16, rue Hannong


Rue Hannong n° 16 – IV 105 (Blondel), P 617 puis section 58 parcelle 46 (cadastre)

Démolie en 1973

Hannong 20-12 (v. 1912)
Maisons n° 20 (avant-plan) à 12, vers 1912
Le n° 16 est la maison à trois travées et deux étages, à droite du bâtiment XVIII°,
le n° 14 est la maison suivante à une seule travée et trois étages
(AMS, album 1 Fi 24, n° 20)

Petite maison à courette et bâtiment arrière, ses propriétaires sont de petites gens, journaliers, ramoneurs ou fripiers. L’arrière donne sur les dépendances de l’auberge à l’Ecurie puis au Cheval d’or. La cour de la maison jouxte celle des deux maisons voisines, ce qui assure un meilleur éclairage. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la maison est la quatrième à partir de la gauche : rez-de-chaussée (porte à gauche et deux fenêtres) surmonté de deux étages à trois fenêtres chacun et de deux niveaux de greniers. L’Atlas des alignements de la même époque mentionne un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages mauvais en bois.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 145. Le n° 16 est la quatrième maison à partir de la gauche (© Musée des Plans-relief)

La cour A’ permet de voir entre (2) et (3) la façade arrière du bâtiment sur rue, entre (4) et (4) le bâtiment latéral à simple rez-de-chaussée qui se prolonge en aile au fond de la cour entre (4) et (1). Le mur (1)-(2) sépare la cour de la propriété voisine au nord, le numéro 14.

145 Cour A'
Cour A’

La maison forme une seule propriété avec la voisine (actuelle n° 18) de 1817 à 1843. Alexandre Andlauer l’acquiert dans les années 1860 avant d’acheter une quinzaine d’années plus tard la maison n° 14 avec laquelle elle ne formera plus qu’une propriété.
Le propriétaire des deux maisons n° 14 et 16 demande en 1906 de supprimer l’entrée du n° 14. La Police du Bâtiment refuse. Les descriptions ultérieures des années 1960 montrent cependant qu’à cette époque la seule porte d’entrée se trouve au n° 16. Le n° 16 sert de local de prostitution dans les premières années du XX° siècle. On y exploite un débit de boissons en 1923 et on y trouve un atelier de tailleur. Un magasin de cycles s’y installe à partir de 1950. Le propriétaire assure un entretien minimal des bâtiments qui se dégradent de plus en plus à partir des années 1950. A part le magasin au rez-de-chaussée, les occupants de la maison n’ont pas de titre. Les projets d’un promoteur qui a acquis les maisons voisines n’aboutissent pas. Le maire prend début 1972 un arrêté de péril, le pignon s’effondre dans la rue en octobre de la même année. Les deux maisons sont démolies en mai 1973.

Hannong 14-16 (1906)
Plan (1906, dossier le la Police du Bâtiment 233 MW 1007)
A gauche le n° 16, à droite le n° 14. La séparation de la cour est supprimée depuis que les deux maisons appartiennent au même propriétaire

mars 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Henri Scher, journalier, et (1642) Susanne Stern – luthériens
h Jean Jacques Kolheim, greffier des arquebusiers, et (1673) Anne Marie Scher – luthériens
1690 v Jean Charles Hammerer, docteur en médecine, et (1682) Salomé Greuhm – luthériens
1696 v Jean Jacques Gerold, ramoneur, et (1696) Dorothée Reinthaler – luthériens
1766 v Jean Lingenhœl, maître maçon, et (1752) Marie Barbe Theurkauff veuve de Georges Walter puis (1785) Marie Madeleine Christian – luthériens
1767 v Michel Hæffel, fripier, et (1755) Catherine Sigel veuve de Jean Martin Peter – luthériens
1772 v Daniel André Unselt, gainier, et (1748) Marie Elisabeth Bronner – luthériens
1773 v Thomas Oberreuther, maçon, et (1769) Anne Marie Burtz remariée (1792) au plâtrier Jean Michel Martin Kerlein – catholiques
1790 v Jean Jacques Adolphi, journalier, et (1780) Marie Madeleine Nortz – luthériens
1805 v Joseph Seyer, cloutier, et (1797) Marie Madeleine Nægelin, puis (1810) Thérèse Tussé veuve de Jean Merzin et (1812) Marie Marguerite Wicker veuve de Michel Sturm
1817 v Jean Henri Person, tricoteur de bas, et (1806) Marie Madeleine Dietz, auparavant marié à Anne Barbe Albert (1798) et à Marie Marguerite Lantz (1801)
1841 h Marguerite Salomé Person et (1830) Frédéric Jacques Lix, fabricant de limes
1843 v Joseph Gutfreund, journalier, et Barbe Werter
1865* Auguste Alexandre Andlauer
puis (1898) les héritiers, Eugène Andlauer, serrurier, Charles Andlauer , serrurier, et Henri Andlauer, tapissier
1904* Charles Andlauer, garde de balance
Lazare Levy, commerçant, et Marie Heymann
Lazare Levy, commerçant, et Marie Heymann
1940* Louis Roger Levy

(1765, Liste Blondel) IV 105, la veuve Jacques Guerold
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Obereÿter, 1 toise, 5 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 617, Pierson, Charles, teinturier – maison, sol, cour – 0,72 are

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, cuisines et chambres, une chambre à soldats, un vestibule, une petite cour dans laquelle se trouve un bûcher, une petite galerie, cave solivée, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 500 florins

Atlas des alignements

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Foulon

nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
Seyer
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 189 case 2

Lix rue des Orphelins
Delorme Jean, rue du Foulon 6 (subst.on pr. 1845)
Gutfreund Joseph (subst. 1846)

P 617, maison et cour, sol, rue du foulon 7
Contenance : 0,72
Revenu total : 45,57 (45 et 0,57)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 828 case 2

Guthfreund Joseph
1865 Andlauer Auguste Alexandre
98/99 Andlauer 1. Eugen Schlosser, 2. Karl, Schlosser u. 3. Heinrich Tapezierer
1900 Andlauer Eugen und Karl, Schlosser
1904 Andlauer Karl, Wagenwärter und Levy Lazarus, Kaufmann und Ehefrau Maria geb. Heymann in Gütergemeinschaft
1905 Levy Lazarus, Kaufmann Wittwe Maria geb. Heymann
(ancien f° 576)

P 617, maison, sol et cour, Rue du foulon 16
Contenance : 0,72
Revenu total : 45,57 (45 et 0,57)
Folio de provenance : (189)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 31 p. 330 case 1

Parcelle, section, 58 n° 46 – autrefois P 617.p
Canton : Stampfgasse Hs N° 16 – Rue Hannong – Stampfgasse – R. Hannong
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,66
Revenu :
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 761
Levy Lazarus – Wittwe
clos 1940

(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 2801
Levy Heinrich
1940 Levy Louis Roger
(2654)

biffé (Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 95 Rue du Foulon (p. 221)
(maison n°) 7

loc. Spiess, Elisabeth, Ve d’invalide
loc. Renter, Michel, Sgt. de ville – Manant
loc. Renn, Catherine, Ve. – Manant
loc. Ludwig, Catherine, Ve. – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Stampfgasse (S. 170)

(Haus Nr.) 16
Beller, Tagner. 1
Sohn, Bürstenmacher. 1
Andlauer, Wagenwärter. 2
Bastian, Näherin. 3

Dossiers de la Police du Bâtiment (16, rue Hanong, cote 233 MW 1006)

Othon Herrmann ouvre un débit de boissons non alcooliques en 1923. La même année Lazare Bedler et Léopold Faber ouvrent un atelier de tailleur. La suite du dossier est commune avec le n° 14, voir ci-dessous.

Sommaire
  • 1891 – La Police du Bâtiment notifie Hélène Andlauer (domiciliée 14 rue du Foulon) de ravaler la façade. – Travaux terminés, octobre 1891
  • 1899 – Le maçon Stüdele (53 rue de Zurich) demande au num du sieur Andlauer l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, juillet
  • 1923 – Dossier destiné à la Préfecture de police. Othon Herrmann demande l’autorisation d’installer un débit de boissons non alcooliques. La hauteur des locaux est conforme au règlement de 1890, sauf la hauteur de la salle (2,50 au lieu de 3,50 mètres) et la porte d’entrée (qui s’ouvre non pas vers l’extérieur mais vers l’intérieur). Travaux à faire
  • 1923 – Lazare Bedler et Léopold Faber ont ouvert un atelier de tailleur autorisé par la Préfecture de police
  • 1925 – Suite à une plainte, la Police du Bâtiment demande au propriétaire (Henri Lévy, 8 rue de Sébastopol) de faire réparer le foyer dans une mansarde – Travaux terminés, décembre 1925
  • 1926 – Le préfet autorise Issi Schafier (domicilié 13, place d’Austerlitz) à ouvrir un dépôt de sacs d’emballage
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que Gangloff (café bar) a posé une enseigne lumineuse sans autorisation – Demande, autorisation
  • 1967 – La Division I (logement) écrit à la Division V après qu’elle a reçu un courrier des Associations Populaires Familiales concernant trois maisons dont le 16 rue Hannong. Il n’y a qu’une seule déclaration de location pour les six logements, les autres devant être occupés par des squatteurs. La liste jointe par l’association mentionne trois familles

Dossiers de la Police du Bâtiment (14 puis 14-16, rue Hanong, cote 233 MW 1007)

La fenêtre à côté de la porte d’entrée est agrandie en 1875. Le propriétaire des deux maisons n° 14 et 16 demande en 1906 de supprimer l’entrée du n° 14 pour pouvoir agrandir au rez-de-chaussée le magasin à charbons à louer à une veuve qui avait jusqu’alors son magasin dans une maison rue des Chandelles que la Ville démolit. La Ville refuse. Le courrier qu’il adresse à la Police du Bâtiment apprend que le n° 16 a un moment servi de local de prostitution. On aménage une devanture et une porte d’entrée au n° 14 en 1929.
Le propriétaire obtempère assez vite aux demandes formulées par la Commission contre les logements insalubres, il en va de même par la suite, en 1928 quand la gouttière vers le 2, impasse du Jeu-des-Enfants est obstruée ou en 1947 quand une cheminée s’effondre dans la rue, ce qui est mis au compte des dégâts dus aux bombardements aériens.
Le tailleur Salomon Grindel y exerce son activité de 1933 à 1939. Le magasin de cycles Alma Sport occupe les lieux et pose des enseignes à partir de 1950.
Après qu’un locataire a déposé une plainte (la toiture laisse passer l’eau et dégrade les plafonds), le propriétaire fait faire en 1951 « des travaux sommaires d’entretien ». Des gravats tombés du pignon de la maison arrière obstruent la gouttière et endommagent les bâtiments du n° 2 impasse du Jeu-des-Enfants en décembre 1953. Le maire prend un arrêté de péril. Les travaux ont lieu en 1955.
En 1962, un locataire dépose une plainte auprès de la préfecture. La Police du Bâtiment constate que les locaux sont peu entretenus et que la plupart des occupants ont été logés à titre gratuit par la paroisse Sainte-Madeleine. Elle conclut qu’il est souhaitable de démolir les deux maisons en notant que « le propriétaire se désintéresse complètement des multiples travaux d’entretien qui seraient à effectuer en cas de conservation desdits bâtiments. ». Le propriétaire fait en 1965 des démarches auprès du commissaire du gouvernement près la Commission régionale des Dommages de guerre de Colmar. En 1970, il se déclare prêt à contribuer à la construction de garages par une société civile immobilière dont les projets rencontrent cependant des difficultés puisque les propriétaires des 32, 34 et 36 rue du Jeu-des-Enfants ne sont pas disposés à vendre. La société civile immobilière propriétaire des terrains voisins se plaint en 1971 que des gravats tombent des bâtiments. La visite des lieux constate que les bâtiments, occupés sans titre par des ouvriers immigrés, sont de plus en plus délabrés, que les immondices s’accumulent, les mauvaises odeurs sont permanentes et les rats se multiplient. Les murs nord sont exposés aux intempéries depuis que les bâtiments voisins ont été détruits sans que de nouveaux soient construits. Le maire prend début 1972 un arrêté de péril que le Tribunal administratif homologue en juillet en imposant au propriétaire de démolir les bâtiments dans les deux mois. Le pignon s’effondre dans la rue en octobre, on évacue les travailleurs immigrés. Le locataire du magasin refuse de quitter les lieux avant que le propriétaire lui ait donné congé, ce qu’il se refuse de faire. La Ville décide début 1973 de faire démolir les bâtiments aux frais du propriétaire qui finit par s’en charger lui-même en mai.

Sommaire
  • 1875 – J. Klein, propriétaire demande l’autorisation d’agrandir la fenêtre à côté de la porte d’entrée et de faire badigeonner la façade. Schéma
  • 1886 – La Police du Bâtiment notifie Hélène Andlauer (domiciliée 14 rue du Foulon) de ravaler la façade. – Travaux terminés, octobre 1886
    1891, idem – Travaux terminés, octobre 1891
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au sieur Kohler propriétaire, de supprimer la trappe qui se trouve dans la cour – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1900 – La Police du Bâtiment demande au sieur Andlauer propriétaire, de supprimer les volets des soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique – Travaux terminés, décembre 1900
  • 1905 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire (sieur Levy, 32 Fossé des Tanneurs) de procéder à des réfections suite à un incendie qui s’est déclaré dans une cuisine – Travaux terminés, décembre 1906
  • 1906 – Novembre. Le propriétaire, Henry Levy demande l’autorisation de faire un magasin de charbon selon le plan joint. Annotation par la Police du Bâtiment, le n° 14 a trois étages, le n° 16 deux, le vestibule d’entrée du n° 14 sera supprimé. La Police du Bâtiment refuse parce qu’un vestibule sera supprimé. Décembre. Courrier du propriétaire, Henry Levy, qui apprend que le n° 16 a un moment servi de local de prostitution – Plan
    Lettre du propriétaire qui apprend que le n° 16 a un moment servi de local de prostitution
    1907 (janvier) Rapport. La Police du Bâtiment refuse de nouveau l’autorisation en se fondant notamment sur le danger en cas d’incendie.
  • 1907 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire Henri Levy (32 fossé des Tanneurs) de faire ravaler la façade du n° 14 – Rappels successifs sans résultat (1908-1913)
  • 1913 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire Henri Levy (100 Grand rue) de faire ravaler la façade du n° 14 – Travaux terminés, septembre
  • Commission contre les logements insalubres, 14 et 16 rue du Foulon (propriétaire, Andlauer). Conclusions, 1. réparer la maison arrière, 2. le nombre des occupants est trop élevé aux I°, II° et II° étages de la maison arrière. Plus d’objections sauf au II° étage – Juillet 1902, plus d’objections
    1902, il faut recouvrir de plâtre les parois en bois de la mansarde, IV° étage de la maison arrière
    1904, nouvelle liste de travaux à faire
    1905, idem (propriétaire, Levy, Fossé des Tanneurs) – Travaux terminés, septembre 1906
    1908, nouvelle liste
    1915, Commission des logements militaires, liste en 10 points de travaux à exécuter (maison n° 14 et n° 16)
    1919, Rapport suite à une plainte. L’état général est satisfaisant, quelques mises en état sont cependant nécessaires
    1919, Note sur le placement d’un orphelin
  • 1922 – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire (Henry Levy, 8 rue de Sébastopol) transforme sans autorisation la porte d’entrée – Les droits sont payés, novembre 1923
  • 1928 – Suite à une plainte d’un locataire du 2, impasse du Jeu-des-Enfants, la Police du Bâtiment impose des réparations au propriétaire (Henry Levy, 8 rue de Sébastopol) : garnir l’ouverture d’un treillage, nettoyer la gouttière – Travaux terminés, mai 1928
  • 1929 – Henri Levy (8 rue de Sébastopol) demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée au n° 14 (aménager une devanture et une porte d’entrée, architecte, Vogel) – Plan
    Le gros-œuvre est en cours, mars 1930. Les travaux sont presque terminés, mai. Réception finale, juin
  • 1933 – Salomon Grindel demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse, accompagnée d’une carte de visite (Au Tailleur élégant, 14-16 rue Hannong) – Autorisation
    1939 – La Police du Bâtiment envoie au propriétaire (Henri Levy, 8 rue de Sébastopol) un courrier concernant l’enseigne que le tailleur n’a pas retirée en quittant la maison
  • 1947 – Rapport d’opération : la rue est encombrée de gravats qui proviennent d’un pignon éboulé. Coupure de presse (Dernières Nouvelles, 24 décembre 1947), une partie du comble est tombée.
    Rapport de la Police du Bâtiment.
    Il s’agit en l’occurrence de l’effondrement d’une cheminée et de la partie du pignon au-dessus de la mansarde de l’immeuble 14, rue Hannong. La cheminée et la toiture qui dépassaient le faîte de la toiture des maisons avoisinantes et qui étaient de ce fait exposées à toutes les intempéries se trouvent dans un état vétuste et ont, à part cela, souffert des dégradations occasionnées par les différents bombardements aériens. (…)
    Courrier au propriétaire, l’avocat Roger Louis Levy, 8 rue de Sébastopol – Travaux terminés, mars 1948
  • 1950 – Le magasin Alma Sport (cycles) est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire, puis une enseigne murale
    1951 – Le même est autorisé à poser une deuxième enseigne perpendiculaire, puis une enseigne lumineuse
  • 1951 – Un locataire se plaint de l’état de la maison. Le Police du Bâtiment constate que la toiture laisse passer l’eau et dégrade les plafonds, aussi bien dans le bâtiment arrière que dans le bâtiment avant – Février 1952, Des travaux sommaires d’entretien ont été exécutés. A classer jusqu’aux prochaines réclamations de locataires – Mars, courrier du propriétaire qui signale que les travaux de 1948 sont revenues très cher et que les locataires paient très irrégulièrement leurs loyers.
  • 1955 – La société Cipel (piles électriques) demande que son client M. Wirwicki soit autorisé à poser une enseigne 16 rue Hannong – Autorisation
  • 1953 – Rapport de visite après que Mlle Sauvel, propriétaire du 2 impasse du Jeu-des-Enfants, a déposé une plainte.
    Courrier à la Division I, Vente éventuelle d’un immeuble sis Impasse du Jeu-des-Enfants. La Ville décline la proposition d’achat, elle estime qu’elle serait intéressante si elle pouvait acquérir les maisons qui bordent la rue Hannong mais son état financier ne le permet pas.
    1954 (février) – Visite des lieux avec le propriétaire et son architecte qui ne contestent pas le péril et promettent de faire faire des travaux dès que le temps le permettra
    (Septembre) – L’architecte (René Muller, 72 allée de la Robertsau) informe la Police du Bâtiment que le propriétaire a fait des démarches pour obtenir une aide du Fonds d’amélioration de l’Habitat. Les travaux ne sont pas encore commencés, octobre 1954
    1955 (avril) – L’architecte passe commande auprès de l’entreprise de constructions Louis Stoll (5, rue Saint-Marc) – Mai, le coffrage est terminé. L’architecte transmet un certificat d’achèvement des travaux où figurent les coûts (facture de l’entreprise et honoraires d’avocat)
  • 1955 – Le magasin Alma Sport demande l’autorisation de poser une nouvelle enseigne et de repeindre la façade des numéros 12, 14 et 16 en vert
    1957 – Deux enseignes sont retirées, il ne reste qu’une enseigne lumineuse
  • 1962 – Etat d’insécurité des bâtiments 14 et 16 rue Hannong, après une plainte déposée auprès de la préfecture. Copie de la lettre de Raymond Dietrich (nettoyage de vitres). Rapports
  • 1965 – Le commissaire du gouvernement près la Commission régionale des Dommages de guerre de Colmar demande à la Police du Bâtiment des pièces concernant l’entretien des bâtiments avant la guerre, suite à une procédure engagée par Me Roger Louis Levy – La Police du Bâtiment transmet des pièces en en demandant la restitution qui a lieu par courrier en mai 1966
  • 1970 – Note suite à la visite du propriétaire, Roger Louis Lévy, qui serait prêt à participer à la construction d’un silo à voitures prévu rue Gustave-Doré et rue du Jeu-des-Enfants
    Note de la Division V, intitulée Accord préalable délivré en date du 5 juin 1969 à M. Oscar Burger pour la construction d’un immeuble à usage de bureaux et, attenant, un immeuble à usage de garage, parking et dépôt sur un terrain situé 3, rue Gustave doré et 6-20 rue Hannong. L’affaire est retardée notamment parce que les propriétaires des 32, 34 et 36 rue du Jeu-des-Enfants ne sont pas disposés à vendre leur bien.
  • 1972 (mai) – La Ville enjoint le propriétaire de faire ravaler les façades
    1971 – La Société civile immobilière Hannong-Parking informe le maire que les bâtiments sis 14 et 16 rue Hannong présentent des risques d’écroulement. Constat et rapports
  • 1972 (16 mai) – Nouveau courrier de la Société civile immobilière Hannong-Parking, après qu’une partie du mur s’est effondré
    (Juin) Le dossier relatif à l’arrêté de péril est transmis au Tribunal administratif
    (Juillet) Le Tribunal administratif a homologué l’arrêté de péril – Copie, le propriétaire doit faire démolir les bâtiments dans un délai de deux mois
    (Août, septembre) La Police du Bâtiment adresse des lettres de rappel au propriétaire
    (Octobre) Le pignon du n° 14 s’effondre. La Ville demande au commissariat de régler la circulation et aux pompiers d’aider les occupants à faire leurs bagages pour pouvoir ensuite murer les ouvertures – Coupure de presse – Note au Maire – Liste des locataires relogés
    (Novembre) L’avocat du magasin Alma Sports, Marcel Prawer, informe le Maire que le propriétaire n’a pas donné congé à sa cliente.
    (Décembre). Le propriétaire a déjà donné des ordres à une entreprise pour qu’elle démolisse les deux bâtiments mais il faut qu’Alma Sport quitte d’abord les lieux. Il estime que ce n’est pas lui mais l’administration qui doit donner congé au locataire auquel il envoie cependant une sommation.
    1973 (janvier) – Courrier à la Division II, concernant un bâtiment sis 36 rue Lauth, aussi propriété de Me Roger Louis Lévy
    (Février) – Le maire ordonne que la Ville démolisse aux frais du propriétaire le bâtiment sis 14-16 rue Hannong.
    (Mars) – Nouveau courrier de Roger Louis Levy qui évoque les difficultés qu’allège Alma Sport pour se reloger. En note, la Police du Bâtiment estime que « il s’agit encore d’une mesure de diversion de la part de Me Levy ».
    (Avril) – Courrier de Roger Louis Levy qui évoque les craintes de l’entreprise de démolition – Le maire répond qu’il surseoit à la démolition par les soins de la Ville jusqu’au 7 mai pour que l’entreprise Knecht puisse démolir les bâtiments sur ordre du propriétaire
    (Mai) – Les bâtiments sont démolis
    (Juin) – La Ville dégage le crédit prévu pour la démolition puisque le propriétaire s’en est chargé

Relevé d’actes

La maison appartient au journalier Jean Henri Scher et à sa femme Susanne Stern. C’est Georges Scheer qui en est propriétaire par sa mère (aboutissant de la maison voisine en 1671). Elle revient ensuite à Anne Marie Scheer qui a épousé Jean Jacques Kolheim en 1673. L’acte de 1680 mentione que la mère d’Anne Marie Scher s’appelle Susanne

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 457) 1642. Domin: 2 Trinitatis. Hannß Heinrich Scher der tagner, Simon Scheren deß tagners Und Burgers allhie ehelicher Sohn, Undt Jungfr: Susanna, Jacob Strnen deß gefreÿten Undt Burgers allhie eheliche tochter. Eingesegnet Im Münster Mont. den 27. Junÿ ; (i 233)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 60) 1642. Dnca. 2. Trinit. 19. Junÿ. Johann Heinrich Scher der tagner Simon Scher des tagners v. burgers alhie Ehelicher Sohn J. Susanna Jacob Stern des Soldaten Eheliche tochter. Mont. Junÿ Im Münster (i 61)

Jean Jacques Kolheim, étudiant en théologie, épouse Anne Marie Scher en 1673
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 155-v, n° 17)

1673. Hr. Johann Jacob Kolheim studiosus Theol: Jacob Kolheim des gew. Kirschners und Burgers allhie hinderl. Ehel. Sohn, unndt J. Anna Maria Hannß Heinrich Scheeren des Burgers unndt Todten trägers allhie Ehel: Tochter. Donnerst. 1. Maÿ (i 157)

Jean Jacques Kolheim et sa femme Anne Marie, assistée de ses frères Jean Jacques Scheer et Laurent Scher, mousquetaire, hypothèquent la maison au profit du peintre Philippe Jacques Christ

1676 (23. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 642
Herr Johann Jacob Kohlheim SS. Theol. St. undt Anna Maria beÿdte Eheleuthe, undt Zwar Sie Anna Maria insonderheit mit beÿstandt hannß Jacob Scheeren des Connestabels und Lorentz Scheeren Musquetirers under H Hauptmann Viatis Compagnie, Ihrer Eheleuthen brüder
in gegensein herrn Philipp Jacob Christen des Mahlers – schuldig seÿen 50. lb
unterpfand, dreÿ Vierdte theÿl ahne hauß, hoffstatt höfflin, mit allen drern gebäwen, begriffen weithen, Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier im Stampffgäßlein, einseit neben Jacob Gerold anderseit neben Joachim Gerold beeden Caminfegern, hinden Uff das würths hauß zum Stall stoßend gelegen

Anne Marie, veuve du greffier des arquebusiers Jean Jacques Kolheim, hypothèque au profit du même la maison qui est grevée d’une obligation en faveur de Susanne Scher, mère de la débitrice

1680 (3.6.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 395-v
Anna Maria, Weÿl. Johann Jacob Kohlheims geweßenen Schreibers uff dem Schießrhaÿn nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Johann Friderich Thumers deß Jüngern Meßerschmidts ihres Vogts
in gegensein herren Philipp Jacob Christen deß Mahlers – schuldig seÿe 30. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten alhier im Stampffgäßlein, einseit neben Jacob Geroldt dem Caminfeger, anderseit neben Joachim Geroldt auch Caminfegern hinden uff daß würths hauß Zum Stall stoßend gelegen, welche behausung zuvor umb 51. dem Schuldgläubiger selbsten, Item umb 16. lb Susannæ Scherin der Schuldnerin eheleiblichen Mutter Verhafftet

Anne Marie Scher, veuve de Jean Jacques Kolheim, vend 100 livres la maison au docteur en médecine Jean Charles Hammerer

1690 (25.7.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 398-v
Anna Maria gebohrne Scherin weÿl. Johann Jacob Kohlheimb gewesenen Schreibers auff dem Schützen Rain nachgelaßene wittib, mit beÿstand Johann Friderich Thaner deß Meßereschmids und Büttels EE Zunfft der Schmiden Ihres Vogts, wie auch Lorentz Scheer deß Tabacmachers Ihres leiblich. Bruders
in gegensein Hn Johann Carl Hammerers Med. Doctoris
eine Behausung allhier iim Stampffgäßel, einseit neben Joachim anderseit neben Jacob Gerolden gebrüd. beeden Caminfegern, hind. auff d. würths hauß Zum Stall stoßend geleg. – geschehen umb 200 gulden

Jean Charles Hammerer, docteur en médecine et médecin auprès de plusieurs cours princières, épouse en 1682 Salomé Greuhm, fille de pharmacien.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 105, n° 39)

1682. Dom 19. post Trinit: Zum 2 mahl Hr Joh: Carl Hammerer Med: D. u. Practicus auch unter(schied. fürstl.) Rath u. Leib-Medicus Weiland Hr Friderich Hammerers gewesenen Juris Practici E.E. Sibners gerichts allhier Actuari nachgelaß. ehel: S. Jgfr. Salome Andres Greums Apoteckers u. E.E. Kleinen Raths Beisitzers ehel. T. den 15.ten 9.bris Zun Predigern

Jean Charles Hammerer vend 175 livres la maison au ramoneur Jean Jacques Gerold

1696 (13.8.), Chambre des Contrats, vol. 568, f° 436
H. Johann Carl Hammerer, Med. Doctor und E.E. Großen Raths Beÿsitzer
in gegensein hans Jacob Gerold deß Caminfegers mit beÿstand H Christian Gebhard, deß Säcklers seines Schwagers
Eine behaußung mit den höfflein und hoffsätten, auch allen denen Gebaüen, recht. und Zugehördt. allhier im Stampffgäßlein, einseit neben Joachim Gerold dem Caminfeger, deß Kaüffers bruder, anderseit neben Daniel Grimmen dem Kirschner hind. auff d. würth hauß Zum Stall stoßend gelegen – umb 175 pfund

Jean Jacques Gerold hypothèque aussitôt la maison au profit de son beau frère le gainier Chrétien Gebhard

1696 (13.8.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 437
Erschienen hans Jacob Gerold der Caminfeger
in gegensein Hn Christian Gebhard, deß Säcklers seines Schwagers, schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Eine behaußung p perge auß immediate vorstehend. verschreibung

Le ramoneur Jean Jacques Gerold, lui-même fils de ramoneur, épouse en 1696 Dorothée Reinthaler : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen Johann Jacob Gerold dem ledigen Caminfeg. als hochzeiter, ahne j.m so dann d. Ehren v. tugendbegabten Jungfr. Dorothea H. Frantz Rheinth.rs des Strehlmachers v. b. allh. Eheleibl. tochter als d. Jgfr. hochzeiterin and. ths. sich begeben v. Zugetragen, dabeÿ Zugleich durch Vermittel und unt.handl. d. Ehrengeachten Ehrsam und bescheidenen H. Joachim Gerolds des Caminfegers, als des Hochzeiters Vatters H. Joh: Caspar Bährings deßelben vogts auff des hochzeiters (Seith) – So beschehen v. v.handelu in dießer Königl. fr. St. Str. den 8.ten monatstag Jan. als mann Zalte 1696. Joh: Friderich Redwitz Not.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 62 f° 352)
1696. Mittw. d 29. febr. wurden nach Zweÿmahliger außruff. eingesegnet Johann Jacob Geroldt der ledige Caminfeger V. B. allhie Joh: Joachim Geroldt auch Caminfegers V. B. allhier ehl. Sohn, J. Dorothea Lorentz Rheinthalers des Kammachers V. B. allhier ehl. Tochter [unterzeichnet] hanß Jacob Geroldt Als hochzeiter, Dorothea reinthallerin als hochzeiterin, Christianes bruder deß hochzeiters Pfeter, Christian Gebhardt alß Schwager (i 61)

Jean Jacques Gerold et Dorothée Reinthaler hypothèquent la maison au profit du tailleur Jean Jacques Reichard

1703 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 26-v
Joh: Jacob Gerold Camminfeger u. Dorothea geb. Rheinthalerin mit beÿstandt Lorentz Rheinthalers Kammachers u. J: Georg Brunnen secklers
in gegensein Joh: Jacob Reichards schneiders – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, der debitorum behaußung cum appertinentiis allhier in der Stampfgaß einseit neben Joachim Gerold sen: Caminfegern anderseit neben Daniel Grimm todenträger hinten auf d. Gasthauß zuem Stall stoßend gelegen

Jean Jacques Gerold hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Rebhan, greffier adjoint à la Chambre des Contrats

1721 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 349
Joh. Jacob Gerold Caminfeger
in gegensein Hn Johann Friedrich Rebhans Canc: Contr: Substituti – schuldig seÿe 125 pfund
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt mit allen dero zugehörden und gerechtigkeiten in der Stampffgaß, einseit neben der grimmischen wittib und Erben anderseit neben Philipp Ehrenreich Kail Schneider uxo noe. hinten auff die gastherberg zum stall

Jean Jacques Gerold meurt en 1734 en délaissant trois fils. Les experts estiment la maison à 250 livres. La masse de la succession est de 386 livres.

1734 (29.5.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 233) f° 30
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere liegender und fahrender, Kleinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Ehrengeachte und Vorachtbare Johann Jacob Gerold, der Stadt Caminfeger und burger allhier zu Str. nunmehr seel., nach seinem den 4.ten febr. dießes lauffenden 1734.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, zeitlichen verlaßen – durch die Ehren und tugendsame Frau Mariam Dorotheam gebohrner Rheinthalerin die hinderbliebene Wittib beÿständlich des Ehrenachtbaren undt Kunsterfahren Herrn Johann Daniel Männels des Kunstmahlers und b. allh. – So beschehen allhier in der Königl. fr. St. Str. auff Sambstag den 29. Maÿ A° 1734.
Der Verstorbene Seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt 1. den Ehrengeachten und Vorachtbaren Joh: Jacob Gerolden den Stadt Caminfegern und b. allhie welcher dem Geschäfft von anfang biß Zuend beÿgewohnt, 2. den Ehrenachtbaren Christian Gerolden, den ledigen Caminfegern, so aber majorennis, dahero ohnbevögtigt, und vor seine person beÿ dem geschäfft anwesend, So dann 3. den Wohl ehrengeachten Johann Philipp Gerolden den Gastgebern in dem so genanden Schnackenloch und b. allh. welcher auch dem Geschäfft von anfang biß Zu end abgewartet. Alle dreÿ des Verstorbenen seel. mit eingangs gedachter seiner hinderbliebenen Wittib ehel. erzeugter 3. Söhne und Zugleich. theilen Erben

In einer allhie Zu Str: ane dem Stempffgäßl. liegenden und in dieße Verl. eigenthümlich gehörigen behaußung folgender maßen sich befuden.
Auff der bühn, In der Gesellen Cammer, In der Sohns Cammer,, In der obern vordern Cammer
Eigenthumb ane einer behaußung. i. beh. höffl. und hinder Gebäul. sambt allen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeit gelegen allh. ane dem Stampffgäßl. I.s neben Joh: Georg Thorwarts gewes. Schneiders allh. seel. Wittib, 2.s. neben David Wurm dem tabackmachern, hinden auff H. Joh: Jacob Fischern dem Gastgebern Zum Stall allh. und Zwar auff deßen würths beh. stoßend, so freÿ ledig und eigen, und durch die geschwornen der St. Str. Werckmeistere crafft der beÿ mein Notÿ Concept befindl. von ihnen überliefferten schrifftl. Abschatzung dedato 15. Maÿ 1734. angeschlagen worden pro 250. Darüber sagt j. teutscher perg. Kffbrieff in allhies. C.C. St. gef. und mit dero anh. Ins. corroborirt de dato 13. aug. 1696. notirt mit N° 1. Ferner j. a. teutscher perg. Kffbr. in gedachter C.Cst. gef. v. mit dero anh. Ins. bekräfftiget datirt den 25. Julÿ 1690.
– Abschatzung dem: 15. Maÿ 1734. Auff begehren weiland deß achtbahren und bescheitenen H. Johann Jackob Gerolt deß geweßenen Camin fegers seel. hinder Laßen fraw wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Stampf gaßen gelegen, Einseits neben Johann Jörg thor wahrts wittib, anderseits Neben Davit wurm dem tabackmacher, hinden auff deß wiertshauß Zum Stall Stoßent, welche behausung stuben Kuchen Cammern, soldaten Cammer hauß Ehren Klein höfflin worin ein blatz Zum holtzhaußell oben dar auff ein Kleines attënell, getrembtes Kellerlin sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen Vor und Umb Fünff Hundert Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Series rubricarum hujus Inv. Sa. haußraths 112, Sa. Wein und leerer Vaß 6, Sa. holtz und wellen 3, Sa. Silbers 10, Sa. gold. Ring 4, Sa. Eigenth. ane j.r beh. 250, Conclusio finalis Inventarÿ 386 lb
Copia der Eheberedung – (…) Str. den 8.ten monatstag Jan. als mann Zalte 1696. Joh: Friderich Redwitz Not.

Assistée de deux de ses fils, Dorothée Reinthaler à laquelle a été attribuée la maison en compensation de ses biens propres hypothèque la maison au profit du receveur de la fondation de Saint-Marc, Jean Thomas Frœlich

1737 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 40
Fr. Maria Dorothea geb. Reinthalerin weÿl. Johann Jacob Gerold des Caminfegers mit beÿstand ihrer söhn Johann Jacob und Christian der Gerold beeder Caminfegern
in gegensein des Allmoßens zu St Marx Schaffners H. Lt. Johann Thomas Frölich – schuldig seÿe 125 pfund
unterpfand, Eine Behausung, hindergebäu, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten im Stampffgäßlein, einseit neben David Wurm dem tabackbereiter, anderseit neben Jacob Steidel dem garttenmann, hinten auff Jacob Fischer gehörigen gastbehausung zum Stall – als ein in ausweißung ihrer guths: ergäntzung erhaltenes guth

Chrétien Gerold hypothèque au nom de sa mère la maison au profit de Marguerite Barbe Hubmeyer veuve du boutonnier en soie Jean Jacques Weyrich

1761 (4.9.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 263
Christian Gerold der caminfeger als mandatarius seiner mutter Fr. Maria Dorothea geb. Rheinthalerin weÿl. H. Johann Jacob Gerold des caminfegers wittib
in gegensein Fr. Margarethæ Barbaræ geb. Hübmeÿein weÿl. H. Johann Jacob Weÿrich des seidenknopff machers – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Stampffgäßlein, einseit neben Jacob Stiedel dem spanner, anderseit neben Christian Hien dem garde am Judenthor, hinten auff die gast behausung zum goldenen pferd

Dorothée Reinthaler meurt en 1765 en délaissant deux fils et une petite-fille issue de son troisième fils. La somme taillable est de 45 livres. Les héritiers exposent la maison aux enchères. Elle est enchérie par le manant Jean Michel Hæffel après que la mise à prix a été diminuée.

1766 (4.12.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 269) n° 1003
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsame Frau Maria Dorothea gebohr. Rheinthalerin, längst weÿl. Herrn Johann Jacob Gerolds, des ältern, geweßenen Stadt Caminfegers und burgers allhier längst seel. hinderlaßene Wittib nun auch seel., nach ihrem den 3.ten Octobris dießes Zu end lauffenden 1765.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verl. auf freundl. Ansuchen, Erfordern und Begehren der Verstorbenen seel. mit auch vorgemeltem ihrem Eheman ehelich erzeugter Zweÿer Söhne und Enckelin (…) inventirt und ersucht, durch sie die Erben selbsten und sonderlich Herrn Christian Gerold, den einen Mit Erben, undt deßen Ehefrau frau Mariam Barbaram geb. Grünin (geeigt und gezeigt) – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 4.ten Decembris anno 1765.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Herrn Johann Jacob Gerold den Jüngern, Stadt Caminfegern und b. allhier, 2. Herrn Christian Gerold, den ebenmäßigen Stadt Caminfegern und burgern allhier, So dann 3. weÿl. herrn Joh: Philipp, des gewes. Gastgebers und burgers allhier seel. mit frawen Marg. Salome geb. Weißin seiner hinderblieben W. ehelich erzeugter dato noch lebenden einigen tochter, nahmens fr. Maria Dorothea, so würcklichen Verheirathet mit Herrn Johann Gottfried Badern, dem Kübler meistern und b. allh. dahero mit beÿstand deßelben, und unter fernern assistenz S.T. Herrn Johann Carl Fické, Notarii publ. jurati und berühmten Practici auch b. allh. Alle sambt beÿ dießer Verl: Inventur gegenwärtig und betreffend die beede Söhne und Eckhelin zu gleichlingen portionen ab intestato Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Stampffgäßlein liegenden in dieße Verl. gehörig Behaußung folgendermaßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behausung. Nehml. j.r behaußung, bestehend in einem Vorder: und hinder gebäudlein, Höfflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen zugehörden, rechten undt gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Str. in dem Stampffgäßlein, einseit neben Joh: Jacob Stiedel dem Spannern v. b. allh. anderseit Christian Hiehn dem garde v. b. allhier, hinden auff herrn David Winthern, den Gastgebern Zum goldenen Pferd und deßen Würths beh. stoßend so außer denen darauff hafftenden und hernach eingetragenen passiv Capitalien freÿ ledig eihen und durch (die Werckmeistere) zu folg der mit Notario Zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung Vom 31. Jan. 1733 æstimirt und angeschlagen umb 250. Darüber ist vorhanden j. teut. perg. Kffb. in allhies. C.C.st. gef. v. mit deren anh. Ins. vw. datirt den 13. aug: A. 1696., dabeÿ j. ältern perg. Kffbr. allda gef. datirt den 25. Julÿ 1690.
Sa. haußraths 38, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 250, Summa summarum 288 lb – Schulden 292 lb, In Compensatione 4 lb. In erwögung aber unter solchen passiv Schulden sein H Christian Gerolds annoch ermanglende Ehesteur begriffen, und Von der Verstorbenen seel. genoßen worden, als ist solche gegen nächstgemeltem passiv rest zu conferiren, macht 50. – Stall Summa 45. lb
Copia der Verstorbenen seel. errichteten Dispositionis – die Ehren und tugendsahme Frau Maria Dorothea Geroldin geb. Reinthalerin, weÿl. Joh: Jacob Gerold des geweßenen Caminfegers und burgers allhier seel. hinterbliebene Wittib (…) zu sich in Ihre ane dem Stampf gäßlein gelegenen behaußung beruffen und Kommen laßen, welche wie auch auff unser Erscheinen in dem untern stüblein mit denen fenstern in das höfflein außsehend, Zwar Krancken dahero Zu bette liegenden Leibes (…) – Montags den 21. Maÿ Anno 1753. T. Johann Daniel Stoeber, Notarius.
– Donnerstags den 20.ten Februarÿ Anno 1766, auff requisition weÿl. Frauen Mariä Dorotheä gebohrener Rheinthalerin längst Weÿl. H. Joh. Jacob Gerolds, geweßenen geschwornen Stadt Caminfegers und burgers allhier seel. nachgelaßene Wittib, nun auch seel., hinderlaßene Zweÿer Söhne Herrn Joh. Jacob und Christian derer Gerolden und Frauen Mariä Dorotheä Baderin gebohrner Geroldin, der Enckelin, aller dreÿ ab intestato Erben (…) persönlich erschienen Herr Christian Gerold, der eine Sohn Vor sich und im Nahmen der übrigen Erben
die in der Mütterliche Succession gehörige behaußung, bestehend in Vorder: und Hindergebäud, Höfflein und Hoffstatt cum appertinentiis gelegen allhier in dem Stampffgäßlein einseit neben Joh: Jacob Stiedel dem Spannern, anderseit Christian Hiehn, dem Gard, hinden auff die Gest behaußung Zum goldenen Pferd stoßend so außer denen darauff hafftenden Passiv Capitalien ledig eigen, denen anweßenden nach dem Vorhaben der gesamten Erben, als welche solche offentlich Verstaigern Zu laßen (…)
Donnerstags den 27. Februarÿ Anno 1766 – wegen Mangel der Staigerer wieder unfruchtbar abgeleßen
Dienstags den 10. Junÿ Anno 1766, außgeruffen 800 fl., ist niemand erschienen
Dienstags den 17. Junÿ Anno 1766, außgeruffen 740 fl. Hn Johann Michael Häffel der Gimpelkäuffler und Schirmer, 750 fl.

Les héritiers passent acte de vente à la Chambre des Contrats au profit du maître maçon Jean Lingenhœl

1766 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 373
Christian Gerold der stadt caminenfeger vor sich selbst und innahmen seines bruders Johann Jacob Gerold auch caminenfegers, Fr. Anna Maria Dorothea geb. Geroldin H. Johann Gottfried Bader des küblers ehefrau
in gegensein Johann Lingenhöhlen des maurer meisters
eine behausung bestehent in vorder und hinter gebäudlein, höfflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, rechten und gerechtigkeiten in der Stampfgäßlein, einseit neben Johann Jacob Stiedel dem Spanner, anderseit neben Christian Hien dem garde, hinten auff die gastbehausung zum goldenen Pferd – um 200 pfund verhafftet, geschehen um 175 Pfund

Jean Lingenhœl déclare devant notaire qu’il a acheté la maison pour le compte de Jean Michel Hæffel auquel il la cédera au prix d’achat dès qu’il sera devenu bourgeois puisque le Conseil et les Vingt-et-Un ont refusé d’homologuer la vente à un manant.

1766 (12.7.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 292) f° 143
Herr Johannes Linckenhölin der Maurer und Steinhauer auch burger allhier derselbe declarirte
in gegenseÿn Johann Michael Häffel, des Gimpel Käufflers und Schirmers allhier
was maßen er Zwar ane dato die Von ihme Häffeln beÿ freÿwillig vorgenommener Geroldischer Versteigerung ane sich ersteigte behaußung, bestehend in forder: und hinder Gebäulein, Höfflein, und hoffstatt gelegen alhier ane dem Stampf gäßlein einseit neben Johann Jacob Stiedeln dem Spannern, anderseit neben Christian Hien dem garde hinden auff die Gast behaußung Zum goldenen Pferdt stoßend, so außer 200 Pfund. d darauff hafftenden zweÿen capitals posten ledig und eigen, über erst gemeldetes onus Vor und umb die Summ derer 175 pfund d. in Kauff weiß in allhiesiger Cancelleÿ Contractstub auff sich und seine Erben verschreiben laßen, Wann aber derselbe auß Keiner anderer ursach solches gethan, als die weilen Er Häffelin allhier unverburgert, und ihme beÿ Gnädigen herren räth und Ein und Zwantzig die confirmation der Ersteigerung obiger behaußung abgeschlagen, und er burger Zuwerden angewießen worden, Als Verspricht Er Herr Linckenhölin Vor sich und seine Erben ihme Häffeln und seinen Erben so jetzt alß Künfftig und als bald er Zum burger angenommen worden würde, obige auff sich verschriebene behaußung cum appertinentiis um den nehmlichen Kauffschilling, als obgemeltt, wieder eigenthümlichen abzutretten und einzuraumen – Actum Straßburg den 12. Julÿ Anno 1766 [unterzeichnet] Johannes Lingenhölin, Johann Michel Heffel

Jean Lingenhœl cède la maison au fripier Jean Michel Hæffel

1767 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2
H. Johann Lingenhölen der maurer meister
in gegensein Michael Höffels des frippier
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Stampffgäßel, einseit neben Johann Jacob Stiedel dem spanner, anderseit neben Christian Hien dem garde, hinten auff die gastebehausung zum Goldenen Pferd – als ein d. 11. july 1766 erkaufftes guth (um125 und 75 pfund verhafftet, geschehen um 175 pfund)

Michel Hæffel et Catherine Sigel font dresser un état de fortune pour devenir bourgeois. Michel Hæffel a épousé en 1755 à Ittenheim dont il est originaire Catherine Siegel veuve de Jean Martin Peter, vigneron de Scharachbergheim
1767 (8.8.), Me J. Henri Thenn (6 E 41, 747)
Verzeichnus Desjenigen Vermögens so Michael Häffelin der Gimpel Käuffler und frau Catharina Häffelinin gebohrne Siegelin beede Eheleuthe und schirmern allhier alß welche umb gnädige conferirung des Vorhabens allhießigen burgerrechts unterthänig einzukommen würcklichen eigenthümlichen besitzen
Eigenthumb ane Liegende gütheren, Ittenheimer banns
Hausräthlichen Mobilien und Effecten worunter aber Keine Kleidung und wießgezeug begriffen 225, Silber 2, baarschafft 7, Pfenningzinß hauptguths 75, Eigenthümlichen liegenden feldguetheren und Reeben 175 und einer activ Schuld 22 (zusammen) 506 lb
Sigl. Straßburg den 8.ten augusti A° 1767

Mariage, Ittenheim (luth. f° 17-v)
1755. Dienstag d. 15. Jul. sind nach vorher gegangener 2 mahl. Außruffung in der bettstund ordentl. copulirt und eingesegnet worden Michael Häffele der junge burger allhie Christoph Häffele deß tagners allhie mit Weÿl. Fr. Brigitta geb. Boßin ehel. erzeugter Sohn, und Fr. Catharina geb. Sieglerin Weÿl. Joh: Martin Peter geweßenen Burger und Reebmanns Zu Scharachberckheim hinterl. Wittib, denen Gott seine Gnade und Seegen verleÿhen wolle ! [unterzeichnet] michel heffel als hochzeiter, d. Also Zeichnet Fr. Catharina Peterin die hochzeiterin (i 20)

Michel Hæffel et Catherine Sigel hypothèquent la maison au profit du gainier Daniel André Unselt

1767 (23.11.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2, f° 629-v
Johann Michael Häffel der gimpler und Catharina geb. Siegelin mit beÿstand Philipp Jacob Strauß des buchbinders und Johann Hienrich Danner des frippier beede ihren nächsten
in gegensein Daniel Andreas Unselt des säcklers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Stampfgäßel, einseit neben Johann Jacob Stiedel dem spanner, anderseit neben Christian Hien dem garde, hinten auff N. Winter den gastgeber

Daniel André Unselt a acquis la maison par enchères judiciaires le 26 mars 1772. Il revend la maison l’année suivante 375 livres au maçon Thomas Oberreuther

1773 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 647, f° 80
H. Daniel Andreas Unselt der säckler
in gegensein Thomas Oberreuther des maurers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Stampfgäßlein, einseit neben weÿl. Johann Jacob Stiedel des spanners wittib, anderseit neben N. Manthartz dem tapecirer, hinten auff H. David Winter den gastgeber zum goldenen pferdt – alß ein auff der ganth ersteigtes haus unterem 26. Martÿ 1772 passirte ganth kauff brieff – um 500 fl. und 250 verhafftet – geschehen um beeden capital summen, zusammen 750 gulden

Thomas Oberreuther, originaire de Nesselwängle dans la paroisse de Tannheim en Tyrol, épouse en 1769 Anne Marie Burtz originaire de Thann en Haute-Alsace
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 27)

Hodie 27 Junii Anno 1769 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Thomas obreütter ex Pago Nesselwengel Parochiæ Thannheim in Tyrol Diœcesis augustanæ oriundus filius legitimus defuncti Nicolai obreütter et Catharinæ Fesserin superstitis Ejus viduæ a duobus annis in dicta Parochia ad S. Laurentium Commoratus et Anna Maria Burtz ex Thann diœcesis Basiliensis oriunda filia legitima Martini Burtz et Annæ Mariæ Pfauwadel defunctorum Conjugum a novem fermé annis in Parochiâ nostrâ Commorata (signé) signum sponsi x, signum sponsæ x (i 16)

Tous deux deviennent bourgeois en 1769, le mari au nouveau tarif, la femme à titre gratuit pour comportement honnête après avoir servi neuf années durant le quincailler Olinet
1769, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286)
Thomas Oberreuter, Maurergesell auß dem tÿrol gebürtig und deßen Ehefrau Anna Maria Burtzin von Thann gebürtig, erhalten beede das burgerrecht der Ehemann umb den neuen burger schilling, die Ehefrau aber wohlverhaltens wegen gratis, wollen dienen beÿ EE Zunfft der Maurer. Jur. et prom. den 11. X.br 1769.

Registre d’instruction des demandes
(VI 286 bis – f° 56-v) Maurer – No. 20. u. 21 d. 11 Xbris 1769
Joh. Thomas Obreuter der Maurergesell von Nesselwengen in tÿrol geb. u. deßen Ehefrau Anna Maria Burtzin von thann im Obern Elsaß geb.
Haben Ihre Ehel. Geburt C. R. Vertröst. des Zunfftrechts der Maurer u. geleistete Stall Caution v. scheine erwiesen
1000 fl. baar Geld haben die Impl. vorgelegt und deren Eygenthum durch Eÿd bekräfftiget.
Der Maritus bittet um d. NBß. deßen Ehefrau aber welche 9 Jahr beÿ H Olinet dem b. und Quincalier in diensten gestanden, bittet Wohlverhaltens wegen gratis gnädigst auffgenommen Zu werd.
Ille um d. Nbsch, hæc gratis

Thomas Oberreuther est reçu à la tribu des maçons
1770, Maçons (XI 239)
(f° 249) Neu Zünfftiger – Thomas Oberreuter maurergesell Und burger allhie stehet vor und producirt löbl. statt Cantzleÿ und Stall schein Vom 11.t Xbris 1769.. bittend Ihne als zünfftigen auff und anzunehmen. Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt
dt. vor dem Pfenningthurn 1 lb, Zunfftrecht 2 lb 15 ß, Einschr. gebüher, 3 lb 15 ß – Findlingßhauß 2 ß 1 ½ d

Après la mort de son mari, Anne Marie Burtz passe un contrat de mariage avec Jean Michel Martin Kerlein, plâtrier originaire de Zwingenberg en Palatinat
1792 (16.2.), Strasbourg 2 (1), Me Mayer, enregistré, n° 294
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen Johann Michael Martin Kerlein der Gipser dahier Weÿl. Bartholome Kerlein des gewesenen Maurers und burgers zu Zwingenberg Churpfälzischer Herrschafft mit auch weÿl. Magdalena geb. Bellin ehelich erzeigt hinderlaßener großjähriger Sohn, als Hochzeiter ane Einem
So dann Frau Anna Maria geb. Burz weÿl. Thomas Obereiter des gewesenen Gipsers alhier Zu Straßburg hinterbliebene Wittib ad hæc Verbeÿständet mit Hn Frantz Albert Nebel Capitaine retiré dahier wohnhaft als Hochzeiterin am andern theil – Straßburg auf Donnerstag den 16. februarii anno 1792. [unterzeichnet] Johann Michael Martin Cärlein, + Annæ Mariæ obereiter geb. Butz der Frau hochzeiterin handzeichen

Les héritiers testamentaires de Thomas Oberreuther vendent 400 livres la maison au journalier Jean Jacques Adolphi

1790 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 240
Antoni Oberreuther der gipßer zu Kleinößel wein im gericht Errenberg seßhafft, Mathias Weber der gipßer vor und innahmen Fr. Magdalena Oberreutherin weÿl. Johann Jacob Dietrich des sippmachers zu Kleinößel wein wittib, sie als testaments erben ihres bruders weÿl. Thomas Oberreuther des gipßers
in gegensein Johann Jacob Adolphi des tagners
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit N° 7 bezeichnet mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in dem Stampffgäßlein, einseit neben der Stiedelischer wittib, hinten auff die gastbehaußung zum goldenen pferd – als ein ererbt guth in krafft testamenti vom 14. julÿ 1790 – um 800 gulden

Jean Jacques Adolphi, journalier originaire de Dinglingen en Bade près de Lahr, épouse en 1780 Marie Madeleine Nortz originaire de Korck, dont la mère habite Strasbourg rue du Foulon : contrat de mariage, célébration
1780 (8.3), Me Lichtenberger (6 E 41, 351) n° 644
(Eheberedung) persönlich erschienen Johann Jakob Adolphi der ledige tagner von Dinglingen ohnweit Lahr gebürtig, Joh: Jacob Adolphi, des Ackersmanns daselbst, mit Frauen Katharina gebohrner Eslingerin, ehelich erzeugter sohn, welcher seiner Aussag nach großjährigen Alters und von erstgemelten seinen beeden Eltern zu gegenwärtiger Vorhabender Verehelihung die nöthige Einwilligung habe, dieser unter Verbeiständung Hn Joh: Friderich Adolphi des Meelhändlers und burgers dahier als hochzeiter an einem,
Und Jungfrau Maria Magdalena Nortzin Von Kork gebürtig, unter assistentz Joh: Jacob Gillig ihres Stiefvaters und Johannes Gillig beeder Holzhauer und Schirmere hieselbst als hochzeiterin am andern theil

Siebendens hat der hochzeiterin hiebei erschienene leibliche Mutter Frau Maria Magdalena geb. Dannerin, obgedachten Joh: Jacob Gilligs Ehefrau unter assistentz deßelben hiemit in Kraft dieses, ihro der hochzeiterin einen halben Acker Reeben gelegen am ballbronnerberg Westhoffener banns einseit neben einer andern halben Acker der der hochzeiterin Stiefvater gehörig anderseit neben hannß Jakob Meÿer dem Schmid zu Westhoffen (…)
Achtens hat gedachte der Hochzeiterin Mutter unter gemelter Verbeistandung ihro der hochzeiterin ferner zu seinem wahren Eigentum Verschrieben, die jenige ihro vor ohnvertheilt gebürige hälfte Von und an einer behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren zugehörden und Gerechtigkeiten alhier zu Straßburg ane dem Stampfgäßlin gelegen, welches Völlige haus sie beede Gilligische Eheleuthe während ihrer Ehe erkaufet und wovon die andere hälfte dem Ehemann eigenthümlich gehörig ist. Und hat die Mutter gemelte hälfte diese Weise verschrieben, daß sie das Eigentumb davon erst nach ihrem Absterben habhafft werffen könne, in zwischen aber hat dieselbe und dero Ehemann ihri der Hochzeiterin und dem hochzeiter eine Geraümige Wohnung in solchem hauß ohnentgeltlich einzuraumen sich verbindlich gemacht – Actum Straßburg auf Mittwoch den 8. März im Jahr 1780

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 118-v, n° 10)
1780 seind am Ostersonntag und den Ersten nach Ostern proclamirt und den dritten Aprilis copulirt worden Johann Jacob Adolphi lediger tagner Johann Jacob Adolphi ackersmanns in dinglingen und Catharinä Eßlingerin ehelicher Sohn, und Jgfr. Maria Magdalena gebürtig in Korck deren Eltern sind Johannes Nortz und Maria Magdalena gebohrne Dannerin [unterzeichnet] Johann Jacob Adolfi ams hochzeiter, x dieses Zeichnet Maria Magdalena nortzin die hochzeiterin (i 123)

Jean Jacques Adolphi devient bourgeois
VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780)
[p. 11] Johann Jacob Adolphi

Jean Jacques Adolphi et Madeleine Nortz vendent 1 800 francs la maison au journalier Joseph Seyer et à Marie Madeleine Nægelin

1805 (3 therm. 13), Strasbourg 9 (anc. cote 30), Me Bossenius n° 1884, 2426 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 41-v du 4 therm.
Cit. Jean Jacques Adolphi Journalier et Madeleine Nortz assistée de Jacques Escher pensionnaire de l’Etat
Cit. Joseph Seyer journalier et Marie Madeleine Naegelin assistée de Nicolas Legrand Tambour
Une maison avec petite cour appartenances et dépendances sise a Strasbourg rue du foulon n° 7, d’un côté le Cit. Greiner Meunier de tabac d’autre Jean Maurer faiseur de panniers derrière Abraham Winter aubergiste au Cheval d’Or – acquis des cit. Antoine Oberreuther Plâtrier a Kleinnoesselwein Jurisdiction d’Erenberg, et Martin Weber plâtrier mandataire de Madeleine Oberreuther veuve de Jean Jacques Dietrich faiseur de cribles audit Kleinnoesselwein en qualité d’héritiers testamentaires de Thomas Oberreuther Plâtrier a Strasbourg leur frere, par acte passé à la Chambre des Contrats le 4 novembre 1790 – moyennant 1800 francs

Le cloutier Joseph Seyer, originaire de Sarraltroff près de Saarebourg, épouse en 1797 Marie Madeleine Negelen, originaire de Soultz dans le Haut-Rhin
Mariage, Strasbourg (n° 416 f° 12-v) Mariage – Ce jourd’hui 26 Floréal l’an 5 de la République française une et indivisible, Joseph Seyer, agé de 43 ans Cloutier, domicilié en cette commune depuis Cinq ans, natif de Sarraltroff, Canton de Saarebourg, Département de la Meurthe, fils de feu Humbert Seyer, Laboureur audit lieu, & de Christine Hesse, de l’autre part Marie Madeleine Negelen, agée de 28 ans, servante domiciliée en cette commune depuis trois ans, native de Sultz Département du Haut Rhin (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 5 avril 1754 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 29 janvier 1769 (i 14)

Marie Madeleine Negelin meurt en 1809 en délaissant deux enfants

1810 (15.1.), Strasbourg 14 (43), Me Lex n° 3987 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 12 du 25.1.
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Negelin femme de Joseph Seyer journalier décédé rue du Foulon n° 7 le 14 décembre dernier – à la requête du veuf tuteur naturel des deux enfants mineurs Jacques 11 ans et Marie Madeleine 6 ans – en présence d’Antoine Birenstiel cordonnier tuteur subrogé
Testament devant moi le 4 octobre 1809

communauté, Maison, Une petite maison, petite cour, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue du foulon n° 7, d’un côté le Sr Greiner meunier d’autre Jean Maurer faiseur de paniers, derrière Abraham Winter, devant la rue – acquis de Jean Jacques Adolfi journalier et de Madeleine Nortz par acte Me Bossenius le 3 thermidor 13, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 thermidor, estimée 1800 francs, le tiers aux héritiers, 600 francs
mobilier : dans le poele, dans la chambre des soldats, dans la cuisine 182 fr, garde robe 23 fr, numéraire sans, dettes actives sans, passif 694 francs

Décès, Strasbourg (n° 2080)
L’an 1809 le 15 décembre, sont comparis Joseph Seyer âgé de 55 ans, journalier, époux de la défunte (…) que Marie Madeleine Negelen, agée de 40 ans 10 mois née à Soultz (haut Rhin), fille légitime de feu Jacques Negelen, cloutier, et de feue Agnes Gebel épouse du dit Joseph Seyer est décédée hier 14 décembre à huit heures du matin rue du foulon N° 7 [in margine :] f. lente (i 78)

Joseph Seyer se remarie en 1810 avec Thérèse Tussé, originaire d’Ottrott, veuve de Jean Merzin puis en 1812 avec Marie Marguerite Wicker, originaire d’Ergersheim veuve de Michel Sturm
Mariage, Strasbourg (n° 352)

L’an 1810 le 2° jour du mois d’août – Joseph Seyer, agé de 56 ans journalier, domicilié en cette ville, né à Sarraltroff, Département de la Meurthe le 5 avril 1754, fils de feu Humbert Seyer, journalier, et de feu Christine Hesse, veuf de Marie Madeleine Negelen décédée en cette ville le 14 décembre dernier, et Thérèse Tussé agée de 49 ans domiciliée en cette ville depuis 30 ans née à Ottenrott département du Bas Rhin le deux août 1761, fille de feu Joseph Tussé cordonnier, et de feu Rosine Schoettel, veuve en secondes noces de Jean Merzin, journalier décédé en cette ville le 10 mai année dernière – les époux ont déclaré ne savoir signer (i 32)

Mariage, Strasbourg (n° 26)
Acte de mariage, le 20 janvier 1812, Joseph Seyer, majeur d’ans né le 5 avril 1754 à Sarraltroff, Département de la Meurthe, domicilié à Strasbourg, journalier, fils de feu Humbert Seyer, journalier à Sarraltroff, et de feu Christine Hesse, ledit époux veuf en secondes noces de Thérèse Tussé décédée en cette ville le 4 décembre dernier, et Marie Marguerite Wicker, majeure d’ans, née le 3 novembre 1760 à Ergersheim Département du Bas-Rhin, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Cosme Wickeer, journalier, et de feu Barbe Schwab, ladite épouse veuve d de Michel Sturm, maçon, décédé en cette ville le 7 décembre 1808. Le présent acte a été signé pat les comparants à l’exception des épouse qui ont déclaré ne savoir signer. (i 14)

Marguerite Wicker renonce à la succession de son mari mort à l’hôpital civil
1817 (4.11.), Strasbourg 14 (58), Me Lex n° 3842 – Enregistrement de Strasbourg, acp 136 F° 85 du 6.11.
Renonciation – Marguerite Wiecker veuve en troisièmes noces de Joseph Seyer ci devant cloutier, laquelle a déclaré que ledit son mari étant décédé en état de pauvreté à l’hôpital civil de cette ville le 25 novembre 1815 depuis laquelle époque elle s’est vue forcée de vendre successivement tout le mobilier que le défunt a délaissé pour pourvoir à l’entretien et nourriture de Jacques et Marie Madeleine procréé avec Marie Madeleine Naegelin sa femme en secondes noces décédée le 14 décembre 1809
qu’il n’existe aucune communauté entr’elle et le défunt puisqu’elle a été épuisée quant au mobilier et quant à la maison sise rue du Foulon n° 7 appartenant en propre auxdits enfants elle déclare que quoique le défunt lui en ay assuré en vertu du testament devant Me Lex le 16 septembre 1815 la jouissance d’un tiers elle renonce volontairement à cette jouissance évaluée à 12 francs par an

Jean Henri Person, propriétaire de la maison voisine n° 6, acquiert la maison Sayer 815 francs au Tribunal civil le 18 Septembre 1817. L’acte n’est pas transcrit dans les registres des hypothèques, voir la référence à l’inventaire après décès de Jean Henri Person. Les deux maisons voisines reviennent à sa fille Marguerite Salomé Person, femme de Jean Frédéric Lix.

Marguerite Salomé Person femme du fabricant de limes Jean Frédéric Lix vend la maison 5 000 francs au journalier Joseph Gutfreund et à Barbe Werter. Pour puiser leur eau, les acquéreurs et les occupants de la maison vendue ont le droit se se servir de la pompe qui se trouve dans la maison n° 6

1843 (26.8.), Strasbourg 9 (90), Me Becker, n° 2062
Vente et obligation – Dame Marguerite Salomé Person épouse M. Jean Frédéric Lix, fabricant de limes, les deux demeurant ensemble à Strasbourg
au sieur Joseph Gutfreund, journalier, et à Dame Barbe Werter, sa femme, les deux demeurant à Strasbourg
Une maison avec petite cour & dépendances située à Strasbourg rue du foulon n° 7, tenant d’un côté au Sieur Delorme, de l’autre au Sr Heydt & par derrière à l’auberge au cheval d’or appartenant au S. Schwob.
Les parties déclarent, Qu’une petite ouverture se trouve pratiquée dans le mur qui sépare le cour de la maison vendue de la cour de celle sise en la même rue N° 6, qui a été vendue par Madame Lix au S. Jean Claude Delormen charron à Strasbourg, et à Dame Marie Madeleine Rauscher, sa femme suivant contrat de vente passé devant ledit Me Becker le 27 juin dernier,
que cette ouverture a servi jusqu’à présent pour verser les eaux du puits de la buanderie & des éviers ainsi que les eaux pluviales ed la propriété des dits époux Delorme dans un canal qui traverse la cour et le corridor de la maison présentement vendue
Que par le contrat de vente cidessus relaté il a été stipulé que Mad. Lix ou ses successeurs dans la propriété de la maison présentement vendue ou les locataires de cette maison auraient le droit de se servir de la pompe qui se trouve dans la cour de la maison N° 6 pour y puiser les eaux nécessaires à l’usage de leur ménages, sauf à eux à n’exercer ce droit que depuis sept heures du matin jusqu’à six heures du soir et à contribuer pour moitié au paiement des frais d’extraction et de réparation de la pompe & de ses accessoires, mais qu’il serait néanmoins facultatif aux propriétaires de l’une et de l’autre desdites maisons de faire cesser cet état des choses quand ils le jugeraient à propos, et qu’à partir du jour où l’un d’eux ferait usage de cette faculté le propriétaire de la maison N° 6 ne pourrait plus faire verser les eaux dans le canal sus mentionné et serait tenu de murer à ses frais l’ouverture dont il est question ci-dessus et par contre le propriétaire et les locataires de la maison N° 7 ne seraient plus en droit de se servir de la pompe se trouvant dans la maison N° 6.
Etablissement de la propriété. L’immeuble présentement vendu appartenait autrefois à M. Jean Henri Person tricoteur de bas à Strasbourg et à De Marie Madeleine Dietz son épouse au moyen de l’acquisition que le mari en a faite de Jacques Sayer et de Marie Madeleine Sayer, enfant mineurs du Sr Joseph Sayer, cloutier à Strasbourg et de De Madeleine Negelen sa femme suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 18 septembre 1817 & déclaration de command dressé au greffe dudit tribunal le lendemain le tout dûment enregistré. (…). Le Sr Person est décédé en laissant pour seuls héritiers chacun pour moitié ses deux enfants Mad. Lix comparante & le Sr Jean Henri Person, teinturier à Strasbourg & il a été procédé entre les veuve & héritiers Person à la licitation des immeubles dépendants de la succession du défunt et par procès verbal d’adjudication définitive dressé par ledit M Becker le 13. avril 1841, la maison présentement vendue et celle vendue précédemment auxdits époux Delorme ont été adjugés à Madame Lix comparante pour le prix de 10 000 francs – Prix, 5000 francs

Joseph Gutfreund et Barbe Werler hypothèquent la maison au profit du tailleur Blaise Scheiblen

1846 (25. 7.br), Strasbourg 4 (101), Me Lauth, n° 2274
Obligation – Le sieur Joseph Gutfreund, journalier, et à Dame Barbe Werler, sa femme, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
devoir au S. Blaise Scheiblen, tailleur d’habits demeurant et domicilié en la même ville, la somme principale de 900 francs
hypothèquent spécialement, Une Maison avec petite cour & dépendances, située à Strasbourg, rue du foulon n° 7, tenant d’un côté au Sieur Delorme, de l’autre au Sr Heydt & par derrière au S. Schwoob. Déclarent les débiteurs que cet immeuble leur appartient au moyen de l’acquisition qu’iks en ont faite de Dame Marguerite Salomé Person épouses de M. Jean Frédéric Lix fabricant de limes à Strasbourg suivant contrat reçu pat M Becker notaire à Strasbourg le 26 août 1843 – Fait et passé en l’étude de Me Grimmer


Police du Bâtiment (extraits)

Courrier du propriétaire Henry Levy à la Police du Bâtiment, 1906

Auf das mir zugegangene Schreiben N° V 7992 womit mir mitgeteilt wird, daß mein Gesuch betr. Einrichtung eines Kohlenmagazins in meinem Hause Stampfgasse N 14 nicht genehmigt werden kann, da der Hausflur N 14 unverdruckt und der zugang zum Hause N 14 durch N 16 über den Hof genommen werden soll, erlaube ich mich zu erwidern, daß die beiden Häuser bis jetzt immer nur als eines benutzt worden sind u. auch nicht einmal durch eine Brandmaur getrennt sind. Der Eingang für N14 & 16 war früher immer nur durch N° 16 u. war der Hausflur von N 14 immer eine Remise.
Nur als fr. Zt. in N 16 unter Sittenkontrolle stehende Frauenzimmer zu wohnen kommen, mußte man solchen selbstverstädlich einen besonderen Ein u. Ausgang feststellen lassen u. erst dann wurde die Hausflur in N 14 festgestellt, indem man die sich zu Zt. dort befindliche Holzwand hergestellt u. die Remise verkleinert hat.
Heute ist jedoch ein ganz anders Verhaltens eingetreten.
Es wohnen keine unter Sittenkontrolle stehende Frauenzimmer in N 16. Es sind blos 2 Mieter in N° 16 u. 3 Mieter in N° 14, so daß in beiden Häuser blos 5 Mieter, u. ist daher der Ein u. Ausgang durch N° 16 als vollauf genügend.
Falls die Verweigerung dadurch begründet wird, weil man annimt, daß bei Feuersgefahr die Rettung nicht so schnell vorgenommen werden kann, muß ich betonen, daß falls der jetzige sich im Hausflur befindene Raum benutzt wird, es viel XXtiger ist, als wenn die Einwohner durch den Hof gehen.
Im Hof wird Nichts feuregefährliches gelagert, so daß weniger (Gefahr) vorhanden ist als wenn die Einwohner durch den schmalen Hausflur in N [14] gehen. Der jetzige Zus[t]and der Remise in N 14 ist viel viel feuergefahr für die bewohner, als wenn der Ein u. Ausgang unterdruckt wird. Ich (muß) blos einmal annehmen, daß ein Mieter spät Abends durch den hausflur in N 14 geht, sich ein Streichholtz ansteckt u. dieses brennend XX leicht kann die jetzige Holzwand u. daß sich in diesem Raum befidet Gerumpel Feuer fangen u. dann ist von einer Rettung durch den Hof in N 14 keine Rede mehr, im Gegenteil wie leicht kann das Treppenhaus Feuer fangen. Anderst liegt jedoch die Sache, wann der jetzige Hausflur ganz als Magazin benutzt wird, 1.stens wird er nicht mehr von Mietern passirt u. 2.tens wird der ganze Raum nach den baupolizeilichen Vorschriften dernotig* feuerfest hergestellt, daß von einem Brand keine Rede mehr sein kann. Auch ist der Weg durch den Hof raum 4 Schritte weiter als durch den Hausflur N° 14.
Zum Schluß muß ich noch hervorheben, daß das Kohlenmagazin für eine arme Frau, die Wittwe Erdmann, hergestellt solle. Diese arme Wittwe hatte bis jetzt Ihr Verkaufslokal in einem Raume der städtischen Häuser in der Heiligenlichtergasse, welche zu Zt. abgerissen werden. Durch den Abbruch dieser Häuser wird die arme Frau brodlos u. wäre schon daher aus Mitleidsgefühl für die arme Frau XX daß die Baupolizei die Erlaubnus erteilt. Es kann ja die Erlaubnus wirklich erteilt werden.

Rapport d’expertise, 1953

Rapport. 1. Descente sur les lieux le 11.12 à 10 h. précises avec Melle Sauvel.
Selon le plan ci-annexé, Melle S. est propriétaire de tout ce qui est hachuré et encadré en vert, comprenant des immeubles d’habitation avec courettes respectives. Ces bâtiments sont passablement entretenus, l’habitat n’étant nullement compromis, sauf à l’endroit indiqué en jaune sur le plan joint, où un pan de mur en bois et briques menace de s’écrouler. Des briques, du bois, du crépi et des tuiles de ce mur appartenant au 14, Rue Hannong et dont le propriétaire est la personne bien connue Me Roger Lévy Rue de Sébastopol, se sont écrasés dans le chéneau recueillant les eaux pluviales de la propriété Sauvel. Ces gravats ont obstrué le libre passage des eaux qui commençaient à stagner et à s’accumuler dans ce chéneau, jusqu’à déversement dans la cour de la maison Sauvel, les plafonds haut, le 2° et le 1° étage, inondant les pièces d’habitation. Les plafonds de plâtre partiellement refaits de Melle Sauvel sont à nouveau détériorés. La chute des matériaux de la propriété Lévy a même causé des dégradations à la (maison) Sauvel.
2. Mesures à prendre. Lettre à Me Roger Lévy, ordonnant la réfection immédiate du pignon de l’immeuble 14, Rue Hannong et donnant sur la propriété Sauvel 2, Impasse du Jeu des Enfants. Ce pignon présente un danger d’écroulement imminent.
3. Copie de la lettre à Melle Sauvel.
P.S. Melle Sauvel a l’intention de vendre la propr. ci-dessus nommée. La Ville de Strasbourg n’aurait-elle pas intérêt de l’acheter surtout qu’il y a possibilité de créer un accès de la Rue Gustave Doré ? La proposition d’achat pourrait être faite à la Div. I.
1953 (décembre) – Le maire prend un arrêté de péril : Immeuble menaçant partiellement ruine (pignon). Mise en demeure adressée à Me Roger Louis Lévy, avocat, 8 rue de Sébastopol à Strasbourg, en vue de remédier au péril que présente l’immeuble lui appartenant sis à Strasbourg 14. rue Hannong

Rapport d’expertise, 1962

Rapport, 8.8.62
1. Les immeubles 14-16 Rue Hannong sont érigés en bordure de ladite rue. Le N° 14 ne possède pas d’accès direct, les étages respectifs sont accessibles par le N° 16. Il s’agit de 2 vieux immeubles, exploités et habités en toutes leurs parties. Les façades à pans de bois sont extrêmement vétustes, avec remplissage de maçonnerie disloquée. Les crépis défectueux garnissent les façades. Les intérieurs sont très insalubres avec un manque presque absolu d’équipement. Les WC à chasse d’eau sont aménagés dans la cour.
Les habitants questionnés sur place nous ont informé que ces locaux leur ont été attribués par la paroisse Ste Madeleine (action abbé Pierre). Le seul locataire en titre paraît être Mme Klein, du fait qu’elle prétend payer régulièrement le loyer. Tous les autres occupants sont logés à titre gratuit.
Par suite d’insalubrité, il serait vraiment souhaitable d’araser ces 2 bâtiments qui abritent actuellement
R. d. ch., Mundschau, 2 pers., Kesper 2 pers,, Klein, 1 pers, + 2 foyers d’italiens
1° Et., Jaeger 2 pers,, Dietrich 1 pers,
2° Et., Schmitt 1 pers,, Merz 4 pers,
3° Et., Francisco 5 pers,

Rapport 18.8.62,
1. Après être revenu de multiples fois sur l’immeuble 14, Rue Hannong, nous avons enfin pu atteindre M Dietrich qui occupe au 2° Etage un petit appartement de 1 partie + petite cuisine. Les plafonds et les murs offrent quelques lézardes anciennes du fait qu’elles sont noircies, mais ne présentent pas de risque à compromettre la sécurité des occupants.
Les 2 immeubles 14 et 16 Rue Hannong sont très vétustes et insalubres et leur démolition serait vraiment souhaitable, surtout que le prop. Me L.R. Lévy se désintéresse complètement des multiples travaux d’entretien qui seraient à effectuer en cas de conservation desdits bâtiments.

Constat et rapports d’expertise, 1971-1972, avant arrêté de péril

Constat 29.12.71
Les immeubles en question sont de très anciennes bâtisses vétustes et branlantes à R + 2 et R + 3 démunies de tous conforts sanitaires avec des façades lépreuses donnant dans la rue Hannong et des murs pignons en briques pleines, d’une stabilité douteuse en bordure du parking. Selon les renseignements fournis par M. Burger, 13 rue Ohmacht, et propriétaire du terrain adjacent des briques disloquées se sont déjà abattues sur le parking, créant ainsi un danger pour les utilisateurs.

Rapport 6.I.72
La descente sur les lieux s’est effectuée le 6.1.72.. Présents, M. Mislin et Mme Weydmann, Arch. à la Police du Bâtiment
Il a été constaté que les deux bâtiments (propriété de maître R. L. Levy) étaient arrivés au même stade de dégradation que l’îlot Broglie ou l’impasse des Pénitents et que des mesures urgentes s’imposent.
N° 16. Il s’agit de R + 2 + ch. mansardes en pans de bois enduit, toiture a deux versants en tuiles plates, réparées par des morceaux de cartons bitumés d’efficacité douteuse. Au rez de chaussée, un magasin de cycles encore exploité, le locataire de ce local déclare qu’il ne peut plus se tenir dans sa boutique étant donné que des rats énormes y circulent et que des odeurs nauséabondes, même par temps froid, y rendent la séjour impossible.
Le N° 14 possédait également un commerce au R. de ch. actuellement fermé. C’est un R + 3 et mansarde en pan de bois en partie haute et maçonnerie enduite avec toit à la Mansard en tuiles plates. L’entrée du n° 14 se fait par le n° 16, une cour intérieure commune aux deux immeubles sert à la desserte par balcons et escaliers aux extrémités, en arrière un bâtiment de R + 3, l’unique éclairage est assuré par la courette intérieure – construction en pans de bois.
L’ensemble des immeubles est entièrement en ossature de bois, planchers sont à l’extrême limite avant effondrement – le remplissage s’effrite – plus de vitres aux fenêtres, des cartons des lambeaux de rideaux les remplacent. Le tout-à-l’égout aux différents étages n’est plus utilisable, il a été (remplacé) par des tuyaux de plastique descendant dans la courette jusqu’à 1 siphon de sol. Mais il ne fonctionne plus dans les étages ce qui ne favorise pas un écoulement rapide. Les locaux sanitaires sont au R de ch. dans la courette, totalement (-), ils ne sont plus étanches et un liquide brunâtre stagne en permanence dans la cour (source des odeurs constatées même par temps froids). Enfin un peu partout s’accumulent des immondices et détritus de toutes sortes qui favorisent le pullulement des rats. Aux dires du locataire du magasin une 50.aine de travailleurs arabes trouveraient abri dans ces locaux ainsi que des femmes en nombre variable. Enfin une grande fissure est visible dans le pignon du n° 14 survenue lors de la démolition du 12 – et des morceaux de maçonnerie prêts à se détacher de la façade arrière (donnant sur) le parking de la Société Hannong Parking menacent la sécurité des utilisateurs du parking.
Une seule mesure s’impose, l’arasement dans les plus brefs délais des immeubles qui menacent la sécurité des occupants et du voisinage.
Des immeubles de ce genre en plein centre de Strasbourg à quelques pas de la Place Kleber sont un défi à toutes les lois de l’hygiène de la sécurité etc. Il est ignoble que des être humains connaissent de telles conditions d’habitat.
1972 (janvier) – Réponse du propriétaire qui souligne que la démolition des bâtiments voisins a endommagé les siens
(Janvier, avril) Le maire prend un arrêté de péril : Arrêté portant injonction au propriétaire des immeubles 15 [sic] et 16, rue Hannong à Strasbourg pour remédier à un état de péril
(Mars) note à l’intention de l’architecte de la Police du Bâtiment (je vous rappelle que la stabilité du gros œuvre doit être affectée et le coût des répartitions à entreprendre doit dépasser la valeur vénale de l’immeuble)

Rapport d’expertise 16.V.72 ([in margine :] rapport annulé à conserver au dossier)
(…) L’état de péril des immeubles n’a pas été contesté. En effet l’ensemble des deux immeubles est extrêmement vétuste.
Sur le pignon côté n° 12, de grandes fissures sont visibles, des morceaux importants de maçonnerie se sont détachés et sont tombés partie sur le toit du garage démontable installé sur l’emplacement du n° 12 partie dans l’espace qui se trouve entre le garage et le mur pignon. D’autres morceaux sont prêts à tomber. Il en est de même pour la façade arrière côté « Parking Hannong ». Ces deux murs se sont trouvés exposés aux intempéries depuis la démolition non suivie de reconstruction des immeubles voisins. Comme ils sont très vieux et non protégés par un crépi leur désagrégation va aller en s’accélérant.
Les deux magasins situés au Rez de chaussée des n° 14 et 16 ne correspondent pas aux normes que l’on peut attendre pour pareils locaux. En effet leur hauteur sous plafond sont de respectivement 2,22 m et 2,40 m.
Dans la cour intérieure on peut juger de l’état des constructions : les ossatures en bois et les planchers sont entièrement pourris et à la limite de l’effondrement. Le remplissage entre pans de bois s’effrite à la simple pression des doigts, les escaliers d’accès sont dans un extrêmement mauvais état.
De plus il n’y a plus d’eau dans les 2 immeubles, le tout à l’égout n’est plus en état de fonctionner de même que les WC communs dans la cour qui dégagent une odeur pestilentielle.
Maître Lévy admet le principe de la démolition mais demande comment se pose le problème du relogement des occupants sans titre des lieux. Il s’agit d’ouvriers étrangers. Le représentant du vice-consul d’Algérie qui devait assister à cette réunion n’est pas venu.
Il n’y a pas eu d’arrêté préfectoral d’interdiction d’habiter les immeubles.
M. Arbogast propose de procéder à l’enlèvement des tuiles de couverture ce qui rendrait les locaux inhabitables et permettrait de les démolir aussitôt vides.

Rapport d’expertise 16.V.72
(…) L’état de péril des immeubles n’a pas été contesté. En effet l’ensemble des deux immeubles est extrêmement vétuste. Sur le pignon du n° 14 côté ancien n° 12, de grandes fissures sont visibles, des morceaux importants de maçonnerie se sont détachés et sont tombés, partie sur le toit du garage démontable installé sur l’emplacement du n° 12, partie dans l’espace qui se trouve entre le garage et le mur pignon. D’autres morceaux sont prêts à tomber. Il en est de même pour la façade arrière côté « Parking Hannong ». Ces deux murs se sont trouvés exposés aux intempéries depuis la démolition non suivie de reconstruction des immeubles voisins. Comme ils sont très vieux et non protégés par un crépi, leur désagrégation va aller en s’accélérant.
Les deux magasins situés au Rez de chaussée des n° 14 et 16 sont extrêmement vétustes, de plus leur hauteur sous plafond sont de respectivement 2,22 m et 2,40 m les rend inaméliorables.
Dans la cour intérieure on peut juger de l’état des constructions : les ossatures en bois et les planchers sont entièrement pourris et à la limite de l’effondrement. Le remplissage entre pans de bois s’effrite à la simple pression des doigts. Les escaliers d’accès aux étages sont dans un extrêmement mauvais état.
Il y a urgence de procéder à l’arasement de ces deux immeubles. M. Levy en convient.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.