10, rue des Lentilles


Rue des Lentilles n° 10 – VII 166 (Blondel), P 894 puis section 1 parcelle 55 (cadastre)

Démolie en 1954, remplacée par des garages

Lentilles 10 (février 2012)
Le n° 10 était adossé à la première maison. On distingue les traces des garages sur les murs

La maison appartient dans la deuxième moitié du XVII° siècle au boulanger Jean Jacques Jund qui est par ailleurs propriétaire d’une maison aux Grandes Arcades. Ses héritiers la vendent à Michel Sutor, journalier au chantier des charpentiers, et à sa femme Susanne Kohut, juive convertie originaire de Prague. Le propriété reste dans la famille jusqu’à ce que la Caisse des veuves des ministres protestants l’acquière lors d’une adjudication judiciaire (1763). Le menuisier Jean Michel Kroh y fait sans doute des transformations si on se fonde sur le prix vénal. La maison est encore à deux reprises vendue par adjudication judiciaire.

123 Elévations f-i-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 123 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) cite un bâtiment à rez-de-chaussée surmonté de deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (h). Le rez-de-chaussée a trois fenêtres et une porte, les deux étages chacun quatre fenêtres. La toiture comporte une grande lucarne, sans doute garnie d’un treuil. La maison comprend un seul bâtiment entre la rue et la cour (H) qui dépend d’une maison de la Grand rue. La façade arrière se trouve juste à droite du repère (1) : porte au rez-de-chaussée et ouvertures à répartition irrégulière sur deux niveaux. Le maçon Georges Jacques Heil reconstruit, peut-être entièrement, la maison en 1843, ce qui en porte le revenu de 76 à 101 francs.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 10.

123 Cour H
Cour H

Légèrement endommagée en 1944, la démolition de la maison voisine numéro 12 fait perdre sa stabilité au mur qui s’y appuyait. Le ministère de la reconstruction refuse ses subsides puisque l’état de la maison n’est pas dû à des dommages de guerre. Le propriétaire n’est pas en mesure de financer les travaux indispensables. La maison passe à un nouveau propriétaire qui la démolit et construit des garages à l’emplacement des numéros 10 et 12. Le sol sert aux place de stationnement qui remplacent les deux tiers d’un « îlot insalubre ».

avril 2012

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1660 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Jacques Jundt, boulanger, et (1647) Anne Marie Krauffthal puis (1667) Salomé Kiehl – luthériens
1687 v Michel Sutor, successivement transporteur de sable, journalier au chantier des charpentiers et fileur de laine, et (1681) Susanne Kohut ou Polosina, juive convertie, veuve de Jean Zerath puis remariée (1695) à Jacques Borst – luthériens
v 1692 h Chrétien Sutor héritier de son père, cordonnier, et (1703) Susanne Catherine Spach. Cède ses droits à sa mère et à son beau père (1710) puis recueille la succession de son beau père et de sa mère (1725) – luthériens
1735 h Chrétien Sutor, passementier, et (1735) Marie Madeleine Muth – luthériens
1763 adj Caisse des veuves de ministres protestants
1763 v Jean Michel Kroh, menuisier, et (1740) Anne Marie Kerbst – luthériens
v 1776 adj Jean Georges Pfœtzer, cordonnier, et Jean Reiff, cultivateur à Neumühl outre Rhin
1776 v André Kayser, menuisier, et (1773) Marie Salomé Hellmund puis (1777) Marie Salomé Bühler – luthériens
1785 adj Jean Rodolphe Saltzmann, diacre au Temple Neuf – luthérien
1787 v Jean Mathias Jung, apprêteur de tabac et manant, et (1763) Anne Bruder – luthériens
1818 h Mathias Jung, débitant de tabac domicilié à Lyon
1826 v Georges Jacques Heil, maçon, et (1811) Marie Adélaïde Nusbruck puis (1813) Marie Salomé Roesch
1867* Henri Grœtzinger, rentier
1883* Henri Grœtzinger, commerçant à Gray
1890* Jean Henri Grœtzinger, voyageur de commerce
1899* Alfred Wiegand, marchand épicier
1926* Alfred Müller, journalier
1932* Eugénie Ritter, sans profession pour moitié et copropriétaires
1936* Marie Scheidt, serveuse
1947* François Xavier Rieffel, aubergiste et son épouse

(1765, Liste Blondel) VII 166, Jean Michel Kroh
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kaÿser, 3 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 894, Heil, Jacques, maçon – maison, sol – 0,53 are

Locations

1692, Jean Georges Deuscher, marchand
1766, Michel Mathias Idler, journalier

Atlas des alignements

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Lentilles

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Jung
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) 1721 la maison comprend sol, poêles, chambres, cuisines, vestibule, bûcher, chambre à soldats, cave solivée

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 250 case 4

Heil Jacques maçon

P 894, rue des lentilles 5, maison, sol
Contenance : 0,53
Revenu total : 70,28
Folio de provenance :
Folio de destination : Démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Folio de provenance : C.on
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 puis 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 puis 8
1846, Augmentations – Heil Georges f° 250, P 894, maison, revenu 101, nlle. constr., achevée en 1843, imposable en 1846, imposée en 1846
Diminutions – Heil Georges f° 250, P 894, maison, revenu 76, – suppression en 1846

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 539 case 2

Heil, Jacques, maçon
1867 Groetzinger, Henri, rentier
1883/4 Groetzinger, Heinrich, Kaufmann in Graÿ
1890/91 Groetzinger Johann Heinrich, handlungsreisender
1899 Wiegand, Alfred, Schirmfabrikant

P 894, Rue des lentilles 10, maison, sol
Contenance : 0,53
Revenu total : 101,28
Folio de provenance : (250)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 puis 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 puis 8

Cadastre allemand, registre 29 p. 6 case 4

Parcelle, section 1, n° 55 – autrefois P 894
Canton : Lindenfelsergasse N° 10
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,53
Revenu : 700 – 1100
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1926), compte 1344
Wiegand, Alfred
1926 [biffé] Müller Alfred journalier
1929 Pflieger André étudiant
rayé 1931

(Propriétaire à partir de l’exercice 1926), compte 5003
Müller Alfred journalier
1932 Ritter Eugénie sans profession pour la ½ et copropriétaires
1936 Scheidt Marie serveuse
1947 Rieffel François Xavier aubergiste ets on épouse
3362

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 226 Rue de Linsensfels (p. 366)
(maison n°) 5

Pr. – Jung, J. Math. – Manant
loc. – Federhenn, David, Precepteur – Manant
loc. – Strattmann, veuve – Manante
loc. – Kuntz, Rosine, veuve – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Lindenfelsergasse, III. Rev. – F. 8, vom Pflanzbad gr. Nrn. r., ungr. 1

10
Herscher, Geschäftsführerin. 01
Wiegand, Spezereihdlg. E0
Müller, Drechsler. 2
Brumm, Schreiner. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 743 W 98)

Le propriétaire transforme en 1898 une fenêtre en porte et établit un soupirail. Alfred Bechler y ouvre en 1931 un café pension « Tout-va-bien ». Les bombardements endommagent légèrement le bâtiment. La maison voisine (numéro 12), vétuste et endommagée à 75 pour cent, est démolie en 1949, ce qui endommage le mur pignon du numéro 10. Le propriétaire n’a pas les moyens de prendre en charge les frais, le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme refuse toute subvention. La ville est d’avis de démolir le bâtiment vétuste si le propriétaire ne prend pas les mesures nécessaires. La maison est finalement cédée en 1954 à un nouveau propriétaire qui la démolit (avril 1954) et construit des garages sur les parcelles des numéros 10 et 12. Les garages sont ravalés en 1980.

Sommaire
  • 1884 – La Police du Bâtiment enjoint le propriétaire, Henri Grentzinger (domicilié sur place) de mettre la fosse d’aisances en conformité avec le règlement.
  • 1893 – La Police du Bâtiment notifie au propriétaire (Henri Grætzinger domicilié à Paris, représenté par son gérant Edouard Kolb domicilié 14 rue de Niederbronn) de faire ravaler la façade. – Demande – Autorisation de crépir (gérant, Kolb, 16 boulevard de Saverne, c’est-à-dire boulevard Poincaré) – Travaux terminés, octobre
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au sieur Kolb (16 boulevard de Saverne) de faire en sorte que trois volets du rez-de-chaussée ne s’ouvrent plus vers la voie publique – Rappel, 1898 – Travaux terminés, janvier 1899
  • 1898 – Xavier Matter, maître maçon et propriétaire de la maison (domicilié 9 rue des Lentilles), demande l’autorisation de transformer une fenêtre du rez-de-chaussée en porte – Autorisation de transformer une fenêtre en porte et d’établir un soupirail, sans travaux de consolidation puisque la maison est en avant de l’alignement – Travaux terminés, mai 1899 – Plan et élévation « joint à la demande d’A. Wiegand »)
  • 1908 – Xavier Matter, maître maçon, demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1905 – Commission contre les logements insalubres. Travaux à exécuter dans la maison (propriétaire, Alfred Wiegand, domicilié 97 Grand rue) : latrines, chambres aux I° et II° étage, cuisine au II° étage, pièces au IV° étage. Suites, décision du Conseil municipal – Rien à objecter, 1908 sqq.
  • 1915 – Rapport de la commission des logements militaires, travaux à exécuter
  • 1931 – Alfred Bechler qui ouvre un café pension « Tout-va-bien » demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
    1931 – Une locataire de la maison voisine de plaint que le tuyau d’aération des latrines débouche devant sa fenêtre – Rapport de la Police du Bâtiment – Travaux terminés, août 1931 (propriétaire, Lorentz) – Autre plainte sur le même objet par E. Schœllhammer (4-6 rue des Lentilles)
  • 1938 – Injonction de payer adressée à Marie Mazoyer, Café salon – Le document n’a pu lui être remis, elle est partie pour une destination inconnue (Mulhouse, sans laisser d’adresse)
  • 1944 – Rapport d’incendie à proximité d’une cheminée défectueuse. Propriétaire, Gestionnaire des biens d’ennemis du peuple et du Reich – Travaux non exécutés, septembre (gestionnaire, Alphonse Bintz, 21 Vieux-marché-aux-Vins)
  • 1949 – L’entrepreneur Jockers informe la Police du Bâtiment qu’il est en train de démolir le 12 rue des Lentilles. En note : bâtiment insalubre et sinistré à 75 %
    1949 – Rapport, la maison (propriétaire, Xavier Rieffel, 29 rue Finckwiller) menace ruine suite à la démolition du numéro 12. L’entreprise Jockers qui a démoli la maison a provisoirement étayé le mur coupe-feu – La Police du Bâtiment envoie un courrier au M.R.U. qui répond qu’elle ne prendra pas en charge les frais puisque l’état du pignon n’est pas dû à des faits de guerre. Le propriétaire n’est pas en mesure de payer les frais établis par devis. Lettre au propriétaire : travaux à exécuter d’urgence, locataires à reloger – Rapport
    1950 – Rappel – Devis (1 764 000 francs) de février 1950 – Plan (Projet de remplacement d’un mur pignon par un mur mitoyen de 40 cm d’épaisseur) – Arrêté portant permis de construire, réfection
    1951 – Le propriétaire (domicilié à Mittelschæffolsheim 17) n’est pas en mesure de payer la réfection d’autant que les dommages de guerre ont été évalués à 150 000 francs – La compagnie d’assurances notifie le propriétaire qu’elle n’assure plus le contrat de responsabilité civile relatif à la maison –
    (novembre) Rapport, danger d’écroulement – Au sujet d’un mur en briques de 25 cm d’angle au lieu d’un mur de 40 cm
    (décembre) Nouveau rapport, danger d’écroulement. On propose de démolir immédiatement la maison qui fait partie d’un îlot insalubre
    1952 – La remise en état est possible à condition que le mur pignon ait 40 cm d’épaisseur et que les logements soient rendus habitables. Echange de courriers entre la Police du Bâtiment et le représentant du propriétaire, l’architecte Camille Kuhn (5 place du Corbeau). (Août) Les travaux ne seront pas exécutés par manque de fonds – (Septembre) Rapport, immeuble menaçant ruine – Arrêté du maire, immeuble menaçant ruine – (Octobre) Mme Rieffel cédera l’immeuble à la veuve Burg domiciliée à Eckbolsheim en vue de sa démolition
    1953 – Courriers à l’ancienne et à la nouvelle propriétaire, Mme Emma Burger domiciliée 29 rue Finckwiller. (Août) Mme Burger est disposée à vendre la maison et le terrain à la Ville – Arrêté du maire, immeuble menaçant ruine, adressé à Emma Grosskost veuve Burger domiciliée 29 rue Finckwiller. (Octobre) Nouveau rapport
    1954 – (Avril) la démolition est en cours. (Mai) la maison est démolie sauf une partie de la façade qui sert de clôture
  • 1954 – Ernest Grosskost (domicilié 29 rue Finckwiller) dépose une demande de permis de construire 5 garages individuels. Extrait du plan cadastral – Plan des garages – Arrêté portant permis de construire (le propriétaire devra céder à la Ville le terrain en avant de l’alignement, l’autorisation est accordée à titre révocable, le terrain est en effet destiné à des maisons d’habitation – (Décembre) les cloisons sont érigées
    1955 – (Février) le propriétaire n’a pas tenu compte des modifications que la Police du Bâtiment a apportées au plan. (Juin) le gros œuvre est terminé. (Septembre) les modifications qu’a imposées la Police du Bâtiment sont réalisées
  • 1978 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire ravaler la façade. Mai 1979, arrêté portant injonction de ravalement. – Novembre, nouveau courrier adressé à Emma Grosskost-Matz, 14 rue Saint-Thomas à Eckbolsheim – Travaux terminés, avril 1980

Relevé d’actes

D’après les titres cités à l’inventaire de 1686, la maison doit entrer dans la famille en 1583. Propriétaire dans la deuxième moitié du XVII° siècle, le boulanger Jean Jacques Jundt, fils de farinier, se marie en 1647 avec Anne Marie Krauffthal, fille de boulanger. Veuf, il se remarie en 1667 avec Salomé Kiehl

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 33)
1647. In Festo Pentecostes. Hanß Jacob Junth der Weißbeckh, Isaac Junthen deß Meelmans alhie ehelicher Sohn, Und Jgf. Anna Maria, Jacob Krauffthals deß Weißbecken alhie eheliche tochter. Copulirt 15. Junÿ. J S P (i 43)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 78-v)
1647. Fest: Pentecost: 6. Junÿ. Johann Jacob Jundt der Weisbeckh, H. Isaac Junt Burgers Vndt Melmans alhie Ehelicher Sohn, J. Anna Maria, H Jacob Kraft thals Burger Undt Weisbeckh. alhie Eheliche tochter. Dienst. 15. Junÿ. J S Peter (i 80)

Second mariage : contrat de mariage tel qu’il est transcrit à l’inventaire après décès, proclamation et célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und Achtbaren Herrn hannß Jacob Jundten, Weißbecken und Burgern Zu Straßburg an einem, so dann die Ehren Züchtigen und Tugendreichen Jungfrawen Salome Küchlin weÿland Herrn Heinrich Küehlen geweßenen Weinhändlers, Burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßener eheleiblichen dochter am andern theÿl – So alles beschehen und Verhandelt worden in des heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg, vff Montags den 3. Decembris im Jahr 1666, [unterzeichnet] Ich hanß Jacob Jundt alß hochzeiter, Ich Frantz Graff alß des hochzeiters schwager, hanß Jacob Schranckenmüller der hoch Zeiters Kinder Vogt – Hannß Jacob Schneider der Jungfrau Hochzeiterin Vogt, Jacob Luther der hoch Zeitin stieffuattern Lorentz Klein alß schwager – Johann Georg Lang Nots.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 276-v, n° 4)
1667. den 3. V. 10. Febr: Johann: Jacobus Jund d. Weißbeck U. Burg. allhie: U. Jung fr: Salome, weÿl. Heinrici Kiehlen gewesen. Burg. v. Weinhändler allhie hind.laßene Tochter. Copul: in S. Nic: 11. Febr: post prene matutin: (i 295)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 168, n° 5)
1667. Sonnt. Septuagesina. 3. Februarÿ. Hannß Jacob Jundt der Weißbeck Undt Burger allhie: Undt Jfr. Salome Weÿl. Hn. Heinrich Kühl gewes. Weinhändlers Undt Burgers allhie nachgel. eheliche Tochter. Eingesegnet Zu St Niclaus 11. Februarÿ (i 182)

Jean Jacques Jundt meurt en 1686 en délaissant dix enfants de ses deux mariages. L’inventaire est dressé dans la maison aux Grandes Arcades qu’il a acquise en 1656. Les experts estiment 72 livres la maison en mauvais état. La masse de la veuve s’élève à 34 livres, celle des héritiers à 1 853 livres. L’actif de la communauté est de 1 138 livres, le passif de 50 livres.

1686 (3. 7.br), Me Theus (Philippe Henri, 59 not 19) n° 648
Inventarium und beschreibung aller v. Jeder Ligend. v. Vahrend., V.ändert v. Vnveränderter Haab, Nahrung V. Güttere, so weÿl. d. Ehrenhafft V. Vorgeachte H. Hanß Jacob Jundt geweßener Weißb. V burg. alhie, nach seinem Sambstags d. 29.t Junÿ diß Zue End gemelten Jahrs auß dießem Zergänglich. leb. genommenen seel. hienscheid. hind. Ihme Verlaß. Welche Verlassenschafft auf fr. ansuchen erfordern und begehren hernach gemelter sein H. Jundt seel. in 2.en Und.schiedlich. Ehen Ehelich erzielter Kinder V. ab intestato hinderlaßener Erb. auch dero J. Ehe: V. Vögtt durch die Viel Ehren V. Tugendtsame fr. Salome Küelinin, die hind. blibene With: mit beÿstand deß Ehrn Vest, Vorgeacht. v. weiß. H. Georg Wagners Öhlmanns V. burgers auch E: E: Kleinen Rhats alhier nunmalig wohlmeritirt. beÿsitzers, Ihres Wohlgeordneten v. geschwornen H. Curatoris (…) So angefangen in d. Königlich. Statt Straßb. dinstags den 3. Septembris Und geendiget den 10.sten huius St. N. 1686.
Der abgeleibte H Hannß Jacob Jundt seel. hat ab intestato Zu Erb. hinterlassen seine in Volg. 2.en Vnd. schidlich. Ehen Ehelicherzielte Kinder
Erstliche, Volgendte Jenige so d. seel. abgeleibte H. in Erster Ehe mit Weÿl. fr. Anna Maria Grauffthalin seel. Ehelich erzeigt, Nahmentlich 1. Fr. Annam Mariam Jundtin H. Johann Adam Seitzen deß nunmahlig. würths v. Gastgeber auf E.E. Zunfft d. Gartner Und. Wagner geliebte Eheliche Haußfr. mit beÿstand g[edeacht] Ihres Eheliebsten, 2. Fr. Margaretham Jundtin weÿl. H Wendling Lauten geweßenen Müller an d. Spitzmühlen alhier hind.bliebene With. mit beÿstand deß Ehren Vest, Wohl Vorgeacht fürsichtig v. Weiß. H. Jacob Luthers berühmt. Würth V. Gastgebers auf d. H. Stub auch E: E: Groß. Rhats alhier nunmahlig. wohlmeritirt. beÿsitzers, ihres Wohlgerordneten V. geschwornen H. Curatoris, 3. Mstr. Isaac Jundten Weißb. v: burgern alhier Zu Zugeg. 4. Fr. Catharinam Jundtin H. Johann Heinrich Umbgeltters deß handelßmanns und burgers Zu Gerspach geliebte haußfrau dißorts frembde Erbin in dero nahmen Zugeg. Ehrengemelt ihr geliebter Ehelicher haußwürth wie auch d. Ehren Vest, Wohl Vorgeachte fürsichtig V. Weiße H. Christoph Bleÿfuß, Seÿler v. burger v. E: E: Groß. Rhats alß Constoffler wohlmeritirte beÿsitzer, v. aiß wohlermelten Kleinen Rhats mittel zu dießem geschäfft wohlmeritirte deputirte H., 5. Mstr. Abraham Jundten Weißb. V. burgern alhie welcher p.söhnlich Zue geg. 6. Fr. Mariam Salome Jundtin Mstr Joh: Diemers Seÿlers V. burgers alhie Eheliche Haußfr. so mit beÿstand gedacht ihres Ehevogts præsens.
Und dann volgende Vier in letzter Ehe mit fr. Salome Küelinin d. nunmahlig. hind.bliebenen With. Ehelicherzielte Kindere benantlich 1. 8. 9. et 10. Saram Jundtin, Hanß Georg Jundten, Hanß Jacob Jundten V. Hans Lienhard Jundten, In dero nahmen Zugegen Mstr. Dauid Ritter Weißb. v. burg. alhie alß deroselben geordnet V. geschworener Vogt.

In einer d. Statt Straßb. und. d. Groß. Erbs Laub. gelegenen hiehero gehörig. v. hernach beschriebenen behaußung ist befind. word. wie volgt
Und Erstlichen der Haußrhat, Holtzwerck. Auf d. obern bühn, In d. Cammern A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, In dem mittlern Stock: vf d. mittleren bühn, In d. Cammer D, Vor dießer Camer Im Haußöhren, In d. Cammer E, In d. Cammer F, Vf d. hindern obern bühn, In d. Obern Vordern Stub, Im haußöhren, In d. hindern stub, Im haußöhren, Im vndern Stübel, Im undern hauß öhren, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern d. Erben unverändert (E.) Item Hauß und Hoffstatt mit aller Ihrer Zugehörd, recht, und Gerechtigkeiten geleg. alhie in d. Statt Straßb. in dem Linßenfelßer gäßel, einseith neben Gabriel Schrepffern dem Maurer, Anders. neben H Dionisio Schöpffen Specerieren v. burgern alhie hind. uff Georg Pfistern dem Weißbecken stoßend, so freÿ ledig eig. und. durch die hießige geschworne 3. H. Werckmeister geschätzt und angeschlag. pro 72. lb 10. ß. Darüber sagt ein alter Pergam. Kauffbr. mit deß bischofflichen hoffs Zu Straßb. Insigel Verwahrt, Weißendt wie hannß dirr der Steinmetz, und Susanna deßen haußfraw diße behaußung Paul Halowentzen burgern Zu Straßb. v.kaufft dat. den 15. 7.bris A° 1583. mit alten N° 3. bezeichnet. Darbeÿ noch allerhand Pergam. Zins Verschreibungen und Spruch brieff gebunden zu befünden.
(E. d. Fr. Wittib Wÿdemb.) item ein becken behaußung mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten geleg. in d. Statt straßb. und. d. groß. Erbslaub. eins. neben i. behaußung dem groß. Gemeinen allmoß. Zu St. Marx alhier gehörig, anderseith neben H. Thomæ Casparn dem handelßmann V. burgern alhier, hind. Vff d. Thumbprobst hoff stoßend gelegen, davon gehend jahrs vff Weÿhenachten 3. lb. 10. ß d. Zins gemeiner Statt straßb. Sonsten ledig eigen und durch die hießige geschwornen Hn Werckmeistere geschätzt und angeschlag. pro 987. lb. 10. ß Uber abzug aber der darauf stehenden Beschwerd. so Capitaliter treffen 70. lb. Verbleibt p. rest in auß Wurff Zuebringen Übrig 917. lb. 10. ß. Hierüber sagt ein Pergamentine Kauff Verschreibung mit der Statt Straßb. Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt dat. d. 3. Xbris A° 1656. signirt mit N° I.
– Abschatzung donnerstags d 19. 7.bris 1686. Weillandt deß Ehrhafften Vnd bescheidnen herrn Johann Jacob Jundt geweßener Weißbeckh Vnd burger See: hinderlaßene Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg, Vnder der großen Erbß Laub ane dem Kornmarckh, Ein seitzs Neben herrn Domans Casper dem handelsman, anderseitzs neben einer behaußung dem Stifft St. Marx gehörig, hinden auff dem Dompropst hoff stoßent Welche behaußung Sampt hinder gebeÿ bach hauß hoff Vnd bronnen, auch aller dero begriff recht Vnd gerechtig Keit durch die geordnete Werck Leite besichtiget Dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt nach angeschlagen Vor Vnd Vmn, Ein Taußent Vier hundert Sibentzig Vinff Gulden.
Die ander behaußung auch alhie in der Statt Straßburg in dem so genandten Linßer felßen geßlin, Ein seitzs Neben Meister Gabriell schrepffer dem Maurer, ander seits Neben herrn Dionißius schepff dem handellsman, hindeh auff Johann Georg pfister dem Weißbeckhen Stoßend ist ein schlecht Klein hüßlin auch dem Jetzigen preiß Und Wehrt nach angeschlag. Vor Vnd Vmb Ein hundert Vierzig Vinff Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geordnete Werckhleite Joseph lauttenschlager alter Werckmeister, Johann feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs, Madtis Schwaßmann Werckmeister deß Maurhoffs
Ligende güetere d. Erben unverändert (E.) Item nicht gar ein halben acker Reeben ane einem gantz. Acker in dem Bann Marlenheim (…)
(T. Ist an Samuel Roth. Vkaufft pro 75. R) Item Einen garten V. lehrer platz zu 2. gartenhaüßlen V. stallung wie auch die gerechtigkeit Vf dem darzu eingezeunten allmend plätz Vor V. Zwisch. dem Fischer V. Schießer reiner Thor in dem alßo genant. beckenwäldlein (…)
Haußrath W. 5 ß, E. 144 lb, T. 232 lb
Wein und Lehren Vaßen E. 13, T. 96
Schiff und geschirr zum becken Handwerck gehörig E. 6, T. 6
Früchten, gekörns, Undt Meels T. 99
Silber geschirr und Geschmeid W. 12, E. 97, T. 78
Guldenen Ringen W. 3, E. 8, T. 6
Baarschafft E. 190, T. 277
Gültten E. 174
Liegende güther E. 15, T. 10
Eigenthumbs ahne häußer E. 990
Schulden in das Erb E. 9, T. 29
Summa summarum d. Unveränderten Ungewißen Und Zweiffelhafften auch guten theils gar verlohrenen Activ-Schulden Erben 92, Theilbar 123
Ergäntzung d. Fr. Wittib Aus dem Anno 1667 den 26. Aug: durch Notarius H. Joh: Georg Langen auffgerichteten Inventario 18 lb – der Erben 948, abzuziehen 916, Über gemeltten Abzug 32 lb
der Wittib unverändert Vermögen 34, Erben 1853, Theilbare Verlassenschafft 1138 lb – Passiv Schulden 50 lb, Restirend 1073 lb – Conclusio finalis dem billig. wehrt nach 2976, Conclusio finalis del Stalltax nach 2735 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Georg Lang Nots.
N° 672. Theilregister, So angefangen in d. Königlich. Statt Straßb. dinstags den 16. 7.bris Und Vollendet donnerstags den 18.t 7.bris 1687.

Les héritiers Jundt vendent 60 livres la maison à Michel Sutor, journalier au chantier des charpentiers, et à Susanne Kohut (ailleurs Polosina) qui possédaient déjà une maison à Strasbourg au marais Vert.

1687 (16. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 715-v
hans Adam Seitz, der würth auff der Garttner Stub, alß Ehevogt Annæ Mariæ Jundtin, hans Jacob Guthmann des Müllers auff der Spitzenmühl alß Ehevogt Margarethæ Jundtin, Ferner Johannes Diemer der Seÿler, alß Ehevogt Mariæ Salome Jundtin, Mehr Isaac und Abraham Jundt, beede weißbecken für sich selbsten, So dann David Ritter der weißbeck alß Vogt weÿl. hans Jacob Jundten gewesenen weißbecken noch lediger 4 Kinder, und Sie alle auch im nahmen Catharinæ Jundtin, Johann Heinrich Umbgeldter, deß Handelsmanns zu Gerspach, hausfrau, Ihrer Schwester
in gegensein hans Michael Sutor des taglöhners auff den Zimmerhoff arbeitend, und Susannæ geb. Kohuttin [unterzeichnet] Hanß Michael Sutter, hébreu
hauß, und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen und Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit. allhier in dem Linsenfelser Gäßlein, einseit neben Gabriel Schrepffer dem Maurer, and. seit neb. H. Dionysio Schöpff. dem Specirierer, hind. auff Georg Pfister d. Weißbeck stoßend geleg. – umb 60 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Jacob Borst deß Schuhmachers, alß ietzmahlig. Ehevogt der hierin gemeldten Mit Käufferin (quittung), den 1. Xbr. 1698

Les acquéreurs se sont mariés en 1681 et sont devenus bourgeois pour acheter la maison. Le mari est un transporteur de sable originaire de Wasselonne, la femme est une juive convertie originaire de Prague et veuve d’un soldat. Comme de nombreux mariages qui sortent de l’ordinaire, il est célébré hors la ville, ici à Bischheim
Mariage, Bischheim (luth. f° 27)
1681, Eodem exscript. [den 10.ten Januarii] Seind Copulirt worden Hanß Michel Sutor Wollspinner Michel Sutor des Wollenwebers zu Waßlenheim p.m. hinterbliebener Sohn, So dann Susanna polixena gebohrne Jeidin von Prag, nunmehr aber getaufft evangelische Christin, weil. Hanß Zerathen des Soldaten auß dem wützburgischen hinderlaßene Wittib (i 123)

1687, 3° Livre de bourgeoisie f° 1036
Michael Sutor der Sandführer von waßlenheim erkaufft das burgerrecht für sich v. sein haußfrau ied. p. 2. goltR. undt 16 ß current geld, namens Susanna Bolisonna von Prag, so auff dem Pfenningthurn erlegt, Jur. 10. Xbr. 1687. Mörin Zünfftig

Devenue veuve de Michel Sutor, alors fileur de laine, Susanne Polosina loue la maison au marchand Jean Georges Deuscher en s’y réservant l’écurie.

1692 (27. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 816
Susanna, hans Michael Sutors, gewesenen Wollspinners verlaßene haußfr. so ohnbevögtigt, mit beÿstand Philipp Jacob Mehlen, deß wachspoßierers
in gegensein Hn Johann Georg Deuchers, deß Handelßmanns
verlühen, ein häußlein mit allen deßen Gebäuen und Zugehördten, nichts darvon alß den Stall, welchen die Verleiherin sich reserviret außgenomm. allhier im Linßenfelßer Gäßlein, einseit neben Gabriel Schrepffer dem Maurer anderseit neben Jacques – dem Schultheißen Zu Waßlenheim geleg. auff ein jahr lang von weÿhnacht. dieß jahr anzurechnen, umb 10 pfund pfenning zinß

Susanne Polosina se remarie avec le cordonnier Jacques Borst. Comme à son premier remariage, celle fois à Illkirch : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration hors de la ville,
– Eheberedung – zwischen dem Ehrbaren Jacob Borsten, Ledigen Schumacher, Weÿland Herrn Abraham Borsten Geweßenen Glaßers und burgers zu Straßburg Sohn, So dann der Tugendsamen Frawen Susanna Weÿlandt Hannß Michel Sutors geweßenen Fuhrmanns und burgers alhier nachgelaßener Wittib, 13. junÿ 1695, Not. Johann Heinrich Lang

Mariage, Illkirch (luth.)
1695, den 19. Junÿ St. N. seind auß Erlaubnus des Regirend. H. Ammeisters in Straßburg, laut beiligend. Scheins ordentlich außgeruffen, und d. 21. ej. alhier copulirt und eingesegnet word, Jacob Borst, Abraham Borsten geweßenen Glaßers und burgers in Straßburg, und Ursula sein ehl. haußfr: ehl: Sohn. jetzo burg: und Schuemacher in Straßburg, Und Fr. Susanna, gebürtig Von Prag auß Böhmen, Hanß Michael Sutters burgers Und Taglöhners in Straßburg hinderl.Wittib [unterzeichnet] IB Dießes hatt Jacob borst alß hochzeiter gemacht [signature en hébreu de l’épouse], Isaac Borst Als Vetter undt Vogt deß hochzeitters (i 76)

Chrétien Sutor, héritier de son père, et sa femme Susanne Catherine Spach, empruntent 100 livres à François Reisseissen pour acheter une maison rue de l’Argile. Le beau-père du mari se porte garant et hypothèque la maison

1708 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 37
ut immediate supra [Christian Sutors schuemacher] und Susanna Christina geb. Spachin beÿständlich Johann Ludwig Borst u. Johann Jacob Baders resp. tabac: m. u: schuem:
H. Francisci Reißeißen – schuldig seÿen 100 pfund zu erkauffung infra versetzten behaußung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad eigen
Worbeÿ ferners erschienen Joh: Jacob Borst schuemacher der hat sich für Sie debitores wegen obigen Capitals zinß verbürget
unterpfand, seine behaußung im Linsenfelsergäßelin einseit neben dem Sigristen beÿm alten St Peter anderseit neben – Volck fischer hinten auff – gelegen

Chrétien Sutor et Susanne Catherine Spach empruntent 25 autres livres à François Reisseissen, greffier à la Chambre des Contrats. La mère du mari et son beau-père garantissent à nouveau l’emprunt sur leur maison.

1709 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 624
Christian Sutor Schuemacher und Susanna Christine Spachin mit beÿstand Johann dietrich Albrinck Præcept. privatj Ihres Schwagers und Johann Ludwig Borsten Tabacbereiters Ihres Vettern
in gegensein herrn Francisci Reißeißens U.L. Ddj und Cancellariæ Contractuum Actuarÿ – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, die jenige 75 Kauffschillings rest so Mauritz Schauffelberger ihme Sutor vermög Kauffverschreibung in d. C.C. Stuben unterm 2. mart. 1709 aufgerichtet ab seinem Hauß in d. Krebsgaß am Roßmarckt gelegen annoch schuldig
erschienen Jacob Borst der schuhmacher und Susanna Bollosin deßen ehe. haußfrau d. Schudener resp. Stiff und rechts Eltern, verbürgt
unterpfand, erstlichen Hauß cum appertinentÿs im linsenferlsgäßlein einseit neben Johann Jacob Volcken d. Fischer anderseit neben – Sigristen zum Alten St Peter hinten auff –
So dann noch ein hauß cum appertinentÿs allhier geg. dem pflantzbad Garten am Waßer einseit ist ein Eck anderseit neben Ludwig Senckeisen amlungmacher hind. auffs wasser stoßend gelegen

Chrétien Sutor cède à sa mère et à son beau-père la part de l’héritage provenant de son père, dont la maison qu’habitent les parents.

1710 (ut supra, 13.6.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 386
Christian Sutor schuemacher einßen
und andern theils Joh: Jacob Borst auch schue: und Susanna geb. Pollesinin, miteinander verglichen haben
Nemlichen es überläßt Er Sutor besagter seiner Mutter und Stieffvattern seine 2/3 theil vätterlichen erbguthes so in verschiedenen haußraths posten u. 2/3 theil an einem hauß welches gedachte Eltern würcklich besitzen und bewohnen bestehet

Le cordonnier Jacques Borst, troisième mari de Susanne Polosina, meurt en 1720. La succession comprend deux petites maisons. La somme finale taillable est légèrement bénéficiaire (18 livres). On remarquera que Susanne Polosina sait signer en hébreu seulement.

1720 (26. 8.bris), Me Kolb (Abraham, 22 Not 1) n° 18
Inventarium und Beschreibung aller undt Jeeder Liegendt undt fahrender Haab, Nahrung undt güttere so weÿl. der Ehrsame Jacob Borst der geweste Schuhmacher undt burger allhier, nach seinem den 30.ten augusti dieses lauffenden 1720.ten Jahrs genommenen tödl. ableibens zeitlichen verlaßen, welches alles auf anhalten undt begehren der Tugendsamen Fr. Susannæ geb. polisinæ seiner hinterbliebener Wittib, alß nach dero vor H. Not. Johann Heinrich Lang undt gezeug den 13.ten Junÿ 1695 mit einander auffgerichteten undt deß den 23.ten Xbr. 1704 vor H. Not. Christoph Philipp Webern und gezeugen beschloßenen und hernach inserirten Eheberedung und Contracts angesehen Keine Ehelich mit einander erziehlter Kindter vorhanden verlaßener Einiger Erbin, inventirt und Ersucht, durch Sie die wittib undt Erbin selbsten beÿständlich Christoph Hünckhells des Seiffensieders undt burgers allhier (…) gezeigt – Actum Straßburg in fernerem beÿsein Christian Sutors Schuhmachers undt burgers allhier der Wittib Sohn erster Ehe auf Sambstag den 26. 8.briss= 1720.

In Einer allhier in dem lintzenfelß gäßell gelegenen undt hernach beschriebener behausung befundten wie volgt
Eigenthumb ane Häußern (W.) Eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem linßenfelßer gäßlein gelegen 1.s neben hanß Jacob Volckh dem fischer, 2.s neben hanß Jacob beckh, hinden auff Martin burgers Erben, (durch) der St: St: geschworne Hn Werckmeister Vermög dero beÿ dem Concept befindlicher Abschatzung von 6.t Januarÿ 1721 Vor freÿ ledig undt Eigen æstimirt undt angeschlagen wordten vor 350 R, th. 175 lb, Hierüber besagt i. teutscher perg: Kbr. in allhiesiger Cancelleÿ Cont. St: gefertiget de dato 16.ten Xbris 1687
It. I. behaußung allhier sambt aller ihrer Zugehört. Recht undt gerechtigkeit, am obern waßerzoll gelegen, Ein Eckh an dem Wasser 2.s hannß Geörg hochreuther, dem Amlungmacher, hinden auff H. Alber stoßendt, so ebenfalls durch besagte Werckmeister, anch obengezogener Abschatzung vor ledig Eig. angeschlagen wordt. pro 250 fl. 125 lb, Hierüber besagt i. teutschen perg. Kbr: mit der St: St: Cancelleÿ Contr. St: anhangendem Innsiegel datirt den 23.t feb. 1708
– Abschatzung d. 6.t. Januarÿ ano 1721 – Weÿlandt deß Ehrenhafften Und bescheitenen: Meister Jacob borst schuh Macher: Seell: hinder Laßenen Frau: Witib Undt Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg, in dem Linßenfelsser gessell gelegen Ein seith Neben hanß Jacob Folckh: Fischer, Ander seith Neben hanß Jacob beckh, hinden Auff H: Oberlin werbockh stossendt, Welche behaußung, hoffstatt, Stuben, Kammeren, Küchen, hauß Ehren, holtz Kammer, Soltaden Kammer, Ein gebälckhter Keller, Sampt Aller Ihrer Gerechtig Keith, wie solches, durch der statt Straßburg geschwornen Werck Leithen, in der besichtigung befundten Und dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen Wirt, Vor, undt, umb 350 Gulten
Der Ander begriff ist Auch Alhür in der Statt Straßburg, an dem oberen Wasserzoll gelegen Ein Eckh an dem Wasser, Ander seÿth Neben hanß görg hoch Reüth Amlung Macher, hinden Auff H: Alber: stossendt, Welche behaußung, hoffstatt, Stuben, Kammeren, Küchen, hauß Ehren, gebälckhter Keller, Sampt Aller Ihrer Gerechtig Keith, wie solches, durch der statt Straßburg geschwornen Werck Leuthen, in der besichtigung befundten Undem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen Wirt, Vor, undt, umb 250 Gulten, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob biermeÿer Werckmeister deß Zimmer hoffs

Norma hujus inventarii, Sa. hausrath 9, Sa. beed. Eigth. häuß. 300, Summa summarum 309 lb, Passiva 291, Conclusio finalis Inventarÿ 18 lb
– Eheberedung (…) 13. junÿ 1695, Not. Johann Heinrich Lang
– Ich Susanna Suttorin Jacob Borsten deß Schuhmachers und burgers allhier Haußfrau, Uhrkundte und bekenne hiermit und in Crafft dieses Nach deme in Unseren in Anno 1695 den 13. Junÿ mit einander vffgerichteten und verglichenen Ehepacten und zward in dem 5.t und 6.t §° daselbsten abgeredt und beschloßen worden (…), Nach dem nun gedachter mein lieber Haußwürth in Anno 1697 beÿ seiner lieben Mutter seel. Verlassenschafft abtheÿlung 40 Gulden â 60. Xr. in baarem geldt vor seinen gebührenden antheil er Erbt und empfangen, welches aber nicht alß ein Verändert, sondern vermög obangeregter Eheberedung, vor ein theilbahr guth zuhalten, und alßo nach deßen tod, seine hinderlaßene Geschwistrige und Erben /:weilen von uns beeden Eheleuthe Keine Leibes Erben vorhanden:/ nicht den geringsten heller an bemelten 40 fl. viel weniger Ichtwaß an übriger Verlassenschafft einige prætension machen könten – den 23. Decembris Anno 1704 [unterzeichnet] Nahmen und Signum Susanna borstin (hébr. PH P DRH)

Susanne Polosina meurt quelques années après son mari. Le pasteur fait une brève biographie en citant le nom de ses parents mais sans mentionner son premier mariage.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth.) Anno 1725 – Susanna Bolosina ihres alters 76. jahr – dienstags den 30. Jan: zu Mittag zwischen 2. v. 3. Vhr ist gestorben Susanna Bolosina, hans Jacob Borsten, gewesenen burgers undt Schumachers allhier Nachgel: wittwe, Vndt eingeborne Jüdin, gebürtig auß Prag dero Vatter geheißen Davidt undt Ihre mutter Hitzel, die in den 14.t. jahr ihres alters eine Christin worden Vndt Sich Tauffen lassen, hernach allhier in Straßburg bis an Ihr Seel. Ende Sich beständig im wahren Glauben anterum erwießen, zu St. Gallen donnerstags den 1. febr. begraben worden, ihres alters beÿ 76. jahren, Vndt die folgende Vnterschriff solches bekräfftiget
[unterzeichnet] Christian Sutor Als Son – Christian Suder Als Enckel

Chrétien Suter hypothèque la maison au profit du tourneur en argent Jean Georges Holtzapffel

1722 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 596, f° 118
Christian Suter Schuemacher
in gegensein Joh. Georg Holtzapffel Silberdrähers als vogts Elisabethæ Etterin – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine behausung höfflein und hoffstatt cum appertinentÿs im Linßenfelßer gäßel, einseit neben hannß Jacob Volck dem fischer anderseit neben Joh. Jacob Beck dem musico hinten auff Oberle des weißbecken gartten uxorio noe.
Ferner eine behausung und hoffstatt cum appertinentÿs in der Pflantzbader gaß, einseit neben Georg – anderseit die Ill hinten auff alber den hoßenstricker
sonsten aber wie der schuldner in deßen mutter Susanna Polysina weÿl. hannß Jacob Borsten gewesten Schuemachers wittib so ohnbevögtigt und vorgedachte häußer ihrem sohn eigenthümlich überlaßen

Susanne Catherine Spach, veuve de Chrétien Sutor, et son fils et unique héritier Christian Sutor hypothèquent pour 100 livres la maison au profit de la Caisse des veuves de ministres protestants

1735 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 266
Susanna Christina geb. Spachin weÿl. Christian Sutor gewesten schuhmacher hinterlassenen wittib mit beÿstand ihres Curatoris Georg Heinrich Schuemachers des gastgebers zum weißen hauß, ferner dero mit ihrem verstorbenen ehemann ehelich erzeugter einiger Sohn Christian Sutor lediger ohnbevögtigte und mehrjährige Paßmentirer
in gegensein S.T. H. Johann Andreas Gnilius S.S. Theol. D. et Prof. publ. ord. auch Capituli Thomani canonici als administratoris des Fisci viduarum derer Evangelischen geistlichen allhier – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten im Linnßenfelßer gäßlein einseit neben Johannes Beck dem Musico anderseit neben Balthasar Sand dem Fischer hinten auff H. Johannes Stall Silberarbeiter uxorio nomine Ferner eine Behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis unten am Pflantzhof, einseit neben hannß Georg Kräuttler dem Fischer anderseit am allmend hinten gegen der Breusch am Tränckgäßlein

Le passementier Chrétien Sutor et sa femme Marie Madeleine Muth hypothèquent la maison avec le consentement de la mère du mari qui en a la jouissance au profit du cordonnier David Riehl

1735 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 696
Christian Sutor der Paßmentirer und Maria Magdalena geb. Muthin mit beÿstand ihrer mutter schwagers David Hörnel des hoßenstrickers und ihres geschwistrigkinds ehemanns Peter Ludwig Porcellan machers, weither ged. H. Sutors mutter Susanna Christina geb. Spachin weÿl. Christian Sutor des schuh flickers wittib als usufructuaria hiernach beschriebenen haußes
in gegensein David Riehl des schuemachers als vogts weÿl. Johann Jacob Heimlich des tabackbereiters hinterlassenen dreÿer Kinder Elisabethæ, Johann Georg und Catharinæ der Heimlich – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten ahne der Obern straß im Linnßenfelßen gäßel, einseit neben Johann Jacob Beck dem Musico anderseit neben Samuel Baltzer dem fischer hinden auff Stamm den Paßmentirer wie auch auff Johannes Stall silberarbeiter ehevögtlichen weiß – als einigen Erben seines obged. vatters eigenthümlich zuständig

Chrétien Sutor fils se marie avec Madeleine Muth, fille d’un tricoteur de chausses : contrat de mariage, célébration
1735 (16.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 76) n° 820
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und Bescheidenen Christian Sutor, ledigem Paßmentirer Weÿl. Christian Sutor geweßenen Schuhmachers und burgers alhier seel. hinderlaßenen ehelichem Sohn, als hochzeitern ane einem
So dann der Ehren: und tugendsamen Jfr. Mariæ Magdalenæ gebohrner Muethin, auch Weÿl. Johann Muethen geweßenen hooßenstrickers und b. alh. seel. nachgelaßener ehel. dochter als der hochzeiterin andern theils
So geschehen in Straßb. d. 16.ten Febr. 1735. [unterzeichnet] Christian Suttor Als hozeitern Mari Magdalena Muthin als hochzin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 155)
1735 – Domin. Miser. et Jubil. sindt außgeruffen und Mittwochs darauff als den 4. Maj Ehelich eingesegnet worden Christian Sutor der ledig. Paßmentirer vndt Burger alhier, Christian Sutor geweßenen Burgers und Schuemachers allhier nachgel. Ehl. Sohn Undt Jungfrau Maria Magdalena Muthin Johannes Muths geweßenen Burgers unde hoßenstrickers alhier Nachgel. Ehem. Tochter, [unterzeichnet] Christian Suttor hals hoch Zeiter, + dießes ist daß Zeÿchen der Jungfr. Hochzeiterin (i 157)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un attribuent à Marie Madeleine Muths la dot offerte chaque année par la fondation Hell. Colle elle est luthérienne et que la précédente dot a aussi été attribués à une luthérienne, une clause stipule que les deux bénéficiaires suivantes seront catholiques
1735, Conseillers et XXI (1 R 218)
Maria Magd. Muthin erhalt das Hellische Legatum Dotis. 298.
(p. 298) Montag d. 16. Maÿ 1735. – Lt. Mosseder, Nomine gegenwärtiger Mariæ Magdalenæ Weÿland Johann Muthen gewesten burgers und Hoßenstrickers Ehelicher tochter Lutherischer Religion, Verheurathet an Cristian Sutor burgern und Paßmentirer allhier producirt das des Regirenden H. Ammeisters Herrlichkeit überreichtes unterthänige Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Num.ris 1. bis 9 umb hochgeneigte Benennung Zu dem Hellischen Legato Dotis, sambt annectirtes Nomination dazu, bitt flehenlich der Implorantin auff des XIII. Secretarÿ Relation sotanes Legat gnädig Zuzusprechen. Factâ Relatione Ist Erkandt, Wird der Implorantin als Welche alle von dem Fundatore erforderte eÿgenschafften hat, besagtes pro anno 1685 Verfallene Legatum Dotis mit 10 lb d Willfahrt, Jedoch dispensando respectu Alternativæ wegen der ergangenen Erkantnuß, und mit diesem beding, daß sothanes Legat Zweÿen Catholischen Personen immediate nach einander solle abgericht werden.
Deputati H. Rht. Reineri und H. Rht. Dulsecker.

Susanne Catherine Spach, veuve de Chrétien Sutor, Christian Sutor et Marie Madeleine Muth hypothèquent pour 50 autres livres la maison au profit de la Caisse des veuves de ministres protestants. la mention marginale indique que les mêmes empruntent encore 50 livres en 1742.

1736 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 812
Susanna Christina gebohrne Spachin weÿl. Christian Sutor Schuemachers und burgers allhier hinterl. wittib, mit beÿstand Georg Heinrich Schuemacher, gastgebers zum weißen hauß allhier ihres vogts, Ferner dero einiger Sohn Christian Sutor, der Paßmentirer und deßen ehefrau, Maria Magdalena gebohrne Muthin, dieße mit beÿstand ihrer mutter schwagers, David Hörnel, hoßenstrickers, und ihres geschwistrig kindts, Conrad Linder des Schuemachers [unterzeichnet] Susanna christina Sutorin gebohrne Spachin, Maria Magdalena sutorin geb. Muthin Zeichen +, Christian Suttor
in gegensein H. M. Johannes von Gottesheim, Diaconi zu St: Niclauß, als dermahligen Administartoris des Fisci Viduarum derer Evangelischen geistlichen beÿ hiesigem Convent – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt, mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten, allhier im Linnßen: felßen: gäßlein, einseit neben Johannes Beck dem Musico, anderseit neben Balthasar Sand dem Fischer, hinden auff H. Johannes Stall, dem Silberarbeiter ehevögtlicher weiß stoßend gelegen, so annoch Reißeißischin Kindern umb 25. lb und creditirendem Fisco Viduarum Zuvorhin umb 100.mb alles ahne capital verpfändet
[in margine :] Erschienen hievorbemeldt schuldbekennende Sutorische wittib mit beÿstand Johannes Obersteeg des schneiders und mit schuldbekennende Sutorische Eheleuth (…) ane baar nachgelehenen geld ferner schuldig word. 50 pfund, waraus Reißeißische 25. lb abgeführt, d. 30. aprilis 1742

La Caisse des veuves des ministres protestants a acquis la maison lors d’une adjudication judiciaire et la revend un mois plus tard pour 130 livres au menuisier Jean Michel Kroh

1763 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 433
H. M Johann Ludwig Ehrlen der pfarrer der kirch zum Alten St Peter als administrator des fisci viduarum
in gegensein Johann Michael Kroh des schreiners
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Langenstraß im Linßenfelßergäßlein einseit neben Johannes von Börsch dem bronnenschöpffer anderseit neben Balthasar Ehehalt dem fischer hinten auff die Fuchsische behausung – dem fisco als ein den 21. julÿ jüngsthin ane der ganth ersteigtes guth – um 135 pfund

Jean Michel Kroh, originaire de Wiesbaden, épouse à Bouxwiller Anne Marie Kerbst, fille de cultivateur
Mariage, Bouxwiller (luth. p. 30 n° 6)
1740, den 5. Maji wurden nach vorhergegangener drejmalige Proclamation dahier copulirt Meister Johann Michael Kroh der ledige burger und Schreiner allhier Georg Friderich Krohen des burgers und Schreiners Zu Wißbaden ehelicher Sohn und Anna Maria weÿl. Philipp Kerbsten des gewesenen burgers und Ackersmanns allhier eheliche hinterlaßene tochter (i 17)

Venus à Strasbourg, les conjoints Kroh font établir un inventaire pour accéder à la bourgeoisie
1758 (25.9.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 69) n° 1629
Designatio desjenigen Vermögens so der Ehrsam und bescheidene Joh: Michael Groh, Schreiner und Anna Maria gebohrne Kerbstin beede Eheleuthe und bisherige Schirms Verwandte allhier zu Straßburg würcklichen besitzen und der Ursachen weilen Sie beÿ Er. hohen Obrig Keit das burger recht zu erlangen unterthänige Ansuchung zu thun vorhabens seind – Straßburg den 25.ten Septembris 1758
Recapitulatio, Sa. Hausraths 175, Sa. Holtz Werckzeug und gemachte Arbeit zum Schreiner handwerck gehörig 112, Sa. Silbers 30, Sa. Goldener Ring 9, Sa. baarschafft 153, Sa. der Schulden 23, circuit 505 lb
[unterzeichnet] Johann Michael Kroh, Ana Maria Groh

Jean Michel Kroh et Anne Marie Kerbst hypothèquent la maison au profit du menuisier Elie Heinrich pour couvrir les frais de construction

1763 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 536-v
Johann Michael Kroh der schreiner und Anna Maria geb. Kerbstin mit beÿstand Christoph Kälberer des haußfeurers und Nicolaus Herold des bratwurstmachers
in gegensein Elias Heinrich des schreiners, zu erbauung hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Linßenfelßergäßel einseit neben Johannes von Börsch dem bronnschöpffer anderseit neben Balthasar Ehehalt dem sandführer hinten auff die Fuchßischen erben

Jean Michel Kroh et Anne Marie Kerbst hypothèquent la maison au profit du journalier Michel Mathias Idler

1766 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 479-v
Johann Michel Kroh der schreiner und Anna Maria geb. Kerbstin mit beÿstand Johann Victor Espiner des schuhmachers und Johann Jacob Lauffenberger des frippier
in gegensein Michel Mathis Idler des taglöhners – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane der Linzenfelßer gäßel einseit neben Balthasar Ehalt dem sandführer anderseit neben Johann Berst dem bronnenschöpffer hinten auff die Fuchßische erben

Jean Michel Kroh et Anne Marie Kerbst louent la maison au journalier Michel Mathias Idler

1766 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 481
Johann Michel Kroh der schreiner und Anna Maria geb. Kerbstin
in gegensein Michel Mathis Idler des taglöhners
entlehnt, in ihrer ane der Linzenfelßer gäßel gelegene behausung den oberen stock bestehent in einer stub, stub- cammer, kuchen den unterschlagenen keller und gemeinschaftliche bühn, auf 9 nacheinander folgenden jahren auf innstehenden Michaelis anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 10 pfund

Jean Georges Pfœtzer, cordonnier, et Jean Reiff, cultivateur à Neumühl outre Rhin qui ont acquis la maison par adjudication judiciaire la revendent pour 700 livres au menuisier André Kayser

1776 (6.9.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 289-v
nahmens Johann Georg Pfotzer der schuhmacher und Johann Reiff der ackersmann burger zu Neumühl jenseits Rheins
in gegensein Johann Andreas Kaÿßer des schreiners
eine behausung und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Linßenfelßergäßlein, einseit neben Balthasar Ehehalt dem sandführer anderseit neben Johann Bersch dem brunnenschöpffer hinten auff Mr Fuchß den schwartzbecken – alß ein auff der ganth ersteigerte behausung – um 1000 fl, 400 fl. verpfändet, geschehen um 1400 gulden

André Kayser, originaire de Dangerode en Brandebourg, épouse Marie Salomé Hellmund en 1773 et devient bourgeois : contrat de mariage, nébédiction nuptiale, accession à la bourgeoisie (le traitement des demandes est conservé à cette époque), inventaire des apports
1773 (26.3.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 79
(Eheberedung) der Ehrsame Andreas Kaÿßer, leediger Schreiner, Weil. Christoph Kaÿßer, des gewesenen Leinenwebers und burgers Zu Dangerode in Preußen, mit der tugendsamen Fraun Maria Elisabetha gebohrner Franckin ehelich erzeugt nach tod Verlaßener Sohn, so majorennis und seiner Rechten selbsten genieset, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Salome Hellmundin, Mr Johann Sebastian Hellmund, des Schreiners und burgers alhier, mit Weil. Fraun Anna Maria gebohrner Weberußin, ehelich erzeugte Tochter, beÿständlich erstgemelten ihres Vaters, als die Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil [unterzeichnet] Andreas Kaÿser als Hoch Zeiter, maria Sarlm hellmundin als hoch Zeitrin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 180-v n° 15)
1775 Dienstag den 30. Maÿ sind (…) ehelich eingesegnet worden, Andreas Kaÿßer der ledige Schreiner Meister alhier, weÿland Christoph Kaÿßer gewesten Leinenwebers Zu Danckenrod im Brandenburgischen mit weÿland deßen gewester Ehefrauen Maria Elisabetha gebohrner Franckin hinterlaßener ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Salome Hellmundin, weÿland Johann Sebastian Hellmund gewesten Schreiner Meisters und burgers alhier mit weÿland deßen gewester Ehefrauen Anna Maria gebohrner Weberußin hinterlaßene ehelich erzeugter tochter [unterzeichnet] Andreas Kaÿser als hochzeiter, maria Salome Hellmundin als hoch Zeitrin (i 184)

1775, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286), f° 132-v
Andreas Kaÿßer der schreiner von dangerod im brandenburgischen erhalt das burger recht von seiner Ehefrauen Maria Salome weÿland Johann Sebastian hellmund gewesteen schreiners und burgers hinterlassene eheliche tochter umb den alten burgerschilling, will dienen beÿ E.E. Zunfft der Zimmerleuth, Jur. den 10. Junii 1775

(VI 286 bis) f° 228, Zimmerleuth N° 19, d. 22.t Maj 1775
Andreas Kaÿßer d. ledige schreiner von Dangerode in Preußen geb. weÿl. Christoph Kaÿßer gewesenen leinenwebers u. b. daselbst mit Maria Elisabetha geb. Franckin ehelich erzeugter sohn. verlobt an Jfr Maria Salome Hellmundin Joh. Sebastian Hellmund d. b. und Schreiners allhier eheliche tochter. Sein Vorgelegte schein bewisen daß er ehelich geboren. augsp. confess. zugethan, daß der sponsæ stallgeb. in richtigkeit gebracht. daß er die gehörige Stadtstall caution geleistet und er des Zunft rechts zu d. Zimmerleuthen ist vertröstet word. Er von H Not. Schaff errichtete Summarischer calculus belehrt daß des Imploranten Vermögen besteht in 504. fl. 7 ß 9 d ane vorrath v. holz, werckzeug u. gemachter arbeit u. ane silber deren unverpfändetes eigenthum er mit einer handtreu erhartet auch 100. fl. 5 ß beÿm B. Protocoll deponirt d Implorant bittet E Gn ihn a Sponsa ulm d. A B. S. in das B. recht aufzunehmen.
Receptus a sponsa A B. S.

Inventaire des apports
1775 (16.5.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 864) n° 153
Designatio desjenigen Vermögens so der Ehrsame Andreas Kaÿßer, der leedige Schreiner, Weil. Christoph Kaÿßer des gewesenen Leinenwebers und burgers zu Dangerode in Preußen hinterlassener ehelicher Sohn, welcher ane die tugendsame Jungfrau Mariam Salome Hellmundin, Mr Joh: Sebastian Hellmund, des Schreiners und burgers alhier eheliche tochter, ehelich verlobet, dermalen eigenthümlich besitzet. Welche Vermögenschaft heut dato, auf deßelben begehren, damit Er den belauf hievon beÿ Em. En. großen Rath alhier, in Absicht des zu erlangen anhoffenden burgerrechts glaubhaft erweißen könne – so beschehen Strasburg den 16.den Maji Anno 1775, [unterzeichnet] Andreas Kaÿser
Sa. des Holtzes und Werckzeugs wie auch gemachter Arbeit zum Schreiner handwerck gehörig 234, Sa. des Silbers 17, (Summa summarum) 252 lb

Inventaire après le décès de Marie Salomé Hellmund femme d’André Kayser. La succession est déficitaire (23 livres)

1777 (24.9.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 865) n° 194
Inventarium über Weil. der Tugendsamen Fraun Mariæ Salome Kaÿserin gebohrner Hellmundin, des Ehrengeachten Mr Andreas Kaÿßers, des Schreiners und burgers alhier zu Straßburg gewesener Ehefrau nunmehr seel. Verlassenschafft – nach ihrem Freÿtag den 13.den Junii gegenwärtigen 1777.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt nach sich verlaßen – Zuforderist aber haben Sie die Erben und der Wittiber wie auch Samuel Unger der Gesell von Wietheim, Joh: Conrad Göbel der Gesell Von Darmstatt und Dorothea Gräffin die von buchsweiler gebürtige dienstmagd den über das getreue Äugen und Zeigen besagenden, ihnen deutlich vor und abgelesene Articul, wie darzu ermahnt, also zu erfüllen mit gegebener handtreu am Eÿdestat angelobet und versprochen – So beschehen alhier zu Straßburg in einer ane dem Linsenfelzer Gäßel gelegener dißorts Zum theil lehnungsweiß bewohnende behaußung auf Mittwoch den 24.ten Septembris Anno 1777.
Benennung der Erben. Die Verstorbene hat ab intestato zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen, nahmentl. 1. sigmund Hellmund den leedigen Schreiner Gesellen Weil. Johann Sebastian Hellmund des geweßenen Schreiners und burgers alhier ehel. Sohn, so majorennis, und 2. Jgfr. Margaretham Salome Hellmundin, welche beiständl. Hn Joh: Christoph Margfeld, des Schreiner Meisters und burgers alhier Zugegen, Beÿde der Verstorbenen seel. leibl. Bruder und Schwester und Zu Zweÿ gleichlingen portionen und antheilern ab intestato verlaßen Erben

Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 22, Sa. des Holtzes und Werckzeugs Zum Schreiner handwerck gehörig 46, Sa. Silbrs 8, Summa summarum 78 lb – Schulden 101 lb In Vergleichung, Passiv onus Loci der Stall summæ 23 lb
Copia der Eheberedung – (…) auf Freÿtag den 26. Martii anno 1773 – Johann Friderich Schäff Notarius juratus

André Kayser se remarie avec Marie Salomé Bühler : contrat de mariage, bénédiction nuptiale
1777 (25.9.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 119
Eheberedung – H. Andreas Kaÿßer der Schreiner Meister Wittiber und burger alhier, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehr: und tugendsame Jungfrau Maria Salome Bühlerin, Weil: Mr Joh: Balthasar Bühlern des geweßenen Schneiders und burgers alhier mit auch Weil. Fraun Maria Salome gebohrner Galsterin ehelich erzeugt nach tod verlaßene tochter, unter dem Ansehen und beistand Hn Johann Michael Albrecht des Kupferschmidts und burgers alhier ihres geordnet und noch ohnentledigten Vogts alß die Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
auf donnerstag den 25.ten Septembris Anno 1777 [unterzeichnet] Andres Kaÿser las hoch Zeiter Maria Salomea Bühlerin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 223-v n° 36)
1777 Montag den 8. Christmonath sind (…) ehelich eingesegnet worden, Andreas Keÿßer der Schreiner Meister burger und weÿland deßen geweßten Ehefrauen Maria Salome gebohrner Hellmundin hinterlaßener wittwer, und Jungfer Maria Salome Bühlerin, weÿland Johann Balthaßar Bühler gewesten Schneider Meisters und burgers alhier mit weÿland deßen gewester Ehefrauen Maria Salome, gebohrner Galsterin, hinterlaßene ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Andreas Kaÿser als hochzeider, Maria Salomea Bühlerin als hochzeiterin (i 228, proclamation Temple-Neuf f° 179 i 231)

André Kayser et Marie Salomé Bühler hypothèquent la maison au profit de Marguerite Elisabeth Hellmund

1780 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 57-v
Andreas Kaÿßer der schneidermeister und Maria Salome geb. Bühlerin unter assistentz Georg Friedrich Weber des drehers und Jacob Reißer des schneider meisters
in gegensein Jfer Margarethä Elisabethä Hällmundin – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Linßerfelßergäßlein einseit neben N. Börsch dem bronnenschöpffer anderseit neben Balthasar Ehehalt dem sandführer hinten auff Mr Zimber den weißbecken

Jean Rodolphe Saltzmann, diacre au Temple Neuf, a acquis la maison par adjudication judiciaire en 1785 (la référence est donnée en 1826, infra) et la revend à l’appêteur de tabac Jean Mathias Jung, manant

1787 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 274
H. Johann Rudolph Saltzmann der diaconus beÿ der Neuen oder Prediger kirch
in gegensein Johann Mathias Jung des schirmers und taback machers
eine behausung, klein höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Linßerfelßengäßlein einseit neben H. Lt. Osterrieth anderseit neben Johann Georg Besson ehemaligen güther fuhrmann hinten auff N. Humber den becken – um 1400 gulden

Matthias Jung, originaire de la Petite Pierre, épouse en 1763 Anne Bruder, native de Barr : contrat de mariage et bénédiction nuptiale à Illkirch
1763 (11.8.), Me Zimmer (6 E 41, 1444) n° 31
Eheberedung – Matthias Jung der leedige Tabackbereiter, weÿland Ludwig Jung geweßenen Leinenwebers zu Lützelstein mit Frauen Eva geb. Bornerin ehelich erzeugter Sohn als Hochzeiter ane einem,
So dann Anna Bruderin, weÿland Johann Georg Bruder geweßenen Paßmentirers und burgers zu Barr, mit Frn. Margaretha geb. Blindin erzeugte tochter beÿständlich Herrn Georg Michael Häring des Handelsmanns und burgers dahier als hochzeiterin ane dem andern theil – den 11.ten Augusti Anno 1763 [unterzeichnet] X des Hochzeiters handzeichen, Anna bruderin Als Hochzeiterin

Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 253 n° 22)
Im Jahr 1763 seind Domiica 11 post trinitatis mit Gnädiger Erlaubnus des Regirenden Herrn Ammeisters Zum ersten und andern mahl Zugleich proclamirt und Montags den 15. Augusti zu Illkirch copulirt worden Matthiß Jung der ledige tabac bereiter dahier weiland Ludwig Jung des geweßenen Leinenwebers und burgers in Litzelstein und Evä gebohrner Bornerin ehelich erzeugter Sohn und Anna weiland Johann Georg Bruders geweßenen Paßmentirers und burgers zu Barr mit Margaretha gebohrner – ehelich erzeugte Tochter (i 133, Illkirch deficit)

Mathias Jung, ancien contremaître à la manufacture de tabacs, et Anne Bruder, vendent la maison pour 2 800 francs à leur fils Mathias Jung, débitant de tabac domicilié à Lyon.

1818 (26.1.), Strasbourg 2 (44), Me Knobloch n° 8177 – Enregistrement de Strasbourg, acp 137 F° 124-v du 28.1.
Mathias Jung, ex contremaître à la manufacture royale de tabacs, et Anne Bruder
à Mathias Jung, débitant de tabac à Lyon demeurant place St Georges, au nom duquel Paul Muhé négociant
une petite maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Lentilles marquée du n° 5, d’un côté les héritiers Ensfelder d’autre le Sr Albrecht, derrière le jardin du Sr Imber – acquis de Jean Rudolph Saltzmann diacre du Temple neuf par acte passé à la Chambre des Contrats le 7 juil. 1787 – pour 2800 francs

Mathias Jung, débitant de tabac à Lyon, vend la maison pour 3 000 francs au maçon Georges Jacques Heil

1826 (15.3.), Strasbourg 2 (59), Me Weigel n° 4140 – Enregistrement de Strasbourg, acp 177 F° 121-v du 16.3.
Paul Müh, négociant, se portant fort de Mathias Jung, débitant de tabac à Lyon
à Georges Jacques Heil, maçon
une petite maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Lentilles marquée du n° 5, d’un côté Dlle Osterrieth, d’autre Sr Brost maçon, derrière le jardin du Sr Stoll – acquise sur ses père et mère Mathias Jung, ex contrôleur à la manufacture royale des tabacs, et Anne Bruder par acte passé devant Me Knobloch le 26 jan. 1818, Jean Mathias Jung l’a acquis de Jean Rudolphe Saltzmann, diacre au Temple Neuf, par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 juil. 1787, le Sr Saltzmann l’a acquise par adjudication sur expropriation forcée faite à la Chambre des subhastations le 14 sept. 1785 – pour 3000 francs

Georges Jacques Heil, maçon originaire de Kirchberg en Palatinat, épouse en 1811 Marie Adélaïde Nusbruck, enfant trouvée, puis en 1813 Marie Salomé Roesch originaire de Barr
Mariage, Strasbourg (n° 101)

Acte de mariage, le 27 mars 1811 – Georges Jacques Heyl, majeur d’ans, né le 23 Mai 1784 à Kirchberg, Département du Rhin et Moselle, domicilié à Strasbourg, garçon maçon, fils de feu Jean Georges Heyl, tisserand audit lieu, et de feu Anne Marguerite N., Et Marie Adélaïde Nusbruck, majeure d’ans, née le 17 octobre 1783 enfant trouvée sur le chemin qui conduit à Wangen et Marlenheim dans le vallon dit Couronne, département du Bas-Rhin (signé) gorg Jacob Heil, marjeatteheit nußbrugch (i 15)

Mariage, Strasbourg (n° 239)
Acte de mariage, le 13 Juillet 1813 – Georges Jacques Heyl, majeur d’ans, né en légitime mariage le 23 Mai 1784 à Kirchberg, Département du Rhin et Moselle domicilié à Strasbourg, Garçon maçon, veuf de Marie Adélaïde Nusbruck décédée en cette ville le 5 décembre dernier, fils de feu Jean Georges Heyl, tisserand à Kirchberg, et de feu Anne Marguerite N., Et Marie Salomé Roesch, majeure, née en légitime mariage le 6 Janvier 1782 à Barr département du Bas-Rhin, domiciliée à Strasbourg fille de Jean Roesch tanneur à Barr, et de Marguerite Barbe Geyler (signé) gorg Jacob Heil, Maria Salome Rôsch (i 14)


Police du Bâtiment

Rapport d’inspection

V-368 Strasbourg, le 14. IX 49
Objet : Immeuble, 10, Rue des Lentilles à Strasbourg
Rapport
L’inspection des lieux du lundi 14 crt. a donné suite aux observations ci après
1° L’appartement situé au 1° étage est le plus touché quant à l’état défectueux du pignon, laissant pénétrer le jour par des ouvertures telles qu’un enfant pourrait se précipiter dans le vide. Le pignon a tendance a se détacher de plus en plus des murs des façades, et l’écoulement de grossir en petites quantités en continu. La sablière étayée à hauteur du 1° étage est appelée à supporter la plus grosse partie du poids mort du pignon. Or, par suite de vibrations et trépidations normales, l’état défectueux du pignon ne fait qu’empirer.
2° La seulement éventuellement préconisée de maintenir en lieux les locataires pendant les travaux de réfection du pignon ne peut être envisagée, du fait que l’état général du gros-œuvre des pièces attenantes nécessitera également de bien sérieuses réparations.
3° Pour des raisons de sécurité, le délogement des locataires de l’immeuble 10. Rue des Lentilles est à envisages sans délai.
M. Seyller, de suite

Rapport d’inspection

V 1130
10, Rue des Lentilles, DANGER D’ÉCOULEMENT
2/11/51
Nouvelle descente sur les lieux
Ce jour à 15 h 30 à laquelle assistaient
MM. Eiller, P. d. B
Charlier, id.
Sauer, id
Pas de mesures conservatoires jusqu’à ce jour. Une décision provisoire a été prise sur place confirmant la démolition totale du bâtiment, eu égard à son état fort vétuste. Toute réfection s’avère inutile. Le bâtiment en question est évacué en totalité. Le danger d’écoulement grossit de jour en jour. Plus aucun délai ne pourra être accordé quant à la démolition totale.
En plus, l’immeuble fait partie d’un îlot insalubre.
[Division] V.

Rapport d’inspection

V 1130
6. XII. 1951
DANGER D’ÉCOULEMENT
Objet : Immeuble 10, Rue des Lentilles, E.V.
Rapport
Nouvelle descente sur les lieux ce jour à 11 h
Etaient présents
MM. Eiller, P. d. B
Charlier, id.
Sauer, id
Madame Riffet et M. Ilac, représentant du bureau d’architecture Kuhn.
Comme il ressort de notre rapport du 2/11/51, l’immeuble est évacué.
A notre avis, il n’y a pas de possibilité de réfectionner les appartements pour les rendre habitables. Le représentant de l’architecte déclare qu’une somme approximative d’1 million de francs devrait être engagée pour remaçonner un nouveau pignon de 0,40 m. ép., si notre approbation d’effectuer ces travaux est donnée.
L’immeuble en question faisant partie d’un îlot insalubre, nous proposons la démolition immédiate pour parer à des accidents possibles.
[Division] V.

Rapport d’inspection

V 1109
1/9/52 ([corrigé en] 14/4/53
Immeuble menaçant ruine
10, Rue des Lentilles, E.V.
Rapport
1. Nouvelle descente sur les lieux ce jour à 11 h
Etaient présents : MM. Charlier, P. d. B., Sauer, id
L’immeuble est inhabité.
Le pignon Nord, primitivement accolé à la maison voisine démolie, risque instantanément de s’écrouler, par suite de son état de vétusté. Les étais provisoires à ce pignon se détachent visiblement. Le bois mêlé à la maçonnerie est pourri et cède sous le poids mort du pignon. A l’intérieur du bâtiment, le cas analogue s’est produit, étant donné que le mur porteur s’est affaissé. Les planchers sont en forte déclivité, les portes ne fermant plus. Les eaux de la gouttière sont absorbées par la façade sur rue par suite du manque du tuyau de descente.
2. Nous proposons la démolition immédiate du bâtiment pour écarter des accidents très probables.
V. (signé Sauer)
M. Seyller, arrêté de démolition


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.