herrn Johann Pastorius, dem geweßenen Buchhändler und Buchtrucker auch burgern allhier längst seeligen ehelich erziehlten Herrn Sohn, in deßen Nahmen und in deßen Abweßenheit (…) S. T. Herrn Johann Friderich Lichtenberger Notarius publicus und berühmten Practicus alß deßen constituirter Herr Mandatarius beÿ dießem Geschäfft sich eingefunden, So dann
2. S. T. Herrn Johann Daniel Reißeißen beÿ Löbl. Universität allhier Institutionum Imperialium Professorem publicum ordinarium und berühmten burgern allhier dr wohlseeligen Frauen Doctorin in Zweÿter Ehe mit auch Weÿland S. T. Herrn Johann Daniel Reißeißen Medicinæ geweßenen hocherfahrenem doctori und berühmten Practico auch burgern allhier längst seeligen ehelich erziehlten Herren Sohn welches mit und beneben S. T. Frauen Margaretha Salome gebohrner Metzlerin seiner Frauen Eheliebstinin dem Geschäfft abwartete. Alßo beede herren Söhne zu Zweÿen gleichen portionen und Antheilern verlaßene rechtsmäßige Beneficial Erben

In einer allier Zu Straßburg ane der großen Schildsgaß gelegener in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden als vogt
(f° 14) Wÿdemb Welchen die in Gott seelig entschlaffene Frau Doctorin von auch Weÿland S. T. Herrn Johann Daniel Reißeißen gewesenen hocherfahrenen Doctore Medicinæ und berühmten Practico auch vornehmen burgern allhier Ihrem Zweÿten Eheherrn Längst seeligen
Wÿdemb Welche die Wohlseelige Frau Doctorin von auch Weÿland S. T. Herrn Johann Pastorius geweßenen vornehmen Buchtrucker und Buchhändler auch burgern allhier zu Straßburg, Ihrem Ersten Eheherrn seeligen Lebtägig genoßen hat
Wÿdemb Welchen die in Gott ruhende Frau Doctorin nun seelige von auch Weÿland S. T. Herrn Johann Boeckler Philosophiæ et Medicinæ geweßenen Hocherfahrnen Doctoris beÿ allhießiger Löbl. Universitæt Chemiæ, Botanices et reliquæ Materiæ Medicæ Hochbelobten Professore publico ordinario (…) Ihrem dritten Eheherrn Längst seeligen Zeit lebens genoßen hat
(f° 20) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 302, Sa. Antheils ane Schiff und geschirrs auch Pferden 21, Sa. Frucht 18, Sa. Weins und Lährer Faß 59, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 187, Sa. Goldener Ring Ketten, Peerlein und dergleichen Geschmeids 230, Sa. baarschafft 85, Sa. Schulden 110, Summa summarum 1014 lb – Schulden 568 lb, Nach deren Abzug 446 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5342 lb – Stall Summ 4530 lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in der Succession Zugeltend 15 lb

Jean Daniel Reisseissen vend la maison 1000 livres au courtier Jean Ehrmann

1730 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 n° 95
H. Johann Daniel Reißeißen Med: D. und Practicus
in gegensein Johannes Ehrnmann des Courtier
Eine Behausung bestehend in Vorder: Mittel: und hinderhauß zweÿen höffen gartten Bronen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomans: Bruck im Finckweiler einseit theils neben einer zum Elephanten genannten Balthasar Fux dem zimmermann gehörigen behausung theils neben H. von Schwencksfelden hochfürstl: Pfaltz Bürckenfeldischem hoffrath anderseit zum theil neben Heinrich Buck dem Schreiber theils neben H. Verkäufer und deßen Miterben selbst hinten auff Nicolauß Struve des Doctor: gärttners gartten
Ferner eine Scheur oder Magasin mit allen deßen gebäuden und zugehörden wie auch Rechten in gedachtem Finckweiler einseit ist ein eck an einem Allmend gäßel das Kochlöffelgäßel genannt anderseit neben Andreas Falcken hinten auff eine dem Stifft St Marx zugehörigen behausung – als ein von seinen miterben in Vätterlichen Verlaßenschafft Abtheilung käufflich übernommenes guth ihme eigenthümlich zuständig angegeben – um 1000 lb verhafftet, geschehen um 1000 pfund

Jacqueline Zittel veuve de Jean Ehrmann vend la maison 1900 livres au serrurier Philippe Jacques Bœris et à sa femme Susanne Baufinck

1741 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 615 n° 390
Fr. Jacobe geb. Zittelin weÿl. H. Johannes Ehrmann Courtier wittib mit beÿstand H. Johann Friedrich Lichtenbegers Not. publici und practici
in gegensein Philipp Jacob Böriß des schloßers und Susannæ geb. Baufinckin
eine behausung bestehend in vorder: Mittel: und hinderhauß, zween, höffen, garten, bronnen und hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseit St Thomas bruck im Finckweiler einseit neben dem hauß zum Elephanten, anderseit theils neben H. von Schwenckfelden erben theils Heinrich Buck dem schreiner, hinten auff Nicolaus Struve den Doctorgärtner – als ein von ihres ehemanns seel. vermög beÿ E. E. Großen Raths confirmirten vergleichs cedirtes guth – um 500 und 500 pfund verhafftet, beschehen um 900 pfund

Les acquéreurs hypothèquent la maison le lendemain de son achat au profit de la veuve de Jean Ernest Spielmann, économe à la Chancellerie

1741 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 395
Philipp Jacob Böriß der schloßer und Susanna geb. Baufinckin mit beÿstand Andreas Schäffers des schuhmachers und Johann Jacob Meÿers des schneiders beede ihres nachgeschwistrig Kinder
in gegensein Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Binderin weÿl. H. Lt. Johann Ernst Spielmann gewesten Cancellariæ Oeconomi Fr. wittib mit beÿstand H. Johann Ernst Spielmann des handelsmanns ihres Stieffsohns – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine gestrigen tags erkauffte behausung bestehend in vorder: Mittel: und hinderhauß, zween, höffen, garten, bronnen und hoffstatt im Finckweiler, einseit neben dem hauß zum Elephanten, anderseit neben Heinrich Buck dem schreiner, hinten auff Nicolaus Struve den Doctorgärtner

Les héritiers de Jean François Reisseissen et d’Eve Marguerite Grad donnent quittance à Philippe Jacques Bœris

1741 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 467-v
H. Lt. Johann Friedrich Faust advocat und Procurator ordinarius beÿ Löbl. Ammeister audientz als curator ad lites weÿl. H. Lt. Johann Francisci Reißeißen gewesten actuarÿ beÿ besagter audientz hinterlassenen dreÿ kinder Margarethä Salome, Francisci und Mariä Magdalenä der Reißeißen
in gegensein Philipp Jacob Böriß des schloßers
demnach beÿ weÿl. Fr. Evä Margarethä geb. Gradin auch weÿl. H. Francisci Reißeißen Contractuum actuarÿ Fr. wittib der curanden Fr. Großmutter seel. verlaßenschaffts abtheilung weÿl. Johann Daniel Reißeißen gw. Med. D. und Practico als miterben eine in solche verlassenschafft gehörigen im Finckweiler neben dem Elephanten gelegenen behausung und garten cum appertinentis vermög einer vor H. Not. Johann Daniel Lang dem Inventierschreiber am 18. feb. 1730 passirten Erbs Cession käufflich cedirt, 500 pfund

Philippe Jacques Bœris s’inscrit en mai 1721 pour faire son chef d’œuvre. Il devient tributaire en décembre une fois devenu maître
1721, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 148 (Serruriers 1714-1729)
(f° 82) Donnerstags den 15.ten Maÿ Anno 1721 – Philipp Jacob Böriß, der ledige Schloßergesell Von hier gebürtig, Weÿland Meister Hieronÿmi Börißen, des Schloßers und burgers allhier nunmehr seeligen hinderlaßener Sohn, stehet Vor und legte auf 5 ß d handwercks gebühr und bittet man wolle Ihme das Meisterstück nach ordnung aufgeben. Erkannt Willfahrt (Aufflaggeld dt. 5 ß d)

(f° 88) Dienstags den 30. Decembris Anno 1721 – Philipp Jacob Böriß, der Schloßer, stehet Vor und bittet weilen Er sein Meisterstück bereits auffgewießen mann wolle Ihne in die Meister taffel auf: und annehmen. Erkandt und Ihme willfahrt, gegen erlegung der gebühr, hat zu entrichten In die Meisterladt 3 lb 4 ß 9 s, Vor das handwerck 7 ß d, Und dann dem Zunfftschreiber 4 ß, Summa 3 lb 15 ß 9 d

Fils du serrurier Jérôme Bœris, Philippe Jacques Bœris épouse en 1722 Susanne Baufinck, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1722 (1.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 72
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und vorgeachten Meister Philipp Jacob Böriß, dem Ledigen Schloßer, weÿland des Ehren und wohl vorgeachten Herrn Hieronÿmÿ Böriß, des auch gewesenen Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßenem Sohn, als dem Braütigamb ane einem, So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Susannæ Baufinckin, weÿland des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Valentin Baufincken des gewesenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßene dochter, als dr Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in beÿsein Frauen Margarethæ Börißin gebohrner Veriußin des Hochzeiters geliebte Mutter vnd herrn Johann Jacob Dürrbachs des Schloßers seines geschwornenn Vogts auf sein des Braütigambs, So dann auf der Jgfr. Hochzeiterin seithen Frauen Margaretha Baufinckin geb. Büchlerin dero Mütter, Herrn Johann Raspen des haubt Kandten beÿ E: E: Zunfft der Schuhmacher, dero Mutter geordneter Vogts und herrn Nicolaj Struve des Doctor: Kunst und Blumengärthners der Jgfr. hochzeiterin geschwornen Curatoris auf Freÿtag den 1. Maÿ Anno 1722 [unterzeichnet], auf Freÿtag den 3. Julÿ Anno 1722. [unterzeichnet] Philipp Jacob Beres als hochzeiter, Susana bau finckin alß hoh Zeitterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 179-v n° 1028)
Anno 1722. den 22. Julÿ seind nach geschehene ordentliche außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet word. Philipp Jacob Böris der ledige Schloßer, weil. Hieronÿmi Böris des gew. burgers und Schloßers alhie hind.laßener ehelicher Sohn und Jugfr. Susanna weÿl. Valentin Bawfinck deß gew. burgers und Schuhmachers hinderlaßene ehel. tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Böres als Hochzeÿter, Sußana bau Fincken alß hog Zeittere (i 183)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Sainte-Barbe. Ceux du mari s’élèvent à 143 livres, ceux de la femme à 381 livres.
1722 (31.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 8) n° 183
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so der Ehren: und Vorgeachte Meister Philipp Jacob Böris, der Schloßer und die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Börißin, gebohrne Baufinckin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein Fr. Margarethæ Börißin gebohrner Veriußin u. Fr. Margaretha Baufinckin gebohrner Büchlerin respectivé des Manns u. d. frn geliebter Mütter, auf Freÿtag den 3. Julÿ Anno 1722.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Barbargaß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden, wie Volgt.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 86, Sa. Gemachter Wahr zum Schloßer handwerck gehörig und alten Eisens 5, Sa. Lähren Vaß 10 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Summa summarum 107 lb
Darzu gelegt, crafft der Eheberedung die helffte ane denen haussteuren 35 lb, Des Manns in die Ehe gebracht guth 143 lb
der Frauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 216, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 29, Sa. goldener Rings 10, Sa. der baarschafft 38, Sa. der Activ Schuld 50 lb, Summa summarum 345 lb – Hierzu kombt ferner der halbe theil ane denen haussteuren macht 35. lb, der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen 381 lb

Philippe Jacques Bœris loue une partie de la maison (bâtiment avant, bâtiment du milieu et bâtiment arrière) à Jean Baur, secrétaire à l’accise

1743 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 30-v
Philipp Jacob Böriß der schloßer
in gegensein H. Johannes Baur des schreibers in allhiesigem Umbgeldshauß
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörig im Finckweiler einseit neben dem hauß zum Elephanten anderseit neben Mr Buck dem schreiner gelegenen behausung im vorder hauß der gantzen zweÿten stock, ferner im mittlern hauß auff dem ersten stock stub, stubkammer und Kuchen darüber die bühn und taubenhauß, mehr im hinder hauß auff dem boden platz zu einem stall vor zweÿ stück vieh, auf dem ersten stock zwo kammeren oben darüber zwo bühnen und den unter solchem gebäu befindlich. keller, die gemeinschafft des sommerhaußes und einer bühn darüber, so dann den garten samt allen darinn befindlichen bäumen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ
der entlehner behaltet sich vor den platz lincker hand im garten längst dem weeg samt denen darauff stehenden bäumen und reben wegen denen übrigen verlehnten gewächßen soll eine ordentliche abschatzung vorgenommen werden – um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden
[in margine :] auffgebhoben auf instehenden Michaelis ihre endschafft haben soll, d. 7. 7.bris 1744

Philippe Jacques Bœris hypothèque la maison au profit du fabricant de treuils Jean Henri Fries pour en régler les frais de réparation

1750 (22.12.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 623
Philipp Jacob Böriß der schloßer
in gegensein Johann Heinrich Frieß des windenmachers, zu reparation hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿe 100 lb
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder: mittel: und hindrerhauß, garten, zween höffen und hoffstätten cum appertinentis im Finckweiler, einseit neben Philipp Küntzel dem zimmermann, anderseit neben Philipp Buck dem schreiner hinten auff verschiedene gärten

Philippe Jacques Bœris meurt en 1751 en délaissant un fils étudiant en théologie. La succession comprend une maison rue Sainte-Barbe et celle au Finckwiller, estimée 1250 livres ; le billet d’estimation mentionne que le deuxième étage n’est pas terminé. La masse propre à la veuve est de 1 138 livres. La masse propre aux héritiers présente un déficit de 13 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 279 livres, le passif à 3 369 livres. Les titres de propriété de la maison au Finckwiller comprennent celui de 1676, assorti d’une servitude ; il s’agit cependant de la vente d’une autre maison que celle dont il est question.

1751 (15.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 45) n° 970
Inventarium über Weÿl. Herrn Philipp Jacob Böris, gewesenen Schloßer und burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1751. – nach seinem den 17. Martÿ dieses Jahrs beschehenem tödlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Herrn Johann Gottfried Böris, S. S. Theologiæ Studiosi, des Verstorbenen seel. mit deßen hernach gemelter hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten und ab intestato Zu Erben verlaßenen einigen Sohns fleißig inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme Frau Susannam gebohrne Baufinckin, die hinterbliebene wittib, beÿständlich Herrn Johann Friderich Dirr Schreiner und burgers allhier ihres geschwornen Vogts (…) So geschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn Herrn Johann Philipp Schöttel, Organisten und burgers allhier des Sohns beÿständlich auf Donnerstag den 15. Aprilis Anno 1751.
Werckzeug Zu dem Schloßer Handwerck gehörig

(E.) Eigenthum an Häußern. Neml. i. behaußung hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten in allhiesiger Statt an St. Barbarägaß (…)
(T.) It. I. behaußung bestehend in Vorder, Mittel u hinderhauß, 2. Kleinen höffen, 1. gärtlin, bronn u. Hoffestatt mit allen derselben Gebäuen, begriffen, weiten, Zugehörten, rechten u. Gerechtigkeiten in allhiesiger Statt jenseit der Thomans bruck im Finckweiler ein Seith neben dem hauß zum Elephant Johann Michael Kientzel dem Zimmermann gehörig, und zum theil neben herrn Georg Wilhelm Fleischmann J.V. Ddo u. beÿ löbl. Policeÿ Gericht Reverendarium, anderseit neben Heinrich Buck dem Schreiner gelegen hinten auf Niclaus Struve den Dr Gärtner stosend so über abzug der hernach passive eingetragener Capitalien freÿ, ledig u. eigen und durch die allhiesig geschwornene Herren Werckmeister in oballegirter schrifftlicher Abschatzung æstimirt worden vor 1250. Das gärtlein aber mit bewilligung wohlverordneter Herren dreÿer der Statt Stall durch Herrn Niclaus Struve Universitäts Gärtner inhalt Schein Vom 17. Aprilis 1751. æstimirt worden vor 25 lb 9 ß, aldo beedes Zusammen 1275. lb
Darüber besagt i. teutsch perg: Kauffbrieff in allhiesiger C.C. Insiegel verwahrt de dato 7. Augusti 1741. Ferner 1. dergl. Kauffbrieff dedato 25. febr. 1730. ferner I. Extractus aus allhiesiger C. C. Stub dedato 4. Julÿ 1676 darinnen sich der damahlige besitzer vorher beschriebener behaußung als er das Nebens hauß davon Verkaufft vor sich seine Erben u. Nachkommen Vorbehalten durch den Hoff des Käuffers Nebens haußes Zu und in sein des Verkäuffers Stallung so oft es ihnen beliebig ist Zugehen und die Pferd durch zuführen.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Vermögens Innhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch herrn Johann Lobstein Notarium in Anno 1722 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 22, Sa. leerer Faß 12 ß, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. Ergäntzung 1020, Sa. der schuld 91, Summa summarum 1138 lb.
Diesemnach wird auch des Sohns und Erben unverändert Vätterliche Nahrung beschrieben und anfänglichen davon, Sa. haußraths 14, Sa. Werckzeugs 9, Sa. leerer Faß 1, Sa. Silbers 11 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1000, Sa. Ergäntzung (197, Abzug 1145, übertrifft die Ergäntzung um 947 lb) Summa summarum 1025 lb – Schulden 1038 lb, In Compensatione 13 lb
Endlichen folget auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 29, Sa. Werckzeugs 20, Sa. leerer Faß 3, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1275, Sa. der Schuld 947, Summa summarum 2279 lb – Schulden 3369 lb, In Vergleichung 1089 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag deb 1. Monatstag Maÿ 1722, Johannes Lobstein Notarius juratus
Copia beeder Eheleuthe in Anno 1724. mit einander auffgerichteten Codicilli reciproci
Abschatzung Vom 26. Martÿ 1751. Auff begehren Weill. Philipp Jacob Berus des geweßenen Schloßers Seel. hinderlaßene Fr. Wittib ist eine behaußung, alhier in der Statt Straßburg in dem finckweiler Gelegen einseÿts näben herr Buck dem schreiner anderseÿts näben Meist. Joh: Michael Küntzel und hinden auff herren Struben Garden Stossendt Gelegen, näben dem eingang ist eine Schloßers werckstatt in dem ersten Stock seÿndt Zweÿ Stuben, ein Kammer, Kuchen und haußöhren, der Zweÿde Stock ist dem erst bemeldem gleich, so aber nicht auß Gebauwen, darüber ist eine Mançarde mit breidt Zieglen bedeckt, hatt auch einen Getrembten Keller, hoff und brunnen, ferner befindet sich ein hindergebäu worinnen etliche Stuben Kameren und Kuchen, Item eine Stallung, der dachstull darüber ist mit breidt Zieglen ein fach Gedeckt, ist Von uns den underschriebenen der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere nach vorher beschehener besichtigung, mit aller Ihrer Gerechtigkeitt dem Jetzigen werdt nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ taußendt und Fünff hundert Gulden
der Zweÿde begriff ist auch alhier in der Statt Straßburg in der barblen gaß gelegen (…)
[unterzeichnet] Johan Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs
daß von mit unter Schriebene auff begehren frau Susanna beriußin, von wegen Ihres gärtel hinter jhrem hauß an zu schlagen so bestehet ohn gefehr un ein viertels acker grund zu 25 lb 9 ß, Straßburg d. 17. April 1751 [unterzeichnet] Nicolaus Struve, Universitäts gärtner

La veuve Susanne Baufinck se remarie en 1752 avec le serrurier Jean Auguste Mittmann, fils d’orfèvre : contrat de mariage, célébration à la Robertsau. Le mariage figure dans le registre de Saint-Thomas mais il est retardé d’une semaine après opposition et célébré hors des remparts avec autorisation du Magistrat.
Copia der Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrsam und bescheidene Johann August Mittmann, leediger Schloßer, weiland Herrn Johann David Mittman, gewesenen Silberarbeiters und burgers alhier ehelicher Sohn, als hochzeiter ane einem, sodann die Ehren und tugendsame frau Susanna gebohrne Baufinkin, weil. Meister Philipp Jacob Böres gewesenen Schloßers und burgers alhier hinterlaßene Wittib als Hochzeiterin ane dem andern theil (…) Unterschrieben Straßburg den 30. Septembris Anno 1751. Johann Daniel Schweighäuser Nots: publ.
Zuwißen sÿe hiermit, daß beÿ dem Concept dieser Eheberedung abermalen erschienen seind vor erwehnte und Eingangs gedachte beede hochzeitliche Personen, Welche (…) ferner angezeigt und declarirt, wie daß sie bishero unter sich gehabter Zwistrigkeit halben sich endlichen mit einander abgefunden und dahin verglichen haben, daß vorher gehendene heuraths contract und deme annulirten besagten Acte nicht allein in allen puncten ohnwiderruflichen nachgelebet werden und solcher also hier nochmalen confirmirt und bekräftiget seÿn solle (…) Straßburg den 9.ten Maÿ Anno 1752. Johann Daniel Schweighäuser Nots: publ.

Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 80-v n° 470)
1752. Mitwoch den 3. Maji seind nach zweÿmaliger ordentl. proclamation und Außruffung in der N. Kirch und Zu St Thomæ zu St. Thomæ copulirt und eingesegnet worden Johann August Mittmann, lediger Schloßer, Weil. Joh: David Mittmann, gewesenen Goldarbeiters u. burgers allhier hinterl. ehel. Sohn und Frau Susanna weil. Philipp Jacob Böris gewesenen Schloßers und burgers allhier hinterl. Wittib.
NB. die copulation ist wegen einem zu fall ruf den nemlichen tag zu St. Thomæ nicht vor sich gegang. sondern erst 8. tag hernach nemlich den 10. Maÿ und Zwar in der Ruprechts auer Gemeinde (i 82)

Mariage, Robertsau (luth. f° 78 n° 546)
Mittw. den 10. Maji 1752 seind, auff Obrigkeitliche Erlaubnuß, nach gewohnlicher außruffung Ehelich eingesegnet worden Johann August Mittmann, der ledige Burger und Schloßer Zu Straßburg, weÿl. Joh: David Mittmanns, gewesenen Burgers und Goldarbeiters daselbsten nachgelaßener Ehelicher Sohn und Fr. Susanna geb. Baufinckin, weÿl. Philipp Jacob Böris, gewesenen Burgers und Schloßers daselbsten, nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] Johann Augustus Mittmann als hochzeiter, Susanna geborne baufinken alß hoh Zeitterin (i 45)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à l’épouse en en partie à son fils, ancien étudiant en théologie pour lors apprenti notaire. Les apports du mari présentent un déficit de 100 livres, ceux de la femme s’élèvent à 398 livres.

1752 (22.8.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 548) n° 9
Inventarium über des Ehrbarn und bescheidenen Meister Johann August Mittmann des Schloßers und der tugendsahmen fr. Susannæ geb. Baufinckin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachter Nahrungen, auffgerichtet in anno 1752. – vermög Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4.to vor unverändert Vorbehalten haben (…) So geschehen in præsentia Mstr Joh: Friderich Dürr des Schreiners und burgers allhier als der Ehefr. Geschwornen Vogts, wie auch H. Joh: Gottfried Böris der Schreibereÿ befließenen, als der Ehefr. Sohns 1.ter Ehe, beneben Hn Joh: Phil. Schöttel Organisten und burgers allhier sein des Sohns hierzu erbettenen beÿsitzers Straßburg den 22. ten Augusti anno 1752.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen der Ehefr. und dem Sohn erster Ehe Zustehenden hernacher mit mehrerem beschriebenen behaußung sich befunden hat wie folgt.
Eigenthumb ane einer behausung. (F.) Nembl. ein dritter theil vor ohnvertheilt von und ane einer behausung höfflein hoffstatt und garthen mit all übrigen dero gebäuden, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg jenseit der thomans bruck im Finckweiler 1.s neben dem hauß zum Elephanten, Joh. Michael Kientzel dem Zimmermann gehörig und z. th. neben H. Georg Wilhelm Fleischmann J. V. Ddo u. beÿ löbl. Policeÿ Gericht Referendario, 2.s neben Heinrich Buck dem Schreiner gelegen, hinten auf Nic. Struve den Doctor: gärtner stoßend, so über abzug der hernach passivé eingetragenen Capitalien freÿ leedig und Eigen und hier beliebter masen ohn angeschlagen Gelaßen worden. Die übrige Zween dritte theil seind wie hernach fol: unter dem wÿdumb zu sehen dem Sohn 1.ster Ehe vor vätterl: guth zuständig, so aber die Ehefr. Lebtägig zu genießen hat. Und besagte über die völlige behauß. i. teutscher pergam. Kaufbrief mit allhies. C. C. stub gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel verwahret, dedato 7. Augusti 1741. Ferner I. dergl. Kauffbrief de dato 25. February 1730 und i. Extract aus allhies. C. C. stub de dato 4.ten Julÿ 1676. darinnen sich der damahlige besitzer der behaußung beÿ verkauffung des Nebenshaußes vor sich seine Erben und Nachkommen vorbehalten durch den hoff des Käuffers nebens haußes zu und in sein des verkäufers Stallung so offt es ihnen beliebig ist zu gehen u. die pferd durch zu führen.
Wÿdum so die Ehefrau auß weÿl. herrn Phil: Jacob Böris geweßenen Schloßers und burgers Allh. Ihres erstern Ehemann seel. Verlaßenschafft ad dies vitæ Wÿdumbs weiß zu genießen hat. Eigenthum ane häußern. Erst. i. behauß. und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten an St Barbarä gaß, 1.s. neben Mstr. Friedrich Dürrbach dem Kupfferschmidt, 2.s neben Mad. Lafermiere der Würthin au Grenadier gelegen hinten auf H. Koblentz den tabackhändler und das Wirthshauß a la Ville de Luxembourg stoßend (…)
vermög summarisch berechnung durch Not. Johann Philipp Lichtenberger den 13. apr. 1752 gefertigt 1325 lb darüber vorhanden Kfbrieffen C.C.Stb 26. julÿ 1696 It. 2/3 theil vor ohnvertheilt von und ahne der im Finckweiler gelegenen und vorher fol – Umbständl. beschriebenen behausung 1500
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns unverändert Guth, Sa. hausrath 33 lb, Sa. des werckzeugs 45 lb, Sa.Silbers 7 lb, Summa summarum 86 lb – Sa. passivorum 187 lb, Übertreffen also des Ehemanns Zugebrachte Passiva die activ mass umb 100 lb
Der Ehefrau unverändert guth, Sa. hausraths 183 lb, Sa. Werckzeugs 61 lb, Sa. Silbers 34 lb, Sa. Goldenen rings 5 lb, Sa. der activorum 2461 lb, Summa summarum 2746 lb – Sa. passivorum 2348 lb, Nach deren abzug 398 lb
(hat die Ehefrau beÿständl. und ubter autorisation besagt ihres Ehemanns und Hn Johann Friderich Dürr Schreiner und burgers dahier ihres geschwornen Vogts, In gegensein deroselben in erster Ehe mit weÿl. Mstr. Phil. Jacob Böriß dem geweßenen Schloßer und gleichfalls burgers allhier ehelich erzeugten Sohns alß deselben eintzig hinterlassenen Erbens, Nahmens H. Johann Gottfried Böris geweßenen S.S. Theol. Stud: und dermahlen des Notariats befließenen, und H. Joh: Phil. Schöttel, des organisten und auch burgers hieselbsten, wie auch Hn Joh: Friderich Lobstein Notarÿ publ. Jurati und Practici allhier, als sein des Sohns hierzu erbettener beeder herren beÿständern

Les conjoints Mittmann font dresser un inventaire pour cause de dettes. Les parties évaluent la maison au Finckwiller à 2 250 livres. Les biens propres de la femme s’élèvent à 804 livres, l’actif du mari et de la communauté s’élèvent à 531 livres, le passif à 506 livres

1754 (1.2.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 960) n° 60
Inventarium über des Ehrsam: und bescheidenen Mstr. Johann August Mittmann, des Schloßers und der Ehren und tugendsahmen Fr. Susannä gebohrner Baufinckin, beeder Eheleuthe und burgere allhier, dermalen tam active quam passive besitzende Nahrung, auffgerichtet Anno 1754. – (…) der Ursachen alldieweilen die Ehefr. ihr Zugebrachtes und Vermög der mit vorgedachten Ihrem Marito vor Hn. Notario Johann Daniel Schweighäußern den 30. 7.br. 1751. errichteten Eheberedung §° 4.to sich vor ohnverändert vorbehalten und Vermögen zu salviren gedencket, auf freundl. ansuchen erfordern und begehren inventirt und ersucht durch sie beede Eheleuthe selbsten und Zwar die Ehefr. mit Assistentz S.T. H. Christian Heinrich Brand J. Pract: und beÿ Löbl. Ammeister Audienz Proc: Ord: (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 1.ten Febr. 1754.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen, der Ehefr. zum theil eigenthümlich Zuständigen, und von beeden Eingangs gedachten Eheleuthen bewohnenden behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer behausung. Neml. 1/3.ter theil vor ohnvertheilt von und ane einer behausung höffl. hoffstatt und Garthen mit all übrigen dero Gebäuden, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, jenseith der thomans bruck im Finckweiler, 1.s neben dem hauß zum Elephanten, Joh: Michael Kienßel, dem Zimmermann gehörig, und zum theil T. H. Georg Wilhelm Fleischmann J. U.Ddo und beÿ Löbl. Policeÿ Gericht Referendario, 2.s neben Heinrich Buck dem Schreiner gelegen allhier zu Straßburg hinten auf Niclauß Struve, den Doctor Gärtner stoßend, so über abzug der hernach passivé eingetragenen Capitalien freÿ, ledig und eigen und wird solche behaußung nach dem, in beeder Eheleuthen errichteten Inv: Illat: der Ehefr. zuständigen befindl: Wÿdumb bemerckter maßen und Zwar die gantze behausung ohnpræjudicirlich ausgeworfen und angeschlagen pro 2250 lb, thut die vorher inventirte tertz 750. Über die gantze behausung besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger C.C. stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de dato 25. febr. 1741. Ferner ein dergleichen Kauffbrieff auch in allhiesiger C.C. stub verfertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de dato 27. Augusti 1730. So dann ein Papierener extract gleichfalls aus allhiesiger C. C. stub verfertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de dato dedato 4. Julÿ 1676 vermög welchen Contracts die jeweilige besitzer vorher beschriebener behaußung vor sich ihre Erben die durch farth des nebens haußes umb dadurch ihre Stallung nutzen zu können so oft es Ihnen beliebig Zugebrauchen berechtiget.
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög über beeder Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch H. Not. Johann Daniel Schweighäußern in A° 1750 den 20. Augusti errichteten Inventarium illatorum
Wÿdumbs berechnung Über Weÿl. Philipp Jacob Beris gewesten Schloßers und burgers allhiern dißortiger Ehefrauen Erstern Ehemanns seel. Verlaßenschafft pt° waß dieselbe ad dies vitæ Wÿdumbsweiß zu genießen hat. Erstl. eine behausung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der St Barbarä Gaß (…)
It. Zweÿ dritte theil vor ohnvertheilt Von und ane der im Finckweiler gelegenen und vorher Fol: (-) umbständl: beschriebenen behausung und Garthen, woran der Ehefrauen der übrige eine dritte theil eigenthümlichen Zuständig, so ebenfalls über hievor passivé eingetragene Capitalien leedig und eigen, und in krafft obigen Summarischen Calculi außzuwerffen beliebet worden pro 2250 lb, thut hiehero Zu Zween dritten theilen 1500 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen ohnverändertes Vermogen, Sa. hausraths 118 lb, Sa. Werckzeugs zum Schloßer handwerck gehörig 56 lb, Sa. Silbers 30 lb, Sa. Eigenthumb ane einer Behausung 750 lb, Sa. Schulden 1433 lb, Ergäntzung (53, Abzug 171, passiv Rest 118), Summa summarum 2388 lb – Schulden 1584 lb, In Vergleichung 804 lb
Dießemnach Wird auch des Ehemanns ohnverändert und theilbare Nahrung sub una Massa beschrieben, Sa. hausraths 44 lb, Sa. Werckzeugs zum schloßer handwerck gehörig 108 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. schulden 366 lb, Summa summarum 531 lb – Schulden 506 lb, Nach deren Abzug 25 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 9. Maÿ 1752, Joh. Daniel Schweighäußer Notarius juratus

Auguste Mittmann et Susanne Baufinck hypothèquent la maison au profit du marchand de fer Jean Guillaume Bruder

1754 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 222-v
Augustus Mittmann der schloßer und Susanna geb. Baufinckin mit beÿstand H. Johann Philipp Geradwohl des Paßmentirers und H. Philipp Schöttel des organisten
in gegensein H. Johann Wilhelm Bruder des eißenhändlers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ein dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis im Finckweiler einseit neben Michael Küntzel dem zimmermann, anderseit neben Philipp Jacob Buck dem schreiner hinten auff H. Struve des Doctor gärtners garten

Le serrurier Chrétien Bolster fait appel d’une sentence de la tribu contre Auguste Mittmann. La maison au Finckwiller est portée au prix de 2 250 livres comme ci-dessus. Les biens propres de la femme s’élèvent à 683 livres, l’actif du mari et de la communauté s’élèvent à 38 livres, le passif à 647 livres
1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
(p. 276) Dienstags den 3. Augusti – Faust Ca Augustin Mittmann
Faust nôe Christian Bolster des schloßers Contra Augustin Mittmann auch schloßer, Will Von dem am 27.t Julÿ jüngst beÿ E. E. handwerck ergangenen bescheid an mghh. in unterthänigkeit appellirt und Verzeuchnus gebetten haben. Erkannt Verzeuchnus.

Inventaire dressé après qu’Auguste Mittmann a quitté la ville en abandonnant sa femme

1757 (19.4.), Not. Fické (6 E 41, 754) n° 80
Inventarium über Meister Johann August Mittmann, des von hier sich absentirten Schloßers und frauen Susannæ gebohrner Baufinkin beeder Eheleute und burgere allhier Zu Straßburg dermalen besitzende Activ Nahrung und hingegen wieder zu bezalen schuldige Passiv Schulden aufgerichtet in Anno 1757. – welches alles, in Ansehung des obhandenen Schuldenlasts, heut dato auf Ansuchen und begehren erstermelter der Ehefrauen die mit beÿhülf herrn Friedrich Dürrbachs des Kupferschmids und burgers alhier ihres ane Vogts statt erbettenen und hiebeÿ gegenwärtigen herren beÿsitzers zu beschütz und Erlangung ihres unveränderten Vermögens des Beneficium Cessionis und prælationis gerichtlich zu suchen gedencket, fleißig inventirt – So beschehen Straßburg den 19.ten Aprilis Aô 1757.

In einer alhier zu Straßburg ane der St. Barbara Gaß gelegener und dem dißortigen Sohn erster Ehe vor vätterlich Guth eigenthümlich zuständiger Zu End dieses Inventarii beschriebener Behaußung befunden worden
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Ausweiselich des über beeder Eingangs ermelter Eheleuthe einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen durch Herrn Notarium Joh: Daniel Schweighäuser den 22.ten Augusti 1752. auffgerichteten Inventarii ist ihro der Ehefrauen folgenden veraüßert und mangelnd befunden worden
Wÿdem Welchen die dißortige Ehefrau ais weiland Meister Philipp Jacob Böris des gewesenen Schloßers und burgers alhie ihres erstern Ehemanns seel. Verlaßenschafft lebtägig zu genießen hat, und nach dero Absterben Herr Joh: Gottfried Böris dem Scribenten ihrem einigen Sohn, als des Herrn Wÿdems Stifters seel: verlaßenem Erben anfällig ist. Ausweislich einer von Herrn Notario Johann Daniel Schweighäuser den 23.ten Augusti 1752. erricht: und ausfegertigten Correctionis Calculi und folglich grundlichen Ersuchung des dem erstermelten Sohn, Herrn Joh: Gottfried Böris, anerstorbenen väterl. Guths worunter die zweÿ in deßen Vaters seel: Verlaßenschaft gehörig gewesene Häuser und Zwar die unverändert an der St. Barbaræ Gaß gelegene und hiernach beschriebene behausung dem ehemals ohnnachtheilig gemachten Anschlag nach um 1325. lb
die theilbare im Finckweÿler neben dem Elephanten gelegene behausung aber solcher weiß vor 2250. ln begriffen und mit Vorbehalt des Eigenthums in Computum gebracht waren, hat sich solch des Sohns vätterlich Guth nach abzug aller passivorum in allem beloffen auf 804. lb. Nachdeme nun aber die in die theilbar Nahrung gehörig. gewesene behausung neben dm Elephanten den 29.ten Mai 1754 (verkauft worden)
Eigenthum ane einer behaußung (…)
(f° 19) Series rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefrauen unveränderten Vermögens, Sa. Haußraths 64, Sa. Waaren und Werckzeuge Zum Schloßer handwerck gehörig 27, Sa. Silbers 3, Sa. Schulden 572, Sa. der Ergäntzung deductis deducendi 159, Summa summarum 827 lb – Schuld 144, Nach deren Abzug 683 lb
Diesemnach so wird auch des Ehemanns unverändert und die theilbare Nahrung unter einer Mass beschrieben, Sa. haußraths 13, Sa. Werckzeugs zum Schloßer handwerck gehörig 24, Summa summarum 38 lb – Schulden 647 lb, In Vergleichung 608 lb
(f° 27) Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 9.ten Maÿ Anno 1752. Johann Daniel Schweighäuser Nots: publ.

Susanne Baufinck meurt en 1766. Son fils et héritier a disparu alors qu’il servait dans les troupes du roi de France. L’inventaire est dressé dans la maison de la défunte rue de l’Ecarlate. L’actif de la succession s’élève à 637 livres, le passif à 259 livres.
1766 (30.12.), Not. Fické (6 E 41, 759) n° 323
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsamen Fraun Susannæ Mittmännin gebohrner Baufinkin, Meister Johann August Mittmann, des ausgetrettenen Schloßers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefraun nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgericht Anno 1766 – nach ihrem Sambstags d. 20.ten Decembris dieses Zu End gehenden 1766.sten Jahrs aus dießer welt Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft heutigem zu End gesetztem Dato, auf Veranstalten und begehren S. T. Herrn Johann Michael Bühler J. U. Lti und des hochlöbl. Ehegerichts actuarii, als geordnet und geschworenen Curatoris Johann Gottfried Böres des Scribenten, der verstorbenen Fraun seel. in erster Ehe, mit längst Weÿland Meister Philipp Jacob Böres, dem gewesenen Schloßer und burger alhier ehelich erzeugten Sohns, welcher der Rede nach, in königl. Frantzösischen Kriegs diensten verstorben seÿn solle und also bis zu näherer Nachricht als verschollen zu achten ist, nach deme vorher die von Seithen E. E. kl. Raths auf Requisition der nächsten Anverwandschafft angelegte Sigilla recogniscirt und reseriret waren, der Ordnung gemäß ersucht und inventirt worden. Wobeÿ dann allforderist H. Joh: Gottfried Pflug, der Steinhauer und Johann Philipp Geradwohl, der Gimpler, die beede, auf den Fall gedachter Joh: Gottfried Böres der Sohn, bereits vor seiner nun seel. Mutter verstorben wäre, sich angegebene Præsumptiv Erben wie auch H. Joh: Friderich Dürrbach, der Kupferschmid und burger alhier der Frau Defunctæ gewesener beÿsitzer und Commissionarius, Endlich auch Fr. Maria Dorothea Meÿerin, gebohrne Waltzin, Simon Meÿers des abwesenden Sandührers in der Sterb behausung wohnhafte Ehefrau (…) geäugt und gezeigt
So beschehen alhier Zu Straßburg in fernerer Gegenwart S. T. J. Christian Ludwig Böckler J. U. Lti E. E. großen Raths mehrmaligen und E. E. Kl. Raths dermaligen wohlverdienten beÿsitzers als hierzu abgeordneten H. Deputati, auf Dienstag d. 30.ten Decembris Anno 1766.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Magkümmel Gäßlein gelegen: hieher gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behausung. Nämlich eine behaußung hinter dem Gouvernement am Scharlach und Mackkümmig Gäßel (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 49, Sa. Silbers 14, Sa. baarschafft 94, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 400, Sa. Schulden 79, Summa summarum 637 lb – Schulden 259 lb, Nach deren Abzug 378 lb, Wird nun dazu gelegt des verschollenen Sohns und Erben restirend vätterlich Guth antreffend 70 lb, So berührt dieses Inventarii gantz Substantz zur Beschluß und Verstallungs summa benantlich 448 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 900 florins
1767, Livres de la Taille (VII 1180) f° 44
Schmidt N° 1834. Weÿl. Fr. Susannæ geb. Baufinckin Johann August Mittmann des außgetrettenen Schloßers und burgers allhier gew. Ehefrauen Verlaßenschafft jnvent. Not. Fické
Concl. final. jnvent Ist fol. 44. 448 lb 19 ß 5 s die machen 900 fl. Verstallte 200 fl. Zu wenig 700 fl.
Wovon Nachtrag 8 Jahr in duplo, 16 lb 16 ß
und 6 Jahr in simplo, 6 lb 6 ß
Ext. Stallgeldt 1766, 6 ß
Geb., 2 ß
Abhandlung, 19 ß d (summa)) 24 ln 9 ß 6 d
die helffte nachgelaßen ane den nachtrag restiert 12 lb 18 ß 6 d.

Susanne Baufinck vend la maison 1805 livres au boutonnier en soie Abraham Jund : adjudication devant notaire, vente définitive passé à la Chambre des Contrats.

1754 (9.10.), Not. Fické (6 E 41, 779) n° 32
Nach dem Frau Susanna Mittmännin geb. Baufinckin Mstr. Johann August Mittmann des Schloßers dermaligen Ehefrau, so dann herr Johann Gottfried Böris der Scribent so bereits das 25.te Jahr seines alters zurückgelegt und also seine Majorennitæt erlangt hat derselben in erster Ehe mit weÿl. Mr Philipp Jacob Böris dem Schloßer erzeugter Sohn sich entschloßen haben
die ihnen und zwar erstens der Mutter zu einem dritten ihme dem Sohn aber zu den übrigen zweÿen dritten Theilen vor ohnvertheilt eigenthümlich zuständig allhier in dem Finckweÿler, einseit neben dem sogenannten Elephanten anderseit neben Heinrich Buck dem Schreiner hinten auf weÿl. Niclaus Struve des Doctorgärtners Erben stoßend gelegen Vorder Mittel und hinter: behausung samt zween höfen hoffstatt und Garten mit allen deren übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu versteigern (…) ausgesetzt worden vor und um 3700 gulden
den Ansatz des haußes zu machen befolen von 3600 fl.
3610 fl. herr Abraham Jund durch deßen sohn

1754 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 480-v
Fr. Susanna geb. Baufinckin Johann August Mittmann des schloßers Ehefrau und deren Sohn H. Johann Gottfried Böriß der scribent
in gegensein H. Abraham Jund des Seidenknopffmachers
eine behausung bestehend in vorder, mittel und hinderhauß, zween höffen, gärtten, bronnen und hoffstatt, auch stallung mit allen dererselben gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten, in sonderheit derjenigen so sich weÿl. ST. H. XIII. Francisucus Reißeißen in der d. 4. Julÿ 1676 in alhies. C.C. Stub vorgenommenen kaufverschreibung vorbehalten jenseits St Thomas bruck im Finckweiler, einseit neben dem hauß zum Elephanten Johann Michael Kientzel dem Zimmermann gehörig, anderseit neben Johann Philipp Buck dem schreiner, hinten auff Nicolaus Struve doctor gärtners wittib und erben – der Wittib als ein während ihrer erster Ehe den 7. Augusti 1741 erkauftes guth zu einer tertz, zu denen übrigen zwo tertzen aber ihrem Sohn als ein vätterliches erbguth – um 1805 pfund

Les experts estiment la maison à la somme de 1 000 livres à l’inventaire dressé après la mort d’Abraham Jund en 1769. La veuve en a la jouissance viagère, la propriété revenant au cordonnier Jean Philippe Jund, frère du défunt, après la mort de la veuve
Le serrurier Jean Daniel Jund, neveu du défunt, cède sa part des immeubles à la veuve

1777 (28.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1208) Joint au n° 1613 du 23 mai 1769
Zuwißen seÿe hiemit daß ane heut zu end gemeltem dato vor mir unterschriebenenen geschwornener Notario und dermaligen besitzer des über weiland herrn Abraham Jund gew. Seiden Knöpffmachers u. Seidehändlers auch brs. alhie Verl. durch auch weiland H Notm Johann Daniel Stöber meinen Vater den 16. Augusti et sequentibus Anno 1769. vergriffenen Abtheil und Erörterung Conceptes persönlich erschienen Johann Daniel Jund Lediger Schloßer, so großjährigen alters welcher
In Gegenseÿn Fraun Mariæ Catharinæ Jundin geb. Lobsteinin erstbesagten H. Abraham Jund des Erblaßers hinterbliebener Fraun Wittib (cedirt)
sein des Cedenten bis daher participirten dritter theil vor unvertheilt an dem jenigen Stammtheil welchen weiland Meister Isaac Jund geweßenen Schloßers und burgers alhie in Zwoen Ehen erzeugte Kinder an obigen Abraham Jung Succession ins gemein geerbt und zu erfordern habe, bestehend und Erstlich der Stammtheil in Zween neunten theilen vor ohnvertheilt ane einer behaußung vorder, mittler und hinder Gebäuden, Hof und Hofstätt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Fladergaß, einseit neben weiland h. Friderich Schuler gew. Seiden knopffmachers Wb. und Erben, anderseit neben einer behaußung Löblicher Stadt Straßburg gehörig Hinten auf M. Frantz Ludwig Knobloch dem Spengler zum theil und zum theil auf Fr. Dr. Scheidin stoßend gelegen, so ledig eigen weiter in Zween neunten theilen der die daselbstigen Keller befindlichen Stuckfaßen, so in den Abtheilung Concept folio 18.a sammenthafft per 196. lb angeschlagen worden
ferner in Zween neunten theilen einer H. Johann Philipp Jund dem Schuhmacher und Oncle prælegirten behausung, in Vorder, Mittler und Hindergebäude bestehend, Zweÿen Höflein, Garten, brunnen, Hofstätt auch Stallung mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier jenseit St. Thomæ bruck am Finckweiler 1.s. neben dem Hauß Zum Elephanten genannt Joseph Collard dem Wäscher gehörig, zum theil und zum theil neben S. T. H. Rath. Fleischmann Erben 2. s. neben Mr Joh: Philipp Buck dem Schreiner zum theil u. zum theil neben Joh: Friderich Küchel dem Gastgeber so dann neben dem Roßenzweisischen Garten, hinten mit dem dißortigen Garten auf Johann Georg Gutwein den Gartenmann stoßend gelegen, Also ledig, eigen,
noch weiter in Zween neunten theilen Gültguts (…)
Straßburg Sambstags den 28. Junÿ Anno 1777

Jean Philippe Jund devient tributaire chez les Cordonniers le 18 juillet 1750
1770, Registres annuels de la Taille (VII 1263) f° 419
Schuhmacher – Jund, Joh: Phil. Ins. 18. Jul. 1750 (5 lb 17 ß)

Jean Philippe Jund, légataire de la maison, meurt célibataire en 1784 avant la veuve après avoir nommé pour légataire universelle sa demi-sœur Susanne Datt, veuve de Jean Chrétien Kugler et femme de Jean Frédéric Steinbach. L’inventaire est dressé dans la maison au Finckwiller où il jouissait d’un logement. La succession s’élève à 528 livres.

1784 (10.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1248) n° 385
Inventarium über Weiland Herrn Johann Philipp Jund gewesenen Schuemachers u. brs. allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1784. – nach seinem Freitags den 23.ten Martÿ jüngst aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche succession auf gebührendes Ansuchen u. begehren des Abgeleibten Zufolg hernach copeÿlich enthaltenen Testamenti solemnis in scriptis clausi instituirter und verlaßener Universal Erbin benandl. Fraun Susannä Mariä gebohrne Dattin beiständlich H. Johann Christian Kugler des Gastgebers u. brs. allhier den Sie ane Vogtsstatt hierzu angesprochen hat, inventirt und ersucht worden (…) So geweste in der alhier zu Straßburg am Finckweiler gelegenen behausung, worinnen der Verstorbene eine Wohnung lebenslänglich inne hatte, Montags d. 10.ten Maÿ Anno 1784.

Norma hujus inventarii, Sa. Hausrath 38 lb, Sa. Silbernen Geschmeids 8 lb, Sa. baarschafft 74 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 407 lb, Summa summarum 528 lb
Wobeÿ zu wißen daß des Abgeleibten vollbändiger bruder Herr Abraham Jund gew. Seiden knopffmacher u. Seidenhändler auch br. allh zu Straßb. vermög deßen den 30. Martÿ 1769 gestiffteten eodem die weil. H. Not° Joh. Daniel Stöber verschloßen anvertrauten (…) Codicill sein H. Abraham Jund Wb. Wittumsnieserin fr. Maria Catharina geb. Lobsteinin von dem ihro vermachten Wittum ihme dem Verstorbenen lebenslänglich zukommen zu laßen verbunden war. In dem hintern Gebäude der am Finckweiler gelegenen behaus. den freÿen u. besondern Wohnsitz des hintern Stübleins samt der Cammer beede 3. Creutzstöck Fenster in sich begreifent
Stall summ 1648 lb
Wittums Verfangenschaft Welche Fr. Maria Catharina Jundin geb. Lobsteinin weil. H. Abraham Jund gew. Seidenknopffmachers u. Seidenhändlers dißorts Abgeleibten vollbändigen bruders hinterbl. Wb. lebtägig zu geniesen berechtiget ist. Solche Wittums Verfangenschaft begreift nach Anleitung des über des Wittum Stifters Verl. durch nun weil. H. Not.um Stöber den 16. August 1769 er seqq. errichteten General Theilregisters u. Erörterung in sich
(…) It. 2/3.te theil 1. behausung vorder Mittler und hinter Gebäuden bestehend samt hof u. hoffstädten alh. zu Straßburg an der Flattergaß so f° 195.a beschrieben u. in dem Verl. Inv° taxirt worden pro 2500 lb, Machen hieran die dißortige 2.teth 1666. Und hat die Fr. Wb. die übrige tertz eigenthüml. Zu participiren.
It. 2/3 theil für ohnvertheilt 1. behausung so ebenmäßig in Vorder Mittler u. hinter Gebäuden bestehet samt 2. höfl. Garten, bronnen, hofstädt Stallung u. übriges Zugehörde jenseit St. Thomä bruck am Finckweiler gel. so in oben besagtem Theilregister f° 196.a beschrieben, u. von den Hhn Werckmeistern wie auch dem H. Inventir Schätzer geachtet worden vor 1050 lb, Machen dießortige 2. Tertzen 750. Und die übrige terz hätte die Fr. Wb. eigenthüml. zu prætendiren.
Copia Testamenti, So gewesen zu Straßburg den 13. Aprilis 1774. Jahrs (Acte de dépôt) Cejourd’hui 13 avril 1774, fut present en personne le Sr Jean Phillippe Jundt bourgeois Cordonnier de cette d. ville y demeurant, sain d’Esprit jugement mémoire et entendement gisant au lit malade de corps dans un poel du premier Etage de la maison de derriere de celle sont il possede deux tiers aud. Strasbourg quartier Finckweiller – Laquiante Notaire royal

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 3 300 florins
1784, Livres de la Taille (VII 1180) f° 354-v
Schumacher N° 251 – Weÿland Johann Philipp Jund, des gewesenen Schuhmachers und burgers alhuer Verlaßenschaft inventirt Hr Notarius Stöber.
Conclusio finalis Inventarii ist fol: 33.b 1648 lb. 10 ß 11 ¾ d die machen 3300 fl. verstallte 3000 fl also Zuwenig 300 fl.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 18. ß – 7 lb 4 ß
und Sechs Jahr in simplo, à 9 ß – 2 lb 14 ß
Ext: Stallgeld pro 1784 – 5 lb 17 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 2 lb 16 ß 6 d, Summa 18 lb 13 ß 6 d
Auf fürgebrachte motiva ist die Hälfte des angesetzten Nachtrags nachgelaßen worden mit 4 lb 19 ß – Restirt 13 lb 14 ß 6 d
dt. 6.ten Septembris 1784.

L’héritière de la maison, Susanne Marie Datt, fille du boucher Georges Datt, épouse en 1744 l’aubergiste Jean Chrétien Kugler, fils d’aubergiste : contrat de mariage, célébration
1744 (11.3.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 153
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Johann Christian Kugler, dem Leedigen Gastgeber H. Johann David Kuglers des Gastgebers und burgers allhier mit Fr. Anna Salome gebohrner Dürrbachin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem hochzeiter, beÿständl. erstgemelten seines H Vatter und H Johann Reinhard Kuglers auch Gastgebers, seines H. oncle ane einem,
Sodann der Ehren: und tugendsahmen Jfr. Susannæ Mariæ Dattin, Weÿl. H, Johann Georg Datt des gewesenen Metzgers und burgers allhier seel. mit Fr. Margaretha gebohrner Lobsteinin seiner hinterbliebenen Wb ehelich erziehlter tochter mit beÿstand H Abraham Datt deß Metzgers und burgers dahier ihres oncle vnd geschwornen Vogts wie auch H Johann Jacob Engels deß allhießigen geschwornen Rathsbotten Ihres Vettern ane dem andern theil gepflogen
Actum Straßburg Mittwochß den 11. Martÿ A° 1744. [unterzeichnet] Johann Christian Kugler als Hochzeiter, Susanna Maria Dattin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 64 n° 8)
1744. Mittwoch d. 22.sten Aprilis nach vorher gescheenen offentlichen proclamation in der Evangel. Pfarkirch Zu St. Niclaus in den Ehestand eingesegnet worden Johann Christian Kugler der ledige Gastgeber und burger allhier Johann David Kugler des Gastgebers und Burgers allhier ehel. Sohn und Jgfr. Susanna Mari Weil. Johann Georg Datten gewesenen Metzgers u. burgers allhier hinterl. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Christian Kugler als Hochzeiter, Susanna Maria Dattin als Hoch Zeitterin (i 66)

La minute de linventaire de leurs apports n’est pas conservée
1744, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 291
Inventarium illatorum H. Joh: Christian Kuglers Gastgebers und Fr. Susannæ Mariæ geb. Dattin

Futur aubergiste au poêle des Jardiniers au Faubourg ed Pierre, Jean Chrétien Kugler devient tributaire chez les Fribourgeois en 24 mars 1744.
1744, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 196-v) 2.te Gericht de 1744. Dienstags den 24. Martji A° 1744 – Neuzünfftiger
Johann Christian Kugler der Ledige und Künfftige würth auff Es. En. Zunfft der Garthner ahne Steinstraß Hn Joh: David Kuglers, sen: deß würths undt Gastgebers Zum goldenen Einhorn und burgers allhier ehelicher Sohn, producirt statt Stall Schein de dato 3. febr. 1744 und bittet, Ihm Leibzünfftig dießorths Zu recipiren undt demeßelben das völlige Zunfft recht Zu Conferiren.
Erkandt, derßelben wird gegen Erlag des 6 lb 14 ß als Leibzünfftig recipiret, dabeÿ aber auch Ihme injungiret, ehender Keinen wein auß zu schencken, Er abe dann Von Gnäd. Herren denen XV. den Wein Schanck Erhalten, mithin dergesalten die behörige præstanda præstirt, dt nebst 6 ß Stg. prim et jur. Auff die Ordnung.
(dt. 6 lb 14 ß d, Stg. 6 ß d)

Jean Chrétien Kugler meurt en 1753 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé disque l’auberge qu’il exploite à la tribu des Jardiniers. La masse propre à la veuve est de 610 livres, celle des héritiers de 1 177 livres. L’actif de la communauté s’élève 604 livres et le passif à 1 900 livres.
1754 (22.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1162) n° 880
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Herrn Christian Kugler, gew. gastgebers E. E. Zunfft derer Ga. St. Str. und burgers allhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet, Anno 1754. – nach seinem den 27. Julÿ des verfloßenen 1753. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitl. verlaßen, alche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen Frauen Susannæ Mariæ Kuglerin gebohrne Dattin, die hinterbliebene Wb. unter assistentz des Ehren und vorachtbahrn Herrn Abraham Jund, Knöpffmacher und Seidenhändlers auch burgers allhier ihres halbbruders der sie ane Vogtstatt zu jhrem disortigen assistenten angesprochen, wie auch des Ehren und vorachtbaren Herrn Johann Georg Kuglers Gastgebers Zum blauen wolcken und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Christian, so etwas über 7 und ein halb jahr alt und Johann David der bald das 6. Jahr erreichet, beede des verstorbenen seel. mit gemelter seines hinterbliebenen Frauen Wittib ehelich erziehlten Söhnlein und ab intestato verlaßene Erben inventirt (…) So beschehen Straßburg Montags den 22.ten Julii A° 1754.

In der allhier zu Straßburg dero Vorstatt Steinstras gelegener E. E. Zunfft der Ga. St. Str. gehörigen behaußung bedungern wie folget
(T.) Eigenthum ane Gebäuden. Neml. so hat Joh: Wilhelm Fischer der vormalige Gastgeber E. E. Zunfft der ga. St. Str. mit solcher E. Zunfft consens in der in lehnung gehabten und auf Johannis Baptistæ 1744. quittirten Garten vormals im Garthen hauß nebst Zworn unterschiedenen Hütten erbauet (…)
Ergäntzung der Frauen Wittib ermanglenden ohnveränderten Guths. Nach besag des über beeder geweßter Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium den 17.ten Junÿ 1744. auffgerichteter Inventarii
Abzug gegenwärtigen Inventariii. Der Wittib ohnverändert Vermögen belangend, Sa. Haußraths 20, Sa. Silbern Geschirr und Geschmeids 17, Sa. Goldener Ring 20, Sa. Activ Schulden 100, Ergäntzung 453, Summa summarum 610 lb
Diesemnach wird auch derer KKr und Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 97, Sa. Silbern Geschirr und Geschmeids 2, Sa. Ergäntzung 1176, Summa summarum 1277 lb – Schulden 100, Nach welchem abzug 1177 lb
Endlich folgt auch das gemein verändert und theilbahr guth. Sa. haußraths 88, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 27, Sa. der Baarschafft 250, Sa. Weins und Faß 179, Sa. Eigenthums ane Gebäuden 87, Summa summarum 604 lb – Schulden 1900 lb, Theilbar Passiv onus 1296 lb
Stall summ 491 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Verlaßenschafft zugeltend 144
Copia der Eheberedung (…) Mittwochs den 11. Martÿ Anno 1744.

Susanne Marie Datt se remarie en 1755 avec l’aubergiste Jean Frédéric Steinbach, natif de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1755 (23.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 498
Eheberedung – zwischen den Ehrenachtbaren herrn Johann Friderich Steinbach, dem leedigen Gastgeber, H. Johann Georg Steinbach, deß gastgebers und burgers Zu Schiltigheim, mit weÿl. Fr: Catharina gebohrner Magnußin seiner ehefr. seel. ehelich erzeugtem Sohn, alß dem hochzeiter ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendsamen fr. Susannæ Mariæ Kuglerin gebohrner Dattin weÿl. H Johann Christian Kugler des gewesenen gastgebers E. E. Zunfft derer GAStStr und burgers allhier zu Straßburg seel. hinderbliebenen Fr. Wittib alß der fr: hochzeiterin ane dem andern theil
Actum Straßburg Donnerstag den 23. Januarÿ Anno 1755. [unterzeichnet] Johann Friederich Steinbach als Hochzeiter, Susann Maria Kuglerin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 123-v n° 7)
Mittwochs d. 23. Aprilis 1755. sind nach Vorher geschehener zweÿmahligen Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Johann Friedrich Steinbach der ledige Gastgeber und burger allhie, Hn Johann Georg Steinbach gastgebers und burgers Zu Schiltigheim ehelicher Sohn und Frau Susanna Maria geb. Dattin weÿl. Hn Joh: Christian Kugler gewes. gastgebers und burgers allhie hinderlaßene wittib [unterzeichnet] Johann Friederich Steinbach als Hochzeiter, Susanna Maria Kuglerin als hochzeiterin (i 67)

Jean Frédéric Steinbach meurt en 1784 en délaissant deux enfants. Les immeubles que sa veuve a hérités de Jean Philippe Jundt figurent à l’inventaire. La masse propre à la veuve est de 2 455 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève 173 livres et le passif à 2 706 livres.

1784 (10.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1248) n° 384
Inventarium über Weiland Herrn Johann Friedrich Steinbach gew. Gastgebers u. brs. allh. Verlt. auffgerichtet Anno 1784 – nach seinem Donnerstags den 11. Junÿ des abgewichenen 1783. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. Hintritt Verlaßen hat. Welche succession auf gebührendes Ansuchen der hinterbliebenen Wb. Fr. Susanna Maria geb. Dattin beiständl. H. Joh. Christian Kugler des Gastgebers und Brs. allh. ihres Sohns erster Ehe wie auch des Abgeleibten mit ihro erzeugter u. nach dem Eingang dieses Inventarÿ benamster Kinder u. ab intestato verlaßener beneficial Erben (…) So geschehen in der alh. Zu Straßb. an der Bükergaß gelegenen Meister Mügg dem Kübler Zuständigen u. d. dißorts Zum theils lehnungs weise bewohnenden behaußung Montags den 10.ten Maÿ 1784.
Der verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt Erstl. Fr. Susannam Mariam Kuglerin geb. Steinbachin, Joh. Christian Kugler des ältern Gastgebers u. Brs. alh. geschied. Ehefr. beiständlich Joh. Mügg des Küblers u. Brs. allh. u. 2. H Joh. Fried. Steinbach, led. Weißbeck, so den 26.t Aprilis diesen Jahrs das 25. jährige Alter erreichet hat mithin majorennis u. weilen solcher Sohn sich auf der Wanderschaft befindet, aber seinem Oncle H. Joh. Gottfried Meÿer, dem hieß. br. u. Gastgeber Commission ertheilet hat in sein des Abwesenden Namen dieser Inventur beÿzuwohnen, so ist er auch in solcher Qualitæt erschienen, Beede des Abgeleibten mit Eingangs erwehnter Wb. erzeugter Kinder

Wittums Verfangenschaft Welche Fr. Maria Catharina Jundin geb. Lobsteinin weil. H. Abraham Jund gew. Seidenknopffmachers u. Seidenhändlers auch brs. alh. Zu Straßb. des dißorts Abgeleibten vollbändigen Bruders hinterbl. Wb. lebtägig zu geniesen berechtiget ist. Solche Wittums Verfangenschaft begreift nach Anleitung des über des Wittum Stifters Verl. durch nun auch weil. H. Notm. Stöber den 16. Augst 1769 et seqq. errichtete General Theilregisters u. Erörterung in sich (…) It. 2/3.te theil 1. behausung vorder Mittler und hinter Gebäuden bestehend samt hof u. hoffstädten alh. zu Straßburg an der Flattergaß so f° 195.a beschrieben u. in dem Verl. Inv° taxirt worden pro 2500 lb, Machen hieran die dißortige 2.teth 1666. Und hat die Fr. Wb. die übrige tertz eigenthüml. Zu participiren.
It. 2/3 theil für ohnvertheilt 1. behausung so ebenmäßig in Vorder Mittler u. hinter Gebäuden bestehet samt 2. höfl. Garten, bronnen, hofstädt Stallung u. übriges Zugehörde jenseit St. Thomä bruck am Finckweiler gel. so in oben besagtem Theilregister f° 196.a beschrieben, u. von den Hhn Werckmeistern wie auch dem H. Inventir Schätzer geachtet worden vor 1050 lb, Machen dießortige 2. Tertzen 750. Und die übrige terz hätte die Fr. Wb. eigenthüml. zu prætendiren.
Es hat aber der Wittumsstifter in seiner den 31. Martÿ 1769. gestiffteten Codicillarischen Verordnung §° 5.to erstbesagte völlige behaußung seinem Bruder nunmehro auch weil. H. Joh: Philipp Jund dem gew. Schumacher u. Br. allh. dergestalten vorausweise vermacht, daß er selbige behausung nach der Wittums Nieserin Tod in eigenthuml. Besitz Zu nehmen berechtiget seÿn solle u.. weilen solche behausung während der Ehe erkaufft worden u. daher der Wb. in kraft der Ehebered. die tertz daran gebührig, so verhofte der Disponent daß die Fr. Wb. auf solchen Natural Antheil Verzug thue u. sich anderwärtig dafür nach ohnpartheiischem Anschlag vergnügen und aus weisen laßen werd u. dieses umsomehr wegen des ihro zugedachten Wittums.
Wittum welchen due hinterbliebene Wb. vion ihrem ersten Ehem. weil. H. Joh: Christian Kugler gew. Gastgebers beÿ E. E. Zunft der Gartner ane St. Str. u. br. allh. lebtägig Zugeniesen hat. Dieser Wittum bestehet nach Anleitung des über des Wittumstifters Verl. durch weil H. Notm. Stöber den 20. 9.bris 1754. gepf. (…)
Norma hujus Inventarii. Der Fr. Wittib unverändert vermögen, Sa. Silbers 7 lb, Sa. gold u. dergl. Geschmeid 6 lb, Sa. Pfenningzinß u. deßen hauptguth 350 lb, Sa. d. Ergäntzung 2691 lb, Summa summarum 3055 lb – Schuld 600 lb, Nach dero Abzug 2455 lb
Dießemnach wird alles übrige vorhandene es seÿe gleich vom dem abgeleibten in die Ehe gebracht oder währender Ehe angeschafft worden unter 1. Rubric als in deßelben Nahrung gehörig u. daraus Zu bezahlend beschrieben, Sa. Hausraths 65 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. pfenningzinß hauptgüter 100 lb, Summa summarum 173 lb – Schulden 2706 lb, per Compensationem 2532 lb – Stall Summ 432 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Straßb. den 23. Januarÿ 1755, Johann Daniel Stöber Nots. mit Hdzug

Les legs que Marie Catherine Lobstein veuve d’Abraham Jund a ordonnés en 1787 sont délivrés en 1794
1794 (16 pluviose 2), Strasbourg 7 (3), Not. Stoeber n° 964
Auslieferung deren von weiland Frau Maria Catharina Jundtin geb. Lobsteinin weiland bürgers Abraham Jundt gewesenen Knöpffmachers und Seidenhändlers nun auch verstorbenen Wittib in ihrem den 19. Jänner 1787 gestifteten Testament vermachten Legaten
Weiter gehen Von obiger Wÿdumsschuld dermalen ab, in ansehung des Verstorbenen Wÿdumsnieser die am Finckweiler gelegene behausung seinem bruder Johann Philipp Jund dem Schuemacher mit der bedingung Vermacht hatte, daß die Wb. wegen ihres Natural antheils aus gemeiner Erbschafft befriediget worden, die wb. aber nichts desto weniger selbige lebenslänglich geniesen solle, da nun anjetzo solche behaußung auf der Wÿdums nieserin absterben formlich Versteigert u. den 2. germinal jüngst dem burger Johann Christian Kugler Gastgeber alhier um die meistgebottene summ der 30.500 lb entschlagen worden

L’aubergiste Jean Chrétien Kugler rachète les parts de la maison et en devient seul propriétaire en 1794

1794 (2. germ. 2), Strasbourg 7 (31), Not. Stoeber n° 260
persönlich erschienen 1. Burger Johann Friderich Grimmer der hiesige Municipalbeamte als (…) Vormund Jungfer Susanna Maria Kugler, weiland burgers David Kugler gewesenen Kiefers alhier hinterlaßener tochter, 2.do burgerin Susanna Maria gebohrne Steinbach, Johann Christian Kugler des Gastgebers Zum Einhorn allhier geschiedene Ehefrau beiständlich ihres hiernachgemelten bruders, 3.tio burger Johann Friderich Steinbach der Gastgeber, welche in Gegenseÿn
ihres Voll: und halbbändigen bruders und oncle burgers Johann Christian Kugler des Gastgebers Zum Krebs freÿwillig anzeigten und bekannten, daß die hiemit für sich und ihre Erben auf die den 14. 24. Pluviose wie auch achten Ventose jüngst fürgenommene dreÿmalige Versteigerungen (verkauffen)
Ihre der Cedenten dreÿ Vierte theil für unvertheilt ane einer behausung hof, hoffstatt und Garthen gelegen allhier Zu Straßburg am Finckweiler ohnweit dem Elephanten N° 13, einseit neben Buck des Schreiners Erben, anderseit neben burger Koch hinten auf burger Seilers Garten Ziehend, so ledig eigen und ihnen den Cedenten von ihrer Mutter weiland Fraun Susanna Maria gebohrne Dattin letzmals mit herrn Friderich Steinbach geweßenen Gastgebers wittib Zugekommen und wovon den Cessionario selbst der übrige Vierte theil auf solche weiß gebührig – umb die letzt und meistbietende Summ der 30.500 livres
acp 21 f° 160 du 2 germ. 2

Fils de Jean Chrétien Kugler ci-dessus, Jean Chrétien Kugler épouse en 1783 la fille unique du boulanger Jean Jacques Kreiss, Susanne Marguerite : contrat de mariage, célébration
1783 (20.10.), Not. Kiechel (6 E 41, 1491), Eheb. 5
(Eheberedung) Erschienen Herr Johann Christian Kugler, der ledige Gastgeber und burger alhier, längst weÿland H. Johann Christian Kugler, des gewesenen Gastgebers und burgers alhier, mit Fraun Maria Susanna Steinbachin, gebohrener Dattin, in erster Ehe ehelich erzeugter hinterlassener Sohn, volljährigen Alters, beiständlich H. Johann Philipp Jundt des Schuemachers und burgers alhier sines mütterlichen Oheims an einem Theil
So dann die Ehren und tugendreiche Jungfrau Susanna Margaretha Kreißin Herrn Johann Jacob Kreiß, des Weißbeckers und burgers alhier mit Fraun Susanna Margaretha gebohrener Baderin, ehelich erzeugte annoch minorenne einzige Tochter mit diesem ihrem H. Vater verbeistandet, ane dem andern Theil
Straßburg auf Montag den 20. Octobris in dem Jahr nach Christi geburth 1783 [unterzeichnet] Johann Christian Kugler Als Hochzeiter, Susanna Margaretha Kreyßin Als Braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 165 n° 17)
1783, Dienstag den 25. Novembris mittag um zweÿ uhren zur Ehe eingesegnet worden Johann Christian Kugler burger und gastgeber alhier weÿl. Christian Kuglern geweß. burgers und gastgebers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn mit Jungfr. Susanna Margaretha Kreÿßin Johann Jacob Kreÿß burgers und frantzösischen Beckers alhier eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Christian Kugler als Hochzeiter, Susanna Margaretha Greißin als Hochzeiterin (i 168)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue des Juifs dans l’auberge à l’Ecrevisse. Ceux du mari s’élèvent à 1 416 livres, ceux de la femme à 660 livres.
1783 (6.12.), Not. Kiechel (6 E 41, 1491) n° 8
Inventarium über Herrn Johann Christian Kugler des Gastgebers und Frau Susannä Margarethä gebohrener Kreißin, beder Eheleuthe u. burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachtes Vermögen auffgerichtet Anno 1783. – in ihren den 25. Novembris jüngst angetretenen Ehestand einander eingebracht und sich kraft des 3.ten Puncts der, vor mir unterschriebenen Notario aufgericheten Eheberedung, vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in gegenwart Herrn Johann Jacob Kreiß, des Weißbeckers und burgers alh. der diesortigen Ehefraun Vaters und zugleich hierzu erbetener H Beistand, in der zum theil an der Juden und theils an der Zimmerleuthgaß gelegen diesorts lehnungsweis bewohnender zum rothen Krebs geschildeter Gastbehausung, auf Sambstag den 6. Decembris in dem Jahr nach Christi Geburt 1783.

(f° 9) Series rubricarum. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. Hausraths 443 lb, Sa. Wein und leerer Faß 224 lb, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 108 lb, Sa. goldener Ringe 84 lb, Sa. Baarschafft 519 lb, Sa. activ: Schulden 87 lb, Summa summarum 1466 lb – Schulden 112 lb, Nach dern Abzug 1354 lb, dazu gelegt die Hälfte unter fol: (-) beschriebener Haussteurn so thut 61 lb, So macht des Ehemanns gesamtes in die Ehe gebrachtes Vermögen 1416 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 227 lb, Sa. Silbers 10 lb, Sa. goldener Ringe 52 lb, Sa. der baarschafft 308 lb, Summa summarum 599 lb – Wann nun die Hälfte gleich hiernach beschriebener Haussteuren hinzugerechnet wird 61 lb, So erhellet daß der Ehefrau beibringen (…) betrege 660 lb

Susanne Marguerite Kreiss se remarie en 1795 avec le docteur en médecine Jean Geoffroi Schneiter : contrat de mariage
1795 (2 thermidor 3), Strasbourg 5 (6), M° Grimmer n° 207
Eheberedung – erschienen der bürger Johann Gottfried Schneiter Medicinæ Doctor und Wittiber ane einem
Frau Susanna Margaretha geb. Greiß weiland Johann Christian Kugler gewesenen Gastgebers nachgelaßene Wittib beiständlich des burgers Johann Jacob Greiß hiesigen beckers ihres Vaters – in fernerem beiseÿn des bürgers Peter Schneiter des Schneiders als des bräutigams Vaters
(enregistrement, revenu industriel 1000 livres)
Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 69-v du 11 ther. 3

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue des Serruriers dans la maison du tailleur Pierre Schneiter. La maison au Finckwiller et celle à l’Ecrevisse rue des Juifs figurent à l’inventaire. Les apports du mari s’élèvent à 3 192 livres, ceux de la femme à 3 752 livres.

1795 (5 compl. 3), Strasbourg 5 (6), M° Grimmer n° 224
Inventarium über des bürgers Johann Gottfried Schneiters, Medicinæ Doctoris, und der bürgerin Susanna Margaretha geb. Greiß weil. Johann Christian Kugler gewesenen Gastgebers nachgelaßene Wittib einander in den Ehestand zugebracht Narungen, ingefolg der vor mir Notario errichteten Eheberedung
in einer ane der Schloßergaß gelegenen dem bürger Peter Schneiter dem Schneider allhier gehörigen und dißorts zum theil bewohnenden behaußung
(F) Erstl. eine behaußung zum rothen Krebs geschildet mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane der Judengaß zum theil und zum theil ein Eck ane der Zimmerleutgaß einseit neben dem sogenannten Judenbad so br. Mügg gehörig anderseit neben br. Hechler Peruckenmacher und hinten auf besagtes Judenbad stoßend gelegen, æstimirt pro 4000. Hierüber sollen besagen mehrere Kauffbrieff in der Contract stuben gefertigt die sich aber dermalen außer einem über Einen 5. teil dieser behausung besagend datirt vom 4. Julÿ 1771 nicht vorhanden
(F) It. eine behaußung zweÿ Höfe, Garten, bronnen, Hoffstatt und Stallung mit allen deren deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier im finckweiler ohnweit dem Elephanten N° 13 einseit neben weil. des br. buck schreiners Erben 2.s neben weil. br. Koch und hinten auf br. Seilers Garten stoßend, angeschlagen pro 4000 , Hierüber ist vorhanden ein vor Not. Stöber dahier d. 2. Germinal im 2. republickanischen Jahr passirter Cessions acte
Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Vermögen, hausrath 2598 li, Faß 300 li, bibliotheck 300 li, Silbergeschmeids 213 li, Goldengeschmeids 300 li, baarschafft 600 li, summa summarum 4311 li – Schulden 1504 li, Nach deren Abzug 3192 li,
der Ehefraun Vermögen, hausrath 1569 li, Faß und bütten 964 li, Silbergeschmeids 293 li, Goldengeschmeids 859 li, Chaise 400 li, baarschafft 1000 li, Häußern 8000 li, Summa summarum 13 086 li – Conclusio finalis 8086 li, Widum So der Ehemann von seinem Söhnlein Erster Ehe zu genießen 3752 li
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 69 du 7 vend. 4

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Madeleine Simonin veuve de l’employé au magasin à sel Jean Baptiste Clevenot

1807 (2.10.), Strasbourg 12 (16), M° Wengler n° 2763
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Simonin veuve de Jean Baptiste Clevenot, employé au Magasin à sel, décédée le 25 avril 1807 – à la requête de François Dominique Ignace Krafft, fondé de pouvoir de Marie Elisabeth Clevenot veuve de Gilles Deverre Graveur à Paris (Procuration, demeurant à Paris rue du battoir n° 3), Marie Madeleine Clevenot fille majeure demeurant à Strasbourg, Charles Balthasar Canino Professeur de langue italienne audit Strasbourg tuteur naturel de ses 5 enfants procréés avec Marguerite Ursule Clevenot, appellés Marie Antoinette Elisabeth Sophie 14 ans 9 mois, Christophe Charles Auguste 11 ans 9 mois, Charles Louis Chrétien 10 ans 9 mois, Marie Anne Antoinette 8 ans 6 mois, François Antoine Balhasar 3 ans 9 mois, enfin Dlle Jeanne Marie Baptiste Henriette Clevenot majeure en cette ville, héritiers de leur mère et grand mère
dans la maison mortuaire sise à Strasbourg sur le quai finckweiler n° 13
actif 5163 fr dont créances 4936 fr – passif 2544 fr, reste 2618 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 f° 163-v du 3.10.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Madeleine Clevenot, fille de la précédente

1811 (22.10.), Strasbourg 6 (39), M° Meyer n° 494
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Clevenot, fille majeure, décédée le 24 avril 1811 – à la requête de Charles Balthasar Canino, maître de langue italienne tuteur naturel de 1. Marie Antoinette Elisabeth Sophie, 2. Christophe Charles Auguste, 3. Charles Louis Chrétien, 4. Marie Anne Antoinette et 5. François Antoine Balthasar les cinq enfants procréés avec Marguerite Ursule Clevenot sœur de la défunte en qualité d’héritiers institués et Dlle Jeanne Marie Baptiste Henriette Clevenot majeure aussi sœur de la défunte légataire en usufruit suivant testament du 29 avril 1811, légué (…) à Elisabeth Clevenot veuve de Deverre demeurant à Paris
Extrait des regsitres de décès n° 715. Marie Madeleine Clevenot 51 ans 10 mois née en cette ville non mariée morte au finckwiller n° 13 le 24 fille de feu Jean Baptiste Clevenot garde magasin de l’entrepot de la ferme et de feue Marie Madeleine Simonin
décédée quai du Finckwiller n° 13 où elle s’était fait transporter peu de jours avant sa mort
dettes actives 564 fr – immeubles, 97 ares à Mittelhausen
Titres et papiers, inventaire de Marie Madeleine Simonin veuve de Jean Baptiste Clevenot employé au magasin à sel décédée le 25 avril 1807, dressé par Me Wengler le 2 octobre suivant, mère de la défunte
passif 844 fr, actif 1124 fr, reste 280 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 F° 58 du 23.10.

Jean Geofroi Schneiter meurt en 1821 en délaissant trois enfants

1821 (6.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 42), M° Hickel n° 680
Inventaire de la succession de Jean Geofroi Schneiter, docteur en médecine décédé le 20 janvier dernier – à la requête de Susanne Marguerite Kreiss la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage, mère et tutrice naturelle de Charles Benjamin et Mélanie – Théodore Schneiter, docteur en médecine, en son nom et subrogé tuteur ses frères et sœurs, héritiers de leur père

Immeubles propres aux héritiers 9) une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue dela Fontaine n° 1 estimée 300 fr, total des immeubles 30.234 fr
immeubles de la communauté, 1) une maison avec cour appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Serruriers n° 11, d’un côté la propriété du Sr Vogel perruquier, d’autre celle du Sr Baehr serrurier, derrière M Stahl et M Trawitz, estimée 16.000 fr, total des immeubles 27.435 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage reçu Me Grimmer le 2 thermidor 3, Inventaire des apports le 5 compl. 3, maison sise à Strasbourg quai Finckwiller n° 13 que la veuve reprend en nature. Et d’une maison rue des Juifs n° 10 faisant le coin de la rue des Charpentier vendue à Pierre Colonel et Marguerite Güthlein (Titres et papiers, Me Stoeber 29 septembre 1810)
créances 8150 fr, ensemble 10.609 fr, actif propre 3896 fr, dettes actives propres 44.821 fr, passif propre 5697 fr
immeubles à Molsheim, Dachstein, Ergersheim, Wahlenheim, Ingenheim, Strasbourg
Chambre des Contrats 18 février 1788, Catherine Salomé Baldner veuve de Jean Louis Dautel bailli a vendu à Schneiter une maison et dépendances rue de la Fontaine n° 1 à Strasbourg pour 2900 florins, anciens titres de propriété 3 juillet 1744, estimée 3200 francs
ensemble des immeubles 16.156 fr
Communauté, Titres et papiers, par jugement d’Adjudication définitive du 6 frimaire 10, transcrit au bureau des hypothèques volume 5 n° 127 une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 11 entre le Sr Prevot et la veuve Foellner, derrière Sr Trawitz par expropriation poursuivie par Abraham Isaac commerçant contre Jean Georges Schneider cordonnier
Contestation entre Jean Balthasar Baer, serrurier propriétaire de la maison voisine relative à un bâtiment élevé par ledit Sr Baer devant les croisées de la maison du Sr Schneiter de manière à lui oter le jour, assoupie par transaction passée devant Me D. Ehr. Stoeber le 9 juin 1808. Pareiilles contestation entre les ci devant propriétaires des maisons en 1533 et années suivantes, Titres de propriété Chambre des Contrats 19 septembre 1783 par lequel Jean Georges Schneider est devenu propriétaire, estimée 16.000 fr
Inventaire des apports de la De Kreiss veuve Schneiter en son premier mariage avec Jean Chrétien Kugler aubergiste Me Kiechel 10 décembre 1783
terres à Wahlenheim, Ingenheim, rente emphythéotique, pré à Strasbourg, ensemble 23.835 fr – passif 5697 fr, dettes actives de la communauté 8152 fr, passif 46.043 fr
dans une maison en cette ville rue des Serruriers n° 11 dépendant de la communauté ; garde robe 176 fr, bibliothèque 300 fr, remploi 40.925 fr, ensemble 41.401 fr
communauté, mobilier 2059 fr, or argenterie 401 fr,
Enregistrement de Strasbourg, acp 151 F° 63 du 15.2. – vacation du 7.3. acp 151 F° 144-v du 14.3.

Inventaire après décès d’une locataire, Sophie Elisabeth Stütz femme du menuisier Jean Frédéric Kœhler

1835 (16.6.), Strasbourg 3 (85), M° Kratz n° 346
Inventaire de la succession de Sophie Elisabeth Stütz épouse de Jean Frédéric Koehler, menuisier, décédée le 24 avril 1835 – à la requête Jean Frédéric Koehler, commun en biens suivant contrat de mariage passé devant Me Kratz le 30 avril 1834, père et tuteur légal de Frédérique Sophie mineure – Michel Manrique fils, cordonnier, subrogé tuteur
dans le logement qu’occupait le Sr Koehler dans une maison sise à Strasbourg quai Finckwiller n° 13
garde robe 107 fr, boiserie 182 fr, linge 142 fr, literie 83 fr, meubles de cuisine 29 fr, argent 160 fr, total 596 fr – passif 115 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 232 F° 29 du 22.7.

Le docteur en médecine Théodore Schneiter apporte en mariage la moitié indivise de la maison sise au Finckwiller

1836 (23.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 70), M° Hickel n° 5374
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Théodore Schneiter, docteur en médecine fils de Jean Geoffroi Schneiter, docteur en médecine, et Susanne Marguerite Kreiss
Henriette Adèle Lobstein, mineure émancipée de Jonathan Lobstein, charcutier, et Henriette Farny
art. 2. apports du futur époux. 2. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 11 échue en partage par acte reçu Me Hickel le 18 décembre 1834
6. la moitié indivise d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Fontaine n° 1, de la succession et a été abadonnée par De Schreiter par ledit partage
7. la moitié indivise d’une maison sise à Strasbourg quai Finckwiller n° 13 dépendant également de la succession de sa mère en vertu de titres relatés à l’Inventaire des apports dressé par F. Grimmer le 3 fructidor 3
8. et d’une maison sise en ladite ville quartier Finckwiller n° 22 que le futur époux a acquise par acte reçu Me Stoeber le 21 mai 1825
apports de la future épouse 3. le tiers indivis de deux étaux de boucher à la Grande boucherie 3 et 64
Enregistrement de Strasbourg, acp 242 F° 82-v du 1.8.

La maison est attribuée en janvier 1839 à Mélanie Schneiter qui a épousé en 1833 Charles Guillaume Benjamin Münch, directeur de l’école industrielle.

1833 (17.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 65), M° Hickel n° 4551
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Charles Guillaume Benjamin Münch, directeur de l’école industrielle, fils de Jean Adam Münch, homme de lettres à Brumath, et de Marie Elisabeth Lichtenberger
Mélanie Schneiter fille majeure de feu Jean Geoffroi Schneiter, docteur en médecine et de Suzanne Marguerite Kreiss
Enregistrement de Strasbourg, acp 219 F° 3-v du 20.7.

Mélanie Schneiter meurt en 1848 en délaissant cinq enfants

1848 (2. 9.br), Strasbourg 10 (112), Not. Zimmer n° 7300
Inventaire de la succession de Dame Mélanie Schneiter épouse de M. Charles Guillaume Benjamin Münch, directeur de l’école industrielle à Strasbourg, décédée à Bade (grand duché de Bade) le 3 août 1848 & de la communauté de biens entre les époux Münch
L’an 1848 le jeudi 2 novembre à huit heures du matin, à la requête de M. Charles Guillaume Benjamin Münch, directeur de l’école industrielle de la ville de Strasbourg, demeurant en cette ville & y domicilié, agissant 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & feu dame Mélanie Schneiter sa défunte épouse aux termes de leur contrat de mariage reçu par Me Hickel alors notaire à Strasbourg le 17 juillet 1833, 2° à cause des reprises qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté pour ses apports aliénés ou dénaturés pendant le mariage ou la reprise en nature de ceux encore existants, 3° de la moitié de la succession de sa défunte épouse en vertu de l’article 5 dudit contrat de mariage, 4° comme usufruitier légal des biens de ses enfants mineurs ci après nommés jusqu’à leur âge de 18 ans ou leur émancipation, 5° enfin comme père et tuteur légal de ses enfants mineurs nommés
Pauline Mélanie Münch née le 9 mai 1834, Marguerite Elisabeth Münch née le 15 mai 1835, Charles Guillaume Münch né le 29 novembre 1836, Wilhelmine Mathilde Münch née le 31 janvier 1838, Théodore Ernest Münch né le 12 novembre 1839, tous sans état, issus du légitime mariage du requérant avec sa défunte épouse dont ils sont habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun de pour un cinquième, En présence de M. Théodore Schneiter docteur en médecine, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des mineurs susnommés
dans la demeure du requérant rue des Juifs n° 37

Contrat de mariage
Immeubles. 1. Une maison dite Cour de Colmar rue Ste Barbe vers la Grand’rue N° 2 (…)
(vacation du 28 mars) Reprises en deniers dus axu héritiers. I. Succession de M. Jean Geoffroi Schneiter en son vivant docteur en médecine
II. Succession de feu Madame Susanne Marguerite Kreiss veuve Schneiter mère de Madame Münch. Suivant liquidation et partage de cette succession dressé par M° Becker notaire à Strasbourg le 21 janvier 1839 il a été abandonné à Madame Münch en paiement de ses droits 1° une maison située à Strasbourg quai Finckwiller N° 3. vendue par les époux Münch à M. Jacques Taubert, baquetier et Marie Madeleine Kaumann, conjoints, demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Noetinger notaire en cette ville le 5 février 1839 pour le prix de 13.000 francs
Masse propre au veuf, 3° des immeubles situés à la Robertsau a) Une campagne sise à la Robertsau lieu dit Hinterort (…)
acp 376 (3 Q 30 091) f° 53 (déclaration du 2 avril 1849 n° 133) Garde robe évaluée 1054 francs
acp 378 (3 Q 30 093) f° 87. Communauté, objets situés au local de l’école industrielle à Strasbourg 3449
acp 381 (3 Q 30 096) f° 6-v. Il dépend de la communauté un mobilier, fermages échus et créances montant à 15.338 – tonneaux à Ergersheim 236
Immeuble, cinq ares de vignes ban d’Ergersheim am Berg 600
Une maison rue Ste Barbe vers la Grand rue n° 2 évaluée 28.000
Reprises de la défunte 49.771
Récompenses dues à la communauté 5758
Reprises dues au veuf 23.127
acp 381 (3 Q 30 096) f° 11-v. Propres de la défunte 45.067
Immeubles propres 1) un ha. 54 ares 35 ca prés ban de Strasbourg canton Pfannwoerth, 2) une maison à Ergersheim rue dite la chaussée N° 35 3) 5 ares 45 vignes ban d’Ergersheim canton Kleinfeld 4) 3 ares 68 viges dit ban canton Kunzelpfad – Ban de Dachstein, 5) un ha 89 ares 85 terres et prés ban de Dachstein
Passif propre 14 francs

Le professeur Charles Guillaume Benjamin Münch meurt à Billancourt en 1857.
1857 (14. Xbr), Strasbourg 10 (135), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 18.313
Inventaire de la succession de Charles Guillaume Benjamin Münch professeur décédé à Billancourt
L’an 1857 le lundi 14 décembre à deux heures de relevée, à la requête de M. Théodore Schneiter, docteur en médecine, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant A. au nom en comme mandataire de 1° Madlle Pauline Mélanie Münch, majeure sans profession demeurant à Billancourt près Paris (…) 2. Madlle Marie Marguerite Elisabeth Münch, majeure, institutrice chez Mad. la Comtesse de Harewood à Goldsborough Hall près Knaresborough, Comté de Yorkshre (Angleterre), 3° M. Charles Guillaume Edmond Münch, majeur, chimiste demeurant à Wesserling-Husseren (Haur-Rhin) (…)
B. au nom et comme tuteur datif de A. Madlle Wilhelmine Mathilde Münch née à Strasbourg le 31 janvier 1838, 2° M. Théodore Ernest Münch né en la même ville le 12 novembre 1839 (…), M. Frédéric Daniel Lichtenberger, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur des enfants mineurs susnommés (…). Les trois mandants & les deux pupilles habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un cinquième de M. Charles Guillaume Benjamin Münch, leur père en son vivant professeur de chimie décédé à Billancourt près Paris le 23 septembre 1857 (…) Cet inventaire fera supplément à celui dressé pat M° Turquet qui en a la minute et son collègue notaires à Paris le 8 octobre 1857
dressé en la maison sise rue Sainte Barbe N° 18 autrefois n° 2

Mobilier. Dans le bureau ci devant inventorié, Dans un cabinet de toilette éclairé par une croisée sur le jardin, Dans une chambre au même étage éclairée par deux fenêtres sur le jardin, Dans une chambre au même étage éclairée sur la rue, Dans une autre chambre éclairée sur la rue, Dans la solle de bains au rez de chaussée, Dans l’antichambre, Dans la salle à manger éclairée par deux croisées l’une sur le jardin l’autre sur la cour, Dans un cabinet au rez de chaussée éclairé par deux coisées sur la cour et lr jardin
acp 465 (3 Q 30 180) f° 57-v du 22. Xbr (succession déclarée le 17 mars 1858) Il dépend de ladite succession un mobilier se trouvant à Strasbourg estimé 642 francs

Charles Guillaume Benjamin Münch et Mélanie Schneiter vendent la maison au baquetier Jacques Taubert et à sa femme Marie Madeleine Kaumann

1839 (5.2.), Strasbourg 12 (149), M° Noetinger n° 11.067
Charles Guillaume Benjamin Münch, directeur de l’école industrielle de Strasbourg, et Mélanie Schneiter
à Jacques Taubert, baquetier, & Marie Madeleine Kaumann
une maison consistant en trois corps de bâtiment avec cour, jardin, appartenances & dépendances située à Strasbourg quai Finkwiller n° 13 d’un côté le Sr Schneegans commissionnaire de roulage, M. Koessler serrurier, d’autre MM Hahn boucher, Werner taillandier, Gintz nourrissier & Ernst baquetier, devant le quai et derrière M. Schneegans & jardin dit Stadtrichtersgarten – la venderesse propriétaire a recueilli l’immeuble vendu dans la succession de sa mère Susanne Marguerite Kreiss veuve de Jean Geoffroi Schneiter, docteur en médecine, suivant liquidation dressée par Me Becker le 21 janvier dernier, les vendeurs déclarent qu’il ne peuvent indiquer comment ladite veuve Schneiter est devenue propriétaire de la maison vendue mais qu’elle était déjà propriétaire lors de son mariage avec son mary, suivant inventaire des apports dressé par Me Grimmer le 3 fructidor 3 dans lequel il est dit qu’il existe à l’appui de la propriété dudit immeuble un acte reçu Me Stoeber le 2 germinal 2 – moyennant 13.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 266 f° 13 du 13.2.

Fils de baquetier Jean Jacques Taubert épouse en 1821 Marie Madeleine Kaumann, fille de tailleur de pierres
1821 (14.6.), Strasbourg 12 (82), M° Wengler n° 12.292
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Taubert, baquetier, fils majeur de feu Philippe Taubert peignier, et de Catherine Salomé Fuchs
Marie Madeleine Kaumann fille de feu Jean Kaumann tailleur de pierres et de Sophie Frédérique Gall
Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 11 du 20.6.

Jacques Taubert loue une partie de la maison au Comité fondateur des œuvres de Strasbourg

1845 (26.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 93 (31 592) f° 18-v, ssp du 21.5.1845
Bail dont la teneur suit. les soussignés Jacques Taubert baquetier demeurant à Strasbourg déclare donner à Bail pour trois, six ou neuf années entières et consécutives qui commenceront au 24 juin prochain de l’année 1854, 1851 ou 1848 au choix respectif des parties mais à charge d’avertissement prealable de trois mois avant l’expiration des deux périodes triennales de 1848 et 1851
au Comité fondateur des œuvres de Strasbourg pour lequel accepte M. Achille Ratisbonne, propriétaire demeurant à Strasbourg acceptant soussigné
Les localités ci-après désignées dans une maison sise à Strasbourg quai Finckwiller N° 73 entre les sieurs Hahn et Kessel, par derrière Ernest Ott et Schneegans, savoir
a) un logement au premier étage du bâtiment au fond de la cour. Le propriétaire fera poser une toiture sur le corps de bâtiment sis indiqué et pratiquera un escalier pour arriver facilement au grenier dont le locataire jouira exclusivement.
b) la buanderie qui se trouve dans la cour sera a la disposition du locataire touttes les fois que ses besoins l’exigeront
c) le bucher situé au bas de l’escalier du dit logement
d) le petit jardin et la partie de la cour à gauche dudit bâtiment, le bailleur cloturera cette partie de la cour d) le petit jardin et la partie de la cour à gauche dudit bâtiment l’entrée de la maison devra être toujours facile et ne pourra jamais être obstruée par n’importq quels objets. Font partie de la présente location toutes les aisances et dépendances ddes localités sus désignées, ce bail est consenti et accepté moyennant un loyer annuel de 650 francs (suivent les charges, clauses et conditions)

Jacques Taubert et Marie Madeleine Kaumann hypothèquent la maison au profit du potier d’étain Charles Théodore Bergmann

1846 (27. 9.br), Strasbourg 12 (170), M° Noetinger n° 18.894
Obligation – Ont comparu M. Jacques Taubert, baquetier, & De Marie Madeleine Kaumann son épouse qu’il autorise, tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à M. Charles Théodore Bergmann, potier d’étain demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier à ce présent et acceptant la somme principale de 10.000 francs
hypothèque, Une maison consistant en trois corps de bâtimens avec cour, jardin & dépendances située à Strasbourg, quai Finckwiller N° 13 d’un côté MM. Schneegans & Kessler, de l’autre le Sieur Hahn, Schmutz, Hintz et Ernst, pardevant le quai, par derrière M. Schneegans et le jardin dit Stadtrichtersgarten.
Les débiteurs ont acquis cet immeuble de M. Charles Benjamin Münch directeur de l’école industrielle de cette ville & De Mélanie Schneiter son épouse demeurant à Strasbourg suivant devant passé devant Me Noetinger l’un des soussignés notaires le 5 deux 1839. Ils déclarent sous les peines du stellionat que cet immeuble leur appartient en toute propriété et qu’il est franc et libre de tous privilèges et hypothèques à l’exception 1° d’une somme principale de 11.000 francs (…)

Marie Madeleine Kaumann meurt en 1860 en délaissant trois enfants

1860 (27. Xbre), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Taubert, baquetier à Strasbourg, et Marie Madeleine Kaumann sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 19 juillet 1860, dressé à la requête 1) du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Wengler le 14 juin 1821, 2) Henri Albert Taubert, baquetier à Strasbourg, 3) Amélie Taubert, épouse de Louis Knoerr, employé des tabacs à Haguenau, 4) Julie Taubert, épouse de Charles Beringer, mécanicien à Strasbourg
Communauté, mobilier estimé à 406
Une maison quai Finckwiller N° 5
Une maison place Kleber N° 10
loyers 120
Succession, reprises 829, garde robe 121
acp 494 (3 Q 30 209) f° 77-v du 2.1. (succession déclarée le 10 janvier 1861)

Lors de la liquidation des biens de sa femme, Jean Jacques Taubert fait donation des immeubles à ses enfants. La maison au Finckwiller revient au baquetier Henri Albert Taubert

1865 (30.8.), M° Noetinger
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Taubert, propriétaire à Strasbourg, et Marie Madeleine Kauffmann sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 19 juillet 1860
Entre 1) le veuf, comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Wengler le 14 juin 1821, comme usufruitier de la moitié de la succession de feu sa femme
2) Henri Albert Taubert, baquetier à Strasbourg, 3) Amélie Taubert, épouse de Louis Knoerr, employé des tabacs à Benfeld, 4) Julie Taubert, épouse de Charles Beringer, mécanicien à Strasbourg

Communauté, mobilier estimé à 406
Une maison quai Finckwiller N° 5 estimée 40.000
Une maison place Kleber N° 10 estimée 30.000
loyers 120 – Masse passive reprises de la défunt 829, autre 10.029 total 10.585, reste 59.667
Succession, moitié de la communauté 29.833, reprises 829, total 30.668 dont la moitié en usufruit au père et moitié en propriété aux enfants
Donation par le Sr Taubert père à ses trois enfants à titre de partage anticipé, lesquels acceptent, du droit de propriété par indivis mais avec réserve d’usufruit de sa part des deux maisons, droit qui s’élève à la somme de 29.337
Partage entre les Enfants des deux maisons. Il est attribué à Henri Albert Taubert la maison quai Finckwiller N° 5 estimée à 40.000 ff
Il est attribué aux De Knoerr et Beringer la maison place Kleber N° 10 évaluée 30.000 francs
acp 545 (3 Q 30 260) f° 86 du 6.9.

Henri Albert Taubert épouse en 1853 Emilie Wagner, fille de tonnelier
Mariage, Strasbourg (n° 333)
Du 6° jour du mois d’août l’an 1853. Acte de mariage de Henri Albert Taubert, majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 avril 1822 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, baquetier, fild de Jean Jacques Taubert, propriétaire, et de Marie Madeleine Kaumann, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et d’Emilie Wagner, mineure d’ans, née en légitime mariage le premier juin 1835 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Jacques Wagner, tonnelier, et de Marie Madeleine Schweiss conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (…) il n’y pas eu de contrat (signé) A. Taubert, M. Wagner (i 34)

Le négociant Maurice Levy ouvre un crédit au profit de Henri Albert Taubert et d’Emilie Wagner qui hypothèquent la maison. En annexe, police d’assurance qui décrit la maison

1866 (17.3.), Strasbourg 1 (179), M° Alfred Ritleng (fils) n° 4516
Ouverture de crédit – Ont comparu Monsieur Maurice Levy, Négociant, domicilié et demeurant à Strasbourg d’une part
et Monsieur Henri Albert Taubert, Fabricant de tonneaux et Dame Emilie Wagner son épouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg d’autre part
Lesquels ont fait entr’eux le contrat suivant. Savoir Monsieur Maurice Levy consent à ouvrir à Monsieur Henri Albert Taubert comparant et ce acceptant un crédit jusqu’à concurrence d’un capital de 30.000 francs
hypothèque. Savoir Une Maison située à Strasbourg quai Finckwiller ancien n° 13 et nouveau N° 5 consistant en trois Corps de Bâtiment cour jardin appartenances et dépendances tenant d’un côté à M. Schneegans et à M. Kessler serrurier de l’autre à M. Hahn boucher et Werner taillandier et aux Sieurs Gintz et Ernst pardevant le quai et par derrière M. Schneegans et le jardin dit Stadtrichtergarten.
Origine de la propriété. Les époux Taubert déclarent que M. Taubert est seul propriétaire de cet Immeuble pour l’avoir reçu de Monsieur Jacques Taubert son père aux termes d’un acte de Donation à titre de partage anticipé dressé par M° Noetinger notaire à Strasbourg en l’année 1865 le 30 août.
Situation hypothécaire. Les époux Taubert déclarent que l’immeuble ci-dessus désigné n’est grevé que 1° d’un capital ed 10.000 francs dû à M. Jacques Mattel sacristain à Strasbourg aux termes d’une Obligation reçue par M° Noetinger notaire en ladite ville le 14 mai 1862 enregistré, 2° et d’un capital de 10.000 francs dû à Mesdames Amélie Taubert épouse de M. Louis Knoerr et Julie Taubert épouse de M. Charles Behringer en vertu de lacte de donation susrelaté, 3° enfin de l’usufruit gratuit viager et gratuit de Monsieur Jacques Taubert son père résultant de l’acte de donation et liquidation sus relaté
Police d’assurance. La Nationale, du 1° Mai 1861, N° 39.683, à Monsieur Taubert, Jacques, père, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant pour son compte, la somme de 30.000 francs répartie comme suit sur les bâtimens ci-après désignés composant sa maison et dépendances, sises à Strasbourg, quai Finckwiller N° 5, savoir
1° 5700 francs sur la maison principale sur le quai, avec ateliers et magasins à bois de tonnellerie, élevé en partie sur cave voûtée, à rez-de-chaussée, deux étages, mansarde et grenier, construite en pierre et couverte en tuiles.
2° 840 francs sur la cage d’escalier avec galeries ouvertes sur la cour à rez-de-chaussée, deux étages et grenier, construite en bois, couverte en tuiles.
3° 3000 francs sur la maison d’habitation entre deux cours avec ateliers et magasins à bois de tonnellerie, élevée en partie sur une cave sous solives, à rez-de-chaussée, deux étages et deux greniers, construite en pierre et bois, couverte en tuiles.
4° 840 francs sur la maison d’habitation en aile à gauche sur la 2° cour avec buanderie, à rez-de-chaussée deux étages et grenier, construite en pierre et bois, couverte en tuiles.
5° 180 francs sur le bureau à simple rez-de-chaussée, construit en pierre et bois, couvert en tuiles.
6° 13.200 francs sur la maison d’habitation au fond de la 2° cour, avec ateliers et magasins à bois de tonnellerie, élevé en partie sur cave sous solives, à rez-de-chaussée, un étage et grenier, construite en pierre et couverte en tuiles.
7° 240 francs sur l’escalier extérieur desservant l’étage du bâtiment article 6, à simple rez-de-chaussée, construit et bois, couverture en appentis partie en tuiles, partie en verre,
8° 6000 francs sur l’atelier mécanique, ateliers de tonnellerie et magasins à bois de tonnellerie, à rez-de-chaussée, un étage et deux greniers, construit en pierre, couverte en tuiles. Monsieur Taubert déclare que l’atelier mécanique désigné à l’article 8 renferme une scie circulaire et une machine à fraiser, mus par la vapeur, qui ne fonctionnent que pour les besoins de l’établissement de son fils, Mr Taubert, Albert, qui exploite les ateliers de tonnellerie sus mentionés dont le contenu est assuré par la Compagnie l’Union.

Le banquier Maurice Joseph Perret Heluy ouvre en autre crédit en 1867

1867 (11.3.), Strasbourg 1 (180), M° Alfred Ritleng (fils) n° 5070
Ouverture de crédit – Ont comparu Monsieur Maurice Joseph Perret Heluy banquier domicilié et demeurant à Badonviller d’une part
et Monsieur Henri Albert Taubert, fabricant de tonneaux et Dame Emilie Wagner son Epouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg d’autre part
Lesquels ont fait entr’eux le contrat suivant. Savoir Monsieur Perret Heluy consent à ouvrir à Monsieur Henri Albert Taubert comparant et ce acceptant un crédit jusqu’à concurrence d’un capital de 30.000 francs
hypothèque. Savoir Une maison sise à Strasbourg quai Finckwiller ancien n° 13 et nouveau N° 5 Consistant en trois corps de bâtiments, cour jardin appartenances et dépendances tenant d’un côté à Monsieur Schneegans et à Monsieur Kessler serrurier de l’autre à Monsieur Hahn boucher et Werner taillandier et aux Sieurs Gintz et Ernst, pardevant le Quai et par derrière Monsieur Schneegans et le jardin dit Stadtrichtergarten.
Origine de la propriété. Les époux Taubert déclarent que Monsieur Taubert est seul Propriétaire de cet Immeuble pour l’avoir reçu de Monsieur Jacques Taubert son père aux termes d’un acte de donation à titre de partage anticipé dressé par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 30 août 1865.
Situation hypothécaire. Les époux Taubert déclarent que l’Immeuble ci-dessus désigné n’est grevé 1° que d’un capital ed 10.000 francs dû à M. Jacques Mattel sacristain à Strasbourg aux termes d’une obligation reçue par M° Noetinger notaire en la dite ville le 14 mai 1862 enregistré, 2° et d’un capital de 10.000 francs dû à Mesdames Amélie Taubert épouse de M. Louis Knoerr et Julie Taubert épouse de M. Charles Behringer en vertu de l’acte de donation susrelaté, 3° enfin de l’usufruit gratuit viager et gratuit de Monsieur Jacques Taubert son père résultant de l’acte de donation et liquidation sus relaté
Etat civil des Epoux Taubert. Les Epoux Taubert déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale, attendu qu’ils n’ont point fait de contrat de mariage et qu’ils ne sont ni tuteur de mineurs ou d’interdits ni comptables ou caution de comptables de deniers publics



4, rue du Bouclier


Rue du Bouclier n° 4 – VII 33 (Blondel), P 995 puis section 7 parcelle 11 (cadastre) – Église réformée

Maison d’angle à la Croix verte (zum grünen Creutz) et maison dite Schutterhoff, réunies en 1698
Reconstructions en 1698 par le trésorier François César le Bas puis en 1789 par la communauté réformée
Tour ajoutée en 1905 et transformation de la sacristie


Clocher et sacristie sur la droite (1905, sud de la cour, en octobre 2019)
Eglise précédée de marches (est de la cour) – Maison d’habitation (nord de la cour)

La maison se composait jusqu’en 1698 de deux propriétés distinctes, une maison d’angle appelée à la Croix verte (zum grünen Creutz) et une grande maison qui l’entourait de côté et à l’arrière, appelée Schutterhoff.
La maison à la Croix verte appartenait au début du XVII° siècle au fabricant de chausses Daniel Kurbau puis (1658) au fabricant de pâtés Jean Melchior Billinger avant de revenir (1691) au fournier Jean Bradfisch qui la vend sans titre ni autorisation du Magistrat à son voisin François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres, en prétendant y avoir été contraint par le lieutenant du Roi La Batie.
La grande maison dite Schutterhoff appartient à la fin du XVI° siècle à Marthe von Molsheim, épouse successive de Henri Widt et des consuls Jean Charles Lorcher et Jacques Kips. Elle en transmet la propriété à son gendre Jean Jacques Meyer, codirecteur de la Monnaie et consul. Les héritières de Jean Jacques Kugler vendent en 1677 la maison composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment du milieu et d’un bâtiment neuf au marchand François Kuhn. Le lieutenant du Roi de Vissac y a sa demeure en 1682 au titre des logements militaires. Il demande alors aux Treize de lui construire une cuisine dont il aura seul l’usage. Les relations avec le propriétaire qui habite sur place ne cessent de se détériorer les années qui suivent, Monsieur de Vissac ayant pour but d‘occuper seul la maison. La veuve du propriétaire refuse toute location mais se déclare prête à céder sa propriété à la Ville qui pour sa part attend des ordres du Roi. L’affaire ne se termine qu’avec le départ de Strasbourg de Monsieur de Vissac en 1688. Le Magistrat refuse que les héritiers Kuhn cèdent la maison à M. Meyerhoffer de Saverne en y voyant une manœuvre pour céder la maison à vil prix. Les héritiers Kuhn vendent leur maison en 1693 au secrétaire à la chambre épiscopale Jean Fries et à son gendre Louis Dumontet, secrétaire à l’Intendance d’Alsace. C’est à nouveau un administrateur royal, le trésorier principal de l’extraordinaire des guerres François César le Bas, qui s’en rend propriétaire en 1698 ; la maison a trois étages, un beau vestibule, un petit jardin, deux caves pour 2000 mesures de vin, six poêles, un cabinet et dix-sept chambres. François César le Bas acquiert sans titre la maison d’angle et entreprend de reconstruire les bâtiments. Il demande en 1704 à être exempté des charges sur le bâtiment qu’il a acheté de Jean Bratfisch. Les Conseillers et les Vingt-et-Un se montrent accommodants envers lui parce qu’il lui arrive d’avancer au nom de la Ville les sommes dues au Roi sans faire de difficultés pour attendre le remboursement. Il revend la maison en 1710 au marchand et banquier réformé Jean Deucher qui s’établit ensuite à Paris puis à Bottmingen près de Bâle. Jean Deucher fait louer la maison à la Régie des fermes, vivres et domaines avant de la vendre en 1735 au greffier criminel Louis Mena. Les différents bâtiments ont le même aspect sur le plan-relief de 1725 que sur le plan Blondel (1765) : deux bâtiments en enfilade le long de la rue des Hannetons, le bâtiment principal entre cour et jardin, un petit bâtiment à droite de l’entrée.
Les héritiers Mena cèdent en 1771 la propriété au receveur général des Domaines et gabelles du Roi Philippe Grau qui y établit ses bureaux. Le receveur général des fermes du Roi Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy qui s’en rend propriétaire fait rehausser le mur à côté du portail de la cour et transformer le bâtiment à droite de l’entrée en 1778. La communauté réformée acquiert la maison de son héritier testamentaire moyennant 9 350 livres strasbourgeoises en septembre 1788 après que les Conseillers et les Vingt-et-Un ont autorisé la vente. Les réformés sollicitent le 31 janvier 1788 l’autorisation d’exercer leur culte à Strasbourg et non plus à Wolfisheim. Les avis du Magistrat divergent non tant sur le fond (tous sont d’avis d’accorder l’autorisation d’après le nouvel esprit de tolérance qui repousse dans les anciens temps l’hostilité de la Ville envers les réformés) que sur la forme afin de ne pas risquer de déplaire à l’administration royale. Une lettre du ministre le comte de Brienne tranche l’indécision le 14 août 1788. Elle accorde aux Réformés l’autorisation, à condition que « l’endroit où ils se rassembleront pour remplir les devoirs de leur religion soit une maison particulière dont l’extérieur n’annonce ni un temple ni même un édifice public et qu’ils n’y puissent placer de cloches ». Il reste au Magistrat à rédiger un règlement de police en dix articles qui encadre le culte et sauvegarde ses privilèges.
La communauté réformée passe le 25 octobre 1788 un marché avec le maître charpentier Jacques Paul Arnold et le maître maçon Jean Régnard Pfauth pour construire la maison de prière. Le sacristain Jean Frédéric Federhenn dresse le compte rendu de pose de la première pierre le 24 mars 1789.
La municipalité ordonne en 1794 de déposer sur les greniers l’orgue de l’oratoire des Réformés qui va servir de lieu de réunion à la Société populaire. Le Directoire du district de Strasbourg rend en ventôse III à la communauté des Réformés la propriété de l’oratoire où la Société populaire continuera à tenir ses séances moyennant un loyer. L’assemblée primaire de la Monnaie tient pour la quatrième année consécutive sa séance à l’oratoire en l’an VII.


Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt) : les bâtiments forment le coin supérieur gauche – Plan Blondel (1765, AMS cote 1 PL 675)
Plan (1830, seuls subsistent les bâtiments qui donnent sur la rue du Bouclier)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cours L et K, îlot 132 (© Musée des Plans-relief) 1

Des réparations deviennent nécessaires en 1830, notamment pour remédier à l’affaissement des murs de l’église construits sur une ancienne cave. L’Atlas des alignements (années 1820) signale que le bâtiment sur rue comprend un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade du bâtiment d’angle se trouve de part et d’autre du repère (g). La cour L montre la façade sur la cour (2-3-4), l’église (12-11-10-9), la sacristie (12-13) précédée d’escaliers et la maison d’école (13-14-1) qu’on retrouve sur la rue à gauche du portail (entre les repères g et a).
La maison porte le n° 4, aussi bien selon l’ancienne (1784-1857) que la nouvelle numérotation.


Elévation – Plan de la cour et de l’église (1788, ADBR cote 2 G 482 F 59)

Clocher selon le premier projet (1902) – Clocher et sacristie (1903, Marcel Eissen, AMS Police du Bâtiment)

La sacristie est agrandie en 1866. L’Eglise réformée fait construire en 1894 une nouvelle salle pour le consistoire et agrandir le logement du sacristain dans le bâtiment d’angle. Elle demande en février 1902 l’autorisation de construire un clocher à l’extrémité nord de l’église vers la rue des Hannetons puis modifie ses intentions en juin 1903 en prévoyant d’édifier le clocher au-dessus de la sacristie, à l’extrémité sud de l’église. L’architecte Marcel Eissen réalise en 1905 une tour servant de sacristie et sur la droite un bâtiment servant de salle pour le consistoire. L’architecte Auguste Brion fait construire en 1912 une remise à bois rue des Hannetons.
Le consistoire réaménage les locaux en 1974. Le ravalement de 1979 dégage des pans de bois et la pierre de taille ; les travaux ont lieu en même temps que ceux du bâtiment voisin, presbytère de l’église propriété de la Ville.


Ancienne école (angle sud-ouest de la cour, octobre 2019)
Arrière de l’église rue des Hannetons (février 2009)
Face arrière de l’église (octobre 2019)

Maison d’angle – Portail et face sud de la cour – Porte à fronton à l’entrée de l’église (septembre – octobre 2019)

octobre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Henri Widt et (1567), Marthe von Molsheim remariée (1587) à Jean Charles Lorcher puis (1590) à Jacques Kips, tous deux consuls – luthériens
1639 h Jean Jacques Meyer, codirecteur de la Monnaie, consul, et (1604) Dorothée Widt – luthériens
1650* h Jean Jacques Kugler, codirecteur de la Monnaie, et (1627) Marie Dorothée Meyer – luthériens
1677 v François Kuhn, marchand, et (1656) Marguerite Reutter – luthériens
1693 v Jean Fries, secrétaire à la chambre épiscopale, et (1671) Anne Marie Pellin – catholiques et
Louis Dumontet, secrétaire à l’Intendance d’Alsace, et (1691) Marie Béatrice Fries – catholiques
1698 v François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres, célibataire – catholique
1710 v Jean Deucher, marchand, et (1707) Agnès Bressler, veuve de Jean Decimator – réformé et luthérienne
1735 v Louis Mena, greffier criminel en chef, et (1719) Cécile Chalon – catholiques
1736 h Louis Antoine Mena, directeur des verreries de Saint-Quirin, et (1763) Louise Anastasie Gouget puis (1766) Anne Rœderer – catholiques
1771 v Philippe Grau, receveur général des Domaines et gabelles du Roi, et (1744) Anne Victoire de Berquen – catholiques
1778* v Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy, receveur général des fermes du Roi († 1788) – catholique
puis son héritier François Philibert Durand, chevalier comte d’Auxy, sous aide major, et (1796) Marie Louise Choart
1788 v communauté réformée de Strasbourg

Maison d’angle (jusqu’en 1698)

Daniel Kurbau, fabricant de chausses, et (1597) Marguerite Abel puis (1611) Ursule Hackfort, d’abord (1604) femme du tailleur Jean Deiss – luthériens
1662 v Jean Melchior Billinger, fabricant de pâtés, (1658) Susanne Stœhr – luthériens
1691 v Jean Bradfisch, boulanger, et (1682) Jacqueline Dürrbach veuve du fournier Geoffroi Krauss – luthériens
1698 v François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres – catholique

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 3 750 en 1767
Valeur vénale : 2 400 livres en 1677, 2 757 livres en 1693, 3 500 livres en 1698, 5 000 livres en 1710, 9 296 livres en 1735, 9 350 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) VII 33, M. de Bergan
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) à la ferme, 40 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Fabrique de la communauté calviniste de Strasbourg, P 994, église, jardin – 11,6 ares
P 995, maison du maitre d’école – 2,08 ares
P 996, maison d’école et bâtiment – 1,37

Locations

1619, Philippe Sinn, sergent, et Cunégonde Krebs
1682, lieutenant du Roi de Vissac
1693, commissaire des confiscations des Touches
1723, Régie des fermes, vivres et domaines d’Alsace au nom de laquelle Charles Cordier
1735, receveur général des domaines Charlière
1735, Domaines et gabelles d’Alsace pour lesquels Nicolas des Boves et François Joseph Grau
1744, Louis Marquet, régisseur général des fourages, Carraud, premier secrétaire de M. de La Grandville et François, inspecteur des Ponts et Chaussées

Maison d’angle

1684, François Jean de la Porte, boulanger, puis son fils Annette de la Porte

Livres des communaux

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 210
La maison est inscrite au nom de l’ancien consul Jean Charles Lorcher dans le Livre des communaux de 1587. Une descente de cave maçonnée d’une longueur de 7 pied 3 pouces dépasse sur le communal de 3 pied 9 pouces.

Schültz Gaß die Einseitt
Herrn Johann Caroli Lorchers Alten Ammeisters seligen Erben haben ein hohen aufgemaurten Kellerhalß vij schu iij Zoll lang, Vnd iij schu ix Zoll herauß, Bessert für das Niessen, iij ß d

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Le maître maçon Rottler est autorisé au nom de receveur général Gagnerot à rehausser le mur à côté du portail de la cour ainsi que le toit.

(f° 127) Dienstags den 11. Augusti 1778. – Mr Gagnerot Receveur general des fermes du Roy
Idem [Mr Rottler der Maurer] nôe. Mr Gagnerot, Receveur general des fermes du Roi bittet zu erlauben an deßen behausung an der grosen Schildsgaß gelegen neben dem hoff: thor die Maur erhöhen und das tach höher setzen laßen. Erkannt, Willfahrt.

1779, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Les préposés aux affaires foncières font grief au maître maçon Rottler de n’avoir pas prolongé la gouttière jusqu’au sol contrairement au règlement. Le maçon répond que le propriétaire Gagnerot s’y est opposé en lui interdiasnt de poursuivre les travaux.

(f° 300-v) Montags den 13. Septembris 1779 – Mr Rottler, Maurer, pto. M Gagnerot
Mr Rottler der maurer wurde vorbeschieden, weilen er beÿ Reparirung des tachs an M. Gagnerot, Receveur General du Domaine du Roy in der grosen Schilds Gaß gelegenen behausung deßen Ausschuß Naach nicht herunter führen sondern nur gegen der behausung richten laßen, dahero Citatus beÿ straf an zu halten besorgt zu seÿn, daß der Naach grad herunter geführt werde. Citatus zugegen sagt, er habe alles angewendet M Gagnerot zu bewegen den Ausschuß Naach grad heruter führen zu laßen, allein M Gagnerot habe sich so gegen ihm und seinen gesellen aufgeführet, daß er seine thür schwöll nicht mehr zu betretten willens, dahero er ihme auch künfftighin ferner zu arbeiten versagt, bittet ihn also von angestellter Klag zu absoviren.
Erkannt, Seÿe M. Gagnerot an zu suchen den Naach der Ordnung gemäß herunter führen zu laßen, falls Er sich aber deßen wegern solte, so seÿe derselben ad causam zu citien.

1785, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Le maître maçon Müller est autorisé à repeindre la maison mais sans toucher à l’encorbellement

(f° 328) Dienstags den 9. Augusti 1785. – Mr Gagnerot Receveur des fermes
Herr Müller, der Maurer, nôe. Mr Gagnerot Receveur des fermes, bittet zu erlauben, seine in der Schilds Gaß gelegene Behausung anstreichen Zu laßen. Erkannt, auf der Seite, wo sich Kein Überhang befindet und unter dem Überhang willfahret, hingegen untersagt den Überhang zu berühren.

1788, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
Le maître maçon Pfauth est autorisé au nom de la communauté réformée à ouvrir une croisée vers la rue des Hannetons

(f° 166) Dienstags den 21. Octobris 1788. – Reformirte Gemeind
Mr Pfauth der Maurer nomine der Herren Vorsteher der Reformirten Gemeind, bittet an dero in der Schilds Gaß gelegenen behausung N° 4 auf der Seite des Maÿkäfer Gäßels einen Kreutzstock ausbrechen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1778, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le receveur des Domaines Gagnerot charge le maître maçon Bernard Rottler de faire des travaux dans le bâtiment à droite de l’entrée en plaçant un fourneau et un âtre dans la cuisine au rez-de-chaussée et un poêle rond en fonte dans la chambre au premier étage.

(p. 485) Mittwochs den 23.ten Septembris 1778 – Sr Gagnerot receveur des Domaines, will in seiner ane der grosen Schiltzgaß gelegenen behausung, rechter hand der einfarth auf dem rez de chaussée eine Küche mit Heerd und caminschooß wohlversehen machen, das rohr ane der façade maur hinauf von allem Holtz entfernt, im ersten stock darüber eine stube mit einem gegoßenen runden offen, in den indem zimmer eingefeurt wird, und deßen blechene rohr in vorbeschriebenes Küchenmaur gerichtet. Erkannt, willfahrt und solle das durch die maur gehende rohr weggeschafft werden. – Mstr. Rottler

Description de la maison

  • 1698 (visite des lieux) Le bâtiment a trois étages, un beau vestibule, un petit jardin, deux caves pour 2000 mesures de vin, six poêles, un cabinet et dix-sept chambres
  • 1767 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cabinets et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, les écuries, les remises et autres appartenances à la somme de 7500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Bouclier

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Temple des réformés à ce culte
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 277 case 4

Fabrique de la communauté calviniste

P 995, sol, maison du mre d’école, rue du bouclier 4
Contenance : 2,08
Revenu total : 73,08 (72 et 1,08)
Folio de provenance :
Folio de destination : Décision du 25 juillet 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 995, maison
Revenu total : 45,08 (46 et 1,08)
Folio de provenance : Décision du 25 juillet 1844
Folio de destination :
Année d’entrée : 1845
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 278 case 1

Fabrique de la communauté calviniste

P 996, sol, maison d’école et bâtiment, rue du bouclier 4
Contenance : 1,37
Revenu total : 63,71 (63 et 0,71)
Folio de provenance :
Folio de destination : N. J. [non imposable] Décision du 25 juillet 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 278 case 2

Fabrique de la communauté calviniste

P 994, sol, église et jardin, rue du bouclier 4
Contenance :
Revenu total :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 456 case 2

Fabrique de la communauté calviniste

P 994, Eglise, P 996 maison, Rue du Bouclier 4 (N° 60)
Contenance : (-)
Revenu total : (maison, 1° étage loué) 65
Folio de provenance : (278)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1862
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 457 case 1

Fabrique de la communauté calviniste

P 995, Maison, sol, Rue du Bouclier 4
Contenance : 2,08
Revenu total : 46,08 (45 et 1,08)
Folio de provenance : (277)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 (20) / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 83 case 10

Parcelle, section 7, n° 11 – autrefois P 994, 995, 996
Canton : Schildgasse Hs Nr. 4
Désignation : Hf, Kirche, 2 Whs u. N.G. (d. W. des Sakristans)
Contenance : 14,74
Revenu : 600 / 800 (150 d. W. des Sakristans)
Remarques :

(Propriétaire), compte 47
Strassburg, Reform. Kirchengemeinde
1927 Paroisse réformée
(331)

(Propriétaire), compte 48 (d. W. des Sakristans)
Strassburg, Reform. Kirchengemeinde f. d. Wohn.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 233 Rue du Bouclier (p. 380)

4
Maison d’Assemblée des Reformés
loc. Federhenn, Joseph Fred. marguiller – Manant
loc. Kopf, Conrad, chanteur – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schildgasse (Seite 146)

(Haus Nr.) 4
Reformirte Kirche.
Clementz, Gemeindschwester. 1
Schott, Küster. 1
Zier, Wwe. 1
Hauth, Wwe. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 645 W 50)

Rue du Bouclier 4 (1886-1984)

Le pasteur Piepenbring est autorisé en 1894 au nom du consistoire de l’Eglise réformée à construire une nouvelle salle pour le consistoire et à agrandir le logement du sacristain dans le bâtiment au coin de la rue du Bouclier et de la rue des Hannetons. Il demande en février 1902 l’autorisation de construire un clocher à l’extrémité nord du bâtiment arrière (église), en arrière de l’alignement légal rue des Hannetons. Nouveau projet de construire un clocher au-dessus de la sacristie, à un mètre de la propriété voisine en juin 1903 (extrémité sud de l’église). L’architecte Marcel Eissen réalise en 1905 une tour servant de sacristie et sur la droite un bâtiment servant de salle pour le consistoire. L’architecte Auguste Brion fait construire en 1912 une remise à bois rue des Hannetons.
Le consistoire réaménage les locaux en 1974. Le ravalement de 1979 dégage des pans de bois et la pierre de taille ; les travaux ont lieu en même temps que ceux du bâtiment voisin, presbytère de l’église propriété de la Ville. La paroisse du Bouclier fait refaire le pignon sud et remplacer les tuiles en 2007 sous la direction de l’architecte Philippe Hammann.

Sommaire
  • 1886 – Le maire notifie le consistoire de l’Eglise réformée en la personne du pasteur Piepenbring (demeurant 7, rue Salzmann) de faire ravaler la façade au 4, rue du Bouclier – Travaux terminés, octobre 1886.
  • 1892 – Le commissaire de police demande à la Ville un rapport sur la fosse d’aisances dans le bâtiment à droite de la cour. La fosse qui vient d’être vidée n’est pas entièrement étanche. Le fabricien Sonntag déclare que le consistoire a l’intention de construire un nouveau presbytère à l’endroit de la fosse. La fosse est réparée, le tuyau d’aération rehaussé, octobre 1892
  • 1894 – Le pasteur Piepenbring demande au nom du consistoire de l’Eglise réformée l’autorisation de construire une nouvelle salle pour le consistoire et d’agrandir le logement du sacristain, dont la hauteur inchangée n’atteindra pas la hauteur réglementaire. L’architecte municipal Nebelung demande de modifier le projet dans la partie en arrière de l’alignement légal rue des Hannetons. – Autorisation de réaménager l’intérieur du bâtiment au coin de la rue du Bouclier et de la rue des Hannetons – Dessin (élévation, coupe, plan du rez-de-chaussée et de l’étage) – La réception du gros œuvre a lieu en juin 1894 en présence de l’entrepreneur Brion – Travaux terminés, octobre 1894, la maison est habitée
  • 1894 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de l’Eglise réformée l’autorisation de faire une prise pour environ dix becs dans la maison dont elle est locataire. – Autorisation de faire une prise au 4, rue du Bouclier
  • 1902 – Le pasteur Piepenbring demande en février 1902 au nom du consistoire de l’Eglise réformée l’autorisation de construire un clocher – Dessin par l’architecte Marcel Eissen. La tour se trouve à l’extrémité nord du bâtiment arrière entre cour et jardin, en arrière de l’alignement légal rue des Hannetons
    1902 (novembre) – Dossier. Le compte rendu expose qu’une grande salle de 140 mètres carrés est prévue au rez-de-chaussée du bâtiment nord et une petite salle de 45,50 mètres carrés dans le bâtiment sud. L’autorisation peut être accordée en respectant les conditions mentionnées
    1903 (juin) – Dossier. Le consistoire de l’Eglise réformée a l’intention de construire un clocher au-dessus de la sacristie, à un mètre de la propriété voisine
    1904 (janvier) – Le pasteur Piepenbring transmet les plans. La Police du Bâtiment fait des observations à l’architecte Marcel Eissen sur les plans de la tour et du bâtiment – Autorisation, février 1904 – Dessins calcul statique (élévation, plan de situation, coupe, plan du bâtiment) tour servant de sacristie et bâtiment à droite, servant de salle pour le consistoire – Le pasteur demande en janvier 1905 de prolonger la validité du permis en arguant que le Conseil municipal a accordé une subvention de 20.000 marks seulement en octobre – Le maire prolonge le délai d’un an.
    Le pasteur sollicite en mai 1905 l’autorisation de faire une ouverture du côté sud du clocher pour que le son se propage mieux, il argue 1) que l’ouverture sera toujours fermée par un volet, 2) que le bâtiment voisin, propriété de la Ville, sert de presbytère à la paroisse réformée. L’autorisation est accordée à titre révocable
    1905 (juillet) – L’architecte demande la réception du gros œuvre. La Police du Bâtiment observe qu’une ouverture au deuxième étage affaiblit la construction et demande de la murer. L’ouverture est murée
    1905 (décembre) – L’architecte demande la réception finale. Il reste à plâtrer les murs des cabinets d’aisance au premier étage – Dossier classé
  • 1910 – Dossier pour tenir une vente de charité pendant deux jours dans une salle de 140 m² du bâtiment gauche (au nord). L’architecte municipal Nebelung n’y voit pas d’objection.
  • 1909 – Visite pour vérifier que les cheminées ne présentent pas de danger – Observations en quatre points. Deux des remarques ne sont toujours pas réglées en février 1912
  • 1912 – L’architecte Auguste Brion demande l’autorisation de construire une remise rue des Hannetons. Le pasteur Piepenbring, président du consistoire, demande l’autorisation de construire une remise à bois de chauffage (voir l’un des points non résolus ci-dessus) – Autorisation de construire le bûcher à 3 mètres de l’église au lieu des 5 mètres réglementaires – Travaux terminés, septembre 1912 – Dessin (la remise se trouve à l’angle nord-est du terrain, le long de la rue des Hannetons), projet annulé, projet réalisé
  • 1920 – Le maire notifie le consistoire de l’Eglise réformée en la personne du pasteur Piepenbring (demeurant 7, rue Saltzmann) de faire ravaler la façade au 4, rue du Bouclier – Demande – Accord
  • Commission contre les logements insalubres. 1900, Remarque, surélever le tuyau d’aération à la fosse d’aisances. Travaux terminés
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler
  • 1974 – La commission de sécurité fait son rapport sur le foyer paroissial de l’Eglise réformée en présence du pasteur Wagner. Le consistoire allie la mise en conformité avec un réaménagement des locaux. Les travaux sous la direction de l’architecte Deck sont retardés par la livraison de deux portes coupe-feu
    1975 – Idem, en présence du pasteur Guy de Dadelsen – Le maire délivre l’autorisation d’ouverture – Plans
    1974 (octobre) La société d’exploitation de l’entreprise Emile Fiedel (rue de Lièpvre) est autorisée à poser une palissade de chantier sur la voie publique
    1976 – Contrôle de sécurité en présence du pasteur Guy de Dadelsen
    1979 – Contrôle de sécurité en présence du pasteur Antoine Pfeiffer
    1980 – Idem
  • 1979 – Le maire notifie le consistoire de l’Eglise réformée de faire ravaler la façade. Le pasteur Antoine Pfeiffer demande un délai et suggère d’allier le ravalement à celui du presbytère voisin, propriété de la Ville – Demande de subvention. Les pans de bois sont mis en valeur, la pierre de taille est nettoyée. Travaux terminés, décembre 1983, la menuiserie est blanche, les volets et le fer forgé vert foncé.
    1982 – L’entreprise Bisceglia (11, rue de Brest) est autorisée à poser une palissade de chantier sur la voie publique pour ravaler la façade – Travaux terminés, juin 1983
    1983 – Contrôle de sécurité en présence du pasteur Antoine Pfeiffer

Dossier de la Police du Bâtiment (cote1684 W 838)

Sommaire
  • 2007 – La paroisse du Bouclier, représentée par Christian Krieger déclare des travaux exempts de permis de construire pour refaire le pignon sud et remplacer les tuiles sous la direction de l’architecte Philippe Hammann – Plan cadastral de situation (section 7 parcelle 11) – Photographies – Travaux terminés, juin 2008

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom des héritiers de l’ancien consul (1567, 1573, 1579 et 1585) Jean Charles Lorcher qui épouse en troisièmes noces (1587) Marthe von Molsheim. Marthe von Molsheim avait épousé en 1567 Henri Widt et se remarie en 1590 avec Jacques Kips, bailli de Hohenstein qui deviendra lui-même consul (1594, 1600, 1606).

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 274)
1567. Dnica 70. Heinrich Widt Vnd Jungfraw Martha Caspar von Moltzheims seligen nachgelaßene dochter (i 282)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 61-v, n° 196)
1587. Eodem die [Domin. vocem Jucunditatis] H. Johann Carle Lorcher, Alt Ammeister, vnd Martha von Moltzheim h. Heinrich Widen nachgelaßene Witwe (i 68)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 120-v, n° 381)
1590. Domin. Exaudi. H. Jacob Kips, Amptman auf honstein vnd Fr. Martha von Moltzheim H. Johan Carle Lorcher Alten Ammeisters nachgelaßene witwen eingesegnet den 9. Junÿ (i 130)

Marthe von Molsheim, veuve du consul Jacques Kips, assistée de son tuteur Pierre Storck, ancien consul, et de son gendre Jean Jacques Meyer l’un des Trois de la Monnaie, loue la maison au sergent Philippe Sinn et à sa femme Cunégonde Krebs

1619 (xviij. Decembris), Chancellerie, vol. 436 f° 636-v
(P. fol. 469.) Erschienen Fr. Martha vonn Molßheim, wÿland herrn Jacob Kipsen Altammeÿsters s. witwe mit beÿstand h. Peter Storck Altammeÿsters Ihres geordneten Vogts vnd herrn Johann Jacob Meÿers dreÿer Ane d. Müntz Ihres dochtermanns Ane eim, So dann Philippß Sÿnnen d. Einspenniger burger Zu Straßburg Am And. theil, Vnnd bede parh. sich einer admodiation nachgeschriebener behaußung mit einander Vereinbaret vnd Verglich. Inn maß. hernacher steth
Nemmlich so hatt obgenante Fr. Martha vonn Molßheim bemeltem Philipß Sÿnnen vnd deßen haußfr. Khünugundt Krebßin so lang sie bede od. eines vnd. Inen beÿ leb. sein werd. die behaußung mit Aller Zugehörd alhie Inn d. St. St. ane d. schilts gaß Inn Bickinggäßlin geleg. vß gelüh. vnd verlüh., solche Behaußung durch sie die ehegemechd Als lang sie Im leben sein werd. Zu besitzen vnd Zu bewohnen (umb) 100 pfund

Régnard Widt cède ses droits sur la maison appeleé Schutterhoff, tels qu’ils figurent à l’inventaire dressé en 1633 après la mort de sa femme Ursule Brand, à son cohéritier Jean Jacques Meyer, ancien consul (1635)

1639 (16. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 420
Erschienen H Reinhardt Wÿdt burger Zu Str. mit beÿstand deß Ehrenuesten fürsichtigen und wolweisen herrn Johann Jacob Meÿers Alt Ammeisters der St St seines H. Schwagern An einem,
So dan weÿl. Annæ Mariæ Brandin sein H Wÿdten haußfrawen see: ab intestato Erben namens Sebastian Brand für sich selbsten und Jacob Kniebs alß Eheuogt Ursulæ Brandin, am and. theil,
Zeigten an, demnach nit allein E. E kleinen Raht den 8. Aprilis Anno 1635. erkannt, daß Er Wÿdt ihnen den erben, die in dem vber der verstorbenen frawen see: verlassenschafft durch Heinrich Geÿer den Notm. in Anno 1633. vfgerichteten Inventario bekanntlich zugeschriebene Unveränderte Rubricken völlig zulüffern und gut zuthun schuldig sein soll (…) 80 lb An durch die geschwornen Baw: und Werckmeister vff dem der Erben unveränderten hauß alhie in d. Schiltzgaß. neben ihren den erben selbsten geleg. daß Waldeckhs häußlein genannt erkannten Bawcosten ihme herrn Wÿdten gelüffert und gutgethan worden (…) daß offtbesagter H Reinhard Wÿdt für sich & eines vfrechten & Jedoch mit nachgesetzter condition verkaufft und Zukauffen geben ermelter seiner haußfrawen see. Erben auch obgnt.
Ein vorder, Mitler: hinder: vnd Neben hauß, hoff, hoffstatt und Garten, mit allen andern ihren gebäwen der Schutterhoff genannt, alhie in der Schiltzgaßen neben deß Stiffts Zu S. Thoman Behaußung, so H M. Georg Bach, Gÿmnasiarcha alhie bewohnt, ein und anderseit neben Daniel Kurbaw dem hosentricker, hind. vff ein Behaußung besagtem Stifft S. Thoman gehörig, so an ietzo herr D. Johann Rudolff Saltzmann in alhieiger Hohen Schulen professor besitzt stoßend und haben diese Häuser auch einen Außgang in das Bickings oder Meÿen Kefergäßlin, dauon gehen Jährlich vff (-) 4 R. gelts St. w. der Schulen alhie in hauptgut mit 100. goldgld, Item 15. lb d gelt s vff Mathiä er[st]gesagter Schulen mit 300. lb. wuderkäuffig, So seind diese Häuser auch verhafftet umb 1050. lb weÿl. Fr. Dorothea Wÿdtin obehrengedachts H ammeister Meÿers haußfrauwen see: wie auch Jacob Wÿdten und H Daniel Wÿdten XV. see: Erben, Mehr ist das Nebenhauß verhafftet umb 250. lb weÿl. Philipps Sinnen gewesenen Einspennig. see: Erben Vnd dann seind dise samptliche heüser neben andern mehr güetern in der Zu Speÿr ane Cammergericht nun vff die 40. Jar lang mit den Ebelischen habenden Appellation Sach, von den Wÿdtischen ins gemein, alß Appellanten, loco cautionis versetzt word., daran sein H Reinhard Wÿdten vberige Vier Miterben ihne pro rato und also Jedem Zum viertenteil vermög einer den 24. 29. Augusti, 12. vnd 13. Septembris A° 1629. vffgerichteten Vergleichung (…) für und umb 2500 Pfund

Jean Jacques Meyer épouse Dorothée Widt en 1604
Mariage, cathédrale (luth. p. 142, n° 62)
1604. (Dom. den 9. Septembris) Johann Jacob Meyer und fraw Dorothea Heinrich Widen des Eltern n: g: dochter (i 74)

La maison revient à leur fille Marie Dorothée qui épouse en 1627 Jean Jacques Kugler le jeune, fils de l’assesseur des Vingt-et-Un Jean Jacques Kugler

Mariage, cathédrale (luth. p. 228)
1627. Dominica 60. 28. Jenner. H Hans Jacob Kügler der Jünger, des Ehren uesten fürsichtigen und weissen H hans Jacob Kügler des bestendig. Regiments alhie XXI. sohn, vnd J. Maria Dorothea H. Johann Jacob Meyers dreyers in der alhiesig. Müntz tochter, eingesegnet montag 12. febr. (i 119)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Jacques Kugler à engager des musiciens et à danser lors de son mariage
1627, Conseillers et Vingt-et-Un (2 R 109)
Hanß Jacob Kügler vmb erlaubnus beÿ seiner hochzeit Music Zuhaben vnd Zudantzen. 19.

Jean Wolffgang Hessler cède à Jean Jacques Kugler les droits qui lui proviennent de son arrière-grand-mère Marthe von Molsheim sur un capital garanti sur la maison

1657 (26. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 243-v
(Protocoll. fol. -) Erschienen Johann Wolffgang Heßler der Jüng., mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers deß ältern EE groß. Rhats Beÿsitzers seines eheleiblich. Vatters
in gegensein H Johann Jacob Kuglers Treÿers der statt Müntzen
seinen Antheil, so beÿdes von weÿl. Fr. Marthæ von Molßheim seiner Uhrgroßmuter seel. Vermittelst weÿl. Felicitatis Fettichin seiner Muter seel. vff ihne H Heßlern erblich. gelangt seÿe, so dann ihme für die der hohen Schulen ahne denen deroselben außgestandenen und bezahlten Zinnß und Vncost. Zu seinem rato erlegt 53. lib 19 ß 9 d gebühret, ahne hauß, hoffstatt, Gart. nebens: und hinder häußern, auch allen deren Gebäwen & alhie in der Schiltsgaßen einseit neben weÿl. Daniel Kurbaws deß hosenstrickhers seel. Erben, anderseit neben wie auch hind. vff eine Behaußung dem Stifft St. Thoman gehörig stoßend geleg. Ahne welcher Behaußung Ihme dem Käuffern vorhien dhes* übrige Zuständig seÿe, und gehend von solch. Behaußung iahrs termino Mathiæ Apostoli 15. lib. lößig mit 300 lib Item 4. golt fl. in specie vff omnium Sanctorum lößig mit 100. golt fl. beÿde Post. der hohen Schulen, Und dann 8 lib. 8 ß d. termino Annunciationis Mariæ dem Gürtler hoff,
Ferners habe Er H Heßler d. iüng. ihme H Küglern, verkäufflich übergeben die ienige 100. lib. Capital und alle davon hinderständige Zinnß, so weÿl. deß durchleuchtig- hochgebohrnen Fürst. und Herrn, Herrn Johannß Pfaltzgravens beÿ Rhein, Hertzog in Baÿern & christmiltest. Andenckhens, hinderlaßene fürstliche Herrn Erben vermög einer am 11.t 9.br. a° 1613. vffgerichteter pergamentiner (…) obligation, von und ahne 500 lib. Capital ihme dem Verkäuffern seinem rato, Zu thun seÿen – umb 253 lb

Les héritières de Jean Jacques Kugler (Félicité Kugler née Gambs, Dorothée Friederici et Marguerite Dietrich) vendent la maison dite Schutterhof composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment du milieu et d’un bâtiment neuf au marchand François Kuhn moyennant 2 400 livres

1677 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 264-v
der Edel- Vest- hochgelehrte Herr Gottfried Stößer U.I.F et Reipubl patriæ Consiliarus et Advocatus alß Curator der Edlen- Viel Ehr und tugendsamen frawen Felicitas Küglerin gebohrner Gambsin, Wittibin, weiters der Ehrenvest- fürsichtig- und wohlweÿsen Herr Johann Philipp Schmid deß beständigen Regiments der herren Ein und Zwantzig alß Vogt der Ehren und Viel tugendsamen frawen Mariæ Dorotheæ Friderichin gebohrne Küglerin, und dann der Edel- Vest- fürsichtig- hochweÿse hochgelehrte Herr Dominicus Dietrich dießer Statt alter Ammaÿster und dreÿ Zehner, alß Ehevogt der Edlen Viel Ehren und tugendsahmen frawen Margarethæ Dietrichin gebohrner Küglerin
in gegensein Herrn Frantz Kuohnen deß handelßmanns
Einen hoff mit seinen underschiedenen Gebäwen und häußern, nemlichen Einem Vordern: mittlern und Einem newgebäwenen Stockhwerck auch Einem Garten genannt der Schutterhoff sambt einem nebens hauß und deren hoffstätten auch allen andern begriffen weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Schilts Gaß auff die Obere Straß Ziehend, einseit neben einer behaußung dem Stifft St. Thomæ gehörig anderseit neben weÿl. Melchior Billingers geweßenen Pastetenbeckhs nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, und stost der Garten uff wohlbesagten Stiffts behaußung, daß berührte nebens Hauß aber zu Vor genanntem Hoff gebrochen, ligt in der so genannten Bickhlins Gaß darinn es auch einen ein: und außgang hatt, einseit neben erwehntem Bittlingerischen Erben, anderseit neben dem diaconat hauß Zu St. Thomæ, davon gehend iährlichen term. Omnibus Sanctorum 4. Gold fl. widerlößig mit 100. fl Gold fl. der hohen Schul alhier, Item 8. lb 8. ß Zinnß alle Jahr uff Annunctial. Mariæ dem Gürtler hoff – umb 4800. fl à 15. bazen

Fils du marchand François Henri Kuhn, François Kuhn épouse en 1656 Marguerite Reutter, fille du marchand Thomas Reutter
Mariage, cathédrale (luth. f° 59)
1656. mehr zum 2. mal, Sonnt. 19. Trin. d. 13. 8.br. H. Frantz Chun der handelsmann allhier Weiland Frantz Heinrich Chun des Burgers vnd handelsmanns alhier hinterlassene ehel. Sohn, vnd Jfr. Margaretha, h. Thoman Reütter des Burgers vnd handelsmanns alhier hint. Ehel. tochter – LIX. Zinst. 21. 8.br Spiegel, Münster, Spiegel (i 60, procl. St Thomas i 32)

Fragment de contrat de mariage (signatures) et testament passé par François Kuhn et sa femme Marguerite Reutter
1664, Not. Oesinger (Jean Frédéric, 64 not 5)
(Fragment, fin de copie d’un contrat de mariage) Frantz Khun alß Hochzeiter, Thomas Reütter der Hochzeitern Vatter
Copia Codicilli Herrn Frantz Kuhnen und Fraw Margaretha Reütterin – 1664 (…) vff Sambstags der 17. Maÿ newen Calenders, nachmittag zwischen Zweÿ vnd dreÿ Uhren, vor weÿland Herrn Johann Friderich Ößingern dem ältern geweßenen offenbahren Geschwornen Notario und burgern alhier Zu Straßburg (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrenvest vnd vorgeachte herr Frantz Kuhn der handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg wie auch die Ehren und tugendsahme Fraw Margaretha Reütterin beede Eheleuth, Er Herr Kuhn Zwahr schwach vndt Kranckh auf seinem bett ligend, Sie Fraw Margaretha aber gesunden gehenden vnd stehenden Leibs (…) Beschehen vnd verhandelt seind diese ding in Straßburg inn einer Nächst ahne der Apotheck Zum Hirtzen genandt gelegenen behaußung, so Jgfr. Margarethæ Kobin eigenthümlich zustehet, derselben obern Vordern Wohnstuben mit den fenstern auf die gaß sehend

Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient au Sénat la lettre que l’empereur a envoyée de Vienne le 24 novembre 1677 dans laquelle il demande pourquoi le marchand François Kuhn a été emprisonné sept semaines et passible d’une amende de mille florins
1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
Ihr Kaÿ. Maÿt. schreiben für Frantz Kuhnen den handelßmann. 394.
(p. 394) Sambst. den 15. Xbr. – Lect. Schreiben von Ihr Kaÿs. Maÿt: an Mghh. de dato Wien den 24. 9.bris 1677. Frantz Kuhnen den alhiesigen handelßmann betr. Verlangen bericht, auß was ursachen MGHh. Frantz Kuhnen, wie derselbe Vorgibt, 7. Wochen lang gefänglich gehalten, Ihme 1000. fl. straff abgenommen, und seine Kauffmans Wahren, daß Er dardurch beÿ anderen Kauffleüthen umb seinen credit und Verlust seiner handlung gekommen, arrestirt hätten. Erk. an E. E. Raht gewiesen.


Le lieutenant du Roi de Vissac demande aux Treize de lui construire une cuisine dont il aura seul l’usage dans la maison Kuhn qui lui a été attribuée pour y loger puisqu’il n’arrive pas à s’entendre avec le propriétaire et ses gens pour se servir de la seule cuisine de la maison. Le syndic royal émet un avis favorable du moment que les latrines ne soient pas comblées à l’endroit prévu pour la nouvelle cuisine.

1682, Protocole des XIII – 3 R 39 (1682)
(p. 208) Donnerstags den 25. Junÿ 1682. – Mr de Vissac verlangt d. mann Ihme eine Küchen bawe
Der Regiernde Herr Ar. proponirt, Es werde Mghh. erinnerlich sein, wie daß der Herr Lieutenant Du Roy Mons. de Vissac schon etliche mal begehrt, daß mann Herrn Kuhnen hauß, darinnen Er logire entweder für Ihne lehne oder Kauffe, es seÿe aber biß dato allezeit abgeleinet worden, anietzo habe Er Ihme beditten, daß nur eine Kuchen in dem hauß wäre, deren sich herrn Kuhnen Leüthe und seine Bediente Zugleich bedienen müßten, warauß beständig Zanck und Händel entstünden, solches nun Zu Verhüten, wäre Er gesinnet eine Küche an ein anderen orth, welchen mann ohne große unkosten Zuwerffen Könte, wann MGHh. die bawkösten bezahlen wolten, bawen Zulaßen, Ihne derowegen darumb inständigst ersucht haben wolte.
Herr Syndicus Güntzer sagt es befinde sich s: v: eine Latrin an gemelten orth, wann solche dardurch nicht Zugeworffen und Verderben würde, Vermeine Er mann Könte Ihme darmit willfahren. Erk. Soll durch den Statt Lohnern ein augenschein alda eingenommen und wann der Verlangte baw, ohne beschädigung des s: v: secrets, werckstellig gemacht werden kan, mit so geringe ohnkosten, alß immer müglich, damit willfahrt werden.

François Kuhn meurt en 1683 en délaissant six enfants issus de sa veuve. La masse propre à la veuve est de 7 767 livres, celle des héritiers de 1 593 livres. L’actif de la communauté s’élève 6 833 livres et le passif à 7 488 livres.

1683 (21.6.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 1) n° 10 (60)
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und gütter so weÿland der Erenveste H. Frantz Khun gewesener handelßmann und burger in Straßburg welcher den 15.ten Jan : insteheden Jahes todlichen verblichen hinderlaßen, so auf erfordern und begehren deß Ehrenvesten und vorgeachten H. Johann Gerbers, Specirers und burgers in Straßburg alß geschworen und geordneten vogt Jfr. Margarethæ, francißci Leedigen goldt arbeiters so zu frfort seine handtierung Zuergreiffen versprochen, Johannis, welcher Zu Metz die handlung Zu ergreiffen obligirt, Jfr Annæ Mariæ Barbaræ und Catharinæ Dorotheæ deß in Gott ruhenden h. seel. mit nachgedachter hinderlaßenen Fr. Wittib ehelich erzeügter Sohn und döchter und alßo alle sechße ab intestato nachgelaßener Erben, durch die viel Ehren und tugendreiche Fr. Margaretham Kuhnin gebohrne Reütterin hinterpliebene Wittib mit beÿstand deß Edel Vest und hochgelehrten H. Johann Martin Dautel J.U. Ddi E: E: Kleinen Raths wohlbestellten procuratoris und Advocati Ihres geschwornen herrn Vogts (…) Actum Angefangen den 10.t tag Junÿ und ergäntzt den 21, junÿ A° 1683.

Hültzen und Schreinerwerckh. In der obern Stuben über dem Saal, In der undern Stuben über dem Saal, In dem Stüblein im hoff, In der Cammer A, In der Vordern Stockstuben auf die gaß sehend, Auf dem Gang, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im undern Summerhauß, In der undern Kuchen, In der Wohnstuben, In der Wohnstub Cammer In dem hindern vndern Stüblein
(f° 25) Eigenthum ane Haüßern (T.) It. i. hoff mit seinen underschiedlichen gebäwen und häußern, nemblichen ein Vordern, mittlern und einem newgebawenen stockwerck, auch einem garten genandt der Schutterhoff, sambt einem nebens hauß und deren hoffstäffen, uch allen andern begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, allhier in der Schiltzgaß auf die obere straß Ziehend, 1.s. neben einer behaußung dem Stifft St. Thomæ gehörig, anderseit neben weÿl. Melchior Billingers gewesenen bastetenbecken nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, und stoßt der garten auff wohlbesagten Stiffts behaußung, das berührte nebens hauß aber so zuvor genandtem hoff gebrochen ligt in der sogenandten bücklinsgß, darinn es auch ein ein ein und auß gang hat, einseit neben erwehnten Bittlingerischen Erben, anderseit neben dem Diaconathauß Zu St. Thoman, darvon gend Jährlichen Termino Omnium Sanctorum vier goldt fl. widerlößig mit 100 gold. fl. der hohen Schul allhier. It. 8. lb 8 ß d Zinnß alle Jahr auff Annunciationis Mariæ dem gürtlerhoff sonsten freÿ leedig eigen und über solche beschwerden vermög hienach stehenden Kauffbrieffs æstimirt vor 2143. lb. Darüber sagt ein teutscher pergamentiner Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract Innsigel datirt den 23.to Martÿ Anno 1677. mit N° 1 notirt.
It. ein Kramladen in der Krämergaß (…)
It. 2. Kram gäden neben einander in Krämergaß (…)
(E.) It. 1/3 theil für unvertheilt ane einem halben theil von und ane einem kleinen behaußung in dem Seÿffengäßlein (…)
Memorial. 1. Eheberedung Weÿl. H. Frantz Heinrich Kuhnen v.Jfr. Barbara Güntzerin A° 1624 auffgerichtet
3. Inventarium über weÿl. Frantz Kuhnen mit Anna Maria Runchardin in erster Ehe erzeugter 5. Kinder Verlaßenschafft Anno 1618 auffgerichtet
Ergäntzung der Frauw Wittib unveränderten guets, durch herrn David Osingern Notarium in Anno 1656 auffgerichtet
Ergäntzung der Erben unverändert guths, Inhalt vber weÿland frauwen Barbaræ Güntzerin auch weÿland herrn Johann Ansorg geweßenen handelßmanns hinderlaßener Wittib seel. Verlaßenschafft durch herrn David Ösingern des ältern Notarium seeligen in Anno 1656. auffgerichtet
Abzug in H. Frantz Kuhnen Inventarium. Der fraw Wittib unverändert Gut, Sa. haußraths 213, Sa. Silbers 228, Sa. guldener Ring 48, Sa. der baarschafft 789, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Sa. der Ergäntzung (6526, Sa. Angangs 333, Restiert) 6193, Summa summarum 7774 lb – Schulden 7, Nach abzug 7767 lb
Der Erben unverändert Gut, Sa. guldener Ring 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 24, Sa. Eigenthumbs ane j. behausung 37, Sa. Schuld 232, Sa. der Ergäntzung (1299, Sa. Abgangs 4, Resiert) 1294, Summa summarum 1593 lb
Theilbar Gut, Sa. haußraths 108, Sa. der früchten 19, Sa. Wein undt Vaß 284, Sa. Wahren vnd Bradenwein 1727, Sa. Silbers 231, Sa. guldener ring 44, Sa. der baarschafft 722, Sa. pfenningzinß hauptgüter 617, Sa. Eÿgenthumbs ane häusern 2143, Sa. der Schulden 935, Summa summarum 6833 lb – Sa. der Schulden 7488 lb, die Theilbare Passiva übertreffen d. theilbar Gut umb 654 lb, weilen nun die wittib und dero H Vogt auff die theilbare Nahrung gäntzlichen renuncirt und verzug gethan, und Ihro allein d. Jenige, so Ihr die Eheberedung vor unverändert alß eÿgen undt wÿdemb Zugibt, reservirt
Conclusio finalis Inventarÿ 8493 lb

Les héritiers Kuhn demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un soit d’être exemptés de la contribution extraordinaire soit de réduire leurs charges au titre du logement des militaires. L’assemblée s’oppose à la première requête mais transmet la deuxième à la commission des logements militaires
1683, Conseillers et XXI (1 R 166)
Kuhnische Erben, umb nachlaß d. Extraordinari Stall Gelder und beÿtrag wegen der einquartierung. 196.
Sambstags den 10.ten Julÿ 1683 – Kast pro Ddo Marb. nôe Weÿl. Frantz Kuhnens hinterlaßene Wittib Und Kinder Vogten, prd: unterth. Supplication [-] daß entweder [-]rg durch gn. Erlaßung des [-] Extraordinarii Stall und Schweitzer getls [- dis]pensirt, Oder durch beÿtragung eines billigen [-] wohl jetzo, alß jns Künftige reducirt und abgethan möchte.
Herr Syndicus, was das erste petitum betrifft so w [-] sich schwerlich thun laßen, jndeme es Nicht allein großp[- Ab]gäbe, sondern auch die Summa groß were, und& wann mann deßen erlaßen sollt, würden Andere gleich darauff [-] wollen, Kuhn hätte Noch ansehnliche Mittel von 20.000. th [-] hinterlaßen, und Könten die Erben also dießem außstand wohl Zahlen, Wegen des beÿtrags, so were billich, daß eine gl [-] getroffen würde, Vermeine, es könte An die H. Deputirte Zur Einquartierung gewießen werd.
der Regierende Herr Ammeister, wegen des beÿtrags, so [-] es, wie Er es Ansehe, nur auff das futurum, verstanden weilen, die Kuhnische Erben aber schohn eine Zeit lang her große Einquartierung gehabt, so stünde dahin, ob de præte[-] Nicht sollte beÿ den V. O. Hh gender werden.
Erk. Wird das begehren wegen des Nachlass abgeschlagen, wegen des beÿtrags aber An die Hn Deputirte Zue Einquartierung gewießen umb fürderlich davon Zureden, wie Ihnen möchte geholffen werden.
Herr XV. Storck, Herr Rath. Gumbrecht

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent à la veuve Kuhn un dédommagement annuel de 50 écus au titre des charges pénibles dues au logement attribué à Monsieur de Vissac

1684, Conseillers et XXI (1 R 167)
weÿl. Frantz Kuhnens Wittib soll jährlichen 50: thlr Hauß Zinnß bezahlt werden. 18.
(p. 18) Sambstags den 29.ten Jan: 1684 – Herr A.er Wencker proponirt, Es seÿe Weÿl. Frantz Kuhnens hinterlaßene Wittib bereits den 10.ten Julÿ 1683. beÿ Mghh. supplicando ein Kommen, und habe sich über die allzustarcke habende einlogirung des Mons. Vissac des Lieutenants Du Roy beschwert, Weilen aber dazumahlen dießes geschäfft An die Hr. Deputirten Zur Einquartierung gewießen word. als hätten Sie mit Zuziehung Hn Syndici Güntzers darvon Zu reden Nicht ermanglet, als welcher casus* Mghh. umbständlich referirt Wurde.
Herr Synd: Güntzer, es Were bekandt, daß die Kuhnische Wittib harth beleget Were, Weilen es aber billich daß sie mehr Nicht als Andere leüth leidete, Und daß ihr deßwegen ein soulagement geschihe, as hätten die Hn deputirte dafür gehalten, es Könte ihro Jährlichen 50. Rthlr Von dem Pfenningthurn bezahlt Werden, Und auff Weÿnachten Angehen. Herr A.r Städel, weilen gedachte Wittib Noch Viel Ane Extraordinari Stall Und Schweitzer geld schuldig seÿn, so stelle er dahin, ob es ihro nicht solte abgeschrieben Werd.
Herr A.r Wencker, es habe beÿ den Hn. deputirten auch dieße Meinung gehabt, Vnd Weilen bereits Zweÿ jahr als 1682 et 83. die einlogirung habe, so Könten ihro die 100 thlr. An Ihren schuldigen Extantzen abgezogen Werd. Erk. Beliebt.

La veuve et le tuteur des enfants de François Kuhn se plaignent des manœuvres de Monsieur de Vissac qui les contraint à quitter leur maison et à louer un logement. Ils demandent à être dispensés de cette charge insupportable. La commission d’enquête constate le différend entre le lieutenent du Roi et les propriétaires de la maison. Le syndic royal déclare qu’il a déjà écrit à ce propos au marquis de Louvois. La cour a écrit le 3 janvier 1685 que la veuve Kuhn doit pouvoir loger dans sa maison. On pourra remontrer à Monsieur de Vissac qu’il est mieux logé à Strasbourg que par le passé à Brisach et qu’il dispose de davantage de place qu’il n’en a besoin et à la propriétaire qu’elle devra mieux surveiller ses filles pour qu’elles ne pâtissent pas des gens qui logent chez elle. Différents assesseurs puis le préteur royal donnent leur avis. L’assemblée décide en avril 1686, si les parties continuent à se manifester, de répondre au lieutenant du Roi que le Magistrat ne fait qu’appliquer les ordres de la cour qui souhaite que le propriétaire puisse loger dans sa maison et au propriétaire de tenir la maison de manière à ce que personne ne puisse se plaindre de mauvaises fréquentations. Le différend ne cesse cependant pas. En octobre, la veuve refuse de louer sa maison, le syndic royal constate qu’il n’est pas possible de chasser de force le propriétaire de sa maison. La veuve serait cependant disposée à vendre sa maison à la Ville, ce qui contenterait le lieutenant du Roi mais qui obligerait la Ville à rembourser les frais que Monsieur de Vissac a consacrés à améliorer son logement.
Les propriétaires demandent en novembre qu’on leur verse le prix de la maison ; l’assemblée répond qu’aucune vente n’a été passée et que rien ne se fera sans ordre exprès de la cour. Les propriétaires introduisent un mois plus tard une nouvelle demande qui reçoit la même réponse.

1686, Conseillers et XXI (1 R 169)
Weiland Frantz Kuhnen Wittib und Erben Vögten umb befreÿung der Einquartierung und anderwertiliche hülff weg. ihrer wohn behausung. 44. 69. umb verkauffung ihres haußes. 195. 209. 212. umb beförderung bedachts. 223.
(p. 44) (Sambstags den 23. Februarÿ) D. G. nôe weÿl. Frantz Kuhnens hinterlaß[ene -] Erben Vögten Herren Ddi Johann Martin [-] Gerbers des Specirers, prod. undth. supplicat[ion -] Weilen Z die Kuhnische Wittib sambt ihren Kindern [-] in ihrer behaußung, allwo Mons. de Vissat einlogirend ist, so geringen Und engen Wohnung, daß Zu Conservir und beförderung ihrer Nahrung, so sie mit fortsetzung der handelschafft suchen muß, sie keinen platz mehr übrig stehet, Und [-] das hauß gäntzlichen Zu quittiren genoth thrüget ist, sich behelffen Auch 2. selbiges mit Vielen Unkosten erhalten, und jährlich davon 25. fl. Zinß Nach St. Thomas Und jn Gürtler hoff abstatten muß, 3. Mons. de Vissac selbiges nach seinem belieben hin Und Wid. ge*ordert, Und den gartner darinn Umb Kehren laßen, Auch 4. die über aus große Unerträgliche und tag und nacht wehrende Unruhe, Und der, denen erwachsender töchter höchst nachtheilige, Zuspruch der Officiers und Anhäng der Diener Und Laqueÿen Darzu kombt, Mghh. gd. geruhen möchten, beÿ Nunmahliger abweßenheit des Mons. de Visats gedachte Kuhnische behaußung Von deßelben allzu Ungleichen und ferner Unerträgliche Einquartierung gn. Zu befreÿen, Und ihne Anderwerds einzulogiren, oder, so dießes sich nicht wohl thun laßen wollte, entwed. der Wittib dafür was billig und Christlich Zubezahlen, oder ihro dargegen ein Andere Wohnung zu Verschaffen, und wohl* An dem preiß angehet, gn. nachtragen Zulaßen, oder ihro Noch auff eine andere billige Weiße berathen und beholffen Zu seÿn.
Erk. An die Herren Deputirte Zur Einquartierung Umb sowohl information einzu ziehen, was es Vor eine beschaffenheit mit dießer behaußung habe, als Auch Zu bemerken, wie der Implorantin Zu helffen, gewießen Und soll als dann beÿ Mghh. Wid. referirt werd.
Herr XV. Städel, Herr Lienhardt.

(p. 69) Montags den 1.ten Aprilis 1686. – Kuhnischer W. undt Erben Memoriale pt° des haußes.
Herr Amstr. Fröreißen H. XIII. Frantz, H. XV. Städel und H. XXI. Merckel referiren, daß errinnerlich waß gestalten d. 23. febr. Jüngst der Kuhinschen Wittib und Kinder vögte Ein Unterthänig Memoriale MGH. herren hätten præsentiren laßen, darauff den herrn Deputirten beÿ der Einquartierung anbefohlen worden, so wohl information ein Zu Ziehen daß es für Eine beschaffenheit mit dieser behausung habe, alß auch auff mittel vndt weeg bedacht Zu sein, wie den Imploranten Zu helffen wäre, hätten Sie nicht ermanglet solches Zu thun, und nach dem sich die Kuhnische höchstens beÿ Ihnen beschwärt, daß die des haußes *ß allerdings gäntzlich entrathen müßen, in dem so viel darin geändert, theils auch übel Zu gerichtet wird, und daß es M. de Visat für sich allein begehrte, Sie könten nicht anders alß bitten Mgnd. herren wolten Ihnen Ihr hauß umb einen billichen preiß abhandlen sie wolten sich mit 1000 thl. angeldt contentiren laßen. Die Herrn Deputirte repliciren Ihnen hierauff, Sie würd. sich wegen deß außtreibens auß dem hauß gar nichts zu befördern haben, wäre Ein königl. ordre von Hoff da, wie und auf waß weiß, Mr de Visac das hauß bewohnen solte. Dieweilen Sie aber wohl verspürten, daß ein großer Unwillen Zwischen beeden Parteÿen sich hervorthäte, alß Vermeinten Sie, wann vor Ihnen Einen gewißen Zinß nembl. 50. thl. oder so guth man mit einander würde über ein kommen Können, Jährlich verspreche und Zahlete, daß Sie darumb ein andere wohnbehaußung und nach wohl feÿler lehnen Könte, darneben Keller, Cammern und frucht Kästen Zu ihrem gebrauch darin ließe, auch Sie Von der Einquartierung anderwertlich gäntzlich befreÿete, Sie beßer thäten daß Sie solches annehmeten, Alß nun die Kuhnische für solche offerten geg. der Hh. Deputirten sich bedanckheten und die Wittib sich so weit herauß ließe, daß man nicht anders glauben Könte, Sie würde sich umb anderwertliche Commoditæt umbsehen, hätte baldt darauff M. de Visac Zuverstehen gegeben, Er wolte daß diese sach außgemacht würde, deßhalben mann abermahlen die Kuhnische Wittib beschickhen thäte, umb von Ihr zu vernehmen, ob Sie seithero andere Gelegenheit gefunden hette, da Sie alsbald gesagt, Nein, und sie könte das haus so nicht quittiren. beÿ so bestellten sachen haben die Herren Deputirte sich mit einander berathschlaget, waß dann ferners hiebeÿ Zu thun, und wie der sach möchte abgeholffen werden. Sie ahn ihrem ort finden nicht rathsam eine andere behaußung Mr. de Visac Zu geben, wüßten auch Keine nicht, ginge also sehr schwer her, und weilen diese sach von Zimlicher Importantz hätten Sie nur Zu mehrer Nachricht MGhh. obstehendes referiren wollen.
H. Syndicus sagt, Es hätte das Kuhnische Memoriale vorhin schon gesehen, weiße auch wohl daß M. de Visac die sach starck vor diesem getrieben, und scharffe worte beÿ dem Regirendem herrn Am.ster außgestoßen, der sich ja darüber beÿ Mgh: Hh. d. XIII. beklagt hätte. Es wäre an Ihn begehrt worden, daß Er ahn Monseigneur Le Marquis de Louvois schreiben möchte, umb demselben zu berichten waß es für Eine beschaffenheit mit gemeltem hauß hätte, Er hätte es gleich darauff gethan, und in seinem schreiben vnter dem 18. Xbre 1684. gemeldet, waß das hauß für Appartemens, Commodität und größe hätte, daß Mr de Visac auch [p. 72] andere Persohnen beÿ sich hätte, und vorhin H. Graff von Mansfeldt mit seiner starckhen heitte darin logirt wäre geweßen, daß es scheine es seÿe Ein point d’honneur von seiten des Mr de Visac, d. Er allein in dem hauß sein wolle. Monseigneur de Louvois hätte auch auff solches abgeschicktes schreiben gleich den 23.ten Eiusdem geantwortet, wäre solche antwort d. 3. Januarÿ 1685. beÿ M. Gn. herren d. XIII. abgeleßen worden dieses Inhalts, daß Ihrer Königlichen Maÿestätt intention seÿe, daß die Kuhnische Wittib in dem hauß Verbleiben, und M. Gn. herren in allem so Sie hierin verordnet, nichts ändern sollen. Er H. Syndicus seÿe deßhalben noch der Meÿnung, wann mann beÿ Einem bescheidt bleibe habe man keine Verantwortung, geschehe auch waß Ihro Königl Maÿetätt Intention conform wäre. Dieses Zwar finde Er sehr raisonable, daß weilen die Kuhnische 25. fl. widerzinß vor der behaußung geben müßen, daß man solche neben den 50. thl. abrichten undt vor der statt weg. bezahlen Könte, dann man je für M. de La Bastie 100. thl Zahlen müßten darüber sich H. Gouverneur M. de Chamilly zwar nicht wenig Verwundern, Im übrigen würde man sich geg. Mr de Visac auch auff solche weiß, wann Er sich wiederumb anmelden solte, entschuldig. können, daß hiesige Statt Kein solche sach und große Veränderung rauh starckhe Außgaab ohne Vorwißen undt expresse Ordre von Hoff, nicht vnternehmen dörffen Zu dem seÿe mit häußer kauffen gar nichts außgericht, man sehe es und bezeugen die Exempel waß es für eine beschaffenheit mit leeg*. häußern habe, wann man Zweÿ hierein setzen will, ist es kaum Einem guth genug. M. de Visac habe zu woviel platz und mehr als Er brauche, seÿe Zu Breÿsach beÿ weitem nicht so guth logirt gewesen. Gienge also sein votum dahin, daß wann Mr de Visac sich nochmahlen werde anmelden was Ihme (1) würde zu bedeuten sein Er wiße selbst wohl daß ein ordre vom Hoff da seÿe, undt Könne man davon nicht abweich. die 25. fl. widerzinß (2) so die Kuhnische nach St Thoman und in dem gürttler hoff jährl. abstatten müßen, könne denen Kuhnischen erben d. seithero wilfarthen 50. th. gereicht werd. Und dabeÿ für d. (3) der Kuhnischen Wittib anzeig., sie solte Ihre döchter in beßerer Zucht und gehorsam halten, alß nicht gescheh. und zu Ehrlichen leuthen außreden* hauß thun.
H. Amstr. Reiseißen, volget H. Syndici her. vndt Zwar dergestalten daß wann H de Visac nicht solte damit Zu frieden sein, gedachter H. Syndicus sich möchte belieben in hoc puncto nach hoff, wie vormahls vor Ihme gescheh. nachdrucklich Zuschreiben, damit nicht etwan anderen seithen man vorkommen möchte.
H. Amstr. Fröreißen, Er glaube wohl daß die Kuhnische Wittib sich auff vorstehende weiß würde accomodiren laßen, wann nicht andere lauscher* wären die sie auffstößteten vnd davon abwendig mach. thäte.
[p. 74] H. Amstr Würtz, Es wäre guth wann man mit beÿd. Parteÿen also handlen und übereinkommen könte. M. de Visac alß Lieutenant de Roy were unterdeßen wie Andere hohe officiers wollen allein logirt seÿn.
H. Prætor Regius meldet, daß alß das Kuhnische Memoriale alhier eingegeben worden, Er h. prætor beÿ hoff gewesen, habe aber nicht gehört, daß Er dieses geschäfft sollicitirt, oder in eventum etwas außgebracht habe, dieser wiße Er wohl d. Er auch damahls mit dem H. Bischoff von Straßburg umb Ihme gedachtes hauß zu verhand. in tractaten gestand. wäre aber nichts, wie bekandt, darauß worden. Sehr bedencklich wäre es wan man wolte Von Monseign. de Louvois gegebener ordre abspring. Wurde guth sein, wann man die Nebens gravamina suchte zu fordrist zu removiren alß auff seithen der Kuhnischen, deß weg. der Unruhe in dem hauß mann ihnen davon mit den 25. fl. wieder Zinß gratificirte, würde sich hernach nicht ferners mehr zu beschwären haben, dann obgleich d. hauß in großem Capital stehe, hätte man ihr Zusag. daß dergleich. Capitalia niemahlen oder sehr wenig uff völlig Zinß Können gebracht werd. Auff seithen Mr de Visac wäre hierin Zu remediren, daß den Kuhnischen vogt und der Wittib scharff eingebunden würde, die solten beßer obsicht uff die dochter haben, damit nicht immerfort mann dieser klag hören müße, es würde von Ihnen den Lacqueÿen im hauß abgetragen vnd ein und das andere entwendet, daß hauß wäre ja so beschaffen, daß es einer absonderung und separation leide, Ferners daß Sie Lumpengesindt, marquetendereÿen, Archers de grand prevot und waschereÿ abschaffen und auß dem hauß thun solten, seÿe für wahr hochstbeschwärlich neben solch. leuthen Zu wohnen, hatten sie aber fleißiger Losamenter, möchten Sie solche ahn rechtschaffene leüthe Verlehnet, Sonsten müßte Er herr Prætor gestehen, daß Mr de Visac wohl de logirt seÿe, und so guth Zum wenigsten alß andere, wann Ihme hierin wird geholffen werd. glaube Er, d. die sach von Ihme nicht ferners werde poussirt werd. in dem Er letztmahl nicht das urgiert d. Er alß Lieut. de Roy begehre beßer accomodirt zu sein, sondern habe nur obstehende specialia allegiert.
Erk. Wann M. de Visac sich wider würde anmeld. solte die Herren Deputirte Zu der Einquartierung Ihme andeuten, man bleibe auf seiten der Statt beÿ der ordre, so vor diesem bey hoff ergang. und hiehero geschickt worden, vnd Könne man davor nicht weichen biß Eine andere Vorgeleget werde.
Der Kuhnischen Wittib und Kinder Vögten aber wird anbefohlen, die in das hauß recipirte Persohnen alß wäscherin, marquetender gesindt undt Archer du Grand prevost ab: und auß dem hauß zu schaffen, auch verbotten, dergl. hinführo hienein zu setzen, sondern wann je übriger platz darin sich befindet, ahn rechtschaffene leüth es zu verlehnen. [p. 76] Was die töchter betrifft, solle Sie Zu andern Ehrlichen leuthen gethan werd. damit Die auß dem übelen ruff kommen mögen, wonicht würde man vrsach haben Inquisitio anzustellen, und nach befindung der sach Sie abzustraffen. P.to des hauß Zinßes solle es mit der Jährl. Zinßreichung der 50. lb continuirt, und dazu wann obiger Verordnung fleißig wird nachgelebt werd. die wider Zinß von 25. guld. nach St. Thoma undt in den Gürtlerhoff gehörig Von gemeiner Statt guth gethan, vndt also sammenhafft 400 Gulden für Jährl. Zinß gereicht vnd passirt werd.

(f° 195) Sambstags den 26. Octobris 1686.- Frantz Kuhnen Wittib und Erben umb verkauffung ihres haußes
L.um unterth. Memoriale und bitten, weilandt Frantz Kuhnen Wittib und Kinder [p. 196, manque le haut de page] mit 6 KK. [-] Eÿgenth. behaußung [-] beste Nahrung stuck [-]ct und packh auß zu Ziehen [-] gebührende satisfaction und regu[-]es und schadens solte gegeben werden, [-]en obgemelte Vögt Mng. Hhn, Ihre [-]ge Verordnung dahin zu thun, daß eine Erkantnuß wegen bezahlung gedachten Kuhnischen haußes auffgerichtet, Zu gleich gewiße termin derselben gesetzt, und worin Sie undt ferner schaden leiden könte, Ihro der Wittib und Erben satisfaction gegeben werden möchte.
H. Syndici herrl. sagt, Er wiße noch Zur Zeit vor Keiner Erkantnus, die die Kuhnische Wittib wieder Ihren willen auß den hauß Zu Ziehen obligirt, anfänglich habe Monseign. de Louvois verwilligt, daß Mr de Visac sich mit d. mey* Ihme cedirten losamenten contention und die Wittib in dem hauß laßen, solte diese aber habe nachgehends mit worten gegen Ihme sheiht Zu viel herauß gelaßen und hoffnung in dem h[–]cht, als auch durch liederliches leben Ihrer döchter verursacht, daß Mr de Visac beÿ Monseign. de Louvois geklagt, dieser habe hierauff ahne herrn Intendanten geschrieben, erstgemelter herr Intendant ein billet ahn die herren deputirte beÿ der Einquartierung geschickt und darin gemeldet, daß die ordre des Monseign. de Louvois diese seÿe, daß Er mit Mng. herren die differentzien zwischen H. de Visac und der Kuhn: Wittib wegen ihres haußes beÿlegen und außmachen solte. Gedachtes billet seÿe Von Mg. Hh. die XIII. gebracht ein schluß darüber gefaßt deputirte Herren Zu H. Intendanten geschickt und von Ihme Relation abgelegt, die hauptsach eb* wie mir der Kuhnischen Wittib hierin Zu verfahren*, und auff waß für Conditiones mit Ihr zu schließen ahn dergleichen Deputirte Zu der Einquartierung nochmahlen gewießen worden, ob nun gleich diese, die Wittib mit beÿstandt der vögte über vorgeschlagenen conditiones angehöret, und ein und anders dabeÿ zu gemüth geführet, Sie solte Mngh. Hh. an die handt gehen, man wolte Sie in ihren schaden nicht stecken laßen, habe Sie lang tergiversirt, endlich aber Zu Keiner Verlehnung sich nicht verstehen wollen, dabeÿ seÿe es auch geblieben.
Beÿ so gestalten Umbständen sehe Er nicht wie man die Wittib par force aus dem hauß werffen könne, es heÿße Zwar Salus Reipubl: suprema Lex este*, es seÿe aber dieser casus gantz alienus, Mr de Visac wolle das hauß allein inhaben [p. 198] da er übrigen platz in deren losamenten habe die Ihme vor dießem seind überlaßen worden. Ferners habe man auch darauf Zu sehen, weilen der gantze esdat major schier in Einem Canton beÿsammen logire, daß man nicht wohl verantworten werden können, tam pp: raônem politicam quam militarem dieses hauß für alle Zeit vor Einem Lieutenant de roy Zu gebrauchen. Monsr. de Visac werde es nicht übel auffnehmen, wann man Ihme p. Dnos deputatos sagen läßet, Ein löbl. Magistrat seÿe gewilt in allem Ihme gern Zu willfahren, es habe aber die Wittib durch Ein übergebenes Memoriale sich gantz anders, alß vor dießem geschehen, Erkläret, in dem Sie durch auß das hauß lehnungs weiß Mgh H. nicht überlaßen, sondern Käufflich verhandlen wolle, alß könne man mit gewalt Sie nicht herauß treiben, auch ohne special befelch, wie beÿ Erkauff anderer häußer beobachtet word. nichts thun, Er wolle demnach so guth sein und sich biß auff erhaltene antwort patientiren. Die Herren Deputirte beÿ der Einquartierung betauren, daß so Viel ungelegenheiten wegen dieses haußes sich erregen, allein Zu Ihrer decharge hätten Sie es müßen hiehero remittiren, nachdem die Wittib auff Mghh. herren der XIII. letztere Erkantnuß biß Zu Endt des Termins still gewesen, anjetzo aber de novo resistire, und diese wort gebrauche, man könne und werde Sie mit gewalt nicht herauß treiben. Unterdeßen befinde sich Mr de Visac sehr darüber offendirt, und werde nöthig sein Ihn zu opposiren.
H. Præt: Regÿ Excellentz addirt obigem dießes, daß die herrn, so dem herrn de Visac werden committirt werden auff zu warten zu forderist ex protocollo sich informiren mög., damit nicht Jetzige anzeig den Vorigen contrarÿ lauffet.
Sonsten gebe die Kuhnisch Vor, Sie difficultire nicht sondern erbiethe sich auß Zu Ziehen, der Magistrat aber verwehre es, vnd scheuler sich nicht gegen dem Mr de visac es Zu reden. Demnach werde Sie dahin Zu disponiren sein, entweder das hauß lehnungs weiß der Statt, wie mit Ihr tractirt worden, Zu überlaßen, oder wo Sie dem Verkauff in hæriren solte, Mr de visac die vaniät und opiniatretet dieser frawen Zu remonstriren, daß Er sich biß vff Special ordre hoc casu patientim vales absonderlich seÿe darumb Viel hieran gelegen, weilen es groß baucosten angewandtet word. welche wann es die Statt refundiren solte, ein großes gelt erfordern würde.
Erkant, werden H: XIII. Frantz, H XV. Städel und H. Secretarius Fridt abgeordnet, dem H. Visac Zu hinterbring. daß weilen die frau Kuhnin newe gravamina eingebracht und nunmehro d. hauß nicht anders alß Käufflich, davon gleichwohlenn vorhin niemahlen mit ihr geredet worden, überlaßen wil, daß Er nur solang sich gedulden wolle, biß hierüber schrifftl. ordre von Hoff werde einkommen sein.

(p. 209) Sambstags den 9.ten Novembr. 1686. – Kuhnische Wittib und Erben umb bezahlung des haußes
Gl. nôe Fr: Kuhnin Wittib vnd Erben, weilen Sie Ihr geld vor Ihr hauß höchst benöthigt seindt, alß bitten Sie Ihnen solches in gaal. forderlich zu Khommen Zu laßen. H. Synd. dieser Recess seÿe entweder von dem vogt im rausch anzugeben, oder von dem procuratori auf solche weiß angehöret worden, dann kein kauff noch Zur Zeit vorgegangen, also werde auch kein Kauffschilling wollen prætendirt werden. H. Ammeister Fröreißen, letztmahl alß wittib und die Hh. vögte beÿ dem H. Deputirten zu der Einquartierung erschienen, ist der bericht gegeben worden, daß man E: G: letzter Erkantnuß ein geringen gethan habe, bittendt man wolte Sie weg. des haußes schadloß halten und mit käuffl. annehmung Ihnen gn. wilfahren. Man hätte Ihnen der gleich zu antwort.gegeben, Mg. Hh. könten weg erkauffung gedachten haußes ohne special ordre von hoff nicht thun. H. XIII. Braun Imploranten seÿen annoch 156. lb in die Burger und schweitzer Cassa schuldig, wann mit Ihren Kauff: oder lehnungs weiß solte tractirt werden, würde diese Summ zu forderist ab zu ziehen sein, wie vor diesem ohne dem schon die Erkantnuß dahin ergangen.
Erkant, Sollen Imploranten angezeigt werden, man wiße noch Zur Zeit von Keinem Kauff vndt seÿe dieser Recess gantz vnformlich undt vnverständlich, dießen beßere Erläuterung man erwarten wolle, mit der Deduction aber könne in das Künfftige fortgefahren werden.
H. XV. Städel, Rathh. Sartor.

(p. 212) Montags den 11. Novembr. 1686 – Kuhnische Wittib [-]trag nochmahlen [-]
[Gl.] nôe Fr: Kuhnin Wittib vnd Erben, weilen Sie noch E. G. bescheidt, das Kuhnische hauß dem Monsieur de Visac völlig eingeraumbt bitten Sie vnterth. auff angehörte Relation der herren deputirten beÿ der Einquartierung solches Käufflich Ihnen abzuhandlen, wie auch das geld forderlich Zu kommen Zu laßen.
H. Amstr. Fröreißen, Er könne nochmahlen nichts anders seÿn, alß deß wegen p.tendirten Kauffts man den Kuhnischen gar nichts eingewilligt, sondern sie abgewießen, darumb weilen E: löbl. magistrat ohne special ordre von hoff hierin nichts thun wolle, übrige herren deputirte melden deßgleichen daß man gedachten Kuhnische zu keinem Kauff Einige Vertröstung nicht gegeben. Man könne nicht anders von Ihnen Khommen alß wann man die sach zu Bedacht nehme. Erkant, Bedacht.
H. XV. Städel, Rathh. Sartor.

(p. 223) Montags den 2.ten Decembris 1686. – Kuhnische Wittib und Erben umb beforderung bedachts
Gl. nôe Frantz Kuhnen Wittib vnd Erben, vom 11.ten Novemb. jüngst bitten die beforderung bedachts und weilen Sie des gelds höchst benöthigt, umb forderliche bezahlung.
H. Synd. herrl. man Könne den ohnverschämbten imploranten anzeigen, daß man nicht wiße noch verstehe, waß Sie mit ihrem vielfältig. vnd vnordentlichen Recessiren wollen. wann Sie Ein Kauffverschreibung vorlegen werden, so werde selbige maaß geben waß man ihnen schuldig seÿe. H. Amstr. Fröreisen man habe kein wort von der Kauffverschreibung gedacht, sondern den Zinß allein regulirt.
Erkant, solle den Imploranten und dero vögten angezeigt werden, mit einem foromlichen Recess ein zu kommen, damit man wißen könne, waß man Ihnen schuldig seÿe alßdann werde ergehen waß recht ist.
H. XV. Schmidt, Rathh. Leonhardt.

Les propriétaires exposent en mai 1688 qu’ils ont dû laisser leur maison à la jouissance entière de Monsieur de Vissac et que l’indemnité promise leur a été versée une seule année. Ils demandent à être autorisés à la vendre à M. Meyerhoffer de Saverne, ce qui évitera à la Ville de verser l’indemnité et libérera la maison de la charge des logements militaires. Le syndic royal estime qu’il s’agit d’une manœuvre pour céder la maison à vil prix à l’acheteur et qu’il n’est pas possible de transporter les meubles de Monsieur de Vissac absent dans un autre endroit. Le préteur royal est d’avis de remettre la décision.
L’assemblée examine la situation en décembre après que M. de Vissac a quitté la Ville. Il va falloir trouver un logement au Major de la Bastie et un autre pour le nouveau lieutenant du Roi du Fournel. L’assemblée renvoie l’affaire au bureau des Logements militaires en le priant de trouver un expédient qui soulagera les propriétaires.

1688, Conseillers et XXI (1 R 171)
Frantz Kuhnen wittib wegen hauß verkauf vnd verf. Zinßraichung. 133.
Frantz Kuhnen Wittib und Kinder umb befreÿung ihres hauß von Einquartierung. 400.
(p. 133) Sambst. den 15. Maÿ – Gl. nôe weil. Frantz Kuhnen hinterlaßene wittiben und Erben prodt. vnterth. memoriale, darinn H. D. Dautel und Johannes gerber beede vögte vorstellen mit waß großer gedult die implorantin der schwären Einquartierungs last so viel Jahr lang ertragen, das eÿgenthumbl. hauß quittiren, dem M. de Visac völlig überlaßen, dabey 25. fl. Jährlich wieder Zinß, vnd auß ihrem lehnhauß 50 fl. Zahlen müßen, daß Zwar M.g. herren auß milder güthe Zu Einem beÿtrag und Jährl. hauß Zinße 100 fl. zuerkant hätten, auch solche in aô 1686. gereicht worden wären, pro 87. bißher aber nicht hätten können zu wegen gebracht werden dabeÿ auch noch dieses zu erwegen, daß, nach abrichtung der wieder und ihres hauß Zinses, nicht mehr alß 25 fl übrig bleiben, welche durch verstallung des haußes Zur helffte wieder abgehe, Demnach aber H. Meÿerhover von Zabern sich præsentire solche Kuhnische behaußung ahne zuch zu erhandlen alß bitten supplicirende vögte, wittiben und Erben umb gnädige obrigk. consens, welcher verkauf gemeiner Statt nicht vnnu*tzlich sein werde, in dem dardurch selbige von dem Jährl. Zinß und das hauß von der Einquartierung erledigt würde.
Herr Syndicus Güntzer, Er halte darvor daß noch Zur Zeit des vorgeben ein bloßen p.text seÿe, H. Meÿerhover kaufe kein hauß, er bekhomme es dann halb geschenckt, 2. Seÿe Mons. de Visat abweßend und würde sehr übel von Ihme aufgenommen werden, wann man seine meubles anderswohin wolte transferiren laßen, 3. habe Kuhnische Wittib wegen des verwilligten Jährl. hauß Zinßes sich nicht zu beschwären, die wied. Zinß habe sie allezeit geben, und das hauß vor die seinen* auch behalten, und Einquartierung haben müßen H. de Visac werde seine angewendete bau und Uncosten prætendiren, vnd beÿ hoff M. herren nicht recommendiren, wann man in Eÿl vnd ohne seines vorwißen das hauß weg geben solte. Es könte deßhalben der verfallene Zinß, wie in aô 86. geschehen bezalt, die Imploranten aber wegen des verkaufs biß H. de Visac gegenwärtig sein werde zur gedult gewiesen werden.
Herr Prætor Regius Meine Herren haben nicht ursach beÿ diesem Verkauf sich viel Zu interessiren, es möge Meÿerhoffer ernst oder nicht sein solches ahn sich Zu handlen, werde einen weeg ahn den andern die Einquartierung Zu leiden haben, wegen H. de Visac aber seÿ rathsam, alß man auff Immhr* reflection, vnd würde Er sehr offendirt werden, wann man seine Sachen wegthun laßen wolte, da Er allzeit vorgegeben, er habe so viel in baucosten darin angewendet, Wann H. meÿerhofer alle Umbständte wißen solte, wieder der lust Ihme bald vergehen, es stehe noch dahin, ob H. Visat wie Kuhnin sich ein bildet, wegen anderwert. charge das hauß nicht mehr bewohnen werde, die gantze tractat. berühren auf dem Kauffhaus Kiefern der von H. Meÿerhofer schon lang umb noch häußern alhier zu fragen angesprochen worden, daß Er es aber kaufen wollen seÿe noch in weiterm feld. Am besten werde man thun, die sach Zu bedacht Zu Ziehen.
Erkannt Noch zur zeit pt° des Verkaufs die sach zu Bedacht gezogen, Können in Zwischen mehrer bericht und information per Der. Depp eingezogen, der vormalß verwilligte Jährl. Zinß aber Kuhnische Wittib gereichet werden.
H. XXI. Bran, Rathh. Spilman

(p. 400) Sambstags den 18. Decembris – Saltz. nôe weil. Frantz Kuhnen hinterl. Wittiben und Kinder pt° Ihrer behausung in der Schilttzgaß produciren Vnt. Supplication, meldend demnach Sie die bekantliche harte und schwäre Einquartierung des Hn de Visat mit großem nachstand ihrer Nahrung und höchster gedult erlitten, ihre Eÿgenthumb. behaußung quittiren und beÿ andern Leuthen sich mit Lehnung behelffen müßen, nach deßen abzug von hier aber in der hoffnung gestanden, Sie würden ein zeitlang von aller Einquartierung befreÿt bleiben, deßwegen Sie solches wieder bezogen und viel reparationes angewendet, Sie müßten aber gantz ein anders vernehmen, und daß man gesinnt seÿe den Statt major, so ahn statt Mr de La Batie hieher khomme, Ihnen einzulogiren, Wann nun hierdurch in ihrer Nahrung großer abruch Ihnen Zugezogen werde, auch sie Söhne wegen Ihrer handlung und Kunst in dem hauß Zimblichen Plazes benöthigt, alß schickhen Sie ihrer Seufzer zu gott und bitten umb Obrigkeitl. schutz und schirm auch hülffliche handt Ihnen Zubiethen, wo möglich dieser abermahligen schwären Einquartierung Sie Zubefreÿen, und das hauß auß dem etat major außthun Zu laßen oder dafern hierzu keiner hoffnung, die sach dahin Zu Vermittlen Ihnen solche behaußung, die schon längstens freÿ gebotten worden abzuhandlen oder geben Einer [p. 402] andern außtauschen, abschätzen, und dem billigen werth nach bezahlen Zu laßen.
H. Dr Schilter sagt, das begehren beruhe auf der billichkeit, wegen der alternativ könten die Hh. Deputirte beÿ der Einquartierung entweder gehört, oder Zum bedacht ahne Sie gewießen worden. H. Advocat Geÿer, weilen es in vorigen Zeiten öffters geheißen, es sehe der hoff nicht gern, daß der estat major so nahe beÿsammen und gleich samb in Einem quartier logire, so hätte Er gegelaubt es würde nach dem außzug Mr de Visat hierinn remedirt werd. waß daran hinderlich geweßen, wiße Er nicht, doch könne man denen Imploranten nicht Zu muthen den last allein Zu tragen.
Hr Advocat Klinglin bedauret derselben fata, es seÿe aber die Statt im standt nicht das hauß zu kaufen, kein anders wißen man den Major Zu logiren, alß könne man sie ein wenig Zu gedult weißen vnd vertrösten so baldt zu subleviren alß möglich sein werde.
H. prætor Regius Obrecht, Es wäre Zu wünschen geweßen, daß in dem moment alß Mr de Visat außgezogen, und das hauß vacant worden, gelegenheit sich gefunden hätte, den Neuen hrn major du fournelle anderwertlich zu logiren, jetzo scheines Zu kurtz Zu sein, und heißen impossibilitas quicquid jubet, defendit. Er halte darvor es werden Imploranten zu berichten sein, daß ihr hauß Zum wenigsten Einen Obersten logiren könte, und wann dann die beste appartements dazu destinirt wurden, auß den übrigen kein großer Zinß erhoben werden könte, dem Obersten wäre Sie verbunden Einige Services zu geben durch Einlogirung des majors würde Sie darduch befreÿet. Daß es ruinirt worden, hätte Sie sollen visitation vernehmen, und den schaden abschätzen laßen, So haben sich aber nicht angemeldt, sondern den Zinß fortlaufend und reichen laßen. Vor die Statt seÿe es auch in viel Zu hohem preiß und beÿ weitem nicht werth wie man es halte. Wegen Außtauschung gegen Statthäußern wiße Er nicht worauf man Ziehle, von Schafnereÿ Könne man nichts weg geben [p. 404] Am besten werde gethan sein ahn die Hh deputirten beÿ der Einquartierung der sach zu weißen, umb auf mittel zu dencken, wie an die Imploranten Klaglooß stellen möge.
Meine herren finden beÿ sich, daß der last Zimlich schwär und gleichsamb nicht Zu ertragen seÿe, darumb man auf mittel bedacht sein müße, Selbige Zu Soulagiren, es laufe ins gewißen, gebe trähnen beÿ Wittib und weÿßen und werde also vnd nach* einiger* verantwortung man auf sich Ziehen, die Statt seÿe auch dergestaltten noch nicht erarmbt, daß man wegen Einer Einigen behausung nicht solte ein expedient finden können, wann selbige alzu teur wolle gehalten werden, Könne man sie durch Unpartheÿische leuthe abschätzen laßen, darumb könne man vor dieses mahl den Imploranten Zu sprechen, sie Zu gedult weißen und versichern, man wolle auff ein expediens bedachten sein.
Die Herren Deputirte Zur Einquartierung erstatten hiebeÿ nach diesen bericht, daß nicht ehr seÿe, nach dem M. de Visat außgezogen, die Wittib und ihre Kinder nicht gesaumet solche wieder Zu besitzen, man Sie gern ein Zeitlang verschont hätte, weilen aber gantzen ohnvermuthet der Statt major seiner ankunfft notificiren laßen, wiße man in der gantzen Statt kein losament in der Eÿl vor Ihr zu finden, Er habe auch albereit ein stroh und anders durch gewiße leuthe hierin führen laßen, also daß man mühe haben werde denselben wieder heraus Zubring.
Erkant, Ahn die herrn deputirte Zur Einquartierung gewießen auf ein zu länglich expediens wie Implorirende wittib und Kinder soulagirt werden mögen zu denckhen, wann vacirende frembde höffe sich befinden oder wie ein tausch zu treffen, solches beÿ Mein g. herren in Vorschlag Zu bringen, in deßen die Implorant Zu gedult zu weißen mit Versicherung deßwegen abhelffung ihrer gravaminum ein bedacht abgefaßt werden solle.
H. XXI. Kast, Rathh. Bosch.

Les héritiers Kuhn demandent en avril 1693 qu’on leur verse l’indemnité pour le logement du commissaire des confiscations des Touches. Ils demandent en mai l’autorisation de vendre la maison à Monsieur du Montet, premier secrétaire de l’Intendant moyennant 5000 florins. Les Conseillers et les Vingt-et-Un donnent leur accord après avoir constaté que la maison comprend deux bâtiments à trois étages.

1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
Kuhnische Erben. 76. 86.
(p. 76) den 18.ten Aprilis – S. n. Weÿl. Frantz Kuhnen Wittiben und Erben ersch. Frantz Kuhn der ledige goldschmidt, beÿgehende quittung weißet auß daß annoch Vor Weÿhenachten Vor Mons. des Touches, Commissaires des confiscations so in dem nebens hauß logiret, quartaliter 5. thler bezahlet word. Weilen Mann aber sie solches beÿ Ew. Gn. Zusuch. angewießen alß b. sie Kuhnische Erben. Unterth. den auff annunciat. Mariæ Verfallenen Zinß g.dig gedeÿen Zulaßen.
H. Prætor die imploranten hätten Krafft publicirten Decrets ein appartement Vor die logirung halten sollen und Zweiffele er auch sehr Ob die Stall der des Touches Zulogiren habe.
Erk. das begehren abgelehnt
H. XV. Kast, H. Fechtner.

(p. 86) Sambstags den 2. Maÿ 1693. – Hauß Verkauff
S. n. Weÿl. Frantz Kuhnen Wittiben und Erben ersch. Johann Walterius Schwendemann, die seind Willens ihre in der Schiltdgaßen gelegener behaußung an Mons. du Montet premier Secretaire de Mons. l’Intendant umb 5000 fl. sambt allen beschwährden Zu Verkauffen, bittet Unterth. deßen g.dige erlaubnuß.
Erk. Zweÿ herren deputirt umb hiernegst den Zustand des haußes Zu referiren.
H. XV. Friderici, H. Dietrich

(p. 86) Montags den 4. ejusd. – Deßen beschaffenheit – Herr XV. Friderici und H. Dietrich berichten, daß dießes Kuhnische hauß in 2. corporibus bestände, daß es 3 Stöck habe und mit schönen gemach Versehen seÿe, Mons. du Montet wolle 5000 fl sambt den beschwerd. darvon geben, Vor dem Pfundt Zoll hoffe er eximirt Zu seÿn, weilen ferner stipuliret und er über das sein hauß an einem burger Verkauffe.
Erk. Willfahrt, und soll der Käuffer Von bezahlung deß Pfund Zolls befreÿet seÿn.

Les héritiers Kuhn vendent la maison à Louis du Montet et à Jean Fries, directeur de la Chambre des comptes de l’Evêché moyennant 2 757 livres

1693 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 453
le Sr Jean Michel Emmerich, marchand comme Curateur de Dme Margarite Reuterin veufve de feu Sr François Kuhn, vivant marchand et bourgeois de Strasbourg, François Kuhn, Orfeure, Jean, marchand, Margarite Kuhnin, femme de Dil von der Heyden, duquel elle croit etre veufue, n’ayant entendu parler de luy ny receu aucune nouvelle en façon quelconque depuis plus de six ans, Anne Marie Kuhnin, femme du Sr Jean Gualtherus Schwendimann, fourrier de la ville, assistée de son mary, George Guillaume Sold, marchand de fer comme tuteur de Catherine Dorothée Kuhn, tous comme veufve et heritiers dud. deffunt François Kuhn
à Mons. Louis de Montet, Secretaire à l’Intendance en Alsace, tant en son nom et que du Sr Jean Fries, Conseiller de S. A. Mons. le Cardinal de Furstemberg, Evesque de Strasbourg et directeur de la Chambre des Comtes dud. Evesché, et subdelegué de Mons. l’Intendant pour l’audition des Comtes de Communautés de la basse Alsace
Une maison avec tous ses bastiments, cours, places, droits et autres appartenances, Scituée en lad. ville rüe appellée volgairement Große Schiltzgaß, Plus une maison de costé ayant son entrée en la rüe appellée Meÿ Käffergäßlein, le tout ainsy qu’il est plus amplement specifié dans la lettre d’acquisition du susdt. Kuhn faite en cette chambre des Contrats le 23. Mars l’an 1677, pour tout à fait franche, libre sans charge ny hypotheque, à l’exception de la somme de 4 florins d’or de rente annuelle envers l’université /:hohe Schul:/ rachetables par 100 florins d’or, et 16 florins huyt schilling de rente annuelle vers le grand Chœur de l’eglise cathedrale en principal racheptables par 304 florins – moyennant la somme de 11.028 livres tournois ou 2757 livres de Strasbourg
Il est a Scavoir que les Sr Achepteurs ayants obtenu la permission d’achepter cette maison par sentence rendüe au grand Conseil de Mess. les vint un du 4. May de l’année cour.te (…), et comme les susds. Sr Achepteurs par leur charge et fonction sont exempts du droit de manance et de logement de gens de guerre, on les laisse dans la jouissance d’icelle sans prejudice des droits de la ville sur laad. maison, en cas de changement

Secrétaire à la chambre épiscopale de Saverne, Jean Fries épouse à Saverne en 1671 Anne Marie Pellin, fille de bailli. Ils habitent Strasbourg en 1676 et font baptiser un enfant à Oberschæffolsheim
Mariage, Saverne (cath. p. 323)
1671. den 31. Augusti ist copulirt Worden Herr Johann Fries mit Jungfraw Anna Maria Pellinnin, H. Johann Beat Pellins, freÿherl. Wangen, Elsenheim Und Ulmischen Ambtmann Eheliche Tochter (i 163)
Baptême, Oberschæffolsheim (cath.) 1676. primo maÿ, Maria Joana, Parentes Joannes Fries Cameræ Ep.atus Argentinensis secretarius, Anna Maria filia J. Beati Perlin huius loci Satrapæ

Secrétaire à l’Intendance d’Alsace, Louis Dumontet épouse en 1691 la fille des précédents, Marie Béatrice Fries
1691 (27.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 5)
Mariage 27° Juin 1691 – furent presens Sr Louis dumontet Secretaire de l’Intendance de cette province d’alsace fils de deffunt Le Sr François dumontet en son vivant secretaire de Madlle de Monpensier en sa cour de Parlement de dombe et de damlle Perrette Neyret sa femme, ses pere et mere pour luy en en son nom d’une part
Et Le Sr Jean Fries Con.ser de la chambre des Comptes de S. A. E. Monsieur Le Cardinal de fustemberg [sic] Euesque et prince de Strasbourg stipulant pour damlle Marie beatrix Fries sa fille et de deffunte damlle Marie pellin sa première femme, lad° demlle Marie beatrix fries presente de son consentement d’autre part – (signé) Dumontet, Marie beatrix fries

Le Conseil souverain d’Alsace ordonne de dresser un inventaire des biens communs à Louis Dumontet et à Béatrice Fries à la requête des créanciers
1701 (25. 8.bre),Not. Bidier Dutil (6 E 41, 13)
Inventaire 25. 8.bre 1701 – Est comparu Dam.lle beatrix Friés espouze du Sr dumontet , Laqu.lle a declaré que par Arresté dud. Cons. des 20 aoust et 17 7.bre dernier Il a esté ordonné qu’il seroit proceddé a un bon et fidel Inv.re de tous les Meubles et effets qui sont communs entre sond. Mary et elle, presents Leurs créanciers ou eux dumt. appelées, Qu’en Ex.on desd. arrests elle auroit fait donné assign.on auxd. creanciers (…)

Marie Béatrice Fries veuve de Louis Dumontet vend à Prudent Perin la Charge de Receveur des finances d’Alsace au bureau de Colmar acquise en 1701
1713 (2 mars), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
2 mars Vente de la Charge de Receveur des finances d’alsace
fut presente Dame Marie Beatrix Fries veuve et Donataire Usufruitiere de deffunct Mre Louis Dumontet Viuant Cons.er du Roy, Receveur particulier ancien de cette province d’alsace au Bureau de Colmar, assistée du Sieur François Ignace Huguin Bailly de Dachstein & Molsheim son beau frère Laquelle en Ladite Qualité tant pour le prompt payement des dettes dudit feu Sr Dumontet son Espoux que pour celuy des Taxes jmposées sur dadie Chambre de Receveur dud. Bureau de Colmar pour raison dequoy jl a esté fait des poursuittes à la Requeste du Sr Dubourget Chargé du recouvrement des Taxes en Execution de l’Edit de 1711 ainsy que pour donner homme au Roy pour y estre receu dans son tems (…) que d’ailleurs pour pourvoir a La susbistance et a la Seureté des Deniers qui doiuent revenir aux heritiers de feu Sieur Dumontet apres son deces (…)
à Mre Prudent Perin, Escuyer aussy Cons.er du Roy Receueur Ancien et particulier des finances d’Alsace au Bureau de Strasbourg y demeurant
L’Estat et Office de Cons.er Receveur particulier ancien des finances dudit Bureau de Colmar Crée par Edit du Roy donné à Versailles au Mois de May 1686. dont ledit sieur Dumontet estoit pourveu suivant Les Prouisions dattées du 4° de Mars 1701. (…) Plus l’augmentation des Gages attribués par Edit du mois de septembre 1709. réduit au denier Vinngt Conformément a La déclaration du Roy du mois d’octobre 1710. et financé par Ledit deffunt sieur Dumontet suivant La Quittance de principal de 5000 Liures an datte du 22° Mars 1710, Item Le Rachapt du prest et Droit Annuel de Paulette (…) – moyennant 54.000 Liures

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Louis du Montet à vendre la maison au Trésorier du Roi le Bas. La visite des lieux établit que le bâtiment a trois étages, un beau vestibule, un petit jardin, deux caves où on peut conserver 2 000 mesures de vin, six poêles, un cabinet et dix-sept chambres. L’acquéreur demande à être dispensé du droit de manance et du droit de mutation. Le préteur royal est d’avis d’accorder les mêmes conditions que lors de la vente passée par le vendeur en 1693.

1698, Conseillers et XXI (1 R 181)
Monsieur Ludwig Dumontet weg. hauß Verkauffs. 132. 219.
(p. 132) Sambstagß den 10. Maÿ 1698. – K. Ersch. noê. Ludwig du Montet Secretarius beÿ der Intendance im Elsas, der will seine in der Großen Schilts Gaßen gelegene Behaußung ahne hrn Le Baas Königl. Tresorer Verkauffen bitt vmb Obrigkeitlichen Consens.
Erk. Deputation d. Augenschein des haußes Quæstionis Einzuraumen, vnd darüber wider Zu Referiren, Herr XV. Richßhoffer, Herr Leitersperger

(p. 219) Montagß den 28. Julÿ 1698. – Herr XV. Richßhoffer vndt herr Rhatherr Leÿdersperger Referiren, d. den Zustand der Jenigen Behausung, welche Monsieur Du Montet ahne herrn Frantz Cesar Le Baas, königl. Tresorier allhier Zu Verkauffen vor einiger Zeit beÿ Mghh. vmbn obrigkeitlichen Consens Eingekommen, folgender Maßen. Es beÿ dießelbige Rechter seithen Neben Einem Canonicat hauße Zu St. Thom. gehörig hinten auff herrn Johann Michael Lorentz des Policeÿ Schreibers Behaußung stoßend, Linckerhand aber Neben Johann Bradfisch des Burgers vnd haußfeurers hauße habe 3. Stockwerck, Einen schönen Eingang, Einen kleinen Garthen, Zweÿ Keller darinnen biß auff die 2000. Ohm. Wein können gelegt werden, Zehen Stuben Vnd Ein Cabinet benebst 17 Cammern, vber dißes hätte besagte Behaußung auch Eine schöne Frucht Schütte, auff welche biß 4000 frt. Früchten geschüttet werden könten, der Kauff währe gewesen Vnd Vorgegangen Vmb 14.000 Liures oder 7000 fl. die Uniuersität habe darauff stehen 420 Liures vnd das hohe Chor alhier 608. so auff darauff solten stehen bleiben, dem herrn Käuffer hätte Mann Meiner herrn Letzter Ordnung Vorgewießen undt Ihme solche Zur genugen Verstehen gegeben, Er habe aber darauff geantwortet, daß er Verhoffe, daß Mghgh Ihn wurden das Jenigen Beneficÿ, so Sie Monsieur du Montet Vergönnet, in deme Sie Ihn Von denen Real Schirm Geldt vnd pfundt Zoll, wie der Kauffverschreibung außweiße haben Exximiren wollen, auch großgünstig wollen Gaudiren Laßen wegen der Einquartierung weilen Solche Keinem Tresorier gantz Franck Reich gegeben wurdt, Vermeine Er daß mit Ihme deßentweg. gemt. Keinen Anstand haben werden, So er aber künfftiger Zeit dieße Behaußung wieder Verkauffen solte, so Engagire Er sich gar gern daß Er solche in Kein Mains Mortes Können Laßen wolte, Noch Sie ahne Einen frembden ohne Mghh. Consens Verkauffen.
Herr Syndicus Votiret vnd sagt, Auß der abgeleßen. Vmständlichen Relation der herrn Deputirten. erhelle so Viel daß Mons. Le Baas alß Jetzmahliger Käuffer der Behaußung quæstionis Verlange Vndt Von Meinen herrn Zugleich auch bäthe sowohl das Real Schirm geldtes als auch des pfund Zolls Exemp vnd befreÿet Zu seÿn, lies Monsieur Du Montet Vor dißem auch genoß. vnd deßen Kauff Brieff auß welchen die Jenige paragraphis so davon gedencket, abgeleßen word. Ist mit Mehrern außweißet, Nun wiße Er Von seithen der Sach ohne Vor sich selbsten Nichts, Und halte darfür daß deßentwegen das Protocollum werde auffzuschlagen seÿn, als auff Welches Mann sich Mehr als auf den Kauffbrieff Zu fundiren hätte, dießes habe Er euer Mghh. wollen Zu bedencken geben, wo es endlich her Kommen werde, wann so schlechter dings hin Sie Jedweilen Von der gleichen Schirmgeldt undt pfund Zoll Eximiren wollten, bekandt währe In Noch gar wohl waß Letzt hin beÿ Verkauffung des Brackenhofferischen haußes ahne die herren in dem Gürttlerhoff Ist gehandelt word. welche billich alß Geistliche herren ehender als alle andere Von dergleichen Oneribus hätten sollen befreÿet seÿn, allein pro Conseruatione Jurium, haben sie Nichts erhalten sondern sich der Letzten Ordnung außer [p 222] der Einquartierung allein Völlich submittiren Müßen. In deßen aber was Monsieur le Baas anbetrifft, weilen Gemeine Statt allezeit Viel Mitt Ihme Muß Zu thun haben, Er sich auch biß anhero gegen Ihro dergestalt Comportirt, daß Zu Zeiten wann das Ærarium publicum Nicht im Stand geweßen die schuldige Gelder so Jährlich Ihro Maÿt. Mußen bezahlet werden, zu schießen und Zu Lüffern, er entweder gedult getragen, od. auß dem seinigen solche Vorgeschoßen, Alß Vermeine Er, daß Von seiten Meinen herren Mann ihn in blliche Consideration Zu Zihen haben werden, Vndt weilen Er Uber das auch Nicht geringer Condition als Monsieur du Montet, Ist, so werde Er Ihme, was diße Sach betrifft, in allen Können gleich gehalten werden, lies deßwegen seine Meinung auch dahin gehet, daß das Protocollum de Anno 1698. werde auffzuschlagen seÿn demselbigen Nach Zu sehen lies Es eigentlich mit Monsieur Du Montet Ist gehalten worden Und auf solche weiß und arth dann auch Monsieur de Baas Zu Tractiren und Zuhalten.
Beÿ dißer Gelegenheit habe Er auch Meinen herren hinterbringen wollen vnd sollen, daß offt gedachte Monsieur le Baas Nicht Allein in dem hauß deß. jetzt Viel gedacht worden würcklich angefangen Zu bauen, sondern das hauß darneben auch bereits durch gebrochen undt hin vnd wieder abgeworff. Gleich wie Nun dießes Letztere Eine sach, Ist so wider hießige Ordnung Vndt Statuto Laufft, Monsieur le Baas aber Nicht so wohl daran schuldig Ist, als Bratfisch so solches hauß Ihme zu Kaufen gegeben, Alß Vermeine Er, daß dißer Letztere als Meiner Herren Burgere welcher mit höchsten Mépris Und Verachtung hießigen Magistrats, als beÿ welchem Er vmb Erlaubnuß sein hauß ahne einem frembden Zu verkauffen hatt einkommen vnd suppliciren sollen, solches ohne Ihren Consens Verkauffet hatt, Nachgehens auch ohne Einige Andung das hauß Quæstionis durchbrochen Laßen, Vnd alßo in doppelter Straffe Ist, Nach der Rigor solte abgestrafft werden, Und solches ohne Nachlaß, wie Zu dießem Ende die Sache von den herrn Deputirten so Jetzo Referiret haben beÿ Mghh den XV. als wohin Sie gehört, solte ahne Vnd Vorgebracht Undt die wurckliche Abstraffung solches Zweifachen Verbrechens daßelbst bestens [p. 224] Recommendiret werd. darmit ander Ein Exempel herab Nehmen, vndt ein Jeder Burger den geziehmend. Schrancken seiner Burgerliche pflicht vnd Schuldigkeit bleiben auch die Ordnung beßer vndt genauer observiret werden Möchte, Jedeß Zugleich auch die herren deputirten zu ersuchen, daß Sie in dem Jenigen hauße wo der durch Bruch geschehen Ist, den Arbeit Leüthen Nôe Magistratus ferners dazu arbeiten biß die Sach wurde außgemacht seÿn, Inhibiren solten.
Erk. Würdt in den getroffenen Kauff Zwisch. Monsieur Du Montet Undt Mons. le Baas obrigkeitlichen Consentiret, Und sollen das protocollum de A° 1693. auffgeschlagen werd. umb auß dem selbigen Zu ersehen auff was weiß vndt Arth Monsieur du Montet Ist gehalten word. Vnd solle Monsieur le Baas solcher Exemption die M. du Montet genoßen, in allen auch Gaudiren, einer Mehrern aber nicht (sondern soll ahne alle Clausulen in Letzteret ordnung enthalten außer der Einquartierung betrifft, als Von welcher Er auch befreÿt ist, gehalten seÿn) Und was Bratfisch betrifft, solle solcher als ein schnöder Verächter Meiner herren Ordnung beÿ Mghh. d. XV. V. d. herren Deputirten Verklagt, und die Exemplarische abstaffung bestens Recommendirt werden, In dem Übrigen aber in dem Bratfischischen hauße ferners Zu arbeit. biß die sache wurde außgemacht seÿn, Von den Herren Deputirten die Inhibition den Arbeits Leuthen gethan werd. Sonsten so werden den herren deputirten der Verschreibung in der Contract Stuben beÿ zu wohnen auch Noch Mahlen ersucht.

Louis du Montet et Marie Béatrice Fries ainsi que Jean Fries vendent la maison à François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres en Alsace

1698 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 469-v
Sr Louis du Montet cy devant Secretaire à l’Intendance en Alsace et Mad.elle Marie Beatrix Fries son espouse, et ledt. Sr. de Montet tant pour luy que pour le Sr Jean Fries, Directeur de la chambre des Comtes de l’Eveché de Strasbourg son Beau père
au Sr François Cæsar le Bas, escuyer Conseiller du Roy et thresorier principal de l’Extraordinaire de guerre en Alsace
Une Maison avec tous ses bastiments, cours, places, droits et autres appartenances, Scituée en la ville de Strasbourg, rüe appele volgairement Große Schildsgaß, Plus une maison du costé ayant son entrée en la rüe appellée Meÿ Käffergäßlein, le tout ainsy qu’il est plus amplement specifié dans les lettres d’acquisition du susdt. Sr du Montet des heritiers du deffunt Sr Kuhn, pour tout a fait franche, libre sans charge ny hypothèque à l’exception de la somme de quatre florins d’or de rente annuelle envers l’Université de la ville, racheptables par 100 florins d’or et 16 florins huyt schilling de rente annuelle vers le grand Chœur de l’Eglise Cathedrale en principal rachetables par 304 florins – moyennant la somme de 14.028 livres tournois – que le Sr Achepteur ayant obtenu la permission d’achepter lesdites maisons par Senence rendüe au grand Conseil des Messrs. les vint un du 28. Juillet présent mois

D’après l’Armorial général de la France (Louis-Pierre d’Hozier, vol. 4. p. 82-83) François César le Bas est né en janvier 1657 de François le Bas, écuyer seigneur de Lescheneau, originaire du Berry, secrétaire de la Chambre du Roi, et de Catherine Roger. Il est mort sans postérité après avoir été trésorier provincial d’Alsace.

François César le Bas demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un à être exempté des charges sur la maison qu’il a achetée de Jean Bratfisch, d’autant qu’il a réglé les amendes que ce dernier devait. Le syndic royal fait observer que le règlement stipule que les manants ne sont pas exempts des charges que règlent les bourgeois sur une maison, d’autant que le pétitionnaire a réuni sans autorisation du Magistrat trois maisons pour en faire une propriété considérable. Il a aussi été dispensé non seulement du droit de manance et des droits de mutation mais aussi des logements militaires, ce qui représente une économie substantielle. Mais comme le pétitionnaire a plusieurs fois avancé des sommes que la Ville devait au Roi en consentant à attendre que le trésor le la Ville se remplisse pour être remboursé, il propose que le Magistrat s’accorde avec lui sur les conditions afin d’éviter tout précédent fâcheux.

1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
H. François Cesar Bas Tresorier vmb die Exemption seines Nebenhauses von allen beschwerden. 222. 256. 258.
(p. 222) Sambstags den 27.ten Septembris 1704. – Kun. noîe H. François Cesar le Bas Escuyer Tresorier, weilen Ewer Gnaden ihme hiebevor die favor gethan, daß Sie beÿ erkauffung seines großen hauses die exemption denenselben gedeÿen laßen, alß hoffet Er aich solche wegen seines nebenhauses Zuerhalten, vnd solches vmb so darmehr, weilen Er die straff für den Verkäuffer Johann Bratfisch den haußfeurer längstens erlegt.
Herr Syndicus Regius meldet, es were von dießer sach schon etliche mahl gehandelt und deliberirt worden, damit nun die Erkandnussen nicht wieder einander lauffen möchten, so hette Er darvorgehalten, daß Zuvorderist inn denen Protocollis nach Zuschlagen sein würdt, was darinnen vorkommen vnd wann dann Herr Implorant mit Einem Memorial dieses seines begehrens halben einkommen würde, ferners von dieser sach würde Zu red. sein.
Erk. H. Syndico Regio gefolgt, H. XV. Spielmann vnd H. Rathherr Wilckin.

(p. 256) Montags den 24.ten 9.bris 1704. – H. Ersch. als Anwalth Hrn François Cesar Lebas Escuyer Vndt Königlichen Tresorier allhier prod. unterthäniges Memoriale Vndt bitten daß mghhrn geruhen wolten seinen Hrn ppalen von denen gewohnlichen oneribus wegen seines nebens häußleins, gleich wie wegen seiner großen haußes gewesen zu befreÿen.
Erk. soll zu vorderist gleich wie den 27.ten 7.br jüngst Erkandt worden in denen protocollis nach gesucht werdten was wegen der größern behaußung Vorgekommen vndt solches per me Umbständlichen referirt werden.

(p. 258) Sambstags den 29.ten 9.bris 1704. – Ego referirte Zi Volge der den 24.ten huius vorgegangene Erkantnus das Jenige was wegen den Jenigen häußern so Monsieur Lebas der Tresorier allhier Von Mr du Montet vnd Johann Bratfisch dem haußfeürer gekaufft, Vorgegangen Vndt gehandelt wordten Wie solches in den protocollis de Annis 1693. 98 et 1702. Zuersehen
H. Syndicus regius votirt hierauff Vndt meldet, es gienge Hh. Lebas petitum dahin daß mghhen Ihnen wegen des Bratfischischen haußes von der Einquartierung Vnd real schirmegeldt befreÿen möchten vndt were anietzo der quæstion ob mghh. Ihme in seinem begehren gratificiren wolte oder nicht, wann Man dießer Straff ordnungen ansehen wolte wie auch das Königlichen rescriptum Crafft deßen expresse befohlen, daß Wann auch eine privilegirte Person burgers häußer in dießer Statt Kauffen wurdte selbige nichts desto weniger sich denen gewohnlichen oneribus zu Vnderwerffen schuldig seÿn solte, so were es gewiß daß Er mit seinem petito abzuweißen vnd was aber dießes mgherren auch noch von der willfahrung des H. Imploranten begehren abhalten könte, were Erstens die übertreffung mghh. ordnung dann Er habe ohne Erlaubnus mghh. dreÿ häußer zusammen gebroch, vndt ein Kostbares gebäwen, daselbsten aufführen laßen wordurch denen hießig Burgeren das Einstandts recht benommen wordten.
2.tens die große gnaden so Ihme mghhen erwießen, dann es were derselbe wegen seines größeren haußes nicht nur allein von der Einquartierung Vndt real schirmgeldt sondern so gar auch von dem Pfundt Zoll befreÿet Worden, Wardurch der Einquartierung Vndt dem gemeinen Säckel Jährlich ein nahmhafftes abgienge, Vndt dann 3.tens die böß Consequenzen maßen alle seines gleichen dergleichen befreÿungen Künfftighien als ein recht prætension wurdte Vndt danckt doch Mr Lebas deme mghherrn einiger Maßen obligirt Indeme Er wie bekandt öffters wann mann Ihme einige gelter vor Ihro Maÿ. Zubezahlen gehabt, solche auancirt vnd gedult getragen bis das ærarium publicum in standt geweßen Ihme solche zu restituiren, sehen möge, daß mghhen alle mögliche Consideration für Ihne tragen, so hätte Er darvorgehalten daß Er für seine Person vnd so lang Er das quæstionirte Bratfischische hauß bewohnen wird Von der Einquartierung befreÿet seÿn solle, Vndt was das real schirmgeldt betreffe, daß einigen Hhn auß mghhn mittel die Commission zu ertheilen sich vmb ein großes mit Ihme zu vergleichen, die übrige Conditiones aber belangendt, daß Er nebst bezahlung des Pfundzolls sich denselben zu submittiren schuldig seÿn solle.
Erk. Hn Syndico regio in allen stücken gevolgt Vndt werden H. XV.er König Vnd H. Rathherr Wilkin deputirt.

François César le Bas vend la maison 5 000 livres au marchand Jean Deicher

1710 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 210
(5000) Le Sr François Cesar Le Bas Escuyer Conseiller du Roy et Tresorier principal de L’extraordinaire de guerre en Alsace
Sr Jean Deicher marchand
sa maison auec sa place, deux cours jardin Joignant Les ecuries remise des Carosses tous ses batimens droits appartenances et dépendances scitués icy Ruë appellée große Schildgass, d’un côté a la rüe nommée Meÿkeffer gäßlein d’autre côté etant à une maison appartenante au Chapitre St Thomas aboutissant par derrière a une maison du mesme Chapitre, de laquelle maison on paye annuellement une rente de 4 florins d’or envers L’université rachetables par 100 florins, de plus une rente annuelle de 16 florins 8 schillings envers le grand Chœur de la Cathedrale rachetable par 300 florins, pour 18.972 livres tournois – Le sr vendeur occupera encore La maison vendue pour sa personne seulement et ses domestiques tant qu’il sera à Strasbourg en payant au Sr L’Acheteur 1000 livres tournois de loyer par an

Fils du marchand réformé Jean Georges Deucher, Jean Deucher épouse en 1707 Agnès Bressler, fille de pharmacien et veuve de Jean Decimator : contrat de mariage, célébration
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren vesten und Großachtbahrn herrn Johann Deüchern, vornehmen handelßmann und burgern alhier, des auch wohl Ehren vesten und hochachtbaren herrn Johann Georg Deüchers, ebenmäßig vornehmen handelßmanns und burgers alhier, ehelich erzeugtem Sohn, alß dem herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Agnes gebohrner Preßlerin Weÿland des Wohl Ehren Vesten und vorgeachten Herrn Johann Decimatoris geweßenen Vornehme handelßmanns und unds alhier seel. nachgelaßener Fraw Wittwe, alß der Frau hochzeiterin andern Theils (…) Straßburg Montags den 14. Monatstag Martÿ Anno 1707 [unterzeichnet] Johannes deücher als hochzeiter, Agnes decimatorin gebohrne breßlerin als hochzeiterin, Jacob Christoph Pantrion, Notarius

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 177-v) n° 806)
1707. Mittwoch den 8.ten Junÿ seind nach 2.mähl. Proclamation ehl. copulirt worden, H. Joh: deuchert der ledige Handelsmann, H. Joh: deuchert burgers vnd handelsm. allhier ehel. Sohn und Fr. Agnes weÿl. H. Joh: Decimators gewesenen burgers vnd handelsmanns allhier hinterl. wittib, [unterzeichnet] Johannes deücher als hochzeiter, Agnes decimatorin alß hochzeiterin, hanß görg deücher Eltere alß vatter (i 177)

Agnès Bressler meurt un an plus tard en délaissant deux enfants de son premier mari Jean Decimator. La masse propre au veuf s’élève à 6670 livres, celle des héritiers à 544 livres. L’actif de la communauté s’élève à 51.971 livres, le passif à 58.788 livres

1708 (14.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 20)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. die Viel Ehren: und hoch tugendbegabte Fraw Agnes Deücherin gebohrne Breßlerin, des Wohl Ehren Vesten und Hochachtbahren Herrn Johann Deüchers, Vornehmen handelßmanns Und burgers allhier geweßene hertzgeliebte haußfraw nunmehr seel: nach ihrem Mittwochs den 25.ten Aprilis Jüngsthin aus dießem Kummer vollen Leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen des Wohl Edlen vnd vesten Herrn Johann Breßlers, vornehmen Apotheckers Vnd burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Johannis vnd Agnetæ Decimatorin, der abgeleibten Frauen seel. mit weÿl. dem Wohl Ehrenvesten vnd großachtbaren Herrn Johann Decimatoren, geweßenen vornehmen Handelßmann vnd burgern alhier ihrem erstern Eheherrn seel. ehelich erzeugter Kind. und ab intestato verlaßener Erben, inventirt (…)Act: Straßburg, Donnerstags den: 14.ten Junÿ. 1708.
Eheberedungs Copeÿ – Copia Codicilli

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Kornmarckt gelegener: vnd in diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden, wie volgt
Hültzenwerckh. Auff der Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, Im Obern hintern Haußöhren, Auffm hintern Gang, In der Obern Stub, In der Stub Cammer, In der Cammer C, Im Mitlern haußöhren, In der Stuben Cammer, Vor der Wohnstub im Öhrn, In der Kuchen, In der Mittlern Stub das a. Contor genannt, In des Officiers stub, Im Saal, Im Untern Contor, Im Gewölb, Im Contor, In der Wohnstub
Ergäntzung der Erben unveränderten Guthß. Auß dem über eingangs gemelter beeder Eheleuthe In den Ehestand zugebrachte Nahrung durch herrn Andream Schmiden Notarium seel. den 2. Aug. 1707. auffgerichtetem Inventario
(f° 45) Eÿgenthumb ahne einer behaußung so der Erben unverändert. Ein Vorder, Mittler vnd hinter hauß auch 3.en höfen am Kornm. Zum Guld. Adler genant (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Herrn Wittwers unverändert Guth, Sa. haußraths 89, Sa. der Chaise 25, Sa. des Silbers 58, Sa. der gulenen Ring 312, Sa. der baarschafft 30, Sa. der Schuld 150, Sa. der Erg. 6002, Summa summarum 6670 lb
Der Erben Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 599, Sa. Wein, Brandenwein vnd leeren vaß macht 213, Sa. des Schlittens 15, Sa. des Silbergeschirrs 75, Sa. der goldenen Ring 286, Sa. der baarschafft 3359, Sa. der Pfenningzinß haubtgüther 1288, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung 2700, Sa. der Ergäntzung 473, Summa summarum 9010 lb – Schulden 8466 lb, Nach solchem abzug 544 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 5, Sa. der Früchten und Meels 12, Sa. der wein, brandenwein und Leeren vaß 391, Sa. Gewerbs Wahren 16.558, Sa. Schiff und geschirrs zum strumpffweben gehörig 225, Sa. der Chaise 12, Sa. des Silbers 199, Sa. der baarschafft 3835, Sa. der Schulden 30.733, Summa summarum 51.971 l – Schulden 58.788 lb, Übertreffen also die theilbare assiva die theilbare Verlaßenschafft vmb 6816 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6462 lb
Laut Inventarÿ über Weÿland herrn Johann Georg Deüchers, Geweßenen vornehmen handelßmanns vnd burgers alhier seel. verlaßenschafft durch mich vor; vnd nachgemelten Notarium in Anno: 1708. auffgerichtet, erhället daß erstgemelte Fraw Deücherin gebohrne Buissonin von erstgemelts ihres Eheherrn seel. Verlaßenschafft ad dies vitæ wÿdembs weiße zugenißen hat, 2630 lb
Eheberedung (…) Straßburg Montags den 14. Monatstag Martÿ Anno 1707

Le marchand Jean Deucher qui habite alors à Paris a résigné son droit de bourgeoisie et propose de régler les impôts dus pour ses trois maisons sur la base de 30 000 florins. Une des maisons estimée 8 ou 9000 florins est celle héritée de son père près du poêle de la Lanterne, la deuxième estimée 10 000 florins celle achetée de M. Le Bas rue du Bouclier et la dernière estimée 10 500 florins celle achetée du perruquier Etienne Marchand près du poêle des Boulangers. La commission estime la proposition raisonnable. Elle écarte par des arguments juridiques l’exemption du droit de détraction. Le pétitionnaire pourra aussi revenir habiter Strasbourg. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence.

1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
Johann Deuchert pt° Real Stallgelts von 3. häußern
(p. 148) Sambstag d. 23. Martÿ 1720. Moss. nôe H. Johann Deuchert handelßmanns anjetzo Zu Paris prod. Vndtg. Memoriale und bitten mit beÿlag sub lit. A. pt° Nachtrags. Erk. Oberstallherren

(p. 185) Sambstag d. 19. Aprilis 1720 – Johann Deuchert pt° Real Stallgelts von 3. häußern
Iidem [Obere Stall herren] laßen ferner per me Referiren, daß herr Johann Deuchert anjezto zu Paris wohnhaft beÿ E. E. Großen Rath das burger Recht auffgegeben, so auch angenommen, derselbe aber Wegen seiner übrigen petitorum an Mghh. Vorwießen word. darauff er d. 22. Martÿ jüngst beÿ Mgh. ein Underhetniges Memorial mit beÿlag sub lit. A. eingelegt, darinnen er berichtet daß er beÿ ged. E. Rath umb entlaßung des burgerrechts Gebetten, und offerirt so lang er seine dreÿ häußer allhier eigenthümlich behält, jährlich so viel als das Stallgelt von 30.000 fl. erträgt, (wovon aber wann er einmahl selbige Verkaufft, so viel alß Verkaufft worden abgehen wird) hiesiger Statt abzustatten, mit seinem bitt gnädig zu erkennen, daß wann er solte dieses Zeitliche gesegnen, seine Erben hier undt anders wo wohnhafft, den Abzug von sothanem Erb abzustatten nicht schuldig seÿen, jm fall er aber widerumb hier wohnen wolte, er seine wohnung unter der hiesigen obrigkeit protection und Schutz freÿ undt ungehindert genießen könte, Es seÿe aber hierauff diese puncta Wie aus der beÿlag Lit. A. (:so ein Extract Großen Raths Memorialis de dato 14. Martÿ jüngst:/ Zu sehen, er Mgh. Verwießen word. unterthänig Supplicirend obiges Oblation gnädig zu acceptiren, undt mit denjenigen so dabeÿ gebetten worden gnädig Zu willfahren. Auff geschehene Remission habe nomine herrn Deucherts H. Würtz desen geweßener bediente alß deßen Anwald Vordersambst Mandatum Vorgelegt anbeÿ berichtet die dreÿ häußer quæstionis bestünden 1° in der alt Deuchertischen behaußung in der hrn Stub gelegen so herr Deuchert Von seinem Vatter ererbt, aber niemahl mehr als 8 à 9000 fl. angeschlagen geweßen, 2. in des ehemal H. Le Bas gehörig geweßene Hauß in der Schiltzgaß gelegen à 10.000 fl. erkaufft, undt dann 3.tio die Von Estienne Marchand dem Peruquenmacher erkaufft neben der becken stub gelegene behaußung daführ 10.500. bezahlt worden mit nochmahliger demüthiger bitt seinen Herrn Principalen in deßen petitis gnädig Zu willfahren.
Auff seithen der Hh. Depp: habe man sich informirt, Wie hoch die häußer quæstionis Zu stehen Können, und hab sich aus den bericht aus der Contractstub ergeben, daß H. Würtz Anzeig wahrhafftig, finde man also das oblatum gantz raisonable, das 2.te petitum die abzugs freÿheit rationes der Zukünfftigen Erben betreffen, wann herr Implorant außerhalb sterben solte, und herr werde burger noch Schirmer, so habe es dißfalls Keinen anstand, dann entweder sollen die häußer solchen falls auff burger oder auff Frembde, erben solche burger, so seind selbige nach hiesig ordnung selbiges auff der Stat Stall anzugeben, under sich zuschreben zu laßen Pflichtig, womit alle übrige anforderung cessirt, werden selibige aber Frembden Zu Theil,so müßen diese Fremde Kraft observantz des Real Stallgels Zu bezahlen, undt deßen abrichtung jährlich zu entrichten pflichtig zu mehrerem aber nicht gehalten, das 3.te begehren betreffend so würden Mghh dem H. Imploranten, alß Welcher in dem stand Löbl. Gemeiner Statt Interesse da und dort Krafftig zu befordern, recht aus handen gehen wollen, werde alß zu Mgh. stehen zu erkennen daß der Implorant beÿ seinem Oblato seine alhier eigenthümlich besitzende dreÿ behaußung auff dem Fueß der 30.000 fl. Zu Verstallen, dergestalt Zu laßen, daß wann eine oder der andere dieser behaußungen an hiesige burger Verkaufft werden solte, nach proportion von dieser Summ abgehen, falls aber sothane behausung eine oder alle durch des Hrn Imploranten absterben auff frembde erblich kommen würd. der Frembde nur allein das real Stallgelt obbestimbt, nach proportion des ererbten gemeiner Statt, so lang solche behaußung. nicht Wieder in Burgers handt kommen werden Zu entrichten continuiren solle, anbeÿ pt° petiti wofern H. Implorant wiederumb hier wohnen wolte, solches freÿ und ungehindert geschehen möge, denselben Zu Versichern daß solchen falls er mghh. nicht nur besonders angenehm sein, sondern der herr Implorant auch deroselben Zu neigung, undt Vor seine persohn habende Consideration in der that, und soviel von Mghh dependiren wird genießen solte, doch alles mghh. Vermehr oder Verminderung Gehorsambst überlaßend.
Herr Prætor Regius meldet hierauff, es seÿe alles umbständlich referirt worden, und Könne er Keiner andern meinung sein alß deß der Bedacht zu Confirmiren, maßen Mghh. wohl thun wurden, wann sie sich dießer Gelegenheit bedienen umb dem H. Imploranten dero Vor deßen person habende Consideration Zu bezeugen, eben aus deisem motib seÿ auch betiers E. E. großen Rath dispensirt worde, daß er nucht dispensation ohne dießes nimmermehr erfolget sein würde.
Erkandt, bedacht durchaus bebleibt.

(p. 198) Sambstag d. 20. Aprilis 1720. Moss. nôe H. Johann Deucherts bitt underthg. umb gnädige communication ergangener Erkantnus. Ego berichte daß selbig bereiths Zu papier gebarcht denen hochverordneten herrn Deputirten Vorgeleßen und Von denenselben Mghh. Intention gemäß gefunden, auch darauff Ihro Excellentz herrn Prætore Regio Communicirt und approbirt word. Vnd ließ solche ab
Bescheid. Auß Erkantnus Mghh. der Fünffzehen Ist herr Johann Deuchert, auff die von Ihme beÿ E. E. Großen Rath begehrte und erhaltene Entlaßung des allhiesigen burgerrechtens, undt so fort beÿ Mghh. gethanes ansuchen, beÿ seinem oblato diejenige dreÿ behaußungen /:nemblich die Alt Deuchertische, so in der hrn Stubgaß gelegen, die H. Le Bas ehemalig gehörig geweßene in der Schiltzgaß situirt, undt die Von Estienne Marchand dem Peruquenmacher erkauffte so neben der becker stub gelegene:/ so er allhier eigenthümlich besietzen auff den Fueß der 30.000 fl. zu Verstallen dergestalten gelaßen, daß wann eine oder der andere dießer behaußungen an hiesige burger Verkaufft werden solten, nach proportion von dieser Summ abgehen, falls aber sothane behausung eine oder alle durch des Hrn Imploranten absterben auff Frembde erblich kommen würden, der Frembde nur allein das real Stallgelt obbestimbt nach proportion des ererbten, gemeiner Statt, so lang solche behaußungen nicht Wieder in Burgers handt kommen werd., Zu entrichten continuiren solle, anbeÿ pt° petiti, wofern der Herr Implorant wiederumb hier wohnen wolte, solches freÿ und ungehindert geschehen möge, wird derselbe Versichert, daß solchen falls er Mghh. nicht nur besonders angenehm sein, sondern der herr Implorant auch deroselben Zu neigung undt Vor seine persohn habende consideration in der that, und soviel von Ihnen dependiren wird, genießen solte, Decretum Freÿtags d. 19. Aprilis 1720.
Zu Mghh. stellend, Ob sie dieser Auffsatz genehm halten und erkennen wollen, daß selbiger expedirt und des herrn Imploranten Mandatario Zugestellt werde. Erk. beliebt.

Banquier demeurant à Bottmingen près de Bâle, Jean Deucher loue la maison à la Régie des fermes, vivres et domaines d’Alsace au nom de laquelle Charles Cordier

1723 (20. 8.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 978)
Bail a Loyer – fut present Sieur Jean Nicolas Wiertz Marchand Banquier Bourgeois de Cette ville y demeurant Rüe Schiltzgass, fondé de pouvoir special du Sieur Jean Deucher Banquier demeurant a Bottmingen en Suisse (…) bail à commencer du premier jour de L’année prochaune jusques a 3 ans apres Ensuivant et Consecutifs finis et accomplis
à M Charles Cordier Chargé de la Régie des fermes viures et domaines D’Alsace demeurant a Paris, Monsieur Joseph François de Charliere Receveur gnal. des Domaines en Alsace a ce présents acceptant
Une maison Scize a Strasbourg Rüe Schiltzgass Consistante en un Grand Corps de Logis basty de pierres a trois Etages, tous les appartemens duquel sont Compris dans le présent loyer, A La reserve de la Cave qui sera separée En deux parties pour Estre Chacune d’Icelles possédée par les Sieurs preneur et Bailleur, ainsy qu’ils Conviendront Entre Eux, Sera pareillement commun Le premier Grenier dud. Corps de Logis Entre Les Sr Bailleur et preneur Et quant au second Grenier dud. Corps de Logis il demeurera propre au Sieur Bailleur Jusqu’a Ce que l’auoine qu’il Contient ayt été vendüe, apres Lequel temps jl demeurera au Sr preneur. Le Grand escallier demeurera pareillement Commun entre Lesd. bailleur et preneur, affin que le Sieur bailleur puisse aller et Revenir de son appartement qu’jl s’est réservé En Entrant dans lad. maison a main Gauche. La cuisine La Chambre a Coté et La chambre de l’officier et Le garde manger y joins Scituez a rez de Chaussée sous L’appartement dud. Sieur Wiertz sont compris dans le présent bail pour estre seuls possedez par led. preneur pendant Lesd. trois années. Et a l’egard De L’Endroit ou L’on fait la Lessive, jl sera commun Entre Lesd. Sieurss Bailleur et preneur aussy bien que pour la petite cour y attenante, Quant au Jardin scitué derriere le Grand Corps de Logis, jl demeurera propre au Sieur preneur pendant le présent bail, Neanmoins jl sera Loisible aux Sieur bailleur Et a la De son Epouse d’avoir une Clef pour entrer et sortir Eux seuls par la porte dud. Jardin quand bon leur semblera. Les Anghars Construits sous L’appartement basty a main droitte En Entrant dans la cour de lad. Maison seront partagez Entre Les Sr Bailleur et preneur, En sorte que deux appartiendront a Chacun d’Eux pour y placer leur Bois, ou s’en Servir a tel autre usage qu’jls auiseront bon estre. Le Bastiment Construit au dessus desd. Anghars demeurera propre au Sieur preneur pendant le present bail, avec Le Grenier du pavillon donnant sur la Rue Schiltzgass, Et quant aux appartements dud. pavillon jls resteront audit Bailleur a la Reserve de La cave qui est Comprise dans le present bail, pour estre possedée par le Sr Controlleur desd. Domaines. L’écurie servant actuellemt. de magasin sera partagée en deux, dont la moitié possedée par le Bailleur Et l’autre moitié par Le preneur. Et finalement La remise construite dans la cour et Lad. cour en entrant dans la maison seront communs entre led. Sieurs. – moyennant la somme de 700 livres de Loter pour chacune des trois années
(…) Et Etant nécessaire de Construire au second Etage dud. Grand Corps de Logis une cuisine pour le Sr Controlleur du Bureau, Elle y sera faite et Construire aux frais dud. Sr Preneur dans le lieu le plus Convenable, à Condition toutes fois que Le Sieur preneur sera tenu de Laisser et rendre Lad. Maison à la fin de son bail En pareil et semblable Etat qu’il L’aura mise

Jean Deucher de Bottmingen vend la maison 9286 livres à Louis Mena, référendaire à la chambre de police, qui promet d’honorer jusqu’à la Saint-Michel le bail consenti à M. Charlière, receveur général des domaines

1735 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 160
H. Johann Nicolaus Würtz Banquier als mandatarius H. Johannes Deucher de Bottminguen, vermög eine vor Me Blanchans Notario regio zu Paris am 28. feb. jüngst (erichteten) procuration
in gegensein H. Ludovici Mena J.V.Lti und Löbl. Policeÿ gerichts referendarÿ
Eine Behausung und deren Nebens gebauden, zweÿen höffen, stallungen, remises, gartten und hoffstatt auch übrigen deren zugehörden, begriffen und gerechtigkeiten in der großen Schildts: gaß ohnfern der Langen straß, einseit ist ein eck am Maÿkäfergäßlein anderseit neben einer dem Stifft zu St Thomas gehörigen Canonicat behausung hinten auff ein zu der Kirch zu St Thomæ gehöriges Diaconat hauß – davon gibt man der hohen Schuel 4 goldgulden oder 8 fl. 4 ß in Courrent ahne zinß ablößig mit 100 goldgulden, Ferner dem hohen Chor des Bistumbs Straßburg 16 gulden 8 s abzulößen mit 304 gulden – als ein ihme am 24. martÿ 1710 verkaufftes guth – um 9286 pfund
(mit der Bedingung) daß der H. käuffer den darinn wohnenden Hrn. Charlière receveur general des Domaines umb bißherigen hauß zinnß annoch biß Michaelis fürwährenden jahrs daselbst wohnen laße

La maison figure à l’inventaire dressé en 1735 après la mort de Louis Mena puis au contrat de mariage de la veuve avec André Perault en 1736.

Cécile Chalon veuve de Louis Mena et ses enfants louent la maison aux Domaines et gabelles d’Alsace pour lesquels Nicolas des Boves et François Joseph Grau

1735 (26. 7.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 990)
Bail – fut presente Dame Cecile Chalon veuve de defunt Sieur Louis Mena vivant Conseiller du Roy son Procureur en la Marechaussée d’alsace et greffier Criminel de cette ville de Strasbourg, laquelle tant en son nom Comme Commune en biens a Cause de la Communauté qui a eté Entre elle et son d. Epoux qu’en qualité de tutrice naturelle de ses enfans, ny ayant encore aucun tuteur a Eux nomme par le Magistrat, et encore pour plus grande seureté assitée du Sieur Louis Chalon son Pere ancien assesseur au grand Senat de cette ville y demeurant grande Rüe & parroisse de St Louis, a reconnu et Confessé avoir baillé et delaissé par Ces présentes a titre de loyer et prix d’argent pour trois années consécutives finies et accomplies à Commencer du jour de St Michel present mois et année
à Me Nicolas des Boves et ses Cautions adjudicataires generaux des domaines et gabelles d’Alsace Monsieur François Joseph Grau Directeur general desd. domaines demeurant audit Strasbourgtitre
une maison Entiere avec Cour par devant et Jardin par derrière ses appartenances Circonstances et dependances sans en rien Reserver ny Retenir en façon quelconque et telle qu’elle se comporte et Etend de toutes parts Scize en cette ville de Strasbourg rue ditte Schiltzgass a lad. Dame Mena et ses enfans appartenante, de laquelle maison et lieux en dependans mond. Sieur Grau ez noms qu’il procede se contente, disant la bien savoir et Connoitre pour l’avoir vue et visitée diverses fois depuis que le Bureau de la Recette particuliere desd. domaines y est établi et que M de Charlier Receveur particulier et flamerecourt Controlleur y demeurent en leurs dites qualités – moyennant la somme de 1000 livres de loyer pour Chacune des trois années
[Joint] Dans l’appartement de M flammerecourt. Dans la cuisine faire une recharge aux caveaux, a remonter le tuyau du fourneau pour empecher la fumée et remettre un panneau à la porte. Dans le poële Refaire un plancher a Neuf le vieux étant tout rapiécé, refaire Deux croisées et l’on pourra se servir dui verre, a la porte du poele faire une porte neuve qui donne sur L’ Escalier, refaire et remetre un montant a la porte qui donne du poile dans la chambre et quelques litteaux dans le poële
Dans la derniere chambre, faire un plancher Neuf dans la chambre a alcove et les vieux carrelage Servira [sic] pour la cuisine et le passage
Parffaire une recharge a la toiture et les platres qui commencent à manquer sur l’Escalier, raccomoder deux marches à L’Escalier du grenier
(signé) mena veuve, Grau, chalon

Les ayants droit de Louis Mena louent une partie de la maison à Louis Marquet, régisseur général des fourages, d’autres étant occupées par Carraud, premier secrétaire de M. de La Grandville et par François, inspecteur des Ponts et Chaussées

1744 (21.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 71)
(Bail) fut present Sieur Louis Chalon marchand Bourgeois de cette ville y demeurant grand’rue paroisse St Louis au Nom et comme Tuteur des Enfants Mineurs de defunt Sieur Louis Mena Procureur du Roy à la Marechaussée d’Alsace, Greffier Criminel et referendaire de Police de cette d° ville de Strasbourg, lequel audit nom a loué pour un an à compter du premier mars prochain qui finira à pareil jour 1745
à Monsieur Louis Marquet Ecuyer Regisseur general des fourages demeurant ordinairement à Paris rue des fossés Montmartre, paroisse St Eustache de present en cette ville de Strasbourg logé chez le Sr Lousteau même grand’rue paroisse St Louis
Une maison Scize en cette ville rüe Schiltzgass paroisse St Louis appartenante aux susdits mineurs, circonstances et dependances ainsi qu’elle de contient et comporte actuellement occupé en partie par Mr Carraud Premier Secretaire de M de La Grandville et François Inspecteur des Ponts et Chaussées, N’est neanmoins compris dans le présent bail, le second Etage du Principal corps de logis, une chambre dessus, cave Bucher et une Place dans les Ecuries pour deux Chevaux ce qui demeure excepté et réservé pour en jouir par Mr François ainsi et de la même manière quil en jouit actuellement – moyennant le prix et somme de 1250 livres de Loyer
Etat des lieux qui sont compris dans la maison Loüée à Monsieur Marquet Ecuyer Regisseur general des fourages d’alsace Par Monsieur Chaalons Bourgeois d’Strasbourg Par Bail passé devant Me Humbourg No.re Royal aud. Strasbourg le 21 fevrier 1744. Ensemble des meubles et ustensiles qui se sont trouvé dans lad. maison et dependans d’Icelle.
Premierement La Porte Cochere servant de principale Entrée a lad. maison En bon Etat. Item a la petite porte a Costé manque une Clef, Item au puids une poulie et deux sceaux de fonte avec une Chaine de fer En deux pieces Et un Tableau audessus représentant une chaste Suzanne, Item a Costé de la cheminée Vingt Carreaux de glace assemblés par des filets aussi de glace, Item sur la porte d’Entrée de lad. Chambre Vn petit Tableau représentant uin Peïsage
Dans la salle Boisée vis a vis, Un trumeau de glace composé de trois pieds posé Et Incrusté dans la menuiserie Entre les deux croisées Item sur la cheminée Vn trumeau de glace aussy Incrusté dans la boisserie composé de deux pièces dont l’une est Cintrée.
Dans le Cabinet a Costé. Un petit trumeau de glace En une pièce placée sur la cheminée avec sa bordure de bois doré & Sculpté. Au dessus duquel trumeau est un Tableau représentant une Espagnolette
Apartement audessus de l’Ecurie. Un fourneau de fonte Et de potterie. Dans la chambre vis à vis, autre fourneau semblable
Dans Toutte ma maison quatre sonnettes avec leurs mouvemens
A l’égard des mansardes & greniers, Les places sont vagues sans cloisons ny vitres & les fenêtres sont fermées En partie par des volets
Finallement est a observer que les vitres de lad. maison ont Esté livrées sans Estre netoyées lesquelles seront rendues de même lors de la sortie ou fin du Bail.
Fait et arreté par nous soussignés pour Estre annexé a la minute du Bail passé Entre nous le 21 fevrier dernier par devant M Humbourg no.re royal, à Strasbourg le premier mars 1744

Anne Victoire de Berquen femme de Philippe Grau et Antoine Michel de Berquen engagent la maison en cautionnement en 1757, 1763 et 1768 pour une valeur de 25 000 livres tournois envers les Fermes générales unies.
La moitié de maison qui revient à Louis Antoine Mena figure à l’inventaire de sa femme Louise Anastasie Gouget en 1766.

Les consorts de Berquen et Louis Antoine Mena cèdent la maison à Philippe Grau, directeur et receveur général des Domaines et gabelles du Roi en Alsace, et à sa femme Anne Victoire de Berquen

1771 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 389-v
H. Hugo Drolenvaux ancien inspecteur principal des Ponts et Chaussées de la Province d’Alsace als geordneter vogt weÿl. Fr. Catharina Theresia de Berguen geb. Mena hinterlassenen kinder, H. Exsenator Ludwig Antoni Mena
in gegensein H. Philipp Grau des directeur et receveur général des Domaines et gabelles du Roy en Alsace und De Annæ Victoriæ geb. de Berguen seiner Ehegemahlin mit assistentz S.T. H. Antoni Michael de Berguen gewesten prévot général de la maréchaussée en Alsace und S.T. H. Franz Joseph Noel de Berguen, prévot général de la maréchaussée en Alsace, ihren beeden H. brüderen, H. Drolenvaux, H. Mena als vogt Berguenischen kinder und zwar zur helffte vor H. Mena respective deßen Ehegattin De Anna née Röederer zur anderen helffte
eine behausung bestehend aus vorder, hinter und nebens gebäude, hoff, hoffstatt und garten auch allen übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der großen Schiltgaß einseit ist ein Eck ane dem Maÿkeffergäßlein, hinten und anderseits eine dem Stifft St. Thomä zuständige behausung – davon gibt man der Hohen schuhl 4 gold gulden oder 8 gulden 4 s ablößig mit 100 gold gulden, ferner dem Hohen Chor des bistumbs Strassburg 16 gulden 8 s abzulößen mit 304 gulden – von ihrem vatter und respective großvatter erblich ane sich gebrachtes guth – um 6500 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Philippe Grau à acheter la maison

1771, Conseillers et XXI (1 R 254)
H. Philipp Grau der directeur et receveur general des domaines et gabelles du Roy en Alsace erhält erlaubnus von H. Drolenvaux mandat. nê H. Exsenat. Mena et Cons. ein in der Großen schildsgaß gelegene behaußung umb 35.000 lb dispensando vom augenschein Kaufen und respective sub clausulis consuetis Verkaufen Zu dörfen. 196.
(p. 196) Montag den 15.ten Julii 1771. Ostertag nê H. Philipp Grau des Directeur et receveur general des domaines et gabelles du Roy en Alsace, der ist gesinet von H. Louis Antoine Mena Exsenatore et uxore fr. Anna gebohrner Röderer wie auch seiner verstorbenen fraun schwester fr Maria Theresia de Berguen geb. Mena deren ane der Großen schildsgaß alhier gelegene behaußung nach ausweiß mitgehend. præliminar: Verkaufs præstitis beÿ E. E. großen Rath præstandis an sich Zu Kaufen bitt ihme also Kaufen zu dörfen und umb gnädige dispensatione vom augenschein.
Rang nê des H. Verkäufers et consorten berichtet daß deme also bitt ebenfals unterth. also verkaufen Zu dörfen et similiter umb gnädige dispensation vom augenschein.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in welchem derselbe die alles besonders in ansehung derer minorennen beÿ EE Großen Rath in gehöriger forma tractirt worden, auf die gebettene wilfahrung jedoch sub clausulis consuetis angtragen.
Als wurde auf anspruch des auf dem obern banck Vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail Vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird Implorirendem H. Grau mitgebettener erlaubnus von H. Drolenveau mandatorio nomine H. Louis Antoine Mena E. E. großen Rath alhier alten beÿsitzer sowohl proprio als mandatorio nomine seiner Fr. Eheliebstin wie auch tutorio nomine deßen Fr. Schwester weil. Fr. Catharinæ Theresiæ de Berguen geb. Mena hinterlassene minorennen eine in der Großen schilds gaß alhier gelegene behaußung vor 35.000 livres dispensando vom augenschein dießen auch also Verkaufen Zu können, jedoch mit dem anhang wilfahrt daß der Kauf und Verkauf in Mhhen Cantzleÿ Contract stub in beÿsein H. Rathh. Kentzinger und H. Rathh. Dr. Böhm ordnungs mäßig verschrieben und dabeÿ gemeiner Statt versirendes interesse besonders in ansehung des pfund Zolls und abrichtung des real schirmgelds durch desfals außzustellende reversales bestermaßen observirt werden möge.
Deppi. H. Rathh. Kentzinger H. Rathh. Dr Böhm.

Fils du directeur des fermes du Roi François Joseph Grau, Philippe Grau épouse Anne Victoire de Berquen en 1744 : contrat de mariage, célébration
1744 (15. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 72)
(Mariage) furent presens le Sieur Philippe Grau Directeur General des fermes du Roy en alsace demeurant en cette ville vieux marché au vin assisté du Sieur François Joseph Grau son Pere Ancien Directeur desdites fermes et Conseiller en titre d’office au Conseil de la Regence de l’Eveché de Strasbourg et De Elizabeth Duconte sa mere, d’une part
Et Le Sieur François Joseph Nicart Procureur du Roy en la marechaussée generale d’alsace demeurant aussi en cette ville, Stipulant pour Demoiselle Anne Victoire de Berquen fille mineure de feu le sieur Antoine de Berquen vivant Commissaire Provincial d’artillerie des fontes du Roy à Strasbourg et feue De Marie Guille de Chartres en vertu de la Procuration a lui passée par le Sr Pierre Guille de Chartres ses Pere et mere tant en vertu de la Procuration à lui passée par le sieur Pierre Guille de Chartres Commissaire Provincial de l’artillerie et Capitaine general desd. ouvriers d’icelle au département general de flandre demeurant en La ville de La ferre en Picardie ayeul maternel de ladite dlle de Berquen (…) d’autre part
(signé) Philippes Grau, anne victoire De Berquen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 187)
Hodie die 28 mensis Septembris anni 1744 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt præclarus dominus Philippus Grau regiorum Reddituum in alsatiæ director generalis, filius præclari domini Francisci Josephi grau eoumdem regiorum Reddituum directoris veterani et dominæ Elisabethæ du Comte Conjugum et virtuosa domicella anna victoria deberquen filia defunctorum domini Antonii de berquem Commissarii provincialis d’artillerie et des fontes du Roy et amatæ dominæ Mariæ gille de charteres Coniug. (signé) P. Grau, anne victoire de Berquen (i 97)

L’inventaire des biens de Philippe Grau est dressé en 1774 après sa mort. La masse propre à la veuve est de 5 586 livres. L’actif de la succession s’élève à 94 102 livres, le passif à 96 869 livres

1774 (11.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1050) n° 34
Inventaire de la succession de M Philippe Grau cy devant Directeur des Domaines en Alsace – à la requête de De Anne Victoire de Berquen épouse de M Philippe Grau cy devant Directeur des Domaines en Alsace demeurant à Strasbourg absent sous l’assitance de M François Joseph Noel Berquen de grosmont Prevot general de la marechaussée d’alsace son frère
tant dans la maison du Sr Grau sise à Strasbourg rue ditte Schiltzgass audit Strasbourg qu’a La Rubrechzaw dans sa maison de campagne
Meubles. Dans le cabinet de M Grau donnant sur le jardin, Dans l’antichambre du Cabinet de M Grau, dans la chambre a coucher, dans la garde robe, dans l’antichambre de Mde Grau, Dans la salle de compagnie de Mad. Grau, Dans la pièce a main gauche ou couche la femme de chambre, dans le petit cabinet, dans la chambre a coucher de Mde Grau, dans le cabinet de Mde Grau, Dans la garde robe, Au second étage Dans l’antichambre, dans a chambre a côté de celle cy dessus donnant sur la cour, dans une chambre a côté du jardin, dans la pièce qui est a côté de l’alcove, dans la chambre suivante donnant sur le jardin, dans la cuisine qui est a côté de la précédente pièce, dans le collidor, dans l’apartement de derrière à la droite sur le jardin, dans la chambre a côté en allant au fond du colidor, dans la chambre a côté sur le jardin, dans la chambre des servantes donnant sur la cour, dans le vestibule ou colidor, dans une chambre encore donnant sur la cour ou l’on met la farine, dans le vestibule au Retz de chaussée, Dans le sallon au Rez de chaussée, dans une chambre a main gauche sur le jardin a côté de la sale, dans la chambre vis à vis à droite, dans l’office, dans la chambre au dessus du bureau ou couche le Domestique, dans la pièce a côté, dans la cuisine, dans la pièce a droite en entrant a l’hotel de ferme ou couche M Remy ladite pièce donnant sur la rue, dans le Cabinet, dans le vestibule, Au bureau de la vente entrangere, dans le Bureau des Domaines, dans le bureau attenant, dans la buanderie, dans la cave qui est en entrant à droite du vestibule, dans la cave sous les bureaux
vins, équipages, livres,
Meubles et effets à la Ruprechtsau. Dans la chambre de M Grau au premier étage a Main droite, Dans le cabinet de M Grau attenant, Dans le cabinet de Mde Grau attenant, Dans la chambre a coucher de M Grau, Dans le cabinet attenant, Dans la chambre attenante a lad. chambre a coucher, Dans la chambre suivante, Dans une petite chambre a côté donnant sur le parterre, Dans le cabinet attenant donnant sur la cour, Dans la pièce suivante donnant aussy sur la cour, Dans le vestibule, Dans une mansarde sur la cour a main gauche, dans l’antichambre vis à vis, Dans une chambre aux mansardes donnant partie sur la cour en partie sur le jardin, Dans une autre chambre a la mansarde donnant sur le jardin, Dans une mansarde a droite donnant sur le jardin, dans la chambre a côté servant de décharge, Dans une autre mansrade donnant sur le jardin, Au Retz de chaussée Dans la salle à manger a gauche en entrant, Dans le cabinet attenant, Dans le passage de la Garde robe, Dans la garde robe, dans la chambre suivante donnant sur le jardin, Dans la grande salle sur le jardin, Dans l’office, Dans la chapelle, Dans une chambre pres de l’escalier a main droite en entrant, Dans le cabinet attenant, Dans le vestibule, Dans la cuisine de la cour, Dans le garde manger, Dans la pièce a côté de la cuisine, Dans la cave
Biens fond, Une maison cour écurie Remises et dépendances avec Le Parterre attenant Scize à Strasbourg Rue ditte grand Schiltzgass acquise le 27. aout 1771 estimée 33.000 livres
It. un Bien de campagne scitué a la rubrechtsaw composé d’une maison de maître maison de Censier de jardinier cour grange cuisine écurie Remises jardin verger et Potager viviers et environ 242 journaux tant terres labourables que prés estimé 51.000 livres dettes actives, passif – [Joint] Etat des biens apportés par M Grau, 67.688 livres
Etat des biens de la De Grau, Elle a apporté le tiers du bien de la Rubrechzau encore existant dans la totalié a été en famille évalué en 1750 tems où les biens fonds étoient presque sans valeur à 32.000 livres et qui aujourd’hui ou les biens ont beaucoup augmenté de prix estimée 51.000 livres y compris la maison de jardinier et la serre qui ont été construits depuis 50, total 22.345 livres
Récapitulation, meubles 19.102 livres, biens fonds 84.000, dettes actives 258.050, autres dettes actives 14.257, total 376.409 livres – Passif 387.467 livres, déficit 12.057 livres

Originaire de Saint-Gilles près de Dennevy en Bourgogne (voir son acte de sépulture ci-dessous), le receveur général des fermes du Roi Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy acquiert la maison, sans doute en 1779 en devenant bourgeois de Strasbourg. Il demande à être exempté de l’octroi en 1774 pour livrer du sel (XV, 2 R 185 p. 563) et en 1776 pour passer le pont du Rhin (XV, 2 R 187 pp. 503 et 557)

VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780), p. 3
Johann Baptist gagnerot

Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy meurt en 1788 en délaissant pour seule héritiere sa sœur après avoir légué sa maison de Strasbourg à son cousin le comte Durand d’Auxy. L’actif de la succession s’élève à 23 750 livres strasbourgeoises, le passif à 38 002 livres

(Inventaire de la succession de M. Jean Baptiste Gagnerot de Fangy)
Cejourd’huy 23 Maÿ 1788 à huit heures du matin (…) à la requête de M. George Magnier directeur general des fermes du Roy en alsace demeurant aud. Strasbourg agissant en qualité de mandataire et procureur general et special de Dlle Emilienne Gagnerot fille majeure bourgeoise demeurant à St Gille paroisse de Denevÿ en Bourgogne héritiere unique et universelle de feu M. Jean Baptiste Gagnerot de Fangy en son vivant Receveur general des fermes du roy en alsace, son frere decedé aud. Strasbourg premier avril dernier, instituée par l’article 15 de son testament mistique du 28. mars dernier deposé en l’étude de Me Zimmer aussÿ notaire public et juré en cette ville depuis ouvert le 14 dud. mois d’avril (…) par procuration passée devant les notaires Royaux nommés* par sa majesté pour le bourg de Chagnÿ

trouvés dans la maison mortuaire appartenante aud. deffunt en cette ville scise Rue dite groß schils gaß
Au retz de chaussé dans la salle a manger, Dans la chambre à coucher attenante, Dans l’autre chambre ou cabinet qui est derrière, Dans l’office, Dans la chambre de la gouvernante attenante a la salle a manger, Dans le vestibule, Dans la cuisine, Dans l’Ecurie, Au premier Etage dans l’antichambre, Dans le grand Sallon, Dans la chambre à coucher attenante, Dans le cabinet attenant, Dans la Garde robe de passage, Dans la chambre a la Gauche du Sallon, Dans le vestibule de la petite maison, Dans la chambre a cheminée, Dans la chambre à coucher attenante, Dans le cabinet qui est derrière lad. chambre, Dans le bureau, Sur l’escalier, Au second Etage, Dans l’autre chambre, Dans la cuisine du second Etage, Dans l’appartement donnant sur la rue
(f° 31) Biens immeubles 1° une Maison Cour Jardin et dependances size à Strasbourg Rüe ditte Groß schiltzgaß aboutissant d’un côté à la ruelle des Hannetons d’autre a Mr le Professeur Reisseisen par derriere a une maison du Chapitre de St Thomas par devant a la ditte Rue schils gaß, cette maison dont il ne S’est trouvé aucun titre dans les papiers du Deffeunt a été Suivt. le procès verbal Cy Joint des Jurés de la ville de Strasbourg estimée à 16.000 livres
(f° 25) total des meubles meublants 5236 lb, argenterie (f° 27) total 2504, (f° 29), articles de sellerie 558, (f° 30-b) total des tonneaux 462, meubles et effets dans la maison que le deffunt avoit a loyer dans la communauté d’altenheim 177, (f° 31) argenterie comptant 240, immeuble 16.000, Pretentions actives 70.000, total général de la masse active 95.000 livres – dettes passives 152.012 livres, Déficit 57.012 livres – Prétentions sctives estimées douteuses 74.851 livres
Observation – les meubles et effets mobiliers qui se trouvent dans leds. domaines de Bourgogne seront estimés sur les lieux dans l’inventaire, Plus un domaine bati situé en bourgogne sur la seigneurie appelée Etroy jurisdiction de Chalon, Plus un domaine appelé le domaine de St Gilles, cy pour mémoire
Testament, Je soussigné Jean Bte. Tobie Gagnerot de fangy, receveur general des fermes du Roy en alsace (…) 4. Je donne et legue a Glaser mon Cocher les chevaux (…), 5. je donne et legue a la nommée Rosine Bouchot de lauterbourg ma cuisiniere (…) 6. je donne et legue a Pierre mon chasseur (…), 11. je donne et legue à mon Cousin issu de germain le Comte Durand Dauxi Sous aide Major dans le Regiment des Gardes françaises ma Maison à Strasbourg avec toutes ses appartenances et dependances et les meubless qui y sont ainsi qu’un domaine bati que je possede en Bourgogne sur la seigneurie de la De sa mere appelée Etroy et paroisse de Touche Jurisdiction de Châlons sur Saône (…), le 28. mars 1788 – Acte de déposition, 28. mars 1788, dans un appartement au premier étage ayant Vuë sur el jardin derrière la Maison appartenante à Mond. Sr Comparant sise Ruë dite Gross Schildgass, Me Zimmer

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 297)
Anno Domini 1788 die primâ aprilis mortuus est Dnus joannes Baptista Tobias Gagnerot de Fangy sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus in vivis redemptorarum Regiarum in provinciâ Alsaticâ quaestor, annos natus 68, oriundus ex St Gilles annexâ parochiæ Deneuy [Dennevy] in Burgundia, filius Dni joannis Baptistæ Gagnerot consiliarii Regii et copiarum Regis tribuni aerarii et Dnæ Franciscæ Guillemot et die Sequenti a me infra scripto funus deducente corpus Ejus translatum ad Stam Margaritam in Cujus Coementrio inhumatum est (i 153)

D’après une procuration jointe à l’inventaire, le légataire Jules François Philibert Durand, chevalier comte d’Auxy habite à Paris rue de la Ville l’Evêque
(Procuration) Est comparu Haut et Puissant Seigneur Jules François Philibert Durand, chevalier Comte d’Auxy, sous aide major au regiment des gardes françaises, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, demeurant à Paris rue du faubourg St Honoré près de la Madeleine rue de la ville L’éveque, M. Le Comte D’auxy Légataire particulier de feu M. Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Frangy, receveur général des finances du Roy en Alsace, 1° d’une maison située à Strasbourg avec toutes ses appartenances et dépendances et des meubles qui y sont, 2° d’un domaine bati qu’il possédait en Bourgogne dépendant de la terre d’Etroy paroisse du Touche juridiction de chalon sur Saône (…)
Lequel a fait et constitué son procureur général & spécial Gaspard Cte D’arod capitaine au Regiment le Comte D’artois Cavalerie – Fait et passé à Paris En l’Etude L’an 1788 le 24° avril

D’après la contribution au site Généanet, Jules François Philibert Durand est né à Paris (Saint-Nicolas-du-Chardonnet) le 9 mars 1753 de Philibert Durand (lui-même fils de Philibert Durand d’Auxy, conseiller au Parlement de Bourgogne, et d’Emilienne Gagnerot) et d’Etiennette Anne Thérèse Rougeot. Il épouse à Paris le 30 avril 1796 (11 floréal IV) Marie-Louise Choart, fille de Gabriel Choart, seigneur de Touteville, et d’Angélique Renée Marie Le Marié d’Aubigny. Il meurt à Paris le 22 novembre 1834.

Le comte Durand d’Auxy expose la maison aux enchères. L’agent de change Stridbeck s’en rend propriétaire pour 37 400 livres (vente provisoire devant un notaire royal)

1788 (31.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1110) n° 76
M Gaspard Compte d’Arod, capitaine au Régiment d’Artois Cavalerie en Garnison à Strasbourg, mandataire de M le Comte Durant d’Auxi sous aide Major dans le régiment des gardes françaises residant à Paris, légataire de la maison ci après mentionné, (suivant) procuration jointe à la minute de l’Inventaire de la succession de feu M Gagnerot dressé par le notaire Greiss
à Stridbeck agent de charge
la maison et Dépendances appartenant aud. feu M Gagnerot vivant Receveur general des fermes du Roy en Alsace, lad. maison située audit Strasbourg Rüe dite Gross Schiltzgass faisant le coin de la Rue des Hannetons aboutissant d’un côté la Rue d’autre maison de M le professeur Reisseissen derrière une maison du Chapitre de St Thomas devant la rue dite Schiltzgass ou est la principale entrée, consistant ladite maison en deux ailes et un principal corps de logis dans le fond entre la grande cour et le jardin, anoncée 30.000 livres a laquelle elle a élé portée par Me Greiss Notaire public et Juré lors du procès verbal d’enchere du 17 juillet courant – le 2. aout
Adjudication définitive le du 29. aout, pour 37.400 livres

Jean Christophe Bernard et Jean Jacques Embser sollicitent au nom de la communauté réformée le 31 mars 1788 auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un l’autorisation d’acheter une maison pour y transférer leur culte de Wolfisheim à Strasbourg. Le consul Poirot estime que le Magistrat doit renvoyer l’affaire aux instances supérieures en vertu de l’édit royal sur les protestants. Le consul de Turckheim estime que le Magistrat doit examiner la demande avec soin d’autant que l’édit royal ne s’applique pas à l’Alsace. L’assemblée nomme deux commissions pour décider de la suite à donner à l’affaire et de la nécessité d’en référer à la cour.
Le 26 avril, l’assemblée rapporte qu’elle s’est résolue de solliciter l’avis du préteur royal qui a écrit de Paris le 9 avril que le récent édit « paraît laisser la liberté aux non catholiques de s’assembler sans éclat et sans autorisation ». La commission s’appuie sur la paix de Westphalie qui règle les questions religieuses et sur les décisions plus tolérantes qu’ont récemment prises des villes comme Cologne ou Francfort. Les avis divergent sur la manière d’accorder l’autorisation. Certains estiment qu’il n’appartient pas à la Ville de trancher et qu’elle devra en référer au ministre, soit en lui proposant d’approuver une réglementation qu’elle aura déjà préparée soit de s’en remettre entièrement à la décision du ministre. D’autres estiment que si la Ville renvoie la communauté réformée au ministre, on pourra y voir un refus tacite de sa part, alors qu’elle est compétente en matière religieuse d’autant qu’il n’y a aucune innovation, les réformés ont toujours pu acquérir le droit de bourgeoisie. Le Magistrat pourrait présenter au ministre un dossier qui présenterait son avis favorable tout en se soumettant à l’approbation royale. C’est dans ce sens que les commissions proposent un projet de lettre au ministre. L’avocat général Mogg expose le dilemme : le Magistrat a-t-il qualité pour décider en la matière ? L’avocat général Fischer constate que les commissions sont d’accord quant au fond mais divergent sur la marche à suivre. L’avocat général Mathieu estime que la question réside dans l’exercice de la religion (il n’y a aucune innovation puisque les réformés de Strasbourg se rendaient à Wolfisheim) et dans le règlement de police y afférant. Le préteur Wurmser qui préside la séance conclut que la lettre peut être envoyée au ministre puisqu’elle reflète la position des différentes parties. Le préteur de Dietrich rappelle que ce sont des raisons historiques qui ont donné le pas à la confession d’Augsbourg sur les réformés. Le consul Zæpffel souligne que le courrier du préteur royal confirme qu’il n’est pas possible de savoir comment la demande des réformés sera accueillie à la cour et que le mieux est de ne pas prendre position si on ne peut pas opposer un refus. Le consul de Turckheim rappelle l’esprit de tolérance qui caractérise le siècle et les récentes positions du Roi. Le consul régent propose de soumettre la lettre à l’avis du préteur royal en rappelant que d’un côté il est bien connu que le Magistrat ne s’est jamais montré accomodant envers les réformés mais que l’esprit de tolérance a été exposé par le duc de Choiseul en 1762.
L’assemblée enregistre le 23 août la lettre que le comte de Brienne a écrite le 14 août 1788. Elle accorde aux réformés l’autorisation, à condition que « l’endroit où ils se rassembleront pour remplir les devoirs de leur religion soit une maison particulière dont l’extérieur n’annonce ni un temple ni même un édifice public et qu’ils n’y puissent placer de cloches ».
L’assemblée présente le 20 septembre le règlement de police en dix articles, guidés par trois principes : (1) l’exercice du culte réformé, (2) les limites que pose le Magistrat à cet exercice, (3) le maintien des privilèges du Magistrat dans ces innovations.

1788, Conseillers et XXI 1788 (1 R 271)
Reformirte Gemeinde, so ihren Gottendienst Zu Wolfisheim Zuhalten Pflegt, bittet um Erlaubnuß solchen in einem hießigen privathauß Zuhalten, ad deputat. 125. das gesuch wird dem Königl. Hof Vorzutragen beschloßen, jedoch der brief Hn Prætori Regio sous cachet volant zugesandt, um den gehörigen Gebrauch davon zumachen. 181. Schreiben des Königs Hn Ministers, welches ihnen die gebettene Erlaubnuß gestattet, ad deput. und solches ihnen anzukündigen. 307. zufolg der En Löbl. Magistrat aufgetragenen Aufsicht über den Gottesdienst der Reformirten, wird ein Reglement entworfen, genehmigt und publicirt. 349.
(p. 125) Montag den 31. Martius 1788. Kraus nôe H. Johann Christoph Bernhard und H. Johann Jacob Embser, beeder Handelsleute und Burger alhier als älteste und Vorsteher der Reformirten Gemeinde, die ihren Gottendienst in der Kirche Zu Wolfisheim Zuhalten pflegt, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten daß E. G. Zuverordnen, Zugestatten und Zuerlauben geruhen möchten, daß derselben Glaubensgenoßen Gottesdienstliche Verrichtungen künftighin auch in einem alhier gelegenen privathauß gehalten werden können und mögen.
Nachdeme auf deßen Ableßung H. General Advocat Mogg angemerckt, daß da dieses Geschäfft von der großen Wichtigkeit ist, auch MGH. gewohnt sind alle Untergebene, so einige begehren hochdenenselben vorzutragen haben, anzuhören, es sowol der Natur der Sache als Mghh. löblichen gesinnungen angemeßen seÿe, das geschäfft an eine hochansehnliche deputation Zur Untersuchung der dabeÿ eintrettenden weitere Bedencklichkeiten Zu verweisen.
Und beÿ angestelter Umfrag H. Stettmeister von Wurmser diesem Voto des H. General advocaten annoch beÿgesetzt, daß eine großen doppelte deputation möge niedergesetzt und erst alsdann möge beseßen werden, nachdem H. Prætori Regio werde Nachricht von der Sache gegeben worden seÿe. H. Ammeister Poirot aber lediglich Zur Abweisung des gesuches und Vorweisung an höhere Stellen angetragen aus dem Beweggrunde, daß das neuerdings ertheilte Königliche Edict die protestanten betrefend, namentlich der 3. Artickel, Einem löbl. Magistrat die Hände bände dergleichen begehren anzunehmen, welchem Voto auch H. Ammeister Zaepfel in den Fall beÿgepflichtet, wo nemlich die angetragene deputation den fond des Gesuches selbsten untersuchen, nicht aber wann dero bedacht nur auf die Art und Weiß wie solches an Königlichem Hof möge angebracht werden gehen solte, als welche, Falls er auch der Niedersatzung Einer hochansehnlichen deputation beÿgestimmet.
Und H. Ammeister von Türckheim seine Meinung dahin eröfnet, daß E. hochlöbl. Magistrat das bisher unbestrittene Recht habe, ja selbst deßen Pflicht erfordere, die Untergeben in ihren bitten anzuhören, und solche auf bestmöglichste Art Zu untersuchen, obwohlen einige so beschafen seÿn mögen, daß hochderselbe der Klugheit zuseÿn erachten könne nicht darauff Zusprechen, sondern Vordersamst Rath und Vorhaltungs befehle an dem Königlichen Hof einzuholen, von dieser Beschafenheit seÿe auch das Von seiten der Imploranten angebrachte Gesuch, deßen Untersuchung angeregtes Königliche Edict um so weniger hindere, als deßen anwendung in hießiger Stadt und Provintz niemalen Platz greifen könne.
Als ist auf fernere Ansprach des Regirenden H. Ammeisters, daß die deputation sich Zwar der Untersuchung dieses Begehrens unterziehen, die Entscheidung aber nicht über sich nehmen möge, das Votum H. Stettmeisters Von Wurmser gäntzlich befolget, sofort eine hochansehnliche doppelte Deputation zur Untersuchung sowol des petiti in sich selbsten als auch der Art und Weise wie solches etwa an Hof möge angebracht werden, verordnet worden. Deputati H. Stett. von Wurmser, H. Stett: Christian von Oberkirch, H. Amstr. Poirot, H. Am: Lemp, H. XIII. Hennenberg, H. XIII. Streicher, H. XV. Sommervogel, H. XV. Treitlinger, H. XXI. Wachter, H. XXI Engelmann, H. Rathh. Ehrlenholtz, H. Rathh. Ohlmann.

(p. 181) Sambstag den 26 Aprilis 1788 – Relation über die von den hochansehnlichen Hh. Deputirten pt° des Gesuchs der Vorsteher der reformirten Gemeinde vom 31. Januar jüngst angestelte Beratschlagungen folgenden Inhalts
GGHh. Es haben die Herren Johann Christoph Bernhard und Johann Jacob Embser, die hiesige Burgere und Handelsleute als Älteste und Vorsteher der Reformirten Gemeinde, die ihren Gottendienst in der Kirche Zu Wolfisheim Zuhalten pflegt E. G. den 31. Jan. jüngst angegangen Zu gestatten und Zu erlauben, daß derselben Glaubensgenoßen Gottesdienstliche Verrichtungen künftighin auch in einem alhier gelegenen Privat hauß gehalten werden und mögen. Und da E. G. nach Anhörung deren bittschrift dem Hochdenenselben beiwohnenden Grundsatz getreu, daß alle unter Hochdero Gerichtsbarkeit stehende burger, sich einer gründlichen Untersuchung ihrer anzubringenden bitten Zu erfreuen haben sollten, eine hochansehnliche Deputation niederzusetzen geruhet um diejenige Umstände und Maasregeln Zu untersuchen, welche beÿ diesem Geschäfft sowohl für jetzt als in deßen ferneren Betreibung vorgeschlagen werden möchten, so haben Hochdieselbe sich Auch nicht Verborgen, daß eine dergleichen Abänderung in dem Kirchlichen Besitzstand einer höheren autorisation bedürfen möge, und um selbst bis auf den Anschein Zu vermeiden, als ob sie sich einer eingenmächtigen Entscheidung für oder wider anmaßen wollten, beschloßen, daß ehe und bevor die hochansehnliche Hh. Deputirten eine [p. 182] Beratschlagung darüber Anstellen möchten, dem Königlichen Herrn Prætori Kentniß davon gegeben werde, und hochderselbe möchte ersucht werden, nach deßen bekannten Klugen Einsichten denen hochansehnlichen herren Deputirten eine Fingerzeig zu geben, wie derselbe vermeÿnen möchte, daß diese Frage von Mghh. behandelt werden solte, um in den Grentzen dero Befugniß Zu Verbleiben. Auf solches an denn H. Prætorem Regium den 3.ten hujus erlaßene Schreiben ist nun die Antwort vom 9.ten darauf in folgendem Ausdrücken erfolgt
à Paris le 9 Avril 1788. Messieurs
J’étois à la Campagne, lorsque la Lettre que Vous m’avés fait l’honneur de m’écrire le 3 de ce moi m’est parvenu.
J’avoue, Messieurs, que la question présentée par les anciens de la religion pretendue réformée est fort délicate. L’interet d’un nombre considérable de citoyens, l’esprit de tolérance que le Gouvernement a adopté et les inconvéniens attachés à l’exercice de cette religion paroissent plaider sa cause, mais je suis porté à penser comme Vous que la permission qui en est l’objet, paroit devoir être classé parmi celles qui dépendent uniquement de l’autorité souveraine, d’autant que le systeme religieux en Alsace est fixé par les Traités de Westphalie et par des divisions ministérielles.
Il seroit non moins possible, Messieurs, que le Gouvernement ne voulût pas autoriser formellement un culte privé par le contraste qui en résulterait par la privation de tout droit de Communauté prononcé par l’Edit.
En meditant et en cherchant le sens véritable du § 1. de l’Art. 1 on pourroit conclure que le Culte privé n’est pas interdit aux non-Catholiques. La disposition formelle de conserver un culte public aux Catholiques paroit laisser la liberté aux Non Catholiques de s’assembler sans éclat et sans autorisation. Ce seroit peut-être le moyen le plus assuré pour le Magistrat de ne pas se compromettre soit en demandant l’autorisation du Roi, soit en accordant de lui-même la permission demandée.
Je Vous communique, Messieurs, ces réflexions diverses afin que Vous les examiniés avec toute la maturité possible. Si Vous Vous déterminés à solliciter la Cour, je vous prie de m’adresser Vos Lettres, parce que d’ici au tems où elles me parviendront je me mettrai à portée de constater les intentions du Gouvernement. Ce sera d’après les notions que j’acquerrai que je remettrai ou que je ne remettrai pas vos lettres. J’aurai soin de Vous faire part de mes découvertes et je Vous détaillerai les raisons qui m’auront fait prendre l’un ou l’autre parti.
J’ai l’honneur d’être avec une considération très distinguée && Signé Gérard
dieses Schreiben haben sofort die Herren Deputirte Zur basis der Beratschlagung gelegt und mir aufgetragen E. G. die beÿ denenselben geäußerte Gesinnung samt den Gründen, mit welchen sie unterstützt werden Zu eröfnen. Um der hochansehnlichen Hh. Deputirten den historisch-Juristischen Gesichtspunct dieser Frage Vorzutragen wurde von einem Mitglied der deputation folgender Aufsatz Vorglesen, Vid. beÿlage N° 1. die darinn enthaltene beweggründe GGHh. welche dem Ansuchen der hießigen Reformirten das wert reden mögen, fanden die hochansehnliche Hh. Deputirte so triftig, daß sie denenelben im ganzen deren approbation nicht Versagen Können. Jedoch Kamen auch die gefallene Meinungen darinn überein, daß die Entscheidung über dieses begehren beÿ dieser hohen Stelle nicht mehr stehen Könne denn wenn schon eine Abänderung an dem [p. 184] Besitzstand der Kirchlichen Verfaßung, wie sie durch den Westphälischen Frieden für ganz deutschland und so auch das Elsaß bestimmet worden, in der Willkühr des Magistrats oder Vielmehr der im Namen der Bürgerschaft aus übenden obersten Gewalt der Reichstädtischen Verbindung gewesen, so Kan doch dieses nicht in seinem Umfang mehr behauptet werden, seitdeme Ludwig der XIV.te durch die dieser Stadt bewilligte Capitulation den Magistrat zwar bei der bisher ausgeübten Gerichtsbarkeit gehandhabet, jedoch auch durch die neuen Verbindung neuere Klugheitsreguln auferlegt hat. Wann daher die Imploranten die neuere Beispiel Von Cölln und Franckfurt am Maÿn anführen, so sind dieses Zwar Spuren von verbreitung einer gelinderen Gesinnung gegen andern Glaubens genoßen, jedoch Keine hinlängliche autoriteten um E. G. zu ähnlichen durchgreifenden Maasreglen anzuspornen den Grundsatz also als allgemein angenommen Vorausgesetzt, daß E. G. es gegen Hochdero Klugheit zu seÿn erachten werden, in diesem Gesuch bejahend und als bald entscheidend Zusprechen, so wurden von denen hochansehnlichen Hh. Deputirten noch Zur Zeit alle beratschlagungen beseitiget, welche den fonds der Sache und die moderation mit welchen die Erlaubniß Zu ertheilen wären angehen mögen und gantz allein Rücksicht auf die Form genommen, in welcher das Geschäfft zu behandeln, und in dieser hinsicht ergeben sich Zweierlei Meÿnungen, Welche E. G. Aufmercksamkeit Zu einer fernern Entscheidung erregen werden.
Einige der hochansehnlichen Hh. Deputaten von dem Grundsatz durchdrungen, daß Mhh. die Befugniß nicht Zustünde, in dieser Sache Zusprechen, Vermeinten, daß die Imploranten lediglich ab: und höhern Orts anzuweisen wären. Dann entweder wäre Mhh. intention derselben begehren dem königl. H. Minister in solchen terminis Zu berichten, daß demselben Maasregeln Zugleich mit Vorgeleget werden, unter welchen die Willfahrung anzurathen oder aber es würde demselben die weitere entscheidung lediglich anheim gestellt. In jenem Fall würden sich aber Mhh. bereits etwas herausnehmen, worüber das eigene Geständniß, daß sie in der Sachen zu sprechen, Kleine befugniß hätten, hinlänglich Ziel und Maaß setzte, und im andern würden sie sich Zu den Verrichtungen eines Advocaten herabsetzen, der durch seine Vermittlung das begehren eines andern anbringet da hingegen wenn die Imploranten wie gemelt ab und an höhere Orte angewiesen würden, solches decret ihnen einen hinlänglichen Grund geben würde beÿ dem Königlichen Hof, ihre Bitschaft anzugeben und eben dadurch auch dem Hof ein Fingerzeig gegeben würde, wie MGhh. nur die geringste Veranlaßung erwarten, um dero motivirtes Gutachten anzusenden.
Einen andern Weg schlugen aber mehrere der übrigen hochansehnlichen Hh. Deputirten in der beurtheilung der vorliegenden Frage ein, und indeme sie einen mercklichen Unterschied machten, Zwischen einer in sich selbst bestehenden Incompetenz, und Zwischen einer Einschränckung einer sonst zugestandenene Befugniß Vermeÿnten sie solchen Unterschied E. G. Am Anschaulichsten durch die Frage aufstellen Zu Können, ob es Hochdieselben nicht empfindlich und als eine ahndung werthe Vorbeÿgehung dero Gerichtsstelle bürden aufgenommen haben, wann die Imploranten sich [p. 186] gleich an den königlichen Hof gewendet hätten, diesen Rath würde jedoch tacite ein Abweisungs: decret Von dieser Stelle in sich enthalten, denn wenn sie eines theils dafür hielten, daß Mhh. der ihnen beiwohnenden Klugheit gemäß sich enthalten sollten, eine endliche Entschließung in dieser Sache Zu nehmen, so glaubten Sie jedoch auch nicht daß diese Mäßigung von dem Königlichen Hof Verkannt werden dürfte, und er nicht hochdenenselben nach erfolgter Genehmigung im allgemeinen anheimgestellt werden sollte, Von dieser Stelle aus denen Imploranten das zu Verhoffende günstige decret zu ertheilen, Die Erlaubnuß, welche die Imploranten nachsuchen, seÿe auch nicht von der Art daß dardurch eine neue Claße von bürgern hier eingeführt werden sollten. Sie genießen alle schon längst einen legalen Stand, wären immer des burgerrechts fähig erkannt, und solches ihnen auch ertheilt worden, Wann die übrigen requisita denen Ordnungen gemäß waren, der in die Stadt Zu transferirende Cultus seÿe ja selbst Keine Neuerung für die provintz, dann bekanntlich ist derselbe An fünf Orten in der Provintz gäntzlich anerkannt, wie ert unter dem 13. Mertz unser allergnädigste König in einem schreiben an den hohen Rath Zu Colmar in betref der Amteÿ Cleburg sich Zu erklären Keinen Anstand genommen, Wenn daher beÿ denen ohnehin nicht undeutlich sich an tag gegebenen gelinden Gesinnungen des königl. hofs gegen Personen, welche der religion du Souverain nicht beÿpflichten, Zu Verhoffen daß Keine allgemeine Grundsätze dem Gesuch des Imploranten im weg stehen, so würde es umso mehr MMhh. Zustehen zu erwarten, daß dem königl. hof Keine Localen hinderniße solches Zu erschweren, vorkommen werden. [p. 187] Jedoch um auch deroseits denjenigen Verfügungen nicht Vorzugreifen, welche ein Königl. Ministerium für dienlich erachten möchte, und um den Gesinnungen derjenigen Hh. Deputirten, welche auf die Abweisung gestimmet, näher zu Kommen, glaubte die anders gesinnte Hh. Deputirte, daß das Anbringen der Imploranten in solchen terminis dem königl. H. Minister vorzulegen seÿe, daß hochderselbe daraus E. G. Absicht erkennen möchte, wie daß sie sich nicht anmaßen wollen, weiters in der Sache fürzuschreiten, sondern lediglichen von hochdeßen Winck erwarteten, in wie fern sie weitere Masreguln Vorzuschlagen sich berechtigt halten dürften, oder aber sich aller ferneren Einmischung in das Geschäft zu enthalten hätten. Da auch G Ghh. Herr Prætor Regius in hochdeßen oben Verlesenen Schreiben E. G. die Versicherung gegeben hat, daß er im fall sie sich entschließen sollten die Lage in welche dieses Gesuch Sie Verletzt dem königl. H. Minister Vorzulegen bemühet seÿn werde, die Gesinnungen des Ministri vorläufig zu erforschen, um nach der sich daraus ergebender Umständen die fernern Maasregeln zu ergreifen, so vermeÿnen die hochansehnliche Hh. Deputirte, welche der Meÿnung beÿgepflichtet, daß E. G. dieses Gesuch nicht Vor der hand von sich abweisen sollten, daß um so weniger bedancklichkeit dabei obwalten mag, ein Schreiben An den Königlichen H. Minister Zubeschließen daßelbe ist daher auch bereits in folgenden Ausducken entworfen worden
[p. 188] Monseigneur
A Strasbourg le 26. Avril 1788
Les habitans professant la Religion pretendue Reformée, domiciliés en cette Ville, Nous ont fait présenter requête par leurs Anciens, pour obtenir la permission d’exercer dans une maison particulière dans la Ville les actes religieux de leur croyance, pour lesquels ils ont été obligés jusqu’à présent de se transporter au Temple de Wolfisheim Village en Alsace, distant d’une bonne lieue de la Ville.
Les inconvéniens sensibles de cet éloignement, tant pour les habitants de la Ville que pour les soldats des Régimens étrangers qui y sont en garnison, les avantages que procureroient aux premiers la permission qu’ils sollicitent et la consideration accessoire de l’effet d’une pareille facilité sur les emigrans étrangers qui desireront se fixer dans le Royaume et sur l’accroissement de population aisée, et de ressources que l’on peut s’en promettre dans les circonstances présentes, paroissent mériter quelqu’attention. Mais en rendant temoignage à la vérité des motifs favorables à la demande, Nous ne Nous croyons pas autorisés à rien changer sans l’agrément de Sa Majesté, à l’état de possession des Religions admises dans notre Ville.
Il est vrai que les habitans de la religion pretendue reformée ont continué même depuis la réunion de cette ville à la France à jouir dans Strasbourg d’ue existence légale, d’une tolérance entière quoique sans culte public dans l’enceinte, ces habitans sont reçus bourgeois en certifiant de leur croyance, ils la professent hautement et en suivant le culte public à Wolfisheim, sous la domination de Sa Majesté, c’est d’après les Registres de la communauté legalement établi dans ce dernier endroit et par les Extraits de son Pasteur que les mariages, naissances et décès de cette Classe des habitans de la Ville sont constatés et certifiés, Leur existence a été de tous tems bien différente en vertu des traités et ces concessions particulières à l’Alsace, de celle des non Catholiques dans l’intérieur su Royaume, ni les motifs ni les dispositions de l’Edit du mois de novembre dernier, concernant ceux-ci ne paroissent donc applicables aux premiers, et ils sont dans le cas d’être compris au nombre des exceptions prononcéees par l’Art. XXVIII dudit Edit, Cependant malgré cette exception la facilité que les réformés sollicitent en ce moment n’en demeure âs moins l’objet d’une faveur qu’ils ne peuvent attendre que de la bienfaisance du Souverain seul.
Nous nous croyons donc, Monseigenur, devoir nous borner à Vous rendre compte de la demande portée dans la requête dont traduction ci-jointe et à solliciter Vos bontés pour en mettre l’objet sous les yeux du Roi.
Si le Gouvernement étoit dispose à accueillir dans les circonstances présentes le vœu de nos Citoyens de la Religion pretendue reformée, Nous Nous ferions un devoir de concourir à cet acte de bienfaisance en proposant les conditions et précautions de Police, et les Réglemens qui paroissent être convenables pour le maintien du bon ordre public et pour prévenir tout abus. Mais ce n’est que sous votre autorisation, Monseigneur, et d’après les dispositions dont vous daignerez Nous faire part, que nous pouvons nous occuper de ces mesures. Nous sommes avec un très profond respect &&
Wann nun E. G. dieses Schreiben genehmigen sollten, so würde ferner beÿ hochdenenselben stehen zu Verordnen daß es mit einem begleitungs Schreiben an den H. Prætorem regium abgelaßen werden sollte, welchem begleitungs schreiben die hochansehnliche Hh. deputirte ferner ane abschaft der oben verlesenen Note beÿzuschließen für räthlich erachten, [p. 190] damit dadurch dem H. Prætori regio die Grundsätze nach welcher diese Frage im Fond berurtheilt werden mag, Vorstellig gemacht werden möchten, die Wahl unter den angeführten Meÿnungen soll übrigens E. G. anheimgestellt werden.
Nach anhörung dieses Contracts und auf fernerer Vernehmung des Raths des Hh. general Advocaten, von welchen H. Mogg Mghh. das dilemma vorgelegt, daß sie nehmlich sich berechtiget halten mögen in dieser Sache Zuentscheiden oder nicht. solle wie er ebenfalls dafür hielte, solches nicht mehr lediglich in hochdero Befugniß stehen, so würde ein abweisungs decret um so weniger platzgreiflich seÿn, als eine solche Verfügung nur denn statt haben kan, wann man auf Verfügung nur denn statt haben kan, wann man auch berechtiget seÿn mag, zu willfahten, die in Franckreich festen Fuß faßende tolérance scheint die hießige Reformirte zu ihrem vorbringen aufgemuntert zu haben, jedoch ließen sich die Vorschriften des neulichen Königl. Edicti nicht auf die Verfaßung der hießigen Reformirten anwenden, durch dieselben würde, sie deterioris Conditionis werden, als sie es nicht in der durch die öffentliche Friedensschlüßen bereits erlangten Verfaßung sind. ihr Gesuch seÿe auch nicht als eine Neuerung ihres Religions Zustands anzusehen, sondern vielmehr nur als eine Erweiterung eines ihnen bereits Zustehenden besitzes anzusehen, welchem die Menschheit das Wort redet, es würde höchst traurig seÿn, wann man den Reformirten nicht daßelbe legaliter erlauben wolte, was tacité die Juden jedoch mit jedermanns bewußt seÿe, sich längst heraus genommen Er finde übrigens im geringsten keinen Anstand, wenn MGHh. den letzten Vorschlag befolgen wolten, indem ja aber dadurch daß sie dem H. Prætori Regio das Schreiben an den König. H. Minister übergeben, sie es hochdeßen Klugen Rath anheim stellen, welche Maas reguln er in der Sache einzuschlagen für dienlich erachten mag. Alle Rücksichten bewegen ihn also auf die Confirmation des Schreibens an den Königl. H. Minister anzutragen.
Und H. Fischer sich dahin vernehmen laßen, es wären die samtliche Hh. Deputirte in der Hauptsache seinem Ermeßen nach einig, nur hätten sich hochdero Meinung über die Form, welche dieser Sache Zugeben getheilet, in der Wahl der beeden vorgeschlagenen Auswegen könne er nicht Zweifelhaft seÿn, denn so wie es den burgerlichen Pflichten, welche die Hh. Imploranten auf sich haben, zuwider gehandelt gewesen wäre, wann sie sich an den Königs Hof mit Vorbeÿgehung Mhh. gewendet hetten, so sehr glaube er es auch den Rechten und der Würde dieser hohen Stelle angemeßen, wann die durch hoch dero vermittlung die bittschrift der Reformirten hiesigen bürger an Hof gelangen laßen. Der Kürtze halben, wolle er sich auf die frantzösische Mhh. abgelesene Nota bezogen haben, als welche alle diejenige Gründe welche er aufstellen könnte, bereits enthalte, und nur noch beÿfügen, daß in dem H. Prætor Regius in hochdeßen Schreiben Mhh. diejenige Maasreguln her erzehlt, welche eingeschlagen werden könnten, hochderselbe eines theils eine stillschweigende [p. 192] autorisation für thunlich erachtet, andren theils aber auch die Anfrage an den Königl. Hof anrathet, jener erstere Weg ließe sich aber um so weniger ergreifen, als die bestimmungen, welche das neuere Königl. Edict darüber ertheilt ganz und gar weder in Rücksicht der Reformirten der Provinz noch in Rücksicht hießiger Stadt Verfaßung anwendbar sind, und würde daher diese hohe Stelle in den ihro von dem H. Prætori Regio selbst vorgeschlagene Maasreguln Verbleiben, wann sie den an den Königl. H. Minister aufgesetzten Brief zu Confirmiren geruheten und dem H. Prætori Regio den Gebrauch deßelben, nach deßen hohen Einsichten Zuüberlaßen geruheten, um auch hoch denenselben gäntzlich in Stand Zu stellen von denjenigen Bemerkungen, welche dieses Gesuch veranlaßet, Zuurtheilen, so könnte außer der Frantzösischen Note auch noch der referirte Bedacht ihm in Abschrift Zugesandt werden, als worauf er hiemit anzutragen die Ehren haben wolle.
Sofort auch H. General Advocaten Mathieu geäußert, wie daß er in Voraussetzung daß samtliche Mitglieder dieser hohen Stelle, so wie die hochansehnliche Hh. Deputirten von den Gründen welche die Imploranten anführen, gerührt, denselben im fond nicht abgeneigt seÿn würden, nur in Ansehung der Form und der sich dabeÿ ergebende mehrern auswegen seine Meinung eröfnen zu sollen, dafür halte, und dahero keinen Anstand nehmen zu außern, daß um so mehr diejenige Weg zu wählen seÿn mag, welcher Mghh. am ersten in Stand setzen kan deren Günstige Gesinnungen Zur Kentniß des Königl. Ministerii kommen zu laßen, als derselbe zugleich am meisten mit der Würde und der sorgsamen Erhaltung der Gerechtsame Eines hochlöblichen Magistrats übereinkombt, die von den Reformirten anverlangte Bewilligung kan keinen widerstand mehr aus dem Gesichtspunct sich zuziehen, weil dadurch ein neue branche von glaubens lehre in hießiger Statt Verbreitet würde, denn solche ist bekanntlich bereits eingeführt und wann schon der Gottes dienst Zu Wolfisheim gehalten wird, so sind doch die in solchem Glauben auferzogene Personen hier einheimisch die Hauptfrage müße sich also allein von derjenigen Seite beurtheilen laßen, von welcher sie mit sonstigen hießiger Stadt Policeÿ verordnungen zusammen hängt, und in sofern hätten Mghh. das gröste Recht Zuerwarten daß im Fall es dem Königl. Hof belieben mag, diese Erweiterung des kirchlichen Zustands der Reformirten Zuzulaßen, solche Willfahrung diser hohen Stelle zugewiesen werden würde, in dieser Erwartung könte auch hochdenenselben kein anderer Weg vorgeschlagen werden, als diejenige daß Mghh. selbst das Gesuch der Reformirten dem Königl. Hof vorlegen möchten, in den Ausdrücken würde es aller: [p. 194] dings die Klugheit erfordern also zu Verfahren, daß man der Königlichen Entscheidung keines wegs Vorgreiffen zu wollen das Ansehen habe. Er stimme daher nicht nur dem zweiten Antrag der abgestatteten Relation beÿ, sondern auch allen demjenigen, worauf von seinen Hh. Collegen angesprochen worden.
Auch in der angestellten Umfrag geschehener Ansprach des auf der Oberbanck vorsitzenden H. Stettmeister von Wormser dahin gehend, daß die in der frantzösischen Note angeführte Gründe ihn bereits beÿ besitzung der Deputation bewogen der Meinung beÿzutreten, daß dem Königl. Ministerio das Anbringen der Reformirten vorzulegen seÿe, mit beziehung jedoch auf die Kentniß welche H. Prætor Regius in loco von den dispositionen des Hofs einzuziehen Mghh. Zugesaget und der daher von seinen klugen Einsichten zu erwartenden Entschließung, weßhalben er auch Vermeine, daß das vorgelesene Schreiben ohne anstand Confirmirt, und übrigens die von H. General Advocat Fischer angesprochenen Abschriften dem H. Prætori Regio mit solchem Schreiben nebst einem Begleitungs schreiben übersandt werden könnten.
Und H. Stettmeister von Dietrich ferner gemeldet, daß Zwar beÿ Einführung der Reformation das Übergewicht, welches die A. C. Verwandten über die Calvinischen Glaubensbekenner erhalten, schuld daran gewesen, daß unser Vorfahren der Einführung eines Cultus dieser leztern sich immer widersezet, je mehr man sich aber von jenen Zeiten entferne, und dem Begrif von ächter Tolerantz Raum gebe, je mehr verschwinde auch jene Beweggründe der Widerseztlichkeit, schon wären mehrere Städte, welche mit derselben Beharrlichkeit sich immer dagegen gestrebet, vorangegangen. er Verhoffe daher nicht, daß von Seiten Eines Löbl. Magistrats weniger Willführigkeit bezeuget würde, daß aber Mhh. propriâ authoritate keine Abänderung thun zu können dafür gehalten, seÿe der Lage der Sache angemeßen, und nun so passender wird das vorgeschlagene Schreiben an den Königl. H. Minister, weshalben er ebenfalls dem Voto des H. Stettmeisters Von Wurmser beÿpflichte.
H. Ammeister Zaepfel aber geäußert, wie er sich nicht überzeugen könne, wie Mghh. sich befügt halten können, diese Sache beÿ sich Zubehalten, noch viel weniger aber für die Reformirten selbst zu intercediren. Diese Meinung werde beÿ ihm noch mehr durch die Außerung des H. Prætoris Regii in hochdeßen Schreiben bestätiget, als welcher gantz deutlich zu verstehen gibt, daß er nicht gewiß seÿe, wie dieße Sache am Königl. Hof aufgenommen werden dürfte, es hette sich E. hochlöbl. Magistrat Vermuthlich aus gantz [p. 196] guten Gründen bißher immer der Einführung eines Cultus der Reformirten in hießige Stadt widersezt, und noch erst in diesem Sæculo A. 1723. da das Regiment Diesbach sich herausnahm ihren Gottestdenst hier zuhalten, dagegen am Königl. Hof sich verwendet, und ein Verbot ausgewircket, wann man nun heutiges Tages sich dafür verwenden wolle, so würde dieses ein Contradiction und inconsequenz darbieten, deren sich eine Obrigkeitlcie Stelle immer enthalten soll. Er könne daher keiner andern Meinung seÿn, als daß dieses Gesuch auf sich gelaßen werden möchte, falls man nicht lieber förmlich abweisen wolle.
Hierauf H. Ammeister von Türckheim mit wenigem bemerckt, daß wann beÿ mehrern Entfernung von denjenigen Zeiten, in welchen Parteÿ geist und die darvon unzertrennbare Verfolgungs sucht in dem Maas zunahmen, in welchen die theologische Subtilitæten in Schwung waren, sich auch mehr duldung gegen die Meinungen anderer Verbreitet, und solche sich selbst in dem Civilleben Zu außern bestrebet, Eine hohe Obrigkeit es nicht in Contradiction mit ihren vorigen Gesinnungen zuseÿn erachten mag, Wenn sie auch dem einfluß des Duldungsgeist nachzugeben für dienlich achtet. So wären schon mehrere Städte welche ehemal die eifrigsten waren in der Widersezlichkeit gegen die Einführung eines Cultus der Reformirten Zurückgekommen. So hätten denn auch selbst ohnlängst S. Allerchristl. Majestät das adelste beÿspiel gegeben, da er jedoch auch die Meinung hege, daß Mghh. sich nicht mehr befugt halten mögen in der Sache Zuentscheiden, sondern Zu jeder Abänderung an dem Kirchlichen Zustand die Einwilligung des Hofs bedürften, so stelle er jene Beÿspiel und in sofern auf daß sie sich überzeugen möchten, daß die vorgeschlagene Maasreguln sowohl dem Genie des Sæculi angemeßen, als auch in den Schrancken der behutsamsten Mäßigung verbleiben und stimme er auch mit bezug auf die frantzösische Note dem antrag des H. Stettmeisters von Wurmser beÿ.
Sodann auch der Regirende Herr Ammeister MGHh. vorgestellet, wie sich nicht mit genug Klugheit in dieser Sache, die nicht allein das hiesige publicum, sondern auch den gantzen Staat angienge, Verfahren könnten. der H. Prætor Regius hatte denenselben in seinem Schreiben hinlänglich zu Versehen gegeben, [p. 198] wie er selbst von dem Eindruck, den dieses Gesuch auf den Königl. Hof machen dürfte, nicht mit zu verläßigkeit urtheilen könne, daher auch MGhh. versprochen daß er denenselben diejenige Bemerckungen, die er beÿ anzustellender Verkündigung zumachen gelegenheit haben würde, ferner mittheilen werde. In dieser Erwartung hätte er Vermeinet, daß man vordersamst nochmalen den Rath des H. Prætoris Regii hätte einholen können, ehe man sich Zu dem Schreiben, selbst an den König. H. Minister entschloßen hätte. Die Vorlegung derjenigen Gründe, welche anheute beÿ Mhh. verhandelt worden, würde denenselben gewiß ein positiven Rath von dem H. Prætori Regio haben verschafen können. Er seines Orts Vermeine, E. hochlöbl. Magistrat müße Consequent seÿn, die Widersetzlichkeit dero Vorfahren am Regiment gegen die Einführung eines Cultus seÿe bekannt, und wie schon angeregt worden, in A. 1723. deutlich Zu Tag gelegt worden, auch könnten MGHh. das Schreiben des Duc von Choiseul de A. 1762. welches sich in dem Recueil des Ordonnances V. II pag. 620. befindet, nicht genug beherzigen, worinn ausdrucklich gesagt wird, que S. M. conservera volontiers aux Calvinistes la liberté de Conscience et l’assurance de Vivre en repos, Elle tolérera même le petit nombre de temples qui existent actuellement, où le culte Calviniste est bien établi mais Elle ne permettra pas qu’il en Soit ouvert ou rétabli un nouveau, Er wolle daher seinen Antrag dahin gethan haben, daß Vordersambst dem H. Prætori Regio Abschrift von denjenigen pièces welche heute vorgelesen worden, zugesandt werden sollen und Zwar auch von dem vorgeschlagenen Schreiben an den Königl. H. Minister jedoch also daß in daselbe nicht nur diejenige Gründe aufgenommen würden, welche Zu Gunsten der Reformirten anzuführen, sondern auch das jenige was auch gegen die Einführung dieses Cultus aus der Historischen darstellung der bißherigen Widersezlichkeit sich ergibt, und sofort Hn Prætoris Regii fernerer Rath, ehe man solches Schreiben förmlich expediren laße, abgewartet werden möchte.
Als wurde nach geschehener Uberlaßung von Seiten H. Ammeister Poirot, H. XV. Sommervogel, H. XIIII. Streicher, H. Rathh. Gilg, Ohlmann und Oberlin, übrigens einstimmung dem Antrag des H Stettmeisters von Wurmser gefolget, solchem jedoch nur noch beÿgesetzt, daß der protocollarische Auszug dieser berathschlagung in extenso dem Hn. Prætori Regio abschriftlich Zugleich mit den übrigen pièces eingesendet werden solle.

(p. 307) Sambstag den 23. Augst 1788. – So dann wurde Mhh. das Schreiben des Königlichen Ministers Herren Grafen von Brienne unterm 14. dieses in Antwort auf dasjenige, so den 26. Aprilis jüngst Von dieser hohen Stelle in betref der Religions Übungen welche die Reformirte Gemeinde in einem particular Hauß hiesiger Stadt Zu verrichten begehrte an hochdenselben abgelaßen worden, verleßen und ist solches Schreiben folgenden Inhalts
A Versailles le 14. Aoust 1788.
M. M. J’ai mis Sous les yeux du Roi la demande que Ceux des habitans de Strasbourg qui professent la Religion pretenduë reformée ont faite de la permission d’exercer leur Culte dans l’enceinte de cette ville. Sa Majesté a bien voulu leur accorder cette grace. Mais elle veut que l’endroit où ils se rassembleront pour remplir les devoirs de leur Religion soit une Maison particuliere dont l’extérieur n’annonce ni un temple ni même un Edifice public, et qu’ils n’y puissent placer de Cloches. Vous voudrez bien les informer des intentions du Roi et veiller à ce qu’ils S’y conforment.
J’ai l’honneur d’etre &a.
Worauf H. General Advocat Mogg such dahin hat vernehmen laßen, daß da dieses Schreiben dem Wunsch MHHh. entspricht, so werden hochdieselbe es mit Vergnügen angehört haben, übrigens werde es dißortigem Protocoll einzuverleiben, und an die Zu diesem Geschäfft bereits niedergesezte hochansehnliche deputation zu Verweisen seÿe, damit hochdieselbe sowohl diese decision den ältesten und Vorstehern der Reformirten Gemeide, mit dem Andeuten derselben genüge Zuleisten Communiciren, als auch die übrige dieser Sache halben zu nehmende Maasreguln in Berathschlagung Ziehen möge.
Welchem voto mit beÿstimmung Hn Prætoris Regii einmüthig gefolgt worden.

(p. 349) Sambstag den 20. Septembris 1788. – Ferner referirte H. XIII. Secretarius folgenden Bedacht
GGHh. Da E. G. das Schreiben des Königl. Staats Ministers Hn Grafen von Brienne vom 14. Aug. worinn denen Reformirten hießigen Burgern und Inwohnern die Ausübung ihres Cultus innerhalb der Stadt gestattet wird, den 23. deßelben Monats vorgelegt worden, so haben hochdieselbe Zugleich mit Vergnügen Zu Vernehmen gehabt, daß die allerhöchste Willens meinung S.er Königl. Majestät seÿe, daß solche Erlaubnus unter E. G. aufsicht denen benannten burgern und Inwohnern angesagt und dieselbe auch in Rücksicht derselben fernerhin unter hochdero gerichtsbarkeit verbleiben solten, Diesem Auftrag daher genüge Zu leisten haben E. G. nicht nur der bereits über dieses geschäft niedergesetzten hochansehnlichen deputation aufgetragen denen Supplicirenden Vorstehern jenes theils dero burgerschaft so sich bißhero in Wolfisheim zu haltung ihres Gottesdiensts aufgehalten, diese Von Sr. Königlichen Majestaet ertheilte Erlaubniß mitzutheilen, sondern auch annoch an dieselbe gesinnet, dero bedacht über die Maasreguln Zu eröfnen, welche weiters ergriffen werden möchten, um die neuere Verhältnisse, welche dardurch in Rücksicht auf die E. G. Vorbehaltene Ober: Policeÿ erwachsen, zu bestimmen, Die hochans. Hh. Deputirte haben dahero unter Beÿwohnung des Königl. Hn Prætoris dieser Untersuchung sich unterzogen, und mit hochdeßen Genehmigung auf folgendes /:vide ad finem:/ beÿ dieser hohen Stelle Zu erlaßendes decret antragen zu können geglaubt. Beÿ Abfaßung deßelben haben hochgedachte Hh. Deputirte hauptsächlich auf dreÿ Puncten deto Augenmerck gerichtet 1° auf die Bestimmung des denen Reformirten Verstatteten Religions exercitii, 2° auf die Obsicht welche Löbl. Magistrat aufgetragen worden, daß solches in denjenigen Schrancken verbleibe, welche darinn bestimmet sind, und denn drittens auf die beÿbehaltung derjenigen Obrigkeitlichen gerechtsame, welche Em. hochlöbl Magistrat auch in Rücksicht dieser erweiterten bürgerlichen Freÿheit gleichwie über andere dero burger und Inwohnere Verbleiben müßen.
Die Bestimmung des Verstatteten Religions exercitii ist hinlänglich in dem Schreiben des königl. H. Ministers enthalten, und kan von E. G. keine weitere Einschränckung noch Ausdenung bedörfen, es ist deßhalben nach Vorangeschicktem Entwurf eines Introitus in den 1.sten Artickel jenes Schreiben lediglichen als basis dieses gestatteten gottesdientes angeführt worden.
In dem Zweÿten Artickel ist aber nothwendig befunden worden, nach dem Sinn des Ministeriellen Schreibens diejenige Personen genauer Zubestimmen, welche an solchem gestatteten Cultu antheil nehmen sollen, es ist jedoch beÿ Abfaßung deßelben der hh. Deputirten Intention nicht gewesen, daß diejenige Reformirten Personen welche in Meßzeiten oder wegen sonstigen Geschäfften sich alhier auf einige Zeit befinden mögen Von der Theilnehmung an diesem Culti und allenfalls benöthigten Sacramenten ausgeschloßen seÿn solten In dem dritten Artickel haben so dann die Hh. Deputirte geglaubt in allgemeiner Ausdruckung die [p. 352] bißher Zugestandene jurisdiction Em hochlöbl. Magistrat ferner Vorbehalten zu sollen, dahin gehören die Ertheilungen der Erlaubniße in Gradu prohibito, in tempore luctus zu heurathen und andere dahin einschlagen könnenden Fragen mehr.
Ferner hat die betrachtung, daß andere Religions Verwandten in Ansehung der nöthigen werdenden Obrigkeitlchen Vefügungen zwar mediate unter E. G. immediate aber unter den Hhb. Ober Kirchenpflegern oder andern departements stehen, die Hh. Deputirte Veranlaßt, E. G. Vorzuschlagen, die jenige doppelte große Deputation, welche bereits in diesem Geschäfft niedergesetzt worden, Zu einer beständigen deputation Zu errichten, damit vor derselben alle dahin einschlagende Geschäften angebracht und von derselben benöthigten Falls anhero gewießen würden. Zu dem Ende würde auch ein besonders protocoll darüber Zuführen seÿn, wie dann solche Verfügungen in den Articklen IV und V ausgedrückt worden.
Damit E.G. auch nach Erheisch des Ministeriellen Schreibens im Stand seÿn mögen darüber zu wachen, daß den darinn bestimmten Verodnungen genau nachgelebt werde, so wurde es nothwendig die Reformirten anzuhalten das Hauß, welches sie Zu einem Betthauß bestimmen würden, anzuzeigen, der VI Artickel thut deswegen darüber vorsorge, wobeÿ denn allerdings auch die Abrichtung der Abgaben und Gebühren, die auf solchem Hauß haften mögen, Vorgeschrieben wird.
In der nemlichen Rücksicht und damit jedes malen diejenige Personen Es. hoch Löbl. Magistrats bekannt seÿen, welche als Geistliche und Kirechendiener beÿ dieser Gemeinde angestellt sind werden dieselbe angehalten, sich beÿ der deputation zu melden, und ihren Stand und Beruf anzuzeigen und zu bescheinigen und damit auch der bürgerliche Nexus in Ansehung dieser Personen und der Ältesten nich übergangen werden möge, so wurde auch ein Artickel eingeruckt, daß solche Verbunden seÿn sollen sich in den burgerstand zubegeben, die andere Diener je nach ihren facultæten in den bürgerstand oder in den Schirm da jedoch auch denen Hhn. Deputirten bemerckt worden, daß die angestellte Geistliche beÿ denen reformirtten sehr oft aus der Schweitz berufen werden, wo es für ihre Familien öfters besonders wichtig werden kan, daß sie die alda genießene bürgerliche Rechten beÿbehalten mögen, solches aber in den meisten Städten mit erhaltung des Burgerrechts in einer andern Stadt sehr oft unvereinbar ist, so haben hochdieselbe für un: [p. 354] verfänglich gehalten, wann E. G. in Ansehung solcher Geistlichen eine Ausnahm machen würden, und sie Simpliciter Zur begebung in den Schirm anhielten wie dann die darüber Verfaßte Artickel lauten.
Die jüngst erschienenen königl. declaration wegen paraphirung der Kirchenbücher und darauf beÿ dieser hohen Stelle erfolgte Verfügungen sind die Veranlaßung des IX. Artickels welcher einzig und allein das weitere enthalt, das sie angehalten auch ein duplicat der Bücher auf das Archiv zu liefern.
Schleißlichen da bißher ein sehr schwanckender Gebrauch obwaltete in Einholung der Erlaubnuß scheine für solche alhier Verburgerte und im Schirm sich befindenden Reformirte Personen, welche sich zu ehelichen gesinnet, so ist dann auch hierüber ein besonderer Artickel entworfen worden.
Dieser samtlichen Hhb. Deputirten ad domum Communicirte und in einer nochmaligen Versamlung genehmigte Entwurf eines Zuerlaßenden Decrets wird mit Genehmigung des Hn Prætori Regii E. G. nunmehro Zu hochdero Confirmation Vorgelegt, mit dem weitern bedeuten, daß da H. Prætor Regius Verlangt, daß die Supplicirende Vorsteher bevor dieses Reglement ergehe, ihre declaration eingeben solten, welches Hauß sie zu ihrem Betthauß bestimmen, dieselbe diesem Verlangen bereits beÿ lezt beseßener Deputation persönlich genüge geleistet, und auch seit deme durch beÿgehende schriftlcihe Erklärung in möglichster Form bekräftiget haben, Vide der Erklärung apud Acta.
Nach dem hierauf die Hhb. Deputirten sich auf den Bedacht bezogen und die Hh. General Advocaten Mogg und Fischer in Ansehung des 2.ten Artickels, als welcher die Zuertheilende Erlaubniß der Religions Ubungen nur auf diejenigen, welche ein Domicilium fixum in hießiger Stadt und burgbann haben, einschräncket ihre bedencklichkeiten dahin geäußert, daß solche Verfügung ihnen alzu limitirt und sogar denen gesinnungen Mhh. entgegen laufend scheine, indem hochdero Meinung, wie aus dem abgestatteten Bedacht ersichtlich, nicht seÿe, diejenige Personen, welche nur ein domicilium transitorium haben, als da sind die reisende, die Soldaten von hießiger Garnsion von den Gottesdienstlichen Ubungen auszuschließen, es seÿe sogar zu Vermuthen, daß die der Reformirten Religion Zugethane Inwohnern der umliegenden Dörfern zu Zeiten dem hießigen Gottesdienst beÿzuwohnen und insofern theil an demselben Zu nehmen Verlangen werden, welches ihnen auch unter der restriction, daß ihnen die Sacramenten nicht administrirt werden, nicht wohl würde können versagt werden, weswegen sie dahin angetragen daß die in dem 2.ten Artickel enthaltene Verfügung auch [p. 356] auf die Fremden und reisenden auszudehnen, und wo möglich in Ansehung der umliegenden dörfer ein mitigation angehengt werden möge, übrigens aber das abgelesene Reglement gäntzlichen Zu Confirmiren und in den offentlichen Druck Zubefördern, vordersamst aber denen Ältesten und Vorstehern der Reformirten Gemeinde in abschrift Zu Communiciren seÿe, damit sie ihre allenfalsige Zweifel und Vorstellungen beÿ dieser hohen Stelle anbringen mögen.
Sofort beÿ angestellter Umfrag H. Prætor Regius der anmerkung sowohl der Hh. General Advocaten als deren Antrag gäntzlichen beÿgestimmet, und in Ansehung der Inwohnern der umliegenden dörfern annoch besonders beÿgesetzt, daß der 2.te Artickel, welcher sie von den hießigen Gottesdienstlichen Verrichtungen ausschließt, nur auf die Theilnahme an solchen Handlung welche in die Register der Kirchen einzutragen sind, bezug haben übrigens aber der Besuch des Gottesdienstes denselben alzeit freÿ seÿn solle.
Und der auf der Oberbanck Vorsitzende Hr Ammeister Zaepfel angeregt, daß was die Administration der Sacramenten betrefe, er geglaubt hätte, daß sich Mhh. vordersamst an den Königl. H. Minister wenden solten, um die Anweisung Zubegehren, ob unter den gestatteten Religions Ubungen auch die Sacramenten begriffen seÿen, dennoch aber diesen Zweifel Mhh. dafür halten anheim gestelt und übrigens unter der von den Hh. General Advocaten angeführten Erläuterung des 2.ten Artickels zur gäntzlichen Confirmation des verlesenen Reglements angetragen.
So dann H. Ammeister von Türckheim sich dahin geäußert, daß obwohlen das Verlesene Reglement ein redender Beweiß der Sorgfalt seÿe, mit welcher die Hh. Deputirte den Geist des Ministeriellen Schreibens zu befolgen gesucht, so könne er doch nicht umhin, einige Bemerckungen Mhhb. Vorzulegen, und Zwar erstens in betref der in den 7. Art. Zu Gunsten der in der Schweitz verburgerten Geistlichen enthaltenen Ausnahm, scheine ihm solche alzu eingeschränckt Zu seÿn, dann da es sich ereignen könnte, daß die Reformirte sich auch Geitliche aus andern Gegenden verschaften, so glaube er, daß gedachte Ausnahm auf all diejenige Geistliche ausgedehnt werden solt, welche außer Frankreich in einem bürgerlichen Nexu stehen, was dann die zu erreichende beständige Deputation anbelange, so könne er solche nicht anders als höchst gefährlich ansehen, es seÿe Mghh hinlänglich bewußt, welche Mißbraüche und Eingrif in Mghh. Rechte schon öfters die beständige deputation veranlaßt haben, solten alle auf die Reformirte bezug habenden Sachen immediate vor diese deputation gebracht werden, so würde dieselbe um so mehr eine alzugroße [p. 358] Jurisdiction sich anmaßen Können, als es bloß und allein in ihrer Willkühr stegen würde, alsobald auf die alda angebrachte Sachen definitive zusprechen, oder die an dieße hohe Stelle Zu verweisen, er seines orts glaube, daß es die Natur der Sache angemeßen seÿe, daß alle die Reformirten betrefende Sachen entweder directe vor MHh. gebracht werden, um von hochdenselben an die hohansehnmiche deputation Zur Entscheidung oder Vorläufigen Untersuchung nach erheischendem Fall Verwießen zu werden, oder aber daß das Reglement ausdrücklich bestimme, welche Sachen durch die hohans. deputation können entscheiden und welche vor diese hohe Stelle gebracht werden sollen, was endlich den von H. Ammeister Zaepfel in Ansehung der Sacrementen rege gemachten Zweifel betrefe, halte er dafür, daß nach der ausdrücklichen Verfügung des Ministeriellen Schreiben deren Ausspendung denen Reformirten nicht streitig gemach werden könne, da daßelbe ihnen den gantzen Cultum verstatte, und man sich keinen Cultum ohne Sacramenten dencken könne, Als ist auf fernere Ansprach des Reg. H. Ammeister welcher mit dem Hn Prætore Regio in betref der Jurisdiction der beständigen deputation angemerckt, daß dieselbe ungefehr in dem Verhältniß stehen werden, worin die Hh. Oberkirchenpflegere gegen die Evangelischen Gemeinden stehen, und also um so weniger Mißbräuche Zu beförchten seÿen, da derselbe nicht nur Mitglieder alten Cammern beÿwohnen, sondern auch von denen Hh. des Raths und die Hh. General Advocaten, welche nach ihrem Eid angehalten sind darob zu wachen, daß jede Sache vor die gehörige Stelle gebracht werde,
Erk. daß der zweite Artickel des Verlesenen Reglement dahin Zuerläutern, daß auch Frembde und reisende, welche nur ein domicilium transitorium Zu haben erachtet werden können, in der benöthigten Theilnahme an dieser Religions Ubung nicht ausgenommen seÿn sollen, sofort unter dieser Erläuterung das Reglement einem Inhalt nach Zu confirmiren, in den offentlichen druck zu befördern und denen Ältesten und Vorstehern der hießigen reformiren Gemeinde von der hochans. Deputation als eine zubefolgenden Vorschrift anzudeuten, vordersamst aber denenselben in Abschrift zu Communiciren seÿe um ihre allenfalsige Vorstellungen darüber Zu Vernehmen mit dem Vorbehalt jedoch, daß wenn sie keine Bemerckungen Zumachen haben solten, gedachtes Reglement als obrigkeitlich Confirmirt anzusehen, sofort gehöriger maßen zu publiciren seÿn werde, welches Reglement folgenden Inhalts ist

Nachdeme es Ihro königl. Majestät Allergnädigst gefallen, auf unterthänigste bittliche Vorstellung der Inwohner der Stadt Straßburg, die der sogenannten reformirten Religion beypflichten, Allerhöchst dero Willens: Meinung durch ein Schreiben des Königlichen Kriegs: Ministers Herrn Grafen von Brienne vom 14. Augst 1788. dahin zu eröffnen, daß den Imploranten hiermit erlaubt seyn solle, ihren Gottesdienst innerhalb der Stadt zu verrichten ; jedoch daß sie ihre Versammlungen in einem Privathaus anstellen, welches von aussen keinem Tempel noch sonst einem öffentlichen Gebäude gleiche, auch daß sie sich dabeÿ keines Geläuts bedienen, mit dero fernerem allergnädigstem Gesinnen an den Magistrat, ob der Vollziehung dessen zu wachen, so haben Wir die Räthe und Ein und Zwanzig der Stadt Straßburg, auf erstatteten Bericht unserer Abgeordneten, denen Wir die Sache zu bedenken übertragen haben, für nöthig erachtet folgende Verordnung zu erlassen.
Art. I. Das Königliche Ministerial: Schreiben vom 14. Augst jüngst, welches denen Herren Aeltesten der reformirten Gemeide in Straßburg communicirt worden, soll denenselben zue Richtschnur ihres Betragens dienen, deme zufolg ihr Gottesdienst in einem Privathaus, welches von aussen weder einem Tempel, noch einem öffentlcihen Gebäude gleichet, ohne Geläut gehalten werden.
Art. II. Nur diejenige reformirte Glaubensgenossen in hiesiger Stadt und dero Burgbann, die vermög ihres Burger: und Schirmer: stands oder eines zeitigen Aufenthalts, wodurch sie ein gesetzliches Domicilium erlangt haben, als Glieder der hiesigen reformirten Gemeinde anzusehen sind, sollen berechtigt seyn, an der solches Gemeinde gestatteten Religions: Uebung, besonders was die Ausspendung der Sakramenten und eheliche Trauung betrift, Theil zu nehmen ; wobeÿ jedoch die durchreisende und fremde Personen welche nur ein Domicilium transitorium zu haben erachtet werden können, von der benöthigten Theilnahme an dieser Religions: uebung nicht ausgenommen seyn sollen.
Art. III. Die Glieder der reformirten Gemeinde in Straßburg bleiben in demselben bürgerlichen Verhältnis zu einer hohen Obrigkeit und den Inwohnern der Stadt, in welchem sie von je her gestanden, ohne daß die ihnen von Ihro Köniogl. Majestät verliehene Religions: Uebung geachtet werden mag, einige Aenderung darinn herfür zu bringen.
Art. IV. Alle Angelegenheiten besagter Gemeinde, die Beziehung auf solche Religions: Uebung haben, sollen in Zukunft vor eine immerwährende Deputation gebracht werden, die in der Person derjenigen Regiments: und Raths: Glieder, woraus die zu gegenwärtigem Geschäft abgeordnete Versammlungen besteht, unter dem Vorsitz des Königl. Herren Prætoris und mit Zuziehung der Stadt Advocaten und des XIII. Secretarii, dergesalt fortzusetzen, daß die abgehende Glieder jedesmal mit einer Person aus demselben Collegio von gleichem Rang und derselben Religion wieder ersetzt werden.
Art. V. Die Berathschlagungen dieser Deputation nebst den erfolgenden Verfügungen sollen in ein besonderes dieserwegen Zu haltendes Protocoll durch den XIII. Secretarium eingeschrieben und von den vorsitzenden Herren Stättmeister und Ammeister Zu Ende jeder Sitzung unterschrieben werden.
Art. VI. Bey gemelter Deputation sollen die Aelteste der Gemeinde dasgenige Haus, welches sie um ihre gottesdienstliche Verrichtungen darinn zu halten, käuflich an sich bringen werden, zu seiner Zeit anzeigen, sothanes Haus auch allen, so wohl ietzigen als künftigen Gebühren und Abgaben, so wie übrigens den Vorschriften der Gesetzen nahmentlich den hiesigen Polizeÿ: Ordnungen, unterworfen seyn und bleiben.
Art. VII. Die Aelteste der Gemeine und ihre Geistliche sollen sich in den Burgerstand zu begeben verbunden seyn, es seye denn, daß der berufene Geistliche in der Schweitz schon Burger wäre, in diesem Fall wird er sich jedoch in den Schirm zu begeben haben, den übrigen Kirchen: und Schuldienern aber, dafern sie das erforderliche Vermögen um zu dem Burgerrecht zu gelangen nicht besitzen, wird vergönnt sich in den Schirm aufnehmen zu lassen.
Art. VIII. Den Geistlichen, die jeweilen bey dieser Gemeinde angestelt werden, soll obliegen vor Antritt ihres Amts sich beÿ obhochgedachter Deputation zu melden, und ihren Beruf und Stand zu bescheinigen.
Art. IX. Es soll auch der Pfarrer der Gemeinde gehalten seyn, nach Maaßgab der königl. Declaration vom 21. Octobris 1787. die Kirchenbücher: als Tauf: Trauung: und Sterb: Register von dem jeweiligen regierenden Herrn Ammeister paraphiren zu lassen, und Zu Ende jedes Jahrs an das Protocoll E. E. Grossen Raths eines der Exemplarien um der Schreiberei des Hohen Raths Zu Colmar eingesendet, wie auch eine authentische Abschrift davon, um beÿ hiesigem Stadt: Archiv hinterlegt und aufbewart zu werden einzuliefern.
Art. X. Diejenige Glieder der hiesigen reformirten Gemeinde, die Vorhabens sind sich zu verehelichen, sollen vordersamst den obhochgedachter Deputation um einen Erlaubnisschein ansuchen, welcher ihnen nach ertheilter Genehmigung durch den Secretarium wird ausgefertigt werden. Anbeÿ wird den Geistlichen besagter Gemeinde untersagt, eine Ehe zwischen Gliedern derselben einzusegnen, ohne sich vorhin der Obrigkeitlichen Genehmigung, vermittelst Aufweisung gemeldten Erlaubnisscheins, versichert zu haben.
Und damit vorstehender Verordnung desto genauer nachgelebt werden möge, solle dieselbe zu öffentlichem Druck befördert werden. Gegeben Straßburg den 20. Septembris 1788.
Metzler, XIII. Secretarius
[copie et exemplaire imprimé]

Vente définitive par laquelle le comte Durand d’Auxy cède fin septembre 1788 la maison moyennant 9 350 livres à la communauté réformée de Strasbourg pour laquelle le banquier Jean Christophe Bernard et le négociant Jean Jacques Embser. La vente précédente à l’agent de change Jean Michel Stribeck était une vente provisoire avant que la communauté réformée obtienne une autorisation officielle.

1788 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 398-v
(9350 lb) Fut present en personne Mr Gaspard comte d’Anod, Capitaine au régiment d’Artois Cavalerie en garnison à Strasbourg en qualité de Mandataire de M. le Comte Durand d’Auxis, sous aide major dans le regiment des Gardes Françoises resident à Paris, légataire de la maison dont mention sera faite cy après (avoir vendu)
à Mr. Jean Christophe Bernard, banquier, et le Sr Jean Jacques Embser, Negociant, tous deux bourgeois de cette ville, representans la Communauté de ceux qui professent la religion pretendue reformée, à ce presens et acceptants, acquéreurs au nom de lad. communauté
une maison, cour, droits, appartenances et dépendances, appartenante à feu M Gagnerot, vivant receveur Général des fermes du Roy en Alsace, lad. maison située aud. Strasbourg rue dite Gros Schildsgass, faisant le coin de la rue des Hannetons aboutissant d’un côté à lad. rue, de l’autre à la maison de M. le Professeur Reiseisen par derrière à une maison du Chapitre de St Thomas, par devant à la rue dite Schildsgass ou est la principale entrée, consistant lad. maison en deux ailes et un principal corps de logis dans le fonds entre la grande cour et le jardin tel qu’elle se comporte avec tous les fourneaux qui se trouvent murés dans lad. maison, leurs pierres et tuyaux, de laquelle maison le Sr Jean Michel Stribeck, agent de change et bourgeois de cette ville ci present est devenu Adjudicataire propriétaire par acte du 31 juillet et contrat préliminaire du 29. aout dernier pour et au nom de lad. communauté ainsi qu’il a declaré. La vente de lad. est faite pour et moyennant la somme de 37.400 livres non compris les lods et vente frais d’écrtture (…) ont lesd. Srs Bernard et Embser au nom qu’ils agissent declaré se soumettre comme par ces présentes ils se soumettent à tout ce qui leur a été prescrit tant par la Lettre de Mgr le Comte de Brienne, ministre de la guerre au nom de Sa Majesté qui les autorise d’exercer leur culte et religion en lad. maison et de tout ce qui a eté arrêté à la Chambre de Mrs les Vingt er un, promettant de payer annuellement et regulierement, savoir à la Chambre de la manance pour droit de procuration la somme de 112 Livres 4 sols, le Vingtieme, droit de lanterne et tous autres

La communauté réformée, représentée par son ancien diacre Jacques Bertrand, passe un marché avec le maître charpentier Jacques Paul Arnold et le maître maçon Jean Régnard Pfauth pour construire la maison de prière (les plans et le devis situés dans les archives de la paroisse réformée, voir ci-dessous).

1788 (25 8.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 212) n° 47
sont comparus le Sr Jacques paul arnold pere Bourgeois charpentier de Strasbourg et Jean René pfauth Bourgeois Maître maçon de cette ditte ville
lesquels ont déclaré se soumettre ainsi que par les présentes ils se soumettent chacun pour ce qui le concerne a Exécuter Les ouvrages de leurs professions respectives a la maison de priere de la Communauté de MM les reformés à Strasbourg rue grand Schiltzgass N° 4 suivant qu’ils sont tracés par les plans à l’instant représentés et paraphés et par les devis par eux Egalement paraphés (…). Les quelles soumissions ont été acceptées par le Sr Jacques Bertrand négociant de Strasbourg ancien diacre de lad: communauté

1788, Eglise réformée (ADBR, cote 2 G 482 F / 59)
Dessins (au verso: Jean Nicolas Schafflützel, Johann Jacob Embser, Jacob Paul Arnold Sen: Zimmer Meister, Johann Reinhard Pfauth, paraphé au devis de la soumission de ce jour passée devant le soussigné Notaire Royal a Strasbourg le 25 9.bre 1788, Arnold, Pfauth, Jacques Bertrand, Chaber, Dumont, Lacombe
(Colonne – Buffet d’orgue – Plan, cour et intérieur du temple – Coupe – Elévation – Plafond – Elévation sans murs extérieurs)

Die Herren Vorsteher der Reformierten Gemeinde belieben an J. R. Pfauth Maurer: Meister für gemachte Maurer: Arbeit wie folgt (…) 73 fl
Liste des employés (maçon, manœuvres) par jour

Devis de Jean Régnard Pfauth (25 novembre 1788) et avenant (11 février 1789)

1788, Eglise réformée (2 G 482 F / 59)
Devis Derjenigen Maurer und Steinhauer Arbeit, welche endes underschriebener beÿ Erbauung des Reformirten Bethauses, auf best: dauerhaftest und nemlichsten Zu liefern und Zu verfertigen sich verbindlich machet, als und Sollen
1.mo Die Fundamenter auf Vier Schuh breit und Zwölf Schuh tief auff Kosten des Übernehmers ausgegraben, mit Moellons ausgemaurt und das ausgegrabene weggeführet werden Sollten dieße aber tiefer erfordert Ihme das laufende Claffter frantzösisch Maas Zu 23 Gulden extra bezahlet und in gegentheiligen Fallen von Ihme auf gleichen Preiß und Berechnung verguthet werden,
2.do Der Socle, auf 3 Schuh hoch, mit 1 Schuh dicken Quader und auf 7 Schuh mit einem 3 Schuh oder Mauerdicken Binder versehen und
3.tio die Façade Mauren auf 3 Schuh dick, frantzösisch Maas mit guten gesunden Moellons gemauret nach Maasgab des paraphirt unterschriebenen Plans aufgeführt werden.
4.to Die 3. Hauptthüren, 13. Schuh hoch, 5 ½ Schuh breit auf 5 Schuh mit einem Mauerdicken starken Binder und die eine davon von ganzen Quader nach beliebigem Riß gemacht so wie
5.to die 29. Creutzstöcke von Quader sambt 4 starken Binder jeder von ausen 18 Zoll breit durch die gantze Mauerdicke gehend, auf 9. Schuh hoch und 4 Schuh breit um Licht, versetzt werden.
6.ti das Hauptgesims gemauret, 5 Schuh hoch auf alle 8 Schuh ein Binder mit der facon des gantzen Profils welches 3 Schuh Vorsprung bekommt
7.mo den grosen Giebel auf eine Steindicke Zu erhöhen, die hintere Facade von 4 Schuh zu Verlängern in diese ein kleines Fenster Gestell nach Angabe zu setzen und einen Gang auf die Cantzel aus zuschroten
8.vo Den kleinen Giebel vom 1 ½ Mauerstein die Pfeiler das übrige mit einem Stein und Bögen neu aufzumauren
9° Das dach doppelt auf 6 Zoll gelattet mit wohlgebranten Breitziegel gedeckt
10.mo das ganze Gebäude auswendig abgerieben mit Waßerfarb abgestrichen und die Wände inwendig glatt gegipst.
11.mo auf dem Dach 10 Dachfenster auszumauren
12.mo an die eine Hauptthüre 5. vor die beÿden andern aber 1. und an die beÿden Lettner stiegen jede 1 Steinen sauber gehauen, Stäffel von 6 Zoll Hoch und 15 Zoll breit Zu legen.
13.mo die Riegelwand am grosen Giebel von einem liegenden Riegelstein auf 14. Clafter aus Zumauren.
14.to Den Boden um den Altar und die Gänge mit 2 a 3 Zoll dicken sauber gehauenen, Waßlenheimer Platten belegt und Mörtrl ausgegoßen.
15.to Die Zwölf ganze und zweÿ halbe Saulen mit Fondament und Posament von Massiv Quader biß an den Saulen Stamm, der Saulen Stamm ebenfalls und Zwar von einem Stuck Stein, nach dem Riß, sauber gehauen und gesetzet.
16.to das alte Gebäude wird auf Kosten des unterschriebenen abgebrochen, die abgebrochene Mauerstein auf dem Platz vermauret und keine aus das Geröhr allein gleichermasen weggeführet.
17.mo weniger nicht, wann es die Witterung erlaubt, dann Zehen Gesellen mit nöthigen Handlangern auf dem Platz stets arbeiten.
18.vo Bis Ende Junii 1789, beÿ dreÿ Hundert Livres Abzug, unter dach stehen,
19.vo der dritte theil an des bemelter Summe demselben sogleich beÿ Schluß und Deposition des Accords, der andere drittel Ende Mertz 1789, und der letzte wann die Arbeit gäntzlichen verfertiget und für gut erkandt worden, baar bezahlet werden.
Alles vorbemelte für und um die Summa der Achttausend Sechs Hundert Gulden schreibe fl. 8600- Elßäßer Währung in heutig & gangbaren Gold und Silber Sorten, Straßburg den 25. 8.bris 1788.
Johann Reinhard Pfauth Stein Metz und Maurer Meister
Jean Nicolas Schafflützel, Johann Jacob Embser, Vorstehere von der reformirten Gemeinde
Paraphé au devis de la soumission de ce jour passée devant le soussigné Notaire Royal a Strasbourg le 25 9.bre 1788, Pfauth, Jacques Bertrand, , Dumont Chaber, Lacombe

Convention So die Hochansehnlichen Herren Vorsteher der Reformirten Gemeinde Zu Straßburg mit Johann Reinhard Pfauth Maurer Meister alhier geschloßen wie folgt.
Erstl. solle ein Riegelwand, so vorhero laut Accord nur ein Stückwegs, bis an den Bruch der Mauer hätte gehen sollen nunmehr auf seine gantze Höhe und Breite des Bethaußes aufgeführt, und mit einem liegenden Stein, ausgemauert werden
2.tens solle ein steinern Thürgestell samt Ochsenaug verfertigt und hinten auf die Steeg gehen, Versetzt werden
Dieße obstehende Articul sind von mir unterschriebenem accordiert worden, für und um die Summa von 168 gulden, welches hiemit attestiere, Straßburg den 11.ten Febr. 1789.
Johann Reinhardt Pfauth

(Mémoire du charpentier)
Petit oratoire – Bâtiment neuf dite aile droits – Pour le Bâtiment du mre d’Ecole et sacristain – Eglise

Inventaire des effets mobiliers qui se trouvent dans la maison de prière

1788, Eglise réformée (2 G 482 F / 59)
Inventarium über Samtliche Mobilien und Effecten in dem Beth Hauß in der großen Schiltz Gaßen aufgenommen den 19.ten April 1790.
in dem großen Beth Hauß. Ein eichene mit Bildhauer Arbeit Verzierte Kantzel, samt deren Deckel von Blumer nach Devis verfertiget perlfarb lakiert und mit fein Violette tuch außgeschlagen Kostet (…)
Auf den Vorbühnen, im Kirchen Stübel, in dem Vorzimmer, in der Bauch Küchen in dem obern Zimmer oder Schuhl Stube, in dem Portners Hause
dem Original gleich lautent abgeschrieben und Colacionirt und unterschrieben (…) Straßburg d. 16.ten floreal 3.ten Jahr der fränck. Republique

Devis der Zimmer Arbeit, so nach beÿgefügten Plans an dem Bethauß der reformirten Gemeinde solle verfertiget werden als, In der Kirche (…), Im Dachstuhl
Straßburg deb 24. Octobris 1788, Jacob Paul Arnold Sen.

Nota, der bildthawer arbeit, welche auser acort für die Reformirte kirchen (auf begehren) von mit Keterer gemacht und überlüfert worden wie folgt. Zur Orgel (…) zu der Kantzel (…)

Le sacristain Jean Frédéric Federhenn dresse le compte rendu de pose de la première pierre le 24 mars 1789.

1789, Eglise réformée (ADBR, cote 2 G 482 F / 60)
Durch Gottes Gnade und Zu Seiner Ehre,
Im Jahre Christi 1789, den 24. Mertz Unter der glorenreichen Regierung Ludwigs des Sechsehenten, Königs von Frankreich und Navarra und mit Seiner und Eines hochlöblichen Magistrats von Straßburg allergnädigsten Genehmigung legten den Grundstein zu diesem christlichen Bethause
die Pfarrer, Eltesten und Diaconi der reformirten Gemeine zu Straßburg namentlich
Mag. Andreas La Roche, Pfarrer, Mag. Melchior Meÿer, Pfarrer,
Herr Johann Christoph Bernard, Herr Johann Niclaus Schaflützel, Herr Johann Jacob Embser, Herr Johann Friedrich Schönman, Eltester
Herr Johann Friedrich Botzon, Herr Johann Georg Weber, Herr Johann Jacob Schaflützel, Herr Johann Abraham Trachsel, Diaaconi
we auch die mit Herrn Johann Jacob Schaflützel den Bauanordenden, Herrn Johann Niclaus Pasquai und Johann Jacob Bertrand
Maurermeister Herrn Pfauth, Zimmermeister Herrn Arnold
Zugleich wurden dieser Inschrift der gewöhnlichen Zeichen, Müntzen und dergleichen unter dankvoller Rühmung und hertzlichen Wünschen vieler Anlaßenden beÿgelegt
Straßburg den 24. Mertz 1789. Joh: Fried. Federhenn Sigrist beÿ der reformirten Gemein

La municipalité ordonne de déposer sur les greniers l’orgue de l’oratoire des Réformés qui va servir de lieu de réunion à la Société populaire

1794, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Je soussigné Commissaire nommé par la Municipalité pour diriger et faire exécuter les arrangements intérieurs à faire dans le ci-devant Oratoire de la confession helvétique pour le faire servir de lieu de réunion de la société populaire, charge le C. Saur, facteur d’orgues, de la démolition des orgues qui se trouvent dans ce bâtiment, dont les matériaux seront provisoirement déposés sur les greniers d’icelui.
Fait à Strasbourg dans la maison commune le 18 pluviose an II de la R. U. & I.
signé à l’original, Teterel, officier municipal avec grille
Pour copie collationnée conforme à l’original rendu à l’instant par le Notaire public à Strasbourg soussigné.
Fait à Strasbourg le 19 pluviose an II. de la R. U. & I.
Saltzmann Not.re

Le Directoire du district de Strasbourg rend en ventôse III à la communauté des réformés la propriété de l’oratoire où la Société populaire continuera à tenir ses séances moyennant un loyer

1795, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Délibération du Directoire du district de Strasbourg
Du 3. du mois de Ventose l’an 3° de la République française une et indivisible. Séance publique
Vu l’arrêté du Représentant du Peuple Bailly du 30 Pluviose dr.intervenu sur la pétition des Citoyens de Strasbourg professant le Culte helvétique et sur notre délibération du 28. précédent, ledit Arreté mis au Bas de la Petition, portant que les Exposans seront réintégrés dans la propriété de la maison qui leur Servoit cidevant d’oratoire, laquelle cependant continuerra à servir aux Séances de la Société populaire de Strasbourg sous la rétribution d’un Canon annuel de 120. livres par an et ce jusqu’à cequ’il en sera autrement ordonné.
Oui L’Agent National substitut
Les Administrateurs du Directoire du district de Strasbourg Arrêtent en séance publique que le susdit arrêté sera consigné dans les registres de l’administration et que Copie en sera adressée tant aux Pétitionnaires qu’à la société populaire, A Strasbourg pour être exécute suivant sa forme & teneur

L’assemblée primaire de la Monnaie tient pour la quatrième année consécutive sa séance à l’oratoire en l’an VII

1799, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Strasbourg le 25 ventôse an 7. de la république française une et indivisible
L’administration municipale de la Commune de Strasbourg aux Citoyen proposés du culte helvétique en cette même commune
L’oratoire, où vous exercez votre culte, ayant été destiné, Citoyens, par arrêté de l’administration Centrale du Département du 29. pluviose 5 pour être pendant trois années le lieu de réunion de l’assemblé primaire de la monnoie, nous vous prévenons que celle de la présente année devra encor s’y tenir. Nous vous invitions en conséquence et nous attendons de votre devouement à la chose publique que vous voudrez faire préparer à tems ce local et le pourvoir à cette fin des tables et bancs ou chaises dont vous pourrez disposer
Salut et fratrernité, (signé) Hohlenfeld, Richard, Gruber, Grandmougin

Devis de différentes réparations à faire, notamment remédier à l’affaissement des murs construits sur une ancienne cave

1830, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Devis approximatif des réparations et constructions à faire dans l’église réformée de Strasbourg et bâtimens adjacents par Bachmann, architecte de la dite eglise
1 – Réparation de l’eglise occasionnée par l’enfoncement du terrain (ancienne cave) sur lequel il a été constrit, 1500 frs
2 – Réparation d’une lézarde dans un mur principal de l’église, 410
3 – Réparation et peinture des persiennes, fenêtres, portes de l’église, 800
4 – Habitation de l’instituteur à refaire à neuf, 1310
5 – Recrépir l’église, la maison d’école, la maison du sacristain et les murs qui servent d’enclos, 700
6 – Réparer et faire à neuf les conduits d’eau, 250
7 – Reconstruction des fosses d’associés, 233
8 – Agrandissemnt de la sacristie pour y établir un vestiaire et le rendre propre à servir de chapelle pour l’instruction religieuse des enfants et pour certains actes religieux en hiver, 800
9 – Reconstruction d’un mur donnant dans la rue du bouclier, 500
(total) 6503 francs
Strasbourg le 29 octobre 1830

1866, Eglise réformée (2 G 482 F / 73)
Plan de la sacristie « Le travail a été fait en 1866 »


Maison d’angle

La maison à l’angle de la rue du Bouclier et de celle des Hannetons (ou rue Bückling) appartient à Théophile Goll en 1587. Elle a dans la ruelle un encorbellement de 26 pieds de long en saillie de deux pieds 9 pouces, une marche en pierre de 6 pieds sur deux. Le propriétaire règle 3 sols 8 deniers pour la jouissance du communal.

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 210
Bicking Geßlin die Einseitt
Theophilus Goll hatt daselbsten In Schültzgass eine Behaußung so In Bicklings geßlin gehet, daselbsten Im Gaëßlin oben einen Vsstoß xxvj schu lang, Vnd ij schu ix Zoll herauß, Ein besezten Tritt vj schu lang, Vnd ij schu herauß, Bessert für das Niessen, iij ß viij d

La maison appartient ensuite au fabricant de chausses Daniel Kurbau qui épouse en 1597 Marguerite Abel, originaire de Mayence.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54-v, n° 51)
1597. Daniel Korbaw Hosenstricker J. Margaretha Jörg Abel von Meinßen Verlaßene tochter. 24. Octob (i 57)

Daniel Kurbau et Marguerite Abel qui va accoucher font dresser un testament
1602 (9.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 59)
Testament, Daniel Kurba der Hoßenstricker Margred Obelinn
persönlich erschÿnen seind der Ersam Daniel Kurba der hossenstrickher gesundß gendeß vnd stendeß leibß vnd die erbar frauw Margred Obelinin seine eheliche haußfraw, Zwar Inn der Kindtbett Jetzmals ligend doch In Einem bett vffrecht sizendt, beÿde gutter Verstantlicher sinnen Vnd Vernunfft (…)
Actum freÿtagß denn 9.ten Julÿ 1602., Inn d. Statt Straßburg Inn einer behausung In seiffengessell geleg. herrn Michel Ziegel schaffner sanct steffans Closter zustendig derselbigenn hind. behausung, In einer stub Cammer In den hoff sehendt

Daniel Kurbau se remarie en 1611 avec Ursule Hackfort, veuve du tailleur Jean Deiss : contrat de mariage, célébration. La future épouse adopte les trois enfants que son mari a eus de sa précédente femme Marguerite Obel, le futur époux la fille née de sa femme en premières noces
1611 (25.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 400
Eheberedung – Zwüschen dem Ersamen Daniel Kurba dem Hoßenstrickher vnd Burgern Zu Straßburg Ane einem
So dann der ehrn: vnd tugendsamen frauwen Ursulen Hackfortterin weÿland Meister hannß Deÿßenn deß schneiders burgers Alhie Zu Straßburg selig. wittwe Am Andern theÿl
Inn beÿseinn Wiß Willen vnd vnderhandlung der Ehrenvestes fürsichtig Weißen Ehrenhafften vnd Ersamen Hannß obelins deß wagners seines deß hochzeiters schwagers und Kinder geschwornen Vogts, So dann vff Ihrer der frawen hochzeiterin seÿthen (…) Samuel Fügners hauptkandt auff der thucher Zunfftstuben, der Hochzeiterin Vnd hanß Georg strobels schneiders Ihres döchterlins geschwornen vögte
Zum Andern Weÿl Daniel Kurba der hochzeiter noch dreÿ Kinder mitt Nahmen Daniel, hanß vnd Margred Welche ermit Weÿland Margred Obelin seiner Vorig haußfrauwen seeligen erzeüget, Vnd das sie frauw Ursula hackforttin die hochzeiterin ein döchterlein mit Nahmen Kunigundt Mitt obgedachtem hanß deÿßenn Ihrem vorig. haußwürth seeligen ehelichen erzilet, Inn leben, So haben sie beede Angende gemeltte ehepersonen mitt bewilligung Meister hannß obelin vnd hanß Georg strobels Ihrer Kind. vögt vorgenante Ihren Vier Kinder einand. Ane einem freÿen Einkindschafft übergeben, wie das der hochzeiter seiner lieben hochzeiteron vorgements Ihreß lieben Breüttigams genannt dreÿ Kinder hiemit Zu einer freÿen ein Kindtschafft freÿwillig vngezwungen vnd vorgetrung. adoptirt (…)
Actum Inn Straßburg Donnerstags den 25. Julÿ Anno 1611.
Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 82

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 127, n° 87)
1611. Daniel Kurbaw der Hosenstricker, Ursula, Hans Deiß deß Schneids. Wittib, 5. August. (i 129)

Originaire d’Osthofen en Palatinat, le forgeron Jean Theiss (Deiss) épouse en 1586 Agnès, fille de Jean Kuhlmann puis en 1604 Ursule, fille du menuisier Frédéric Hackfurt
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 360 n° 63)
1586. Dominica XV. Hans Deiss von Osthoffen in der pfaltz ein schmidt vnd Agnes hans Kulmans hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag 16. sept. Außgang beÿ Michel Teube* (i 188)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 178, n° 70)
1604. Dominica 25 post Trin. 25. Nov. Hans Deuß d. schneid. Ursula Friderich Hackfurt des schreiners Tochter. eingesegnet Mont. d. 10. decemb. (i 94)

Veuf de Marguerite Obel dont il a eu trois enfants (Daniel, Jean et Marguerite), Daniel Kurbau s’est remarié avec Ursule Hackfurt, veuve du tailleur Jean Theiss dont elle a eu une fille, Cunégonde. Les conjoints adoptent réciproquement les enfants de leur précédent mariage.
1618 (3.ten Marty), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f°
6-v
Adoptiones reciprocæ Daniel Kurba dem Hosenstricker, und Ursula Hackfurtin beden eheleuten vnd deren beder Kindern
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1618 folio 27. Zuseh.) Erschienen Daniel Kurba der Hosenstricker vnd Burger alhier sagt
Nachdem er sich nach Margarethæ Obelin seiner ersten haußfrauwen todtlichen abgang mit Ursula Hackfurtin weÿland Hannß Theÿssen des Schneyders selige hind.lassene wittwen anderwerts verheurat Ir trey. Kind. nemlichen Daniel, Hansen vnd Margaretham, vnd hergegen sie Ime ein Tochterlin Kunigund genant In dise Ehe Zugepracht, were bey Irer Eheberedung donnerstag den 25.sten Julÿ Anno & 1611. neben andern Puncten Zwischen Inen durch und.handlung seines Schwagers vnd obernannter seiner Kinder Vogt Herrn Wolffgang Grienwaldten treÿzehners Samuel Fügeners Hanß Georg Strebels seiner haußfr. Töchterin vogts vnd Daniel Strintzen des Notarÿ abgehandlet beschloß.

Daniel Kurbau hypothèque la maison au profit du cordonnier Melchior Reiff

1629 (17. feb.), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 103
Erschienen Daniel Kurbaw der hosenstricker alhie
hatt in gegensein Melchior Reiffen deß schuhmachers auch burgers alhier – schuldig seÿ 100. Pfund
Vnderpfand hauß und hoffstatt & alhie in der Schiltzgaß. einseit neben ein Eck am Meÿen Kefergäßlin, 2. seit neben H Jacob Kipsen Alten Ammeisters s. witib gelegen, welche Zuuor v.haftet vmb 61. fl. Carol Ringlers

Isaac Repple et sa femme Euphrosine Tippius cèdent à Daniel Kurbau un capital garanti sur sa maison

1629 (9. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 167
Erschienen Isaac Reble burger Zu St. vnd Euphrosina Tuppiusin sein ehefr.
haben in gegensein Daniel Kurbaw deß hosenstrickers auch burgers alhie bekannt
cedirt vnd übergeben 100. fl. Straßburg werung Capital so Jahrß auf Michaelis mit 4. fl.. besagter wehrung von auf vnd abe sein Kurbaw behausung alhie in der Schiltzgassen gelegen, verzinsst word. – per xxxv lb

Daniel Kurbau hypothèque la maison au profit d’André Schott

1629 (ut spâ [5. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 152
Erschienen Daniel Kurbaw d. hoßenstricker
hatt in gegensein Andreß Schoten auch burgers – schuldig seÿ 75. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffstat, höfelin, mit allen & alhier in der Schiltzgassen, einseit ein Eck am Meÿenkefergaßlin, anderseit neben H Jacob Kipsen Alt Ameisters s: witib, hind. vff vorbesagt gäßlein stoßend gelegen, Welches hauß Zuuor v.hafft ist vmb 100. lb. Melchior Schwanfeldern

Ursule Hackfort meurt en décembre 1658 en délaissant pour héritiers les trois enfants de son mari ou leurs représentants. Le titre de propriété allégué pour la maison dite à la Croix verte (zum grünen Creutz) remonte à 1557. L’actif de la succession s’élève à 1498 livres, le passif à 446 livres

1658 (27. 10.br), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 12) n° 29 (608)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die viel Ehren und tugendreich fraw Urßula Kurbawin gebohrne Hackhfortnerin weÿland des Ehrenhafften herren Daniel Kurbaws geweßenen hoßenstrickhers vnd burg.s alhie haußfraw nunmehr seeligen, welche den 16. Xbr. Innstehenden Jahrs tödlich v.pliben hinderlaßen, So auf erfordern und begehren der abgeleibten frawen seel. ab intestato hinterlaßener v. an nachgemeltem folio benannten Erben durch herrn Daniel Rixingern handelßmanns v. burg. In Straßb. der v.storbenen fr. sel. vogt und Salomeam Riedin der abgel. fr. seel. geweßenen dienstmagd – Actum d. 27. 10.br. 1658.
Die v.storbene fr. seelige hat ab intestato Zu Erben v.laßen wie volget. 1. weÿland Hanß Kurbaw geweßenen Hoßenstricker vnd burger alhie d. abgeleibten frawen seel. Inn Ihrer Mit vorgedachtem Herrn Daniel Kurbaw auffgerichtet. Eheberedung adoptirten Sohns hinderlaßene beede Söhn und dochter Nahmens Hannß Friderich hoßenstr: welcher nun Inn die 10. Jahr von hier V.zogen, deßentwegen man keine wüßenschafft ob er In leben oder todt, Ferner Urßulam Kurbawin des Ehrsam. v. bescheidenen Meist. Georg Schotten weißgerbers v. burgers alhier haußfr. mit beÿstand deßelben, Weiter weÿland Margarethæ Kurbawin der abgelebten seel. addoptirt. dochter mit auch weÿland Reinhard Avenheim geweßenen Thuchscherer v. b alhie In erst. Ehe ehelich erzeugten Sohn, Daniel genand, seines hw. i. hoßstr. v. nunmehr üb. die 4. Jahr in d. wand.schafft, deßen geschw. vogt der Ehrsam v. bescheidene Meist. Paulus Ganthi hoßenstr. v. b. alhie welch aber wegen unpäßlich. Leibs diesem geschäfft nicht beÿ wohnen können, Inn deßen wie auch obged. hannß Friedrich Kurbaws Nahmen So abwesend der Ehrenvest fürs. v. weiß H. Joh: Ulrich Meÿger J. V. Ddus vnd E. E. Kl. Raths beÿsitzer, Zu disem geschäfft deputirt vnd erpettenen herrens, ferner Jgf. Margretæ in anderer Ehe, Alle 4. d. In Gott ruhend. fr. sel. ab intestato P. addoptione hinderlaßener Kind. Enckel vndt Erben

Auff der Obern Bühn, Cammer A, Im hinder stübel, Cammer B, Im haußöhren, Stubkammer, Inn d. Obern Stuben, Auffm gang, Inn der Obern Stuben, In dem hindern Cämmerl. Inn d. Küch.
Eÿgenthumb Ane einer behs. Item haus hoffstatt vnd hoffln mit Allen Ihren geb: begriff. weith. recht. Zugehördt vndt gerechtigkeiten gelegen Inn der St. St. In der Schiltsgaßen genand Zum grunen* Creutz Ist einseit ein Eckh Inn derselben gaßen gegen wÿland Dieboldt *rg. seel. wittib vndt Erben, Anderseit neben H. Joh: Jacob Kuglern XXI. des bestendig. Regiments hinden Auch vff gemelter H. Ringler, stoßendt Allerdigs freÿ ledig vnd eÿg. vnd hiehero æstimirt pro (-) der hie hero erstlich ein dritte theÿl vndt dan Zwettentheyl weg. Daniel Kurbaw des v.storbenen huetmachers Ihres Cambheks drittentheyl ererbt welche ist lendt* also hiehero In allem gehörig, 350. lb d. Darüber sagt j prg. brieff mit des bischofflich. hoffs Insigell de dato den 27. Maÿ Anno 1557. mit altem j Notirt vndt dabeÿ gelaßen.
Wÿdembs Verfangenschaft so die abgelebte fraw seelige von weÿland herrn Daniel Kurbaw Ihrem Andern hauswürth seelig ad dies vitæ wÿdembs weis genoßen, Vermög General Theillungs vber weil. herrn Daniel Kurbaw seelig Verlaßenschafft durch Christoph Schüblern Notarium in Anno 1644. vffgerichtet
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 181, Sa. der frucht 7, Sa. leerer faß 7, Sa. Silbers 34, Sa. Guldenen ring 3, Sa. der baarschafft 312, Sa. pfenningzinß hauptgüter 439, Sa. Eÿgenthumbs ane einer bhs. 300, Sa. Schulden 193, Summa summarum 1498 lb – Schulden 446, Nach deren Abzug 1052 lb
Sa. ungewißen Pfenningzinß hauptgüter 81 lb
(Legaten) Item Jacobeen Hackforterein weiland Friderich Hackforters des wullenwebers und burgers alhier tochter
Item Jungfr. Salomeen Riethin weÿland H. Reichardts Riethen gewesenen Amptschreibers Zu Lahr, Item Johann Adam undt Reichart Riethen deroselben gebrüdern

Les héritiers Kurbau vendent la maison 225 livres au fabricant de pâtés Jean Melchior Billinger et à sa femme Susanne

1662 (20. febr:), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 118
(Prot. fol. 8) Erschienen Ursula, Georg Schotten deß Jüngern, weißgerbers Eheweib, für sich selbst. Ferners Paul Salinus der hosenstrickher alß Vogt Daniel Avenheims, Vnd Niclaus Elles der hosenstrickher alß Vogt Margarethæ Dorin, beed Vögte mit assistentz H Johann Peter Schmid. und H. Andres Fischers alß aus E.E. groß. Rhats mittel ad contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein hannß Melchior Billingers deß Pastetenbeckh und Susannæ seines Eheweibs, beÿde mit beÿstand Paul Steinweilers deß Barchet Krämers ihres resp. stieff schwähers und stieff Vatters
hauß, hoffstatt, höfflin, Bronnen, mit allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie ahne der obern Straß. in der Schiltzgaß. einseit ein Eckh am Maÿkäfergäßlin, anderseit neben H Hannß Jacob Kuglern Fünffzehnern, hind. auch vff denselben stoßend geleg. für freÿ ledig und eig. – umb 225 Pfund

Jean Melchior Billinger épouse en 1658 Susanne, fille du marchand de futaine Léonard Stœhr : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung, Extractus Auß allhiesiger Canceleÿ Contract Stuben – unser Burger Hans Melchior Billinger der Harpfrist alß Hochzeiter mit beÿstand auch unsers Burgers Michael Freundts deß Schiffmanns auch burgers, So dann Jungfrau Susanna Weÿland Unsers Burgers Lienhard Stören geweßenen Barchet Krähmers seel. nachgelaßene Tochter alß Hochzeiterin mit assistentz ingleichem vnsers burgers Paul Steinweÿlers deß Barchet Krämers ihres Stieffvatters, Barbara ihre Ehelichen mutter und Johann Meÿer der Buchbinders ihres Vogts – Actum den 1. Februarÿ Anno 1664

Mariage, cathédrale (luth. f° 86)
1658. Mehr Zum 2. mal Eod. [Sonnt. d. 18. Jan 2. Epiph.] Hans Melchior Billinger der Harpfenist vnd burger allhier vnd Jungfr. Susanna, weÿland Leonhardi Störer des burgers vnd barchet krämers alhier hinterlaßene eheliche Tochter – IV Mont. d. 25. Jan. Freÿburger, Münster, Bock (i 87)

Jean Melchior Billinger et sa femme Susanne, assistée de son beau père Paul Steinweiler, hypothèquent la maison au profit de Marguerite Allgeyer

1671 (21. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 628-v
Erschienen Hannß Melchior Billinger der Pastetenbeckh und Susanna beÿde Eheleuth, und Zwar Sie Susanna anietzo mit beÿstand Paul Steinweÿlers ihres eheleiblichen Vatters, und Hannß Jacob Stubers ihres Schwagers beeder barchetkrämer
in gegensein Herren Johann Jacob Schaumanns E.E. Statt Gerichts Procuratoris alß Curatoris Jungfr. Margarethæ Allgeÿerin – schuldig seÿen 50 Pfund pfenning
Unterpfand hauß hoffstatt Höfflin, bronnen mit allen übrig. Gebäuen, begriffen, Zugehördt, und Gerechtigkeit. alhier an der Obern Straßen in der Schilts Gaßen, ist einseit ein Eckh am Maÿkäffer Gäßlin, anderseit neben Herrn hannß Jacob Küglern dreÿzehnern hinden uff denselben stoßend gelegen

Jean Melchior Billinger meurt en 1672 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 299 livres. L’actif de la communauté s’élève à 242 livres et le passif à 348 livres.

1673 (1.3.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 8) n° 199
Inventarium undt Beschreibung aller und Jeder haab Nahrung und Gütter, so Weÿland Der Ehrsame und bescheidene Meister Hannß Melchior Billinger, Pastetenbeckh und burger alhier nach seinem den 28. Decembris in nechst abgewichenen 1672. jahr aus dießer vergänglichen Welt genohmenen seeligen hinscheiden hinder ihme verlaßen, welche Verlaßenschafft auf frl. ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten herrn Johann Drillingers Musicanten und burgers alhie alß geordnet und geschworenen Vogts Hanß Melchior, Mariæ Barbaræ, Annæ Margarethæ und Mariæ Magdalenæ aller vieren deß verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner geliebten haußfrauen der nunmahligen hinterbliebeneen Wittiben, Ehelich erziegter Kinder und ab intestato hinderlaßener Erben, durch die Tugendsame Fraw Susannaù Störin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehrengeachteen herrn Sebastian Schranckhenmüllers Basteten Beckens und burgers alhier Ihres geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum Straßburg Sambstags den 1. Martÿ Anno 1673.
Copia der Eheberedung

In einer d. Statt Straßb. in d. Schiltzgaß ane d. obern Straaßen gelegenen, hiehero gehörig Vnd hernach beschriebenen behaußung ist befunden Word. Wie volgt
Auff der obern bünen im Cämmerlin, In d. obern Stuben, In d. Stub Cammer, Im Haußöhrn, In d. Wahrstuben, In d. Verlehnt. Cammer, In d. Vndern od. wohnstub, In der Kuch. Im Haußöhrn, Im Keller (W 2, E 14, T 53)
Wahren vnd Werckzeug Zum Pastetenbecken v. Lebküchler handwerck (T 10), Silber geschirr und geschmeidt (W 5, T 3) Ahne guldenen Ringen (W 4), Ahne baarschafft (T 48)
Eigenthumb an einer Behaußung, so theilbar. It. hauß, hoffstatt, höfflin, bronnen mit allen übrig. gebäwen, begriffen, zugehörd. V. gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßb. an d. obern Straßen in d. Schiltsgaß, ist eins. ein Eck am Meÿkäffergäßlein, anders. neben weÿl. H. Hannß Jacob Küglers XIII.ers seel. fr. Wittibin V. Erben, hinden auch auf dieselbige stoßend. Dauon gehen jährlich 1 lb 5 ß d Zinß järlich auf d. 21. febr. ablößig in hauptgut mit 25. lb d H Caspar Salino Hoßenstricker V. Burgern alhie Vögtlich. weiß. So dann 2 lb 10 ß d Zinß jahrs aud d. 22. 7.bris H. Joh: Jacob Schaumann Procuratori beÿ E. E. Stattgericht Alhier ebenmäßig Vögtlicher Weiß Widerlößig in Cap. mit 50. lb. Sonsten freÿ, ledig V. eig. Vndt über gemeltte beschwerd. annoch angeschlagen pro 125. lb. Darüber Vorhanden ein teutscher p.gam. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel Verwahret, dat: d. 20. Feb. A° 1662 not: mit N° 1 Welchen H Schawman obgedacht in V.wahrung V. beÿ dieß. Inventat. communicirt hat, besagt, Wie d. Verstorbene seelig V. seine haußfr.erwehnte behaus. Käufflich ane sich gebracht (T 125)
Summa summarum d. Wittibin unverändert Vermögen 299 lb
Summa summarum theilbaren Vermögen 242 lb – Schulden 348 lb, Theilbare passiv Schulden übertreffen das theilbar gut 106 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 257 lb
Ergäntzung, aus dem über ihr Susannæ Stöhrin (…) Zugebrachte Nahrung in A° 1658 d. 3. Februarÿ durch David Ößinger Notarium juniore auffgerichtet
Copia der Eheberedung, Extractus Auß allhiesiger Canceleÿ Contract Stuben (…) Actum den 1. Februarÿ Anno 1664

Le tuteur des enfants de Melchior Billinger loue la maison au boulanger François Jean de la Porte, bail repris en 1687 par son fils Annette de la Porte

1684 (23. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 517-v
herr Johann Trillinger der Musicant alß Vogt weÿl. Melchior Billingers geweßenen Pastetenbeckens nunmehr seel. hinderlaßener Vier Kinder
in gegensein Mr Jean d. la Port deß frantzösischen beckens
verlühen, Eine becken behaußung alhier in der Schilts gaß, einseit neben dem Kuohnischen hauß, anderseit ist ein Eckh am Meÿ Käffer gäßlein, uff 6. Jahr lang Von ietzverwichenen Weÿhenachten angerechnet umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 40. fl.
[in margine :] hierin gemelter Entlehner hat in gegensein Anneste de la Port deß becken seines leibl. Sohns bekant, daß Er demselben sein auß vorstehend. Lehenungs Verschreibung gehabtes Recht, daß Er nunmehr an sein deß Vatters statt die übrige Jaracht umb hieringemelt. Zinß dieße behaußung wie Er biß dato bewohnen möge, ufrecht redlich cedirt und überlaßen habe – Act. d. 24. Julÿ 1687. [unterzeichnet] +, Johanes drillinger, Laporte Le Jeun

Les enfants et héritiers Billinger vendent la maison au fournier Jean Bradfisch et à sa femme Jacqueline Dürrbach

1691 (20. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 742-v
Margaretha, gebohrne Billingerin, Johann David Apffels, deß haußfeurers eheliche haußfrau, mit beÿstand ihres Ehevogts, So dann Maria Barbara und Maria Magdalena weil. hans Melchior Billingers, gewesenen Pastetenbecks nachgelaßene töchter, so beede majorennes mit beÿstand Hans Conrad Heinen deß Musicanten ihres Vogts
in gegensein Johannis Bratfisch deß haußfeurers und Jacobe gebohrner Dierbachin deßen ehelicher haußfraun – daß Sie Billingerische Schwestern (ihnen beeden Eheleuth. verkaufft)
hauß, hoffstatt, höfflein, Bronnen, mit allen übrigen Gebäuen, begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. allhier an d. Obern Straß. in d. Schilts gaß, einseit ist ein Eck am Meÿ käffer Gäßlein, anderseit neben weil. H. Frantz Kuhnen gewesenen handelßmanns sel. Erben, hinten auff dieselbe stoßend gelegen, so gantz freÿ ledig und eÿg – geschehen umb 500 pfund

Jean Bradfisch hypothèque la maison au profit du boucher Isaac Fleischmann et de sa femme Marguerite Ulrich

1697 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 211
Johannes Bratfisch, d. haußfeurer
in gegensein Isaac Fleischmanns, deß Metzgers und Margarethæ geb. Ulrichin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Becken behaußung mit allen deren gebaüen Recht und zugehördt. allhier in d Schiltsgaß einseit neben Mons. de Monset, Secret. de l’Intendance, and. seit ist ein Eck am Meÿ Käffer gäßel, hind. auff ged. Mons. d. Montet stoßend gelegen

Jean Bradfisch sollicite après des Conseillers et des Vingt-et-Un l’autorisation de céder sa maison que Monsieur de la Bastie l’a forcé à vendre à Monsieur Le Bas sans que l’acte ait été passé à la Chambre des Contrats. L’assemblée ordonne à l’acquéreur de suspendre les travaux qu’il a entrepris, ne consent pas à la vente mais prononce une amende et la confication du bien.

1698, Conseillers et XXI (1 R 181)
Johann Bradfisch pt° hauß Verkauffs. 273.
(p. 273) Sambstags den 27.ten Septembris 1698 – Saltzm. Ersch. Johann Bradfisch burger und haußfeürer allhier berichtet, daß Er durch Mons. de la Bastie gezwung. worden sein in der Schiltzgaß gelegenes hauß an Mons. le Bas Zu verkaufen, welches aber in der Contractstub nicht verschrieben worden, bittet also vmb Obrigkeitlich gn. Consens.
H. Syndicus meldet hierauf d. durch dießen Verkauff den hießigen ordnung. welche ohne Mghh consens alhier heüser Verkauffung expresse verbieth. schnur stracks Zuwider gehandeit werd. were, deßwegen dann alß dießer verkauff erfahren werden, erkandt werden, daß Mons. le Bas inhibirt werden solte mit dem baw fortzufahren ehe der augenschein seithero eingenohmen vnd von Mons. le Bas auff solche inhibition reflectirt werd. das wüße Er nicht, anjetzo aber suche Implorant umb permission den Verkauff in der Contractstuben verschreiben Zulaßen, weilen Er nun das vorhielte, daß man von den allhießigen Ordnung. nicht abzuweich. hette, auch die denselben inserirte straff denen bestände, daß beneben 25. lb. pro poena die sach selbsten confiscirt sein solle, alß vermeine j. Imploranten in seinem begehren weg. der vorhabend. verschreibung nicht Zu willfahrten sein werde.
H. Prætor Regius haltet darvor, d. dieße Sach an die V. O. Hh. gewießen vnd geg. Implorant. bedacht angezeigt werden könte. Erk. würd die sachen die VOHh. gewießen. H. XXI Scherer vnd H. Lemp.

Jean Bradfisch demande un an plus tard que l’affaire soit résolue

1699, Conseillers et XXI (1 R 182)
Johann Bradfisch vmb beförderung bedachts weg. hauß Verkauffs. 160.
(p. 160) Sambstags den 19.ten Sept. 1699. – Saltzm. Erschienen Johann Bradfisch burger vnd haußfeÿrer allhier, der bittet vnderthänig wegen seines verkaufften hauses an Monsieur le Bas vmb beförderung deß bedachts vom 27.ten Septembris vorigen jahrs da die Sach an die Verordnete Herren gewiesen worden.
Erk. beförderung vertröstet, H. XV. Reineri und H. Ziegler.

Jean Bradfisch demande en 1702 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qu’ils lui pardonnent d’avoir vendu sa maison sans autorisation à un manant. La commission est d’avis que le pétitionnaire règle d’abord 25 livres d’amende pour éviter un précédent fâcheux. L’assemblée consent à ratifier la vente eu égard à ses relations avec le propriétaire le trésorier Le Bas

1702, Conseillers et XXI (1 R 185)
Johann Bradtfisch pt° remissions seines Ergangenen fehlers [daß er seine behaußung ahne H. Le Bas ohne obrigkleitliche permission verkauft habe]. 282.
(p. 282) Sambstags den 9.ten 7.bris 1702. Goll Ersch. Johann Bradtfisch burgern Undt Schwartzbeck allhier prod. Unterthäniges Memoriale Vndt Bitten, Vmb gnädige nachsehung seines begangenen fehlers, daß Er seine in der großen Schiltzgaß gelegene behaußung ahne H. Lebas den Königlichen Thresorier als einen Frembdten ohne Mghh. Consens verkauft hat, Vndt Vergönstigung solchen Verkauff in der allhießigen Contractstuben Verschreiben Zu laßen.
H. Sÿndicus Meldete, Es wäre dießer implorant Anno 1698. in eben dießer Sach beÿ MGHh eingekommen, Es hätten sich aber Unterschiedliche difficultäten hervorgethan, als Erstlichen die Vbertreffung mghh. Ordnungen, Vndt das præjudicium so entstehen wurdte, Wan Man Ihme in seinem begehren gratificiren thäte, weswegen Er damahls das Vorgehalten, daß Imploranten sein petitum abzuschlagen wäre, Vndt die schärffe der Ordnung wieder Ihnen zu ergreifen, als welche haben will daß die Ubertreffere nebst der Confiscation 25. lb d Straff erlegen sollen, Es wäre aber seithero nichts darinn gehandtelt wordten Vndt wäre anietzo nicht mehr res integra, In deme der H. Lebas gedachte behaußung In seiner gezogen, Vndt wan mghh: für dießes mahl ahn die Confiscation gedäncken wolten, so könte solches ohne offensirung gedachten H. Lebas nicht geschehen, für welchen Mhh. doch alle Considerationes haben sollen, der Burgere allegiere in seinem Memoriali, Er hätte Mghh. ordnungen in dießem fall nicht gewußt, wäre auch Von H. de la Bastie dem allhießigen Lieutenant du Roÿ zu dießem erkauff gezwungen worden, welche beede nicht zu præsumiren, dann MGhh. Ordnungen wären publici, Vndt könte kein burger dero ignorantiam allegiren, Vndt wan H. de la Bastie Ihnen hätten Zwingen wollen, so wüße Er daß Er beÿ dem Reg. H. Ammeister als welcher beÿ seiner Umbfahrt der Burgerschafft alle hülff Verspricht sich anmeldten Vndt seine hülff imploriren kennen. Weswegen er darvor gehalten, daß Implorirender Bradtfisch Zur wohlverdient. Straff 25. lb erlangen sollen Vndt wan in Consideration offtgedachten H. Lebas die gebettene Verschreibung solte erlaubt werden, daß solche in gegenwarth einiger Hh. deputirten in allhießiger Contract Stuben Ordnungs Mäßig solte vorgenommen werdten.
H. Ammeister Reiß Eißen Vndt H. XIII.er Weßner berichteten, daß der H. Beaudouin, da Sie beÿ Ihme wegen des Müntzhoffs in Commissione gewesen, Ihnen dieße Sach recommendirt habe, damit dieselbige mit einer geringen Straff möchte beÿgelegt Vndt außgemacht werdten. Erk. wirdt die gebettene Verschreibung Vndt zwar auß sonderbarer Consideration Vor H. Lebas den König. Thresorier allhier zu gelaßen, Es solle aber die selbige in gegenwarth der H. deputirten vorgenommen werdten, Vmb alles daß Jenige, was in der letßt des wegen publiciter Ordnung enthalten zu beobachten, Vndt solle der implorant ahne Statt der Confiscation Vndt 25. lb d Straff auß sonderbarer Gnade Zwölff Pfund vndt Zehen Schilling erlegen. H. XV.er Reichßhoffer Vndt H. Rathh. Leitersperger.



56, rue de Zurich (X 218)


Rue de Zurich n° 54 – X 218 (Blondel), O 875 puis section 33 parcelle 13 (cadastre)

Partie gauche, ancien 4, quai des Fleurs

Zurich 30-36 (50-56), Blumer 1 Fi 74 n° 213
La maison est la quatrième après l’angle de la ruelle (Lucien Blumer, années 1930, AMS, 1 Fi 74 n° 213)
Le n° 56 (ancien 36) en juillet 2016. Le 3, quai des Fleurs correspond à la partie droite, le 4 à la partie gauche du bâtiment.
Le bâtiment suit l’ancien alignement du quai des Fleurs

Proche du Pont au Brochet, la maison appartient au XVII° siècle à des jardiniers (Georges Schmutz qui s’engage dans les troupes, le Lorrain Thierry Condé) puis à des bateliers (Jean Helck, Bernard Helck). La jardin a alors une sortie sur le communal. Propriétaire de 1706 à 1727, l’apprêteur de tabac Jean Adam Cron pose en 1714 une porte fermant à clé devant la nouvelle risberme du canal devant sa maison qui sera vendue par enchère judiciaire. Elle appartient ensuite aux cordonniers Jean Benoît Pflaum puis à son fils Jean Jacques Pflaum et au début de la Révolution au compagnon maçon Jacques Liechtlé, premier propriétaire catholique. Elle comprend en 1736 au moins deux poêles, des chambres et des combles amnéagés en deux pièces. Le boulanger Jean Jacques Habersoth (1810-1818) n’habite pas dans la maison mais dans une autre sise rue du Brochet.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cour Q, îlot 240, plan (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la quatrième à gauche du repère (z) : porte d’entrée suivie d’une fenêtre, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à grande baie. La cour Q montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (2-3) à l’est, le fond (3 à 8) de la cour dont chaque angle est occupé par un édicule, à l’ouest le mur (8-9) qui sépare la cour de celle du voisin puis la remise (9-10-1) adossée au bâtiment sur rue.
La maison porte d’abord le n° 35 (1784-1857) puis le n° 4 du quai des Fleurs, ensuite avec la voisine de droite le n° 36 de la rue de Zurich, devenu le 56.


Différentes transformations de la façade. Etat en 1923, en 1938 (un étage supplémentaire au bâtiment de droite puis même toiture pour les deux bâtiments), en 1951, en 1952 (devanture) puis en 1960 (porte cochère)

Le cordier Jean Daniel Weber réunit la maison à sa voisine de droite qu’il achète en 1842. Les deux cours n’en forment plus qu’une seule, les deux bâtiments portent le même n° 36 quand le quai prend le nom de rue de Zurich après que le canal a été comblé. Le boulanger Jacques Füllhardt puis (1894) le nouveau propriétaire Frédéric Fritz transforment l’atelier de menuiserie pour qu’il soit conforme au nouveau règlement. Les copropriétaires Mentel modifient en 1926 une porte et une fenêtre au rez-de-chaussée. Jules Jœrger convertit en 1938 l’étage mansardé du bâtiment de droite en étage ordinaire puis reconstruit le deuxième étage du bâtiment de gauche. La Police du Bâtiment estime en 1947 que la maison est vouée à la démolition. Le chaudronnier Alfred Kobler fait construire en 1949 un atelier dans la cour, transformer en 1951 les fenêtres du premier étage puis aménager en 1952 un local d’exposition au rez-de-chaussée. Il fait agrandir deux fenêtres au premier étage en 1953 puis ouvrir une porte cochère en 1960. Les deux maisons qui forment l’actuel n° 56 ont conservé l’ancien alignement du temps du quai des Fleurs.

octobre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Georges Schmutz, jardinier
1621 v Thierry Condé, jardinier, et (1600) Ursule Widmann, (1607) Marie Cléophée Meyenthau puis (1618) Marguerite Friderich, remariée (1622) au jardinier Georges Spener – luthériens
1628 v Corneille Klein, boucher, et (1622) Susanne Philipps – luthériens
1634 h Jean Helck, batelier, et (1626) Ursule Preiss puis (1634) Susanne Philipps, veuve de Corneille Klein – luthériens
1645* h Bernard Helck, batelier, et (1639) Salomé Heinrich – luthériens
1701 v Jean Weinsticher, horticulteur, et (1700) Marthe Grohberger puis (1704) Anne Marguerite Baldner – luthériens
1706 v Jean Adam Cron, apprêteur de tabac, et (1695) Anne Marie Katzenstein auparavant femme (1677) du fondeur de cloches Jean Martin Küffel puis (1687) du garçon batelier Nicolas Klingelmeyer – luthériens
1727 adj Jean Pflaum, cordonnier, et (1677) Marie Barbe Kohlmann puis (1682) Anne Marie Quad – luthériens
1728 v Jean Benoît Pflaum, tailleur puis revendeur, et (1717) Marie Salomé Nagel remariée (1737) avec le tailleur Charles Heinrich – luthériens
1758* h Jacques Pflaum, tailleur, et (1752) Catherine Dürrbach puis (1758) Marie Marguerite Eissen – luthériens
1790 v Jacques Liechtle, compagnon maçon, et (1782) Elisabeth Haller – manants, catholiques
1810 v Jacques Habersoth, boutonnier, et (1792) Marie Adé – catholiques
1818 h Louis Bauer, tanneur, et (1817) Marie Sophie Habersoth
1842 v Jean Daniel Weber, cordier, et (1811) Marguerite Salomé Zabern
1860 h Charles Werner, serrurier, et (1862) Adèle Rehn
1868 v Bernard Laurière, contremaître militaire, et (1860) Marie Louise Keith
1874 v (Charles Auguste) Jacques Füllhart, boulanger, et (1868) Sophie Frédérique Gluntz
1894 Frédéric Fritz
1902* Emile Alfred Mentel, compositeur d’imprimerie
1938* Jules Jerger et son épouse
1950* Alfred Kobler, chaudronnier et son épouse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 22 livres en 1736, 150 livres en 1758

(1765, Liste Blondel) X 218 la veuve du nommé Pflum
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Pflum, 3 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 875, Weber, Jean Daniel, cordier quai des Fleurs 35 – maison, sol – 0,85 are

Locations

1812, Jean Georges Knauss, journalier, et Marie Madeleine Mattel
1860, Gaspard Walter, tourneur de pipes, et Marguerite Fischer

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1714, Préposés aux affaires foncières (VII 1386)
Jean Adam Cron est autorisé à poser une porte qui ferme à clé devant la nouvelle risberme près de sa maison au Pont au brochet

(f° 60-v) Dienstags den 19. Junÿ – Johann Adam Cron pt° einer thür an einer Landfest
Johann Adam Cron, verlangt von Mghh. die erlaubnus, das er dörffe an der, vor Seiner beÿ der Hechtenbruckh liegenden behaußung, new gemachte Landvest, eine beschlüßige thür machen laßen. Erk. gebettener masen willfahrt.

Description de la maison

  • 1736 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, vestibule, sous les combles deux chambres dont une pour les logements militaires, petite cave sous solives, puits commun, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 450 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Fleurs

nouveau N° / ancien N° : 18 / 35
Liechtlé
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocres
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 280 case 4

Weber, Jean Daniel, quai des fleurs N° 35

O 875, maison, sol, quai des fleurs 35
Contenance : 0,85
Revenu total : 54,44 (54 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1023 case 2

Weber, Jean Daniel
1860, Weckum Jacques, veuve à Sinnsheim [sic, confusion avec O 276]
1860 Werner, Charles, serrurier
1868, Laurière, Bernhard
1875 Füllhart Jakob Karl August, Bäcker
1895/96 Fritz, Friderich Eigenthümer

O 875, maison, sol, quai des fleurs 3 / Zürichertraße 36
Contenance : 0,85
Revenu total : 54,44 (54 et 0,44)
Folio de provenance : (281)
Folio de destination : Gb, (sol) Gb et 1023
Année d’entrée :
Année de sortie : 96/97
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 412 case 3

Parcelle, section 33, n° 13 – autrefois O 875, 876
Canton : Züricherstraße Hs N° 36
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 2,66
Revenu : 1200 – 1700
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1950), compte 830
Mentel Emil Alfred u. Ehefr
1938 Jerger Jules et son épouse
(2176

(Propriétaire à partir de l’exercice 1950), compte 6479
Kobler Alfred, fils chaudronnier et son épouse
(2418)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 341 Rue du Jeu de Paume p. 490

35
Pr. Pflaum, Jean Jacques
Loc. Feldmüller, Barbe, veuve – Moresse
Loc. Feldmüller, Phil. Jacques – Moresse
Loc. Kraus, Michel – Manant
Loc. Speck – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Züricherstrasse (Seite 203)

(Haus Nr.) 36
Gebert, Schuhmacherm. 0
Mayer, Tagner. 0
Steigert, Wwe. 0
Mentel, Schriftsetzer. E 1
Scheer, Zementeur. 1
Leininger, Tagner. 2
Thiede, Tagner. 2
Kromer, Zimmermann. 3
Schmidberger, Tagner. H 0
Estner, Wagner. H 1
Kehren, Tagner. H 2
Platz, Tagner. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 518)

Rue de Zurich n° 36 / 56 (1886-1996)

Jacques Füllhardt puis (1894) le nouveau propriétaire Frédéric Fritz transforment l’atelier de menuiserie pour qu’il soit conforme au nouveau règlement. Les copropriétaires Mentel modifient en 1926 une porte et une fenêtre au rez-de-chaussée à 6,20 mètres en arrière de la rue. Jules Jœrger convertit en 1938 l’étage mansardé du bâtiment de droite en étage ordinaire puis reconstruit le deuxième étage du bâtiment de gauche. La Police du Bâtiment estime en 1947 que la maison est vouée à la démolition. Le chaudronnier Alfred Kobler fait construire en 1949 un atelier dans la cour sous la direction de l’architecte Albert Bernhard. Il fait transformer en 1951 les fenêtres du premier étage puis aménager en 1952 un local d’exposition au rez-de-chaussée. La Division I estime inutile d’exiger que le propriétaire acquière la parcelle qui sépare le bâtiment de l’alignement légal. Alfred Kobler fait agrandir deux fenêtres au premier étage en 1953 puis ouvrir une porte cochère en 1960 après une première demande en 1958, ajournée par le projet de la préfecture de regrouper ses services dans l’îlot.
Le magasin au rez-de-chaussée est occupé en 1975 par Pierre Cousteille (cheminées), en par R. Feuerstoss (distribution et représentation en quincaillerie) puis en 1990 par Vidéo Huynh.

Sommaire
  • 1886 – Le maire notifie le maître boulanger Jean Füllhardt de faire ravaler la façade du 36, rue de Zurich. – Le propriétaire est Jacques Füllhardt demeurant 61, rue de Zurich qui obtient un délai – Travaux terminés, juin 1887. Le n° 36 est repeint mais le n° 38 qui fait partie de la même propriété est en mauvais état
  • 1894 – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur J. et E. Klein (9, rue Fritz) fait sans autorisation des travaux aux 36 et 38, rue de Zurich qui appartiennent au sieur Fritz – Le maire envoie une lettre à l’entrepreneur qui demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1894
  • 1893 (septembre) – Le maire notifie le sieur Füllhart (demeurant 61, rue de Zurich) que l’atelier de menuiserie n’est pas conforme au règlement du 30 novembre 1891 : le plafond n’est pas crépi, le foyer n’est pas conforme, l’escalier qui mène aux logements du bâtiment latéral part de l’atelier. Les logements au-dessus de l’atelier ne doivent plus servir d’habitation. – Rappel en novembre – Le propriétaire qui va vendre les maisons demande un délai. – Le foyer a été transformé (janvier 1894), la maison va être vendue (mars 1894). Elles appartiennent désormais à Frédéric Fritz (avril 1894) – Le maire envoie un courrier au nouveau propriétaire.
    Le ferblantier L. Klein (5, rue de la Douane) demande si les tuyaux d’extinction peuvent être communs aux deux propriétés 36 et 38, rue de Zurich – Le plafond est crépi, les pièces au-dessus de l’atelier ne servent plus d’habitation (mai 1894) – Rappel concernant la cage d’escalier. Le propriétaire a fait poser des échelles métalliques, août 1894
  • 1894 – Le maire notifie le maître Frédéric Fritz (demeurant 4, rue du Brochet) de faire ravaler la façade du 36, rue de Zurich. – Travaux terminés, octobre 1894
  • 1898 – L’entrepreneur Klein demande l’autorisation de ravaler la façade du 36, rue de Zurich qui appartient au maître menuisier Schultz – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1898
    1898 – Le maire notifie Frédéric Fritz (demeurant 40, rue de Zurich) de faire ravaler la façade du 36, rue de Zurich. – Travaux terminés, octobre 1898
  • 1897 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, juillet 1898 – Travaux terminés, mai 1899
  • 1902 – Le maire notifie le compositeur d’imprimerie Emile Mentel, demeurant sur place, de faire ravaler la façade du 36, rue de Zurich. – Travaux terminés, octobre 1902
    1906 – Nouvelle demande de ravalement. Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, août 1907
    1907 – L’entrepreneur Albert Metzger (3, rue du Brochet) demande l’autorisation de ravaler la façade Mentel – Autorisation
    Le même demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire transmet au maire qui délivre une autorisation
  • 1914 – Rapport d’incendie, le feu a pris dans une chambre
  • Commission contre les logements insalubres. 1901. Propriétaire, Mme Mentel, demeurant sur place. Remarques en six points (trois logements à rénover), travaux terminés
    Nouvelle liste en 1904. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations, octobre 1905. Tous les travaux sont faits sauf un plafond de cuisine qui est finalement plâtré en juin 1909.
    1913 – Le locataire Biltz (premier étage) se plaint que son logement est en mauvais état
    Nouvelle liste (1913), en deux points. Une pièce ne devra plus servir de chambre à coucher. Le plafond du logement Biltz doit être réparé
    Commission des logements militaires, remarques en 10 points – Travaux terminés, novembre 1915
  • 1921 – Mme Mentel est autorisée à occuper la voie publique
  • 1924 – Rapport d’incendie dans une cuisine au premier étage – La cheminée est réparée
  • 1924 – Le locataire Guthinger se plaint que son logement est humide. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée et propose des travaux, le logement ne pouvant être considéré comme insalubre – Travaux terminés, août 1925
  • 1926 – Le propriétaire informe la Police du Bâtiment qu’il a fait remplacer le mur défectueux du rez-de-chaussée lors de réparations – Note, la façade à transformer est à 6,20 mètres en arrière de la rue – Les sœurs Mentel sont autorisées à reconstruire le mur et à modifier une porte et une fenêtre – Dessin
  • 1933 – Le maire notifie la veuve Mendel de faire ravaler la façade du 36, rue de Zurich. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, octobre 1934
  • 1937 – Frédéric Mühleisen, locataire au premier étage du bâtiment sur cour, se plaint que la toiture est défectueuse. Propriétaire, Jules Jœrger, ferblantier, demeurant 29, quai des Bateliers. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Travaux terminés, septembre 1937
  • 1940 – Une locataire se plaint de la cage d’escalier. La Police du Bâtiment constate qu’il s’agit de terminer des travaux commencés en 1939
    1938 – Jules Jœrger dépose une demande pour refaire la toiture.
    Le maire demande au propriétaire d’acquérir le terrain de six mètres de profondeur qui sépare la maison de l’alignement légal. La Division VII renonce à exiger que le propriétaire achète le terrain – Autorisation (comme le premier étage est en pan de bois, la construction devra reposer sur les entraits métalliques de deux pignons) – Dessin de l’ancienne et de la nouvelle façade (un étage mansardé devient un étage ordinaire)
    La démolition est terminée, mars 1938, l’agrandissement est terminé, mai. – Réception finale, octobre. Le permis d’occupation ne sera délivré que lorsque l’accès au logement dans les combles sera conforme
    1938 (décembre) – Le propriétaire transmet de nouveaux plans du bâtiment de gauche à réparer parce qu’il est en mauvais état – Autorisation de reconstruire le deuxième étage – Dessin, ancienne et nouvelle façade – Jules Jerger est autorisé à poser un échafaudage devant sa maison – Le gros œuvre est terminé, décembre 1938 – Travaux terminés, avril 1939
  • 1947 – La Division I demande à la Division V d’estimer les travaux qui permettraient de transformer le premier étage servant de garde-meubles en habitation. La Police du Bâtiment estime le logement insalubre et la maison vouée à la démolition
  • 1949 – L’entrepreneur Emile Hetz de Bischheim est autorisé à déposer des matériaux sur la voie publique pour construire un atelier
    1948 – Le chaudronnier Alfred Kobler (25, rue Sainte-Elisabeth) présente un projet pour construire un atelier dans la cour. La Police du Bâtiment demande de le modifier pour que l’entrée de l’atelier soit distincte de celui d’une cuisine et que le logement au premier étage soit conservé – Autorisation, architecte Albert Bernhard (10, rue du Climont au Neudorf) – Calcul statique (Emile Hetz)
    Les démolitions sont terminées, mars 1949, les transformations sont terminées, avril
  • 1951 – Alfred Kobler dépose une demande de permis de construire pour transformer la façade (fenêtres du premier étage) et installer un nouveau cabinet d’aisance sous la direction de l’architecte Albert Bernhard – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, septembre
    1951 – L’entreprise Auguste Bingolf (64, avenue Jean-Jaurès au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1952 – Rapport d’incendie. Une poutre trop proche d’un conduit de fumée a pris feu – Réparations terminées, mars
  • 1952 – La Division I demande à la Division V de l’informer si le logement du rez-de-chaussée est habitable. La Division V répond que le bâtiment a été déclaré insalubre avant guerre
  • 1952 – Alfred Kobler demande l’autorisation de transformer la façade pour aménager un magasin sous la direction de l’architecte Albert Bernhard. La Division I estime que les travaux sont trop peu importants pour exiger que le propriétaire acquière la parcelle qui sépare le bâtiment de l’alignement légal. Comme il s’agit d’un local d’exposition et non d’un magasin, il n’est pas soumis à la hauteur minimale de 2,50 mètres. – Plan du rez-de-chaussée avant et après transformation. Plan de situation – Façade avant et après transformation – Coupe – Autorisation
    Le gros œuvre est terminé, décembre 1953
  • 1953 – Alfred Kobler demande l’autorisation d’agrandir deux fenêtres au premier étage en façade – Autorisation – Travaux terminés, mai 1953
  • 1956 – La Police du Bâtiment constate qu’Alfred Kobler a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
  • 1958 – Alfred Kobler dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Albert Bernhard pour ouvrir unr proche cochère. – Dessin avant et après transformation
    La Division VI est d’avis d’ajourner la décision jusqu’à de ce que la préfecture ait décidé de l’emplacement pour regrouper ses services, l’îlot étant un des sites retenus. Le préfet prend un arrêté qui surseoit à statuer sur la demande.
    1960 – Alfred Kobler présente une nouvelle demande après un délai de deux ans – Autorisation – Travaux terminés, juin 1960.
  • 1961 – Alfred Kobler demande à la Police du Bâtiment une enquête après que la démolition d’un mur dans la cour du restaurant Au Brochet a endommagé son toit. La Police du Bâtiment lui répond de s’adresser au propriétaire voisin dont le mur s’est écroulé.
  • 1975 – Pierre Cousteille (cheminées, pierres, sculptures) demande une autorisation pour une enseigne plate déjà posée – Photographie – Autorisation
  • 1977 – R. Feuerstoss demande au nom de la société Sodireq (Distribution et représentation en quincaillerie) l’autorisation de poser une enseigne lumineuse plate – Dessin – Autorisation
  • 1987 – Berthe Kobler, propriétaire qui habite au deuxième étage, demande à la Ville de contribuer au rehaussement de sa cheminée pour éviter que les fumées ne soient refoulées dans sa maison à cause de la hauteur importante du bâtiment voisin qui appartient à la Ville – La Police du Bâtiment constate que la souche de cheminée n’a pas été élevée lorsque le bâtiment voisin, propriété des H.L.M. a été construit. Mme Kobler retire sa plainte parce que son locataire ne se sert plus de la cheminée.
  • 1990 – Van Xen Huynh (magasin Vidéo Huynh) demande l’autorisation de poser une enseigne au bâtiment voisin n° 64 avec l’autorisation de l’Office Public d’H.L.M. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable parce que l’enseigne porte une nom de marque et non la raison sociale
    Nouveau projet – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1995 – Jean-Luc Mobhib et le magasin Vidéo Hyunh demandent l’autorisation de poser une enseigne TV Câble Strasbourg au bâtiment n° 54. – Autorisation, l’enseigne devra se trouver au n° 56 – La Police du Bâtiment constate que le bénéficiaire n’a pas respecté les conditions. Le fond est modifié mais pas l’emplacement. La Police du Bâtiment ne poursuit pas l’affaire parce que le commerce est très en retrait de la rue.

Relevé d’actes

Le tuteur des enfants et de la femme du jardinier Georges Schmutz, parti à la guerre, vendent la maison au jardinier Thierry Condé. La maison est chargée d’une rente foncière au profit de l’orphelinat, le jardin a une issue sur le communal

1621 (iij. Octobris), Chancellerie, vol. 443 f° 557
(Inchoat. in Prot. fol. 384.) Erschienen h. Gabriel Meÿer vß dem mittel des Kleinen Raths geordnet, Ane statt Geörg Schmutz gartners Inn Crutenauw so kriegs geschäfft nachreÿset, mit beÿstand d. Barthell Schöllhammer gartners Als vogt desselb. witwe vnd Dieboldt Schöllhammers gartners Als Vormund desselbg. Khind. (verkaufft)
Dietherich Conde gartenmann burg. Zu Straßburg, So auch Zugeg.
hoff, hauß, hoffstatt, Gärttell sampt dem gemeinen Brunnen mit Allen Ihren geb. d glg. Inn d. St. St. Inn Crutenauw, Zwischen den Zweÿ gedeckht. bruck. Am gestad. einseit neben Stoffell (-) dem hag knecht, And. seit (-) dem Taglöhner, hind. vff hanß Philippß Schatz. hauß stoßend, vnd hat das gärttell ein vßgang vff das Allmend, dauon gend iij ß ix d Bod. Zinses Ins weÿß. hauß, Mehr x gl geld lößig mit ij C gl Werung vff Mariæ geburth d Sammlung Zu Offenburg, Item j gld gelds loß. mit xx gl Werung vff Johannis Baptæ dem mehren Spittal, Item x ß d gld loß mit x ß d vff johis Bapt. der Carthauß, Sunst ledig und eÿg. Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khff vber obgehörtte beschwerd. so der Khauffer vff sich nimpt Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 280 pfund

Originaire de « Benne », peut-être Benney près de Haroué, Thierry Condé épouse en 1600 Ursule, fille du pêcheur Georges Widmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 141 n° 44)
1600. Theoderich Gunta von benne in lotring. ein Kutscher, Ursula Jerg Widemanns des fischers hind.laßene Tochter. Mont. d. 14. Julÿ eingesegnet (i 74)

Thierry Condé devient bourgeois deux ans plus tard
2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 812
Dietherich Gunde der Gartner von Benne Inn Lotringen empfahet vonn seiner haußfr. Vrsula w: Lorentz Widman deß Vischers seligen dochter d. B: will zun Gartneren dienen Inn Crautenaw. Wat. 26. ditto [Julÿ 1602]

Thierry Condé se remarie en 1607 avec Marie Cléophée Meyenthau, fille de pêcheur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 50, n°9) 1607. V. Eodem die [Dominica II Epiphan:]. Dietterich Konde, ein gartenmann, J. Maria Cleophe, Adolff Meÿenthaw des fischers seligen nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag den 28. Januar: hora 10 (i 52)

Thierry Condé se remarie en 1618 avec Marguerite fille du faiseur de chausses Paul Friderich
Mariage, cathédrale (luth. p. 63)
1618. den 11. Jenner. Dieterich Kunde der gartenmann vnd J. Margreth Paulus Friderich des Hosenstrickers tochter, eingesegnet montag den 19 Januarÿ (i 36)

Devenue veuve, Marguerite Friderich se remarie avec le jardinier Georges Spener
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 80, n° 31)
1622. Dnca 16 & 17. p. Trinit. / 6. & 13. Octobr] Görge Späner, Ein Junger garttenmann Görge Späners des Gartenmanns p. m. Sohn, Margretha, Dietrich Conde des Gartenmanns Wittwe. Aderat Barthel Schellhammer, Gartner, Vtriusq. Tutor. Confirmati Mont. 14. Octobr.

Marguerite Friderich, veuve de Thierry Condé et femme de Georges Spener, vend la maison au boucher Corneille Klein et à sa femme Susanne Philipps. En marge, quittance remise en 1637 à Susanne Philipps et à son mari Jean Helck

1628 (25. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 672-v
(Protocollat. fol. 189.) Erschienen weÿ: Dieterich Conde deß gartenmanns vnd burgers see: alhie nachgelaßene wittib Margretha Friderichin mit beÿstand Georg Speners auch gartenmans ihres ietzigen Eheuogts, wie auch er Spener für sich selbsten, mit beÿstand hannß Jörg Dürings deß Papÿrers
haben in gegensein Cornelÿ kleinen deß Metzigers burgers alhie und Susannæ Philippsin deß. haußfr (verkaufft) mit beÿstand Simon Philippsen deß Schiffmans ihres Brudern vnd schwags. wie auch hannß Dürren deß Maurers festiglich Kauffen
hauß hoff hoffstat vnd gartlin mit allen anderen deren gebäwen & Alhie in Crautenaw zwischen den Zweÿen gedeckhten Brucken Am Gestad. neben Stoffel Hessen dem hagknecht & neben Martin Fischer dem taglöhner, hind. vff H Johann Strooheckers hauß, vnd hat daß gärtlin einen vßgang vfs Allmendt auch neben hanß Düring obgedacht geleg. Dauon gehen Jarß 3 ß 9 d Bodenzinß ins Weisenhauß, Mehr x. gld. gelts St. w. vff Mariæ geburth der Samblung Zum Offenburg in haupgt. mit 200 gld. w., Item j. gl. gelts Jarß vf Johs Bpstæ dem Mehren Spitahl in hauptg. mit 20 gld. Str. w. Item 10. ß d gelts Jarß vf Johis Bpstæ der Carthausen alhie in hauptg. mit X lb abzulösen, So ist dise behausung auch v.hafftet vmb 130. lb Diebold Schellhammer Alß vogt Georg Schmutzen Kindern – Vnd ist diser Kauff Zugangen vnd beschehen vber die beschwd. so der Käuffer vff sich genommen, für vnd vmb 215 Pfund
Dabeÿ gewesen dieboldt vnd Barthel die Schellhammer alß Georg Schmutz. see. wittib vnd Kinder vögt, vnd hanß Klein der Mitler Metzger
[in margine :] Erschienen Georg Rühl gartner Vnder Wagner alß geordneter Vogt Mariæ Fürstbaumin weÿl. Augustin Schoten wittiben, Alß weÿ: Ursulæ Fürstbaumin s: Schwester vnd Erbin, mit beÿstand Augustin Schotten deß jüngern Ihres Sohns, hatt in gegenwärtigkeit vorgemelter Susanna Philippsin, hanß helcken ietziger haußfr. (…) q.tirt, Act. den 30. 8.bris 1637.

Fils de boucher, Corneille Klein épouse en 1622 Susanne, fille du batelier Erard Philipps
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 80, n° 30)
1622. Dnicis ijsdem [Dncis 15 & 16 / 29 7.bris & 6. Octobris] Cornelius Klein, Lanio, Friderich Kleinen lanionis Sohn, J. Susanna, Erhardt Philipsen des Schiffmanns Tochter, Aderant sponsi pater & sponsæ vogt v. Vatter, Antoni Knoll, copulati 7. Octobris (i 311)

Fils de batelier, Jean Helck épouse en 1626 Ursule, fille du charpentier Josse Preiss
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 152, n° 44)
1626. Dnica 23 & 24. Hans Helck ein Schiffknecht, hans helcken des Schiffmanns v. Burgers alhie Sohn, J. Ursula, Just preisen p.m. Zimmermanns v. Burgers alhie Tochter, aderant Sponsi pater et sponsæ Tutor Michael Bander* Coplaô Mont. 20. 9.bris (i 351)

Jean Helck se remarie en 1634 avec Susanne (Philipps), veuve du boucher Corneille Klein : contrat de mariage, célébration. Le futur époux promet d’élever les deux enfants issus du premier mariage de la future épouse et d’envoyer le garçon apprendre le français en France
1634 (6. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 76-v
(Protocollat. fol. 198.) Erschienen Hanß Helck der Schiffmann burger Zu St. alß hochzeiter an einem
So dann Susanna Philippin weÿ: Cornelÿ Kleinen deß Metzigers see. wittib Alß hochzeiterin mit beÿstand hanß Königs deß Metzgers ihrer wie ihrer Kindern vogts Carol Kleinen deß Metzgers Am 2.theil
Zum Andern, Ist verwilligt, daß Er hochzeiter seiner Gespons und hochzeiterin zweÿ Kinder, so sie vß voriger, in dise Ehe bringen würdt, wie ein getrewer vater beÿ ihme in seinem ersten neben der Mutter helffe, vfferziehen, und wahren Gottesforcht, aller Zucht und erbarkeit zu schule schreiben und lesen, Insonderheit den Knaben zu bequemer Zeit die frantzösische Sprach in Franckreich zulernen anhalten (…)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 53)
1634. [Dominic. Invocavit & Reminiscere] H. Hans Hölck der Schiffmann vnd Fr. Susanna wld. Cornelÿ Kleinen des Metzgers nachgel. witwe. cop. eodem die [3. Martÿ] zu S. W. (i 271)

Pierre Scherer et Catherine Preuss, héritiers d’Ursule Preuss, vendent à Jean Helck la part de succession dont il a l’usufruit viager

1634 (12. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 357-v
Erschienen weÿ: Ursula Preüssin hanß Helcken deß schiffmanns alhier haußfrawen see. zu dreÿ sechstertheil nachgelaßene Erb. mit namen Peter Scherer Alß Eheuogt Catharinæ Preüßin, vnd Jacob Preüß für sich selbst, beede Zimmermänner und burger alhie, an I. So dann obgenter Hanß Helck Am 2. theil, Zeigt. An,
demnach ihnen beeden Erben v.mög deß in A° 1633. durch Christoff Kernstocken den Notm. vfgerichteten Inventarÿ fol: 47. für dreÿ sechste theil 114. lb 10. ß 6 ½ d gebürt, solches aber wie auch diese gantze v.laßenschafft, Er der wittiber ad dies vitæ wÿdembs wiß, v.mög seiner haußfr. letsten willens, Zunüessen hat, vnd ihnen beeden deßselben todtfall zuerwarten unthunlich sein wollen, Alß heten sie sich mit einander eines Außkauffs dahien v.glichen, daß Er der wÿdembs nüesser, inen beede, für ihre obberührte gantze Erbs gerechtigkeit also par erlegt 135. fl.
[in margine :] Erschienen H Sebastian Lang handelsmann von Landaw alß befehlhaber H M. Johann Teüssen, præceptoris 2.dæ Classis daselbst Alß hanß Preüssen s: zweÿer söhnen vnd deßorts Miterb. Stieffvaters (…) den 2. Januarÿ 635.

La maison revient au batelier Bernard Helck, fils de Jean Helck, qui épouse en 1639 Salomé, fille du batelier Sébastien Heinrich

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 134)
1639. Festo Trinitatis. Bernhardt Hölckh der Schiffmann weÿland Hannß Hölcken des Schiffmanns undt burgers alhie nachgelaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Salome, weÿlandt H. Baschen Heinrichs deß Schiffmanns vndt burgers alhie nachgelaßene eheleibliche Tochter. Copulirt Zue St. Wilhelm Montags den 24. Junÿ (i 312)

La tribu de l’Ancre nomme Bernard Helck portier
1661, Conseillers et XXI (1 R 144)
(f° 120-v) Sambstag d. 13. Julÿ. Beÿ EE. Zunfft der Encker Ist Zu einem Thorschließer erwöhlt Worden Bernhard Helck der Christmann. Erk. Inst g.firmirt Worden

Bernard Helck meurt en 1687 en délaissant huit enfants issus de sa veuve. L’inventaire est dressé dans la maison rue Neuve quai des Bateliers. L’actif de la succession s’élève à 1 119 livres, le passif à 59 livres

1687 (16.5.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 9) n° 12
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Gütter, so weÿl. der Ehrenvest und Vorgeachte Herr Bernhard Helck geweßener vornehmer alter Schiffmann vnd burger Zu Straßb. nach seinem den 13. febr. 1687.sten Jahrs beschehenem tödtlich. Ableiben deß Verstorbenen H. seel. mit nachgemelter seiner hind. bliebenen Fr. Wittib Ehelich erziehlter Kinder v. ab intestato gelaßener Erben, Und deren respectivé Geschwistern Ehe: vnd vögt auch Theil Vögt alle annoch folgendem folio in specie benambst Inventirt vnd ersucht durch die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Mariam Salomeam Helckin gebohrne Heinrichin die hind.bliebene Fr. Wittib mit beÿstand deß Ehrengeachten H. Christoph Nillen Leinenweber Und burgern allhier Ihres geschwornen Vogts (…) Actum vnd angefangen in der Königlichen Statt Straßburg Donnerst. den 16.ten Maÿ 1687.
Der Verstorbene Herr Bernhard Helck seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie volgt. 1. Herr Joh: Phil. Helcken Vornehmen Schiffmann v. E:E: Kleinen Raths jetzmaligen beÿsitzern. 2. Fraw Salomeam Rimbachin gebohrne Helckin, weÿl. deß Ehrwürdig vnd Wohlgelehrten H. M. Johann Balthasar Rimbachs gewes. Pfarrer Zu Mühlbach in St. Gregorien Thal seel. gelaßene fr. Wittib welche mit beÿstand deß Ehrenvesten H. Joh: Niclauß Carten* Knöpffmachers auch Seidenhändlers vnd burgers in Straßb. Ihres geschwornen H. Theilvogts ane statt obgemelten H. Hannß Philippß Helcken so selbst interessirt Ihres Vogts beÿ gegenw. Invent. erschienen. 3. Herr Hannß Jacob Helcken vornehme Schiffmann vnd burgern allhier so gegenwertig war. 4. Fraw Annam Mariam von Zabern gebohrne Helckin des Ehrengeachten H. Hannß Jacob von Zabern Schiff: vnd Handelsmanns burgers allhier haußfr welche persönlich erschienen ist. 5. Fr. Margaretham Hetzelin gebohrne Helckin weÿl. deß Ehrengeachten H. Martin Hetzels geweßenen Hornpreßers vnd burgers allhier hind.laßene Wittib, so mit beÿstand deß Ehrengeachten H. Michel Diemars weißbecken vnd burgers allhier Ihres geschwornen Vogts, dießer Inventat. beÿgewohnt hat, 6. Daniel Helcken, Schiffmann vnd burgern allhier, d. auch Zugegen war 7 et 8. So dann Bernhard Helcken, vnd Jgfr. Barbaram Helckin, beede ledigen Stands deren geschworner Vogt ist vorgemelten H. hannß Jacob Helck weilen aber derselbe für seine Persohn beÿ gegenwärtigem Inventir: Geschäfft Interessirt gewesenen alß ist in dieße Kinder nahmen: beÿ dießem Inventir: Geschäfft, erschienen der Ehrenvest vnd vorgeachte H Johann Philipp Hartmann Paßmentirer Seidenhändler vnd burger allhier dero geschworner Theilvogt Zugegen war. Alle 8. dieß Verstorbenen seel. liebe Kind. vnd Zugleichen theilen Erben.

In einer in der Statt straßb. am undern Staden in d. Newgaß geg. den Seÿdenfan. über gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörig Eck behaußung ist befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerckh. In d. Cammer A, In d. Cammer B, Vor der Cammer B, In der Eckstuben, In d. Stub Cammer, In d. Wohnstuben, Im Haußöhren, Im undern höhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane Haüßern. Ein Hauß, hoffstatt, sampt allen Ihren gebäwen begriffen weiten rechten zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen alhie in d. St. St. ane dem Schiffleutstaden Ein Eck ane der Newengaßen od. Seidenfaden gäßlein genannt (…)
Item Hauß, hoffstatt Vnd Gärtlein, mit allen deßen gebäwen, weithen,begriffen, rechten, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten geleg. in der Vorstatt Straßb. In d. Crautenauw, beÿ den ged. brucken, 1. s neben Daniel Von Zabern dem Schiffmann 2.s Adam Seÿfrid Fischer hinden vf d. genant schwaben ländlein, davon gehen Jahrs 3 ß 9 d dem weÿßen hauß alhie auf Joh:et Christi, Ferner 10 ß d Ewig bod. Zinß der Carthauß auch auf Joh. Bapt: So dann 10 ß 6 d dem Spittahl alhier Jahrs vf weÿhenachten sunst freÿ ledig vnd eigen, vnd dh. der Statt geschwornen werckhleüt angeschlag. vmb 130. / durch die Werckleütt angeschätzt 245. lb. Darüber weißer j. alter perg. Kauffbrieff mit des bischofflich. hofs in Str. anh. Ins. d. d. 14. 9.br 1564. mit altem N° 12 not. jetzt newem N° 2
Abzug in dießes Inventarium. Sa. haußraths 86, Sa. Schiff und geschirr 43, Sa. Wein vnd lährer Vaß 10, Sa. Silbers 76, Sa. Golds 8, Sa. baarschafft 549, Sa. häußer 330, Sa. Schulden ins Erbe zugelten 13, Summa summarum 1119 lb – gehet ab 59 lb, Nach deren Abzug 1050 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1119 lb

Les préposés de la taille portent l’inventaire (non conservé) dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 1 700 florins

1698, Livres de la Taille (VII 1173) f° 19-v
(Encker) Mariæ Salome Helckin gebohrner Heinrichin weÿl. H. Bernhard Helcken, geweßenen Schiffmanns Seel. hinderlaßener Wittiben Verlaßenschafft inventirt Stephan Cornelius Saltzmann Nots. thut die Endliche Verstallung Summ fol. 43.b 878 lb 1 ß 8 ¾ d, so thun 1700 fl. Sie verstallte allein 1600 fl.
Davon stehen auß 3. Stallgeldter pro den 27. febr. 1696. 1697 et 1698. verfallen, thun à 23 lb 8 ß – 7 lb 4 ß
Nachtrag von ohnverstalten 100. fl. 6 Jahre in duplo 1 lb 16 ß
Und wegen der Extraordinari Anlag 3 Jahr in simplo, 9 ß
Gebott, und abhandlung 19 ß 6 d
altegebott 3 ß – (Summa) 10. lb 11 ß 6 d
dt. 9. aug. ao. 1698

Les héritiers Helck vendent la maison 300 livres à l’horticulteur Jean Weinsticher et à sa femme Marthe Grohberger

1701 (15. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 461
(prot. fol. 49.b) Erschienen weÿl. H. Johann Philipß Helcken gewesenen Schiffmanns und E:E: kleinen Raths alt. beÿsitzers sel. hinterlaßener Sohn Johann Daniel Helck, auch Schiffmann, und deß. tochter Maria Salome geb. Helckin, Hans Carl Hörters deß Haußfeurers eheliche Haußfrau, mit beÿstand deßelb. und Johann Hermann der Weißbeck alß Curator H. Helcken des ältern sel. 2. Söhnen, wie auch Margaretha gebohrne Lautenschlagerin weÿl. hans Philipß Helcken deß jüngern sel. nachgelaßene wittib, anietzo hans Daniel Ettich deß Zieglers haußfrau, alß Erbin eines mit ged. Helcken d. jungen sel. ehelich erziehlt aber verstorb. und geerbt. Söhnleins, Ferner Fr. Maria Salome gebohrne Helckin, weÿl. H. Johann Balthasar Rimbachs, gewesenen Pfarrh. zu Mühlbach in St. Gregorien thal fr. wittib, so dießmal ohnbevögtiget, H. Joh: Jacob Helck der Schiffmann, Anna Maria gebohrne Helckin, weÿl. hans Jacobs von Zabern, gewesten Schiffmans sel. nachgelaßener wittib mit beÿstand Johannes Helcken, deß Schiffmanns Ihres Vogts, Fr. Margaretha gebohrne Helckin, Michael Eckes, deß weinhändlers Eheliche Haußfrau, So dann Daniel Helck d. Schiffmann [unterzeichnet] Johan Daniel helck, Maria Sallome Hertrin, Johannes Herrman als vogt, Anna Margretha Jettigin, daniel Jettich, Margaretha Ecklin, hanß Michael Eckel, Daniel Helck
in gegensein Johannes Weinstichers, deß blumengärttners und Marthæ gebohrner Grohbergerin
Hauß, Hoff, Hoffstatt und Gärttlein, mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördt., allhier in der vorstatt Crautenau, oberhalb der Hechtenbruck am Gestaden einseit neben hans Jacob Dietrich, dem Schiff zimmermann anderseit neben Johann Adam Seiffert dem Fischer, hinden uff hans Jacob Speichten, den Tabacbereiter stoßend geleg. darvon gehen jahrs 3 ß 9 d dem weißenhauß allhier, auff Johannis Bapt. et Nativitatis Christi, Ferner 10 ß ewig. bodenzinß der Carthaus auch auff Johannis Baptistæ, So dann 10 ß 6 d dem mehrern Hospital allhier, Jahres auff weihnacht. (übernohmen) – umb 300 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit du marchand Nicolas Herff le vieux

1701 (15. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 463
Johannes Weinsticher, der blumengärttner, und Martha geb. Grohbergerin mit beÿstand Johann Georg Grohbergers deß Leinenwebers ihres leiblichen Vatters und Hans Philipß Gerhards auch Leinenwebers deren Schwagers (si go. Johannes Weinsticher, Marthana Weinsticherin)
in gegensein Hn Johann Samuel de Barry deß Handelsmanns im nahmen H. Johann Niclaus Herffen deß ältern Handelßmanns, 200 pfund, zu erkauffung hiernach beschriebener hypothecirt. behausung
unterpfand, Hauß, Hoff & perge auß immediate vorstehender Verschreibung

Originaire de Colmar, Jean Weinsticher épouse en 1700 Marthe Grohbergern fille de tisserand
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 100-v)
1700 – Domin: XVII et XVIII post Trinit: proclamati sunt Joannes Weinsticher der blumengartner gebürthig Von Colmar Johann Weinsticher deß blumengärttners V. burgers Zu Colmar ehl Sohn Und Jfr. Martha Johann Georg Grohbergers deß leinenwäber Und burgers alhir ehl. tochter. copulati sunt Mittw. d. 13. 8.bris [unterzeichnet] Johannes Weinsticher als hochzeiter, Martha Grohbergerin als Hoch Zeiterin (i 103)

Jean Weinsticher devient bourgeois quatre semaines plus tard
1700, 4° Livre de bourgeoisie p. 723
Johann Weinsticher der blumen gärtner Von Colmar, Johann Weinstichers des blumen gärtners daselbst Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht gratis, Vnd will beÿ E.E. Zunfft der gartner Unterwagner dienen. Jur: d 8. dito [9.bris] 1700.

Jean Weinsticher se remarie en 1704 avec Anne Marguerite Baldner, fille du receveur de la Toussaint : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johann Weinsticher, Blumengärtner v. burger Zu Straßburg als Bräutigam ane einem, So dann der Ehren v. Tugendsamen Jgfr. Annä Margarethä Baldnerin, des Wohl Ehrenvest fürsichtig v. Wohlweißen H. Joh: Balders alten großen Raths Verwanthen v. burgers Zu Straßburg eheleiblich. Tochter alls d. hochzeiterin, andern Theils – So Beschehen v. abgehandelt in Wohlgedachter Statt Straßburg Dienstags d. 22. Aprilis A° 1704. Joh: Friderich Marbach, Nots. publ.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 122)
1704 – Dominica Rogationum et Exaudi proclamati sunt Joannes Weinsticher der Blumengärtner Burger allhier Und Jfr. Anna Margaretha H Johann Baldner gewesenen Schaffners zu Allheiligen und E.E. Großen Raths allhier alten Beÿsitzers Ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 7. Maji [unterzeichnet] Johannes Weinsticher als Hochzeiter, Anna Margaretha Baldnerin Als Hoch Zeiterin (i 103)

Jean Weinsticher meurt en 1742 dans sa maison à la Krutenau en délaissant trois enfants issus de ses deux mariages. La masse propre à la veuve est de 80 livres, celle des héritiers de 117 livres. L’actif de la communauté s’élève 503 livres et le passif à 706 livres.
1743 (30.1.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 474) n° 208

Inventarium über Weÿl. des Ehren und vorgeachten Joh: Weinstichers gewes. Gartenmanns v. b. allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verl. auffgerichtet Anno 1743. – nach seinem d. 8. Xbr des nächst hingelegten 1742.ten Jahrs beschehenen tödl. ableiben hie zeitl. Verlaßen, Welche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren der ane hernach folgendem fol° benandter Erben inv: v. ersucht, th. durch die Ehren v. tugendsame frau Annam Margar. geb. Baldnerin die hinterbliebene Wittib beÿständlich H. Andreas Küntz des Gartenmanns v. b. alhier als deroselben anestatt eines geschwornenn Vogts erbettenen beÿstandts – So geschehen in der Königl. Statt Straßb. auff Mittwoch d. 30. des Monats Januar. A° 1743.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen als folgt. 1. den Ehren v. vorgeachte Joh: Weinsticher, leedigen Gartenmann allhier, welcher der verstorbene, seel. mir Weÿl. Fr. Martha geb. Grohbergerin seiner ersten Ehefrauen seel. ehel. erzeugt
2. den Ehrengeachten Joh: Jacob Weinsticher den Gartenmann v. b. allhier, 3. den Ehrengeachte, Matthäus Weinsticher, leedigen Gartenmann so alle Majorennes, wie die berichteten. Welche beede letztere der Verst. seel. it Eigangs ged. seiner hinterbliebenen Witib ehel. erziehlt v. seind auch alle beÿ dem geschäfft in Pserohn gegenwärtig gewesen, Alle dreÿ zu gleichen Antheilen

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Crautenau beÿ dem sogenandten Gelben Eck in der Feggaß gelegenen hiehero eigenthümlich gehörigen Ehrenhafft ist befunden worden als folgt.
Eigenthum ane einer behaußung. Ein Hauß, Hoff, Hoffestatt v. gärtl. in der Crautenau ohnfern des neuen Thors beÿm gelben Eck in der Feggaß (…)
Eigenthum ane Einem Garten. Neml. ohngefehr 1 ½ Acker Grund so ein Garten so umsteint auff der Metzgerau in des so genanndten Bendels garten (…)
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarii über beeder durch den Zeitlichen todt getrennter Eheleuth einander in denn Ehestand zugebrachte Nahrungen besagend, durch weÿl. H. Joh: Friderich Marbach Notm. publ. et pract. seel. A° 1704. gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändertes guth, Sa. haußraths 4, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung (27, abgang 15, verbleibt) 26, Summa summarum 80 lb
Diesemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 7, Sa. Ergäntzung (495, abgang 251, annoch übrig) 244, Summa summarum 252 lb – Schulden 134, Compensando 117 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert v. Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 5, Sa. Bäum und Gartengeächß 2, Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 370 , Sa. Eigenthums ane einem Garten 125, Summa summarum 503 lb – Schulden 706 lb, Compensando 203 lb
Beschluß v. Verstallungs summa 79 lb
Copia der Eheberedung (…) So Beschehen v. abgehandelt in Wohlgedachter Statt Straßburg Dienstags d. 22. Aprilis A° 1704. Joh: Friderich Marbach, Nots. publ.

L’horticulteur Jean Weinsticher vend la maison 312 livres à l’apprêteur de tabac Jean Adam Cron et à sa femme Anne Marie Katzenstein. Le possesseur du jardin contribuera pour moitié à l’entretien du puits mais seulement s’il s’en sert.

1706 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 307
(312) Joh. Weinsticher blumengärtner
in gegensein Joh. Adam Cronen tabacbereithers u. Annæ Mariæ geb. Katzensteinin
Hauß, Hoff mit allen deren gebaüden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier in der Krautenau oberhalb der hechtenbruck ahm gestaden, einseit neben Joh. Jacob Dietrich dem Schiffzimmermann anderseit neben Joh. Adam Seiffert fischer hinten auf deß verkäufers Garthen, wie es anjetzo vom hauß separiret ist stoßend gelegen, davon gibt mann jährlichen 10 ß bodenzinß dem mehrern Hospital, Item 10 ß bodenzinß jährlichen der Carthauß – und soll der jeweilige besitzer deß Garthens macht haben wasser in obigem hauß zu hohlen, welchen falls Er auch den brunnen zuer helffte erhalten solle, wurde Er aber den brunnen nicht brauchen, so soll Er auch von denen uncosten freÿ seÿn – um 312 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit de la veuve Anne Marie Pflaum

1706 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 308-v
immediate supra besagte kaüffere [Joh. Adam Cron tabacbereither u. Anna Maria geb. Katzensteinin]
in gegensein Annæ Mariæ Pflaumin wittib so unbevögtigt – schuldig seÿen 300 pfund zu erkauffung infra stehenden behaußung
unterpfand, perge ex immediate supra stehender verschr: ibi Hauß usq. ad eÿgen

Fils d’apprêteur de tabac, Jean Adam Cron épouse en 1695 Anne Marie, veuve du garçon batelier et manant Nicolas Klingelmeyer
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 58 n° 29) 1695 Eod. [Mittwoch d. 19. Octobr.] seind zu S Wilhelm ehelich eingesegnet Worden Hanß Adam Cron der ledige Tabackmacher, Wld. Hanß Adam Cronen des Tabacmachers und Schirms Verwanthen allhier vnd Johannæ geb. Hermanniin nachgelaßener ehel. Soh, Vndt Fr. Anna Maria, Wld Niclaus Klingelmeÿers gewesenen Schirms Verwanthen allhier Vndt Schiffknechts alhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johannes Adam Kron, n der Hochzeiterin Handzeichen – S Wilhelm (i 60)

Fille de pasteur, Anne Marie Katzenstein épouse en 1677 le fondeur de cloches Jean Martin Küffel puis en 1687 le garçon batelier Nicolas Klingelmeyer
Mariage, cathédrale (luth. 48-v n° 62)
1677. Zum 2. mahl Herr Joh: Martin Küffel d. Burger u. Glockengießer Johann Küffels gew. Weißbecken alhie ehel. Sohn, Jfr Anna Maria H. M. Friedrich Katzenstein Pfarrers (-), Dienstags den 27. 7.br. Münster (i 50)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 125) n° 311) 1677 Dominic. 14. et 15. Trinit. Herr Hannß Marten Küffel der Stuck vnd Glockengießer Hannß Küffel des Weißbecken ehel. Sohn, Jungfr. Anna Maria herrn Friderich Katzenstein pfarrers zu (Itten)heim – Münster (i 81)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 179)
1687 Iidem dominicis [Dom. XV. et XVI Tr.] Niclaus Klingelmeÿer der Schiffknecht v. Schirmsverwandte alhier, Vnd Fr. Anna Maria, Wld. Hannß Marten Küffels, deß Rohgießers vndt B. allhier hinterlassene Wittib. – W. Mitw. d. 17. Sept. (i 110)

Fils de mamant, Jean Adam Cron acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme en novembre 1695
1695, 4° Livre de bourgeoisie f° 663
Johann Adam Cronn, der Tabackspinner, Weÿl. Joh: Adam Cronen gewes: taback spinners und schirmers allhier nachgel: Ehel: sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Maria weÿl. Andreß Klingelmeÿers gewes: schiff Knechts und burgers allhier hinterl. Wittib seiner jetzmahliger hauß frauw p. 2. gold fl. 16 ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt Worden, und Wird Zu E. E. Zunfft der Mörin dienen. Jur. d. 12. Ejusd: [9.bris] 1695.

La tribu des Maçons inflige une amence à Jean Adam Cron pour avoir employé un ouvrier non habilité
1706, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234) f° 44-v
(f° 45) Dienstags Nachmittag, als den 14.ten 7.bris
Hannß Adam Cronen, deß tabackmachers fr. kam vor wegen deß daß Sie in Irem hauß einen Stümpel gebraucht. Vnd deßwegen mit dem Articul der 3. lb d. gestrafft worden

Jean Adam Cron et Anne Marie (Katzen)stein hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Quad veuve Pflaum, assistée de son fils Jean Benoît Pflaum

1717 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 374-v
Joh: Adam Kron tabacm: und Anna Maria geb. steinin beÿständlich Joh: Philipp Wolff pastetenb: und Joh. Jacob Klingelmeÿer schiffmanns Joh: Daniel Klingelmeÿer tabacm: /:und H Joh: Philipp Kuhf handelsmanns [unterzeichnet] Adam Cron
in gegensein Annæ Mariæ Pflaumin wittib geb. Quadin beÿständlich Joh: Benedict Pflaum schneiders ihres Sohns weilen unbevögtigt – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Krautenau oberhalb der hechtenbruck ahm gestaden, einseit neben Joh: Jacob Dietrich anderseit neben Seiffertin hinten auff weinstichers garten – davon gibt man 10 ß 6 d ane bodenzinß dem Spithal, Item 10 ß ane bodenzinß der Carthaus

Paralysée des membres, Anne Marie Katzenstein demande à être reçue à l’hôpital. La commission ordonne une enquête pour savoir si ses enfants ont les moyens de l’entretenir et renvoie l’affaire aux administrateurs de l’aumône Saint-Marc
1726, Conseillers et XXI (1 R 209)
Anna Maria Katzensteinin Johann Adam Cronen haußfrau halt an umb Auffnahm in den Spithal, und Wird abgewießen. 295.
(p. 295) Lt. Mosseder Nomine Annæ Mariæ Katzensteinin Johann Adam Cronen des hiesigen burgers und tabacmachers ehelicher haußfrauen, so Wegen lähmung ihrer Glieder nicht persönlich erschienen, producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlagen sub Lit. A. et B umb gnädige Auffnahm in den Hospital, handelt innhalts, ist Erkandt, Wird Implorantin in ansehung Sie noch ihren mann und Verheurathete Kinder hat, auch aus dero Reception böse Consequentzen entstehen könten, mit ihrem begehren abgewießen, dabeneben aber H. XXI. Schenck und H. Rth. Leitersperger die Commission auffgetragen den maritum Zu beschicken, ihme den unterhalt seines Eheweibs nachdrucklich zu recommendiren und, im fall erweißliche armuth und unvermögenheit, selbige an die Herren Pflegere Zu St. Marx zu erhaltung einigen Beÿtrags Zu verweißen. Deputati ijdem umb den bescheid anzuzeigen.

La tribu de la Mauresse accorde à Jean Adam Cron, hors d’état de gagner sa vie, un certificat pour pouvoir bénéficier de l’aumône Saint-Marc
1737, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 280-v) Mittwochs den 30.ten Januarÿ A° 1737 – Verlangter und accordirter Zunfft Schein Zum Allmosen
Johann Adam Crohn, der dißorts leibzünfftige Tabackbereiter bittet, Weilen er nicht nur arm, sondern auch elenden und gebrächlichen Leibes, daß er außer stand seÿe Zu arbeiten und etwas Zu Verdienen, um einen Zunfftschein zu erlangung des Allmoßens. Erkandt, daß demselben in ansehung seiner Armuth und seines Miserablen Zustandes Willfahrt seÿn, mithin ihme der Verlangte Schein durch mich den Zunfftschreiber ertheilet werden solle.

Âgé de 67 ans, Jean Adam Cron demande à être reçu à l’hôpital. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ordonnent une enquête pour savoir si sa fille a les moyens de l’entretenir et renvoie l’affaire aux administrateurs de l’hôpital
1738 Conseillers et XXI (1 R 221)
(p. 441) Sambstag d. 28.ten Junÿ 1738 – Johann Adam Kron bitt umb Auffnahm in den Spithal.
Römer, Nôe Johann Adam Kron des hiesigen burgers und gewesten tabac: bereiters, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten sambt beÿlagen Sub Lit. A bis E inclusiué, umb lebtägige Behaltung in den Hospital, handelt inhalts.
Ist Erkandt, Wird Implorant an die Hh. Pflegere des Spithals, umb Zu untersuchen, ob dessen noch lebende Verheurathete tochter ihne Zu unterhalten im stand seÿe oder nicht, Verwießen, mithin Wohlgedachten Hh. Pflegere, nach befindung der umbständ, denselben als einen sieben und Sechzigiährigen, armen, presthafften und sein stückein brod Zu Verdienen sich außer stand befindlichen burger darinnen lebtägig Verpflegen Zu laßen, oder mit seinem begehren abzuweißen, die hand geöffnet.
Deputato H. Rht. Mehler und H. Rht. Bruslé

La maison revient par adjudication judiciaire du 21 janvier 1727 à la créancière Anne Marie Quad veuve du cordonnier Jean Pflaum. Elle nomme par testament en 1725 pour ses héritiers son fils Jean Benoît Plaum et ses deux petites-filles issues de son fils Jean Gaspard Pflaum

1725, Not. Marbach (Jean 34 Not 8)
Testamentum nuncupativum Frauen Annä Mariä gebohrner Quadin, weÿl. deß Ehrengeachten Mr Johannes Pflaumen des Schumachers vnd burgers allhier Zu Straßburg seel. Nachgelaßenen Wittib. – 1725 (…) Sambstags den 7. des Monats Aprilis
vor das Andere, So ist der Fr. Testiererin Will vnd Verordnung daß alles dasienige was weÿl. Joh: Caspar Pflaumen geweßenen Schumachers vnd burgers allhier nachgelaßene Zweÿ Töchterlein Nahmens Maria Salome und Susanna Maria die Pflaumin Ihre liebe Enckeln Von Ihro biß anhero gutes genoßen (…)
Fünfftens, weilen die Erben Einsatzung eines jeden recht gültigen Testaments grund veste ist ohne welches keines bestehen mag, als Setzt und ernennet Sie Frau Testirerin Zu Ihren wahren ungezweiffelten Erben alle Ihrer Verlaßenschafft was Sich nach Abzug Kundlichen Schulden übrig vnd im Rest befinden wird den Ehrengeachten Mr Joh: Benedict Pflaumen den Schneiders Ihren Sohn und da Er Ihren todt nicht erleben sollten Seine nach tod verlaßene Eheliche Kinder, in einem,
So dann in den andern Stammtheÿl weÿl. Joh: Caspar Pflaumen geweßenen Schuemachers vnd burgers allhier Ihres Sohns Zweÿ Töchterlein nahmens Maria Salome und Susanna Maria die Pflaumin Ihre liebe Enckelin (…)

Le cordonnier Jean Pflaum épouse en 1677 Marie Barbe Kohlmann, fille du cocher municipal Jean Kohlmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 67 n° 410)
1677. Eodem [Dom. 2 et 3 Epiph. den 14. v. 21. Jan.] Johann pflaum der Ledige Schuhmacher Johann pflaumen deß burgers v. schuhmachers allhier ehelicher Sohn, Jfr. Maria Barbara weÿl. Johann Kohlmanns Stallkutschers hind.lassene eheliche tochter. Cop. St. Thomæ Eodem [25. Jan.] (i 35)

Etat des biens que Jean Pflaum le jeune remet à sa femme Marie Barbe Kohler (Kohlmann)
1678 (30. Apr.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 11) n° 15
Verzeichnuß der Jenig. Mobilien welche Mr Johann Pflaumen dem Jüngern Schuomacher und burgern alhie eigenthümlich zuständig vndt Er den 30.ten April: 1678 vß des Regirend. H. Ammeisters Er Kandtnuß von Maria Barbara Kohlerin seiner Ehefrau abhohlen

Jean Pflaum se remarie en 1682 avec Anne Marie Quad, fille d’un ancien mousquetaire de la garnison : contrat de mariage, célébration
1682 (18. 7.br), Not. Gross (Benoît, 14 not 1)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamm undt bescheidenen Meister Johann Pflaumen dem Schuhmacher undt burgern alhier als dem hochzeiter an Einem
So dann der tugendsamen Jungfrauen Anna Maria weÿlandt Friderich Quaden gewesten Musquetirers under Herr Hauptmann becken seelig in dieser Statt Guarnison nunmehro seel. eheleiblicher Tochter als der hochzeiterin andern theils
Straßburg auf Freÿtag den 18.tr, 7.bris St. N. A° 1682 [unterzeichnet] Johann Pflaum der schumacher alß hochzeÿder

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 104-v)
1682. Zum 2 mahl Johann Pflaum der Schumacher u. Burger Jfr. Anna Maria Weiland Friderich Quatten geweßenen Quardi Knechts alhier nachgelaß. ehel. T. Donnerst. den 1.ten 8.br Zun Predigern (i 106)

Inventaire de séparation entre le cordonnier Jean Pflaum, pensionnaire à l’hôpital, et sa femme Anne Marie Quad
1697 (27.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 4)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so Johann Pflaumen dem Schuemacher vnd ietzmahligem Armen Pfründer im Hospital und Frauen Annæ Mariæ Gebohrner Quatin, beeden geweßenen vnd nunmehro Gewißer Ursachen halber Vermög des, beÿ E. Löbl: Ehegerichts, Geschiedenen Eheleüthen Zuständig, welche auß Erkandnus E E. Großen Raths vmb Zwischen beeden Parthen auch der Zeitlichen Nahrung halber einige richtigkeit Zutreffen (…) Act. Straßburg den: 27.ten Aprilis Anno : 1697.

In einer alhie In der Satt Straßburg In der Crautenau neben dem Schlüßel Gelegener behausung so auch in dieße nahrung Gehörig Ist befund. word. Wie volgt.
Vff der obern bühnen, In der Stuben, Inn der Stub Cammer, Im hauß öhren
Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Item hauß vnd hoffstatt, mit allen, deren Gebäwen, begriffen, Weite, ; Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg inn der Vorstatt Krautenau (…)
Ergäntzung des Manns Unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über eingangs gemelter beeder Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch H Benedict Großen den Notm. seel: in Anno 1682. auffgerichtet
des Manns Unverändert Guth, Sa. haußraths 8 – Schuld 49, des Manns unverändert passiv Schulden übertreffen die unverändert Guth 41 lb
der Frawen Unveränderte Nahrung. Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 7, Sa. der Goldenen Ring 3, Sa. Schulden 109, Sa. Ergäntzung 51, Summa summarum 180 lb
die theilbare Nahrung, Sa. haußraths 52, Sa. Eigenthums ane einer einer behaußung 66, Sa. activ Schuld 24, Summa summarum 142 lb – Schuld 50, Nach deren Abzug 91 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession d’Anne Marie Quad dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 000 florins (1 000 livres) sur un total de 1 800 florins. Les inventaires de Jean Marbach sont en déficit pour 1728.
1728, Livres de la Taille (VII 1176)
(Schuhmacher, F. N° 4435) Weÿl. Annæ Mariæ gebohrner Quadin auch Weÿl. Johann Pflaumen gewesenen Schuhmachers und Burgers alhier hinderbliebene Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johannes Marbach.
Concl. fin. Inv. ist fol. 78.b, 3497. lb 4 ß 5 d. die machen 7000. fl, verstallte allein 5000. fl. also zu wenig 2000 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf acht Jahr in duplo à 6 lb, 48 lb
Und auch auff Sechs Jahr in simplo à 3 lb, 18 lb
Extat das Stallgeltt pro 1728 mit 7 lb 10 ß
Gebott, 3 ß
Abhandlung 4 lb 7 ß 6 d – Summa 78. lb 6 d
Auff bitten Haben die Herren Dreÿ nachgelaßen 2. Jahr in duplo und so viel in simplo th. 18. lb, rest 60. lb 6 d
dt. 19° Aprilis 1728

Registre de vente des biens ayant appartenu à Anne Marie Quad
1729 (5.5.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 3)
42 (haut supérieur abîmé par l’humidité)
Donnerstags den 5. Maÿ [-] nachvolgende weÿl. Joh [-] Pflaumen geweßenen sch[-] und burgers allhier seel. [nachge] Laßenen 2.r Kinderen auß d[-] fr: Anna Maria Pflaumin geb[ohrenen] Quadin dero Großmutter seel. [-] Laßensch. Lauth deßhalben gefertigten Theil Registers ererbte Posten, durch H. Joh: Jacob Eberlin den Käufflern, vor der Sterb behaußung feil gethan und erlößet worden wie volget

La maison revient à son fils Jean Benoît Pflaum qui s’inscrit au chef d’œuvre chez les Tailleurs en juin 1714. Il présente son chef d’œuvre réalisé chez Jean Schweitzer en juin 1717. Les examinateurs le reçoivent maître. Il s’inscrit à la tribu en novembre 1717

Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 60) Dienstags den 18. Junÿ 1714 – Johann Benedict pflaum läßt sich Zum Meisterstück einschreiben, burgers sohn (dt. 40 lb 5 ß

(f° 120) Sambstag den 15. Junÿ 1717 – Erscheint unter H. Rathh. Johann Schweitzer seinem jnformatore Johann Benedict Pflaum, bittet ihme Zue seinem Vorhabend. Meisterstück beliebige Rieß auff Zuelerlegen, ist derowegen mit folgend. willfahrt undt Erkannt worden
N° 10 Ein Roquelaure, N° 13 Ein Creütz Rockh, N° 8 Ein Soudane mit Estamiere gemacht, N° 11 Ein Thurnhüters Rockh, N° 1 Ein Manns Kleÿd. Seÿndt hieuor stehende Rieß recht und wohl Verfertiget befunden wordten, derowegen Zu einem Mit meister auff undt angenommen wordten

(f° 127) Dienstags den 2.ten 9.bris 1717 – Johann Benedict Pflaum weÿl. Johann Pflaumen gewesten burgers und schuemachers alhier Ehel. sohn erlangt das Zunfft lb, stubenrecht

Jean Benoît Pflaum, assisté de son frère Jean Daniel Pflaum, étudiant en théologie, épouse en 1717 Marie Salomé Nagel, fille de passementier : contrat de mariage, célébration

1717 (27. 8.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 37
Eheberedung entzwischen dem Ersamen vnd bescheidenen Meister Johann Benedict Pflaumen dem Leedigen Schneider beÿständlich S. Tit. H Johann Daniel Pflaumen S. S. Theologiæ Studiosi deßelben brudern auf seiten deß Hochzeiters Ane Einem,
So dann der Viel Ehr: und tugendsamen Jgfr. Maria Salome Nagelin weÿl. H. Johann Adam Nagel gewesenen Paßmentirer und burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erzeugten tochter, mit beÿstand H. Johann Philipp Brandhoffer, biersieders und burgers allhier der Jgfr. hochzeiterin Vettern, vff derselben
Actum Straßburg d. 27.ten 8.bris 1717. [unterzeichnet] Johann benedict Pflaum als hochzeiter, Maria Salome nagelin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 35)
1717. Dominica XXIV & XXV post Trinitatis proclamati sunt Johann Benedict Pflaum der ledige Schneider und burger allhie Johannes Pflaum gewesenen burgers und Schuemachers allhie nachgelaßener Ehel. Sohn und Jfr. Maria Salome Hanß Adam Nagel, burgers und Paßmentirers allhie Ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. den 17. 9.bris [unterzeichnet] Johann Benedict Pflaum Als hoch Zeiter, o der Hochzeiterin eignes hand Zeichen (i 39)

Fille d’ancien manant, Marie Salomé Nagel devient bourgeoise par son mari en s’inscrivant à la tribu des Tailleurs
1718, 4° Livre de bourgeoisie p. 831
Maria Salome Naglerin Von hier, empfangt das burgerrecht Von Ihrem Mann Joh. Benedict Pflaum . 2. gold fl. 16. ß wird beÿ E. E. Zunfft der schneider dienen. Promis: den 10. Januarÿ 1718.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Bain-aux-Roses qui appartient au passementier Ullmann. Ceux du mari s’élèvent à 51 livres, ceux de la femme à 81 livres.
1718 (9.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 45 (48)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Benedict Pflaum Schneider, undt die Ehren und tugendsahme fr. Maria Salome gebohrne Nagelin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht, Und sich deren Jedes für unverändert vorbehalten hat (…) Actum in fernerem gegenseÿn Fr. Annæ Mariæ Pflaumin des Ehemanns Mutter, und Fr. Anna Margaretha Nagelin der Ehefr. Mutter, Mittwochs d. 9. febr. 1718.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Rooßbaaad gelegenen H. Ullmann dem Paßmentirer eÿgenthümlich zuständigen v. von beeden Eheleuthen Lehnungs weiß bewohnend. behaußung sich folgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 2, Summa summarum 33 lb – zugelegt seinen an den haussteuren gebührigen antheil 17 lb, Des Ehemanns gantze Nahrung 51. lb
Der Ehefrauen eÿgenthümbliche Nahrung, Sa. haußraths 68, Sa. Silbers 5, Sa. Goldene Ring 8, Summa summarum 81 lb

Jean Benoît Pflaum résigne son droit chez les Tailleurs pour devenir revendeur (à la Mauresse). Les échevins acceptent sa démission mais lui refusenr le droit de continuer à être tailleur pendant un an. Un client se plaint lors de la même session d’une robe que Jean Benoît Pflaum a mal taillée. La commissionn ramène de 3 florins 2 sols à deux florins 8 sols la somme que le client lui doit.
1726, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 135) Dienstag den 13.ten Aug. 1726 – Benedict Pflaum burger und bißheriger Schneider alhier Resignirt hiemit sein Zunfft und Stuben Recht, anbeÿ bittens umb permission annoch ein Jahrlang auff dem handtwerckh Zue arbeiten biß er Verspühren wird wie ihm die Krempereÿ Zue schlagen Werdte. Erk. Wirdt die Resignatio angenommen und Verzeichnet, der Implorant aber mit seinem Weiteren begehren pto. des arbeitens auff dem handtwerckh abgewießen.

(f° 135-v) Johann Daniel Druthel der Glaßer Klagt wider Johann Benedict Pflaum der schneider, wie daß er dem beklagten einen Rockh Zuverfertigen über geben, denn er sehr übel und schlecht conditionirt widerumb gebracht hat, fordert dannoch für macherlohn 3 fl 2 ß seinem des Klägers bedunckhen nach allzuevil wäre, bittet besichtigung undt die arbeit zu taxiren. Factâ deputatione Auff H. Gräber und Herrn Hubmeÿer eorumque relatione ist erkant Wirdt dem beklagten für macherlohn nicht mehr als 2 fl 8 ß d passirt.

Tributaire à la Mauresse, Jean Benoît Pflaum cotise aussi chez les Tonneliers pour revendre des marchandises
1726, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 121-v) Mittwoch den 11. Septembris Anno 1726 – Benedict Pflaum der Schneider und burger allhier suchte an Ihme das Zunfftrecht alß einem Zudiener mit Geld zu gönnen producirt deß Wegen Schein Von der Ehrsammen Möhrin Zunfft Sub dato 29. Augusti Jüngst hien, Vermög deßen Er daselbsten Leibzünfftig das Krempen Weßen Zu treiben befugt, Erkannd, Willfahrt Zahlt gebühr 2 lb 10 ß 6 d er pro Zunfft schreiber und büttel 2 ß 6 d

Jean Benoît Pflaum et Marie Salomé Nagel font leur testament dans leur maison sise rue des Poules
1733, Not. Marbach (Jean 34 Not 8)
Codicillum Reciprocum des Ehrengeachten Herrn Joh: Benedict Pflaumen des Fastenspeishändlers vnd der Ehr: und tugendsahmen Frauen Maria Salome Pflaumin gebohrner Naglerin beeder Eheleuthen und burgers allhier Zu Straßburg
1732 (…) auff Sonntags den 15. des Monats Novembris nachmittags zwischen Ein und Zweÿ uhren in einer allhier Zu Straßburg in der Krottenau ane der Hennen gaß gelegenen Von Hernach gemelten beeden Codicillierenden Ehe Persohnen eigenthümlich bewohnenden behaußung dero obern Stuben mit denen Fenstern auff gedachte Krottenau und die Hennengaß außsehend (…) von gnade Gottes gesund gehend und stehender Leiber auch richtig un verruckhter Sinnen und guten Verstandts

Le revendeur Jean Benoît Pflaum manque les séances pendant lesquelles on donne lecture du règlement. Les échevins décident d’informer les Quinze de cette désobéissance.
1736, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 207) Dienstags den 6.ten Martÿ A° 1736 – Benedict Pflaum, der Gremp ist Zum Zweÿtenmahl Zur Verantwortung wegen seines Ausbleibens, beÿm Articul Verlesen citirt worden, welcher Zwar auff die erste Citation den 28.ten Februarÿ Vor Versamlung E. E. Gerichts erschienen hat aber auff das H. Zunfftmeister ermahnen solche Versamlung nicht erwarten wollen, sondern ist trotziger weiß davon gegangen, und auff die Zweÿte Citation gar aus geblieben, dahero Von E: E: Gericht heut dato Erkandt worden, daß derselbe als ein ungehorsamer Zünfftiger Gn: Herren den Fünffzehen geschrieben gegeben weren solle.

Jean Benoît Pflaum meurt en mars 1736 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Poules. Les experts estiment 225 livres la maison près du Pont du brochet. La masse propre à la veuve s’élève à 93 livres, celle des héritiers à 1 925 livres. L’actif de la communauté est de 236 livres, le passif de 1 643 livres.

1736 (8.5.), Not. Marbach (Jean, 34 Not 5) n° 187
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten Herrn Johann Benedict Pflaumen geweßenen Fastenspeishändlers und burgers allhier Zu Straßb. nunmehro Seel. Zeitliche Verlaßenschafft auffgerichtet, Anno 1736. – nach seinem Montags den Zwölfften Monats Martÿ lauffend 1736. Jahr aus dießem Jammerthal genommenen tödlichen hientritt Hinter Ihne Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des Ehrsam und bescheidenen Meister Lorentz Verÿ des Kammachers und auch burgers Allhier als geordnet und geschworenen Vogts Annä Mariä so 15 und Johann Jacob so gegen Zwölff Jahr alt des Seel. Verstorbenen mit der Ehr und tugendsamen Frauen Maria Salome Pflaumin gebohrne Naglerin der hinterlaßenen Wittib Ehelich erziehlt und nach Todt Verlaßene Kinder und ab intestato Erben, fleißig inventirt und ersucht, durch erstgedacht die hinterlassene Wittib mit beÿstand H. Joh: Caspar Musculi Musicanten und burgers allhier deroselben geschwohrnen Vogts (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 8. Monats Maÿ 1736. in auch beÿsein H Johannis Kraußen Meelmanns von Seithen der Wittib und dero Vogts hierzu erbettenen beÿstands.

In einer allhier Zu Straßburg an der Crottenau ane der Hennengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung als volgt befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Soldaten Cammer, In der Cammer darneben, In der obern Stub
Eigenthumb ahne Häußeren. (E) Erstlichen ein Hauß und Hoff mit allen deren gebauen, begriffen, Weithen, Zugehörden Recht und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Crottenau oberhalb der Hechten bruck am Staaden, 1.s Joh: Jacob Cammerer dem Wannenmacher 2.s. neben Johannes Claußen dem Mahler, hinden vff weÿl. H. Dr Kolben Seel. Fr. Wittib und Erben stoßend davon gibt mann Jahrs 10. ß 6 d dem Mehrern Hospithal und dann 10. ß dem Stifft der Carthauß ane bodenzinß sonsten Freÿ ledig und eÿgen und durch der Statt geschwohrne Werckmeistere des Maur und Zimmerhoffs vermög eines Zu dem concept überschickten Abschatzungs schein vom 4.ten May 1736. æstimirt und angeschlagen vor 450 Gulden oder 225. lb d. davon aber abzuziehen obig darauff in zweÿen Posten hafftende bodenzinß so in Summa thun 1 lb 6 d zu doppeltem Capital gerechnet so zu 5 pro Cento außmacht 41. lb d So restiret Solchemnach ane dem anschlag so außzuwerfen nemblichen 184. lb.
Darüber besagt j Teutsch Perg. Ganth Kauffbrieff von E. E. Kl. Rath gefertigt, und mit deßen Innsiegel Verawahret datirt den 21. Maÿ 1727. auswießend wie des verstorbenen Mutter Weÿl. Fr. Anna Maria Pflaumin die Hebamm Seel. Solche behaußung so Joh: Adam Cronen dem Taback M. gehörig war ane der Ganth als Creditrix angenommen mit altem N° 2 und neuem N° 3 notirt. Item ein alterer Perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßb.. Cantzl. Contr. Stub anhangend. Innsiegel Verwahret, datirt den 15. Apr: 1706. auch mit altem N° 2 und Neuwem N° 3. notirt, Item noch ein alterer Teutsch Perg. Kauffbrieff aus allhieß: C. S. Stub gefertiget und mit deroselben Innsiegel verwahret datirt den 25. Nov. 1628. mit gar altem N. 1. und altem N. 2. notirt und dabeÿ gelaßen, Item ein alterer teutsch Perg. Kauffbr aus allh: C. C. stub gefertigt und mit deroselben anhang. Innsiegel verwahrt datirt den 15. Sept. 1701. mit Altem N. 1. et 2. und. newem N. 3. notirt.
(T) Item eine behaußung mit allen deroselben Zugehörigen recht und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Vorstatt Krottenau, 1.s ist ein Eck ane der Kleinen vieh oder Hennengaß (…)
Ergäntzung der Wittib ohnverändert ermanglenden Guths. Vermög Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthen in A° 1716 durch H. Joh: Jacob Olingern Notarium publicum auffgerichtet
Contenta desjenigen Codicills So der Verstorbene vor mir Notario und Gezeuger den 12. Junÿ 1735 auffgerichtet
Copia des Seelig Verstorbenen, mit der hinterlaßenen Wittib Zur Zeit ihrer verheürathung auffgerichteten Eheberedung – Zwischen dem Ehrsam vnd bescheidenen Meister Johann Benedict Pflaumen dem ledigen Schneider ams dem hochzeiterer ane Einem, So dann der Viel Ehr: und tugendsamen Jungfer Maria Salome Nagelin H Joh: Adam Nagel geweßenen Paßmentirers und burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erzeugter tochter, als Hochzeiterin am andern theil (…) So beschehen und verhandelt in der Königl. freÿen Statt Straßburg den 27. des Monats Octobris 1717, Johann Jacob Ölinger Nots. Publ.
Norma hujus inventarii, Der hinterlassenen Wittib ohnverändert Vermögen. Sa. Haußraths 9, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Ergäntzung der Wittib ohnverändert ermanglenden Guths 47, Sa. Activorum. 30. Summa summarum 93 lb
Dießemnach Wird auch der Kinder und Erben ohnverändertes Guth beschrieben, Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 1, Sa. Eigenthumbs ane einem hauß 184, Sa. Pfenningzinß haubtguths 325, Sa. Ergäntzung der Erben ohnverändert ermanglenden Guths 1411 lb, Summa summarum 1955 lb – Schulden 30 lb, Nach deren Abzug 1925 lb
Endlichen wird auch das gemein und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 54, Sa. Silbers 3, Sa. golden Rings 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 150, Sa. Waaren 25, Summa summarum 236 lb – Schulden 1643 lb, die theilbare Passiva übertreffen die theilb. Activ Nahrung 1407. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 611. lb – Ungewiß Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter So der Erben ohnverändert 291 lb. Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in der Erben ohnverändert Nahrung zubezahlen 198 lb
Abschatzung dem 4. Maÿ 1736. auff begehren weilandt deß wohll achtbahren und bescheitenen Johann Benetict Pflaumen deß geweßenen schneiterß seel: hinderlaßenen Frau wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg, in der Crautenau gelegen, ein Eck in die hennen gaßen (…)
Der 20.t begrieff ist auch alhie in der Statt Straßburg oberhalb der hechten brucken ihm blummen Gießen gelegen ein seitz Neben hannß Jackob Cammerer dem wannen macher, anderseits Neben Johann Craußer dem mahler hinten auch auff getachten wannen macher Stoßend welche behausung Stuben, Cammer *sell hauß Ehren under dem tach Zweÿ Cammern eine dar von die Soldaten Cammer höffell kleiner getrëmbter Keller gemeiner bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Vier hundert und Vünffzig Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Marie Salomé Nagel se remarie en 1737 avec le tailleur Charles Heinrich : contrat de mariage, célébration
1737 (4.10.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 47
Eheberedung – persönlich erschienen er Ehrsam und bescheidene Meister Carol Heinrich der ledige Schneider Weÿl. Mr Johann Heinrichs, gewesenen Schreiners Zu Freÿburg in Schlesien, mit Fr. Regina geb. Selingerin ehel. erzeugter Sohn als hochzeither ane einem, beÿständlich des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Heinrichs, Schneiders und burgers allhier zu Straßburg seines bruders,
So dann die Ehren und tugendsahme Frau Maria Salome Pflaumin gebohrne Nagelin weÿland Johann Benedict Pfaumen geweßenen Fastenspeishändlers und burgers allhier nachgelaßene Wittib als hochzeitherin am andern theil, mit beÿstand der Ehrenhafften und bescheidenen Johann Caspar Musculus des Musicanten, ihres geschwornen Vogts, wie auch Lorentz Ferius Kammachers, dero Kinder erster Ehe geordneten Vogts, beeder burgere allhier
Geschehen in der Statt Straßburg Freÿtags den 4. Octobris Anno 1737 [unterzeichnet] Carl Heinrich als hochzeiter, M der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 74-v n° 28)
Aô 1737 den 16. Octobris sind nach Zweÿmähliger außruffung nemlich Dom. XVI. et XVII. Trinitatis in der Kirch Zu S Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden Carol Heinrich der Ledige Schneider und burger allhie Weÿl. Johann Heinrich gewesenen Schreiners und burgers Zu Freÿburg in Schlesien und Reginæ Selingerin nachgelaßener ehl. Sohn und Fr. Maria Salome Weÿl. Johann Benedict Pflaumen Fastenspeishändlers und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Carl Heinrich alß hochzeiter, n der hochzeiterin Zeichen (i 77)

Le tuteur des enfants de Jean Benoît Pflaum hypothèque la maison au profit du fils mineur du brasseur Jean Brandhoffer

1738 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 648-v
weÿl. Johann Benedict Pflaum des grempen hinterlassenen zweÿer Kinder Anna Maria und Jacob der Pflaum geschworner Vogt Lorentz Verius der Kammacher mit zuziehung der Curanden mutter und Stieffvatters Maria Salome geb. Nagelin und dero Ehemanns Carl Heinrich des schneiders
in gegensein Johann Adam Brandhoffer des bierbrauers zum goldenen Löwen als vogts seines bruders seel. weÿl. Johannes Brandhoffer des Bierbrauers einigen Kindts Johann Philipp Brandhoffer – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau oberhalb der hechtenbruck am Staden, einseit neben Johann Jacob Caminerer dem wannenmacher, anderseit neben Johann Claußer dem Mahler weÿl. H. Johann Daniel Kolb Med. D. und Pract. Fr. wittib-davon gibt man dem mehren hospital 10 ß 6 d und dem Stifft Carthauß 10 ß beedes ane bodenzinß – als en von anfangs genannten ihrem vatter seel. ererbtes guth eigenthümlich zuständig

La mère et le tuteur d’Anne Marie Pflaum hypothèquent la moitié qui lui appartient de la maison au profit du juriste Jean Philippe Hecker

1740 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 404
weÿl. Johann Benedict Pflaum des grempen und seiner hinterlassenen wittib Maria Salome geb. Nagelin ehelich erzeugte tochter Anna Maria Pflaum gewesten vogt Lorentz Verius der kammacher mit zuziehung ihrer mutter und ihres stieffvatters Carl Heinrich des schneiders
in gegensein H. Johann Philipp Hecker J.v.C und Statt Richters – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, die helffte ahne einer Behausung, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Krauttenau oberhalb der hechtenbruck am Staden, einseit neben Johann Jacob Cammerer dem maurer, anderseit neben Johann Claußen dem Mahler, hinten auff die Kolbische wittib und erben – von dießem gantzen hauß gibt man 10 ß 6 dem mehrern hospital und dann 10 sch. dem stifft Carthaus beede ane bodenzinß
so dann die helffte ahne einer behausung cum appertinentis in der Vorstatt Krauttenau, einseit isst ein eck ahne der kleinen Viehgaß anderseit neben Philipp Senger dem weißbecken hinten auff H. Samuel Frießen wittib und erben – davon gibt man auff Laurentij wegen eines wetterdächleins hiesigen Stadt Pfenning Thurn 1 lb ane allmend zinß – als ein von ihrem vatter eingangs gedachten Johann Benedict Pflaum ererbtes guth zu einer helffte, zur übrigen helffte aber ihrem bruder Jacob Pflaum eigenthümlich zuständig

La maison revient ensuite au fils Jean Jacques Pflaum qui fait son apprentissage chez son beau père Charles Heinrich de mai 1738 à juin 1741. Il s’inscrit au chef d’œuvre en juin 1746. Il présente en juin 1752 son chef d’œuvre réalisé chez Adam Richard. Les examinateurs le nomment maître. Il devient tributaire le 2 août suivant

1738, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(f° 134-v) Mittwochs den 14.ten Maÿ 1738 – Carl Heinrich burger und Schneider allhier nimbt seinen Stieffsohn Jacob Pflaum, weÿl. Benedict Pflaumen gewesten burgers und Schneiders allhier nachgelaßenen Ehelichen sohn in die Lehr an, und laßet selbigen Nach ordnung Einschreiben.

(f° 241-v) Mittwochs den 28. Junÿ 1741 – Carl Heinrich der Schneider und burger allhier, laßer seinen Lehrjung Jacob Pflaumen, weÿl. Benedict Pflaumen geweßenen Schneiders und burgers allhier hinterl. ehl. Sohn auß der Lehr außthun.

(f° 408) Donnerstags d. 23. Junÿ 1746 – Jacob Pflaum der Leedige schneider, burger und meisters Sohn von hier, laßet sich Zur Zeit und meisterstück Ein schreiben.

(f° 653) Montags den 17. Januarÿ 1752 – Erscheint unter Hn Johann Adam Richard seinem Informatore Jacob Pflaum der leedige Schneider, Weÿland Meister Benedict Pflaumen gewesenen Schneiders und burgers allhier ehel. Sohn und bitt Ihme Zu seinem Vorhabenden Meisterstück so Er Von droquet Verfertigen wolle, das quantum beneben denen Rißen auff Zugeben, Ist Imploranten mit 11. Stäb droquet, N° 9 ein lutherischer Pfarr Rock und N° 10 ein Maßgewand willfahrtet worden. Facta relatione et Examinatione der geschwornen herren Meisterstück Schauern, daß der Implorant sein Meisterstück nach Ordnung wie recht Verfertiget, als ist derselbe Zu einem Mit: Meister auff und angenommen worden.

(f° 677) Mittwochs den 2.ten Aug.1752 – Johann Jacob Pflaum der Schneider und burger Allhier erhalt auf produciren Stallschein Vom 2.ten Aug. das Zunfft und Stuben Recht.

Jacques Pflaum épouse en 1752 Catherine Dürrbach, fille de tonnelier : contrat de mariage, célébration
1752 (31.5.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) f° 6
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten H. Johann Jacob Pflaum leedigen Schneider, weÿland H.. Johann Jacob Pflaum, geweßenen Schneiders und burgers allhier mit frauen Salome gebohrner Nagelin seiner hinterbliebenen Wittib dermahlen H. Carl Heinrich auch schneiders und burgers allhier ehelicher haußfrauen ehelich erzeugtem Sohn alß dem H. Hochzeiterer mit assistentz erstgedachtem H. Carl Heinrichs seines Stieffvatters und H. Johann Jacob Dürrbachs des schloßers und burgers allhier seines Schwager ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Catharinæ Dürrbachin, weÿland H. Paul Dürrbachs gewesenen Kiefers und burgers dahier mit auch weÿland frauen Maria Salome gebohrner Ulrichin ehelich erziehlten tochter alß der Jungfrau hochzeiterin beÿständlich H. Joh: Georg Dürrbachs Zollers am rhein und burgers allhier ihres Vettern und H. Philipp Jacob Dürrbachs Küblers und burgers dahier ihres eheleiblichen bruders ane dem andern theil
Straßburg Mittwochß den 31.ten Maÿ Anno 1752. Johan Jacob Pflaum als hozeiter, Catharina dierbächin als hozeitern

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 117 n° 7)
Eod. die et Anno [Mittw. 28. Junÿ 1752] Wurde auch nach Vorhergegangener Zweÿmahliger Proclamation in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu St. Nicolai in den Stand der H. Ehe eingesegnet Johann Jacob Pflaum der ledige Schneider und burger allhie, Weÿl. Benedict Pfaum gewesten Schneiders und burgers allhie hinterlassener ehelicher Sohn Und Jgfr. Catharina Dierbachin Weÿl. Paul Dierbach gewesten Kieffers und burgers alhie hinterl. ehel. Tochter, Johann Jacob Pflaum als hochzeiter, Catarina dierbachin als hochzeiterin (i 119)

Jacques Pflaum, assisté de son beau père et de sa mère, hypothèque sa moitié des deux maisons provenant de son père au profit de la fabrique Saint-Pierre-le-Jeune

1752 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 382
Jacob Pflaum der schneider /:wobeÿ des schuldners stieffvatter Carl Heinrich des schneiders und deßen ehefrau Maria Salome geb.Nagelin sein des schuldners mutter mit beÿstand Frantz Nagel des buchhändlers und Johann Jacob Meÿer des biersieders beede ihrer vettern
in gegensein der Kirch zum Jungen St Peter H. Ober: und Pfleger S.T. H. Ammeister Johann Friedrich Faust, H. Rathh. Johann Jacob Marbach Med. Doct. und Practici und H. Johann Leonhard Pfäler des ältern handelsmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung, hoff und hoffstatt ane der Crautenau oberhalb der hechten bruck am staden, einseit neben Jacob Cammerer dem wannen macher, anderseit neben Johann Clauß dem mahler, hinten auff die Kolbische wittib und erben – von diesem gantzen hauß gibt man dem mehren hospital 10 ß, dem stiffft Carthauß 10 ß beede ane bodenzinß
so dann die unvertheilte helffte einer behausung in ermelten Vorstadt, einseit ist ein Eck ane der Hennen:gaß anderseit neben Andreas Barbanes dem weißbeck, hinten auff Christoph Cromer den hänffer

Le maître de tribu fait grief à Jean Jacques Pflaum d’avoir employé un compagnon sans l’inscrire auprès de la tribu. Le contrevenant déclare que le compagnon venait de travailler pour un autre maître. Les échevins infligent une amende réduite à Jean Jacques Pflaum puis en diminuent encore le montant.
1753, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 347 (1753-1763)
(f° 4-v) Dienstags den 18.ten Sept. 1753 – Herr Zunfftmeister ex officio Klagt wieder Meister Johann Jacob Pflaum den Schneider und burger allhier wie daß Er Sechs wochen einen Gesellen beÿ Ihm in Arbeith gehabt ohn daß Er solchen beÿ Hn Zunfftmeister einschreiben laßen, bittet also denselben nach den articulen abzustraffen.
Beklagter Zugegen ist der Anklage geständig, sagt aber Zu seiner Verantwortung, daß besagter Gesell schon Ein Viertel Jahr Zuvor allhier gearbeitet und hätte deßwegen nicht nöthig gehabt denselben Zu fragen ob er beÿ Hn Zunfftmeister eingeschrieben seÿe, über das so hätte Ihme Meister Johann Jacob Gremer der Schneider und burger allhier selbsten gesagt, daß der Gesell ehe Er Zu ihm gekommen, dreÿ wochen beÿ Ihme gearbeitet, bittet also umb absolutionem.
Worauff ged. Meister Johann Jacob Gremer citiret wurde, welcher declarirt daß gemelter Gesell nur 14 tag beÿ Ihme gearbeitet, und als er wochenlohn mit Ihme machen wollen, seÿe er aus der Arbeit gegangen.
Erkandt, seÿe beklagter für dieses mahl nur in dreÿ Pfund Pfenning straaf condemnirt (ext. 3 lb d moderirt ad 1 lb 5 ß vide fol. 24).

(f° 24-v) Mittwoch den 30. Octobris 1754 – Meister Johann Jacob Pflaum der Schneider und burger allhier stehet Vor und bittet Ihme die den 18.ten Septembris 1753. angesetzte Straaf der 2 lb d Zu moderiren.
Erkandt, seÿe die Straaff auf Ein pfund 5 ß moderirt, und der Überrest nachzulaßen (dt 1 lb 5 ß)

Catherine Dürrbach meurt en 1757 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Tonneliers qui appartient pour partie à la succession. Les experts estiment 150 livres la maison près du Pont au Brochet. La masse propre à l’héritier est de 45 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève 245 livres et le passif à 142 livres.

1758 (15.4.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 744) n° 68
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsahmen Frauen Catharinä Pflaumin gebohrner Dürrbachin, H. Johann Jacob Pflaum des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg geweßenen ehelicher haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1758. – nach ihrem Montags den 26. Decembris des verwichenen 1757.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren sein des hinterbliebenen Wittibers wie auch H. Johann Sigmund Baÿ des Schreiners und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacob Pflaum des verstorbenen seel. mit Vor: und nachgemeltem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlten Söhnleins, so den 28.ten Julÿ 1753 zur welth gebohren worden und ab intestato Verlaßenen universel Erben inventirt (…) So beschehen Straßburg Sambstags den 15. Aprilis Anno 1758.
Copia der Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg ane der Kiefergaßen gelegenen und in dieße Verlaßenschafft zum theil gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. (W.) Nembl. eine behaußung, höfflein und hoffstatt wie auch gemeinschafft eines bronnens mit allen dero übrigen gebäuden, begriffen weiten, zugehörden rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Krautenau, oberhalb der Hechtenbruck am Gaulstaden, 1.seith neben Jacob Kammerer dem Wannenmachern anderseit neben Daniel Wachter dem goldscheider hinten auf H. Venino des Italienischen handelßmanns garthen stoßend gelegen davon man Jährl. auff Joh. Baptistæ dem Stifft Carthauß allhier 10. ß ane bodenzinß zu entrichten pflichtig, sonsten aber über hernach eingetragene passiv Capital gegen männiglichen freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) außweißlich des zu mein Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung Zeduls vom 18.ten Aprilis 1758. angeschlagen vor 300 fl oder 150. lb. Wann nun vorheriger bodenzinß davon abgezogen wird, so zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 20. lb, So restiret noch ane dem völligen anschlag dißorts außzuwerffen 130. Über dieße behaußung welche des Wittibers Vatter seel. Von seiner mutter seel. ererbet besagt ein teutsch. perg. ganth Kauffbrieff von E. E. kleinen Rath außgestellt und mit deßen auch anhangenden Insiegel Verwahret de dato 21. Maÿ Anno 1727. Ferner ein teutsch. perg. Kauffbrieff in allhiesiger C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt datirt den 15. Aprilis A° 1706.
(E.) Nembl. die Helffte Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane der Kieffergaß (…)
Ergäntzung des Erben ermanglenden ohnveränderten guths. Nach anleitung der über beeder geweßener Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachter Nahrungen durch mich Notarium den 4.ten Augusti Anno 1752. auffgerichteten Inventarÿ
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 37, Sa. Silbers 1, Sa. goldener ring 11, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 288, Sa. der activ Schuld 50, Erg. 13, Summa summarum 395 lb – Schulden 350 lb, Nach deren Abzug 45 lb
Dießemnach wird auch alles übrige es seÿe gleich von dem Wittiber in die Ehe gebracht währender Ehe ererbt und sonsten erkauffet worden, weilen des Kinds und Erben vogt auff die theilbare Verlaßenschafft im Nahmen deßelbe, tam active quam passive renuncirt unter einem Titul alß in des Wittibers Nahrung gehörig und darauß zu bezahlend beschrieben, Sa. haußraths 21, Sa. lährer faß 2, Sa. Silbers 7, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der baarschafft erträgt 7, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 130, Sa. activorum 75, Summa summarum 245 lb – Schulden 142, Nach deren Abzug 102 lb
Stall Summ
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Mittwochß den 31. Maÿ Anno 1752. Johann Heinrich Thenn, Nots.

Jean Jacques Pflaum se remarie en 1758 avec Marie Marguerite Eissen, fille de l’aubergiste au poêle des Drapiers : contrat de mariage, célébration
1758 (3. 8.bris), Not. Haering (6 E 41, 1375) n° 154
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene hr Johann Jacob Pflaum Schneidermeister Wr. und br. alhier zu Straßb. als Hochzeiter an einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Margaretha Eißenin des Ehrengeachten H Johann Georg Eißen Lwbrs und E. E. Zunft der Tucher Hauptkanden mit der Ehren und tugendbegabten Frau Anna Maria gebohrnee Andreßin ehelich erzeugte tochter als Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen Straßburg Dienstags d. 3. 8.bris 1758. [unterzeichnet] Johan Jacob Pflaum Als hochzeiter, Maria Margaretha Eißin Als Braut

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 150-v, n° 25)
1758. Mittwoch d. 1. Nov. wurden nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu St Nicolai Ehelich eingesegnet Johann Jacob Pflaum Schneider und v. Wittwer allh. v. Jfr. Maria Margaretha Eißin, H. Johann Georg Eißen, Hauptkannten vnd burgers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Pflaum Als hohzeider, Maria Margaretha Eißin Als braudt (i 153)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la teneur est comparable à l’inventaire après décès ci-dessus. Les apports du mari s’élèvent à 253 livres, ceux de la femme à 139 livres.

1760 (11.1.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 745) n° 101
Inventarium über des Ehrengeachten H. Johann Jacob Pflaum Schneiders und der Ehren und tugendsahmen frauen Mariä Margarethä Pflaumin gebohrner Eißenin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1760. – der Ursachen alldieweilen in ihre vor H. Notario Johann Richard Häring den 3.ten Octobris 1758. auffgerichteten Eheberedung §° 3.tio expresse enthalten daß einem jeeden sein in die Ehe bringendes Vermögen vor ohnverändert verbleiben solle (…) So beschehen in fernerm beÿseÿn H. Johann Georg Eißen Leinenwebers und E. E. Zunfft der thucher hauptkanden auch burgers allhier der Ehefrauen eheleiblichen Vatters und erbettenen beÿsitzers, Straßburg Freÿtags den 11.ten Januarÿ Anno 1760.

In einer allhier zu Straßburg ane der Kiefergaß gelegenen des Ehemanns Söhnlein erster Ehe zum theil eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (M.) Nembl. Eine behaußung, Höfflein und Hoffstatt wie auch gemeinschafft eines bronnens mit allen dero übrigen gebäuden, begriffen weiten, zugehörden rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Krautenau, oberhalb der Hechtenbruck am gaulstaden, einseith neben Jacob Kammerer dem Wannenmacher, anderseit neben Daniel Wachter dem goldscheider hinten auf H. Venino des Italienischen handelßmanns garthen stoßend gelegen davon man Jährlichen auff Joh. Baptistæ dem Stifft Carthauß allhier 10. ß ane bodenzinß zu entrichten pflichtig, sonsten aber über hernach eingetragenes passiv Capital gegen männiglichen freÿ leedig eigen und dermahlen zu æstimiren vor ohnnöthig erachtet worden. Über dieße behaußung welche des Ehemanns Vatter seel. von seiner mutter seel. ererbet besagt ein teutsch. perg. ganth Kauffbrieff von E. E. kleinen Rath außgestellt und mit deßen auch anhangenden Insiegel Verwahret de dato 21. Maÿ Anno 1727. Ferner ein teutscher perg. Kauffbrieff in allhiesiger C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt datirt den 15. Aprilis A° 1706.
Des Ehemanns Söhnlein erster Ehe nahmens Johann Jacob Pflaum mütterlichen guth. Eigenthum ane einer behaußung. Nembl. die Helffte Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane der Kieffergaß (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Des Ehemanns eigenthümlich guth. Sa. haußraths 163, Sa. lähren faß 6, Sa. silbers 38, Sa. goldenen rings 3, Sa. der baarschafft 159, Eigenthumb ane einer behaußung o, Sa. der activ schulden 55, Summa summarum 426 lb – Schulden 172 lb, Nach deren Abzug 253 lb
Dießmnach wird auch der Eigenthümlich gehörigen in die Ehe gebracht guth beschrieben, Sa. haußraths 60, Sa. Silbers 12, Sa. goldenen ring 9, Sa. der baarschafft 56, Summa summarum 139 lb

Jean Jacques Pflaum et Marie Marguerite Eissen font dresser un état le leur actif et de leur passif. La masse propre au mari s’élève à 602 livres, celle de la femme à 180 livres. L’actif de la communauté s’élève à 289 livres, le passif à 611 livres

1769 (8.8.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 581) n° 165
Inventarium über Meister Johann Jacob Pflaum des Schneiders, und Fraun Mariæ Margarethæ Pflaumin geborner Eisenin beeder Eheleuthe und Burgere alhier zu Straßburg dermalen besitzende Activ: und passiv: Nahrungen auffgerichtet Anno 1769. – auf gedachter beeder Eheleuthen Requisition, in ansehung der unter ihnen obschwebenden Uneinigkeit und Mißhelligkeiten fleißig inventirt und ersucht, durch dieselbe auf Zuvorhin ane sie geschehene genugsame Erinnerung (…)
So geschehen alhier in der Königlichen Stadt Straßburg und einer daselbst ane der Kieffergaß gelegenen des Ehemanns Sohns erster Ehe zum theil eigenthümlich zuständigen und dißorts bewohnenden behaußung in fernerer Gegenwart Mr Johann Sigmund Beÿ des Schreiners als der erstgedachtem Sohn erster Ehe geordnet und geschworenen Vogts auf sein des Ehemanns So dann auf der Ehefrauen Seithen Meister Georg Friderich Klingler des Schneiders und Johann Gerhard Becker des Fripier beeder ihrer Anverwanthen aller burgern alhier, und hierzu insonderheit angesprochenen beÿständer, auf Dienstag den 8. Augusti im Jahr 1769.

Eigenthumb ane einer Behaußung. (M.) Nemlich eine behaußung, Höfflein und Hoffstatt wie auch Gemeinschaft eines bronnens, mit allen dero übrigen gebäuden, begriffen weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crautenau, oberhalb der Hechtenbruck am Gaulstaden, einseit neben Jacob Kammerer dem Wannenmacher, anderseit neben Daniel Wachter dem goldscheider, hinten auf H. Venino des Italienischen Handelßmanns Garthen stoßend, davon man jährlich. auff Johann Bapt. dem allhiesigen Stifft Carthauß 10. ß ane bodenzinß zu entrichten pflichtig, sonsten aber über hernach eingetragenes passiv Capital gegen männiglich. freÿ leedig eigen und lier ohnpræjudicirlich angeschlagen und ausgeworffen worden vor und um 375. lb. Über diese behaußung, welche des Ehemanns Vatter seel. von seiner auch verstorbenen mutter ererbet besagt ein teutscher pergamentener ganth Kaufbrieff von Seithen E. E. Kleinen Rath ausgefertigt und mit deßen auch anhangenden Insiegel Verwahret de dato 21. Maÿ Anno 1727. Ferner ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel versehen datirt den 15. Aprilis A° 1706.
Ergäntzung des Ehemanns angegangenen unverändert Guths. Nach Anleitung des über Eingangs benamster Eheleuthen in die Ehe zusammen gebrachte Nahrungen durch H Notarium Johann Heinrich Thenn den 11. Januarÿ 1760 auffgerichteten Inventarii durante hoc matrimonio von des Ehemanns unveränderten Vermögen angangen
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 3. Octobris Anno 1758, Johann Richard Häring Not. mit Handzug
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 56, Sa. der lären Faß 6, Sa. Silbers und Geschmeids 21, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 375, Sa. des Mariti Ergäntzung 351, Summa summarum 812 lb – Sa. der Schulden 210, Nach deren Abzug 602 lb
Ferner wird auch der Ehefrauen unverändertes Guth beschrieben, Sa. haußraths 40, Sa. Silbers und Geschmeids 7, Sa. Schuld in die Nahrung zu geltend 37, Sa. der Ehefrauen Ergäntzung 95, Summa summarum 180 lb
Endlich wird auch die gemeine theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 55, Sa. Silbers 16, Sa. Schulden 217, Summa summarum 289 lb – Schulden 611 lb, In Compensatione 321 lb

Etat des effets mobiliers que Jean Jacques Pflaum remet à sa femme autorisée à aller habiter chez sa mère par décision provisoire rendue à l’audience du consul.
1771 (12.3.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 582) n° 208
Designatio derjenigen Kleidung, Weiß Gezeug und Effecten, welche Mr Joh: Jacob Pflaum der Schneider und b. alhier zu Straßburg heut dato seiner Ehefr. Mariä Margarethä geb. Eisenin Zufolg Ihro Gnaden des Regierenden H. Ammeisters unterm gestrigen dato ertheilter Erkantnus bis zu Austrag der Sache bei E. Löbl. Ehe Gericht ohnnachtheilig und mit Vorbehalt aller seiner Rechten, unter dem bereits gerichtlich gethane oblato Repræsentationis ausgelüffert und Sie die Ehefr. aus ihres Mariti Wohnung mit sich in ihrer Mutter Wohnung alwo sie sich in deßen Separatim aufzuhalten und zu logiren die Obrigk. Erlaubnus erhalten fortgenommen hat
Geschehen alhier zu Straßburg in Mr Pflaum des Ehemanns ane der Kiefergaß gelegenen behaußung Dienstags den 12. martÿ anno 1771

Jean Jacques Pflaum et Marie Marguerite Eissen hypothèquent la maison au profit du pasteur d’Entzheim Jean Thiébaut Lux

1771 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 645 n° 394-v
Johann Jacob Pflaum der schneidermeister und Maria Margaretha geb. Eißin mit assistentz Georg Friedrich Klingler des scheiders und Jacob Balthasar Stoltz des ebenmäßigen schneider meisters
in gegensein H. M. Johann Theobald Lux des pfarrherren zu Entzheim – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane der Vorstadt Krautenau oberhalb der Hechtenbruck am Gaulstaden einseit neben N. Kammerer dem wannenmacher, anderseit neben Daniel Wachter dem goldscheider, hinten auff N. Krieg den zimmermann – davon gibt man dem mehren Hospital 1 gulden 6 p und löbl. Stifft Carthaus und 1 gulden ane bodenzinß

Compte que rend Jean Sigismond Bay de la tutelle des biens qui appartiennent à Jean Jacques Plaum, issu du mariage avec Catherine Dürrbach
1777 (4.8.br), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 973) n° 125
Rechnung Mein Johann Sigmund Baÿ des Schreiners und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Weÿl. Fraun Catharinä Pflaumin gebohrner Dürrbachin Mstr. Joh: Jacob Pflaum dem Schneider und burgern allhier ihrem geweßenen Ehemann und hinterlaßener Wittiber ehelich erzeugten Sohns Nahmens Johann Jacob Pflaum, Innhaltend und außweißend waß ich Vom 4. Apr. 1758. als ich zu dießer Vogteÿ gelanget biß auff den 4. 8.bris 1777 deßentwegen eingenommen und außgegeben auch sonsten Verhandelt habe. – Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Jean Jacques Pflaum hypothèque la maison au profit de Jean Charles Seiler, propriétaire du Jeu de paume

1785 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 659 n° 206-v
Johann Jacob Pflaum der schneider meister
in gegensein H. Johann Carl Seiler des ballmeisters – schuldig seÿen 150 gulden
unterpfand, eine behausung cum appertinentis zu Straßburg dero vorstatt Krautenau oberhalb der Hechtenbruck am Gaulstaden, einseit neben Mr Hammerer dem wannenmacher, anderseit neben Daniel Wachter dem goldscheider, hinten auff Mr Krieg den zimmermann

La tribu des Tailleurs remet à Jean Jacques Pflaum un certificat pour pouvoir bénéficier de l’aumône Saint-Marc à cause de sa pauvreté. Il a élevé cinq enfants dont le plus jeune est encore à sa charge.
1790, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 348 (1784-1791)
(f° 125) den 12. July 1790 – Wurde Joh: Jacob Pflaum dem hießigen burger und Schneider meister, welcher unter fünf Kindern Zwar nur noch eine unerzogene Tochter beÿ sich hat, seiner bittern Armuth halben, Schein ertheilt zu Erlangung des Allmosens beÿ löbl. Stift St. Marx

Le maître tailleur Jean Jacques Pflaum vend la maison 475 livres au manant et compagnon maçon Jacques Liechtle

1790 (13.9.), Chambre des Contrats, vol. 664 n° 192-v
Johann Jacob Pflaum der schneider meister
in gegensein Jacob Liechtle des maurer gesellen und schirmers
eine Behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen derßelben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten mit N° 25 bezeichnet in der vorstatt Krautenau oberhalb der Hechtenbrück am staden, einseit neben Mr Fuchs dem leinenweber, anderseit neben Mr Bernhard ebenmäßigen leinenweber, hinten auff Mr Krieg den zimmermann – davon gibt man dem mehrern hospital 10 s 6 p und dem stifft Carthaus 10 s ane bodenzinß – geschehen um 950 gulden

Le compagnon maçon Jacques Liechtle originaire de Hattstatt qui travaille à Strasbourg depuis quatre ans et demi et sa fiancée Elisabeth Haller, fille de manant, obtiennent en juillet 1782 le droit de manance
1782, Conseillers et XXI (1 R 265)
Johann Jacob Liechtlein der Maurergesell von Hattstatt wird in den Schirm aufgenommen. 196.
(p. 194) Lectum memorialia, welche von Seiten E. Löbl. Schirmgericht ad protocollum Mghh. gegeben worden, und durch welche folgende Personen um gnädige aufnahm in den Schirm anflehen
(p. 196) Sambstag den 20. Julius 1782. 7. Johann Jacob Liechtlin der Maurergesell von Hattstatt so 4 ½ Jahr alhier in Arbeit stehet und ferner also sein brod verdienen will, auch 600 Livres zufolg einer handschrift im Vermögen hat, verlobt mit Elisabetha hallerin die ledige hießige Schirmers tochter, aber ohne Vermögen, weswegen sie um dispens bittet, bieten Zu Caution an Johann Georg Erhard den Kunstgärtner und burger.
Nach angehörtem Voto des herrn General advocaten Mogg welcher angemercket, daß samliche im fall angenommen zu werden, indem sie alle entweder sich an einem Schirmer oder Schirmers tochter und wittib verheurathen, jedoch dem n. 6. angegeben Imploranten Jacob Antoni Roßer eine Strafe anzusagen wäre wegen des fehlers sich ohne eingeholte Erlaubniß verheurathet zu haben, und vermittelst gehaltener umfrag ist Erkannt daß samtliche Imploranten dispensando von dem einigen manglenden erforderlich Vermögen ad recipiendum an die hochverordneten herrn Oberschirmherrn zu verweißen seÿen mit dem Anhang jedoch daß der N° 6 implorirende Jacob Antoni Rooßer wegen des begangenen fehlers sich ohne eingeholte Erlaubnis verheurathet zuhaben 15. ß den armen beizutragen gehalten sein sollen. Worauf Samtliche bürgen ausgenommen der von N° 4 implorirenden Pierre Mignerot angebotene Georg Sigfried Heintz vorgestanden und die bürgschafft angelobet.
Deput. H. Rthh. Hervé und H. Rthh. Ottmann.

Originaire de Hattstatt dans le diocèse de Bâle (près de Colmar), Jean Jacques Liechtle épouse en 1782 Elisabeth Haller
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 30-v)
Anno Domini 1782, 23 Julii (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt Johannes Jacobis Liechtlin Solutus ex Hattstatt diœcesis Basiliensis Jacobi Liechtlin et Elizabethæ Beck Conjugum ibidem filius Legitimus et Majorennis et Elisabetha Haller soluta hujas Johannis Georgii Haller tutelaris hujatis et Margarethæ Broté Conjugum filia legitima et majorennis, ambo in hac parochia commorantes (signé) signum sponsi x, signum sponsæ x

1808 (24.9.), Strasbourg 15 (8), Not. Lacombe n° 556
Consentement par Jacob Lichtlé père maçon à Strasbourg au mariage de Jacques Lichtlé son fils majeur avec Barbe Léhe de Strasbourg fille de Jacob Lehé invalide, fait en sa demeure près du pont aux brochets n° 35
Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 28-v du 26.9.

La maison de Jacques Liechtle est vendue par enchère judiciaire au boutonnier Jacques Habersoth

1810 (22.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 58, n° 1 suite du 57/112
Ce jour 23 juin 1810 est comparu Me Schwingdenhammer, avoué, lequel a déposé le cahier des charges contenant les conditions sous lesquelles la maison réellement saisie sur Jacques Leichtlé, Maçon en cette ville, à la requête de Guillaume Christ tailleur de pierres a Wasselonne sera vendue – Cahier des charges. Me Schwingdenhammer, avocat, avoué du Sr Guillaume Christ tailleur de pierres a Wasselonne déclare que son commettant est créancier du Sr Jacques Leichtlé maçon et entrepreneur des travaux publics de cette ville de la somme de 1070 francs, 53, 12 et 7 francs
Me Schuler avoué – Déclaration de command du 2 novembre à Jacques Habersoth boutonnier
les immeubles suivants savoir une maison sise en la ville de Strasbourg quai des fleurs n° 35 avec une petite cour au long de laquelle à gauche se trouve un corps de logis a un étage, ladite maison ayant rez de chaussée, deux étages et mansardes le tout d’une étandue supeficielle d’environ 1 are et demi au quatrième arrondissement de la justice de paix, section LL art. 219, d’un côté la veuve et héritiers de Daniel Tubach amidonnier, d’autre Jacques Fuchs tisserand, devant le quai des fleurs, derrière le nommé Bernard potier de terre – vendu par expropriation forcée, le poursuivant met à prix la maison à 1200 francs – fait le 23 juin 1810
Adjudication préparatoire du 31 août – pour 1200 fr à Me Schwingdenhammer
Adjudication définitive du 2 novembre, Me Jordy avoué au nom de Me Schwingdenhammer poursuivant l’expropriation formée au nom de Jacques Liechtlé maçon sur Guillaume Christ maçon – moyennant 3250 francs

Jacques Habersoth épouse Marie Adé en 1792. Ils passent un contrat de mariage en 1802
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 50)
Anno domini 1792 die vero 28 Maji (…) sacro matrimonii vinculo (…) in facie ecclesiæ conjuncti sunt Jacobus Habersoth filius defuncti martini Habersoth civis olim hujatis et Catharinæ Alchin ad huc superstitis conjugum hujatum parochianus noster et Maria Adé filia Wilhelmi Adé et Margarithæ Hasin civium et conjugum hujatum parochiana ad stum Joannem in undis ad nec dimissa (signé) Jacob Habersoth, maria ade (i 62)

1802 (9 floreal 10), Strasbourg 4 (32), Not. Roessel n° 652
Eheberedung – br. Johann Jacob Habersoth der knopffmacher
und burgerin Anna Maria Adé beede eheleuthe
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 69-v du 9 flo. 10

Anne Marie Adé meurt en 1807 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Brochet
1807 (22.12.), Strasbourg 12 (17), Not. Wengler n° 2908
Inventaire de la succession d’Anne Marie Adé femme de Jean Jacques Habersoth boulanger, décédée le 10. 9.bre 1807 – à la requête de Jean Jacques Habersoth demeurant ruelle du prochet n° 10 tuteur naturel de de Jacques 12 ans et demi, Anne Marie 10 ans, Anne Marguerite 7 ans, Catherine 18 mois héritiers de leur mère – en présence de Philippe Braun ouvrier en tabac subrogé tuteur – Contrat de mariage devant Me Roessel le 9 floréal 10

dans la maison sise à Strasbourg fauxbourg de la Krautenau ruelle du prochet n° 10
Immeubles Deux maisons reunies depuis longtemps a une seule et sous le même toit avec petite cour pompe très fonds autres appartenances droits actifs a exercer sur la maison voisine Giebrecht et son terrain et dépendances sise à Strasbourg fauxbourg de la Krautenau rue du prochet n° 10, d’un côtéles héritiers Giesbrecht, d’autre le Sr Greiner fabricant de tabac devant la ruelle, derrière am cour et le jardin desdits héritiers Giesbrecht – acquise de Susanne Marguerite Stieber veuve de Jean Daniel Spielmann par acte reçu Me Greiss le 7 prairial 3, rapporte Le logement occupé par François Carp 40 fr, celui occupé par la veuve Springmann 36 fr, par la succession 50 fr ensemble 126 fr de revenu en capital 2520 fr
Et une maison consistant en deux corps de logis, petite cour, puit et trefond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances située aud Strasbourg fauxbourg de la Krautenau sur le quai des Chevaux n° 130, aboutissant sur les enfants Saenger, d’autre la rue des hallebardes devant le quai derrière le Sr Jean Georges Schoellhammer – acquise des héritiers Mathieu Ostermann, baquetier, par acte reçu Me Stoeber le 16 avril 1806, occupée par le Sr Maentel 40 fr, Sr Greiner 36 fr, Sr Leopold tailleur 40 fr, Sr Volmer 30 fr, ensemble 146 fr de revenu en capital 2920 fr
mobilier 1248 fr, total 5740 fr, passif 2152 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 86 du 23.12.

Extrait du registre de population
600 MW 23, p. 399 IV Arrondissement, section XI, rue de brochet 10
Jacques Habersoth, Marchand de vin au détail, citoyen actif, 31. Strasbourg
Anne Marie, son épouse, 30, idem
Jacques, fils, 5 ans, Strasbourg
Marie, fille, 18 mois, id.
Anne Marguerithe Athé, veuve, 70, id.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Madeleine Mattel femme du journalier Jean Georges Knauss

1812 (5.12.), Strasbourg 14 (50), Not. Lex n° 6668
Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine née Mattel épouse de Jean Georges Knauss, journalier, décédée le 25 septembre 1812 – à la requête du veuf tuteur naturel de Marguerite Madeleine 4 ans – Louis Luck ouvrier en tabac tuteur subrogé – il n’a pas été passé de contrat de mariage ni de testament
dans la maison mortuaire quay des fleurs n° 35, dans une maison de derrière, chambre au premier étage
mobilier 44 fr, numéraire 15 fr, mobilier propre 321 fr, passif 70 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 38-v du 7.12.

Jacques Habersoth meurt en 1815 en délaissant trois filles. Il est propriétaire de plusieurs maisons près du Pont au Brochet.

1816 (4.12.), Strasbourg 12 (66), Not. Wengler n° 9879
Inventaire de la succession de Jean Jacques Habersoth, ci devant boutonnier ensuite cabaretier, décédé le 22 novembre dernier – à la requête de Jacques Habersoth caviste du Sr Martin Feirabend maître maçon, tuteur, et Philippe Braun ouvrier en tabac, subrogé tuteur d’Anne Marie 19 ans, Anne Marguerite 16 ans, Catherine 11 ans procréés du mariage avec Anne Marie Adé morte le 10 novembre 1807
communauté, la moitié par indivis d’une maison avec petite cour, pompe et ses autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg dans la ruelle du Brochet n° 10 près le pont de ce nom, d’un côté les sœurs Gieselbrecht, d’autre le petit jardin ci après derrière la languette de terre ci après désignée – acquis de Susanne Marguerite Weeber veuve de Jean Daniel Spielmann sellier, par acte passé devant Me Greiss le 7 prairial 3, estimée 1300 francs
Plus un petit jardin de la contenance de 10 ares environ contigu à la susdite maison, d’autre rue dite Narrenbronnen – acquis des héritiers Greiner par adjudication définitive au tribunal civil de première instance le 15 septembre 1808 et déclaration de command, estimé 600 francs
Plus une petite languette de terrain longeant par derrière la maison susdésignée contigu d’un côté à icelle d’autre le jardin des deux soeurs Gieselbrecht en haut ledit jardin et d’autre jusqu’au coin de la cuisine de la maison desdites sœurs Gieselbrecht desquelles il en a fait acqusition devant le notaire soussigné le 27 avril 1811 pour 40 francs
Plus la moitié par indivis d’une maison consistant en deux corps de logis, petite cour, puits et trefond avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg fauxbourg de la Krautenau sur le quai aux Chevaux n° 130 d’un côté les enfants Saenger, d’autre la rue des hallebardes, derrière Jean Georges Schoellhammer chargeur de voitures, de laquelle l’autre moitié appartient aux héritiers du chef de leur mère, acquis des héritiers de Mathieu Ostermann baquetier devant Me Stoeber père le 16 avril 1806, estimée 1500 francs
enfin une maison à deux étages avec cour, petite maison de derrière, puits commun et ses autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Fleurs n° 35 d’un côté la veuve et héritiers Dubach amitonier, d’autre Jacques Fuchs tisserand, derrière le Sr Bernard potier de terre – acquis de Jacques Leichtlé maçon par adjudication définitive au tribunal civil de première instance le 2 novembre 1810 et déclaration de command, estimée 2000 francs
dans une maison appartenant à cette succession ruelle du brochet n° 10
habillements 272 fr, mobilier 6413 fr, total 6685 fr ; total de l’actif 12 125 fr, passif 1887 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 132 f° 76-v du 7.12.

Les maisons figurent à l’inventaire des biens qu’Anne Marguerite Habersoth apporte en mariage à Philippe Jacques Dürringer

1819 (14.6.), Strasbourg 12 (77), Not. Wengler n° 11.446
Inventaire des apports de Philippe Jacques Dürringer, baquetier, et d’Anne Marguerite Habersoth, en vertu du contrat de mariage reçu Me Wengler le 27 août 1817
le mari 992 fr – la femme 6842 fr
le quart de trois maisons & dépendances sises à Strasbourg l’une rue du Brochet n° 16, l’autre quai des chevaux n° 120 & la troisième rue des fleurs n° 35 qui ont été également réalisées par liquidation Me Wengler le 6 février 1819
Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 100-v du 18.6.

Les héritiers Habersoth font vendre par licitation la maison au tribunal civil. Le tanneur Louis Bauer, cohéritier par sa femme Marie Habersoth, s’en rend acquéreur

1818 (21.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 112, n° 98
Tribunal Civil de de Première Instance
par devant M. Claude Antoine de Vigneron, juge au Tribunal Civil de Première Instance commis en cette partie, adjudication sur licitation, Cahier des Charges
Cet immeuble appartient par indivis primo à Jacques Habersoth, boutonnier pour un quart, 2. Marguerite Habersoth épouse de Philippe Jacques Dürringer, baquetier pour un quart, 3. Marie Habersoth femme de Louis Bauer, tanneur pour un quart, 4. Catherine Habersoth mineur fils de Jacques Habersoth vivant boutonnier ayant pour tuteur Martin Feyerabend, maçon, et subrogé tuteur Philippe Braun, ouvrier
Adjudication définitive du 19 novembre, à Me Munschina avoué – Déclaration de command du 19 novembre au nom de Louis Baur, tanneur
Désignation de l’immeuble, 3. maison sise en cette ville quai des Fleurs n° 35, d’un côté celle de la veuve Tubach, d’autre la Sr Fuchs tisserand, derrière la maison du Sr Bernhard potier – Titres de propriété, acquise par adjudication au tribunal civil le 2 novembre 1818 estimée 2200 francs
Cahier des Charges du 21 septembre 1818 – Me Klauhold 2200 francs

Fils de journalier, le tanneur Louis Bauer épouse en 1817 Marie Sophie Habersoth
1817 (10.11.), Strasbourg 12 (69), Not. Wengler n° 10.507
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Louis Bauer, garçon corroyeur né à Strasbourg, fils de feu Jean Bauer, journalier, et de Jeanne Françoise Schaal
Marie Sophie Habersoth fille majeure de feu Jean Jacques Habersoth, cabaretier, et de défunte Anne Marie Adé assitée de Jacques Habersoth cabaretier son frère
Enregistrement de Strasbourg, acp 136 f° 118 du 17.11.

Louis Bauer et Marie Habersoth vendent en 1827 la maison au cordier Jean Daniel Weber et à Marguerite Salomé Zabern

1827 (11.3.), Strasbourg 3 (76), Me Schreider n° 3223
Louis Bauer, tanneur, et Marie Habersoth
à Jean Daniel Weber, cordier, et Marguerite Salomé Zabern
une maison avec tous droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Fleurs n° 35, d’un côté la propriété de la veuve Tubach, d’autre celle du Sr Fuchs tisserand, derrière la maison du Sr Bernhard potier de terre – Ladite maison appartenait à la venderesse par indivis avec ses trois frères et sœurs Jacques Habersoth boutonnier, et Marguerite Habersoth épouse de Philippe Jacques Dürringer, baquetier, Catherine Habersoth mineure, seuls et uniques héritiers de Jacques Habersoth, boutonnier, qui l’avait acquis de Jacques Lichtlé, maçon, par adjudication au tribunal civil du 2 novembre 1810, la vente par licitation ayant été provoquée par adjudication à Louis Bauer au même tribunal le 19 novembre 1818 transcrit au bureau des hypothèques volume 112 n° 98 – moyennant 3000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 183 F° 8-v du 20.3.

Fils de cordier, Jean Daniel Weber épouse en 1811 Marguerite Salomé Zabern
1811 (7.6.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 209
Contrat de mariage – Jean Daniel Weber, cordier, fils majeur de Jean Daniel Weber, cordier, et de Rachel Geist
Marguerite Salomé Zaberer fille majeure de Jean David Zaberer, cordier, et de Marie Salomé Mertz
apports de la future épouse 915 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 76-v du 8.6.

Marguerite Salomé Zabern meurt sans enfant en 1855 après avoir légué la jouissance viagère de ses biens au veuf et leur propriété à ses neveux et nièces Werner. La succession comprend deux maisons contigues au quai aux Fleurs

1855 (24.1.), Strasbourg 6 (84), Not. Roessel (Henri Eugène le jeune) n° 1963
Inventaire de la communauté d’entre M. Jean Daniel Weber, cordier demeurant à Strasbourg et feue De Marguerite Salomé Zabern sa femme et de la succession de cette dernière décédée en ladite ville le 5 août 1854.
L’an 1855 le mercredi 24 janvier à deux heures de relevée à Strasbourg en la maison sise en cette ville Quai aux fleurs N° 35 où est décédée la défunte ci après nommée, à la requête et en présence 1. de M. Jean Daniel Weber cordier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant dans les qualités suivantes 1. à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre lui et feu De Marguerite Salomé Zabern sa femme décédée à Strasbourg aux termes de leur contrat de mariage passé devant M. Jean Georges Roessel lors notaire à Strasbourg le 7 juin 1811, 2. à cause des reprises qu’il peut avoir à exercer contre ladite communauté en vertu du contrat de mariage prérelaté ou de tous autres titres, 3. et comme ayant droit à l’usufruit viager et gratuit avec dispense de fournir caution de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la succession de sa défunte femme aux termes du contrat de mariage susénoncé et du testament de cette dernière fait par acte public devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 16 mars 1841 enregistré à Strasbourg le 18 janvier courant, Ladite De Weber née Zabern étant décédée sans postérité
2. de M. David Jonathan Werner, commis négociant, 3. de De Dorothée Madeleine Werner, sans état, veuve de feu M. Jacques Weickum en son vivant serrurier, 4. de Mr Charles Werner, serrurier, 5. de M. Adolphe Werner, cordier, 6. Et de Delle Wilhelmine Werner se trouvant en ce moment à l’établissement des Diaconesses de Strasbourg, tous majeurs demeurant et domiciliés à Strasbourg, les cinq derniers requérans habiles à se dire seuls et uniques héritiers de feue ladite De Weber née Zabern leur tante maternelle chacun de pour un cinquième de sa succession en nue propriété grevée d’usufruit viager en faveur du veuf requérant et ce par représentation de feue De Marie Madeleine Zabern décédée à Strasbourg épouse de feu M. David Jonathan Werner en son vivant taillandier en la même ville leur mère dont ils étaient également les seuls héritiers ainsi qu’il résulte de l’intitulé d’un inventaire dressé après le décès de ladite De Werner née Zabern arrivé le 28 juillet 1833 par Me Grimmer notaire à Strasbourg le 21 décembre 1833

Immeubles. Déclare le veuf que les immeubles suivans dépendent de la communauté sus mentionnée pour avoir été acquis pendant sa durée, savoir 1. Une maison à rez-de-chaussée et deux étages avec cour, droits et dépendances sise à Strasbourg au quai aux fleurs n° 35 d’un côté le Sr Tubach, de l’autre la maison suivante derrière le Sr Schnell devant ledit Quai
2. Une maison à rez de chaussée et un étage avec cour réunie à elle de la maison précédente, droits et dépendances sise en ladite ville au même Quai N° 36 d’un côté la maison précédente, de l’autre le Sr Forler, derrière le Sr Schnell et devant le Quai. Déclare le veuf requérant qu’il ne peut représenter les titres d’acquisition de ces deux immeubles attendu qu’ils se trouvent entre les mains d’un créances hypothécaires.
3. Un immeuble composé d’une petite maison à rez de chaussée avec écurie, d’un jardin et d’une corderie sur laquelle se trouvent placées quatre baraques en bois pour son exploitation, le tout d’une contenance d’environ 63 ares sis à la Robertsau ban de Strasbourg sur le premier chemin à droite de l’allée principale de la Robertsau,; devant ledit chemin, d’un côté le Sr Reibell jardinier, de l’autre le Sr Netter et derrière le Sr Jünger. Le veuf fait relativement à cet immeuble la même observation que précédemment quant au titre de propriété
Observation. Déclare le veuf qu’il ne possède aucunes marchandises ni matière premières concernant son état de cordier attendu qu’il ne travaille que pour le compte de marchands en gros qui lui fournissent ces objets
acp 437 (3 Q 30 152) f° 8 du 30.1. (succession déclarée le 30 janvier 1855) Communauté, mobilier estimé 560, argent comptant 50, loyer 97
Deux maisons quai aux fleurs N° 35 & 36, une petite maison avec jardin et corderie hors la porte des pêcheurs
Passif 13.131, Garde robe 94

1855, Me Noetinger
Testament du 16 mars 1841 par lequel Marguerite Salomé Zabern épouse de Jean Daniel Weber cordier à Strasbourg légue à son dit mari l’usufruit de toute sa succession.
Décès du 5 août 1854 (succession déclarée le 30 janvier 1855)
acp 436 (3 Q 30 151) f° 79 du 18.1.1855

Jean Daniel Weber meurt à son tour en juillet 1858. La succession revient en propriété aux frères et sœurs Werner, la maison n° 35 à Charles Werner et la voisine n° 36 à Dorothée Madeleine Werner veuve du serrurier Jacques Weickum

1858 (24. 7.br), Strasbourg 6 (86), Not. Roessel (Henri Eugène le jeune) n° 3025
Partage des successions de Jean Daniel Weber et de Marguerite Salomé Zabern
Ont comparu M. Charles Werner, serrurier, M. Adolphe Werner, cordier, M. David Jonathan Werner, commis négociant, Mad. Dorothée Madeleine Werner, sans état, veuve de feu M. Jacques Weickum vivant serrurier à Sinsheim près Heydelberg, tous les susnommés demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes déclaré qu’ils sont intentionnés de procéder à la liquidation et au partage de la succession de M. Jean Daniel Weber, vivant cordier demeurant à Strasbourg et de celle de De Marguerite Salomé Zabern son épouse défunte demeurant en son vivant également à Strasbourg dont il sont actuellement les seuls représentants ainsi qu’il sra expliqué plus loin. En conséquence les comparnas ont d’abord exposé ce qui suit.

Observations préliminaires. Les époux Weber étaient mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts suivant contrat de mariage reçu par M. Jean Georges Roessel alors notaire à Strasbourg le 7 juin 1811 (…), Mad. Weber est décédée à Strasbourg le 5 août 1854 en laissant pour ses seuls héritiers ses cinq neveux et nièces les quatre comparans et Dlle Wilhelmine Werner leur sœur demeurant en son vivant à Strasbourg chacun de pour un cinquième ainsi que cette qualité héréditaire se trouve constatée par un inventaire dressé par M. Roessel jeune le 24 janvier 1855 (…) Depuis le décès de Mad. Weber il y a environ deux ans est décédée Madlle Wilhelmine Werner en laissant pour ses seuls héritiers ab intestato kes quatre comparans (…) M. Weber est également décédé à Strasbourg le 3 juillet 1858 sans laisser d’héritiers à réserve. Par son testament reçu par M Roessel jeune notaire soussigné le 18 février 1858 enregistré M. Weber a légué à titre de legs particulier (…) enfin par le même testament il a institué pour ses légataires universels les quatre enfants Werner comparans, de sorte que les quatre enfants Werner comparans sont également les représentants de deu M. Weber. Après le décès de ce dernier il n’a pas été dressé d’inventaire, l’établissement de la succession de M. Weber qu’il sera fait ci après en tiendra lieu.
Chapitre I. Masse active des biens à partager. §. 1. Biens provenant de la communauté de biens des époux Weber. 1. Objets mobiliers, 560
2. Une maison à rez de chaussée et deux étages avec cour, droits et dépendances à Strasbourg quai aux fleurs N° 35 nouveau N° 4, d’un côté le S. Tubach, de l’autre la maison ci après désignée, derrière le S Schnell devant ledit quai, cette maison a été estimée pour le partage à la somme de 6000 francs
3. Une maison à rez de chaussée et un étage avec cour réunie à cette de la maison précédente droits et dépendances sise en ladite ville même quai N° 36 actuellement N° 3, d’un côté la maison précédente de l’autre le Sr. Forler, derrière le S. Schnell et devant le quai, cette maison a été estimée pour le partage à une somme de 6000 francs
4. Un immeuble composé d’une petite maison à rez de chaussée avec remise d’un jardin et d’une corderie sur laquelle se trouvent placées quatre baraques en bois pour son exploitation, le tout d’une contenance d’environ 63 ares sis à la Robertsau ban de Strasbourg sur le premier chemin à droite de l’allée principale de la la Robertsau devant ledit chemin d’un côté le Sr Reibell jardinier de l’autre le Sr Netter derrière le S. Junger, cet immeuble a été estimé également pour le partage à une somme de 4000 francs
Etablissement de la propriété des dits immeubles. Les conjoints Weber étaient propriétaires des immeubles ci avant désignés savoir
1. de la maison quai aux fleurs N° 35 comme ayant été acquis par eux du Sr Louis Bauer tanneur et Marie Habersoth conjoints demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M. Schreider alors notaire à Strasbourg le 11 mars 1827 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 27 du même mois volume 200 N° 53 (…)
2. de la maison sise même quai N° 36 actuellement N° 3 comme ayant été acquise durant leur mariage par le défunt S Weber de Chrétien Frédéric Biermann tisserand et Marguerite Salomé Fuchs conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par M. Noetnger notaire à Strasbourg le 31 mars 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 avril de la même année vol. 382 N° 10 (…)
§ 2. Valeurs provenant uniquement de la succession de M. Weber, 1. loyers échus 23, 2. garde robe 54
Fixation des droits des parties et abandonnements. I. M. Charles Werner (…) en paiement de quoi on lui abandonne en toute propriété la maison sise à Strasbourg quai aux fleurs N° 35 actuellement N° 4 pour la somme de 6000.
II. Mad. Weickum (…) en paiement de quoi les co-partageans lui abandonnent en toute propriété 1. la maison sise à Strasbourg quai aux fleurs N° 36 actuellement N° 3 pour la somme de 6000.
III. M ; Adolphe Werner (…) en paiement de laquelle les co-partageans lui abandonnent en toute propriété 1. l’immeuble sis à la Robertsau estimé 4000.
acp 472 (3 Q 30 187) f° 73-v du 2.8.br

Dorothée Madeleine Werner et Charles Werner louent les deux maisons contiguës au tourneur de pipes Gaspard Walter et à sa femme Marguerite Fischer

1860 (27.7.), Strasbourg 6 (89), Not. Roessel (Henri Eugène le jeune) n° 3495
Bail – Ont comparu 1. Mad. Dorothée Madeleine Werner, sans état veuve de M. Jacques Weickum vivant serrurier à Sinsheim près Heidelberg, 2) Et M. Charles Werner serrurier, demeurant et domiciliés les deux à Strasbourg, lesquels ont par les présentes donné à loyer pour la durée de 9 années entières & consécutives qui commencent à courir le 25 mars 1861 & finiront à pareil jour de l’année 1870
à Mons. Gaspard Walter, tourneur de pipes & à De Marguerite Fischer sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg
Les deux maisons ci-après désignées appartenant la première à Mad. veuve Weickum la seconde à M. Charles Werner, ainsi qu’il résulte d’un acte de partage & de liquidation dressé par Me Roessel notaire soussigné le 24 septembre 1858.
Désignation. 1. Une maison à rez de chaussée & un étage, droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai aux Fleurs N° 36 nouveau N° 3, d’un côté la maison suivant de l’autre le Sr. Forler, derrière le S. Schnell et devant le quai,
2) Une maison à rez de chaussée et deux étages, droits & dépendances sise à Strasbourg quai aux fleurs N° 35 nouveau N° 4, d’un côté la maison dont la désignation précède, de l’autre le S. Tubach, derrière le S Schnell devant le quai.
De chacun de de ces deux maisons dépend une petite cour, actuellement elles se trouvent réunies et comprises dans le bail. Sont en outre compris dans le bail Six poêles en fonte avec tuyaux & pierres, se trouvent dans la maison numéro 3. – moyennant un fermage annuel de 700 francs
acp 490 (3 Q 30 205) f° 53 du 30.7.

Le serrurier Charles Werner épouse en 1862 Adèle Rehn, fille de vitrier. Il a hérité la maison voisine de la sienne de sa sœur qui l’a institué légataire universel
1862 (8.5.), Strasbourg 6 (91), Not. Roessel (Henri Eugène le jeune) n° 3982
Contrat de mariage – Ont comparu M. Charles Werner, serrurier demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Jonathan David Werner, taillandier, et de De Marie Madeleine Zabern sa femme demeurant en leur vivant à Strasbourg agissant comme futur époux d’une part
Mad.lle Adèlle Rehn, sans état, demeurant à Strasbourg, fille majeure de M. Jean Rihn, vitrier, & de De Françoise Schafflützel sa femme demeurant ensemble à Strasbourg, agissant comme future épouse d’autre part
Et le époux Rihn, la femme dûment autorisée de son mari agissant tant pour assister la future épouse leur fille qu’à cause de la constitution de dot qu’ils vot lui faire ci après, de troisième part

Apports du futur époux. 5) Une maison avec dépendances, sise à Strasbourg à la Krutenau près du pont Ste Catherine N° 164, nouveau N° 8. Cet immeuble est avenu au futur époux par suite d’une licitation entre lui & ses cohéritiers, à la succession de ses père et mère, suivant acte reçu par ledit Me Roessel jeune le 20 janvier 1855
6) Une maison sise à Strasbourg quai aux fleurs, ancien N° 35, nouveau N° 4. Cet immeuble est échu à M. Werner dans les successions de M. Jean Daniel Weber, vivant cordier & Marguerite Salomé Zabern, conjoints demeurant en leur vivant à Strasbourg, suivant acte de partage dressé par Me Roessel l’un des notaires soussignés, le 24 septembre 1858, par lequel acte le futur époux a été délégué de payer une somme de 5500 francs (…)
7) Une maison sise à Strasbourg quai aux fleurs N° 36 ancien & nouveau N° 3, laquelle maison est échue à M. Charles Werner, le futur époux, dans la succession de Mad. Madeleine Dorothée Weickum née Werner, sa sœur, dont il est légataire universel, suivant testament olographe du 6 février 1861, enregistré à Strasbourg le 16 janvier 1862 folio 82 v° (…) déposé en l’étude du dit Me Roessel après l’accomplissement des formalités légales par acte du 13 janvier dernier. Cette maison était échue à la veuve Weickum dans les successions des dits époux Weber & par partage prérelaté, à charge de payer la somme de 2000 francs (…)
Les deux dernières maisons sont louées en ce moment par bail reçu par ledit Me Roessel jeune le 27 juillet 1860 aux époux Walter pour un loyer annuel de 700 francs. M. Werner déclare que la première maison est occupée par lui même
acp 510 (3 Q 30 225) f° 46-v du 10.5. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une valeur de 10.307 francs, Une maison (…), deux maisons (…)
Les apports de la future épouse consistent 1) mobilier estimé 86, argent 200
Donation par les conjoints Rehn à la future épouse leur fille de acceptant 1) d’un trousseau estimé 858, 2) argent une somme de 3141
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession, réductible en cas d’enfants. Le survivant aur l’usufruit des biens de la communauté

Mariage, Strasbourg (n° 208)
Du 10° jour du mois de mai 1862. Acte de mariage de Charles Werner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 août 1824 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, serrurier, fils de feu David Jonathan Werner taillandier décédé à Strasbourg le 29 juillet 1854 et de feu Marie Madeleine Zabern décédée à Strasbourg le 28 juillet 1833 et d’Adèle Rehn, majeure d’ans née en légitime mariage le 24 août 1836 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Jean Rehn, vitrier, et de Françoise Schafflützel conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants (…) il a été passé un contrat de mariage devant Me Roessel jeune notaire à Strasbourg (signé) Werner, Rehn (i 19)

Charles Werner et Adèle Rehn vendent les deux maisons 3, quai des Fleurs (ancien n° 36) et 4, quai des Fleurs, (ancien n° 34) au contremaître militaire Bernard Laurière et sa femme Marie Louise Keith

1867 (19.1.), Strasbourg 6 (97), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 5292
Ont comparu M. Charles Werner, serrurier, et Mad. Adèle Rehn, son épouse qu’il autorise demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg (avoir vendu)
à M. Bernard Laurière, maître ouvrier au 6° régiment d’artillerie pontonniers en garnison à Strasbourg et à Mad. Marie-Louise Keith, son épouse qu’il autorise demeurant et domiciliés à Strasbourg
Désignation. Deux maisons contiguës dont l’une à rez de chaussée et un étage et l’autre à rez de chaussée et deux étages, petite cour autres droits et dépendances sises à Strasbourg Quai aux Fleurs portant l’une le N° 3, ancien N° 36, et la seconde N° 4, ancien numéro 35, tenant d’un côté au Sr Forler de l’autre au Sr Tubach actuellement Füllhardt par derrière au Sr Schnell et par devant le quai.
Sont compris dans la présente vente six poêles en fonte avec tuyaux et pierres se trouvant dans la maison n° 3, quatre poêles avec tuyaux et pierres, un chaudron à lessive, deux pots économiques et les volets et jalousies se trouvant dans les deux maisons N° 3 & 4. (…) Origine de la propriété. Les maisons vendues appartenaient en propre au vendeur M. Weber de la manière suivant. Celle n° 4 du quai aux fleurs pour lui avoir été abandonnée suivant partage dressé par Me Roessel l’un des notaires soussignés, le 24 septembre 1858 des successions de M. Jean Daniel Weber, vivant cordier et Dame Marguerite Salomé Zabern, son épouse demeurant en leur vivant à Strasbourg où ils sont décédés oncle et tante de M. Werner intervenu entre M. Werner, l’un des vendeurs, 2) M. Adolphe Werner, 3) M. David Jonathan Werner commis négociant, 4) a Mad, Dorothée Madeleine Werner, sans état, veuve de M. Jacques Weickum en son vivant serrurier à Sinsheim près Heydelberg, tous les quatre demeurant et domiciliés à Strasbourg ayant agi par *aires de Dmle Wilhelmine Werner leur sœur demeurant en son vivant à Strasbourg, décès qui est survenu après la mort de Dame Weber mais antérieurement à celle du Sr Weber en qualité de seuls et uniques héritiers chacun pour un quart desdits défunts époux Weber Zabern leur oncle et tante décédés sans laisser d’héritiers à réserve ainsi que ces qualités d’héritiers se trouvent constatées par l’intitulé de l’inventaire après le décès de Mad. Weber dressé par Me Roessel l’un des notaires soussignés le 24 janvier 1844 & par le partage précité du 24 septembre 1858 qui avait tenu lieu d’inventaire après le décès de M. Weber.
L’abandonnement de ladite maison en faveur de M. Weber a eu lieu à la charge d’une soulte que les vendeurs déclarent avoir intégralement payée
Quant à la maison N° 3 du quai aux fleurs, comprise dans la présente vente, en avait été abandonnée par le même partage à Mad. veuve Weickum née Dorothée Madeleine Werner susnommée, aussi à la charge d’une soulte (…) Mad. veuve Weickum est depuis décédée à Strasbourg le 8 septembre 1861 après avoir institué pour légataire universel M. Charles Werner covendeur suivant son testament fait en forme olographe le 6 février 1861 (…) M. Werner a été envoyé en possession du legs universel à lui fait par la défunte Dame Weickum sa sœur suivant le testament précité aux termes d’une autre ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg en date au 20 mai 1862. Les deux maisons présentement vendues dépendaient autrefois de la communauté de biens qui avait existé entre les époux Weber Zabern susnommés suivant leur contrat de mariage passé devant Roessel père alors notaire à Strasbourg le 7 juin 1814.
Cette communauté en était devenue propriétaire de la manière suivante savoir, de celle N° 4 par suite d’acquisition que M. & Mad. Weber en avaient faite de M. Louis Bauer tanneur et De Marie Habersoth son épouse demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par Me Frédéric Schreider alors notaire à Strasbourg le 11 mars 1827 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 27 du même mois volume 200 N° 53 (…). Dans la vente qu’on vient d’analyser il a été dit Que la maison contigue appartenait à la covenderesse femme Bauer née Habersoth par indivis avec ses trois frères et sœurs, Jacques Habersoth, boutonnier, Marguerite Habersoth épouse de Philippe Jacques Dürringer baquetier & Catherine Habersoth mineure tous demeurant à Strasbourg en qualité de seuls et uniques héritiers avec la femme Bauer de Jacques Habersoth leur père en son vivant boutonnier demeurant à Strasbourg qui avoit acquis le même immeuble de Jacques Liechtlé maçon demeurant à Strasbourg en vertu d’un jugement d’adjudication rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 2 novembre 1810. Que la vente par licitation ayant été provoquée, ladite maison a été adjugée au Sr Louis Bauer susnommé suivant jugement rendu par le même tribunal le 19 janvier 1818 & déclaration transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21. décembre suivant n° 112 n° 198 et inscrit d’office volume 126 n° 240. (…)
La communauté Weber Zabern était devenue propriétaire de la maison quai aux fleurs N° 3 comprise dans la présente vente au moyen de l’acquisition que M. Weber en avoit faite du Sr Chrétien Frédéric Biermann tisserand et Dame Marguerite Salomé Fuchs son épouse demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant M. Charles Noetinger alors notaire à Strasbourg le 31 mars 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 avril suivant vol. 382 n° 10 moyennant le prix de 3500 francs. Il a été déclaré en ce même acte que la venderesse femme Biermann avait recueilli la maison dont s’agit conjointement avec De Catherine Elisabeth Fuchs veuve Treis domiciliée à Strasbourg dans la succession de leur mère Catherine Elisabeth Kammerer épouse de Jean Jacques Fuchs vivant tisserand à Strasbourg et qu’elle était devenue propriété de la totalité de cet immeuble suivant acte passé devant Me Bremsinger lors notaire à Strasbourg le 19 novembre 1809, que le charges qui lui avoient été imposées par sa sœur suivant ledit acte sont éteints par le décès de cette dernière arrivé à Strasbourg le 15 mars 1852. Et que la veuve Kammerer femme Fuchs avait recueilli celle maison dans la succession de son père Jean Jacques Kammerer vannier à Strasbourg suivant liquidation reçue par Me Lederlin alors notaire à Strasbourg le 14 octobre 1855 – Prix 12.500 francs
acp 560 (3 Q 30 275) f° 61-v du 23.1.

Originaire de Cubjac en Périgord, Bernard Laurière épouse à Alger en 1860 la strasbourgeoise Marie Louise Keith. Les nouveaux mariés légitiment une fille née en 1857.
Mariage, Alger (n° 51) Du 23° jour du mois de février l’an 1860, Acte de mariage de Mr Bernard Laurière, Maître ouvrier au 6° Régt. d’artillerie Pontonniers 9° Comp. demeurant à Alger, Né à Cubjac (Dordogne) le 23 juin 1824 fils majeur & légitime de M. Jacques Laurière, sans profession, demeurant à Verzinas, commune de Vaunac (Dordogne, consentant (…) et de Marie Moureny son épouse décédée (…) Le futur époux procède en outre en vertu d’une Permission qui lui a été accordée par Mrs les Membres du Conseil d’administration du 6° régiment d’artillerie Pontonniers le 17 septembre 1859, Et la Demoiselle Marie Louise Keith, Couturière, demeurant à Alger, née à Strasbourg le 15 août 1827, fille Majeure & légitime de Mr Jean Michel Keith, fendeur de Bois décédé à Strasbourg le 13 janvier 1858 et de Dame et d’Elisabeth Huck son épouse, Matélassière, demeurant à Strasbourg, consentant à son mariage ainsi qu’il résulte d’in acte en Brevet passé devant Me Momy & son collègue notaires en ladite ville le 7 novembre dernier (…)
Et Aussitôt les dits Epoux nous ont déclaré reconnaîttre et légitimer par le présent mariage un enfant du sexe féminin procréé de leur œuvres et auquel on a donné le prénom de Marie, née à Mustapha (Alger) le 3 juillet 1857, inscrite le lendemain sur le registres des actes de naissance de ladite commune sous le N° 158. (i 51, signalé dans la base Migranet)

1859 (7. 9.bre), Me Momy
Consentement par Elisabeth Huck veuve Jean Michel Keith, matelassière à Strasbourg, au mariage de Marie Louise Keith, célibataire à Alger, avec Bernard Laurière, soldat au 6° d’artillerie du dit lieu
acp 482 (3 Q 30 197) f° 79 du 9. 9.bre

Louise Keith veuve de Bernard Laurière et sa fille Louise, demeurant à Alger, vendent les deux maisons au boulanger Jacques Charles Auguste Füllhart

1874 (24.5.), Me Allonas
1) Louise Keith Wittwe von Bernhard Laurière zu Algier, 2) der Bevollmächtigte von Louise Laurière, volljährig zu Algiers
an Jakob Karl August Füllhart, Bäcker zu Straßburg
von zwei Häußeren zu Straßburg, Blumenstaden N° 3 und 4 – für 24.000 Franken
Kauf Rössel Nr den 19. Jenner 1867
acp 627 (3 Q 30 342) f° 82 du 8.5.

Fils de boulanger, Charles Auguste Jacques Füllhart épouse en 1868 Sophie Frédérique Gluntz, fille de boulanger. Les parents du marié font donation à leur fils d’une maison sise au quai aux Chevaux.
1868 (23.7.), Holtzapffel subst. Noetinger
Contrat de mariage – Charles Auguste Jacques Füllhart, boulanger à Strasbourg fils de Jean Jacques Füllhart, boulanger et de Frédérique Vogel sa femme à Strasbourg, d’une part
Sophie Frédérique Gluntz, célibataire à Strasbourg, fille mineure de Jean Frédéric Gluntz boulanger et de Frédérique Adam sa femme à Strasbourg d’autre part
Stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts, partageabe par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Donation par les conjoints Füllhart au futur époux leur fils ce acceptant d’une maison sise à Strasbourg quai aux chevaux N° 8 d’un revenu annuel de 1400 francs, capital 28.000 francs. Cette donation faite à charge de verser dans la succession des donateurs une somme de 24.000 francs soit 12.000 francs pour moitié.
donation au même par les mêmes par préciput et hors part 1) d’une somme de 700 francs, 2) du fonds de boulangerie exploité pat les donateurs, estimé 4000 francs
Donation par les conjoints Gluntz à la future épouse leur fille ce acceptant 1) d’une somme de 4000 francs 2) d’un mobilier estimé 2590 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants
acp 574 (3 Q 30 289) f° 92-v du 30.7.



9, impasse Thomann


Impasse Thomann n° 9 – III 105 (Blondel), P 511-f (cadastre)

Aussi 7, rue du Roitelet. Parcelle réunie au 1-3, rue du Noyer à partir de l’exercice 1877



Façades ruelle du Roitelet et ruelle Marbach (impasse Thomann),
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 42 (© Musée des Plans-relief) 1

La maison qui comprend un jardin est la réunion de deux bâtiments adossés l’un à l’autre, donnant respectivement dans la ruelle du Roitelet et dans l’impasse Thomann ou ruelle Marbach. Elle appartient au XVII° siècle au boucher Jean Thiébaut Bechtold qui accorde en 1661 à son voisin Jean Barthelémy Notter le droit d’ouvrir une fenêtre vers sa propriété. Les bâtiments ne sont pas estimés lors de l’inventaire dressé après sa mort en 1671 parce qu’ils sont en mauvais état. Le journalier et tisserand Gabriel Sifferer devient bourgeois pour l’acquérir en 1697. Elle revient ensuite en 1711 par adjudication judiciaire au professeur à l’université Jules Reichelt qui accorde en 1716 à sa voisine le droit d’ouvrir deux fenêtres vers son jardin à condition de les munir d’un grillage. Elle reste une maison de rapport propriété de marchands pendant trente ans. Le tailleur Pierre Etter qui l’acquiert en 1742 y fait faire des travaux dont ceux de 1764 sont connus par un litige porté devant le conseil des Charpentiers. La maison estimée par les experts à une valeur minimale de 450 florins en 1732 passe à celle de 1 400 florins en 1767. Le compagnon maçon et manant François Joseph Scheller en devient propriétaire en 1781, il y fait faire des travaux en 1786 puis vend en 1792 la moitié de son jardin à son voisin Jean Conrad Kræutler.


La maison se trouve au centre de l’image, entre la ruelle du Roitelet et la ruelle Marbach (ensuite impasse Thomann) qui courent à l’horizontale (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Cours D et E

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la ruelle du Roitelet comprend les deux bâtiments à gauche du repère (f) : rez-de-chaussée à porte d’entrée et deux étages, toiture à deux niveaux de lucarne. Le repère (f) marque la limite entre les jardins séparés en 1792, La façade ruelle Marbach se trouve au-dessus du repère (b) : pignon à demi-toit et deux bâtiments à un étage. La partie (2-11) de la cour D se trouve derrière la ruelle du Roitelet, la cour (E) derrière les bâtiments ruelle Marbach.
La maison porte d’abord le n° 7 de la rue Marbach (1784-1857) puis le n° 9 de l’impasse Thomann.

Le maître maçon Jean Jacques Stotz fils l’acquiert en 1833 et la réunit à l’îlot entre la ruelle du Roitelet et la rue du Noyer (voir 9, rue Thomann). Un magasin et un hangar prennent la place de la maison d’après le cadastre.

octobre 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1833, date de sa réunion à la propriété Stotz. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Thiébaut Bechtold, tripier, et (1615) Chrétienne Meyer, veuve de Jean Henri Christ, (1634) Anne Marie Haderbeck puis (1646) Marie Schallmeyer, veuve du marchand d’étoffes Jacques Aland – luthériens
1672* h Jean Georges Roth, boucher, et (1684) Anne Eve Bechtold femme en premières noces (1671) du boucher Jean Jacques Leitel – luthériens
1697 v Gabriel Sifferer, journalier et tisserand, et (1669) Elisabeth Bacher – luthériens
1711 adj Jules Reichelt, professeur à l’Université, et (1668) Madeleine Bressler, (1693) Catherine Kollœffel puis (1702) Anne Marguerite Stœffel, veuve du boucher Jean Philippe Kamm et du tanneur Jean Georges Minder – luthériens
1718 v Jean Christophe Reichard, marchand, et (1692) Anne Marie Brand puis (1714) Marie Cléophée Miville – luthériens
1727 v Laurent Græthel, marchand, et (1694) Marie Marguerite Lang puis (1715) Marie Susanne Graff, veuve du marchand Jean Arnaut Ruhland – luthériens
1742 v Pierre Etter, tailleur, et (1715) Marie Lang puis (1735) Susanne Salomé Müller, remariée (1768) au tailleur Jean Frédéric Schmidt – luthériens
indivis entre Jean Jacques Bayerlé, savetier, cordonnier, et (1721) Marie Salomé Specht puis (1768) Anne Marie Etter – luthériens
André Voltz, boulanger, et Chrétienne Etter – luthériens
1781 v François Joseph Scheller, compagnon maçon, et (1767) Anne Marie Gœppel – catholiques, manants
1833 v Jean Jacques Stotz, entrepreneur et architecte, et (1819) Cléophée Sophie Heitz puis (1836) Madeleine Sophie Remp

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1704, 62 livres en 1717, 700 livres en 1767

(1765, Liste Blondel) III 105 Pierre Etter
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Maisons Situées dans un Cul de Sac de St Thomas
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 511-f, Stotz, Jean Jacques, mre maçon – maison, sol – 1,54 are

Locations

1712, Jean Georges Thaler, tisserand
Georges Guillaume Grimm, apprêteur de tabac et (v. 1705) Marie Elisabeth Sifferer puis (1711) Marie Salomé Goll

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Le compagnon maçon François Joseph Scheller est autorisé à réparer sa maison rue du Roitelet et à poser une croisée

(f° 13-v) Dienstags den 31. Januarii 1786 – Frantz Joseph Scheller Maurer Gesell
Frantz Joseph Scheller, der Maurer Gesell, bittet zu erlauben sein Haus im Gollen Gäßel gelegen zu repariren und Ein Kreutzstock ein Zu setzen. Erk. Willfahrt.

Description de la maison

  • 1717 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, une cave solivée et un puits, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 125 florins
  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, cuisine, vestibule, cave solivée et un puits, le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 450 florins
  • 1767 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisine, le comble est couvert de tuiles creuses et de tuiles plates, , cave solivée le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Roitelet

nouveau N° / ancien N° : 8 / 7
Schaller
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 136 case 1

Stotz Jean Jacques Mre maçon

P 511-f, sol, magasin et hangard – rue Marbach 7
Contenance : 1,54
Revenu total : 54,80 (54 et 0,80)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 54 (avec 511-a)
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 733 case 2
La parcelle est réunie à celle P 511-a à partir de l’exercice 1877

Stotz Jean Jacques, propriétaire
1873 Stotz Sophie Mathilde, Jakob Gottfried u. Karl Oskar
(ancien 481)

P 511-f, magasin et hangard, sol, Rue du noyer 1-3
Contenance : 1,54
Revenu total : 54,80 (54 et 0,80)
Folio de provenance : (136)
Folio de destination : 733-I
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : (avec 511-a)
fenêtres du 3° et au-dessus :

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 65 du Roitelet p. 132

7. Pr. Scheller, François, garçon Maçon – Manant
Lo. Glassmann, Jean, g. tisserant
Lo. Kirschbaur, Salomé, fille de bourgeois
Lo. Bergasse, Sebastien – invalide
Lo. Kirchhausser, Salomé, fille de bourgeois
Lo. Münch, Michel, Garçon tisserant
Lo. Zimmermann, Veuve
Lo. Walter, Marguerithe, fille de bourgeois
Lo. Staubin, Marie Anne, Veuve – Manante
Lo. Bühler, Veuve – Manante


Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1620 au tripier Jean Thiébaut Bechtold. Originaire de Rouffach, il épouse en 1615 Chrétienne Meyer, veuve de Jean Henri Christ

Mariage, cathédrale (luth. f° 13)
1597. Hans Heinrich Christ der metziger, Christina Hans Meÿer des Zeichters am arm brust Rein tochter (i 9)

Mariage, cathédrale (luth. f° 31)
1615. Dominica XII. den 27. Augusti. Hans Thiebold Bechtold von Ruffach der Metziger vnd Christina Hans Heinrich Christen des metzigers e. witwe, eingesegnet montag den 4. 7.bris (i 20)

Jean Thiébaut Bechtold acquiert le droit de bourgeoisie un mois après son mariage
1615, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 992
Hans Diebold Bechtoldt Von Rufach d. Metzger Empfahet d. Burg.recht Von Christina, Weÿl. hanß heinrich Christen deß Metzg.s Wittib Wüll Zu den Metzg. dienen Actum den 17. 8.bris A° 1615.

Jean Thiébaut Bechtold se remarie en 1634 avec Anne Marie Haderbeck, fille de l’aubergiste à l’Aigle noir.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 48)
1634. Dom. post festum novi anni 5. Jan. Hannß Diebold Bechtoldt Kutler v. burger alhie v. J. Anna maria wld. Hanß Had.becks gewesenen würth zum Schwartzen Adlern hind.laßene dochter. Mont. d. 21. Januarÿ (i 268)

Jean Thiébaut Bechtold épouse en troisièmes noces Marie Schallmeyer, originaire d’Offenbourg et veuve du marchand d’étoffes Jacques Aland
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 75)
1646. Eodem [Dnca 14.Trinit. 30. Augusti.] Johann Theobaldt Bechtoldt Burg. Vndt Metziger alhie, Maria Jacob Alandt Burgers Vnd Kartenmachers alhier hinderlaßene Wittib (i 76)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 180)
1627. Dominica paschatos. Jacob Alend d. Weiß Krämer allhie, J. Maria Hanß Schallmeier deß Flichs. v. Rathsverwanden Zue Offenburg eheliche tochter, 3. Apr. (i 185)

Jean Thiébaut Bechtold, agissant par un mandataire pour cause de maladie, et sa femme Anne Marie Haderbeck, hypothèquent une maison rue des Bouchers et une autre rue Lang au Thomanloch au profit du tanneur Jean Thiébaut Rohr

1639 (4. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 382
Erschienen Hanß Diebold Bechtold der Metzger burger Zu St. und Anna Maria Haderbeckin sein eheliche haußfraw mit beÿstand hanß Philipp vnd hanß Carol der Schäffer gebrüed. zwar Er hanß Philipp crafft hiebeÿ eingesteckhten Zedelins, weil derselb leibs halben nit außgehen Kan, ihrer hierzu insonderheit erbetener nechsten v.wanthen
haben in gegensein Hanß diebold Rohren deß Rothgerbers auch Burger. alhie – schuldig seÿen 50 lb
dafür in specie Vnd.pfand sein soll ein Vorder und hinder hauß, hoff, hoffstatt und Stallung mit allen and.en ihren gebäwen, alhie im Metziger güssen neben Jacob Schoners deß Eltern see. wittib && Lienhard Peter dem Weißbecken zum theil neben Seuerin Weissen dem Küeffer, hinnd. vff weÿl. Johann dieterichen s: Erb. So zuuor v.hafftet umb 400. R. Str. w. der Samblung Zum Offenburg, It. vmb 680. fl. H. Johann Wencker XV. So dann umb 100. fl. hanß Heinrich Christen deß Debitoris Stieff sohn, sonst eigen,
So dann hauß, hoffstatt und schöpfflin mit allen and.en ihren gebäuwen alhie im Thoman loch in der Langengaßen neben H Tobias Städel Alt Ammeister & Jacobs Adamen den Kornmeßer, hind. vf besagten Hn Ammeisters garten stoßend gelegen

Jean Thiébaut Bechtold passe un accord avec le tuteur de ses quatre enfants issus d’Anne Marie Haderbeck au sujet de la jouissance viagère qu’il a accordée à Marie Schallmeyer veuve du jardinier Jacques Aland dans la maison au Thomanloch

1646 (28. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 413-v
Erschienen hannß Diebold Bechtold der silber Bott Burger Zu Straßburg
in gegensein Christoph Möllingß deß Metzgers und Burgers alhie alß Vogts sein Bechtoldts mit Weÿl. Anna Maria Haderbeckhin seiner abgeleibter haußfrawen seel. ehelich erziehlter Vier Kind. Annæ Mariæ, Apoloniæ, hannß Diebolds und Annæ Barbaræ mit beÿstand H Georg Obrechten dero recht. Doctoris und E.E. Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris alß ihr der Kind. Groß Muter Mariæ Göppin Weÿl. hannß Haderbeckhß deß Weißbeckhen seel. wittibin, Vogts, wie auch H Adam Burckhardts und H Johann Sebastian Leiterspergers beed. alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter – schuldig seÿen Erstlich 50. lb. Morgengaab und dann 135. lib ohnveränderten Guts Ergäntzung (…)
denen Kindern in specie exprimirt sein die fol. 73. fac. 2. & fol. seq. fac. j. Inventarÿ beschriebene Behaußung im Thoman loch (…) Und dieweilen Er Bechtold Mariæ Schallmeÿerin weÿl. Jacob Ahlandts deß Gartenmanns seel. wittibin siner Hochzeiterin, den widemß Nutz. dißer angezogener Behaußung wafern Sie ihne überleb. würde vff ihr lebtag in der Eheberedung verschrieben, so ist Sie Maria mit beÿstand Martin Eberlins deß Krämers ihres Vogts hiebeÿ erschienen, Vnd Zwar dießen widembßnutz ihro geg. sonst. männiglich Vorbehalt. sich aber deß. gegen der obgemeldte ihre Stieffkind. Zu dero Schad. und Nachtheil nicht u gebrauch. noch sie dadurch ahne erhaltung ihrer Zahlung Zu hindern, außtruckhlich erclärt, ohne alle gefährdt.

Jean Thiébaut Bechtold accorde à son voisin Jean Barthelémy Notter le droit d’ouvrir une fenêtre vers sa propriété en confirmant par écrit un accord passé avec son père Ulric Notter

1661 (10. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 544-v
Erschienen hannß Diebold Bechtold der Metzg. an einem,
So dann hannß Barthol Notter der Schuhmach. am andern theil,
Demnach Er Bechtold, weÿl. H Ulrich Nottern geweßenen groß. Raths Verwanthen sein hannß Barthold Vatter, seel. aus nachbahrlicher Freundschafft, alberaÿt vor ohngefährd vier Jahren gegönnet hette, ein fenster in den Nottisch. Gäbel, geg. dem Jenig. ort, d. besagter Bechtold hiebevor ein baw stehen gehabt durchzubrech. Inmaß. dann solch. Fenster gemacht word. Und aber diß Precarium nicht Zu papÿr kommen seÿe, Damit dann darüber ins künfftig kein Mißverstand erstehe, will obgemelter hannß Barthol Notter alß ietzig. haußbesitzer für sich und alle seiner nachkommende possessoren berührter Notterisch. Behaußung geg. obernanntem hannß Diebold Bechtold für sich und alle deßen Nachkommen Besitzer der Bechtolisch. Behaußung /:alhie im Thomanloch theilß neben Zum theil hinder einand. geleg:/ erwehnt fenster für ein Recht precarium und bloße Nachbarliche Gönning recognoscirt word. erkannt und gehalten

Jean Thiébaut Bechtold hypothèque sa maison rue Lang au profit des enfants du marchand de soie Jean Paul Kolb. En marge, quittance accordée à Anne Eve Bechtold femme du boucher Jean Georges Roth

1663 (16. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 26
Erschienen hannß diebold Bechtold der Metzg.
in gegensein H Martin Bürckhels deß jüngern handelßmanns alß Vogts H Hannß Paul Kolben deß Seidenhändlers Kind. erster Ehe – schuldig seÿe 50 Pfund
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt höfflin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeit. alhie im Thomanloch in d. lang. Gaßen, einseit neben H Christoph Städeln alten Ammaÿstern anderseit neben weÿl. Jacob Adams gewesenen Statt Kornwerffers seel. Wittib, hind. vff hannß Henrich Meÿern v. Cons. stoßend gelegen
dabeÿ geweß. Anna Maria deß Schuldners Eheweib, welche beständig vorgegeben, daß sie kein ohnverändert Gut habe, sondern all der beÿd. Eheleuth Nahrung gemein und theilbahr seÿe
[in margine :] (…) in gegensein Annæ Evæ Bechtoldin hierin gemeldten debitoris tochter, mit beÿstand hannß Georg Rothen deß Metzgers Ihres Ehevogts (quittung) Actum d. 5.ten Mart. 1686

Jean Thiébaut Bechtold et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit de la mineure Jeanne Dorothée Welper

1670 (21. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 371-v
Erschienen Hannß Diebold Bechtold der Metzger und Anna Maria sein Eheweib, Vnd zwar Sie Anna Maria insonderheit mit assistentz der Ehrenvest Fürsichtig und weÿsen H Johann Peter Schmidts und H. Andres Gebhard Rheinthalers beed. alß aus E.E. groß. Rhats mittel ahne statt nechtser Verwanther hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Johann Welpers deß Buchtruckhers alß Vogts Johannæ Dorotheæ Welperin – schuldig seÿen 25. Pfund pfenning
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt höfflein und Schöpfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, und Zugehördten alhie im Thomanloch in der lang. Gaßen, einseit neben H Christoph Städel alten ammaÿstern und Treÿzehnern anderseit neben H Jacob Wenckhern alten Treÿern der Statt Stalls, hinden uff Michael haffnern den leinenwebern stoßend gelegen

Jean Thiébaut Bechtold meurt en 1671 en délaissant quatre enfants issus d’Anne Marie Haderbeck et une fille issue de la veuve Anne Marie Schallmeyer. L’inventaire décrit les deux bâtiments qui composent la maison, sans donner lieu à une estimation à cause de leur mauvais état. Le titre le plus récent date de 1611. L’actif de la succession s’élève à 111 livres, le passif à 18 livres.

1671 (17.5.), Not. Oesinger (David, 37 Not 22) n° 8
Inventarium vnd Beschreibung Aller und Jeder haab, Nahrung vndt güethere, Ligendter vndt Vahrendter, So Weÿlandt der Ehrenhaffte Hannß Diebold Bechtoldt geweßener burger undt Kremp alhie Zue Straßburg sel. nach dienstags d. 21.ten jüngst Verwichenen Monats Martÿ diße Welt gesegnet, hindter Ihme Verlaßen, welche auff beschehen freündtl. vndt fleißiges bitten vndt begehren, deßelben hindterlaßenen Sohns vndt töchter, alß rechtmäßiger ab intestato auch p. testamenta instituirter Erben, wie auch derselb. H. Ehe vndt vögten vndt erbettenen Deputirter beÿstandts aller hernach benandt, fleißig Ersucht Jnventirt durch die tugendsame Fr. Annam Mariam Schallmeÿerin die hindterblibene Wittib mb& deß Ehrengeachten hanß Philipps Fleischmanns, Metzgers vnd burgers alhie Ihres geordneten vogts (…) So beschehen Mittwoch d. 17.ten Maÿ A° 1671.
Der Verstorbene sel: hat Zu Erben p. Testamentum nuncup. instituirt v. hind. laßen 1. Erstl. Annam Mariam Paul Schrötter Paßmentmachers Eheweib beÿ hamburg wohnhaft, 2. Hanß Dieboldt Bechtoldt d. Hoßenstricker burger Zu Regenspurg, der beed. weg. E. E. Kl. R. Mittel Deputirt word. der Ehrenvest Fürsichtig v. weiß H. Jacob Haprecht Zinngießers vndt wohlgedachten Raths Wohlverordneter beisitzer. 3. Apoloniam hannß Friderich Schneiders burgers v. weißbeckens alhie haußfr. 4. vnd Annam Barbaram Latzaro Kolben burgers vndt Paßmentmachers alhie Eheliche haußfr. Alle vier in vorgehendter Ehe mit weÿland Anna Maria Haderbeckin selig. Ehelich erzeugtten Sohn undt töchtere, wie auch
5. Annam Evam hannß Jacob Leuttels Metzgers alhie haußfrau, 6. Maria Cleophe hannß Michel Rimpachets burgers vndt Kürßners alhie, So Alle beÿ vorhanbendter Inventation Zuegegen geweß.
Bericht. Hernach Solte nuhn Vermög hievornen ein Verleibten Eheberedung die Verlaßenschafft separatim Inventirt vnd eines Jed. Ehegemächts in den Ehestand Zugebrachte Nahrung Inventirt v. beschrieben werden, Weilen Sie aber selbige nicht beschrieben v. Kheine Inventaria auffrichten laßen, Auch die hinterlaßene witwe eügens v. zeigens halben nicht geweßen v. ordentlich. bericht geben Khönnen, Alß ist dahien mittelt v. verglich. worden, das mann die gantze Verlaßenschafft durchauß Theilbar Inventiren solle.

In Einer In d. St. St. un dem thumenloch, und. Jung brunnen gäßl. gelegenen undt in dieße verlaßenschafft gehörig. behaußung So hernach beschrieb. wirdt, ist befund. worden wie volget.
Auff d. Oberst. bienen, In d. Kammer A, In der Kammer B, In d. Wohnstub, In d. Kuchen, Im hoff, In (*)ger hauß
Werckzeug Zum Schrein. 4. vngl. großn böhrer, 3 handseeg. vndt sonst allerhandt werckzeug zum treh. gehörig, 1. lb
Es im Gädel
Eigenthumb ane häußern. It. j. vorder vndt j. hin. hauß sampt hoff, hoffestatt v. j. bronnen auch all. d gebeüwen, begriff. weith. recht. vnd gerechtigkeit gelegen alhie in d. Statt Straßburg im tomenloch in der Lang gaß einseith neb. H: Jacob Wenckhern anderseith hernach beschrienener behaußung, hind. auff garten Michel Häffelin d. Leinenweber vndt burg. alhie stoßend geleg. Davon gehendt Jährlich 3. lb. 15 ß H. Martin Buckheln Jährlich auff Johannis Baptistæ ablößig mit 75. lb d. Item j lb 5 ß Jährlich auff Johannis Baptistæ ist in Capital ablößig mit 25. lb. H. Johann Welperten buchtruckern vndt händtlern Sonst allerdings freÿ ledig vndt eig.
It. Noch j. vorder vndt hindter hauß sampt schöfflin d. Zwisch. ist ein bor hauß über die Langegaß einseith neb. die vorstehend. behaußung die anderseith neb. Barbara N einer Schirms verwanthin alhie, hind. vff ein Allmendtgaß stoßend geleg. davon gehendt Jährlich auff Annunciationis Mariæ 2. lb. 10. ß Ablößig mit 50. lb dem wohl Edel vest fürsichtig vndt hochweiß. H. Christoph Städeln Alten Wohl verdienten Ammeistern diser St. St. sonst allerdings freÿ ledig vndt Eig.
Auff die vorstehendte Zweÿ häuser hat Jetzigerzeit weilen sie sehr bawällig v. die häußer in gering Preiß keine beßerung gesetzet werd. können. Über hie vorstehente behaußung besagt j. Pergamentene Kauffverschreibung mit d. St. Str: Contract Insigel verwahrt deren datum d. 23.t 7.bris A° 1611. Signirt mit N° 1. It. j. Pergamenten Insatz brieff von E. E. Kleinen Rath alhie mit deßelben anhangend. Insiegel verwahret deß. datum d. 5.ten Junÿ A° 1591. so auch mit N° 1 notirt
Abzug In dießes Inventarium. Sa. haußraths 81, Sa. Silbers 2, Sa. guldenen ring 2, Sa. Schulden 25, Summa summarum 111 lb – Schulden 18, Nach deren Abzug 92 lb
Summa finalis 92 lb

Les deux maisons (rue Lang et ruelle de la Fontaine de jouvence) reviennent à sa fille Anne Eve Bechtold, femme du boucher Jean Georges Roth, qui les vend en 1697 au journalier Gabriel Sifferer et à sa femme Elisabeth Bacher

1697 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 319-v
Anna Eva geb. Bechtoldin, hans Georg Rothen deß Metzgers haußfrau mit beÿstand ihres Ehevogts
in gegensein Gabriel Sÿferer deß taglöhners und Elisabethæ geb. Bacherin [unterzeichnet] Gabriel Sifferer, elisabet siffertrin
Zweÿ haüßer mit Ihren hoffstätt. höfflein auch Gärttlein sambt allen andern Gebaüen rechte und zugehördt. welche beede haüßer hinden einander stoßen und mit einer darzu gehörigen Mauren und. schied. seind, darvon das eine hauß im thomen loch in der langen gaßen genandt einseit neben henrich Jancke dem wächter and. seit neben hans Georg Hügelin dem Maurern
das andere im Jungenbronnen gaßlein, so anjetzo d. Marbachs gaßlein genandt wird, einseit neben H. Hans Daniel Städel dem Specereÿ händler anderseit neben Catharinam geb. Soderin H. Joh: Heinrich Schreibers Cantoris geschiedene haußfr. gelegen – umb 175 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour les maisons au profit du professeur de mathématiques Jules Reichelt

1697 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 320
Gabriel Sÿferer der Maurer taglöhner und Elisabetha geb. Bacherin
in gegensein Hn Julÿ Reichelts, Mathem. Professor. Publ., schuldig seÿen 175 pfund, daß Sie damit hernach beschriebene zweÿ haüßer hab. erkauffen und völlig bezahl. können
unterpfand, Zweÿ haüßer p perge auß immediate vorstehend. Verschreibung

Fils d’un culottier d’Offenbourg, Gabriel Sifferer épouse en 1669 Elisabeth Bacher, fille de tisserand
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 1)
1669. Dom. Rogate et Exaudi den 16. v. 23. Maÿ. Gabriel Süferer der Leinenweber, Gabriel Süferers deß Hosenstrickers von offenburg ehelicher Sohn, Jungfr. Elisabeth, weÿland Geörg Bachers gewesenen burgers vnd leinenwebers allhier nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet zu St. Thoman montag den 24. Maÿ (i 2)

Le journalier Gabriel Sifferer originaire d’Offenbourg devient bourgeois en juin 1697 avec sa femme Elisabeth Reffes, fille d’un tisserand de Strasbourg, en apportant quatre enfants
1697, 4° Livre de bourgeoisie p. 689
Gabriel Siferer, der taglöhner Von Offenburg, Weÿl. Gabriel Siferers gew: hoßenstrickers daselbst hinterl. Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht von Elisabeth weÿl. Georg Reffes gew: leinenwebers allhier hint. tochter seiner haußfrawen gratis, mit ihren 4. Kindern ist es beÿ ordnung Gelaßen worden, Vnd werden beÿ E. E. Zunfft Zur Mörin dienen. Jur. d. 1. Junÿ 1697.

Gabriel Sifferer meurt en 1704 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 51 livres, le passif à 133 livres.

1706 (5.6.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 4) f° 155
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und nahrung, so weÿl. Gabriel Sifern geweßener tagner und burger alhier den 26. 9.bris deß abgelegten 1704. Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des bescheidenen Mstr Hanns Jacob Kirchmeÿer huthmachers auch burgers Zu Straßb. als geschwornen vogten Mariæ Elisabethæ, Joh: Christoph, Joh: Philipp, Joh: Martin und Christian aller fünff gebohrne Siferer sein des Verstorbenen mit deßen hinderbliebener W. Ehelich erzeugtter hinderlaßener Kinder inventirt u. ersucht durch die die W. Fraw Elisabeth Sifererin gebohrner Bacherin zum theil mit beÿstand Hannß Geörg Kirchenbaurs des tagners und burgers alhier, u. theils erstgedachter Vogten (…) Actum Straßb. auf Sambstag den 5. Junÿ A° 1706.

In einer alhier in der Statt Straßb. im tommenloch sogenandten Marbachs gessel gelegenen und hernach beschriebener behausung ist befunden worden wie volgt
in der Soldaten Cammer, vor dem gemach in der obern Cammer, in der nebens Cammer, im unteren haußöhren, im underen stübl.
Vergleich Zwischen weÿl. Gabriel Sÿfferts Tagners vnd burgers alhie seel. hinderlaßenen 5. Kindern einßen, So dan andern theils Frr. Elisabetha Sÿffertin gebohrner Bacherin der Wittib und Mutter getroffen. Zuwißen daß nach deme (die verlaßenschafft) inventirt worden, worauf sich dan dem darüber gezogenem Calculo nach, herfürgethan daß die passiva die inventirte geringe Nahr. ein Merckliches übertroffen, vnd also fast gescheinen als dörfe diße Verlaßenschafft zusammen der Mutter und Kindern in eine weitläuffigkeit außschlag. dahero um solchen abzuhelfen haben sich die wittib und Erben, Nahmentlich Fr. Maria Elisabeth Grimmin gebohrne Sÿffertin beÿständlich ihres Ehevogts, Georg Wilhelm Grimmen tabacmachers v. Schirms Verwanthen alhier, ferner Joh: Philipp Sÿffert, Schiffmacher, Item Joh: Martin Sÿffert tabacmacher bede burgere alhie, So dann Joh: Jacob Kirchmeÿer huthmacher V burger alhier als geschwornener Vogt Christian Sÿfferten auff dato zu end gemelt beÿ dem Inventarÿ Concept, und Zwar Er der vogt mit vorbehalt fernerer genehmhaltung E. löbl. Vogteÿ gerichts sich dahin gütlich Verglich und auf deren respê. vatters seel. Verlaßenschafft tam active quam passive wohlbedaächtlich renuncirt und Verzug gethan (…) Straßburg den 7. 9.bris 1707. [unterzeichnet] elisabeth sifferdin
Eÿgenthumb ane einer behauß. It. eine behaußung sambt hind häußel, höffl. bronnen vnd gärthl. mit allen deren rechten und zugehörd. alhier in der Statt Straßb. im thomen loch im fünfften Schlupff eins. neben Fr. XV. Städelin wittib 2.s. neben Heinrich Jancki dem garde beÿ Jeweilig. regirend. Hh. Ammeister, hind. auf ein allmend gäßlin stoßend geleg. welche undern 6. Julÿ 1706. durch die geschworne Hh. Werckmeistere der Statt Straßb. dem Jetzig. Preiß nach æstimirt und angeschlag. worden umb 350. fl. macht 175. lb d. Davon gehet ab 8 lb 15 ß d Zinß solle man Jahrs ayf den 4. Junÿ hn Julio Reichert Mathem. Professor: Pub. ablößig in hg. mit 175. lb d. Darüber soll besagen j. perg. Kbr. in alhießuger Cancelleÿ Contract stuben gefertigt so cih aber beÿ geg.wertiger Inventation nicht befund. sondern beÿ H. hammen dem Silberarbeiter dem bericht nach versetzt sein.
Norma hujus inventarii., Bericht ane statt der Eheberedung. Zu Wißen daß beÿ Eingangs dießen inventation die wittib berichtet, daß Sie Zwar mit dero Ehemann seel. vormals eine Eheberedung auffgerichtet hette, solche seÿe auch vor etlich. Jahren als Sie separirt word. beÿ handen gewesen seÿe aber nachgehends durch dero Ehemann seel Verlohren gang. und weil Sie sich nicht gar wohl Zu erinnern weiß, woselbe gemacht worden, wolle Sie sich ihre Recht vorbehalt. haben, In zwischen aber umb dieße Inventation zu befordern die Verlaßenschafft zur Zeit vor theilbar passiren laßen, obwohlen dero man seel. nichts in die Ehe gebracht habe und solches Zum bericht.
Sa. haußraths 50, Sa. Silbers 15 ß, Summa summarum 51 lb – Schulden 133 lb die passiv: Schulden übertreffen die activ Nahrung 82 lb
Abschatzung den 6. Julÿ aô 1706. Weÿlandt des Ehrhafften und bescheidenen Gabriel Sifridt seel: hinter laßene Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der statt Straßburg im fünfften schlupff gelegen, einseits neben der Fr. XV. Städelerin, anderseits neben Heinrich Jancki, hinden auff ein Allmen Gäßlein stosendt Welche behausung hinder hauß, hoff, und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor undt Umb Dreÿhundert undt Fünffzig gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Acte de sépulture de Gabriel Sifferer âgé de 64 ans le 6 décembre 1704.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1687-1711 f° 111)
den 6. Xbris A° 1704 ist Vormittags umb halb 5 uhren gestorben Gabriel Seÿferer, leinen Weber V. burger allhier, seines alters 64 jahr, ist arauff den 8. Eiusd. Zu St.Helenen begraben, V. durch mich die leichpredigt gehalten worden, bezeugen solches [unterzeichnet] Gabrielsÿfferer als so* (i 116)

Les préposés de la Taille font figurer la succession d’Elisabeth veuve de Gabriel Sifferer dans leur registre parce que deux enfants non bourgeois doivent régler le droit de détraction, Marie Elisabeth femme de l’apprêteur de tabac Georges Guillaume Grimm et Chrétien Sifferer
1709, Livres de la Taille (VII 1174), f° 73-v
(Möhrin, A., N. 154) Weÿl. Frauen Elisabethæ auch Weÿl. Gabriel Sÿferers geweßenen Leinenwebers und burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 39 – 36. lb 3 ß
Extat d. Stallgeltt pro 1708 mit 3 ß
So thun die Gebott 1 ß 4 s
Und dann die Anbhandung 2 ß 6 d, Summa 6 ß 10 ß
Abzug. Maria Elisabetha, Geörg Wilhelm Grimmen des tabackbereiters und Schirmers alhier Haußfrau, hat von Mütterl. Erbe d. 7. lb. 15. ß. 6 d. ane Abzug zu erlegen, 15. ß. 6. ½ d
Ingleichen Christian Sÿfridt d. noch Ledige und ohnverburgerte Sohn 2. lb. 12. ß. 7. ½ d.
dt. omnia d. 4° Martÿ 1709.

Georges Guillaume Grimm se remarie en 1711 avec Marie Salomé Goll, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration
1711 (5.7.), Not. Mader (6 E 41, 693)
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und vorgeachten Georg Wilhelm Grimmen dem Tabackbereiter und burgern allhier alß dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Gollin, Weil daß Ehrengeachten H. Johann Heinrich Gollen geweßen Schneiders und burgers allhier mit auch Weÿl. Anna Ursula gebohrner Mehlerin seiner Ehefrauen seel. Ehelich erzeugter tochter alß der Jungfrauw Hochzeiterin am andern theil
So geschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg auff Sontag den 5. Julÿ Anni 1711 [unterzeichnet] Georg Wilhelm grim Als hochzeitter, maria salome gollin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 228 n° 22)
1711. Mitwoch den 8. Julÿ Seind nach 2 mähl. Proclamation ehl. copulirt worden Georg Wilhelm Grimm der Tabackbereiter b. u. Wittiber allhier und J. Maria Salome, weÿl. Johann Heinrich Gollen gew. burgers und Schneiders allhier hinterl. ehl. tochter [unterzeichnet] Georg Wilhelm grim, Maria salome gollin als hochzeiterin (i 227)

Fils d’un manant de Strasbourg Georges Guillaume Grimm (ici noté Grumann) devient bourgeois par sa femme Marie Salomé Goll
1711, 4° Livre de bourgeoisie p. 785
Georg Wilhelm Grumann, der tabackmacher Von hier, weÿl. Georg Willhelm Grumann gew. Rittmeisters, empfangt das burgerrecht Von seiner Fr: Maria Salome Gollin p.2. gold fl. 16. ß Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Mörin dienen. Jur: d. 17. Dito [7.bris] 1711.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison sise au Jardin aux Roses près du Thomanloch. Ceux du mari s’élèvent à 39 livres, ceux de la femme à 103 livres.
1713 (6.3.), Not. Mader (6 E 41, 667) n° 120
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, So der Ehrsame undt bescheidene Georg Willhelm Grimm der Tabackbereiter und Fraw Maria Salome Grimmin gebohrne Gollin beede Eheleüthe undt burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachter Nahrungen (…) So geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Montag den 6. Martÿ 1713.
In Einer in der Statt Straßburg in dem Roßengarten ohnfern beÿm Thomenloch gelegenen in dieße Nahrung nicht gehörigen behausung ist befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Mannß in den Ehestandt gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 35, Sa. Silber geschirr v. geschmeid 4, Summa summarum 39 lb
Der Frawen in die ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußrath 44, Sa. Silbergeschirr 21, Sa. Goldener Ring 3, Sa. baarschafft 27, Sa. Pfenningzinß hauptguth 25, Summa summarum 103. lb

Georges Guillaume Grimm meurt en 1721 en délaissant une fille issue de son premier mariage avec Marie Elisabeth Sifferer (Sifridt). La masse propre à la veuve est de 90 livres, celle des héritiers de 4 livres. L’actif de la communauté s’élève 52 livres et le passif à 10 livres.
1721 (24.3.), Not. Mader (6 E 41, 678) n° 397
Inventarium über Weÿland deß Ehren und Vorgeachten Georg Willhelm Grimmen geweßenen tabackbereithers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1721. – nach seinem den 2.ten Martÿ deß gegenwärtigen 1721.ten Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsahmen Johann Melchior Weißhaars Tabackbereiters und burgers allhier alß geschwornen Theil Vogts Jgfr. Mariä Elisabethæ Grimmin deß Verstorbenen seel. mit auch weÿl. Maria Elisabetha Gebohrner Sÿfridtin in erster Ehe erzeugter Tochter und ab intestato einztiger Erbin Inventirt und ersucht durch die tugendsahme Frau Mariam Salome Grimmin gebohrne Gollin die hinterbliebene Wittib beÿständlich deß Ehrengeachten Herrn Johann Gollen Schneiders und burgers allhier dero geschwornenn Vogts auff Zu Vorher beschehene genugsahme anerinner und ableßung deß Gewohnl. Articuls deß Eÿdts. So Geschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg auff Montag d. 24.ten Martÿ A° 1721.

In Einer in der Statt Straßburg ane dem Thomanloch in dieße Verlaßenschafft nicht gehörig. behaußung ist befunden worden, wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, vor dießem gemach, In der Wohnstub,
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Wittib Nahrung, Sa. haußraths 8, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 1, Sa. der baarschafft 15 ß, Sa. Pfenningz. Haupt Guths 50, Sa. Schulden 25, Sa. der Ergäntzung 3, Summa summarum 90 lb
Der Erbin guths belangend, Sa. Haußraths 10, Sa. Silbers 1, Sa. der baarschafft 10, Sa. der Ergäntzung 6, Summa summarum 29 lb – Sa. Schulden 25. lb, compensando 4 lb
Das theilbare Vermögen, Sa. haußraths 8, Sa. Tabachs 15, Sa. Silbers 15 ß, Sa. der baarschafft 25, Sa. der Schulden in die Nahrung 1, Summa summarum 52 lb – Schulden 10 lb, Nach deren Abzug 41 lb

Les deux petites maisons reviennent par une vente judiciaire du 9 avril 1711 (voir plus loin) au créancier Jules Reichelt.
Fils de tailleur, Jules Reichelt épouse en 1668 Madeleine Bressler, fille de pharmacien. Il se remarie en 1693 avec Catherine Kollœffel, fille de receveur, puis en 1702 avec Anne Marguerite Stœffel, successivement veuve du boucher Jean Philippe Kamm et du tanneur Jean Georges Minder

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 97-v, n° 5)
1668. Dom. invocavit. Zum 2.mal hr Julius Reicheld Prof. Mathematum bei hiesiger Universitet Weiland Julij Reicheld Schneiders u. Burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn undt Jfr. Magdalena Weiland hr. Johann Breßlers gewesenen Apoteckers u. Burgers alhier nachgelaßene ehel. Tochter – Donnerstags den 27.ten Febr: Münster (i 100)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 39, n° 199)
Heut den 30. Sept. 1693. ist (…) auff Obrigkeitliche erlaubnuß in seinem hauß eingesegnet word. H. Julius Reichelt beÿ löbl. universität professor Mathes. et Capit. Thom. Canonicus mit Jgfr. Catharina weÿl. H. Johann Carl Kohllöffels gewesenen schaffners Zur Charteuß allhier nachgelaßene ehelich. tochter [unterzeichnet] Julius Reichelt alß Hochzeiter, Catharina Kolefflin alß Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 86, n° 471)
Eodem [den 15 februarÿ 1702] ist auff obrigkeitliche erlaubnus nach geschehene ordentlicher außruffung auff der Zunfftstub Zum Ancker eingesegnet worden Salv. Tit. H. Julius Reichelt, beÿ hiesiger Universität Mathematum professor publ. ordin. undt beÿ dem collegiatstifft S. Thomæ Decanus mit fr. Anna Margaretha weÿl. H. Johann Georg Minders, gewes. burgers undt Rothgerbers nachgelaßener wittib [unterzeichnet] Julius Reichelt alß Hochzeiter, als hochzeitterin, Heinrich Lobstein als der Fraw hochzeiterin Vogt (i 88)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 271-v, n° 20)
1664 – Domin. 1. et 2. Advent: Hanß Philips Kamm der Metzger und burger alhie: und Jungfr. Anna Margareth weÿl. hrn Christophen Stöffels geweßen Burgs. alhe hind.laßene Eheliche Tochter. Copulirt zu St: Niclaus, 10 br post preces publ. (i 290)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 41-v, n° 215)
Heüt den 12 Maÿ 1694 ist (…) Copulirt word. H. Johann Georg Mündter burger Rothgerber und lederbereiter, und fr. Anna Margaretha, weÿl. H. Joh: Philip Kammen burgers undt Metzgers nachgelaßene wittib gebohrne Stöffelin [unterzeichnet] Hanß Georg Mündter Alß Hochzeiter, Anna Margaretha Kammin als hochzeitterin, Henrich Lobstein als der Fraw Hochzeiterin Vogt, Johann Christian Hornuß Als deß H. hochzeiter Schw* (i 44)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 258, n° 20)
1664 – Eodem tempore [Dom. XXIV. Trin. et I. adv. 21 et 28. 9.bris] Hanß Philipps Kamm der Metzger, Hn hans Kammen Gastgebers Zum Hirtzen Und burgers alhie hinterlaßener ehelicher sohn Vnd J. Susanna, H. Joh: Friderich Pfeffingers, eines Ehrs. Großen Rhatts alhie alten beÿsitzers, hinterlaßene eheliche Tochter – St. Claus Montag 29. 9.bris (i 276)

Jules Reichelt loue les maisons au tisserand Jean Georges Thaler

1712 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 108-v
hr. Julius Reichelt Prof. Math: publ. und Præpositus Capituli Thom:
in gegensein Joh: Georg Thalers leinenwebers
entlehnt, zweÿ häußlein neben einader im Thomanloch einseit neben Jacques E.E. anderseit neben H. Rathh. Städel gelegen zusambt dem Gärtel hinten daran nichts außgenommen, auf 3 jahr lang, anfangend auf Annunciationis Mariæ 1712, um 20 lb
Worbeÿ erscheinen Friedrich Brillenmeÿer hoßenstricker der hat sich verbürgert Endlichen hat er Thaler ihm Brillenmeÿer in afferlehnung gegeben d. hauß ins Marbachgässel so lang alß deße lehnung wehret, um einen jährlichen zinß von 10 lb

Jules Reichelt accorde à sa voisine Marie Salomé Hægel femme de l’apprêteur de tabac Philippe Fuchs la tolérance d’ouvrir deux fenêtres vers son jardin à condition de les munir d’un grillage

1716 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 253
hr Julius Reichelt Professor Math: publ: auch Præpositus Capituli Thom:
Maria Salome geb. Hägelin beÿständlich Philipp Fuchs tabacb: ihres mariti
in ihrer behausung allhier im Thomanloch im langen brunnen gässel gelegen bereiths 2. fenster auf sein Professoris gärtel eingebrochen und nach eines zumachen gesinnet seÿen, alß wolle Er hr. Professor daß solches allein alß eine vergönstigung gehalten und solche fenster verkrembßt werden sollen

Jules Reichelt meurt en 1717 en délaissant trois enfants issus de son premier mariage avec Madeleine Bressler. L’inventaire est dressé dans une maison de fonction qui appartient au chapitre Saint-Thomas. La succession comprend plusieurs maisons. Les experts estiment celle rue Thomann à 62 livres. La masse propre à la veuve est de 8 766 livres, celle des héritiers de 8 710 livres. L’actif de la communauté s’élève 11 .767 livres et le passif à 8 199 livres.

1717 (31.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 41) n° 1382
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güttere, Liegender: und Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, so weÿland der Hoch Ehrwürdig Hoch Edel, Vest und hochgelehrte Herr Julius Reichelt der Mathematischen Wißenschafft Weltberühmte Professor und des hochansehnlichen Collegiat Stifft zu St Thomæ hochverdiente Præpositus vornehme burger allhier zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem den 19. februarÿ instehenden 1717. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren des seelig verstorbenenn Herrn Professoris in erster Ehe erzeugten dreÿer Kinder vndt ab intestato nachgelaßener Erben (…) fleißig inventirt vnd ersucht, durch die Edle, Viel Ehren und tugendreiche fraw Annam Margaretham gebohrne Stöffelinin die hinterbliebene fraw Wittib, beÿständlich des wohl ehrenvesten, hochachtbahr und wohlgelehrten herrn M. Israel Dieterlins drewfleißig und wohlbestelltn Præceptoris Inferioris Gymnasÿ Vornehme burgers allhier, Ihres geordneten Herrn Curatoris (…) geaigt undt gezeigt (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag den31.te, Maÿ Anno 1717.
Der nun in Gott seelig ruhende Herr Professor hat ab intestato zu Erben verlaßen wie volgt. 1. die Edlen viel Ehren und tugendreiche fraw Susannam Müllerin gebohrne Reicheltin des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Ernst Müller Materialisten und geweßenen burgers zu Heÿlbronn, anjetzo allhier zwahr annoch ohnverburgert wohnhaft, geliebte fraw Ehegattin, 2. die Edle Viel Ehren und tugendsame Fraw Mariam Magdalenam Buckin gebohrne Reicheltin Weÿland des Ehrenvesten und vorachtbahren Herrn Johann Heinrich Bucken geweßenen Buchhändler undt burgers allhier zu Straßburg seel. nachgelaßene Fraw Wittib, so dann 3. die Edle, Viel Ehren und tugendgezierte fraw Margaretham Haubenstrickerin gebohrne Reicheltin des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Joachim Haubenstrickers alten wohlansehnlichen beÿsitzers hochlöbl. Policeÿgerichts und dreÿers des Umgelds auch Vornehmen burgers allhier Fraw ehegemahlin,
Alle dreÿ des abgeleibten Herrn Professoris in erster ehe mit Weÿl. der hoch Edlen hoch Ehr und tugendbegabten frawen Magdalena gebohrner Breßlerin, längst in Gott ruhende erzeugte fraw Töchtere zu dreÿ gleichen Portionen und Stammtheilern

In einer allhier auff dem Thomanns plahn gelegenen dem Collegiat Stifft Zu St. Thomæ eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auff dem Frucht Kasten, Im Taubenhäußel, Auff dem hindern Bühnel, Im Schwartzen Gethüch Cämmerlein, Vor dießer Cammer, Im hindern Kleinen Cämmerlein, Im Hindern Haußöhrel, In der Cammer A, Im Haußöhrem vor der großen Stub, In den hindern Küchen, In der Großen Stub, In der Wohn Stub Cammer, In der Wohn Stub, Im obern vordern Haußöhren, Im Speiß Cämmerlein, In der obern Kuchen, In der Cammer B, In dem Studenten Stübel, In des Herrn seel. Studier Stub, In der Bibliothec Cammer, In der Cammer C, In der Cammer D, Im Haußöhren vor des Herrn seel. Studierstub, Im undern hindern Saal, In der undern Speiß Cammer, In der Meel Cammer, Im Hoff, Im Vordern Saal, In dem Trog N° 106, Im Hoff vor dem vordern Saal, Im hindern Keller, Im bitten Keller
Eigenthum ane Häußern (W.) ane der Schiltzgaßen (…)
(W.) It. i. behaußung oberhalb dem Pflantzbaad, das Schmeltzenhöfflein genannt (…)
(T.) It. 2. Häußlein m. Ihren hoffstätten, höfflein v. Gärttlein, sampt allen andern gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten v. gerechtigkeiten, welche beede häußlein hinden auff einander stoßen, davon das I. in dem Thomans loch in der langen Gaßen genand, 1.s. neben Heinrich Jancken Wittib, 2.s. neben hannß Geörg Hägelin deß geweßenen Maurers Wittib, das andere im Jungenbronnen Gäßlein 1.s. neben gedachten Jancken wittib, 2.s. neben H. Rathh. Joh: Daniel Städels deß Specereÿ händlers behaußung gelegen, so gegen männiglich freÿ, leedig v. Eÿgen, V. seind solche häußlein nach der Von allhießigen Werckmeistern untern 1. Julÿ 1717. gefertigten Abschatzung angeschlagen worden pro 62. lb 10 ß. Darüber bes. 1. perg. Ganth Kbr. m. E. E. Kleinen Raths anhang. Innsiegel Verwahrt, so datirt den 9.ten Aprilis A° 1711. m. Lit. B. notirt, Crafft deßen Zuersehen, wie solche beede häußlein von Weÿl. Elisabetha Seÿffertin der Gümpelfrawen Erben, wegen an dießelben zu erfordern Gehabte 581 fl. 9 ß 8 d Cap: Zinß V. Unkosten durch das Ganthrecht Eÿgenthümblichen gezogen und in dieße theilbahre Nahrung gebracht worden.
(f° 66) Ergäntzung, Inhalt Inventarÿ in Anno 1702. durch mich Notarium auffgerichtet
(f° 71) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Fraw Wittib unveränderte Nahrung betreffend, Sa. hausraths 583, Sa. leerer Vaß 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 210, Sa. Goldener Ring 164, Sa. baarschafft 1442, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1635, Sa. Eÿgenthumb ane häußern 1336, Sa. Ergäntzungs Rest 3391, Summa summarum 8766 lb
Der Erben unveränderte Vermögen, Sa. hausraths 414, Sa. Bibliotheca 215, Sa. Leerer Vaß 19, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 270, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 73, Sa. baarschafft 245, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2603, Sa. Gültten 60, Sa. Ergäntzungs rests 4808, Summa summarum 8710 lb
die Theilbahre Verlassenschafft betr., Sa. hausraths 95, Sa. früchten 82, Sa. Wein und Leere Vaß 36, Sa. Silber geschirr und Geschmeidt 165, Sa. Goldener Ring und geschmeids 240, Sa. baarschafft 1401, Sa. Pfenningzinß hauptgüttere 9386, Sa. Eigenthum ane häußern 62, Sa. Schulden 297, Summa summarum 11.767 lb – Schulden 8199 lb, Nach deren Abzug 3568 lb
Summa vorstehender dreÿer Außwurff als warinnen der fraw wittib völlig eÿgenthümbliche Nahrung dem billigen werth anschlag nach gerechnet bestehen soll ist 9965 lb, Davon aber gehet ab, Erstlichen (…)
It. beÿ Absterben weÿl. herrn Johann Georg Minder geweßenen Rothgerber und auch burgers allhier Ihr der fr. Professorin zweÿten ehemanns sel. wurde deroselben als ein lebtägiger wÿdumbs genuß (…), summa vorstehenden Abgangs 1083 lb, Nach Abzug deßen 8882 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 22.071 lb
Wÿdumbs Verfangenschafft Welche auß weÿl. Tit. Frawen Catharinæ gebohrner Kohllöffelin, des abgeleibten herrn Professoris zweÿten geweßenen fr. Eheliebstin seel. Verlassenschafft herrühret. Erstlichen so hat ermelte fr. Professorin weel. S. Tit. H. Johann Friderich Ösingern J. Ctum undt E.E. Kleinen Raths allhier hochansehnlichem Referendarium zur helffte Ihrer Verlassenschafft nach abzug der præ: und Legaten, als Erben eingesetzt dero H. Wittibern als dem jetzt nun uach seel. verstorbenen H. Professori aber den genuß davon zeit lebens geordnet
Copia der Eheberedung

Lors du partage, les maisons au Thomanloch reviennent à sa fille aînée Susanne Reichelt femme du droguiste Jean Ernest Müller

1717 (5.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 42) n° 1383
Abtheilungs Concept über Weÿland S: Tit: Herrn Julÿ Reichelts gewesenen Prof. Mathem: und Vornehmen burgers allhier seel: Verlaßenschafft, Anno 1717.
Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montag den 5. Julÿ et seqq. Anno 1717.
(f° 78) Abhandlung der auß Theilbahere Nahrung den Erben Gemeinschaftlich gefallenen behaußung.
Nchdeme die in allhießigem sogenanntem Thomanloch gelegene behaußung zwischen der fraw Wittib undt Erben gemeinschaftlich Verlooßt und auff 150. lb d zu taxiren Verglichen geweßt, und solche durch das ohnpertheÿisch gezogene looß denen Erben Zugefallen, haben sie nochmahls dießelbige beÿ erwehntem anschlag der 150. lb d gelaßen und wieder de novo darumb das freÿe Looß gelegt, Wobeÿ solche frawen Susannæ Müllerin gebohrner Reicheltin der ältern fraw Tochter angefallen, hat alßo jeeder dero beeden fraw Schwestern herauß gegeben 50 lb
Abschatzung d. j. Julÿ anô 1717: Weÿlandt deß Ehrenhafften Vnd bescheiten H: Jullius Reichling Prohfeor Seel: hinder Laßenen, Frau: Vnd Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in dem Langen brun gessel gelegen, Ein seith, Neben, Daniel Walter, Ander seÿth, Neben, hanß Philippus Fux: hinden Auff daß Marbach Gessel stoßendt, Welche behaußung hoff, hoffestatt, hinder häußel, Gebälckhter Keller, hoff, Und brunnen, sampt Aller Ihrer Recht Vnd gerechtigkeit Wie solches durch die geschwohren Werckhleüthe, sich in der besichtigung befundten, Vnd dem Jetzig. preiß Nach angeschlagen wirdt, Vor und vmb. Einn Hundert Vnd Zwantzig Vnd Fünff Gulten
Der Ander begriff ist Auch Alhier in der Statt Straßburg, beÿ dem pflantz badt (…)
der drite begriff ist auch Alhier in der Statt Straßburg in der straß gelegen, Ein Eckh an der schiltz gaßen (…)
der Vierte begriff, ist Vnder der großen Metzig (…)
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff

Vente d’effets mobiliers
1717 (19.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 42) n° 1394
Verkauff: und Loß Registerlein, Inhaltend alles dasjenige, so abe denen haußräthlichen Mobilien, Welche Tit. fraw Anna Margaretha Reicheltin gebohrene Stöffelinin, auch weÿland S. Tit. Herrn Julÿ Reichelt geweßenen weitberühmten Prof. Mathem. und höchstmeritirten Præpositi des Wohl Ehrwürdigen Capituls Zu St. Thomæ vornehmen burgers allhier Zu Straßburg, hinderbliebenen Fraw Wittib, beede nunmehr seel. (…) so beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff dienstag den 19. Aug. et seqq. diebus Anno 1717.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que la fille non bourgeoise et différents légataires doivent régler le droit de détraction.
1717, Livres de la Taille (VII 1175) f° 252-v
(Steltz, F. N° 1960) Weÿl. H. Julÿ Reichelts Prof. Matheseos und Canonici Thomanj auch burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 332.b, 22.006. lb. 12 ß 5 d
abgezogen sambtlicher dißorts der Verstallung befreÿte Haußraht thut 728. lb 16 ß, restirt 21.277. lb 16 ß 5 d
Und weilen bereits in Anno 1702. von der ohnverburgerten dochter Mütterl. Guht der Abzug erlegt, und also zu einem frembden Guht so der Verstallung nicht ferner underworfen gemacht werden, so der verstorbene H. Prof. biß in seinen todt in handen behalten und under obiger Summa begriffen alß gehet hier ferner ab 469 lb 9 ß 5 d
Compensando restirt 20.800. lb 6 ß 11 d, die machen 41.600. fl., es wurde hiengegen allein verstallt 40.600. fl. alßo 1000 fl. Zu wenig
Warvon der Nachtrag alß vor theilbahrem Guht gerechnet wird auff 6 Jahr in duplo macht à 3 lb d – 18 ß
Und auch auff Vier Jahr in simplo à 1 lb 10 ß d trifft 6 lb
Extat das Stallgeltt pro 1717 & 1718 – 124 lb 10 ß
Abhandlung und pro Correctione Inventarÿ gemachte Calculos und Extractus 25 lb 2 ß 6 d – Summa 173. lb 13 ß 10 ß
(rub.) Nachlaß 9. lb rest 164. lb 13 ß 10 d
dt. 18° May 1718
Abzug. Frau Susanna gebohrne Reicheltin Hn Johann Ernst Müllers Materialisten Von Heilbronn ehel. Haußfrau die ohnverburgerte dochter soll von resp. Vätter: und Mütterlichem Guht so annoch 2538. lb 5 ß 11 d erträgt, den Abzug erlegen mit 253. lb 16 ß 7 d
Vermög Erkantnus Gnäd. Herrn der XV.ern ist vorstehender Abzug den 11° Mart. 1718 moderirt worden ad 200. lb
dt. 18° May 1718
Frau Rachäel Gradin gebohrne Kärcherin soll nacher Hailbronn gezogen soll von 150. lb d Kochlöffelischem legat 15. lb
dt. 18° May 1718
Weÿl. Hn Johann Daniel Ösingers geweßenen Procuratoris Zu Reichenweÿer hinderlaßene Erben von 100. lb Legat wie auch deren rato von Frau Rohrin geerbter 16. lb 13. ß 4. d alßo zusammen 11. lb 13 ß 4 d
In Crafft Erkantnus G. Herren der XV.ern vom 23° Febr. 1718. ist vorstehender Abzug moderirt worden ad 1. lb 13 ß 4 d
dt. 18° May 1718
Frau Catharina Margaretha gebohrne Ösingerin Hrn M. Herrmann Wagners Pfarrer zu Lützelstein Ehel. Haußfrau soll ebenmäßig gleich Ihres Hn bruders seel. Erben von 116. lb 13. ß 4. d den Abzug mit 11. lb 13 ß 4 d
nach außweißung erst angeregter Erkantnus G. Herren der XV.ern moderirt ad 1. lb 13 ß 4 d
dt. 18° May 1718
Frau Magdalena Scherdonin die Wittib soll von 15. lb d Legat 1. lb 10 ß
dieser Abzug ist laut producirten Inventarÿ über deren Verlaßenschafft dermahlen bereits beÿ E.E. Kleinen Raht alß welcher auch Inventiren laßen, erlegt worden
Jungfrau Maria Barbara Scherdonin deren dochter soll vom 7. lb. 10. ß Ihro Verschafftem Legat den Abzug entrichten mit 15. ß
dt. 18° May 1718

Susanne Reichelt vend quelques mois plus tard moyennant 200 livres les deux maisons dont l’arrière se touchent au marchand Jean Christophe Reichard

1718 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 219-v
(200) Frau Susana geb. Reicheltin beÿständlich Johann Ernst Müller handelsmanns ihres Mariti
in gegensein S.T. H. Joh. Christoph Reichardt XV.er auf Abschlag deßen so Sie ihm schuldig aufrichtig vest und unwiderruflichen Cediret
zweÿ häußlein und ihren hoffstätten höfflein Gärtlein allen übrigen begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten im Thomanloch allhier, welche bede häußlein hinten auf einander stoßend deren d. eine in dem Thoman loch in der Langen gassen genant eins. neben Heinrich Jan cken wittib as. hanß Georg Hägelin deß geweßenen maurers wittib
d. andere im jungen bronnen gäßlein einseit neben gedachten Jancken wittib anderseit neben H. Rathh. Johann Daniel Städel deß Specereÿ händtlers behausung gelegen – um 200 lb

Jean Christophe Reichard revend les maisons 375 livres au marchand Laurent Græthel

1727 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 384
S.T. H. Johann Christoph Reichard dreÿzehner
in gegensein H. Johann Lorentz Grädel des handelsmanns
zweÿ häußlein mit dero höfflein und hoffstäten auch allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten, deren eines samt dazu gehörigem gärttlein allhier im Thoman: loch im vierdten so genannten Schlupff oder Jungen Bronngäßlein einseit neben Daniel walther dem garttenmann anderseit dem gärttlein neben Salome fuchßin der wittib hinten auff Fr: Fünffzehnerin Städelin die wittib
das andere häußlein aber im Marbachs: gäßlein einseit neben ged. walther anderseit neben ged. Fuchßin hinten auf vorbemeldtes gärttlein – um 375 pfund

Les experts estiment les bâtiments à 112 livres à l’inventaire dressé en 1732 après la mort de Laurent Græthel.
La veuve et les héritiers Græthel vendent les deux maisons sises respectivement dans la venelle dite à la Fontaine de Jouvence et ruelle Marbach au tailleur Pierre Etter et à sa femme Susanne Salomé Müller

1742 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 71-v
Fr. Maria Susanna geb. Gräffin weÿl. H. Johann Lorentz Grädel des handelsmanns wittib beÿständlich ihres sohns H. Johann Friedrich Ruland ebenmäßigen handelsmanns mehr besagten H. Grädels kinder und erben H Johann Daniel Grädel, Johann Heinrich Grädel des handelsmanns und Fr. Maria Elisabetha geb. Grätelin Johann Jacob Stubers des Paßmentirers
in gegensein Peter Etter des schneiders und Susannæ Salome geb. Müllerin
ein häußlein dero höfflein und hoffstätte und gärtlein samt allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Thomanloch im vierten so genandten schlupff oder jungbronnen gäßlein, deren eines einseit neben weÿl. Daniel Walthers des gartenmanns erben anderseit mit dem gärtlein neben Salome Fuchßin der wittib hinten auf die Städelischen Erben stoßend,
das andere häußlein aber im Marbachs gäßlein einseit neben ged. Waltherischen erben anderseit neben ged. Fuchßin hinten auff besagtes gärtlein – der Grätelischen Fr. wittib als ein in ihrem Ehestand am. 23. Junÿ 1727 erkaufft mithin theilbares guth zu einer ihres verstorbenen Ehemanns mit verkauffenden erben aber zu den zween übrigen tertzen – um 275 pfund verhafftet, geschehen um 87 pfund

Jean Louis Drusser fait enregistrer la fin de l’apprentissage de Pierre Etter, sans doute le même que le suivant
1704, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 133) Mittw. 15° Maÿ 1704 – Johann Ludwig Drußer quittirt Peter Ettern überstandener Lehrzeit (dt. 10. ß)

Originaire de Wittenweier en Bade, Pierre Etter épouse Marie Lang, fille d’un laboureur d’Uhrwiller près de Bouxwiller. D’après l’inventaire dressé en 1735, le contrat de mariage a été passé devant le notaire Jean Jacques Schneuber.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 148 n° 20)
Montag den 2. 8.bris 1715 seind nach Vorhergegangenen Zweÿmahligen offentlichen Außruffung in der Pfarrkirch zu St. Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Peter Eder der ledige Schneider, weÿl. Peter Eders gewesenen taglöhners Vnd burgers Zu Wittenweÿr hinterlaßener Ehelicher Sohn vnd Jfr. Maria Langin weÿl. Theobaldt Langen geweßenen burgers vnd Ackersmanns Zu Uhrweiler hochgräffl. Leiningischer Westerburgischer Herrschafft nachgelaßene tochter [unterzeichnet] + deß hochzeiters handzeichen, + der hochzeiterin handzeichen (i 152)

Tous deux deviennent bourgeois un peu plus d’un an après leur mariage
1717, 3° Livre de bourgeoisie p. 1303
Peter Etter der schneider Von Wittenweÿer weÿl. Peter Etter gew. ackersmanns daselbst sohn, Vnd sein Fr: Anna Maria Langin Von Urweiller erkauffen das burgerrecht p. 6. Gold fl. 16. ß. bringt 1. Kind so beÿ ordnung gebliben. Wird beÿ denen Schneidern dienen, Jur: d. 9. Dito [Jan:] 1717

Alors qu’il est encore célibataire, Pierre Etter demande à pouvoir faire son chef d’œuvre auquel il s’est inscrit un an et demi plus tôt. Il demande en février 1716 aux Quinze une dispense pour pouvoir le faire puisqu’il s’est marié entre temps. Les Tailleurs lui ont infligé une amende pour travail illicite. Les Quinze font attendre au pétitionnaire son tour pour faire son chef d’œuvre et renvoient l’affaire de l’amende aux préposés en chef des métiers qui en réduisent le montant.
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
Peter Etter Ca. E. E. Zunfft der Schneidter
(f° 16-v) Sambstag den 1.ten Februarÿ. Peter Etter, E. E. Zunfft der Schneidter pt° Zunfftscheins
S. noê Peter Etters von Wittelweÿr deß schirmers und schneidters allhier, Ca. E. E. Zunfft der Schneidter H. Zunfftmeister principalis hat sich bereits vor 1 ½ jahren Zum meisterstück einschreiben Laßen, weilen er aber burger Zu werden sich angemeldet, und einen Zunfftschein nöthig hat, alß bittet ihme solchen zu kommen Zu laßen gn. Zuerkennen, Wie auch weilen er bereits 2. jahr verheÿrathet, alß bittet ptô deß mstr. stücks gn. Zu dispensiren. R. pro Kün. cit. præs. berichtet, daß solches wider ordnung, bittet ihme abzuschlagen. S. bittet eput. Erkandt Ober Handwercks herren.

(f° 98-v) Sambstags den 2.ten May – Schübler pro Saltzmann nôe Peter Etters deß schneidters allhier Ca. E. E. Zunfft der Schneidter H. Zunfftmeister principalis ist vor 7 Viertel jahren schon Zum meisterstück eingeschreiben, will sich samt seiner frawen in allhießiges burgerrecht begeben, habe außer dem Zunfftschein alle requisita, sich auch beÿ Mghherren den 1.ten Februarÿ jüngsthin angemeldet, aber biß dahero keinen bescheidt erhalten, inn Zwischen wolle die Meisterschafft ihn nicht mit seiner handt arbeiten laßen, undt noch gestrafft, alß bittet umb beförderung bescheidts und erlaßung der straff. R. citat. berichtet, daß solches wider ordnung im Verheuratheten standt daß meisterstück Zu machen, ptô mulctæ seÿe er wegen deß stimplers gestrafft worden, bittet bescheidts gn. manutenentz.
Erkandt, ptô Mulctæ Wird die sach an die Oberhandtwercks Herren gewießen, im übrigen Peter Etter dahin angewießen, daß er biß die ordnung und reÿhe an ihn kombt, alß gesell arbeiten solle.

(f° 168) Sambstag den 22.ten Augusti – Peter Etter Ca. E. E. Zunfft der Schneidter pt° mulctæ
Iidem [Oberhandtwercks Herren] per Eund. [Herrn Secret. Friden] laßen reassumiren, waß zu anfang dießes jahrs in sachen Peter Etters deß schneidters Ca. E. E. Zunfft der Schneidter erkandt worden, anbeÿ berichten, daß Weilen damalen die sach Wegen angesetzter straff der 2. lb d. Vor die herren deputirte Zue examination gewießen worden, sie seithdem davon geredt, undt davor gehalten hetten, daß die straff auff 1. lb 10. ß d moderirt werden könte, die genehmhaltung Zue MGHherren stellendt. Erkandt beliebt.

Anne Marie Lang meurt en 1735 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé rue de l’Hôpital dans la maison du ceinturier Jean Baldner. La masse propre au veuf présente un solde négatif de 25 livres, celle des héritiers s’élève à 33 livres. L’actif de la communauté s’élève à 24 livres, le passif à 10 livres.
1735 (28.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 299) n° 36
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Annä Mariä Ederin gebohrener Langin des Ehenhafften und bescheidenen Meister Peter Eders, Schneiders und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefrauen, nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1735. – nach ihrem Freÿtags den 15. Aprilis jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrsam: und bescheidenen Martin Johann Meÿers, Schuhmachers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Mariæ und Catharina Christina Ederin, der Verstorbenen Frauen seel. mit hievor ernandtem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeügter Zweÿer Kinder und ab intestato verlaßener Erben inventirt (…) So beschehen in Löbl. Statt Straßburg Dienstags den 28.ten Junÿ A° 1735.

In einer allhier Zu Straßburg in dem Spittahl Gäßlein gelegener Johann Baldner, dem Gürtler zuständiger behaußung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung auffgerichtet vor Not. Schneüber d. 10. 7.bris 1715
Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Ob zwar wohlen vermög vorher copeÿlich inserirter Eheberedung §° 3.tio die gantze Verlaßenschafft dergestalten theilbahr, daß dem hinterbliebenen Wittiber und denen Erben, jedem theil die helffte gebührig seÿn solle, so haben sich doch der Wittiber und der Erben Vogt wegen beederseits Kleÿder und weißen Zeugs (…) verglichen
Des Wittibers Substantz, so allein in hernach folgender Passiv: Schuld bestehet, 25 lb
Dießem nach wird auch der Erbin unverändertes Vermögen beschrieben, Sa. Kleÿder und weißen zeügs 8, Sa. Schulden 25, Summa summarum 33 lb
Endlichen wird auch die übrige Verlaßenschafft, als welche nach außweiß oben copeÿlich eingetragener Eheberedung samtlich Zur helffte theilbar consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 22, Sa. Werckzeugs Zum Schneider Handwerck gehörig 2, Summa summarum 24 lb – Schulden 10 lb, Nach deren Abzug 14 lb
Beschluß und Verstallungs summa 23 lb

Pierre Etter se remarie en 1735 avec Susanne Salomé Müller, fille d’un majordome de la cour de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration
1735 (15.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 22
Eheberedung – Persönlich erschienen Meister Peter Eder Schneider mit beÿstand Meister Johann Meyers Schuhmachers und burgers allhier seiner Kinder erster Ehe geschwornen Vogts als Hochzeiter ane einem
So dann Susanna Salome Müllerin, weÿland Eliæ Müllers gewesenen Taffeldeckers am hochgräffl. hanauischen Hoff zu Buchsweiler und burger allda mit auch weÿl. Frauen Anna Catharina gebohrner Mettenheimerin ehelich erzeügter und nachgelaßene tochter mit assistentz H Georg Adam Nigrinus Pasmentirers und burgers allhier ihres hierzu erbettenen beÿsitandts als hochzeiterin
So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 15. Novembris Anno 1735 [unterzeichnet] I. P. E. des Hochzeiters Handzeichen, Susanna Salome Müllerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 132-v, n° XLII)
1735. Dominica XXII et XXIII. Trinit. proclamati sunt Peter Etter der Schneider v. burger alhier V. Susanna Salome weÿl. Elias Müller geweßenen Taffel: deckers am Hoch Gräfflich: Hanauischen Hoff nachgelaßener Ehel. Tochter Copulati sunt Mittw. d. 16. Novembr. [unterzeichnet] + Ist des Hochzeiters hand Zeichen, Susanna Salome (i 137)

Susanne Salomé Müller devient bourgeoise en s’inscrivant à la tribu des tailleurs de laquelle son mari fait partie
1736, 4° Livre de bourgeoisie f° 1028
Susanna Salome Müllerin Von Buchßweiler geb. erhalt. d: br. gratis will beÿ E E Zunfft d. schneider dienen. Prom. eodem [9.ten Jan. 1739]

Le tailleur Pierre Etter se plaint au conseil de la tribu des Charpentiers que Melchior Steinecker n’a pas posé de plancher dans la pièce du bas. Le charpentier répond que le marché ne mentionnait que quatre planchers. L’affaire ajournée n’a pas de suite.

1742, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 9) Dienstag den 25. 7.bris 1742 – Meister Peter Etter schneider Klagt contra Melchior Steinecker Zimmermann daß Er mit Ihme wegen erbauung seines haußes im Thomanns loch einen Accord gemacht Vom 19.ten apr. 1742. hiebeÿ producirend, Nun wolle Er Ihme die untere Cammer nicht belegen, so doch in dem accord enthalten, bitt Ihme anzuhalten die Cammer Zu belegen, ref. Exp.
Beklagter Zugegen sagt Es seÿe nur Vier Böden zu belegen Accordirt, welche Er auch belegt, bitt absol. ref. Exp.
Erkand Es seÿe die sach auf 8. tag außzusetzen.

Pierre Etter et Susanne Salomé Müller hypothèquent leurs deux petites maisons au profit du marchand Jean Daniel Ries

1743 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 55
Peter Etter der schneider und Susanna Salome geb. Müllerin mit beÿstand H. Gambß und H. Schreiber beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Daniel Rieß des handelsmanns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, zweÿ häußlein, höfflein, hofftstätt und gärtlein cum appertinentis im Thoman loch und dem so genandten vierten Schlupff oder jungen bronnen gäßlein deren eines einseit neben weÿl. Daniel Walthers des gartenmannns erben anderseit neben mit dem gärtlein neben Salome Fuchßin der wittib hinten auff die Städelischen erben stoßend
das andere aber im Marbachgäßlein einseit nebens. ged. Waltherischen erben anderseit neben gemelter Fuchsin hinten auff besagtes gärtlein – als ein am 17. Februarÿ 1742 erkaufftes guth

Le contrôleur des marchandises de deuxième main rapporte que le tailleur Pierre Eder a mis en vente malgré ses avertissements un tablier de coton bleu à l’encontre du règlement. Le prévenu déclare qu’il a voulu vendre un tablier qui lui appartenait pour rembourser 20 sols qu’il devait et ignorait que cela fût interdit. Il nie avoir été averti. Le contrôleur maintient qu’il a donné un avertissement. Le contrevenant est condamné à un florin d’amende.
1751, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 25-v) Donnerstags den 17.ten Junÿ Anno 1751 – Mathiß Schmidt der Gümpel Käuffler Rüger Klagt wieder Peter Eder, den Schneider und Burgern allhier, daß derselbe wieder Ordnung Gümple, allermaßen er dann nach verwichenen Freÿtag ein blau baumwollen Fürtuch auf offentlichem Marckt feÿl gehabt und nachdeme er kläger ihne beklagten deßentwegen etliche mahl gewarnet, anbeÿ demselben angesagt, solches hinweg zuthun, habe Er ihne endlichen, Weilen das quæstionirte Fürtuch hinweg genommen und auf die Zunfft Stub gelieffert, bittet dem Beklagten, weilen er wieder articul gehandelt, abzustraffen.
Beklagter zugegen sagt zu seiner Verantwortung, daß das quæstionirte Fürtuch sein eigen seÿen welches Er um den annoch schuldigen 20 pfenning bezahlen zu können, Verkauffen wollen, über das hätte er nicht gewußt, daß solches verbotten seÿe, auch derentwegen niemahlen gewarnet worden, bittet absolutionem.
Erkandt, solle der Beklagte, Zumahlen der Kläger nochmahlen bekräfftigte ihne gewarnet Zu haben, Einen gulden Straff erlegen und nach deßen Erlegung ihne das hinweg genommenen Fürtuch wieder Zugestellet worden (Extat die Straff)

Pierre Etter se plaint à la tribu des Charpentiers que Michel Grau n’a pas posé le lambris d’après les règles de l’art. Les experts constatent les défauts. Le charpentier objecte que le maître d’ouvrage a laissé sous la pluie les lattes déjà préparées. Le conseil ordonne au charpentier de reprendre son travail et au maître d’ouvrage de régler les sommes dues une fois le travail terminé.

1764, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
Peter Etter, der Schneider, wieder Michael Grau den Schreiner
(f° 20-v) Dienstag den 25. Septembris 1764. – Peter Etter, der Schneider und burger alhier, bringt wieder Michael Grau den Schreiner und burgern alhier klagend an, daß beklagter ihme ein Getäfel in ein Zimmer gemacht, wofür er ihme, weilen solches nicht Meisterhaft verfertiget, per Rest 6. fl. schuldig verblieben, weßwegen beklagter ihne Kläger auf den 24.ten Julii vor Ihro Gnaden de regierenden Hn Ammeisters Audiens citirt woselbst vermög vorgewiesenen Extractus de eodem dato erkannt worden, daß besagtes Getäfel durch die geschwohrnen Schreiner meistern besichtiget werden und als dann ferner ergehen solle was Rechtens,
worauf in Conformitæt dieses bescheids Kläger den tag darauf als den 25.ten dieses die herren Geschwohrne berufen laßen, die vermög ihres rapports de eodem dato ihre declaration dahin gegeben, daß das Getäffel hätte verleimet und die übrige fugen so nicht geleimet worden mit leisten versehen seÿn sollen, in Kraft welchen rapports Klagenden beklagten auf den 30.ten Julii vor Ihro Gnaden des regirenden Herren Ammeisters Audientz citiren laßen woselbsten inhalt Extractus de eodem dato die Sache reservatis Expensis.
Kläger bittet daheri beklagten rapports der Herren Geschwohrnen, das Getäfle quæstionis in guten und behörigen Stand zu stellen sub offerti die ihme annoch schuldigen 6 fl. zu bezahlen, und beklagten wegen der Contestation in alle deswegen gehabte Unkösten zu verdammen, wo nicht beklagter lieber will die ihme annoch schuldige 6 fl. fallen laßen und klägern ane dem gehabten Unkösten die helfte bonificiren, beklagter Zugegen sagt zu seiner Verwantwortung daß er die Arbeit wie recht verfertiget und seÿe er nicht seine Schuld daß es Klägers darzu gegebe dielen gesprungen sind, und Riß bekommen haben.
Kläger aber replicirt, daß seine dielen gut gewesen, beklagter aber hätte solche nachdem er sie gehobelt hatte, etliche Wochen im Regen stehen laßen dadurch die dielen verderbt worden und Riß bekommen haben, und weilen dieses des beklagten fehler so repetirt Kläger priora.
Erkannt. Weilen nach Inhalt der Herren Geschwohrnen rapports vom 25.ten Julii die Arbeit nicht Schreinermäßig verfertiget, und ohne beederseitigen Schaden nicht wohl wieder in Stand gestellt werden kann, seÿe beklagter anzuhalten die ane klägern annoch zu fordern habende 6 fl. fallen zu laßen und annoch demselben ane dem bisherig gehabten Unkösten de helfte mit 2 fl.. zu bonificiren, idque refusis expensis.

Pierre Etter meurt en janvier 1767 en délaissant deux filles. Il réduit l’aîné à la légitime en lui substituant ses enfants pour le restant de sa part. Les experts estiment la maison 700 livres. La masse propre à la veuve est de 41 livres, celle des héritiers présente un solde passif de 57 livres. L’actif de la communauté s’élève à 758 livres et le passif à 508 livres.

1767 (12.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 271) n° 1057
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab undt Nahrung, Keinerleÿ davon ausgenommen, so Weÿl. der Ehrenachtbare Meister Peter Etter, der geweßene Schneider und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 31. Januarii dießes angefangenen 1767.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren der Ehren und Tugendsamen Frauen Catharinä Christinä geb. Etterin Mr Joh: Jacob Voltzen, des Haußfeurers und burgers allh. Zu Straßburg Ehegattin mit beÿstand deßelben, und weilen dieße per testamentum nur in Legitimam und Jhro so jetzig als Künfftig ehel. erzeugende KK. deren dato 4. mit Nahmen 1° Mariä Cath., 2.do Andreas, 3° Magd. Salome v. 4° David, die Voltzen, im Leben vorhanden in den Überrest zu erben eingesetzt sind, des Ehrenachtbaren Meisters Johann Jacob Voltz, des Seilers und burgers allh. dießer Ihrer KK. geordnet und geschworenen Vogts, So dann der Tugendsamen Jgfr. Annä Mariæ Etterin annoch ledigen Standts und majorennis, dahero allein mit Assistentz des Ehrsamen Hieronÿmus Leisten, des Seilers und burgers allh. dieße beede des Verstorbenen seel. mit Weÿl. Frn. Anna Maria gebohrener Langin seiner 1.n Ehefr. seel. ehel. erzeugte Töchtere v. per testamentum nebst der einen tochter KK. zu 2. Stammtheilen gleichlinge Erben, fleißig inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsame Frau Susanna Salome geb. Müllerin, die hind.bliebene Wb. beÿständl. des Ehrenachtbaren Mr Georg Fried. Lincken, des Schneiders und burgers allh.
So geschehen allh. Zu Straßburg auff Donnerstag den 12.ten Martii A° 1767.
Copia der Eheberedung – Copia Testamenti nuncupativi
Bericht in gegenwärtig Inv. gehörig. Demnach ich der Inventir schreiber beÿ gegenwärtig Inventur die hinterbliebene Wb. v. E. befragt gehabt, ob sie beede nun Zertrennte Ehel. Zu bald nach ihrer Copulation dem 2.ten paragrapho ihrer Ehebered. gemäß ihren einander zugebrachte Nahrungen nach ordnung hätten inventiren laßen, so wurde mir Zur Antwort ertheilt, daß sie deme nicht nachgelebt worden seÿe, mithin Kein Inv. einig. Zugebrachten nahrung vorhanden seÿe (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomä Loch und deren Gollengäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Nehml. 2. häußl. dero höff. v. hoffstätt auch Gärtlein samt aller derselben Gebäud. begriffen, Weither, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier im Thoman Loch im 4.ten sogenandten Schlupff oder jungen bronngäßl. deren Is. neben Weÿl. Daniel Walters des gewes. Gartenmanns Erben, 2.s mit dem Gärtl. neben Weÿl. Salome Fuchßin der gewes. Wittib hinterl. Erben hinten auff Städelische Erben stoßend, d. andere häußl. aber im Marbachsgäßl. 1.s neben obgedachten Walterischen Erben 2.s neben gedachter Fuchßin Erben, hinten auf obged. Gärtl. stoßend. so außer hernach eingetragenen Passiv Capital ledig und eigen und durch H. bau Inspectorem Werner und H Ziller Werckmeister Hubern vermög der mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftl. Abschatzung de dato 24. april. 1767 æstimirt und angeschlagen worden pro 700. Über dieße beh. bes. j. teut. perg. Kfbr. in allh. CCstub gef. v. m. deren anh. Ins. v.wahrt datirt den 17. febr. A° 1742 dabeÿ 3. ältere respe. pergamentine Ganth v. Kfbr. datirt respe. den 23. Jun. 1727, 23. April. 1718 v. 9. Apr. 1711, dabeÿ jn. revers Von Adam Weiß dem alhies. burgern und Leinenwebern unterm 13. 7.bre 1744. V. respectivé 23. Aug. dicti anni wegen jr. in obgedacht Gärtl. gehende Fenster crafft welchen daßelbe jhme Weiß in so lang als dißortige beede Ehel. oder js. derselben im leben Vergönnet, V. im Fall j. wohnung Vor dießes Fensterl. nachgehends gesetzt werden sollte, weder Er Weiß noch seine nachkommende davor hinderlich seÿn wollte.
– Abschatzung Vom 24.ten april 1767. Auff Begehren Weil. pedter Edter des Gewesener schneiders ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in dem Collen geslein gelegen Ein seits Neben Meister Waldter und Consorten ander seits Neben den Zaperschen Erben und hienden auff Meister Gidtner Stosent gelegen solche behausung besteht in Ettlichen Stuben Kammern und Kichen dar jber seindt die dach Stühl mit holl und breitziglein belegt hat auch ein getrembten Keller hoff und brunen, Von uns Unterschribnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Wärth Nach Estimiert und angeschlagen worden, Vor und Vmb, Vier Zehn Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Series rubricarum hujus Inv. der Wb. unverändert guth, 1. Sa. hausraths 12, 2. Sa. Silber geschmeids 1, 3. Sa. der W. unverändert guths 27, Summa summarum 41 lb
Der E. unveränderte nahrung, 1. Sa. Hausraths 7, 2. Sa. Erg. passiva (51), Summa summarum 7 lb – Schulden 64 lb, Passiv rest 57 lb
Das theilbare Vermögen, 1. Sa. Hausraths 6, 2. Sa. Eigenthumb ane jr. beh. 700, 3. Sa. Schuld 51, Summa summarum 758 lb – Schulden 508, T. Nahr. Rest 249 lb – Stall Sa. 233 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 500 florins
1768, Livres de la Taille (VII 1180) f° 73
Schneider N° 19 – Weÿl. Peter Etter geweßenen Schneiders und burgers allhier Verlaßenschafft jnventirt H. not. Dautel.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 77.b – 233. lb 8 ß 11 d die machen 500 fl. Verstallte 100 fl. Zu wenig 400 fl.
Wovon nachtrag 8 jahr in duplo a 1 lb 4 ß – 9 lb 12 ß
und 6. jahr in simplo – 3 lb 12 ß
Ext. Stallgelt Von anno 1758. bis 1767 incl. 15. lb
Geb. 5 ß 8
Abhandlung 12 ß 6 (Summa) 29 lb 2 ß 2 d
das simplex nachgelaßen, restirt 25 lb 10 ß 2 d
dt. 31. aug. 1768.

Susanne Salomé Müller se remarie en 1768 avec le tailleur Jean Frédéric Schmidt, successivement veuf de Chrétienne Stoltz et de Marie Salomé Walter
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 111 n° 157)
Im Jahr Christi 1768 Mittwochs den 14. Septembris sind nach vorhergegangener ordentlicher Proclamation Dominica XIV. et XV. post Trinitatis sind in offentlicher Gemeinde copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Friedrich Schmidt der Schneider und burger allhier wittwer (der in erster Ehe weÿl. Christinam Stoltzin und in der Zweÿten weÿl. Mariam Salome Waltherin hatte) und Frau Susanna Salome geborne Müllerin weÿl. Peter Etters gewesenen Schneiders und burgers allhier hinterlassene wittib [unterzeichnet] Johann Fridrich Schmidt als hochzeiter, Susann Salome Etter als hochzeiterin (i 118) – Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 115, i 119)

Frédéric Schmidt et Susanne Salomé Müller hypothèquent la maison au profit du licencié en droit Jean Geoffroi Feigler

1768 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 778-v
Friedrich Schmid der schneider und Susanna Salome geb. Müllerin mit beÿstand H. Reichard und H. Beck beede E.E. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Caspar Löw des bierbrauers innahmen H. Johann Gottfried Feigler J.U.Lti – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung, cum appertinentis im Thomanloch in dem Gollengäßel, einseit neben H. Städel, anderseit neben N. Then dem bierbrauer

La maison revient pour moitié à la fille cadette de Pierre Etter, Anne Marie, qui épouse en 1768 le cordonnier veuf Jean Jacques Bayerlé.
Fils de cordonnier, Jean Jacques Bayerlé (Bæurlé) épouse en 1721 Marie Salomé Specht, fille d’un apprêteur de tabac : contrat de mariage, célébration

1721 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 356
Eheberedung – Johann Jacob Bäurle burger und Schuhmacher der jüngere mit beÿstand Johann Jacob Bäuerle auch Schuhmachers seines vatters als Verlobter ahne einem
und dann Jfr: Maria Salome Spechtin beÿständlich Joh. Michael Spechten tabackbereithers ihres vatters als verlobte ahm andern theil

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 340-v, n° 1407)
1721 Mittw. d. 10. 7.br sind nach 2: maliger Proclamation ehelich Copulirt und eingesegnet worden Joh: Jacob Bäurle der Ledige Schuhmacher v. b. alhier, Joh: Jacob Bäurle deß b. u. schuhmachers ehl Sohn u. Jgfr. Maria Salome, hanß Michael Spechten b u. tabackbereiters ehl. T. [unterzeichnet] Johann Jacob Bärel als hochzeiter, dießes Zeichnet die hochzeiterin xx i 340)

Jean Jacques Bayerlé s’adresse aux Quinze pour être admis comme savetier à la tribu des Cordonniers. La tribu objecte que le pétitionnaire n’a pas appris le métier d’après la coutume, qu’il y a déjà plus de quatre-vingts savetiers et que si on accédait à la demande plus personne ne ferait son chef d’œuvre. Le pétitionnaire est éconduit.
1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
(p. 63) Sambstag den 27. Feb. 1723. – Johann Jacob Bäurlin Ca. E. E. Zunfft der Schumach.
Moss. nôe. Johann Jacob Bäurlins burgers und Schuhflickers alhie Cit. E. E. Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister, Principal bitt Unterthänig gnädig Zu erkennen, daß mann Jhne beÿ gedachter Zunfft alß man Alt: Reißer annehmen möge. Fuchß bitt Deput. et Facta relatione den gegner, Weilen er das handwerckh nicht nach ordnung undt gebrauch erlernet abzuweißen Ref. Exp. Moss. bitt auch Deputation. Erkandt Ober Handwerck herren.

(p. 142) Sambstag d. 24. Aprilis 1723. – Iidem [Ober Handwerck herren] laßen per Eundem [Secret. Kleinclaus] Referiren daß Johann Jacob Bäurlin der burger und Schuhflicker allhier in einem contra E. E. Zunfft der Schumacher gehaltenen Recess Underthänig gebetten gnädig Zu erkennen, daß man Ihne beÿ ged. Zunfft alß einen Alt Reißer annehmen möchte. Auff welches gemelte Zunfft geantwortet daß gegner das Handwerck nicht nach brauch undt ordnung erlernet, Weßwegen Sie umb Deputation gebetten, undt den Imploranten mit seinem begehren abzuweißen, Refusis Expensis. Sothane Deputation seÿe bewilligt undt beseßen worden, da der Implorant beÿgesetzt, es befänden sich 5 biß 8 in den nemblichen Casu, die doch beÿ der Zunfft seÿen angenommen worden, er Verlange nur das Zunfftrecht, Sein Vatter ob schon nur ein Schuflicker habe jedoch das handwerckh ordentlich erlernrt. Nôe E. E. Zunfft habe H. Joh: Michael Huck ferner geantwortet, Er bitte unterthg. den Imploranten abzuweißen indeme die Zunfft mit etlich und achtzig Altbüßer Welche aber alle Zünfftig gelernet haben, überhaufft seÿen der Articul laute daß die Schuhflicker so gar nicht ihre eigene Kinder lehren sollen, und wann dieses gestattet würde, daß der Implorant der beÿ Keinem Meister gelernet, angenommen werden solte, würde Keiner das Meisterstück mehr machen wollen, beÿ diesen umbständten seÿe man der meinung daß der Implorant mit seinem begehren abzuweißen seÿe. Erk. abgewießen.

Affaire concernant un nouveau bâtiment que Jean Jacques Bayerlé porte devant les Quinze
1741, Protocole des Quinze (2 R 150)
(p. 127) Sambstag d. 25. febr. 1741 – Joh: Jacob Bierle prod. Vnderth. Mem. bitt Deput. posthæc will gebethen laßen. Erk. Deput. willfahrt.

(p. 155) Sambstag d. 4. Martÿ 1741 – Joh: Jacob Bierle prod. vom 25. feb. jüngst, nemine Comparente berufft sich auff den botten /:Ille das Gebott dem Bierle selbst:/. Erkandt, Soll beÿ Geld gebotten werden.

(p. 176) Sambstag d. 11. Martÿ 1741 – Joh: Jacob Bierle prod. Cop. und T. ord. Moss laßt Copeÿ zu, weil aber die Sach Gegner Neues Gebaw betrifft, alß bitt Deput. Gug. priora, Erk. Werd. Copeÿ und T. ord. Zugelaßen.

(p. 281) Sambstag d. 15. Aprilis 1741. – Moss. noê Joh: Frid. Redtslob Cit. Joh: Jacob Bierle erholt nochmahl prod. vom 25. febr. und recess vom 4. und vom 11. Martÿ jüngst. Gug prod. Except. Bitt. Deput. Moss bitt Cop. und ad prox. obt.

Contrat de mariage et célébration du mariage de Jean Jacques Bayerlé et Anne Marie Etter
1768 (20. 7.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 535
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren Meister Johann Jacob Beÿerle dem Wittwern, Schuhmacher, geschwornen Todtenträger und burgern allhier zu Straßburg ane einem
So dann der Tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ Etterin, weÿl. Meister Peter Etters des Schneiders und burgers allhier seel. nachgelaßener ehelich erzeugter Tochter, als der Hochzeiterin am andern theil
so geschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 20. Septembris anno 1768. [unterzeichnet] Johann Jacob Bäurel, Anna Maria Etterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 122 n° 4)
Anno 1769 (…) Dienstag drauff als den 31. Januarÿ morgens um acht Uhr beÿ uns copulirt worden Joh: Jacob Beÿerle der ältere schumacher und burger allhuer Wittwer mit Jfr. nna Maria Etterin des weÿlandt Peter Etters gewesenen schneiders und burgers allhier hinderlaßene eheliche dochter mit der frauen Anna Maria gebohrner Langin von Uhrweiler gehörig hinderlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jacob bäuerle als hoch Zeiter, Anna Maria Etterin als hochseiterin (i 126)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 23 livres, ceux de la femme à 134 livres.

1776 (24. 7.br), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 769) n° 629
Inventarium über Meister Johann Jacob Bäÿerle, des Schumachers und geschwornen Todenträgers, auch Frauen Annæ Mariæ geborner Etterin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier zu Straßburg einander vor unverändert zu: und eingebrachte Vermögens Haabschaften, auffgerichtet im Jahr 1776. – in ihrem bereits schon d. 1.te, Februarii 1769. angetrettenen Ehestand vor unverändert Zu und eingebracht haben (…) Beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart des Ehrbaren Michael Marckwaltern des Zu den Weebstühlen blättermachers u. Schirmers allhier der Ehefrau hierzu erbettenen beÿsitzers auf Dienstag d. 24.ten 7.bris 1776.

In einer alhier zu Straßburg an dem Gollen Gäßel gelegenen hieher zum theil eigenthümlich gehöriger behaußung hat sich befunden
Widems Verfangenschaft, davon das Eigenthum der hierortigen Ehefrauen gehörig ist. Näml. der helfte an 2.en 3.ten theilen, das ist ein 3.ter Theil am gantzen vor unvertheilt von und an 2. häuslein, deren höfflein und hoffestatten auch Gärtlein samt allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßburg im Thomans Loch im 4.ten sogenannten Schlupff respectivé an dem Gollen und Marbach Gäßlein deren eines eins. neben weil. Daniel Walter, des gewes. Gartenmanns Erben, 2.seit mit dem Gartlein neben weil. Salome Fuchsin seel. Erben, hinten auf Städelische Erben stoßend, das andere häußlein 1.seit neben obgedachten Walterischen Erben, 2.seit neben gedachter Fuchßin Erben hinten auf obgedacht Gärtlein stoßend, so außer hernach gemelten Passiv Capitalien leedig eigen und beÿ weil.. Msiet. Peter Etter des gewes. Schneiders u.. B. allh. zu Straßburg ihr der Ehefr. leibl. Vaters seel. Verl. Erörterung vermög eines durch H. Notm. Dautel den 22.ten 8.bris 1768. errichteten Summarischen Calculi ratione Legitimæ angesetzt worden zu 1000. lb. Die gantze behaußung gerechnet. Es gehen aber davon ab, folgende darauf versichert stehende Capitalien als Anfängl. weil. S. T. Hn Christoph Reinhardt des beständigen Regiment der XIII.en gewes. hochverdienten beÿsitzers allhier seel. nachgelaßener Fr. Wb. solle man in Capitali halbjährig à 4 pC verzinslich 375. lb
Ferner weil. Hn Joh: Daniel Gieß de gewes. handelsmanns u. b. allh. seel. Nachl. in Capitali jährl. ane 10.t Aprilis à 5 p. C. verzinslich, 50 lb
Und dann D. T. H. Joh: Rudolph Saltzmann dem Diacono beÿ der Prediger Kirch allh. ebenmäßig in Capitali 75. lb, Welche dreÿ Capital Posten summatim anlangen 500. lb. Werden nun diese von obigel Anschlag der häußlerin in abzug gebracht so verbleibet daran annoch übrig und vorständig 500. lb. Macht daran ihr der Ehefr. eigenthümlich gehörige aber noch Zue Zeit mit wÿdem verfangene 3.te theil 166. lb 13 ß 4 s
Solchen 3.en theil nun hat Fr. Susanna Salome geb. Müllerin dermalen weil. Hn Joh: Fried. Schmid des gewes. Schneiders u. b. allh. hinterl. Wb. von ihrem erstern Mann längst weil. Meister Peter Etter des auch gewesenen Schneider und b. alh. ihr der Ehefr. leibl. Vater durch letzte Willens Verordnung zum lebtägig. Widems genuß vermacht erhalten, und hat selbig wie den andern 3.ten theil welcher Fr. Cath: Christinæ Voltzin gebor. Etterin Hn Andreæ Voltz des Schwartzbecken u. b. allh. Ehefr. der hierortig. Schwester solcher Ort zuständig ist, nach würckl. im Genuß, und dann ist der überig eine 3.te theil Ihro der Wÿdemsniesenden Stiefmutter eigenthümlich gehörig.
Es hat aber Sie die Ehefr. durch diesen 3.ten Natural Antheil der häußlein mehr zu erlangen als ihro Vaterl. Guths portion nach abzug der empfangenen Legitimæ antrift, folgsam dareins An ihr der Wÿdemsnieserin Stiefmutter Verl. Zu Vergüthen oder heraus Zu geben 18 lb 15 ß. Also daß nach deren Hinwegrechnung an dem ohnnachtheilig. Anschlag der häuslein Zu ihr er Ehefr. väterl. Er Guth und der Stieffmutter darauf hebenden Widems genusses nur annoch übrig und vorständig verbleibt 147 lb
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eingebrachter Haabschafft, Sa. haußraths 20, Sa. haussteuren 2, des Ehemanns gesamte zugebrachte Vermögenschaft 23 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefrauen eingebrachte Vermögens Haabschaft in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 56, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 70, Summa summarum 131 lb – Hierzu ist Zu legen die deroselben gebührige helfte an den überkommenen und hienächst beschrienenen haussteuren 2 lb, Und damit kommet ihr der Ehefrauen gesamte zu und eingebrachte Vermögenschafr in allem Zu stehen auf 134. lb

Susanne Salomé Müller veuve de Jean Frédéric Schmidt hypothèque le tiers de la maison au profit de Marie Cléophée Miville veuve de (Jean Christophe) Reichard

1777 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 394
Fr. Susanna Salome geb. Müllerin weÿl. Hannß Friedrich Schmidt des schneiders wittib beÿständlich Andreas Voltz des schwartzbecken
in gegensein Fr. Mariæ Cleophe Reichardin geb. Mivillin weÿl. H. XIII Reichard wittib in dero nahmen H. Lt. Johann Philipp Wiegel des saltzverwalter – schuldig seÿen 70 gulden
unterpfand, den dritten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane dem Thomas loch im sogenannten Gollengäßlein einseit neben H. Hechler dem perruquenmacher, anderseit neben den Städelischen erben, hinten auf das Marbachgäßlein wohinein sie einen außgang hat zum theil und zum theil N. Hatt den bierbrauer

Susanne Salomé Müller s’accorde au sujet de son entretien avec sa belle-fille Catherine Chrétienne Etter femme du boulanger André Voltz

1778 (11.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 292) f° 231
persönlich erschienen Frau Susanna Salome Schmidin gebohrne Müllerin, weÿland Meister Johann Friderich Schmidt des geweßenen Schneiders und burgers allhier seel. hinderbliebene Wittib beÿständlichen Herrn Johann Michael Mäntels des barchet Krämers und burgers allhier hierzu erbetten ane einem
So dann Frau Catharina Christina gebohrne Etterin Meister Andreæ Voltzen, des Schwartzbecken und burgers allhie Ehegattin mit beÿstand deßelben, am andern theil
dieselben gaben Zu vernehmen, was maßen Sie frau Schmidin, nachdeme sie sich Von ihrer ältern Stiefftochter Anna Maria Beÿerle gebohrner Etterin und ihrem Ehemann auß der Cost und verpflegung zu ihro frauen Voltzin ihrer jüngern Stieffdochter in solche weiß begeben, so beede mit einander folgenden Vertrag und Leibgeding mit einander getroffen und beschloßen hätten als
Nehmlichen so verbindet sich Sie frau Catharina Christina Voltzin mit und neben ihrem Ehemann vor sich und ihre Erben ihre Stieffmutter frau Susannam Salome Schmidin Zeit lebens beÿ sich in Kosten und guter Christlicher Verpfleg: abwart: und versorgung ohnaußgesetzt zu haben und in gesund: und karancken tagen ane hand zu gehen, auch alles das zuthun, was ihro zue verpfleg: dienlich seÿn möchte,
dahingegen Verspricht sie Frau Schmidin ihnen Voltzischen Eheleuthen vor die Wochentliche Cost statt eines Guldens, so sie vorhin der Beÿerischen Stiefftochter, weilen sie die Stieffmutter vor sich das brod halten müßen, gegeben nur Einen Gulden fünff schilling zu erlegen (…)

Susanne Salomé Müller fait vendre des effets mobiliers devant la maison rue Goll (rue du Roitelet)
1778 (22. Herbstmonat), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 584) n° 386
Designatio dererjenigen Mobilien und Effecten, welche Frauen Susannæ Salome geborner Müllerin, weiland Mr Johann Friderich Schmitt des gewesenen Schmids und burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib eigenthümlich zuständig, so auf derselben Ansuchen unter assistentz Herrn Lt Johann Friedrich Röderers in Gegenwart dero ältern Stieftochter Ehemanns Johann Jacob Baÿerle des burgers und Todengräbers
Summa 18. lb
Ferner befindet sich in gedachter Fr: Schmittin Wohn behausung im Gollengäßlein an Thomanloch ein Soldaten bett in folgenden bestehend (…) 1 lb 13 ß
Actum Straßburg den 22. Herbstmonat im Jahr 1788.
[unterzeichnet] Suschmittin, Johann Jacob Bäurel, Anna Maria bärberle

Jean Jacques Bayerlé et Anne Marie Etter hypothèquent le tiers de la maison au profit du diacre Jean Raoul Saltzmann

1779 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 93-v
Mr Johann Jacob Baÿerle der schuhmacher und Anna Maria geb. Etterin unter assistentz Johann Jacob Baÿerle des pfeiffenmachers und Philipp Jacob Weber des schiffknechts
in gegensein Johann Rudolph Saltzmann des diaconi beÿ der Neuen oder Prediger kirch – schuldig seÿen 50 gulden
unterpfand, ihro alß ererbt zuständige dritte theil vor unvertheilt von und ane zweÿen häußlein samt zugehörden im Thomans loch einseit neben N. Kraußer dem tabackhändler anderseit neben Daniel Walter hinten auff H. Hatt den biersieder

Les deux maisons contiguës de Susanne Salomé Müller veuve de Pierre Etter, sises rue Goll et rue Marbach, sont vendues par enchères judiciaires. Le diacre Jean Raoul Saltzmann s’en rend adjudicataire.

1781 (s.d. [8/10.2.]), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 62
Ganthkauff vom 11 Octobris 1780 – ist die Susanna Müllerin weÿl. Peter Etter des schneiders wittib
(H. Johann Rudolph Saltzmann des diacono beÿ der Prediger kirch)
zuständige behausung samt zugehörd im Thomans loch ane der Gollen gäßlein, einseit neben Mr Hüttner dem maurer, anderseit neben H. Hechner dem perruquenmacher, hinten auff Fr. Städelin
ferner ist die besagte Müllerin anderwärtigen zustehenden kleinen behausung nebst übrigen begriffen ane dem Marbach gäßlein, einseit neben N. Murrloff, anderseit neben Fr. Städelin, hinten auff einen gärtlein
ermeltem H. Saltzmann um 1010 gulden als letzt und meistbietenden

Il la revend quelques jours plus tard au compagnon maçon François Joseph Scheller et à sa femme Anne Marie Gœppel

1781 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 109-v
H. Johann Rudolph Saltzmann diaconus beÿ der Prediger kirch
in gegensein Frantz Joseph Schäller des maurer gesellen, und Annæ Mariæ geb. Göblerin [unterzeichnet] Schöller
eine kleine behausung, hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Marbach gäßlein, einseit neben N. Murrloff, anderseit neben Fr. Städelin, hinten auff nachgedachtes gärtlein
weiters eine kleine behausung, höfflein, bronnen und gärtlein samt hoffplatz mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten wie obige im Thomans loch ane dem Gollen gäßlein, einseit neben Mr Hüttner dem maurer, anderseit neben H. Hechner dem perruquenmacher, hinten auff gedachte Fr. Städelin – vor kurtzem auff der ganth ane sich ersteigert – um 1800 gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant en dispensant les parties de faire dresser une estimation

1781, Conseillers et XXI (1 R 264)
Frantz Joseph Scheller der schirmer erhält erlaubnus von Hn Diacono Saltzmann ein hauß im Marbach Gäßel Kaufen Zu dörfen. 83.
(p. 83, fragmentaire) Claus Nê Frantz Joseph Scheller [-] Maurer alhier, der ist will[ens von H. M.] Rudolph Saltzmann dem D[iacono in der] Prediger Kirch eine im M[arbach gäßlein] gelegene behaußung vo[r 1800 gulden davon] 300 fl. bezahlt werden, d[avon -] lich stehen bleibt, Auf [-] gnädige dispensation [des Augenscheins]
Kraus Nê des H. ver[käuffers] also bitt ebe[nfalls verkauffen] zu dörfen und [Dispens vom Augenschein]
(p. 84) [Implor]anten in ihrem begehren Zu wilfahren [s]eÿn.
Wurde vermittelts gehaltener Umbfrag unanimiter Erkant wird denen Imploranten mit gebettener erlaubnus eine im Marbachs gäßel gelegene behaußung umb achtzehnhundert gulden, worauf dreÿhundert [bar] bezahlt werden, der Rest aber Verzinßlich stehen bleibt Kaufen und dispensando vom augenschein respectivé verkaufen zu dörfen [a]lso wilfart daß der Kauf und ver: [kauf in] Mhh. Cancelleÿ Contract Stub coram [Depurtirten ordn]ungs mäßig verschrieben [und von diesen durch auszustellende reversales- geme]iner Statt versirendes in [-]gen abrichtung des [-]sonsten gewohnlich [-]enderen [-]

François Joseph Scheller épouse en 1767 Anne Marie Gœppel, originaire de Barr
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 217)
Hodie 5. Octobris anni 1767 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti Franciscus Josephus Scheller Lapicida defuncti Josephi Scheller et Susannæ Mariæ Hermännin filius parochianus ad St. Petrum Seniorem et Anna Maria Gœppel Francisci Josephi Gœppel civis olim et Magdalenæ Meÿer conjugum defunctorum filia legitima, a sex annis ulrimis commorans in parochia nostra ambo ex Barr huius diœcesis oriunda (signé) Frantz Joseph schäller, x sponsæ (i 111)

François Joseph Scheller vend la moitié de son jardin à son voisin Jean Conrad Kræutler. Les parties conviennent de construire un mur

1792 (24.12.), Strasbourg 4 (3), Not. Schaaff N° 69 in Enregistremt. N° 129
persönlich kommen und erschienen der bürger Frantz Joseph Scheller, Maurer dahier
hatt in gegenseÿn des auch bürgers Johann Conrad Kräutlein, Leinenwebers hieselbst (verkaufft)
die helffte ohngefehr von dem an seinem des Verkäufers dahier am Zaunkönig Gäßlein gelegenen hauß sich befindlichen Platz garten, einseit neben dem Verkäufer selbst, anderseit neben dem Käufer gelegen, Vornen auf das besagte Gäßlein und hinten auf Georg Adam Wunderlich den Leinenweber stoßend, so ledig und eigen, Welche Verkauffte helffte Gartenplatzes längs sein des Käufers haußes hin lieget und Vornen auf das Gäßlein Zwölf und ein halben französischen Schu hinten auf ermeldten Wunderlich aber dreizehen französische Schu in der Breite haben soll, Wobei die Contrahirende Parten annoch ferner unter sich bedungen und Vestgesetzt, auch reciproce angenommen haben, daß Zwischen Ihnen beden in der Scheide solchen Garten Platzes eine sechs französische Schu hoche und sieben Zoll dicke gemeinschaftliche Mauer nebst Zween Pfeileren in solche Maur jeden Von einem Schu dick aufgeführt und also auch unterhalten mithin die desfallsigen kosten anjetzo anfangs und Zu allen Zeiten von jedem theil zur helffte gelitten und bestritten werden solle, bis und solange die Parten oder deren Nachkommlinge anderwärtig sich hierüber vergleichen würden – um die Summ 124 Gulden hiesiger Währung

Les héritières de François Joseph Schœller vendent la maison composée de deux bâtiments au maçon et entrepreneur Jean Jacques Stotz, déjà propriétaire de l’îlot entre la ruelle du Roitelet et la rue du Noyer (voir 9, rue Thomann)

1833 (21.5.), Strasbourg 8 (nouv. cote 52), Me G. Grimmer n° 4415
Suzanne Madeleine Schoeller veuve de Laurent Sieffert, cordonnier, Marguerite Schoeller femme de Joseph Mutschler, cordonnier
à Jean Jacques Stotz fils architecte
une maison consistant en deux corps de bâtiment avec cour tous droits, appartenances & dépendances situé à Strasbourg rue du Roitelet n° 7, d’un côté le Sr Schott savonnier, d’autre le Sr Kastner tisserand, derrière la rue Marbach où elle a une issue entre Sr Schott et Sr Scheiner maçon – de la succession de François Joseph Schoeller, maçon, et Anne Marie Gaebler leurs père et mère dont ils sont les enfants seuls et uniques héritiers, acquis de Jean Rodolphe Saltzmann, diacre près l’Eglise du Temple Neuf par acte passé à la cidevant Chambre des Contrats le 26 février 1781 moyennant 4000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 217 F° 168-v du 23.5.



9, place de la Cathédrale


Place de la Cathédrale n° 9 – VI 296 (Blondel), O 235 puis section 19, parcelle 28 (cadastre)

Autre adresse, 14, rue Mercière
Maison Zum kühlen Lufft (à la brise fraîche) – Maître d’ouvrage, Valentin Humbert, cafetier, 1778 – Rez-de-chaussée refait en 1910 (architectes Henri Backès et Othon Zaché)


A l’angle, maison de Valentin Humbert dont le rez-de-chaussée a été refait en 1910 – Façade place de la Cathédrale (novembre 2016 et mai 2017)

Propriété de David Geiger selon le Livre des communaux de 1587, la maison appelée Zum kühlen Lufft (à la brise fraîche) a sur toute sa longueur de 69 pieds un auvent sous lequel se trouvent trois échoppes. Un oriel placé de biais se trouve à l’angle. Le marchand de fer Daniel Richshoffer agrandit en 1623 son écurie en prenant une surface de 12 pieds sur 9 de la maison voisine dont il s’est rendu propriétaire (actuel 8, place de la Cathédrale), ce qui donne lieu à une inscription sur le Livre des loyers communaux. Daniel Richshoffer vend en 1628 cette maison voisine au cordonnier Adam Ferichen en se réservant le droit de faire passer par la propriété vendue un chenal par lequel s’écoulent les eaux pluviales de son écurie et en concluant un accord sur la vidange des fosses d’aisances. Ambroise Richshoffer obtient en 1658 le droit de louer à son gré les échoppes en réglant une rente foncière de 9 livres à condition que les loyers soient raisonnables. La maison reste aux mains de marchands, Daniel Lienhard puis Geoffroi Hempel qui obtient en 1716 l’autorisation d’ouvrir une école pour y enseigner le calcul et la comptabilité. Il modifie en 1726 la convention relative à la vidange de la fosse en en prenant deux tiers à sa charge. Le marchand et banquier Jean Kornmann acquiert en 1727 par adjudication judiciaire la maison, estimée en 1731 à une valeur minimale de 2 750 florins. Le plan-relief de 1727 montre les échoppes devant la maison, le plan Blondel permet de constater que la façade rue Mercière est en retrait du reste de la rue.


La maison précédée des échoppes sur le plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
La maison (n° 296) sur le plan Blondel (1765) exemplaire portant les propositions de Blondel, (AMS, cote 1 PL 675)

Les héritiers du banquier Jean Kornmann et de ses deux fils morts célibataires vendent en 1778 la maison à Valentin Humbert, ancien boucher luthérien originaire de Hatten devenu cafetier. Le nouveau propriétaire présente une supplique aux Préposés aux affaires foncières parce qu’il croyait savoir qu’il pourrait avancer davantage sa façade vers la rue Mercière et conserver l’ancien alignement vers la rue du Maroquin alors qu’il faudra le reculer en partie. Il obtient en mai 1778 après un premier refus que l’alignement rue du Maroquin soit revu à la baisse. Valentin Humbert construit un nouveau bâtiment en supprimant les échoppes. Le maître maçon Linckenhœlin rend le 9 mars 1779 aux Préposés aux feux son rapport sur les poêles qui se trouvent au rez-de-chaussée et aux trois étages de la nouvelle maison.
Le nouveau bâtiment à chaîne d’angle arrondie comprend trois étages séparés par des cordons. Les linteaux en arc segmentaire des fenêtres (neuf vers la place, trois vers la rue) ont des clés plates vers la place et sculptées vers la rue Mercière. La fenêtre du milieu porte le monogramme VH au premier étage et le millésime 1778 au deuxième étage.
Valentin Humbert fait construire dans la cour un four qui donne lieu à un nouveau compte rendu dans le registre des Préposés aux feux en mars 1783.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 cour D, îlot 177 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (h) : deux fenêtres, une porte et six fenêtres au rez-de-chaussée sur la place, neuf fenêtres à chacun des trois étages, un étage mansardé et un niveau de lucarnes. Vers la rue Mercière une porte flanquée d’une fenêtre de part et d’autre, deux fenêtres à chacun des deux étages. Le mur (k-l) donne la longueur dont la maison a été avancée lors de sa construction en 1778. La cour D à l’extrémité sud de la parcelle représente l’arrière (4-5-6) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (1-2) vers le sud et les murs (2-3-4) des voisins à l’est et au nord.
La maison porte d’abord le n° 1 de la rue Mercière ou 4 place de la Cathédrale (1784-1857) puis le n° 9 de la place de la Cathédrale ou 14, rue Mercière.
La lithographie publicitaire d’Emile Lemaître (1808-1868) montre le rez-de-chaussée tel que doit l’avoir construit Valentin Humbert. Les trois mascarons actuels proviennent sans doute des trois arcades de la rue Mercière.



Lithographie d’Emile Lemaître (document B.N.U.)
Clé millésimée, clé à monogramme – Mascarons rue Mercière et place de la Cathédrale

Originaire de Heidelberg, le libraire Charles Trübner qui vient d’acheter la maison fait agrandir en 1873 six fenêtres au rez-de-chaussée vers la place. Il lègue en 1905 la maison à la Ville qui en devient propriétaire (fondation Trübner). Les architectes Henri Backes et Othon Zache transforment les devantures en 1910 en leur donnant leur aspect actuel. Arthur Blum, copropriétaire du magasin d’art Blum et Baumann qui occupe le rez-de-chaussée, fait ouvrir une communication avec sa maison sise 12, rue Mercière. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde en 1955 un permis de construire pour remplacer définitivement par de nouvelles les anciennes devantures soufflées par les bombardements de 1944. Les locataires Weibel (magasin de souvenirs Les Merveilles de la Cathédrale) posent en 1967 une nouvelle devanture à cadre en aluminium.


Nouvelle façade place de la Cathédrale et rue Mercière – Plan du rez-de-chaussée
(1910, dossier de la Police du Bâtiment)

août 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Daniel Richshoffer, marchand de fer, et (1607) Catherine Trausch – luthériens
1648 h Ambroise Richshoffer, marchand, et (1635) Catherine Bex – luthériens
1672 v Daniel Lienhard, marchand de fruits et légumes, et (1657) Anne Marie Grimm puis (1692) Agathe Ursule Schönenmarck, veuve du pasteur Elie Kolb – luthériens
1699 v Geoffroi Hempel, marchand, et (1697) Marie Ursule Bœhler – luthériens
1727 adj Jean Kornmann, marchand et banquier, et (1703) Elisabeth Leo – luthériens
1731 h (indivision) Jean Frédéric Kornmann, marchand et banquier, célibataire († 1752), institue pour héritière Marie Elisabeth Richshoffer – luthérien
Jean Kornmann, marchand et banquier, célibataire († 1770), institue pour héritier le banquier Guillaume Kornmann – luthérien
1778 v Valentin Humbert, boucher puis cafetier, et (1746) Marie Elisabeth Pfeffinger – luthériens
1803 h (indivision) Susanne Dorothée Humbert et (1767) Georges Frédéric Gerold, ramoneur – luthériens
Valentin Humbert, cafetier, et (1785) Marie Marguerite Helck – luthériens
1818 h Valentin Humbert, propriétaire, et (1814) Marie Reine Victoire Behr
1823 v Charles Frédéric Spielmann, pharmacien, et (1818) Sophie Aimée Karth
1872 v Charles Trübner, libraire-éditeur, et Claire Engelhorn
1905 l Ville de Strasbourg (fondation Trübner)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 000 livres en 1692, 2 750 livres en 1731, 6 000 livres en 1781, 5 250 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) VI 296, M. Kormann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Humbert, 15 toises, 5 pieds et 1 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 235, Spiehlmann, Charles Frédéric, rue Mercière 13 – maison, sol – 2,45 are

Locations

1689, (échoppe) Jacques Schlachtmann, cordonnier
1690, (échoppe) Jean Lohrer, cordonnier
1698, Geoffroi Hempel, marchand (futur propriétaire)
1707, (échoppe) Frédéric Rautenstrauch, marchand
1718, Jean Certain, confiseur
1724, François Imbert, confiseur, et Catherine Demoulin
1724, (étal) Jean Henri Stœber, aiguilletier
1729, Antoine Livio, marchand, et Anne Marie Donner
1729, (cave) Jean Philippe Sinninger, tailleur
1735, Jean Jacques Giesing, marchand
1749, Jean Frédéric Schuler, boutonnier, Jean Frédéric Schatz, fondeur d’étain, et Jean Georges Grossmann, passementier
1753, Jean Frédéric Schatz, fondeur d’étain, et Jean Georges Grossmann, passementier
1754, François Antoine Finck, confiseur
1804, Jean Frédéric Lefevre, cafetier
1820, Bernard Landwehrlin
1820,1822, Denis Fevé, pâtissier, et Barbe Menges
1822, Jean Jacques Dieterlin, cafetier
1824, Jean Pierre Schæffer, tapissier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 40-v
David Geiger est propriétaire de la maison Zum kühlen Lufft à l’angle de la rue du Maroquin, elle a un auvent en saillie de 5 pieds sur tous les 69 pieds de sa longueur, une marche en pierre de 6 pieds 9 pouces sur la même longueur de 69 pieds, la porte de cave a 6 pieds et demi sur 6, le soupirail 2 pieds et demi de long et autant de large, sous l’auvent se trouvent trois échoppes contiguës en bois qui occupent 24 pieds sur 5 pieds et dont l’abattant a cinq pieds sur deux, à l’angle un oriel en pierre en saillie de 4 pieds dont chaque côté a 6 pieds mais dont le milieu repose sur sa propriété, le tout devant toujours faire partie du communal, doit pour la jouissance 4 livres 5 sols

Kurben Gaß die Eine seiten Gegen dem Falckhen

Herr Dauid Geÿger hatt vor seinem Hauß Zue dem Küelen Lufft genandt, Anfangs Vornen Am Eckh Im Kurbengaß die Allmendt 69 schu lang, darüber ein Wettertach auch so lang, Vnd 5 schu herauß, Vnden ein steinerin Tritt 6 schu 9 Zoll herauß, Vnd 69 schu lang, Ein Kellerthüer 6 ½ schu lang 6 schu breit, Ein Kellerfenster 2 ½ schu lang vnd breit, Item mehr Vornen am Eckh Vnder dem Wettertach dreÿ hülzener Gaëdlin aneinander 24 schu lang vnd 5 schu breÿt, daruor dreÿ Vssaz Laëden, Jeder v schu lang, vnd ij schu breÿt, Item mehr vornen am Eckh ein steinerin Erckher so mit beeden Eckhen vf dem Allmendt ix schuh lang, vnd iiij schu herauß, Aber Inn der mitten vf seinem Aÿgenthumb stehn, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, iiij lb ij ß d
[in margine :] dise Gaëdlin vnd. Dauid Geigers hauß seind nit bestrafft worden, vnd hierbeÿ außgesetzt, Soll fürohin ein bestendiger zinß darauf gelegt werden, vnd den 3. vfm Pfenningthurn anbeuohlen werden

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 117
David Geiger doit pour un communal clôturé devant sa maison à l’angle de la place de la cathédrale et de la rue du Maroquin 1 livre de rente foncière, à régler pour la première fois à la Saint-Michel 1569. Le contribuable Daniel Richshoffer en 1627 règle alors deux livres

Item j lb Boden Zinß gibt Dauid geiger von Einem Ingezeuntten Allmendt An seinem Eckhuß vor dem Münster An Kurbengaßen gelegen vnnd gefallet der Erst Zinß vff Santt Michaels tag Anno Lxix. Mns* des Buchs vber Eigen vnd Allmend Inn der Statt fo: 16.
(rub.) Jetz Daniel Reißhoffer Jetz 2 lb d 8 Febr. 27. Gesetzt
Neü 274.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 274
Même loyer porté dans le registre suivant. S’ajoute une livre pour une communication avec la maison voisine (voir plus loin la décision des Quinze en 1623

H. Ambrosius Reichßhofer, Soll gemeiner Statt, bodenzinß Von eingezeüntem Almend des Eckhauß vor dem Münster ahn der Kurbengaßen, Jahrs Vf Michaelis 2 lb d
Alt. d. f. 117
New. fol. 235
[in margine :] j. 608

Idem Vom durchbruch des Eckhauß ahnfangs der Kurbengaßen vor dem Münster, ins nebens Hauß, Jahrs Vf weihnacht. 1 lb d
Man. f. 52
New fol. 235
(Quittungen 1653-1672)

1652, Livre des loyers communaux, VII 1462 (1652-1672) f° 608-v
Autre loyer de 9 livres pour les trois échoppes devant sa maison, à verser pour la première fois en 1659 (voir la décision des préposés aux affaires foncières en 1658)

Herr Ambrosius Reichshoffer Soll gemeiner Statt, Von dreÿen gädlein ahn seinem hauß, so hiebeuor hanß Prigel, Hanß Wehl vndt Jacob Osterieth innengehabt furthin vndt Zwahr vff Johannis A° 1659. Zum ersten mahl Zinßen, 9 lb
[in margine :] F 274, New 235
(Quittungen 1659-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 235
Les trois rentes foncières sont portées à la même page du registre suivant. Les contribuables ultérieurs sont Daniel Lienhard, Geoffroi Hempel puis Jean Kornmann

H. Ambrosius Reißhoffer, Soll bodenzinnß vom eingezäunten Allmend des Eckhaußes vorm Münster an der Kurbengaßen, vff Michaelis ([corrigé en] Joh. Baptæ), 2 lb
Ferner vom durchbruch des Eckhaußes anfangs der Kurbengaßen vor dem Münster ins Nebens hauß, vff Weÿhenachten ([corrigé en] Joh. Baptæ) 1 lb
St. Zinßb. p. 274. Man. f. 52
Weiters von dreÿen Gädlein an dißem hauß vff Joh:: Bapt. 9 lb
St. Zinßb. 608
Jetzt Daniel Lienhard
Jetzt H. Gottfried Hempel
Jetzt H. Johann Kornmann 1728. i.mo

(Quittungen 1673-1741
Neuzb fol 428-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 428-b
Nouveau report. La rente assise sur les échoppes s’éteint en 1768 avec leur démolition. Le contribuable suivant est le cafetier Valentin Humbert

alzb. 235
H. XV. Joh: Kornmann (Erben) soll vom eingezäunten Allmend des Eckhaußes vor dem Münster an der Kurben gaßen auf Joh. Bapt. (id est 24. Junii) 2 lb
Ferner vom durchbruch des Eckhaußes anfangs der Kurbengaßen vor dem Münster ins nebens Hauß auf Joh. Bapt. in Recognit: id est 24. Junii, 1 lb (Vide Erk. der Hh. XV. vom 20. 9.bris 1623)
Weiters von 3. Gädleinen an dißem hauß auf Joh: Bapt. 9 lb (seÿndt in A° 1768. hinweggemacht worden)
(Quittungen 1741-1768, 12 lb.
1769-an X, 3 lb)
C 210
Jetzt Valentin Humbert, Caffesieder, laut (-)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1658, Préposés aux affaires foncières (VII 1355)
Ambroise Richshoffer demande à être libre de louer les échoppes en réglant une rente foncière de 9 livres comme l’atteste une décision de 1591. Les préposés accèdent à sa demande (la rente est inscrite au Livre des loyers communaux) en lui demandant de louer les échoppes à un prix raisonnable.

(f° 205-v) Dienstags den 6. Euisdem [Julÿ] H. Reißhoffer, Gäden am Reißhofferischen hauß an Kurbengaß
H. Ambrosius Reichßhoffer producirt Supplicationem, darin er sucht, daß er die Jenige 3. gadlein an seinem hauß, so er Krafft Zinß buchs fol. 135. Erbawen, freÿ Verliehen vnd wegen Nießung deß Allmendts ahne statt deß Jährlichen Zinnßes, dem Pfenningthurn 9. lb d abtragen möge, wie es A° 1591. auch erkant worden.
Erk. wirdt Ihme H. Reichßhoffer dergestalt willfahrt, d. er für den genuß deß Allmendts so weit dieße dreÿ gadlein gehen deß Jahrs 9. lb d abstatten hiengegen die gadlein selbsten so gutt er Kahn genißen oder verliehen möge, doch d. er sich dabeÿ Christlichen billigkeit befleißige, vnd niemand vber gebühr beschwere.

1777, Préposés aux affaires foncières (VII 1417)
Le maçon Georges Frédéric Walther demande au nom du cafetier Valentin Humbert qu’on lui indique l’alignement à suivre pour la maison à l’angle de la place de la Cathédrale et de la rue Mercière. Les préposés ordonnent le 16 décembre 1777 une visite des lieux

(f° 285) Dienstags den 16. Decembris 1777. Valentin Humbert Caffée Sieder – Mr Georg Friderich Walther, der maurer nôe. Valentin Humbert, des Caffée-Sieders bittet um Ertheilung des Allignements deßen ane dem Münsterplatz am Eck des Krämer Gässels gelegener behausung. Erkannt, Augenschein

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Les préposés ratifient le 10 mars 1778 le toisé que l’inspecteur a fait à la maison Kornmann acquise par le cafetier Valentin Humbert

(f° 42) Dienstags den 10. Martii 1778. – Valentin Humbert Caffée Sieder
Herr Bau Inspector berichtet, daß Er dem vorgewißenen: und nunmehro approbirten Alignement nach Valentin Humbert, dem Caffée Sieder, so das Kornmännische Haus am Eck der Krämer: und Kurben Gaß gelegen, käuflich an sich gebracht und zu bauen willens, das Alignement ausgesteckt. Erkannt, Genehmigung.

Valentin Humbert présente un mémoire où il expose que la première enchère de la maison n’est pas allée au-dela de 12 000 livres tournois mais que les enchères sont montées après que l’inspecteur Boudhors a déclaré que la maison pourrait avancer de 18 pieds rue Mercière et garder son alignement rue du Maroquin. Il a acquis la maison 21 000 livres et a ensuite été étonné d’apprendre que l’avance dans la rue Mercière se limitait à 12 pied 6 pouces au lieu des 18 pieds et que la façade rue du Maroquin devrait reculer de 20 pieds à une extrémité et avancer de 2 à l’autre extrémité. Il objecte que les pièces rectangulaires auront une forme irrégulière, qu’il ne lui sera plus possible de poser des billards et que le surcoût de construction atteindra 10 000 livres. Les préposés, estimant que la parole de l’inspecteur Boudhors qui nie avoir indiqué des dimensions précises ne saurait être mise en cause et que les gens de métier n’ont pas suivi la procédure habituelle, déboutent Valentin Humbert de sa demande en le renvoyant à l’alignement.

(f° 47) Dienstags den 24. Martii 1778. – Valentin Humbert der Caffée: Sieder
Valentin Humbert der Caffée: Sieder præsentirt unterthäniges Memoriale vorstellend, daß die behausung ane dem Münsterplatz gelegen, so das Eck an der Krämer: und St Urbans: Gaß ausmachet, beÿ der Ersten Versteigerung nur auf 12.000 Livres gestiegen, weilen die Steigerer damalen nicht wußten, wie sich diese behausung dem Alignement nach in dem Plan befindet. In der Zwischenzeit von der Ersten auf die letzte Versteigerung aber hätten sich die Liebhaber theils selbsten, theils durch dero Maurer und andere Personen beÿ Herrn Boudhor dem bau Inspector um das Alignement solcher behausung erkundiget, welcher dann alle versichert, daß dieselbe dem Plan in die Krämergaß 18 schuh weit vorrucken auf der Seit gegen der St. Urbans gaß aber weder vorrucken noch zurücken weichen solle, dahero es gekommen, daß diese behausung weit höher im Preis gestiegen, also daß dieselbe beÿ der letztern Versteigerung dem Imploranten vor die Summ von 21.000 Livres zuerkannt worden. Weilen aber seine Maurer Meister ohne Erlaubunus Meiner Gnädigen Herren keine Veränderung an solcher behausung machen durfte, so mußte der Implorant mit Erstaunen beÿ Anhaltung um die Erlaubnus vernehmen, daß diese behausung gegen der Krämer Gaß statt 18 nur 12 schuh Ein Zoll 6 Linien vorrucken, hingegen auf der Seit der St Urbans Gaß vornen am Eck um 20 zoll zurück weichen und am andern End in erst berührter Gaß um zween Schuh vorrucken solle, Da aber diese [f° 48] Veränderung des Alignements in die St. Urbans Gaß dem Imploranten sehr nachtheilig in deme 1° das Haus gegen der Krämer Gaß um 20. Zoll schmäler würde, wodurch nicht nur die Haubtzimmer durch alle Stockwerck welche dermalen ordentlich vierecket sind, sehr ungleich würden, sondern auch dadurch der Zu Stellung der Billards benöthigte Platz gehemmet wird. 2° Wäre er genöthiget die völlige Maur in der St. Urbans Gaß, welche er glaubte stehen und nur die Kreutzstöck der Ordnung nach ausbrechen zu laßen, nieder zu reißen. 3° Müßte er sogar die Fundamenten ausbrechen laßen, weilen man dieselbe mit der Maur nach dem neuen Alignement nicht verbinden könte. 4° Könte das Gebälck größten theils nicht mehr gerbraucht werden, weilen solche zu kurtz wäre, Würde also der Implorant durch diese Veränderung des Alignements in der St. Urbans Gaß wenigstens in die 10.000 livres mehrere Bau: Kösten gesetzt werden. Bittet dahero zu erlauben, daß die Maur in der St. Urbans Gaß in dem Alignement, wie sich dieselbe würcklich befindet, gelaßen werden könne. Nach deme nun Meine Gnädige Herren in Ansehung dieses Vortrags Herrn Bau Inspector Boudhor befragt, ob Er diejenige, so Ihn um Anzeig des Alignements dieser behausung gefragt, versichert, daß dieselbe in der St. Urbans Gaß auf dem alten fundament bleibet, mithin dem Plan nach keine [f° 48.v] Veränderung leidet ? Hat derselbe Meine Gnädige Herren versichert, daß er weiter nichts gesagt, als daß berührte behausung auf beeden Seiten Veränderungen unterworfen. Weilen um des Imploranten Vorgeben, daß der H. bau Inspector das Alignement auf seine angebrachte Art angegeben, dar Wahrheit gemäs zu seÿn nicht vermuthet werden könne, besonders aber da sich der Implorant dieser halb niemalen beÿ Meinen Gnädigen Herren, wo es doch ohnumgänglich nöthig ist, die Maurer: und Zimmer Meister sich deßen auch nicht mit der Unwißenheit entschuldigen können, gemeldet, das Alignement in der St. Urbans: Gaß aber nach den würcklich auf dieser Seite neu gebauten Häuser zu vollführen, als wurde Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren ab: und an das angewiesene Alignement zu verweisen.

Valentin Humbert prie les préposés d’entendre les dépositions de plusieurs témoins qui ont entendu les déclarations de l’inspecteur Boudhors. Il est renvoyé à la décision précédente.

(f° 52) Dienstags den 31. Martii 1778. Valentin Humbert Caffée Sieder – Valentin Humbert der Caffée Sieder præsentirt abermalen unterthäniges Memoriale mit bitten ihme und seinem den 24. jüngst übergebenen unterthän. Memoriali enthaltenen begehren gnädigst zu willfahren, angesehen Er bonâ fide der Aussage des Herrn Boudhors geglaubet, welche Aussage er durch eidliche Abhör Herrn Lung, des Paßmentirers, und Mr Nagel des Maurers und Herrn Graf, des Handelsmanns zu erhärten gedencket. Wann Meine Gnädige Herren geruhen wolten diese Abhörung Verordnen. Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem wiederholten begeren ab: und an die Erkanntnus vom 24. jüngst zu verweisen.

Valentin Humbert demande d’être dispensé de reculer la façade de 18 pouces à l’angle, sans quoi il ne pourra pas placer deux billards dans la salle de devant. Les préposés demandent à l’inspecteur Boudhors de donner un nouvel avis sur l’alignement.

(f° 55) Dienstags den 7. Aprilis 1778. Valentin Humbert der Caffée sieder – Valentin Humbert, der Caffée sieder præsentirt abermalen unterthäniges Memoriale mit bitten ihme in seinen critischen Umständen in Ansehung des Alignements seines Hauses auf der Seite der St. Urbans Gaß die Gnade zu erweisen, und Ihme von den 18 Zoll, so er am Eck gegen der Krämergaß zurück weichen soll, zu befreÿen, weilen er sonsten ohnmöglich zweÿ Billards in die vordere Stub stellen könte.
Erkannt, Seÿe Herr Bau Inspector abzuordnen, das Alignement genau zu untersuchen, ob und etwa wieviel dem Supplicanten von der Zurückweichung nachgelaßen werden könte, sofort S.T. Herrn XV Lemp, seinen Rapport abzustatten. Anbeÿ wird Hoch Edelbesagter Herr XV. Lemp bestens ersucht, im Fall die Sach nicht bis zur nächsten Session aufgeschoben werden könte, die gehörige verordnung und resp. Erlaubnus deßfalls ertheilen.

La commission qui s’est rendue sur place conclut qu’il n’y a pas d’inconvénient à reculer la façade de seulement 6 pouces au lieu de 19. Les préposés ordonnent de modifier le plan en conséquence.

(f° 68) Dienstags den 5. Maji 1778. Valentin Humbert Caffée Sieder – Herr Bau Inspector Boudhors trägt vor, Wie daß Er mit S.T. Herrn XV. Lemp untersucht, ob das Alignement am Eck der Krämer Gaß gegen dem Münster nicht etwas abgeändert werden könne, damit Valentin Humbert der Cafféesieder mit seinem neu aufbauenden Haus gegen dem Münster am Eck der Krämer Gaß nicht dem Plan nach um 19 Zoll Zurück weichen muß ? als Hätten Sie befunden, daß man das zurück weichen gar füglich von 19 auf 6 zoll setzen könte. Erkannt, Seÿe Valentin Humbert Zu erlauben mit seinem neu aufbaueden Haus am Eck der Krämer Gaß statt dem Plan nach vorgeschriebenen 19 nur 6 Zoll Zurück weichen, und solle der Plan dißfalls auf diesen Fuß geändert werden.

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418 (731)
La maison se trouve en partie en avant et en partie en arrière de l’alignement. Valentin Humbert acquerra en définitive 2 toises 3 pieds 9 pouces de terrain moyennant 36 livres la toise, soit 94 livres 10 sols

(f° 177-v) Dienstags den 17. Novembris 1778 – H. Bau Inspector Boudhors referirte, Er habe die in diesem Jahr von verschiedenen Particuliers überbauene Allmend Plätz ausgemeßen und den angesetzten Preißen den Cantons nach ausgerechnet, was jeedes zu bezalen, als (…)
Valentin Humbert der Caffetier – Valentin Humbert, der Cafféesieder so mit seiner behausung am Eck der Krämer: und St Urbans: Gaß gelegen dem Alignement nach theils vor: theils zurück gefahren, hat über Abzug deßen was er zurück gefahren gemachter Abmeßung nach annoch das Allmend überbauen um 2 Klafter 3 Schuh 9 zoll Quadrat Mas ligt im VI. Canton, davor hat derselbe à 36 lb das Quadrat Klafter zu bezalen, 94 lb 10 s

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1779, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Linckenhœlin rend aux préposés son rapport sur les poêles qui se trouvent au rez-de-chaussée et aux trois étages de la nouvelle maison du cafetier Valentin Humbert le 9 mars 1779.

Valentin Humbert der Cafée sieder 495. 571
(p. 494) Dienstags den 9.ten Martii 1779. – H Humbert der Cafée sieder will in seiner ane dem Münster platz gelegenen Behaußung auf dem rez de Chaussée eine Billard Stube mit einem Runden gegossenen offen machen, in den in dem Zimmer eingefeurt wird, und dessen blechene Rohr in ein darüber im ersten stock befindliches vor Camin gerichtet neben dieser stube eine andere mit einem offen wie erstere Hinten daran eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen das Rohr am steinern gäbel Hinauf von allem holtz entfernt neben diese Kuchen eine stube gegen der gaß mit einem gegossenen ofen in den aus der Kuche eingefeurt, und dessen bleichene Rohr in das Kuchen Camin gerichtet.
Im ersten stock Rechter hand des gangs ein vor Camin aus welchem in die billard stube und in eine darneben befindliche stube eingefeurt wird auf einem gewölb wohl versehen, das Rohr mitten durch das gebäud von Allem Holtz entfernt, gegen dem Hoff hinten daran ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen, das Rohr am steinern gäbel Hinauf von allem holtz entfernt, neben dis Camin ein Runden gegeossenen offen setzen in den aus dem Camin eingefeurt und dessen Rohr in besagtes Camin gerichtet, vornen daran gegen der gaß ein Zimmer mit einem offen in der in dem Zimmer eingefeurt und dessen Rohr in das Kuchen Camin des rez de Chaussée gerichtet.
Im Zweiten stock der Steeg Rechterhand eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, neben daran eine stube mit einem offen in den aus der Kuch eingefeurt und dessen blechenes Rohr in das Kuchen Camin gerichtet, in dem gang Rechter hand ein vor Camin auf einem gewölb wohl versehen aus welchem in Zweÿ Zimmer eingefeurt wird das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt vornen daran gegen der Krämergaß ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Der dritte stock ist em ersten durchaus gleich.
Erkandt mit dem anhang willfahrt, daß die thüren der vor Camin mit eisenblech beschlagen werden – Mstr Linckenhölin.

Nouveau rapport sur le four construit dans la cour, en mars 1783

(p. 571) Mittwoch den 23.sten Martii 1783. – Valentin Humbert der Cafée sieder will in seiner ane dem Münster platz gelegenen Behaußung im hoff einen bauchofen auf den grundboden setzen mit Caminschoß wohl versehen das Rohr am steineren gäbel Hinauf von allem holtz entfernt.
Erkandt Willfahrt – Mstr Linckenhölin.

Description de la maison

  • 1731 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, le poêle de l’officier, la chambre pour le domestique de l’officier, vestibule, boutique et trois petites échoppes, fourneau à lessive, cave voûtée, le tout estimé avec le puits, la cour, les appartenances et dépendances à la somme de 5500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Mercière

nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
Spielmann
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

3° arrondissement ou Canton Sud – Place de la Cathédrale

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
porte de derrière du N° 1 rue Mercière
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 89 case 1

Spielmann, Charles Frédéric, place de la Cathédrale N° 5

O 235, maison, sol, R. mercière 13 [sic au lieu de 1]
Contenance : 2,45
Revenu total : 586,28 (585 et 1,28)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 47 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 27 / 22

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 260 case 2

Spielmann, Charles Frédéric, place de la Cathédrale 10
1874 Trübner, Carl, Buchhändler

O 235, maison, sol, Place de la Cathédrale 9
Contenance : 2,45
Revenu total : 586,28 (585 et 1,28)
Folio de provenance : (89)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 47
fenêtres du 3° et au-dessus : 27

Cadastre allemand, registre 30 p. 223 case 7

Parcelle, 19, n° 28 – autrefois O 235
Canton : Krämergasse u. Münsterplatz Hs N° 14 bzw. 9 / Rue Mercière N° 14 et Place de la Cathédrale N° 9
Désignation : Hf, Whs u. NG. e. T.
Contenance : 2,34
Revenu : 5200 – 7500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1907), compte 1240
Dr. Trübner Karl
gelöscht 1907

(Propriétaire à partir de l’exercice 1907), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 167 des Merciers (p. 319

1
Pr. Humbert, Valentin, Caffetier – Fribourg
lo. Humbert, Valentin, le Pere – Fribourg
lo. Pijon, Officier retiré

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Münsterplatz (Seite 120)

(Haus Nr.) 9
d’Oleire, Buchhndlg. 0
Trübner, Verl.-Buchhdlg. 1
Dr. phil. Trübner, Kommerzienrat E 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 924 W 94)

9, place de la Cathédrale (1873-1994)

Le libraire Charles Trübner fait agrandir en 1873 six fenêtres qui donnent vers la place. Le pignon vers le voisin (8, place de la Cathédrale) est humide parce que les eaux pluviales s’écoulent mal (voir la convention passée en 1628). La Ville devient propriétaire de la maison en 1905 par un legs de Charles Trübner. Louis Brill (société Wallenfels-Brill, papeterie et articles de bureau), prête-nom de la Ville, charge les architectes Henri Backes et Othon Zache de transformer les devantures en 1910 en leur donnant leur aspect actuel.
L’architecte Auguste Hæntzler construit des cloisons dans l’appartement d’Arthur Blum au premier étage en 1920. Le magasin d’art Blum et Baumann occupe le rez-de-chaussée. Les nouveaux propriétaires font murer en 1940 la communication qu’avait ouverte Arthur Blum entre le magasin et sa maison sise 12, rue Mercière. Les fissures observées en 1949 dans le mur mitoyen avec le n° 12 ne s’agrandissent pas. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde en 1955 un permis de construire pour remplacer les anciennes devantures par de nouvelles. Les locataires Weibel (magasin de souvenirs Les Merveilles de la Cathédrale) posent en 1967 une nouvelle devanture à cadre en aluminium.

Sommaire
  • 1873 – Le libraire Charles Trübner demande l’autorisation d’agrandir six fenêtres vers la place au commissaire de police qui transmet au maire. L’agent voyer note que la façade est alignée et qu’elle n’a pas d’encorbellement. L’architecte de la Ville et le maire donnent leur accord.
  • 1898 (mai) – Le maire notifie Charles Trübner de faire ravaler la façade. Le propriétaire fait remarquer qu’il a fait repeindre la façade en 1891 et promet de faire les travaux à l’automne quand il sera revenu dans la maison – La façade a été lavée, novembre
  • 1898 (septembre) – Les architectes Kuder et Müller (22-24 avenue de la Forêt-Noire) rendent au propriétaire Trübner leur rapport sur l’humidité du pignon, plus grave que ce qu’ils estimaient. L’humidité est due au mauvais écoulement des eaux pluviales par la maison voisine (8, place de la Cathédrale, propriété Heim).
    – L’architecte municipal Nebelung propose un accord entre les deux voisins puisque le raccordement à l’égout du Marché aux cochons de lait tel que le propose le propriétaire n’est pas possible. – Le mur a été garni de ciment à l’endroit de la prise d’eau.
  • 1901 – Le maire notifie Charles Trübner de faire ravaler la façade. – Travaux terminés, octobre
  • 1906 – Le dentiste Lickteig informe la Police du Bâtiment qu’il déménage du 13, Vieux-Marché-aux-Poissons au 9, place de la Cathédrale (deuxième étage). Il retire son enseigne et sa vitrine.
  • 1906 – La société Meess et Nees demande l’autorisation de poser pendant quinze jours devant le 9, place de la Cathédrale une baraque de chantier pour y entreposer des matériaux. Le commissaire de police transmet la demande au maire. Les travaux sont réalisés pour le compte de la Ville.
  • 1907 – Le peintre Hummel et Paul demande l’autorisation de poser un échafaudage pour repeindre la maison. Le commissaire de police transmet la demande au maire. Les travaux sont réalisés pour le compte de la Ville.
  • 1907 – Le maire notifie la Ville, propriétaire du 9, place de la Cathédrale, de faire ravaler la façade. – Travaux terminés, décembre 1907
    1906 – Le maire notifie Charles Trübner puis la Ville de faire ravaler la façade du 14, rue Mercière. – Travaux terminés, décembre 1907 (en marge, acquis contre versement d’une rente viagère par décision du Conseil municipal en date du 10 février 1905) – Travaux terminés, décembre 1907
  • 1906 – Le propriétaire du n° 8 se plaint que le tuyau des cabinets d’aisance de son voisin dégage de mauvaises odeurs. L’enquête montre que les mauvaises odeurs pourraient aussi provenir d’un tuyau non utilisé dans la propriété du plaignant Heim.
    1915 – Commission des logements militaires. Remarques en 5 points
  • 1910 – Les entrepreneurs Bürklé demandent l’autorisation de poser des matériaux devant le 9, place de la Cathédrale pendant sept semaines. Le commissaire de police transmet la demande au maire. – Autorisation d’entreposer des matériaux pour les transformations de la maison – Ils demandent ensuite d’occuper une surface plus importante – Autorisation – Dossier classé, avril 1910.
    1910 (janvier) – Les architectes Backes et Zache transforment les devantures de la maison 9-11, place de la Cathédrale – Pas de travaux (janvier), les travaux sont commencés (février). Les contrôleurs n’ont pas d’objection à faire. Les baies sont terminées (avril). La magasin de droite est occupé mais pas celui de gauche dont l’ouverture qui donne dans une cheminée n’est pas à l’épreuve du feu. Dossier classé, septembre 1910
    Le Service d’architecture note que la parcelle suit l’alignement et appartient à la Ville.
    Les architectes Backes et Zache sont autorisés au nom de Louis Brill à transformer la façade et à poser des volets roulants au rez-de-chaussée du bâtiment propriété de la Ville, 9, place de la Cathédrale (5,60 mètres) et 14, rue Mercière (2,50 mètres) – Droits à payer pour 13 nouveaux piliers, 6 baies de magasin, 2 fermetures de magasin, 3 puits de lumière au sous-sol, 3 volets roulants – Dessins – Calculs statiques
    Louis Brill déclare au nom de la société Wallenfels-Brill (papeterie et articles de bureau) qu’il a convenu avec l’adjoint Emmerich de prêter son nom pour les travaux qui reviendraient ainsi moins cher que si le maître d’ouvrage était la Ville. Les droits à payer sont donc à la charge de la Ville.
  • 1911 – Courrier du tribunal civil dans l’affaire qui oppose des architectes Backes et Zache à la société C. Frenkel.
  • 1912 – Les droits à régler pour les volets roulants en saillie pourraient être à la charge des locataires sauf si leur bail l’empêche. Le bail n’empêche pas que ces droits soient à leur charge.
    1914 – La blanchisserie Edelweiss a été remplacée par une confiserie. Les droits sont inscrits au nom de Charles Cahn
    1914 – La papeterie est autorisée à apposer l’inscription bilingue Andenken – Souvenirs
  • 1915 – Dossier pour établir une petite cheminée dans le logement Lickteig. Accord et conditions
  • 1914 – Le peintre en bâtiment Adolphe Fischer (13, rue des Bouchers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – Droits à payer pour poser un échafaudage et repeindre la façade. Les travaux sont exempts de droits parce que la maison appartient à la Ville
  • 1920 – L’architecte A. Haentzler soumet les plans pour construire des murs de 10 centimètres d’épaisseur 9, place de la Cathédrale. Le bail porte que les travaux dans le logement au premier étage sont à la charge du locataire A. Blum – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1928 – M. Wittenberg (bandages et caoutchoucs) demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – Croquis
  • 1931 – Le magasin d’art A. Blum et R. Baumann demande l’autorisation de poser une enseigne (Blum & Baumann) en lettres dorées au-dessus des devantures – La Police du Bâtiment constate que l’enseigne a été posée sans son autorisation ni celle de la première division, gérante de l’immeuble. La commission des Beaux-Arts estime que l’enseigne pourra être maintenue mais en supprimant le fond peint en noir. – Les commerçants déclarent que les lettres brillantes terniront. La Police du Bâtiment estime qu’il n’y a pas lieu de poursuivre l’affaire du fond noir.
  • 1930 – Mme Maasberg, professeur à l’école municipale de commerce, est autorisée à suspendre une antenne de T.S.F. entre le 9, place de la Cathédrale et le bureau de poste – Croquis – Autorisation
  • 1934 – M. Wittenberg demande l’autorisation de poser une enseigne sur verre – La Commission des Beaux-Arts refuse pour des raisons esthétiques
  • 19 – L’entreprise Jean Ongoro demande l’autorisation de poser un échafaudage pour crépir la façade – Accord
  • 1940 – La propriété sise 9, place de la Cathédrale qui appartient à la fondation Trubner est en partie louée à des Juifs (magasin Blum et Baumann, appartement d’Arthur Blum au premier étage, cabinet des avocats Bloch et Weill au deuxième étage). L’ancien locataire Brill se propose de louer le magasin et le logement correspondant. Arthur Blum avait ouvert entre le magasin et sa maison sise 12, rue Mercière une communication que les nouveaux propriétaires ont fait murer à leurs frais. Le commissaire Ellegring demande au Mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire de se rendre sur place pour constater quels travaux de remise en état sont nécessaires
    1941 – Charles Brill se déclare prêt à régler les frais de peinture aux endroits des anciennes enseignes avant d’y placer de nouvelles – Croquis par le peintre Eugène Schuster (rue de Geispolsheim au Neudorf) – L’inscription est peinte, mai 1941
    1943 – La Chambre de Commerce du Rhin supérieur demande de réduire la surface des devantures en les peignant – Travaux terminés, janvier 1944
  • 1945 – R. Manrique demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire en drapeau pour signaler son atelier de photographie – Refus pour raisons esthétiques – Nouvelle demande en 1949 et nouveau refus. Dossier clos en septembre 1949.
    1946 – Le magasin de souvenirs A. Blum et R. Baumann demande l’autorisation de remettre en place son enseigne. La Ville qui s’est réservé le droit d’approuver toute enseigne dans les baux consentis aux locataires se demande si une ancienne enseigne peut être maintenue. La Commission des Beaux-Arts émet un avis favorable. La Division VI fait observer que l’enseigne était déjà posée avant l’autorisation.
  • 1949 (avril) – Arthur Blum, locataire du magasin municipal 9, place de la Cathédrale et propriétaire du 12, rue Mercière signale que le mur mitoyen présente plusieurs fissures. L’architecte Joseph Rech expose qu’on a constaté des dégâts en dressant le devis de destruction du 12, rue Mercière, notamment dans le mur mitoyen du 9, place de la Cathédrale fendu des soubassements jusqu’au deuxième étage. Une visite permet de constater que les fissures dans le mur coupe-feu ne sont pas importantes du côté du 9, place de la Cathédrale. On pose des témoins qui sont intacts en janvier 1950. Dossier classé.
  • 1951 – La Police du Bâtiment constate qu’A. Blum et R. Baumann ont posé sans autorisation deux enseignes sur lambrequin – Demande – Autorisation
  • 1952 – L’entreprise de crépissage A. Carcereri (route de l’Hôpital au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage devant le 9, place de la Cathédrale
  • 1955 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde un permis de construire (9, place de la Cathédrale) sous la direction de l’architecte Rech.
    1956 – Les anciennes devantures sont remplacées par de nouvelles. L’architecte prétend qu’il a obtenu les autorisations des services compétents
  • 1960 – La Division V écrit à la Division I concernant le ravalement du 9, place de la Cathédrale – Les travaux sont prévus l’année suivante. La Division V propose d’adjuger le ravalement conjointement avec celui des bâtiments voisins (12, rue Mercière et 8, place de la Cathédrale)
    1961 – L’entreprise de crépissage A. Carcereri (route du Rhin au Neudorf) agissant pour le compte de la Ville est autorisée à poser un échafaudage devant le 9, place de la Cathédrale – Travaux terminés, mai 1961
  • 1964 – L’entreprise de constructions métalliques J. Gremmel et Compagnie (239, route de Schirmeck à la Montage-Verte) demande au nom des locataires Weibel l’autorisation de poser une devanture à cadre en aluminium et une enseigne (libellé, Souvenirs) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Le permis est périmé sans que les travaux aient été réalisés, juillet 1965 (section 19, parcelle 28, plan cadastral de situation)
    1967 – La maison Weibel est autorisée à occuper la voie publique. L’entreprise de constructions métalliques J. Gremmel et Compagnie demande l’autorisation de transformer le magasin – Autorisation de transformer la devanture et la porte d’entrée – Travaux terminés, mai 1967
    Autre demande pour l’enseigne en lettres détachées
  • 1975 – Les Merveilles de la Cathédrale demande l’autorisation de remplacer les toiles des stores. – Photographie (rue Mercière) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1975 – L’eau de pluie tombe sur les piétons. L’enquête montre que la gouttière est obstruée – Travaux terminés, août
    1975 (décembre) – La maçonnerie de la cheminée s’effrite. Les réparations ne sont toujours pas faites, septembre 1976 – Travaux terminés, avril 1977
    1976 – Le service des incendie émet des recommandations à la Division II après une visite de sécurité
    1977 – L’entreprise de crépissage Gino di Pol (rue de la Lys à Eckbolsheim) est autorisée à occuper la voie publique pour ravaler les façades.– L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1978 – Même autorisation – Le ravalement est terminé, mai 1978
    1978 – Le directeur régional des affaires culturelles demande au maire si les travaux subventionnés ont été réalisés dans les délais, c’est-à-dire avant le 30 juin 1978
    1980 – Les Merveilles de la Cathédrale demandent l’autorisation de remplacer la toile de leur store. Photographie, échantillons. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Accord
    1982 – Même demande. Photographie, échantillons. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Accord
    1984 – Les Merveilles de la Cathédrale demandent l’autorisation de poser un nouveau store à lambrequin. Refus, à moins de supprimer l’enseigne au premier étage. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable en posant des conditions – Autorisation
  • 1984 – Visite de sécurité dans les bâtiments de la fondation Trubner – Le maire écrit à Léonie Weibel (Les Merveilles de la Cathédrale) pour qu’elle ôte les emballages des parties communes
    1990 – Une locataire présente une série de doléances quant à l’entretien du bâtiment – Nouvelle visite de sécurité aux Merveilles de la Cathédrale
  • 1994 – Réfection du bâtiment (enduit, peinture, couverture, zinguerie). Propriétaire, Service des Affaires immobilières de la Ville de Strasbourg (section 19, parcelle 186 / 28) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve des teintes – Déclaration de travaux, mars 1994 – Travaux terminés, mai 1995

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

ADBR, cote 424 D 206)

Les bombardements d’août et de septembre 1944 soufflent les six vitres des devantures du magasin Blum et Baumann. Les fonds alloués aux mesures urgentes ont permis de poser des vitres simples. L’expertise de 1948 conclut qu’il faut les remplacer par des vitres solides et résistantes pour éviter les bris répétés. Les travaux sont terminés en 1954.

Cathédrale n° 9 (place de la)
Compte du sinistre
375.2408 francs, le 22/2/55

(DH 1) Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
N° 15 583 Z
Déclaration de sinistre d’un immeuble d’habitation
Commune de Strasbourg (dépt. du Bas-Rhin)
Nom du propriétaire : Ville de Strasbourg (Fondation Truebner)
Date et lieu de naissance :
Nationalité :
Domicile :
Situation de famille :
Situation de l’immeuble : Place de la cathédrale n° 19
Cause du sinistre : Bombardements du 11.8.44
Fait à Strasbourg le 17 juin 1946

Déclaration d’achèvement de travaux. Je soussigné Jean Muller, Architecte D.P.L.G., Chef du Service d’architecture de la Ville de Strasbourg, déclare entièrement achevés à ce jour les travaux de remise en état des dommages de guerre (dossier N° 15.583 Z) effectués à l’immeuble d’habitation 9, place de la Cathédrale à Strasbourg
Strasbourg le 1.er juillet 1954

Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. Dossier n° 15.583 Z (Modèle DH 6)
Procès verbal d’expertise
Adresse de l’immeuble – 9, place de la Cathédrale Strasbourg
Propriétaire – Ville de Strasbourg
Personne convoquée –
Date de la convocation – 27. I. 1948
Personnes présentes –
Qualité en laquelle agit cette dernière : Architecte de la Ville
Date d’expertise – 29. I. 1948
Origine du sinistre – Bombardement aérien du 25.9.44, Bombes place de la Cathédrale et place du Château
Consistance des dégâts – % inf. à 10 %
Lors du bombardement les 6 glaces de vitrine du magasin Blum et Baumann ont été soufflées. A l’état ancien les glaces étaient d’une seule pièce par devanture soit environ 7 m²
Ces vitrines ont été refaites provisoirement par les mesures immédiates (payé par le M.R.U.). Cette exécution provisoire comporte des cadres en bois et croisillons avec vitrage en verre simple. Vu les grandes dimensions de ces carreaux (env. 1+20 x 0,60) un vent violent peut les casser et le locataire du magasin en a déjà remplacé plusieurs.
La Ville de Strasbourg en accord avec le locataire du magasin propose à titre d’exécution définitive le remplacement des verres simples par des glaces. La quantité de glace à fournir est d’environ 45 m².
Le vérificateur

Plan cadastral


Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1610 au marchand Daniel Richshoffer. Fils de Jacques Richshoffer, il épouse en 1607 Catherine Trausch, fille du marchand Ambroise Trausch : contrat de mariage, célébration

1607 (23.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) n° (235)
(Eheberedung) zwüschen dem Ehrenhafften vnd fürnehmen herrn Daniel Reißhoffer, weÿland deß ehrenvesten fürnehmen Herrn Jacob Reißhoffers burgers zu Straßburg seeligen hind.laßenen sohn, Ane einem
So dann der ehren vnd tugendreich. Jungfrauwen Catharinen Trauschin deß ehrenuesten fürnehmen hrn Ambrosÿ Trauschen, handelßmanns v. burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Am And. theÿl
Vndt Ist solches alles beschehen Vndt Zugangen In des heilig. Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 23. Aprilis In dem Jar des Herrn als man Zalte 1607.

Mariage, cathédrale (luth. f° 194)
1607. Dominica * Daniel Reißhoffer der handelßmann und J. Catharina Ambrosÿ Druschen des handelßmanns tochter (i 101)

Daniel Richshoffer et Catherine Trausch passent en 1610 des dispositions de dernière volonté après avoir eu deux enfants qui sont morts.
1609 (1.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, A)
(f° 28-v) Codicill und Lettster Will Herren Daniel Reichßhoffer vnnd frauwen Catharinen Trauschin beed. ehegemächt
1609 vff Sambstag den 1. Aprilis, Zwüschen 6 und 7 Uhren (…) erschÿnen seindt der Ehrengeachte vnd fürnehm herr Daniel Reichßhoffer der handelßmann, vnnd die ehrenn: vnd tugendreich frauw Catharina Trauschin beede ehegemächt vnnd burgere Zu Straßburg, von dem gaden Gottes deß Allmechtigten gesund gend vnnd stehnder leib auch gutten Verstendiger sinnen Vernunfft gespräch vnd wissens, Zeÿgten Ane sagten und gebent Zuuerstehn, Wie daß sie nuhn beÿ nahe Zweÿ Jar mitt einander In dem ehestand gelebet, Zweÿ Kinder erzeüget, So Aber göttlichem Willenn nach nicht mehr Inn lebenn (…)
minute Not. Strintz (Daniel, 58 not 59) n° 115

Les Quinze visitent la maison de Daniel Richshoffer qui a agrandi son écurie en prenant 7 pieds sur 11 de terrain de la maison qu’il a achetée à côté de la sienne place de la Cathédrale. Il a construit à l’étage une sécherie en prenant 12 pieds sur 9 de la maison voisine, le tout sans solliciter d’autorisation, ce qui est contraire au règlement. Les Quinze infligent au contrevenant 10 livres d’amende et établissent une rente foncière annuelle d’une livre (voir l’inscription au Livre des loyers communaux de 1652)

1623, Protocole des Quinze (2 R 51)
(f° 43-b) Donnerstags den 20. Novemb. – Augenschein. Daniel Reichshofer
Diesen Vormittag haben M. Hrn dreÿ Underschiedliche Augenschein eingenommen, Und nach Verrichtung sich wider In Ihren Stub gegeben und referirt, Erstlichen in Daniel Reichshofers behausung Vor dem Münster gelegen, befunden daß er von seiner erkaufften nebens behausung Vnden im höfflin Zuerweiterung eines Stalls außwendig im liecht 7. Schuh breit, Vnd 11 Schuh in die leng darzugebraucht. Oben eine Drückereÿ erbawen Vnd vom Nebenshauß darzu gezogen 12 Schuh lang Vnd 9 Schuh breitt Hierauff Beide Werckmeister, Niclaus Münch vnd hannß Diebold befragt, Vnd geantwortt, Sie müßen bekennen daß Reichshofer Wieder Ordnung Vnd ohne erlaubnus gebawt, Vnd Ob er sich wohl, wie sie bericht, Verlautten laßen Alß hettens Ihme die Werckmeister Vergont So wollen sie hiemit sein Vorgeben Widersprochen haben, sich vff Hrn Sebastian Goldbachen beziehend, Vnd stellens der Straff halben Zu M Hrn. Georg Schoner der Oberschreiber (weilen Kein dreÿer Vorhand.), Vff befragen helt diß verbrechen Straffwürdig.
Erkant, Reichshofer Soll Zuvorderist 10. lib. Straff erlegen Vnd Von der Zuziehung des gebaws die bewilligung Jhärlichen Ein Pfund Pfenning Vf den Pfenningthurn lliefern.

Daniel Richshoffer vend en 1628 la maison voisine de la sienne rue du Maroquin au cordonnier Adam Ferich en convenant de servitudes. Le vendeur se réserve le droit de faire passer par la propriété vendue un chenal par lequel s’écoulent les eaux pluviales de son écurie et conserve la propriété d’un petit poêle et d’une sécherie construits sur la moitié du bâtiment arrière vendu. La fosse d’aisances sera vidée par la maison vendue, le vendeur contribuant pour un tiers aux frais de vidange, l’acquéreur pour un autre tiers et le cordonnier André Caspar pour le dernier tiers.

1628 (14. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 324-v
(Protocollat. fol. 199.) Erschienen H Daniel Reichshofer d. handelßmann, burger Zu St.
hatt in gegensein M. Adam Ferichen deß schuhmachers burgers Zu St. (verkaufft) mit beÿstand hannß hagensteins seines Stieffvaters vndt Sabinæ Linderin seiner rechten Mueter
Ein behausung sampt d.en hoffstat, höflin vnd Allen anden gebäwen & alhie in Kurbaw gaß neben dem verkäuffern, vnd 2 seit Andreß Caspar Dem schuhmacher, hind. vff H hanß Jacob hasen der handelßmann stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß vff Joh. Baptistæ 4 fl. gelts St. w. dem Mehrern Spitahl alhie in hauptg. mit 100. gld. besagter werung, Item 1 lb 1 ß 8 d Jarß vf Johis v weÿhenachten den Edlen Bleß vnd Friderich von Müllnheim Bodenzinß, Item 5 fl. wer. Jarß vf Matthiæ dem Capit. Zu St Steffan alhie in hauptg. mit 100. gld wer. Item ist dise behausg. auch noch v.hafftet vmb 100. lb. d. H. Wendling Mutz dörffners gewesenen Pfarrers s. Zu Eckboltzheim dochter vf erfordern abzulösen, So dann ist daß hauß auch noch v.bund. vmb 155. lb. d ihme dem Käuffern selbsten sonst ledig, eigen, Vnd ist diser Kauff vber die beschwd. so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen per 740 Pfund
Dabeÿ außtruckenlich abgeredt vnd angedingt, weilen der Verkäuffer von seiner behaußung einen Naach darinn auch daß Waßer von sein deß H. v.keüffers Pferdtstall seinen Außlauff hat, durch die ietz v.kauffte behausung gerichtet, auch er der H. Verkäuffer Vff deß ietzigen Käuffers hindergebäwlin ein Stüblin vnd Trückeneÿ Zum halbentheil vngefehr stehen hat, daß er der Käuffer vnd alle seine Nachkommen, den Nach vnd daß waßer darinn durch sein Käuffers behausung außlauffen zulaßen, auch obiges Stüblin vnd Truckeneÿ Vnd also alles deß ohrt in dem Stand wie es ietzunder ist, Zuleÿden schuldig, da auch es die nothdorff erfordert, d. daß (salvo honore) heimlich gemach gesaubert wd. müesste, daß solche (wie vor disem allzeit) also auch fürohin durch sein deß keüffers ietzerkaufft hauß außgeführt werde, vnd er keüffer am vncosten den driten pfenning d. v.keüffer auch den 3.te Zugeben v.bund. sein solle, den vberig 3.ten pfenning zuleÿd. ist, wie allweg also auch noch Andreß Caspar d schuhmacher vnd deß. Nachkommen obligirt

L’inventaire après décès de Daniel Richshoffer est dressé en 1632 dans la maison qui forme l’angle de la rue Mercière et de la rue du Maroquin. Le défunt délaisse quatre fils issus de sa veuve Catherine Trausch. La masse propre à la veuve est de 9467 livres, celle des héritiers de 830 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 344 livres et le passif à 8483 livres. Par une convention annexée à l’inventaire, la veuve promet à son fils Ambroise Richshoffer et à sa belle-fille Catherine Bex la table et le logis pendant un an.

1632 (26.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 47) n° 808
Inventarium vber Weÿlandt herren Daniel Reichshoffers handelßmanns burgers Zue Straßburg seeligen Verlaßenschafft Vffgerichtet 1632
Inventarium Aller haab vnd Nahrung So Weÿland d. Ehrenvest v fürnehm herr Daniel Reichshoffer handelßmann dahier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem vndg. hienscheÿdenn hind. Ihme Verlassen, So vff erfordern v. begehren deß Ehrenvest. v. fürnehmen herrn Petri Bexenn Auch handelßmanns v burgers Zu Straßburg Alß geschwornen Vogts Ambrosÿ, Daniel, Johannis vnd Jacoben Aller Vier geschwüsterden obehrengemelts verstorbenen H. see: mit Nachgemelt seiner hind.laßen. Wittiben Ehelich erzeugtter Kind. vnd hinterlassenen erben, Durch die Ehr v tugendreichen frauw Catharinam Trauschin die wittib, Mit beÿstandt der Ehrenvesten fürsichtig hochweiß v fürnehmen H Christoph Stedelß deß ältern deß heÿlig. Reichß freÿen Statt Straßburg Alt. wohlverdienten Ammeisters v Johann Georg Wetzelß handelßmann und burgers daselbst Ihres geschwornen ober: v vnd. vögte (…) Actum vnd Angefang. Zu Straßburg Donnerstags den 26. Aprilis A° 1632.
NB Die Eheberedung v Codicill sollen einverleibt werden

In einer hernach specificirten In dise erbschafft gehöriger In d. St. St.Ane d. Kremergaß gelegener behausung befunden worden wie volgt.
Auff d. Oberst. Bünen, Auff d. Andern Bünen, Auff d. dritten bünen, Auff dem Vierdten bod., In d. Ercker Camme mit Litt. A, In der Cammer B, In der Cammer C, In d. Cammer D, In d. hindern stübel, Vorgemelt. gemach., In d. Cammer Neb. der gemelt stuben, In der Cammer E, In der Cammer F, In der Cammer G, In der vnd. groß. Ercker stuben, In d. küch In gemelt haußöhr, In d. hindern wohnstuben, In d. Cammern Neben dieser stuben, In der hindern Kuchen, Inn dem badt Stübell, Vor der Badstuben, In dem hofflein, In den Conthörlen, In dem Keller
Gewerbß behausung so der fr. Wittib Unverändert. (W.) Item die Gewerbß behausung Alß hauß hoffstatt vnd höfflin mitt Allen Ihren gebeuwen begriffen Weÿthen Zugehörd. v. gerechtigkeit. gelegen In d. Statt Straßburg Vor dem Münster Ist ein Eckhauß Ane d. Kremergaß. so Auff einer seiten In d. Kremergaß. neb. H. Johann von d. bruckh. seelig. Wittib, Anderseit Neben d. Kurben gaß. neb. Adam Ferÿden schuhmacher, hind. Auff hannß Jacob haasen den handelßmann stoßend, Daruon gend Jars vff Johannis Baptæ den heÿlig. weÿhnacht tag 10 ß d den Edlen von landsperg, ferner dem closter sanct Margred. v Agneß. Jars vff Johannis Baptæ 1 lb 6 ß d bod. Zinß, Item 16. fl. In goldt Jars vff Adolffi lösig in hauptgut mit 400 fl. In gold. hiehero à 19 ß d gerechnet herrn Caroli Lorchers Alt. Ammeisters sen: seeligen wittib, d Daniel Koleffeln Cartheüser schaffners seelig. erben, Item j lb 11 ß v d Järlich vff Johannis Baptistæ d weÿhnachten fallendt den Edlen von Mülenheim, Weitter 4 guld St: w: gelts Auff Gregorÿ fallendt lösig mitt 100 guld. bemeltter werung hauptgutt dem Mehren Spittahl, Ferner 4 pfundt pfenning gelts vff Johannis Baptæ fallendt lösig mitt ein hund. Pfundt pfenning bemelt. spittahl, Item 2 lb Allmend Zinß d. St. St: von d. behausung ferner 15. lb d weg. 3. gäd. an einander d den* 1 lb d ewig.* * durchbruchß ü. solche beschwerd angeschlagen p. 4000. lb d. Die brieff d.üb. sagen seÿendt In einer besond.en sch*del* In dem gewölb zu befinden.
Wahren Inn dem Gaden (…) 5300 lb
Ergäntzung d fr. Wittib Unverändert guts
Registratur der Jenig. Documenten so herr Daniel Reichßhoffer auch nacher* seelig. alß vogt hanß Jacob Wildermuths Weÿland herrn David Wildermuths mit frawen Gertrud Christin bed. ehegemecht erzeugten Sohns Johann Jacob Wildermuths hind. Ihme in Verwahrung (d. 29.t Januarÿ Anno 1633.)
Abzug In herrn Daniel Reichßhoffer, der Frawen wittib Unverändert Gutt, Summarum Anschlagß haußraths Ist 459, Vaß 56, Silber geschirr und Geschmeids 239, guld. Ketten, Rng vnd Cleinöder 179, Baarschafft 201, Pfenningzinß hauptgüter 1455, gültten Zinß hauptgütter 50, gültten 56, liegenden guts 24, behaußung 4000, Schulden 57, guths Ergäntzung (2785, geth Ab 131, übrig) 2656, Summa summarum 9467 lb
der Erbenn Unverändert Gutt, Summarum Anschlagß haußraths Ist 38, Silbergeschirrs 20, guldiner ring 19, Pfenningzinß hauptgüter 236, Gülth von liegenden güthern 24, liegenden güther 90, guths Ergäntzung (519, geth Ab 168, übrig) 351, lehengefell 51, Summa summarum 830 lb
Theÿlbar gutt, Summarum Anschlagß haußraths Ist 1079, Weins vnd Vaß 359, frücht und Meel 38, Silber geschirr und Geschmeids 225, guldener ring 27, baarschafft 525, wahren In dem Gewerb 5380, Pfenningzinß hauptgüter 812, liegende güther 169, baarschafft 100, schulden 2622, Summa summarum 11.344 lb – Schulden 8483, Nach deren Abzug 2861 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 13.159 lb
(Vergleich) zwischen die viel Ehren: vndt tugendreichen Frauwen Catharina Reichßhofferin gebohrne Trauschin, weÿland deß Ehrenvesten, vnd vornehmen Herrn Daniel Reichßhoffers geweßenen Handelßmanns vndt burgers Zue Straßburg seeligen hinderlaßenen Wittiben, mit beÿstandt undt Consens deß Ehrenvesten, Frommen Fürsichtig vnd wohlweißen Herrn Christoph Stedels deß Ältern, beÿ der Statt Straßburg wohlverdienten kornmeisters, wie auch deß Ehrenvesten vnd fürgeachten Herrn hannß Geörg Wetzels, Handelßmanns burgers Zue Straßburg, beeder Ehrengedachter Frauwen Catharinæ Reichßhofferin wittib geschwornen Ober: vnd Vndervögt, Ane Einem, So dann Herrn Ambrosio Reichßhoffern mehr Ehrengedachter Frauwen Catharinæ Reichßhofferin mitt herrn Daniel Reichßhoffern dem Handelsmann Auch obgedacht Ehelichen erzeugtem Sohne, mit beÿstandt vndt Consens vnndt Consens der Ehrenvesten vnd fürgeachten Herrn Johann Reichßhoffers seines geschwornen Curatoris vndt Petri Bexen seines geliebten Herrn Schwehehr vatters, beeder Handelßleüth vndt burgere Inn besagter Statt Straßburg am Andern theÿll ein sonderbare (weÿl. Herrn Daniel Reichßhoffers seeligen hinterlaßenen gewerbs halben.) gemelts vergleichung vnd gemeinschafft getroffen vnd Auffgerichtet worden (…) 4. wird Fr. Catharina Reichßhofferin die wittib H: Ambrosius Reichßhoffern vndt Catharinam Bexin deßelbig. haußfr. ein Jahr lang von Ostern 1635 Anzurechnen beÿ sich Inn Ihrer haußhaltung vndt Costen Zubehalten Zugesagt vnd bewilligt, Alß sollen die diener, welche daselbe Jahr auß deß gewerbs halben beÿ Ihnen Inn diensten sein werdenn Auser gemeinem gewerb vnd handell bezahlt
Verzeichnüs der Bücher in der wohnstub

1632, Protocole des Quinze (2 R 57, 58)
Daniel Reichßhoffers wittib Catharina Trauschin Ca. Dreÿ des Pfenningthurnß
1631, Protocole des Quinze (2 R 57)
Catharina Trauschin. 251. [weÿland H. Daniel Reichßhoffer seel. wittib]
(f° 251-v) Sambst. 7. Januarÿ 1632 – Catharina Trauschin weÿland H. Daniel Reichßhoffer seel. wittiben wegen Erschienen Dr. Knaff. producirt Unterth. Suppl. mit beÿlaag N° 1 er 2 & Ward nit v.lesen, sondern Erkandt, Oberbawh. er H. XV. Meister sollen sich darin ersehen, bedacht faßen vnd wieder für M. H. bringen.

Catherine Trausch veuve du marchand de fer Daniel Richshoffer conteste devant les Quinze une décision des préposés aux affaires foncières. Les préposés ont accordé à ses prédécesseurs le droit d’établir trois échoppes sous l’auvent moyennant un loyer annuel de 12 livres dont elle tire un revenu de 22 livres et demi, ce qui les a résolu à limiter le loyer des locataires à 60 florins (30 livres) dont la moitié revient au propriétaire et l’autre à la Tour aux Deniers.
Catherine Trausch argue que les locataires ne se sont jamais plaints et que le terrain sur lequel se trouvent les échoppes lui appartient en propre. Les charges qu’on lui impose l’amèneraient à démolir les échoppes. La commission fait remarquer que les trois récentes estimations sont déjà revenues à 150 florins et que les arguments quant à la propriété du terrain ne sont pas confirmés par les registres. Elle estime que le loyer des échoppes est trop élevé et que l’affaire pourrait être renvoyée aux préposés qui confirmeront leur décision. Les Quinze ratifient la proposition des députés.

1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
(f° 61-v) Mittw. 28. Martÿ – Daniel Reichßhoffers wittib Catharina Trauschin Ca. Dreÿ des Pfenningthurnß
Jr. XV. Meister, auch H. Meÿer vndt H. Pleß, referiren haben Sich In Catharinæ Trauschin, weÿl. Daniel Reichßhoffers see. wittwen den 7. Januarÿ Jüngsthien vbergebenen Supplication undt beÿlagen Ersehen, beschwert Sich darin daß Ihro von Oberbaw Hh. vnd dreÿ deß Pfenningthurns volgender bescheid Zugeschickht worden, Allso lautend,
Demnach vnsere Herren In glaubwürdige erfahrung kommen, daß Daniel Reichßhoffer der Eÿsenhändler, gemeiner Statt Allmend vnter dem Wettertach seiner Eck behaußung vor dem Münster gegen Kurbawgaß, daruff seinen vorfahren dreÿ gädlin Zubawen gegönt worden, Vndt davon Er Järlich mehr nit allß 12. lb d gelts Zu Zinß gibt, durch verbottenen Mehrschatz vff ein vnpillichen preÿß biß In 90 fl. hierauff getrieben, sich gelußten laßen, daher Sie wohl befugt werden Ihne mit einer Ansehnlichen beßerung Zubelegen, So wollen Sie doch für dißmahl die Milte der strenge vorziehen vndt haben Erkandt Vndt wollen daß hienfort die Inhaber solches platzes vndt der gädlin darauff, mitt Nahmen Samuel Rupp, Stephan Egeman vnd Adam Ferg, alle Schumacher, Järlich mehr nit Allß 60 fl. vndt davon gemeiner Statt zu deß Zinß Meisters handen, den halben theil, nemblich 30 fl. vnd den vbrigen halben theil oder die vbrige 30 fl. Ihme Reichßhoffern, wegen abgewenten Jedoch geringen bawkostens, reichen vnd Zahlen sollen, beÿ straff nach ermäßigung da es sich vber kurtz oder lang befündt, daß Reichßhoffer mehr genommen, oder Sie die Jetzige Innhaber oder deren nachfolger, mehr gegeben haben sollten, Darnach Sie sich Zurichten vndt beederseits vor Schaden Zuhüeten, Act. Zinst. den 19.t Julÿ a° 631. Pfenningthurn
Ob nun wohlen Sie Supplicantin Sich deßen gegen Oberbaw Hh. vndt dreÿ Supplicando beschwert, vndt eingeführt, daß die Innwohner solcher Gädlin vber den gesteigerten Zinß sich niemalen grauirt, Sondern Vilmehr dahin erclärt, eh Sie wolten daß die gädlin abgebrochen vndt Sie vertrieben w.den sollten, noch mehr Zinß Zugeben, weÿlen Sie an dißem ortt Ihre gutte Nahrung gewinnen, Zu dem seÿe der platz vnder dem wettertach biß vff die Steinere platten, kein Allmend, sond. aÿgethumb so von allen beschwerden gefreÿet, wie dann alle die wettertach vff dem gantzen Vischmarckh für aigen gehalten w.den, vndt Ihres wüßens Keine Andere beschwerden haben, es weren dann bodenzinß & dahero gebetten, diße durch gehende gleichheit geg. Ihr auch Zuhalten, vnd beÿ dem Alten Zinß vpleiben Zulaßen & Fals aber Ihr Pitt fehl schlagen solte, Sie getrung. w.den würdt, die besagte Gädlin wider abzubrech. vndt Ihre Wahren vnder den tachtrauff, wie Anfangs gewesen Zustellen vndt Anderwerts nach Ihre gelegenheit Zugebrauch. & So hab Sie doch mit dißen Jetzt erhalten ursachen Anderst nichts erhalten, dann daß Ihr ein noch fernerer sehr beschwerlicher bescheid dißes tenors darauff ertheilt worden, & vff einkommene Daniel Daniel Reichßhoffers Supplication vndt darin eingewente vnerhäbliche vndt vngegrünte Vrsachen, laßens die Bawh. vnd Dreÿ deß Pfenningthurns nachmahlen beim vorigen bescheidt verpleiben, Können Ihme In Nammen gemeiner Statt Kein Aigenthumb diß ortts gestehen, Inmaßen die Alte vndt Newe Allmend bücher, Ein Anders außweÿßen. Er brech auch die Hütten ab, oder laß Sie stehen, Soll Ihme doch ein Järlichen zinß nichts nachgelaßen sein, sondern derselbe ein weeg allß den Andern von Ihme erfordert vndt eingezwungen w.den. Act. den 1. 9.bris A° 1631. Pfenningthurn &
ohnangsehen dißes hartten bescheids, v.pleibe Sie der gewißen Zugesicht*, Man were In gn. consideration Ziehen, wie ein theüres hauß Sie bewohne, die gemeine Statt an Allmend Zinß Stallgelt vndt dreÿ fache Schatzung, allein dißes Jahr 150. fl ertrag. vndt daher vmb dißer vnd oballegirten Vrsachen wegen, es beÿ dem Alten Zinß v.pleiben laßen, & Sie Herren Herren deputirte nun hetten der Sachen reÿfflich nachgedacht, sich auch vß den Allmend büchern genugsamb informiren laß. befünden, daß man der Supplicanten, daß prætendirt aÿgenthumb nit kann geständig sein, seÿen die Jenigen welche die gädlin bewohnen, allzusehr gestaigert vndt beschwehrt, dörffens nit offentlich clagen, müßten Sich sonsten der v.stoßung besorgen & v.meinen, daß daß geschäfft wid. für Oberbaw Hh. vndt dreÿ zu remittiren vndt Zuweÿsen vndt es allso derselben bescheidt allerdings zulaßen, Jedoch Zu der Supplicantin belieben stehen, welchen Sie die gädlin v.lühen wollen, Schuhmachern der And. Handwercks leüth, H. Städel abgetrett. & Erkandt, der Herren bedencken durchauß gevolgt.
[in margine :] welcher gestalt diße Erkantnus in forma vff den Pfenningthurn gelüffert worden, vide bedacht Sextern N° 15 fol. 10.

(f° 70) Sambst. 7. Aprilis – Daniel Reichßhoffers wittib wegen Erschienen Dr. Knaff. pit vmb eröffung bescheidtes, ward ex fol. 61. publicirt.

Catherine Trausch hypothèque la maison d’angle appelée Zum kühlen Lufft au profit du marchand Jean Richshoffer pour lequel agit le valet de chambre du comte palatin de Birckenfeld Michel Thomas

1641 (18. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 652
Erschienen Fraw Catharina Trauschin weÿl. H Daniel Reichßhoffers deß handelßmanns seel. hinderlaßener Wittib mit beÿstand H Ambrosÿ Reichßhoffers deß handelßmanns ihres eheleiblich. Sohns ahne statt eines Vogts, weilen Sie ietzmahlß ohnbevögtigt, So dann erstermeldter H Ambrosÿ Reichßhoffer für sich selbsten,
haben in gegensein H Michael Thomaßen Fürstl. Pfaltzgräffl. Birckenfeldisch. Cammerdieners Befelchhabers H Johann Reichßhoffers auch handelßmanns – schuldig seÿen 1000 Reichßthaler
dafür in specie Vnderpfand sein soll deroselben Gewerbß Behaußung mit allen deren gebäwen & Zum Kühlen lufft genannt, alhier oben an der Krämergaß. gelegen, ist einseit ein Eckh gegen dem Münster, anderseit neben Adam Förichen dem Schuhmacher, hind. uff H hannß Jacob Hasen den handelßmann stoßendt, davon gehen iährlich. 10 ß d. bodenzinß denen Edlen von Landsperg, Mehr 3 fl. 6 ß bodenzinß St. Margreth. Closter alhie, Item 3. fl. 1 ß 8 d bodenzinß denen Edlen von Müllenheim, Mehr 6 fl. Allmendgeldt der Statt Straßburg, So ist diße Behaußung auch noch vff umb 210 guld. hannß Ludwig Zeißolffs seel: wittib, Item umb 125. fl. dem Werckh unser Frawen Münster, Item umb 150. fl. der Gesellschafft deß Armbrust Rhaÿns, Mehr umb 100. fl. der Zunnft Zur Lucern, Item umb 450. fl. H Johann Wenckhern treÿzehnern, Item umb 400. fl. der elend. herberg. alhie, Item umb 800. fl. H Jacob Kipßen und Daniel Kollöffelß seel. Erben, Item umb 400. fl. dem Spittal alhie, Mehr umb 150 fl. der rothen Kirchen, So dann umb 400 fl. weÿl. H Johann Reichßhoffers geweßenen groß. Rhats Verwanthens seel. wittib, sonst ledig. eig.

Catherine Trausch cède la maison à son fils Ambroise Richshoffer moyennant 941 livres et les charges dont l’immeuble est grevé. L’acte passé en 1650 confirme une cession consentie en 1648.

1650 (2. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 800
(Prot. fol. 160.) Erschienen Fraw Catharina Trauschin weÿl. H Daniel Reichßhoffers deß handelßmanns seel. hinderlaßene Wittib mit beÿstand H Alberti Weßners Ein und Zwantzigers ihres Curatoris und H hannß Jacob Büchelß deß handelßmanns ihres dochtermanns, wie auch H Hannß Ludwig Koben deß handelßmanns und E.E. groß. Rhats Beÿsitzers und H Johann Reichßhoffers deß handelßmanns und alten Treÿers deß Pfenningthurns
hatt in gegensein H Ambrosÿ Reichßhoffers deß handelßmanns ihres Sohns mit beÿstand H Johann Joachim Frantzen Fünffzehen Secretarÿ seines H Schwähers, H Christoph Städelß Fünff Zeheners seines Vetters und H Gerhard Heckhers deß handelßmanns
bekannt, daß Sie die Muter ihme dem Sohn albereit in a° 1648. vffrecht verkaufft und Zu Kauffen gegeben habe ihr Gewerbßhauß mit allen deßen Gebäwen alhie vor dem Münster ahne der Krämer: und Kurbengaß. gelegen, davon gehnd iahrs vff Martini 3 ß 6 d dem mehren hospital, Item vff Joh: und weÿhenachten j.lib. 16 ß dem Closter St Margarethen, Item vff solche Zeit 10 ß den Edlen von Landsperg, Item vff weÿhenachten j. lib. 11 ß 8 d den Edlen von Müllenheim, welche vier iährlich Zinnß der H Käuffer in d. qualität wie sie sich auß denen darüber sagend. Documenten befinden wirt, so seÿe gleich ewig, erschätz, erblehnung, bodenzinßig oder anderst übernohmen, Item vff Michaelis 3 lib 2 ß 6 d lößig mit 62 lib 10 ß der Fabric deß Münsters, Item vff den 3. 7.br 10. lib lößig mit 200. lib weÿl. H H. Reichßhoffers groß. Rhats verwanthens seel. Erben, Item vff den j maÿ 5 lib 5 ß lößig mit 105. lib weÿl. H hannß Ludwig Zeißolffs geweßenen Schaffners Zu St. Margareth seel. Wittib, Item vff Michaelis 3. lib 15 ß lößig mit 75 lib der Gesellschafft der Armbrust schützen alhie, Item vff Michaelis 11 lib 5 ß lößig mit 225. li, H Johann Wenckhern ietzt regirend. Amaÿstern, Item vff solche Zeit 10 lib lößig mit 200. lib. der Elenden Herberg, Item verkäuffer weÿhenachten 2. lib. 10. ß lößig mit 50. lib. H Daniel Braunen, Item vff Joh. Bapt: 30. lib. lößig mit 750. lib. Peter Kammen dem Metzgern, Item uff Michaelis 2. lib. 10. ß lößig mit 50. lib. der Zunfft Zur Lucern, Item vff Georgÿ 4 gold fl. lösig mit golt fl. dem mehren hopital, Item vff Adolphi 16. golt fl. lößig mit 100. golt fl. dem mehren hospital, Item vff Adolphi 16. golt fl. lößig mit 400. golt fl. weÿl. H Johann Jacob Kipßen Ammaÿsters seel. Erb. Item vff Joh. Bapt: 4. lib lößig mit 100. lib dem mehren hospital, Item vff Mich. 3 lib 15 ß lößig mit 75. lib. den armen sonderich., so gehnd auch von dißem gewerbßhauß vff Mich. und weÿhenachten Zusammen 3. lib Allmendgeldts gemeiner statt Straßburg – zugangen umb 941. lib
[in margine :] Erschienen Fr. Jacobea H hannß Jacob Büchels deß handelßmanns eheliche haußfraw mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, hatt in gegensein deß Ehrenvest- Fürsichtig und Weÿsen H Ambrosÿ Reichßhoffers E. E. groß. Rhats Beÿsitzers ihres Bruders, bekannt daß Sie Jacoba Ihme H Reichßhoffern ahne den ienig. 470. lib 12 ß 6 d /:welche dieselbe ahne denen in vorstehender Kauffverschreibung gemeldten 941. lib 5 ß Kauffschillings rest vff ableiben Weÿl. Fr. Catharinæ Transchin ihrer Mutter seelig. geerbt:/ (…) Verglichen H Reichßhoffer, seine Schwester umb alle und iede daß Gegenforderung bester forme rechtens quittirte, Hierauff bekannte mehrgedachte Fr. Jacobea, in gegensein deß ehrenvest- hochgelehrten H Johann Joachim Frantzen deß iüngern V.I. Doctorandi und E.E. groß. Rhats Actuarÿ alß vogts Annæ Margarethæ Kammin, daß Sie demselben 200 pfund in bahrem Gelt empfang, Und Ihro Annæ Margarethæ hingegen, all ihr Jacobeæ, umb die obgemeldte restirende 200. pfund pfenning aus vorstehend. Kauffverschreibung ahne Ihne H Richßhoffern und seine Gewerbß behaußung habende Ansprach Recht und Unterpfands Gerechtigkeit cedirt und übergeben habe – Act. in ædibus Dni Debitoris Dienst. 7.t Xbr. a° 1658

Ambroise Richshoffer épouse en 1635 Catherine, fille du marchand Pierre Bex
Mariage, cathédrale (luth. f° 358)
1635. Doîca Reminiscere 22. Febr. H. Ambrosius Reishoffer der Handelsman H Daniel Reishoffer des Handelsmanns e. sohn und J. Cätherin H. Peter pexen des Handelsmanns tochter. eingesegnet montag 2. martÿ (i 184)

Assesseur du Grand Sénat et administrateur du sel, Ambroise Richshoffer vend la maison au marchand Daniel Lienhard. La vente est annulée par une nouvelle passée le 24 avril 1673

1672 (7. 7.br:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 464-v
(Prot. fol. 40. Pfundzollbahr 2500 lb) Herr Ambrosius Reichßhoffer E.E. Großen Rhats alter Beÿsitzer und ietzmahliger Saltz Verwalther
in gegensein herren Daniel Lienhardts deß handelßmanns
seine Gewerbß behaußung mit allen deßen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier Vor dem Münster ahn der Krämer und Kurben gaß geleg., davon gehend iahrs uff Joh. Bapt: und Weÿhenachten 1. lb 16 ß dem Closter St. Margarethæ und Agneßen allhier, Item uf solche Zeit 10. ß den edlen Von Landßperg, Item uff weÿhnachten j. lb. jj. ß. 8. d den Edlen Von Müllenheim, welche dreÿ iährliche Zinnß der Käuffer in der Jenigen qualität und beschaffenheit, wie sie sich aus denen darüber sagenden Documenten befinden wird (übernohmen), Item uff Michael 2. lb 10 ß lößig mit 62. lb. 10. ß der Fabric deß Münsters, Item uff den 3. 7.br 10. lb lößig mit 200. lb weÿl. herren Johann Reichßhoffers großen Rhats Verwanthens seel. Erben, Item uff den j. Maÿ 4 lb 4 ß lößig mit 105. lb weÿl. herren hannß Ludwig Zeißolffs geweßenen Schaffners nunmehr seel. nachgelaßenen Uhr Enckhlen, Item uff Michael. 9 lb s d lößig mit 225. lb der Samblung Zum Offenburg, Item uff solch Zeit 8. lb lößig mit 200. lb der Ellendern Herberg, Item uff Michael 2. lb lößig mit 50. lb der Zunfft Zur Lucern, Item uff Georgÿ 4. Golt fl. lößig mit 100. Golt fl. dem Mehrern Hospital, Item uff Adolphi 16. Golt fl. lößig mit 400. Golt fl. weÿl. herrn Jacob Kipßen alt. Ammaÿsters nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, Item uff Joh: Bapt. 4. lb lößig mit 100. lb erwehntem mehrern Hospital, Item uff Weÿhenachten 8. lb lößig mit 200. lb herren Gerhard Von Stöckhen U.I.D. et Instit. Imperial. Profess. so gehend auch Von dießem Gewerbß hauß iährlichen uff Mich. und Weÿhenachten Zusammen 3. lb und ferner von denen Zu dießem hauß gehörigen Gädlen 9 lb Allmend Zinnß gemeiner Stat Straßburg (übernohmen) – umb 832 Pfund
[in margine :] Gegenwärtige Kauffverschreibung ist durch die am 24. April ao. 1673 anderwertlich uffgerichtet, und in Reg. de dicto ao. fol. 235. et seqq. befindliche, uffgehebt

Daniel Lienhard hypothèque la maison au profit de la veuve et du fils de l’orfèvre Jacques Sébastien Gambs

1672 (12. 9.br:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 578-v
Erschienen herr Daniel Lienhard der Handelßmann
in gegensein herrn M. Johann Conrad Reußners Præceptoris Classici alß Curatoris frawen Susannæ, weÿl. herren Jacob Sebastian Gambßen deß Goldarbeiters nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, wie auch in gegenwart H. Mathis Schmidten deß Jüngern Schaffners alß Vogts Philipp Jacobs ihr fr. Susannæ mit Ihme Jacob Sebastian Gambsen ehelich erziehlten Söhnleins mit assistentz herren Johann Georg Retzlobs Notarÿ – besagter Gambsischen Wittibin 500 Pfund pfenning und ihrem Söhnlein gemeltem Philipp Jacob Gambßen 500 pfund pfenning und also Zusammen 1000. lb straßburger bahr gelühenen Gelts
Unterpfand, Eine Gewerbs behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhier vor dem Münster ahn der Krämer: und Kurben Gaß gelegen, so über die in der am 7. 7.br: jüngsthien ind er Cancelleÿ contract stuben uffgerichteter Kauffverschreibung angegebene und Specificirte beschwärdten

Les enfants d’Ambroise Richshoffer rectifient la vente en mentionnant en particulier les différentes dettes dont elle est chargée

1673 (24. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 235-v
Herr Christoph Diebold Cancelleÿ Vewanther und Policeÿ Gerichts schreiber alß Ehevogt frawen Annæ Margarethæ Reichßhofferin, ferners herr Johann Philipp Kob der Handelsmann alß Ehevogt frawen Salomeen Reichßhofferin, und alß Curator Mariæ Reichßhofferin und dann herr Jacob Christoph Mader U.I. Ddus undt E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer alß Vogt Margarethæ Schachin herrn Claus Conrad Schachen E. E. Großen Rhats alten Beÿsitzers, mit beÿstand frawen Cleopheen Reichßhofferin nunmehr seel. ehelich erziehlten döchterleins, mit beÿstand erstgedachts ihres eheleiblichen Vatters an einem,
So dann herr Daniel Lienhard der handelßmann für sich selbsten, am andern theil
Zeigten an und bekannen freÿ gutwillig offentlich dEmnach herr Ambrosius Reichßhoffer E. E. Großen Rhats alter Beÿsitzer und ietzmahliger Saltz Verwalter, ihr der Reichßhofferischen Kinder und gemelter Schachin resp. eheleiblicher Vatter und Großvatter gedachtem herrn Lienhard nach besag der am 7. 7.br: nechsthien gelegten Jahrs in der Cancelleÿ Contractstuben uff greichteter Kauffverschreibung, H. Johann Adam Schragen U.I.D. et Reipubl. Patriæ Consiliarÿ et Advocati aller dreÿ hierbeÿ Zugegen und aus E. E. Großen Rhats mittel hierzu insonderheit deputirter, sich endlichen und schließlichen dergestalt mit einander Verglichen, daß Zwar beÿ getroffenem Kauff und bestimpten Pretio allerdingß und durchaus Verbleiben, obangezogene Verschreibung aber aus bedeuteten Vrsachen so fern uffgehebt, hingegen alles waß Zum Kauff beÿderseits fürständig, in gegenwärtige gebracht, und selbiger gäntzlich nach gelebt werden solten solchem nach dießen ins werckh Zu stellen, und Zuvorderist die beschwärdt welche uff obgedachter behaußung hafften, in richtiger ordnung anzugeben, so gehend iährlichen uff Joh. Bapt: und weÿhenachten 1. lb. 16. ß dem Closter St. Margarethæ und Agneßen, Item uff weÿhenachten 1. lb 11. ß 8. d den Edlen Von Müllenheim, Item iährlichen uff Mich. und weÿhenachten. 3. lb Allmend: und 9. lb Gädlen Zinnß Gemeiner Statt Straßburg, welche 5. iährliche Zinnß der Käuffer in der Jenigen qualität und beschaffenheit wie sie sich aus denen darüber sagenden Documenten befind. wird, sie seÿen gleich ewig erschätzig erblehungs, Bodenzinß oder anderst, übernohmen hatt,
Vnd were solcher Verkauff und Kauff über ietzt specificirte fünff zinnß daran der Käuffer gewißen werden geschehen umb 5000. fl. davon seind folgende uff gedachte Behaußung stehende und nachgemelten Creditoribus und hÿpothecarÿs Zugehörige Capitalia Zinnße und Marzahl daran der Käuffer gleicher gestalt gewiesen wird (…)
[in margine f° 238:] Erschienen /:tit:/ herr Abraham von Fridolßheim XV alß Pfleger beed. H. Paul Flachen Oberschhreiber, deß Mehren Hospitals, haben in gegensein H. Johann Friderich Ösingers, J. U. Ddi und E. E Kleinen Raths Referendarii alß Curatoris Fr. Agathæ Ursulæ gebohrner Schönmarckin, deß hierin gemeldt. H. Lienhardts alß Käuffers sel. hinderlaßener wittib, angezeigt und bekandt, d. Sie Lienhardische wittib die hierinn angegebene beschwerde der 4. gold fl. jährlich. Zinß dem Hospital gehörig, ab: und mit Ein hund. gold fl. in specie an sich gelößt habe, maßen dann d. solche 100. gold fl. in specie an sich gelößet habe, maßen an d. solche 100. gold fl. in specie baar erlegt worden, seÿn obehrenged. H. Pfleger beed. d. Obersch. bekandt und darüber Sie Lienhardische Wittib quittirend, deroselben all deß Hospitals darum begabte jura et actiones cedirt, zugleich die darüber besagend. mit deß bischofflich. hoff anhangend. Insigel confirmirt. XV. Kalend. Xb 1513 datirt. brieff, und deßen transfix datirt XI. Kalend. Mart. 1549. extradirend. Verspr. Und.sch. d 5.ten 7.br 1575.

Fils de marchand, Daniel Lienhard épouse en 1657 Anne Marie Grimm, fille de pasteur
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 73) 1657. mehr zum 7. mal eod. [I. Trin.] Daniel Lienhardt der Handelsmann Weiland H Walther Lienhardt, des Burgers v. geweßten handelsmann allhier hinterlaß. ehel Sohn und J. Anna Maria weilandt H. Johann Grimmen Grävlich hanawisch. Pfarrers zu Grießheim beÿ Hagenaw hinterl. Ehel. tochter. Zinst. 9. Junÿ Maur. St. Münster, Thiergarten (i 74)

Le marchand de fruits et légumes Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après un titre de 1488

1675 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 523
Herr Andreas Schmidt Notarius seiner anzeig nach constituirter Mandatarius Herrn Georg Basilÿ Geÿers deß geheimen Regiments der herren dreÿ Zehn alß Curatoris Johann Georg Brimmers
in gegensein herrn Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers
bekannt, daß derselbe 1 1/3. Golt fl. mit 33. 1/3. Golt fl. so Er Herr Lienhard, von uff und ab seiner alhier Vor dem Münster ahn der Kurbengaßen gelegener Gewerbs behaußung nach Innhalt eines pergamentinen Latinischen Kalend. Martÿ anno 1488. mit deß Bischofflichen Hoffs anhangendem Insigel gefertigten zinnßbrieffs iährlichen, Zu zinnß Zu raichen schuldig gewesen, abgelöst, wider gekaufft und seine behaußung dießer beschwärdt allerdingß liberirt habe

Le marchand de fruits et légumes Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après le même titre

1675 (14. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 525-v
Johann Wolffgang Heßler der Nacht Fourier
in gegensein herrn Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers
bekannt, daß derselbe die Jenige 133. 1/3. Golt fl. von und ahne 400. GoltR. so Er Herr Lienhard Vermög eines latinischen pergamentinen sub dato Calend. Martÿ a° 1488. mit deß bischoff. Hoffs anhangendem Insigel außgefertigten Zinnßbrieffs iährlichen term. Adolphi von seiner alhier Vor dem Münster ahn der Kurben Gaß gelegener Gewerbß behaußung, Zu geben Obligirt geweßenen, mit 293. fl. 3. ß 4. d /:das ist der Golt fl. Zu 22. ß gerechnet:/ abgelöst

Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après un titre de 1540

1676 (26. 8.br), 880-v
Johann Martin Dieterlin alß underschreiber deß mehrern Hospitals alhier, und Von den herrn Pflegern In dieser quietanz insonderheit befelcht (…)
in gegensein H. Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers
bekannt, daß Er Lienhard diejenige 100. lb so Er, erwehntem Hospital, Von uff und ab seiner alhier Vor dem Münster Gelegener und Zum Kühlen Lufft genannter behaußung, Vermög eines Latinischen Pergamentinen resp. 11. Calend. Jul. und 15. Calend. 9.br: a° 1540. mit deß bischofflich. hoffs anhangendem Contract Insigel uffgerichteten zinnß brieffs iährlichen ter. Joh. Bapt: mit 4. lb Zu Verzinßen schuldig geweßen, abgelöst, widergekaufft, und dardurch bedeutete seine behaußung solcher beschwärdt allerdingß liberirt habe (…) die in deß Hosp. Prot. sub Lit. A. fol. 98. befindliche Zinnß Verschreibung zu Cassiren befahl

Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après le susdit titre de 1488.

1675 (30. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 544 n° 758
deß Edel- Vest- fürsichtig- hochgelehrte Herren Dominici Dietrich dießer Statt alten Ammaÿsters und dreÿ Zehners alß Ehevogts frawen Margarethæ Dietrichin gebohrner Küglerin, Einspänniger und hierzu schriftlich constituirter Mandatarius Christoph Adam Büttner
in gegensein herren Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers, und alten Kleinen Rhats Verwanthens bekannt,
daß derselbe ehrengedachtem Herrn Ammaÿster Dietrich 1 1/3 Golt fl. mit 33 1/3 Gold fl., so Er Lienhard Von uff und ab seiner, alhier Vor dem Münster ahn der Kurben Gaß gelegener behaußung, nach Inhalt eines pergamentinen Latinischen Calend. Martÿ a° 1488. mit deß bischofflich. hoffs anhangendem Insigel geferitigten Zinnß brieffs iährlichen Zu zinnß Zu raichen schuldig gewesen, abgelöst widergekaufft, und seine behaußung dießer beschwärdt allerdingß liberirt habe, auch alle davon Verfallene Zinnße richtig abgestattet und der brieff kosten der j. lb. 2. ß 8. d obgemeltem herren Ammaÿster Dietrich erlegt worden

Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après un titre de 1562

1676 (1. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 536-v
H. Johann Friderich Kipß der duchhändler alß vogt Magdalenæ weÿl. hannß Ludwig Zeißolffs deß ferbers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin seiner eheleiblichen dochter
in gegensein Herrn Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers
bekannt, daß Er Lienhardt Ihro der Zeißolffischen Wittibin 200. fl. straßburger wehrung, welche gemelter Lienhard, gedachter Zeißolffischen wittibin, aus einem teutschen pergamentinen sub dato 29.ten april. a° 1562. beÿ dem bischofflichen hoff gefertigten Zinnßbrieff und demselben überschriebener Nachtragß Verschreibung, von uff und ab seiner allhier Vor dem Münster gelegenen Gewerbs behaußung iährlichen term. Philippi et Jacobi Apostolorum Zu Zinß Zu raichen schuldig geweßenen, abgelöst, und alle zinnß richtig abgestattet worden seÿen

Daniel Lienhard et Anne Marie Grimm font un testament qui annule un précédent de 1658. L’épouse malade institue des héritiers collatéraux.
1681 (3. 8.bris), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum nuncupativum Herrn Daniel Leonhards handelsmanns und Annæ Mariæ beeder Eheleuth v. b. alhier Zu Straßb. 1681, ingrossirt Zollmann
persönlich erschienen seind der Wohl Ehrenvest, Großachtbahre vnd Weiße Herr Daniel Leonhardt E. E. Kleinen Rahtsalter Beÿsitzer b. und Handelsmann und beneben ihme die ehren und tugendsame frau Anna Maria Grimmin, beede Ehegemächte und b. alhier Zu Straßburg, Er der H. testator zwar gesunden gehenden und stehenden, Sie de Frau Testiererin aber kranckhen und schwachen Leibs (…)
Zum andern, sowollen beede Testirende Ehepersohnen Ihre Vor weÿl. Herrn Davidt Ösingern dem Eltern gewesenen Notario Cæs. publ. auch denen damahls anwesenden Gezeügen den 26. Xbris A° 1658. auffgerichtete Testamenta Nuncupativa hiemit gar und gäntzlichen widerumb Cassirt (…)
zu ihren rechten wahren und ohngezweiffelten Erben ihrer nach todt verlaßenden eigenthümlichen haab und güther, hiemit wohlbedächtlichen instituirt benahmbßt und ernennet haben, Nemlichen Er der Herr Testator (…) Wann er ab intestato verstürbe, nach hießiger Statt Löbl. gewonheit ohne dem succedirt hätten Sie die Frau Testirerin aber Erstl. H. M. Samuel Bentz Diaconum Zu St Aurelien allhier in ein dritten, Ferner Weÿl. Abraham Kolben geweßenen burgers zu Neüstatt an d. Hart ehevogt erziehlte und hinterlaßene Kinder so viel deren ihren todtfall erleben werden und frau Ursulam Hämmerlin Wittib gebohrne Kolbin alhier in den andern dritten Stammtheil (…) und dann in den letztern dritten Stammtheil weÿl. Johann Eÿden des Schreiners alhier seel hinterlaßener Zweÿ döchterlin Nahmens Annam und Mariam Margaretham zu gleichen portionen – Montags den 3. 8.bris A° 1681. J. G. Leonhard Zollman Not. publ.
Montags den 3. 8.bris A° 1681

Daniel Lienhard se remarie avec Agathe Ursule Schönenmarck, veuve du pasteur Elie Kolb avec lequel elle s’est mariée en 1673
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 105-v, n° 43)
1682. Zum 2. mahl Hr Daniel Lienhard Handelsmann u. E E. großen Rath Beÿsitzer, fr. Agatha Ursula Weiland Hr M. Eliæ Kolben geweßenen Pfarrers Zum J. St. Peter Nachgelaßene W. Donnerst den 29. 8.bris Zun Predigern (i 107)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 302) 1682. Dom. Ead. Hr. Daniel Lienhardt der Handelsmann Vndt E E. großen rath alhier ietzmahl. beÿsitz. v. fr. Agatha Ursula weÿl. Hrn M. Eliæ Kolben geweßenen pfarrers beÿ dießer Christ. gemeindt alhier Nachgel. Wittib Copuirt in æd Prædic: 29. 8. bris (i 343)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 237-v n° 11)
1673. Dom. Reminiscere 23. Martÿ. M. Elias Kolb Pfarrer Zum Jugen St Peter Vndt Jfr. Agatha Ursula Hrn Joachimi Friderici Schönenmarck Universität Verwandten Zu Heÿdelberg ehl. Tochter, Eingesegnet Donnerst. 6. Aprilis. J.S. P. (i 250)

Daniel Leonhard loue une des trois échoppes (celle du milieu, auparavant occupée par le cordonnier Jacques Schlachtmann) au cordonnier Jean Lohrer

1690 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 30
H. Daniel Leonhard, E.E. Großen Raths alter beÿsitzer
in gegensein Johannis Lohrer, deß Schuhmachers
verlühen, Ein Gädel, nemblich d. mittelste und. dreÿen, außerhalb seiner geg. dem Münster oben an d. Krämergaß gelegenen behaußung, wie solches bißhero hans Jacob Schlachtmann auch Schuemachers genoß. auff ein Jahr lang, Von Annunciationis Mariæ dißjahres An zurechnen umb 8. lb d Zinß

Daniel Leonhard meurt en décembre 1692 en délaissant une fille issue de la veuve. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La convention de 1628 quant au chenal et à la fosse d’aisances figure parmi les titres de la maison. La masse propre à la veuve est de 4 468 livres, celle de l’héritière de 5 616 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 036 livres et le passif à 5 619 livres. L’acte cite les héritiers des biens de sa première femme dont il avait l’usufruit.

1692 (14.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) f° 13
Inventarium und Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung vndt Güthere, liegender undt vahrender, Verändert: vndt unveränderter, so weÿl. der Wohl Ehrenveste, Großachtbahre vndt Wohlweiße Herr Daniel Leonhard geweßener vornehmer handelsmann vndt E. E. Großen Raths alter beÿsitzer vndt burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 5. Xbris deß nechst Zurückgelegten 1691.sten Jahrs aus dießem Jammerthal genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß auch Wohl Ehrenvesten, Großachtbahrn vndt Wohlweißen H. Georg Wagners E. E. Großen Raths nunmahligen wohlmeritirten Assessoris und burgers allhier als geschwornen Curatoris Vnd Vogts Jgfr. Annæ Catharinæ deß Verstorbenen herrn seel. mit hernach gemelter Fraw Wittib ehelich erzeugter döchterleins vndt ab intestato hinderlaßener eintziger Erbin, inventirt, durch die viel Ehren vndt tugendreiche fraw Agatha Ursula Leonhardin gebohrner Schönemärckin die hinterbliebene Fraw Wittib (…) Actum vnd angefangen in fernerem beÿsein deß Wohl Ehrenvesten vndt wohlgelehrten herrn M. Israel Dieterlins Præceptoris inferioris gÿmnasÿ, als der fraw Wittibin erster Ehe erzeugten Kinder wohlverordneten Vogts Montags den 14.ten Jan: vnd in volgenden tagen geendet Anno 1692.

Copia Heuraths Verschreibung
In Einer allhier Zu Straßburg oban ane der Krämergaß liegenden in dieße Verlaßenschafft gehörigen deßwegen hernach beschriebenen behaußung befunden worden Wie volgt
Ane Hültzen und Schreinwerck. Auff der obern bühn, Auff der ohnein obernbühn, Auff der dritten bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In dem kleinen Stüblein, Vor dießen gemachen, In der obern Ercker stub Cammer, In der Cammer E, In der Cammer F, In der Cammer G, Vor dießen Cammern, In der Undern Erckerstub, In der Wohnstub, In der Wohntub Cammer, In dem undern haußöhren, In der Vordern Kuchen, Im Conthor, Im Gaden
(f° 19) Eÿgenthumb ane einer Behaußung (E.) Ein Gewerbs Eck behaußung mit höfflein v. hoffstatt auch allen andern deren Gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten V. gerechtigkeit, sambt denen daran stehenden Gädlein gelegen in der St. St. vor dem Münster, ane der Krämer v. Kurben gaß, j. seith neben H. Hannß Michael Emmerichen dem handelßmann, 2. s. neb. Matern Moscheroschen deß Schuemachers seel. Erben, hinden vff weÿl. H Johann Bernhardt Leÿdeckers deß Handelßmanns seel. Erben stoßend, davon gehen Jährlichen vff Joh. Bapt: undt Weÿhenachten 1 lb 16 ß d bodenzinß dem Closter St. Margarethæ vnd Agneßen, Item vf solche Zeit 10. ß d bodenzinß den Edlen von Landtsperg, Item vf Weÿhenachten 1 lb 11 ß 8 d bodenzinß den Edlen von Müllenheim, Item vf Michaelis v. Weÿhenachten 3 lb d Allmend vndt 9. lb d Gaden Zinß, undt dann endlich vier Gold Gulden auf Geörg dem Mehrern Hospital allhier widerlößig in hauptguth mit 100. Gold Gulden thun à 1 lb 1 ß d 105. lb. s Sonsten gegen männiglich freÿ Leedig v. eigen vndt von den geschwornen Allhießigen Werckmeistern laut dero Abschatzung vnderm 11. febr. dieses lauffend. 1692. Jahre æstimirt für vnd vmb 2000. lb.
Daüber besagt j. teutscher perg: Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget datirt den 24. Aprilis Anno 1673. darauff ubefinden Wie vnderschiedeliche auf dieser behaußung gestandene Capitalia abgelößt & bezalt worden, darbeÿ ein pap: Extractus in ermelter Contract stub gefertiget, de dato den 14. Junÿ et 9. 7.bre 1628. über die Gerechtigkeit des Nachs vnd Secrets an dieser behaußung besagendt, sambt und.schiedlichen cassirten alten perg. Zinnßbrieffen v. Quittung. alles mit altem N° 6 notirt vndt vor dißmahl wid. darbeÿ gelaßen
(T.) It. Ein Hauß, hoffstatt, höfflein auf dem Roßmarckh in der Schiltsgaßen (…)
(f° 43) Ergäntzung der Erbin unveränderten Guths. Inhalts Inventarÿ über dieß verstorbenen H. Rathh. seel. in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1683. durch weÿl. H. Johann Georg Leonhard Zollmann seel. den Notm. vfgericht
(f° 52) Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Fraw Wittib unveränderte Nahrung betreffendt, Sa. haußraths 189, Sa. der Bibliothec 6, Sa. leeren Vaßen 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 90, Sa. Guldener Ring 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1686, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntz. 2061, Summa summarum 4468 lb
Der Erbin unverändert Vermögen Sa. haußraths 241, Sa. Leeren Vaßen 46, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 109,Sa. Guldener Ring 11, Sa. baarschafft 316, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1734, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 2000n Sa. Schulden 47, Ergäntzung 3530, Summa summarum 8037 lb – Schuld 2420 lb, Nach solchem abgang 5616 lb
Theilbar Verlaßenschafft belangend, Sa. haußraths 150, Sa. Wahren wie auch Schiff und geschirr Zur Handlung gehörig 1306, Sa. Früchten 140, Sa. Weins und leerer Vaßen 277, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Guldener Ring 20, Sa. baarschafft 2602, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1402, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 137, Sa. Schulden 969, Summa summarum 7036 lb – Schulden 5619 lb, Rest 1417 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 12.749 lb
Wÿdumb Welchen der Verstorbene H. Rathh. seel. von auch weÿl. der Viel Ehren v tugendreichen Fr. Annæ Mariæ gebohrner Grimmin seiner ersten haußfrauwen seel. Verlaßenschafft ad dies vitæ genoßen vndt anjetzo außzulieffern ist. Derselben nun belaufft sich, crafft deß über Fr. Annæ Mariæ Grimmin in A° 1682 durch H. Andream Schmidten Notm. auffgerichtet v. verfertigten Inventarÿ – Daran gebührt forderist frawen Ursulæ gebohrner Kolbin weÿl. H. Clade Hannß Metzgers geweßenen Metzgers v. burgers allhier nunmehr seel. hind. laßener fraw Wittib ane einem völligen dritten Stammtheil, die Helffte. Nota die übrige helffte ist Weÿl. Abraham Kolben geweßenen burgers Zu Newstatt an der hardt nunmehr seel. nachgelaßenen 3. Kindern gehörig, It. weÿl. H. M. Samuel Bentz geweßenen Pfarrherrens Zu St. Aurelien allhier seel. hinterbliebenen 4. Erben, So dann ist weÿl. Johann Eÿden deß geweßenen Schreiners v burgers allhier hinderlaßenen 2. döchtern Jgfr. Annæ und Mariæ Margarethæ

Convention passée avec les héritiers d’Anne Marie Grimm
1692 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 168-v
H. Georg Wagner, E.E. Großen Raths Beÿsitzer, alß Vogt Weÿl. Hn Daniel Leonhard gewesenen handelßmanns und E. E. Großen Raths beÿsitzers seel. hinterlassenen töchterleins Annæ Catharinæ an einem,
So dann Johann Michael Schwing der Pleicher, alß Ehevogt Mariæ Ursulæ gebohrner Bentzin, wie auch alß Vogt weÿl. Hn M Samuel Bentzen, gewesenen Pfarrherrens zu St. Aurelien nachgelaßene noch ledig. Zweÿ Kinder, Ferner Fr. Ursula Kolbin, weÿl. Hn Cladi hans Metzgers gewesenen Metzgers sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hn Philipp Henrich Theus, Notarÿ Publicj Ihres Vogts, und endlich H. Abraham Habrecht, der Klein uhrenmacher, alß Vogt annæ und Mariæ Margarethæ weÿl. Johann Eÿden deß Schreiners sel. nachgelaßenee Töchter, alle am andern,
beede theÿl aber mit beÿstand H. Daniel Dietrichs JUDdi und H. Johann Caspar Francken Notar. Publ. beeder E.E. Großen Raths beÿsitzer, und ad Conctractus minorum ins gemein hierzu aber insonderheit Deputierter, haben hiernach verbotenus eingetragenen, und beÿ E.E. Großen Rath bereits am 7.ten Febr. jüngst und darauff Obrigkeitlich confirmirten respect. bericht und Vergleich producirt und darbeÿ begehrt, daß solcher auch in der Contractstub verzeichnet und enregistrirt werd. möge, maßen dann hiemit geschehen Und lautet der Vergleich von wortt Zu wortt alßo:
Es hatt Weÿl. herrn Rathh. Daniel Leonhards gewesenen haußfr. sel. nahmens Anna Maria Grimmin ged. Hn Rathh. Krafft auffgerichteten Testamenti den Usufructum universalem Ihrer gantzen Verlassenschafft ad dies vitæ verschafft, dahingegen dreÿ Stamm Erben in dießen Widum instituirt, alß 1. weÿl. Hn Mr Samuel Bentzen nachgelaßene Vier Kinder in dem einen dritten Stammtheil, 2. Abraham Kolben gewesenen burgers zu Neustatt an der hard ehelich erziehlten hinderlaßenen Kinder, Zur helffte eines dritten Stamm theÿls, und dann in die übrige helffte Fr. Ursulam Kolbin, weÿl. Hn Cladi hans Metzgers nachgelaßene Wittib, 3. Johann Eÿden deß Schreiners hinterlassene Zwo Töchter nahmens Annam und Mariam Margaretham in den übrigen dritten Stammtheil, Der Widum, so H. Rathh. sel. genoßen und darin obige Erben instituirt worden, besteht in dem dritten theÿl der gantzen Nahrung, so dermahlen beÿ absterben ged. Fr. Grimmin inventirt worden, dergestalten daß so wol an den mobilien alß immobilien wie Sie in dem Inventario beschrieben zubefinden denen widembs Erben ein dritter theil gehörig, so sich dem damahligen Rechten anschlag nach belauffen auff 2195 pfund, Es hat aber H. Rathh. Leonhard beÿ denen Lebzeiten von diesen widembs Erben ein und andern außgekaufft, alß 1. der Kolbischen Kinder von Neustatt Ihre helffte an dem einen dritten Stammtheil, 2. Ein Vierdten theÿll ane dem Benzischen dritten Stammtheÿl (..)

Inventaire des biens qui appartiennent à Agathe Ursule Schœnermarck et de ceux dont son premier mari lui a laissé l’usufruit
1698 (17. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 4) n° 14 n° 175
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Agatha Ursula Leonhartin gebohrne Schönermarckin, weÿl. des Wohl Ehren Vest, Großachtbahren und Wohlweißen Herrn Daniel Leonhardts geweßenen vornehmen Handelßmanns und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene fraw Wittib, theils eÿgenthümblich, teils aber Wÿdumbs Weiße von Ihrem in erster Ehe mit dem auch weÿl. wohl Ehrwürdig vnd hochgelehrten herrn M. Elia Kolben geweßenen treweÿfferig vnd wohlverordneten Pfarrherrn Zum Jungen S Peter und ebenmäßigen burgern allhier erzeugten beeden Kindern ad dies vitæ Zugenießen berechtiget (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 17. 7.bris Anno 1698.

Eigenthumb ane Einem Garthen und Garthäußlein (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. Ein Hauß, hoffstatt, höfflein auf dem Roßmarckh in der Schiltsgaßen (…)
Summarischer Calculus über /:tit:/ Frawen Agathæ Ursulæ Leonhardin gebohrner Schönermärckin weÿl. Herrn Daniel Leonhards geweßenen handelßmann vndt E. E. Grosen Raths alten beÿsitzers burgers allhier Zu Straßburg (…) Vermög Inventarÿ vber besagtes Vermögen durch mich underzeichneten geschwornen Inventier Notm. den 17. 7.br dießen 1698.sten Jahrs gefertigt

Liquidation des biens de Daniel Lienhard (Leonhard)
1698 (15. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 4) n° 174
Summarische berechnung und respectivé Außlüfferung
Weÿland des Wohl Ehrenvest Großachtbahren und wohlweißen Herrn Daniel Leonhardts geweßenen vornehmen Handelßmanns und E.E. großen Rhats alten beÿsitzers und burgers allhier zu Straßburg nun mehr seel. mit der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Agatha Ursula gebohrner Schönermarckin seiner hinterbliebenen frawn Wittib ehelich erzeugten dochter nahmens Jungfr. Anna Catharina und also nachgelaßene eintziger Erbin, ererbten vätterlichen Vermögens.
Vermög Inventarÿ über Wohlermelten Herrn Rathherrn Leonhards seel. Verlaßenschafft in Anno 1692. durch mich unterzeichneten Notarium auffgerichtet (…)

Le tuteur de la fille Leonhard loue la maison au marchand Geoffroi Hempel
1698 (1. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 554
H. M. Israël dieterlin, Præceptor inferior. Gÿmnasÿ, alß Curator weÿl. Hn. Daniel Lienhards des Handelßmanns und E.E. großen Raths alten Beÿsitzers seel. hinterlaßenen Töchterleins, Nahmens Anna Catharina
hatt in gegensein H. Gottfried Hempeln, des Handelßmanns und Burgers allhier mit beÿstand Hn Johann Jacob Bölers, Diaconÿ senioris in der Neüen Kirchen seines Hn Schwehers
daß Er H. M. Dieterlin curatorio nomine Und Zwar mit Vorwißen und belieben wie Er sagte, Fr. Agathæ Ursulæ geb. Schönemarckin, ged. Hn. Lienhards nachgelaßene Wittib, alß Usufructuariæ deßen Völligen Verlaßenschafft
entlehnt, Eine Gewerbs Behaußung, allhier Vor dem Münster ahne der respectivé Krämer Und Kurben gaßen gelegen, mit allen Gebaüden, begriffen, zugehördten wie auch denen daran Und dabeÿ befindlichen Gädlein, nichts davon außgenommen, außer hernach gemelter Kammer, so sich der H. Curator dicto noe. vorbehaltet, alles auff fünff Jahr lang auff nechstkünfftig Michaelis angehend, umb einen Jährlichen zins Nemblich 140 pfund
(…) drittens soll der Entlehner eine Cammer, des weg. die Parten sich vergleichen werden, denen Verleihern auff einige Zeit ohne Zins laßen, umb einige mobilien darin zu thun

Anne Catherine Leonhard femme du docteur en médecine Jean Philippe Burggraff, de Darmstadt, vend la maison au marchand Geoffroi Hempel et à sa femme Marie Ursule Bœhler

1699 (19. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 477
H. Franciscus Reißeißen J. U. Ddus und E. löbl. Vogteÿgerichts Actuarÿ und H. M. Israël Dieterlin, Præceptor Inferioris Gymnasÿ, beede alß mandatarÿ Fr. Annæ Catharinæ geb. Leonhardin, H. Johann Philipß Burggravens, Medicinæ Doctoris zu Darmstatt haußfrau
in gegensein H. Gottfried Hempels deß handelßmanns, und Fr. Mariaæ Ursulæ geb. Böhlerin mit beÿstand H. Johann Jacob Böhlers Diaconi Senioris der Neuen Kirchen, Ihres H. Vatters resp. Schwehers
Eine Gewerbs behaußung, mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeit. allhier vor dem Münster an der Krämer und Curben od. St. Urbansgaß einseit ist ein Eck an der Krämergaß geg. der Hirtzen apotheck über and. seit neben weÿl. H. Matern Moscheroschs gew. Schuhmachers sel. Wittib und Erben, hinden auff Hn Johann Michael Emmerich, den handelßmann, stoßend geleg., darvon gehend jährlich 1 b 16 ß auff Johann Bapt. und weihnacht. dem Closter St. Margarethæ und Agneßen, Ferner auff gleicher Zeit 10 ß d bodenzinß denen Edlen von Landsperg, Item 1 lb 11 ß 8 d bodenzinß denen Edlen von Müllenheim, So dann 12 lb in Zweÿen posten dem Pfenningthurn allhier Alment und Gädlein Zinß – geschehen umb 3250 pfund

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent le même jour la maison au profit de Samuel Silberrad, pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux

1699 (19. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 531
H. Gottfried Hempel, der Handelßmann, Und Fr. Maria Ursula geb. Böhlerin, mit beÿstand Hn Johann Jacob Bölers, Diaconj Senioris der Neuen Kirchen allhier
in gegensein Hn M. Samuel Silberrads Diaconj Senioris zu St Wilhelm Und Canonicj zu St. Stephan allhier, im Nahmen H. Samuel Silbarads Pfarrh. Zum alten St. Peter seines leiblichen Hn Vatters – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, Eine Gewerbsbehaußung mit allen deren gebaüen, Begriffen, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier Vor dem Münster an der Krämer: Und Curben: oder St. Urbans Faß, einseit ist ein Eck in der Krämergaß gegen der Hirtzen Apotheck über, anderseit neben weÿl. H. Matern Moscheroschs gewesenen Schuhmachers seel. Wittib und Erben, hind. auff Hn Johann Michael Emmerich, den Handelsmann stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich auff Joh. Bapt: Und Weÿhn. 1 lb 16 ß d. dem Closter St Margarethæ Und Agneßen, Ferner auff gleicher Zeit 10 ß d bodenzinß denen Edlen Von Landtsperg, Item auff weÿhnachten 1 lb 11 ß 8 d bodenzinß denen Edlen Von Müllenheim, So dann 12 lb in Zweÿen Posten dem Pfenningthurn allhier, Allmend und Gädlein Zinnß

Originaire de Zwickau en Misnie, Geoffroi Hempel épouse en 1697 Marie Ursule Bœhler, fille de diacre
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 78-v, n° 418)
1697. Mittx. d. 31. Jul. wurd. nach Zweÿ mahliger außruff. copulirt H. Gottfriedt Hempel, d. ledige Handelßmann v. B. allhier, weil. Hrn Christian Hempels geweßenen schuhl v. schreibmeisters Zu Zwickau in Meiß. nachgelaß. eh. Sohn, V. J. Maria Ursula Hrn Johann Jacob Bölers Diaconi Senioris beÿ dießer Christl. Gemeindt ehl. Tochter [unterzeichnet] Gottfriedt Hempel alß Hochzeitern Maria Ursula Bölerin als Hochzeiterin

Geoffroi Hempel de « Spittau » en Misnie devient bourgeois par sa femme (fiancée) le 3 mars 1697
1697, 4° Livre de bourgeoisie p. 688
H. Gottfried Hempel, der handelsmann, Von Spittaw in Meißen, weÿl. Christian Hempels g: schul meisters daselbst hint. Ehel. sohn empfangt das burgerrecht von Maria Ursula Böhlerin, seiner haußfrawen, Vnd wird beÿ E. E. Zunfft Zum spiegel dienen. d. 3. Junÿ 1697.

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison face à la pharmacie au Cerf au profit du diacre de la Cathédrale Jean Jacques Bœhler

1699 (14. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 649
H. Gottfried Hempel, der Handelßmann, Und Fr. Maria Ursula geb. Böhlerin, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johannis Andreæ Mergileti, Stattrichters Und Schaffners deß Closters S. Mariæ Magdalenæ allhier, und Johann Martin Pracht, deß Schuhmachers ihrer Vettern respect. gewesenen Curatoris
in gegensein Herrn Johann Jacob Böhlers, Diaconi Senioris beÿ allhiesiger Prediger Kirch, ihres respectivé leiblichen Vatters und Schwehers – schuldig seÿen 2000 pfund, Ihnen bereits beÿ erkauffung hernach beschriebener hypothecirter behaußung
unterpfand, Eine Gewerbs behaußung, mit allen deren übrigen Gebaüen, begriffen, zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit. allhier vor dem Münster an der Krämer und Curben- od. St Urbans gaß, einseit ist ein Eck an der Krämergaß, geg. der Hirtzen Apotheck über, anderseit neben weÿl. Hn Matern Moscherosch gewesenen Schuhmachers sel. wittib und Erb. hind. auff Hn Joh: Michael Emmerich den handelßmann stoßend geleg., darvon gehend jährlich auff Joh: Baptistæ und weihnacht. 1 lb 16 ß d den Closter St. Margarethæ und Agneßen, Ferner auff gleiche Zeit 10 ß bodenzinß denen Edlen von Landsperg, Item uff weihnacht. 1 lb 11 ß 8 d bodenzinß denen Edlen von Müllenheim, Sodann 12 lb in zweÿen Post. dem Pfenningthurn allhier, Allmend und Gädlen zinß

Geoffroi Hempel cotise à la tribu des Tonneliers pour avoir le droit de vendre du vinaigre
1698, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 113-v) Montags den 24. Novembris Anno 1698 – Hr Gottfried Hempel der specierer stehet vor, berichtet, daß Er den Eßig Schanckh Zue treiben Vorhabens wäre, derowegen Er gegen der gebühr vmb das Zunfftrecht bittet. Erkandt willfahrt, Zahlt gebühr 2. lb 10. ß

Geoffroi Hempel loue l’échoppe au coin des rues au marchand Frédéric Rautenstrauch

1707 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 287-v
Gottfried Hempel handelsmann
in gegensein Friedrich Rauthenstrauchs auch handelsmanns
in seinem Hauß allhier ahn der Krämergass den eckladen von einem bogen, Item eine wohnstueb stuebcammer sambt zweÿ anderen Cammern, platz im Keller, Item platz zuem holtz – auf 6 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1707, um einen jährlichen Zinß nemlich 100 lb

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit de Daniel André Kœnig, assesseur des Quinze

1709 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 26-v
Gottfried Hempel handelsmann u. Maria Ursula geb. Bölerin beÿständlich H. M. Christian Böhm Cantoris beÿ St Niclaus u. Joh: Martin Bracht schuemachers
in gegensein S.T. H. Daniel andreæ Königs XV.ners – schuldig seÿen 325 pfund
unterpfand, ihr hauß cum appert: allhier ahn der Kremergass eins. ist ein eck anderseit neben Emmerich et consorten hinten auf Mötscheln schuem: stoßend gelegen

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit du courtier Jean Ehrmann

1714 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 361
Gottfriedt hempel handelsmann und Maria Ursula geb. Bölerin beÿständlich H. M. Christian Böhmen schuel: beÿ St Nicolas und Joh: Michel himmler peruquenmacher
in gegensein Joh: Ehrmann Courtier – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: ahn der Kremergass einseit ist ein eck anderseit neben Grauel hinten auf Mötschel

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit des enfants Schatz au nom desquels leur tuteur Jean Nicolas Gambs

1715 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 644
Gottfriedt Hempel handelsmann und Maria Urs geb. Bölerin beÿständlich H. Christian Böhm Cantoris beÿ St Niclaus und Joh: Michael Himmler perruquenmachers
in gegensein Joh: Niclaus Gambs handelsmann alß Vogt Schatzischer KK – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre behausung c. appert: allhier gegen dem Münster, einseit neben Grauel anderseit neben Mötschel hinten auf Leideckern

Geoffroi Hempel sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un l’autorisation d’ouvrir une école pour y enseigner le calcul et la comptabilité. Le préteur royal expose que la demande est double, a) celle d’ouvrir une école, b) celle de jouir des privilèges qu’a pu avoir en son temps le comptable Henrici. La commission constate que le pétitionnaire a les compétences nécessaires mais ne trouve pas trace d’une école tenue trente ans auparavant par Henrici. Le préteur est d’avis d’autoriser Geoffroi Hempel à ouvrir une école mais sans créer de nouveau privilège. L’assemblée se range à l’avis du préteur royal.
1716 Conseillers et XXI (1 R 199)
Gottfried Hempel vmb erlaubnuß eine schuhl Zuhalten vmb die jugend im rechnen vnd buchhalten Zu informirten. 48. relation der Herren Deputirten wegen H. Hempel petiti. 50.
(p. 48) Montags den 14. Septembris 1716. K. Ersch. Gottfried Hempel burger vnd handelßmann prod. undth. Memoriale vnd bitten deß Mghh. geruhen wolten ihme Zuerlauben, eine offene schuhl Zu halten und die Jugend im rechnen und buchhalten Zu instruiren.
Herr Prætor Regius sagt es werde von Zweÿen puncten fürnehmlich Zureden sein, der 1.ste betreffend die aufrichtung einer schuhl in rechnen und buchhalten die andere die genießung der freÿheiten, welche vor dießem herr Henrici der allhiesige Rechen Meister gehabt und genoßen haben solle.
Was den Ersten puncten betrifft werde durch die Herren Deputirte das wohlverhalten vnd die Capacität des Imploranten In vorderst zu erkundigen sein, und den 2.ten betreffend auch in dem Protocollen nachzuschlag. sein, was das so genandte Henrici gewesener Rechenmeister allhier für beneficum gehabt haben möchte da dann relatione facta ferner Zusprech. sein werde, was rechtens ist.
Erk. H. Prætori Regio gefolgt.
H. XV Leitersperger und H. Rathherr Merckel deputirt.

(p. 50) Sambstags den 19. Septembris 1716. Herr XV Leitersperger und H. Rathherr Merckel referiren wegen Gottfried Hempels welcher eingekommen vmb erlaubnus eine schuhl im rechnen vnd buchhalten zu instruiren, daß Sie nicht ermangelt hetten, sich so wohl wegen der Capacität des Imploranten, alß auch wegen des beneficien welches so genandt Henrici der alte Rechenmeister welcher vor dießem vor 30 jahren eine schuhl gehalten gehabt habe möchte, derselbe nun hette ihnen von verschiedenen Kauffleuthen attestaten vorgelegt, denen Zuersehen geweß, daß Sie ihne für einen in der Rechen Kunst vnd buchhalten erfahrenen Mann hielten alßo daß Er gantz seine Capacität hette, was aber die beneficien anbetreffe, so der so genandte Henrici gehabt haben solle, hette Herr Registrator Kniebß hin vnd wider in den Protocollen deswegen nachgeschlagen, auch H. Secretarius Wetzel auff dem Pfenningthurn nachgesucht, deßweg. aber nichts gefunden.
Herr Prætor Regius sagt hierauff, auff den vorgelegten Attestaten erscheine Zwar deß der Implorant genugsame Capacität habe in der Rechen kunst und buchhalten Zu instuiren daß daber der sogenandte Henrici der alte rechenmeister einiger beneficium genoßen haben solte, befinde sich kein bericht, deßwegen Er darvorgehalten, daß wann deselbe sich immatriculirt haben werde, ihme in seinen gesuch willfahrt werd. solte, auch durch die herren Deputirte der stunden regulirt das quantum moderirt, vnd in allen stucken das interesse publicum observirt werd. solte, wann aber weg. der gesuchten beneficen beÿ auffschlagen der Protocollen sich auch erbrigen* d. alß werde nichts newes einzuführen vnd das publicum zu begehren sein deßwegen dem Implorant in hoc ptô mit seinem begehren abzuweisen sein werde.
Erk. herrn Prætori Regio gefolgt, vorige herren Deputat.

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste à la Cave profonde Martin Fritsch

1717 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 198
hr Gottfried hempel handelsmann und Maria Ursula geb. Bölerin beÿständlich H. M. Christian Böhm Cantoris beÿ St Nilcaus und Joh: Michael Himmlers peruquenmachers
in gegensein H. Martin Fritsch gastgebers beÿm tiefen keller – schuldig seÿen 220 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der Krämer und St Urbans gass, einseit neben Grauel anderseit neben Mötschel hinten auff auch auf sie stroßend, darvon gibt mann jährlich 32 fl. auf den Pftenningthurn

Geoffroi Hempel loue une partie de la maison au confiseur Jean Certain. En marge, location d’une échoppe à l’aiguilletier Jean Henri Stœber

1718 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 583
Gottfriedt hempel der handelsmann
in gegensein Johann Certhain des zueckerbeckers und burgers alhier
In sein Hempels allhier theils ahne der Krämer: theils ahne der Curben gaß liegend. Wohnhauß Erstlich dem Specereÿlad. sambt dem Contoir dabeÿ und den platz vor ged. lad. allwo anjetzo ein Paßmentirer ist, Item platz im haußehren am ein gang des haußes einen tisch allda zu stellen, Item einen platz im hoff zu des Entlehners arbeit, Ferner zwo steeg hoch droben eine stueb stueb cammer und noch eine nebens Cammer Und Kuchen so alles ahneinand. und beschlißen ist, Item im dritten stock noch eine Cammer in den hoff sehend, Item auff dem 5.ten stock eine gantze bühn Und endlich platz im keller so unterschlagen ist alles auff 3 jahr lang – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund
[in margine :] bemelter Verlehner in gegensein hierin bemeldten entlehners so abweßend mandatarÿ H. Johann Frantz Reineri Exsenatoris und Fr. Maria geb. Cladÿn des entlehners ehefrauen auff 2 jahr lang so auff erstgedachten Weÿhnachten ihren anfang nehmen sollen, 115 fl – den 9. Octobris 1721
[in margine :] immediate supra bemeldter entlehner Jean Certain in gegensein Joh: Heinrich Stöber Jun. nadlers beÿstädlich Heinrich Stöbers Nadlers seines vatters entlehnt ahn dem obbeschriebenen hempelischen hauß das theils gegen dem Münster theils gegen der hirsch apotheck stehende Eck am Laden, sambt der helffte des daselbst befindlichen Vorbancks, auff 2 jahr anfangend von künfftig weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden, den 30. Octobris 1721

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit du secrétaire Daniel Kornmann

1720 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 339-v
hr. Gottfried Hempel handelsmann mit Ursula geb. Böhlerin beÿständlich H. M. Christian Böhm Cantoris zu St Nicolaus und H. Joh. Michel Himmlers Peruquenmachers
in gegensein H. Friedrich Kornmann handelsmanns nahmens H. Daniel Kornmann U.J. Ddi und Rathschreiber – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, ihre gewerbs behausung mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten vor dem Münster ahn der Krämer und Curben gaß, einseit ist ein eck an der Krämergaß gegen der hirtzen Apotheck anderseit neben Georg Mötschel dem schuemacher hinten auff Valentin Grauel den handelsmann – davon gibt man jährlich auf Joh. Bapt. und Weÿhnachten 1 lb 16 ß ane bodenzinß denen Edlen von Landtsperg, Item auf Weÿhn: 1 lb 11 ß denen Edlen von Müllenheim, so dann 12 lb in zweÿen posten dem Pfthrn. allmend und Gädlein zinß

Vente de mobilier appartenant à Geoffroi Hempel
1724, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Verkauff Reg. über H. Gottfried Hembelß des Handels M: distrahirte Mobilia

Le comptable Geoffroi Hempel loue une partie de sa maison au marchand confiseur François Imbert et à sa femme Catherine Demoulin

1724 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 69-v
H. Gottfried Hempel der Rechenmeister
in gegensein H. François Imbert Marchand Confiseur und Catharina geb. De mouslin
entlehnt, In sein des verlehners eigenthümlich allhier ahne der Krämergaß einseit ist ein eck ahne der Krämer gaß gegen der hirtzen apotheck über, anderseit neben H. Grauel dem handelsmann gelegenen behausung Unten auff dem boden den Eckladen und Contor beneben dem gebrauch des haußöhrens und hoffs, Ferner zweÿ Stiegen hoch eine Stub Stuebkamler Kuchen und noch eine andere Kammer, Mehr auff dem dritten stock eine Kammer, So dann die zweÿte bühn und endlich einen unterschlagenen platz im Keller rechter hand der Keller stiegen – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Johann Baptistæ fürwährenden Jahres, um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Geoffroi Hempel loue un étal à l’aiguilletier Jean Henri Stœber

1724 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 338
H. Gottfried Hempel der Rechenmeister
in gegensein Johann Heinrich Stöber des Nadlers
ahn seiner allhier beÿm Münster gegen der hirsch apotheck über gelegenen behausung den gegen gedachter apotheck über ahm eck des haußes in der grämergaß befindlichen Vorbanck – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 11 pfund

Inventaire de faillite de Geoffroi Hempel et de sa femme Marie Ursule Bœhler, signalé par le répertoire (la minute n’est pas conservée)

1725, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 695
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Gottfried Hempels Handelsmanns und Frawen Mariæ Ursulæ geb. Böhlerin beeder Eheleuthe und bürgere allhier der Zeit besitzende Nahrung auch Passiva

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler passent avec leur voisin Chrétien Wolfgang Egelus une convention qui modifie celle passée en 1628. Les frais de vidange seront supportés dans la proportion de deux tiers par le propriétaire de la maison Hempel

1726 (3.6.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 255-v
H. Gottfried Hempel Buchhalter Rechenmeister und burger allhier und Fr. Maria Ursula geb. Böhlerin ahn einem, Ferner Christian Wolffgang Egelus und Johann Jacob Mötschel beede schuemacher eigenthümlich zuständig ahm andern theil
demnach sich in und zwischen ihren dreÿ häußern davon die hempelische behausung allhier ahne der grämer gaß gegen der hirsch: apotheck über ohnfern dem Münster einseit ist ein eck ahn St Urbans: gaß anderseit neben bemeldtem Egelus hinten auff die grauelische wittib und Erben, die Egelußische aber in ged. St Urbans: gaß einseit neben dem hempelischen anderseit neben sein Mötschels hinten auff die Leÿdeckerischer Wittib und erben hauß und endlichen die Mötschelische behausung einseit neben ihm Egelus anderseit neben Gottfried Schmidt dem Schuemacher hinten auff besagtes Leÿdeckerischer hauß stoßend gelegen ist, eine gemeinschaftliche Propheÿ befindet, so in der Egelußischen behausung ausgeführt werden muß zu deren außführung und reparation bißer und zufolg des ahn 14. Junÿ 1628 in allh. Cantzleÿ Contract Stub zwischen H. Daniel Reichshoffer dem handelsmann und Adam Ferichen dem Schuemacher auffgerichteter Kauffverschreibung die eigenthumbs besitzer erstbeschriebener dreÿ häußer jeder zu einer tertz die erforderliche Unkösten beÿzutragen pflichtig waren, dießen außtheilung und repartition aber wegen der weitläuffigkeit der hempelischen behausung und der anzahl der darinn sich auffhaltenden persohnen mit dem kleinen begriff der Egelußischen und Mötschelischen häußer keine proportion hatte, mithin denen eigenthumbs: herren beÿdten letstern haüßern solcher beschwährlich fielen, die hempelische eheleuthe auch sothane ungleichheit behertziget und selbige für unbillig von selbsten erkannt, dahero schon vor verschiedenen jahren dießfalls behöriger maßen zu remedieren versprochen, als hätten sie für sich, ihre allseitige Erben Nachkommende und alle künfftige proprietarios ihrer häußer miteinander dahin verglichen
ahne der säuberungs und reparations oder erhaltungs Kösten besagter zwischen der dreÿen contrahierenden parthen häußer sich befindenden gemeinschaftlichen profeÿ ahn statt bißher erlittener einer tertz künfftig hin zu allen zeithen zwo tertzen beÿzutragen dahingegen die jeweilige proprietarÿ der Egelußischen und Mötschelischen häußer nur einen dritten theil der cösten zu leÿden und jedes hauß ahne solcher tertz die helffte daran zu contribuiren gehalten sein solle, alldieweilen aber die Egelußische behausung den last und beschwärlichkeit der außführung fürohin wie bißher zu ertagen hat, als hat er Mötschel in betrachtung deßen für sich und seine Nachfolgender ahm hauß zugesagt den völligen dritten theil der nöthigten liechter und weins ohne sein Egelus oder deßen nachkommenden beÿtrag anzuschaffen maßen des hempelichen haußes innhaber die übrige zwo terzten gleich wie ahn andern cösten zu tragen haben

Révision de l’inventaire Hempel
1727 (17.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 24) n° 779
Revisio respective Ab: und Zugang über Hn. Gottfried Hempel des Handelsmanns und Frauen Mariæ Ursulæ gebohrner Böhlerin, beeder Eheleüthe und bürgere alhier Zu Straßburg Concurs Nahrung.
Nach anleitung des über solche Falliments Nahrung durch mich den unterschriebenen Notarium underm 21. Junÿ Anno 1725. auffgerichteten Inventarÿ vrogenommen, in gegenwarth Hempelischer Ehefrau alß nunmahlige Wittib /:sintermahlen der Ehemann in Zwischen Verstorben:/ (…) So beschehen Straßburg den 17. Januarÿ Anno 1727

Registre de vente mobilière
1728 (10.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 27) n° 864
Verkauff und Looß Register über Weÿland Gottfried Hempel gewesten Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg nunmehro seel. hinterlaßenem und Verkauffte Mobilia, auffgerichtet in Anno 1728.
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 10. Februarÿ et Seq. in Anno 1728.

Les inventaires ultérieurs portent que le marchand Jean Kornmann acquiert la maison Hempel par adjudication judiciaire le 11 juin 1727.
Fils du marchand Jean Kornmann, Jean Kornmann épouse en 1703 Elisabeth Leo, fille d’un jurisconsulte de Bouxwiller : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, proclamation à Bouxwiller, célébration à Strasbourg

Copia der Heuraths Verschreibung – entzwischen Herrn Johann Kornmann, dem Ledigen Handelsmann, des Wohl Ehrenvest und hochachtbahren herrn Peter Kornmanns, vornehmen Banquiers und handelsmanns auch burgers allhier Zu Straßburg, ehelich erziehler Sohn, alß dem herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Wohl Wdel, Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Maria Elisabetha Leo, des hoch Edel Gestreng und hochgelehrten herrn Andreæ Leo, hochberühmten Juris Consulti auch Hochgräfflich Hanau Liechtenbergischen Hochverordneten Regierungs Rath zu Buchßweiler ehelich erzeugter Jungfrauen Tochter als des Jungfrauen Hochzeiterin am andern theil – Beschehen und verhandelt seind diese ding in der hießiger Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 13. tag des Monats Octobris im Jahr als man nach Jesu Christi unsers einigen Mittlers, Heiland, Erlößers und Seeligmachers heÿl: Fried: Gnaden, und trostreichen Geburth Zahlte 1703. – Johann Reinhard Lang, Notarius juratus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. 81 n° 26)
Mittwochs den 5. Decembr. 1703. seind nach zweÿmahliger außruffung un der Pfarr Kirchen zu St Niclauß in Straßb. alhier copulirt und eingesegnet worden H Johannes Kornmann, der ledige Handelßmann und burger alhier ehelicher Sohn, und Jfr. Maria Elisabetha Leoin, deß hoch Edem, Vest und hochgelehrten H Andreæ Leo, Hochgräfflich Hanau Lichtenbergischen hochmeritirten Regirungs Raths zu Buxweiler eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Kornmann alß hochzeiter, Maria Elisabetha Leoin alß hochzeiterin (i 85)
Proclamation, Bouxwiller (luth. p. 10, n° 16) Anno 1703 Dom: XXIV Trinit: haben sich hie Zum ersten hie proclamiren und den 5.t Decembr. zu Straßb. beÿ St. Nicolai copuliren laßen der wohl Ehren Vest und wohl vornehme Herr Johann Korn Mann Banquier und Handels Mann in Straßburg des wohl Ehren Vest und Großachtbahren Hn Peter Korn Manns auch Banquier und Wohl: Edle; Viel Ehr und Tugendbegabte Jgfr. Maria Elisabetha des Hoch: Edel Vest und Hochgelehrten Herren Andreæ Leo Hochgräffl. Hanaw Lichtenbergisch. hochmeritirten Regirungs Raths allhie eheleibl. Tochter (i 281)

Jean Kornmann est élu échevin au Miroir
1710 Conseillers et XXI (1 R 193)
H. Johann Kornmann würdt Schöff beÿ denen Spieglern. 139.

Marie Elisabeth Leo meurt en 1724 en délaissant deux fils. L’actif de la succession s’élève à 36 418, le passif à 25 927.
1726 (28.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 11) n° 132
Inventarium über Weÿl. des hoch Edlen und hoch tugendgezierten Frauen Mariæ Elisabethæ Kornmännin gebohrner Leonin, des hoch Edlen, hochachtbaren und Weißen herrn Johann Kornmanns, Vornehmen Banquier und E: E: kleinen Raths alten wohlverdienten Assessoris auch wohlansehnlichen Burgers allhier gewesener frauen Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1726. – nach deme dieselbe den 23. Aprilis Anno 1724 Von dem lieben Gott aus dießem irrdischen Weltwesen in die immerwehrende ewige freude Versetzet worden, hie zeitlichen hinder sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch Edel, Gestreng, hochachtbaren und hochgelehrten herrn Daniel Kornmanns, Vortrefflichen Juris Consulti und allhießiger löbl. Statt Straßburg hochmeritirten geheimen Raths und Consulenten, als geschwornen herrn Curatoris herrn Johannis Kornmanns, des ledigen handelsmanns dermalen Zu Paris sich befindend und Johann Friderich Kornmanns, beeder der in Gott ruhenden frauen Kornmännin mit obhoch Ehren ernandtem Ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erzeugter Söhne und ab intestato zu glechen Antheilen Verlaßener Erben inventirt (…) So angefangen in Straßburg auff Dienstag den 28. Maÿ Anno 1726.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegener in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt.
In der Schaffneÿ Behaußung Zu St. Wilhelm woselbsten sich das jüngste Sohn aufhält befindet sich (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung, hoff, hoffestatt und Bronnen, mit allen deroselben begriffen ane der langen Straß (…)
Eigenthumb ane einem Landguth Zu Oberhoffen
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Heuraths Verschreibung – Copia Codicilli reciproci
Sa. haußraths 831, Sa. Gutsch 60, Sa. Wein und Vaß 49, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 571, Sa. Goldener Ring 588, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 10.000, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 3000, Sa. Eigenthums ane einem Landguth 750, Sa. Schulden 20.567, Summa summarum 36.418 lb – Schulden 25.927, Nach deren Abgang 10.490 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 10.490 lb, Stall Summ 9659 lb
Copia der Heuraths Verschreibung (…) 1703. – Johann Reinhard Lang, Notarius juratus
Copia Codicilli reciproci – 1710 (…) auf Dienstag den 9. Monats tag Septembris Nachmittag Zwischen 7. und 8 Uhren (…) persönlich kommen und erschienen der Wohl Edel und Veste herr Johann Kornmann Vornehmer handelsmann und mit und neben Ihme die Wohl Edle und hoch tugendbegabte Frau Maria Elisabetha gebohrne Leonin beede Eheleuthe und burgere Zu Straßburg von den gnaden des grundgütigen Gottes gesunden: gehend und stehen. leiber (…) Jacob Christoph Pantrion

Le banquier Jean Kornmann loue une échoppe et une partie de sa maison au marchand Antoine Livio et à sa femme Anne Marie Donner

1729 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 89-v
Johann Philipp Lobstein Paßmentirer als mandatarius H. Johannes Kornmann Banquier und E. E. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Antoine Livio des Italienischen handelsmanns und Anna Maria geb. donnerin beÿständlich ihres nachgeschwistrig Kindts Johannes Haffner des Schneiders und deßen tochtermanns H. Dominique Claude Brigadier des gardes allhießigen Umbgeldts
In des H. verlehners eigenthümlicher ahne der Krämer: und St Urbans gaß, einseit ist ein eck ahn ged. gaßen anderseit neben Christian Egelus dem Schuemacher hinten auff die Leÿdeckerischen wittib und Erben gelegenen behausung, unten auff dem boden den in die Krämer gaß sehenden Eckladen /:jedoch den ahn Johann Heinrich Stöber den Nadtler verlehten Standt, so der verlehner sich verbehaltet aus genommen:/ sambt der Laden Stub, Ferner den eingang des haußes die Kuchen, item zwo stiegen hoch eine stueb Stueb kammer Kuchen und eine Kammer, weither dreÿ stiegen hoch die große Kammer und St Urbans gaß sehend, Mehr die dreÿ aller oberste Bühnen und einen beschlüßigen Keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 95 pfund

Jean Kornmann loue une cave du tailleur Jean Philippe Sinninger

1729 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 99
Johann Philipp Lobstein Paßmentirer als mandatarius H. Johannes Kornmann Banquier und E. E. kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein Johann Philipp Sinninger des Schneiders
In sein des H. Verlehners eigenthümlich ahne der Krämer und St Urbans gaß, einseit ist ein eck ahn zu erstgemeldter gaß anderseit neben Christian Egelus dem Schuemacher hinten auff die Leÿdeckerische wittib gelegenen behausung, den vordern großen theils in die Krämer theils in die St Urbans gaß gehend gewölten Keller sambt darin befindlichen Liegerlingen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis jüngst abgewichenen 1728.t jahr, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 gulden

Jean Kornmann meurt en 1731 dans sa maison rue de l’Epine. Les experts estiment à 2 750 livres la maison rue Mercière dont les titres ne permettent pas de savoir si les charges sont perpétuelles, laudémiales ou rachetables. L’actif de la succession s’élève à 14 652 livres, le passif à 1 858 livres.

1731 (16. 9.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 37) n° 340
Inventarium über Weÿl. des Wohl Edlen, Hochachtbaren und Weißen herrn Johann Kornmanns, gewesenen Vornehmen Banquier und E. E. großen Raths allhier alten wohlmeritirten Assessoris nunmehr seel. Verlaßenschafft – nachdeme derselb den 27.ten Martÿ dieses Jetztlauffenden 1731.ten Jahrs von dem lieben Gott aus diesem Vergängl. Weltwesen in die seelige ewigkeit versetzet word. Zeitlichen hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch edlen, Gestreng, hochachtbahren und hochgelehrten herrn Daniel Kornmanns Vortrefflichen Juris Consulti und allhießig. Löbl. Statt Straßburg hochansenhlichen Geheimen Raths und Advocati, des in Gott ruhenden herrn Kornmanns eheleibl. herrn Bruders als geschwornen und noch ohnentledigten H Curatoris deßelben hinderlaßener beder Herren Söhne und ab intestato Erben (…) durch die Wohl Edle, Hoch Erhen und tugendgezierte Frau Johannam Christinam Schmidin gebohrner Leonin des hoch Edel Vest hochachtbahrn und hocgelehten herrn Johann Melchior Schmiden J.U. Ddi und E. E. Kleinen Raths auch anderer höherern Gerichts stellen hochverdienten Advocati et Procuratoris ordinarÿ Frau Eheliebstin, als in deren behaußung sich verschiedene mobilia befinden, wie auch Mariam Salome Winterin die dienstmagd in dem Kornmännischen hauß (…) So beschehen Zu Straßburg in fernerer gegenwarth obhoch edelgedachter Hn Ddi Schmiden desselbig Verstorbenen H. Schwagers auf Freÿtag den 16. Novembris et seqq. diebus A° 1731.
Der in Gott ruhende Hr Kornmann hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. Erst. Herrr Johann Kornmann, lediger handelsmann, dermalen Zu Paris beÿ der Kornmännischen Handlungs Societæt sich auffhaltend Und dann Zweÿtens H. Johann Friderich Kornmann, philisophiæ Studiosum pro nunc beÿ mehr hoch Edelberührtem H. Ddo Schmid in Cost und Losament sich aufhaltend. Beede deßelben mit weÿl. der Wohl Edlen joch Ehren vnd tugendgezierten Frauen Maria Elisabetha Kornmännin gebohr. Leonin seiner seeligen Fr. Eheliebstinin ehelich erzeugte Herren Söhne und ab intestato Zu gleichen antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Dorns Gaß und trusen Gäßl. gelegenen in deß seel. verstorbenen herrn gemeine Vätterl. Erbschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
(f° 18) In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Von H. Thresorier aber Lehnungsweiße weiß bewohnten behaußung befunden worden wie volgt
(f° 22) Eigenthum ane Häußern allhier Zu Straßburg. Eine behaußung ane der langen Straß (…)
It. eine behaußung mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörd., rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg Vor dem Münster ane der Krämergaß wie auch neben St. Urbans gaßen einseit ist ein Eck ane der Krämergaß gegen der Hirtzen Apotheck hinüber, neben weÿl. H. Valentin Grauels gewesenen Handelsmanns v. beÿsitzers allh. seel. hinderlaßener Wittib v. Erben, anderseith ane der St. Urbans Gaß neben Christian Egelus, dem Schumacher, hinden auf erstgemelte Grauelische Wittib und Erben stoßend, so über hernach gemelte daroben hafftende Onera eigen und durch Vorig ermelte 3. geschwornen Herren Werckmeistere Vermög deroselben ad conceptum schrifftlich gelieffertr Abschatzung Vom 11. Decembris 1731. ohne einige beschwerde angeschl. pro 5500 fl. oder 2750. lb d. Davon reicht mann Jährl. auff Joh. Bapt: und weÿhenachten dem Closter St. Margarethen und Agnesen 1. lb 16. ß d. Ferner auf gleiche zeit denen Edlen von Landsperg ane bodenz. 10. ß d, Mehr auf Weÿhenachten denen Edlen von Müllenheim ane Bodenzinß 1 lb. 11 ß 8 d. Weiter gemeiner Statt Pfenningthurn Jährlichen auf Michaelis und Weÿhenachten ane Allmend Zinß 3 lb, und ane gädlein zinß 9 lb.
Welche auf solcher behaußung hafftende Zinß deren qualitæt ob solche ewig, ehrschätzig, erblehen, boden Zinß oder ablösig, dißorts nicht eigentlich wißend, auch in hernach gemelten Kauffbrieffen nicht exprimirt ist, sammenthaft, antreffen 15. lb 17 ß 8 d und zu doppeltem Capital ohnverfänglich gerechnet dißorts in deduction gebracht werden mit 635 lb 6 ß 8 d. Nach deren Abgang Verbleibt ane obigem haußanschlag annoch per rest übrig und dißorths außzuwerffen 2114. lb 13 ß 4 d. Wie der seelige Hr Kornmann und in deßen Nahmen offthoch Edelbesagter Herr Advocat Kornmann dieses Hauß, so vor diesem Gottfried Hempel dem handelsmann und Mariæ Ursulæ gebohr. Böhlerin, deßen Ehefraun, gehörig ware, in der Ganth ane sich ersteigert, dem selben auch als meistbietendem adjudiciret worden, weißet i. papÿr Extractus allhiesig. Statt Ganth Protocolli von H. Not. Joh: Marbach gefert. datirt den 11. Junÿ A° 1727. mit N° 1 notirt. Dabeÿ eine papÿr Von Hn Ddo Joh: Philipp Heckern, dem Stattrichter außgestellte quittung über 175 fl. 1. ß 6 p. von dem seelig. H. Kornmann bezahlte Ganth v. andere unkosten besagend, datirt den 16. Junÿ Ao 1727. Mehr die Außweisung obged. Gottfried Hempels falliments Massæ, in præsentia H. Rathh. Kammen v. H. Rathh. Gerbers wie auch H. Actuarÿ Fabers vorgenommen den 3. Julÿ Anno 1727.
Weiter 3. alte pergam. Kauffbrieff in allhießig. C. Contractstuben gefert. v mit deroselben anhang. Innsigel corroboriret, davon der Jüngste datirt den 19. Sept. aô 1699. der and. d. 21. Aprilis A° 1673 und der ältiste den 2. Sept. A° 1650. So dann i. papÿr Contract Verschreib. in allhießig. C Contract Stuben den 24. Julÿ Anno 1720 gefertiget über 3000 lb d wie auch eine frantzös. vor H. Not. Robert passirt. Obligat. de dato 25. Octobris 1720. über 1000 lb d ane die Hempelische Massam in Capital Zuerfordern hatte, besagend sambt anderen schrifftlichen bericht mit N° 1 bezeichnet.
Eigenthum ane einem Landguth Zu Oberhoffen
Antheil ane einem Garthen außerhalb der Statt Straßburg, außerhalb der Statt Straßburg dem Fischer v. Judenthor
(f° 34) Series rubricarum hujus Inventarÿ.
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Hiebeÿ ist mit wenigen Zuanden, daß nachdeme S. T. H. Peter Kornmann des beständigen geheimen Regiment Meiner Herren XV. gewesener hochmeritirter Assessor und Vornehmen Banquier allhier, des nun auch seelig Verstorbenen Herrn Johann Kornmann eheleibliche Herr Vatter dem 22. Januarÿ Anno 1727. Zeitlichen tod seelig verblichen, deßelben Verlaßenschafft in beÿseÿn daran gehörige Persohnen den 22.te Julÿ et seqentibus gedachten 1727.t Jahrs Zwar ordnungsmäßig inventirt, æstimirt und beschrieben, auch durch eingangs gedachten darzu requirirten Notarium darüber auffgerichtet außgefertiget, so fort auff löbl. statt Stall producirt (…)
Sa. haußraths 117, Sa. haußraths (vide supra fol. 9.a et 18.a), Sa. Häußern 880, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 631, Sa. goldener Ring 678, Sa. der baarschafft 690, Sa. pfenningzinß hauptgüter 4781, Sa. Eigenthums ane häußern 5243, Sa. Eigenthums ane einem Landguth Zu Oberhoffen 750, Sa. Antheils ane einem Hoff und Gültguth Zu Herrlisheim 116, Sa. Antheils ane Matten im Rohrweiler bann 156, Sa. Antheils ane einem Garthen 23, Sa. Schulden 699, Summa summarum 14.652 lb – Schulden 1858, Nach deren Abzug 12.794 lb
Stall summa 12.890 lb
Abschatzung d. 11. Xbris 1731. Auff begehren Weÿl: des Ehren Vestern und Großachtbahren Herrn Johann Kornmann E. E. Kleinen Raths gewesenen beÿsitzers und Vornehmen Banquier seel: hinter laßene Erben ist Eine behausung allhier in der Statt Straßburg ein Eck hauß an der Krämer gaß gegen dem Münster über gelefen, einseits Neben der fraw Grauelerin, anderseits Neben Christian Eckel Schumacher, hinden auf die fraw Leÿdeckerin Weißhändlerin stosend, welche behausung Stuben, officier stube, Cammern, officier Knechts Kammer, Küchen, Hauß Ehren, Laden sambt 3. Kleinen gädel, bauch offen, höffel gewolbter Keller und bronnen sambt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Fünff Tausend und Fünf hundert gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Le curateur des deux fils Kornmann loue l’échoppe d’angle et une partie de la maison au marchand Jean Jacques Giesing

1735 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 1
S.T. H. Fünffzehner Friedrich Kornmann als mandatarius seines bruders H. Daniel Kornmann Jcti ehemaligen Raths und Advocati als Curator weÿl. H. Johannes Kornmann gewesten Banquier und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers beeder söhn
in gegensein H. Johann Jacob Giesing des handelsmanns
In einer denen Kornmannischen Curanden eigenthümlich zuständig ane der Krämer und St Urbans: gaß, einseit ein Eck ane St Urbans: gaß anderseit neben Christian Egelus dem schuemacher hinten auff die. Leÿdeckerische wittib gelegenen behausung, unden auff dem boden den in die Krämer gaß gehenden Eckladen /:jedoch den an Johann Heinrich Stöber den nadler verlehnten denen verlehnern vorbehalten bleibenden standt ausgenommen:/ sambt de Ladenstub, Ferner im eingang des haußes die kuchen zwo stiegen hoch eine stueb, stuebkammer, Kuchen und Nebenskammer dreÿ stiegen hoch die große kammer in St Urbans gaß sehend, die 3 obersten Bühnen, so dann einen beschlüßigen Keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs um einen jährlichen Zinß nemlich 100 pfund
[in margine :] auff 3 nacheinander folgenden jahren von letzt verwichenen Michaelis 180 gulden, den 29. Decembris 1741

Le boutonnier Jean Frédéric Schuler sous-loue aux passementiers Jean Frédéric Schatz et Jean Georges Grossmann les premier et troisième étages.

1749 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 97-v
H. Johann Friedrich Schuler des knopffmachers und seidenhändlers
in gegensein Johann Friedrich Schatz des zinngießers und Johann Georg Großmann des Paßmentirers
afftterlehnungsweiße, in einer alhier ane der Krämer und St Urbans gaß gelegenen Eckbehausung, den gantzen ersten Stock auff dem dritten stock die großen Ercker stub ein klein stüblein und zwo kammern auff dem vierten Stock, die völlige bühn samt holtz hauß und ein kleines kämmerlein, den gantzen keller mit außnahm H. Fincken antheils so dann die samtliche um das hauß befindliche Lädlein – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 320 gulden

Le banquier célibataire Jean Frédéric Kornmann, assesseur au Petit Sénat, meurt en 1752 après avoir institué pour unique héritière Marie Elisabeth Richshoffer. L’actif de la succession s’élève à 10 457 livres, le passif à 8 650 livres

1751 (24.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 98) f° 812
Inventarium über Weÿland S.T. Herrn Johann Friderich Kornmann, gewesenen leedigen Banquier allhier zu Straßburg weÿland S° Tlo. Herrn Johann Kornmann geweßten vornehmen burgers und Banquier auch E:E: kleinen Raths hochverdienten beÿsitzers mit auch weÿl. S. Tlo. Fr. Maria Elisabetha Kornmännin geb. Leonin beeder längst seel. erzeugten jüngern H. Sohns nun auch seel. Verlaßenschafft – (…) nach deme derselbe den 29.ten Februarÿ dieses jetzt lauffenden 1752. Jahrs von dem lieben Gott aus dießer Zeitlichkeit in die seel. Ewigkeit abgefordert worden, hier Zeitlichen hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren S. T. Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Richshofferin weÿl. S. E. Herrn Johann Christoph Riechhoffer geweßten Kunsterfahrenen Jubelierers und Goldarbeiters auch vornehmen burgers und Es En Kleinen Raths allhier alte Wohlverdienten beÿsitzers mit S. T. Frauen Maria Salome gebohrner Camelin deßen hinterbliebener Frau Wittib, ehelich erzeugter Jüngeren Jungfrauen Tochter, als von dem seel. verstorbenen H. Kornmann, vermög deßen am 18. Hornung Anno 1747 auffgerichteten und hernach diesem Inventario copialiter inserirten Testamenti solennis in Scriptis (…) instituirt: und eingesetzter einiger Erbin welche aber mit Zuziehung S. T. H. Georg Friedrich Bemberg vornehmen burgers und handelsmanns auch wohlmeritirten Kirchenpflegers beÿ der Neuen oder Prediger Kirch allhier Ihres Herr Schwagers und hierzu erbettenen Assistenten (…), inventirt durch S. T. Herrn Friderich Kornmannn vornehmen Banquier und des geheimen beständigen Regiments derer Hh. dreÿzehen allhier, hochansehnlichen Assessorem, ein des Defuncti hochzuehrenden Hn Oncle, ingleichem durch S. T. H. Johann Wilhelm Kornmann, ebenmäßigen Vornehmen Banquier und Es En großen Raths allhier alten hochmeritirten beÿsitzers deßen ebenmäßig geehrten Hn Oncle und S. T. Frau Kunigundam Kornmännin gebohrne Richshofferin seine Werthgeschätzte Frau Eheliebste, als beÿ denen der in gott ruhende Herr Kornmann in seinem Leben sich auffgehalten, So dann durch Mariam Philippinam Krügin von hier und Mariam Catharinam Burgerin von Kaÿl gebürtig deroselben beede Dienstmägd im hauß (…) geäugt und gezeigt – So beschehen zu Straßburg auff Mittwoch den 24.ten Maji et sequentibus diebus Anno 1752.

In einer allhier zu Straßburg ane der Fladergaß gelegenen eingangs hoch Edelgedachtem Hn dreÿzehner Kornmann eigenth. zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 25) Eigenthum ane Häußern allhier Zu Straßburg. Erstlichen die Helffte Vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung ane der langen Straß (…)
It. die Helffte vor ohnvertheilt ane einer behaußung v. hoffstatt, mit allen übrigen denen Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. Vor dem Münster, so ein Eck ane der Krämer gaß gegen der Hirtzen Apotheck hinüber, neben weÿl. H. Valentin Grauel geweßten Handelsmanns allh. Wittib v. Erben, ane der Urbans Gaß aber ehedeßen neben Christian Egelus, dem Schuhmacher, hinden auf erstgemeldte Grauelische Wittib v. Erben stoßend, so über hernach bedittene daroben hafftende onera eigen v. in des Defuncti Vatterl. Verlaßenschafft Inv: fol: 136. fac: 1.a ohne einige beschwerhrde angeschlagen warbeÿ es auch dermahlen nach Anzeig mehr wohlerwehnter Jungfrauen Richßhofferin und denen hochverordneten Obern Stall herren zu laßen gnädig permttirt worden nembl. pro 2750. lb, davon gefallen Jährl. auf Joh: Baptistæ v. Weÿhenachten dem Kloster St. Margarethen und Agnesen 1. lb 16. ß d. Ferner auf eben gleiche zeit denen edlen von Landsperg ane bodenzinß 10. ß d, Mehr auf Weÿhenachten denen Edlen von Müllenheim ane Bodenzinß 1 lb. 11 ß 8 d. Weiter gemeiner Statt Pfenningthurn auf Mich. u. Weÿhenachten ane Allmend Zinß 3 lb und ane gädlein zinß 9 lb.
Welche auf solcher behaußung hafftende Zinß deren qualitæt ob solche ewig, ehrschätzig, erblehen, boden Zinß oder ablösig, dißorts nicht eigentlich wißend, auch in hernach gemelten Kauffbrieffen nicht exprimirt ist, sammenthafft, antreffen 15. lb 17 ß 8 d und in besagtem Inv: zu doppeltem Capital abgezogen worden mit 635 lb 6 ß 8 d. Mithin vor sothane behaußung annoch per rest außgeworffen 2114. lb 13 ß 4 d, Macht hiehero zur helffte 1057. 6. 8. Der andere halbe theil ist mehr wohlberührtem Hn Joh: Kornmann Banquier Zu Paris dißorts H. brudern zuständig. Wie deroselben H Vatter v. in deßen Nahmen hievorn hoch Edelberührter Herr Advocat Kornmann beede burger seel. dieses Hauß so vor diesem Gottfried Hempel dem handelsm: v. Mariæ Ursulæ gebohr. Böhlerin, deßen Ehefr. gehörig ware, in der Ganth ane sich ersteigert dem selben auch als meistbietendem adjudiciret worden, weißet ein papÿr Extractus allhiesiger Statt ganth Protocolli von H. Not. Joh: Marbach gefertiget, datirt den 11. Junÿ A° 1727. Dabeÿ eine papÿr Von Hn Ddo Joh: Philipp Hecker, damahl. Stattrichter außgestellte quittung über 175 guldin, einen Schilling v. 6 pfenning von dem seel. H. Kornmann bezahlte Ganth v. andere Unkosten besagend datirt den 16.t Junÿ Anno 1727. Mehr die Außweisung obgedachten Gottfried Hempels falliments Massæ, in præsentia H. Rathh. Kammen v. H. Rthh. Gerbers wie auch H. Actuarÿ Fabers vorgenommen den 3. Julÿ Anno 1727.
Weiter dreÿ alte perg. Kauffbr in allhies. Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget v mit deros: anhangendem Inns: corroboriret, davon der Jüngst datirt den 19. Septembris A° 1699. der andere den 21. Aprilis Anno 1673 v. der älteste den 2.ten 7.bris Anno 1650. So dann ein papÿr Verschreibung besagter Contract Stuben d. 21. Julÿ Anno 1720. über 3000 lb d wie auch eine Frantzösisch obligation über 1000. lb d von H. Not. Robert den 25.ten 8.bris 1720. gefertiget, so beedes der seel.. Hr. Johannes Kornmann ane die Hempelische Massam Zuerfordern hatte, besagende, samt anderen schrifftl. bericht, mit altem N° 1 notirt
(S.T. Herrn Johann Kornmann Banquier in Paris legirt) It: ane der Großmütterl. tertz ein achter v ane denen großvätterl. Zwoen Tertzen ein 14. das seind zusammen 15/168 theil ane der Trußen gaß (…)
Antheil ane einem Garthen außerhalb der Statt Straßburg, vor dem sogenandten becken Wäldel ohnfern der Neuen taback Mühl zwischen dem Fischer v. Judenthor (…)
Eigenthum ane einem Landguth Zu Oberhoffen
Antheil ane einem Hoff und Gültguth Zu Herrlisheim
(f° 35-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 117, Sa. haußraths so zwischen herrn Johann Kornmann und dem defuncto annoch gemeinschaftlich 25, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 279, Sa. goldener Ring 282, Sa. pfenningzinß hauptgüter 4866, Sa. Eigenthums ane häußern 2693, Sa. Antheils ane einem Garthen 11, Sa. Eigenthums ane einem Landguth Zu Oberhoffen 233, Sa. Antheils ane einem Hoff und Gültguth Zu Herrlisheim 62, Sa. Antheils ane Matten im Rohrweiler bann 37, Sa. Eigenthums ane einem hoff und liegenden güthern zu Ballbronn 43, Sa. Schulden 1810, Summa summarum 10.457 lb – Schulden 8650, Sa. Legaten 677, Nach deren Abzug 7973 lb
Beschluß und Verstallungs summa 7151 lb
Copia Testamenti (…)

Les copropriétaires Jean Kornmann et Marie Elisabeth Richshoffer louent une partie de la maison au fondeur d’étain Jean Frédéric Schatz et au passementier Jean Georges Grossmann

1753 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 447
H. Wilhelm Kornmann der alte Rathherr und banquier als mandatarius seines neveu H. Johann Kornmann auch banquier und Jfr Maria Elisabetha Richßhofferin
in gegensein H. Johann Friedrich Schatz des zinngießers und H. Johann Georg Großmann des Paßmentirers
verlühen, in einer denen Verlehnern eigenthümlich gehörigen ane der Krämer und St Urbans gaß gelegenen Eck behausung, den gantzen ersten stock auf dem dritten stock die große ercker stub, ein klein stüblein und zwo kammern auf dem vierten stock die völlige bühn samt holtzhauß und ein klein kämerlein, den gatzen keller mit ausnahm H Fincken antheils samt dann die samtliche in hauß bedindliche lädlein – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Annunciationis Mariæ, endigen auf solche zeit 1763 – um einen jährlichen Zinß nemlich 320 gulden

Les mêmes louent une autre partie de la maison au confiseur François Antoine Finck

1754 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 72
H. Rathh. Wilhelm Kornmann als mandatarius Jfr. Maria Elisabetha Richßhofferin und H. Johannes Kornmann
in gegensein H. Frantz Antoni Finck des zuckerbecken / H. Jean Rey der handelsmann vor seinen schwager verbürgt
entlehnt, in einer denen verlehnern eigenthümlich zuständigen gegen dem Münster am eck der Krämergaß gelegenen behausung, unten auf dem boden der an die Krämergaß gehende laden samt der ladenstub, ferner im eingang des Haußes die kuchen, zwo stiegen hoch eine stub, stub kammer, kuche und nebenkammer, dreÿ stiegen hoch eine große kammer in St Urbans gaß sehend die dreÿ oberste bühnen und dann einen beschlüßigen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Annunciationis Mariæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 180 gulden

Le banquier Jean Kornmann meurt célibataire à Paris en 1770 en délaissant pour unique héritier testamentaire le banquier Guillaume Kornmann. La deuxième moitié de la maison à l’angle de la rue Mercière appartient aux héritiers de Marie Elisabeth Brackenhoffer née Richshoffer. La succession s’élève à 9 623 livres

1770 (1.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 813) f° 563
Inventarium über Weiland S.T. H. Johann Kornmanns, geweßenen ehemaligen vornehmen Banquier in Paris und wohlangesehenen Burgers dahier zu Straßburg, nun seel. Verlaßenschafft errichtet in Anno 1770. – nach seinem den 28. Februarÿ dießen lauffenden 1770.sten Jahrs in Paris erfolgten tödlichen hientritt allhier zu Straßburg und in hießigen Gegenden Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S. T. H. Wilhelm Kornmanns, Vornehmen Banquier und E. E. Großen Raths alhier alten wohlverdienten Hn Beÿsitzers als des Verstorbenen H. seeligen per Testamentum verlaßenen universal Erbens, inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg angefangen auf Mittwochs d. 1.ten Augusti 1770.

Extrait du Testament de feu Mr Jean Kornmann en son vivant ancien Banquier à Paris, fait à Paris le 5° Maÿ 1766. et deposé à M° Le Bœuf Delebret Notaire sur l’ordonnance de Mr le Lieutenant civil au chatelet de Paris le 28. fevrier 1770. (…) Je fais et institue pour mon heritier universel mon oncle Guillaume Kornmann déjà nnommé cy dessus demeurant à Strasbourg
Extrait Du Codicil de feu Mr Jean Kornmann en son vivant ancien Banquier à Paris fait à Paris le 2° 7.bre 1769. et deposé (…)
Eigenthum ane Häußeren. Erstlich die Helffte Vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung ane der langen Straß (…)
It. die Helffte vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen übrigen denen Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg Vor dem Münster, so ein Eck ane der Krämergaß, gegen der hirtzen Apotheck über, neben denen leÿdeckerischen Erben, an der St. Urbansgaß aber ehedeßen neben Christian Egelus dem Schuhmacher hinden auf erstgemelden leÿdeckerischen Erben stoßend, davon gehen jährl. auf Joh: Baptistæ und Weÿhenachten, dem Closter St. Margarethä und Agnes 1. lb 16. ß d ferner auf eben dieße zeit denen Edlen v. Landsperg ane bodenzinß 10. ß d, Weiter auf weÿhenachten denen Edlen v. Müllenheim ane Bodenzinß 1 lb. 11 ß 8 d und löbl. Statt Pfenningthurn wegen dem Ercker und einer Communications Thür 3. lb d, sonsten und über dieße beschwerd für freÿ leedig eigen u. in hoch Edelerwehnten s. T. H. Johann Friderich Kornmanns seel. complirten Verlaßenschafft Inventario de A° 1760. æstimirt, dabeÿ es dann auch dermahlen wider mit hochgeneigter approbation der Hh dreÿ löbl. Statt Stalls gelaßen worden pro 2114. lb 13 ß 4 d., th. die hiehero gehörige helffte 1057. 6. 8. Dieße beede häußer helffte hat der verstorbene Hr. seel. Von längst Weil. S. T. H. Johann Kornmann, geweßenen Vornehmen Banquier in Paris und b. dahier zu Straßburg seinem Hn Vatter seel. geerbet
Und participiren weil. S. T. Fr. Mariä Elisabethä Brackenhofferin geb. Richshofferin SSis TTis H. Eliä Brackenhoffers J. Cti und des beständigen geheimen regiments der Hrn XV. in löbl. Statt Straßburg bestverdienten Hn Beÿsitzers geweßener Fr. Ehegattin seel. nachgelaßene Hrn und Fr Erben, die übrige helffte ane solchen häußern maßen sie selbige Von des Defuncti H, Bruder seel. geerbet hat.
Die über solche beede häußer besagende Documenta und brieffschafften seind offt wohlerwehnten weil. H. Johann Friderich Kornmans seel. Verlaßenschafft Inventario umbständlichen beschrieben als wohien man sich dißorths umbn Abscheidung aller Weitläuffig Keit bezieht.
It. j. behaußung ane der Dornsgaß (…)
It. 15/48.ste theil Vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung ane der Trußengaß (…)
Antheil ane einem herrschafftlichen Guth in Oberhoffen
(f° 12-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1447, Sa. Gülth von liegenden güthern 326, Sa.Zehenden 360, Sa. Eigenthum aneHäußern 6619, Sa. Antheil ane einem herrschafftlichen Guth 700, Sa. Schulden 170, Summa summarum 9623 lb – Legaten 4500, Nach deren Abzug 5123 lb – Stall Summ 9623 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter 1748 lb, Zweiffelhaffte und verlorene Schulden 1992
(Copie du testament) Me croyant menacé tôt ou tard d’une attaque d’apoplexie et voulant terre de l’ordre à mes petits affaires tandis que que je me trouve encore en santé (…)

Les héritiers des frères Kornmann vendent la maison 5 370 livres au cafetier Valentin Humbert et à sa femme Marie Elisabeth Pfeffinger

1778 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 36
H. Georg Ernst Krafft vor und innahmen SS. TT. H. Friedrich Peter Kormann des banquier zu Paris und H. Wilhelm Kornmann des beständigen regiments hiesiger Statt XXI. und banquier, SS. TT. H. Elias Brackenhoffer des beständigen regiments fünffzehner alß wÿdum nießer, H. Benedict Philipp Kast der handelsmann nahmens seiner Ehegattin Fr. Kunigunda geb. Imlinin, ferner derßelbe alß geordneter vogt weÿl. Fr. Maria Magdalena Ehrmännin geb. Imlinin hinterlaßenen Kinder, H. Johann Jacob Lung notarius publicus ac practicus als gerichtlich bestelleter syndicus weÿl. H. Johann Andreas Bruder des handelsmanns massa creditorum
in gegensein H. Valentin Humbert des caffesieders und Mariä Elisabethä geb. Pfeffingerin unter assistentz H. Johann Jacob Hitschler des wexel courtier und H. Johann Ulrich Graff des handelsmanns
eine behausung bronnen, höfflein und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten vor dem Münster zum theil ane der Krämergaß theils ane St Urbansgaß gegen der Hirtzen apotheck über, einseit neben H. Herrenschneider dem paßmentirer, anderseit ist en Eck, hinten auff Mr Lang den schuhmacher – davon gibt mann d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 3 pfund ane allmend zinß, d. Closter St Margaretha und Agneßen 1 pfund 6 s den Edlen von Landsperg, 10 s, den Edlen von Müllenheim, 1 pfund 11 s 8 p – denen Kornmännischen gebrüder zu sieben 10.del, Fr. Kastin einem 10.del, den Ehrmännischen kindern einem 10.del, der Bruderischen massa creditorum zu einem 10. gehörig – um die meistgebottene summ der 10.740 gulden

Fils d’un maréchal ferrant de Hatten en juridiction de Hanau, le boucher Valentin Humbert épouse en 1746 Marie Elisabeth Pfeffinger, fille de boucher :& contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung (…) entzwischen dem Wohl Ehren und Vorachtbahren herrn Valentin Humbert, ledigen Metzgern von Hatten im untern Elsaß gebürtig, nunmaligen burgers allhier zu Straßburg, des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Georg Humbert, Huffschmidts und burgers zu Hatten, mit der Ehren und Tugendbegabten Frauen Anna Maria geb. Buckin seiner Ehegattin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Maria Elisabetha Pfeffingerin, weÿland des Wohl Ehren und vorachtbaren herrn Johann Friedrich Pfeffingers, gewesenen Metzgers, Viehhändlers und burgers allhier zu Straßburg seeligen mit der Viel ehr und tugendreichen Frauen Susanna Dorothea gebohrner Beckin deßelben geweßter Frauen Eheliebstin und nunmaligen Wittib ehelich erzielten Tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern Theil – So beschehen Zu Straßburg auf Dienstag den Estern Februarii im Jahr als man nach unsers einigen Erlösers und Seeligmachers Gnadenreichen Geburt Zahlte 1746

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 76-v, n° 8)
1746 – Eodem die [Mittw. den 2 Martÿ] wurden in den Stand der H. Ehe nach Zweÿmahl Vorherbeschehener Proclamation eingesegnet, Valentin Humbert der ledige Metzger und burger allhie, Johann Georg Humbert des Huffschmids und burgers Zu Hatten, hochfürstl. Heße: Hanauischer Herrschafft ehelicher Sohn und Jgfr. Maria Elisabetha weÿl. herrn Johann Friderich Pfeffinger geweßenen Metzgers u. burgers allhie hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Valentin Humbert als hoh zeiter, Maria Elisabetha Pfeffigerin als hohzeiterin (i 79)

Valentin Humbert devient bourgeois deux mois plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Fleur (bouchers)
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 257
Valentin Humbert der Metzger Von Hatten gebürtig, erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefr. Maria Elisabetha weÿl. Johann Fried. Pfeffingers gewesenen burgers und Metzgers ehel. Tochter um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur blum. jur. d. 27.ten Maÿ 1746.

Marie Elisabeth Pfeffinger fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 743 livres dans une maison de location rue Sainte-Madeleine
1747 (15.7.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 515) n° 45
Inventarium über der Viel Ehr: und Tugendreichen Frauen Mariæ Elisabethæ Humbertin gebohrner Pfeffingerin zu dem Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Valentin Humbert dem Metzger und burger allhier Zu Straßburg ihrem Ehemann, vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1747. – alldieweilen Sie die Ehefrau in der mit ihrem Ehemann den 1.ten Februarÿ 1746. errichteten Eheberedung und des darin stipulirten 6. paragraphi solches expressé reservirt und vorbehalten hat (…) Actum Straßburg in beÿsein und persönlicher Gegenwart des Ehemanns vorgedacht, so dann Herrn Johann Jacob Hitschlers des Silberarbeiters und burgers allhier der Ehefraun Schwagers und respectivé erforderten beÿstands auf Sambstag den 15.ten Julÿ Anno 1747.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegenen in dieße Nahrung ô gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 533, Sa. Silbers 61, Sa. Goldener Ring und geschmeid 118 – Summa summarum 713 lb. Hierzu ist ferner zurechnen der halbe theil an denen hernach beschriebenen haussteuren 30, Macht demnach Frau Humbertin Völlig eingebrachtes Vermögen überhaupt 743 lb
(Joint) Eheberedung, Collationirt und mit dem Vorgewießenen aber sogleich zurückgegebenen Original gleich haltend befunden, attestirt Straßburg den 9.ten Martÿ 1750. Euth, Notarius

Le boucher Valentin Humbert se plaint des tonneaux que lui a fabriqués le tonnelier Jean Erard Betz. Le conseil de tribu renvoie les parties à la juridiction compétente.
1763, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 168-v) Dienstags den Eÿllften Octobris 1763 – H Valentin Humbert der Metzger klagt Contra Johann Erhard Betz dem Kübler, daß Er ihme umb Martini Zeit des Vorigen Jahrs herumb, fäßlein gemacht, solche seÿen aber nicht haltbar, bittet ihne in restitution des Schadens, ref. exp. Zu condemniren.
Beklagter zugegen sagt, es hätte Kläger des fäßlin ein gatzes Jahr Liegen Laßen, und in seinem eigenen hauß behalten, über das hätte er Ime solche schon würcklich in gehörigen Standt gestellt, bittet absolutionem, ref. Exp.
Erkand, seÿen die Parthen ad judicam competentem zuverweißen.
dt. prot. 3 ß

Le café de Valentin Humbert sert de garantie
1780 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 302
H. Johann Conrad Sengenwaldt der handelsmann
in gegensein H. Valentin Humbert des caffesieders und Elisabetha geb. Pfeffingerin, 6000 lit
mit dem anhang die caffe behausung ane dem Münsterplatz, so bis anhero als ein general unterpfand einseit neben ist ein eck ane der St Urbansgaß anderseit neben H. Schneider dem seidenhändler

Inventaire de faillite de Valentin Humbert et de sa femme Marie Elisabeth Pfeffinger. Les experts estiment la maison 6 000 livres. La masse propre à la femme est de 2 865 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève 6 867 livres et le passif à 13 829 livres, non compté le droit de café dont on ne sait s’il est cessible ou non

1781 (13. u. 14.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 880) n° 123
Inventarium über Valentin Humbert, des Cafféesieders und Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Pfeffingerin, beÿder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg Activ: und Passiv Massam, errichtet Anno 1781. – dahero derselbe um das Beneficium flebile Cessionis und die Ehefrau Zu Salvirung ihres unveränderten eigenthümlichen Guths um das Beneficium Cessionis beÿ Em En Kleinen Rath in Unterthänigkeit eingekommen (…) Geschehen allhier Zu Straßburg in hernach inventirter in diese Massam gehöriger behaußung, Dienstags und Mittwochs den 13. und 14. Novembris Anno 1781.

(f° 9) Ergäntzung der Ehefrauen Wwährend der Ehe angegangenen unveränderten Guts. Zufolg des über disortiger Ehefraun vor ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung durch Hern Notario Johannes Euth Anno 1747 errichteten Inventarii (…) Ane dem Antheil ane Metzig Bäncken (…), Ane dem Antheil ane einer behaußung
(f° 20) Eigenthum ane einer behaußung, (M.T.) Nemlich eine behaußung hoff hoffstatt und bronnen mit allen übrigen derselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg am Eck der Krämer: und St urbans: Gaß, einseit neben H. Herrenschneider dem Seiden Knopffmacher, anderseit neben Mr Lang dem Schuhmacher und hinten auf Hn. Bizanello, den handelsmann stoßend, davon gibt man jährlich denen Edlen von Müllenheim 1 lb 11 ß 8 d, denen Edlen von Landsperg 10 ß, dem Stift St Margarethä und Agnetis 1 lb 16 und der Stadt Straßburg Pfenning thurn 3 lb theils Ehrschätzigen, theils allmend: und theils bodenzinßes, sonsten aber ist solche behaußung außer denen daroben hafftenden hernach inventirten passiv Capitalien gegen männiglich freÿ, leedig, eigen und durch hiesiger löbl. Stadt geschwornen Werckmeister, Zufolg ihrer Zu der Minutte dieses Inventarii gelieferten schrifftlichen abschatzung vom 15. Novembris 1781 gewürdiget pro 6000 lb. Dieße behaußung wurde wehrend diesortiger Ehe Von denen Kornmannischen Erben erkaufft und die Verschreibung darüber d. 29. Januarÿ 1778 in hiesiger C. C. Stub vorgenommen, der desfalls verfertigte Kaufbrieff aber hat sich disorts nicht vorgefunden, sondern es soll selbiger der Ehefrauen bericht nach in Johann Ulrich Graff, des von hier absentirten burgers und handelsmannß behaußung sich befinden.
(f° 20-v) (M. T.) Caffée: Recht betreffend. Ohngeachtet der disortige Ehemann das Caffée Recht von weiland François Imbert, des geweßenen Caffée Siders und burgers allhier hinterlaßenen Erben Anno 1773 erkauffte, wie die darüber vor dem hiesigen Königlichen Notario H. Lacombe passirte Verschreibung Maaß gibt, so hat man desfalls dennoch hier nichts in Anschlag bringen können, angesehen Zufolg des beÿ löbl. Policeÿ Gericht eingezogenen berichts nicht gewis ist, ob man disorts berechtiget seÿe solches Cafféerecht wieder zu verkaufen oder nicht.
(f° 21) Schulden in dieße Nahrung Zugeltend. Pro Nota. Es berichtete auch die Ehefrau, daß ihr Ehemann mit Benedict Bamberger dem hießigen Burger und Mahler wegen der Anstrich Arbeit in dosortiger behaußung beÿ E. E. Kl. Rath in Process schwebe, woselbsten es auf Richterlichen Spruch beruhet, ob gedachter Bamberger seine Arbeit Verbeßern oder dem diesseitigen Marito an der Zahlung etwas fallen laßen muß.
(f° 24 v) Series rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefrauen unverändert Vermögen, Sa. des hausraths 22 lb, Schuld 75 lb, Ergäntzungs Rests 2768 lb, Summa summarum 2865 lb
Dießemnach Wird auch des Ehemanns unverändert und theilbahr Guth unter einer Mass beschrieben, Sa. hausraths 454 lb, Sa. Liqueurs, Syrops, Zuckers und Caffée 264, Sa. des Weins, Biers und lährer Faß 8 lb, Sa. des Silbers 45 lb, Sa. des Golds 20 lb, dd&& der Baarschafft 75 lb, Sa. des Eigenthums an einer behaußung 6000 lb, Caffée recht & Summa summarum 6867 lb – Schulden 13.829 lb, Passiv Recess 7561 lb
Zweiffelhaffte schulden in des Ehemanns unverändert und theilbare Nahrung zugeltend 200 lb
Eheberedung (…) beschehen Zu Straßburg auf Dienstag den Estern Februarii im Jahr als man nach unsers einigen Erlösers und Seeligmachers Gnadenreichen Geburt Zahlte 1746

Marie Elisabeth Pfeffinger meurt en 1785 en délaissant une fille et un fils. Les experts estiment la maison 5 250 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 2 911 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 5 526 livres, le passif à 11 130 livres

1785 (16.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 886) n° 297
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Elisabethæ gebohrner Pfeffingerin, H. Valentin Humbert, des Cafféesiders auch Burgers allhier zu Straßburg gewesener Ehefraun Verlaßenschafft, errichtet Anno 1785 – nach ihrem d. 15. Octobris jüngst erfolgten Absterben hinterlaßen hat (…) Geschehen alhier Zu Straßburg in hernach inventirten am Münsterplatz gelegen Caffeebehausung, Mittwoch den 16. Novembris Anno 1785.
Die verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen als 1° Frau Susanna Dorothea gebohrne Humbertin, weiland H. Georg Friedrich Gerold, gewesenen Caminfegers u. b. alh. hinterbliebene Wittib, welche beÿständlich H. Joh: Daniel Helck, des Haagknechts und Burgers alhier dieser Inventur persönlich beÿwohnte und ihr Interesse besorgte, in dem Ersten Zweÿten Stammtheil, So dann 2.do Herrn Valentin Humbert, den leedigen Caffesieder so majorennis und ohnbevögtigt und in selbst eigener Person diesem Geschäfft abwartete in den Zweÿten und letzten Stammtheil. Beÿde sind der Defunctæ mit eingangs benahmßten dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu zween gleichlingen Portionen und Antheilern verlaßene Erben.

Eigenthum ane einer behaußung. (W.T.) Nemlich eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, mit allen übrigen derselben Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg am Eck der Krämer: und St Urbans: Gaß einseit neben H. Herrenschneider, dem Seiden knopffmacher, anderseit neben Mr Bilger dem Schuhmacher und hinten auf H. Bizanello, den Handelsmann stoßend, davon gibt man jährlich denen Edlen von Müllenheim 1 lb 11 ß 8 d, denen Edlen von Landsperg 10 ß, dem Stift St Margarethä und Agnetis 1 lb 16 ß und der Stadt Straßburg Pfenningthurn 3 lb, theils Ehrschätzigen theils allmend: und theils bodenzinßes, sonsten aber ist solche Behaußung außer denen daroben hafftenden hernach inventirten Passiv Capitalien gegen männiglich freÿ, leedig, eigen und durch hiesiger löbl. Stadt geschworene Werckmeistere Zufolg ihres Zu der Minutte dieses Inventarii gelieferten schriftlichen Abschatzung vom 7.ten Septembris 1786. æstimirt und angeschlagen worden, vor 5250, lb. Abgezogen obige in Vier posten auf 6 lb 17 ß 8 d Zinnße, so zu doppeltem Capital à 5 pC° gerechnet, antreffen 275. lb 6 ß 8 d Mithin restiret an obigem Abschlag nur noch 4974 lb. Dieße behaußung wurde wehrend diesortger Ehe von denen Kornmännischen Erben erkaufft und die Verschreibung darüber d. 29. Januarÿ 1778. in hiesiger löbl. C. C. Stub vorgenommen, der desfalls verfertigte Kaufbrieff aber hat sich dermalen nicht vorgefunden
Ergäntzung der Erben wegen der Defunctæ wehrender Ehe abgegangenen unverändertn Guts, Nach Maasgaab des über der Defunctæ zu dem Wittiben für ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung durch weiland H. Notarium Johannes Euth Anno 1747 errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. der Schulden 75 lb, Sa. Ergäntzungs Rests 2836 lb, summa summarum 2911 lb,
Diesemnach wird auch des Wittibers unverändert und das theilbare Guth unter einer Mass beschrieben, Sa. hausraths 136 lb, Sa. Liqueurs, Syrops, Zucker, Caffée und Bier 110 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 37 lb, Sa. der goldenen Ring 28 lb, Sa.der baarschafft 240 lb, Sa. des Eigenthums ane einer behaußung 4974 lb, Summa summarum 5526 lb – Schulden 11.130 lb, Compensando 5603 lb, Endlicher Passiv recess loco der Stall summ 2691 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen zu Straßburg auf Dienstag den Ersten Februarii Im Jahr als man nach Unsers einigen Erlößers und Seeligmachers gnadenreichen Geburt Zahlte 1746.

Valentin Humbert meurt en 1803 en délaissant pour héritiers sa fille et ses petits-enfants issus de son fils

1803 (28 mess. 11), Strasbourg 7 (18), Not. Stoeber n° 1872, 4665
Inventarium über weÿl. burgers Valentin Humbert des ältern ehemaligen Cafféesieders – istgestorben den 30. floréal. letzthin und hat zu seinen erben verlaßen 1. burgerin Susanna Dorote geb. Humbert weÿl. burgers Georg Friedrich Gerold gewesten Caminfegers und Inwohners hinterbliebenen Wittib, beÿständlich bürgers Georg Heinrich Leicht Metzgers, 2. weÿl. burgers Valentin Humbert des jüngern Caffeesieders mit der burgerin Maria Margaretha geb. Helck erzeugte zweÿ Kinder diesorts Enckel namentlich a) Valentin so 14 Jahr alt, b) Margaretha Dorote so 3 Jahr alt, Johann Jacob Schafflützel Saffian fabricant deren Vormund

zu Straßburg in hiernach beschriebener behausung
(f° 7-v) Eigenthum an einer behausung ([in margine :] Jean fred. Lefebre 1800) Nemlich eine behausung hoff hoffstatt mit allen übrigen deren zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten so gelegen zu Straßburg und ein Eck an der Krämer und Carduangaß ausmacht, in der Krämergaß mit Numero 1 und in der Carduangaß mit Numero 4 bezeichnet einseit neben burger herrenschneider dem ältern Knopffmacher anderseit neben burger Bilger Schuemacher hinten auff bu. (be)rth – davon soll man den Müllenheimischen 6 fr 35 c und der hiesigen Commune 12 fr ane bodenzinß, darüber besagt eine Kauffverschreibung in der Cancelleÿ Contract Stub errichtet vom 29. Januarÿ 1778
Summa summarum loosungen 2746 fr, abzuziehen 241 fr, restirt 2504 fr
n° 5307 : Nachlosung 575, 667 fr, Gemeinschafftliche Mobilien 394 fr, schulden aus der Verlassenschafft 22 500 fr, (f° 23) jeedem Stammtheil 2292 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 120 du 8 ther 11

Valentin Humbert fils entre en apprentissage de trois ans chez le maître tonnelier Jean Jacques Stædel
1767, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 231) Dienstags den 28. Aprilis 1767 – Meister Johann Jacob Stadel der Kieffer producirt Schein von denen oberen Handwercks Herren von 27. hujus, nimt auf dreÿ Jahr zum Jungen an, Valentin Humbert, H. Valentin Humbert des Metzgers und Burger allhier ehelichen Sohn, gegen Einhundert Thaler Lehrgeld und zwantzig vier Gulden der fraun pro Discretione, die erste Helffte gleich und die übrige Helffte in der Mitte der Lehrzeit zu bezahlen, solche fangt an den 15. Martÿ 1767 und endiget sich auf eben solche anno 1770. Der Jung leidet die unkosten, deßen Bürgen sind H. Georg Friderich Geroldt, und Herr Pick
zahlt pro inscript.1 lb 10 ß, prot. 3 ß

L’apprentissage se termine en 1770 à la satisfaction des parties
(f° 275-v) Dienstags den 13. Martÿ 1770 – Lehrj. delisio
Meister Johann Jacob Städel der Kieffer stehet vor und bittet Valentin Humbert seinen bißherigen Lehrjungen, weilen deßen Lehrzeit zu end geloffen, und Sie bede mit einander zufrieden, der Ordnung nach außzuthun.
Erkannt Willfahrt. Zahlt pro Delisione 1 lb 10 ß, Lehrbrieff 1 lb 10 ß, Sig.. 2 ß, Prot. 3 ß, Findl. 1 ß

Valentin Humbert épouse en 1785 Marie Marguerite Helck, fille de garde-bois : contrat de mariage, célébration
1785 (22.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 135
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Valentin Humbert, der jüngere lediger Cafféesieder, Herrn Valentin Humbert des ältern Cafféesieder auch Burgers alhier ehelich erzeugter Sohn, unter assistentz dieser seines Vaters als Bräutigam an einem
So dann Jungfrau Maria Margaretha Helckin, Herrn Johann Daniel Helck des Haagknechts und Burgers alhier ehelich erzeugte Tochter unter assistentz dieses seines Vaters wie auch Herrn Johann Michael Knörr des Kieffers und Weinhändlers auch burgers alhier ihres geordneten Vogts als Braut
Actum allhier Zu Straßburg Dienstags den 22. Novembris Anno 1785. [unterzeichnet] Valentin Humbert als Bräutigam, Maria Margaretha Helckin als Braut

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 184-v)
Im Jahr 1785, Dominica I. und II. Adv. als den 27. Novembris und den 4. Decembris seind in unserer Kirche zu St Wilhelm Ordnungsmäßig ausgerufen und Montag dne 5. ejusdem ehelich eingesegnet worden Herr Valentin Humbert, der ledige burger und Caffé: Sieder, Herrn Valentin Humbert, des Caffé: Sieders und Burgers allhier mit Elisabetha Pfeffingerin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Margaretha Helckin, Herrn Johann Daniel Helck des Schiffmanns und burgers allhier mit Maria Margaretha Dreÿerin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Valentin Humbert als hochzeiter, Maria Margaretha Helckin als hochzeiterin (i 188) – Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 33) 1785

Valentin Humbert est admis à la tribu des Fribourgeois pour avoir le droit de tenir café
1787, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 169)
(f° 2-v) 1.te Gericht 1787. Samstag den 17.ten Februarii 1787
Valentin Humbert der jüngere Kaffesieder, Valentin Humbert des ältern ebenmäßigen Kaffesieders und burgers alhier ehelicher Sohn ersuchet E. E. Gericht, Ihne dißorths als einen Zudiener leibzünfftig anzunehmen, producirt Zu diesem Ende löbl. Statt Schein vom 18.d Dec. 1786. woraus erhellet, daß er sich nach ordnung allda gemeldet und Zu E. E. Zunft der Freÿburger dienen wolle.
Nach Ersehung dieses Producti ist Erkandt worden, seÿe dem Comparenten in seinem Gesuch zu willfahren, mithin derselbe gegen Erlag der ordinarie Gebühr als ein Zudiener leibzünfftig anzunehmen. Jur. auf die Ordnung (Recept. 2 lb, Stubg. 6 ß, Prot. g.4 ß, dt. 2 lb 10 ß
VI 296 Humbert

Valentin Humbert et Marie Marguerite Helck font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père du mari
1787 (5.2.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 888) n° 342
Inventarium über Herrn Valentin Humbert, des jüngern Caffée sieders und Fraun Mariæ Margarethæ gebohrner Helckin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1787 – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario d. 22. Novembris 1785 miteinander errichteten Ehe Contract §° 3° stipuliret haben, daß einem jeeden von ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen vor eigen und ohnverändert vorbehalten seÿn solle (…)
So geschehen alhier zu Straßburg an dem Eck der St. Urbans und Krämergaß gelegenen, in fernerm beÿseÿn Herrn Johann Daniel Helcken des Haagknechts und burgers alhir der Ehefraun geliebten Vaters und ad hoc angesprochenen Beÿstands Montag den 5. Februarÿ Anno 1780.
(sans additions)

Valentin Humbert le jeune meurt en délaissant un fils et une fille. La masse propre à la veuve est de 3 772 francs, celle des héritiers de 2 129 francs. L’actif de la communauté s’élève à 14 859 francs et le passif à 859 francs.
1801 (1 pluviose 9), Strasbourg 7 (13), Not. Stoeber H.
1624, 1806
Inventarium über weÿl. Valentin Humbert des jüngern geweßenen Cafféesieders Verlassenschafft – derselbe starb den 3. prairial 2 und hat zu erben verlaßen seine mit bürgerin Maria Margaretha geb. Helck erzeugten Kinder nammentlich 1. Valentin so den 24. brumair letzthin 12 Jahr alt worden, 2. Margaretha Dorothea so den 25. Germinal letzthin 10 Jahr alt zurück gelegt, zum vormund ernannt burger Johann Jacob Schaflützel, Saffianfabricant, die hinterbliebene wittib beiständlich bs Johann Michael Goenners Practici

Eheberedung vor Not. Greiß den 22. November 1785 errichtet, Inventarium illatorum den 5. Februarÿ 1787 errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib unverändertes Vermögen, hausrath 611 fr, silber 84 fr, gold. Ring 128 fr, ergäntzung 2148 fr, schulden 800 fr, summa summarum 3772 fr
der Erben unverändert, hausrath 1942 fr, silber 40 fr, gold. Ring 306 fr, Ergäntzung 541 fr, summa summarum 2929 fr, schulden 80 fr, Nach deren Abzug 2129 fr
beschreibung des theilbaren Guth, hausrath 667 fr, silber 67 fr, guldenen RIng 574 fr, summa summarum 1775 fr, schulden 2939 fr, In vergleichung 1163 lb
Revisio des Inventarÿ n° 5420, theilbaren Masse, Einem Landguth bestehend in einer behausung in dem dorf Schiltigheim
theilbare activ masse, 14.859 fr, Schulden 859 fr, Verbleibt 14.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 77 F° 6 du 11 plu. 9

Les deux enfants Humbert louent au cafetier Jean Frédéric Lefevre une partie de la maison et le mobilier servant au café et au billard

1804 (16 pluviose 12), Strasbourg 7 (47), Not. Stoeber n° 688 (5315)
erschienen persönlich Bürgerin Susanna Dorote gebohrne Humbert weiland burgers Georg Friderich Gerold, gewesenen Caminfegers alhier hinterbliebene Wittib und Bürger Johann Jacob Schafflützel Saffianfabricant und Inwoner alhier als Vormund weiland Burgers Valentin Humbert des jüngern geweßenen Caffeesieders alhier hinterlaßener Zweier Kinder
mit dem burger Johann Friderich Lefebre, Caffeesieders und Inwoner alhier
nachfolgende Lehnung (…) beschlossen hätten, als Erstlich verlehnen Geroldische Wittib und der Vormund ihme Bürger Lefebre auf sechs nach einander folgende Jahren, welche mit dem ersten Vendemiaire letzthien ihren Anfang genommen (…) In der Humbertischen Behaußung am Münsterplatz den völligen Rez de chaussée und den erstern Stock, den Bierkeller und einen Weinkeller, dreÿ Kammeren auf dem Mansard, gemeinschaftlichen Gebrauch der Bauchküche und das zum Caffée und Billiard wesen gehörige Schiff und geschirr bestehend in
Eilf gemalte Tisch mit marmorsteinernen Blatten, darunter einer schadhafft
Ein grün gemalt tännene Schaukkästlein mit vier beschlüssiger Thüren, davon Zweÿ verglast
Ein alt tannen schafenschafft* kensterlein
Ein trumeau spiegel von zweÿ Gläsern in einer *uner Rahm
Ein steinerner Murser*
Zweÿ Billiards sembt Tucher, welche Tucher zu 90 francs angeschlagen
34 Gues, vier Cadets und 3 grose Ques
Zweitens verspricht der Entlehner dem Verlehner für den Genuß dieser Lehnung einen jährlichen Zins von 1800 francs tournois (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 F° 94-v du 26 pluviose 12

Susanne Marguerite Humbert femme du boucher Georges Henri Leicht vend son quart indivis à sa tante Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold

1815 (22.5.), Strasbourg 5 (42), Not. F. Grimmer n° 9198
Georges Henry Leicht, boucher, et Susanne Marguerite Humbert
à Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold
le quart par indivis d’une maison, cour, puits, appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg rue Mercière n° 1 et faisant le coin de cette rue et de celle du Maroquin où elle est marquée n° 4, d’un côté le Sr Böswillwald, d’autre formant coin, derrière la propriété de la veuve Bilger – échue à la covenderesse dans la succession de son père et grand père – moyennant 21.000 francs
enreg. F° 43 du 1.6.

Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold lègue les trois quarts qui lui appartiennent de la maison à son neveu Valentin Humbert

1818 (12.7.), Strasbourg 8 (23), Not. Roessel n° 5681
Testament – Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold où elle demeure au coin de la rue mercière n° 1 – décédée le 7 septembre
à Valentin Humbert son neveu
les trois quarts qui m’appartiennent de la maison sise en cette ville au coin de la rue Mercière n° 1 et de la rue du marroquin où elle a n° 4 – moyennant 30.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 140 F° 52-v du 8.9.

Susanne Dorothée Humbert meurt en 1818 en délaissant pour héritiers son neveu et sa nièce

1818 (15.9.), Strasbourg 8 (24), Not. Roessel n° 5802
Inventaire de la succession de Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gérold décédée le 7 courant – à la requête de 1. Valentin Humbert, cafettier, administrateur des biens des enfants qu’il a procréés avec Marie Anne Victoire Behr son épouse nommés Victor Valentin 3 ans, Marie Eugénie Clémentine 17 mois, 2. Marguerite Dorothée Humbert mandataire de Georges Henri Leicht son mary administatreur légal des biens des enfants procréés avec ladite De Leicht savoir Marguerite Henriette, Susanne Marguerite et de l’enfant dont la De Leicht est enceinte, héritiers de leur grand tante par testament public reçu par le notaire soussigné le 12 juillet courant

dans une maison sise à Strasbourg au coin de la rue Mercière n° 1
Immeuble. La défunte était propriétaire de trois quarts de la maison sise en cette ville au coin de la rue Mercière n° 1 où elle touche à celle du Sr Boeswillwald passementier et de la rue du Maroquin n° 4 où elle a pour voisin la veuve Bilger. La moitié de cette maison grevée d’une rente foncière 8 fr envers la ville de Strasbourg et 6 fr 30 envers la famille de Müllenheim, échue dans la succession de son père Valentin Humbert, cafetier, suivant inventaire dressé par Me Stoeber le 28 messidor 11. Un quart lui a été vendu par la De Leicht par acte reçu Me Grimmer le 22 mai 1815. C’est ces trois quarts de maison que par son testament la défunte a légués moyennant 30.000 fr à Valentin Humbert auquel appartient le dernier quart de cette maison. Un acte passé à la cidevant Chambre des contrats le 29 janvier 1778 constate la propriété de cette maison dans la famille Humbert
garde robe 277 fr, bijoux 648 fr, argenterie 346 fr, meubles 1357 fr, créances 5000 fr – passif 20 443 fr, créances actives 523 fr
Enregistrement de Strasbourg. acp 140 F° 68 du 16.9.

Valentin Humbert loue le rez-de-chaussée et d’autres parties de la maison au pâtissier Denis Fevé

1820 (13.5.), Strasbourg 6 (44), Me Triponé n° 133
Bail de 3 années à commencer le 1 juillet prochain – Valentin Humbert propriétaire demeurant place de la Cathédrale n° 4
à Denis Fevé, patissier traiteur
tout le rez de chaussée de sa maison place de la Cathédrale n° 4 composé de trois pièces et d’une cuisine avec toutes les draperies qui s’y trouvent lesquelles cependant il ne les lui laissera que 6 mois, plus trois tables à manger (…) aux mansardes de la même maison deux chambres au grenier, une chambre pour le linge sale, une grande cave et une petite à côté dans cette maison la jouissance commune des greniers. De son côté le Sr Humbert promet 4. de faire blanchir à ses frais la grande salle au rez de chaussée, 5. de faire construire à ses frais dans la cuisine un four à patissier – moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 94 du 13.5.

Valentin Humbert loue les premier et troisième étages à Bernard Landwehrlin

1820 (1.12.), Strasbourg 1 (37), Me Rencker n° 1279
Bail de 3 ou 9 ans – Valentin Humbert propriétaire
à Bernard Landwehrlin, propriétaire à Rouffach
le premier et troisième étage en entier de la maison dont M Humbert est propriétaire fesant coin de la rue Mercière et de la rue du Maroquin n° 4 & n° 1, plus deux chambres aux mansardes pour les domestiques le linge sale, plus les objets mobiliers ci après désigné savoir
Au premier étage, Dans la grande salle, un billard en bois de chêne (…) 500 fr, un poele en fayence (…), dans la chambre au milieu, dans la troisième chambre total 2280 fr
plus quatre places séparées en lattes dans la cave pour y loger le vin les charbons le bois
Charges, clauses et conditions (…) 2) le preneur aura la jouissance commune avec les autres locataires de la maison du grenier & de la buanderie, (…) 10) à l’expiration des 9 années du bail le Sr Landwehrlin sera tenu de faire remettre de nouveaux papiers & de faire repeindre a neuf les lambris aux trois pièces du pemier étage, estimé 50 francs – moyennant un loyer annuel de 2400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 150 f° 66-v du 11.12.

Valentin Humbert épouse en 1814 Marie Reine Victoire Behr, de Saverne

1814 (15.11.), Strasbourg 5 (40), Not. F. Grimmer n° 8959
Contrat de mariage – Valentin Humbert, maréchal des logis du deuxième régiment des gardes d’honneur retiré, fils de feu Valentin Humbert, Caffetier, et de Marie Marguerite Helck
Marie Reine Victoire Behr de Saverne fille de François Dagobert Behr, ancien jurisconsulte conseiller et Baillif audit Saverne, et Hélène Louise Kien
en la demeure du futur époux place de la Cathédrale
Enreg. f° 72 du 16.11.

1814 (30.8.), Strasbourg, Not. Knobloch
Consentement – Marie Marguerite Helck veuve de Valentin Humbert cafetier au mariage de son fils Valentin Humbert avec Marie Anne Behr de Saverne
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 86-v du 5.9.

Valentin Humbert loue une partie de la maison au cafetier Jean Jacques Dieterlin

1822 (1.3.), Strasbourg 1 (39), Me Rencker n° 1943
Bail pour 9 années à commencer le 25 mars Courant – Valentin Humbert, propriétaire
à Jean Jacques Dieterlin, caffetier, accepant pour son fils de Jean Jacques Dieterlin
1. le premier étage en entier de la maison dont le Sr Humbert est propriétaire faisant le coin de la rue du Maroquin & de la rue Mercière à Strasbourg portant les n° 4 & 1,
2. deux chambres aux mansardes pour les domestiques & le linge sale,
3. quatre places séparées en lattes dans la cave pour y loger le vin, la bierre, les charbons & le bois
Charges, clauses et conditions, (…) 9) Le Sr Dieterlin aura le droit de prendre le 24 juin 1823 en échange du premier étage le rez de chaussée occupé présentement par le Sr Denis Fevès, le Sr Humbert s’oblige en conséquence de faire déguerpir ce dernier pour ladite époque. Le loyer du rez de chaussée sera alors de 1400 francs par an pour tout le temps restant à courir. Le bailleur s’oblige encore de fournir avec le rez de chaussée au preneur une chambre au deuxième ou au troisième étage toutes les autres dépendances du premier étage présentement loué restant au preneur & les dépendances du rez de chaussée retourneront à la disposition du Sr Humbert – moyennant un loyer annuel de 900 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 156 f° 110-v du 2.3.

Valentin Humbert cède le bail précédent au pâtissier Denis Fevès et à Barbe Menges

1822 (13.7.), Strasbourg 3 (68), Me Schreider n° 1187
Cession de bail pour 4 années à commencer le 4 juin prochain – Valentin Humbert propriétaire et Marie Anne Victoire Baehr
à Denis Fevès, patissier, et Barbe Menges
1. le premier étage consistant en trois pièces avec la cuisine de leur maison sise à Strasbourg faisant le coin de la rue du Maroquin et de la rue Mercière avec la grande cave et la petite cave derrière la grande,
2. deux chambres au quatrième l’une à coucher & l’autre pour les servantes, plus quatre tables peintes en gris,
3. et les trois poeles en faiance que les conjoints Humbert feront placer à leurs frais aux lieux qui leur seront indiqués par les preneurs,
Charges, clauses et conditions (…) 6) il est interdit aux preneurs de vendre de la bierre en détail dans le local par eux loué, par contre les conjoints Humbert s’engagent à ne pas consentir qu’il soit débité du vin par le locataire du rez de chaussée.
Il a été convenu 2. Que le bail n’aura son exécution qu’autant que le Sr Dieterlin fils cafetier se sera décidé de prendre le rez de chaussée en échange du premier étage qu’il occupe actuellement, faculté que celui ci s’est réservé dans le bail que les conjoints Humbert lui ont passé par acte reçu Me Rencker le premier mars, 3. que si au contraire ledit Sr Dieterlin se décide à garder le premier étage qu’il occupe maintenant alors les conjoints Fevès continueront d’habiter le rez de chaussée tel qu’ils en jouissent à présent pendant les quatre années commençant au 24 juin 1823 mais en ce cas lesdits conjoints Fevès au lieu de 800 fr auront à payer 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 158 F° 108-v du 16.7.

Valentin Humbert modifie le bail passé au profit de Jean Jacques Dieterlin

1822 (10.8.), Strasbourg 1 (40), Me Rencker n° 2147,
Modification de bail – Valentin Humbert, propriétaire
à Jean Jacques Dieterlin, cafetier, agissant au nom de son fils Jean Jacques Dieterlin, caffetier
que suivant contrat passé devant le notaire soussigné le 1 mars dernier le Sr Humbert a loué au Sr Dieterlin pour son fils le premier étage d’une maison faisant le coin de la rue du Maroquin et de la rue Mercière portant n° 4 et 1 & d’autres dépendances désignées audit bail avec la faculté de prendre le 24 juin 1823 le rez de chaussée occupé présentement par le Sr Denis Fivé outre les dépendances indiquées au susdit bail en remplacement du premier étage. Que les parties ayant trouvé que le loyer fixé pour l’un et l’autre logement étant trop élevé à raison de la stagnation des affaires elles sont convenues de réduire à l’amiable ledit loyer
1. le loyer annuel pour le premier étage ou pour le rez de chaussée avec leurs dépendances, demeure fixé à 800 fr à partir de la St Michel prochaine,
2. le 24 juin 1823 le preneur entrera en jouissance du rez de chaussée & de ses autres dépendances pour 9 années consécutives, sur le pied de 800 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 158 f° 169 du 13.8.

Valentin Humbert et Marie Anne Victoire Behr exposent la maison aux enchères. Le pharmacien Charles Frédéric Spiellmann l’acquiert moyennant 49 000 francs

1823 (24.4.), Strasbourg 3 (69), Me Schreider n° 1516
Cahier des charges du 15 avril n° 1494 – Adjudication préparatoire n° 1498 du 17 avril – Adjudication définitive – Valentin Humbert ci devant cafetier et Marie Anne Victoire née Behr
à Jean Chrétien Arnold, architecte, pour Charles Frédéric Spiellmann, pharmacien
une maison à rez de chaussée et à trois étages batie en pierres de taille et brique sise en cette ville rue Mercière n° 1 et rue du Maroquin n° 4, d’un côté le Sr Boesswillwald, d’autre la rue du Maroquin avec une façade rue Mercière vis à vis la pharmacie du Cerf et l’autre façade sur une partie de la place de la Cathédrale, par derrière la propriété du Sr Barth, avec les redevances & rentes laudémiales ainsi que celle foncière due à la ville de Strasbourg montant à 8 francs par an, celle du Sr Leysz bijoutier comme étant aux droits de la famille des Mühlenheim montant à 6 francs 35 cent.
Charges, clauses et conditions (…) 7) Me Schreider 13 juillet 1822 partie de la maison ci dessus est louée à Denis Fevès et Barbe Mengus patissier pour 4 francs par an commençant le 24 juin 1823 et une autre partie à Jacques Dieterlin fils cafetier par bail reçu Me Rencker le 10 août 1822 pour 9 années à commencer le 24 juin de la présente année pour 800 fr.
Titres de propriété, acquis par le grand père du vendeur à la vi devant Chambre des contrats le 29 janvier 1778, inventaire dudit grand père du vendeur par Me Stoeber le 28 messidor 11 (17 juillet 1803), la moitié d’icelle est passée sur le chef de Suzanne Dorothée née Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold ramoneur, un quart à Valentin Humbert covendeur et un quart à Marguerite Dorothée Humbert sa sœur. Par acte Me Grimmer le 22 mai 1815 Suzanne Marguerite Humbert épouse de Georges Henri Leicht boucher a vendu son quart à De Suzanne Dorothée Humbert veuve Gerold. Par testament reçu Me Roessel le 12 juillet 1818 la veuve Gerold a légué à Valentin Humbert covendeur les trois quarts qu’elle possedoit le quatrième quart lui appartenant déjà. Titres anciens, Chambre des contrats le 2 septembre 1650, 24 avril 1673 et 19 septembre 1699 – grevée de deux rentes foncières de 14 fr 35 (en capital 287 fr)
Mise à prix 40.000 fr – Adjugée 49.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 142-v du 25.4.

Fils de pharmacien, Charles Frédéric Spielmann épouse en 1818 Sophie Aimée Karth
1818 (22.6.), Strasbourg 10 (34), Not. Zimmer n° 599, 8209
Contrat de mariage, communauté d’acquets et usufruit au survivant – Charles Frédéric Spielmann, pharmacien, né le 25 septembre 1789 fils de feu Charles Frédéric Spielmann, pharmacien, et de Marie Salomé Karth
Sophie Aimée Karth née le 17 prairial an 2 (5 juin 1794) fille majeure de Jean Nicolas Karth, négociant, et de Marguerite Salomé Hennenberg
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 f° 88-v du 23.6.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la pharmacie du Cerf, à l’angle nord de la rue Mercière et de la place de la Cathédrale
1819 (5.3.), Strasbourg 10 (25), Not. Zimmer n° 651 (8450)
Inventaire des apports de Charles Frédéric Spielmann, pharmacien, et de Sophie Aimée Karth – Contrat de mariage reçu Me Zimmer le 22 juin 1818, mariés en cette ville le 11 juillet même année
le mari, mobilier 2222 fr, argenterie 989 fr, fonds de pharmacie délaissé par Charles Frédéric Spielmann son père à l’enseigne du Cerf Place du Dôme n° 5 estimé 17.168 francs
propriété d’une maison à Strasbourg, savoir une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place du Dôme n° 5 ayant pour enseigne la Pharmacie du Cerf, faisant le coin de la rue Mercière tenant dans icelle à la maison du Sr Seupel marchand de papier sur le place du Dôme à celle des héritiers de la De Clausel derrière maison Seupel, estimée 30.000 francs. Duquel immeuble le tiers est échu au Sr Spielmann comme héritier pour autant dans la succession de Charles Frédéric Spielmann son père pharmacien et les deux autres tiers cédés par Caroline Frédérique Spielmann épouse de Jean Henri Trawitz propriétaire et Salomé Louise Spielmann fille majeure ses sœurs et cohéritieres par deux contrats de vente reçu Me Hickel et Zimmer le 7 juillet 1818, total général 51.491 fr, dettes 10.000 francs
la femme meubles, 4873 fr, argenterie 1773 fr, créances 20.000 fr, ensemble 26.446 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 f° 62-v du 8.3.

Charles Frédéric Spielmann loue une partie de la maison au tapissier Jean Pierre Schæffer

1824 (19.10.), Strasbourg 10 (72), Me Zimmer n° 9941
Bail pour 3, 6 ou 9 ans à partir du 25 déc. prochain – Charles Frédéric Spielmann, pharmacien
à Jean Philippe Schaeffer, tapissier
tout le rez de chaussée de la maison sise à Strasbourg rue Mercière n° 1 ayant son entrée principale dans la rue du Maroquin sous n° 4, composé de trois pièces et d’une cuisine, dans le vestibule deux armoires en sapin peint à deux battants
Plus aux mansardes de la même maison deux chambres pour domestiques, Plus une petite cave, Plus un local dans la cave pour y placer le bois de chauffage, Plus la jouissance commune avec les autres locataires des greniers et de la buanderie de ladite maison – moyennant un loyer annuel de 1050 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 f° 55 du 20.10.

Sophie Aimée Karth meurt en 1840 en délaissant six enfants.

1841 (29.3.), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 3880, 3897
Inventaire de la succession de Mme Sophie Aimée Karth, décédée à Strasbourg le 25 octobre 1840, épouse de M Charles Frédéric Spielmann, pharmacien en la dite ville
L’an 1841, lundi le 29 mars à neuf heures du matin, à la requête de 1° M. Charles Frédéric Spielmann, pharmacien demeurant à Strasbourg, agissant a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre lui et Mme Sophie Aimée Karth, son épouse décédée aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer père, alors notaire à Strasbourg, le 22 juin 1818, b) comme créancier de cette communauté à raison de ses biens propres qui peuvent avoir été aliénés ou dénaturés pendant le mariage, c) à cause de leurs dispositions en usufruit contenues à l’article sept du dit contrat de mariage, d) comme père et tuteur légal des cinq enfants encore maisons issus de son mariage avec sa dite épouse décédée nommés 1) Julie Cécile Spielmann née le 22 septembre 1820, 2) Charles Frédéric Spielmann, né le 15 août 1822, 3) Charles Edouard Spielmann, né le 27 février 1825, 4) Charles Adolphe Félix Spielmann, né le 9 novembre 1832, 5) Charles Auguste Spielmann né le 15 février 1834, e) et comme ayant l’usufruit légal des biens de ses dits enfants mineurs qui n’ont pas encore atteint leur 18° année,
2° Mlle Sophie Caroline Spielmann, majeure d’ans demeurante à Strasbourg, ladite Dlle Spielmann ainsi que les mineurs Spielmann ci-dessus nommés, habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers appelés par la loi de ma dite Dame Spielmann comme seuls enfants délaissés par elle, soit chacun pour un 6°
et en présence de M. Jean Nicolas Karth, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur (…)
en la maison que la défunte occupait et où elle est décédée sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 5

Contrat de mariage analysé
Mobilier. Chambre d’habitation, Cabinet à côté, Dans la pièce à côté, Salon à côté, Chambre à coucher, Décharge à côté, Chambre de Mlle Julie Spielmann, Dans le corridor, Chambre à côté, Corridor au quatrième, Chambre de décharge au quatrième, Chambre des fils Spielmann, Chambre de décharge au troisième, Chambre des aides pharmaciens, Chambre des provisions, Chambre des domestiques, Couloir et cuisine, Cabnet de M. Spielmann, Bibliothèque, Cabinet derrière la pharmacie, Pharmacie
Masse propre à M. Spielmann, 2) Une maison sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 5 (…)
Masse de la communauté. Immeubles. 1°Une maison sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 4 et rue mercière N° 1 faisant le coin de la dite rue et de la place de la cathédrale, vis à vis la maison pharmacie sus désignée, tenant dans la rue mercière à la propriété du Sr Pickel et vers la rue du maroquin à cette du sieur Irrmann cordonnier. Cette maison été acquise par M. Spielmann du sieur Valentin Humbert, ancien cafetier et de Marie Anne Victoire Behr sa femme demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Schreider, alors notaire à Strasbourg le 24 avril 1823 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 dudit moid d’avril vol. 158 N° 136 et inscrit d’office le même jour Vol. 158 N°14. Cette adjudication eut lieu pour la somme de 49.000 francs (…)
Récapitulation de la masse de la communauté. Actif, mobilier 8122, fonds de pharmacie 9702, argent comptant 5381
Immeubles, la maison sise à Strasbourg place de la Cathédrale, Le jardin sis hors la porte d’Austerlitz
Passif 67.265
acp 286 (3 Q 30 001) f° 39, vacations des 29 et 30 mars – Garde robe de la défunte 8122
acp 286 (3 Q 30 001) f° 80, vacation du 23 avril (supra, Récapitulation)

Charles Frédéric Spielmann meurt en 1854 en délaissant cinq enfants. La succession comprend deux maisons, de part et d’autre de la rue Mercière

1854 (24.8.), Strasbourg 10 (127), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.693
Inventaire de la succession de M. Charles Frédéric Spielmann, père, ancien pharmacien, propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 18 août 1854.
L’an 1854 le jeudi 24 août à dix heures du matin, à la requête et en présence de 1° Melle Sophie Caroline Fanny Spielmann, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg
2° Mr Charles Frédéric Spielmann, ancien clerc de notaire, licencié en droit, demeurant et domicilié en la même ville, agissant a) en son nom personnel, b) au nom et comme mandataire de 1° Mad. Julie Cécilé Spielmann, épouse de M. Henri Guillaume Kienlen, ministre du culte protestant qui l’a autorisée, les deux demeurant et domiciliés à Colmar (…), 2° Mr Charles Edouard Spielmann, commis négociant demeurant et domicilié à Saint-Louis canton de Huningue (…)
3° M. Charles Auguste Spielmann, élève en médecine, demeurant et domicilié à Strasbourg où il est né le 15 février 1834, mineur émancipé (…) Ledit mineur assisté de M. Auguste Edmond Trawitz, propriétaire demeurant et domicilié en la même ville, son curateur (…), Lesdits Madlle Spielmann, Dame Kienln, M. Charles Frédéric Spielmann, M. Charles Edouard Spielmann & M. Charles Auguste Spielmann, habiles à de dire et porter seuls héritiers chacun pour un 5° de leur père M. Charles Frédéric Spielmann en son vivant ancien pharmacien, propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 18 août 1854.
(…) en la maison mortuaire sise place de la cathédrale N° 5

acp 432 (3 Q 30 147) f° 73 du 26.8.
Vacation du 14 février 1855. Meubles et objets mobiliers. Antichambre, Grand salon, Petit salon, Salle à manger, Chambre à coucher, Grande décharge, Petite décharge, Cuisine, Corridor, Grande pièce, Cabinet, Chambre des domestiques, Réduit au quatrième étage, Greniers, Cave
Jardin, Maison au jardin (mansarde, salon, première chambre à coucher, seconde chambre à coucher, cuisine)
Immeubles. I. Immeubles dépendant de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui avait existé entre le défunt et Dame Sophie Aimée Karth son épouse prédécédée.
1° Une maison sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 4 et rue mercière N° 1 faisant le coin de cette rue et de la place de la cathédrale tenant dans la rue mercière à la propriété de M. Bickel et vers la rue du maroquin à celle de M. Heim
2° Un jardin de la contenance de 60 ares avec maison, cour, écurie, remise, appartenances & dépendances située dans la banlieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz à gauche de la chaussée d’Illkirch section G VII. N° 53.a & 53.b du terrier et section F N° 229, 229.bis et 230, 230.bis, 230.2.bis de la matrice cadastrale au canton dit Rehbergergraben tenant d’un côté au jardin des héritiers Karth de l’autre au champ dit le vieux jardin donnant par devant sur un communal occupé par des cordiers et par derrière sur le fossé d’inondation
3. Une pièce de terre au canton dit Altgarten section F N° 236 (…)
Ces immeubles ont été acquis durant la communauté de biens qui avait existé entre les conjoints Spielmann en vertu de leur contrat de mariage passé devant M Zimmer père lors notaire à Strasbourg le 22 juin 1818. Ils appartenaient lors du décès de la Dame Spielmann pour moitié ou pour 122/140 à son époux comme ayant participé pour une pareille portion à ladite communauté & pour l’autre moitié aux 6 enfants & seuls héritiers de la défunte ainsi qu’il résulte de l’inventaire de la succession de cette derniète dressé par M° Zimmer notaire soussigné en date au commencement du 29 mars 1841.
M. Charles Adolphe Spielmann l’un desdits enfants étant décédé le 25 octobre 1841 sa part ou un 12° auxdits immeubles est avenue pour un quart ou pour 5/240 à son père & pour les trois quarts restans à des cinq frères et sœurs survivants, de sorte que M Spielmann père possédait aux dits immeubles 125/240. Et il en appartenant à des cinq enfants survivants tant du chef de leur mère que de celui de leur frère décédé le surplus avec 115/240. L’établissement de la propriété desdits immeubles dont la désignation précède se trouve consigné dans l’inventaire sus relaté auquel les parties se réfèrent à cet égard.
II. Immeubles pour au défunt M Spielmann père
3° Une maison avec dépendances sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 5 formant le coin de la rue mercière à la propriété de M. Seupel & sur la place de la cathédrale à la propriété de Mlle Devigne marchande de modes. Les titres de propriété de cet immeuble se trouvent relatés dans l’inventaire précité
4° Un corps de biens de la contenance d’un hectare 38 ares 91 ca Ban de Hochfranckenheim
acp 437 (3 Q 30 152) f° 51 du 16.2. (succession déclarée le 16 février 1855) – Il dépend de ladite succession 1° Un mobilier estimé 6384, 2) argent comptant 10.500, 3) créances & fermages 12.251, 4) 45 francs de rentes 4 ½ capital 333
Immeubles (supra), 18 ares 20 c prés & vignes ban de Gingsheim
11 ares 55 prés ban de Gougenheim
2 ares 60 ca prés ban de Schaffhausen
24 ares broussailles à Hochfelden
86 ares 48 terres ban de Maennolsheim
La passif de la succession s’élève à une somme de 8830.

Testament par lequel Charles Frédéric Spielmann lègue ses deux maisons à quatre de ses enfants en assurant au cinquième enfant une rente viagère

1856 (23.7.), Me Zimmer
Dépôt du testament olographe de Charles Frédéric Spielmann ancien pharmacien à Strasbourg, ledit testament en date du 20. novembre 1853 enregistré aujourd’hui
acp 452 (3 Q 30 167) f° 27-v du 22.7.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 123 (3 Q 31 622) f° 36 du 23.7.1856
Testament du 20 novembre 1853 – Je soussigné lègue avec dispense de rapport en nature à mes quatre enfants Fanny, Julie, Charles et Auguste mes deux maisons sises en cette ville place de la cathédrale N° 4 et 5 à charge par les légataires de décompter dans ma succession pour prix du N° 4 la somme de 65.000 francs et pour celui du N° 5 celle de fr. 42.000 et sauf à y prendre leur part pour assurer à mon fils Edouard quelques ressources, de plus je veux que le quart de ce dont la loi me permet de disposer sur sa part héréditaire soit prélevé et converti en une rente alimentaire et viagère à son profit incessible et insaisissable (…)
signé Charles Frédéric Spielmann ancien pharmacien

Liquidation et partage dressé en conformité avec le testament
1856 (16.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 123 (3 Q 31 622) f° 32 du 17.7.
Liquidation et partage successions de Charles Frédéric Spielmann pharmacien et de Sophie Aimée Karth
Les soussignés 1° Melle Sophie Caroline Fanny Spielmann, en jouissance de ses droits, demeurant à Strasbourg
2° Mr Charles Frédéric Spielmann, licencié en droit, en la même ville, agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de 1° Mad. Julie Cécilé Spielmann, épouse de M. Henri Guillaume Kienlen, ministre du culte protestant les deux à Colmar (…), 3° Mr Charles Edouard Spielmann, commis négociant demeurant à Strasbourg, 4° M. Charles Auguste Spielmann, élève en médecine, en ladite ville

Masse active. I. Objets mobiliers 6384, 2. argent comptant 10.500, 3. créances 10.000, 4° Rapport de dot par Mde Kienlen 3503
5° Un jardin de la contenance de 60 ares avec maison, cour, écurie, remise, & dépendances au ban de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz section G N° 53 et 53.bis du terrier et section F N° 229, 229.bis et 230, 230.bis, 230.2.bis de la matrice cadastrale au canton dit Rehbergergraben, 6° (…)
total 41.668, Passif 8388, reste 33.299
Droits des parties, décomptes et abandonnements (…)
Il reste dans l’indivision entre les parties dans la proportion de leurs droits
1° une maison sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 4 et rue mercière N° 11
2° et une maison sise en cette ville place de la cathédrale n° 5

Les copropriétaires Spielmann hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Michel Rothenbach

1856 (4.8.), Strasbourg 10 (132), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.627
Obligation – Ont comparu 1. Mademoiselle Sophie Caroline Fanny Spielmann, ans état, en jouissance de ses droits, 2) M. Charles Frédéric Spielmann, ancien clerc de notaire, licencié en droit, 3) M. Charles Auguste Spielmann, élève en médecine, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg agissant tant en leurs noms personnels qu’au nom et comme se portant solidairement fort de Mad. Julie Cécile Spielmann, épouse de M. Henri Guillaume Kienlin, ministre du culte protestant, les deux demeurant et domiciliés à Colmar (devoir)
à M Jean Michel Rothenbach, ancien brasseur, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 12.000 francs
hypothèque. Une maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 4 et rue mercière n° 1, faisant le coin de cette rue et de la place de la cathédrale, tenant dans la rue merciere à la propriété de M. Bickel et vers la rue du maroquin à cette de M. Heim. Cet immeuble provient aux débiteurs du chef de leurs père et mère M. Charles Frédéric Spielmann, pharmacien et dame Sophie Aimée Karth, conjoints décédés à Strasbourg ainsi qu’il résulte 1° d’un inventaire dressé par Me Zimmer, notaire soussigné en date au commencement du 29 mars 1841, 2° d’un autre inventaire dressé par le même notaire au commencement du 24 avril 1854, 3° du testament olographe de feu M. Spielmann père en date à Strasbourg du 20 novembre 1853 déposé après l’accomplissement des formalités prescrites par la loi en l’étude de M° Zimmer notaire soussigné suivant acte reçu le 23 juillet dernier, 4° du consentement à l’exécution pleine et entière de ce testament par M. Charles Edouard Spielmann, commis négociant à Strasbourg suivant acte reçu cejourdhui par ledit M° Zimmer
Quant à l’établissement de propriété antérieure de l’immeuble susdésigné il se trouve consigné au procès verbal d’inventaire du 29 mars 1841 susrelaté auquel les parties se réfèrent à cet égard

Les consorts Spielmann vendent la maison à Charles Trübner, libraire originaire de Heidelberg

1872 (30.9.), Strasbourg 10 (169), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2903
sind erschienen 1) Herr Karl Friedrich Spielmann, Eigenthümer und Frau Emma Laurette geborene Grimmer seiner hierzu ermächtigte Ehefrau 2) Frau Julie Cäcilia Spielmann Ehefrau des Herrn Johann Wilhelm Kienlen, Pfarrer in der protestanischen Kirche St. Wilhelm in Straßburg, Frau Kienlen hierzu gehörig ermächtigt durch ihren Ehegatten laut Privat Vollmacht von Illenau vom 23. Juni letzthin (…), 3) Fräulein Sophie Karolina Fannÿ Spielmann in Genuß ihrer Rechte, alle mit Ausnahm des H. Kienlen in Straßburg wohnhaft
an Herrn Karl Trübner, Buchhändler wirklich in Straßburg, früher in Heidelberg wohnhaft
Ein Haus mit Zugehörden in Straßburg gelegen am Münsterplatz N° 9 und das Eck der Krämergaßen bildend, woselbst es mit N° 14 bezeichnet ist, einseits in der Krämergaße stößt dieses Haus an das jenige des H. Engel, anderseits auf dem Münsterplatz an das jenige des H. Heim
Eigenthums Recht. Dieses Haus ist während der Gütergemeinschaft, welche zwischen dem verstorbenen H Karl Friedrich Spielmann im Leben geweßenen Apotheker in hiesiger Stadt und deßen ebenfalls verlebten Gattin Sophie Aimée geborenen Karth bestanden hatte, erkauft worden von H. Valentin Humbert ehemaligen Kaffeesieder und deßen Ehefrau Marie Anne Victoire Behr, beide in hiesiger Stadt wohnhaft, laut Steigprotokoll durch Notar Schreider in Straßburg errichtet den 24. April 1823, im Hÿpotheken Buch derselben Stadt den 29. nehmlichen Monats, Band 158 N. 136. abgeschrieben (…). Nach dem Ableben der Frau Spielmann gebornen Karth, welches den 25. Oktober 1840 erfolgt ist, fiel diese Liegenschaft zur Hälfte ihrem überlebendem Gatten zu, umb zwar wegen der Gütergemeinschaft welche zwischen ihnen bestanden hatte, und die andere Hälfte ihren sechs damals lebenden Kindern, nehmlich Frau Kienlen damals noch ledig, Karl Friedrich Spielmann, Karl Eduard Spielmann, Karl Adolph Felix Spielmann, Carl August Spielmann und Fräulein Sophie Karoline Fannÿ Spielmann, als einzigen Erben ihrer verstorbenen Mutter, so wie diese Eigenschaften bestätigt sind durch ein Inventarium durch H. Ludwig Friedrich Zimmer damals Notar in Straßburg und Vorgänger des unterschriebenen Notar Körttge den 29. Märtz 1841. Eines dieser Kinder Karl Adolph Felix Spielmann ist noch minderjährig den 25. Oktober 1841 gestorben, und hat als einzigen Erben hinterlassen einen Vater Karl Friedrich Spielmann für einen vierten Theil und für die drei übrigen Viertel seine fünff Geschwisteren (…) So daß nach dem Ableben des Karl Adolph Felix Spielmann das gegenwärtig verkaufte Haus für 125/240 dem H Spielmann Vater gehörte und die übrige 115/240 den fünff Geschwistern des Verstorbenen.
H. Spielmann Vater ist ebenfalls in Straßburg den 18. August 1854 gestorben und hat als einzige Erben seine fünff obengenannten Kinder hinterlassen, so wie dieses durch ein Inventarium bestätigt ist durch obengenannten Notar Zimmer den 24. August 1854 errichtet. Laut seinem eigenhändig geschriebenen Testament inn der Schreibstube des obengenannten Notars Zimmer durch Akt vom 23. Juli 1856 hinterlegt, hat der verstorbene H. Spielmann Vater seinen vier Kindern, Frau Kienlen, Fräulein Spielmann, H. Karl Friedrich Spielmann und H. Karl August Spielmann legatsweise das oben beschriebene Haus nebst einer andern Liegenschaft vermacht, mit Beding in seiner Verlaßenschafft eine Summ von 107.000 Franken zu verrechnen. Ferner hat der Testator verordnet daß der 4.te theil worüber ihm das Gesetz über den Erbsantheil seines Sohns Karl Eduard Spielmann zu verfügen erlaubte, in eine jährliche Leib und Nahrungs Rente zu deßen Gunsten solle verwandelt werden. Laut Privat Akt vom 16. Juli 1856 datirt in Straßburg den 17. nehmlichen Monats folio 32. (…) registrirt haben die Erben des verstorbenen H. Spielmann Vater zur Theilung der Werth&xaaften seiner Hinterlaßenaxaaft geschritten und den Erbsantheil des Karl Eduard Spielmann ist durch diesen Akt auf eine Summe von 214.000 Franken liquidirt worden (…)
H. Karl August Spielmann ist ebenfalls ledig in Algier den 5. Hornung 1863 gestorben und hat seine beiden Schwestern Frau Kienlen und Fräulein Spielmann und seinen Bruder Karl Friedrich Spielmann als Universal Erben eingesetzt laut seinem eigenhändigen Testament in der Schreibstube desselben Notars Zimmer durch Akt vom 2. März 1863 hinterlegt. So daß durch diese verschiedene Sterbfälle das oben beschriebene Haus unvertheilt der Frau Kienlin, Fräulein Spielmann und H. Karl Friedrich Spielmann jedem für ein drittel gehört.
Lasten, Klausulen und Bedingungen. (…) Käufer ist gehalten die bestehenden Lehnungen bis zu ihrem Ende zu erhalten (…) Was die Räumlichkeiten betrifft die H. Elser auf dem Erdgeschoß in dem verkauften Hause innen hat, so verplfichten sich die Verkäuffer auf ihre Kosten spätestens bis zum 25. März nächsten Jahrs diesele Zur Verfügung des Käufers zu stellen.
Civil und hÿpothekenstand. Die Verkäufer erklären, daß die Eheleute Spielmann und Kienlen in erster Ehen unter der Gütergemeinschaft verheurathet sind laut Ihrer Eheverträgen passirt, denjenigen der Eheleute Kienlen von besagtem Notar Zimmer den 13. Januar 1843 und denjenigen den Eheleute Spielmann von Notar Zeÿßolff in hiesiger Stadt den 26. Juli 1861. – Preis 145.000 Franken
acp 609 (3 Q 30 323) f° 33-v du 4.10.

L’éditeur Trübner propose à la Ville d’acquérir sa maison contre une rente viagère annuelle de 8 000 marks à verser tant à lui-même, âgé de 59 ans, qu’à sa femme, âgée de 50 ans. Le revenu annuel de la maison s’élève à 5 900 marks et passera à 7 500 dès que le nouveau bail sera conclu avec le libraire d’Oleire. Les commissions I et II sont d’avis d’acquérir la propriété aux conditions proposées. Le maire fait remarquer que le montant de 8 000 marks résulte d’une entente verbale, les commissions estiment cependant qu’il ne serait pas convenable de réduire la somme puisque la Ville a intérêt à pouvoir contrôler l’aspect des environs de la cathédrale. Le Conseil municipal ratifie la proposition des commissions.

1905 (cote 2 BA) Procès verbal de la séance du conseil municipal en date du 10 février 1905.
2. Sitzung vom 10. Februar 1905 – Erwerb eines Anwesens im Wege der Leibrentenzahlung
Der Herr Beigeordnete Riss trägt vor :
Der Herr Kommerzienrat Dr. Trübner hat in der Voraussetzung, daß die Stadt ein Interesse an der Bebauungsweise in der unmittelbaren Umgebung des Münsters habe, den Vorschlag gemacht, die Stadt möge das ihm gehörige Anwesen Ecke Münsterplatz und Krämergasse à fonds perdu gegen eine jährliche Leibrente von 8000 M, zahlbar bis nach dem Ableben beider Ehegatten, erwerben. Herr Dr. Trübner steht z. Zt. im 59., Frau Trübner im 50. Lebensjahr.
Das Anwesen ergibt z. Zt. folgende Einnahme :
1. Buchhandlung d’Oleire (Mietvertrag bis 1. april 1905) 2400 M
2. I. Stock, Verlag Trübner bewertet mit 1500 M
3. II. Stock Wohnung Trübner 4 Zimmer, III Stock 5 Zimmer, 2000 M (zusammen) 5900 M
Nach Mitteilung des Herrn Trübner soll die Miete für die Buchhandlung vom 1. April 1904 ab auf 4000 M also um 1600 erhöht werden.
Demnach Gesamteinnahme 7500 M
Herrn Dr. Trübner sind bereits für das Haus 165.000 M. geboten worden.
Nach dem zwischen Herrn Dr. Trübner und Herrn d’Oleire abgeschlossenen Mietvertrage vom 24. Dezember 1889 steht dem letzteren für den Fall, daß infolge Ablebens des Vermieters ein Verkauf des Hauses für die Hinterbliebenen wünschenswert sein sollte, das Vorkaufsrecht zu. Diese Voraussetzung trifft indessen im vorliegenden Fall nicht zu. Trotzdem hat Herr d’Oleire bereits die Erklärung abgegeben, daß er von dem Vorkaufsrecht keinen Gebrauch machen werde, diese Erklärung wurde noch vor dem Vertragsabschluß in die schriftliche Form gekleidet werden. Der Tag des Eigentumsübergangs wäre mit Herrn Dr. Trübner noch zu vereinbaren.
Die I. / II. Kommission schlagen die Annahme des Angebots des Herrn Dr. Trübner dabei in hohem Maße bekundeten Gemeinsinnes vor und beantrage ich :
 » Der Gemeinderat wolle dem Vorschlage der Kommissionen entsprechend beschließen.  »

Der Herr Bürgermeister bemerkt dazu, daß Herr Trübner eine bestimmte Forderung in bezug auf die Höhe der Leibrente eigentlich nicht gestellt habe. Der Betrag von 8000 M sei nur gesprächsweise erwähnt worden. Herr Trübner habe sich sogar bereit erklärt, eventuell auch gegen eine gerigere Leibrente das Anwesen abzutreten, falls der Gemeinderat Bedenken gegen die jene Summe haben sollte. Die Kommissionen seien indessen der Meinung gewesen, daß es nicht angängig sei, ein geringeres Angebot zu machen, da die Zahlung von 8000 M. durch die zukünftigen Mieten schon nahezu gedeckt sei. Die Stadt habe ein großer Interesse daran, in den Besitz dieses an einer so hervorragenden Stelle belegenen Anwesens zu gelangen. Würde daselbe in andere Hände kommen, so bestünde keine Sicherheit dafür, daß bei einem etwaigen Umbau auf das Stadtbild und die Umgebung Rücksicht genommen werde. Er glaube, sich in Übereinstimmung mit dem Gemeinderat zu befinden, wenn er erkläre, daß Herr Trübner durch sein Angebot ein hohes Maß von Gemeinsinne betätigt habe.
Der Gemeinderat beschließt nunmehr im Sinne des Vorschlages der Kommissionen und spricht zugleich Herrn Trübner für den durch das Angebot des Anwesens betätigten hohen Gemeinsinne voll Anerkennung aus.

L’éditeur libraire Charles Trübner meurt en 1907 en délaissant sa veuve Claire Engelhorn
Décès, Strasbourg (n° 1426)
Strassburg am 3. Juni 1907. der Baudirektor Karl Engelhorn, wohnhaft in Straßburg Ruprechtsau Hauptstraße zeigte an, daß der Verlagsbuchhändler Kommerzienrat Doctor Karl Trübner, 61 Jahr alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Heidelberg, Baden, Ehemann von Klara geborne Engelhorn, Sohn der verstorbenen Eheleuth Georg Trübner, Juwelier und Anna geborne Koerper, zuletzt in Heidelberg wohnhaft, zu Straßburg Schweghäuserstraße 41 am 2. Juni 1907 vormittags um 9 ein halb Uhr verstorben sei (i 121)



8, place Saint-Louis


Place Saint-Louis n° 8 – VIII 137 (Blondel), P 1294 puis section 9 parcelle 21 (cadastre)

Maîtres d’ouvrage, Michel Thomas (1746, ancienne maison zur Cappellen) et Claude Bernard Eisentraut (travée de gauche, 1760)


Façade en deux parties correspondant aux deux anciennes maisons
Fenêtres, portes (juillet 2019)

La maison actuelle est la réunion de deux anciennes par l’entrepreneur pour le Roi Claude Bernard Eisentraut en 1750, une petite maison à l’est et une plus grande maison, anciennement appelée zur Cappellen (à la Chapelle), vers l’ouest.
La grande maison, zur Cappellen, acquise en 1617 par l’aubergiste à la Couchette Mathias Wolffer revient ensuite au tonnelier Georges Voltz (1623), au marchand Jean Michel Zeyssolff (1663) puis aux transporteurs de sable Jean Georges Dressler et Jean Frey. Sur le plan-relief de 1727, la maison est celle à pignon en haut au milieu de l’image ; la petite maison se trouve à sa gauche. Frédéric Gerlach, déjà propriétaire de la petite maison ci après, l’acquiert en 1736 puis la revend 800 livres en 1745 au menuisier Michel Thomas, originaire de Niederhausbergen, qui est autorisé l’année suivante à construire à l’aplomb de son encorbellement de 34 pieds de long en saillie de deux pieds en supprimant la porte de cave devant la maison, à condition de couper le coin vers la maison Güntzer. Il revend deux ans plus tard une maison nouvellement construite 3 000 livres à Claude Bernard Eisentraut.
La petite maison appartient au début du XVII° siècle aux tailleurs et maîtres d’école Jacques Ness puis Barthelémy Ness. Elle appartient ensuite aux bateliers et transporteurs de sable Jean Meyer (1675) puis Frédéric Gerlach. Quoiqu’il soit propriétaire des deux maisons, on peut supposer que les poutres qu’il est autorisé en 1741 à remplacer se trouvent sur la petite maison qu’il vend en 1750 à son voisin Claude Bernard Eisentraut.
Propriétaire des deux maisons, Claude Bernard Eisentraut a l’intention de reconstruire la petite à la manière de la grande en 1751 en bâtissant à l’aplomb de l’encorbellement de 10 pieds 7 pouces de long en saillie de 2 pieds 8 pouces d’un côté et 4 pieds 9 pouces de l’autre. La rente foncière qu’exigent les Quinze l’en dissuade. Grâce aux arguments qu’il fait valoir (il cède du terrain à la Ville et contribue à son embellissement), il obtient en 1760 une autorisation gratuite de construire à l’aplomb de l’encorbellement et d’établir un balcon sur la longueur de la petite maison.
Il résulte de ce qui précède que les quatre travées de droite sont dues à Nicolas Thomas (1746) et la travée de gauche à Claude Bernard Eisentraut (1760) qui reprend le modèle de la partie déjà construite. La chaîne à gauche de la porte correspond à l’ancienne limite entre les deux maisons. Les différents niveaux sont séparés par des bandeaux. Seule la clé de la porte d’entrée est sculptée.
La maison appartient ensuite (1771-1781) au consul célibataire Jacques Frédéric Faust, tributaire chez les Maçons. Le tapissier Etienne Lefevre, déjà propriétaire de la maison à l’est, l’achète et 1781 et ouvre une communication entre les deux bâtiments. La fenêtre aménagée dans l’ancienne porte cochère correspond peut-être à celle que le maître maçon Schrœter est autorisé à faire en 1783. Etienne Lefevre la revend en ne conservant que l’ancienne en 1804 à l’officier de santé Philippe Frédéric Clausing qui épouse l’ancienne compagne du chef de brigade Nicolas Houel.



Plan-relief de 1725. La maison Zur Cappellen est la première à pignon en arrière-plan à partir de la gauche (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (f-VII) et (g-VII) : les ouvertures sont distribuées comme on peut le voir actuellement. La toiture comprend trois niveaux de lucarnes. La cour (R’) commune avec la maison voisine montre l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment (3-4) à l’est de la cour et la bâtiment arrière (4-5).
La maison porte d’abord le n° 3 du quai Finckwiller (1784-1857) puis le n° 8 de la rue ou de la place Saint-Louis.


Cour (R’), plan

Sophie Albertine Schneegans femme du négociant Jean Baptiste Gaudiot fait en 1863 des transformations qui portent le revenu cadastral de 181 à 273 francs. Le nombre de fenêtres au troisième étage reste le même mais celui des fenêtres ordinaires passe de 36 à 43. Ces travaux portent manifestement sur les bâtiments arrière. La maison ne semble pas subir de transformation notable par la suite. Elle appartient à partir de 1896 au marchand de vins Julien Camille Conrad Jaquemoux avant d’être réunie en début des années 1920 à la propriété voisine (Congrégation hospitalière des petites sœurs des pauvres).


Elévations sur rue et sur cour en 1977 (dessin de Jean-Claude Gaudin, dossier de la Police du Bâtiment)
Départ d’escalier XVIII° siècle (photographie B. T.)

juillet 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Maison vers l’est

Jacques Ness, tailleur et enseignant
1617* h Barthelémy Ness, tailleur et enseignant, et (1618) Anne Marie, veuve du trompette Pierre Weiler – luthériens
1660* Anne Ursule Fæssel
1662 v André Kræmer, chaudronnier, et (1649) Ursule Bernhard – luthériens
1675 v Jean Meyer, transporteur de sable, et (1700) Marie Salomé Weber – luthériens
1714 h Jean Meyer, transporteur de sable, et (1669) Anne Catherine Erhard – luthériens
1721 v Frédéric Gerlach, batelier et transporteur de sable, et (1717) Marie Dorothée Brand – luthériens
1750 v Claude Bernard Eisentraut, infra

Maison dite zur Cappellen, vers l’ouest

Marie Ursule Sundheim et (1605) Martin Heckhirn, baigneur, puis (1616) Georges Baumann, baigneur – luthériens
1617 v Mathias Wolffer, aubergiste, et (1595) Ursule Stœsser – luthériens
1622 v Joachim Kœllé, pasteur, et (1604) Ursule Brunner – luthériens
1623* adj Georges Voltz, tonnelier, et Marguerite Hauss – luthériens
1660* adj Jean Charles Müeg, avocat et procureur au tribunal aulique de Spire
1663 v Jean Michel Zeissolff, marchand, et (1642) Anne Trenss – luthériens
1672 v Jean Georges Dressler, charretier, et (1662) Madeleine Weinmüller, puis (1679) Susanne Inckel – luthériens
1687 h Jean Frey, transporteur de sable, et (1687) Susanne Inckel veuve de Jean Georges Dressler, puis (1706) Catherine Peter veuve du batelier Philippe Sandrock – luthériens
1729 h Jean Adam Petri, cordonnier, et (1718) Susanne Marthe Elles, puis (1723) Marie Barbe Frey – luthériens
1733 adj Susanne Feigler, épouse (1692) de Jean Michel Unger puis (1698) de Jules Christophe Kessler, les deux chirurgiens – luthériens
1736 v Frédéric Gerlach, batelier et transporteur de sable, et (1717) Marie Dorothée Brand – luthériens
1745 v Michel Thomas, menuisier, et (1737) Marie Madeleine Bentz puis (1757) Marie Barbe Pauli veuve de Samuel Bahn – luthériens
1747 v Claude Bernard Eisentraut, infra

Deux anciennes maisons réunies

1750 v Claude Bernard Eisentraut, entrepreneur pour le Roi, et (1732) Reine Rostaing – catholiques
1771 v Jacques Frédéric Faust, juriste, consul, célibataire († 1780) – luthérien
1781 v Jean Frédéric Œsinger, conseiller du margrave de Bade, célibataire († 1781) – luthérien
1781 v Etienne (Laurent) Lefevre, marchand tapissier, et (1765) Marie Gabrielle Payre, fille adoptive de Jacques Isaïe Bourgeois – catholiques
1804 v Philippe Frédéric Clausing, officier de santé, et (1798) Marguerite Salomé Wittmann, auparavant compagne du chef de brigade Nicolas Houel
1845 h Jean Baptiste Gaudiot, commissionnaire de roulage, et (1842) Sophie Albertine Schneegans
1896* v Julien Camille Conrad Jaquemoux, marchand de vins, et Mathilde Graff
1923* v Etablissement de la Congrégation hospitalière des petites sœurs des pauvres

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : (Maison à l’est) 175 livres en 1714
(Deux anciennes maisons réunies) 1 750 livres en 1765, 2 500 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) VIII 137, à la veuve du Sr Eisentraut
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) H. Ammeister Faust, 6 toises, 4 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1294, Claussing, Philippe Frédéric, docteur – maison, sol, cour – 2,6 are

Locations

1629, (antichrèse) Jean Bitz

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1741, Préposés aux affaires foncières (VII 1399)
Frédéric Gerlach est autorisé à remplacer une poutre et d’autres pièces en bois à sa maison à encorbellement

(f° 139) Dienstags den 1. Augusti, seynd folgende Augenschein eingenmmen worden – Friderich Gerlach
An Friderich Gerlach des Sandführers Häußlein beÿ St Louis an deme er einen Überhang hat, und um erlaubnus gebetten zu Beeden seithen des sehr schlecht und baufälligen Häußleins neü Holtz, ein Neüe schwöll, ein Balcken und ein Pfett ein Zu Ziehen, Erkannt Willfahrt.

1746, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Les préposés autorisent le menuisier Michel Thomas à construire à l’aplomb de son encorbellement de 34 pieds de long en saillie de deux pieds en supprimant la porte de cave devant la maison, à condition de couper le coin vers la maison Güntzer et de régler 15 livres

(f° 41-v) Montag den 27. Ejusdem [Junÿ] 1746 – In præsentia der Ober Bauherren /:Exc. Herrn Stättm. Von Hürtigheim:/ und Herren dreÿ augenschein eingenommen – Michel Thomas
An Michel Thomas des schreiners Hauß jenseiths St. Thomans bruck, welcher um erlaubnus gebetten seinen 34. schuhe Lang, und 2. schuhe tieffen Überhang Zuunterbauen mit dem erbieten die Vorliegende Kellerthür Völlig Hinwegzuthun. Erkannt mit dem beding Willfahrt, daß er das Eck gegen dem Güntzerischen Hauß abschrote und für ein und Alle mahl 15. lb bezahle solle, dt. 15. lb.

1751, Préposés aux affaires foncières (VII 1404)
Claude Bernard Eisentraut déclare avoir l’intention de reconstruire la petite maison qu’il a acquise à côté de la sienne. Il demande l’autorisation d’ouvrir une porte entre les deux bâtiments au premier et au deuxième étage et de contruire à l’aplomb de l’encorbellement de 10 pieds 7 pouces de long en saillie de 2 pieds 8 pouces d’un côté et 4 pieds 9 pouces de l’autre. Les préposés le renvoient aux Quinze

(f° 73) Eodem die 18. Martÿ 1751. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – H. Claude Bernard Eißentraut
An H. Claude Bernard Eißentraut Hauß ohnfern St Louis, neben welchem er noch ein Kleines Häußel gekaufft, so er neüzubauen und in dem Ersten Stockwerck eine 7. schuhe 6 Zoll Hohe, und 3. Schuhe 1. Zoll breite Communications thür Von seinem Hauß in das Andere, und ein Gleiches in dem Zweÿten Stock Zumachen willens, da auch das erkauffte Häußel einen Überhang hat, wäre er gesinnet denselben seinem Andern hauß Zugleich Zuunterbauen und Vorzufahren, welches in der Länge 10. schuhe 7. Zoll und in der breite auf der seithen 2. schuhe 8. Zoll und auf der Andern seithen 4. schuhe 9 Zoll außmachet, und deßwegen um erlaubnus Gebetten. Erkannt an Unsere Herren der XV. Verwießen.

1760, Préposés aux affaires foncières (VII 1409)
Claude Bernard Eisentraut réitère sa demande à être exempté de la rente foncière que les Quinze ont décidée le 12 juin 1751 [partie du registre en déficit] et autorisé à établir un balcon de 10 pieds 7 pouces en saille de 3 pieds au premier étage, en arguant 1) que les deux maisons étaient déjà réunies par le passé, 2) qu’il perd environ deux pieds de terrain en supprimant sa porte de cave, 3) que les changements qu’il fera contribuent à embellir la ville. Les Quinze accèdent à sa demande.

(f° 21) Dienstags den 29. Apr: 1760. – H: Claude Bernard Eißentraut
H: Claudius Bernard Eißentraut E: E: Großen Raths dermahliger beÿsitzer berichtet, daß er anjetzo willens seÿe, daßjenige Kleine häußel neben seinem hauß ohnfern St Louis Zu bauen, und weilen jhme Zu folg Erkantnuß Ghh. der XV. vom 12.ten Junÿ 1751. Vergönnt worden, den überhang Zu unterbauen und Zweÿ durchbrüche in sein daran stoßendes hauß Zu machen gegen erlag 10. ß d. jährlichen Zinnßes, als bittet er unterthänig in ansehung, daß I.mo diese Zweÿ häußer schon ehemahlen nur eines außgemacht, und noch dato eine alte Communications thür auff dem dritten stock Zwischen beÿden existiren, 2.do er wegen seiner unter dem Überhang liegenden Kellerthür, die er hinweg Zumachen willens, Von seinem Eigenthumb verliehre und dem Allmend ohngefehr Zweÿ schuh breit cedire, und 3.tio dieße Veränderung Zur Zierde der Statt gereiche, jhn des angesetzten bodenzinßes Zu entschlagen und annoch Zu erlauben einen 10. schuh und 7. Zoll langen und 3. schuh tieffen Balcon auff dem ersten Stockwerck Zu machen.
Erkannt wird dem H. Imploranten in ansehung obenallegirte motiven der Zinnß von 10. ß remittirt und jhme erlaubt den begehrten Balcon Zu bauen.
[pièce jointe] Unßere Gnädige Herren die Fünffzehen haben auf das von H. Claudio Bernhard Eisentraut den 24.ten aprilis jüngst übergebene unterthänige Memoriale und bitten Erkandt, daß der unterm 27.ten Martÿ jüngst dem Hn Imploranten wegen unterbauung eines überhangs und zweÿ durchbrüchen seines haußes in das daran stoßende Von ihme erkauffte Kleinern angesetzten jährliche Zinß à 15. ß oder das doppelte Capital davon nemblich 40. Thaler auf Zehen Schilling mithien das doppelte Capital auf Viertzig Gulden Zu moderiren und zu setzen seÿe. Decretum Sambstags den 12.ten Junÿ 1751. – Friderici.

1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
Etienne Laurent Lefevre demande l’autorisation d’ouvrir une porte entre sa maison et la voisine qu’il vient d’acheter des héritiers du conseiller aulique Œsinger. Les préposés qui se rendent sur place constatent que la porte à ouvrir dans les mansardes ne nuira en rien à la Ville. Ils accordent l’autorisation moyennant une rente foncière d’un florin.

Durchbruch, Stephan Lorentz Lefebvre beÿ St Louis behaußung
(p. 330) Sambstags den 1.sten Septembris 1781. Rang nôe H. Stephan Lorentz Lefebvre dieser hat von weÿland H. Hoffrath Ösingers erben die in deßen Verlaßenschafft gehörige beÿ St. Louis gelegener behaußung, so an sie seinige stosset erkaufft bitt Gnädig Zu erlauben beeder häußer durch eine thür Vereinigen zu dörffen und setzt, Erk. Obere Bauh.

(p. 369) Sambstags den 15.sten Septembris 1781. Obere Bauh. lassen durch H. Secretarium Widt referiren es habe Stephan Lorentz Lefebvre den 1.sten dieses per recessum gebetten ihme zu erlauben seine beede beÿ St Louis gelegene behaußungen durch eine thür vereinigen Zu dörfen, die H. deputirte hätten den darauf verordneten augenschein eingenommen und gefunden daß Implorant in der Mansarde ein thür durch Zubrechen gesinnet seÿe, welches weder gemeiner Stadt noch der burgerschafft nachtheilig seÿn kan, dahero sie auch keinen anstandt gefunden demselben in seinem begehren jedoch gegen reichung eines Jährlichen ohnablößigen Zinnßes Von 1 fl. Zu willfahren. Erkandt, bedacht Confirmirt.
(Pas dans Bauherren)

1783, Préposés aux affaires foncières (VII 1420)
Le maître maçon Schrœter est autorisé au nom du tapissier Lefevre à ouvrir une croisée dans la maison qui a appartenu au consul Faust.
(f° 99) Dienstags den 21. Januarii 1783 – Sr Lefevre Tapicier
Mr Schrötter der Maurer, noê Sr Lefevre des Tapicier bittet zu erlauben an deßen behausung bei Sr Louis gelegen, so weiland Herrn Ammeister Faust Zugehörig war, einen Kreutzstock einsetzen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs chambres à cheminée à la française, une cuisine et plusieurs dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, toutes appartenances et dépendances à la somme de 5000 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Quai Finckwiller

nouveau N° / ancien N° : 3 / 3
Clausing
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 317 case 2

Claussing Philippe Frédéric docteur
Schnéegans Sophie épouse Gaudiot (subst. pour 1847)

P 1294, maison, sol et cour, Quai finckwiller 3
Contenance : 2,60
Revenu total : 181,35 (180 et 1,35)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 743 case 1

Schnéegans Sophie épouse Gaudiot
1896/97 Jaquemoux Julian Jakob, Kaufmann / Julian Kamill Konrad, Weinhändler und Ehefrau Mathilde geb. Graff in Gütergemeinschaft

P 1294, maison, sol, cour, Rue St Louis n° 8
Contenance : 2,60
Revenu total : 181,35 (180 et 1,35)
Folio de provenance : (317)
Folio de destination : 743, augm. de C.on de 1863 – sol, Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1866
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
1866, Schneegans Sophie f° 743, P 1294, Maison, revenu 272, Aug.on de C.on, achevée en 1863, imposable en 1866, imposée en 1866

P 1294, maison, Rue St Louis n° 8
Revenu total : 273,35 (272 et 1,35)
Folio de provenance : 743, augm. de C.on de 1863
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1866
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10
Année 1866 – Augmentations, Schneegans Sophie f° 743, P 1294, Maison, revenu 272, Aug.on de C.on, achevée en 1863, imposable en 1866, imposée en 1866

Cadastre allemand, registre 29 p. 114 case 10

Parcelle, section 9, n° 21 – autrefois P 1294
Canton : St. Ludwigs gasse N° 8 / Rue St Louis, Place St Louis 8
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 2,20
Revenu : 2100 – 2800 – 2300
Remarques : 1910, Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1923), compte 590
Jacquemoux Julius Kamill Konrad u. Ehefrau
gelöscht 1923

(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 59
Kongregation d. Kleinen Schwester
1925 Etablissement de la Congrégation hospitalière petites sœurs des pauvres
(152) corrigé en (173)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 281 Marché aux Choux ou Quai de Finckweiler (f° 440)

2 et 3
prop. Lefèvre, Etienne Laurent, Tapiss. – Miroir
loc. Pleyel, Ignace, Maître de la Chap. de la Cathedr

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Ludwigsgasse (Seite 104)

(Haus Nr.) 8
Schäffer, Reisender, 0.
Wagner, Bauunternehm. 1.2
Sommer, Tuchhändler. 3

Dossier de la Police du Bâtiment

Les dossiers conservés 233 MW 2027 puis 735 W 256) ont trait au n° 6 qui appartient aux Petites Sœurs des Pauvres. Il y est parfois question du n° 8 depuis que la même congrégation l’a acheté (1923). L’ancien dossier du n° 8 n’est pas conservé.
Le deuxième dossier comprend un jeu de dessins de toute la propriété que l’architecte Jean-Claude Gaudin (rue Lamennais à Paris VIII°) a dressés pour le maître d’ouvrage Hervé Picot S.A. en 1977.


Relevé d’actes

Maison vers l’est

D’après les tenants et aboutissants, la Maison vers l’est appartient au début du XVII° sièce au tailleur et enseignant Jacques Ness puis à Barthelémy Ness qui épouse en 1618 Anne Marie, veuve du trompette Pierre Weiler, de Montbéliard

Mariage, cathédrale (luth. p. 70)
1618. M. Bartholomæus Näß vnd Anna Maria, Peter weylers gewesenen fr. Trometer Zu Mompelgart s. Witwe, eingesegnet montag den 10. Augusti (i 40)

Chargée d’un cens de 7 sols 2 deniers et un chapon et demi envers la fondation Saint-Thomas, la maison revient ensuite à Anne Ursule Fæssel qui la vend 130 livres en 1662 au chaudronnier André Kræmer et à sa femme Ursule

1662 (30. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 527 f°
64
(Prot. fol. 5) Erschienen Anna Ursula Fäselin mit beÿstand Niclaus Winters deß Schneiders ihres Curatoris
in gegensein Andres Krämers deß Kupfferschmidts und Ursulæ seines Eheweibs, beÿde Eheleuthe mit assistentz Caspar Dieffenbachs deß Kupfferschmidts ihres resp. Stieffschwähers und Stieff Vatters
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie Jenseit und geg. St. Thomans Bruckh einseit neben H Johann Sebastian Gambß. dem Müntz Verwaltern anderseit neben (-) hind. vff gemelten H Gambß. stoßend gelegen, davon gehend iahrs 7 ß 2 d und 1 ½ Cappen dem Stifft St. Thoman – umb 130. Pfund

Fils d’un chaudronnier de Lahr, André Kræmer épouse en 1649 Ursule Bernhard, fille de feu le chaudronnier Mathias Bernhard et belle-fille de Gaspard Dieffenbach : contrat de mariage, célébration
1649 (29.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55)
(Eheberedung) Zwüschen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Andres Krämern Von Lahr dem ledigen Kupferschmidt gesellen, deß Ehrengeachten hanß Jacob Krämers Kupferschmidts vnd burgers Zu Lahr Im Preißgauw ehelichem Sohn alß dem brautigamb Ane einem
So dann der Züchtigen Ehren vnd tugendsamen Jungfrauen Ursulen Bernhardin, beÿständlich deß Ehrengeachten Mathÿß Bernharden Kupfferschmidts burgers Zu Straßburg nunmehr selig hinderlaßener Eheleiblich. dochter Alß der Hochzeiterin, Am Andern theÿl
So bescheh. Vnd Verhandelt In Straßburg Sontag den 29.ten Aprilis Anno 1649. [unterzeichnet] Ich Andreas Krämer Als hochzeitter bekene wie Vorher stet, Ich Caspar deiffenbach der hochzeitterin Stieffvatter bekenne wie vor her stetts, Ich Geörg Kuchler Als der hochzeiterin Vogt bekene als wie Vor steht

Mariage, cathédrale (luth. f° 520-v)
1649. Festa Pentecost. Andreas Krämer der Kupffer Schmidt, Hannß Jacob Krämer deß Kupfferschmidts vnd Burgers Zu Lohr ehelicher Sohn, J. Ursula, Mathiæ Bernhard des geweßenen Kupfferschmidts vnd Burgers allhier nachgelaßene Eheliche dochter. Im Münster Mont. den (-)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du chaudronnier Georges Kugler Grand rue. Les apports du mari s’élèvent à 1 378 livres, ceux de la femme à 2 810 livres.
1649 (26.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 36) n° (636)
Inventarium vndt beschreibung aller vndt jeder Haab vndt Nahrung, So der thugendsamen Ursulen Bernhardin eÿgenthümblichen Zuständig Vndt die selbige Zu dem Ehrsamen vndt bescheidenen Andreß Krämern Kupfferschmidten von Lohr, hannß Jacob Krämers auch Kupfferschmidts vndt burgers daselbsten ehelichem Sohne Ihrem Jetzigen haußwürth in den Ehestandt Zugebracht hatt, Welche Nahrung Zu Verhüttung Künfftiger streitt vndt vngelegenheit & wie Solche durch genante Ursulam Bernhardin mit hülff undt beÿstandt Mstr Georg Kuglers Kupfferschmidts burgers zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts selbsten geeigt vndt gezeigt (…) Actum vndt Angefangen Zu Straßburg In fernerem beÿ: vnd gegensein Casparj Dieffenbachs auch Kupfferschmidts mehrgemelter Ursulen Bernhardin Stieffvatter Vndt Fr. Marien Dorschin der rechten Mutter Sambstags den 26.ten Monatstag Maÿ Anno & 1649.

Inn einer Inn der Statt Straßburg ane obern Straßen einseit neben der Gastherberg Zum Schwartzen Adler genant & gelegen vndt durch Georg Kuglern Kupfferschmidt obgenant den Vogt bewohnender behaußung meistentheils befunden Word. alß volget.
Sa. haußraths 40, Sa. So neüe So alt gemacht undt ohngemachter Arbeit vnd Wahren (-)
Verzeichnuß der Jenigen Tag So Ich Endtbenandter als Vogt weÿlandt Matthiß Bernhardts geweßenen Kupfferschmidts burgers Zu Straßburg seelig hind.laßener 3. Kinder beÿ auch weÿl. Herrn Sebastian Bernhardts Statt Kupfferschmidts vndt alten Groß Rathsverwanthen seelig Verlaßenschafft Inventation vndt Abtheÿlung Vögtlicher weiße Zugebracht habe

André Kræmer et se femme deviennent bourgeois le 5 septembre 1653 en apportant deux enfants
1653, 3° Livre de bourgeoisie p. 943
Andres Krämer der Kupfferschmid von Lahr erkaufft für sich und sein haußfr. Ursulam Bernhardin umb 20. gold fl. bringen mit sich 2 Kinder Würd Zu E. E. Zunfft der Schneider dienen Jur. den 5. 7.bris 1653.

André Kræmer vend la maison 137 livres au transporteur de sable Jean Meyer

1675 (30. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 559-v
Andres Krämer der Kupfferschmidt
in gegensein Johann Meÿers deß Sandführers
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen begriffen, Rechten zugehördten und Gerechtigkeiten alhier Jenseit und Gegen St. Thomans Bruckh, einseit neben dem Verkäufferen selbst. anderseit neben hannß Georg Dreßler dem Sandführer hinden uff Ihne den Verkäufferen stoßend gelegen, davon gehnd iährlichen 6 ß 2. d in gelt und 1 ½ Kappen dem Stifft St. Thomæ, so seÿe solche behaußung auch noch umb 125. fl. Capital dem Mehren Hospital alhier Verhafftet – umb 75 pfund pfenning

Fils de garçon batelier, Jean Meyer épouse en 1669 Anne Catherine Erhard, fille du boucher Sebastian Erhard
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 6 n° 19)
1669. Dom XVII ey XVIII. Trin. den 3. v. 10. octobt. Johannes Meÿer der ledige schiff knecht, Weÿlandt Simon Meÿers bürgers v. schiffkechts hinderlassener Sohn, Jfr. Anna Catharina Sebastian Ehrhards burgers vndt Metzgers eheliche tochter. Eingesegnet Montag den 11. octobr. zu St. Thomæ

Jean Meyer hypothèque la maison au profit de Jules Reichert, professeur de mathématiques et chanoine de Saint-Thomas

1675 (25. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 647
Johann Meÿer der Sandführer
in gegensein ut supra [in gegensein deß Edel Hochgelehrten herrn Julÿ Reichelts Mathe: Professoris alß Canonici deß Stiffts St. Thomæ und herrn Johann Jacob Moseders berührten Stiffts Schaffners] – schuldig seÿe 50 Pfund pfenning
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten, alher Jenseit und gegen St. Thomans bruckh, einseit neben Andres Krämers dem Kupfferschmidt anderseit neben hannß Georg Dreßler dem Sandführer, hinden auch uff Ihne Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen gd. Stifft 6. ß 2. d in gelt und 1 ½ Kappen,

Jean Meyer et Anne Catherine Erhard hypothèquent la maison au profit de Jean Henri Bœckler, professeur de droit et chanoine de Saint-Thomas

1707 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 123-v
Joh: Meÿer der Sandführer und Anna cath: geb. Ehrhardin beÿständlich Joh: Jacob Fritz schreiners und Georg Friedrich Seÿdenbinders handelsmanns
in gegensein H. Joh: Heinrich Böcklers U.J. Dris u. Professoris Just: Imp: auch Juris publ: u. Canonici Cap: Thom: nôe. erwehnten Capituli in fernerem beÿseÿn H Joh: Joachim Moßeders Schaffners daßelbst – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Hauß hoffstatt c. appert: allhier jens; St Thomas Bruck, einseit neben Joh: Freÿ sand Karchern anderseit neben Philipp Steltz gremp hinten auff (-), darvon gehen jährlichen ged. Stifft 6 ß 2 d in geld und 1 ½ Kappen
Wobeÿ ferners erschienen Simon Weber schippmacher, Item Joh: meÿer sandführer der sohn und Maria Salome geb. Weberin beÿständlich obigen ihres vatters u. Simon Webers deß bruders die haben sich verbürget

Anne Catherine Erhard meurt en décembre 1713 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 175 livres.

1714 (4.4.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 8) n° 426 (numéro XIX° s.)
Inventarium über Weÿlandt der Ehr: undt Tugendtsahmen Frauen Annæ Catharinæ Meÿerin gebohrner Ehrhardtin, deß Ehrsam: v: bescheidenen Johann Meÿern deß ältern Sandt schiffmanns vnnd burgers alhier Inn Straßburg geweß. ehel: haußfrawen nunmehr seel. verlaßenschafft auffgerichtet, vndt verfertiget in Anno 1714. – nach ihrem auff Sontag den 17. Decembris deß verwichenen 1713: Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen Tödlichen hintridt hinder Ihro verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der verstorbenen seel: auff nachstehendem blatt endtahlene eheleibl. mit gedachtem wittiber erzeugter einigen Sohn Johann Meÿern Jun: burg: v. sandschiffmann alhier alß ab intestato nachgelaßener einiger Erben – Actum Straßburg den 4. Aprilis 1714.

Norma hujus inv. Copia Test. sol. in scriptis clausum
haußrath 20, Silb. gesch. 4: gl. Ring 1, Eigth. ane i. hauß 150, Summa summarum 176 lb – Passiva 245 lb, Schuld. Nachst. 68 lb
In Einer obern Cammer A, In der andern obern Cammer B, In der wohn stub
Eigenthumb ahne Einer behaußung so theilbar. Item eine kleine behaußung, hoffstatt samt aller deren rechten vndt Gerechtigkeiten auch weiten und Zugehördten gelegen alhier In der Statt Straßburg beÿ v: nahe der Thomas brucken ein seith neben Johann Philipp Stoltzen dem Krempen, ander seith Johann Freÿen dem Sand fuhrmann, beeder burgere alhie Inn besagtem Straßburg hinden theils auff gedachten Stoltzen, vnd. anderer benachbarter burgere Stoßend, auff welcher behaußung dem Stifft S. Thomæ alhier ein Ehrschätziges Cap: hafftendt so jahr. mit 6: ß 2 s gelts vndt einem vnd ein halben Capaunen verzinßlich abzurichten welches häußlein durch besichtigung der herren Werckmeister nach Innhalt deren extradirten Schatzung so der æstimation Zetul vom 4. April dießes 1714. Jahrs nach abzug dießer beschwehrt gereichet so hiehero Inn Außwurff gehörig 150. lb. Darüber sagt ein alter pergamentener Kauffbrieff auß alhießiger Cancelleÿ Contract Stuben dedato den 30: Jan: 1662. mit dem Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt mit altem N° 1 und neuen N° 2.
Abschatzung: d: 4.ten Aprill: anô 1714. Auff begeren deß Ehrenhafften Vnd bescheiten Johannes Meÿer Ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg, An der Thomas bruckhen gelegen Ein seitz Neben: H: Johann Philipp Stoltz: Ander seitz, Neben Johannes Freÿ, hinten Auff gedachten: H: Stoltz: Stossent: welche behaußung, hoff, hoffstatt, Gebelckter Keller, Sampt aler, Ihrer Recht Vnd gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg, Geschworen Werckhleüth, sich in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen, Wirdt, Vor, und Vmb, Dreÿ Hundert Vnd Fünffzig Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworen werckh leüth, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff

Jean Meyer vend la maison 287 livres à son fils Jean Meyer et sa belle-fille Marie Salomé Weber

1714 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 322
Joh: Meÿer sandtführer
in gegensein Joh: Meÿer jun: auch sandtführers deß sohns und Mariæ Salome geb. Weberin deßen haußfrauen
sein gantzes hauß hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier über St Thomä bruck, einseit neben Philipp Stoltz dem gremp anderseit neben Joh: Freÿ hinten auff ihn Stoltz, darvon gibt mann anderthalb Capaunen jährlich u. 6 ß in geldt dem Stifft St Thomæ – um 100 und 62 pfund verhafftet, geschehen um 125 pfund

Jean Meyer épouse en 1700 Marie Salomé, fille du tamisier Simon Weber : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung – zwischen dem ehrsahmen undt bescheidenen Johann Meÿern Jun: ledigen Sandt Schiffmanns deß auch Ehrengeachten und bescheidenen H. Johann Meÿer deß ältern Sandt Schiffmanns vnd Burgers alhier Zu Straßburg eheleiblicher Sohn alß dem Hochzeiter ahne Einem, So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauwen Maria Salome Weberin deß Ehrengeachten undt achtbahren H. Simon Webers deß Süppmachers auch burgers alhier Eheliche Jungfraw Tochter als der Jgfr. hochzeiterin andern theils – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstag den 16. tag deß Monats Februarÿ Neuwen Calenders Anno Christi 1700. Christoph Eberhardt Bär Nots. publ. Juratus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 107-v)
1700. Mittw. d. 12 Maj wurd. nach ordentl. außruff. copulirt Johannes Meier d. ledige Schiff Knecht v. B. allhier, Johann Meiers des schiffmanns v. B. allhier ehl. sohn, V. J. Maria Salome Simon Webers, des Sippmachers v. B. allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes meÿer, + ist der hochzeiterin Zeich. (i 107)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 76 n° 410) den 2. und 9 Maÿ sindt auch Zu S Thomæ außgeruffen, vndt den 12 Maÿ 1700 in der Newen Kirch Copulirt worden Johann Meÿer der ledige schiffknecht, Johann Meÿers des burgers undt schiffmanns ehelicher Sohn, mit Jfr. Maria Salome, Simon Webers burgers undt Sipmachers eheliche Tochter (i 78)

L’épouse fait dresser un inventaire de ses apports qui s’élèvent à 172 livres
1700 (19.6.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 1) n° 186 (numéro XIX° s.)
Inventarium und Beschreibung, aller, undt Jeder Haab, undt Nahrung keinerleÿ außgeschloßen, So die Ehren und tugendsahme Fraw Maria Salome gebohrne Weberin zu Ihme Johann Meÿern dem Jüngeren burger undt Sandt Schiffmann alhier zu Straßburg alß ihrem Ehe M. in die Ehe gebracht (…) So beschehen Sambstags den 19: Junÿ Anno 1700.
Norma hujus Inventar, Haußrath 98, Silber 6, Guldene ring 7, baarschafft 59, Summa summarum 172 lb

Jean Meyer et Marie Salomé Weber font dresser un inventaire de leurs biens dans une maison qui appartient au serrurier Isaac Kappler près l’église Saint-Louis
1723 (22.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 17) n° 551-b
Inventarium über Johann Meÿern Jun: des Sandführers und Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Weberin beeder Eheleüth und bürgern allhier Zu Straßburg der Zeit besitzende Nahrung auch passiva auffgerichtet Anno 1723. – welches alles auf erfordern und begehren der Ehefrauen geschwornen Curatoris des Ehrenhafften Johann Michael Dürren fastenspeishändlers und burgers allhier vorgenommen (…). Actum Straßburg den 22. Martÿ Anno 1723.

In einer allhier Zu Straßburg jenseith der Thomas Kirch gegen St Ludwig gelegenen lehnungsweis besitzenden behaußung folgender maßen befunden
(f° 5) Schulden auß vorstehender Concurs Nahrung zugeltendt, Item Hn Isaac Kapler dem Schloßer soll man vor ein Jahr verseßenen haußzinnß, 10 lb
Copia Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstag den 16. tag deß Monats Februarÿ Neuwen Calenders Anno Christi 1700. Christoph Eberhardt Bär Nots. publ. Juratus

Jean Meyer et Marie Salomé Weber vendent la maison 350 livres au batelier Frédéric Gerlach et à sa femme Marie Dorothée Brand

1721 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 593-v
(350) Johann Meÿer der Schiffmann und Maria Salome geb. Weberin
in gegensein Friedrich Gerlach auch Schiffmanns und Mariæ Dorotheæ geb. Brandin
Eine behausung und hoffstatt ohnfern der St Thomans: bruck, einseit neben Philipp Stoltzen dem Krempen anderseit neben Johann freÿ dem Fuhrmann hinten auff Hn Friedrich Kornmann Banquier, davon gehen jährlich zwen Cappen ahne zinnß dem Stifft St Thomä – um 100, 62 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 137 pfund

Les acquéreurs hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit de Jean Georges Goll, receveur du chapitre Saint-Thomas

1721 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 618-v
Friedrich Gerlach Schiffmann und Maria Dorothea geb. Brandin mit beÿstand Christoph Jehert Schneiders ihres Schwagers und Johann Daniel Klingelmeÿers Tabackbereithers ihres Vettern in ansehung ihr einer bruder abweßend der andere aber bettlägerig
in gegensein H. Johann Georg Golen Schaffners des Stiffts St Thomæ – schuldig seÿen 50 pfund zu nöthiger reparation unten beschriebener behausung
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt cum appertinentÿs ohnfern St. Thomä Bruck einseit neben Philipp Stoltzen dem krempen anderseit neben Johann Freÿ dem fuhrmann hinten auff H. Friedrich Kornmann banquier, über zween Cappen dem Stifft St Thomä zu reichen

Fils de boucher, Frédéric Gerlach épouse en 1717 Marie Dorothée Brans, fille de tanneur : contrat de mariage, célébration
1717 (2.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 866
Eheberedung zwischen Friderich Gerlach Leedigen Schiff Knecht weÿl. H. Johann Gerlach Metzger und burgers allhier seel. nachgelaßenem Ehelichem Sohn alß dem Brautigamb beÿständlich H Johann Niclaus Kammen Metzger und burgers allhier seines Vetters Ane Einem
So dann Maria Dorothea Brandin, weÿl. Herrn Johann Bernhard Branden geweßenen Weißgerbers und burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßener ehelichen Tochter alß der Jgfr. hochzeiterin mit assistentz herrn Johann Jacob Branden Weißgerber und burgers allhier Ihres bruders andern theils
Actum Straßburg Montags den 2. Augusti Anno 1717.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 68)
1717. d. 11. Aug. sind Ehelich eingesegnet word. Friderich Gerlach der ledige Burger vnd Schiffknecht allhie Weiland Johannes Gerlachs gewesenen Burgers vndt Metzgers allhie nachgelaßener Ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Maria Dorothea Weiland Johann Bernhard Branden Gewesenen Burgers und Weißgerbers allhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] + dießes ist des Hochzeiters Zeichen, maria dore brandin als hozenderin (i 70)

Jean Frédéric Gerlach s’adresse aux Quinze pour s’inscrire à la tribu de l’Ancre bien qu’il ne puisse produire de certificat d’apprentissage. La tribu le renvoie au métier de transporteur de sable pour autant que l’autorisent les préposés aux affaires foncières. Le pétitionnaire argue qu’il a été au service du batelier Gottesheim pendant six ans et qu’il a déjà fait le voyage jusqu’à Francfort. Les Quinze estiment que la demande contrevient au règlement. L’assemblée délivre ensuite une expédition de sa décision.
1728, Protocole des Quinze (registre 2 R 134)
Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker pt° Handwercks
(p. 189) Sambstags d. 29. Maÿ 1728. Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker
Gug nôe Joh: Friderich Gerlach burgers undt Schiffers prod. Undth. Mem. und bitten sambt beÿlag N° 1. biß 5. bitt Deput. et Facta relatione umb gn. reception in das Handwerck. Erk. Soll dem Zunfftmeister beÿ Zunfft der Encker hierzu Verkündt werden.

(p. 197) Sambstags d. 5. Junÿ 1728. Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker
Gug nomine Joh: Friderich Gerlach Cit. Ca. E. E. Zunfft der Encker H. Zfft Mr erholt nochmal prod. vom 29. Maÿ undt recess vom 5.t h. Bitt Deput. Moss. prod. Except. juncto petito handelt Inhalts Gug erhl. Contenta producti bitt Deput. Erk. mit gebettener Deput. willfahrt.

(p. 220) Sambstags d. 19. Junÿ 1728. Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker
Gug nôe Joh: Friderich Gerlach burgers undt Schiffer

(p. 248) Sambstags d. 19. Junÿ 1728. Joh: Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunfft der Encker pt° Handwercks
Obere Kauffhauß Herren laßen per me [Secretarium] referiren, daß Johann [Friderich] Gerlach der burger undt Sandführer allhier schon den 25. Junÿ 1727. beÿ E. E. Zunfft der Encker angesu[chet] Ime das Handwerck gedeÿen Zu laßen, weil er aber nicht nach Ordnung Zur Lehr eingeschrieben, noch auch außgethan worden, alß habe ged. Zunfft erkandt, das derselbe mit seinem begehren abzuweisen, des Sandführens umb so Viel sich bedienen Könne alß Ihme Von denen Hochverordneten Oberbauherren erlaubt, Worauff derselbe sich nach verfließ. 11 Monath Zu Mghh. angewendet und den 29. May jüngst ein Vnderth. Memoriale und bitten contra E. E. Zunfft der Encker mit beÿlag N° 1. biß 5. dieße aber d. 19. juinus dero Exceptiones producirt.
Auff geschehene Remission habe der Implorant sich auff Contenta Memorialis bezogen, und nochmahl gebetten wegen der einschreibung undt außthuung, alß welche beede unterlaßen word. gnädig Zu dispensiren undt Ihme in die Zahl der Handwercks: genoßen anzunehmen, mit dem beÿsatz er habe nach außgestandener Lehr 6. Jahr beÿ Gottesheim alß Knecht gedienet auch einmahl Zu nacher Franckforth gefahren. nahmens der Imploraten seÿen erschienen H. Rathh. Eckert, H. Rathh. Knoll alß jetzmahliger Zunfftmeister undt H. Stamm welche sich auff den 6. undt 7. Ihrer Articul beruffen, welche gantz Klahr mit nochaahligem beÿfug. es seÿe Keine gerige Sach auff dem Rhein Zu fahren, Implorant Kenne den Rhein nicht, undt Könte durch die dispensation die nothige Experienz nicht beÿgelegt werden sich auch auff deren Excepiones beziehend.
Erk. wird der d. 25. Junÿ 1727. ergangene bescheid alß welcher auff 2. Klahre Articul gegründet allerdings confirmirt, mithin Imp. mit seinem begehren abgewießen.

(p. 250) Sambstag d. 3. Julÿ 1728. – Gug nôe Joh: Friderich Gelach bitt gn. Comm. des contra E. E. Zunfft der Encker ergangenen bescheidts. Erk. Willfahrt

(p. 262) Sambstag d. 10. Julÿ 1728.
Bescheid. Sambstags d. 19. Junÿ 1728. In Sachen Johann Friderich Gerlach des burgers undt Sand Schiffers allhier Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft der Encker H. Zunfft Meister, Imploraten, am andern theil, eingelegtes Memoriale sambt beÿlage, sub Nis 1. biß 5. mit angehencktem Bitten Deputationem Zu ertheilen et facta Relatione, wegen der Einschreibung zu denen Lehrjahren, undt Außthuung, welche beede unterlaßen worden seÿen, gnädig Zu dispensiren undt den Imploranten in die Zahl der Handwercks: genoßen auff: und anzunehmen, Von seithen der Imploraten eingelegte Exceptiones, bewilligt und beseßene Deputation, und dabeÿ ferner angehört beederseitiges Vor: undt anbringen, alles wohl erwogen, Ist der Herren Deputirten abgelegtern Relation nach erkandt, Wird der den 25. Junÿ 1727. auff E. E. Zunfft der Encker ergangene bescheid alß welcher auff zweÿ Klahre Articul gegründet, confirmirt, folglichen der Implorant mit seinem begehren abgewießen.
Zu Mghh stellend, ob sie deßen Auffsatz alßo genehmhalten, und erkennen wollen, daß selbiger in dießer Form expedirt und dem Imploranten Zugestellet werden soll. Erk. quod sic.
(Mentions correspondantes dans les notes du secrétaire, pp. 208, 214, 228 et 238)

Nouvelle demande d’admission présentée aux Quinze. Les lacunes du registre ne permettent pas d’en connaître l’issue (d’autres affaires dans les années suivantes seront présentées ultérieurement)
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
(p. 286) Sambstag d. 19. Aug. 1730. – Johann Friderich Gerlach Ca. E. E. Zunddt der Encker pt° handwerckhs
Gug nôe. Johann Friderich Gerlach burgers und Schiffmanns prod. undth. Memoriale mit bitten Deput. et facta relatione umb gn. reception in das handt werck und Kleinen Umbgang. Erk. soll E. E. Zunfft der Encker zu die(sem) begehren Verkundt werden

Marie Dorothée Brand meurt en 1750 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue de l’Arc-en-Ciel. L’actif de la succession s’élève à 42 livres, le passif à 299 livres.
1750 (13.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 373) n° 407
Inventarium über Weÿland der Tugendsahmen Frauen Mariä Dorotheä Gerlachin gebohrner Brandin, des Ehrengeachten Johann Friderich Gerlach, des ältern Schiffmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1750. – als dieselbe Sontags den 15.ten Martÿ dießes Lauffenden 1750.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihren aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) durch vorgedachten Johann Friderich Gerlach den ältern, den hinterbliebenen Wittiber wia auch Frau Mariam Dorotheam Kampffin gebohrne Gerlachin die älteste Tochter und Dionysium Kempff den Kutscher und burgern alhier deroselben Ehevogten (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 13.ten Augusti Anno 1750.
Die Abgelebte seelig hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Mariam Dorotheam Kampffin gebohrne Gerlachin, Dionysÿ Kampff des Kutschers und burgers allhier Ehefrau, welche mit assistentz besagten Ihres Ehevogts i Persohn den geschäfft abwartete. 2.do Margaretham Salome Gerlachin, welche Majorennis und ohnbevögtigt dermahlen aber in allhießigem Arbeithaus sich befindet, deßwegen in Ihrem Nahmen herr Johann Carl Oberle, des Schiffmann und burger allhier, als von Ihro Zufolg unterm 11.ten Augusti 1750. eigenhändig ausgestellten Scheins hierzu in specie erbettener beÿstand beÿ dießem geschäfft sich eingefunden. 3.tio Johann Friderich Gerlach den jüngern Schiffmann und burgern allhier welcher in Königlichen Frantzösischen diensten engagirt und dißmahlen abweßend, dahero vorgedachter herr Johann Carl Oberle der Schiffmann und burger allhier seine Stelle hiebeÿ Vertretten, So dann 4.to Johann Daniel Gerlach, deßen geschworner vogt Ezechiel Schlegel der Steuermann und burger allhier welcher nomine seines Curandi in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, Alsoalle vier der seelig Verstorbenen, mit Eingags gedachtem Johann Friderich Gerlach dem ältern Schiffmann und burgern allhier Ihrem hinterbliebenen Wittibers ehelich erzeugte Söhn und tochter und ab intestato zu vier gleichen portionen und Stammtheilen Verlaßene Erben.
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen seÿe hiemit, daß nachdeme mann zu gegenwärtiger Inventation geschritten, Ich der requirirte Notarius gleichbalden den hinterbliebenen Wittiber gefragt, ob Zur Zeit Ihr beeder geweßener Eheleuthe mit einander getroffenen heuraths eine Eheberedung oder aber von der Verstorbenen seeligen einiger Letste Willen auffgerichtet Worden seÿe, worauff derselbe mit Nein geantwortet, anbeÿ den bericht ertheilet, daß sowohl Er als seine Verstorbene Ehefrau nunmehr seelige ane Zeitlicher Nahrung sehr wenig in die Ehe gebracht wovon aber nicht das geringste mehr in natura vorhanden, dieselbe auch wehrender Ehe nichts ererbet haben, derowegen dann die sambtliche Vorhandene Massa hießigem Löblichen Gebrauch nach tam active quam passive vor theilbahr inventirt und eingetragen worden.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Regenbogengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 34, Sa. Schiff und geschirr Zur Schiffarth gehörig 3, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 4, Summa summarum 42 lb – Schulden 299, In Vergleichung, Passiv onus dem Stall tax nach 257 lb

Frédéric Gerlach vend la maison 600 livres à Claude Bernard Eisentraut qui la réunit à la voisine dont il est déjà propriétaire

1750 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 78
Friedrich Gerlach der schiffmann
in gegensein H. Claude Bernard Eisentraut
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten ohnfern St Thomas bruck, einseit neben Jacques Isaia Bourgeois dem tapezirer, anderseit neben H. käuffer, hinten auff ST. H. XIII. Friedrich Kornmann – davon gibt man dem stifft St Thomas anderthalben cappen ane zinß – als ein am 13. Decembris 1721 erkaufftes guth, um 600 pfund


Maison dite zur Cappellen, vers l’ouest

Marie Ursule Sundheim qui vend la maison en 1617 épouse en 1605 Martin Heckhirn, propriétaire du bain de Spire au Vieux-Marché-aux-Vins puis en 1616 Georges Baumann, originaire de Dinkelsbühl près de Nuremberg

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 96-v, n° 26)
1605. Martin Heckhirn Speirbader, Ursula H. Jacob von Suntheim fünffzehners tochter. 10. Junÿ (i 99)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 140-v) 1616. 15. April. Jerg Bawman der Bad. von Dinckelspiel. Ursula, Martin Heck Speirbad.s Wittib (i 145)

Baigneur aux bains de Spire, Georges Baumann devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 997
Georg Bauwmann Von Denckelspüel beÿ Nürnberg bürttig, dd. Bader Im Speürbad Alhie, Empfahet d. Burg. recht von Weil. Martin Heckhirne gewesenen bader daselbst hünd. laßene wittib Vrsula von Sundheim vnd Wüll Zu Schmid. dienen. Actum den 7 Aprilis A 1616.

Assistée de son mari Georges Baumann, Ursule von Sundheim vend 325 livres la maison dite zur Cappellen (à la Chapelle) à Mathias Wolffer, aubergiste à la Couchette

1617 (ut spâ [xxvj. Junÿ]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 287-v
(P. fol: 331.) Erschienen Ursula von Sundtheit mit beÿstand Geörg Bauman des baders Im Speÿrbad burgers Zu Straßburg Ihres ehevogts (verkaufft)
herrn Mathÿß Wolffern gasthaltern Zum Spanbeth burgern Zu Straßburg,
hauß, hoffestatt, höfflin vnd schupff sampt dem Stall mit Allen Ihren gebeuwen & gelegen Inn der Statt Straßburg Jenseit Sanct Thomans brucken Zur Cappellen genant, einseit neben dem Keüffer selbst, anderseit neben Jacob Næß des schneÿders seligen erben, hinden vff David helden stoßend, dauon gend Zehen schilling 6 pfenning bodenzinß dem Stifft Zu Sanct Thoman, Mehr Zwen gold guldin gelts Ablößig mit 40 gold guldin vff Michaelis Lorentz Trenßen dem garttner vnder wagnern, Weither 10 guldin gelts Straßburger werung widerkeuffig mit 200 guldin berürter werung vff (-) Einer Ersamen Zunfft der fischer, So dann sindt sie verhafftet vmb100 pfund pfenning h. Geörg Müeg fünff Zehnern sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Kauff vber obbestimpte beschwerden, so die Keüffere vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 100 pfund pfenning Straßburger

L’acquéreur hypothèque aussitôt la maison au profit de Jean Georges Müeg, assesseur des Quinze. En marge, quittance délivrée en 1623 au tonnelier Georges Voltz, propriétaire de l’immeuble hypothéqué

1617 (ut spâ [xxvj. 7.bris]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 398
(Inchoat. in Prot. fol: 425.) Erschienen herr Mathÿß Wolffer gasthaltter Zum Spanbeth burger Zu Straßburg,
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Johann Geörg Müegen, so Zugegen, Inn nammen vnd von wegen des Ehrenuesten fürsichtigen vnd weisen herrn Geörg Müegen fünnff zehnern des beständigenen Regiments seines vatters – schuldig sige 100 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt, höfflin vnd schopff sampt dem Stall mit Allen Ihren gebeuwen & gelegen Inn der Statt Straßburg Jenseit Sanct Thomans brucken Zur Cappellen genant, einseit neben dem bekhenner selbst, anderseit neben Weÿland Jacob Næß des schneÿders seligen erben, hinden vff David helden stoßend, dauon gend x ß vj d boden Zinß dem Stifft Zu Sanct Thoman, Mehr ij gold guldin gelts Ablößig mit xl gold guldin Lorentz Trenßen dem garttner vnder wagnern, Weither x guldin gelts widerkeuffig mit ij C guldin berürter werung Einer Ersamen Zunfft der fischer, So dann sindt sie verhafftet vmb j C pfund pfenning obgedachtem Geörg Bauman vnd Ursulen von Sundtheim sunst ledig vnd eÿgen
[in margine :] Erschienen h. Geörg Müeg XIII.rn In gegensein Geörg Voltzen Küeffer Als besitzer des hierin beschriebenen Vnderpfands (…) den 21.t Aprilis 1623.

Originaire du comté de Veringen sur la Lauchert en Wurtemberg, Mathias Wolffer alors aubergiste à l’Esprit épouse en 1595 Ursule Stœsser, fille de boulanger : célébration le 28 avril, accession à la bourgeoisie le 5 mai suivant
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 72, n° 25)
1595. Mathis Wolffer von Fringen, der Wirtt Zum Geist, vnd Jungfrau Ursula, Lorentz Stössers des haußbecken tochter. Eingesegnet Montag nach Quasimodo geniti den 28. Aprilis (i 40)

1595, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 725
Matheus Wölffer von Verinngenn an der Loucher, der würdt Zum geist, hat vonn Ursula, Lorenntz Stößers deß Schwartz beckenn dochter seiner haußfrauwen, das burgerrecht empfang. vnd wüll Zun Freÿburgernn dienen. Actum den 6.ten Maÿ 95

Mathias Wolffer et Ursule Stœsser vendent la maison à Joachim Kœllé, pasteur à Altenheim, et à sa femme Ursule Brunner. Une clause mentionne que le mur qui sépare la propriété de celle à l’arrière est commun d’après une décision du Petit Sénat. En marge, quittance délivrée en 1623 au tonnelier Georges Voltz, propriétaire de l’immeuble hypothéqué.

1622 (iij. Julÿ), Chancellerie, vol. 446 f° 219
(Inchoat. in Prot. fol. 172.) Erschienen h. Mathÿß Wolffer gasthalt. Zum Spannbeth burger Zu Straßburg vnd Ursula Stösserin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
herrn M. Joachimo Kölle pfarrer Zu Altenh. vnd Ursulä Brunnerin seiner ehelich. haußfr.
hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Oberhalb Sant Thomans bruck einseit neben der Verkäuffer Speich. And. neben Jacob Neßen des schneÿd. selig. witwen hind. vff David Helden stoßend, dauon gend. 2. goldt guld. geldts hieher mit nachuolgd. bedung. für 150. lb Aÿg* vff Michaelis fallend h. Lantz Trennsen Rathsuerwandt. Mehr vmb d gelts loß. mit j. C. lb vff Urbani Einer Ersamen Zunfft d. Fisch. So dann vj. lb d gelts loß. mit j. C. lb vff Johannis Baptæ h. Geörg Mueg. 13. Sunst ledig vnd eÿg.
Vnd Ist hierin sond.lich Zwisch. bed. parth. Abgered word. dieweil weg. obgehörtter goldtgl. noch Kheine decision Von dem Kleinen Rath ergang., das wouor solche goldg. durch Rechtelicher erkandtnuß solten geringert werd. das die Khouffer Inn der Verkhauffern den nachtrag Zuerstatten, wo sie Aber höher steig. wurden, das die verkäuffern Inen den Kheüffern solches wid gutt Zu thun schuldig vnd verbund. sein sollen,
Ferner noch dann die Maur hind. Ane H. dauid held. stoßend. Vor den Kleinen Rath ventiliert word. So ist daselbst erhaltt daß solcher Maur ein gemeine Maur sein soll Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffer vff sich genommen Zugang. v. besch. für vnd vmb iiij C L. lb
[in margine :] Erschienen Mathÿß Wolffer d. Jüng. Unn nammen seines vatters, hatt in gegensein h Joachim Kolle des Khouffers bekandt, das er Ime die 250 lb (…) quittirt, Act. 10. Julÿ 1622.
[in margine :] Erschienen H. M. Geörg Würmell Als vogt Ursulæ Stösserin vnd h. Niclauß Ferber Als vogt Mathiæ wolffer haben In gegensein Geörg Voltz des Kieffers Als ietzig Inhabers d. Behausung bekhnd (…) q.tirt Act. 15. Maÿ 1623.

Propriétaire de la maison, le tonnelier Georges Voltz l’hypothèque au profit de sa mère Madeleine Erhard, veuve du tonnelier Georges Voltz

1623 (ut spâ [xxvj. Maÿ]), Chancellerie, vol. 449 f° 523
(Inchoat. in Prot. fol. 318.) Erschienen Geörg Voltz d. küff. burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Magdalenæ Erhardin weÿl. Clauß Voltz des Kieffers Alhie selig witwe, seiner mutt. – schuldig seÿe cij c L lb
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.h hauß mit Allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. oberhalb Sant Thomans bruck. eins. n. Mathÿß wolffen Speich. and. seit Jacob Neßen des Schneÿd. witwen, hind. bg dauid held. stoßend, dauon gnd. ij. goldgld. gld Lorentz Trenßen dem gartner Sunst den* x ß d dem Stifft Zu Sant Thoma
(disse verschreibung Ist vß geheÿß bed. parth. cassirt P. ut in Reg. 1625. fol. 410.)

Nouvelle hypothèque entre les mêmes, en remplacement de la précédente

1625 (vj. Octobr.), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 410-v
(Inchoat. in Prot. fol. 347) Erschienen Geörg Voltz der küeffer burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Magdalenæ Erhardtin weÿland Clauß Voltz des küefers Alhie s. Wen sein mutter mit beÿstand & h. Lienhard Wanners Ihres geschwornen Vogts – schuldig seÿe ij C lb
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß, mit All. Ihr. geb. d gnd Inn d. St. St. oberhalb Sant Thomans bruck. einseit n. Mathÿß Wolffers Speich. anderseit Jacob Neßen des schmÿds Witwe, hinden vff dauid helden stoßend, dauon gnd. 2. goldgld. Lorentz Trensen dem gartner Mehr x ß j d dem Stifft Zu Sant Thoman

Georges Voltz hypothèque la maison au profit de Sébastien Leitersperger, docteur en droit et avocat de la Ville de Strasbourg, pour lequel agit son gendre Paul Ansorg

1628 (ut spâ. [15. Septemb.]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 489
Erschienen Geörg Voltz d. Küffer burger Zu Straßburg
hatt in gegensein s. Pauli Ansorg seines dochtermanns des Edlen Ehr. vnd hoch. herrn Sebastian Leüttersperger beed. Recht. Doctoris vnd Aduocat d. St. St. – schuldig seÿe 50 pfund
Vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß, mit Allen Ihren geb. & glg. In d. St. St. geg. Sant Thomanns bruck. einseit n. Mathÿß Wolffens erb. anderseit n. Bartholome Nüß, hind. vff h. dauid held. stoßend, Dauon gnd. 2. goldguldn. gld loß. mit 40. goldgl. Lorentz Trennßen erb. Mehr vmb 200. lb. Clauß Voltz witwe d. Berthemeus Mutter, It. i. gl. gnd. Bod. Zinß den Stifft S. Thoman

Georges Voltz engage la maison par antichrèse au profit de Jean Bitz qui jouira de l’écurie

1629 (4. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 150
Erschienen hannß Bitz burg. Zu St. An einem,
So dann Georg Foltz der küeffer auch burger alhie am 2. theil,
Zeigten an, daß sie mit einander einer Antichrisin vnd gegennutzung vff dise Weiß verglich. Nemblich hat er hannß Bitz ihme Foltzen 50. lb in parem gelt vorgestreckht,
hingegen er Foltz ihme Bitzen verlühen Einen Stall in sein Foltzen behausung Jenseit S. Thomas Brucken gelegen der gestalt daß solche gegennutzung von Jetzkomend Mariæ verkündung an, Zweÿ Jar lang nach einander Volgend wehren, vnd in solcher Zeit er foltz ihme Bitzen Jährlich noch Ein pfund d. erstaten (…) darfür dann vnd.pfand sein soll obangeregt hauß Jenseit S. Thomans Bruck neben Mathiß Wolfers s: witib und Erben ein: und anderseit neben Barthel Nesen, umb 40. goldgld. Lorentz Drensen erben, It. vmb 200. lb. d sein Foltz Mueter, Item vmb 50. lb d H D. Sebastian Leitersperger, So dann vmb x. lb d S. Thoman sonst eÿg.

Marguerite Hauss veuve de Georges Voltz meurt en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 304 livres, le passif à 49 livres.

1636 (8. 10.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 6) f° 42
Inventarium vndt beschreibung aller haab vndt Nahrung, so weÿlandt die Ehren: vndt tugendsame fraw Margaretha Haußin weÿl. deß Ehrenhafften Georg Voltzen, Küeffers vndt burgers Zu Straßburg nachgelaßene Wittib nunmehr auch seel. nach ihrem aus dießer weltt tödlichem hinscheÿden hinder ihro v.laßen, welche vf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften Mr Hannß Erhardts auch Küeffers burgers alhie Zue Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts hannß Jacoben, hannß Christoffs vndt Margarethæ obgemeltter ehegemächdt seel. ehelich erzielter dreÿer Kind. vndt ab intestato hinderlaßener nechster erben – So beschehen vff Donnerstag den 8. 10.bris Anno 1636.

Inn hernach geschriebener in dieße Erbschafft gehöriger behaußung Ist befund. worden wie volgt.
Auff der Bühnen, Vor dießer Cammer, Inn d. Stub Kammmer daß hind. stöckleins, vor d. hind. Stuben, In der Cammer B, Inn d. vordern Obern Stuben, Inn der Stub Kammern, Inn der And.n Stuben, Inn der Kuchen, Im Haußöhren
Werckzeug vnd Anders Zuem Küeffer handwerckh gehörig. 2. blaß bälckh. 4. fugblocher, 2. m. v. j schenckhaanen, j abloßbohrer, hacken, Zangen vndt sonsten allerhandt werckzeug p 3. lib. 5 ß
3. Zangen seind 30 ohmen den ohmen p. 8 d thutt j lib.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item hauß, hoff, hoffestatt vndt höfflin sampt j. hind. heußlein mit allen andern ihren gebeüwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten vndt gerechtigkeiten gelegen alhie in d. St. Str. Jenseith d. Thomans Brucken, j s. neben H. M. Bartholme Näßen, dem Guldenschrbr. 2. s. neben hanß N. dem Spohrer hind. vff David Helden, deß altten Schaffners Zu S Thoman erben. Davon gibt man Jährlich 2. goldt fl. vff Michaelis Lorentz Kraußen deß Gartners Erben, ablößig mit 40.goldt fl. Mehr 2 lib.12 ß d lb vff Urbani E. Ehrs. Zunfft d. Fischer Ablößig in hauptgutt mit 52. lib. 10 ß d. Item 2. lib. 10. ß d vff Johs: Baptæ, herrn Amstr. Georg Müegen, ablößig mit 50. lib. hauptgutt, Item 2 lib. 10. ß d Zinnß, hanß Betz dem weinsticher, Jahrs vff Annunc. Mariæ lößig mit 50. lib. d hauptgutt Sonst ledig v,dt eigen vber solche beschwerd hiehero angeschlagen für vndt vmb 250. lib.
Darüber sagt j. t. P. Kauffbr. Inhaltt wie Georg Voltz d. Erben vatter seel. wolche behausung von Jacob Greÿßeln an sich erkaufft habe, mit d. St. Str. anhangendem Contract Insiegel de dato den 25. 8.bris A° 1622. mit N° 1 notirt. Darbeÿ auch ein spruchbrieff vber 3. fenster Einen dachtrauff vndt waßerstein besagendt, mitt d. Statt Straßburg geschworner werckleüthe anhangenden Insiglen, deßen dat. dinstags den 31. Julÿ A° 1632. auch mit N° j signirt vnd noch ein altter Abgelößter Pergamentiner Zinnß mit altem N 2. vnd ebenmäßigem neuwem N° 1 bezeichnet.
Sa. haußraths 50, Sa. Werckzeugs vnd and. so zu dem Küeffer handwerckh gehörig 4, ß Anschlags der behausung 250, Summa summarum 304 lb – Schulden 49 lib, Conclusio finalis Inventarÿ 255 lib

Le tuteur du fils épileptique de Georges Voltz demande son admission à l’hôpital. Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable
1636, Conseillers et XXI (1 R 119)
Georg Voltzen Kinder Vogt. 216.
(f° 216) Montag den 28. 9.bris – Dr. Knaf[elius] es Erschein Hannß Erhard d. Küefer alß vogt Georg Voltz. deß Küefers hinderlaßener Kind. bitt deßelb. Sohn so 13 Jahr alt v. mit dem hienfallend. Suchten behafftet in Spittal aufzunehmen. Erk. H. Zetzner v. H. Metzg. sollens bedancken vnd seiner nahrung selbsten nachfrag.

La tribu de l’Ancre donne quittance à Jean Michel Zeissolff, assesseur des Quinze, d’un capital garanti sur la maison d’après un acte de 1583 et une convention pour complément de paiement de 1629

1663 (14. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 98
Erschienen d. Ehrenvest- und weÿs Franciscus Reißeiß. E.E. Groß. Rhats Beÿsitzer und H Leonhard Baldner der haagmaÿster beede alß resp. Rathherr und Zunfftmaÿster beÿ E.E. Zunfft deren Fischer
in gegensein deß Ehrenvest- Fromm- und wohlweÿsen H Johann Michael Zeißolffs deß beständigen Regiments der Herren Fünffzeh.
Ein hundert Guld. straßb. wehr. Nachtragß Capitals, so deren Edel hochgelehrte H. Johann Caroli Müeg V.I.D. auch deß hochlöbl. Kaÿß: Cammer Gerichts Zu Speÿr Advocatus & Procurator, vermög eines pergamentinen, sub dato 27. maÿ a° 1583 mit deß Bischoff. hoffs anhangenden Contract Insigel durch weÿl. H Jacobum Kuglern alß deßelben hoffs damahlig. Contractuum Notarium nunmehr seel. außgefertigten Zinnßbrieffs und demselben sub dato 14. Aug. a° 1629. überschriebene Nachtrags Vergleichung, von vff und ane einer alhie beÿ St. Thomans Bruckh gelegener Behaußung iährlich termino Vrbani mit 5 fl. besagter Wehr. Zu Verzinnß. schuldig seÿe – umb 55 Pfund pfenning

Jean Charles Müeg, avocat et procureur au tribunal aulique de Spire, vend la maison chargée d’un cens de 7 sols 6 deniers et trois chapons envers la fondation Saint-Thomas, à l’assesseur des Quinze Jean Michel Zeissolff en paiement de capitaux d’après les actes de 1500 et de 1545 (voir l’obligation de 1617 ci-dessus quant aux droits du cessionnaire sur la maison)

1663 (14. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 99
Erschienen der Ehrenvest hochwohlgelehrte H Georg Friderich Müeg der Statt Straßburg Amptmann der Pflegd Illkirch alß deß Edel- hochgelehrten H Johann Carl Müeg V.I. D. auch deß hochlöbl. Kaÿs. Camer Gericht Zu Speÿr Advocati & Procuratoris seines eheleiblich. Bruders, vermög sein H Dr. Müg sub dato 3. Maÿ a° 1662. ahne Ihne H Amptmann Müeg abgeleßenen hiebeÿ vorgewießener, und wied. Zurück empfangener missivs, hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
in gegensein deß Ehrenvest- From- und Wohlweÿsen H Johann Michael Zeißolff deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehn dißer Statt, bekannt, daß Er H Amptmann Müeg, befelchhabers weiß, Ihme H Fünffzehn Zeißolffen, für die Jenige 40. gold fl. Capital und acht iährige davon hinderständige Zinnß und Marzahl auch vffgangene Vncosten so ehrengedachter H Fünffzehener Zeißolffen vff nachgeschriebener Behaußung, in krafft Zwener lateinisch. pergamentiner resp. sub datis 4. Id. sept. 15. Calend. 8.br. a° 1500. & 5 Calend. Martÿ a° 1545. mit deß Bischoffl. hoffs anhangendem Insigel gefertigter und durch einander. gezogener Brieff, Zu erfordern gehabt, vffrecht redlich ohnwiderrufflich in solutum cedirt und übergeben (…)
hauß hoffstatt höfflin, hinderhäußlin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten Jenseit St. Thomans Bruckh, einseit neben Andres Krämern dem Kupfferschmidten, anderseit neben Michael Braunen dem Weißbeckh, hind. vff Jr. Rheinhard von Bergheim stoßend gelegen und von Alters Zur Capellen genannt, von welcher behaußung gehend iahrs 7 ß 6 d und 3. Cappen ewig. erschätz. fürbietig. Zinnßes dem Stifft St. Thoman – so seÿe solche Behaußung auch noch umb 100. fl. straßb. wehr. Nachtragß Capital und davon außständige Zwölff iährige Zinnß und Marzahl Zuvor der Fischer Zunfft nunmehr obgemeltem H Fünffzehener Zeißolffen alß nach besag der heut dato auch in d. Cancelleÿ contractstuben vffgerichteten Kauffverschreibung, dero Cessionarien, verhafftet

Le tuteur des enfants de Jean Michel Zeissolff vend la maison 206 livres au charretier Jean Georges Dressler. En marge, quittance remise à Susanne Inckel, veuve de Jean Georges Dressler et épouse du charretier Jean Frey

1672 (23. 9.br:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 607-v
(Prot. fol. 49 – 206. lb) Erschienen Johann Wolffgang Heßler der Nacht Fourir alß Vogt Weÿl. H. Johann Michael Zeißolffs geweßenen XV. nunmehr seel. nachgelaßener Zweÿ Jüngster Kinder,
in gegensein Hannß Georg Dreßlers deß Karchers, mit assistentz herren Johann Spießen Schaffners deß Stiffts St. Stephan und Samuel Deßlers deß Kürschners seines eheleiblichen Bruders
hauß, hoffstatt, Höfflin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten Und Gerechtigkeiten alhier Jenseit St. Thomanns Bruckhen, ohnfern der Kohlschewr, einseit neben Leonhard Peter dem Grempen, anderseit neben Andres Krämer dem Kupfferschmidt hinden Uff H. Frantz Rudolphen von Bergheim stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen term° Martini 7 ß 6 d in Gelt und 3. Cappen ewigen erschätzigen fürbietigen Zinnßes dem Stifft St. Thoman – umb 206 lb
[in margine :] (…) in gegensein Susannæ, gebohrner Incklerin, weÿl. Hans Georg Dreßlers des Karchers seel. hinderlaßene wittib, anjetzo Johannes Freÿen, auch Karchers ehelicher Haußfraw alß dero hierinn gemeldte behaußung anjetzo eÿgenthümblich, Und vermög mit obged. dreßlers hinderlaßenen Kindern geschehenen Vergleichs und anderwärtlicher außweisung ihrem bericht nach allein gehörig mit beÿstand obged. Freÿen ihres jetzigen Ehe Manns (quittung) Actum den 24.ten Junÿ A° 1694.

Fils de pelletier, la charretier Jean Georges Dressler épouse en 1662 Madeleine Weinmüller, fille de l’ancien pasteur de Blæsheim, puis en 1679 Susanne Inckel, fille de l’huissier à la tribu des Pêcheurs Nicolas Inckel
Mariage, cathédrale (luth. f° 16-v, n° 3) 1662. Dom. Lx.ma den 2. Febr. Zum 2. mal hanß Georg Dreßler der Fuhrmann, Weil. hanß Georg Dreßler geweßenen Kürschners undt Burgers alhier hinterlaßener ehel: Sohn, und Jfr. Magdalena, Weiland H. M. Johann Weinmüllers geweßenen Pfarrers Zu Bleßheim hinterlaßene ehel: Tochter. Montags den 10.t Febr. Spiegel, Münster, Thierg. (i 18)

Mariage, cathédrale (luth. f° 69)
1679. Zum 2 mahl Johann Georg Dreßler der (-), Jfr. Susanna, Niclauß Inckels des Bittels E. E. Zunfft der Fischer stub Tochter. d[-] den 18. Julÿ, Münster (i 70)

Susanne Inckel se remarie en 1687 avec le transporteur de sable Jean Frey, fils de l’ouvrier au Luxhoff (cour Saint-Luc) Romain Frey

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 127)
1687. Eodem [Dom: 3 et 4 Trin. 15 et 22 Junÿ] Johannes Freÿ der ledige sandführer, weÿl. Romani Freÿen rauhknechts auff dem Luxhoff allhier ehelicher sohn, Fr. Susanna, weÿl. Johann Dreslers gewesenen burgers v. Sandführers Wittib. Cop. den 25. Junÿ Zu St. Thomæ (i 65)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que l’épouse apporte en mariage. Les apports du mari s’élèvent à 21 livres, ceux de la femme à 185 livres.

1687 (25. 9.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 9) n° 30
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güetter, so der Ehrsame und bescheidene Meister Johannes Freÿ, Sandführer und die Ehren und Tugendsahme Fraw Susanna Dreßlerin beede Ehepersohnen und burgere allhier in Straßburg, einander in den Ehestand zugebracht, und vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung für unverändert vorbehalten haben (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Ehrenvest vnd vorgeachten herrn Andreß Widtmanns Kürschners der Frawen geweßenen Vogts wie auch des Ehrenvest herrn Samuel Dreßlers auch Kürschners als der Frawen Kinder Erster Ehe vogt, Dienstags den 25. 9.bris Anno 1687.

In Einer in der Statt Straßburg Nahe St. Thomans bruck beÿ der jetzigen genanten St. Ludwigs Kirchen vormahls der Kohlscheur hinder mein Notarÿ behausung gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Auff d. obersten bühn, In d. obern Stuben
Eigenthumb ane Einer behaußung. It. j. behaußung, hoffstatt, höffl. v. brunnen mit allen andern Ihren Gebeüwen Weiten rechten Zugehördt v. Gerechtigkeit. gelegen allhier in d. St. St. ohnfern St. Thomans brucken beÿ jetzigen genandter St. Ludwigs Kirchen vormahls der Kohlscheüren 1.s neben weÿl. lienhard Peters des Krempen Wittib, 2. s. neben hannß Meÿern dem Schiffknecht vnd Sandführern, hind. vf H Joh: Philipps heüsen alten dreÿern der d.thurn stoßend gelegen, davon gehen Jahrs auf Martini 7 ß 6 d gelts vnd 3. Kappen Ewigen Ehrschätzigen fürbietigen Zinnß dem St. Thoman allhier So dann 15. fl. gelts weÿl. H. Joh: Michel Zeißolffs 15.er seel. wittib Jahrs auf Martini th. in Rest Kauffschillings Capital 150. lb d Sonsten ledig vnd Eigen und über diße beschwerdte angeschlagen 25. lb. Dar. s. j. perg. Kbr. und C. C. St. Ins. verw. deßen datum 23. 9.bris 1672. mit N° 1 notirt darb. gelaßen.
Schulden auß der Frauen Nahrung Zubezahlend. It. auß dieser Nahrung ist zubezahlen, so die Fr. Ihrer Stieff dochter Margareth Dreßlerin wegen der beÿ Väterl. Abteil. Käuflich angenomene behaus. (…)
Abzug in dieses Inventar. des Manns Guth, Sa. Haußraths 21
der Frauen Guth, Sa. haußraths 159, Sa. Pferd, Schiff und geschirr 50, Sa.Silbers 19, Sa. Guldener Ring 13, Sa. baarschafft 30, Sa. Eigenth. ane Einer behaußung 25, Summa summarum 297 lb – Schulden 111 bleibt übrig 185 lb

Dressé par Jean Henri Lang l’aîné, l’inventaire après décès de Susanne Inckel n’est aps conservé mais les préposés de la Taille le portent dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 400 florins. Les préposés de la Taille dispensent les héritiers de l’amende qu’ila auraient due pour sous-évaluation trop importante

1704, Livres de la Taille (VII 1173), f° 12-v
(Mörin, A., N° 950) Weÿl: Susannæ Freÿin gebohrner Inckelin, Johann Freÿen deß Sandfuhrmanns und burgers allhier geweßener haußfrauen, Verlaßenes Vermögen, jnventirt Herr Nots. Johann Heinrich Lang Sen.
Die Beschluß Summa deß Inventarÿ ist fol: 58.a – 228. lb 11 ß d, die machen 400. fl. verstallte 100 fl. also 300 fl. Zu wenig.
Wavon nun der Nachtrag, als unverändertem guth gerchnet wird, auf Acht jahr in duplo, macht à 18 ß d – 7 lb 4 ß
Und auch auf Acht jahr in simplo trifft à 9 ß d – 3 lb 12 ß
Extat das Stallgelt 1703. et 1704. – 3 lb
Item so thun die Gebott – 1 ß 8 d
So damit ist vor abhandlung – 7 ß 6 s – Sa. 14. lb.
Straaff. Weilen nun so viel Zu wenig verstallt worden, alß wird rationé der Straaff, daß geschäfft an Unsere Gnd: Herren die Fünffzehen verwiesen.
Auß Erkantnus der Obern Stallherren, ist solcher der Straff gäntzlich erlaßen worden
dt. d 7.Junÿ

Jean Frey se remarie en 1706 avec Catherine Peter veuve du batelier Philippe Sandrock : contrat de mariage, célébration
1706 (29.8.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14) n° 519, 522
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Johannes Freÿen Sandführern und burgern alhie dem Hochzeitern ane Einem,
So dann der Ehrn: vnd tugendsamen Fr. Catharina gebohrner Peterin weÿl. H. Philipps Sandrocken geweßenen Schifmans auch burgers alhier seel. hinderblieben Wittib, der Fr. hochzeiterin am andern theil
Actum und Verhandelt in der Königl. freÿ Statt Straßb. auf Sonntag den 29.ten aug. Anno 1706. [unterzeichnet] x dießes ist Johannes Freÿen des hochzeiters eig. handzichen, + ist der hochzeiterin eig. handzeichen

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 107-v n° 607)
Anno 1706 den 23 Octobr. seind nach geschehener ordentlicher Außruffung in der Kirch St. Thomas eingesegnet worden Johannes Freÿ, der burger und fuhrmann alhie, und Fr. Catharina weÿl. Philipp Sandrock deß gewesenen burgers und Schiffmanns alhie hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] x, o (i 110)

Catherine Peter fait dresser l’inventaire de ses apports (103 livres) dans la maison qui appartient pour moitié à son mari
1712 (17.6.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 8) n° 316 (116, sic)
Inventarium und beschreib. aller Haab und Nahrung, so die tugendsame Fr. Catharina gebohrne Petrinin Zu dem Ehrenhafften Johannes Freÿen, Sandführern und burgern alhier ihrem Ehemann in den Ehestand zu gebracht und sich vermög deren Eheberedung als ein unverändert und reservirt guth vorbehalten, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der frn beÿständlich Hn Johann Ernst Gesensohns des Jüngern Hoßenstrickers auch burgers alhier Zu straßb. (…) Actum in der Königl. freÿ Statt Straßburg in fernerer beÿsein herrn Joh: Jacob Inckels E. E. Zunfft der fischer haupt Kand. des Ehemanns Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, auf Donnerstag den 17. Junÿ Anno 1712.
In einer alhier in der Statt Straßb. ohnfern der St. Thomans brucken gelegenen und dem Ehemann Zur helffte Zuständigen behauß. ist befund. word. wie volgt.
Der Fr. Söhnlein Nahmens hannß Martin Sandrocken gehörigen Pfetter: Götel vnd geschenckt geltt
Norma hujus inventarii, Sa. haußraths 56, Sa. Silbers 1, Sa. guldenen Ringen 3, Sa. baarschafft 41, Summa summarum 103. lb

La maison qui appartient pour un tiers à Jean Frey figure à l’inventaire de ses apports dressé en 1718.

Propriétaire pour un tiers de la maison, le cordonnier Isaac Osterrieth l’hypothèque au profit de Jean Frey (copropriétaire de la même maison) et de sa femme Anne Marie Bœgner

1721 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 108
Isaac Osterrieth Schuemacher
in gegensein Johann Freÿen des Fuhrmanns und Annæ Barbaræ geb. Bögnerin beÿständlich Joh. Jacob Bögners Packers ihres Vatters und Joh. Jacob Bögners auch Packers ihres bruders – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, die tertz ahne einer behausung über der Thomans bruck nahe St Louis Kirch, einseit neben Johann Meÿer anderseit neben Ottilia weÿl. NN gewesten Sigristen zu St Louis wittib hinten auff Hn Kornmann banquier

Le cordonnier Jean Adam Petri et sa femme Marie Barbe Frey hypothèquent leur tiers de maison au profit de Jean Frédéric Werckmeister

1723 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 239
Johann Adam Petri der Schuemacher und Maria Barbara geb. Freÿin beÿständlich Johannes Freÿ des Sandführers ihres bruders und Ernst gößensohn des hoßenstrickers ihres schwagers
in gegensein H. Johann Friedrich Werckmeister – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Ein dritter theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt cum appertinentis jenseith St. Thomasbruck hinder dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem Schiffmann anderseit neben Utilie N des Sigristen zu St Louis nachgelaßener wittib hinten auff H. Kornmann und Comp. – davon gibt man 3 cappen und 7 ß 6 d ewigen zinnßes dem Stifft St Thomas

Jean Frey et le tuteur des enfants que Susanne Dressler a eus de Jean Ernest Gesensohn cèdent leur parts de maison à leur cohéritière Barbe Frey femme du cordonnier Jean Adam Petri

1729 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 339
Johannes Freÿ der Sandfuhrmann, Ferner Johann Jacob Bollender hoßenstricker als Vogt Johann Ernst Gößensohn des hoßenstrickers in erster ehe mit weÿl. Susanna geb. Dreßlerin erzeugter zweÿer Kinder Susana und Johann Ernst der Gößensohn
ihrer respective schwester auch Miterbin ahne theils mütterlich theils schwesterlicher Verlaßenschafft Fr. Barbaræ geb. Freÿin Johann Adam Petri des Schuemachers – den 9. Februarÿ jüngst obrigkeitlich confirmirten versteigerung
fünff neunte theil für ohnvertheilt ahne dem Domino utili oder der Erblehnungs gerechtigkeit einer behausung höffleins und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomä Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinter dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem Schiffmann anderseit neben Utilie N. weÿl. N. Schneck Sigristen zu St Louis Wittib und deßen erben hinten auff H. Friedrich Kornmann Banquier und E. E. großen Raths beÿsitzer – von solchem gantzen hauß gibt man dem Stifft zu St Thomä als dominum directum in recognitionem dominÿ directi 3 Cappen in Federn und 7 ß 6 in geldt ahne ewigen ehrschätziig: und fürbietigem Erblehenzinnß – ihme Freÿ als erben zu einem dritten stammtheil seiner mutter seel. weÿl. Susanna geb. Inckelin auch weÿl. Johann Freÿ gew. Sandkarchers Ehefrau zu dreÿ 9. theil und eben demselben als Erben zu ein dritten theil seiner schwester seel. weÿl. Maria Salome Freÿin zu einem 9.t. theil, so dann Gößensohnischen curandis als erben zu einem dritten theil ihrer mutter schwester ged. Maria Salome seel. zu einem 9. theil quo ad dominum utile, die übrige vier 9.te theil aber ihro Petrÿscher ehefrau auff gleicher weiß wie wegen ihres bruders Johannes Freÿ aller ersten gemeldet worden zugehörig – auff den fueß von 1335 fl, 270 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour le droit emphytéotique sur la maison au profit du maître du jeu de paume Jean Philippe von der Mühl

1729 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 340
Johann Adam Petri der Schuemacher und Barbara geb. Freÿin mit beÿstand ihres bruders Johannes Freÿ des Sandfuhrmanns und ihres schwagers Johann Ernst Gößensohn des hoßenstrickers
in gegensein Johann Philipp von der Mühl des Ballenmeisters und schneiders – 400 pfund zu erkauff: und bezalung 5. neunte theil ahne hiernach beschriebener behausung
unterpfand, die Erblehnungs gerechtigkeit oder das Dominum utile einer behausung höffleins und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomä Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinter dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem Schiffmann anderseit neben Utilie N. weÿl. N. Schneck Sigristen zu St Louis Wittib und deßen erben hinten auff H. Rathh. Kornmann Banquier und E. E. großen Raths beÿsitzer – von solchem gantzen hauß gibt man dem Stifft zu St Thomä als dominum directum in recognitionem dominÿ directi 3 Cappen in Federn und 7 ß 6 in geldt

Fils d’un cordonnier d’Idstein en Hesse, Jean Adam Petri épouse en 1718 Susanne Marthe Elles, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration. Il devient bourgeois deux mois plus tard.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 306-v, n° 1312)
1718. Eodem [Mittwoch den 6. Julÿ] seind nach 2.mähl. Proclamation ehel. copulirt worden, Johann Adam Petri, der Ledige Schuhmacher von Idstein, weÿl. Joh: Philipp Petri gew. b. und Schuhmacher daselbst hinterl. ehel. sohn, und J. Susanna Martha, weÿl. Isaac Ellesen ges. b. und Schuhm. Hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Adampetri Als hochzeder, susana mardann Ellesin (i 306)

1718 (25.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 52
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Mstr. Johann Adam Petri dem Leedigen schumacher und burger allhier, beÿständlich H. Johann Philipp Schropffen auch schumacher und burgers allhier deßelben beÿstandts ane Einem,
So dann die viel Ehr und tugendreiche Jgfr Susannæ Marthæ gebohrner Elleßin weÿl. H. Isaac Elleßen geweßenen Schuemachers allh. seel. Ehelich hinterlaßener tochter mit beÿstand S. T. H. Simon Knollen handelßmanns und E E. Kl. raths allhier alten wohlmeritirten beÿsitzers als der Jgfr. hochzeiterin am andern theil.
Actum Straßburg, Sambstags den 25. Junÿ 1718 [unterzeichnet] Johann Adam petri als hochzeiter, susanna mardam ellesin hochzeitrin

1718, 4° Livre de bourgeoisie p. 834
Joh: Adam Petri Von Istein, der schumacher, weÿl. Joh: Philipp Petri gew: schumachers daselbst sohn, emp: das burgerrecht Von seiner Fr. Susanna Martha Ellißin p. 2. gold fl. 16 ß. wird beÿden schuhmachern dienen J. d. 3. 7.bris 1718.

Susanne Marthe Elles meurt en 1722 en délaissant un fils qui meurt peu de temps après sa mère, de sorte que le veuf est seul héritier. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue du Savon. L’actif s’élève à 144 livres, le passif à 23 livres
1723 (22.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 234 (215)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren vndt tugendsahme Frau Susanna Martha Petrÿn gebohrne Elleßin, Mstr. hanß Adam Petri, Schuhmachers und burgers allhier zu Straßburg ehelich geweßene haußfrau nunmehr seel. nach ihrem vor ohngefähr dreÿ viertel Jahren genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wittibers selbst als eintzigen Erben weilen das Kind Johann Philipp nach der Mutter verstorben, Und er alßo dasselbe ge Erbt (…) Act. Straßb. Freÿtags d. 22.ten Jan. 1723.
In einer allhie Zu Straßburg ane dem Seilergäßel gelegenen vndt lehnungsweiß bewohnend. behaußung befunden wie folgt
Manuductio. Sa. haußraths 47, Sa. werckzeugs 6, Sa. Silbers 15 ß, Sa. liegend. güther 50, Sa. activorum 40, Summa summarum 144 lb – Passiva 23, Remanet 121. lb

Jean Adam Petri se remarie avec Marie Barbe Frey ; contrat de mariage, célébration
1723 (25.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 235
Eheberedung Zwischen H. Hannß Adam Petri, Schuhmachern, wittiber vnd burgern allhier Zu Straßburg beÿständlich Hn. Joh: Philipp Schuestern Schuhmachers und burgers allhier auf seiten deßelben, So dann
der Ehrsamen vnd tugendsamenJgfr Mariæ Barbaræ Freÿin weÿl. H. Johannes Freÿen gewesenen Sandführers vnd burgers allhier seel. nachgelaßener tochter mit assistentz H.. Joh: Jacob Inckel haupt Kandens beÿ E E Zunfft der fischer Ihres geschwornen vogts vnd H. Johannes freÿen Sandführers Ihres Bruders, auf seiten derselben
Actum Straßb. Montag de, 25. Januarÿ 1723. [unterzeichnet] Johann Adam Petrÿ als hözeiter, Mara barra freyin als hotzeiter

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 182 n° 1041)
Anno 1723 den 24 Hornung seind nach gehaltener offentlicher Außruffung, in der Kirch Zu St. Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Adam Petri, der burger und Schuhmacher alhier und Jungfr. Maria Barbara weÿland Johann freÿ deß gewesenen burgers und fuhrmanns alhie hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Adal Petrÿ als Hozeter, Meb bara freÿn hotz Zeit (i 186)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison indivise entre l’épouse et son frère Jean Frey. Les apports du mari s’élèvent à 17 livres, ceux de la femme à 148 livres.

1723 (8.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 241 (221)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte vndt bescheidene Mr Hannß Adam Petrj der schumacher vnd burger allhier vnd die Ehren und tugendsahme frau Maria Barbara Petrÿn gebohrne Freÿin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg Einander in die Ehe gebracht, vnd sich deren Jeedes vermög auffgerichteter Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben (…) Actum in præsentia H. Joh: Jacob Inckels Hauptkanden beÿ E. E. Zunfft der Fischer Ihres geschwornen vndt noch ohnentledigten Vogts So dann des Ehemanns selbst Straßb. den 8. Martÿ 1723.

In einer allhier Zue Straßburg ane der S. Thomans bruckh gelegenen und Zum theil eigenthümlich hiehero gehörigen behaußung sich folgendermaßen befund.
Eigenthumb ahne einer behaußung (F.) Item die helffte ane einer behaußung, hoff und hoffstatt, sampt allen deren begriffen, weiten, Zugehörden vnd Gerechtigkeit. gelegen allhie in der Statt Straßburg ohnfern S. Thomæ Bruckhen beÿ der Kohlscheur I.s. neben Philipp Stoltzen dem Grempen 2.s. neben Fr. Güntzerin hinterl. Wb die vormals sogenante herberg Zum guldenen Lamb davon gehen Jahrs auf Martini 7 ß 6 d gelts Vndt dreÿ Cappen Ehrschätzigen fürbietigen Zinßes dem Stifft S. Thoman allhier, ferner 3. lb d Zinß Isaac Osterried dem schuemacher vf weÿhnachten ablößig in Hauptguth mit 100. lb d, so dießmahlen sine præjudicio ohne anschlag gelaßen worden. Die Uberige helffte gehört H. Johannes freÿen Sandführern der Ehefr. brudern. Darüber besagt ein Pergamentener Kauffbrieff mit der Cancelleÿ Contract Stub Innsiegel verwahrt deßen datum d. 2° 9.br 1672. mit N° 1 notirt und dabeÿ gelaßen.
Wÿdembs Verfangenschaft. Welche Meister Johann Ehrmann der Kübler vnd burger allhier Von seiner haußfrawen frauwen Anna Maria Ehrmännin gebohrner Freÿin nunmehr seel. vermög auffgerichteten Eheberedung §° 2.do ad dies vitæ Zugenießen hat, daran finito usufructu der dritte theil der dißorts Ehefrau vnd Ihren Zweÿen geschwüsterd. ins gemein gehörig Ist. Eine behausung (…) in der Vorstatt steinstraß
$ 9992
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths so dem Ehemann vor unverändert gehörig ist 8, Adde die Ihme ane den hausst. gehörige helffte 9, Des Ehemanns Nahrung 17 lb
Der Ehefr. Vermögen betr., Sa. haußraths 99, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 17, Sa. baarschafft 20, Sa. Eÿgenthumb ane Einer behausung o, Summa summarum 138 lb – Darzu gelegt die Ihro ane die haußt. Gebührige helffte 9 lb, Der Ehefr. gantz Vermögen 148 lb

Jean Adam Petri et Barbe Frey hypothèquent la maison et une autre rue des Cerceaux au profit de Susanne Feigler, veuve du chirurgien Jules Christophe Kessler

1729 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 383
Johann Adam Petrj der Schuemacher und Fr. Barbara geb. Freÿin mit beÿstand ihres bruders Johannes Freÿ des Sandfuhrmanns und ihres schwagers Johann Ernst Gößensohn des hoßenstrikers
in gegensein Fr. Susannæ geb. Feiglerin weÿl. Julius Christoph Keßler Chirurgi mit beÿstand ihres Curatoris H. Johann Sebastian Kratz auch Chirurgi und ihres Sohns H. Johann Jacob Keßler des ledigen Scribenten – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, die Erblehungs gerechtigkeit oder das dominum utile einer Behausung höffleins und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomä Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem schiffmann anderseit neben weÿl. Schneck hinterlassenen wittib und Erben hinten auff H. Rathh. Johann Friedrich Kormann seel. Stifft zu St Thomä, als domino directo 3 cappen in Feder und 7 ß 6 in geldt ahne ewigen ehrschätzig: und fürbietigen Erblehenizinß
ferner vier 27.t. theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung hoffstatt und höfflein cum appertinentis ahne der Steinstraß vornen ahne der Reiffgaß einseit ist ein Eck an derselben anderseit neben Clemens Reÿff dem holtzhändler hinten auff Georg Andreas Sarger dem huetmacher – von solchem gantzen hauß gibt man in das Lerchefeldische Lehen oder nunmehr in dem Gürttlerhoff auff Martini 4 lb ewigen ehrschätzigen ane bodenzinß – ihren geschwistrigen zu übrigen antheilern zuständig

Marie Barbe Frey meurt vers 1739 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé douze ans plus tard dans une maison de location près l’église Saint-Louis
1751 (14.4.), Not. Fernig (fonds Elles, 6 E 41, 1323) n° 1-a
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und tugendsamen frauen Mariä Barbarä geb. Freÿin, des Ehrengeachten Johann Adam Petrj des Schuh Machers v. v. allh. Zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1751. – nach ihrem Vor ohngefehr 12 Jahren schon beschehenem tödl. Ableiben hie Zeitl. Verlaßen (…) So geschehen in der Königl. Statt straßb. auff Mittwoch den 14. des Monaths Aprilis A° 1751.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Johann Jacob Petri, den leed. Schuh Knecht so ohngef. 26. Jahr alt v. selbsten in Persohn dem geschäfft abgewathet. 2. Johann Christian Petri, leedigen Schuh Knecht so ohngef. 24. Jahr alt v. dermahlen auff der Wanderschafft. 3. Jungfrau Mariam Elisabetham Petrjin so ohngef. 22 Jahr alt und 4. Johann Georg Petrj den leedigen Schuh Knecht, so ohngef. 16 Jahr alt, Welche samtl. 4. Kinder die Verst. seel. mit Eingangs ged. hinterbl. Wr ehelich erzeugt. In der dreÿ letztern Nahmen ist H. Friderich Meÿrer der Gürtler v. b. allh. derselben geschw. Vogt beÿ dem geschäfft Zugegen gewesen v. dero Interesse beobachtet. Alle 4. Zu gleichen Antheilen.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Ludwigs gaß gelegenen, Von dem hinterbl. W. Lehnungs weiß bewohnenden behaußung ist befunden worden wie folgt
Wÿdumbs Verfangenschaft, Welche Meister Joh: Ehemann d. Kübler v. b. allh. d. defunctæ Vatters Schwester seel. Ehemann von weÿl. Fr. Anna Maria geb. Freÿin seiner Ehefr. als der abgeleibten seel. Vatters Schwester Verl. ad dies vitæ Zu genießen (…) durch weÿl. H. Joh: Adam Ösinger gewes. Notm. publ. & pract allh. in a° 1717. Verl. auffgerichtet Inv. (…)
Sa. Haußraths, worinnen auch der Erben samtl. ohnverändertes Vermögen bestehet, ist dem Stall tax nach 11 lb
Die übrige Verlaßenschafft als in des Wts Nahrung gehörig consignirt, Sa. haußraths 2, Sa. Werckzeugs zum schuhmacher handwerck gehörig 1, Summa summarum 4 lb – Schulden 19, In Compensatione 14 lb – Endlichen Schulden Rest 2 lb

La créancière Susanne Feigler acquiert la maison par adjudication judiciaire le 4 février 1732 (voir l’acte de vente de 1736)

Le barbier Jules Christophe Kessler s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre. Les barbiers exposent que la demande contrevient au règlement mais ne voient pas d’inconvénient à ce que les Quinze accordent la dispense.
1698, Protocole des Quinze (2 R 102)
(f° 225-v) Sambstags den 27. Sept. 1698 – H Julius Christoph Keßler Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer pt° Meisterstücks
Kun. noîe H. Julÿ Christoph Keßler des led. barbier gesellens Cit. per Schedam E. E. Meisterschafft Altmr. H. Johann Friderich Megerlin, weilen Prplis an eines Meisters Wtb. sich verheurath. vnd des Meisterstückh machen will, alß bittet Ihme solches auffzugeben.
Saltz. noîe Citati præs. weilen solches petitum wider articul dabeÿ Sie weiters nichts thun Können, alß s. Zu Mghh. bittet aber der laden pro dispensatione eingedenck. Zu sein wie herkommens. K. setzts.
Erkandt, wirdt dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 2. lb d dispensando willfahrt.

Le barbier Jules Christophe Kessler épouse en 1698 Susanne Feigler, veuve du barbier Jean Michel Unger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 54, n° 18)
1698. Mittwochs den 10. decemb. st. n. 1698. seind nach Zweÿmahlig. außruffung in der Pfarr Kirchen Zu S. Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden H. Julius Christoph Keßler der ledige Barbierer und burger alhier weÿl. Julius Christoph Keßlers geweßenen weinhändlers und burgerß alhier nachgelaßener ehelicher Sohn und fr: Susanna Ungerin, weÿl. H. Johann Michael Unger, geweßenen Barbierers vnd burgerß alhier nachgelass. wittwe, welche auch neben mit und nachgesetzten Zeug unterschrieben haben [unterzeichnet] Ich Julius Christoff alß hoh Zeÿter, Ich Susanna Vngerin als hochterin (i 57)

Natif de Mittelbergheim, Jules Christophe Kessler devient bourgeois quelques jours avant son mariage
1698, 4° Livre de bourgeoisie p. 706
Johann Christoph Keßler, der barbierer Von Mittelbergheim, Weÿl. Julÿ Christophori Keßlers gew: Krempen allhier Ehl. Sohn empfangt das burgerrecht Von Susanna Ungerin, seiner haußfrauen gratis, Vnd wird beÿ E.E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. 29. 9.bris 1698.

Fils d’un barbier de Germersheim en Palatinat, Jean Michel Unger épouse en décembre 1692 Susanne Feigler, fille de taillandier, et devient bourgeois trois semaines plus tard
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 24-v, n° 21)
Auff heut Mitwoch den 10. Decembris St. N. A° christi 1692. seint nach Zweÿmahliger Außruffung in der Pfarr Kirche Zu St. Niclaus allhier in Straßburg copulirt worden, H. Johann Michael Unger Von Germersheim, der ledige Barbierer und Burger allhier, H. Johann Jacob Ungers, gewesten Barbierers zu Germersheim nachgelaßener Ehelicher Sohn, und Jungfrau Susanna, Johann Georg Feiglers gewesten Burgers und Waffenschmidts allhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Ungerer alß hogzeter, Susanna Feiglerin als hochtzterin (i 26)

1692, 4° Livre de bourgeoisie p. 625
Joh: Michael Unger, Von Germersheim, der Barbirer Weÿl. Hannß Jacob Ungers des gewesten barbierers daselbst nachgelaßener Sohn, empfangt das burgerrecht Von Susanna Feilerin seiner jetzmaligen haußfrawen p. 2. gold. fl. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zu Vor ledig. standts geweß. Vnd wird zu E E Zunfft der Lucernen dienen. Jur: d. 29. Xbr: 1692.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison propre à l’épouse au Vieux-Marché-aux-Vins. Les apports du mari s’élèvent à 247 livres, ceux de la femme à 693 livres.
1699 (12.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 19) n° 4
Inventarium über dasjenige Vermögen, So Herr Jullius Christoph Keßler, Barbierer und Wundartzt und Frau Susanna gebohrne Feÿglerin beede Eheleüthe und Burgere zu Straßburg einander für unverändert in den zum theil Zugebracht, auffgerichtet in Anno 1699. – in Ihren Mittwoch den 10. Decembris deß Zurückgelegten 1698. Jahrs angetrettenen Ehestand, Krafft auffgerichteter heüraths verschreibung einander für unverändert Zugebracht (…) Actum Straßburg in beÿsein Herrn Georg Sigmund Breunsmäntels Zinngießers und E E Kleinen Raths alten beÿsitzers, der Ehefrauen und Herrn Johann Höhris Barbierers und geschwornen wundartzts der Kindt. Erster Ehe geschwornen Vogts, wie auch herrn Johann Georg Feÿglers, Specerirers und handelsmanns deroselben Eheleiblichen Bruder, alle burgere alhier Zu Straßburg, Donnerstags den 12. Monatstag Februarÿ Newen Calenders Anno 1699.

In hernach eigetragen, in der Statt Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegenen der Ehefraun für unverändert gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltz: und Schreinerwerck. In der Cammer A, Cammer B, In der Cammer C, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Im obern haußöhren, In der Magd Cammer, In der Wohnstuben, In der Kuchen
Sa. haußraths und Kleÿdung (M 121, F. 231), Sa. Frucht und Meel (F 6) Sa. Weins und Faß (M 18, F 7), Sa. Werckzeugs Instrumenten und dergleichen Zum barbierer und wundartztneÿ gehörig (M 20, F 15), Sa. Silber geschmeids (M 72, F 59), Sa. goldener Ring (M 3, F 41), Sa. Baarschafft (F 2)
Summa summarum des Ehemanns Vermögens 235, Darzu seind zurechnen Zween dritteth. der Haussteuren 12, Des Ehemanns unverändert Vermögen 247 lb
Eÿgenthumb ane Häußern und Gädel so die Ehefrau für unverändert in die Ehe gebracht. Erstlichen ein hauß jenseits der Schidbrucken (…)
Sa. Häußern (F 220), Sa. Schulden (F 52), Summa summarum der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung 687, dazu ist zu rechnen ein drittertheÿl an denen haussteuren thut 6, Der Ehefrauwen in die Ehe gebrachte Nahrung 693 lb
Wÿdemb, daran das Eÿgenthumb der Ehefrauen verfangen, nach besag der Ehefrauen Ersten haußwürths seel. Verlaßenschafft durch herrn Notarium Johann Kitschen in Anno 1698. gefertigt und einer von Herrn Stephan Cornelio Saltzmann Notario Publico et Academico den 28. Julii Anno 1689. verfertigte, auffsatz hatt herr Johann Jacob Fautel Sattler und burger allhie zu Straßburg von weÿl. frawen Salome gebohrner Feiglerin seiner geweßenen Ehewürthin der Ehefrauen verstorbenen Schwester (…)

Jules Christophe Kessler estime que les droits prélevés lors de son admission à la tribu sont trop élevés alors qu’il est fils de bourgeois et qu’il a épousé une veuve. Les Quinze consultent le tarif dans les registres de la Lanterme et estiment que la somme réglée est réglementaire. Ils déboutent le pétitionnaire de sa demande
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Julius Christoph Keßler Ca. E. E. Zunfft zur Lucern
(f° 222-v) Sambstags den 18.ten Julÿ – Julius Christoph Keßler Ca. E. E. Zunfft zur Lucern
Julius Christoph Keßler Chyrurgus per Hecker Cit. E. E. Zunfft zur Lucern Zunfftmeister H. Johann Moßedern, Pplis klagt daß Citati Ihne als einen gantz Landfremden beÿ Conferirung des Zunfftrechts gehalten und an statt 25. ß 3 lb 7 ß abgefordert haben, da er doch eines Burgers Sohn, deßen vatter hiebevor ein Straßburgischer unterthan gewesen, auch eines burgers Wtb. geheürathet habe, bathe deßwegen moderationem und Restitution des Zu Viel abgeforderten gelts.
Gol. pro Citati bittet Zu Mehrerm bericht deputationem. Hecker consentirt. Erk. deputation auff die obere handwerckhh. willfahrt.

(p. 244) Sambstags den 8. Augusti 1699. Christoph Julius Keßler Ca. E. E. Zunfft zur Lucern
Iidem [Obere handwerckhh.] per Herrn Friden, es habe Julius Christoph Keßler jüngsthin wider E. E. Zunfftgericht Zur Lucern geklagt daß beÿ Conferirung des Zunfftrechts daßelbe ihne als einen gantz Landfremden gehalten, und an statt 25. ß Ihme 3 lb 7 ß abgefordert habe, anbeÿ gebetten daß ermelte Zunfft Zu erstattung des Zuviel abgeforderten gelts angehalten weden möchte.
Alß man darauff Herrn Johann Moßedern den Zunfftmeister angehört habe, derselbe beditten, daß E. E. Zunfft Gericht jährlich auff die Ordnung schwören müßte, und man dem Cläger nichts als was dießelbe mit sich bringe, gefordert habe, wann MGHherren aber etlich anders erkennen wolten, Sie es wohl geschehen maßen müßten.
Hingegen habe Keßler vermeint daß er nicht soviel Zu bezahlen hette (1) weilen er eines burgers undt barbierers Wtb geheürathet, (2) ein Burgers Sohn seÿe deßen vatter vor dießem alhie burger gewesen, undt nachgehends nach Mittelbergheim gezogen undt (3) man H. Stegen Tochtermann welcher gantz frembdt seÿe nicht mehr als 3 lb 7 ß gefordert habe, da es doch mit ihme eine Gantz andere beschaffenheit hette, anbeÿ nochmalen umb moderation Gebetten.
Worauff man sich E. E. Zunfft Zur Lucern Articul buch geben Laßen, worinnen Clärlich enthalten, daß ein ieder Burger Sohn, welcher daselbst Zünfftig werden will, vor die gebühr 3. lb 7 ß erlegen soll, deßwegen man dafür gehalten, daß Implorant beÿ deren bereits Gethanen erlegung gelaßen werden Könte. Erk. Gefolgt.

Le tuteur de Susanne Feigler, démente, assisté de sa fille et de son gendre, vend la maison au transporteur de sable Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand (propriétaires de la maison voisine, voir ci-dessus)

1736 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 11-v
H. Johann Sebastian Kratz der chirurgus und E. E. großen Raths alter beÿsitzer als vogt Fr Susanna geb. Feiglerin weÿl. Julÿ Christoph Keßler gewesten Chirurgi wahnwitziger wittib mit zu ziehung ihr Keßlerin Tochtermann Johann Jacob Riedle Chirurgi und deren tochter Jfr. Maria Magdalena Keßlerin tutoris Johann Adam Steinbach des gürttlers
in gegensein Friedrich Gerlach des Sandführers und Mariæ Dorotheæ geb. Brandin
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomas Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder dem Brauhauß zum Spieß einseit neben dem käuffern selbst anderseit neben Ottilia N weÿl. NN Sigristen zu St Louis wittib hinten auff H. Fünffzehner Friedrich Kornmann – davon gibt man jährlich den Stifft St Thomä auff Johann Baptistæ, Martini und Nativitatis Christi dreÿ Cappen in federn und 7 ß 6 ahne einem ehrschätzig und fürbietigen zinnß – als ein ahne hiesiger Ganth den 4. Februarÿ 1733 erkaufftes guth – um 100 pfund verhafftet, geschehen um 600 pfund

Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acheter au profit du marchand Jean Daniel Stædel

1736 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 610 f°13
Friedrich Gerlach der Sandführer und Maria Dorothea geb. Brandin mit beÿstand H. Rathh. Oesinger und H. Kögelin beede E.E.. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H .Johann Daniel Städel des handelsmanns – schuldig seÿen 600 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß bezalten Behausung höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomas Bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder dem Bierhauß zu Spieß, einseit neben denen schuldnern selbst, anderseit neben Ottilia N weÿl. NN Sigristen zu St Louis wittib, hinten auff H. Fünffzehner Friedrich Kornmann – davon gibt man jährlich dem Stifft St Thomæ 7 ß 6 und 3 Cappen in federn ahne ewigen ehrschätzigen und fürbietigen Zinß

Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand hypothèquent leurs deux maisons voisines au profit du marchand Jean Schœttel

1738 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 677-v
Friedrich Gerlach der Sandführer und Schiffmann und Maria Dorothea geb. Brandin mit beÿstand H. Kickh und H. Bourst beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johannes Schöttel des handelsmanns – schuldig seÿen 650 pfund
unterpfand, Erstlich eine am 7. Januarÿ 1736 umb 700 lb erkauffte Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten jenseith St Thomæ bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben denen schuldnern selbst anderseit neben Ottilia N weÿl. NN des Sigristen zu St Louis wittib und erben hinten auff H. Fünffzehner Friedrich Kornmann – davon gibt man dem Stifft St Thomæ auff Johann Baptistæ und Nativitatis Christi wie auch auff Martini 3 Cappen in Federn und 7 ß 6 ahne ewigen ehrschätzig: und fürbietigem zinß
ferner eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis eben daselbst einseit neben vorher beschriebenem denen Schuldnern selbst gehörigen hauß anderseit neben Christian Lauray dem zweÿbruckischen Mund: Koch hinten auff vorged. H. XV Kornmann – davon gibt man besagtem Stifft zu St Thomæ zween cappen ahne ehrschätzigem zinß – als ein am 13. Decembris 1721 erkaufftes guth

Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand hypothèquent leurs deux maisons voisines au profit du receveur de l’orphelinat Jean Frédéric Heupel

1740 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 409
Johann Friedrich Gerlach der schiffmann und Maria Dorothea geb. Brandin mit beÿstand H. Capler und H. Jung beede EE. kleinen Raths alten beÿsitzers
in gegensein H. Johann Friedrich Heupel des Schaffners allhiesigen Weÿßenhaußes – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, zwo neben einander liegende behausungen samt höfflein und hoffstätten mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseits Thomae Bruck ohnfern die Kirch zu St Louis hinder dem Bierhauß zum Spieß, einseit neben Johann Georg Wiedemann dem Saltzmeßer, anderseit neben Antoni Heldter dem bittel beÿ E.E. Zunfft der Weinsticher, hinten auff H. XV Friedrich Kornmann – von der größeren behausung gibt man dem Stifft zu St Thomä auff Joh. Baptistæ, Martini und Nativitatis Christi 3 Cappen in federn und 7 ß 6 d Ehrschätzigen zinnßes

Frédéric Gerlach et Marie Dorothée Brand vendent la maison 800 livres au menuisier Michel Thomas et à sa femme Marie Madeleine Bentz

1745 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 258-v
Johann Friedrich Gerlach der sandführer und Maria Dorothea geb. Brandin
in gegensein Michael Thomas des schreiners und Mariæ Magdalenæ geb. Bentzin
eine behausung hindergebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten jenseit St Thomä bruck ohnfern der Kirch zu St Louis hinder bierhauß zum Spieß einseit neben den Käuffern, anderseit neben Johann Jacob Tournay dem Sackträger, hinten auff ST H. XV Friedrich Kornmann – davon gibt man dem stifft St Thomä auff Joh. Baptistä, Martini und Nativitatis Christi 3 cappen in federn und 7 ß 6 ewigen ehrschätzigen und fürbitigen zinß – als ein am 7. Januarÿ 1736 erkaufftes guth – um 800 pfund

Le compagnon menuisier Michel Thomas originaire de Niderhausbergen demande l’autorisation (de faire son chef d’œuvre) bien que ses années d’épreuve ne soient pas encore écoulées
1736, Protocole des Quinze (2 R 145)
(p. 16) Sambstag den 21. Januarÿ.
Römer nôe Michael Thomas ledigen Schreiners von Niderhaußbergen [contra E. E.] Meisterschafft der Schreiner altisten geschw. H. Joh: [-] prod. Vnterth. Mem. sambt beÿlagen A et B bitt [-] Fuchs Weil Gegner noch uber 1 Jahr undt 2. Monath an d[en] Muthjahren auszuarbeithen hat, alß bitt abweßung Ref. [Exp.] Römer priora. Erk. Ober handwerkhh.

Fils d’un cultivateur de Niederhausbergen, Michel Thomas épouse en 1737 Marie Madeleine Bentz, fille d’un charpentier de Kehl : contrat de mariage, célébration
1737 (14.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 76) n° 856
(Eheberedung) entzwischen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Michael Tomas leedigen Schreinern von Niederhaußbergen gebürtig, weÿland Diebold Tomas geweßenen Ackersmanns und Innwohners allda seel. Ehelich nachgelaßenem Sohn als dem hochzeitern ane Einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauw Mariæ Magdalenæ Bentzin, weÿland Meister Johann Jacob Bentzen deß geweßenen Zimmermanns und burgers zu Kähl ehelich erzeugten Tochter
So beschehen In der Königlichen Statt Straßburg In beÿsitzer meister Michael Dennichen des Schreiners auf seiten des hochzeiters, So dann auf der Jgfr hochzeiterin seiten S. T. H. Alexander Salomon Reichard Vornehmen handelsmanns aller burgere allhier, Donnerstags den 14. Februarÿ 1737.
[unterzeichnet] Michäl Thommaß alß hoch Zeitter, + der hochzeiterin handzeich.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 172)
Anno 1738. Mittw. d. 7. Maj seind nach ordentl. außruffung Ehl. copuliret u. eingesegnet worden Michael Thomas der led. schreiner Von Niederhaußb. weÿl. Diebold Thomas b. und ackersmanns daselbst hinterlaß. Ehel. Sohn, v. J. Maria Magdal. weÿl. Johann Jacob Bentzen geweß. b. und Zimmermanns in Kähl hinterlaß. Ehl. tochter [unterzeichnet] Michäl Thommaß als hoch Zeitter, + ist der hochzeiterin Zeichen (i 177)

Michel Thomas fait dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie (les registres de bourgeoisie manquent entre 1737 et 1740)
1738 (14.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 36) n° 1109 (1063)
Designatio deßjenigen Vermögens, so der Ehrsame vnd bescheidene Mstr. Michel Thomas der leedige Schreiner Von Niederhaußbergen, weÿland diebold Tomas geweßenen Ackersmanns vnd burgers allda seel. Sohn, so sich ane Jgfr. Maria Magdalena Bentzin weÿland Mstr. Johann Jacob Bentzen geweßenen Zimmermanns Vnd burgers zu Kähl Ehelich nachgelaßene dochter zu verheurathen willens ist, dermahlen würcklichen besitzet, welches weilen Er wegen Erlangung des Burgerrechtens beÿ hoher gnädiger Obrigkeit Untg. ansuchung zu thun willens (…) Actum Straßburg den 14. febr. A° 1738.
Sa. haußraths 30, Holz und Werckzeug wie auch gemachte arbeith Zum schreiner handwerck gehörig 167, Baarschafft 27, Schuld 100, Summa summarum 320 lb

Michel Thomas devient tributaire chez les Charpentiers le 22 mai 1738
1738, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 246) Donnerstags den 22. Maÿ 1738. wurde Kauffgericht gehalten
Evangelisch Neuzünfftiger – Mstr Michel Thomas der Schreiner Von niederhaußbergen prod. Cantzleÿ und Stammsch. Vom 19. Maÿ 1738 bitt ihme das Zunfftrecht angedeÿen zu laßen. Erkannt willfarth. dt. 3 lb d

Michel Thomas porte devant les Quinze une affaire qui l’oppose à la tribu des Charpentiers. Il a été mis à l’amende pour avoir vendu des objets de la succession Jean Philippe Winther bien qu’ils soient usagés et qu’ils ne peuvent passer pour neufs. La commission estime qu’il n’a pas été prouvé que les objets vendus sont neufs mais confirme la validité du jugement rendu par la tribu pour prendre en compte sa crainte de la fraude tout en réduisant l’amende du plaignant.
1754, Protocole des Quinze (2 R 164)
Michael Thomas Ca Schreiner
(p. 355) Sambstags den 10. Augusti. – Freund nôe meister Michael Thomas des b. und schreiners allhier Ca. E. E. Msterschafft derer teutschen schreiner obermeister, producirt Wiedrigen handtwercks bescheid Vom 30. Julÿ Jüngst Von welchem ppli an mghhrn un unterthänigkeit appellirt, bitt verzeichnus. Erkanndt Verzeichnus.

(p. 358) Sambstags den 17. Augusti. – Idem [Freund] nôe Michael Thomas des schreiners Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen schreiner obermeister, prod. unterth. appellations Klag samt beÿl. sub lit A et B und bitt umb deput.
Christmann bitt gleichfalls um deput. Erkanndt Deputation.

(p. 406) Sambstags den 14. Septembris 1754. Iidem [Ober Handwercks herren] laßen per eundem referiren, es habe meister Michael Thomas der burger und schreiner allhier beÿ mghhrn C. E. E. handwerck der teutschen schreiner obermeister den 10.ten Augusti Jüngst einen Wiedrigen handwercks bescheid producirt, Vermög Welches Er in die straf der 3. lb nebst ersetzung der unkosten condemnirt Worden, Von dießem bescheid habe Er in tempore legale an Mghh appellirt seiner jnterponirten appellation Verzeichnus gebetten und erhalten, auch den 17.ten ejusd. mensis seine unterthänige appellations Clag mit beÿlagen sub litt A et B übergeben und darum Exponirt, er seÿe auß der ursachen in die straff der 3. lb nebst unkösten condemnirt worden, weilen Er einen Nußbaumenen beschlagenen Kasten, dergleichen Commoder und eine Eisene bettlad von den Winterischen haußrath Zu Verkauffen gestellet habe. Wann aber sothane stück nicht new geweßen, indeme auß mitkommendem des schloßers Conto sub litt A ersichtlich daß der Kasten bereits in ano 1748 gemacht und beschlagt Worden, über dießes Könne man nicht Eigentlich sagen daß der appellant die in dem bescheid enthaltene Effecten Verkaufft habe, da außmitkommendem Extract des über weÿl. Joh: Philipp Winthers geweßenen metzgers Verlaßenschafft gefertigten Inventarii Sub litt b erhellet, daß principalis 51. lb 19 ß 6 d welche Er wegen der Einquartierung Vor Baukösten in seinem hauß Verwenden müßen in gedachte Verlaßenschafft schuldig geweßen mithin dieselbe nicht bezahlt bekommen sondern ane bezahlung gegeben habe, Er gehe demnach an mghhrn des appellanten unterthäniges bitten Selbige geruhen deputationen abzuordnen, et facta relatione den appellanten Von der angesetzten Straff und handwercks unkosten wiederum in gnaden Zu entbinden ref: Exp:
Eadem die habe appellatischer (p. 408) ober meister um deput. gebetten et facta relatione die sententiam à quâ gnädig Zu Confirmiren ref. exp: auff geschehene Weißung, habe der appellant præsens Soutenirt, daß die jenige Schreiner Waar welche Er in dem Wintherischen haußrath Verkaufft, alte gebrauchte sachen geweßen welche dem artickel nicht unterworffen und deß wegen seine genommene Conclusiones *tirt.
H Johann Jacob Strohe als obermeister, so dann Johann Jacob Schwing und Johann Friderich Engel, als mit meistere, hätten hingegen versichert, daß insonderheit die zweÿ letztere meistere die Waar in haußrath selbsten besichtiget, und mit gutem gewißen nicht anderst sagen Könnten, als daß es neue Waar geweßen, ob derselbe gleich ettliche jahr Vorher könne gemacht geweßen seÿn, überhaupt seÿe es vor die Meisterschafft von großer Wichtigkeit, daß dergleichen unterschleiff Verbotten Werde, indeme sie sonsten alle Verderben müßen, Wollten also unterthänig gebetten haben, Mghhn geruheten Zu erkennen, daß in erster jnstantz wohl gesprochen, übel appelliret worden, einfolglich die ententia à quâ ref. Exp. Zu confirmiren seÿe.
die Hhn Deputirte hätten Zwar in dießer sach befunden, daß das factum und die quæstio ob der appellant neue schreiner Waaren dem haußrath gestellt, nicht Juridice bewiesen und also dem appellanten das Juramentum suppletorum hätte deferirt Werden Können, Weilen aber dem gantzen handwerck Viel daran gelegen, daß dergleichen unterschleiff gäntzlich auffgehoben und Verwehret Werde, als wäre dererselben meinung dahin gegangen, daß in erste jnstantz zwar wohl gesprochen Worden, die angesetzte straff der 3 lb aber auß bewegenden Ursachen auff 1 lb zu moderien, der appellam auch in die gerichts Kösten fällig zu achten seÿe. Erkanndt, Bedacht gefolgt.

Marie Madeleine Bentz meurt en 1757 en délaissant pour seul héritier testamentaire son mari. L’inventaire est dressé dans leur maison derrière Saint-Nicolas. L’actif de la succession s’élève à 591 livres, le passif à 957 livres.
1757 (19.8.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 67) n° 1609
Inventarium vnd beschreibung alles derjenigen haab und Nahrung Keinerleÿ davon außgenommen so weÿland die Ehren vnd tugendsahme frau Maria Magdalena Tomaßin gebohrne Bentzin des Ehrengeachten vnd ebscheidenen Meister Michael Thomas schreiners vnd burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehefrau, nach Ihrer den 27.ten Junÿ dieses fortlaufenden 1757.ten Jahrs aus dießer welt genommenem tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sein des Wittibers selbsten, als der Verstorbenen seel. Crafft gnädig erhaltenen Indulti Testandi per Testamentum instutuirten vnd verlaßenen eintzigen universal Erben fleißig inventirt und erzeugt (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg den 19.ten Augusti 1757.
Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg hinter St Nicolaj gelegener eigenthümlich hiehero gehörigen behausung sich befunden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine behausung hinter St Nicolaj Kirch (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 93, Sa. Holtz vnd werckzeugs zum schreiner handwerck gehörig 20, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 476, Summa summarum 591 lb – Schulden 957 lb, In Compensatione Mehr Schulden als Nahrung 365 lb
Stall Summ, nichts

Michel Thomas se remarie en 1757 avec Marie Barbe Pauli veuve de Samuel Bahn : contrat de mariage, célébration
1757 (14. 9.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 78) n° 1325
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeacht vnd bescheidenen H. Johann Michael Thomas Schreiner Wittibern und burger, allhier zu Straßburg und burgern allhier Zu Straßburg als Hochzeiter ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen frauwen Mariæ Barbaræ Bahnin gebohrner Paulin weÿland Hn Samuel Bahn gewesenen allhießig verburgerten Schneiders hinterbliebene wittib als hochzeiterin andern theils
Straßburg den 14.ten Novembris 1757. [unterzeichnet] Johan Michael thomaß als hochzeitter, maria barbara hahin als hochzeiterin*

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 146-v n° 4)
1758. Mittwoch d. 15. febr. Seind nach zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirche Zu S. Nicolai Ehelich eigesegnet worden Michael Thomas, Schreiner, burger und Wittwer allh. v. Fr. Maria Barbara geb. weÿl. Samuel Bahnen, gew. Schneiders und burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Michäl Thomaß als hoch Zeitter, Maria barbra alß hoch zeiterin (i 149)

Jean Michel Thomas meurt en 1768 en délaissant sa veuve pour seule héritière. L’inventaire est dressé dans leur maison derrière Saint-Nicolas. L’actif de la succession s’élève à 1 158 livres, le passif à 865 livres.
1768 (27.10.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 860) n° 43
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Meister Johann Michael Thomas, des gewesenen Schreiners und burgers alhier, nun mehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1768. – nach seinem Montag den 12.ten 7.bris dieses laufenden 1768.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt nach sich Verlaßen. Welche Vermögenschaft auf freundliches Ansuchen und begehren der Ehren und tugendsameen Fraun Mariæ Barbaræ Thomasin gebohrner Pauliin des Defuncti seel. hinterlaßener Wittib und Zufolg des 7.den Punctens ihrer mit einander auffgerichteten und hernach diesem Inventario copialiter einverleibter Eheberedung eingesetzter universal Erbin, beÿständlich des Ehrenachtbaren Meister Peter Caßel des Schreiners und burgers alhier (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer hinter Sti Nicolai ane der Preüsch gelegener, hiehero eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerem beschriebener behaußung, Donnerstag den 27. Octobris Anno 1768.

Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 14. Novembris 1757, Johann Jacob Oelinger
Eigenthum ane einer Behaußung. Nämlich eine behausung, Gemeinschaft eines Höffleins, bronnens und hoffstatt hinter Sti Nicolai ane der Preusch (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 90, Sa. Holtz und Werckzeugs Zum Schreiner Handwerck gehörig 14, Sa. Silbers 8, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der baarschafft 50, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 450, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 543, Summa summarum 1158 lb – Schulden 865, Nach deren Abzug 292 lb
Beschluß und Stall summa 663 lb
Widem Welchen die hinterbliebene Wittib lebtägig Zu geniesen hat. Nämlich nach Inhalt des von Weil. Mr Samuel Bahn dem gewesenen Schneider und burgern alhier, deroselben erstern Ehemann seel vor H Notario Christoph Michael Hoffmann am 11. Februarii 1743. auffgerichteten Codicilli nuncupativi (…) Finito usufructu aber haben Frau Anna Christina Dietrichin gebohrne Bahnin Mr Johann Paul Dietrich des Schneiders und burgers alhier Ehefrau, Johann Samuel und Johann Philipp Bahn obgemelten Samuel Bahnen hinterlaßenen dreÿ Kinder jedes einen dritten theil daran zu überkommen

Michel Thomas et Marie Madeleine Bentz hypothèquent au profit des enfants mineurs de Jean Bœckler la maison près du pont Saint-Thomas et celle derrière Saint-Nicolas

1747 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 671
Michael Thomas des schreiner und deßen ehefrau Maria Magdalena geb. Bentzin diese mit beÿstand H. Wolff und H. Roggenbach beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. XV Paul Gottfried Gambs als vogts H. Johannes Böckler Med. D. und Prof. dreÿer kinder Johann, Catharinæ Salome und Catharinæ Margarethæ der Böckler – schuldig seÿen 1500 pfund
nach vorhero beÿ dem Stifft St Thomä H. Præpositi erhaltenen consens, unterpfand, eine behausung, hindergebäu, hoff und hoffstatt jenseit St Thomä bruck hinter dem bierhauß zum Spieß, einseit neben Friedrich Gerlach dem Sandführer, anderseit neben Jacob Tournay dem Sackträger, hinten auff S.T. H. XV Friedrich Kornmann – davon gibt man ged. Stifft dreÿ Cappen in federn und 7 ß 6 d ane ewigen ehrschätzigen und fürbietigen zinß
ferner eine behausung, gemeinschafft eines höffleins und bronnens und hoffstatt hinder St Nicolaus kirch, einseit ist ein eck am Grattelgäßlein, anderseit neben Andreas Lurtzing dem haußfeurer hinten auff Johann Jacob Merg den tabacbereiter

Michel Thomas et Marie Madeleine Bentz vendent 1 500 livres la maison qu’ils viennent de reconstruire à Claude Bernard Eisentraut, entrepreneur pour la fourniture de la garnison

1747 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 839
Michael Thomas der schreiner und Maria Magdalena geb. Bentzin
in gegensein H. Claude Bernard Eisentraut entrepreneur derer bett: fournitures vor die hiesige garnison
eine behausung, hindergebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten jenseit St Thomä bruck ohnfern der kirch zu St Louis hinder dem bierhauß zum Spieß, einseit neben Johann Friedrich Gerlach dem sandführer, anderseit neben Johann Jacob Tournay dem sackträger, hinten auff H. XV. Friedrich Kornmann – auf Joh. Baptistæ, Martini und Nativitatis Christi gibt man dem Stifft St Thomä 3 cappen in federn und 7 ß 6 d ane ewig ehrschätzig: und fütbietigem zinß – als ein am 22. Aprilis 1745 erkaufftes und seithero neu erbautes guth – um 1500 pfund verhafftet, geschehen um 1500 pfund


Deux anciennes maisons réunies

Originaire de Nancy où son père est interprète, Claude Bernard Eisentraut épouse en 1732 Reine Rostaing, native de Grenoble, fille d’un garde magasin pour le Roi à Strasbourg.

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 3)
Hodie 19 mensis januarii anni 1732 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Claudius Bernardus Eisentraut Lotharingus filius joannis Bernardi Eisentrau in vivis in curia Lotharinga interpretis et Margarethæ birle* conjugum et Regina Rostain gratianopolitana filia joannis Rostain custodis apothecæ frumentorum regis in Alsatiæ et Ludovicæ Allois (signé) Claude Bernard Eisentraut, reine rostaint (i 3)

Leur fille Rosalie Reine Louise naît quelques mois plus tard

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 276)
Anno Domini 1732 die 13. julii nata est Rosalia Regina Ludovica filia Domini Claudii Bernardi Einsentrautt et dominæ Reginæ Rostain Conjugum et die sequenti a me infra scripto Baptisata est, patrinum habuit dominum joannem baptistam francé filium joannis baptistæ francés et dominæ Sabinæ Magdalenæ schönher matrinam dominicellam Rosaliam guelb filiam domini Francisci guelb assessoris senatus hujus urbis et dominæ mariæ evæ schneringer (i 145)

Claude Bernard Eisentraut devient bourgeois en 1735 avec sa femme Reine Rostaing native de Grenoble en apportant trois filles et s’inscrit à la tribu des Maréchaux.

1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1027
H. Claudius Bernhardus Eißentraut Von Nancy, undt sein ehefr. Regina Rostain Von Grenoble geb. erhalt. d: b: umb d. alt. b: wollen beÿ E.E. Zunfft d. schmid dienen ihrer Kind: nahmens Rosalie Regina Ludovica, Maria Regina Cecilia und Ludovica Regina werden beÿ ordnung gelasen Jur et prom d 12.ten Xb 1735

Claude Bernard Eisentraut est élu maître des rentes
1736 Conseillers et XXI (1 R 219)
H. Claud. Bernardus Eißentraut Wird Zu einem Zinß meister erwöhlt. 358. schwört auff seine ordnung und resp.vé Bestallungs brieff. 379.

Sa fille Rosalie Reine Louise dont seront issus ses seuls héritiers épouse en 1754 Pierre Bernard Ramond, trésorier aux armées du Roi à Neuf-Brisach
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 21)
Hodie 20 mensis februarii anni 1754 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Petrus Bernardus Ramond quaestor militiae Regiae in urbe neobrisacensi filius Dni Joannis Jacobi Ramon secretari Regii et Dnæ Rosæ Maret conjugum versalÿ commorantium et Dominicella Rosalia Regina Ludovica Eisentraut filia Dni claudii Bernardi Eisentraut in negotiis Regÿ occupati et Dnæ Reginæ de Rostaing conjugum in hac parochia commorantium (i 21)

Claude Bernard Eisentraut meurt en 1764 en délaissant trois petits-enfants issus de sa fille épouse de Pierre Bernard Ramond. Les experts estiment la maison 1750 livres ; un seul titre d’achat est cité. La rente laudémiale a été rachetée en 1760. La masse propre à la veuve est de 3 220 livres, celle des héritiers de 7 882 livres. L’actif de la succession s’élève 12 481 livres et le passif à 10 114 livres.

1765 (5.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 723) n° 539
Inventaire des Biens delaissés par feu le Sieur Claude Bernard Eisentraut, vivant Conseiller au Magistrat du grand Senat de cette ville de Strasbourg et Receveur general du Clergé de la Province d’Alsace, dressé en 1765. – après son deceds arrivé le 6° Avril de l’année passée 1764. Lesquels Biens à la Requête de De Reine née Rostaing, Veuve dud. feu Sr Eisentraut, assistée de M° Charles François Antoine De Laurier, Licentié és Loix et Greffier au Grand Sénat de lad. Ville, ont été inventoriés, montrés et exhibés par lad. De après que Lecture a été faite de l’article concernant l’enseignement (…) Fait aud. Strasbourg en presence du Sieur Jean Erasme Boecler ancien assesseur du Grand Sénat et présentement assesseur du Petit Sénat à ce député de la part dud. Senat ce 5° May 1765.
Ledit Sieur Eisentraut defunt a delaissé pour ses héritiers ab intestat par egales Portions 3 petits Enfans, Sçavoir 1° Louis François Elisabethe, 2.do Cecile Etienne Bernard et 3.tio Margueritte Josephe Rosalie, Tous les trois Enfants mineurs de feu De Rosalie Reine Eisentraut procréés de son mariage avec Me Pierre Bernard Ramond, Tresorier résidant à Neuf brisac, qui a eté présent à la Confection dud. Inventaire. Aux quels dits trois Enfants mineurs a été nommé pour tuteur le Sr Etienne Laurent Lefebure, Maître tapissier et bourgeois de cette ville
Observations concernant la Succession& dudit feu Sieur Eisentraut. Avant la Confection du present Inventaire la De veuve Eisentraut a declaré qu’il n’y a jamais eu un Contrat de Mariage entre elle et feu led. Sieur Eisentraut son Epoux, que tous les biens apportés reciproquement en mariage n’existoient plus, qu’lle gardera les habits et Linge servant à son Corps en place de ceux apportés en mariage, par contre que les habits et Linge dud. Sieur son Mary doivent demeurer en toute propriété à ses petits Enfants et héritiers dont le sieur Lefebure tuteur desd. Enfants a déclaré être contant. Dans ces Circonstances tous les biens delaissés par feu led. sieur Eisentraut suivant les Reglemens de cette Ville ont été inventoriés comme communs et des biens acquis pendant le Mariage dont le tiers appartiendra à la De Veuve Eisentraut et les deux tiers restants aux héritiers de feu mond. Sieur Eisentraut, le tout Pour mémoire.

Trouvés dans une Maison scise pres l’Eglise de S. Louis faisant partie de la presente succession ainsi qu’il s’ensuit.
Au troisième étage. Dans une Chambre de Domestique N° 30, Dans la Chambre N° 31 aud. Etage, Dans la Chambre N° 32 dud 3° étage, Dans le Vestibule, Dans la Chambre N° 27, Dans la Chambre N° 26, Au garde Meubles – Au Second Etage, Dans un cabinet N° 20, Dans une Chambre N° 24, Dans une Chambre N° 22, Dans la Chambre N° 21, Dans Le Cabinet sans N°, Dans le Vestibule, Dans une autre Chambre N° 18, Dans une Chambre N° 19 – Au premier étage, Dans une Chambre sur le devant N° 12, Dans la Chambre à côté N° 13, Dans la Chambre N° 14, Dans un Cabinet à côté N° 15, Dans une Chambre sur le devant, Dans une Chambre N° 10, Dans une Chambre N° 9 – Au Rez de chaussée, Dans la Salle à Manger, Dans la Cuisine
(f° 12-v) Propriété d’une Maison scituée en cette ville de Strasbourg. Savoir une Maison avec toutes ses appartenances et dépendances Scituée en Cette ville de Strasbourg près l’Eglise de St Louis, d’un côté le Sieur Bourgeois, maître tapissier, de l’autre côté le S. Dillemann, fabricant de Tabac, tous deux bourgeois demeurant en lad. Ville et par derrière aboutissant sur le héritiers Kornmann. Laditte Maison outre 6000. li. de principal dû à Monsieur Jean Becler, Docteuir en Medecine, franche et quitte estimée par le Sr. Werner, Inspecteur des Bâtimens et le Sr Huber Maître charpentier de la Ville, suivant leur Etat d’estimation du 20 avril dernier ci joint à la somme de 7000 livres. La propriété de lad. Maison est constatée par un Contrat de Vente passé à la Chambre des Contrats de cette ville le 11 Xbre 1747.
Nota. Suivant la Teneur dud. contrat, lad. Maison fut chargée ci devant de 3 Chapons et de trente sols de rente foncière dont elle a été déchargée en vertu de l’acte passé au Greffe de Marlenheim le 27° août 1760 contre un sac de froment et un sac d’orge que doit annuellement à la St Martin Joseph Scheeffer bourgeois de Northeim
(f° 13-v) Etat sommaire du present Inventaire. Copie du codicille mystique et olographe déposé à M° Humbourg notaire royal de cette ville le 21° août 1754. ouvert et publié le 14 avril 1765.
Total des habits et Linge qui ont servis au Corps dud. defunt, 774 livres
Suit la Description des Biens appartenant à la Communauté, total des meubles 10.048, Total des Vins et Tonneaux 825, Total de l’argenterie 2400, Total de l’Or et bijoux 350
Total de l’argent comptant 13.954, Total de la propriété d’une Maison 7000, Total des biens 34.578 livres
Et les Meubles, Ustensiles, Vins et Toneaux à Northeim dans le Bailliage de Wasselonne y compris la maison (…) se montent conformément à l’inventaire dressé par M. Schneider greffier dud. Bailliage de Wasselonne le 5° juin 1764 (…) 15.348, Total général 49.926 livres – Dettes passives 40.458, reste 9468 livres
Somme finale et du Stall 3434 livres
Copie du Codicill mystique (…)

Le défunt est inhumé dans la nef de l’église Saint-Louis
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 117)
Anno Domini 1764 die sexta mensis aprilis mortuus est d. claudii Bernardus eisentraut in provincia alsatiæ ecclesiastici Thesauri quæstor, nec non ex senatus argentinensis assessor ueteranus et die octava ejusdem mensis et anni (…) sepultus est in naui ejusdem ecclesiæ presentibus testibus D. petri Bernardo de ramon Tribuus ærario in urbe dicta neuf Brisac supradicti defuncti Genere et uiduo (…)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 1 900 florins
1765 (4. Junÿ), Livres de la Taille (VII 1180) f° 7-v
Schuhmacher N° 1441 – Weÿl. H.Claude Bernard Eisentrautt Exsenat. und receveur general du Clergé de la Province d’Alsace auch burgers allhier Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Zimmer.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 83-b 10.242 livres 11 d, adde die Vor jnventir kösten abgezogene 300. lb so thut dieselbe 10.542 lb. Davon gehet aber wieder ab die beßerung so der Verstallung nicht unterworffen 6807 lb 19 s 9 d, Verbleibt 3734. lb 11 s 3 d die machen 1900. fl. Verstallte 1200 fl Zu wenig 700 fl.
Wavon Nachtrag 8. jahr in duplo a 2 lb 2 ß – 16 lb 16 ß
und 6. Jahr in simplo – 6 lb 6 ß
Ext. Stall geb. 1764 – 3 lb 3 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 3 lb 17 ß 6 d (Summa) 30 lb 5 ß
dt. 24. julÿ 1765.

Reine Restaing meurt en 1784 rue Sainte-Elisabeth dans la maison Pillon. L’actif de la succession s’élève à 808 livres, le passif à 188 livres.
1784 (27.5.), Not. Zimmer (6 E 41, 1432) n° 619
Inventaire des Biens delaissés par feue De Reine Restaing a Son deceds Veuve du sieur Claude Bernard Eisentraut, vivant Receveur general du Clergé d’Alsace, bourgeoise de la Ville de Strasbourg, dressé l’an 1784. – apres son deceds arrivé en lad. Ville le 4° avril dernier, Lesquels Biens, à la requête de Mr Jacques François Rondoüin, Entrepreneur des fortifications de cette ville et ancien Senateur du grand Senat, en sa qualité de fondé de procuration des Héritiers de lad. défunte Dame, ont été inventoriés, montrés et enseignés par le St Louis Pillon, bourgeois de cette ville et Dlle Marie Madeleine Salomé Pillon, sa fille (…) Fait et passé aud. Strasbourg le 27 May 1784.
Feu lad. De Veuve Eisentraut a delaissé en vertu de son testament mystique du 30° Aoust 1774. deposé a M°Lacombe Notaire Roïal residant en cette ville de Strasbourg lesd. jour et an, ouvert et publié le 27° May 1784, pour ses seuls et uniques héritiers Sçavoir 1.mo Mr Louis Elisabeth François Ramond, Conseiller de Regence de S. A. Sme et Eminentissime Monseigneur le Cardinal de Rohan, Prince Eveque de Strasbourg, résidanr ordinairement a Paris et presentement en cette ville de Strasbourg, meme présent à la Confection de cet Inventaire, 2.do Mr Cecile Etienne Bernard Ramond du Poujot, demt. a Lille en Flandres et 3.tio Dlle Josephine Reine Margueritte Ramond, fille majeure demeurant à Paris. Au nom de mond. Sieur Ramond du Poujot et de lad. Dlle Ramond est comparu à la Confecton de cet Inventaire Mr Jacques François Rondouin, ancien senateur du grand Senat de cette ville (…). Lesd. Sieur et Demoiselle Ramond, petit fils et fille de feu mad. De Veuve Eisentraut et Ses heritiers Testamentaires par egales portions

Trouvés dans une Maison Scituée en cette ville de Strasbourg Rue Ste Elisabeth appartenante au Sr Pillon bourgeois de cette ville ainsi qu’il suit savoir
Meubles et Effets. Dans la salle à manger, Dans la chambre à coucher, Dans la chambre à cheminée, Dans la chambre à côté, Dans le vestibule, Dans la cuisine, Au second Etage
Etat Sommaire du présent inventaire. Copie du Testament en datte du 30 août 1774 déposé a Me Lacombe Notaire Roïal le même jour et an
Total des meubles 1696, Total de l’argenterie 1295, Total de l’argent comptant 240, Total general 3232 livres – Dettes passives 755 livres, Somme restante 2477 livres
Somme finale et du Stall 2477 livres
Copie du Testament. Je soussignée Reine Rostaing veuve de feu M. Claude Bernard Eisentraut Vivant Receveur général du clergé d’alsace
(Copie de la procuration passée à Lille)

Reine Rostaing et le tuteur de ses petits-enfants vendent la maison 4 000 livres à Jacques Frédéric Faust, assesseur des Quinze

1771 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 78
De Reine geb. Rostaing weÿl. H. Exsenatoris Claude Bernard Eisentraut gewesten receveur du clergé wittib mit assistentz S.T. H. XV Carl Franz Antoni Des Lauriers und Sr Etienne Laurent Lefebvre des tapezirers als geordneter und geschworener vogt H. Eisentraut enckelen nahmentlich Ludwig Franz, Elisabetha, Ceciliä, Stephan Bernard und Margaretha Joseph Rosalie derer Ramond
in gegensein ST. H. XV. Jacob Friedrich Faust
zweÿ dritte theil einer beÿ der Thomasbruck nächst der St. Louis kirch, bestehend in vorder und hinter gebäuden, hoff, bronnen und hoffstatt vorfindige behausung mit allen denen übrigen weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, einseit neben N. Dillmann dem tabackfabtricanten, anderseit neben gedachten H. Laurent Lefebvre, hinten auff die Kornmannische H. erben – um 1500 lb verhafftet, geschehen um 2500 pfund

Le licencié en droit Jacques Frédéric Faust est autorisé à avoir accès aux archives en 1754. Il est élu la même année échevin à la tribu de la Fleur puis assesseur des Vingt-et-Un en 1763. Il permute en 1765 sa fonction d’échevin à la Fleur contre une autre à la Mauresse
1754 Obere Cancelley Herren, 1749-1758 (4 R 36)
H. Lt Jacob Friderich Faust erhält den Access auff das Archiv. 243. schwört 244.
1754 Conseillers et XXI (1 R 237)
H. Lt Jacob Friderich Faust Wird beÿ E: E: Zunfft Zur Blum Zum schöffen erwehlt. 234.
1763 Conseillers et XXI (1 R 246)
H. Jacob Friderich Faust Wird Zum XXI. erwehlt und schwört auff die Ordnung. 224. ferner Zum Ober Cassa Herren. 231.
1765 Conseillers et XXI (1 R 248)
H. XXI. Jacob Friderich Faust verwechselt seine beÿ E. E. Zunfft Zur Bluhm getragene schöffenstelle gegen der von H. Lt. Joh: Ernst Beck Schaffner des Collegii Wilhelmitani beÿ E. E. Zunfft der Möhrin getragene schöffen stelle. 95. es wird derselbe beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin H XIII. Saintlo dem daßig. Oberherrn adjungirt und Zu deßen successore designato erwehlt. 128.
1772 XV (2 R 183)
37 Herr Jacob Friderich Faust stellet sich nach Ordnung (…)
1762 (licitation) herrn Jacob Friedrich Faust J.V. Lti und E.E. Großen Raths alten Wohlansehnlichen beÿsitzers auch Jetzig Wohlverdienten dreÿers Löbl. Statt Stalls

Jacques Frédéric Faust, ancien consul, assesseur des Treize, administrateur de la paroisse luthérienne de Saint-Pierre-le-Jeune et du Corps des pensions, meurt en 1780 en délaissant pour héritière testamentaine Marguerite Barbe Papelier femme de l’avocat Jean Gaspard Holtzapfel. Les experts estiment la maison 2500 livres. L’actif de la succession s’élève à 4724 livres, le passif à 2155 livres. La maison vendue aux enchères est acquise par le sieur Striedbeck sous réserve de passation à la Chambre des Contrats

1780 (20.9.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 601) n° 378
Inventarium über weÿl. SS. TT. Herrn Jacob Friedrich Faust gewesenen J. Cti hochverdienten alten Ammeisters und XIII.ers hiesiger Stadt Straßburg, der evangelischen Pfarrkirche zum jungen St Peter, des Stifts Frauenhauses und des Corporis pensionum hochverordneten Pflegers, nunmehr seligen, Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1780 – nach seinem den 12. laufenden Monats und Jahrs aus dießer Welt genommenen seligen Abscheid zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf ansuchen der Hochedlen, hoch Ehren- und tugendgezierten Frau Margareta Barbara Holtzapfel geborner Papelier beiständlich ihres Eheherrn, des hoch Edelvest hochgelehrt und hochachtbarn H. Joh: Caspar Holtzapfel, beder Rechten Licentiaten, hochfürstl. Marggräflich badischen Raths, auch ritterschaftlichen Amtmanns und Advocaten so dann burgers alhier als einziger Testamentserbin (…) So geschehen in Straßburg in hienach inventirter ohnweit Sanct Ludwigs Pfarrkirche gelegener Sterbbehausung auf Mittwoch den 20. Herbstmonats Vormittag in dem Jahr nach Christi Geburt 1780.
Abschrifft des verschloßenen Testaments, hinterlegungs act vom 21. junÿ 1780.

Eigentum an Häusern. (8 C. N° 94 & 95, 27 lb 10 s.) Nämlich eine in Vorder- u. Hinter-Gebäud, Hofstatt, Hof u. Bronn bestehende beh. u. allen deren übrigen Weithen, Zugehörd, Begriffen, Rechten u. Gerechtigk: gelegen in hies. Stadt bei der Thomas-Bruck ohnweit Sanct Ludwigs Kirche, 1.S. neb. H. Stephan Lorentz Lefebvre, dem Tapezierer ehevögtl. weise, 2. S. neben H. Christoph Dillmann, dem Tabackfabr: hinten auf ebendens. u. die Hh. Gebrüder Kornmann Banquiers, stosend, so frei u. eigen, sofort dh. (die Werckmeistere) laut deren zu diesem Concept gelief. Abschatzungzedels d. 19. Sept. 1780 angeschlagen worden um 5000 fl. oder 2500 lb. Darüb. ist i. perg. m. hies. CCSt. aufgetr. Ins. vers. teutsch. Kbr. v. 5. febr. 1771. vorh. Üb. unterschiedl. diesem Haus vorteilhafte dienstbark: ab. der allda d. 20. Julii 1769 pass. u. f. Pap. ausgef. Kaufcontract, So dann 1 unter H. Act. Beguin Unterschr. verf. extractus aus E.E. Kl. Raths Augenschein- memoriali v. 20. sept. 1748.
(1 P. N° 323, 36 lb 2 s 4 d.) It. 1 Gartenhaus, Hoffstatt, Hof, Schopf, Stallung u. bronn mit dessen übrigen Begriffen u. Weiten gelegen auserhalb hiesiger Statt vor dem Hospitalthor jenseit des Wickhäusels (…)
(f° 13) Eroerterung des grosmütterlichen Substitutions-Guts. Nämlich weiland Frau Maria Agata Fritschin geborne Lamprechtin, des auch weiland H Johann Martin Fritsch gewesenen hiesigen burgers und vornehmen Gastgebers Zum Tiefen Keller Frau Witwe, hat in dem 24. Artickel ihres den 22. Octobris anno 1753 gestifteten, den nämlichen Tag bei H Not. Joh: Rudolph Dinckel alhier gesetzmäsig hinterlegten (…) Testaments (…) Welches denen grosmütterlichen Erben und respective Erbens- Erben nunmehr in Vier Stammtheile rückfällig ist (…)
(f° 16) Versteigerung der Behausung. Donnerstags den 11. Jänner nachmittag um 2 Uhr in dem Jahr 1781. auf Ansuchen S. T. Fraun Margareta Barbara geborner Papelier unter der Autorisation ihres Eheherrn S. T. H. Joh: Caspar Holtzapfel, hochfürstl. Marggräfl. badischen Raths, ingleichem ritterschafl. Amtmanns und Advocaten auch burgers alhier, als einziger Testaments erbin Weiland SS. TT. H. Jacob Friedrich Faust, gewesenen hochverdienten alten Ammeisters und XIII.ers hiesiger Stadt Straßburg & nach Zuvor sowol durch die hiesige Wochenblättlein, als auch den Stadt: Ausrufer wirklich geschehener offenlticher Verkündigung, ist die in diese Verlaßenschafft gehörige, in Vorder- und Hinter-Gebäuden, Hofstatt, Hof u. Bronn bestehende, in hiesiger Stadt bei der Thomas-Bruck ohnweit Sanct Ludwigs Kirche, ein Seit neben H. Stephan Lorentz Lefebvre, dem Tapezierer ehevögtl. weise, ander Seit neben H. Christoph Dillmann, dem Tabackfabrikant, gelegen, hinten auf ebendenselben und die Hh. Gebrüder Kornmann Banquiers, stosende behausung mit allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörten und Rechten vor frei und eigen unter nachgemelten bedingungen offentlich versteigert und verkauft worden (…) ausgerufen worden um 9000 fl. Weil nun hierauf klein Gebott geschehen so ist diese vorgehabte Versteigerung fruchtlos abgelofen in Straßburg in vorbezeichneter behausung.
Vorgemeldte Behaußung ist heute dato d. herrn Striebeck dem Courtier von hier auf die hierinn gemeldete Conditionen, für die Summa von 20.000 Livres definitive überlaßen und Zuerklannt worden, warüber die Verschreibung von dato in Monathsgs frist in hiesiger Cantzleÿ Contract Stube soll vorgenommen werden (…) Straßburg d. 13. Januarÿ 1781.
(f° 20-v) Eigenthum an einem Garten und einer Matt. Nämlich, ein ohngefehr fünf acker groser Garten, gelegen zwar vor dem Hospitalthor jenseit des Wickhäusels (…)
– Abschatzung vom 19.t Septembre 1780. Auf begeren Weÿland jhro Gnaden S.T. Herren Ameister Faust seel: ist Eine behausung alhier in der statt strasburg beÿ St louÿ gelegen, Ein seÿts neben Herr Dillemann, dem tabacfabricant, anderer seÿts neben Herr Levebre, dem tapezierer und hinten Ebenfals auf Herr Dillemann stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu worinen Etliche stuben frantzösisch. Cammin Kammeren Eine Kuche und Etliche haus Kammeren darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller Hoff und brunen, Vor und um fünff tausend gulden /:dieses haus thut keinen andern bodenzinß auf Löbl. Stadt Pfenningthurn:/
Der zweÿte begriff (…) [unterzeichnet] Hueber, Kaltner Wkmr
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Verlaßenschafft an sich selbst, Sa. Hausraths 472, Sa. Fäßer u. Weins 105, Sa. Silber geschirrs u. dgl. geschmeids 162, Sa. goldener Ringe u. dgl. Geschmeids 90, Sa. Eigentums an I. beh. 2700, Sa. Eigentums an I. Garten u. I. Matt 316, Sa. Pfenningzinß Hauptgüter 827, Sa. baarschafft (-),Sa. Bibliotheck 50, Summa summarum 4724 lb – Schulden an großmütterlichen Substitutions-Gut ist denen Personen zulieffern 2155 lb, nach deren abzug 2568 lb
Hinterlegung. Freitag den 21. Julii (…) Also begehrt, willfahrt und ohne einige Zwischen handlung in vorbezeichneter behausung, in deren auf dem boden sich befindlichen mit den Fenstern auf gedachte gaß aussehendem Saal (Copia Testamenti)
(ad Nm 378.) Liste der Bücher welche sich in der Succession des seeligen Herrn Ammeisters Jacob Friderich Fausts Vorgefunden haben

Né le 31 juillet 1730 du consul Jean Frédéric Faust et de sa femme Marie Catherine Fritsch, le consul Jacques Frédéric Faust meurt d’hydropisie de poitrine le 12 septembre 1780. Il est inhumé au cimetière Sainte-Hélène.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 20 1772-1788 f° 100-v, n° 199)
Im Jahr 1780 den 12. Septembris, Abends um Neun Uhr starb an einer brustwassersucht weiland S.T. Herr Jacob Friedrich Faust, hiesiger Stadt gewesener Ammeister und dreÿzehner, derselbe wurde gebohren den 31. Julii im Jahr 1730 und hat also in dieser Welt gelebt 50 Jahre Einen Monat und Zwölf Tage, Sein Herr Vater war weiland SS. TT. Herr Johann Friderich Faust, hiesiger Stadt gewesener Ammeister und Zehner, die Frau Mutter aber weiland S. T. Frau Maria Catharina gebohrne Fritschin. An dem darauf folgenden Freÿtag als den 15. Septembris wurde deßen entseelten Leichnam nach einer in der Kirche Zu St. Thomä gehaltenen Leichenrede unter einer Hochansehnlichen Leichenbegleitung auf dem Gottesacker Sanctæ Helenæ Zur Erde bestattet wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johan Martin Fritsch als oncle, Johan David b. Papelier als Verwanter (i 103)

L’héritiere vend la maison 5 000 livres à Jean Frédéric Œsinger, conseiller du margrave de Bade

1781 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 78-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Papelier H. Johann Caspar Holtzapffel des hochfürstlich Margraffl. baadischen rath und ritterschafftlichen Ambtmanns Frau Ehegattin
in gegensein S.S. T.T. H. Johann Friedrich Ößinger des hochfüstlich Margraff. baadischen hoffraths
die ihre von weÿl. S.S. T.T. H. Jacob Friedrich Faust gewesenen alten Ammeister und XIII. laut deßen unterm 21. Julÿ 1780 errichtetem testamento clauso als instutirt einige erbin erblich angefallene behausung, aus vorder und hinter gabäu bestehend, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten beÿ der Thomas brück nächst der St Louis kirch, einseit neben H. Christoph Dillmann des tabackfabricanten, anderseit neben H. Laurent Lefebre dem tapecirer, hinten auff gebrüder Hieber die lehnkutscher – um 10.000 gulden

Jean Frédéric Œsinger meurt célibataire un mois plus tard en délaissant pour seuls héritiers son frère et sa sœur. L’inventaire est dressé dans une maison de location Grand rue. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 39 522 livres, le passif à 5 200 livres.

1781 (26.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 424) n° 1444
Inventarium über Weÿland des Wohlgebohrnen und Hochgelehrten Herrn Johann Friderich Oesingers, geweßenen Juris Consulti, Hochfürstlich Marggraff Baadischen Hochansehnlichen Hoff Raths auch E. E. großen Raths allhier zu Straßburg alten hochverdienten beÿsitzers und hochmeritirten alten dreÿers auf Löbl. Statt Pfenningthurn nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1781. – nachdeme derselbe Mittwochs den 7. dießes Monaths Martÿ dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hochseeligen herrn hofraths eheleiblichn Herrn Bruders und Frau Schwester als deßelben ab intestato nachgelaßenen Rechtsmäßigen Erben (…) ersucht und inventirt durch Sie die Herren und Frau Erbs Interessenten selbsten ingleichem Conrad Geiges, den Bedienten Von Hagenbach gebürtig und Catharinam Beinin die dienstmagd von hier gebürtig (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 26. Martÿ et sequentibus Anno 1781.
Der hochseelige Herr Hofrath hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßn wie folgt. 1. den Hoch Edlen und hochachtbahren Herrn Frantz Daniel Oesinger, den handelsmann und burger allhier welcher von selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete, So dann 2.do die hoch wohl gebohrene Frau Magdalenam Dorotheam von Pistoris gebohrne Oesingerin, des hoch wolgebohren Herrn Moritz Hartmann von Pistoris, Ritters des hohen Königlichen Ordens vom Kriegs Verdienst und Brigadier des Armées du Roy Frau Ehe gemahlin, welche mit beÿhilff hoch Edel besagten Ihren Herrn Ehegemahls in Persohn beÿ dem Geschäfft auch abgefunden. Alßo beede des hochseeligen Herrn hoch Raths eheleiblichen Herrn Bruder und Frau Schwester und ab intestato Zu Zweÿen gleichen portionen und Stammtheilern verlaßene Rechtsmäßigen Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung gefunden worden, wie folgt
(f° 10) In der Behausung gegen der St. Thomæ Bruck über
(f° 26-v) Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg beÿ der St. Thomas bruck nächst der St. Louis Kirch, einseit neben H. Christoph Tillmann, dem Tabackfabricanten, anderseit neben Hn Laurent Lefebre dem Tapezierer, hinten auf die Gebrüder Hieber, Lehnkutscher stoßend, so gegen männiglich freÿ leedig und eigen, Welche behaußung in dem über Weiland Ssis Ttis herr Ammeisters und Dreÿzehners Jacob Friderich Faust seel. Verlaßenschafft durch (…) die Werckmeistere gewürdiget, wobeÿ es auch dermalen mit approbation der Herren Dreÿ löbl. Stadt Stalls wieder gelaßen worden ist, pro 2500. lb. Dieße Behaußung hat der selig Verstorbene Herr Hoffrath von hochgedachten Weiland H. Ammeisters Fausten seel. Erben erst kürtzlich erkaufft und ist die Verschreibung darüber in hiesiger C. C. Stub ordnungsmäßig Vorgenommen worden.
(f° 27) Antheil ane Gewerbsläden. Nemlich ein dritter theil an einem Platz ringsum mit Gewerbsläden umgeben an dem alten Kornmarck (…)
(f° 28) Eigenthum ane einem Garten und Gartennhauß außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Judenthor (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 887, Sa. Weins und leerer faß 334, Sa. Früchten 80, Sa. Sa. Bibliothec 50, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 410, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 168, Sa. baarschafft 158, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 30.051, Sa. Gülth von liegenden Güthern 244, Sa. Eigenthums an einer behaußung 2500, Sa. antheils ane Gewerbsläden 2500, Sa. einem Garten und Gartenhauß 1187, Sa. Antheils ane Frucht, heu und Weinzehenden 377, Sa. Schulden 571, Summa summarum 39.522 lb – Schulden 5200 lb, Nach solchem abzug 34.321 lb
Beschluß summa 34.321 lb, Stall Summ 28.345 lb – Zweiffelhaffte Schulden in dieße Verlaßenschafft Zugeltend 93

Jean Frédéric Œsinger devient tributaire chez les Tanneurs le 23 avril 1754
1754, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 43) Dienstag den 23. Aprilis A° 1754 – Hr Johann Friderich Ösinger J.U. Ltus und burger allhier, stunde Vor mit Producirung Stallscheins de dato 22. hujus und bitte, denselben in das Zunfftrecht auffzunehmen.
Erkannt, gratis Willfahrt

Licencié en droit, conseiller du margrave de Bade, assesseur du Grand Sénat, Jean Frédéric Œsinger est retrouvé mort dans son lit, sans doute frappé d’apoplexie, célibataire à l’âge de 53 ans 10 mois. Il était fils de Jean Frédéric Œsinger, conseiller de Linange-Hardenbourg, et de Madeleine Dorothée Friderici. Il est inhumé au cimetière Sainte-Hélène
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1777-1785 f° 85-v, n° 8)
Im Jahr Christi 1781 Mittwochs den 7. Martii morgens zwischen Neun und Zehen uhr, wurde allhier nach dem Willen des Herrn, vermuthl. Von einem Schlagfluß gerühret und völlig erblaßt auf seinem Lager gefunden H. Johann Friderich Oesinger, gewesener J. U. Ltus Hochfürtsl. Mergraff: Badischer Hofrath, E. E. großen Raths allhier, weÿl. Hn. Franciscus Oesinger, gewesenen JCti Hochgräfl. Leiningen Hardenburg. Regierungs: Raths, auch vornehmen burgers allhier, und auch weÿl. Frau Magdalena Dorothea, gebohrner Fridericiin nachgelaßener ehel. und noch lediger H. Sohn. Seines Alters 53. Jahr, 10 Monath und 2 Tage.
Freÿtags darauf, als den 9. ejusdem, wurde deßen entseelter Leichnamb, nach mittag umb 3 Uhr, nach gehaltener Leichen: Rede in der Prediger: Kirch, auf den Gottes: Acker St. Helenæ gebracht und daselbst nach Christgeziemender Ordnung in sein Ruhebett zur Erden, biß auf den Tag der Zukünfftigen Auferstehung alles Fleisches befördert. Solches bezeugen [unterzeichnet] Frantz Daniel Oesinger, des Verstorbenen bruder, moritz Hartmann von Pistoris, als Schwager (i 88)

Les héritiers, Madeleine Dorothée Œsinger femme de Maurice Hartmann de Pistoris et François Daniel Œsinger, vendent la maison 4125 livres au marchand tapissier Etienne Lefevre, propriétaire de la maison voisine à l’est

1781 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 343-v
De Madeleine Dorothée de Pistoris née Öesinger épouse de Mess. Maurice Hartmann de Pistoris brigadier des armées du roy, M. François Daniel Öesinger, négociant
au Sr Etienne Laurent Lefebvre, marchand tapissier
une maison, cour, puit avec toutes autres appartenances, droits et dépendances, qu’ils ont hérité de feu M. Jean Frédéric Ösinger conseiller de Son Altesse le margraff de Baaden leur frère en cette ville derrière St Louis près du Pont de St Thomas, d’un côté l’acquéreur, d’autre le Sr Christophe Dillmann fabricant de tabac, derrière les frères Hüeber loueurs de carosse – moyennant 16.500 livres tournois

Etienne Laurent Lefevre vend la maison 17 775 francs au docteur en médecine Philippe Frédéric Clausing et à sa femme Marguerite Salomé Wittmann

1804 (27 prairial 12), Strasbourg 9 (anc. cote 30), Not. Bossenius n° 1680, 2053
Sr Etienne Laurent Lefebvre Maître tapissier
au Sr Philippe Frédéric Clausing Docteur en médecine et Marguerite Salomé née Wittmann
Une maison cour et puits avec toutes ses appartenances droits et dépendances sise a Strasbourg derrière l’eglise de St Louis près du pont de St Thomas N° 3, tenant d’un côté au Sr Martin Dillemann fabricant de tabac derrière le même – acquis de François Daniel Oesinger Négociant et de sa sœur Madeleine Oesinger présentement veuve de Maurice Hartmann Pistoris ancien Brigadier des armées de france, par acte passé à la ci devant Chambre des Contrats le 23 août 1781 – moyennant 17.775 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 92 F° 74-v du 4 mess. 12

Marguerite Salomé Wittmann a eu avec le chef de brigade Nicolas Houel une fille déclarée légitime à la mairie de Saint-Dié. L’inventaire est dressé dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. L’inventaire contient un jugement qui rectifie l’acte de naissance à la demande de la mère du défunt
1796 (10 vend. 5), Strasbourg 3 (19), Not. Übersaal n° 500
Inventaire des meubles et Effets délaissés à Strasbourg par feu le Cit. Nicolas Hoüel vivant Adjudant général, Chef de Brigade et de l’Etat major à l’Armée du Rhin, commencé le 10 vend. V à la requête du Cit. Jean Georges Teutsch Aubergiste à la lanterne tuteur nommé à Sophie Thérèse fille mineure dudit Cit. Hoüel décédé le 8 fructidor dernier dans une action, procréé avec la Cit. Marguerite Salomé Wittmann dudit Strasbourg

Dans une maison N° 58 située Marché aux poissons appartenante au Cit. Antoine Trombert Negociant en cette commune
meubles 280, 150, 251 et 969 li dont 720 en numéraire
Dans une maison N° 8 derrière le Temple Neuf appartenante au Cit. Ignace Joseph Seck Négociant 634 et 191, promesses pour mémoire, habits 320 et 49 li – Chevaux 1512 li, produit de la vente des Chevaux 1938 li
(suite) le 29 frimaire – dépôt en numéraire 12 760 li, berline 150 li
(Documents) Extrait du Registre des causes d’audiance du greffe du Tribunal Civil du département de la Meurthe séant à Nancy, Audiance du 25 messidor 5 Entre Adrienne Faucher veuve de Jean Baptiste Hoüel demeurant à St Lo département de la Manche en qualité de tutrice de ses enfants habiles à se dire héritiers de Nicolas Hoüel leur frere vivant adjudant général à l’armée du Rhin opposante au Jugement rendu contre elle par defaut le 5 prairial dernier au Tribunal Civil du département de la Meurthe (…) appellante d’un jugement rendu par le Tribunal Civil du Bas Rhin le 8 frimaire dernier (…) a ordonné que dans l’acte de naissance rédigé par l’officier public de la commune de Saint Diez le 26 floreal 3 concernant la nommée Sophie Thérèse Houel les expressions « de son épouse » et de « fille légitime » seront rayées, qu’a la place de la derniere expression il sera substitué celle de « fille procréé hors mariage », (…) Contre Marguerite Salomé Wittmann fille majeure et Jean Georges Teutsch en qualité de tuteur de Sophie Thérèse Houel fille mineure – Extrait des Jugements, A L’audiance tenue le 5 thermidor 5
Enregistrement de Strasbourg, acp 43 F° 15-v du 15 vend 5

Fils de chirurgien, l’officier de santé Philippe Frédéric Clausing épouse en 1798 Marguerite Salomé Wittmann, dite veuve de Nicolas Houel au contrat de mariage et fille majeure à l’acte de mariage
1798 (1 fruct. 6), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 60
(Eheberedung) erschienen bürger Philipp Friedrich Clausing, Gesundheitsbeamter allhier als bräutigam an einem,
und der bürgerin Margaretha Salome geborne Wittmann, weiland bürgers Nicolas Huel gewesenen Général adjudanten bei der fränckischen ehemaligen Rhein und Mosel Armee nachgelaßene Wittib, dahier wohnhaft, beiständlich bürgers Johann Georg Teutsch, vormaligen Gastgebers alhier, als Braut andern teils
den Ersten, fructidor VI. Jahrs der francken Republick [unterzeichnet] Ph: Frid.. Clausing, Marguerite Salomé Wittmann veuve Hoüel
Enregistrement de Strasbourg, acp 62 F° 178-v du 9 fruct. 6

Mariage, Strasbourg (n° 596 f° 152)
Cejourd’hui 25° fructidor l’an VI de la République française une et indivisible (…) d’une part Philippe Frédéric Clausing, âgé de 36 ans, médecin né et domicilié en cette Commune, fils de Georges Philippe Gaspard Clausing, chirurgien, et d’Anne Catherine Vogel, d’autre part Marguerite Salomé Wittmann, âgé de 29 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Jean David Wittmann, en son vivant employé à la Commune, et d’Anne Marguerite Reibel (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 6 juin 1762 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 23 mars 1769 (signé) Phil. Fred. Clausing, Marguerite Salomé Wittmann (i 153)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Dietrich rue du Vent (rue Saint-Louis). Les apports du mari s’élèvent à 7 168 francs, ceux de la femme à 6 901 francs.

1802 (1 brumaire 11), Strasbourg 9 (anc. cote 13), Not. Bossenius n° 177, 1033
Inventarium über über Des Bürgers Philipp Friedrich Clausing, Officier de santé, und Fraun Margaretha Salome geb. Wittmann zugebrachtes Vermögen, die Frau beÿständlich Johann Philipp Wittmann hiesigen Employé, in ihrem am 25. frimair VI. angetrettenen Ehestand zugebrachtes Vermögens, vor mir Notario am 1. fru. VI. passirt heurats Abrede

in einer an der Wind Gaße N° 9 gelegenen der verwittibten Madame Dietrich zuständigen dißorts Lehnungsweiße bewohnenden behausung
hausrath 1527 fr, bücher Vorrath, Vasa und Instrumenta 1200 fr, silber 300 fr, gold 140 fr, baarschafft 4000 fr, summa summarum 7168 francs
der Ehegattin zugebracht, hausrath 1385 fr, silber 134 fr, Gold 280 fr, baarschafft 4000 fr, Pfenningzinß hauptgüter 5000 fr
Sophia Theresia Houel Pathen und anderer Geschenck des Kindts Mutter und dißortige gattin, Läre Fäßer und Bütten 102 fr, summa 6901 fr
Eigenthum an einer Behausung so die Gattin in die Ehe gebracht zu haben versichert Nämlich eine behausung samt zugehörden zu St Diéz in der Stanislaus Gasse
Sophia Theresia Houel der doßortigen Gattin mit weÿl. br. Nicolas Houel Adjudant général Chef de brigade & de l’Etat Major de l’armée du Rhin erzeugten kinds so am 26 floreal dritten Jahr zur welt geboren worden vätterliches Guth betreffend 16 541 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 189-v du 5 brum. 11

Philippe Frédéric Clausing meurt en 1843 en délaissant pour seul héritier son frère Jean Geoffroi Clausing

1843 (16.8.), Strasbourg 10 (101), Me Zimmer n° 4880
Inventaire de la succession de M. Philippe Frédéric Clausing, médecin, décédé à Strasbourg le 16 juillet 1843 ainsi que de la communauté de biens qui avait existé entre lui et De Marguerite Salomé Wittmann sa veuve
L’an 1843 le 16 août à neuf heures du matin à Strasbourg quai Finckwiller n° 3, à la requête de Mme Marguerite Salomé Wittmann, veuve de M. Philippe Frédéric Clausing demeurant à Strasbourg, agissant en son nom personnel à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et le défunt son mari aux termes de leur contrat de mariage qui sera ci après énoncé et comme donataire en usufruit des biens composant la succession de ce dernier aux termes du même contrat, communauté et usufruit qu’elle se réserve d’accepter ou de répudier comme elle en avisera
Et de M. Jean Geoffroi Clausing, propriétaire demeurant à Strasbourg agissant en qualité de seul et unique héritier de M. Philippe Frédéric Clausing son frère susdit décédé à Strasbourg le 16 juillet dernier
Contrat de mariage passé devant M° Bossenius alors notaire à Strasbourg le premier fructidor an Six, ère républocaine (18 août 1798). L’inventaire des apports a été dressé le premier Brumaire a, XI

Total de la prisée des objets propres au défunt 1227
Meubles existans propres à la veuve et désignée dans l’inventaire d’apports précité 109
Communauté, meubles 27.643
Dettes passives. La De veuve Clausing déclaré que la communauté ne se trouve grevée d’aucune dette
Immeubles de la Communauté. 1° Une maison d’habitation avec ses droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller N° 3 tenant d’un côté au S. Groetzinger boucher, de l’autre et derrière au collège épiscopal de St Louis. Cette maison selon la déclaration de la Dame veuve Clausing a été acquise du Sr Etienne Laurent Lefèbre vivant tapissier à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Bossenius alors notaire en cette ville le 14 ventose an XII dont le prix a été intégralement payé selon la déclaration de la veuve
2. La moitié d’un hectare de pré sis au ban de Strasbourg hors la porte nationale près la Blanchisserie au canton dit Brühling section A VII N° 13 (…)
Banlieue d’Ittlenheim canton de Truchtersheim – Banlieue de Haguenau
Autre immeuble situé au ban de Strasbourg. Un petit jardin au quartier des ponts couverts vis à vis les glacières (…)
Ledit jardin et les trois immeubles sis au ban de Haguenau cidessus désignés doivent, suivant le testament ci après énoncé, appartenir à ma Dame veuve Clausig pour revenir après son décès à Mme Sophie Thérèse Houel sa fille issue de son premier mariage épouse de M. Philippe Charles Schnéegans, négociant à Strasbourg et apràs le décès de cette dame à ses enfants
Le défunt S Clausing a fait un testament olographe le 3 mars 1835, ce testament a été présenté à M le Président du tribunal civil séant à Strasbourg, lequel en a ordonné le dépôt entre les mains de M° Zimmer notaire soussigné qui en a dressé acte le 7 octobre dernier
Par ce testament le défunt Sr Clausing a désigné pour son héritier M. Jean Geoffroi Clausing son frère sus nommé et après lui ses neveux et nièces qui sont Mme Sophie Clausing épouse de M Monnier ci devant lieutenant au 42° régiment de ligne présentement adjudant major au 49° régiment de ligne, 2. Mme Louise Clausing épouse de M. Stoltz, 3° Adolphe Clausing, 4° et Ferdinand Geoffroi Clausing les quatre majeurs
Continuation, le 7 novembre 1843
acp 313 (3 Q 30 028) f° 26-v Description du contrat de mariage
Biens propres au défunt 1227. Meubles propres à la veuve 544. Garde robe du défunt 109, Meubles de la communauté 1159

Dépôt du testament olographe
1843 (7.10.), Me Zimmer
Dépôt du testament olographe de Philippe Frédéric Clausing vivant médecin à Strasbourg décédé le 11 juillet 1843,ledit Testament en date du 3 mars 1835 enregistré le 7 janvier 1843, et de l’expédition de l’ordonnance du président du tribunal civil en date du 6 du courant par laquelle le Sr Zimmer a été constitué dépositaire
acp 314 (3 Q 30 029) f° 76 du 9.10.

Les enfants de Jean Geoffroi Clausing renoncent aux legs faits en leur faveur
Me Zimmer les 10, 11 et 12 octobre (acp 314 (3 Q 30 029) f° 96-v du 14.10.)
Renonciation par 1° Louise Clausing femme de Frédéric Stoltz docteur en médecine à Bouxwiller, 2° Gustave Adolphe Clausing, brasseur et aubergiste demeurant à Kœnigshoffen banlieue de Strasbourg, 3° Ferdinand Geoffroy Clausing médecin à Strasbourg, ces deux derniers agissant tant en leur nom personnel que comme se portant fort de leur sœur De Sophie Clausing femme de François Joseph Fortuné Monnier capitaine au 49° de ligne en garnison à Embrun (Hautes Alpes), à toutes les dispositions faites à leur profit par Philippe Frédéric Clausing leur oncle vivant médecin à Strasbourg en vertu de son testament olographe daté de Strasbourg du 3 mars 1835 déposé en l’étude de M° Zimmer Nre le 7 octobre 1843

Liquidation et partage
1844 (22.3.), Me Zimmer
Liquidation et partage tant de la succession du sieur Philippe Frédéric Clausing, médecin décédé à Strasbourg le 16 juillet 1743 que de la communauté qui a existé entre le défunt et Marguerite Salomé Wittmann sa veuve survivante
Entre 1° ladite Marguerite Salomé Wittmann veuve Clausing agissant tant en son nom personnel que comme héritière partiaire soit en nue propriété soit en usufruit, 2° Jean Geoffroy Clausing propriétaire à Strasbourg agissant en qualité d’unique héritier de Philippe Frédéric Clausing son frère décédé. Aux termes de leur contrat de mariage reçu Bossenius Nre à Strasbourg le premier fructidor an VI le défunt et sa veuve survivante adoptèrent le régime de la communauté d’acquêts partageable pour moitié, le futur fit en outre donation à la future de l’usufruit viager de toute sa succession

Suivant testament olographe en date du 3 mars 1835 déposé en l’étude de M° Zimmer Nre, le sieur Clausing a réduit cet usufruit en disposant qu’il ne pouvait être exercé que sur les biens de la communauté seulement. Le testateur a en outre ordonné que les biens de la communauté sis au ban de Haguenau ainsi qu’un immeuble à Strasbourg seraient prélevés avant tout partage par sa veuve, le surplus de sa succession a été légué a son frère préqualifié.
avant tout partage il a été fait délivrance à Mme veuve Clausing des immeubles de la communauté qu’elle a à prélever et consistent en 1° 91 ares 75 de terre ban de Haguenau canton Grundbierenfeld, 2° 3 hectares 20 de terre audit ban canton Jungfrau et Urbansberg, 3° 2 hectares 5 ares 60 ca de terre au même ban et canton
4° Et un petit jardin sis à Strasbourg quartier des ponts couverts vis à vis les glacières.
Inventaire desdits communauté et succession a été dressé par Me Zimmer le 16 août 1843, il constate les valeurs suivantes
Communauté. Masse active. Elle se compose en argent comptant et meubles pour 2659, 2° en diverses créances 25.669, Ensemble 28.328
La masse passive estd e 13.124, partant reste un actif net de 15.206, dont moitié pour la succession fait 7602
Succession. Masse active. Elle se compose 1° de la moitié de la communauté, laquelle moitié est grevée d’usufruit au profit de la veuve 7602, 2° de la bibliothèque, meubles et objets mobiliers 2127, 3° de la garde robe 109, 4° d’une créance 5098, Ensemble 14.936
Masse passive 1891, Reste 13.044
Abonnements (…)
acp 321 (3 Q 30 036) f° 40-v du 25.3.

Sophie Thérèse Houel épouse en 1817 le négociant Charles Philippe Schneegans : contrat de mariage, célébration
1817 (3.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 23), Not. Bossenius n° 446, 6910
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Charles Philippe Schneegans négociant domicilié en cette ville né à Kreuznach en Prusse le 2 mars 1783 issu de Michel Schneegans, maître de la poste aux chevaux, et de feue Charlotte Koob
Sophie Thérèse Houel demeurant à Strasbourg née à St Diez département des Vosges le 26 floréal 3 (15 mars 1795) de feu Nicolas Houel, adjudant général chef de brigade de l’Etat Major de l’Armée du Rhin et de la Moselle, et de Marguerite Salomée née Wittmann
apports de la future épouse, meubles numéraire et dettes actives 15 923 fr, total 21 560 fr
donation par Marguerite Salomé Wittmann veuve Houel mère de la future épouse 8600 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 132 F° 127 du 4.1.

Mariage, Strasbourg (n° 4)
Acte de mariage célébré le 4 janvier 1817. Charles Philippe Schneegans, majeur, né en légitime mariage le 2 mars 1783 à Creuznach en Prusse, domicilié à Strasbourg, Négociant, fils de feu Michel Schneegans, maître de poste aux chevaux décédé à Creutznach le 20 février 1810 et de feue Charlotte Koob décédée au dit lieu le 1 jour complémentaire an X de la République française, Sophie Thérèse Houel, majeure d’ans née en légitime mariage le 26 floréal an III de la République française à Saint-Dié (Voges), fille de feu Nicolas Houel, général, et de Marguerite Salomé Witteman domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (signé) Ch. Ph. Schneegans, Sophie Thérèse Houel (i 3)

Marguerite Salomé Wittmann meurt en 1845 en délaissant quatre petits-enfants issus de sa fille Sophie Thérèse Houel. Elle délaisse notamment la moitié de la maison près l’église Saint-Louis, indivise avec l’héritier de son mari

1845 (6.5.), Strasbourg 10 (104), Me Zimmer n° 5678
Inventaire de la succession de Dame Marguerite Salomé Wittmann veuve de Philippe Frédéric Clausing en son vivant docteur en médecine, décédée à Strasbourg le 20 avril 1845.
L’an 1845 le mardi 6 mai à neuf heures du matin à la requête de 1) M. Charles Frédéric Schneegans, négociant demeurant à Strasbourg, 2) Madame Sophie Albertine Schneegans épouse dûment autorisée de M. Jean Baptiste Gaudiot, négociant ci présent demeurant à Strasbourg, 3) Ernest Louis Schneegans lieutenant au 9° régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg, demeurant en cette ville, 3) M. Charles Philippe Schneegans, négociant demeurant en ladite ville agissant en qualité de tuteur légal de M. Alfred Paul Schneegans son enfant mineur issu avec MM. Charles Frédéric & Ernest Louis Schneegans & avec Mad. Gaudiot susnommés de son mariage avec feu De Sophie Thérèse Houël sa défunte épouse. En présence de M. Jean Louis Eugène Lederlin avoué près le tribunal civil de première instance sént à Strasbourg demeurant en cette ville, agissant comme subrogé tuteur du mineur Alfred Paul Schneegans susnommé (…) habiles à se porter 1° seuls et uniques héritiers chacun de pour un quart de la défunte Dame Clausing comme représentant leur mère De Schneegans née Houël susnommée issus du mariage de la défunt avec son époux en premières noces M. Nicolas Houël en son vivant adjudant général à l’armée du Rhin, 2° légataires particuliers de la défunte Dame Clausing aux termes de son testament olographe daté Strasbourg des 14, 17 & 22 janvier et 15 février de la présente année déposé (…) en l’étude de Me Zimmer soussigné le 2 mai courant – en la maison mortuaire au Finckwiller n° 3

Testament de Mad. Clausing. Outre les biens et valeurs sus mentionnés Mad. Clausing possédait enore au moment de son décès. 1° Un corps de biens au ban de Willgottheim (…)
2° la moitié indivise dans une maison avec appartenances sise en cette ville quai finckwiller N° 3 entre M Groetzinger & le collège épiscopal de St Louis. Cet même était indivis entre la Dame Clausing et M. Jean Geoffroi Clausing héritier de son défunt mari
3° (terres au ban d’Ittlenheim (…) Ces différents biens ont été par Mad. veuve Clausing légués à ses quatre héritiers suivant testament olographe daté Strasbourg des 14, 17’et 26 janvier dernier & 15 février suivant. Lesdits héritiers se sont fait respectivement délivrance des biens à eux légués suivant acte reçu par ledit Me Zimmer les 13 et 17 juin 1845
acp 335 (3 Q 30 050) f° 73 du 10.5. – Objets mobiliers dépendant de la succession 1822, Objets mobiliers indivis avec Jean Geoffroi Clausing 159, argent comptant 350, total 2331
acp 339 (3 Q 30 054) f° 71 du 3.9. – (vacation du 2 septembre) continuité 29.899, rentes sur l’état 10.642. Masse passive 12.665

Les héritiers font délivrance de la part de maison près l’église Saint-Louis à Sophie Albertine Schneegans, femme du négociant Jean Baptiste Gaudiot

1845 (13 et 17.6.), Strasbourg 10 (104), Me Zimmer n° 5726
Délivrance de legs – Ont comparu 1) M. Charles Frédéric Schneegans, négociant agissant au nom et comme père et père et tuteur légal de son fils mineur M. Alfred Paul Schneegans sans état duquel il se porte en outre personnellement fort en outre, 2) M. Charles Philippe Schneegans, fils, négociant, 3) Madame Sophie Albertine Schneegans, épouse dûment autorisée à l’effet des présentes de M. Jean Baptiste Gaudiot, négociant ci présent, 4) M. Ernest Louis Schneegans, lieutenant au 9° régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg, tous demeurant à Strasbourg, lesdits Charles Frédéric, Ernest Louis et Alfred Paul Schneegans et Mad. Gaudiot habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de feue Dame Marguerite Salomé Wittmann décédée veuve de Philippe Frédéric Clausing en son vivant docteur en médecine, leur grand-mère ainsi que cela résulte de l’inventaire de la succession de cette dernière dressé par M° Zimmer père en date en commencement du 6 mai de la présente année.
Lesquels comparans ont exposé que suivant son testament olographe daté de Strasbourg du 14, 17 & 26 janvier et 15 février dernier ladite dame veuve Clausing a fait à ses par petits enfants sus nommés différens legs particuliers à prélever par eux par préciput et hors part sur sa succession, qu’ayant entériné ledit testament dans toutes ses parties ils l’ont reconnu valable et en ont consenti l’exécution

Savoir I.° à Charles Frédéric Schneegans, Un corps de biens d’environ 5 hectares 50 ares 72 de terres prés et vignes ban de Willgottheim (…)
II. à Mdame Gaudiot, 1) la moitié indivise dans une maison avec cour, puits et tous droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller N° 3 tenant d’un côté au Sr Groetzinger boucher, de l’autre et par derrière au collège épiscopal de St Louis, 2) Environ 49 ares 90 cent. terres et vignes ban d’Ittlenheim (…)
III. à Ernest Louis Schneegans lieutenant au 9° d’artillerie, un ha de terres ban de Haguenau (…)
IV à Alfred Paul Schneegans (terres) à Willgottheim (…)
Quant à la maison susdésignée elle restera indivise entre Mad. veuve Clausing et l’héritier de son mari
acp 337 (3 Q 30 052) f° 37 du 18.6.

Jean Geofroi Clausing cède sa moitié de maison à Sophie Albertine Schneegans femme de Jean Baptiste Gaudiot aux termes d’une adjudication

1845 (26.7.), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5767
Cahier des charges du 16 juillet 1845 – Ont comparu 1° Mr Jean Geofroi Clausing, propriétaire, demeurant hors la porte nationale de Strasbourg banlieue de cette ville, 2° Dame Sophie Albertine Schnéegans, épouse dûment autorisée de M. Jean Baptiste Gaudiot, Négociant, ci présent demeurant ensemble à Strasbourg
Désignation de l’immeuble à vendre et mise à prix. Une Maison avec cour, puits et tous droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller& N° 3 tenant d’un côté au sieur Groetzinger, boucher, de l’autre & derrière au collège épiscopal de Saint Louis. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 20.000 francs.
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble dépendait de la communauté qui a existé entre feus M. Philippe Frédéric Clausing en son vivant médecin et Mad. Marguerite Salomé Wittmann décédée sa veuve ainsi que cela résulte de l’inventaire de la succession dudit Sr Clausing dressé par M° Zimmer soussigné en date au commencement du 16 août 1843.
Après le décès du dit M. Clausing, la moitié qui lui appartenait dans l’immeuble ci-dessus désigné est échue à M. Clausing, comparant, son frère & unique héritier aux termes dudit inventaire. Quant à l’autre moitié appartenant à Mad. veuve Clausing, cette dernière l’a léguée par préciput à Mad. Gaudiot comparante suivant testament olographe daté de Strasbourg des 14, 17 & 21 janvier et 15 février 1845, déposé après l’accomplissemnt des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Zimmer soussigné suivant acte de dépôt dressé par ce notaire le 2 mai dernier. La délivrance de ce legs a été consentie au profit de la Dame comparante qui du reste est héritière pour un quart de la défunte par ses cohéritiers, aux termes d’un acte reçu par Me Zimmer soussigné les 13 et 17 juin dernier.
Les époux Clausing étaient devenus propriétaires de ladite maison pour en avoir fait l’acquisition sur M. Etienne Laurent Lefèbvre, marchand tapissier à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Bossenius alors notaire en cette ville le 27 prairial an XII (7 juin 1804). L (…) Ledit Sr Lefevre avait lui-même acquis ledit immeuble de 1° Dame Madeleine Dorothée Oesinger épouse de M. Maurice Hartmann de Pistoris, brigader des améés du roi, 2 et de M. François Daniel Oesinger, négociant demeurant à Strasbourg aus termes d’un acte passé à la cidevant Chambre des Contrats de ladite ville le 23 août 1781. Dans ce dernier contrat il est déclaré que lesdits vendeurs l’ont hérités de feu leur frère M. Jean Frédéric Oesinger, vivant conseiller de son altesse sérénissime le Margrave de Bade. Ce dernier en avait lui-même fait l’acquisition de dame Marguerite Barbe Papelier épouse de M. Jean Gaspard Holtzapffel, Conseiller du même Margrave et bailli de la noblesse immédiate, suivant contrat passé à la cidevant Chambre des contrats le 15 février 1781 dans lequel il est dit que cet immeuble était échu à de dernier en sa qualité d’unique héritier institué par Mr Jacques Frédéric Faust, en son vivant ammeister et membre du conseil des Treize de la ville de Strasbourg au termes de son testament du 21. juillet 1780. Enfin M Faust l’avait acquis de 1° Dame Reine Restaing veuve de M. Claude Bernard Eisentraut, exsénateur et receveur du clergé ayant agi sous l’assistance de M. Charles François Antoine de Laurier, conseiller intime des vingt un et de M. Etienne Laurent Lefebvre tapissier ayant agi en qualité de tuteur de Louis François Elisabeth, Cécile Etienne Bernard et Marguerite Joseph Rosalie Ramond, petits enfants dudit Sr Eisentraut ainsi que le tout résulte d’un contrat passé à la cidevant Chambre des vontrats de la Ville de Strasbourg le 5 février 1771. – Charges, clauses et conditions (…)
L’an 1845 le samedi 26 juillet – mise à prix de 20.000 francs. Après plusieurs bougies successivement allumées, plusieurs enchères eurent lieu dont la dernière faite par Jean Gaudiot ci présent en a porté le prix à 30.000 francs
Et à l’instant M. Gaudiot a déclaté avoir enchéri pour le compte de sa femme Dame Sophie Albertine Schnéegangs
acp 338 (3 Q 30 053) f° 44-v et acp 338 (3 Q 30 053) f° 87

Liquidation et partage de la succession de Marguerite Salomé Wittmann
1845 (21. 8.br), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5910
Liquidation et partage de la succession de Marguerite Salomé Wittmann veuve de Mr Philippe Frédéric Clausing
Ont comparu I) M. Charles Frédéric Schneegans, négociant, II) Madame Albertine Sophie Schneegans, épouse dûment autorisée à l’effet des présentes de M. Jean Baptiste Gaudiot, négociant ci présent, III) M. Charles Philippe Schneegans, père, négociant, agissant 1° comme père et père et tuteur légal de M. Alfred Paul Schneegans mineur sans état demeurant à Strasbourg, duquel il se porte en outre personnellement fort, 2° comme mandataire de M. Ernest Louis Schneegans, lieutenant au 9° régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg mais détaché à Neuf-Brisach (Haut Rhin) où il demeure (…) IV. M. Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur du mineur Alfred Paul Schneegans susnommé (…), V. Et M. Jean Geoffroi Clausing propriétaire

Observations préliminaires. 1. Décès de Madame Clausing. Ladite Dame Clausing est décédée à Strasbourgle 20 avril 1845 laissant pour seuls et uniques héritiers les sieurs Charles Frédéric, Ernest Louis & Alfred Paul Schneegans et la Dame Gaudiot susnommée chacun de pour un quart ainsi queil est constaté par l’inventaire ci après relaté.
2. Testament e la défunt. Suivant un testament olographe en date de Strasbourg des 14, 17 et 26 janvier et 15 février de la présente année déposé en l’étude de M° Zimmer soussigné suivant acte de dépôt dressé le 2 mai dernier, la défunte a disposé par préciput et hors part en faveur des susdits héritiers des biens ci après sommairement désignés et dont il se sont respectivement fait délivrance ainsi que des titres y relatifs par acte reçu âr le même notaire les 13 & 17 juin de la présente année (…)
3. Inventaire. La succession ed la défunte a été inventoriée par Me Zimmer le 6 mai 1845
4. Vente des meubless, les 13, 14 & 15 mai dernier
5. Usufruit. Ainsi que cela résulte d’un ate contenant Liquidation et partage de la communauté qui a existé entre la défunte & son mari & de la succession de ce dernier dressé par M° Zimmer soussigné le 22 mars 1844 (…)
6. Jardin aux ponts couverts (…)
acp 341 (3 Q 30 056) f° 43-v du 25.10. (déclaration de succession du 11 septembre 1845)
Masse active 1° le prix de la vente des meubles de la succession 3607, 2° argent comptant 350, 3° créances hypothécaires 12.244, 4° rentes sur l’état 11.060, 5° créances chirographaires 17.127, 6° loyers 471, 7° sommes rentrées 504, total 45.406
Surlequelles valeurs il est dû à Jean Geoffroi Clausing propriétaire hors la porte nationale de Strasbourg pour la part qui lui revient en nue propriété dans la succession de son frère Philippe Jacques Clausing qui était grevée d’usufruit au profit de la défunte 7428 (…)
Masse passive 14.033, reste 31. 373
Droits des parties en abonnements (…)

Sophie Albertine Schneegans expose la maison aux enchères puis l’en retire après que le gérant d’imprimerie Charles Gustave Fischbach a fait une mise de 29 000 francs

1852 (5.8.), Strasbourg 10 (122), Not. Zimmer n° 9641
A comparu Dame Sophie Albertine Schneegans épouse de Jean Baptiste Gaudiot négociant momentanément absent avec qui elle demeure et est domiciliée à Strasbourg (…) Laquelle dame comparante désirant vendre au enchères publiques l’immeuble ci après désigné situé à Strasbourg a requis Me Zimmer soussigné de procéder à cette adjudication (…)
Désignation de l’immeuble à vendre et mise à prix. Une Maison avec cour, puits et tous droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller N° 3 tenant d’un côté au sieur Groetzinger boucher de l’autre & par derrière au collège épiscopal de Saint Louis. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 20.000 francs.
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble dépend de la communauté de biens qui a existé entre feus M. Philippe Frédéric Clausing en son vivant médecin à Strasbourg & Dame Marguerite Salomé Wittmann décédée sa veuve pour avoir été acquis par eux pendant la dite communauté de M. Etienne Laurent Lefèbvre marchand tapissier à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Bossenius alors notaire en cette ville le 27 prairial an XII (7 juin 1804). Ledit contrat porte quittance du prix y stipulé.
Après le décès du dit M. Clausing, la moitié qui lui appartenait dans l’immeuble ci-dessus désigné est échue à M. Jean Geoffroi Clausing, propriétaire demeurant hors la porte nationale de Strasbourg (banlieue de cette ville) son frère et unique héritier aux termes d’un inventaire dressé par M° Zimmer soussigné en date au commencement du 16 août 1843. Quant à l’autre moitié appartenant à Mad. veuve Clausing, cette dernière l’a léguée par préciput à Mad. Gaudiot comparante suivant testament olographe daté de Strasbourg des 14, 17 & 21 janvier et 15 février 1845, déposé après l’accomplissemnt des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Zimmer soussigné suivant acte de dépôt dressé par ce notaire le 2 mai 1845. La délivrance de ce legs a été consentie au profit de la Dame comparante qui du reste est héritière pour un quart de la défunte par ses cohéritiers, aux termes d’un acte reçu par Me Zimmer soussigné les 13 & 17 juin de la même année.
Mad. Gaudiot devint enfin seule propriétaire dudit immeuble, ainsi que cela résulte d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Zimmer soussigné le 26 juillet 1845. Cette adjudication eut lieu pour le prix de 30.100 francs dont la moitié revenant à M. Jean Geoffroi Clausing susnommé & s’élèvant à 15.050 francs lui a été payée ainsi que cela résulte de la quittance retenue audit procès verbal d’adjudication.
Pour l’établissement de propriété antérieure du dit immeuble, Mad. Gaudiot s’en réfère au cahier des charges qui a servi de base à l’adjudication du 26 juillet 1845, ce cahier des charges dressé par M° Zimmer soussigné le 16 juillet de la même année.
Charges, clauses et conditions (…), mise à prix de 20.000 francs
Plusieurs bougies ayant été allumés, diveres mises furent faites dont la dernière faite par M. Charles Gustave Fischbach gérant d’imprimerie demeurant à Strasbourg en a porté le prix à la somme de 29.000
acp 412 (3 Q 30 127) f° 31-v du 7.8. Zimmer 5.8.
Retrait d’enchère quai finckwiller N° 3



96, Grand rue


Grand rue n° 96 – VII 80 (Blondel), P 759 puis section 6 parcelle 21 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Gautier Koch, taillandier (1769-1770)


Le n° 96 est la première maison
Etages des n° 96 (à droite) et 98 (à gauche)

Située dans la partie médiane de la Grand rue près de la rue des Dentelles et face à la brasserie à la Cloche, la maison à bâtiment avant et petit bâtiment arrière appartient à des artisans : le cordonnier Henri Vogt au début du XVII° siècle, le tailleur devenu commissaire priseur Tobie Roth, des chapeliers, puis (1703-1742) au musicien Jean Kræutler qui demande en 1703 l’autorisation de remplacer l’auvent au-dessus de son encorbellement ; les préposés au bâtiment consultent alors le Livre des loyers communaux de 1587 et constatent qu’aux dimensions près la maison correspond à l’ancienne description. Le même propriétaire fait surélever en 1711 d’un étage (soit dix pieds) son encorbellement. Sur le plan-relief de 1727, la maison correspond à la partie droite du bâtiment central (quatrième) : porte à gauche du rez-de-chaussée et arcade de boutique, trois étages à deux fenêtres.
Le taillandier Jean Gautier Koch achète la maison 1750 livres en 1752. Les experts l’estiment 400 livres à la mort de sa femme en 1769. Les préposés aux feux enregistrent en décembre 1769 le compte rendu, dressé par le maître maçon Jean Lingenhœlin, des transformations que projette le propriétaire. Les parties estiment le bâtiment 2 500 livres à l’inventaire des apports dressé en 1771, les experts à une valeur minimale de 1 000 livres en 1773. Les parties n’habitent pas le bâtiment estimé 400 livres par les experts. Il est alors en cours de transformation (fin 1769-début 1770) comme le montre le compte rendu dans le registre des Préposés aux feux. Le nouveau bâtiment est estimé à sa valeur réelle (2 400 livres) par les parties, à sa valeur minimale (1 000 livres) par les experts peu après. La nouvelle façade reprend la disposition de l’ancienne : porte d’entrée à gauche, arcade à droite, chacune surmontée d’un mascaron. Deux autres se trouvent au-dessus des fenêtres du premier étage, les linteaux du deuxième étage comprennent de simples moulures. Le rez-de-chaussée est parementé de grès, les étages sont séparés par des cordons (voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent). La vente aux enchères suite à la faillite de l’héritier Jacques Frédéric Koch décrit en détail les bâtiments tous en pans de bois sauf la façade.



Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 135, entre la rue escarpée (repère b) et la rue des Dentelles (repère c)
Cour N (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à gauche du repère (c) : arcade et porte, trois étages puis toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour N montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (2-3) à l’est et le bâtiment arrière (3-4). A l’ouest, le mur 1-4 sépare la cour de celle du voisin à l’ouest.
La maison porte d’abord le n° 30 (1784-1857) puis le n° 96.


Dessins de 1896 (veuve Ott) et de 1955 (Vêtements Serfass, non réalisé), dossier de la Police du Bâtiment)

Le propriétaire fait abaisser en 1884 le plancher du rez-de-chaussée en démolissant les voûtes de la cave et transformer la façade au rez-de-chaussée en y aménageant une devanture. Divers commerces se succèdent dans le local du rez-de-chaussée. La grille à l’extérieur de la devanture est supprimée en 1997.


Grille avant sa dépose – Aménagements de 1997 (dossier de la Police du Bâtiment)

juin 2019

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier 2Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Henri Vogt, cordonnier, et (1593) Marie Betz – luthériens
1625 v Tobie Roth, tailleur puis commissaire priseur, et (1618) Catherine Kleindienst puis (1651) Ursule Rupp, auparavant (1617) femme de Luc Jelinger, employé à l’accise – luthériens
1667 v Simon Hollænder, chapelier, et (1661) Anne Madeleine Rœderer – luthériens
1871 h Jean Martin Wetzel, chapelier, et (1671) Anne Madeleine Rœderer veuve de Simon Hollænder – luthériens
1680 h Daniel Schwebel, chapelier, et (1680) Anne Madeleine Rœderer veuve de Simon Hollænder puis de Jean Martin Wetzel – luthériens
1685 v Jean Füssel, fondeur de pichets, et (1678) Apollonie Maurer – luthériens
1687* adj Léonard Maurer, boulanger, et (1643) Agnès Brantzy – luthériens
1688 v Jean Georges Birckel, tonnelier puis blanchisseur, et (1687) Anne Madeleine Lentz – luthériens
1691 v Jean Versch, cloutier, et Anne Marie Rœmer, relégué
1695 adj Jean Charles Hammerer, docteur en médecine, et (1682) Salomé Greuhm – luthériens
1703 v Jean Kræutler, musicien, et (1698) Marie Salomé Ebinger – luthériens
1742 v Jean Kipp, cocher, et (1737) Anne Marie Strohl – luthériens
1746 v René Lanier, vannier manant, et (1740) Marie Baron, veuve de Jean Louis Fouchet, puis (1758) Anne Marie Germersdorff – catholiques
1752 v Jean Gautier Koch, taillandier, et (1751) Marguerite Salomé Musculus, (1770) Marie Salomé Weiss puis (1774) Marie Salomé Hügel veuve du batelier Jean Daniel Meyer – luthériens
1809 h Jacques Frédéric Koch, taillandier, et (1786) Marie Salomé Kieffer puis (1791) Marie Dorothée Schaaff – luthériens
1821 adj Jean Frédéric Schaaff, tonnelier, et (1790) Marie Salomé Koch – luthériens
1846 h Chrétien Ott, tanneur, et (1820) Dorothée Schaaff
1900* Eugène Picard
1924* Emile Marie Leibenguth et son épouse née Henler
1937* Chrétien Stoebener

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 650 livres en 1725, 400 livres en 1769, 1000 livres en 1773

(1765, Liste Blondel) VII 80, Jean Jacques Jundt [sic]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Koch, 2 toises, 0 pied et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 759, Schaaff, Frédéric, veuve – maison, sol, cour – 1,05 are

Locations

1629 (cave) Jean Régnard Kress, brasseur
1699, André Roland, aubergiste
1729 (cave), Jean Philippe Kips, passementier
1738, Jean Michel Braun, musicien, et (1738) Marie Salomé Kræutler

Livres des communaux

Les préposés au bâtiment consultent en 1703 le Livre des loyers communaux de 1587 et constatent qu’aux dimensions près la maison correspond à l’ancienne description.

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 20
Jenseitt dem Steinen Brücklin

Heinrich Reich der Schuster hatt vor seinem Hauß Ein Vsstoß xv schu lang, Vnd ii+ schu herauß, Oben ein Staucher auch so lang, Vnd xv Zoll herauß, Ein lehenete Kellerthüer vii+ schu lang, Vnd v schu herauß, Ein Laden vii+ schu ix Zoll lang, vndt iii+ schu heraußer, Ein steinerin Tritt iii+ schu lang, Vnd xv Zoll herauß, Item ein Bencklin vii+ schu ix Zoll lang, Vnd ix Zoll breit, Bessert für das Niessen, j lb. j ß d.
dieses Bencklin ist hinweggethan

(traduction) Le cordonnier Henri Reich a devant sa maison une avance de 15 pieds de long en saillie de 2 pieds ½, en haut un encorbellement de même longueur en saillie de 15 pouces, une porte de cave inclinée de 7 pieds ½ de long en saillie de 5 pieds, une boutique de 7 pieds ½ 9 pouces de long en saillie de 3 pieds ½, une marche en pierre de 3 pied ½ de long en saillie de 15 pouces, item un étal de 7 pieds 9 pouces de long et 9 pouces de large. Doit pour la jouissance 1 livre 1 sol
L’étal est supprimé

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1703, Préposés au bâtiment (VII 1380)
Jean Kræutler demande l’autorisation de remplacer l’auvent au-dessus de son encorbellement. Les préposés consultent le livre des communaux de 1587 et constatent que le propriétaire réglait alors 17 sols 7 deniers. Ils accordent l’autorisation à condition que le pétitionnaire règle la même somme bien que les dimensions soient moindres.

(f° 198-v) Mittwochs den 24. Octobris 1703 – Johannes Kräutler der Musicant pt° reparirung seines hauses überhang
Johannes Kräutler, der Musicant und burger alhier, welcher eine behausung in der obern Straßen, ohnfern der Spitzengaßen neben Johannes Kuglers, des Statt Kupfferschmidts behausung gelegen, Von herrn Johann Carol Hammerers, Med: Dris seel: hinterlaßener fr. Wittiben erkaufft, ersucht MGHh Ihme Zuerlauben, daß Er das über seinem Überhang befindliche dach abbrechen und ein newes dahin machen laßen möchte.
Ego berichte auß dem Allmend: buch fol: 200. de Anno 1587. daß dise behaußung welche damahlen Heinrich Reichen dem Schuster zugehörig war, einen Außstoß so 15. schuhe lang und dreÿ schuhe von hauß Herauß breit, oben darüber ein staucher auch so lang und 15. Zoll heraus, ein lehnende Kellerthür 7 ½ schuhe lang und 4 ½ schuhe herauß, Ein steineren tritt 3 ½ schuhe lang undt 15. Zoll herauß habe und jährlichen 17. ß 6 s allmendt Zinß daran bezahlt werden sollen. Die Werckmeister referiren daß Sie dieses examinirt und in allem, außgenommen den Außstoß so allein 14 schuhe 3. Zoll lang und die Kellerthür so 5 schuhe 1. Zoll lang und 5. schuhe breit ist, also befunden hetten.
Erk. Würd dem Imploranten gegen jährlicher abstattung dieser 17 ß 6 d in seinem begehren willfahrt.

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Jean Kræuter demande l’autorisation de surélever son encorbellement d’un étage (soit dix pieds). Les préposés constatent que les voisins n’ont pas d’objection mais qu’ils souhaitent que Jean Kræuter cesse de poser une planche devant son magasin pour que leur boutique soit plus visible.

(f° 167-v) Sambstags den 11. Julÿ 1711. Johann Kräutler pr° erhöhung seines überhangs
Augenschein eingenommen an Johann Kräutlers des Krempen und Spiehlmanns in der Oberen Straßen, ohnfern der Spitzengaßen liegenden behausung, an deren Er den Überhang umb ein Stockwerck erhöhen Zulaßen gesinnet ist, und umb deßen gnd permission angesucht hatt. Erk. Bedacht.

(f° 172) Montags den 27. Julÿ 1711. Johann Kräutler
Wegen des am 11 huius an Johann Kräutlers des Krempen in der Oberen Straßen gelegenen behausung eingenommenen augenscheins, Welche Er umb Zehen schuhe erhöhen, aber nichts an dem Zweÿ stock hohen überhang ändern Zulaßen gesinnet ist, wurden die beede Nachbaren befragt, ob Sie nichts darwid. einzuwenden hetten. welche als Johannes Kugler der Statt Kupferschmidt und Johann Erhard Metz der Weißbeck sich erkläret, daß Sie nichts darwider Zu Klagen hätten, bäten aber densemben dahin anzuhalten, daß er das brett, welches Er vor seinen Laden außlegte und ein gätter darauff setzte, welches Verursachte, daß mann Ihre läden nicht sehen könte, hinweg laßen möchte. Erk. Wird Johann Kräutlern erlaubt seine behausung Verlangtermaßen erhöhen Zulaßen, und Ihme darbeÿ anbefohlen das brett Vor seinem Laden Hinweg zuthun.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1769. Le maître maçon Linckenhœlin rapporte les transformations que Jean Gautier Koch a l’intention de faire dans sa maison. Il constate que les précautions sont prises pour éviter les incendies. Le bâtiment a trois étages. L’atelier de taillandier se trouve à droite de l’entrée.

Sambstags den 2.ten Decembris 1769. Johann Walther Koch der Bohrenmacher will in seiner in der mittlern langenstraß gelegenen behausung rechter hand am Eingang eine bohrenmachers Weckstatt mit Eß und Caminschoß setzen, das rohr am steinern gäbel hienauf von allem holtz entfernt.
Im ersten, Zweÿten und dritten stock jedes mal eine Stube gegen der straß, hinden daran eine Kuchen mit herd und Camin schoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erk. Willfahrt. Hr. Linckenhölin.

Description de la maison

  • 1725 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, un passage latéral, plusieurs poêles et chambres dont l’une est séparée par des planches, une chambre à soldats, deux vestibules dont chacun comprend un fourneau et un évier, une boutique de revendeur, une petite cave voûtée, une petite cour, un fourneau à lessive, un puits et un abreuvoir, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1300 florins
  • rapport d’experts en 1821

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 57 / 30
Koch
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 146 case 4

Schaf Jean Frédéric Ve
Ott Chrétien (subst. p. 1848)

P 759, maison, sol,
Contenance : 1,05
Revenu total : 112,55 (112 et 0,55)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 491 case 1

Ott Chrétien, rue des Bouchers 13
1900 Picard Eugen, Schlosser

P 759, maison, sol, Grand rue 96
Contenance : 1,05
Revenu total : 112,55 (112 et 0,55)
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée : Gb
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

Cadastre allemand, registre 30 p. 65 case 1

Parcelle, section 6, n° 21 – autrefois P 759
Canton : Langstraße Hs N° 96 – Grand’rue
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,06
Revenu : 1200 – 1500
Remarques :

(Propriétaire), compte 939
Picard Eugen u. Ehefr.
1924 Leibenguth Emile Marie et son épouse née Henler
1937 Stoebener Chrétien & son épouse
(3993)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche

30
Pr. Koch, Jean Valder, Mre Taillantier – Marechaux
loc. Schaeffer, veuve – Tonneliers
loc. Braun, Salomé, fille couturière
loc. Weyher, veuve – Miroir
loc. Neuville, Catherine, travaille en modes – Tanneurs
loc. Dupré, Jean, Domestique – Lanterne
lo. Klein, Marg. Salomé

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 96
Laemle, Kurzwhdlg. 01
Laemle, Handelsmann. 1
Staedel, Dienstmann. 2
Fehr, Schreiber. 3
Knol, Schreiner. 3
Schilio, Rentnerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 188)

Elise Sohn née Ott fait abaisser en 1884 le plancher de 54 centimètres en démolissant les voûtes de la cave et transformer la façade au rez-de-chaussée (devanture et volet roulant).
Divers commerces se succèdent dans le local du rez-de-chaussée. Un atelier de réparation se trouve dans le bâtiment arrière en 1947. L’agrandissement du magasin que prévoit Alfred Serfass en 1955 n’est pas réalisé.

Sommaire
  • 1884 – Les agents municipaux constatent qu’Elise Sohn née Ott (demeurant 1, rue Thiergarten) fait faire des travaux sans autorisation : abaisser le plancher du rez-de-chaussée en démolissant les voûtes de la cave – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer (39, rue des Bouchers) demandent l’autorisation d’abaisser le plancher de 54 centimètres et de transformer la façade au rez-de-chaussée (poser une porte, une devanture et un volet roulant) – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1884 – Dessin (élévation du rez-de-chaussée, coupe, plan)
  • 1886 – Dossier ouvert après que Justine Læmlé a demandé au commissaire de police de suspendre des tabliers et des sous-vêtements. Les objets devront se trouver à au moins deux mètres du sol et ne pas faire saillie de plus de 16 centimètres sur la voie publique – Accord, droits de voirie
  • 1902 – Le maire notifie Eugène Picard (demeurant 17, rue Sainte-Hélène) de faire ravaler le 96, Grand-rue – Travaux terminés, octobre 1902
    1908 – Idem – Travaux terminés, novembre 1905
  • Commission contre les logements insalubres
    1915 – Commission des logements militaires. Remarques en six points – Travaux terminés, août 1915
  • 1921 – Le maire notifie Auguste Geldreich (demeurant 15, boulevard de Nancy) de faire ravaler la façade. Il répond qu’il est malade depuis juillet 1919 et que sa situation financière ne lui permet pas de faire faire les travaux
    1923 – Emile Leibenguth (demeurant 100, Grand-rue) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade en gris clair – Accord
  • 1923 – Emile Leibenguth (demeurant 57, rue du Fossé des Tanneurs) a aménagé un logement dans les combles sans respecter le règlement (cloisons en bois non plâtrées) – Les cloisons sont plâtrées, le dossier classé, novembre 1923
  • 1923 (août) – Le marchand de lingerie et de bonneterie Neugewurtz et Bilfeld (anciennement 118, Grand rue) demande l’autorisation de poser une enseigne (libellé : Au Gaspilleur, 96 Lingerie Bonneterie 96, Confection, Gros Articles de travail Demi-gros) – Autorisation (saillie supérieure à 16 centimètres)
  • 1923 – Le locataire Joseph Schnee (4° étage) se plaint que son logement est humide. La Police du Bâtiment estime que la plainte est fondée. – La toiture est réparée, juillet 1923
    Le locataire Læmmel s’oppose à ce que la propriétaire fasse faire des travaux de peur que le loyer augmente. La Commission contre les logements insalubres estime qu’il n’y a pas lieu d’intervenir
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que Charles Kaufmann a posé sans autorisation une enseigne – L’enseigne est retirée
  • 1942 – La veuve Stœbener (15, rue de Berne) informe la Police du Bâtiment qu’elle a fait retirer la lampe. Les droits sont dus pour l’année 1941.
    1943 – La même se plaint que son locataire du premier étage Camille Fehr tient mal son logement et demande une visite des lieux. Le logement que le locataire occupe depuis 43 ans doit être rénové. Il s’agit d’une affaire locative.
  • 1947 – Emile Tassler qui exploite au fond de la cour un atelier où il répare des machines à coudre demande l’autorisation de poser deux petites vitrines (85 sur 40 centimètres) – Croquis (les vitrines se trouvent de part et d’autre de la porte d’entrée – Accord
  • 1949 – L’entrepreneur de peinture Guillaume Fischer (11, rue Finckwiller) demande l’autorisation de repeindre la devanture du magasin d’Alfred Serfass – L’architecte des Bâtiments de France demande que le revêtement en bois déjà peint et posé sans autorisation soit retiré parce qu’il est « contraire à toute esthétique ». L’entrepreneur répond que la menuiserie était déjà posée quand il l’a peinte. – Les enseignes sont retirées, août 1949
  • 1955 – Alfred Serfass (vêtements pour hommes et enfants, demeurant 7, rue des Bouchers) déclare avoir posé un écriteau pour sa vente avant transformation – Autorisation – L’enseigne est enlevée, mai 1955
    Demande de permis de construire (parcelle 21, section 6 – Dessin établi par Willy Girbig (rue Carré de Malberg au Neuhof). Le cadre de la devanture sera en chêne massif – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    Les locataires protestent contre les transformations de l’entrée et la construction projetée dans la cour – Le dossier est classé sans que les travaux aient eu lieu
  • 1959 – Rapport d’incendie dans une mansarde à cause d’une cheminée non conforme. L’aménagement intérieur de deux logements est brûlé ou détérioré – La Police du Bâtiment fait un rapport (croquis) – Le propriétaire Jean Ott, employé chez le notaire Offenstein, déclare que la cheminée a été remise en état par Paul Spindler. La Police du Bâtiment fait remarquer que le logement récemment aménagé et occupé par Guillaume Stahn n’est pas conforme aux prescriptions.
  • 1961 – Rapport d’incendie dans une chambre au premier étage – La Police du Bâtiment fait un rapport – Travaux terminés, avril 1961
  • 1967 – Jean Georges Ott (rue du Canal à Eckbolsheim) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1974 – Le photographe Marcel Ehrhard (demeurant à Schiltigheim, société Tube jeune, magasin de 30 m²) demande l’autorisation de transformer la devanture – Devis du vitrier Koenig-Reiminger (route de la Wantzenau à la Robertsau), du ferronnier Willy Ehrhard (rue Jean-Jaurès au Neudorff) – Plan cadastral de situation – Dessin, photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le préfet accorde le permis de construire (20 janvier 1975) – Travaux terminés conformément aux plans (avril 1975)
  • 1977 – Michel Rieger (demeurant route de Schirmeck) demande au nom de la boutique Pivoine l’autorisation de poser une enseigne, deux lanternes et un store – Dessin du store, du rez-de-chaussée – Le demandeur a quitté le magasin, juillet 1977
  • 1985 – Le magasin Gemini informatique est autorisé à vendre par liquidation pour cause de cessation de commerce
  • 1985 (mai) – Des tuiles du 96, Grand rue (propriétaire, Mohamed Chaou) tombent dans la cour du 8, Petite rue des Dentelles – La Police du Bâtiment constate que la maçonnerie est endommagée par la pluie qui s’infiltre. Il est nécessaire de réparer le mur de refend à la limite des propriétés.
    1985 (juillet) – Les travaux n’ont pas été faits mais d’autres briques sont tombées – Travaux terminés, janvier 1986
  • 1992 – La boutique Octobre est autorisée à vendre par liquidation pour cause de cessation de commerce
  • 1993 – L’entreprise Amel (rue de Mutzig) demande l’autorisation de réparer la toiture et de peindre la façade – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 2977)

Grand’rue 96 (1997)

La grille à l’extérieur de la devanture est supprimée en 1997 lorsqu’une banque fait aménager un guichet.

Sommaire
  • 1997 – L’A.O.C. Alsace (guichet de change), représenté par Alain Poinsignon, demande l’autorisation de modifier la façade (supprimer la grille à l’extérieur de la devanture, peindre le cadre métallique en bleu) sur la propriété de Mohamed Chaou – Photographies – Plan du rez-de-chaussée, dessin du rez-de-chaussée et de l’étage – Dessin du guichet, de la rue
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    Le maire donne son accord (non opposition) aux travaux (juillet 1997) – Travaux terminés, octobre 1997

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au cordonnier Henri Vogt qui épouse en 1593 Marie Betz, originaire de Reutlingen

Mariage, Saint-Thomas (luth. reg. C f° 182 n° 539)
1593. Domin. I. Trinitatis. Heinrich Vogt der schuomacher, Vnd Maria Hans Betzen von Reitlingen nachgelaßene dochter, eingesegnet 24. Junÿ (i 196)

Georges Gudelsohn, de Bezau dans le Bregenzerwald postérieur, vend au forgeron Jacques Gesensohn ses droits provenant de Marie Betz d’après l’inventaire dressé l’année précédente par le notaire Jean Frédéric Guldin (acte cité dans le suivant)

1617 (5. Aprilis), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 170
(Inchoat. in Prot. fol: 171.) Erschien Geörg Gudelsohn vonn Betzenauw Inn hind. Bregentzer Waldt Als ein geordneter gewalthaber seiner Khind. vögt vermög desselben gewalts vnder des Landtammans Zu Andelßpurg Insigell de dato 1.ten Aprilis 1617. hatt Inn gewalthabers Als obstet (verkaufft)
Jacob Gesensohn dem schmÿdt burgern Zu Straßburg
die Verfangenschaft So Maria Betzin desselben nachgelaßene witwe Inn crafft vffgerichten codicilli ad dies vitæ Zunutz. vnd zunÿßen, Alles vermög Inventarÿ durch Notarium Johann Friderich Guldin in Anno 1616. vffgericht – für vnd vmb 1300 guldin

Les héritiers du cordonnier Henri Vogt et les ayants droit de sa femme Marie Betz vendent 650 livres la maison face à la Cloche au tailleur Tobie Roth et à sa femme Catherine Kleindienst

1625 (5. febr.), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 8
(P. fol. 35.) Erschienen in namen weÿ: Heinrich Vogten deß schuhmachers see. Alhie Erben Jacob Gößessohn d. hufschmidt alhie vnd Anna Nägelin sein eheliche haußfrawn Alß welche besagte Erben (weil sein vogten nachgelaßene wittib alles ad dies vitæ Zunüeß. gehabt vermög deß getroffenen und beÿ H Hilario Meÿern dem Contract Not° den 5. Aprilis A° 617. vschriebenen Außkauffs) außgekaufft, So dann Maria Betzin anfangs gemelten Heinrich Vogten nachgelaßener wittib anietzo auch seeliger Erben mit namen Maria Kehrerin mit beÿstand ihres hauß würths Bastian hueters schuhmachers alhie vnd Scolastica Betzin mit beÿstand hannsen Jacoben von Mutzig ihres Eheuogts
bekannten in gegensein Tobiä Rohten deß schneiders Alhie (…) vnd Catharina Kleindienstin seiner ehefr.
Eine behausung, sampt deren hoffstat, höflin & alhie in d. Obern Straß geg. der Glocken hinüber, neben hannß Müllers deß schloßers se. Erb. etwan, an ietzo Aber Sebastian Kuglen dem Kupferschmid. 1. vnd . ist hannß waltz. weißbecken, hind. vff hannß Babel den haußbeck stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß 4 fl. St. w. St. Margrethen Closter alhie, in haupg. mit 100. fl. w. ablös. Item j. lb d geltz dem Allmosen S. Marx welches i. lb d geltz der keüffer also und dergestalt, es seÿ gleich Boden, Erblehens, Erschätzig vnd fürbietigs Zinß, oder wie solch 1 lb d Zinß sich Künfftig in brieff befind. würth vnd sich genommen, Vnd were d. Khauff vber solche beschwd. so die Kheuffer über sich genommen, geschehen p. 550 Pfund

Originaire de Grossfahner en Thuringe, Tobie Roth épouse en 1618 Catherine Kleindienst, fille de tailleur
Mariage, cathédrale (luth. p. 65)
1618. Thobias Roth der Schneider von großen Fahnerrn in Thüringen vnd. J. Cätherina, Hans Kleindienst e. dochter Tochter (i 37)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 145) 1618. 2. Februarÿ Im Münster. Tobias Rot d. Schneid. von großen faren in Düring. J. Katharina, Hans Kleindienst Tochter (i 149)

Tobie Roth devient bourgeois un mois après son mariage
1618, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104)
Tobias Roht d schneider Von Großenfaner Im Landt Zu düringen Empfangt d. Burg. recht von Catharina hanß Cleindienst deß schneids. Alhier dochter Vnd will Zu der Schneider Zünfftig sein, den 10. Martÿ Ao 1618.

Tobie Roth hypothèque la maison au profit de Barbe Kleindienst veuve de Laurent Dorsch

1626 (ut spâ. [xvij. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 291
Erschienen Thobias Roth d. schneÿd. burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Büchners schneÿd. burgers Zu Straßburg alß Vogt Barbaræ Clein dienstin weÿland Lorentz dorsch s. witwen – schuldig seÿen 50 pfundt
vnderpfand, hauß hoffstatt vnd. höfflin mit Allen Ihr. geb. & geg. Inn d. St. St. Ane d. Ober straß. geg. d. glock einseit n. hanß Waltz. dem weÿßb. and.seit n. Bastian N. d. Kupfferschmÿd, hind. vff N. N. stoßend, welche behaußung zuuor noch verhafftet Ist vmb 300. lb Jacob Gösensohn, Mehr i. lb d gelts Zu Sant Marx vnd 2 lb geld Zu Sant* *el

Tobie Roth loue une cave au brasseur Jean Régnard Kress

1629 (23. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 269
Erschienen hanß Reinhard Kreß der Biersieder burger Zu St.
hatt in gegensein Tobiæ Rothen deß Schneiders auch burgers Alhie bekannt,
daß er von demselben sechß Jarlang, die von Jüngst v.schinen Mariæ V.kündigungs tag an, nechst nach einander folgend, entlehnet vnd bestandt (…) Einen Keller vndt sein deß verleÿhers Behausung alhie an der obern Straß neben Bastian Kugler Kupferschmidts & neben hanß Waltzen Weißbecken gelegen für vnd vmb 4. lb d Järlichs Zinses

Le tailleur Tobie Roth sollicite auprès des Quinze le poste de messager à la chambre de manance en arguant que son père a été péager à la Grünwarth
1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
Tobias Roth. 3.
(f° 3-v) Sambst. 14.t Januarÿ – Tobias Roth burg. Vndt Schneider allhier Erschinen, pitt per M. Eggen vmb den Schirmgerichts botten dienst, seÿ sein Vatter lang Zoller vff der grünen warhd gewesen, so Soll sich geschrieben geben

Le tailleur Tobie Roth sollicite auprès des Quinze le poste de messager à la chambre de manance en arguant qu’il est fils de Charles Roth, ancien péager au service de la ville, qu’il sait lire et écrire et parler français.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment commissaire priseur après que les Quinze ont constaté que le juge ne pouvait pas faire exécuter les sentences parce que le poste de commissaire priseur est vacant

1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
Tobias Roth vmb Schirmgerichts botten dienst. 10. wird ganthkäuffler. 331.
(f° 10) Mont. den 28. Januarÿ – Tobias Roth der Schneider supplicirt p. M. Eggen vmb Schirmgerichts botten dienst, bitt weilen sein vatter Carl Roth Soldner vnnd Zoller hier gewesen auch der Zeit des handwerck übersetzt, er schreibens vnnd lesens wie nicht weniger der frantzösischen sprach erfahren, ihme vor andern Zu diesem dienst zu befürdern.
Erkanndt, soll sich geschrieben geben.

(p. 331-v) Sambstag den 4. Januarÿ 1634 – Ganthkäufflers stell Zu ersetzen
Herr Stedel proponirt, die herren deputirte In der Contributions Cass hatten gestrigs tags der Stattrichter beschicken lassen, vnd Ihne befragt, warumb Er bißhero wider die Schatzungs seümige mit der Execution nicht, wie Ihme anbefohlen, verfahren ? der hatte under anderen damit sich entschuldigt, das ane des verstorbenen Ganthkäufflers stell noch kein anderer verordnet worden, dahero verabschiedet daß bißnechst künfftig Montag das geschäfft für herrn Rhät vnd XXI Zur wahl gebracht vnd daselbst einer geordnet werden solle, dieweilen nun der Außschutz in dieser stub pfleg gemacht Zu werden, Alß solle er obnicht für dießmal selbig vorzunehmen.
Erkandt, herr Stedel wird herr Schoner geordnet, die sollen ein Aufschutz machen, mögen der Schneider Rhatherren Zu sich Ziehen.
[in margine :] Ersetzt. Mont. den 6. hujus ist beÿ herren rhät und XIII thobias Roth der schneider zu einem ganthkeuffler erkosen worden.

Nomination par les Conseillers et les Vingt-et-Un
1633, Conseillers et XXI (1 R 115)
Ganth Käuffler stell, Heinrich Schmidt und Tobias Roth. 272. Hanß Schleiffenheimer. 274. Tobias Roth erwählt. 297.
(f° 272) Montags d. 25.t Novembris – Heinrich Schmidt und Tobias Roth p.th. melden sich an, umb vacirend. Ganth Käuffler dienst.
Erk. sollen sich geschrieben geben. H: von Fridoltzh. v. Bätz

(f° 274) Sambstags d. 30.t Novembris – Hanß Schleiffenheimer meldet sich an, umb vacirend. Ganth Käuffler dienst.
Erk. soll sich geschrieben geben, sollen auch Ober: vnd Rhath: auff d. Zünfft noch ein mahl deßweg. umbkunden laßen. H Grünwaldt Vnd Werner.

(f° 297) Montags d. 6. Januarÿ – Zu einem Ganth Käuffler ist nach gewohnlich. vmbfrag p. majora erwählt worden Tobias Roth

Le commissaire priseur Tobie Roth hypothèque la maison au profit de Daniel Steinbock, assesseur au Grand Sénat

1651 (12. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 314-v
Erschienen Tobias Roth der Ganth Käuffler alhie
hatt in gegensein H. Daniel Steinbocken E.E. großen Raths Beÿsitzers alhie – schuldig seÿen 17. lib
Underpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen alhie ahne der obern Straßen gegen d. Glocken hienüber, einseit neben H. Bastian Kugler E.E Kleinen Rhats alten Beÿsitzern, and. seit neben hannß Waltz. deß Weißbecken Erben, hinden vff (-) stoßend geleg., so zuuor verhafftet vmb 100. fl. dem mehren Hospithal, Mehr 4. fl. Wehr. lößig mit 100. fl. besagte Wehr. dem Stifft St Margareth. alhie, Item 2 fl. dem Stifft St. Marx ablößig mit (-) Vnd dann Vmb 100. fl. Kauffschillingß Rest weÿl. Jacob Geßesohns seel. Kind. Und Erben

Tobie Roth et ses quatre enfants passent une convention au sujet de l’héritage de leur femme et mère respective

1651 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 644
Erschienen H Tobias Roth der älter Ganthkäuffler an einem,
So dann Tobias Roth d. Schneid. Ferners Catharina Rothin mit beÿstand hannß Jacob Erlen deß Schneiders ihres Ehevogts, Weiters Anna Maria Rothin mit beÿstand Michael Schiffers deß Streelmachers ihres Ehevogts, Mehr H M. Joh: Carl Roth SS Theol. Stud. mit beÿstand hannß Martin Sarburgers deß Schneiders seines Curatoris am andern, Und beede theil mit beÿstand H Johann Christmann Merckhlin und H M. Josephi Scherbaums beed. alß vß EE. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben bekannt, waß maß. Sie sich über dem Mütterlich. Guth mit einand. berechnet, und Sie die Kind. sich umb den Rest der gestalt außkauffen laß. daß nemlich. deß sohns Tobiæ (…) Annæ Mariæ 25. lib. aber in den Gemachen der Vätterlich. alhier in der Oberstraß. gelegenen Behaußung biß daß hauß verkaufft wird, welch. fallß der dannzumahlig hinderstand der dochter alßbald; vom Angelt erlegt werd. woll:/
[in margine :] Erschienen Michael Schiffer der Streelmacher alß Ehevogt Annæ Mariæ Rothin hatt in gegensein Tobiæ Rothen seines Schwähers bekannt, demnach Sie die beÿde Eheleuth bißhero die Gemach der hieringedachter behaußung genutzt Undt alß ihres gehabten Außstand der 25. lb ahne der Mütterlichen Verlaßenschafft, wegen berührter Nutzung Verseßen deßwegen keine Ansprach mehr diß orts ihres Mütterlich. guths haben hette (…) Actum d. 21. Aprilis Anno 1655.

Tobie Roth se remarie en 1651 avec Ursule Rupp, veuve de Luc Jelinger, employé à l’accise
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 97)
1651. Dnca 26. Trinit. 23. Nou: Tobias Roth der Gandtmeister alhier fr. Ursula Lucæ Jelingers Ungelters hinderlaßene Widtweh, Mont. 1 Decemb. (i 98)

Fils d’interprète à la porte de Cronenbourg, l’imprimeur Luc Jelinger épouse en 1617 Ursule Rupp, fille du fournier Joël Rupp
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 16 f° 115)
1617. den 21. Julÿ seind ehelich eingesegnet worden Lucas Jelinger der Buchtruckher, Lucæ Jelingers des burgers und dolmetschen am Cronenburger thor alhie Sohn, Vnd Jungfraw Ursula Ruobin, Jöel Ruob des haußbeckhen Vnd burgers alhie tochter (i 123)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 143) 1617. 21. Julÿ, n° 35, Zu S Claus. Lucas Jelinger der Buchtruckher, J. Ursula, Jöel Rub des hausbeck. Tochter (i 148)
Fils Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 56) 1641 Mariage, cathédrale (luth. f° 509) 1647

Ursule Rupp fait dresser l’inventaire de ses apports. L’actif s’élève à 502 livres, le passif à 114 livres
1651 (9. Dec.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 22) n° 13 (1091)
Inventarium undt beschreibung Aller Haab Nahrung so die viel Ehren vnd Tugendsame fraw Ursula Ruppin Zu dem Ehrengeachten vnd bescheidenen Tobia Rothen geschwornen Ganthhauß Käufflers Ihrem Jetzigen haußwürth in den Ehestand gebracht, welche der Ursachen weilen in Ihrer beeder auffgerichteten Eheberedung versehen, daß einem Jeden Ehegenächdt oder seinen Erben ein Unverändert undt vorbehaltenen gutt sein solle, vndt man sich vff alle begebende fall der erg. halben besto beßer werdt Zu reguliren weißen – Actum vnd angefangen Im fernerer gegenwertigkeit Tobiæ Rothen deß Ehevogts selbsten Ludwig Lungen des Schwartzbeckens, als ehevogts Jungfr. Annæ Mariæ Jelin vndt Johannis oswaldt Farrenschon als Ehevogts Ursulæ Jelin beed. d. fr. in erster ehe erzeugter döchtere, den 9.ten Decembris Anni 1651.
Uff der Öbersten Bühnen, Uff der Andern Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, vor der Cammer C, In der Wohnstub, Inn der Kuchen
Schulden aus der Nahrung, Item vermög Inventarÿ vber wÿland Lux Jelein der fr. ersten hauswürths seeligen Verlaßenschafft vffgerichtet (…)
Abzug Inn dißes Inventarium, Sa. des haußraths 426, Sa. Leerer Vaß 2, Sa. frucht Vnd Meels 6, Sa. vyhes 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. guldener ring 21, Sa. d. baarschafft 26, Sa. Schuld. 7, Summa summarum 502 lb – Schulden 114 lb (Nach deren Abzug) 388 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 491 lb

Tobie Roth sollicite auprès des Quinze l’autorisation de vendre des meubles hors des exécutions forcées parce que le revenu de ses fonctions est très faible. Les Quinze refusent après avoir consulté le greffier parce que la requête contrevient au règlement des commissaires priseurs.
Tobie Roth sollicite en novembre le poste de sergent des Quinze.

1652, Protocole des Quinze (2 R 70)
Tobias Roth [umb Fünff Zehen Knecht dienst]. 254. vid: plura Ganthkäuffler. Ganthkäuffler. 200. 211.
(f° 200) Sambst. den 28. Aug. – Tobias Roth d. Ganth Käuffler, pd. Supplication auch andern Leuth, mobilien feÿl haben vnd verkauffen möge.
Erkandt, H. Kipß vnd H. Pfitzer sollen die Sach bedencken.

(f° 211) Mittw. den 10.t 7.bris – H. Kipß vnd H. Pfitzer laßen per H. Frantzen, referiren, Sie hetten vff MH. Erkandtnuß supra fol: 200 zwar Von deß Ganth Käufflers Tobiæ Roth. petito gered, auch darüber H. Riehlen den Stattgerichts Actuarium Vernehmen, Wiewohlen nun nicht ahn daß deßen Verdienst anietzo sehr gering in dem Wenig executions sachen ane der Ganth verkaufft werd. so seÿe Er aber ane dem, daß d. Eine begehren Clar Wid. die Ganthordnung lauffe, vnd für daß and. Ihme Eine addition Zuschöpffen, wegen d. bößen consequetz gar nicht thunlich. V.meinen dahero Deputirte Herren daß Supplicanten beede begehren abzuleinen seÿen.
Erkandt, Würdt gefolgt, kann hingegen Zu d. ietz vaciren. Portnerstell im Spittal recommendirt werd.
[in margine :] Mont. d. 13. dito Ihme bescheid angezeigt

(f° 254-v) Sambst. den 6. 9.bris – Tobias Roth der Ganth Käuffler p. E. übergibt Supplication bitt gleiches gestalt vmb den vacirenden Fünff Zehen Knecht dienst. Erkandt, Zu bedacht gezogen.

Le commissaire priseur Tobie Roth hypothèque la maison sise en face de la brasserie à la Cloche au profit de Jean Léonard Frœreisen, assesseur au Petit Sénat

1659 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 628-v
Erschienen H Tobias Roth d. Ganth Käuffler
in gegensein H Johann Leonhard Fröreisens EE Kleinen Rhats alten Beÿsitzers – schuldig seÿen 25 Pfund
Unterpfand sein solle hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäwen, alhie ahne der Obern Straßen, geg. dem Bierhauß Zur Glockh. hienüber, einseit neben Ulrich Greiners dem weißbeckh, anderseit neben Sebastian Kuglern dem Kupfferschmid. hind. vff Andres Stigler den weißbeckh. stoßend gelegen davon gehend iahrs 4 fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. berührter Wehr. dem Closter St. Margareth. und Agneß., Item j. lb. dem groß. gemeinen Allmosen Zu St. Marx, So seÿe solche Behaußung auch noch umb 50 lib. dem mehrern Hospital, Und umb 50. lib. H Hannß Peter Schmid. E.E. groß. Rhats alten Beÿsitzers, verhafftet

Anne Marie Roth femme du peignier Michel Schiffer vend son quart de maison à son frère Tobie Roth (le fils), commissaire priseur

1663 (20. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 421-v
Erschienen Anna Maria, Michael Schüffers des Strählmachers Eheweib mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein Tobiæ Rothen deß Ganth Käufflers ihres eheleiblich. Bruders
ihren Vierten theil deroselben für ohnvertheilt gebühren ahne Hauß höfflin hoffstatt und allen übrig. deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie an der Obern Straßen gegen dem Bierhauß zur Klockhen hinden einseit neben Sebastian Kuglern dem Kupfferschmidt anderseit neben Ulrich Greiners dem Meelmann hinden uff Andres Stiglern den Weißbeckhen stoßend geleg., von welcher gantzen Behaußung gehend iährlich uff Andreæ j. lb ewigß erschätzigß Zinnß dem gemeinen allmusen Zu St Marx, Item 4. fl. straßb. wehrung uff gedachten termin lößig mit 100. fl. besagter Wehrung dem Closter St. Margarethæ und Agneßen, so seÿe solche Behaußung auch noch umb 50. lb dem Mehrern Hospital, Item umb 50. lb d H. Johann Peter Schmidten E.E. Großen Rhats alten Beÿsitzers So dann umb 17. lb der Statt Müntzen verhafftet (pro rato übernohmen) – umb 4 lb

Tobie Roth et Catherine Roth femme du tailleur Jacques Ehrlé vendent la maison au chapelier Simon Hollænder

1667 (23. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 189-v
(Prot. fol. 10.) Erschienen Tobias Roth der Ganthmeÿster für sich selbsten, und Catharina Rothin hannß Jacob Ehrle des schneiders eheliche haußfraw, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein Simon Holländer des Huotmachers mit beÿstand H Hannß Ludwig Griesbachß des Plaÿchers seines Vettern
hauß hoff hoffstatt bronnen, mit allen deren Gebäwen begriffen Zugehörten Rechten und Gerechtigkeiten alhie ahne der Obern straßen, gegen dem bierhauß Zur Klockhen hienüber, einseit neben Sebastian Kuglern dem Kupfferschmidt, anderseit neben Ulrich Greinern dem Meelmann hinden uff Jacob Graffen den weißbeckhen stoßend gelegen, dauon gehen iahrs 4 fl. Straßburg. wehrung termino Andreä lößig mit 100. lb gemelter wehrung dem Closter St. Margarethen und Agneßen allhie 1 lb ewig. und bermög dißer Statt Constitution mit 25. lb ablößigs gelts Jährlich termino Andreæ dem großen gemeinen allmosen Zu St Marx 2 lb 10 ß Jahrs uff Annunciat. Mariæ wid.käuffig mit 50. lb dem Mehren Hospithal, 2 lb 10 ß Jährlichen vff Mariæ Verkündigung lößig mit 50. lb H Hannß Peter Schneidern E.E. Großen Rhats alten Beÿsitzern und 17 ß termino Martini lößig mit 17. lb der Statt Straßburg und dann j. lb 5 ß Jahrs uff Adolphi H Johann Leonhard Fröreißen E. Ehr. Großen Rhats Verwanthens

Fils de chapelier, Simon Hollænder épouse en 1661 Anne Madeleine Rœderer, fille de tondeur de draps
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 125-v, n° 6)
1661. Simon Holänder der hutmacher, hannß Michael Holänders burgers u. hutmachers nachgelaßener sohn, v. J. anna Magdalena H Christoph Röderers tuchscherers ehel. tochter, Copulirt d. 12. Martÿ (i 127)

Anne Madeleine Rœderer se remarie en 1671 avec le chapelier Jean Martin Wetzel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v, n° 44)
1671. Hannß Martin Wetzel der ledige hutmacher Vnndt Anna Magdalena, Simon Holänders des hutmahers hinterl. W., Mont. 6. Nov. (i 152)

Jean Martin Wetzel et Anne Madeleine hypothèquent la maison au profit d’André Brackenhoffer le jeune

1672 (13. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 474
Hannß Martin Wetzel der Huetmacher und Anna Magdalena sein Eheweib, und Zwar dieselbe mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig- Weÿsen herren Clauß Conrad Schachen und Herren Jonæ Andreßen Von Veßenheim beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit deputirter
in gegensein Herren Andreæ Brackhenhoffers deß Jüngern – schuldig seÿen 100. Pfund pfenning
Unterpfand, Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier ahn der Obern Straßen Gegen dem Bierhauß Zur Glockhen hinüber, einseit neben Sebastian Kugler dem Kupfferschmidt, anderseit neben Ulrich Greiner dem Mehlmann, hinden uff Jacob Graffen den Weißbeckhen stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hannß Georg Birckels deß Kieffers alß ietzmahlig. besitzers deß hierinn Verpfändeten haußes (quittung) Act. den 14.ten Xbr. 1688

Héritier pour moitié de son père Simon Hollænder, le chapelier Georges Hollænder qui a l’intention de s’établir en Franconie cède ses droits successoraux à Jean Martin Wetzel et à sa femme, veuve dudit Simon Hollænder

1674 (20. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 672
Erschienen hannß Georg Holländer der Huetmacher, so sich Zu Wintzenheim in Franckhen burgerlich niderzulaßen gewillet
hatt in gegensein hannß Martin Wetzels deß huetmachers alß ietzig. Ehevogts Annæ Magdalenæ Rödererin, weÿl. Simon Holländers deß huetmachers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand andres Dierbachß auch huetmachers ihr Annæ Magdalenæ geweßenen Vogts
bekannt Wiewohlen Er Hannß Georg Holländer alß ex semisse Erb gemelten Simon Holländer seines eheleiblich. bruders Vermög des durch herrn Johann Jacob Stichen dem Notarium uffgerichteten Inventarÿ fol. 39. fac. 2. detractis detrahendis 104. lb 16. ß 1 1/8 d geerbt (Außkauff)

Jean Martin Wetzel et Madeleine Rœderer hypothèquent la maison au profit d’Ulric Greiner. En marge, quittance remise au tonnelier Jean Georges Birckel, propriétaire de la maison en 1689

1677 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 743-v
Martin Wetzel der Huetmacher und Magdalena Rödererin sein Eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand hannß Lienhard Röderers deß Rothgerbers und hannß Christoph Dürbachs deß huetmachers, beÿder alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein H. Ulrich Greiners – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit allen deren gebäwen Rechten und Zugehördten alhier ahne der Obern Straß einseit neben H. Sebastian Kugler der Statt Kupfferschmidt, anderseit neben hannß Georg Müller dem Weißbeckh, hinden uff Jacob Graffen auch Weißbeckhen stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hannß Georg Bürckel deß Kieffers alß ietzig. possessoris deß zu unterpfand verlegten behaußung (quittung) d. 28. febr: 1689

Madeleine Rœderer veuve de Jean Martin Wetzel se remarie en 1680 avec le chapelier Daniel Schwebel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 186, n° 17)
1680. Eodem [14. Martÿ] Daniel Schwäbel lediger hutmacher Thomas Schwäbels burgers v. gastgebers hinterl. ehl. Sohn, Fr. Magdalena hans Martin Wetzels hinderlaßen. W. (i 187)

Daniel Schwebel vend la maison au fondeur de pichets Jean Füssel assisté de son beau père fournier Léonard Maurer

1685 (13. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 468-v
Daniel Schwebel der huetmacher
in gegensein Johann Füeßels deß Kandtengiessers mit beÿstand lienhard Maurers deß alten haußfeurers seines Schweher Vatters
eine behaußung, hoff, hoffstatt mit allen andern deren Gebäwen, begriffen, Weithen, rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der langen Straßen einseit neben Johann Sebastian Kugler dem Kupfferschmidt anderseit neben Georg Müller dem Weißbecken, hinden uff lienhard Maurers deß jüngern Weißbeck hinderhauß stoßend gelegen, welche behaußung annoch dem Closter St: Margarethen und Agneßen umb 100 fl. Item (umb 50 fl, Item umb 200. fl, So dann umb 200 fl. verhafftet) – umb 300 fl.

Fils de fondeur en étain, Jean Füssel épouse en 1678 Apollonie Maurer, fille de boulanger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 79, n° 465)
1678. Eodem [Dom. 16. et 17. Trin. den 15. v. 22. Sept] Johannes Füeßel d. ledige Zinngieser Hn Anthonÿ Füessels burgers v. Zinngiessers ehelich. Sohn, Jfr. Apollonia H Leonhardt Maurers burgers undt Schwartzbeck. allhier eheliche Tochter. Cop. St. Thomæ d. 26. sept. (i 41)

Jean Füssel hypothèque la maison au profit de son beau père Léonard Maurer

1686 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 105
Johann Füßel burger und Kantengießer
in gegensein Leonhard Maurer deß ältern, burgers und hauß feurers seines Schwehervatters – schuldig seÿe, 320 fl.
unterpfand,eine behaußung, hoff, hoffstatt, mit allen andern deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier in der langen Straßen, einseit neben Johann Sebastian Kugler dem Kupfferschmid, anderseit neben Georg Müller dem weißbecken, hinden auff Lienhard Maurers deß jüngern, welche behaußung annoch dem Closter St. Margarethæ und Agneßen umb 100 fl (…) verhafftet

La maison revient ensuite au créancier Léonard Maurer. Fils du prévôt de Meissenheim en Bade, Léonard Maurer épouse en 1643 Agnès Brantzy, fille de secrétaire

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 284-v)
1643 Eadem [Domin. I. Trinit. 4. Jun:] Leonhard Maurer Beck, Paul Maurers, Schultheÿß. Zu Meißenheimb Ehelicher Sohn, Jungfr. Agnes, Johann Oßwald Brantzÿ, Musterschreibers vnndt Burgers allhie eheliche Tochter. Eingesegnet Montag d. 12. Jun: St. Thoman (i 291)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 466) 1643. Domin. I. Trinitatis. Leonhard Maurer der Beck, Paulus Maurers deß Schultheißen von Meißenheim ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Agneß, Hanß Oßwald Brantzÿ, deß Musterschreibers Vnd Burgers allhie eheliche Tochter. Eingesegnet zu St. Thomâ Mont. 12. Junÿ (i 238)

Léonard Maurer devient bourgeois quelques jours après son mariage
1643, 4° Livre de bourgeoisie p. 216
Lienhard Maurer Von Maißenheim der Beckh empfahet daß Burgerrecht Von seiner Haußfrawen Agnes Hannß Oßwalds Brantzÿ deß Musterschreibers alhie Tochter vmb 8 Goldt fl. ist ledigen stands geweßen und Würd Zu den Beckhen dienen. Jur. den 17.ten Junÿ 1643.

Léonard Maurer, assisté de son fils Léonard Maurer le jeune, vend la maison au tonnelier Georges Birckel.

1688 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 242
Lienhard Maurer der ältere, haußfeurer mit beÿstand Lienhard Maurer deß jüngern seines leiblichen Sohns
in gegensein hans Georg Birckel deß Kieffers
Eine behaußung, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weith. Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeiten allhier in der langen straßen, anderseit neben Johann Sebastian Kugler dem Kupfferschmid, anderseit neben Georg Müller dem Weißbecken hind. auff obged. lienhard Maurers deß jüngern weißbecken hind.hauß stoßend geleg., welche behaußung annoch umb 100 fl. (Ferner umb 50 fl, Mehr umb 200 fl, So dann umb 200 fl. Capital verhafftet), geschehen um 150 Gulden

Fils de blanchisseur, Jean Georges Birckel épouse en 1687 Anne Madeleine Lentz, fille de revendeur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. 179, n° 18)
1687. Dom. XIII. et XIV. Tr. Hannß Georg Bürckel der ledige Kieffer, Hn Caspar Bürckels des Bleichers vndt Burgers alhier ehelicher Sohn, vndt J. Anna Magdalena, Wld. Hrn Ludwig Lentzen, deß krempen vnndt B. alhier, nachgelaßene eheliche Tochter. W. d. 3. Sept. (i 110)

Marthe Meyer veuve du garçon batelier Jacques Hassler conclut un contrat alimentaire avec le blanchisseur Jean Georges Birckel. En marge, annulation du contrat après que Jean Georges Birckel a quitté sa femme Anne Madeleine Lentz
1694 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 493
Martha gebohrne Meÿerin weil. Jacob Haßlers gewesenen Schiffknecht sel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Hn David Andres deß Schiffmanns E:E: kleinen Raths alt. beÿsitzers Ihres Vogts, wie auch Philipß Haßlern des Tabacbereiters, Ihres leiblichen Sohns, an einem
So dann hans Georg Birckel, dem bleicher, am andern theil,
haben angezeigt und bekandt, daß Sie folgendes Leibgeding aufrichtig und wolbedächtich mit einander abgeredt und beschloß. haben, Nemblich und für das Ersten So verspricht Er Birckel Sie Haßlerische wittib die noch übrige Zeit Ihres lebens beÿ sich zu behalten (…)
[in margine :] Erschienen hier inn gemelte Haßlerische Wittib, beÿständlich hierinn bemelten Hn Andres ihres Curatoris an einem, So dann Anna Magdalena gebohrne Lentzin hierinn ged. hans Georg Birckels Verlaßene haußfrau, mit beÿstand Johann Bernhard Brand des Weißgerbers, ihres geschwornen Vogts am andern theil, haben angezeigt und bekandt, demnach ged. hans Georg Birckel ausgetretten und Sie Annam Magdalenam seine bemelte haußfrau Verlaßen, auch deßen Nahrung zur Falliment gekommen, alßo das Sie Birckelische frau ihre Haußhaltung selbst quittiren, und sich anderwertlichen in diensten geben müßen und deßweg Ihro das hierinn Verschriebene leibgeding und vergleich wozu sie ohne dem nit Verbinden war, auszuhalten unmöglich gefallen, alß hatten Sie beede theil (ged. Leibgeding cassirt), den 15. Januarÿ 1697

Jean Georges Birckel et Anne Madeleine Lentz vendent la maison au cloutier Jean Versch, assesseur au Grand Sénat, et à sa femme Anne Marie Rœmer

1691 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 348-v
hans Georg Birckel der Kieffer und Anna Magdalena gebohrne Lentzin [unterzeichnet] hanß Goerg bürckel, Anna Magdalena bürcklin
in gegensein Hn. Johannes Verschen, deß Nagelschmids, und E.E. Großen Raths beÿsitzers, und Annæ Mariæ gebohrner Römerin
Eine behaußung, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weith. Zugehördt. Rechten und Gerechtigkeit. allhier an der lang. Straß einseit neben Johann Sebastian Kugler dem Kupfferschmid, anderseit neben Georg Müller dem Weißbecken, hind. auff lienhard Mauers deß jüngern weißbecken hind.hauß stoßend geleg. welche behaußung umb 100 gulden (Item umb 100 gulden Capital, Ferner umb 50 gulden Capital, Mehr umb 200 gulden, So dann umb 150 gulden Capital verhafftet) – geschehen umb 595 gulden

Jean Versch et Anne Marie Rœmer hypothèquent la maison au profit du marchand Frédéric Spielmann pour régler le prix d’achat et les réparations

1691 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 350
Hn. Johannes Versch, d. Nagelschmidt, und E.E. Großen Raths beÿsitzer, und Anna Maria gebohrne Römerin
Hn Friderich Spielmanns, deß handelßmanns und ged. Ers. Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 350 pfund, Ihnen Zu Erkauffung und reparation hernach bemeldter behausung
unterpfand, Eine behaußung perge uß immediate vorstehend. Verschreibung

Jean Versch et Anne Marie Rœmer se lèguent mutuellement la propriété de leurs biens
1692 (13.4.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6296)
Herr Johann Versch E.E. Großen Raths alter beÿsitzer und Fraw Anna Maria Römerin
persönlich erschienen und kommen seindt der Ehrenvest fürsichtig vndt Weiße, Herr Johann Versch E. E. Großen Raths alter beÿsitzer, undt beneben Ihme die viel Ehren: undt tugendreiche fraw Anna Maria Römerin, beede Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg durch die Gnadt Gottes des Allerhöchsten gesundt, gehendt undt stehender leiber, richtiger sinnen, guten verstandts vndt vernehmlichen Reden (…)
Über dieses vndt drittens weilen die Einsatzung der Erben eines Jeden im Rechten Gültigen Testaments undt Grundveste ist (…) als wolten beede ernants Testirendte Ehegemächt Ihre nach Gottes willen künfftig erziehlendte Kinder hiemit Zu Ihren rechtsmäßigen Erben benannt und eingesetzt, vnd solchen falls das erststerbende dem letslebendten den usumfructum omnium bonorum Zeit lebens Zugenießen verordnet undt verschafft haben, wann aber der Herr Testator vor seiner lieben ehelichen haußfrauwen ohne kinder versterben würde, so will derselbe gedachte seine liebe eheliche haußfrau über abzug gemelten Legats Zu seiner ohnzweiffelichen Erbin hiemit instituiren undt einsetzen, dagegen aber will die fraw Testireren im fall dieselbe Vor angeregten Ihren Lieben Eheherrn ohne hinterlaßung ehelicher Leibs Erben mit todt abgehen würde, daß derselbe Ihr, Ihrer gantzen Verlaßenschafft nichts davon als das gesetzte Legat außgenommen, beliebiger und angenohmer Erb seÿn und Ihme hiemit Zum Eÿgenthumb vermacht seÿn solle.
So beschehen in Straßburg, Sonntags den 13. Aprilis Anno 1693 [unterzeichnet] bekenne ich Johannes Versch Wie oben steht, ana maria römerin
Ist vorgangen nachmittag Zwischen ein undt Zweÿ Uhren in beeder Testirendter Eheleuth eÿgenthümblichen wohnbehaußung in der Mitlern Straßen Zwischen dem Bierhauß Zum Bähren und den Steinern brückel in der vordern Stuben ein gaden hoch, an gedachte Straß außsehendt.
(Protholollum secundum,1 AH 6295)

Jean Versch hypothèque la maison ainsi qu’une autre au profit le la fondation Nicolas Adolphe. Selon la mention marginale, le docteur en médecine Jean Charles Hammerer a acquis l’obligation au profit de la fondation dans la masse du débiteur relégué

1693 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 13
H. Johann Versch der Nagelschmid, und E:E: kleinen Raths alter beÿsitzer
H. Philipß Küblers, und H. Michael Fausten beeder ged. Ers. Raths respect. würcklich und alt. beÿsitzer, alß Testamentariorum der Nicolai Adolphischen Stifftung, mit beÿstand Johannis Kitschen Not. Publ. ged. Stifftung Schaffners, schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Erstlich Eine behaußung, hoff, hind.hauß und den hoffstätten mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördt. allhier in d. Obern Straß. einseit neben weil. H. Sebastian Kuglers, gewesenen Statt Kupfferschmidts sel. Erben, anderseit neben (-) dem weißbeck. hind. auff Lienhard Maurer den weißbeck. stoßend gelegen
So dann eine behaußung, höfflein und dero hoffstätten auch allen übrige deren gebaüen, Recht. und Zugehörd. einseit neb. hans Martin Weißmantel dem Schloßer, anderseit Sebastian Fischer dem würth zum Rebstock, hind. auff Ludwig Kuchel dem Küffer, stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein H. Johann Carl Hammerers, Med. Doctoris, angezeigt und bekandt, demnach der hierin gemeldt. debitor relegirt word. und deßen Nahrung Zum falliment gekomm., alß hätten die HH. Testamentarÿ Ihme H. d. Hammerer all der Nicoli [sic] Adolphischen Stifftung auß vorstehender Verschreibung bißher gehabte jura absq. novatione cediert – umb 25 pfund, den 20. 7.bris 1695

Jean Versch hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Charles Hammerer. En marge, cautionnement d’Anne Marie Rœmer, femme du débiteur

1693 (24. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 641-v
H. Johannes Versch, der Nagelschmid und E.E. großen Raths alter beÿsitzer
H. Johann Carl Hammerers, Med. Doct. – schuldig seÿe 250 pfund, Ihme Zu erkauffung einer Parteÿ Eisens
unterpfand, Erstlich Eine behaußung, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weith. Rexcht. Und Zugehördt, allhier an der langen Straß, einseit neb. Johann Sebastian Kugler dem Kupfferschmid, anderseit neben Georg Müller dem weißbeck., hind. auff lienhard Maurers deß jüngern weißbeck. hind. hauß
[in margine :] (…) deßen Zu mehreren Versicherung ist hierbeÿ persönlich Erschienen Fr. Anna Maria gebohrne Römerin, deß H. Debitoris Eheliche haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand Hn Johann Georg Bembergs und H. Friderich Wilhelm Schmucken bed. E.E. Großen Raths beÿsitzer und an statt nächster Verwanthe hierzu insond.heit deputirter – den 12. 8.bris 1693

Les Quinze refusent d’autoriser le manant André Roland, ancien soldat, à ouvrir une nouvelle auberge dans la maison qui appartenait à Jean Versch et que lui a louée Jean Charles Hammerer pour ne pas multiplier le nombre d’auberges. Le pétitionnaire pourra cependant reprendre une ancienne auberge.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
André Roland pt° Weinschancks
(f° 381-v) Sambstags den 5. Decembr. 1699. André Roland pt° Weinschancks
André Roland der Schirmer per G. bittet unterth. ihme den Weinschanck in der straß Zu treiben gn. Zu erlauben. Erk. ut supra [an die Obere Ungeltssh. Gewießen]

(f° 407) Freitags den 18. Decembr. 1699. André Rouland pt° Weinschancks
Iidem [Obere Ungeltssh.] laßen per Herrn Friden Proponiren daß André Rouland der Schirmer vmb den weinschanck in einem hauß in der straß, so vorhin Johann Verschen den Nagelschmidt zugehört, angehalten undt alß man selbigen Weiters angehört, beditten daß er vormahls ein Soldat geweßen, vor 2. jahren aber congedirt worden, und anietzo im Schirm seÿe, wie deßen vorgewießener Schirm Zedul bezeügte, mit dem beÿsatz, daß H. Dr. Hammerer ihme gedachtes hauß verlehnet, vnd Er denenselben monath. 5. Rthlr Zinß daraus geben müßte, Er habe auch Zu New Breisach ein hauß gebawen, undt sich alda zu ernehren Vermeint aber nicht zu recht gekommen können.
Wobeÿ man sich errinnert, daß es jüngstens die meinung gehabt, daß man kein new würthshauß mehr auffrichten solle, vndt weilen dießes ein newes abgebe, und die gantze straß mit würthhäußern angefüllt, auch die Generalität öffters geklagt daß man iedermann den weinschanck willfahre, So hette man auf seithen der Herren Deputirten dafür Gehalten, daß Implorant mit seinem Begehren abgewießen, wan er aber ein Altes Würthshauß finden würde, alß dann willfahrt werden könte. Erk. Bedacht gefolg.

La maison revient ensuite au créancier Jean Charles Hammerer. La veuve la vend en 1707 au musicien Jean Kræutler et à sa femme Marie Salomé Ebinger

1703 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 489-v
(500) Hr. Joh: Greuhm apothecker alß Curator weÿl. p. Hn. Joh: Carl Hammerers geweßenen Medicinæ Dris u. practici Frn. wittib
hatt in gegensein Joh: Kräuttlers Musicanten u. Mariæ Salome geb. Ebingerin
eine behaußung, Hoff, Hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. gerechtigkeit. allhier in der langen straßen einseit neben Joh: Sebastian Kuglern Statt kupferschmidten anderseit neben Joh: Erhard Metzen weißbecken hinten auf Lienhard Maurers jun: weißbeckers behaußung stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ ledig u. eÿgen, maßen die Fr. verkäufern in specie promittiret sich mit dem Pfthrn wegen ahn solches hauß forderender Zinß abzufinden – um 500 pfund

Fils d’un censier de Duntzenheim, le musicien Jean Kræutler devient bourgeois en 1695 à condition de n’épouser qu’une fille de bourgeois
1695, 3° Livre de bourgeoisie p. 1156
Johannes Kreütler, der ledige Spielmann Von Duntzenheim, Weill: Joh: Diebold Kreütlers Gew: Meÿers daselbst hinterl. Ehl: sohn, erkaufft das Burgerrecht p. 2. gold fl. Vnd 16 ß. so bereits Auf dem Pfenningth: erlegt worden, doch mit dieser Condition daß wann Er künfftig sich Verheurathen solte, eine burgers tochter nehmen solle, vnd Wird Zu E E Zunfft der Möhrin dienen, Jur. d. 27. April 1695.

Jean Kræutler épouse en 1698 Marie Salomé Ebinger, fille d’apprêteur de tabac : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachteen Herrn Johann Kreütler dem Musicanten und burgern allhern Weÿl. Dieboldt Kreütlers gewesenen Meÿers Zu Duntzenheim mit Margaretha Sentzin seiner hinderlaßenen wittib Ehelich erziehlten Sohn, alß bräutigamb, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauwen Maria Salome, deß Gegenwärtigen und Wohlvorgeachten herrn Hannß Michael Ebingers Tabackbereiters vnndt Tugendbegabten frawen Sophia Veronica Moscheroschin seiner Ehelichen Haußfraw ehelich erziehlten Tochter alß Hochzeiterin andern Theils – Zue Straßburg Mittwochs den 21. Monatstag Maÿ Nachmittag Anno 1698, Johann Jacob Grüenwaldt Not. publ. et civ. Argent.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 88,n° 454)
1698. Mittw. d. 6. Aug. wurd. nach 2.mahl. außruffung copulirt Johannes Kräutler d. B. v. Musicant allhiern Weil. dieboldt Kräutlers, des geweß. B. v. Meiers Zu Duntz.heim Gräffl. Hanaw. hschafft nachgelaß. ehl. sohn, v. Jf. Maria Salome, Johann Michael Ebingers des B. v. tabackbereiters ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes kreitler als hochzeiter, Maria Salome Ebingerin als hochzeiterin (i 87)

Le musicien Jean Kræutler sollicite auprès du conseil des Tonneliers le droit de servir de l’eau de vie. Il devient cotisant à cet effet.
1705, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 391) Mittwochs den 23. Decembris Anno 1705 – Johannes Kräutler der Musicant erschien auf Vorgebott, wegen des brandenweins außschenckens, deme wurde beditten, weilen Er Brandenwein außschenckhet, daß Er sich allhier geld zünfftig machen muß, worzu er sich dann Verstanden, Versprach demnach die gebühr, dem H. altschaffner neml. 2 lb 1 ß 6 d und für Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d

Marie Salomé Ebinger meurt en 1725 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 650 livres. La masse propre au veuf s’élève à 17 livres, celle des héritiers à 552 livres. L’actif de la communauté s’élève à 786 livres, le passif à 718 livres.

1725 (11.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 92) n° 312
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so Weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Maria Salome Kräutlerin geb. Ebingerin, des Ehren und Vorgeachtenn Herrn Johann Kräutlers, des Musicanten und burgers allhier zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seel., als dieselbe Sambstags den 16. Junÿ dießes Lauffenden 1725.sten Jahrs dießer Welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Johann Michael Kräutler, ledigen Kunst: und Silberdrähers, so Majorennis dahero ohnbevögtigt, ingleichem des Ehren: und vorgeachten herrn Johann Georg Holderers Kiefers und Weinhändlers, auch burgers allhier Zu Straßburg hier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Salome und Johannis der Kräutler, alßo aller dreÿen der in Gott ruhenden Frauen seel. mit vorgedachtem Herrn hinderbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Zugleichen portionen und antheilern Verlaßener Erben inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 11.ten Augustj Anno 1725.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörig. behaußung befunden worden, wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Auf der Bühn, In der Cammer A, In der Magd Cammer, In der Wohnstub, In der Untern Stub, Im Keller, In der Soldaten Cammer
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt, mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß, eins. neben herrn Johann Kugler dem ältern, Statt Kupfferschmid, anderseit neben Mr Johann Erhard Metzen dem weißbecken, hinden auf Hn Johann Daniel Berger den handelsmann stoßend, so freÿ Ledig eigen und dh. (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 2. Augusti 1725. angeschlagen 650. lb. Darüber sagt ein teutscher perg. Kauffbrieff in allhießig. C Contract Stub gefertiget und mit deroselben anh. Ins. verwahret de dato 17.ten 9.bris 1703. Dabeÿ ferner 2. alte perg. Kauffbrieff auch in ermelter C Contract Stub auffgerichtet und mit dero anh. Ins. corroboriret de datis 13.ten 7.bris 1685. et 14.ten Aprilis 1691.
Ergäntzung der Erben ermanglenden ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über Eingangs gedachter Beder geweßener Eheleuth einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch hern Notarium Johann Jacob Grünwald nunmehr seel. in Anno 1698. auffgerichtet.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 3 ß, Sa. Musicalischer Instrumenten 1, Sa. Silber geschmeids 2, Sa. baarschafft 1, Sa. ergäntzung (88, abgangen 1,Rest) 87, Summa summarum 92 lb – Schulden 75, Nach solchem abzug 17 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 48, Sa. Silbegeschmeids 3, Sa. goldener Ring 4, Sa. baarschafft 1, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung (422, abgang 1, Rest) 420, Summa summarum 552 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 84, Sa. Musicalischen Instrumenti 1, Sa. grempen wahr 5, Sa. Lährer Vaß 6, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Guldener Ring 2, Sa. baarschafft 18, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 650, Summa summarum 786 lb – Schulden 718, Nach solchem abzug 68 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 638 lb
Eheberedung (…) Straßburg Mittwochs den 21. Monatstag Maÿ Nachmittag Anno 1698, Johann Jacob Grüenwaldt Not. publ. et civ. Argent.
Abschatzung d. 2.t aug. aô 1725. Auff begehren des Ehren Vesten vnd vorachtbahren H. Johannes Kreÿdler Musicantt ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in den langen straß gelegen, einseits Neben hannß Geörg Metz Kremb, anderseits Neben Johannes Kugler statt Kupffeschmid, hinden auf H Berger gartenmann stosend, welche behaußung hindergebäwlein, Nebens gängel, Stuben, Cammern, Wovon eine mit thielen Unterschlagen, Soldaten Kammer, Zweÿ hauß Ehren, jede mit herd und waßerstein, Kremben gädlein, gewölbtes Kellerlein, höffel, bauchoffen, bronnen und trenckstein sambt allen gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Ein Tausend und Dreÿ Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Kræutler hypothèque ses deux tiers de maison au profit de ses deux enfants mineurs

1727 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 302
Johannes Kräuttler der Musicus
in gegensein Johann Georg holder Kieffers sein Kräuttlers mit weÿl. Fr. Maria Salome geb. Ewingerin erzeugte zweÿ Kinder Maria Salome und Johannes der Kräuttler geschwornen Vogts schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einer behausung und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahn der obern straß, einseit neben Kugler dem Stattkupfferschmidt anderseit neben Erhard Metz den weißbecken hinten auff eben denselben – die übrige tertz aber deßelben sambtlichen dreÿ Kindern

Jean Kræutler loue la moitié de la cave au passementier Jean Philippe Kips

1729 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 380
Johannes Kräuttler Musicus
in gegensein Johann Philipp Kipß des Paßmentirers
in seiner in der Obern straß, einseit neben Erhard Metz dem Weißbeck anderseit neben Gottfried Kugler dem kupfferschmidt gelegenen behausung, die helffte eines Kellers sambt darinn befindlichen 4 Faßen, darunter dreÿ jedes 40 Ohmen, das vierdte 30 Ohmen hält – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 9 gulden

Jean Kræutler hypothèque sa part de maison au profit du Corps des pensions

1730 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 33-v
Johannes Kräuttler Musicus
in gegensein des Corporis Pensionum H. Mitpfleger S.T. H. Philipp Caspar Leitersperger, alten Ammeÿsters, Dreÿzehners und Scholarchæ – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einem Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten an der Obern straß, einseit neben weÿl. Johannes Kugler Statt kupfferschmidts wittib und Erben anderseit neben hannß Erhard Metz dem weißbecken hinten auff eben denselben – ihme zu zwo tertzen, seinen Kindern aber zu einem tertz eigenthümlich zuständig

Jean Kræutler hypothèque sa part de maison au profit de Jean Ernest Beck, receveur de l’Université

1732 (12.2), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 65
Johannes Kräuttler Musicus
in gegensein H. Johann Ernst Beck als Schaffners der hohen Schuel – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehen in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Obern straß, einseit neben Erhard Metz dem weißbecken, anderseit neben Gottfried Kugler dem Kupfferschmidt hinten auff Johannes Groß auch Weißbecken – die übige tertz aber seinen kindern zuständig

Jean Kræutler hypothèque sa part de maison au profit de la fondation Mauricienne

1733 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 365-v
Johannes Kräuttler Musicus
ST. H. Johann Michael Lorentz SS Theologiæ D. et Prof. Publ. auch Cap: Thomani Canonici als dermaligen rectoris Magnifici und S.T. H. Johannes Wieger JVD et Philosoph. Mor: Prof. publ: und Cap: Thom; Canonici als dermahligen Decani Facultatis Philosophiæ beeder als vorstehern der Mauritanischen Stifftung so dann in fernerer gegensein H. Philipp Jacob Oesinger des Schaffners ged. Stifftung – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, 2/3 theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder: und hinder: hauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten in der Obern: straß
es. Erhard Metz dem wittiben as. Gottfrid Kugler dem Kupfferschmidt hi. Johannes Groß auch weißbecken
ferner (die zum schwartzen Räppel genennten Gasthbehausung im dorff Schiltigheim)

Sa fille Marie Salomé Kræutler épouse en 1738 le musicien Jean Michel Braun : contrat de mariage, célébration
1738 (2.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 53) n° 204
Eheberedung zwischen Herrn Johann Michael Braunen dem ledigen Spielmann, weÿl. herrn Johann Michael Braunen, gewesenen Spielmann und burgers allhier seel. nachgelaßenem ehelichem Sohn, alß dem herrn hochzeitern, beÿständlich Hn Tobiæ Braunen des Musicanten und Hn Joh: Joachim Tornarius des Jüngern Kürßners beeder burgere allhie ane einem,
So dann Jungfr. Maria Salome Kräutlerin, Herrn Johann Kräutler Spielmann und burgers allhier eheleiblichn Tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin mit beÿstand ihres Vatters Herrn Joh: Georg Holders des ältern Weinhändlers Ihres Vogts und Hn Joh: Michael Kräutler Statt drehers Ihres bruders aller burgern allhier am andern theil
Actum Straßburg auff Mittwoch den 2. Aprilis Anno 1738 [unterzeichnet] Johann Michael Braun als hochzeiter, Maria Salome Kräutlerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 173)
1738. Mittw. den 4.ten Jun. seind nach ordentl außruffung Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Johann Michael Braun Led. Musicus u. b. allhier weÿl. H. Johann Michael Braun, geweß Musici u. b. allhier nachgelaßener Ehl. Sohn, v. J. Maria Salome H. Johann Kräuttlers Musici u. b. allhier Ehl. T. [unterzeichnet] Johann Michael Braun, Maria Salome Kräutlerin als hochzeiterin (i 177)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1738 (13.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) n° 530
Inventarium über Herrn Johann Michael Braunen, Musicanten und Frauen Mariæ Salome gebohrner Kräutlerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1738. – vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren beeder Eheleuthe in deroselben gegenwarth fleißig inventirt und ersucht (…) So beschehen in Straßburg in fernerem gegensein des Ehemanns geliebten Mutter und Joh: Joachim Tornarius des jüngen Kürßners dero Vogts und hn Frantz Heinrich Dautel Notarÿ des Ehemanns beÿstandts, ferner Hn Joh: Geörg Holderer, weinhändlers, der Ehefrauen annoch ohnentledigten Vogts, wie auch H Johann Kräutlers, Musicanten, deroselben Vatters und H. Joh: Michael Kräutlers, Stattdrehers, deroselben bruders, auff Freÿtag den 13. Junÿ A° 1738.

Jean Kræutler fils hypothèque sa part de maison au profit du musicien Philippe Jahn

1740 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 461-v
Johannes Kräuttler der jüngere Musicus so majorennis zu sein versicherte mit zuziehung seines vatters Johannes Kräuttler auch Musicus
in gegensein Philipp Jahn des Musici – schuldig seÿe 100 gulden
unterpfand, seine in 500 gulden bestehende mütterlliche erbsportion so auff vorbemansten seines vatters behausung stehet, welche behausung alhier ahne der Langen straß einseit neben Hannß Erhard Metz dem weißbecken, anderseit neben Johannes Kugler dem kupfferchmidt, hinten auff N. Berger handelsmann

Marie Salomé Kræutler meurt en 1741 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison de son père. La masse propre au veuf présente un déficit de 22 livres, celle des héritiers s’élève à 532 livres. L’actif de la communauté s’élève à 31 livres, le passif à 97 livres.

1741 (22.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 31) n° 631
Inventarium über Weÿl. Frauen Mariæ Salomeæ Braunin gebohrner Kräutlerin, herrn Johann Michael Braunen, Musicanten und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1741. – nach ihrem den 11. Martÿ dieses Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren herrn Johann Michael Kräutler, Statt dreher und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Margarethæ Dorotheæ, der Verstorbenen seel. mit ihrem hinterlaßenen Wittiber ehelich erzeugten Töchterleins ab intestato nachgelaßener einiger Erbin, fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff Sambstag den 22. Aprilis Anno 1741.
Copia der Eheberedung, perge in dem Prot. Extens. fol. 405.
Copia Codicilli, So die abgeleibte Frau seel. den 6. Martÿ A° 1741. Vor mir Notario auffgerichtet

Hierauff Wird nun die Verlaßenschafft, wie sich solche in einer ane der Mittelen langen Straaß gelegenen, der Frau seel. Vatter gehörigen behaußung befunden.
Ergäntzung, des Wittibers abgegangen unveränderten Vermögens, Innhalt Concept Inventarÿ über beeder Eheleuthe zusammengebrachte Nahrungen durch mich Eingangs gemelten Notarium in A° 1738. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 13, Sa. Silbers 12, Sa. Ergäntzung 26, Summa summarum 52 lb – Schulden 75 lb, Compensando 22 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 51, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 10, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 358, Sa. Ergäntzung 27, Sa. Activ Schulden 75, Summa summarum 532 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 21, Sa. Silbers 3, Sa. Activ Schulden 7, Summa summarum 31 lb – Schulden 97, In Compensatione 65 lb
Schluß Summ 444 lb

Jean Kræutler fils hypothèque sa part de maison au profit du mineur Jean Daniel Kleinschrot

1741 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 411-v
Johannes Kräutller der jüngere Musicus, so 25 jahr alt zu seÿn declarirte, mit beÿstand seines vatters Johannes Kräutller auch musici
in gegensein H. Peter Hebeißen des barchet krämers als vogts Johann Daniel Kleinschrot des Paßmentirers Lehrjungen – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, seine in 500 gulden bestehende Mütterliche erbs portion so auf seiner ermeldten vatters behausung stehet, welche alhier ane der langen straß einseit neben Johann Erhard Metz dem weißbecken anderseit neben Johann Kugler dem kupfferschmied hinten auff H. Berger dem handelsmann

Jean Kræutler hypothèque au nom de son père la maison au profit de Marie Madeleine Wehrbeckin, veuve du chirurgien Jean Henri Werckmeister

1742 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 40-v
Johann Michael Kräutler der stadt: drehers als mandatarius seines vatters Johannes Kräutler des Musicanten
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Heinrich Werckmeisters des Chirurgi wittib mit beÿstand Johann Heinrich Heÿders des Kürßners – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der langenstraß, einseit neben den Metzischen erben, anderseit neben denen Kuglerischen erben, hinten auff Zwicker den weißbecken

Les enfants et héritiers de Jean Kræutler vendent la maison 1300 livres au cocher Jean Kipp et à sa femme Anne Marie Strohl

1742 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 616 n° 131-v (129-v non signé)
Johann Michael Kräutler der Stadt: dreher und deßen bruder Johannes Kräutler der Musicus [ajout du f° 131] Johann Michael Braun ebenmäßiger musicus
in gegensein Johannes Kipp des kutschers und Annæ Mariæ geb. Strohlin
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der langen straß, einseit neben Erhard Metz des becken erben, anderseit neben Johannes Kuglers des Stadt kiefers erben, hinten auff Johann Georg Zwicker den weißbecken – als ein elterliches erbguth – um 100 pfund (verhafftet)
[2è acte] 100 und 50 pfund verhafftet – ihnen Kräutlerischen brüder zu acht 9. theil als ein elterliches erb, ihme Braun aber zum übrigen 9. theil als ein von seinem in erster Ehe mit Fr. Maria Salome geb. Kräutlerin erzielt und nach der mutter tod verstorbenen kind Dorothea ererbtes guth – 1300 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit des enfants mineurs du marchand Paul Petsch

1742 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 132-v
Johannes Kipp der kutscher und Anna Maria geb. Strohlin mit beÿstand Friedrich Butz des schneiders ihres oncle und Conrad Dietrich des schuhmachers ihres schwagers
in gegensein H. Johann Müßel des handelsmanns als vogts weÿl. Paul Petsch des handelsmanns zweÿer kinder Paul und Margarethæ der Petsch in fernerm gegenwart Johannes Kräutlers Musici – schuldig seÿen 1350 pfund, benantlich H. Müßel 1000 pfund und H. Kräutler 350 pfund
unterpfand, einr am heutigen tag erkaufft und aus jetzigem vorschuß bezahlte behausung, bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der langen straß, einseit neben den Metzischen erben, anderseit neben den Kuglerischen erben, hinten auff Johann Georg Zwicker den weißbecken

Cocher au service des comtes de Linange, originaire de Pracht en juridiction de Marbourg, Jean Kipp épouse en 1737 Anne Marie Strohl, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1737 (25.1.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 41
Eheberedung – Persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Johannes Kipp, lediger Kutscher, Weÿland Caspar Kipp gewesenen Ackersmanns und burgers zu Pracht Marpurger Amts mit Frauwen Anna Margaretha gebohrner Staffelin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Sohn, Mit beÿstand des Hoch Edel Gestreng, Fürsichtig und Hochweißen Herrn Johann Christoph Reichard, des gehemien beständigen Regiments der Herren dreÿehen hiesiger löbl. Statt Straßburg hochansehnlichen beÿsitzers, als Hochzeither, ane einem,
So dann die Ehren: und Tugendsahme Jungfrau Anna Maria Strohlin, Weÿland Johann Georg Strohlen, gewesenen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg mit Frauen Anna Margaretha gebohrner Kochin seiner hinterlaßenen Wittib ehelich erziehlter Tochter, beÿständlich des Ehrengeachten Meister Johann Friderich Butzen Schneiders und burgers allhier, ihres geschwornen Vogts, als hochzeiterin, am andern Theil
So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg inn obhochgedachten Herr, XIII.r Reichards am Gold Gießen gelegener behaußung Freÿtags den 25. Januarÿ, Anno 1737 [unterzeichnet] Johannes Kipp Als Hochzeitter, Anna Maria Strohlin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 141-v)
1737. Dominica IV et V Epiphan. proclamationi sunt, Johannes Küpp, der ledige Kutscher Von Bracht in der Land Graffschafft Heßen: Cassel Weÿl. Caspar Küpp, Geweßenen Burgers daselbsten nachgelaßener ehel. Sohn, Jgfr. Anna Maria Weÿl. Johann Georg Strohl geweßenen Metzgers und burgers allhier nachgelaßene Ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 13. Februar. [unterzeichnet] Johannes Kipp Als hochzeitter, Anna Maria Strohlin als hochzeiterin (i 146)

Jean Kipp devient bourgeois quelques jours après son mariage
1737, 4° Livre de bourgeoisie n° 1043
Johannes Kipp d: gutscher Von Praag geb. erhalt d. b:gratis will beÿ E. E. Zunfft d. Möhrin dienen, Jur. eodem die 23. feb. 1737.

Il devient tributaire à la Mauresse en mars 1737
1737 (7.3.), Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 287) Donnerstags den 7.ten Martÿ A° 1737 – Neuer Leibzünfftiger Gremp ER.
Johannes Kipp, der Kutscher von Praag in Heßen gebürtig, producirt Cantzleÿ Pfenningthurn und Stallschein deren die Zweÿ erstere den 23. Februarÿ 1737. der letztere aber den 25. ejusdem datirt bittet umb ertheilung des Zunfft: und Grempen Rechts. Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegte Vor den Pfenningthurn j lb, Vor das Zunfft Recht 5 ß, Vor das Grempen Recht 1 lb 10 ß, Vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 d, und Einschreib Gebühr 2 ß, Also zusammen 3 lb d

Le revendeur Jean Kipp demande aux Quinze l’autorisation de servir de l’eau de vie au détail à ses clients venus d’outre-Rhin. L’autorisation lui est refusée parce que le pétitionnaire est cocher chez le Treize Reichard et que le débit d’eau de vie sert de subsistance à de pauvres gens. Les Quinze délivrent à la fin de l’année une expédition de leur sentence.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
(p. 355) Sambstag den 14. Sept. 1737. – Johann Kipp Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
Römer nôe Johann Kipp des Burgers und Krempen Cit. E. E. Zunfft der Kieffer Zunfft M. prod. Imploratio et Schrifft mit beÿlag Lit. A. bitt Deput. Fuchs bitt auch Deput. et Facta Realt. abweißung. ref. Exp. Römer priora. E.rk. Deput. Willfahrt

(p. 380) Sambstag d. 28. Sept. 1737. – Johann Kipp Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
Obere Handwerck Herren laßen durch Hrn Secretarium Kleinclaus referiren, daß Johann Kipp der Burger und Kremp allhier contra E. E. Zunfft der Kieffer den 14. hujus eine Underthg. Implorations Schrifft mit beÿlag sub lit. A producirt, darinnen Vorstellend, es erhelle aus ged. beÿlag /:so ein Extract aus ged. E. Zunfft der Kieffer protocollum Vom 10. hujus, Wie er, Implorant allda mit seinem Gesuch, nemlichen denen überrheinischen Leuthen, so wahren beÿ Ihme hohlen, und Zu Zeiten maßen oder halbmaßen weiß brandenwein von Ihme begehren, Ihnen solchen geben zu dörffen, alß wieder Articul lauffend, abgewiesen worden, mit demüthiger bitt, Weil Er den brandenwein schanck Keines weges Känlein oder Gläßlein weis in seinem Lädlein außzuschencken begehre, damit weder Er, noch seine Fraw umbgehen möchten, MGHh. geruheten so Viel gnad für Ihne Zu haben, und Ihme ex Specialissima gratia gratiose Zu erlauben, daß Er nur denen Überrheinischen Leuthen, und sonsten niemand, brandenwein, und Zwahr anderst nicht als dreÿ, zweÿ, Ein und Ein halb Maaß wein Verkauffen dörffen, Worauff ged. E. Zunfft umb Deput. angesucht und gebetten. Facta Relatione den Gegner mit seinem begehren abzuweisen sambt unkosten.
Beÿ bewilligter und beseßener Deputation habe der Implorant sein petitum Wiederhohlet, Nomine der Imploranten seÿe vorgestanden Johann Georg Hamerer alß Zunfft Meister, welcher geantwortet, Gegner seÿe noch würcklich Gutscher beÿ H XIII. Reichard und treibe dabeneben das Krempenrecht, dahingegen die arme Zünfftige beÿ Ihnen nur den brandenwein schanck hätten, mit demüthiger bitt hierauff gnädig Zu reflectiren. Auff seithen der Hh. Depp. Vermeine man daß dem Imploranten das begehren abzuschlagen und selbige in die unkosten Zu condemniren seÿe. Die Genehmhaltung zu Mgh. stellend. Erkanct, bedacht beliebt.

(p. 522) Montag d. 23. Xbris 1737.
Bescheid. Sambstag d. 28. Sept. 1737. In Sachen Johann Kipp des Burgers undt Krempen allhier Imploranten, ane einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft der Kieffer, Imploraten am andern theil, Auff producirte Unterthänige Implorations Schrifft mit beÿlag sub lit. A und angehencktem bitten dem Imploranten ex gratia Specialissima Zu erlauben, daß Er denen Überrheinischen Leuthen, und sonsten niemand, brandenwein und Zwahr anderst nicht als dreÿ, zweÿ, ein und ein halb Maaß wein Verkauffen dörffe, der Imploraten darüber gethane Verantwortung juncto petito Deput. Zu erkennen, et Facta Relatione den Gegner mit seinem begehren abzuweisen sambt unkosten. bewilligter und beseßener Deputation all übriges angehörte Vor: und anbringen, Ist der Hh. Deputirten abgelegter Relation nach mit Urthel Zu Recht Erkandt, daß dem Imploranten das begehren abzuschlagen und selbiger in die unkosten Zu condemniren seÿe. Alß wir hienmit anschlagen und condemniren.
Zu MGHh. stellend, Ob sie dießen Auffsatz gehmgehmhalten undt dabeÿ erkennen wollen, aß selbiger in dieße Formb expedirt und dem peteten Zugestellt werden soll. Erk. quod sic.

Demande de Jean Kipp au Conseil des Tonneliers dans la même affaire. Le compte rendu cite en marge la décision des Quinze
1737, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 376-v) Dienstags den 10. 7.br 1737 – Johannes Kipp der Burger und Kremp bitt ihme Zu erlauben, den überrheinischen Leuthen, so wahren beÿ ihm hohlen und Zu Zeiten maßen oder halbmaßen weiß brandenwein von ihm begehren, ihne solchen geben zu dörffen. Erkandt, wurde der implorant weilen sein begehren wid. articul mit solchem abgewißen, ref. exp
NB. ist auch vin Gn. den XV. abgewißen worden

Les Quinze donnent un avis favorable à la demande du cocher Jean Kipp d’héberger trois ou quatre domestiques au service des comtes de Linange
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
(p. 311) Sambstag d. 12. Maÿ 1742. Riemer nôe Johann Kipp des burgers undt Kutschers beÿ herrn Graffen von Leiningen bitt Underth. Ihne gn. Zu erlauben dreÿ biß 4. bediente hochged. H. Graffens an den tisch nehmen Zu dörffen. Erkandt, Ober Ungelt Herren post hæc nach Ordnung willfahrt [notes du secrétaire p. 117]

Le cocher et revendeur Jean Kipp héberge des gens du recteur. Le Conseil des Fribourgeois l’invite à produire un certificat signé du recteur, ce qu’il fait quelques mois plus tard.
1743 (19.2.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(p. 170) Dienstags den 19. Febr: A° 1743. – Johannes Kipp der Gutscher undt Gremp citiert Solle Zufolg Gerichts: Erkandtnuß vom 22.ten Nov: 1742. entweder bescheinen, daß seine Kostgänger immmatriculiert, oder aber 2. lb 14 ß d Zunfft: gebühr erlegen.
Ille præsens, Sagt, Er habe sich derhalben beÿ Herrn Professore Schertzen, dem Jetzigen Rectore Magnificus angemeldet, welcher Zwar gesagt, daß seine Kostgänger immatriculiret, aber ihme Keinen Schein geben wollen, sondern gesagt man solle Zu Ihme Kommen, so wolle Er es Zeigen daß deme alßo seÿe.
Erkandt, wirdt dem Citato Zu parition bescheidts annoch Zeit biß auff nächste Gerichtliche Versamblung semel pro semper Zugelaßen.

(p. 171) Dienstags den 7. Apr: A° 1743. – Johannes Kipp der Gutscher undt Gremp citiert, Solle Zufolg Gerichts: bescheidts vom 19. Febr: Jüngst, den andictirten Schein von dem Herr Rectore Magnifico producirren, oder sie Ihme den 22.ten Nov: 1742. angesetzte 2. lb 14 ß d Zunfft: gebühr Erlegen.
Herr Rathherrr Lurtzing der Alte Zunfftmeister producirt nomine Citati /:alß welcher nothwendiger geschäfften halben nicht Erscheinen können:/ produciret attestatum von Herrn Dr. et Prof. Johann Martin Silberrad, der Zeit Rector Magn. allhier, de dato 2.ten Martji 1743. Warauff solches Abgeleßen undt vor gut befunden, mithin Citatus von der Klage, undt angesetztem Zunfft gebühr dermahlen absolvirt worden.

Jean Kipp et Anne Marie Strohl vendent la maison 1750 livres au vannier manant René Lanier et à sa femme Marie Baron

1746 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 980-v
Johann Kipp dem kutscher und Anna Maria geb. Strohlin
in gegensein René Lanier des schirmers und korbmachers und Marie geb. Baron /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der langen straß, einseit neben Erhard Metz des weißbecken erben, anderseit neben Johann Philipp Füßel dem kupffer schmidt, hinten auff Georg Zwicker den weißbecken – um 100, 50, 1000 und 350 pfund verhafftet, als ein d. 31. Martÿ 1742 erkaufftes guth, geschehen um 250 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant

1746, Conseillers et XXI (1 R 229)
Johann Kipp bitt umb erlaubnuß ein Hauß an René Lannier verkauff. Zu dörffen 283. erhalt solche. 286.
(p. 283) Sambstag d. 27.r Aug. – Lt Fuchß nôe Johannes Kipp des burgers und Kutschers allhier, der bitt unterthänig umb gnädige Erlaubnuß, ein Hauß in der langen Straß gelegen an René Lannier den Schirmer und Korbmacher allhier pro 3500. fl. sambt übernahm aller Unkosten Verkauffen Zu dörffen.
Lt. Christmann nôe ged. René Lannier der bitt umb gndge. Erlaubnuß gemeldtes Hauß umb besagten Preiß sambt übernahm aller unkosten Kauffen Zu dörffen.
Erkandt, Werden Zu Einnehmung des Augenscheins emeldten Haußes Herr XV. Gerber und H. Rathh. Krieger abgeordnet, damit alßdann auf deren Relation hierinn ergehen möge was Rechtens.

(p. 286) Mittwoch d. 31. Aug. – Auff Anruffen Johannes Kipp des burgers und Kutschers allhier, umb gnädige Erlaubnuß, ein in der langen Straß gelegenes Hauß an René Lannier den Schirmer und Korbmacher allhier vor 3500. fl. sambt Übernahm aller Unkosten Verkauffen und respectivé Kauffen Zu dörffen, verordnete Deputation Zu einnehmung des Augenscheins von besagter Behaußung, und Unserer Deputirten über deren Zustand abgelegte umbständliche Relation, alles wohl erwogen, Ist Erkandt, Wird denen Imploranten die beederseits gebettene Erlaubnuß mit diesem beding und Anhang Obrigkeitlichen willfahrt, daß der Kauff in allhiesiger Contract Stub in Gegenwart vorged. Unserer Deputirten, ben. H. XV. Gerbers und H. Rathh. Kriegers solle verschrieben, und von denenselben Gem. Statt dißfalls versirendes Interesse, nach Innhalt der getruckten Instruction bestens besorget werden.
Depp. iidem Zu Anzeigung des bescheids.

Ancien soldat originaire de Saint-Saturnin, René Lanier épouse en 1740 Marie Baron, originaire de Metz, veuve de Jean Louis Fouchet
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 155-v)
Anno Dni 1740 die vero 29 augusti (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Juvenis Renatus Lasnier oriundus ex Parochia sti Saturnin Diœcesis pannoleatis miles dimissus a legione Pedestri Brava* Darqui* ex cohortis Dni de saint Michel et fuit etiam licentia munitus a parentibus scripta data supra litteras testimoniales Baptismalis et maria Baron vidua Joannis Ludovici fouchet oriunda metensis a pluribus annis in nostra Parochia commorans (signé) renelanie, +

Marie Lanié meurt en 1758 en délaissant un fils soldat issu de son premier mariage avec Jean Louis Fouchet dit Saint Amour, soldat au régiment de la Vallière, et quatre enfants issus du veuf. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue. L’actif de la succession s’élève à 911 livres strasbourgeoises, le passif à 19 livres
1758 (16.8.), Not. Elles (6 E 41, 1342) f° 84
Inventaire De la Succession de feüe Dlle Marie Lanié née Baron vivante femme du Sr René Lanié faisseur des Panniers et Manant de cette Ville de Strasbourg, dressé l’An 1758. – apres sa mort arrivée le 18. May dernier
Fait et passé en Presence du Sieur Jean Louis Rame Licentié Ez Loix, Ancien Assesseur au Grand Sénat et Assesseur actuel aud. Petit Sénat à ce Specialement Deputé, à Strasbourg Cejourd’huy Mercredy 16° jour du Mois d’Aoust 1758.
La deffunte a delaissé pour ses Heritiers ab intestat Scavoir 1° Nicolas Fouchet agé env. de 27 ans, Soldat au Reg. de la Sarre, presentement en Canada en Amerique, procréé de Son premier Mariage avec feu Jean Louis Fouchet dit St Amour, Soldat au Regt. de la Valliere, pour et au nom duquel fut present le Sr Jean Pierre Clavel, Marchand Graissier et Bourgeois en cette dite ville son tuteur assermenté,
2° Claude Lanié agé environ de 17 ans, 3° Catherine Lanié agée de 14 ans, 4° Marie Anne Lanié agée environ de 11 ans, 5° Marguerithe Lanié agée de 9 ans. Ces 4. Enfans délaissés par la Défunte et procréé en Mariage avec ledit René Lanié le veuf, au nom desquels a été present le Sr Samuel Beaufort faiseur des Panniers et Mannancier en cette dite ville Leur Curateur assermenté. Tous cinq en Portions égales.

Copie du Codicille. Aujourd’hui 20° novembre nov. 1756 (…) est comparu Marie Baron femme de René Lanié faiseur des Panniers demeurant en cette ville, Saine d’esprit, Mémoire, Jugement et entendement, même de Corps (…) 3.tio La codicillante ayant un fils appellé Nicolas Foucher procréé de son premier Mariage (…) ce fils ne pourra pretendre d’abord après le decès de Sa mère que Sa Légitime, attendu que led. René Lanié aura aussy pendant Sa vie durante la Jouissance et l’usufruit du surplus de lad. Légitime – Humbourg notaire royal
Avertissement. Le veuf a declaré que lors de Son Mariage avec la défunte, ils n’auroient pas fait passer Contrat de mariage et que ny l’un ny l’autre possedoit alors quelque chose hormis leurs habits et hardes et que toute la présente succession auroit été gagnée et acquise ensemble pendant Leur Mariage (…)
Trouvé dans une Maison Scize dans la grande Rüe en cette ville de Strasbourg, pas appartenante en cette succession, Scavoir
Dettes passives, Prem. pour loyer de maison, 13
Series rubricarum hujus Inventarii. S’ensuit la Description de la présente succession, habits et linge qui ont servi au corps de la deffunte revenans aux héritiers 152 livres
S’ensuit la Description des Biens appartenans à la Communauté, meubles 337, Marchandises et Outils pour faire les Panniers 77, argenterie 26, bague d’or 3, argent comptant 400, Capitaux 2800, Total de toute la Masse active 3645 livres – Dettes passives 77 livres, Deduction faite 3567 livres – Somme finale 3719 livres

1758, E 5787 (b) [voir aussi Not. Elles n° 84]
Même inventaire dans la collection d’inventaire de manants contresignés par le greffier du Petit Sénat

René Lanier se remarie avec Anne Marie Germersdorff, fille d’un vigneron de Ribeauvillé : contrat de mariage, célébration
1758 (30.8.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 30
Contrat de mariage – furent presens le Sieur René Lanié, faiseur de Panniers et Manant en cette ditte Ville y demeurant Grande Rüe Paroisse St Pierre le Vieu, assisté du Sr Samuel Beaufort aussy faiseur des Panniers, Manancier en cette dite Ville, d’une part
Et Dlle Anne Marie Germersdorff, fille majeure d’ans de Martin Germersdorff Bourgeois Vigneron a Ribauvillé et de feüe Dlle Christine née Roos, ses Père et mère assistée de du Sr Jean Pierre Clavel bourgeois Marchand graisser en cete ditte Ville son Beau frère d’autre part
fait, lû, passé et interpretté et expliqué en Langue allemande audit Strasbourg en l’Etude du dit notaire (…) Cejourd’huy 30° Aoust 1758 (signé) rene lanié, +

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath.)
Hodie 18 Septembris 1758 (…) renatus Lanié ciuis et cophinopæus hujus urbis viduus defunctæ mariæ Baron et anna maria germersdorff ex Rappolsweir filia Legitima martini germersdorff ciuis ibidem et defunctæ christinæ rosin in vita coniugum (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt (signé) lanié, +

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent René Lanier à se remarier avant la fin de son deuil pour que les enfants puissent être soignés.
1758, Conseillers et XXI (1 R 241)
René Lanié der schirmer und Korbmacher alhier erhaltet dispense Von übrigen trauer Zeith. 166.
(p. 166) Montag den 28. Augusti 1758. – Christmann nôe rené Lanié des schirmers und Körbmacher alhier producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. sub N° 1 et 2 puncto gnädige erlaubnuß sich in tempore Luctus Verheurathen Zu dörffen.
Erkandt, wird dem Imploranten mit gebettener dispensation Von übrigen trauer Zeith, /:deren bereits dreÿ monath und einige täge verfloßen:/ in gnaden willfahrt, soforth demselben erlaubet, pendente tempore Luctus Zu einer anderwärtigen Ehe, welche die von ihme Vorgebrachte umbständte des Kinderlasts /:denen der Implorant, weilen er umb seine nahrung Zu finden, seinem Handwerck abzuwerten gezwungen, die benöthigte aufferziehung ohne eine gehülffin nicht geben kan:/ ihm ohnentbehrlich machen Schreiten zu dörffen.
Depp. H. Rathh. Böhm, H. Ratt Ducré

René Lanier et Marie Baron vendent la maison 1750 livres au taillandier Jean Gautier Koch et à sa femme Marguerite Salomé Musculus.

1752 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 432
René Lanier der korbmacher und Maria geb. Baron
in gegensein Johann Walter Koch der bohrenmacher und Margarethæ Salome geb. Musculuß
eine behausung bestehend in vorder: und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen, begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der obern straß, einseit neben Michael Metz dem weißbeck, anderseit neben Johann Philipp Füsel des kupfferschmidt, hinten auff Johann Georg Zwicker den weißbeck – um 50, 100, 750 und 300 pfund verhafftet – als ein am 13. Decembris 1746 erkaufftes guth – um die 1250 pfund capitalien und 400 pfund

Originaire de la Robertsau, Jean Gautier Koch épouse en 1751 Marguerite Salomé Musculus, fille de vitrier : contrat de mariage, célébration
1751 (28.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 5
Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Johann Walther Koch, dem leedigen bohrenmacher des Ehrengeachten Johann Koch mit der tugendsamen frauen Annæ, gebohrner Matthißin, beeder Eheleuthe und burgere in Ruprechtsau ehelich erziehltem Sohn, als dem Brautigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Margaretha Salome Musculusin, weÿl. des Ehrengeachten Mr Johann Musculus des geweßenen Glaßers undt burgers allhier nun seeligen, mit der tugendsamen frauen Maria Margaretha so nunmehro an Mr Johann Friderich Dürrfeld dem borhenmacher und burger allhier verheurathet ehelich erziehlter tochter, als de Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in beÿsein hernach unterschriebenenen beederseiths hierzu in specie requirirter herren beÿständere und Saalpersohnen wie nicht weniger der Jgfr. hochzeiterin eheleibl. mutter auf Sambstag den 28.ten Augusti 1751. [unterzeichnet] Johann Walther Koch Als hochzeiter, Margaretha Saloma Muscuulußin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 177 n° 27)
Ao. 1751, d. 20.ten octobr. Seindt (…) ehelich eingesegnet und copulirt worden, Meister Johann Walther lediger borenmacher u. burger allhie, Johann Kochen, Metzgers u. ackermanns in der Ruprechtsau auch burgers allhier, und Annæ Mathißin ehl. Sohn, Jungfrau Margaretha Salome, Weÿl. Johann Musculus geweßene Glaßers u. burgera allhier, v. Mariæ Margarethæ geb. Litschin ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Walther Koch Als hochzeiter, Margaretha Salome Musculußin als hochzeiterin (i 181)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau. Les apports du mari s’élèvent à 207 livres, ceux de la femme à 559 livres.
1752 (16.6.), Not. Lobstein (6 E 41, 786) n° 15
Inventarium über und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so der Ehrengeachte Mr Johann Walther Koch, der Bohren Macher und die Viel Ehren und tugendsame Frau Margaretha Salome gebohr. Musculusin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche d. ursachen alldieweilen in ihr beeder Eheleuth vor mir unterschriebenen Notarium auffgerichteten Heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringenden Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in beÿseÿn Herrn Johann Caspar Musculus des Musici und burgers allhier als der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts, auff Freÿtag den 16. Junÿ 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau gelegenen und die diese zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einem liegenden Lehenguth Ruprechtsauer banns, rührt von des Ehemanns geliebten Vaters her
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 105, Sa. Werckzeugs Zur bohrenmacher Profession gehörig 10, Sa. silbers 17, Sa. baarschafft 6, Sa. Eigenthumbs ane liegenden Lehenguth 25, Summa summarum 165 lb – Dießer Summ ist nun ferner zu addiren die (…) haussteuren, thut 41 lb, des Manns in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 207 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. hausraths 267, Sa. Silbers 23, Sa. goldenen ring 22, Sa. baarschafft 153, Sa. schulden 50, Summa summarum 517 lb – Adde die Ihro gebührige helffte ane denen verehrten haussteuren 41 lb, der Ehefrauen gesambt in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 559 lb

Marie Salomé Musculus meurt en 1769 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 400 livres (voir plus haut le prix d’achat, 1 750 livres). La masse propre au veuf s’élève à 1602 livres, celle des héritiers à 357 livres. L’actif de la communauté s’élève à 597 livres, le passif à 2 398 livres

1769 (21.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 811) n° 517
Inventarium über Weiland der Viel Ehren: und Viel tugendsahmen Frauen Salome Kochin, gebohrner Musculußin, H. Johann Walther Koch, des bohrenmachers und burgers dahier Zu Straßburg geweßener ehelicher haußfrauen, nun seeligen Verlaßenschafftn errichtet in Anno 1769. – nach ihrem Sonntags den 16.ten Aprilis dießes lauffenden 1769.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren Vorgedachten des hinterbliebenen Wittibers, wie auch Mr Johann Jacob Musculus, des Schuhmachers und burgers dahier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Walther, Jacob Friderich, Johann Jacob, Johann Daniel und Margarethä Salome, der Kochen, der Verstorbenen Fr. Seeligen mit erstgedachtem dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Fünff Kinder und ab intestato Verlaßener Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, auf Mittwoch den 21.ten Junÿ Anno 1769.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Mittlern Langen Straß gelegenen und in diße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt.
(f° 10) Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Nembl. eine behaußung, bestehend in Vorder: und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der obern Straß 1s. neben H. Johann Jung dem Weißbecken 2.s neben H. Johann Jacob Christiani, dem Kupfferschmid, und hinten auf H. Johann Georg Zwicker, den Weißbecken stoßend, so gegen männiglichen freÿ, ledig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzung Zeduls Vom 5. Junÿ 1769. gewürdiget pro 400. lb. Hierüber meldet ein in allhießiger C. C. stub gefertigten pergamentener Kauffbrieff, mit dero fürgedrucktem Insiegel versehen, vom 21.ten Augusti 1752. mit jetzigem N° 1 bezeichnet.
Ergäntzung der Erben durante hoc Matrimonio abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög über beeder nun Zetrennten Eheleuth einander Vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Notarium in A° 1752. errichteten Inventarii
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der d. 28. Augusti A° 1751. vor mir Notario errichteter Heuraths Verschreibung
Copia der verstorbenen seel. vor mir Notario d. 14. april A° 1769. errichteten Codicilli
Des hinterbliebenen Wittibers ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 9, Sa. Werckzeugs Zur Borhenmacher profession 1, Sa. Silbers 3, Sa. Schulden 21, Sa. Ergäntzungs Rests 1697, Summa summarum 1733 lb – Schulden 131, Nach solchem abzug 1602 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 50, Sa. Silbers 4, Sa. goldener Ring 5, Sa. Schulden 37, Sa. Ergäntzungs Rests 259, Summa summarum 357 lb
Endlich folgt auch die beschreibung des gemein verändert und theilbaren Guths, Sa. Haußraths 15, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar Zur bohrenmachers profession gehörig 20, Sa. Weins und lährer Faß 33, Sa. Silbers und Geschmeids 4, Sa. goldenen Rings 10 ß, Sa. baarschafft 105, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 400, Sa. activ Schulden 16, Summa summarum 597 lb – Schulden 2398 lb, In Vergleichung 1810 lb
Stall summ 289 lb – Zweiffelhaffte Schulden in des Wittibers ohnverändert Nahrung 53, Zweiffelhaffte Schulden in die Theilbarer Nahrung Zugeltend 20 lb

Le maître de la tribu des Serruriers fait grief à Jean Gautier Koch de fabriquer des vis et des rouleaux pour les bois de lit, ce que le règlement réserve aux serruriers. Il répond que tous les taillandiers font de même. Le conseil décide de convoquer le maître des taillandiers.
1770, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 229) Dienstags den 18.ten Septembris Anno 1770 – Mr Anthoine Courtener, der Schloßer und Burger allhier und E. E. Meisterschafft der Schloßer dermaliger Ober Meister stehet Vor und Klagt wieder Mr Johann Walther Koch, den Bohrermacher und burger, dahier, daß er Schrauben und Rollen an bettladen verfertige, welches Schloßerarbeit ist, weilen nun solches wieder Ordnung, als bittet er, nomine quo agit, daß Ihm solches in das Künfftige möge verbotten werden.
Ille Zugegen sagt, es seÿn ihm und allen bohrermachern erlaubt, sowohl Rollen als Schrauben an bettladen zu verfertigen, er mache selbige nicht allein sondern alle bohrermacher meister, die Schloßer sollen beweißen daß Ihnen solches verbotten seÿe, bittet dahero um absolutionem.
Erkandt, solle auf Ansuchen des Beklagten E. E. Meisterschafft der Bohrermacher Ober meister beÿ erstem Gericht ad causam citiret werden idque reservatis Expensis.

Jean Gautier Koch se remarie en septembre 1770 avec Marie Salomé Weiss, fille du graveur municipal : contrat de mariage, célébration
1770 (1.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 316
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren: und Wohlvorachtbahre Herr Johann Walther Koch, der bohrenmacher, Wittiber und burger dahier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane einem,
So dann die Viel Ehren und Viel tugendgezierte Jungfer Maria Salome Weißin, weiland Herrn Johann Martin Weiß, des geweßenen Stadt Kupferstechers und burgers dahier seeligen nachgelaßene ehelich erzeugte tochter, so majorennis und ohnbevögtigt, unter assistentz herrn Johann Jacob Diemers, des Haußfeurers, wie auch E.E. Großen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers und burgers dahier, ihres Hn Stieffvatters, als Hochzeiterin mit consens ihrer eheleiblichen Fraun Mutter und H. Stieffvatters ehelich mit einander Versprochen hätten
Actum allhier Zu Straßburg in mein des Notarii geohnlicher Schreibstube, auf Sambstag den ersten Septembris Anno 1770. [unterzeichnet] Johann Walther Koch als hochzeiter, Maria Salome Weißin als hochzeitterin, Joh: Jacob diemer

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 212, n° 927)
Im Jahr 1770 Sonntags den 14. Septembris, sind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und ausrufung Zu St. Thomæ und zu St Wilhelm auf Erlaubnus des regierenden Herrn Ammeisters, ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johann Walter Koch der Wittwer, bohrenmacher und burger allhier und Jungfrau Maria Salome Weißin weiland Herrn Martin Weiß gewesenen Statt Kupferstechers und burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Walther Koch als Hochzeiter, Maria Salome Weißin als hochzeiterin (i 214)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari que les parties évaluent 2 400 livres. Les apports du mari s’élèvent à 1 975 livres, ceux de la femme à à 239 livres

1771 (21.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 814) n° 586
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Walther Koch, des bohrenmachers und der Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frn Mariæ Salome Kochin geb. Weißin, beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachten Nahrungen aufgerichtet Anno 1771. – welche der Ursachen alldieweilen in ihr beeder Eheleuth den 1.ten Septembris des letztabgewichenen 1770.sten Jahrs Vor mir Notario errichteten heuraths-Verschreibung pho. 3.tio expresse enthalten, daß einem jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnvertheilt sein und bleiben solle – So beschehen allhier zu Straßburg in ferneren beisein Hn Johann Jacob Diemers des hauß feurers und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers der Ehefrauen H. Stieffvaters und assistenten auf Dienstag den 21.ten May 1771.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Obern Langen Straß gelegenen und in des Ehemanns in die Ehe gebrachte Nahrung gehörigen behaußung befunden worden, Wie folgt.
(f° 8) Eigenthum ane einer Behaußung (M.) Nemblichen eine Behaußung, bestehend in Vorder: und Hinderhauß, Höfflein und Hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Obern Straß einseith neben H. Johann Jung dem Weißbecken, anderseith neben H. Johann Jacob Christiani, dem Schirmbott, und hinten auf H. Joh. Georg Zwicker, den Weißbecken stoßend, so gegen männiglichen freÿ, ledig, eigen und dißorths ohnpræjudicirlich angeschlagen, pro 2500. lb. Über dieße behaußung meldet ein in allhießiger C. C. stub gefertigten pergamentiner Kaufbrieff, mit dero fürgedrucktem Insiegel versehen, vom 21. Aug. 1752. mit altem N° 1 bezeichnet.
(f° 12) Wÿdemb, So der Ehemann Von Weil. Salome Kochin geb. Musculußin seiner erstern Ehefrauen seel. theils bis zu deren Vier mit ihro erziehlten Kinder 20. jährigem alter und theils lebenslängl. Zu geniessen hat
(f° 12-v) Wÿdembs: Verfangenschaft So Fr. Maria Salome geb. Hoffseßin Hn Joh: Jacob Diemars des Schwartzbecken und E: E: Große Raths alten beisitzers auch b. dahier dermaliger Fr. Ehegattin dißorthig. Ehefrauen geliebter Mutter von weil H. Johann Martin Weißen geweßenen Statt Kupfferstecher und b. dahiner ihrem ersten Ehemann seel. lebenslängl. zugenießen hat
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. haußraths 209, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar Zur bohrenmachers profession gehörig 141, Sa. Weins und lährer Faß 60, Sa. Silbers und Geschmeids 32, Sa. baarschafft 9, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2500, Sa. activ Schulden 60, Summa summarum 3014 lb – Schulden 1067 lb, Nach solchem abzug 1946 lb, Wann nun dieser Summ annoch addiret wird die dem Ehemann gebührige helffte ane denen haussteuren 29 lb, So ergiebet sich daß des Ehemanns gesamt für ohnverändert in den Ehestand geracht Vermögen theils dem wahren und theils dem ohnpræjudicirlichen anschlag nach bestehe in 1975 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht guth beschrieben, Sa. haußraths 47, Sa. Silbers 36, Sa. goldener Ring 24, Sa. baarschafft 102, Summa summarum 210 lb – Dießer Summ ist annoch beÿzusetzen die der Ehefrauen Krafft der Eigenthümlich gehörig §° quarto gebührige helffte ane denen haussteuren in vero pretio antreffend 29 lb, Belauffet sich alßo der Ehefrauen völlig vor ohnverändert in die Ehe gebrach Guth dem wahren werth nach auff 239 lb
Zweiffelhaffte Schulden in des Manns in die Ehe gebrachte Nahrung 76 lb

Jean Gautier Koch hypothèque la maison au profit de Marie Salomé Knobloch veuve du capitaine Jean Daniel Œlinger

1772 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 189-v
Johann Walter Koch der bohrenmacher
in gegensein H. Johann Martin Weiß des kupfferstecklers vor und innahmen Fr. Mariæ Salome Öhlingerin geb. Knoblochin weÿl. H. Johann Daniel Öhlinger gewesten capitaine unter dem löbl. regiment d’alsace wittib – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis mitten in der Langen straß, einseit neben Johann Jung dem frantzösischen becken, anderseit neben Jacob Christiani dem schirmbotten, hinten auff N. Zwicker den weißbecken

Marie Salomé Weiss meurt en 1773 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 313 livres, celle des héritiers à 885 livres. L’actif de la communauté s’élève à 406 livres, le passif à 682 livres

1773 (5.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 816) n° 656
Inventarium über Weiland der Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frn Mariä Salome Kochin gebohrner Weißin, H. Johann Walther Koch, des bohrenmachers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher Hausfrauen nun seeligen Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1773. – nach Ihrem Mittwochs den 14.ten Aprilis dießes lauffenden 1773.sten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Vorgedachten des hinterbliebenen Wittibers, wie auch Hn Johann Martin Weiß, des Kupfferstechers und burgers dahier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Salome und Margarethæ Salome, der Kochin, der Verstorbenen seel: mit Vorgedachtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehter Kinder und ab intestato Verlaßener Zweÿer Erben (…) So beschehen allhier zu Straßburg auf Montag den 5.ten Julÿ 1773.
Copia der Eheberedung

In einer alhier Zu Straßburg ane der Mittlern Langen Straß gelegenen und in des hinterbliebenen Wittibers ohnveränderte Nahrung gehörigen behaußung befunden worden, Wie folgt.
(f° 8) Eigenthum ane einer Behaußung (W.) Nemb. eine behaußung, bestehend in Vorder: und Hinderhauß, Höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Obern Straß, 1. s. neben H. Johann Jung dem Weißbecken, 2.s. neben H. Johann Jacob Christiani, dem Kupfferschmid und hinten auf H. Johann Georg Zwicker, den Weißbecken stoßend, so freÿ, außer hernach eingetragenen darauf hafftenden passiv- Capital der 500. lb sonsten gegen männiglichen leedig, eigen und dh (die Werckmeistere) Vermöh Abschatzung Zeduls vom 15.ten Julii h. A. gewürdiget pro 1000. lb. Dißewegen ist vorhanden ein in allhießiger C. C. stub gefertigter pergamentiner Kaufbrieff, mit dero fürgedrucktem Insiegel verwahret, datirt d. 21. Augusti 1752. mit altem N° 1 notirt.
(f° 15-v) Wÿdembs: Verfangenschaft So der Erben ohnverändert. Es hat weil H. Jacob Diemars des haußfeurers und b. allhier von Weil. Fr. Maria Salome Diemerin geb. Hoffseßin seiner geweßenen Ehegattin als der dißorthigen Erben Fr. Groß Mutter seel. Zufolg ihrer mit einander errichteten Eheberedung §° 5.to lebenslängl. zu genießen
(f° 16) Wÿdemb, So der hinterbliebene Wittiber Von Weil. Salome Kochin geb. Musculußin seiner erstern Ehefrauen seel. theils bis zu deren Vier mit ihro erziehlten Kinder 20. jährigem alter und theils lebenslänglich Zu geniessen hat
(f° 16-v) Ergäntzung des Hinterbliebenen Wittibers während dieser Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt des über beeder nun zertrennten Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Notarium in A° 1771 erichteten Inventarium
(f° 20) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Wittibers ohnverändert Guth. Sa. haußraths 72, Sa. Werckzeugs Zur bohrenmachers profession gehörig 21, Sa. lährer Faß 8, Sa. Silbers und Geschmeids 11, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1000, Sa. Schuld 21, Summa summarum 1136 lb – Schulden 1450 lb, In Vergleichung 313 lb
Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 90, Sa. Silbers 19, Sa. goldener Ring 29, Sa. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 550, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzungs Rests 132, Summa summarum 902 lb – Schulden 17, Nach solchem abzug 885 lb
Das Theilbare Guth, Sa. Haußraths 11, Sa. gemachter Waar, Eißens u. Kohlen Zur bohrenmachers profession gehörig 5, Sa. Weins 7, Sa. baarschafft 9 ß, Sa. der Schulden 382, Summa summarum 406 lb – Schulden 682 lb, Compensando 276 lb
Stall Summ 719 lb
Zweiffelhaffte Schulden in des Wittibers ohnverändert Nahrung 84 lb, Zweiffelhaffte Schulden in die Theilbahre Nahrung 5 lb

Jean Gautier Koch se remarie avec Marie Salomé Hügel veuve du batelier Jean Daniel Meyer : contrat de mariage, célébration
1774 (1.12.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 395
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehren: und wohlvorachtbahr herr Johann Walther Koch, der bohrenmacher, Wittiber und burger allhier Zu Straßburg, als hochzeiter ane einem
Und die Viel Ehren und tugendsahme Fr. Maria Salome Meÿerin geb. Hügelin, weil. Hn Johann Daniel Meÿer des gewesenen Schiffmanns und burgers alhier seel. hinterlaßener Wittib, beiständlich H Andreä Meÿers des Schiffmanns und burgers dahier Zu Straßburg, dero Schwagers, als hochzeiterin ane dem andern theil
Donnerstag den 1. Decembris Anno 1774 [unterzeichnet] Johann Walther Koch als Hochzeiter, Maria Salome Meÿerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 1)
Im Jahr 1774 Mittwoch den 7. Decembris sind nach vorhergegangener erster und andere Ausrufung zugleich auf Erlaubnus des Regierenden Herrn Ammeisters Zu St. Thomæ und zu St Wilhelm in der Stifts Kirche Zu St Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johann Walter Koch der Wittiber, bohrenmacher und burger allhier und Frau Maria Salome Meÿerin weiland Johann Daniel Meÿer, gewesenen Schiffmanns und burgers allhier hinterlassene Wittibin [unterzeichnet] Johann Walther Koch als Hochzeiter, Maria Salome Meÿerin als hochzeiterin (i 3)

Marie Salomé Hügel fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 153 livres
1776 (1.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 280) n° 1386
Designatio über Fraun Mariä Salome Kochin gebohrner Hügelin, Meister Johann Walter Kochs, des burgers und bohrenmachers dahier Zu Straßburg Ehefraun in die Ehe gebrachter und respê. dato activé besitzender Nahrung und passivé zu bezahlen habende Passiv schulden, errichtet Anno 1778. – vor einiger Zeit beÿ E. E. Kleinen Rath pro obtinendo flebili Beneficio Cessionis inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 1.ten Aprilis Anno 1776.
In einer allhier Zu Straßburg ane der langenstraß gelegenen in dißorts Ehemann eigenthümlich zuständigen behausung folgender maßen sich befunden
Sa. haußraths 188, Sa. Silbers 4 ß, Sa. baarschafft 11, Summa summarum 30 lb – Schulden 183, ln Compensando 153 lb

Nouvel inventaire des apports
1807 (28.11.), Strasbourg 7 (24), Not. Stoeber n° 2210, 8159
Inventaire des apports de Marie Salomé Hugelin femme de Jean Walther Koch taillandier, suivant contrat de mariage passé devant Lobstein le 1 décembre 1774
meubles 1261 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 51-v du 2.12.

Jean Gautier Koch meurt en 1809 en délaissant trois fils ou leur représentant issu du premier mariage et une fille du deuxième.

1809 (14.2.), Strasbourg 5 (27), Not. F. Grimmer n° 5442
Inventaire de la succession de Walter Koch taillandier décédé le 20 janvier dernier – à la requête de De Marie Salomé Hügel la veuve
Dénomination des héritiers, les enfants procréés en deux mariages savoir en premier mariage avec Marguerite Salomé Musculus 1. Jacques Frédéric Koch, 2. Jean Jacques Koch les deux taillandiers, Le fils délaissé par Jean Walter Koch nommé 3. Jean Walter Koch menuisier, la fille procréée en second mariage avec Marie Salomé Weis 4. Marie Salomé Koch épouse du Sr Jean Frédéric Schaaf bacquetier

Maison. Une maison cour avec tous ses bâtiments appartenances droits aisances et dépendances située en cette ville dans la grande rue n° 30, d’un côté le Sr Mechling, d’autre les veuve et héritiers Ihlé et derrière la maison du Sr Schaefer baquetier – occupée par Jacques Frédéric Koch taillandier pour 160 fr, Griesbach tanneur 120 fr, Florer tailleur 70 fr, appartemens du défunt 150 fr, ensemble 500 fr en revenu soit en capital 10.000 fr – Titres de propriété, acte d’achat à la Chambre des Contrats le 21 août 1752
Série des rubriques, la veuve renonce à la communauté, un enfant du premier lit est décédé en 1775 et un autre du second en 1776
Propres de la veuve, meubles 293 fr, remploy 1067 fr, total 1361 fr
Héritiers et communauté, meubles 854 fr, ustensiles de métier 90 fr, argenterie 14 fr, maison 10.000 fr, total 10.959 fr, passif (bien maternel et grand maternel des enfants du premier lit suivant inventaire dressé par Me Lobstein le 6 septembre 1786, mais le défunt ayant laissé en nature aux enfants la moitié de maison rue des chanvriers estimée 2000 fr et comprise dans la susd. somme et ayant lors de la susd. cession faite de la totalité de cette maison à son fils défunt Walter Koch même notaire le 24 janvier 1787) 699 fr, déduction faite 4459 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 110 F° 51 du 22.2.

Marie Salomé Hügel meurt en délaissant les enfants de son deuxième mari pour héritiers testamentaires

1810 (19.5.), Strasbourg 5 (31), Not. F. Grimmer n° 6294
Inventaire de la succession de Marie Salomé née Hügel veuve de Walter Koch taillandier – à la requête de 1. Jacques Frédéric Koch tailandier, 2. Jacques Koch aussi taillandier, 3. Marie Salomé Koch épouse de Jean Frédéric Schaaf baquetier – testament de la défunte devant led. notaire le 28 avril 1809, décédée le 8 dudit mois
en la ci devant demeure de la défunte rue d’Or n° 6
meubles 184 fr, créances 1000 fr, total 1184 fr, passif 733 fr, reste 450 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 171 du 29.5.


Les enfants Koch vendent leurs part à leur cohéritier, le taillandier Jacques Frédéric Koch

1809 (23.6.), Strasbourg 5 (28), Not. F. Grimmer n° 5686
Jean Jacques Koch taillandier, Marie Salomé Koch épouse de Jean Frédéric Schaaf bacquetier, Jean Jacques Eckel mandataire de Jean Walter Koch garçon meunuisier majeur
à Jacques Frédéric Koch ausi taillandier
trois quarts par indivis /:dont le quatrième quart appartient à l’acquéreur:/ d’une maison cour avec tous ses bâtiments appartenances droits et dépendances située en cette ville grand rue n° 30, d’un côté le Sr Maechling, d’autre les veuve et héritiers Ihlé, derrière la maison du Sr Schaeffer – appartient aux parties suivant inventaire de la succession de Walter Koch, taillandier, père et grand père des comparants, dressé par le soussigné notaire le 14 février dernier – moyennant 7710 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 F° 70 du 1.7.

Jacques Frédéric Koch épouse en 1786 Marie Salomé Kieffer, fille de remueur de grains : contrat de mariage, célébration
1786 (19.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 567
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren und Wohlvorachtbahre Hr Jacob Friderich Koch, der leedige Bohrermacher Hr Jacob Friderich Koch des auch Bohrermachers und burgers allhier ehelicher Sohn beÿständlich dieses seines geliebten Vaters als Hochzeiter ane einem
und die viel Ehren und viel tugendgezierte Jungfer Maria Salome Kieferin, weil. H. Johann Friderich Kiefers des gewesenen Kornwerffers und burgers allhier nachgelaßene tochter unter assistentz und mit Beilhilf ihres geordnet und geschworenen Vogts H. Johann Jacob Kiefers des ebenmäßig, Kornwerffers und burgers allhier als Jgf. Hochzeiterin ane dem adndern theil
Straßburg den 19. Junÿ Anno 1786, Vormittags in mein des Notarii gewohnlicher Schreibstuben [unterzeichnet] Jacob Friedrich Koch als Hochzeiter,Maria Salome Kieferin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 160 n° 320)
Im Jahr 1786 sind (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Jacob Friedrich Koch der ledige Bohrenmacher und burger allhier, Herrn Johann Walter Koch des Bohrenmachers und burgers allhier, mit weiland Frau Margaretha Salome gebohrner Musculusin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Maria Salome Kieferin, weiland Johann Friderich Kiefer gewesenen Kornwerffers und burgers allhier mit Frau Eva gebohrner Ottin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Jacob Friedeich Koch als hochzeiter, Maria Salome Kieferin als Hochzeiterin (i 165)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Jœrges au Vieux-Marché-aux-Vins. Les apports du mari s’élèvent à 518 livres, ceux de la femme à 385 livres.
1788 (21.8.), Not. Stoeber (6 E 41, 1255) n° 655
Inventarium über Herrn Jacob Friedrich Koch des Bohrermachers und Fraun Mariä Salome Kochin gebohrner Kieferin beeder Eheleuthen u. brn allhier einandner in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1788 – in ihren den 9. Augst A. 1786 angetrettenen Ehestand zugebracht haben. Welche Inventur auf ihr beeder Ehegatten selbstiges Ansuchen u. begehren deswegen fürgenommen wurde, mit dieselbe in ihrer vor weil. H. Not. Johann Friedrich Lobstein den 19.ten Junÿ A. 1786 aufgerichteten Eheberedung §+ 3.tio ihres Einbringen halben ein unverändert vorbehalten Gut stipulirt haben (…)
So beschehen in einer zu Straßburg an dem alten weinmarckt gelegenen weil. H. Johann Peter Görges des gew. Waffenschmidts u. brs. allhier Erben zuständigen dißorts zum theil lehnung weise bewohnenden behausung Mittwoch den 21. Augst Anno 1788. in fenerem beÿseÿn weil. H. Joh. Heinrich Kiefer des gew. Kornwerfers u. brs alhier Wb. der Ehefraun elehelibl. Mutter, sodann H Joh: Jacob Kiefer des brs u. Kornwerfers allhier der Ehefrauen erbettenen beÿstands
Werckzeug und Waar Zur bohrermacher Profession gehörig
Norma hujus inventarii. Der Ehemanns Vermögen, Sa. hausraths 54 lb, Sa. Werckzeugs und Waar 81 lb, Sa. Silbers 19 lb, Sa. Baarschafft 300 lb, Summa summarum 455 lb – deme beizufügen die Helfte an hernach fol. (-) beschriebenen Haussteuren mit 62 lb, des Ehemanns ohnverändert Vermögen 518 lb
Der Ehefraun Vermögen, Sa. Hausraths 181 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. goldenen Ring 29 lb, Sa. baarschafft 100 lb – Summa summarum 322 lb -wird nun dazu gerechnet dero helffte an hernach beschriebenen Haussteuren anlangend 62 lb, der Ehefraun unverändert Gut 385 lb

Marie Salomé Kieffer meurt en 1788, suivie par son fils quelques jours plus tard. L’inventaire est dressé dans la maison Jœrges. La masse propre au veuf s’élève à 406 livres, celle des héritiers à 327 livres. L’actif de la communauté s’élève à 597 livres, le passif à 486 livres
1788 (10. 8.bris), Not. Stoeber (6 E 41, 1255) n° 661
Inventarium über weÿl. Fraun Mariä Salome Kochin geborner Kieferin Herrn Jacob Friedrich Koch des bohrermachers u. brs. allhier gewesene Ehefrau Verlaßenschafft, Anno 1788. – nach ihrem den 26. Augst diesen Jahrs erfolgten tödlichen ableben hinterlaßen hat. Welche Succession auff gebührendes Ansuchen und begehren des hinterbliebenen Wrs. wie auch Herrn Johann Jacob Kiefer des Kornwerfers u. brs. alhier als geschwornen Vogts der abgeleibten mit ihme dem Wittiber erzeugten noch lebenden Kindts Sophiä Magdalenä Kochin so den 26. May 1787 gebohren worden u. die abgeleibte nebst einem acht tag nach ihro verstorbenen Söhnlein Jacob Friedrich, deßen Stelle der Wr. als Vater so lang er im Wittwenstand verbleiben wird, vertritt, ab intestato Zu erben verlaßen hat, inventirt und ersucht worden (…) So geschehen in einer allhier Zu Straßburg an dem alten weinmarckt gelegenen weil. H. Johann Peter Jörges des gew. Waffenschmidts u. brs. allhier Erben Zuständigen u. dißorts lehnungs weise bewohnenden behaußung Freÿtags den 10. Octobris Anno 1788.

Werckzeug und Waar Zur Bohrenmacher Profession gehörig. Diese Rubric ist durch Mr Johann Jacob Litsch den Bohrenmacher u. br. allhier nach abgelegter handtreu dem Stalltax nach angeschlagen worden wie folgt
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Vermög des über beeder geweßene Eheleuth einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium den 22. Augst 1788 aufgerichteten Inventarii
Norma hujus inventarÿ. Des Wittwers unverändert Vermögen. Sa. hausraths 18 lb, Sa. Silbern Geschmeids 5 lb, Erg. Rest 432 lb, Summa summarum 456 lb – Schulden 50 lb, Nach deren abzug 406 lb
Dießemnach wird auch des Erben unverändert Guths beschrieben u. verzeichnet, Sa. hausraths 116, Sa. Silbern Geschmeids 3, Sa. Goldener Ring 6, Sa. Activ schuld 50, Erg. Rest 150, Summa summarum 327 lb
Endlichen wird das gemeine veränderte u. theilbare Gut beschrieben, Sa. hausraths 11, Sa. Werckzeugs u Waar zur bohrenmacher profession gehörig 99, Summa summarum 111 lb – Schulden 597 lb, Passiv onus 486 lb – Stall summ 247 lb
Copia der Eheberedung (…) den 19. junÿ 1786, Johann Friedrich Lobstein, Nots. juratus

Jacques Frédéric Koch se remarie en 1791 avec Marie Dorothée Schaaff, fille de tourneur
1791 (11.7.), Not. Schaaff (6 E 41, 919) n° 55, und Enreg. N° 25
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Jacob Friderich Koch, verwittibter burger und Bohrer Macher dahier, als hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Dorothea Schaaffin, Mr Johann Friderich Schaaff des abwesenden Hohldrehers und burgers dahier mit weil. Fraun Maria Dorothea gebohrner Reumännin ehelich erzeugt nachgelaßene ihres Aussag nach dermalen Großjährige Tochter, beiständlich H. Georg Friderich Vierling burgers und Hohldrehers hieselbst ihres annoch ohnentledigten Vogts, als hochzeiterin am andern Theil
zu Straßburg auf Montag den 11. Julii 1791. [unterzeichnet] Jacob Friederich Koch als Hochzeiter, Maria Dorothea Schaaffin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 15, n° 16)
Im Jahr 1791 Montag den 15. Augusti sind (…) copulirt worden Jacob Friderich Koch der Bohrenmacher, Wittwer und burger allhier, 32 Jahr alt, Herrn Johann Walter Koch des Bohrenmachers und burgers allhier mit weiland Frau Maria Salome gebohrner Musculusin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Maria Dorothea Schaafin, 26 Jahr alt, wei Johann Friderich Schaaf, gewesenen drehers und burgers allhier mit Frau Maria Dorothea gebohrner Reumännin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Jacob Friederich Koch als Hochzeiter, Maria Dorothea Schaaffin als Hochzeiterin (i 58)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Jœrges. Les apports du mari s’élèvent à 1 408 livres, ceux de la femme à 460 livres.
1792 (19.3.), Strasbourg 4 (2), Not. Schaaff n° 168 & Enregistrement N° 92
Inventarium über Herrn Jacob Friedrich Koch bohrenmachers und Frauen Mariæ Dorotheä geb. Schaffin beder Eheleuthen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, in ihrem Montags den 15. aug. 1791 angetrettenen Ehestand und sich vermög der mit einander vor mir Notario am 11. julÿ dicti Anni 1791 errichteten Eheberedung §° 2.do vorbehalten haben

So geschehen allhier zu Straßburg und einer daselbst ane dem alten Weinmarckt gelegenen: fr. Geörges Wittib eigenthümlich zuständigen: diesorts zum theil Lehnungsweise bewohnenden behaußung mit N° 99 bezeichnet, in beÿseÿn H. Johann Friedrich Schaaff des Küblers Ihr der Ehefraun Vatters, den 19. mart. 1792
Antheil an einer behaußung (Fr.) Nemlich Ein 6.ter theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung ane der Krebs Gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögens, Sa. hausraths 340, Sa. Waar u. Werckzeug zur bohrenm: Prof. geh. 1558, Sa. Silbers u. dgl. Geschm. 43, Sa. baarschafft 100, Sa. activorum 500, Summa summarum 2541 fl, Schulden 1165 fl, Nach welchem abzug 1375 fl, helffte der haussteuren 32 fl, Summa 1408 fl
der Ehefraun vor ohnverändert in den Ehestand gebracht Guth, Sa. hausraths 231, Sa. Silbers u. dgl. Geschm. 15, Sa. Goldener Ring 34, Antheil an I.r behausung &, Sa. Activorum 272, Summa summarum 553 fl, Schulden 125 fl, Nach deren Abzug 428 fl helffte der Haussteuren 32 fl, Summa 460 fl
(enregistré 19 mai)

La maison de Jacques Frédéric Koch est vendue par adjudication judiciaire au baquetier Jean Frédéric Schaaff. L’acte reprend le procès verbal d’estimation dressé par les experts

1821 (29.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 141, n° 61
par devant le tribunal civil de première instance, vente et adjudication par voie d’expropriation forcée d’une maison sise à Strasbourg grande rue n° 30 réellement saisie sur les conjoints Jacques Frédéric Koch tailleur – Cahier des charges, Me Lauth avoué de De Marie Salomé Koch épouse de Jean Frédéric Schaaff baquetier (…) que lesdits conjoints sont créanciers de Jacques Frédéric Koch, tailleur, et Marie Dorothée née Schaaff en vertu de deux contrats vente reçus Me Grimmer le 23 juin 1809 et obligation même notaire le 19 mai 1810, inventaire partage, cession et obligation devant ledit notaire le 19 mai 1810
à Me Bloechel – déclaration de command du 7 juin, déclare avoir enchéri pour Jean Frédéric Schaaf baquetier
Cette maison est sise à Strasbourg grand rue n° 30, d’un côté celle du Sr Grimm boulanger n° 29, d’autre celle de Valentin Ihlé frippier par devant la grande rue
(description) Elle est construite en pierres sur la façade de devant et couverte en tuiles, elle consiste en rez de chaussée et trois étages, cave et grenier en outre un bâtiment latéral contigu à la maison du devant, ce dernier bâtiment consiste également en rez de chaussée, trois étages et grenier, une petite cour se trouve au milieu et une pompe dans la cour, les bâtiments à l’exception de la façade de devant sont construits en bois de charpente et pierre, le rez de chaussée de devant consiste en une boutique, et un attelier de taillandier. L’attelier est dans la cour. La maison a son entrée dans la grande rue par deux portes, chaque étage consiste en deux pièces, l’une sur le devant et l’autre dans la cour et une cuisine, les pièces sur le devant ont vue dans la grand rue par deux croisées chacune et les autres dans la cour. Le rez de chaussée a vue dans la même rue par une croisés, le rez de chaussée dans la maison latérale forme les parles* ledit nnelaier* un bucher. Chaque étage a vue par deux croisées dans la cour et consiste en deux petites chambres, le tout d’une contenance superficielle d’environ 3 ares – fait le 24 janvier 1820
Adjudication préparatoire le 29 mars criée 10.000 francs, sans mise
Adjudication définitive le 7 juin, pour 10.000 francs

Fils de tonnelier, Jean Frédéric Schaaff épouse en 1790 Marie Salomé Koch, fille de Jean Gautier Koch (sœur du précédent propriétaire) : contrat de mariage, célébration
1790 (18.9.), Not. Schaaff (6 E 41, 919) n° 44
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren: und Vorachtbare H. Johann Friderich Schaaff, lediger Kübler Meister, weil. des Ehren und Wohlvorgeachten H Lucas Schaaff gewesenen Kübler meisters und burgers dahier mit der Ehren und tugendbegabten Fraun Susanna Dorothea geborner Barbeneßin ehelich erzeugt nachgelaßener Großjähriger Sohn, als Hochzeiter ane Einem,
So dannn die Ehren: und Tugendsame Jungfrau Maria Salome Kochin, des Ehren: und Wohlvorgeachten Hn Johann Walther Koch, Bohrenmacher Meisters und burgers dahier mit weil. der Ehren und tugendbegabten Fraun Maria Salome geborner Weißin ehelich erziehlt annoch minderjährige Tochter beiständlichen erstgedachten ihres H. Vatters mit beÿstand H. Johann Martin Weiß Kunsterfahrenen Kupferstechers und burgers dahier, Ihres H. Vogts als Junger Hochzeiterin am andern Theil
Fünfftens, so hat des H. Hochzeiters Frau Mutter Anfangs gedachte Frau Susanna Dorothea Schaaffin geborne Barbeneßin Wittib beiständlich sie hernach gemelt Ihme Hochzeiter, dero geliebter Sohn, hiemit als ein wahren Eigenthum verstorbenrieben cedirt und überlaßen Ihre alhier Zu Straßburg ane dem Golsgiesen einseit neben H. Rimbach (…)
Straßburg auf Sambstag den 18. Septembris Anno 1790. [unterzeichnet] Johann Friderich Schaaff als Hochzeiter, Maria Salome Kochin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10)
Im Jahr 1790 Montag den 1. Novembris sind (…) copulirt worden Herr Johann Friedrich Schaaff, der ledige Kübler und Burger allhier,32. Jahr alt weiland Herrn Johann Lucas Schaaff gewesenen Küblers und burgers allhier mit Frau Susanna Dorothea gebohrner Barbeneßin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Maria Salome Kochin 19 Jahr alt Herrn Johann Walter Koch des Bohrenmachers und burgers allhier mit weiland Frau Maria Salome gebohrner Weisin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Schaaff als Hochzeiter, Maria Salome Kochin als Hochzeiterin (i 39)

Jean Frédéric Schaaff meurt en 1835

1836 (12.4.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Schaaf, baquetier, décédé le 17 décembre dernier – à la requête de Marie Salomé Koch, cette dernière donataire, 2. Salomé Schaaf femme de séparée quant aux biens de Charles Stahl, marchand de bois, 3. Dorothée Schaaf épouse de Chrétien Ott, tanneur
maison à Strasbourg et terres à Westhoffen
Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 25-v du 22.4.

Lors du partage des biens, la maison Grand rue renvient à Dorothée Schaaff, femme du tanneur Chrétien Ott

1846 (14.2.), Me Grimmer
Partage des successions et communauté de Jean Frédéric Schaaff Marie Salomé Koch – entre 1. Marie Salomé Schaaff femme séparée de biens de Charles Frédéric Stahl, ancien marchand de bois de construction hors la porte de l’hôpital de Strasbourg, le Sr Stahl aujourd’hui interdit suivant jugement en date du 15 juin 1845 et 2. Dorothée Schaaff épouse de Chrétien Ott, marchand tanneur à Strasbourg, les deux seuls héritières pour moitié de Jean Frédéric Schaaff propriétaire et de Marie Salomé Koch vivants conjoints à Strasbourg leurs père et mère, le Sr Schaaff décédé à Strasbourg le 17 décembre 1835 la De Schaaff née Koch le 4 août 1845

Dans la succession de la De Schaaff sont comprises diverses créances et rentes emphytéotiques, lesquelles rentes sont capitalisées au denier vingt
Attribution. Premier lot à la De Stahl – 1) Une maison à Strasbourg rue d’Or estimée 13.000 francs
2) une autre dite rue N° 6 estimée 11.000 francs
3) Une créances de 2000
4) la rente emphytéotique due par Jean Michel Pfister cultivateur à Willgottheim due suivant titre nouvel reçu Stumpff notaire à Willgottheim le 31 octobre 1845 en capital 8023
5) une autre rente due par Laurent Dossmann et Thérèse Huss conjoints à Willgottheim en vertu d’un titre nouvel reçu dudit Nre. le 11 novembre 1823, en capital 1210
6) Une autre rente due par Laurent Velten cultivateur à Schersheim due suivant titre nouvel reçu Wilhelm notaire à Truchtersheim le 23 août 1823, en capital 1210
7) une créance de 3500 francs due par Marguerite Madeleine Dessecker femme de Jean Gaspard Stamm drapier à Strasbourg en vertu d’un titre nouvel reçu Grimmer le 5 août 1841
8) 12 ares 20 ca vignes ban de Westhoffen canton Brent, 600
9) 12 ares 20 ca vignes canton dit Ablech dit ban, 600
10) 74 ares 30 ca verger dit ban canton Vitten, 600
11) 15 ares verger dit ban canton beim Pferch 300
12) 2 ha 25 ares 90 ca broussailles canton Seelenberg 3000
13) 1 ha 14 a 9 ca broussailles dit ban canton Bogelsholtz 1800, Total 47.722
Deuxième lot attribué à la De Ott 1) Une maison à Strasbourg Grande rue n° 30 évaluée à 18.000 francs
2) Une rente emphytéotique due par Jacques Wurm fils cultivateur et Hélène Wurm conjoints à Griesheim due suivant titre nouvel reçu Ritlen le 5 juillet 1833, en capital 14.444.
3) une créance de 1952 francs due par Jacques Braun cultivateur à Dingsheim suivant obligation reçue Wengler le 2 avril 1809
4) Une créance de 4500 francs due par Jacques Giess ancien maire à Oberschaffolsheim suivant acte de vente reçu Ritleng le 24 août 1837
5) un ha 50 ares de terres ban de Kutzenhausen évalué 7928, Total 46.905 francs
Immeubles restés en indivision 1) un étal de boucher à Strasbourg Grande boucherie
2) Une maison à Westhoffen rue Erhardsgass n° 27 & 28
3) 6 ares 40 ca de vignes bande Westhoffen im Ritz
4) 15 ares terres dit ban canton Wassenloch
5) 15 ares prés ban de Strasbourg im Schlutfeld
6) 7 ha 25 ares terres et prés ban d’Offenheim
7) 6 ha 50 ares de terres et prés ban de Fridolsheim
8) 3 ha 45 ares de terres et prés ban de Kienheim
acp 345 (3 Q 30 060) f° 34-v du 17.2.

Chrétien Ott épouse Dorothée Schaaff en 1820
1820 (20.6.), Strasbourg 8 (30), Me Roessel n° 7228
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Chrétien Ott, marchand de cuirs, fils majeur de Jean Jacques Ott, marchand de cuirs, et de Catherine Marguerite Boesswillwald
Dorothée Schaaff, fille majeure de Jean Frédéric Schaaff, propriétaire, et de Marie Salomé Koch
Enreg. 148 f° 7 du 21.6.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1820 (29.11.), Strasbourg 8 (31), Me Roessel n° 7519
Inventaire des apports de Chrétien Ott, marchand de cuirs, et de Dorothée Schaff, suivant contrat de mariage reçu Roessel le 20 juin courant
le mari 9508 fr, la femme 8338 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 150 F° 41 du 30.11.

1857 (8.8.), Me Grimmer
Consentement par Dorothée Schaaf épouse Chrétien Ott propriétaire à Strasbourg au mariage de sa fille Elise Ott avec Charles Auguste Sohn, négociant à Strasbourg
acp 462 (3 Q 30 177) f° 34-v du 10.8.

Dorothée Schaaff meurt en 1858 en délaissant six enfants

1859 (20.4.), Me Grimmer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Chrétien Ott, propriétaire à Strasbourg, et Dorothée Schaaf sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 4 novembre 1858, dressé à la requête I. du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Roessel père le 20 juin 1820, 2) comme père et tuteur de Marie et Valérie Ott, II. Gustave Ott, fabricant à Barr, III. Amélie Ott épouse de Charles Théodore Fuchs, pasteur à Strasbourg, IV Eugénie Ott épouse de Charles Auguste Schoop, architecte, V. Elise Ott épouse de Charles Auguste Sohn, négociant à Strasbourg

acp 478 (3 Q 30 193) f° 25 du 27.4. (succession déclarée le 3 mai 1859)
Communauté, mobilier 6185, argent 900, créances 66.175
15 ares 30 de vignes à Westhoffen
Succession. Une maison à Strasbourg Grande rue n° 30
½ d’un étal de boucher Grandes boucheries
deux maisons à Westhoffen
reprises de la défunte 56.605, reprises du veuf 9500



7, quai de la Bruche


Quai de la Bruche n° 7 – VII 246 (Blondel), P 846 puis section 2 parcelle 20 (cadastre)

Démolie en octobre 1968


La maison (à gauche) dans les années 1930 (photographie Blumer, AMS cote 8 Z 2342)
Aspect dans les années 1960 (AMS, cote 1 Fi 147 n° 19)
Même endroit en avril 2015

La plupart des propriétaires du XVIII° siècle à 1843 sont des pêcheurs : André Vogel, Jean Georges Vogel puis son gendre Isaac Mentel qui vend en 1697 la maison à son créancier le pharmacien Jean Frédéric Eisenmann. Le cordonnier Jacques Borst l’achète en 1708. La maison a un rez-de-chaussée et deux étages sur le plan-relief de 1727 (maison à l’arrière de l’extrémité droite de la palissade qui longe le quai de la Bruche). Chrétien Sutor la vend en 1735 au pêcheur et constructeur de bateaux converti Jean Philippe von Zabern qui y fait des travaux, en 1736 notamment, ce qui en porte la valeur minimale de 125 livres en 1720 à 250 en 1755. Le pêcheur Jean Jacques Mentel contracte en 1785 une hypothèque pour régler des frais de construction. Son gendre Georges Frédéric Memminger est en procès avec la Ville de Strasbourg en 1807 au sujet des limites avec l’abreuvoir communal.

118 Plan (c)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 118 – Plan et élévations
(© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, le pignon (b-c) orienté vers l’ouest qui comprend la porte d’entrée est suivi du coin coupé (c-d) puis (à droite de d) de la façade à deux étages vers le canal. Le plan montre à l’avant de la maison la cour close par une clôture.
La maison porte d’abord le n° 12 du quai de la Bruche (1784-1857) puis le n° 1 de l’impasse de la Mauve. La municipalité supprime le 29 octobre 1929 la dénomination Impasse de la Mauve, la maison porte ensuite le n° 7 du quai de la Bruche.


Dessin joint au rapport de Hugues Meyer (1965, AMS cote 233 MW 328)

Le mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) fait démonter en 1942 la clôture grillagée en mauvais état qui enclôt la propriété. Un incendie se déclare dans la cuisine de l’étage sous comble le 6 janvier 1944. Le maire prend en mai 1951 un arrêté de péril grave et imminent. L’avocat Roger Louis Levy, propriétaire, dépose en juillet 1951 un recours pour excès de pouvoir contre la Ville de Strasbourg. Le Tribunal administratif rejette le recours en novembre 1952. Le bâtiment est étayé en juillet 1953. Comme le pignon présente une très forte déclivité, le maire met en demeure le propriétaire de faire démolir le bâtiment avant décembre 1957 ; il n’obtempère pas mais fait murer les ouvertures en août 1959. Après avoir consulté le Service du contentieux, le maire prend en avril 1965 un nouvel arrêté de péril qui ordonne l’arasement de tout le bâtiment. Le Tribunal administratif enjoint en juillet 1966 le propriétaire de faire démolir les parties menaçant ruine dans les deux mois. Roger-Louis Levy fait appel de ce jugement devant le Conseil d’Etat qui rejette le recours en novembre 1968. Il fait démolir la maison en octobre 1968. Plusieurs rapports sont rédigés pendant les procédures, en 1950, 1951, 1957, 1965 et 1968.

avril 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Thierry Weissenburger
1604 v Jean Mey, tisserand à Bischoffsheim à la Haute-Montée en Bade
Chrétien Sontag, tisserand
1616 v André Vogel, pêcheur
1629 h Jean Georges Vogel, pêcheur, et (1630) Jacqueline Burger – luthériens
1676 h Isaac Mentel, pêcheur, et (1664) Anne Vogel – luthériens
1697 v Jean Frédéric Eisenmann, pharmacien, et (1679) Marie Elisabeth Wetzel puis (1686) Catherine Marguerite Sebitzius, remariée (1705) avec le pharmacien Jean Henri Kopp – luthériens
1708 v Jacques Borst, cordonnier, et (1695) Susanne Kohut ou Polosina, juive convertie, veuve de Jean Zerath puis de Michel Sutor – luthériens
1725 h Chrétien Sutor, cordonnier, et (1703) Susanne Catherine Spach – luthériens
1735* h Chrétien Sutor, passementier, et (1735) Marie Madeleine Muth – luthériens
1735 v Philippe von Zabern, constructeur de bateaux, et (1721) Gertrude Steiff – luthérien converti, catholique
1766 v Jean Jacques Mentel, pêcheur, et (1753) Anne Barbe Weiner – luthériens
1794 h Georges Frédéric Memminger, pêcheur, et (1785) Marie Salomé Mentel – luthériens
1843 v Simon Frédéric Müller, pasteur puis propriétaire, et (1827) Anne Marie Zimmermann
1874 v Nicolas Gross, maçon puis jardinier, et Marie Schott puis (1854) Dorothée Metzger
1881* Emile Gustave Siefert
1893* v Lazare Levy, commerçant, et Marie Heymann
1940* Louis Roger Levy, avocat
1943 Ville de Strasbourg (vente annulée)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 75 livres en 1678, 200 livres en 1701, 125 livres en 1720, 250 livres en 1755

(1765, Liste Blondel) VII 246, au Sr Zaberer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Ruelle d’entrée, 0 toise, 4 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 846, Memminger, Frédéric, propriétaire – maison, sol, cour – 1,08 are

Locations

1731, Samuel Lemourme, maçon, et Marie Salomé Volck
1845 (cour), Charles Auguste Schoop, maçon

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1736, Préposés aux affaires foncières (VII 1397)
Jean Philippe von Zabern est autorisé à renconstruire la risberme et à établir des latrines comme par le passé sur la Bruche, à abaisser l’auvent et à réparer la marche devant sa maison.

(f° 30) Sambstags den 14. Aprilis 1736. augenschein eingenommen – Johann Philipp von Zabern
An Johann Philipp von Zabern des Schiffbauers Hauß beÿm Pflantzbad, welcher umb erlaubnus erbetten die hinder seinem Hauß an der Tränck abgegangene Landvest biß an die Breusch wieder auff zuführen, ein S: V: Secret an die Breüsch Zumachen, wo Vor diesem schon eines Geweßenn. das Wetterdächel Von einem dielen fornen An seinem Hauß erwaß weniges Herunterzulaßen, und die schadhaffte staffel Vor seinem Hauß Zu repariren. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1701 (billet d’estimation traduit) la maison qui comprend une cave sous solives est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 400 florins
  • 1720 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, cave solivée est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 250 florins
  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres,, le comble es couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Quai du Péage de la Bruche

nouveau N° / ancien N° : 3 / 12
Memminger
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 118 case 3

Memminger, Frédéric
Müller Simon Frédéric (substitution pour 1851)

P 846, sol, maison et cour, quai de la bruche 12
Contenance : 1,08
Revenu total : 33,86 (33 et 0,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 573 case 1

Müller, Frédéric Simon, Impasse de la Mauve 1
1874 Gross Nicolaus, Gärtner, und Metzger Dorothea Eheleuth zu Straßburg, Malvengäßchen 1
1881 Siefert Emil Gustav
93/94 Levy Lazarus, Handelsmann und Ehefrau Maria geb. Heymann in Gütergemeinschaft

P 846, maison, sol, cour, Impasse de la Hure / Mauve 1 / Malvengäßchen
Contenance : 1,08
Revenu total : 33,86 (33 et 0,86)
Folio de provenance : (118)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 24 case 10

Parcelle, section 2 n° 20 – autrefois P 846
Canton : Pflantzbadgäßchen Hs N° 1 / Malvengäßchen – Quai de la Bruche n° 7 / Impasse de la Mauve – Impasse du Bain-aux-Plantes
Désignation : Hf, Whs u. N. G. – sol, maison et bâtiment acc.
Contenance : 1,16
Revenu : 600 – 1500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1909), compte 762
Levy Lazarus u. Ehefr. i G.
gelöscht 1909

(Propriétaire à partir de l’exercice 1909), compte 761
Levy Lazarus / Witwe
clos 1940

(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 2801
Levy Heinrich
1940 Levy Louis Roger
(2654)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 223 Au Péage de la Bruche (p. 258)

12
Pr. Mendel, Jacques – pêcheurs
loc. Memminger, Georg. Fréd. – pêcheurs
loc. Mendel, J. Daniel – pêcheurs
loc. Engelhardt, Barbe – Manante
loc. Jost J. Georges, garç. charpentier de Dorlisheim

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Malvengässchen (Seite 106)

(Haus Nr.) 1
Hammern Wwe. 0
Hammern Steinhauer, 0

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 329)

Bruche (quai de la) n° 7 (1938-1953)
Le dossier antérieur manque

Albert Mattern demande en 1940 une inspection de son logement sis au rez-de-chaussée. La Police du Bâtiment constate que le plâtre du plafond tombe. Le mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) fait démonter en 1942 la clôture grillagée en mauvais état qui enclôt la propriété au motif qu’elle porte atteinte au pittoresque. La Ville a dû accepter la gestion de l’immeuble au premier octobre 1943. Un incendie se déclare dans la cuisine de l’étage sous comble le 6 janvier 1944. La maison ne devra pas être habitée avant que les réparations aient lieu.
Dans un courrier adressé au propriétaire, l’avocat Louis Roger Levy, le maire estime en février 1947 que la Ville ne lui doit plus que les loyers échus lors de sa gestion. Sinistré relogé provisoirement dans la maison, le vannier Bernard Mundschau se plaint en 1950 que le logement est en mauvais état. La Police du Bâtiment estime que le danger d’écroulement est réel. La Direction départementale de la santé adresse un courrier au maire qui avertit en décembre 1950 le propriétaire que le bâtiment menace ruine (rapport). Le propriétaire répond en contestant les faits et en attribuant l’état du bâtiment à la mauvaise gestion de la Ville. Le maire demande en avril 1951 au juge cantonal de désigner un expert. L’architecte Lucien Crombach conclut de son rapport que la maison menace ruine. Le maire prend en mai un arrêté de péril grave et imminent. Roger Louis Levy dépose en juillet 1951 un recours pour excès de pouvoir contre la Ville de Strasbourg. Le Tribunal administratif rejette le recours en novembre 1952. Le propriétaire propose de construire des garages. La Ville refuse la proposition de faire faire des travaux à ses frais. Le bâtiment a été étayé en juillet 1953.

Sommaire
  • 1938 – Mme Wenker, locataire du rez-de-chaussée, se plaint que son logement est humide – La Police du Bâtiment conclut que l’humidité est due aux vapeurs de la cuisine
  • 1940 – Albert Mattern demande une inspection de son logement. La Police du Bâtiment constate que le plâtre du plafond tombe. Propriété d’un juif, la maison fait partie des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire – Le logement est vide, juin 1941
  • 1942 – Le mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) fait démonter la clôture grillagée en mauvais état qui enclôt la propriété au motif qu’elle porte atteinte au pittoresque.
  • 1944 – Un incendie s’est déclaré dans la cuisine de l’étage sous comble. La maison appartient à la Ville de Strasbourg, office des habitations populaires. La maison est inhabitée. Les réparations auront lieu quand les matériaux et les ouvriers seront disponibles. La maison ne devra pas être habitée d’ici là.
  • 1947 (février) – Courrier du maire à Louis Roger Levy. La Ville a dû accepter la gestion de l’immeuble au premier octobre 1943. Le logement du rez-de-chaussée était alors vacant et inhabitable. Les trois autres locataires ont quitté les lieux suite à l’incendie du 6 janvier 1944. Le maire estime que la ville ne doit plus que les loyers échus lors de sa gestion, avant l’incendie et éventuellement ceux de l’occupant actuel Mundschau.
  • 1950 – Sinistré relogé provisoirement dans la maison, le vannier Bernard Mundschau se plaint que le logement est en mauvais état. La Police du Bâtiment estime que le danger d’écroulement est réel.
    La Direction départementale de la santé adresse à ce sujet un courrier au maire. La famille du commerçant ambulant Mundschau comprend 9 enfants. Le rez-de-chaussée est humide, le premier étage comprend trois pièces, les deuxième et troisième étages sont inhabitables et de fait inhabités. La direction estime que l’immeuble peut être qualifié d’insalubre.
    1950 (décembre) – Le maire avertit le propriétaire que le bâtiment menace ruine.
    Rapport. La maison occupée seulement par la famille Mundschau se compose au rez-de-chaussée de deux petites pièces en biais, cuisine, escalier. Le comble est ouvert de tous côtés. Les eaux de pluie pénètrent à flots. Une poutre maîtresse s’est détachée et repose sur une armoire laquelle ne peut plus être enlevée pour éviter l’écroulement. Toutes sortes de décombres ont été déposés au grenier dans le but d’arrêter les eaux de pluie (…)
    1951 (avril) – Le propriétaire répond au maire en contestant les faits et en attribuant l’état du bâtiment à la mauvaise gestion de la Ville qui a d’ailleurs reçu une prime d’assurances sans faire de réparations suite à l’incendie de 1941
    1951 (avril) – Le maire demande au juge cantonal de désigner un expert. L’architecte Lucien Crombach conclut que la maison menace ruine sans cependant mentionner les travaux à faire. Copie du rapport puis des travaux à faire
    La maison comporte une cave, un rez-de-chaussée, un autre étage et un deuxième étage aménagé dans les combles. Le rez-de-chaussée se trouve au niveau de la rue. La façade vers l’impasse du quai de la Bruche est construite en pans de bois, de même que le mur du premier étage de la façade vers l’impasse du Bain-aux-Plantes et les cloisons intérieures. Le deuxième étage a été détruit par un incendie qui a provoqué la démolition des plafonds et fenêtres de cet étage et a occasionné des dégâts au toit (…)
    En ce qui concerne l’état de l’immeuble, j’ai constaté
    1) que les 2 poteaux en bois de la porte d’entrée sont complètement pourris en bas et ne peuvent plus soutenir la traverse en bois située dans la façade au niveau du plancher du premier étage,
    2) que cette traverse est détruite par la pourriture sur le côté gauche ainsi que le poteau en bois qui forme l’angle gauche de la maison au premier étage. Au-dessus de ce poteau d’angle se trouve le chéneau encaissé dans lequel se déversent les eaux pluviales du toit de l’immeuble en litige et de l’immeuble voisin à gauche. La partie haute du tuyau de descente de ce chéneau manque (…)
    3) que la poutre portant le plafond du premier étage sur le côté gauche est pourrie au milieu par suite d’infiltrations provenant du chéneau entre les deux toits. Cette poutre repose essentiellement sur une armoire qui se trouve sous elle. Cette poutre menace à tout moment de s’effondrer et d’entraîner l’effondrement d’une partie du toit du poteau d’angle précité sur lequel elle s’appuie.
    4) que la panne du milieu sur le versant gauche du toit en hauteur du plafond du 2° étage est tout à fait pourrie à l’endroit où elle repose sur le pignon de la façade,
    5) que le pignon dans toute sa hauteur est en surplomb, en se penchant fortement vers l’extérieur,
    6) que la cloison de séparation au rez-de-chaussée entre le couloir et la chambre attenant n’est plus d’aplomb. Cette cloison en pans de bois est portante,
    7) que la façade droite penche vers l’intérieur aussi bien dans la partie en maçonnerie formant mur au rez-de-chaussée que dans la partie en pans de bois du premier étage (…)

    La ville cherche un logement pour la famille Mundschau.
  • 1951 (mai) – Le maire prend un arrêté sur un immeuble menaçant ruine, péril grave et imminent. Le bâtiment ne devra pas être habité et le propriétaire devra faire faire les travaux mentionnés dans les trente jours – Notification au propriétaire qui émet des réserves
    1951 (juin) – Remarques du Service du contentieux sur les frais de procédure
    1951 (juillet) – Le maire prie le Tribunal administratif de statuer
    1951 (juillet) – Roger Louis Levy dépose un recours pour excès de pouvoir contre la Ville de Strasbourg – Copie
    1951 (août) – Le Maire répond aux objections de Roger Louis Levy
    1951 (novembre) – Paul Eber, avocat de Roger Louis Levy conteste le bien-fondé de la demande faite par la Ville
    1952 (7 novembre) – Le Tribunal administratif rejette le recours du propriétaire
    1952 (avril) – Les occupants de la maison sont relogés à la cité de la Meinau
    1952 (mai) – Le propriétaire écrit au Maire que les mesures préconisées ne rendront pas le bâtiment habitable. Il propose donc de construire des garages ou un autre bâtiment.
    Les différents services ne s’opposent pas à la démolition pour y construire un dépôt de marchandises dont le rez-de-chaussée serait aménagé en garage.
    1953 (février) – Le maire fixe un dernier délai au 20 février 1953
    Le propriétaire répond qu’il n’a pas encore pris de décision. Comme il tient la Ville pour responsable de l’état du bâtiment, il suggère qu’elle se charge de refaire la toiture et le plancher pour lesquels elle a perçu une indemnité d’assurance.
    1953 (avril) – La Ville refuse la proposition de faire faire des travaux à ses frais.
    1953 (juillet) – Le bâtiment a été étayé. Le propriétaire déclare qu’il a l’intention de démolir la maison.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 328)

Bruche (quai de la) n° 7 (1957-1969)

Lors d’une visite des lieux en avril 1957, la Police du Bâtiment constate que le pignon présente une très forte déclivité. Le maire met en demeure Roger Louis Levy de faire démolir le bâtiment qui menace en partie ruine avant décembre 1957. Le propriétaire n’obtempère pas. La Police du Bâtiment consulte en mai 1959 un conseiller au Tribunal administratif, qui déconseille d’engager une procédure parce que le bâtiment a été endommagé par fait de guerre. Le propriétaire fait faire des soumissions pour démolir la maison mais attend de connaître la jurisprudence sur les murs mitoyens qui risqueraient de s’écrouler par la démolition. Il fait murer les ouvertures en août 1959.
Le maire adresse des nouvelles lettres recommandées au propriétaire en lui faisant part des faits nouveaux en août 1960 puis en juillet 1964. Après avoir consulté le Service du contentieux, le maire prend en avril 1965 un nouvel arrêté de péril qui ordonne l’arasement de tout le bâtiment. L’architecte assermenté Hugues Meyer fait un rapport. Le Service du contentieux constate qu’en 1951 le propriétaire ne parlait pas de dommages de guerre mais de mauvaise gestion par la Ville et d’un incendie. Le propriétaire répond que la seule raison qui l’empêche de démolir le bâtiment est la procédure en cours suite au refus de la Ville de lui restituer l’indemnité versée par l’assurance après l’incendie qui a eu lieu pendant la guerre.
Le Tribunal administratif déclare en novembre 1965 qu’il est préférable de signifier les arrêtés de péril aux propriétaires des immeubles voisins puis ordonne en mars 1966 une expertise par un expert unique. L’expert Paul Mayran, ingénieur des arts et manufactures, dresse en mai 1966 un rapport dont les conclusions correspondent à celles de l’architecte Hugues Meyer. Le Tribunal administratif ordonne en juillet 1966 au propriétaire de faire démolir les parties menaçant ruine dans les deux mois.
Roger-Louis Levy fait appel de ce jugement devant le Conseil d’Etat au motif que le jugement ne prend pas en compte un litige avec le Ministère de la Construction, que la clôture suffirait à supprimer le péril et que les démolitions à faire ne sont pas précisées. Le maire demande en juin 1958 à l’huissier de justice René Riebel de procéder à un constat et à un relevé des lieux. Le Conseil d’Etat rejette en novembre 1968 le recours de Roger Louis Levy. Roger Louis Levy fait démolir en octobre 1968 ses deux maisons sises 7, quai de la Bruche et 17, rue des Bains.

Sommaire
  • 1957 (avril) – E. Bœhm, propriétaire du 7-a, quai de la Bruche s’inquiète que la maison n° 7 se dégrade petit à petit.
    La Police du Bâtiment visite les lieux avec M. Bœhm. Le bâtiment est inoccupé, le pignon menace de s’effondrer. M. Bœhm aurait intérêt à acheter la maison dont il démolirait l’étage. « Cet immeuble comprend un rez de chaussée, premier et deuxième étage avec pignon donnant sur le côté du 7-a. La pente du pignon présente une très forte déclivité et risque de s’effondrer. Un rondin a été provisoirement placé dans une ouverture située dans ce pignon, rattaché aux parties extérieures. A l’œil nu nous supposons que la déclivité paraît être de l’ordre de 40 à 50 cm par rapport à la verticale (…) »
    1957 (octobre) – Le maire met en demeure Roger Louis Levy (avocat demeurant 8, rue de Sébastopol) de faire démolir le bâtiment qui menace en partie ruine avant le premier décembre 1957 – Certificat de notification
    1957 (novembre) – Le propriétaire demande un délai en s’engageant à faire scrupuleusement les travaux demandés. Il fait part de son impression que les services municipaux essaient régulièrement de le brimer.
    1958 (mai) – Le maire écrit au propriétaire que le délai imparti est largement dépassé sans que le bâtiment soit démoli.
    1958 (juin) – La démolition n’est pas commencée. Des palissades empêchent l’accès au bâtiment. Août, idem
    1958 (septembre) – Le maire écrit par courrier recommandé au propriétaire que le délai imparti est largement dépassé sans que le bâtiment soit démoli.
    1959 (mai) – La Police du Bâtiment consulte M. Epitalbra, conseiller au Tribunal administratif, qui déconseille d’engager une procédure parce que le bâtiment a été endommagé par fait de guerre, ce qui demanderait que le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme intervienne. M. Epitalbra prend contact avec le propriétaire.
  • 1959 (mai) – L’ingénieur conseil Albert Kirsch est chargé par le propriétaire de faire des soumissions pour démolir la maison
    1959 (juillet) – Le même déclare que le propriétaire attend de connaître la jurisprudence sur les murs mitoyens qui risqueraient de s’écrouler par la démolition.
    1959 (août) – Le même déclare que toutes les ouvertures sont murées. La Police du Bâtiment en fait le constat.
  • 1960 (juillet) – Un voisin, Théo Dinckel, s’inquiète du bâtiment sis dans l’impasse du Bain-aux-Plantes qui menace de s’effondrer.
    Le bâtiment attend la démolition depuis un arrêté de péril signifié au propriétaire en mai 1951. Des débris de maçonnerie sont tombés dans la rue (4, impasse du Bain-aux-Plantes)
    1960 (août) – Le maire adresse une nouvelle lettre recommandée au propriétaire en lui faisant part des faits nouveaux.
    1961 (février) – L’immeuble serait sur le point d’être cédé à une société civile immobilière en formation qui construirait un bâtiment de style alsacien
    1962 – Les matériaux continuent de s’effriter
    1964 –Nouveau courrier de Théo Dinckel contresigné par des habitants du quartier
    1964 (juin) – La Police du Bâtiment constate qu’une brèche a été ouverte au rez-de-chaussée et que la maison sert de refuge aux clochards. Les chutes de tuiles sont imminentes.
    1964 (juillet) – Le maire adresse une nouvelle lettre recommandée au propriétaire en lui faisant part des faits nouveaux.
    La Police du Bâtiment transmet l’affaire au service du contentieux qui répond 1) que l’arrêté du maire doit être homologué pour que les travaux puissent être exécutés d’office, 2) que la jurisprudence sur les immeubles en état de péril à la fois pour cause de vétusté et par dommages de guerre est particulièrement floue.
    1964 (octobre) – Le maire adresse une nouvelle lettre recommandée au propriétaire comme la précédente n’a pas reçu de réponse
    1964 (novembre) – Le Service du contentieux, à nouveau consulté, souligne que 1) le propriétaire n’agit pas, 2) le cas juridique est complexe, 3) le bâtiment présente un danger certain. Il serait opportun d’avoir recours à l’article 305 du code de l’urbanisme concernant les mesures à prendre en cas de péril immédiat, ce qui évite en outre de saisir le Tribunal administratif.
  • 1965 (avril) – La Police du Bâtiment décide de prendre un nouvel arrêté de péril qui ordonne l’arasement de tout le bâtiment
    Rapport dressé le 13 janvier 1965 par Hugues Meyer, architecte assermenté
    Ce bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages et comble est dans un état de vétusté très avancé et se serait déjà écroulé si quatre étais, judicieusement répartis ne soutenaient le pignon sud-ouest tout en gênant la circulation et si quatre autres étais ne soutenaient la façade sud-est partiellement en encorbellement du premier et deuxième étage. Les volets existants et les fenêtres sont clos. L’entrée est obturée par de la maçonnerie de briques. L’immeuble est composé par une ossature en bois sur une maçonnerie en briques de grand modèle de 60 cm de hauteur. L’ensemble du squelette en bois est vétuste et la partie basse est absolument pourrie. Une grande humidité règne sur l’ensemble de la bâtisse et en partie vers la façade sud-ouest, où une moisissure fongique verte prolifère et dégrade en partie l’angle de la maison se trouvant vers ce qui fut son entrée. La façade sud-ouest, soutenue par les quatre étais, est fortement bombée et accuse une très importante déviation de la verticale. Trois fissures s’aperçoivent à l’angle des fenêtres des étages. Une lézarde importante court le long du cormier d’angle qui est seul à être encore sain. L’ensemble de l’immeuble est recouvert d’un épais crépi qui tombe et menace encore de tomber par grandes plaques risquant de blesser les passants. Le coin le plus dangereux est situé à l’angle formé par la façade sud-ouest et sud-est. L’intérieur de cet immeuble est absolument dégradé, les plafonds tombent, l’escalier est inexistant (…)
    Il conclut que, s’il n’est pas possible d’appliquer l’arrêté de péril du 18 octobre 1957, il faut 1) déposer la partie de couverture qui risque de tomber, 2) obturer les ouvertures, 3) ôter le crépi qui pourrit se détacher, 4) vérifier la solidité des étais. – Plan
    1964 (avril) – Observations du Service du contentieux qui ne connaissait pas l’arrêté du 24 mai 1951 reposant sur l’article 305 du code de l’urbanisme (péril imminent), contre lequel le propriétaire a engagé un recours pour excès de pouvoir. Ce recours a été rejeté le 7 novembre 1951. Le propriétaire ne parlait pas de dommages de guerre mais de mauvaise gestion par la Ville et d’un incendie (Pièce d’avril 1951. Le maire écrit au juge cantonal après avoir notifié sans résultat le propriétaire Roger Levy que la maison habitée par la famille Mundschau menace ruine. – Pièce de juillet 1951. L’avocat répond en déclarant que l’arrêté municipal est illégal sur plusieurs points. Le contentieux n’a pas trouvé d’homologation de l’arrêté de péril. Il semble que le propriétaire ait exécuté au moins en partie l’arrêté puisque des étais ont été posés. Cet arrêté de 1951 ne peut être retenu pour apprécier la situation juridique.
    Résumé de l’arrêté du 18 octobre 1957 et de ses conséquences. Il est une base théoriquement suffisante pour demander l’homologation judiciaire.
    Conseil sur la forme de l’arrêté projeté.
    1965 (24 avril) – Le maire prend un arrêté portant injonction au propriétaire de l’immeuble 7, quai de la Bruche à Strasbourg de remédier à un état de péril
    Le propriétaire répond que la seule raison qui l’empêche de démolir le bâtiment est la procédure en cours suite au refus de la Ville de lui restituer l’indemnité versée par l’assurance après l’incendie qui a eu lieu pendant la guerre. Il déclare que la Ville lui a écrit le 3 février 1947 « Il me semble donc que le préjudice que vous avez pu subir du fait que la remise en état des logements à la suite de l’incendie était interdite par l’occupant, devra être réparé à titre de dommages de guerre ». Il cite les travaux qu’il a fait faire à plusieurs reprises. Il termine en disant que la Ville a fait enlever en 1942 sans aucun droit la clôture qui séparait son immeuble des terrains voisins dans la partie qui mène vers le canal.
  • 1965 (3 mai) – Rapport d’expertise dans les mêmes termes que celui de janvier. Il conclut que la démolition totale est nécessaire à la sécurité publique.
    1965 (juillet) – Roger Louis Levy transmet les pièces de procédure devant la Commission d’arrondissement des dommages de guerre en demandant au maire d’intervenir pour que la démolition soit possible
    1965 (juillet) – Le directeur de la Police du Bâtiment téléphone au Service des dommages de guerre – Le maire adresse un courrier au Service des dommages de guerre
    1965 (août) – Lors de l’audience du 12 juillet, le propriétaire demande la mise en cause des propriétaires des maisons contiguës (4 et 6, rue du Bain-aux-Plantes). Il conteste la nécessité de démolir.
    L’architecte Hugues Meyer fournit un croquis d’après lequel les bâtiments voisins (4 et 6, rue du Bain-aux-Plantes) sont indépendants du bâtiment en question
    1965 (novembre) – Le Tribunal administratif déclare qu’il est préférable de signifier les arrêtés de péril aux propriétaires des immeubles voisins. Notification à Louis Ruff, 6, rue du Bain-aux-Plantes et à Willy Nonnenmacher, gérant du 4, rue du Bain-aux-Plantes
    1966 (janvier) – Le maire adresse un nouveau courrier au Service des dommages de guerre. Comme l’échelon des dommages de guerre du Bas-Rhin a été supprimé au 31 décembre 1965, la demande est transmise au Centre de réglement des dommages de guerre.
    1966 (mars) – Jugement du Tribunal administratif qui ordonne une expertise par un expert unique qui déterminera quels sont les moyens de faire cesser le péril et quelles seraient le cas échéant les conséquences sur les bâtiments voisins.
    1966 (mai) – Rapport de l’expert Paul Mayran, ingénieur des arts et manufactures, dont les conclusions correspondent à celles de l’architecte Hugues Meyer. Les murs des bâtiments voisins sont indépendants. Comme le bâtiment n’occupe qu’une partie de la parcelle, il serait théoriquement possible d’éviter le péril en érigeant un mur de clôture mais une petite partie du bâtiment donne immédiatement sur l’impasse.
    1966 (7 juillet) – Le Tribunal administratif ordonne au propriétaire de faire démolir les parties menaçant ruine dans les deux mois. Copie du jugement
    1966 (décembre) – Le propriétaire interjette appel devant le Conseil d’Etat à l’encontre du jugement précédent.
  • 1967 (janvier)– Le maire écrit au propriétaire Roger-Louis Levy que le délai accordé par le tribunal administratif est écoulé sans que la démolition ait eu lieu
    1967 (février) – Pierre Charreyre fait appel devant le Conseil d’Etat au motif que le jugement ne prend pas en compte un litige avec le Ministère de la Construction, que la clôture suffirait à supprimer le péril et que les démolitions à faire ne sont pas précisées. – L’appel est notifié à la Ville le 21 février 1967
    1967 (juillet) – La Ville charge Me Lemanissier de ses intérêts au Conseil d’Etat – Copie du mémoire en défense
    1967 (décembre) – L’architecte Hugues Meyer fait observer que l’état du bâtiment s’aggrave constamment.
    1967 (décembre) – Nouveau mémoire en défense de Me Lemanissier
    1968 (juin) – Les étais ne sont plus efficaces.
    Le maire écrit au propriétaire en lui faisant part des éléments nouveaux et en rappelant que l’appel n’a pas d’effet suspensif à la décision du Tribunal administratif.
    Copie de la décision que prend en juillet 1965 le tribunal administratif. Le recours de Roger Louis Levy est rejeté.
    1968 (juin) – Le maire demande à l’huissier de justice René Riebel de procéder à un constat et à un relevé des lieux – Copie du rapport
    (…) C’est une maison à deux étages dont la toiture affaissée est ravagée par les plantes. Elle a onze fenêtres totalement dégarnies dont cinq sur la rue du Bain-aux-Plantes et six sur le quai de la Bruche. Il n’y a pas de porte. Elle est ouverte à tout venant. Le rez-de-chaussée est totalement bourré de décombres, d’ordures et de saletés de toutes sorte qu’on a peine à y entrer. La façade avant de l’immeuble est étayée par quatre perches, le mur de cette façade est totalement bombé et débordant qu’il risque de s’écraser à tout moment. (…)
    1968 (octobre) – Roger Louis Levy fait part au maire qu’il a fait démolir ses deux maisons sises 7, quai de la Bruche et 17, rue des Bains et lui demande de veiller à ce que les terrains ne servent pas de lieu de décharge.
    1968 (novembre) – Me Lemanissier fait part au maire que le Conseil d’Etat a rejeté le recours de Roger Louis Levy – Copie du jugement qui ordonne au propriétaire de faire démolir le bâtiment dans les trois mois
    1968 (décembre) – Le maire prie le commissaire de police de veiller à ce que les terrains ne deviennent pas des dépôts d’immondices.
    1969 (janvier) – Le maire informe l’architecte des Bâtiments de France que Roger Louis Levy a fait démolir le bâtiment et lui transmet des photographies pour ses archives.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 644 W 105)

Impasse du Bain-aux-Plantes (1954-1979)

Les services municipaux ferment provisoirement en février 1954 une brèche dans le garde-corps vers le canal de navigation en demandant au propriétaire Roger Levy de faire les travaux. Le garde-corps provisoire a disparu en 1974. Roger Louis Levy se déclare disposé à poser une clôture en grillage et souhaite construire des garages. L’impasse a été clôturée, le dossier est classé en 1975.

Sommaire
  • 1954 (février) – La Division VI adresse à la Police du Bâtiment un plan de situation d’une parcelle qui appartient à M. Levy en la priant d’intervenir pour que le propriétaire ferme une brèche vers le canal de navigation.
    1954 (mars) – La Police du Bâtiment répond que la parcelle indiquée au plan appartient à la Ville à laquelle il revient donc de fermer la brèche.
    La Police du Bâtiment envoie un courrier à Roger Levy (demeurant 8, rue de Sébastopol) en l’informant que le garde-corps à réparer se trouve sur sa propriété sise 7, quai de la Bruche – Lettre de rappel, septembre 1954
    1955 (octobre) – La brèche a été fermée. Le dossier est classé.
  • 1967 – Rapport des pompiers, appelés pour vérifier l’état du bâtiment sis 7 impasse du Bain-aux-Plantes. Le bâtiment vétuste ouvert à tous sert de refuge aux clochards, les plafonds risquent de s’écrouler
  • 1974 – La Police du Bâtiment écrit à l’avocat Roger Louis Levy après avoir constaté que le garde-corps provisoire posé par les services municipaux en 1954 n’existe plus
    Roger Louis Levy se déclare disposé à poser une clôture en grillage et souhaite construire des garages.
    La Police du Bâtiment renvoie le propriétaire à l’avis de l’architecte des Bâtiments de France.
    1975 – L’impasse a été clôturée, le dossier est classé.

Relevé d’actes

Les deux premiers contrats figurent parmi les titres de la maison à l’inventaire dressé en 1684. Thierry Weissenburger vend 400 livres au tisserand Jean Mey de Bischoffsheim à la Haute-Montée en Bade une maison sise à côté de la sienne. Les latrines sont communes, l’acquéreur a le droit de passage par la cour du vendeur.

1604 (ut spra [6. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler)
Erschienen Diell Wyßenburger burger alhie hatt für sich verkaufft
hanns Mey Willin weber Vonn Bischeim Zum hohensteg
huß v hoffestatt mit dem gemeÿn profeÿ Sampt der gerechtigkeit der yn v vßgang durch des verkäuffers hefflin auch all and. gebeuwen gelegen in der S S vnden am pflantzhoff einseyt neben dem verkäuffer andersit hans Cleÿnen stoßend hind. vffs allmend daß, für freÿ ledig eygen, doch so wyth der lege vff obgesch verkheuffte behausung das Allmend gegen der drenck belang. soll der Kheüffer soll denselb staden den Zuerhalt. schuldig sein, der Khauff beschehen vmb 400 guldin zu 15. bazen

Le tisserand Chrétien Sontag vend la maison au pêcheur André Vogel (Faul)

1616 (ut spâ [18. Junÿ]), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 292
(Inchoat. in Prot. fol. 332.) Erschienen Christmann Sontag Wullenweber burger Zu Straßburg (verkaufft)
Andres Faulen dem fischer burgern Zu Straßburg
hauß hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen begriffen gelegen Inn der Statt Straßburg Ane Wasser Zoll beÿ der dirn, einseit nebent hannß Klein Anderseit neben der Breüsch hinden Auch vff der breüsch vnd vornen vff Lazari Golthers seligen witwen stoßend, dauon gend ij lb x ß d gelts Ablößig mit L lb Jahrs vff Weÿhenachten, Mehr j lb v ß d gelts wider Kheuffig mit xxv lb vff Adolphi Hannß Welschen dem Würth Zum Wildenman, Item xij ß d gelts widerlößig mit xi b d vff Mariæ Verkündung hannß Nußen dem Seÿler, So dann xiiij ß d vj s gelts stend inn hauptgutt xiij lb x ß d herrn Joseph Bÿsson dem handelßmann, Jährlichen vff Weÿhenachten fallend sunst ledig vnd eÿgen, Vnnd Ist dißer Kauff vber obgehörthe beschwerden so die Keüffere vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 39 pfund

André Vogel vend sa part de maison qui lui provient de son grand-père André Vogel, ancien péager fluvial, à son cousin Jean Georges Vogel.

1637 (ut supra [6. Novemb:]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 817-v
Erschienen Andreß Vogel d. Fischer, burg. alhie
hatt in gegensein hanß Georg Vogels seines Vetern (verkaufft)
Einen viertentheil ihme Am zweiten theil von seines großvaters weÿl. Andreß Vogels gewesenen Waßerzollers see: beÿ den Thürnen alhie wegen für ungetheilt gebürend An hauß vnd hoffstat mit allen deren gebäwen & beÿ nechstgedachtem wasser Zoll, neben N N Schultheiß. Zu Marlenheim Muter & ist in Eck an der Trenck hind. vff N. N. den goldschmid stoßend gelegen, Vnd were dieser kauff darinnen auch die 2. lb 10 ß begriffen, mit welchen sein V.käuffers großmuter weÿ. Susanna Lutzin in ihren vor 5. wochen vffgerichteten letzten willen ihne außgewiesen, begriffen – per XIII. lb

Le pêcheur Jean Georges Vogel épouse en 1630 Jacqueline Burger, fille de pêcheur
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 5-v)
1630. Dominca Jubilate. Hanß Görg Vogel d. fisch. Vnnd Burger alhier, J. Jacobe, Friderich Burg.s deß fischers nachgelaßene tochter. 26. Apr: (i 7)

Jean Georges Vogel hypothèque la maison au profit de la fille mineure du tricoteur de chausses Jean Dill suite au règlement de la succession de leur père et grand-père respectif André Vogel en 1629

1638 (29. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 65-v
Erschienen Hannß Georg Vogel der Fischer, burger Zue Straßburg
hatt in gegensein Bastian Dingels deß Hoßenstrickers auch burgers alhie, alß geordneten Vogts Barbaræ, weÿ: Hanß Dillen gewesenen hosenmachers alhie hinderlaßener dochter bekannt, daß Er besagter Vogts dochter wegen seines in der den 28. Novembris Anno 1629. vber Weÿl. Andreß Vogels deß Fischers alß sein hanß Georgen besagter Vogts dochter respectiué Groß und Vaters see. vffgerichteten Inventation angenommenen haußes, dauon hernacher weÿter meldung geschehen würde, vermög eines Ers: Vogteÿ gerichts heut dato ergangenen bescheids vffrecht schuldig seÿe 25. Pfund
zu underpfandt eingesetzt und verlegt hauß und hoffstat mit allen anderen ihren gebäwen & gelegen in der Statt Straßburg am Waßer Zoll beÿ den Thürnen, einseit neben hanß Kleinen deß Weinstichers see: Wittiben anderseit neben der Breüschen und vornen auff weÿland Lazari Golters Erben

La maison revient ensuite à sa fille Anne Vogel qui épouse en 1664 le pêcheur Isaac Mentel : contrat de mariage, célébration

1664 (20. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 300
(Eheberedung) Erschienen Isaac Mentel der Fischer und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand hannß Jacob Mentels deß Fischers und Burgers alhie, seines eheleiblich. Vatters an einem,
So dann Jungfr. Anna Vogelin, alß hochzeiterin mit assistentz hannß Georg Vogels deß Fischers und Burgers Zu Straßburg ihres Eheleiblich. Vatters

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 132, XVII)
1664. (Dom 3. Trin.) Isaac Mentel fischer, Joh: Jacob mentels fischers sohn v. J. Anna, Joh. Jörg Vogels fischers tochter (i 133)

Isaac Mentel et sa fille Anne hypothèquent la maison au profit du médecin Jean Charles Hammerer

1678 (10. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 645-v
Isaac Mentel der fischer und Anna sein Eheweib, deren Nahrung Vermög uffgerichteter Eheberedung nicht ohnverändert, sondern gemein und theilbar ist
in gegensein herrn Johann Carl Hammerer Med. Doct. et Pract. – schuldig seÿen 100. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit amen deren Gebäwen und zugehördten oben am Waßerzoll einseit ist ein Eckh, anderseit neben Hannß Kleinen Von Marlenheim nachgelaßenen Erben, hinden uffs waßer stoßend gelegen

Anne Vogel meurt en 1683 en délaissant cinq enfants. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire dressé en 1678 après la mort de Jean Georges Vogel, soit 50 livres. L’actif de la succession s’élève à 39 livres, le passif à 13 livres.

1684 (21. 8.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 5) n° 14
Inventarium vnd Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren: und Tugendsahme Anna Vogelin, deß Ehrenhafften Isaac Mentels, Fischers vnd burgers alhier Zu Straßburg geweßene eheliche haußfraw nunmehr seel. nach Ihrem den 18.ten Martÿ Anno 1683. Genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten Hannß Peter Gambßen Fischers vnd burgers allhier, Als geordnet und geschworenen Vogts 1. Andreß, 2. Hannß Philippßen, 3. Annæ, 4. Jacobæ und 5. Hannß Niclaußen mit Vor: und nachgemeldtem Ihrem hinderpliebenen Wittiber ehelich erzeügter Kinder undt ab intestato nachgelaßener nechster Erben, Jedes zu einem fünfften theil – Actum Sambstags den 21.ten Octobris Anno 1684.
Copia der Zwischen der verstorbenen Frawen vnd Ihren hinderlaßenen Wittiber vffgerichteter heüraths verschreib, p.ge in Proth. C. fol. 30

In einer alhier Zu Straßburg nahe dem Waßer Zoll beim Pflantzbad und in dießer Nahrung gehöriger behaußung befunden worden wie volgt
Auff der Bühn, In der Obern Wohnstub, In der Stub Cammer, Im obern haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (E.) Item hauß vnd hoffstatt sampt Profeÿ, mit allen andern dero Gebäwen, begriffen, weith. Recht. Zugehörden vnd gerechtigkeit, gelegen Alhier in der Statt Straßburg beim Pflantzhoff, 1. s. neben Mr Johann Kling dem hoßenstricker 2. s. neben etlichen bauren von Marlenh. davon gehen Jährlichen auff den 10.ten 8.bris 5 lb d Zinnß lößig mit 100 hauptgut Herrn Johann Carl Hammerer Med. Dr. alhier und dann 1 lb 5 ß d Gelts, wid. käuffig mit 25. lb d. Gelts Capital Annæ Mariæ Incklerin, sonsten ledig eigen dieweilen aber dieße behauß. in aô 1678. beÿ weÿl. hannß Georg Vogels deß Fischers, dh H. Nicolaum Reeben den Notarium freÿ ledig und eigen allein vmb 75. lb æstimirt vnd immittelst kein hauptbaw darinn geführt worden, Als hat dafür vor dießes mahl über Obige beede Capitals posten nichts Außgeworffen werden können.
Darüber sagt ein teutscher perg: Kbr. mit d St. Str: anh Contract Insigel verw: deßen datum den 6. Februarÿ aô 1604. signirt mit altem N° 29. v. Lit. A. Ferner j. perg. Kbr. mit der St. St. anh contr: Insigel becräfftiget, deß. datum den 18. Junÿ aô 1616. mit altem N° 1 not: vnd nunmehro samptliche darbeÿ gelaß.
Schiff und geschirr Zum Fischer handtwerck Gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ, 1. Sa. haußraths 20, Sa. Schiff und geschirr zum Fischer Handwerck gehörig 14, Sa. Silbergeschirrs 3, Sa. Guldener Ring 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung o, Summa summarum 39 lb – Schulden 13, verpleibt 26 lb
Conclusion der Kinder ererbt Mütterlich Gutt 26 lb

Isaac Mentel hypothèque la maison au profit du pharmacien Jean Frédéric Eisenmann

1692 (22. July), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 495
Isaac Mentel der Fischer
in gegensein H. Johann Friderich Eisenmanns, deß Apotheckers, schuldig seÿe, 175 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren gebäuen recht. und zugehördt. allhier oben am waßer Zoll einseit ist ein Eck, and. seit neb. Johann Kling dem hoßenstrick. hind. auffs waßer stoßend geleg.

Isaac Mentel vend la maison au pharmacien Jean Frédéric Eisenmann

1697 (1. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 469-v
Erschienen Isaac Mentel der Fischer, mit beÿstand hans Philipß Mentels deß fischers seines leiblich. Sohns [unterzeichnet] Isaac Mendel
in gegensein H. Johann Friderich Eisenmanns, deß Apotheckers und E: E: kleinen Raths alten beÿsitzers
Hauß und hofflein sambt dero hoffstätten auch einen gemeinen Profeÿ, und allen andern deren gerechtigkeit weiten, begriffen und zugehördt. allhier unden am Pflantzhoff einseit neben Johann Kling dem hosenstricker and. seit neben Ludwig Senckeÿsen dem Amlungmacher, hind auffs Allmend stoßend gelegen, darbeÿ zu wißen daß so weit sich der begriff ietz verkauffter behaußung, das Allmend gegen dem tränck erstreckt, der Kaüffer und seine Erb. und Nachkomm. schuldig den Staden zu erhalten und ist der verkauffte behausung denen Kaüffern, nach inhalt CContract verschreibung vom 22. Jul. 1692 umb 175. lb. Capital verhafftet sonsten seÿe dieselbe gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen, und obwohlen sein deß verkäufers Kind. i. Ehe einigen theil an d. Verkaufft. behaußung zu erford. hätt. so seÿn doch heut dato beÿ E. löbl. Vogteÿ gericht, laut hierbeÿ vorgesetzt. Extractus deß. Memorialis von vord. zu letst gemeldt. dato solche Ihme d. Vatter völlig überlaß. und zu verkauffen erlaubt word.- umb 195 pfund

Originaire de Landau, Jean Frédéric Eisenmann devient bourgeois par sa fiancée en novembre 1678. Il épouse en juillet 1679 Marie Elisabeth Wetzel, fille de diacre
1678, 4° Livre de bourgeoisie p. 453
H. Johann Friderich Eißenmann der Apothecker, von Landaw empfangt das burgerrecht von seiner verlobten, umb 8 golt fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt ist ledig standts und wirdt (-) Jur. eod [9. 9.br 1678]

Mariage, cathédrale (luth. f° 68-v, n° 37)
1679. Zum 2. mahl hr Johann Friderich Eisen [Mann der] Apotecker alhier (…), Jfr. Maria Elisabetha Hr M[ag (…) Donnerstag den 10.ten Julÿ Münster (i 70)

Marie Elisabeth Wetzel fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 658 livres
1679 (7.8.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 7) n° 501
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so die Viel Ehren: undt Tugendreiche Fraw Maria Elisabetha Eißenmännin gebohrne Wetzelin dem Wohl Ehrenvesten Großachtbahren und Kunsterfahrenen herrn Johann Friderich Eißenmann, Apotheckern und burgern alhie zu Straßburg Krafft Ihr beeder auffgerichtet. heüraths Verschreibung für unverändert in die Ehe zugebracht – Actum in fernerer gegenwarth deß wohl Ehrwürdigen v. wohlgelehrten Herrrn Magistri Johannis Georgÿ Wetzels, Diaconi Senioris in alhießigen Münster, der Frauen Eheleiblichen Vatters, Donnerstags d. 7. Augusti Anno 1679.
Sa. anschlags haußraths 149, Sa. Silber geschirr und Geschmeidt 42, Summa guldiner Ring v. geschmeid 51, baarschafft 415, Summa summarum 658 lb

Marie Elisabeth Wetzel meurt en délaissant deux enfants dont l’un meurt peu de temps après sa mère. L’inventaire est dressé dans la pharmacie Scheid rue des Hallebardes. La masse propre au veuf s’élève à 500 livres, celle des héritiers à 1 159 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 338 livres, le passif à 951 livres
1686 (24. 8.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 8) n° 15
Inventarium und Beschreibung der Jenigen Haab vnd Nahrung, so weÿl. die Viel Ehren vndt Tugendreiche Fraw Maria Elisabetha Eißenmännin gebohrne Wetzelin, des Wohl Ehrenvest Kunstreichen und Hochgeachten Herrn Johann Friderich Eißenmanns, vornehmen Apotheckers und burgers allhier geweßene geliebte haußfraw, nunmehr seel. nach Ihrem den 25. Junÿ dieses Laufenden 1686. gsten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben Zeitlich verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Edel Wohl Ehrenvesten vnd hochachtbaren herrn Johann Friderich Theürers wohlverordneten Schaffners Unßerer frawen Wercks und vornehmen burgers alhier alß geschwornen vogt Mariæ Elisabethæ, der Verstorbenen Fraw seel. Mit vorermeltem Ihrem hind. pliebenen Wittibern ehelich erzeügten töchterlins vnd nachgelaßenen Erbin, wie auch dem herrn Wittiben selbsten alß in den halben theil jure successionis rechtsmäßigen Erben Georg Friderich Seines lieben Söhnlins, so balden nach seiner leiblich. geburth der mutter seelig in dem Tode nachgefolget – Actum und angefangen in der Königlich. freÿ. Statt Straßburg, Mittwoch den 24. 8.bris Anno 1686.

In der Statt Straßburg In der Spießgaß gelegenen sogenandten Scheidischen Apothecker behaußung ist befunden word Wie Volgt
Allerhand Vasa, Schiff und geschirr wie auch Apothecker Wahren zu dem Corpore der Apothecken gehörig zu Theilbar
Eigenthumb ane Eiener Behauß. (E.) Item ein Neündter theil für unvertheilt von: und ane einer behaußung vnd hoffestatt, sampt einem hefflin vnd garten beÿm brud. hoff (…)
Ergäntzung der Erben Unverändert Gutts. Vermög Inventarÿ über der verstorbenen Frawen sel. in dieße Ehe Zugebrachte Nahrung durch weÿl. H. Joh: Jacob Schatzen den Notm. in Anno 1679. auffgerichtet
Abzug In das Eißen Männischen Inventarium Gehörig. Des H. Wittibers Unverändert Guth. so allein invorgesetzter Rubric seiner Ergäntzung bestehet ist 500 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 77, Sa. Früchten 14, Sa. lährer Vaß 2, Sa. Silber 50, Sa. Guldenen Ring 34, Sa. baarschafft 178, Sa. Capitalia 282, Sa. Gültten 6, Sa. behaußung 55, Sa. Schulden 6, Sa. ergäntzung (452, Abzug 18 ß, verbleibt) 451, Summa summarum 1159 lb
Die Theilbar Verlaßenschafft, Sa. haußraths 96, Sa. Wein vnd Vaß 32, Sa. Vasa vnd Apothecer wahren 635, Sa. Silbers 59, Sa. baarschafft 136, Sa. Capital 250, Activ Schulden 127, Summa summarum 1338 lb – Schulden 951 lb, Nach deren Abzug 377 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2046 lb

Jean Frédéric Eisenmann se remarie en 1686 avec Catherine Marguerite Sebitzius, fille de médecin : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Zwischen eingangs Wohlgedachten beeden Eheleuthen mit einander auffgerichteten Eheberedung. – zwischen dem Wohl Ehrenvest, Kunstreichen und hochachtbahren herrn Johann Friderich Eißenmann, vornehmer Apothecker und burger in Straßburg, alß dem herrn bräutigtamb ane einem, So dann der Edlen, viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Catharina Margaretha weÿland des hoch Edlen, Vest: hochgelehrten und hocherfahrenen herrn Johannis Alberti Sebitzÿ, Med. Doctoris, berühmten Professoris publ: und Statt Physici alhier, wie auch Eines wohl Ehrwürdig Collegiat: Stifft Zu St. Thomæ Canonici senioris, nun Seel. mit weÿland der Wohl Edlen, Viel Ehren: und Tugendreichen frawen Catharina Margaretha gebohrener Riehlin Seel. in anderer und mittler Ehe erzeugter und nachgelaßeneer Jungfrau Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin am andern theil – Beschehen vnd verhadelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Montags den 11. tag deß Monats Novembris in dem Jahr Christi, als mann Zahlte 1686. Stephan Cornelius Saltzmann, Nots. publ. et Academ.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 125)
1686. Dom II, III Advent d. 8. & 15. Decembr. H. Johann Friederich Eiesenman der burger und Apothecker alhier, Jfr. Catharina Margaretha Weÿl. H. Johann Alberti Sebizy gewesenen Med: Doct: Practici et Professoris, des Collegiat-Stiffts S. Thomæ Canonici Senioris, Civitatis hujs. Achiatri hinterlaßene eheliche Tochter. Cop. St. Thomæ d 18. Xbr (i 64)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 146) 1686. Dienstag den 10.10.bris Maurerstub. Dom: 2. Adventus Zum 2. mahl Zu Joh: Friedrich Eisenman Apotecker u. Burgers alhier, Jfr. Catharina Margaretha Weiland Hr. Joh: Alberti Sebizy Med: D: Prof. P. Archiatri beÿ Löbl. Rath alhier auch Canonici beÿ dem Collegiat-Stifft Zu St. Thomæ nachgelaßene ehel. T. Mittwoch den 18.en 10.bris. St. Thoman.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1687 (7.6.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 9) n° 14
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güetter, liegender Und Vahrender, keinerleÿ dauon außgenommen, so der Wohl Ehren Veste Kunstreiche und hochgelehrte Herr Johann Friderich Eißenmann Vornehmer Apothecker und burger in Straßburg Zu der Edlen Viel Ehren und tugendreichen Fr. Catharina Margaretha gebohrner Sebitziusin seiner Eheliebstiin die den Ehestand gebracht – Act. in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerer gegenwärtigkeit Edelgedachter seiner Fr. Eheliebstin Und der Hoch Edel Vest Hochgelehrten und Hochachtbahren Herrn H. Heinrich Nicolai Medicinæ Doctoris und berühmbten Practici allhier, obwohlgedachter frawen Eißenmännin Curatoris und dann H. Johann Friderich Theürers, Wohl Verordneten Schaffners Unßer Frawen Werckg auch Vornehmen burgers allhier geschwornenn Vogts Mariæ Elisabethæ, deß H. Mit Weÿl. der Viel Ehren und tugendreichen Fr. Maria Elisabetha gebohrner Wetzelin seiner ersten haußfr. erziehlten töchterleins, Sambstags den 7. Junÿ A° 1687.

Holtzenwerckh. Auf der obern Bühn, In der Cam. A, In der Cam. C, In der Cam. D, In der Cam. E In der oben newen stuben, Im Haußöhren, In der Cammer F, In der Stub Cammer
Eigenthumb ane einer Behaußung. It: ein Neündter theil für unvertheilt von: und ane einer behaußung vnd hoffstatt, sampt einem hefflin vnd garten beÿm brud. hoff (…)
Itel j. Hauß v hoffstatt mit allen anderen Ihren gebäuwen in dem sogenannten Spitthalgäßlein (…)
Abzug In dießes Inventarium Gehörig. Sa. haußraths 329, Sa. Bibliothec 9, Sa. Früchten 18, Sa. Wein und Lährer Vaß 84, Sa. Apothecker Corpus sampt schiff und geschirr Zu der Apothekcen gehörig 919, ss Silber geschirr und Geschmeids 137, Sa. Guldenen Ring und geschmeids 83, Sa. baarschafft 234, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 532, Sa. Eigenthumb ane Einer behaußung 44, Sa. Gülth von liegenden güthern 12, Sa. Schulden 1166, Summa summarum 3582 – Schulden 1203, Remanet 2379 lb

Jean Frédéric Eisenmann meurt en 1701 en délaissant une fille de son premier mariage et six fils du deuxième. Les experts estiment 200 livres la maison près de la cour aux Plantes. La masse propre à la veuve s’élève à 946 livres, celle des héritiers à 97 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 724 livres et le passif à 4 242 livres

1701 (24.8.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 55 et 56) n° 507
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung undt Güthere, so weÿland der Edle, Großachtbahre, Kunstberühmte und Weiße Herr Johann Friderich Eißenmann, geweßener Vornehmer Apothecker und E. E. Kleinen Raths alhier zu Straßburg alter Wohlverdienter beÿsitzer nunmehr seeliger, nach seinem den 2. Aprilis dießes Jahrs beschehenem Tödlichen ableiben, Zeitlichen Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten herrn seeligen ab intestato verlaßener Erben, auch dero geschwornenr herren vögte, allergleich nach dem eingangs diese Invantarÿ benahmbßet, inventirt durch die Edle v. Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Catharinam Margaretham Eißenmännin gebohrne Sebitzÿn, die hinterbliebene Fraw wittib, mit assistentz des hoch Edel Vest und hochgelehrten H. Melchioris Sebitzÿ, hochberühmten Medicinæ Doctoris, auch beÿ alhießiger Wohllöblichen universität Professoris Publici und wohl Ehrwürdigen Collegiat Stifft Zu St. Thomæ alhier hochverdienten Canonici ihres eheleiblichen herrn Bruders und geordneten Herrn Curatoris (…) angefagen den 24.ten Augusti Anno 1701.
Der in Gott ruhende Herr seeliger hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen wie volgt. 1. Jfr. Mariam Elisabetham Eißenmännin, des abgeleibten herrn seel. in erster ehe mit weÿl. der wiel ehren: und tugendreichen Fr. Maria Elisabetha Eißenmännin gebohrner Wetzlerin erzeilte Jfr. Tochter, deren geschworner herr Curator der Edle, Wohlehrenvest, hochachtbare vnd wolhweiße herr Johann Michael Rebhan, E. E. großen Raths alhier Zu Straßburg alter und E. E. Kleinen Raths alhier ane Statt einer Constofflers jetzmahliger wohlmeritirter Assessor welcher dem geschäfft beneben seiner Jfr. Curandæ in Persohn beÿgewohnt,
2. Johann Friderich, 3. Johann Albrecht, 4. Philipp Gottfried, 5. Georg Heinrich, 6. Johannem und 7. Johann Daniel die Eisenmann, diese 6 Letzere mit einfangs Edelerwehnter Frawen Catharina Margaretha gebohrner Sebitziusin der hinderlaßenen fr. Wittib in dieser letztern Ehe ehelich erzeugte 6. Söhne, deren geordneter Herrn Tutor der Edle, Wohl Ehrenvest, hochachtbahr undt wohlweiße Herr Philipp Caspar Leitersperger, E. E. Großen Raths alter, und E. löbl Vogteÿ gerichts alhier jetzmahliger wohlverdienter beÿsitzer so dem geschäfft in Person abwartete. Also alle Sieben des Verstorbenen herrn seel. in deßen beeden ehen erziehlte Jfr. Tochter und Söhne auch ab intestato zu gleichlingen antheilen verlaßene Erben

Copia der Eheberedung. (…) 1686. Stephan Cornelius Saltzmann, Nots. publ. et Academ.
Copia des in Gott ruhenden Herrn seelig. mit und beneben seiner hinterlaßenen fraw Wittib auffgerichteten Codicilli Reciproci. 1690. (…) den 25. Junÿ Newen Calenders, abends Zwischen Sieben und Acht Uhren, in seiner in der Statt Straßburg in dem, im Finckweiler gelegenen vormahlen genandten Richßhofferischen, nunmehr herrn Melchiori Sebiztio Medicinæ Doctori et Prof. Publ. und den Fraw Eheleibsten gehörigen Guetten, dem new auffgebawten Gartenhauß, dero obern Stuben mit Sechs fenstern in den Garten außsehend, (…) persönlich erschienen seind der Wohl Ehrenvest, fürsichtig Weiß und Großachtbahre herr Johann Friedrich Eißenmann, Kunsterfahren und berühmter Apothecker, auch E. E Kleinen Raths jetzmahliger beÿsitzer und beneben Ihm die viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Catharina Margaretha Eißenmännin gebohrne Sebitziusin beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg (…) Stephan Cornelius Saltzmann Nots.
Inn einer in der Statt Straßburg in der Spießgaß geegenen und Zur Spieß apotheck genandten behausung befunden worden wie folgtl
(f° 19) Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obersten Bühn, Auf der andern Bühn, Auff der Truckeneÿ, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer, In der Cammer D, In der Schwartz tuch Cammer, Vor dießen gemachen, Ins officiers Stub, In der Cammer E, In der Cammer F, Vor dieße gemachen, In der Wohnstuben, In dero Cammer In der Stub neben der Kuch. Im haußöhren vor der wohnstub, In der Kuchen, In der Stuben in derer Apotheck, Im Keller – Auff den hoff vor dem Fischerthor(f° 38) Gärtten Vor dem Fischerthor. (T.) I. Baum u. Wahren garthen von 8. Kleinen A.rn (…)
(T.) It. I. gärtl. daselbst unterhalb des Neßelstegs (…)
(f° 44) Eigenthum ane häußern. (T.) Erstl. die helfte ane der alßo genandten Scheidischen Apothecker behausung ane der Spießgaß (…)
(T.) It ; ein Vorder: Mitter: und hinder behaußung, Gärthlein mit Allen d. Gebäuwen in dem Steltzengäßlein (…)
(T.) It. eine Behaußung, hoffstatt, sambt der Badstuben, alhier auf der Reiffgaß, 1. seit neben David Schranckenmüllern dem Tabackbereitern 2.seit neben hannß Jacob Heller dem Leinenweb. hinden auf den Stattgraben stoßend gelegen und Zum Reiff genant
It. ein höfflein gegen über so etwann ein gärtlein geweßen, 1.s neben herrn Lorentz Heinrich Göltel, dem alten Schultheißen von Hönheim, 2.seit neben Lorentz Armbruster dem Leinenweber, hinden auff herrn Clemenß Reiffen dem holtzhändlern stoßend gelegen vnd gehen von der Behaußung 15 ß d von einer landvest ane dem Waßer der Statt Straßb.Pfenth. jahrs auf Joh. Bapt: u. 1 lb 4 ß auff Martini prætendirend Ehrschatz in das granische Modo Lerchenfleldische lehen empfangt anjetzi herrn (-) Pickh des freÿherrn Lerchenveldischer Lehenschaffner, sonsten über diese beschwehrden durch mehrgemelte herren Werckmeistere angeschlagen pro 355. lb. Über dieße behausung und höfflein meldet ein teutsch perg. Kauffbr. m. der Strbg. anhangendem Cancelleÿ Constract Innsigel corroborirt deßen datum der 2.te Februarÿ Anno 1694. Dabeÿ ferner i. teutscher perg. Kauffbr. m. ermeltem Contract Insigel bekräfftiget datirt den 15. Februarÿ A° 1686. Mehr i. pap. Copia einer Cancelleÿ Contract verschreib. vom 31. Martÿ A° 1612. Dabeÿ ferner i. pap. verschreib. in allhießiger Cancelleÿ Contractstb. gefertiget deren datum den 14. Julÿ 1642, Ferner i. pap. verschreib. in alhiesiger Cancelleÿ Contractstb. gefertiget datirt den 14. Junÿ A° 1650. vnd sonsten unterschiedener anderer schrifftllicher bericht alles mit N° 23. signirt. Worbeÿ in specie eine Brieff registratur und bericht weg. des Reiffbads Zubefinden, auch mit N° 23 notirt, Darbeÿ noch ferner 10 unterschiedene perg. Kauff verspruch und abgelößter Zinßb. mit alten N° 13 und ebenmäßig jetzigen N° 23 bemercket.
(T.) It. eine behaußung und höfflein sambt deren hoffstätten auch einem gemeinen Profeÿ und allen andern deren gerechtigkeiten, weiten, begriffen, und Zugehörden, alhier unden am Pflantzhoff, 1. s neben Johann Klingen dem Hoßenstricker 2. seit neben Ludwig Senckeißen dem Amlungmacher, hinden auffs allmend stoßend, gelegen, so freÿ ledig und eigen, und ist dieße behaußung durch offtbenambster herren Werckmeister dießmahlen angeschlagen pro 200 lb. Darüber meldet 1. teutscher perg. Kauffbr. m. der Statt Str. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt datirt den 12. Octobris A° 1697. Dabeÿ ferner i. teutscher perg. Kauffbrieff m. der Statt Strbg. anhangenden Contract Insigel bekräfftiget, datirt den 18.ten Junÿ A° 1616. mit altem N° 1. Darbeÿ mehr i. Extractus auß E. E. Vogeÿgerichts Memoriali vom 12. 8.bris 1697. Und i. pap. quittung ab eod. die alles mit N° 24. signirt.
(T.) It. I. behauß. hoff, hoffstatt Scheur Vor dem Fischerthor (…)
(f° 65) Wÿdem, Welch. der Abgeleibte herr seel. weg. Jungfr. Mariæ Elisabethæ Eißenmännin seiner in erster Ehe mit auch weÿl. Fr. Maria Elisabetha gebohrner Wetzelin deßen ertserer Fr. Eheliebstin seel. erzeugten Jungfr. Tochter ererbt Mütterlich Guth
(f° 69) Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten guths, Vermög Inventarÿ über die Fraw Wittib in die Ehe Zugebrachte Nahrung, durch herrn Andream Schmidt Notarium publicum und burgern ammhoer in Anno 1687. auffgerichtet
(f° 73) Ergäntzung der Erben unveränderten Guths. Nach besag Inventarÿ über des Abgeleibten Herrn seel. in die Ehe gebrachte Nahrung durch herrn Stephanum Cornelium Saltzmann Notarius publicus et Academicum in Anno 1687. auffgerichtet
(f° 85) Eigenthumb ane einer Apothecker behaußung auch dem darzu gehörigen Corpori dee Apothecker wahren deßgleich. allerhand Vasis, Schiff und geschirr darzu gehörig. (T.) Erstlich die helfte ane der so genandten Scheidischen Apothecker behausung ane der Spießgaß <(…) Wÿdembs Verfangenschaft, welche Salome Brimmerin gebohrne Schillin, auch weÿland herrn Johann Georg Brimmers allhießig. Statt Straßburg Pfenningthurns gewesenen wohlmeritirten dreÿers dreÿ hinderbliebenen Fraw Wittib von weÿland herrn Philipp Jacob Sebitzio dero erstern Eheherr, der Fraw Wittib eheleiblichen herren Brudern seelig Zeit lebens wÿdembs weiße Zugenieß. Abzug in dießen Inventarium gehörig. Der Fr. Wittib unverändert guth. Sa. haußraths 54, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 31, Sa. Guldener Ring 107, Sa. baarschafft 126, Sa. Pfenningzinß hauptguths 205, Sa. Gülth von liegenden güthern 13, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 16, Sa. Ergäntzung (455, abzuziehen 64, verbleibt) 391, Summa summarum 946 lb Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 140, Sa. Bibliothec 6, Sa. Lährer vaß 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 39, Sa. Guldener Ring und geschmeids 33, Sa. baarschafft 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüeth. 300, Sa. Schuld. 3, Sa. Ergäntzung (2712, abzuziehen 418, verbleibt) 2231, Sa. Gülth von liegenden güthern 4, Summa summarum 2781 lb – Schulden 2683, Nach solchem abzug 97 lb Das Gemein verändert und theilbare guth, Sa. haußraths 219, Sa. Eigenthums ane einer Apothecker behaußung auch dem Corpori der Apotheck 1120, Sa. Schiff und geschirr Zum fuhr und Ackerwerck 6, Sa. Früchten 29, Sa. Wein und lährer Vaß 103, Sa. Gutsch 3, Sa. Pferdt 30, Sa. haws und Strohes 1, Sa.Silber geschirr und Geschmeids 110, Sa. Guldener Ring und Geschmeids 36, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1382, Sa. Eigenthums ane liegend. güethern 570, Sa. liegender lehengüether 8, Sa. Eigenthums ane häußern 930, Sa. Schulden 1171, Summa summarum 5724 lb – Schulden 4242 lb, Nach deren Abzug 1481 lb Conclusio finalis Inventarÿ 3142 lb Abschatzung donrstag d. 8.t 7.brs 1701. Weilandt deß Ehren Hafften und bescheidenen Herrn Johann Friderich Eißen Mann burger und Appodecker seel. hinderlaßen fr. Wittib und Erben behaußung alhie in der Statt Straßburg Erstlcih die Appodeckh (…) die Andere Behaußung auch allhier in der Statt Straßburg in dem so genandten Stältzen Geßel (…) die dritte behaußung alhie in der Statt Straßburg in der Raiff Gaß, das Raiff badt genandt, Ein seitz Neben Meister hanß Jacob heller, dem Leinenwebern Ander seitz neben hanß Jacob Reiff hinden auff den Engen Graben stoßend, welche behaußung sambt baad stuben, gewölbten Keler, bronen und ein Gerdtel, auch übrige begriffen Zugehör und Gerechtigkeit, wie solches in der besichtigung befunden und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen Vor und umb Acht Hundert Siebenzüg Gulden die Vierdte behaußung auch ahie in der Statt Straßburg, beÿ dem pbern Wassr Zoll, beÿ der Gedeckten bruck einseitz Neben Ludwig Zünckh Eißen dem hoßenstricker, ander sitz Neben Johannes Kling dem Hoßenstricker tochtert, Welche behaußung samt einen geträmbten Keller auch die übrige zugehör und Gerechtigkeit Wie solches in der besichtigung befunden und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen vor und umb 400 gulden. Bezeugens der Statt Straßburg geschworne Werckh Leute, Joseph Lauttenschlager Werckhmeister des Münsters, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Catherine Marguerite Sebitzius se remarie en 1705 avec le pharmacien Jean Henri Kopp
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 161)
1705. Mittwoch den 2.ten 10.mbr Seind nach Zweÿmählicher proclamation ehl. eingesegnet worden H. Joh: Heinrich Kopp, Apothecker vnd burger allhier, weil. H. Joh: Heinrich Koppen gewesenen XIII. Secretarÿ hinterl. ehel. Sohn vnd Fr. Catharina Margaretha weÿl. H. Joh: Friderich Eisenmanns gew. burgers und Apotheckers auch E E. Kleinen Raths alten beÿsitzers hinterl. Wittib, [unterzeichnet] Johann Heinrich Copp als hochzeiter, Catharina Margaretha Eisenmännin als hoch zeiterin (i160)

Jean Henri Kopp et Catherine Marguerite Sebitzius font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de l’orfèvre Jean Pierre Stræhlin rue des Hallebardes. Les apports du mari s’élèvent à 522 livres, ceux de la femme à 5122 livres.

1706 (23.2.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 72) n° 654
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Edel, Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und Kunsterfahrene, Herr Johann Heinrich Kopp, vornehmer Apothecker und die Edle Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Catharina Margaretha Koppin, gebohrene Sebitziußin, beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe zugebracht, welche der Ursachen allweilen in ihr beeder vorehrenberührter personen mit einander auffgerichteter Heuraths Verschreibung außtrucklichen enthalten, daß einen jeeden derselben sein in die Ehe bringende Nahrung, ein unverändert freÿ und vorbehalten guth sein (…) So angefangen in fernerem beÿsein der hoch Edel Vest Fürsichtig, wohlweiß, hochgelehrte und hocherfahrenen herrn Heinrich Nicolai Medicinæ hochberümten Doctoris und Practici auch vornehmen burgers allhier, vorehren erwehnter Frauen Catharinæ Margarethæ Koppin hochgeehrten Herrn Schwagers und hierzu in specie erbettenen herrn Assistenten und herrn Philipp Caspar Leitersperger, hochmeritirten Ein und Zwantzigers des geheimen beständigen Regiments allhier Ihr der Frauen 3.er noch lebender Söhne geschwornen Herrn Curatoris, auff Dienstag den 23. Februarÿ Anno 1706.

In einer in der Statt Straßburg ane der Spießgaßen gelegenen herrn Johann Peter Strählin dem goldarbeitern und burgern allhier eigenthümlich zuständig. behaußung befund. word. wie volgt
(f° 12) Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der oberen Bühn, Auf der undern Bühn, In d. Obern Stuben, In der obern Stuben, In der obern Stub Cammer, Vor der obern Stub, Auff dem obern gang, In d. Cammer am gang, in d. obern Vordern Cammer, In d. Wohnstuben, Auff dem untern gang, In d. Apotheck, in d. Kuchen, Im hoff und Keller
(f° 39-v) Eigenthumb ane einer Apothecker behausung auch dem darzu gehörig. Corpori der Apothecker Wahren (F.) Erstl. die helfte ane der alßo genandten Scheidischen Apothecker behausung ane der Spießgaß (…)
(f° 40.b) Ferners Eigenthumb ane häußern so der Frawen allein gehörig. (Verkaufft den 12. Martÿ 1708. über all Uncosten pro 262. lb) Eine behaußung und höfflein sambt deren hoffstätten auch einem gemeinen Propheÿ und allen andern deren Gerechtigkeiten, Weithen, Begriffen, und Zugehörden, allhier unden am Pflantzhoff, einseit neben Johann Klingen dem Hoßenstricker, anderseit neben Ludwig Senckeißen dem Amlungmacher, hinden auff das allmend stoßend, gelegen, so freÿ ledig und eigen, und hiehero ohnvergreifflich wie in weÿl. herrn Joh: Frid. Eisenmanns der Frawen gewes. erstern Eheherrn seel. Verlaßenschafft Inventario fol. 201. fac. j.ma zusehen, widerumb angeschlagen pro 200 lb. Darüber meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem C. Cont. Insigel verwahrt datirt den 12. 8.bris Anno 1697. Dabeÿ ferner 1. teutsch. perg. Kffbrieff. mit der Statt Straßb. anhangendem C. Cont. Insigel verwahrt datirt den 18.ten Junÿ A° 1616. mit altem N° 1. Darbeÿ weiter i. Extractus auß E. E. Vogteÿgerichts Memoriali vom 12. 8.bris 1697. Und i. papÿrene quittung ab eod. die alles mit N° 24. notirt und dißmahlen darbeÿ gelaßen
It. Zween dritte theim ane einer behaußung (…) vor dem Fischer Thor in dem Undern Schluethveld (…)
(f° 83) Wÿdemb, Welchen eigangs gedachte Fraw Coppin weÿ. Frauen Mariæ Elisabethæ Geißlerin gebohrner Eißenmännin ihrer Fraw Stieff Tochter Zeit lebens Zugenießen
(f° 84) Wÿdemb, Welchen eigangs gedachte Fraw Coppin wegen Johann Albrecht, Philipp Gottfried und Georg Heinrich Eißenmanns ihrer dreÿer Söhne erster Ehe ins gemein mit gewißer condition zu genießen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebrachte eigenthümliche Nahrung, Sa. haußraths 147, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 31, Sa. goldener Ring 56, Sa. baarschafft 157, Summa summarum 392 lb – Hierzu seind zurechnen der herren Zween dritte theil ane denen Haussteuren 130 lb – Des Herrn in die Ehe gebracht eigenthümlich. Guth 522 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachtes Vermög. Sa. haußraths 781, Sa. Bibliothec 6, Sa. Eigenthumbs ane einer Apothecker behaußung auch dem darzu gehörig Corpore der Apothecker wahren 5, Sa. Vasorum auch Schiffmann Zue Apotheck gehörig (276) Sa. Früchten 38, Sa. Wein und lährer Vaß 380, Sa. der Gutsch 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 101, Sa. Goldener Ring, Kettlen, Perlein und dergleichen Geschmeids 294, Sa. baarschafft 290, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1152, Sa. Gülth von liegenden güthern 38, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güthern 275, Sa liegenden lehen güthern 5, Sa. Eigenthumbs ane haußern 436, Sa. der Schulden (1139, 137, etc.) 1924, Summa summarum 5734 lb – Schulden 677, Nach deren Abzug 5057 lb, Deme beÿgefügt die der Frawen ane der haussteuren gebührige tertz 65 – Der Frauwen in die Ehe gebrachte gantze eigenthümliche Nahrung 5122 lb

Catherine Marguerite Sebitzius vend 262 livres la maison qu’elle a acquise avec son premier mari au cordonnier Jacques Borst

1708 (23.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 161
(262) fr. Cath: Marg: Coppin geb. Sebitziußin beÿständlich H Joh: Heinrich Copp apotheckers ihres Mariti
in gegensein Jacob Borst schuemachers
hauß u. höfflein sambt dero hoffstätte auch einem gemeinen profeÿ u. allen anderen deren Gerechtigkeiten weithen, begriffen und zugehörden allhier unten ahm Pflantzhoff einseit neben Joh: Kling hoßenstricker, anderseit neben Ludwig Senckeÿßen dem amlung macher, hinten aufs allmendt, mit denen Conditionen wie es H. Eißenmann seel. erkauffet – um 262 pfund

La maison figure à l’inventaire dressé en 1720 après la mort de Jacques Borst. Elle revient à son beau-fils, le cordonnier Chrétien Sutor, puis au fils et unique héritier de ce dernier, lui aussi appelé Chrétien Sutor.
Susanne Chrétienne Spach et son fils unique célibataire Chrétien Sutor hypothèquent la maison au profit de la Fondation des veuves de pasteurs

1735 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 266
Susanna Christina geb. Spachin weÿl. Christian Sutor gewesten schuhmacher hinterlassenen wittib mit beÿstand ihres Curatoris Georg Heinrich Schuemachers des gastgebers zum weißen hauß, ferner dero mit ihrem verstorbenen ehemann ehelich erzeugter einiger Sohn Christian Sutor lediger ohnbevögtigte und mehrjährige Paßmentirer
in gegensein S.T. H. Johann Andreas Gnilius S.S. Theol. D. et Prof. publ. ord. auch Capituli Thomani canonici als administratoris des Fisci viduarum derer Evangelischen geistlichen allhier – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten im Linnßenfelßer gäßlein einseit neben Johannes Beck dem Musico anderseit neben Balthasar Sand dem Fischer hinten auff H. Johannes Stall Silberarbeiter uxorio nomine Ferner eine Behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis unten am Pflantzhof, einseit neben hannß Georg Kräuttler dem Fischer anderseit am allmend hinten gegen der Breusch am Tränckgäßlein

Le passementier Chrétien Sutor et sa femme Marie Madeleine Muth vendent la maison avec le consentement de Susanne Catherine Spach, usufruitière, au constructeur de bateaux Philippe von Zabern et à sa femme Gertrude Steiff.

1735 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 619
Christian Sutor der Paßmentirer und Maria Magdalena geb. Muthin mit zuziehung sein Sutor Mutter Susanna Christina geb. Spachin weÿl. Christian Sutor des schueflickers hinterlassenen wittib als usufructuariæ hiernach beschriebener behausung beÿständlich H. Rathh. Johannes Specht ahne statt ihres ausgetrettenen Curatoris Heinrich Schuemacher des gastgebers
in gegensein Philipp von Zabern des schiffbäuers und Gertrudt geb. Steiffin
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auch der gemeinschafft einer profeÿ unten am Pflantz hoff in der Pflantzbad gaß beÿ denen gedeckten Brucken, einseit neben hannß Georg Hochrieth dem kräuttler anderseit ist ein eck gegen dem waßer hinten auff die Tränck ohnfern dem waßerzoll – nach deme Sutorische wittib auff den natural genuß dießes haußes verzug gethan, ihme Sutor als einigen erben vorbemeldten Christian Sutor seines vatters zugekommen – um 289 pfund

Luthérien converti, Philippe von Zabern épouse en 1721 Gertrude Steiff, sans doute à Achenheim dont elle est originaire
1721 (25.8.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 6) n° 128
Eheberedung zwischen dem Ehrsamen Johann Philipp von Zabern Leedigen Schiffbauwern herrn Johann Philipp Von Zabern Schiffbäuers undt burgers auch E E Großen Raths alhier alten beÿsitzers ehelich erzeigten Sohn, als Hochzeiter beÿständlich erstged. Seines Vatters ane einem
So dann der tugendsamen Gertrutta gebohrner Stieffin Weÿl. deß Ehrsamen Martin Stieff gewesen Schneiders undt burgers Zu Achenheim nach todt hinderlaßenen Tochter als Jungfr. hochzeiterin beÿständlich, Georg Häring vndt Johannes Gug beeder burgere Zu Wolffißheim der Hochzeiterin Vettern andern theils
so geschehen Straßburg d. 25. Aug. 1721. [unterzeichnet] hans phillipuß Zabern als hoch Zeiter, o der Hochzeiterin Handzeichen

Fille du cultivateur Martin Steiff, Gertrude Steiff devient bourgeoise par son mari le 12 juin 1722 en s’inscrivant à la tribu de l’Ancre
1721, 4° Livre de bourgeoisie p. 869
Gertruda Stiefin Von Achenheim geb. Weÿl. Martin stieffen gewesenen ackersmanns allda hinderlaßene eheliche tochter erhalt das burgerrecht von ihrem ehemann Johann Philipp Von Zabern dem Jügeren burger und schifbeÿer alhier umb die tertz des alten burger schillings will beÿ E. E. Zunnft Zum äncker dienen. prom. den 12.ten Junÿ 1722.

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 305)
Hodie die 19. Mensis Junÿ anni 1725. (…) baptisata est Maria Magdalena filia philippi Von Zabern Nautæ et simul Nauium opificis et gerthrudis Stieffin vxoris Ejus legitimæ Nata die 17 eiusdem Mensis (i 158)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 12) Hodie die 2. Mensis februarÿ anni 1728. (…) baptisatus est Joannes Philippum filius philippi Von Zabern Ciuis et Nautæ et gerthrudis Stieffin vxoris Ejus legitimæ Natus die prima eiusdem Mensis (i 13)

Gertrude Steiff meurt en 1754 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre au veuf s’élève à 500 livres, celle des héritiers à 20 livres. L’actif de la communauté s’élève à 359 livres, le passif à 135 livres

1755 (30.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 383) n° 615
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsahmen Frauen Gertrudä von Zabern, gebohrner Steiffin, des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Philipp von Zabern des ältern Schiffzimmermanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1755. als dieselbe Freÿtags den 20.ten Decembris des zurückgelegten 1754.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 30.ten Maji Anno 1755.
Die seelig Verstorbene hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Mariam Catharinam Loßerin gebohrne Von Zabern, Herrn Johann Adam Loßer, des Schreibers in allhießigem Umbgeld und burgers allhier Ehefrau, welche mit assistentz besagten Ihr Ehevogts in Persohn dem geschäfft abwartete. 2.do Herrn Johann Philipp Von Zabern, den Jüngern Schiff Zimmermann und burgern allhier, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden. 3.tio Jungfrau Mariam Von Zabern, so ohngefähr 16 Jahr alt, So dann 4.to Jungfrau Mariam Gertrudam Von Zabern so ohngefähr 13 Jahr alt, dießer beden geschworner Vogt ist Vorgedachter Herrr Johann Philipp Von Zabern der jüngere Schiff Zimmermann und burger allhier, deren eheleiblicher bruder, Welcher aber vor sich selbsten hiebeÿ interessirt, dahero in seinem Nahmen zu einem geschwornen Theilvogten erbetten worden herr Johann Kohla der Seÿler und burger allhier, welcher seiner beeden Curanden Interesse hiebeÿ Observiret

In einer allhier zu Straßburg beÿ dem Obern Waßer Zoll gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen dero Gebäuwen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, samt einer Profeÿ am Waßer gelegen allhier Zu Straßburg unten am Pflantzhoff in der Pflantzbader gaß beÿ denen gedeckten brucken, einseit neben hanß Georg hochrieth dem Kräutler anders. ist ein Eck gegen dem Waßer ohnfern dem Obern Waßer Zoll, hinden auf herrn Johann Jost den thurnhüter stoßend, so vor freÿ, Ledig und eigen, durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifft. Abschatzung vom. 21. Maji 1753. angeschlagen pro 250. Darüber besagt ein teutscher perg. Kffbieff in allh. Cancelleÿ Contract Stub gefertiget, und mit dero anh. Insiegel corroborirte de daro 17. Septembris aô 1735
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zu wißen seÿe hiemit, daß nachdeme mann zu gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventation geschritten, Ich der darzu requirirte Notarius gliechbalden den hinterbliebenen Wittiber gefragt, ob Zur Zeit Ihr beeder geweßener Eheleuth mit einander getroffenen heuraths eine Eheberedung oder aber in Wehrender Ehe von der Verstorbenen seeligen ein Letzter Wille auffgerichtet Worden, Worauff derselbe mit Nein geantwortet, anbeÿ den Bericht ertheilet, daß Sie beede Eheleuth einander ae Zeitlicher Nahrung nichts in die Ehe gebracht, sondern dero besitzendes Vermögen, außer dem in dem dorff Achenheim gelegenen baumgarthen, so die Abgeleibte seelige Von Ihren Eltern ererbt, Sie beede Eheleuth durch den Seegen Gottes und beederseitigen Fleiß mit einander errungen und gewonnen haben, dahero nur allein der obgemelte baumgarthen, denen Erben für ohnverändert zugeschriben, alles übrige aner hießigem Löbl. gebrauch nach vor theilbar inventirt
Der Erben ohnverändert Vermögen So allein bestehet, Eigenthum ane einem Garthen 20 lb
Dießemnach wird nun auch die sambtliche übrige Verlaßenschafft so Crafft hieoben eingetragenen berichts Vor theilbar Zu achten beschreien, Sa. haußraths 22, Sa. Holtzes, Bort und Rangen, auch Werckzeug Zum Schiffbäuer handwerck gehörig 49, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 15, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 250, Sa. Schulden 20, Summa summarum 359 lb – Schulden 135, Nach deren Abzug 224 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 244 lb
Abschatzung vom 21. Maÿ 1755. Auff begehren Joh: Philipp Von Zabern ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in dem Pflantz bad gelegen, einseÿts neben der Allment trenck, andrdeseÿts neben Hans Georg Hochridt und hinten auff herrn Jost den Thurn hüter stoßend solche behausung bestehet in 2. Stuben, 2. Küchen und etliche Kammeren darüber ist der tagstuhl mit breitzieglen belegt, hatt auch einen Getrembten Keller und Kleines Höffell, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechdig Keith dem Jetzigen werth nach æstimirt und geschlagen worden Vor und umb Fünff Hunder Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister

Philippe von Zabern meurt en 1765. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire dressé en 1755. L’actif de la succession s’élève à 301 livres, le passif à 107 livres.

1765 (15.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 407) n° 1076
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Philipp von Zabern des ältern geweßenen Schiffzimmermanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1765. – nachdeme derselbe Donnerstags den 11. Aprilis dießes lauffenden 1765. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinder sich verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 15.ten Maji Anno 1765.
Der seelig Verstorbene hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Mariam Catharinam Loßerin gebohrne Von Zabern, Weÿland Herrn Johann Adam Loßer, des geweßenen Schreibers in allhießigem Umbgeld und burgers allhier hinterlaßene Wittib, welche mit assistentz Johann Jacob Gimpels des Schiffers und burgers allhier, in selbst eigener Persohn dem Geschäfft beÿgewohnt. 2.do Herrn Johann Philipp Von Zabern, den Jüngern Schiff Zimmermann und burgern allhier, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden. 3.tio frau Mariam Rohrerin gebohrne Von Zabern, Herrn Johann Jacob Rohrers des Schuhmachers und burgers allhier Ehefrau, so gleicherweise mit Beÿhilff Ihres Ehemanns dem Geschäfft in Persohn abgewartet, 4.to Frau Mariam Gertrudam Saußin gebohrne Von Zabern, herrn Francisci Saus des Kupferschmids und burgers allhier Ehefrau welche auch in Eigener Persohn beneben Ihrem Ehemann beÿ dem Geschäfft Zugegen ware.
Also alle Vier des Abgeleibten seeligen mit auch Weÿland Frauen Gertruda von Zabern gebohrner Steiffin seiner gewesenen Ehefrauen seeligen ehelich erziehlte Kinder und ab intestato zu vier gleichen Portionen und Stammtheile deren Veraßene rechtsmäßige Erben.

In einer allhier zu Straßburg beÿ dem Obern Waßer Zoll gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen dero Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, samt einer Profeÿ am Waßer gelegen allhier Zu Straßburg unten am Pflantzhoff in der Pflantzbader gaß beÿ denen gedeckten brucken, einseit neben Weÿl. hanß Georg Hochrieth dem Kräutlers Erben, 2. seit ist ein Eck gegen dem Waßer ohnfern dem Obern Waßer Zoll, hinden auf Johann Jost den thurnhüter stoßend, so gegen männiglichen freÿ, leedig und eigen und in dem über weÿl. Frauen Gertruda von Zabern gebohrner Steiffin des Defuncti geweßener Ehegattin seeligen Verlaßenschafft d. mich Notarium in Anno 1755. auffgerichtetem Inventario angeschlagen dißmahlen in Ansehung ô das geringste seithero darinnen gebauet oder gebessert worden dabeÿ gelaßen für 250. Darüber besagt ein teutscher pergam. Kffbr. in allhießig. C. C. Stub auffgerichtet und mit dero anh. Insiegel corroborirte de dato 17. Septembris aô 1735
Summa summarum 301 lb – Schulden 107, Detrahendo, Conclusio finalis Inventarÿ 194 lb

Philippe von Zabern cède sa part de la maison à ses trois sœurs

1765 (27.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 407) Joint au n° 1076 du 15 mai 1765
Cession und überlaßung eines antheils ane einer Behaußung. Vor mir unterschriebenen Zu Weÿland Herrn Philipp von Zabern des ältern geweßenen Schiffzimmermanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft Inventation und Abtheilung in specie requirirten Notario ist ane zu end gemeltem dato persönlich erschienen Herr Johann Philipp Von Zabern, der Jüngere Schiff Zimmermann und burger allhier, der Sohn, der Zeigte
in gegensein seiner dreÿen Schwestern Frauen Mariä Catharinä Loßerin gebohrner Von Zabern, Weÿland Herrn Johann Adam Loßers, geweßenen Schreibers in allhießigem Umbgeld und burgers allhier nachgelaßener Wittib, beÿständlich Herrn Johann Georg Seehan, Vergulders und burgers allhier, Ferner Frauen Mariä Rohrerin gebohrner Von Zabern, Herrn Johann Jacob Rohrers des Schuhmachers und burgers allhier Ehefrauen, So dann Frauen Mariä Gertrudä Saußin gebohrner Von Zabern, herrn Francisci Saus, des Kupfferschmids und burgers allhier Ehefrauen, So beede von gedachten Ihren hiebeÿ mit Anweßenden Ehemännern hierzu genugsam authorisirt, an, daß Er Herr Johann Philipp von Zabern, in gegenwärtigem ohnvertheilten Elterlichen Erbe besagten seinen dreÿen Schwestern eigenthümlich Käufflichen cedirt und überlaßen habe (…)
den Ihme Erblich Zugekommenen Vierten theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, samt einer Profeÿ am Waßer, gelegen allhier Zu Straßburg unten am Pflantzhoff in der Pflantzbader gaß beÿ denen gedeckten brucken, einseit neben Weÿl. hanß Georg Hochrieth dem Kräutlers Erben anderseit ist ein Eck gegen dem Waßer ohnfern dem Obern Waßer Zoll, hinden auf Johann Jost den Thurnhüter stoßend, so gegen männiglichen freÿ, leedig und eigen – umb 200 Gulden
abgeleßen und unterschrieben Straßburg den 27. Septembris Anno 1765
(Transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 639 f° 665)

Le chaudronnier François Sauss et Gertrude von Zabern ainsi que Catherine von Zabern veuve Losser hypothèquent leurs parts de maison au profit du doreur Jean Georges Seehan

1765 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 655-v
Frantz Sauß der kupfferschmidt und Gertrud geb. von Zabern mit beÿstand Johann Jacob Rohrer des schuhmachers und H. Rathh. Beck E E. kl: raths beisitzers, Fr. Catharina Loßin geb. von Zabern beÿständlich Frantz Jacob Christiani des contractum substitiuti
in gegensein H. Johann Georg Seehan des vergulders – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, zweÿ dritte theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis in der Pflantzbadergaß, einseit neben denen Hochreithischen erben, anderseit ist ein eck gegen dem waßer, hinten auff Johann Jost den thurnhüter

Les trois sœurs von Zabern cèdent la maison au pêcheur Jean Jacques Mentel et à sa femme Anne Barbe Weiner

1766 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 689
Maria Catharina geb. von Zabern weÿl. Johann Adam Looßer gewesten beambten im Umbgeld wittib beÿständlich H. Johann Heÿligenstein des zimmermeisters, Maria geb. von Zabern Johann Jacob Kohrer des schumachers ehefrau, Maria Gertruda geb. von Zabern Franz Sauß des kupfferschmitts Ehefrau so über 25 jahr alt
in gegensein Johann Jacob Mäntel des fischers und Annæ Barbaræ geb. Weinerin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, rechten und gerechtigkeiten ane der Pflantzbadergaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Hochrieth gew. kräuttlers erben, anderseit ist ein eck gegen dem oberen waßer zoll, hinten auff Johann Jost den thurnhüter – um 200 pfund

Fils de pêcheur, Jean Jacques Mentel épouse en 1753 Anne Barbe Weiner, fille d’un journalier manant
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 209)
1753. Mittwoch den 2. Maji sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Johann Jacob Mäntel lediger Fischer v. burger weil. Philipp Mäntel burgers v. Fischers nachgelaßener ehel. Sohn v Jungfr. Anna Barbara, weil. Jacob Weiner Schirmers v. Taglöhners nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johan Jacob Mändl als hochzeiter, + Anna Barbara Weinerin Hand Zeichen (i 214) – Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 100) 1753

Jean Jacques Mentel et Anne Barbe Weiner hypothèquent la maison au profit de leur fille Marie Salomé pour régler les frais de construction

1785 (6.6.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 264
Johann Jacob Mentel der fischer und Anna Barbara geb. Weinerin unter assistentz Johannes Memminger und Johann Friedrich Baldner beede fischer
in gegensein Jfer Maria Salome Mentelin ihrer leiblichen tochter, zum bau hiernach beschriebenen behausung – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, die ihnen zuständig obangergte behausung samt zugehörden ohnweit dem Waßerzoll, einseit neben der Hochriethischen wittib, anderseit neben der tranck, hinten auff die Jostische wittib

Vente de meubles ayant appartenu au pêcheur Jean Jacques Mentel dont la succession comprenait aussi une maison depuis lors cédée à sa fille Marie Salomé
1794 (28 floreal 2), Strasbourg 7 (4), Not. Stoeber n° 1009
Verkauf Register der in weiland Johann Jacob Mentel Fischers so in letzt verfloßenen Monath Floreal gestorben Verlassenschafft gehöriger Mobilien, so auf Ansuchen Annä Barbarä Johannes Senger Schiffbäuers Ehefrau, 2. Susanna Margaretha Jacob Wurz Nadlers Ehefrau, 3. Maria Salome Georg Friderich Memminger Fischers Ehefrau und 4. Johann Daniel Mentel Fischers alhier [unterzeichnet] Johann Daniel Mendel
(…) auser denen bestunde gegenwärtige Erbschaft annoch in einer behausung am Pflanzbad so dato der tochter Maria Salome Memminger geb. Mentel Vermög der Vor mir Notario passirte Cession zugeschrieben worden – den 1 Prairal 2
Enregistré 7 pr. 2

Anne Barbe Mentel femme du constructeur de bateaux Jean Senger, Susanne Marguerite Mentel épouse de l’aiguilletier Jacques Wurtz et le pêcheur Jean Daniel Mentel vendent la maison à leur sœur Marie Salomé Mentel femme du pêcheur Georges Frédéric Memminger

1794 (1 prairial 2), Strasbourg 7 (32), Not. Stoeber n° 284
Fr. Anna Barbara geb. Mentel Joh: Senger des Schiffbauers Ehefrau, 2. Fr. Susanna Margaretha geb. Mentel br Jacob Wurtz des Nadlers Ehefrau und br. Joh: Daniel Mentel der Fischer [unterzeichnet] Johann Jacob Wurtz, Johann Daniel Mendel, maria salome Mäntel
in gegensein ihrer Schwester Fr. Maria Salome geb. Mentel Georg Friderich Memminger des Fischers Ehefrau
ihr der Cedenten dreÿ vierte theil für unvertheilt an einer behausung, Höflein und hoffstatt mit allen deren Zugehörden alhier am Waßerzoll N° 12, einseit neben der Tränck, 2.seit neben dem hieher gehörigen höflein, hinten auf Spreng des Schumachers Verlassenschafft und Georg Siefert den tagner ziehend – der Cedenten von ihrem verstorbenen Vater weil. Joh: Jacob Mentel dem gew. Fischer erblich zugekommen, der übrige vierte theil aber selbst der Cessionnariæ auf solche Art zuständig – die völlige behausung zu 2000 livres gerechnet
acp 23 f° 104-v du 1 prai. 2

Fils de pêcheur, Georges Frédéric Memminger épouse en 1785 Marie Salomé Mentel : contrat de mariage, célébration
1785 (14.6), Not. Schweighæuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe Georg Friederich Memminger, der leedige Fischer, beiständlichen seines Vaters Meister Johannes Memminger des jüngern ebenfalls fischers und Burgers allhier Zu Straßburg als bräutigam ane Einem,
Und Jungfrau Maria Salome Mäntelin, Mstr: Johann Jacob Mäntel auch fischers und burgers allhier eheliche Tochter, als Braut mit beÿstand solchen ihres Vaters ane dem ndern Theil
Straßburg auf Dienstag den 14. Junii Anno 1785 [unterzeichnet] Georg Friederich Memminger, Maria Salome Mäntlerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 69, n° 23)
1785. sind nach zweÿmalicher Proclamation Mittwoch den 10. Augusti in unserer Kirch copulirt worden Georg Friederich Memminger, led. Fischer Johannes Memminger des Fischers und burgers alhier, mit Fr. Anna Maria geb. Deublerin ehl. erzeugter Sohn, und Jgfr. Maria Salome, Johann Jacob Mentel, des Fischers und burgers allhie, mit Fr. Anna Barbara geb. Weinerin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Georg Friechrich Memminger als Hochzeitter, Maria Salome Mäntlerin als braut (i 72)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison des parents Mentel. Les apports du mari s’élèvent à 49 livres, ceux de la femme à 261 livres.
1785 (12.9.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 561) n° 419
Inventarium über Meister Georg Friedrich Memminger, des Fischers und fraun Mariæ Salome gebohrner Mäntelin, beider Ehepersohnen und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet im Jahr 1785. – So geschehen in beisein Mstr: Johann Jacob Mäntel der Ehefrauen leiblichen Vaters als hierzu erbettenen Beistandts, wie auch Fraun Annæ Barbaræ geb. Weinerin ihrer leibl. Mutter und Mr Johannes Mäntel des Ehemanns leibl. Vaters in Einer allhier zu Straßburg am obern Waßerzoll gelegenen von denen Ehepersohnen lehnungs weiße bewohnenden der Ehefr. Eltern eigenthümlich zuständigen Behausung auf Montag den 12.ten Sept : Anno 1785.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns Eingebracht Guth, Fischer garn 10, Silber 6, Summa summarum 16 lb – Darzugelegt seine Hälfte ane denen Heussteuren 32 lb, des Ehemanns vermögen 49 lb
Solchemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Gut beschrieben, Sa. hausraths 89, Sa. Silbers 11, Sa. goldenen Rings 4, Sa. Baarschafft 12 lb, Sa. Pfenningzinß haupt Guths 100, Sa. Schulden 12, Summa summarum 229 lb – Hierzu gelegt die Häftte ane denen Haussteuren 32 lb, der Ehefraun vermögen 261 lb

Marie Salomé Mentel meurt en 1807 en délaissant cinq enfants. L’inventaire indique que le propriétaire est en procès avec la Ville de Strasbourg au sujet des limites avec l’abreuvoir communal

1808 (6.6.), Strasbourg 13 (28), Not. Bremsinger n° 4360
Inventaire de la succession de Marie Salomé Mendel épouse de Georges Frédéric Memminger, pêcheur, décédée dans la maison mortuaire le 8 mars 1807 – à la requête des seuls et uniques héritiers les cinq enfants 1 Jean Daniel âgé de 17 ans, 2. Marie Salomé âgée de 14 ans, 3. Marie Madeleine âgée de 12 ans, 4. Caroline âgée de 8 ans et 5. Frédérique Sophie âgée de 3 ans – en présence de leur tuteur leur oncle maternel, Jean Daniel Mendel, pêcheur, demeurant rue Finckweiler n° 53
Contrat de mariage, not. Schweighaeuser le 14. juin 1785

propres des héritiers 189 fr
communauté, meubles bijoux 739 fr
Propriété d’une maison. Savoir une maison petite cour petit jardin avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances le tout situé en cette ville de Strasbourg quai de la Bruche ci devant péage d’Eau sous n° 12, d’un côté Jacques Spreng cordonnier d’autre Georges Laurent en haut quai bas un abbreuvoir communal – loué sans bail le raiz de chaussée Jacques Senger batelier pour 30 fr, le second étage à Georges Gruber pour 24 fr, le reste occupé par le veuf et héritiers pour 36 fr, estimée 18.000 fr. Au sujet de ces maison et dépendances et notamment quant à la séparation d’avec l’abbreuvoir communal, il existe procès pendant au tribunal civil séant a Strasbourg par laquelle raison les titres constatant cette propriété se trouveraient entre les mains du Sr Hirschel marchand de poisson chargé de la poursuite du procès
dettes actives 2539 fr, passif 462 fr, reste 2076 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 106 F° 69 du 13.6.

1825 (26.4.), Strasbourg 13 (41), Me Bremsinger, fantôme 3516
Consentement – Georges Frédéric Memminger, pêcheur, au mariage de sa fille Caroline Memminger avec telle personne qu’il lui plaira
Enregistrement de Strasbourg, acp 173 F° 19 du 27.4.

Les quatre enfants et héritiers de Georges Frédéric Memminger exposent la maison aux enchères. Simon Frédéric Müller s’en rend adjudicataire sur surmise.

1843 (4.5.), Strasbourg 13 (58), Me Arbogast n° 1297
Sont comparus 1° Le Sr Daniel Memminger, journalier, 2° De Madeleine Memminger femme du Sr Daniel Heckmann, ouvrier imprimeur, 3° De Caroline Memminger femme du Sr Joseph Jean Baptiste Watremez, journalier, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, les femmes de leurs maris respectifs ci-présents dûment autorisées, 4° Et encore ledit Sr Heckmann agissant en qualité de mandataire de De Marie Salomé Memminger, institutrice demeurant à Dorlisheim, femme de Frédéric Charles Goenner, employé du chemin de fer de Mulhouse à Thann (…) Lesquels comparants ont déclaré qu’étant intentionnés de vendre publiquement & par enchère volontaire l’immeuble ci-après décrit
Description de l’immeuble à vendre. Une maison avec cour, droits & dépendances sise à Strasbourg, quai de la Bruche n° 12, d’un côté terrain communal, d’autre propriété de la veuve Stuber, en bas impasse du quai de la bruche, Srs Bernhard autrefois Spring cordonnier & Kling, en haut la rivière dite l’Ill
Etablissement de la propriété. Les comparants, le Sr Heckmann en sa dite qualité, déclarent que cet immeuble dépendait de la communauté de biens universelle qui a existé entre Georges Frédéric Memminger vivant pêcheur & Marie Salomé Mendel, vivants conjoints à Strasbourg leurs père & mere, aux termes de laur contrat de mariage reçu Me Schweighaeusser, autrefois notaire en cette ville le 14 juin 1787 ainsi qu’il est constaté en l’inventaire de la succession de ladite femme Memminger mère, dressé par Me Bremsinger autrefois notaire à Strasbourg le 6 juin 1808, enregistré. Et qu’ils en ont recueilli chacun de un quart indivis avec la femme Goenner dans les successions de leurs dits père et mère
(…) après quoi ladite maison a été exposée aux enchères sur la mise à prix de 3000 francs. Plusieurs enchères ont été faites, la dernière par les dits conjoints Watremetz colicitants qui ont porté le prix de ladite maison à 3200 francs
n° 1308 du 13 mai 1843., Surmise, M. François Antoine Kauffmann, ouvrier orfèvre, demeurant et domicilié à Strasbourg, 3300 francs
n° 1309 du 15 mai 1843. (…) nouvelles publications
n° 1315 du 22 mai 1843 (…) exposé ledit immeuble aux enchères sur la mise à prix de 3300 francs
M. Simon Frédéric Müller propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg 3900 francs
acp 310 (3 Q 30 025) f° 3-v (procès verbal de surmise) – acp 310 (3 Q 30 025) f° 25-v (idem) – acp 310 (3 Q 30 025) f° 57-v

Pasteur fils d’un maître d’école de Strasbourg, Simon Frédéric Müller épouse en 1827 Anne Marie Zimmermann originaire d’Allenwiller. Les nouveaux mariés légitiment un enfant né en 1824.
Mariage, Strasbourg (n° 213)
Acte de mariage célébré le 7 juin 1827. Simon Pierre Müller, majeur d’ans né en légitime mariage le 6 avril 1791 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Pasteur, fils de feu Simon Müller, instituteur décédé en cette ville le 30 avril 1819 et de Marie Salomé Wenger, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, Anne Marie Zimmermann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 18 floréal an IX à Allenwiller (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Georges Zimmermann, cordonnier décédé à Allenwiller le 8 mars 1808 et d’Elisabeth Strehl domiciliée à Allenwiller, ci présente et consentante. Et aussitôt lesdits époux ont déclaré légitimer Jean Zimmermann né d’eux en cette ville le 26 juin 1824 inscrit le 28 suivant sur les regsitres de l’état civil de cette ville (signé) Simon Frédéric Müller, Anna Maria Zimmermann (i 30)

Simon Frédéric Müller loue sa cour à Charles Auguste Schoop pour y déposer du sable et des matériaux de constructions

Enregistrement de Strasbourg, ssp 102 (3 Q 31 601)
f° 47 du 3.4.
ssp du 6 décembre 1845 – Bail entre Simon Frédéric Müller, propriétaire demeurant à Strasbourg en qualité de bailleur d’une part
et Charles Auguste Schoop demeurant en la même ville en qualité de preneur d’autre part il a été fait la convention ci-après savoir
le Sr Müller comme propriétaire d’une maison avec dépendances sise cul de sac du quai de la Bruche N° 12 loue la cour attenant a ladite Maisons au susdit Sr Schoop pour y déposer du sable et des matériaux de constructions. Ladite cour est limitée d’un côté par l’ancien abreuvoir appartenant à la ville, de l’autre côté par la propriété du bailleur, en haut par une maison appartenant à la famille Stuber à côté se trouve la rue du quai de la bruche et en bas le canal de navigation. Le présent bail est fait pour 12 années consécutives et commencera le 6 décembre 1845 pour en moyennant un loyer de 20 francs par quartier
Pour traduction conforme à l’original allemand Signé Wenger traducteur juré

Simon Frédéric Müller et Anne Marie Zimmermann consentent au mariage de deux de leurs enfants
1852 (15 8.br), Me Lauth
Consentement par Simon Frédéric Müller, propriétaire, et Anne Marie Zimmermann son épouse à Strasbourg, au mariage de son fils Jean Müller imprimeur lithographe à la Rochelle avec Elise Bideau du dit lieu
acp 414 (3 Q 30 129) f° 3-v du 16 8.br Lauth 15 8.br

1864 (29.12.), Strasbourg 4 (122), Not. Lauth
Consentement par Simon Frédéric Müller ancien pasteur et Anne Marie Zimmermann sa femme à Strasbourg au mariage de son fils Simon Edouard Müller négociant à Paris avec Sophie Bindel au dit lieu
acp 539 (3 Q 30 254) f° 6 du 29.12.

Simon Frédéric Müller et Anne Marie Zimmermann vendent la maison 6000 francs au jardinier Nicolas Gross et à sa femme Dorothée Metzger

1873 (12.4.), Me Koerttgé
der Bevollmächtigte von Simon Friedrich Müller, Eigenthümer, und Anna Maria Zimmermann seine Ehefrau in Straßburg
an Niclaus Gross, Gartner, und Dorothea Metzger seiner Ehefrau in Straßburg
von einem Hause gelegen in Straßburg Breusch Staden Sackgasse N° 1, für 6000 Franken – Urkunde, Steigerung vor Notar Arbogast den 22. mai 1843.
acp 615 (3 Q 30 330) f° 61-v du 16.4.

Première femme de l’ancien maçon Nicolas Gross, Marie Schott meurt en 1854 en délaissant un fils
1854 (20.4.), Me Grimmer
Inventaire communauté de biens qui a existé entre Nicolas Gross ancien Maçon, et Marie Schott son épouse à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédéé au dit lieu le 24 mars dernier, dressé à la requête du veuf, agissant 1) comme commun en biens à défaut de contrat de mariage, 2) comme donataire en usufruit aux termes d’un acte reçu Grimmer Nre le 19 novembre 1842, 3) comme père et tuteur naturel de Daniel Gros son fils mineur issu du dit mariage

Communauté, mobilier estimé 363, garde robe 50
acp 429 (3 Q 30 144) f° 28-v du 22.4. (succession déclarée le 2 août 1854)
argent comptant 70
Succession. Une maison à Strasbourg Marais Kageneck n° 28 avec 50 centiares de jardin
Une maison à Strasbourg rue dite Niederheidengasse N° 3
et 2 hecatres 93 ares 98 de terre en 30 parcelles,
27 ares 70 terres en deux parcelles ban de Schiltigheim
acp 429 (3 Q 30 144) f° 85 du 11.5. (vacation du 10 mai)

Originaire de Sarrewerden, Nicolas Gross se remarie en 1854 avec Dorothée Metzger native de Schweighouse : contrat de mariage, célébration
1854 (17.7.), Me Grimmer
Contrat de mariage – Nicolas Gross, cultivateur à Strasbourg veuf avec un enfant de Marie Schott d’une part
Dorothée Metzger, célibataire à Strasbourg fille de feu Jacques Metzger et de Barbe Wolff, vivants conjoints à Schweighausen d’autre part
stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur sont constatés par inventaire reçu Grimmer Nre le 20 avril et 10 mai dernier
Les apports de la future épouse consistent 1° en un mobilier estimé 349, 2° argent comptant 800, Trois parcelles de terre à Schweighausen
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux en cas d’inexistence d’enfant de l’usufruit de la succession reductible à moitié en cas d’enfants.
acp 431 (3 Q 30 146) f° 84-v du 20.7.

Mariage, Strasbourg (n° 275)
Du 18° jour du mois de juillet l’an 1854. Acte de mariage de Jean Nicolas Gros, majeur d’ans, né hors le mariage en l’année 1801 à Saarwerden (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Journalier veuf de Marie Schott décédée à Strasbourg le 24 mars 1854, fils de feue Marguerite Gross veuve de Jean Adam tonnelier décédée à Strasbourg le 8 juin 1830. et de Dorothée Metzger, majeure, née en légitime mariage le 19 mars 1824 à Schweighausen (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de feu Jacques Metzger, tailleur décédé à Schweighausen le 3 août 1842 et de feue Barbe Wolff décédéé au même lieu le 10 septembre 1828 – qu’il a été passé un contrat de mariage devant Me Grimmer notaire en cette ville le 17 juillet courant (signé) Gros, d. metzger (i 17)



9, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 9 – V 31 (Blondel), N 1290 puis section 64 parcelle 25 (cadastre)

Siège de la tribu des maçons (1506-1791) – Salle de la Réunion des Arts, 1799


Façade et portail (juillet 2017)

Le bâtiment est depuis 1503 (voir Adolphe Seyboth) le siège de la tribu des Maçons. La tribu est autorisée en 1694 à rouvrir une porte donnant dans la venelle qui la sépare du voisin Jean Philippe Hartmann pour servir d’issue de secours en cas d’incendie. Elle accueille en 1697 une compagnie italienne dans la salle de danse qui est ensuite séparée en deux, l’une revenant à un maître d’armes, l’autre à l’aubergiste. Elle fait construire en 1697 dans la cour un théâtre en obtenant pour cinq ans un privilège d’accueillir les spectacles de la ville. Un incendie détruit le théâtre et le logement de l’huissier le 12 novembre 1700. Plusieurs voisins s’opposent à ce que les comédiens construisent une baraque dans la cour. La tribu envisage en 1701 de construire un jeu de paume. Les échevins ajournent le projet dont le prix de 3 500 florins ne permettrait guère de faire des profits.
La tribu passe à plusieurs reprises des baux avec des maîtres d’armes : Jean Wolffgang von Molsheim (1668) puis Alexandre Ridejoye dit Langlois (1702-1723)
La tribu des Maçons accorde en 1723 à titre précaire au chirurgien major Pierre du Conte la permission d’ouvrir des jours vers sa propriété. Elle vend en 1729 à son voisin Gérard Geoffroi Becker (actuel n° 11) la moitié du pignon mitoyen.
Les échevins envisagent en 1749 de construire un théâtre qui ne coûterait pas très cher et rapporterait des sommes conséquentes. Le projet est abandonné l’année suivante. Jean André Bruder fait modifier en 1759 l’accord passé en 1729 avec Gérard Geoffroi Becker. La tribu loue à partir de 1761 une partie de son poêle pour servir de chambre des subhastations à la Ville ; le bail est reconduit jusqu’à la Révolution. Après plusieurs propositions restées sans effet, les échevins décident de déplacer la salle des échevins et de convertir l’ancienne salle en logement pour l’huissier en demandant un devis à l’inspecteur des travaux Samuel Werner. Les échevins autorisent en 1779 Jean Frédéric Strœlin à construire une remise et une écurie dans la cour. Le maçon Guillaume Renn acquiert en 1794 l’ancien poêle des Maçons devenu bien national. Il loue en 1799 une partie de la maison à des professeurs de musique réunis dans une société dite la Réunion des Arts en s’engageant à faire les travaux pour établir une salle d’orchestre.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). Le poêle est la quatrième maison à droite de l’angle de rues au premier plan.
Plan de l’étage où figurent les travaux prévus (1799, ADBR cote 7 E 57 6/20)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66 (Musée des Plans-relief) – cour S

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à droite du repère (q) : porte cochère et six ouvertures dont deux fenêtres, sept fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour S représente l’arrière (1-2) de la façade sur rue, à gauche de la cour la remise (2-3-4), un bâtiment en U (4 à 9), la clôture (9-10) au fond de la cour, la propriété du voisin à l’est (10-11) enfin le bâtiment (11-12-1) à droite en sortant du bâtiment principal.
L’appentis (1-4) est sans doute celui qu’a construit Jean Frédéric Strœhlin en 1779.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 9.


Plan Blondel (1765, exemplaire qui représente l’état réel sans les modifications de Blondel, ADBR 1 L Plan 5)
Plan de 1830 (plan-relief) – Plan de 1974 (en rosé, parcelle restante, en jaune partie détachée et 5, rue des Echasses

Les héritiers Renn vendent en 1853 la maison à quatre prêtres Jésuites sous forme de tontine. Une reconstruction porte en 1855 le revenu de la maison de 396 à 331 francs. Après l’agrandissement de 1864, le revenu remonte à 359 francs, les fenêtres ordinaires passent de 53 à 68. Locataire des lieux, le fabricant de conserves Clot fait construire en 1883 un atelier où il place une chaudière à vapeur en 1885. L’entrepreneur Bendler transforme en 1901 le rez-de-chaussée pour le compte des Sœurs de Niedebronn, notamment en déplaçant des cloisons et en agrandissant les fenêtres de la façade. L’association de la cathédrale (Münsterverein) acquiert la maison des Sœurs de Niederbronn (voir aussi 5, rue des Echasses) qui en détachent 5,27 ares sur 10,70. Les architectes Müller et Mossler transforment en 1910 le bâtiment : la salle de lecture au premier étage est convertie en salle de réunion, l’ancien escalier remplacé par un nouveau en béton armé. Un soubassement est posé en 1912. Le génie militaire fait construire en 1942 un abri anti-aérien sous une partie des numéros 9 et 11. En 1974, la paroisse de la cathédrale n’obtient pas l’autorisation de construire dans la cour un bâtiment démontable qui serait trop près des bâtiments voisins.


Plan du rez-de-chaussée, coupe sur la cour (1910)
Photographie de presse, 1983 (dossier de la Police du Bâtiment)

Bibliographie – Georges Schlosser, Le Munsterhof, chronique inédite d’une demeure insolite, 247 p., Coprur, 2011
On y trouvera notamment des indications sur la chapelle aménagée par les Jésuites (pp. 184-185) et sur le soutien qu’apporte l’évêque Ræss aux Jésuites. Le Courrier du Bas-rhin relate le 4 septembre 187 que « la chapelle des Jésuites dans l’ancienne Réunion des Arts a été fermée officiellement après que M. le directeur de police eût interdit aux pères l’exercice de toute fonction religieuse ultérieure. »

mars 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

tribu des Maçons
1794 v Frédéric Guillaume Renn, maçon, et (1791) Dorothée Schrœder, veuve du maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer puis (1803) Catherine Spindler – catholiques
1818 h Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, tuilier, et (1830) Madeleine Weinling, remariée (1844) à Théodore Meyer
1853 v Marie Victor Mertian, prêtre, et Consorts (Marie Victor Mertian, Marie Vincent Henri Mertian, Jean d’Hivert, et François Xavier de Franciosi)
1885* Société civile immobilière Saint-Joseph à Metz
1899* v Congrégation des Sœurs du Très-Saint-Sauveur de Niederbronn
1910 v Refuge des œuvres de bienfaisance, sàrl
1927* Maison Saint-Laurent
1942* Fabrique de l’Eglise de la Cathédrale

(1765, Liste Blondel) V 31, la Tribû des Maçons, à la Comunauté
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Tribu des Maçons, 10 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1290, Renn, Guillaume, veuve – maison, sol – 10,2 ares

Locations (à compléter)

1668, Jean Wolffgang von Molsheim, maître d’armes, et François de Lamarche, maître de danse
1689, Jean Guillaume Stædel (remise)
1690, Christophe Strintz, aubergiste à Plobsheim (grenier à blé)
1695, Jean Guillaume Stædel (grenier à blé)
1700, Jean Daniel Meygel, aubergiste
1701, Philippe Joseph Mollinger (coffres à blé)
1701, Jean Georges Brey, aubergiste
1702, Charles Vasset, montreur de marionnettes
1702, Philippe Jacques Hoffmann, aubergiste
1702, Alexandre Ridejoye dit Langlois, maître d’armes
1702, Philippe Christophe Gayling d’Altheim (coffres à blé)
1704, David Hœlbe, aubergiste au Péage fluvial (cave)
1725, Jean Michel Essig, marchand
1756, Dominique Longho, marchand
1756, Jean Philippe Gottsmann, receveur (coffres à blé)
1761, 1779, 1789, Chambre des subhastations
1779, Jean Frédéric Strœlin (remise et écurie)
1781, Ernest André Bruer, menuisier
1781, Jean Guillaume Krah, montreur de marionnettes
1783, Béat Ignace Lachausse, médecin (remise et écurie)
1799, société dite de la Réunion des Arts
1799, Jacques Weiler, cafetier
1803, Louis Reibel, aubergiste
1806, Pierre Guillaume Vogel, directeur des spectacles, et Catherine Dupont
1812, Raymond Franck
1812, Jean Baptiste Dorlet, marchand de vin, et Jeanne Michel
1814, Claude Stival, traiteur
1816, Antoine Spol, professeur de musique
1823, Paul Nani, Antoine Aloyse Laucher père, Joseph Aloyse Kuttner, Erneste Betz, Geofroi Martz, Silvain Dumoucheau, Sébastien Marie Contat et Antoine Aloyse Laucher fils, professeurs de musique
1827, comité Philharmonique d’amateurs
1841, Théodore Humann, receveur général du Bas-Rhin
1852, Pierre Paul Stumpff, prêtre
1853, Banque de France (voisin, terrain)

Livres des communaux

La tribu des Maçons a devant son poêle une porte de cave inclinée de 8 pieds 4 pouces de large en saillie de 5 pieds. doit pour la jouissance 6 sols 8 deniers

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450), f° 111-v
Aber in Juden Gaß die Ander Seitt dem Münster zu hienauffwerts

Die Maurer Zunfft hatt ein Lehenete Keller Thüer Vor Irer Stuben 8 schu 4 Zoll breÿt, vnd 5 schu herausser, Bessert für das Niessen, vi ß viij d

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Juifs (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 11 / 5
Renn
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 384 case 1

Renn Guillaume, veuve à Strasbourg
Mertian Marie Victor, Prêtre, et Consorts rue des Juifs 5

N 1290, maison, cour et jardin, rue des Juifs 5
Contenance : 10,20
Revenu total : 401,31 (396 et 5,31)
Folio de provenance :
Folio de destination : Reconstruct.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1855
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 63 / 50
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4
1855, Augmentations – Renn Guillaume f° 384, N 1290, Maison, revenu 331, Reconstruction, imposable en 1855, imposée 1855
Diminutions – Renn Guillaume f° 354, N 1290, Maison, revenu 396, Reconstruction, en 1855

N 1290, maison
Revenu total : 336,31 (331 et 5,31)
Folio de provenance : R. Con
Folio de destination :
Année d’entrée : 1855
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 53 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1228 case 2

Mertian Marie Victor et consorts
1885 Société civile immobilière St Joseph Zu Metz
1899/1900 Genossenschaft der Schwestern vom göttl. Erlöser Niederbronn
(ancien f° 976)

N 1290, maison, sol, Rue des Juifs 9
Contenance : 10,20
Revenu total : 336,31 (331 et 5,31)
Folio de provenance : (384)
Folio de destination : 976 (sol Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 53
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
1867, Augmentations – Mertian Marie Victor et consorts f° 976, N 1290, maison, revenu 354, addition de construction, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Mertian Marie Victor et consorts f° 976, N 1290, maison, revenu 331, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations

N 1290, maison, Rue des Juifs 9
Revenu total : 359,31 (354 et 5,31)
Folio de provenance : 976 agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 60 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 30 p. 488 case 5

Parcelle, section 64, n° 25 – autrefois N 1290
Canton : Judengasse Hs Nr 9 – Maurerzunftgasse
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / Hf, Whs
Contenance : 10,70 / 5,43
Revenu : 3000 – 4800 – 4900 – 2300 – 2500
Remarques : 1910 Abg. S. 505 F. 4
1911 Berichtgung – 1912 Umbau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 1603
Congrégation des Sœurs du très Saint Sauveur
(147)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 3875
Asÿl für Wohltätigkeitswerke G.m.b.H. in Strassburg
1927, Maison St. Laurent
1942, Kirchenfabrik der Münsterpfarrei
1952, Fabrique de l’Eglise de la Cathédrale
(184)

Cadastre allemand, registre 30 p. 505 case 4

Parcelle, section 64, n° 54/25
Canton : Judengasse Hs Nr 9, Steltzengasse 5 – Steltzengasse 5 (voir 5, rue des Echasses
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 5,27
Revenu : 3800
Remarques : /p>

(Propriétaire), compte 1603
Congrégation des Sœurs du très Saint Sauveur
(147)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5° Rue des Juifs

5
Loc. Schiebe, aug: David, prisseur de la ch: d’abhastation – miroir
Loc. Dachert, jean henry, betto de La tribu des maçons – maçons

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton Canton V, Rue 147 des Juifs

5
Lo. Schiebe, David, Priseur – Miroir
Lo. Dachert, Jean Henry, Betot – Maçons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 9
Fürst, Schneidermstr. 0
Kathol. Volksbibliotek. 1
Bollinger, Tagner, H 1
Kreit, Arbeiter. H 1
Marx, Wwe. H 1
Spitz, Pfarrer a. D. H 1
Jung, Büglerin. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 157)

Rue des Juifs 9 (1869-1991)

Domicilié au n° 7, le fabricant Clot (Clot et Juge, anciennement maison E. Jacquier) fait construire en 1883 au n° 9 un atelier pour cuire et mettre en conserve des fruits et des légumes. Il fait ajouter en 1885 une chaudière à vapeur. Le fabricant de chaussures Sænger est locataire de la maison en 1889. Le propriétaire établit en 1890 une ouverture pour vidanger la fosse d’aisances.
L’entrepreneur Bendler transforme en 1901 le rez-de-chaussée pourle compte des Sœurs de Niedebronn, notamment en déplaçant des cloisons et en agrandissant les fenêtres de la façade. Les architectes Müller et Mossler transforment en 1910 le bâtiment qui appartient à l’association de la cathédrale (Münsterverein) : la salle de lecture au premier étage est convertie en salle de réunion, l’ancien escalier remplacé par un nouveau en béton armé. Un soubassement est posé en 1912.
Le commissaire de police autorise en 1922 l’association d’éducation populaire Saint-Laurent à organiser des représentations cinématographiques. Le génie militaire fait construire en 1942 un abri anti-aérien sous une partie des numéros 9 et 11. En 1974, la paroisse de la cathédrale n’obtient pas l’autorisation de construire dans la cour un bâtiment démontable qui serait trop près des bâtiments voisins. Le Foyer paroissial Münsterhof fait à plusieurs reprises des transformations pour assurer la sécurité du public dans les locaux.

Sommaire
  • 1865 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé au nom de M. Weiss à faire une prise pour environ trois becs au 9, rue des Juifs
  • 1883 (juillet) – J. Clot, demeurant 7, rue des Juifs, demande l’autorisation de construire un atelier où il pourra cuire et mettre en conserve des fruits et des légumes d’après l’autorisation municipale du 5 mars précédent (courriers adressés au maire et au commissaire de police) – Autorisation – Dessin
    1883 (septembre) – La veuve Gérard, propriétaire du n° 11, estime que l’atelier ne satisfait pas au règlement et constitue un danger pour le voisinage. Les services municipaux répondent que la cheminée sera surélevée
    1885 – J. Clot (en français sur papier à lettres Clot et Juge, anciennement maison E. Jacquier) demande l’autorisation d’installer une chaudière à vapeur – Autorisation d’établir une chaudière au rez-de-chaussée du bâtiment latéral de droite. Le propriétaire ajoute une plaque pour protéger la menuiserie. Travaux terminés, avril 1885.
    1889 – La veuve Gérard se plaint du bruit qui provient de l’atelier. Le maire transmet le courrier au commissaire de police.
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du fabricant de chaussures Sænger, locataire de la maison, l’autorisation de faire une prise pour environ vingt becs au 9, rue des Juifs – Autorisation
  • 1890 (juin) – Le maire notifie J. Clot et Compagnie de faire ravaler la façade – Travaux terminés, le contrôleur note qu’il y a des inscriptions en français, octobre 1890
    1890 (août) – L’entrepreneur J. Hug (rue de la Porte Blanche) demande au nom du père Fleck, représentant du propriétaire, l’autorisation de repeindre les façades 9, rue des Juifs, 2, 3 et 5 rue des Echasses – Autorisation
  • 1890 (décembre) – Le propriétaire (M. Fleck de Metz, Clot gérant) est invité à pratiquer une ouverture pour vidanger la fosse d’aisances. Le locataire Senger déclare que les travaux auront lieu au printemps suivant – Travaux terminés, avril 1891.
  • 1895 – Le maire notifie le principal locataire Clot et Compagnie de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence 5 volets aux rez-de-chaussée et un au soupirail – Travaux terminés, octobre 1895
  • 1901 – L’entrepreneur G. Bendler (4, Prioniergasse, aujourd’hui rue des Pontonniers) demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée dans le bâtiment qui appartient aux Sœurs de Niedebronn : déplacer deux cloisons, transformer une porte en fenêtre, remplacer un pilier par un support en fer, agrandir les fenêtres de la façade – Dessin
    Le gros œuvre est terminé, octobre. Les plâtriers ont terminé leur travail, novembre – Tous les travaux sont terminés, février 1902
  • 1905 – Le maire notifie les Sœurs de Niedebronn (demeurant rue des Echasses) de faire ravaler la façade
  • 1910 – Les architectes Müller et Mossler (19, avenue des Vosges) demandent l’autorisation de transformer le bâtiment qui appartient à l’association de la cathédrale (Münsterverein). La salle de lecture au premier étage sera transformée en salle de réunion pour la paroisse de la cathédrale, l’ancien escalier sera remplacé par un nouveau en béton armé, le vestibule converti en salle – Autorisation – Dessin du rez-de-chaussée, du premier et du deuxième étage (salle à balcons), coupes et élévations (cour)
    Le gros œuvre est terminé (octobre), l’aménagement intérieur (décembre), tous les travaux sont terminés en février 1911
  • 1909 – Le maire notifie les Sœurs de Niedebronn (demeurant 5, rue des Echasses) de faire ravaler la façade. Le gérant Paul Diebolt demande un délai parce que des transformations auront lieu l’année suivante. Les Sœurs informent en août 1909 que la maison a été vendue et demandent d’adresser la correspondance au curé de la paroisse de la cathédrale
    1912 – Le peintre en bâtiment Charles Mondoré (28, rue des Juifs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, teinte gris clair, août 1912.
    1912—La Police du Bâtiment constate que l’entreprise Winterhalter établit sans autorisation un soubassement. Le gérant du bâtiment est le commerçant Paul Diebolt, demeurant 145, Grand rue – Les architectes Müller et Mossler demandent l’autorisation – Autorisation, dossier classé (août 1912)
  • Commission contre les logements insalubres – 1910, rien à signaler
    Commission des logements militaires. 1915, remarques en deux points
  • 1920 – L’Union fraternelle du Commerce et de l’Industrie Argentina est autorisée à poser une enseigne – Maquette (Union fraternelle du Commerce et de l’Industrie Argentina fondée en 1897, Siège social, Bureau de placement)
  • 1922 – Le commissaire de police demande à la Police du Bâtiment de visiter l’établissement cinématographique au 9, rue des Juifs. La visite ne donne lieu à aucune observation.
    1922 (novembre) – Le commissaire de police autorise l’association d’éducation populaire Saint-Laurent à organiser des représentations cinématographiques
    1922 (octobre) – G. Keller, président du Münsterhof, demande l’autorisation de poser une lampe électrique au-dessus de la porte d’entrée – Autorisation – La lampe est posée, février 1923 – Dessin
  • 1942 – L’armée (Luftgaukommando VII München) dépose une demande de construire un abri anti-aérien au 9-11 rue des Juifs (Maurerzunftgasse). – Autorisation – Dessin du sous-sol
  • 1954 – Le peintre en bâtiment J. Guckert (1, rue du Parchemin) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1968 – Le maire notifie la Fabrique de la cathédrale (10, rue Silbermann) de faire ravaler la façade – La fabrique charge l’architecte Spinner de l’affaire
    1868 (juin) – L’ingénieur Marcel Sitter, gérant de la fabrique, est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, octobre 1968
  • 1974 – La paroisse de la cathédrale dépose une demande que la société Ergé, de Benfeld, soit autorisée à construire un bâtiment démontable de 38,90 m² servant de local socio-culturel – Devis, plan, dessin – Plan cadastral de situation (le bâtiment se trouve à droite au fond de la cour) – Le maire transmet le dossier au préfet pour compétence, avec avis défavorable, la distance minimale par rapport aux voisins n’étant pas respectée – Le préfet refuse d’accorder le permis de construire, février 1975
  • 1974 – Le contrôle de sécurité qui a lieu le 14 novembre 1974 montre que l’établissement n’est pas conforme. Le rapport présente les transformations à faire au sous-sol, au rez-de-chaussée et aux étages
    1976 – Le maire écrit au président du Münsterhof suite au contrôle du 8 octobre 1976. Il constate que les prescriptions du rapport précédent n’ont pas toutes été respectées. L’autorisation d’ouverture au public ne pourra être accordée qu’une fois que les aménagements auront été terminés.
    1978 – La commission de sécurité remet un rapport assorti de prescriptions
  • 1983 (juillet) – L’association Foyer paroissial Münsterhof, représentée par son secrétaire général Roger Ryckelynck, dépose une demande de ravalement – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable (septembre 1983) – Autorisation (octobre 1983)
    1983 (août) – L’entreprise G. Schalck (rue de la Lune à Schiltigheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Demande de subvention et devis – Coupure de presse (Dernières Nouvelles, photographie de l’aile à colombages) – La subvention est versée, septembre 1985
  • 1990 – La commission de sécurité remet un rapport assorti de prescriptions. Le sous-sol n’est plus ouvert au public ni une partie du premier étage jusqu’à ce que les aménagements soient réalisés
    1991 – Le foyer paroissial propose de faire des travaux en fournissant des plans commentés. Les travaux ont pour but non de mettre les locaux en conformité mais d’assurer la sécurité du public.

Relevé d’actes

Jean Wolffgang von Molsheim et le sieur Lamarche louent une salle d’armes à la tribu des Maçons moyennant sept florins le trimestre. Suite à une objection concernant cette décision, le prévôt expose qu’il a recuelli l’accord de plusieurs échevins et qu’il n’a pas jugé à propos de convoquer l’assemblée au complet.

1668, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 230)
H. Molßheim der Fechtmeister die Stub undt H. Lamarche den fechtboden
(f° 49-v) Mittwochs den 18.ten Novembris Anno 1668. – Herr Moltzheimer der Fechtmeister erlegt vor ein Viertel Jahr Von Michaelis biß Weÿhenachten Zinnß Von der Stuben, 7. fl.

Anno 1669 – Mittwochs den 6. Januarÿ
(f° 54-v) Herr Rathherr Metzger Ca. Herren Michael Granen, berichtet daß Herr Gran im Gespräch Vnder andern gesagt waß daß seÿe wann der Herr Oberherr Vndt der Rathherr H. Molßheim die Stub undt Lamarche den fechtboden gelühen Vnndt Sie alles allein wollen thun waß dann die Überige Herren Schöffen Vnnd E: E: Gericht Zu thun, Herr Ober Herr Proponirt daß Er solches befelchter maßen Zween oder dreÿen Herren Von den Schöffen auß Zu machen erlaubt, Vnnd daß es nicht nöthig allemahl die Herrn Schöffen ins gesambt Vnndt E. E. Gericht Zu bemühen.

L’huissier remet au maître de tribu le loyer de trois trimestres qu’a versé le maître de danse Gammet

1682, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 119) Montags den 11. Maÿ Anno 1682 – Heüt dato lüfferte der büttel dem herren Zunfftmeister Wegen Herrn Gammets wegen des Tantz meisters ane Zinß Wegen des Tantzplatzes vor dreÿ Viertel Jahr in gulden 5 lb 12 ß 6 d

Le docteur Hammerer loue au nom de ses neveux la pièce au-dessus du logement de l’huissier

1687, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 101-v) Freit. 23. Maÿ 1687 – Herr Dr Hammerer entlehnt vögtl. weiß vor seines H. bruders sel. KK. die Cammer über des büttels stuben gibt Jahrs und solches vff Pfingsten 688. erstmahls darauß ane zinß Nembl. 4. ß

Jean Guillaume Stædel loue la remise

1689, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 147-v) Dienst. 11. Februarÿ – Herr Johann Wilhelm Städel entlehnt den Schopff, wie die schießtäffel gestand. gibt Jährl. davon ane Zinß Term° frauentag und A° 1690. Zum erstenmahl 8 fl.

Aubergiste à Plobsheim, Christophe Strintz loue le grenier à blé arrière

1690, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 181) Mittw. 6.t. Septembris. 1690. – NB. Christoph Strintz der würth Zu Plobßh. entlehnt den hindern Fruchtkasten, gibt davon v.glichener maßen Jhars uff Michaelis und 1692 erstmahls ane Zinß d. Rthler oder 4 fl. 5 ß

La tribu des Maçons demande aux préposés aux affaires foncières le droit d’ouvrir une communication avec la ruelle qui sépare le poêle de la maison qui appartient au passementier Jean Philippe Hartmann pour servir d’issue de secours en cas d’incendie. Les préposés se rendent sur place et constatent qu’il y avait autrefois une porte entre le couloir qui mène au logement de l’huissier et l’étroit passage entre les deux maisons où se déversent les eaux pluviales. Les préposés autorisent l’ouverture sans que la tribu ait à régler de loyer

1694, Préposés aux affaires foncières (VII 1376)
(f° 79-v) Dienstags den 28. Septembris 1694. – E. E. Zunfft der Maurer
Herr Johann Wilhelm Städel proponirt Es hätte herr Ar. Josias Städel sein herr Vatter alß Oberherr beÿ E. E. Zunfft der Mawrer Ihme commission ertheilt, MGHh im nahmen ermelter Zunfft Zuersuchen, Zuerlauben, daß Sie einen durchbruch in ein kleines Hinden an Ihrer Zunfft Stuben Zwischen herrn Johann Philipp Hartmanns, des Paßmentirers behaußung sich befindliches gäßlein machen dörffen, umb in Gott Verhüte entstehenden fewers nöthen Von gedachter Zunfft etwas salviren Zukommen. Erk. Soll ein augenschein eingenommen werden.

(f° 81) Montags den 4. Ejusdem [Octobris] – E. E. Zunfft der Maurer
Augenschein eingenommen auß Er En Zunfft der Maurer Zunfft: Stube und Zwar unden in einem Kleinen Häußehrlein, darinn mann in des Büttels Gemach hinauff gehet, alwo ein loch in der Mawren, so allen anziehungen nach hiebevor ein Thür gewesen, in ein gar enges schluppflein, Zwischen herrn Johann Philipp Hartmann des Paßmentirers hauß und der Zunfft Stuben welches bloß Zu recipirung jetzt gemelter beeder häußer tachträuffe dienet, gehet, welches E. E. Zunfft umb, da Gott vor seÿe, beÿ entstehender brunst Ihre beste sachen durch herrn hartmanns hauß salviren Zu können wider Zu einer Thür Zurichten Zu laßen gesinnet.
Erk. Bedacht.

(f° 81-v) Montags den 11. Octobris 1694 – E. E. Zunfft der Maurer
Haben die Obere Bawheren auff fer Pfaltz Erk. daß E. E. Zunfft der Mawrer die verlangte thür auff Ihrer Zunfft Stuben gewisener maßen nicht allein Zu Verfertigen macht haben, sondern auch ganz keinen Zinnß darvon erleg.sollen.

Le maître de la tribu loue les deux greniers à blé à Jean Guillaume Stædel

1695, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 69-v) Donnerstags den 28.t Junÿ Anno 1695.
Frucht Cästen Verleÿhung. Herr Rathherr Josias Städel meldet H. Zunfftmeister habe die Zweÿ frucht Cästen auf E.E .Zunfft über der Großen Stuben ane Herrn Johann Wilhelm Städel, Verlehnt, und Gehet die lehnung an, auff Johannis Baptistæ dießes 1695.sten Jahrs und Verspricht jährl. 15 fl. Zinß davon Zu geben.

Recommandé par le Roi, le comédien italien Bascallier qui a longtemps séjourné à Paris a l’intention de s’établir à Strasbourg où il s’est adressé au préteur royal qui lui a demandé de trouver un local. Après avoir visité le poêle, il a trouvé que la cour serait propice à construire un théâtre. Le consul Josias Stædel, prévôt de la tribu, a fait réunir le 8 novembre 1697 les échevins puisqu’ils étaient moins de la moitié à la séance de la veille. Comme la tribu n’a pas les moyens de construire le bâtiment, le consul propose de prêter cent florins à trois pour cent et suggère que d’autres suivent son exemple. D’après des conditions déjà arrêtées, la tribu demanderait l’exclusivité de construire un théâtre dont les matériaux seraient fournis à bon prix par la Tour aux deniers. Les échevins approuvent à l’unanimité la construction dont les avantages surpasseront les inconvénients.
Le 20 décembre, le prévôt déclare que les comédiens ont besoin d’une salle d’habillage. L’assemblée décide de construire une pièce entre la salle des échevins et le logement de l’huissier et un couloir qui mène au logement de l’huissier.
Le 22 mai 1698, les échevins décident de partager en deux la salle de danse qu’occupaient naguère les comédiens, l’une servant de salle de danse et l’autre de salle d’armes qu’un maître d’armes demande à louer. L’aubergiste Roser auquel une pièce a été soustraite au profit des comédiens obtient que la cuisine du bas soit transformée en poêle.
Le 7 novembre 1698, les échevins décident de réserver la moitié de la salle de danse au maître d’armes. L’aubergiste Daniel Mægel devra aménager à ses frais l’autre moitié s’il veut l’occuper moyennant 100 florins outre 30 florins pour la cave.

1697, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(Bau für die Commoedianten – der dantz platz in Zweÿ gleiche theÿl eingeteilt, die helffte Zum dantzplatz vnd die andere helffte Zum fechtboden eingerichtet)
(f° 116) Freÿtags den 8.ten Novembris 1697. – S. Tit. Herr Josias Städel sen: alter Ammeister vnd XIII.er auch dießer Ehrsamen Zunfft Hochgepietennder Herr Oberherr proponirt under andern mehr, denen HH. Schöffen daß Ihnen zweiffelsohn schon wohl wißendt sein würd, daß dießer tagen der Herr der herr Bascallier, ein Italienischer Commoediant, welcher eine Geraume Zeit Zu Pariß sich enthalten, mit Ihro Königl. Mastestäth eÿgenhändig underschriebener recommendation Von dar, hier angekommen und seine Zu gedachtem Pariß gehaltene Commoedien, auch hier Zu exerciren entschloßen und sich bereits beÿ S. Tit: herrn Prætori Regio angegeben, von welchem Ihme Zur antwortt worden, daß Er sich umb ein Platz bewerben und als dann so Er einen finden, der Ihme dienlich, Vorschlagen solt. darauffhin dann gestrigen tages wie auch bereits theils von denen herren Schöffen, mit Zugesehen, daß Er den Augenschein eingenommen, vnd befunden, daß Ihm dieße Ehrsame Zunfft darzu dienlich wehre, und also Ihme im Hoff gegen die Gäns*, ein Commoedien hauß Zubawen, ansuchung gethan, welches deme so weith in Vorgenommenner deliberation kommen, vnd von anweßenden Herren Schöffen, so fern die andere abweßenden auch darin Consentiren werden, der schluß dahien außgefallen, daß solchem Commoedianten Meister wo möglich willfahrt, und die Zunfft auß Ihrem (f°116 v°) Beütel solch, Baw führen wolte, Weilen aber gestrigen tages nicht wohl die helfte von denen Hh. Schöffen im Collegio Erschienen, Alß haben Ihr Gnd. der Herr Oberherr, vor Rathsam befunden, sambtliche Hh. Schöffen Vff heüt wider zusammen beruffen zulaßen vnd den gesterig abwesenden Hh. Schöffen auch dißmahls part darvon Zugeben, darmit ein oder der andere es Künfftig nicht sagen möchte, daß mann mit solchem baw der Zunfft einen last auff geleget, der wohl vnderwegen hette gelaßen werden können, in deme die Zunfft /:wie Zwahr wohl bekanth:/ nicht mit solchen mittlen Versehen, daß Sie solchen Baw hetten außführen mögen, und also vor dißmahl beÿ meistens anweßenden Hh. Schöffen Vernehmen wollen, ob Sie gesinnet solchen Baw Vnd Commoedien hauß Vffrichrten Zu laßen oder nicht, und wann Sie sich resoluiren daß solches geschehen solle, darzu aber der Zunfft beütel Viel Zu schwach, alß hatt Hoch gedachter herr Ober Herr, sich so gutthätig vernehmen laßen, ahne solchen Cösten Vor seine Persohn etwan Ein Hundert Gulden, à 3 pro C° Vorzuschießen nicht zweifflendt, daß Ein oder der andere Von denen Hh. Schöffen auff ein Zeit lang nicht auch dergleichen thun werde, so von denen Ersten im künfftigen wider erstattet werden wolte.
Und weilen nun Ihro Excell: Herrn Prætori Regio durch die Hh. Deputirte, bereits hinderbracht worden, daß mann sich schon so weit resolvirt, dam angesuchten begehren Zu willfahren, und Ein Commoedianten Hauß, jedoch uff reservirte Conditiones /:daß Nemblich Künfftighin Keiner (f° 117) mehr neben deme auffgerichtet und also allein Verbleiben und sowohlen mit Ihro Königl. Maÿst. unsers Allergnädigsten Herren alß auch allhiesig. gn. Obrigkeit confirmationes begnediget werden:/ ehist den baw Vorzunehmen mann gesinnet, welches so dann Hochgedachter herren Prætori nicht über gefallen, vnd den guten Vorschlag darbeÿ gegeben, wann es der Zunfft dienlich, daß der Pfenningthurn die materialien vff eine Zeitlang vmb den Von Ihnen beschehenen einkauff und billichen preiß, nicht weigeren werde, Zu avanciren.
Dahero umb solcher hohen und guten offerten willen, der schluß umb ein vnd andere wohl erwogenen ursachen halben, besonders auch daß sich wohl andere gar gern darzu verstehen würden, unanimiter dahien außgefallen, daß mann nicht übel befinde, solchen Baw Zuführen, welcher der Zunfft hoffentlich mehr nutzlich als schädlich fallen würdt, und in Gottes Nahmen dann der Anfang ehist gemacht vnd auch der accord mit erwehnten Commoedianten Meister statt anerbottener halben dupplon oder dritthalben thaler, wo möglich des tags vff dreÿ thaler eingereicht werden solte, Wabeÿ Zugleich sich auch etliche Von denen Hhn Schöffen dahin erclärt umb solchen billichen Zinnß etwas Von baaren gelt Vorzuschießen.
Mithien Schließlichen herr Rathh. Josias Städel herr Andres Kauffmann vnd herr Johann Wilhelm Städel Zu solchem Baw Deputirt, und der Herr Werckmeister Jacob Staudacher als Zugleich dißmahliger Zunfft Meister auch seinen guten Rath mit beÿ zusetezen angesprochen worden.

(f° 122) Freÿtags den 20. Decembris – Nach deme nun, solche Ämpter, wie vorher Zuersehen vollkommen besetzt geweßen, haben Ihr Gnaden der Herr Oberherr proponirt, daß die Commoedianten auch eine Stub Zum an: und außziehen Verlangen, Wie Sie dann bis anhero die Schöffenstub darzu gebraucht haben solchen bawens aber in mangel der mittel, mann Zwar gern überhaben wehre. Weilen aber solches allein hohe Nothwendigkeit erfordert würdt, und mann nicht wohl auß handen Zugehen, Vermag besonders weilen Sie parten Zinnß davon Zugeben Versprochen.
Als ist per majora Erkandt worden, daß solchen Commoedianten Ein Stübein Zwischen der Hh. Schöffen stub und des büttels wohnung, mit rigelwänden und gutem gemäur auch mit einem eißern offen Casten gebawen und hinder solcher Stub Ein gang Zu des büttels wohnung Zugehen freÿ bleiben auch oben über solchem gang, Zum tag, Zweÿ fenster gemacht und die feÿrmaur wahl versehen werden solle, daß denen benachbarten kein schaden es leicht Zugefügt werden möchte.

(f° 131) Donnerstags den 22. Maÿ 1698. – Alß nun Hierauff die Zünfftige wider erlaßen, vnd die Hh. Schöffen allein beÿsammen Verbliben, ist proponirt worden, daß sich ein fecht Meister præsentire, der den dantzboden, so Vormahls die Commoedianten innen gehabt, lehnen wolte, und Roser der Würth auch theils von solchem platz weilen Ihme die undere Stub im hoff, durch die jetzige Commoedianten entzogen worden, erfordert, sonsten Er ane den gästen noth leiden thäte, Darauff geschloßen worden, daß besagter dantz platz in Zweÿ gleiche theÿl eingeteilt, die helffte Zum dantzplatz vnd die andere helffte Zum fechtboden eingerichtet, dem Roßer aber eine Stub in die undere Küchen gemacht werden solle und das mit einem offen, daß Er etliche Gäst setzen Kahn, darzu seind Deputirt Herr Kauffmann, Herr Wilhelm Städel vnd herrn Tobias Städel jetziger Zunfft Meister.

(f° 137) Freÿtags den 7. Novembris Anno 1698. – Herr Daniel Mägel, producirte ein Memorial und bitt inhalts mit welchem Er aber abgewießen und per majora concludirt worden, daß der halbe dantzplatz allezeit Vor ein Fechtmeister Vorbehalten worden, und wan Mägel die überige helffte haben wolte, daß Er Vordrist solchen vf seinen Cösten Zue Stub einrichten möge, und wann Er auch neben deme noch darzu den großen Keller, so bißhero herr Rathh. Rebhaan eingehabt, und Jahrs davon 12. fl. gereicht Verlanget, solle Er Zu Vorige 100 Gulden noch 30. fl. und also Jahrs 130 Gulden geben, so ihme vff sein ferners ansuchen beditten werden kahn, auch was, und wie Er gebawen, solle der Zunfft Verbleiben und Er nicht befugt sein, selbiges wider abzubrechen viel weniger mit sich Zunehmen.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 16 novembre 1697 la tribu des Maçons à édifier un théâtre d’après la nouvelle manière de construire. La tribu demande par ailleurs un privilège comparable au haras ou au jeu de paume. Le préteur royal argue quant à la première demande que le théâtre contribuera à embellir la ville et que l’autorié ne doit pas opposer d’obstacle aux comédiens qui sont recommandés. Quant à la deuxième demande, les registres ne mentionnent aucun des privilèges allégués, le Magistrat s’étant toujours réservé le droit d’autoriser ou non les haras. Le préteur royal estime qu’on pourrait exiger pendant cinq ans que les comédiens ne soient pas autorisés à présenter leurs spectacles ailleurs que dans la salle à construire au cas où elle est vacante. Les cinq ans pourraient être prorogés si la tribu n’avait pas amorti les frais d’ici là. Les propositions sont adoptées.

1697, Conseillers et XXI (1 R 180)
E. E. Zunfft d. Maurer vmb Erlaubnuß Vnd Consens Ein Commoediant. hauß daßelbsten auff zu bauen. 191.
(p. 191) Sambstagß den 16.ten Novembris 1697. .E. E. Zunfft der Maurer vmb Obrigk. Consens vnd Approbation ein Commoediant. hauß nach der Neuen Architectur auffzubauen, wie Sie sichs Vorgenommen vndt vmb das privilegium, daß Niemand ein gleiches Zu bauen, od. die Commoediant. ander wo zu præsentiren erlaubt seÿn solle
G. Ersch: nîe: des Oberherrn vnd Schöffen Einer Ehrsamen Zunfft der Maurer producirt Vnderdedienst: vndt Unterthäniges Memoriale puncto Obrigk. Consens Vndt approbation Ein Theatrum Nach heutiger Architectur Verfertigen Vnd auff dero Zunfft Stuben auff Zu führen, Vndt daß dieße Zunfft vnd Respectiue Theatrum Künfftig hien vnd allezeit alßo priuilegirt seÿn Möge, gleich die Reutschule Vnd Pallenhauß, daß Nirgends anderwo in der Statt Noch Von Jemand wer der seÿe, ein dergleichen Hauß erbawet werden möge.
Herr XV. Gambs frater Meus et herr Ratherr König als Herren Deputati Von dießem hoch Löbl. Corpore auß Zu dießem Weiß., Recommendiren Noch Mahl. Mundl. Was in Jetzt abgeleßenen Memoriali enthalten.
Herr Syndicus. Das abgeleßene Memoriale enthalte Zweÿ petita, das erste daß E: E: Zunfft der Maurer Möchte Vergönnet Vnd obrigkeitlichen erlaubet werden, ein Commoedianten hauß auffzubauen, das andere aber daß Künfftiger Zeit dieße Zunfft alßo privilegiret seÿn Möge gleich die Reutschule [p. 193] Vnd Pallenhauß, auch des Niemand Concedirt Werden Möchte dergleichen Zu bauen.
Das erste petitum Nun betreffend, werde solches ohn einiges bedencken wohl können willfahrt werden vnd des auß folgenden Vrsachen (1) weilen solches Zu Einem ansehnliches Ornament hießiger Statt dienen wurd, weilen (2) Krafft der Jenigen Patent, so die Commoediant, Vmb derentwillen dis hauß soll gebauet werd., in handen* vnd beÿ sich haben Ihnen erlaubt ahne allen Orthen Und Enden wo Sie nur immer Wollen, Zu spielen, auch allen Gouverneurs, Commendanten, Baillifs Vnd Magistrats anbefohlen Werd. Sie hierin in Keinerleÿ weis Zu Verhintern, (3) auch wegen der hohen Generalität Authorität als welche dießes auch gern sihet Undt haben will, daß alßo ahne der Concession Vnd Consens Mghh. Hn Nicht Mehr Zu haesitiren, sondern d. Imploranten gern Vnd wohl werde Zu erlauben seÿn, Vnd der Obrigkeit Consens hierin werde Können gegeben Werden.
Was das andere Begehren aber anbelange, hätte Er wohl wunschen Mögen, daß das jenige Privilegium so Sie begehren hätte können Establiret vnd Ihnen Concediret werd. Was Sie Von der Reutschulen vndt Pallenhauß allegiren, halte Er darvor daß sich solches hieher Nicht werde sch* Noch sich appliciren Laßen können, weilen anders sich auch gantz Nichts darvon in den Protocollis finde, daß Eintzig Vndt allein Ein Memoriale welches der Geruther Nach deme Er eingenommen werd. beÿ dießem hochlöbl. Corpore Eingegeben, Vndt darin dergleichen privilegien gesucht, es wäre aber die Sache ad deliberandum ahne die V: O: herren gewieß. Word. allwo die Vota dahin außgefallen, daß weilen dießer wohl erfahrenen Accademiste nicht bestehenden wurde wo einem [p. 195] Jedwedern Stimplern* derer dazu Mahlen Zweÿ oder dreÿen allhießiger Statt befand. erlaubt seÿn Wurde eine Reutschuhle Zu halten, wurde solches Zu hindern das beste Expediens sein wo solchen Imponiret werde, daß Keiner Von ihnen ohne participation Vnd Consens des bereits angenommenen Gereuters einige Manege Zu halten, gelaß. Laß. solte, vnd also Nur als Unter Gereuthen seÿn solten, welches Mann* wohl gewußt daß Sie ehender die Statt quittiren, als dergleichen eingehend. wurd. dißes Conclusum Währe Nachgehens Wie Üblich in dießer Stuben wieder Referiret werd., solches auch Confirmiret vnd darbeÿ Verblieben, wordurch dennoch aber nicht folgen wolle daß ein special Privilegium der Reuthschule Währe Concediret Vnd Vegönnet werd. sondern Allezeit Mghh. freÿ gestand. Noch anderer Nach befindung Zu Etabliren. Er halte davor daß das privilegium, so denen Imploranten könte Concediret Werden, wurde hierin bestehen, daß so offt vndt Viel Mahl Commoedianten hiehero kommen wurd., vndt das Newe Theatrum Lehr vnd Vaccant währe, solchen Nimmer erlaubt seÿn solte weder auf andern Zunfft Stuben Noch particular hauß. Zu præsentiren, sonden dahin Sie Zu Verweißen. In dem Ubrigen werde auch gantz guth seÿn, wo der Zunfft Zu den Maueren angezeigt wurde, daß Sie ihr Accord mit den Italianischen Commoedianten, so aduantageux Mach. als Sie können, auch sich in den Tractat selbsten Wohl Vorsehen vnd in obacht Nehmen.
Herr Prætor. Es währe anjetzo nicht mehr die quæstio an, ob Nembl. dieße Newen ankommend. Italianischen Commoediant. Zu erlauben seÿe Ihre spectacula Zu halt. weilen Sie die Königl. gnd. permission Vor sich hätten, als Krafft derer alle, Gouernerneurs [p. 197] Wie bereits Ihnen gedacht anbefohl., Sie ahne allen orth. Vnd enden Vnverhindert spielen Zu Laßen. Was die Implororende Zunfft Ratione priuilegÿ begehrt, werde ohne Zweiffel dahin Zu Verstehen seÿn, daß Nembl: in gewißer Zeit Keinen Commoedianten erlaubt seÿn solle, falls Ihr Theatrum Lehr seÿn solte, auff andern Zunfften od. priuat haußern, Wie doch biß hero hatt geschehen wollen, auch würcklich geschehen ist, Zu præsentiren, sondern Von Obrigkeit weg. gleich dahin Möcht. Verwießen werden, Er Vermeine daß deßwegen ihre wohl werde Fünff Jahr Zu Concediren seÿn in welcher Zeit Sie dießes priuilegÿ Zu genuß hätten, weilen sich doch so bald Niemand finden wurde, der dergleichen despense Zu Machen gesinnet, solte sich aber Jedannoch Jemand hervor weißen od. auch das Publicum ein gleiches Commoediant hauß auff zu führen gesinnet seÿn solte, so Vermeine Er, daß der Jenige wo es thun wolle, im fall die Zunfft wegen ihrer außlag so ansehnlich noch nicht indemnisiret währe, solche Völlich Indemnisiren vnd ihre Spesen entweder Völlich oder so Viel etwa noch davon Manglen solte, Zu erstatten und gut Machen schuldig vnd verbund. seÿn solte, Vndt so Nach verfließung solcher Verwillicht. Fünff Jahre, sich Niemand find. wurde, so ein gleiches aufzuführen gedächte, wurd. solch etwa ferners können Continuirt werd.
Erk. wurt den Implorant. nicht allein in ihrem begehren ein Theatrum auff die Newe architectur auff Zu führen erlaubt, sondern ein Fünffjähriges Priuilegium dahin gnd. Concediret, daß Neml. solcher Zeit da ihr Theatrum Lehr vnd Vaccant seÿn und Keinen Commœdiant. Vergönnet vnd erlaubt seÿn solle, anders Wo es seÿ auff Zunfft Stuben od. priuat heußern Zu præsentiren, sondern auff der Implorant. ihnen [p. 199] Vndt im fall währender dießer Zeit entweder das Publicum od. Einiger privat persohnen ein gleiches Commoediant. hauß auff zu führen gesinnet währe, so sollen solche die Implorirende Zunfft, da Sie Wegen ihrer außgelegten Spesen entweden gar nicht od. nur Zum theil indeminsiret währen, solche Zu Indemisiren, schuldig vnd verbunden seÿn.
Herr XV. Gambs, herr Ratherr König.

Le théâtre est évoqué au conseil des Maçons le 7 janvier 1699 lors de la séance du Nouvel an et le 16 mai suivant lors de l’examen des comptes

1699, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 139-v) Mittwochs den 7. Januarÿ 1699
Nach deme Ihr Gnd. der Herr Oberherr seinen Herrlich und wohlgemeinten Newen Jahrs wunsch abgelegt gehabt, und hiengegen demselben widers gratulirt worden, und auch einige propositiones wegen des Commoedien Haußes beschehen, ist mann Zu ersetzung des newen Gerichts geschritten

1699, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 147) Sambstags den 16. Maÿ ao. 1699 – Dato Ist Herrn Tobiæ Städel Jun: als von dem 2. Januarÿ 1698. bis den 7. Jan: 1699. geführte und producire Zunfft Meister und Zugleich dabeÿ gefertigte Commoedien Hauß Rechnung an: und abgehört, Calculirt und berechnet, welche sich beede im Calculo und sonsten durchaus just und recht befunden, derowegen Erkandt worden, daß vorderist dem herrn Zunfft Mstr. Städel vor eine gehabte Mühe danckh zu sagen ist, und dann deß Volgendts selbige beede Rechnungen s. c. subscribirt und künfftig die Capitalia, so zu erbauug des Commoedien haußes entlehnt, biß Zur ablößung derselben à 4 pro Cto Verzinßt werden sollen.
Wegen der von mir dem Zunfft schrbr. dießes Jahr widerumb gefertigten Commoedien Hauß Rechnung ist Erkandt worden, daß mit vor die 1698.ste Rechnung durch herrn Zunfft Meister Logel 3. lb d gereicht werden sollen Künfftige Jahr aber nach proportion und der Hh. Schöffen abermahliges guth befinden, nach dem die Rechnung sein würdt, gegeben, wann aber solche in die Zunfft Rechnung kahn* gebracht werden, soll selbige mit in die ordinari bestallung einfließen.

L’aubergiste et teneur de billard Jean Daniel Meygel demande une prolongation de son bail qui devra comprendre le poêle du haut. La tribu est disposée à passer un nouveau bail aux anciennes conditions. Jean Daniel Meygel préfère quitter les lieux à la saint Jean Baptiste 1700.

1700, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
Johann Daniel Meÿgel der Billiard Meister Lehnung
(f° 153-v) Donnerstags den 26. Februarÿ 1700 – Dato hatt Johann Daniel Meÿgel der Billiard Meister so sich schon etliche Jahr uff E. E. Zunfft der Maurer als ein Würth enthalten, ein Unterthäniges Memoriale und ansuchen mit beÿgefügtem petito, Eine newe Lehnung betreffendt, dem tit. H. Ober Rathh. und Schöffen überreicht, und umb dero resolution darüber ansuchung gethan, welches Memoriale aber von Ihme Imploranten nicht subscribirt und auch von solchem Memoriale widerselbsten abgewichen und die Obere Stub erfordert, also solches Memoriale nicht hatt attentirt werden können, Dahero per majora concludirt worden, wann Er Meÿgel wie am 7. Novembris 1698. durch tit: H. Ober Rathh. und Schöffen Erkandt worden, hienführo ohne einigen ferneren Balds, würdt die 130 gulden Zinnß geben und quartaliter Vorauß solle Er unvertreiben sein, wo nicht, solle Er zu aller vorderist die Hh. Zunfft Meister contentiren und mithien Ihme die Zunfft bis Johannis Baptistæ nechst künfftig Zu raumen vffgekündet sein solle.
Johann Daniel Meÿgel erklärt sich hierauff die 130. fl. nicht zugeben, sondern will viel lieber quittiren und Zu deßen mehreren Gezeugnus hat sich Er Meÿgel Damahlen in dem concept als eÿgenhänig underschrieben
Ich Johann Daniel Meÿger underschribe daß ich dießen lehnung auffkünd bis Johanni Anno 1700. und Verspreche Zu Zahlen nach meinem accord Nemlich 100 fl. und den Keller ein halb Jahr. (Feuille originale jointe)

Les Quinze évoquent le 16 novembre 1700 l’incendie qui a détruit le 12 novembre vers deux heures le théâtre au poêle des Maçons. L’enquête montre que le feu a non seulement pris dans la pièce où se trouvait la caisse et où l’aubergiste Jean Daniel Meigel servait des liqueurs et du café mais aussi dans les pièces de l’étage dévolues au théâtre où des femmes avaient transporté le dimanche des charbons ardents. Les comédiens déclarent qu’ils ont quitté les lieux à dix heures en confiant les lieux à l’aubergiste. L’assemblée classe le dossier.

1700, Procès verbaux des Quinze (2 R 104)
(f° 390) Freÿtags den 16.ten Novembris – Fewrbrunst in der der Maurer Stub betr.
Obere Fewr herren Laßen per me Proponire, es seÿe bereits Zur Genüge bekant, wie daß Vorgangenem Montag früh Gegen 2 uhren, das Comœdien hauß in der Maurerstub in brand gerathen, undt in Kurtzer Zeit völlig in aschen gelegt worden. Warauff die Obere Fewerherren sich gleich selbigen morgen noch angelegen seÿn laßen, eine Inquisition vorzunehmen, vndt sowohl der Comœdianten selbsten, welche alsobaldt in arrest genommen wurden, als auch die Jenige Personen, so da von wißenschafft haben können, derentweg. abzuhören, umb zu sehen, ob man auff den Ursprung, oder dem Urheben kommen möchte, wiewohlen solches bißhero eigentlich Zu erkundigen nicht möglich geweßen seÿe.
Ego Lase die inquisition hierauff von wortt zu wortt ab, Woraus so viel abzunehmen, daß das fewr beÿ dem Stübel, alwo man das gelt einzunehmen pflegte, und allda Johann Daniel Meigel der Würth auff der Maurer stub seine Liqueurs und Caffé gehalten, undt nicht allein den Comœdianten, zu erwärmung des Comœdie haußes fewer und Kohlen zu verschaffen, sondern auch darauff achtung zu geben übernommen, verwahrlasst, oder von einigen Weiber personen, die vorg. Sontag, auff der öbersten gängen, der Comœdie zugesehen, Glüende Kohlen Hinauff getragen, alda negligirt, und also die brunst verursacht werden seÿn müßen, allermaßen an solchem Orth und dießer gegendt, das fewr am ersten gesehen werden seÿe. Es hetten auch darauff die Oberfewer herren, bemelte Comœdianten nach deme sich aus der Inquisiion soviel hervorgethan, daß umb 10 uhr dieselbe insgesambt von der Maurer Stub weg geweßen, und soviel an Ihnen war, alles Sorgfalt wegen des fewers præstirt, und obged. Meÿel die auffsicht anvertrawt hatten, des angelegten arrests wider befreÿt, weilen Sie aber auch ein Testimonium innocentiæ Verlangt, dießelbe vor E. E. Großen Rhat deßwegen verwießen, allwo, auff angehörte inquisition man denenselben nicht gleich willfahren wollen, sondern Er komt, daß die inquisition E E Zunft der Maurer zuvorderist Communicirt, vnd dießelbe darüber vernemmen werden solte. wurde demnach Zu Mghherren stehen, Wie Sie die sach ansehen und was Sie darüber erkennen wollen. Erk. v.bleibt auff sich.

Huissier au poêle des Maçons, l’armurier Nicolas Nonnenmann demande un dédommagement des pertes qu’il a subies lors de l’incendie du théâtre. L’assemblée renvoie l’affaire à la chambre de police en recommandant de collecter des fonds qui seront répartis entre les différentes personnes qui ont subi un préjudice.

1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Niclauß Nunnenmann der büttel auff der Maurerzunfft vmb Ein brandstewr. 223.
Brandstewr wegen der auf der Maurer Zunfft entstandenen brunst einzusamlen würd erlaubt
(p. 223) Montags den 22.sten Novembris 1700. (Niclauß Nunnenmann der büttel auff der Maurerzunfft vmb Ein brandstewr)
Saltzm. Ersch. Niclauß Nunnenmann der büchßenmacher vnd büttel beÿ E. E. Zunfft der Maurer producirt unterthäniges vnd höchstgemüßigten Memorial vnd bitten, handelt Innhalts welcher dahin gehet, daß ihme wegen deß durch den auff der Maurer Zunfft stub in dem Comœdianten hauß entstandenen Brand Zugestandenen schadens (.maßen Er beneben seinen meisten mobilien allen seinen werckzeug verlohren.) einer mildreiche stewr gereicht oder erlaubt werden möchte beÿ einigen guthätigen gemüthern eine stewr Zu samlen.
Herr Advocat Geiger meldet, es weren zween die meiste in der supplication enthalten umbstände notori, weilen aber ohne Zweiffel noch ein vnd andere persohnen, welchen nicht weniger durch den entstandenen brand einiger schaden Zugefügt worden, sich wegen einiger Steur anmelden werden, so stelle Er dahin ob nicht Einem Löbl. Policeÿ gericht die sach dahin zu recommendiren sein werden daß, wie vor dießem mehr mahlen in dergleichen fällen geschehen, durch eine herumbgetragene buchß eine allgemeine Stewr für die interessirte persohnen eingesamlet und nachgehends durch die Herren Deputirte nach proportion Eines jedwedern verlust vnd schadens außgetheilrt weden möchte.
(Brandstewr wegen der auf der Maurer Zunfft entstandenen brunst einzusamlen würd erlaubt)
Conclusum Würd die Sache an E. Löbl. Policeÿgericht gewießen vnd solten daselbsten die anstalten verfügt werden, daß durch Eine büchß eine allgemeine Stewr vor die jenige welche sich wegen deß beÿ dem brandt erlittenen schadens anmelden würden, eingesamlet, vnd nach proportion Eines jedwederen Schadens distribuirt werden möchte, Zu welchem ende auch Eine Erkandnuß deßwegen beÿ der Cantzleÿ außzufertigen sein werde, Im übrigen werde Zu vigiliren sein, daß ins künfftige dergleichen Comoedianten heußer in keinem hauß sondern vielmehr ahe einem solchen orth vnd platz allwo kein gefahr Zubesorgen were, auffzubawen gestattet werden möchte.
H. XV. Richshoffer vnd H. Rathherr Schübler

Jean Daniel Meigel ne renouvelle pas le bail qui arrive à échéance à Noël 1700. Les parties s’accordent suite au récent incendie. Jean Daniel Meigel quittera ses fonctions à l’Annonciation

1700, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 163) Donnerstags den 16 Decembris 1700
Nach deme ist in Deliberation gebracht worden, weilen Johann Daniel Meÿgels Lehnung sich nechst anbeÿ zue Komendt Weÿhenachten endiget und was mit Ihme besonders wegen ohnlängsten ohn Verhoff außgestandenen Brandts, dadurch der Zunfft nicht wenig schadenn Zugewachßen, Vorzunehmen seÿe, und wie es mit beeden Küfftiger Zeit gehalten werden solle, Warauff hien dann Erkandt, daß Zue aller Vorderist mit Meigel durch den H. Zunfft Meister abgerechnet und was derselbe Verbleiben würdt ohnverzüglich eingezogen, und Ihme Meigel die Zunfft bis Annunc. Mariæ Zuraumen angekündiget werden solle.
po. Wie Mittel die handt zubringen umb wider etwas Zubawen ist soweith dahien außgestelt worden, daß etwann mit ein und anderer Zunfft, umb einen Vorschuß Zuthun, geredet, dennoch bis vf weitere Deliberation ußgestelt Verbleiben solle.

Le prévot expose aux échevins qu’après l’incendie qui a détruit le théâtre et le logement de l’huissier, la tribu doit régler les intérêts 1 300 florins. Il propose de demander l’autorisation de construire un jeu de paume.

1701, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 165) Mittwochs den 23. Februarÿ 1701. Zu allen vorderist hatt hochgebietender Herr Oberherr proponirt, daß denen Hh. Schöffen von selbten nur Zu Viel gewußt, daß durch ohnverhoffte einäscherung, das, vf dießer Zunfft gestandene Commoedien haußes, auch des Büttels Wohnung, gähg und andere gebäw mehr, mitgegangen, und dadurch die Zunfft in nicht geringen schaden gesetzt worden, und dabeÿ auch noch von einem alten Capital 400 fl. und Zur auffbawung des allegirten Verbranden Commoedien haußes S. C. annoch über die 900 fl. auffgenommen worden, also über die 1300 fl. die Zunfft Zuverzinnßen hatt, dahero die frag wo die mittel herzunehmen neben anderen außlagen mehr, solche Zinnß abzuführen, Mithien in deliberation gekommen umb solche Zinnß und andere außlagen Zubestreitten, daß, wann E. Ehrsame Zunfft beÿ gn. Obrigkeit die erlaubnus Überkommen mag vf solchen abgebranden Platz ein ballenhauß vf zu führen und anzusetzen, Welches aber zu fernerem bedacht außgestellt worden.

La tribu des Maçons loue à Philippe Joseph Mollinger deux coffres à blé au-dessus du grand poêle de la tribu aux mêmes conditions que le précédent locataire Jean Guillaume Stædel.

1701 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 96
H. Johann Martin Schlitzweg E.E. großen Raths beÿsitzer alß Rathh. und Zunfftmeister E. E. Zunfft der Maurer im Nahmen deroselben
in gegensein Hn Philipp Joseph Mollingers ged. Ers. Großen Raths beÿsitzers
Entlehnt, Zween Fruchtkästen über einander, über ged. Maurer Zunfft Großen Stuben auff die Gaß sehend, wie solche H. Joh: Wilhelm Städel in Lehnung gehabt, auff dreÿ Jahr lang, von Annunc. Mariæ diß jahrs anzurechnen – um einen jährlichen Zinß nemlich 7 pfund 10 schilling

Les voisins François Thiébaut Rothfuchs, Jean Philippe Gangolff, Philippe Joseph Mollinger et Jean Philippe Hartmann s’opposent que les acteurs construisent une baraque au poêle des Maçons jusqu’à ce que le théâtre au Marché aux chevaux soit terminé à moins que la tribu ne se porte garant des dommages éventuels. Le syndic royal estime que le danger est exagéré puisqu’il s’agit d’un petit bâtiment. Il recommande cependant de trouver un autre endroit qui ne présente aucun danger. Le consul Wencker rappelle que huit ou neuf ans auparavant on a dû arracher les volets pour sauver les spectateurs. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent la proposition du syndic royal.

1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
Die Nachbarschafft an: vnd vmb E. E. Zunfft der Maurer das die operisten Keine hütte In der selbig. bauen dörff. 64.
E: E: Zunfft der Maurer vmb permission auff die Abgebrannte Statt Ein Ballhauß auff Zu bauen. 113.
(p. 64) Sambstagß den 19.t Martÿ 1701. – Die Nachbarschafft an: vnd vmb E: E: Zunfft der Maurer, daß den operisten Nicht Vergönnet werden Möchten Eine hütte In den Verbranten Maurerstuben auffzuschlagen
K. Ersch: Nîe Nachbarschafft an: vnd vmb E: E: Zunfft der Maurer wohnende, herr Frantz Theobald Rothfuchß, Thumcapit. Oberschaffner, herr Joh: Philipp Gangolff, Rhatherr, Herr Philipp Joseph Mollinger auch Raths herr vndt Johann Philipp Hart Mann prod: unterthänig angelegenes Memoriale Vnd Bitten, dahin Ziehlendt, daß den Operisten Nicht erlaubt Werd. Möchte, Einige höltzerne hütte, Wie Sie Vorhabends, In der Verbranten Maurer Zunfft stuben, Ihre Actiones Zu præsentiren, biß das Neu operisten hauß auff dem Roßmarck wurde fertig seÿn, auffzuschlagen, od. da Ime die permission gegeben werden solte solches Ins Werck Zu setzen, daß Sie den Imploranten genugsame Caution vnd Indemnisation Von E: E: Zunfft der Maurer so den Zinß darvon erheben wurde, Zu thun Verbunden seÿn solten.
Herr Syndicus Sagt, Er Vermeine daß die Forcht der Imploranten, wegen Erbauung Einer höltzernen hütten in der abgebranten Maurer Stube Viel Größer als ahn sich selbsten ist, seÿe, weilen Er Noch des geringsten von aufführung deßelbigen gehört habe, daß Sie aber gesinnet währen den Untern Saal auff daßelbig. mitt Pretten Zu Machen Zu Laßen, Vnd deßen sich, biß des operisten haußes auff dem Roß Marckt wurde fertig seÿn, Zu bedienen, währe wahr, Er hielte davor, daß Eine Deputation Zu Machen seÿn Wurdte die Von solchem operisten Zu Vernehmen hätte, ob Sie dergleichen würcklichen Zu thun gesinnet währen? Nachgehens solchen die Gefahr, dero die sämptl. Nachbahrschafft Exponiret seÿn wurde, præsentiren Vnd solchen Einen anderwärtigen orth in der Statt Wo Sie dergleichen hütte ohne die geringste Gefahr auffschlagen Könten, Vorschlagen vnd ahne hand geben, Im fall Sie aber Wieder Verhoffen Insistiren solt. den Vntern Saal auff die Maurer Stuben darzu Zu gebrauchen, Sie guthe Caution der Nachbarchafft Zu Leisten haben Wurdten.
Herr Stätt Meister von Wickersheim præsentiret die große Gefahr so welcher Er beÿ der Letzten brunst gestanden seÿe, In deme Feurige Kohlen Eines Arms Lang auff seine tücher vnd In den hoff gefallen währen auch wo Er Kurtz zu Vor Eines darvon nicht mitt Bleÿ Verwahren Laßen, so das fewr auff gehalten, sein hinter hauß gantz gewiß wurde In Rauch auffgegangen seÿn, Ersucht deßwegen Meine Herren auf der Imploranten begehren Großgünstig vnd gnd. Zu Reflectiren, vnd tritt darauff ab.
Herr Ammeister Wencker Berichtet daß Vor 8 od. 9 Jahren, als die Commoedianten In dem Vntern Saal gespielet, bereits fewr außgekommen vnd darin gebrandt hätte, so daß die Läden haben Müßen auffgesprenget werden, vmb die Spectatores Zu saluiren, Er Muße gestehen, daß wo in dem Vordern hauß auff die Mauer Stube feuer auß Kommen solte, seine behaußung auch gar große Gefahr auß zu stehen haben wurde, da Sie beÿ der Letzten Brunst, Gott habe danck, das gereingste nicht gelitten.
Erk. Herrn Syndici Voto durchauß gefolget undt denen herren Deputirten die Sach Zu Künfftiger Vorstellung den operisten bestens Recommendirt.
Herr XV. Kellermann, H Grisbach

La tribu des Maçons demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation de construire un jeu de paume pour compenser les dommages dus à l’incendie de leur théâtre. Le syndic royal estime que la permission pourrait être accordée puisque le jeu de paume créé en 1601 n’a aucun privilège mais qu’il paie seulement un droit annuel de 50 florins qui pourrait être réduit à 25 florins, assorti d’une exemption les cinq premières années. L’assemblée adopte la proposition.

(p. 113) Sambstagß den 23. Aprilis 1701. E: E: Zunfft der Maurer vmb Erlaubnus Ein Ballhauß auff die abgebrannte Statt, auff Zu bauen
K. Ersch. Nôe E: E: Zunfft der Maurer allhier dero Jetz Mahligen Zunfft Meister herr Rhatherr Johann Martin Schlitzweck prod: Unterthäniges Memoriale vnd bitten, daß Ihnen gnd. Erlaubet werden Möchte ahne statt einer billich Mäßigen Compensation Von ihren beÿ Letztern brunst, da das Commoedianten hauß gäntzlichen in die Asche gelegt worden ist, erlittenen Schadens Ein Ballhauß auff der abgebrandten Statt, auff bauen Zu laßen.
Herr Syndicus Saget hierauff, die Rationes so die Implorirende Maurer Zunfft In Ihrem abgelaßenen Memoriali exponiren, währen dergestalten ereblich, daß in dero begehren Von seiten Meinen herren billig Zu willfahren seÿe, Vber dießes währe dero Erkantnuß beÿ Meinen herren den XIII. bereits dahin schon gegangen, daß wo künfftighin eine E: Zunfft der Maurer supplicando Einkommen wurde umb Ihren Erlittenen Schatten beÿ der Letztern Brunst auff ein oder die andere Weiße suchen Zu Compensiren, Sie allezeit ein geneigtes ohr finden, und ihnen auff alle weiß vnd weg geholffen werden solte, die Difficultæt aber so sich beÿ dießem occurenti [p. 114] hätte hervorthun können, währe anderes Nichts geweßen, als Ein gewißes Privilegium, so etwa die Jetz Mahlige Ballen Meister Vor sich hätte haben Können, Weilen aber durch Auffschlagung der alten protocollen, Vnd Zwahr deßen Von Ao. 1601. da das Jetzig alte Ballhauß auffgebauen worden ist, sich Von dergleichen Privilegio gar Nichts findet, wohl aber daß als solches auff zu bauen gesucht worden ist, Von Meinen herren Zwahr es erlaubt word. seÿe, Mitt dießem beding daß Er pro Recognitione 100 Reichsthlr zahlen solle, Lege 100. lb. d. weilen aber solche Zimlich hoh zu seÿn scheine, Ist der dermahlige Implorant aber Mahlen eingekommen Vnd Vmb Minderung solcher ged. 100. lb. d. gebetten, so auff 100 Reichsthrt. Limitirt word. Nachgehens auff 50. lb vnd wieder auff 50. fl, worbeÿ es auch Verblieben, beÿ dießen Umbständen hielte Er davor, daß der Imporirender Zunfft der Maurer billig solte willfahrt werd. angesehen Ihres allzugroßen erlittenen Schadens Vnd Verlusts, Vnd des Von seiten Meine Herren Ihnen gethanen [p. 115] Zuspruchs, daß Sie das Verbrante Commoedianten hauß auff Zu bauen Vber sich Nehmen sollen, ob aber Sie dießelbige Zu den 50. fl. pro Recognitione Nebst ertheilung eines gewißen privilegÿ astringiren od. solche 50. fl. auff 25 Reduciren wollen, Laße Er Zu Meinen herren belieben außgestellet.
Erkant, Wird der Implorirende Maurer Zunfft Ein Ballhauß auff der abgebrandten Statt auf zu bauen gn. Erlaubt Und darmitt Willfahrt, Mitt dießem Expressen Anhang daß Sie fünff gantze Jahr freÿ seÿn solle das geringste Vor solche Obrigkeitliche bewilligung beÿzutragen oder Zu geben, Nach Verfließung solcher Fünff Jahren aber dem Pfenningthurn pro Recognitione allererst Jährl: 25. Gulden Zu bezahlen vndt abzustatten.
Herr XV. Kellermann, Herr Grisbach.

La tribu des Maçons loue en avril 1701 à l’aubergiste Jean Georges Brey la partie de la maison dont jouissait avant lui Jean Daniel Meygel.

1701 (14.4), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 201
H. Johann Martin Schlitzweg E.E. großen Raths beÿsitzer alß Zunfft meister E.E. Zunfft der Maurer
in gegensein H Johann Georg Breÿ deß Würths
verlühen, Von der Maurer Zunfft hauß alle diejenige Gemach und bequemlichkeit. so Hans Daniel Meÿgel vorhin in Lehnung gehabt, außerhalb deß Kleinen Cämmerleins, neben der Steg alß welches die Zunfft dißmahl höchst vonnöthen hat, und der beed. frucht Cästen, so an H. Joseph Mollingern E.E. großen Raths beÿsitzern verlehnt seind, Im übrigen alles so ged. Meÿgel ingehabt, auch die beede Keller, alles auff ein Jahr lang von verwichenen Annunciationis Mariæ diß lauffenden Jahrs an zu rechnen – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Le prévôt de la tribu déclare que quelqu’un s’est proposé de louer pour un loyer annuel de 350 florins le jeu de paume que les Conseillers et les Vingt-et-Un ont autorisé. Le nouveau bâtiment devrait revenir à 3 500 florins d’après les estimations, ce qui ne permet pas à la tribu de faire grand profit. Les échevins décident d’ajourner le projet.

1701, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 169-v) Freÿtags den 24. Junÿ 1701 – Hatt S. tit: hochgebietender Herr Oberherr die Hh. Rathh. und Hh. Schöffen Zu sich in seine behaußung erfordern laßen und proponirte weilen ohngangsten von gn. Hh. Räth und XXI.rn die gn. Vergönstigung erhalten, daß die Zunfft ein Pallenhauß, statt deß vorher gestandenen Commoedien Haußes uffrichten darff, so hatt sich dann dießer tagen N. N. angemeldet, umb deßwegen wann eines solte gemacht werden, daßelbe Zuentlehnen auch bereits wann ein solches in den standt wie Er es schrifftlichen prætendirt gestelt werden würdt, Zu Jährlichem Zinnß 350. fl anerbotten, Nach dem nun durch solchen gethanen Vorschlag, die bawcösten sich s. c. wohl vf 3500 fl. erstreckhen dörffen, und wann auch noch andere vf der Zunfft stehende widerzinnß vnd Besoldungen, darzu gerechnet werden, würde dennoch E. E. Zunfft kein sonderlicher profit außfallen oder beÿ kommen derowegen ein solches denen Hh. Schöffen Zubedacht überlaßen will, was hieinnen der Zunfft Zum besten gereichen möchte, sich Zue resolviren was hierinnen zu thun und vorzunehmen wehre.
Darauffhin unanimiter concludirt worden, daß mit erbawung solchen ballenhaußes annoch ein Zeit lang angehalten werden solle.

Les Quinze autorisent le montreur de marionnettes Charles Vasset le 13 février 1702 à donner des représentations pendant quatre semaines mais le jour seulement, en réglant trois livres aux deux aumônes

1702, Procès verbaux des Quinze (2 R 185)
H. Carl Vasset Joueur des Marionettes, vmb Erlaubnuß sein Spiel auff der Maurer Zunfft zu præsentiren. 73.
(p. 73) Montags den 13. Februarÿ 1702. – Ris. Ersch Carl Vasset Joueur des Marionettes, bitt in Unterthänigkeit Ihme auff der Maurer Stuben allhier sein Marionetten Spiel Zu halten, gn. Zu erlauben.
Erk. Willfahrt, doch mit dem Anhang daß er Nur des Tages Vnd gar nicht beÿ Nacht spielen solle, darbeÿ aber auch 3. lb in bede allmoßen erlegen, undt wo Er darwider thun vnd vber 4 wochen spielen solle, daß solches Von Einem löbl Policeÿ Gerict geandet werde solle.
Herr XV. Richshoffer, Herr Leitersperger.

La tribu des Maçons loue à Philippe Jacques Hoffmann le grand poêle et le petit à côté, la grande cuisine , la salle de danse et la resserre à grains. Le bailleur jouira de la cour pour les jeux de quille

1702 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 152
H. Johann Jacob Großmann der Maurer Und Stein Metz alß ietziger Zunfft Meister E. E. Zunfft der Maurer mit beÿstand Hn. Johann Jacob Grünwald Not. Publ. Und Zunfftschreibers allda
hatt in gegensein Philipß Jacob Hoffmanns des Schneiders mit beÿstand Heinrich Reichard des jüngern Schneiders seines Schwagers (signé) Philipß Jacob Hoffman, Heinrich Reichard der Jünger
im Nahmen ged. Er. Zunfft, Von ged. E. Zunfft in der Juden gaß gelegenen Hauß Nachfolgende gemach Und bequemlichkeiten Nemblich die große Stub sambt der Kleinen darneben Wie auch die Undere große Küchen, ferner den Tantz Platz Und fruchtboden, Mehr den kleinen Keller Under ged. Tantzplatz, Item den Genuß deß Hoffs zum Kegeln, doch so lang solcher nicht wird Verbauen wird. So dann das frucht Kästlein über der Schöffen Stub, alles auff ein Jahr lang Von Verwichenen Annunc. Mariæ dieses lauffend. Jahrs angerechnet – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 pfund

Les échevins autorisent de transformer le poêle du haut et la cuisine en logement

1702, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 182-v) Diengstags den 27. Junÿ 1702 – p° desjenigen baws, so in der übernohmenen Kuchen und obern Stub, mit dem underschlag Zue einer Wohnung gemacht werden solle, ist von dem herr Ober: Rathh. Hh. Schöffen und E. E. Gericht verwilliget, und dem jetzigen herrn Zunfft Meister Hanns Jacob Graßmann bestens recommendirt worden.

Les échevins constatent le 4 août que l’aubergiste Philippe Jacques Hoffmann ne paie pas son loyer en dépit des avantages qu’elle lui a accordés. Son beau frère et garant Henri Reichhard se déclare prêt à payer les sommes dues à condition que la tribu résilie son bail. Philippe Jacques Hoffmann se justifie le 10 octobre ; son garant déclare qu’il met fin à sa caution à Noël.

1702, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233) f° 183
Lehnung Philipp Jacob Hoffmann des Würths
(f° 183) Dingstags den 8. Augusti 1702. – Philipp Jacob Hoffmann der jetzige Würth, ist vorbeschieden und befragt worden, warumb Er seinen Zu vorauß versprochenen quartal Zinß nechst Verstrichen Joh: Baptistæ nicht bezahlt, derowegen solcher dißmahls ahne Ihn gefordert würdt, welcher dieße exception beÿgebracht, daß man Ihme auch den Kleinen frucht Kasten über der Hh. Schöffen stub entzogen deme gleich wider sprochen worden, daß er hiengegen davor in der underen Küchen eine Stub und Cammer über kommen hette, also solches Vor keine entschuldigug angenommen werden kahn, und dieweilen Er selbigen auch nicht Zugeben Vernehmen läßet, und wohl wißent, daß Er auch berührten quartal Zinß, nicht Zubezahlen vermag, als ist Heinrich Reichhardt, deßen Schwager und Bürg, deßwegen besprochen worden, der sich dahien erclärt, daß Er den Zinnß Zugeben nicht weigert, anbeÿ aber beditten, ehe und bevor Er solchen reichen thut, solle seinem Schwager angesagt werden, daß Er die Zunfft raume, so wolte Er entweder selbsten solche Zunfftstub beziehen oder an einen andern uberlaßen, so ist darauff hien Erkandt, daß Hoffmann der Würh, solchen quartal Zinnß innerhalb acht tagen von dato bezahlen, widrigen falls derselbe nicht mehr gelitten werden solle, Welchem nach zu geleben Er Hoffmann mit Mundt und handt E. E. Gericht Versprochen, dabeÿ Er auch gelaßen worden, Widerigen falls Er die Zunfft quittiren müßte.

(f° 185-v) Dingstags den 10. Octobris 1702. – Philipp Jacob Hoffmann der Würth, ist auff bescheidt vom 8. Augusti nechsthien widerumb vorbeschieden und der restirende Zinnß, so nach abzug bißhero daran bezahlter 20. fl. an ihn gefordert worden, Welche nachmahlen seine Vormahlige Exceptiones beÿgebracht, daß Er ein und anders nicht genießen Kahn, da doch das, was S. tit. Herr Ammeister Friderici & in dem undern Gemach mit eingelegten früchten genießet, am Zinß defalciren Zulaßen, bereits ercläret, anbeÿ E. E. Gericht auch wohl geneigt ist, die Jährliche Lehnung vollendts außzuhalten, Wann N. Reichhardt der bürg mit Content, und für solchen Jahrs Zinnß Zustehen, ferner erclären wirdt. Reichhardt præsens, will biß nechst künfftig Weÿhenachten jedoch mit dießer condition in der bürgschafft Verbleiben wann hiengegen Er durch den Bittel solchem quartal wein außzuschencken erlaubnuß herrn Hoffmann erbiet, sich hierauff innerhalb 14. tagen Vollkommen Zubezahlen, Mithien Erkandt, wegen herrn Heinrich Reichhardt Inn der bürg, mit Content, daß sich E. E. Zunfft noch die 14. täg gedulden wollen in Verbleibung deßen Aber Er Hoffmann gleich nach solchen 14. tagen Zuraumen schuldig sein solle, Warein herr Reichhardt consentirt, mit vermelden daß Er aber die bürgschafft länger nicht als bis nechst Weÿhenachten præstire, so seindt dann solchem noch erwehnte 14 tag noch ferners Zugelaßen und anbeÿ Ihme Hoffmann auch beditten worden, daß Er dann die Zunfft, weilen herr Heinrich Reichhardt länger nicht alß biß nechst weyhenachten bürg sein will, vf solche Zeit die Zunfft Zuraumen schuldig solle, welchem nach zugeleben mehrberührter Hoffmann mit Mund und hand versprochen.

La tribu des Maçons loue une partie de son poêle au maître d’armes Langlois. Le bail est passé en français (ci-dessous) à la Chambre des Contrats

1702, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233) f° 188
Lehnung mit Mons. Langlois getroffen
(f° 189-v) Mittwochs den 20. Decembris Ao. 1702. Ist durch S. Tit: Herrn Rathherr Haanen, herrn Rathherr Städel, herr Rathherr Schlitzweckh, herr Stäbler und Herrn Graßmann, als von E. E. Zunfft der Maurer sambtlicher Hh. Schöffen, und hierzu insonderheit abgeordneten hernach Volgende Lehnung mit Mons. Langlois getroffen worden
1. Ist demselben die große obere Stub, jedoch dergestalten in lehnung gegeben worden, daß derselbe schuldig sein solle, Wann die sambtliche Zünfftige vf den Schwörtag und beÿ deß herrn Ammeisters umbfahrt beÿsammen Erscheinen, Er soche große Stub Zulehren
2. den untern boden, so zu vor der dantzplatz geweßen, wie Er underschlagen, solle Ihme auch eingelüffert werden
3. die undere new gemachte Stub, sambt der Cammer darüber, wie auch die Kuchen davor
4. Item den Kleinen Keller, jedoch daß dem Büttel das vordere plätzlein an der Steeg vf der rechten handt verbleiben solle.
Vor solche überlaßene dreÿ Jährig Veraccordirte Lehnung und Nutzung solle Er der Entlehner vor das Erste Jahr 120 Gulden, neben Einem ohmen guten wein oder dreÿ gulden davor und daran gleich beÿ der Verschreibung in der Contractstub vor das Erste quartal 30 fl. Zuerlegen schuldig sein, und dann Volglich allezeit ein quartal Zuvor mit 30. fl abzahlen, Welche Lehrbrieff von nechst anbeÿ ruckhendt weÿhenachten Ihren anfang nehmen und dato 1705. sich wiederumb endigen solle. Wann nun nach verfließung, solchen ersten Jahrs, dieße Lehnung ferner noch überige zweÿ Jahr continuiren wirdt solle Er mehr nicht dann des Jahres 110 gulden, und gleichmeßig alle Zeit ein quartal Zuvor mit 27 fl 5 ß abrichten Mithien so sollen die öffen und fenster Ihme gantz und ohnzerbrochen gelüffert werden und beÿ deßen außzug Er Mons. Langlois auch schuldig sein solle, gleich wie Ihme solches alles gantz gestellet, Er es also auch widerumb Zuelüffern Verbunden sein. Endlichen so soll dieße Lehnung innerhalb zween oder dreÿen tagen in allhießiger Contract stub verschrieben werden, In zwischen haben sich beede Parthen hierunden eÿgenhändig underschrieben
Den 23. dito ist diße Lehnung in allhießiger Contract stub frantzösisch ad Protocollum gebracht worden, dabeÿ der Entlehner an H. Graßmann Vor das este quartal biß Annunc. Mariæ 1703. 30. fl und für den ohmen wein 3 fl. gleich bezahlt.

La tribu des Maçons loue une partie de son poêle au maître d’armes Langlois en décembre 1702 pour trois ans. Le bail est prorogé à plusieurs reprises, la dernière fois en avril 1719 pour neuf ans

1702 (23. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 529-v
Les Sr Josias Städel ancien senateur et marchand libraire ensemble Jean Jacques Grasman masson tous deux Deputés de la part du College de Mrs le Directeur et Eschevins du poele des Massons
bail au S Langlois maître d’armes
dans le dt. poele les appartements et commodités suiuantes, Sçavoir le grand poele d’enhaut donnant sur la rüe à condition tousjours de le uider tous les ans aux jours nommés Schwörtag u. ammeisters umfahrt pour l’assemblée du corps du dt. metier, Deplus on luy laisse comme dessus la place d’embas ou etoit autrefois la place à dançer comme elle est separée presentement En outre le poele neuf d ’embas auec La chambre dessus et la cuisine deuant et enfin la petite cave à condition toujours d’en laisser la petite place auprès de la montée à droite au garde du dt. poele, Le tout pour trois années à commencer à noel de la présente pour un loÿer comme il suit, Sçavoir pour la première annéee 240 livres tournois, Pour les deux années restantes 220 livres tournois
[in margine :] les Srs Stedel mentioné dans le Contrat cy contre, Jean Georges Hegelin et Jean Charles Loguel tous trois respectiuement Senateur, maître Echevin et Echevin de la tribu des massons d’icy, deputés de La part du College des Escevins de La dte Tribu, en présence du Locataire mentioné dans Le contrat cy contre, que Le dt. college a continué le bail cy contre pour 8 ans à commencer cette continuation à Noel de l’année 1705, le 25 sept. 1704
[in margine :] Erschenen Herr Johann Martin Schlitzweck Exsen. und Schaffner des Mehrern Hospitals allhier als ietzmahliger Zunftmeister hie vorbemelter E. Zunft der Maurer Hat in gegensein vorged. L’Anglois des Entlehners angezeigt und bekannt daß das gesambte Collegium der Herrn Schöffen allda (…) Ihme L’anglois * vier jahr lang, den 3. oct. 1711
[in margine f° 532-v° :] Fut présent le Sr François Henry Städel Conseiller et le Sr Georges Frederic Strehlin tous deux pour et au nom de La Tribu comme dessus deputés pour cela en vertu d’une sentence du 2.me Mars dernierement passé, ont declaré avoir continué le bail comme dessus au dt. Sr Langlois aux mêmes clauses et conditions comme dessus pour 9 ans à commencer à noel 1718 pour 150 livres tournois, le 28. Avril 1719

La tribu des Maçons loue deux coffres à grains au noble Philippe Christophe Gayling d’Altheim

1704 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 14-v
H. Joh: dam Acker, Paul Flach oberschreiber im Spital u. Joh: Jacob Graßmann alle alß resp: Zunftmeÿster u. Schöffen beÿ E.E. Zunfft der maurer, hierzu ihrer außsag nach von gesambten Collegio daßelbst bevollmächtiget
hatt in gegensein Hn. Philipp Jacob Mollingers Exsenatoris nahmens S.T. Jr: Philipp Christoph Gaÿlings von Altheim hochgräffl. Hanau: Lichtenbergischer geheimen Raths u. Jägermeÿsters
verliehen, auf gedachter stueb zween frucht kästen auf dem vordern stock über der großen Zunftstueb u. einen kleinen Kasten über der Schöffen stueb, auf 6 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1704, um einen jährlichen Zinß in summa 15 pfund
[in margine :] H. Frantz Heinrich Städel E. E. G. R. Beÿsitzer, Item Hr. Joh: Martin Schlitzweck Schaffer deß Spitals und Zunfftsmeister, in gegensein H. Rathh. Mollingers auf 3 jahr lang prolongirt, actum den 5. Xbris 1711

La tribu des Maçons loue la grande cave à David Hœlbe, aubergiste au Péage fluvial

1704 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 15-v
ut immediate supra [H. Joh: dam Acker, Paul Flach oberschreiber im Spital u. Joh: Jacob Graßmann alle alß resp: Zunftmeÿster u. Schöffen beÿ E.E. Zunfft der maurer, hierzu ihrer außsag nach von gesambten Collegio daßelbst bevollmächtiget]
hatt in gegensein David Höllbe würths auf dem wasserzoll
verliehen, auf besagter Zunftstueb den größesten keller unter der großen saal, welchen er bereith 2 jahre in lehnung hat, auf 9 jahr lang anfangend auf A. Mariæ 1704 – um einen jährlichen Zinß nemlich 6 pfund

Le prévôt propose de faire remplacer les poêles en profitant d’une occasion de vendre les anciens. Langlois demande l’autorisation de placer un poêle à côté de la cheminée de sa salle.

1705, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 29) Dienstags den 6.ten 8.bris A° 1705
Hr Oberherr proponiret demnach Er gesehen d der offen in der großen Stuben Zimblich alt und dahero wohlstünde, Weilen man die gelegenheit ahne dem aus die hand bekomme, selbigen Zuverkauffen, einen andern offen ane statt deß alten dahin setzen zulas&en und hette er bereits den alten offen, mit einrathen einiger Herren Schöffen an H. XV. Spielmann, alß ab* E. E. Zunfft der fischer*en * in ein Gaststub setzen wollen umb 30. lb. d. Verkauffet (…)
(f° 29-v) Hr Oberherr meldet ferner daß Ihne Mr Langlois angesprochen Ihme einen offen neben das Camin in den Saal setzen Zu laßen.
Erk. mann solle Zuvorderist sehen, wie hoch er etwann kommen möchte, und wann es nicht so hoch Käme könnte mann demselben wohl darinn willfahren.

Langlois est autorisé à remplacer par un mur la cloison lattée de la salle derrière l’escalier

1709, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 85) Mittwochs den 25.ten 7.bris 1709 – Mr Langlois ersucht die herren Schöffen Ihme die Wand am Saal hinden beÿ der Steegen Zu Zumauren Zulaßen, so mitt brettern nur Zugemacht. Erk. und Willfarth.

Alexandre Langlois qui vient d’acheter une maison des deniers de sa femme résilie son bail en proposant de laisser à la tribu les améliorations moyennant 300 livres tournois. La commission estime que la somme est trop élevée. Les parties s’accordemnt finalement à une somme de 200 livres. La tribu conserve les éléments qui figurent à l’inventaire, dont un billard

1723, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 78) Montags den 10.ten Maÿ 1723. – In sachen H. Langlois proponirte H. Rathherr Städel, daß derselbe Ihme heute früh angesagt, daß weilen Er beÿ denen herren Schöffen nicht reussiren können, die Zunfft in seinen nahmen an jemand anders so Lang seine lehnung währt, Zu verlehnen, er aber das hauß, so er auß seiner frauen mittlen erkaufft, selbten bewohnen mußen, als wolle er die Zunfft raumen, sich aber das Jenige, was er gebauen vorbehalten haben, hoffende, man werde Ihm selbers nicht disputiren, sondern sich deßhalben mit Ihme gebührend abfinden und deßwegen Zweÿ herren die solches Untersuchen abordnen.
Warauff er H. Langlois solches selbsten proponirt, vnd vor deßen abstand auch was er bauen Laßen 300. Livres fordert.
Warauf H. Rathherr Acker, H. Berga Vnd H. Erlacher deputirt wurden, Zusehen waß er gemacht habe. Die referirten Vnd Zwar H Rathherr Acker, daß dießer preis Viel zu hoch, Vor das jenige waß er gemacht, könte Ihme die helffte offerirt werden. H. Berga schätze es auch nur auff 150. Liv. oder möge es wegbrechen. H. Erlacher, der boden den er machen Laßen, seÿe Zimlich durchgetretten, vnd das ubrige was er gemacht auch nicht viel sonderlich werth, schätze es auch nicht höher dann 150. Livres, oder möge es wegbrechen, werde nicht 30. fl daraus Lößen.
H. Langlois stunde wider vor mit vermelden, er hätte die schafft in der Kuchen Vorgestern als welche unter obigen 300. Livres nicht begriffen, sondern er sich expressé Vorbehalten.
Erkandt, Ist auff der herren Deputirten abgestellte Relation Ihme 150. livres davor offerirt, angesehen es noch sehr raisonnable vnd derselbe wan er es wegbreche, Kaum so viel davor erhalten würdte, als es Ihne Kosten wird, dagegen er alles wie es jetzo im stand ist, daß stehet, der Zunfft eigenthümlichen überlaßen vnd bleiben oder aber wan Er sich damit nicht begnügen wolle, seine gemachte arbeit abbrechen vnd die Zunfft wieder im Vorigen standt setzen solle.
Ille. könne weniger nicht als 300. livres nehmen habe Inhn Ja das Camin allein 40. thaler gekostet.
Warauff nochmahlen eine Umbfrage gehalten vnd per Majora obige Erkandtnus, daß man Ihme mehres nicht als 150. Livres davor Zahlen, Vorhero aber Ihro Gnaden den herrn Oberherrn ehe mans abbrechen Laße, part davon gegeben werdten solle, nochmahlen Confirmirt worden.

(f° 79-v) Mittwochs den 19. Maÿ 1723. – H. Rathherr Städel proponirte, waßgestalten herr Ammeister auff das Jüngsthin von samtlichen herren Schöffen an Ihn abgeleßene schreiben sich vorderistens Vor das Ihme gegönte present schuldig bedanke, wegen des H. Langlois aber sich durchgehends mit deme conforrmire, was samtiche herren Schöffen darinnen schließen werden, selbiges auch völlig Confirmiren und Ratificiren wolle. Indeme er H. Langlois seithero gelind genug tractirt und gehalten worden.
Warauf dann vnter samtlichen herren Schöffen nochmahlen eine Umbfrag gehalten Vnd per Maiora Erkand worden, daß man Hme H. Langlois zu deren Letst bestimbten 150. Livres annoch 20. livres addiren vnd also samenthafft 170. livres bezahlen, dagegen aber derselbe alles in dem stand, wie es anjetzo ist, stehen Zu laßen oder aber da er sich mit diese 170. livres nicht begnügen wolte, das Jenige was er gemacht, weg zu brechen, Und die Zunfft wieder in vorigen alten stand Zu stellen schuldig seÿn solle. Alß man nun Ihme H. Langlois solches darauff eröffnet, Löße er sich vernehmen, daß er endlichen vor alles 200. livres annehme, vndt der Zunfft eigenthümlichen abtretten wolle, demnach wurde abermalen eine Umbfrag gehalten, und endlichen Ihme die 200. livres unanimiter accordirt, mit dem anhang, daß er dann alles, was er seithero gemacht, der Zunfft eigenthümlich abtrettenn solle, so sein H. Langlois selbstiger anzeig nach in folgenden stücken bestehet Als
Erstlichen die Kunstöffen in der Kuchen samt den eißen
der undere Fußbden in der stuben darneben
das Fenster über dem Keller im Hoff
die höltzerne dielenwand mit Zween thüren mit frantzösischen Schloßen Zwischen deßen wohnstuben vnd frantzösischen Camin Cammer
die hölzerne dielenwand Zwischen dem billiard gemach vnd hoff
Ein Eiserner offen underm billard gemach, samt dem Kachelwerck vnd darzu zugehörigen Camin, auch eißernen rohr
Zweÿ eiserne offen thürlin, wo mann einfeurt, samt den eisernen blatten ane dem frantzösischen Camin
der Fueßboden in der wohnstub vnd billard gemach
die Zweÿ Fenster im billard, so auff die gaß gehen
die bänck im billard
der garthen vnd hinderschopff, samt deme was darzu gehörig, vnd in dem garthen würcklichen stehet.

La tribu des Maçons accorde à titre précaire au chirurgien major Pierre du Conte la permission d’ouvrir des jours vers le poêle des Maçons au premier étage de sa maison

1723 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 508-v
im nahmen Löbl. Collegÿ der H. Schöffen und Ehrs. gerichts E. E. Zunfft der Maurer H. Georg Friedrich Ströhlin Apothecker und E. Kleinen Raths Beÿsitzer, Ferner H. Michael Erlacher werckmeister des Frauenhaußes und H. Quirinus Berga Steinmetz und maurermeister auch E. E. kleinen Raths Beÿsitzer, alle dreÿ Schöffen gedachter Zunfft
in gegensein H. Pierre Du Conte ancien Chirurgien Major des hôpitaux du Roy
demnach derselbe E. E. Zunfft der Maurer H. Oberherren und Schöffen ohnlängst ersucht in seiner allhier in der Juden: gaß einseit neben einer zur Neuen Kirch allhier gehörigen Diaconat behausung anderseit neben H. XIII. Gangolff und zum theil neben erwehnter Maurer Zunfft stub gelegenen Behausung und zwar in dero hindern Stock auff den ersten Stockwerk ein Fenster oder taglicht durch die zwischen ihme und gedachter Zunfft gemeinschaftliche maur in deroselben gartten sehend brechen und in dieselbe vergönnungs weiß setzen zu dörffen, als haben H. Schöffen und gericht offt bedüttener Zunfft sich dahin entschloßen, daß Sie ihme die erlaubnus in gedachtem stock und durch die gemeinschaftliche Maur ein Fenster in ihrem gartten sehend zu setzen und zu brechen, dergestalten als eine bloße vergünstigung und precarium ertheilen wollen, daß selbiges 4 schuh hoch von dem boden des Zimmers, in welches sothanes fenster gesetzt werden soll, ahn zu rechnen, 6 werckschuh in der höhe und 4 in der breitte haben auff H. Du Comte Maur: helffte das fenster gestell gesetzet mit 7 gleichling von einander stehenden stangen vergrembßet und außerhalb des fensters ein 3 schuh hoher und daßelbe umb so viel im liecht mithin zur helffte bedeckender Kupffernen Stechladen angehenckt werden, anbeÿ auch er H. Du Comte deßelben, Erben, Nachkommende und jeweilige Besitzer deßen obbeschriebenen behausung zu allen und jeden Zeithen verpflichtet sein sollen, das auff seine cösten verfertigte vergönnte fenster und stechladen wiederumb hinweg zu thun zu zu mauren, und die gemeinschaftliche maur in vorigen und bißherigen stand zu stellen, so bald und offt die vergönnende Zunfft solches begehren wird

La tribu des Maçons loue au marchand Jean Michel Essig le logement dont jouissait auparavant Jacques Terraillon, interné pour démence à l’hôpital

1725 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 575
im nahmen E. E. Zunfft der maurer allhier H. Johann Adam Acker als Rathherr, Ferner H. Georg Friedrich Stöhlin E.E. kleinen Raths alten beÿsitzers und H. Frantz Mathias Zäpffel E.E. kleinen Raths dermahligen Beÿsitzers als Zunfftmeister
in gegensein Johann Michael Eßig des handelsmanns
auff erwehnter Zunfft Stueben unten im hoff die untere neben ein ander liegende in einer Stuben Camin Kammer und einem großen Saal bestehende Zimmer, Ferner die Kleine Stueb beÿm bronnen sambt der darneben sich befindlichen Kuchen und zweÿen Küchen, Cabinets, mehr den gartten sambt zugehörden und endlich den gewölbten kleinen Keller wie solches alles Jacques Teraillon vormahliger handelsmann so sich dermahlen wegen verwirrten verstandts in allhießigem hospital befindet bißher lehnungsweiße inngehabt, zufolg eines aus dem gerichts Memoriali ged. Zunfft extractus vom 12. Octobris jüngst getroffen worden, auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von nachst bestehend weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la tribu des Maçons à vendre à leur voisin Gérard Geoffroi Becker la moitié du pignon mitoyen puisque le cessionnaire (1) établit ce droit d’après son acte d’achat, (2) a démoli une partie du mur, ce qui mènerait inévitablement à un procès, (3) offre une somme de 300 florins

1729, Conseillers et XXI (1 R 212)
E. E. Zunfft der Maurer erhalt ein Decretum alienandi. 271.
(p. 271) Sambstag d. 30. Julÿ – Lt. Fuchß, Nomine des H. Oberherrn und Hh. Schöffen E. E. unfft der Maurer, in deren nahmen Vor Euer Gnaden erscheint H. Malo Auguste Saussard alß iezmahliger Zunfftmeister, producirt unterthäniges Memoriale und bitten, umb gnädige Ertheilung des Decreti alienandi handelt innhalts.
H. Advocat Scheffmacher sagte, Es begehre die anruffende Zunfft, daß Meine Herren Ihro erlauben möchte die helffte des ihr zuständigen giebels, insoweit derselbe die Beckerische behausung und gerechtigkeit berühret, eigenthümlich Zu überlaßen, und gegen erlag 300 gulden Gerhard Gottfried Becker zu Verkauffen, Bekandten Rechtens wären daß beÿ alienierug der Minderjährigen kinder güther die nothwendigkeit erfordert werde, da hingegen beÿ Veräüßerung der Collegiorum und Communitäten Wie die Zunfft ist, ihrer Immobilium der Nutzen allein nöthig ist, Nun ergebe sich solcher aus deren in dem übergebenen Memoriali enthaltene umbstände augenscheinlich, Wohl erwogen 1° der gemelte Becker bereits das Jus hat Vermög deßhalben auffgerichteter Contract: Verschreibung das Wiederläger eines Gewölbts in der Zunfft gibel einzubrechen, Wie auch eilff unterschiedliche Körpffer einzulegen, 2° derselbe einen theil sothanen hirn und wieder schadhaffen giebels abgebrochen hat, und durch Verschiedene merckmahl bewogen berechtiget Zu seÿn glaubt einen theil besagter maur alß sein eÿgenthumb anzusprechen, Folglichen die Sach ohne Zweiffel Zu einem Proceß außbrechen Würde, deßen außgang ungewiß, die dabeÿ aufflauffende unkosten hingegen unvermeidentlich, und 3° Becker eine ansehnliche Summ erstgemelten umbstands ungebracht, nemblichen 300 gulden Vor diese helffte des giebels, Worauff er schon eine Servitutem hat, offerirt, derowegen Wolte er der meinung seÿn, daß der Implorirenden Zunft mit gebettener Erkaubnuß könte Willfahrt, und das Zu Vollziehung des Vorhabenden Kauffs erforderliche Decretum alienandi ertheilt Werden, iedoch mit diesem anhang daß die empfangende 300 gulden zu der Zunfft nutzen anderwertig sicher Wiederumb solte angelegt werden.
Erkandt, Wird H. Advocatien Scheffmacher Anspruch durchaus befolgt.
Deputati H. XXI. Gonion und H. Rht. Pfeffinger.

La tribu des Maçons vend la mitoyenneté du mur à Gérard Geoffroi Becker qui est autorisé à y poser des corbeaux suivant un acte de 1647

1729 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 396
E. E. Zunfft der Maurer H. Oberherr S.T. H. Funffzehner Johann Gerhard von Stöcken, S.T. H. Johann Martin Schlitzweg Ein und Zwantziger, H. Rathh. Frantz Mathias Zäpffel, H. Rathh. Frantz Heinrich Städel, H. Georg Friedrich Ströhlin, H. Johann Quirinus Berga, H. Carl Frantz Hannong, H. Samuel Zanger und H. Lt. Johann Sebastian Gambs, allesambt schöffen und Rathherren beÿ ged. Zunfft, mit zu ziehung H. Not. Johann Daniel Lang Zunfft schreibers daselbst ane einem
und H. Gerhard Gottfried Becker des Schwerdtfegers andern theils
demnach biß anhero die jeweilige eigenthumbs; besitzer der nunmehr ged. H. Becker eigenthümlich zuständig allhier in der Juden gaß einseit neben besagter Maurer Zunfft Stub liegende behausung vermög einer in allhies. C. Contract Stuben am 14. Julÿ 1647 auffgerichteter Verschreibung berechtiget gewesen eine gewiße anzal Köpffen, nemlich 11 derselben, verschiedene gewölb wiederläger und Camin schoß, in der Zunfft eigenen giebel und Maur, so an der Beckerischen behausung stehet, und dieselbe einer seiths großen theils beschließet jure servitutis dominantis zu legen und zu allen zeiten darinn zu haben und aber er Becker ohnlängst ahn ged. Ehrsamen Zunfft der Maurer die freund nachbarliche ansehnung gethan, ihme die helffte sothanen giebels kauffweiß eigenthümlich zu überlaßen, als haben Sie im nahmen gesamter Ehrsam. Zunfft der Maurer ihme seine begehren willfahren wollen (…)
ihme H. Becker und denen jeweiligen Eigenthums besitzern deßen neben der Zunft liegender Behausung (…) verkaufft
die ohnvertheilt helffte ahne der der Zunfft bißher allein eigenthümlich zuständig gewesten Maur und Giebel, von dem end des mittleren gebäudes des Beckerischen haußes ahn längst des langen schmalen halbdacheten gegen dem gartten ziehenden gebäudes, und umb das Eck gegen dem Franckischen hauß herumb ziehend, welcher giebel da selbst in so weith er die Beckerische behausung und gerechtigkeit berühret in der länge 72 werckschuh und 8 zoll, in der höhe aber von dem boden an ohne das fundament 25 werckschuh haltet, alßo und dergestalten daß er Becker und seinen Nachkommende befüegt sein solle, die giebel Eißen Umb die Maur Vest zu halten durch die gantze Maur dicke einzuziehen und durchzubrechen, die Balcken aber und etwann neu einzulegen vorhabende Käpffen nur biß die helffte des giebels einzulegen, laßen gleiches Recht wegen der giebel eißen Balcken und Käpffer verkaufende Zunfft zu allen zeithen gedeÿen muß,
dahingegen ist H. Becker verpflichtet die bereits 25 schuh hohe zur helffte verkauffte Maur und giebel in so weith er dieselbe zu erhöhen gesinnet ist auff seine alleinige Unkösten ohne der Zunfft beÿtrag mit einem allhiesigen gantzen stein oder Maurstein dick gantz zu begreiffen und auffzuführen, und sich dazu geseumder* weder salpetricht noch sonsten angesteckter sondern wohlgebrannter stein zu bedienen, mit dem Vobehalt, daß gleich wie bereits stehende theil des giebels vermög jetzt getroffenen Kauffs gemein ist, alßo auch der zu erhöhen vorhabende theil deßelben zwischen den jeweiligen besitzern des Beckerischen haußes und der Zunfft stub der Maurer allerzeith gemeinschafftlich sein und bleiben, und dießen letztere aber kurtz oder lang beÿ etwann aufführenden gebäuden der erhöhende maur ohne entgeld sich zu bedienen berechtiget, klein theil aber macht haben solle, einige öffnung oder durchbruch über diejenige so sich krafft angezogener Verschreibung de Anno 1647 Beckerischer seithen in erwehntem giebel befinden und durch denselben zu machen Auch ist H. Becker verbunden in der Zunfft erhöhen vorhabende Maur beederseits nemlich auff seiner und der zu seithen ordnungs mäßige blindlöcher verfertigen zu laßen und die Maur auff seithen der Zunfft stub zu bedünchen – um 150 pfund

Les échevins renouvellent le bail du marchand Essig en lui louant aussi une cave à condition que les modifications appartiennent à la tribu sans compensation. La baraque en bois que le locataire a fait élever dans le jardin reste sa propriété. Le locataire ne devra pas entreposer de suif dans la cave

1733, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 142-v) Donnerstags den 12. Novembris 1733 – Ihro Herlichkeit Herr Oberherr proponirte die Herren Schöffen der Ursachen berufet zu haben, weilen H. Eßig schon beÿ einigen herren sich umb eine Neue Lehnung angemeldet, warauff man dann Ihne H. Eßig beschicket, vnd dießer zu verstehen gegeben weilen seine Lehnung zu Endt gehe, v aber verschiedenes mit seinen großen Costen in seiner wohnung machen laßen, auch weilen Er den Keller nicht dabeÿ gehabt, und alß auch beÿ wohlfeilen Zeiten Kein wein einlegen Können, alß habe er sich beÿ Zeithen anmelden, vnd umb prolongation der Lehnung auch umb Neue Lehnung des Kellers bitten wollen, was ein anderer gebe, wolle er auch darvor geben.
Warauff dann eine Vmbfrag gehalten vnd per Majora Erkandt worden, Ihme H. Eßig vor einen andern die præferenz Zu gönnen dahero einige articul auff zu setzen und zu projectiren solche Ihme H Eßig Zu Communiciren vnd deßen meinung darüber anzuhören Warauf denn Concludirt wordten
1. daß man denselben vor die bißherige inngehabte Wohnung, Garten vnd anderer Plätz zu sambt den großern von H. Francken seel. seithero eingehaltenen Keller sammrnthafft 150. fl. Jährlichen Zinnnßes abfordern solle.
2. daß alles das Jenige, Waß er H. Eßig in denen wohnungen vnd Zimmern wie auch ane dem Garthen ane bau, beßerung, vnd andern derglechen Cösten seithero angewendet, der Zunfft eigenthümlichen Zugehören Vnd verbleiben, vnd Er H. Eßig weder Jetzo nicht ins Künfftige ane besagte Zunfft nicht das geringste deßhalben Zu erfordern, noch ane dem haußzinß etwas abzuziehen befugt seÿn solle, warunter aber
3. die Jenige höltzerne hütt, welche er H. Eßig im hindern hoff ane die Maur setzen Laßen, samt dem Keßel, vnd was darinnen enthalten ist nicht begriffen seÿn, sondern selbige Ihne H. Eßig Verbleiben sollen.
4. daß derselbe in den großen Keller durchauß Kein Unschlitt Zu thun berechtiget widrigen falls Und da solches herrschafft die Lehnung ex ipso auffgehaben seÿn soll.
5. sollen die auff Ihne mit einrechnung gegenwärtigen Jahrs in Extantzen stehende 12. fl. hauß Zinß in ansehung obgemelte Reparationes der Zunfft verbleiben, Ihne H. Eßig nachgelaßen und davor weilen nichts an Ihne gefordert werdten.
Zur entschlsung obiger puncten, vnd ob er H. Eßig solche dergestalten acceptiren wollen denselben acht tag Zeit gegeben worden.

La tribu des Maçons passe le bail correspondant à la Chambre des Contrats

1734 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 28-v
E. E. Zunfft der Maurer allhier Rathh. H. Lt. Johann Sebastian Gambs, Ferner H. Johann Adam Acker Exsenator und H. Lt. Johann Gerhard von Stöcken als zunfft meister
in gegensein H. Johann Michael Eßig des handelsmanns
auff erwehnter Zunfft stub unten im hoff die nebeneinander liegende in einer stueb Camin Kammer und einem großen Saal bestehende Zimmer, ferner die kleine stueb beÿ dem bronnen, die sich darneben befindliche küchen und zweÿ Cabinets, Mehr den gartten samt zugehörden, den gewölbten kleinen Keller, den großen Keller so weÿl. H. Johann Daniel Franck handelsmanns und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers seelig lehnungsweiße inngehabt, so dann über der großen Zunfft stub befindliche zween fruchtkästen – auff 13 nacheinander folgenden jahren anfangend von weÿnachten jüngst verfloßen, das erstere Jahr 80 pfund jedes der übrigen 12 jahre 75 pfund
daß der entlehner nicht befuegt sein solle, in mit entlehenten größer Keller einiges Unschlitt zu legen (…), Jedoch soll er berechtigt sein, die in mit verlehntem hindern hoff an die Maur gesetzte zum Unschlitt schmeltzen gewidmete hütten, schmeltz Keßel und andern zum Liechtermacher dienende werckzeug nach geendigter lehnung auff seine Uncösten wieder weg zu nehmen, Weither verpflichet sich der H. entlehner ahne statt derjenigen dielenwand, die sich rechter has der einfarth von der gaß in den hoff befindet, eine starcke Riegel wand an der die Pfosten und Riegelholtz 5 zoll dick und 14 schuh hoch auch die pfosten wenigstens 7 biß 8 zoll breit sein sollen, wie auch in der Schlaffkammer von dem mittel der langen dielenwand beÿ der einfarth eine zwerchwand von 25 schuh lang die an der Riegelwand der stuben anschließet und auch 14 schuh in der höhe, 5 zoll in der dicke und die pfosten gleich falles 7 biß 8 zoll in der breittte haben sollen, und daß dieße beede Riegenwändt dreÿmahl verriegelt auch sowohl ein: als auswendung mit einem glatten wurff, dem holtz zugleich bestochen, nicht weniger die thür mit einem glatten Chambranle versehen, und mit einen frantzösischen schloß beschlagen werden solle, auff seine cösten verfertigen zu laßen
[in margine :] im Nahmen verlehender E. E. Zunfft der Maurer H. Rathh. Georg Friedrich Ströhlin und H. Johann Peter Pflueg Stattlohners an einem und Entlehenden H. Eßig am anderen theil (…) auff 9 nacheinander folgenden jahren continuirt anfangend von nächst künfftigen weÿhnachten, d. 22. Julÿ 1746

1744, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 237)
f° 220 den 13 November
H Pick des tantzmeisters welcher die große stub Lehnen wolte

L’architecte Pflug (François Pierre Pflug) a présenté un dessin des constructions que pourrait faire la tribu. Comme il est absent, la discussion est reportée à son retour.

(f° 41) Freÿtags den 25.ten Junÿ 1748.
Weilen H. architecte Pflug deßen H. Vatter seel. in vorigen Zeiten schon einen Riß, wie die Zunfft Könte gebauet werden, gemacht hat, dermalen abweßend ist, könne man ohne deßen Inspection nicht schließen, nach deßen Zuruck Kunfft aber Ihro Gnaden dem H. Oberherr communicirt werden.

Le prévot expose le 25 juin 1749 que les moyens de la tribu sont insuffisants pour faire les travaux dont certains sont nécessaires et d’autres amélioreraient le confort. Il propose de construire un théâtre qui ne coûterait pas très cher et rapporterait des sommes conséquentes. Les chefs de chantier et le préteur royal ont d’ores et déjà donné leur accord. Les échevins approuvent la construction d’un théâtre. Le projet sera élaboré par une commission. Il faudra cependant s’accorder avec Essig qui loue le terrain à surbâtir. Le prix sera payé des fonds de la tribu, le reste sera emprunté à une seule personne. Le chef de chantier Samuel Werner évalue la construction à 4 500 florins.
Léopold Schuch avance 1000 écus qui s’ajoutent aux fonds propres de 311 livres. Le consul prêtera 300 florins pendant six ans sans intérêt. La plupart des échevins propose de prêter une somme dans les mêmes conditions. Jacques Gallay propose ses services plutôt qu’une somme.
Le 23 décembre, le consul rapporte que le préteur royal souhaite que le projet avance. Le locataire Essig fait cependant des difficultés, à quoi le préteur royal répond que la tribu devant être considérée comme mineure, elle n’est pas tenue par son bail. Certains échevins font de nouvelles offres de prêt.
Le prévôt propose le 17 octobre 1750 un usage du capital qui était destiné à construire le théâtre.

1749 (2.6.), Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 63) Montags den 2.t Freÿtags den 25.ten Junÿ 1749.
Herr Oberherr proponirte, wie daß Er dießer Zunfft schwache Kräfften in Erwegung gezogen, vnd dahero Vornehmlich Zu vigiliren, wie dieselbe wieder Zu Kräfften Vnd in auffnahm gebracht werden möge, wan nun einige reparationes auff derselben Vorzunehmen theils höchst nötig, theils der wohlstand erfordert, wan aber der letztere Plan solte in stand gesetzt werden, dörffe es eines theils sehr hoch Zu stehen Kommen, andern theils aber man doch soviel Zinß nicht davon Ziehen, so seÿe er auff die gedancken gefallen, vndt den lähren Platz Zu profitiren, ein Comœdianten hauß, da ehedeßen auch schon eines da gestanden, Zu erbauen, welches primo nicht so viel alß das andere gebäu Kosten, vnd 2.do dannoch ein nahmhaffter Zinß daraus gezogen Vnd man dadurch desto ehenter wieder Zu den auslegenden Capital gelangen würde, Weßhalben auch Er herr Ammeister würcklichen mit Herrn Prætore Regio davon geredet, auch Zum überfluß H. Werckmeister Erlacher Vnd H. Werner dahin zu gehen ersucht, welche es auch gethan, Vnd er herr Prætor Regius sowohl Ihme als beeden herren Werckmeistere eine Völlige approbation gegeben auch die Zunfft dabeÿ Zu Souteniren Versprochen, Währe dahero die frag
1) Ob mann gesinnet wäre, ein Comoedianten hauß auff der Zunfft Zu bauen. Resp: Ja.
2) die art vnd weiß wie soches anzugreiffen wäre. Wär eine ex Collegio der H. Schöffen von der Maurer Profession zu ersuchen einen Riß vnd überschlag davon zu machen wie hoh es Zu stehen käme, so dann auff das gewuste* Zu accordiren vnd einige herren als dan abzuordnen welche auf deren Execution vnd bewerskstelligung ein wachsames aug haben dahero Er H. Werner Zum Riß, H. Erlacher, H. XV. secretarium Städel vnd J. (-) Zur Obsicht ersucht haben wolle.
3. Ob vnd Wie man sich mit H. Eßig dem man den Platz verlehnt abfinden könne, weßwegen derselbe befragt, waß Er disfalls Zu thun gesinnet, Ihme remonstriret, geschehe Zu keinem andern Entzweck, alß der Zunfft bestes Zu observiren, seÿe nur umb den garten Zu thun, der Ihne ohnedem nicht viel eintrage.
Ille bitte sich bedenck Zeit bis morgen auß, solle seine antwort den herrn Ammeister morgen hinterbringen.
Herr Ammeister regerirte, Er habe Ihme schon Vor Vierzehn tagen nachricht gegeben vnd Er inner dieser Zeit sich wohl bedencken können, was er an der hindern maur auff die einen seiten verliehre, wolle man Ihne auff der Zunfft kosten ane die andere Seith beÿ der Schöffen Stub wieder hinsetzen laßen, Vnd ein bau habe die Lehnung auff.
4) Wo man der fond dazu hernehme, wie noch der Recess seÿe, ob man der Zunfft Capital darzu Employiren, vnd daßelbe auff Kundten, vnd den überrest ane seithen der herren Schöffen beÿtragen wolle warzu er seines orts ebenmäßig sich offerire abgeordnet, daß Zu Evitirung allen Verdrußes vnter deren H. Schöffen, welcher Zum costen wieder bezahlt werden solte, beßer gethan seÿn wurdte, die völlige Summ so man über den recess und danneggerische Capital brauchet, an einem orth allein auff zu nehmen, vnd selbige alß dann cum Interesse successivé wieder abzuführen.
Hh. deputirte, H. Rathherr Hannung, H. XV. Secretarius Städel, H. Werckmeister Werner, H. Gallay.

(f° 76) Montags den 13. Octobris 1749. Post hæc die Hh. Schöffen alleine
Herr Ammeister habe Jüngst die Ehre gehabt, Zu proponiren, daß der Platz Vor die Zunfft nicht beßer könte angewendet werden, alß wan Ein Comœdianten hauß dahin gestellet wurdte, dahero denen herr beliebet Zuvor ein Riß machen Zu Laßen, so durch H. Werner Würcklichen gefertigtet vnd deßen überschlag auf 4500 fl. geschätzet worden, nechst deme herr Ammeister den riß auch H. Lohner gewiesen, der das holtzwerck auff 2800 fl. geschätzt, ferner solches H. Prætori Regio gewiesen, der es auch vollkommen approbirte und mit dem bau fortzufahren consentiret.
H. Leopold Schuch habe Zwar anfänglichen 1000. thaler auff der Lehnung zu avanciren Versprochen, seÿe aber vermuthlich durch andere, weilen Es die tucher Zunfft nicht gern sihet, davon detournirt werden, dahero sich alle Zeit die preferenz ausgebetten.
Den fond nun betreffend, weilen nur 311. lb in recess übrig, mithin zu bewerckstelligen dieses gebäu noch ein ansehnliches erfordert werdte, ob die Herren Schöffen in limiten das weitere benötigte an einem orth auf zunehmen, und Einer vor den anderen in Solidum personaliter sich zu Verbürgern, wie einige der meinung weren, oder aber ein gewißen fond zusammen zu schießen, einige Jahr ohn Interesse der Zunfft Zu laßen, welches Er Vor das rathsambste hielte, In dem die Interesse dadurch ersparet werden und man das remboursement desto ehenter verfügen Könne.
Er Herr Ammeister umb der Zunfft Interesse zu de*diren, offerirt vor sich der Zunfft auff sechs Jahr ohne Zinß vor zu schiesen 300 fl. mit dem anhang, daß derselbe raône der wider bezahlung Keine præferentz prætendire, sondern wan etwas von gelt vorhanden vnd wieder remboursirt werden kan, einen Jeden mithin den Ersten wie den Letzten pro rata seines Vorschuses geschehen solle, vnd also samtliche herren Schöffen zu einer Zeit wieder bezahlt wurden.
Herr Rathherr Hannung offerirte der Zunfft ohne Zins vor zu schießen auff obige weis 150. fl.
H. Rathherr Gambs offerirte auch auff 6 Jahr ohne Zins zue avanciren 150. fl.
H. Werckmeister Erlacher braucht das geld Zu seiner handthierung, könne sich also zu nicht Verstehen
H. Doctor Haan offerirt auch auff obige weiß 150 fl.
H. Geörg Michael Müller, was anderer herrn thun wollen, Er sich auch nicht erschwehren nemblichen beÿzutragen 150. fl.
Hr Johann Friderich Strehlin so fern mann sie nicht gleichbalden braucht, weilen Er sein geld zu erkauffung seines haußes employirt, offerirt gleichfalls 150. fl.
Herr Fischer könne sich noch nicht resoluiren,
Hr Röderer bedaure für dermalen nicht im stand zu seÿn der Zunfft seine ergebenste dienste Zuerzeigen, reservirt sich aber, so bald etwas überkomme, gleich anderen herren Schöffen beÿzutragen,
H. Gallay offerirt auch aber erst auff ostern 150. fl.
Ego der Zunfftschreiber offerirte ebenmäßig 150. fl.
Herr Ammeister proponirte Ferner, ob Es denen Jenigen herren, welche nichts beÿzutragen belieben, nicht gefällig wäre, daß die Zunfft Ihr quantum anderwärts auffnehme, vnd Sie insolang den Zins davon enrichteten, oder aber In Zwischen auff Ihre præsens geldter renuncirten, vnd der Zunfft loco des Zinses überliesen, damit ein gleichheit unter denen hh. Schöffen gehalten werden, vnd keine Jalousie entstehen möge.
Und damit die Zunfft desto Ehenter wieder in stand komme, das remboursement Zu Verfügen, könte man die Zunfft Imbiß so lang einstellen.
Ingleichen hatten sich einge der neuen herren Schöffen vernehmen laßen, vor Ihren Schöffen Imbiß Lieber der Zunfft etwas in geld beÿ zutragen, welches er denen herren Schöffen, überlaßen wolten, wäre au profit de la tribu.
H. Gallay hielte sich vor eine größere Ehr, wan er die H. Schöffen Tractiren Könte als das geld dafür Zu geben.
Herr Oberherr seÿe nicht als ein gesetz vorgeschlagen, sondern weilen sich diese herren Vieleicht nicht Verwerfffen laßen wollen, keine imbiß gegeben Zu haben vnd dadurch einige Jalousie zu erwecken, ob Ihnen beÿ Jetziger theuren Zeiten etwas in geld au profit de la tribu, zu geben nicht ange* ware.
H. Gallay wiedeholte nochmalen sein voriges offertum, sich eine großerer freyde davon zu machen, die herren zu tractiren, Auff befragen aber warzu er sich in geld zu erklären beliebig möchte, antwortete Er, Er seÿe der Jüngst vnd habe noch Zweÿ herren die Ihme Vorgehen H. Lt. Röderer seÿe der ohneins Jüngste, H. Fischer beantwortete es mit stillschweigen.
Warauff dieße Sach Zu fernerer überlegung Vnd Erklärung außgesetzt.
H. Gallay wurde anbeneben die durch H. Werckmeister Werner gefertigte Riß Zugestellet, umb in Zwischen weilen H. Werckmeister Werner nicht hier, und deßen abweßenheit die Sach mit H. Geörg Michael Müller Zu besorgen, und von allem ein genauer überschlag darüber zu machen.

(f° 86) Dienstags den 23. Decembris 1749. – Herr Ammeister. Herr Prætor Regius habe Ihme gestern beditten, daß Ihme sehr lieb wären wan der bau des Comœdianten hauß seinen fortgang nähme, deme er Erwiedriget, daß die Herren Schöffen zu Vorstreckung einer gewisen Summ bereits sich genereux anerbotten, es wäre aber H. Eßig im weg, welcher seine Lehnung außgehalten Zu haben prætendire, mit dem man sich dießeits wegen beförchtenden starcken abtrags vnd dedomagement, so er an die Zunfft fordern möchte, nicht gerne in einen process einlaße, Er habe aber Herr Prætor regerirt, daß Eine Zunfft immerhin Vor Minorennis anzusehen, vndt wan Sie Ihre Einkünfften verbeßeren Könne, nicht an Ihre gegebene Lehnung gebunden seÿe, Er es über sich nehme vnd mit H. Eßig davon reden wolle. Da nun dem Vernehmen nach Er H. Eßig die bäume auß dem garthen anders wohin zu transportiren gesinnet, auch Vielleicht eine andere Wohnung suchet, mithin vornehmlich Herr Prætor mit demselben würcklichen geredet, so habe Er herr Ammeister vernehmen wollen, ob die Herren Schöffen, welche sich damalen Zu einigen Vorschuß gütigst offeriret, noch von der nemblichen meinung wären, vnd da herrn Prætoris meinung dahin gehet, sothanes Comœdianten hauß gleichbalden recht zu bauen vnd mit genugsamen Logis und gemählden Zu Versehen, auch sich selbsten die Inspection darüber Zu haben gnädig erkläret, so werde auch das Decretum oppignorandi welches man Zue an: und verschreibung der übrigen Summ benöthiget, nicht erschwehret werden, sehe es vor einen würcklichen nutzen, der Zunfft an, vnd wurde man einen schönen Zinß daraus ziehen können.
Warauff die Jenige Ihr damaliges oblatum wiederholten, dafern die Sach mit H. Eßig keine schwerigkeit leÿden wurde, zu beschleunigen votirten auch das würckliche offertum thatten
Herr XV. Secretarius Städel 150. fl.
H. Rathherr Geörg Friderich Stroehlin 150. fl.
H. Werckmeister Samuel Werner 150. fl.
H. Lt. Röderern verhoffe seinen H. Vatter auch dahin zu disponiren daß er Ihne vorschiese 150. fl.
H. Andreas Stahl ebenmäßig 150. fl.
Deputati H. Rathherr Hannung, H. XV. Secretarius Städel, H. Geörg Michael Müller, H. Werckmeister Werner, H. Gallay, H. Stahl.

(f° 115) Sambstags den 17.t Octobris 1750 – Herr Oberherr meldete, daß nebst diesem Recess sich noch ein andere Recess Von 311. lb 11 ß 6 d. so H. Rathherr Hannung Zu damals Vorgehabtem Comœdianten haußes Erbauung geliefert worden, vorhanden befinde, demnach aber sothaner bau wieder Zurückgegangen, vnd Er Herr Oberherr eie gelegenheit gefunden 600. fl. davor auff ein guter freund vor Ein halb jahr Zu vier pro Cento Zu placiren, so habe H. Stahl die 312. lb 11 ß d von H. Rathhern Hanung bezogen, vnd Ihlme herrn Ammeister 300. lb d davon Zugestellet, welche Er dem guten freund dergestalten behändiget, dießer aber nach verflosenen halb Jahr mit 6. lb Zins wieder zurückgegeben, vnd würcklichen baar Vorhanden seÿen, umb nun das geldt zu der Zunfft nutzen anzulegen offerire, Er deroselben Zugefallen ein Capital von 700. fl auff Mr Johann Jacob Brions des Küblers allhier behaußung ane der Langen Straaß gegen der Schildtsgaß zu vier pro Cento hafftend, Zu cediren, mit dem anerbieten, wan die Zunfft dereins das geldt wieder benothiget wäre, vnd haben wolte, das Capital jederseit wieder anzunehmen, wißte aber die Herren Schöffen eine andere gelegenheit, oder wolten das geldt lieber ohnangelegt ligen Laßen, so stelle er es zu deroselben freÿen willen anheim.
(Anlegung eines Capitals) Warauff unanimiter sothanes Capital in ansehung die gute gelegeneheiten das geld sicher zu placiren rahr seÿen anzunehmen erkläret, den herrn Oberherrn vor solche gütige Vorsorg geziemender danck gesagt, Zu obigen 600. fl. masen die 12 fl. zins der Herr Ammeister den H. Stahlen gelüffert, so herr Ammeister bereits inhanden denselben von H. Zunfft meister Stahlen annoch 100. fl. Gleichbalden baar eingehändiget, vnd zu der Cession in der Contract stuben, nebst H. Rathherr Gambßen Er H. Zunfftmeister Stahl abgeordnet worden (…)

Le marchand Essig n’a pas l’intention de renouveler le bail des logements au rez-de-chaussée. La marchand Longho se propose de reprendre le bail. Les échevins donnent leur accord.

1756, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 17) Freÿtags den 30. Julÿ 1756. – Ihro Gnade Herr Ammeister Johann Friderich Faust als hochgebietender Herr Oberherr proponirt, daß Weillen H. Eßigs Lehnung zu End geloffen, so er mit dießeitiger Ehrsamen Zunfft Unteren wohnungen gehabt, vnd Er Länger nicht mehr umb den gehabten Zins der100. lb d sie behalten wolle, hat sich dahero H. Dominique Longo der handelsmann vnd burger allhier angemeldet und umb eine Lehnung auf sechs Jahr Lang Zu treffen anheischig gemacht, dahero auch mit ihme herrn Longo so Zugegen war, vnd denen anwesenden herrn Schöffen dergestalten geschloßen worden, daß die Lehnung auff sechs Jahr lang in allhießiger Löbl. Cancelleÿ Contract stub so auff Künfftige Michaelis ihren anfang genommen vnd auff solche zeit Anno 1762. Zu End lauffen soll, Zu passiren seÿe, umb einen Jährlichen Zinß der 136. fl. Von halb zu halb Jahr zu bezahlen vnd Zwar vor die samtliche vntere wohnungen und anderes, wie solches H. Eßig bis dato alles innegehabt, nur die frucht böden und das Kleine neben Kellerlein außgenohmen, so die frucht böden zu profit E. E. Zunfft besonder Zu Verlehnen, das kleine Kellerlein aber dem Zunfftbüttel zugebrauchen erlaubet worden, vnd chargiret sich sich E. E. Zunfft auff der Kösten, die benöthigte Kleine reparationen so begehrt werden machen zu laßen, der Entlehner aber kein hülffer in den Keller zu thun berechtiget seÿn solle.

La tribu des Maçons passe le bail correspondant avec le marchand Dominique Longho

1756 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 203-v
innamen E. E. Zunfft der Maurer H. Rathh. Peter Pflug und H. Samuel Werner als Zunfft meister
in gegensein H. Dominique Longo des handelsmanns
auf erwehneter Zunfft stub unten auf dem boden die untere neben einander liegende in einer Stub, Camin kammer und einem großen Saal bestehende zimmer, die kleine stub beÿ dem bronnen samt der darneben sich befindlichen kuchen und zweÿ cabinets, den garthen, platz im hoff unter dem schopff für holtz zu legen und den großen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff bevorstehenden Michaelis A° 62 anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 68 pfund

La tribu des Maçons loue des coffres à grains au receveur Jean Philippe Gottsmann

1756 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 205-v
innamen E. E. Zunfft der Maurer H. Rathh. Peter Pflug und H. Samuel Werner als Zunfft meister
in gegensein H. Johann Philipp Gottsmann des adelischen schaffners
verlühen, auf gedachter Zunfft stub die zwei übereinander befindlichen großen Fruchtkästen um darauff nicht mehr als 500 Fiertel harte früchten und 200 biß 300 Fiertel habern zu schütten – auff 1 jahr anfangend auff innstehenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund

L’assesseur au Grand Sénat Jean André Bruder propose de modifier l’accord passé en 1729 avec Gérard Geoffroi Becker après que ses ouvriers y ont contrevenu à son insu.

1759, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(73-v) Sambstags den 29.ten Septembris 1759.
Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust als hochgebietender Herr Oberherr proponirt die Ursach diese zusammen Kunfft, wie daß weillen H. Johann Andreas Bruder E. E. Großen rathß allhier alter beÿsitzer Und Handelsmann in seiner ihme Eigenthümlich zuständigen neben diese Ehrsamen Zunfft gelegenen behausung auff die mit gedachter Zunfft und H. Bruder gemeinschaftliche Maur und gibel theils eine sogenante tröckneÿ mit neun höltzen bögen auff die helffte der maur theils hinten zu ein Stöcklein, womit die gantze maur verfangen, sitzen laßen, solches ein seitige Verfahren Zum beförchtenden præjudiz der Ehrsamen Zunfft so schlechter dingen aber nicht hat können geschehen, angesehen es nur den 22. Augusti 1729 zwischen gedachter Zunfft und weÿl. H. Gerhard Gottfried Becke gewesenen schwerdfeger alß vormahligen Inhabern solcher behaußung errichteten Contract Verschreibung zuwider willen aber H. Rathherr Bruder sich vernehmen Laßen, wie daß Er an diesen Verfahren gantz Unschuldig seÿe, Indeme seine bauleuthe das werck, und wie weith seine gerechtigkeit gehe, bester hätten verstehen, und Ihme es anzeigen sollen, da nun aber das gebäu würcklichen stehen und ohne große Unkosten nicht Verändert werden könne, derowegen Er H. Rathherr Bruder zu einem gedachten Collegio dero H. Schöffen beliebigen billigen Revers, daß nemblichen dießes sein Gebäude zu Keiner Zeit gedachter Zunfft gebührenden rechten an der gemeinschaftlichen Maur præjudirlich seÿn solle, sich verstehen wolle, alß Ist deßwegen zu Verhütung eines zu beförchtenden heraus entstehen könnenden processes Ein Vergleich und respective Revers auffgerichtet worden, deßen auffsatz gäntzlich abgelesen Und nach anhörung desselben, und behaltener Umbfrag ist der abgelesene Revers und respective Vergleich von seiten der anwesenden herrn Schöffen unanimiter billiget, auff und angenommen worden, mithin zu erlangnung seine erforderlichen Kräften, soll derselbe in Löbl. Cantzleÿ Contract stuben auff Kösten H. Rathherrn Bruders Enregistrirt, auch davon Ein Extract zu E. E. Zunfft Protocollo durch denselben gelüffert worden, beÿ welcher Enregistrement H. Rathherr Johann Friderich Ströhlin, H. Bau Inspector Samuel Werner und H. Lt Jean François Simon der Zunfftmeister als deputati ernennet worden seÿen.

La tribu des Maçons passe un accord avec Jean André Bruder qui s’engage à régler tous les frais du procès porté devant le Conseil souverain d’Alsace

1761 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 131
innamen E. E. Zunfft der maurer H. Rathh. Johann Friedrich Strohlin, H. Lt. Johann Frantz Simon der schaffner des vindling haußes, H. Frantz Paul Acker der statt kachler als dermahlige zunfft meister ane einem
H. Rathh. H. Johann Andreas Bruder ane anderen theil
demnach erstgedachte H. Bruder wegen der von ihme zwischen gedachten Zunfft und ihme H. Bruder gemeinschafftlich habenden maur oder gäbel aufgeführte druckeneÿ und nebens gebäu sowohl alhier beÿ E. E. kleinen rath als auch nachdeme von ihme interponirten appel au Conseil souverain d’Alsace mit E. E. Zunfft in process gefallen (…)
verglichen, 1. soll H. Rathh. Bruder das wider die Cantzleÿ Contract verschreibung vom 22. Augusti 1729 errichtete gebäu, bestehend in einer druckeneÿ längs an sein H. Bruder hauß ziehend und einen nebens gebäu ane einem eck gegen dem Franckischen hauß herum gehend, wann solches E. E. Zunfft der Maurer in dem stand wie es jetzt befindlich laße, als eine bloße vergünstigung ansehen.
2. verspricht er H. Bruder das wann heut oder morgen E. E. Zunfft oder auch er selbst auf die gemeinschafftliche maur sowohl auf seithen der druckeneÿ als des nebens gebäuds bauen wollte, H. Bruder die maur auf seinen kösten allen ohne der Zunfft beÿtrag mit einem alhiesigen gantzen stein oder maurstein dick gantz zu begreiffen und auffzuführen schuldig seÿe, mit dem vorbehalt daß der quæstionirte giebel immer gemeinschafftlich bleibe auch er H. Bruder in solchem fall das über seine druckeneÿ gemachte sattel dach abbreche und sich mit einer halben gegen seinem eigenthum gehen begnügen solle.
3. soll er die in seinem neu errichteten gebäu gemachte öffnungen sein anerbiethen gemäß entweder mit eisen dratt oder mit eisernen stangen nach belieben der Zunfft versehen, damit nichts auf der Zunfft gerechtigkeit und eigenthum geworffen werden konne.
4. daß er H. Bruder alle in dem zwischen E. E. Zunfft und ihme beÿ E. kleinen rath als auch zu Colmar (…) process aufgeloffenen unkösten auf sich zu leiden.

Un cocher propose de reprendre le bail de Dominique Longho. Les échevins le ratifient le 8 janvier 1761.
La ville propose de louer une partie du poêle pour servir de chambre des subhastations, à savoir le logement au rez-de-chaussée, le magasin, la grande cave et le grand poêle de la tribu. Les échevins donnnent leur accord moyennant un loyer annuel de 75 livres. Ils ratifient le 26 février un bail de dix-huit ans moyennant 250 livres tournois les six premières années et 300 les douze autres.

1761, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 99-v) Anno 1761. Donnerstags den 8.ten Januarÿ – der sogenante Schwartzhannß Ein Lehenkutscher allhier stehet vor, und bittet Ihne Zu erlauben in die Lehnung H. Dominique Longho den handelßmann und burgern alhier Verlehnten Untergemachen, Magazinen, Garthen, stallung wie auch schopff vnd großen Kellers Zu stehen den würcklichen preiß wie gedachter H. Longho es innhat, ihne zu passiren.
Ist per Maiora Erkandt worden, seÿe die sach auff etlicher täg Zue bedacht Zu Ziehen

(f° 99-v) Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust als hochgebietender herr Oberherr proponirt, Wie daß von seithen H. Bau Inspectoris Samuel Werners hochdemselben referirt worden, daß man von seithen Löbl. Statt das Ganthauß auff gewiße Jahr Löbl. Statt das Ganthauß auff gewiße Jahr auff diesseitiger Zunfft vermittelst eines übereinkommenden Zinses auffrichten möchte, mithin von denen Hh. schöffen Zu vernehmen seÿe, ob und vor wie Viel man solche verlehnen wolle, worzu Zu Verlehnen wäre die untere wohnung, Magazin, ein theil des großen Kellers vor den ganthkäuffler mit Vorbehalt des übrigen theils des großen Kellers vnd frucht böden, so dann die große Zunfftstub.
Ist unanimiter Erkandt worden, daß wan Löbl. Statt 75. lb Jährlich ane Zinß geben wollen man solches Vor eine achtzehenjährige Lehnung Verlehnen könne, mit vorbehalt der fruchtböden vnd des grosen kellers wavon ein theil den ganthkäuffler darzu könte verlehnt werden, welches H. Bau Inspector Löbl. Statt Zu referiren auff sich genommen vnd dißeits darzugebetten worden

(f° 102-v) Donnerstags den 26. Februarÿ 1761. – H. Rathherr Geörg Michael Müller in abweßenheit des hochgebietenden herrn Oberherrn proponirt, daß diese Versamblung darumb angestellt seÿe, umb zu reguliren, waß von seithen E. E. Zunfft gemächen Zu Etablirung E. E. Ganth gerichts darauff könne angewießen werden, worauffhin dan, nachdeme durch die anwesende Hh. Schöffen die Untergemäch à rez de chaussée selbsten besichtiget worden, unanimiter Erkandt worden, daß Löbl. Statt vor eine achtzehnjährige Lehnung so auff annunt. Mariæ nechsthin ihren anfang nehmen solte zu etablirung des Ganth gerichts vnd Conservirung der Meubles vnd Effecten wie auch Zu logirung des Ganthkäufflers alle Untere gemach a rez de chaussée, wie auch die Stub vnd Kuchen vnter der schöffen stub vnd Ein platz im Keller vor des ganthkäuflers wein zu Logiren vnd Zwar von der hintern maur beÿ der hintern thür ein schuh weiter über die thür hinauß alß welche theil mit dem andern Keller mit einer Lattenwanth auff Unkosten der Statt zu zumachen seÿe:/ verlehnt werden soll, vnd Zwar die Sechs Erstere Jahr à 250. Livres Jahrs und die übrige Zwölf Jahr Jährlichen umb 300. Livres und Zwar mit bedingnuß, daß sothane gemach und wohnung samtlich Zur commoditæt des Ganthgerichts vnd conservirung der Effecten, wie auch zu logirung des Ganthkäufflers auff unkosten löbl. Statt bequemlich gemacht werden solle, auch wird von seithen Hh. Schöffen erlaubet, die große Zunfftstub Zu haltung der übersteigerungen Zu gebrauchen, Jedoch also daß wan selbige Zu versamblung der Zünfftigen benöthiget, sie Jederzeit Lehr seÿn solle, auch alle abend, wen selbiger tag versteigerungen darinn gewesen seÿnd, die übrig gebliebene Effecten under* in die Magazin gethan werden, mithin die Zunfftstub all abend geraumbt seÿn soll, worüber dan eine ordentliche Lehnung in Löbl. Statt Cantzleÿ Contractstuben zu errichten seÿe, vnd darzu diesseitig deputirt worden H. Rathherr Müller, H. Acker der nunmahlige Zunfft Meister, und H. Lt. Jean François Simon.

Le prévôt propose de déplacer la salle des échevins et de convertir l’ancienne salle en logement pour l’huissier en ajoutant un petit bâtiment qui servira de cuisine.

1763, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 147) Dienstags den 16.ten Augusti 1763 – Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust als hochgebietender Herr Oberherr proponirt, die Ursach dieser zusammen Kunfft, wie daß, weillen auff dießeitiger Zunfft die schöffenstub in einem sehr schlechten stand sich befindet, solche aber Zu repariren die Unkosten nicht werth seÿe, dahero denen herren schöffen proponiren wollen, ob sie nicht gesinnet seÿen, anstatt solcher reparationen und flickwerck die schöffenstub neben die große Zunfftstub Zu machen, und die nunmahlige schöffenstub mit einem anhangenden Neuen Gebäuel Zu seiner Kuchen vnd einigen Cammern Zu des büttels wohnung Zu machen.
Worauffhin von denen anwesenden herrn Schöffen unanimiter Erkandt worden, daß Herr Bau Inspector Samuel Werner, so beÿ dieser Versamlung nicht erschiene, ersucht werde, wegen sothane reparationes, vnd neue Einrichtung einen riß darüber zu verfertigen, welcher als dan dem Collegio umb deßwegen fernerer Verordnung machen zu können.

Le prévôt déclare que le tribu a un excédent de 300 livres qui peuvent soit être placés à la Tour aux deniers soit servir à faire une nouvelle salle des échevins et un nouveau logement pour l’huissier. Le choix se porte sur les réparations.

1767, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 210) Freÿtags den 5. Junÿ 1767 – Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust hochgebietender Herr Oberherr proponirt, die Ursach dieser zusammen Kunfft, daß weillen E. E. Zunfft Recess, so sich albereit gegen 300. lb d belauffet, mithin hochderselbe von denen Hh Schöffen bernehmen wollen, wie sie Intentionirt wären, entweder solches geld auff den Pfenningthurn gegen tregung Zinses anzulegen oder aber die schöffenstub, so sich in einen sehr schlechten stand befindet, Zu verändern, vnd wo des büttels wohnung nun mahlen ist, selbige dahin Zumachen und des büttels wohnung, wo die schöffen stub ist nebst seinen anhang gebäus Zu einer Kuchen von denselben Zu setzen.
Worauffhien unanimiter durch die anwesende Hh. schöffen Concludirt worden, daß H. Bau Inspector Werner Einen Plan über das gantze gebäu Ers. Zunft vnd als dan mit Zu Ziehung H. Rath. Müller und H. Werckmeister Götzen Einen devis oder überschlag machen möchte, so dann solchen Plan und überschlag E. Löbl. Collegio derer Hh. schöffen zu Communiciren, damit von demselben als dann was anjetzo sie ins werck stelen laßen wolten könte gemacht vnd verfertiget werden.

Le prévôt demande aux échevins s’ils souhaitent faire les constructions. L’assemblée charge Samuel Werner d’établir des plans.

1769, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 242) Donnerstags den 7.ten Decembris 1769
Hochgebietender Herr Oberherr proponirt Löbl. Collegio derer Hh Schöffen sich vernehmen Zu laßen, ob sie willens seÿen diesseitige Zunfftstube zu bauen oder nicht.
Worauff unanimiter Erkandt worden, daß man dieselbe bauen solle und wolle. Darauffhin herr Bau Inspector Werner gebetten und beladen worden ohnverzüglich einen Plan in das reine Zu Verfertigen, vnd solchen als dan diesseitig Zu Communiciren, umb als dann ferner darüber Zu deliberiren.

Les préposés aux affaires foncières ratifient le nouveau bail de neuf ans passé avec la Chambre des subhastations

1779, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
(f° 244-v) Dienstags den 13. Aprilis 1779. – E.E. Zunfft der Maurer pto. Lehnung wegen der Ganth
H. Exsenator Michael Mülller, als Zunft meister Er. En. Zunft der Maurer bittet da die lehnung wegen der Ganth mit Ehrengedachter Zunft zu end gehet um ausweisung, ob Löblicve Stadt solche Lehnung zu continuiren gesonnen.
Erkannt, Seÿe die Lehnung auf Neun Jahr zu continuiren.

Le conseiller badois Jean Frédéric Strœlin demande que la tribu lui loue un emplacement afin d’y construire une remise et une écurie pour un carrosse et deux chevaux. Il y est autorisé à condition que les frais soient entièrement à la charge du locataire et que celui-ci s’accorde avec Jacques Ferdinand Hertelmeyer qui perd une partie d’un terrain loué.

1779, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p 467-468) Freÿtags den 5.ten Novembris – Lehnung eines Platzes in dem Zunffthof
Herr Rathherr Johann Friderich Stroehlin, Hochfürstlich Baadischer Hof: Cammer Rath und dieses Löblichen Schöffen Collegiii wohlverdientes Mitglied, præsentirte eine von Ihme unterschriebenene Bittschrift, samt einem Riß über einen kleinen Platz auf dieser Ehrsamen Zunft, mit beÿfegügter Bitte, Ihme solchen Platz für Kutsch und Pferd um einen jährlichen Zins Zukommen Zu laßen und eine Remise sampt Stallung darauf zu erbauen, wozu Er das nöthige Holtzwerck auf seine alleinige Kösten liefern wolle, unter dem ferneren Anerbieten, daß selbiges sowohl , als auch dasjenige, nach seinem Absterben E E Zunft eigen bleiben sollen vorbehältlich jedoch, wann Er wegen einem Bau solchen Platz räumen müßte, daß Ihme das Holzwerck wieder Zurückgegeben werde.
Nachdeme nun erwehnte Requete durch nich den Zunftschreiber deutlich abgelesen war, so wurde nach gehaltener Umfrag Erkant, daß Ihme Herrn Rathherrn Stroehlin der in produciren Riß abgezeichnete Platz auf diesortiger Ehrsamen Zunft Zu Erbauung einer Remise und Stallung für eine Kutsch und Zweÿ Pferd auf lebens lang Lehnungs weiße um einen jährlichen Zins von 24 Gulden hiesig Current einzuraumen und Zu überlaßen seÿe, unter der bedingung, daß er das gantze Gebäu solcher Remise und Stallung auf seine alleinige Kösten zu machen habe, ohne der Zunft einigen Beÿtrag, dagegen aber derselbe das erste Jahr von dato angerechnet, selbiges Zinsfreÿ genießen solle, und falls Meister Jacob Ferdinand Härtelmeÿer, der Maurer und Steinhauer alhier, wegen Verlust eines kleinen theils des in Lehnung habenden Platzes, sich beschwehren würde, Er Herr Rathher Stroehlin sich mit demeselben abzufinden und ihn zufrieden Zustellen habe, auch solle das gantze Gebäu auf Sein Herren Rathherrn seeliges Absterben E: E: Zunft eigen verbleiben, würde aber derselbe wegen einem Bau, oder aus andern nothwendigen Ursachen bemelten Platz wiederum räumen müßen, so solle Ihme nur allein das holtzwerck wieder an sich zu Ziehen erlaubt seÿn.

La tribu nomme des experts pour régler le différend qui s’est élevé entre Jean Frédéric Strœhlin et Jacques Ferdinand Hertelmeyer

1780, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 523) Freÿtags den 10.den Novembris. – Experten Ernennung wegen Erbauung eines Stalls auf E.E. Zunfft
Herr Rathherr Johann Friderich Stroehlin, dieses Löbl. Schöffen Collegii Mitglied, producirte schriftliches Memoriale Zufolg deßen er aus oberwehnter Rechnung ersehen habe, was maßen herrn Härtelmeÿer, des Gerichts beÿsitzers, habende Forderung von Herrn Lt. Röderers Zunftmeisters Zeit her de Anno 1778. annoch in Streit und ohnerörtert seÿe, da nun Er Herr Rathherr Stroehlin wegen Erbauung eines Stalls auf E. E. Zunft unter der Hand auch in diese Contestation gezogen werde, so bittet Er in der Streitsache Zwischen Herrn Härtelmeÿer und Herrn Zunftmeister Müller Zween Experten zu ernennen, um Herren Härtelmeÿers gantze Forderung zu schätzen, und dann E: E: Gericht ihre getreue Meinung darüber abzustatten, demnach ihne Herrn Supplicanten nur Zu Bezahlung des Taglohns derer Gesellen anzuhalten, hingegen aber, in Betrachtung Er die Zimmer arbeit, so auf 84. fl. sich belauft, E: E: Zunft Zukommen läßt, das Maurerwesen von seithen Ehrengedachter Zunft Zu übernehmen und Zu bestreiten, damit besager Zwischtigkeit ein Ende gemacht und Hr Härtelmeÿer bezahlt werde.
Hierauf wurde Erkannt, daß Zu solcher Abschatzung Herr Werckmeister Andreas Joseph Kaltner, Steinmetz, und Meister Michael Nagel, Maurer und Steinhauer alhier, als Experten Zu ernennen seÿen, auf abzustattende Relation was dann ferner ergehen solle was rechtens.

La tribu loue la salle des échevins au menuisier Ernest André Bruer

1781, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 578) Freÿtags den 1.ten Junii – Verlehnung der Schöffenstub an einem Schreiner
Meister Ernst Andreas Bruer, Schreiner und burger alhier, stehet vor und bittet ihme einen Platz auf E: E: Zunft um in denen Meßen feil Zu haben, für einen biigen Zins Zukommen Zu laßen.
Erkannt, seÿe demselben die Schöffenstube Zu dem End anzuweisen und um einen jährlichen Zinß von 21. Gulden jedesmal Zur Hälfte Zahlbar, einzuräumen mit dem Anhang jedoch, daß er jährlich beÿ dieser Ehrsamen Zunft hochgebietendem Herrn Oberherrn oder Herrn Zunft meister wiederunb neuerdings darum anhalten und für die jeweilige Churnacht solche Stube raumen solle.

La tribu loue le grand poêle au montreur de marionnettes Jean Guillaume Krah

1781, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 599) Sambstags den 24.ten Novembris – Verlehnung der Großen Zunftstuben
Herrn Johann Wilhelm Krah, des Marionnetten spielers Ehefrau stunde vor und bat, man möchte Ihnen die Große Zunftstube um einen monatlichen Zins bon 30 Livrres in Lehnung Zukommen laßen.
Erkannt, seÿe der Implorantin in ihrem begehren abermahlen wie in Anno 1779. mit dem Anhang zu willfahren, daß die Lehner auf den Schwörtag und des Regierenden Herrn Ammeisters Umfahrtstag, oder auf einen anderen ohnvorgesehenen Verfall die Zunfftstub ohne einigen Abzug oder Entschädigung wiederum raumen solle.

Les échevins refusent au menuisier Ernest André Bruer de lui louer le grand poêle au lieu de la salle des échevins pendant les foires.

1782, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 618) Mittwochs den 8.ten May – Petitum
Mstr Ernst Andreas Bruer, der Schreiner alhier, bat man möchte Ihme statt der Schöffenstub die große Zunftstub in denen beeden Meßen Lehnungs weiße und um einen leidentlichen Zins Zukommen laßen.
Erkannt, seÿe derselbe mit seinem begehren ab und an die Ihme den 1. Junii 1781. gegönnte Lehnung zu verweisen, jedoch wann künftiger Zeit die große Zunfftstub leer bleiben würde, solle ihm freÿstehen sich als dann an den Herren Zunftmeister Zu wenden und diesem die Hände eröfnet seÿn, ihm einen Platz allda um einen billigen Zins anzuweisen.

Les échevins approuvent la proposition du médecin Béat Ignace Lachausse de lui louer une remise et une écurie. Ils approuvent les réparations à faire dans le logement humide qu’occupe l’huissier.

1783, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
Verlehnung der Remise und Stallung – Büttels Wohnung
(p. 649) Donnerstags den 13.den Martii – Verlehnung der Remise und Stallung
Herr Werckmeister Andreas Joseph Kaltner, der dißjährige Herr Zunftmeister, trägt vor, daß Herr Rathherr Beatus Ignatius Lachausse, Medicinæ Doctor alhier, sich beÿ Ihme gemeldet habe, um die E. E. Zunft zuständige Remise und Stallung in Lehnung Zu nehmen, sich Zu erklären, wie Sie hierüber gesonnen seÿen.
Nach gehaltener Umfrag wurde Erkant, daß dem Herrn Zunftmeister die Hände Zu eröfnen, besagte Remise und Stallung, so gut möglich jedoch nicht unter einem jährlichen Zins von Vier Louisd’or Zu verlehnen, und mit dem Anhang, daß der Lehner selbige auf seine Kösten in gutem Bau und Stand erhalten und für den Schaden zu stehen habe, wann durch deßen oder seines Gesinds Verschulden ein Brand allda entstünde.

(p. 650) Büttels Wohnung – Herr Zunftmeister Kaltner bringt ferner an, daß des Zunftbüttels Wohnung sehr feucht und ungesund, worüber sich deßen Vorfahren auch schon beklaget haben, und wäre aus verschiedenen Ursachen Zu wünschen, daß solchem Übel abgeholfen würde, welches mit wenig Unkosten leichtich geschehen könte, wann man in deßen stube einen entre-sol machen würde, worauf derselbe schlafen könnte.
Erkannt, seÿe des Herrn Zunftmeisters Vortrag zu billigen und derselbe Zu authorisiren, auf der Zunft Kösten diese nöthige Einrichtung machen zu laßen.

Les préposés aux affaires foncières ratifient le nouveau bail de trois ans passé avec la Chambre des subhastations

1789, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
(f° 257-v) Dienstags den 5.ten Maji 1789 – Continuatio der Lehnung mit E. E. Zunfft der Maurer wegen dem auf derselbigen befindlichen Ganths
Idem [H. Inspector Striedbeck] nahmens H Lucas Walther des dermahligen Zunftmeisters E. E. Zunft der Maurer berichtet, daß Sie den 13. Aprilis 1779 auf 9 jahre prolongirte Lehrbrieff dato Zu ende geloffen, zu folg welcher das gantze untere stub gedachter Zunft nebst einer gantzen wohnung für den Ganth, und Ganthkäuflers aufenthal Löbl. Statt gegen reichung eines jährlichen Zinßes von (-) überlaßen worden, mit gehorsamster Bitte, desfalls ferner Zu erkennen.
Erkannt, Continuatio der Junÿ unter den nemlichen Bedingnußen auf dreÿ jahr.

Le maçon Guillaume Renn acquiert l’ancien poêle des Maçons devenu bien national

1794, (11.5. ou 22 floréal 2), Q 1075
Première Enchère de Bieins Nationaux situés en cette Commune dépendans ciddevant da la ci devant tribu des Maçons
L’an Second de la République françoise une et indivisible le 5 du Mois de Floréal à neuf heures du matin (…) Lecture et jnterprétation en Langue allemande faite des Conditions ci-dessus et des autres parts il a été procédé à la première enchère et Adjudication provisoire des Biens Nationaux dont la Désignation suit, Savoir dans la Commune de Strasbourg
La ci dev. Tribu des Maçons, situés Rue des Juifs n° 5, contenant 296 toises 5 pieds quarrés de Superficie. Le principal Corps de logis a Six croisées de face Sur la rüe, une porte charretière, Le réz de Chaussée est composé, d’un Vestibule et escalier, Sur la droite quatre pièces, dont deux Sur la Cour et deux Sur la Rue, sur La gauche de l’Escalier, qui est l’Aile droite de la Cour, il y a deux Pièces, Cuisine et Chambre à poêle, Sur La gauche de la porte d’entrée est un petit bucher, et à la Suite un appentis dont la première partie sert de remise et dans le fond une Ecurie pour deux chevaux. Depuis La fermeture de la Remise jusqu’à l’Angle du Pignon de l’Aile droite, est le jardin, fermé tant en planche qu’en lattes. Il n’y a d’autres Latrines que dans le jardin, un puit dans la Cour, et deux Caves voutées dans le Corps de Logis Sur la Rue. Le premier Etage consiste en une gallerie en partie ouverte et l’escalier, sur la gauche duquel il y a quatre pièces, Cuisine du côté de la Cour et trois pièces du côté de la Rue compris La grande Salle qui a un fourneau. Il est terminé par un double grenier. Sur la droite de l’Escalier du même étage, une seule pièce qui a vue sur la Cour et Le jardin est terminé par un Seul grenier. Le tout estimé par Expert à la somme de 24.600 livres.
Adjudication définitive. Le 22 du Mois de floréal An Second (…) le Directoire a adjugé au Citoyen Guillaume Renn, Maçon en cette Commune comme dernier enchérisseur la Maison sésignée en l’affiche et au présent procès verbal pour le prix et somme de 36.000 livres
(Procès verbal joint) L’an 1793, deuxième de la république francoise, Le 28° jour du mois d’avril. Le Citoyen Pinot architecte, Expert nommé par délibération des administrateurs du Directoire du département du Bas rhin, meme district, en date du 24 du mois de mars 1793, après avoir preté Le Serment entre les mains du Citoyen marchand juge de paix du Second arrondissement, de Bien et fidemenet procéder aux toisé et à l’Estimation de tous les Batimens Size en cette ville appartenant aux Communautés des Arts et metiers, je me suis transporté au Batiment nommé poêle des maçons rue des Juifs n° 5 ou étant après avoir examiné toute la localité et distribution des Batiments, cour et jardin, j’ai toisé toute la surface du terrain, Laquelle contient 296 toises 5 pieds quarrée de Superficie. Le principal Corps de logis a Six croisées de face Sur La rüe, une porte Charretière, La distribution du réz de Chaussée du dit Corps, est composé, d’un vestibule et Escalier, Sur La droite dudit, de quatre pièces, deux Sur la cour, et deux Sur la rue, Sur La gauche de l’Escalier, qui est L’aile droite de la cour, il y a deux pièces, cuisine et Chambre à fourneau, Sur La gauche de la porte d’Entrée est un petit Buché, et à la Suite un apenty dont La première partie sert de remises, et dans Le fond, une Ecurie pour deux chevaux depuis La fermeture de la remise jusqu’à L’angle du pignon de L’aile droite, est Le jardin fermé tant en planche qu’en latte. il n’y a d’autre Latrines que dans Le jardin, un puit dans La cour, et deux Caves voutées dans le Corps de logis Sur la rue. La distribution du premier Etage contient une gallerie en partie ouverte et L’escalier. Sur la gauche dudit, il y a quatre pièces, cuisine du côté de la Cour, et trois pièces du côté de la rüe, compris La grande Sale qui a un fourneau. et terminé par un double grenier. Sur la droite de l’Escalier du même Etage une seule pièce qui a vu Sur la cour et jardin, et terminée par un Seul grenier. J’estime Le Contenue des dits Batiments et terrain appartenants à la somme de 24.600 livres, de tout quoy j’ai dressé Le present rapport pour servir a valoir ce qu’il en Sera ordonné, Strasbourg ce 28. avril 1793, L’an Second de la republique
acp 23 f° 65 du 24 floréal 2

Originaire de Möhringen dans la principauté de Furstenberg, le maçon Guillaume Renn épouse en 1791 Dorothée Schrœder, veuve du maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer : contrat de mariage, célébration

1791 (27.5.), Me Laquiante (6 E 41, 1121) n° 43 – enregistré f° 1 du 1.6.
Contrat de mariage, communauté partageable à deux et un tiers – Sr Guillaume Renner Me. Maçon fils majeur de Jean Renn, maçon a Möringen dans la principauté de fürstenberg, et Anne Barbe Meyer
De Dorothée Schroeder veuve de Jacques Ferdinand Hertelmeyer me maçon

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 39-v)
Anno Domini 1791 die vero 30 maji, unâ proclamatione super duabus aliis dispensatum est (…) sacro matrimonii vinculo, previé recepto mutuo consensu, in facie ecclesiæ conjuncti sunt fredericus willelmus Renn oriundus ex Moehringen dioecesis constantiensis filius legitilmus et majorennis joanis Renn et Barbaræ Meyerin civium et conjugum ibidem et catharina Sorothea Schrederin vidua ferdinandi herdelmeyer civis olim hujatis, ambo in hâc parochia commorantes (signé) friederich Wilhelm Renn, dorothea schröttrin (i 48)

Frédéric Guillaume Renn loue une partie de la maison à la société dite de la Réunion des Arts, au nom de laquelle agissent cinq professeurs de musique. Il s’engage à faire faire les travaux établis par les plans avant vendémiaire an VIII

1799 (15 floréal 7), Strasbourg 6 (20), Not. Laquiante n° 7
Bail du 15 floreal an 7 ‘du 17 may 1799) – Bail du 28 floreal an 7 ‘du 17 may 1799) – Cejourd’hui 28 floréal an VII de la République française une et Indivisible (…) furent présents le C. Fréderic Guillaume Renn maître maçon de cette commune, Lequels a reconnu avoir donné ainsi que par les présentes il donne à à Bail et loyer d’argent pour 9 années consécutives qui commenceront à courrir au premier vendemiaire de l’an huit
aux citoyens Laurent Chappuy, Felix Bartisch, Jean Baptiste Cladé, Charles Dumoncheau, Jean Guillaume Busch, fils tous cinq professeurs de musique de cette commune, Directeurs de la société dite de la Réunion des Arts
La partie de devant de la maison a lui appartenante a Strasbourg rue des Juifs n° 5 depuis le Rez de chaussée jusqu’au comble avec la petite cave qui se trouve sous la même partie de maison, dont l’entrée donne sur le cour et qui se trouve divisée en deux caves par une séparation en Lattes de manière que la grande cave demeure a la disposition du Bailleur,
Le C.en Renn promet de plus de faire les Changements suivants dans le corps de logis loué
Ladite partie de maison de devant consistera au rez de chaussée dans un salon ayant porte d’entrée sur la rue, une grande chambre à côté sur le devant plus une cuisine donnant sur la cour, audessus de laquelle il y aura un entresolle divisée en deux pièces, Il y aura de plus un corridor de largeur convenable a Côté de la Cuisine qui conduira dans le salon et dans la cuisine et aux entresolles, la cour de devant sera commune, Il y aura de plus dans la cour deux buchers séparés dont un a l’usage du restorateur propre à y mettre environ six cordes de Bois et l’autre a l’usage de la société pour a contenir environ deux cordes de Bois,
au premier étage a droite de l’escaler il y aura une chambre a alcove et cabinet ayant vue sur la Cour,
à gauche de l’escalier un vestibul fermé avec une porte ordinaire dont le Bailleur aura une clef pour se rendre dans son logement,
a côté du vestibule une antichambre ayant une porte de communication avec la grande Salle,
Ladite grande salle sera haute de 20 pieds sans croisée ni embrassure le jour venant d’en haut par un œil de bœuf a grand vitrage, le plafond sera ceintré en forme de voute il y aura sur les trois faces a l’exception de celle ou sera placé l’orchestre une galerie élevée de 8 pieds ayant un rang de Bancs garnis et rembourrés au dessous de la gallerie il y aura également deux rangées de bancs aussi garnis et rembourrés l’un plus élevé que l’autre et l’inférieur sur une élévation de six pouces du plancher,
L’orchestre sera construit à tiroirs a l’instar de celui de la maison du Cn. ferrier,
derrière l’orchestre il y aura dans l’épaisseur du mur deux armoires a Clefs,
de l’antichambre il y aura une communication garantie de l’injure du temps avec la grande et la petite salle,
cette petite salle sera faitte du côté de la Cour et communiquera avec une Chambre a côté donnant également dans la cour,
Il y aura dans la petite salle une porte de communication avec le corridor qui conduit aux latrines, Dans le corridor il sera pratiqué un escalier qui conduira au second étage dans une grande pièce construite au dessus de la petite salle de ladite chambre a côté et des latrines,
Il y aura deux fourneaux au rez de chaussée, un autre dans l’antichambre du premier Etage, un quatrième dans la grande sale et un cinquième dans la petite salle a côté – Le présent bail et Convention est fait pour et moyennant un loyer annuel de 3000 francs
(…) 4. attendu que le C. Renn Bailleur sera dans le cas de faire des Changements, réparations et améliorations très considérables à ses frais et dépens dans les Locaux qu’il louent aux C. Prenneurs, Il a été joint à la minute des présentes le plan qui a été dressé desdits changements, réparations et améliorations par ce dit C. Renn Bailleur et paraphé ne varietur par les parties, les témoins et le notaire.
5. Le C. Renn promet et s’oblige de mettre lesdits locaux dans l’état prescrit par ce plan d’ici au premier vendemiaire l’an VIII. a peine d’un dedit de 3000 francs (…)
6. pour ce qui concerne le Décoration intérieure de la sale et l’ameublement des salles et appartemens loués Ils seront à la Charge des prenneurs
[Joints] Plan de distribution et appartenantes de l’établissement au 1. Etage d’une salle de concert et Balles de la Comp. dite Reunion des arts Projetté à la Ci devant Tribune des Maçons, a Strasbourg le 15 floréal 7
Profil sur la largeur pris an principal Corps de Bâtiment de la ci devant Tribune Projetté pour la salle de Concert et Bals de la Compagnie dite Réunion des arts a Strasbourg
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 52 du 16 flo. 7

Les directeurs de la Réunion des Arts louent la restauration au limonadier Philippe Jacques Weiler

1799 (28 floréal 7), Strasbourg 6 (20), Not. Laquiante n° 11
Bail du 28 floreal an 7 ‘du 17 may 1799) – Cejourd’hui 28 floréal an VI de la République française une et Indivisible (…) furent présents les Citoyens Felix Bartisch, Charles Dumoncheau, Laurent Chappui, Jean Bte Cladé et Guillaume Busch fils tous cinq directeurs de la société connue sous le nom de la réunion des arts à Strasbourg, Lesquels ont dit et déclaré avoir donné à Bail et loyer d’argent pour 9 années consécutives qui commenceront à courrir au premier vendemiaire de l’an huit
au citoyen Philippe Jacques Weiler marchand limonadier en cette commune
tout le rez de chaussée donnant sur la rue Plus un Bûcher pour à contenir six cordes sur le derrière de la maison Plus la salle qui va être construite au premier étage en entrant au gauche ert les deux Chambres au dessus, le tout situé dans le local que les citoyens Bailleurs ont loués dans la maison du Cit. Renn maître maçon de cette commune size à Strasbourg rue des Juifs N° 5 suivant Bail passé en l’étude du notaire public soussigné le 15 floreal ci devant, enregistré le lendemain seize.
De plus Ils lui donnent et louent également le droit de former dans ledit local loué une maison de restoration de caffé et de rafraichissement nécessaires les jours de concerts et Bals, noces et picnics qui pourront avoir lieu au dit local.
Ce bail est ainsi fait pour et moyennant le loyer annuel de 1800 francs valeur métallique

Le négociant Joseph Vigne est condamné par le juge de paix à payer le loyer de la cave sous-louée par le sieur Eintz

1800 (28 brumaire 9), U 1851, Second arrondissement f° 56
28 brumaire 9. Ignace Hurst représenté par le Cit. Eintz fondé de procuration
contre Joseph Vigne, négociant
soit condamné à lui payer une somme de 84 fr par mois à compter du 6 germinal 8 jusqu’au 23 du courant pour loyé de la cave située sous la maison du Cit. Renn maçon rue des Juifs que le dame a sous loué au defendeur

Le cafetier Philippe Jacques Weiler cède une partie de son bail à l’aubergiste Louis Reibel

1803 (3 prairial 11), Strasbourg 6 (28), Not. Laquiante n° 2733
Bail à commencer le 1 messidor prochain jusqu’au 1 vendémiaire 17 – Cit. Philippe Jacques Weiler Marchand Caffetier en cette ville d’une part et
le Cit. Louis Reibel aubergiste de cette ville et Anne Marie Siebold
une partie de son bail qu’il a passé en l’étude du soussigné le 28 floréal 7 avec les actionnaires et directeurs de la Société connue sous le nom de la Réunion des arts, sise rue des Juifs N° 5, cette partie de bail consiste dans le local au Rez de chaussée de ladite Reunion des arts sise dans la susidte rue des Juifs cidevant poil des maçons donnant sur la rue et affectée jusqu’a ce jour au service de la restauration pour les personnes qui frequentent les Concerts et bals qui se tiendront à ladite Réunion des arts pendant la durée du présent bail, plus dans un bucher et dans une cave – ils pourront de même y former pendant toute l’année un établissement pubic de restauration pension table d’hote ou auberge – moyennant un loyer annuel de 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 198 du 5 prair. 11

Dorothée Schrœder meurt en 1803 en délaissant quatre fils et la veuve et héritière d’un cinquième.

1803 (5 messidor 11), Strasbourg 1 (25), Me Lacombe, n° 3714 – Enregistrement de Strasbourg, acp 88 f° 86 du 15 mess. 11
Inventaire de la succession de Catherine Dorothée Schroeter, veuve en premières noces de Fredric Jacques Hertelmeyer, décédée le 24 ventose dernier – à la requête de Frédéric Guillaume Renn architecte maçon, Cit. Philippe &, Léonard Laurent Hertelmeyer, André Saus chaudronnier curateur établi par la justice a Joseph Hertelmeyer et Jean Hertelmeyer, Christophe Jules Frédéric Bernard, homme de loi mandataire, d’Anne Marie Schober veuve de Jacques Hertelmeyer héritière universelle de son mari par contrat de mariage reçu Me Lex le 1 germinal 11, héritiers de leur mère – Contrat de mariage reçu Me Laquiante le 27 mai 1791
il appartient a la communauté une maison sise en cette ville rue des Juifs n° 5 consistant en un corps de logis principal sur la rue cave voutée deux ailes cour petit jardin maison de derrière, le tout estimé 44 000 fr, outils de maçon 570 fr, ensemble 44 570 fr
meubles 1686 fr, reprises 1440 fr, dettes actives 17 134 fr, passif 37 400 fr, total de l’actif 63 390 fr

Frédéric Guillaume Renn se remarie avec Catherine Spindler native d’Eckbolsheim : contrat de mariage, inventaire des apports
1803 (7 thermidor 11), Strasbourg 1 (25), Not. Lacombe n° 3768
Contrat de mariage – Frédéric Guillaume Renn architecte de Strasbourg veuf de Catherine Dorothée Schroeder
Catherine Spindler native d’Eckbolsheim fille majeure demeurant à Strasbourg
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 f° 134 du 16 therm. 11

1803 (21 vendémiaire 12), Strasbourg 1 (26), Not. Lacombe n° 3956
Inventaire des apports de Catherine Spindler épouse de Frédéric Guillaume Renn architecte, suivant contrat de mariage reçu par ledit notaire le 7 thermidor 11
meubles 1264 fr, argenterie placé 4000 fr, total 5264 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 89 f° 51-v du 1 bru 12

Les directeurs de la société dite Réunion des arts cédent leur bail à Pierre Guillaume Vogel, directeur des spectacles, et à Catherine Dupont

1806 (17.11.), Strasbourg 6 (34), Not. Laquiante n° 4331
Cession de bail – M. Charles Dumonchau, Felix Bartisch, Laurent Chappuy et Jean Baptiste Cladi, les quatre directeurs de la société connue sous le nom de la réunion des ars
à M Pierre Guillaume Vogel l’un des directeurs des spectacles de Strasbourg et Catherine Dupont et aux autres sociétaires de ladite direction
le restant du bail que lesd. Sr Cédans tiennent du Sr Frideric Guillaume Renn maître maçon de cette ville de la partie de devant de la maison appartenant aud. Sr Renn scise à Strasbourg rue des Juifs n° 5 ainsi que le tout se trouve mentionné au bail passé devant le notaire soussigné le 15 floréal 7, à commencer le 23 septembre dernier et finira le 22 septembre 1808, moyennant un loyer annuel de 7200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 65 du 19.11.

Contrat de mariage d’un locataire, François Sarger avec Marie Anne Joséphine Marguerite Voltz

1807 (10.3.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler n° 2399
Contrat de mariage – François Sarger rentier demeurant rue des Juifs n° 5, fils de feu Jean Jacques Sarger, employé a la douane, et d’Anne Marie Wirth
Marie Anne Joséphine Marguerite Voltz fille de François Michel Voltz, ci devant huissier demeurant actuellement à Ettenheim au dela du Rhin, et de Marguerite Baudel
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 44 du 12.3.

Guillaume Renn loue la Réunion des Arts à Raymond Franck

1812 (12.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 33 n° 2787 ssp du 21 octobre 1811
Bail pour un an par Guillaume Renn architecte à Strasbourg
à Remond Franck de Strasbourg
tout le bâtiment formant le local de la maison des arts avec tous ses emplacemens situé à Strasbourg rue des juifs N° 5 pour 2800 francs

Frédéric Guillaume Renn loue une partie de la maison au marchand de vins Jean Baptiste Dorlet et à Jeanne Michel

1812 (21.5.), Strasbourg 15 (15), Not. Lacombe n° 2560
Bail 6 années à commencer de la St Jean 1812 – Frédéric Guillaume Renn architecte
à Jean Baptiste Dorlet marchand de vin et Jeanne Michel
le rez de chaussée sur le devant de la maison appartenant au Sr Renn sise à Strasbourg rue des Juifs n° 5 consistant en grande salle, une pièce a côté, la cuisine, garde manger et entre sol avec une portion de cave dans laquelle on entre par la cour, une partie du bucher une petite chambre pour le linge sale, l’emplacement qui se trouve sous l’escalier avec soumission de la part des preneurs de laisser à la disposition du bailleur les jours de bal, l’usage commun du grenier pour prendre la lescive et celui de la buanderie, le Sr Renn s’oblige de séparer la grande salle par une cloison pour en faire deux pièces – moyennant un loyer annuel de 800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 162-v du 23.5.

Jean Baptiste Dorlet cède son bail au traiteur Claude Stival

1814 (26.7.), Strasbourg 15 (19), Not. Lacombe fils n° 3495
Rétrocession de bail à partir de la St Michel prochaine – Jean Baptiste Dorlet, marchand de vin
à Claude Stival, traiteur et propriétaire à Mayence
le bénéfice du bail qui a été passé au cédant par Guillaume Renn architecte du rez de chaussée et des emplacements attenants et dépendant de la maison de rue des Juifs n° 5, suivant acte reçu Lacombe soussigné le 21 mai 1812 pour 800 livres faisant 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 33-v du 4.8.

Guillaume Renn loue la Réunion des Arts au professeur de musique Antoine Spol

1816 (22.7.), Strasbourg 15 (21), Not. Lacombe n° 4342
Bail de 3 années à commencer à la St Michel 1816 – Frédéric Guillaume Renn, architecte
à Antoine Spol, professeur de musique
l’emplacement de la maison rue des Juifs n° 5 dite de la réunion des arts dont la spécification suit savoir, tout le premier étage de la maison donnant sur la rue consistant en la grande salle, la salle a côté dite la petite salle et de deux pièces au dessus de la petite salle au rez de chaussée, Deux salles une cuisine l’entresole la partie de la cave qui a servi jusqu’ici au même emplacement, plus une portion de la remise fermée de lattes propre à y serrer le bois, La jouissance des emplacements du premier étage
commencera à la St Michel prochain mais celle des emplacements du rez de chaussée à Noel 26.12. prochain
Le Sr Spoll sera en droit d’user des emplacemens loués pour donner des concerts des bals pour y tenir des réunions pour objets d’art et d’amusement publics autorisés par la police ou regelement – moyennant un loyer annuel de 2000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 6-v du 23.7.

Frédéric Guillaume Renn meurt en 1818 en délaissant un fils

1818 (12.5.), Strasbourg 15 (23), Not. Lacombe n° 4973
Inventaire de la succession de Frédéric Guillaume Renn, architecte décédé le 12 mai dernier – à la requête de Catherine Spindler la veuve mère et tutrice légale de Léopold Guillaume âgé de 13 ans – en présence d’André Caimy, courtier de commerce subrogé tuteur dudit mineur – Contrat de mariage passé devant Me Lacombe le 7 thermidor 11

immeubles, une maison et dépendances appelée anciennement la Tribu des Maçons aujourd’hui la Réunion des arts, acquise par procès verbal d’enchère au Directoire du district de Strasbourg le 8 floréal 2, estimée 40 000 francs
une maison, cour et écuries contiguë par derrière à la précédente ayant issue principale sur la rue des Echasses acquise de la succession de Jacques Angly suivant acte reçu Me Lacombe le 16 août 1806, estimée 20.000 francs
la thuilierie du Rhin consistant en deux maison d’habitation, fours, échoppes, jardin, terres et prés située hors la porte Dauphine estimée 30 000 francs, acquise de la ville par contrat passé à la mairie de cette ville, approuvé par le Préfet du Bas Rhin, le 14 novembre 1808
terres à Strasbourg, 600, 3000, 6000 fr
13 ares 30 ca de jardin à gauche de la chaussée du Rhin attenant aux biens dépendants de la Thuilerie acquis par adjudication à la Préfecture du Bas Rhin le 7 septembre 1813, 600 francs
en la demeure du défunt rue des Juifs n° 5
mobilier, chambre à coucher, mansardes, cuisine, à la tuilerie du Rhin 4123 fr, créances actives 15 077 fr, total 19 200 fr
ensemble 100, 200 fr, passif 81 711 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 14-v du 22.5. – vacation du 2.10. (acp 140 F° 104-v du 3.10.)

La veuve Renn loue la Réunion des Arts aux professeurs de musique Paul Nani, Antoine Aloyse Laucher père, Joseph Aloyse Kuttner, Erneste Betz, Geofroi Martz, Silvain Dumoucheau, Sébastien Marie Contat et Antoine Aloyse Laucher fils

1823 (3.11.), Strasbourg 15 (34), Me Lacombe n° 6571
Bail de 3 ou 6 ans à commencer le 1 avril prochain – Catherine Spindler veuve de Guillaume Renn, architecte tant pour elle que mère et tutrice légale de Guillaume Renn
à Paul Nani, Antoine Aloyse Laucher père, Joseph Aloyse Kuttner, Erneste Petz, Geofroi Martz, Silvain Dumoucheau, Sébastien Marie Contat et Antoine Aloyse Laucher fils, tous huit artises musiciens (signé) Betz
la salle ditte de la réunion des arts, la petite salle y attenant les deux petites pièces au dessus, l’usage des escaliers et corridor, le tout se trouvant dans la maison située en cette ville rue des Juifs n° 5, avec ladite salle sont loués les bancs fixés dans son pourtour et l’orchestre qui s’y trouve – moyennant un loyer annuel de 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 87 du 11.11.

Inventaire après décès d’une locataire, Odile Gedon

1824 (17.3.), Strasbourg 14 (78), Me Lex n° 1982
Inventaire de la succession d’Odile Gedon, fille majeure décédée le 4 mars 1824
Dénomiation des héritiers, la défunte a laissé pour héritiers ses frères et sœurs, I. les enfants de feu Marguerite Gedon, sœur germaine, femme d’André Siffermann, tisserand à Villé arrondissement de Schlestadt pour un quart savoir 1. Barbe Siffermann majeure à Villé, 2. Joseph Siffermann, patissier à Altkirch, 3. Salomé Siffermann fille majeure à Strasbourg
II. Michel Gedon, journalier à Villé pour un quart
III. les enfants de Barbe Gedon, sœur germaine, femme de Jacques Ottenriether, fabricant de chandelles à Rothau pour un quart, 1 Jacques Ottenriether, menuisier à Rothau, 2. Louise Ottenriether majeure à Barr
IV. Salomé Gedon femme de Jean Achtzehner, farinier à Schlestadt sœur consanguine pour 1/12, V. Georges Gedon, journalier à Barr frère consaguin pour un 12°, VI. Madeleine Gedon femme d’Antoine Zimmermann, instituteur à Soultz les Bains pour un 12°
à l’hôtel de la Réunion des Arts rue des Juifs n° 5 où la défunte a demeuré jusqu’à sa mort
mobilier dans la cuisine, dans la chambre à côté de celle à demeure, au grenier 933 fr, créances 2172 fr, terres à Villé 60 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 167 F° 56 du 19.3.

La veuve Renn loue la Réunion des Arts aux négociants Charles Louis Weyher, Louis Reuss et Jean Georges Hickel au nom du comité Philharmonique d’amateurs

1827 (13.1.), Strasbourg 15 (41), Me Lacombe n° 7693
Bail de 3 ou 6 années à commencer le 1 avril prochain – Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte, et Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire
à Charles Louis Weyher, Louis Reuss et Jean Georges Hickel, les trois négociants, Auguste Kern, secrétaire du consistoire de la confession d’Augsbourg stipulant au nom et comme membres du comité Philharmonique d’amateurs
la salle dite de la réunion des arts, la petite salle y attenant, les deux petites pièces au dessus, l’usage des escaliers et corridor, le tout se trouvant dans la maison située en cette ville rue des Juifs n° 5, avec ladite sont loués les bancs fixés dans son pourtour et l’orchestre qui s’y trouve – moyennant un loyer annuel de 700 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 182 F° 39-v du 15.1.

Propriétaire de la maison qu’il tient de son père, Marie Joseph Léopold Guillaume Renn épouse en 1830 Madeleine Weinling originaire de Pfettisheim

1830 (11.11.), Strasbourg 15 (48), Me Lacombe n° 9068
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire, fils de feu Frédéric Guillaume Renn, architecte, et de Catherine Spindler
Madeleine Weinling majeure de Pfettisheim fille de Jacques Weinling, cultivateur, et de Marie Catherine Mandel
Enregistrement de Strasbourg, acp 201 F° 122 du 16.11.

Usufruitière de la maison, la veuve Renn loue la Réunion des Arts à Théodore Humann, receveur général du Bas-Rhin

1841 (8.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 80 (1869) f° 29, ssp du 2 mars 1841
Bail entre les Soussignés Mde Ve Renn propriétaire demeurant à Strasbourg
à Mr Theodore Humann, Receveur général du Bas-Rhin demeurant en la même ville d’autre part, il a été convenu et arrêté de ce qui suit.
Mde Ve Renn a par les présentes loué à titre de bail à loyer pour 12 années consécutives qui commenceront le 25 mars 1841 et Mr Theodore Humann acceptant, les lieux ci après désignés faisant partie de la propriété connue sous la denomination de Réunion des Arts située à Strasbourg rue des Juifs N° 5 le tout figuré et indiqué au plan que les soussignés ont fait dresser en doubles originaux dont l’un est entre les mains de Me la veuve Renn et l’autre entre celles de M Humann après avoir été certifiés valables et signés par les deux parties savoir
1° Un terrain désigné au plan sous les lettes A, B. C, D, et aboutissant au mur mitoyen entre les propriétés de Mde Renn et de Mr Humann, surbâti actuellement et renfermant le bucher et buandrie
2° Une partie d’un bâtiment contigu audit terrain, composé d’un rez de chaussée avec entresol et marqué au plan par ls lettes A E F G.
Le présent bail est fait aux charges et conditions suivantes auxquelles Mr Humann s’oblige, 1° Il executera à ses frais dans les lieux loués les constructions et changemens qu’il jugera convenables mais il sera tenu de remettre à l’expiration du bail le mur mitoyen AB qu’il aura démoli dans l’état ou il se trouve actuellement ainsi qu’à abandonner les localités avec les constructions qu’il y aura établies
2° Il établira dans la propriété de Me Renn à l’endroit qui sera ultérieurement indiqué une buanderie et des buchers en remplacement de ceux situés aui terrain ABCD fesant l’objet de ladite location. Le présent bail est fait moyennant un loyer annuel de 300 francs (…)
Les dépenses pour l’établissement de la buanderie et des buchers est estimé à la somme de 400 francs

Marie Joseph Léopold Guillaume Renn meurt en 1843 à la tuilerie du Rhin en délaissant trois enfants

1843 (3. 8.br), Strasbourg 12 (162), Me Noetinger n° 16.298
Inventaire de la succession delaissée par feu M. Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire Tuilier demeurant hors la porte d’Austerlitz à Strasbourg, décédé en cette ville le 21 août 1843
Aujourd’hui 3 octobre 1843 à deux heures de relevée (…) A la requête de 1° Dme Marie Madeleine Weinling veuve de Mr Marie Joseph Léopold Guillaume Renn (…) agissant 1° comme ayant été commune en biens avec son défunt époux, 2° comme donataire d’une somme de 2000 francs a prélever sur le plus clair de la succession, 2° Comme usufruitière de la moitié des biens délaissés par on mari, le tout aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Lacombe notaire à Strasbourg le 11 novembre 1830.
2° en qualité de mère et tutrice légale A. de François Guillaume Renn âgé de 12 ans, B. de Philippe Jacques Renn âgé de 10 ans, C. et de Joseph Ferdinand âgé de 9 ans, les trois enfants mineurs procéés avec le défunt son époux agissant en qualité de seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de la succession de leur père Marie Joseph Léopold Guillaume Renn. En présence de Mr Jean Jacques Eugène Petiti architecte demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits trois enfants mineurs (…)

Le tout fait, trouvé, déclaré, exhibé à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz en la maison mortuaire appelée la Tuilerie du Rhin
Immeubles. Banlieue de Strasbourg
Succession de feu le Sr Renn. Immeubles,1° Environ 39 ares de prés dans la banlieue de Strasbourg au canton Langhaag (…)
2° Une propriété sise à Strasbourg rue des Juifs N° 5 connue sous la dénomination de Réunion des Arts & consistant dans une maison de devant sur la rue, bâtiment en aile à droite & bâtiment en aie à gauche dans la cour bucher corps de logis dans la seconde cour au fond & autres droits & dépendances, tenant le tout d’un côté à M. Humann de l’autre côté M. M. Wüst & Saglio pardevant ladite rue par derrière la propriété Stouhlen. Cette propriété appartient en propre à feu M. Renn pour l’avoir recueilli dans la succession de feu le Sr Frédéric Guillaume Renn son père vivant architecte audit Strasbourg, son père dont il étoit l’unique enfant & seul héritier ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé après le décès dud. S. Renn par Me Lacombe qui en a la minute & un de ses collègues notaires à Strasbourg le 12 mai 1818 enregistré. La d. propriété est en partie louée & en partie occupée par De Catherine Spindler veuve du dit Sr Renn mère de M. Renn fils & les parties l’évaluent à un revenu annuel de 1750 francs sans distraction des charges formant au denier vingt en capital de 35.000 francs. Le titre d’acquisition de cette propriété par M. Renn père sur le Ville de Strasbourg ainsi que six anciennes pièces concernant le même immeuble ont été cotés par première et dernière et inventorié sous la présente cote O.
3° La moitié par indivis avec la D. Dame Catherine Spindler veuve Renn mère du défunt propriétaire de l’autre moitié 1° d’Une tuilerie avec maison d’habitation, cour, grange, hangard (…) lieu dit près la menagerie
acp 314 (3 Q 30 029) f° 94 – L’actif de la communauté s’élève à 6923 francs, la garde robe et l’argent comptant 7326 francs
acp 317 (3 Q 30 032) f° 57 (vacation du 26 décembre) créances de la communauté 5590
immeubles de la communauté 41.783
Passif de la communauté compris les reprises de la veuve 12.428
Actif de la succession, garde robe 321, 39 ares 40 de pré ban de Strasbourg, 600 francs, maison rue des Juifs 35.000, une tuilerie hors la porte d’Austerlitz avec 30 ares de terres et 13 ares de jardin 18.000 francs
Passif de la succession 2000 francs

Marie Madeleine Weinling, veuve de Marie Joseph Léopold Guillaume Renn et femme du tuilier Théodore Meyer qu’elle a épousé en 1844, meurt en 1847
1847 (27. Xbr), Strasbourg 12 (173), Not. Noetinger n° 19.797
Inventaire de la succession de feue Dame Marie Madeleine Weinling en son vivant veuve en premières noces de feu Mr Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire tuilier, & épouse en secondes noces de Mr Théodore Meyer, tuilier, demeurant hors la porte d’Austerlitz, y décédée le 11 décembre 1847.
Cejourd’hui 27 décembre 1847à deux heures de relevée (…) A la requête de 1° De M. Théodore Meyer, tuilier demeurant hors la porte d’Austerlitz à Strasbourg agissant comme ayant été commun en biens acquets & conquets avec feu dame Marie Madeleine Weinlling (…) & en qualité d’usufruitier viager du quart de la succession de son épouse, le tout aux termes du contrat de mariage ci après analysé
2° de Mr André Auffinger, fabricant de cire demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de 1. de François Guillaume Renn âgé de 16 ans, 2. de Philippe Jacques Renn âgé de 14 ans, 3. et de Joseph Ferdinand âgé de 13 ans, (…) lesdits trois mineurs Renn agissant ensemble comme seuls et uniques héritiers sous bénéfice d’inventaire chacun pour un tiers de la succession de leur mère (…). En présence de Mr Jean Jacques Eugène Petiti architecte demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits trois enfants mineurs (…)
Contrat de mariage passé devant Me Noetinger le 26 juin 1844

acp 368 (3 Q 30 083) f° 33 (déclaration du 8 juin 1848) Mobilier propre à la défunte 5162
Communauté, marchandises et denrées 5621, argent comptant 91
acp 369 (3 Q 30 084) f° 54 (vacation des 8, 9 et 10 février 1848) créances de la communauté 2210, créances douteuses 230
Immeubles, 95 ares de terres ban de Strasbourg lieu dit Ochsenwoerth ou Lombardswoerth d’un revenu de 100 francs – Passif 17.390 et 228
Reprises de la veuve 18.791
Succession de la défunte, objets mobiliers 23.953, immeubles 7 ha 73 de prés en trois parcelles seulement quant à la moitié

Catherine Spindler et ses petits-enfants louent en 1852 la maison au prêtre Pierre Paul Stumpff

1852 (26.1.), Me Noetinger
Bail – Catherine Spindler, veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte à Strasbourg, agissant comme usufruitière de moitié de la maison ci après louée et par le tuteur de François Guillaume, Philippe Jacques, Joseph Ferdinand Renn, enfants mineurs de feu Marie Joseph Léopod Guillaume Renn et de Marie Madeleine Weinling, les deux décédés à Strasbourg
à Pierre Paul Stumpff, prêtre à Strasbourg
pour 3, 6 ou 9 ans du 31 octobre 1852, de la maison connue sous la dénomination de réunion des Arts sise à Strasbourg rue des Juifs N° 5, moyennant un loyer annuel de 1850 francs qui en cas de décès de la veuve Spindler sera augmenté de 300 francs par an
acp 406 (3 Q 30 121) f° 78 du 28.1.

Catherine Spindler meurt en 1852 en délaissant pour seuls héritiers ses trois petits-enfants.
1852 (21.8.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte, décédée à Strasbourg le 26 juillet 1852, dressé à la requête d’André Auffinger, fabricant de cite à Strasbourg en qualité de tuteur de 1° François Guillaume Renn, 2° Philippe Jacques Renn, 3° Jacques Ferdinand Renn, nés du mariage de Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, tuilier, et de Marie Madeleine Weinling tous deux décédés, ces trois héritiers chacun pour un tiers de la veuve Renn leur ayeule Et encore à la requête de Marie Anne Renn femme de Simon Bauer, mécanicien à Sigmaringen, sans domicilié connu, légataire à titre universel du 8° de la succession de la défunte suivant testament olographe en date du 16 août 1851 enregistré le 6 août courant.

Il dépend de la dite succession un mobilier estimée 640 francs, loyers échus 8 francs
acp 412 (3 Q 30 127) f° 71-v du 26.8. (succession déclarée le 24 janvier 1851 n° 1308)
vacation du 28 Xbr – Il dépend encore de la dite succession 1°67 ares 50 de terre ban de Strasbourg estimés 2656
2° La moitié d’une tuilerie et dépendances 15.600.
3° créances 15.262, total 33.518. Masse passive 1030 francs
acp 416 (3 Q 30 131) f° 43 du 5.1.

Testaments de Catherine Spindler et liquidation
1852 (29.7.), Me Noetinger
Dépôt de testament olographe de Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte à Strasbourg où elle est décédée le 28 juillet 1852. ledit testament en date du 16 août 1851. enregistré ce jourd’hui f° 75
acp 412 (3 Q 30 127) f° 29 du 6.8

1854, Me Lacombe
Testament du 9 mai 1846 – Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, vivant architecte à Strasbourg, par lequel elle lègue à la fabrique de la paroisse de ls cathédrale de Strasbourg la somme de 400 francs pour service de messe
acp 426 (3 Q 30 141) f° 53-v du 19.1.

1854 (20.2.), Me Noetinger
Etat des opérations de compte, liquidation et partage 1) communauté de biens qui a existé entre Guillaume Renn architecte et Catherine Spindler sa veuve, 2) de la succession de la Vv Renn née Spindler
3° des successions de Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, tuilier, et Marie Madeleine Weinling sa veuve épouse en secondes noces de Théodore Meyer, tous décédés,
dressé à la requête de I. François Guillaume Renn, ancien militaire à Strasbourg, II. Philippe Jacques Renn, commis négociant au dit lieu, III. Joseph Ferdinand Renn, brigadier au 17° régiment de hussards à Avignon, héritiers chacun pour un tiers
IV. Marie Anne Renn, épouse du sieur Simon Bauer, mécanicien à Strasbourg, légataire pour un 8° de la succession de la De Ve Renn-Spindler aux termes de son testament olographe du 6 août 1851. déposé en l’étude Noetinger le 29 juillet 1852.
Première partie. Liquidation de la communauté Renn-Spindler, Masse actiive 95.584, masse passive 58.582, excédent 39.001
Succession de Mmve veuve Renn-Spindler, Masse actiive 77.043, masse passive 41.581, excédent 33.461
Successions de Mr et Me Renn-Weinling, Masse actiive 132.218, masse passive 42.092 excédent 90.125
Total des valeurs à partager 136.288, passif à acquitter 12.111, reste 124.176
Abandonnements (…)
acp 427 (3 Q 30 142) f° 74-v du 21.2.

Les frères Renn louent un terrain à leur voisin Charles Garat, agissant en qualité de directeur de la Banque de France

1853 (25.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 114 (3 Q 31 613)
f° 30 du 4.4. ssp du 25.3.
Bail immobilier – Les soussignés Guillaume et Jacques Renn, propriétaires à Strasbourg et Petiti, architecte comme mandataire de M. Ferdinand Renn, aussi propriétaire, louent pour 3, 6 ou 9 ans au choix des parties à partir d’aujourd’hui
à M. Charles Garat, directeur de la banque de France, agissant au nom de ladite Banque à Strasbourg
1° un terrain aboutissant au mur mitoyen entre la propriété de M.M. Renn et celle de la Banque surbâti actuellement et renferant un remise,
2° Une partie d’un bâtiment contigu au dit terrain composé d’un rez de chaussée contenant une buanderie, le tout fesant partie de la propriété connue sous la dénomination de Réunion des Arts à Strasbourg rue des Juifs N° 5. Le bail est fait pour un loyer annuel de 300 francs
[in margine :] Keller notaire

Les frères Renn vendent par enchère les immeubles qui proviennent de leur père. La maison rue des Juifs est acquise sous forme de tontine par les prêtres Marie Victor Mertian, Marie Vincent Henri Mertian, Jean d’Hivert, et François Xavier de Franciosi

1853 (12.11.), Me Noetinger – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 581 (2239) n° 10 du 13 janvier 1854
Ont comparu Monsieur François Guillaume Renn, ancien militaire demeurant à Strasbourg, Monsieur Philippe Jacques Renn, sans profession demeurant en la même ville, mineur émancipé suivant délibération du conseil de famille prise sous la présidence de Monsieur la Juge de paix du canton Est de la Ville de Strasbourg le 5 novembre 1852, Monsieur Jean Jacques Eugène Petiti, architecte demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Joseph Ferdinand Renn, aussi mineur émancipé aux termes de la délibération précitée, brigadier au 17° régiment de hussards en garnison à Avignon (…), Monsieur François Joseph Schmitt, boulanger demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de curateur des mineurs Philippe Jacques Renn et Joseph Ferdinand Renn (…) Et Madame Marie Anne Renn, épouse du sieur Simon Bauer, mécanicien demeurant à Strasbourg, lui sans domcile connu, autorisée à l’effet des présentes par jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 29 août 1853. Lesquels ont dépose audit Me Noetinger le cahier des charges sur lesquelles devront être ouvertes les enchères pour la vente de différents immeubles dépendant des communautés qui ont existé entre Monsieur Frédéric Guillaume Renn père et Dame Catherine Spindler sa femme et entre Monsieur Marie Joseph Léopold Guillaume Renn et Dame Marie Madeleine Weinling sa femme tous de Strasbourg et de leurs successions respectives. Ce cahier des charges dressé par ledit Me Noetinger à ce commis par jugement ci-dessus énoncé qui a ordonné que la vente aurait lieu devant le même notaire – L’an 1853 le 12 novembre

Cahier des charges (…) Désignation des immeubles à vendre. Premier lot. 1) Section F numéro 484, Une tuilerie et dépendances (…)
hors la porte d’Austerlitz au lieu dit Rhein Ziegelhoffen près la ménagerie
Deuxième lot. Section G n° 95, Une pièce de terre canton Lombardswoerth (…)
Troisième lot. Section H n° 39 et 40, une pièce de terre canton Lombardswoerth (…)
Quatrième lot. Section H n° 384, une pièce de terre canton Lombardswoerth (…)
Cinquième lot. Une propriété sise à Strasbourg rue des Juifs n° 5 connue sous le dénomination de la Réunion des arts et consistant en une maison de devant donnant sur la rue, bâtiment en aile droite et bâtiment en aile gauche dans la cour, bucher, corps de logis dans la seconde cour au fond, le tout tenant d’un côté à Monsieur Humann, de l’autre à Messieurs Wüst et Saglio, par devant la rue et par derrière la propriété Stoecklin.
Etablissement de la propriété. (…) Monsieur Renn Père est décédé à Strasbourg le 4 avril 1818 en délaissant pour seul héritier Monsieur Marie Joseph Léopold Guillaume Renn son fils ainsi que le constate l’intitulé de son inventaire dressé par Me Lacombe le 12 mai suivant. Monsieur Renn fils est aussi décédé à Strasbourg le 21 août 1843 laissant pour seuls héritiers ses trois fils François Guillaume Renn, Philippe Jacques Renn et Joseph Ferdinand Renn ci-dessus nommés issus de son mariage avec Madame Marie Madeleine Weinling ainsi que le constate l’intitulé d’un inventaire dressé par Me Noetinger notaire soussigné le 3 octobre suivant.
Cinquième lot. L’immeuble connu sous la dénomination de la Réunion des arts, cidevant la tribu de maçons dépend de la succession de Monsieur Renn père au moyen de l’acquisition qu’il en a faite du Domaine de l’état avant son mariage avec la Dame Spindler aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par les administrateurs composant le district de Strasbourg le 22 floréal an II moyennant le prix de 36.000 livres dont Monsieur Renn s’est libéré entre les mains du receveur des domaines de Strasbourg. Il appartient aujourd’hui aus trois enfants Renn seuls en qualité d’héritiers de Monsieur Marie Joseph Léopold Guillaume Renn leur père qui l’avait lui-même recueillie dans la succession dudut Monsieur Renn son père dont il était seul et unique héritier ainsi qu’il a été dit plus haut (…)
Charges, clauses et conditions (…) 19. aux termes du jugement énoncé ci-dessus les mises à prix des immeubles à vendre ont été fixées ainsi qu’il sut (…) celle du cinquième lot à 60.000 francs – L’an 1853, le 12 novembre
Et le Jeudi 22 décembre 1853. Adjudication (…)
Cinquième lot. enchéri en dernier lieu par Monsieur Pierre Sébastien Clotilde Burguburu, propriétaire demeurant à Strasbourg pour la somme de 61.350 francs. Lequel a déclaré avoir fait la mise pour et au nom ainsi qu’au compte de Messieurs Marie Victor Mertian, prêtre domicilié à Paris, Marie Vincent Henri Mertian, prêtre, Jean d’Hivert, prêtre et François Xavier de Franciosi, prêtre ces trois derniers domiciliés à Strasbourg, les trois derniers présents et le premier représenté par Marie Vincent Henri Mertian son frère et son mandataire (…) Lesdits adjudicataires ont déclaré instantanément qu’ils se portaient tous acquéreurs conjoints et solidaires de l’immeuble ci-dessus acquis avec stipulation que les fonds employés au paiement du prix de la présente acquisition proviennent d’une masse tontinière formée dans ce but, masse à laquelle les acquéreurs n’avaient pas d’autres droits que ceux déterminés par l’emploi qui en a été fait, les acquéreurs n’auront sur les objets présentement vendus qu’un droit de jouissance commune consistant en un usufruit qui s’éteindra au dècès de chacun d’eux et la toute propriété, comme condition que l’acquisition residera sur la tête du survivant qui sera et aura toujours été seul propriétaire, de telle sorte qu’à chaque décès l’usufruit s’éteignant le prédécédé ne transmettra rien puisqu’il n’aura eu qu’une chose qui cessera avec lui, ce qui est accepté par tous lesdits acquéreurs
acp 424 (3 Q 30 139) f° 59 du 16.11. – Cahier des charges du 12.11.

Marie Victor Mertian (Strasbourg 1817–1867), Marie Vincent Henri Mertian (Strasbourg 1821 – Cormontreuil 1901), Jean d’Hivert, et François Xavier de Franciosi (Arras 1818 – Tournai 1908), jésuites, sont déjà propriétaires de la maison 5, rue des Echasses.

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