9, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 9 – V 31 (Blondel), N 1290 puis section 64 parcelle 25 (cadastre)

Siège de la tribu des maçons (1506-1791) – Salle de la Réunion des Arts, 1799


Façade et portail (juillet 2017)

Le bâtiment est depuis 1503 (voir Adolphe Seyboth) le siège de la tribu des Maçons. La tribu est autorisée en 1694 à rouvrir une porte donnant dans la venelle qui la sépare du voisin Jean Philippe Hartmann pour servir d’issue de secours en cas d’incendie. Elle accueille en 1697 une compagnie italienne dans la salle de danse qui est ensuite séparée en deux, l’une revenant à un maître d’armes, l’autre à l’aubergiste. Elle fait construire en 1697 dans la cour un théâtre en obtenant pour cinq ans un privilège d’accueillir les spectacles de la ville. Un incendie détruit le théâtre et le logement de l’huissier le 12 novembre 1700. Plusieurs voisins s’opposent à ce que les comédiens construisent une baraque dans la cour. La tribu envisage en 1701 de construire un jeu de paume. Les échevins ajournent le projet dont le prix de 3 500 florins ne permettrait guère de faire des profits.
La tribu passe à plusieurs reprises des baux avec des maîtres d’armes : Jean Wolffgang von Molsheim (1668) puis Alexandre Ridejoye dit Langlois (1702-1723)
La tribu des Maçons accorde en 1723 à titre précaire au chirurgien major Pierre du Conte la permission d’ouvrir des jours vers sa propriété. Elle vend en 1729 à son voisin Gérard Geoffroi Becker (actuel n° 11) la moitié du pignon mitoyen.
Les échevins envisagent en 1749 de construire un théâtre qui ne coûterait pas très cher et rapporterait des sommes conséquentes. Le projet est abandonné l’année suivante. Jean André Bruder fait modifier en 1759 l’accord passé en 1729 avec Gérard Geoffroi Becker. La tribu loue à partir de 1761 une partie de son poêle pour servir de chambre des subhastations à la Ville ; le bail est reconduit jusqu’à la Révolution. Après plusieurs propositions restées sans effet, les échevins décident de déplacer la salle des échevins et de convertir l’ancienne salle en logement pour l’huissier en demandant un devis à l’inspecteur des travaux Samuel Werner. Les échevins autorisent en 1779 Jean Frédéric Strœlin à construire une remise et une écurie dans la cour. Le maçon Guillaume Renn acquiert en 1794 l’ancien poêle des Maçons devenu bien national. Il loue en 1799 une partie de la maison à des professeurs de musique réunis dans une société dite la Réunion des Arts en s’engageant à faire les travaux pour établir une salle d’orchestre.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). Le poêle est la quatrième maison à droite de l’angle de rues au premier plan.
Plan de l’étage où figurent les travaux prévus (1799, ADBR cote 7 E 57 6/20)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66 (Musée des Plans-relief) – cour S

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à droite du repère (q) : porte cochère et six ouvertures dont deux fenêtres, sept fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour S représente l’arrière (1-2) de la façade sur rue, à gauche de la cour la remise (2-3-4), un bâtiment en U (4 à 9), la clôture (9-10) au fond de la cour, la propriété du voisin à l’est (10-11) enfin le bâtiment (11-12-1) à droite en sortant du bâtiment principal.
L’appentis (1-4) est sans doute celui qu’a construit Jean Frédéric Strœhlin en 1779.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 9.


Plan Blondel (1765, exemplaire qui représente l’état réel sans les modifications de Blondel, ADBR 1 L Plan 5)
Plan de 1830 (plan-relief) – Plan de 1974 (en rosé, parcelle restante, en jaune partie détachée et 5, rue des Echasses

Les héritiers Renn vendent en 1853 la maison à quatre prêtres Jésuites sous forme de tontine. Une reconstruction porte en 1855 le revenu de la maison de 396 à 331 francs. Après l’agrandissement de 1864, le revenu remonte à 359 francs, les fenêtres ordinaires passent de 53 à 68. Locataire des lieux, le fabricant de conserves Clot fait construire en 1883 un atelier où il place une chaudière à vapeur en 1885. L’entrepreneur Bendler transforme en 1901 le rez-de-chaussée pour le compte des Sœurs de Niedebronn, notamment en déplaçant des cloisons et en agrandissant les fenêtres de la façade. L’association de la cathédrale (Münsterverein) acquiert la maison des Sœurs de Niederbronn (voir aussi 5, rue des Echasses) qui en détachent 5,27 ares sur 10,70. Les architectes Müller et Mossler transforment en 1910 le bâtiment : la salle de lecture au premier étage est convertie en salle de réunion, l’ancien escalier remplacé par un nouveau en béton armé. Un soubassement est posé en 1912. Le génie militaire fait construire en 1942 un abri anti-aérien sous une partie des numéros 9 et 11. En 1974, la paroisse de la cathédrale n’obtient pas l’autorisation de construire dans la cour un bâtiment démontable qui serait trop près des bâtiments voisins.


Plan du rez-de-chaussée, coupe sur la cour (1910)
Photographie de presse, 1983 (dossier de la Police du Bâtiment)

Bibliographie – Georges Schlosser, Le Munsterhof, chronique inédite d’une demeure insolite, 247 p., Coprur, 2011
On y trouvera notamment des indications sur la chapelle aménagée par les Jésuites (pp. 184-185) et sur le soutien qu’apporte l’évêque Ræss aux Jésuites. Le Courrier du Bas-rhin relate le 4 septembre 187 que « la chapelle des Jésuites dans l’ancienne Réunion des Arts a été fermée officiellement après que M. le directeur de police eût interdit aux pères l’exercice de toute fonction religieuse ultérieure. »

mars 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

tribu des Maçons
1794 v Frédéric Guillaume Renn, maçon, et (1791) Dorothée Schrœder, veuve du maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer puis (1803) Catherine Spindler – catholiques
1818 h Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, tuilier, et (1830) Madeleine Weinling, remariée (1844) à Théodore Meyer
1853 v Marie Victor Mertian, prêtre, et Consorts (Marie Victor Mertian, Marie Vincent Henri Mertian, Jean d’Hivert, et François Xavier de Franciosi)
1885* Société civile immobilière Saint-Joseph à Metz
1899* v Congrégation des Sœurs du Très-Saint-Sauveur de Niederbronn
1910 v Refuge des œuvres de bienfaisance, sàrl
1927* Maison Saint-Laurent
1942* Fabrique de l’Eglise de la Cathédrale

(1765, Liste Blondel) V 31, la Tribû des Maçons, à la Comunauté
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Tribu des Maçons, 10 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1290, Renn, Guillaume, veuve – maison, sol – 10,2 ares

Locations (à compléter)

1668, Jean Wolffgang von Molsheim, maître d’armes, et François de Lamarche, maître de danse
1689, Jean Guillaume Stædel (remise)
1690, Christophe Strintz, aubergiste à Plobsheim (grenier à blé)
1695, Jean Guillaume Stædel (grenier à blé)
1700, Jean Daniel Meygel, aubergiste
1701, Philippe Joseph Mollinger (coffres à blé)
1701, Jean Georges Brey, aubergiste
1702, Charles Vasset, montreur de marionnettes
1702, Philippe Jacques Hoffmann, aubergiste
1702, Alexandre Ridejoye dit Langlois, maître d’armes
1702, Philippe Christophe Gayling d’Altheim (coffres à blé)
1704, David Hœlbe, aubergiste au Péage fluvial (cave)
1725, Jean Michel Essig, marchand
1756, Dominique Longho, marchand
1756, Jean Philippe Gottsmann, receveur (coffres à blé)
1761, 1779, 1789, Chambre des subhastations
1779, Jean Frédéric Strœlin (remise et écurie)
1781, Ernest André Bruer, menuisier
1781, Jean Guillaume Krah, montreur de marionnettes
1783, Béat Ignace Lachausse, médecin (remise et écurie)
1799, société dite de la Réunion des Arts
1799, Jacques Weiler, cafetier
1803, Louis Reibel, aubergiste
1806, Pierre Guillaume Vogel, directeur des spectacles, et Catherine Dupont
1812, Raymond Franck
1812, Jean Baptiste Dorlet, marchand de vin, et Jeanne Michel
1814, Claude Stival, traiteur
1816, Antoine Spol, professeur de musique
1823, Paul Nani, Antoine Aloyse Laucher père, Joseph Aloyse Kuttner, Erneste Betz, Geofroi Martz, Silvain Dumoucheau, Sébastien Marie Contat et Antoine Aloyse Laucher fils, professeurs de musique
1827, comité Philharmonique d’amateurs
1841, Théodore Humann, receveur général du Bas-Rhin
1852, Pierre Paul Stumpff, prêtre
1853, Banque de France (voisin, terrain)

Livres des communaux

La tribu des Maçons a devant son poêle une porte de cave inclinée de 8 pieds 4 pouces de large en saillie de 5 pieds. doit pour la jouissance 6 sols 8 deniers

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450), f° 111-v
Aber in Juden Gaß die Ander Seitt dem Münster zu hienauffwerts

Die Maurer Zunfft hatt ein Lehenete Keller Thüer Vor Irer Stuben 8 schu 4 Zoll breÿt, vnd 5 schu herausser, Bessert für das Niessen, vi ß viij d

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Juifs (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 11 / 5
Renn
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 384 case 1

Renn Guillaume, veuve à Strasbourg
Mertian Marie Victor, Prêtre, et Consorts rue des Juifs 5

N 1290, maison, cour et jardin, rue des Juifs 5
Contenance : 10,20
Revenu total : 401,31 (396 et 5,31)
Folio de provenance :
Folio de destination : Reconstruct.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1855
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 63 / 50
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4
1855, Augmentations – Renn Guillaume f° 384, N 1290, Maison, revenu 331, Reconstruction, imposable en 1855, imposée 1855
Diminutions – Renn Guillaume f° 354, N 1290, Maison, revenu 396, Reconstruction, en 1855

N 1290, maison
Revenu total : 336,31 (331 et 5,31)
Folio de provenance : R. Con
Folio de destination :
Année d’entrée : 1855
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 53 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1228 case 2

Mertian Marie Victor et consorts
1885 Société civile immobilière St Joseph Zu Metz
1899/1900 Genossenschaft der Schwestern vom göttl. Erlöser Niederbronn
(ancien f° 976)

N 1290, maison, sol, Rue des Juifs 9
Contenance : 10,20
Revenu total : 336,31 (331 et 5,31)
Folio de provenance : (384)
Folio de destination : 976 (sol Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 53
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
1867, Augmentations – Mertian Marie Victor et consorts f° 976, N 1290, maison, revenu 354, addition de construction, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Mertian Marie Victor et consorts f° 976, N 1290, maison, revenu 331, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations

N 1290, maison, Rue des Juifs 9
Revenu total : 359,31 (354 et 5,31)
Folio de provenance : 976 agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 60 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 30 p. 488 case 5

Parcelle, section 64, n° 25 – autrefois N 1290
Canton : Judengasse Hs Nr 9 – Maurerzunftgasse
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / Hf, Whs
Contenance : 10,70 / 5,43
Revenu : 3000 – 4800 – 4900 – 2300 – 2500
Remarques : 1910 Abg. S. 505 F. 4
1911 Berichtgung – 1912 Umbau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 1603
Congrégation des Sœurs du très Saint Sauveur
(147)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 3875
Asÿl für Wohltätigkeitswerke G.m.b.H. in Strassburg
1927, Maison St. Laurent
1942, Kirchenfabrik der Münsterpfarrei
1952, Fabrique de l’Eglise de la Cathédrale
(184)

Cadastre allemand, registre 30 p. 505 case 4

Parcelle, section 64, n° 54/25
Canton : Judengasse Hs Nr 9, Steltzengasse 5 – Steltzengasse 5 (voir 5, rue des Echasses
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 5,27
Revenu : 3800
Remarques : /p>

(Propriétaire), compte 1603
Congrégation des Sœurs du très Saint Sauveur
(147)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5° Rue des Juifs

5
Loc. Schiebe, aug: David, prisseur de la ch: d’abhastation – miroir
Loc. Dachert, jean henry, betto de La tribu des maçons – maçons

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton Canton V, Rue 147 des Juifs

5
Lo. Schiebe, David, Priseur – Miroir
Lo. Dachert, Jean Henry, Betot – Maçons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 9
Fürst, Schneidermstr. 0
Kathol. Volksbibliotek. 1
Bollinger, Tagner, H 1
Kreit, Arbeiter. H 1
Marx, Wwe. H 1
Spitz, Pfarrer a. D. H 1
Jung, Büglerin. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 157)

Rue des Juifs 9 (1869-1991)

Domicilié au n° 7, le fabricant Clot (Clot et Juge, anciennement maison E. Jacquier) fait construire en 1883 au n° 9 un atelier pour cuire et mettre en conserve des fruits et des légumes. Il fait ajouter en 1885 une chaudière à vapeur. Le fabricant de chaussures Sænger est locataire de la maison en 1889. Le propriétaire établit en 1890 une ouverture pour vidanger la fosse d’aisances.
L’entrepreneur Bendler transforme en 1901 le rez-de-chaussée pourle compte des Sœurs de Niedebronn, notamment en déplaçant des cloisons et en agrandissant les fenêtres de la façade. Les architectes Müller et Mossler transforment en 1910 le bâtiment qui appartient à l’association de la cathédrale (Münsterverein) : la salle de lecture au premier étage est convertie en salle de réunion, l’ancien escalier remplacé par un nouveau en béton armé. Un soubassement est posé en 1912.
Le commissaire de police autorise en 1922 l’association d’éducation populaire Saint-Laurent à organiser des représentations cinématographiques. Le génie militaire fait construire en 1942 un abri anti-aérien sous une partie des numéros 9 et 11. En 1974, la paroisse de la cathédrale n’obtient pas l’autorisation de construire dans la cour un bâtiment démontable qui serait trop près des bâtiments voisins. Le Foyer paroissial Münsterhof fait à plusieurs reprises des transformations pour assurer la sécurité du public dans les locaux.

Sommaire
  • 1865 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé au nom de M. Weiss à faire une prise pour environ trois becs au 9, rue des Juifs
  • 1883 (juillet) – J. Clot, demeurant 7, rue des Juifs, demande l’autorisation de construire un atelier où il pourra cuire et mettre en conserve des fruits et des légumes d’après l’autorisation municipale du 5 mars précédent (courriers adressés au maire et au commissaire de police) – Autorisation – Dessin
    1883 (septembre) – La veuve Gérard, propriétaire du n° 11, estime que l’atelier ne satisfait pas au règlement et constitue un danger pour le voisinage. Les services municipaux répondent que la cheminée sera surélevée
    1885 – J. Clot (en français sur papier à lettres Clot et Juge, anciennement maison E. Jacquier) demande l’autorisation d’installer une chaudière à vapeur – Autorisation d’établir une chaudière au rez-de-chaussée du bâtiment latéral de droite. Le propriétaire ajoute une plaque pour protéger la menuiserie. Travaux terminés, avril 1885.
    1889 – La veuve Gérard se plaint du bruit qui provient de l’atelier. Le maire transmet le courrier au commissaire de police.
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du fabricant de chaussures Sænger, locataire de la maison, l’autorisation de faire une prise pour environ vingt becs au 9, rue des Juifs – Autorisation
  • 1890 (juin) – Le maire notifie J. Clot et Compagnie de faire ravaler la façade – Travaux terminés, le contrôleur note qu’il y a des inscriptions en français, octobre 1890
    1890 (août) – L’entrepreneur J. Hug (rue de la Porte Blanche) demande au nom du père Fleck, représentant du propriétaire, l’autorisation de repeindre les façades 9, rue des Juifs, 2, 3 et 5 rue des Echasses – Autorisation
  • 1890 (décembre) – Le propriétaire (M. Fleck de Metz, Clot gérant) est invité à pratiquer une ouverture pour vidanger la fosse d’aisances. Le locataire Senger déclare que les travaux auront lieu au printemps suivant – Travaux terminés, avril 1891.
  • 1895 – Le maire notifie le principal locataire Clot et Compagnie de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence 5 volets aux rez-de-chaussée et un au soupirail – Travaux terminés, octobre 1895
  • 1901 – L’entrepreneur G. Bendler (4, Prioniergasse, aujourd’hui rue des Pontonniers) demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée dans le bâtiment qui appartient aux Sœurs de Niedebronn : déplacer deux cloisons, transformer une porte en fenêtre, remplacer un pilier par un support en fer, agrandir les fenêtres de la façade – Dessin
    Le gros œuvre est terminé, octobre. Les plâtriers ont terminé leur travail, novembre – Tous les travaux sont terminés, février 1902
  • 1905 – Le maire notifie les Sœurs de Niedebronn (demeurant rue des Echasses) de faire ravaler la façade
  • 1910 – Les architectes Müller et Mossler (19, avenue des Vosges) demandent l’autorisation de transformer le bâtiment qui appartient à l’association de la cathédrale (Münsterverein). La salle de lecture au premier étage sera transformée en salle de réunion pour la paroisse de la cathédrale, l’ancien escalier sera remplacé par un nouveau en béton armé, le vestibule converti en salle – Autorisation – Dessin du rez-de-chaussée, du premier et du deuxième étage (salle à balcons), coupes et élévations (cour)
    Le gros œuvre est terminé (octobre), l’aménagement intérieur (décembre), tous les travaux sont terminés en février 1911
  • 1909 – Le maire notifie les Sœurs de Niedebronn (demeurant 5, rue des Echasses) de faire ravaler la façade. Le gérant Paul Diebolt demande un délai parce que des transformations auront lieu l’année suivante. Les Sœurs informent en août 1909 que la maison a été vendue et demandent d’adresser la correspondance au curé de la paroisse de la cathédrale
    1912 – Le peintre en bâtiment Charles Mondoré (28, rue des Juifs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, teinte gris clair, août 1912.
    1912—La Police du Bâtiment constate que l’entreprise Winterhalter établit sans autorisation un soubassement. Le gérant du bâtiment est le commerçant Paul Diebolt, demeurant 145, Grand rue – Les architectes Müller et Mossler demandent l’autorisation – Autorisation, dossier classé (août 1912)
  • Commission contre les logements insalubres – 1910, rien à signaler
    Commission des logements militaires. 1915, remarques en deux points
  • 1920 – L’Union fraternelle du Commerce et de l’Industrie Argentina est autorisée à poser une enseigne – Maquette (Union fraternelle du Commerce et de l’Industrie Argentina fondée en 1897, Siège social, Bureau de placement)
  • 1922 – Le commissaire de police demande à la Police du Bâtiment de visiter l’établissement cinématographique au 9, rue des Juifs. La visite ne donne lieu à aucune observation.
    1922 (novembre) – Le commissaire de police autorise l’association d’éducation populaire Saint-Laurent à organiser des représentations cinématographiques
    1922 (octobre) – G. Keller, président du Münsterhof, demande l’autorisation de poser une lampe électrique au-dessus de la porte d’entrée – Autorisation – La lampe est posée, février 1923 – Dessin
  • 1942 – L’armée (Luftgaukommando VII München) dépose une demande de construire un abri anti-aérien au 9-11 rue des Juifs (Maurerzunftgasse). – Autorisation – Dessin du sous-sol
  • 1954 – Le peintre en bâtiment J. Guckert (1, rue du Parchemin) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1968 – Le maire notifie la Fabrique de la cathédrale (10, rue Silbermann) de faire ravaler la façade – La fabrique charge l’architecte Spinner de l’affaire
    1868 (juin) – L’ingénieur Marcel Sitter, gérant de la fabrique, est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, octobre 1968
  • 1974 – La paroisse de la cathédrale dépose une demande que la société Ergé, de Benfeld, soit autorisée à construire un bâtiment démontable de 38,90 m² servant de local socio-culturel – Devis, plan, dessin – Plan cadastral de situation (le bâtiment se trouve à droite au fond de la cour) – Le maire transmet le dossier au préfet pour compétence, avec avis défavorable, la distance minimale par rapport aux voisins n’étant pas respectée – Le préfet refuse d’accorder le permis de construire, février 1975
  • 1974 – Le contrôle de sécurité qui a lieu le 14 novembre 1974 montre que l’établissement n’est pas conforme. Le rapport présente les transformations à faire au sous-sol, au rez-de-chaussée et aux étages
    1976 – Le maire écrit au président du Münsterhof suite au contrôle du 8 octobre 1976. Il constate que les prescriptions du rapport précédent n’ont pas toutes été respectées. L’autorisation d’ouverture au public ne pourra être accordée qu’une fois que les aménagements auront été terminés.
    1978 – La commission de sécurité remet un rapport assorti de prescriptions
  • 1983 (juillet) – L’association Foyer paroissial Münsterhof, représentée par son secrétaire général Roger Ryckelynck, dépose une demande de ravalement – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable (septembre 1983) – Autorisation (octobre 1983)
    1983 (août) – L’entreprise G. Schalck (rue de la Lune à Schiltigheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Demande de subvention et devis – Coupure de presse (Dernières Nouvelles, photographie de l’aile à colombages) – La subvention est versée, septembre 1985
  • 1990 – La commission de sécurité remet un rapport assorti de prescriptions. Le sous-sol n’est plus ouvert au public ni une partie du premier étage jusqu’à ce que les aménagements soient réalisés
    1991 – Le foyer paroissial propose de faire des travaux en fournissant des plans commentés. Les travaux ont pour but non de mettre les locaux en conformité mais d’assurer la sécurité du public.

Relevé d’actes

Jean Wolffgang von Molsheim et le sieur Lamarche louent une salle d’armes à la tribu des Maçons moyennant sept florins le trimestre. Suite à une objection concernant cette décision, le prévôt expose qu’il a recuelli l’accord de plusieurs échevins et qu’il n’a pas jugé à propos de convoquer l’assemblée au complet.

1668, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 230)
H. Molßheim der Fechtmeister die Stub undt H. Lamarche den fechtboden
(f° 49-v) Mittwochs den 18.ten Novembris Anno 1668. – Herr Moltzheimer der Fechtmeister erlegt vor ein Viertel Jahr Von Michaelis biß Weÿhenachten Zinnß Von der Stuben, 7. fl.

Anno 1669 – Mittwochs den 6. Januarÿ
(f° 54-v) Herr Rathherr Metzger Ca. Herren Michael Granen, berichtet daß Herr Gran im Gespräch Vnder andern gesagt waß daß seÿe wann der Herr Oberherr Vndt der Rathherr H. Molßheim die Stub undt Lamarche den fechtboden gelühen Vnndt Sie alles allein wollen thun waß dann die Überige Herren Schöffen Vnnd E: E: Gericht Zu thun, Herr Ober Herr Proponirt daß Er solches befelchter maßen Zween oder dreÿen Herren Von den Schöffen auß Zu machen erlaubt, Vnnd daß es nicht nöthig allemahl die Herrn Schöffen ins gesambt Vnndt E. E. Gericht Zu bemühen.

L’huissier remet au maître de tribu le loyer de trois trimestres qu’a versé le maître de danse Gammet

1682, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 119) Montags den 11. Maÿ Anno 1682 – Heüt dato lüfferte der büttel dem herren Zunfftmeister Wegen Herrn Gammets wegen des Tantz meisters ane Zinß Wegen des Tantzplatzes vor dreÿ Viertel Jahr in gulden 5 lb 12 ß 6 d

Le docteur Hammerer loue au nom de ses neveux la pièce au-dessus du logement de l’huissier

1687, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 101-v) Freit. 23. Maÿ 1687 – Herr Dr Hammerer entlehnt vögtl. weiß vor seines H. bruders sel. KK. die Cammer über des büttels stuben gibt Jahrs und solches vff Pfingsten 688. erstmahls darauß ane zinß Nembl. 4. ß

Jean Guillaume Stædel loue la remise

1689, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 147-v) Dienst. 11. Februarÿ – Herr Johann Wilhelm Städel entlehnt den Schopff, wie die schießtäffel gestand. gibt Jährl. davon ane Zinß Term° frauentag und A° 1690. Zum erstenmahl 8 fl.

Aubergiste à Plobsheim, Christophe Strintz loue le grenier à blé arrière

1690, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 181) Mittw. 6.t. Septembris. 1690. – NB. Christoph Strintz der würth Zu Plobßh. entlehnt den hindern Fruchtkasten, gibt davon v.glichener maßen Jhars uff Michaelis und 1692 erstmahls ane Zinß d. Rthler oder 4 fl. 5 ß

La tribu des Maçons demande aux préposés aux affaires foncières le droit d’ouvrir une communication avec la ruelle qui sépare le poêle de la maison qui appartient au passementier Jean Philippe Hartmann pour servir d’issue de secours en cas d’incendie. Les préposés se rendent sur place et constatent qu’il y avait autrefois une porte entre le couloir qui mène au logement de l’huissier et l’étroit passage entre les deux maisons où se déversent les eaux pluviales. Les préposés autorisent l’ouverture sans que la tribu ait à régler de loyer

1694, Préposés aux affaires foncières (VII 1376)
(f° 79-v) Dienstags den 28. Septembris 1694. – E. E. Zunfft der Maurer
Herr Johann Wilhelm Städel proponirt Es hätte herr Ar. Josias Städel sein herr Vatter alß Oberherr beÿ E. E. Zunfft der Mawrer Ihme commission ertheilt, MGHh im nahmen ermelter Zunfft Zuersuchen, Zuerlauben, daß Sie einen durchbruch in ein kleines Hinden an Ihrer Zunfft Stuben Zwischen herrn Johann Philipp Hartmanns, des Paßmentirers behaußung sich befindliches gäßlein machen dörffen, umb in Gott Verhüte entstehenden fewers nöthen Von gedachter Zunfft etwas salviren Zukommen. Erk. Soll ein augenschein eingenommen werden.

(f° 81) Montags den 4. Ejusdem [Octobris] – E. E. Zunfft der Maurer
Augenschein eingenommen auß Er En Zunfft der Maurer Zunfft: Stube und Zwar unden in einem Kleinen Häußehrlein, darinn mann in des Büttels Gemach hinauff gehet, alwo ein loch in der Mawren, so allen anziehungen nach hiebevor ein Thür gewesen, in ein gar enges schluppflein, Zwischen herrn Johann Philipp Hartmann des Paßmentirers hauß und der Zunfft Stuben welches bloß Zu recipirung jetzt gemelter beeder häußer tachträuffe dienet, gehet, welches E. E. Zunfft umb, da Gott vor seÿe, beÿ entstehender brunst Ihre beste sachen durch herrn hartmanns hauß salviren Zu können wider Zu einer Thür Zurichten Zu laßen gesinnet.
Erk. Bedacht.

(f° 81-v) Montags den 11. Octobris 1694 – E. E. Zunfft der Maurer
Haben die Obere Bawheren auff fer Pfaltz Erk. daß E. E. Zunfft der Mawrer die verlangte thür auff Ihrer Zunfft Stuben gewisener maßen nicht allein Zu Verfertigen macht haben, sondern auch ganz keinen Zinnß darvon erleg.sollen.

Le maître de la tribu loue les deux greniers à blé à Jean Guillaume Stædel

1695, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 69-v) Donnerstags den 28.t Junÿ Anno 1695.
Frucht Cästen Verleÿhung. Herr Rathherr Josias Städel meldet H. Zunfftmeister habe die Zweÿ frucht Cästen auf E.E .Zunfft über der Großen Stuben ane Herrn Johann Wilhelm Städel, Verlehnt, und Gehet die lehnung an, auff Johannis Baptistæ dießes 1695.sten Jahrs und Verspricht jährl. 15 fl. Zinß davon Zu geben.

Recommandé par le Roi, le comédien italien Bascallier qui a longtemps séjourné à Paris a l’intention de s’établir à Strasbourg où il s’est adressé au préteur royal qui lui a demandé de trouver un local. Après avoir visité le poêle, il a trouvé que la cour serait propice à construire un théâtre. Le consul Josias Stædel, prévôt de la tribu, a fait réunir le 8 novembre 1697 les échevins puisqu’ils étaient moins de la moitié à la séance de la veille. Comme la tribu n’a pas les moyens de construire le bâtiment, le consul propose de prêter cent florins à trois pour cent et suggère que d’autres suivent son exemple. D’après des conditions déjà arrêtées, la tribu demanderait l’exclusivité de construire un théâtre dont les matériaux seraient fournis à bon prix par la Tour aux deniers. Les échevins approuvent à l’unanimité la construction dont les avantages surpasseront les inconvénients.
Le 20 décembre, le prévôt déclare que les comédiens ont besoin d’une salle d’habillage. L’assemblée décide de construire une pièce entre la salle des échevins et le logement de l’huissier et un couloir qui mène au logement de l’huissier.
Le 22 mai 1698, les échevins décident de partager en deux la salle de danse qu’occupaient naguère les comédiens, l’une servant de salle de danse et l’autre de salle d’armes qu’un maître d’armes demande à louer. L’aubergiste Roser auquel une pièce a été soustraite au profit des comédiens obtient que la cuisine du bas soit transformée en poêle.
Le 7 novembre 1698, les échevins décident de réserver la moitié de la salle de danse au maître d’armes. L’aubergiste Daniel Mægel devra aménager à ses frais l’autre moitié s’il veut l’occuper moyennant 100 florins outre 30 florins pour la cave.

1697, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(Bau für die Commoedianten – der dantz platz in Zweÿ gleiche theÿl eingeteilt, die helffte Zum dantzplatz vnd die andere helffte Zum fechtboden eingerichtet)
(f° 116) Freÿtags den 8.ten Novembris 1697. – S. Tit. Herr Josias Städel sen: alter Ammeister vnd XIII.er auch dießer Ehrsamen Zunfft Hochgepietennder Herr Oberherr proponirt under andern mehr, denen HH. Schöffen daß Ihnen zweiffelsohn schon wohl wißendt sein würd, daß dießer tagen der Herr der herr Bascallier, ein Italienischer Commoediant, welcher eine Geraume Zeit Zu Pariß sich enthalten, mit Ihro Königl. Mastestäth eÿgenhändig underschriebener recommendation Von dar, hier angekommen und seine Zu gedachtem Pariß gehaltene Commoedien, auch hier Zu exerciren entschloßen und sich bereits beÿ S. Tit: herrn Prætori Regio angegeben, von welchem Ihme Zur antwortt worden, daß Er sich umb ein Platz bewerben und als dann so Er einen finden, der Ihme dienlich, Vorschlagen solt. darauffhin dann gestrigen tages wie auch bereits theils von denen herren Schöffen, mit Zugesehen, daß Er den Augenschein eingenommen, vnd befunden, daß Ihm dieße Ehrsame Zunfft darzu dienlich wehre, und also Ihme im Hoff gegen die Gäns*, ein Commoedien hauß Zubawen, ansuchung gethan, welches deme so weith in Vorgenommenner deliberation kommen, vnd von anweßenden Herren Schöffen, so fern die andere abweßenden auch darin Consentiren werden, der schluß dahien außgefallen, daß solchem Commoedianten Meister wo möglich willfahrt, und die Zunfft auß Ihrem (f°116 v°) Beütel solch, Baw führen wolte, Weilen aber gestrigen tages nicht wohl die helfte von denen Hh. Schöffen im Collegio Erschienen, Alß haben Ihr Gnd. der Herr Oberherr, vor Rathsam befunden, sambtliche Hh. Schöffen Vff heüt wider zusammen beruffen zulaßen vnd den gesterig abwesenden Hh. Schöffen auch dißmahls part darvon Zugeben, darmit ein oder der andere es Künfftig nicht sagen möchte, daß mann mit solchem baw der Zunfft einen last auff geleget, der wohl vnderwegen hette gelaßen werden können, in deme die Zunfft /:wie Zwahr wohl bekanth:/ nicht mit solchen mittlen Versehen, daß Sie solchen Baw hetten außführen mögen, und also vor dißmahl beÿ meistens anweßenden Hh. Schöffen Vernehmen wollen, ob Sie gesinnet solchen Baw Vnd Commoedien hauß Vffrichrten Zu laßen oder nicht, und wann Sie sich resoluiren daß solches geschehen solle, darzu aber der Zunfft beütel Viel Zu schwach, alß hatt Hoch gedachter herr Ober Herr, sich so gutthätig vernehmen laßen, ahne solchen Cösten Vor seine Persohn etwan Ein Hundert Gulden, à 3 pro C° Vorzuschießen nicht zweifflendt, daß Ein oder der andere Von denen Hh. Schöffen auff ein Zeit lang nicht auch dergleichen thun werde, so von denen Ersten im künfftigen wider erstattet werden wolte.
Und weilen nun Ihro Excell: Herrn Prætori Regio durch die Hh. Deputirte, bereits hinderbracht worden, daß mann sich schon so weit resolvirt, dam angesuchten begehren Zu willfahren, und Ein Commoedianten Hauß, jedoch uff reservirte Conditiones /:daß Nemblich Künfftighin Keiner (f° 117) mehr neben deme auffgerichtet und also allein Verbleiben und sowohlen mit Ihro Königl. Maÿst. unsers Allergnädigsten Herren alß auch allhiesig. gn. Obrigkeit confirmationes begnediget werden:/ ehist den baw Vorzunehmen mann gesinnet, welches so dann Hochgedachter herren Prætori nicht über gefallen, vnd den guten Vorschlag darbeÿ gegeben, wann es der Zunfft dienlich, daß der Pfenningthurn die materialien vff eine Zeitlang vmb den Von Ihnen beschehenen einkauff und billichen preiß, nicht weigeren werde, Zu avanciren.
Dahero umb solcher hohen und guten offerten willen, der schluß umb ein vnd andere wohl erwogenen ursachen halben, besonders auch daß sich wohl andere gar gern darzu verstehen würden, unanimiter dahien außgefallen, daß mann nicht übel befinde, solchen Baw Zuführen, welcher der Zunfft hoffentlich mehr nutzlich als schädlich fallen würdt, und in Gottes Nahmen dann der Anfang ehist gemacht vnd auch der accord mit erwehnten Commoedianten Meister statt anerbottener halben dupplon oder dritthalben thaler, wo möglich des tags vff dreÿ thaler eingereicht werden solte, Wabeÿ Zugleich sich auch etliche Von denen Hhn Schöffen dahin erclärt umb solchen billichen Zinnß etwas Von baaren gelt Vorzuschießen.
Mithien Schließlichen herr Rathh. Josias Städel herr Andres Kauffmann vnd herr Johann Wilhelm Städel Zu solchem Baw Deputirt, und der Herr Werckmeister Jacob Staudacher als Zugleich dißmahliger Zunfft Meister auch seinen guten Rath mit beÿ zusetezen angesprochen worden.

(f° 122) Freÿtags den 20. Decembris – Nach deme nun, solche Ämpter, wie vorher Zuersehen vollkommen besetzt geweßen, haben Ihr Gnaden der Herr Oberherr proponirt, daß die Commoedianten auch eine Stub Zum an: und außziehen Verlangen, Wie Sie dann bis anhero die Schöffenstub darzu gebraucht haben solchen bawens aber in mangel der mittel, mann Zwar gern überhaben wehre. Weilen aber solches allein hohe Nothwendigkeit erfordert würdt, und mann nicht wohl auß handen Zugehen, Vermag besonders weilen Sie parten Zinnß davon Zugeben Versprochen.
Als ist per majora Erkandt worden, daß solchen Commoedianten Ein Stübein Zwischen der Hh. Schöffen stub und des büttels wohnung, mit rigelwänden und gutem gemäur auch mit einem eißern offen Casten gebawen und hinder solcher Stub Ein gang Zu des büttels wohnung Zugehen freÿ bleiben auch oben über solchem gang, Zum tag, Zweÿ fenster gemacht und die feÿrmaur wahl versehen werden solle, daß denen benachbarten kein schaden es leicht Zugefügt werden möchte.

(f° 131) Donnerstags den 22. Maÿ 1698. – Alß nun Hierauff die Zünfftige wider erlaßen, vnd die Hh. Schöffen allein beÿsammen Verbliben, ist proponirt worden, daß sich ein fecht Meister præsentire, der den dantzboden, so Vormahls die Commoedianten innen gehabt, lehnen wolte, und Roser der Würth auch theils von solchem platz weilen Ihme die undere Stub im hoff, durch die jetzige Commoedianten entzogen worden, erfordert, sonsten Er ane den gästen noth leiden thäte, Darauff geschloßen worden, daß besagter dantz platz in Zweÿ gleiche theÿl eingeteilt, die helffte Zum dantzplatz vnd die andere helffte Zum fechtboden eingerichtet, dem Roßer aber eine Stub in die undere Küchen gemacht werden solle und das mit einem offen, daß Er etliche Gäst setzen Kahn, darzu seind Deputirt Herr Kauffmann, Herr Wilhelm Städel vnd herrn Tobias Städel jetziger Zunfft Meister.

(f° 137) Freÿtags den 7. Novembris Anno 1698. – Herr Daniel Mägel, producirte ein Memorial und bitt inhalts mit welchem Er aber abgewießen und per majora concludirt worden, daß der halbe dantzplatz allezeit Vor ein Fechtmeister Vorbehalten worden, und wan Mägel die überige helffte haben wolte, daß Er Vordrist solchen vf seinen Cösten Zue Stub einrichten möge, und wann Er auch neben deme noch darzu den großen Keller, so bißhero herr Rathh. Rebhaan eingehabt, und Jahrs davon 12. fl. gereicht Verlanget, solle Er Zu Vorige 100 Gulden noch 30. fl. und also Jahrs 130 Gulden geben, so ihme vff sein ferners ansuchen beditten werden kahn, auch was, und wie Er gebawen, solle der Zunfft Verbleiben und Er nicht befugt sein, selbiges wider abzubrechen viel weniger mit sich Zunehmen.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 16 novembre 1697 la tribu des Maçons à édifier un théâtre d’après la nouvelle manière de construire. La tribu demande par ailleurs un privilège comparable au haras ou au jeu de paume. Le préteur royal argue quant à la première demande que le théâtre contribuera à embellir la ville et que l’autorié ne doit pas opposer d’obstacle aux comédiens qui sont recommandés. Quant à la deuxième demande, les registres ne mentionnent aucun des privilèges allégués, le Magistrat s’étant toujours réservé le droit d’autoriser ou non les haras. Le préteur royal estime qu’on pourrait exiger pendant cinq ans que les comédiens ne soient pas autorisés à présenter leurs spectacles ailleurs que dans la salle à construire au cas où elle est vacante. Les cinq ans pourraient être prorogés si la tribu n’avait pas amorti les frais d’ici là. Les propositions sont adoptées.

1697, Conseillers et XXI (1 R 180)
E. E. Zunfft d. Maurer vmb Erlaubnuß Vnd Consens Ein Commoediant. hauß daßelbsten auff zu bauen. 191.
(p. 191) Sambstagß den 16.ten Novembris 1697. .E. E. Zunfft der Maurer vmb Obrigk. Consens vnd Approbation ein Commoediant. hauß nach der Neuen Architectur auffzubauen, wie Sie sichs Vorgenommen vndt vmb das privilegium, daß Niemand ein gleiches Zu bauen, od. die Commoediant. ander wo zu præsentiren erlaubt seÿn solle
G. Ersch: nîe: des Oberherrn vnd Schöffen Einer Ehrsamen Zunfft der Maurer producirt Vnderdedienst: vndt Unterthäniges Memoriale puncto Obrigk. Consens Vndt approbation Ein Theatrum Nach heutiger Architectur Verfertigen Vnd auff dero Zunfft Stuben auff Zu führen, Vndt daß dieße Zunfft vnd Respectiue Theatrum Künfftig hien vnd allezeit alßo priuilegirt seÿn Möge, gleich die Reutschule Vnd Pallenhauß, daß Nirgends anderwo in der Statt Noch Von Jemand wer der seÿe, ein dergleichen Hauß erbawet werden möge.
Herr XV. Gambs frater Meus et herr Ratherr König als Herren Deputati Von dießem hoch Löbl. Corpore auß Zu dießem Weiß., Recommendiren Noch Mahl. Mundl. Was in Jetzt abgeleßenen Memoriali enthalten.
Herr Syndicus. Das abgeleßene Memoriale enthalte Zweÿ petita, das erste daß E: E: Zunfft der Maurer Möchte Vergönnet Vnd obrigkeitlichen erlaubet werden, ein Commoedianten hauß auffzubauen, das andere aber daß Künfftiger Zeit dieße Zunfft alßo privilegiret seÿn Möge gleich die Reutschule [p. 193] Vnd Pallenhauß, auch des Niemand Concedirt Werden Möchte dergleichen Zu bauen.
Das erste petitum Nun betreffend, werde solches ohn einiges bedencken wohl können willfahrt werden vnd des auß folgenden Vrsachen (1) weilen solches Zu Einem ansehnliches Ornament hießiger Statt dienen wurd, weilen (2) Krafft der Jenigen Patent, so die Commoediant, Vmb derentwillen dis hauß soll gebauet werd., in handen* vnd beÿ sich haben Ihnen erlaubt ahne allen Orthen Und Enden wo Sie nur immer Wollen, Zu spielen, auch allen Gouverneurs, Commendanten, Baillifs Vnd Magistrats anbefohlen Werd. Sie hierin in Keinerleÿ weis Zu Verhintern, (3) auch wegen der hohen Generalität Authorität als welche dießes auch gern sihet Undt haben will, daß alßo ahne der Concession Vnd Consens Mghh. Hn Nicht Mehr Zu haesitiren, sondern d. Imploranten gern Vnd wohl werde Zu erlauben seÿn, Vnd der Obrigkeit Consens hierin werde Können gegeben Werden.
Was das andere Begehren aber anbelange, hätte Er wohl wunschen Mögen, daß das jenige Privilegium so Sie begehren hätte können Establiret vnd Ihnen Concediret werd. Was Sie Von der Reutschulen vndt Pallenhauß allegiren, halte Er darvor daß sich solches hieher Nicht werde sch* Noch sich appliciren Laßen können, weilen anders sich auch gantz Nichts darvon in den Protocollis finde, daß Eintzig Vndt allein Ein Memoriale welches der Geruther Nach deme Er eingenommen werd. beÿ dießem hochlöbl. Corpore Eingegeben, Vndt darin dergleichen privilegien gesucht, es wäre aber die Sache ad deliberandum ahne die V: O: herren gewieß. Word. allwo die Vota dahin außgefallen, daß weilen dießer wohl erfahrenen Accademiste nicht bestehenden wurde wo einem [p. 195] Jedwedern Stimplern* derer dazu Mahlen Zweÿ oder dreÿen allhießiger Statt befand. erlaubt seÿn Wurde eine Reutschuhle Zu halten, wurde solches Zu hindern das beste Expediens sein wo solchen Imponiret werde, daß Keiner Von ihnen ohne participation Vnd Consens des bereits angenommenen Gereuters einige Manege Zu halten, gelaß. Laß. solte, vnd also Nur als Unter Gereuthen seÿn solten, welches Mann* wohl gewußt daß Sie ehender die Statt quittiren, als dergleichen eingehend. wurd. dißes Conclusum Währe Nachgehens Wie Üblich in dießer Stuben wieder Referiret werd., solches auch Confirmiret vnd darbeÿ Verblieben, wordurch dennoch aber nicht folgen wolle daß ein special Privilegium der Reuthschule Währe Concediret Vnd Vegönnet werd. sondern Allezeit Mghh. freÿ gestand. Noch anderer Nach befindung Zu Etabliren. Er halte davor daß das privilegium, so denen Imploranten könte Concediret Werden, wurde hierin bestehen, daß so offt vndt Viel Mahl Commoedianten hiehero kommen wurd., vndt das Newe Theatrum Lehr vnd Vaccant währe, solchen Nimmer erlaubt seÿn solte weder auf andern Zunfft Stuben Noch particular hauß. Zu præsentiren, sonden dahin Sie Zu Verweißen. In dem Ubrigen werde auch gantz guth seÿn, wo der Zunfft Zu den Maueren angezeigt wurde, daß Sie ihr Accord mit den Italianischen Commoedianten, so aduantageux Mach. als Sie können, auch sich in den Tractat selbsten Wohl Vorsehen vnd in obacht Nehmen.
Herr Prætor. Es währe anjetzo nicht mehr die quæstio an, ob Nembl. dieße Newen ankommend. Italianischen Commoediant. Zu erlauben seÿe Ihre spectacula Zu halt. weilen Sie die Königl. gnd. permission Vor sich hätten, als Krafft derer alle, Gouernerneurs [p. 197] Wie bereits Ihnen gedacht anbefohl., Sie ahne allen orth. Vnd enden Vnverhindert spielen Zu Laßen. Was die Implororende Zunfft Ratione priuilegÿ begehrt, werde ohne Zweiffel dahin Zu Verstehen seÿn, daß Nembl: in gewißer Zeit Keinen Commoedianten erlaubt seÿn solle, falls Ihr Theatrum Lehr seÿn solte, auff andern Zunfften od. priuat haußern, Wie doch biß hero hatt geschehen wollen, auch würcklich geschehen ist, Zu præsentiren, sondern Von Obrigkeit weg. gleich dahin Möcht. Verwießen werden, Er Vermeine daß deßwegen ihre wohl werde Fünff Jahr Zu Concediren seÿn in welcher Zeit Sie dießes priuilegÿ Zu genuß hätten, weilen sich doch so bald Niemand finden wurde, der dergleichen despense Zu Machen gesinnet, solte sich aber Jedannoch Jemand hervor weißen od. auch das Publicum ein gleiches Commoediant hauß auff zu führen gesinnet seÿn solte, so Vermeine Er, daß der Jenige wo es thun wolle, im fall die Zunfft wegen ihrer außlag so ansehnlich noch nicht indemnisiret währe, solche Völlich Indemnisiren vnd ihre Spesen entweder Völlich oder so Viel etwa noch davon Manglen solte, Zu erstatten und gut Machen schuldig vnd verbund. seÿn solte, Vndt so Nach verfließung solcher Verwillicht. Fünff Jahre, sich Niemand find. wurde, so ein gleiches aufzuführen gedächte, wurd. solch etwa ferners können Continuirt werd.
Erk. wurt den Implorant. nicht allein in ihrem begehren ein Theatrum auff die Newe architectur auff Zu führen erlaubt, sondern ein Fünffjähriges Priuilegium dahin gnd. Concediret, daß Neml. solcher Zeit da ihr Theatrum Lehr vnd Vaccant seÿn und Keinen Commœdiant. Vergönnet vnd erlaubt seÿn solle, anders Wo es seÿ auff Zunfft Stuben od. priuat heußern Zu præsentiren, sondern auff der Implorant. ihnen [p. 199] Vndt im fall währender dießer Zeit entweder das Publicum od. Einiger privat persohnen ein gleiches Commoediant. hauß auff zu führen gesinnet währe, so sollen solche die Implorirende Zunfft, da Sie Wegen ihrer außgelegten Spesen entweden gar nicht od. nur Zum theil indeminsiret währen, solche Zu Indemisiren, schuldig vnd verbunden seÿn.
Herr XV. Gambs, herr Ratherr König.

Le théâtre est évoqué au conseil des Maçons le 7 janvier 1699 lors de la séance du Nouvel an et le 16 mai suivant lors de l’examen des comptes

1699, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 139-v) Mittwochs den 7. Januarÿ 1699
Nach deme Ihr Gnd. der Herr Oberherr seinen Herrlich und wohlgemeinten Newen Jahrs wunsch abgelegt gehabt, und hiengegen demselben widers gratulirt worden, und auch einige propositiones wegen des Commoedien Haußes beschehen, ist mann Zu ersetzung des newen Gerichts geschritten

1699, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 147) Sambstags den 16. Maÿ ao. 1699 – Dato Ist Herrn Tobiæ Städel Jun: als von dem 2. Januarÿ 1698. bis den 7. Jan: 1699. geführte und producire Zunfft Meister und Zugleich dabeÿ gefertigte Commoedien Hauß Rechnung an: und abgehört, Calculirt und berechnet, welche sich beede im Calculo und sonsten durchaus just und recht befunden, derowegen Erkandt worden, daß vorderist dem herrn Zunfft Mstr. Städel vor eine gehabte Mühe danckh zu sagen ist, und dann deß Volgendts selbige beede Rechnungen s. c. subscribirt und künfftig die Capitalia, so zu erbauug des Commoedien haußes entlehnt, biß Zur ablößung derselben à 4 pro Cto Verzinßt werden sollen.
Wegen der von mir dem Zunfft schrbr. dießes Jahr widerumb gefertigten Commoedien Hauß Rechnung ist Erkandt worden, daß mit vor die 1698.ste Rechnung durch herrn Zunfft Meister Logel 3. lb d gereicht werden sollen Künfftige Jahr aber nach proportion und der Hh. Schöffen abermahliges guth befinden, nach dem die Rechnung sein würdt, gegeben, wann aber solche in die Zunfft Rechnung kahn* gebracht werden, soll selbige mit in die ordinari bestallung einfließen.

L’aubergiste et teneur de billard Jean Daniel Meygel demande une prolongation de son bail qui devra comprendre le poêle du haut. La tribu est disposée à passer un nouveau bail aux anciennes conditions. Jean Daniel Meygel préfère quitter les lieux à la saint Jean Baptiste 1700.

1700, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
Johann Daniel Meÿgel der Billiard Meister Lehnung
(f° 153-v) Donnerstags den 26. Februarÿ 1700 – Dato hatt Johann Daniel Meÿgel der Billiard Meister so sich schon etliche Jahr uff E. E. Zunfft der Maurer als ein Würth enthalten, ein Unterthäniges Memoriale und ansuchen mit beÿgefügtem petito, Eine newe Lehnung betreffendt, dem tit. H. Ober Rathh. und Schöffen überreicht, und umb dero resolution darüber ansuchung gethan, welches Memoriale aber von Ihme Imploranten nicht subscribirt und auch von solchem Memoriale widerselbsten abgewichen und die Obere Stub erfordert, also solches Memoriale nicht hatt attentirt werden können, Dahero per majora concludirt worden, wann Er Meÿgel wie am 7. Novembris 1698. durch tit: H. Ober Rathh. und Schöffen Erkandt worden, hienführo ohne einigen ferneren Balds, würdt die 130 gulden Zinnß geben und quartaliter Vorauß solle Er unvertreiben sein, wo nicht, solle Er zu aller vorderist die Hh. Zunfft Meister contentiren und mithien Ihme die Zunfft bis Johannis Baptistæ nechst künfftig Zu raumen vffgekündet sein solle.
Johann Daniel Meÿgel erklärt sich hierauff die 130. fl. nicht zugeben, sondern will viel lieber quittiren und Zu deßen mehreren Gezeugnus hat sich Er Meÿgel Damahlen in dem concept als eÿgenhänig underschrieben
Ich Johann Daniel Meÿger underschribe daß ich dießen lehnung auffkünd bis Johanni Anno 1700. und Verspreche Zu Zahlen nach meinem accord Nemlich 100 fl. und den Keller ein halb Jahr. (Feuille originale jointe)

Les Quinze évoquent le 16 novembre 1700 l’incendie qui a détruit le 12 novembre vers deux heures le théâtre au poêle des Maçons. L’enquête montre que le feu a non seulement pris dans la pièce où se trouvait la caisse et où l’aubergiste Jean Daniel Meigel servait des liqueurs et du café mais aussi dans les pièces de l’étage dévolues au théâtre où des femmes avaient transporté le dimanche des charbons ardents. Les comédiens déclarent qu’ils ont quitté les lieux à dix heures en confiant les lieux à l’aubergiste. L’assemblée classe le dossier.

1700, Procès verbaux des Quinze (2 R 104)
(f° 390) Freÿtags den 16.ten Novembris – Fewrbrunst in der der Maurer Stub betr.
Obere Fewr herren Laßen per me Proponire, es seÿe bereits Zur Genüge bekant, wie daß Vorgangenem Montag früh Gegen 2 uhren, das Comœdien hauß in der Maurerstub in brand gerathen, undt in Kurtzer Zeit völlig in aschen gelegt worden. Warauff die Obere Fewerherren sich gleich selbigen morgen noch angelegen seÿn laßen, eine Inquisition vorzunehmen, vndt sowohl der Comœdianten selbsten, welche alsobaldt in arrest genommen wurden, als auch die Jenige Personen, so da von wißenschafft haben können, derentweg. abzuhören, umb zu sehen, ob man auff den Ursprung, oder dem Urheben kommen möchte, wiewohlen solches bißhero eigentlich Zu erkundigen nicht möglich geweßen seÿe.
Ego Lase die inquisition hierauff von wortt zu wortt ab, Woraus so viel abzunehmen, daß das fewr beÿ dem Stübel, alwo man das gelt einzunehmen pflegte, und allda Johann Daniel Meigel der Würth auff der Maurer stub seine Liqueurs und Caffé gehalten, undt nicht allein den Comœdianten, zu erwärmung des Comœdie haußes fewer und Kohlen zu verschaffen, sondern auch darauff achtung zu geben übernommen, verwahrlasst, oder von einigen Weiber personen, die vorg. Sontag, auff der öbersten gängen, der Comœdie zugesehen, Glüende Kohlen Hinauff getragen, alda negligirt, und also die brunst verursacht werden seÿn müßen, allermaßen an solchem Orth und dießer gegendt, das fewr am ersten gesehen werden seÿe. Es hetten auch darauff die Oberfewer herren, bemelte Comœdianten nach deme sich aus der Inquisiion soviel hervorgethan, daß umb 10 uhr dieselbe insgesambt von der Maurer Stub weg geweßen, und soviel an Ihnen war, alles Sorgfalt wegen des fewers præstirt, und obged. Meÿel die auffsicht anvertrawt hatten, des angelegten arrests wider befreÿt, weilen Sie aber auch ein Testimonium innocentiæ Verlangt, dießelbe vor E. E. Großen Rhat deßwegen verwießen, allwo, auff angehörte inquisition man denenselben nicht gleich willfahren wollen, sondern Er komt, daß die inquisition E E Zunft der Maurer zuvorderist Communicirt, vnd dießelbe darüber vernemmen werden solte. wurde demnach Zu Mghherren stehen, Wie Sie die sach ansehen und was Sie darüber erkennen wollen. Erk. v.bleibt auff sich.

Huissier au poêle des Maçons, l’armurier Nicolas Nonnenmann demande un dédommagement des pertes qu’il a subies lors de l’incendie du théâtre. L’assemblée renvoie l’affaire à la chambre de police en recommandant de collecter des fonds qui seront répartis entre les différentes personnes qui ont subi un préjudice.

1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Niclauß Nunnenmann der büttel auff der Maurerzunfft vmb Ein brandstewr. 223.
Brandstewr wegen der auf der Maurer Zunfft entstandenen brunst einzusamlen würd erlaubt
(p. 223) Montags den 22.sten Novembris 1700. (Niclauß Nunnenmann der büttel auff der Maurerzunfft vmb Ein brandstewr)
Saltzm. Ersch. Niclauß Nunnenmann der büchßenmacher vnd büttel beÿ E. E. Zunfft der Maurer producirt unterthäniges vnd höchstgemüßigten Memorial vnd bitten, handelt Innhalts welcher dahin gehet, daß ihme wegen deß durch den auff der Maurer Zunfft stub in dem Comœdianten hauß entstandenen Brand Zugestandenen schadens (.maßen Er beneben seinen meisten mobilien allen seinen werckzeug verlohren.) einer mildreiche stewr gereicht oder erlaubt werden möchte beÿ einigen guthätigen gemüthern eine stewr Zu samlen.
Herr Advocat Geiger meldet, es weren zween die meiste in der supplication enthalten umbstände notori, weilen aber ohne Zweiffel noch ein vnd andere persohnen, welchen nicht weniger durch den entstandenen brand einiger schaden Zugefügt worden, sich wegen einiger Steur anmelden werden, so stelle Er dahin ob nicht Einem Löbl. Policeÿ gericht die sach dahin zu recommendiren sein werden daß, wie vor dießem mehr mahlen in dergleichen fällen geschehen, durch eine herumbgetragene buchß eine allgemeine Stewr für die interessirte persohnen eingesamlet und nachgehends durch die Herren Deputirte nach proportion Eines jedwedern verlust vnd schadens außgetheilrt weden möchte.
(Brandstewr wegen der auf der Maurer Zunfft entstandenen brunst einzusamlen würd erlaubt)
Conclusum Würd die Sache an E. Löbl. Policeÿgericht gewießen vnd solten daselbsten die anstalten verfügt werden, daß durch Eine büchß eine allgemeine Stewr vor die jenige welche sich wegen deß beÿ dem brandt erlittenen schadens anmelden würden, eingesamlet, vnd nach proportion Eines jedwederen Schadens distribuirt werden möchte, Zu welchem ende auch Eine Erkandnuß deßwegen beÿ der Cantzleÿ außzufertigen sein werde, Im übrigen werde Zu vigiliren sein, daß ins künfftige dergleichen Comoedianten heußer in keinem hauß sondern vielmehr ahe einem solchen orth vnd platz allwo kein gefahr Zubesorgen were, auffzubawen gestattet werden möchte.
H. XV. Richshoffer vnd H. Rathherr Schübler

Jean Daniel Meigel ne renouvelle pas le bail qui arrive à échéance à Noël 1700. Les parties s’accordent suite au récent incendie. Jean Daniel Meigel quittera ses fonctions à l’Annonciation

1700, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 163) Donnerstags den 16 Decembris 1700
Nach deme ist in Deliberation gebracht worden, weilen Johann Daniel Meÿgels Lehnung sich nechst anbeÿ zue Komendt Weÿhenachten endiget und was mit Ihme besonders wegen ohnlängsten ohn Verhoff außgestandenen Brandts, dadurch der Zunfft nicht wenig schadenn Zugewachßen, Vorzunehmen seÿe, und wie es mit beeden Küfftiger Zeit gehalten werden solle, Warauff hien dann Erkandt, daß Zue aller Vorderist mit Meigel durch den H. Zunfft Meister abgerechnet und was derselbe Verbleiben würdt ohnverzüglich eingezogen, und Ihme Meigel die Zunfft bis Annunc. Mariæ Zuraumen angekündiget werden solle.
po. Wie Mittel die handt zubringen umb wider etwas Zubawen ist soweith dahien außgestelt worden, daß etwann mit ein und anderer Zunfft, umb einen Vorschuß Zuthun, geredet, dennoch bis vf weitere Deliberation ußgestelt Verbleiben solle.

Le prévot expose aux échevins qu’après l’incendie qui a détruit le théâtre et le logement de l’huissier, la tribu doit régler les intérêts 1 300 florins. Il propose de demander l’autorisation de construire un jeu de paume.

1701, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 165) Mittwochs den 23. Februarÿ 1701. Zu allen vorderist hatt hochgebietender Herr Oberherr proponirt, daß denen Hh. Schöffen von selbten nur Zu Viel gewußt, daß durch ohnverhoffte einäscherung, das, vf dießer Zunfft gestandene Commoedien haußes, auch des Büttels Wohnung, gähg und andere gebäw mehr, mitgegangen, und dadurch die Zunfft in nicht geringen schaden gesetzt worden, und dabeÿ auch noch von einem alten Capital 400 fl. und Zur auffbawung des allegirten Verbranden Commoedien haußes S. C. annoch über die 900 fl. auffgenommen worden, also über die 1300 fl. die Zunfft Zuverzinnßen hatt, dahero die frag wo die mittel herzunehmen neben anderen außlagen mehr, solche Zinnß abzuführen, Mithien in deliberation gekommen umb solche Zinnß und andere außlagen Zubestreitten, daß, wann E. Ehrsame Zunfft beÿ gn. Obrigkeit die erlaubnus Überkommen mag vf solchen abgebranden Platz ein ballenhauß vf zu führen und anzusetzen, Welches aber zu fernerem bedacht außgestellt worden.

La tribu des Maçons loue à Philippe Joseph Mollinger deux coffres à blé au-dessus du grand poêle de la tribu aux mêmes conditions que le précédent locataire Jean Guillaume Stædel.

1701 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 96
H. Johann Martin Schlitzweg E.E. großen Raths beÿsitzer alß Rathh. und Zunfftmeister E. E. Zunfft der Maurer im Nahmen deroselben
in gegensein Hn Philipp Joseph Mollingers ged. Ers. Großen Raths beÿsitzers
Entlehnt, Zween Fruchtkästen über einander, über ged. Maurer Zunfft Großen Stuben auff die Gaß sehend, wie solche H. Joh: Wilhelm Städel in Lehnung gehabt, auff dreÿ Jahr lang, von Annunc. Mariæ diß jahrs anzurechnen – um einen jährlichen Zinß nemlich 7 pfund 10 schilling

Les voisins François Thiébaut Rothfuchs, Jean Philippe Gangolff, Philippe Joseph Mollinger et Jean Philippe Hartmann s’opposent que les acteurs construisent une baraque au poêle des Maçons jusqu’à ce que le théâtre au Marché aux chevaux soit terminé à moins que la tribu ne se porte garant des dommages éventuels. Le syndic royal estime que le danger est exagéré puisqu’il s’agit d’un petit bâtiment. Il recommande cependant de trouver un autre endroit qui ne présente aucun danger. Le consul Wencker rappelle que huit ou neuf ans auparavant on a dû arracher les volets pour sauver les spectateurs. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent la proposition du syndic royal.

1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
Die Nachbarschafft an: vnd vmb E. E. Zunfft der Maurer das die operisten Keine hütte In der selbig. bauen dörff. 64.
E: E: Zunfft der Maurer vmb permission auff die Abgebrannte Statt Ein Ballhauß auff Zu bauen. 113.
(p. 64) Sambstagß den 19.t Martÿ 1701. – Die Nachbarschafft an: vnd vmb E: E: Zunfft der Maurer, daß den operisten Nicht Vergönnet werden Möchten Eine hütte In den Verbranten Maurerstuben auffzuschlagen
K. Ersch: Nîe Nachbarschafft an: vnd vmb E: E: Zunfft der Maurer wohnende, herr Frantz Theobald Rothfuchß, Thumcapit. Oberschaffner, herr Joh: Philipp Gangolff, Rhatherr, Herr Philipp Joseph Mollinger auch Raths herr vndt Johann Philipp Hart Mann prod: unterthänig angelegenes Memoriale Vnd Bitten, dahin Ziehlendt, daß den Operisten Nicht erlaubt Werd. Möchte, Einige höltzerne hütte, Wie Sie Vorhabends, In der Verbranten Maurer Zunfft stuben, Ihre Actiones Zu præsentiren, biß das Neu operisten hauß auff dem Roßmarck wurde fertig seÿn, auffzuschlagen, od. da Ime die permission gegeben werden solte solches Ins Werck Zu setzen, daß Sie den Imploranten genugsame Caution vnd Indemnisation Von E: E: Zunfft der Maurer so den Zinß darvon erheben wurde, Zu thun Verbunden seÿn solten.
Herr Syndicus Sagt, Er Vermeine daß die Forcht der Imploranten, wegen Erbauung Einer höltzernen hütten in der abgebranten Maurer Stube Viel Größer als ahn sich selbsten ist, seÿe, weilen Er Noch des geringsten von aufführung deßelbigen gehört habe, daß Sie aber gesinnet währen den Untern Saal auff daßelbig. mitt Pretten Zu Machen Zu Laßen, Vnd deßen sich, biß des operisten haußes auff dem Roß Marckt wurde fertig seÿn, Zu bedienen, währe wahr, Er hielte davor, daß Eine Deputation Zu Machen seÿn Wurdte die Von solchem operisten Zu Vernehmen hätte, ob Sie dergleichen würcklichen Zu thun gesinnet währen? Nachgehens solchen die Gefahr, dero die sämptl. Nachbahrschafft Exponiret seÿn wurde, præsentiren Vnd solchen Einen anderwärtigen orth in der Statt Wo Sie dergleichen hütte ohne die geringste Gefahr auffschlagen Könten, Vorschlagen vnd ahne hand geben, Im fall Sie aber Wieder Verhoffen Insistiren solt. den Vntern Saal auff die Maurer Stuben darzu Zu gebrauchen, Sie guthe Caution der Nachbarchafft Zu Leisten haben Wurdten.
Herr Stätt Meister von Wickersheim præsentiret die große Gefahr so welcher Er beÿ der Letzten brunst gestanden seÿe, In deme Feurige Kohlen Eines Arms Lang auff seine tücher vnd In den hoff gefallen währen auch wo Er Kurtz zu Vor Eines darvon nicht mitt Bleÿ Verwahren Laßen, so das fewr auff gehalten, sein hinter hauß gantz gewiß wurde In Rauch auffgegangen seÿn, Ersucht deßwegen Meine Herren auf der Imploranten begehren Großgünstig vnd gnd. Zu Reflectiren, vnd tritt darauff ab.
Herr Ammeister Wencker Berichtet daß Vor 8 od. 9 Jahren, als die Commoedianten In dem Vntern Saal gespielet, bereits fewr außgekommen vnd darin gebrandt hätte, so daß die Läden haben Müßen auffgesprenget werden, vmb die Spectatores Zu saluiren, Er Muße gestehen, daß wo in dem Vordern hauß auff die Mauer Stube feuer auß Kommen solte, seine behaußung auch gar große Gefahr auß zu stehen haben wurde, da Sie beÿ der Letzten Brunst, Gott habe danck, das gereingste nicht gelitten.
Erk. Herrn Syndici Voto durchauß gefolget undt denen herren Deputirten die Sach Zu Künfftiger Vorstellung den operisten bestens Recommendirt.
Herr XV. Kellermann, H Grisbach

La tribu des Maçons demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation de construire un jeu de paume pour compenser les dommages dus à l’incendie de leur théâtre. Le syndic royal estime que la permission pourrait être accordée puisque le jeu de paume créé en 1601 n’a aucun privilège mais qu’il paie seulement un droit annuel de 50 florins qui pourrait être réduit à 25 florins, assorti d’une exemption les cinq premières années. L’assemblée adopte la proposition.

(p. 113) Sambstagß den 23. Aprilis 1701. E: E: Zunfft der Maurer vmb Erlaubnus Ein Ballhauß auff die abgebrannte Statt, auff Zu bauen
K. Ersch. Nôe E: E: Zunfft der Maurer allhier dero Jetz Mahligen Zunfft Meister herr Rhatherr Johann Martin Schlitzweck prod: Unterthäniges Memoriale vnd bitten, daß Ihnen gnd. Erlaubet werden Möchte ahne statt einer billich Mäßigen Compensation Von ihren beÿ Letztern brunst, da das Commoedianten hauß gäntzlichen in die Asche gelegt worden ist, erlittenen Schadens Ein Ballhauß auff der abgebrandten Statt, auff bauen Zu laßen.
Herr Syndicus Saget hierauff, die Rationes so die Implorirende Maurer Zunfft In Ihrem abgelaßenen Memoriali exponiren, währen dergestalten ereblich, daß in dero begehren Von seiten Meinen herren billig Zu willfahren seÿe, Vber dießes währe dero Erkantnuß beÿ Meinen herren den XIII. bereits dahin schon gegangen, daß wo künfftighin eine E: Zunfft der Maurer supplicando Einkommen wurde umb Ihren Erlittenen Schatten beÿ der Letztern Brunst auff ein oder die andere Weiße suchen Zu Compensiren, Sie allezeit ein geneigtes ohr finden, und ihnen auff alle weiß vnd weg geholffen werden solte, die Difficultæt aber so sich beÿ dießem occurenti [p. 114] hätte hervorthun können, währe anderes Nichts geweßen, als Ein gewißes Privilegium, so etwa die Jetz Mahlige Ballen Meister Vor sich hätte haben Können, Weilen aber durch Auffschlagung der alten protocollen, Vnd Zwahr deßen Von Ao. 1601. da das Jetzig alte Ballhauß auffgebauen worden ist, sich Von dergleichen Privilegio gar Nichts findet, wohl aber daß als solches auff zu bauen gesucht worden ist, Von Meinen herren Zwahr es erlaubt word. seÿe, Mitt dießem beding daß Er pro Recognitione 100 Reichsthlr zahlen solle, Lege 100. lb. d. weilen aber solche Zimlich hoh zu seÿn scheine, Ist der dermahlige Implorant aber Mahlen eingekommen Vnd Vmb Minderung solcher ged. 100. lb. d. gebetten, so auff 100 Reichsthrt. Limitirt word. Nachgehens auff 50. lb vnd wieder auff 50. fl, worbeÿ es auch Verblieben, beÿ dießen Umbständen hielte Er davor, daß der Imporirender Zunfft der Maurer billig solte willfahrt werd. angesehen Ihres allzugroßen erlittenen Schadens Vnd Verlusts, Vnd des Von seiten Meine Herren Ihnen gethanen [p. 115] Zuspruchs, daß Sie das Verbrante Commoedianten hauß auff Zu bauen Vber sich Nehmen sollen, ob aber Sie dießelbige Zu den 50. fl. pro Recognitione Nebst ertheilung eines gewißen privilegÿ astringiren od. solche 50. fl. auff 25 Reduciren wollen, Laße Er Zu Meinen herren belieben außgestellet.
Erkant, Wird der Implorirende Maurer Zunfft Ein Ballhauß auff der abgebrandten Statt auf zu bauen gn. Erlaubt Und darmitt Willfahrt, Mitt dießem Expressen Anhang daß Sie fünff gantze Jahr freÿ seÿn solle das geringste Vor solche Obrigkeitliche bewilligung beÿzutragen oder Zu geben, Nach Verfließung solcher Fünff Jahren aber dem Pfenningthurn pro Recognitione allererst Jährl: 25. Gulden Zu bezahlen vndt abzustatten.
Herr XV. Kellermann, Herr Grisbach.

La tribu des Maçons loue en avril 1701 à l’aubergiste Jean Georges Brey la partie de la maison dont jouissait avant lui Jean Daniel Meygel.

1701 (14.4), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 201
H. Johann Martin Schlitzweg E.E. großen Raths beÿsitzer alß Zunfft meister E.E. Zunfft der Maurer
in gegensein H Johann Georg Breÿ deß Würths
verlühen, Von der Maurer Zunfft hauß alle diejenige Gemach und bequemlichkeit. so Hans Daniel Meÿgel vorhin in Lehnung gehabt, außerhalb deß Kleinen Cämmerleins, neben der Steg alß welches die Zunfft dißmahl höchst vonnöthen hat, und der beed. frucht Cästen, so an H. Joseph Mollingern E.E. großen Raths beÿsitzern verlehnt seind, Im übrigen alles so ged. Meÿgel ingehabt, auch die beede Keller, alles auff ein Jahr lang von verwichenen Annunciationis Mariæ diß lauffenden Jahrs an zu rechnen – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Le prévôt de la tribu déclare que quelqu’un s’est proposé de louer pour un loyer annuel de 350 florins le jeu de paume que les Conseillers et les Vingt-et-Un ont autorisé. Le nouveau bâtiment devrait revenir à 3 500 florins d’après les estimations, ce qui ne permet pas à la tribu de faire grand profit. Les échevins décident d’ajourner le projet.

1701, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 169-v) Freÿtags den 24. Junÿ 1701 – Hatt S. tit: hochgebietender Herr Oberherr die Hh. Rathh. und Hh. Schöffen Zu sich in seine behaußung erfordern laßen und proponirte weilen ohngangsten von gn. Hh. Räth und XXI.rn die gn. Vergönstigung erhalten, daß die Zunfft ein Pallenhauß, statt deß vorher gestandenen Commoedien Haußes uffrichten darff, so hatt sich dann dießer tagen N. N. angemeldet, umb deßwegen wann eines solte gemacht werden, daßelbe Zuentlehnen auch bereits wann ein solches in den standt wie Er es schrifftlichen prætendirt gestelt werden würdt, Zu Jährlichem Zinnß 350. fl anerbotten, Nach dem nun durch solchen gethanen Vorschlag, die bawcösten sich s. c. wohl vf 3500 fl. erstreckhen dörffen, und wann auch noch andere vf der Zunfft stehende widerzinnß vnd Besoldungen, darzu gerechnet werden, würde dennoch E. E. Zunfft kein sonderlicher profit außfallen oder beÿ kommen derowegen ein solches denen Hh. Schöffen Zubedacht überlaßen will, was hieinnen der Zunfft Zum besten gereichen möchte, sich Zue resolviren was hierinnen zu thun und vorzunehmen wehre.
Darauffhin unanimiter concludirt worden, daß mit erbawung solchen ballenhaußes annoch ein Zeit lang angehalten werden solle.

Les Quinze autorisent le montreur de marionnettes Charles Vasset le 13 février 1702 à donner des représentations pendant quatre semaines mais le jour seulement, en réglant trois livres aux deux aumônes

1702, Procès verbaux des Quinze (2 R 185)
H. Carl Vasset Joueur des Marionettes, vmb Erlaubnuß sein Spiel auff der Maurer Zunfft zu præsentiren. 73.
(p. 73) Montags den 13. Februarÿ 1702. – Ris. Ersch Carl Vasset Joueur des Marionettes, bitt in Unterthänigkeit Ihme auff der Maurer Stuben allhier sein Marionetten Spiel Zu halten, gn. Zu erlauben.
Erk. Willfahrt, doch mit dem Anhang daß er Nur des Tages Vnd gar nicht beÿ Nacht spielen solle, darbeÿ aber auch 3. lb in bede allmoßen erlegen, undt wo Er darwider thun vnd vber 4 wochen spielen solle, daß solches Von Einem löbl Policeÿ Gerict geandet werde solle.
Herr XV. Richshoffer, Herr Leitersperger.

La tribu des Maçons loue à Philippe Jacques Hoffmann le grand poêle et le petit à côté, la grande cuisine , la salle de danse et la resserre à grains. Le bailleur jouira de la cour pour les jeux de quille

1702 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 152
H. Johann Jacob Großmann der Maurer Und Stein Metz alß ietziger Zunfft Meister E. E. Zunfft der Maurer mit beÿstand Hn. Johann Jacob Grünwald Not. Publ. Und Zunfftschreibers allda
hatt in gegensein Philipß Jacob Hoffmanns des Schneiders mit beÿstand Heinrich Reichard des jüngern Schneiders seines Schwagers (signé) Philipß Jacob Hoffman, Heinrich Reichard der Jünger
im Nahmen ged. Er. Zunfft, Von ged. E. Zunfft in der Juden gaß gelegenen Hauß Nachfolgende gemach Und bequemlichkeiten Nemblich die große Stub sambt der Kleinen darneben Wie auch die Undere große Küchen, ferner den Tantz Platz Und fruchtboden, Mehr den kleinen Keller Under ged. Tantzplatz, Item den Genuß deß Hoffs zum Kegeln, doch so lang solcher nicht wird Verbauen wird. So dann das frucht Kästlein über der Schöffen Stub, alles auff ein Jahr lang Von Verwichenen Annunc. Mariæ dieses lauffend. Jahrs angerechnet – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 pfund

Les échevins autorisent de transformer le poêle du haut et la cuisine en logement

1702, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 182-v) Diengstags den 27. Junÿ 1702 – p° desjenigen baws, so in der übernohmenen Kuchen und obern Stub, mit dem underschlag Zue einer Wohnung gemacht werden solle, ist von dem herr Ober: Rathh. Hh. Schöffen und E. E. Gericht verwilliget, und dem jetzigen herrn Zunfft Meister Hanns Jacob Graßmann bestens recommendirt worden.

Les échevins constatent le 4 août que l’aubergiste Philippe Jacques Hoffmann ne paie pas son loyer en dépit des avantages qu’elle lui a accordés. Son beau frère et garant Henri Reichhard se déclare prêt à payer les sommes dues à condition que la tribu résilie son bail. Philippe Jacques Hoffmann se justifie le 10 octobre ; son garant déclare qu’il met fin à sa caution à Noël.

1702, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233) f° 183
Lehnung Philipp Jacob Hoffmann des Würths
(f° 183) Dingstags den 8. Augusti 1702. – Philipp Jacob Hoffmann der jetzige Würth, ist vorbeschieden und befragt worden, warumb Er seinen Zu vorauß versprochenen quartal Zinß nechst Verstrichen Joh: Baptistæ nicht bezahlt, derowegen solcher dißmahls ahne Ihn gefordert würdt, welcher dieße exception beÿgebracht, daß man Ihme auch den Kleinen frucht Kasten über der Hh. Schöffen stub entzogen deme gleich wider sprochen worden, daß er hiengegen davor in der underen Küchen eine Stub und Cammer über kommen hette, also solches Vor keine entschuldigug angenommen werden kahn, und dieweilen Er selbigen auch nicht Zugeben Vernehmen läßet, und wohl wißent, daß Er auch berührten quartal Zinß, nicht Zubezahlen vermag, als ist Heinrich Reichhardt, deßen Schwager und Bürg, deßwegen besprochen worden, der sich dahien erclärt, daß Er den Zinnß Zugeben nicht weigert, anbeÿ aber beditten, ehe und bevor Er solchen reichen thut, solle seinem Schwager angesagt werden, daß Er die Zunfft raume, so wolte Er entweder selbsten solche Zunfftstub beziehen oder an einen andern uberlaßen, so ist darauff hien Erkandt, daß Hoffmann der Würh, solchen quartal Zinnß innerhalb acht tagen von dato bezahlen, widrigen falls derselbe nicht mehr gelitten werden solle, Welchem nach zu geleben Er Hoffmann mit Mundt und handt E. E. Gericht Versprochen, dabeÿ Er auch gelaßen worden, Widerigen falls Er die Zunfft quittiren müßte.

(f° 185-v) Dingstags den 10. Octobris 1702. – Philipp Jacob Hoffmann der Würth, ist auff bescheidt vom 8. Augusti nechsthien widerumb vorbeschieden und der restirende Zinnß, so nach abzug bißhero daran bezahlter 20. fl. an ihn gefordert worden, Welche nachmahlen seine Vormahlige Exceptiones beÿgebracht, daß Er ein und anders nicht genießen Kahn, da doch das, was S. tit. Herr Ammeister Friderici & in dem undern Gemach mit eingelegten früchten genießet, am Zinß defalciren Zulaßen, bereits ercläret, anbeÿ E. E. Gericht auch wohl geneigt ist, die Jährliche Lehnung vollendts außzuhalten, Wann N. Reichhardt der bürg mit Content, und für solchen Jahrs Zinnß Zustehen, ferner erclären wirdt. Reichhardt præsens, will biß nechst künfftig Weÿhenachten jedoch mit dießer condition in der bürgschafft Verbleiben wann hiengegen Er durch den Bittel solchem quartal wein außzuschencken erlaubnuß herrn Hoffmann erbiet, sich hierauff innerhalb 14. tagen Vollkommen Zubezahlen, Mithien Erkandt, wegen herrn Heinrich Reichhardt Inn der bürg, mit Content, daß sich E. E. Zunfft noch die 14. täg gedulden wollen in Verbleibung deßen Aber Er Hoffmann gleich nach solchen 14. tagen Zuraumen schuldig sein solle, Warein herr Reichhardt consentirt, mit vermelden daß Er aber die bürgschafft länger nicht als bis nechst Weÿhenachten præstire, so seindt dann solchem noch erwehnte 14 tag noch ferners Zugelaßen und anbeÿ Ihme Hoffmann auch beditten worden, daß Er dann die Zunfft, weilen herr Heinrich Reichhardt länger nicht alß biß nechst weyhenachten bürg sein will, vf solche Zeit die Zunfft Zuraumen schuldig solle, welchem nach zugeleben mehrberührter Hoffmann mit Mund und hand versprochen.

La tribu des Maçons loue une partie de son poêle au maître d’armes Langlois. Le bail est passé en français (ci-dessous) à la Chambre des Contrats

1702, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233) f° 188
Lehnung mit Mons. Langlois getroffen
(f° 189-v) Mittwochs den 20. Decembris Ao. 1702. Ist durch S. Tit: Herrn Rathherr Haanen, herrn Rathherr Städel, herr Rathherr Schlitzweckh, herr Stäbler und Herrn Graßmann, als von E. E. Zunfft der Maurer sambtlicher Hh. Schöffen, und hierzu insonderheit abgeordneten hernach Volgende Lehnung mit Mons. Langlois getroffen worden
1. Ist demselben die große obere Stub, jedoch dergestalten in lehnung gegeben worden, daß derselbe schuldig sein solle, Wann die sambtliche Zünfftige vf den Schwörtag und beÿ deß herrn Ammeisters umbfahrt beÿsammen Erscheinen, Er soche große Stub Zulehren
2. den untern boden, so zu vor der dantzplatz geweßen, wie Er underschlagen, solle Ihme auch eingelüffert werden
3. die undere new gemachte Stub, sambt der Cammer darüber, wie auch die Kuchen davor
4. Item den Kleinen Keller, jedoch daß dem Büttel das vordere plätzlein an der Steeg vf der rechten handt verbleiben solle.
Vor solche überlaßene dreÿ Jährig Veraccordirte Lehnung und Nutzung solle Er der Entlehner vor das Erste Jahr 120 Gulden, neben Einem ohmen guten wein oder dreÿ gulden davor und daran gleich beÿ der Verschreibung in der Contractstub vor das Erste quartal 30 fl. Zuerlegen schuldig sein, und dann Volglich allezeit ein quartal Zuvor mit 30. fl abzahlen, Welche Lehrbrieff von nechst anbeÿ ruckhendt weÿhenachten Ihren anfang nehmen und dato 1705. sich wiederumb endigen solle. Wann nun nach verfließung, solchen ersten Jahrs, dieße Lehnung ferner noch überige zweÿ Jahr continuiren wirdt solle Er mehr nicht dann des Jahres 110 gulden, und gleichmeßig alle Zeit ein quartal Zuvor mit 27 fl 5 ß abrichten Mithien so sollen die öffen und fenster Ihme gantz und ohnzerbrochen gelüffert werden und beÿ deßen außzug Er Mons. Langlois auch schuldig sein solle, gleich wie Ihme solches alles gantz gestellet, Er es also auch widerumb Zuelüffern Verbunden sein. Endlichen so soll dieße Lehnung innerhalb zween oder dreÿen tagen in allhießiger Contract stub verschrieben werden, In zwischen haben sich beede Parthen hierunden eÿgenhändig underschrieben
Den 23. dito ist diße Lehnung in allhießiger Contract stub frantzösisch ad Protocollum gebracht worden, dabeÿ der Entlehner an H. Graßmann Vor das este quartal biß Annunc. Mariæ 1703. 30. fl und für den ohmen wein 3 fl. gleich bezahlt.

La tribu des Maçons loue une partie de son poêle au maître d’armes Langlois en décembre 1702 pour trois ans. Le bail est prorogé à plusieurs reprises, la dernière fois en avril 1719 pour neuf ans

1702 (23. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 529-v
Les Sr Josias Städel ancien senateur et marchand libraire ensemble Jean Jacques Grasman masson tous deux Deputés de la part du College de Mrs le Directeur et Eschevins du poele des Massons
bail au S Langlois maître d’armes
dans le dt. poele les appartements et commodités suiuantes, Sçavoir le grand poele d’enhaut donnant sur la rüe à condition tousjours de le uider tous les ans aux jours nommés Schwörtag u. ammeisters umfahrt pour l’assemblée du corps du dt. metier, Deplus on luy laisse comme dessus la place d’embas ou etoit autrefois la place à dançer comme elle est separée presentement En outre le poele neuf d ’embas auec La chambre dessus et la cuisine deuant et enfin la petite cave à condition toujours d’en laisser la petite place auprès de la montée à droite au garde du dt. poele, Le tout pour trois années à commencer à noel de la présente pour un loÿer comme il suit, Sçavoir pour la première annéee 240 livres tournois, Pour les deux années restantes 220 livres tournois
[in margine :] les Srs Stedel mentioné dans le Contrat cy contre, Jean Georges Hegelin et Jean Charles Loguel tous trois respectiuement Senateur, maître Echevin et Echevin de la tribu des massons d’icy, deputés de La part du College des Escevins de La dte Tribu, en présence du Locataire mentioné dans Le contrat cy contre, que Le dt. college a continué le bail cy contre pour 8 ans à commencer cette continuation à Noel de l’année 1705, le 25 sept. 1704
[in margine :] Erschenen Herr Johann Martin Schlitzweck Exsen. und Schaffner des Mehrern Hospitals allhier als ietzmahliger Zunftmeister hie vorbemelter E. Zunft der Maurer Hat in gegensein vorged. L’Anglois des Entlehners angezeigt und bekannt daß das gesambte Collegium der Herrn Schöffen allda (…) Ihme L’anglois * vier jahr lang, den 3. oct. 1711
[in margine f° 532-v° :] Fut présent le Sr François Henry Städel Conseiller et le Sr Georges Frederic Strehlin tous deux pour et au nom de La Tribu comme dessus deputés pour cela en vertu d’une sentence du 2.me Mars dernierement passé, ont declaré avoir continué le bail comme dessus au dt. Sr Langlois aux mêmes clauses et conditions comme dessus pour 9 ans à commencer à noel 1718 pour 150 livres tournois, le 28. Avril 1719

La tribu des Maçons loue deux coffres à grains au noble Philippe Christophe Gayling d’Altheim

1704 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 14-v
H. Joh: dam Acker, Paul Flach oberschreiber im Spital u. Joh: Jacob Graßmann alle alß resp: Zunftmeÿster u. Schöffen beÿ E.E. Zunfft der maurer, hierzu ihrer außsag nach von gesambten Collegio daßelbst bevollmächtiget
hatt in gegensein Hn. Philipp Jacob Mollingers Exsenatoris nahmens S.T. Jr: Philipp Christoph Gaÿlings von Altheim hochgräffl. Hanau: Lichtenbergischer geheimen Raths u. Jägermeÿsters
verliehen, auf gedachter stueb zween frucht kästen auf dem vordern stock über der großen Zunftstueb u. einen kleinen Kasten über der Schöffen stueb, auf 6 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1704, um einen jährlichen Zinß in summa 15 pfund
[in margine :] H. Frantz Heinrich Städel E. E. G. R. Beÿsitzer, Item Hr. Joh: Martin Schlitzweck Schaffer deß Spitals und Zunfftsmeister, in gegensein H. Rathh. Mollingers auf 3 jahr lang prolongirt, actum den 5. Xbris 1711

La tribu des Maçons loue la grande cave à David Hœlbe, aubergiste au Péage fluvial

1704 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 15-v
ut immediate supra [H. Joh: dam Acker, Paul Flach oberschreiber im Spital u. Joh: Jacob Graßmann alle alß resp: Zunftmeÿster u. Schöffen beÿ E.E. Zunfft der maurer, hierzu ihrer außsag nach von gesambten Collegio daßelbst bevollmächtiget]
hatt in gegensein David Höllbe würths auf dem wasserzoll
verliehen, auf besagter Zunftstueb den größesten keller unter der großen saal, welchen er bereith 2 jahre in lehnung hat, auf 9 jahr lang anfangend auf A. Mariæ 1704 – um einen jährlichen Zinß nemlich 6 pfund

Le prévôt propose de faire remplacer les poêles en profitant d’une occasion de vendre les anciens. Langlois demande l’autorisation de placer un poêle à côté de la cheminée de sa salle.

1705, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 29) Dienstags den 6.ten 8.bris A° 1705
Hr Oberherr proponiret demnach Er gesehen d der offen in der großen Stuben Zimblich alt und dahero wohlstünde, Weilen man die gelegenheit ahne dem aus die hand bekomme, selbigen Zuverkauffen, einen andern offen ane statt deß alten dahin setzen zulas&en und hette er bereits den alten offen, mit einrathen einiger Herren Schöffen an H. XV. Spielmann, alß ab* E. E. Zunfft der fischer*en * in ein Gaststub setzen wollen umb 30. lb. d. Verkauffet (…)
(f° 29-v) Hr Oberherr meldet ferner daß Ihne Mr Langlois angesprochen Ihme einen offen neben das Camin in den Saal setzen Zu laßen.
Erk. mann solle Zuvorderist sehen, wie hoch er etwann kommen möchte, und wann es nicht so hoch Käme könnte mann demselben wohl darinn willfahren.

Langlois est autorisé à remplacer par un mur la cloison lattée de la salle derrière l’escalier

1709, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 85) Mittwochs den 25.ten 7.bris 1709 – Mr Langlois ersucht die herren Schöffen Ihme die Wand am Saal hinden beÿ der Steegen Zu Zumauren Zulaßen, so mitt brettern nur Zugemacht. Erk. und Willfarth.

Alexandre Langlois qui vient d’acheter une maison des deniers de sa femme résilie son bail en proposant de laisser à la tribu les améliorations moyennant 300 livres tournois. La commission estime que la somme est trop élevée. Les parties s’accordemnt finalement à une somme de 200 livres. La tribu conserve les éléments qui figurent à l’inventaire, dont un billard

1723, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 78) Montags den 10.ten Maÿ 1723. – In sachen H. Langlois proponirte H. Rathherr Städel, daß derselbe Ihme heute früh angesagt, daß weilen Er beÿ denen herren Schöffen nicht reussiren können, die Zunfft in seinen nahmen an jemand anders so Lang seine lehnung währt, Zu verlehnen, er aber das hauß, so er auß seiner frauen mittlen erkaufft, selbten bewohnen mußen, als wolle er die Zunfft raumen, sich aber das Jenige, was er gebauen vorbehalten haben, hoffende, man werde Ihm selbers nicht disputiren, sondern sich deßhalben mit Ihme gebührend abfinden und deßwegen Zweÿ herren die solches Untersuchen abordnen.
Warauff er H. Langlois solches selbsten proponirt, vnd vor deßen abstand auch was er bauen Laßen 300. Livres fordert.
Warauf H. Rathherr Acker, H. Berga Vnd H. Erlacher deputirt wurden, Zusehen waß er gemacht habe. Die referirten Vnd Zwar H Rathherr Acker, daß dießer preis Viel zu hoch, Vor das jenige waß er gemacht, könte Ihme die helffte offerirt werden. H. Berga schätze es auch nur auff 150. Liv. oder möge es wegbrechen. H. Erlacher, der boden den er machen Laßen, seÿe Zimlich durchgetretten, vnd das ubrige was er gemacht auch nicht viel sonderlich werth, schätze es auch nicht höher dann 150. Livres, oder möge es wegbrechen, werde nicht 30. fl daraus Lößen.
H. Langlois stunde wider vor mit vermelden, er hätte die schafft in der Kuchen Vorgestern als welche unter obigen 300. Livres nicht begriffen, sondern er sich expressé Vorbehalten.
Erkandt, Ist auff der herren Deputirten abgestellte Relation Ihme 150. livres davor offerirt, angesehen es noch sehr raisonnable vnd derselbe wan er es wegbreche, Kaum so viel davor erhalten würdte, als es Ihne Kosten wird, dagegen er alles wie es jetzo im stand ist, daß stehet, der Zunfft eigenthümlichen überlaßen vnd bleiben oder aber wan Er sich damit nicht begnügen wolle, seine gemachte arbeit abbrechen vnd die Zunfft wieder im Vorigen standt setzen solle.
Ille. könne weniger nicht als 300. livres nehmen habe Inhn Ja das Camin allein 40. thaler gekostet.
Warauff nochmahlen eine Umbfrage gehalten vnd per Majora obige Erkandtnus, daß man Ihme mehres nicht als 150. Livres davor Zahlen, Vorhero aber Ihro Gnaden den herrn Oberherrn ehe mans abbrechen Laße, part davon gegeben werdten solle, nochmahlen Confirmirt worden.

(f° 79-v) Mittwochs den 19. Maÿ 1723. – H. Rathherr Städel proponirte, waßgestalten herr Ammeister auff das Jüngsthin von samtlichen herren Schöffen an Ihn abgeleßene schreiben sich vorderistens Vor das Ihme gegönte present schuldig bedanke, wegen des H. Langlois aber sich durchgehends mit deme conforrmire, was samtiche herren Schöffen darinnen schließen werden, selbiges auch völlig Confirmiren und Ratificiren wolle. Indeme er H. Langlois seithero gelind genug tractirt und gehalten worden.
Warauf dann vnter samtlichen herren Schöffen nochmahlen eine Umbfrag gehalten Vnd per Maiora Erkand worden, daß man Hme H. Langlois zu deren Letst bestimbten 150. Livres annoch 20. livres addiren vnd also samenthafft 170. livres bezahlen, dagegen aber derselbe alles in dem stand, wie es anjetzo ist, stehen Zu laßen oder aber da er sich mit diese 170. livres nicht begnügen wolte, das Jenige was er gemacht, weg zu brechen, Und die Zunfft wieder in vorigen alten stand Zu stellen schuldig seÿn solle. Alß man nun Ihme H. Langlois solches darauff eröffnet, Löße er sich vernehmen, daß er endlichen vor alles 200. livres annehme, vndt der Zunfft eigenthümlichen abtretten wolle, demnach wurde abermalen eine Umbfrag gehalten, und endlichen Ihme die 200. livres unanimiter accordirt, mit dem anhang, daß er dann alles, was er seithero gemacht, der Zunfft eigenthümlich abtrettenn solle, so sein H. Langlois selbstiger anzeig nach in folgenden stücken bestehet Als
Erstlichen die Kunstöffen in der Kuchen samt den eißen
der undere Fußbden in der stuben darneben
das Fenster über dem Keller im Hoff
die höltzerne dielenwand mit Zween thüren mit frantzösischen Schloßen Zwischen deßen wohnstuben vnd frantzösischen Camin Cammer
die hölzerne dielenwand Zwischen dem billiard gemach vnd hoff
Ein Eiserner offen underm billard gemach, samt dem Kachelwerck vnd darzu zugehörigen Camin, auch eißernen rohr
Zweÿ eiserne offen thürlin, wo mann einfeurt, samt den eisernen blatten ane dem frantzösischen Camin
der Fueßboden in der wohnstub vnd billard gemach
die Zweÿ Fenster im billard, so auff die gaß gehen
die bänck im billard
der garthen vnd hinderschopff, samt deme was darzu gehörig, vnd in dem garthen würcklichen stehet.

La tribu des Maçons accorde à titre précaire au chirurgien major Pierre du Conte la permission d’ouvrir des jours vers le poêle des Maçons au premier étage de sa maison

1723 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 508-v
im nahmen Löbl. Collegÿ der H. Schöffen und Ehrs. gerichts E. E. Zunfft der Maurer H. Georg Friedrich Ströhlin Apothecker und E. Kleinen Raths Beÿsitzer, Ferner H. Michael Erlacher werckmeister des Frauenhaußes und H. Quirinus Berga Steinmetz und maurermeister auch E. E. kleinen Raths Beÿsitzer, alle dreÿ Schöffen gedachter Zunfft
in gegensein H. Pierre Du Conte ancien Chirurgien Major des hôpitaux du Roy
demnach derselbe E. E. Zunfft der Maurer H. Oberherren und Schöffen ohnlängst ersucht in seiner allhier in der Juden: gaß einseit neben einer zur Neuen Kirch allhier gehörigen Diaconat behausung anderseit neben H. XIII. Gangolff und zum theil neben erwehnter Maurer Zunfft stub gelegenen Behausung und zwar in dero hindern Stock auff den ersten Stockwerk ein Fenster oder taglicht durch die zwischen ihme und gedachter Zunfft gemeinschaftliche maur in deroselben gartten sehend brechen und in dieselbe vergönnungs weiß setzen zu dörffen, als haben H. Schöffen und gericht offt bedüttener Zunfft sich dahin entschloßen, daß Sie ihme die erlaubnus in gedachtem stock und durch die gemeinschaftliche Maur ein Fenster in ihrem gartten sehend zu setzen und zu brechen, dergestalten als eine bloße vergünstigung und precarium ertheilen wollen, daß selbiges 4 schuh hoch von dem boden des Zimmers, in welches sothanes fenster gesetzt werden soll, ahn zu rechnen, 6 werckschuh in der höhe und 4 in der breitte haben auff H. Du Comte Maur: helffte das fenster gestell gesetzet mit 7 gleichling von einander stehenden stangen vergrembßet und außerhalb des fensters ein 3 schuh hoher und daßelbe umb so viel im liecht mithin zur helffte bedeckender Kupffernen Stechladen angehenckt werden, anbeÿ auch er H. Du Comte deßelben, Erben, Nachkommende und jeweilige Besitzer deßen obbeschriebenen behausung zu allen und jeden Zeithen verpflichtet sein sollen, das auff seine cösten verfertigte vergönnte fenster und stechladen wiederumb hinweg zu thun zu zu mauren, und die gemeinschaftliche maur in vorigen und bißherigen stand zu stellen, so bald und offt die vergönnende Zunfft solches begehren wird

La tribu des Maçons loue au marchand Jean Michel Essig le logement dont jouissait auparavant Jacques Terraillon, interné pour démence à l’hôpital

1725 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 575
im nahmen E. E. Zunfft der maurer allhier H. Johann Adam Acker als Rathherr, Ferner H. Georg Friedrich Stöhlin E.E. kleinen Raths alten beÿsitzers und H. Frantz Mathias Zäpffel E.E. kleinen Raths dermahligen Beÿsitzers als Zunfftmeister
in gegensein Johann Michael Eßig des handelsmanns
auff erwehnter Zunfft Stueben unten im hoff die untere neben ein ander liegende in einer Stuben Camin Kammer und einem großen Saal bestehende Zimmer, Ferner die Kleine Stueb beÿm bronnen sambt der darneben sich befindlichen Kuchen und zweÿen Küchen, Cabinets, mehr den gartten sambt zugehörden und endlich den gewölbten kleinen Keller wie solches alles Jacques Teraillon vormahliger handelsmann so sich dermahlen wegen verwirrten verstandts in allhießigem hospital befindet bißher lehnungsweiße inngehabt, zufolg eines aus dem gerichts Memoriali ged. Zunfft extractus vom 12. Octobris jüngst getroffen worden, auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von nachst bestehend weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la tribu des Maçons à vendre à leur voisin Gérard Geoffroi Becker la moitié du pignon mitoyen puisque le cessionnaire (1) établit ce droit d’après son acte d’achat, (2) a démoli une partie du mur, ce qui mènerait inévitablement à un procès, (3) offre une somme de 300 florins

1729, Conseillers et XXI (1 R 212)
E. E. Zunfft der Maurer erhalt ein Decretum alienandi. 271.
(p. 271) Sambstag d. 30. Julÿ – Lt. Fuchß, Nomine des H. Oberherrn und Hh. Schöffen E. E. unfft der Maurer, in deren nahmen Vor Euer Gnaden erscheint H. Malo Auguste Saussard alß iezmahliger Zunfftmeister, producirt unterthäniges Memoriale und bitten, umb gnädige Ertheilung des Decreti alienandi handelt innhalts.
H. Advocat Scheffmacher sagte, Es begehre die anruffende Zunfft, daß Meine Herren Ihro erlauben möchte die helffte des ihr zuständigen giebels, insoweit derselbe die Beckerische behausung und gerechtigkeit berühret, eigenthümlich Zu überlaßen, und gegen erlag 300 gulden Gerhard Gottfried Becker zu Verkauffen, Bekandten Rechtens wären daß beÿ alienierug der Minderjährigen kinder güther die nothwendigkeit erfordert werde, da hingegen beÿ Veräüßerung der Collegiorum und Communitäten Wie die Zunfft ist, ihrer Immobilium der Nutzen allein nöthig ist, Nun ergebe sich solcher aus deren in dem übergebenen Memoriali enthaltene umbstände augenscheinlich, Wohl erwogen 1° der gemelte Becker bereits das Jus hat Vermög deßhalben auffgerichteter Contract: Verschreibung das Wiederläger eines Gewölbts in der Zunfft gibel einzubrechen, Wie auch eilff unterschiedliche Körpffer einzulegen, 2° derselbe einen theil sothanen hirn und wieder schadhaffen giebels abgebrochen hat, und durch Verschiedene merckmahl bewogen berechtiget Zu seÿn glaubt einen theil besagter maur alß sein eÿgenthumb anzusprechen, Folglichen die Sach ohne Zweiffel Zu einem Proceß außbrechen Würde, deßen außgang ungewiß, die dabeÿ aufflauffende unkosten hingegen unvermeidentlich, und 3° Becker eine ansehnliche Summ erstgemelten umbstands ungebracht, nemblichen 300 gulden Vor diese helffte des giebels, Worauff er schon eine Servitutem hat, offerirt, derowegen Wolte er der meinung seÿn, daß der Implorirenden Zunft mit gebettener Erkaubnuß könte Willfahrt, und das Zu Vollziehung des Vorhabenden Kauffs erforderliche Decretum alienandi ertheilt Werden, iedoch mit diesem anhang daß die empfangende 300 gulden zu der Zunfft nutzen anderwertig sicher Wiederumb solte angelegt werden.
Erkandt, Wird H. Advocatien Scheffmacher Anspruch durchaus befolgt.
Deputati H. XXI. Gonion und H. Rht. Pfeffinger.

La tribu des Maçons vend la mitoyenneté du mur à Gérard Geoffroi Becker qui est autorisé à y poser des corbeaux suivant un acte de 1647

1729 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 396
E. E. Zunfft der Maurer H. Oberherr S.T. H. Funffzehner Johann Gerhard von Stöcken, S.T. H. Johann Martin Schlitzweg Ein und Zwantziger, H. Rathh. Frantz Mathias Zäpffel, H. Rathh. Frantz Heinrich Städel, H. Georg Friedrich Ströhlin, H. Johann Quirinus Berga, H. Carl Frantz Hannong, H. Samuel Zanger und H. Lt. Johann Sebastian Gambs, allesambt schöffen und Rathherren beÿ ged. Zunfft, mit zu ziehung H. Not. Johann Daniel Lang Zunfft schreibers daselbst ane einem
und H. Gerhard Gottfried Becker des Schwerdtfegers andern theils
demnach biß anhero die jeweilige eigenthumbs; besitzer der nunmehr ged. H. Becker eigenthümlich zuständig allhier in der Juden gaß einseit neben besagter Maurer Zunfft Stub liegende behausung vermög einer in allhies. C. Contract Stuben am 14. Julÿ 1647 auffgerichteter Verschreibung berechtiget gewesen eine gewiße anzal Köpffen, nemlich 11 derselben, verschiedene gewölb wiederläger und Camin schoß, in der Zunfft eigenen giebel und Maur, so an der Beckerischen behausung stehet, und dieselbe einer seiths großen theils beschließet jure servitutis dominantis zu legen und zu allen zeiten darinn zu haben und aber er Becker ohnlängst ahn ged. Ehrsamen Zunfft der Maurer die freund nachbarliche ansehnung gethan, ihme die helffte sothanen giebels kauffweiß eigenthümlich zu überlaßen, als haben Sie im nahmen gesamter Ehrsam. Zunfft der Maurer ihme seine begehren willfahren wollen (…)
ihme H. Becker und denen jeweiligen Eigenthums besitzern deßen neben der Zunft liegender Behausung (…) verkaufft
die ohnvertheilt helffte ahne der der Zunfft bißher allein eigenthümlich zuständig gewesten Maur und Giebel, von dem end des mittleren gebäudes des Beckerischen haußes ahn längst des langen schmalen halbdacheten gegen dem gartten ziehenden gebäudes, und umb das Eck gegen dem Franckischen hauß herumb ziehend, welcher giebel da selbst in so weith er die Beckerische behausung und gerechtigkeit berühret in der länge 72 werckschuh und 8 zoll, in der höhe aber von dem boden an ohne das fundament 25 werckschuh haltet, alßo und dergestalten daß er Becker und seinen Nachkommende befüegt sein solle, die giebel Eißen Umb die Maur Vest zu halten durch die gantze Maur dicke einzuziehen und durchzubrechen, die Balcken aber und etwann neu einzulegen vorhabende Käpffen nur biß die helffte des giebels einzulegen, laßen gleiches Recht wegen der giebel eißen Balcken und Käpffer verkaufende Zunfft zu allen zeithen gedeÿen muß,
dahingegen ist H. Becker verpflichtet die bereits 25 schuh hohe zur helffte verkauffte Maur und giebel in so weith er dieselbe zu erhöhen gesinnet ist auff seine alleinige Unkösten ohne der Zunfft beÿtrag mit einem allhiesigen gantzen stein oder Maurstein dick gantz zu begreiffen und auffzuführen, und sich dazu geseumder* weder salpetricht noch sonsten angesteckter sondern wohlgebrannter stein zu bedienen, mit dem Vobehalt, daß gleich wie bereits stehende theil des giebels vermög jetzt getroffenen Kauffs gemein ist, alßo auch der zu erhöhen vorhabende theil deßelben zwischen den jeweiligen besitzern des Beckerischen haußes und der Zunfft stub der Maurer allerzeith gemeinschafftlich sein und bleiben, und dießen letztere aber kurtz oder lang beÿ etwann aufführenden gebäuden der erhöhende maur ohne entgeld sich zu bedienen berechtiget, klein theil aber macht haben solle, einige öffnung oder durchbruch über diejenige so sich krafft angezogener Verschreibung de Anno 1647 Beckerischer seithen in erwehntem giebel befinden und durch denselben zu machen Auch ist H. Becker verbunden in der Zunfft erhöhen vorhabende Maur beederseits nemlich auff seiner und der zu seithen ordnungs mäßige blindlöcher verfertigen zu laßen und die Maur auff seithen der Zunfft stub zu bedünchen – um 150 pfund

Les échevins renouvellent le bail du marchand Essig en lui louant aussi une cave à condition que les modifications appartiennent à la tribu sans compensation. La baraque en bois que le locataire a fait élever dans le jardin reste sa propriété. Le locataire ne devra pas entreposer de suif dans la cave

1733, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 142-v) Donnerstags den 12. Novembris 1733 – Ihro Herlichkeit Herr Oberherr proponirte die Herren Schöffen der Ursachen berufet zu haben, weilen H. Eßig schon beÿ einigen herren sich umb eine Neue Lehnung angemeldet, warauff man dann Ihne H. Eßig beschicket, vnd dießer zu verstehen gegeben weilen seine Lehnung zu Endt gehe, v aber verschiedenes mit seinen großen Costen in seiner wohnung machen laßen, auch weilen Er den Keller nicht dabeÿ gehabt, und alß auch beÿ wohlfeilen Zeiten Kein wein einlegen Können, alß habe er sich beÿ Zeithen anmelden, vnd umb prolongation der Lehnung auch umb Neue Lehnung des Kellers bitten wollen, was ein anderer gebe, wolle er auch darvor geben.
Warauff dann eine Vmbfrag gehalten vnd per Majora Erkandt worden, Ihme H. Eßig vor einen andern die præferenz Zu gönnen dahero einige articul auff zu setzen und zu projectiren solche Ihme H Eßig Zu Communiciren vnd deßen meinung darüber anzuhören Warauf denn Concludirt wordten
1. daß man denselben vor die bißherige inngehabte Wohnung, Garten vnd anderer Plätz zu sambt den großern von H. Francken seel. seithero eingehaltenen Keller sammrnthafft 150. fl. Jährlichen Zinnnßes abfordern solle.
2. daß alles das Jenige, Waß er H. Eßig in denen wohnungen vnd Zimmern wie auch ane dem Garthen ane bau, beßerung, vnd andern derglechen Cösten seithero angewendet, der Zunfft eigenthümlichen Zugehören Vnd verbleiben, vnd Er H. Eßig weder Jetzo nicht ins Künfftige ane besagte Zunfft nicht das geringste deßhalben Zu erfordern, noch ane dem haußzinß etwas abzuziehen befugt seÿn solle, warunter aber
3. die Jenige höltzerne hütt, welche er H. Eßig im hindern hoff ane die Maur setzen Laßen, samt dem Keßel, vnd was darinnen enthalten ist nicht begriffen seÿn, sondern selbige Ihne H. Eßig Verbleiben sollen.
4. daß derselbe in den großen Keller durchauß Kein Unschlitt Zu thun berechtiget widrigen falls Und da solches herrschafft die Lehnung ex ipso auffgehaben seÿn soll.
5. sollen die auff Ihne mit einrechnung gegenwärtigen Jahrs in Extantzen stehende 12. fl. hauß Zinß in ansehung obgemelte Reparationes der Zunfft verbleiben, Ihne H. Eßig nachgelaßen und davor weilen nichts an Ihne gefordert werdten.
Zur entschlsung obiger puncten, vnd ob er H. Eßig solche dergestalten acceptiren wollen denselben acht tag Zeit gegeben worden.

La tribu des Maçons passe le bail correspondant à la Chambre des Contrats

1734 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 28-v
E. E. Zunfft der Maurer allhier Rathh. H. Lt. Johann Sebastian Gambs, Ferner H. Johann Adam Acker Exsenator und H. Lt. Johann Gerhard von Stöcken als zunfft meister
in gegensein H. Johann Michael Eßig des handelsmanns
auff erwehnter Zunfft stub unten im hoff die nebeneinander liegende in einer stueb Camin Kammer und einem großen Saal bestehende Zimmer, ferner die kleine stueb beÿ dem bronnen, die sich darneben befindliche küchen und zweÿ Cabinets, Mehr den gartten samt zugehörden, den gewölbten kleinen Keller, den großen Keller so weÿl. H. Johann Daniel Franck handelsmanns und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers seelig lehnungsweiße inngehabt, so dann über der großen Zunfft stub befindliche zween fruchtkästen – auff 13 nacheinander folgenden jahren anfangend von weÿnachten jüngst verfloßen, das erstere Jahr 80 pfund jedes der übrigen 12 jahre 75 pfund
daß der entlehner nicht befuegt sein solle, in mit entlehenten größer Keller einiges Unschlitt zu legen (…), Jedoch soll er berechtigt sein, die in mit verlehntem hindern hoff an die Maur gesetzte zum Unschlitt schmeltzen gewidmete hütten, schmeltz Keßel und andern zum Liechtermacher dienende werckzeug nach geendigter lehnung auff seine Uncösten wieder weg zu nehmen, Weither verpflichet sich der H. entlehner ahne statt derjenigen dielenwand, die sich rechter has der einfarth von der gaß in den hoff befindet, eine starcke Riegel wand an der die Pfosten und Riegelholtz 5 zoll dick und 14 schuh hoch auch die pfosten wenigstens 7 biß 8 zoll breit sein sollen, wie auch in der Schlaffkammer von dem mittel der langen dielenwand beÿ der einfarth eine zwerchwand von 25 schuh lang die an der Riegelwand der stuben anschließet und auch 14 schuh in der höhe, 5 zoll in der dicke und die pfosten gleich falles 7 biß 8 zoll in der breittte haben sollen, und daß dieße beede Riegenwändt dreÿmahl verriegelt auch sowohl ein: als auswendung mit einem glatten wurff, dem holtz zugleich bestochen, nicht weniger die thür mit einem glatten Chambranle versehen, und mit einen frantzösischen schloß beschlagen werden solle, auff seine cösten verfertigen zu laßen
[in margine :] im Nahmen verlehender E. E. Zunfft der Maurer H. Rathh. Georg Friedrich Ströhlin und H. Johann Peter Pflueg Stattlohners an einem und Entlehenden H. Eßig am anderen theil (…) auff 9 nacheinander folgenden jahren continuirt anfangend von nächst künfftigen weÿhnachten, d. 22. Julÿ 1746

1744, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 237)
f° 220 den 13 November
H Pick des tantzmeisters welcher die große stub Lehnen wolte

L’architecte Pflug (François Pierre Pflug) a présenté un dessin des constructions que pourrait faire la tribu. Comme il est absent, la discussion est reportée à son retour.

(f° 41) Freÿtags den 25.ten Junÿ 1748.
Weilen H. architecte Pflug deßen H. Vatter seel. in vorigen Zeiten schon einen Riß, wie die Zunfft Könte gebauet werden, gemacht hat, dermalen abweßend ist, könne man ohne deßen Inspection nicht schließen, nach deßen Zuruck Kunfft aber Ihro Gnaden dem H. Oberherr communicirt werden.

Le prévot expose le 25 juin 1749 que les moyens de la tribu sont insuffisants pour faire les travaux dont certains sont nécessaires et d’autres amélioreraient le confort. Il propose de construire un théâtre qui ne coûterait pas très cher et rapporterait des sommes conséquentes. Les chefs de chantier et le préteur royal ont d’ores et déjà donné leur accord. Les échevins approuvent la construction d’un théâtre. Le projet sera élaboré par une commission. Il faudra cependant s’accorder avec Essig qui loue le terrain à surbâtir. Le prix sera payé des fonds de la tribu, le reste sera emprunté à une seule personne. Le chef de chantier Samuel Werner évalue la construction à 4 500 florins.
Léopold Schuch avance 1000 écus qui s’ajoutent aux fonds propres de 311 livres. Le consul prêtera 300 florins pendant six ans sans intérêt. La plupart des échevins propose de prêter une somme dans les mêmes conditions. Jacques Gallay propose ses services plutôt qu’une somme.
Le 23 décembre, le consul rapporte que le préteur royal souhaite que le projet avance. Le locataire Essig fait cependant des difficultés, à quoi le préteur royal répond que la tribu devant être considérée comme mineure, elle n’est pas tenue par son bail. Certains échevins font de nouvelles offres de prêt.
Le prévôt propose le 17 octobre 1750 un usage du capital qui était destiné à construire le théâtre.

1749 (2.6.), Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 63) Montags den 2.t Freÿtags den 25.ten Junÿ 1749.
Herr Oberherr proponirte, wie daß Er dießer Zunfft schwache Kräfften in Erwegung gezogen, vnd dahero Vornehmlich Zu vigiliren, wie dieselbe wieder Zu Kräfften Vnd in auffnahm gebracht werden möge, wan nun einige reparationes auff derselben Vorzunehmen theils höchst nötig, theils der wohlstand erfordert, wan aber der letztere Plan solte in stand gesetzt werden, dörffe es eines theils sehr hoch Zu stehen Kommen, andern theils aber man doch soviel Zinß nicht davon Ziehen, so seÿe er auff die gedancken gefallen, vndt den lähren Platz Zu profitiren, ein Comœdianten hauß, da ehedeßen auch schon eines da gestanden, Zu erbauen, welches primo nicht so viel alß das andere gebäu Kosten, vnd 2.do dannoch ein nahmhaffter Zinß daraus gezogen Vnd man dadurch desto ehenter wieder Zu den auslegenden Capital gelangen würde, Weßhalben auch Er herr Ammeister würcklichen mit Herrn Prætore Regio davon geredet, auch Zum überfluß H. Werckmeister Erlacher Vnd H. Werner dahin zu gehen ersucht, welche es auch gethan, Vnd er herr Prætor Regius sowohl Ihme als beeden herren Werckmeistere eine Völlige approbation gegeben auch die Zunfft dabeÿ Zu Souteniren Versprochen, Währe dahero die frag
1) Ob mann gesinnet wäre, ein Comoedianten hauß auff der Zunfft Zu bauen. Resp: Ja.
2) die art vnd weiß wie soches anzugreiffen wäre. Wär eine ex Collegio der H. Schöffen von der Maurer Profession zu ersuchen einen Riß vnd überschlag davon zu machen wie hoh es Zu stehen käme, so dann auff das gewuste* Zu accordiren vnd einige herren als dan abzuordnen welche auf deren Execution vnd bewerskstelligung ein wachsames aug haben dahero Er H. Werner Zum Riß, H. Erlacher, H. XV. secretarium Städel vnd J. (-) Zur Obsicht ersucht haben wolle.
3. Ob vnd Wie man sich mit H. Eßig dem man den Platz verlehnt abfinden könne, weßwegen derselbe befragt, waß Er disfalls Zu thun gesinnet, Ihme remonstriret, geschehe Zu keinem andern Entzweck, alß der Zunfft bestes Zu observiren, seÿe nur umb den garten Zu thun, der Ihne ohnedem nicht viel eintrage.
Ille bitte sich bedenck Zeit bis morgen auß, solle seine antwort den herrn Ammeister morgen hinterbringen.
Herr Ammeister regerirte, Er habe Ihme schon Vor Vierzehn tagen nachricht gegeben vnd Er inner dieser Zeit sich wohl bedencken können, was er an der hindern maur auff die einen seiten verliehre, wolle man Ihne auff der Zunfft kosten ane die andere Seith beÿ der Schöffen Stub wieder hinsetzen laßen, Vnd ein bau habe die Lehnung auff.
4) Wo man der fond dazu hernehme, wie noch der Recess seÿe, ob man der Zunfft Capital darzu Employiren, vnd daßelbe auff Kundten, vnd den überrest ane seithen der herren Schöffen beÿtragen wolle warzu er seines orts ebenmäßig sich offerire abgeordnet, daß Zu Evitirung allen Verdrußes vnter deren H. Schöffen, welcher Zum costen wieder bezahlt werden solte, beßer gethan seÿn wurdte, die völlige Summ so man über den recess und danneggerische Capital brauchet, an einem orth allein auff zu nehmen, vnd selbige alß dann cum Interesse successivé wieder abzuführen.
Hh. deputirte, H. Rathherr Hannung, H. XV. Secretarius Städel, H. Werckmeister Werner, H. Gallay.

(f° 76) Montags den 13. Octobris 1749. Post hæc die Hh. Schöffen alleine
Herr Ammeister habe Jüngst die Ehre gehabt, Zu proponiren, daß der Platz Vor die Zunfft nicht beßer könte angewendet werden, alß wan Ein Comœdianten hauß dahin gestellet wurdte, dahero denen herr beliebet Zuvor ein Riß machen Zu Laßen, so durch H. Werner Würcklichen gefertigtet vnd deßen überschlag auf 4500 fl. geschätzet worden, nechst deme herr Ammeister den riß auch H. Lohner gewiesen, der das holtzwerck auff 2800 fl. geschätzt, ferner solches H. Prætori Regio gewiesen, der es auch vollkommen approbirte und mit dem bau fortzufahren consentiret.
H. Leopold Schuch habe Zwar anfänglichen 1000. thaler auff der Lehnung zu avanciren Versprochen, seÿe aber vermuthlich durch andere, weilen Es die tucher Zunfft nicht gern sihet, davon detournirt werden, dahero sich alle Zeit die preferenz ausgebetten.
Den fond nun betreffend, weilen nur 311. lb in recess übrig, mithin zu bewerckstelligen dieses gebäu noch ein ansehnliches erfordert werdte, ob die Herren Schöffen in limiten das weitere benötigte an einem orth auf zunehmen, und Einer vor den anderen in Solidum personaliter sich zu Verbürgern, wie einige der meinung weren, oder aber ein gewißen fond zusammen zu schießen, einige Jahr ohn Interesse der Zunfft Zu laßen, welches Er Vor das rathsambste hielte, In dem die Interesse dadurch ersparet werden und man das remboursement desto ehenter verfügen Könne.
Er Herr Ammeister umb der Zunfft Interesse zu de*diren, offerirt vor sich der Zunfft auff sechs Jahr ohne Zinß vor zu schiesen 300 fl. mit dem anhang, daß derselbe raône der wider bezahlung Keine præferentz prætendire, sondern wan etwas von gelt vorhanden vnd wieder remboursirt werden kan, einen Jeden mithin den Ersten wie den Letzten pro rata seines Vorschuses geschehen solle, vnd also samtliche herren Schöffen zu einer Zeit wieder bezahlt wurden.
Herr Rathherr Hannung offerirte der Zunfft ohne Zins vor zu schießen auff obige weis 150. fl.
H. Rathherr Gambs offerirte auch auff 6 Jahr ohne Zins zue avanciren 150. fl.
H. Werckmeister Erlacher braucht das geld Zu seiner handthierung, könne sich also zu nicht Verstehen
H. Doctor Haan offerirt auch auff obige weiß 150 fl.
H. Geörg Michael Müller, was anderer herrn thun wollen, Er sich auch nicht erschwehren nemblichen beÿzutragen 150. fl.
Hr Johann Friderich Strehlin so fern mann sie nicht gleichbalden braucht, weilen Er sein geld zu erkauffung seines haußes employirt, offerirt gleichfalls 150. fl.
Herr Fischer könne sich noch nicht resoluiren,
Hr Röderer bedaure für dermalen nicht im stand zu seÿn der Zunfft seine ergebenste dienste Zuerzeigen, reservirt sich aber, so bald etwas überkomme, gleich anderen herren Schöffen beÿzutragen,
H. Gallay offerirt auch aber erst auff ostern 150. fl.
Ego der Zunfftschreiber offerirte ebenmäßig 150. fl.
Herr Ammeister proponirte Ferner, ob Es denen Jenigen herren, welche nichts beÿzutragen belieben, nicht gefällig wäre, daß die Zunfft Ihr quantum anderwärts auffnehme, vnd Sie insolang den Zins davon enrichteten, oder aber In Zwischen auff Ihre præsens geldter renuncirten, vnd der Zunfft loco des Zinses überliesen, damit ein gleichheit unter denen hh. Schöffen gehalten werden, vnd keine Jalousie entstehen möge.
Und damit die Zunfft desto Ehenter wieder in stand komme, das remboursement Zu Verfügen, könte man die Zunfft Imbiß so lang einstellen.
Ingleichen hatten sich einge der neuen herren Schöffen vernehmen laßen, vor Ihren Schöffen Imbiß Lieber der Zunfft etwas in geld beÿ zutragen, welches er denen herren Schöffen, überlaßen wolten, wäre au profit de la tribu.
H. Gallay hielte sich vor eine größere Ehr, wan er die H. Schöffen Tractiren Könte als das geld dafür Zu geben.
Herr Oberherr seÿe nicht als ein gesetz vorgeschlagen, sondern weilen sich diese herren Vieleicht nicht Verwerfffen laßen wollen, keine imbiß gegeben Zu haben vnd dadurch einige Jalousie zu erwecken, ob Ihnen beÿ Jetziger theuren Zeiten etwas in geld au profit de la tribu, zu geben nicht ange* ware.
H. Gallay wiedeholte nochmalen sein voriges offertum, sich eine großerer freyde davon zu machen, die herren zu tractiren, Auff befragen aber warzu er sich in geld zu erklären beliebig möchte, antwortete Er, Er seÿe der Jüngst vnd habe noch Zweÿ herren die Ihme Vorgehen H. Lt. Röderer seÿe der ohneins Jüngste, H. Fischer beantwortete es mit stillschweigen.
Warauff dieße Sach Zu fernerer überlegung Vnd Erklärung außgesetzt.
H. Gallay wurde anbeneben die durch H. Werckmeister Werner gefertigte Riß Zugestellet, umb in Zwischen weilen H. Werckmeister Werner nicht hier, und deßen abweßenheit die Sach mit H. Geörg Michael Müller Zu besorgen, und von allem ein genauer überschlag darüber zu machen.

(f° 86) Dienstags den 23. Decembris 1749. – Herr Ammeister. Herr Prætor Regius habe Ihme gestern beditten, daß Ihme sehr lieb wären wan der bau des Comœdianten hauß seinen fortgang nähme, deme er Erwiedriget, daß die Herren Schöffen zu Vorstreckung einer gewisen Summ bereits sich genereux anerbotten, es wäre aber H. Eßig im weg, welcher seine Lehnung außgehalten Zu haben prætendire, mit dem man sich dießeits wegen beförchtenden starcken abtrags vnd dedomagement, so er an die Zunfft fordern möchte, nicht gerne in einen process einlaße, Er habe aber Herr Prætor regerirt, daß Eine Zunfft immerhin Vor Minorennis anzusehen, vndt wan Sie Ihre Einkünfften verbeßeren Könne, nicht an Ihre gegebene Lehnung gebunden seÿe, Er es über sich nehme vnd mit H. Eßig davon reden wolle. Da nun dem Vernehmen nach Er H. Eßig die bäume auß dem garthen anders wohin zu transportiren gesinnet, auch Vielleicht eine andere Wohnung suchet, mithin vornehmlich Herr Prætor mit demselben würcklichen geredet, so habe Er herr Ammeister vernehmen wollen, ob die Herren Schöffen, welche sich damalen Zu einigen Vorschuß gütigst offeriret, noch von der nemblichen meinung wären, vnd da herrn Prætoris meinung dahin gehet, sothanes Comœdianten hauß gleichbalden recht zu bauen vnd mit genugsamen Logis und gemählden Zu Versehen, auch sich selbsten die Inspection darüber Zu haben gnädig erkläret, so werde auch das Decretum oppignorandi welches man Zue an: und verschreibung der übrigen Summ benöthiget, nicht erschwehret werden, sehe es vor einen würcklichen nutzen, der Zunfft an, vnd wurde man einen schönen Zinß daraus ziehen können.
Warauff die Jenige Ihr damaliges oblatum wiederholten, dafern die Sach mit H. Eßig keine schwerigkeit leÿden wurde, zu beschleunigen votirten auch das würckliche offertum thatten
Herr XV. Secretarius Städel 150. fl.
H. Rathherr Geörg Friderich Stroehlin 150. fl.
H. Werckmeister Samuel Werner 150. fl.
H. Lt. Röderern verhoffe seinen H. Vatter auch dahin zu disponiren daß er Ihne vorschiese 150. fl.
H. Andreas Stahl ebenmäßig 150. fl.
Deputati H. Rathherr Hannung, H. XV. Secretarius Städel, H. Geörg Michael Müller, H. Werckmeister Werner, H. Gallay, H. Stahl.

(f° 115) Sambstags den 17.t Octobris 1750 – Herr Oberherr meldete, daß nebst diesem Recess sich noch ein andere Recess Von 311. lb 11 ß 6 d. so H. Rathherr Hannung Zu damals Vorgehabtem Comœdianten haußes Erbauung geliefert worden, vorhanden befinde, demnach aber sothaner bau wieder Zurückgegangen, vnd Er Herr Oberherr eie gelegenheit gefunden 600. fl. davor auff ein guter freund vor Ein halb jahr Zu vier pro Cento Zu placiren, so habe H. Stahl die 312. lb 11 ß d von H. Rathhern Hanung bezogen, vnd Ihlme herrn Ammeister 300. lb d davon Zugestellet, welche Er dem guten freund dergestalten behändiget, dießer aber nach verflosenen halb Jahr mit 6. lb Zins wieder zurückgegeben, vnd würcklichen baar Vorhanden seÿen, umb nun das geldt zu der Zunfft nutzen anzulegen offerire, Er deroselben Zugefallen ein Capital von 700. fl auff Mr Johann Jacob Brions des Küblers allhier behaußung ane der Langen Straaß gegen der Schildtsgaß zu vier pro Cento hafftend, Zu cediren, mit dem anerbieten, wan die Zunfft dereins das geldt wieder benothiget wäre, vnd haben wolte, das Capital jederseit wieder anzunehmen, wißte aber die Herren Schöffen eine andere gelegenheit, oder wolten das geldt lieber ohnangelegt ligen Laßen, so stelle er es zu deroselben freÿen willen anheim.
(Anlegung eines Capitals) Warauff unanimiter sothanes Capital in ansehung die gute gelegeneheiten das geld sicher zu placiren rahr seÿen anzunehmen erkläret, den herrn Oberherrn vor solche gütige Vorsorg geziemender danck gesagt, Zu obigen 600. fl. masen die 12 fl. zins der Herr Ammeister den H. Stahlen gelüffert, so herr Ammeister bereits inhanden denselben von H. Zunfft meister Stahlen annoch 100. fl. Gleichbalden baar eingehändiget, vnd zu der Cession in der Contract stuben, nebst H. Rathherr Gambßen Er H. Zunfftmeister Stahl abgeordnet worden (…)

Le marchand Essig n’a pas l’intention de renouveler le bail des logements au rez-de-chaussée. La marchand Longho se propose de reprendre le bail. Les échevins donnent leur accord.

1756, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 17) Freÿtags den 30. Julÿ 1756. – Ihro Gnade Herr Ammeister Johann Friderich Faust als hochgebietender Herr Oberherr proponirt, daß Weillen H. Eßigs Lehnung zu End geloffen, so er mit dießeitiger Ehrsamen Zunfft Unteren wohnungen gehabt, vnd Er Länger nicht mehr umb den gehabten Zins der100. lb d sie behalten wolle, hat sich dahero H. Dominique Longo der handelsmann vnd burger allhier angemeldet und umb eine Lehnung auf sechs Jahr Lang Zu treffen anheischig gemacht, dahero auch mit ihme herrn Longo so Zugegen war, vnd denen anwesenden herrn Schöffen dergestalten geschloßen worden, daß die Lehnung auff sechs Jahr lang in allhießiger Löbl. Cancelleÿ Contract stub so auff Künfftige Michaelis ihren anfang genommen vnd auff solche zeit Anno 1762. Zu End lauffen soll, Zu passiren seÿe, umb einen Jährlichen Zinß der 136. fl. Von halb zu halb Jahr zu bezahlen vnd Zwar vor die samtliche vntere wohnungen und anderes, wie solches H. Eßig bis dato alles innegehabt, nur die frucht böden und das Kleine neben Kellerlein außgenohmen, so die frucht böden zu profit E. E. Zunfft besonder Zu Verlehnen, das kleine Kellerlein aber dem Zunfftbüttel zugebrauchen erlaubet worden, vnd chargiret sich sich E. E. Zunfft auff der Kösten, die benöthigte Kleine reparationen so begehrt werden machen zu laßen, der Entlehner aber kein hülffer in den Keller zu thun berechtiget seÿn solle.

La tribu des Maçons passe le bail correspondant avec le marchand Dominique Longho

1756 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 203-v
innamen E. E. Zunfft der Maurer H. Rathh. Peter Pflug und H. Samuel Werner als Zunfft meister
in gegensein H. Dominique Longo des handelsmanns
auf erwehneter Zunfft stub unten auf dem boden die untere neben einander liegende in einer Stub, Camin kammer und einem großen Saal bestehende zimmer, die kleine stub beÿ dem bronnen samt der darneben sich befindlichen kuchen und zweÿ cabinets, den garthen, platz im hoff unter dem schopff für holtz zu legen und den großen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff bevorstehenden Michaelis A° 62 anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 68 pfund

La tribu des Maçons loue des coffres à grains au receveur Jean Philippe Gottsmann

1756 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 205-v
innamen E. E. Zunfft der Maurer H. Rathh. Peter Pflug und H. Samuel Werner als Zunfft meister
in gegensein H. Johann Philipp Gottsmann des adelischen schaffners
verlühen, auf gedachter Zunfft stub die zwei übereinander befindlichen großen Fruchtkästen um darauff nicht mehr als 500 Fiertel harte früchten und 200 biß 300 Fiertel habern zu schütten – auff 1 jahr anfangend auff innstehenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund

L’assesseur au Grand Sénat Jean André Bruder propose de modifier l’accord passé en 1729 avec Gérard Geoffroi Becker après que ses ouvriers y ont contrevenu à son insu.

1759, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(73-v) Sambstags den 29.ten Septembris 1759.
Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust als hochgebietender Herr Oberherr proponirt die Ursach diese zusammen Kunfft, wie daß weillen H. Johann Andreas Bruder E. E. Großen rathß allhier alter beÿsitzer Und Handelsmann in seiner ihme Eigenthümlich zuständigen neben diese Ehrsamen Zunfft gelegenen behausung auff die mit gedachter Zunfft und H. Bruder gemeinschaftliche Maur und gibel theils eine sogenante tröckneÿ mit neun höltzen bögen auff die helffte der maur theils hinten zu ein Stöcklein, womit die gantze maur verfangen, sitzen laßen, solches ein seitige Verfahren Zum beförchtenden præjudiz der Ehrsamen Zunfft so schlechter dingen aber nicht hat können geschehen, angesehen es nur den 22. Augusti 1729 zwischen gedachter Zunfft und weÿl. H. Gerhard Gottfried Becke gewesenen schwerdfeger alß vormahligen Inhabern solcher behaußung errichteten Contract Verschreibung zuwider willen aber H. Rathherr Bruder sich vernehmen Laßen, wie daß Er an diesen Verfahren gantz Unschuldig seÿe, Indeme seine bauleuthe das werck, und wie weith seine gerechtigkeit gehe, bester hätten verstehen, und Ihme es anzeigen sollen, da nun aber das gebäu würcklichen stehen und ohne große Unkosten nicht Verändert werden könne, derowegen Er H. Rathherr Bruder zu einem gedachten Collegio dero H. Schöffen beliebigen billigen Revers, daß nemblichen dießes sein Gebäude zu Keiner Zeit gedachter Zunfft gebührenden rechten an der gemeinschaftlichen Maur præjudirlich seÿn solle, sich verstehen wolle, alß Ist deßwegen zu Verhütung eines zu beförchtenden heraus entstehen könnenden processes Ein Vergleich und respective Revers auffgerichtet worden, deßen auffsatz gäntzlich abgelesen Und nach anhörung desselben, und behaltener Umbfrag ist der abgelesene Revers und respective Vergleich von seiten der anwesenden herrn Schöffen unanimiter billiget, auff und angenommen worden, mithin zu erlangnung seine erforderlichen Kräften, soll derselbe in Löbl. Cantzleÿ Contract stuben auff Kösten H. Rathherrn Bruders Enregistrirt, auch davon Ein Extract zu E. E. Zunfft Protocollo durch denselben gelüffert worden, beÿ welcher Enregistrement H. Rathherr Johann Friderich Ströhlin, H. Bau Inspector Samuel Werner und H. Lt Jean François Simon der Zunfftmeister als deputati ernennet worden seÿen.

La tribu des Maçons passe un accord avec Jean André Bruder qui s’engage à régler tous les frais du procès porté devant le Conseil souverain d’Alsace

1761 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 131
innamen E. E. Zunfft der maurer H. Rathh. Johann Friedrich Strohlin, H. Lt. Johann Frantz Simon der schaffner des vindling haußes, H. Frantz Paul Acker der statt kachler als dermahlige zunfft meister ane einem
H. Rathh. H. Johann Andreas Bruder ane anderen theil
demnach erstgedachte H. Bruder wegen der von ihme zwischen gedachten Zunfft und ihme H. Bruder gemeinschafftlich habenden maur oder gäbel aufgeführte druckeneÿ und nebens gebäu sowohl alhier beÿ E. E. kleinen rath als auch nachdeme von ihme interponirten appel au Conseil souverain d’Alsace mit E. E. Zunfft in process gefallen (…)
verglichen, 1. soll H. Rathh. Bruder das wider die Cantzleÿ Contract verschreibung vom 22. Augusti 1729 errichtete gebäu, bestehend in einer druckeneÿ längs an sein H. Bruder hauß ziehend und einen nebens gebäu ane einem eck gegen dem Franckischen hauß herum gehend, wann solches E. E. Zunfft der Maurer in dem stand wie es jetzt befindlich laße, als eine bloße vergünstigung ansehen.
2. verspricht er H. Bruder das wann heut oder morgen E. E. Zunfft oder auch er selbst auf die gemeinschafftliche maur sowohl auf seithen der druckeneÿ als des nebens gebäuds bauen wollte, H. Bruder die maur auf seinen kösten allen ohne der Zunfft beÿtrag mit einem alhiesigen gantzen stein oder maurstein dick gantz zu begreiffen und auffzuführen schuldig seÿe, mit dem vorbehalt daß der quæstionirte giebel immer gemeinschafftlich bleibe auch er H. Bruder in solchem fall das über seine druckeneÿ gemachte sattel dach abbreche und sich mit einer halben gegen seinem eigenthum gehen begnügen solle.
3. soll er die in seinem neu errichteten gebäu gemachte öffnungen sein anerbiethen gemäß entweder mit eisen dratt oder mit eisernen stangen nach belieben der Zunfft versehen, damit nichts auf der Zunfft gerechtigkeit und eigenthum geworffen werden konne.
4. daß er H. Bruder alle in dem zwischen E. E. Zunfft und ihme beÿ E. kleinen rath als auch zu Colmar (…) process aufgeloffenen unkösten auf sich zu leiden.

Un cocher propose de reprendre le bail de Dominique Longho. Les échevins le ratifient le 8 janvier 1761.
La ville propose de louer une partie du poêle pour servir de chambre des subhastations, à savoir le logement au rez-de-chaussée, le magasin, la grande cave et le grand poêle de la tribu. Les échevins donnnent leur accord moyennant un loyer annuel de 75 livres. Ils ratifient le 26 février un bail de dix-huit ans moyennant 250 livres tournois les six premières années et 300 les douze autres.

1761, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 99-v) Anno 1761. Donnerstags den 8.ten Januarÿ – der sogenante Schwartzhannß Ein Lehenkutscher allhier stehet vor, und bittet Ihne Zu erlauben in die Lehnung H. Dominique Longho den handelßmann und burgern alhier Verlehnten Untergemachen, Magazinen, Garthen, stallung wie auch schopff vnd großen Kellers Zu stehen den würcklichen preiß wie gedachter H. Longho es innhat, ihne zu passiren.
Ist per Maiora Erkandt worden, seÿe die sach auff etlicher täg Zue bedacht Zu Ziehen

(f° 99-v) Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust als hochgebietender herr Oberherr proponirt, Wie daß von seithen H. Bau Inspectoris Samuel Werners hochdemselben referirt worden, daß man von seithen Löbl. Statt das Ganthauß auff gewiße Jahr Löbl. Statt das Ganthauß auff gewiße Jahr auff diesseitiger Zunfft vermittelst eines übereinkommenden Zinses auffrichten möchte, mithin von denen Hh. schöffen Zu vernehmen seÿe, ob und vor wie Viel man solche verlehnen wolle, worzu Zu Verlehnen wäre die untere wohnung, Magazin, ein theil des großen Kellers vor den ganthkäuffler mit Vorbehalt des übrigen theils des großen Kellers vnd frucht böden, so dann die große Zunfftstub.
Ist unanimiter Erkandt worden, daß wan Löbl. Statt 75. lb Jährlich ane Zinß geben wollen man solches Vor eine achtzehenjährige Lehnung Verlehnen könne, mit vorbehalt der fruchtböden vnd des grosen kellers wavon ein theil den ganthkäuffler darzu könte verlehnt werden, welches H. Bau Inspector Löbl. Statt Zu referiren auff sich genommen vnd dißeits darzugebetten worden

(f° 102-v) Donnerstags den 26. Februarÿ 1761. – H. Rathherr Geörg Michael Müller in abweßenheit des hochgebietenden herrn Oberherrn proponirt, daß diese Versamblung darumb angestellt seÿe, umb zu reguliren, waß von seithen E. E. Zunfft gemächen Zu Etablirung E. E. Ganth gerichts darauff könne angewießen werden, worauffhin dan, nachdeme durch die anwesende Hh. Schöffen die Untergemäch à rez de chaussée selbsten besichtiget worden, unanimiter Erkandt worden, daß Löbl. Statt vor eine achtzehnjährige Lehnung so auff annunt. Mariæ nechsthin ihren anfang nehmen solte zu etablirung des Ganth gerichts vnd Conservirung der Meubles vnd Effecten wie auch Zu logirung des Ganthkäufflers alle Untere gemach a rez de chaussée, wie auch die Stub vnd Kuchen vnter der schöffen stub vnd Ein platz im Keller vor des ganthkäuflers wein zu Logiren vnd Zwar von der hintern maur beÿ der hintern thür ein schuh weiter über die thür hinauß alß welche theil mit dem andern Keller mit einer Lattenwanth auff Unkosten der Statt zu zumachen seÿe:/ verlehnt werden soll, vnd Zwar die Sechs Erstere Jahr à 250. Livres Jahrs und die übrige Zwölf Jahr Jährlichen umb 300. Livres und Zwar mit bedingnuß, daß sothane gemach und wohnung samtlich Zur commoditæt des Ganthgerichts vnd conservirung der Effecten, wie auch zu logirung des Ganthkäufflers auff unkosten löbl. Statt bequemlich gemacht werden solle, auch wird von seithen Hh. Schöffen erlaubet, die große Zunfftstub Zu haltung der übersteigerungen Zu gebrauchen, Jedoch also daß wan selbige Zu versamblung der Zünfftigen benöthiget, sie Jederzeit Lehr seÿn solle, auch alle abend, wen selbiger tag versteigerungen darinn gewesen seÿnd, die übrig gebliebene Effecten under* in die Magazin gethan werden, mithin die Zunfftstub all abend geraumbt seÿn soll, worüber dan eine ordentliche Lehnung in Löbl. Statt Cantzleÿ Contractstuben zu errichten seÿe, vnd darzu diesseitig deputirt worden H. Rathherr Müller, H. Acker der nunmahlige Zunfft Meister, und H. Lt. Jean François Simon.

Le prévôt propose de déplacer la salle des échevins et de convertir l’ancienne salle en logement pour l’huissier en ajoutant un petit bâtiment qui servira de cuisine.

1763, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 147) Dienstags den 16.ten Augusti 1763 – Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust als hochgebietender Herr Oberherr proponirt, die Ursach dieser zusammen Kunfft, wie daß, weillen auff dießeitiger Zunfft die schöffenstub in einem sehr schlechten stand sich befindet, solche aber Zu repariren die Unkosten nicht werth seÿe, dahero denen herren schöffen proponiren wollen, ob sie nicht gesinnet seÿen, anstatt solcher reparationen und flickwerck die schöffenstub neben die große Zunfftstub Zu machen, und die nunmahlige schöffenstub mit einem anhangenden Neuen Gebäuel Zu seiner Kuchen vnd einigen Cammern Zu des büttels wohnung Zu machen.
Worauffhin von denen anwesenden herrn Schöffen unanimiter Erkandt worden, daß Herr Bau Inspector Samuel Werner, so beÿ dieser Versamlung nicht erschiene, ersucht werde, wegen sothane reparationes, vnd neue Einrichtung einen riß darüber zu verfertigen, welcher als dan dem Collegio umb deßwegen fernerer Verordnung machen zu können.

Le prévôt déclare que le tribu a un excédent de 300 livres qui peuvent soit être placés à la Tour aux deniers soit servir à faire une nouvelle salle des échevins et un nouveau logement pour l’huissier. Le choix se porte sur les réparations.

1767, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 210) Freÿtags den 5. Junÿ 1767 – Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust hochgebietender Herr Oberherr proponirt, die Ursach dieser zusammen Kunfft, daß weillen E. E. Zunfft Recess, so sich albereit gegen 300. lb d belauffet, mithin hochderselbe von denen Hh Schöffen bernehmen wollen, wie sie Intentionirt wären, entweder solches geld auff den Pfenningthurn gegen tregung Zinses anzulegen oder aber die schöffenstub, so sich in einen sehr schlechten stand befindet, Zu verändern, vnd wo des büttels wohnung nun mahlen ist, selbige dahin Zumachen und des büttels wohnung, wo die schöffen stub ist nebst seinen anhang gebäus Zu einer Kuchen von denselben Zu setzen.
Worauffhien unanimiter durch die anwesende Hh. schöffen Concludirt worden, daß H. Bau Inspector Werner Einen Plan über das gantze gebäu Ers. Zunft vnd als dan mit Zu Ziehung H. Rath. Müller und H. Werckmeister Götzen Einen devis oder überschlag machen möchte, so dann solchen Plan und überschlag E. Löbl. Collegio derer Hh. schöffen zu Communiciren, damit von demselben als dann was anjetzo sie ins werck stelen laßen wolten könte gemacht vnd verfertiget werden.

Le prévôt demande aux échevins s’ils souhaitent faire les constructions. L’assemblée charge Samuel Werner d’établir des plans.

1769, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 242) Donnerstags den 7.ten Decembris 1769
Hochgebietender Herr Oberherr proponirt Löbl. Collegio derer Hh Schöffen sich vernehmen Zu laßen, ob sie willens seÿen diesseitige Zunfftstube zu bauen oder nicht.
Worauff unanimiter Erkandt worden, daß man dieselbe bauen solle und wolle. Darauffhin herr Bau Inspector Werner gebetten und beladen worden ohnverzüglich einen Plan in das reine Zu Verfertigen, vnd solchen als dan diesseitig Zu Communiciren, umb als dann ferner darüber Zu deliberiren.

Les préposés aux affaires foncières ratifient le nouveau bail de neuf ans passé avec la Chambre des subhastations

1779, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
(f° 244-v) Dienstags den 13. Aprilis 1779. – E.E. Zunfft der Maurer pto. Lehnung wegen der Ganth
H. Exsenator Michael Mülller, als Zunft meister Er. En. Zunft der Maurer bittet da die lehnung wegen der Ganth mit Ehrengedachter Zunft zu end gehet um ausweisung, ob Löblicve Stadt solche Lehnung zu continuiren gesonnen.
Erkannt, Seÿe die Lehnung auf Neun Jahr zu continuiren.

Le conseiller badois Jean Frédéric Strœlin demande que la tribu lui loue un emplacement afin d’y construire une remise et une écurie pour un carrosse et deux chevaux. Il y est autorisé à condition que les frais soient entièrement à la charge du locataire et que celui-ci s’accorde avec Jacques Ferdinand Hertelmeyer qui perd une partie d’un terrain loué.

1779, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p 467-468) Freÿtags den 5.ten Novembris – Lehnung eines Platzes in dem Zunffthof
Herr Rathherr Johann Friderich Stroehlin, Hochfürstlich Baadischer Hof: Cammer Rath und dieses Löblichen Schöffen Collegiii wohlverdientes Mitglied, præsentirte eine von Ihme unterschriebenene Bittschrift, samt einem Riß über einen kleinen Platz auf dieser Ehrsamen Zunft, mit beÿfegügter Bitte, Ihme solchen Platz für Kutsch und Pferd um einen jährlichen Zins Zukommen Zu laßen und eine Remise sampt Stallung darauf zu erbauen, wozu Er das nöthige Holtzwerck auf seine alleinige Kösten liefern wolle, unter dem ferneren Anerbieten, daß selbiges sowohl , als auch dasjenige, nach seinem Absterben E E Zunft eigen bleiben sollen vorbehältlich jedoch, wann Er wegen einem Bau solchen Platz räumen müßte, daß Ihme das Holzwerck wieder Zurückgegeben werde.
Nachdeme nun erwehnte Requete durch nich den Zunftschreiber deutlich abgelesen war, so wurde nach gehaltener Umfrag Erkant, daß Ihme Herrn Rathherrn Stroehlin der in produciren Riß abgezeichnete Platz auf diesortiger Ehrsamen Zunft Zu Erbauung einer Remise und Stallung für eine Kutsch und Zweÿ Pferd auf lebens lang Lehnungs weiße um einen jährlichen Zins von 24 Gulden hiesig Current einzuraumen und Zu überlaßen seÿe, unter der bedingung, daß er das gantze Gebäu solcher Remise und Stallung auf seine alleinige Kösten zu machen habe, ohne der Zunft einigen Beÿtrag, dagegen aber derselbe das erste Jahr von dato angerechnet, selbiges Zinsfreÿ genießen solle, und falls Meister Jacob Ferdinand Härtelmeÿer, der Maurer und Steinhauer alhier, wegen Verlust eines kleinen theils des in Lehnung habenden Platzes, sich beschwehren würde, Er Herr Rathher Stroehlin sich mit demeselben abzufinden und ihn zufrieden Zustellen habe, auch solle das gantze Gebäu auf Sein Herren Rathherrn seeliges Absterben E: E: Zunft eigen verbleiben, würde aber derselbe wegen einem Bau, oder aus andern nothwendigen Ursachen bemelten Platz wiederum räumen müßen, so solle Ihme nur allein das holtzwerck wieder an sich zu Ziehen erlaubt seÿn.

La tribu nomme des experts pour régler le différend qui s’est élevé entre Jean Frédéric Strœhlin et Jacques Ferdinand Hertelmeyer

1780, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 523) Freÿtags den 10.den Novembris. – Experten Ernennung wegen Erbauung eines Stalls auf E.E. Zunfft
Herr Rathherr Johann Friderich Stroehlin, dieses Löbl. Schöffen Collegii Mitglied, producirte schriftliches Memoriale Zufolg deßen er aus oberwehnter Rechnung ersehen habe, was maßen herrn Härtelmeÿer, des Gerichts beÿsitzers, habende Forderung von Herrn Lt. Röderers Zunftmeisters Zeit her de Anno 1778. annoch in Streit und ohnerörtert seÿe, da nun Er Herr Rathherr Stroehlin wegen Erbauung eines Stalls auf E. E. Zunft unter der Hand auch in diese Contestation gezogen werde, so bittet Er in der Streitsache Zwischen Herrn Härtelmeÿer und Herrn Zunftmeister Müller Zween Experten zu ernennen, um Herren Härtelmeÿers gantze Forderung zu schätzen, und dann E: E: Gericht ihre getreue Meinung darüber abzustatten, demnach ihne Herrn Supplicanten nur Zu Bezahlung des Taglohns derer Gesellen anzuhalten, hingegen aber, in Betrachtung Er die Zimmer arbeit, so auf 84. fl. sich belauft, E: E: Zunft Zukommen läßt, das Maurerwesen von seithen Ehrengedachter Zunft Zu übernehmen und Zu bestreiten, damit besager Zwischtigkeit ein Ende gemacht und Hr Härtelmeÿer bezahlt werde.
Hierauf wurde Erkannt, daß Zu solcher Abschatzung Herr Werckmeister Andreas Joseph Kaltner, Steinmetz, und Meister Michael Nagel, Maurer und Steinhauer alhier, als Experten Zu ernennen seÿen, auf abzustattende Relation was dann ferner ergehen solle was rechtens.

La tribu loue la salle des échevins au menuisier Ernest André Bruer

1781, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 578) Freÿtags den 1.ten Junii – Verlehnung der Schöffenstub an einem Schreiner
Meister Ernst Andreas Bruer, Schreiner und burger alhier, stehet vor und bittet ihme einen Platz auf E: E: Zunft um in denen Meßen feil Zu haben, für einen biigen Zins Zukommen Zu laßen.
Erkannt, seÿe demselben die Schöffenstube Zu dem End anzuweisen und um einen jährlichen Zinß von 21. Gulden jedesmal Zur Hälfte Zahlbar, einzuräumen mit dem Anhang jedoch, daß er jährlich beÿ dieser Ehrsamen Zunft hochgebietendem Herrn Oberherrn oder Herrn Zunft meister wiederunb neuerdings darum anhalten und für die jeweilige Churnacht solche Stube raumen solle.

La tribu loue le grand poêle au montreur de marionnettes Jean Guillaume Krah

1781, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 599) Sambstags den 24.ten Novembris – Verlehnung der Großen Zunftstuben
Herrn Johann Wilhelm Krah, des Marionnetten spielers Ehefrau stunde vor und bat, man möchte Ihnen die Große Zunftstube um einen monatlichen Zins bon 30 Livrres in Lehnung Zukommen laßen.
Erkannt, seÿe der Implorantin in ihrem begehren abermahlen wie in Anno 1779. mit dem Anhang zu willfahren, daß die Lehner auf den Schwörtag und des Regierenden Herrn Ammeisters Umfahrtstag, oder auf einen anderen ohnvorgesehenen Verfall die Zunfftstub ohne einigen Abzug oder Entschädigung wiederum raumen solle.

Les échevins refusent au menuisier Ernest André Bruer de lui louer le grand poêle au lieu de la salle des échevins pendant les foires.

1782, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 618) Mittwochs den 8.ten May – Petitum
Mstr Ernst Andreas Bruer, der Schreiner alhier, bat man möchte Ihme statt der Schöffenstub die große Zunftstub in denen beeden Meßen Lehnungs weiße und um einen leidentlichen Zins Zukommen laßen.
Erkannt, seÿe derselbe mit seinem begehren ab und an die Ihme den 1. Junii 1781. gegönnte Lehnung zu verweisen, jedoch wann künftiger Zeit die große Zunfftstub leer bleiben würde, solle ihm freÿstehen sich als dann an den Herren Zunftmeister Zu wenden und diesem die Hände eröfnet seÿn, ihm einen Platz allda um einen billigen Zins anzuweisen.

Les échevins approuvent la proposition du médecin Béat Ignace Lachausse de lui louer une remise et une écurie. Ils approuvent les réparations à faire dans le logement humide qu’occupe l’huissier.

1783, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
Verlehnung der Remise und Stallung – Büttels Wohnung
(p. 649) Donnerstags den 13.den Martii – Verlehnung der Remise und Stallung
Herr Werckmeister Andreas Joseph Kaltner, der dißjährige Herr Zunftmeister, trägt vor, daß Herr Rathherr Beatus Ignatius Lachausse, Medicinæ Doctor alhier, sich beÿ Ihme gemeldet habe, um die E. E. Zunft zuständige Remise und Stallung in Lehnung Zu nehmen, sich Zu erklären, wie Sie hierüber gesonnen seÿen.
Nach gehaltener Umfrag wurde Erkant, daß dem Herrn Zunftmeister die Hände Zu eröfnen, besagte Remise und Stallung, so gut möglich jedoch nicht unter einem jährlichen Zins von Vier Louisd’or Zu verlehnen, und mit dem Anhang, daß der Lehner selbige auf seine Kösten in gutem Bau und Stand erhalten und für den Schaden zu stehen habe, wann durch deßen oder seines Gesinds Verschulden ein Brand allda entstünde.

(p. 650) Büttels Wohnung – Herr Zunftmeister Kaltner bringt ferner an, daß des Zunftbüttels Wohnung sehr feucht und ungesund, worüber sich deßen Vorfahren auch schon beklaget haben, und wäre aus verschiedenen Ursachen Zu wünschen, daß solchem Übel abgeholfen würde, welches mit wenig Unkosten leichtich geschehen könte, wann man in deßen stube einen entre-sol machen würde, worauf derselbe schlafen könnte.
Erkannt, seÿe des Herrn Zunftmeisters Vortrag zu billigen und derselbe Zu authorisiren, auf der Zunft Kösten diese nöthige Einrichtung machen zu laßen.

Les préposés aux affaires foncières ratifient le nouveau bail de trois ans passé avec la Chambre des subhastations

1789, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
(f° 257-v) Dienstags den 5.ten Maji 1789 – Continuatio der Lehnung mit E. E. Zunfft der Maurer wegen dem auf derselbigen befindlichen Ganths
Idem [H. Inspector Striedbeck] nahmens H Lucas Walther des dermahligen Zunftmeisters E. E. Zunft der Maurer berichtet, daß Sie den 13. Aprilis 1779 auf 9 jahre prolongirte Lehrbrieff dato Zu ende geloffen, zu folg welcher das gantze untere stub gedachter Zunft nebst einer gantzen wohnung für den Ganth, und Ganthkäuflers aufenthal Löbl. Statt gegen reichung eines jährlichen Zinßes von (-) überlaßen worden, mit gehorsamster Bitte, desfalls ferner Zu erkennen.
Erkannt, Continuatio der Junÿ unter den nemlichen Bedingnußen auf dreÿ jahr.

Le maçon Guillaume Renn acquiert l’ancien poêle des Maçons devenu bien national

1794, (11.5. ou 22 floréal 2), Q 1075
Première Enchère de Bieins Nationaux situés en cette Commune dépendans ciddevant da la ci devant tribu des Maçons
L’an Second de la République françoise une et indivisible le 5 du Mois de Floréal à neuf heures du matin (…) Lecture et jnterprétation en Langue allemande faite des Conditions ci-dessus et des autres parts il a été procédé à la première enchère et Adjudication provisoire des Biens Nationaux dont la Désignation suit, Savoir dans la Commune de Strasbourg
La ci dev. Tribu des Maçons, situés Rue des Juifs n° 5, contenant 296 toises 5 pieds quarrés de Superficie. Le principal Corps de logis a Six croisées de face Sur la rüe, une porte charretière, Le réz de Chaussée est composé, d’un Vestibule et escalier, Sur la droite quatre pièces, dont deux Sur la Cour et deux Sur la Rue, sur La gauche de l’Escalier, qui est l’Aile droite de la Cour, il y a deux Pièces, Cuisine et Chambre à poêle, Sur La gauche de la porte d’entrée est un petit bucher, et à la Suite un appentis dont la première partie sert de remise et dans le fond une Ecurie pour deux chevaux. Depuis La fermeture de la Remise jusqu’à l’Angle du Pignon de l’Aile droite, est le jardin, fermé tant en planche qu’en lattes. Il n’y a d’autres Latrines que dans le jardin, un puit dans la Cour, et deux Caves voutées dans le Corps de Logis Sur la Rue. Le premier Etage consiste en une gallerie en partie ouverte et l’escalier, sur la gauche duquel il y a quatre pièces, Cuisine du côté de la Cour et trois pièces du côté de la Rue compris La grande Salle qui a un fourneau. Il est terminé par un double grenier. Sur la droite de l’Escalier du même étage, une seule pièce qui a vue sur la Cour et Le jardin est terminé par un Seul grenier. Le tout estimé par Expert à la somme de 24.600 livres.
Adjudication définitive. Le 22 du Mois de floréal An Second (…) le Directoire a adjugé au Citoyen Guillaume Renn, Maçon en cette Commune comme dernier enchérisseur la Maison sésignée en l’affiche et au présent procès verbal pour le prix et somme de 36.000 livres
(Procès verbal joint) L’an 1793, deuxième de la république francoise, Le 28° jour du mois d’avril. Le Citoyen Pinot architecte, Expert nommé par délibération des administrateurs du Directoire du département du Bas rhin, meme district, en date du 24 du mois de mars 1793, après avoir preté Le Serment entre les mains du Citoyen marchand juge de paix du Second arrondissement, de Bien et fidemenet procéder aux toisé et à l’Estimation de tous les Batimens Size en cette ville appartenant aux Communautés des Arts et metiers, je me suis transporté au Batiment nommé poêle des maçons rue des Juifs n° 5 ou étant après avoir examiné toute la localité et distribution des Batiments, cour et jardin, j’ai toisé toute la surface du terrain, Laquelle contient 296 toises 5 pieds quarrée de Superficie. Le principal Corps de logis a Six croisées de face Sur La rüe, une porte Charretière, La distribution du réz de Chaussée du dit Corps, est composé, d’un vestibule et Escalier, Sur La droite dudit, de quatre pièces, deux Sur la cour, et deux Sur la rue, Sur La gauche de l’Escalier, qui est L’aile droite de la cour, il y a deux pièces, cuisine et Chambre à fourneau, Sur La gauche de la porte d’Entrée est un petit Buché, et à la Suite un apenty dont La première partie sert de remises, et dans Le fond, une Ecurie pour deux chevaux depuis La fermeture de la remise jusqu’à L’angle du pignon de L’aile droite, est Le jardin fermé tant en planche qu’en latte. il n’y a d’autre Latrines que dans Le jardin, un puit dans La cour, et deux Caves voutées dans le Corps de logis Sur la rue. La distribution du premier Etage contient une gallerie en partie ouverte et L’escalier. Sur la gauche dudit, il y a quatre pièces, cuisine du côté de la Cour, et trois pièces du côté de la rüe, compris La grande Sale qui a un fourneau. et terminé par un double grenier. Sur la droite de l’Escalier du même Etage une seule pièce qui a vu Sur la cour et jardin, et terminée par un Seul grenier. J’estime Le Contenue des dits Batiments et terrain appartenants à la somme de 24.600 livres, de tout quoy j’ai dressé Le present rapport pour servir a valoir ce qu’il en Sera ordonné, Strasbourg ce 28. avril 1793, L’an Second de la republique
acp 23 f° 65 du 24 floréal 2

Originaire de Möhringen dans la principauté de Furstenberg, le maçon Guillaume Renn épouse en 1791 Dorothée Schrœder, veuve du maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer : contrat de mariage, célébration

1791 (27.5.), Me Laquiante (6 E 41, 1121) n° 43 – enregistré f° 1 du 1.6.
Contrat de mariage, communauté partageable à deux et un tiers – Sr Guillaume Renner Me. Maçon fils majeur de Jean Renn, maçon a Möringen dans la principauté de fürstenberg, et Anne Barbe Meyer
De Dorothée Schroeder veuve de Jacques Ferdinand Hertelmeyer me maçon

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 39-v)
Anno Domini 1791 die vero 30 maji, unâ proclamatione super duabus aliis dispensatum est (…) sacro matrimonii vinculo, previé recepto mutuo consensu, in facie ecclesiæ conjuncti sunt fredericus willelmus Renn oriundus ex Moehringen dioecesis constantiensis filius legitilmus et majorennis joanis Renn et Barbaræ Meyerin civium et conjugum ibidem et catharina Sorothea Schrederin vidua ferdinandi herdelmeyer civis olim hujatis, ambo in hâc parochia commorantes (signé) friederich Wilhelm Renn, dorothea schröttrin (i 48)

Frédéric Guillaume Renn loue une partie de la maison à la société dite de la Réunion des Arts, au nom de laquelle agissent cinq professeurs de musique. Il s’engage à faire faire les travaux établis par les plans avant vendémiaire an VIII

1799 (15 floréal 7), Strasbourg 6 (20), Not. Laquiante n° 7
Bail du 15 floreal an 7 ‘du 17 may 1799) – Bail du 28 floreal an 7 ‘du 17 may 1799) – Cejourd’hui 28 floréal an VII de la République française une et Indivisible (…) furent présents le C. Fréderic Guillaume Renn maître maçon de cette commune, Lequels a reconnu avoir donné ainsi que par les présentes il donne à à Bail et loyer d’argent pour 9 années consécutives qui commenceront à courrir au premier vendemiaire de l’an huit
aux citoyens Laurent Chappuy, Felix Bartisch, Jean Baptiste Cladé, Charles Dumoncheau, Jean Guillaume Busch, fils tous cinq professeurs de musique de cette commune, Directeurs de la société dite de la Réunion des Arts
La partie de devant de la maison a lui appartenante a Strasbourg rue des Juifs n° 5 depuis le Rez de chaussée jusqu’au comble avec la petite cave qui se trouve sous la même partie de maison, dont l’entrée donne sur le cour et qui se trouve divisée en deux caves par une séparation en Lattes de manière que la grande cave demeure a la disposition du Bailleur,
Le C.en Renn promet de plus de faire les Changements suivants dans le corps de logis loué
Ladite partie de maison de devant consistera au rez de chaussée dans un salon ayant porte d’entrée sur la rue, une grande chambre à côté sur le devant plus une cuisine donnant sur la cour, audessus de laquelle il y aura un entresolle divisée en deux pièces, Il y aura de plus un corridor de largeur convenable a Côté de la Cuisine qui conduira dans le salon et dans la cuisine et aux entresolles, la cour de devant sera commune, Il y aura de plus dans la cour deux buchers séparés dont un a l’usage du restorateur propre à y mettre environ six cordes de Bois et l’autre a l’usage de la société pour a contenir environ deux cordes de Bois,
au premier étage a droite de l’escaler il y aura une chambre a alcove et cabinet ayant vue sur la Cour,
à gauche de l’escalier un vestibul fermé avec une porte ordinaire dont le Bailleur aura une clef pour se rendre dans son logement,
a côté du vestibule une antichambre ayant une porte de communication avec la grande Salle,
Ladite grande salle sera haute de 20 pieds sans croisée ni embrassure le jour venant d’en haut par un œil de bœuf a grand vitrage, le plafond sera ceintré en forme de voute il y aura sur les trois faces a l’exception de celle ou sera placé l’orchestre une galerie élevée de 8 pieds ayant un rang de Bancs garnis et rembourrés au dessous de la gallerie il y aura également deux rangées de bancs aussi garnis et rembourrés l’un plus élevé que l’autre et l’inférieur sur une élévation de six pouces du plancher,
L’orchestre sera construit à tiroirs a l’instar de celui de la maison du Cn. ferrier,
derrière l’orchestre il y aura dans l’épaisseur du mur deux armoires a Clefs,
de l’antichambre il y aura une communication garantie de l’injure du temps avec la grande et la petite salle,
cette petite salle sera faitte du côté de la Cour et communiquera avec une Chambre a côté donnant également dans la cour,
Il y aura dans la petite salle une porte de communication avec le corridor qui conduit aux latrines, Dans le corridor il sera pratiqué un escalier qui conduira au second étage dans une grande pièce construite au dessus de la petite salle de ladite chambre a côté et des latrines,
Il y aura deux fourneaux au rez de chaussée, un autre dans l’antichambre du premier Etage, un quatrième dans la grande sale et un cinquième dans la petite salle a côté – Le présent bail et Convention est fait pour et moyennant un loyer annuel de 3000 francs
(…) 4. attendu que le C. Renn Bailleur sera dans le cas de faire des Changements, réparations et améliorations très considérables à ses frais et dépens dans les Locaux qu’il louent aux C. Prenneurs, Il a été joint à la minute des présentes le plan qui a été dressé desdits changements, réparations et améliorations par ce dit C. Renn Bailleur et paraphé ne varietur par les parties, les témoins et le notaire.
5. Le C. Renn promet et s’oblige de mettre lesdits locaux dans l’état prescrit par ce plan d’ici au premier vendemiaire l’an VIII. a peine d’un dedit de 3000 francs (…)
6. pour ce qui concerne le Décoration intérieure de la sale et l’ameublement des salles et appartemens loués Ils seront à la Charge des prenneurs
[Joints] Plan de distribution et appartenantes de l’établissement au 1. Etage d’une salle de concert et Balles de la Comp. dite Reunion des arts Projetté à la Ci devant Tribune des Maçons, a Strasbourg le 15 floréal 7
Profil sur la largeur pris an principal Corps de Bâtiment de la ci devant Tribune Projetté pour la salle de Concert et Bals de la Compagnie dite Réunion des arts a Strasbourg
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 52 du 16 flo. 7

Les directeurs de la Réunion des Arts louent la restauration au limonadier Philippe Jacques Weiler

1799 (28 floréal 7), Strasbourg 6 (20), Not. Laquiante n° 11
Bail du 28 floreal an 7 ‘du 17 may 1799) – Cejourd’hui 28 floréal an VI de la République française une et Indivisible (…) furent présents les Citoyens Felix Bartisch, Charles Dumoncheau, Laurent Chappui, Jean Bte Cladé et Guillaume Busch fils tous cinq directeurs de la société connue sous le nom de la réunion des arts à Strasbourg, Lesquels ont dit et déclaré avoir donné à Bail et loyer d’argent pour 9 années consécutives qui commenceront à courrir au premier vendemiaire de l’an huit
au citoyen Philippe Jacques Weiler marchand limonadier en cette commune
tout le rez de chaussée donnant sur la rue Plus un Bûcher pour à contenir six cordes sur le derrière de la maison Plus la salle qui va être construite au premier étage en entrant au gauche ert les deux Chambres au dessus, le tout situé dans le local que les citoyens Bailleurs ont loués dans la maison du Cit. Renn maître maçon de cette commune size à Strasbourg rue des Juifs N° 5 suivant Bail passé en l’étude du notaire public soussigné le 15 floreal ci devant, enregistré le lendemain seize.
De plus Ils lui donnent et louent également le droit de former dans ledit local loué une maison de restoration de caffé et de rafraichissement nécessaires les jours de concerts et Bals, noces et picnics qui pourront avoir lieu au dit local.
Ce bail est ainsi fait pour et moyennant le loyer annuel de 1800 francs valeur métallique

Le négociant Joseph Vigne est condamné par le juge de paix à payer le loyer de la cave sous-louée par le sieur Eintz

1800 (28 brumaire 9), U 1851, Second arrondissement f° 56
28 brumaire 9. Ignace Hurst représenté par le Cit. Eintz fondé de procuration
contre Joseph Vigne, négociant
soit condamné à lui payer une somme de 84 fr par mois à compter du 6 germinal 8 jusqu’au 23 du courant pour loyé de la cave située sous la maison du Cit. Renn maçon rue des Juifs que le dame a sous loué au defendeur

Le cafetier Philippe Jacques Weiler cède une partie de son bail à l’aubergiste Louis Reibel

1803 (3 prairial 11), Strasbourg 6 (28), Not. Laquiante n° 2733
Bail à commencer le 1 messidor prochain jusqu’au 1 vendémiaire 17 – Cit. Philippe Jacques Weiler Marchand Caffetier en cette ville d’une part et
le Cit. Louis Reibel aubergiste de cette ville et Anne Marie Siebold
une partie de son bail qu’il a passé en l’étude du soussigné le 28 floréal 7 avec les actionnaires et directeurs de la Société connue sous le nom de la Réunion des arts, sise rue des Juifs N° 5, cette partie de bail consiste dans le local au Rez de chaussée de ladite Reunion des arts sise dans la susidte rue des Juifs cidevant poil des maçons donnant sur la rue et affectée jusqu’a ce jour au service de la restauration pour les personnes qui frequentent les Concerts et bals qui se tiendront à ladite Réunion des arts pendant la durée du présent bail, plus dans un bucher et dans une cave – ils pourront de même y former pendant toute l’année un établissement pubic de restauration pension table d’hote ou auberge – moyennant un loyer annuel de 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 198 du 5 prair. 11

Dorothée Schrœder meurt en 1803 en délaissant quatre fils et la veuve et héritière d’un cinquième.

1803 (5 messidor 11), Strasbourg 1 (25), Me Lacombe, n° 3714 – Enregistrement de Strasbourg, acp 88 f° 86 du 15 mess. 11
Inventaire de la succession de Catherine Dorothée Schroeter, veuve en premières noces de Fredric Jacques Hertelmeyer, décédée le 24 ventose dernier – à la requête de Frédéric Guillaume Renn architecte maçon, Cit. Philippe &, Léonard Laurent Hertelmeyer, André Saus chaudronnier curateur établi par la justice a Joseph Hertelmeyer et Jean Hertelmeyer, Christophe Jules Frédéric Bernard, homme de loi mandataire, d’Anne Marie Schober veuve de Jacques Hertelmeyer héritière universelle de son mari par contrat de mariage reçu Me Lex le 1 germinal 11, héritiers de leur mère – Contrat de mariage reçu Me Laquiante le 27 mai 1791
il appartient a la communauté une maison sise en cette ville rue des Juifs n° 5 consistant en un corps de logis principal sur la rue cave voutée deux ailes cour petit jardin maison de derrière, le tout estimé 44 000 fr, outils de maçon 570 fr, ensemble 44 570 fr
meubles 1686 fr, reprises 1440 fr, dettes actives 17 134 fr, passif 37 400 fr, total de l’actif 63 390 fr

Frédéric Guillaume Renn se remarie avec Catherine Spindler native d’Eckbolsheim : contrat de mariage, inventaire des apports
1803 (7 thermidor 11), Strasbourg 1 (25), Not. Lacombe n° 3768
Contrat de mariage – Frédéric Guillaume Renn architecte de Strasbourg veuf de Catherine Dorothée Schroeder
Catherine Spindler native d’Eckbolsheim fille majeure demeurant à Strasbourg
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 f° 134 du 16 therm. 11

1803 (21 vendémiaire 12), Strasbourg 1 (26), Not. Lacombe n° 3956
Inventaire des apports de Catherine Spindler épouse de Frédéric Guillaume Renn architecte, suivant contrat de mariage reçu par ledit notaire le 7 thermidor 11
meubles 1264 fr, argenterie placé 4000 fr, total 5264 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 89 f° 51-v du 1 bru 12

Les directeurs de la société dite Réunion des arts cédent leur bail à Pierre Guillaume Vogel, directeur des spectacles, et à Catherine Dupont

1806 (17.11.), Strasbourg 6 (34), Not. Laquiante n° 4331
Cession de bail – M. Charles Dumonchau, Felix Bartisch, Laurent Chappuy et Jean Baptiste Cladi, les quatre directeurs de la société connue sous le nom de la réunion des ars
à M Pierre Guillaume Vogel l’un des directeurs des spectacles de Strasbourg et Catherine Dupont et aux autres sociétaires de ladite direction
le restant du bail que lesd. Sr Cédans tiennent du Sr Frideric Guillaume Renn maître maçon de cette ville de la partie de devant de la maison appartenant aud. Sr Renn scise à Strasbourg rue des Juifs n° 5 ainsi que le tout se trouve mentionné au bail passé devant le notaire soussigné le 15 floréal 7, à commencer le 23 septembre dernier et finira le 22 septembre 1808, moyennant un loyer annuel de 7200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 65 du 19.11.

Contrat de mariage d’un locataire, François Sarger avec Marie Anne Joséphine Marguerite Voltz

1807 (10.3.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler n° 2399
Contrat de mariage – François Sarger rentier demeurant rue des Juifs n° 5, fils de feu Jean Jacques Sarger, employé a la douane, et d’Anne Marie Wirth
Marie Anne Joséphine Marguerite Voltz fille de François Michel Voltz, ci devant huissier demeurant actuellement à Ettenheim au dela du Rhin, et de Marguerite Baudel
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 44 du 12.3.

Guillaume Renn loue la Réunion des Arts à Raymond Franck

1812 (12.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 33 n° 2787 ssp du 21 octobre 1811
Bail pour un an par Guillaume Renn architecte à Strasbourg
à Remond Franck de Strasbourg
tout le bâtiment formant le local de la maison des arts avec tous ses emplacemens situé à Strasbourg rue des juifs N° 5 pour 2800 francs

Frédéric Guillaume Renn loue une partie de la maison au marchand de vins Jean Baptiste Dorlet et à Jeanne Michel

1812 (21.5.), Strasbourg 15 (15), Not. Lacombe n° 2560
Bail 6 années à commencer de la St Jean 1812 – Frédéric Guillaume Renn architecte
à Jean Baptiste Dorlet marchand de vin et Jeanne Michel
le rez de chaussée sur le devant de la maison appartenant au Sr Renn sise à Strasbourg rue des Juifs n° 5 consistant en grande salle, une pièce a côté, la cuisine, garde manger et entre sol avec une portion de cave dans laquelle on entre par la cour, une partie du bucher une petite chambre pour le linge sale, l’emplacement qui se trouve sous l’escalier avec soumission de la part des preneurs de laisser à la disposition du bailleur les jours de bal, l’usage commun du grenier pour prendre la lescive et celui de la buanderie, le Sr Renn s’oblige de séparer la grande salle par une cloison pour en faire deux pièces – moyennant un loyer annuel de 800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 162-v du 23.5.

Jean Baptiste Dorlet cède son bail au traiteur Claude Stival

1814 (26.7.), Strasbourg 15 (19), Not. Lacombe fils n° 3495
Rétrocession de bail à partir de la St Michel prochaine – Jean Baptiste Dorlet, marchand de vin
à Claude Stival, traiteur et propriétaire à Mayence
le bénéfice du bail qui a été passé au cédant par Guillaume Renn architecte du rez de chaussée et des emplacements attenants et dépendant de la maison de rue des Juifs n° 5, suivant acte reçu Lacombe soussigné le 21 mai 1812 pour 800 livres faisant 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 33-v du 4.8.

Guillaume Renn loue la Réunion des Arts au professeur de musique Antoine Spol

1816 (22.7.), Strasbourg 15 (21), Not. Lacombe n° 4342
Bail de 3 années à commencer à la St Michel 1816 – Frédéric Guillaume Renn, architecte
à Antoine Spol, professeur de musique
l’emplacement de la maison rue des Juifs n° 5 dite de la réunion des arts dont la spécification suit savoir, tout le premier étage de la maison donnant sur la rue consistant en la grande salle, la salle a côté dite la petite salle et de deux pièces au dessus de la petite salle au rez de chaussée, Deux salles une cuisine l’entresole la partie de la cave qui a servi jusqu’ici au même emplacement, plus une portion de la remise fermée de lattes propre à y serrer le bois, La jouissance des emplacements du premier étage
commencera à la St Michel prochain mais celle des emplacements du rez de chaussée à Noel 26.12. prochain
Le Sr Spoll sera en droit d’user des emplacemens loués pour donner des concerts des bals pour y tenir des réunions pour objets d’art et d’amusement publics autorisés par la police ou regelement – moyennant un loyer annuel de 2000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 6-v du 23.7.

Frédéric Guillaume Renn meurt en 1818 en délaissant un fils

1818 (12.5.), Strasbourg 15 (23), Not. Lacombe n° 4973
Inventaire de la succession de Frédéric Guillaume Renn, architecte décédé le 12 mai dernier – à la requête de Catherine Spindler la veuve mère et tutrice légale de Léopold Guillaume âgé de 13 ans – en présence d’André Caimy, courtier de commerce subrogé tuteur dudit mineur – Contrat de mariage passé devant Me Lacombe le 7 thermidor 11

immeubles, une maison et dépendances appelée anciennement la Tribu des Maçons aujourd’hui la Réunion des arts, acquise par procès verbal d’enchère au Directoire du district de Strasbourg le 8 floréal 2, estimée 40 000 francs
une maison, cour et écuries contiguë par derrière à la précédente ayant issue principale sur la rue des Echasses acquise de la succession de Jacques Angly suivant acte reçu Me Lacombe le 16 août 1806, estimée 20.000 francs
la thuilierie du Rhin consistant en deux maison d’habitation, fours, échoppes, jardin, terres et prés située hors la porte Dauphine estimée 30 000 francs, acquise de la ville par contrat passé à la mairie de cette ville, approuvé par le Préfet du Bas Rhin, le 14 novembre 1808
terres à Strasbourg, 600, 3000, 6000 fr
13 ares 30 ca de jardin à gauche de la chaussée du Rhin attenant aux biens dépendants de la Thuilerie acquis par adjudication à la Préfecture du Bas Rhin le 7 septembre 1813, 600 francs
en la demeure du défunt rue des Juifs n° 5
mobilier, chambre à coucher, mansardes, cuisine, à la tuilerie du Rhin 4123 fr, créances actives 15 077 fr, total 19 200 fr
ensemble 100, 200 fr, passif 81 711 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 14-v du 22.5. – vacation du 2.10. (acp 140 F° 104-v du 3.10.)

La veuve Renn loue la Réunion des Arts aux professeurs de musique Paul Nani, Antoine Aloyse Laucher père, Joseph Aloyse Kuttner, Erneste Betz, Geofroi Martz, Silvain Dumoucheau, Sébastien Marie Contat et Antoine Aloyse Laucher fils

1823 (3.11.), Strasbourg 15 (34), Me Lacombe n° 6571
Bail de 3 ou 6 ans à commencer le 1 avril prochain – Catherine Spindler veuve de Guillaume Renn, architecte tant pour elle que mère et tutrice légale de Guillaume Renn
à Paul Nani, Antoine Aloyse Laucher père, Joseph Aloyse Kuttner, Erneste Petz, Geofroi Martz, Silvain Dumoucheau, Sébastien Marie Contat et Antoine Aloyse Laucher fils, tous huit artises musiciens (signé) Betz
la salle ditte de la réunion des arts, la petite salle y attenant les deux petites pièces au dessus, l’usage des escaliers et corridor, le tout se trouvant dans la maison située en cette ville rue des Juifs n° 5, avec ladite salle sont loués les bancs fixés dans son pourtour et l’orchestre qui s’y trouve – moyennant un loyer annuel de 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 87 du 11.11.

Inventaire après décès d’une locataire, Odile Gedon

1824 (17.3.), Strasbourg 14 (78), Me Lex n° 1982
Inventaire de la succession d’Odile Gedon, fille majeure décédée le 4 mars 1824
Dénomiation des héritiers, la défunte a laissé pour héritiers ses frères et sœurs, I. les enfants de feu Marguerite Gedon, sœur germaine, femme d’André Siffermann, tisserand à Villé arrondissement de Schlestadt pour un quart savoir 1. Barbe Siffermann majeure à Villé, 2. Joseph Siffermann, patissier à Altkirch, 3. Salomé Siffermann fille majeure à Strasbourg
II. Michel Gedon, journalier à Villé pour un quart
III. les enfants de Barbe Gedon, sœur germaine, femme de Jacques Ottenriether, fabricant de chandelles à Rothau pour un quart, 1 Jacques Ottenriether, menuisier à Rothau, 2. Louise Ottenriether majeure à Barr
IV. Salomé Gedon femme de Jean Achtzehner, farinier à Schlestadt sœur consanguine pour 1/12, V. Georges Gedon, journalier à Barr frère consaguin pour un 12°, VI. Madeleine Gedon femme d’Antoine Zimmermann, instituteur à Soultz les Bains pour un 12°
à l’hôtel de la Réunion des Arts rue des Juifs n° 5 où la défunte a demeuré jusqu’à sa mort
mobilier dans la cuisine, dans la chambre à côté de celle à demeure, au grenier 933 fr, créances 2172 fr, terres à Villé 60 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 167 F° 56 du 19.3.

La veuve Renn loue la Réunion des Arts aux négociants Charles Louis Weyher, Louis Reuss et Jean Georges Hickel au nom du comité Philharmonique d’amateurs

1827 (13.1.), Strasbourg 15 (41), Me Lacombe n° 7693
Bail de 3 ou 6 années à commencer le 1 avril prochain – Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte, et Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire
à Charles Louis Weyher, Louis Reuss et Jean Georges Hickel, les trois négociants, Auguste Kern, secrétaire du consistoire de la confession d’Augsbourg stipulant au nom et comme membres du comité Philharmonique d’amateurs
la salle dite de la réunion des arts, la petite salle y attenant, les deux petites pièces au dessus, l’usage des escaliers et corridor, le tout se trouvant dans la maison située en cette ville rue des Juifs n° 5, avec ladite sont loués les bancs fixés dans son pourtour et l’orchestre qui s’y trouve – moyennant un loyer annuel de 700 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 182 F° 39-v du 15.1.

Propriétaire de la maison qu’il tient de son père, Marie Joseph Léopold Guillaume Renn épouse en 1830 Madeleine Weinling originaire de Pfettisheim

1830 (11.11.), Strasbourg 15 (48), Me Lacombe n° 9068
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire, fils de feu Frédéric Guillaume Renn, architecte, et de Catherine Spindler
Madeleine Weinling majeure de Pfettisheim fille de Jacques Weinling, cultivateur, et de Marie Catherine Mandel
Enregistrement de Strasbourg, acp 201 F° 122 du 16.11.

Usufruitière de la maison, la veuve Renn loue la Réunion des Arts à Théodore Humann, receveur général du Bas-Rhin

1841 (8.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 80 (1869) f° 29, ssp du 2 mars 1841
Bail entre les Soussignés Mde Ve Renn propriétaire demeurant à Strasbourg
à Mr Theodore Humann, Receveur général du Bas-Rhin demeurant en la même ville d’autre part, il a été convenu et arrêté de ce qui suit.
Mde Ve Renn a par les présentes loué à titre de bail à loyer pour 12 années consécutives qui commenceront le 25 mars 1841 et Mr Theodore Humann acceptant, les lieux ci après désignés faisant partie de la propriété connue sous la denomination de Réunion des Arts située à Strasbourg rue des Juifs N° 5 le tout figuré et indiqué au plan que les soussignés ont fait dresser en doubles originaux dont l’un est entre les mains de Me la veuve Renn et l’autre entre celles de M Humann après avoir été certifiés valables et signés par les deux parties savoir
1° Un terrain désigné au plan sous les lettes A, B. C, D, et aboutissant au mur mitoyen entre les propriétés de Mde Renn et de Mr Humann, surbâti actuellement et renfermant le bucher et buandrie
2° Une partie d’un bâtiment contigu audit terrain, composé d’un rez de chaussée avec entresol et marqué au plan par ls lettes A E F G.
Le présent bail est fait aux charges et conditions suivantes auxquelles Mr Humann s’oblige, 1° Il executera à ses frais dans les lieux loués les constructions et changemens qu’il jugera convenables mais il sera tenu de remettre à l’expiration du bail le mur mitoyen AB qu’il aura démoli dans l’état ou il se trouve actuellement ainsi qu’à abandonner les localités avec les constructions qu’il y aura établies
2° Il établira dans la propriété de Me Renn à l’endroit qui sera ultérieurement indiqué une buanderie et des buchers en remplacement de ceux situés aui terrain ABCD fesant l’objet de ladite location. Le présent bail est fait moyennant un loyer annuel de 300 francs (…)
Les dépenses pour l’établissement de la buanderie et des buchers est estimé à la somme de 400 francs

Marie Joseph Léopold Guillaume Renn meurt en 1843 à la tuilerie du Rhin en délaissant trois enfants

1843 (3. 8.br), Strasbourg 12 (162), Me Noetinger n° 16.298
Inventaire de la succession delaissée par feu M. Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire Tuilier demeurant hors la porte d’Austerlitz à Strasbourg, décédé en cette ville le 21 août 1843
Aujourd’hui 3 octobre 1843 à deux heures de relevée (…) A la requête de 1° Dme Marie Madeleine Weinling veuve de Mr Marie Joseph Léopold Guillaume Renn (…) agissant 1° comme ayant été commune en biens avec son défunt époux, 2° comme donataire d’une somme de 2000 francs a prélever sur le plus clair de la succession, 2° Comme usufruitière de la moitié des biens délaissés par on mari, le tout aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Lacombe notaire à Strasbourg le 11 novembre 1830.
2° en qualité de mère et tutrice légale A. de François Guillaume Renn âgé de 12 ans, B. de Philippe Jacques Renn âgé de 10 ans, C. et de Joseph Ferdinand âgé de 9 ans, les trois enfants mineurs procéés avec le défunt son époux agissant en qualité de seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de la succession de leur père Marie Joseph Léopold Guillaume Renn. En présence de Mr Jean Jacques Eugène Petiti architecte demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits trois enfants mineurs (…)

Le tout fait, trouvé, déclaré, exhibé à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz en la maison mortuaire appelée la Tuilerie du Rhin
Immeubles. Banlieue de Strasbourg
Succession de feu le Sr Renn. Immeubles,1° Environ 39 ares de prés dans la banlieue de Strasbourg au canton Langhaag (…)
2° Une propriété sise à Strasbourg rue des Juifs N° 5 connue sous la dénomination de Réunion des Arts & consistant dans une maison de devant sur la rue, bâtiment en aile à droite & bâtiment en aie à gauche dans la cour bucher corps de logis dans la seconde cour au fond & autres droits & dépendances, tenant le tout d’un côté à M. Humann de l’autre côté M. M. Wüst & Saglio pardevant ladite rue par derrière la propriété Stouhlen. Cette propriété appartient en propre à feu M. Renn pour l’avoir recueilli dans la succession de feu le Sr Frédéric Guillaume Renn son père vivant architecte audit Strasbourg, son père dont il étoit l’unique enfant & seul héritier ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé après le décès dud. S. Renn par Me Lacombe qui en a la minute & un de ses collègues notaires à Strasbourg le 12 mai 1818 enregistré. La d. propriété est en partie louée & en partie occupée par De Catherine Spindler veuve du dit Sr Renn mère de M. Renn fils & les parties l’évaluent à un revenu annuel de 1750 francs sans distraction des charges formant au denier vingt en capital de 35.000 francs. Le titre d’acquisition de cette propriété par M. Renn père sur le Ville de Strasbourg ainsi que six anciennes pièces concernant le même immeuble ont été cotés par première et dernière et inventorié sous la présente cote O.
3° La moitié par indivis avec la D. Dame Catherine Spindler veuve Renn mère du défunt propriétaire de l’autre moitié 1° d’Une tuilerie avec maison d’habitation, cour, grange, hangard (…) lieu dit près la menagerie
acp 314 (3 Q 30 029) f° 94 – L’actif de la communauté s’élève à 6923 francs, la garde robe et l’argent comptant 7326 francs
acp 317 (3 Q 30 032) f° 57 (vacation du 26 décembre) créances de la communauté 5590
immeubles de la communauté 41.783
Passif de la communauté compris les reprises de la veuve 12.428
Actif de la succession, garde robe 321, 39 ares 40 de pré ban de Strasbourg, 600 francs, maison rue des Juifs 35.000, une tuilerie hors la porte d’Austerlitz avec 30 ares de terres et 13 ares de jardin 18.000 francs
Passif de la succession 2000 francs

Marie Madeleine Weinling, veuve de Marie Joseph Léopold Guillaume Renn et femme du tuilier Théodore Meyer qu’elle a épousé en 1844, meurt en 1847
1847 (27. Xbr), Strasbourg 12 (173), Not. Noetinger n° 19.797
Inventaire de la succession de feue Dame Marie Madeleine Weinling en son vivant veuve en premières noces de feu Mr Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire tuilier, & épouse en secondes noces de Mr Théodore Meyer, tuilier, demeurant hors la porte d’Austerlitz, y décédée le 11 décembre 1847.
Cejourd’hui 27 décembre 1847à deux heures de relevée (…) A la requête de 1° De M. Théodore Meyer, tuilier demeurant hors la porte d’Austerlitz à Strasbourg agissant comme ayant été commun en biens acquets & conquets avec feu dame Marie Madeleine Weinlling (…) & en qualité d’usufruitier viager du quart de la succession de son épouse, le tout aux termes du contrat de mariage ci après analysé
2° de Mr André Auffinger, fabricant de cire demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de 1. de François Guillaume Renn âgé de 16 ans, 2. de Philippe Jacques Renn âgé de 14 ans, 3. et de Joseph Ferdinand âgé de 13 ans, (…) lesdits trois mineurs Renn agissant ensemble comme seuls et uniques héritiers sous bénéfice d’inventaire chacun pour un tiers de la succession de leur mère (…). En présence de Mr Jean Jacques Eugène Petiti architecte demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits trois enfants mineurs (…)
Contrat de mariage passé devant Me Noetinger le 26 juin 1844

acp 368 (3 Q 30 083) f° 33 (déclaration du 8 juin 1848) Mobilier propre à la défunte 5162
Communauté, marchandises et denrées 5621, argent comptant 91
acp 369 (3 Q 30 084) f° 54 (vacation des 8, 9 et 10 février 1848) créances de la communauté 2210, créances douteuses 230
Immeubles, 95 ares de terres ban de Strasbourg lieu dit Ochsenwoerth ou Lombardswoerth d’un revenu de 100 francs – Passif 17.390 et 228
Reprises de la veuve 18.791
Succession de la défunte, objets mobiliers 23.953, immeubles 7 ha 73 de prés en trois parcelles seulement quant à la moitié

Catherine Spindler et ses petits-enfants louent en 1852 la maison au prêtre Pierre Paul Stumpff

1852 (26.1.), Me Noetinger
Bail – Catherine Spindler, veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte à Strasbourg, agissant comme usufruitière de moitié de la maison ci après louée et par le tuteur de François Guillaume, Philippe Jacques, Joseph Ferdinand Renn, enfants mineurs de feu Marie Joseph Léopod Guillaume Renn et de Marie Madeleine Weinling, les deux décédés à Strasbourg
à Pierre Paul Stumpff, prêtre à Strasbourg
pour 3, 6 ou 9 ans du 31 octobre 1852, de la maison connue sous la dénomination de réunion des Arts sise à Strasbourg rue des Juifs N° 5, moyennant un loyer annuel de 1850 francs qui en cas de décès de la veuve Spindler sera augmenté de 300 francs par an
acp 406 (3 Q 30 121) f° 78 du 28.1.

Catherine Spindler meurt en 1852 en délaissant pour seuls héritiers ses trois petits-enfants.
1852 (21.8.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte, décédée à Strasbourg le 26 juillet 1852, dressé à la requête d’André Auffinger, fabricant de cite à Strasbourg en qualité de tuteur de 1° François Guillaume Renn, 2° Philippe Jacques Renn, 3° Jacques Ferdinand Renn, nés du mariage de Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, tuilier, et de Marie Madeleine Weinling tous deux décédés, ces trois héritiers chacun pour un tiers de la veuve Renn leur ayeule Et encore à la requête de Marie Anne Renn femme de Simon Bauer, mécanicien à Sigmaringen, sans domicilié connu, légataire à titre universel du 8° de la succession de la défunte suivant testament olographe en date du 16 août 1851 enregistré le 6 août courant.

Il dépend de la dite succession un mobilier estimée 640 francs, loyers échus 8 francs
acp 412 (3 Q 30 127) f° 71-v du 26.8. (succession déclarée le 24 janvier 1851 n° 1308)
vacation du 28 Xbr – Il dépend encore de la dite succession 1°67 ares 50 de terre ban de Strasbourg estimés 2656
2° La moitié d’une tuilerie et dépendances 15.600.
3° créances 15.262, total 33.518. Masse passive 1030 francs
acp 416 (3 Q 30 131) f° 43 du 5.1.

Testaments de Catherine Spindler et liquidation
1852 (29.7.), Me Noetinger
Dépôt de testament olographe de Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte à Strasbourg où elle est décédée le 28 juillet 1852. ledit testament en date du 16 août 1851. enregistré ce jourd’hui f° 75
acp 412 (3 Q 30 127) f° 29 du 6.8

1854, Me Lacombe
Testament du 9 mai 1846 – Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, vivant architecte à Strasbourg, par lequel elle lègue à la fabrique de la paroisse de ls cathédrale de Strasbourg la somme de 400 francs pour service de messe
acp 426 (3 Q 30 141) f° 53-v du 19.1.

1854 (20.2.), Me Noetinger
Etat des opérations de compte, liquidation et partage 1) communauté de biens qui a existé entre Guillaume Renn architecte et Catherine Spindler sa veuve, 2) de la succession de la Vv Renn née Spindler
3° des successions de Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, tuilier, et Marie Madeleine Weinling sa veuve épouse en secondes noces de Théodore Meyer, tous décédés,
dressé à la requête de I. François Guillaume Renn, ancien militaire à Strasbourg, II. Philippe Jacques Renn, commis négociant au dit lieu, III. Joseph Ferdinand Renn, brigadier au 17° régiment de hussards à Avignon, héritiers chacun pour un tiers
IV. Marie Anne Renn, épouse du sieur Simon Bauer, mécanicien à Strasbourg, légataire pour un 8° de la succession de la De Ve Renn-Spindler aux termes de son testament olographe du 6 août 1851. déposé en l’étude Noetinger le 29 juillet 1852.
Première partie. Liquidation de la communauté Renn-Spindler, Masse actiive 95.584, masse passive 58.582, excédent 39.001
Succession de Mmve veuve Renn-Spindler, Masse actiive 77.043, masse passive 41.581, excédent 33.461
Successions de Mr et Me Renn-Weinling, Masse actiive 132.218, masse passive 42.092 excédent 90.125
Total des valeurs à partager 136.288, passif à acquitter 12.111, reste 124.176
Abandonnements (…)
acp 427 (3 Q 30 142) f° 74-v du 21.2.

Les frères Renn louent un terrain à leur voisin Charles Garat, agissant en qualité de directeur de la Banque de France

1853 (25.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 114 (3 Q 31 613)
f° 30 du 4.4. ssp du 25.3.
Bail immobilier – Les soussignés Guillaume et Jacques Renn, propriétaires à Strasbourg et Petiti, architecte comme mandataire de M. Ferdinand Renn, aussi propriétaire, louent pour 3, 6 ou 9 ans au choix des parties à partir d’aujourd’hui
à M. Charles Garat, directeur de la banque de France, agissant au nom de ladite Banque à Strasbourg
1° un terrain aboutissant au mur mitoyen entre la propriété de M.M. Renn et celle de la Banque surbâti actuellement et renferant un remise,
2° Une partie d’un bâtiment contigu au dit terrain composé d’un rez de chaussée contenant une buanderie, le tout fesant partie de la propriété connue sous la dénomination de Réunion des Arts à Strasbourg rue des Juifs N° 5. Le bail est fait pour un loyer annuel de 300 francs
[in margine :] Keller notaire

Les frères Renn vendent par enchère les immeubles qui proviennent de leur père. La maison rue des Juifs est acquise sous forme de tontine par les prêtres Marie Victor Mertian, Marie Vincent Henri Mertian, Jean d’Hivert, et François Xavier de Franciosi

1853 (12.11.), Me Noetinger – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 581 (2239) n° 10 du 13 janvier 1854
Ont comparu Monsieur François Guillaume Renn, ancien militaire demeurant à Strasbourg, Monsieur Philippe Jacques Renn, sans profession demeurant en la même ville, mineur émancipé suivant délibération du conseil de famille prise sous la présidence de Monsieur la Juge de paix du canton Est de la Ville de Strasbourg le 5 novembre 1852, Monsieur Jean Jacques Eugène Petiti, architecte demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Joseph Ferdinand Renn, aussi mineur émancipé aux termes de la délibération précitée, brigadier au 17° régiment de hussards en garnison à Avignon (…), Monsieur François Joseph Schmitt, boulanger demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de curateur des mineurs Philippe Jacques Renn et Joseph Ferdinand Renn (…) Et Madame Marie Anne Renn, épouse du sieur Simon Bauer, mécanicien demeurant à Strasbourg, lui sans domcile connu, autorisée à l’effet des présentes par jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 29 août 1853. Lesquels ont dépose audit Me Noetinger le cahier des charges sur lesquelles devront être ouvertes les enchères pour la vente de différents immeubles dépendant des communautés qui ont existé entre Monsieur Frédéric Guillaume Renn père et Dame Catherine Spindler sa femme et entre Monsieur Marie Joseph Léopold Guillaume Renn et Dame Marie Madeleine Weinling sa femme tous de Strasbourg et de leurs successions respectives. Ce cahier des charges dressé par ledit Me Noetinger à ce commis par jugement ci-dessus énoncé qui a ordonné que la vente aurait lieu devant le même notaire – L’an 1853 le 12 novembre

Cahier des charges (…) Désignation des immeubles à vendre. Premier lot. 1) Section F numéro 484, Une tuilerie et dépendances (…)
hors la porte d’Austerlitz au lieu dit Rhein Ziegelhoffen près la ménagerie
Deuxième lot. Section G n° 95, Une pièce de terre canton Lombardswoerth (…)
Troisième lot. Section H n° 39 et 40, une pièce de terre canton Lombardswoerth (…)
Quatrième lot. Section H n° 384, une pièce de terre canton Lombardswoerth (…)
Cinquième lot. Une propriété sise à Strasbourg rue des Juifs n° 5 connue sous le dénomination de la Réunion des arts et consistant en une maison de devant donnant sur la rue, bâtiment en aile droite et bâtiment en aile gauche dans la cour, bucher, corps de logis dans la seconde cour au fond, le tout tenant d’un côté à Monsieur Humann, de l’autre à Messieurs Wüst et Saglio, par devant la rue et par derrière la propriété Stoecklin.
Etablissement de la propriété. (…) Monsieur Renn Père est décédé à Strasbourg le 4 avril 1818 en délaissant pour seul héritier Monsieur Marie Joseph Léopold Guillaume Renn son fils ainsi que le constate l’intitulé de son inventaire dressé par Me Lacombe le 12 mai suivant. Monsieur Renn fils est aussi décédé à Strasbourg le 21 août 1843 laissant pour seuls héritiers ses trois fils François Guillaume Renn, Philippe Jacques Renn et Joseph Ferdinand Renn ci-dessus nommés issus de son mariage avec Madame Marie Madeleine Weinling ainsi que le constate l’intitulé d’un inventaire dressé par Me Noetinger notaire soussigné le 3 octobre suivant.
Cinquième lot. L’immeuble connu sous la dénomination de la Réunion des arts, cidevant la tribu de maçons dépend de la succession de Monsieur Renn père au moyen de l’acquisition qu’il en a faite du Domaine de l’état avant son mariage avec la Dame Spindler aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par les administrateurs composant le district de Strasbourg le 22 floréal an II moyennant le prix de 36.000 livres dont Monsieur Renn s’est libéré entre les mains du receveur des domaines de Strasbourg. Il appartient aujourd’hui aus trois enfants Renn seuls en qualité d’héritiers de Monsieur Marie Joseph Léopold Guillaume Renn leur père qui l’avait lui-même recueillie dans la succession dudut Monsieur Renn son père dont il était seul et unique héritier ainsi qu’il a été dit plus haut (…)
Charges, clauses et conditions (…) 19. aux termes du jugement énoncé ci-dessus les mises à prix des immeubles à vendre ont été fixées ainsi qu’il sut (…) celle du cinquième lot à 60.000 francs – L’an 1853, le 12 novembre
Et le Jeudi 22 décembre 1853. Adjudication (…)
Cinquième lot. enchéri en dernier lieu par Monsieur Pierre Sébastien Clotilde Burguburu, propriétaire demeurant à Strasbourg pour la somme de 61.350 francs. Lequel a déclaré avoir fait la mise pour et au nom ainsi qu’au compte de Messieurs Marie Victor Mertian, prêtre domicilié à Paris, Marie Vincent Henri Mertian, prêtre, Jean d’Hivert, prêtre et François Xavier de Franciosi, prêtre ces trois derniers domiciliés à Strasbourg, les trois derniers présents et le premier représenté par Marie Vincent Henri Mertian son frère et son mandataire (…) Lesdits adjudicataires ont déclaré instantanément qu’ils se portaient tous acquéreurs conjoints et solidaires de l’immeuble ci-dessus acquis avec stipulation que les fonds employés au paiement du prix de la présente acquisition proviennent d’une masse tontinière formée dans ce but, masse à laquelle les acquéreurs n’avaient pas d’autres droits que ceux déterminés par l’emploi qui en a été fait, les acquéreurs n’auront sur les objets présentement vendus qu’un droit de jouissance commune consistant en un usufruit qui s’éteindra au dècès de chacun d’eux et la toute propriété, comme condition que l’acquisition residera sur la tête du survivant qui sera et aura toujours été seul propriétaire, de telle sorte qu’à chaque décès l’usufruit s’éteignant le prédécédé ne transmettra rien puisqu’il n’aura eu qu’une chose qui cessera avec lui, ce qui est accepté par tous lesdits acquéreurs
acp 424 (3 Q 30 139) f° 59 du 16.11. – Cahier des charges du 12.11.

Marie Victor Mertian (Strasbourg 1817–1867), Marie Vincent Henri Mertian (Strasbourg 1821 – Cormontreuil 1901), Jean d’Hivert, et François Xavier de Franciosi (Arras 1818 – Tournai 1908), jésuites, sont déjà propriétaires de la maison 5, rue des Echasses.



Maîtres d’armes – Répertoire et documents


Maîtres d’armes agréés par le Magistrat

Maîtres et prévôts d’armes

Requérants

Les références suivantes complètent celles qui figurent dans les notices d’Alexandre Ridejoye dit Langlois, Michel Martin, François Neuville et Pierre Justet.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent à tenir jeux d’armes Jean Wigand Kürschner, compagnon originaire d’Erfurt le 30 juin puis le 14 juillet, Christophe Greiner, cordonnier bourgeois de Strasbourg le 7 juillet puis le 21 juillet

1632, Conseillers et XXI (1 R 114)
(f° 99-v) Sambst. 30. Junÿ – Fechtschuel
Hanß Wigandt Kürschner gesell von Erfort bitt Ihme bewilligung zu geben biß Mont. ein offene Fechtschuel Zuhaltten.
Erk. Wilfart, H. Pleß, H. Ermelhauß

(f° 111-v) Sambst. 7. Julÿ – Fechtschuel
Christoff Greiner Burger vnd Schuemach. allhier bitt bewilligung biß Künfftigen Mont. ein offentliche Fechtschuel Zuhaltten.
Erk. Wilfart, H. Grünwald, H. schrbr.

(f° 117-v) Sambstag den 14. Julÿ – Fechtschuel
Hanß Wigandt der Kürschner von Erfurtt ahngelobter Meister deß Langenschwerds bitt Ihme biß Mont. ein offentliche Fechtschuel Zu haltten Zu bewilligen.
Erk. Willfart ahnzeigen H. Fridelßheim, H. Herbst

(f° 122-v) Sambst. 21. Julÿ – Fechtschuel
Christian Greiner Burger v. Fechter allhie p. D. Kn. bitt bewilligung biß Mont. ein offentliche Fechtschuel Zuhaltten gnd. Zu bewilligen.
Erk. Weil die Meß bereits eun Enndt Ihme sein begehren abzuschlagen Ahn Zeigen. H. Fridelßheim, H. Steffan Gaßner

La tribu des Maçons loue au maître d’armes Jean Wolffgang von Molsheim le poêle et au sieur Lamarche (François de la Marche, maître de danse) la salle d’armes pour trois mois. Le prévôt propose aux échevins de lui donner pouvoir de régler ce genre d’affaires sans convoquer tous les échevins

1668, Protocole de la tribu des Maçons (XI 230)
H. Molßheim der Fechtmeister die Stub undt H. Lamarche den fechtboden
(f° 49-v) Mittwochs den 18.ten Novembris Anno 1668. – Herr Moltzheimer der Fechtmeister erlegt vor ein Viertel Jahr Von Michaelis biß Weÿhenachten Zinnß Von der Stuben, 7. fl.

Anno 1669 – Mittwochs den 6. Januarÿ
(f° 54-v) Herr Rathherr Metzger Ca. Herren Michael Granen berichtet daß Herr Gran im Gespräch Vnder andern gesagt waß daß seÿe wann der Herr Oberherr Vndt der Rathherr H. Molßheim die Stub undt Lamarche den fechtboden gelühen Vnndt Sie alles allein wollen thun waß dann die Überige Herren Schöffen Vnnd E: E: Gericht Zu thun, Herr Ober Herr Proponirt daß Er solches befelchter maßen Zween oder dreÿen Herren Von den Schöffen auß Zu machen erlaubt, Vnnd daß es nicht nöthig allemahl die Herrn Schöffen ins gesambt Vnndt E. E. Gericht Zu bemühen.

Georges Schlæger de Waldenhoffen présente un privilège impérial et demande le 24 mai 1679 l’autorisation de tenir jeux d’armes pendant trois jours au poêle des Drapiers. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent d’accorder la permission. Ils opposent un nouveau refus le 28 juin à la demande du même de tenir jeux d’armes pendant la foire.
Marc Specker et consorts demandent le 21 juin l’autorisation de tenir publiquement jeux d’armes pendant la foire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent d’accorder la permission.

(p. 104) Sambst. den 24. Maÿ 1679. – Georg Schläger umb erlaubnuß ein Fechtschuhl aufzurichten
Georg Schläger von Waldenhoffen, producirt per D. Gollen sein erlangtes Kaÿl. Privilegium und bittet darauff gantz underthanig, Ihme biß Künfftigen Montag eine Fechtschuhl auff der Thucher Stuben Zu halten gnädig zu erlauben. Erk. Würd das begehren abgeleinet.
Herr Rahtherr Krauth, Herr Hecker

(p. 126) Sambst. den 21. Junÿ 1679 – Marx Specker et consort. b. eine offentliche fechtschuhl Zu halten.
Marx Specker und consorten bitten umb p.mission eine offentliche fechtschuhl anschlagen zu laßen und dieselbe die meß durch Zuhalten.
Erkand daß begehren abgelehnt.
H. Clauß vnd H. Büchel

(p. 144) Sambst. den 28. Junÿ 1679. – Georg Schlager umb erlaubnuß ein Fechtschuhl Zu halten
Georg Schlager der Fechter prod. sein erhaltenes keÿsl. Privileg: und bittet p. Hr weil er sich verzehrt, erlaubnuß die meß über eine offentliche fechtschul Zu halten. Erkandt. das begehren nochmahl abgeleinet.
H/ XXI Mockel vnd H Edell

Le boucher et gladiateur Guillaume Lang est autorisé le 27 décembre 1680 à tenir des jeux d’armes pendant la foire.

1680, Conseillers et XXI (1 R 163)
Wilhelm Lang umb erlaubnuß ein Fechtschuhl alhier Zu halten. 369.
(p. 369) Mont. den 27. Decembris 1680. – Wilhelm Lang der Metzger vnd Federfechter bitt p. Hr. Gr. umb erlaubnuß ein öffentliche Fechtschuhl die meß über Zu halten. Erkannt, Willfahrt.
H. XXI. Richshoffer und H. Heckler.


Jacques François Morisset, maître d’armes, et Marguerite Bleu

Originaire de Coutances en Normandie, Jacques François Morisset épouse en 1692 Marguerite Pelet de Brisach. Le maître d’armes Jacques François Moriset demande le 4 février 1696 aux Quinze le droit de servir du vin et des repas dans la maison rue des Pucelles où le sieur Pétin tient des billards. L’autorisation lui est refusée après enquête. Maître d’armes et de billard, il prend à bail partie du poêle des Tailleurs de 1698 à 1707.

Originaire de Coutances en Normandie (voir le baptême de 1703), Jacques François Morisset épouse en 1692 Marguerite Pelet de Brisach

Mariage, Saint-Etienne (cath. 17-v n° 34) Hodie 21 Mensis Aprilis anni 1692 (…) sacro matrimonÿ vinculo conjuncti sunt Jacobus Franciscus Morisset constantiensis et Margarita Pellé Brisacensis (signé) Morisset, margarite pelet (i 19)

Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 62 n° 535) Hodie 23 Martii an. 1693 (…) baptiatus est Franciscus filius Jacobi Francisci Morisset uxoris eius Margarethæ plé argentinensis (i 67)
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 72 n° 616) Hodie 20 Januarii anni 1694 (…) Baptizatus est Franciscus Sylvester filius legitimus D. Jacobi Francisci Morizet Gladiat. artis præfecti et Margaritæ Pellé Conjugum (i 77)
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 84-v n° 719) Die 8. Februarÿ Anni 1695 (…) Baptizatus est Jacobus filius legitimus D. Jacobi Francisci Morizet et Mariæ Margaritæ Pellé Conjugum (i 89)
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 100 n° 898) Die 28. Augusti Anni 1696 (…) Baptizata est Maria Elizabeta filia legitima Jacobi Francisci Morizet Gladiatoris et Mariæ Margaritæ Pelé Conjugum (i 105)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 13) 28. mensis Maÿ 1698 Baptizatus est infans Anthonius recens natus ex legitimo Matrimonio Jacobi Francisci Moriset et Mariæ Margarethæ Playe conjugum hic commorantium (i 10)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 34) Die prima Augusti Anni 1699 Baptizata est infans Anthonia Joanne recens nata ex legitimo Matrimonio Jacobi Francisci Moriset et Mariæ Margarethæ Plée conjugum (i 21)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 53) Die nona mensis Nouembris Anni 1700 Baptizata est infans Maria Catharina pridie nata ex legitimo Matrimonio Jacobi Francisci Morizet Armorum Magistri et Mariæ Margarethæ Pellez conjugum, eamque susceperuntr Alexander Ridejoye et Catharina Fortin Argentinæ degentes (i 30)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 115) 1703. Die Vigesima nona Septembris baptizata est Teresia eadem die Nata ex legitimo matrimonio Honesti Viri Jacobi Francisci Moriset Constantiensis Normanniæ Dioeceseos Parochiani Nostri et Mariæ Margarethæ bley Brisacensis Conjugum (i 61)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 145) Die 25 Januarÿ 1705 Baptizatus est Henricus Maurisset filius es legitimo thoro natus patre Jacob Francisco Maurisset hoc tempore sub protectione ciuitatis et matre Maria Margaretha Blee (i 78)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 23) Die 28 Juny Anni 1707 Baptizatus est infans cui nomen Jacobus Henricus, pridie natus ex legitimo Matrimonio domini Jacobi Francisci Maurisset artis gladiatoriæ Magistri et dominæ Mariæ Margarethæ Plée cumq. Sacro fonte Susceperunt dominus Cæsarius Malbois et domicelle Maria Catharina Maurisset (i 15)

Le maître d’armes Jacques François Moriset demande le 4 février 1696 aux Quinze le droit de servir du vin et des repas dans la maison rue des Pucelles où le sieur Pétin tient des billards. L’affaire est renvoyée aux préposés en chef de l’accise qui rendent leur rapport le 2 mars. Le cadet Moriset a une salle d’armes rue des Juifs chez le menuisier Jean Wagner, tient billard dans la maison arrière du sieur Pétin et habite avec sa femme, un enfant et une servante en face dans la maison de l’ancien prévôt de Schiltigheim Thiébaut Vix. Lors de la visite, ils ont constaté qu’un peintre jouait aux cartes avec un étudiant, qu’une femme louche se tenait à la porte et que le mur à pan de bois était en partie démonté. Ils sont par conséquent d’avis de refuser l’autorisation.
Le préteur royal déclare que la maison se trouve à l’arrière de la sienne et qu’elle avait la réputaton d’être un bordel lorsque les hussards étaient en garnison à Strasbourg. Il est donc lui aussi d’avis de refuser l’autorisation.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
Jacob Frantz Moriset der Fechtmeister pt° Weinschancks jnn des Johann Wagners deß schreiners jnn der Judengaß und jnn d. Jungfer Gaß jnn des Hn Petin Haus

(f° 22) Samsbt. den 4. Februarÿ – Jacob Frantz Moriset pt° Weinschancks beÿm billard spiel
Jacob Frantz Moriset der Fechtmeister, per Künasten, Weilen derselbe ein in der Jungfrawen gass in Mr Petin hauß einige billards hält, und denen dahin kommend. auch wein außzuschäncken vnd etwas speiße Zugeben, Verlangt, alß bitt ihm darin gegen erl: seiner jew: Umgl. gn. zu gratificiren.
Erk. Vor Obere Umgelds Herren gewießen.

(f° 42) Freit. den 2. Martÿ – Sr Moriset der Fechtmeister umb erlaubnuß, wein außschencken Und warme speißen außzustellen
Obere Umbgelts Herren laßen per Herrn Schragen referiren, daß Sr Moriset der Cadet, Fechtmeister, so jnn des Johann Wagners deß schreiners jnn d. Judengaß, einen Fechtboden hatt, jnn d. Jungfer Gaß jnn des Hn Bethuns hinderhauß ein billard hält, Und gegen über jnn des Diebold Vixen, des geweßenen Schultheißen Zu Schiltig. hauß mit seinem Weib, einem Kind Und einer Magd wohnet, Umb erlaubnuß angesucht, daß er Wein außschencken und darneben warme speißen geben dörffe.
Als mann aber die Visitation vorgenommen, habe mann allda einen Mahler, so einen jungen Studenten eingezogen, Und Mit deme er jnn karden gespielhlt, Wie auch eine Weibsperson, so An der thür gestanden, Und sehr verdächtig war, Angetroffen, Anbeÿ gefunden, daß das hauß so beschaffen, daß, weilen die Riegelwand weggebrochen worden, Zu besorgen seÿe, es dörffte Noch Zusammen Fallen, dahero mann dafür gehalten, daß das begehren abzuschlagen seÿn werde, Umbsoviel mehr Weilen Implorant freÿ Zu seÿn prætendirt, allein die Genehmhaltung Zu MGhh. stünde.
Herr prætor regius sagt, Es stoße dießes hauß auff sein hinder hauß Und seÿe daßelbige Nicht nur also beschaffen, Wie jetzt referirt worden, sondern es habe auch vor dießem, da die Hußaren hier waren, die renommée gehabt, daß es ein bordel gewesen, dahero Er Vermeine, daß d. petitum Simpliciter abzuschlagen, Und jnn dem Umbgeldhauß Anzuzeigen seÿn werde, daß Wann Implorant wein Verkaufft man ihn daselbsten abstraffen solte. Erk. Gefolgt.

Jacques Moriset, maître d’armes et de billard, et Marguerite Bleu prennent à bail pour huit années partie du poêle des Tailleurs au bas de la rue Brûlée à partir de l’Anonciation 1698. Le bail est reconduit pour neuf années en 1704 mais les bénéficiaires le cèdent en 1707.

1697 (19. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 579-v
H. Johannes Ziegler E.E. großen Raths alter Beÿsitzer, H. Johann Wilhelm Alberthal und H. Johannes Schweitzer beede E:E: kleinen Raths alte beÿsitzere, alle im Nahmen EE Zunfft der Schneider, alß respect. Rathh. alter und Neuer Zunfft meister an einem
So dann H. Jacques Moriset, Fecht und Billard Meister und Fr. Margaretha Bleu am andern theil, haben angezeigt und bekandt, daß Sie einen Lehnungs Contract mit einander getroffen wie hernach folget (signé) Maurisset, marie margurite pelet dit morisset
in Ihrem ohnfern dem Roßmarck an der Brandgaß gelegenen Zunffthauß folgende Gemach und bequemlichkeiten, alß Eine Stuben ober über der Schöffelstub, eine Cammer darbeÿ, eine Küchen und oberste Fruchthütte darüber, wie auch der kleine Vorkeller Undtr dem billard saal, und solch. Saal zum billard selbst. alles auff acht jahr lang von Annunciationis Mariæ nächstkünfftigen 1698.ste jahrs an zurechnen – umb einen jährlich zinß nemblich 60 Reichsthaler oder 45 pfund
(…) zum vierdt. so solle denen Entlehneren nicht erlaubt sein, sondern außtrucklich verbott. wein oder Bier auß zuschencken, noch über gaß zu verkauffen, Solte aber iemand beÿ Ihnen trincken wollen, so sollen Sie obligirt sein, den wein oder Bien beÿ dem ieweilig. Irdenmeister zu nehmen, Es wäre dann daß dieser nicht beÿ d. hand wäre, oder Sie solches nicht hab. köndt. welchen falls ihnen erlaubt sein solte anderwerts wo Es Ihnen beliebt trincken zu haben
[in margine :] auf neun jahr lang, alßo daß solche continuatio der lehnung angehen solle auf A. Mariæ 1706 – den 31. jan. 1704
[in margine :] Erschienen hierüber stehend Moriset hat in gegensein Elias Schickger angezeigt und bekandt daß Er hierüber stehendes sein lehnungs recht so wiel jahr alß noch restiren auff alle hierinnen stehende Clausulen u. Conditionen ihm Schükger Cediret – den 29. Xbr. 1707


Gaspard Denizeau, maître d’armes, et Marie Morainville

Fils de Gilbert Denizeau, receveur de l’abbaye de Saint-Menoux en Bourbonnais, Gaspard Denizeau demande le 17 mars 1696 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un la permission de devenir bourgeois et le droit exclusif d’exercer le métier de maître d’armes. Le Sénat lui remet provision eu égard qu’il a été recommandé M. de Louvois et a fait preuve de ses capacités en convenant qu’il donnera des leçons gratuites aux fils de parents modestes. Il devient bourgeois avec sa femme Marie Morainville le 21 mars 1696 en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers. Il s’inscrit à l’Université le premier mars 1698. Il meurt le 3 septembre 1704.


Immatriculation à l’université (1698, AMS, cote 1 AST 443)

Maisons en location
1697, Fossé des Tailleurs, maison du tailleur Melchior Stutz
1699, rue des Frères, maison du marchand épicier Jean Georges Krauss
1704, Grande rue de la Grange, maison du menuisier Christophe Model (bail passé par la veuve)

Gaspard Denizeau demande le 17 mars 1696 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un (1) la permission de devenir bourgeois, (2) le droit exclusif d’exercer le métier de maître d’armes en suspendant son enseigne, (3) que le Magistrat inflige une amende aux contrevenants. Le pétitionnaire est renvoyé au Grand Sénat pour ce qui est d’accéder à la bourgeoisie à titre gratuit.
Le préteur royal déclare que Gaspard Denizeau a jusqu’à présent exercé à la satisfaction générale et qu’il est coutumier que les maîtres d’armes s’inscrivent à l’université. Le Magistrat pourra ensuite infliger une amende aux maîtres d’armes qui n’auront pas été reçus. Les Archives doivent conserver un règlement d’après lequel les maîtres d’armes qui s’établissent à Strasbourg doivent s’immatriculer ou devenir tributaires, ce qui permet de recommander le pétitionnaire auprès du Sénat.
Le Magistrat a seul pouvoir de décision, confirmé par lettres patentes du Roi, sur les autres points qui relèvent de la police. Le Magistrat pourra décider d’un nombre maximal de maîtres d’armes et charger la Chambre de police de faire appliquer ses décisions. Il pourra demander en guise de rétribution que le pétitionnaire donne des leçons gratuites à un certain nombre de fils de bourgeois.
Le préteur royal rapporte le 30 juin que le Sénat a décidé de recevoir Gaspard Denizeau bourgeois à titre gratuit, de lui remettre provision eu égard qu’il a été recommandé par feu M. de Louvois et a fait preuve de ses capacités, qu’il donnera des leçons gratuites aux fils de parents modestes moyennant rétribution de 50 écus versés par le Corps des pensions. L’intéressé devra s’adresser au Magistrat pour donner son avis si d’autres voulaient exercer le même métier.

1696, Conseillers et XXI (1 R 179)
Caspar De Nizo Fechtmeister. 46. 100 [Deniseau]
(p. 46) Sambstagß den 17. Martÿ 1696. – H. De Nizo pt° réceptionis in das burgerrecht
K. Ersch. Caspar de Nizo, Fecht Meister prod. Underthänige Requete. Herr Syndicus Klinglin In erst abgeleßener Requeste Währen dreÿ Puncte enthalten, als (1) daß dem Imploranten das Burger Recht Müßte gegeben werden, (2) Ihme auch Erlaubnuß gestattet, daß Niemand in dießer Statt alß Er allein alß Fecht Meister seine Enseignes außstellen dörffe, vnd dann (3) daß die Jenige die dergleichen Zu thun sich Unterstehen Wurden Von Ew: Gnd. mit Einer Straff angesehen werden solten.
Was dem Ersten Puncten betreffe werde solcher wahl ahne E. E. Großen Rath Zu Weißen seÿn, mit dießer Recommendation daß Ihme das gesuchte Burger Recht Gratis Conferiret werde, den andern anbelangend, Vermeine Er Könte Ihme solches wohl Concediret und gestattet Werden, weilen derselbige seine Exercitien biß anhero mit großem ruhm getrieben habe, Undt weilen bekand daß beÿ allen Uniuersität. Ublich Vnd herkommens seÿe, daß nicht ein Jeder Einem Fecht Meister abgeben dörffe, sondern solches eintzig Vnd allein denen Zu Komme, welchen Es Erlaubt Ist, alß Vermeine Er auch daß in dießem fall in Imploranten begehren gleichermaßen wohl Könne willfahrt werd. besonders wo Er Von MGhh. werde zu einem ordentlichen Fecht und Exercitien Meister Völlich Recipirt und angenommen worden seÿn, alßo vnd dergestalt, daß wo sich nachgehend einige gelaßen Wurden dergleichen Zu Entreprenniren, MGhh billich solche mit gebührender Straffe anzusehen hätten, Auch daß Er Implorant dergleichen Personen denn Jeweiligen Herren Scholarchen solte geschrieben geben, damit Sie nachgehend authoritate Magistratum der gebühr nach abgestrafft werden Müsten, auch vber des Notori daß beÿ den Uniuersitäten gedachte Fecht und Exercitien Meister den Studiosis pflegen gleich gehalten Zu werden.
Herr Prætor, Es werde sich beÿ dem Archiv ein gewiß Statutum befinden, Krafft deßen dergleichen Exercitien Meister so sich allhier auff halten und feur vnd Rauch haben wollen, sich Immatriculiren od. Zünfftig Machen sollen, deßwegen dießer Implorant Wohl werde ahne E E Rath Zu weißen seÿn, Undt denßelbigen Ihn dahin Zu Recommendiren, daß Er, Weilen deßelbige gute Recommendationes hatt, Gratis Möchte angenommen werden.
Was den andern Puncten aber betreffe, währe es Zwar wahr daß anfangs die guthe Ordnung beÿ E. Löbl. Policeÿ Gericht so stricté wie es gern gewolt hätte, nicht hatt obseruiren, noch Viel Weniger in allen penetriren Können, vndt den Jenigen so dergleichen Enseigne außgestecket haben, solches Nieder Legen Und Verbiet. Können, Nach deme es aber Ihro Königl. Maÿt. ged. beliebt hatt gehabt dießer Statt Ihre Lettres Patentes Zu Kommen Zu laßen, alß Krafft welchen dießelbe in allem was die Police betrifft Völlich gelaßen vnd Manutenirt word. Ist, Alß hielte Er davor, das die bede Letzten Puncten noch Zur Zeit nicht wurden Völlich zu Determiniren, sondern Viel Mehr ahne die V. O. H. reifferer Deliberation zu weißen seÿe, alß wo ein gewißer Numerus solcher Persohnen könte Reguliret undt E. Löbl Polliceÿ Gericht fleiß drob. Zu halten, Recommendirt werden, Undt weilen Implorant noch Mündlichen sich Vernemmen laßen, daß wo MGh. Ihne Jährlich etwas Weniges Zu Kommen laßen wolte, Er sich offerirt einige hießige Söhne Gratis Zu Informiren, Von Welchen auch beÿ obged. Mghh. den V. O. H. ferner Werde Können Deliberirt vnd geendet werd.
Erk. herrn Prætoris durch auß gefolget.

(p. 100) den 30. Junÿ 1696. de Nizo betr. Bedacht
Herr Syndicus referiret den bedacht welcher beÿ den V. O. Herren Wegen deß Fechtmeisters Sr de Niseau abgefaßet word. und sagt, es hätten sein jüngsthien in dießer stuben producirtes memoriale 3. petita in sich 1) daß er in das burger recht recipirt werden, 2) daß er seine profession offentlich exerciren, und Zu dießen und enseigne außhencken, und daß er dieße profession allein treiben möchte,
quoad primum an E. E. Rhat Zu dem end gewießen, daß er daselbst gratis recipirt werden möchte, quoad secundum hätten die herren Verordnete darvor gehalten, daß dem imploranten in betrachtung er von feu Mons. de Louuois recommandirt worden, und Mann seiner capacität versichert ist, ein provision von dieser Cantzleÿ zu ertheilen seÿn, wor durch dann gemeiner Statt authorität conservirt wird, vnd weilen er sich erkläret junge leuthe deren Eltern Keine Mittel haben gratis zu informiren alß vermeineten sie, daß ihme jährlich 50 thl. und Zwar jetz und auff Johannis 25. thl. und Zu end deß jahrs die übrige 25. thl. doch ohne obligation und ohne præjuditz von dem pensionum corpore gereichet werden könte. quoad tertium hätte er sich beÿ E. E. Rhat anzumelden, und dahin sich zubearbeith. daß diejenige, so dieße profession treiben wolten, auch ihre submissiones thäten, die confirmation deß bedachts stellent sie Zu Mghh. belieben. Erk. beliebt.

Fils de Gilbert Denizeau, receveur de l’abbaye de Saint-Menoux en Bourbonnais, Gaspard Denizeau devient bourgeois avec sa femme le 21 mars 1696. Ils apportent un enfant et s’inscrivent à la tribu des Cordonniers.

1696, 3° Livre de bourgeoisie p. 1170
Caspar Denisaut, der fechtmeister, Von St. Menhou, weil. Gilbert Denisaut gewes: Schaffners der Königl. Abteÿ daselbst hint: Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht Vor sich und Mariam Morainville seine Ehl. haußfraw, Vnd ihrem Kind durchauß gratis, und wird beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen. Jur. d. 21. Martÿ 1696.

Gaspard Denizeau prend à bail pour un an partie d’une maison sise au Fossé des Tailleurs, propriété du tailleur Melchior Stutz

1697 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 144
hans Melchior Stutz, der Schneider
in gegensein H. Caspar Denizeau, Fechtmeisters (signé) Gaspard Denizeau
entleht, In seiner am Schneidergraben gelegenen behaußung, Eine Stub, zwo stiegenhoch, und eine Cammer, dreÿ Stiegenhoch, Eine Küch. beÿ d. Stub, samb den haußehren darbeÿ, Mehr Einen und. Fruchtbod., doch solches mit außtrucklich. vorbehalt deß durch gangs, Zu sein deß Verleihers darüber Fruchtbod. So dann Platz im Keller ein Kleine Faß mit Wein zu legen, alles auff ein jahr lang, von Annunc. Mariæ diß jahrs anzufang. und sich endend auff gleiche zeit A° 1698 um einen jährlich. Zinß nemblich Zwölff pfund

Gaspard Denizeau s’inscrit au matricule de l’Université le premier mars 1698

Registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)
d. 1. Martÿ 1698
Gaspard Denizeau maistre d’armes receu pour Messieurs dü maiestrat de St menux en bourbonnois

Gaspard Denizeau prend à bail pour deux ans une maison sise rue des Frères, propriété du marchand épicier Jean Georges Krauss

1699 (14. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 467
Sr Jean Georges Krauss marchand espicier et bourgeois cette ville
bail au Sr Caspar Denizeau, maistre d’armes et bourgeois de cette ville (signé) Gaspard Denizeau
Une Maison avec touttes ses appartenances et dependances, sans en rien excepter ny reserver, Scize à la rue appelée Bruderhoffgass dans une petite rue ou cul de sac appelée Biergësslein, tenant d’un costé à – tisserand, d’autre à la veufve du Sr Oesinger, abboutissant par derriere a Mons. Christoffle Jacques Mockel Assesseur de Mess. les Treize, Ce présent bail fait pour deux années à commencer à la St Michel prochaine, moyennant la somme de 80 livres tournois faisant 20 livres de Strasbourg

Gaspard Denizeau meurt le 3 septembre 1704

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 128)
Die 3.t 7.br1704 pie in deo obdormivit dominus Caspar deniso de moulé en bourbonnay ætatis suæ 53. circiter annorum, fuit degladiator et provisus Solitis SS Sacramentis Et sepultus in nostra cœmeterio ad sanctum Gallum extra urbem die 4. ejusdem mensis (i 70)

Marie Morainville veuve de Gaspard Denizeau prend à bail partie d’une maison Grande rue de la Grange, propriété du menuisier Christophe Model

1704 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 463-v
Christophe Model menuisier (signé) Christoph Modl
bail à Marie Moreinville veufe de Deniseau en son vivant maître d’armes d’icy assistée de Jean Rinck Tonnelier au lieu de curateur dont elle manque (signé) Marie Moreinuil
dans sa maison sçituée icy rue nomée Große Stadelgass tenant d’un côté à osterrieth remueur de bled de l’autre à Jean Paul Cress potier, les commodités suiuantes sçavoir tout le corps de Logis de derriere auec la moitié de La Caue sur le deuant, le tout pour un an à Commençer à la St Michel de cette année – Les parties sont tombées d’accord que La Locataire jouira de la moitié du jardin dans la susdte. maison du côté du puits – moyennant un loyer annuel de 64 livres tournois


Soldat au régiment de Normandie, Pierre Vallier demande le 19 septembre 1699 l’autorisation de donner des leçons d’armes au champ des Arquebusiers qu’il a loué. Le syndic royal rappelle que les maîtres d’armes et les maîtres de danse qui souhaitent y donner des leçons doivent être d’abord immatriculés à l’université, ce qui est indispensable pour asseoir l’autorité du Magistrat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent de donner l’autorisation.
Le gladiateur Jean Michel Müntzdœrffer demande le 19 octobre 1699 en son nom et en celui de ses pairs l’autorisation de tenir des jeux d’armes comme ils l’on fait ailleurs d’après des certificats. Les Conseillers et les Vingt-et-Un les autorisent a tenir des jeux pendant quinze jours. L’autorisation est prorogée de quinze autres jours le 7 novembre suivant.
Le gladiateur Jean Jacques Lædel invite le 9 novembre le Magistrat à assister aux jeux qu’il donne avec des pairs au poêle des Drapiers. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent le 19 décembre de l’autoriser ainsi que ses pairs à tenir des jeux d’armes les jours de fête. Ils sont autorisés le 2 janvier 1700 à tenir leurs jeux pendant la foire à condition de verser une obole à la fondation Saint-Marc.

1699, Conseillers et XXI (1 R 182)
Pierre Vallier der Soldath vmb permission die fechtkunst allhier Zu exerciren. 161.
Federfechter compagnie sucht vmb erlaubnuß eine fechtschuhl allhier Zuhalten. 173. sucht an vmb prolongation d. Zeit. 184. invitiren Mghh. 186. 204. 218.
Joh: Jacob Lädel der federfechter vmb permission einige fechtschule auffzuführen. 204. 218.

(p. 161) Sambstags den 19. Septembris 1699 – Pierre Vallier der Soldath vmb permission die fechtkunst allhier Zu exerciren
M. Ersch. Pierre Valier der Soldath du Regiment de Normandie, der berichtet Ewer Gnaden, daß Er einen Sahl auf dem Armbrustrhein gelehnt, prod. deßweg. Certificat von Mons. de la Bastie, bittet ihm darauff seine Fechtkunst Zu exerciren Zuerlauben.
H. Syndicus meldet, es werde Mghh. noch errinnerlich sein, daß an dießem orth erkandt worden, daß Keine Fecht: vnd Tantzmeister angenohmmen werd. solten, Sie weren dann Zuvor beÿ der Universität immatriculirt und durch die bereits recipirte Fecht: vnd Tantzmeister examinirt weilen Eines Magistrats authorität dabeÿ interessirt, daß die Erkantnußen observirt, auch billich darauff Zu reflectiren, daß den alten recipirten guthen Exercitien Meistern durch solche vergönstigung kein schaden und nachtheil zugezogen werden alß hette Er darvorgehalten daß der bereits ergangenen Erkantnuß Zu in*iren vnd Zufolge derselben deß Imploranten begehren abzuschlagen were.
Erk. H. Syndico gefolgt, und würdt deß Imploranten begehren abgelaint.
H. XV. Reichshoffer vnd H. Johann Adam Leitersperger.

(p. 173) Montags den 19.ten Octobris 1699 – Federfechter compagnie sucht vmb erlaubnuß eine fechtschuhl allhier Zuhalten
G. Ersch. H. Johann Michael Müntzdörffer der Federfechter vor sich vnd seine mit Consorten, die wolten mit consens Ewer Gnadern gleich wie Sie anderer orthen lauth mitgehenden Privilegÿ und Attestaten auch ruhmich gethan eine Zeit lang eine fechtschuhl hier halten, vnd sich darinnen exerciren, bitten deßwegen unterthänig umb gnädige erlaubnuß. Erk. Würdt Imploranten auff 14. tag eine fechtschuhl allhier Zuhalten erlaubt,
H. XV. Reineri vnd H. Leitersperger.

(p. 184) Sambstags den 7.ten 9.bris 1699. – Joh: Michel Müntzdörffer et Cons. umb prolongation ihre fechtschuhl Zuhalten
G. Ersch. Johann Michel Müntzdörffer vor sich vnd seinen Consorten, weilen auff gn. erhaltene vergönstigung vom 2.ten Octobris jüngst principales ihre fechtschuhl die woch nur 2. mahl auffgeführet, alß bitten Sie unterthänig solche ferner Zu contiuiren vmb Gn. erlaubuß. Erk. Würdt die permission auff 14 tag prolongirt.
H. XV. Reichshoffer vnd H. Leitersperger.

(p. 186) Montags den 9.ten Novembris 1699 – Johann Jacob Lädel invitation, der fechtschuhl beÿ zu wohnen
G. noîe Johann Jacob Lädel der allhier sich befindlichen Freÿ: vnd Federfechtern, die ersuchen Ewer Gnaden vnderth. ihnen die hohe Gnad zu erweißen vnd ihrer Fechtschuhl auff der Zunfft der Thucher auff tag und Zeit, wie Ewer Gnaden selbsten befehlen werden, Gn. beÿzuwohnen.
Erk. Soll Imploranten pro Invitatione danck gesagt, vndt die Zeit auff Zukünfftigen Mittwoch vmb 2 Uhr bestimbt werden.
H. XV. Reichshoffer vnd Herr Leitersperger.

(p. 204) Sambstags den 19. Decembris 1699. – Johann Jacob Lädel vmb Erlaubnuß einige fecht schulen auffzuführen
K. Ersch. Johann Jacob Lädel der Freÿ: vndt Federfechter per Se et Consorten, die bitten vnderth. dieße feÿrtag über etliche Fechtschuhlen auff Zu Führen ihnen gn. Zuerlauben.
Erk. würdt das begehren abgeschlagen.
H. XV. Reineri vnd H. Ziegler

(p. 218) Sambstags den 2. Januarÿ 1700. – Johann Jacob Lädel der federfechter et Consorten vmb permission ihre fechtschuhl auffzuführen
G. Ersch. Johann Jacob Lädel der Freÿ: vndt Federfechter per Se et Cons. erhohlt recess vom 19. Decembris jüngst, bittet darauff ihnen Zu vergönnen, die fechtschuhl die Meß über, wider allhier auffzuführen.
Erk. Würdt Zwar Imploranten erlaubt die Meß über die fechtschuhl auffzuführen, es sollen aber dieselbe dem Allmoßen etwas beÿtragen, vnd das quantum wegen deß preißes durch die Hh. Deputirte regulirt werden.
H. XXI König vnd H. Knörr.

Jean Jacques Christeiner et ses pairs d’Augsbourg demandent le 3 avril 1700 le droit de tenir jeux d’armes. Ils y sont autorisés à condition d’attendre le lundi de Pâques.
Le gladiateur François Charles Klimmer et ses pairs demandent le 2 octobre 1700 le droit de tenir jeux d’armes au poêle des Drapiers. Ils y sont autorisés pendant quinze jours à condition de verser une obole à la fondation Saint-Marc.
Les gladiateurs Jean Henri Hofmann et François Charles Kümmus de Munich demandent le 18 octobre en leur nom et en celui de leurs pairs une prolongation à cause du mauvais temps. Les Conseillers et les Vingt-et-Un leur accordent quinze jours à condition de verser une obole à déterminer à la fondation Saint-Marc.

1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Johann Jacob Christeiner et Cons. freÿfechter von Augspurg vmb permission eine fechtschule auffzuführen. 61.
Federfechter vmb permission fechtschuhl hier Zu halten. 196. vmb continuation d.selben. 202.

(p. 61) Sambstags den 3.ten Aprilis 1700. – Joh. Jacob Christeiner et Cons. die freÿfechter von Augspurg vmb permission eine fechtschul auffzuführen.
G. Ersch. H. Johann Jacob Christmann von Augspurg et Consorten angelobter Meister von St. Marco freÿfechter per Se et Consorten die bitten vnderth. ihnen diese bevorstehende Osterfreÿtag über ihre fechtschuhl auffzuführen gn. Zuerlauben.
Erk. Würdt Zwar Imploranten in ihrem begehren willfahrt, es soll ihnen aber angezeigt werden mehr nicht alß die vorige Zunehmen vnd nicht ehender alß auff den Ostermontag oder dienstag mit haltung der fechtschuhl anzufangen
H. XV. Reichshoffer vnd H. Mockel.

(p. 196) Sambstags den 2.ten Octobris 1700. – Frantz Carlen Klimmer et Cons. die Federfechter vmb erlaubnus ein fechtschuhl auff zu führen
G. Ersch. Frantz Carlen Klimmer der freÿfechter pro Se et Consorten, die seind willens auff der Thucherstub ihre fechtschuhl auff zu führen, bitten deßweg. Ewer Gnaden vmb Obrigleitliche erlaubnuß.
Erkandt Würd imploranten Zwar auff 14. tag ihre fechtschuhl Zu halten erlaubt, es sollen aber dieselbe dem Allmoßen etwas beÿzutragen gehalten sein.
H. XXI. Leitersperger vnd H. Haw.

(p. 202) Montags den 18.ten Octobris 1700. – Federfechter umb permission, ihre fechtschuhlen Zu continuiren.
G. Ersch. Johann Heinrich Hoffmann nôie Frantz Carlen Kümuß von München pro se et Cons. Federfechter, weilen principalen wegen eingefallenen schlechten wetters geringe Schuhlen gehabt, alß bitten Ewer Gnaden underth. vom. 2.ten hujus ihre Fechtschuhl Zu continuiren, vnd noch etliche auffzuführen ihrnen gn. Zu willfahren.
Erk. Würd Imploranten gegen erlag einer gewißen Summ in das Allmoßen die permission auff 14. tag prorogirt.
H. XXI. Leitersperger vnd H. Keck.


Claude Bucheron dit Duval, maître d’armes, et Marie Marguerite Grison

Originaire de Cravant-les-Côteaux près de Chinon en Touraine, Claude Bucheron Duval qui a été reçu maître d’armes à Paris est autorisé le 14 mars 1716 à tenir salle d’armes à Strasbourg avec l’appui du préteur royal. Il s’inscrit le même jour au matricule de l’université. Il habite avec sa femme Marie Marguerite Grison la paroisse Saint-Louis. Les Conseillers et les Vingt-et-Un éconduisent le 16 mai 1718 le maître d’armes Alexandre Langlois quand il demande d’interdire à Claude Boucheron Duval de continuer à tenir salle d’armes. Claude Bucheron Duval tient sa salle au poêle des Tonneliers. Il est autorisé en 1724 à servir du vin à ses écoliers. Les Conseillers et les Vingt-et-Un lui attribuent ainsi qu’à Antoine Efantin qui enseigne aux cadets de la Citadelle le poste de maître d’armes vacant après la mort de Langlois en 1728.
Michel Martin déclare en 1752 que Duval enseignait à l’academie de M. de Mackau.


Immatriculation à l’université (1716, AMS, cote 1 AST 443)

Claude Bucheron du Val, maître d’armes de Paris, demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation de tenir salle d’armes. Le préteur royal déclare que le pétitionnaire a produit un certificat qui doit être considéré comme une pièce officielle d’après laquelle il a été reçu maître d’armes à Paris. Pour être reçu à Strasbourg, il lui reste à s’inscrire à l’université puisque le maître d’arme Langlois ne s’oppose pas à sa réception.

1716, Conseillers et XXI (1 R 199)
Claude Bucheron der fechtmeister von Paris vmb Jedermann Fechtmeister allhier auffgenohmen Zu werd. 13.
(p. 13) Sambstag den 14. Martÿ – Claude Bucheron fechtmeister von Paris vmb acception zu einem Fechtmeister in hiesiger Statt
Römer Ersch. Sieur Claude Bucheron du Val der fechtmeister von Paris prod. vnd.th Memoriale vnd bitten mit beÿlag Num. 1. vnd 2. deß Mghh. geruhen wollen ihme Zu erlauben seine fechtschuhl in allhießiger Statt zuhalten vnd Zu treiben.
Herr Prætor Regius sagt daß vornembste was von dergleichen Imploranten erfordert würde, were die Erfahrenheit in ihrer Kunst, vnd wann dießes genugsam probirt, so könte denselben in ihrem Gesuch willfahrt werd. welches der jetzmahlige Implorant genugsam durch eingebener Patent erwißen, alß welches ein Instrumentum publicum anzusehen, deßweg. demselben völliger glauben Zuzustellen und weilen darinn enthalten, daß Er alß ein Meister in der Fechtkunst Zu Paris angenohmen worden, alß halte Er nicht davor, daß MGhh. Zu (hæ)sitiren hetten ihme die erlaubnuß Zu geben, die Fechtkunst allhier Zu exerciren, jedoch daß Er dieselbe nicht ehender exerciren solte, Er habe dann Zuvor sich beÿ der Universität angemeldet und immatriculiren laß. vnd Zwar solches vmb so da mehr weilen Er sich erinnere, daß zwar* einem andern Langlois genannt beÿ seiner reception versprochen worden, keinen andern beneben ihme anzunehmen, in deme. derselbe aber dießer reception sich nicht opponirt, alß werde dießer Implorant auff obige condition daß Er sich Zuvor immatriculiren laßen anzunehmen sein.
Erk. herrn prætori Regio gefolgt und H. XV. Güntzer vnd H. Rathherr Schenck deputirt

Originaire de Cravant-les-Côteaux près de Chinon en Touraine, Claude Bucheron Duval s’inscrit au matricule de l’université le 14 mars 1716

(1 AST 443 Matricula didascalorum) 1716. D. XIV Mart. Claude Bucheron Duval natif de la paroisse de Crauant proche Chinon Province detouraine

Enfants de Claude Bucheron Duval et de Marie Marguerite Grison baptisés entre 1716 et 1727

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 227) Die 21 Decembris anni 1716 nata est Catharina Johanna Claudia filia legitima Domini Claudij Bucheron Duval gladiatorum Magistri et Dominæ Mariæ Margarethæ grison et Die 25 ejusdem Mensis Baptizata (i 122)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 255) Die 20 Augusti 1718 nata est Maria Anna Carola filia Domini Claudij Bucheron dicti Duval Palestræ Magistri et Dominæ Mariæ Margarethæ grison Conjugum et Die sequenti Baptizata (i 136)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 283) Hodie 22 Februarÿ 1720 Baptizata est a me infra scripto Can. Reg. Maria Margaretha filia Domini Claudij Bucheron dicti Duval gladiatorum Magistri et Dominæ Mariæ Margarethæ grison ejus legitimæ uxoris in hac Parochiâ commorantium, nata die 21. ejusdem Mensis (i 150)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 325) Hodie 23 Mensis junii anni 1722 natus est joannes Stephanus filius Domini claudii Bucheron Duval maitre d’armes et Dominæ Mariæ Margarethæ grison legitimæ ejus uxoris in hac Parochiâ cet die sequenti Baptizatus est (i 173)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 362) Hodie 21 Mensis Januarÿ anni 1724 a me infra scripto Can. Reg. Baptizatus est petrus joachimus filius Domini Claudii Bucheron Duval et Mariæ Margarethæ grison ejus uxoris legitimæ natus eodem die in hac Parochiâ commorantium (i 193)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 36) Die 25 mensis julii anni 1725 baptizatus est a me infra scripto (frider)icus constantinus filius Claudii Bucheron dicti duval et mariæ margaritæ Grison conjugum natus 25 mensis ejusdem anni (i 21)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 80) Hodie 5.a Januarii anni 1727 a me infra scripto baptizatus est natus 4.â ejusdem mensis et anni Benedictus Franciscus filius Claudii Bucheron du val gladiatorum magistro in hac civitate et mariæ margaritæ Grison ejus uxoris legitime commorantium in hac parochia (i 44)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 146) 1728 Anno Domini 1728 die 12 Junii mortuus est Renaldus Bucheron filius Claudii Bucheron Duval artis gladiatoriæ Magister Baptizatus in parochiâ S Ludovici hujus urbis et apud nutricem in nostra parochia mortuus natus menses circiter quatuor et a me infra scripro sequenti die sepultus est in cœmeterio ad S. Helenam extra urbem (i 78)

Le maître d’armes Alexandre Langlois demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un le 14 mai 1718 d’interdire à Claude Boucheron dit Duval de continuer à tenir salle d’armes. Le représentant de Duval déclare que le canonnier Beauregard n’est pas son associé mais son prévôt de salle. Alexandre Langlois tient à être maintenu dans son privilège. L’assemblée éconduit le 16 mai Alexandre Langlois à condition que Duval déclare sous la foi du serment que Beauregard n’est pas son associé.

1718, Conseillers et XXI (1 R 201)
Alexandre Langlois Ca. Claude Duval puncto eines Vorfechters, so ein Canonier ist. 21. 29.
(p. 21) Sambstag d. 14.ten Maÿ. – Lt. Gug Nôe Sr Alexandre Langlois des Fechtmeisters producirt unterthäniges Memoriale und bitten pro inhibitione, daß Sr Duval forderhin keinen offentlichen Fechtboden halte, bitt abhandlung.
ist Erkandt, Soll das Productum Zuforderst dem gegentheil, umb sich darüber Zu erklären communicirt Werden.

(p. 29) Montag d. 16. Maÿ – Lt. Gug Nôe Alexandre Langlois des Fechtmeisters Citauit per Schedam Claude Boucheron dit Duval auch Fechtmeister, erholt recess und Productum Vom 14. huius, bitt Wie dictâ die.
Lt. Mosseder pro Citato bericht, daß Gegner sich irre, indeme der genandte Beauregard nicht Principalen associé sondern sein Preuost de Sale seÿe, welches ins gemein erlaubt ist, bitt deßwegen unerth. ihme gnädig zu erlauben, daß er sich dieses Preuost, obschon er ein Canonnier ist, ferners bedienen könne, so lang er ihn höchst nöthig hat.
Gug Principalis haltet sich an die Von Euer Gnaden erhaltener Privilegia, und bitt dabeÿ manutenirt Zu werden. Mosseder Principalis handelt nicht darwider setzt Zu Euer Gnaden,
ist Erkandt, wird Klagender Alexandre Langlois mit seinem begehren abgewießen hingegen dem beklagten Claude Bucheron dit Duval den genandten Beauregard einen Canonnier alß einen Vorfechter Zugebrauchen mit dießem beding erlaubt, daß Er mit handtreu an Eÿdes statt Zu behaben solle schuldig seÿn, daß gedachter Beauregard nicht sein associé sondern nur sein Preuost de sale seÿe, und Er sich dessen allein auff seinem Fechtboden und nicht außerhalb bedienen Wolle. Deputati H. XV. Gangolff, H. Mollinger.

Le maître d’armes Duval qui tient sa salle au poêle des Tonneliers promet de régler son loyer en promettant à l’avenir dix écus que les échevins tiennent pour un loyer insuffisant

1723, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 8-v) Montags den 22. Martÿ Anno 1723
Dato wurde Monsieur Duval der Fecht Meister Vorbescheiden und Ihne Waß Er Wegen der Zu seiner Schuhl brauchenden Zunfft Tantz Platzes schuldig gefordert, derselbe Versprach biß nechst Künfftigen Monath Aprilis Zu bezahlen offerirt annebst ins Künfftige Jährlich Zehen Thaler Zugeben, so mann aber für Zu wenig gehalten, im überigen solle Ihme waß Er würcklich schuldig ist, ein Zedul gemacht werden

Le maître d’armes Duval promet de régler l’arriéré de loyer dû pour la salle de danse

1724, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 38-v) Mittwochs den 5.ten Januarÿ Anno 1724
Herr Rathherr Johann Valentin Bäuerlin trägt Vor, daß Er mit Zuziehung H. Rathherrn Johann Bochen Monsieur Duval dem Fecht Meister bedeuttet, seine außständige Zinnße Wegen deß sich bedienenten Tantz Platzes Zu bezahlen und den orth Zu quittiren, sagte annebst, ob die überige Herren auch solcher meinung Wären.
Erkand, solle auff die außständige Zinnße schleunigst getrungen werden und alß dann Ihne gesagt werden Zu quittiren, Zahlte auff Rechnung dem büttel 20. fl.

Le maître d’armes Claude Bucheron Duval qui habite Strasbourg depuis huit ans demande aux Quinze l’autorisation de loger ses écoliers et de réduire de moitié l’amende de vingt livres qui lui a été infligée. L’amende est réduite de moitié eu égard que les circonstances sont défavorables et qu’il est chargé de quatre enfants. Il est autorisé à servir du vin puisque les officiers le souhaitent, à condition de régler trois deniers la mesure et de ne pas livrer de vin hors de son domicile

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
Claude Boucheron Du Val der Fechtmeister pt° Kostgänger
(p. 207) Sambstag d. 13. May 1724. Gug nôe Claude Boucheron Du Val des Fechtmeisters welcher bereits über 8 Jahr allhier wohnet, bitt Undthg. umb gnädige permission seine Scholaren als Kostgänger annehmen und halten Zu dörffen. Erkand, ut ante [Ober Ungelt herren].

(p. 218) Sambstag d. 20. May 1724. Gug nôe Sr Claude Boucheron Du Val des Fechtmeisters prod. Vndtg. Memoriale und bitten erlegt dabeÿ die helffte der angesetzten Straaff mit Zehen livres, beziehet sich in dem übrigen auff Contenta producti bitt Wie daselbst. Erkand das residuum in gnaden nachgelaßen, das übrige begehren aber ad examinandum an die Ober Ungelt herren Verwiesen.

(p. 232) Sambstag d. 27. May 1724. – Claude Boucheron Du Val pt° Kostgänger
Iidem [Ober Ungelt herren] laßen ferner per Eundem Referiren, daß Claude Boucheron Du Val der Fechtmeister den 20. hujus ein Memorial producirt, darinn er exponirt demnach Ihme eine Straaf Von Zwantzig Liures angesetzt worden, so submittirt er sich Mghh. befehl und erlege hiemit die helffte mit Zehen Liures, mit demuthiger bitt ihne den Rest nachzulaßen, undt, in ansehung er beÿ diesen harten Zeiten Keinen Verdienst mehr beÿ seinen Exercitÿ habe, er auch mit 4. KK. beladen, und sonst geringe mittel besitze, Ime gnädig Zu erlauben daß er ohn forcht einiger Straaf Kostgänger halten dörffe.
Auff dieses hätten Mghh. Ihme die Helffte der Straaf in gnad. nachgelaßen, das übrige begehren aber an Sie, die wohlverordnete Ober Ungeltherren ad examinandum Verwießen, dabeÿ beseßener Deputation der Implorant beÿgesetzt daß Er Mgh. Verordnung Zufolg den preiß seiner auberge Zu seiner Kostgänger Vergnügen diminuirt, mit bitt Ihme den angesetzten Nachtrag des Umbgelts gebühr so 14 fl. 1. ß ausmache, in gnaden nachzulaßen.
Nun seÿe dem Imploranten, weilen er ohne Zuvor begehrte und erhaltene Erlaubnuß Kostgänger angenommen, nicht nur solches niedergelegt, sondern auch darneben eine straff von 5 lb. andictirt, und Von dem Wein so deßen Kostgänger bißhero consumirt die Umbgelts gebühr à 3 ß vom ohm mit 14. fl. 1 ß. Zu erleben aufferlegt, jüngsthien aber wie obgedacht die Helffte sothaner straaff von dem Implorant erlegt, die übrige helfte aber nachgelaßen worden, den noch außstehend. Nachtrag alßo betreffend werde Zu Mghh. stehe, ob Sie dem Imploranten selbige auch nachlaßen, oder aber das begehren abschlagen wollen. Wegen Continuation der Auberge Vermeine man, daß weil die Hh. Officiers nothwendiger weis auberges haben müßen, Ihm hoc puncto Zu willfahren sein Werde, jedoch mit dem anhang, daß er von jedem Ohm. wein den er einlegen wird, die geordnete gebühr à dreÿ schilling vom ohm. bezahle, und sonsten über die Gaß Keinen wein außschencken solle.
Erkandt bedacht gefolgt und Wird der abgeforderte Umbgeldts nachtrag der 14. fl. 1 ß. nachgelaßen.

Le maître d’armes Claude Bucheron Duval demande le 18 décembre 1728 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un le poste de maître d’armes vacant après la mort de Langlois. L’affaire est renvoyée à l’université pour enquête.
Le préteur de Bock rapporte le 8 janvier 1729 que Duval a été reçu maître d’armes à Paris le 2 mars 1716 et qu’il a jusqu’à présent exercé à la satisfaction du public. Langlois avait l’exclusivité de tenir salle d’armes mais comme le pétitionnaire Duval a été récemment malade et qu’il prend de l’âge, qu’il y a un grand nombre de clients et que l’émulation en serait favorisée, il pourrait être reçu en même temps qu’Antoine Efantin qui enseigne aux cadets de la Citadelle et qui, d’après un certificat du préteur royal, avait passé un accord avec Langlois pour le remplacer dans son poste. Les nominations seront faites à condition que les intéressés se fassent immatriculer à l’université et accèdent à la bourgeoisie.
L’avocat Scheffmacher estime que le rapport du préteur montre qu’il n’y a pas d’inconvénient à autoriser deux salles d’armes. Les deux candidats pourront être reçus, ils devront devenir bourgeois dès que possible en se soumettant immédiatement à la juridiction du Magistrat, il sera interdit à tout autre d’enseigner l’art des armes à Strasbourg, les bourgeois et les manants ne devront pas passer bail avec d’autres maîtres d’armes sous peine d’amende, la Chambre de police veillera à ce que la décision soit respectée. Le préteur royal approuve les déclarations de l’avocat Scheffmacher que l’assemblée ratifie.

1728, Conseillers et XXI (1 R 211)
Charles Bucheron Duval kombt ein umb des Verstorbenen Sr Langlois Fechtmeisters Stelle. 396. Erhalt Erlaubnuß beneben François Efantin in der Fechtkunst allhier allein Zu informiren. 435.
Einem Löbl. Policeÿ: gericht Wird Commission auffgetragen die ienige, Welche Verbottene Fechtschulen halten, oder Zu dergleichen unerlaubten Informationen platz und gelegenheiten in ihren häüßern Verlehnen, nach der gebühr abzustraffen. 435. 440.

(p. 396) Sambstag d. 18.ten Decembris 1728. – Charles Bucheron Duval kombt ein umb des Verstorbenen Sr Langlois Fechtmeisters Stelle
Lt. Mosseder Nôe Sr Charles Bucheron Duval des Fechtmeisters Von Paris allhier Wohnhafft, producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlag Sub lit. A puncto Weÿland Sr Langlois gewesten Fechtmeisters hiesiger Statt Stelle, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird denen HH. Scholarchen die commission auffgetragen sich sowohl des Imploranten Capacität und bißherigen Verhaltens, alß auch was der Verstorbene Sr Langlois in qualität eines hiesigen Fechtmeisters genossen, Zuerkundigen und darüber eine umbständliche Relation abzulegen, Warauff ferner ergehen soll, Was recht ist. Dep. H. Rht. Braun und H. Rht Gebhard.

(p. 435) Sambstags d. 8. Januarÿ 1729. – Charles Bucheron Duval und Antoine Efantin erhalten Erlaubnuß allein in der Fechtkunst allhier allein Zu informiren und wird E. Löbl. Policeÿ Gericht, die Commission auffgetragen darüber zu vigiliren
H. Stättmeister von Bock referirte, welcher gestalten die Hh. Scholarchen in execution des beÿ dieser Gerichts Stelle auff des von Charles Bucheron Duval übergebene Memoriale d. 18.ten 10.bris iüngst ergangenen Interlocuti, sich sowohl dieses Imploranten Capacität und bißherigen Verhaltens, als auch deßen Was der verstorbene Langlois in qualität eines hiesigen Fechtmeisters genossen, sich umbständlich erkundiget, und befunden hätten, daß ad primum gedachter Duval laut vorgelegter schrifftlicher urkund vom 2.ten Martÿ 1716. ein Zu Paris angenommener Fechtmeister seÿe, und sich bißhero, Was seine lebens Wandel und dero Information anlangt, also auff geführt daß keine Klagen Wider ihn eingekommen, das Publicum Vielmehr ein sattsames Vergnügen über dessen auff führung bezeüget hat, ad secundum, das Beneficum, so der Verstorbene Langlois genossen, einig darinnen bestanden, daß Er allein einen Fechtboden allhier hatt halten dörffen, Weilen aber gemelter Duval Vor einiger Zeit eine schwere Kranckheit außgestanden und das Alter beÿ ihme heran nahet, folglichen derselbe die Zu dieser Kunst erforderliche agilität und Kräfften nicht Voll kommentlich mehr hat, sich auch ein anderer Fechtmeister nahmens Antoine Efantin Welcher Würcklichen Krafft Vorgewießener Commission Von dem König, umb die Cadets in hiesiger Citadelle Zu informiren bestellet Worden, und nach des Herrn Prætoris Regÿ erlangter schrifftlicher Vergünstigung sich bereits [437] mit dem Verstorbenen Langlois, umb seinen Fechtboden Zu Versehen, gegen erlag einer gewißen Summ Verglichen hatte, Vermittelst einer frantzösischen Requeste und angefügten Beÿlagen, beÿ Ihme angemeldet und gebetten, daß ihme eine offentliche Fecht: Schuel in dieser Statt Zu halten ebenfalls möchte Erlaubt werden, cum oblato sich gleich dem Duval beÿ der universität immatricuiren Zu laßen, Ferners beÿsetztend, Es hätten beede sich erklärt burger Zu Werden, So bald Sie Wegen des erforderten Vermögens ihre sachen Würden in richtigkeit gebracht haben
Beÿ Welcher der Sachen beschaffenheit Wäre Von seiten der Hh. Scholarchen ein Bedacht dahin abgefaßt Worden, daß /:in betrachtung 1° der genandte Duval schon etwas alt und blöd, 2° Ein Fechtmeister hiesiger Statt wegen der großen anzahl der Scholaren nicht sufficient, 3° Wann deren Zweÿ eine mehrere emulation umb die Jugend Wohl Zu informiren, unter Ihnen seÿen Würde und Endlichen 4.to der letztere seine Profession sehr wohl Versteht:/ beede Supplicanten Zu Fechtmeister in hiesiger Statt könten angenommen, und sonst Niemand in dieser Kunst Zu informiren Erlaubt, Mithin denen hiesigen burgern und Einwohner andern Perßonen einige Zimmer oder Gelegenheiten Zu dergleichen Exercitien in ihren häußern Zu Verlehnen Verbotten Werden.
H. Ammeister Leitersperger und H. XIII. Schübler bezohen sich durchaus auff der H. Stättmeisters Wohl abgelegte Relation.
H Advocat Scheffmacher sagte, Aus dem referirten Bedacht entständen Zweÿ fragen, Welche anetzo Zu untersuchen, Nemblichen Ob Zweÿ Fechtschulen allhier Zu Erlauben seÿn oder nicht, und, posito daß Meine Herren die affirmativam amplectiren thäten, mit Was Vor Conditionen solches geschehenen solte. Anlangend die erste Frag, finde Er keinen anstand aus dem Von dem H. Stättmeister angezogenen erheblichen bewegnußen die Auffrichtung Zweÿer Fecht: Schulen allhier Zu Willfahren, die andere Frag betreffend, halte Er seines orts dafür, daß 1° Vorgenandten beeden Fechtmeistern allein in dieser Statt einen Fechtboden Zuhalten Erlaubt, 2.do denenselben so bald ihnen möglich in hiesiges Burgerrecht sich Zu begeben, indeßen aber in den Schirm einschreiben Zu laßen, auch Eines Löbl. Magistrats Jurisdiction sich Zu submittiren und deßen gebotten und verbotten den schuldigen gehorsamen handtreülich Zu versprechen iniungirt, 3° Allen andern Personen in der Fechtkunst weder publicé noch privatim allhier Schuelen Zu halten Wie nicht Weniger 4.to denen Hiesigen burgern und Schirmern Zu dergleichen uneraubten Information platz und gelegenheit in ihren häüßern Zu verlehnen beÿ Obrigkeitlicher straff Verbotten, und 5.to Einem Löbl. Policeÿ Gericht ein wachßames auge darüber zu haben und die darwider handelnden Delinquenten nach der gebühr abzustraffen die Commission auffgetragen werden könte.
Herr Prætor Regius War gleicher meinung, beÿfügend, daß H. Advocat Scheffmacher in seinem anspruch alles gar wohl erinnert, Was in diesem Geschäfft von seiten Meiner Herren zu Beÿbehaltung E. Löbl. Magistrats Jurisdiction und nutzen des Publici Zu beobachten und Zu Verordnen Wäre. Erkandt, Wird H. Advocaten Scheffmahers voto durchaus gefolgt.


Le prévôt de la tribu des Tonneliers propose d’autoriser le maître d’armes (non nommé) à donner ses leçons dans le poêle

1716, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 300-v) Mittwoch den 15. Julÿ 1716
Ihro Gnaden proponirte daß der Fechtmeister auff E. E. Zunfft schon Lang verlanget, wann es so gar Kalt wurde, man Ihm erlauben möchte hierinn in der stub. sein exercitium üben laßen, welches petitum dem Fechtmeisters Von den samptlichen Hh. des Gerichts Willfahrt worden.


Jean Rollo, le canonnier Beauregard et ses pairs demandent le 6 février 1717 l’autorisation de tenir salle d’armes et de jouir des privilèges des maîtres d’armes. Le préteur royal fait observer que la demande repose sur de fausses hypothèses puisque les soldats ne sauraient bénéficier d’une telle permission. Il propose de solliciter l’avis de deux maîtres d’armes établis à Strasbourg. La commission rapporte le 20 février les déclarations de Langlois. Le magistrat lui a promis d’être le seul maître d’armes habilité jusqu’à ce que Duval s’établisse mais qu’alors que Duval a appris son métier Rollot ne peut produire de certificat d’apprentissage. Il demande à être maintenu dans ses privilèges mais ne voit pas d’inconvénient à ce que les pétitionnaires enseignent dans les casernes. Le préteur royal propose de refuser l’autorisation. L’assemblée ratifie la proposition.
Les gladiateurs Christophe Martin de Breslau et Frédéric Neubaur de Langenschwand demandent le 18 octobre 1717 l’autorisation de tenir des jeux d’armes dans le poêle d’une tribu. Le préteur royal déclare que bien que de tels jeux ne soient pas permis hors des foires, ils pourraient être autorisés puisqu’il n’y en a plus eu depuis longtemps et que ces réjouissances ne nuisent à personne. Il propose une autorisation de quatre semaines sauf le dimanche et les jours de fête. L’assemblée adopte l’avis du préteur royal.

1717, Conseillers et XXI (1 R 200)
die Fecht meister Jean Rollo et Cons. vmb einen fecht boden allhier auffzurichten. 11. relation d. Hh. Deputirten. 21.
die bede Fechter von Bresslaw vmb eine Fechtschuhl auff einer Zunfftstub allhier auffzurichten. 90.
die frantzösische Fecht meistere vmb erlaubnuß ein Exercitium auff einer Zunffstub auff 4 oder 5 tag Zuhalten. 96. 100.

(p. 10) Sambstags den 6. Februarÿ 1717. Saltzm. Ersch. Jean Rollo vnd Beauregard Canonier et Consorts prod. underth. Memoriale vnd bitten mit beÿlag Lit. A. et B vmb erlaubnuß einen Fechtboden auffzurichten auch die vbrige Fecht meister privilegien Zugenießen.
Herr Prætor Regius sagt er weren in der vbergebenen Supplic verschiedene falsche supposit. enthalten, davon die Implorant gleich ipso Nomine abge* könte insonderheit da sich nicht gezieme einen soldat solches Zuerlauben, weilen der die Zween allhier establirte fechtmeister hiebeÿ interessirt, welchen absonderliche Privilegia vergönnet, alß hette Er darvorgehalten daß ihme das vbergebene Memorial Zu communiciren vnd wann Sie etwas darwider einzuwenden solches thun möchten, darauff denn ferner ergehen solle, was rechtens. Ist Erk. Hn Prætorii Regio gefolgt.
H. XV. Lemp vnd H. Rhthrr Pfeiffer deputirt.

(p. 21) Sambstags den 20. Februarÿ 1717. XV. Lemp vnd H. Rahtherr Pfeiffer referiren daß Sie nicht ermanget hetten wegen Jean Rollot vnd Beauregard welche umb erlaubnuß angesucht, einen Fechtboden allhier auffzurichten, die Zween allhier establirte Fechtmeister Zu sich Kommen zu laßen vnd ihnen solches begehren zu communiciren vnd zu vernehmen, ob Sie nichts darwieder einzuwenden hetten, da dann Sieur l’Anglois der Fechtmeister gesagt, daß beÿ seiner acception ihne versprochen word. daß kein anderer neben ihne angenohmen werd. solte, dabeÿ Er auch so lang maintenirt word. biß daß der so genandte Duval auch Zu Fechtmeister angenohmen word. seÿe, es were aber ein underschied vnder denen Duval vnd Rollot Zu mach. weilen der erste seine Fechtkunst, wie sich gebühret, erlernet, Rollot aber nicht, maßen Er auch keine lettres d’apprentdssage habe, mit bitt Sie beÿ ihren Privilegien Zu mainteniren, wann Er die soldathen in den Cazernen instruiren wolle, wolte Er solches nicht wehren.
Herr Prætor Regius sagt, auff dieser relation erhelle so viel daß Rollot die fechtkunst nicht wie sich gebühret erlernet habe auch keine lettres de Maistrise vorbring. könt, noch producirt hette, vnd weilen es sich auch nicht gezieme, einen Soldathen solche vergönnung Zu accordiren, alß hette Er darvor gehalten daß Er mit seinem begehren abweißen, were. Erk. herrn Prætorii Regio gefolgt.
vorige Hh. deputirt.

(p. 90) Montags den 18. Octobris 1717. Ersch. Christoph Martin von Breßlaw, vnd Friedrich Newbaur beede fechter von Langenschwandt, die bitten vnderth. ihre fechtschuhl auff einer Zunfftstuben offentlich Zuhalten, ihnen gn. Zuerlauben.
Herr Prætor Regius sagt, ob Zwar dergleichen exercitien außer den Meßzeiten nicht erlaubt werd. sollen, so hette Er gleich wohlen davor gehalten, weilen schon lange zeit dergleich. Leüth vnd fechter nicht allhier geweßen, derselben exercitien lustig vnd niemand schädlich, in dem wer ein Liebhaber ist, nur darein gehet, auch in den ordnungen dieselbe nicht verbotten, auch nicht wider die honestatem publicam seind, daß denselben auff 4 wochen diese exercitia sehen Zu laßen ihm erlaubt werd. könte. Und Zwar auff einer Zunfftstuben doch die Sontag vnd feÿr tag außgenohmen vnd das quantum durch die herren deputirte reguliret werden könte.
Erk. würdt Herrn Prætorii Regio gefolgt. vndt imploranten auff 4 wochen angesprochener maßen die fechtschuhl Zuhalten erlaubt.
Herrn XV. Elwer vnd H. Rathherr Walther deputirt.

(p. 96) Saltzm. Ersch. Deborge Esgard et Cons. der frantzösischen Fechtmeister prod. vnderth. gehorsambst anhalten vnd bitten vmb erlaubnuß ein fecht Exercitium auff einer Zunfftstuben auff 4 oder 5 tag zuhalten.
Herr Prætor Regius sagt, ob zwar scheinen Könte, daß denen Imploranten in ihrem begehren ohne sonderlicher difficultät willfahrt werden könte, so weren doch auch rationes vorhanden vmb darmit wolten Sie mit dem selben abzuweißen sein werden, 1. hetten dieselbe keine qualitäten der Fechtmeister vnd würden auch keine andere dafür gehalten, alß welche von dem Magistrat angenohmen werden, vnd sich immatriculiren laßen. 2. were auch bekandt, daß eben diese Imploranten beÿ Mhh. eingekommen vnd verlangt hetten Zu Fechtmeistern angenohmen Zu werden, solches aber ihnen abgeschlagen worden, 3. were auch dabeÿ Zu consideriren, daß wann ihnen anietzo in ihrem begehren willfahrt werden solte, ihnen dadurch tacite die qualität der Fechtmeister attribuirt werden würde, welches Sie nachrichten Zu ihrem advantage gebrauchen würden, 4. daß auch auff den Concessions fall beÿ den publico großen confusiones entstehen würden, in dem bekandt, was beÿ der beschehenen vergünstigungen so denselben deß jahre einmahl bewilligt worden, für confusiones sich erzeigt, welche nicht sine Scandalo publici abgelauffen weren, bevorab wann Sie solches ihr Schul auff einer Zunfftstub halten werden. 5. weren auch die Zween hier establirte Fechtmeister dabeÿ interessirt deßweg. Er darvorgehalten, daß denselben solches begehren Zuvorderist vnd ehe in dießer sach gesprochen communicirt vnd von denselben verrechnen werden, ob Sie nichts darwieder einzuwend. hetten.
Erk. Herrn Prætorii Regio gefolgt. vnd soll dießes Memorial Zu vorderist den allhier establirten vnd immatriculirten Fechtmeistern communicirt werden vmb ihre declaration vber solches bescheh. zu thun, ob Sie nichts darwieder einzuwenden, vnd worein eigentlich solches bestünde, quo facto soll ferner in dießer sach definitivé gesprochen werden.
Herr XXI. Nauendorff vnd H. Rhatherr Richshoffer deputirt.

(p. 100) Montags den 8.ten Novembris 1717. Saltzm. Ersch. nôe der frantzösisch. Fechtmeister gtra die hier establirte Fechtmeister Zufolg Ewer Gn. interlocution vom 30. Octobris jüngst erholen productum de dicta die vnd bitten Erklärung. G. nôe der Citati, Erscheint, vnd berichtet daß dieselbe Zwar sich dem petito der Imploranten eine fechtschuhl nicht opponiren, auch nichts dar wider einzuwend. hetten, sondern allen ihren verbotten werd. müßte keinen fechtboden Zu halten, vnd Ihnen erlegten rechten Zu præjuditz in dem fechten Zu informiren.
Herr Prætor Regius sagt hierauff, weilen nun denen jüngst ergangenen interlocuto Zufolge eine parition geben stet, vnd die hießige Establirte Fechtmeister sich erkläret, daß Sie wider die verlangte fechtschuhl nichts einzuwend. hetten, alß werde nunmehr den frantzösischen Fechtmeistern dahin in ihrem begehren Zu willfahren sein, daß Sie ihr fecht exercitium auff einer Zunfftstuben 4 oder 5 tag halten, beÿ tag ihrer repræsentationes thun aber kein tantz dabeÿ halten, auch ein procession nicht herumb ziehen mögen.
Erk. Herrn Prætorii Regio gefolgt. Herr XV. Lemp vndt H. Rathh. Schweitzer deputirt.

Le curriculum vitæ suivant correspond sans doute à celui d’Antoine Efantin cité ci-dessus

Antoine Efantin – Né sous les drapeaux du Reg.t de Lyonnois et batisé à Mons en Hainault paroisse Saint Germain
Blessé aux sièges de Toulon, de Fribourg et à l’affaire de Denain
mort aux Invalides le 6 Janvier 1773 à l’âge de 74 ans


Originaire de Diest en Brabant flamand, le maître d’armes Jean Jacques Van der Veken demande le 22 août 1733 la permission de tenir salle d’armes aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Le maître d’armes Michel Martin établi à Strasbourg est invité à donner son avis. L’affaire n’a pas de suite.

1733, Conseillers et XXI (1 R 216)
Johann Jacob Von der Veken bitt umb erlaubnuß einen Fecht: boden allhier halten Zu dörffen. 306. 308. 312.
(p .306) Sambstag d. 22.ten Augusti 1733. – Lt Mosseder, Nomine gegenwärtigen Jacob Van der Veken des Fechtmeisters Von Dieß beÿ Louvain in Braband, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlag Sub Lit A. um gnädige Erlaubnuß einen Fechtboden allhier halten zu dörffen handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Implorant seinen Lehr: brieff Zu produciren, und dem in hiesiger Statt sich Würcklich befindende Fechtmeister zu dem begehren Verkünden Zu laßen, angewiesen, damit, Wann solches geschehen, ferners mghrn möge Was recht ist.
Deputirt, H. Rht. Klein und H. Rht. Richshoffer.

(p .308) Mittwoch d. 26.ten Augusti 1733. – Lt Mosseder, Nomine gegenwärtigen Johann Jacob Van der Veken, Vom 22.ten huius producirt unterthänige Parition schrifft, iuncto iterato petito, mit beÿlagen Sub Lit.is B. C. D. und E handelt innhalts.
Erkandt, Soll das Productum sambt beÿlagen N. Martin dem hiesigen Fechtmeister umb sich über dessen innhalt Zu erklären, communicirt Werden.
Deputati H. Dietrich und H. Klein.

(p .312) Montag d. 31.ten Augusti 1733. – Joh: Jacob Von der Veken Ca. Michel Martin
Lt Mosseder, Nomine gegenwärtigen Johann Jacob Van der Veken des Fechtmeisters Citauit Michel Martin auch Fechtmeister allhier, Citatus hat Copiam disseitiger unterthäniger Bittschrifften Vom 22.ten und 26.ten huius empfangen, Will darauff dessen erklärung vornehmen. Christiani pro Citato producirt unterthänige Exceptiones iuncto petito, handelt innhalts.
Mosseder bitt Copiam et ad proximam. Christiani setzts. Erkandt, Wird Copia et ad proximam zugelaßen
Deputati H. Rht. Nauert und H. Rhr. Hammel.


La tribu des Tanneurs loue son poêle à l’aubergiste Tobie Gundelwein. La prorogation du bail en 1745 porte que le locataire héberge un maître d’armes

1734 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 332
die aus Löbl. Collegÿ derer H. Schöffen E.E. Zunfft der gerber abgeordnete H. Commissarÿ nahmens H. Rathh. Philipp Friedrich Oesinger, H. Rathh. Johann Jacob Gebhard, H. Lt. Johann Friedrich Christiani, so dann H. Samuel Hetzel der Rothegerber und Lederbereiter als zunfftmeister
in gegensein Tobias Gundelwein des gastgebers
die Zunfftstub der Gerber ahne der Tucherstub gaß, einseit neben E. E. Zunfft der Tücher anderseit neben Welperischen hauß der gastherberg au Dragon verd und andern mehr, hinten auff die. höllengaß und einen ausgang dahin habend gelegen sambt derselben hoff, großen und kleinen kellern, stuben, Kuchen, Bühnen, Cammern, samtlichen remisen, Schöpffen, H. Daniel Böler Eißenhändlers Eißengewölb und übrigen deren übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis Anno 1735 (…) zu seiner würtschafft nutzen und nießen – um einen jährlichen Zinß nemlich 92 pfund
[in margine :] im namen verlehende Ehrsame Zunfft der Gerber H. Frantz Antoni Dreÿer alter rathherr H. Johann Christmann Röderer senior rothgerber und EE. kleinen Raths beÿsitzers H. Louis Daudet der Saltzverwalter und H. Johann Andreas Bruder Lederhändler, auff 9 ferner nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis 1744, mit dem zusatz daß der entlehner den fußboden in der großen stub weilen er einen fechtmeister darinnen haltet auf seine costen in guten stand zu erhalten, 15. mart. 1745


François Donsieux de Belfort s’inscrit à l’université le 28 janvier 1743 pour être prévôt chez le maître d’armes Michel Martin

Registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)
28. Jan A.O.R. MDCCXLIII – fransois donsieux de befort
pour etre Prevot de Mr. Michel Martin maître d’armes de l’Université


Immatriculation à l’université (1743, AMS, cote 1 AST 443)


Requête et appel de Joseph Sicard

Natif d’Antibes en Provence, Joseph Sicard qui est depuis peu prévôt de salle chez le maître d’armes Michel Martin obtient en 1745 le droit de manance puis y renonce. Michel Martin lui remet un certificat quand il déclare vouloir s’établir dans une autre ville. Le préteur royal Klinglin lui permet 18 juin 1750 de tenir salle d’armes. Logé chez Kornmann rue de l’Epine, il est inscrit au matricule de l’université le 29 juillet 1750. La tribu du Miroir refuse le 20 août 1750 de lui louer le grand poêle pour y donner ses leçons. Il loue le 4 septembre 1750 avec le maître à danser Jacques Le Comte le premier étage d’une maison place Saint-Thomas. Le maître d’armes Michel Martin s’adresse le 20 avril 1752 à la Chambre de police pour obtenir que Joseph Sicard soit interdit de donner des leçons d’armes. Les Conseillers et les Vingt-et-Un déboutent le 10 juin 1752 Joseph Sicard de sa demande de continuer à tenir salle d’armes. Joseph Sicard obtient le 2 août 1752 un certificat de bon comportement avant de quitter Strasbourg. Il fait appel contre la sentence des Vingt-et-Un le 17 août au Conseil souverain d’Alsace qui juge l’appel recevable le 6 septembre 1752. Le Magistrat se pourvoit contre cet arrêt en 1753 en arguant que la matière n’est point appellable puisque le Magistrat est juge en dernier ressort sur les affaires de police. Le Conseil d’Etat rend le 6 mai 1756 un arrêt par lequel il appartient au Magistrat le droit d’autoriser les maîtres d’armes à exercer à Strasbourg.


Immatriculation à l’université (1750, AMS, cote 1 AST 443)

Natif d’Antibes en Provence, le maître d’armes Joseph Sicard qui loge chez Kornmann rue de l’Epine est inscrit au matricule de l’université le 29 juillet 1750 sur ordre du préteur royal Klinglin

Registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443), 1750
A.O.R. MDCCL. 29. Julÿ. Joseph Sicard natif d’antibe an provance metre an fait darme loge vis a vis la paroice de St Louis dan la meson de mr Kornemand
hic denui jussu Illustriss. D. Prætoris Regÿ receptus fuit

Joseph Sicard demande le 20 août 1750 à la tribu du Miroir de lui louer le grand poêle pour y donner ses leçons. La tribu refuse.

1750 (20.8.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(p. 23) Donnerstags den 20. Augusti 1750
Hr Joseph Sicard der Fecht meister allhier, stehet vor, haltet an, Ihme die große Zunft stub, gegen Einem gewißen Zinnß, Zur Fecht Schuhl Zu verlehnen cum oblato, Er wolle solche raumen, so offt versamblungen darinn gehalten werden sollen, wie auch alles in seinem vorigen Stand setzen, so durch sein od. seiner Schuhler schuld, deteriorirt würde.
Erkanndt, ist derselbe mit seinem begehren simpliciter abgewießen.

Le maître à danser Jacques Le Comte et le maître d’armes Joseph Sicard louent le 4 septembre 1750 le premier étage d’une maison place Saint-Thomas qui appartient au tondeur de draps Philippe Pierre Wengenroth

1750 (4.9.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 437
Philipp Peter Wengenrod der tuchscherer [unterzeichnet] wengenroth
in gegensein H. Jacques Le Comte des tantzmeisters und H. Joseph Sicard des fechtmeisters
entlehnt, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörig ane St Thomas Plan gelegenen zur Schäffereÿ genannten behausung den gantzen ersten stock eine beschlüßige bühn und einen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Michaelis
der entlehner hat verspochen den unterschlag in dem großen saal weg zu thun eine alcove und das camin zimmer machen zu laßen – um einen jährlichen Zinß nemlich 260 livres

Extraits des Registres de la Chambre de police, traductions pour le Conseil souverain d’Alsace. L’extrait du 5 juin figure en version originale en allemand dans le même dossier.
20 avril 1752. Le maître d’armes Martin déclare que Sicard donne des leçons d’armes sans être bourgeois en lui causant du tort. La Chambre de police renvoie le requérant aux Treize.
15 mai 1752. Les Treize renvoient l’affaire pour complément d’informations à la chambre de police. Elle convoque Sicard auquel il sera interdit d’exercer sa profession à Strasbourg s’il ne prouve pas que le Magistrat le lui a permis. Sicard déclare qu’il a acquis le droit de manance en 1745 puis y a renoncé. Il s’est fait immatriculer à l’université à l’instigation du préteur royal Klinglin qui lui a permis de tenir salle d’armes.
18 mai et 29 mai 1752. Joseph Sicard rapporte qu’il a été éconduit pour obtenir copie du certificat d’immatriculation. Il est autorisé à continuer de tenir salle d’armes jusqu’à nouvel ordre.
5 juin 1752. Joseph Sicard a obtenu le certificat signé par le préteur royal. L’affaire est renvoyée aux Conseillers et aux Vingt-et-Un.
27 juin 1752. Les Conseillers et les Vingt-et-Un deboutent Joseph Sicard de sa demande de continuer à tenir salle d’armes.
2 août 1752. Joseph Sicard obtient un certificat de bon comportement avant de quitter Strasbourg.

1752, AMS cote VI 649 (13)
(p 353) Extrait des Registres de la Chambre de Police de la Ville de Strasbourg du Jeudy 20° avril 1752.
Sur la très humble requête présentée par le Sr Martin Bourgeois et Maitre d’armes en cette ville, Expositive que le nommé Sicard lequel cy deuant appris chez luy a faire des armes, Sans qu’il soit reçu Bourgeois en cette ville, ni qu’il y Soit admis par autorité de Justice, S’arroge d’instruire et de donner des Leçons dans le fait d’armes, ce procédé est très préjudiciable et Cause un grand tort au Supliant chargé de Six enfants et qui du depuis a eu toutes les peines du monde a Se tirer d’affaires avec le sieur, requeroit à ce qu’il nous plut faire défenses audit Sicard de plus donner a personne aucune Leçon dans le fait d’armes et ce sous telle peine qu’il vous plaira arbitrer et luy jmposer.
Nous avons renvoyé ce Supliant auec sa demande a Se pourvoir pardevant Messieurs les Treize de cette ville.

Du Lundy 15. may
En vertu du Decret rendu par Messieurs les Treize de cette ville le 4. du présent mois, par lequel Sur la requête présentée en cette Chambre par le Sieur Martin Bourgeois et Maitre en fait d’armes en cette ville le 20° avril dernier, ayant été renvoyé pour raison de la demande contenüe en Sa dite requête à se pourvoir par deuant Messieurs les Treize, Cette affaire a été derechef renvoyée en cette chambre et en même temps le pouvoir à elle attribué pour connoitre et decider Sur le contenu en lad° requête, En conséquence le Sr Joseph Sicard a été mandé à Comparoir en cette même Chambre, pour apprendre de luy S’il a jamais obtenu de Messieurs du Magistrat la permission d’Etablir une sâle d’armes en cette ville, pour que dans le cas qu’il n’eut point obtenu cette permission la Continuation de la Sâle d’armes en question luy fut interdite et à luy défendu sous telle peine que de droit d’exercer à l’avenir cette même profession en cette ville, Mais non pas dans le cas Contraire, C’est-à-dire Si de fait il a obtenu la dite permission.
Ledit sieur Sicard en conséquence de l’assignation à luy donnée est comparu et a été ouy sur les Circonstances cy dessus mentionnées, Lequel a dit que cy devant il a été Prevot dans la Sale d’armes du Sr Martin, qu’en l’année 1745. jl s’est mis dans la manance de cette ville suiuant l’attestation cy produite donnée par le Sr Dreyer Greffier de la Chambre de manance, mais que posterieurement il S’est demis et a renoncé à ce même droit de manance, et que Sur les ordres et du Sçu et participation de Monsieur le Preteur Royal il s’est fait immatriculer en l’université de cette ville suivant l’attestation cy produite ordinaire et accoutumée, Signée par le Sr Jean Böckler à lors Recteur de lad. université Et qu’en même tems mondit Sieur le Préteur Royal luy a Gracieusement accordé la permission de pouuoir tenir une Sale d’armes, de laquelle permission il a produit et delivré Copie, ajoutant que par raport à Sa maladie il a ete Empeché de solliciter le droit de bourgeoisie sans quoy il n’auroit pas manqué de le solliciter.
Veu les actes susmentionnés et produits par l’assigné, Il a été ordonné que le Sieur Sicard raportera à la premiere Seance copie Collationnée de l’acte de permission obtenu ou de la missive de Monsieur le Preteur Royal, pour ce fait et raporté être ensuite fait droit ainsy qu’il apartiendra par raison.

Du 18 may
Le Sieur Joseph Sicard Maitre en fait d’armes est comparus et a dit qu’en exécution de la sentence preparatore du 15 du present mois jl s’est présenté au Sieur Docteur et professeur Bœcler pour luy demander une Copie Collationnée de l’acte de permission en question, lequel l’auroit renvoyé au Sr Docteur Sachs comme estant presentement Recteur de l’Université, que ce dernier luy auroit promis d’en vouloir faire la recherche luy disant de revenir dans quelques jours.
Il a été ordonné que le Comparant raportera à la première séance la Copie Collationnée dont est question.

Du 29 may
Le Sieur Joseph Sicard est comparu de rechef et a dit qu’en Execution de notre sentence preparatoure du 15. du présent mois jl s’est présenté tant au Sieur Docteur Sachs comme estiant presentement Recteur de l’université, qu’au Sieur Docteur Bœcler pour demander une Copie Collationnée de l’acte de permission à luy accordée par Monsieur le Preteur Royal, Mais que le premier luy auroit dit que le Sr Docteur Bœcler avoit encore l’original Entre ses mains que par conséquent il devoit s’adresser à luy, et S’estant rendu auprès dudit Sr Docteur Bœcler pour le même sujet, jceluy luy auroit refusé sa demande Sous pretexte que cela luy avoit été défendu par les Sieurs Ecolatres de manière qu’il luy a été impossible jusqu’a présent de pouuoir Satisfaire à lad. Sentence preparatoire, quoy qu’il ait montré et Exhibé cette même sentende audit sieur Docteur Böecler.
Il a été ordonné que le Greffier de la Chambre se transportera de la part d’jcelle au près de Monsieur l’ammeistre Faber pour en conferer auec luy, pour sur son raport être ordonné ce que de raison, ledit Sicard est encore quant à present renvoyé a avoir patience, Et cependant il luy est permis de Continuer Sa Sale d’armes jusqu’a ce qu’il en Sera autrement ordonné.

Du 5. Juin.
En Exécution de la Sentence preparatoire du 29° may dernier, le Greffier de cette Chambre a produit l’original à luy remis par le Sieur Docteur et professeur Bœcler de l’acte de permission accordé par Monsieur le préteur Royal à Joseph Sicard datté du 18 juin 1750. Et Signé de Klinglin par lequel il Conste que ledit Sicard ayant donné plusieurs et maintes preuves de son habileté et Expérience dans l’art de faire des armes jl pouuoit être jmmatriculé en L’université de cette ville Comme Maitre en fait d’armes et à luy permis de tenir une sale d’armes publique en cette ditte ville.
Lecture ayant été prise de cedit acte, jl a été ordonné que cette affaire seroit renvoyée par deuant Messieurs les assesseurs et vingt un Et que cependant par provision et jusqu’en fin de cause il Sera permis audit Sicard de Continuer sa sale d’armes.

Du 27. Juin
Le Sieur Joseph Sicard Maitre en fait d’armes presente Sa très humble requête, tendante à ce qu’attendu qu’il a été debouté par Messieurs les assesseurs et vingt un de la demande aux fins de Continuer en cette ville Sa Sale d’armes, Il luy soit permis par grace de rester en cette ditte ville encore pendant Cinq à Six mois jusqu’à ce qu’il ait reglé Ses affaires et qu’il Se Soit informé et ait découuert un autre endroit et pour cet effet de donner pendant ce tems des Leçons a Ses Ecoliers.
Nous quant a nous auons debouté le supliant de sa demande et attendues les feries du Grand senat l’avons renvoyé pour se pourvoir en attendant par devant Monsieur l’ammeistre Regent.

Du 2. aoust
Le Sieur Joseph Sicard Compare et Expose que luy ayant été défendu de continuer en cette ville la sale d’armes qu’il y avoit et qu’estant forcé de se retirer et S’etablir ailleurs, jl suplie très humblement qu’il luy soit Gracieusement accordé une attestation de bon comportement.
Accordé en payant le droit ordinaire.
Collationné, Signé Silberrad Greffier de la Chambre de police auec paraphe.
Traduit sur l’expédition original à Colmar le 27. 9.bre 1752. Signé Hylle avec pphe.
Sign. à M° Braconnot procureur adverse ce 20° Juin 1752.

(p. 366) G – Auß Löbl. Policeÿ gerichts der Statt Straßburg Memoriali de Anno 1752
Montags den 5. Junÿ
Zufolg Interlocuti Vom 29.ten Maÿ jüngst producirt actuarius das ihme von H. Doctore et Professore Boeclero Zugestellte originale, des Von H. Prætore Regio in gunsten Joseph Sicard sub dato 18.ten juny 1750. entheilten und de Klinglin unterschriebenen Erlaubnus scheins auß Welchem erhellet, daß da ged. Sicard Viel fältige proben seiner geschicklichkeit in der fecht Kunst abgeleget, so Könne er als fecht meister beÿ allhiesiger Löbl. universitæt immatriculirt werden, ihme auch erlaubt seÿn einen offentlichen fechtboden alhier Zuhalten
nach abgeleßenem schein jst Erkandt, daß dieße sache an gnädige Hhn Räth und XXI. Zuweißen, dem Siccard aber in Zwischen seinen fechtboden Zu Continuiren, provisionaliter und biß zu außtrag der sache erlaubt seÿn solle. unterschriebenen Silberrad actuarius.
Collationnirt und seinen originali gleich lautend befunden worden, attestirt Straßburg den 19.ten Maÿ 1753. Cantzleÿ allda.

Les Treize font lire le 4 mai le mémoire du maitre d’armes Michel Martin que la Chambre de police leur a renvoyé pour compétence le 20 avril précédent.
Michel Martin expose qu’il enseigne l’exercice des armes depuis plus de vingt ans en formant des maitres d’armes qui enseignent dans d’autres villes et qu’il est auteur d’un manuel sur l’exercice de l’epée. Quand quatorze ans auparavant plusieurs maitres d’armes ont demandé au Magistrat le droit d’exercer à Strasbourg, une enquête a montré que les revenus de Michel Martin ne permettaient pas d’entretenir deux enseignants. Quand deux maîtres exerçaient à Strasbourg, l’un d’eux, Langlois, avait aussi un jeu de billards et l’autre, Duval, enseignait à l’academie de M. de Mackau. Or on vivait alors à meilleur prix et les étrangers étaient plus nombreux. Par ailleurs il y a dans les armées du Roi depuis la réforme des troupes nombre de maîtres d’armes qui portent préjudice au requérant.
Joseph Sicard a été prévôt pendant six ans chez Michel Martin qui lui a remis un certificat quand il a déclaré vouloir s’établir dans une autre ville. Il s’est cependant fait immatriculer à l’université à l’instigation du préteur royal et tient salle d’armes depuis lors à Strasbourg. Michel Martin demande en conséquence que le Magistrat interdise à Joseph Sicard d’exercer à Strasbourg.
Des pièces sont jointes au mémoire, (1) le certificat que Michel Martin a remis à Joseph Sicard, (2) le refus que les Treize ont opposé en 1737 à Dominique de la Place et (3) en 1740 au nommé le Blanc.
L’avocat Hold estime que Joseph Sicard n’a pas obtenu l’agrément du Magistrat pusique l’immatriculation à l’université ne vaut pas pour permission. Comme en outre il est établi que les écoliers ne sont pas assez nombreux pour subvenir aux besoins de deux maîtres d’armes, il est d’avis de maintenir Michel Martin dans ses droits actuels, sauf si Joseph Sicard prouve devant la Chambre de police qu’il a obtenu l’autorisation nécessaire. L’avocat Billeray et le conseiller juridique Mogg estiment que l’affaire doit être renvoyée, avec la clause proposée par l’avocat Hold, au consul régent Langhans pour éviter toute difficulté. Le préteur royal se range à l’avis de l’avocat Hold.

1752, Treize, 3 R 97 (copie dans VI 649, 13. p. 355)
Auß Gnädiger Herren der Dreÿ Zehen der Statt Straßburg Memoriali de Anno 1752.
Donnerstags den 4.ten Maÿ – Lectum unterthäniges Memoriale Sr Martin des Fechtmeisters und burgers allhier dahin gehend, Euer Gnaden geruhen möchten, dero Verordnung dahin zu erthailen damit Sr Siccard, welcher Zum grösten Nachttheil des Imploranten einen fecht saal allhier auffzurichten sich unterstanden, solchen fernerhin Zu Continuiren ernstlichen Verbotten und untersaget werden möchte, folgenden Innhalts.

Le Sieur Martin bourgeois Me en fait d’armes fait d’armes de la ville et université, a l’honneur de vous exposer tres respectueusement qu’il y a vingt ans qu’il enseigne son Exercice avec tout le Zele possible et a la satisfaction publique, qu’il a formé quantité de bons Ecoliers et a fait plusieurs maitres d’armes qui sont placés actuellement dans diverses universités de France et d’Allemagne, jl a plus fait il est auteur d’un livre qu’il a fait imprimer intitulé l’abrégé de l’exercice de l’epée, orné de figures en taille douce, verifié et approuvé par les maitres jurés de Paris ainsy qu’il paroit par l’approbation qui est au commencement de chaque exemplaire, Messieurs du Magistrat ont Conservé l’exposant seul maitre d’armes dans cette ville, bien qu’il se soient présentes /:il y a environ quatorze ans:/ plusieurs M.es lesquelles presenterent requete a Mrs du Magistrat pour etre reçus fondés sur ce qu’autre fois il y avoient deux maitres ce quoy il fut repondu qu’il etoit vray mais que l’un des deux nommé langlois independamment de sa salle il tenoit un jeu de billards, qui luy produisoit beaucoup etant en plus petit nombre qu’a present et que le second maitre nommé Duval etoit attaché à l’academie de M Macko qui luy payoit 1200 liv. de gage pour montrer les academiciens au moyen de quoy il n’est pas etonnant que ces deux maîtres ne puissent vivre au large, s’il y a eu quelqu’autre qui ait enseigné avant l’exposant ils etoient attachés aux cadets gentilshommes a la Citadelle, et avoient des appointements du Roy, ainsy que ledit Martin en a eu ayant été un de ces dits maîtres. Messeurs du Magistrat toujours attentifs a rendre la justice la plus epurée firent une deputation dont le Chef etoit feu Mr de Wormser et l’ameistre M de leidersperquer et quelqu’autre dont l’exposant ignore le nom, pour examiner si deux maitres pourroient se soutenir dans la ville. A cet Effet ils firent exhiber les Registres que l’Exposant tient pour ses Ecoliers ou ils sont ecrits mois par mois ou Mrs les Commissaires virent clairement ce que le sieur Martin pouvoit gagner par année sur leur rapport, les M.es qui se sont proposés ont été renvoyés et deboutés de leur demande, ne voulant pas rendre malheureux l’exposant qui a toujours vecu sans reproche et qui possede l’art d’enseigner, l’Exposant joint icy les trois sentences rendues a cet Effet, il est de la connoissance publique qu’il y a environ quinze ans /:tems auquel ces sentences ont été rendues:/ qu’on vivoit a melieur prix qu’aujourd’hui que le nombre d’etrangers etoit plus nombreux consequemment l’université plus fournie d’Escoliers au lieu qu’a present au Grand regret de tous les maîtres d’Exercice on ne voit plus d’Estrangers au moyen d’un Edit que la Reine d’Hongrie a donné et a son Exemple plusieurs princes souverains par lequell il est deffendu a tous lerus sujets de sortir de leurs pays pour etudier ni faire leurs exercices sous peine d’etre privés des Charges dont ces souverains sont les dispensateurs et a cet Effet ils ont etabli des universités. D’ailleurs la reforme que le Roy a fait dans ses trouppes des cornets de Cavallerie et de tous les lieutenants et sous lieutenants d’infanterie et une infinité de Me d’armes qui sont repandus dans la garnison, et qui enseignent, font voir clairement le tort que cela fait a l’Exposant. On peut donc conclure que puisqu’il y a quinze ans qu’un seul maître suffsoit a plus forte raison l’exposant doit suffire a present, lequel est Chargé de Six enfants et des droits de ville comme bourgeois.
L’Exposant n’ayant jamais perdu de vüe l’ambition de former des sujets prit chez luy le Sieur Siccard qui fut montré et ensuite ledit sieur Martin le prit pour prevot L’Espace de six ans a la fin duquel tems le Sr Sicard fit un acte de soumission à l’Exposant declarant que Voulant se retirer pour enseigner dans quelqu’autre ville du Royaume il prioit l’Exposant de luy donner un certifficat, ce qu’il luy fut accordé et au lieu d’agir de bonne fois vis à vis l’Exposant, qui luy a montré et qu’il scait comme il paroit par un acte cy joint par l’ingratitude la plus marquée ledt. Siccard se presenta Sourdinement a M. Le Preteur qui luy donna un ordre pour se faire immatriculer. Me Boeckler, Professeur en medecine pour lors Recteur ne put s’empecher sur cet ordre d’inscrire led. Siccard et s’estant transporté chez M. Le Préteur et luy ayant représenté que le peu d’Ecoliers qu’il y avoit n’exigeoit point deux maîtres d’armes et que cela feroit des malheureux, il eut ordre de la Rayer de L’immatricule, ce qui fut exécuté, neanmoins huit jours après Me le Peteur donna un troisième ordre pour que le dt. Sr Siccard fut remis, ce qui fut encore executé, en consequence le dt Siccard tient sale depuis ce tems la, ce qui fait un tort considerable à l’Exposant, qui est chargé comme jl a déjà dit, d’une nombreuse famille au ieu que le dt. Siccard n’en a point. En sorte que l’Exposant se trouve dans le Cas de ne pouvoir pas se soutenir n’ayant point suffisament d’Ecoliers, jl peut prouver par ses registres qu’jl y a Eu des mois de l’année dernière où il n’a pas eu un Seul Ecolier.
pour tacher de donner de l’Emulation aux Etudians croyant que peut-être la salle ou Vont Mr les officiers les empeche d’y venir l’Exposant en a loué une particuliere par permission de Mr de la police pour Mrs les juristes et Bourgeois et leur propose de leur faire tirer un prix d’une Epée qui sera deferée au plus adroit a la fin de l’année tout cela a été inutile, leur Emulation ne s’est pas emue et le nombre d’Ecoliers n’a point augmenté.
Par toutes ces Considerations et ayant Egard aux trois Sentences cy jointes a l’acte de renonciation du Sr Sicard et la subtilité avec laquelle jl a été immatriculé, et que ce n’est que par la force que M° Boeckler Recteur a l’inscrit sur le Livre d’jmmatricule, jl plaise a vos graces Mess.grs faire inhibition et defense aud. Sr Siccard d’enseigner a tirer des Armes dans la ville ny en général ny en particulier sous les peines qu’il vous plaira Luy jmoiser et fere Justice, signé M Martin
Nach geschehener Ableßung Vorstehenden Memorialis und deßen beÿlagen Ist Erkandt, Wird Implorant mit seinem begehren an Gnädig Hhn die XIII gewiesenen Decretum beÿ löbl. policeÿ gericht den 20.ten Aprilis 1752. Unterschrieben, Silberad actuarius

1.te beÿlag – Je Soussigné Certifie d’avoir ete Ecolier et six ans Prevot chez le Sr Michel Martin M° en fait d’Armes de la Ville et academie de Strasbourg et que c »est de luy que j’ay appris et que je scai de cet Exercice, et ayant dessein de quitter de Strasbourg pour aller enseigner a tirer les armes dans quelque Ville du Royaume J’ay requis comme je requiers par le présent mondit Sr Martin de m’accorder un certificat tant de ma Conduite que du tems que j’ay resté chez lui, fait à Strasbourg ce, Signé Sicard

2.te Beÿlag. Anno 1737. den 11. Maÿ wurde Sr Dominique de la place Welcher beÿ Gnäd. Hh. Denen XIII. umb gnädige erlaubnus einen fecht boden alhier halten Zu dörffen eingekommen mit seinem begehren abgewießen, unterschrieben Moog XIII. Secretarius

Anno 1740. d. 6. Aug. Wurde auff unterth. ansuchen Sr leblanc einen fecht saal alhier auffrichten Zu dörffen eine hochansehniche Deputation angeordnet, umb dieses petitum Zu unterscuhen und ist auf deren abgestattete relation des Implorant noch Zur Zeith und biß etwan andere umbstände Zweÿ fecht meister in hießiger Statt erfordern würden beÿ Gnäd. denen XIII. abgewießen und Zur gedult Verwießen worden, unterschrieben Moog XII. Secretarius

Facta lectione Vorstehenden Memorialis und deren beÿlagen sagte H. Advocat Hold, da Sr Martin der fechtmeister beÿ E. G. einkomet und begehret hoch dieselbe geruhen möchten dem Sr Sicard das behörige Verbott anzulegen, fernerhin einen fecht saal alhier halten noch die profession eines fecht meisters exerciren Zu dörffen, beruhet die gantze question darauff, nehmlich zu wißen, ob gedachter Sicard die erlaubnuß Von E. Löbl. Magistrat hoc pucto erhalten habe, oder ob derselbe nur unter dem Vorstand daß er auff allhiesiger Vniversitæt immatriculiret sich dieses rechts einen fechtboden alhier auffzurichten angemaßet E: G: ist bewußt daß die matricul ihme solches recht nicht gestattet, wofern Selbiger nicht mit der erlaubnuß Es. löbl. Magistrat verknüpffet ist, es Will aber scheinen daß Sr. Sicard dieße permission nicht erhalten in deme derselbige ein attestat von sich gegeben vermög dessen er allhießige Statt Zu quittiren und anderst Wo sich zu setzen anheißig gemacht, andern theils haben E; G: auch auß abgeleßenen Extractum auß dero protocoll ersehen, daß die Umbstände nicht Zweÿ fecht meister in allhießiger Statt erfordern thun, indeme sie mit einander verderben müßten, absonderlich beÿ heutigen theuren Zeithen, da ohne dem die anzahl der Studierenden Jugend sehr gering ist, Weswegen seines erachtens Sr Martin welcher ein allhießiger burger auch ein guther fecht meister ist, und beneben allzeith eine gute Conduite geführet hat, in seinem begehren zu unterstützen und Zu manuteniren, zu diesem ende wolle Er H. Advocat defür gehalten haben, daß dießes geschäfft wider Vor E. löbl. policeÿ gericht Verwießen, demselben aber auch Zu gleich die hände eröffnet Werden solten gedachten Sicard Vor sich zu bescheiden umb von ihme Zu vernehmen, ob derselbe von einem löbl Magistrat jemahls die erlaubnuß einen fecht boden allhier auffzurichten Zu dörffen erhalten habe, damit auff begebenden fall, Wo derselbe mit Keiner solchen erlaubnuß versehen ihme die Continuation quæstionirtern Fecht bodens und fernerhin diese Profession alhier Zu exerciren /:nicht aber in Casu Contrario:/ nidergelegt ja unter behöriger Straff untersaget und Verbotten würde.
Eben alßo votirte H. Advocat Billeray und H. Consulent Mogg außer daß dieselbe dahin insistiren, daß dießen geschäfft umb der weithläuffigkeith abzuschneiden ane dem Regirendem H. Ammeister Langhans mit der Von H. Avocat Hold gemeldten angehenckter Clausul Verwießen werden solte.
Diesemnach wurde auff hohen anpruch per illustris domini Prætoris Regii de Regemorte, nach deme derselbige alles das jenige das H adv. Hold hoc puncto Vorgetragen, wiederhohlter und deßen voto beÿgepflichtet, unanimiter Erkandt, Wie H. Advocat Hold angerathen.
Collationnirt und seiem originali gleich lautend befunden worden, attestirt Straßburg den 19.ten Maÿ 1753. Cantzleÿ allda.
[Mémoire original, p. 309
[Mémoire original, p. 309, suivi de
Nach geschehener ablesung vorstehenen Memorialis und deßen beÿl. Ist Erkandt, wird Implorant mit seinem begehren an gnädige herren die dreÿ Zehen Gewießen, decret beÿ Löbl. Policeÿ gericht den 20. Aprilis 1752. Silberrad, actuar.]

Requête qu’adresse Joseph Sicard aux Conseillers et aux Vingt-et-Un le 10 juin 1752 par laquelle il expose qu’il a été prévôt pendant six ans chez Michel Martin et que le préteur royal Klinglin l’a autorisé à se faire immatriculer à l’université, ce qui lui donne le droit de tenir salle d’armes. Il jouit de ce droit depuis 1750. La chambre de police l’a enjoint le 19 mai précédent de produire le certificat qui l’y autorise et l’a renvoyé aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Il déclare que ses écoliers sont satisfaits de lui et qu’il aurait demandé le droit de bourgeoisie s’il n’avait pas été malade onze mois durant et argue qu’il y a eu autrefois deux maîtres d’armes à Strasbourg.

1752, AMS cote VI 649 (13) – (p. 367, pièce G)
Unterthäniges Memoriale und Bitten, mit beÿl. Sub N° 1
In sachen Sr Joseph Sicard des fecht meisters allhier
Lect. beÿ Gnad. Hn Rath und XXI. d. 10. Junÿ 1752.

Freÿ Hoch Wohl Gebohrne Hoch Edel gebohren, gestenge hoch und Wohl Edle feste, fromb, fürsichtige, Hochgelehrte, Hoch und Wohl Weiße,
Gnädig gebietende Herren

Euer Gnaden soll unterthäniges Implorant die Ehren haben in gehorsambsten Respect Vorzutragen, Welchergestalten derselbe wegen Vielfältig obgelegter geschicklichkeit in der Fecht Kunst, Wehrender sechs jahren als er als Prevot beÿ Sr Martin dem fecht meister gestanden, Von Ihro Excellentz H. Prætore Regio de Klinglin die Erlaubnus erhalten, daß er sich beÿ alhiesig Löbl. universitæt Hat dörffen immatriculiren, und in erfolg deßen einen offentlichen fecht boden halten, welchen er auch ohn gehindert seithero 1750. continuiret, den 19.ten May jüngst aber, umb seinen Erlaubnuß schein auffzuweißen, Vor Ein löblich Policeÿ gericht beschieden und auff geleistete parition, innhalt beÿlaag sub N° 1. an Euer Gnader Verwießen Worden ist.
Wan nun Gnädig Gebietende Herren der unterthänige Supplicant nicht nur seithero Sechs jahren alß er als Prevot unter Sr Martin gestanden, sondern auch seithero den Zweÿ jahren alß er einen offentlichen fecht boden haltet, all: seinen Escolliers genungsame Zufriedenheit gegeben, derselbe auch Wann er nicht Eilff Monath Kranck geweßen umb das Burger recht bittlich eingekommen wäre, welches er auch in erfordertem fall jederzeith # (# zu bewärckstelligen Willens ist, und Weilen ehe deßen insonderheit) in einer so Volckreichen statt Zweÿ fecht meister allhier geweßen.
Als Ergehet an Euer Gnaden das unterthänigen Imploranten gehorsambstes bitten dießelbe gnädig geruhen wolten ihme Zu erlauben daß er seinen offentlichen fecht boden Continuiren und seinen Escoliers fernerhin Lection geben dörffe.
Euer Gnade,
unterthänig gehorsambster unterschriebenen, Joseph Sicard
Collationirt und seinem original lautend befunden, Attestirt Straßburg den 19.ten Maÿ 1753. Cantzleÿ Allda.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un déboutent le 10 juin 1752 Joseph Sicard de sa demande de continuer à tenir salle d’armes.

1752, Conseillers et XXI (1 R 235)
Sr Joseph Siccard der fechtmeister wird mit begehrter erlaubnuß seinen offentlichen fechtboden alhier halten zu dörffen abgewießen. 144.

(p. 144) Sambstag den 10.ten Juny 1752. – Christmann n. Sr Joseph Siccard des fechtmeisters producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. Sub N° 1 pt° Halt: und Continuirung seines Fechtbodens.
Erkant, wird dem Implorant nach eingesehener und auß dem protocoll Gnädiger Hh der XIII abgelesener erkantnus Vom 4. May 1752. mit seinem begehren seinen offentlichen Fechtboden Continuiren zu dörffen abgewießen.
Depp. H. Rathh. Marbach, H. Rathh. Cappler.

Considérant que Joseph Sicard, maître en fait d’armes de l’université de Strasbourg, a été autorisé le 18 juin 1750 par le préteur royal à s’immatriculer à l’université où il s’est inscrit le même jour, qu’il tient depuis lors salle d’armes sans y être inquieté, que le 10 juin précédent le maître d’armes Martin a fait citer Joseph Sicard devant la Chambre des XXI qui a fait défense audit Sicard de continuer à tenir salle d’armes, que Joseph Sicard a attesté de ses bonnes mœurs le 4 août puis a interjeté appel le 17 août contre la sentence des Vingt-et-Un comme juge incompétent, le Conseil souverain d’Alsace permet au requérant de faire assigner et intimer Michel Martin contre ladite sentence.

1752, AMS cote VI 649 (13) – (p. 316)
6. 7.bre 1752, Pour Copie (Sentence du Conseil souverain d’Alsace)
Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre, au premier nôtre huissier ou sergent sur ce requis sçavoir faisons que comme ce jourd’huy veu par nôtre Conseil souverain d’Alsace la Requete presentée en iceluy par Joseph Sicard maître en fait d’armes de l’université de Strasbourg expositive, qu’au 18° Juin 1750 il auroit obtenu permission de M le Preteur Royal de Strasbourg comme chef de L’université de laditte ville de tenir sale publique pour ÿ enseigner son art et de se faire recevoir maître en fait d’arme en ladite université suivant le certifficat dud. recteur dud. Jour 18° juin 1750. en Execution de ce Certifficat, le Suppliant se presenta à la ditte université aÿant donné preuve de ses Talends dans l’Examen qu’il subit, il fut reçu ensuite maitre dans la dite université le 29 dud. mois de Juin après avoir preté serment, le suppliant etant reçu maître en ladite université ouvrit sa salle publique et n’a discontinué d’y donner ses Leçons sans ÿ être inquieté Juqu’au 10° juin d.er que le nommé Martin aussi maitre en fait d’armes de la ditte ville Se pretendoit seul maître en fait d’armes, fit citer le suppliant pardevant le Chef de la chambre des XXI. Et par sentence rendue led. Jour defense a eté faite au suppliant de continuer a tenir salle publique des leçons d’armes. Le suppliant craignant que ce ne fut sur sa conduite que la chambre des XXI se fut decidée contre luy, se seroit muni d’un certifficat au magistrat de la Chambre de Police le 4° aoust d.er qui atteste ses bonnes moeurs, sa Religion et sa conduite sans reproche qu’il a tenu. le suppliant étant muni de ce certifficat voyant que la Sentence du 10° juin d.er luy faisait un tort considerable en auroit interjetté appel par acte du 17° du present mois tant comme de Juges incompetents qu’autrement duëment. Le suppliant aÿant été reçeu tant par le chef de L’université que par L’Université même, par consequent étant indépendant du magistrat lequel n’a pu connoitre de la contestation dont est question. C’est pourquoy il a l’honneur de se pourvoir Et à cet Efet il présente Sa Requete à ces Causes requeroit à ce que vu les pièces cy Jointes, il plaise à nôtre dit Conseil souverain d’Alsace recevoir le suppliant appellant de la sentence rendue par la Chambre des XXI Le 10° Juin dernier, permettre au suppliant de faire assigner Et intimer led. Martin pour procéder dans le delais de L’ordonnance sur ledit appel interjetté par le suppliant par acte du 17° du present mois d’aoust de la sentence rendue par la Chambre des XXI le 10° juin d.er Et ce comme de Juge incompetent, autrement et düment avec deffense aux Juges et aux parties de rien attenter ni innover au préjudice dud. appel à peine de 500 livres d’amende aux dommages et interet du suppliant à donner par declaration et aux dépens. laditte Requette signée Papigny procureur du suppliant, Conclusions de nôtre Procureur Genéral, oüy le rapport de nôtre amé et feal Me Melchior Ignace Démouché, Conseiller et tout considéré Nôtre dit Conseil faisant droit sur la Requête a reçu Et reçoit le suppliant appellant de la sentece rendüe par la Chambre des XXI Le 10° Juin d.er. Er ce comme de Juges incompetents qu’autrement et düement, luy a permis et permet de faire assigner Et intimer a comparoir a certain et competent Jour en nôtre dit Conseil dans le tems de L’ordonnancne led. Martin pour proceder sur led. appel sur lequel les parties auront audience, ce faisant a fait deffense aud. Juge et partie de ne rien attenuer ni innover au prejudice dud. appel à peine de 500 livres d’amende et dommages et interets du suppliant. Si te mandons de faire pour l’Executon du présent arret tous Exploits et autres actes de Justice requise nécessaires de ce faire te donnons pouvoir.
Donné à Colmar en la première Chambre de nôtre Conseil souverain d’Alsace le 6° Jour du mois de 7.bre L’an de grace 1752. et de nôtre Regne le 38°. Collationné, signé &c.

Le Conseil Souverain d’Alsace rend le 6 septembre 1752 un arrêt par lequel Joseph Sicard est reçu appellant de la sentence rendue par la Chambre des Vingt-et-Un le 10 juin pécédent. Le Magistrat estime nécessaire de se pourvoir contre cet arrêt ; la matière n’est point appellable puisque le Magistrat est juge en dernier ressort sur les affaires de police.

1752, AMS cote VI 649 (13) – (p. 314)
A Strasbourg le 19 7.br 1752
Monsieur
Le nommé Martin maitre en fait d’armes etabli depuis plusieurs années en Cette ville vient de communiquer au Magistrat un Arrêt rendu au Conseil Souverain d’Alsace le 6° du present mois de Septembre cy joint, par lequel le nommé Sicard aussy maitre en fait d’armes a été reçû appellant d’une Sentence renduë par la Chambre des XXI. le 10. Juin dernier /:portante deffenses aud. Sicard de tenir sale publique de leçons d’armes:/ Et ce comme de Juges incompetens qu’autrement duëment, luy permettant de faire assigner et intimer led. Martin Sous deffenses de ne rien innover au prejudice de cet appel.

La Seule reception de cet appel dans une matiere purement de police met le Magistrat, comme Juge en dernier ressort Sur pareilles matieres, dans la necessité de se pourvoir contre cet arrêt. Vous êtes prié, Monsieur, de donner votre avis sur la forme que le Magistrat auroit a Suivre. Les Arrêts d’evocation, que le Magistrat a obtenu en 1740. Vous Sont connus, Sçavoir si dans le cas présent l’on doit s’en prevaloir, pour demander en consequence le renvoy de cette affaire, ou bien, Si le Magistrat Sans prejudicier aux avantages de ces Arrêts d’evocation peut intervenir dans cette cause, pour demander a ce que le nommé Sicard ne Soit pas ecouté dans son appel en ce que la matière par elle-même n’est point appellable, en consequence que cet Arrêt soit raporté. Enfin s’il conviendroit de laisser agir seul le nommé Martin en luy suggerant et administrant les moyens pour faire declarer cet appel non recevable. Cette derniere voie paroitroit un peu hazardeuse et constituëroit alors le Magistrat dans le cas de se pourvoir en cassation, ce qui remettroit le choses dans l’eloignement. En attendant le nommé Sicard profiteroit des avantages qu’il auroi obtenu au préjudice des droits de Jurisdiction du Magistrat.
Au fond, quand l’exposé du nommé Sicard contenu en sa requête aux fins d’être reçû appellant, Seroit en tout vray, toujours seroit-il mal fondé, en ce que par elle même la matière n’est point appellable, et qu’independamment de son immatriculation en l’université, jl ne peut et ne doit tenir sale et faire profession de ses talents sans la permission du Juge de police, permission dont led. Sicard a crû devoir être nanti puisqu’il l’a demandé a la Chambre des XXI qui la luy refusa. La permission de Mr le Preteur Royal seul a l’exclusion du Magistrat ne peut l’autoriser a cela, et S’jl a exercé en conséquence, le Magistrat l’a ignoré et a eté en droit de luy faire defense, Et ce n’est que sur les representations du nommé Martin, que la chose est parvenuë a Sa conoissance, Ces Représentations n’ont pas servi de motifs dans le Jugement du Magistrat, mais uniquement la regle generale qui veut que personne n’exerce une profession dans cette ville Sans y être autorisé legitimement. Les consequences en Seroient trop odieuses et même dangereuses, S’il estoit permis a un Chacun de l’etablir Sur une immatriculation facile a obtenir et exercer sa profession en cette ville, le bon ordre y repugne. Vous connoissés nos privilèges, nos droits en fait de Jurisdiction de police, les differens prejugés rendus au Conseil même dont Vous Sçaurés faire usage dans le cas que Vous soyés d’avis, que le Magistrat intervienne au Conseil pour faire declarer cet appel non recevable.
Nous sommes avec la consideraton la plus distinguée
Monsieur
Les très humbles et très obeissans Serviteurs
Les Avocats Generaux & de la Ville de Strasbourg

Extrait des Registres du Conseil souverain d’Alsace du 11 avril 1753. Joseph Sicard, appellant de la sentence rendue par la Chambre des Vingt-un de la Ville de Strasbourg, contre Michel Martin, intimé. L’appelant demande d’annuler la décision de la Chambre des Vingt-un, l’intimé de déclarer nulle l’appellation. Le Conseil décide que l’appellant mettra en cause l’Université et l’intimé le Magistrat de Strasbourg.

1753, AMS cote VI 649 (13) p. 349 et 342
11° avril 1753. Extrait des Registres du Conseil souverain d’Alsace

Entre Joseph Sicard M° en fait d’armes demeurant à Strasbourg appellant de la sentence renduë par la Chambre des Vingt un de la Ville de Strasbourg le dixieme Juin 1752 par laquelle il a esté debouté de sa demande qui tendoit a ce quil luy fut permis de continuer Sale d’armes publique Etablie en la d° Ville Suivant L’arrêt obtenû sur la Requête par luy presentée et Conseil le 6° septembre de la même Année et Exploit d’assignation donné En consequence le 13° dud. mois et demandeur en Lettres de Recizion par luy obtenues en Chancellerie le 17° Mars suivant et requête aux fins d’enterinement d’jcelle par luy presentée en 20° du meme mois, comparant par Papigny son procureur d’une part
et Michel Martin aussy M° en fait d’armes de lad. Ville Intimé et défendeur en Lettres de Requête comparant par Colin son procureur d’autre part.
Sans que les qualités puissent nuire ny prejudicier aux parties, apres que Dupont avocat de l’appellant a Conclu a ce qu’il plaise au Conseil ayant Egard aux Lettres de Recisions et jcelles Enterinant remettre les parties au meme et Semblable etat quelles etoient avant la Requete du 27 dud. mois de juin en conséquence prononceant sur l’appel declarer la sentence du 10° dud. mois de juin mal nullement et Incompetament rendue la Casser et annuler et Condamner L’jntimé aux depens tant de la Cause principale que d’Appel Subsidierement et au cas quil ne plairoit au Conseil prononcer de la sorte mettre l’appellation et ce dont est appel au neant, Emandant de charger L’appellant de la Condamnation contre lut prononcée et Condamner l’jntimé aux depens tant de la cause principale que d’appel.
que Chauffour l’ainé avocat de L’jntimé a Conclu a ce qu’il plaise au Conseil sans s’arreter aux Lettres et Requête mettre L’appellation au neant, ordonner que ce dont est appel sortira son plein et entier effet condamner l’appellant en L’amende ordinaire de douze livres et aux depens de la Cause d’appel,
et que Loison pour le procureur general du Roy a esté ouïs en ses conclusions, le Conseil a continué L’audience de la Cause au mois pendant lequel tems L’uniuerstié de Strasbourg sera mise en cause a la diligence de L’appellant et le Magistrat de Strasbourg a la diligence de l’Intimé.
Fait à Colmar en la Seconde Chambre du Conseil souverain d’Alsace le 28° mars 1753. Signé Collot et Collationé
Louis par la grae de dieu Roy de france et de Navarre au premier nostre Huissier et Sergent sur ce requis, te mandons a la requête de Michel Martin maitre en fait d’armes de la Ville de Strasbourg assigner a Comparoir dans le Delay de L’ordonnance en notre Conseil souverain d’Alsace, nos améz les Préteurs Consuls et Magistrats de lad° ville pour proceder en execution de L’arret renduë entre L’impetrant et Joseph Sicard m° en fait d’armes de la meme ville le 28 mars dernier y attaché sous le Contre Scel de notre Chancellerie et en outre ainsy que de raison le tout aux fins de depens et tu signiffieras que M° Louis Colin procureur en notre Conseil occupera pour L’impetrant, de ce faire te donnons pouvoir donné à Colmar le 11° jour d’avril l’an de grace 1753. et de notre Regne le 38° par le Conseil signé Golbery, collationé veû de Salomon Scelé le 11à avril 1753. Golbery et Controlle.

Sur la très humble requête présentée par le Sr Martin Bourgeois et Maitre d’armes en cette ville, Expositive que le nommé Sicard lequel cy deuant appris chez luy a faire des armes, Sans qu’il soit reçu Bourgeois en cette ville, ni qu’il y Soit admis par autorité de Justice, S’arroge d’instruire et de donner des Leçons dans le fait d’armes, ce procédé est très préjudiciable et Cause un grand tort au Supliant chargé de Six enfants et qui du depuis a eu toutes les peines du monde a Se tirer d’affaires avec le sieur, requeroit à ce qu’il nous plut faire défenses audit Sicard de plus donner a personne aucune Leçon dans le fait d’armes et ce sous telle peine qu’il vous plaira arbitrer et luy jmposer.
Nous avons renvoyé de Supliant auec sa demande a Se pourvoir pardevant Messieurs les Treize de cette ville.

Du Lundy 15. may
En vertu du Decret rendu par Messieurs les Treize de cette ville le 4. du présent mois, par lequel Sur la requête présentée en cette Chambre par le Sieur Martin Bourgeois et Maitre en fait d’armes en cette ville le 20° avril dernier, ayant été renvoyé pour raison de la demande contenüe en Sa dite requête à se pourvoir par deuant Messieurs les Treize, Cette affaire a été derechef renvoyée en cette chambre et en même temps le pouvoir à elle attribué pour connoitre et decider Sur le contenu en lad° requête, En conséquence le Sr Joseph Sicard a été mandé à Comparoir en cette même Chambre, pour apprendre de luy S’il a jamais obtenu de Messieurs du Magistrat la permission d’Etablir une sâle d’armes en cette ville, pour que dans le cas qu’il n’eut point obtenu cette permission la Continuation de la Sâle d’armes en question luy fut interdite et à luy défendu sous telle peine que de droit d’exercer à l’avenir cette même profession en cette ville, Mais non pas dans le cas Contraire, C’est-à-dire Si de fait il a obtenu la dite permission.
Ledit sieur Sicard en conséquence de l’assignation à luy donnée est comparu et a été ouy sur les Circonstances cy dessus mentionnées, Lequel a dit que cy devant il a été Prevot dans la Sale d’armes du Sr Martin, qu’en l’année 1745. jl s’est mis dans la manance de cette ville suiuant l’attesttation cy produite donnée par le Sr Dreyer Greffier de la Chambre de manance, mais que posterieurement il S’est demis et a renoncé à ce même droit de manance, et que Sur les ordres et du Sçu et paricipation de Monsieur le Preteur Royal il s’est fait immatriculer en l’université de cette ville suivant l’attestation cy produite ordinaire et accoutumée, Signée par le Sr Jean Böckler à lors Recteur de lad. université Et qu’en même tems mondit Sieur le Préteur Royal luy a Gracieusement accordé la permission de pouuoir tenir une Sale d’armes, de laquelle permission il a produit et delivré Copie, ajoutant que par raport à Sa maladie il a ete Empeché de solliciter le droit de bourgeoisie sans quoy il n’auroit pas manqué de le solliciter.
Veu les actes susmentionnés et produits par l’assigné, Il a été ordonné que le Sieur Sicard raportera à la premiere Seance copie Collarionnée de l’acte de permission obtenu ou de la missive de Monsieur le Preteur Royal, pour ce fait et raporté être ensuite fait droit ainsy qu’il apartiendra par raison.

Du 18 may
Le Sieur Joseph Sicard Maitre en fait d’armes est comparus et a dit qu’en exécution de la sentence preparatore du 15 du present mois jl s’est présenté au Sieur Docteur et professeur Bœcler pour luy demander une Copie Collationnée de l’acte de permission en question, lequel l’auroit renvoyé au Sr Docteur Sachs comme estant presentement Recteur de l’Université, que ce dernier luy auroit promis d’en vouloir faire la recherche luy disant de revenir dans quelques jours.
Il a été ordonné que le Comparant raportera à la première séance la Copie Collationnée dont est question.

Du 29 may
Le Sieur Joseph Sicard est comparu de rechef et a dit qu’en Execution de notre sentence preparatoure du 15. du présent mois jl s’est présenté tant au Sieur Docteur Sachs comme estiant presentement Recteur de l’université, qu’au Sieur Docteur Bœcler pour demander une Copie Collationnée de l’acte de permission à luy accordée par Monsieur le Preteur Royal, Mais que le premier luy auroit dit que le Sr Docteur Bœcler avoit encore l’original Entre ses mains que par conséquent il devoit s’adresser à luy, et S’estant rendu auprès dudit Sr Docteur Bœcler pour le même sujet, jceluy luy auroit refusé sa demande Sous pretexte que cela luy avoit été défendu par les Sieurs Ecolatres de manière qu’il luy a été impossible jusqu’a présent de pouuoir Satisfaire à lad. Sentence preparatoire, quoy qu’il ait montré et Exhibé cette même sentende audit sieur Docteur Böecler.
Il a été ordonné que le Greffier de la Chambre se transportera de la part d’jclle au près de Monsieur l’ammeistre Faber pour en conferer auec luy, pour sur son raport être ordonné ce que de raison, ledit Sicard est encore quant à present renvoyé a avoir patience, Et cependant il luy est permis de Continuer Sa Sale d’armes jusqu’a ce qu’il en Sera autrement ordonné.

Du 5. Juin.
En Exécution de la Sentence preparatoire du 29° may dernier, le Greffier de cette Chambre a produit l’original à luy remis par le Sieur Docteur et professeur Bœcler de l’acte de permission accordé par Monsieur le préteur Royal à Joseph Sicard datté du 18 juin 1750. Et Signé de Klinglin par lequel il Conste que ledit Sicard ayant donné plusieurs et maintes preuves de son habileté et Expérience dans l’art de faire des armes jl pouuoit être jmmatriculé en L’université de cette ville Comme Maitre en fait d’armes et à luy permis de tenir une sale d’armes publique en cette ditte ville.
Lecture ayant été prise de cedit acte, jl a été ordonné que cette affaire seroit renvoyée par deuant Messieurs les assesseurs et vingt un Et que cependant par provision et jusqu’en fin de cause il Sera permis audit Sicard de Continuer sa sale d’armes.

Du 27. Juin
Le Sieur Joseph Sicard Maitre en fait d’armes presente Sa très humble requête, tendante à ce qu’attendu qu’il a été debouté par Messieurs les assesseurs et vingt un de la demande aux fins de Continuer en cette ville Sa Sale d’armes, Il luy soit permis par grace de rester en cette ditte ville encore pendant Cinq à Six mois jusqu ce qu’il ait reglé Ses affaires et qu’il Se Soit informé et ait découuert un autre endroit et pour cet effet de donner pendant ce tems des Leçons a Ses Ecoliers.
Nous quant a nous auons debouté le supliant de sa demande et attendie les feries du Grand senat l’avons renvoyé pour se pourvoir en attendant par devant Monsieur l’ammeistre Regent.

Du 2. aoust
Le Sieur Joseph Sicard Compare et Expose que luy ayant été défendu de continuer en cette ville la sale d’armes qu’il y avoit et qu’estant forcé de se retirer et S’etablir ailleurs, jl suplie très humblement qu’il luy soit Gracieusement accordé une attestation de bon comportement.
Accordé en payant le droit ordinaire.
Collationné, Signé Silberrad Greffier de la Chambre de police auec paraphe.
Traduit sur l’expédition original à Colmar le 27. 9.bre 1752. Sigé Hylle avec pphe.
Sign. à M° Braconnot procureur advuerse ce 20° Juin 1752.

Mémoire présenté aux Treize le 19 mai 1753 pour établir que l’appel de Sicard n’est pas recevable puisque le Magistrat juge en dernier ressort en fait de police, droit que le Roi a confirmé suite à la Capitulation. Par ailleurs l’Université qui est subordonnée au Magistrat ne peut s’opposer à lui.

1753, AMS cote VI 649 (13) p. 318
Mémoire [pour faire connoitre que Siccart l’appellant est non recevable en son appel]

N° 3 – Mémoire. Siccart cydevant prevot de salle chez Martin maitre en fait d’armes en la ville de Strasbourg a interjetté appel au Conseil souverain d’Alsace d’une ordonnance renduë par la Chambre des XXI de cette ville le 20 juin de l’année derniere par laquelle ledit Siccart a eté debouté de la demande qu’il auoit formé a ce qu’il luy fût permis de continuer a exercer la profession de maitre d’armes en cette ville et d’y tenir salle.
Comme dans la cause d’appel siccart l’appellant qui avoit eté immatriculé à l’université en sa pretendûe qualité de maitre d’armes, s’etoit fondé sur les droits et privileges de la dite université, et Martin l’intilmé sur ceux de la ville, il a été ordonné par arret du Conseil que le magistrat et l’université de cette ville seroient mis en cause.
La magistrat soutiendra que l’appelant est non recevable dans son appel, ou en tout cas mal fondé.
La fin de non recevoir s’etablit par le privilege que le magistrat a de juger en dernier ressort en matiere purement de police. il avoit ce droit avant la soumission de la ville a l’obeissance de S. M. il y a eté maintenu et confirmé par sa capitulation et par d’autres titres subsequents.
avant sa soumission en sa qualité de ville imperiale elle exerceoit comme tous les autres états de l’Empire les droits de la superiorité territoriale parmi lesquels etoit sans contredit le droit de juger en dernier ressort en fait de police.
ce droit parmi tous les autres qui competent aux Etats de l’Empereur leur a eté conservé et confirmé par les traittés de paix de Westphalie et de nimegue.
suivant les constitutions de l’Empire la Chambre imperiale n’etoit pas en droit de recevoir ni de connoitre des appels qui y auroient eté interjettés d’aucuns reglements de police faits par un Etat de l’Empire
la Ville de Strasbourg s’etant volontairement soumise a la domination du Roy en 1681 S. M. par une capitulation solemnelle lui a conservé et confirmé tous ses anciens droits et privileges, statuts et Coutumes tant Ecclesiastiques que politiques conformément aux traités de paix de Westphalie confirmés par celui de nimegue.
il est vrai que par l’article IV de cette capitulation il est dit a l’egard de la jurisdiction civile du magistrat que pour les causes qui excederont mille livres en capital on pourra en appeler au Conseil d’Alsace. mais il est evident que ces appels ne peuvent s’etendre sur les ordonnances et reglemenrts de police faits par le magistrat pour le bon ordre de la ville et en particulier pour la discipline des arts et metiers.
La Conseil souverain d’Alsace est convenû lui-même de ces principes. en 1683 un apotiquaire de cette ville interjetta appel au dit conseil d’une sentence rendüe par le magistrat sur un fait de police ou il etoit question du nombre des pharmacies de la ville. le magistrat intervint et ayant opposé ses fins de non recevoir contre cet appel fondé sur un privilege de juger en dernier ressort en matière de police, le conseil par son arret du 27. janv. de la dite année 1683 ayant egard aux fins de non recevoir a declaré l’appellant non recevable dans son appel et l’a condamné aux depens. coppie de cet arret est cy jointe sous la cotte A.
le magistrat obtint meme au Conseil d’Etat du Roy un arret le 10 juillet 1684 par lequel S. M. fait deffenses a son conseil supérieur d’alsace de recevoir aucun appel des sentences rendues par le Magistrat de la Ville de Strasbourg en dernier ressort et dont il ne pourroit y avoir appel a la Chambre imperiale. telles sont sans contredit les sentences et jugements rendûs en matiere purement de police, ce que le conseil d’alsace avoit solemnellement reconnû l’année auparavant comme on l’a fait connoitre cy dessus. en 1691 il a plû a S. M. de declarer son intention particulièrement sur la jurisdiction du magistrat en fait de police en luy attribuant par l’arret de son Conseil du 15 Xr. la liberté et disposition absolue sur le fait de la police de la ville de maniere que ses ordonnances seroient executées contre toutes personnes privilegiées ou non privilegiées sur les peines et amandes portées par les dites ordonnances cet arret se trouve egalement dans le receuil des Edits.
par ces raisons et autres a suppléer par les lumières de son Conseil le magistrat proposera ses fins de non recevoir contre l’appel dont il s’agit et concluera a ce que l’appellant soit declaré non recevable en son appel.

A toutes fins entrant dans le merite du fond on fera connoitre qu’il est également mal fondé, de meme que l’université si elle pretend prendre son fait et cause.
le magistrat d’appuye sur les moyens suivants qui sont incontestables.
Ce n’est point l’université mais le magistrat de cette ville qui a sollicité et obtenû des Empereurs et Roix des Romains ses droits et privilèges – elle a toujours eté tellement subordonnée au magistrat, que c’esy celuy cy qui luy a donné ses ordonnances et ses reglements, c’est le magistrat qui nomme aux chaires vaccantes, qui confirme ou reforme leurs délibérations, il nomme le Chancelier et les scolarques pour veiller au bon ordre et a la discipline de l’université et pour etre presents au nom du magistrat a ses assemblées, cet usage derive des loix de son institution, deja avant les privilèges que l’Empereur maximilien a accordé a la ville pour son université, cellcy etoit regie et gouernée par le magistrat – cet Empereur par ses lettres patentes du 30 mai 1566. confirme que les statuts et reglements que le magistrat de cette ville avoit prescrits a ladite université il donne d’abondant au magistrat le pouvoir et la faculté de créer et d’elire les recteurs, professeurs maitres et employés d’jcelle. on joint icy un extrait de ce privilège de maximilien II sous la cotte B.
dans ces principes l’université n’a jamais eû le droit d’authoriser ses immatriculés d’exercer dans la ville de Strasbourg aucun art ni profession quelconque ce droit n’appartient qu’au magistrat. la ville est partagée en plusieurs tribus dont chacune est assignée a certain art, profession ou metier. les professeurs et les employés de l’université meme sont agregés a une de ces tribus, Sur chacune preside un deputé du magistrat, nul habitant de qui ose exercer un art ou un metier s’il n’est recû dans la bourgeoisie ou du moins dans la manance. l’université pourroit elle dispenser quelqu’un en vertû de la matricule de cette regle generale de police et renverser ainsy l’ordre fondemental de la bourgeoisie?
en 1655. le magistrat voyant que l’on avoit dans la matricule de l’université des maitres de langue et autres sans que ces immatriculés se fussent presentés au dit magistrat rendit une ordonnance le 5 novembre de ladite année en vertu de laqu’elle il fût notifié au Recteur de l’université dans une assemblée somemnelle que son intention et sa volonté etoit qu’a l’avenir on n’immatricula plus à l’université aucun de des maitres de langue ni d’autres a moins qu’ils ne justifiassent par un extrait du protocolle de la ville d’avoir obtenû l’agréement et la permission du magistrat d’exercer leur art et profession. cette ordonnance sera cy jointe sous la cotte C.
en 1719 un nommé pierre hanny présenta requête au magistrat pour avoir la permission d’exercer la profession de maitre de langues et d’arithmetique dans cette ville, le magistrat la luy accorda, mais comme il constoit par les pièces attachées a sa requête qu’il avoit eté dejà auparavant recu dans la matricule de l’université, il fut ordonné que son immatriculation etant prematurée et contraire a la jurisdiction et authorité du magistrat seroit rayée et biffée du registre accademique et fait aux Recteurs de l’université de ne plus recevoir dans la matricule ces sortes de maitres de langues et tous autres qu’après qu’ils auront obtenû du magistrat l’agéement et la permission d’exercer leur art en cette ville – il fut statué en meme tems que cette ordonnance du magistrat seroit inscrite au registre accademique a la marge de ladite radiation qu’un surplus ledit pierre hanny s’y feroit immatriculer de nouveau et recevoir dans la manance – cette ordonnance du magistrat est cy jointe sous la cotte D.
Elle a eté pleinement executé comme il conste par l’extrait du dit registre cy annexé sous la cotte E.
il est a voir par deux ordonnances du magistrat jointes a une requete de l’intimé sous la cotte G l’une du 11 mai 1737 et l’autre du 6 aoust 1740 que le magistrat jugeant eû egard aux circonstances du temps qu’il suffisoit d’un seul maitre en fait d’armes dans cette ville renvoia deux particuliers qui s’etoient presenté pour avoir la permission d’enseigner cet art – et les choses en sont demeuré la jusqu’en 1750 que feû M. le preteur de Klinglin fit immatriciter a l’université siccart l’appellant et lui permit d’enseigner et de tenir salle comme il paroit par l’extrait du protocole de la Chambre de police porté sous la même cotte G et par une requette de l’appellant sous la meme cotte.
suit la procedure de l’ordonnance dont est appel sous la cotte H.
les motifs sur lesquels elle a ete rendue s’y trouvent en partie.
l’on ajoutera a tous ceux qui ont eté rappellés cy dessûs que l’Edit de creation non plus que les provisions de preteur Royal de la Ville de Strasbourg ne donnent pas a ce chef du magistrat le droit de faire receveoir qui ce ce soit dans la matricule de l’université moins encore de luy permettre d’exercer aucun art et profession dans la ville sans le consentement et la permission du magistrat.
ses provisions, a l’egard de l’université, portent qu’il doit veiller en sa dite qualité de preteur Royal et s’employer conjointement avec ledit magistrat au retablissement et maintien des droits de l’université de Strasbourg &c et de ses privileges et immunités, ce pouvoir a cette fin l’administration des biens et revenus de la d° université, empecher que les dits biens et revenus, aussi bien que les fondations, bourses et benefices destinés pour l’entretien des etudes ne soient divertis a d’autres usages
au reste le magistrat ne presume pas jusquà present que l’université voulût se porter a contester les droits et privilèges du magistrat a qui elle doit son établissement et tous ses droits honorifiques et utiles.
Prod. beÿ Gnäd. Hh. den XIII. den 19.ten Maÿ 1753.

[suit la note ci-après sur la mise au net du mémoire, p. 331 sqq.]
Les avocats du Conseil souverain d’Alsace sous signés qui ont vu le mémoire cy dessus et les pièces y Enoncées
Estiment qu’ils ne peuvent qu’applaudir à la solidité des moyens du Magistrat de Strasbourg renfermée au mémoire cy-dessus, et il n’y a pas de doutte que Siccart ne soit non recevable dans un appel, le decret contre lequel il se pourvoit ayant pour objet la police dont les matières doivent estre jugées en dernier Ressort a Strasbourg, les prejugés que Messieurs du Magistrat rapportent ne font que fortifier un droit que l’on croit estre incontestable d’ailleurs.
On pense en conséquence qu’ils sont bien fondés d’adherer aux moiens du Sr Martin intimé et d’insister a la fin de non recevoir, sans qu’il y ait apparence que l’université ose entreprendre de contester a ses fondateurs a ses superieurs et aux depositaires de ses droits les prerogatives qui font l’objet de la contestation au fond et celuy de la mise en cause tant du magistrat que de l’université, mais il est a craindre que le conseil ne prendra plus connoissance de ce different dès que le magistrat sera partie.
deliberé à Colmar ce 9 juin 1753. (signé) Rieden, Bruge, Michelet
[Pièces jointes, A p. 326 et 378, B p.327 et 382, C p. 328 et 381, D p. 380, E p. 371 G p. 366 sqq]
[cf. p. 316-318, Moyens pour faire connoitre que Siccart l’appellant est non recevable en son appel]

Le Conseil d’Etat rend le 6 mai 1756 un arrêt par lequel il appartient au Magistrat le droit d’autoriser les maîtres d’armes à exercer à Strasbourg. Les parties, Michel Martin et Joseph Sicard, procéderont au Conseil d’Etat en conformité de l’arrêt d’évocation du 30 décembre 1740 ; le décret rendu par les Vingt-et-Un le 10 juin 1752 sera par provision exécuté selon sa forme et teneur. Il est par conséquent interdit de tenir salle d’armes à Strasbourg autorisation du Magistrat.

1756, Treize, 3 R 101
(p. 59) Montag den 26. Julÿ 1756. Extra sessionem – Die Jurisdiction hießiger Fecht Schuhl zu bestellen wird Men Hhn durch arret provisionaliter Zuerkandt mithin Sr Siccard dem Fecht Meister deßen ohne Mer Hhn genehmhaltung auffgerichtete fechtschuhl niedergelegt Hingegen Sr Martin beÿbehalten.

Überliefferte mir H. XV. Hennenberg Ein Von H. prætore regio de Regemorte ihme Zugestelltes au Conseil d’Etat Zwischen Sr Martin und Sr Siccard beeden fecht Meistern ergangenes arret, Krafft deßen Mrn Hhen die Jurisdiction den Fecht Meister in hießiger Statt allein Zu bestellen provisionaliter zuerkandt, mithin Sr Siccard dem Fecht Meister die ohne Mer Hhen genehmhaltung auffgerichtete fechtschuhl niedergelegt, und biß zu außtrag der sachen welchen an gedachtes Conseil d’Etat evocirt ist, Verbotten worden, anbeÿ bedeutend, daß da Intention des H. Prætoris regii dahin gehe, daß sothanes arrest dem protocollo inserirt und ad acta gelegt werde, es leutet selbiges wie folgt.

Extrait des Registres du Conseil d’Etat
Sur la requete présentée au Roy etant en son Conseil par Michel Martin Maitre en fait d’armes à Strasbourg contenant qu’en cette qualité il a été autorisé par un Decret du Magistrat de Strasbourg rendu par la Chambre des Vingt un, a laquelle appartient la Connoissance de la (p. 60) police et des arts et metiers de cette ville à y tenir salle publique et enseigner les armes et que depuis ce tems jusqu’en 1751, jl y a exercé seul la profession de Maistre en fait darmes sans qu’jl ait eté permis a d’autres de la faire, attendu que la pluspart des bourgeois de la ville etant adonnés au Commerce, un seul Maitre est suffisant, que Joseph Siccard ayant pretendu en 1751 y tenir une nouvelle salle d’armes en vertu d’un acte qu’jl surpris le 18 juin de la même année du feu Sieur de Klinglin Preteur royal, et d’une immatricule de L’université de Strasbourg du 29 juillet Suivant le suppliant se pourvût à la meme Chambre des Vingt et un et demanda qu’jl fut fait defenses a Siccard de tenir salle, et que Siccard ayant de son Coté demandé à La même Chambre qu’jl luy fut permis de continuer, la Chambre par un décret du 10 juin debouta Siccard de sa demande, que ce dernier ayant interjetté appel de ce Decret au Conseil souverain supérieur de Colmar et fait intimer le suppliant sur cet appel, jl fut ordonné par arret du 28 Mars 1753, avant (p. 61) faire droit que le Magistrat et L’université de Strasbourg seroient mis en cause, ce qui ayant esté fait, L’université a declaré qu’elle n’entendoit point contester au Magistrat un droit de pure police qui dependoit de sa juridiction, tel que celui d’instituer un Maitre en fait d’armes et de sa part le Magistrat a soutenu que son decret du 10 juin 1752 n’estoit pas susceptible d’appel parce qu’en ce qui concerne la police et L’Exercice des arts et metiers de la Ville de Strasbourg le Magistrat a le droit de Juger en dernier ressort, que dans cet etat Sicard prevoyant qu’jl seroit declaré non recevable dans son appel a excipé de L’arret du Conseil d’Etat du 30 decembre 1740 qui a evoqué au Conseil toutes les Contestations dans lesquelles le Magistrat de Strasbourg est parti, et a soutenu que le Conseil supérieur de Colmar ne pouvoit plus Connoitre de la Contestation, au moyen de quoy Sicard à la faveur d’un appel, qui n’etoit pas recevable et dont jl empesche la decision, continue L’exercice de sa Salle D’armes qui etant (p. 62) également contraire à toutes regles, au droit du Magistrat et à celui du suppliant l’oblige d’avoir recours à L’authorité de Sa Majesté par luy etre sur ce pourvu, requeroit a ces Causes le suppliant, qu’jl plut a Sa Majesté ordonner que sur la Contestation dont jl s’agit au sujet de l’appel interjetté par Sicard du Decret du Magistrat de Strasbourg rendu en La Chambre des Vingt un, les parties procederont au Conseil d’Etat en Conformité de L’arret d’evocation du 30 décembre 1740 et cependant ordonner par provision que ledit Decret de la Chambre des Vingtun, du 10 juin 1752 sera executé selon sa forme et teneur et En conséquence faire defense aud. Sicard et à tous autres de tenir salle d’armes a Strasbourg sans y etre autorisés par le Magistrat. Vû lad. requete signée Regnard avocat du suppliant, ledit arret d’evocation du 30 décembre 1740 et autres pièces justificatives d’icelle. Ouy le Rapport, Le Roy etant en son Conseil a evoqué et évoque à soy et à sondit Conseil l’instance pendante du Conseil supérieur de Colmar sur L’appel interjetté par Sicard du Decret du magistrat de Strasbourg (p. 63) rendu en la chambre des Vingtun le 10 juin 1752, ordonna que sur ledit appel les parties procederont en Conseil suivant et conformement à l’arret du 30 décembre 1740 et cependant par provision ordonne que ledit decret sera executé, en Consequence fait defenses audit Sicard et a tous autres de tenir salle d’armes a Strasbourg sans y etre autorisés par le Magistrat de ladite Ville.
Fait au Conseil d’Etat du Roy Sa Majesté y étant tenu a Versailles le 6° jour de May 1756. Signé R de Voyer.
Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre au premier notre huissier ou sergent sur ce requis Nous le mandons et Commandons, par ces presentes & signées de notre main que l’arret cy attaché sous le Contrescel de notre Chancellerie cejourd’huy rendu en notre Conseil d’Etat, Nous y étant tu signifie à tous qu’jl appartiendra et fasse pour son entiere execution a la requête de l’y denommé tous actes de Justice et exploit requis et nécessaires, de ce faire et donnons pouvoir sans pour ce demander autre permission (p. 64) ny pareatis, car tel est notre plaisir, donné à Versailles le huitième Jour de May L’an de grace 1756 et de notre regne le 41°.
Signé Louis et plus bas par Le Roy, Signé R. de Voyer avec grille et paraphe et scellé du grand et petit sceau de Cire jaune.


Joseph Sicard

Il est possible que ce soit le même Joseph Sicard, lieutenant au service du margrave de Bandebourg, qui épouse en premières noces Véronique Pfeffling et en secondes noces Marie Catherine Rumpler

1758 (24.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1007)
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – M Joseph Sicard, Lieutenant au Service de M Le Margrave de Brandenbourg Bareith, veuf de deffunte De Veronique Pfeffling
Dlle Marie Catherine Rumpler fille majeure de M François Antoine Rumpler, Notaire public et Juré de cette ville, et De Marie Catherine Behr
apports de la succession maternelle Kleinfranckenheim

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 82)
Hodie prima Augusti anni 1758 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Josephus sicard subcenturio servitio serenissimi Marchionis de Brandebourg Bareithe addictus, viduus Defunctæ mariæ veronicæ pheffling et Maria Catharina Rumpler argentinensis filia Francisci Antonii Rumpler notarii publici in hâc civitate et defunctæ Mariæ Catharinæ behr conjugum (signé) Joseph Sicard, Maria Catharina Rumpler (i 43)


Joseph Pierre Henriquel dit Dupont et (1784) Catherine Philippon – catholiques

Originaire de la paroisse Saint-Martin-sur-Renelle de Rouen, le secrétaire du théâtre français et membre de l’Académie des arts à Nancy Pierre Henri Dupont devient bourgeois de Strasbourg le 22 mars 1784. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomme avec Pierre Justet maître d’armes le 10 avril 1784. Il devient tributaire chez les Charpentiers le 8 juin puis épouse quelques jours plus tard Catherine Philippon, native de la paroisse Saint-Etienne d’Uzès en Languedoc.


Immatriculation à l’université (1783, AMS, cote 1 AST 443)

Pierre Henriquel Dupont s’inscrit au matricule de l’Université le 8 décembre 1783

Registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)
MDCCLXXXIII. die 8. Decembris
Pierre Henriquel Dupont, de Roüen en Normandie, agé de 37 ans

Secrétaire du théâtre français et membre de l’Académie des arts à Nancy, Pierre Henri Dupont natif de Rouen devient bourgeois le 22 mars 1784.

1784, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 38
Sr Pierre Henry Dupont Secretaire der frantz. schaubühn allhier vnd academie des arts zu Nancy Von Roüen gebürtig erhalt das burgerrecht vmb den alten burger schilling, will dienen Zu E E Zunfft der Zimmerleuth, juravit d. 22. ten Martÿ 1784.

Il devient tributaire chez les Charpentiers le 8 juin 1784

1784, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 34)
(f° 48) Dienstag den 8. Junii 1784 – Neuzünfftiger C.R.
Erschienen Sr Pierre Henry Dupont, Secretaire der frantzösischen Schaubühne alhier und des Academie des arts zu Nancy, und producirt Cantzleÿ und Stall Schein, de dato 22.ten Martii 1784 mit bitte, ihne beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünftigen Zu recipiren sub oblato præstanda zu præstiren und die Gebühr Zu erlegen.
Erkant, Gegen Erlag der Gebühr willfahrt, Juravit

Originaire de la paroisse Saint-Martin-sur-Renelle de Rouen, le maître d’armes Joseph Pierre Henriquel dit Dupont épouse en 1784 Catherine Philippon, native de la paroisse Saint-Etienne d’Uzès en Languedoc : contrat de mariage, célébration

1784 (29.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 194) n° 78
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Sr Joseph Henriquel dit Dupont bourgeois de Strasbourg fils majeur de feu Joseph Henriquel dit Dupont et de Marie Madeleine Loiset de la paroisse de St Martin sur Renelle
De Catherine Philippon fille majeure de feu Guillaume Philippon et de Suzanne Mege de la paroisse de St Etienne dusez

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 488)
Hodie prima Junii anno 1784 (…) S. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Josephus Petrus Henriquel Dupont dictus, Civis et armorum Magister hujas, filius majorennis defuncti Josephi Henriquel Dupont dicti et defunctæ Mariæ Magdalenæ Loisel in vita conjugi ex Parochia Sti Martini Sur Renelle Civitatis Rothomagensis, ratione domicilii Parochianus noster, Et Catharina Philippon filia majorennis defuncti guillelmi Philippon et defunctæ Susannæ mège in vita conjugul ex ussez in Langedocia, ratione domicilii Parochiana nostra (signé) Pierre Joseph Henriquel Dupont, Catherine Philippon (i 250)

Le maître d’armes Louis Dupont habite en 1789 rue de la Mésange

1789, VII 1295, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants
Canton 3, Rue 71, Partie de la Rue de la Mésange
9. Loc. Mr Gabory Robert Adam tailleur – tailleur
9. Loc. Mr Cannot Louis, Comœdien – Privilegié
9. Loc. Mr Dupont Louis, Maître d’armes


Louis Bertena, prévôt d’armes, et (1786) Marie Catherine Schneider – catholiques

Ancien soldat au régiment d’Alsace devenu prévôt d’armes chez Henri Dupont, Louis Bertena (Berton) originaire de Gênes en Italie épouse en 1786 Marie Catherine Schneider, fille de manants strasbourgeois. Il fait dresser dans la maison de l’assesseur Noël rue du Tonnelet Rouge un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 31)
Hodie die 25. Septembris Anni 1786 (…) sacro Matrimonii vinculo de licentia et dispensatione super defectu extractûs Baptismalis sponsi (…) conjuncti fuerunt Ludovicus Bertena oriundus et genua in jtalia filius Solutus Majorennisis defunctorum conjugum Joannis Baptista Bertena et Franciscæ Compedonica miles dimissus é legione pedestri alsace dicta per duos annos ratione præsidii in parochia ad stum Marcum Commorans et Maria Catharina Schneider Argentinensis filia soluta minorennis Joannis Schneider tutelaris hujatis et defuncta Catharina Scholl in vita Conjugum parochiana nostra – sponsus x sponsa scribere nesciens notam suas fecit (i 17)

1787 (21. 9.br), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 920) n° 95
Inventarium über Louis Berton, Prevot d’armes de Mr. Dupon alh. et ux. Maria Cathar. geb. Schneider, besitzendes Vermögen, Welches auf dero ansuchen aldieweilen sie beÿ hießig. hochlöbl. Magistrat um d. Burger Recht unterthänig einzukommen willens (…)
Actum Straßburg in einer daselbst ane dem Rothfässel gelegener H. Rathh. Noell zuständiger behausung, auf Mittwoch den 21. Novembris Anno 1787 Nachmittags
Summarische Verzeichnis. Sa. haußräthlicher Mobilien mit Ausnahm Kleÿdg. u. ws. Gezeugs, macht dem wahren werth Anschlag nach 231, Sa. Silbers 19, Sa. golds 36 Sa. der in currenten sorten bestehenden baarschafft 100, Sa. Capitals 168. – Summa summarum 556 lb



Michel Martin, soldat puis maître d’armes, et (1732) Marie Ursule Roy veuve de René Guenadel – catholiques


Michel Martin est fils du marchand Nicolas Martin à Toulouse (paroisse Notre-Dame de la Dalbade) et de sa femme Marguerite Debats. Il s’inscrit à l’Université de Strasbourg le 28 mai 1732. Il épouse en octobre 1732 Marie Ursule Roy, originaire d’Essert près de Belfort, veuve du cantinier puis maître d’armes René Guenadel. Michel Martin acquiert le droit de bourgeoisie le 20 décembre 1732 et devient tributaire à la Mauresse le 20 janvier 1733. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’autorisent le 22 mai 1734 en même temps qu’Etienne Daniel Servin à enseigner l’escrime et à tenir salle d‘armes. Michel Martin publie en 1737 l’ouvrage intitulé Le Maistre d’Armes ou L’Abrégé de l’exercice de l’épée, dédicacé au préteur royal Klinglin. Une enquête montre que Michel Martin a 20 ou 21 clients en 1740, ce qui lui permet tout juste de vivre. Il prend Joseph Sicard comme prévôt de salle en 1745. Il obtient en 1747 que la Tour aux deniers lui verse chaque année 60 florins contre des leçons gratuites à sept ou huit élèves ; la rente cesse cependant de lui être versée en 1752. Il demande en 1758 un subside pour couvrir les frais de procédure dans le procès contre Sicard. Michel Martin quitte la tribu de la Mauresse pour s’inscrire à celle des Tanneurs en 1752. Son ancien prévôt d’armes François Neuville est autorisé en 1756 à ouvrir une salle d’armes et à donner des leçons malgré sa requête aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Michel Martin prend ensuite pour prévôt François Malté.
Marie Ursule Roy meurt en 1755. Trop âgé pour donner lui-même des leçons, Michel Martin cède ses droits en 1769 à François Neuville pour un an, en 1770 à son ancien prévôt d’armes François Malté pour neuf ans mais les Conseillers et les Vingt-et-Un cèdent à François Neuville le bénéfice de ce bail. Un nouveau bail de sept ans est passé en 1773 au profit de François Neuville.
Traité de Michel Martin, exemplaire original (Bibliothèque nationale), exemplaire transcrit (Ensiludium)

Maisons en location
1732, maison Pick
1737, poêle des Maréchaux
1747, Grand rue chez le tonnelier Jean Lobstein
1751, derrière la cathédrale chez le perruquier Jean Georges Hubmeyer
1755, rue de l’Epine à l’angle de l’impasse du Paon
1755, salle d’armes rue Sainte-Barbe

Enfants

  • Françoise
  • Pierre, capitaine au service de Pologne, maître d’armes, épouse (1762) Madeleine Guillemin
  • Marie Josèphe, épouse (1762) le musicien François Moria
  • Madeleine (mariage non célébré, contrat avec Jean Nicolas Dupont en 1767)
  • Ursule



Inscription au matricule de l’Université (AMS, 1 AST 443)
Signature au bas de l’obligation contractée en 1736 (ADBR cote 6 E 41, 991)


Le maître d’armes Michel Martin, originaire de Toulouse, s’inscrit à l’Université le 28 mai 1732. Il habite alors la maison Pick

Registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)
d. 28. Maji 1732. Michel Martin natif de toulouze En Languedoc Mr En fait Darmes
(in H. Pick hauß)

Fils du marchand Nicolas Martin à Toulouse (paroisse Notre-Dame de la Dalbade) et de sa femme Marguerite Debats, Michel Martin, ancien soldat au régiment d’infanterie d’Angoumois, épouse en 1732 Marie Ursule Roy, originaire d’Essert près de Belfort, veuve du cantinier puis maître d’armes René Guenadel : contrat de mariage, célébration

1732 (12. 7.br), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 987)
Mariage – furent presens Sieur Michel Martin Maitre en fait d’armes demeurant en cette ville de Strasbourg natif de la ville de Toulouse, fils majeur du Sr Nicolas Martin, Marchand aud. Toulouse et de Deffunte Dam.lle Marguerite De Bats ses pere et mere, Disant avoir le consentement dud. Sieur son pere, stipulant pour luy et en son nom d’une part,
et Demoiselle Marie Ursule Roy Veuve En premieres nopces de feu le Sr Jean René Guinadat vivt. Maitre En fait d’armes de Cette d. ville et Bourgeois d’jcelle, fille majeure de Deffuns Sieur Joseph Roy et Dem.lle Elisabeth Baclet ses père et mère vivans Bourgeois de la ville de Belfort et native de lad. Ville, demeurant au fort blanc de cette ville de Strasbourg,
La future épouse se constitue en dot la somme de 467 livres 6 sols portée en son Inventaire fait à la Justice Royale de la Certificat après le decez dud. Sieur Guinadat
Fait, leû et passé à Strasbourg l’an 1732 le 12° septembre. (signé) M. Martin, R U La marque de la future Epouse

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 63)
Hodie 7. die mensis Octobris Anni 1732 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Michael Martin dimissus miles e legione pedestri dicta d’angoumois, oriundus es Parochiâ nostræ Dominæ de la Dalbade in Civitate Tolosanâ, universitatis argentoratensis gladiatorum magister, et Maria Ursula le Roy, Joannis Renati Kenethal gladiatorum magistri Civis argentinensis piæ memoriæ honesta vidua, ambo Commorantes in hac parochia, adfuerunt testes 1.us Prænobilis Dominus Delong Capitaneus Regiminis dicta Engoumois, 2.dus Prænobilis Dominus Chastenette Capitaneus dicti Regiminis (i 34)

Maître d’armes originaire de Toulouse, Michel Martin acquiert le droit de bourgeoisie le 20 décembre 1732

1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 993
Michel Martin d: fechtmeister Von toulouse geb. erhalt d. b. Von sein: ehefr. ursule Rey umb d. alt. b. Wollen beÿ E E Zunfft d. Möhrin dienen, Jur. eodem [20. Xb. 1732]

Il devient tributaire à la Mauresse le 20 janvier 1733

1733, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 5) Zienstag den 20. Januarÿ Anno 1733 – Neuer Leibzünfftiger
Michel Martin der Fechtmeister Von Toulouse gebürtig producirt Cantzleÿ Pfenningthurn und Stallschein vom 20. Decembris bittet um das Zunfft Recht. Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegte Vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor die Männer zu den Feur Eÿmern geordnet 3 ß 4 d und Einschreib Geld 2 ß, Also Zusammen 1 lb 10 ß 4 d

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 22 mai 1734 les maîtres d’armes Michel Martin, bourgeois de Strasbourg, et Etienne Daniel Servin originaire de Paris à enseigner l’escrime et à tenir salle d‘armes tant qu’ils donnent satisfaction au public et qu’il plaira au Magistrat

1734, Conseillers et XXI (1 R 217)
Michel Martin und Estienne Daniel Servin halten erlaubnuß einen fechtboden allhier Zu halten. 241.
(p. 241) Sambstag d. 22.ten Maÿ – Lt. Mosseder nomine gegenwärtigen Michel Martin des Fechtmeisters und burgers allhier, und Estienne Daniel Servin auch Fechtmeisters Von Paris, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Lit. A et B umb gnädige Auffnahm Fechtmeister allhier Zu seÿn, handelte innhalts. Ist bekandt, Wird denen Imploranten in der Fechtkunst allhier Zu unterweißen und ein offentlichen Fechtboden Zu halten so lang Obrigkeitlich Erlaubt, alß einen Löbl. Magistrat solches belieben, und Ihrer seits dem Publico behörige Satisfaction wird gegeben werden.
Deputati H. Rht. Knoll und H. Rht. Bruslé.

Michel Martin et Marie Ursule Roy contractent une obligation au profit de l’écuyer François Alexandre de Chantrenne pour faire imprimer l’Abrégé de l’Exercice des Armes qu’a écrit Michel Martin

1736 (20 8.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 991)
Obligation – furent presens Sr Michel Martin Maître en fait d’armes agregé de l’université de cette ville et Bourgeois dudit Strasbourg et Demoiselle Marie Ursule Roy son Espouse qu’il autorisé à l’effet des presentesn et encore assistée du sieur Marie Joseph Conigliano Marchand Bourgeois de cette même Ville Son conseil tous y demeurant (devoir)
à François Alexandre de Chantrenne Ecuyer cy devant Contrôleur general de la Maison de Madame la Dauphine Mere de Sa Majesté demeurant audit Strasbourg à ce présent et acceptant
la somme de 550 livres, laquelle mond. Sr de Chantrenne leurs a cy devant prestée et qu’ils disent avoir employé à l’jmpression d’un livre ayant pour titre Abrégé de l’Exercice des Armes composé par ledit Sr Martin sous l’approbation de Mons. de Klinglin Preteur Royal de cette Ville

Titre de l’ouvrage daté de 1737. L’auteur est alors domicilié au poêle des Maréchaux

Le Maistre d’Armes ou L’Abrégé de l’exercice de l’épée, démontrée par le sieur Martin, maistre en fait d’armes de l’Académie de Strasbourg. orné de figures en taille douce. A Strasbourg chez l’auteur au Poël des Maréchaux, Année MDCCXXXVII
(Décidace) A Monsieur de Klinglin, Conseiller du Roy en ses conseils, Chevalier d’honneur et d’épée au Conseil souverain d’Alsace, préteur royal de la Ville de Strasbourg &c.
Dédicace et préface

Le maître d’armes italien Dominique la Place dit la Grenade, premier caporal de la compagnie de Vareix au régiment Royal Artillerie bataillon de Romilli, demande le 29 avril 1737 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation d’enseigner l’escrime et de tenir salle d‘armes. Michel Martin intervient pour s’y opposer. Le magistrat refuse provisoirement le 10 mai de donner son autorisation.

1737, Conseillers et XXI (1 R 220)
Dominique la Place dit la Grenade bitt umb erlaubnuß einen Fechtboden Zu halten. 208.
Michel Martin der Fechtmeister kombt ein Wider Dominique la Place dit la Grenade. 224.
Dominique la Place begehren einen Fechtboden Zu halten Wird abgeschlagen. 232.
(p. 208) Montag d. 29.ten Aprilis 1737 – Römer, Nôe Dominique la Place dit la Grenade des Fechtmeisters aus Italien gebürtig, producirt unterthäniges Memoriale und bitten umb gnädige Erlaubnuß einen Fechtboden allhier Zu halten, und in dieser Kunst informiren Zu dörffen, mit beÿlag Sub Lib. A. handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Zu untersuchung des Imploranten qualitäten und Conduite, Wie auch Was vormahls da dem genandten Martin eine Fechtschul auffrichten erlaubt Worden, Meine Herren Erkandt haben, aus denen Protocollis Zu ersehen, eine Deputation auff H. XV. Leitersperger und H. Rathh. Schweitzer Verordnet. Deputati ijdem Zu anzeigung des bescheids.

(p. 224) Sambstag d. 11.ten Maÿ – Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen Michel Martin des hiesigen burgers und Fechtmeisters, producirt unterthäniges Memoriale und bitten, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird dieses geschäfft an die auff Anruffen Dominique la Place dit la Grenade auch Fechtmeisters Verordnete Deputation Verwiesen.
Deputati H. XV. Leitersperger und H. Rht. Schweitzer.

(p. 232) Sambstags d. 11.ten Maÿ 1737. Auff das von Dominique la Place dit la Grenade premier Caporal de la Compagnie de Vareix du Regiment Royal Artillerie Bataillon de Romilli übergebenes unterthänige Memoriale und Bitten sambt beÿlag Sub Lit. A. dahin gehend, daß ihme als einem Fechtmeister die hohe Permission und Freÿheit, allhier in der Stadt einen Fechtboden halten und im Fechten informiren zu dörffen, ertheilt werden möchte, Zu mehrerer Examination der Sachen dictâ die Verordnete Deputation, die Von Michel Martin auch Fechtmeister und burgern allhier d. 6. dieses monaths producirte resp. Intervention: und opposition: schrifft, geschehene Weißung derselben an erstbesagte Deputation, besessene Conferentz und unßerer Deputirten umbständlich abgelegte Relation alles wohl erwogen, Ist bekandt, daß der Implorant mit seinem begehren noch Zur Zeit abzuweißen seÿe, alß Wir hiemit Erkennen und noch Zur Zeit abweißen.

Originaire de Mondeville en basse Normandie, le maître d’armes Jean Laigle dit Leblanc demande le 30 juillet 1740 le droit de tenir salle d’armes aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui renvoient l’affaire à l’université. Le secrétaire rend compte le 6 août que le pétitionnaire a justifié de ses connaissances et que la commission de l’université à cherché à savoir si deux maîtres d’armes pourraient vivre de leur métier à Strasbourg. La commission a convoqué le maître d’armes Michel Martin, établi depuis nombre d’années à Strasbourg, qui a montre ses registres ; il a 20 ou 21 clients qui règlent entre trois et quatre livres tournois, ce qui donne un revenu de 77 livres tournois ou 38 florins, c’est-à-dire à peine de quoi entretenir sa famille, payer un prévôt d’armes et régler les impositions. Presque tous les officiers d’adressent aux nombreux maîtres d’armes de la garnison. La commission constate que (1) deux maîtres d’armes se porteraient préjudice l’un l’autre, (2) Michel Martin donne toute satisfaction à ses clients, (3) le Magistrat a éconduit en 1737 au soldat la Place dit la Grenade qui faisait une demande identique, (4) Michel Martin est un bourgeois qui a un bon comportement. Elle conclut qu’il y a lieu d’éconduire le pétitionnaire jusqu’à ce que la situation permette à deux maîtres d’armes de gagner leur vie.

1740, Conseillers et XXI (1 R 223)
Jean Laigle der Fechtmeister dit Leblanc bitt umb erlaubnuß einen Fechtsaal auff zurichten. 327. Wird noch Zur Zeit abgewießen. 335.
(p. 327) Sambstag d. 30.ten Julÿ – Lt. Gug Nôe gegenwärtigen Jean Laigle dit Leblanc des Fechtmeisters Von Mondeville en basse Normandie, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten sambt beÿlagen sub Num.is 1. bis 4. umb gnädige Reception und Permission einen Fechtsaal allhier auffzurichten, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird dieses Productum an die Hh. Scholarchen Verwießen, umb dessen innhalt Zu untersuchen, einen Bedacht darüber abzufaßen, und solchen Vor dieses Hochlöbl. Dicasterium Zu bringen damit, Wann solches geschehen auff des Imploranten begehren ferners gesprochen Werden was recht ist.
Deputat. H. Rht. Fischer und H. Rht. Hügel.

(p. 335) Sambstag d. 6. Augusti – Ego der XII Secretarius referite, Es Wäre beÿ Mghh. Jean Laigle dit le Blanc d. 30.ten iüngst Verwichenen monaths Julÿ durch ein Unterthäniges Memoriale sambt beÿlagen Sub Num.is 1. bis 4. umb die Erlaubnuß einen Fechtsaal alhier auffrichten Zu dörffen, supplicando eingekommen, in ansehung er sowohl seine Wissenschafft in der Fechtkunst als geführten guten Wandel in Verschiedenen orten, Wo er in solcher qualität sich auff gehalten, durch besagte beÿlagen sattsam bewießen Zu haben Verhoff, Meinen Gnädigen Herren hätte beleibt dieses Geschäfft Zu mehreren examination an die Hochansehnliche Hh. Scholarchen Zu Verweisen, Selbige hätten für nöthig erachtet, Vorläuffig Zu untersuchen, Ob beÿ dißmahlige der Zeiten beschaffenheit Zweÿ fechtmeister Zur Information der Jugend allhier erforderlich seÿen, und Ob Sie sich sambt dero famille erhalten können, Zu solchem endt Wäre Michel Martin der schon Zimbliche iahr hier establirte Fechtmeister Vor Sie beschieden, und Von Ihme über diese Zweÿ Puncten befragt Worden. Derselbe habe durch Vorlegung seine Bücher, Worinnen die Scholaren, So er seit etliche iahren informirt, ordentlich eingetragen seind, bewießen, daß er einen monath in den andern gerechnet, deren Zwantzig biß ein und Zwantzig gehabt, davon etliche Vier, etliche aber nur dreÿ Livres des monaths bezahlt haben, folglichen er des iahrs /:14 zu 4 Liures und 7 Zu 3 Liures:/ gerechnet, 77 Liures oder 38 gulden fünff schilling folglichen kaum, Was zu seiner und der Seinigen unterhaltung, Zu Salariung eines Prevost de Sale, bezahlung des hauß Zinß, Kopffgelds, Stallgelds und anderer Statt: gebühren, indeme er burger ist, erfordert Wird, Verdienen kann, Solches käme eines theils daher, daß Viele Fechtmeister unter denen soldaten der Garnison seind, Wie sich dann deren nur unter dem Regiment de Piedmont fünff befinden, Welche die officiers unterweißen, andern theils Wenig frembde sich hier auffhalten, die dieses Exercitium lernen, maßen Er auff allhiesiger Academie mehr nicht als dreÿ Scholaren hat,
Weilen nun durch diesen umbständtlchen bericht die Hh. Deputirte sattsam ersehen, daß 1° Zweÿ Fechtmeister dermahlen allhier nicht nöthig, auch einer dem andern ane seiner nahrung nur schädlich seÿn Würde, anbeÿ betrachtet, daß 2° bißher keine klage eingekommen, alß ob besagter Martin nicht sufficient Wäre allein in der Fechtkunst Zu informiren, 3° aus eben diesen ursachen ein Soldat de Royal Artillerie bataillon de Romelie nahmens la Place dit la Grenade, Welcher seinen Congé erhalten in anno 1737. mit dergleichen begehren abgewießen worden, und 4° ob gemelter Martin ein hiesiger burger ist, der seine Profession Wohl Versteht, auch bis dato eine gute Conduite geführt, Alß gehet derselben unvorgreiffliches gutachten dahin, daß dem Imploranten noch Zur Zeit und biß etwann anderer umbständ Zweÿ Fechtmeister in hiesiger Statt erforderlich thäten, de gebettene Permission einen Fecht: Saal auffzurichten nicht Zu Willfahren seÿe.
H. Stättmeister Von Wormßer beneben H. Ammeister Wencker und H. XIII. Reinhard stelleten den referirten Bedacht, nachdeme Sie deßen innhalt Summarié Widerhohlt, MGHh. approbation anheim.
Erkandt, Wird der Vorgetragene Bedacht für genehmhalten, mithin der Implorant noch zur Zeit, und biß etwann wegen an deren Coniuncturen Zweÿ Fechtmeister in hiesiger Statt nöthig seÿn Würden, mit seinem begehren abgewießen.
Deputati H. Rht. Lauth und H. Rht. Kugel.

Michel Martin qui enseigne depuis quinze ans l’escrime à Strasbourg demande le 27 mai 1747 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qu’on mette gratuitement à sa disposition un poêle de tribu pour pouvoir y donner ses leçons. Il expose que la coutume veut que la ville rétribue son maître d’armes mais qu’il ne reçoit aucun salaire, ce qui le met en difficulté depuis que les officiers et les étrangers sont moins nombreux. Le poêle le plus commode serait celui de la Lanterne. La commission rend son rapport le 18 septembre. Le poêle de la Lanterne est déjà occupé, les autres tribus ne souhaitent pas accueillir de maître d’armes. La Tour aux deniers versera chaque année 60 florins à Michel Martin qui devra en contrepartie donner des leçons gratuites à sept ou huit élèves.

1747, Conseillers et XXI (1 R 230)
Sr Michel Martin der Fecht Meister, begehrt eine Zunft: stube gratis zu haltung seiner Lectionen, so Zu bedacht gezogen wird. 84.
Michel Martin dem Fechtmeister solle jährlich 60. fl. von dem Pfenningthurn gerichtet werden zu haltung eines Fecht Saals. 148.

(p. 84) Montag d. 27.ten Maÿ 1747 – Lt. Christmann nôe Michel Martin des burgers und Fechtmeisters allhier, prod. unterth. Memoriale und Bitten worinnen derselbe Vorstellet, was gestalten Er bereits über 15. Jahr alß burger und Fechtmeister allhier etablirt, und in solcher qualitæt Zum besten des Publici sowohl Frembder als Einheimische im Fechten instruirt und unterwießen habe, ohne daß er biß anhero auch nur die mindeste belohnung oder Salarium Von seiten Löbl. Statt /:wie es doch sonsten anderwärtig gebäuchlich:/ zu begehren sich unterstanden habe. Wann nun beÿ dermahligen herben und theuren Zeiten, und da der Verdienst auß Mangel derer Frembden und Officiren sehr Klein seÿe, ihme dem Supplicanten gar zu schwer falle, daß er den Sale in welchem er seine unterweißungen gibt, auß dem seinigen bezahlen müße, da doch an anderen Orten denen Fechtmeistern solche Plätz und Säle gratis angewießen werden, alß bitt er, Ew. Gnd. geruhen wolten, Ihme eine Zunft Stub, alß da seind die Schmidt, Lantern oder Schumacher Zunft, unter welchen die Lantern Ihme, am nützlichsten wäre, nach dero gnädigen Belieben, auff welcher er seine Lectiones geben möge, gratis gnädigst anzuweißen, worgegen Er 7 biß 8 junge oder verheurathete Leuth, die Ew. Gnd. benennen wollen, gratis Zu lernen sich anerbiete.
Ist Erkandt, Werde Zu Unterschung des Imploranten begehrens und Abfaßung eines Bedachts darüber, H. XV. Leitersperger und H. XXI. Langhans abgeordnet, damit auf dero abzustattende Relation ergehen möge was rechtens.

(p. 148) Montags d. 18. Septembris 1747. – Christmann n. Michel Martin des burgers und Fechtmeisters allhier producirt unterth. memoriale und bitten dahin gehend, daß Ihme ane Statt einer Zunfft Stuben jährlichen ein fixum Von 120 livres zu haltung eines fecht Saals bezahlet werden, Ist nach abgestatteter relation H. XV. Leitersperger und H. XXI. Langhanß als welche zu untersuchung dieser Sache Deputirt weren, daß nehmlich die bequemste Zunfft Stuben schon verlehnet, die andere und übrige aber in den antrag Sr Martins nicht einwilligen wollen.
Erkandt solle Sr Martin dem Fecht meister jährliche Sechzig Gulden Von dem Pfenningthurn& gereichet werden der Terminus on dem 27.ten martj jüngst seinen anfang und lauff nehmen hingegen solle der Implorant auch schuldig und gehalten seÿn 7. biß 8. Ecoliers die Ihme von Meinen Hh. werden angewiesßen werden gratis Zu lernen.
H. XV. Leitersperger und H. XXI. Langhans

Le tonnelier Jean Lobstein loue à Michel Martin une partie de sa maison sise Grand rue non loin du poêle des Maréchaux.

1747 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 781-v
Johannes Lobstein der kieffer
in gegensein H. Michel Martin des Fechtmeisters beÿ hiesiger academie
entlehnt, in seiner ane der langenstraß einseit neben Saltzmännischer Fr. wittib anderseit neben Johann Jacob Haußer dem silberarbeiter gelegenen behausung den ersten stock auff die gaß heraus bestehend in eine stub, stub kammmer, kuchen und noch eine kammer samt einen gang einen unterschlagenen keller und platz zum holtz, auff so lange zeit er der verlehner im leben seÿn wird, anfangend auff letztverwichenen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Le perruquier Jean Georges Hubmeyer loue à Michel Martin une partie de sa maison derrière la cathédrale non loin du poêle des Boulangers.

1751 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 521
Johann Georg Hubmeÿer der perruckenmacher
in gegensein H. Michel Martin des fecht:meisters
verlühen, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörig alhier ane dem Saltz marckt gegen der becker zunfft stub über gelegenen behausung den gantzen ersten stock, eine kammer in der mansarde vornen aus, neben dem beckenhauß einen unterschlagenen keller unter der großen keller:stiege und über dem keller zweÿ kleine holtz plätz – auff 3 nacheinander folgenden jahren von erst abgewichenen Michaelis anfangend um einen jährlichen Zinß nemlich 150 livres

Michel Martin quitte la tribu de la Mauresse pour s’inscrire à celle des Tanneurs le 12 avril 1752

1752, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 69) Mittwochs den 12.ten Aprilis Anno 1752 – Resignans
H. Michel Martin, der Fecht Meister und burger allhier, will sein dißorts habendes Zunfft Recht resigniren, aus ursachen er Künfftig Zu E. E. Zunfft der Gerber Zu dienen Willens.
Erkandt, gegen Erlag des Stuben gelts pro anno 1752. und der sonst gewohnlichen Protocoll gebühr, willfart.
dt. alsobald das Stuben geld pro anno 1752 an herrn Dr. Fried, den herrn Zunfft meister mit 4 ß.

Michel Martin est reçu tributaire chez les Tanneurs en décembre 1752

1752, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 15-v) Freÿtag den 16 Decembris A° 1752 – Hr Michel Martin der Fechtmeister und burger allhier, so E E Zunft der Mörin quittirt, stunde vorn und producirte Stallschein de dato 17 Aprilis 1752. und bitte ihm als einen Zudiener das Zunfftrecht gedeÿen zu laßen.
Erkannt, gegen Erlag der Gebühr Willfahrt.

Michel Martin demande à la Chambre d’économie que les 120 livres tournois accordées par les Conseillers et les Vingt-et-Un quelques années plus tôt continuent de lui être versées. La Chambre d’économie éconduit le pétitionnaire. L’original de la supplique est conservée dans la série III.

Chambre d’économie, 4 R 45
Table. Sr Martin der fechtmeister wird puncto Eines fecht platzes, oder deßwegen begehrter 120. llb. abgewiesen. 61.
(f° 61) Mittwochß den 4. Julÿ 1753. Tobias Braun der Musicant, Ignatius Loßman der soltner, Johann Müllberger Unndt Martin der Fechtmeister aber werden mit Ihrem begehren abgewießen

III 77, 21 pièce 3 – (Chambre d’économie) 1753. 17. Xbr Mr Meister der Fechtmeister sucht umb ein freÿes Losament u. daß ihme das Hauß Zinß vom Pfth. bezahlt werden möchte
A Messeigneurs, Messeigneurs de la Chambre d’économie
Supplie humblement Michel Martin Bourgeois et M° En fait d’armes de cette ville Disant que depuis plusieurs années Mrs de La Chambre de Vingt Un, à l’Example de toutes les villes de France et d’Alemagne qui fournissent les Ecoles publiques, Sçavoir Le manege, la salle de Mathematiques et la salle d’armes, accorderent au Suppl. 120 livres pour le louage de celle quil occupe, A la Charge par le suppliant d’enseigner gratis cinq ou six Ecoliers, tels quil plairoit a Messieurs du magistrat de Luy envoyer, et que le Supt. a Exécuté Religieusement en Enseignant ceux qu’on Luy a fait l’honneur de luy adresser, ce que le supt. est en etat de prouver sil en etoit requis, en donnant une Liste des noms et du nombre qu’il a montré gratis, meme auant d’auoir obtenu Les Cent vingt livres, cependant et sans setre atiré aucun reproche on Luy a suprimé (depuis une année) cette marque d’honneur et de bien veüillence dont Messieurs les vingt un L’avoit favorisé. Le Suppt. oze Experer de vos bontes, veu que ce quil demende est un si petit objet pour la Ville et que c’est d’un grand secours au Supt. qui a toujours bien Rempli les fonctions de son Employ quil plaira de Vos graces Messeigneurs Luy continuer vos faveurs et faisant ordonner que Messierus les trois de La tour aux fenins continueront a payer au Supt. la somme de 120 livres par année conformément au Decret de Messieurs les vingt un et faires justice.
M Martin
[Joints un deuxième exemplaire légèrement différent, une copie de la décision rendue par les Conseillers et les Vingt-et-Un le 27 mars 1747]

Jean Georges Hecker sous-loue à Michel Martin une salle pendant la journée dans une maison rue Sainte-Barbe.

1755 (18.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 94)
Bail de 4 années qui commencent au 1. aout prochain – Sr Jean Georges Hecker sous bail à loyer
au Sr Michel Martin maître en fait d’armes Privilegié de cette ville
d’une grande sale au Rez de chaussée sur le derrière de la maison que le Sr Bailleur tient à bail des Nobles de Wetzel de cette ville scituée dans la rue de Ste helene, le Sr Baur d’une part le Sr Nicard d’autre part
Le Sr preneur n’aura lad. sale a sa disposition que depuis 5 heures du matin jusqu’à 4 heures et demy, moyennant un loyer annuel de 48 livres

Marie Ursule Roy meurt en 1755 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison à l’angle de la rue de l’Epine et de l’impasse du Paon. La défunte n’a rien hérité pendant son mariage, le veuf a hérité de son père mais la succession n’est pas encore réglée suite à des désaccords entre les héritiers. L’actif de la succession s’élève à 131 livres, le passif à 145 livres

1755 (18.12.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 549) n° 39
Inventarium über weÿland der Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Ursulæ geb. Roy des Ehren und wohlvorgeachten herrn Michel Martin Fechtmeister u. burger allhier Zu Straßburg im leben geweßte Ehefrau seligen Verlaßensch. auffgerichtet in Anno 1755 – nach ihrem den 1.ten 7.bris dießes Zu end lauffenden 1755.ten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen, Welche Nahrungs Verlaßensch. dato Zu end stehend. auf beschehenes Ansuchen Erfordern u. begehren des wohl Edelvesten und Rechtgelehrten H. Michel Jacob Gombeault J. V. Lti u. burgers allhier als geordnet u. geschwohr. Vogts der Verstorbenen seeligen mit erstgedacht ihrem hinterbliebenen H. wittiber ehelich erziehlter 5. Kindern und ab intestato Zu gleichen Stammtheilen hinterlaßener Erben mit Nahmen Jgfr. Francisca so ohnfegehr 18, Hr. Peter so 15, Jgfr. Maria Josepha so 13, Magdalena so 11 und Ursula so 6 Jahr alt inventirt (…) So gewesen allhier Zu Straßb. in einer ane der dorns Gaß am Eck des Pfau Gäßleins gelegenen dißorts lehnungsweiße bewohnenden behaußung auf Donnerstag den 18.ten Xbris A° 1755.

Copia der Eheberedung (…) Fait, leû et passé à Strasbourg l’an 1732 le 12° septembre. Lhanneur Notaire royal lr 4. janvier 1734
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht weg. dießer Verlaßensch. Nach abgelegter Handtreu und beschehene Ableßung der Hievor copialiter eingetragenen Eheberedung hat der Herr Wber auf befragen berichtet, daß beederseits keine passiv schulden in die nun zertrennte Ehe gebracht worden seÿen, seine verstorbene Ehefrau auch wehrend derselben nicht das geringste weder ererbt noch per donationem oder andere dergleichen weis überkommen habe, dahingegen Ihme auf das vor ohngefehr Zwölff Jahre beschehene Absterben seines Vatters seel. weÿl. herrn Nicolas Martin geweßenen Handelsmanns in toulouse sowohl sein vätter: als zu erfordern habendes Mütterliche Gut welches letstere der Vatter ad dies vitæ zu genißen hatte Zwar erblichen angefallen ist, aber dieweilen solche Erbschafft mit processen verstricket und dahro sich annoch ohnerörtert zwischen ihme u. seinen geschwistrig ohnabgetheilt befindet (…)
Sa. hausraths 126, Sa. Silbers: Geschmeids 5, Summa summarum 131 lb – Schulden 145 lb, Übertreffen also die Passiva das activ: Vermögen mit Ausnahm des H. Wbers Zuerfordern habenden Elterl. Erbguths umb 13 lb

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 316)
Anno Domini 1755 die 1. Septembris mortua est ursula Le Roÿ uxor michaelis martin civis et magistri gladiatoris sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita et die sequenti ejusdem mensis et anni (…) in cœmeterio ecclesiæ nostræ consueta præsentibus testibus defunctæ marito, Petro martin defunctæ filio et Rdo admodum Dni joanne Francisco ludovico Cuentz Presbytero Diœcesis argentinensis (i 172)

Michel Martin demande le 14 août 1756 que son ancien prévôt d’armes Jean François Neuville, ne soit pas autorisé à ouvrir de salle d’armes ni à donner de leçons chez des particuliers. Par son arrêt du 6 mai enregistré chez les Treize le 26 juillet, le Conseil d’Etat a reconnu au Magistrat le droit d’autoriser à sa convenance les maîtres d’armes d’exercer à Strasbourg, ce que le procureur fiscal a notifié à Neuville. Jean François Neuville demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un le 25 septembre suivant l’autorisation d’exercer.
L’avocat Hold expose en faveur de l’autorisation que (1) le Magistrat peut nommer à sa discrétion les maîtres d’armes comme les maîtres de danse et de musique. (2) Il s’est fait présenter les registres de Martin et de Neuville pour savoir si les élèves sont suffisants pour un ou deux maîtres d’armes. Martin a quinze élèves qui doivent lui procurer un revenu de 90 livres tournois, Neuville en a dix-neuf, ce qui justifie qu’il y ait deux enseignants. (3) Il est de l’intérêt public de disposer de deux maîtres d’armes, ce qui favorise l’émulation. Il y aurait donc lieu d’accéder à la demande de Neuville d’autant qu’il est un bon sujet compétent à la vie irréprochable.
On peut avancer des arguments contre l’autorisation. Si l’usage immémorial du Magistrat est d’autoriser deux maîtres d’armes, on constate que les maîtres d’armes venus avec les régiments enseignent non seulement aux soldats mais aussi aux officiers et aux jeunes gens de la ville. On pourrait avancer que deux maîtres peuvent favoriser non seulement l’émulation mais aussi la jalousie. Il existe des précédents, La Place dit La Grenade n’a pas été autorisé à donner ses leçons en 1737 ni Jean Laigle dit le Blanc en 1740, ce qui a été mûrement ratifié le 6 août 1741. Comme une demande de Sicard a aussi été rejetée en 1752, il pourrait paraître contradictoire que le magistrat revienne sur son injonction du 14 août en prenant une autre décision à l’égard de Neuville qui enseigne l’escrime depuis trois ans.
Le préteur royal de Regemorte est d’avis que le nombre d’élèves justifie de donner à Neuville une autorisation révocable à condition qu’il devienne bourgeois.
Le préteur de Gail déclare que l’arrêt du Conseil d’Etat est une conséquence de l’appel que Sicard a interjeté suite à la décision du Magistrat et que Neuville a cessé ses leçons dans sa salle d’armes suite à la signification du mois d’août. Comme l’enquête de l’avocat Hold montre que les élèves sont en nombre suffisant pour deux maîtres d’armes, il se range à l’avis du préteur royal.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un décident d’annuler le décret du 14 août précédent et d’autoriser Neuville à enseigner l’escrime et à tenir salle d’armes à condition qu’il devienne bourgeois.

1756, Conseillers et XXI (1 R 239)
die Jurisdiction Hießigen Fecht: Schul zu bestellen wird M.en Hh.en durch arret provisionaliter Zuerkandt mithin allen und Jeden in Specie Sr Neuville Verbotten ohne M.er Hh.en genehmhaltung einigen fechtsaal allhier zu halten. 151. gedachter Neuville wird Von M.en Hh.en Zum Fecht Meister angenommen. 174.

(p. 151) Sambstag den 14.ten Augusti 1756. Christmann nôe Sr Martin des burgers und Fecht Meisters alhie producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. Sub N° 1 dahin gehend, Mherren geruheten Zu Erkennen, daß Vermög Königl. Sub N° 1 beÿgehenden arret dem sogenandten Neuville des supplicanten ehedeßen gewestem Prevot d’armes und auch allen anderen Verbotten seÿn sollen Künfftighin einigen fecht saal noch in denen häußern einige instructiones Zu halten und Zu geben.
Nachdeme nun hierauff so wohl des Imploranten Memoriale als auch beÿliegendes au Conseil d’Etat ergangenes arret /:davon Copia beÿ dieseithigen actis, das original aber sich beÿ den XII. actis sub dato 26. july Jüngst, allwo es auch registriret, befindet, und Krafft deßen M.en Hh.en die Jurisdiction der fecht Meister in hießiger Statt allem Zu bestellen provisionaliter Zuerkandt, mithin allen und Jedem ohne dero genehmhaltung einigen fecht saal Zu halten Verbotten ist:/ abgeleßen worden, wurde nach des H. advocat Billeray angehörtem voto auff hohem anspruch des H. Prætoris regii de Regemorte und des auff dem obern banck Vorsitzenden H. Stettmeisters Von Gail Vermittelst gehaltener umbfrage unanimiter Erkandt, wird zufolg obgmeldten au Conseil d’Etat ergangenen Arret und Mer Hrn anheute auff unterthäniges Von Sr Martin dem hießigen fecht meister ertheilten Decreti Hiermit Sr Neuville des supplicanten gewestem Prevot wie auch allen und Jeden andern Verbotten einigen fecht saal in allhießiger Statt Zu Halten, Zu welchem endte unserem Procuratori fisci hiermit auffgetragen wird sothanes arret fordersambst dem sogenanndten Neuville significiren Zu laßen, übrigens aber Einem löblichen policeÿ Gericht comittirt dahin zu vigiliren damit Vorgedachtes arret und Mer Hhen intention auff das genaueste mögen Vollzogen werden.
Depp. H. Rathh.Spielmann, H. Rathh. Kamm.

(p. 174) Sambstag den 25.ten Septembris 1756. Freund nôe Sieur François Neuville des fecht Meisters producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. sub Lit. A. biß G inclusiue pt° gnädiger erlaubnuß einen Offentlichen fechtboden allhier halten Zu dörffen, handelt Innhalts.
Facta Lectione Vorstehend. gemelten und deßen beÿlagen sagte H. Advocat Hold es seÿe ihme dießes geschäfft vorhin comunicirt worden und wolle Er die Ehre haben E: G: die præjudicia und die rationes pro et contra in bestmöglicher Kürtze Vorzutragen damit auff des eingegebene Memoriale cum omni cognitione causæ gesprochen werden möge. Zu Gunsten des Imploranten und Zum behuff seines begehrens militiren folgende motiua 1° so ist ungezweiffelt, daß Einem löbl. Magistrat, deme alle Policeÿ rechten und gerechtigkeiten zugehören freÿ stehe Einen, Zweÿ oder mehrerer Fecht Meister Zu admittiren, gleichwie auch in deßen Willkuhr stehet mehrere tantz und Music Meister und dergleichen informatores Zu bestellen und Zu etabliren. Sr Martin hat gewißlich Kein privilegium exclusivum durch das erhaltene arret du Conseil d’Etat erlangt, im gegentheil ist E: G: recht und freÿheit, so Viele fecht meister als ihnen gefält auffzunehmen durch erst gedachtes arret noch beßer bestättiget, Zumahlen darin expressis verbis Versehen, defenses audit Siccard et à tous autres (p. 175) de tenir sale d’armes &c sans y etre autorisés par le Magistrat de ladite Ville, folglichen Kan Ein hochlöbl. Magistrat dahin antorisiren wen und Wieviel Er will, wan E. G. vorhin einige abgewießen so Könne solche præjudicia in sachen welche nicht contentiosæ sed voluntariæ Jurisdictionis seind E: G: in anderen fällen nicht hemmen noch binden, weßwegen auch hochdieselbige die Vorhin refusirte Fecht Meister nicht pure et simpliciter sondern nur Zur Zeit abgewießen haben,
2.do so Kan auch überhaupt gesagt werden, daß nicht wohl begreifflich seÿe wie in einer so ansehnlichen und Zahlreichen Statt, wie Straßburg ist, nicht wohl Zweÿ fecht Meistere bestehen Könten. Er H. Advocat habe sich des Martins und Neuville Haußbüchleins, in welchen ihre scholaren auffgeschrieben seind, Vorlegen laßen, auß welchen Zu ersehen ist, daß Martin seinem eigenen Calculo nach wohl auff 15 Scholaren des monats einen in den anderen gerechnet a 6. lib par tete Zählen Könne, welches monatlich ihme 90. lib eintragen Kan ohne die gebühr seines Prevots d’armes Zu rechnen welcher sein eigener sohn ist. des Neuville journal gibt maaß daß Er würcklich 19 Ecoliers Habe Jeden a 6. lib des monaths (p. 176) gerechnet, woraus inferirt werden Könte, daß Zweÿ Fecht meister und ihre Famille auß solchen intraten, welche auch in beßeren Zeithen Vermehrt werden Können, Zimlich wohl Zu geleben Haben, wan sie eine ordentliche Conduite und gute haußhaltung führen wollen.
3° so ist auch beÿ Einer wolhlbestelten policeÿ des publici Vortheil mehr als das interesse privatum anzusehen, maßen nicht Zu Zweifflen ist, daß, wann Zweÿ fecht meister en titres hier seÿn werden, die fechtschuhl beßer befördert und mehrerer æmulation Zwischen den scholaren und denen fecht meistern selbsten obwalten wird. Neuville ist ein sehr gutes und tüchtiges Subjectum, Von gutem leumunth und ordentlichen lebens wandel vnd es auch die beÿ seiner requete abgelaßene attestata mit mehrerem bezeugen, auß dießen ursachen Könte der schluß gemacht werden wollen, daß dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren seÿe, mit dießem anhang daß der selbige sich in das burgerrecht begeben solle.
Im gegentheil aber und wieder des Imploranten gesuch thun sich folgende sehr erhebliche motiva hervor. 1° so ist von uhralten Zeithen biß anhero die observantz allzeith die nehmlich geweßen, daß E: G: niemahlen (p. 177) Zweÿ verschiedene offentliche fechtmeistere Zugelaßen, eine der ursachen ist dieße, daß ohne hin in denen Jeweiligen en garnison allhier liegenden regimenteren sich allzeith Viele fecht Meistere befinden, welche nicht nur die soldaten sondern auch die Hh. officiers und andere Junge leuthe instruiren, ohne daß man Von Seithen der Policeÿ solches hinterstellig machen Können, Könte man nicht auch dießes beÿsetzen, daß Zweÿ unterschiedliche fechtschulen eine nicht löbliche sondern sehr gefährliche æmulation und jalousie Zwischen den fecht Meistern und ihren Scholaren Verursachen möchten, worauß viel bößes entsetehen dörffte. Es seÿe aber dem wie es solle, so haben E: G: in allen gelegenheiten wo ein Zweÿter fecht Meister beÿ E: G: angehalten den selbigen noch Zur Zeith abgewießen, wie es dan in anno 1737. dem genanten La Place die La grenade und anno 1740. einen anderen mit nahmen Jean Laigle dit le blanc wiederfahren ist. Occasione dießes letsteren ist die sach mit besonderer attention durch eine ansehnliche Deputation untersucht und ein umbständlicher Bedacht /:welcher in Sessione vom 6° aug. A° 1741. und in E: G: protocoll enthalten:/ darüber auffge: (p. 178) setzt und damahls referirt worden, es ist nöthig solche deliberation und die darauff erfolgte erkandtnuß E: G: dißorths abzuleßen. Nachedeme solches nun geschehen, führe H. advocat ferner forth, ein gleiches præjugé ist in anno 1752 ergangen respectu des genanten Siccard, welcher Zwar davon appellirt, der wieder ihne beÿ E: G: ergangene bescheid aber durch des beÿ dießem Dicasterio abgeleßene arret du Conseil d’Etat Vom 6.ten May jüngst bestättiget und confirmirt worden: Dießer arret ist nur provisionel und wan dem Neuville erlaubet werden solte, waß dem Siccard abgeschlagen worden, so Könte dießer letztere beÿ hochgedachtem Conseil d’Etat wiederumb einkommen und eine Contradictionem manifestam in E: G: erkantnußen Vorstellen wollen, solte den Neuville mit günstigeren augen angesehen werden als gedachter Siccard da doch Neuville seith dreÿ Jahren eine offentliche fechtschuhl haltet ohne die permission beÿ E: G: erhalten Zu haben. Waß aber ihme insonderheith im wege stehet ist E: G selbst eigener bescheidt so den 14.ten letzt Verwichenen Augusti wieder ihn ergangen, vermög deßen ihme Neuville verbotten (p. 179) worden einigen fecht saal in allhießiger Statt Zu halten und wurde Zugleich Einem löbl. Policeÿ gericht injungirt auff die execution dießes Verbotts zu vigiliren. Dieße erkandtnuß samt dem arret du Conseil auff welches sie fundirt ist, hat der procurator fisci dem Neuville significiren laßen, demnach seÿe ihme H. advocaten nicht erlaubet einer andern meinung zu seÿn alß daß der Implorant mit seinem begehren ab und an das beÿ E: G:den 14.ten Augusti Jüngst ergangene decretum Zu Verweißen seÿe.
Hierauff laße sich H. Prætor regius de Regemorte Vernehmen, es seÿe nicht Zu leugnen daß es in Eines löbl. Magistrats Willkuhr stehe Einen oder Zweÿ fecht Meistere anzunehmen, weilen es eine policeÿsach, welche M.en Hh.en Krafft des au Conseil d’Etat den 6. May Jüngst ergangenen Arrests zuerkandt worden, nur Käme es darauf an, ob Zweÿ fechtmeistere in allhießiger statt bestehen Können, solten sich Zweÿ dabeÿ nicht ernehren Können, so wäre ohngezweiffelt der heutige supplicant mit seinem begehren abzuweißen, allein alß den Vortrag des H. advocat Hold haben Mhhen Vernommen, daß würcklich 34 schüler Vorhanden, so der fecht Kunst (p. 180) obliegen, welchen eine eintzige persohn schwerlich abwarten Kan, Zu dießem Kommet annoch, daß wan nur ein fecht meister hier etabliret ist, derselbige nach seinem willen die gebühre, von denen schülerern abforderen Könne, welches im andern fall nicht zu beförchten, auß dießen ursahcen glaube Er H. Prætor, daß dem Implorirendem Neuville mit seinem begehren einen fechtsaal alhier halten zu dörffen biß auff anderwärtige Verordnung Jedoch unter dießem anhang willfahrt werden könne, daß derselbige sich seinem oblato gemäß fordersambst das Burgerrecht beÿlegen solle.
Hr Stättmeister Von Gail alß der auff dem obernbanck Vorsitzende erstere Herr enhme hierauff, daß worth, meldende, die Von dem Imploranten begehrte erlaubnuß einen fechtsaal alhier halten Zu dörffen seÿe eine gnade, welche Mghh.en demselben Zusagen oder aber abschlagen Können, wan Mghhen solche in anno 1752. dem sogenanten Siccard refusirt so ist er darumb geschehen, weilen derselbige M.er H.rn jurisdiction übergangen und ohne dero genehmhaltung einen fechtboden alhier etablirt, Von dießem (p. 181) wieder ihne ergangenen Decret hat Er au Conseil souverain d’Alsace appellirt, Von wannen dießer proceß ane das Conseil d’Etat evocirt und provisionaliter durch ein allda den 6.ten Maÿ Jüngst ergangenes arrest Zugunsten M.er H.rn decidirt und denen selbigen die Jurisdiction in dießer policeÿ sache adjudiciret worden, da nun hierauff Sr Martin der fecht Meister beÿ Mr Hhen wieder Sieur Neuville den Heutigen Imploranten Klagend eingekommen und gebetten M. Hh.en geruheten das au Conseil d’Etat ergangene arret auch wieder ihne in execution setzen zu laßen, so wurde Krafft des den 1. Augusti Jüngst alhier ergangenen Decreti Sieur.Neuville wie auch allen und Jeden anderen Verbotten einen fecht saal allhier Zu halten und sothanes Decret benebst dem arret dem Implorirendem Neuville ad diligentiam procuratoris fisci significirt, es Hat zwar Sr Neuville deßen Zufolg seinen saal eingestellt und dem ihme significirtem befehl nachgelebet, Er kommt aber anietzo umb die erlaubnuß einen fecht saal alhier Zu halten supplicando ein unter dem anerbiethen sich alsobald in E: G: burgerrecht Zu (p. 182) begeben, und entstehe die frage ob sufficente motiva obwalteten welche Mr Hhen bewegen Könten, ihme in seinem behgehren Zu Willfahren, Er H. Stettmeister seiner Einsicht nach glaube, daß deren genugsame vorhanden auß dem Vortrag des H. advocat Hold hatten Mr Hhrn ersehen das S. Martin 18. und Sr Neuville 19 scholaren hätten, so sich in der fecht Kunst üben, welches zusammen 34 seind, also das es nach aller Kenneren Indicio ohnmöglich daß Ein Meister dießen sämtlichen schüleren Vorstehen Könne, absonderlich wan Er noch Lectiones privatas, woran es niemahlen mangelt, in denen häußer, zu geben hat, alß welche Jederzeith mehr Zeith erforderen, eine haupt ursach aber, so gewißlich præponderiren soll ist dieße, daß das publicum, wan man einer so großen statt gleich wie Straßburg nur einen fecht Meister hielte, dadurch geniret würde, maßen es alß dann Keine wahl hätte sondern sich nothwendiger weiß dießem Martin und deßen abzuforderendem salario unterwerffen muste, dann gegentheiligem fall solches nicht Zu beförchten Ja vielmehr einer (p. 183) æmulation entsetehet welche delm publico zu nutz kommet, da nun das interesse publicum dem privato Vorzuziehen, auch auß abgeleßenen actis ersichtlich daß der Implorant eine gute conduite habe, sein Handwerck wohl Verstehe übrigens aber sich Mer Hhen anfänglichen inhibition sogleich unterworffen ohnerachtet Er mit weib und Kindtern welche Hierdurch abgang gelitten, beladen, alß glaubte Er H. Stettmeister, daß dem Implorirendem Neuville mit seinem begehren einen offentlichen fechtboden in hießiger statt halten, auch seine Lectiones priuatas in denen Häußern Zu geben biß auff anderwärtige Verordnung Jedoch unter dießem angang willfahrt, daß der Implorant sich seinem oblato gemäß forderlich das burgerrecht beÿlegen solle.
Ohnerachtet nun beÿ gehaltener umbfrage sich die vota in etwas getheilet, dergestaten daß ein Vierdter theil dererselben wieder den Imploranten außgefallen, so wurde Jedoch per majora dem voto des H. Stätteisters Von Gail beÿgepflichtet mithin Erkandt, Wird dem Implorirendem (p. 184) Neuville des den 14. Augusti Jüngst Von Men Hhen ertheilten Decreti ohngeachtet, alß welches hiermit ansehung des Imploranten wieder ex officio auffgehoben, in der fecht Kunst allhier Zu unterrichten und einen offentlichen fechtboden Halten Zu dörffen so lang Obrigkeithlichen erlaubet alß es Einem löbl. Magistrat beleibig seÿn, und Er seiner seiths dem publico die behörige satisfaction geben wird, mit dießem Jedoch fernerem beÿsatz, daß der Implorant sich forderlich das hiesige burgerecht beÿzulegen schuldig und gehalten seÿn solle.

Original de la requête de Michel Martin par laquelle il rappelle que, suite à la demande de Joseph Sicard à être autorisé à tenir salle d’armes, le Conseil d’Etat a confirmé le Magistrat dans son droit d’autoriser les maîtres d’armes à exercer. Son ancien prévôt Neuville ni bourgeois ni manant tient salle d’armes et donne des leçons en lui causant préjudice alors que le requérant exerce exclusivement depuis plus de vingt-cinq ans. Il sollicite donc que le Magistrat interdire à Neuville de tenir salle d’armes et à donner des leçons chez les particuliers. Voir aussi la supplique de Jean François Neuville
1756, AMS, cote VI 649 (13) p. 386 N° 6

Unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. sub N° 1 In Sachen Sr Martin des burgers Und Fechtemeisters alhier
Umb allen andern Zu Verbiethen einigen Fechtsaal Zu halten noch in den Häußern Instruction zu geben
Lect. beÿ Hh. Räth und XXI. 14. Aug. 1756.

Freÿ Hochwohl Gebohren, Hoch Edel gebohrne, gestrenge, Hoch und Wohl Edlen, Veste, Fromb, Fürsichtige, Hochgelehrte Hoch und Wolweise
Gnädig Gebietende Herren

Ewer Gnaden, werden annoch in erinnerlichen angedencken Ruhen, welcher gestallten der sogenante Siccard der Fechtmeister vor ohngefehr Fünff Jahren sich beÿ Ewer Gnaden angemeldet, und gebetten Ihme Zu Erlauben einen Fechtsaal auff zurichten, welches Ihme aber abgeschlagen worden Ist.
Von welchem bescheid aber gedachter Siccard au Conseil souverain d’Alsace appellirt, auch nach Verpflichtung dreÿer Jahren einen Hoch Edlen Magistrat, alß auch eine Löbliche universitæt in Causam gesetzt hatt, auff solches hin daß Conseil Zu Colmar einen anstandt genommen, biß auff eines von Hoff erfolgten arret in sothaner sache fortzufahren. Der unterthänige Implorant præsentirte au Conseil d’Etat eine Requette und erhielte alda ein arret, wovon eine Copeÿ sub N° 1 hiebeÿgelegt, Krafft welchem Provisionalier gemeltem Siccard und allen andern verbotten, ohne Ewer Gnaden Erlaubnus, einigen Fecht Saal zu Halten, noch sonsten Lectiones zu geben.
wan nun Gnädig Gebietende Herrn N. Neuville deß Supplicanten gewester Prevot, welcher weder burger noch schirmer Zu dießeitigem grösten schaden, offentlichen Saal Haltet, auch in denen Häussern Lectiones gibet, welche dem unterthänigen Imploranten, der schon über 25 Jahr alß Fechtmeister außschließlichen ander, Instructiones gegeben, anbeÿ mit Fünff Kindern beladen, den grösten Nachtheil verursachet.
Alß Ergehet an Ewer Gnaden deß unterthänigen Imploranten gehorsamstes bitten, dießelbe gnädig geruhen wolten, Zu erkennen daß vermög Königlichen arrest, auch obgedachtem Neuville und allen andern Zu Verbiethen, und künfftighin öffentlichen Fecht Saal noch in den Häußern einige Instructionen zu halten und zu geben zuuntersagen seÿe.
Ewer Gnaden
unterthänig gehorsamster, Martin

La Chambre d’économie oppose un nouveau refus après une nouvelle demande de Michel Martin

Chambre d’économie, 4 R 47
Table. Sr Martin der Fechtmeister bitt Umb Einen Jährlichen saalzinß. 33
(f° 33) Montagß den 2. Maÿ 1757. Lect. Unterthänig præsentirtes Memoriali Sr Martin des Fechtmeisters allhier, worinnen gebetten Euer gnadten geruhen möchten, demselben 60 gulden für Einen fechtboden, wie er solche auch schon in anno 1744 Von gnäd. H. XXI. lauth beÿgelegten Extractu Erhalten hatten, widerum gnädigst angedeÿen Zu laßen, worauff nach gepflogene Umbfrag Erkandt, seÿe Implorant mit seinem begehren abzuweisen.

Le procureur qui a agi pour Michel Martin réclame paiement de 119 livres tournois sous peine de poursuites. Michel Martin sollicite un subside correspondant à la Chambre d’économie qui demande les pièces justificatives pour pouvoir statuer définivement.
L’original de la supplique est conservé dans la série III.

Chambre d’économie, 4 R 47
(f° 159) Montagß den 4. Decembris 1758. – Lect. Unterthänig præsentirtes Memoriale Sr Martin des burgers Undt Fechtmeisters allhier, mit bitten Euer Gnaden geruchen möchten Eine summ Von 119. Livres 13. s so demselben wegen den mit dem sogenanten Sr Sicard auch Fechtmeister alhier pt° desen, das dem letztern als welcher von der universität recipirt war, solle Untersagt seÿn saal Zue halten, Undt daß nur E. hochlöbl. Magistrat Eine Erlaubnus Zu Ertheilen Zuestehe, von seinem procurator von Colmar abgefordert werdten, gnädigst ab dem Pfenningthurn, auszahlen Zue lasen, worauff nach gepflogener Umbfrag Erkant, solle der supplicant das Memoire des geforderten Unkösten beÿbringen, als dann ferner Ergehen wollen waß rechtens.

III 40, 22 pièce 8 – (Lect. beÿ Löbl. Oeconomie Cammer den 4. Xbris 1758) 1758. 4. Xbr. Martin, Fechtmeister (n° 8)
A Messeigneurs de la Chambre d’Economie
Messeigneurs,
Martin m° en fait D’armes et Bourgeois de Cette ville a l’honneur de vous représenter tres respectueusement que le nommé Sicard ayant été receu m° En fait d’armes par l’université, L’expt. Représenta a Messieurs Les XXI Le tort que cette Réception luy causoit, ces Mess. Rendirent Sen.ce qui deffent aud. Sicard d’enseigner, Lequel Se rendit appellant de lad. Sen.ce rendüe disoit-jl par des Juges Incompetens, L’expt. communiqua L’acte D’appel a Messieurs du magistrat qui appres une Delibération firent dire à l’Exp. de prendre un procureur a Colmar qu’ils prennent cette affaire pour Leur compte, et a meme tems chargerent M. Bruge d’avoir soin de cet affaire qui a Eté pendante a Colmar l’espace de trois ans dans le Cours desquelles jl y a eu plusieurs Incidens et arrets Rendus sans Jugement deffinitifs a Cause qu’il s’agissoit des Interets de La ville qui Estoit en Cause, l’homme d’affaires de la ville Resident a paris pour terminer ce procès ou du moins Rendre service a L’Expt. Ecrivit et M. Billeret et luy envoya une minute d’une procuration que l’expt. deuoit faire a un auocat au conseil d’Etat pour demender En son nom L’euocation et qui Luy feut accordé Et en suitte L’avocat de l’Ex. obtint sur Req.te un arret qui par prouision deffend a Sicard et a tous autres d’anseigner a tirer des armes sans permission de Mrs du magistrat, alors L’expt. sentit parfaitement La protection que de corps Respectable luy avoit accordée et que cetoit a bon droit que l’on lut auoit ordonné de prendre un procureur a colmar car sans cela L’expt. neut jamais Suiui ce proces, cependant et a son grand Etonnemet Messieurs du magistrat on jugé a propos de Receuoir le sieur neuville pour second m° D’armes En sorte que cet arret dont L’expt. fondoit tout son bonheur luy devient Inutille, il ne fait Seulement qu’affermir Le priuilege de la ville, malgré de desagrement Et Le tort que la Reception du Sr. Neuville luy fait jl a celuy d’auoit Receu un lettre de son procureur de Colmar qui luy demande 119. liv 13 s auec menace d’Execution faute de payement L’exp. se trouvant dans l’Impossiblilité di satisfire veu le peu d’Etrangers et la foiblesse de la garnison a recours a vos Bontés pour qu’il plaise a vos graces Messeigneurs Accorder a L’exp. la susd. somme de 119. lb 13. s pour Luy Euiter une Execution Certaine et faire grace,
Martin

Michel Martin cède le 17 octobre 1769 sa salle d’armes pour un an à François Neuville

1769 (17 octobre), Not. Humbourg (6 E 41, 136)
Cession – fut present le Sr Michel Martin Maître en fait d’armes et bourgeois de cette ville, lequel sous le bon plaisir de MMes du Magistrat de cetted° ville, a cedé et transporté avec garantie de faire jouir
au S. François Neuville aussi Maître en fait d’armes bourgeois de cette ville
le droit qui Compete au Sr Martin de tenir salle d’armes en cette même ville et d’Enseigner à tenir les armes, pendant l’espace d’une année à Compter du jour et datte du Decret par lequel M Mrs du Magistrat auront rattifié les presentes, pendant laquelle année le Sr Martin ne tiendra pas Salle et ne donnera même aucunes leçons, Et ce à peine de restitution de la Somme cy après et de tous depens dommages et jnterests – Cette Cession est faite moyennant la somme de Cent livres

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient l’accord qu’ont passé les maîtres d’armes Michel Martin et François Neuville. Trop âgé pour donner lui-même des leçons, Michel Martin a cédé à Neuville sa salle d’armes pour un an moyennant 100 livres tournois en s’engageant à ne pas donner de leçons ni par lui-même ni par un prévôt d’armes.

1769 (18.11.), Conseillers et XXI (1 R 252)
der Zwischen Michel Martin und François Neuville, beeden hießigen fechtmeistern Vor H. Notario Humbourg getroffener Vergleich wird Obrigkeitl. confirmirt. 261.
(p. 261) Sambstag den 18.ten Novembris 1769. – Froereisen nê François Neuville des fechtmeisters und burgers alhier, prod. unterth. Memriale juncto petito samt beÿl. sub Nis 1 et 2 puncto ratificationis eines mit Michel Martin getroffenes Vergleichs.
H. Syndicus Regius erwehnte nach abgelesenem Memoriali, es habe der Martin und Neuville das Recht eine fechtschuhl allhier Zu halten, weilen aber der Martin außer stand seine schuhle alters halben Zuhalten, so habe er solche durch einen Preuot Versehen laßen wollen, umb solche aber vorzukommen habe der Neufville sich mit dem Martin dahin Verglichen, daß der Neufville dießem während einem Jahrlang 100. livres bezahlen worgegen dießer sich Verpflichtet, während solcher Zeith Keine lectiones weder selbst zu geben noch durch einen bestellten Prevôt geben Zulaßen, glaubt deswegen daß der Zwischen denen Parthen getroffene Vergleich Obrigkeitlich Zu ratificiren.
Dießemnach wurde auf hohen anspruch des H. Prætoris Regii und des auf dem oberen banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Neuenstein vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird der Zwischen Sr Michel Martin und Implorirendem François Neuville coram Notario Regio Humbourg den 17. 8.bris Jüngst verschriebene Vergleich, vermög deßen der Martin dem Neuville sein recht eine fechtschul halten Zu dörfen, vor ein Jahr abtritt, Obrigkeitlich ratificirt.

Originaire de la demande remise aux Conseillers et aux Vingt-et-Un
Cote III 186 (6)
Unterthäniges Memoriale juncto Petito samt beÿl. N° 182 In Sachen François Neuville des Fechtmeisters und burgers allhier imploranten
Puncto ratificationis eines mit Martin getroffenen Vergleichs
prod. beÿ GHh. Räth und XXI den 18.ten 9.bris 1769.

Freÿ Hochwolgebohrne Hoch Edelgebohrne Gestrenge, Feste, Fromme, Fürsichtige, Hoch Edle, Hoch und Wolweiße Gnädig Gebietende Herren !

Da beÿ Euer Gnaden das Rechte eine offentliche Fechtschul Zu halten Vermög Ordnung begehrt darüber obiges erweiset, daß das Herrn Martin Zuständige Recht, als ein Von Euer Gnaden erhaltenes Privilegium personale Zu betrachten, so ergiebet sich von sich selbsten, daß obproducirte Convention ohne Euer Gnaden außen benamßten unterthänigen imploranten gehorsames Bitten Hochdieselbe gnädig geruhen mögten, obproducirte mit Herrn Martin den 17. Octobris jüngst coram Herrn Notario Humbourg getroffene convention solche mit gehöriger Qualitæt befolgen zu können, obrigkeitlichen zu ratificiren.
Huldreicher Erhör sich getröstens verharret in tiefst schuldigster Veneration
Euer Gnaden, unterthänigst gehorsamster Diener, Lt. Froereisen adv. causæ

Madeleine Martin, agissant au nom de son père, cède en décembre 1770 à son ancien prévôt d’armes François Malté pour 9 ans les mêmes droits qu’il avait cédés pour un an à Jean François Neuville un an plus tôt. Le bail sera résilié de plein droit si le fils du bailleur, capitaine au service de Pologne, revenait à Strasbourg pour y devenir maître d’armes.

1770 (11. Xbre), Not. Laquiante (6 E 41, 1037)
Bail – fut présente en personne Demoiselle Magdeleine Martin fille majeure du Sieur Michel Martin Maître en fait d’armes de cette ville demeurant à Holtzheim près de Strasbourg agissant au nom dud. son Pere (…) laquelle a dit que le traité cy-devant conclu entre led. sieur son Pere et le Sieur Neuville n’ayant été fait que pour le terme d’une année qui est expirée depuis longtemps jl auroit trouvé de l’avantage dans les offres que vient de lui faire le Sieur Malté cy-après nommé et les a accepté d’autant plus volontiers que led. Sieur Malté a été son prevôt de salle durant six années, c’est pour quoi il a jugé à propos de donner (…)
à Bail et loyer d’argent pour neuf années consécutives qui commenceront de la datte des presentes et finront à pareil jour au Sieur François Malté Bourgeois de cette ville et Maitre en fait d’armes
le droit et le partage qui compete aud. Sieur Martin de tenir en cette ville une salle d’Armes, le tout sous le bon plaisir et l’agrement de Messieurs les magistrats de cette ville. Ce present Bail est ainsi fait pour et moyennant le prix et somme de 144 livres tournois (…)
sont en outre convenu des clauses et conditions suivantes savoir 1° le sieur Malté s’oblige à remettre à la maison où il tiendra lad. salle le Bras qui y etoit pour servir d’enseigne comme aussi les écriteaux et ce incessamment et pour le plus tard dans le Mois
2° et arrivant les cas ou le fils dud. sieur Martin qui est Maitre en fait d’Armes et qui est Capitaine au service de Pologne reviendrait à Strasbourg avec le dessein de continuer a tenir salle sur le droit dud. Sieur son pere le present Bail sera annullé de plein droit et sera censé non avenu ; et aussi comparu le S. Jean George Scheinel Bourgeois Marchand frippier de cette ville lequel a declaré se rendre ainsi qu’ij se rend en constitue caution solidaire et principal payeur et garant tant du Canon cy dessus stipulé que des Clauses énoncées (signé) Madeleine Martin, Malté, Johann Georg Schaibel

Michel Martin cède en avril 1773 pour sept ans à François Neuville ses droits à tenir salle d’armes et à enseigner l’escrime.

1773 (13 avril), Not. Laquiante (6 E 41, 1047)
Cession – fut present en personne Le Sr Michel Martin maître en fait d’armes et Bourgeois de cette ville, Lequel, sous le bon plaisir de M Mr du magistrat de cette ditte ville a cedé & transporté avec garantie de faire jouir
au Sr François Neuville aussy Me en fait d’armes Bourgeois de cette ville
le Droit qui compete au Sr Martin de tenir salle d’armes en cette même ville & d’enseigner a tirer des armes, pendant l’Espace de sept années, à compter du jour & datte du Decret par lequel MMrs du magistrat auront ratiffié les presentes, pendant lesquelles années le S Martin ne tiendra pas Salle & ne donnera même aucunes Leçons particulières en ville ny par luy même ny par un autre qu’il substitueroit en sa place & ce à peine de Restitution de la somme cy après mentionnée et de tous depens, dommages & interets, et pour L’effet de la présent Cession led. sieur Martin a subrogé led. Sr Neuville ce acceptant pour sept années comme dit est (…) Cette Cession est faitte moyennant la Somme de 100 Livres
(signé) M Martin, francois neuville

François Neuville puis Michel Martin demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de ratifier leur accord. La ratification a lieu le 23 août.

1773, Conseillers et XXI (1 R 256)
François Neuville der fechtmeister wird p° gebettener confirmation seiner mit Michel Martin dem auch fechtmeister wegen letzteren fechtschuhl getroffenen Lehnung ad causæ cognit. vorläufig an eine Deputation gewießen. 61.
Michel Martin der vormahlige fechtmeister wird p° begehrter confirmation der mit Sr Neuville dem auch fechtmeister getroffener Lehnung seiner fechtschuhl an die vorige Depôn gewießen. 116.
Die Zwischen Martin und Neuville coram Notario Regio Laquiante errichtete 7. Jähr. Lehnung der von Martin ihme Neuville cedirten fechtschuhl wird confirmirt, habe jedoch Mghh. Recht auf begebendem fall einen ordentl. Fechtmeister bestellen Zu Können. 150.

(p. 61) Montag den 3. Maÿ 1773. Wilhelm nê François Neuville des burgers und fechtmeisters der hat den 13.ten Aprilis jüngst mit Sr Michel Martin dem auch fechtmeister alhier wegen deßen fechtschuhl vor H. Notario Regio Laquiante beÿgehende siebenjährige Lehnung getroffen, bitt deren gnädige confirmation.
Nach angehörtem voto des H. gâl Advocat Mogg in welchem derselbe dahin angetragen, daß die vorgelegte Lehrbrieff seines erachtens anvorderist genau Zu untersuchen, umb zu ermäßigen ob Mghh. rechte nicht darunter gekräncket, zu solchem ende seine hochansehnliche Deputation abzuordnen wäre.
Wurde auf anspruch des auf dem obern banck vorsitzendnen H. Stättmeisters Jr. Zorn von Plobsheim vermittelst gehaltener umbfrag Zu näherer untersuchung der vorgelegten Lehnung H. Stättmeister von Hafner, H. Ammeister Faust, H. XIII. Geiger H. XV. Poirot, H. XXI. Flach und H. Rathh. Dr. Ottmann abgeodnet.
Dep. Zu anzeig des bescheids H. Dr. Ottmann, H. Rathh. Galler

(p. 116) Sambstag den 3.ten Julii 1773. Claus nê Michel Martin des vormahligen fechtmeisters und burgers alhier, der bitt unterth. der Zwischen ihme und Sr Neuville dem burger und fechtmeister den 13. Aprilis jüngst auf sieben jahr getroffenen Lehnung, welche bereits den 3.ten Maÿ jüngst e. g. ad confirmandum vorgelegt worden, ebenfals gnädige confirmation und setzt.
Nach angehörtem voto des H. gâl Advocat Nadal vermittelst gehaltener umbfrag des angabrachten begehren die schon abgeordnete Deputation ad examinandum gewießen.
Depp. H. Rathh. Riehl, H. Rathh. Pick.

(p. 150) Montag den 23.sten Augusti 1773. Lect. sodann folgender Bedacht
Auf die von Seithen François Neuville des burgers und Fechtmeisters per Procuratorem Wilhelm den dritten Maÿ jüngst und sofort pro Procuratorem Claus nomine Michel Martin des auch fechtmeisters und burgers allhier den dritten verwichenen Julii gehaltene mündliche Recess dahingehend, Euer Gnaden geruhen möchten, die Zwischen ihnen beeden den 13. Aprilis auch jüngst coram H. Notario Regio Laquiante auf sieben Jahren getroffene Lehnung des ihme Martin von M GHhn gnädigst Zuerkennen Rechts eine fechtschuhl halten Zu können, ihme Neuville vor obgedachte Zeit cediren Zu dörfen gegen Zahung jährl. 100 Livres, hat Euer Gnaden eine hochansehnliche Deputation Zu erkennen beliebet, welche sofort sich zusammen gethan und nach Ersehung deßen was den fünfzehenden Dec. 1770 ingleichem Fall geschehen, keiner anderer Meinung dermalen seÿn Können, als daß die Zwischen obigen beeden Imploranten getroffene siebenjährige Lehnung zu confirmiren, auch mit dem abermahligen Ausdrücklichen Vorbehalt, Mghh. competirenden Rechts auf begebenden Fall einen würcklichen Fechtmeister Zu ernennen, welch. samt die Hochansehnliche Herren Deputati Euer Gnaden hohen Dejudiciatur durchaus anheim stellen.
Facta lectione und nach deme die hchansehnl. Herren Deputirte nichts beÿzusetzen gehabt, H. Gâl Advocat Mogg auch auf die confirmation der quæstionirten cession unter dem in dem bedacht enthaltener Vorbehalt angetragen.
Wurde auf hohen anspruch des H. Prætoris Regii und des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters Jr. Zorn von Plobsheim vermittelst gehaltener umbfrag unanimiter Erkandt, wird die Zwischen Implorirenden François Neuville und Michel Martin beede burgern und fechtmeistern den 13.ten Aprilis dießes Jahrs coram Notario Regio Laquiante getroffene 7. jährige Lehnung und vermög deren unter MGHh hohen genehmhaltung der Martin sein recht eine fechtschuhl allhier halten zu Können dem Neuville vermittelst Zahlung Jährlicher 100 livres cedirt und abtritt, Obrigkeitlich confirmirt, jedoch mit dem außdrucklichen vorbehalt, dießortigen competirenden Rechts auf begebenden fall einen würcklichen Fechtmeister annehmen und bestellen Zu Können. 150.
(hierüber bemelte Lehnung habe d. 23. Aug. 1773. erhoben. Wilhelm)


Enfants

Pierre Martin épouse Marguerite Guillemin : contrat de mariage, célébration

1761 (19.2., Not. Laquiante (6 E 41, 1010)
Contrat de mariage – Sr Pierre Martin, Prevot d’armes bourgeois de cette ville, fils mineur de Michel Martin, Me en fait d’armes, et de Dlle Ursule Le Roy
Dlle Marguerite Guillemin, fille mineure de Claude François Guillemin, ancien entrepreneur des fortifications de cette ville, et de Dlle Marie Françoise Deborde
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 250)
Hodie 30 Martii anni 1761 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt D Petrus Martin rudiariæ* gladiaturæ Magister er civis hujas, filius d Michaelis Martin rudiariæ* gladiaturæ Magistri et civis hujatis et defunctæ Annæ Le Roÿ in vivis conjugum in parochia ad St Petrum Senioriem hujatum commorans et Margaritha guilmain filia dni Francisci guilmain in negotiis hujas et dnæ Mariæ Franciscæ Desbordes conjugum hujatum in hac parochia commorans (signé) Pre Martin fils, Maduerde guillmin (i 255)

Marie Joseph Martin épouse le musicien François Moria : contrat de mariage, célébration

1761 (23.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1010)
Contrat de mariage – furent presens le Sr François Moria musicien demeurant présentement à Strasbourg fils mineur de François Moria maître a danser demeurant à Paris et de feue Anne Marguerite Riuier*
Dlle Marie Joseph Martin fille mineure de Michel Martin, Me en fait d’armes, et de Dlle Ursule Le Roy
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 37.)
Hodie 16. Augusti anni 1762 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Franciscus moria musicus parisiensis filius Legitimus dni Francisci moria musicæ menatoris parisiis Et deunctæ margaritæ riviere modo commorans in hac parochia et D. maria Josepha martin hujas filia Legitima D. Michaelis Martin civis et armorum magistri Er defunctæ ursulæ Le roy modo parochiana nostra (signé) Moriann Martin (i 21)

Marie Madeleine Martin passe un contrat de mariage non suivi de célébration avec Jean Nicolas Dupont

1767 (22.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1023)
Contrat de mariage – Sr Jean Nicolas Dupont fils mineur de feu Simon Dupont, bourgeois de Besançon, et de Catherine Maÿet
Dlle Marie Madeleine Martin fille mineure du Sr Michel Martin, Mre en fait d’armes de la ville et université de Strasbourg, et d’Ursule Leroy
(Billet joint) annulé le 31 juillet 1769


René Guenadel, cantinier, et (v. 1714) Marie Marguerite Louis puis (1728) Marie Ursule Roy – catholiques

Fils du cultivateur René Guenadel de « Perruqué » (sans doute Périgueux), René Guenadel acquiert le droit de bourgeoisie en mai 1714 avec sa femme Marie Madeleine Louis, originaire de Colmar. Il devient tributaire à la Mauresse. Il habite au Fort Blanc en 1725 où il est cantinier. Il se remarie en 1728 avec Marie Ursule Roy, originaire d’Essert près de Belfort. Maître d’armes, René Guinadel meurt le 6 juillet 1731.


Fils du cultivateur René Guenadel (Quiandel de « Perruqué », sans doute Périgueux), René Guenadel acquiert le droit de bourgeoisie en mai 1714 avec sa femme Marie Madeleine Louis, originaire de Colmar en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse.

1714, 3° Livre de bourgeoisie p. 1292
Regnaud Quinadell de Peruqué, w. Regnaud Quinadell gew. ackermanns daselbst hint. sohn empfangt das burgerrecht gratis sein Fraw Marie Marguerithe Louis v. Colmar erkaufft das burgerrecht p. 2. g 16 ß wird Zur Mörin dienen, Jur. 23. Maÿ 1714.

Baptême de Marie Thérèse Guenadel. Les parents, « Rémi Kenethal » et Marie Marguerite Louis, habitent alors au Fort Blanc près de la Porte blanche.

Baptême, Saint-Marc (cath. p. 43 n° 114) Hodie die 23. Mensis Julÿ Anni 1725. (…) baptizata est Maria Theresia filia Remigÿ Kenethal Civis Argentinensis et Mariæ Margarethæ Louis Conjugum Commorantium in fortalitio turris Albæ – nota x patris nescientis scribere (i 23)

René Guenadel se remarie à Oberschæffolsheim avec Marie Ursule Roy

Proclamation, Saint-Marc (cath. p. 141, entre le 26 septembre et le 17 octobre 1728) Franciscus Georg. Morelle etc. venerabili domino N. Parocho in Scheffelzheim salutem in Domino. Vobis et omnibus, quorum interest, aut interesse potevit, hisce natum et certum esse volumnus, quod tribus proclamationibus de more Eccelsiæ chatolicæ publicé factis futuri matrimonii inter Renatum Guenedat viduum Parochianum nostrem et Mariam Ursulam Reÿ Parochianam vestram nemo se opposuerit vel ullo modo contradixerit, quara ob putamus ullum canonici aut civilis impediementi obstaculum Existere (…) – i 76 (registres d’Oberschæffolsheim en déficit)

Originaire d’Essert près de Belfort, Marie Ursule Roy devient bourgeoise par son mari, cantinier au Fort Blanc. Le contrat dressé lors de son remariage mentionne qu’elle est fille de Joseph Roy et d’Elisabeth Baclet.

1728, 4° Livre de bourgeoisie p. 947
fr. Maria Ursula Roy Von Essart beÿ Befort geb. erhalt d. b. von ihrem ehemann René Quinedal b: undt Cantinier au fort Blanc alhier umb die tertz d. alt. b: will beÿ E E. Zunfft d: Möhrin dienen Prom: d. 25. octob. 1728

René Guinadel, maître d’armes, meurt le 6 juillet 1731

Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 38) Anno Domini 1731. die vero 6. Julii mortuus est Joannes Renatus Guinatal gladiatorum magister Civis Argentinensis, mariæ ursulæ le Roy belfordensis maritus in nostra Parochia in fortalitio portæ alba Commoratus, et a me infra scripto sepultus est in Cæmeterio ad stum Gallum (i 21)



106, Grand rue


Grand rue n° 106 – VII 57 (Blondel), P 754 puis section 6 parcelle 37 (cadastre)

Maître d’ouvrage du bâtiment 6, rue Escarpée, André Stahl, maître maçon (1775)


La maison en juin 2018 – Porte d’entrée (1899)
Bâtiment arrière 6, rue Escarpée (1775, détaché en 1795) – Porte cochère

La maison comprend un bâtiment avant sur la Grand rue et un bâtiment arrière qui s’ouvre dans la rue Escarpée. Elle appartient au début du XVII° siècle au tailleur Jean Wagner puis à ses héritiers. Le farinier Ulric Greiner l’acquiert en 1665 et la lègue à son cousin huilier, aussi nommé Ulric Greiner, Les enfants de sa petite-fille la vendent en 1774 au maître maçon André Stahl qui reconstruit l’année suivante le bâtiment médian et le bâtiment arrière donnant dans la rue Escarpée en transformant sans doute aussi le bâtiment avant (voir les encadrements de fenêtre). Sa veuve vend en 1791 la maison avant au boucher Philippe Jacques Streichenberger en se réservant la maison rue Escarpée qu’elle vend en 1795 au maître de langue Joseph Lemaire. Ce bâtiment arrière est réuni à l’actuel 112, Grand rue en 1814.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 134

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (c) : porte d’entrée au milieu du rez-de-chaussée et une grande fenêtre de chaque côté, quatre fenêtres à chacun des deux étages, trois lucarnes au niveau inférieur des greniers. La cour L représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue et le bâtiment arrière (4-1, ancien bâtiment médian), la remise (3-4) à l’ouest et le mur (2-3) du voisin à l’ouest.
Le bâtiment reconstruit en 1775 rue Escarpée est le deuxième à droite du repère (c) : porte à l’extrémité nord, deux fenêtres et portail à l’extrémité sud. Chacun des deux étages comprend sept fenêtres réunies en groupes de trois et quatre. On constate que les ouvertures au rez-de-chaussée ont été modifiées depuis lors puisqu’il y a aujourd’hui quatre fenêtres au lieu de deux petites.
La maison Grand rue porte d’abord le n° 25 (1784-1857) puis le n° 106.


Cour L – Devanture posée en 1876 (dossier de la Police du Bâtiment)

La veuve du médecin Louis Schæffer agrandit en 1877 la maison dont le revenu passe de 144 à 200 francs, sans doute en réaménageant les étages sous combles. Elle fait poser en 1876 et 1877 de part et d’autre de la porte centrale une devanture que le maître boucher Georges Weil fait transformer en 1899 quand il refait le rez-de-chaussée en agrandissant la cour. Le vestibule de la maison qui se trouvait au milieu de la façade est déplacé à l’extrémité droite pour laisser place au magasin. La devanture est à nouveau transformée en 1925 et la cour entièrement couverte d’un toit vitré l’année suivante. La devanture est refaite en 1953. Le nouvel aménagement du magasin maintient la porte de droite à la demande de l’architecte des Bâtiments de France en 1975.


Plan avant travaux (1898) – Façade et coupe (1899)

Façade en 1925 et en 2006

Vue prise en 1975 (dossiers de la Police du Bâtiment)

juillet 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Wagner, sellier
1620 (v) h Conrad Dittler, aubergiste, et (1614) Marie Wagner – luthériens
1629 h Etienne Gassner, aubergiste, et (1629) Marie Wagner veuve de Conrad Dittler – luthériens
1634 h Georges Fennier, aubergiste, et (1634) Marie Wagner veuve de Conrad Dittler et d’Etienne Gassner – luthériens
1650 adj Barbe Klug et consorts
1665 v Ulric Greiner, boulanger et farinier, et (1644) Catherine Gasser puis (1675) Marie Egen, veuve du fourbisseur Paul Schwanfelder – luthériens
1697 h Ulric Greiner, boulanger puis huilier, et (1693) Marie Hüffel puis (1698) Madeleine Schweigheusser – luthériens
Anne Catherine Greiner et (1717) Jean Albert Eissenmann, pharmacien – luthériens
1742 h Marie Madeleine Eissenmann, et (1737) Jean Herrmann, pasteur – luthériens
1774 v André Stahl, maître maçon, et (1762) Catherine Barbe Greiner – luthériens
1791 v Philippe Jacques Streichenberger, charcutier, et (1787) Marie Barbe Blessig – luthériens
1799 h Jean Michel Kæssbohrer, boucher, et (1799) Marie Barbe Blessig veuve de Philippe Jacques Streichenberger
Louis Chrétien Gonthier Schæfer, docteur en médecine, et (1826) Sophie Caroline Kæssbohrer
1897 Georges Weil, maître boucher
1918 Alexandre Asch, marchand de cuirs

Maison rue Escarpée n° 6, ensuite réunie à l’actuel 112, Grand rue

1795 v Joseph Lemaire, maître de langues, et (1775) Marie Marguerite Four – catholiques
1815 v Jean Michel Schwartz, brasseur au grenadier (voisin)

Valeur de la maison selon le billet d’estimation : 500 livres en 1770

(1765, Liste Blondel) VII 57, au Sr Herrmann Ministre
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Stahl, 4 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 754, Schaeffer, Louis Chrétien Gauthier, docteur – maison, sol, cour – 1,46 are

Locations

1698, Daniel Maag, imprimeur
1700, Adam Neulinger, huilier
1738, 1747, Jean Christophe Pfaud, huilier
1774, fondeur d’étain Spæth, charcutier Streichenberger, femme du pasteur Moser, musicien Dorn, maître maçon Stahl
1822, Jean Jacques Irrmann, commis aux expéditions, et Marie Madeleine Hoh
1825, David Hoh, boucher,et Barbe Hoenig
1839, Jean Baptiste Pfeiffer, tailleur d’habits, et Jacqueline Schmitt

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le maître maçon demande qu’on lui indique l’alignement à suivre dans la rue Escarpée. L’inspecteur déclare que l’alignement n’a pas changé.

(f° 138) Dienstags den 17. Januarii 1775. – Mr Andreas Stahl, Maurer
Mr. Andreas Stahl, der Maurer bittet um Anzeigung des Allignements seiner in dem Gähgäßel ane der Langenstraas gelegenen behausung. Erkannt, Ist das Allignement dem alten fundament nach durch Herrn Bau: Inspectorem anzuweisen.

Description de la maison

  • 1770 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment médian et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le toit est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, il y a deux cours et un puits, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 47 / 25
Kaesbohrer
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 145 case 3

Schaeffer Louis Chrétien Gauthier, docteur

P 754, maison & cour, sol, Grand’rue 25
Contenance : 1,46
Revenu total : 144,76 (144 et 0,76)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 488 case 2

Schaeffer Louis Chrétien docteur
1897/98, Weil Georg, Metzgermeister

P 754, maison, sol, Grand’rue 160
Contenance : 1,46
Revenu total : 144,76 (144 et 0,76)
Folio de provenance : (145)
Folio de destination : vergr.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1880
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

P 754, maison
Revenu total : 200,76 (200 et 0,76)
Folio de provenance : vergr.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1880
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
1880/81, Zugang – Schaeffer Ludwig f° 488, P 754, maison, revenu 200, Vergroesserung, achevée en 1877, imposable en 1880/81, imposée en 1880/81
Abgang – Schaeffer Ludwig f° 488, P 754, maison, revenu 144, Vergrösserung

Cadastre allemand, registre 29 p. 66 case 6

Parcelle, section 6, n° 37 – autrefois P 754
Canton : Langstraße Hs N° 106
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 1,44
Revenu : 3100 – 3700
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1918), compte 1307
Weil Georg u. Ehefrau geb. Lobstein
1926 Schmitt Jean et son épouse chacun pour moitié
(3665)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1918), compte 4209
Asch Alexander, Lederhändler
(622)

[biffé] (Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 341)

25
loc. Streichenberger, Phil. Jacq. saucissier – Bouchers
loc. Streichenberger, Marie Salomé, fille – Miroir
loc. Gruber, veuve garde malade – Moresse
loc. Schöttel, Jean Adam – Tailleurs
loc. Döbericht, Aug:, veuve – Tailleurs
loc. Reinhardt, Phil: Jacq: frippier – Moresse
loc. Moser, veuve – Tailleurs

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 232 Rue Escarpée dte. Gaehgaessel (p. 379)

5
Pr. Stahl, André, Mre maçon – Maçons
loc. Schænckbecher, Louis, Ltié – Moresse
loc. Hochbein, Louis, Savetier, invalide
loc. de Thone*, Martin, portier ch. le Pr. de Hohenloe – Privilégié
loc. Spraudler, Jean Simon, Cocher
loc. Chartel, veuve – Manante
loc. Schneider, Elisab. fille couturière
loc. Grua, Susanne

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 25 (registre 600 MW 9) – légende

Ph: Jq: Streichenberger, 39, Boucher – Strasb.
M. Barbe, id. 30, epouse – id.
Marg: Sal: Bauer, 24, Servante – id.
J. Frédéric Faus, 34, Boucher – id.
Anne Cath: id. 38 Epouse – id.
George Reuter, 16, Pensionnaire – id.
Cunégonde Mosser, 80, Veuve – id.
Sus. id. 50, fille – id.
Christ: Sop: Hebenstreit, 19, Petite fille – id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 106
Lorenz, Konfektionär. 02
Loeb, Kaufmann. 1
Loeb, Referendar. 1
Müller, Schreiner. 1
Walter, Näherin. 2
Baldauf, Strssb. Schaffn. 3
Wetzel, Tagner. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 202)

Grand rue 106 (1876-1995)

La veuve Schæffer fait poser en 1876 une devanture de magasin à gauche puis en 1877 à droite de la porte d’entrée. Le maître boucher Georges Weil fait transformer en 1899 la devanture et réaménage le rez-de-chaussée en agrandissant la cour. Le locataire David Levy transforme la devanture en 1925 et Maurice Jahns (Confection Maurice) couvre la cour d’un toit vitré l’année suivante. Le commerçant Jacques Fuks (magasin de confection Régine Couture, 1950-1975) remplace la devanture en 1953. L’enseigne posée en 1958 donne lieu à un différend entre la Police du Bâtiment et l’architecte des Bâtiments de France. Mme Closset réaménage le magasin (enseigne Phildar) en 1975 ; un premier projet qui remplace la porte d’entrée aux appartements est refusé. La boutique Marie Louise (société Fil Tric) pose en 1995 trois stores en corbeille.
Le local commercial est occupé par les coiffeurs Herr puis (1897) Diebold. Le marchand de vêtements pour hommes Edouard Lorenz y transfère en 1899 son magasin du 27, rue de la Haute-Montée.

Sommaire
  • 1876 – L’entrepreneur Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom de la veuve Schæffer, propriétaire, l’autorisation de transformer en devanture de magasin trois fenêtres à gauche de la porte d’entrée selon le dessin joint. L’agent voyer note que la maison suit l’alignement, que la largeur de la rue est fixée à 8 ou 10 mètres et qu’un trottoir longe la maison.
  • 1877 – L’entrepreneur Greiner demande l’autorisation de faire une devanture identique à droite de la porte d’entrée. L’agent voyer fait le même rapport que ci-dessus
  • 1884 – L’agent de police Kieger fait remarquer au nom de la commission contre le choléra que la fosse d’aisance dans la propriété de Caroline Kæsbohrer veuve Schæfer (demeurant 1, place du Dôme) n’est pas voûtée et qu’il s’en dégage de mauvaises odeurs. – Le maire écrit au propriétaire – Travaux terminés, octobre 1884.
  • 1885 – Le directeur de l’usine à gaz demande que l’installateur Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ trois becs au nom du locataire Benschel – Autorisation – Travaux terminés, novembre
  • 1887 (mars) – Le maire notifie le propriétaire Jules Beck de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1887.
  • 1896 – Le maître forgeron Jean Pfister (demeurant 10, rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. La Police du Bâtiment note qu’il n’y en a encore aucune – Autorisation. L’enseigne (à 3,70 mètres de hauteur, en saillie de 85 centimètres) est posée.
  • 1896 – Le locataire Weber déclare que l’eau s’accumule dans le sous-sol. La Police du Bâtiment remarque que les eaux de pluie et les eaux de ménage s’écoulent par une rigole ouverte au rez-de-chaussée. Le propriétaire fait réparer la rigole qui n’est plus étanche. Dossier classé, octobre
  • 1897 – Le coiffeur Diebold a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire. L’intéressé déclare que l’enseigne était déjà en place à son entrée. La Police du Bâtiment établit que le coiffeur Herr a occupé le local qui était un magasin de légumes d’octobre 1896 à mars 1897 et qu’il a cédé son fond à Diebold. Le coiffeur Diebold est invité à faire une demande puisque l’enseigne n’a jamais été autorisée – Autorisation
  • 1898 – La Police du Bâtiment fait remarquer que la dame Mœszner (bureau de placement) a transféré sans autorisation une enseigne perpendiculaire du 26 au 106, Grand rue – Demande – Autorisation
  • 1899 – L’entrepreneur Greiner (veuve Greiner et Peter, boulevard de la Tour Blanche) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la maison – Autorisation – Dossier classé, septembre 1899.
  • 1899 – Le marchand de vêtements pour hommes Edouard Lorenz demande l’autorisation de transférer du 27, rue de la Haute-Montée une enseigne perpendiculaire au commissaire de police qui transmet au maire. – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre
  • 1898 (décembre) – Le maître boucher Georges Weil (demeurant 94, Grand rue) demande l’autorisation de transformer la devanture et de réaménager le rez-de-chaussée – Autorisation (provisoire), eu égard à ce que la cour sera agrandie de 1,35 mètres sans cependant atteindre un cinquième de la surface comme l’exigent les nouveaux règlements – Dessin (élévation, coupe, plans du rez-de-chaussée et du premier étage) – Courrier de l’architecte Ch. Stieffel qui déclare que le propriétaire a supprimé une remise, ce qui agrandit la cour – La Police du Bâtiment répond que la cour doit avoir en l’occurrence 30 mètres carrés pour pouvoir organiser les secours en cas de sinistre – Autorisation accordée le 9 février 1899 après que la surface de la cour a été portée à 30,06 m². – Dessins définitifs sur calque
    La devanture est posée en novembre 1899, les travaux sont terminés et les locaux utilisés en février 1900
  • Commission contre les logements insalubres – 1905, Propriétaire, Weill, demeurant 94, Grand rue. Les logements sont bien tenus, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, remarques en trois points – Travaux terminés, octobre 1915
  • 1904 – Edouard Lorenz demande l’autorisation de poser deux lampes électriques – Autorisation – Les lampes sont posées – Edouard Loenz (Herren- und Knaben-Garderobe-Fabrik, Confection de vêtements pour hommes et garçonnets) informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré les lampes
  • 1905 – Le maire notifie Georges Weil de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1905
  • 1911 – Edouard Lorenz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1913 – Le maire notifie le maître boucher Georges Weil de faire ravaler la façade – Les travaux ont lieu au printemps suivant
  • 1923 – Le marchand de confection Schierer fait ravaler la façade
  • 1923 – Ernest Hampelé (demeurant 6-a quai Kellermann) informe la Police du Bâtiment que la cheminée du bâtiment voisin n° 106 qui appartient à Alexandre Asch (demeurant 5, rue Marbach) n’est pas assez haute et que par conséquent la fumée se répand dans la partie supérieure de sa propriété. Le voisin a en outre recouvert de goudron les parties en bois de son grenier pour éviter que l’humidité n’y pénètre. – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de transformer la cheminée pour qu’elle dépasse de 50 centimètre la toiture des bâtiments voisins.
    Le fumiste Henri Brunck (3, rue des Bateliers) répond que la cheminée, distante de plus de 1,50 mètre des voisins, ne constitue pas de danger – La Police du Bâtiment organise une inspection en présence des différentes parties. Hampelé déclare n’avoir plus de griefs contre son voisin. Le dossier est classé.
  • 1925 – Locataire du magasin, David Levy demande l’autorisation de transformer la devanture sous la direction de l’architecte D. Falk (12, rue Kuhn) – Autorisation – Dessins (élévation, plan), enseigne A. Daub)
    1925 – Les mêmes demandent l’autorisation de couvrir la cour d’un toit vitré – Dessin – La Police du Bâtiment refuse d’accorder l’autorisation contraire au règlement – Les travaux sont néanmoins exécutés – La réception finale a lieu début septembre – La Police du Bâtiment note fin septembre que les travaux sont contraires à la décision du mois de juin précédent
    1926 – Maurice Jahns (Confection Maurice) qui a sous-loué le magasin de David Levy demande que le toit vitré soit temporairement autorisé eu égard à ce qu’il a eu des frais importants – La Police du Bâtiment le renvoie à l’architecte Falk qui demande l’autorisation correspondante – Maurice Jahns déclare que la moitié de la cour était déjà couverte d‘un toit. – Autorisation de couvrir la cour du toit vitré – Dessin
    La réception finale a lieu le 13 octobre 1927
  • 1928 – Courriers internes concernant des banderoles que la Division II a autorisées mais que la Division C / P a ensuite soumises à des restrictions – Le magasin de confection Maurice est autorisé à suspendre provisoirement un drapeau pour annoncer la liquidation de ses marchandises après cession de son fonds
  • 1933 – Le maire notifie Alexandre Asch (3-bis rue Marbach, Commissions, cuirs et peaux) de faire ravaler la façade – Le propriétaire obtient un délai – Travaux terminés, mai 1934
  • 1949 – Rapport de feu de cheminée, dû à un conduit non réglementaire. Les réparations sont terminées.
  • 1950 – Le magasin de confection Régine demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sans éclairage – Maquette – Autorisation. L’enseigne est posée
    1951 – Le maître peintre A. Lienhardt (10, rue du Tournant à Kœnigshoffen) demande l’autorisation de poser une enseigne (première face Régine Couture, deuxième face Régine Tout pour l’homme) – Autorisation accordée à J. Fuks, vêtements Régine
    1951 – L’entrepreneur Frédéric Andlauer (140, Grand rue) demande l’autorisation de poser deux enseignes en plexiglas éclairées au néon aux magasins de M. Fuks, Pauline au 93, Grand rue et Régine au 106, Grand rue – Autorisation – Les enseignes sont posées.
    1952 – M. Fuks déclare avoir posé au deuxième étage l’ancienne enseigne
  • 1952 – Le locataire du magasin demande l’autorisation de supprimer dans son magasin une cheminée provisoire qui ne sert plus puisqu’une nouvelle cheminée est installée pour le chauffage au gaz. La Police du Bâtiment fait un rapport d’inspection et recommande au locataire de se mettre en relation avec le propriétaire Alexandre Asch (57, rue du Fossé des Tanneurs) – Le locataire exécute les travaux malgré l’interdiction de la Police du Bâtiment
  • 1953 – M. Fuks (magasin Régine Couture, vêtements pour hommes, dames et enfants) demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation
  • 1953 – Le commerçant Jacques Fuks dépose une demande de permis pour transformer la devanture du magasin sous la direction de l’ingénieur René Westermann (20, rue des Pontonniers). La Police du Bâtiment demande que la marquise soit moins grande – Plan de situation, dessins (élévation, devanture)
    1953 – L’entrepreneur Mario Brentel (15, rue des Jardins à Bischheim) demande l’autorisation d’occuper la voie publique
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable mais les enseignes ne devront plus être remises en place – Arrêté portant permis de construire, août 1953 – Les travaux sont terminés, ils ne donnent lieu à aucune objection, septembre 1953
    1953 (décembre) – L’architecte des Bâtiments de France désapprouve l’enseigne peinte sur le pilier gauche de l’entrée et celle posée entre le premier et le deuxième étage – L’enseigne est retirée, juin 1954
  • 1954 – Jacques Fuks demande l’autorisation de poser une enseigne à double face (libellé Régine) au néon – Maquette signée Ott Frères – Autorisation
    1954 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation
    1955, 1956, 1957, idem
  • 1958 – Alexandre Asch autorise le locataire Jacques Fuks à poser une nouvelle enseigne
    Jacques Fuks (Régine Couture) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Croquis
    La manufacture Albert Gerrer (rue des Verriers à Mulhouse) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au néon
    1959 (janvier) – L’architecte des Bâtiments de France écrit au maire que le 106, Grand rue qui se trouve en face du n° 79 protégé au titre des monuments historiques est inscrit à l’inventaire des sites. Il désapprouve la nouvelle enseigne. Le Police du Bâtiment qui a vérifié que le magasin ne figurait pas sur l’état transmis par le service des Monuments historiques estime qu’il n’y a pas lieu de revenir sur l’autorisation.
    Le préfet demande que l’enseigne soit retirée. Le maire répond en sollicitant une liste des sites à jour. Le préfet fournit les références. Le Service des monuments historiques s’engage à ne pas faire d’objection contre l’enseigne qui par ailleurs ne relève pas de la même réglementation que les panneaux publicitaires
    1959 (février) – La manufacture Albert Gerrer demande une nouvelle autorisation comme le propriétaire du magasin souhaite augmenter la saillie de l’enseigne – Le maire refuse la saillie supplémentaire, étant donné que l’enseigne dépasse déjà de 10 centimètres la saillie réglementaire de 80 centimètres sans avoir obtenu d’autorisation
  • 1969 – La maison Régine demande l’autorisation de poser un panneau provisoire pour liquider son stock – Autorisation
  • 1974 – Le maire autorise la maison Régine à vendre par liquidation pour cessation de commerce
    La maison Régine est autorisée à poser une enseigne provisoire
    1975 – Félix Gradowicz informe le maire qu’il n’exploite plus le magasin Régine. Mme Closset (54, route des Romains à Kœnigshoffen) a repris le fonds. L’enseigne en place en avril a été enlevée en mai 1975.
  • 1975 – Mme Closset demande l’autorisation de poser une enseigne Phildar. Dessins (devanture, plan) photographie (magasin Régine) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation (arrêté du maire) – L’enseigne est posée, juin 1975
    1974 – Dossier, transformation du magasin. Plan cadastral de situation. Dessin (la porte d’entrée sur la droite est transformée) – La société Bernard (de Morteau) fournit un devis pour agencer le magasin – Le permis de construire est de la compétence du préfet puisque le bâtiment se trouve dans le secteur sauvegardé. – La Police du Bâtiment émet un avis défavorable en novembre 1974, le rez-de-chaussée devant respecter le style des étages. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable.
    1975 (janvier) – La conférence du permis de construire maintient son avis défavorable une fois le projet modifié. Dessin (la porte d’entrée sur la droite n’est pas transformée). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. La conférence du permis de construire émet un avis favorable le 25 janvier – Le maire sollicite auprès de l’architecte des Bâtiments de France un nouvel avis après que le propriétaire du magasin a présenté de nouveaux dessins – La Direction du travail émet un avis favorable. Le préfet délivre le permis de construire en mars.
    L’ancienne devanture est déposée (avril 1975), la nouvelle est en place (juin)
  • 1977 – L’entrepreneur André Nonnenmacher (route de Strasbourg à Brumath) demande l’autorisation de ravaler la façade. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation d’occuper la voie publique. Le ravalement est terminé, mai 1977.Les encadrements sont peints en grès brillant et non en grès mat comme l’indiquait l’architecte des Bâtiments de France.
  • 1979 – L’entrepreneur André Nonnenmacher demande l’autorisation de poser un échafaudage pour remplacer des tuiles – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, juillet 1980
    1981 – Même demande – Travaux terminés, mars 1981
  • 1987 – Le notaire Gilles Collet de La Petite Pierre demande des renseignements d’urbanisme sur le 106, Grand rue, canton 6 n° 27 appartenant à Chantal Nonnenmacher
  • 1995 – La société Walter demande au nom de la boutique Marie Louise (société Fil Tric) l’autorisation de poser un store – Dessins (maquette à un store, maquette à trois stores en corbeille) – Photographie de la devanture Phildar – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Arrêté du maire – Les trois stores sont posés, mars 1995

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1671 W 402)

L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable au projet de la réhabilitation présenté par la société civile immobilière Harmoglyn.

Sommaire
  • 2005 – La société civile immobilière Harmoglyn, représentée par Chantal Oberlé demande l’autorisation de réhabiliter le bâtiment : remplacer la couverture, ravaler les façades, remplacer les menuiseries extérieures, réaménager les trois logements (trois pièces) du bâtiment avant et les trois logements du bâtiment arrière (une pièce) – Plan de situation, plans de chaque niveau (ancien et nouvel état), élévation et coupe, par la Société d’Assurance Technique Immobilière (SATIM), 4, rue Silbermann à Strasbourg
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable parce que le projet ne respecte pas les articles correspondants du code de l’urbanisme. Le maire ne donne pas son autorisation à la déclaration de travaux

Relevé d’actes

D’après les aboutissants des propriétés voisines, la maison appartient en 1621 à la veuve Jean Wagner puis en 1635 à Georges Fennier.
Fille du sellier Jean Wagner, Marie Wagner épouse en 1614 Conrad Dittler, fils de l’aubergiste au Glaive

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 107 n° 8)
1614. den 28. Martÿ seind ehelich eingesegnet worden Cunrad Ditler vonn Straßburg weÿlandt Cunradt Ditlers gewesenen Würths Zum Schwerdt alhier nachgelaßener Sohn, Unnd Jungfr. Maria Wagnerin, Weÿland Hans Wagners des Sattlers vnnd Burgers seligen alhie nachgelaßene dochter (i 112)

Veuve, Marie Wagner se remarie en 1629 avec Etienne Gassner le jeune
Mariage, cathédrale (luth. f° 270)
1629. Doîca Exaudi 17. Maÿ. Stephan Gasner der jünger, H. Daniel Gasners sohn, vnd Maria Conrad Dütlers n. witwe, eingesegnet Zinstags 25. maÿ (i 140)

Etienne Gassner le jeune et sa femme Marie hypothèquent la maison au profit du fils de Jean Decker. En marge, quittance remise en 1638 à Georges Fennier, aubergiste au Glaive

1629 (6. octobr.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 617
Erschienen Steffan Gaßner der jünger burger Zu St. und Maria sein eheliche haußfr. mit beÿstand Heinrich Pleichers deß Kürschners und Lienhard Ditlers deß Weißbecken beeder anstat ihr Mariæ nechster verwanthen hierzu insond.heit erbeten
haben in gegensein hanßen weÿ: hanß Deckers deß hutmachers und burgers s: alhie nachgelaßenen sohns Vogts Paul Deckers vnd Jacob Meÿers des hutmachers – schuldig seÿ. 100 Pfund
dafür Vnd.pfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen s alhie an der obern Straß. neben Niclauß Weber dem Käuffler & neben N. N. hinden vffs gehegäßlin stoßend gelegen
[in margine :] Hanß Deckers ietziger Vogt Andreß Graff gartner Vnderwagner, hatt in gegensein Mariæ weÿl. Steffen Gaßners deß Jüng. s. wittiben und ihres ietzigen Ehevogt H Georg Fenniers Gastgeb. Zum Schwerdt (…) q.tirt den 18. Aprilis Anno 1638.
[in margine :] Erschienen Hannß Decker der Musquetierer und. dem H Maior alß Creditor hatt in gegensein Georg Veniers obgemelt (…) Act. d. 7. Decemb a° 1652

Etienne Gassner le jeune, alors aubergiste à la Ménagerie, et Marie Wagner hypothèquent la maison au profit du boulanger Jean Georges Dambach. En marge, quittance remise en 1638 à Georges Fennier, aubergiste au Glaive

1631 (ut spâ. [9. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 311
Erschienen Stephan Gaßner der Jünger, ietzig. Würth Zum Thiergarten vnd Maria Wagnerin sein eheliche haußfraw mit beÿstand Heinrich Bleichers vnd hanß Heinrich Römers beeder Kürschner alß ihrer hierzu insonderheit erpetener nechsten verwanthen,
haben in gegensein hanß Georg Dambachen deß Weißbecken auch burgers alhie – schuldig seÿen 100. lb St.
dafür Vnderpfandt sein soll Ein Vorder: vnd hinderhauß, sampt deren hoff, hoffstat vnd allen andern gebäwen alhie An der Obern Straßen neben (-) ein: und and.seit (-), hinden auff daß Gehgäßlin stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen hanß Georg Dambach der Creditor hatt in gegensein der hierin gemelten Schuldbekennerin, mit beÿstand ihres ietzigen Ehevogts Georg Feniers Würths Zum Schwerdt (q.tirt) Act. den 9. Octobris 1637.

A nouveau veuve, Marie Wagner épouse en 1634 Georges Fennier, originaire de Carinthie (localité citée sous le nom de Tervis ou Zerffes), anciennement au service de la tribu à la Fleur
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 173-v n° 34)
1634. Geörg Vennier von Tervis aus Kärndten gewesener Haus Knecht Zur Blumen, Wolff Venniers hinderlaßener Ehelicher Sohn, und Maria Stephan Gaßners gewesenen Würths Zum Thiergarten hinderlaßene Wittib (i 187)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 347) 1634. Geörg Vennier von Treuis aus Kärndten Haus Knecht Zur Blummen, wolff venniers des Krämers daselbsten n. sohn, und Maria Stephan Gasners wirths Zum thiergarten n. witwe, eingesegnet Zu S. Claus Zinstags 26. aug. (i 178)

Georges Fenninger, aubergiste à la Ménagerie, devient bourgeois par sa femme la veuve d’Etienne Gassner, trois semaines après son mariage
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 142
Georg Fenninger Von Zerffes auß Kernden der würth Zum Tiergarthenn hatt Burgerrecht von seiner frauwen Marien Weÿl. Stephans Gaßners deß geweßenen Würths Zum Türgartt. hind. laßene wittib Will Zu den Freüburg. Zünfftig sein den 18. 7.bris 1634

Selon l’inventaire dressé en 1697 (voir plus bas), la maison a été vendue par enchère judiciaire le 15 janvier 1650. Barbe Klug et consorts qui vendront aussi l’auberge au Glaive en 1672 cèdent au farinier Ulric Greiner la maison grevée d’usufruit au profit de Georges Fennier

1665 (28. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 35-v
(Prot. fol. 3) Erschienen der Ehrenvest und Weÿs herr Mathäus Hellbeckh genannt Behem E. E. Großen Rhats Beÿsitzer alß Vogt frawen Barbaræ Klugin, Wittibin, Ferners Herr Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes ahne statt hannß Georg Römers so in besagtes Waÿsenhauß uff: und eingenohmen worden seÿe, Mehr hannß Jacob Schwainle der kübler alß seiner Anzeig nach mündlicher befelchhaber Elisabethæ Kleinin seiner Schwigermutter /:dero Vogt vor wenig. tagen Verschieden seÿe:/, Weiters hannß Henrich Römer der Kürßner für sich selbsten und alß Vogt Paul Römers, Item Herr hannß Philipß Reinbold der Kürßner alß Vogt Ursulæ Veronicæ Raffin, Item hannß Michael Oberhaußer der Schuhmacher alß Ehevogt Veronicæ Knauffin, So dann Hannß Carl Marquart der Schneider alß Ehevogt Annæ Catharinæ Knauffin und alß Curator ad Lites Thomæ Spengels und Zwar obgedachten hannß Henrich Römer, hannß Philipß Reinbold und hannß Carl Marquard, so Viel ihre Minderjährige Vogts persohnen betrifft mit assistentz der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen Herren Johann Peter Schmidts und Herrn Johann Leonhard Fröreisens beÿder alß auß E. E. Großen Rhats mittell ad Contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Ulrich Greiners des Meelmanns
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders: mit ihren höffstätten, höfflin, und allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weith. Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie ahn der Obern straßen einseit neben Daniel Rosten dem Kandten Gießern, anderseit neben herrn hannß Caspar Wolffen alten Großen Rhats Verwanthen, hinden uff daß Gähe Gäßlin stoßend geleg., welche behaußung umb 100. lb weÿl. herrn Jacobi Bærtschen Contractuum Notarÿ nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, Item umb 100 lb Daniel Füeßeln dem Schuhmachers, Item umb 50. lb Georg Veniern dem geweßenen würth Verhafftet, so habe auch ietzt Ernannter Venier /:der gesambten Verkäuffer hiebeÿ erstattetem bericht nach:/ die ietzt Verkauffte Behaußung ad dies vitæ Usufructuarie Zugenieß. welcher usufructus auch Ihme Von den Verkäuffer reservirt und Von dem käuffern gelaß. (übernohmen) – umb 300. lb

Originaire de Hundholz (aujourd’hui Adelberg) en juridiction d’Adelberg près de Schorndorf en Wurtemberg, le boulanger Ulric Greiner épouse en 1644 Catherine, fille du tisserand et teinturier Frédéric Gasser
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 24-v)
1644. Dominica XXII Trinit. 24. 8.bris. Ulrich Greiner der Weißbeck von Hundholtz Adelberger Ampts beÿ Schorndorff, Georg Greiner des Weißbecken daselbsten nachg. Sohn Vnnd Jfr. Catharina Friderich Gassers des sergenwebers V. ferbers nachg. stoßend. Copulavi Montag 2. Decembris J S Peter (i 32)

Ulric Greiner devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1644, 4° Livre de bourgeoisie, p. 223
Ulrich Greiner Von Hundtsholtz der Beckh empfahet d. burgerrecht von seiner haußfr. Catharina, Friderich Gaßner deß Ferbers alhie dochter vmb 8 Gold fl. seind bede ledigen standts geweßen vndt Würdt Er Zu den Beckhen dienen. Jur. den 9. 10.bris 1644.

Ulric Greiner se remarie en 1675 avec Marie, veuve du fourbisseur Paul Schwanfelder
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 254, n° 27)
1675, Eâd. [Dom. III. Trinitatis 20. Junÿ] Dom.câ. Ulrich Greiner der Meehlmann Vndt Burgern allhier Vndt Fr. Maria Hn Paul Schwanfelder deß Schwerdtfegers v. Burgers allhie nachgel. Wittib. Copulavi Eod. die [I. Julÿ] (i 267)

Proclamation, cathédrale (luth. f° 5-v, n° V) 1675. Zum 2 mahl Ulrich Greiner der Meehlman undt Burger alhier, fr. Maria Weiland Hr Paul Schwanfelders gewesenen Schwerdfegers u. Burger nachgelaß. W., Donnerstag den 1.t Julÿ J. St Peter (i 7)

Originaire de Köndringen en margraviat de Bade, juridiction de Hochburg, Marie Egen épouse en 1671 Paul Schwanfelder
Mariage, cathédrale (luth. f° 141, n° 24)
1671. Dom Exaudi. Zum 2. mahl hr. Paul Schwanfelder der Schwerdfeger Burger alhier, Jfr. Maria Weiland Michael Egen gewesenen Landmann Zu Ginderingen in der Oberen Marggsch. und Herrschafft Hochburg. Sonntags den 15.ten Junÿ, Münster (i 143)

Marie Egen devient bourgeoise par son mari
1671, 4° Livre de bourgeoisie p. 387
Maria Egin, Von Kindringen, auß der Obern Marg Graffschafft, empfangt daß burger recht von Paul Schwanfeldern, dem Schwerdtfeger und burgern alhie, umb 8. Gold fl. so beÿ der Cantzleÿ erlegt den 23.ten Maÿ A° 1671.

Marie Egen veuve d’Ulric Greiner meurt en octobre 1701 en délaissant pour héritiers testamentaires le licencié Philippe Louis Künast et sa femme Salomé Saltzmann. L’actif de la succession s’élève à 156 livres, le passif à 27 livres.

1701 (31. 8.br), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 3)
Inventarium und beschreibung allerder Jenigen haab und nahrung, so weÿland die Viel Ehren und tugendsahme fraw Maria gebohrne Ehin, auch weÿland deß Ehrengeachten herrn Ulrich Greiners gewes. meelmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene wittib nun auch seelige, nach Ihrem den 28.ten dießes Monats aus dießem müheseeligen leben genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche vff ansuchen erfordern und begehren deß hoch Ehrenvest Großachtbar und hochgelehrten herrn Philipp Ludwig Künasten J U. Di und Eines Ehrsamen Groß. Raths wohlbestellten Procuratori und Advocati ord. vnd die Edel hoch Ehr: und tugendbegabten frawen Salome gebohrner Saltzmännin, beeden Eheleuth und per testament eingesetzten Erben auff vorhergegangener Ableßung und erklärung deß eÿdts eÿgens und zeÿgens (…) wie auch Meister Friderich Cammüllern den Schneidern sem. Magdalenen deßen Haußfrauw und fraw Anna Maria weÿl. Sebastian Schranckenmüllers gewes. Pastetenbecks und burgers allhier hinderlaßene Wittib geäugt und gezeugt – Actum Straßb. in Gegensein aller Interessenten den 31.ten Octobr. 1701.

In einer in der Statt Straßburg, an d. höllengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörig. behausung befunden worden
In d. Wohnstuben
Erster Wÿdumb, Wo die verstorbene fraw seel. von weÿland herrn Ulrich Greinern seniore geweßenen Meelmann und burgern allhier Zu Straßburg seel. ad dies vitæ genoßen und nun mehro gefallen – über erstged. H. Greinern seel. Verlaßenschafft vfgerichteten Inventarÿ vom 6. Junÿ aô 1697. hat die seelige fraw nach lauth der Ehepacten §° 5.to Zeit lebens Zu genießen gehabt auch wÿdemns weiß genoßen, so nunmehro deßelben eintzigen Erben Meister Ulrich Greinern dem Weißbecken und burgern heimbgefallen
Zweÿte Wÿdemb, So die seelige fraw von weÿland Herrn Paul Schwangfeldern, dem Geschwornen meßerschmid und burgers allhier, Ihrem erstern Mann seel. ad dies vitæ Genoßen, das eÿgenthumb aber davon nunmehro deßelben Erben Zugefallen. Derselbe ist anfangs in dem im Kleinen Kuppelgäßel allhier gelegenen Schwanfelderischen hauß und dem an der Schindbruck gelegenen Gaden bestanden
Calculus, haußrath 46, Silber 2, Guldenen ring 11, Pfz. haubtgt. 100 (Summa summarum) 156 lb – Passiv schuld 27, Rest 132 lb
Darzu kommen die wÿdemb so nunmehr gefallen, 1. von herrn Ulrich Greinern herrühren 520, 2. von herrn Paul Schwanfeldern 88 – Stall Summ 721. lb
Außlüfferung der Legaten, M. Friedrich Cammüllers haußfrauen, M. Friderich Cammüller

Le farinier Ulric Greiner l’aîné assisté de son cousin le boulanger Ulric Greiner le jeune vendent une maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière à l’huilier Jean Frédéric Cottler en février 1697. Ulric Greiner le jeune, seul héritier d’Ulric Greiner l’aîné annule le contrat selon le vœu du vendeur. Ulric Greiner devient ainsi seul propriétaire de la maison

1697 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 105-v
H. Ulrich Greiner, der ältere Mehlmann mit beÿstand Ulrich Greiners deß jüngern deß weißbecken seines Vettern
Johann Friderich Cottlers, deß Ohlmanns
Zweÿ häußer, nemblich Ein Vorderes und Ein hinderes, mit Ihren hoffstätten, höfflein, und allen andern deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehördt. und gerechtigkeit. allhier an der Obern Straßen einseit neben Johann Peter Reußnern dem Spillendreher anderseit neben Hn David Stamler dem Specereÿhändler, hind. umb die Stamlerische behausung sich herumb Ziehend in d. Gäh gäßlein darin vier auß gänge gehen – umb 1500 pfund
darbeÿ ist insond.heit verglich. daß d. verkaüffer, so lang Er d. leb. hab. wird, die ietz bewohnte Stub, und zwo stub Cammern, Küch, und haußehren, auff den ersten vord. stock, So dann im Mittlern Stock eine Cammer und ein Klein Cämmerlin, wie dem Kleinste Keller Unden vordern Stock, auch platz zum holtz, ohne zinß genüßen solle
[in margine :] Erschienen Ulrich Greiner der jüngere hierin gemeldt, alß einiger Erb des nunmehr verstorbenen Ulrich Greiners deß ältern, an einem, So dann Johann Friderich Cottler der Ohlman, am andern theil, haben angezeigt vnd bekandt, daß gleich etliche tag nach der hievor stehend. verschreibung in dem sich die intention deß Käuffers nicht hat erreich. laß. woll., sie solch. Contract wid. auffgehob. alßo daß d. selbe alß nicht zu geschehen Zu acht sein solle, Seÿen auch die empfangene 500. lb wid. Zurückgegeb. word. darüber quittirend. Act. d. 13.ten Jul. 1697.

Le boulanger Ulric Greiner hypothèque la maison au profit de Georges Pick, brasseur à l’Ours noir, le jour même où il déclare l’annulation de la vente passée en février 1697

1697 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 344
Ulrich Greiner der Weißbeck
in gegensein H. Georg Picken, deß Bier Sieders Zum schwartzen Bähren, schuldig seÿe 350 pfund
unterpfand, Zweÿ haüßer, Nemblich ein vorders und ein hinders, mit Ihren hoffstätten, höfflein und allen anderen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. und Gerechtigkeit, allhier an der obern Straßen, einseit neben Johann Peter Reißner dem Spillendreher, anderseit neben H. David Stammler Specereÿ händler, hind. umb die Stammlerische behaußung sich herumb ziehend in das Gahgäßlein darein Vier außgänge gehen

Originaire de Plüdershausen en duché de Wurtemberg près de Schorndorf, le boulanger Ulric Greiner fils du meunier Georges Greiner, devient bourgeois sous le nom de Ulric Kleiner en octobre 1691. La filiation est aussi donnée aux actes de mariage et de sépulture, voir plus loin
1691, 3° Livre de bourgeoisie p. 1082
Ulrich Kleiner, der beck Von Blödershausen in dem Hertzogthumb Würtenberg gelegen gebürtig Weÿland Georg Kleiners geweßenen Müllers daselbst sel. Sohn, erkaufft das burgerrecht Vor p. 6 gold fl. 16 ß. so Er bereits auf dem Pfenningth: erlegt, ist annoch ledigen standes Vnd wird Zu E. E. Zunfft der becker dienen. Jur: d 1. 8.bris 1691.
[in margine :] d. 28. Martÿ seind ihme 4. gold fl. Wider geben worden L. Erkandtnuß E. E. Großen Raths

Ulric Greiner qui demande au Quinze le droit de débiter le vin est renvoyé aux préposés de l’accise.
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
f° 79-v) Sambstags den 29. Martÿ – Hannß Ulrich Greuner pt° Weinschancks
Hannß Ulrich Greuner, so den Weinschanck Verlangt, per Künast, bitt undt. th. ihme solchen gn. Zu Willfahren, mit erbiethen die gebühr wegen des Schilds gleich andern quartaliter jm Umbgeld abzurichten.
Erk. Vor Obere Umbgeld herren gewießen

Ancien boulanger de l’hôpital, Ulric Greiner, fils du meunier de Plüderhausen en juridiction de Schorndorf, épouse en avril 1693 Marie, fille du boulanger Georges Hüffel
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 35 n° 222)
1693. Festo Paschatis seÿn Zum 1. mahl außgeruffen worden Ulrich Greuner der Weißbeck und geweßener Pfister im Hospithal allhier, weÿl. Georg Greuners, geweßenen Müllers Zu Bletterhaußen im Schorndorffischen Ampt, Fürstl Wirtenbergischer Herrschafft nachgel. S. Jfr. Maria Georg Hüffels Weißbeckens und burgers allhier Eheliche Tochter. Seÿndt copulirt Worden Mittw. den 1. April. [unterzeichnet] Ullrich Greiner alls hochzeiter, Maria Ursul hüffelin alls hoch Zeitern (i 35)

Ulric Greiner obtient des Quinze début mai le droit de vannage et de farinier de son beau père
1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
(f° 76-v) Sambstags den 2. Maÿ – Ullrich Greuner pt° Wannenrechts
Ullrich Greuner, d. burger und Weißbeck alhier, per Saltzmann, prod. beede Extractus von E. E. Zunfft der Lucern und Becker, Umb seines Schwährs Wannen Und Meelrecht, bitt dieselbe obrigktl. Zu confirmiren, Erk. Confirmirt.

Marie Ursule Hüffel meurt en août 1697. Le veuf est seul héritier de sa fille. La succession comprend la boulangerie à l’angle de la rue des Cheveux et la maison proche la rue Escarpée. L’actif de la succession s’élève à 1590 livres, le passif à 800 livres.

1697 (3. 8.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 5) n° 1
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und Farhrender, so weÿl. die Viel Ehren: und tugendsame Fraw Maria Ursula Greinerin gebohrne Hüffelin, des Ehrenhafften Meister Ulrich Greiners des Weißbecken undt burgers alhier Zue Straßburg geweßene eheliche Haußfraw seel. nach Ihrem den 8. Augusti jüngsthien aus dießer mühseeligen Welt genommenen seeligen Ableiben, Zeitlichen hinder ihr verlaßen, Welches alles auf erfordern und begehren gedachten Ulrich Greiners des hinderbliebenen Wittibers, als nach Absterben weÿl. Mariæ Ursulæ der seel. abgeleibten mit Ihme Wittibern ehelichen erzeugten döchterleins, so nach Ihro der Mutter seel. dießes Zeitliches gesegnet hinderlaßenen einigen Erbens – Actum Straßburg den 3. Octobris st. n. Anno 1697.
Copia der Eheberedung

Inn einer inn der Statt Straßburg in d. Lang. straß ane dem Haargäßlein ohnfern d. Gastherberg Zum Rebstock gelegenen undt in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Hültzin undt Schreinwerck. Auff dem Obern bühnel, Inn der Meel Cammer, In der obern Stuben, Im obern Haußöhren, Inn der Kuchen, Inn d. Soldaten Cammer, Im hindern Stübel
Eigenthumb ane behaußungen. Item eine Behaußung, Hoffstatt, Höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier inn Straßburg, inn der Obernstraßen, einseits ists ein Eck, oben am Haargäßlein, ander seits neben Johann Christian Pauli dem Schuhmachern stoßt hinden auff Hannß Heinrich Reffolds des Rothgerbers Wittib. Davon gehen jährlichen 13. ß 4 d in Geltt undt 3. Cappen dem mehren Hospital alhier Zur Bodenzinns sonst über theils Nachgemelter Passiv Schulden, freÿ, leedig und eigen. Und ist dieße Behausung d. 15. aug. 1691. von d. St: St: geschwornen Weckmstr. mit aller obig. beschwerd æstimirt word. umb 425. lb. d. dißmals ab th. 450. lb d, davon abgezog. vorgesetzte beschwerdt so à 5. p. C° Zu Cap. gerechnet macht 28. lb d. Verbleib demnach Von Vorgemelt. Anschlag annoch p. rest übrig 422. lb d
Darüb. besagt i. perg. Kffbr. mit d. St. St. C. C. Ins: verwahrt und. 15. Maÿ A° & 1693. datirt, auß deme Zuerseh. d. d. hind.bliebene Wb in die v.storbene Frau seel. solche über Abzug eines 6.ten theils, welcher d. seel. v.storbenen alß Mütterl. Guth gebührte, von weÿl. Georg Hüffeln d° respê Vatter und Schwähern u. dann Maria Dorothea Hüffelin d. abgeleibten seel: schwester mit beÿstand Mstr: Philipp Fautels des Pastet. becken u. Burgs. alhier jhres geordnet u. geschwornen curatoris, ane sich erhandelt. A tergô dießes brieffs stehet, welchermaß. beede Eheleuthe dem mehrern hospital in Abschlag des Ihme anestatt Pfrund. geltts in Solutum cedirt. Cap. d. 450. lb. d. bezalt haben 200. lb d, d. also demselb. annoch restirt 250. lb. d. Ferner d. obged. Mariæ Dorotheæ hüfflin d. schwester die Ihro schuldig gewesene 200. lb d sampt noch 43. lb 18 ß 9 d welche d. Vatt: seel. Ihro weg. Mütterl. Guts Ergäntz. schuldig word. u. Ihnen beed. Eheleuth. auch abgestattet, und Zu abstoßung deßen von H Paul Flachen, Oberschreib. des mehren Hospitals alhier 150. lb d auffgenommen word. Sodann d. Fr: Brigittæ Bantzin, obig. Georg Hüffels hind.laßener W. in abschlag Ihrer Zu prætendiren habend. 150. lb d bereits 100. lb d bezahlt u. d.selb. also annoch außständig seÿe 50. lb d. Signirt mit Lit: A. Ferner weißt j. perg. Kffb. auch mit d. St: St: Insigel in allhiesig. C. C. stub v.fertiget wie weÿl. Georg hüffel d. seel: Verschiedenen Fr: Vatter und Anna Maria Dolpin beede Eheleuthe nunmehr seel. erwehnte behauß: v. weÿl. H. Georg Wagnern dem Öhlmann u. Maria Wagnerin, Niclaus Carlen des Schuhmachers haußfr: mit Consens ged: Ihres Ehem. erkaufft und wie solche nach u. nach bezahlt wird. Lit. A. It. j. alt perg: Kffbr: mit vorberührtem anhangendem Insigel becräfftiget, sub dato d. 28. Martÿ 1631. von welchem Zuerseh. welch. gestalt. vorberührter Georg Wagner d. Öhlmann solche behaußung von Georg Lochbühler dem Schneid. u. burger alhie u. Susanna Kauffmännin deß. Haußfrauen kaufflich. an sich gebracht, mit alt. N° 1 u. jetzt Lit. A. Signirt.
Weiter j. abgelößter Zinßbr: über 150. fl. so weÿl. Georg Hüffel d. frawen seel. Vatter schon d. 22.t 8.bris 1678. ane Hn Sebast: Schranckenmüller d. Weißbecken bezahlt, dat: d. 22.t 9.bris aô & 1641. mit a. N° 10 jetzt neu: Lit: A. notirt, Mehr ein pap: v:schribung dicto Loco gefertigt, sub dato 3.ten Jan: 1657 üb. abgelöstes 150. fl. besagend, mit altem N° 25. jetzt m. Lit: A. bezeichnet. It. Copia j. teutsch. Kffbr. mit des Bischoffl. hoffs Innsiegel v. Hn Not: Heinrich Meÿern v.fertigt: u. vidimirt, des brieffs datum ist d. 2.t Jan: 1541. mit altem N° 10. jetzt mit n. Lit: A. notirt, So dann noch i. alt abgelöster Zinnßbriefff mit des bisch: hoffs Zu Straßb. Insiegel v.wahrt, sub dato d. 6.ten 8.bris 1678. bezahlt word. mit a. N° 10. jetzt ab. neuem Lit: A. bemerckt.
It: ein Vord. u. hind. hauß mit Ihren hoffstätten, höfflein u. allen übrig. Gebäuwen, begriff. Weith. Zugehörd. u. Gerechtigkeit. geleg. alhier in d. St: St: in d. obern Straß 1.s neben Joh: Pet: Reüßner dem Spillenträh. 2. s. neb. H. Joh: David Stamlern dem specierer hind. auff das Gähgäßlein stoßend, so über theils nachgemelt passiv-Schuld. und 500. lb. d. Wÿdumb, welch. weÿl. H. Ulrich Greiner seel. d. 28.sten Junÿ aô & 1675. fr. Mariæ gebohrner Egin seiner hind.bliebenen W. darauff Verschafft, freÿ ledig u. eig. u. durch die hießige geschwornen Hh. Werckmeistere d. 17.ten Junÿ hujus aî p. 1600. fl. æstimirt word. th. 800. lb. Davon ab abgezog. nächst vorgemelt Wÿdumb, so fr Maria Greinerin gebohrne Egin ad dies vitæ Zu genißen u. Sie auch würcklich. Zu Verstallen schuldig thut 500. lb. Demnach restirt noch, so hier außzuwerffen 300. lb. Über jetzt beschriebenes Vorder: u. hinder hauß besagt i. teutsch. perg. Kffbrieff mit d. St. St: anhang. Contr. Insiegel Verwahrt, de dato d. 28. Jan: 1665. mit a. N° 1 et 18. jetzt aber mit Lit. B. bezeichnet. Dabeÿ ferner i. perg. Ganth Kffbr. mit des Statt gerichts anhangnedem Innsiegel v. wahrt, deßen datum d. 15. Jan: aô 1650. mit a. N° A & 18. u. n. Lit. B. notirt
Norma hujus inventariÿ. der Haußrath thut 108, Vieh 6, Schiff und geschirr 40, Wein und Leere Faß 7, Silber Geschirr und Geschmeidt 18, Guldene Ring 5, Baarschafft 48, Pfenningzinß hauptgüter 589, Eigenthumb ane Häußern 722, Schulden ins Erbe Zugeltend 44, Summa summarum 1590. lb – davon gehen ab, Schulden 800, Nach abzug der passivorum restirt 790. lb, conclusio

Ulric Greiner se remarie avec Madeleine Schweigheusser, fille d’aubergiste
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 82)
1698. Domin: I. et II. post Epithan: proclamati sunt Ulrich greiner der Weißbeck v. burger alhier V. Jfer Magdalena Hrn. Daniel Schweigheüßern deß gastgebers Vndt burgers alhier nachgl. tochter Copulati sunt Mittw. d. 22. Januarÿ [unterzeichnet] Ullrich Greiner alls hochzeiter, Magdalena schweigheüßerin alß hochzeiterin (i 84)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui comprennent deux maisons s’élèvent à 1 605 livres, ceux de la femme à 488 livres.

1698 (17.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 52 not 1)
Inventarium undt Beschreibung aller undt jeder Haab, Nahrung und Güthere, so der Ehrenhaffte Meister Ulrich Greiner der Weißbeck Wie auch die Viel Ehren und tugendsame Fraw Maria Magdalena Schweighaüßerin, beede Eheleuth undt burgere alhier einander, crafft auffgerichteter Eheberedung inn jhren ohnlängst angetrettenen Ehestand für ohnverändert Zugebracht haben – Actum in der Königl. Statt Straßburg in beÿweßen Hn Daniel Schweighaüßers der frawen leibl. Vatters, d. 17.ten febr: 1698.

Inn einer hernach beschriebenem dem Ehemann eigenthümlich zugehörigen und inn der obern Straaß ohnfern dem Wirthshauß Zum Reebstöckel gelegenen von beeden Ehegemächten bewohenden becken behaußung sich befunden
Hültzin: undt Schreinwerck. Auff dem Obern bühnel, Vor der Meel Cammer, In der obern Stub., Im obern Haußöhren, Inn der Kuchen, Inn d. Soldaten Cammer, Im hindern Stübel
Eigenthumb ane häußern. (M.) Item eine Becken behaußung, Hoffstatt, Höfflin in der Obern Straaßen, ohnfern dem Wirths hauß Zum reebstöckel (…)
(M.) It: ein Vorder u. hind. hauß mit Ihren hoffstätten, höfflein und allen übrig. begriffen. Weith. Zugehörd. recht. u. Gerechtigkeit. geleg. alhier in d. St: St: in d. ob. Straßen 1.s neb. Joh: Pet: Reüßner dem Spillen träher, die 2. s. neb. H. Joh: David Stamlern dem Specierer, hind. auff das Gähgäßlein stoßend, So theils über hernachgemelte passiv-Schuld. freÿ, ledig und eig. u. durch die Hh. Werckm. aô 1697 æstimirt worden p. 800. lb. Darüber besagt ein perg. teutsch..Kffbrieff mit d. C C stub Insiegel Verwarth, dat: d. 28. Jan: 1665. mit a. N° 1 et 18. u. letztlich mit Lit. B. bezeichnet.
Nota. Auff jetzt geschriebener and. behaus: ist fr. Maria Egin, weÿl. Hn Ulrich Greiners gewes Meelmanns u. burgers alhier seel: hind. laß: Wittib umb 500. lb Wÿdumb wechen Sie ad dies vitæ Zugenießen, von ermeltem Ihrem Ehewirth seel. v.wieß. worden, Nach d° tödl. ableiben aber bleibt das Eigenth: eingangs ermelte, Ehemann, Zum bericht
(des Ehemanns Vermögen) Sa. hausraths 292, Sa. Schiff und geschirrs auch Mehl, frucht u. Gekörns Zum becken hand: und Mehlwerck gehörig 73, Sa. Vieh 6, ß Weins, Leerer Faß und bütten 19, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 37, Sa. Guldener Rings 6, Sa. baarschafft 17, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 632, Sa. Eigenthums ane behaußungen 1222, Sa. Schulden 114, Summa summarum 2422 lb – Schulden 817, Nach deren Abzug 1605 lb – Sa. Zweiffelhafften Schulden 51 lb
(der Ehefrauen Nahrung) Sa. hausraths 260, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldener Rings 37, Sa. baarschafft 171, Summa summarum 488 lb
Haussteuren 59 lb
Zuwißen seÿe hiemit und in Crafft dieses (…) persönlich kommen und erschienen istn Catharina gebohrne Böhlerin, Noël Glech des Soldaten under Monsr. Langrene Compagnie du Regt. Baillot eheliche haußfraw, die bekante freÿ offentlichen, welcher maßen Ihro wohl wißend, daß weÿl. Hr. Ulrich Greiner der ältere geweßener Meelmann undt burger alhier dero geliebter Vetter seel. bereits vor 9. oder 10. Jahren N. N. einem Gürttler seinem Vettern auß dem Würtenberger Landt etwas ahne geltt gegeben (…) Mittwochs d. 2. Aprilis A° 1698

Ulric Greiner loue la maison à l’imprimeur Daniel Maag

1698 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 426
Ulrich Greiner, der Weißbeck
in gegensein H Daniel Maag, deß buchtruckers
entlehnt, In seiner an der Obern Straß zwischen David Stammler, den Specereÿhändler und hans Peter Rößner den Spillentreher gelegenen behaußung, hernach folgende gemach, nemblich die vordere Obere Stub, mit den Zweÿ Nebens Cammern, Küch. und haußöhren, auch den obern fruchtkasten, sambt noch einer Cammer, Ferner der hinderen stub, mit samt den zweÿ darzu gehörigen Kämmerlein, Endlich einem absonderlich. Keller, und einem holtzhauß, alles auff dreÿ jahr lang von Michaelis künfftighin diß jahrs anzurechnen, umb einen jährlich zinß nemblich 25 pfund

Ulric Greiner loue la maison à l’huilier Adam Neulinger pour neuf ans

1700 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 444
Ulrich Greiner der weißbeck
in gegensein Adam Neulingers, deß Ohlmanns
entlehnt, Eine hinder behaußung hinden an seiner an der obern straß am Gäh gäßlein gelegenen behaußung sambt allen zu solchem hind. hauß gehörig. gebaüen und begriffen, Ferner im Vorderhauß eine Cammer unden auff die Gaß d. straß gehend, umb sein Öhl zu verwahren, und feil zu hab. Mehr stallung für ein pferd, und platz ein paar wägen mit heü zu leg., der hoff, bronnen, und Einfarth im gäßlein soll beed. theÿlen gemein sein, darbeÿ insond. heit verglichen, daß dem Entlehner erleubt sein solle under dem bemeldt. hind.hauß, Eine Öhltrott auf seinen Cost. mach. zu laß., welcher auch sein verbleiben, und beÿ den abzug ihm mit zu nehmen erlaubt sein solle, Und ist dieser lehnung gescheh. auff Neun jahr lang, von Michaelis diß jahrs anzufang. nahme, und sich enden auff Michaelis 1709 – umb einen jährlich. Zinß nemblich 24 pfund

Ulric Greiner sollicite auprès des Quinze le droit de fabriquer de l’huile en novembre 1707. Il expose dans son mémoire qu’il a cessé d’être boulanger à cause de la maladie de sa femme. Comme il a vendu sa boulangerie et qu’il tient à exercer un métier, il sollicite le droit de fabriquer de l’huile bien qu’aucun huilier n’ait accepté de lui apprendre le métier. Il argue que les boulangers peuvent changer de métier moyennant paiement d’un droit, que les garçons huiliers et les garçons boulangers ont le même statut. Les huiliers répondent que le pétitionnaire n’a pas fait son apprentissage et que c’est un homme qui a les moyens de ne pas exercer de métier. Son locataire Adam Neulinger a bien le droit de fabriquer de l’huile sans qu’on sache si ce droit est attaché à la maison ou à sa personne. Il s’établirait ailleurs s’il quittait la maison du pétitionnaire, ce qui augmenterait le nombre des huileries et ruinerait la profession en son entier. Ulric Greiner cite plusieurs huiliers qui n’ont pas suivi d’apprentissage. Sur proposition du préteur royal, Ulric Greiner bénéficie d’une dispensse moyennant paiement de 10 livres. Les Quinze lui remettent à sa demande une expédition de leur décision en avril 1708.
1707, Protocole des Quinze (2 R 111) et 1708 (2 R 112)
Ulrich Greiner pt° Öhlrechts
(f° 347-v) Sambstags den 19. Novembr. 1707. S. noîe Ulrich Greiners des geweßenen Weißbeckhen prod. unterth. Memoriale vnd bitten wie inhalts pt° Öhlrechts. Erk. an die Obern Vngelts Hhn gewießen

(f° 379-v) Sambstags den 17. Decembr.
G. nôe Ulrich Greiner burgers undt geweßenen Weißbecken prod. Extractum aus E. E. Zunfft Gerichts der Becken Protocollo, crafft deßen Er, wegen suchendes Ohl gerechtigkeit an MGHherren verwießen worden, Referirt sich anbeÿ auff d. jüngst übergenene productum vndt bittet Ihne damit gn. Zu Willfahren. S. Citatus præs. bittet deputationem. Erl. an die Obern Vngelts Hh. gewießen.

(f° 394-v) Freÿtags den 23.ten Decembris 1707. – Ulrich Greiner pt° Öhl: Rechts
Iiden [Obere Vngelts Hh.] per Herrn Friden es habe Ulrich Greiner der geweßene Weißbeck, den 19.t Novembris jüngst seun unterth. Memoriale übergeben H. Sr Fridt lißt daßelbe ab, darin gedn. H.. Greiner, vorgetragen, welcher gestalten Er wegen seiner haußfrawen bekanten blödigkeit, das weißbecken handwerck auffgeben undt dahero sein beckenhauß neben dem haargäßlein verkauffen, vnndt sich in sein ander hauß in der Straß so die Ohl gerechtigkeit habe, retiriren müßen, Wann Ihme aber ohnmöglich falle, ohne handtwerck Zu seÿn, undt sein mittel sich nicht erstrecken, sich ohne gewerb mit weib vndt kindt zu ernehren, dannenhero Er sich entschloßen d. Ohlweßen Zu treiben, vndt sich schon vmb Joh. Bapt: d. umb ein lehr mstr umb geschawt, dem Er aber, weilen die Ohlleüth niemand lehren wollen, bißhero ô haben finden können, Alß wolte Er unterth. gebetten haben, Ihme damit gn. Zu willfahren, in erwegung daß 1° beÿ E E Zunfft der Becker die mutirung der handwercker gegen erlag eines gewißen Stuckgelts in usu, 2° der alhießigen Ohlleuth Knechte ins Gemein beckenknecht seÿen, die vorhin das handwerckh so wenig gelernt als wenig es an andern Orthen vor ein handwerck æstimirt auch niemahlen darauff gewandert werde, dannenhero 3° weniger Kunst bedörffe, wie dann 4° H. Rathh. Jacob Teutsch beÿ .E.E. Zunfft der Freÿburger vndt H. Rath. Johann Schell beÿ E. E. Zunfft der Gartner auch Öhlmänner geweßen seÿen, Worauff MGHheren die sach an E E Zunfft der Becken gewießen, von welcher der Implorant den 17.ten hujus einen Extractum Protocolli vom 14. Ejusd. producirt, daraus Zu ersehen, daß derselbe wider an Mghherren remittirt worden weilen man alda nicht wiße, ob die, in deßen hauß befindliche Öhl Gerechtigkeit personal oder real seÿe.
Alß man hierauff die Parthen darüber angehört habe Greiner sich auff die contenta seines Memorialis und gef. Extractum bezogen. Noîne der Zunfft habe Sebastian Gaß der Zunfft meister gesagt, daß Sie die sach Mghheren überlaßen wolten, im nahmen der Ohlleüth aber, seÿen erscheinen Joh: Georg Decker undt Johann Friderich Kuttler welche berichrtet aß Vermög articul einer 2. jahr lernen undt tag und nacht beÿ dem Mehr meister im hauß seÿn solle, vndt wann Gegner solches thäte, Sie Ihme nichts im weeg Zu legen hette, (2) Er die Ohlleüth ruiniren würde, auff befragen wann Er die 2. Jahr lang gelernt, Ob er Sie auch ruiniren würde? hetten Sie nichts darauff Zu antwortten gewußt, (3) gegner gute mittel habe, vnd aus seinen mittlen leben könte, (4) Er seinen haußmann Adam Newlinger aus dem hauß treiben der ein ander hauß lehnen und dadurch die anzahl der ohlhäußer vergrößern würde. Worauff der Implorant verschiedene præjudicia Vorgelegt daß andere, d. Ohlweßen nicht gelernt, vndt doch daßelbe getrieben haben alß Samuel von Thur, Leonhard Pfäler sen. Hanß Schneider, Dieboldt Nägelin, Lorentz Günther, Hanß Frieß, Michael Steitz, Davidt Beuther, Georg Geüdelin, hannß Martin Dautel, hannß Decker, Georg Wagner, Hanß Baß, H. Jacob Teutsch, H. Rathh. Schell, H. Rathh. Wörner vndt Philipp Waldtman der Peruckenmacher, denen das Ohlreht willfahrt worden, mit fernerem beÿfügen, daß d. Ohlhauß, worein er Ziehen wolle, sein eigen seÿe, Er schon 16. jahr beÿ EE. Zunfft der Becken Zünfftig, dabeneben Alt seÿe, vnd eine blöde fraw habe, Er sich auch beÿ dem Newlinger in die lehr habe einschreiben laßen, derselbe aber aus verstriffen der Meisterschafft ihne nicht annehmen wollen. Dagegen Jene umb manutenentz der articul gebetten stünde denach Zu MHHerren, ob sie obalegirte præjudicia in Consideration Ziehen, vndt dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 10. lb dispensando willfahren wollen.
Herr Prætor Regius hielte davor, daß dem Imploranten gegen erlag der 10. lb dispensando willfahrt werden könte. Erk. Gefolgt.

(f° 71) Sambstags den 17.t Martÿ 1708
G. noîe Ulrich Greiner deß burgers vnd ohlmanns, der bittet unterthänig vmb schrifftliche communication deß In Sach gtra. E E Zunfft der Becker jüngst ergangenen bescheids. Erkannt Willfahrt.

(f° 107-v) Freÿtags den 20. Aprilis 1708. – Ulrich Greiner Ca. die Ohlleüth
Iidem laßen durch H. Friden proponire daß Ulrich Greiner des geweßte Weißbeck vmb schrifftliche communication deßen causa gtra der ohlleuth ergangenen bescheids angehalten, so ihme auch willfahrt worden. H. Frid liß denselben ab. Erk. beliebt.
Bescheidt. Freÿtags den 23.ten Decembris 1707. In Sachen Ulrich Greiner des burgers vndt geweßten Weißbecken, Kläger, ahne Einem, entgegen und wider E. E. Zunfft der Becker in Specie E. E. Meisterschafft der ohlleüth beklagte am andern theil, ist pt° Öhlrechts Erkandt, Wirdt Klägern deßelbigen in seinem eigenthümlichen ohlhauß Zu treiben gegen erlag 10. lb d halb der Statt halb der Zunfft willfahrt.

La tribu des boulangers renvoie Ulric Greiner aux Quinze pour l’affaire précédente
1707, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 34-v) Mittwochs den 14.ten Decembris – Ulrich Greiner, der gewesene Weißbeck, bringt vor, daß bereits Vor einem halben Jahr nach dem Er Wegen seiner Haußfrauen bekanten Leibs blödigkeit, sein beckenwerck quittirt und das Haus Verkaufft, und darauff Zu erlernen sich etliche mahl angemeldet, der es Ihnen aber rund abgeschlagen undt Ihne nicht recipiren Wollen, bittet deßwegen Ihme diß orths Gerichtlichen Dispensationem, fürohien Öhl Zumachen und Zu verkauffen, Wie Verschiedenen andern, doch diß seits Frembden und nicht Zünfftigen gegen Erlag eines Stück geltts, davon die häffte dem Pfenningthurn und die überige hälffte E. E. Zunfft Zugefloßen Von Vnßern Gnädigen Herren XV. hiebevor gnädig gedeÿen umb ebenmäßig Gebühr großgünstig Wiederfahren Zulaßen.
H. Daniel Günther nomine der Ohlleüthe replicirte, Greiner seÿe ein begütherter Mann, undt hätte dießes nicht Von nöthen, Greiner aber repetirt sein petitum und bitten die angeogene præjudicia undt motiven in Consideration Zu Ziehen.
Erkant, Weilen Greiners suchen einig die Dispensation umb Völliges Meister Recht betrifft und dißorths nicht wissend, ob die in des Imploranten Hauß bereits befindliche Ohl gerechtigkeit, so Von Neülingern daselbst auffgerichtet Worden, personal oder real seÿe, Greiner mit seinem Gesuch an Unßere gnädige Herren XV. Zu Verweißen

L’huilier Jean Ulric Greiner loue une partie de sa maison dont la boutique d’huilier à l’huilier Jean Christophe Pfaud

1738 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 294,
H. Johann Ulrich Greiner E. E. großen Raths alter beÿsitzer und ohlmann
in gegensein Johann Christoph Pfaudt ledigen mehrjährigen Ohlmanns beÿständlich seines vatters Johann Reinhard Pfaudt des Stattglaßers
entlehnt, In einer ahne der Obern straß einseit neben Fr. Werckmeisterin der wittib anderseit neben Johann Georg Jundt glaßer gelegenen behausung Im vordern stock unten auf dem boden stub, Kuchen, dem Ohlladen, eine daran liegende Kammer, die Ohl kammer in dem hoff unter dem Mittlern gebäu samt dem gantzen Mittlern gebäu, im hoff die trott und ohlmühl wie auch das gantze hinderhauß, den Keller im hinder hauß wie auch die haubühn und Pferdtstall, das holtzhauß im eck ahne der hindern thür und den im vordern keller zu rechter handt ahne der stieg unterschlagenen platz – auff 9 nacheinander kommende jahr um einen jährlichen Zinß nemlich 66 pfund

Ulric Greiner meurt le 17 novembre 1742. La minute de l’inventaire dressé par Abraham Kolb n’est pas conservée

1743, Not. Kolb (Abraham, répert. 65 Not 45) n° 206
Inventarium – Greiner, weÿl. H. Ulrich, geweßenen Ohlmanns und E.E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers seel. Verl.

Le pasteur mentionne dans l’acte les parents et les deux épouses successives du défunt. Un des témoins est le mari de sa petite-fille, le pasteur Jean Herrmann de Barr
Sépulture, Saint-Thomas (luth. Past. C, 1741-1771, f° 8 n° 43)
Anno 1742. den 17. Novembr. vormittag ein viertel nach 9. uhr ist gestorben und Mont. den 19. ejusd. zu St. Helenæ begraben worden Herr Ulrich Greiner Öhlhändlern burger u. E. E. Gr. Raths allhier alter beÿsitzer, Seine Eltern waren weÿl. Hr Georg Greiner geweßenen Burger meister und Müller Zu Schorndorff Würtenbergischer Herrschafft und Margaretha gebohrne Kuntzin, ward verheurathet Zum ersten mahl mit Jfr. Maria Ursula Hüffelin, Georg Hülffels geweßenen Weißbecken u. burgers allhier ehel. tochter, Zum andern mahl aber mit Jfr. Maria Magdalena gebohrner Schweigheußerin, weÿl. Hn Daniel Schweigheußer geweßenen Gastgebers Zum Pflug und hernach Zum blauen bauren und burgers allhier ehel. tochtern die er auch alß Wittib hinterlaßen, Seines alters 75. Jahr 10. monath und 6. Tag, die Leichen Sermon hielte zu St. Nicolai H. Johann Georg Schweigheußer Diac. Thom. [unterzeichnet] M. Johannes Herrmann Evangel. Pfarrer in Barr als Enckelmann, Johann Michael Schweigheußers als Schwager (i 9)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de12 700 florins
1743, Livres de la Taille (VII 1179, f° 196-v
Becker F. N° 8779 – Weÿl. Ulrich Greiner Ohlmann und Ex Senatoris Verlaßenschafft inventirt H. Not. Kolb.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 211.b, 6564 lb 15 ß 7 d, gehet ab der Hausraht so dißorts der Verstallung befreÿet 189. 18. 10, restirt 6374. 16. 9
die machen 12.700 fl. Verstallte 12.600 fl, Zu wenig 100 fl.
Nachtrag auff acht Jahr in duplo à 6 ß, 2 lb 8 ß
und auff Sechs Jahr in simplo à 3 ß, 18 ß
Extat kein Stallgl.
Gebott, 2 ß
Abhandlung 7 lb 7 ß 6 s, Summa 10 lb 18 ß 6 d
dt. 2° Martÿ 1743.

Marie Madeleine Schweigheusser meurt à l’âge de 70 ans le 19 octobre 1746
Sépulture, Saint-Thomas (luth. Past. C, 1741-1771, f° 38 n° 221)
Anno1746. Mittwoch den 19. octobr. Abends umb 6 uhr ist gestorben und Freÿt. den 21. ejusd. zu St. Helenæ begraben worden fr. Maria Magdalena Greinerin, gebohrne Schweigheußerin, ihres alters 70. Jahr 9. Monath, 13 tag, Ihre eltern waren weÿl. Herr Daniel Schweigheußer geweßener Gastgeber und burger allhier und Fr. Anna Catharina gebohrne Güntzerin seine Haußfrn Sie ward verheurathet mit weÿl. Hrn Ulrich Greiner gewesenen Öhlhändlern u. burgern allhier wie auch E. E. Gr. Raths alten beÿsitzer, die Leichen Sermon hielte zu St. Thomæ M. Johann Georg Schweigheußer Diac. Thom. [unterzeichnet] M. Johannes Herrmann Evangel. Pfarrer in Barr als Enckelmann, Johann Michael Schweigheußers als Bruder (i 40)

La maison revient à leur petite-fille Marie Madeleine Eissenmann, épouse du pasteur Jean Herrmann.
Leur fille Anne Catherine Greiner épouse en 1717 le pharmacien Jean Albert Eissenmann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehren Vest und Kunsterfahren Herrn Johann Albrecht Eißenmann Leedigen apotheckher, weÿland deß wohl Ehren Vest Großachtbahr, fürsichtig und Großachtbahr. Johann Friderich Eißenmann auch geweßenen Vornehmen Apothecker und E. E. Kleinen Raths allhier Zu Straßburg alten beÿsitzers, burgers daselbsten, mit auch weÿland der Edlen, Viel Ehr: und tugendbegabten frawen Catharina Margaretha gebohrner Sebitziußin seeligen, erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamb ane Einem, So dann der Viel Ehren: und tugendgezierten Jungfrawen Anna Catharina Greunerin, deß Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Ulrich Greuner Ohlmann und burgers Zu gedachtem Straßburg mit der Viel Ehr: und tugendreichen frawen Maria Magdalena gebohrner Schweickhäußerin Ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen und Verhandelt in Löblicher Statt Straßburg, auff Mittwoch den 15. Septembris im Jahr, als man nach Christi unßers Einigen heÿlandts undt Seeligmachers geburth Zahlte 1717. [unterzeichnet] Johann Albrecht Eisenmann als brautigamb, Anna Catharina Greinerin Als hochzeiterin – Daniel Roth, Nots. Jur: Publ. Requisit.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 34, XVII)
1717. dominica XX & XXI post Trinitatis proclamati sunt Herr Johann Albrecht Eisenmann Wohlverordneter Apotecker und burgere Allhier Weÿl. H. Johann Friderich Eisenmanns burgers Apoteckers auch E. E. Kleinen Raths Wohlmeritirten beÿsitzers Hinterlaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna Catharina herrn Ulrich Greiners burgers und Ohlmanns allhie ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. den 20. 8.bris [unterzeichnet] Johann Albrecht Eißenmann als hochzeiter, Anna Catharina Greinerin als hochzeiterin (i 38)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 112 livres, ceux de la femme à 1 916 livres. Le mari est propriétaire pour moitié de la pharmacie Scheid, sise rue des Hallebardes
1718 (31.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 43) n° 1430
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so der Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrene herr Johann Albrecht Eißenmann Apothecker und die Viel Ehren und tugendreiche fraw Anna Catharina gebohrne Greunerin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 31.ten Maÿ Anno 1718. in fernerem gegenseÿn h. Tit. H. Philipp Caspar Leiterspergers deß beständigen Regiments der Herren XV. hochansehnlichen beÿsitzer, vornehmen burgers allhier, des Eheherrn annoch ohnentledigten Herrn Curatoris.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Strasen gelegenen der Ehefrauwen Eltern Eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender massen befunden.
Eÿgenthumb ane einem Gärtlein (M.) It. j. gärthel Vor dem Fischerthor unterhalb dem Neßelsteg (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gerachtes Guth betr. Sa. haußraths 81, Sa. Wein und Leerer Vaß 20, Sa. Silbers 32, Sa. Goldener Ring 58, Sa. baarschafft 53, Sa. Pfenningzinß hauptgüter haupt Güther 149, Sa. Eÿgenthumbs ane I Gärthlein o, Sa. Eigenthumbs ane I. Apothecker behaußung 4750, Sa. Eÿgenthumbs ane Gültt und liegende güthern o, Summa summarum 5144 lb – Schulden 4031, Nach deren Abzug 1112 lb
der Frauen Nahrung concernirend, Sa. haußraths 180, Sa. Silers 58, Sa. Goldener Ring 134, Sa. baarschafft 1543, Summa summarum 1916 lb
Wÿdumbs Verfangenschaften. Benantlichen der Edle, wohl Ehrenvest, hochachtbahre und Kunstberühmte herr Johann Heinrich Copp vornehme Apothecker und burger allhier Zu Straßburg von weÿl. der Edlen viel Ehren und tugendbegabten frauen Catharina Margaretha Cappin gebohrne Sebitziußin seiner geweßenen Fr. Eheliebstinin alß dißorts Eheherrn frau Mutter (…)
Item S. T. Herr Heinrich Nicolaj hocherfahrener Medic: Doctor und berühmter Practicus ist gleichfalls von weÿl. S. T. Frauen (-) gebohrner Kiehlin seiner erstern Fr. Eheliebstin als des dißortigen Eheherrn fr. Großmutter Schwester (…)
So dann hat auch S. T. Fr. Judith Sebitziußin gebohrne Deckerin des Eheherrn werthgeehrte Fr. Stieff Großmutter crafft der mit seinem in gott ruhenden H. Großvatter als Ihrem geweßenen Ehegatten auffgerichteten heuraths verschreibung §° 2.do (…)
(M.) Eigenthumb ane einer Apothecker behausung und dem darzu gehörig. Corpori der Apothecker Wahren, sambt denen Vasis auch Schiff und geschirr Zur Apotheck gehörig (…)
Specificatio, dessen so noch nicht meinem Inventario Zugebrachter Ehe einverleibt ist. Erstl. die helffte der sogenandten Scheidischen Apothecker behaußung in der Spießgaß (…)

Anne Catherine Greiner meurt en 1727 en délaissant trois filles. La masse propre aux héritiers s’élève à 2 071 livres. L’actif du veuf et de la communauté est de 3 064 livres, le passif de 4 136 livres.
1727 (12.8.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 7) n° 142
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung undt Güttere so weÿl. die Viel Ehren und tugendbegabte fraw Anna Catharina gebohrne Greinerin deß Wohl Ehrenvest undt Kunst Erfahrenen herrn Johann Albrecht Eißenmanns vornehmen Apotheckers und burgers allhier Zu Straßburg geweste Eheliebste nach ihrem den 21. Aprilis dieses lauffenden 1727.ten Jahrs genommenen Tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf Ansuchen und begehren herrn Ulrich Greüners ohlmans undt burgers allhier der verstorbenen seel. leiblich. Vatters alß geschwornen vogts derselben mit ermeltem ihrem hinterbliebenen herrn Wittibern Ehelich erzielter und hinderlaßener dreÿer Kindter und ab intestato Erben, Nahmentlich. Mariæ Magdalenæ, Mariæ Salome undt Catharinæ Dorotheæ Eißenmännin, inventirt – So beschehen Straßburg in fernerem beÿsein fr. Mariæ Magdalenæ Greinerin gebohrner Schweighäußerin der Kindter und Erben Großmutter, So dann Mariæ Elisabethæ Geißelin gebohrne Eisenmännin des H. Wittibers fr. Schwester auff dinstag den 12. aug. a° 1727.

Hültzen und (Schreinwerck). In der gesellen Cammer, In der Magd Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der großen Stub, In deß Herren Stub, Vor dießer Stub, Im Hauß öhren, In der Küchen
(f° 14-b) Eigenthumb ane Einer gemeinschafftlichen Apothecker Behaußung, so deß H: Wittibers unverändert. Die helffte ane der sogenannten Scheidischen apothecker behaußung (…)
Ergäntzung der Kinder und Erben Ermanglenden ohnveränderten Gueths. Vermög deß über hievorberührter beeder geweßter Ehegatten durch nunmehr weÿl. H. Notm. Daniel Rohren sel. in A° 1718. auffgerichteten, erst letstthin aber verfertigten undt von H. Not° Joh: Philipp Lichtenberg d. 4. Junÿ 1727. vidimirten undt zu Endt unterschriebenen Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung
Der Kindter undt Erben ohnverändertes Vermögen. Inn Einer allhier in der Statt Straßb. in der Spießgaß undt hernach fol: (-) beschriebener Apothecker behaußung, vulgo die Spieß apotheck genannt: befunden worden alß volgt, Sa. haußraths 180, Sa. Silber undt geschmeids 32, Sa. goldenen Ringen 45, Sa. Schulden 150, Sa. Ergäntzung 1665, Summa summarum 2071 lb
Wirdt auch, weilen die KK. Vogt auf das theilbahre renuncirt deß H. Wittibers undt die Theilbahre Nahrung unter Einer massa beschreiben, Sa. haußraths 95, Sa.Wein u. leeren faß 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 29, Sa. baarschafft 60, Sa. Eigenthums ane vorher beschriebener apothecker behaußung 1750, Sa. deß zu vorberührten apothecker behaußung gehörig. Corporis 771, Sa. der Vasorum auch Schiff und geschirrs 61, Sa. der Schulden 250, Summa summarum 3064 lb – Schulden 4136 lb, (passiv onus) 1072 lb
Verstallungs Summa 998 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg, auff Mittwoch den 15. Septembris 1717

Jean Albert Eissenmann meurt en 1730 en délaissant deux filles. L’inventaire de sa succession consiste à revoir celui de sa femme
1730 (13.5.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 7) n° 143
Revisions Inventarium über Weÿl. deß wohl Ehrenvest und Kunst Erfahrnen herrn Johann Albrecht Eißenmanns geweßenen vornehmen Apotheckers und burgers alhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1730. – nach seinem den 22. Aprilis dieses Lauffenden 1730.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf erfordern und begehren deß Ehrenvest und Vorgeachten Hn Ulrich Greüners Ohlmans undt burgers allhier deß ab resp. Schwäher vatters, alß geschwornen Vogts Mariæ Magdalenæ undt Mariæ Salome Eißenmännin, sein deß Jetzt Verstorbenen seel. mit auch weÿl. der Viel Ehren und tugendreichen fr. Anna Catharina Eißenmännin gebohrner Greünerin ehelich erzielter undt annoch Verlaßenter zweÿer Kindter und ab intestato hinterlassene Erben, auß dem über erstgemelter Fr. Anna Catharina Eißenmännin gebohrner Greünerin alß deß jetz abgeleibten geweßener Eheliebsten seel. Verlaßenschaffts Inventario Vom 12. aug: 1727. allein revidirt – Actum Straßburg undt Sambstag den 13.ten maÿ Anno 1730.

Inn Einer allhier in der Statt Straßb. in der Spießgaß gelegener undt hernach bemerckter Apothecker behaußung, vulgo die Spieß apotheck genannt: befunden worden alß volgt,
Krafft Eingangs gedachten Inventarÿ über der Frawen seel. Verlaßenschafft Auffgerichtet thut der Kindter undt Erben ohnveränderter haußrath fol. 41.a dem Stall Tax nach 180. lb, Sa. Abgangs 15, im Rest 165 lb
Silber undt geschmeids 60, Sa. Schulden 150, Sa. Ergäntzung 1698, Summa summarum 2106 lb
Des Verstorbenenn haußraths 15, Sa.Wein u. leeren faß 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Goldene Ring 140, Sa. Eigenthums ane vorher beschriebener apothecker behaußung 1750, das Corpus der zue hiehero bemerckter apothecker behaußung gehörig. 771, Vasa 61, Schulden 310, Summa summarum 3222 lb – Schulden 5699 lb – Endlicher Schulden Nachstandt 369 lb

Marie Madeleine Eissenmann épouse en 1737 Jean Herrmann, pasteur veuf de Barr : contrat de mariage, célébration
1737 (7.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 125
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn M. Johann Hermann Treu Eiffrigen Evangelischen Pfarrherrn zu Barr Straßburger herrschafft, Wittiber und burgern zu Straßburg hochzeitern an Einem
So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfr. Mariæ Magdalenæ Eißenmännin weÿl. des Ehren Vest, Wohlvorgeachten undt Kunst Erfahrnen Herrn Johann Albrecht Eißenmanns gewesten vornehmen Apotheckers auch burgers allhier mit auch weÿl. Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Grünerin seel. Ehelich erzielter undt nach Todt verlaßener Ehelicher Tochter der Jfr. Hochzeiterin andern Theills
So beschehen undt Zugegangen in der Königlichen Statt Straßburg auff Donnerstag den 7. Monats tag Novembris anno 1737.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 147)
1737. dominica XXII. et XXIII. Trinit.. proclamati sunt Herr M. Johannes Herrmann treueifferiger Pfarrer beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu Barr v. burger allhier V. Jgfr. Maria Magdalena weÿl. herrn Johann Albrecht Eisen Mann, Gewesenen Apoteckers v. burgers allhier nachgelaßene ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 27 Novembr. [unterzeichnet] M. Johannes Herrmann Pfarrer in Barr als bräutigam, Maria Magdalena Eißenmännin als braut, Johannes Fridericus Kobert pfarrer in Auenheim als Schwager, Ulrich greiner gros Vatter (i 151)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison d’Ulric Greiner, grand-père de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 1 522 livres, ceux de la femme qui comprend une part de la pharmacie paternelle à 1 522 livres.
1738 (9.1.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 11) n° 257
Inventarium über die Jenige Nahrungen so der wohl Ehrwürdig undt wohl gelehrten herrn M. Johannes Herrmann dermahlen trew Eifferiger Evangelischer Pfarrer in Barr Straßb. herrsch. undt die viel Ehren undt tugendt Reichen fr. Maria Magdalena gebohrne Eißenmännin, beede Eheleuthe undt burgere dahier Zu Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt gebracht, auffgerichtet aô 1738. – theils Zu Barr den 15. dito auffgenommen, theils aber nach seiner vorigen Eheliebstin fr. (-) gebohrner (-) seel. Zugebrachten Nahrung Inventario durch H. Notaroium Joh: Brucken den 4. et 30. Mertz 1737. auffgerichtet undt Verfertiget d. 20.ten ejusdem allhier revidirt
So beschehen Straßburg in fernerem beÿsein herrn Johann Ulrich Greiners des ohlmanns undt E: E: Großen Raths alten beÿsitzers undt deßen Ehegattin alß der fr Pfarrerin geliebter Mütterl; Groß Elternn wie auch H. Johannes Becken deß buchhändlers und deßen Eheliebstin dahier auff Seith. deß herrn Pfarrers

Inn Einer allhier Zue Straßburg in der langen Straß gegen der gastherberg Zum grünen Dragoner über gelegener H. Rathh. Greiner dem Hn Großvatter Eigenthümlich zuständiger Behaußung hat sich befunden alß volgt
Eigenthumb ane Einer Apothecher behaußung undt darzu gehörigem Corpori so der fr. Pfarrerin ohnverändert. den halben theill von der helffte vor ohnvertheilt der sogenannten Scheidischen Vulgo aber die Spieß Apothecker behaußung und übrigen darzu gehörigen Corpori in der Spießgaß (…)
Norma hujus inventarii,. Des Eheherrn zue gebrachter haußraths 431, Sa. Bibliothec 190, Sa. Wein faß undt bitten 386, Sa. Silber undt Geschmeids 174, Sa. goldener Ringen 28, Sa. der baarschafft 510, Summa summarum 1722 lb – Schuld 200, Nach deren Abzug 1522 lb
Demnach Wirdt auch der Fr. Pfarrerin Zugebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 133, Sa. Silber undt Geschmeids 56, Sa. golden Ringen 173, Sa. baarschafft 260, Sa. Einer Apothecker behaußung 897, Summa summarum 1522 lb
Haussteuren 116 lb, Waran nach auffgerichteter Eheberedung Jeedem die helffte gebührig macht 58 lb
Wÿdemb Alß den herrn Pfarrers Zugebrachter nahrung, ane herrn Philipp Jacob Lang Pfarrherrn Zu Eckendorfff heßen hanaw lichtenbergischer jurisdiction

Jean Herrmann loue au nom de sa femme Marie Madeleine Eissenmann une partie de la maison à l’huilier Jean Christophe Pfaud

1747 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 16-v
H. M. Johann Herrmann der Pfarrer zu Barr uxorio nomine Fr. Maria Magdalena geb. Eißenmännin
in gegensein Johann Christoph Pfaud des ohlmanns
verlühen, in einer alhier ane der Obern Straß einseit neben Fr. Werckmeisterin der wittib, anderseit neben Johann Georg Jund dem glaßer gelegenen ohlbehausung, im vorderhauß unten auff dem boden alles was so von der gaß an biß an das mit steinernen blatten belegten höffel befindet, das Ohlkämmerlein in dem höffel, den Pferdstall, heubühn und kuhstall statt des holtzhaußes das ohlhauß samt dem darinnen sich befindlichen kellerlein, das wellen bühnlein vom stall ab biß über die s.v. mistgrub, die hintere bühnen im hintersten gebäu des haußes zwo kammern, eine wo dermalen der knecht schlafft und die neben der soldaten kammer, die kammer wo man auff dem mittleren gänge hinein gehet samt der bühn darüber, das s.v. Schweinstall neben dem thor einen dritten theil des geträmten kellers, die wohnung vor die hintersten hausleuthe, welche der entlehner an ehrlichen leuthe zu verlehnen befugt ist, In der mittleren wohnung der [sic] vorderhaußes was auff diese im boden ist biß an die stiegen samt dem aschkasten auf dem obersten boden, die zweÿ obersten bühnen im vorderhauß, das holtzhauß im hoff neben dem s.v. mist Kasten und einen dritten theil des geträmten kellers, so dann wird der entlehner vergönnet die mit latten zugemachte kammer neben der bühn steeg auff der untersten vordersten bühn zu genießen solang biß einmal die oberste vordere wohnung auch verlehnt oder selbst gebaucht würde – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 156 gulden

Femme du premier diacre du Temple Neuf, Marie Madeleine Eissenmann meurt en 1770 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans le presbytère du Temple-Neuf. Les experts estiment la maison Grand rue 500 livres. L’actif de la succession qui comprend une part de la pharmacie paternelle s’élève à 4 670 livres, le passif à 3 722 livres.

1770 (5.11.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 554) n° 207
Inventarium über Weÿland der hoch-Edlen: Viel-Ehren: und tugendbegabten Fr. Mariæ Magdalenæ Herrmännin geb. Eißenmännin, S.T. H. M. Johannes Herrmann treueiffrigen Diaconi Sen: beÿ der Prediger gemeinde und angesehenen burgers allh. Zu Straßburg geweßene Fr. Eheliebste, nunmehr seel. Verlaßenschafft, Auffgerichtet in anno 1770 – nach ihrem den 15. Junÿ lauffenden 1770.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat, Welche Nahrungs Verlaßenschafft heut dato zu end stehend; auff ansuchen erstgedachten herrn Wittibers (…) beneben Jgfr. Catharinæ Bauerin der Haußhälterin – So geschehen allh. Zu Straßb. auf Montag den 5.ten Novembris & seq. Anno 1770.
Die Verstorbene Frau Pfarrerin seelige hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1° S.T. Herrn Johannes Herrmann, Med. Doct. & Prof: publ. extraord. Wie auch angesehener b. allhr. Zu Straßb. 2° Herrn Gottfried Herrmann, Apothecker und auch burger allh: 3° Herrn Johann Friedrich Herrmann J.V. Ltum welche dreÿ Majorennis, und diesem Geschäfft persönlich abwarteten
4° herrn Ludwig Herrmann, ledigen Handels Mann so letzt verfloßenen 17. Junÿ 21 Jahr alt war, 5° Jgfr Mariam Magdalenam Herrmännin, welche 19 Jahr alt, 6° Johann Daniel so 16 ½ Jahr alt Und 7° Margaretham Salome, welche seit dem 23.ten Junÿ letzthin 11 Jahr alt ist. Über diese vorher beschriebene 7. Erben hat die Defuncta auch noch ein töchterlein nahmens Cleophe Elisabetha hinterlaßen, welches seither auch verstorben und von dem H. Wbr. als Vater geerbt worden ist, dieweilen derselbe aber zufolg hernach befindlichen Vergleichs auf dieße Erbschafft renuncirt solche denen Übrigen Kindern ebenfalls abgetretten, so wird solches hier nur Zur Nachricht angemerckt. Und ist in Vorbenannter der 4 jüngern annoch minorennen Kkr. nahmen, welche mit ihrem Ältern H. Bruder H. Doct. Herrmann bevögtigt wind, weilen derselbe beÿ diser Succession selbsten interessirt ist, anbeÿ erschienen herr Joh: Friderich Teutsch der Post: Meister und b: allh: (…) ihr interesse bestens besorgt hat, Alle Sieben der Fr. Pfarrerin seel. mit aingangs benanntem ihem hinterbliebenen H. Wber ehelich erzielte Kinder und ab intestato Zu gleichen Antheilern nachgelaßene Erben.
Vergleich wegen gegenwärtiger Erb: und Verlaßenschafft (…)

In einer allhier Zu Straßburg beÿ der Neuen Kirch gelegenen von dem Herrn Wittiber bewohnenden Pfarr-Behausung befunden orden wie folgt
Eigenthum ane Häußern. Erstl: eine Vorder: und hinter-behausung mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb: in der langen Straaß, oberhalb der Schiltz-gaß, 1. s. neben Joh. Georg Jund dem glaßer, modo deßen Erben und Nachkommen, 2. s. neben N. Häßler hinten zum theil auf Mr de Hautewald und zum theil auf das bier-hauß zum Grenadierer stoßend, so freÿ, leedig und Eigen, und Zufolg einer beÿ diesem Concept befindlichen Abschatzung vom 9. Nov. 1770 durch (die Werckmeistere) abgeschätzt und angeschlagen worden pro 500. lb. Dieße behausung hat die Defuncta von ihrem Groß-Vater H. Rathh. Greiner seel. ererbt. Und ist hierüber besagend Vorhanden 1. teutscher pergam. Kauf-brieff mit allhiesiger C. C. Stub anhandendem Innsiegel Verwahrt datirt den 28.ten Januarÿ 1665.
Item die helffte für ohnvertheilt ane der apothecker-behausung, die Spieß oder Sonnen-Apotheck genannt (…)
Corpus der zu hievor beschriebener Apothecker: behaußung gehöriger Materialien, Apothecker Waaren, Compositorum & Simplicium wie auch Schiff und geschirrs
– Abschatzung vom 9.ten 9. bris 1770, Auff begehren S. T. H. Pfarrer Herrman ist eine behausung allhier In der Statt Strasburg in der Spiesgaß gelegen (…)
Der Zweÿte begriff ist Auch alhir in der Statt Strasburg in der Langen Straß gelegen Ein Seites neben dem H Jundt dem glaser ander seites neben H. Heßler und hienden auff eine behausung Löbl. Statt geherig, solche behausung besteht in Ferder Mitler und hiender gebeÿ warinnen Ettliche Stuben Kammern und Kichen dar jber seindt die Dach Stühl mit breitzieglein belegt hat auch ein Gewelbten Keller zweÿ häiff und einen brunnen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werckmeister nach Vorher geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren wert nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und umb Ein Thausent Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Hueber
Wÿdem, So die verstorbene seel. aus weÿl. S.T. H. Doct: & Prof: Georg Heinrich Eißenmann ihres H. Oncle seel. Verlaßenschafft lebtägig zu genießen hatte, nunmehr aber ihrer dermahlen annoch lebenden 4. jüngen Kkn als instutuirt und resp° Substituirten Erben anheil fällig ist. Es hat nemlich vorbenannter H. Dr Eißenmann seel. in den den 9. Aug. 1768. auffgerichteten beÿ H. Not° Joh: Jacob Grießbach deponirt befindl. Testament geordnet (…)
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung Copia Codicilli
Sa. hausraths 427 lb, Sa. der Bibliothec 50 lb, Sa. Weins und lehrer Faß 54 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeidt 200 lb, Sa. goldener Ringe 46 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 375 lb, Sa. des Eigenthums ane Häußern 1350 lb, Sa. des Apothecker Corporis 888 lb, Sa. der Schulden 1278 lb, Summa summarum 4670 lb – Passivorum 3722 lb, Nach deren Abzug 948 lb
Hierzu Kommen des Zween älteren verheuratheten Herrn Söhne erhaltene Ehesteuren 1490 lb – Stall summa 5974 lb
Eheberedung (…) den 7. Novembris 1737, Abraham Kolb Nots.

Registre de partage non conservé.
1772, Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, Répertoire 449.3) n° 228
Abths: Concept und respe. Erlöß-Register über weÿl. H. M Joh. Herrmann gew. Diaconi beÿ der Prediger Gemeind und deßen seel. Fr. Eheliebste fr. Maria Magdalena geb. Eißenmännin

Le marchand Louis Herrmann hypothèque sa part d’immeubles au profit de ses frères et sœurs

1773 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 52
H. Ludwig Herrmann der handelsmann beÿständlich seines curatoris ad actum H. Gottfried Herrmann des apotheckers
in gegensein S.T. H. Professoris Johann Herrmann alß geordneter vogt weÿl. Fr. Mariæ Magdalenæ Herrmannin geb. Eißenmännin hinterlassenen 4 jüngeren kinder – schuldig seÿe 2400 gulden
unterpfand, 1.mo den ihme eigenthümlich zuständigen 7.ten theil ane der helffte der annoch unvertheilten Spieß apotheck ane der Spießgaß, eins. theils neben H. Hirn dem handelsmann theils neben dem Ulmergraben, anders. ist ein Eck ane dem schneidergraben, hinten auf H. Maison den schneider – von der gantzen behausung gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn auff Georgÿ 16 s allmend zinß
item ein 7. theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis ane der Langen straß, einseit neben N. Haßler dem perruquenmacher, anders. neben N. Jund dem glaßer, hinten theils auf H. d’Hauteval theils auf die bierbehausung zum Granadier
H. Johann Friedrich Herrmann, vor H. Debitorem seinen bruder, alß bürg

La maison figure à l’inventaire des apports du marchand droguiste Georges Jérôme Kob et de Marie Madeleine Herrmann. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 62 livres, ceux de la femme à 3 033 livres.

1773 (30.10.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 555) n° 244
Inventarium über des Wohl-Edlen: und großachtbahren Herrn Georg Hieronimus Kob, Material-handels-Manns und der Viel-Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Herrmännin, beeder Ehe-Persohnen und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnveränderte in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1773 – und sich in dem den 1. Februarÿ laufenden 1773.sten Jahrs vor unterschriebenen Notario errichteten Ehe Contract für unverändert vorbehalten haben
So beschehen in fernerm beÿseÿn S° T° herrn Doctoris et Professoris Johannes Herrmann, der Ehefrauen leibl. herrn bruders und geschwornenn Vogts als hierzu erbettenen beistands, Straßburg auf Sambstag den 30. Octobris Anno 1773

In einer allhier Zu Straßburg ane der Fladergaß gelegen dem Eheherrn Zur Hälfte gehörigen und hernach beschriebenen behausung befuden worden wie folgt
Eigenthum ane Häußern. (F.) Erstl. Ein Siebender theil für ohnvertheilt von und ane Einer Vorder: und hinter: behaußung mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb. in der Langen Straaß oberhalb der großen Schiltzgaß, 1. s. neben Joh. Georg Jund des glaßers Erben 2. s. neben N Häßlern hinten z. th. auf Mr de Hautewald u. z. thl. af. das bierhaus zum Grenadier: stoßend, so freÿ, leedig u. Eigen und hieher ohn præjudicirlich æstimirt pro 2500 lb, thut zu dißortiger Ehefr. deren participîrendem Siebenden theil 357 lb, Welchen Antheil dieselbe von ihrer fr. Mutter weÿl. fr: Pfr: Mariæ Magdalena Herrmännin geb. Eißenmännin seel. ererbt, und sind die übrige 6/7.te theil ihren Sechß Geschwüsteren und Mit-Erben eigenthüml. zuständig. Hierüber ist vorhanden i. teutsch. pergam. Kfbrief in der St. Straßb. anh. C. C. Inns. Verwahrt, de dato 28.ten Januarÿ 1665, welchen hr: Prof. Joh: Herrmann der ältere bruder in gemeinschaftl. Verwahrung hat.
(F.) Item Ein 14.der theil für ohnvertheilt von und ane der Apothecker-behausung, die Spieß oder Sonnen Apotheck genannt (…)
(M.) Erstl. die helfte für unabgetheilt von und ane Einer behausung, hoff, Gemeinschafft des bronnens und Hoffstatt mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allh. Zu Straßb. ane der Fladergaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Eherrn zugebrachtes Guths, hausrath 2 lb, Silber 23 lb, baarschafft 36 lb, behausung 4000 lb, summa summarum 4062 lb, schulden 4000 lb, Nach deren abzug 62 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn zugebrachten Guths, Sa. haußraths 2, Sa. Silbers u. dergl. Geschmeids 23, Sa. der baarschaft 36, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 4000, Summa summarum 4062 lb – Schulden 4000 lb, Nach deren Abzug 62 lb
Dießemnach wied auch der Ehefrauen für unverändert in die Ehe zugebrachtes Guth beschrieben, Sa. hausraths 385 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 54 lb, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 121 lb, Sa. baarschafft 32 lb, Sa. des Eigenthums ane häußern 1247 lb, Sa. Schulden 1577 lb, Summa summarum 3417 lb – Schulden 384 lb, Nach deren abzug 3033 lb – haussteuren 167 lb

Le compte que rend le docteur en médecine Jean Herrmann de la tutelle des biens qui appartiennent à ses frères et sœurs comprend un état des loyers. La maison Grand rue est louée au fondeur d’étain Spæth, au charcutier Streichenberger, à la femme du pasteur Moser, au musicien Dorn et au maître maçon Stahl.

1774 (ult: Maÿ), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 576) n° 71
Rechnung Mein Johannes Herrmann Med: Doct: & Prof: allh. auch burgers allh: zu Straßb: als geordnet u. geschworenen Vogts Meiner 4. jüngern Geschwüsterde, Nahmentlichen herrn Ludwig Herrmann des leedigen handels-Manns und burgers hieselbsten, frauen Mariæ Magdalenæ Kobin geb. Herrmännin, herrn Georg Hieronÿmus Kob ebenfalls handels-Manns und burgers dahier Ehefrauen, wie auch Johann Daniel und Margarethæ Salome derer Herrmänner, aller Vier weÿl. Hn M. Joh: Herrmann geweßenen Diaconi senioris beÿ hiesiger Prediger-Gemeiner mit auch weÿl. fr: Mariæ Magdalenæ geb. Eißenmännin ehelich erziehl und nach tod hinterlaßener jüngerer Kinder, Innhaltend was ich ihrentwegen seit dem 3.ten Augisti 1772 als dem Tag der angetrettenen Verwaltung bis Ultimo Maÿ 1774 sowohl eingenommen und außgegeben, als sonsten verhandelt habe. Erstere Rechnung dießer Vogteÿ.

Bericht. das Vermögen meines hierüber benahmbßter 4. jüngern Geschwüster, so mir als Vogt Zur Verwaltung anvertrauet wurde bestehet, theils in der ihnen Von ihrem Groß-Oncle weÿl. Hn Doct. & Prof Georg Heinrich Eißenmann per Testamentum angefallene Erbschaft und theils in ihrem Elterlichen Erbguth
Corpus Jährl. fallen habender Hauß Zinnße so unter allen Sieben hermännischen Erben annoch gemeinschaftlich
die helfte ane der Zur Sonnen-Apotheck genannten ane der Spießgaß gelegenen behaußung, samt darzu gehörigen Apothecker-Corpore und übrigen Schiff und geschirr
(…)
Behaußung ane der Mittlerlang-straaß gelegen
Erstere Wohnung, hievon Zahlt Mr Späth der Zinngießer allhier jährlichen 35
Von Zweÿter Wohnung, Zahlt Mr Streichenberger der Wurstmacher alhier jährlichen 13, Von dritter Wohnung, Frau Pfar: Moserin jährlichen 20
Von Vierter Wohnung, hr. Dorn der Musicus jährlich ebenfalls 20
Und Von fünffter Wohnung, H Stahl der Maurer-Meister jährl. 18

Nouvel état des loyers après la vente au locataire Stahl

(N° 76) Rechnung Mein Johannes Herrmann Med: Doct: & Prof: allh. auch burgers allh: zu Straßb: als gewesenen und Zum theil annoch ohnentledigten Vogts meiner 4. jüngern Geschwüsterde, Nahmentlichen H. Ludwig Herrmann, leedigen handels-Manns, Fr. Mariæ Magdalenæ Kobin geb. Herrmännin, des Verstorbenen Johann Daniel Herrmanns und dann Jungfrauen Margarethæ Salome Herrmännin, Innhaltend was ich ihrentwegen seit dem letztern Maÿ 1774 als dem beschluß meiner erstern Rechnung bis 1. febr: 1776 ferner eingenommen und außgegeben, auch sonsten verhandelt habe. Zweÿte und für H. Ludwig, Fr. Kobin und Joh: Daniel die letztere Rechnung.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. (…) und deßen auch mei jüngere bruder Daniel, den 4.ten 9.bris 1774. mit tod abgegangen
Einnahm so unter allen Sieben Erben annoch gemeinschaftlich. Ane Hauß Zinnß
Erstl. thut der Zinß von der behaußung ane der Spießgaß und darzu gehörigen Apothecker-Corpore (…)
Von der den 10.ten Sept: 1774. verkaufften Behaußung ane der lang Straaß entrichteten Mr Späth der Zinngießer allhier von ersterer Wohnung (…)
It. Mr Streichenberger der Wurstmacher Von Zweÿter Wohnung (…)
It. Frau Pfarrer Moserin Von dritter Wohnung (…)
It. hr. Dorn der Musicus Von Vierter Wohnung (…)
It. Mr. Stahl der Maurer Und Von fünffter Wohnung (…) Und von Joh. Bapt: 1774. bis Zur Zeit da er das hauß gekauft u. 900. lb d auf abschlag des Kauffschillings bezahlt habe

Les héritiers Herrmann vendent la maison par enchère 2 250 livres au maçon André Stahl. L’acquéreur consent à la location au profit de Gustave Samuel Brenner

1774 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 365-v
S. T.H. Johann Herrmann, medicinæ doctor und professor historiæ naturalis tam proprio quam tutorio nomine Fr. Maria Magdalena Kobin geb. Herrmännin, H. Georg Hieronimus Kob des materalisten Ehegattin, Johann Daniel und Margaretha Salome derer Herrmann seinen geschwistrigen, H. Gottfried Herrmann der apothecker vor sich und innahmen H. Johann Friedrich Herrmann J. U. licentiati und H. Ludwig Herrmann des materalisten
in gegensein H. Andreas Stahl des maurers, als letzt und meistbietenden
eine behausung bestehend in vorder, mittel gebäud und hinterhaus, zweÿ höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der mittlerern Langen straß oberhalb der Schildsgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Jund dem glaßer, anderseit neben N. Häßler dem perruquenmacher, hinten zum theil H. d’Hauteval zum theil auff die zum Grenadirer geschildete bierbehausung
[f° 367] declarirt der käuffer d. H. Stahl, H. Gustav Samuel Brenner eine wohnung in erst erkaufften behausung so letzterer so lang es ihme gefallet zu benutzen und zu bewohnen (…) bestehet im gantzen ersten stock des vorderen gebäudes und haltet in sich eine stub kammer nebst einer nebens kammer, kuchen und haußehren den großen gewölbten vorderen keller, mehr einen von den oberen großen kammer welche er H. Brenner außleßen wird, so dann platz zum holtz im hoff, um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden – um 4500 gulden

André Stahl et Catherine Barbe Greiner hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Gustave Samuel Brenner

1775 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 73-v
H. Andreas Stahl der maurermeister und Maria Barbara geb. Greinerin unter assistentz H. Jacob Greiner des schneider meisters ihres leiblichen vatters und Mr Jacob Greiner des ebenmäßigen schneiders ihres leiblichen bruders
in gegensein H. Gustav Samuel Brenner des goldarbeiters – schuldig seÿen 1700 gulden
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder, mittel gebäuden und hinter haus mit denen übrigen begriffen ane der mittleren Langen straß oberhalb der Schildsgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Jund des glaßers erben, anderseit neben N. Häßler dem perruquenmacher, hinten zum theil auff H. d’Hauteval zum theil auff dem zum Grenadirer geschildete bierbehausung – als ein von den Hermänischen geschwistigen und Erben unterm 10. Septembris jüngsthin erkaufftes haus – diese 1700 gulden zum bau der ane dem mittler und hinterhaus angefangene arbeit, da er der debitor eine vollständige behausung auff solchem platz mit einem gewölbten keller ansetzen im begriff stehet

André Stahl et Catherine Barbe Greiner hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Chrétien Pick

1776 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 217
H. Andreas Stahl der maurer meister und Fr. Catharina Barbara geb. Greinerin unter assistentz H. Johann Jacob Greiner des schneider meisters ihres leiblichen vatters und Michael Greiner ebenmäßigen schneiders ihres bruders
in gegensein H. Johann Christian Pick des bierbrauers – schuldig seÿen 800 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Mittleren langen straß oberhalb der Schildsgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Jund des glaßers erben, anderseit neben N. Häßler dem perruquenmacher, hinten auff zum theil H. Hauteval theils die zum grenadier geschildete bierbehausung

André Stahl et Catherine Barbe Greiner vendent la maison avant au boucher Philippe Jacques Streichenberger et à sa femme Marie Barbe Blessig en se réservant la maison arrière qui donne dans la rue Escarpée

1791 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 141
H. Andreas Stahl der maurer meister und Catharina Barbara geb. Greinerin beiständlich H. Johann Michael Greiner des schneider meisters und Johann Jacob Stahl des maurer meisters ihres sohns
in gegensein H. Philipp Jacob Streichenberger des metzgers und Mariæ Barbaræ Bleßigin unter assistentz H. Johann Lorentz Bleßig Sacro Sancto theologiæ doctoris et professoris ihres bruders und H. Johann Mathias Pommer des baliers auf dem hiesigen Maurhoff
eine behausung, hof, bronnen und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der mittleren langen straß, einseit neben H. Jund dem glaser, anderseit neben H. Heßler dem peruckenmacher, hinten auff den käuffer zum theil und theils H. Lauth den bierbrauer – um 4100 gulden
enreg. 22.6. F° 35

Fils de charcutier, le charcutier Philippe Jacques Streichenberger épouse en 1787 Marie Barbe Blessig, fille d’un marchand de poissons : contrat de mariage, célébration
1786 (6.12.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 152
Eheberedung – persönlich erschienen Philipp Jacob Streichenberger, lediger Bratwürstmacher, Weiland Johann Jacob Streichenbergers gewesenen Bratwürstmachers und Burgers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn, beÿständlich Herrn Johannes Breßlers des Seidenhändlers und Burgers alhier als Bräutigam an einem,
So dann Jungfer Maria Barbara Blessigin, Weiland Johann Lorentz Bleßigs, gewesenen Fischkäufers und burgers alhier hinterlaßene eheliche Tochter unter assistentz S. T. H. Lt. Johann Siegfried Breu Hochadelichen Schaffners wie auch E. E. Grosen Raths alten beÿsitzers und burgers alhier ihres geordneten Herrn Vogts und S. T. Herrn Johann Lorentz Blessigs Professoris beÿ hiesiger Universitæt und Amtspredigers beÿ der neuen oder Prediger Kirch alhier ihres Herrn Bruders als Braut – Actum alhier Zu Straßburg Mittwochs den 6. Decembris Anno 186. [unterzeichnet] Philipp Jacob Streichenberger, Maria barbar bleßigin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 230, n° 2)
Im Jahr Christi 1787. Montags den 15. Jänner Abends um Vier Uhr sind nach Vorhergeschehenen Proclamationen Dominica Prima et secunda post Epiphanias in unserer Kirche öffentlich copulirt und Ehelich eingesegnet worden Philipp Jacob Streichenberger lediger bratwürstmacher und burger alhier, weÿland Johann Jacob Streichenbergers gewesenen bratwürstmachers und burgers alhier mit weÿl. Fraun Maria Salome eine gebohrne Volkin nachgelaßener ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Barbara Blessigin weÿland Johann Lorentz Blessigs geweßenen Fischhändlers und burgers alhier mit weÿland Fraun Maria Susanna ein gebohrne Siegwaldin nachgelaßener ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Streichenberger als bräutigam, Maria Barbara Bleßigin als braut (i 231)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 871 livres, ceux de la femme à 196 livres
1787 (12.2.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 888) n° 344
Inventarium über Philipp Jacob Streichenbergers, des Bratwurstmachers und Fraun Mariæ Barbaræ gebohrner Blessigin, beÿde Eheleuthe und Bürgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1787 – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario den 6. Decembris 1786. mit einander errichteten Ehe Contract §° 3° stipulirt haben, daß einem jeden von ihnen sein in die Ehe bringenes Vermögen vor eigen und ohnverändert Vorbehalten seÿn solle
Geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der mittlern langen Straß gelegenen hiehero nicht gehörigen behausung, in fernerem beÿseÿn Herrn Johann Siegfried Neru Hochadelichen Schaffners wie auch E. E. Grosen Raths alten beÿsitzers und burgers alhier der Ehefraun Herrn Vogts und dißorts Beÿstands, Montags den 12. Februarii Anno 1787
Series Rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 133 lb, Sa. Silbers 15 lb, Sa. baarschafft 618 lb, Sa. Lichter Unschlitt und därm 54 lb, Summa summarum 821 lb – haussteuren 50 lb, des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen 871 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 63 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. der goldenen Ring 17 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 108 lb, Summa summarum 193 lb – Schulden 47 lb, Nach solchem Abzug 146 lb, haussteuren 50 lb, der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth 196 lb

Marie Barbe Blessig se remarie en 1799 avec Jean Michel Kæssbohrer, boucher originaire de Schiltigheim
1799 (3 prairial 7), Strasbourg 7 (28), Me Stoeber n° 753 (262)
Eheberedung – erschienen br. Joh. Michael Kässbohrer, lediger Metzger, so großjährigen Alters, weiland bs Jacob Kässbohrer gewesenen Metzgers aus Schiltigheim mit auch weil. Frn Eva geb. Debus erzeugter Sohn als hochzeiter
und brin Maria Barbara Blessig, weil. bs Phil. Jacob Streichenbergers gewes. Metzgers alhier Wittib, beiständl. ihres geliebten bruders br. Joh: Lorentz Bleßig Religion lehrer beÿ der Protestanischen Gemeinde der Prediger Kirch als Braut – Straßburg den 9. Prairial Sieben [unterzeichnet] Johann Michael Käßbohrer hochzeiter, Maria Barbara Streichenbergerin als braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 138 du 19 prai. 7

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 9 428 francs, ceux de la femme à 7 491 francs
1799 (24 therm. 7), Strasbourg 7 (11), Me Stoeber n° 1477
Inventarium über bürgers Johann Michael Käßbohrer Mezgers und burgerin Mariæ Barbaræ geb. Bleßig beede Ehegatten in ihrem den 30. prairial lezthin angetrettenen Ehestand zugebrachte Nahrungen (vermög der) vor mir den 9 prairial lezthin passirten Eheberedung
in einer an der langenstraß N° 25 gelegen und in die Ehefraun Mass gehörigen behausung
Eigenthum an einer behausung, so die Ehefrau in die Ehe gebracht, Nemblichen eine behaußung höflein hoffstatt und Gumpbronnen mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten deren Gebäuden, begriffen, und zugehörden gelegen alhier zu Straßburg an der mittlern langstraß N° 25, einseit neben b. Johann Georg Jund Glaser, 2. s neben henßler Peruquenmacher hinten auff Lemaire Sprachmeister, hier unpræjudicirlich geachet wird vor 10 000 fr, Worüber dermalen sich nichts schiftlich gewiesen
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns vermögen hausrath 352 fr, silbers 76 fr, baarschafft 9000 fr, feldstück & Summa summarum 9428 fr
der Ehefraun vermögen, hausrath 1946 fr, silbers 145 fr, behaußung 10 000 fr, Summa summarum 12 091 fr – Schulden 4600 fr, Nach deren Abzug 7491 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 118 du 3 fruct. 7

Inventaire après décès d’un locataire, Jean Jacques Irrmann
1822 (12.6.), Strasbourg 4 (52), Me Hatt n° 415
Inventaire de la succession de Jean Jacques Irrmann, commis aux expéditions du directoire du consistoire général décédé le 12 avril dernier – à la requête de Marie Madeleine née Hoh, commune en biens suivant contrat de mariage dressé par Stoeber le 17 mai 1814, mère et tutrice légale de Jacques Edouard âgé de 6 ans 10 mois – en présence de Jean Michel Kaesbohrer boucher, grand oncle du mineur subrogé tuteur
dans une maison en cette ville grand rue n° 25
meubles 137 fr, garde robe 106 fr, reprises 3333 fr, total 3577 fr – passif propre 600 fr
communauté mobilier 143 fr, dettes actives 3090 fr, total 3233 fr – passif 4238 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 158 F° 11 du 15.6.

Jean Michel Kæssbohrer meurt en 1825 en délaissant une fille
1825 (28.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), Me Hickel n° 2028
Inventaire de la succession de Jean Michel Kässbohrer, boucher, décédé le 5 décembre dernier – à la requête de 1. Marie Barbe Blessig la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Me Stoeber le 9 prairial 7, 2. Sophie Caroline Kässbohrer, majeure seule et unique héritière de son père

en la demeure grand rue n° 25 appartenant à la De Kässbohrer
mobilier 5041 fr, numéraire 5128 fr, dettes dues par la veuve 4600 fr, créances 52 280 fr, total 67.050 fr, propre garde robe 203, terres à Schiltigheim
Titres et papiers. Par contrat passé à la ci devant Chambre des Contrats le 21 juin 1791 Philippe Jacques Streichenberger et son épouse actuelle la veuve Kässbohrer ont acquis d’André Stahl, maçon, et de Catherine Barbe Greiner une maison sise en cette ville grand rue n° 25 qui par testament reçu Me Greiss le 16 germinal 6 est avenue à la De Kässbohrer & a été par elle apporté en son second mariage, pour 4100 florins ou 8200 livres tournois
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 78-v du 3.1.
vacation du 9.1. (acp 176 F° 126-v du 14.1.

Sophie Caroline Kæssbohrer épouse en 1826 Louis Chrétien Gonthier Schæfer

1826 (12.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), Me Hickel n° 2042
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Louis Chrétien Gonthier Schaefer, docteur en médecine, fils majeur d’Adolphe Michel Schaefer et de Jeanne Christine Wilhelmine Kneif décédés
Sophie Caroline Kässbohrer, fille majeure de feu Jean Michel Kässbohrer, boucher, et de Marie Barbe Blessig
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 126 du 14.1.

Inventaire après décès d’un locataire, le boucher David Hoh
1825 (5.8.), Strasbourg 4 (61), Me Hatt n° 2439
Inventaire de la succession de David Hoh, boucher, décédé le 21 avril dernier – à la requête de Barbe Hoenig la veuve mère et tutrice légale de David Gustave âgé de 4 ans et Frédéric Charles âgé de 1 an – en présence de Michel Fleischmann, boucher, subrogé tuteur des enfants mineurs
dans une maison grand rue n° 25
garde robe 102 fr, mobilier communauté 444 fr – passif 1100 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 93 du 11.8.

Inventaire après décès d’un locataire,, le tailleur d’habits Jean Baptiste Pfeiffer
1839 (24.9.), Strasbourg 14 (108), Me Ritleng n° 9481
Inventaire dans une maison grand rue n° 25 où est décédé le 31 mai dernier Jean Baptiste Pfeiffer, tailleur d’habits – à la requête de Jacobée Schmitt la veuve, 2. Madeleine Louise Pfeiffer épouse de Nicolas Louveaux, employé à l’administration des douanes, 3. Marie Guillaume François Rencker, notaire à la résidence de Strasbourg pour représenter Jean Baptiste Pfeiffer, marchand tailleur à Paris, tous enfants et héritiers du défunt leur père – Contrat de mariage reçu Meyer le 11 décembre 1800
dans une maison grand rue n° 25
Enregistrement de Strasbourg, acp 271 F° 69 du 28.9.


Maison 6, rue Escarpée (1794-1812)

Catherine Barbe Greiner veuve d’André Stahl hypothèque sa maison rue Escarpée au profit du négociant Jean Daniel Richshoffer

1794 (2 floréal 2), Chambre des Contrats, vol. 671 n° 1563
cit. Catherine Barbe Greiner veuve de cit. Jean André Stahl maçon assitée de cit. Jean Haeckel et cit. Johann Stahl maçon son fils (devoir)
à cit. Jean Daniel Richshoffer négociant, 3400 livres
hypothèque, une maison rue dite Gaehgaesslein marquée du N° 5, d’un côté le cit. Jund vitrier, d’autre le cit. Lauth brasseur
enreg. 6 floréal

Catherine Barbe Greiner vend la maison rue Escarpée au maître de langues Joseph Lemaire et à sa femme Marie Marguerite Four

1795 (8 floréal 3), Strasbourg 1 (8), Not. Lacombe n° 8
Catherine Barbe Greiner veuve d’André Stahl maçon et Jacob Stahl maçon son fils
au Cit. Joseph Lemaire Maître de langues a Strasbourg et Marie Madeleine four
La maison qui appartient aux vendeurs en cette ville rue dite Gaehgessel N° 5 aboutissant a droite a la Brasserie du Cit. Lauth, a gauche a la maison du vitrier Jund et du Cit. Streichenberger, derrière lad. brasserie et pardevant lad. rue avec Cour écurie buanderie avec chauderon, appartenances et dépendances – se soumettant les vendeurs a Blanchir les 8 appartements de la maison d’icy la St Jean prochaine
[in margine :] 6 mess. an 3 – Jointes, obligations Stahl pour 30.000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 33 f° 18 du 11 flor. 3

Originaire de Neubois dans la val de Villé, le maître de langue et de calcul Joseph Lemaire qui habite Strasbourg depuis trois ans épouse Marie Madeleine Four originaire de Dieffenbach au val de Villé : contrat de mariage, célébration
1775 (28.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1055) n° 59
Contrat de mariage partageable par moitié – Sr Joseph Lemaire Mre de langue demeurant à Strasbourg, fils majeur de Joseph Lemaire laboureur au Comte ban Baillage de Chatenois et de deffunte Catherine Marger
Dlle Marie Madeleine Four fille mineure de Jean Baptiste Four, Cabaretier de Dieffenbach, et Thérèse Zaepffel de l’avis de M François Antoine Zaepffel Greffier des terres de la noblesse son cousin communauté
(Joint) Verzeichnis der liegende güther so Maria Magdalena Four von ihren eltern zur Ehesteur bekommen (zu Scherwiller)

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 39)
1775. Hodie 15 Maÿ Anni 1775 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Josephus Lemaire ex Krith prope Neükirch oriundus defunctorum Conjugum Josephi Lemaire in vivis civis ibidem et Catharinæ Marcot filius Legitimus, Linguarum et artis arithmetica insctructor, a triennio ultimo ratione domicilÿ Parochianus noster et Maria Magdalena Four ex Dieffenbach oriunda, Joannis Baptistæ Four et Theresiæ Zæpffel conjugum et Civium ibidem filia Legitima ratione juris et Facti in Dieffenbach Parochiana, ambo soluti et diœcesis argentinensis (signé) Joseph Lemaire, Marie Madeleine Four (i 23)

Joseph Lemaire et Marie Madeleine Four vendent la maison à leur voisin Jean Michel Schwartz, brasseur au grenadier

1812 (26.8.), Strasbourg 10 (55), Not. Zimmer n° 3496, 5596
Joseph Lemaire maître de langue et Marie Madeleine Four
à Jean Michel Schwartz brasseur au grenadier
une maison avec cour, puits, buanderie avec chaudron, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Gaehgaessel n° 5, à droite la brasserie de l’acquéreur, a gauche de la maison des Sr Schaefer cordonnier et Kaesbohrer, devant la rue, derrière ladite brasserie – acquis de Catherine Barbe Greiner veuve d’André Stahl maçon et Jacques Stahl son fils maçon par acte passé devant Me Lacombe le 8 floréal 3 – moyennant 14.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 95 du 27.8.

Joseph Lemaire meurt en 1816 en délaissant six enfants, Marie Madeleine Four en 1827 en délaissant cinq enfants
1827 (17.8.), Strasbourg 15 (42), Me Lacombe n° 7904
Liquidation et partage – I. Marie Georges Ignace Lemaire, secrétaire de la mairie de Bischwiller, II. Marie Madeleine Claire Lemaire, majeure, III. Marie Thérèse Sophie Lemaire, majeure, IV. Auguste Heusch, légiste à Strasbourg mandataire de Caroline Emilie Victoire Lemaire, majeure à Paris (François Joseph Marcelin Lemaire, négociant à Paris et Marie Thérèse Louise Lemaire épouse de Jean Marie Palluy ancien magistrat demeurant à Paris ayant renoncé aux succession par déclaration au Greffe de Strasbourg le 21 juin 1827), de la succession tant de Joseph Lemaire, professeur de langues leur père décédé le 4 mai 1816 en laissant ses six enfants dénommés ci dessus et Xavier Lemaire décédé sans postérité le 2 mai 1826 que Marie Salomé Four décédée le 12 avril dernier, déclaration tenant lieu d’inventaire
enfants
meubles 4026 fr, du 3440 fr, totalité de la masse 7466 fr
il existe deux maisons à Strasbourg l’une située dans la rue des Sœurs n° 5, d’un côté le Sr Jung, d’autre la De Lattignant successeur de Didier, donnant dans la rue de la Croix n° 7, acquise suivant acte reçu Stoeber le 1 messidor 3, estimée 12.000 francs
l’autre située dans la rue du Tonnelet Rouge n° 6, d’un côté le Sr Kant, d’autre le Sr Exel – acquise par acte reçu Lacombe le 9 floréal 3, estimée 6000 fr
total de l’actif 25.466 fr, passif 6913 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 46 du 22.8.



Alexandre Ridejoye dit Langlois, maître d’armes, et Françoise Thevignon, veuve du marchand Georges La Coste puis (1722) Anne Marie Hüber – catholiques


Originaire de Vienne d’après le livre de bourgeoisie, Alexandre Ridejoye dit Langlois déclare en 1703 résider à Strasbourg depuis douze ans. Il sollicite en 1696 le droit d’exercer son métier de maître d’armes qu’il obtient effectivement en 1699 en même temps que celui de s’immatriculer à l’université. Il pratique son métier au poêle des Maçons de 1703 à sa mort et il obtient en 1703 le droit d’y débiter du vin.
Il a épousé Françoise Thevignon, veuve du marchand Georges La Coste de Metz, qui meurt en 1721. Il se remarie en 1722 avec Anne Marie Hüber, originaire de Baden-Baden, avec laquelle il devient bourgeois en 1723.
Alexandre Ridejoy dit Langlois meurt en décembre 1728 après avoir institué sa veuve légataire universelle. Anne Marie Huber se remarie en 1730 avec Ferdinand Léopold de Cristian.

Maison en propriété
1723, Vieux-Marché-aux-Vins (III 139, actuel n° 37)

Enfant du premier mariage de Françoise Thevignon

  • Pierre La Coste, sculpteur, épouse (1703) Marie Doyen



Signatures d’Alexandre Ridejoye dit Langlois et de Françoise Thevignon au contrat de mariage de Pierre La Coste (1703, ADBR, cote 6 E 41, 14)
Signature d’Alexandre Ridejoye dit Langlois au contrat de mariage (1722, ADBR, cote 6 E 41, 42)
Signature d’Alexandre Ridejoy Langlois en 1699 au registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)


Les maîtres d’armes Langlois et Jean François Montet dit la Foret sollicitent auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un le droit d’exercer leur métier. L’assemblée les renvoie à la commission compétente.

1696, Conseillers et XXI (1 R 179)
Langlois Maitre des armes, Jean François Montet dit la Foret. 138.
(p. 138) Montags den 10. 7.bris 1696. G. ersch. nê Sr l’anglois maitre des armes producirt dieße unterth. requete
Kl. n. Jean François Montet dit la Foret auch Fechtmeister producirt dieße Unterth. requete mit beÿl. 1. 2. 3 et 4. pcto permission ihre Kunst exerciren Zu dörffen.
Erk. den imploranten bedacht angezeigt und das geschäfft an die V. O. Herren gewießen.

Alexandre Ridejoye dit Langlois et sa femme Françoise Thevignon mettent leur beau-fils et fils respectif Pierre La Coste en apprentissage chez le sculpteur François Francin

1698 (19. Xbre), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 11)
Apprentissage – Allexandre Ritjoie dit Langlois M° en fait d’arme et Françoise de vignon son Epouze
a recognu que pour faire le profit de Pierre La coste fils de lad. Vignon et de son p.er Mary Ils Lont cejourdhui mis en apprentissage de son consentement en la boutique et maison du Sr François Francin M° Sculteur en bois pour apprendre pendant quatre ans que doit durer Led. apprentissage a compter de ce jour et a finir au bout dsd. quatre années Led. Mestier de sculteur

Alexandre Ridejoye dit Langlois sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un le droit d’exercer son métier et de s’inscrire à l’université. Comme le pétitionnaire a donné suffisamment de preuves de sa compétence au commandant de la Citadelle et que le Magistrat accueille volontiers les maîtres d’armes du moment qu’ils ne sont pas trop nombreux, le préteur royal émet un avis favorable que ratifient les Conseillers et les Vingt-et-Un. Il s’inscrit au registre matricule de l’Université à la section des enseignants (Matricula didascalorum atque servorum in universtitate argentinensi, AMS, cote 1 AST 443, voir signature plus haut)

1699, Conseillers et XXI (1 R 182)
Alexandre Ridejoy dit l’Anglois vmb permission in der fechtkunst Zu informiren. 85.
(p. 85) Sambstags den 25.ten Aprilis 1699. – G. Ersch. Alexandre Ridejoy dit l’Anglois der Fechtmeister prod. frantzösische requeste bittet Innhalts gehet dahin, daß Er erlaubnus haben möge seine Kunst allhier Zu exerciren, vnd beÿ der Universität immatriculirt werden möchte.
Herr Syndicus meldet es werde der Implorant sowohl von Mons. F*fredy dem Commendanten in der Citadelle als auch von den gethanen proben dadurch Er seine Kunst Verfahrenheit genugsam erwiesen recommendirt, deßwegen Er dann darvor hielte, daß demselben in seinem begehren Zu willfahren sein werden und solches umb so mehr, weilen Mhh. intention jederzeit dahin gegangen, daß dergleichen erfahrene Meister alhier gelitten werden solten, wann nur die anzahl derselben nicht gar Zu groß würde, Er vermeine aber, es were anjetzo nicht mehr alß Ein Fechtmeister allhier, welcher die permission hette seine Kunst Zu treiben.
Erk. Würd Imploranten in seinem begehren willfahrt vnd soll sich derselbe beÿ allhiesiger Universität immatriculiren laßen.
H. XV. Reichshoffer vnd H. Leitersperger.

La tribu des Maçons loue une partie de son poêle au maître d’armes Langlois en décembre 1702 pour trois ans. Le bail est prorogé à plusieurs reprises, la dernière fois en avril 1719 pour neuf ans

Alexandre Langlois, manant et maître d’armes, demande le 20 janvier 1703 aux Quinze l’autorisation de servir du vin au poêle des Maçons. L’affaire est renvoyée aux préposés en chef de l’accise qui rapporent le 26 janvier que le pétitionnaire est inscrit depuis douze ans à l’université, qu’il a loué le poêle des Maçons et qu’il souhaite pouvoir servir du vin à ses clients et à l’autres personnes. Comme Daniel Meyer et Jean Georges Brey y ont déjà servi du vin contre 9 sols la mesure, que la tribu a essuyé un grand malheur quelques années auparavant, que le pétitionnaire ne souhaite pas loger d’hôtes et qu’il a bonne réputation, ils proposent d’accorder à Langlois l’autorisation aux mêmes conditions qu ses prédécesseurs. La proposition est ratifiée

1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
Alexandre L’Anglois der Fechtmeister pt° weinschanckh auff der Maurer Stub
(f° 3-v) Sambstags den 20.ten Januarÿ 1703. G. nôe Alexandre L’Anglois des Schirmers vnd Fechtmeisters alhie, der bittet unterth. ihme den weinschanckh auff der Maurer Stub gn. zu willfahrten. Erk. an die Oberen Vngelthh. gewießen.

(f° 15-v) Freÿtags den 26. Januarÿ 1703 – Iidem [Obere Ungelts Herren] Laßen per herrn Friden Proponiren, es habe Alexandre L’Anglois der Fechtmeister umb den weinschanck auff der Maurer Stub angehalten und auff beschehene fernere anhörung beditten, daß Er beÿ der Universität immatriculirt und schon 12. jahr alhie wohnhaft seÿe, er habe die Maurer Stub gelehnt und wolle wann ein Escolier Zu ihm Komme und auch anderen Leüthen einen trunckh geben. Man habe sich nun gleich errinnert daß schon mehrmahlen wein alda außgeschenckt worden, als von Daniel Meÿel vnd Hans Georg Breÿen, welche vom ohmen 9 ß ungelt bezahlt haben, (2) daß dieße Zunfft vor einigen jahren ein großen Unglück gehabt, (3) der Implorant keinen vollkommenen würth abgebe, und niemand logire und Weilen derselbe (4) ein gutes Zeügnus habe, so stünde Zu Mghherren, Ob sie demselben auff gleichen fuß wie obigen Meÿel und Breÿen tractiren, vndt demeselben den weinschanck willfahren wollen. Erk. Bedacht beliebt.

(f° 168) Sambstags den 23. Junÿ 1703. G. nôe Alex. L’Anglois des Fechtmeisters vnd Schirmers alhie, der berichtet, daß er auff erhaltenen Weinschanckh biß dato vom Ohmen 12 ß ungelt bezahlt habe, weilen er aber dabeÿ nicht bestehen könne, in dem er nur einigen officiers wein gebe, als bittet unterth. ihme solchs Ungelt auff 9 ß gn. Zu moderiren. Erk. an die Oberen Vngeltshh. gewießen.

1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
Alexandre Riedejoye dit l’Anglois fechtmeister
(f° 267) Sambstags den 1. Decembris 1708. – Kun. noîe Alexandre Riedejoye dit l’Anglois deß fechtmeisters auff der Maurer Zunfftstub prod. vnderth. Memoriale vnd bitten. Erk. vor die Ober Vngelts herren gewießen

Alexandre Langlois demande aux Quinze le droit de servir du vin au poêle des Maçons. Il déclare qu’il habite Strasbourg depuis douze ans, qu’il est immatriculé à l’Université et qu’il souhaite pouvoir servir du vin à ses clients. La commission constate que Daniel Meyel et Georges Brey ont déjà joui de ce droit contre paiement de 9 sols la mesure de vin, que le poêle a subi des dégâts quelques années auparavant, que le pétitionnaire a bonne réputation et ne souhaite pas loger d’hôtes. Les Quinze donnent leur autorisation le 26 janvier. Alexandre Langlois qui paie 12 sols la mesure de vin demande le 23 juin une réduction à 9 sols. Les Quinze le renvoient aux préposés généraux de l’accise.

1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
Alexandre L’Anglois der Fechtmeister pt° weinschanckh auff der Maurer Stub
(f° 3-v) Sambstags den 20.ten Januarÿ 1703. G. nôe Alexandre L’Anglois des Schirmers vnd Fechtmeisters alhie, der bittet unterth. ihme den weinschanckh auff der Maurer Stub gn. zu willfahrten. Erk. an die Oberen Vngelthh. gewießen.

(f° 15-v) Freÿtags den 26. Januarÿ 1703 – Iidem [Obere Ungelts Herren] Laßen per herrn Friden Proponiren, es habe Alexandre L’Anglois der Fechtmeister umb den weinschanck auff der Maurer Stub angehalten und auff beschehene fernere anhörung beditten, daß Er beÿ der Universität immatriculirt und schon 12. jahr alhie wohnhaft seÿe, er habe die Maurer Stub gelehnt und wolle wann ein Escolier Zu ihm Komme und auch anderen Leüthen einen trunckh geben. Man habe sich nun gleich errinnert daß schon mehrmahlen wein alda außgeschenckt worden, als von Daniel Meÿel vnd Hans Georg Breÿen, welche vom ohmen 9 ß ungelt bezahlt haben, (2) daß dieße Zunfft vor einigen jahren ein großen Unglück gehabt, (3) der Implorant keinen vollkommenen würth abgebe, und niemand logire und Weilen derselbe (4) ein gutes Zeügnus habe, so stünde Zu Mghherren, Ob sie demselben auff gleichen fuß wie obigen Meÿel und Breÿen tractiren, vndt demeselben den weinschanck willfahren wollen. Erk. Bedacht beliebt.

(f° 168) Sambstags den 23. Junÿ 1703. G. nôe Alex. L’Anglois des Fechtmeisters vnd Schirmers alhie, der berichtet, daß er auff erhaltenen Weinschanckh biß dato vom Ohmen 12 ß ungelt bezahlt habe, weilen er aber dabeÿ nicht bestehen könne, in dem er nur einigen officiers wein gebe, als bittet unterth. ihme solchs Ungelt auff 9 ß gn. Zu moderiren. Erk. an die Oberen Vngeltshh. gewießen.

Fils du marchand Georges La Coste de Metz et de Françoise Thevignon remariée au maître d’armes Alexandre Ridejoye dit Langlois, le sculpteur Pierre La Coste épouse en 1703 Marie Doyen, fille de libraire

1703 (18 7.bre), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 14)
Contrat de mariage 18 7.bre 1703 – furent presens Pierre La coste sculteur jeune Garçon fils de deffunt Georges la coste en son viuant marchand a la ville de Metz et de Françoise theuignon sa veufue a present espouze du Sr alexandre ritjoye dit Langlois maistre en fait d’armes en cette ville de Strasbourg assité dud. Sr son beau père Et de sad° mere d’une part
Et Dlle Marie doyen fille du Sr Nicolas doyen marchand libreraire en cette d° ville et de nicolle romain sa femme ses pere et mere assistée de sesd. pere et mere pour elle et en son nom d’autre part (signé) pierre La Coste, marie doyen, langlois, f theuignon
(Joint) Mémoire des meubles apportés par la future épouse

Maître d’armes à la tribu des Maçons, Alexandre Ridejoye dit Langlois présente une requête aux Quinze qui le renvoient aux préposés généraux de l’accise.

1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
Alexandre Riedejoye dit l’Anglois fechtmeister
(f° 267) Sambstags den 1. Decembris 1708. – Kun. noîe Alexandre Riedejoye dit l’Anglois deß fechtmeisters auff der Maurer Zunfftstub prod. vnderth. Memoriale vnd bitten. Erk. vor die Ober Vngelts herren gewießen.

Françoise Thevignon (Divinot) meurt le 10 janvier 1721. Sont témoins son mari et son fils Pierre La Coste

Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 56)
1721. die 10 Januarii Mortua omnibus sacramentis rité munitâ est Francisca diviniot uxor legitima Dni Alexandri Langlois exercitorum Magistri universitatis argentinensis commorantis in hac parochia a die 12 ejusdem mensis et anni sepulta est in coemeterio parochiæ nostræ ordinario præsentibis testibus sponsi defunctæ (…) et petro la coste filio defunctæ (i 34)

Alexandre Ridejoy dit Langlois épouse Anne Marie Hüber originaire de Baden-Baden : contrat de mariage, célébration. L’épouse fait une donation à sa nièce Marie Madeleine Carré fille de Pierre Carré et de Catherine Hüber

1722 (17.8.), Me Robert (6 E 41, 42)
(Contrat de mariage) Alexandre de Ridejoye dit langlois maître en fait darmes en cette ville veuf demeurant rue des juifs parroisse St Laurent
Anne Marie hinsrine fille majeure demeurant en cette ville au poile des Pelletiers parroisse St Pierre le Vieux fille de défunt adam hins boucher au bourg de Baden et de Marie Madeleine Blanc
en présence du Sr Pierre Carée beau frère de la future épouse (…) donne a Marie Madeleine Carré sa niece fille dudit Pierre Carré et Catherine hins
Etat des meubles appartenant a Marie Anne hiberine, 1200 livres

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 88)
Hodie 18 Mensis Augusti Anno 1722 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dominus Alexander Ridejoix dictus dominus L’Anglois gladiatorum Magister et Maria Anna Hÿberin oriunda Bada Badena ex altera parte (signé) alexandre ridejoye, signum sponsæ x (i 50)

Le maître d’armes Langlois demande à la tribu l’autorisation de partager son bail avec un traiteur pour que le loyer lui revienne moins cher. Les échevins demandent à connaître la personne dont il s’agit

1722 (7.1.), Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 40) den 7. Januarÿ 1722 – Ihro Gnaden der Herr Oberherr proponirte ferner, was maßen Sr Langlois der Fechtmeister beÿ Ihme dießer tagen ansuchung gethan, ob er nicht, in ansehung ihme der Zinß Zu schwehr fall, einen Traiteur Zu sich wohnen dörffen der Ihme daran Zahlen helffe, wolle die Lehnung ein als andererweeg außhalten.
Erkandt, solle sich Zuvor, wo dießer Trateur eigentlich seÿe, erkundiget, vnd als dann ferner darüber deliberit werden.

Alexandre Ridejoie met fin à son bail au poêle des Maçons en 1723

Originaire de Vienne, le maître d’armes Alexandre Ridejoy (Bithehoit) et sa femme Anne Marie Huber originaire de Baden-Baden deviennent bourgeois en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois

1723, 3° Livre de bourgeoisie p. 1332
Alexander Bithehoit der fecht meister auß wien geb. und seine ehefr. Anna Maria Huberin von Marggraff baden erhalten das burger recht umb die tertz des neuen burger schillings, wollen beÿ E E Zunfft der freÿburger dienen. Jur. et prom d. 23. Jan. 1723.

Alexandre Ridejoy dit Langlois meurt en décembre 1728 après avoir institué sa veuve légataire universelle. Les experts estiment la maison 700 livres. L’actif de la succession s’élève à 778 livres, le passif à 14 livres.

1729 (7.3.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 3) n° 40
Inventarium über Weÿl. deß Ehren: und Großachtbahren Hn Alexander Ritchoit dit L’Anglois geweßenen Fechtmeisters undt burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1729. – nach seinem den 8. deß Monats Decembris Zurückgelegten 1728.ten Jahrs genommenen tödlichen hintritt, hie Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf geschehenes dienst freundliches ansuchen erforderen und begehren der Viel Ehr und tugendreichen frawen Anna Maria Ritchoit gebohrner Hieberin, der hinderlaßenen wittib alß welcher in Krafft deß hernach copialiter inserirten Indulti Testandi und darauff volgenden Testamenti nuncupativi, die gesambte Verlaßenschafft deductis deducendis eÿgenthümblichen gehörig und zu zuschreiben ist, (…) die Hinterbliebene Wittib, beÿständlich deß Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Daniel Arnold, Glaßers und burgers alhier – So beschehen Straßburg, Monntags den 7. deß Monats Martÿ Anno 1729.

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Alten Weinmarckt gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen dahero infra fol° (-) beschriebener behaußung befunden alß volget
Ahne Holtz undt Schrein werckh, In dem Saahl, In dem Kl: vnd: Stübel
(f° 6) Eÿgenthumb ahne einer Behaußung. Ein vord. und Hind. hauß sambt allen deßen weith. Rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten, so gelegen allhier ahne dem Alten wein Marckt einseith neben denen Schönherrischen Erben, 2. s. neben Schäffelhöltzischen Erben, Vornen auff dem Alten Weinmarckt, hinden aber den Rooßen garthen stoßend, Welche behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe deß Münsters, Zimmer: und Mauer Hoffs vermög eines Zu mein deß Notarÿ Concept gelieffert: den 9.ten deß Monaths Martÿ hus. datirten Papÿrenen Abschatzung scheins æstimirt und angeschlagen worden für und umb 1400 Gulden, Macht hiehero in Außwurff 700. Über dießer behaußung ist vorhanden, ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff auß allhießiger C. Contract stuben gefertiget, und mit deroßelben Kleineren Secret Insigel verwahret de dato 1.ten Februarÿ 1723. so beÿ dießer Inventur mit Litt. A: marquiret word.
Norma hujus inventarÿ. Bericht Ahne statt der Eheberedung. Es ist Zwar Zur Zeit beeder geweßener nun aber durch den Zeitlichen Tod zertrennter Eheleut den 17.ten Aug. 1722. coram Hn Robert, dem geweßenen königlichen Notario allhier eine Eheberedung auffgercihtet worden, dahero solche Hießigem Stylo nach, dem Inventario Zu inseriren wären Weilen aber Vermittelst deß hernach copialiter eingetragenen Indulti Testandi undt darauff Volgenden Testamenti nuncupativi Reciproci §° drittens und Letztens, die hinterlaßen fraw Wittib die gesambte Verlaßenschafft Jedoch deductis deducendis nicht nur allein eÿgenthümblichen zu prætendiren hat, sondern auch nach Inhalt erst angezogenen Paragraphi Tertÿ Zwischen dem seelig. Verstorbenen H. und der hinderlaßenen frau Wittib besagte dero Eheberedung, außer deß 2.te darinn enthaltenen dieße Verlaßenschafft aber nicht sondern ermeldter Art. annoch gültig seÿn solten der fraw Wittib Verlaßenschafft mit der Zeitangehet, gäntzlichen cassirt und gegen einander auffgehoben wordten, alß ist beÿ so Gestalt der Sachen, die Eheberedung dißorts einzutragen Vor unnöthig erachtet, sondern ahne statt derer gegenwärtiger Bericht erstattet worden.
Copia Indulti Testandi (…) – Copia Testamenti nuncupativi Reciproci, im Jahr 1727 (…) auff Montag den 7. Monatstag Aprilis Nachmittag Zwischen ein und Zweÿ Uhr allhier (…) zu sich in Ihre auffm Alten Weinmarckt allhier gelegene Wohn behaußung erforderen und kommen laßen herr Alexander Ritschoye dit L’Anglois der burger und Fechtmeister allhier und mit Ihme die Viel Ehr und tugendsamen Fraw Maria Anna gebohrne Hyberin sein eheliche Haußfrau (…) in der untern Stuben deren Fenster auff die Gaß außsehen gesund gestand und stehenden Leibs – T. Georg Philipp Rith, Notarius
Sa. haußraths 67, Sa. Wein und vaß 11, Sa. Eÿgenthumbs ane einer Behaußung 700, Summa summarum 778 lb – Schulden 14, Nach deren Abzug 681 lb
– Abschatzung dem: 9. Martÿ 1729. Auff begehren weiland deß Ehrenhafften und Vor achtbahren herrn allexander Richau geweßenen fëcht Meister sell: hinter laßene fraw wittib ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg auff dem alten Wein Marck gelegen, einseÿts Neben der frauen fëßlerin, anderseÿts Neben Daniel Mennel Metzger, hinten auff deß thomma loch stoßent, welche behaußung Stuben Chammern Chugen hauß Ehren, Eine mit hert und waßerstein, ein underschlag und gewölbter Këller, sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preÿß Nach angeschlagen wierd Vor vnd Umb Ein Tausend und Vier Hunterd Gulten Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs


Ferdinand Léopold de Cristian, capitaine, veuf d’Anne Morel et (1730) Marie Anne Huber – catholiques

Veuf d’Anne Morel de Dole, le capitaine Ferdinand Léopold de Cristian épouse en 1730 Anne Marie Hüber veuve du maître d’armes Alexandre Ridejoye dit Langlois. Tous deux meurent à quelques mois d’intervalle en 1753. La veuve a institué pour héritière sa petite-nièce Marie Geneviève Carré.

Enfant d’Anne Morel

  • Jeanne de Christian, sans domicile connu en 1753


Signature au bas du contrat de mariage (1730, ADBR cote 6 E 41, 949)

Anne Marie Hüber se remarie avec le capitaine Ferdinand Léopold de Cristian, veuf d’Anne Morel de Dole : contrat de mariage, célébration

1730 (2.8.), Me Rith (6 E 41, 949)
Contrat de mariage – furent presents Messire Noble Ferdinand Leopold de Cristiane Capitaine au regiment de piemond retiré à la Suite de cette place en la même qualité, fils de Messire Noble Jean Mathieu de Cristiane Lieutenant Colonel du Regiment de Reingraff veuf de deffunte dlle Anne Morelle de Dole en Comté de Bourgogne sa première femme pour luy en en son nom d’une part
et Damle Marie Anne Hybere veuve de feu Sieur Alexander Ritschoye dit Langlois vivant Maistre en faite d’armes de Mrs les cadets de la Citadelle de cette dite ville de Strasbourg d’autre part – le premier jour du Mois d’aoust en l’année 1730

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 29)
Hodie 7. die augusti Anni 1730 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Dnus Ferdinandus Leopoldus de christian ante hac centurio legionis pedestris de piedmon, viduus Mariæ Annæ vian de champy et domicelle Anna Maria Huberin vidua alexandri Rittschue dicti L’angois vommorans in parochia ad Stm petrum juniorem (signé) cristian,+ nota sponsæ (i 31)

Léopold Ferdinand de Christian meurt en 1753 en délaissant pour héritière sa fille issue de son premier mariage, dont le domicile est inconnu. Les experts estiment la maison 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 455 livres, le passif à 179 livres.

1753 (8.1.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 377), non signé ni numéroté
Inventarium über Weÿland Herrn Leopold Ferdinand de Christian geweßenen Capitaine Reformé derer Königlichen Milice im untern Elsaß nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1753. – als derselbe Dienstags den 26.ten Decembris in des Verwichenen 1752.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solchem seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehrenvest, Wohlvorgeacht und Weißen Herrn Johann Nicolaj Schloßers des Perruquenmachers und E. E. Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten beÿsitzers als aus Ehrengedachten Kleinen Raths Mittel hierzu in specie abgeordneten Herrn Deputati Vor und im Nahmen Jungfrauen Jeanne de Christiane des seelig Verstorbenen in Erster Ehe, mit auch Weÿland Frauen Anna gebohrner Morelle seiner geweßten Ehegattin ebenmäßig seeligen ehelich erziehlter Tochter und ab intestato Verlaßener universal Erbin, Von deren mann aber ob sie annoch lebend oder Tod seÿe schon geraumer Zeit Keine Nachricht erhalten ersucht und inventirt, durch die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Mariam Annam de Christian gebohrne Hÿberin die Hinterbliebene Frau Wittib mit assistentz des hoch Edel gebornen Fürsichtig und hochweißen herrn Frantz Matthiä Zäpffels, des beständigen geheimen Regiments der Herren Ein und Zwantzig hochansehnlichen beÿsitzers, deroselben erbettenen hochgeehrten beÿstands – So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 5.ten und Montag den 8.ten Januarÿ Anno 1753.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Wein Marck gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden Worden Wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung (W.) Eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarck einseit neben Philipp Jacob Gergen dem Kieffer, anderseit neben Lorentz Leÿtel dem Kupfferschmid, hinden auf dem Rosengarthen stoßend und einen außgang dahien habend, so gegen männiglichen freÿ ledig eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 8.ten Januarÿ 1753. angeschlagen pro 900. Darüber besagt ein teutsches pergam. Kauffbrieff in Allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret de dato 1.ten Februarÿ Anno 1723. Worauf a tergo angemerckt, daß die weÿland Daniel Winters des Metzgers Kindern in Capital schuldig geweßene 300. lb. d den 21.ten Aprilis 1735. und die herren Stall meister Roßenzweig in haubtguth schuldig geweßene 750. lb. den 26.ten Julÿ 1736. abgelößt Worden, mit altem Lit: A. signirt u. dißmahlen nach beschehener besichtigung Wieder dabeÿ gelaßen.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnverändert Guths. Estl. Vermög eines Von der hinterbliebeneen Wittib producirten Etat (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Der Wittib Vermögenn Sa. haußraths 63, Sa. Silber geschirrs 23, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 900, Summa summarum 898 lb – Schulden 894 lb, Detrahendo verbleibt 95 lb
Dießemnach Wird auch der Erbin ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 26 lb
Endlichen Wird nun auch das Gemein Verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 10, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 548, Sa. Schulden 894, Summa summarum 1455 lb – Schulden 179 lb, Nach deren Abzug 1276 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ Vero pretio 1398 lb
Copia der Eheberedung – furent presents Messire Noble Ferdinand Leopold de Cristiane Capitaine au regiment de piemond retiré à la Suite de cette place en la même qualité, fils de Messire Noble Jean Mathieu de Cristiane Lieutenant Colonel du Regiment de Reingraff veuf de deffunte dlle Anne Morelle de Dole en Comté de Bourgogne sa première femme pour luy en en son nom d’une part et Damle Marie Anne Hybere veuve de feu Sieur Alexander Ritschoye dit Langlois vivant Maistre en faite d’armes de Mrs les cadets de la Citadelle de cette dite ville de Strasbourg d’autre part – le premier jour du Mois d’aoust en l’année 1730 – Rith. Not.
– Abschatzung Vom 8.ten Januarÿ 1753. Auff begehren Weÿland Herrn Ferdinand Leopold Christian geweßenen Capitain unter dem unter Elsaßischen Regiment seel. Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem Alten Weinmarck einseit neben herrn XXI.r Zäpffel anderseit neben Meister Leÿdel dem Kupfferschmid und hinten auff den Roßengarten stoßend gelegen, neben dem Eingang seind Zweÿ stuben und eine Kuchen, In dem Ersten stock ist eine Stube stub Kammer eine andere Kammer Kuchen und haußöhren, In dem Zweÿten stock ist eine Stube, Zweÿ Kammeren undt ein Haußöhren Worinnen der Herd und Waßerstein, der dritte stock ist dem zweÿten gleich, darüber ist der Tachstuhl so mit hohl und breit Ziegeln belegt hat auch einen gewölbten Keller, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Ein Taußend Acht hindert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Marie Anne Hüber meurt deux mois plus tard après après avoir institué pour héritière Marie Geneviève Carré, fille de sa nièce. L’actif de la succession s’élève à 1 053 livres, le passif à 832 livres. Dans une supplique jointe à l’inventaire, Léopold Ferdinand de Christian sollicite que sa fille soit admise à l’école de Saint-Cyr

1753 (23.2.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 377), non signé ni numéroté
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Annæ De Christiane gebohrner Hÿberin, auch Weÿland Herrn Leopold Ferdinand de Christian, geweßenen Capitaine Reformé derer Königlichen Milices im Untern Elsaß nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1753. – nach deme dieselbe dienstags den 13.ten dießes Monaths Februarÿ aus dießer Welt seelig abgeschieden, nach solch Ihrem tödlichen hientritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft gleichbalden nach Ihrem absterben und Zwar nemblichen tag Von Seithen E. E. Kleinen Raths ordnungsmäßig secretirt und heut dato ad Effectum Inventationis reserirt, deme nach auf ansuchen und begehren Frauen Genovevæ Carré, gebohrne Carré, Herrn Sebastian Carré, Capitaine à la Suite du Regiment de Baviere, Frauen Eheliebstin, der seelig verstorbenen per Testamentum verlaßener Universal Erbin mit assistentz S. T. herrn Frantz Mathiä Zäpffels des beständigen geheimen Regiments der herren Ein und Zwantzig hochansehnlichen beÿsitzers Ihres erbettenen herrn beÿstands (…) inventirt und aus dem über gedachten herrn De Christian Verlaßenschafft allererst den 5. et 8. Januarÿ hujus Anni errichteten Inventario revidirt – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein S. T. Herrn Johann Michael Böhm Medicinæ hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici, auch E. E.Kleinen Raths Jetzig. wohlverdienten beÿsitzersn als aus Ehrengedachten Kleinen Raths Mittel hierzu in specie abgeordneten Herrn deputati auf freÿtag den 23.ten Februarÿ Anno 1753.

Sa. haußraths 68 lb, Sa. Silbergeschirrs 14, Goldenen Ring nihil,Sa. baarschafft 71
Eigenthumb ane einer behaußung. So der defunctæ Eigenthümlich Verlaßenschafft gehörig. Vermög Vielangezogenen Inventarÿ fol. 31. fac. 2.da er sequentibus bestehet selbige in einer behaußung und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarck, einseit neben Philipp Jacob Gergen dem Kieffer, anderseit neben Lorentz Leÿtel dem Kupfferschmid, hinden auf dem Roßengarthen stoßend und einen außgang dahien habend, so gegen männiglichen freÿ ledig eigen und durch der Statt Straßburg herrn Lohner und geschwohrene Werckmeistere nach besag Abschatzungs Zeduls Vom 8.ten Januarÿ 1753. fol. 32. fac. 2.da angeschlagen pro 900. Darüber besagt der in offt besagtem Inventario allegirte Kauffbrieff Vom 1.ten Februarÿ 1723. sub Lit: A.
Summa summarum 1053 lb – Schulden 832 lb, Detrahendo 221 lb
Hausrath So die abgeleibte Frau seelig in genuß gehabt 32 lb, Silber 1, baarschafft 142, Wÿdembs Ergäntzung (821, Abgang 85, detrahendo) 735, Summa summarum 911 lb, Schulden 43, Nach deren Abzug 867 lb
Copia der Abgelebten Frauen Seeligen Vor Herrn Humbourg königlichen Notario und gezeugen auffgerichteten Testamenti nuncupativi – fut présente Damle Anne Marie Huberin veuve en premières noces du Sr Alexandre Ritterchaud Maitre en fait d’armes et a present epouse du Sr Ferdinand Leopold Christian Capitaine à la Suite de la place de cette ville y demeurante Rue du Vieux Marché aux vins Paroisse St Pierre Le jeune, laquele venue en L’etude dud. Notaire (…) Fait Lu et passé aud. Strasbourg le 26 juillet 1751
(Joint) A son Altesse Monseigneur le Prince de Vaudemont. Les bontés que vous aues eu autrefois pour feu le Sr Cristiane Major au regt. de Ringraue qui se jetta dans la Citadelle de Besançon avec ses Hommes qu’il auoit l’honneur de commander, et en celuy des services sous les ordres de Votre Altesse pendant le siege de cette place ou jl fit des actions distinguées qui vous engagenrent Monseign. a luy procurer une gratificatiion du Roy d’Espagne, lequel a ensuite esté tué a la deroute de Treue ou jl perdit tout son Equipage, font prendre la liberté à son fils Capitaine qui vient d’estre reformé a la suite du regt. de Laonnois apres 23. ans de Service, dont Neuf auec Commission de Cap.ne et auoit esté Estropié du bras gauche d’un coup de feu qu’il a receu au Siege de Cazal, et suplie tres Humblement Votre Altesse de vouloir a la memoire de son pere, luy accorder Monseigeur l’honneur de votre puissante protection pour faire entrer aux demoiselles de St Cir Jeanne Christiane sa fille agée de six ans n’estant pas en estat de luy faire donner une Education conuenable a sa naissance, par ce qu’il est tres mal partagé des biens de la fortune ayant consomme le peu qu’il en auoit pendt. ses services, sa mere ayant esté deshéritée de ses pere et mere a cause du mariage qu’il auoit contracté malgré eux auec le pere du supt.

Accord passé entre le représentant de Jeanne de Christian et Geneviève Carré

1753 (13.5.), E 5785 (b)
Auß Liefferung über Weÿl. herrn Leopold Ferdinand de Christiane geweßenen Capitaine Reformé derer Königlichen Milices im Untern Elsaß seel. Verlassenschafft
Zuwißen seÿe hiermit demnach auf das dienstags d. 26. Decembris des verwichenen 1752.sten Jahrs beschehenen tödlichen hienscheiden Weÿl. herrn Leopold Ferdinand de Christiane – in praesentia Frauen Maria Anna De Christiane geb. hÿberin der hinterbliebenen Frau Wittib und S.T. H. Frantz Matthiä Zäpffels des beständigen geheimen Regiments der herren Ein und Zwantzig hochansehligen beÿsitzers Ihres beÿstandts, Herrn Johann Nicolai Schloßers des Perucquenmachers E. E. Kleinen Raths beÿsitzers als im Nahmen der abweßenden Erben
S.T. herr Fraciscus Cetti J.V.Ltus und hiesiger Löbl. Cancelleÿ Verwanther von Einem großen Rath vor und im Nahmen Jungfrauen Jeanne de Christiane des seel. verstorbenen in Erster Ehe mit auch weÿl. Frauen Anna geb. Morelle seiner geweßenen Ehegattin tochter und ab intestato verlaßenen Universal erbin von deren mann aber ob sie annoch im Leben oder Todt seÿe schon geraumer zeit keine nachricht erhalten oder da dieselbe nicht mehr im Leben wäre aber eines oder mehrere erziehlte Kinder hinterlassen hätte
So dann der auch verstorbenen wittib und usufructuaria per Testamentum nachgelaßene Universal Erbin Fr. Genoveva Carré geb. Carré herrn Sebastian Carré Capitaine à la Suite du Régiment de baviere Fr. Eheliebste mit assistentz herrn Jacques Cousin Perucquenmachers Ihres geschwornen Curatoris
in der ane dem alten Weinmarckt liegenden Wohnbehausung
der Erbin ohnveränderte Nahrung, hausrath 26 lb, ergäntzung 1 lb, in natura vorhandene Posten 51 lb, summa 62 lb
Theilbare Verlassenschafft, hausrath 8 ß, versteigert 13 lb, silbers 1 lb, baarschafft 548 lb, schulden 894 lb, summa 1458 lb, abzuziehen 199 lb, Detrahendo 1258 lb
der Wittib laut Eheberedung

Fille de Catherine Hüber et de Pierre Carré, l’héritière Geneviève Carré épouse en 1744 le capitaine Sébastien Carré, originaire de Chinon en Touraine : promesse de mariage, contrat de mariage et célébration

1744 (11.4.), Me Laquiante (6 E 41, 995)
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Monsieur Sébastien Carré Capitaine au Régiment de royal Bavierre infanterie allemand, fils de feu Sébastien gilles Carré, marchand bourgeois a Tours en Touraine et anc. cons. a La jurisdiction consulaire dud. lieu, et de defunte Marie Vallet
Dlle Catherine Huber veuve de deffunt Pierre Carré pour dlle genevieve Carré sa fille (promettent de se prendre devant l’église catholique)

Me Laquiante (6 E 41, 995) le 23. 7.bre 1743 promesse de mariage – Mons. Sébastien Carré premier lieutenant des grenadiers du Régiment royal d’infanterie allemande de Bavierre
dlle Marie genevieve Carré fille mineure de deffunt Pierre bourgeois de cette ville et Catherine hubert veuve en secondes noces du Sr Capitaine huissier sergent royal a la résidence de Strasbourg assitée d’Anne Marie Hubert espouse de Mons. Leopold Ferdinand de Christiani capitaine grenadier au Bataillon de la milice de Basse Alsace sa tante maternelle

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. 171)
Hodie 13 mensis aprilis anni 1744 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ coniuncti fuerunt præclarus dominus Sebastianus Carée chinonis in turoniæ diœcesis turonensis oriundus Capitaneus legionis pedestris regiæ bavaris in actu in præsidiis lauterburg diœcesis spirensis, et pudica genoveffa Carée filia legitima defuncti petri Carée et catharinæ hiberin (signé) Carré, Mari genevieue Carré (i 92)



Robertsau


1697, Conseillers et XXI (1 R 180)
Suite à la mort de Jean Gaspard Werbelo qui était maître d’école et secrétaire de la communauté de la Robertsau, le prévôt extra-muros de la Robertsau Weinemmer a ouvert un registre de candidature et propose de nommer un catholique. Le préteur royal confirme que la charge doit suivre l’alternative. Le cordonnier nommé temporairement est destitué pour incompétence. Jean Adam Kolb est nommé secrétaire de la communauté de la Robertsau et maître d’école catholique, Jean Gaspard Strintz maître d’école luthérien le 31 août 1697.
Johann Adam Kolb würd Gerichts schreiber vnd Catholischer Schuhl Meister in der Ruprechts Au. 144.
Johann Caspar Strintz würd Lutherischer Schuhl Meister in der Ruprechtsau. 144.

(p. 143) Sambstagß den 31. Augusti 1697. Herr Amr. Weinemmer als Landherr in der Ruprechts Au berichtet, daß als der Letztere Schul Meister in gedachter Ruprechts Au hannß Caspar Werbelo mit tod abgangen, währe dardurch auch die Gerichtschreibereÿ daselbst Vaccant Vnd Ledig word., Worauff beÿ Mghh. eine Rubric Zu Machen Erkannt, welches dann auch geschehen währe, Und hätten sich Zu dießem Ende Verschiedene Persohnen auch eingeschrieb. die Wohl Wurde beÿ Mghh. beruhen, Vnd Vermeine Er daß solche ahne einem Catholischen seÿn werde.
Herr Prætor. Auß dem XXI Protocollo hätte Mann Letzthien bereits bericht eingeholt was es eigentlich vor Eine beschaffenheit hiemit habe, die Gerichtschreibeÿ betrifft anders nichts als daß wann das Gericht daßelbsten sitze Vnd Zusammen Käme, der Gerichtschreiber solchem auffwarte, Vnd was etwa passire auff zeichne, auch Zu Zeit die Reparationes Mache wo etwas Zu Contribuiren Kömbt, der Lehrer wie bereits gedacht Währe Lutherischer Religion geweßen, weßwegen es Einen Catholischen Jetzt treffen solle, Vnd weilen der Schul Meister so Sie bereits wieder haben ein Schuh Macher seines handwercks, und also Nicht tüchtig darzu geweßen, hätte Mann solchen Kurtzlichen wieder abgeschafft, Er gebe sein Votum herrn Kolben Notario, vnd daß Er Zu gleich auch als Catholischer Schul Meister seÿn solle.
Erk. Wurdt Johann Adam Kolb Nots. Zum Gerichtschreiber Und Catholisch. Schul Meister in der Ruprechtsau erwehlt.
Johann Caspar Strintz wurdt als Lutherischer Schul Meister Obrigk. Confirmirt.

1699, Conseillers et XXI (1 R 182)
Secrétaire de la communauté de la Robertsau, Jean Adam Kolb demande une augmentation de salaire le 14 mai 1699. Le préteur royal déclare que la demande se fonde sur le principe d’égalité qu’il approuve. Il fait cependant observer qu’il faut prendre en compte le travail à faire. Or il est notoire qu’il y a davantage d’enfants luthériens que de catholiques à la Robertsau, ce qui justifie une différence de rétribution. L’affaire est renvoyée aux administrateurs de la Robertsau.
Joh: Adam Kolb gerichtschreiber in der Ruprechtsaw vmb ein addition seiner bestallung. 63.

(p. 63) Sambstags den 14.ten Martÿ 1699. Kun. Ersch. H. Notarius Johann Adam Kolb, Gerichtschreiber in der Ruprechtsau, prod. dieße unterth. Supplication, handelt vnd bittet innhalts.
H. Syndicus meldet, daß des Gantze, so in diße Supplication begehrt werde, nur auff 10. Rthh. sich belauffe, vnd solches begehren auff der gleichheit der Officianten sich fundirte deßwegen Er Zwar auch der meinung war daß eine solche gleichheit Zu halten were, allein beÿ dießem officio mußte auch die proportio der müeh vnd arbeit, welche der Lutherischen, vnd der Catholischen Schuhlmeister hatte, considerirt werden, vnd weilen notori, daß der Lutherische viel mehr Scholaren alß der Catholische habe, alß seÿe es für keine ohngleichheit Zu halten ob schon der Lutherische beÿ 10. Rthh. mehr bestallung habe, gleichwohlen könte in ansehung der vorgeschätzten großen armuth dieße Sache ane die herren Pfleger in der Ruprechtsaw gewießen werden.
Erk. Würd Implorant mit seinem begehren an die Hh. Landpfleger in der Ruprechtsaw gewießen.
H. XV.er Kellermann und H. Jeremias Adam Leitersperger.



5, rue des Charpentiers


Rue des Charpentiers n° 5 – V 77 (Blondel), N 1277 puis section 65 parcelle 26 (cadastre)

Maître d’ouvrage, bâtiment sur cour François Xavier Reubell (vers 1820), bâtiment sur rue Mathias Rœthlisberger (1852)


Façade dont la porte centrale est une fenêtre convertie en 1885
Façade arrière du bâtiment sur rue
Bâtiment au nord de la cour, construit vers 1820 (juin 2015)

Frédéric de Gottesheim achète la maison en 1584. Elle appartient au début du XVII° siècle à la comtesse de Tübingen, ce qui lui vaut l’appellation de Tübinger Hoff (cour de Tübingen). Elle devient en 1653 la propriété de Véronique Ursule Voltz d’Altenau, femme de Nicolas Louis Zorn de Plobsheim puis par héritage revient à Claire Anne Madeleine Zorn de Plobsheim qui épouse à l’âge de 63 ans Philippe Henri de Wickersheim en 1708. Ses héritiers la vendent au receveur catholique Jean Jacques Dorsner. Quand le receveur Georges Paul Rœssel vend la maison en 1738 au musicien Jean Michel Klopffer, elle comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et des écuries.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 81

L’Atlas des alignements (années 1820) cite un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois à encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est celle à droite du repère (h) : fenêtre, porte ordinaire et porte cochère au rez-de-chaussée, deux étages à quatre et trois fenêtres chacun. La toiture comprend deux niveaux de greniers. La cour H représente l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue. Le côté nord de la cour (3-8) comprend un renfoncement (4-5-6-7) suivi d’une façade (7-8) à l’ordonnance régulière. Le bâtiment (8-9) se trouve au fond de la cour dont l’angle sud-est est occupé par la remise (9-10-1). Le mur arrière de la propriété voisine forme le côté sud (1-2). Le bâtiment qui longe la cour est sans doute dû à l’ébéniste François Xavier Reubell qui acquiert l’immeuble 12 000 francs en 1808 pour le revendre 23 700 francs en 1828.
La maison porte d’abord le n° 17 (1784-1857) puis le n° 5.


Cour H (1830) – Dessin de la façade lors des transformations de 1885
(dossier de la Police du Bâtiment)

Le marbrier Mathias Rœthlisberger devient propriétaire des lieux en 1836. Il démolit des bâtiments et les reconstruit en 1852. D’après le cadastre, le revenu initial de 290 francs, après être descendu à 170 francs, est porté à 327 francs à la fin des travaux, ce qui indique la date du bâtiment sur rue.
Le boulanger Antoine Jockers fait construire en 1885 un four à pain dont la cheminée s’appuie contre un mur mitoyen. Il transforme une fenêtre en porte au rez-de-chaussée et agrandit deux fenêtres du bâtiment principal. Antoine Jockers établit des cabinets d’aisance aux étages en 1905. La boulangerie devient en 1980 un restaurant (La Serre aux Bliny puis La Petite Suède).


Plan des bâtiments en 1905, dressé pour établir des cabinets d’aisance
(dossier de la Police du Bâtiment)

novembre 2017

Sommaire
CadastrePolice du Bâtiment Dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1622 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Michel Ziegel, receveur de Saint-Etienne
1583 v Frédéric de Gottesheim
1620 v Elisabeth de Limpurg (Erbschenck semper-frei von Limburg, échanson héréditaire perpétuellement libre de Limbourg), femme d’Evrard de Tübingen Lichteneck puis (1623) de Jacques de Geroldseck
h Nicolas Louis Zorn de Plobsheim, et (1629) Véronique Ursule Voltz d’Altenau – luthériens
1670* h Louis Henri Zorn de Plobsheim († 1701) – luthérien
1701 h Claire Anne Madeleine Zorn de Plobsheim et (1708) Philippe Henri de Wickersheim mari en premières noces (1676) d’Anne Esther de Rathsamhausen d’Ehnwihr – luthériens
1723 v Jean Jacques Dorsner, receveur, et (1719) Eve Claudine Rivière – catholiques
1729 v Georges Paul Rœssel, receveur, notaire, et (v. 1705) Marie Barbe Leyrer puis (1733) Anne Marguerite Kreuchel – catholiques
1738 v Jean Michel Klopffer, musicien puis cabaretier, et (1713) Catherine Salomé Bronner – luthériens
1745 v Anne Marie Nægelin, célibataire († 1785) – luthérienne
1785 h Jean Frédéric Steinrick, cordonnier, et (1774) Anne Catherine Nægelin – luthériens
1891 h Simon Luzius, menuisier, et (1798) Anne Catherine Steinrick puis (1808) Sophie Elisabeth Michel
1805 v Jean Engel, chef d’escadron, et (1801) Marie Charlotte Percelat
1808 v François Xavier Reubell, ébéniste, et (1799) Marie Françoise Ruder
1828 v Marie Madeleine Rœderer, célibataire († 1835)
Philippe Louis Flaxland, marchand, et (1804) Frédérique Caroline Rœderer
1836 v Mathias Rœthlisberger, marbrier, et (1814) Madeleine Bilger
1865 h Charles Frédéric Rœthlisberger, négociant
1885* v Samuel Hirsch
1886* v François Antoine Jucker, boulanger

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 550 livres en 1721, 900 livres en 1785
Valeur vénale  1600 livres en 1723, 1500 livres en 1729, 2150 livres en 1738

(1765, Liste Blondel) V 77, Elisabeth Nieglerine
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1277, Roedelsperger, tailleur rue du Jeu des Enfants – maison, sol – 3,4 ares (puis) Roedelsberger Mathieu, marbrier

Locations

1807, Barbe Studthammer
1826, Anne Marie Blind veuve de Jean Brucker
1829, François Joseph Lutz, marchand épicier
1836, Jean Hourlet, lieutenant, et Marie Béatrix Dardard

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Charpentiers

nouveau N° / ancien N° : 20 / 17
Roederer
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocres et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 379 case 3

Roethlisberger Mathias marbrier à Strasbourg

N 1277, maison, sol, Rue des charpentiers 17
Contenance : 3,40
Revenu total : 290 (291,77)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1852
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 56 / 45
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9
1852, Roetlisberger f° 379, N 1277, Maison, revenu 170, diminution de C.on, imposable en 1852, imposée en 1852
Roetlisberger f° 379, N 1277, Maison, revenu 170, diminution de C.on démolie reconstruite en 1852

N 1277, maison
Revenu total : 170 (171,77)
Folio de provenance : n.c.
Folio de destination : démolie
Année d’entrée : 1852
Année de sortie : 1854
1854, Roetlisberger Mathias f° 379, N 1277, Maison, revenu 327, Nlle Construction imposée en 1854
Roetlisberger Mathias f° 379, N 1277 Maison, revenu 170, Démolition en 1854

N 1277, maison
Revenu total : 327 (328,77)
Folio de provenance : n. cons.
Année d’entrée : 1845

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1241 case 2

Roethlisberger Mathias Marbrier rue du Jeu des enfants 20 / rue des charpentiers 5
1885, Hirsch Samuel
1886/87, Jucker Frantz Antoni Bäcker
(ancien f° 989)

N 1277, maison, sol, Rue des Charpentiers 5
Contenance : 3,40
Revenu total : 327 (328,77)
Folio de provenance : (379)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 56
fenêtres du 3° et au-dessus : 11

Cadastre allemand, registre 30 p. 515 case 5

Parcelle, section 65, n° 26 – autrefois N 1277
Canton : Zimmerleutgasse Hs N° 13
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 3,45
Revenu : 2500 – 3400
Remarques :

(Propriétaire), compte 2590
Jucker François Antoine et son épouse
1929, Jucker François Antoine les héritiers
(2200)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 146 des Charpentiers (p. 265)

17
Pr. Steinrick, Jean Frédéric, Mre Cordonnier – Cordonnier
lo: Gra, J. Guill., Comedien des Marionnettes, – Maçons
lo: Chaumont ([corrigé en] Jerimaux, Marie Marguerite), femme d’un capitaine
lo: Claude ,Nicolas, friseur
lo: Roth, Françoise friseuse – Manante
lo: Hilbert, Marie Jeanne B. Couturiere

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Zimmerleutgasse (Seite 201)

(Haus Nr.) 5
Jucker. Bäckermstr. E 01
Hanemann, fürstl. Diener. 2
Schlisnuss, Büglein. H 0
Gubizer, Küfer. H 1
Knoche, Schutzmann. H 1
Maier, Gasanzünder. H 1
Schadt, Schneider. H A
Flatt, Kutscher. H 2
Schaller, Glaser. H 2
Martin, Bur.- Diener. H 3
Schlotter, Töpfer. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 675 W 197)

Rue des Charpentiers n° 5 (dossier I, 1885-1987)

L’entrepreneur Hug construit en 1885 pour le boulanger Antoine Jockers un four à pain dont la cheminée s’appuie contre un mur mitoyen. Il transforme une fenêtre en porte au rez-de-chaussée et agrandit deux fenêtres dans le bâtiment principal. Antoine Jockers établit des cabinets d’aisance aux étages en 1905.
La boulangerie est ensuite exploitée par Emile Gœttelmann (1913), Joseph Bieth (1914), Emile Deckert (1919), Siat (1921), René Bayard (1927), Antoine Schisselé (1928) et Charles Letz (1941). Le confiseur Joseph Schneider (3, Faubourg de Saverne) ouvre en 1947 un point de vente. Le boulanger pâtissier Wœlffel lui succède.
Albert Levy convertit en 1980 le rez-de-chaussée donnant sur la rue en restaurant (La Serre aux Bliny). L’enseigne devient en 1985 La Petite Suède.

Sommaire
  • 1885 – Le maire répond à l’entrepreneur de construction Hug que le règlement contre les incendies interdit d’établir une cheminée de boulangerie dans un mur mitoyen. L’entrepreneur répond (sur papier à lettre des chantiers Schlagdenhauffer, 25 Faubourg National) qu’il a déjà réalisé une cheminée dans des conditions comparables (boulangerie Hummel, 103, Grand rue) en utilisant des matériaux sûrs. – L’entrepreneur J. Hug (25, Faubourg National) est autorisé au nom du propriétaire Jockers à transformer une fenêtre en porte au rez-de-chaussée, à agrandir deux fenêtres dans le bâtiment principal et à établir un four de boulanger et une cheminée dans le bâtiment latéral – Dessins (le four à pain se trouve à l’angle nord-est de la propriété)
    Suivi des travaux – Les fondations de la cheminée sont commencées (19 avril 1885), la façade est transformée (27 avril), le four est terminé (mai). La cheminée est terminée, une armoire est trop proche de la cheminée au deuxième étage (juin), le propriétaire remédie à ce défaut.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire Jockers de respecter le nouveau règlement du 30 novembre 1891 en supprimant une trappe – La trappe est supprimée, décembre 1896
  • 1897 – Le maire notifie le propriétaire Antoine Jockers de faire ravaler la façade. Le propriétaire prétend n’avoir pas reçu le courrier. La Police du Bâtiment accorde un délai. Travaux terminés, juin 1898
  • 1905 – Le ferblantier Joseph Cunigel (10, rue des Charpentiers) demande l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique au commissaire de police qui transmet la demande au maire – Accord
    1905 (février) – Le maître boulanger A. Jockers demande l’autorisation d’établir des cabinets d’aisance aux étages – Autorisation – Les cabinets dans le bâtiment avant sont terminés (mai 1905), l’autorisation est périmée sans que les autres soient entrepris – Dessin
    1906 (septembre) – Nouvelle demande – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1906
  • 1907 – Le préfet autorise le boulanger Antoine Jockers à continuer d’utiliser son fournil qui ne satisfait pas au règlement régional du 20 juin 1906 tant qu’il ne l’agrandit ou ne le transforme pas.
  • 1908 – Rapport des pompiers sur un incendie qui s’est déclaré dans le fournil – La Police du Bâtiment demande au boulanger de transformer le plafond en bois qui sépare la réserve des logements à l’étage
    L’architecte Brokmann demande un délai au nom du propriétaire. Le plafond a été plâtré, juillet 1908
  • 1909 – Le propriétaire déclare avoir fait des travaux, notamment pour supprimer les fissures du pignon vers le n° 7
  • Commission contre les logements insalubres – 1904, la chambre des apprentis est en bon état
    1903, propriétaire Jockers, domicilié sur place – Les cabinets d’aisance sont terminés, 1906
    1912 – Remarque sur les oies et les lapins élevés dans la remise
    1915, Commission des logements militaires. Remarques en quatre points
  • 1910 – Le boulanger Jockers demande au commissaire de police l’autorisation d’installer un distributeur automatique de bonbons dans son entrée. La demande est transmise au maire – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1913 – Dossier ouvert suite à un courrier du préfet. Le boulanger Emile Gœttelmann demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie – La Police du Bâtiment répond que les locaux de la boulangerie au rez-de-chaussée du bâtiment arrière correspondent aux prescriptions du 20 août 1906, sauf la hauteur (2,35 au lieu de 3,00 mètres) – Copie de l’autorisation accordée par le préfet
    1914 – Même autorisation accordée au boulanger Joseph Bieth
    1914 – Joseph Bieth demande l’autorisation de poser une enseigne en saillie de 50 centimètres. Croquis – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1916 – Rapport des pompiers sur un incendie qui s’est déclaré dans le fournil – Les réparations sont terminées, avril 1916
  • 1919 – Le boulanger Emile Deckert demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation – Il déclare en 1921 avoir cédé son affaire au boulanger Siat
  • 1927 – Le préfet autorise le boulanger René Bayard à continuer d’exploiter la boulangerie
  • 1928 – Le préfet autorise le boulanger Antoine Schisselé à continuer d’exploiter la boulangerie
  • 1936 – Le locataire Schmidt se plaint que son logement dans les combles du bâtiment arrière n’est pas conforme aux règlements. La Police du Bâtiment estime que le logement ne devrait pas servir d’habitation sauf si le propriétaire fait faire des travaux – Le logement n’est plus loué, le dossier est classé
  • 1941 – La Police du Bâtiment constate qu le boulanger Charles Letz a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande, dessin – Autorisation – L’enseigne est posée, septembre
  • 1945 – Certificat de sinistré délivré à Mathilde Letz. Le bâtiment a été légèrement endommagé lors du bombardement aérien du 29 septembre 1944
  • 1947 – La Police du Bâtiment constate que le confiseur Joseph Schneider (3, Faubourg de Saverne) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
    1949 – Joseph Schneider informe la Police du Bâtiment qu’il a cédé son magasin
  • 1955 – J. Wœlffel est autorisé à peindre la devanture à double tarif puisqu’il n’a pas demandé d’autorisation préalable
    1960 – Le boulanger pâtissier J. Wœlffel demande l’autorisation de repeindre la façade – Accord
    1962 – J. Wœlffel déclare avoir retiré son enseigne depuis deux ans
  • 1963 – J. Wœlffel est autorisé à repeindre la façade
  • 1975 – La locataire Claudine Ethevenot se plaint que son logement est en mauvais état. Propriétaire, Eugène Schneider, demeurant quai Lezay-Marnésia – La Police du Bâtiment estimé que la plainte n’est pas fondée
  • 1980 (janvier) – Albert Levy demande l’autorisation de convertir le rez-de-chaussée donnant sur la rue en restaurant et de construire un appentis dans la cour (propriétaire, Félix Wolff et Schneider, quai Lezay-Marnésia) – Notice descriptive par l’architecte Yves Pouliguen (rue de la Première Armée), la façade sur rue n’est pas transformée, des sanitaires sont prévus dans la cour – Plan cadastral de situation, plan du rez-de-chaussée, avant et après transformation, façade sur cour – Extrait de la matrice cadastrale (section 65 n° 26, bâtiments A, B et C, au nom d’Emile Gustave Schillinger, rue Jacques Peirotes) – La Division VIII émet un avis défavorable concernant le bloc sanitaire en cours de construction mais non autorisé. Après modification du projet, elle accorde un dérogation pour la hauteur non réglementaire du plafond (2,70 mètres) – L’inspection du travail émet un avis favorable – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à l’aménagement d’un restaurant – Le préfet accorde le permis de construire le 11 juillet 1980 – Travaux terminés, août 1980
    1980 (mai) – Albert Levy demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour peindre la façade – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    L’entreprise Barthelmé (28, rue du Barrage à Schiltigheim) est autorisée à occuper la voie publique
    1980 (mai) – Le maire demande au propriétaire Suzanne Wolff de faire ravaler la façade – Elle demande une subvention et transmet le devis de l’entreprise Barthelmé – La subvention est refusée parce que les travaux sont achevés. Comme l’architecte des Bâtiments de France a autorisé le ravalement avant son exécution, la subvention est accordée en septembre – La subvention est versée en mars 1981
    1980 (mai) – Albert Levy demande l’autorisation de modifier l’enseigne de la boulangerie en y apposant l’inscription La Serre aux Bliny – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée
    1980 (septembre) – Rapport de la commission de sécurité
  • 1981 – La Police du Bâtiment constate que le gérant du restaurant La Serre aux Bliny a posé deux lampes sans autorisation – Demande, croquis – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable—Les lampes sont retirées
  • 1985 – P. Schlaeder demande l’autorisation de poser l’enseigne La Petite Suède, dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de poser une inscription à l’exclusion des lanternes prévues
  • 1986 – Le notaire Martin Diener (place de Bordeaux) demande des renseignements d’urbanisme – Plan cadastral de situation
    1987, Idem

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1246 W 189)

Rue des Charpentiers n° 5 (dossier, 1996-1998)

La Police du Bâtiment approuve le projet d’abri à poubelles en juin 1996 présenté par le restaurant La Petite Suède (déclaration de travaux). L’abri est construit. Un procès s’ensuit entre le syndicat des copropriétaires et le restaurateur. L’abri est démoli en mai 1998
Plans du sous-sol, du rez-de-chaussée, du premier étage, coupe, élévations sur cour, plan et élévation de l’escalier, coupe el élévation de l’abri à poubelles
Maître d’ouvrage, Syndicat des copropriétaires de l’immeuble 5, rue des Charpentiers, maître d’oeuvre, Joël Jaboeuf, architecte à Bordeaux


Relevé d’actes

L’inventaire de 1701 cite un titre d’après lequel le receveur de Saint-Etienne Michel Ziegel vend en 1583 la maison à Frédéric de Gottesheim.
Jean Conrad Ferber vend 575 livres la maison qui comprend un bâtiment arrière à Elisabeth comtesse de Tübingen Liechteneck née Erbschenck (échanson héréditaire) semper-frei (perpétuellement libre) de Limbourg. La maison portera dans la suite du XVII° siècle le nom de cour de Tübingen (Tübinger Hoff)

1620 (ut spâ [iij Aprilis]), Chancellerie, vol. 439 f° 195-v
(P. fol. 203.) Erschienen herr hanß Cunradt Ferber burger Zu Straßburg (verkaufft)
der hoch wohlgebohrnen frauwen frauwen Elisabetha Gräffin Zu Tübingen Fr. Zu Liechteneck gebornen Erbschenckin vnd semper freÿ Zu Limpurgk Wittiben, So Auch gegenwertig, mit beÿstand des ehrenuesten vnd fürnemmen herrn Balthazar Krauchen Amptmanns vnd herrn Nicolai Tornarÿ Notarÿ burgers Zu Straßburg
hauß, hoff, hoffestatt, hinderhauß vnd brunnen, Auch allen andern Ihren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg Inn der Pimpermants gaß, einseit neben der Edlen von Bulach hoff, anderseit nebent hanß Oberhaußer dem schreÿner, hinden vff herrn Heinrich Kopffen xiij des bestendigen Regiments stoßend, dauon gend 15. pfund pfenning gelts stend Inn hauptgutt mit 300 pfund pfenning abzulösen, vff Johannis Baptistæ fallend, dem Edlen Vesten hannß Heinrich Voltz von Altenauw Stettmeistern der Statt Straßburg, sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber angeregte beschwerdt. so fhr. g. die Keüfferin vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1150 guldin per 15 batzen Jeder guldin gerechnet

Le préteur régent Jean Régnard Voltz d’Altenau cède en 1653 sa part de la maison à sa sœur Véronique Ursule Voltz d’Altenau, femme de Nicolas Louis Zorn de Plobsheim, assesseur des Quinze

1653 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 358-v
Erschienen der Wohl Edelgebohren Gestrenge Jr. Hannß Rheinhard Voltz von Altenaw dißer Statt ietzergirend. Stättmaÿster & an einem,
So dann die Wohl Edelgebohren- Viel Tugendsame Fr. Veronica Ursula Zornin von Plobßheim gebohrne Voltzin von Altenaw sein Fraw Schwester, mit beÿstand deß Wohl Edelgebohrnen Gestreng. Jrn Claus Ludwig Zornen von Plobßheim dißer Statt fünff zeheners ihres Jrn Ehevogts, wie auch deß Wohl Edelgebohrnen Gestreng. Jrn hannß Christoph von Trachßdorff dießer Statt alten Stättmaÿsters ihres Schwagers, im andern theil, bekannt, nachgeschriebenen Tausch mit einand. getroffen Zu haben,
Nemblich es habe edelgemeltes Jr. Stättmaÿster Voltz, edelgedachter Fr. Zornin seiner Fr. Schwester tauschweiß eigenthümlich übergeb. seinen tritten theil ahne fünff sechßten theil ahne einer Behaußung und all. deren Gebäwen, alhie in der Zimmerleuth Gaß., neben dem Zorn-bulachisch. hoff geleg. und etwann d. Tübingische hoff genannt, daran der übrige ein sechste theil H Henrich Israel Fleischbein haußmaÿstern im Kauffhauß alhie gebührt
wie auch sechß vierte ahne achtzehn Viertel iährlich Gült so – Zu Roßheim Zu geb. pflichtig seind (…)
Hiengeg. so habe edel gedachte Fr. Zornen edelbesagtem Jrn Stättmaÿstern Voltz ihrem Brudern tauschweiß eigenthümlich überlaß. ihren tritten theil ahne der adelich. Voltzisch Behaußung und allen deren Gebäwen alhie in der heÿlig. Liechtgaß, neb. der Zunfftstuben Zur Lucern gelegen, wie auch ahne der darinn befindlich. Taffel von allerhand Historien alten und newen Testaments, auch für ledig und eigen
Act. in Jr. Zornen Behaußung am Jung. St. Peter Kirchhoff

Nicolas Louis Zorn de Plobsheim épouse en 1629 Véronique Ursule Voltz d’Altenau. Le mariage porté dans le registre de la cathédrale est célébré à Plobsheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 290)
1629. Dnâ 23 Trin: 31. 8.bris. der woledle gestrenge v. veste Claus Ludwig Zorn von Plobsheim des wolledlen gestreng. vnd vesten Philips Ludwig Zorn von Plobsheim sohn, vnd die wolledle viel ehren vnd tugendreichen fraw Veronica Ursula Voltzin von Altenaw, des wolledlen gestreng. vnd vesten herrn Heinrich Voltzen von Altenaw dieser der H. Römischen freÿen statt Straßburg alten H. Stättmeisters, tochter. Eingesegnet Zu plobsheim (i 150 – pas dans le registre de Plobsheim)

Nicolas Louis Zorn de Plobsheim devient bourgeois à titre gratuit en 1638 sur décision du Grand Sénat
1638, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 877
Auß Sonderbarer Erkantnus E: E: Großen Rhat ist dem Edlen Clauß Ludwig Zornen von plopßheim daß burgerrecht für sein persohn freÿ geschengt vnd vberlaßen worden wird Zum hohensteeg dienen. Jur. den 25. Maÿ 1638.

Assistée de son fils Louis Henri Zorn de Plobsheim, Véronique Ursule Voltz d’Altenau, veuve de Nicolas Louis Zorn de Plobsheim, règle le capital dû à Joachim von Botzheim et à Marguerite Fleischbein suite à la vente judiciaire du 10 février 1651

1669 (6. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 586
Erschienen H Joachim von Botzheim alter E.E. Statt Gerichts alter Beÿsitzer alß Margarethæ und Salomeen seiner mit weÿl. Fr. Margarethæ Fleischbeinin nunmehr seel. ehelich erziehlter und verstorbenen döchterlin Erb, und H Caspar Meÿer d. Schiffmann alß Vogt Joachims und Catharinæ sein H Botzheims mit Ihro Fr. Margarethæ ehelich erzeugte noch lebend. Kind.
in gegensein deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Herrn Henrich Balthasars Von Kippenheim dißer Statt alten Stättmaÿsters Treÿzeheners und Cancelleÿ Vniversitatis p. alß Curatoris der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Frawen Veronicæ Ursulæ Zornin von Plobßheim, verwittibte stättmaÿsterin gebohrner Voltzin von Altenaw, mit assistentz der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen H Ludwig Henrich Zornen von Plobßheim ihres adelichen Sohns
bekannt daß Sie Vatter und Vogt, von edelgemelter Fr stättmaÿsterin Zornin alß Jetzig. Besitzerin deß, etwan Tübingerischen, alhie in Pimpernants od. Zimmerleüth Gaßen gelegenen Hoffs, 125 Guld. in bahrem Gelt empfang. Vnd derselben hingegen alle Ihrer Vatters und Kinder aus dem am 24. 8.br a° 1650. von E.E. Statt Gericht ertheilten Nachtragß Bescheÿd am 10. feb. a° 1651. außgefertigten Ganth Kauffbrieff und am 23. Julÿ selbig. Jahrs beschehenen Expulsion umb 50. fl. Nachtragß Capital (…) cedirt haben

Louis Henri Zorn de Plobsheim hypothèque la maison au profit du professeur d’histoire Gérard von Stœcken

1676 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 664
der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Herr Ludwig Heinrich Zorn Von Plobßheim
in gegensein Christmann Kammen deß Saÿlers im nahmen deß Edel- hochgelehrten herrn Gerhard Von Stöckhen U.I.D. et Pandectar. Profess. publ. beÿ hiesiger Universität – schuldig seÿe 750. lb, daß Er damit seine adeliche geschwisterd außweißen und deren Antheiler ane nach beschriebener behaußung ahne sich eÿgenthümblich bringen könne
unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeit. alher in der Pimpernants oder Zimmerleüth Gaßen, einseit neben herrn Ferdinand Zornen Von bulach, anderseit neben (-) hinden uff herrn diebold Von Kirchheim Gräffl. hanauisch. Rhat und Amptmann Zue Buchßweÿler stoßend gelegen

Louis Henri Zorn de Plobsheim meurt le 15 septembre 1701 en laissant pour héritiers ses sœurs et sa nièce fille de son frère, Marie Véronique de Bentzig, Eve Louise Zornin femme de François Louis de Rathsamhausen d’Ehnwihr, Eve Susanne Rœder de Dierspurg et Claire Anne Madeleine à laquelle il a légué par testament la maison rue des Charpentiers. La succession s’élève à 3 290 livres

1701 (2. 9.br), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 2) n° 13
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung vndt Güthere, Liegendt vnd fahrendter, ohnverändert verändert und errungener, nichts davon außgenommen, so weÿland der Wohlgebohrne Freÿ hoch Edel wohlgeborne und Gestrenge Herr Herr Ludwig Heinrich Zorn von Plobsheim deß Löbl. Regiments der Statt Straßburg geweßener hochmeritirter Herr XV. nach seinem am 15. Septembris jüngsthien genommenen tödlichen doch aber seel. hinscheidens hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf erfordern und begehren der Wohlgebohrnen freÿ hoch Edelgebornen und Gestrengen herrn Philipp Jacob Voltzen von Altenaw Rittmeisters alß erbettenen assistenten der Freÿ hoch Edelgebornen Frawen Maria Veronica von Bentzig gebohrner Zornin von Plobsheim, Ferner der Freÿ hoch Edelgebornen Eva Louisa Zornin von Plobsheim des Wohlgebohrnen herrn Frantz Ludwig von Rathsamhaußen Zu Ehenweÿher hochedel. Fraw gemahlin, Ferner der Freÿ hoch Edelgebohrnen Frawen Eva Susanna Röderin von Dierspurg gebohrner Zornin von Plobsheim Vnd dann der Freÿ hoch Edelgebornen Fräwlin Clara Anna Magdalena Zorn von Plobsh. aller deß verstorbenen ab intestato verlaßener respé hochadel. Fraw vnd Frawlin Schwestern vnd H. Bruders dochter (…) durch ob Edelgedachte hochadel. Frawlin Clar Annam Magdalenam Zorn von Plobsheim mit assistentz des Wohlgebohrnen Freÿ hoch Edel gebornen vnd gestrengen Herrn Wolff Christoph Zornen von Plobsheim hoch Em. Sachßen Gothischen Obersten von d. artillerie Schloß hauptmanns vnd Commendanten Zum Friedenstein (gezeigt) – So geschehen Straßburg den 2. Novembris 1701.
Hierauff nun ist von Herrn Notario Johann Daniel Rohren die in aô 1698 et 1699 gefertigte Codicill und nach disposition abgeleßen vnd deme Zufolg die gnädige Fräwlin Clara anna Magdalena Zorn von Plobsheim Zur handtrereuw angesucht und vn deroselben præstirt worden.

Schrein: und Höltzenwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im hauß Ehren, Vff dem Langen Gang, In der Studier stub, m obern Studier stübl., In der Cammer C, In der Cammer D, Im untern Stübel
Hauß (Fr. Clara Anna Magdalenæ Legat) Item eine hintere vnd Vordere behaußung mit hoff, hoffstatt, brunnen Keller vnd aller Zugehörd gelegen in d. Statt Straßburg in d. Pimpernantz oder sogenanten Zimmerleuth gaßen einseit neben H. Stättmeister Johann Jacob Wurmbßern 2.s neben H. Johann Jacob Gäßlers gew. Barb. vnd wundartzten in Str. hinterlaßen Erben hinten auff (-) vornen auff die Zimmerleuth gaß Ziehend ist (-) æstimirt pro 750. lb. Darüber sagt ein pergamentener zusahmen gerolter Kauffbrieff unter deß bischofflichen hoffs Insiegel gefertigt datirt den 6. Wintermonath aô Christi 1583. weißet wie Michael Ziegel Schaffner Zu St. Stephan vnd Anna dinckelin sein eheliche haußfraw herrn Friedrich von Gottesh. solch hauß vor 750. lb. d. verkaufft sub altem N° 4 et 18. vnd dabeÿ gelaßen. Ferner meldet darüber ein perg: Kauffbrieff vnter herrn Notarÿ Johann Jacob Bölers seel. unterschrifft vnd Insigel gefertiget weißet wie d. seel. herr XV. Ludwig Heinrich solcher behaußung pro 1700 fl. im Erb Kaufflich ubernommen vnd was Ihme Vor Schuld. davon Zu bezahlen angewießen worden datirt d. 26. Junÿ 1677. signirt mit altem N° 31. und dabeÿ gelaßen
Abzug Inventarÿ. Sa. haußraths 429, Saltz 21, Früchten 329, Wein und vaß 77, Bibliothec 750, Silbergeschirr und geschmeid 150, Baarschafft 343, Pfenningzinß hauptgüter 114, Gültten 23, Eigenthumb ane einer behausung 750, Schulden in das Erb zugeltend 300, Summa summarum 3290 lb

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 13 reg. 1683-1713)
1701. Donnerstag den 15.ten Sept. nachts ein Viertel nach 9. Uhr starb und ward Sontag d. 15.t Sept. hor. 2. nach gehaltener Leichenpredigt Zu St. Helenæ begraben S. T. H. Ludwig Heinrich Zorn von Plopsheim des beständig. Regiments allhier der Hh. XV. allhier Beÿsitzer, Alt. 67. jahr 4. Monat 18 tag. Und ist ihm parentirt worden von mir M. Joh: David Büttner diacono Neopetrino in gegenwarth folgenden Zeugen, wolff Christoph Zorn von Plobsheim verwandter, Egenolff Friderich roder von thierpurg (i 18)

Née en 1645, Claire Anne Madeleine Zorn de Plobsheim épouse en 1708 Philippe Henri de Wickersheim
Baptême, cathédrale (luth. 246-v) 1645. den 11. Eiusdem [Februarÿ] Par. Jr. Clauß Ludwig Zorn von plopßheim, Fr. Veronica Ursula geborne Voltzin von Altenaw. Inf. Clara Anna Magdalena (…) i 251

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 138)
1706. Dienstag d. 22.ten Junÿ seind auß Bewilligung des Regirenden H. Ammeisters Zu Hauß Ehelich eingesegnet worden der Wohlgebohrne Herr H. Philipp Heinrich von Wickersheim, der Statt Straßburg hochverdienten Stätt meister und dreÿ Zehner, alß hochzeiter, Und die auch wohlgebohrne Fräwlein Clara, Anna Maria Magdalena Zornin von Plobsheim, weÿl. deß Wohlgebohrnen H. H. Claus Ludwig Zornen von Plobsheim, gewesenen hochansehnlichen Stätt meisters Zu gedachtem Straßburg mit der auch Weÿl. Wohlgebohrnen frawen Fr. Veronica Voltzin von Altenaw, nachgelaßene Eheleibliche Tochter alß Fräwlin hochzeiterin [unterzeichnet] Philipp Heinrich von Wickersheim Alß Hochzeiter, M Anna Maddalena Zörnin von Plopsheim alß hochzeiterin, Johann Philipp von Wickersheim als Sohn, Johann Peter Wetzel von Marsillien Alß geheig (i 144)

Fils de Jean Georges de Wickersheim et de Madeleine Polyxène de Schauenbourg, Philippe Henri de Wickersheim épouse en 1676 Anne Esther de Rathsamhausen d’Ehnwihr, fille de Georges Melchior et d’Eléonore de Müllenheim : contrat de mariage, célébration dans la maison Schauenbourg
1676, Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) N° 63
Eheberedung – entzwischen dem Reichß Freÿ hochedelgebohren Herren Philipp Heinrich von Wickerßheim, inn deß H: Reichß Freÿen Statt Straßb. vndt dero Guarnison wohlbestellten Hauptmann, weÿl. deß auch Reichß Freÿ hochedelgebohrnen Herrn Hannß Geörg v. Wickerßh. mit d. Reichß Freÿ hochedelgebohrnen Frawen Magdalenæ Polixena v. Wickerßheim, wittibin gebohrner von Schauenburg, ehelich erziehlten hind.lasenen herrn Sohn, alß dem Herrn Hochzeiter ae einem
So dann der auch Reichß Freÿ hochedelgebohren Hoch tugendbegabten Fräuwlein Annæ Ester von Rathsamhaußen Zue Ehenwÿhr, weÿland deß Reichß Freÿ hochedelgebohren Herrn Geörg Melchior von Rathsamhaußen Zu Ehenwÿhr, Vndt der Reichß Freÿ hochedelgebohrnen Frawen Eleonoræ v. Rathsamhauß. Zu Ehenwÿhr gebohrner v. Müllenheim, beede Adelich. Ehegemächt seel. nach tödlichem ihrem hintritt verlasener Fräulein dochter alß hochzeiterin am andern theil
Welches beschehen inn daß H: Reichß Freÿen Statt Straßburg uff dinstags den 4. tag deß Monats Julÿ Im Jahr nach Jesu Christi vnßers Einig. mitlers, Erlösers, v. Seligmachers Aller heÿlig. geburtt gezahlt 1676.

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 62, n° 382)
1676. den 4. Julÿ Dienstags abends umb 5 uhr. wurde auff Erlaubnuß der Obrigkeit im Schawenburgisch. hoff Eingesegnet H. Johann Heinrich von Wickersheim, weÿl. H. Friderich von Wickersheim, hind. laßener ehelicher Sohn, haubtmann in hiesig. Guarnison, vnd Jfr. Anna Magdalena von Rathsamhaußen weÿl. H. Geörg Melchior von Rathsamhauß. hünderlaßene eheliche tochter (i 33)

Le noble Schmidtberg présente un mémoire au nom de sa cousine Wickersheim qui a l’intention de renoncer à son droit de bourgeoisie. Les préposés estiment que les raisons alléguées sont insuffisantes
1678, Conseillers et XXI (1 R 161)
Fr. von Wickerßheim pt° abweßendten aufkündung deß burgerrechts. 13.
(p. 13) Mont. den 21. Januarÿ 1678. Idem [H. Doct. Schrag] referirt ferners daß auch beÿ dem verordneten von Jr von Schmidtberg memorial, so es wegen seiner Baasen von Wickersheim, das sie ihr burgerrecht abwesendt auffsag. möchte, geredt word. und man darvor gehalt. daß die eingeführte rationes nicht so erhablich daß man vom münsterbrief weiche, derowegen daß begehren abzulehnen. Erk. bedacht gefolgt

Philippe Henri de Wickersheim, sa femme Anne Esther de Rathsamhausen et leurs enfants deviennent bourgeois à titre gratuit
1683, 3° Livre de bourgeoisie p. 1023-1024
H. Philipp Heinrich von Wickersheim empfangt das burgerrecht für sich undt seine adeliche fr. Gemahlin, Annam Ester von Rathsamhaußen vnd dero Kinder, Jr. Johann Philipp, Carl Magnus. Jur. 1. Xbr 1683. gratis

Philippe Henri de Wickersheim est nommé à plusieurs charges : administrateur à Wasselonne, administrateur de l’auberge des Pauvres passant, il entre au collège des Treize
1686, Conseillers et XXI (1 R 169)
Jr. Philipp Heinrich von Wickersheim wird Landpfleger zu Waßlenheim. 162.
Jr. Philipp Heinrich von Wickersheim wird Pfleger beÿ der Elender Herberg. 161.
H. Philipp Heinrich von Wickersheim wird XIII. 9.

Philippe Henri de Wickersheim meurt en laissant pour héritier un fils. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Charpentiers (la maison propre à sa femme dans la même rue ne figure pas dans l’inventaire). La succession comprend en outre une maison devant la porte des Pêcheurs et une autre à Marlenheim. L’actif s’élève à 6 100 livres, le passif à 4 826 livres
1720 (9. 7.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 27) n° 730
Inventarium über und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, liegender und fahrender, Verändert und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, Wie auch unterschiedliche Lehen so der Wohlgebohrne Herr Philipp Heinrich von Wickersheim, beÿ dießer Königlichen Statt Straßburg hochlöblichen beständigen Regiment gewesener Höchstmeritirter ältister Stett Meister, Dreÿzehner, Scholarcha und Cancellarius, nach deme derselbe den 31. Julÿ dießes instehenden 1720. Jars aus dießer mühesammen Welt seeliglich abgeschieden hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf gnädiges ansuchen erfordern und begehren des Wohlgebohrnen Herrn Johann Philipp von Wickersheims, deß Vorhochgedachten hochseeligen Herren Stettmeisters hinderlaßenen einigen Herrn Sohns und ab intestato nechsten rechtsmäßigen Herren Erbens, beÿständlich deß Wohlgebohrnen Herrn Philipp Jacob von Bärstätt, beÿ hießigem beständigen Regiment hochverdienten Stett Meisters und dreÿ Zeheners, auch des hoch Edelgestreng Vesten Hoch weiß und hochachtbaren Herrn Jeremiæ Adam Leiterspergers hochmeritirten alten Ammeisters und dreÿ Zeheners alß von obhochgeachtem seelig Verstorbenen Herrn Stettmeisters und dreÿzeheners Vermittelst einer hinderlaßenen Letzten Willens Disposition für erstberührten seinen Hn Sohn erbettener Herren Vormünders, Welche aber wie Sie in nahmen jhres Herrn Curandi dieße Hæreitæt antretten wollen Ihr declaration biß nach geendige Inventation außgestellet haben, Inventirt und ersucht durch die Wohlgebohrne und hoch tugendreiche Frau Claram Annam Magdalenam gebohrne Zornin Von Plopßheim deß obhochernannten Herrn Stett Mstrs. seeligen hinterlaßene Fraw Wittib mit beÿstand deß Freÿ Wohl hochgebohrnen Herrn Sigfriedt von Bernholdts beÿ Ihro Königlichen Majesteth in Franckreich habendn Armeen hochbestellten Marechal de Camp – Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem beÿseÿn des hoch Edlen hochgelehrten hoch achtbahren Herrn Friderich Theobald Sahlers, U. J. Lto und beÿ der hoch Löbl. orthenawischen Ritterschafft hoch meritirten Sÿndici als Welcher Von deß seeligen Herrn Stett Meisters affaires die meiste Wißenschafft hatt. Montags den 9.ten Septembris et seqq. diebus Anno 1720.

In einer in der Statt Straßburg ane der Zimmerleuthgaß gelegenen der H. Adelichen Verwittibten Fr. Stättmeisterin Eigenthümlich zuständigen behaußung, ist befunden worden wie Volgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, Vor dießem Gemach, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im hauß öhren, Auff dem Gang, Im Küchel, In der Cammer D, Auff den Kleinen bienel, In der untern Stub, Im hoff stübel, Im hintern Stübel
In H. Stättmeisyers seel. behaußung In der obern Wohnstub, In der Cammer A (…)
Eigenthumb ane behaußungen (Straßburg) Erstl. eine behaußung und hinterhauß, sambt hoff, hoffstätt, bronnen in der Zimmerleüthgaß (…)
Eigenthumb ahne liegenden güthern und Häußern (Vor dem Fischerthor). Erstlichen ein Garthen sampt einem Wohnhauß (…)
(Marlenheim) Item eine behaußung, hoff, hoffstatt, Scheur, Ställ und Garthen gelegen in dem Flecken Marlenheim (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 630, Sa. Pferd und Schaaffe 37, Sa. Fuhr und Handgeschirrs zum Ackerbaw gehörig 4, Sa. der Früchten 199, Sa. Weins und läärer Vaß 181, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 369, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 128, Sa. der baarschafft 216, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 933, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 333, Sa. Eigenthums ane liegende güther, 600, Sa. Eigenthums ane Reeben, Veldt arckern und matten 241, Sa. Gülth von liegenden güthern 765, Sa. der Weinzinß 33, Sa. der beetfrüchten 20, Sa. Schulden 405, Summa summarum 6100 lb – Schulden 4826 lb, Nach deren Abzug 1779 lb
Sa. der Lehen 2353 lb. Hierahn ist nunmehro dem Wohlgebohrnen Herrn Joh: Philipp von Wickersheim die helffte und die übrige helffte dem Wohlgebohrnen herrn Georg Friderich Augusto von Wickersheim Zuständig macht 1176. lb

Claire Anne Madeleine Zorn de Plobsheim meurt en 1721 après avoir nommé pour ses héritiers testamentaires sa sœur Eve Louise ainsi que son neveu et sa nièce Rœders de Dierspurg. Sa sœur détient les titres de la maison. L’actif de la succession s’élève à 11 685 florins, le passif à 1 131 florins

1721 (28.4.), Not. Courtz (6 E 41, 457) n° (16)
Inventarium über Weÿl. der Wohlgebohrnen Frauen Frauen Clara Anna Magdalena von Wickersheim, Verwittibter Stättmeisterin, gebohrner Zornin von Plobßheim seel: Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1721.
Inventarium und Beschreibung aller derienigen Liegend und fahrenden Eigenthümlichen Haab und Nahrung, so Weÿl. die Wohlgebohrne Frau, Frau Clara Anna Magdalena von Wickersheim, gebohrne Zornin von Plobßheim, Weÿl. deß Wohlgebohrnen Herrn, Herrn Philipp Heinrich von Wickersheim, Löbl. Statt Straßburg geweßenen hochverdientenn ältisten Stättmeister und XIII. seel. nachgelaßene Wittib nunmehro auch seel. nach deroselben den 15. Aprilis dießes lauffenden Jahrs beschehenen tödlichen Hientritt aus dießer zergänglichen Welt, Verlaßen, wie solches alles aud requiriren, erfordern und begehren deroßelben per Testamentum instituirten hernach Denominirten hoch Adelichen Erben – Actum und angefangen den 28. Aprilis und geediget den (-)
Denominatio hæredum. Weÿl. die Wohlgelehrte frau, frau Clara Anna von Wickersheim gebohrne Zornin von Plobßheim, verwittibte Stättmeisterin seel. hat keine Erben ab intestato verlaßen, sondern vermög hernach inserirten Testamenti nuncupativi §° 16. Zu ihren Erben instituirt und eingesetzt 1. deß freÿ Reichs Wohlgebohrnen Herrn Herrn Egenolph Röders von Dierspurg ietz habende und Künfftig ehlig erziehlende hoch Adel. Kinder, in welcher nahmen deroselben erst hoch ermelter herr Vatter wie auch der hoch Edel Vest und hochgelehrte herr Friderich Theobald Sahler J. U. Ltus und Rittersch. Orttenau. Syndicus, dießer Inuentation beÿgewohnet, 2. die Wohlgebohrne frau frau Susannam Veronicam von Remoncourt gebohrne Röderin von Dierspurg, deß Wohlgebohrnen Herrn Herrn Julÿ Eberhard de la Chaume de Remoncourt beÿ dießer Inventation zugegen ehliche Gemahlin, beede Zur helffte der Verlaßenschafft oder Einem Stammtheil,
Ingeleichem 3. die Wohlgebohrne frau frau Eva Louisa Von Rathsamhaußen Zu Ehenweÿer gebohrne Zornin Von Plobßheim, Weÿl. deß Wohlgebohrnen Herrn herrn Frantz Ludwig Von Rathsamhaußen Zu Ehenweÿer seel. nachgelaßene Wittib, Zur übrigen Heffte oder Stammtheil, welche Zu dießem Geschäfft als Einen hochgültige beÿstand erbetten den Wohlgebohrnen Herrn Herrn Philipp Christian Böcklins von Böcklinsaw, Herrn Zu Obenheim und Bischheim

Sa. allers Haußraths 1388 fl., hievon ist wieder abzuziehen so denen Mägden legirt worden 74. fl, Nach deren Abzug Verbleibt 1314 fl, Ist aber ab solchem Haußrath nach abzug der Uncosten, in offentlichem haußrath: Verkauff erlöset worden 1083. fl.
Eigenthumb ahne Einer Behaußung Zu Straßburg. Ein Hauß alhier in der Zimmerleüth gaß gelegen, bestehend in Hauß, Hoff, Hoffstatt, sambt Hinter hauß, Ein und Nebens gebäw, bronnen und aller Zugehörden, einseit neben Herrn Stättmeister Von Wurmser, anderseit neben Sr Kyneau dem Commedianten, hinten auf Hoch Edelgedachten Herrn Stättmeister Von Wurmser stoßend, wurde beÿ dießer Inventur durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe æstimirt und angeschlagen pro 3100 fl. Hierüber seind Vorhanden Zweÿ Pergamentene Kauff: und Zweÿ pergamentene Ganthbrieff, welche S.T. frauen Von Rethsamhaußen gebohrner Zornin von Plobßheim, alß Mit Erbin in Handen und Verwahr gegeben worden.
Sa. Pfenningzinß hauptgüter und Schulden in das Erbe geltendt 4945 fl
Sa. Gülthen Von Eigenthümbl. Güttern Jährlich fallendt 1463 fl
Summa summarum 11 685 fl. – Schulden auß dem Erbe 1131 fl

Vente de meubles qui ont appartenu à Philippe Henri de Wickersheim
1721 (13.5.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 28) n° 753
Verkauff und Erlöß Registerlein, innhaltend alles daßjenige, Waß Von Weÿl. deß Wohlgebohrnen Herr Philipp Heinrich von Wickersheimbs, beÿ dießer Königlichen Statt Straßburg geweßenen Hochverdienten Stettmeisters, dreÿzehners Cancellarÿ und Scholarchæ hochseeligen gedächtnus, Hinterlassenen haußräthlichen Mobilien, mit Consens, deß Wohlgebohrnen Herrn Philipp Jacob von Bärstett hochmeritirten Stett Meisters und dreÿ Zeheners durch den hoch Edlen hochgelehrten und hoch achtbahren Herrn Friderich Theobald Sahlern, U. J. Ltum und beÿ der hoch Löblichen orthenawischen Ritterschafft hoch meritirten Sÿndicum alß beeder Vormündern deß Wohlgebohrnen Herrn Johann Philipp von Wickersheim obhochgedachten Herren Stettmeisters von Wickersheim hinderlaßenen einigen Sohns, in einer allhier ahne er Zimmer Leüth gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung Zu offenem Marck feÿlgethan
Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem gegen seün S. T. Herrn Wolffgang Kurtzen Notarÿ publici und practicj auch Wohlverordneten Amptmann Zu Schmieheim und S. T. Herrn Johann Christoph Rößels adelichen Schaffners, Dienstags den 13. Maÿ et sequentibus diebus Ano 1721.

Les héritiers de Claire Anne Madeleine Zorn de Plobsheim vendent la maison 1 600 livres à Jean Jacques Dorsner, assesseur au Grand Sénat

1723 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 597 n° 259
weÿl. der wohlgebohrnen Fraun Annæ Claræ Magdalenæ geb. Zornin von Plobsheim des auch weÿl. wohlgebohrnen H. Philipp Heinrich von Wickersheim gewesten Stättmeisters dreÿzehners und Cancellarÿ Fr. wittib seel: eingesetzte Testaments erben nahmens die wohlgeb: Fr. Eva Louisa geb. Zornin von Plobsheim des auch weÿl. wohlgebohrnen H. Frantz Ludwig von Rathsamhaußen seel. wittib so ohnbevögtigt beÿständlich des wohlgebohrnen H. Jacob Christoph Böckel von Böcklinsau des beständigen Regiments der Hn: Funffzehen allhier Beÿsitzers, Ferner der wohlgebohrne H. Egenolff Friedrich Röder von Dierspurg als tutor legitimus seiner fünff Kinder, so dann die wohlgebohrne Fr. Susanna Veronica geb. Röder von dierspurg beÿständlich ihres Ehegemahls des wohlgeb: H. Julius Eberhardt la Chaume de Remoncour
in gegensein H. Johann Jacob Dorßner J. V. Lti und E. E. Großen Raths Beÿsitzers, nach vorher unter dem 14. und 17. apr. jüngst vorgenommener öffentlicher adjudication
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Pimperantz: oder Zimmerleuthgaß, einseit neben S.T. H. Stättmeister Johann Ludwig Wurmbßer von Vendenheim anderseit neben Quinault dem Comoedianten hinten auff S.T. H. von Kirchheim – um 1600 pfund

Originaire d’Obernai, Jean Jacques Dorsner épouse en 1719 Eve Claudine Rivière, fille du pharmacien de Fort-Louis : contrat de mariage, célébration à Fort-Louis
1719 (14.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 21)
Contract de mariage déposé le 14 juin 1719 – Aujourd’hui 12° Maÿ 1719, Conventions et traités de mariage a esté fait conuenus et accordé amiablmenent Entre Mre Jean Jacques Dorsner aduocat au Con.el Souuerain d’alsace fils de deffunt le Sieur Philippe Dorsner Vivant Cons. au magistrat de la Ville d’obernheim en basse alsace et Dam.lle Odile Cuentzmanin Viuant ses pere & mere demeurant au dit lieu d’obernheim, assisté du Sieur Philippe Dorsner lieutenant de la maitrize des Eaux et Foretz d’haguenau son frère demeurant à Haguenau et du sieur Herman Joseph Horneck Recteur et Curé de la Ville du fort louis du Rhin dioceze de Strasbourg d’une part
Et Dem.lle Epve Claudine Riuier fille du sieur Claude Riuier mre appoticaire et Receveur des revenus de lad. ville du fort louis et deffunte dam.lle Marie agnes Vuilleman Viuante son Espouze ses pere et mere demeurant aussi audit fortlouis, assistée du sieur Jean George Vuilleman preuost Royal de la ville de Türckheim son grand père maternel, de mre Nicolas Haxo Cons. du Roi Tresorier Receueur des Emoluments du Sceau de la chancellerie estables pres le Cons. Souverain d’alsace demeurant en la Ville de Colmar son beau frère et de dam.lle Anne Marie Vuilleman vefue de deffunt le sieur Charles Antoine Bouenne* Viuant son mari Entrepreneur des fortifications susd. fortlouis sa tante maternelle d’autre part (signé) Jean Jacques Dorsner, eue claudine Riuier

Mariage, Fort-Louis (cath. p. 23)
Hodie die 30 mensis Maÿ anni 1719 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Dominus Joannes Jacobus Dorsner, juris utriusque licentiatus in suprema Alsatia Curia Colmariæ Advocatus, defunctorum domini Philippi Dorsner Civitatis obernehemensis senatoris et Odile Cuntzmännin Conjugum filius legitimus et domina Eua Claudia Riuiere, filia legitima domini claudÿ Riuiere pharmacopolæ et Ciuitatis fortalitÿ ludovici quæstoris et defunctæ Mariæ Agnetis Villmännin, præsentibus dominus Francisco andrea Villmann Abbatiæ Marbachensis jn superiori alsatia Decano meritissimo, Philippo Dorsner Dominatus Silua Regiæ Haguenoensis locum tenente (signé) Jean Jacque Dorsner, Eve Claudine Riuiere (i 14)

Jean Jacques Dorsner et Eve Claudine Riviere deviennent bourgeois en 1719 en s’inscrivant à la tribu des Drapiers
1719, 3° Livre de bourgeoisie p. 1307
H. Johann Jacob Dorßner Lic. Juris Von Ober Ehenheim Weÿl. Philipp Dorsner gewesenen Raths Verwantthen allda hinterlaßener ehelicher Sohn Vnd sein fraw Eve Claudine Riviere von fort Louis, H Claude Riviere Apothecker Vnd Statt Eiiehmers daselbst eheliche frau Tochter erhalten das burgerrecht gratis, wollen beÿ E: E: Zunfft der Tucher dienen jur. den 15.ten Julÿ 1719.

Nommé receveur de la Chartreuse et de la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes le 6 septembre 1723, Jean Jacques Dorsner loue la maison à Jean Jacques Herrenberger, assesseur au Petit Sénat

1723 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 597 n° 503-v
H. Lt. Johann Jacob Dorßner Exsenator und Schaffner beeder Stiffter Carthauß und Sr Nicolai in Vndis
in gegensein H. Johann Jacob Herrenberger E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers
entlehnt, Eine Behausung und hoff auch hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier in der zimmerleuthgaß, einseit neben Quinot dem Comoedianten anderseit neben wohlgebohrnen Stättmeister von Wormbßer, nichts davon ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff weÿhnachten fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund
[in margine :] hier bemeldter entlehner H. Johann Jacob Herrenberger in gegensein Joseph Waltrin des Orgelmachers und schirmers allhier die hier verlehnter behausung nichts davon ausgenommen, affterlehnungsweiße auff 5 und 3 viertzel jahr anfangend auff Annunciationis Mariæ nächstkünfftig, um 75 pfund – den 7. feb. 1724

Avocat au Conseil souverain d’Alsace, receveur des fondations de la Chartreuse et de Saint-Nicolas-aux-Ondes et assesseur au Grand Sénat, Jean Jacques Dorsner meurt en 1752 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue du Jeu-des-Enfants. La masse propre à la veuve est de 12 906 livres, celle des héritiers de 4 167 livres. L’actif de la communauté est de 4 917 livres, le passif de 750 livres.

1755 (5.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 385) n° 640
Inventarium über Weÿland des hoch Edelvest und Hochgelehrten auch Wohlweißen Herrn Johann Jacob Dorßners, Advocati beÿ dem hohen Königlichen Rath zu Collmar und der Löbl. Stifftungen Carthauß und Sti Nicolai in undis geweßenen wohlverdienten Schaffners auch E. E. großen Raths allhier zu Straßburg wohlansehlichen alten beÿsitzers nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet 1755. – nachdeme derselbe Freÿtags den 7.ten Februarÿ dießes Zu End eilenden 1755.sten Jahrs durch einen seeligen tod aus dießer vergänglichen Welt wesen abgefordert worden nach solch seinem seeligen absterben zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf fleißiges ansuchen erfordern und begehren der hoch Edlen hoch Ehren und hoch tugendbegabten Frawen Evæ Claudinæ Dorßnerin gebohrne Riviere der hinterlaßenen Frau Wittib mit assistentz des hoch Edlen Vest, fürsichtig und hochweisen herrn Niclaus& Peter Haxo des beständigen geheimen Regiments der herren Ein und zwatzig hochansehnlichen beÿsitzers Ihres erbettenen hochgeehrten herrn beÿstandts, wie auch des Wohlseeligen Herrn Rathherrn (Kindern) – So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 5. Decembris et sequentibus Anno 1755.
Der Wohlseelige Herr Ratherr hat Zu seinen Erben per Testamentum verlaßen, Wie folgt. 1.mo Herrn Johann Philipp Dorßner, J. V. Ltum und E. E. Großen Raths alten Wohlansehlichen beÿsitzern, Welcher in selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete, In Einen Völligen Stammtheil
2.do Herrn Franciscum Jacobum Dorßner des Löbl. Collegiat Stifft Zum Alten St. Peter Wohlbestellten Schaffner, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden, auch In einen Völligen Stammtheil,
3.tio Herrn Franciscum Claudium Dorßner, Vorwohlgedachten Collegiat Stifft Zum Alten St. Peter hochverdienten Canonicum, Welcher gleicherweiße in Persohn Zugegen ware, allein In die Legitimam, das ist In die helffte eines Sechsten Stammtheils, und zwar in betrachtung, daß derselbe mit dießer seiner Vätterlichen Legitima und denen Einkünfften seines Beneficiii sehr Wohl leben Kan, auch mit dem anhang daß Ihme dasjenige was demselben seit seiner Zurückkunfft aus Paris avancirt worden, In solche Seine Legitiman imputirt werden solle
4.to Herrn Franciscum Ignatium Dorßner, Thologiæ Studiosum, dermahlen Zu Paris in dem Collegio de St Soubize sich aufhaltend, dießen daferne Er in dem geistlichen Stand Verharren und in einen geheiligten orden promoviret werden wird, ebenmäßig allein In die Legitimam oder die helffte eines Sechsten Stammtheils, Jedoch mit dem anhang, daß, Wann derselbe in dem gestlichen Stand verharren Wird, die Vier Voll constituirte Stamm Erben Verbunden seÿn sollen, demselben neben seiner Legitima eine Jährliche Pension von 300 livres Zu reichen, so lang und Viel biß derselbe Zu dem ruhigen besitz eines hinlänglichen Beneficii, Welches Ihme sie gedachte Summ einer Jährlichen Pension von 300 livres compliren wird, gelangen solte, dafern er aber derselbe nicht in einem geheiligten orden promovirt werden, sondern in Weltlichen Stand sich begeben solte, ist derselbe Vor einem Völligen Stammtheil Zum Erben eingesetzt
5.to Jungfer Elisabetham Antoinette Dorßnerin, In einen völligen Stammtheil.
6.to Herrn Franciscum Ludovicum Dorßner, Philosophiæ Studiosum auch In einen völligen Stammtheil. Dießer dreÿen Letzteren so annoch Minorennes, geschworner Vogt ist Herr Heinrich Ignatius Rumpler, J. V. Ltus und des Ambts Dorlißheim wohlbestellten Ambtschreibner auch E. E. Großen Raths wohlansehnlicher beÿsitzer, welcher seiner Curanden Interesse hiebeÿ beobachtet.
Alßo alle Sechs des Wohl seeligen herrn Rathherrn mit eingangs wogl Edelernannter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlte Herrn Söhne und Jungfer tochter und per Testamentum Zu ohngleichen antheilern Verlaßenen Erben.
(f° 50) Pro Nota. Es hat Zwar der Wohlseelige herr Rathherr noch eine Tochter mit wohl Edel gedachtter seiner hinterbliebenen Frau Wittib erziehlt, nemblich die im Gott andächtige Closter Frau Frau Evam Claudinam Dorßnerin im Leben Verlaßen welche in dem Closter Zu St. Margarethen allhier sich befinet und beÿ Ihrem Eintritt in solchen geheiligten Stand behörig ausgesteuret worden dahero die selbe nicht mehr Erbfähig und ane dießer Succession Kein Erbtheil Zuerfordern hat, ausser er Ihro Lebtägig constituirten Jährlichen pension von 50 livres welche hernacher fol. (-) fac: (-) Zu Capital à 5 pro Cento gerechnet, mit 250 Pfund pfenning denen theilbaren Passivis beÿgesetzt befindlich.

In der allhier Zu Straßburg ane der Kinderspielgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befinden worden wie folgt.
(f° 45) Eigenthum ane Häußern und Liegenden güthern. In der Statt und bann Ober Ehenheim (…)
Ergäntzung der Frau Wittib abegangenen ohnveränderten Guths. Erstl. Vermög Eheberedung (…)
Ergäntzung der Erben ermanglenden ohnveränderten Guths. Inhalts Inventarÿ über des Sohn seeligen Herrn Rathherrn eigenthümlich beßeßene Von Vätter: und Mütterlichen Erbschafft herrührende bewegliche und unbewegliche güthere den 3.ten Decembris Anno 1718 durch herrn Rumpler Königlichen Notarium gefertiget
(f° 76) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silbers 22, Sa. Golden geschmeids 56, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 1252, Sa. Sa. 1125, Erg. Rest 10 449, Summa summarum 12 906 lb
Dießem nach wird auch der Erben ohnverändert Nahrung beschrieben, Sa. liegenden güthern 422, Sa. Eigenthums ane Liegenden güthern 298, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 531, Sa. Schulden 19, Erg. 3045, Summa summarum 4917 lb – Schulden 750, Nach deren Abzug 4167 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein verändert und theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 748, Sa. Kutschen und dergleichen Geschirrs 93, schulden Pferd und Rindt viehs 73, Sa. Früchten 99, Sa. Wein und Lährer Faß 60, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 285, Sa. Golden geschmeids 15 ß, Sa. Gülth von liegenden güthern 288, Sa. Eigenthums ane häußer 2588, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 7321, Sa. Schulden 1262 lb, Summa summarum 15 621 lb – Schulden 19 261 lb, Passiv onus 3629 lb – Stall Summ 1252 lb
Ungewiß und zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter der Erben ohnverändert 50, theilbar 3905 lb, Ungewiß und zweiffelhaffte Schulden theilbar 3480 lb
Copia der Eheberedung (…)
Copia Testamenti solennis – Aujourd’hui 5 janvier 1755 (…) Ont comparu le Sr Jean Jacques Dorsner, avocat aud. Conseil souverain d’Alsace et Receveur de la fondation de la Chartreuse et de St Nicolas aux Ondes de cette ville, étant au lit Malade de Corps dans Son Poele ordinaire prenant jour dans la Rue de l’Eglise de Ste Barbe, mais sain d’Esprit (…) exhibé le présent Cahier clos de fil blanc
Inventaire et description des Meubles que le Sieur Claude Riuier mon cher Pere receveur et apoticuaire de la Vlle du fortlouis du Rhin a Donné en mariage a moy soubsignée Eve Claudine Dorsner née Riuier sa fille legitime (…) passé ce 14° juin 1719
Inventaire et description des Biens Meubles & Immeubles appartenans au sieur Jean Jacques Dorsener Licencié éz Lois & Auocat au Conseil souverain d’Alsace et Echeûs par les successions des Deffunts sieur Philippe Dorsener vivant Conseiller d’Obernheim et de Dlle Othile Cuntzmann ses Père et mère, Conformément aux Inventaires faits és années 1699 et 1701.
Inventaire des biens meubles et immeubles délaissés par feu Le Sieur Claude Riuier Cy devant Apotiquaire au fortlouis du Rhin décédé en la maison de Mons. Jean Jacques Dorsner Son Gendre à Strasbourg le 23° janvier 1734. et la Demoiselle Marie Willmann vivante sa femme et par le décès du défunt Sr Jean George Willmann Vivant Preuost Royal de la ville de türckheim pour être partagés entre Demoiselle Eve Claudine Riviere Epouse dudt. Sr Dorsner pour la moitié et Mons. Nicolas Haxo, Conseiller du Roi, Tresorier et receveur des Emolumens du Sceau de la Chancellerie établis au Conseil souverain d’Alsace demeurant à Colmar comme Tuteur naturel et poursuivant les droits de ses Enfants procréés avec Defunte Damoiselle Marie Jeanne Riviere vivante sa femme – Samedi le 13° fevrier 1734.

Jean Jacques Dorsner vend la maison 1 500 livres au receveur Georges Paul Rœssel

1729 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 603 n° 296-v
H. Johann Jacob Dorßner JV Lti und Schaffeÿ des Stiffts Carthauß
in gegensein H. Georg Paul Rößel adelischen Schaffners
Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen deren Rechten und gerechtigkeiten in der Zimmerleuth oder Pimpermanns gaß, einseit neben dem wohlgebohrnen H. Johann Ludwig Wormßer von Vendenheim Stättmeister und dreÿzehner anderseit neben weÿl. Quinault dem Comoedianten Erben hinten auff den wohlgebohrnen H. von Kirchheim, bereits auff Joh. Baptistæ 1728 beschehener verkauf – um 1500 pfund

Employé de l’accise, Georges Paul Rœssel et Marie Barbe Leyrer hypothèquent la maison au profit de François Nicolas Gelb

1731 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 605 n° 361
H. Georg Paul Rößel Beampter beÿ allhießigen Umbgeldt und Maria Barbara geb. Leuerin beÿständlich H. Rathh. Fervat und H. Sachs beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Frantz Nicolauß Gelb E.E. großen Raths alten beÿsitzers und gemeiner Statt Fermier general – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinder: hauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Zimmerleuth: oder Pimpermanns gaß, einseit neben wohlgebohrnen Hn. Stättmeister Wormßer von Vendenheim anderseit neben Quinautischer wittib und erben hinten auff des wohlgebohrnen H. von Kirchheim gartten

Georges Paul Rœssel et ses enfants du premier lit vendent la maison au musicien Jean Michel Klopffer et à sa femme Catherine Salomé Bronner

1738 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 401
H. Georg Paul Rößel adelischer Schaffner und deßen ältesten Sohns H. Georg Friedrich Rößel burgers zu Collmar mandatarius H. Lt. Mathias Ambrosus Mogg Cantzleÿ substitutus, so dann Johann Friedrich Rößel des von hier abweßenden studiosi geschwornen vogts Jean Baptiste Duttilier der schneider
in gegensein H. Johann Michael Klopffer des musici und Catharinæ Salome geb. Bronnerin
Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, stallung, Bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten denen in der frantzösischen Camin Cammer und dero Nebens Cammer befindliche Tapeten, allen in dem vordern Keller liegenden Liegerlingen und denen daselbst vorhandenen Faßen, wie auch denen gewächsen und Scherben im gärttel, in der Zimmerleuthgaß, einseit neben S.T. H. Stättmeister Johann Ludwig Wormßer von Vendenheim, anderseit neben H. Rathh. Johann Jacob Gebhard, hinten auff H. von Kirchheim gartten – (um 750 und 500 pfund verhafftet) als ein währender H. Schaffner Rößel erstern ehestandt mit weÿl. Fr. Maria Barbara geb. Leÿerin am 18. Junÿ 1729 erkaufftes guth, ihme Rößel zu zweÿ tritte theile und seinen obgenannten beede Söhnen zu einem dritten theil – um angezeigten 1250 pfund capitalien und 900 pfund

Jean Michel Klopffer et Catherine Salomé Bronner hypothèquent la maison pour en régler le prix d’achat

1738 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 403
H. Johann Michael Klopffer der musicus und Catharina Salome geb. Bronnerin mit beÿstand ihres Vatters Lorentz Bronner des schreiners und ihres tochtermanns Daniel Weißand des Barchetkrämers
in gegensein H. Philipp Jacob Bechtold J.v. Lti – schuldig seÿen 1000 pfund zu bezalung eines theils des kauffschillings hiernach beschrieben: heutigen tags erkaufften behausung
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß, hoff, gärttlein, stallung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Zimmerleuthgaß, einseit neben S.T. H. Stättmeister Johann Ludwig Wormßer von Vendenheim, anderseit neben H. Rathh. Johann Jacob Gebhard, hinten auff H. von Kirchheim gartten – als ein am heutigen tags erkaufftes guth

Jean Michel Klopffer et Catherine Salomé Bronner vendent la maison 2 250 livres à Anne Marie Nægelin

1745 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 n° 523
H. Johann Michael Klopffer der stadt: Musicus und Catharina Salome geb. Bronnerin
in gegensein Jgfr. Annæ Mariæ geb. Nägelinin mit beÿstand H. Lt. Johann Ludwig Freund E. E. Großen Raths advocati und Procuratoris ordinarii
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten, ane der Zimmerleuthgaß einseit neben dem hochwohlgebornen H. Stättmeister Johann Ludwig Wormßer von Vendenheim, anderseit neben H. Rathh. Johann Jacob Gebhard hinten auff S.T. H. von Kirchheim garten – als ein am 14. Julÿ 1738 erkaufftes guth – um 1000, 250 und 400 pfund (verhafftet), geschehen um 600 pfund

L’inventaire après décès, non conservé, de Marie Dorothée et de Marie Madeleine Nægelin, filles du coutelier Jean Jacques Nægelin, est dressé par le notaire Jean Frédéric Lobstein. Elles laissent pour héritière leur sœur Anne Catherine d’après l’inventaire ci-dessous

1785, Not. Lobstein (J. Frédéric, répert. 6 E 41, 664-7) n° 1038
Invent. über Weÿl. Jgf. Mariæ Dorotheæ und weÿl. Jgfr. Mariæ Magdalenæ die Nägelin weil Mr Joh: Jacob Nägelin des gewes. Kurzemeßsch. und b: alh. nachgelaß: töchter Verlaßsch.en sambt Verkauf: und Erlöß Regist. auch resp. Summarisch. Ersuchung, Anno 1785

Anne Catherine Nægelin épouse en 1774 le cordonnier Jean Frédéric Steinrick
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 9-v, n° 12)
In dießem 1774. Jahr Mittwoch d. 29. Junÿ beÿ der bettstund sind mit dreÿ vorgerstehenden ehelich eingesegnet worden Johann Friderich Steinrick lediger burger und schuhmacher alhier, Johann Franciscus Steinrick burgers und Schuemachers alhier ehelicher Sohn, mit Jgfr. Anna Catharina Naegelin, weÿl. Johann Jacob Nægelin geweß. burgers und meßerschmidts alhier hinterlaßene ehel. dochter. [unterzeichnet] Johann friderich steinruck als hochzeiter, Anna Catharina Negelin als hochzeiterin (i 11)

Anne Catherine Nægelin meurt en 1790 en délaissant une fille. L’inventaire reprend l’estimation de 900 livres qui figure à l’inventaire non conservé de 1785. La masse propre au veuf s’élève à 10 livres, celle des héritiers présente un passif de 33 livres. L’actif de la communauté s’élève à 189 livres, le passif à 316 livres

1790 (16.2.), Not. Stoeber (6 E 41, 1258) n° 743
Inventarium über Weiland Fraun Annæ Catharinæ Steinrückin gebohrne Nägelin, Meister Johann Friedrich Steinrück des Schumachers und burgers allhier gewesener Ehefrau Verlaßenschaft aufgerichtet Anno 1790. – nach ihrem den 17. Decembris des abgewichenen 1789.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen hintritt, verlaßen hat. Solche Succession wurde auf Ansuchen des hinterbliebenen Wittibers, wie auch H. Johann Friedrich Verius des Kammachers und Burgers allhier, als geschwornen Vogts der Abgeleibten mit ihme dem Wittiber erzeugter einziger tochter und ab intestato verlaßene universal Erbin Annæ Catharinæ Steinrückin, welche den 15. apr. 1775 zur Welt gekommen. – So geschehen in einer allhier Zu Straßburg an der Zimmerleuthgaß gelegenen und in der Erbin unveränderte Nahrung gehörigen behausung, Dienstags den 16.ten hornung Anno 1790.

Eigenthum an einer behaußung. (E.) Neml. I. behausung in Vorder und hinder gebäude bestehend, hof, Stallung bronnen u. hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden u. Rechten allhier Zu Straßburg an der Zimmerleutgaß einseit neben 1.r behausung Löbl. Stifft dem Capitul gehörig 2. s. H. Rathh. Schweighäuser dem Schreiner hinten auf einen Garthen stoßend, so auser denen darauf hafftenden und hernach specificirten Passiv Capitalien ledig, eigen und durch löbl. Stadt Straßburg geschw. Werckleute ausweißlich deren Zu weil. Jfr. Mariä Dorotheä u. auch weÿl. Jfr Mariä Magdalenä der Nägelin Verlaßenschaft, welche die Verstorbene geerbet hat, den 22. Junÿ 1785 durch nun weil. H. Not. Johann Friderich Lobstein errichteten Inv. Concept übergebener Abschatzung vom 15. dito taxirt pro 900. Beÿ welchem anschlag man es wegen Kurze der Zeit und weil keine hauptsächliche Reparationen seither darinn fürgenommen worden bewenden läßt, hierüber bemelden zween in allh. C. C. Stb. passirte Kfbrf. der eine vom 2. aug. 1745 u. der andere vom 14. julÿ 1738.
Ergäntzung, Invent. illatorum Not. Lobstein den 29. aug. 1774.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unverändertes Guts. Nach Anleitung des über beeder geweßener Eheleuthe Zusammen gebrachte Nahrungen durch weil. N. Notm. Johann Heinrich Lobstein den 29. Augt. 1774. auffgerichteten Invÿ.
Ergäntzung der Erbin abgegangenen unveränderten Guths. Vermög des droben beÿ des Wrs Ergäntzung allegirten Inv.Illatorum
Norma hujus inventarii. Des Wittibers Vermögen, Sa. hausrath 6 lb, Sa. Silbers 3 lb, Sa. der Activ Schuld 25 lb, Sa. Erg. Restes 19 ß, Summa summarum 35 lb – Schulden 25 lb, Nach dero Abzug 10 lb
Diesemnach wird auch der Erben unverändert Guth verzeichnet, Sa. hausrath 231 lb, Sa. Silbers 21 lb, Sa. Gold 20 lb, Sa. Pfenningzß hauptgüter 350 lb, Sa. Eigenthum an I. behausung 900 lb, Sa. Activ schulden 25 lb, Sa. Erg. Rest 107 lb, Summa summarum 1716 lb – Schulden 1750 lb, Passiv Onus 33 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. hausrath 171 lb, Sa. Silber 1 lb, Sa. Geschmuck 6 lb, Sa. Act. Schuld 10 lb, Summa summarum 189 lb – Schulden 316 lb, passiv onus 126 lb – Beschluß summa, Mehr Schuld dann Guth 149 lb

Le tuteur d’Anne Catherine Steinrick hypothèque la maison au profit de son père

1793 (3.6.), Chambre des Contrats, vol. 670 n° 458 enreg. 3.6.
bu Johann Friedrich Verius der kamm macher als vogt Anna Catharina Steinrück des bu. Johann Friedrich Steinrück des schuhmachers mit weil. Anna Catharina Nägelinin minderjährig tochter
in gegensein besagten Johann Friedrich Steinrück – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, eine ane der Zimmerleutgaß, gelegen mit N° 17 bezeichnete behausung, einseit neben einem national haus, anderseit neben bu. Schweighäuser

Anne Catherine Steinrick épouse en 1798 le menuisier Simon Luzius, originaire de Framersheim près d’Alzey en Palatinat
Mariage, Strasbourg (n° 36)
Cejourd’hui 8° Vendemiaire l’an VII de la République française une et indivisible (…) Simon Lutzius, âgé de 24 ans, menuisier, domicilié en cette commune depuis deux ans, natif de Framersheim canton d’Alzey Département du Mont tonnère, fils de feu Frédéric Lutzius, meunier au dit lieu, et de feüe Anne Petronille Defort, d’une part, Anne Catherine Steinrick, agée de 23 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de Jean Frédéric Steinrick, cordonnier, et de feüe Anne Catherine Maegel (…) de l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 4 décembre 1773 (…) de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 14 avril 1775 (signé) Luzius, Steinrückin (i 21)

Anne Catherine Steinrick meurt en 1807 en délaissant trois enfants
1807 (28.12.), Strasbourg 12 (17), Not. Wengler n° 2914
Inventaire de la succession d’Anne Catherine Steinrick femme de Simon Luzius, aubergiste, décédée le 4 décembre 1807 – à la requête du veuf tuteur naturel des trois enfants Jean Philippe 6 ans 6 mois, François Frédéric 4 ans, Anne Sophie 16 ans, en présence de Jean Frédéric Steinrick cordonnier subrogé tuteur – mariés sans contrat de mariage
dans la maison mortuaire rue du Maroquin n° 30
propres des enfants, mobilier 469 fr
Communauté. Immeuble, Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière petite cour et tréfond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 30, d’un côté Martin Antoni d’autre Isaac Lang, devant la rue, derrière Jean Jacques Matthis père – acquis par adjudication sur la succession de Jean Georges Hickel le jeune cordonnier par acte reçu Grimmer le 9 décembre 1806 – rapporte le rez de chaussée et un logement au premier de la maison de derrière 72 fr, le premier étage de la maison de devant habité par Wolff 80 fr, Le second étage de ladite maison loué à Zaepffel 60 fr, le troisième étage occupé par Walter 48 fr Et le second étage de la maison de derrière habité par Regenspurger 30 fr, total 290 fr de revenu en capital 5800
mobilier 472 fr, passif 6655 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 93-v du 30.12.

Simon Luzius se remarie en 1808 avec Sophie Elisabeth Michel
1808 (24.9.), Strasbourg 12 (21), Not. Wengler n° 3481
Contrat de mariage – Simon Luzius aubergiste demeurant rue du Maroquin n° 30 veuf avec enfants d’Anne Catherine Steinrick
Sophie Elisabeth Michel fille de Jean Michel, cordonnier, et d’Anne Marie Lang
Enregistrement de Strasbourg, acp 108 f° 26-v du 24.9.

La maison qui appartient à Simon Luzius et à Anne Catherine Steinrick est vendue par adjudication judiciaire à Jean Engel moyennant 10 700 francs

1805 (19 floréal 13), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 24, n° 64
que le Tribunal Civil de Première Instance a rendu le jugement suivant entre Georges Christophe Larivière homme de lettres demandeur en expropriation forcée comparant par Me Momy son avoué d’une part
Simon Luzius menuisier en cette ville tant en son nom et que comme chef de la communauté qui existe entre lui et Catherine Steinrück defendeur en expropriation forcée défaillant – 26 germinal 13
au Sr Georges Christophe Lariviere poursuivant, moyennant 10 700 francs – (a déclaré) le lendemain l’avoir acquise pour le Sr Jean Engel major du troisième Régiment d’artillerie son créancier de l’Expropriation
Une maison de devant maison de derrière petite cour entre deux, appartenances et dépendances le tout situé a Strasbourg art. 195 Sect. ff rue des Charpentiers N° 17 entre H.ri Engl. Wappler fab.t de tabac et la veuve François Antoine Schweighaeusser menuisier derrière led. Wappler devant ladite rue – évalué en produit net 187 fr, mise à prix 5000 fr
(Cahier des charges) Contrat obligataire Me Laquiante 11 germinal 9, de 2400 fr

Chef d’escadron originaire de Soultz en Haute-Alsace, Jean Engel épouse en 1801 Marie Charlotte Percelat
1801 (4 pluviose 9), Strasbourg 6 (24), Not. Laquiante n° 1160
Contrat de mariage – Jean Engel chef d’Escadron du troisième Régiment d’artillerie a cheval, fils majeur de feu Georges Engel et de défunte Cécile Meyer cit. de Soultz Dept. du Haut Rhin assisté du cit. Jean Stirnemann tonnelier audit Soultz son beau frère
cit. Marie Charlotte Percelat fille majeure de feu Nicolas François Percelat, garde magasin d’artilerie à la Citadelle de Strasbourg, et d’Anne Barbe Momy assistée de François Joseph Momy son oncle maternel et hugues Soullié chef de comptablté vivres pain à la cinquième division militaire son beau frère
Enregistrement de Strasbourg, acp 76 F° 195 du 7 pluviose 9

Inventaire après décès d’une locataire, Barbe Studthammer

1807 (2.5.), Strasbourg 14 (33), Not. Lex n° 1317
Inventaire de la succession de Barbe Studthammer fille majeure décédée Rue des Charpentiers le 17 avril dernier – à la requête de 1. Marie Anne Studhammer sœur de la défunte épouse de François Jacques Helck perruquier, 2. des enfants de François Studhammer marchand de tabac, frère de la défunte, savoir Antoine Studhammer garçon boulanger majeur, Joseph Studhammer journalier, François Studhammer cocher garçon majeur, tant pour eux personnellement que pour et au nom de Jean Studhammer 16 ans, Georges 10 ans, Catherine 8 ans, ces deux derniers enfants du second lit procréés avec Catherine Diebold, 3. Marie Thérèse 9 ans par représentation de Jean Leopold Studhammer perruquier décédé à Strasbourg, procréé avec Thérèse Liebhard femme actuelle de Melchior Klafzi, 4. à la requête de Catherine Boehler femme de Pierre Lami armurier a la manufacture d’armes a Mutzig par représentation de feu Catherine Studhamer sa mère sœur de la défunte femme de François Bäehler cabaretier
dans le logement qu’elle occupoit chez eux au Rez de chaussée dans la cour sur le derrière Rue des charpentiers n° 17
mobilier 445 fr, passif 432 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 130-v du 6.5.

Jean Engel meurt en 1824 dans sa maison près du Pont Sainte-Catherine
1824 (17.5.), Strasbourg 1 (44), Me Rencker n° 3179
Inventaire de la succession de Jean Engel, major du troisième régiment d’artillerie à cheval, Chevalier St Louis, de la Légion d’Honneur en retraite décédé le 2 mai courant – à la requête de Charlotte Percelat la veuve, 2. X Simon boucher domicilié à Soultz Haut Rhin, 3. Valentin Koenig, marchand demeurant à Soultz mandataire de a) Catherine Simon sa femme, b) Thérèse veuve de Georges Simon cuvetier mère et tutrice légale de Thérèse Simon, c) Véronique Simon femme de Maurice Voegelé vigneron à Soultz, par représentation pour 1/5 de Cécile Engel épouse de Xavier Simon de Soulz leur mère et grand mère, 5. Jean Stirnemann, propriétaire à Soulz père et tuteur légal de Cécile Stirnemann, 6. Philippe Wittmer, menuisier à Soultz mandataire de Catherine Stirnemann sa femme, lesdites Stirnemann par représentation de Catherine Engel femme dudit Jean Stirnemann, héritiers du défunt oncle des représentants de Cécile Engel et Catherine Engel

dans la demeure du défunt rue Krautenau près du Pont Ste Catherine n° 2, communauté, mobilier : dans le salon, dans la chambre à côté du salon, dans la deuxième chambre à côté du salon, dans la troisième chambre, dans la quatrième chambre ayant vue sur la cour à côté de la cuisine, dans la chambre au linge sâle, dans la cuisisne, dans la cour, 3268 fr
immeubles, 1. un jardin avec une gloriette de la contenance d’environ 15 ares 20 ca situé la Robertsau ci devant chantier des Calfats, d’un côté la veuve Schuler, d’autre Jacques Knecht & Jacques Oesinger, devant le chemin, derrière le fossé dit Murgiesen, acquis de Jean Michel Hammer et de Salomé Reibel par acte reçu Me Lex le 23 mars 1814, estimé 2700 fr
numéraire 3774 fr, créances 50 679 fr, ensemble 57 721 fr apport & héritages du défunt 5311 fr, apports de la veuve 11 671 fr, terres 3050 fr, ensemble 5750 fr, terres 3240 fr à Reichstett 5650 fr, passif 16 982 fr
Contrat de mariage devant Me Laquiante le 4 pluviose 9 – Testament olographe le 1 septembre1823 enreg. 14 mai 1824 f° 55 sœur du défunt
Enregistrement de Strasbourg, acp 168 f° 62 du 22.5.

Jean Engel vend la maison 12 000 francs à l’ébéniste François Xavier Reubell et à sa femme Marie Françoise Ruder

1808 (23.12.), Strasbourg 12 (23), Not. Wengler n° 3666
Jean Engel major au troisième régiment d’artillerie a cheval membre de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg quartier de la Krautenau n° 2
à François Xavier Reubell, ebeniste, domicilié rue de la Poulle n° 5 et Marie Françoise Ruder
Une maison consistant en bâtimens de devant et de derrière cour, trefonds, fontaine avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances, tous les fourneaux, sise à Strasbourg rue des charpentiers n° 17, d’un côté le Sr Henri Engelhard Wappler d’autre la veuve Schweighaeuser devant la rue derrière le Sr Wappler – acquis de Simon Luzius menuisier par expropriation forcée à la barre du tribunal civil le 26 germinal 13 – moyennant 12 000 francs (joint le jugement d’adjudication au tribunal)
Enregistrement de Strasbourg, acp 109 f° 60-v du 24.12.

Le menuisier François Xavier Reubell épouse Marie Françoise Ruder en 1799
1799 (15 prairial 7), Strasbourg 5 (5), Not. Faller n° 34
Eheberedung – burger Frantz Xaverius Reubel der leedig: und großjährige Schreiner weÿl. des burgers Frantz Xaverius Reubel gew. Receveur in der vormaligen Intendanz allhier mit fr. Catharina geb. Mignot erzeugter Sohn
Jungfrau Frantzisca Ruder weÿl. des burgers Philipp Ruder Schreiners mit Fraun Anna Maria geb. Raul erzeugte Tochter
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 145 du 22 prairial 7

Ils font dresser l’inventaire de leurs apports en 1824
1824 (12.4.), Strasbourg 2 (56), Me Weigel n° 3034
Inventaire des apports de Françoise Ruder femme de François Xavier Reubel, menuisier, communs suivant contrat de mariage reçu Vix le 15 prairial 7 (3 juin 1799)
mobilier 1955 fr, remploi 5605 fr, ensemble 7560 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 167 F° 165 du 22.4.

François Xavier Reubell loue une partie de la maison à Anne Marie Blind veuve de Jean Brucker

1826 (5.10.), Strasbourg 2 (60), Me Weigel n° 4431
Bail pour 2 années à commencer à la St Michel dernier – François Xavier Reubell, ébéniste
à Anne Marie Blind veuve de Jean Brucker, conducteur des messageries
le rez de chaussée du bâtiment de devant dans la maison rue des Charpentiers n° 17 entre Sr Heim et Rollé, moyennant un loyer annuel de 200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 180 F° 135-v du 6.10.

François Xavier Reubell et sa femme Marie Françoise Ruder vendent la maison 23 700 francs à Marie Madeleine Rœderer

1828 (6.3.), Strasbourg 2 (63), Me Weigel n° 5238
Adjudication définitive sur surmise (adjudication définitive du 28 février n° 5229, Cahier des charges n° 5096 du 18 décembre 1827, déjà préparatoire du 31 janvier n° 5176) – François Xavier Reubell, ébéniste, et Marie Françoise Ruder
à Frédéric Charles Roederer, propriétaire pour Marie Madeleine Roederer sa sœur célibataire majeure, moyennant 23 700 francs
Désignation de l’immeuble, une maison composée d’un bâtiment de devant, d’un bâtiment de derrière et d’un bâtiment latéral, cour, puits avec pompe, situé à Strasbourg rue des Charpentiers n° 17, d’un côté Henri Engelhard Wappler, d’autre le Sr Heil, devant la rue, derrière le Sr Wappler – Titres de propriété, acquis de Jean Engel, major au troisième régiment d’artillerie à cheval membre de la Légion d’Honneur par acte reçu Me Wengler le 23 décembre 1808, Engel a acquis ledit immeuble de Simon Luzius, menuisier, suivant jugement sur expropriation forcée au tribunal civil le 26 germinal 13 et et déclaration de command – mise à prix 18 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 188 F° 117-v du 13.3.

Marie Madeleine Rœderer loue une boutique à François Joseph Lutz qui y fait commerce d’épicerie

1829 (26.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 150-v, ssp du 11 octobre 1826
Bail pour 3 années entières et consécutives à partir du 25 mars prochain – Dlle Marie Madeleine Roederer propriétaire
à François Joseph Lutz, marchand épicier
une boutique au rez de chaussée de sa maison du devant rue des Charpentiers n° 17 pour y continuer à faire le commerce d’épicerie, une chambre adossée à cette boutique, plus une grande et petite chambre au troisième étage, un emplacement pour y loger le bois à brûler moyennant un loyer annuel de 484 francs

Inventaire après décès de locataires, Marie Beatrix Dardard femme du lieutenant Jean Hourlet

1836 (5.7.), Strasbourg 1 (75), Me Rencker n° 12 112
Inventaire de la succession de Marie Beatrix Dardard épouse de Jean Hourlet, premier lieutenant au bataillon des pontonniers en garnison à Strasbourg, décédée à Metz le 25 mai dernier – à la requête du veuf, père et tuteur légal de Dominique Prosper 2 ans et Hubert Charles 2 mois – 2. Augustin Cousin, lieutenant au premier bataillon de pontonniers en garnison à Strasbourg mandataire de Pierre Dardard, horloger à Metz, subrogé tuteur des mineurs
en la demeure de M. Hourlet rue des Charpentiers n° 17
Contrat de mariage devant Me Royer à Metz le 22 juillet 1833
Enregistrement de Strasbourg, acp 242 f° 35-v du 9.7

Marie Madeleine Rœderer meurt en 1835 après avoir institué pour légataire universelle sa sœur Frédérique Caroline, femme de Philippe Louis Flaxland (voir ci-dessous).
Frédérique Caroline Rœderer épouse en 1804 le marchand Philippe Louis Flaxland originaire de Heilbronn

1801 (9 pluviose 9), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer
Eheberedung – persönlich erschienen, der burger Philipp Ludwig Flaxland, lediger Handelsmann alhier Zu Straßburg H. Burghard Flaxland, des Kirchenschafers Zu Heilbronn mit Frauen Anna Maria gebohrner Knoll ehelich erzeugter Sohn, unter assistentz des burgers Christoph Lantz Rothgerbers alhier als Hochzeitern ane einemn
So dann Jungfrau Friderica Carolina Röderer, des burgers Johann Friderich Carl Röderern Vormaligen Kunst Ferbers dahier und Frauen Maria Magdalena gebohrner Röderer Ehelich erzeugte Tochter, unter assistentz erstbesagte ihres Vaters als der Jungfer Braut andern theil
Enregistrement de Strasbourg, acp 77 F° 10 du 13 pluv. 9

Frédérique Caroline Rœderer expose la maison aux enchères puis l’en retire

1836 (26.3.), Strasbourg 12 (138), Me Noetinger n° 8124
Frédérique Caroline Roederer épouse de Louis Flaxland, propriétaire, en qualité de légataire universelle de Marie Madeleine Roederer sa sœur, propriétaire à Strasbourg, suivant testament olographe daté 20 mars 1834 enreg. le 18 juin 1835 f° 165, déposé au rang des minutes de Me Noetinger, envoyée en possession par Ordonnance du Président du tribunal civil 26 juin dernier
Description de la maison à vendre, une maison composée de divers corps de bâtiment avec cour et puits sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 17 d’un côté M Rollet, d’autre Heim, devant la rue, derrière M Rollet – Etablissement de la propriété, Mlle Roederer a acquis ledit immeuble de François Xavier Reubell, ébéniste, suivant adjudication sur surenchère reçue Me Weigel le 6 mars 1828 transcrit au bureau des hypothèques volume 209 n° 115, ledit Reubell l’a acquis de Jean Engel, major au troisième régiment d’artillerie à cheval membre de la Légion d’Honneur par acte reçu Me Wengler le 23 décembre 1808, Engel en était propriétaire pour l’avoir acquis du Sr Luzius, menuisier par expropriation forcée au tribunal civil le 26 germinal 13 – mise à prix 20 000 francs
Adjudication préparatoire, 8090 fr le 16 mars à Gaspard Beta Ruhstaler, plâtrier moyennant 20 100 fr – Retrait – n° 8002 Cahier des Charges du 15 février
Enregistrement de Strasbourg, acp 239 f° 51-v du 28.3.

Louis Flaxland et Frédérique Caroline Rœderer vendent la maison 18 000 francs au marbrier Mathias Rœthlisberger et à sa femme Madeleine Bilger

1836 (10.5.), Strasbourg 12 (139), Me Noetinger n° 8243
Louis Flaxland, garde magasin adjoint à la halle communale, et Frédérique Caroline Roederer
à Mathias Roethlisberger, marbrier, et Madeleine Bilger
une maison, composée d’un bâtiment de devant, d’un bâtiment de derrière & d’un bâtiment latéral, cour, puits avec pompe située à Strasbourg rue des Charpentiers n° 17, d’un côté le Sr Heim, d’autre derrière et d’autre côté le Sr Rollet, devant la rue – la maison appartient à la De Flaxland pour lui avoir été léguée par sa sœur Marie Madeleine Roederer, majeure, suivant testament olographe daté 20 mars 1834 déposé au rang des minutes de Me Noetinger le 10 août 1835, envoyée en possession par ordonnance du président du Tribunal civil en date du 26 juin 1835, Mlle Roederer a acquis ledit immeuble de François Xavier Reubell, ébéniste, et Marie Françoise Ruder suivant adjudication sur surenchère reçue Me Weigel le 6 mars 1828 transcrit au bureau des hypothèques volume 209 n° 115, les époux Reubell l’ont acquis de Jean Engel par acte reçu Me Wengler le 23 décembre 1808, M. Engel en était propriétaire pour l’avoir acquis par jugement sur expropriation au tribunal civil le 26 germinal 13 et déclaration de command le lendemain – moyennant 18 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 240 f° 84-v du 16.5.

Originaire d’Aarau en Suisse, Mathias Rœthlisberger épouse Madeleine Bilger en 1814
1814 (12.7.), Strasbourg 8 (9), Not. Roessel n° 1849
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Mathias Roethlisperger, marbrier demeurant en cette ville fils de Jean Roethlisperger, passementier à Arau en Helvétie, et d’Ester Ritschi
Marie Madeleine Bilger fille majeure de Jean Georges Bilger, cordonnier, et de feu Elisabeth Rinck
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 2-v du 13.7.

Mathias Rœthlisberger et Madeleine Bilger hypothèquent la maison au profit du capitaine Jean Daniel Hoffet

1848 (8.6.), Strasbourg 12 (174), Not. Noetinger n° 20 297
Obligation – Ont comparu M. Mathias Roethlisberger, marbrier, et Dame Madeleine Bilger son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à M. Jean Daniel Hoffet, capitaine d’artillerie en retraite, chevalier de la Légion d’honneur, demeurant à Strasbourg, la somme principale de 4000 francs
hypothèque. Une maison composée d’un bâtiment de devant, d’un bâtiment de derrière et d’un bâtiment latéral avec cour, puits, pompe, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue des charpentiers N° 17, tenant d’un côté au Sr Heim, de l’autre à M. Rollet et donnant par derrière sur lle dit M. Rollet. Les conjoints Roethlisberger (…) affirment sous les peines du stellionat 1° leur appartenir en pleine propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de M. Louis Flaxland & de Dame Frédérique Caroline Roederer conjoints à Strasbourg, en veru d’un contrat de vente passé devant Me Noetinger le 10 mai 1836. 2° & être franche & libre de tous privilèges, hypothèques et autres charges quelconques

Salomé Madeleine Bilger meurt en 1858 en délaissant quatre enfants

1858 (21.1.), Me Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Mathias Roethlisberger, marbrier, et Salomé Madeleine Bilger son épouse à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédée à Korck le 31 juillet 1857, dressé à la requête
1) du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Roessel père le 12 juillet 1814, 2) Gustave Mathias Roethlisberger, architecte, 3) Edouard Roethlisberger,marbrier, 4) Charles Frédéric Roethlisberger, négociant, 5) Emilie Roethlisberger, célibataire tous à Strasbourg
Communauté, mobilier estimé 1426
Une maison rue des Charpentiers N° 17
Succession, garde robe estimée 164
(succession déclarée le 22 janvier 1858)
acp 466 (3 Q 30 181) f° 36 du 22.1.

Mathias Rœthlisberger meurt en 1865 après avoir rédigé quatre testaments

1865 (20.10.), Me Noetinger
Inventaire de la succession de Mathias Roethlisberger, propriétaire à Strasbourg décédé le 15 mai 1865, à la requête de 1) Gustave Mathias Roethlisberger, architecte, 2) Charles Frédéric Roethlisberger, négociant, 3) , Emilie Roethlisberger, célibataire, 4) Julie Emilie Affolter, veuve d’Edouard Roethlisberger vivant marbrier, cette dernière agissant comme mère et tutrice de Mathilde Roethlisberger issus du dit mariage
Succession, mobilier estimé 512
Une maison rue des Charpentiers N° 5
garde robe estimée 132, Loyers échus 475 – Passif 982
(succession déclarée le 6 9.bre 1865)
acp 547 (3 Q 30 262) f° 11-v du 24.10.

1865 (19.10.) Me Noetinger
Dépôt de deux testaments olographes de Mathias Roethlisberger, propriétaire à Strasbourg, lesdits testaments l’un en date du 21 décembre 1857 et l’autre en date du 14 mai 1860 enregistrés aujourd’hui
Dépôt de deux testaments olographes de Mathias Roethlisberger, propriétaire à Strasbourg, lesdits testaments l’un en date du 14 mai 1860 et l’autre en date du 15 mai 1865 enregistrés aujourd’hui
acp 546 (3 Q 30 261) f° 99 du 21.10. – et 99-v

Les héritiers Rœthlisberger vendent la maison à leur frère négociant Charles Frédéric Rœthlisberger

1865 (15.12.), Me Noetinger
Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue des Charpentiers N° 5, à la requête de Gustave Mathieu Roetlisberger, architecte à Strasbourg
Adjudication définitive du 10 janvier 1866 – à la requête de 1) Gustave Mathieu Roetlisberger, architecte, 2) Charles Frédéric Roetlisberger, négociant, 3) Emilie Roetlisberger célibataire, 4) Julie Emilie Affolter veuve d’Edouard Roetlisberger, marbrier, en qualité de tutrice de Mathilde Roetlisberger
à Charles Frédéric Roethlisberger, colicitant pour un quart, moyennant 41 000 francs
rue des Charpentiers N° 5
jouissance du 25 Xbre 1865. Origine, héritage de Mathieu Roetlisberger et Salomé Madeleine Bilder conjoints à Strasbourg [in margine :] succession déclarée 6 novembre 1865
acp 549 (3 Q 30 264) f° 25-v du 28.12. (cahier des charges), f° 96-v du 15.1. (adjudication)

Partage de la succession Rœthlisberger
1866 (15.3.), Me Noetinger
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Mathias Roethlisberger, ancien marbrier, et Salomé Madeleine Bilger sa femme à Strasbourg et de la succession des dits conjoints Roethlisberger décédés le mari le 15 mai 1865, la femme le 31 juillet 1857
entre 1) Gustave Mathias Roethlisberger, architecte, 2) Charles Frédéric Roethlisberger, négociant, 3) Emilie Roethlisberger, célibataire, 4) Julie Emilie Affolter, veuve d’Edouard Roethlisberger vivant marbrier, cette dernière agissant comme mère et tutrice de Mathilde Roethlisberger fille mineure
Communauté. Masse active 1) mobilier 1426, 2) prix de vente de la maison 44 779, 3) loyers échus 1325, total 47 557 – Masse passive 754, Reste 46 803
Succession de la De Roethlisberger. 1) moitié de la communauté 23 401, passif 57, Reste 25 344
Succession du Sr Roethlisberger. 1) moitié de la communauté 23 401, indemnité par lui due 1426, Reste 21 975
Argent comptant 10 305, mobilier 1023, loyers échus 219, Total 33 523 – Masse passive 3115
acp 553 (3 Q 30 268) f° 2-v du 21.3.



42, rue du Vieux-Marché-aux-Vins


Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 42 – III 50 (Blondel), P 469 et P 576 puis section 57 parcelle 49 (cadastre)

Façade à encorbellement sur le Vieux-Marché-aux-Vins, 1695, maître d’ouvrage Jean Georges Beyerbach – Bâtiment de 1881, maître d’ouvrage société Ebstein – Bâtiment de 1949, architecte Charles Braun

Vieux-Marché-aux-Vins 42-48 (Fischbach, 1900, BNU)
La maison est la première à droite, surmontée d’une cigogne (carte postale Fischbach, 1900, coll. B.N.U.)
Le n° 42 correspond aux quatre travées de gauche (septembre 2017)
Elévations du n° 42 à gauche et du n° 40 à droite (1949, dossier 720 W 51)

La maison qui comprend deux bâtiments, l’un à l’avant du Vieux-Marché-aux-Vins, l’autre à l’arrière (future rue du Jeu-des-Enfants) appartient au début du XVII° siècle au consul Jean Jacques Meyer qui en transmet la propriété à sa petite-fille Marie Dorothée Kügler, épouse du secrétaire Jean Philippe Friderici. Propriété du tonnelier André Gob de 1660 à 1675, elle appartient successivement à Jean Georges Rauch, greffier à Gerspach puis à Lahr, à Frédéric Casimir Leitersperger, bailli à Brumath. et au notaire Jean Henri Merckel. Jean Georges Beyerbach qui l’achète en 1693 souhaite en 1695 soit ajouter un étage à l’encorbellement soit construire à l’aplomb de son encorbellement. Les préposés aux affaires foncières l’autorisent à empiéter sur le communal mais son voisin, l’aubergiste au Sauvage, proteste devant les Conseillers et les Vingt-et-Un. Le préteur royal Obrecht argue que la coutume récente de la Ville et les ordonnances du Roi tendent à supprimer les encorbellements mais propose, en compensation des frais déjà engagés, de l’accorder à Jean Georges Beyerbach qui devra reculer le mur suivant l’ancien alignement. Receveur à Saint-Pierre-le-Vieux, Jean Georges Beyerbach devient commissaire pour le roi de Danemark en 1698. Après avoir appartenu à sa fille, femme du notaire Jean Daniel Lang, la maison revient à des tonneliers (1755). Les préposés refusent en 1756 que Jean Michel Keller établisse une porte de cave horizontale qui empiéterait sur le communal. D’après l’estimation de 1765 une des caves est voûtée et l’autre solivée.

1725-Vieux-Marché-aux-Vins-Tannenfels
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) – La maison est celle à encorbellement dans le quart inférieur gauche de l’image
Gravure, milieu XVIII° siècle – La maison est la quatrième, à encorbellement, sur la gauche (Cabinet des Estampes, Strasbourg)

46 Elévations n-a-d
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 46 – Cour C

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et une lanterne rue du Vieux-Marché-aux-Vins, un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie rue du Jeu-des-Enfants. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur le Vieux-Marché-aux-Vins et celle à oriel (deuxième à gauche du repère b), la porte principale se trouve sous l’oriel à deux fenêtres. La façade rue du Jeu-des-Enfants est la dernière à gauche de la ligne du dessous : trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages. La toiture comprend une rangée de fenêtres et deux niveaux de lucarnes. La cour C montre le bâtiment avant (5-6) et le bâtiment arrière (1-2). Le coin sud-ouest de la cour est occupé par le bâtiment (2-3-4), le coin nord-est par le bâtiment (6-7-8). Le bâtiment accessoire (4-5) longe le côté ouest, le mur (1-8) fait partie de la propriété à l’est.
La maison porte d’abord le n° 41 (1784-1857) puis le n° 42 vers le Vieux-Marché-aux-Vins, le n° 60 (1784-1857) puis le n° 43 vers la rue du Jeu-des-Enfants.


Plans des Ponts-et-Chaussées en 1823 et 1856 (ABDR cote 2 SP 52)

Georges Schwartz fait démolir en 1880 la maison avant. La société Ebstein fait démolir la maison arrière puis reconstruit tous les bâtiments en 1881. Le magasin Au Bon Marché occupe les locaux. Après avoir acquis les bâtiments voisins (40, Vieux-Marché-aux-Vins et 39, 41 rue du Jeu-des-Enfants) le magasin fait transformer les bâtiments en 1932. Les bâtiments sont endommagés lors du bombardement aérien de septembre 1944. La société civile immobilière des magasins Au Beau Marché rénove en 1948 la façade principale, terminée en 1949, puis reconstruit les bâtiments rue du Jeu-des-Enfants en deux temps. Le n° 39 est terminé en 1950 après avoir bénéficié d’une dérogation pour lui donner la même hauteur que le bâtiment voisin. Les n° 41 et 43 reconstruits ensuite dans le même style en bénéficiant d’une dérogation de même nature sont terminés en mai 1951.


Plan de situation – Elévation rue du Jeu-des-Enfants (1949, dossier 720 W 51)
Vue en septembre 2014, le n° 43 correspond aux quatre travées des étages supérieurs
Elévation rue du Vieux-Marché-aux-Vins (1949, dossier 720 W 51)

septembre 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1625 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Jacques Meyer, administrateur de la Monnaie, consul
1659* h Jean Jacques Kügler, administrateur de la Monnaie, et (1627) Marie Dorothée Meyer – luthériens
1659* h Jean Philippe Friderici, secrétaire, et (1642) Anne Marguerite Fuchs puis (1652) Marie Dorothée Kügler – luthériens
1660 v André Gob, tonnelier, et (1646) Anne Dorothée Muhr – luthériens
1675 v Jean Georges Rauch, manant, greffier à Gerspach puis à Lahr, et (1649) Catherine Zetzner – luthériens
1676 v Frédéric Casimir Leitersperger, bailli, et (v. 1675) Marie Heiler puis (1690) Marguerite Salomé Flach – luthériens
1681 v Jean Henri Merckel, notaire, et (1681) Anne Catherine Kayser veuve du batelier Jean Georges Hess – luthériens
1692 v Daniel Elles, culottier, et (1677) Marguerite Bass – luthériens
1693 v Jean Georges Beyerbach, receveur à Saint-Pierre-le-Vieux, et (1673) Anne Marie Kallhardt puis (1691) Marie Madeleine Bockenhoffer – luthériens
1730 h Jean Daniel Lang, notaire, et (1718) Marie Madeleine Beyerbach – luthériens
1755 adj Jean Michel Kieffer, tonnelier, et (1751) Marie Elisabeth Germain puis (1765) Anne Marie Mühlmeyer – catholiques
1769 v Jean Schott, tonnelier, et (1769) Anne Marie Mühlmeyer veuve de Jean Michel Kieffer – catholiques
1817 v Jean Joseph Beck, revendeur, et (1818) Anne Marie Fix
1835* h Aloyse Wencker, greffier de la justice de paix, et (1834) Marguerite Beck
1837 h Georges Michel Bürg, négociant, et (1855) Marie Joséphine Noémie Wencker
1876* Georges Schwarz, boucher
1881* maison de commerce M. F. et L. Ebstein
1885* Marc Ebstein, commerçant
1890* Compagnie d’assurances contre incendie Alsatia
1931* Au Bon Marché, société à responsabilité limitée
1939* Au Beau Marché, société à responsabilité limitée
1945* Yakobert et compagnie, société en commandite à Colmar
1946* Société civile Immobilière Au beau Marché

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 750 livres en 1704, 1 400 livres en 1730, 1 400 livres en 1738, 1 750 livres en 1768

(1765, Liste Blondel) III 50, Jean Michel Kieffer tonnelier
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 469, Wenger, Aloïse, greffier du juge de paix, Wasselonne, hér. de Mélanie Beck – maison, sol – 0,64 are
P 576, Wenger, Aloïse, greffier du juge de paix, Wasselonne, hér. de Mélanie Beck – maison, sol – 1,24 are

Locations

1692, Jean Christophe Flach, tonnelier
1697, Philippe Gangloff, au service de l’intendant du Roi
1697, Jean Georges Giesing, avocat au Conseil souverain d’Alsace
1743, Frédéric Lang du collège des Treize
1809, François Xavier Ramp, marchand de vins
1843, 1855, Gabriel Horn, fabricant de chaises, et Salomé Muths
1843, Antoine Wencker, marchand de farine à Haguenau

Préposés aux affaires foncières (Bauherren) et Protocole des Quinze

1695, Préposés aux affaires foncières (VII 1376)
Les préposés vont voir le 18 avril 1695 la maison de Jean Georges Beyerbach sise entre la Calandre et l’auberge au Sauvage. Son propriétaire souhaite soit ajouter un étage à son encorbellement qui aurait la même saillie que l’auberge voisine soit construire un mur en pierre à l’aplomb de l’encorbellement et y construire un oriel. Le chef des travaux et le chef des chantiers rapportent le 19 avril que l’encorbellement a 20 pieds 10 pouces de long et qu’ils autorisent Jean Georges Beyerbach à enclore le communal pour y poser son mur, en réglant soit un capital de 25 livres soit un loyer annuel de deux livres. Ils n’accordent pas l’oriel. Sur demande du propriétaire, ils réduisent la capital à 20 livres.

(f° 30-v) Montags den 18. Ejusdem [Aprilis] – H. Joh. Georg Beÿerbach
Ferner augenschein eingenommen in herrn Johann Georg Beÿerbachs, des Schaffners Zum Alten St. Peter behausung auff dem alten Wein Marckt Zwischen dem Würths hauß Zum Wildenmann und der Mang gelegen, alwo derselbe umb gn. erlaubnus angesucht, noch ein stock werck auff seinen Überhang, der Würthshauß Zugleich Zu setzen, oder aber diesen Überhang abzuheben und an deßen statt mit seinem hauß, welches Er vornen mit einer steinern mawr Versehen will, soweit der übrrhang anietzo heraus gehet, auff das Allmend herauß Zu fahren, auch die auff führene Maur mit einem Ercker Zu Ziehen. Erk. Bedacht.

(f° 30-v) Dienstags den 19. Aprilis H. Joh. Georg Beÿerbach
Wegen eingenommenen augenscheins inherrn Johann Georg Beÿerbachs behausung, ist auff des herrn Lohners und der Statt Werckmeister erstatteten bericht, daß der Überhang dreÿ schuhe und ein Zoll breit und 20. schuhe und 10 Zoll lang seÿe. Erk. Würdt herrn Beÿerbachen erlaubt, das allmend unter seinem Überhang in ietz specificirte länge und breite, gegen erlag 25. lb. baaren geldts, oder abrichtung 2. lb. jährlichen Allmend Zinßes, einzuzäunen, das begehren wegen des Erckers aber abgeleinet. Ille bedanckt sich für die gn. Willfahrung der Verlangten einzeünung des Allmends, bittet darneben umb moderation der angesetzten 25. lb. Erk. moderirt auff 20. lb.

1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
L’aubergiste au Sauvage Jean Gaspard Schweighæusser et d’autres voisins s’élèvent le 20 août 1695 contre la décision des préposés aux affaires foncières. Jean Georges Beyerbach souhaite que l’affaire trouve rapidement une issue pour qu’il puisse faire les travaux avant l’hiver. Le Quinze Friderici fait remarquer que Jean Gaspard Schweighæusser n’a d’abord élevé aucune objection bien qu’il ait été au courant de l’affaire. L’avocat Schilter observe le 27 août que la consultation des anciens livres monte que l’encorbellement que Jean Georges Beyerbach s’apprête à réaliser est interdit depuis plus de cent ans parce qu’il ôte la vue aux voisins, que l’aspect des rues en est enlaidi et que les ordonnances du Roi recommandent d’interdire ces encorbellements à l’avenir et de supprimer ceux qui existent déjà. Comme le maître d’ouvrage a déjà commencé les travaux, l’avocat propose de lui accorder en compensation à titre gratuit un encorbellement en suivant l’ancien alignement.
Le préteur royal Obrecht estime qu’il faut prendre en compte l’aspect général des rues, or les travaux qu’entreprend Jean Georges Beyerbach porteraient préjudice au bon alignement. Les encorbellements qui existent d’un côté ne sauraient justifier le nouveau. L’ingénieur Tarade lui a d’ailleurs fait parvenir à ce sujet un billet qu’il a transmis à la Tour aux Deniers. Il est du même avis que l’avocat Schilter, c’est-à-dire que Jean Georges Beyerbach doit s’en tenir à l’ancien alignement. Comme il n’a pas agi de son propre chef mais avec l’autorisation des préposés aux affaires foncières, il sera juste de lui accorder gratuitement un oriel qui a coûté à d’autres cent florins et dont les dimensions seront fixées par les préposés aux affaires foncières. Le collège ratifie l’avis du préteur royal Obrecht.

Caspar Schweÿghäußer Ca. Johann Beÿerbach. 154. 157. (p° baw am alten Weinmarckt)
(p. 154) den 20. Aug. 1695. K. Ersch. Caspar Schweÿghäußer Burger und Würt Zum wilden Mann sampt der Nachbarschafft, Hn Straußen Vnd Raspen, haben per Schedam Vorgebieten laßen herrn Johann Beÿerbach Schaffnern Zu J. St. Peter, Prod. Unterthäniges Memoriale und Bitten.
S. Ersch. p. citato, berichtet Zu vorderist, daß Wegen der Nachbarschafft, H. Lt. Becht mit dießem Unnöthigen Streit nichts Zu thun haben wolle, prod. Zugleich Extract auß der Obern baw herren Vnd dreÿ des Pfenningthurns Memoriali Vom 18. Vndt 19. April. jüngst, mit Unterthäniger bitt, weilen das Wetter Noch Zimlich gut zu bawen, Vmb abschneittung Weitleiffigkeit Einige Herren abzuordnen.
K. Weilen H. Lt. Becht sich nicht allein Wieder sämptlich Nachbarschafft opponiren Konnen, alß beziehet sich auff Contenta producti, Und bitt Deput. daß in den bawen nicht ferner soll fortgefahren werden.
S. Bezieht sich auff bereits gehaltenen Recess Und erhalt priora.
H. XV. Friderici berichtet, daß Nach deme die Oberbau Herren Schweighäußern beschikt Vnd ihme den Ergangenen bescheid Communicirt, hätte Er nichts darwider Einwenden Können, sondern hätte darauff acquiescirt.
Erk. ahne der V. O. Herrn gewießen, mit Recommendation daß das geschäfft förderlichst Möchte Vorgenommen Vnd Debattiret werden.
Herr XV. Reiß, herr Rath herr Schübler.

(p. 157) Sambstagß den 27. Augusti. S. Ersch. Johann Beÿerbach, Schaffner Zu A. St. Peter, hat per Schedam Vorgebieten laßen Caspar Schweighäußer Wurth Zum Wilden Mann & Consorten, prod. Unterthänigen Bericht sampt bitten.
K. Citirter Schweighäußer pro se et reliquis hat gestern abends spath Copiam Vbergeben Producti erhalten, Weilen aber die Zeit schon Zu Kurtz Zu genugen darauff Zu antwort. alß b. Zu dero beantwortung Zeit acht tag.
S. Weilen hierauß erhellet, daß Citati den pressirten Bau und auffzuhalten suchen, alß s. Mann die sach Zu gewinnen Zeit lediglich Zu Ew. Gnad. K. Weilen die Interessenten Vil, Vnd Mann die Sach nicht Uberreichen Können, alß b. Wie Vor. S. Seÿend all beÿsammen in einer Nachbarschafft, erhalt priora.
Herr S. Schilter, Herrn Schaffner Beÿerbachs Advocat hätte seine Sache, wie auch deßen Gegentheilß die seinige ziemich obscure Vorgebracht, weßwegen auch dießes Geschäfft gleich anfangß ahne die V. O. herren währe gewißen worden, werde also bloß Undt allein beÿ Mghh. stehen, ob Sie den Bedacht hierüber so beÿ solchen Ist gefaßet word., wollen Referiren laßen.
Idem referirt hierauff den bedacht folgender Maaßen. Es hätte sich in auffschlagung der alten Bücher Zu genügen hievor gethan, daß dergleichen Uberhänge, wie herr Schaffner Zu A. St. Peter auff Zuführen gesinnet, schon Vber die 100 Jahr währen Verbotten geweß. weilen dardurch Nicht allein des Nachbahren Prospect gantz benommen, sondern auch eine vble figour in der gaße darmit gemacht werde, es Vber dießes auch die Königl. ordonnance will, daß solche Vberhänge nicht nur nicht mehr in das Künfftig sollen gemacht werden, sondern Gemeine Statt dahin trachten, daß auch die bereits schon Von Vorigen Jahren hero, Möchten abgethan werden, weßhalben Vmb so viel weniger in herrn Schaffner Beÿerbachß beginnen Mann hat Consentiren Können, in Bewegung aber daß derßelbige seinen Baw doch so weit darin eingerichtet, Vnd Er doch nicht gar Zu Kurtz Kommen Möchte, hätte Mann darvor gehalten, daß Er sich wohl werde Contentiren Können, Wann Mghh. Ihme erlauben würden, Einen Ercker ohne einige Recognition, desgleich wohl in seiner alten Lini, auff zu führen, welches Bedachts Confirmation gleich wohl beÿ Ew. Gnaden brauchen wurde.
Herr Prætor Obrecht, dieße Sache währe gantz ernstlichen Vnd Wohl beÿ dem Collegio der V. O. Herren erwogen worden, da Mann dann nichts wohl auff die Nachbachtschafft als die Situation der Gaaß Reflectiret gehabt, Und währe es gantz nicht ahn, daß wo der Schaffner so fort fahren wurde, wie er bereits den Anfang gemacht, in dem Alignement es eine große Difference entstehen wurde, Es währe Zwahr Wahr daß auff die andere seit. auch vberhänge seÿnd, allein währen dieselbige gleich förmich, Vnd wie Hr Wetzel referirt, werde die Nachbachtschafft dahin trachten mit der Zeit solche auch weg zu thun, Uber dißes aber alles hätte Mann nicht ohne Ursache auff des Mr Tarade sein Erinnerung, die Er gleich anfangß, alß er en passant deß herrn Schaffners seinen baw gesehen durch Ein Klein Billet so Er Ihme Zu geschickt, Und welches Er nachgehens auff den Pfenningthurn Renvoyirt, Zu Reflectiren gehabt, ob Man auch schon sagen Möchte es hätte Ja solche Gemeine Statt in ihrem Policeÿ Weßen nichts ein zu reden, so währe dahin, daß dies Zu Consideriren, daß Er absonderlichen in Sachen die eine Raison Und fundament habe, alß Königl. Ingenieur wohl Zu attendiren währe, Weßwegen wie bereits Er Adv. Schilter Referirt darvor gehalten worden, daß Er herr Beÿerbach in aufführing seines Baw in grader Lini wie die alte geweß. Ist Verbleiben solte, weilen Er aber solches werck nicht ex proprio Capite, sondern auff Consens vnd bewilligung der Obernbaw herren angefangen Und Er auch nicht gar Zu hart gestrafft Wurde, alß hatt Mann Ihme Erlauben wollen in seiner alt. Lini einen Ercker Gratis Vnd ohne einige Recognition, da doch dergleichen wie dann herr Ar. Wencker Vor der seinigen 100. fl. hat geben müßen auff zu führen, doch alßo und dergestalten, daß Er den Vbrigen Vberhängen gleich seÿn Möge, weßhalben Er dar vor halte, daß die Obere Bauherren Ihme Determiniren solt. wie breit Vnd wie weit Er solchen auff zu führen hätte.
Erk. Würdt der Referirte bedacht benebst die Errinnerung herrn Prætoris Confirmirt.
Herr XV. Goll, Herr Rahtherr Rebhaan.

1695, Préposés aux affaires foncières (VII 1376)
Jean Georges Beyerbach expose dans un mémoire qu’il a démoli l’ancien mur et commencé à contruire le nouveau, ce qui lui a déjà coûté 200 florins. A la demande de voisins mécontents, les Conseillers et les Vingt-et-Un lui ont ordonné le 27 août de reculer le mur à son ancien emplacement et d’y construire un oriel. Il demande une compensation. Les préposés aux affaires foncières refusent d’intervenir dans une décision qu’ont prise les Conseillers et les Vingt-et-Un.

(f° 61-v) Sambstags den 1. 7.bris. HerrJohann Georg Beÿerbach pt° erlittenen schadens wegen erbawung seines haußes.
Lect. hochgemüßigt. unterthänig: und under dienstliches ansuchen, welches Herr Johann Georg Beÿerbach, der Schaffner des Stiffts Alten St. Peter übergeben, darinnen Er ansuchet, Ihme die jenige auff 200. fl. sich belauffende unkosten, welche Er auff MGghh. Veranlaßung, durch abbrechung seines Haußes auff dem Alten Weinmarck überhangs und alten mawr, wie auch an deren statt soweit der überhang herauß gestanden, bereits der erden allerdings Zugleich geführten newen fundament: Mawr, welche Ihme auff etlichen unruhigen Nachbauren angeben, Zu continuiren Von Herren Räth und XXI. am 27. Aug. jüngst inhibirt, und die maur widerumb in vorigem orth auffzuführen und ane statt des überhangs einen ercker Zumachen, anbefohlen worden, Verursacheten entweder baar oder anderwertlich Zuersetzten und guth Zuthun.
Erk. An Unserer Herren Räth und XXI. gewiesen alß welche und nicht die Obere Bauherren diesen baw Verbotten.

1696, Préposés aux affaires foncières (VII 1377)
Jean Georges Beyerbach demande en compensation qu’il soit défrayé des matériaux livrés par le tuilier Jean Georges Stecher, soit 500 pierres de taille et 10 quarts de chaux. Les préposés donnent leur accord.

(f° 55) Dienstags den 31. Julÿ – Herr Johann Georg Beÿerbach umb etwas Stein und Kalck Zu seinem baw
Herr Johann Georg Beÿerbach, der Schaffner des Stiffts zum Alten St. Peter, bittet umb ergötzlichkeit wegen seiner auff Veranlaßung Mggh. an seiner auff dem Alten Wein Marckt ligenden behausung Vergeblich angewandthen unkosten, nemlichen die 500. Mawrstein und 10. frtl. Kalck, welche Er beÿ herrn Johann Georg Stechern, dem Ziegler am Theüch auff borg abgehöltzlet, für Ihne Zubezahlen. Erk. Fiat.

1756, Préposés aux affaires foncières (VII 1407)
Jean Michel Keller demande à établir une porte de cave qui empiétera en partie sur le communal mais sera de niveau avec le sol. Les préposés opposent un refus.

(f° 9) Dienstags den 9. Martÿ 1756. Johann Michael Kieffer
Johann Michael Kieffer der Kieffer bittet zu erlauben in sein Hauß am alten Weinmarck eine Kellerthür Zu machen, worvon nur ein theil Von 2. schuhe Von dem Hauß Herauß auf das Allmendt kommen, und den Boden Zugleich gelegt werden solle, daß es im geringsten Keinen Übelstandt noch Hindernus machen werden. Erkannt, Abgewießen.

Description de la maison

  • 1765, 1768 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates, les caves sont en partie voûtées en partie solivées, le tout estimé à la somme de 3 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins

nouveau N° / ancien N° : 17 / 41
Schott
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie et une lanterne
(Légende)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants

nouveau N° / ancien N° : 12 / 60
porte de derrière du N° 41 vieux marché aux vins
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie

Ponts et Chaussées

Ponts et Chaussées (1823, cote 2 SP 52)
N° 41. Toute en pierre. 2. Etages, une lanterne saillante de 1.00 du 1° Etage. Bonne quoique vieille

Ponts et Chaussées (1856, cote 2 SP 52)
N° 41, 2 EPS (deux étages, en pierre, solide), Wenger Joseph

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 233 case 4

Wenger Aloyse, Greffier du juge de paix, hr. de Mélanie Beck, propriétaire

P 469, maison, sol,
Contenance : 0,64
Revenu total : 126,33 (126 et 0,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 229 case 1

Wenger Moïse, Greffier du juge de paix, héritier de Mélanie Beck / propriétaire

P 576, maison et cour, rue du Jeu des enfants 60
Contenance : 1,24
Revenu total : 180,64 (180 et 0,64)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 761 case 2

Wencker Aloyse, propriétaire
1876, Schwarz Georg, Metzger
1881, Ebstein. M. F. & L. Handelshaus
1885, Ebstein, Marx, Kaufmann
1890/91, Alsatia, Feuerversicherungs Gesellschafft

P 469, maison, sol, Rue du vieux marché aux vins 42
Contenance : 0,64
Revenu total : 126,33 (126 et 0,33)
Folio de provenance : (233)
Folio de destination : Abbruch
Année d’entrée :
Année de sortie : 1881
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16
fenêtres du 3° et au-dessus :
Jahrgang 1881/82, Abgang – Schwartz Georg f° 761-II, P 469, maison, Reinertrag 126, Abbruch 1880, Zeit 1881

sol, 387-469
Contenance : 0,03
Revenu total : 0,02 (126,33)
Folio de provenance : V.weg
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1884

P 576, sol, Kinderspielgasse N° 43
Contenance : 1,24
Revenu total : 0,64
Folio de provenance : 801-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1882

P 576, maison, Kinderspielgasse N° 43
Revenu total : 180,99 (180 et 0,99)
Folio de provenance : 801-II
Folio de destination : 761-II, Vergröß.
Année d’entrée : 1882
Année de sortie : 1884
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8
Jahrgang 1884/85, Abgang – Ebstein M. F. L. f° 761-2, P 576, maison, Reinertrag 180, Vergrößerung

P 469-576), maison, Alter Weinmarckt 42
Revenu total : 700,99 (700 et 0,99)
Folio de provenance : 761-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1884
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 / 10
Jahrgang 1884/85, Zugang – Ebstein M. F. L. f° 761-2, P 469, 576, Haus, Reinertrag 700, Vergrößerung, vollendet 1881, steuerbar 1884, besteuert 1884

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 801 case 2

Wencker Aloyse, propriétaire
1876, Schwarz Georg, Metzger
1881, Ebstein. M. F. & L. Handelshaus

P 576, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 45
Contenance : 1,24
Revenu total : 180,64 (180 et 0,64)
Folio de provenance : (229)
Folio de destination : 761-II
Année d’entrée :
Année de sortie : 1882
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre allemand, registre 31 p. 304 case 4

Parcelle, section 57, n° 49 – autrefois P 469, 576
Canton : Alter Weinmarckt Hs. N° 42 u. Kinderspielgasse 43 – Rue du Vieux Marché aux Vins 42 et Rue du Jeu des Enfants
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,87
Revenu : 5800 – 11 000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1931), compte 75
Alsatia (Feuerversch. Gesellschaft)
1927 Compagnie d’assurances contre incendie Alsatia

(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 4353
Au Bon Marché Bloch frères société en nom collectif
1931 Au Bon Marché société à resp. limitée
1939 Au Beau Marché société à resp. limitée
(clos 1945)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 4311
Blumenfabrik L & E. Bloch, offene Handelsgesellschaft in Straßburg
1927 L. E. Bloch société commerciale
1931 L. R. Bloch, Manufacture de Tissus et confections société à responsabilité limitée
1945 Yakobert K. Jun u. Co Kommandit Gesellschafft in Kolmar
1946 Au bon Marché, Société civile Immobilière de la rue du Vieux Marché aux Vins n° 40/42
(414)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins (p. 135)

41
Pr. Schott, Jean, Marchand de Vins et tonnelier – tonneliers

Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants (p. 147)

60
lo. Widemann, François – tailleurs
lo. Felbach, Michel – Miroir
lo. Chappuy, Laurent, Musicien

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Weinmarckt (Seite 192)

(Haus Nr.) 42
Bon Marché, Koppel & Cie

Kinderspielgasse (Seite 78)

(Haus Nr.) 39, 41, 43
Koppel, Manufakturwarenh. (Bon Marché)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 720 W 51)

42, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (puis 40-42, dossier II) 1897-1978

Le magasin Au Bon Marché pose diverses enseignes à partir de 1898. Les fourneaux sont modifiés en 1908 pour être réglementaires. Le propriétaire fait installer un ascenseur en 1912.
Edmond Bloch, propriétaire du magasin Au Bon Marché agrandi, fait transformer et consolider les bâtiments sis 40, 42 Vieux-Marché-aux-Vins et 39, 41, 43 rue du Jeu-des-Enfants (section 57, parcelles 49, 67, 68) en 1932 et construire des mansardes vers la rue du Jeu-des-Enfants. Les bâtiments sont endommagés lors du bombardement aérien de septembre 1944. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise en 1946 des travaux conservatoires au 40, 42 Vieux-Marché-aux-Vins. La société civile immobilière des magasins Au Beau Marché est autorisée en 1948 à rénover et à moderniser la façade principale puis à reconstruire de nouveaux bâtiments à la place de ceux totalement sinistrés sous la direction de l’architecte Charles Braun. La façade principale est terminée en avril 1949. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise la société immobilière à commencer la première tranche de construction au 39, 41 rue du Jeu-des-Enfants. La Direction départementale de la Santé accorde le 22 août 1949 une dérogation concernant la hauteur du 39, rue du Jeu-des-Enfants pour que la corniche corresponde à celle du bâtiment voisin. Le préfet accorde le 10 février 1950 une autorisation identique pour les n° 41 et 43, rue du Jeu-des-Enfants qui seront reconstruits dans le même style que le n° 39. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le 10 mars 1950 le permis de construire les bâtiments 41 et 43, rue du Jeu-des-Enfants (deuxième tranche). Le 39, rue du Jeu-des-Enfants est terminé en mai 1950 au même moment qu’on démolit le n° 41. Les travaux de la deuxième tranche se terminent en mai 1951. Un avenant autorise d’aménager trois logements au quatrième étage en mars 1951.
La société civile propriétaire des lieux supprime en 1964 le passage entre le Vieux-Marché-aux-Vins et la rue du Jeu-des-Enfants et l’intègre au magasin ; les extrémités sont transformées en porte. Le permis accordé en 1965 est prorogé l’année suivante, les travaux sont terminés en mai 1967. La Commission de sécurité demande en 1977 des aménagements dans le magasin Au Beau Marché.

Sommaire
  • 1897 – Récépissé. La société d’assurance contre l’incendie Alsatia demande l’autorisation d’établir un puisard
  • 1898 – Récépissé. J. Koppel et Compagnie demande l’autorisation de poser trois lampes électriques à la maison sise 42, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
  • 1899 – La Police du Bâtiment constate que Koppel et Compagnie a posé un grand store sans autorisation – Demande de poser un volet roulant – Autorisation – Le volet de 7 mètres de long est posé de façon réglementaire
  • 1900 – La Police du Bâtiment constate que Koppel et Compagnie a posé une enseigne sans autorisation – Demande sur papier à lettres Au Bon Marché, Jacques Koppel & Cie – Autorisation – La petite enseigne est posée de façon réglementaire
  • 1904 – L’entrepreneur Auguste Schuler (papier à lettres en français, Aug. Schuler, Entreprise de peintures et décorations en tous genres, Rue du Soleil 7) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissariat qui transmet au maire – Autorisation
  • 1908 (22 février) – Récépissé d’une demande (non précisée) provenant de la préfecture. La Police du Bâtiment met des conditions pour accorder l’autorisation
    1908 (19. août) – Récépissé d’une demande provenant de la préfecture. La Police du Bâtiment accorde un délai au magasin Au Bon Marché pour satisfaire aux dispositions contre l’incendie. Courrier d’Edouard Herzberg, copropriétaire du magasin Au Bon Marché – Travaux terminés, octobre – Courrier du Bon Marché qui informe la Police du Bâtiment que les fourneaux sont désormais réglementaires
  • 1911 – Le magasin Au Bon Marché demande que le peintre Horst Wernicke (30, avenue de la Forêt-Noire) soit autorisé à établir une enseigne plate – Autorisation – L’enseigne est terminée, décembre
  • 1912 – L’entrepreneur de construction Charles Urban (15, rue du Neufeld au Neudorf) demande l’autorisation de poser des étais devant le 42, rue du Vieux-Marché-aux-Vins au commissariat général qui transmet à la mairie – Prolongation – Autorisation d’occuper la voie publique devant le bâtiment lors des transformations
    1912 – Charles Flohr (7 Christoph Heer-strasse) et le magasin Au Bon Marché sont autorisés à établir un ascenseur électrique – Travaux terminés, juillet – Dessins, description (Maschinen-Fabrik Carl Flohr, Berlin, Chaussee-strasse 35)
  • 1932 – Edmond Bloch, propriétaire du magasin Au Bon Marché demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire pour la semaine du blanc (Weisse Woche – Blanc) – Accord
    1933, 1934, 1938, 1939 idem
  • 1932 – Le propriétaire du magasin Au Bon Marché autorise l’entrepreneur Ehstand et Batt à consulter les plans du magasin sis 40-42 rue du Vieux-Marché-aux-Vins. L’entreprise signe un reçu pour huit plans qu’elle s’engage à restituer dans les trois jours. Le propriétaire Edmond Bloch, le magasin Au Bon Marché, l’ingénieur-conseil Wagenbach (22, rue du Vingt-deux-novembre) et l’entreprise Ehstand et Batt déposent une demande de permis de construire – Autorisation de transformer et consolider les bâtiments sis 40, 42 Vieux-Marché-aux-Vins et 39, 41, 43 rue du Jeu-des-Enfants (section 57, parcelles 49, 67, 68) – Calculs statiques
    Suivi des travaux. Les transformations intérieures sont en cours, juin 1932. Lors de la réception du gros œuvre qui a lieu le 2 août, la Police du Bâtiment constate que le toit vers la rue du Jeu-des-Enfants a été rehaussé de mansardes – Avenant au permis de construire, dessins. La Police du Bâtiment délivre le permis d’occupation, 20 octobre 1932
  • 1939 – Charles Beck (25, boulevard de Nancy) est autorisé à occuper la voie publique
  • 1941 – Rapport d’incendie, dû à un court-circuit au 40 Vieux-Marché-aux-Vins
  • 1953 – Une grille da cave brisée entrave la circulation rue du Jeu-des-Enfants. Courrier adressé au mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) qui fait suivre au gérant de l’immeuble, l’avoué Siefer (domicilié 6, rue du Dôme – Travaux terminés, décembre
  • 1946 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme transmet au maire le dossier n° NV 6784 DS et la décision n° NV 263 DR du 1 août 1946 concernant les travaux conservatoires au 40, 42 Vieux-Marché-aux-Vins (au Beau Marché), sinistré par le bombardement aérien de septembre 1944. Il s’agit de boucher les brèches et fissures de la maçonnerie, réparer la charpente et le voligeage, remplacer les gouttières et les tuyaux de descente, remettre en état les ouvertures extérieures (portes, devantures, croisées)
    1948 – L’entreprise Charles Urban (1, rue Schertz à la Meinau) est autorisée à occuper la voie publique, autorisation initiale le 18 juin et prorogations jusqu’en mars 1949
    1948 – La société civile immobilière des magasins Au Beau Marché demande l’autorisation de rénover et moderniser la façade principale – Le maire transmet le dossier avec avis favorable à l’ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées qui donne son accord – Dessins par l’architecte Charles Braun (68, avenue Jean-Jaurès au Neudorf) – Autorisation
    Suivi des travaux. Les travaux ont commencé, avril 1948. La démolition est terminée, juin. Les piliers en façade du rez-de-chaussée et de l’entresol ainsi que les consoles des marquises sont bétonnés, juillet. – L’architecte Charles Braun demande en septembre 1948 l’autorisation de reconstruire de nouveaux bâtiments à la place de ceux totalement sinistrés. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme donne son accord à condition que le propriétaire ne sollicite aucune indemnité – La société immobilière est autorisée à construire une cage d’escalier au 39, rue du Jeu-des-Enfants pour desservir les étages supérieurs du magasin, octobre 1948 – La façade principale est terminée, la cage d’escalier n’est pas commencée, avril 1949 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise la société immobilière à commencer la première tranche de construction au 39, 41 rue du Jeu-des-Enfants – La Police du Bâtiment établit les conditions à respecter, juin 1949 – La Direction départementale de la Santé accorde le 22 août 1949 une dérogation concernant la hauteur du 39, rue du Jeu-des-Enfants pour que la corniche corresponde à celle du bâtiment voisin – Le préfet accorde le 10 février 1950 une autorisation identique pour les n° 41 et 43, rue du Jeu-des-Enfants qui seront reconstruits dans le même style que le n° 39 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le 10 mars 1950 le permis de construire les bâtiments 41 et 43, rue du Jeu-des-Enfants (deuxième tranche) – Avenant de la mairie au permis de construire accordé par le M.R.U.
    Suivi des travaux au 39, rue du Jeu-des-Enfants. Le rez-de-chaussée est en béton, les étages en briques, avril 1950. Les plâtriers travaillent, il n’y a pas de travaux aux n° 41 et 43, mai 1950. Le gros œuvre est terminé, le rez-de-chaussée est occupé par un bureau et un commerce d’alimentation, la démolition du n° 41 est en cours, mai 1950.
    Suivi des travaux, rue du Jeu-des-Enfants. Le terrassement est en cours, juin et juillet 1950. Le déblaiement et les fondations sont en cours, juillet. Les piliers en béton au rez-de-chaussée et au premier étage sont terminés, novembre 1950. Les travaux en sont au troisième étage, janvier 1951 – Les travaux de la deuxième tranche se terminent, mai 1951 – Les travaux sont achevés sauf les bureaux aux deuxième et troisième étages, juillet 1951 – Les travaux interrompus ne sont pas repris, le permis de construire est périmé. Le dossier est classé en janvier 1954
    1951 (mars) – L’architecte Charles Braun soumet un projet d’aménager trois logements au quatrième étage. Dessin. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire le 9 juin 1951
    1952 – Le ramoneur Albert Dorn établit un certificat
    1952 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le certificat de conformité
  • 1949 – Le gérant du magasin Au Beau Marché demande que Willi Spriwalt et Compagnie soient autorisés à poser une enseigne – Maquette – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son autorisation – L’enseigne est posée
  • 1954 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde un certificat de conformité à la société civile immobilière Au Beau Marché après avoir reçu l’attestation de l’architecte Charles Braun
  • 1951 – Le gérant du magasin Au Beau Marché (40-42, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire pour la semaine du blanc – Autres enseignes provisoires pour Noël
    Idem les années suivantes (1952-1978)
  • 1957 – Le magasin Au Beau Marché demande à la Police du Bâtiment si le système de ventilation installé par l’entreprise Sultzer lors de la reconstruction entre 1950 et 1952 est à considérer comme une partie du magasin ou comme immeuble par destination. – La Police du Bâtiment répond que la ventilation n’est pas immeuble par destination.
  • 1964 – L’architecte Charles Braun transmet une demande de transformer les bâtiments sis 40, 42 rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Demande de permis de construire déposée par Charles Ziegler, directeur des magasins Au Beau Marché. Les travaux consistent à supprimer le passage entre le Vieux-Marché-aux-Vins et la rue du Jeu-des-Enfants ainsi que les devantures qui s’y trouvent, puis à remplacer l’ouverture de chaque côté par une devanture. – Dessins annulés, dessins validés
    La direction du travail déclare que le directeur a modifié sa demande lors de l’enquête, les marches ne seront pas supprimées – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son accord – Le maire accorde le permis de construire le 17 juillet 1965. Le permis est prorogé le 2 juillet 1966.
    Suivi des travaux. La porte de sécurité est aménagée à la place de l’ouverture à l’extrémité du passage, mars 1967. Les travaux sont terminés, mai 1967
  • 1974 – La direction du Beau Marché s’étonne du montant des droits dus pour les enseignes. La Police du Bâtiment répond qu’une troisième enseigne a été posée sans autorisation
  • 1971 – Le maire demande au propriétaire de faire ravaler la façade au 40 et 42 rue du Vieux-Marché-aux-Vins. La société propriétaire répond en 1972 qu’elle a fait nettoyer la façade rue du Vieux-Marché-aux-Vins en 1969-1970, composée de pierres de taille et d’un revêtement en marbre au rez-de-chaussée et que le ravalement rue du Jeu-des-Enfants a eu lieu à la même date – L’architecte Charles Braun (4, boulevard du président Edwards) répond en 1975 qu’il va prendre les mesure nécessaires
    1976 – L’entreprise Charles Kleinmann (à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est achevé, janvier 1977
  • 1977 – La Commission de sécurité rend son rapport de visite dans le magasin Au Beau Marché
    1978 –Le Bureau d’études techniques et de contrôle (B.E.T.E.C.) rend compte du dossier établi avec le nouvel architecte Wodey et l’atelier d’architecture K.

Relevé d’actes

La maison appartient au consul Jean Jacques Meyer en 1654 d’après les tenants et aboutissants puis en 1660 à Marie Dorothée Kügler, fille de Jean Jacques Kügler, administrateur de la Monnaie.
Jean Jacques Kügler le jeune épouse en 1627 Marie Dorothée Meyer, fille de l’administrateur de la Monnaire Jean Jacques Meyer. Leur fille Marie Dorothée épouse en 1652 le secrétaire Jean Philippe Friderici qui s’était marié en premières noces en 1642 avec Anne Marguerite Fuchs, fille du bailli d’Illkirch

Mariage, cathédrale (luth. p. 228) 1627. Dominica 60. 28. Jenner. H Hans Jacob Kügler der Jünger, des Ehren uesten fürsichtigen und weissen H hans Jacob Kügler des bestendig. Regiments alhie XXI. sohn, vnd J. Maria Dorothea H. Johann Jacob Meyers dreyers in der alhiesig. Müntz tochter, eingesegnet montag 12. febr. (i 119)

Mariage, cathédrale (luth. p. 462)
1642. Domin. I. Adventus. Johannes Philippus Friderici des pfenningthurns Adjunctus allhier, Herrn Pauli Friderici Beder Rechten Doctoris Senioris, Eines Ehrsamen Kleinen Rhats allhie Referendarÿ Vndt Advocati Ehelicher Sohn, vnd Jungfraw Anna Margaretha, Herren Johannes Bartholomæi Fuchßen, dießer Statt Amptmanns der pfleg Illkirch Eheliche Tochter. Eingesegnet Im Münster Mont. den 5 Decemb: (i 236)

Mariage, cathédrale (luth. p. 549, n° 11) 1652. Sonnt. 22. Trin. 19. 9.br. H. Johann Philippus Friderici dißer Statt Straßburg Secretarius und Cancelleÿ Commissarius vnndt J. Maria Dorothea, Herren Johann Jacob Küglers der Allhiesigen Müntz herren dreÿers Ehelichen dochter (i 297)

Assesseur des Quinze, Jean Philippe Friderici vend la maison 412 livres au nom de sa femme Marie Dorothée Kügler au commissaire priseur André Gob et à sa femme Dorothée

1660 (4. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 705-v
(Prot. fol. 60.) Erschienen der Ehrenvest- From- und wohlwaÿß H Johann Philipp Friderici deß beständig. Regiments der herren Fünffzehen alß Ehevogt Fr. Mariæ Dorotheæ Friderici gebohrne Küglerin, mit beÿstand H Christoph Scheüblers Notarÿ und kleinen Raths verwanthens
in gegensein Andres Goben deß Käufflers und Dorotheæ seines Eheweibs
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Recht. und Zugehördten alhie am alt. Weinmarckh einseit neben der Mang anderseit neben H Georg Weÿbel, kleinen Rhats verwanth. geleg. – umb 412. lb

Le tonnelier André Gob épouse en 1646 Anne Dorothée, fille du fabricant de papier Jean Jacques Muhr
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 74-v)
1646. Dnca 7. Trinit. 12. Junÿ. Andreas Gob Burger Vndt Kieffer alhier, J. Anna Dorothea, Johann Jacob Muhr Burger v. papÿrers alhie Eheliche tochter. Mont. 20. Julÿ (i 76)

André Gob meurt en 1663 en délaissant cinq enfants. Ses meubles sont vendus devant sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins

1663 (28.4.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 32) n° 10 (et 18)
Inventarium und Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. der Ehrenhafft Andreas Goob, Küeffer vndt Weinhändler, Burger alhie, nunmehr seel. welcher dinstags den 24.ten Februarÿ Jüngsthin, Zeitlichen todts verblichen, nach seinel aus dießer weldt tödtlichen hinscheÿden hinder Ihne Verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren, deß Ehrenhafften hannß Peter Beinen auch Küeffers vndt Burgers alhier, als Dorotheæ, Michaels, Andreæ, Vusulæ vndt Elisabethæ, aller 5. geschwüsterdt, Vnd deß ietzt abgeleibten seel. mit der Ehren vnd tugendsamen fraun Dorothen Muorin, seiner hinderpliebenen wttwen ehelich erzeugter Kinder, vndt ab intestato hind.laßener nechster Erben geschwornen Vogts, durch ersternandte deßelben hind.pliebene wittib mit beÿstandt deß Ehrenhafften vnd Achtbahren Hannß Niclaus Spatzen, Hohlträhers und Burgers alhie Ihres geschwornenn Vogts – So beschehen auff Disnetag den 28.ten Aprilis A° 1663. [intitulé seul]

N° 18. Verkauff vndt Erlöß Register Inhaltendt Waß abe weÿlandt Andreæ Gooben gewesenen Küeffers vnd Weinhändlers Burgers alhie Zu Straßburg seel. hind.laßener Wittwen vnd Erben verkaufftem haußrath vnd werckzeug erlößt worden (…) vor bemeldter wittib vnd Erben behaußung ane dem Altten Weinmarckh neben d. Mang Zu offenem marckh feÿl gethan – den 6. und 7. Augusti A° 1663

Les enfants d’André Gob vendent la maison 625 livres au manant Jean Georges Rauch. En marge quittance remise à la femme du notaire Jean Henri Merckel en 1681

1675 (9. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 516-v
Georg Friedrich Lurtzing der Schwartzbeck alß Ehevogt Dorotheä Gobin und hannß Peter Bein der Weinhändler alß Vogt Michel Goben deß Schreiner Gesellen /:so selbst zugegen war:/ Ursulæ, und Elisabethæ der Gobin, alle Vier weÿl. Andres Goben deß Kieffers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben
in gegensein herrn hannß Georg Rauchen Schirms Verwanthens Zu Straßburg – uff unsere Gnädigen Herren Rhät und XXI. und. besagten 6.ten huj. ertheilten Consens
hauß hoff hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeit allhier am alten Weinmarck einseit neben der Mang, anderseit neben Andres Haffner dem Maurer ehevögtlicher weiße gelegen – umb 1250 Gulden
[in margine :] (…) in gegensein frawen Annæ Catharinæ herren Johann Henrich Merckels Notarÿ ehelicher haußfrau alß dero hierin Verschriebenes Hauß anietzo Eÿgenthumb zuständig, mit beÿstand erstegd. Ihres Ehevogts (quittung) Act. den 25. Jun : 1681.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les enfants d’André Gob à vendre la maison au manant Jean Georges Rauch

1675, Conseillers et XXI (1 R 165)
(p. 302) Montag d. 6. 7.bris. Hannß Peter Bein als Vogt Andres Goben Kinder umb concession derselben Hauß Zu verkauffen.
Rens. Ersch. Hanß Peter Bein, als weÿl. Andres Goben gewesenen burgers 3. hinderlaßener Kinder Vogt, weilen er gewilt derselben behausung auff dem Alten weinmarck an Johann Georg Rauchen, Schirms Verwanthen alhier Zu verkauffen als will er vmb Obrigkeitliche concession gn. gebetten haben. Erkanndt willfahrt

Le greffier municipal de Gerspach Jean Georges Rauch épouse en 1649 Catherine Zetzner, fille du libraire Evrard Zetzner
Mariage, cathédrale (luth. p. 520-v)
1649. Festo Pentecost. H. Johann Georg Rauch fürstlichen Margrävischer Badenischer Vnd Gräflicher Eberstenischer Stattschreiber Zu Gerspach, h. Christoph Rauchen gewesenen Burgers vnd Rathhs Verwandthen daselbsten nachgelaßener ehelicher Sohn, J. Catharina h. Eberhard Zetzners deß Buchhändlers Und Burgers alhier eheliche dochter. Im Münster, Zinst. den (-), (i 269)

Jean Georges Rauch hypothèque aussitôt la maison au profit des enfants du tonnelier Laurent Meyer

1675 (9. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 518
herr hannß Georg Rauch Schirms Verwanther Zue Straßburg
in gegensein Michael Keckhen deß Kieffers alß Vogts weÿl. Lorentz Meÿers deß Kieffers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder – schuldig seÿe 400. R
unterpfand, hauß hoff hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeit allhier uff dem alten Weinmarck einseit neben der Mang, anderseit neben Andres Haffner dem Maurern ehevögtlicher weiße gelegen

Alors greffier au bailliage de Lahr, Jean Georges Rauch vend la maison à Marie Heiler, épouse de Frédéric Casimir Leitersperger, bailli à Brumath

1676 (6. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 902-v
Herr Hannß Georg Rauch alter Ambtschreiber zu Lahr
in gegensein frawen Mariæ Heilerin herrn Friderich Casimir Leiterspergers Amptschaffner Zu Brumpt ehelicher haußfrauen mit beÿstand herrn Daniel Ösingers E.E. Sibener gerichts Procuratoris
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier am alten Weinmarckh einseit neben der Mang, anderseit neben Andres Haffner dem Maurer ehevögtlicher weiß gelegen welche behaußung annoch umb 900 fl. Kauffschillingß rest Dorotheæ Gobin und dero geschwisterdten Verhafftet – umb 550 fl.

Frédéric Casimir Leitersperger est baptisé le 25 octobre 1648, fils de Jean Sébastien Leitersperger et de sa femme Marie Salomé Kieffer (son curriculum vitæ acte de sépulture, infra)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 315-v, n° 2319)
1645. Sambstag 25. Octob. (P) H. Johann Sebastian Leitersperg, Maria Salome
(I) Friderich Casimir – (P) H. Daniel Immelin U. I. D. Reip. Advocatus, H. Josias Glaser der Cron Schweden Raht. H. Laurentius Serminger U. I. D. hanauischer Raht, Fräwlin Anna Sybilla von Fleckenstein Freÿfrawlin Zu dachstuhl, Jungfr. Ottilia H Joh: Michael Stemmlers Regierenden Ammmeisters tochter. Erschin Ihre Fr. Mutter
(Mariage, Saint-Thomas 1634, de Jean Sébastien Leitersperger et de Marie Salomé Kieffer)

Frédéric Casimir Leitersperger hypothèque la maison au profit du tonnelier Michel Kieffer

1678 (28.1.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 63
Herr Friderich Casimir Leitersperger Amptschaffner Zu Brumpt Gräffl. Hanawischer Jurisdiction
in gegensein Michael Keckhen deß Kieffers – schuldig seÿe 150. lb Straßburger
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten allhier am Alten Weinmarckh, einseit neben der Mang, anderseit neben Andres Haffner dem Maurer ehevögtlicher weiße, gelegen

Frédéric Casimir Leitersperger hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de l’épicier Christophe Goldbach

1680 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 325
Herr Friderich Casimir Leithersperger Gräffl. hanaw. Ampt Schaffner Zu Brumat
in gegensein herren Joseph Theobald Wildermuths, alß Vogts weÿl. Christoph Goltbachs des Specerirers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 50 lb.
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen begriffen und zugehördten alhier auff dem alten Weinmarckh, einseit neben der Mang, anderseit neben Andres Haffner der Maurer ehevöglicher Weiß gelegen

Marie Heiler meurt à Strasbourg à l’âge de 36 ans le jour de la Saint-Barthélémy. Elle est enterrée à Mittelhausen le 26 août.
Sépulture, Mittelhausen (luth.)
Anno 1689. Mittwoch in Feriâ S. Apost. Bartholomei starb morg. gegen Tag umb 4 Uhren Zu Straßburg die Viel Ehren und Tugendt Reiche Fraw Leiderspergerin Geborne Heilerin deß Edlen Leiderspergers wohnhaft Zu Mittelhaußen Eheliche haußfraw Ahn den Roth Ruhr Ihres Alters 36. Jahr weniger 10. Tag und wurde Freÿtags d. 26. Aug. Mitag vmb 2 Uhren auff den Gottes Acker Zu Mittelh. begraben. Testatur der Edel Friderich Casimir Leidersperger alß Ihr Lieber Ehe gatt (i 15)

Frédéric Casimir Leitersperger se remarie avec Marguerite Salomé Flach, fille de l’inspecteur de l’accise Antoine Flach
Mariage, Mittelhausen (luth.)
Anno 1690. Dienstag den 6. Junÿ ist umb 12 Uhren Zu Mittag in seinem Schloß Copulirt worden der Edle H. Friderich Casimir Leidersperger wohnhaft Zu Mittelhaußen undt J. Margaretha Salome H. Anthoni Flachen E. E. Großen Raths Zu Straßburg alten Beÿsitzers Und Umbgeldts Inspectoris Eheliche Tochter. Testantur H. Friderich Casimir Leidersperger alß Hochzeiter, H. Jeremias Leidersperger in Straßburg deß Hochzeiters Vetter (i 6)

Frédéric Casimir Leitersperger meurt à l’âge de 68 ans le 20 juillet 1713 dans sa demeure de Mittelhausen. Il a d’abord été bailli à Virneburg près de Cologne au service des comtes de Wertheim puis à Brumath
Sépulture, Mittelhausen (luth.)
Anno 1713. d. 20. Tag Julÿ als den Donners: tag nach dem 5 Sonntag nach Trinitatis, Abends vm 7 Uhr starb in dem Herrn der Edele, Ehren: Vest vnd Vorgeachte H. Friderich Casimir Leitersperger, geweßener Ambtmann Zu Firnen: Burg, einem Schloß beÿ Cöllen am Rhein, denen H: H: Reichs: Graffen Von Werthheim im Franckenland gehörig, nachmahliger Ampt: vnd Kirchen: Schaffner Zu Brumath, vnd Freÿßaß allhier Zu Mittelhaußen, nach dem derselbe nur 4 tag Völlig Kranck gelegen, war gebohren Zu Straßburg Anno 1645. d. 23. Octobris, Wurde chritlich Und Ehrlich begraben auff dem Gottes: Acker Zu Mittelhaußen am 6. Sonntag nach Trinitatis nachmittags Vm 2 Uhren sein Leichen: text War auß dem 1. Buch Moße: 25. v. 7. 8. 9. von Abraham hohem Alter, dann auch Vnser Seeligst Verstorbene sein Alter hochgebracht, nehmblich auff 68 Jahr, weniger 3 monath, der h: über leben und todt, verleÿhe dem Verblichenen Leicham in dem Schooß der Kühlen Erden eine sanfftte Ruhe vnd am instehenden Jüngsten tag eine fröliche Aufferstehung, vns aber insgesambt eine Seelige Nahfahrt (i 71)

La fille issue du premier mariage de Frédéric Casimir Leitersperger épouse en 1700 l’épicier Jean Georges Zisich auquel son beau père remet les présents de noces par acte passé douze ans plus tard
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 84)
1700 Mittwoch d. 18.ten Augusti seind nach ordentlicher zweÿmahligen proclamation copulirt Worden, Herr Johann Georg Ziesich der specierer und burger Wittwer und Jgfr. Susanna Maria, H. Friderich Casimir Leiterspergers, burgers allhier und Innwohners Zu Mittelhausen, Und Weiland Frauen Sophia Maria gebohrner Heilerin seiner gewesenen Ehefrauen Eheliche tochter [unterzeichnet] H. Görg Zisich Als hoch Zeiter, Susanna Maria Leiterspergerin Hochzeiterin (i 88)

1712 (21.3.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 35) n° 5
Designatio der Jenigen Mobilien, Welche herrn Friderich Casimir Leÿterspergern zu Mittelhausen eigenthümlichen Zuständig, Herr Johann Georg Zÿsich, Specerierer vnd burger alhier zu Straßburg, als deßelben dochtermann under handen, vnd wegen Versprochenen aber noch Zur Zeit nicht gelüfferten Heürath guttes, crafft eines bereits in Anno 1703. beÿ E. E. Kl. Rath ergangenen Bescheids, die Execution darauff hat, inmaßen solche durch vorgemelten herrn Zÿsich vorgelegt vnd angegeben – Actum Straßburg in sein H. Zÿsich Behaußung ane der Steinstraß Dienstags den 21. Martÿ A° 1712

Marguerite Salomé Flach rédige son testament en 1719 dans une maison qui appartient à la fondation Saint-Marc au Fossé des Tanneurs. Elle fait des legs à ses deux filles Marguerite Salomé et Marie Salomé pour compenser les sommes qu’elle a consacrées aux études de son fils Frédéric Adam
1719, Me Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 6) n° 87
Codicill – persönlich kommen und erschienen die Edle Viel Ehr und tugendreiche Fraw Margaretha Salome gebohrne Flachin Weÿl. S. T. Herrn Friderich Casimir Leiterspergers geweßenen Freÿsitzer und burger allhier Zu Straßburg nach todt hinterlaßene Fr. Wittib Zwahr sehr Krancken und schwachen leibs dahero auf einem bett liegendt Jedoch aber Von Verliehung göttlicher gnaden guten richtiger Sinnen undt Verstandts
2. So prælegirt Sie In ansehung dero Sohn herr Friderich Adam Leitersperger der Schreibereÿ befließener Sie bereits ein Zimliches gekostet mithin mehreres genoßen als dero beede Jungfr. Töchter Jungfr. Margaretha Salome dero älteste Tochter (…)
3. Verordnet Sie die Fr. Disponentin gleichfalls Zu einem vorauß Maria Salome Leiterspergerin dero Jüngsten Tochter (…)
Welches alles zugangen vnd beschehen in einer allhier Zu Straßburg ane dem Gerbergraben gelegenen dem Stifft St. Marx allhier Zuständig. behaußung dero untern Stuben mit den 4 fenstern auff ged. graben außseghend auff Montag den 20. 9.bris Anno 1719.

Marguerite Salomé Flach meurt le 17 août 1735. Son gendre Jean Geoffroi Desaga signe l’acte de sépulture
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1716-1783 f° 122) 1735. Mittw. f. 17. Augusti nachts Zwischen 10. v. 11. uhr starb alhier Fr. Margaretha Salome Leiterspergerin geb. Flachin, Weÿl. Herrn Friderich Casimir Leiterspergers, gewesenen Hoch: Gräfflich: Hanau: Lichtenbergischen Ampt: v. Kirchenschaffners Zu Brumath, wohnhaft Zu Mittelhaußen, hinterbliebene Wittib, v Wurde Freÿt. d. 19. Ejusd. auf dem Gottes: Acker St. Galli (daselbst ich unterschriebener Pfarrer Ihr auch die Leichen: Predigt gehalten) Christlichem Gebrauch nach begraben, Ihres Alters 66 Jahr 4 Monath v. 6. tage. Testes Johann Gottfried desaga alß tochtermann (i 126)

Frédéric Casimir Leitersperger vend la maison à Anne Catherine, veuve de Georges Hess, batelier faisant commerce de bois

1681 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 550 n° 153
Herr Daniel Ößinger E.E. Siebnergerichts Procurator undt Schaffner des Closters St. Margarethæ undt Agneßen alhier, alß beraits den 22.ten hujus Von Herrn Friderich Casimir Leitersperger Amptschaffnern Zue Brumat Zu gegenwärtigem Verkauff beÿ dem Cancelleÿ contract Protocollo constituirter Mandatarius
in gegensein Annæ Catharinæ, Georg Häßen des Holtz Schiffmanns nunmehr seel. nachgelaßener wittibin mit beÿstand Philipp Sandrockhs des schiffmanns undt büttels beÿ E.E. Zunfft Zum Enckher Ihres Vogts undt Herren Johann Georg Heckhlers E. E. Großen Rhats beÿsitzers
hauß hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt Gerechtigkeiten alhier am alten Weinmarckt, einseit neben der Mang anderseit neben Andres Haffner dem Mawrer ehe Vögtlicher Weiß gelegen, Welche behaußung annoch imn 900 fl. Kauffschillingß rest Dorotheæ Gobin und dero Geschwisterden Verhafftet – umb 375. fl.

Anne Catherine Kayser épouse en 1668 l’apprêteur de chapeaux Georges Hess, fils de batelier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 75, n° 8)
W. 1668. Dnicis ÿsdem (Quinquages. et Quadrag. Fest.), Görg Häß der Huthstaffier Weÿl. Simon Haßen geweß. Holtz schiffmanns u. B. alhie nachgel. Ehelich. sohn, und Jgft. Anna Catharina Mathiß Keÿßers V b alhier eheliche Tochter. Copul. den (-), (i 55)

Anne Catherine Kayser se remarie en 1681 avec le notaire Henri Merckel originaire de Plauen en Vogtland
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 151, n° 12)
1681 dominica Rogationum et Exaudi den 8. undt 15. Maÿ. Hr Heinrich Merckel Notarius Cæsareus Publicus undt Burger allhier, Hr. Johann Merckerl Not. Cæsar Hoch Adelichen Reiboldisch. bedienten von Straßburg beÿ Plauen auß dem Voigtlang ehelich. Sohn, Fr. Anna Catharina Georg Häßen Burgers undt Schiffmanns alhier nachgelaßener Wittib) (i 126)

Jean Henri Merckel devient bourgeois quelques semaines plus tard en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1681, 4° Livre de bourgeoisie p. 482
Johann Heinrich Merckel Notarius, von Straßberg beÿ Blawen aus dem Voigtland, empfangt das burgerrecht Von Catharina, weÿl. Georg Heßen des Schiffmanns sel. wittib seiner haußfr. p. 8. golt. fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist ledigen standts gewesen, und wirdt zu den freÿburgern dienen. Jur. 22. Junÿ

Notaire et receveur de familles nobles, Jean Henri Merckel meurt à l’âge de 46 ans le 2 février 1695. Son beau-fils Matthias Hess signe l’acte de sépulture
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1705, f° 44 n° 156)
1695. Mittw. d. 2. febr. ist morgens nach 10 Uhren H. Johann Heinrich Merckel Not. publ Jur. auch adel. Schaffner und b. allhier seelig gestorben, u. darauff d. 5. ejusd. nach gehaltener Leichpredigt zu J. S. Peter ehrlich begraben worden ad S. Helenæ, seines alters 46 Jahr v. 5. Tag, deßen seind Zeüge, Matthias Häß, alß Stieffsohn (i 45)

Anne Catherine Kayser meurt le 22 mai 1723 en délaissant trois enfants de son premier mariage et deux du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue du Dôme. L’actif de la succession s’élève à 1 348 livres, le passif à 295 livres.
1723 (15.6.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 11) n° 221
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und güthere, so Weÿland die Viel Ehren: und tugendbegabte Fr. Anna Catharina Merckelin gebohrne Kaÿßerin auch weÿland des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr undt Rechtsgelehrten Herrn Johann Heinrich Merckels des geweßenen Notarÿ publicj vnd Practici auch burgers allhier zu Straßburg nunmahr seel. hinderlaßene frau wittib nun auch seelige nach Ihrem den 22.sten Maÿ dießes Lauffenden 1723. sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 15. Maÿ Anno 1723.
Die abgeleibte Frau seelige hat Zu ihren Erben /:Sis ubiq. Tis:/ per Testamentum Verlaßen wie volgt. 1. Weÿl. Mr Simon Häßen, des geweßenen Schaffners und burgers allhier, welcher aber wegen seines begangenen Fehlers von hier in Anno 1702. relegirt worden, mit Frn Catharina gebohrner Hetzelin seiner annoch lebenden haußfrauen, welche sich nunmehro Zu Speÿr auffhält, ehelich es erzielte 5. Kinder, als diesorths Enckel, benantlichen Jungfer Mariam Dorotheam, Mariam Salome, Ursulam und und Philippum die Häßen, in deren Nahmen Crafft Von E. E Kleinen Rath Extractum Memorialis vom 10.ten Junÿ Zu dießem geschäfft insonderheit deputiret hr. Joseph Michael Rauch, organist und Capell Meister im Münster, und Ehrengedachten Kleinen Raths jetzmahlig. wohlverdienter beÿsitzer, der auch beneben herrn M. Johann Christoph Schäffen, Schreibern in dem undern Gymnasio vnd Schuhlmeistern in der Armen Schuhl deroselben geschwornen Vogten, wie auch Jgfr. Mariæ Dorotheæ der ältisten Curandin, dem Geschäfftt abwartet, In einem Stammtheil,
2. Herrn Mathiam Häßen, hochadel. Schaffnern allhier, so Majorennis, dahero ohnbevögtigt, so auch gegenwärtig war In den andern Stammtheil,
3. Weÿl. Frauen Barbaræ Hemlichin gebohrner Häßin nun seel. mit Mr. Hannß Jacob Hemlich dem tabackbereiter undt burgern allhier ehelich erziehlte 5. Kinder, nahmentlichen Johann Jacob, Johann Philipp, Jungfer. Maria Salomea, Johann David und Mariam Barbaram die Heimlichen, deren geschworner Curator, Mr. Simon Häß der Schiffmann und burg. allhier, welcher sich beÿ dem geschäfft im nahmen seiner vogts Persohnen Eingestellt, In dem dritten Stammtheil, Dieße dreÿ in erterer Ehe mit weÿl. Herrn Georg Häßen dem geweßenen Schiffmann Und burgern allhier längst seel. ehelich erziehlen Sohn und Enckel,
4. Frau Mariam Salome Waltherin gebohrne Marckelin H. Johann Michael Walthers der beed. Ämbter Willstätt und Liechtenau wohlbestellten Vice Specialen Vnd treueifferig Pfarrers in Korck über Rhein hochgräffl. hanauischer Herrschafft, Frau Eheliebstin, burgerin allhier zu Straßburg, welche beneben d. Ehemann sich beÿ dem Geschäfft eingefunden, In dem Vierdten Stammtheil
Und dann 5. Frau Annam Catharinam Bütckin gebohrner Merckelin, herrn Johann Bürcklin wohlmeritirten Pfarrherrens Zu Linx hochgräffl. Hanauischer herrschafft über Rhein frau Ehegattinn so abweßend, gestalten Sie in der Kindbett begriffen, in deren Nahmen vorgemelter dero Eheherr undt hr. Joseph Michael Rauch E: E: Kleinen Rathsn jetziger wohlmeritirter Assessor, sich beÿ dem geschäfft eingestellt In dem fünfften Stamm theil, diese beede letztere in 2.ter Ehe mit weÿl. herrn Johann Heinrich Merckel geweßenen Notario publico und hochadel. Schaffner, Längst seel. ehelich erzeugte frau töchtere

In einer allhier zu Straßburg ane der Münstergaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, Auff dem Vord. gang, Im haußöhren vor der Wohnstub, In der Wohnstub, In der Kuehen, Im Keller
Antheil ane einer Behausung. It. dreÿ zehen zwantzigste theil Vor ohnvertheilt Von und ane einem hauß in der Statt Straßburg Krautenau (…)
Abzug gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 179, Sa. Lährer Vaß 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 69, Sa. guldener Ring 12, Sa. baarschafft 37, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 695, Sa. Antheil ane einer behaußung 308, Sa. Schulden 43, Summa summarum 1348 lb – Schulden 295 lb, Nach deren Abzug 1052 lb
Conclusio finalis Inventarÿ in vero pretio 1261 lb
Copia Testamenti nuncupativi. Im Jahr 1711 (…) auf Dienstag den 14. Julÿ Morgen Zwischen Sechs undt Sieben Uhren in weÿland H. Andreæ Schmiden geweßenen Notarÿ und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderlaßener Wittib eigenthümlich zuständigen behaußung dero Undern schreibstube, Vor H. Friderich Schmiden auch geweßenen Notario und burgers allhier und (gezeugen) persönlich kommen und erschienen Ist die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Anna Catharina gebohrne Kaÿßerin weÿland H. Johann Heinrich Merckels geweßenen Notarÿ pub. jur. hinderlaßene frau wittib – Demnach aber mehrerwehnter H. Notarius Friderich Schmid sich von hier wegbegeben und mir alle deßelben hinterlaßene Concepta und protocolla von seiner hinterbliebeneen und noch ledenden Fr. Mutter anvertrauet worden, so auch beschehene bitt gegenwärtiges Instrumentum auß der darüber besagenden minute fideliter Expedirt, Actum Straßburg den 9. Junÿ Anno 1723.Johann Jacob Ölinger
Copia Nach Disposition (…) Actum Straßburg in einer ane der bruderhoffs gaß liegenden behausung dero unterem Schreibstuben Mittwochß den 8. Novembris den 8. Novembris Anno 1713 – Friderich Schmid Nots. publ. jur. cum paraphe
Copia Zweÿter Nachdisposition, H. Notarius Friderich Schmid Nots. publ. jur. cum paraphe

Jean Henri Merckel loue au nom de sa femme la maison au tonnelier Jean Christophe Flach. Le bail est confirmé par le propriétaire suivant, Daniel Elles.

1692 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 123-v
H. Johann Henrich Merckel, Notar. Publ. alß Ehevogt Annæ Catharinæ gebohrne Kaÿßerin
H. Johann Christoph Flachen, deß Kieffers
verlühen, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und Zugehördt, allhier am alt. weinmarckt geg. Hn. XVIII. Johann Joachim Frantz. über, einseit neben der Mang anderseit neben Caspar Schweig haüßer dem würth Zum wildenmann, hind. einen außgang auf die and. seit deß alt. weinmarckts habend, einseit neb. ged. würthshauß Zum wild. mann, and. seit auch neb. d. Mang, auff dreÿ Jahr lang von Johannis Baptistæ dießes Jahrs anzufang. umb 30 pfund
[in margine :] H. Daniel Elles der Hosenstricker alß welchem hierinn verschriebene behaußung aniezo Eÿgenthümlich gehörig, hat in gegensein hierinn gedachten H. Entlehners, daß Er demselben gedachte lehnung umb den zinß und Condition allermaßen der vorige possessor mit Ihnen getroffen beständig aushalten (…), den 15. julÿ 1692

Anne Catherine Kayser vend la maison 750 livres au culottier Daniel Ellès et à sa femme Marguerite Bass

1692 (30. Jun.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 444-v
Anna Catharina gebohrne Kaÿserin, weÿl. Georg Häßen gewesenen Holtz Schiffmanns sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hn Johann Heinrich Merckels, Notar. Publ. Ihres ietzigen ehevogts
in gegensein Daniel Elles deß Hosenstrickers und Margarethæ gebohrner Paßin
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Recht und zugehördt. allhier am alten Weinmarck, einseit neben der Mang, anderseit neben der Gastherberg Zum Wilden mann, hind. auff die and. seit deß alten weinmarcks außgehend, gelegen – 750 pfund
[in margine :] (…) in gegensein H. Johann Georg Beÿerbachs, Schaffners zum alt. St. Peters, alß ietzmahlig. besitzers deß Unterpfands

Fils de culottier, Daniel Ellès épouse en 1677 Marguerite Bass, fille d’un marchand de plumes
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 177, n° 58)
1677. den 25. Sept. seindt copulirt Worden nach 2 mäliger außruffung Daniel Elles d. ledig. Hoßenstricker Daniel Elleßen Hoßenstrickers alhier ehelicher Sohn, J. Margaretha Hanß Georg Baßen fedderhändlers undt burgers alhie eheliche tochter (i 178)

Marguerite Bass devient bourgeoise en 1680. Le curriculum vitæ des conjoints Ellès sera traité dans la notice d’une autre maison qui leur appartient durablement
1680, 4° Livre de bourgeoisie p. 475
Margaretha Ellesin geborne Basin, empfangt das Burgerrecht von ihrem Ehemann Daniel Elles, dem hosenstricker p. 4. golt. fl. so beÿ der Cantzleÿ erlegt. p.misit eod. [13. 9.bris 1680]

Daniel Elles et Marguerite Bass vendent la maison 900 livres à Jean Georges Beyerbach, receveur à Saint-Pierre-le-Vieux

1693 (22. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 808
Daniel Elles, der Hoßenstricker und Margaretha gebohrne Paßin, mit beÿstand hans Erhard Wilden auch Hosenstrickers der Frauen Vogts und hans Jacob Elles auch hoßenstrickersn Ihres Schwagers resp. leiblich. bruders
in gegensein Hn Johann Georg Beÿerbachs, Schaffners zum alt. St. Peter
hauß, hoffstatt, höffein, hind. hauß, mit allen dern Gebäuen, rcht. und Zugehördt. allhier am alten weinmarckt, einseit neben d. Mang and. seit neben d. Gastherberg Zum wilden Mann, hinden auff die and. seit deß alten weinmarckts außgehend, geled, welche behaußung umb 450 pfund Kauffschillings Rest (verhafftet) – umb 450 pfund
Paulo post is ferner verglich. daß die Verkaüffer d. gantz hind. hauß, sambt d. vord., Nebens Kellerlein, auch d. Gemeinschafft deß hoffs und bronnens, noch in jahr lang umb 10 pfund Zinß genieß. soll.

Jean Georges Beyerbach hypothèque la maison au profit de Susanne Gill, mère de l’administrateur du sel Jean Bechtold

1696 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 110-v
H. Johann Georg Beÿerbach, Schaffner zum alten St. Peter für sein eÿgene person
Hn Johannis Bechtolds, deß Saltzverwalthers im Nahmen Fr. Susannæ Gambßin geb. Gollin seiner leiblich. Mutter, schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, hauß, hoff hind. hauß, mit denen hoffstätt. auch allen Gebäuen, recht. und zugehördt. allhier am alt. weinmarckt einseit neb. der Mang, Gießbrecht Verius dem Färber gehörig, and. seit neben Caspar Schweighaüßer und d. Gastherberg zum wilden mann geleg. hind. auff die anderseit deß alt. weinmarcks, geg. dem würthshauß Zum tieffen Keller auch ein auß und ein gang hab.

Jean Georges Beyerbach loue une partie de la maison à Philippe Gangloff, au service de l’intendant du Roi

1697 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 36
H. Johann Georg Beÿerbach, Schaffner zum alten St. Peter für sein eÿgene Person
H. Philipp Gangolff, Bedienten beÿ Mons. de la Grange, Königlich. Intendanten allhier
entlehnt, In seiner am alten Weinmarckt gelegenen eÿgenthümblich. Behaußung den gantzen vordern Stock gegen dem würthhauß zum tieffen Keller über gelegen, nichts darvon außgenommen, alß die obere Cammer am gang in den hoff gehend, So dann im Keller Platz zu seinen bereits darinn liegenden 4. Ein hundert öhmigen Faßen, welche Cammer und Platz d. H. verleiher sich zu seinem Gebrauch vorbehalt. Und ist solche Lehnung gescheh. auff zweÿ Jahr lang, von Annunc. Mariæ dieß Jahrs anzufangen, umb einen Jährlichen Zinß nemblich 25 pfund

Jean Georges Beyerbach loue une partie de la maison à Jean Georges Giesing, avocat au Conseil souverain d’Alsace

1697 (21. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 458-v
H. Johann Georg Beÿerbach Schaffner zum alten St. Peter für sein eÿgene Person
in gegensein Herrn Johann Georg Güsing, Advocat au Conseil souverain de Brisac [unterzeichnet] J.G.Guissing
entlehnt, In seiner am alten weinmarck zwischen der Mang und dem würthshauß zum wilden mann gelegenen behausung diejenige völlige stockgegen H. Consulent Friden über gelegen, welchen Er d. H. Verlehner neu erbaut, auff ein Jahr lang von Michaelis dieß Jahrs an zu rechnen um 25 pfund

Les experts estiment la maison 1 750 livres lors de l’inventaire dressé en 1704 après la mort de Jean Georges Beyerbach.
Marie Madeleine Bockenhoffer meurt en 1730. Sa fille cadette Catherine Marguerite femme de Jean Silberrad cède sa part à sa sœur aînée Marie Madeleine, femme du notaire Jean Daniel Lang l’aîné

1730 (10.5.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 608 du 15 fév. 1730
(Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland Maria Magdalena Beÿerbachin geb. Bockenhofferin auch Weÿland H. Johann Georg Beÿerbachs geweßenen vornehmen burgers allhier zu Straßburg längst seel. hinterlassen frau Wittib)
(f° 25) Vergleich und Überlaßung der behaußung. Die in dem Verfertigten Verlaßenschafft Inventario fol. (-) fac: (-) et seqq. beschriebene behausung, hoffstatt, höfflein, Hinderhauß mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier in der statt Straßburg ane dem alten Wein Marck einseit neben der Mang, anderseit neben der Gastherberg Zum Wilden mann, hinden auf die andere Seith des alten Wein Marcks außgehend, so gegen Männiglichen freü Ledig und eigen, hat S. T. Frau Catharina Margaretha Silberradin gebohrne Beÿerbachin, S. T. Herrn H. Silberrads, der Schenckbecherischen und anderer Stifftungen wohlbestellten Herrn Schaffners, auch E. Löblichen Policeÿ Gerichts jetzig wohlverdienten assessoris und Vornehmen burgers allhier Frau Eheliebste, die Jüngerer Frau tochter mit Consens und beÿhilff Ihres geliebten Eheherren
dero älteren Frau Schwester S. T. Frauen Mariæ Magdalenæ Langin gebohrner Beÿerbachin, S. T. Herrn Johann Daniel Langen, vornehmen Notarÿ publici und berümbten Practicj auch burgers allhier Frau Eheliebstin,
sambt dem Zinnenen offenthürlein und denen Liegerlinge, im Keller eigenthümlich Käufflichen cedirt und übergeben (…) Vor und umb 2500 lb – Actum Straßburg den 10. Maÿ Anno 1730.

Marie Madeleine Beyerbach, séparée quant aux biens de son mari, loue la maison moyennant un loyer annuel de 110 livres

1738 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 612 n° 302
Fr. Maria Magdalena geb. Beÿerbachin H. Johann Daniel Lang Notarii Publici und Practici quo ad thorum et mensam abgesonderte Ehefrau, so ohnbevögtigt zu seÿn versicherte, mit beÿstand ihres schwagers H. Johann Silberrad alten dreÿers hiesiger Stadt Pfenning Thurn
entlehnt, Eine der Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständigen Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, Bronnen, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Kinderspielgaß, einseit neben H. Frantz Joseph Schloßer schreiber beÿ hiesiger Einquartierungs und theils neben der gastbehausung zum Wilden mann, anderseit neben Mommleder dem schwartz und schönfärber, hinten auff den alten Weinmarckt – nichts davon als den Platz im keller in dem 5 große stück Faß liegen, die der verlehnerin zugehören und sie sich nebst dem platz zu ihrem gebrauch vorbehaltet ausgenommen – auff 9 nacheinander kommende jahr anfangend auff nächst kommenden Johann Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 110 pfund

Marie Madeleine Beyerbach loue la maison à Frédéric Lang du collège des Treize. Elle s’y réserve un éventuel droit d’habitation

1743 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 163
Fr. Maria Magdalena geb. Beÿerbachin H. Johann Daniel Lang not. Publ. und Practici auch Academici geschiedene ehefrau mit beÿstand ihres curatoris H. Johannes Blümel des Mechanici
in gegensein S.T. H. XIII Friedrich Lang
verlehnt, eine der Fr. verlehnerin eigenthümlich gehörig, theils auff dem alten Weinmarckt theils als ane der Kinderspielgaß gelegene behausung, bestehend in zweÿen haüßern samt allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten, nichts davon als das eine obere Cammerlin so in den hoff gehet ausgenommen als welches die Frau verlehnerin sich zu ihrem gebrauch vorbehaltet, auff 18 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Joh. Baptistæ
verspricht der H. Entlehner falls Fr. Verlehnerin das neben dem Wilden Mann gelegen hauß antheil zu bewohnen willen wäre, ihro selbiges um einen jährlichen zinß von 50 gulden zu überlaßen, doch mit diesem beding, daß sie keinen Eintritt in den hoff der zu dem bronnen haben, sondern der gatter des hoffs verschloßen belieben und der H. Entlehner den schlüßel darzu haben solle, damit er den freÿen aus und eingang wann es ihm beliebt haben möge, sowohl wegen einführung des holtzes als auch in die bauch kuchen /:welche gemeinschafftlich ist:/ kommen zu können, deßgleich soll derselbe auch befugt seÿn einer Chaise in dem eingang zu stellen, Ferner wurde verbaschiedet daß das bauchkuchen fenster wie auch die zweÿ fenster so auff die Altänlein gehen mit eisernen grembßen auff gemeinsame Kosten verwahret werden sollen, damit man nicht in den hoff oder auff gedachten Altänlein steigen könne, zu welchem ende auch der Altänel: thüren zu sperren seind auff daß der H. entlehner seinen hoff freÿ und sicher habe- um einen jährlichen Zinß nemlich 200 gulden

Marie Madeleine Beyerbach hypothèque la maison au profit de Caroline de Fouquerolle veuve de Philippe Jacques Gangloff, assesseur des Quinze

1749 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 460-v
Fr. Maria Magdalena geb. Beÿerbachin H. Johann Daniel Lang notarii publici und academici geschiedene und dermalen unbevögtigte ehefrau mit beÿstand ihres sohns H. Johann Daniel Lang J.U.L.
in gegensein Caroline geb. de Fouquerolle weÿl. S.T. H. XV Philipp Jacob Ganglof wittib – schuldig seÿe 1500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in zweÿen häußern, hoff und hoffstatt deren eines alhier am alten Weinmarckt einseit neben der gastbehaußung zum wilden mann, anderseit neben Johann Georg Faudel dem sattler,
das andere aber ane der Kinderspeilgaß, einseit neben ged. Faudel, anderseit neben H Schloßer dem schreiber in der Einquartirungsstub

Marie Madeleine Beyerbach hypothèque la maison au profit de l’aubergiste Jean Daniel Jund

1749 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 564
Fr. Maria Magdalena geb. Beÿerbachin H. Johann Daniel Lang notarii publici jurati und academici geschidenen und dermalen unbevögtigte Ehefrau mit beÿstand ihres sohns H. Lt. Johann Daniel Lang auch notarii publici jurati und practici
in gegensein H. Isaac Jund des gastgebers – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in zweÿen häußern, hoff und hoffstatt deren eines alhier am alten Weinmarckt einseit neben der gastbehaußung zum wilden mann, anderseit neben Johann Georg Faudel dem sattler
das andere aber ane der Kinderspielgaß neben H Schloßer dem schreiber in der einquartirungs stub

La maison est vendue par enchère judiciaire le 24 juillet 1755 (date mentionnée aux actes ultérieurs) au tonnelier Jean Michel Kieffer
Originaire de Truchtersheim, Jean Michel Kieffer épouse en octobre 1751 Marie Elisabeth Germain, fille naturelle de François Germain et d’Elisabeth Gabriel, épouse de l’aubergiste Mathieu Schuster : contrat de mariage, célébration

1751 (14. 8.br), Me Claus (Adam, 7 not 13, protocole) f° 574
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen u. bescheidenen Joh: Michael Kieffer dem Ledigen Kieffer Joh: Jacob Kieffers des Kieffers und burgers Zu Truchtersheim mit weÿl. Catharina Weißin Ehelich erzeugtem Sohn unter assistentz H. Johann Jacob Traitteur des Graveurs und burgers allhier Zu Straßburg als hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehr und tugendsamen Jgfr. Maria Elisabetha Germain, frauen Elisabethæ Gabrielin H. Matthiæ Schusters des Gastgebers undt burgers allhier Ehl. haußfrauen Natürlichen tochter, undter beÿstand erwehnten jhres Stieffvatters als Hochzeiterin ane dem Andern theil – so beschehen Zu Straßburg den 14.ten tag des Monaths 8.bris 1751. [unterzeichnet] Johan Michel Kieffer als hoch Zeiter, Maria Elisabeth schermengen als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 109)
Anno Domini 1751 die 25. Octobris (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt michael Kieffer Ex troudersheim professione vietor filius Legitimus joannis jacobi Kieffer civis in Dicto loco Et defunctæ Catharinæ weis in vita conjugumn Et Elisabeth Germain filia Francisci Germain et Mariæ Elisabethæ Gabriel hujas. Testibus Dominus Mathiæ Suster (vitrico) sponsæ (signé) Johann Michel kieffer, Elisabeth germain (i 63, procl. Saint-Laurent p. 254))

Jean Michel Kieffer devient bourgeois en décembre 1751
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 476
Johann Michel Kieffer, der Kieffer Von drudersheim gebürthig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Elisabetha weÿl. Jacob Saint germain geweßen burgers und würths hinterl. Eheleibl. tochter umb den alten burgerschilling, und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Kieffer, jurav. d. 29. decemb. 1751.

Jean Michel Kieffer s’inscrit aux années d’épreuve en août 1749. Il demande en mars 1751 son inscription au chef d’œuvre qui lui est refusée parce que les trois années d’épreuve ne sont pas terminées. Après avoir obtenu des Quinze une dispense le 8 mai 1751 (le protocole des Quinze est lacunaire à cette date), il s’inscrit au chef d’œuvre le 8 juin 1751. Jean Michel Kieffer présente son chef d’œuvre le 14 septembre. Les examinateurs relèvent des défauts secondaires et le reçoivent maître à part entière. Un différend s’élève fin septembre 1751 entre Jean Michel Kieffer et le tonnelier Jean Martin Eckel qui lui a fourni les matériaux pour réaliser le chef d’œuvre et lui reproche d’avoir abîmé le tonneau en le déchargeant et de ne pas respecter ses engagements. Le conseil des Tonneliers règle le différend professionnel en renvoyant les parties au juge compétent pour toute autre prétention. Jean Michel Kieffer devient tributaire le 15 mars 1752.
1749, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396 et 394)
(f° 520) Dienstags den 5. Aug. 1749 – Joh: Michael Kieffer der Kieffer von Truchtersheim gebürthig wurdte auf producirten Lehrbrieff in die muthjahr eingeschrieben dt. pro protoc. 5. ß – Tonneliers (XI 394)

(f° 10) Dienstags den 30. Martÿ 1751. Joh: Michael Kieffer der ledige Kieffer bittet jhne zum meisterstück einzuschreiben. Erkandt weilen deßen muthjahr erst den 5. Aug. 1752. verstrichen und also sein begehren wid. ordnung und articul, wurde Er mit solchem abgewiesen.

(f° 10-v) Dienstags den 8. Junÿ 1751. Joh: Michael Kieffer der Ledige Kieffer prod. Erkandtnus von Gn. herren den XV. vom 8.ten Maÿ vermög welcher Er gegen Erlag 3. lb die helffte der Statt heim fällig die andere Helffte unter dießer Ers. Zunfft und dem findlings hauß theilbar von der übrigen muthzeit dispensation erhalten und bittet solchemnach jhne Zum meisterstück einzuschreiben. Erkandt wie gebotten jedoch daß derselbe Zufolg gedachter Erkandtnus nach der ordnung Conformiren solle. Zahlet werckstatten Zinnß 3. lb. pro prot. 5 ß, pro Dispend. 3 lb. (pages des XV, deficit)

(f° 13) Dienstags d. 14. Septembris 1751. ist Johann Michael Kieffers des leedigen Kieffers Meisterstück Zum erstenmahl besichtiget worden und wurde von den Hh. Schauern referirt, daß wieder die erste Schau nichts einzuwenden, alß daß das Faß etwas ungleich angerichtet ware, die Zweÿte Schau, befanden sich 2 kleine bücklen so aber in der dritten wieder verbeßert waren, in der dritten Schau befande sich ein klein Wölfflein, am hintern boden, sodann meldeten sie ferner, daß in der Grund daug ein Ast ausgefallen, und eine Eck daug striemig ware, weßhalben sie dem Meisterstück macher injungiert daß wann er solch Faß verkauffen würde, und obiger Mängel halben ein Schaden entstehen solte, er vor solchen zustehen haben sollen übrigens haben sie ihne vor einen vollkommenen Mstr erkannt.

(f° 14) Dienstags d. 28. Septembris 1751 – Mstr Joh: Martin Eckel der Kieffer, trägt vor, daß er Joh: Michael Kieffer versprochen, das Holtz und Zugehörd nebst der nöthigen Kost und jungen darzu Versprochen zu geben, auff Condition deß er ihme das Meisterstück gebe, und beÿ ihme biß auff Weÿhenachten verbleibe, derselbe aber hätte beÿ dem herum führen das Faß von der Roll herabfallen laßen, wordurch allein die Ponten* daug beschädiget, sondern auch das Gebäud über Zugerichtet worden, also daß das Faß, wann es auch schon solte geflickt werden nicht mehr als ein Meisterstück Zu Verkauffen, Zweÿtens hätte er auch seine Werckstätt quittirt und die Versprochene Zeit nicht außgehalten, drittens daß er ihme durch den Kuchenfenster in die Kuchen fenster gestiegen und durch solche in die Werckstatt gegangen ohnerachtet er den Schlüßel darzu haben können, Viertens hatte er einem trog den Globen Zum Maalschloß heraus gerißen und seine Kleÿder hinweg getragen alles ohne wißen seiner des Meisters und deßen Ehefrau, bittet dermahl dem beklagten das Meisterstück Zuerkennen, gegen Restitution der angewendeten Kösten, welche sich vermög 3. Conto auf 89. fl. 5. ß d belauffen.
Beklagter Zugegen sagt Kläger habe ihn versprochen das Meisterstück außzuhalten auff seinen Costen auff dieses Verprochen hätte er es auch übernommen und gemacht, auf keine andere condition als daß er ihme Klägern das Meisterstück Zukommen laße, hätte ihme auch nicht versprochen biß Weÿhenachten beÿ ihme Zu bleiben. Was die beschädigung des Faßes belangt, solche offerirt er widerumb Zu verbeßern, bittet demnach selbigen mit seinem übrigen Concluso ref. exp. abzuweisen.
Erkannt, soll beklagter das beschädigte Meisterstück wieder in nemlichen Stand stellen, in welchem es sich beÿ der Letzten Schau befunden, Kläger aber das Faß anzunehmen und Zu behalten schuldig, hingegen aber die 11 fl. 6 ß 4 d extra Costen an Klägern Zufordern berechtiget seÿn, ref. expensis wegen übrigen wurde er an behörigen Richter erwiesen.

f° 20-v) Dienstags d. 21. Martÿ 1752
Mstr Michael Kieffer, de Kieffer prod. Schein vom 19.ten Xbris 1751. von der Cantzleÿ und vom 15.ten Martÿ 1752. Von der Statt Stall unterschrieben, bittet ihne Zum leibzünfftigen anzunehmen, Zahlt als ein frembder 3 lb 5 ß, pro feuer Eimer 10 ß, pro prot. 5 ß, pro findl. 1 ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la veuve du maréchal ferrant Jean Georges Blessig au faubourg de Pierre. Ceux du mari s’élèvent à 51 livres, ceux de la femme à 396 livres
1752 (30.8.), Me Claus (Jean Adam, 7 Not 10) n° 70
Inventarium über des Ehrs. und bescheidenen Joh: Michael Kieffers des Kieffers allhier Zu Straßburg und Fr. Mariæ Elisabethœ geb. Germain, beeder Eheleuthen für unverändert in die Ehe zugebrachten Nahr., auffgerichtet in Anno 1752. – um sich Künfftiger Zeit der in ihren Ehepactis stipulirten Ergäntzung wegen darnach richten Zu können fleißig ersucht und inventirt – So beschehen Zu Straßburg in fernerem beÿsein H. Mathiä Schusters des Gastgebers Zum Gold. ochßen und b. dahier als der Fr. Stieff Vatters und assistenten d. 30. aug. 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen Weÿl. Joh: Georg Bleßing, gewes. Schmidts v. b. allh. hinterbl. Wb. eigenthümlich zuständiger behaußung ist befunden worden Alß
Series rubricarum. Des Manns Zugebrachte Nahrung, Sa. Haußraths 34, Sa. Silbers 15 ß, Eigenthum ane liegenden Güthern o, Summa activi o, Summa summarum 34 lb – Darzu gelegt die Helffte von hernach beschriebenen Haussteuren so thut 15 lb, Des Manns zugebracht unveränderte nahrung 51 lb
Hierauff folgt nun auch der Fraun Zugebracht unverändert Vermögen, Sa. haußraths 160, Sa. Silbers 13, Sa. Goldenen o 7, Sa. Baarschafft 200, Summa summarum 387 lb – Darzu gelegt die Helffte von hernach beschriebenen Haussteuren betragend 15 lb, Der frauen völlig unverändert Vermögen 396 lb

Marie Elisabeth Germain meurt en novembre 1764 en délaissant un fils. La maison est portée à l’inventaire à la somme de 3 050 livres qui correspond au prix de l’adjudication judiciaire de 1751. La masse propre au veuf s’élève à 51 livres, celle des héritiers à 324 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 735 livres, le passif à 3 894 livres

1765 (30.1.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 580) n° 68
Inventarium über Weiland der Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Germain, H. Johann Michael Kieffer des Kieffer Meisters Weinhändlers und burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1765. – nach ihrem den 23. Novembris des letztabgewichenen 1764.ten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt tam active quam passive hinterlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen und Requisition des Wohl Ehrenachtbaren H. Mathias Schuster Gastgebers und burgers hieselbst, als (…) geordnet und geschworenen Vogts Johann Michael Kieffers, so 12 Jahr alt, der Defunctæ mit obberührtem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugten Sohns und ab intestato nach tod verlaßenen einigen Erbens, fleißig inventirt und ersucht, auch durch denselben ingleichem durch hinterbliebenen Wittiber und dessen ledigen Schwester Jgfr. Apolloniam Kiefferin von Truchtersheim sodann Elisabeth Windischin gebohrne Michelln Wittib die dißortige dienstmagd, von hier (geäugt und gezeigt) – So geschehen und Angefangen alhier in der Königlichen Stadt Straßburg und einer daselbst ane dem alten Weinmarckt gelegenen Zum theil in des Ehemanns unveränderte Massam eigenthümlich gehörigen in diese Succession eigenthümlich gehörig und hernach beschriebenen behausung, auf Mittwoch den 30.ten Jenner im Jahr 1765. Johannes Anrich, Notarius.

Eigenthum ane einem Bandplatz, Garten. (M.) Nemlich ein Bandplatz, Garten, und einstöckiges Gartenhäußlein (…)
Eigenthum ane einer behausung (T.) Nemlich eine Behausung, bestehend in Vorder: und Hinterhaus, also in Zweÿen Häußern, Hof, Hoffstatt und bronnen, samt allen Zugehörden Gebäuden, begriffen, Weithen, recht. und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg, und Zwar eines derselben, das Vorderhaus genant, ane dem alten Weinmarckt, I. s. neben der Gast behausung Zum wilden Mann, 2. s. neben Mr Joh: Jacob Fautel dem Satler, so dann das ander sogenante Hinterhaus ane der Kinderspiel gaß, 1. s. neben gedachten Mr Fautel, 2. s. neben weiland H. M. Schloßer, des gewesenen Greffier in alhiesiger Einquartierungs stub hinterbliebeneer Wittib und Erben, so ausser denen darauff hafftenden und hernach passive eingetragenen Capitalien, freÿ, ledig, eigen, und hier ohnnachtheilig angeschlagen um denjenigen Preiß, wie solche im Jahr 1755. durch Eingangs gemeldten Ehemann an sich in alhiesigem Ganthaus ersteigt worden, nemlich vor und um 3050. lb. Hierüber besagt I. teutsch pergament: Ganth Kauffbrieff von H. Lt. Beguin E. E. Kl. Raths actuario unterschrieben, und mit Edelgedachten Kleinen Raths anhangendem Insiegel versehen, de dato 24. Julÿ 1755, auswendig dessen der actus possessorius oder Spanschneidungs Certificat im Nahmen der ganth von H. Notario Frantz Heinrich Dautel sub dato 6. Octobris dicti anni unterschrieben befindlich, welchem auch noch ein Päcklein process schrifften und andere über dieses Immobile und deßen acquisition et resp° adjudication besagende Titres und Documenta beÿliegen.
– Abschatzung Vom 28.t Jenner 1765. Auff Begehren H: Johann Michaell Kieffer ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg auff dem alten Wein Marckht Gelegen Ein seites Neben der gast herberg Zum Wieldten Man, Ander Seits Neben Weil. Meister Faudells Erben Und hienden auff die Kiender Spiell gas, stosent gelegen, solche behausung besteht in Ferdter und hiender Gebeÿ Worinen Ettliche stuben Kamern Und Kiechen der jber Seindt die dach Stiehl mit breidt Ziglein belegt hat auch ein Getrembten Vnd ein Gewelbten Keller Hoff Und brunen. Von aus Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen werck Meister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtig Keit dem Jetzigen wahren Werth Nach æstimirt Und angeschlagen wordten Vor und Vmb Dreÿ Thausent Finff Hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber.
Ergäntzung des hinterbliebenen Wittiber abgegangenen unveränderten Guths . Nach Anleitung des über Eingangs benahmster beeder nun Zertrennter Eheleuthen einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung und durch H. Adam Claus, Notarium juratum et practicum den 20. aug. 1752. auffgerichteten Inventario
Copia der Eheberedung (…) so beschehen Zu Straßburg den 14. Octobris 1751. T. Adam Claus Notar. mit Hnadzug
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hinterbliebenen Wittibers unveränderten Vermögen, Sa. haußraths 2, Sa. Silbers 6 ß, Sa. Eigenthum an liegenden güthern 30, Summa summarum 32 lb – Schulden 84, Compensando 51 lb
Solchemnach wird auch des Sohns und Erbens unverändertes Guth beschrieben, Sa. Haußraths 27, Sa. Silbers und Geschmeids 3, Sa. guldenen Rings 1, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung 266, Summa summarum 324 lb
So dann wird auch die gemeine theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 109, Sa. Werckzeugs wie auch Holtz, Reiff und band Zum Kieffer handwerck gehörig 15, Sa. Weins, Brandenwein, Eßig und lährer Faß 524, Sa. Fuhr Geschirrs 12, Sa. Pferden 16, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 23, Sa. baarschafft 54, Sa. Eigenthums ane einem bandplatz 85, Sa. Eigenthum ane einem Reebstück 56, Sa. Eigenthums an einer behaußung so theilbar 1750, Sa. Schulden 88, Summa summarum 2735 lb – Schulden 3894 lb, In Compensatione 1159 lb
Endlich Passiv Onus loco Stall Summæ
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in die Verlaßenschafft Zugeltend 672 lb

L’inventaire ci-dessus a été établi par le notaire Jean Anrich et remis à Philippe Jacques Greiss qui n’est pas habilité à dresser des inventaires
1765 (30. Jan.), Me Anrich (6 E 41, 1497) n° 24
Kiefferin, weiland Frauen Mariä Elisabethä gebohrner Germain, H. Johann Michael Kieffer, des Kieffer Meisters, Weinhändlers und burgers alhier Ehegattin seel. Verlassenschaffts Inventarium aufgerichtet den 30. Januarÿ 1765.
Die Expedition dieses Inventarii Von S.T. Herrn Notario Joh. Bapt: Anrich unterschrieben. Die Minute desselben aber befindet sich in Mein unterschriebenen Notarÿ Schreibstub sub N° 160 meiner Notarial Acten deponirt
Sig. Straßburg den 22. Martÿ 1765.P J Greis, Notarius juratus

Jean Michel Kieffer se remarie avec Anne Marie Mühlmeyer, fille d’un cultivateur de Dachstein : contrat de mariage, célébration
1765 (21.1.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 586) n° 20
(Eheberedung) erschienen seÿen der wohl Ehrenachtbare Herr Johann Michael Kieffer, Wittiber, Kieffer Meister, Weinhändler und burger alhie als Hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren und Tugendsame Jungfrau Anna Maria Mühlmeÿerin, von Dachstein gebürtig, weiland Johann Georg Mühlmeÿer, des gewesenen Ackersmanns mit auch weiland fr. Annä Mariä gebohrner Bodemerin, beede Eheleuthen und burgere daßelbst ehelich nachgelaßene Tochter, als Hochzeiterin andern theils – So geschehen und zugangen alhier Zu Straßburg auf Montag den 21. Jenner im Jahe Christi 1765 [unterzeichnet] Johan Michael Kieffer als Hochzeiter, Anna Maria Mühlmeyerin Als praud

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 155)
Hodie 11 februarii anni 1765 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt michael Kieffer ciuis et vietor viduus defunctæ mariæ Elisabeth charmantet Anna Maria mühlmeÿer filia legitima joannis Georgii mühlmeÿer et Anna Maria Bodemer Defunctorum conjugum Et cicuim olim in dachstein [unterzeichnet] Kieffer, Mühlmeÿerin (i 81)

Jean Michel Kieffer obtient des Conseillers et des Vingt-et-Un le droit de se marier pendant son deuil moyennant une somme de six livres.
1765, Conseillers et XXI (1 R 248)
Joh: Michael Kieffer der burger und Kieffer erhält dispense intra tempus luctus gegen erlag 6. lb d. in das Allmoßen. 25.
(p. 25) Montags den 4. Februarÿ 1765) Osterrieth nê Joh: Michael Kieffer des burgers und Kieffers allhier prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub litera A. pro dispensatione intra tempus luctus.
Nach angehörterm voto des H. Syndici Regii, in welchem hochederselbe auff die gebettene wilfahrung wegen denen in dem Memoriali angezogenen triftigen motivis angesprochen, jedoch gegen erlag etwa 3 lb. d. in alhießiges Allmoßen, Wurde auff hohen aspruch des auf dem oberenbanck vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail unanimiter Erkandt, wird Imploranten mit gebettener Dispensation intra tempus luctus heurathen Zu dörffen, jedoch mit dem anhang wilfahrt, daß derselbe pro gratiosa dispensatione sechs pfund d in alhießiges Allmoßen erlegen und den erlag durch gehöriger orthen vorzulegende quittung bescheine.
Depp. H. Rathh. Vaudin, H. Rathh. Weÿher.

Anne Marie Mühlmeyer devient bourgeoise le 18 mars 1765.
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 63
Anna Maria Mühlmeÿerin, von dachstein gebürtig, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johann Michael Kieffer den Kieffer und burger allhier umb den alten burger schilling will dienen beÿ E. E. d. Zunfft der Kieffer, prom. den. 18. mertz

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 3 111 livres, ceux de la femme à 475 livres. La description des immeubles est reprise de l‘inventaire précédent

1765 (21. Weinmo.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 580) n° 76
Inventarium über des Wohl Ehrengeachten H. Johann Michäel Kieffers, des Weinhändlers und Kieffer Meisters, und Frauen Annä Mariä geborener Mühlmeÿerin, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg in die Ehe zusammen gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1765. – auch sich in Krafft der getroffenen und vor Mir unterschriebenen Notario den 21. Januarii hujus Anni passirter Eheberedung §° 3° Vor unverändert Vorbehalten haben – So geschehen und Zugegangen alhier in der Königlichen Stadt Straßburg und einer daselbst ane dem alten Weinmarckt gelegenen Zum theil in des Ehemanns unveränderte Massam eigenthümlich gehörigen und hernach beschriebenen behausung, auf Montag den 21.ten Wein Monat et sequentibus diebus im Jahr Christi 1765, in fernern Gegenwart H. Mathias Schuster, des Gastgebers und burgers hieselbst, als des Ehemanns Stieffschwähres und resp° Sohns erster Ehe geordnet und geschwornen Vogts, Sodann H. Johann Michael Willem, des Schultheißen Zu Dachstein, der Ehefrauen Stieffvatters, und Johann Georg Mühlmeÿers, des burgers und ackersmanns allda, ihres geordnet und geschwornen Vogts

Eigenthum ane einem Bandplatz, Garten und Gartenhäußelin. (M.) Nemlich ein Bandplatz, Garten, und einstöckiges Gartenhäußlein (…)
Eigenthum ane einer behausung (M.) Nemlich eine Behausung, bestehend in Vorder: und Hinterhaus, also in Zweÿen Häußern, Hof, Hoffstatt und bronnen, samt allen Zugehörigen Gebäuden, begriffen, Weithen, recht. und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg, und Zwar eines derselben, das Vorderhaus genant, ane dem alten Weinmarckt, I. s. neben der Gast behausung Zum wilden Mann, 2. s. neben Mr Joh: Jacob Fautel dem Satler, so dann das ander sogenante Hinterhaus ane der Kinderspiel gaß, 1. s. neben gedachten Mr Fautel, 2. s. neben weiland H. M. Schloßer, des gewesenen Greffier in alhiesiger Einquartierungs stub hinterbliebeneer Wittib und Erben, so ausser denen darauff hafftenden und hernach passive eingetragenen Capitalien, freÿ, ledig, eigen, und hier ohnnachtheilig angeschlagen um denjenigen Preiß, wie solche im Jahr 1755. durch Eingangs gemeldten Ehemann an sich in alhiesigem Ganthaus ersteigt worden, nemlich vor und um 3050. lb. Hierüber besagt I. teutsch pergament: Ganth Kauffbrieff von H. Lt. Beguin E. E. Kl. Raths actuario unterschrieben, und mit Edelgedachten Kleinen Raths anhangendem Insiegel versehen, de dato 24. Julÿ 1755, auswendig dessen der actus possessorius oder Spanschneidungs Certificat im Nahmen der ganth von H. Notario Frantz Heinrich Dautel sub dato 6. Octobris dicti anni unterschrieben befindlich, welchem auch noch ein Päcklein process schrifften und andere über dieses Immobile und deßen acquisition et resp° adjudication besagende Titres und Documenta beÿliegen.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eigenthümlichen unveränderten Vermögens. Sa. haußraths 407, Sa. Holtz, Reif und Band Zum Kieffer handwerck gehörig. 46, Sa. Weins, brandenweins, Essig und läre Faß 2227, Sa. garten geschirrs 1, Sa. Fuhrgeschirrs 64, Sa. Pferden 85, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 63, Sa. goldenen Uhr 30, Sa. baarschafft 300, Sa. Eigenthum ane liegenden güthern 166, Sa. Eigenthums an einem Bandplatz 125, Sa. Eigenthums an einer behaußung 3050, Sa. Schulden 1341, Summa summarum 7910 lb – Schulden 4818 ln ; Nach deren Abzug 3091 lb, dazu gelegt die Haussteuren 19, des Ehemanns gesamt in die Ehe gebracht unverändert Vermögen 3111 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte unveränderte Nahrung beschrieben. Sa. haußraths 104, Sa. Weins 87, Sa. Früchten 215, Sa.Silbers 11, Sa. goldenen Ring 2, Sa. baarschafft 201, Sa. liegende gütherohne anschlag, Summa summarum 622 lb – Schulden 167, Nach deren Abzug 455 dazu gerechnet die ihro an denen Haussteuren zuständige Helffte ertragend 19 lb, der Ehefraun in die Ehe gebracht Guth 475 lb

Jean Michel Kieffer meurt en 1768 en délaissant un fils de son premier mariage et deux enfants du deuxième. Les experts estiment la maison 1 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1 484 livres, celle des héritiers de 310 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 647 livres, le passif à 4 484 livres.

1768 (17.5.), Me Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 623) n° 57
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrengeachten herrn Johann Michael Kieffers geweßenen Kiefers Weinhändlers und burgers allhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1768. – nach seinem den 5.ten Martii dieses laufenden 1768.sten Jahrs beschehenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf geziemendes Ansuchen und Begehren der ane hernach folgendem Folio genannter Kinder und Beneficial Erben geschwornen Hh. Vögte, inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendbegabte Frau Annam Mariam Kiefferin geb. Mühlmeÿerin die hinterbliebene Wb. nach deme dero, wie auch Michael Hügel, dem Kieferknecht von Crießheim, hannß Schabbacher dem Stall knecht v. Berghaupten und Catharinæ Meÿerin von Truchtersheim die dienstmagt als in der Sterb behaußung befundenen Dienstbotten (geäugt und gezeigt) – So geschehen in fernerem Gegenseÿn S. T. Herrn Philipp Jacob Greiß, Notarii publici und Secretarii beÿ des regirenenden herrn Ammeisters Hauß Audienz der Wittib erbettenen Beistands, Straßburg en 17.ten Maji 1768.
Copia der Eheberedung – So geschehen auf Montag den 21. Jenner im Jahr Christi 1765., Philipp Jacob Greis
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt 1° Johann Michael Kieffer so ohngefehr 15 Jahr alt, des Verstorbenen seel. mit Weÿl. Fr. Maria Elisabetha geb. Germain in erster Ehe erzeugten Sohn, in deßen Nahmen Herr Matthias Schuster der vormalig Gastgeber und b. alhier, deßen geschwornen Vogt, beiständl. S. T. H. Jacob Michels J. U. Lti Es En kleinen raths und anderen Gerichtsstelen Advocati et Procuratoris ordinarii bei dem Geschäfft erschienen.
2° Frantz Ludwig Kieffer so ohngefehr 2 Jahr alt, 3° Anna Catharina Kiefferin so ein halb Jahr alt diese bede letztere mit Eingangs gedachter hinterbliebener Wb in 2.ter Ehe erzelte Kinder in deren Nahmen Herr Antoni Schott der Kieffer Weinhändler und b. allhier dero geordnet und geschworenen Vogts dem Geschäff abgewartet. Alle drei des verstorbenen seel. Kinde und Erben zu dreÿ gleichen Antheilen

In einer allhier Zu Straßburg in dieße Verlaßenschafft gehörigen hernach inventirter an dem alten Weinmarckt gelegenen Behausung ist befunden worden, als folgt.
(f° 13) Eigenthum ane einem Bandplatz, Garten und Gartenhäußlein. (2/3 E., 1/3 Sohn 1° Ehe) Nemlich ein Bandplatz, Garten, und einstöckiges Gartenhäußlein (…)
Eigenthum ane einer behausung (2/3 E., 1/3 Sohn 1° Ehe) Nemlichen eine Behausung, bestehend in Vorder und Hinterhaus, also in Zweÿen Häußern, Hof, Hoffstatt und bronnen, samt allen dazu gehörigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Recht. und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg, und Zwar eines derselben, das Vorderhaus genant, an dem alten Weinmarckt, einseit neben der Gast behausung Zum Wildenmann, anderseit neben Meister Johann Jacob Fautel dem Sattler, so dann das andere oder sogenante hinterhauß an der Kinderspiel gaß einseit neben gedachten Meister Fautel, anderseit neben weÿl. H. N. Schloßer, des gewesenen Greffier in alhiesiger Einquartierungs stub hinterlaßener Wittib und Erben, so außer denen darauff hafftenden und hernach passive eingetragenen Capitalien, freÿ, leedig, eigen, und vermög der (…) geüfferten schriftlichen Abschatzung dd. 1. Junÿ 1768. angeschlagen worden um 3500 fl. oder 1750. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Ganth Kauffbrief von Herrn Lt. Beguin E. E. Kleinen Raths Actuario unterschrieben und mit Edelgedachten Kleinen Raths Insiegel versehen, de dato 24. Julii Anno 1755, Wobeÿ sich auh derner ein Päcklein Process: Schrifften und andere über dieses Immobile und deßen acquisition besagende Titres und Documenta befänden.
– Abschatzung Vom 1.t Junÿ 1768. Auff Begehren Weil. H: Michaell Kieffer hiender Lasener Fr. Witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg auff dem alten Weinmarckt Gelegen Ein seits Neben der gast herberg Zum Wieldtenman, ander seits Neben H. Faudell Und hienden auff die Kiender Spiell gaß Stosent gelegen, solche behausung besteht in Ferder und hiender Gebeÿ Warinen Ettliche Stuben Kamern und Kichen dar jber Seindt die dach Stühl mit breitziglein belegt hat auch ein gewölbten und getrembten Käller Hoff Und brunen. Dreÿ Thausent Finff Hundert gulden
Der Zweite begriff. Auch alhier Vor dem Metzer Thorr (…)
Von aus Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen werck Meister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit Aller jhrer Gerechtig Keit dem Jetzigen wahren Werth Nach Estimirt Und angeschlagen Vor und Vmb Ein hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Hinterbliebenen Frau Wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 54, Sa. guldenen Rings 1, Sa. Eigenthum an liegenden güthern 492, Sa. Schulden 100, Sa. Ergäntzung 1000, Summa summarum 1651 lb – Schulden 167, In Vergleichung 1484 lb
Dießemnach wird auch des Verstorbenen seel. hinterlaßen Kinder und Erben unverändertes Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 218, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 7, Sa. Faß 83, Sa. Garten gschirrs 11 ß, Sa. Fuhrgeschirrs 5, Sa. Chaise und Pferdgeschirrs 10, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 24, Sa. Eigenthums an einer behaußung 1750, Sa. Eigenthums ane einem Bandplatz, Garten und Gartenhäußlein 21, Sa. Eigenthums an liegenden güthern 140, Sa. Schulden 167, Sa. Ergäntzung (2922, Abgang 840, Nach deren Abzug) 2082, Summa summarum 4527 lb – Sa. Schulden 4216, In Vergleichung 310 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und theilbare Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 40, Sa. Holtz, Reiff und band 22, Sa. Weins und Faß wie auch Brandenwein und Eßig 880, Sa. Fuhr Geschirrs 12, Sa. Kutsch und Pferdt 12, Sa. Uhr und Stock 6, Sa. Haberns und Moltzers 10, Sa. Kühe 6, Sa. baarschafft 165, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 11, Sa. Schulden 481, Summa summarum 1647 lb – Schulden 4484 lb, In Vergleichung 2836 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in der Erben ohnveränderte nahrung Zugeltend 501 lb, in die theilbare Nahrung 413
Wÿdem Welchen der verstorbene seel bis an sein Lebens Ende genoßen, welcher nunmehro Johann Michael Kieffer der Sohn Erster Ehe anheim gefallen, Nemlichen Zufolg Summarischen Calculi über Weÿland frauen Mariæ Elisabethæ Kiefferin gebohrne Germain (…) 1190 lb
Beschluß und Verstallungs summa 259 lb

Compte que rendent les héritiers de feu Mathieu Schuster de la tutelle de Jean Michel Kieffer issu du premier mariage. Le compte mentionne les revenus de la maison

1769, Me Fické (6 E 41, 783) n° 152
Rechnung Inhaltend Alles dasjenige was nun Weÿl. Herr Mathæus Schuster, der ehemals gewesene Gastgeber zum goldenen Ochsen und burger alhier zu Straßburg in seiner getragenen Qualitæt, als geordnet und geschworner Vogt Johann Michael Kiefers, Weÿland herrn Johann Michael Kiefers, gewesenen Kiefers, Weinhändlers und burgers alhier in erster Ehe ehelich erzeugt: hinterlassenen Sohns, für diesen seinen Curandum aus gemelt seines herrn Vatters seeligen Vermögens Nachlaßenschaft, sowohl für anererbt mütterlich Guth, als auch zum dritten theil an der Vätterlichen Erbschafft bezogen und angewiesen erhalten, auch sonsten behandelt hat, von seithen sein des Hn Vogts hinterlaßener Wittib gestellt im Jahr 1769 – Erste Rechnung dieser Vogteÿ.
Corpus des Curandi habender Immobilien und davon fallender Zinnsen
Ein driter theil vor mütterlich und dann ein drittel an zween dritten theilen vor vätterlich Erbgut, das sind zusammen 5/9. theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentiis gelegen alhuer Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt, Woran die übrige 4/9. theil der Curandi Stiefmutter gehörig sind bisher verlehnt gewesen zu 84. lb
Und dann hat die Kieferische Frau Wittib, des Curandi Stiefmutter von dem Fordern Gebäude des Jahrs Zu bezahlen versprochen 75 lb, Macht beedes Zusammen 159 lb
Ferner (bandplatz Garthen und Gartenhäußel)

Autres comptes, rendus par le commissaire priseur François Bernhard
1770, Me Fické (6 E 41, 783) n° 162
Rechnung Mein Franz Bernhard des geschwornen Inventir Käuflers und burgers alhier zu Straßburg als geordneten und verpflichteten Vogts Johann Michael Kieffers, Weiland Herrn Joh: Michael Kiefers des gewesenen Weinhändlers, Kiefermeister und burgers alhier in erster Ehe mit längst Weiland Fraun Maria Elisabetha gebohrner Germain, seiner erstern Ehefraun seeligen ehelich erzeugt hinterlaßenen Sohns, inhaltend und ausweisend alles dasjenige, was ich vögtlicher weise für denselben von dem Jahr 1769 bis 28. 7.bris 1770 eingenommen und dagegen ausgegeben auch sonsten besorgt und zur Richtigkeit gebracht habe – dieser Vogteÿ die zweÿte mein des Vogts aber erste Rechnung.
Corpus des Curandi jährl. fällen habenden Garten Zinnses
(bandplatz Garthen und Gartenhäußel)

1773, Me Fické (6 E 41, 783) n° 194
Rechnung Mein Franz Bernhard, des geschwornen Inventir Käufflers und burgers alhier zu Straßburg als geordnet und geschwohrenen Vogts, Johann Michael Kieffers, Weÿland Herrn Johann Michael Kiefers des gewesenen Weinhändlers, Kiefermeisters und burgers alhier in erster Ehe mit längst weiland Fraun Maria Elisabetha, gebohrner Germain, seiner erstern Ehefraun seel. erzeugt hinterla²s²enen Sohns, inhaltend und ausweisend alles dasjenige, was ich vögtlicher weise für denselben vom 28. 7.bris 1770 bis den 23. Junÿ 1773 eingenommen und dagegen ausgegeben auch sonsten besorgt habe – Dieser Vogteÿ die dritte mein des Vogts aber zweite Rechnung

Le tuteur de Jean Michel Kieffer issu du premier mariage cède les droits de son pupille au tonnelier Jean Schott et à sa femme Anne Marie Mühlmeyer

1769 (7.10.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 695
Frantz Bernard der käuffer als vogt Johann Michael Kieffer gewesten kieffer einigen söhnlein Johann Michael Kieffer
in gegensein Johann Schott des kieffers und Annæ Mariæ geb. Mühlmeÿerin
fünff nunte theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in zweÿen häußern, hoff und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am alten Weinmarckt, das eine, einseit neben die gastbehausung zum Wilden mann, anderseit neben Philipp Jacob Faudel dem sattler,
das andere aber ane der Kinderspielgaß, einseit neben ged. Faudel, anderseit neben Fr. Maria Magdalena Schloßerin geb. Redhaberin – als ein elterliches erbguth, um 750, 1500 und 500 verhafftet, geschehen um 477 pfund

Fils d’un tonnelier de Wilwisheim, Jean Schott épouse en mai 1769 Anne Marie Mühlmeyer veuve de Jean Michel Kieffer : contrat de mariage, célébration
1769 (20.4.), Me Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 626) n° 34
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehrengeachte Herr Johannes Schott, leediger Kieffer meister und Weinhändler, weÿland Meister Lorentz Schott geweßenen Kieffers und burgers Zu Wilvisheim seel. mit frauen Johanna gebohrner Baumännin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam ane Einemn
So dann die viel Ehren und tugendbegabte Frau Anna Maria Kiefferin gebohrne Mühlmeÿerin, weÿland Herrn Johann Michael Kieffers geweßenen Kieffers Weinhändlers und burgers alhier nachgelaßene Wittibn als frau hochzeiterin am andern theil – Straßburg den 20. Aprilis Anno 1769. [unterzeichnet] Johanes schot als brautigam, Anna Maria Mühlmeÿrin als braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 339)
Hodie 23 maii anni 1769 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes schott ex wilvisheim ciuis et doliarius hic filius Legitimlus defuncti Laurentii Schott ciuis olim et doliarii dicti Loci et joannæ Bauman in vita conjugum Commorans in parochia S. petri junioris et Anna Maria mühlmeyer vidua defuncti michelis Kieffer ciuis et doliarii hic commorans un hac parochia [unterzeichnet] schot, Mühlmeyer (i 175)

Jean Schott devient bourgeois en juin 1769
1769, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 171
Johannes Schott, der Kieffer von Wilvisheim geb. erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Anna Maria weÿl. Michel Kieffers gewesenen Kieffers und burgers allhier hinterl. wittib umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft d. Kieffer. Jur. eod. [7. Junÿ 1769]

Jean Schott s’inscrit en avril 1761 aux années d’épreuve chez son frère Antoine Schott. Il demande en juin 1767 à passer son chef d’œuvre qu’il présente en septembre 1768. Les examinateurs relèvent des défauts mineurs et le reçoivent maître à part entière. Le tonnelier catholique Jean Schott est reçu tributaire le 18 juillet 1769
1761, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 131-v) Dienstags den 7. April. 1761 – Muthjahr
H. Anthoni Schott der Kiefern stehet vor und bittet Johannes Schott seinen bruder beÿ ihme in die muthjahr einzuschreiben.
Erkannt Willfahrt, dt. pro protocollo 3 ß

(f° 234) Dienstags den 23. Junÿ 1767 – Meisterstück
Johannes Schott der Leedige Kieffer Von Wilvisheim stehet vor, und bittet ihme Zum Meisterstück einzuschreiben. Erkannt Willfahrt, Zahlt Werckstatten zinß 6. lb, Prot. 3 ß, findl. 3 ß.

(f° 464) Donnerstags den 1. Septembris 1768 Wurde Johannes Schott des Leedigen Kieffers Meister Stück Zum erstenmahl besichtiget, und referiten die Herren Schauer daß das faß etlichen gantz kleine däschlein habe, sonsten aber Wohlangefangen seÿe, unterschrieben Johannes Breßle, Joh: Michael Grauel, Johann Christoph Flach.
Dienstags den 13. Septembris 1768. Wurde Vorermelten Johannes Schott des Leedigen Kieffers Meisterstück Zum Zweÿtenmahl besichtiget, und haben die Heren Schauer referirt, daß die beede böden am Faß ein klein wenig zuwenig Gesenckt seÿen, unterschrieben Johannes Breßle, J. M. Grauel, Johann Christoph Flach.
Sambstags den 24. Septembris 1768. Wurde Johannes Schott des vorgedachten Leedigen Kieffers Meisterstück Zum dritten und Letzten mahl besichtiget, und referirten die Herren Schaumeistern, daß an beeden böden etliche boden fugen ein Klein wenig offenstehen, übrigens aber das Meisterstück recht Wohl außgefallen seÿe, dahero Sie Ihnen Gratulirten und für seinen rechten Meister erkennete, jedoch alles mit Vorbehalt Gngd. Ratification des Herrn XV. Obmanns unterschrieben Johannes Breßle, Joh: Michael Grauel, Johann Christoph Flach.

(f° 264-v) Dienstags den 18.ten Julÿ 1769 – Neuer Leibzünfftig
Meister Johannes Schott der Kieffer Catholischer Religion stehet vor, und producirt Cantzleÿ: und Stallschein Vom 7.ten Junÿ jüngst, bittet Ihne als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen.
Erkannt Willfahrt. Zahlet als ein frembder so sich an eines zünfftigen Wittib geheurathet 2 lb 15 ß, Feuer Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, Findl. 3 ß

Anne Marie Mühlmeyer veuve de Jean Schott loue le bâtiment avant au marchand de vins François Xavier Ramp

1809 (9.9.), Strasbourg 2 (31), Me Knobloch n° 4316
Bail de 6 années à commencer à la St Michel prochaine – Anne Marie Muhlmeyer épouse de Jean Schott ci devant marchand de vins
à François Xavier Ramp marchand de vins
tout le bâtiment de devant de la maison sise en cette ville rue dite du vieux marché aux vins n° 41, entre les héritiers du Sr Müller et l’auberge ou pend pour enseigne a L’homme sauvage. Dans ce bâtiment sont compris toute la Cour, la cave sous le devant et celle sous le derrière, l’Ecurie et la Chambre du milieu donnant sur la cour
(charges, clauses et conditions) 3. de laisser aux autres locataires du Bâtiment de derrière la libre entrée par la porte de devant, par contre il jouira de l’Issue du bâtiment de derrière avec la restriction cependant que l’exercice de cette faculté ne pourra jamais etre tel que ce passage puisse dégénérer en passage public – moyennant un loyer annuel de 889 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 50-v du 12.9.

Les héritiers de Jean Schott vendent la maison par licitation devant le tribunal civil. L’acquéreur après surenchère est le revendeur Joseph Beck. Les deux bâtiments portent respectivement le n° 41 rue du Vieux Marché aux Vins et le n° 60 rue du Jeu des enfants

1817 (9.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 99, n° 80 – Tribunal Civil de de Première Instance, Cahier des Charges du 13 août 1817
par devant Jean Samuel Silbermann juge au Tribunal Civil de de Première Instance, adjudication préparatoire de deux maisons sises à Strasbourg appartenant aux héritiers bénéficiaires d’Anne Marie Mühlmeyer veuve de Jean Schott, marchand de vin
Adjudication définitive du 23 octobre pour 20 500 fr à Me Klauhold – Déclaration de command du 23 octobre pour Georges Staiger, taillandier
Surenchère, 6 novembre, Me Laemmermann, avoué, au nom de Me Momy avoué surenchéri par le requérant Joseph Beck, revendeur, pour 25 630 francs
Cahier des Charges, de deux maisons contiguës sises en cette ville de Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins n° 41, d’un côté Sr Müller ferblantier, d’autre veuve Freyss aubergiste, l’autre rue du Jeu des enfants n° 60, d’un côté Sr Müller, d’autre Sr Striffler huissier, ayant cour entre lesdites deux maisons, puits, caves, aisances, appartenances et dépendances – à la requête de Catherine Schott, majeure, Jean Baptiste Schott, ex employé des Contributions domicilié en cette ville, héritiers partiaires d’Anne Marie Mühlmeyer veuve de Jean Schott leur mère pour lesquels Me Momy, avoué, est constitué, en présence des colicitants qui sont Antoine Biot, capitaine retiré demeurant à Paris en sa qualité de tuteur des quatre enfants mineurs procréés avec défunte Françoise Schott, De Charlotte Schott veuve de Joseph Kappelmeyer, receveur particulier d’arrondissement à Mayence demeurant à Strasbourg, Gabriel Hattermann ex percepteur des Contributions demeurant à Obernai tuteur naturel de ses enfants procréés avec Thérèse Schott, lesdites Schott en qualité d’héritiers partiaires et bénéficiaires, pour les quatre colicitants Me Doss, avoué est constitué et chargé d’occuper en vertu d’un jugement contradictoire du 21 juillet dernier – rapport d’experts évalué à 16 000 francs – Cahier des Charges du 13 août 1817

Jean Joseph Beck épouse en 1818 Anne Marie Fix originaire de Fessenheim. Il apporte en mariage la maison au Vieux-Marché-aux-Vins

1818 (18.5.), Strasbourg 2 (44), Me Knobloch n° 8994
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Joseph Beck, revendeur fils de feu Joseph Beck, revendeur, et de Marie née Friedrich
Anne Marie Fix, célibataire majeure demeurant Fessenheim, fille de feu Jean Michel Fix, cultivateur, et de de Marie née Littel
art. 4, apports du futur époux. Immeuble, une maison consistant en deux bâtiments dont l’un a face sur la rue vieux Marche aux Vins n° 41, d’un côté les héritiers Muller d’autre héritiers Friess et l’autre a face sur la rue du jeu des enfants et y est marquée du n° 60 d’un côté héritiers Muller d’autre Sr Mistler*, ensemble cour, écurie, appartenances et dépendances, acquis de la succession de la veuve Schott née Muhlmesser adjudication sur licitation au tribunal civil le 6 novembre 1817
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 28-v du 28.5.

Jean Joseph Beck meurt en 1823 en délaissant trois enfants

1824 (8.3.), Strasbourg 2 (56, 57), Me Weigel n° 2954
Inventaire de la succession de Jean Joseph Beck, revendeur décédé à Niederbronn le 16 septembre 1823 et d’Anne Marie Fix la veuve décédée le 18 janvier dernier – à la requête de Jacques Waywada, brasseur, tuteur principal de 1. Marie Anne née à Strasbourg le 1 septembre 1819, 2. Joseph né le 1 mai 1821, 3. Mélanie née le 24 mai 1823, en présence de Joseph Kant fabricant de chandelles tuteur subrogé – Contrat de mariage reçu Me Knobloch le 18 mai 1818

en la maison rue Vieux Marché aux Vins n° 41
mobilier, dans la première chambre au rez de chaussée, dans la cour, dans la maison au rez de chaussée, dans le magasin au rez de chaussée, au premier étage, dans la chambre de derrière, dans une chambre au second étage, dans le corridor, dans la chambre de derrière, au second étage, dans une autre chambre sur le derrière, au grenier, dans la chambre au linge sale, dans le corridor du bâtiment de derrière, dans la cave de devant, dans la cave de derrière
dans la maison rue Jardin aux Roses, dans la cour, dans une chambre au rez de chaussée, meubles loués, total du mobilier 9887 fr
6924 fr, numéraire 440 fr, dettes actives 6525 fr, total 13 890 fr
vignes à Kleinfranckenheim, Fessenheim
biens immeubles à Strasbourg 24. les deux tiers par indivis d’une maison avec dépendances sise rue du Jardin aux Roses n° 2 d’un côté le Sr Klein menuisier d’autre le Sr Chaton derrière la De Streicher – deux tiers appartiennent à Joseph Beck, un tiers à Marguerite Beck sa fille mineure de Marguerite Müller veuve en premières noces de Georges Beck marchand de chiffons épouse en secondes noces de Joseph Keller marchand de chiffons, du chef de feu Joseph Beck revendeur père du decujus et grand père de ladite Marguerite
25. deux maisons contigues sises l’une Vieux Marché aux Vins n° 41 d’un côté le Sr Müller ferblantier, d’autre veuve de Freys aubergiste, l’autre rue du Jeu des Enfants n° 60 d’un côté Sr Müller d’autre Sr Striffler propriétaire, acquis par licitation voyez VIII, total des immeubles 26 000 fr
passif 14 871 fr, total de l’actif 39 890 fr
(Continuation le 26 août n° 3277) meubles 37 fr ce qui porte le total à 6924 fr
Titres et papiers, partage de la succession de Jean Michel Fix cultivateur à Fessenheim, dressé par Me Brosius notaire à Schnersheim le 4 février 1812, Contrat de mariage Fix reçu Me Knobloch le 18 mai 1818
VIII. jugement au Tribunal Civil le 6 novembre 1817 adjudication de la maison rue Vieux Marché aux Vins n° 41 et celle qui est contiguë et donne sur la rue du Jeu des Enfants n° 60, 25 730 fr
vacation du 26.8. (acp 169 F° 157 du 6.9.)
Enregistrement de Strasbourg, acp 167 F° 48-v du 17.3.

La maison revient à la fille de Marguerite Beck qui a épousé Aloyse Wencker, greffier de la justice de paix. Usufruitier, Aloyse Wencker loue les bâtiments à Georges Rohmer

1839 (24.4.), Strasbourg 14 (107), Me Ritleng n° 9097
Bail pour 5 années qui ont commencé le 24 mars dernier – Aloyse Wencker, greffier de la justice de Paix du canton de Wasselonne tant comme usufruitier de la moitié de la succession de Marguerite Beck sa femme défunte que comme ayant l’usufruit légal de la fortune de Marie Joséphine Noémie Wencker sa fille mineure, se portant fort des héritiers et représentants de Mélanie Beck décédée ab intestat sans postérité
à Georges Rohmer, propriétaire à Strasbourg
1. une maison, cour, bâtiment, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins n° 41 entre le Sr Lobstein et le Sr Müller ;
2. une autre maison avec bâtiment appartenances & dépendances en ladite ville rue du Jeu des Enfants n° 60 entre M. Striffler et Sr Müller, dépendant de la succession de Mélanie Beck
Clauses, charges, la maison rue du Vieux Marché aux Vins louée à Philippe Schirr revendeur moyennant un loyer annuel de 1200 francs
la maison rue du Jeu des Enfants louée à François Martin, tailleur d’habits, Joseph Paulus, entrepreneur de diligences et Müller, employé de la mairie de Strasbourg pour 2060 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 268 F° 10 du 27.4.

Louis Aloïse Wencker épouse en 1834 Marie Marguerite Beck qui meurt en 1837. Aloise Wencker se remarie avec Claudine Bastard en 1842
1834 (25.11.), Strasbourg 2 (77), Me Weigel n° 861
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Louis Aloise Wencker, clerc de notaire à Haguenau, fils de François Wencker, aubergiste à Haguenau
Marie Marguerite Beck, célibataire fille de Georges Beck, marchand de draps, et Marguerite Marie Müller
Enregistrement de Strasbourg, acp 228 F° 172-v du 1.12.

Décès, Wasselonne (n° 99)
Le 8° jour du mois de juin 1837 à neuf heures du matin, Acte de décès de Marie Marguerite Beck âgé de 23 ans, décédée le 8 juin 1837 à huit heures du matin, née à Strasbourg, domiciliée à Wasselonne, épouse du Sr Aloÿse Wencker, âgé de 28 ans, Greffier du Juge de paix domicilié à Wasselonne, fille légitime de feu Georges Beck et de feu Marguerite Muller (i 26)

Mariage, Wasselonne (n° 30) le 20° jour du mois de juillet an 1842, Acte de mariage d’Aloïse Wencker, veuf de Marie Marguerite Beck morte à Wasselonne le 8 juin 1837, âgé de 33 ans, né à Haguenau, Bas Rhin, le 4 décembre 1808, Greffier de la Justice de paix domicilié à Wasselonne, fils majeur et légitime de feu François Wasselonne, aubergiste mort à Wasselonne le 6 avril 1828 et de Madeleine Brendel, agée de 75 ans, domiciliée à Haguenau, consentante, et de Claudine Bastard, agée de 33 ans, née à Wasselonne le 12 novembre 1808, domiciliée à Wasselonne, fille majeure et légitime de feu Claude Noël Bastard, en son vivant négociant mort à Wasselonne le 18 février 1834, et de feu Marie Anne Kling morte à Wasselonne le 18 mai 1838 (i 16)

Lors du partage des biens qui ont appartenu à Mélanie Beck, la maison est attribuée à la fille d’Aloyse Wenckler

1840 (18.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 77 F° 3-v, ssp du 24.8.1836
Partage – Joseph Wenckler, propriétaire à Wasselonne en qualité de mandataire de Marguerite Beck épouse d’Aloyse Wenckler, greffier de la justice de Paix du canton de Wasselonne
et De Françoise Vix femme de Jacques Waivada, brasseur, et Marie Catherine Schott épouse de Michel Fix, cultivateur à Fessenheim en qualité de mandataire de son mari
La De Wenckler agissant en qualité de seule héritière dans la ligne paternelle, la De Waywada et Sr Vix agissant ensemble comme seuls héritiers dans la ligne maternelle de feu Mélanie Beck leur cousine et nièce respective décédée à Strasbourg en minorité
à Mr Wenckler
pour sa portion héréditaire la maison consistant en deux bâtiments dont l’un a vue sur le Vieux Marché aux Vins à Strasbourg n° 41 l’autre sur la rue du Jeu des enfants n° 60 avec cour, écurie, appartenances, dépendances, estimée 30 000 francs

Aloyse Wencker loue la maison au fabricant de chaises Gabriel Horn et à Salomé Muths

1843 (26.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 85 (1874) f° 90-v, ssp du 28.4.1843
Bail – Je soussigné Aloyse Wencker Greffier, Greffier de la Justice de Paix du canton de Wasselonne, y domicilié, en qualité de tuteur légal de ma fille Marie Joséphine Noémi Wencker déclare par les présentes donner à bail
à Gabriel Horn, fabricant de chaises et Marchand de meubles et à Salomé Muths sa femme qu’il autorise
la maison sise à Strasbourg rue du vieux Marché aux Vins N° 41 entre l’hôtel du Sauvage et le Sr Engel moyennant un loyer annuel de 900 francs (…) pour une durée de 3, 6 ou 9 ans

Autre bail au profit de son frère Antoine Wencker

1843 (18.8.), Strasbourg 13 (58), Me Arbogast néé 1415
Bail pour 6 ans – fut présent Le Sr Aloyse Wencker, Greffier de la justice de paix du canton de Wasselonne, demeurant et domicilié en cette commune, agissant en qualité de tuteur légal de Marie Joséphine Noémie Wencker sa fille mineure issue du mariage d’entre lui & de De Marie Marguerite Beck da femme défunte (concédé à titre de bail)
à M. Antoine Wencker son frère Marchand de farines demeurant et domicilié à Haguenau
1° Une maison à rez de chaussée & deux étages, avec cour, puits, appartenances & dépendances sise en cette ville rue du vieux marché aux vins N° 41 entre l’hôtel de l’Homme sauvage & Engel Marchand de meubles
2° Et une maison à rez de chaussée & trois étages avec cour, puits, cave, droits & dépendances, le tout situé à Strasbourg rue du Jeu des enfants N° 59 entre le St Striffler & la Veuve & héritiers Weigel – pour et moyennant la somme de 2200 francs
acp 313 (3 Q 30 028) f° 27-v

Nouveau bail entre Aloyse Wencker d’une part, Gabriel Horn et Salomé Muths d’autre part

1851 (19.5., Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 2 du 21.7. ssp du 19.5.
Bail immobilier – Je soussigné Aloyse Wencker, propriétaire à Wasselonne, en qualité de tuteur légal de ma fille Marie Joséphine Noemie Wencker, déclare
donner à bail à Gabriel Horn, marchand de meubles et à Salomé Mutz sa femme qu’il autorise à l’effet d’accepter le présent bail
La maison sise à Strasbourg rue du vieux Marché aux Vins N° 41 moyennant un loyer annuel de 900 francs (…) pour une durée de 3, 6 ou 9 ans

Marie Joséphine Noémie Wencker épouse en 1855 Georges Michel Bürg
Mariage, Waselonne (n° 9)
Le 26 juillet 1855, Acte de mariage de Georges Michel Bürg, âgé de 36 ans, né à Scheibenhardt (Bas-Rhin) le 24 décembre 1819, commis négociant domicilié à Nancy (Meurthe) fils légitime et majeur de feu Michel Bürg domicilié à Scheibenhardt y décédé le 24 juillet 1820 et de Marie Agnès Weis, âgée de 65 ans, domiciliée à Mothern (Bas-Rhin) consentant, et de Marie Joséphine Noémie Wencker, âgée de 19 ans, née à Wasselonne le 9 juin 1836 domiciliée à Wasselonne, fille légitime et mineure d’Aloyse Wencker, âgé de 46 ans, négociant domicilié à Wasselonne, ci présent et consentant, et de feue Marie Marguerite Beck domiciliée à Waselonne y décédée le 8 juin 1837 (i 6)

Le négociant Georges Michel Burg, de Wasselonne, et Marie Joséphine Noémie Wencker hypothèquent la maison au profit du banquier Charles Hirsch

1855 (20. 9.br), Strasbourg 1 (140), Me Rencker n° 23 743
Crédit – Ont comparu Monsieur Georges Michel Burg, négociant, Propriétaire domicilié à Wasselonne, et Dame Marie Joséphine Noëmie Wencker, son épouse de lui autorisée d’une part
et Monsieur Charles Hirsch, banquier domicilié à Strasbourg, agissant au nom de la Maison de Commerce Charles Hirsch et Compagnie établie en cette ville d’autre part (…) a ouvert un crédit jusqu’à concurrence d’une somme principale de 20 000 francs
Madame Burg, vû sa minorité a été autorisés à faire un emprunt (…) (hypothèque) deux Maisons contigues sises à Strasbourg, vieux Marché aux vins n° 4, d’un côté le S. Müller, ferblantier, de l’autre la veuve Freysz, et rue du Jeu des Enfants n° 60 d’un côté le S. Muller susdit de l’autre Mad. Striffler. Mons. et Mad. Burg s’obligent à faire assurer les Bâtiments constitués en hypothèque (…)

Charles Hirsch ouvre un crédit au profit de Georges Michel Burg, de Wasselonne, et de Marie Joséphine Noëmie Wencker. Une police d’assurance est jointe à l’acte

1858 (29.5.), Strasbourg 1 (165), Me Alfred Ritleng (fils) n° 103
Crédit – Ont comparu Monsieur Georges Michel Burg, négociant, Propriétaire, et Dame Marie Joséphine Noëmie Wencker, son épouse de lui autorisée domiciliés et demeurant à Wasselonne
que Monsieur Charles Hirsch, négociant domicilié à Strasbourg, ci présent et stipulant au nom de la maison de commerce Charles Hirsch et Compagnie de cette ville (…) a ouvert un crédit jusqu’à concurrence d’un capital de 20 000 francs
(hypothèque) Deux Maisons contigues sises à Strasbourg rue du vieux marché aux vins n° 4 entre le S. Müller et la veuve Freysz et rue du jeu des enfants n° 60 entre le S. Muller et Mad. Striffler
– Police d’assurance. L’Aigle, compagnie anonyme d’assurance contre l’incendie. Assuré, Mr Burg Georges, du 29 mai 1858 au 29 mai 1868. Somme assurée 75.000, prime annuelle 26,60
1° 35.000 francs sur une maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux vins n° 41 à rez de chaussée sue cave voûtée, deux étages et comble avec mansardes, avec un balcon en balustrades en fer, le reste en greniers, la construction en pierres et briques, la couverture en tuiles, les pignons en propre, les escaliers en bois et en pierres, volets & persiennes aux croisées, poêles de fayende et de fonte dans les localités
2° 40.000 francs sur une maison sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 60 divisée en trois corps de logis. Le premier faisant face à la rue à rez de chaussée sur cave voûtée, trois étages et comble à greniers, pignon en propre, la cage d’escaliers en pierres poêle en fayence et de fonte, dans les localités volets et persiennes aux croisées.
Le deuxième corps de logis à gauche en entréant dans la cour contenant le bas buanderie & cabinet, quatre étages correspondant au premier corps de logis contenant également habitation adsssé au pignon mitoyen, la construction en briques et bois, la couverture en tuiles, comble avec grenier, à droit en bas les buchers & remises, une galerie au dessus correspondant au premier étage et une autre correspondant au deuxième étage, recouverte d’un comble couvert en tuiles, la cour dallée & la pompe dans la cour.

Georges Michel Burg loue la maison composée de deux bâtiments à Moïse Bloch et à sa femme Rachel May

1861 (24.9.), Me Ritleng fils
Bail – Georges Michel Burg, négociant à Wasselonne
à Moïse Bloch, propriétaire et Rachel May son épouse à Strasbourg
1) Une maison Vieux-Marché-aux-Vins n° 42
2) Une maison rue du Jeu-des-Enfants n° 43, pour 9 ans du 25 mars 1862 moyennant un loyer annuel de 2400 francs, payables entre les mains des créanciers hypothécaires des bailleurs suivant obligation reçue Ritleng le 27 septembre 1860, frais de réparation et de peinture de façade à la charge des preneurs
acp 502 (3 Q 30 217) f° 62 du 26.9.



Conseillers et Vingt-et-Un (1700-1755)


Extraits des protocoles des Conseillers et des Vingt-et-Un (Herren Räth und Ein und Zwantziger) traitant d’affaires générales ou de plusieurs notaires (1700-1755).


1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
Le notaire Jean Philippe Braun demande le 5 novembre 1701 le droit de dresser des inventaires aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie sur la proposition du syndic royal. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment rédacteur d’inventaires le 19 novembre
herr Johann Philipp Braun Jun. pro Benef. Inventand. 313. Würd solches Ihme gnd. Conferirt. 334.

(p. 313) Sambstags den 5.ten Novembris 1701. S. Erschienen herr Johann Philipp Braun Jun. Not. Publicus, producirt Unterthänige Supplic, vmb gnädige Conferirung des Beneficÿ Inventandi.
Herr Syndicus, Es genußten nicht alle Notarÿ das Jus Inventandi, sondern Nur bloß Vnd allein die Jenige, denen es, auff Vorhergehendes Examen beÿ den Obern Cantzleÿ herren, Von Mghh. Conferirt wurde, Vermeine deßwegen, daß dem H. Implorant vmb solches zu erfahren vnd das Examen auß zu stehen, Mitt seinem petito ahne die Obere Cantzleÿ herren werde Können Remittiret werden.
Erk. Wurdt der Hr Implorant Mitt seinem petito ahne die Obere Cantzleÿ herren Verwiesen.
Herr XV. Dietrich, herr Gangolff
(p. 334) Sambstags den 19. Novembris 1701.

1702 Conseillers et XXI (1 R 185)
La veuve de Jean Kitsch demande le 20 mai 1702 que le notaire Jean Jacques Grünwald soit autorisé à expédier les actes que son mari a dressé, aidé par son fils aîné. Les Conseillers et les Vingt-et-Un permettent au fils d’expédier les actes qui ne le sont pas encore avec l’assistance du notaire Jean Jacques Grünwald.
Le notaire Jean Martin Brieff demande le même jour qu’on lui attribue l’étude de feu Jean Kitsch. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie

Anna Maria Kitschin pt° expeditionis der in ihres Ehemanns hind. laßener Schreibstuben noch befindlichen acten. 205.
Johann Martin Brieff wegen vberlaßung der Schreibstub H. Notarÿ Kitschen. 210.

(p. 205) Sambstags den 20. Maÿ 1702. H. ersch. Anna Maria weÿl. Johann Kitschen geweßenen Notarÿ vnd burgers allhier nachgelaßene wittib prod. demüthigen Memoriale vndt bitten, gehet dahin, daß Ihr erlaubt werden möchte, die in ihres Manns seel. Schreibstub sich noch befindlichen acta vnd Instrumenten, welche nicht expedirt worden, durch ihren ältisten Sohn welcher seinem Vatter seel. biß in das Achte jahr in seinem officio assistirt, mit Zu Zieh[ung eines] geschwornen Notarÿ, namentlich Johann [Jacob] Grünwaldt, expediren Zu laßen.
Herr Syndicus meldet, Es seÿe umb ex[pedition] aller derjenigen acten vnd instrument[en, so] sich in deß verstorbenen Notarÿ Kitschen [Schreibstube] noch befinden vnd Zu expediren sein, Zu[malen] weilen nun ein gewißer Notarius, nem[lich] Johann Jacob Grünwald von der Wit[tib] vorgeschlagen worden, vnd es auch derselben [eine] sonderbahre trost gereichen würde, wann [sie] was von denen acten, so Zu expediren sein mach[t ge]niessen solte, der Implorantin begehren auch [der] Ordnungen gemäß, vnd auch præjudicien vorhanden sein werden, daß in gleichförmigen fällen, die permission gegeben worden, alß hette Er darvor gehalten, daß in dießem begehren Zu wllfahren sein werde.
Erk. Würdt implorantin in ihrem begehren durch ihren ältisten Sohn mit Zuziehung eines geschwornen Notarÿ nammentlich Johann Jacob Grünwaldts, die noch in der Schreibstuf befindliche acten expediren Zu laßen willfahrt.
Herr XV. Reineri vnd Herr Rathherr Lemp

(p. 210) Saltzm. Ersch Herr Notarius Johann Martin Brieff, prod. vnderth. Memoriale und bitten, pt° Vberlaßung der durch H. Not. Kitschen todfall vacant worden Notariat stuben.
Erk. würdt dießes geschäfft an den Ober Cantzleÿherren gewießen.
H. XV. Scherer und H. Rathh. Elwerth.

1703, Conseillers et XXI 1736 (1 R 186)
Jean Tromer demande à être habilité à dresser des inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à la commission d’examen.
Johann Tromer Not. Regius pro obtinendo beneficio Inventandi. 77.

(p. 77) Sambstags den 21.ten Aprilis 1703. – S. Ersch. Johannes Tromer der Notarius Regius prod. Unterthäniges Memoriale vndt bitten pro obtinendo beneficio jnventandi. Erk. soll Implorant ehe vndt Zu vor auff sein petitum definitive gesprochen wirdt Von denen oberen Cancelleÿ Hh. nach ordnung Examinirt werden. H. XV. Sibour, vndt H. Rathh. Räuber.

1703, Conseillers et XXI 1736 (1 R 186)
Jean Martin Brieff fait le 6 octobre 1703 une requête dont l’objet n’est pas mentionné aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie

Johann Martin Brieff. 193.
(p. 193) Sambstags den 6.ten 8.bris 1703. S. Ersch. H. Johann Martin Brieff Notarius publicus prod. Vnterthäniges Memoriale Vnd bitten. Erk. wird des imploranten begehren ahne die obere Cancelleÿ Herren remittirt.
H. Sibour Vndt H. Rathh. Stecher.

1703, Conseillers et XXI (1 R 186)
Le notaire Jean Louis Scherer sollicite le droit d’inventorier. Le syndic royal renvoie le pétitionnaire à la coutume d’après laquelle les préposés en chef de la Chancellerie doivent le soumettre à un examen
Le syndic royal rend compte le 23 février 1724 de l’examen qu’a passé Jean Louis Scherer. Les examinateurs l’ont interrogé sur les contrats, les testaments et les inventaires. Ses réponses n’étaient pas pertinentes sur le premier sujet mais meilleures sur les deux autres. Comme le comte palatin Bœckler l’a nommé notaire en 1695 avec mention particulière et que les inventaires sont le sujet sur lequel il a donné les meilleures réponses, le préteur royal propose de le nommer rédacteur d’inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent l’avis du préteur royal. Jean Louis Scherer prête serment le même jour.

Joh: Ludwig Scherer d. Notarius pt° Beneficio Inventandi. 248.

(p. 248) Montags den 17.ten Xbris 1703 – K. Ersch. H. Notarius Johann Ludwig Scherer prod. Unterthäniges Memoriale pro beneficio inventandi obtinendi.
H. Syndicus Regius votirt Vnd meldet, es walten die allhießige ordnungen Vndt bisherige observantz haben, daß die Jenige, so das beneficium inventandi erlangen wolten, zuvorderist examinirt werdten, nun weren dergleichen examinis iederzeit durch die Obere Cancelleÿ Hrn geschehen, dahero Er auch für dießes mahl darvorgehalten hatte, daß dießes geschäfft deßen Zuweißen were, vmb nach beschehener Vndt Vorgenommener Examination Von des imploranten Capacitäten beÿ mghh. Zu referiren.
Erk. wirdt dießes geschäfft ahne die Obere Cancelleÿ Herren gewießen. H. XXI. Lemp Vndt H Rathh. Wilkin.

1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
Johann Ludwig Scherer der Notarius wird examinirt. 64. demselben würdt das beneficum Inventandi conferirt. 66.
(p. 64) Sambstags den 23.ten febru. 1704. Relation welchergestalten H. Notarius Johann Ludwig Scherer beÿ dem Examine bestanden.
H. Syndicus Regius referirt, nachdeme es mghh. auff das von Hrn Notario Johann Ludwig Scherer übergebenes Memoriale pro obtinendo beneficio Inventandi den oberen Cancelleÿ Herren die commission zu ertheillen belieben wollen, solchen Zu forderist zu Exminiren, hätten Sie nicht ermangelt Hrn XV.er Sibour Vnd H. Rathh. Sporren Zu Vernehmen solcher examination zu deputiren, welche dann negst Verwichenen Mittwoch Vndt Zwar über dreÿ Materien geschehen, als nemblichen über die Contractus, Testamenta, Vndt Inventationes Vndt weÿllen alles was beÿ dießem geschäfft Vorgegangen mghh. vmbständlich muße referirt werden, so konte Er nicht verschweigen, daß der recipiendus über die Erste Materi sehr impertinenter geantworttet habe, Vnd schlecht bestandten seÿe, über die Zweÿ letztere aber habe Er Zimmlich wohl geantworttet, also daß es geschienen habe, daß Er sich wohl vber selbige befließen, wie dann auch von dem Verstorbenen Hn Doctor Böckler geweßenen Comite palatino welcher Ihnen Anno 1695. zu einem Notario Creirt habe attestirt wordten daß Er Cum laude bestandten seÿe, dahero Ihme seines erachtens, zu mahlen Er in specie Materiam Inventations wohl verstehet Vndt am besten darüber geantworttet habe, das gebettene beneficium könte Conferirt werden.
Die Herrn Depp. Conformirten sich mit der Von Gn Syndico regio abgelegter relation, Erk. wirdt dem Imploranten das gebettene beneficium inventandi conferirt. Worauff Er auch das gewohnliche Jurament abgelegt.

1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
Le Roi ayant ordonné que les notaires nommés par le comte palatin ne soient plus habilités à dresser d’actes à moins que le Magistrat ne procède à une nouvelle nomination après leur avoir fait passer l’examen habituel, quatre notaires se sont présentés, à savoir Philippe Jacques Mader, Christophe Evrard Bær, Jean Henri Lang et Sébastien Goldbach. Certains ont mieux répondu que les autres aux questions que les examinateurs leur ont posées. Comme ils sont secrétaires de tribu, l’examen a aussi porté sur les affaires de succession. Les Conseillers et les Vingt-et-Un les nomment tous quatre notaires et rédacteurs d’inventaires en ordonnant que la Chancellerie leur remette leurs provisions.
H. Philipp Jacob Mader, Christoph Eberhard Baër, Johann Heinrich Lang vnd Sebastian Goldtbach werd. nach beschehener examination d. Notariat vnd beneficium Inventandi conferirt

(p. 267) Sambstags den 6. Decembris 1704. H. Syndicus regius proponirt, es hätten sich zu volge Ihro Maÿst. allergnädigsten intention, Vndt mghhen herren Erkantnuß durch welche versehen were, daß die Jenige so allein durch die Comites palatinos in Notarios Ernant wordten keine actus publicos mehr passiren solten, Sie weren dann nach beschehener examination von mghhrn de novo darzu promovirt, Vier Personen als nehmbl. H. Philipp Jacob Mader, Christoph Eberhard Baër, Johann Heinrich Lang vnd Sebastian Goldtbach angemeldet, Vndt weren selbige negst verwichenen Mittwoch Von Hh XXI.en Lempen, Hn Rath. nauwendorff vnd Ihme Vndt Zwar über die definitiôem Notariatus, das officium Notarÿ, Contractus, Testamenta, Codicillos undt Donationes etc. examinirt worden vnd weÿllen Sie alle zimmlich wohl doch einer beßer als der andere bestandten weren, als hätte Er darvor gehalten, daß Ihnen facultatem instrumentandi Vndt weÿllen Sie Zunfftschreiber seÿndt auch das beneficium inventandi, als über Welche Materi Sie auch examinirt wordten Zu Conferiren Vndt Zu solchem Endt Ihnen Ihre prouisiones beÿ der Cancelleÿ Zu Expediren weren.
Erk. werden diese Vier Personen Zu Notarios Vndt Inventir schreiber durch mghhn authorität gesetzt Vnd geordnet, Vndt sollen Ihnen Ihre provisiones beÿ der Cancelleÿ expedirt Vndt Zugestelt werdten.

1706, Conseillers et XXI (1 R 189)
Jean Joseph Humbourg présente le 23 janvier 1706 aux Conseillers et les Vingt-et-Un une requête en français accompagnée d’une traduction en allemand dans laquelle il expose que le comte palatin Bœckler l’a nommé notaire en 1700. Comme l’édit du Roi a révoqué les nominations par le comte palatin, il demande dans quelles conditions le Magistrat pourrait le nommer notaire. On le renvoie à la commission d’examen. L’affaire n’a pas de suite.
Joh: Joseph Hombourg vmb confirmation seines Notariats, vnd der seithero verübten Notariats acten. 20.

(p. 20) Sambstags den 23.ten Januarÿ 1706. Ersch. H. Johann Joseph Homburg prod. Frantzösische requette Cum versione germanica jnnhaltendt wie daß Er in Anno 1700 von Weÿl. Hrn Dr. Böcklern damahligem Comite palatino Nach selbiger Zeit brauch vndt gewohnheit in Notarium Creirt wordten seÿe, weÿllen Er aber inn erfahrnuß gebracht habe, daß die fonction der Comitum palatinorum von Ihro Königl. Maÿestät auff gebebt, vndt Zugleich auch die per Comites palatinos Creirte Notarii Cassirt, sie seÿen dann Von Mghhern auff vndt angenommen, als were deßen Unterthäniges bitten, mghh. wolten geruhen, Ihme die qualität eines Notarÿ Vnter waßerleÿ Conditiones es Ihnen belieben mögte, in gnadte beÿ zu legen, anbeÿ seine bishero Verübten actus Notariatus gnädig Zu Confirmiten.
Erk. soll Implorant Zuforderist examinirt werdten.
H. XXI.er Lemp, Vndt H. Rathh. Gangolff

1706, Conseillers et XXI (1 R 189)
Jean Henri Lang l’aîné demande que lui soient remis les actes de feu Elie Winckler, beau père d’un de ses enfants. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie
Joh: Heinrich Lang Notarius sucht an vmb ihm die hinderlaßene Winckerische Notariat geschäffte Zu vberlaßen. 122.

(p. 122) Sambstags den 12.ten Junÿ 1706. K. Ersch H. Joh: Heinrich Lang Sen: Notarius prod. Unterthäniges Memoriale Vndt bitten daß Mghhrn geruhen wolten Ihme Hn Notariatÿ Wincklers seel: seines geweßenen gegenschwehers hinterlaßene Inventations vnd Notariats geschäffte gnädig Zu committiren vnd anzuvertrauen.
Erk. wirdt dießes petitum ahn der obere Cancelleÿ herren remittirt.
H. Rathh. Denner vndt H. Rathh. Papelier.

1707, Conseillers et XXI (1 R 190)
Frédéric Schmidt demande à être nommé notaire et rédacteur d’inventaires et à pouvoir expédier les actes de son père. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie.

Friderich Schmid vmb Zu Einem Notario creirt Zu werden vndt das beneficium inventandi Zu erhalten. 138.
(p. 138) Sambstags den 17.ten 7.bris 1707. – K. Ersch. H. Friderich Schmidt prod. unterthäniges Memoriale vnd bitten, daß Mghhn geruhen wolten Ihne zu einem Notario zu Creiren vnd nach vorhergehendtem examine Ihme das beneficum Inventandi Zu kommen Zu laßen, auch seines verstorbenen Vatters hinterlaßene notariats geschäfften Zu Expediren, Obrigkeitlich Zu erlauben. Erk. wird das gantze geschäfft ahn die Hh. obere Cancelleÿ herren remittirt,
H. XV. Scheer vndt H. Dr. Papelier

1708, Conseillers et XXI (1 R 191)
Jean Marbach sollicite le 28 janvier 1708 puis Jean Jacques Baldner le 30 janvier un poste de notaire et de rédacteur d’inventaires auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un qui les renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie. Le 3 mars suivant, le secrétaire rend compte de l’examen qu’ont passé avec succès Frédéric Schmidt, Jean Jacques Baldner et Jean Marbach. Le préteur royal rappelle que le Roi a accordé au Magistrat la faculté de créer des notaires à son gré mais que les rédacteurs d’inventaires doivent aussi être secrétaires de tribu. Comme les postes de secrétaire sont pourvus, les trois candidats sont uniquement nommés notaires. Tous trois prêtent serment le 5 mars.
Jean Jacques Baldner demande le 10 mars 1708 qu’on lui attribue un des postes vacants de secrétaire de tribu puis le droit correspondant de dresser des inventaires. Le préteur royal répond que l’alternative exige de choisir un candidat catholique alors que le pétitionnaire est luthérien.

Johann Marbach pt° Notariatus et beneficÿ inventandi. 24. relation examini. 46. demselben würd der Notariatus conferirt. 49. schwört. 50.
Friderich Schmiden würdt nach beschehener relation deß Examinis der Notariat conferirt, schwört auff die ordnung. 50.
H. Joh: Jacob Baldner pro facultate instrumentandi et beneficio inventandi. 25. relation wie das Examen abgelauffen. 46. demselben würdt der Notariatus conferirt. 49. schwört auff die ordnung. 50. vmb d. Beneficium inventandi vnd einer Zunfftschreibereÿ. 51.

(p. 24) Sambstags den 28. Januarÿ 1708. R. Ersch. H. Johann Marbach der ledige Scribent prod. unterthäniges Memoriale vndt bitten mit beÿ lagen sub N.ris 1 et 2. pt° Notariatus et beneficÿ inventandi. Erk. wirdt Implorant ad examen ahn die obere Cancelleÿ herren Verwießen. Hr XXI.ner Gangolff vndt Ht Rath. Willhelm.

(p. 25) Montags den 30. Januarÿ 1708. S. Ersch. H. Johann Jacob Baldtner burger allhier prod. vnterthäniges Memoriale vndt bitten pro facultate instrumentandi et beneficio inventandi.
Erk. wirdt Implorant ahn die obere Cancelleÿ Herren ad examen Verwießen.
H. XXI.er Gangolff Vndt H . Rathh. Reichardt

(p. 46) Sambstags den den 3. Martÿ 1708. Ego referire wie daß nach deme H. Friderich Schmidt, H. Johann Jacob Baldner vndt H. Johannes Marbach Vor einiger Zeit beÿ Mghh. supplicando eingekommen, daß mghhn gnädig geruhen wollen, Ihnen die facultatem Instrumentandi, Vndt das beneficium Inventandi gedeÿhen Zu laßen, Vndt darauffhien erkandt Worden, daß gedachte supplicanten Zu forderist durch die obere Cancelleÿ: Herren nach bisherige observantz examinirt werden sollen, Sie die obere Cancelleÿ Herren nicht ermangelt hätten auß dero Mittell Hrn XV.en Sibour Vndt Hrn XV.er Lempen Zu des erstern, Hrn XIII.er Kellermann Vndt Hrn Rathr Heckher aber Zu des Zweÿten, Vndt Wohlgedachten Hrn XIII.er Vndt Hr XXI.er Gangolff nebst mir dem Secretario in abweßenheit des Hrn Sÿndici regÿ zu des dritten examen abzuordnen, beÿ welchen examinibus Sie die supplicanten über das ambt, pflicht Vndt eÿdt einer notarÿ, so dann über die Materias testamentorum, Codicillorum, Legatorum, donationum, Contractuum Vndt Was beÿ denen Inventationen Zu observiren seÿe befragt wordten, Vndt dabeÿ dergestalten bestundten weren, daß die Hhen Deputirte ohnmaßgeblich darüber gehalten, daß Ihnen in Ihren petitis gratificirt werden könte.
(Herrn Prætoris Regÿ votum) Hr Prætor regius sagt, Er vermeine, daß die Imploranten Zwar in Krafft des Von Ihro Maÿestät E. Löbl. Magistrat allhier gegebenen gewalts in Notarios Creirt vndt auffgenommen werden Könten, hiengeg. aber, weÿllen das jus inventandi eigentlich nur den Jenigen Notarÿs Welche zugleich auch Zunfftschreiber seÿendt gebühre, desweg. noch Zur Zeit Zur ruhe gewießen werdten sollen, Erk. weren Hr Friderich Schmidt, Johann Jacob Baldtner Vnd Johannes Marbach auß authorität Mghh. in Notarios publicos Creirt, wegen des beneficÿ Inventandi aber noch Zur Zeit Zur geduld gewießen

(p. 50) Montags den 5.ten Martÿ 1708. H. Friderich Schmidt, H. Johann Jacob Baldtner Vndt H. Johannes Marbach schwehren auff den eÿdt eines Notarÿ

(p. 51) Sambstags den 10.ten Martÿ 1708. G. V. Ersch. Joh: Jacob Baldner Notarius producirt vnderth. Memoriale vnd bitten handelt innhalts, gehet dahin daß ihme Zwar das Notariat nach außgestandenem Examine willfarth word., weilen Er aber vmb das Beneficium inventandi angehalten dabeÿ aber berichtet worden, daß Keinem das Beneficium inventandi ertheilt werde, ehe vnd bevor Er eine Zunfft schreibereÿ erlangt, alß wolte in vnderth. bitten haben, weilen anjetzo verschiedene Zunfft schreibereÿen vacant, vnd auch der Numerus der Inventir schreiber nicht complet, ihme nicht allein das Beneficium inventandi sondern auch eine Zunfft schreibereÿ im Gn. Zukommen Zulaßen.
Herr Prætor Regius meldet, deß Imploranten begehren were Zu früh Zeitig der jenige so das Beneficium inventandi erhalten wolle, einste Zu vor Ein Zunfft schreibereÿ haben, vnd weilen der letstere so erwöhlt word. der Augspurgisch. Confession Zugethan seÿe, so were es anjetzo ahne Einem der Catholisch. religion beÿgeflichtet seÿe, wenn also Eine Zunfft schreibereÿ mit Einem Catholischen subjecto ersetzt sein werde, vnd eine andere vacirend sein solte, würde der Implorant sich wider anzumelden haben.
Erk. H. Prætori Regio gefolgt.
H. Rathherr Mohr vnd H. Rathherrr Klingelfuß.

1709, Conseillers et XXI (1 R 192)
Frédéric Schmidt demande à être nommé rédacteur d’inventaires. L’avocat Scheffmacher fait remarquer que la coutume veut que seuls les secrétaires de tribu soient nommés rédacteurs d’inventaires, le pétitionnaire devra donc attendre d’être nommé secrétaire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un demandent aux préposés en chef de la Chancellerie leur avis sur une éventuelle dispense.
H. Friderich Schmid Notarÿ pro impetando beneficio inventandi. 138.

(p. 138) Montags den 30.ten 7.bris 1709. – K. Ersch. H. Friderich Schmidt Notarius prod. unterthäniges Memoriale vndt bitten pro impetando beneficio inventandi.
Herr advocat Scheffmacher votirt Vndt meldet, es hätten mghhrn Zu einer regul gesetzet, daß Keinem das beneficium inventandi gedeihen solte Er were dann Zu vor Zunfftschreiber vndt weÿllen der Implorant solche qualität nicht habe, als hätte Er darvor gehalten, daß derselbe noch Zur Zeit mit seinem begehren abgewießen, anbeÿ aber vertröstet werdten sollen daß so bald Er Zu einem Zunfftschreibereÿ gelangen werde, Ihme auff ferneres ansuchen in seinem petito willfahrt werden wirdt. Erk. wirdt das abgewießene Memoriale ahn die obere Cancelleÿ herren remittirt vnd zu vntersuchen, ob die darjnnen angezogene rationes, also erheblich seÿen, daß mghh bewogen werden konnten dem Imploranten in seinem begehren diespensando zu willfahren.
H. XV. Denner vndt H. Rathh. Grießbach.

1709, Conseillers et XXI (1 R 192)
Christophe Michel Hoffmann demande le 30 octobre 1709 à être nommé notaire et rédacteur d’inventaires aux Conseillers et les Vingt-et-Un qui le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie. Le secrétaire rend compte le 16 novembre des deux examens qu’a réussi le pétitionnaire. Le préteur royal Hatzel fait remarquer que la coutume exige que les deux examens aient lieu séparément mais propose d’accepter l’examen simultané sans conséquence pour l’avenir. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Christophe Michel Hoffmann notaire de la Ville et rédacteur d’inventaires.
Christoph Michael Hoffmann pt° Notariatus und Beneficÿ Inventandi. 158. relation d. Hh. Deputirten d. Examen betr. 167. demselben würdt das Notariat vnd beneficium inventandi conferirt. 169.

(p. 158) Mittwochs den 30. 8.bris 1709. Ersch. Hr. Christoph Michael Hoffmann prod. Unterthänig Memoriale vndt bitten pt° Notariatus et beneficÿ jnventandi.
Erk. wird Implorant ad examen ahn die obere Cancelleÿ Herren remittirt. H. XXI. Mockel vnd H. Rathherr Ducloux.

(p. 167) Sambstags den 16. 9.bris 1709. Ego referire, wie daß, nach deme Hr Christoph Michael Hoffmann den 30.t 8.bris jüngst supplicado beÿ mghhrn eingekommen daß Ihme das Notariat sambt dem Beneficio Inventandi Conferirt werden möchte, vnd mghhr, den Imploranten ad examen ahne die Obere Cancelleÿ: Herren remittirt, Sie auch auß dero Mittell Herren XV. Denner vndt Hn Rathherr Spielmann mit Zuziehnung meiner wenig. Person in Abweßenheit Hrn Syndico Hatzels Zu solchem endt abgeordnet, das examen mit demselben vnd Zwar über das ambt vndt Verrichtung eines notarÿ wie auch über die Materias Contractuum vndt legatorum, wie nicht weniger über einige Difficultäten, so beÿ denen Inventationen vor zu fallen pflegen vorgenommen werden were, Vndt weÿllen Er in seinen responsibus sehr wohl bestanden, als hätten die Hern Deputirte ohnmaßgeblich darvor gehalten, daß Ihme in beede seinen petitis gratificirt werden könnte.
Hr Prætor regius votirt vndt meldet, es weren die gnaden, so der implorant von Mgh. verlange, different als nembl. das notariat vndt das beneficium jnventandi, wegen welcher auch separatim vndt zwar nach bisheriger observantz Von seithen des Imploranten beÿ Mghh. eingekommen werden solte, also daß nach der schärffe Ihne für dießes mahl mehr nicht als mit dem Notariat gratificirt werden solte, weÿllen Er aber wie die Hhrn Deputaten Versichern, über die Inventations geschäfften auch examinirt worden, vndt darinnen wohl bestanden, als werde Ihme in beeden petitis iedoch ohne einige Consequenz Vor das Zukünfftige Zu deferiren seÿn. Erk. wird H. prætori regio gevolgt.

1710, Conseillers et XXI (1 R 193)
Jean Jacques Baldner demande le 12 avril 1710 à être nommé rédacteur d’inventaires après que la tribu des Tailleurs l’a désigné secrétaire intérimaire. La préteur royal s’étonne qu’il expose avoir été nommé secrétaire à la majorité des voix dans sa requête. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à la commission d’examen.
Joh: Jacob Baldner der Notarius pro beneficio Inventandi. 41.

(p. 41) Sambstags den 12.ten Aprilis 1710.
K. Ersch. Hr Johann Jacob Baldtner Notarius Undt burger allhier prod. Unterthäniges Memoriale, Vndt bitten pro obtinendo beneficio Inventandi.
Herr Prætor Regius votirt vndt meldet, Es were der Implorant nur vicarius Zunfft schreiber, dahero sich Zu Verwundern, daß er sich erkühne, in seinem Memoriali zu exponiren daß Er per Majora zu einem Zunfft schreiber beÿ E. E. Zunfft der Schreiner erwählet worden seÿe, in deßen aber were denen Zünfftigen beÿ gedachter Zunfft daran gelegen, daß Er das beneficium jnventandi habe, weswegen Er darüber gehalten habe, daß Er ad examinandum ahn die obere Cancelleÿ herren remittirt werden solle.
Erk. wird Implorant ahn die obere Cancelleÿ herren ad examinandum gewießen.
H. XV.en Denner Vndt Hr Rathh. Spielmann.

1710, Conseillers et XXI (1 R 193)
Jean Frédéric Œlinger sollicite le 2 août 1710 un poste de notaire auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un. L’avocat Scheffmacher propose de demander aux préposés en chef de la Chancellerie si les postes sont tous pourvus. Le préteur royal qui est du même avis propose en outre de renvoyer le candidat à la commission d’examen. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent la proposition du préteur royal.
Joh: Friderich Öhlinger pro Notariatu. 87.

(p. 87) Sambstags den 2.ten Augusti 1710. H. Goll Ersch. Johann Friderich Ohlinger der jüngere prod. vnderth. Memoriale vnd bitten vmb conferirung des Notariat Ambts.
H. Advocat Scheffmacher haltet davor, daß Zuvorderist Zu verkündigen sein werde, ob ein großer Numerus Notariorum regulirt vnd ob derselbe anjetzo complet seÿe oder nicht vnd solches denen Obern Cantzleÿ Hh. committirt werden Konte.
Herr Prætor Regius meldet, es were Zwar wahr, daß ratione numeri der Notariorum einige Erkandnuß ergangen, allein hette Er dennoch davor gehalten, daß der Implorant ad Examen gelaßen, vnd in deßen erkundigt werden könte, ob der Numerus complet seÿe oder nicht, da dann beÿ erstattender abgeleßen relation wie derselbe beÿ dem examine bestanden, Mghh. freÿ stehen werden demselben das Notariat Zu conferiren oder nicht, Zu welchem ende dieße sach ahne die Obere Cantzleÿ herren Zuweißen sein werde. Erk. H. Prætore Regio gefolgt.
H. XV. Mockel vnd H. Rhatherr Ducloux.

1711, Conseillers et XXI (1 R 194)
Frédéric Schmidt demande à nouveau à être nommé rédacteur d’inventaires. L’affaire est envoyée aux préposés en chef de la Chancellerie
H. Friderich Schmid Notarius pro obtinendo beneficio inventandi. 33.

(p. 33) Montags den 2.ten Martÿ 1711. – K. Ersch. Herr Notarius Friderich Schmidt prod. unterthäniges Memoriale vndt bitten pro impetando beneficio inventandi.
Erk. Wird das geschäfft Zu Vntersuchung ahn die herren obere Cancelleÿ herren gewießen.
H. XV. Denner vndt H. Ratthh. Braun.

1711, Conseillers et XXI (1 R 194)
Jean Frédéric Kast, curateur de la succession d’Etienne Corneille Saltzmann, demande cession de l’étude du défunt à la veuve. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire aux préposés en chef de la Chancellerie.
weÿl. H Stephan Cornelÿ Saltzmanns Wittib vmb uberlaßung der schreibstub vnd Notariat geschäfft ihres Ehemanns seel. 112.

(p. 112) Montags den 31. Augusti 1711. Saltzm. Ersch Herr Johann Friderich Kast alß Curator weÿl. Herrn Stephan Cornelÿ Saltzmanns geweßten Notarÿ Publici vnd Schaffners Zu St. Marx frawen Wittiben prod. vnderth. Memoriale vnd bitten umb ged. Wittib ihres verstorbenen Manns seel. Schreibstub übergeben.
Herr Prætor Regius sagt, daß dießes d gesuch ahne sich selbsten gantz billich were, vnd der Wittib gleich ahne dießem orth damit gratificirt werden könte, weilen aber seithero der bißherigen observantz nach dergleichen geschäfft ahne die Obere Cantzleÿ: Herren pflegern verwießen Zu werden, alß ist der meinung daß auch dieße sach dahin cum recommendatione gewießen weden solte. Erk. würdt dießes geschäfft ahne die Obere Cantzleÿ herren gewießen.
Herr XV. Mockel vnd H. Rathh. Hüenel

1712, Conseillers et XXI (1 R 195)
Bourgeois de Strasbourg originaire de Weyersheim à la Haute-Tour, Jean Henri Pettmesser sollicite un poste de notaire auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un qui le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie.
Joh: Heinrich Pettmößer Von Weÿersheim pt° Notariatus. 51.

(p. 51) Montags den 9.ten Maÿ 1712. Saltzm. Ersch. Johann Heinrich Pettmößer Von Weÿersheim Zum hohen thurn vnd anietzo burger allhier producirt vnderth. Memoriale vnd bitten, dahin gehend, daß auff vorhergegangenes Examen in Numerum der Königl. Notariorum gn. recipirt vnd das Jus Notariatus ihne conferirt werden möchte. Erkant. Würdt die Sach ahne die Obere Cantzleÿ gewießen vnd demselben das Examen committirt.
H. XV. Denner vnd H. Rhattherr Braun.

1712, Conseillers et XXI (1 R 195)
Le secrétaire rend compte de l’examen que la commission a fait passer à Jean Frédéric Œlinger suite à sa demande de 1710. La commission le recommande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui le nomment notaire le 18 juillet 1712. Jean Frédéric Œlinger demande le 1 août suivant à être habilité à dresser des inventaires. Il est nommé rédacteur d’inventaires le 27 août, d’autant qu’il est pourvu d’un poste de secrétaire de tribu. Il prête serment le 17 septembre 1712.
wegen H. Friedrich Öhlingers Notariats referiren die Hh. Deputirte. 86. pro beneficio inventandi. 89. relation der Hhn Deputirten. 94. schwört auff die Inventir schreiber ordnung. 103.

(p. 86) Montags den 18.ten Julÿ 1712. Ego referire, welcher gestalten Herr Johann Friderich Öelinger welcher in Anno 1710. pt° Notariatus durch ein Unterthäniges Memoriale beÿ Mghh. eingekommen, auff remission ahn die hochansehnliche Herren Obere Cancelleÿ herren durch Hn. XV. Denner Vndt herrn Johann Spielmann E. E. großen raths geweßenen beÿsitzer Vndt nunmahlig. Schaffner Zu St. Marx mit Zuziehung meiner wenigen Person Vndt zwar über das notariat ambt Vndt deßen Verrichtungen, wie auch über die Materiam Contractuum, Testamentorum, Codicillorum Vndt dergleichen examinirt worden, dabeÿ Er in seinen responsionibus dergestalten bestanden were, daß die Hh. Deputirte davor gehalten, daß Ihme in seinem petito gratificirt werden könnte. Erk. wirdt auf den Hrn Deputirten abgelegte relation dem implorirenden Hrn öelinger das Notariat ambt Conferirt, Vnd solle demselben die gewohnliche Commission beÿ der Cancelleÿ expedirt Vndt Zugestelt werden.
H. XV. Denner, H. Rathherr Braun.

(p. 89) Montags den 1. Augusti 1712. Ersch. herr Johann Friderich Ohlinger, Notarius publicus, prod. Vnderthäniges Memoriale Vndt bitten pro beneficio inventandi. Erk. Wirt Implorant ad examen ahn die herren ibere Cancelleÿ herren Verwießen.
H. XV. König Vndt H. Rathherr Hühnel.

(p. 94) Sambstags den 27.ten Augusti 1712. Ego referire welcher gestalten Herr Johann Friderich Öelinger, welcher pt° beneficÿ inventandi den 1. huius ahn dießem hochansehnlichen orth supplicando eingekommen, auff mghh. remission ahn die herren obere Cancelleÿ herren durch herrn XV.er Denner Vnd Herrn Rathherr Braunen mit zu ziehung meiner wenig. Person vndt zwar über die geschäfften eines Inventir schreibers wie auch einiger Difficultäten so beÿ solchen geschäfften Vorfallen Können examinirt worden, dabeÿ Er dergestalten in seinen responsionibus bestanden, daß die Herren Deputirte für maßgeblich davor gehalten, daß Ihme in seinem petito gratificirt werden könnte, Zu mahlen weÿllen Er würcklich mit einer Zunfft schreibereÿ Versehen.
Erk. wirdt dem jmploranten auff der herren Deputirten relation das beneficium jnventandi obrigkeitlich Conferirt.

(p. 103) Sambstags den 17.ten 7.bris 1712. Herr Notarius Johann Friderich Öelinger schwehrte auff die jnventir schreiber ordnung.

1713, Conseillers et XXI (1 R 196)
Jean Joseph Gug demande à être nommé notaire et rédacteur d’inventaires. Le préteur royal rappelle qu’il a déjà demandé aux préposés en chef de la Chancellerie un rapport sur le nombre des notaires et propose de surseoir à la requête. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent la proposition.
Johann Joseph Guck pt° Notariatus et beneficii inventandi impetandi. 15. [Joseph Gug]
Ob der Notariorum Zahl auff einen gewißen Numerum gesetzt soll nachgeschlagern werden. 15.

(p. 15) Sambstags den 28.ten Jan. 1713. Schübler Ersch. herr Johann Joseph Guckh prod. Unterthäniges Memoriale vndt bitte, pro impetrandi Notariatu et beneficio inventandi.
Herr prætor regius votirt, Vnd meldet, es hätte mghh. hiebevor schon durch ein Interlocutum Verordnet daß nachgesehen werden, solte, ob die Zahl der notariorum nicht auff einen gewüßen numerum fixirt werden seÿe, wie auch große solcher sich würcklich befinde vnd weÿllen Er sich nicht erjnnere daß gedachtem jnterlocutum ein genügen geschehen, als habe Er davor gehalten, daß die sach bis dahin solte suspendirt Verbleiben Zu mahlen es nicht rathsamb, daß die anzahl der notariorum allzugroß werde. Erk. H prætoris Regÿ voto gevolg.
H. XV. König Vndt H. Habrecht.

1714, Conseillers et XXI (1 R 197)
Jean Adam Kolb demande le 21 juillet 1714 l’autorisation d’acquérir les actes de Jean Frédéric Marbach. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent pour le moment.
La veuve de Jean Frédéric Marbach demande le 4 août que le notaire Mader soit autorisé d’expédier les actes de son mari. Les Conseillers et les Vingt-et-Un la renvoient aux préposés généraux de la Chancellerie.

Johann Adam Kolb, Notarius, vmb vberlaßung deß verstorbenen Marbachs Schreibstub. 73.
weÿl. Notarÿ Joh: Friderich Marbachs Wittib umb permission die Schreibstub H Notario Mader Zu überlaßen. 77.

(p. 73) Sambstags den 21.ten Julÿ 1714. K. Ersch. Herr Johann Adam Kolb Notarius publicus prod. vnterthäniges Memoriale Vnd bitten daß Ihme des Verstorbenen Notarÿ Marbachs schreibstub gegen dem anerbiethen sich mit deßen Wittib nach der billigkeit derentwegen Zu Vergleichen, überlaßen werden möchte.
Erk. wird Implorant noch Zur Zeit mit seinem begehren abgewießen.

(p. 77) Sambstags den 4.ten Augusti 1714. K. Ersch. nôe weÿl. frawen Notarÿ Johann Friderich Marbachs nachgelaßene Wittib vnterthäniges Memoriale Vnd bitten daß die expeditionen der annoch außstehenden geschäfften herrn Notario Mader überlaßen werden möchten. Erk. wirdt das geschäfft nach bisheriger gewohnheit ahn die obere Cancelleÿ herren remittirt, Hr. XV. Gangolff Vndt H. Rathh. Mollinger.

1714 Conseillers et XXI (1 R 197)
Le secrétaire rend compte le premier décembre 1714 de l’examen qu’ont passé le luthérien Jean Lobstein et le catholique Joseph Henri Pettmesser dont la demande remonte à 1712 et Jean Jacques Œlinger dont la demande date du mois d’octobre. Comme ils ont répondu de façon pertinente aux questions qui leur ont été posées, les préposés les recommandent, d’autant que Jean Lobstein est secrétaire par intérim chez les Maréchaux, Jean Jacques Œlinger chez les Charpentiers et que Joseph Henri Pettmesser est au service du Magistrat depuis quelques années. Les Conseillers et les Vingt-et-Un les nomment tous trois notaires. Ils prêtent serment le 3 décembre.
Joh: Jacob Öhlinger pt° Notariatus et beneficÿ Inventandi. 101.
Relation wie das Examen mit Johann Lobstein, Joseph Heinrich Pettmeßer vndt Johann Jacob Öelinger pt° Notariats abgelauffen. 117. Schwören auff die ordnung. 119.

(p. 100) Sambstags den 13.ten Octobris 1714. Ersch. H. Johann Jacob Ölinger E. E. Zunfft der Zimmerleüth Zunfftschreibereÿ Vicarius prod. vnderth. Memoriale vnd bitten pt° conferirung Notariatus et beneficÿ inventandi et admissionis ad examen. Erk. wird Implorant mit seinem begehren ahne die Obere Cantzleÿ herrn gewießen.
H. XV. Reichard vnd H St Lo deputirt

(p 117) Sambstags den 1.ten Xbris 1714. Ego referire es weren im Jahr 1712 beÿ Mghhen Johann Lobstein der ausgpurgischen Confession zugethann, vndt Joseph Heinrich Pettmeßer Von Catholischer Religion, so dann den 13.ten octobris jüngst Johann Jacob Öelinger durch Unterthänige Memorialien Vndt bitten Vmb das Notariat ambt eingekommen Vndt auf Mghhen remission ahn die hochansehnliche herren obere Cancelleÿ herren durch herrn XV.en Lemp, herren XV.en Denner, Hrn XXI.en Nauendorff, Herrn Rathh. Mollinger, Hrn Daniel Ernst Braunen vndt Hrn Johann Frantz Klingellfuß beede nunmahlige Exsenatores mit Zu Ziehung meiner wenigen Person examinirt wordten Vndt Zwar über das ambt Vndt Verrichtung eines Notarÿ wie auch über die materiam Contractuum, testamentorum, codicillorum, legatorum, fideicommissorum, donationum Vndt dergleichen, wobeÿ Sie in Ihren responsionibus sehr wohl undt dergestalten bestandten, daß die herren deputirte ohnmaßgeblich davor gehalten, daß Ihnen in Ihren petitis gratificirt werden Könnte, Zumahlen weÿllen der genannte Lobstein vicarius Zunfftschreibereÿ E. E. Zunfft der Schmidt, Ölinger aber die Zunfftschreibereÿ beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth Versehen, Vndt Hn Pettmeßer Licentiatus juris sich auch beÿ der Mghh. Vor etlichen Jahren ergangenen interlocuto Zu folge Vorgenommenen Untersuchung her Vorgethan, daß sich mehr nicht als Zwantzig Notarÿ so practiciren in allhiesiger Statt befindeten, die Notarÿ auch weder Von Mghh. noch dero Vorfahren am Regiment jemahlen auff eine gewüßte anzahl restringirt worden weren, Zweiffelsohn dießer Ursachen halben weÿllen Sie sich hierinn fals die händte nicht bindten, sonderen eine Völlige Libertät Vorbehalten wollen mit conferirung dergleichen gnaden nach belieben Zu disponiren, Erk. wird allen dreÿen Candidaten, nemblichen herrn Johann Lobstein, herrn Joseph Heinrich Pettmeßer Undt Hn Johann Jacob Öelinger das Notariat ambt obrigkeitlich conferirt Undt sollen die benöthigte Commissiones beÿ der Cancelleÿ expedirt, Undt denenselben Zu gestelt werden.

(p. 119) Montags den 3.ten Xbris 1714. Herr Johann Lobstein, Joseph Heinrich Pettmeßer Undt Johann Jacob Öelinger schwören auff die ordnung eines Notarÿ

1715 Conseillers et XXI (1 R 198)
Jean Thomas Rœmer demande le 21 janvier 1715 un poste de notaire aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui le renvoient à la commission d’examen. Le syndic Hatzel rend compte des épreuves le 11 février suivant. Comme le candidat a suffisamment fait preuve de ses connaissances, la commission le recommande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui le nomment notaire.
Johann Thomas Römer pro Notariatu obtinendo. 11. erhalt das Notariat. 19.
Johann Lobstein pro beneficio inventandi obtinendo. 18. relation. 26. schwört auf die ordnung. 28.

(p. 11) Montags den 21. Januarÿ 1715. H. Ersch. Johann Thomas Röhmer juris practicus Vnd burger allhier prod. vnderthäniges Memoriale vndt bitten pro Notariatu. Erk. ad examen ahn die Hh. ober Cantzleÿ herren gewiesen.
H. XV.er Reichardt vndt H. Rathherr Reinerÿ

(p. 18) Montags den 11.ten Februarÿ 1715. H. Ersch herr Johann Lobstein Notarius vndt burger allhier prod. unterthäniges Memoriale vnd bitten pro beneficio inventandi. Erk. solle zu forderist implorant durch die obere Cncelleÿ herren examiirt werden.
H. XXI Nauendorff Vndt Hr Rathh. Hau

Herr Syndicus Hatzel referirt, es were den genannten Johann Thomas Röhmer auff mghhen remission ahn die Hhn oberen Cancelleÿ Herren pt° des Notariats ambts vor etlichen Tagen durch H. XV.er Lempen Vndt Hn Rathh. Reineri wie auch Ihne examinirt worden, dabeÿ Er sehr wohl Vndt dergestalten bestandten, daß Er in der wüssenschafft denen übrigen Notarÿs nichts nachlaßen werde, die willfahrung seines petiti mghhen überlaßendt.
Erk. wirdt Herr Johann Thomas Röhmer das Notariat ambt obrigkeitlich conferirt mithin derselbe ad juramentum gelaßen auch solle Ihme die gewohnliche Commission beÿ der Cancelleÿ expedirt werden

1715 Conseillers et XXI (1 R 198)
Jean Joseph Gug demande un poste de notaire le 4 février, Jean Winter et Jean Henri Iller le 9 février. Le notaire Jean Jacques Œlinger demande le 9 février à être habilité à dresser des inventaires, Jean Lobstein le 11 février. Le syndic royal Hatzel rend compte le 25 février 1715 de l’examen qu’ont passé six candidats. Jean Jacques Œlinger et Jean Lobstein sont nommés rédacteurs d’inventaires, Jean Henri Iller, Joseph Gug, Jean Winter et Jean Daniel Lang notaires. Ils prêtent leur serment respectif le 2 mars.
Johann Joseph Gug pro Notariatu obtinendo. 14.
Johann Lobstein pro beneficio inventandi obtinendo. 18.
Johann Jacob Öhlinger pro beneficio Inventandi obtinendo. 16.
Johann Winther junior pro Notariatu obtinendo. 17.
Johann Heinrich Iller pro Notariatu obtinendo. 17.
Johann Daniel Lang pro Notariatu obtinendo. 23. [deficit]
Johann Jacob Öhlinger und Johann Lobstein wirdt den beneficium inventandi conferirt, Johann Heinrich Iller, Joseph Gug, Johann Winther vnd Johann Daniel Lang (den Notariatum conferirt). 26. schwören auf die ordnung. 28.

(p. 14) Montags den 4. Februarÿ 1715. S. Ersch. Johann Joseph Gug prod. Unterthäniges Memo. vndt bitten pro Notariatu. Erk. Wirdt implorant an die Hh. oberen Cancelleÿ herren ad Examen remittirt
H. XV. Elwer Undt H. Rathherr Spielmann.

(p. 16) Sambstags den 9.ten Februarÿ 1715. Ersch. H. Johann Jacob Öelinger Notarius publicus prod. vnterthäniges Memoriale vnd bitten pro beneficio inventandi. Erk. wird Implorant ahn die Herren Obere Cancelleÿ herrn ad examen remittirt
H. XV. Elwer Vnd Hr Rathherr Kaw.

(p. 17) Sambstags den 9. Februarÿ 1715. S. Ersch. Johann Winther junior burger allhier prod. Unterthäniges Memoriale vndt bitten vmb conferirung des Notariat Ambts. Erk. Wirdt implorant ad examen ahn die obere Cancelleÿ herren remittirt
H. XV. Lemp Vndt H. Rathherr Reineri.

(p. 17) Sambstags den 9. Februarÿ 1715. S. Ersch. Johann Heinrich Iller prod. Unterthäniger Memo. vndt bitten vmb des Notariat Ambt. Erk. Wirdt implorant ad examen ahn die obere Cancelleÿ herren remittirt
H. XV. Güntzer Vndt H. Rathherr Brew.

(p. 18) Montags den 11. Februarÿ 1715. Johann Lobstein pro beneficio inventandi obtinendo
G. Ersch. herr Johann Lobstein Notarius Vndt burger allhier, prod. unterthäniges Memorial vnd bitten pro beneficio inventandi. Erk. solle zu forderist implorant durch die Obere Cancelleÿ herren examinirt werden. H XXI. Nauendorff vnd Hn Rathh. Kau

(p. 26) Montags den 25. Februarÿ 1715. Johann Jacob Öhlinger und Johann Lobstein wirdt den beneficium inventandi conferirt, Johann Heinrich Iller, Joseph Gug, Johann Winther vnd Johann Daniel Lang (den Notariatum conferirt)
Herr Syndicus Hatzel referirt, es were Herrn Johann Jacob Öhlinger undt Johann Lobstein [pro] beneficio inventandi, so dann Johann Heinrich Iller, Joseph Gug, Johann Winther vnd Johann Daniel Lang pro notariatu ohnlängst beÿ Mghh. durch unterthänige Memorialien eingekommen worauff dieselbe Mghh. ahn der obere Cantzleÿ [page abîmée] (p. 27) Nauendorff, vnd H. Rathherr Reineri examinirt worden, anbeÿ Sie alle sehr wohl in specie aber die genannte Gug und Lang bestanden, also daß die herren Deputirte davor gehalten, daß die samtliche der begehrten gnaden würrdig seÿen, Erk. wird denen beeden Ersten mit dem beneficio inventandi, denen vier letztete aber mit dem Notariat ambt obrigkeitlich gratificirt, mithin dieselbe ad juramentum gelaßen Vndt solle Ihnen die gewohnliche Commission factâ Expeditione zu gestelt werden. H. XV. Denner Vndt H. Rath. Spielmann

(p. 28) Sambstags den 2.ten Martÿ 1715. Herren Notarÿ Johann Lobstein Vndt Johann Jacob Öhlinger schwehren auff die jnventir schreiber ordnung, so dann Johann Heinrich Iller, Joseph Gug, Johann Winther vndt Johann Daniel Lang auff der Notariorum ordnung.

1715, Conseillers et XXI (1 R 198)
Le notaire Jean Pierre Kolb demande le 30 décembre 1715 que son fils soit admis au nombre des notaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un chargent les préposés généraux de la Chancellerie de voir s’il y a de postes vacants de notaires.
Le syndic royal rapporte le 16 mars 1716 que trois postes de notaires sont vacants. Abraham Kolb est admis à passer l’examen. Comme le candidat a réussi l’examen, le préteur royal est d’avis de le nommer notaire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent l’avis du préteur royal et nomment Abraham Kolb notaire le 28 mars 1716.

Johann Peter Kolb pro filio pt° Notariatu obtinendi. 112. [Abraham Kolb]
Abraham Kolb wird ad examen gelaßen wegen gesuchten Notariats. 16. würdt Zum Notario angenohmen. 18.

(p. 112) Montags den 30.ten Decembris 1715. Saltz. Ersch. Johann Peter Kolb Notarius publicus beneben seinem Sohn Abraham Kolben prod. vnderth. Memorial pt° Notariatus. Erk. würd sich befinden, daß die verordnete anzahl der Notariorum nicht complet, soll Implorant mit seinem begehren ahne die Obere Cantzleÿ: Herren geießen werden.
H. XV. Lemp vnd H. Rtherr Schenck deputirt.

1716, Conseillers et XXI (1 R 199)
(p. 16) Montags den 16. Martÿ – Herr Sydicus Regius referirt, es were herr Johann Peter Kolb der Notarius den 30.ten Decembris vorigen jahrs mit einem Memorial eingekommen vnd habe gebetten, deß seinem Sohn Abraham Kolben das Notariat conferirt werd. möchte, damahls were Erkandt worden daß dieße sach ahne die Obere Cantzleÿ: Herren Zu verweißen vmb Zu vndersuchen, ob der numerus Notariorum nicht determinirt, vnd ob derselbe anjetzo complet seÿe oder nicht, solches Erkandnuß Zu setze, hette mann in den Protocollis nachgeschlag. vndt so viel befunden, daß die anzahl auff 30 gesetzt vnd sich anjetzo mehr nicht daß 21. Zunfftschreiber vnd noch 6 andere Notarÿ sich befinden, daß alßo nur 27 Zusehen weren, vnd dreÿ *gelten, deßweg. dann zu Mghh. gestellt werden ob der Implorant ad examen gelaß. werd. solte. Erk. fiat.
H. XV. Elwer vnd H. Rtherrr Städel deputirt.

(p. 18) Sambstags den 28.ten Martÿ 1716. Herr Syndicus Regius Hatzel referirt, daß nach dem H. Joh: Peter Kolb einig* schein weg. seines Sohns pro Notariatu eingekommen, vnd die sach ahne die Obere Cantzleÿ herren gewieß. word. dieselben durch H. XXI. Nauendorff vnd Rhatherrn Stocken beneben ihne examinirt worden vnd in dem examine dergestalten bestanden, daß man darvor gehalten daß ihme das Notariat conferirt werd. könte.
Herr Prætor Regius sagt, nach deme Mghh. Erkandtnus erfüllet worden vnd versichert werde, daß der Implorant wohl bestanden seÿe, alß werde denselben in seinem begehren Zu willfahren sein. Erk Herrn Prætori Regio gefolgt.
H. XXI. Nauendorff vnd H. Stocken deputirte. Acceptus juravit.

1716, Conseillers et XXI (1 R 199)
Jean Henri Iller demande l’habilitation à dresser des inventaires le 17 juin 1716. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à la commission d’examen. Le syndic royal rend compte de l’examen le 22 août. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Henri Iller rédacteur d’inventaires.
Joh: Heinrich Iller pro beneficio inventandi. 41. das beneficium inventandi würdt ihme conferirt. 44.

(p. 41) Sambstag den 18. Junÿ 1716. Römer Ersch. Johann Heinrich Iller Notarius publicus prod. Memoriale pro beneficio inventandi. Erk. ahne die Obere Cantzleÿ herren gewießen.
H. XV. Gißing vnd H. Stöckel deputirt.

(p. 44) Sambstags den 22. Augusti 1716. Herr Syndicus Regius Hatzel referirt nôe der herren Oberen Cantzleÿ herren deß nach dem Joh: Heinrich Iller der Notarius mit einem Memorial pro beneficio inventandi eingekommen vnd mit seinem begehren ahne die Obere Cantzleÿ herren gewießen worden, auf von derselben Deputirte, H. XIII. Sibour vnd H. Rathherrn Stöcken beneben ihme H. Syndico Regio examinirt word. derselbe tüchtig und würdig befunden worden were, daß ihme d. beneficium inventandi conferirt werd. könte. Erk. wirdt Imploranten das beneficium inventandi willfahrt.
H. XV. Gangolff und H. Rhatherr von Stöcken deputirt.

1716, 1717 Conseillers et XXI (1 R 199,1 R 200)
Le notaire Jean Daniel Lang demande le 4 avril 1716 à être habilité à dresser des inventaires. Le préteur royal fait remarquer que la coutume veut que le droit d’inventorier soit réservé aux secrétaires de tribu et que le pétitionnaire n’occupe pas un tel poste. Les Conseillers et les Vingt-et-Un suivent l’avis du préteur royal.
Devenu secrétaire de tribu, Jean Daniel Lang réitère sa demande le 17 juillet 1717. Il est renvoyé à la commission d’examen. Le secrétaire Schwend rend compte le 16 août de l’examen. Comme le candidat a répondu de façon satisfaisante aux questions, la commission le recommande aux Vingt-et-Un qui le nomment rédacteur d’inventaires.

(1716) Johann Daniel Lang pro beneficio inventandi. 20.
(1717) Joh: Daniel Lang pro beneficio inventandi. 67. relation der H. Deputirten vnd würd dem Imploranten das beneficium Inventandi conferirt. 72. schwört auff die Inventir schreiber ordnung. 74.

(p. 20) Sambstags den 4. Aprilis 1716. Saltzm. Ersch. H. Johann Daniel Lang Notarius publicus porrod. vnderth. Memoriale vnd bitten pro beneficio inventandi.
Herr Prætor Regius sagt, die regul, welche in dergleichen petitis pflege beobachtet Zu werden, were dieße, daß nur den Notaris welche Zunfftschreiber sein, das beneficium inventandi conferirt werde, weilen nun dießer Implorant keine zunfftschreibereÿ habe, alß were Er mit seinem begehren abzuweißen sein.
Erk. Herrn Prætori Regio gefolgt. H. XV. Elwer vnd H. Ratherr Städel deputirt.

(p. 67) Sambstag den 17. Julÿ 1717. Saltzm. Ersch. H. Johann Daniel Lang Notarius und Zunfftschreiber prod. vndth. Memoriale pro beneficio inventandi.
Erk. Wirdt Implorant mit seinem begehren ahne die Obere Cantzleÿ herren gewiesen.
H. XV. Lang vnd H. Rathh. von Carben deputirt.
(p. 72) Montags den 16. Augusti 1717. Herr Secretarius Schwendt referiret, daß herr Notarius Johann Daniel Lang beÿ Mghh. umb das beneficium Inventandi Zu erlangen mit einem vndth. Memorial eingekommen, vnd solch. sein begehren ahne die Obere Cantzleÿ herren ad examinandum gewieß. worden were, nachdeme nun das examen durch Herrn XV. Lempen vnd H. Rathherrn Bruder vnd ihne den Secretarium vorgenohmen worden, vnd der Implorant auff alle ihme vorgelegte fragen dergestalten geantwortet, daß Sie darauß ersehen können, daß Er genungsame wißenschafft in den Notariats geschäfften habe, alß heten Sie denselben tüchtig undt würdig befunden, daß ihme das beneficium Inventandi concedirt werd. möchten die confirmation zu Mghh. stellend.
Erk. Wird Implorant Johann Daniel Lang Zu einem Inventir schreiber angenohmen.
(p. 74) Sambstags den 21. Augusti 1717. Herr Notarius Johann Daniel Lang schwört auff die Inventir schreiber ordnung.

1718, Conseillers et XXI (1 R 201)
Jean Brackenhoffer sollicite un poste de notaire en arguant qu’il est secrétaire par intérim à la tribu des Drapiers. Le préteur royal est d’avis d’ajourner la décision jusqu’à ce que la commission ait rendu son rapport sur le nombre des notaires en exercice. Il estime que l’argument du poste de secrétaire par intérim se retourne contre le pétitionnaire puisqu’il ne tient pas compte de l’alternative et que la tribu des Drapiers contrevient aux règlements en nommant un secrétaire qui n’est pas notaire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un suivent l’avis du préteur royal en demandant un rapport sur le nombre des notaires avant de prendre toute décision.
H. Johann Brackenhoffer halt an pro Notariatu. 1.
Wie starck die Zahl der Notariorum allhier seÿn soll Zu untersuchen eine Deputation erkannt. 4.

(f° 1) Sambstag d. 30.ten Aprilis – Lt. Zentgraff Nomine Johann Brackenhoffers des Scribenten Von hier, so gegenwärtig, erschienen, producirt unterthäniges Memoriale und bitten pro gratiosé conferendo Notariatu, handelt innhalts.
Nachdeme dieses Productum abgelesen und die Partheÿ Wiederumb erlassen Worden, votirte Herr Prætor Regius, Er finde des Imploranten Petitum noch nicht also beschaffen, daß darauff könne definitivé gesprochen werden, in ansehung der Verschiedenen Erkandtnußen, Welche in pari casu auff einiger anderer Notariats Candidaten Anruffen hiebevor ergangen, und krafft derer reifflich zu untersuchen befohlen Worden, Wie starck die Zahl der Notariorum allhier seÿn solle, und ob solche Würcklichen erfüllt seÿe oder nicht? Weilen aber bis dato solches unterblieben und die Hh. Deputirte, Welchen dieses geschäfft Committirt, ihre Relation nach nicht abgelegt haben, müße das Petitum bis dahin in suspenso gelaßen Werden, übrigens aber Wäre seiner Meinung nach, der Von dem Imploranten als ein Motivum desto Eherer und Gnädiger Willfahr allegirte umbständ, daß er nemlichen vicarius beÿ E. E. Zunfft der Tucher Protocoll seÿe, mehr Wider als für ihn, aus ursachen erstlichen beÿ dergleichen Wie beÿ allen anderen officÿs die alternativa nach derer Allergnädigsten Königlichen Intention Wie bißhero allzeit strictissimé geschehen, müße observirt Werden, also noch ungewiß, Ob ein Subiectum Von Augspurgischer Confession dazu gelangen könne, und Zweÿtens Wider ordnung und bißherige Observantz, daß Jemand beÿ Einer Zunfft als Zunfft schreiber vicarire, Welcher noch kein Creirter Notarirus ist, und Verwundere Er sich sehr, daß E. E. Zunfft der Tucher diesem allem Zuwider ihne, wie in seinem Producto selbsten enthalten, pro vicario angenommen habe, derohalben gienge sein votum dahin, daß Zuforderst Meine Herren Erkantnußen solte ein genüegen geleistet, die Protocolla auffgeschlagen, eingangs gemelter Zweÿ umbständ gründlichen examinirt, darüber umbständlich referirt und nachgehends so wohl über des heütigen als einiger Vorgehenden Imploranten begehrte admission ad Examen pro Notariatu definitiué gespochen Werden.
Ist Erkandt, Soll Herrn Prætoris Regÿ voto gemäß, denen bereits ertheilten Erkantnußen Folge geleistet, die Protocolla auffgeschlagen, Von denen Herrn Deputirten die Zweÿ Puncta, Wie starck die Zahl der Notariorum allhier seÿn solle und ob solche Würckliche, erfüllt seÿe oder nicht? reifflich examinirt, eine umbständliche Relation darüber abgelegt und alßdann ein definitif bescheid ertheilet werden.
H. XXI. Nauendorff und H. Rht. Bruder umb der Partheÿ den ergangenen Bescheid anzuzeigen abgeordnet.

1718, Conseillers et XXI (1 R 201)
Les préposés en chef de la Chancellerie rendent le 9 mai 1718 leur rapport sur le nombre de notaires en exercice pour savoir s’il y a des postes vacants. Feu le consul Wencker a proposé le 20 février 1715 de fixer à trente le nombre maximal des notaires sans que les Conseillers et les Vingt-et-Un aient ratifié la proposition. Il y a 22 notaires qui sont secrétaires de tribu dont deux postes vacants, Henri Schwartz chez les Drapiers et Jean Frédéric Redwitz chez les Pêcheurs étant morts, 13 autres notaires dont la plupart n’exercent pas et 3 postulants, à savoir Louis Evrard Reinœhl, Jean Brackenhoffer et Jean Marbach. Les préposés en chef de la Chancellerie proposent que les notaires qui n’exercent pas déclarent leurs intentions.
Le préteur royal déclare qu’il est temps de décider du numéro maximal de notaires. Le rapport que les préposés en chef de la Chancellerie ont porté dans leurs registres en 1715 montre que le nombre de trente est déjà dépassé, ce qui donne peu d’espoir aux candidats notaires. Le préteur royal rappelle que les préposés en chef de la Chancellerie ont on rôle consultatif et que les décisions reviennent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Il estime judicieux de fixer à trente le nombre des notaires (1) parce qu’il est suffisant pour expédier les actes, (2) qu’un nombre plus élevé ne permettrait pas à leurs titulaires de gagner leur vie, (3) que les deux notaires royaux s’ajoutet aux notaires de la Ville, (4) que les préposés en chef de la Chancellerie l’ont jugé adapté. Il est d’avis de charger les préposés en chef de la Chancellerie de demander aux dix notaires qui n’exercent qu’occasionnellent de déclarer fermement par écrit leurs intentions pourqu’il soit possible de répondre aux candidats notaires.

Relation der Obern Cantzleÿ Herren die Zahl der Notariorum betreffend. 13.
Die Zahl der Hießigen Notariorum Wird auff dreÿßig fest gesetzt. 18.
Denen Oberen Cantzleÿ: Herren Wird Committirt der Notariorum, Welche keine Zunfftschreiber sind, Erklärungen, Ob Sie Practiciren Wollen oder nicht, Zu vernehmen. 20.

(p. 12) Montag d. 9.ten Maÿ. Nachdeme die Obere Cantzleÿ Herren H. Ammeister Reiß, H. XIII. Sibour, H. XV. Lemp, H. XV. Reichard, H XXI. Nauendorff und H. Syndicus Regius referirt, daß Zufolg der auff Anruffen Ludwig Eberhard Reinöhls und Johann Brackenhoffers pro admissione ad Examen pro Notariatu d. 7.ten Martÿ und 30. Aprilis iüngst beÿ dieser gerichts Stelle ergangenen Erkandtnußen, Sie sich d.6. 6. huius Collegialiter versammlet umb untersuchen, Wie starck die Zahl der Notariorum allhier seÿn solle und ob solche Würcklichen Complet und erfüllet seÿe oder nicht, und nach reiffer der sachen überlegung befunden, daß, so viel den ersten Puncten betrifft, laut Eines Extracts aus der Oberen Cantzleÿ: Herren Protocoll Vom 20.ten februarÿ 1715. auff Zuvor eingeholtes Gutachten Herrn Prætoris Regÿ, Wie Weÿland H. Ammeÿster Wencker damahlen berichtet hat, die Zahl auff dreÿßig bestimmet, Ihnen aber unwißend, ob solches nachgehends beÿ [p. 15] Herren Räth und XXI. Widerumb referirt und approbirt Worden, den Jetzmahligen Numerum der Notariorum anlangend, ergebe sich aus einer dem H. Ammeister Reißen eigehändigten und Von Ihme abgelesenen Specification, daß 22. Zunfftschreiber, davon Zwar Zweÿ, nahmentlichen beÿ E. E. Zunfft der Tucher Heinrich Schwartz, und beÿ E. E. Zunfft der Fischer Johann Friderich Redwitz Verstorben, deren Stelle Wieder Zu ersetzen, So dann dreÿ Zehn andere, unter Welchen aber Verschiedene, so nicht mehr Practiciren, und Endlichen dreÿ Postulanten, Ludwig Eberhard Reinöhl, Johann Brackenhoffer und Johann Marbach sich befänden, beÿ Welcher der Sachen beschaffenheit ein Bedacht ihrer seits dahin abgefaßt worden, [p. 16] daß Zuforderst beÿ Herrn Räth und XXI. das geschäfft zu proponiren, und, Ob die nach Außweisung Vor allegirten Extractus Protocolli der Oberen Cantzleÿ: Herren de anno 1715. determinirte Zahl der 30. Notariorum fest gestellt Verbleiben solte, eine Außweißung zu begehren, Folglichen, Wann deme also, die sambtliche Notarÿ, Welche keine Zunfftschreiber seind, Zu beschicken, Von ihnen, Ob Sie sich in das künfftige deren Notariats geschäfften unterziehen Wolten oder nicht?, Zu Vernehmen, und deren Erklärungen Wiederumb dieser Gerichts Stelle Zu hinterbringen seÿen, damit alß dann und nach gestalt ihrer Declarationen puncto admissionis ad Examen pro Notariatu auff der dreÿ obbenambsten Imploranten [p. 17] Anruffen ferners ergehen möge, Was recht und ordnungsmäßig ist.
(Herrn Prætoris Regÿ votum) Votirte Herr Prætor Regius, Wann die Anzahl der Hiesigen Notariorum noch nicht Wäre regulirt Worden, Würde nöthig seÿn, es anietzo Zu thun, umb Zu sehen, Ob von denen Jenigen Imploranten, Welche pro Examine ad Notariatum eingekommen, einige ferners könten recipirt Werden, dann Obschon der Von denen Oberen Cantzleÿ: Herren laut Extractus ais dero Protocoll vom 20.ten Februarÿ 1715. bestimpte Numerus der dreÿßig, beÿ Hh. Räth und XXI. nicht referirt, noch durch eine ordentliche umbfrag Obrigkeitlichen bestättiget Worden, Wie es Verlauten Will, und doch billig hätte seÿn sollen, indeme die Obere Cantzleÿ: Herren [p. 18] nur die Ihnen Committirte geschäffte Zu examiniren und die nach denen umbständen nöthig erachtete bedächt darüber abzufaßen, macht hätten, deren Confirmation aber competirte nach gethanem Vortrag denen Herren Räth und XXI. Wäre solches allein aus Vergessenheit des Verstorbenen H. Ammeister Wenckers als damahls Vorsitzenden Herrn in diesem Collegio unterblieben, Vermeine Er derowegen posito daß es nicht geschehen, die Zahl der samtlichen Notariorum in Hiesiger Statt, die 22. Zunfftschreiber darunter begriffen, könte auff dreÿßig determinirt und fest gesetzt Werden, Erstlichen Weilen solcher Numerus Zu Expedirung der Geschäfften sufficient, 2.tens Wann derselbe [p. 19] höher steigen solte, Einer dem andern in der nahrung abbruch thun, und die unterhaltung seines famille schwer machen Würde, 3.tens Noch Zweÿ königliche Notarÿ allhier, Welche krafft eines Arrest du Conseil d’Estat du Roy, deme, der beÿ Hoff gethane Wichtige Remonstrationen ungeacht, mann sich submittiren müßen, alle actes, iedoch mit Vorbehalt des Enregistrement des Contract: Stub, zu dressiren, und alß Notarÿ zu instrumentiren berechtiget seind, und 4.tens die Zahl Von denen Oberen Cantzleÿ: Herren Wohlbedächtlichen Regulirt Worden, Also Vor der Candidaten Auffnahm ad Examen Wenig hoffnung anscheine, indeme sich Würcklichen dreÿ Supernumerarÿ befinden, angesegen aber auch unter anderem die Relation dahin [p. 20] gehet, daß Von denen 13. Notarÿs, Welche keine Zunfftschreiber seind, unterschiedliche nicht practiciren, und dannoch den Caracterem behälten, Wäre Seine Meinung, daß denen Oberen Cantzleÿ: Herren ferner solte Committirt Werden, erstgemelte dreÿ Zehn Notarios für sich bescheiden Zu laßen und eine Cathegorische Erklärung Von Ihnen Zu begehren, So sie sich in das künfftige in Notariats geschäfften wolten gebrauchen laßen oder nicht? und denen jenigen, Welche das letztere ergreiffen Würden, bescheidentlich beÿzubringen, daß Weilen ihnen doch die Qualtiät eines Notarÿ sine exercitio nicht einträglich, auch dadurch die Expedition der Geschäfft Verhindert Werde, Es beßer wäre, ihre [p. 21] Resignation beÿ Meinen Herren denen Räth und XXI. als Foro competente schrifftlich Zu thun, damit durch dieses mittel im fall die fixirte Zahl er 30 nicht erfüllet bleibe, denen Imploranten könte geholffen, und puncto Receptionis ad Notariatum definitiué gesprochen Werden. Ist erkandt, Wird Herrn Prætiris Regÿ voto durchaus gefolgt.

1718, Conseillers et XXI (1 R 201)
Le secrétaire Jean Schweigheusser demande à passer l’examen qui l’habilite à devenir notaire le 16 mai 1718. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’invitent à prendre patience.
Johann Schweighäüßer halt an pro Notariatu. 28

(p. 28) Montag d. 16. Maÿ 1716 – Lt. Zentgraff Nôe Johann Schweighäüßers des Scribenten und burgers allhier, producirt unterthäniges Memoriale und bitten puncto admissionis ad Examen pro Notariatu, handelt innhalts, ist Erk. Soll das Memoriale denen, der Notarios betreffenden actis beÿgelegt und das Petitum noch Zur Zeit in Suspenso gelaßen Werden.

1719, Conseillers et XXI (1 R 202)
Jean Brackenhoffer dépose en mai 1719 auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un un mémoire pour obtenir un poste de notaire. Les préposés généraux de la Chancellerie exposent que suite à la décision de l’année précédente de limiter à trente le nombre de notaires, il y a lieu de distinguer les notaires qui font métier de dresser des actes, ceux qui sont occupés à d’autres fonctions sans dresser des actes et ceux qui en dressent occasionnellement sans en vivre. Comme le nombre de notaires inscrits dépasse trente, il faut attendre un désistement officiel ou un décès pour pouvoir statuer sur la demande. Jean Brackenhoffer réitère sa demande en juillet ; comme le nombre des notaires est alors inférieur à trente, il est admis à passer son examen. Après avoir réussi les épreuves, retardées pour cause de maladie, Jean Brackenhoffer est reçu notaire le 6 novembre 1719. Il prête serment le 18 novembre.
H. Johann Brackenhoffer halt an pro Notariatu.115. Wird noch Zur Zeit abgewießen. 120. Wird an die Obere Cantzleÿ Herren pro Sustinendo Examine verwießen. 198. Wird Zu einem Notario angenommen. 229. schwört auff die ordnung. 247

(p. 115) H. Johann Brackenhoffer halt an pro Notariatu. Relation des Bedachts der Oberen Cantzleÿ Herren Wegen der Notarien. H. Johann Brackenhoffer Wird noch Zur Zeit abgewießen
Sambstag d. 13.ten Maÿ. Lt Mosseder Nôe H. Johann Brackenhoffers des Scribenten, producirt nochmahliges unterth. Memoriale pro gratiosé conferendo Notariatu, handelt innhalts. Hierauff referirten die Obere Cantzleÿ Herren per me, Welcher gestalten nachdeme gnädige Hh Räth und XXI. d. 14.ten Maÿ iüngst Verwichenen iahrs die Zahl der hiesigen Notariorum, darunter die Zweÿ Notaires Royaux nicht begriffen, auff dreißig fest gesetzt, und in ansehung unter denen Jenigen Notarÿs Welche keine Zunfftschreiber seind, unterschiedliche nicht practiciren, und dannoch den Caracterem behalten, Ihnen dicta die Commission auffgetragen, die erstbesagte Notarios, deren dazumahlen nur dreÿzehn Zum Vorschein gekommen, anietzo aber durch beÿsetzung Abraham Kolben 14. seind, für sich bescheiden zu lassen, und eine Cathegorische Erklärung Von ihnen Zu begehren, Ob sie sich in das künftige in Notariats geschäfften Wolten gebräuchen lassen oder nicht ? und denen Jenigen, Welche das letztere ergriffen Würden bescheidentlich beÿzubringen, daß, Weilen ihnen doch die Qualität eines Notarÿ Sine exercitio nicht einträglich, auch dadurch die Expedition der geschäfft Verhindert Werde, es besser wäre, ihre Resignation beÿ dieser Gerichts Stelle schrifftlich Zu thun, damit durch dieses mittel, im fall die fixirte Zahl der 30. nicht erfüllt bliebe, denen Candidaten könte geholffen Werden, Sie die Obere Cantzleÿ Herren Vorgemelte Notarios Vor sich bescheiden, über obige Puncten Vernommen und aus deren Erklärungen so Viel ersehen, daß Selbige fügliche in dreÿ unterschiedliche Classes können abgetheilt werden, und Zwar
Erstlichen In die Jenige Welche Wegen Gemeiner Statt und anderer Geschäfften, oder daß Sie Verzogen, dem Notariat nicht abwarten können, deren seind fünf
H Lt Johann Heinrich Bettmesser Secretarius adiunctus auff dem Pfenningthurn
Johann Jacob Thorwart ietzmahliger Stallbott wird resigniren
Johann Adam Brantz in der dom Capitulischen Schaffneÿ und Cancelleÿ employirt, Will resigniren.
N. N. Baldner ist Verzogen
Friderich Schmidt ist verzogen
2° In die, Welche nur die geringere Notariats geschäfft auff sich nehmen denen Wichtigeren aber sich nicht unterziehen Wollen, deren dreÿ seind
H XIII Johann Peter Nauendorff
H Ratherr Johannes Breu
H Johann Thomas Römer Proc. Vic.
und 3° In die Jenige, Welche das Notariat: Ambt Völlig Versehen Wollen und sonsten nichts umb sich und die ihrige Zu ernehren, erlernet haben, deren Sechß.
H Johann Paul Thromer
H Johann Friderich Leopold Steinmetz
H Johann Jacob Schneuber
H Philipp Conrad Rauch
H Johann Winther
H Abraham Kolb.
H Advocat Scheffmacher votirte hierauff, daß seiner meinung nach der Implorant noch Zur Zeit abzuweißen seÿe, angesehen Wann schon die Zahl der Zweÿ Verzogenen Von dem Numero der sich Würcklich annoch befindenden Notariorum abgezogen Würde, nichts destoweniger, die Zwantzig Zunfftschreiber mit begriffen, noch Zweÿ und dreÿßig und also Zweÿ über den fixirten Numerum Wären, derowegen einige Würckliche Resignationes Vor allen dingen müßten erwartet Werden.
Herr Prætor Regius War gleiche meinung.
Erkandt. Wird Implorant mit seinem begehren noch Zur Zeit abgewießen
Deputati H XV. Lemp, H. Rth Beÿerle

(p. 198) Johann Brackenhoffer Wird an die Obere Cantzleÿ: Herren pro Sustinendo Examine verwießen
Montag d. 11. 7.bris 1719. Lt Mosseder Nomine H. Johann Brackenhoffers des Scribenten, producirt unterthäniges Memoriale pro gratiosé conferendo Notariatu, handelt innhalts.
Auff erstatteten bericht Von denen Oberen Cantzleÿherrenn daß so Wohl durch absterben alß hinwegziehen Verschiedener Personen die Anzahl der Notariorum sich Würcklichen unter dreÿßig befinde, ist Erkandt, Wird Implorant pro Sustinendo examine Vor die Obere Cantzleÿ: Herren Verwießen.
Deputati, H . XV. Gangolff und H Rathherr Fried

(p. 229) Montag d. 6.ten Novembris. H. Johann Brackenhoffer wird zu Einem offentlichen Notario unanimiter Creirt und angenommen
So dann ist auff abgelegte Relation H. XV. Johann Cristoph Reichard und mein des XIII. Secretarÿ, Weilen H. Rathherr Beÿerle als der Zweite Deputatus abweßend War, Waßmaßen H. Johann Brackenhoffer allhiesiger burger und Scribent /:nachdeme Er d. 11.ten 7.bris iüngst beÿ dieser Gerichts Stelle ad examen pro obtinendo Notariatu gnädig admittirt, die sach an die Obere Cantzleÿ: Herren Verwießen und sothanes Examen Vorzunehmen Ihnen d. 16. gedachten monats 7.bris Committirt Worden:/ Vergangenen Freÿtag, Weilen Wegen des Imploranten unpäßlichkeit solches eher nicht geschehen können, in gemeltem Examine Wohl bestanden, und auff die ihme Vorgehaltene und das Notariat Weßen betreffende Frang: stück also pertinenter geantwortet, daß er dem Publico nutzliche und ersprießliche dienst, Wofern er Zu einem Notario solte angenommen Werden, Zu leisten sich tüchtig erwießen hat, ist Johann Brackenhoffer durch Obrigkeitliche Erkandtnuß Zu einem offentlichen Notario unanimiter Creirt und angenommen worden.

(p. 247) Sambstag d. 18.ten 9.bris. Johann Brackenhoffer schwört auff die Notariats ordnung
Johann Brackenhoffer als neu angenommener Notarius auff die Notariats ordnung die gewohnliche Eÿd in pleno ablelegt.

1719, Conseillers et XXI (1 R 202) ès avoir été nomme secré
Jean Henri Pettmesser renonce à ses fonctions de notaire après avoir été nommé secrétaire en second à la Tour aux Deniers
H. Lt. Joseph Heinrich Pettmeßer resignirt sein Notariat ampt. 180.

(p. 180) Montag d. 21. Augusti 1719. Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen H. Lt. Joseph Heinrich Pettmeßers unterschreiber auff allhiesigen Pfenningthurn, producirt unterthänige schrifftliche Reignationem Notariatus, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird die gethane Resignation angenommen und Implorant seines bißher getragenen Notariat: Ampts entlaßen.
Deputati H. XV. Gangolff und H. Ratherr Breu.

1719 Conseillers et XXI (1 R 202)
Philippe Jacques Marbach sollicite en septembre 1719 un poste de notaire auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un qui demandent un rapport sur le nombre des notaires en fonction. Les préposés généraux de la Chancellerie rapportent le 11 décembre qu’il y a seize secrétaires de tribu, étant donné que Jean Pierre Kolb chez les Fribourgeois, Jean Henri Schwartz chez les Drapiers, Jean Louis Scherer chez les Boulangers, Jean Frédéric Redwitz chez les Pêcheurs et Chrétien Evrard Bæhr chez les Jardiniers de la Krutenau sont morts et que Joseph Gug chez les Tailleurs a renoncé à ses fonctions après avoir été promu procureur ordinaire au Grand Sénat. A ces seize s’ajoutent douze notaires ordinaires, soit au total vingt-huit, de sorte qu’il y a deux postes à pourvoir. Philippe Jacques Marbach est admis à passer l’examen.
Philipp Jacob Marbach halt an pro Notariatu. 202. Und ad Examen admittirt. 275.

(p. 202) Sambstag d. 16. 7.bris 1719. – Lt. Mosseder, Nôe Philipp Jacob Marbachs, Weÿl. H. Johann Marbachs gewesenen Procuratoris beÿ E. E. Kl. Rath und burgers allhie hinterlaßenen Ehelichen Sohns, producirt unterthäniges Memoriale pro gratiose conferendo Notariatu, bitt innhalts, ist Erkandt, Soll Zuforderst an denen Protocollis, umb Zu sehen, Ob die Zahl der 30 Notariorum Complet seÿe oder nicht. nachgeschlagen und darauf Fernerer Bescheid ertheilet Werden.
Deputati H. XV. Reichshoffer und H. Ratherr Denner.

(p. 275) Montag d. 11. Decembris. – Lt. Mosseder, Nomine Philipp Jacob Marbachs des Scribenten und burgers allhie, der bitt unterthänig umb eröffnung des puncto admissionis ad Examen pro Notariatu d. 16. 7.bris iüngst genommenene bedachts
(der Oberern Cantzleÿ: Herren bericht die Zahl der Notariorum betreffend) Hierauff liessen die Obere Cantzleÿ: Herren per me den XIII. Secretarium referiren, Waßmaßen Sie die Zahl der Notariorum untersucht und befunden, daß Selbige in sechzehn Zunfft Schreibern, maßen Fünff davon nahmentlichen
beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger Johann Peter Kolb
beÿ E. E. Zunfft der Tucher Johann Heinrich Schwartz
beÿ E. E. Zunfft der Becken Johann Ludwig Scherer
beÿ E. E. Zunfft der Fischer Johann Friderich Redwitz
beÿ E. E. Zunfft der gartner Krautenau Cristoph Eberhard Bähr
dieses Zeitliche gesegnet und
beÿ E. E. Zunfft der Schneider H. L. Joseph Gug, nachdeme er Procurator ordinarius beÿ E. E. großen Rath Worden, resignirt, und Zwölff andern Notarÿs bestehe, Welche zusammen acht und Zwantzig außmachen, also das Zu ersetzung der durch eine Gnädigen Herren Erkantnuß vom 14. Maÿ 1718. bestimmte Zahl der dreÿßigen Würcklichen Zweÿ erfordert werden, ist Erkandt, Wird Implorant ad Examen pro Notariatu admittirt und das Geschäfft an die Obere Cantzleÿ: Herren ferners Verwießen.
Deputati H. XV. Leitersperger und H. Ratherr Graff.

1719, Conseillers et XXI (1 R 202)
François Xavier Hess, notaire immatriculé au Conseil souverain d’Alsace, sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un un poste de notaire et de secrétaire de tribu et une dispense de l’examen. Les Conseillers lui demandent de se soumettre aux usages de la Ville, l’admettent à l’examen et le renvoient aux tribus pour un poste de secrétaire
Natif de Sélestat où il est né le 8 avril 1689, François (Xavier) Hess qui vient de passer l’examen est nommé notaire le 20 avril 1720. L’alternative lui est favorable puisque le dernier notaire nommé, Jean Brackenhoffer, est luthérien.

Franciscus Xaverius Heß halt an pro Notariatu sine Examine und eine Zunfft: Schreibereÿ. 288.
H. Johannes Heß Wird Zu einem Notario angenommen. 103.

(p. 288) Sambstag d. 16. 10.bris 1719. Lt Mosseder, Nomine H. Francisci Xaverÿ Heß beÿ dem Königlichen Hohen Rath Zu Colmar immatriculirten Notarÿ und nunmahligen burgers allhier, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlag Sub Lit. A. handelt innhalts, ist Erkandt, Wird des Imploranten begehren, daß er Nemblichen Von dem allhier gewohnlichen Examine Notariorum Zu dispensiren seÿe, Zwar abgelehnt, iedannoch aber derselbe Wann er sich Wie es Hiesiger Statt Ordnungen vnd Privilegia haben Wollen, Würde examiniren lassen, auch in Examine, alß Wozu er hiemit admittirt, Wohl bestehn, die Stelle eines Notarÿ Zu erhalten Vertröst, undn die Verlangte Zunfft Schreibereÿ betreffend, solche gehöriger orten Zu suchen, cum Recommandatione an den Ober Herren der Jenigen Zunfft beÿ Welcher er sich etwann deßhalben anmelden möchte, Weilen Er Catholisch und die alternative für dieses mahl ein Subiectum Von sothaner Religion erfordert, angewießen.
Deputati H. XV. Lemp, und H. Rathherr Denner.

1719, Conseillers et XXI (1 R 202)
Abraham Kolb demande le 3 janvier 1720 à passer l’examen qui l’habilite à dresser des inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à la commission d’examen. La commission rend compte de l’examen le 13 avril 1720. Le candidat a présenté son attestation de notaire et son certificat de baptême d’après lequel il a 31 ans. Les examinateurs sont satisfaits de ses réponses à leurs questions et concluent qu’il est apte à remplir ses fonctions auprès du public et de la tribu des Boulangers qui vient de le nommer leur secrétaire.
H Abraham Kolb Wird ad Examen pro obtinendo Beneficio Inuentandi admittirt. 316.
Notario Abraham Kolben Wird das Beneficium Inuentandi Conferirt. 99.

(p. 316) Mittwoch d. 3. Januarÿ 1720.
Lt. Fuchß Nôe H. Abraham Kolben Notarÿ publici und burgers allhier producirt unterth. Memoriale und bitten, handelt innhalts, ist Erkandt, Wird Implorant ad Examen pro obtinendo Beeficio Inventndi admittirt, und Zu dem end an die Obere Cantzleÿ: Herren Verwießen, puncto begehrter überlaßung aber der Kolbischen Schererische und Bährischen Schreib: Stuben Würde derselbe den schrifftlichen Consens Von denen sambtlichen Erbs Interessenten Vorlegen, so soll ferners ergehen, Was recht ist.
Deputati H. XV. Gießing und H. Rathherr Frid.

1720, Conseillers et XXI (1 R 203)
(p. 99) Sambstags d. 13. Aprilis. Auff die Von Herrn XV. Lempen, H Rathherrn Dietrich und dem XIII. Secretario abgelegter Relation, Waßmaßen Abraham Koln Notarius und burger allhier, Welcher d. 3. Januarÿ iüngst beÿ dieser Gericht Stelle auff das Von ihme damahlen übergebene unterthänige Memoriale und bitte ad Examen pro impetrando Beneficio Inuentandi admittirt, und das Geschäfft Löbl. Gebrauch nach, an die Obere Cantzleÿ Herren Verwießen Worden, in dem von ihnen alß hierzu insonderheit abgeordnete Deputatis Vorgestrigen tags angestellten Examine, nach dem er Zuforderst Vermittest Vorlegung seines tauffscheins aus dem Kirchenbuch Zum Jungen St Peter und eines extracts aus der Herren Räth und XXI. memoriali beschinnen, daß er Würcklichen in seinem 31. iahr seÿe, und d. 28. Martÿ 1716. das Ambt eines Notarÿ erhalten auch dicta die den gewohnlichen Eÿd abgelegt habe, auff die ihme Vorgehaltene Viele Fragstück so Wohl geantwortet, daß, ihrer iedannoch unvorgreifflichen meinung nach, der Implorant dem Publico in specie E. E. Zunfft der Becker, alß Welche ihn bereits Zum Zunfft Schreiber angenommen, ersprießliche dienst Zu leisten für tüchtig könne gehalten, und ihm folglichen das Beneficium Inuentandi Conferirt Werden.
ist Erlkandt, Wird Notario Abraham Kolben das Beneficium Inuentandi Conferirt Mithin derselbe den gewohnlichen eÿd über die Inventir schreiber ordnung abzuschwören admittirt. Jurauit d. 15.ten Eiusdem.
Deputati H. XV. Lemp, H. Dietrich.

1720, Conseillers et XXI (1 R 203)
(p. 103 Sambstag d. 20. Aprilis. Nachdeme Herr XV. Lemp, H. Rathherr Dietrich und der XIII. Secretarius referirt, Waßmaßen der d. 16. 10.bris iüngst Verwichenen iahrs ad examen pro obtinendo Notariatu admittirte H. Franciscus Heß Von Schlettstatt gebürtig, auff Zuvor geschehene Verlegung seines Tauff scheins Woraus erhellete, daß er d. 8.ten Aprilis Anno 1689. gebohren, also Würcklich über dreÿßig iahr alt seÿe, Von Ihnen gestrigen tags examinirt und, in ansehung er auff die ihme Vorgehaltene das Notariats Weßen betreffende Fragstück pertinenter geantwortet, dafür gehalten Worden, daß derselbe als ein Capables Subiectum beÿ dieser Hohen Gerichts Stell ad recipiendum könte bestens recommendirt Werden, ferners beÿsetzend, es Wären anietzo nur siebenzehn Inventier schreiber und elff andere Notarÿ allhier mangelten also noch Zweÿ ander Vest gesetzten Zahl der dreÿßige und daß dieser Implorant Catholisch, H. Johannes Brackenhofer aber der letzt Creirte Notarius der Augspurgischer Confession Zugethan seÿe. Wurde Vermittelst gehaltener umbfrag Erkanndt, Wird Imploriender H. Franciscus ([biffé] Johannes) Heß Zu einem offentlichen Notario hiemit angenommen, und Zu abschwörung des gewohnlichen Eÿdts admittirt. Juravit d. 22. Eiusdem.
Deputati ijdem umb den bescheid anzuziegen.

1719, Conseillers et XXI (1 R 202)
Jean Schweigheusser redemande le 4 décembre 1719 à passer l’examen qui l’habilite à devenir notaire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’invitent d’abord à prendre patience puis l’admettent à l’examen le 11 décembre.
H. Johann Schweighäüßer halt an pro admissione ad Examen pro Notariatu. 271. Wird admittirt. 278.

(p. 271) Montag d. 4.ten Decembris 1719 – Lt Mosseder Nomine gegenwärtigen H. Johann Schweighäüßers burgers und Scribenten allhier, producirt unterthäniges Memoriale pro gratiosa admissione ad Examen pro Notariatu, handelt innhalts, ist Erkandt. Wird das begehren noch Zur Zeit Zu bedacht gezogen.

(p. 278) Montag d. 11.ten Decembris 1719 – Lt Mosseder, Nomine Johann Schweighäüßers des hiesigen burgers und Scribenten, der bitt demüthig umb gnädiger beförderung bedachts Vom 4. huiuus puncto admissionis ad Examen pro Notariatu, handelt innhalts, ist Erkandt. Wird Implorant ad Examen admittirt, und das geschäfft denen Obern Cantzleÿ Herren ferners recommendirt.
Deputati H XV. Gießing und H. Rathh. Johann Daniel Städel.

1720, Conseillers et XXI (1 R 203)
La commission rend compte de l’examen que Jean Schweigheusser a passé avec succès. Il a présenté un certificat qui atteste qu’il est né de parents luthériens le 15 janvier 1693. Un poste de notaire est vacant et l’alternative lui est favorable puisque le dernier notaire nommé, François Hess, est catholique. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment notaire le 27 avril 1720. Il demande le 6 mai suivant l’habilitation à dresser des inventaires. La commission rend compte de l’examen en ajoutant que la tribu des Gourmets a élu Jean Schweigheusser. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment rédacteur d’inventaires le 20 juillet 1720. Il prête serment le 22 juillet.
H. Johannes Schweighäüßer Wird Zu einem offenbahren Notario bestellt. 106. Wird ad Examen pro beneficio Inuentandi admittirt. 111. Erhalt solches. 163.

(p. 106) Sambstag d. 27. Aprilis 1720. – Herr XV. Reichard und der dreÿzehn Secretarius referiren, daß Sie beneben H. Ratherrn Beÿerle, Welcher aber seithero Von E. E. Großenh Rath abgegangen H. Johannes Schweighäüßer, Welcher d. 11. Decembris iügst Verwichenen iahrs ad Examen pro obtinendi Notariatu beÿ dieser Gerichts Stelle admittirt worden, examinirt und selbigen ein tüchtiges Subjectum Zu Versehung der Notariat: Geschäffte befunden, anbeÿ aus deßes Tauffschein ersehen hätten, daß er von hier gebürtig, d. 15.ten Januarÿ 1693. in der Pfarrkirchen Zum Jungen St. Peter getaufft Worden, also Würcklichen 27. iahr alt, und der Augßburgischen Confession Zugethan seÿe, mit dem fernern beÿsatz, es mangelte an der Bestimbten anzahl der Notariorum à dreÿßig gesetzt annoch Einer, und Wäre H. Franciscus Heß der letzt erwöhlte Notarius Catholisch geweßen, ist Erkandt Wird Implorirender Johannes Schweighäüßer Zu einem offenbahren Notario obrigkeitlichen bestellt, und Zu abschwörung des gewohnlichen eÿds admittitt.
Deputati H. XV. Reichard, H Acker

(p. 111) Montag d. 6 Maÿ – Lt Mosseder, Nomine H. Notarÿ Johann Schweighäüßers, producirt unterthäniges Memoriale und bitten pro obtinendo beneficio Inuentandi, handet innhalts, ist Erkandt, Wird Implorant ad Examen admittirt, und deßen Vornemmung an die Obere Cantzleÿ: Herren Verwießen.
Deputati H. XV. Richshoffer, H. Rthh Gouion.

(p. 163) Sambstag d. 20. Julÿ 1720. – Ego der XIII. Secertarius referirte Waßmaßen H. Johannes Schweighäüßer der burger alhier /:Welcher beÿ dieser Gerichts Stelle auff ausgestandener Examen und der Herren Deputirten abgelegte relation d. 27. Aprilis iüngst in Notarium Creirt und nach abgelegten gewohnlichen Eÿd Von E. Löbl. Schöffen Collegio E. E. Zunfft der Weinsticher Zu einem Zunfftschreiber angenommen Worden:/ d. 6. Maÿ auch iüngst durch ein unterthäniges Memoriale und bitten pro obtinendo Beneficio Inventandi ferners eingekommen und Gnädige Herren Räth und XXI. Erlangen ad Examen præliminare admittirt, mithin d. geschäfft an die Obere Cantzleÿ: Herren, wie bräuchlich, Verwießen. Worauff Selbige Tit. H. XIII.r Sibour und Tit. H. XV. Reichard beneben mir dem XIII. Secretario, umb sothanes Examen Vorzunehmen, d. 25.ten gedachten monats Maÿ abgeordnet, Welches auch heut acht tag geschehen und habe eingangs besagter H. Johann Schweighäüßer auff die ihm Vorgehaltene die Inventir schreiber ordung und andere die Inventationen betreffende Fragen dergestalten pertinenter geandtwortet, daß die Herren Deputirte dafür gehalten, Es könte ihrer iedoch unvorgreifflichen Meinung nach, demselben das gehorsambste gebettene Beneficium Wohl Concedirt Werden.
Vorbenambste Hochansehnliche Herren Deputirte bezogen sich durchaus auff die abgelegte Relation ist Erkandt, Wird Notario Johann Schweighäüßer das Beneficium Inuentandi Obrigkeitlichen Conferit, Mithin derselbe ad Jurandum gelaßen. – Jurauit d. 22. Eiusdem.
Deputati H. XV. Elwert und H. Rthherr Städel umb den bescheid anzuzeigen.

1720, Conseillers et XXI (1 R 203)
1720, Conseillers et XXI (1 R 203)
Jean Brackenhoffer demande le 6 juillet 1720 à être habilité à dresser des inventaires. Les Vingt-et-Un le renvoient à la commission d’examen. Le secrétaire des Treize rend compte le 28 septembre de l’examen qu’a réussi le candidat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Brackenhoffer notaire, il prête serment le 30 septembre.
H. Johannes Brackenhoffer Not. Wird ad Examen pro beneficio Inunentandi obtinendo admittirt. 151. Erhalt gemeltes Beneficium. 236. schwört auff die Ordnung. 239.

(p. 151) Sambstag d. 6.ten Julÿ – Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen H. Johannes Brackenhoffer Notarÿ und Zunfftschreibers beÿ E. E. Zunfft der Tucher producirt unterthänigstes memoriale und bitten pro gratiosé conferendo beneficio Inunentandi, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Implorant ad Examen admittirt, und umb solches Vorzunehmen die Sach an die obere Cantzleÿ: Herren verwießen.
Deputati H. XV. Elwert und H. Ratherr Braun.

(p. 236) Sambstag d. 28.ten 7.bris 1720 – Ego der XIII. Secretarius referirte, Waß maßen H. Johannes Brackenhoffer burger allhier, Welcher d. 6. 9.bris iüngst Verwichenen iahrs beÿ dieser hohen Gerichts Stell Zu einem offentlichen Notario, præstandis rite præstitis angenommen, und nachgehends beÿ E. E. Zunfft der Tucher Von daselbstigen Löbl Schöffen Collegio Zu einem Zunfftschreiber recipirt Worden, durch ein ferneres unterthäniges Memoriale, damit er sothane Zunffr Schreibereÿ Zu nutzen des Publici desto Vollkommener Versehen könne, pro obtinendo Beneficio Inuentandi flehentlich eingekommen, und E. Gnaden darauff die Sache an die Verordnete obere Cantzleÿ Herren nach bißherigen Gebrauch Verwießen haben, umb Zu Vornemmung des gewohnlichen Examinis, eine Deputation aus ihrem Mittel Zu benambßen, Selbige auch nicht ermanglet zu gebührender Parition dieser Erkandtnuß, Herrn XXI. Nauendorff und H. Rathherrn Dietrich mit Zuziehung mein des XIII. secretarÿ weniger Person abzu ordnen, der Implorant Wäre in dem mit ihme Vergangenen dienstag Vierzehn Tag Vorgenommenen Examine dermaßen Wohlbestanden, daß die Hochansehnliche Herren Deputirte ihne für Würdig gehalten Euer Gnaden pro consequendo Beneficio Inventandi bestens recommendirt Zu Werden.
Nach deme die Herren Deputirte diesen Vortrag bestättiget, ist Vermittelst gehaltener umbfrag Notario Johann Brackenhoffer das gebettene Beneficium Inventandi Obrigkeitlichen Conferirt worden.
Deputati H. XV. Güntzer und H. Ratherr Strehlin.

(p. 239) Montag d. 30. 7.bris – Ferners hat H. Notarius Johannes Brackenhoffer, welchem d. 28.ten huius das Beneficium Inventandi Conferirt Worden, den gewohnlichen eÿd auff die erneuerte Inventir: schreiber Ordnung mit auffgehabenen fingern abgeschworen.

1721, Conseillers et XXI (1 R 204)
Jean Schweigheusser présente un certificat des héritiers Schübler qui l’autorise à acquérir les actes de feu le notaire Jean Philippe Schübler. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient l’accord.
H. Not. Johannes Schweighäüßer erhalt Erlaubnuß die Schüblerische Schreib: Stub Zu kauffen. 159.

(p. 159) Montag d. 26.ten Maÿ 1721. Lt Mosseder, Nôe H. Johann Schweighäüßers Notarÿ, auff Euer Gnaden Bescheid vom 14.ten octobris iüngst producirt Schein Von Weÿland H. Notarÿ Johann Philipp Schüblers hinterlaßenen Erben, bezeügt damit, daß Selbige in dissortiges Petitum de dicta die consentiren und Satisfaction deßwegen erhalten haben, bitt demnach nochmahlen unterthänig Wir in producto Von gedachtem tag gebetten Worden, ist Erkandt, Wird die Von denen Schüblerischen Erben an den Imploranten geschehene überlaßung ihres Verstorbenen Vatters Schreibstub Verzeihnet, und anbeÿ Obrigkeitlichen approbirt.
Deputati Herr XXI Nauendorff und H. Rathh Habrecht.

1722, Conseillers et XXI (1 R 205)
Philippe Rith sollicite un poste de notaire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à la commision d’examen. Le préteur royal fait observer que le candidat devra prouver qu’il est majeur et que l’usage est de préférer les candidats natifs de la Ville à ceux natifs de la campagne, et ceux natifs de la campagne à ceux originaires de l’étranger qui doivent d’abord de faire naturaliser. Après avoir été nommé (voir plus loin), Georges Philippe Rith prête serment le 14 décembre.
Philipp Rith Wird ad Examen pro Notariatu admittirt. 68. als Notarius Creirt. 329. schwört auff die Notariat ordnung. 361.

(p. 68.) Sambstag d. 21.ten Februarÿ. Lt. Fuchß Nomine H. Philipp Rithen des Scribenten producirt unterthänig gehorsambsten Memoriale und Bitten pro gratiosa admissione ad Examen pro Notariatu, mit beÿlagen Sub Numis 1. et 3. handelt innhalts.
Herr Prætor ließ sich Vernehmen, Er könte Zwar seiner meinung nach der Implorant Wohl ad Examen admittirt, beÿ Vornemmung desselben aber so wohl als der Reception nach folgende umbständ in gehörige obacht gezogen Werden, nemblichen 1° daß Er seine maiorennität durch einen Vorgelegten Authentischen tauffschein glaubwürdig probire, 2° Mann in examinando allein auff dessen Tüchtigkeit und nicht die Perßon sehe, 3° auff den ort, Wo er geboren reflection gemacht Werde, indeme ia billich, daß, cæteris paribus, die Statt kinder denen auff dem land gebohrenen, und diese letztere denen frembden, Welche sonsten auch in dem Königreich nach denen fondamental gesetzen ohne Zuvor erhaltene Naturatisation Zu keinem officio publico, Wie das Notariat-Ampt gewißlichen eine darunter ist, gelangen, noch dergleichen Versehen können, Vorgezogen Werden und endlichen 4° Meine Herren den Ihnen Von Ihro Maÿestät gnädigst Conferirten gewalt Creationis Notariorum mit Vorsichtigkeit Zu gebrauchen, consequenter nicht einen ieden, so sich anmeldet, sondern nur dem Welcher, die erforderte Capacität und Wissenschafft hat, und Wan unterschiedliche Subiecta sich præsentiren den besten und tüchtigsten darunter anzunehmen schuldig und gehalten seind.
Erkandt, Wird Implorant ad Examen admittirt, und und dessen Vornemmunng an die Obere Cantzleÿ herren Verwißen mit dem anhang daß die Von H. Prætore erinnerte Puncten genaue obacht sollen gezogen Werden.
Deputati H. Rht. Beÿerbach, H. Rth. Breu.

(p. 361) Montag d. 14. 10.bris. Schließlichen hat beÿ dieser audientz H. Georg Philipp Ridt auff die Notariat ordnung den gewohnlichen eÿd abgelegt.

1722, Conseillers et XXI (1 R 205)
Le secrétaire Jean Philippe Lichtenberger, fils du marchand du même nom, sollicite le 28 février 1722 un poste de notaire auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un peu après la demande de Georges Philippe Rith. Le préteur royal propose de lui faire passer l’examen habituel et de choisir le candidat le plus compétent selon le vœu du Roi qui a habilité le Magistrat à nommer les notaires de la Ville. Il fait remarquer que la tribu de l’Ancre a nommé Jean Philippe Lichtenberger son secrétaire adjoint, ce qui est contraire au règlement puisqu’il n’est pas encore notaire. Il propose d’annuler la nomination et d’interdire aux tribus de telles pratiques.
Le secrétaire expose le 2 décembre 1722, liste à l’appui, que trois postes de notaire sont vacants suite à la mort de Jean Frédéric Œlinger, de Jean Henri Lang l’aîné et de Jean Jacques Schneuber. Les préposés généraux de la Chancellerie ont fait passer l’examen du notariat à huit candidats, le catholique Georges Philippe Rith et les luthériens Philippe Jacques Marbach, Jean Philippe Lichtenberger, Frédéric Adam Leitersperger, François Henri Dautel, Jean Philippe Schranckenmüller, Jean Georges Reisseissen et Jean Jacques Schübler parmi lesquels Jean Georges Reisseissen et François Henri Dautel n’ont pas vingt-cinq ans accomplis. Les candidats qui se sont montrés les plus compétents sont Georges Philippe Ritht auquel l’alternative est favorable, Philippe Jacques Marbach et Jean Philippe Lichtenberger qui sont nommés notaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un décident aussi que les préposés généraux de la Chancellerie devront désormais tous assister à l’examen pour mieux pouvoir juger les candidats. Les nouveaux notaires prêtent serment le 19 décembre.

Joh: Philipp Lichtenberg Wird ad Examen pro Notariatu admittirt. 76. deßen Denomination Zu einem Vicario der Zunfft Schreibereÿ beÿ E. E. Zunfft der Äncker Wird Cassirt. 78. Wird Zu einem Notario angenommen. 328. legt den eÿd ab. 362.

(f° 76) Sambstag d. 28.ten Februarÿ 1722. Lt. Mosseder Nomine Johann Philipp Lichtenbergs des Scribenten, Weÿland Johann Philipp Lichtenbergs gewesenen burgers und handelßmanns allhier hinterlaßenen Ehelichen Sohns producirt unterthäniges Memoriale und bitten pro gratiosa admissione ad Examen et Receptione in Notarium, handelt innhalts.
Herr Prætor Regius lies sich hierauff vernehmen, daß da heut acht tag Philipp Rith mit einem gleichmäßigen petito unterth. eingekommen, Wären Verschiedene Puncta nicht allein errinnert, sondern auch selbige so wohl in Examine als beÿ der Reception der sich pro Notariatu anmeldenden Candidatorum Zu observiren Erkandt Worden, und in Specie daß Wann sich Viele Subiecta anmelden folglichem Concurses, Wie anietzo geschiht, sich erzeigt, Mann allzeit den besten tüchtigsten und gelehrtesten, ohne einige ansehung der Personen Zu erwöhlen hätte, damit Ihrer Maÿestät Intention , indeme Sie Einem Löbl. Magistrat die macht Notarios Zu Creiren gnädigst Verliehen hat, möglichtens genüegen geschehen, Meine Herren Ehre in gehörige obacht genommen, und die Wohlfart der sambtlichen burgerschafft dadurch befördert Werden möge, aus ursachen das Ampt eines Notarÿ Wegen der ihme anvertrauenden Vielfältigen Geschäfften sehr Wichtig ist, Wolte also dafür gehalten haben, daß der Implorant ad Examen solte admittirt, die eingangs angezogene Puncten aber auch respectu seiner observirt Werden.
Übrigens könte Er hâc occasione nicht ungeandet lassen, daß E. E. Zunfft der Äncker sehr darinnen gefehlet, daß Sie Wie aus dem Producto erhellet, selbigen Zu einem vicarirenden Zunfftschreiber Wider ordnung angenommen, in ansehung noch kein Notarius ist, consequenter die Von sothanem officio anhangende functiones legitimé nicht Verrichten kann, derowegen deßen geschehene Denomination Zu einem vicario Zunfftschreiber alß ein schädlicher und Zu bösen Consequentzen anlaß gebender mißbrauch, seiner meinung nach, nicht allein Zu Cassiren, sondern auch andern Zünfften dergleichen zu thun beÿ Obrigkeitlicher straff Zu Verbiethen seÿe. Ist Erkandt, wird Herrn Prætorie Regÿ Anspruch durchaus gefolgt.
Deputati H. Dr Saintlo, H. Städel.

(f° 329) Mittwoch d. 2. 10.bris 1722. Georg Phil. Ridt, Phil. Jacob Marbach und Joh: Philipp Lichtenberg Werden in Notarios Creirt
die Jenige, Welche pro Notariatu einkommen, sollen künfftighin nicht per Deputatos, sondern die sammbtliche Obere Cantzleÿ: Herren examinirt Werden

Ego der XIII Secretarius referirte, Waßmaßen nach tödlichem hintritt Hh. Joh: Friderich Ölingers, Johann Heinrich Lang sen. und Johann Jacob Schneübers sambtlicher Notariorum und burger allhier, in dem Collegio der Von Euer Gnaden abhangenden Notarien, deren anzahl durch die am 14.ten Maÿ 1718. beÿ dieser Gericht Stelle ergangene Erkandtnuß auf 30. detreminirt und fest gesetzt Worden, und annoch in nachfolgenden 27 Perßonen darunter 17. Zunfftschreiber und Zehn Simple Notarÿ seind bestünde, nemblichen
Johann Marbach, Zunfftschreiber Zum Spiegel
Wolffgang Courtz, Bluhm
Frantz Heß, Freÿburger
Johann Brackenhoffer, Tucher
Johann Martin Brieff, Lucern
Johann Reinhard Lang, Mörin
Cristoph Michael Hoffmann, Steltz
Abraham Kolb, Becker
Johann Adam Ößinger, Kieffer
Daniel Rohr, Gerber
Johann Schweighäüßer, Weinsticher
Johannes Lobstein, Schmidt
Jacob Cristoph Pantrion, Schumacher
Johann Jacob Ölinger, Zimmerleüth
Philipp Jacob Mader, Gartner Weißth.
Johann Heinrich Lang Jun., Gartner Steinstraß
Johann Daniel Lang, Maurer
H. Johann Peter Nauendorff, XXI.r
H. Johann Breu, Rathh.
Johann Paul Thromer
Johann Adam Brantz
Joseph Gug
Johann Friderich Leopold Steinmetz
Johannes Winther
Johann Thomas Römer
Philipp Conrad Rauch
Johann Cristian Winterlin
dreÿ Stellen such vacirend befinden, umb Welche acht Candidaten nemblichen
Georg Philipp Ridt Von Hagenau, C. R.
Philipp Jacob Marbach Von hier, L. R.
Johann Philipp Lichtenberg Von hier, L. R.
Friedrich Adam Leitersperger Von Mittelhaußen, L. R.
Frantz Heinrich Dautel Von hier, L. R.
Joh: Philipp Schranckenmüller Von hier, L. R.
Johann Georg Reißeißen Von hier, L. R.
Johann Jacob Schübler Dd. Von hier, L. R.
per Memorialia Supplicando eingekommen, Wären auch Von Mghh. ad Examen admittirt, und dessen Vornehmung bißherigem Gebrauch nach an die Obere Cantzleÿ Herren Verwießen, dabeneben aber Erkandt Worden, daß Künfftighin der gleichen Ämbter per Concursum und allzeit dem tüchtigsten Subiectis solte Conferirt Werden, in Execution dieser Erkandtnuß hätten Wohlgedachte Obere Cantzleÿ Herren umb sothane Examina [f° 331] mit Vorgemelten Candidatis Vorzunehmen nachstehende Herren aus ihrem Mittel abgeordnet, und Zwar mit
dem Ersten H. XV. Gangolff und H. Rth. Schmidt,
dem Andern H. XV. Reichard und H XXI. Nauendorff,
dem Dritten H. XIII. Sibour und H. XV Reichard,
dem Viertdten Erstgemelte Herren,
dem Fünften H. XV. Gangolff und H. Rth. Reineri,
dem Sechsten H. XXI. Nauendorff und H. Rth. Schmidt,
dem Siebenden H. XV. Gangolff und H. Rathh. Schmidt,
dem Achten H. XV. Reichard und H. Rth. Reineri,
In denenselben Wären sie sambtlichen Ziemlich Wohl bestanden, doch einige etwas besser alß die andere, absonderlich aber hätten H. Ridt, H. Marbach und H. Lichtenberg auff die ihnen Vorgehaltener Fragstück Wohl und pertinenter geantwortet, Wie die Hochansehnliche Herren Deputirte solches auch ihrer seits hoffentlich bestättigen Werden, das erforderte Alter der fünff und Zwantzig jahr dieser acht Candidaten betreffend, hätten Sie selbiges alle Völlig, ausgenommen H. Reißeißen und [f° 332] H. Dautel, in deme der erstere d. 18.ten 10.bris 1697. und der andere d. 22.ten Januarÿ 1698. gebohren ist, übriges falle für dieses mahl die in Bestellung der vacirenden Ämpter und Dienst aus Königlichem Befehl eingeführte alternatiue Vor den Ersten auff ein Catholisches Subjectum, Weilen die Notarÿ Collectiué genommen Werden, und Johannes Schweighäüßer, so den 27. aprilis anno 1720 der letztere in Notarium Creirt Worden, sich der Augsburgischen Confession Zugethan befindet.
Vornebambster Hochansehnliche Herren Deputirte bezohen sich auff den innhalt erst abgelegter Relation und stellten die Wahl Zu einer Gnädigen Herren Obrigkeitlichem Belieben.
[f° 333] H. Aduocat Scheffmacher Votirte, Es Competire krafft der beÿ dem Königl. Staats Rath d. 24. Maÿ 1684. und 31.ten Martÿ 1704. ergangenen Arrests Einem Löbl. Magistrat das Recht und die Gewalt in hiesiger Statt Notarios Zu Creiren unstreitbar, daß also sich damit läng auffzuhalten unnöthig, So Viel nun die heütige Electiones betrifft, müßen dabeÿ 1. die alternatiue, 2° das erforderte Alter, und 3° der Concurs in Consideration gezogen Werden.
Die alternatiue anlangend fiele selbige für dieses mahl auf ein Subiectum Von Catholischer Religion, Weilen Wie aus der angelegten Relation erhellet, Johannes Schweighäüßer Von Augsburgischer Confession der letzt erwöhlte Notarius ist, und angesehen sich anietzo nur ein Catholischer nemblichen H. Georg Philipp Ridt befände, könte respectu seiner der Concurs nicht in obacht genommen Werden, Wann also Meine Herren, in betrachtung selbiger in dem Examine Wohlbestanden, auch bereits seine 25 iahr überschritten hat, ihn Zu einem Notario annehmen Wolten, hielte Er dafür, es könte geschehen mit diesem [f° 334] anhang und beding, daß der Von ihm producirte und Von H. Michaele Greiner archipresbitero et Rectore Hagenoensis ertheilte Tauff: schein Von der obrigkeit daselbst solte Legalisirt Werden, Hierauff Wäre einer aus denen übrigen Candidaten Von Augsburgischer Confession Zu erwöhlen unter denen aber Zweÿ benandlichen H. Dautel und H. Reißeißen, Wohl erwogen sie ihre 25. iahr noch nicht Völlig haben, ietzunder in keine Consideration Zu Ziehen, nach Welchem abermahlen ein Subiectum Von Catholischer Religion Krafft der Alternatiue müste genommen Werden, Weilen sich aber anietzo Keines befindet, Vermeine Er Meine Herren könten Wohl ein Lutherisches erwöhlen, iedoch mit dieser annectirten Clausul und Condition, daß pari casu ein gleiches respectu der Catholischen solte observirt Werden, de concursu Wäre für dieses mahl nicht Zu reden, Weilen nicht einerleÿ Deputati beÿ den Examinibus geweßen, und also Selbige der sambtlichen Candidatorum Capacität [f° 335] nicht bekandt, sondern nur der ienigen Welche Sie examinirt haben, derowegen hielte er für guth, daß nach erkandtem Concurs die ienige, so künfftighin sich pro Notariatu bewerben Würden, entweder durch das gantze Collegium der Oberen Cantzleÿ: Herren oder Wenigstens einerleÿ Deputatos solten examinirt Werden.
Herr Prætor Regius sagte hierauff, beÿ dem heütigen geschäfft Wären Vorläuffig Zweÿ Puncten Zu untersuchen, der erste, Ob denen ergangenen bescheiden ein genügen geschehen ? und der andere, Ob die Sachen anietzo in einem solchen stand, daß definitiué darüber könne gesprochen werden ? Quoad primum finde Er, daß nach der umbständlich abgelegten Relation die Quæstion affirmatiué Zu decidiren, Weilen sie sambtliche Candidati durch Vorlegung der Tauff: und andere Scheinen ihr alter beschienen, und folgends mit denen bißher gewohnlichen formalitäten die Examina über: [f° 336] standen, consequenter Meiner Herren Intention dergestalten erfüllet, daß quoad secundum, die ietzunder, und Zwar umb so da mehr, daß die aus dem Collegio der Oberen Cantzleÿ Herren benambste Deputati über die tüchtigkeit dieser unterschiedenen Subiectorum ihren bericht erstattet, einen endtlichen Schluß in diesem Geschäfft fassen, mithin Zu Würcklicher Wahl schreiten mögen, beÿ Welcher die Von dem H. Aduocaten errinnerte dreÿ stück Zu beobachten, und Weilen die alternative für dieses mahl ein Catholisches Subiectum Zu erst erfordere, unter denen eingeschriebenen aber sich nur eines nemblichen H. Georg Philipp Ridt Von dieser Religion sich befindet, mithin respectu seiner dem Concurs nicht kann in obacht genommen Werden, selbiger auch nach dem Vorgelegten Tauff schein /:Welcher Ob er schon nicht legalisirt, dannoch für glaubwürdig Zu halten, indeme nicht præsumirlich, daß der H. Pfarrer Greiner einen falschen Tauff: [f° 337] schein geben, oder der Implorant einen solchen Zu produciren sich erkühnen Würde, und neben dem das Von dem Magistrat Zu Hagenau unter dero Statt Secret Inßigel ertheilte attestatum pro Legalisatione passiren kann:/ über 25. iahr alt, maßen er d. 19.ten Martÿ 1697. gebohren und in dem Examine Wohl bestanden ist, Alß Wolte Er ihme für den ersten,
für den andern aber Philipp Jacob Marbach und für den dritte, Johann Philipp Lichtenberg, so auch Völlig maiorennes seind, beeden Von Augspurgischer Confession alß denen besten und tüchtigsten unter denen übrigen hiemit seine Stimm gegeben haben, iedoch mit diesem expressen anhang und beding, daß Weilen ahne statt des letztern nach der alternative ein Catholisches Subiectum wäre Zu erwöhlen gewesen, dermahlen aber keines Vorhanden, in pari casu ein gleiches gegen denen Catholischen gehalten, und künfftighin, damit der erkandte Concurs seinen [f° 338] rechten Endzweck nemblichen die Erwöhlung der besten tauglichsten und Capablesten Subiectorum nach Meiner Herren Intention erreichen möge, alle die Jenige, so pro obtinendo Notariatu einkommen, nicht mehr durch absonderlicher Deputirten Wie bißhero geschehen, sondern die Obere Cantzleÿ: Herren ins gesambt examinirt Werden sollen, damit Die Von eines Jedwedern tüchtigkeit und Wissenschafft desto bessere Zeugnuß geben könne.
Conclusum, Wird Herrn Prætoris Regÿ Meinung in allen stücken gefolgt, Mithin Georg Philipp Ridt, Philipp Jacob Marbach und Johann Philipp Lichtenberg in Notarios Creirt, annexâ Clausula et Conditione observandæ Paritatis respectu Catholicorum datâ occasione und anbeÿ expressé Verordnet, daß alle die ad Examen pro Notariatu et Concursum admittirte Candidati durch die Obere Cantzleÿ Herren Collegialiter künfftighin solte exminirt werden.

(p. 362) Sambstag d. 19.ten 10.bris 1722.
Gleich anfänglichen beÿ dieser Session haben H. Philipp Jacob Marbach und Johann Philipp Lichtenberg die d. 2.ten huius Creirte Notarÿ den Gewohnlichen eÿd abgeschworen.

1722, Conseillers et XXI (1 R 205)
Le secrétaire François Henri Dautel sollicite auprès de Conseillers et des Vingt-et-Un la permission de passer l’examen du notariat le 18 avril 1722. Il y est autorisé. La Chambre recommande de suivre la procédure de nomination : le candidat passe l’examen, les examinateurs font leur compte rendu, le meilleur des candidats est élu
Frantz Heinrich Dautel Wird ad Examen admittirt pro Notariatu. 127.

(p. 127) Sambstag d. 18. Aprilis – Lt. Mosseder Nomine H. Frantz Heinrich Dautels des burgers und Scribenten allhier producirt unterthänigstes Memorialle und bitten mit beÿlag sub Lit. A. umb gnädige admission ad Examen pro Notariatu, handelt innhalts.
ist Erkant, Wird der Implorant ad Examen pro Notariatu admittirt, und deßen Vornehmung an die Obere Cantzleÿ: Herren Verwießen, Anbeÿ aber auch Verordnet, daß Künfftighin beÿ Creation der Notariorum Von seiten Eines Löbl. Magistrats der Concursus solle observirt, über die Vorgenommene Examina der Candidatorum und deroselben Persönliche Qualitäten eine umbständliche Relation abgelegt und endtlichen unter denen sich angemeldten Subjectis allzeit das tüchtigste erwöhlet Werden.
Deputati H. XV. Greuhm, H. Rht. S(ch)weitzer.

1722, Conseillers et XXI (1 R 205)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un attribuent à Jean Henri Lang fils, du consentement des cohéritiers, les actes dressés par son père qui les lui a légués par testament, à condition qu’il verse un tiers des sommes recueillies pour expéditions à la veuve et aux filles célibataires.
Not. Joh: Heinrich Lang erhalt seines Vatters Schreib: stub und Notariat: Acten. 200.

(p. 200) Sambstag d. 20.ten Junÿ 1722. Lt. Mosseder, Nomine H. Johann Heinrich Langen Notarÿ Publici und burgers alljier, producirt unterthäniges Memorale und bitten mit beÿlagen Sub Lit. A. et B. umb gnädige Conferirung seines Verstorbenen Vatters Schreib: stub und Notariat: Acten, handelt innhalts. Ist Erkandt, Sollen dem Imploranten seines Verstorbenen Vatters Johann Heinrich Langen Senioris gewesten Notarÿ und burgers allhier Schreibstub und Notariat: acta anvertraut und eingehändiget werden, anbeÿ demselben Zu besserer Verwaltung die Schreib: Stub so lang er es begehren Wird, in execution gedachten seines Vatters Testamentliche Disposition und Zufolg der Von sambtlichen Interessenten schrifftlich gethaner Erklärung eingeraumet Werden, Jedoch mit dem beding, daß er nach besag erstgemelter Disposition der hinterbliebenen Wittib und ledige Töchtere Zu dero besserer unterhaltung Von allen Expeditionibus den dritten pfenning lüffern und Zukommen laßen solle.
Deputati H. XV.r Reichard, H. Rth. Schweitzer.

1723, Conseillers et XXI (1 R 204)
Le secrétaire François Henri Dautel présente la même requête que le 18 avril 1722, il sollicite auprès de Conseillers et des Vingt-et-Un la permission de passer l’examen du notariat. Il y est autorisé.
Frantz Heinrich Dautel halt an pro Notariatu. 132.

(p. 132) Montag d. 19.ten Aprilis 1723 – Lt. Fuchß Nôe H. Frantz Frantz Dautels burgers und Scribenten allhier, producirt unterthänigstes Memorialle und bitten, puncto admission ad Notariatum, handelt innhalts.
ist Erkant, Wird der Implorant ad Concursum gewießen
Deputati H. XV. Güntzer, H. Rht. Breu.

1723, Conseillers et XXI (1 R 206)
Philippe Rith sollicite le poste de secrétaire à la tribu des Tailleurs le 24 janvier 1723. Le préteur royal constate à cette occasion que le poste vacant depuis quatre ans n’a pas encore été pourvu pour éviter implicitement d’appliquer le principe de l’alternative, ce qui constitue un précédent fâcheux. Il enjoint au Magistrat de veiller à la stricte application de l’alternative pour éviter les remontrances de la cour. Dans le cas présent, il ordonne que les échevins des Tailleurs nomment régulièrement un secrétaire dans les quinze jours, sans quoi un un secrétaire sera nommé d’office. Il propose d’avoir recours à la même méthode pour les autres tribus qui ont tardé à élire un secrétaire.
Philippe Rith demande le 2 mai 1723 à être habilité à dresser des inventaires. Après avoir passé brillament l’examen, il est nomme rédacteur d’inventaires le 24 juin et prête serment le même jour

H. Philipp Rith halt an umb die Zunfft schreibereÿ beÿ denen Schneidern. 24.
E. E. Zunfft der Schneider soll innerhalb 14. tagen einen Zunfftschreiber erwöhlen unter Verlust der Wahls gerechtigkeit und dabeÿ die alternatiue obseruiren. 26.
die jenige Zünffte, Welche keine Zunfftschreiber haben, sollen innerhalb 14. tagen erwöhlen beÿ Verlust des Juris Electionis. 27.
H. Philipp Rith Wird ad Examen pro consequendo Beneficio inuentadi admittirt. 184. Erhalt solches. 196.

(p. 24) Montag d. 25. Januarÿ 1723. Lt. Fuchß Nomine H. Philipp Rithen burgers und Notarÿ alhier, producirt unterthänig gehorsamsten Memoriale und bitten in puncto Gratiosæ admissionis Zu der Zunfftschreibereÿ der Schneider, handelt inhamts.
Herr Prætor Regius sagte, nach Verlesung dieses Memorialis, Es wäre dessen inhalt sehr Wichtig, Weilen 4° daraus erhellete, daß die Zunfft Schreibereÿ beÿ denen Schneidern schon seit vier iahr vacirend, und biß dato nur durch einen Vicarium, welcher kein Notarius ist consequenter die dazu nöthige Qualitäten nicht hat, Versehen Worden seÿe, Welches doch denen ordnungen und dem Bono Publico schnur strack Zuwider laufft, indeme die Geschäffte durch eine solche Person nicht gebührend könne expedirt Werden, so billich alß ein Mißbrauch anzusehen, und Obrigkeitlichen Zu verbeßern ist, Und 2° Scheinen Will, daß die lange Verzögerung einen ordinarium anzunehmen nur geschehen, umb die durch Ihrer Maÿestät Allergnädigst Verordnung unter beederseits Religions Verwanthe eingeführten alternative indirecté einigen Abbruch Zu thun, auch in Bestellung anderer dienst ein gleiches Zu practiciren anlaß gegeben habe, So Von Meinen Herren durchaus nicht Zu gestatten, sondern Vielmehr stricté darauff Zu sehen, daß in allen so Wohl Ehren: Ämpter als andern Officÿs und Bedigungen erst gemelte alternative inuiolabiliter beobachtet und dadurch die Königliche Intention Völlig erfüllet, mithin Ein Löbl. Magistrat außer gefahr einigen Verweißes deßhalben Von Hoff in casu omissionis gesetzt werde, diesem allem nun kräfftig Zu remediren giengen seine gedancken dahin, daß Zuforderist dem H. Ober: und Ratherr Einer E. Zunfft der Schneider Meiner Herren Mißfallen über des daselbstigen Schöffen Collegÿ bißheriges Verweilung einen ordinari Zunfft: Schreiber Zu erwöhlen, durch eine ansehnliche Deputation solte bezeihen und alles obige nachdrucklich remonstrirt, Ferners gedachtem Collegio diese vacirende Stelle innerhalb vierzehen Tagen Von heut dato angerechnet, mit denen bißher gebräuchliche formalitäten und genauer Observantz der Alternative zu ersetzen ernstlich anbefohlen Werden, mit diesem expressen anhang und beding, daß auf den fall selbiges Währender solcher Zeit die Wahl nicht Vornehmen thäte, Es nach dem Verfluß des Juris Electionis gäntzlichen verlustiget seÿn solle, und dieses Hoch Löbl. Dicasterium einen Zunfft schreiner ex officio benambßen Würde.

In Ansehung aber auch noch einige andere Zünfften sich befinden, welche gleichfalls keine ordentliche Zunfftschreiber haben, Alß Wäre seiner Meinung nach denenselben, umb sich seruatis seruandis wie erst errinnert Worden, damit Zu Versehen, ein gleicher Termin Von Vierzehen tagen unter ebenmäßiger straff anzusetzen, damit alles in die gehörige ordnung und guten Wohlstand Widerumb gebracht Werde.
Erkandt, Wird Herrn Prætoris Regÿ Anspruch in allen stücken gefolgt.
Deputati H. XV. Güntzer und H. Rathh. Frantz Heinrich Städel mit Zuziehung des XIII. Secretarÿ.

(p. 184) Sambstag d. 29. Maÿ 1723. Lt. Fuchß Nomine H. Philipp Rithen Notarÿ publici und burgers alhier, producirt unterthänig Memoriale und bitten pro gratiosa Concessione Beneficÿ Inventandi, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird Implorant ad Examen admittirt, und deßen Vernehmung an die Obere Cantzleÿ: Herren Verwießen.
Deputati H. XV. Kornmann und H. Rathh. Reineri.

(p. 196) Montag d. 14.ten Junÿ 1723. – Lt. Fuchß Nôe H. Philipp Rithen Notarÿ Publici und burgers alhier, der bitt unterthänig der Oberen Cantzleÿ: Herren Relation, illâque factâ, ihme mit dem Beneficio Inventandi gnädig Zu Willfahren.
Factâ Relatione Von H. Stättmeister Von Bock, H. Ammeister Reißen und übrigen Obere Cantzleÿ: Herren, dieser Implorant Wäre in dem mit ihme iüngst Vewichenen Donnerstag nachmittag in execution Ghh. Räth und XXI. ergangenen Erkantnuß Vorgenommenen Examine dergestalten Wohl bestanden und hätte auff die ihm Vorgehalene Fragstück so pertinenter geantwortet, daß er beÿ dieser gerichts Stelle Zu gnädiger Willfahr seines Petiti bestens Zu recommendiren seÿe, ist Erkandt Wird Imploranten das gebetene Beneficium Inuentandi Obrigkeitlichen Conferirt.
Iurauit Eodem auff die Inventir Schreiber Ordnung
Deputati H. XV. Kornmann und H. Rathh. Randenrath.

1723, Conseillers et XXI (1 R 206)
Le notaire Jean Philippe Lichtenberger demande le 24 avril 1723 à être habilité à dresser des inventaires. Les préposés généraux de la Chancellerie rapportent le 15 mai que le candidat a été nommé notaire le 2 décembre précédent et que la tribu des Pelletiers l’a choisi pour secrétaire. Comme il a réussi les épreuves l’avant-veille, ils le recommandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui le nomment rédacteur d’inventaires. Jean Philippe Lichtenberger prête serment le 22 mai.
Joh: Philipp Lichtenberger Wird ad Examen pro Beneficium Inuentandi admittirt. 138. Erhalt gedachtes Beneficium 163.

(p. 138) Sambstag d. 24.ten Aprilis 1723. Lt. Mosseder Nomine Johann Philipp Lichtenbergs burgers und Notarÿ allhier, producirt unterthäniges Memoriale und bitten, pro Beneficio Inventandi, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird Implorant ad Examen admittirt.
Deputati, H. XV.r Kornmann und H. Rht. Beÿerle.

(p. 163) Sambstag d. 15.ten Maÿ. Lt. Mosseder Nomine Johann Philipp Lichtenbergs Notarÿ und burgers allhier, der bitt unterthänig, nachdeme er das Examen pro consequendo Beneficio Inventandi außgestanden, umb der Hochverordneten Obern Cantzleÿ: Herren Relation, und darauff gnädig Zu Erkennen, Wie in seinem Producto Vom 24.ten Aprilis iüngst gehorsambst gebetten Worden.
Factâ Relatione durch die Obere Cantzleÿ: Herren, daß dieser Implorant, Welcher d. 2. 10.bris des Vergangenen iahrs beÿ dieser Gerichts Stelle Zu einem Notario Creirt, folglichen Von dem Schöffen Collegio der Kürschner Zu einem Zunfftschreiber ordentlich angenommen und d. 24.ten aprilis iüngst auff sein unterthänig schrifftliches Ansuchen ad Examen pro obtinendo Beneficio Inventandi admittirt Worden, in gedachtem Examine Welches Vorgestern nachmittag Von Zweÿ biß Vier uhren gewähret hat, auff die ihme damahlen Vorgehaltene Fragstück dergestalten Geantwortet, daß er Meinen Herren Zu Gnädiger Willfahr seines Petiti bestens könne recommendirt Werden, ist Erkandt, Wird dem Implorant das gebettene Beneficium Inventandi ertheilt, Mithin derselbe Zu einem offentlichen Inventir schreiber Obrigkeitlichen auff: und angenommen. Jur. d. 22.ten Eiusdem.
Deputati H. XV. Gießing und H. Rht. Frantz Heinrich Städel.

1724 Conseillers et XXI (1 R 207)
Philippe Jacques Marbach sollicite en janvier 1724 un poste de rédacteur d’inventaires. Les préposés en chef de la Chancellerie rendent compte le premier avril de l’examen qu’ils lui ont fait passer et qu’il a brillamment réussi. Ils sont d’avis d’accéder à sa requête d’autant plus que la tribu des Pêcheurs l’a nommé secrétaire quelque temps auparavant.
Not Phil. Jacob Marbach Wird ad Examen pro obtinendo Beneficio Inventandi admittirt. 54. Erhalt solches. 111. schwört auff die ordnung. 121.

(p. 54) Sambstag d. 29.ten Januarÿ 1724. Lt. Fuchß, Nomine Philipp Jacob Marbach Notarÿ und burgers allhier producirt unterthäniges Memoriale und Bitten pro gratiosé Concedendo Beneficio Inventandi, handelt innhalts, ist Erkandt, Wird Implorant ad Examen admittirt und deßen Vornehmung an die Obere Cantzleÿ: Herren Verwießen, auff deren abgelegte Relation über das Petitum definitiué soll gesprochen Werden Was recht ist.
Deputati H. XV. Merckel und H. Rathh. Leitersperger.

(p. 111) Sambstag d. 1.ten Aprilis – Lt. Fuchß, Nomine Philipp Jacob Marbach Notarÿ Publici und burgers allhier auff bescheid Vom 29.ten Januarÿ iüngst und deme Zufolg d. 9.ten Martÿ Vorgenommenes Examen, bitt der Hochansehnlichen Obern Cantzleÿ: Herren Relation, und ihme darauff mit dem Beneficio Inventandi gnädig Zu Willfahren.
H. Stättmeister Von Bock als Vorsitzender Ober Cantzleÿ: Herr und übrige Hh. assessores dieses Collegÿ referirten, Welcher gestalten der Implorant in seinem Examine sehr Wohl bestanden, und auff die ihme über die das Inuentiren betreffende Materien Vorgehaltene Fragstück also pertinenter et congrue geandtwortet, daß nach deßen Endigung Sie unanimiter dafür gehalten habe, Er könne Mghh. Zu Obrigkeitlichem Willfahr seines Petiti bestens recommendirt Werden, umb so da mehr daß er beÿ Einer Ehrsamen Zunfft der Fischer schon Vor einiger Zeit die Zunft: Schreibereÿ erhalten hat, ist Erkandt Wird der Implorant in seinem begehren gratificirt, mithin ihme das gebettene Beneficio Inventandi Willfahrt.
Deputati H. XV. Leiterperger und H. Rth. Gonion

(p. 121) Montag d. 3. Aprilis – Endlichen hat H. Not. Philipp Jacob Marbach über die Inventir schreiber ordnung den gewohnlichen eÿd abgelegt.

1724 Conseillers et XXI (1 R 207)
Jean Christophe Fingado demande le 3 avril 1724 de passer l’examen du notariat aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui le renvoient aux préposés généraux de la Chancellerie. Le préteur de Bock rend compte de l’examen le 3 avril. Un poste de notaire est vacant par la résignation de Jean Chrétien Winterlin. L’alternative qui demand d’élire un catholique est favorable au candidat. Le préteur royal approuve la nomination. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Christophe Fingado notaire, il prêt serment le lendemain.
Johann Cristoph Fingado Wird ad Examen et Concursum admittirt pro Notariatu. 76. Erhalt die Stelle eines Notarÿ. 115. schwört auff die ordnung. 125.

(p. 76) Montag d. 28.ten Februarÿ 1724. Lt. Gug. Noê Johann Cristoph Fingado des hiesigen burgers und Cantzelisten beÿ Löbl. Ritter Directorio im untern Elsaß producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, sambt beÿlag Nûm 1. pro gratiosa admissione ad Examen pro Notariatu, handelt innhalts. Ist Erkandt Wird Implorant ad Examen et Concursum admittirt.
Deputati H. XV. Merckel und H. Rathh. Hammerer.

(p. 115) Montag d. 3. Aprilis. Lt. Gug. Noê Johann Cristoph Fingado, puncto Admissionis ad Notariatum, Vom 28. Februarÿ iüngst bittet der Ober Cantzleÿ Herren Relation und darauff gnädig Zu Erkennen, Wie dictâ die unterthänig gebetten Worden.
H. Stättmeister Von Bock und übrige hochansehnliche Obere Cantzleÿ: Herren berichten hierauff, daß dieser Implorant un execution des d. 28. Februarÿ iüngst ergangenen Bescheids Vorgestrigen tags über die Contractus, Testamenta, Codicilla, Donationes mortis causâ, Legata, Fideicommissa und andere dergleichen einem Notario Zu Wißen nöthige sachen examinirt Worden, und in seine darüber ertheilten Responsionibus Wohl bestanden seÿe, deßen Reception ad Notariatum Mghh. anheim stellend.
Ego der XIII. Secretarius referirte ferners auff die Von H. Advocaten Scheffmacher gethane Fragen, Ob nemblich eine Notariat: Stelle ledig seÿe, und Von Was Vor eine Religion der Eligendus seÿn müße Nach der alternative. Ad primam, daß eine dergleichen Stelle durch die von Johann Cristian Winterlin d. 17. Aprilis 1723. beÿ dieser Gerichts Stelle gethane Resignation Würcklichen vacire und ad secundam daß sie Alternative für dieses mahl ein Subiectum Von Catholischer Religion erfordere, Weilen Johann Philipp Lichtenbergern Welcher d. 2. 10.bris 1722 in Notarium Creirt worden sich der letzt erwöhlter befindet und der Augsburgischen Confession Zugethan ist.
Herr Prætor Regius sagte, Er seines orts halte dafür, daß, Wann alle referirte umbständ Zusammen genommen und Wohlüberlegt Würden, sein anstand Wäre dem Imploranten in seinem Petito Zu gratificiren, Weilen 1° durch das Vorgenommene Examen dem am 28. Februarÿ iüngst ergangenen bescheid ein Völliges genügen geschehen, 2° der Implorant in demselben, Wie die Obere Cantzleÿ Herren umbständlich referirt haben tüchtig befunden Worden das Ambt eines Notarÿ Zu Versehen, 3° durch die Von, Johann Cristian Winterlin gethane Resignation eie Notarÿ Stelle de facto vacant seÿe und Endtlichen der Implorant die jenige Religion nemblichen die Catholische profitire, Welche in dem Eligendi nach der Alternative für dieses mahl erfordert Wird, Wolte Selbigen also seine Stimm Zu einem Notario gegeben haben mit solchem beÿsatz, daß Er solte Zu Abschwörung des gewohnlichen Juramenti admittirt, und ihme das gehörige Diploma hierüber expedirt Werden.
Erkandt wird Herrn Prætori Regio durchaus gefolgt.
Deputati H. XV. Elwert und H. Gebhard.

(p. 125) Sambstags d. 8. Aprilis. Endlichen hat H. Johann Christoph Fingato über die Notariat ordnung das gewohnliche Jurament erlegt.

1724, Conseillers et XXI (1 R 205)
François Henri Dautel présente pour la troisième fois le 28 août 1724 sa requête d’être admis à l’examen du notariat. Jean Elie Goll présente la même requête le même jour. Le préteur Bock rend compte le 20 novembre de l’examen qu’ont passé Jean Elie Goll, né en 1691, François Henri Dautel, né en 1698, et Jean Jacques Schübler. Les deux premiers ont parfaitement répondu à toutes les questions. L’assesseur des Quinze Reichard ajoute en faveur de Jean Elie Goll que son grand-père et son père ont joui des honneurs du Magistrat. L’assesseur des Quinze Richshoffer en faveur de François Henri Dautel qu’il remplace depuis deux ans le secrétaire des Pelletiers et qu’il s’acquitte de ses fonctions à la satisfaction générale. Le préteur royal expose qu’un poste de notaire est vacant depuis la mort de Jean Régnard Lang, que l’alternative exige de nommer un candidat luthérien puisque le dernier élu, Jean Christophe Fingado était catholique et que les examinateurs témoignent que les deux candidats ont une compétence équivalente. Il donne son suffrage à l’aîné, Jean Elie Goll qui est nommé notaire et prête serment le 27 septembre.
H. Frantz Heinrich Dautel Wird ad Examen pro Notariatu admittirt. 248. kombt ferners ein. 343.
H. Johann Elias Goll Wird ad Examen pro Notariatu admittirt. 248. kombt ferners ein. 342. Wird Zu einem Notario erwöhlt. 343. schwört auff die Ordnung. 359.

(p. 248) Montag d. 28. Augusti 1724 – Lt. Fuchß Nomine H. Frantz Frantz Dautels des hiesigen burgers und Scribenten producirt unterthänigstes Memorialle und bitten, puncto Notariatus, handelt innhalts.
ist Erkant, Wird der Implorant ad Examen et Concursum admittirt
Deputati H. XV. Elwert und H. Rht. Brackenhoffer.

(p. 248) Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen H. Joannis Eliæ Gollen Cantzelisten beÿ Löbl. unter Elsassischen Ritterschafft Directorio, producirt unterthäniges Memoriale und bitten, sambt beÿlag sub Lit. A. umb gnädige admission ad examen pro Notariatu, handelt innhalts, ist Erkandt, Wird Implorant ad Examen et Concursum admittirt. Deputati H. XV. Leitersperger und H. Rathh. Gonion.

(p. 342) Lt. Mosseder Nôe H. Joannis Eliæ Gollen des Scribenten Vom 28. Augusti iüngst bitt der Hochverordneten Obere Cantzleÿ: Herren Relation, bezieht sich auff Productum de dicta die, und bitt unterthänig Imploranten nunmehro nach außgestandenem Examine in Numerum Notariorum gnädig Zu recipiren.

(p. 343) Montag d. 20. 9.bris – Lt. Fuchß Nôe H. Frantz Frantz Dautels des Scribenten erholt auch disseitiges Productum Vom 28. Augusti iüngst und bitt nochmahlen unterthänig puncto conferendi Notariatus, Wie darinnen gebetten worden.
H. Stättmeister Von Bock referirte Hierauff, Waßmaßen die Obere Cantzleÿ Herren, in execution Mghh. auff die Von erstgemelten dreÿ Imploranten d. 26. und 28.ten Augusti iüngst übergebene Memorialia ergangenen Erkandtnuß mit Selbigen die examina deren iedes beÿ Zweÿ stunden lang gewährt, d. 23.ten des letzt Verschienen monaths 7.bris Vorgenommenen und sie über alle einem Notario Zu wissen nöthig Puncten Weitläüffig befragt, da sich dann ais denen Responsionibus befunden, daß die tüchtigkeit belangend, Johann Elias Goll und Frantz Heinrich Dautel einer dem andern gleich geweßen, und sehr wohl bestanden, Johann Jacob Schübler aber nur mittelmäßig derentwegen Sie Collectis Suffragÿs den Schluß gefaßt, die Zweÿ erstere Mghh. bestens Zu recommendiren und Ihnen die Wahl darunter lediglich anheim Zustellen mit beÿgefühtem bericht, daß Johann Elias Goll in anno 1691 Frantz Heinrich Dautel aber in anno 1698 gebohren Wäre, laut ihrer Vorgelegten rauff Scheinen.
H. Ammeister Reiß bezohe sich lediglich auff die Von dem Herrn Stättmeister abgelegte Relation.
H. XV. Reichard ebenmäßig mit dem beÿsatz daß H. XIII. Braun, Welcher gemeiner Statt gute und ersprießliche dienst beÿ seinen lebszeiten geleistet, Johann Eliæ Gollen Großvatter und gedachten Gollen Vatter Ein und Zwantziger beÿ hiesigem Löbl. Statt Regiment geweßenen seÿe.
H. XV. Richßhoffer setzte beÿ, Frantz Heinrich Dautel hätte beÿ denen Kürschneren fast Zweÿ iahr lang als Zunfftschreiber vicarirt, und Wäre Währender solcher Zeit diesem officio Zu Männiglichen Vergnügen sehr Wohl Vorgestanden.
H. Rthh. Mühlberger folgte H. Stätt: und Ammeister bericht.
Herr Prætor Regius ließ sich Vernehmen, Es Wären beÿ dem heutigen geschäfft dreÿ Puncten zu examiniren, 1° Ob eine Stelle ledig seÿe, 2. Was für ein Subjectum die alternative erfordert und 3° Welcher unter dnen Candidaten der tüchtigste seÿe. ad primum, könte an der affirmatiua nicht gezweiffelt werden, Weilen Not. Johann Reinhard Lang erst Vor etlichen monathen gestorben, ad secundumn falle die alternative für dieses mahl auff ein Subiectum Von Augsburgischer Confession, in ansehung Johann Cristoph Fingado, so der Catholischen Religion beÿgethan, d. 3.ten Aprilis iüngst Zu einem Notario der letzte erwöhlt Worden und ad Tertium die Capacität betrefend hätte sich aus der Von denen Obern Cantzleÿ: Herren umbständlich abgelegten Relation ergeben, daß Zweÿ nemblichen Johannes Elias Goll und Frantz Heinrich Dautel in denen mit ihnen Vorgenommenen Examinibus einander gleich geweßen, Könten also Meine Herren einen oder den andern unter diesen beeden eligiren. Er an seinem ort aber halte dafür, daß für dieses mahl der Erstere in ansehung der Vor: und Eltern dem hiesigen Gemeiner Statt: Weßen geleisteten treuen diensten, dem andern Vorzuziehen seÿe, und Wolte ihm solchem nach eine stimme gegeben habe.
Collectis Suffagÿs Wurde Johannes Elias Goll Zu einem Notario unanimiter erwöhlt.

(p. 359) Montag d. 27.ten 9.bris. Ferners hat H. Johann Elias Goll der d. 20.ten huius erwöhlte Notarius den gewohnichen eÿd auff die ordnung abgeschwohren.

1725, Conseillers et XXI (1 R 208)
Adam Claus demande le 24 novembre 1725 un poste de notaire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à la commission d’examen. Le préteur de Bock fait son compte rendu le 10 décembre suivant. Le candidat a sollicité le poste après la mort du notaire Daniel Rohr. L’alternative lui est favorable puisqu’il est catholique et que le dernier notaire nommé, Jean Elie Goll, est luthérien. La commission a constaté ses qualités, notamment en droit. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment notaire Adam Claus qui prête serment le 15 décembre.
Adam Clauß Wird ad Examen et Concursum pro Notariatu admittirt. 347. Erhalt das Notariat: Ambt. 421. schwört auff die ordnung. 435.

(p. 347) Montag d. 24.ten 7.bris 1725.
Lt. Fuchs Nomine Adam Claußen des hiesigen burgers und Haagschreibers, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten umb gnädige admission ad Examen pro obtinendo Notariatu, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird Implorant ad Examen et Concursum admittirt.
Deputati H. XV. Städel und H. Rathh. Schweitzer.

(p. 421) Montag d. 10.ten Decembris 1725.
Mt. Fuchß, Nôe H. Adam Claußen des Haagschreibers puncto Conferendi Notariatus Vom 24.ten 7.bris iüngst bitt unterth. der Hochansehnlichen Obere Cantzleÿ: Herren Relation, eâque factâ, ihn in numerum Notariorum gnädig Zu recipiren.
H. Stättmeister Von Bock referirte hierauff, Waßmaßen nach tödtlichen hintritt H. Daniel Rohren gewesten burgers und Notarÿ allhier der heutige Implorant sich d. 24.ten 7.bris iüngst beÿ Meinen Herren umb dessen Stelle per memoriale angemeldet, Worauff er ad Concursum et Examen admittirt und dieses letztere an die Obere Cantzleÿ: Herren Verwießen Worden. Selbige hätten es d. 26. Novembris iüngst mit ihme Vorgenommenen, und Wäre er dermaßen Wohl bestanden, daß Sie allerseits dafür gehalten Er könte Meinen Herren Zur Reception bestens recommendirt Werden, umb so da mehr daß aus seinen Reponsionibus erhellete, daß er auch in Jure etwas gethan habe, da beneben der Catholischen Religion zugethan ist, Wie solches die alternative für dises mahl erfordert, indeme H. Johann Elias Goll, Welcher der letzt erwöhlte Notarius sich befinde, der Augspurgischen Glaubens bekandtnuß beÿpflichtet, den Concurß betreffend, hätte sich seithero Niemand mehr angemeldet.
Die übrige Obere Cantzleÿ: Herren bezohen ich auff des H. Stättmeisters Wohl abgelegte Relation.
Erkandt, Wird Implorant Zu einem Notario auff: und angenommen, und Zu abschwörung des gewohnlichen eÿdts gelaßen.
Dep. G. Greuhm, H. Werner.

(p. 435) Sambstag d. 15.ten 10.bris 1725. – H. Adam Clauß der Haagschreiber alß neu Creirte Notarius legte den gewohnlichen eÿd auff der Notariorum ordnung ab.

1726, Conseillers et XXI (1 R 209)
Le consul de Bock rapporte le 2 décembre 1726 la conversation qu’il a eue avec le préteur royal après avoir constaté que dans les tribus l’élection des secrétaires et des huissiers ne suivait pas toujours l’alternative. Les préposés en chef de la Chancellerie qui se sont déclarés incompétents dans cette affaire l’ont renvoyé aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Le préteur royal déclare que, comme certaines tribus confient leur poste de secrétaire à des commis qui s’ont pas la qualification nécessaire, le meilleur remède est d’appliquer l’alternative in abstracto, c’est-à-dire individuellement. Le même remède peut d’appliquer aux huissiers. S’il n’y a pas de notaire catholique qui puisse remplir les fonctions de secrétaire, la tribu devra élire un luthérien qui occupera le poste jusqu’à ce qu’un catholique se propose. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent en tout point la proposition du préteur royal.
Handlung die Alternatiue beÿ denen Zunfftschreiber: und Büttel: Wahlen betreffend. 423.

(p. 423) Montag d. 2.ten 10.bris. Handlung die Alternative beÿ denen Zunfftschreÿber: und büttel Wahlen betreffend.
Herr Stättmeister Von Bock ließ sich ferners Vornehmen, Herr Prætor Regius hätte auch mit ihme geredt, Wegen bestellung der Zunfft: schreiber und Büttel auff denen Zünfften und deß beÿ diesen Wahlen die Alternative nicht al[z]eit gebührend obseruirt Würde, derowegen die Sach beßer einzurichten Wäre, Allein so Wohl Er H. Stättmeister als übrige Hh. Assessores des Collegÿ der Obern Cantzleÿ: Herren hätten dafür gehalten, daß dieses geschäfft nicht ihres Fori sondern vor Mghh. Räth und XXI. umb selbigem die abhelffliche maaß Zu bringen Zu bringen seÿe, Welches Er in deßen nahmen hiemit proponirt haben Wolte.
Herr Prætor Regius sagte hierauff, es hätten sich respectu alternativæ beÿ erwöhlungen der Zunfftschreiber und Büttel auff denen Zünfften Viele unordnungen hervorgethan, indeme einige etliche iahr hindurch keine Zunfftschreiber gehabt, und sich nur iunger Scribenten, denen der nöthige Caracter und Qualität protocolla zu führen gemangelt bedient, die büttel Wären auch nicht allzeit Wie sich gebührt, angenommen Worden, derowegen halte Er seines orts dafür, daß umb allen bißherige Verwirrungen für das Künfftige Kräfftig Vorzubiegen und die sachen Wiederumb in einen ordentlichen gang Zu bringen, nichts beßer seÿe, alß das ein iede Zunfft in abstracto genommen, und die alternative beÿ vorfallenden Zunfftschreiber: und Büttel Wahlen auff solchem fueß genau beobachtet Werde, weilen aber iedoch an Catholischen Notarien einiger mangel erscheinen Will, Könte denen Jenigen Zünfften, Welche eines Zunfftschreibers Von gedachten glaubens bekantnuß benöthiget, und Zu der Zeit, aus mangel der Subiectorum einen solchen anzunehmen nicht im stand seÿnd, einen Vicarium Von Augspurgischer Confesiion anzunehmen und so lang zu behalten Erlaubt Werden, biß eine tüchtige Catholische Person sich umb sothane Schreibereÿ anmelden thäte.
Erkandt, Wird Herrn Prætori Regio durchauß gefolgt.

1727, Conseillers et XXI (1 R 210)
François Henri Dautel sollicite auprès des Conseillers et les Vingt-et-Un un poste de notaire. Le 17 novembre, le préteur lit le rapport des préposés généraux de la Chancellerie, l’avocat Scheffmacher émet un avis favorable, de même que le préteur royal. Après délibération, l’assemblée nomme François Henri Dautel notaire de la ville. Il prête serment le 24 novembre.
Frantz Heinrich Dautel kombt ein pro Notariatu. 315. Wird Zu einem Notario angenommen. 373. schwört auff die Ordnung. 380.

(p. 315) Sambstag d. 13. 7.bris. Lt Mosseder Nomine Frantz Heinrich Dautels des hiesigen burgers und Scribenten producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, pro gratiosé conferendo Notariatu, handelt innhalts ist bekanndt, Widt Implorant ad Concursum und das Von denen Oberen Cantzleÿ: Herren vornehmende Examen verwießen.
Daputati H Rht. Gerber und H Städel

(p.373) Mittwoch d. 17.ten 9.bris. Lt Mosseder Nomine Frantz Heinrich Dautels des hiesigen burgers und Scribenten producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, puncto gnädiger Deferirung Des Notariats, handelt innhalts.
H. Stättmeister Von Bock sagte hierauff, Es Wäre dieser Implorant d. 13. 7.bris iüngst beÿ dieser gerichts Stelle pro Notariatu supplicando eingekommen, und hätte Meinen Herren damahlen beliebt selbigen ad Concursum et Examen zu Verweißen, Weilen die Verordnete Obere Cantzleÿ: Herren sich aber errinnert, daß er bereits in anno 1724. examinirt Worden und sehr Wohl bestanden, auch damahlen Johann Elias Goll, Welcher in pari gradu, Was die Wissenschafft anlangt mit ihme gewest, nur allein in ansehung der Von seinen Vor: und Eltern alß gewesten Regiments Personen Gemeiner Statt geleisteten treuen diensten den Vorzug erhalten, hätten Selbige ihres orts dafür gehalten daß beÿ diesem Candidaten, der ohne dem seithero sich in Notariat: geschäfften exercirt und noch eine mehrere experiens darinnen erlangt, keines ferneren Examinis nöthig, Sondern Vielmehr deßen Perßon Zu gnädiger Willfahr seines Petiti bestens Zu recomendiren Wäre, indeme Er die Zu diesem durch Absterben H Notarÿ Rauchen vacirenden officio erforderliche Capacität hat, quoad Concursum sich niemand ferners angemeldet, und die alternative ihme günstig ist, maßen er der Augsburgischen Confession Zugethan, H. Adam Clauß hingegen alß der letzt erwöhlte Notarium der Catholischen Religion beÿpflichtet.
Die übrige Obere Cantzleÿ: Herren berufen sich durchaus auff des H Stättmeisters gethanen Vortrag.
Nachdeme hierauff das Decret Von der Verschwiegenheit abgeleßen und die gewohnliche umbfrag, Ob Jemand gebetten ? Von dem Regirenden H. Stättmeiter gehalten Worden, Votirte H Aduocat Scheffmacher, Er seines orts halte dafür, daß dem Imploranten, in betrachtung selbigen Wie ex relatione erhellet, die erforderliche tüchtigkeit hat, die alternatiue ihme günstig ist, und sich bißhero niemad umb dieses vacirende officium angemeldet, in seinem petito Wohl könne Willfahrt Werden.
Herr Prætor Regius War gleicher meinung, indeme alle umbständ diesem Imploranten fauorabes angescheinen und habe ihm demnach seine Stimm, Welcher unanimiter gefolgt, mithin Frantz Heinrich Dautel Zu einem Notario Hießiger Statt Vermittelst gehaltener umbfrag erwöhlet Worden.

(p. 380. Montag d. 24.t Novembris
So dann hat Frantz Heinrich Dautel der d. 17. h. angenommene Notarius den eÿd auff die ordnung abgeschworen.

1727, Conseillers et XXI (1 R 210)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient à la commission d’examen André Schmitt qui sollicite le 17 septembre 1727 un poste de notaire. Les préposés en chef de la Chancellerie rendent compte le 20 décembre suivant de l’examen qu’a passé André Schmitt, catholique né à Obernai le 10 juin 1696. L’avocat Scheffmacher fait remarquer que l’alternative lui est favorable puisque le dernier notaire nommé, Dautel, est luthérien. L’assemblée nomme notaire André Schmitt qui prête serment le 22 décembre.
Andreß Schmid kombt ein pro Notariatu. 371. Wird in Notarium Creirt. 422. schwört auff die ordnung. 426.

(p. 371) Montag d. 17.ten 9.bris – Lt. Fuchs Nomine Andreß Schmidt Juris Practici und burgers allhier, producirt unterthäniges Memoriale und bitte, pro gratiosa Receptione Notariatus, handelt inhalts, ist Erkandt, Wird Implorant ad Concursum et Examen Verwieße.
Deputati H. Rth Randenrath und H. Rth. Städel.

(p. 422) Sambstag d. 20.ten 10.bris – Lt. Fuchs Nomine Andreß Schmidts Juris Practici, puncto Examinis pro Notariatu, bitt der Obern Cantzleÿ Hh. Relation eâque factâ ihne nunmehro in Numerum Notariorum gnädig anzunehmen.
H. Stättmeister Von Bock referirte hierauff, daß dieser Implorant, Welcher nach inhalt seines Vorgelegten Tauff Scheins d. 10.ten Junÿ 1696. Zu Ober Ehenheim getaufft worden, und der Catholischen Religion Zugethan ist, in execution Meiner Hh. Erkandtnuß vom 17. 9.bris iüngst Verwichenen monath über die einem Notario Zu Wißen nöthige Materien in pleno Concessu der Obern Cantzleÿ: Herren examinirt Worden, und in diesem examine dergestalten Wohl bestanden, daß Selbige samtlich dafür gehalten, Er könte Ghh. Räth und XXI. Zu Erhaltung der Stelle eines Notarÿ Wohl recommendirt werden, umb so da mehr, daß aus seine Responsionibus erhellet, Er habe auch etwas in Jure gethan. die übrige Herren bezogen sich durchaus auff des H. Stättmeisters Vortrag.
H. Advocat Scheffmacher sagte, Es habe Wie aus erst abgelegter Relation sich ergeben, der Implorant die nöthige Capacität und Weilen ihme die alternative auch günstig ist, maßen er der Catholischen Religion Zugethan, und H. Dautel, so Lutherisch, der letzt erwehlte Notarius ist, Vermeine Er, deß Selbigem in seinem Petito Zu Willfahren seÿe.
Erkandt, Wird Implorant Zu einem Notario angenommen, und Zu ablegung des eÿdts angewießen.

(p. 426) Montag d. 22. Decembris. Gleich anfänglichen beÿ dieser Session hat H. Andreß Schmidt, Welcher Vorgestern in Notarium Creirt Worden den eÿd auff die ordnung abgeschworen.

1728 Conseillers et XXI (1 R 211)
Mathias Koch présente aux Conseillers et aux Vingt-et-Un un mémoire par lequel il sollicite d’être admis à l’examen du notariat. Il est renvoyé aux préposés généraux de la Chancellerie.
Mathias Koch kombt in puncto Notariatus. 334.

(p. 334) Lt Fuchß Nomine gegenwärtigen Mathiæ Kochen des ledigen Scribenten und burgers allhie, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlag Sub N. A pro gratiosé decernendâ admissione ad Examen et conferendo Notaratu, handelt innhalts.
Erkandt, Wird Implorant an die Obere Cantzleÿ: Herren ad Concursum Verwießen.
Deputati H. Rth. Schatz und H Rth. Falck.

1728 Conseillers et XXI (1 R 211)
Jean Christophe Fingado présente au Conseil et aux Vingt-et-Un un mémoire par lequel il sollicite l’agrément de dresser des inventaires après décès. Il est renvoyé aux préposés généraux de la Chancellerie.
Joh: Cristoph Fingado kombt ein pro Beneficio Inventandi. 365.

(p. 365) Lt Gug Nôe H. Notarÿ Johann Cristoph Fingado producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, pro admissione ad Examen Zu erhaltung Beneficÿ Inuentandi, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Implorant Zu forderst ad examinandum an die Obere Cantzleÿ: Herren Verwießen.
Deputati H. Rth. Eckert und H Rth. Pfeffinger

1729 Conseillers et XXI (1 R 212)
Jean Christophe Fingado demande à être habilité à dresser des inventaires. Le secrétaire des Treize rend compte de l’examen qu’a réussi le candidat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Christophe Fingado rédacteur d’inventaires le 24 janvier 1729, il prête serment le 29.
Not. Joh: Cristoph Fingado Wird das Benefiicium Inuentandi Conferirt. 24. Schwört auff die ordnung. 57.

(p. 24) Montag d. 24.ten Januarÿ 1729. Lt. Gug. Nomine Johann Cristoph Fingado Notarÿ publici und burgers allhier producirt unterthäniges Memoriale und demüthiges Bitten, umb gnädige ertheilung des Beneficÿ Inuentandi auff der Hochverordnete Relation, handelt innhalts. Ego der XIII. Secretarius referirte hierauff indeme beede Vorsitzende Herrn nemblichen H. Stättmeister Von Bock und H. Ammeister Reiß Zugetroffener Kranckheit halben abweßend Waren, Waßmaßen dieser Implorant, Welcher d. 15. nouembris iüngst pro Beneficio Inventandi Supplicando eingekommen und an Wohlgedachter Obere Cantzleÿ: Herren as examinandum dicta die Verwießen worden, in dem von denenselben mit ihme den 14.ten des darauff gefolgten monaths Decembris Vorgenommenen Examine dergestalten Wohl bestanden, daß Sie unanimiter beschlossen haben, ihne beÿ dieser Gerichts Stell Zu erhaltung seines Petiti bestens Zu recommendiren, Wie solches die anwsende, Herren aus erstbesagtem Collegio bezeügen können. Nachdeme nun H. XIII. Reichard und übrige Hh. Assessores es ebenmäßig bekräfftiget, Wurde Vermittelts gehaltener umbfrag dem Imploranten das Beneficium Inventandu Willfahrt und Selbiger Zu abschwörung des gewohnlichen eÿdts admittirt.
Juravit d. 29.ten Eiusdem.
Deputati H. Rht. Schreiber und H. Rht. Kornmann

1729, Conseillers et XXI (1 R 212)
Jean Elie Goll demande le 24 février 1729 à être admis au nombre des rédacteurs d’inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie. Le secrétaire rend compte de l’examen le 16 juillet ; Jean Elie Goll est né de parents luthériens à Strasbourg en mai 1690, il a été nommé notaire le 20 novembre 1724 et depuis peu secrétaire à la tribu des Pêcheurs. La commission d’examen recommande à l’unanimité le candidat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment rédacteur d’inventaires. Il prête serment le 24 juillet.
Johann Elias Goll Wird ad Examen pro obtinendo Beneficio Inuentandi admittirt. 74. Erhalt solches. 263. schwört auff die Ordnung. 270.

(p. 74) Montag d. 14.ten Februarÿ 1729 – Lt Fuchß, Nomine Johann Eliæ Gollen Notarÿ Publici und burgers allhier, producirt unterthäniges Memoriale und bitten pro gratiosa admissione ad Examen pro Beneficio Inventandi, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Implorant ad Examen Zugelaßen, und Solches deren Obern Cantzleÿ: Herren Committirt.
Deputati H. Rth. Hügel und H. Rht. Schatz.

(p. 263) Sambstag d. 16. Julÿ 1729 – Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen H. Joannis Eliæ Gollen Notarÿ Publici und burgers allhier, producirt unterthäniges Memoriale und bitten pro Beneficio Inventandi, handelt innhalts.
Ego der XIII. Secretarius referirte, waß maßen dieser Implorant /:welcher laut seines Tauffscheins im monath Mayo 1691. in hiesiger Statt Von Lutherischen Eltern gebohren, d. 20. Novembris. 1724. Zu einem Notario Publico erwöhlt, und Vor einiger Zeit beÿ E. E. Zunfft der Fischer Zu einem Zunfftschreiber angenommen Worden:/ in der Vorgestrigen tags gehaltenen Zusammenkunfft der Obere Cantzleÿ: Herren, Der d. 14.ten Februarÿ iüngst ergangenen Erkandtnuß Zufolg das Examen außgestanden, und in selbigen auff die ihme gethane Fragen über die Inventir: Schreiber Ordnung und übrige einem Notario ex Jure et Praxi Zu wißen nöthige Puncten so Wohl geantwortet, daß Selbige unanimiter davor gehalten, Er Wäre tüchtig das officium eines Inventir schreibers mit nutzen des Publici Zu Versehen, und Zu deßen erlangung Meine Gnädige Herrn bestens Zu recommendiren.
Der Regierende H. Ammeister alß Vorsitzender Herr in abweßenheit des schon eine geraume Zeit mit Kranckheit behafften H. Stättmeiters Von Boch, deme die übrige Hh. assessores besagten Collegÿ gefolgt, bestättigte den gethanen Vortrag und recommendirte des Imploranten Person de meliori.
Erkandt, Wird Implorant Zu einem Inventir schreiber angenommen und Zu abschwörung des gewohnlichen Eÿds auff die Inventir schreiber Ordnung admittirt.
Deputati H. XV. Denner und H. Rth. Greuhm.

(p. 270) Sambstag d. 23.ten Julÿ. – Hat H Johann Elias Goll, welchem d. 16. huius das Beneficium Inventandi conferirt worden, den gewohnlichen Eÿd auff die Inventir schreiber Ordnung abgelegt.

1729, Conseillers et XXI (1 R 212)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient à la commission d’examen André Schmitt qui sollicite le 9 juillet 1729 l’habilitation à dresser des inventaires. Les préposés en chef de la Chancellerie rendent compte de l’examen le 16 juillet. Catholique, André Schmitt qui a été nommé notaire le 10 décembre 1727 vient d’être nommé secrétaire adjoint à la tribu des jardiniers au Faubourg de Pierre pour assister le notaire Mader, souvent malade. L’avocat Scheffmacher fait remarquer que le pétitionnaire n’est pas encore secrétaire de tribu alors que la fonction de rédacteur d’inventaires leur est réservée mais qu’il ne pourra dresser les inventaires des tributaires qu’en étant investi de cette fonction que les Conseillers et les Vingt-et-Un lui ont tacitement accordée en le renvoyant à la commission d’examen. L’assemblée nomme André Schmitt rédacteur d’inventaires, il prête serment le 18 juillet.
Andreas Schmidt halt an pro Beneficio Inuentandi. 259. Erhalt solches. 266. schwört auff die ordnung. 270.

(p. 259) Sambstags d. 9. Julÿ 1729. Lt Fuchs noîe Andreas Schmidt burgers und Notarÿ allhier producirt unterthäniges Memoriale und bitten pro obtinendo beneficio inventandi, handelt jnhallts. Ist Erkanft, Wird der Implorant, in ansehung derselbe bereits in numerum Notariorum auffgenommen worden, ad examen vor die Obere Cantzleÿ: Herren verwießen.

(p. 266) Sambstag d. 16.ten Julÿ 1729. Lt. Gug nôe gegenwärtigen H. Andreß Schmidts Not. Publici, puncto Beneficÿ inventandi, Vom 9.ten Huius bitt der Oberen Cantzleÿ Herren Relation, eâque factâ Zu Erkennen, Wie in producto de dicta die unterthänig gebetten Worden. Ego der XIII Secretarius berichtete hierauff, Waßmaßen der Implorant, Welcher Catholischer Religion Zugethan, und Von Ober Ehenheim gebürtig ist, auch bereits d. 20. 10.bris 1727. das officium eines Notarÿ publici und erst Kürtzlich das vicariat der Zunfftschreibereÿ beÿ denen Gartnern in der Steinstraß, in ansehung H. Maders öffterer Kranckheiten und annahenden alters erhalten hat, Von denen Wohlverordneten Obern Cantzleÿ Herren d. 14.en huius examinirt worden, und gleich den Vorigen nemblich H. Johann Eliæ Gollen in dem Examine Wohl bestanden seÿe, Also daß Sie allerseits dafür gehalten haben, Er könne füglich Meinen gnädigen Herren Zu erlangung Des Beneficÿ Inventandi recommendirt Werden, und Zwar umb so da mehr daß Selibiger auch die Jura gehört und in diesem studio, Wie auch dessen Responsionibus sattsam erhellete, Zimblich progressus gemacht hat.
Der Regirende H. Ammeister und übrige Herrn bezogen sich ebenfalls auff die abgelegte relation.
H. Advocat Scheffmacher sagte, Es scheine nur ein umbstand diesem Imploranten im Weg Zustehen, nemblich daß er Würcklichen noch kein Zunfftschreiber seÿe, und nach bißheriger Observantz das Beneficium Inventandi nur allein dergleichen officianten ertheilt Wird, Wann aber Meine Herren Consideriren Wollen, daß 1° dieser Implorant in denen beÿ der Zunfft und in Specie denen Zünfftigen Vorgefallenden Wichtigsten geschäfften nemblichen denen Inventations geschäfften ohne erhaltenes Beneficium Inventandi nicht Würde vicarien können, und 2° durch dessen admission ad Examen in hoc puncto schon præliminariter dispensirt Worden, Wolte also der meinung seÿn, daß Dem Imploranten, Wohlerwogen derselbe referirter maßen das Examen rühmlich außgestanden hat, in seinem petito könte Willfahrt Werden.
Ist Erkannt, Wird dem Implorante, Das Beneficium Inventandi Conferirt, und Selbiger den gewohnlichen eÿd auff die Inventir schreiber Ordnung abzuschwören angewießen.
Deputati, Hh. XV. Städel und H. Rhh. Eckert.

(p. 270) Montag den 18. Julÿ. Schließlichen hat beÿ dieser audientz H. Andreß Schmidt der Vorgestrige tags angenommene Inventir schreiber den eÿd auff die ordnung abgeschworen.

1731, Conseillers et XXI (1 R 214)
Mathias Koch demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un à être reçu notaire le 14 juillet 1731. Le secrétaire des Treize rappelle qu’après la mort de Jean Adam Œsinger en 1728 trois candidats se sont présentés, Mathias Koch, Jean Christophe Mader et Jean Georges Reisseissen. Le premier a brillamment réussi l’examen, Jean Christophe Mader qui est entré au service de la princesse de Nassau-Usingen ne s’est jamais présenté, Jean Georges Reisseissen renonce à passer à nouveau l’examen qu’il a médiocrement réussi en 1722. Les préposés en chef de la Chancellerie constatent que Mathias Koch qui est né le 3 avril 1694 a l’âge requis. L’avocat Scheffmacher et le préteur royal approuvent ces conclusions, les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Mathias Koch notaire, il prête serment deux jours plus tard.
Mathiß Koch Wird Zu einem Notario angenommen. 149. legt den gewohnlichen eÿd ab. 158.

(p. 149) Sambstag d. 14.ten Julÿ. Lt. Mosseder Noê gegenwärtigen Mathiæ Kochen des ledigen burgers und Scribenten allhier, producirt unterthäniges Memoriale und bitten pro gratiose decernenda Relations et postea conferendo numere Notariatus, handelt innhalts.
Ego der XIII. Secretarius berichtete hierauff, Waßmaßen nach deme in Anno 1728. sich ereignetem todesfall H. Notarÿ Johann Adam Ößingers sich umb die vacirende Notariat: Stelle dreÿ Candidaten beÿ dieser hohen gerichts Stelle angemeldet haben nemblichen Mathiß Koch, Johann Christoph Mader und Joh: Georg Reißeißen, alle Von hier gebürtig, und der Augspurgischen Confession Zugethan, Wohlerwogen die alternative dißmahlen ein Subiectum von dieser glaubens bekandtnuß erfordert, indeme H. Andreß Schmidt, So der Catholischen Religion beÿpflichtet, in der Zahl der Notariorum sich der metzt erwöhlte befindet, Worauff obgedachte Imploranten vor die Hochansehnliche Obere Cantzleÿ Herren ad Examen et Consursum verwießen worden, iedoch mit diesem anhang daß, So Viel den letzten betrifft, ihme solte freÿ gestellt seÿn sich de nouo examiniren oder es beÿ dem bereits in anno 1722. außgestandenen Examine bewenden Zu laßen, dieser Erkandtnuß Zufolg wäre von denen Sambtlichen Oberen Cantzleÿ Herren mit Mathiß Kochen d. 14.ten 10.bris eingangs gemelten 1728.ten iahrs das Examen Vorgenommen Worden, in Welchem er so Wohl und rühmlich bestanden, daß erst besagte Obere Cantzleÿ Herren unanimiter dafür gehalten, Selbiger solte ghh. Räth und xxi. Zu hochgeneigte Willfaht seines Petiti nachdrucklich recommendirt werden, betreffend Johann Christoph Mader und Johann Georg Reißeißen hätte sich der Erstere niemahlen ad Examen sistiret, sondern seithero beÿ Ihro durchlaucht der Verwittbten Fürstin Von Nassau Ußingen außwertige dienst angenommen und der andere seine erklärung dahin gethan, daß er es beÿ dem vor neun iahre außgestandenen Examine wolle bewenden lassen, In Welchem er aber /:wie H. XIII. Gangolff, So selbigem beneben Weÿl. H. Rht Schmidt damahls beÿgewohnt, attestiren kan:/ mediocriter bestanden und vorgemeltem Mathiß Kochen an Capacität und Tüchtigkeit nicht Zu vergleichen ist.
Die Obere Cantzleÿ Herren wie auch H. XIII.er Gangolff bezogen sich durchaus auff die abgelegte Relation, beÿfügend, daß Mathiß Koch Von hiesigen burgerlichen Eltern d. 3. April 1694. gebohren seÿe Und also d. zu diesem officio requirirte Alter besitze.
H. Advocat Scheffmacher meldete, Es habe Mathiß Koch referitter maßen die Zu dem Notariat Ambt erforderliche Wißenschafft beneben den nöthigen Alter und der alternative Vor sich, Wäre auch in Concursu der beste befunden, Vermeine also daß Selbiger denen andern Zu præferiren seÿe.
Hierauff ist auff Anpruch H. Prætoris Regi Zu einem Notario Mathiß Koch angenommen und zu abschwörung des eÿds gelassen Worden.

(p. 158) Montag d. 16.ten Julÿ. 1731. Beÿ dieser Session hat Mathiß Koch der Vorgestrigen tags angenommene Notarius den gewohnlichen eÿd abgeschworen.

1732, Conseillers et XXI (1 R 215)
François Henri Dautel, nommé secrétaire chez les Pelletiers, et Mathias Koch demandent le 26 janvier 1732 à passer l’examen qui les habilite à dresser des inventaires. Le secrétaire rend compte le 9 février suivant de l’examen qu’ont brillamment passé les deux candidats deux jours plus tôt. Ils sont nommés rédacteurs d’inventaires et prêtent serment le 11 février.
Mathiß Koch kombt ein pro officio eines Inventierschreibers. 54. Erhalt solches. 64. schwört auff die ordnung. 71.
Frantz Heinrich Dautel kombt pro Beneficium Inventandi. 54. Erhalt solches. 65. Schwört auff die Ordnung. 71.

(p. 54) Sambstags d. 26.ten Januarÿ. Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen H. Frantz Heinrich Dautels Notarius publicus jurati, und beÿ E.E. Zunfft der Kürschner ietzmahligen Zunfftschreibers, producirt unterthäniges Memoriale und bitten, pro Beneficio Inventandi gratiosé Conferendo handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Implorant an die Obere Cantzleÿ: Herren ad examinandum Verwießen.
Deputati H. Rth. Hammerer und H. Rth. Schmidt.
Lt. Fuchß Nôe gegenwärtigen H. Mathiß Kochen Notarÿ publici jurati, producirt ebenfalls unterthäniges Memoriale und bitten pro gratiosé decernenda admissione ad Examen pro Beneficio Inventandi, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Implorant auch an die Obere Cantzleÿ: Herren ad Examen Verwießen.
Deputati H. Rth. Dietrich und H. Rth. Klock.

(p. 65) Sambstag d. 9.ten Februarÿ. Lt. Fuchß Nôe H. Notarÿ Mathiæ Kochen puncto Examinis pro Beneficio Inventandi, Vom 26.ten Januarÿ jüngst bitt der Hochansehnlichen Ober Cantzleÿ: Herren Relatione eâque factâ dem Imploranten gedachtes Beneficium gnädig gedeÿen Zu lassen.
Lt. Mosseder Noê H. Frantz Heinrich Dautels recessirt und bitt ut modo.
Ego der XIII. Secretarius referirte hierauff, daß diese beede Imploranten, nach deme Euer Gnaden auff die Ihrerseits den 26. Januarÿ iüngst beÿ dieser gerichts Stelle pro Beneficio Inventandi rité obtinendo übergebene unterthänige Memorialia selbige Vor die Obere Cantzleÿ: Herren ad examinandum Zu Verweißen beliebt hat, den 7. huius Von Zweÿ uhren machmittag biß gegen fünff uhren über die Inventir Schreiber Ordnung, die Verfaßung der Inventarien, Eheberedungen und Testamenten, Wie auch übrige einem Inventir schreiber Zu wißen nöthige Sachen separatim examinirt Worden, und dermaßen Wohl bestanden, daß auff Anspruch des Voritzenden H. Stättmeisters Böckel Von Böcklinsau die Samttliche übrige Hh. assessores dafür gehalten, Sie wären beede, als tüchtige Subjecta das officium eines Inventir schreibers zu nutzen des Publici Wohl Zu Verrichten Meinen gnädigen Herren dahin bestens Zu recommendiren, daß Ihren in ihrem begehren gratificirt Werden möge.
Die Sambtliche Obere Cantzleÿ: Herren bezogen sich durchaus auf den innhalt der angelegten Relation.
H. aduocat Hold War der meinung, daß denen Imploranten aus der in dem Vortrag enthaltenen ursach in ihrem petito Zu willfahren seÿe.
H. Prætor Regius sagte, aus der abgelegten Relation erhelle, daß diese Zweÿ Imploranten ihr Examen rühmlich außgestanden haben und Zu Verrichtung des Inventir schreiber: Ambts Von denen Obere Cantzleÿ: Herren tüchtig befunden worden, Wolte ihnen derowegen seine stimm dazu gegeben haben.
Erkandt, Werden Mathias Koch und Frantz Heinrich Dautel Zu hiesiger Statt ordentlichen Inventir Schreibern Obrigkeitlcih angenommen
Deputati H. Rth. Hammerer und H. Rth. Schmidt.

(p. 71) Montag d. 11. februarÿ
So dann haben H. Mathias Koch und H. Frantz Heinrich Dautel die d. 9.ten huius angenommene Inventir schreiber den eÿd auff die Inventir schreiber: Ordnung abgeschworen.

1732, Conseillers et XXI (1 R 215)
L’avocat Mosseder remet aux Conseillers et aux Vingt-et-Un la supplique par laquelle Jean Raoul Dinckel demande à devenir notaire. L’assemblée renvoie le pétitionnaire aux préposés généraux de la Chancellerie.
Joh: Rudolph Dinckel kombt pro officio Notarÿ. 56.

(p. 56) Sambstag d. 26. Januarÿ 1732
Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen H. Johann Rudolph Dinckels auch ledigen Scribenten und hiesigen burgers producir gleichermaßen unterthäniges Memoriale mit beÿlag Lit. A. umb gnädige Conferirung des Notariat: Ambts, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird Implorant auch ad Concursum et Examen Vor die Obere Cantzeÿ: Herren gewießen.
Deputati H. Rth. Brackenhoffer und H. Rth. Zäpffel.

1732, Conseillers et XXI (1 R 215)
Jean Frédéric Lichtenberger sollicite le 26 janvier 1732, Georges Paul Rœssel et François Antoine Rumpler le 27 septembre un poste de notaire auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un qui les renvoient à la commission d’examen.
Le 11 octobre 1732, les luthériens Jean Frédéric Lichtenberger et Jean Raoul Dinckel d’une part, les catholiques Georges Paul Rœssel et François Antoine Rumpler d’autre part présentent à nouveau leur requête après avoir passé leur examen. Le secrétaire des Treize expose que deux postes de notaires sont vacants. Les quatre candidats ont prouvé qu’ils sont majeurs, Jean Frédéric Lichtenberger a 29 ans, Jean Raoul Dinckel 26, François Antoine Rumpler 36 et Georges Paul Rœssel 50. Les deux premiers, luthériens, ont brillamment réussi les épreuves, les deux derniers, catholiques, moyennement quoiqu’ils se soient montrés aptes à remplir leurs fonctions, Rumpler ayant des connaissances plus précises en droit. Comme le dernier notaire nommé, Mathias Koch, est luthérien, l’assemblée devra commencr par nommer un catholique. Le préteur royal est d’avis de nommer François Antoine Rumpler, eu égard à ses meilleures connaissances en droit. Les Conseillers et les Vingt-et-Un se rangent à son avis. On passe ensuite à la nomination du deuxième notaire qui sera luthérien d’après l’alternative. Le préteur royal est d’avis de nommer Jean Frédéric Lichtenberger qui a une plus longue expérience et qui est plus âgé. Les Conseillers et les Vingt-et-Un suivent son avis. Les deux nouveaux notaires prêtent serment le 23 octobre.

Joh: Friderich Lichtenberger kombt ein pro officio Notarÿ. 55. erhalt solches. 327. schwört auff die Ordnung. 341.
Zu Notarien Werden angenommen Johann Friderich Lichtenberger. 327. Frantz Antoni Rumpler. 328. schwören auff die ordnung. 341.

(p. 55) Sambstag d. 26.ten Januarÿ 1732. Lt. Mosseder Nôe gegenwärtigen Johann Friderich Lichtenbergers des ledigen burgers und Scribenten, producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlag Sub Lit. A. umb gnädige Conferirung des Notariats: Ambts, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird Implorant ad Concursum et Examen an die Obere Cantzleÿ: Herren verwiesen
Deputati H. Rht. Greiner und H. Rht. Cristmann

(p. 305) Sambstag d. 27. 7.bris. – L. Fuchs Nomine gegenwärtigen Geörg Paul Rößels des hiesigen burgers und Adlichen Schaffners, producirt unterthäniges Memoriale und bitten, pro gratiosa admissione ad Examen Notariatus, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird Implorant ad Examen Vor die Obere Cantzleÿ: Herrn et ad Concursum Verwießen.
Depitati H. Rth. Dietrich und H. Rth. Graff.
Lt. Fuchs Nomine Frantz Anthoni Rumplers des hiesigen burgers, recessirt, producirt und bitt ut ante. Erkandt ut ante.
Deputati ut ante.

Joh: Friderich Lichtenberger Wird zu einem Notario angenommen – Frantz Antoni Rumpler Wird zu einem Notario angenommen
(p. 327) Sambstag d. 11.ten 8.bris. – Lt. Mosseder Nôe gegenwärtigen Johann Friderich Lichtenbergers und Johann Rudolph Dinckels der hiesigen burger und Scribenten, die bitten unterthänig umb der Obern Cantzleÿ: Relation, und ihnen darauff mit dem Notariatu gnädig Zu willfahren.
(p. 328) Müeg Proc. Vic. per Fuchß nomine Georg Paul Rößels und Frantz Antoni Rumplers auch burger und Scribenten allhier, Vom 27.ten Septembris iüngst bitt unterthänig der Hochverordneten Obere Cantzleÿ: Herren Relation, eâqué factâ, die Imploranten in numerum Notariorum gnädig Zu recipiren.
Ego der XIII. secretarius berichtete hierauff, Es hätte Meine Gnädige Herren beliebt durch die den 2.ten Decembris 1726. ergangene Erkandtnuß die Zahl der hießigen Von Einem Löbl. Magistrat abhangenden Notariorum auff dreÿßig fest Zu setzen, deren befänden sich dermahlen nur acht und Zwantzig nemblichen
H. Jacob Cristoph Pantrion
H. Johann Breu
H. Philipp Jacob Mader
H. Johann Paul Tromer
H. Wolffgang Curtz
H. Cristoph Michel Hoffmann
H. Joseph Gug
H. Johann Lobstein
H. Johann Marbach
H. Johann Jacob Ölinger
H. Abraham Kolb
H. Johann Daniel Lang
H. Johann Thomas Römer
H. Johann Jacob Baldner
H. Johannes Silberrrad
H. Johann Cristian Winterlin
H. Johannes Brackenhoffer
H. Franciscus Xaverius Heß
H. Johannes Schweighäußer
H. Philipp Rith
H. Philipp Jacob Marbach
H. Johann Philipp Lichtenberger
H. Johann Cristoph Fingado
H. Johannes Elias Goll
H. Adam Clauß
H. Frantz Heinrich Dautel
H. Andreß Schmidt
H. Mathias Koch
Also daß Würcklich oder daß also würcklich Zweÿ Stellen sich vacirend befänden, umb solche zu erhalten Wären Vier Candidaten welche seÿnd Johann Friderich Lichtenberger, Johann Rudolph Dinckel, Frantz Antoni Rumpler Georg Paul Rößel sambtliche burgere und Scribenten allhier beÿ diesem Hoch Löbl. Dicasterio Supplicando eingekommen, und an die Obere Cantzleÿ: Herren ad Examen et Concursum Verwießen Worden. Beÿ Vornehmung sothanen Examinis erhellete, daß alle Vier nach Außweisung der producirten Tauff:scheine die erforderte Maiorennität Völlig erlangt haben, in deme H. Lichtenberger neün und Zwantzig, H. Dinckel sechs und Zwantzig, H. Rumpler sechs und dreÿßig und H. Rösel fünfzig iahr Würcklichen alt ist, und die Zweÿ Erstere, Welche der Augspurgischen Confession Zugethan seÿnd, in dem Examine sehr wohl bestanden, die Zweÿ letztere aber, So von Catholischer glaubens bekandtnuß, mittelmäßig, Jedoch dergestalten, daß Sie das officium einer Notarÿ Zu Versehen tüchtig befunden Worden, anbeÿ geschienen hat, es seÿe H. Rumpler in Jure etwas mehrers fundirt als H. Rößel, obwohlen, Was sie Wissenschafft in Notariat: geschäfften betrifft, Sie einander in der Capacität gleich gewesen. Anlangend die Alternatiue, erfordere Selbige Vor den Ersten ein Catholisches Subiectum, Weilen H. Mathis Koch der letzt erwöhlte Notarius Lutherisch ist, und Vor den andern eine Person Von Augspurgischer glaubens bekandtnuß.
Die Obere Cantzleÿ: Herren beruffen sich durchaus auff den gethanen Vortrag.
H. Aduocat Hold sagte, Weilen Zweÿ Stellen ledig, und der letzt angenommene Notarius, Wie berichtet Worden, der Lutherischen Religion beÿgepflichtet, hätten Meine Herren Erstlichen einen Von denen Zweÿen Catholischen Candidaten nach ihrem belieben, in deme Sie referirter maßen in der tüchtigkeit einander gleich seÿnd, Zu erwöhlen.
Herr Prætor Regius meldete, nach dem durch den XIII. Secretarium ertheilten umbständlichen bericht so wohl Von dem, Was beÿ dem Examine Vorgegangen, alß respectu alternatiyæ Zu beobachten ist, Ersehen Meine Herren, daß die erste ledige Notariat: Stelle, damit der auff dreÿßig bestimmte Numerus hiesiger Notariorum Wiederum ergäntzt Werden möge, mit einem Catholischen Subiecto Zu ersetzen, Wolte demnach seine stimm Frantz Antoni Rumpler umb so da mehr gegeben haben, daß Selbiger in Jure, Welches in unterschiedlichen fällen einem Notario Zu Wissen nöthig, mehreres Wissenschafft hat, als der genandte Rößel.
Hierauff ist Frantz Antoni Rumpler Zu einem Notario unanimiter erwöhlt Worden.
H. Aduocat Hold votirte ferners, Solchem nach erfordet die alternatiue ein Subiectum Von Lutherischer Religion dessen Wah Er Mghh. lediglich anheim gestellt haben Wolte.
Herr Prætor Regius ließ sich Vernehmen, Es falle die alternatiue dißmahlen auff ein Subiectum Von Augspurgischer Confession, und obwohen nach der abgelegten Relation die genandte Lichtenberger und Dinckel in Examine gleichmäßig Wohl bestanden, Wolte er seines orts iedoch dem Ersteren, in ansehung Selbiger länger practicirt, auch etliche iahr älter ist, als der andere, Zum einem Notario benambßt haben.
Demnach ist vermittels gehaltener umfrag Johann Friderich Lichtenberger mit einhelligen stimmen Zu einem Notario gekößen Worden.

(p. 341) Montag d. 23.ten octobris
So dann haben H. Frantz Antoni Rumpler und H. Johann Friderich Lichtenberger die Vorgestrigen tags Creirte Zweÿ Notarÿ den gewohnlichen eÿd auff die ordnung geschwohren.

1733 Conseillers et XXI (1 R 216)
Jean Frédéric Lichtenberger demande le 7 décembre 1733 à être habilité à dresser des inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à la commission d’examen. Le secrétaire des Treize rend compte le 12 décembre de l’examen que le candidat a brillamment réussi. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment rédacteur d’inventaires, il prête serment le 19.
Johann Friderich Lichtenberger kombt ein pro Beneficio Inuentandi und Wird an die Obere Cantzleÿ: Herrn Verwießen. 413. erhalt solches. 421.
(p. 413) Montag d. 7.ten 10.bris.
Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen H. Johann Friderich Lichtenbergers, des hiesigen burgers und geschwornen Notarÿ, producirt dessen unterthänige Memoriale und bitten, umb gnädige admittirung ad Examen pro Beneficio Inventandi, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Implorant an die Obere Cantzleÿ: Herren umb sothane Examen mit ihme Vorzunemen, Verwießen, auff deren darüber abgelegte Relation fernerer bescheid ergehen soll. Deputati, H. Greiner und H. Rauch.

(p. 421) Sambstag d. 12. 10.bris.
Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen H. Johann Friderich Lichtenbergers Notarii publici und burgers allhier, Vom 7.ten huius bitt unterthänig umb der Obere Cantzleÿ: Herren Elisabeth, eâque factâ dem Imploranten mit gebettenem Beneficio Inventandi gnädig Zu willfahren.
Edo der XIII. Secretarius referirte hierauff, Waßmaßen die Obere Cantzleÿ: Herren nicht ermanglet hätten, in execution des beÿ dieser hohen gerichts Stelle am 7.ten Huius ergangenen Interlocuti, den Imploranten so wohl über die erneuerte Inventirschreiber ordnung den anno 1690. als übrige Zu rechts beständiger Verfertigung eines Inventarÿ denen Notarÿs Zu Wissen nöthige sachen, So da absonderlich begriffen, die Materiam de Testamentis, Codicillis, Fideicommissis, Legatis, Pactis Dotalibus, Viduis, Successionibus ab intestato, de Gradibus Cognationis et affinitatis, Jure Representationis, Collationibus & gestrigen tags frühe Von acht bis Zehen uhren Zu examiniren, Selbiger Wäre in seinen Responsionibus also Wohl bestanden, daß Sie alle einmüthig dafür gehalten, Es könte als ein dem Publico ersprießliche dienst Zu leisten tüchtiges Subiectum Zu erhaltung des Von ihme gebettenen Beneficÿ Inventandi Meinen Gnädigen Herren iure ac merito bestens recommendirt Werden.
Die Obere Cantzleÿ: Herren beruffen sich durchus auff die Von mir abgelegte Relation und bestättigten deren inhalt.
Erkandt, Wird dem Imploranten das Beneficium Inventandi Obrigkeitlichen ertheilt, und Selbiger Zu abschwörung des gewohnlichen eÿds auff die Inventir schreiber ordnung admittit.
Jurauit d. 19.ten Eiusdem.

1735, Conseillers et XXI (1 R 218)
Lorsque le secrétaire Jean Raoul Dinckel demande un poste de notaire le 5 novembre 1735, les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire aux préposés en chef de la Chancellerie. Le secrétaire rend compte des délibérations le 7 novembre. Jean Raoul Dinckel a réussi en 1732 son examen en même temps que Jean Frédéric Lichtenberger qui lui a été préféré pour son âge et non pour ses compétences. Bien que l’alternative ne lui soit pas favorable, les préposés proposent de le nommer puisqu’il n’y a pas de candidat catholique et que deux postes sont à pourvoir. Le préteur royal est cependant d’avis d’attendre qu’un candidat catholique se manifeste. Les Vingt-et-Un se rangent à son avis.
Le secrétaire rapporte le 2 décembre l’avis du préteur royal suite à la nomination du catholique Rœssel. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment notaire Jean Raoul Dinckel qui prête serment en même temps que Georges Paul Rœssel le 5 décembre (voir plus bas).

Joh: Rudolph Dinckel kombt ein puncto Notariatus. 555. Wird Zu Geduld gewießen. 559. H. J. Rudolph Dinckel Wird Zu einem Notario angenommen. 607. legt sein eÿd ab. 613.

(p. 555) Sambstag d. 5.ten 9.bris. – Lt Mosseder Nomine gegenwärtigen Johann Rudolph Dinckels des hiesigen burgers und Scribenten producirt unterthäniges und gehorsamsten Memoriale und bitten, umb gnädige Conferirung eines vacirenden Notariat: Ambts, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird das geschäfft an die Obere Cantzleÿ: Herren Verwießen, umb beÿ nächster Session eine umbständliche Relation abzugelen, Wie der Implorant in dem mit ihme Vormahls Vorgenommenen Examine bestanden seÿe, damit Wann solches geschehen, fernerer bescheid ergehen möge.
Deputati, H. Rht. Fettich und H. Rht. Gerber.

(p. 559) Montag d. 7.ten Novembris – Johann Rudolph Dinckel Wird puncto obtinendo Notariatus Zu Geduld gewießen
Zufolg der Vorgester ergangenen Erkandtnuß ließen die Obere Cantzleÿ: Herren per me referiren, daß Johann Rudolph Dinckel der hiesige burger und Scribent in dem mit ihme d. 5. 7.bris 1732. Vorgenommenen Examine sehr Wohl bestanden, und in der drauff beÿ Mghh. Räth und XXI. am 11.ten Octobris besagten iars erfolgten ersetzung Zweÿer damahls vacirenden Notariat Stellen Johann Friderich Lichtenberger selbigen nur darumb Vorgezogen Worden, weilen er etliche iahr älter War, und schon länger practicirt hatte, maßen, Was die Capacität und Wißenschafft in Notariat: geschäfften betrifft, sich der geringsten unterschied noch Vorzug Zwischen ihnen befunden, Allein stehe dem heütigen Imploranten, Welche der Augspurgischen Confession Zugethan die alternative im Weg maßen obgedachter Johann Friderich Lichtenberger, So gleicher glaubens bekandtnuß beÿpflichtet, der letzt erwöhlt Notarius ist.
Die Obere Cantzleÿ: Herren bestättigten den gethanen Vortrag, Zu Meiner Herren belieben außstellend, Ob Sie Wegen der alternative dispensiren Wollten.
H. Aduocat Hold War der meinung, daß, Weilen Vorgemelter Johann Rudolph Dinckel referirter maßen die erforderliche tüchigkeit hat, derselbe Wohl könte Von Meinen gnädigen Herren Zu einem Notario angenommen Werden dispensando respectu alternativa, in ansehung kein Catholisches Subiectum sich angemeldet, auch Wohl erwogen Zweÿ dergleichen officia dermahlen ledig seind, annoch eines Vor eine Person Von sothaner Religion übrig bleibt.
Herr Prætor Regius sagte, Es hätte Zwar Wie berichtet worden, der genandte Dinckel die Zu sattsamer Versehung des Notariat: Ambts nöthige Capacität, daß also Was seine Person anlangt, kein anstand Zu machen Wäre, Weilen aber die alternative Vor dieses mahl auff eine Person von Catholischer Religion fallt, und seinem erachten nach keine erhebliche rationes dispensandi Vorhanden seind, angesehen Zu denen täglich Vorfallende geschäfften annoch Notarÿ genug sich in hießiger Statt befinden, Als halte Er dafür, daß dieser Implorant solang Zu gedult Zu Weißen seÿe, biß ein catholisches Subiectum ein officium Notarÿ Werde erhalten haben.
Erkandt, Wird herrn Prætori Regio gefolgt.

(p. 607) Sambstag d. 3.ten 10.bris – H. J. Rudolph Dinckel Wird Zu einem Notario angenommen
Ego meldete ferners, Ihro Excellentz Herr Prætor Regius hätte mir Commission ertheilt Meinen Gnädigen Herren beÿ dieser gelegenheit Vorzutragen, Waßmaßen, Wie denenselben annoch in frischer gedächtnuß ruhen Wird, Johann Rudolph Dinckel der hiesisge burger und Scribent, Welcher d. 5. iüngst Verwichenen monaths 9.bris auch pro Notariatu supplicando eingekommen, nur deßwegen Zur ruhe gewießen Worden, Weilen ihm die alternative im Weeg gestanden, angesehen Er, Wie ex Protocollis sich umbständlich ergeben, in dem anno 1732. außgestandenen Examine sehr Wohl und rühmlich bestanden, damahls aber Mathias Koch mit ihme in Concursu gewest und den Vorzug ratione ætatis erhalten hat, Weilen nun dieser anstand durch die erst Vorgenommenener Auffnahm des H. Rößels Zu einem Notario Publico gefallen, und die alternative ein Subiectum Von Augspurgischer Confession erfordert, könte Mghh. über dessen petitum dermahlen auch definitiue sprechen.
Hierauff ist ebenfalls auf anspruch Herrn Prætoris Regÿ, Johann Rudolph Dinckel, Wohlerwogen Selbiger ein sehr gutes Subiectum und der Augspurgischen Zugethan ist, Zu einem Notario unanimiter recipirt und angenommen worden.

1735, Conseillers et XXI (1 R 218)
Le catholique Georges Paul Rœssel sollicite le 3 décembre 1735 un poste de notaire auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un. Le secrétaire rapporte que lors son examen en 1732 le pétitionnaire a donné des réponses de qualité moyenne mais que la commission l’a jugé apte à être notaire. Comme trois notaires sont morts (Jean Jacques Baldner, Jean Schweighæusser et Chrétien Winterlin) et que le dernier notaire nommé, Jean Frédéric Lichtenberger, est luthérien, l’alternative lui est favorable. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment notaire Georges Paul Rœssel qui prête serment le 5 décembre.
H. Georg Paul Rößel Wird Zu einem Notario Creirt. 605. schwört auff die ordnung und pflicht eines Notarÿ. 613.

(p. 605) Sambstag d. 3.ten 10.bris. Lt. Freund pro Lt Mosseder, Nomine H. Georg Paul Rößels beampten im ungeld producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, pro gratiosé Conferendo Notariatu, handelt innhalts.
Alß nun hierauff ich der XIII Secretarius dieses Productum, und das ienige, Was in anno 1732. in Welchem der Implorant ebenfalls pro Notariatu unterthänig angehalten, so Wohl beÿ disem Hoch Löbl. Dicasterio als denen Verodneten Obern Cantzleÿ: Herren Verhandet Worden abgeleßen, es hellete daraus, daß Selbiger in dem damahls außgestandenen Examine Zwar mittelmäßig, iedoch also bestanden Wäre, daß Wohlbesagte Obere Cantzleÿ: Herren ihne Zu Versehung des officÿ eines Notarÿ tüchtig befunden, es auch also per me referiren laßen, Weilen aber Zu der Zeit Frantz Antoni Rumpler mit selbigem Concurrirt, und eine Von denen vacirenden Zweÿen Notariat: Stellen Vor ihm erhalten, hätte Er bis dato, da deren dreÿ durch die todtfälle Johann Jacob Baldners, Johann Schweighäußers und H. Cristian Winterlins, sich ledig befinden, Zurück stehen müßen, die alternative betreffend falle Selbige, Wohl erwogen, Johann Friderich Lichtenberger, so Lutherisch, der letzt erwöhlte Notarius ist, auff eine Person Von Catholischer Religion, Welche der Implorant Zugethan.Solchem nach ist auff Anspruch Herrn Prætoris Regÿ Georg Paul Rößel in ansehung Selbiger gehörter maßen die Zu vertrettung des Ambts eines Notarÿ erforderliche tüchtigkeit und Wissenschafft hat, ihme auch die alternative dermahlen günstig ist, Zu einem Notaro Publico hiesiger Statt Vemittelst gehaltener umbfrag, Creirt und angenommen worden.

(p. 613) Montag d. 5. 10.bris. Georg Paul Rößel und Johann Rudolph Dinckel die Vorgestrigen tags angenommene Zweÿ Notarÿ haben beÿ dieser session auff die ordnung und Pflicht der Notariorum einen Cöperlichen eÿd abgeschworen.

1736, Conseillers et XXI 1736 (1 R 219)
Le deux filles héritières de Jean Martin Brieff demandent le 24 septembre 1736 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de nommer une commission qui statuera sur la cession des archives de leur père. Le collège renvoie l’affaire aux préposés en chef de la Chancellerie

W. Joh: Martin Brieffen 2. Töchter kommen ein puncto Verwahrung Verschiedener Notariat: Acten und Documenten. 505.
(p. 505) Montag d. 24. 7.bris – Römer Nomine Weÿland Notarÿ H. Johann Martin Brieffen hinterlaßener Zweÿer töchter, producirt als dero Anwald unterthäniges Memoriale und bitten sambt beÿlag sub Lit. A summarie dahin gehend, daß Meine gnädige Herren geruhen wollten eine Deputation Zu nominiren, Zu Welchem die in der beÿlag gemelte Viele alte Notariat: acta und Documenta gebracht und hinterlegt werden sollen. Ist Erkandt, Wird deren Obern Cantzleÿ Herren Commission auffgetragen, die samtliche hiesige Notarios Vor sich bescheiden Zu laßen, und Von selbigen zu Vernehmen, Welcher unter ihnen die Verwahrung und auff begebenden fall Expedition und außhändigung sothaner actorum und Documentorum übernehmen Wollen und, wann sich keiner dazu erklären Wollten einen bedacht abzufaßen, Wohin erstbesagte acta und Documenta, Zu nutzen und bequemlichkeit des Publici am besten und sicherste transferirt und auffbehalten werden könnten.
Dep. Hn Rth. Rumpler und Hn Rth. Wild

1736, Conseillers et XXI (1 R 219)
Jean Daniel Stœber demande à être admis au nombre des notaires de la Ville. Le secrétaire des Treize rapporte que les Conseillers et les Vingt-et-Un l’ont renvoyé un an plus tôt aux préposés en chef de la Chancellerie pour lui faire passer son examen qui a été repoussé pour permettre à d’autres candidats de se présenter, en particulier un catholique. Unique candidat, Jean Daniel Stœber a réussi l’examen. Les préposés en chef de la Chancellerie le recommandent après avoir constaté qu’il a atteint sa pleine majoroté puisqu’il est né en 1710. Le dernier notaire nommé, Jean Raoul Dinckel, étant luthérien, l’alternative veut que soit désigné un notaire catholique. Comme il n’y en a aucun bien que la charge à pourvoir soit vacante depuis un an, le secrétaire ainsi que l’avocat général et les préposés en chef de la Chancellerie sont d’avis d’accorder une dispense à condition que les deux notaires suivants qui seront nommés soient catholiques. Le préteur roal émet le même avis. Le conseil nomme Jean Daniel Stoeber notaire le 15 décembre 1736. Il prête serment le 22.
Johann Daniel Stöber der Scribent Wird Zu einem Notario angenommen. 617. schwört auff die ordnung. 639.

(p. 617) Sambstag d. 15.ten 10.bris. Lt Mosseder, Nomine gegenwärtigen Johann Daniel Stöbers des hiesigen burgers und Scribenten, weilen der Implorant das Examen überstanden in gegenwart der Hochvorordneten Oberen Cantzleÿ: Herren, alß bitt unterthänig auff deren Relation ihne nunmehro in Numerum Notariorum Zu recipiren.
Ego der xiii. Secretarius referirte hierauff, Es wäre dieser Implorant bereits d. 10.ten 10.bris Vorigen iahrs durch ein unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlag sub Lit. A. pro gratiosa admissione ad Examen pro Notariatu supplicando einhekommen, maßen damahls, Wie ex Protocollo dicti anni unter dem 30. 10.bris Zu ersehen, eine Notarÿ Stelle, so noch Würcklich ledig, vacirend sich befunden, Die hochansehnliche Obere Cantzleÿ Herren hätten das Ihnen dictâ die auffgetragener Examen bis den 7.te, huius verschoben, in der meinung es Würden sich etwann noch andere und unter denenselben Vielleicht einige Catholische Subiecta, alß auff Welche die alternativa dermahlen fallt, anmelden, deren aber in so langer Zeit keiner Zum Vorschein gekommen. Beÿ sothanem Examine Wäre der Implorant sehr Wohl bestanden, und in Vertrettung des Ambts eines Notarÿ dem Publico nutzliche dienste Zu leisten allerdings tüchtig befunden, derohalben auch ihne zu erlangung seines unterthänigen petiti bestens Zu recommendiren beliebt Worden, übrigens hätte Selbiger nach auß Weißung des Sub Lit. A. producirten Tauffscheins, seine Völlige Maiorennität erlangt, maßen er, anno 1710 d. 21. Octobris geborhen Worden, Allein sehe ihm die Altenative im Weeg, alß Welche demahlen eine Person Von Catholischer glaubens bekandtnuß erfordert, indeme Johann Rudolph Dinckel, So der Augßburgischen Confession Zugethan, der letzt erwöhlte Notarius ist, Es wäre dann, daß Ein Hoch Löbl. Magistrat in betrachtung des Imploranten sich beÿgelegten Wissenschafft, und ein gantzes Jahr hindurch sich sonsten niemand umb dieses ledige officium bewerben, hoc puncto Zu dispensiren gnädig geruhen Wolten.
Die sambtliche Obere Cantzleÿ: Herren Wie auch H. Advocat Hold, So dem Examini beÿgewohnt, beruffen sich auff die abgelegte Relation und bestättigen deren inhalt, mit angehencktem voto Von seithen des letztern, daß Meine Herren seiner ohnvergreifflichen meinung nach, in den heutigen Casu, respectu alternativæ, aus deren angezogene bewegnussen Wohl dispensiren könnten, Jedoch also und dergestalten daß ins künfftige Zweÿ Notarÿ Von catholischer Religion auch successivé nach einander solten angenommen Werden.
Herr Prætor Regius sich vernehmen, Er halte ebenfals dafür, daß nicht allein aus denen in der Relation enthaltenen Motiven, sondern auch Weilen Zu beförderung der geschäfft die bestimmte anzahl der Notariorum iederzeit Complet seÿn solle, als Worann dem Publico Viel gelegen in gegenwärtigem fall Wegen der alternative, unter der Von H. Advocat Hold angesprochenen Condition, Wohl könne dispensirt, und folglichen Johann Daniel Stöber der hiesige burger und Scribent Zu einem Notario angenommen werden.
Erkandt, Wird Johann Daniel Stöber Zu einem offentlichen Notario hiesiger Statt angenommen, und Zu abschwörung des gewohnlichen eÿds auff die ordnung und Pflichten der Notariorum admittirt, Dispensando respectu alternativæ, und mit diesem außdrucklichen beding und anhang, daß Zweÿ Notarÿ Von catholischer Religion immediate nach einander angenommen werden sollen.

(f° 639) Sambstag d. 22.ten Decembris. Gleich anfang dieser Session hat H. Johann Daniel Stöber der hiesige burger und Scribent, Welcher d. 15. huius Zu einem offentlichen Notario angenommen Worden, den gewohnlichen eÿd auff die ordnung und Pflicht eines Jeweiligen Notarÿ abgeschworen.

1737, Conseillers et XXI (1 R 220)
Lorsque le secrétaire Jean Raoul Dinckel demande à être habilité à dresser des inventaires le 19 janvier 1737, les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à la commission d’examen. Le secrétaire rend compte le 23 mars suivant de l’examen que le candidat a brillamment réussi. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Raoul Dinckel rédacteur d’inventaires, il prête serment le 27 mars.
Joh: Rudolph Dinckel Not. Wird ad Examen pro Beneficio Inventandi admittirt. 30. erhalt solches. 177. schwört auf die ordnung. 181.

(p. 30) Sambstag d. 19.ten Januarÿ 1737. Lt Mosseder Nomine gegenwärtigen Johann Rudolph Dinckels Notarÿ publici und burgers allhier, producirt unterthäniges Suppplication, umb gnädige Conferirung des Beneficÿ Inventandi, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Implorant an die Obere Cantzleÿ: Herren ad Examen Verwießen, auff deren darüber abgestattete Relation ferners ergehen soll, Was recht ist.
Dep. H. Rht. Hügel, H. Rht. Meinicken.

(p. 177) Sambstag d. 23.ten Martÿ – Johann Rudolph Dinckel erhalt das Beneficium Inventandi
Lt Mosseder Nomine H. Johann Rudolph Dinckels des hiesigen burgers und Notarÿ publici, Zufolg Euer gnaden Erkandtnuß vom 19.ten Januarÿ iüngst hat der Implorant das Examen überstanden, und bitt nunmehro unterthänig ihne das Beneficium Inventandi gnädig gedeÿen Zu lassen.
Ego der XIII. Secretarius referirte, daß dieser Implorant, gleichwie Er in seinem Examine, da Selbiger umb das officium eines Notarÿ Publici unterthänig angehalten sehr wohl bestanden ist, also gabe Er auch in dem ienigen Welches Mghh. Erkandtnuß Vom 19.ten Januarÿ iüngst Zufolg die Hochverordnete Obere Cantzleÿ: Herren letzt Verwichenen dinstag mit ihme pro obtinendo Beneficio Inventandi Vorgenommen, die dabeÿ Vorgehaltene Fragen dergestalten gründlicih beantwortet, daß daraus sattsam erhellete, waßmaßen derselbe die Inventir: Schreiber Ordnung und Tax fleißig erlernet, auch übriges die Zu Verfertigung und auffrichtung der Inventarien, Eheberedungen, Testamenten, Codicilllen, fidei commiss Erbschafften, Legaten und übrige einem Notarii und Inventir: Schreiber Zu expediren Vorkommender acten erforderliche Wissenschafft sich rümlichst beÿgelegt, derohalben Wohlgedachte Obere Cantzleÿ: Herren unanimiter dafür gehalten, daß Er Mghh. Räth und XXI. Zu erlangung seines unterthänigen Ansinnens bestens könnte recommendirt Werden.
H. Stättmeiter Von Müllenheim meldete, Es wäre was beÿ diesem Examine Vorgegangen, durch den XIII. Secretarium umbständlich referirt Worden, und hätten Meine Herren bilich ursach Zu hoffen, daß der Implorant, Wellcher ein sehr gutes Subiectum ist, die ihme ertheilende Obrigkeiliche Erlaubnuß Inventaria Zu Verfertigen nach ordnung gebrauchen, und das Ambt eines Inventir: Schreibers mit behörigem fleiß, Circumspection und tüchtigkeit zu nutzen des Publici Versehen Werde.
Die übrige Hh. assessores des Collegÿ der Obere Cantzleÿ: Herren beruffen sich auff des H. Stättmeisters und mein des XIII. Secretarÿ Relation.
Hierauff ist Notario Johann Rudolph Dinckel das Beneficium Inventandi unanimiter Conferirt Worden.
Dep. H. Rth. Emmerich und H. Rht. Cappler.

(p. 181. Mittwoch d. 27.ten Martÿ. So dann hat H. Johann Rudolph Dinckel, Welcher d. 23.ten huius Zu einem Inventirschreiber angenommen Worden, den gewohnlichen eÿd auff die Inventir schreiber Ordnung abgeschworen.

1738, Conseillers et XXI (1 R 221)
Le secrétaire catholique Jean Nicolas Sommervogel demande à devenir notaire le 1 février. L’assemblée le renvoie aux préposés en chef de la Chancellerie qui lui feront passer son examen.
Le secrétaire des Treize expose le 22 février que deux postes de notaires sont vacants suite à la destitution de Jean Paul Rœssel l’année précédente et la mort de Wolffgang Courtz quelques semaines plus tôt. Les deux candidats qui se sont présentés, Jean Nicolas Sommervogel et Jean Daniel Papelier, ont passé leur examen. Jean Nicolas Sommervogel qui est né à Strasbourg le 19 février 1707 de bourgeois catholiques a certes paru quelque peu effrayé mais les réponses qu’il a apportées aux questions prouvent suffisamment ses compétences. Il peut donc être recommandé au Magistrat, d’autant que l’alternative lui est favorable puisque les deux derniers notaires nommés, Jean Daniel Stœber et Jean Raoul Dinckel, étaient luthériens par manque de candidats catholiques. Les autres préposés en chef de la Chancellerie confirment le compte rendu. Le préteur royal donne son approbation, les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Nicolas Sommervogel notaire. Il prête serment le 26 février.

Joh: Niclauß Sommervogel Wird ad Examen pro Notariatu admittirt. 103. Wird Zu einem Notario angenommen. 165. Schwört auff die Ordnung. 174.

(p. 103) Sambstag d. 1.ten Februarÿ 1738. Lt. Gug. Nôe gegenwärtigen Johann Niclauß Sommervogel, Catholischer Religion, producirt unterthäniges Memoriale sambt beÿlag Sub Num.ro 1. umb gnädige admission ad Examen pro Notariatu, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird Implorant an die Obere Cantzleÿ: Herren umb sothanes Examen mit ihme Vorzunehmen, Verwießen.
Deputati H. Rhh. Reineri und H. Rhh. Ößinger.

(p. 165.) Sambstag d. 22. Februarÿ 1738. Lt. Gug. Nôe gegenwärtigen Johann Niclauß Sommervogels des hiesigen burgers und Scribenten, producirt unterthäniges Memoriale iuncto petito, umb der Hochverordneten Obere Cantzleÿ: Herren Relation und Wie d. 1.ten huius unterthänig gebetten worden, handelt innhalts.
Ego der XIII. Secretarius referirte hierauff, Meine Gnädigen Herrn hätte beliebt, durch ihre in anno 1726. ertheilte Erkandtnuß den Numerum die hiesigen Notariorum, denen Creation und annehmung Einem Hoch Löbl. Magistrat Competirt und Zukombt, auff dreÿßig zu bestimmen und fest zu setzen, In Solcher Zahl befänden sich dermahlen, durch die beÿ Einem Ehrßamen großen Raths in Vorigem iahr erkandte Entsetzung Johann Paul Rößers Von diesem officio, und den Vor etlichen Wochen erfolgten todtfall H. Wolffgang Courtzen, Zweÿ Stellen ledig, umb Welcher resp.vé den 1.ten und 8.ten huius Johann Niclauß Sommervogel der hiesige burger und Johann Daniel Papelier der Scribent durch die ihrer seits übergebene unterthänige Memorialien supplicando angehalten, die Imploranten Wären hierauff durch die dictis diebus ergangene bescheid an die Obere Cantzleÿ: Herren ad examinandum Verwießen, und zufolg dessen Von selbigen sothanes Examen iüngst Verwichenem Mittwoch, und Zwar Erstlichen mit Johann Niclauß Sommervogel Vorgenommen Worden, da dich dann ergeben, daß Selbiger (:welcher nach außweißung seines Vorgelegten tauffscheins d. 19. Februarÿ 1707. Von burgerlichen Eltern in hiesiger Stadt gebohren, also Würcklichen 31. iahr alt, und der Catholischen Religion Zugethan ist:) ob er schon etwas erschrocken geschinnen, iedoch auff die ihm über die einem Notario ex Jure et Praxi Zu Wissen nöthigen Sachen Vorgehaltener Fragen also geantwortet, daß daraus sattsam erhellete, Waßmaßen Er die Notariat: geschäfften Zimblich eingesehen, und sich darinnen eine feine Wissenschafft beÿgelegt habe, folglichen dem Publico nutzliche dienste Zu leisten im stand ist, derohalben auch Wohlgedachte Ober Cantzleÿ Herren unanimiter dafür gehalten, daß der Implorant Zu erhaltung seines petiti beÿ diesem Hoch Löbl. Dicasterio solcher gestallten recommendirt Werden könnte, umb so da mehr, daß die Alternatiue dißmahlen ein Subiectum Von Catholischer Religion, Welcher er Zugethan, und deren bißhero Wenig sich angemeldet haben, erfordert, indeme Johann Daniel Stöber, So Lutherisch, sich der letzte erwöhlte Notarius befindet, und immediate Vor ihm Johann Rudolph Dinckel Von gleicher glaubens bekandtnuß, in ermanglung Catholischer Candidaten, d. 3. 10.bris 1735. einer Notariat: Stelle erhalten hat.
H. Ammeister Wencker, in abwesenheit H. Stättmeisters Von Müllenheim und die übrige anwesende Obere Cantzleÿ: Herren beruffen sich auff die Von mit abgelegte Relation, bestättigen deren innhalt, und recommendirte der H. Ammeister den Imploranten nochmahlen Meine Gnädigen Herren Zu beliebiger Willfahrung seines begehrens.
Solchem nach ist auff Anspruch Ihro Excellentz Herrn Prætoris Regÿ Johann Niclauß Sommervogel Wird der hiesige burger Zu einem offentlichen Notario dieser Stadt angenommen, und Zu abschwörung des gewohnlichen eÿds admittirt Worden.
Deputati H. Rhh. Flech und H. Rhh. Schreiner.

(p. 74) Mittwoch d. 26.en Februarÿ. So dann hat H. Johann Niclauß Sommervogel der am 22.ten huius angenommene Notarius auff die ordnung und Pflichten eines Notarÿ den gewohnlichen eÿd abgeschworen.

1738, Conseillers et XXI (1 R 221)
Jean Daniel Papelier présente le 8 février 1738 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un un mémoire pour être admis à l’examen du notariat. Le secrétaire rend compte le 22 février de l’examen qui a eu lieu le 19. Né à Ribeauvillé, Jean Daniel Papelier aura 32 ans le 6 juin suivant. La commission recommande le candidat qui a fait preuve de toutes le compétences nécessaires à un notaire. Le seul obstacle à sa nomination est que Jean Nicolas Sommervogel, candidat catholique, a le pas sur lui. On a en outre constaté après l’examen que le candidat, fils du marchand Zacharie Papelier qui est devenu bourgeois alors qu’il était déjà né, n’est pas encore bourgeois. On l’invite donc à s’inscrire à la bourgeoisie avant de poursuivre l’affaire. Jean Daniel Papelier est nommé notaire le 17 mars 1738 après avoir présenté son certificat de bourgeoisie. Il prête serment le 22 mars. Il demande le 10 décembre à passer l’examen qui l’habilite à dresser des inventaires.
Johann Daniel Papelier Wird ad Examen pro Notariatu admittirt. 115. bitt umb der Obern Cantzleÿ: Herren Relation Worauff ein Interlocutum ergeht. 170. Wird Zu einem Notario angenommen. 232. schwört auf die ordnung. 234.
Joh: Daniel Papelier kombt ein pro Beneficio Inventandi. 648.

(p. 115) Sambstag d. 8. Februarÿ. Römer, Nôe Johann Daniel Papelier Candidati Notariatus, producirt unterthäniges Memoriale und bitten, puncto admissionis ad Examen pro Notariatu, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Implorant ad Concursum et Examen an die Obere Cantzleÿ: Herren Verwießen
Deputati H. Rht. Fettich und H. Rht. Reineri

(p. 170) Sambstag d. 22. Februarÿ. Römer, Nôe Johann Daniel Papelier des Scribenten, bitt unterthänig der Hochverordneten Oberen Cantzleÿ: Herren Relation, eâque factâ den Imploranten in Numerum Notariorum gnädig Zu recipiren, und ad Juramentum Zu admittiren.
Ego der XIII. Secretarius berichtete, Waß maßen dieser Implorant (.Welcher Von Rappolßweiler gebürtig, und der Augsburgischen Confession Zugethan ist, anbeÿ den 6.ten nächstkünfftigen monaths Junÿ Zweÿ und dreÿßig iahr alt seÿn wird.) in dem mit Ihme Von denen Oberen Cantzleÿ: Herren den 19.ten Currrentis Vorgenommenen Examine sehr wohl bestanden, indeme Selbiger auff die proponirte Fragen über samtliche einem Notario Zu Wissen nöthige Materie expedité geantwortet, und dadurch klärlich zu erkennen gegeben, daß er die Notariat: geschäfften fleißig erlernet, sich in praxi Wohl geübt und Zu Vertrettung des Ambts eines Notarÿ Publici die erforderliche Capacität und Wissenschafft erworben habe, derohalben Von dem Herrn Stättmeister Von Müllenheim als Vorsitzendem Herrn, deßen voto die übrige Hh. Assessores sothanen Löbl. Collegÿ einstimmig beÿgetretten, der Schluß gefaßt Worden, besagter Johann Daniel Papelier könnte als ein sehr gutes und tüchtiges Subjectum Mghh. Räth und XXI. bestens recommendirt Werden, daß Sie ihme das vacirende Ambt einer Notarÿ auffzutragen gnädig geruhen möchten, Wohl erwogen auch die alternative im fall Johann Niclauß Sommervogel das officium Notarÿ erlangen thäte, demselben günstig anscheinet, Allein stehe selbigem im Weeg, und Wäre Zu erhaltung seines petiti Verhinderlich, Welches erst nach Vollbrachtem Examine sich hervorgethan, daß Er seinem eÿgenen mir ertheiltem bericht nach, noch kein burger sondern Zur Zeit der Auffnahm H. Zachariæ Papelier, des handelsmanns seines Vatters in allhießiges Burgerrecht, als ein mitgebrachtes Kind beÿ ordnung gelaßen Worden seÿe.
Die Obere Cantzleÿ: Herren referirten sich auff sie Von mir abgelegte Relation und Widerhohlte in Specie Herr Ammeister Wencker Summarie deren innhalt.
Erkandt, Würde Implorant beÿ E. E. Großen Rath sich umb hiesiges Burgerrecht geziemend anmelden und selbiges erhalten, mithin daß Solches ihme daselbst Willfahrt Worden sÿe, beÿ dieser Gerichts Stelle glaubwürdig bescheinen, Soll alß dann puncto Conferendi Notariatus ferner ergehen Was recht ist.
Deputati H. Rht. Bruslé und H. Rht. Fettich

(p. 232) Montag d. 17.ten Martÿ
Römer, Nôe Johann Daniel Papelier des Scribenten, Zufolg Euer Gnaden Erkandtnuß Vom 22.ten Februarÿ iüngst producirt Einer Ehrßamen Großen Raths bescheid, bescheint dadurch, daß Principalis Zu burgern angenommen, und der gewohnliche eÿd Von ihme in solcher qualität Würcklichen abgeschwohren Worden seÿe, bitt nunmehro unterthänig, auff der Obern Cantzleÿ: Herren dictâ die abgestattete Relation, Principalen Zu einem Notario gnädig Zu recipiren, und ad Juramentum Zu laßen. Ist Erkandt, Wird Implorant auff die den am 22.ten iüngst Verfloßenen monaths Februarÿ ergangenem Interlocuti geleistete sattsame parition, nunmehro Zu einem offentlichem Notario angenommen und Zu abschwöhrung des in dergleichen fällen üblichen eÿds auff seine ordnung und Pflichten admittirt.
Deputati H. Rht. Grau und H. Rht. Sebastian Gambß

(p. 234) Sambstag d. 22.ten Martÿ. Beÿ dieser Session hat H. Johann Daniel Papelier der am 17.ten huius neu Creirte Notarius einen Cörperlichen eÿd auff die ordnung und pflichten eines Notarÿ abgeschworen.

(p. 648) Mittwoch d. 10.ten 10.bris. Römer, Nôe Johann Daniel Papelier des hiesigen burgers und Notarÿ, producirt unterthäniges Memoriale und bitten pro gratiosa admissione ad Examen pro obtinendo Beneficio Inventandi, handelt inhalts.
Pro Nota, Weilen es mit diesem Imploranten eine gleiche bekandt, auß Wir mit dem nächst Vorhergehendem, alß ist auch obige Erkantnus hieher Widerhohlt Worden.
Deputati H. Rht. Ößinger und H. Rht. Irßlinger

1738 Conseillers et XXI (1 R 221)
Jean Euth sollicite le 5 juillet 1738 l’admission à l’examen du notariat. Comme il a acheté les actes du notaire Jean Wolffgang Courtz, il demande confirmation de l’achat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie pour passer son examen.
Johann Euth Wird ad Examen pro Notariatu admittirt. 471.

(p. 471) Sambstag d. 5.ten Julÿ 1738. Lt. Christiani, Nomine gegenwärtigen Johann Euthen Notariatus Candidati, producirt unterthäniges Memoriale sambt beÿlagen sub Lit.ris A bis F inclusivé, umb gnädige admission ad Examen pro Notariatu et factâ Relatione ihne in numerum derer hiesigen Notariorum gnädig Zu recipiren, nicht Weniger Zu erlauben, daß ihme die Von Weÿland H. Notarÿ Wolffgang Courtzen Erben erkauffte Notariat: Acta in Zwischen außgelüffert Werden möchten. Erkandt, Wird Implorant fördersambst an die Obere Cantzleÿ: Herren umb das Examen mit ihme Vorzunehmen, verwießen
Deputati H Rathh. Ößinger und H. Rathh. Krieger.

1739, Conseillers et XXI (1 R 222)
L’avocat général Hold rend compte le 11 avril 1739 de l’examen qu’a réussi Jean Daniel Papelier pour être habilité à dresser des inventaires mais relève des obstacles qui pourraient s’opposer à sa nomination. (1) La coutume réserve aux notaires secrétaires de tribu le droit de dresser des inventaires, (2) le Magistrat a créé la fonction de rédacteur d’inventaires parce que les comtes palatins nommaient des notaires qui n’en avaient pas les compétences, ce qu’on n’a plus à craindre depuis que le Roi a supprimé la fonction de comte palatin et que la Ville examine elle-même les candidats, (3) un décret de 1636 limite à 24 le nombre des rédacteurs d’inventaires, (4) quatre secrétaires de tribus en poste ne sont pas rédacteurs d’inventaires. Le préteur Wencker ajoute une cinquième observation, Jean Daniel Papelier est secrétaire de la communauté de la Robertsau et doit être rédacteur d’inventaires pour pouvoir exercer pleinement sa fonction et répondre aux demandes des habitants.
Le préteur royal ne voit pas d’objection à nommer le candidat rédacteur d’inventaires. Il propose cependant que le collège empêche les mésusages à l’avenir. Au lieu d’habiliter à dresser des inventaires les notaires après qu’ils ont été nommés secrétaires de tribu, il sera préférable de s’assurer de leurs capacités avant qu’ils ne soient élus. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent les propositions du préteur royal. Jean Daniel Papelier prête serment le 14 avril.

Joh: Daniel Papelier erhalt das Beneficium Inventandi und schwört auff die Inventir: schreiber Ordnung. 138. 146.
Zu einem Zunfftschreiber soll kein Notarius angenommen werden, er habe dann zuvor d. Beneficium Inventandi erlangt

(p. 138) Sambstag d. 11. Aprilis 1739. Römer, Nomine gegenwärtigen H. Johann Daniel Papelier Notarÿ Publici, puncto Beneficÿ Inventandi, bitt der Hochverordneten Obern Cantzleÿ: Herren Wie auch H. Advocat Holden Relation, eâque factâ, dem Implorant nach nunmehr außgestandenem Examine sothanes Beeneficium gnädig Zu Conferiren.
H. Advocat Hold referirte hierauff, es Wäre auff die Von seithen dieses Hoch Löbl. Dicasterÿ an die Obere Cantzleÿ: Herren erkandte Remission, das Examen mit diesem Imploranten Vor etlichen tagen Vorgenommen Worden und hätte Selbiger auff die ihme über die Materien, So die Inventationen betreffen, Wie nicht Weniger die Inventir schreiber Fragstücke so Wohl und gründlich geandtwortet, daß die sambtliche Hh. Beÿsitzer unanimiter darfür gehalten, er könnte als ein sehr gutes undt tüchtiges Subiectum Meinen gnädigen Herren Zu erhaltung des seiner seiths unterthänig gebettenen Beneficÿ Inventandi bestens recommendirt werden. Ihm scheine Zwar im Weeg Zustehen, daß er keine Zunfft habe, und bißheriger observantz gemäß sothanes Beneficium keinem andern als Zunfftschreibern beÿgelegt Werden. Wann aber in Consideration gezogen Wird, daß 1° secundum Ins Commune und nach dem aller orten eingeführten Gebrauch die Notarÿ Inventationen als eines die ansehnlichsten Stücken ihres Ambts Vorzunehmen berechtiget seind, 2° diese Observantz daher komme, daß die Comites Palatini Vormahls Notarios Creirt, So die erforderliche Capacität Zu dergleichen geschäfften nicht gehabt, Welches aber dermahlen nicht mehr zu beförchten ist, Weilen die functiones des Comitum Palatinorum durch ein Königliches arrest auffgehoben Worden, und Ein Löbl Magistrat die einkommende Candidatos pro Notariatu selbst examiniren laßt, 3° Ein Decret de anno 1636. Vorhanden ist, krafft Wessen die Zahl der Inventir schreiber auff 24. bestimmet ist, und Endtlichen 4° unter denen jetzmahligen Zunfftschreibern Würcklichen Vier, die das Beneficium Inventandi nicht haben, sich befinden, daß also durch diese Anmerckungen Vor angeregtes obstaculum falle.
H. Ammeister Wencker berufft sich auff die abelegte Relation beÿsetzend, daß noch eine fünffte Ratio Vorhanden, Welche Meine Herren bewegen kann, dem Imploranten in seinem begehren zu willfahren, darinn bestahend, daß er Würcklichen Gerichtschreiber in der Ruprechtsau ist, und Wofern er das gebettene Beneficum nicht erhalten thäte, der daselbst abgestorbenen burger Erbschafften Zu Inventiren nicht fähig Wäre, Wie doch solches andere Gericht: und Ambtschreiber Zu thun pflegen und macht haben.
Die übrige Obere Cantzleÿ: Herren berichteten similiter, sich anbeÿ auff die erstattete Relation Beziehend.
Ihro Ecellentz Herr Prætor Regius sagte, Auff das Von denen Obern Cantzleÿ: Herren, nach innhalt der abgelegten Relation und derer dabeÿ angezogenen umbständen, dem Imploranten gegebene gute Zeügnuß seine Capacität und Wißenschafft in denen Notariat: Geschäfften finde Er keinen anstand demselben das Verlangte Beneficium Inventandi Zu conferiren. Er könne aber nicht umbhin beÿ dieser gelegenheit einen eingeschlichenen schädlichen Mißbrauch Zu bemercken, und dessen abthuung Meinen Herren anzurathen, nemblichen daß bißhero keinem Notario mehr gemeltes Beneficium Inventandi ist Willfahrt Worden, es habe dann derselbe Zuvor eine Zunfftschreibereÿ erhalten, folglichen mann fast genöthiget geweßen, ihme solches nachgehends Zu ertheilen, Wann mann anderst gewolt, ihn in stand zu setzen sein Ambt durchgehends recht Versehen Zu können, da doch besser und anständiger Wäre gewesen, dessen Fähigkeit und Capacität ehe mann selbigen eine Zunfftschreibereÿ auffgetragen, Zuvor Zu examiniren, und zu sehen, Ob er die beÿ denen Inventationen Vorfallende Wichtige und öffters sehr Verwickelte Geschäffte nach denen rechten und hiesiger Stadt ordnungen Zu tractiren und einzurichten tüchtig seÿe oder nicht, Halte also dafür, daß künfftighin kein Notarius Zu einem Zunfftschreiber sollte noch könnte angenommen Werden, er habe dann Vorläüffig das Beneficium Inventandi beÿ Meinen Herren erhalten.
Hierauff ist Vermittelst gehaltener umbfrag des Herrn Prætoris Regÿ voto gefolgt, Mithin Johann Daniel Papelier dem Notario publicj das Beneficium Inventandi Willfahrt, und anbeÿ Erkandt Worden, daß ins künfftige kein Notarius Zu einem Zunfftschreiber solte noch könnte angenommen Werden, Er habe dann zuvor das Beneficium Inventandi erlangt.
Deputati h. Rht. Plarr und H. H. Rht. Anstätt

(p. 146) Sambstag d. 11. Aprilis 1739. [vide infra]

1739 Conseillers et XXI (1 R 222)
Jean Euth demande le 13 avril que les préposés en chef de la Chancellerie rendent compte de l’examen qu’il a passé l’année précédente. Le secrétaire des Treize expose que le candidat a brillamment réussi les épreuves mais que l’alternative exigeait un notaire catholique, ce qui est chose faite depuis la récente nomination de Joseph Revoire. Rien ne s’oppose plus à nommer le luthérien Jean Euth puisque le nombre de trente notaires n’est pas atteint. Le secrétaire présente la liste de tous les notaires, vingt-et-un sont aussi secrétaires de tribu et six sont simplement notaires. Les autres préposés en chef de la Chancellerie approuvent le compte rendu. Le préteur royal soutient la proposition. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Euth notaire, il prête serment le même jour.
Jean Euth demande le 27 avril son admission aux épreuves qui l’habiliteront à dresser des inventaires. Le préteur de Müllenheim qui préside le collège des préposés en chef de la Chancellerie rapporte le 8 juin que le candidat a brillamment réussi l’examen. Les autres préposés en chef de la Chancellerie approuvent le compte rendu. Le préteur royal soutient la proposition. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Euth rédacteur d’inventaires. Il prête serment le 13 juin.

Johannes Eÿdt Wird zu einem Notario angenommen, und schwört den gewohnlichen eÿdt ab. 147. Wird ad examen pro obtinendo Beneficio Inventandi admittirt. 182. erhalt solches. 228. schwört auff die Ordnung. 323.
Anzahl der hiesigen Notariorum. 149

(p. 147) Montag d. 13.ten Aprilis. Römer Nomine gegenwärtigen Johann Eÿdten des hiesigen burgers und Scribenten Vom 5.ten Julÿ Vorigen iahrs bitt unterthänig der Hochverordneten Obere Cantzleÿ: Herren Relation, eâque factâ, den Imploranten in numerum Notariorum gnädig Zu recipiren und ihne ad Juramentum hochgeneigt zu admittiren.
Ego der XIII. Secretarius referirte hierauff dieser Implorant, welcher d. 5.ten Julÿ Vorigen iahrs beÿ Mghh. pro obtinendo Notariatu durch ein unterthäniges Memoriale eingekommenn Wäre damahls an der Hochansehnliche Obere Cantzleÿ: Herren ad examinandum Verwießen, Sothanes Examen auch mit ihme d. 29.ten gedachten monaths Vorgenommen und Selbiger /:Wie aus dessen auff die ihm Vorgehaltene Fragstück über die ienige Materien, Welche einem Notario Zu Wissen nöthig seind, gegebene Soliden Andtworten, sich sattsamb ergeben:/ in der Zu tüchtiger Vertrettung dieses Ambts erforderlichen Wissenschafft dermassen Wohl gegründet befunden Worden, daß Wohlgedachte Obere Cantzleÿ: Herren unanimiter dafür gehalten, Er könnte Meinen gnädigen Herren Zu günstiger erhaltung seines Petiti bestens recommendirt Werden, Welches bis dato unterblieben, Weilen aber H Joseph Revoire, So der Catholischen Religion Zugethan, d. 21. iüngst verwichenen monaths Martÿ Zu einem Notario angenommen, folglichen dadurch der Difficultät Wegen der Alternative, indeme Implorant Von Ausgburgischer Confession ist, und H. Daniel Papelier, Welcher Meine Herren immediate Vor dem H Revoire Zu einem Notario Creirt haben, auch dieser glaubens bekantnuß beÿpflichtet gehoben Worden, dabeneben die erkandter maßen festgestelte Zahl der dreÿßig Notariorum in hiesiger Stadt nicht erfüllet, Wie aus folgender Enumeration derselben erhellet.
Notarÿ, So Zunfftschreiber seind
Joh. Rudolff Dünckel, Äncker
Johann Marbach Sen., Spiegel
Joh. Niclauß Sommervogel, Blum
Phil. Jacob Marbach, Freÿburger
Johannes Brackenhoffer, Tucher
Frantz Anthoni Rumpler, Lucern
Joh: Frid. Lichtenberger Jun, Mörin
Christoph Michael Hoffmann, Steltz
Abraham Kolb, Becker
Frantz Heinrich Dautel, Kürschner
Adam Clauß, Kieffer
Joh. Philipp Lichtenberger, Gerber
Mathæus Koch, Weinsticher
Joseph Gug, Schneider
Johannes Lobstein, Schmidt
Jacob Christoph Pantrion, Schumacher
Johann Elias Goll, Fischer
Johann Jacob Ölinger, Zimmerleüth
Philipp Jacob Mader, Gartner Weißth.
Andreas Schmidt, Gartner Steinstraß und Krautenau
Johann Daniel Lang, Maurer
Notarÿ, So keine Zunfftscheiber seind
Johannes Breu
Winter
Philippus Rith
Johann Daniel Stöber
Johann Daniel Papelier
Joseph Revoire
Alß hinderte Meine Gnädige Herren dermahlen nichts mehr, eingangs gemelten Johann Eÿdten, Welches ein sehr gutes und Capables Subiectum ist, Zu einem Notario anzunehmen.
Die Samtliche Obere Cantzleÿ: Herren bezohen sich auff die Von mir abgelegte Relation, undt bestättigen deren innhalt.
Solchem nach ist auff anspruch Ihro Excellentz Herrn H. Prætoris Regÿ Johann Eÿdten dem hiesigen burger und Scribenten das officium Notarÿ Conferiren mithin derselbe ad Juramentum admittirt, und von ihme noch beÿ dieser Session der gewohnliche eÿd auff die Ordnung und Pflichten einer Notarÿ abgeschworen Worden.

(p. 182) Montag d. 27. Aprilis 1739. Lt. Christiani, Nomine gegenwärtigen herrn Johann Eÿdten, Notarÿ Publici producirt unterthäniges Memoriale und bitten puncto Gratiosæ admissionis ad examen pro obtinendo Beneficio Inventandi, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Implorant an die Obere Cantzleÿ: Herren umb sothanes Examen mit ihme Vorzunehmen, Verwießen.
Deputati H Rathh. Braun und H. Rathh. Reiß

(p. 228) Montag d. 8.ten Junÿ 1739. Lt. Christiani, Nomine H. Johann Eÿdten des hiesigen burgers und Notarÿ Publici, Weilen Principalis das Examen pro obtinendo Beneficio Inventandi, Wozu er den 27.ten Aprilis iüngst admittirt Worden Vor etlichen tagen überstanden, alß bitt er unterthänig der Hochverordneten Oberen Cantzleÿ: Herren darüber anzuhören, eâque factâ, ihne Zu ermeltem Beneficio, Wie auch ad Juramentum gnädig zu admittiren.
H. Stättmeister Von Müllenheim als Vorsitzender Herr beÿ diesem Löbl. Collegio berichtete hierauff, daß dieser Implorant in den mit ihme Vor etlichen tagen Vorgenommenen Examine sehr Wohl bestanden seÿe, und die ihne Vorgehaltene Fragstück über das Was Zu gültiger Verfertigung eines Inventarÿ nach hiisiger Stadt Ordnungen erfordert Werde, so pertinenter und gründlich beandtwortet habe, daß die Sambtliche Hh. Beÿsitzer des Collegÿ der Oberen Cantzleÿ: Herren beneben Ihme dafür gehalten, Es Wäre derselbe Zu Versehung des Ambts ein es Inventir schreibers Zu nutzen des Publici allerdings tüchtig, und derohalben Zu erhaltung sothanen Officÿ Meinen Herren bestens Zu recommendiren.
H. Ammeister Wencker und die übrige Herren Assessores beruffen sich durchaus auff des H. Stättmeisters Relation.
Solchem nach ist auff Anspruch Ihro Excellentz Herrn H. Prætoris Regÿ dem Imploranten das Beneficium Inventandi Obrigkeitlichen Willfahrt, und selbiger Zu abschwörung des gewohnlichen eÿds admittirt Worden.
Deputati H Rathh. Richard und H. Rathh. Wolff.

(p. 232.) Sambstag d. 13.ten Junÿ. Gleich anfänglichen beÿ dieser Session hat H. Notarius Johannes Eÿdt das gewohnliche Juramentum auff die Inventir schreiber Ordnung abgeschworen.

1739, Conseillers et XXI (1 R 222)
L’avocat Hold présente et lit le 20 avril 1739 le rapport qu’a demandé le préteur royal au mois de décembre pour remédier aux abus qui ont cours chez les notaires et les rédacteurs d’inventaires.
(a) Certains secrétaires de tribu ne sont pas rédacteurs d’inventaires ni ne semblent avoir l’intention de le devenir, ce qui oblige les tributaires à avoir recours à un notaire qu’ils ne connaissent pas.
(b) Il arrive que les héritiers d’un notaire vendent le fonds notarial à des acquéreurs qui en disposent de manière irreevable, par exemple en demandant au Magistrat de nommer l’acquéreur notaire.
Après mûre reflexion, les préposés généraux de la Chancellerie proposent les remèdes suivants.
(1) Le décret du 5 juin 1636 qui fixe à vingt-quatre le nombre de rédacteurs d’inventaires sera maintenu mais aucun notaire ne sera plus reçu secrétaire de tribu s’il n’est pas habilité à dresser des inventaires. Les secrétaires de tribu qui ne sont pas rédacteurs d’inventaires auront un mois pour se déclarer sous peine de perdre leur poste de secrétaire.
(2) Certains secrétaires de tribu sont aussi échevins quoique les deux fonctions soient incompatibles. Aucun secrétaire notaire ne devra plus être échevin à moins de renoncer à son poste de secrétaire ou si un échvin est nommé secrétaire à moins de renoncer à sa fonction d’échevin.
(3) Les héritiers d’un notaire devront avertir les Conseillers et les Vingt-et-Un de la mort du notaire pour qu’ils fassent poser des scellés et qu’ils ordonnent à un ou à deux notaires de dresser le répertoire des actes en deux exemplaires dont l’un sera remis aux héritiers et l’autre aux Conseillers. Il sera interdit aux héritiers de vendre le fonds du défunt à d’autres personnes qu’à des notaires. Jusqu’à la vente, les expéditions seront délivrées par un notaire désigné par les Conseillers. L’aliénation du fonds devra avoir lieu dans l’année qui suit la mort du notaire, à moins que les héritiers ne présentent des motifs valables pour retarder la vente.
(4) Les acquéreurs d’un fonds notarial doivent en informer les Conseillers et les Vingt-et-Un dans les quinze jours pour qu’ils sachent qui détient les actes.
L’avocat recommande, au cas où le rapport serait approuvé par l’assemblée, de prendre un décret qui sera imprimé et distribué dans toutes les tribus.
Les préposés en chef de la Chancellerie présents confirment que le rapport qu’a lu l’avocat correspond à leurs délibérations.
Le préteur royal prend la parole et estime que les propositions sont propres à remédier aux abus. Il propose d’approuver le rapport, de prendre un décret qui sera imprimé et distribué aux notaires, aux rédacteurs d’inventaires et dans les tribus.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un suivent l’avis du préteur royal.

Ein Bedacht der Obern Cantzleÿ: Herrn die Notarios Zunfft: und Inventir: schreiber Wie auch deren Schreib: stuben betreffend Wird Confirmirt. & 164.

(p. 164) Montag d. 20.ten Aprilis 1739. H. Advocat Holdt referirte, demnach auff die Von Ihro Excellentz Herrn Prætore Regio, occasione des von Johann Daniel Stöber d. 10.ten Decembris Vorigen iahrs gebettenen Beneficÿ Inventandi gethaner Vorstellung Verschiedener beÿ denen hiesigen Notarÿs und Zunfftschreiber, wie auch in Verkauffung der Verstorbenen Notariorum Schreibstuben eingeschlichener mißbräüchen und gethane errinnerung, daß Selbigen die abhelffliche maaß Zu geben höchst nöthig seÿe, Von [p. 165] diesem Hoch Löblichen Dicasterio denen Oberen Cantzleÿ: Herren der Commission auffgetragen Worden, sothane mißbräüch umbständlichen Zu untersuchen und einen reiffen bedacht was Zu gäntzlicher abstellung derselben und der sachen wider in eine gute ordnung zu bringen erforderlich seÿn möchte, abzufaßen hätten dieselbe nicht ermanglet dieses geschäfft mit besondern fleiß Vorzunehmen, Zu dem end die sambtliche Zunfftschreiber und Notarios Vor sich bescheiden zu laßen, Selbige über ein und andere Puncten Vorläüffig Zu befragen dero mündliche erklärungen [p. 166] darauff anzuhören und folglichen die commmittirte Bedacht in stand Zu setzen. Solchen hätte Er zu papier gebracht, und, Wann es Meinen Gnädigen Herren beliebig, Wolte Er denselben beÿ sieser Session, da ohne den nur Zweÿ Partheÿen Vorhanden, ableßen damit Sie über deßen innhalt deliberiren, und dero Obrigkeitliches gutachten, Ob er dero hohen Einsichten gemäß Concipirt, eröffnen mögen.
Nachdeme nun hierauff die ablesung sothanen Bedachts beliebt Worden, hat der H. Advocat selbige Vorgenommen, und lautete derselbe Wie folgt.
[p. 167] Zu folg der Von Einem Hoch Löbl. Collegio derer Hh. Räth und Ein und Zwantzig unß auffgetragenen commission reifflich zu bedencken und Zu deliberiren, durch Was mittel denen Verschiedenen so Wohl respectu der Zunfft und Inventir schreibern als auch derer nach dem todt des einen oder des anderen Notarÿ hinterlaßenen vacirende Schreib: Stuben eingeschlichten mißbräüche und unordnungen abgeholffen, und ins künfftige Vorgebogen Werden möchte, alß Welche Vornemlich darinnen bestehen,
1° daß einige derer Zunfftschreibern theils noch nicht um das Beneficium Inventandi eingekommen, theils aber anderer Verrichtungen haben sich nicht [p. 168] einmahl darumb Zu bewerben gesinnet seind, Wodurch ihr mitzünfftige genöthiget Worden, sich Wegen Vorhabenden Inventationen an ander Zunfft oder Inventir schreiber, Zu welchen Sie Vielleicht nicht alles Vertauen haben möchten, Zu halten.
2° daß Etwelche der Verstorbenen Notariorum wittiben und Erben sich unterstehen ihre hinterlaßene Schreib Stube, sambt denen darinnen befindlichen und öffters Zum theil ohn außgefertigten actis et Documentis an allerhand privat Personen Zu Verkauffen, Welche Käuffere sothane Acta auch offtmahlen distrahiren und Zerstreüen, ia so gar in der Frevelhafftigen meinung seind, durch [p. 169] solche geschehene acquisitionen Einen Hoch Löbl. Magistrat dahin zu nöthigen, ihnen auch das Notariat Ambt Zu Conferiren umb solchen sehr schädlichen unfugen und mißhandlungen Zu begegnen, haben Wir nach der Sachen reiffer überlegung dafür gehalten, daß keine besser und fruchtbarer media ergreiffen Werden könnten als folgende.
1° daß Zwar beÿ der Vermög Decreti Vom 5.ten Junÿ 1636. auff Vier und Zwantzig gesetzten anzahl derer Inventir schreiber allerdings Zu lassen, anbeÿ aber Zu Verordnen seÿe, daß hinführo Kein Notarius Zu einer Zunfftschreibereÿ admittirt werden solle, er habe dann Zuvor das Beneficium Inventandi [p. 170] erhalten, So dann die Jenige So würcklichen Zunfftschreiber sind, und umb sothanes Beneficium Inventandi noch Zur Zeit nicht eingekommen in Zeit eines monaths von dato an umb erhaltung desselbigen gehöriger orthen anzuhalten, beÿ Verlust ihrer Zunfftschreibereÿ, schuldig und gehalten seÿn sollen.
2° So haben Wie auch wahrgenommen, daß auff einigen Zünfften Zunfftschreiber sich befinden, die Zugleich Schöffen daselbst sind, da doch diese Zweÿ officia Vor incompatibles zu halten, weß wegen auch nöthig seÿn Wird, durch eine außdruckliche Verordnung die fürsehung du thun, daß hinführo solcher mißbrauch nimmermehr Verübt werde, mithin alles ernsts zu inhibiren [p. 171], ins küfftige einige Zunfftschreibereÿ einem Schöffen, oder vice versa das Schöffen: Ambt einem Zunfftschreiber Zu conferiren, es Wäre dann, daß der ienige Zunfftschreiber, Welcher Zu einem Schöffen erwöhlt, sich der Zunfftschreibereÿ oder der Schöff, der zu einem Zunfftschreiber erkoßen Worden, sich des Schöffen Ambts begeben Wolte, betreffend
3° der Verstorbenen Notariorum Verlaßende und vacirende Schreib: Stuben könten männiglichen daß gleich nach dem absterben eines Notarÿ der todtfall durch die Wittib und Erben beÿ unßerem Protocoll, beÿ Verlust der Schreib: Stub angezeigt, So dann des Verstorbenen Schreib: Stub [p. 172] bald Secretirt, und Zugleich unßers orts ein oder Zweÿ Notarÿ ex officio dahin benambst und abgeordnet Werden sollen, daß Sie Zweÿ gleich lautende Verzeichnussen derer in gedachter Schreib: Stub Verwahrlich befindlicher actorum Verfertigen und davon eine deren Wittib und Erben Zustellen, die andere aber Zu unßerem Protocoll lüffern sollen.
Es Wirdt anbeÿ obbemelten Wittib und Erben beÿ Verlust gedachter Schreib: Stuben Zu Verbiethen seÿn, die selbige an andere Personen als notarios und Zunfftschreiber, und auch diesen nur stuckweiß Zu Verkauffen, in dessen aber und biß zu Würcklicher alienation sothaner Schreibstuben [p. 173] sollen die von denen interessirten Parthen geforderte Expeditionen von einem Inventir: oder Zunfft: Schreiber, den Wir darzu von Ambts wegen werden Committirt haben, verfertiget, und gegen taxmäßiger gebühr außgelüffert Werden, und Wird sothaner abgeordneter Notarius sich wegen seiner mühewaltung mit der Wittib und Erben Zu vergleichen haben.
Wann aber dergleichen hinderlassene Schreibstuben in iahr und tag, von der Zeit des todtfalls anzunehmen, nicht Verkaufft Würden, so solle der ad inteim Zu Verfertigung der Expeditionen committirt Notarius schuldig und gehalten seÿn, [p. 174] solches beÿ unßerem Protocoll anzuzeigen, in Welchem fall Wir die Verordnung thun Werden, daß die also vacirende Schreibstub durch offentliche Licitation dem meisbietenden und obbemelter maßen qualificirten Käüffer überlaßen Werde, Es Wäre dann, daß besagte Wittib und Erben erhebliche und drifftige ursachen, warumb Sie Zue alienation einer längeren Zeit benöthiget, oder selbige gar nicht Zu alieniren, sondern etwan einem hinterlassenen sohn oder anderem nahm Anverwandten Vorzubehalten gedächten, Vor sich hätten, und solche beÿ unß gebührend Vorbringen Würden, in Welchem fall Sie eine fernere prolongation und respectivé [p. 175] Erlaubnuß Zu erhalten sich Zu getrösten haben Würden.
4° Es Wird auch allen Notarÿs Zunfft: und Inventir: Schreibern, Welche dergleichen Schreibstuben Käüfflichen, Erbs: oder auff anderer Weiß bis dato an sich gebracht, oder künfftighin an sich bringen Werden, ernstlichen anzubefehlen seÿn, innerhalb Vierzehn tagen respectivé von dato oder der künfftiger acquisition anzurechnen, die behörige anzeige darüber beÿ unßerem Protocollo Zu thun, Welche in ein absonderes darüber Zuhaltendes Register eingetragen und künfftighin continuirt werden solle, damit mann iederzeit [p. 176] wissen möge, in Waß hände, solche Schreibstuben und acta sich bewahrlich befinden.
Solchem nach sagte der H. Advocat ferners, daß, im fall der abgeleßene Bedacht Meiner Herren hohen Intention und klugen Absichten gemäß eingerichtet Wäre, und Sie ihn Zu approbiren geruheten, würde seiner unvorgreifflichen meinung nach, dieselbe in form eines Decrets Zu verfaßen, zu drucken, denen Notarÿs Zunfft: und Inventir: Schreibern Zu Communiciren, und Exemplaria davon auff alle Zünftte zu schicken seÿn.
Die Obere Cantzleÿ: Herren beruffen sich durchauß auff die Von dem H. [p. 177] Advocaten abgelegte Relation und den innhalt des Bedachts die Confirmation desselben Zu Meiner Herren Obrigkeitlichem gutachten außstellend.
Ihro Excellentz Herr Prætor Regius ließ sich Vernehmen, Es wäre Zu hoffen, daß durch diesen Wohl abgefaßten bedacht die bißhero beÿ denen Notarÿs und Zunfftschreibern Wie auch Verkauffung dero Schreib: Stuben eingeschlichene schädliche mißbräüch gäntzlichen werden gehoben, und die Sachen in einen dem Publico nutzlichen Wohlstand gesetzt Werden, Halte also dafür, daß
1. Sothaner Bedacht Obrigkeitlich Zu Confirmiren und Zu bestättigen,
2. in Form eines Decrets einzurichten, [p. 178]
3. Zu offentlichem druck Zu befördern,
4. denen Sambtlichen Notarÿs und Zunfftschreibern durch die Obere Cantzleÿ: Herren Vorzuhalten, mit angefügter nachdrucklicher iniunction, demselben in allen stücken unverbrüchig nachzukommen, und
5. Exemplaria davon auff alle Zünfften, damit die gantze burgerschafft davon die behörige Wissenschafft haben möge, ad publicandam Zu überschicken seÿe.
Erkandt Wird Herrn Prætoris Regÿ voto in allen stücken gefolgt.

1739, Conseillers et XXI (1 R 222)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient le 20 juin aux préposés en chef de la Chancellerie les notaires Jean Nicolas Sommervogel, François Antoine Rumpler et Adam Clauss qui demandent à passer l’examen pour être habilités à dresser des inventaires. Le préteur de Müllenheim rapporte le 5 septembre que les trois candidats ont répondu de façon satisfaisante aux questions que leur a posé l’avocat Hold. Les Conseillers et les Vingt-et-Un les nomment rédacteurs d’inventaires. Ils prêtent serment le 7 septembre.
Joh: Niclauß Sommervogel, Frantz Antoni Rumplers und Adam Clauß die Notarÿ Werden ad Examen pro obtinendo Beneficio Inventandi admittirt, 244.
das Beneficium Inventandi erhalten H. Rumpler, H. Clauß, H. Sommervogel. 323. schwören auff die Ordnung. 326.

(p. 244) Sambstag d. 20.ten Junÿ. Lt. Gug. Nôe gegenwärtiger dreÿer Notariorum benantlichen Johann Niclauß Sommervogel, Frantz Antoni Rumplers und Adam Clauß, producirt unterthäniges Memoriale puncto gratiosæ admissionis ad Examen pro obtinendo Beneficio Inventandi, handelt innhalts. Ist Erkandt, Werden die dreÿ Imploranten ad Examen admittirt und die Vornehmung desselben an die Obere Cantzleÿ: Herren, Verwießen.
Deputati H. Rhh. Reineri und H. Rhh. Braun.

(p. 323) Sambstag d. 5.ten Septembris. Lt. Fuchs Nomine gegenwärtiger Frantz Antoni Rumplers, Adam Clauß, und Johann Niclauß Sommervogels der geschwornen Notariorum und burgern allhier, puncto gebettenen Beneficÿ Inventandi Vom 20. Junÿ iüngst bitt der Hochverordneten Obere Cantzleÿ: Herren Relation, eaque factâ derenselben nach deßhalben außgestandenem Examine, sothanes Beneficium gnädig Zu Conferiren.
Herr Stättmeister Von Müllenheim berichtete hierauff, Es hätten die Obere Cantzleÿ: Herren des beÿ diesem Hoch Löbl. Dicasterio am 20.ten iüngst Verwichenen monaths Junÿ erhangenen bescheids, das ihnen Committirte Examen mit diesen dreÿen Imploranten Vorgenommen, und aus dem auff die Von Hn Advocaten Hold über die materiam Conficiendorum Inventariorum Vorgehaltener Fragstück gegebenen Andtworten so Viel Wahrgenommen, daß Sie sambtliche Zu Versehung des officÿ eines Inventir schreibers die erforderliche Wissenschafft und Capacität besitzen, mithin unanimiter dafür gehalten, Selbige Wären Meinen Herren Zu erhaltung ihres unterthänigen Petiti bestens Zu recommendiren.
Die übrige Obere Cantzleÿ: Herren beruffen sich durchaus auff des Hn Stättmeisters abgelegte Relation.
H. Advocat Hold sagte, die Imploranten Wären, in execution des beÿ Mghh. d. 20. Aprilis dieses iahrs referirten Bedachts und der darauff ergangenen Erkandtnuß, pro gratiosæ admissione ad Examen pro obtinendo Beneficio Inventandi, unterthänig eingekommen, Worauff Selbige an die Obere Cantzleÿ: Herren verwießen, Sothanes Examen auch mit ihnen Vorgenommen, und Sie, Wie H. Stättmeister Von Müllenheim und übrige Hh. Assessores dieses Löbl. Collegÿ erst referirt, Zu Vertretung des ihres seiths gebettenen Inventir schreiber: Ambts tüchtig befunden worden, die Willfahrung stehe Zu Mghh. hohem Belieben.
Erkandt, Wird auff die Von denen Oberen Cantzleÿ: Herren abgelegte Relation denen dreÿ Imploranten das Beneficium Inventandi Obrigkeitlich Conferirt, mithin ein Jeder derselben Zu abschwörung des gewohnlichen eÿds auff die Inventir schreiber Ordnung gelaßen.
Deputati H. Rhh. Wolff und H. Rhh. Anstett.

(p. 326) Montag d. 7.ten Septembris. So dann haben Frantz Antoni Rumpler, Adam Clauß und Johann Niclauß Sommervogel die Notarÿ welchen iüngst Verwichenen Sambstag das Beneficium Inventandi Conferirt Worden, den gewohnlichen eÿd auff die Inventir schreiber Ordnung abgeschworen.

1739, Conseillers et XXI (1 R 222)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment le 11 avril 1739 Jean Daniel Stœber rédacteur d’inventaires sur la recommandation des préposés en chef de la Chancellerie. Il prête serment à la fin de la séance.
Jean Daniel Stœber demande l’autorisation en novembre d’acquérir le fonds de feu le notaire Philippe Jacques Mader. Il y est autorisé en décembre en exécution du rapport remis par les préposés en chef de la Chancellerie.

Johann Daniel Stöber erhalt das Beneficium Inventandi, und schwört auff die Inventirschreiber: Ordnung. 144. 146.
Johann Daniel Stöber Not. bitt umb Ratification des Kauffs der Maderischen Schreib: Stub. 372. der Kauff wird Confirmirt. 413.

(p. 144) Sambstag d. 11. Aprilis 1739. Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen Johann Daniel Stöbers des hiesigen burgers und Notarÿ producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, umb relation der Hochverordneten Hh. Oberern Canteleÿ Herren und gnädiger Conferirung des Beneficÿ Inventandi, handelt innhalts.
H. advocat Hold berichtete, daß dieser Implorant in seinem Examine, Wie der Vorigen sehr wohl bestanden, und Selbigen in der Capacität nichts nachgebe, sondern ebenfalls ein tüchtiges und dem Publico anständiges Subiectum seÿe, mithin Meinen Gnädigen Herren Zu erlangung des Beneficÿ Inventandi gleicher maßen de meliore recommendirt Werde.
H. Ammeister Wencker,Wie auch die übrige Obere Cantzleÿ: Herren bekräfftigen des Herrn Advocaten Vortrag durchaus.
Hierauff ist Johann Daniel Stöber Notarius Publicus und burger allhier Zu einem Inventirschreiber angenommen Worden.
Deputati H. Rhh. Reiß und H. Rhh. Hammerer.

(p. 146) Finita sessione sind Vorbenambste Johann Daniel Papelier und Johann Daniel Stöber in die große Raths Stub beruffen, und von iedem derselben ein Cörperlicher eÿdt auff die Festhaltung der Inventirschreiber Ordnung abgeschworen Worden.

(p. 372) Mittwoch d. 4. 9.bris 1739. Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen H. Johann Daniel Stöbers Notarÿ Publici undt Inventirschreibers, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, mit beÿlag Sub Lit. A. umb gnädige Ratification des Zwischen ihme und Weÿland H. Notarÿ Philipp Jacob Maders hinterlaßenen Erben geschlossenen Kauffs erstbesagten H. Maders Schreib: Stub und der darinnen befindlichen actorum und Documentorum, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird das geschäfft an die Obere Cantzleÿ: Herren Verwießen, umb genau Zu untersuchen, in Was Vor einen stand die Sambtliche in besagter Schreib: Stub dermahlen Verwahrlich liegende Schrifften, Acta und Documenta sich befinden, und eine umbständliche Relation beÿ dieser gerichts Stelle darüber abzustatten, damit Wann solches geschehen, auff des Imploranten begehren, desto gründlicher gesprochen Werden möge, Was recht ist.
Deputati H. Rh. Greuhm und H Rh. Richard.

(p. 413) Montag d. 7.ten 10.bis. Kauffs. 372. der Kauff der Maderischen Schreib: Stub wird Confirmirt.
H. Advocat Hold referirt, Waß maßen die Obere Cantzleÿ: Herren in execution des am 4. 9.bris iüngst ergangenen Interlocuti Zweÿ ordentliche Inventaria aller und ieder in Weÿland H. Notarÿ Philipp Jacob Maders hinterlaßene Schreib Stub befindlicher actorum et Documentorum durch Zweÿ dazu benambste Notarios in gegenwart H. Actuarÿ Nicolaÿ Verfertigten, einer davon Zu der Obern Cantzleÿ: Herren Protocoll lüffern, und Hiesiger Löbl. universität die Selbige concernirende Titulos und Breiffschafften außhändigen lassen, daß also das Publicum seine Völlige sicherheit erhalten und anietzo der Zwischen H. Notario Johann Daniel Stöber und denen Maderischen Erben geschloßene Kauff besagter Schreib: Stub sambt darinnen enthaltenen acten und Documenten füglich kan Confirmirt Werden.
Die Obere Cantzleÿ: Herren beruffen sich auff die Von dem H. Advocaten abgelegte Relation und bestätigte deren innhalt.
Erkandt, Wird das so die obere Cantzleÿ gethane obrigkeitlich bestättiget, mithin die Vorgegangene Kauff gemelter Maderischen Schreib: Stub und darinnen befindlichen actorum et Documentorum Confirmirt.

1744, Conseillers et XXI (1 R 227)
Jean Daniel Lang demande à être nommé notaire et rédacteur d’inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire aux préposés en chef de la Chancellerie qui devront rédiger un rapport sur deux questions (1) si on peut nommer un mineur aux fonctions de notaire et de rédacteur d’inventaires, (2), si les deux fonctions peuvent être attribuées en même temps (voir le mémoire de l’avocat Hold).
Johann Daniel Lang kombt ein pro Notariatu et beneficio Inventandi. 100.

(p. 100) Montag d. 16. Martÿ 1744. Lt. Freünd Nomine gegenwärtigen H. Johann Daniel Langen Notariatus Candidati producirt unterthäniges Memoriale und Bitten umb Gnädige Conferirung des Notariat: Ambts und Beneficÿ Inventandi, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird dieses Geschäfft an der Obere Cantzleÿ: Herren Verwießen, umb einen reiffen bedacht über die in dem übergebenen Memoriali enthaltener Zweÿ petita einen reiffen bedacht abzufassen und solchen Vor Meine Herren Zu bringen, indeme, Wie Verlauten Will, der Implorant noch minorennis ist, und auff die Frag, ob eine minderjährige Person das officium Notarÿ gültig Versehen kann oder nicht. erhebliche Rationes pro et contra sich hievor thun, anbeÿ die Notariat: Stelle und das beneficium Inventandi Zugleich einem Candidato Zu Conferiren, der bißher Wohl eingeführten Observantz Zu wider laufft.
Deputati H. Rth. Spielmann und H. Vogel.

1744, Conseillers et XXI (1 R 227)
Jean Daniel Langheinrich demande un poste de notaire le 15 mars 1744. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie qui lui feront passer l’examen
Johann Daniel Langheinrich kombt ein pro Notariatu. 104.

(p. 104) Montag d. 16. Martÿ 1744. Römer Nôe H. Johann Daniel Langheinrichs Notariatus Candidati, producirt unterthänigst gehorsamsten Memoriale und Bitten, sambt beÿlaag Sub Lit. A. umb gnädige Erlaubnuß ad Examen pro Notariatu Zu gelangen, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird Implorant ad Concursum et Examen an die Verordnete Ober Cantzleÿ: Herren Verwießen. H. Kuntz, H. Vogler

1744, Conseillers et XXI (1 R 227)
Procureur à l’Intendance, le manant François Joseph Fernig sollicite un poste de notaire. Il est renvoyé aux préposés en chef de la Chancellerie.
Frantz Joseph Fernig kombt ein puncto Notariatus. 241.

(p. 241) Sambstag d. 20. Junÿ. Römer, Nôe H. Frantz Joseph Fernig des Schirmers und Procuratoris in der Intendance allhie, producirt unterthäniges Memoriale und bitten pt° Conferendi Notariatus, handelt innhalts.
Ist Erkandt, wird Implorant ad Concursum et Examen an die Obere Cantzleÿ: Herren Verwießen.
Deputati, H. Rth. Gerber und H. Rth. Widermuth.

1745, Conseillers et XXI (1 R 228)
François Joseph Fernig et Jean Daniel Langheinrich sollicitent un poste de notaire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un demandent aux préposés en chef de la Chancellerie de reprendre l’enquête du 14 mai 1740 sur le nombre des notaires
Frantz Joseph Fernic und Johann Daniel Langheinrich kommen ein pro Notariatu. 482.

(p. 482) Sambstag d. 18.ten 10.bris 1745. Römer Nôe H. Frantz Joseph Fernig undt H. Johann Daniel Langheinrich Notariatus Candidatorum, producirt unterthänig gehorsamstes Memoriale, umb gnädige Recipirug in Numerum Notariorum, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird dieses gaschäfft præliminariter an die Ober Cantzleÿ: Herren Verwießen, umb die Wegen anzahl der Notariorum und Inventir schreiber in Verschiedenen Zeiten ergangene Erkandtnussen auffsuchen Zu lassen, deren innhalt Zu durchsehen, und den Ihnen hoc puncto den 14. Maÿ. 1740. auff die damahls Vorgetragene umbständ committirten Bedacht in stand Zu setzen, damit nach dessen Relation auff der Imploranten petitum ergehen möge, Was recht ist.
Deputati H. Rhh. Spielmann und H. Rhh. Rauch.

1745, Conseillers et XXI (1 R 228)
Le secrétaire Barth rapporte le 13 octobre 1745 que plusieurs candidats se sont présentés pour obtenir le poste de Jean Daniel Papelier, mort depuis peu, à savoir les luthériens Jean Daniel Lang et Jean Daniel Langheinrich ainsi que les catholiques François Joseph Fernig et Jean Chrétien Drechsler. Après examen, les préposés en chef de la Chancellerie ont recommandé les trois premiers. L’alternative exige de nommer un luthérien. Le préteur royal propose Jean Daniel Lang, ce que ratifie le collège. Le nouveau notaire prête serment le 18 décembre
H. Lt. Johann Daniel Lang wird Zu einem Notario angenommen. 467. schwört auff die Ordnung. 479.

(p. 467) Montag d. 13. 10.bris. Ego /:Barth:/ referiren daß nachdeme auf das d. 27.ten Februarÿ 1744. geschehene Absterben weÿl. Hn Notarii Johann Daniel Papeliers verschiedene Persohnen per Memorialia beÿ Ew. Gnad. umb die erledigte Notariat: Stelle eingekommen, benantlichen H. Johann Daniel Lang des hiesigen Notarii Sohn, H. Johann Daniel Langheinrich, des geweßenen Bruckmeisters Sohn, beÿder Augspurgischer Confession zugethan, sodann H. Frantz Joseph Fernig, Procurator in der Intendance allhier, und H. Johann Christian Drechseler Apparitor beÿ dahiesiger Löbl. Officialitæt, beÿd. Catholischer Religion, und es hierauff Ew. Gnad. bebiebet diese 4. Imploranten an die Hochverordnete Obere Cantzleÿ: Herren ad Concursum et Examen Zu Verweißen, Alß hätten jetzt hochermeldte Obere Cantzleÿ: Herren, nachdeme Sie Zuvor einen Außschuß gemacht, und auß erheblichen Ursachen nur die dreÿ erstere Candidatos, benantlich H, Lt. Langen, H. Langheinrich und H. Fernig ad Examen Notariatus admittirt, sich jüngst verwichenen Diestag Versammlet und das Examen mit jetzged. dreÿen Candidatis ordnungs mäßig Vorgenommen und mit vielen Vergnügen ersehen, daß sothane 3. Candidati auff die Ihren vorgelegte Fragen über die einem Notario Zu wißen nöthige materias gründlich und geschickt geantwortet, und in allem wohl bestanden seÿen. Weßwegen dann auch die Hochverordnetee Obere Obere Cantzleÿherren dieselbe alß tüchtig und fähig erachtet, das Ambt eines Notarii Publici zu Vertretten und dahero selbige Ew. Gnad. bestens dazu recommencuren wollen, Zu Ew Gnaden stehend, welchen unter denenselben Sie in den numerum Notariorum auff: und annehmen wollen. Die Alternativ betreffend, so seÿe solche dermahlen einem Subjecto Augspurgischer Confession günstig, inmaßen der letzterwehlte Notarius H. Joh: Jacob Heß der Catholischen Religion Zugethan.
Hierauff ist auff anspruch Ihro Excellentz Herrn Prætoris Regii H. Lt. Johann Daniel Lang Zu einem Notario publico unanimiter erwehlt worden.

(p. 479) Sambstag d. 18.ten Decembris. H. Lt. Johann Daniel Lang der am 13.ten huius erwöhlte Notarius legte den eÿd auff die ordnung der Notariorum ab.

1746, Conseillers et XXI (1 R 229)
L’avocat Hold expose le 22 janvier 1746 que Jean Daniel Lang, François Joseph Fernig et Jean Daniel Langheinrich ont tous trois réussi l’examen du notariat, que les Conseillers et les Vingt-et-Un ont ensuite nommé notaire le premier d’entre eux et ajourné la nomination des deux autres. Comme certains notaires prétendent par ailleurs que leur trop grand nombre favorise une concurrence déloyale, les Conseillers et les Vingt-et-Un ont déjà demandé en 1740 aux préposés en chef de la Chancellerie de déterminer s’il serait utile d’en réduire le nombre. François Joseph Fernig et Jean Daniel Langheinrich demandent à nouveau un poste de notaire en arguant que le nombre de notaires est de 21 alors que le maximum a été fixé à trente. L’avocat expose la situation en distinguant trois questions, (1) si le Magistrat est habilité à nommer des notaires, (2) à quelles règles obéit le nombre de notaires et de rédacteurs d’inventaires, (3) de quelle manière doit être appliquée l’alternative.
(1) Le droit du Magistrat à établir des notaires qui remonte à l’Empire a été confirmé sans ambiguïté après la Capitulation par un arrêt du Conseil d’Etat en date du 24 mai 1684. Le Magistrat a donc toute latitude d’augmenter ou de diminuer le nombre des notaires.
(2) Les Conseillers et les Vingt-et-Un ont fixé le 8 juin 1636 le nombre des rédacteurs d’inventaires à vingt-quatre sans statuer sur celui des notaires, étant entendu que les rédacteurs d’inventaires sont aussi notaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ont fixé le nombre des notaires à trente le 14 mai 1718. Les notaires sont actuellement vingt-six, seuls deux d’entre eux ne sont pas rédacteurs d’inventaires. Comme le nombre des bourgeois a beaucoup augmenté depuis que le maximum a été fixé à trente, les actes que dressent les notaires ont augmenté en conséquence. Certains notaires n’exercent pas leur charge, comme Revoire qui a quitté la Ville, Winter qui est receveur de familles nobles, Rith greffier des terres de la Noblesse, Rœmer procureur au Grand Sénal et Gug archiviste. Les préposés en chef de la Chancellerie ont demandé à ces notaires qui n’exercent pas de déclarer leurs intentions et sont d’avis de rayer Revoire et Gug du catalogue.
(3) Il s’ensuit que la situation permet d’accéder à la demande des pétitionnaires en respectant l’alternative. Comme le luthérien Jean Daniel Lang a été nommé après le catholique Hess, il est donc possible de nommer le catholique Fernig puis le luthérien Langheinrich.
Les autres préposés de la Chancellerie déclarent que l’avocat Hold a exposé fidèlement leurs délibérations. Le préteur royal approuve la proposition de l’avocat Hold, les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment notaires François Joseph Fernig et Jean Daniel Langheinrich qui prêtent serment le 24 janvier.
Les nouveaux notaires François Joseph Fernig et Jean Daniel Langheinrich demandent le 29 janvier à devenir rédacteurs d’inventaires.
Jean Daniel Lang demande le 21 février 1746 à être habilité à dresser des inventaires.
Le juriste Barth rend compte le 21 mars de l’examen qu’ont passé Jean Daniel Lang, François Joseph Fernig et Jean Daniel Langheinrich. Tous trois ont démontré leur compétence, quoique François Joseph Fernig aurait encore mieux répondu s’il connaissait bien les statuts particuliers à la Ville. Pour respecter l’alternative, les trois notaires sont promus rédacteurs d’inventaires dans l’ordre suivant, Jean Daniel Langheinrich, François Joseph Fernig et Jean Daniel Lang. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent la proposition du juriste Barth. Les nouveaux promus prêtent serment le 26 mars.

Ein Bedacht, d. Recht Notarios Zu creiren, 2.do die Anzahl der Notarien u. Inventir schreiber, u. 3° die Alternativ in hoc pt° betr. wird confirmirt, u. Zufolg deßelben Frantz Joseph Fernig, u. Joh: Daniel Langheinrich Zu Notarios Publ. erkoßen. 24.
H. Fernig und H. Langheinrich die neuerwehlte Notarii schwören auff die Ordnung. 34.
Frantz Joseph Fernig, u. Johann Daniel Langheinrich Kommen ein pro benef. inventandi. 42.
Johann Daniel Langheinrich, Frantz Joseph Fernig, und Johann Daniel Lang erhalten das Beneficium. 98. schwören auff die Inventir schrb. Ordnung. 107.
H. Lt. Joh: Daniel Lang kommt ein pro beneficio inventandi. 71. erhält solches. 98. schwört auf die Inventir schreiber: Ordnung. 107.

(p. 24) Sambstag d. 22.ten Januarÿ 1746. Herr Advocat Holdt referirt einem nomine derer hoch- und Wohlverordneten Obern Cantzleÿ herren Von Ihm auffgesetzten Bedacht, folgenden Innhalts.
Nachdeme die Hoch- und Wohlverordnete Ober Cantzleÿherren d. 13.ten letztverwichenen Decembris beÿ Ew. Gnaden referirt, was maßen Sie das Examen pro Notariatu mit denen an Sie Verwießenen Imploranten nahmentlich Johann Daniel Lang, Frantz Joseph Fernig und Johann Daniel Langheinrich Vorgenommen, und daß diese dreÿ Candidati samtlichen durch ihre Responsiones genugsam Zu erkennen gegeben das sie tüchtig seÿen ad officium Notariatus admittirt Zu werden, Alß haben Ew. Gnaden Zwar einen Von diesen Candidatis, namlich Johann Daniel Lang Zu dem Notariat: Ambt auff: und angenommen, die Zweÿ andere aber noch Zur Zeit Zu recipiren bedencken getragen weilen schon vor geraumer Zeit [p. 25] Von einigen Notariis geklagt worden, daß deren Anzahl allzugroß seÿe, mithin die eine denen andern durch allerhand unerlaubte Vortheil die Geschäfften hinweg Zu ziehen und abzuspannen sucheten, deßentwegen auch schon in anno 1740. d. 14.ten Maÿ Ew. Gnaden denen Oberen Cantzleÿ herren Zu bedencken auffgetragen, ob nicht die Anzahl der Notarien Zu mindern rathsam wäre.
Demnach obgedachte Fernig und Langheinrich Vernommen, daß Johann Daniel Lang, mit welchem sie ad Examen Verwießen und examinirt, gantz allein und mit hinansetzung ihrer ad officium Notarii admittirt worden, so seind dieselbige wiederumb beÿ Ew. Gnd. per Memoriale eingekommen, in welchem sie unterthänigst remonstrirt, daß die Anzahl der Notarien auff 30. gesetzt, und unter diesem Verschiedene Subjecta seÿen welche ihr officium nicht exerciren, [p. 26] also daß mit dem letzt auffenommenen Hn Lang nur 21. Notarii seind die sich der Notariat Geschäfften annehmen baten, deßwegen pro gratiosa receptione.
Hierauff hat Ew. Gnad. Zu erkennen beliebt, wie der producirt Extractus lautet, daß das Geschäfft denuo an die Ober Cantzleÿherren zu Verweißen, umb die wegen der Anzahl der Notarien und Inventir schreibern in Verschiedenen Zeiten ergangene Erkandtnußen auffsuchen Zu laßen, deren Innhalt Zu durchgehen, und in specie derjenig. Bedacht, der in Anno 1740. d. 14.ten Maÿ wohlgedachten Oberen Cantzleÿ herren committirt worden, in stand zu setzen, damit nach deßen geschehener Relation auff obbemedlter Imploranten begehren ergehen möge was Recht ist.
Zufolg deßen haben die Obere Cantzleÿherren sich deß an Sie Verwießenen Geschäffts unterzogen mithin über die dreÿ folgende haubtsächliche puncten deliberirt.
[p. 27] Der Erste belangt überhaubt Eines Hochlöbl. Magistrats Rechten Notarios Zu creiren.
Der Zweÿte betrifft die in der Ordnung bestimmte Anzahl der Notarien und Inventir schreiber, und der dritte berührt die Zu observiren habende Alternativ respectu der beeden Religions Verwandten.
Quoad 1.mum so ist jedermänniglichen bekandt, daß das Recht Notarios zu creiren ein solches Regale seÿe, welches Vor der Statt Submission vi Superioritatis Territorialis als von einem der Vornehmsten Reichständen exercirt, nachgehends aber nicht nur durch eine Königl. Capitulation überhaubt E. Hochlöbl. Magistrat gelaßen und confirmirt, sondern auch in specie Vermög eines Königl. Arrests du Conseil d’Etat vom 24. May 1684. mit den außdrucklichsten Terminis bestätiget worden.
Nun gleichwie Vor der Submission E. Hochlöbl. Magistrat an ein gewißen [p. 28] Numerum Notariorum nicht gebunden, sondern berechtiget war deren Anzahl Zu Vermehren oder Zu mindern nach gutduncken und beschaffenheit der Zeitläuffe, und umbständen, also ist auch ungezweiffelt, daß Ew. Gnaden dieses Recht noch heutiges Tags Vollkommen Zustehe.
Betreffend den 2.ten Punct, so haben sich die Obere Cantzleÿherren insonderheit berichten laßen aller wegen der Anzahl der Notarien und Inventir schreiber beÿ Ew. Gnaden ergangener decreten und Ordnungen auß welchen Sie ersehen, daß schon in anno 1636. d. 8.ten Junÿ Vermög eines beÿ Ew. Gnaden ertheilten decreti die Anzahl der Inventir schreiber auff 24. gesetzt und fixirt und diese Ordnung in anno 1736. renovirt worden, der Numerus Notariorum aber, worunter auch die Inventir schreiber begriffe, biß ad annum 1715. ohneingeschränckt und freÿ geblieben.
[p. 29] Da dann in erstbesagtem Jahr die Obere Cantzleÿherren einen Bedacht deßwegen Verfaßt, in conformitæt deßen Ew. Gnaden den 14.ten Maÿ 1718. ihr Decret dahin ertheilt, daß die Anzahl der sambtlichen Notariorum, worunter, wie schon gedacht, auch die Inventir: und Zunfft schreiber begriffen, auff 30. Persohnen determinirt und festgesetzt seÿn sollen.
Nun ist auß dem Catalogo der würcklich Vorhandenen Notarien ersichtlich, daß drmahlen mehr nicht seÿen alß 26. mithin nur 2. die nicht Inventir schreiber seind, also daß wann auch die Zweÿ Imploranten anjetzo alß Notarii auffgenommen würden, die in der Ordnung bestimmte Anzahl noch nicht einmahl complet wäre.
Wobeÿ noch ferner Zu attendiren, daß seit die Ordnung, vermög welcher die Anzahl der Notarien auff 30. gesetzt worden, ergangen, die burgerschafft [p. 30] sich mercklichen Vermehrt, mithin die Notariat: Geschäfften Vielfältiger worden.
So seind auch hierbeÿ Ew. Gnaden haubtsächlich Zu berichten, daß unter denen würcklich Vorhandenen 26. Notariis Viele seind die das Notariat und Inventir schreiber: ambr nicht exerciren, als nemlichen 1° H. Revoire der sogar außgetretten, 2° H. Johann Winter, Adelicher Schaffner, 3° H. Ridt, Adelicher Ambtschreiber, 4° H. Joh: Thomas Römer, Procurator beÿ E. E. Großen Rath und H. Lt.Gug, Archivarius, der per inadvertentiam in dem Catalogi Notariorum gelaßen worden, wiewohlen Er schon längstens sein Notariat auffgegeben und resignirt hat.
Diese sehr bedenckliche Umbständ haben auch die Obere Cantzleÿ Hhn bewogen, beÿ Ihrer letzteren session Zu erkennen, daß diejenige Notarii welche biß dato nicht [p. 31] practicirt haben, und nur allein den Nahmen eines Notarii tragen ohne dem Publico in dieser qualitæt nutzlich zu seÿn, Vor Sie beschieden, und über erstgeregte Umbständ Zu red gestellt werden sollen, damit auff ihre Cathegorische Erklärung, auch respectu obged. Hn. Revoire und des Hn Lt. Gugen erkandt werden möchte, was gute Ordnung erfordern will.
Wann nun alle diese Anmerckungen denen Zweÿ Imploranten durchauß favorables seind, alß welche auch ohnehin durch das außgestandene Examen Notariatis Vor sehr tüchtig befunden worden, alß militirt auch in dero favor die Königliche Alternativ, so der dritte punct ist welcher untersucht worden. Da sich dann auß Ew. Gnaden Protocolli hervorgethan daß beÿ Ernennung der Notarien, Inventir: und Zunfftschreibern [p. 32] die Alternativ Zwischen beeden Religions verwandten gemeiniglich stricte observirt worden, mithin auch in das künfftige fleißig beobachtet werden solle.
Im heutigen Casu, nachdem nun Johann Daniel Lang so der Augspurgischer Confession Zugethan ist, letzthin Zu einem Notario auffgenommen, mithin auch beÿ ihme die Alternativ nach Ordnung Observirt worden, maßen der Vor ihme letzt recipirte Notarius, nahmentlich H. Heß, der Catholischen Religion beÿpflichtet, alß erfordert dann vor diesesmahl, nach des Hn Langen Reception, die Alternativ ein Subjectum Von Catholischer Religion, deren obged. Frantz Joseph Fernig Zugethan ist, und falls dieser solte aufgenommen werden, so wäre gleichfalls die Alternativ dem andern, nemlichen Johann Daniel Langheinrich der Von Augsp. Confession ist, favorable, [p. 33] mithin und auß allen in diesem Bedacht fürgebrachten motivis Könten die Zweÿ Imploranten Zu dem Notariat: Ambt auff und angenommen werden, welches alles die Obere Cantzleÿ Hhn Zu Ew. Gnad. hohen Einsichten u. dijudicatur setzen und übermaßen.
Die Obere Cantzleÿherren bekandten sich Zu dem Von Hn Advocaten Holdt referirten Bedacht.
Solchemnach ist auff anspruch Ihro Excellentz Herrn Prætoris Regii Vorstehender Bedacht seinem gäntzlichen Innhalt nach Obrigkeitlich bestätiget, mithin 1° Frantz Joseph Fernig, Cathol. Religion, so dann Zweÿtens Johann Daniel Langheinrich, Augsp. Confession, Zu Notariis Publicis creirt und erkoßen worden.

(p. 34) Montag d. 24. Januarÿ 1746. Gleich anfangs dieser Session haben die in letzterer erwehlte Zweÿ Notarii H. Fernig und H. Langheinrich auff die Ordnung geschworen.

(p. 42) Sambstag d. 29. Januarÿ 1746. Römer nôe Hn Frantz Joseph Fernig, und Hn Johann Daniel Langheinrich, beÿder Notariorum und burgers allhier, producirt unterth. Memoriale und bitten pro Beneficio Inventandi gratiose conferendo. Ist Bekandt, werden die beÿde Imploranten an die Obere Cantzleÿherren ad Examen pro Beneficio Inventandi verwießen.
Depp. H. Rathh. Ihlen H. Rathh. Rauch.

(p. 71) Montag d. 21.ten Februarÿ – Lt. Christmann nôe H. Lt. Johann Daniel Langen des Notarii allhier, producirt unterth. Memoriale und bitten, umb gnädig Conferirung des Beneficii inventandi, handelt Innhalts. Ist Erkandt, wird der Implorant an die Obere Cantzleÿherren ad Examen pro beneficio inventandi verwießen.
Depp. H. Rathh. Hammerer und H. Rath. Ducré.

(p. 98) Montag d. 21.ten Martÿ. Römer nôe Hn Johann Daniel Lang, Hn Frantz Joseph Fernig, und Hn Johann Daniel Langheinrich, aller dreÿer Notariorum, Weilen das Examen pt° Beneficii Inventandi geschehen, alß bitt Gnädiger und hochgebietender Obere Cantzleÿherren Relation, und alle dreÿ Imploranten ad Beneficium Inventandi gnädig Zu admittiren.
Ego, Lt Barth referire hierauff, demnach die Vorbenamßte ohnlängst erwöhlte dreÿ Notarii Vor einiger Zeit beÿ Ew. Gnaden umb Conferirung des Beneficii Inventandi geziemend eingekommen, und es hierauff Ew. Gnaden beliebet, diese dreÿ Imploranten an die Wohlverordnete Obere Cantzleÿherren ad Examen Zu verweißen, alß hätten jetzt hochermeldte Obere Cantzleÿherren Verwichenen dienstag sothanes Examen mit obbesagten dreÿen Candidatis ordnungemäßig vorgenommen, und dieselbe über die einem Inventir schreiber Zu wißen nöthige materien befragt, da dann erstlich Frantz Joseph Fernig durch seine Antworten auff die an Ihn ergangene Fragen sattsam bewießen, daß er die Haubtsächliche principia Von dem Inventir schreiber: Ambt innen habe, auch noch beßer geantowortet haben würde wann er die Ordnungen so die Statt Straßburg in particulari angehen, in besitz gehabt hätte, Zweÿtens hätte Johann Daniel Langheinrich seine in der Inventir schreiber Kunst gründlich erlernte praxin Zur genüge dargethan, und drittens Lt Johann Daniel Lang, auff die ihme vorgelegte Fragstücke sowohl de Jure als praxi mit besonderer Geschlicklichkeit und Fertigkeit geantwortet, so daß Wohlgedachte Obere Cantzleÿ herren die Zu Versehung des Inventir schreiber: Ambts erforderliche Tüchtigkeit in diesen dreÿen Candidatis befunden, mithin davor gehalten hätten, daß Selbige sambtlich beÿ Ew. Gnaden zu erhaltung sothanen Officii bestens Zu recommendiren seÿen.
Wann es nun Ew. Gnad. beliebten solte, diese dreÿ Imploranten alß Inventir schreiber auffzunehmen, Zumahlen durch solche Reception die Anzahl der hiesigen Inventir schreiber welche durch die Ordnung auff 24. gesetzt ist, just erfüllet würde, so erforfert die Alternative welche in diesem Fall Zu beobachten, erstlichen ein Subjectum Augsp. Confession Zugethan, inmaßen der letzt erwehlte Inventir schreiber Johann Jacob Heß der Catholischen Religion beÿpflichtet, mithin wäre erstlich Notarius Langheinrich, Augsp. Confession, welcher Vor dem Lt. Langen sein Memoriale eingegeben, Zu erwehlen, und nach deßen Reception Notarius Fernig, Cathol. Religion, so dann drittens Notarius Lang Von Augspurgischer Confession, Zu Inventir schreibern auff: und anzunehmen, welches alles die Obere Cantzleÿherren Ew. Gnad. hohen Obrigkeitl. Willkuhr anheim stellten.
Die Obere Cantzleÿherren referirten ich auff den in Ihren Nahmen Von mir gethanen Vortrag.
Ist Erkandt, wird die jetzt abgelegte Relation Obrig keitlich bestätiget, mithin seind 1° Notarius Langheinrich, 2.do Notarius Fernig, und 3° Notarius Lang, junior, Zu Inventir schreibern auff: und angenommen worden.
Depp. H. Rathh. Hammerer und H. Rathh. Breu.

(p. 107) Sambstag d. 26. Martÿ. Die dreÿ jüngst erwehlte Inventir Schreiber, Notarius Langheinrich, Nots. Fernig, Nots. Lang, jun. schwören auff die Inventirschreiber Ordnung.

1747 Conseillers et XXI (1 R 230)
Georges Frédéric Nenter présente en juin 1747 une requête dans laquelle il sollicite un poste de notaire, Pierre François René fait la même demande en juillet 1747 puis Jean Jacques Griesbach et Jean Henri Thenn en août 1747. Les Conseillers et les Vingt-et-Un les renvoient aux préposés généraux de la Chancellerie.
Le 25 septembre, l’avocat Hold rend compte de l’examen du notariat qu’ont passé François Pierre René, Georges Frédéric Nenter, Jean Jacques Griesbach et Jean Henri Thenn. Tous ont parfaitement répondu aux questions, notamment les trois derniers. Comme l’alternative demande de désigner un catholique, le choix se portera nécessairement sur François Pierre René, seul candidat catholique. L’avocat laisse aux Conseillers et aux Vingt-et-Un liberté de choisir un autre parmi les trois luthériens à moins qu’ils ne les nomment tous notaires. Le préteur royal estime que puisque tous les candidats sont compétents il est possible de les nommer tous sans appliquer de façon stricte l’alternative par manque de candidats catholiques, à condition de faire bénéficier les catholiques de la même faveur le cas échéant. L’assemblée se range à l’avis du préteur royal et nomme notaires les quatre candidats qui prêtent serment le 30 du même mois.
Georges Frédéric Nenter, Jean Jacques Griesbach et Jean Henri Thenn demandent le 2 décembre à être habilités à dresser des inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un les renvoient à la commission d’examen pour pouvoir désigner le candidat le plus compétent quand un poste de rédacteur d’inventaires sera vacant.

H Franciscus René pt° not: exam. wird an die Obere Cantzleÿ Herren ad examinandum verwießen. 127.
H. René, H. Nennter, H. Grießbach und H. Thenn werden Zu Notariis publicis auff und angenommen 165. juraverunt d. 30. sept.
H. Joh: Jacob Grießbach pt° admissionis ad notariatus. 139. pt° benef. Invent. 211.
H Joh: Heinrich Thenn pt° admissionis ad examen not. pag. 140. pt° benef. Invent. 211.

(p. 112) Sambstags d. 10. Junÿ 1747. Faust n. Georg Friderich Nenter Cand. Notariat: producirt unterthäniges memoriale und bitten dem Imploranten in die Zahl derer hiesigen Notariorum gnädig auf und anzunehmen. Erkandt wird der Implorant an die Hochverordnete Herren Obere Cantzleÿ Herren ad examinandum verwießen.

(p. 127) Sambstags d. 29.ten Julÿ 1747. Christmann n. H. Lt. Petri Francisci René deß burgers allhier producirt unterthäniges memoriale und bitten sub n.is 1. et 2. pt° examinis pro notariatu. Erkandt, wird der Implorant an die Hochverordnete herren Obern Cantzleÿ herren ad examinandum verwießen.
Depp. H. Ducré, H. Teutsch.

(p. 139) Sambstags den 19. Aug. 1747.
Roemer n. H. Johann Jacob Grießbachs deß burgers undt Scribenten Von hier producirt unterth. memoriale und bitten um gnädige conferirng deß Notariats. Erk. wird der Implorant an die Hochansehnliche Hh. Obere Cantzleÿ Herren ad examinandum verwießen.
Depp. H. Rathh. Busch, H. Rathh. Loger

(p. 140) Sambstag d. 26. aug. 1747.
Faust n. H. Johann Heinrich Thenn Cand. Not. producirt unterthäniges memoriale und bitten um gnädige admission Zu dem examine. Erkandt, wird der Implorant an die Hochverordnete Obere Cantzleÿ Herren ad concursum Verwießen

(p. 165) Montags d. 25. Septembris 1747. Herr Advocat Hold referirten daß nach deme H. Lt Frantz Peter René, deß gewesenen hiesigen burgers und Schneiders Sohn, H. Georg Friderich Nenntern geweßten Med. Doct. und hiesigen burgers Sohn, H. Johann Jacob Grießbach geweßten handelsmanns und burgers Sohn und dann H Johann Heinrich Thenn geweßten Med. Doct. und auch burgers Sohn per memorialia beÿ Euer Gnaden um die noch offenstehende Notariat: Stellen unterthänigst eingekommen und es hierauf Euer Gnaden beliebte, diese Vier Imploranten an die Hochverordnete Hn Obere Cantzleÿ Herren ad Concursum et Examen Zu Verweißen, Alß hetten jetzt hochermeldte Obere Cantzleÿ Herren sich d. 15. hujus Versammlet und das Examen mit vorgemeldten Vier Candidatis ordnungsmäßig Vorgenommen, und mit vielen Vergügen ersehen, daß sothane Vier Candidati sonderheitlichen aber die dreÿ letztere auf die Ihnen Vorgelegte Fragen über die Einem Notario Zu wißen nöthige materias gründlich, Fertig und geschickt geandtwortet, und in allem wohl bestanden seÿen. Weßwegen dem auch die Hochverordnete Obere Cantzleÿ Herren dieselbe als Tüchtig und Fähig erachtet, des Ambt Eines Notarii Publici Zu begleiten und dahero selbige Euer Gnaden bestens zu recommendiren wollen, indeme, nur der Erstere unter diesen Candidaten nehmlichen H. Lt. René Catholisch, als welcher Religion die alternativ günstig, die dreÿ übrige aber alle der Augspurgischen Lehr zugethan, in ihrem examine auch gleiche Fähig: und Geschicklichkeit gewießen, so daß Meine Hhn anstand genommen, welchen unter diesem dreÿen der Vorzug um solchen in den Außschuß Zu bringen mit Recht gebühre, als haben Hochverordnete Obere Cantzleÿ Herren Euer Gnaden hohen Einsichten anheim Zustellen für gut erachtet, nemlichen unter denenselben oder allen die gebettene Gnade angedeÿen Zu lassen mithin dieselbe in die Anzahl derer Notariorum auf und anzunehmen.
Ihro Excellenz Herr Prætor Regius meldete in seinem Voto daß MHh. auß dem Vortrag deß H. Advocaten Holden Vernommen wie diese Vier Candidati Notariatus in ihrem außgestandenen examine dermaßen wohl bestanden seÿen, daß dieselbe sämbtlich als tüchtige und Fähige Subjecta Zu dem Notariat Ambt MHh. wären angewießen worden, der fixirte numerus der hiesigen Notariorum noch Vier membra erheische, sich aber nur einer Von Catholischer religion unter solchen befinde, Hochderselbe davor halte daß alle Vier Imploranten Zu Notariiis Könnten angenommen werden, und Könnte der alternativ, (die Zwar in diesen Fällen wo Keine Subjecta sich præsentiren, nicht so stricte in obacht genommen werde) Zu hülffe Zu Kommen beÿ ereigneter gelegenheit dreÿ Subjectis Von Catholischer religion nehmliches Recht und gnade wiederfahren.
Diesemnach werden auf anspruch Ihro Excellentz Hrn Prætoris Regii H. Lt Peter Frantz René, H. Georg Friderich Nenter, H. Johann Jacob Grießbach und dann H. Johann Heinrich Thenn Zu Notariis Publicis einstimmig erwehlet. juraverunt d. 30. ejusdem.

(p. 211) Sambstags d. 2. Xbris – H. Nenter, Grießbach, Thenn werden ad examen pro benef. Invent. gelaßen
Faust n. Georg Friderich Nenter, Johann Jacob Grießbach und Johann Heinrich Thenn sambtlich hiesiger Notariorum producirt unterthäniges memoriale und bitten um gnädige admission Zu dem examini und beneficio Inventandi.
Ist Erkandt, werden sambtliche Imploranten ad concursum et examen pro beneficio Inventandi gelaßen, damit der tüchtigtse und geschickte unter diesen dreÿen nach außgestandenem examine das gebehrte beneficium Inventandi erlangen könne.
Depp. H. Rathh. Meltzheim, H. Rathh. Krieger.

1748 Conseillers et XXI (1 R 231)
Pierre François René demande de passer l’examen qui l’habilite à dresser des inventaires. Il est renvoyé aux préposés en chef de la Chancellerie.
H Lt. und Not. René wird an die Obere Cantzleÿ Hh. ad examen pro benef. inventandi Verwießen. 82.

(p. 82) Montags d. 29.ten Julÿ 1748. Freundt n. H. Lt. Petri Francisci René Notarii Publici producirt unterthäniges memoriale pro beneficio Inventandi. Erkandt wird der H. Implorant an die Hh. Obere Cantzleÿ ad examen Verwießen
Depp. H. Rathh. Engelmann, H. Rathh. Kammerer

1749 Conseillers et XXI (1 R 232)
Le 8 février, l’avocat Hold rend compte de l’examen qu’ont passé Georges Frédéric Nenter, Jean Henri Thenn, Jean Jacques Grießbach et François Pierre René pour être habilités à dresser des inventaires. Chacun d’eux a réussi les épreuves. Il rappelle que le nombre de rédacteurs d’inventaires est fixé à 24 et que seuls deux postes sont vacants. Comme l’alternative exige de nommer un catholique, le choix se portera sur François Pierre René, seul candidat catholique. Hold préconise de nommer en deuxième lieu le luthérien Jean Jacques Griesbach et de promettre aux deux autres les prochains postes vacants.
Georges Frédéric Nenter est nommé rédacteur d’inventaires le 20 juin 1749.
H. Franciscus Petr. René und H. Johann Jacob Grießbach erhalten das Beneficium Inventandi, HN Nennter aber und H. Joh: Heinrich Denn werden auf solches vertröstet. 29.

(p. 29) Sambstags d. 8.ten Februarÿ 1749.
Faust n. derer Hh. Georg Friderich Nenter, Johann Heinrich Denn, Johann Jacob Grießbach und Francisci Petri Ignatii René hiesiger Notariorum pt° beneficii Inventandi bitt Euer Gnaden hochansehnlicher Herren Deputaten relation und wie in denen überreichten memorialibus unterthänigst gebetten worden.
Herr Advocat Hold referirte hierauf, demnach die Vorbenambßte ohnlängst erwehlte Vier Notarii Vor einiger Zeit beÿ Euer Gnaden um conferirung des Beneficii Inventandi geziemend eingekommen, undt es hierauf Euer Gnaden beliebig gewesen, diese Vier Imploranten an die Hochverordnete Obere Cantzleÿ Herren ad Examen Zu verweißen, als hetten jetzt hochermeldte Obere Cantzleÿ Herren Vor einigen tagen sothanes Examen mit obbesagten Vier Candidatis Ordnungsmäßig Vorgenommen, und dieselbe über die Einem Inventir Schreiber Zu wissen nöthige materien befragt, da dann dieselbe auf die Ihnen Vorgelegten fragstücke mit besonderer Geschicklichkeit und fertigkeit geantwortet, so daß Wohlgedachte Obere Cantzleÿ Herren die Zu Versehung deß Inventir schreiber Ambts erforderliche tüchigkeit in diesen Vier Candidatis befunden, als haben hochdieselbe dafür gehalten, daß Selbige samtlich beÿ Euer Gnaden Zu erhaltung sothenen Officii bestens Zu recommendiren seÿen. Indeme aber an der Anzahl derer hiesigen Inventir schreiber, welche durch die Ordnung auf 24. besetzt ist, nur Zweÿ ermanglen, die Königliche alternativ aber dermahlen einem Subjecto Von Catholischer Religion günstig ist, als wurde die Wahl müssen auf Hn Lt. Réne als den einigen Von sothaner religion fallen, nach Ihme aber Könte H Johann Jacob Grießbach nach der Intention derer Oberen Cantzleÿ Herren Vor dieses mahl Zu Inventir schreiber auff und angenommen, die übrige beede Notarii aber beÿ ereigneter Gelegenheit sothanes Beneficium Inventandi ebenfals Zu erhalten, Vertröstet werden, welches alles die Obere Cantzleÿ Herren Euer Gnaden hohen Obrigkeitlichen Willkuhr anheim Stelleten.
Die Obere Cantzleÿ Herren bezogen sich auf dem Von H Advocat Hold gethanen Vortrag.
Diesemnach wurde Erkandt, wird H. Lt. René und H. Grießbach Zu Inventir schreibern auf und angenommen, H. Nennter und H. Denn aber der nehmlichen Gnade beÿ ereignenter gelegeheit theilhafftig Zu werden, Vertröstet.
Depp. H. Rathh. Rauch, H. Rathh. Stamm.

(p. 75) Montags d. 20.te, Juni 1749. Faust n. H. Georg Friederich Nennter deß hiesigen Notarii prod. unterth. memoriale und bitten um gnädige conferirung deß Beneficii Inventandi. Erkandt, wird der Implorant unter die anzahl und numerum derer hiesigen Inventir schreiber auf und angenommen
Depp. H. Rath. Wildermuth, H. Rath. Lafermier.

1749, Conseillers et XXI (1 R 232)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Christophe Bilger, Jean Georges Ellès et Jean Frédéric Goll à passer l’examen du notariat
H Christoph Bilger bitt um admiss. ad exam. Not. 78.
H. Joh: Georg Elles b. um admiss. ad examen Not. 79.
H. Friderich Goll b. um admiss. ad examen Not. 79.

(p. 78) Montags d. 11.ten aug. 1749.
Roemer n. H. Johann Christoph Bilger Not. Cand. und burger allhier producirt unterth. memoriale und bitten sambt beÿl. Sub Nis. 1. 2. et 3. um gnädige admission ad examen. Erk. wird der Implorant an die hochverordnete Herren Obere Cantzleÿ Herren ad concursum Verwießen.
(p. 79) Christmann n. H. Johann Georg Elles Not. Cand. und burgers allhier prod. recess. und bitt ut modo Erkandt ut modo.
(p. 79) Montags d. 11.ten aug. 1749. – Roemer n. Herrn Johann Friderich Goll Not. Cand. und burgers producirt unterth. memoriale und bitten sambt beÿl. sub Litt. a biß d umb gnädige admission ad examen. Erk. wird der Implorant an die hochverordnete Hh. Obere Cantzleÿ Herren ad concursum Verwießen.

1749, Conseillers et XXI (1 R 232)
Jean Frédéric Lobstein demande à être admis à l’examen du notariat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie.
Friederich Lobstein um admission ad examen Not. 100. derselbe wird in die anzahl derer Not. aufgenommen. vide prot. de a° 1750.

(p. 100) Sambstags d. 22.ten Novembris 1749. Roemer n. H. Johann Friderich Lobstein Not. Cand. und burgers prod. unterth. Memoriale und bitten sambt beÿl. sub Lit. A um gnädig admission ad examen Not. Erkandt, wird der Implorant an die Hochverordneten Herren Obere Cantzleÿ Herren ad examen et Concursum gewießen.
Depp. H. Rathh. Dorßner, H. Rathh. Lemp.

1750, Conseillers et XXI (1 R 233)
L’avocat Hold rapporte que les Conseillers et les Vingt-et-Un ont renvoyé sept candidats notaires aux préposés en chef de la Chancellerie pour qu’ils leur fassent passer leur examen. Six d’entre eux se sont présentés et ont réussi les épreuves, à savoir le catholique Jean Georges Elles et les luthériens Jean Frédéric Lobstein, Jean Charles Fické, Christophe Bilger, Jean Frédéric Goll et Jean Daniel Schweigheusser. Jean Frédéric Lobstein et Jean Charles Fické se sont particulièrement distingués. Comme il y a trois postes de notaires à pourvoir et que le dernier à être nommé, Jean Henri Thenn est luthérien, l’alternative demande de désigner un sujet catholique, soit Jean Georges Elles. Le deuxième poste dont le bénéficiaire sera luthérien pourrait être attribué à Jean Frédéric Lobstein  eu égard à ses mérites et à son père qui est un notaire renommé, quoiqu’il faudrait lui accorder une dispense puisqu’il a seulement 23 ans et n’est donc pas majeur. Le troisième poste devrait être attribué à un catholique mais le sera par dispense à un luthérien par manque de candidat catholique, en l’occurence à Jean Charles Fické. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent la proposition soutenue par le préteur royal.
H. Johann Georg Elles C. R., H. Joh: Friderich Lobstein A. C. und H. Johann Carl Ficke A.C. werden Notariis publius creirt und auffgenommen. 12.

(p. 12.) Sambstags d. 31. Januarii 1750. Herr Advocat eröffnete dieße Session mit Vortrag nachstehender bedächte.
Es seind letztiin successive Sieben Imploranten pro Notariatu beÿ Euer Gnaden eingekommen als nehmlich Johann Georg Elles, Joseph Groß beede Catholischer Religion, Christoph Bilger, Johann Friderich Goll, Johann Carl Fické, Johann Daniel Schweighaußer und Johann Friderich Lobstein, alle diese Fünff letztere Von Augspurgischer Confession.
Euer Gnaden haben diese sämbtliche Imploranten ad concursum Vor die hoch und wohlverordnete Obere Cantzleÿ Herren Verwießen, allwo sie sich auch alle außer dem obgenannten Joseph Groß ad examen gestellet.
Die Sechs anwesende haben sich alsobald dahin legitimirt daß sie alle hießige burgers Söhne seÿen, außgenommen Johann Daniel Fické welcher von Zerbs gebürtig, der aber würcklichen nun des burgerrechts angeruffen, so dann haben auch dieselbe durch Vorlegung ihrer tauffscheine ihre majorennitæt erwießen außer Johann Friderich Lobstein der erst 23. jahr alt, es haben auch die Candidati respecivé attestatu vorgelegt um ihre lehr jahr in der Notariat Kunst zu bescheinigen.
Demnach ist das examen mit denen selbigen Vorgenommen worden, wobeÿ sie alle so bestanden daß Kein eintziger als untauglich und Verwerflich erachtet worden, jedannoch so haben sich einige mercklichen distinquirt in in specie Johann Carl Ficke und Johann Friderich Lobstein weßwegen auch selbige dem Johann Elles welcher der eintzige Von Catholischer religion ist Von hochgdachten Obern [p. 14-v] Cantzleÿ herren Euer Gnaden in außschuß gebracht und recommendirt werden. Wobeÿ zu beobachten daß in der anzahl der auf 30. bestellten notarien würcklichen 3. stelle ledig seÿen, welche dermahlen erfüllet werden können. Die alternativ erfordert Vor dieses mahl erstens ein Subjectum Von Catholischer religion, weilen der letzterwehlte Notarius Johann Heinrich Thenn der Augspurgischer Confession Zugethan. Nun præsentirte sich unter denen 6. examinirten Candidatis nur Johann Georg Elles so Catholischer Religion, welcher auch alle requisita Vor sich hat ad notariatum admittirt Zu werden mitin Kan derselbige in die erste wahl gebracht werden.
Darauf folget ein Subjectum Von Augspurgischer Confession und Könnte dießorths der genandte Johann Friderich Lobstein erwehlt werden, weilen Er, als eines berühmten Noatrii Sohn die præferenzt über andere meritirte, Zumahlen Er auch in dem examine mit sonderbahrer dexteritæt bestanden. Es ermangelt aber demselben ein requisitum nemlich die majoernnitæt maßen Er erst 23 Jahr alt ist, da aber Euer Gnaden in dero wohl Verfaßten ordnung sich expresse Vorbehalten haben in dergleichen fällen ratione ætatis Zu dispensiren, so Können auch hochdieselbe diesem Candidato in favor seines Hn. Vaters und deßen dem publico geleisteter dienste sothane dispens gnädigst willfahren, um dieße mehr als derselbe unter der [p. 15] Vätterlichen Obsicht und beÿhülffe arbeiten wirdt.
Vor dem 3.ten will Zwar die alternativ ein Subjectum Von Catholischer religion erfordern, die weilen Er sich dermahlen Keinen von solcher religion præsentiret, ja im gegentheil der genandte Joseph Groß Von Catholischer religion sich ad examen nicht stellen wollen, als wird einer Von Augspurgischer Confession auß der anzahl der übrigen Candidaten dispensando Zu erwehlen seÿn, weßwegen auch der genannte Ficke als der gelehrteste unter allen on den außschuß Vor den dritten gebracht worden.
Diesemnach wurden auf Anspruch Ihro Freÿherrl. Excellenz deß H.ren Prætoris Regii
Johann Georg Elles Von Catholischer Religion
Johann Friderich Lobstein Von Augsp. Confession Vnd
Johann Carl Fické Von Augsp. Confession
zu Notariis publicis auf: und angenommen, und H. Friderich Lobstein die benöthigte venia ætatus ertheilet.

Les notaires Jean Georges Elles et Jean Charles Fické demandent à passer l’examen qui les habilitera à dresser des inventaires. Les Vingt-et-Un les renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie.
Joh: Georg Elles und Johann Carl Fické die Notariatus Candidato werden ad Concursum vor die Obere Cantzleÿ Hh. pro Beneficio inventandi verwießen. 154.

(p. 154) Montag d. 14. Xbris 1750.
Faust n. H Johann Georg Elles so Cath. religion und H Johann Carl Fické so der lutherischen Zugethan beeder Hießiger Notariorum, producirt dero unterthänige Mamorialia mit bitten pro gratiosa admissione ad examen pro Beneficio inventandi. Erkandt, werden dei Hh Imploranten ad consursum, umb vor denen wohlverordneten Obern Cantzleÿ Herren examinirt Zu werden, verwießen, auß denen abzustattende relation alß dann ferners soll gesprochen werden, was rechtens seÿn wird.
Depp. H. Rathh. Kleinclauß, H. Ratth. Krieger.

Jean Frédéric Lobstein demande à passer l’examen qui l’habilitera à dresser des inventaires. Les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie
H Joh: Friderich Lobstein der Notarius wird pt° beneficii inventandi an die Obere Cantzleÿ Hh. verwießen. 156.

(p 156) Sambstag den 19.ten Xbris 1750. Roemer n. H. Johann Friderich Lobstein Notarii publici und burgers alhier prod. unterth. Memoriale und bitten. Erkandt, wird der Implorant ad concursum umb vor denen wohlverordneten oberen Cantzleÿ Herren das gewohnliche examen außzustehen, verwießen, damit auff abgestattene relation ferner pt° des gesuchten Beneficii inventandi Könne gesprochen werden was rechtens seÿn wird.
Depp. H. Rathh. Boeckler, H. Rathh. Maynoni.

1751, Conseillers et XXI (1 R 237)
Jean Frédéric Goll est nommé notaire le 5 mars 1751 bien que l’alternative ne lui soit pas favorable, par manque de candidat catholique. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à la commission d’examen pour obtenir le droit de dresser des inventaires. Jean Frédéric Goll prête serment le 8 mars (p. 35).
L’avocat Hold rapporte le 3 mai que les cinq notaires qui demandaient à être habilités à dresser des inventaires ont réussi leur examen, à savoir Jean Georges Elles, Jean Charles Ficke, Jean Henri [sic, pour Frédéric] Lobstein, Jean Daniel Schweigheusser et Jean Frédéric Goll. Quoique le nombre de rédacteurs d’inventaires soit limité à 24 et que 26 figurent au catalogue, il faut noter que certains inscrits ne pratiquent plus, Philippe Rith devenu greffier de bailliage, Jean Elie Goll employé au Directoire de la noblesse, Adam Claus secrétaire garde bois et François Joseph Fernig qui a renoncé à la fonction de secrétaire au Miroir. Les préposés en chef de la Chancellerie proposent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de les rayer du catalogue même s’ils ne coûtent rien au trésor de la Ville, d’autant que le Roi a confirmé que la Ville n’était pas tenue de limiter le nombre de ses notaires. Comme peu de catholiques se présentent, les besoins de l’administration ne permettent pas de respecter en l’occurrence la règle de l’alternative. Les préposés en chef de la Chancellerie proposent un ordre de préférence, Jean Georges Elles en sa qualité de catholique, Jean Frédéric Lobstein comme fils du doyen des notaires, puis Ficke, Schweigheusser et Goll. Tous cinq sont nommés rédacteurs d’inventaires.
Quant à Christophe Bilger qui a passé son examen du notariat l’année précédente sans avoir encore été nommé notaire à cause de son absence, c’est un sujet brillant qui a assisté un notaire 14 années durant. Les préposés en chef de la Chancellerie proposent de le recevoir notaire et de l’admettre à l’examen pour l’habiliter à dresser des inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient les différentes propositions (passage correspondant des préposés généraux de la Chancellerie).

Johann Friderich Goll wird in die Zahl derer Notariorum angenommen pt° aber gesuchten beneficii inventandi vor die obere Cantzleÿ Hhen ad concursum verwießen. 35. Schwört auff die Notariats ordnung. 37. erhalt das beneficium inventandi 54. Schwört auff die Inventier Schreiber ordnung. 67.
H. Johann Elles, H. Joh: Heinrich Lobstein, H. Joh: Carl Ficke, H. Johann Daniel Schweigheußer und H. Johann Frid: Goll erhalten das beneficium inventandi, und werden wie obstehet Collocirt und H. Christoph Bilger wird Zu einem Notario erwehlt, pt° aber beneficÿ inventandi vor die obere Cantzleÿ Hh. verwießen. 55

(p. 35) Sambstag den 6.ten Martÿ 1751. – Roemer n. Herrn Johann Friderich Goll Notariatus Candidati producirt unterth. Memoriale und bitten, Erkandt, wird der Implorant nach rühmlich außgestandenem examine, ohngeachtet demselben die alternative alß wovon derselbige dispensirt wird, nicht günstg, maßen Er der Aug. Confession Zugethan, würcklichen in die Zahl derer allhießigen Notariorum, von welchen dermahlen Sr. Revoire der Notarius mit todt abgegangen, Jedoch unter dießem anhang auff und angenommen, daß denselbigen zweÿ oder dreÿ Subjecta Cath. religion falls sich solche præsentiren würden, succediren sollen, ratione aber des begehrtem beneficii inventandi wird derselbe ane die Obere Cantzleÿ herren ad concursum verwießen.
Depp. H. Rathh. Beck, H. Rathh. Becke.
(p. 37) Montag den 8.ten Marty 1751. H Johann Friderich Goll der beÿ letzter Session ernente Notarius Schwört auff die Notariats ordnung.

(p. 55.) Montag den 3.ten Maÿ 1751. H. Advocat Holdt Stattete dießenmach folgede relation ab, meldete es wären beÿ denen Obern Cantzleÿ Hhn. den 27 Aprilis Jüngst pro beneficio inventandi examinirt worden fünff folgende Hh. Candidati nemlichen H. Johann Georg Elles, H. Johann Carl Ficke, H. Johann Heinrich Lobstein, H. Johann Daniel Schweigheußer und H. Johann Frid: Goll, unter dießen aber seÿe nur ein eintziger von der Cath. Religion, nemlich der obgenante Elles. die samtliche Candidati seind in examine wohlbestanden und vor tüchtig und Capables erachtet worden ad beneficium inventandi admittirt Zu werden.
es scheint Zwar daß ihnen im weg Stehe die Ordnung Selbsten vermög deren die anzahl der Inventir Schreiber auff 24 persohnen gesetzt und fixirt ist, sich aber würcklichen 26. in dem Cathalogo befinden, Es ist aber dißorths Zu berichten daß beÿ letzterer Session der oberen Cantzleÿ Hhen H Sommervogel Sein officium eines Inventir Schreibers auffgegeben, so dann daß viele seindt die erstgedachte ihre officia nicht exerciren, deren seind folgende
Erstend Philipp Rith der Amtschreiber, so mit einer ansehnlichen ambtschreibereÿ beladen ist
2° Johann Elias Goll der in der Cantzleÿ Eines löbl. Ritter Directorÿ employirt ist.
3° Adam Claus der Haagschreiber
4° Frantz Joseph Fernig welcher Zunfftschreiber auff E. E. Zunfft Zum Spiegel geweßen aber davon gekommen ist, man hat die meisten davon schon vor einiger Zeit beÿ denen oberen Cantzleÿ Hhen hierüber Zu rede gestellet, Sie haben aber gebetten man wolle ihnen ihren Titulum in gnaden beÿbehalten, weßwegen auch hochgedachte Cantzleÿ Hhn ein bedencken getragen Sie auß dem Cathalogo außzustreichen, zumahlen ohne hin sie Ja beÿ E. G. selbsten bestelt und angenommen worden, die Obere Cantzleÿ Hhn auch erachten daß E. G: erst gedachte Notarios in dem Cathalogo auß gnaden werden laßen wollen Zu mahlen selbige dem ærario publico nichts Kosten, und denen übrigen Notariis und Inventir schreiber in ihren functionibus nichts benemmen noch Schaden, in dem es gleich ist alß wan sie nicht wären. beÿ solcher der Sachen beschaffenheit halten die Obere Cantzleÿ Hhen davor, das die examinirte fünff Candidati alß sehr gute Subjecta ad beneficum inventandi admittirt werden Können, sinthemahlen dadurch die anzahl der Employirten Inventir schreibern eigentlich nicht Vergrößert wird, E: G: Ja auch vermög ihrer von dem König Confirmirten rechten an eine gewiße anzahl der Notarien nicht gebunden seind. es Kan auch gleichfalls die alternatiue nicht hinderen, daß dieße fünff Candidati wie wohlen nur ein eintziger von Cath: religion darunter ist, recipirt werden Können, es præsentiren sich so selten die Catholische Zu der gleichen officia daß Ein Hochlöbl. Magistrat nothwendiger weiß zum behuff des gemeinen weßens subjecta von augspurgischer Confession in einer weith mehrerer anzahl auff und annehmen muß. Es kan aber in gegenwärtigem Casu die alternatiue auff wenigst in so weith [p. 57] observirt werden, daß unter denen Candidatis die præferentz dem H. Elles alß der Cath. religion Zugethan gegeben werden kan nach gehends und Zum anderen mag wohl auch dem Jüngern Lobstein der vorzug vor denen anderen gegeönnet werden, weilen Er des Decani aller hießigen Notarien Sohn ist, Solchemnach wird 3° H. Ficke, 4° H Schweigheußer und 5° H Goll beÿ der reception Zu Collociren Seÿen.
Es haben auch E. G. auff das begehren eines andern Subjecti Zu Sprechen, nahmentlich des H. Christoph Bilgers auch allhießigem burgers Sohn, welcher mit dem obigen fünff Candidatis vor ungefehr einem Jahr pro notariatu eingekommen ware, der auch mit denen selbigen ad examen et concursum verwießen, und Zufolg deßen würcklichen examinirt und von den obern Cantzleÿ Hhen von düchtig und Capable das officium eines Notarÿ Zu verrichten erachtet worden, zu mahlen er schon 14 Jahr beÿ Notariis gearbeitet und sich utiliter brauchen laßen, derselbige wurde auch Jüngsthin mit den andern Candidatis beÿ E: G: eingekommen seÿn, wan Er nicht damahls abweßend geweßen wäre, da Er aber nunmahlen beÿ den oberen Cantzleÿ Hhrn gebetten, Sie geruhen möchten in ihrer relation beÿ E: G: auch Seines eingedenckt und günstig Zu seÿn, damit Er auch in numerum notariorum gnädigst auff und angenommen und nachgehends auch ad examen [p. 58] pro beneficio inventandi Verwießen werden Könte, alß haben die Obere Cantzleÿ Hh.en deßen bitt und gesuch vor billig erachtet, Zumahlen deselbige in der that des examen pro notariatu schon außgestanden und alß ein ungemein gutes subjectum angesehen ist, da auch seithero ein notarius nemlichen Johannes Winther mit todt angegangen, und auch wie schon obgedacht worden, so viele andere Notarÿ seind, die das Notariat ampt nicht practiciren, so haben wohlgedachte Obere Cantzleÿ Hhrn darfür gehalten, daß der Casus eben so dahin disponirt seÿe daß H. Christoph Bilger auch Zu dem Notariat ampt admittirt und pro beneficio inventandi vor die Obere Cantzleÿ Hhn ad examen verwießen werden Konne. Welches alles E: G: hohen Einsichten und decision gebührend anheim gestellt wird.
quo facto bezogen sich die gegenwärtige Obere Cantzleÿherren alß H. Amm. Richshoffer, H. XV.er Leitersperger, H. XV. Schmidt und H. Rathh. Marbach auff die Von dem H. advocaten abgestattete relation und bedacht.
dießemnach wurde Erkandt, wird denen Implorirenden fünff Hh.en Candidatis mit gesuchtem beneficio Inventandi und zwar nach der von denen Oberen Cantzleÿ Hhen gemachte Collocation willfahrt, und auff des H. Christoph Bilger abenfallige ansuchen Sprechend, wird derselbe auch zu dem notariat admittirt, pt° beneficii inventandi aber vor die obere Cantzleÿ herren ad examen verwießen.

(p. 60) Sambstag den 8. May. H. Johann Georg Elles, H. Johann Heinrich Lobstein, H. Johann Carl Ficke, H. Johann Daniel Schweigheußer die Jüngsthin angenommene Inventir schreiber Schwören auff die Inventir schreiber ordnung.
H Christoph Bilger der Jüngsthin angenommene Notarius Schwört auff die Notariat ordnung.

(p. 67) Sambstag den 29.ten May. – H. Johann Friderich Goll der Notarius Schwört auff die Ordnung derer Inventir schreiber obtento beneficio inventandi.

1751 Conseillers et XXI (1 R 234)
Jean Henri Thenn sollicite un poste de rédacteur d’inventaires. L’assemblée décide le 25 janvier 1751 de le nommer bien que l’alternative ne lui soit pas favorable et qu’il n’y ait pas de poste vacant. Elle argue quant au premier point que le candidat a fait preuve de ses qualités et qu’il n’y a pas de candidat catholique, quant au deuxième point qu’il y a un certain nombre de rédacteurs d’inventaires qui n’exercent pas leurs fonctions ou ne sont pas capables de les exercer. Les Conseillers et les Vingt-et-Un demandent aux préposés généraux de la Chancellerie de les rayer du catalogue pour pourvoir les postes de notaires compétents.
Johann Heinrich Denn der Notarius erhaltet das Beneficium inventandi. 18. Schwört auff die ordnung. 21.
die Obere Cantzleÿ Herren werden ersucht die Jenige Notarios und Inventierschreiber, so entweder untauglich oder ihr officium nicht versehen Können, aus dem Catalogo außzustreichen, damit solche andern guten Subjectis nicht hinderlich seÿen. 18.

(p. 17) Montag den 25.ten January 1751.
Faust n. Johann Heinrich Denn des mit dem beneficio inventandu bereits vertrösteten Notarÿ und burgers producirt unterthäniges Memoriale mit beÿl. Sub N.is 1 biß 5. Erkandt, wird der Implorant ohngeachtet dem selben alß der augspurgischen Confession Zugethan, die alternative dermahlen nicht günstig, aus sonderlich bewegenden ursachen, weilen derselbe nemlich ein sehr gutes und bekantes subjectum, dermahlen auch Kein Catholisches so dieße Stelle postuliret, sich præsentiren thue, würcklich in die Zahl der Inventir schreiber auff und angenommen, mithin demselben das beneficium inventandi, wie gebetten, conferirt, da aber der Numerus derer Inventir schreiber würcklich Complet, Sich hingegen in dem Catalogo deresrelben unterschiedliche Subjecta befindten, so dießes ihr Inventir schreiber Ambt nicht versehen oder selbiges Zu versehen untauglich seindt, alß werden die hoch und wohlverordnete Obere Cantzleÿ Herren ersuchet, die Jenige Notarios und Inventir schreiber, so entweder untauglich oder nicht im stand ihrem ambt Vorzustehen, von dem Catalogo der Inventir schreiber außzustreichen.
Depp. H. Rathh. Krug, H Rathh. Roggenbach.

(p. 21.) Sambstag den 30.ten January 1751. H. Notarius Denn der Jüngsthin angenommene Inventir schreiber schwört auff die Inventir schreiber ordnung.

1752 Conseillers et XXI (1 R 235)
Joseph Revoire sollicite le 11 décembre 1752 un poste de notaire. L’avocat Hold fait remarquer qu’aucun poste de notaire n’est disponible mais que le candidat a les mêmes arguments que ceux qu’avait son père défunt quand il a été reçu notaire surnuméraire, à savoir que les habitants francophones de la ville auraient un notaire qui parle leur langue. L’avocat propose donc d’admettre à l’examen habituel le candidat qui bénéficie de hautes recommandations. Il rend compte de l’examen le 23 décembre, les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Joseph Revoire notaire surnuméraire. Il prête serment le même jour.
Philippe Jacques Greiss et Jean Richard Hæring demandent chacun de passer l’examen du notariat. L’avocat Hold rapporte que le candidat Revoire a passé avec succès les épreuves et qu’il peut être reçu notaire surnuméraire, notamment parce qu’il connaît bien les pratiques françaises et qu’il pourra les mettre au service de la clientèle française de la ville.
La demande des deux autres candidats semble inopportune du fait que les trente-deux notaires inscrits au catalogue dépassent déjà le nombre maximal de trente. Les préposés en chef de la Chancellerie qui ont mené une enquête ont cependant constaté que le notaire Fernig a donné sa démission de secrétaire chez les Tailleurs et que le notaire Sommervogel est sur le point d’être mis sous tutelle pour aliénation mentale. Ils décident de les radier du catalogue. Jean Richard Hæring expose dans son mémoire que le notaire Jean Brackenhoffer, diminué depuis son attaque, a l’intention de lui céder son étude. Philippe Jacques Greiss pour sa part a présenté à l’appui de sa demande des attestations qui prouvent ses capacités. Les Conseillers et les Vingt-et-Un suivent la proposition de l’avocat Hold en recevant Jean Revoire notaire surnuméraire et en admettant les deux candidats à passer leur examen.

Philipp Jacob Greiß und Johann Richard Häring beede Notariatus Candidati werden pt° admissionis ad examen notariatus Vor die obere Cantzley Hh ad concursum Verwießen, und eine einrichtung ratione selbiger statuirt.
Sr Joseph Revoire wird ad examen notariatus admittirt und ane die obere Cantzleÿ Herren verwießen. 241. recipirt. 261. schwört. 265.
Sr Fernig und H. Sommervogel werden auß den Catalogo derer Notariorum außgestrichen. 263

(p. 241) Montag den 11. Decembris 1752. Sr Joseph Revoire wird ane die obere Cantzleÿ Herren ad examen notariatus verwießen
Christmann n. Sr Joseph Revoire Juris utriusque et Notariat Candidati und burgers alhier producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. sub. N° 1, 2 et 3. umb gnädige admission ad examen Notariatus.
Facta lectione vorstehendt gemeldten Memorialis und deren beÿlagen ließe sich H. Advoc. Hold dahin Vornehmen, es Könte billigermaßen gezweiffelt werden, ob des Implorirenden Revoire E. G. beÿgebrachtes ansuchen einigen platz haben möge, indeme die Anzahl derer Notariorum würcklich complet, allein die Jenige motiva et rationes welche vor denselben militiren, werden ihme Zweiffels ohne beÿ E. G. ein geneigtes gehör Zu wegen bringen. Es seÿe nunmehro Zwölf Jahr daß deßen Vatter als Notarius und Zwar Supernumerarius angenommen worden, weilen E. G. auch damahls schon erachtet, daß das wohlseÿn der allhießigen Zahlreichen burgerschafft unter welcher sich sehr Viele frantzosen befinden, so der teutschen srpach nicht Kündig, einen frantzösischen Notarium erfordere, da derselbe nunmehro mit tod abgangen, so begehrt der heutige Implorant alß deßen hinterlaßener Sohn in deßen fußstapffe einzutretten ; worinnen demselben auch vmb so ehender wird willfahrt werden Können, alß derselbige nicht allein die nemliche motiva und rationes vor sich hat, über das auch vermög abgeleßenen scheinen die praxin erlernet und benöthigte qualitæten besitzet, sondern auch annoch hoher orthen her E. G. recommendirt wird. Wolte deßwegen dafür gehalten haben daß der Implorant ane die hoch und wohlverordnete Herren obere Cantzleÿ Herren ad examen Notariatus verwießen werden solte, damit, wan er allda die proben der benöthigten Capacitæt und wißenschafft wird abgelegt haben, Er alßdan in Numerum und Zwar supernumerarium dispensando angenommen werden möge.
Dießemnach wurde auff Hohen Anspruch des H. Prætoris regii de regemorte und des auff dem obern banck Vorsitzenden Herrn Stettmeisters Von Bulach nach gehaltener umbfrag Vnanimiter Erkandt, wird herr Advocat Hold angespochen.
Depp. H. Rathh. Pflug, H. Rathh. Becke.

(p. 261) Sambstag den 23. Decembris 1752.
Renner n. Philipp Jacob Greiß Notariatus Candidati producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. sub L.is A et B. pt° admissionis ad examen Notariatus
Christmann n. H. Johann Richard Häring des Scribenten producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. sub N.is 1. 2. 3. et 4. pt° admissionis ut ante
Facta Lectione Vorstehender Memorialium und deren beÿlagen nahme H. advocat Hold das worth meldend, Er solle beÿ dießer gelegenheit die Ehr haben, E. G. in ansehung des Herrn Revoire Zu referirern, welcher den 11.ten hujus beÿ hoch denselben Pro Notariatu Eingekommen, auff deßen begehren würde derselbe Von E: G: auß damahlig. erzehlten ursachen und motiven an die hoch und wohlverordnete obere Cantzleÿ Herren ad concursum Verwießen in der absicht, daß wan Er sich beÿ vorgenommenem examine wohl verhalten Würde, Er in die Zahl der Notariorum und Zwar alß ein Supernumerarius angenommen werden könte, deßen Zu folg hat sich gedachter Revoire Vor denen obern Cantzleÿ herren gestellet und auff alle an ihne gethane fragen so wohl hiesige Ordnungen als auch die gemeine rechten betreffend sehr rühmlich geantwortet, dieße von ihme allda abgelegte proben seiner Wißenschafft Haben die Hoch und wohlverordnete obere Cantzleÿ herren dahien bewogen E: G: gedachten Sr Revoire, welcher absonderlich in der frantzösischen pratique wohl erfahren mithin der frantzösischen bürgerschafft gute dienste wißen wird, als ein mit den Zu dem Notariat erforderichen qualitæten Versehenes subjectum anzurecommendiren, wolten deßwegen E: G: angerathen haben gedachten Sr Revoire in die Zahl der allhießigen Notariorum und Zwar als ein Supernumerarium auff und anzuehmen.
Betreffend nun die Zweÿ Memorialia /:führet H. Advocat Hold ferner forth:/ welche E: G: beÿ heutiger session Von H. Richard Häring und H. Philipp Jacob Greiß den Notariatus Candidatis pt° admissionis ad examen überreichet worden, so könte denselben Zwar ein Hindernuß, welches ihrem begehren Zuwieder vorgerücket werden, in den laut E: G: ordtnung die Anzahl derer Notariorum auff 30 gesetzt, und nunmehro sich würcklichen 32. Notarii in dem Catalogo befinden, mithin der numerus mehr als complet seÿe, allein es hat sich der occasione obbemeldten Sr Revoire Von denen oberen Cantzleÿ Herren Vorgenommenen untersuchung und revision dießes Calalogi befunden, daß unter dießen 32 Notariis Zweÿ seÿen, welches dießes ohnen committirte Ambt nicht mehr Versehen, als nemlich der so genandte H. Fernig und H. Sommervogel, dier Erste were Zunfftschreiber beÿ Er En Zunfft der schneider, allwo er seine dimission erhalten, der andere aber ist in eine imbecillitæt verfallen, weßwegen ihme auch, wie es Verlautet, Von seithen E. E. Großen Raths ein Curator Bonorum gesetzet werden will, und da dieße beede persohnen das Notariat Ambt nicht mehr Versetzen als seind selbige Von denen Obern Cantzleÿ Herren unter E: G: approbation auß dem Catalogo außgestrichen worden, durch dieße abänderung werden E: G: in den stand gesetzet beÿde Heutige Supplicanten ein geneigten gehör finden Zu laßen, ohne daß vorgemelte Zahl derer 30 Notariorim überschritten werde oder derselben einiger Einbruch geschehe, Zu dießem endte Könte folgende Einrichtung ergriffen und H. Häring als welchem, wie E: G: auß deßen abgeleßener bittschrifft vernommen, H. Notarius Brackenhoffer, so von dem schlag gerühret, mithin untüchtig woden, seine schreibstube Zu Cediren gesinnet, wan Er fordersambst beÿ gehaltenem Examine die erforderliche prob seiner wißenschafft wird abgeleget, haben in den platz gedachten H. Brackenhoffer gesetzt, Hr Greiß aber, welcher wie E: G: ersehen, sehr gute attestata, so allerdings einige Consideration meritirten, Vor sich hat, auff das Notariat nach Vorhin außgestandenem examine Vertöstet werden, wolte also dafür gehaten haben deß beede Hn Imploranten Vor die Hoch und wohlverordnete Obere Cantzleÿ Herren ad concursum Zu verweißen seÿen, damit alß dann, wie gesagt, so fern sie in dem Examine bestehen, der eine in Notarium eligirt der andere aber die Vertrösung beÿ ersterer occasion ad Notariatum admittirt zu werden, erlangen möge.
Dießemnach wurde nach gehaltener umbfrag auff hohen anspruch des Hn Prætoris regii de regemorte und des auff dem obern banck Vorsitzenden H. Stettmeisters Von Bulach unanimiter Erkandt, wird der Von H advocat Hold referirte bedacht obrigkeitlichen confirmirt in befolgung deßen Sr Revoire un die Zahl derer Notariorum alß ein Supernumerarius angenommen, werden übrigens aber die Zweÿ supplicirende Notariatus Candidati in ansehung derer Von denen oberen Cantzleÿ: Herren respectu Sr Fernig und H. Sommervogel genommenen und Von M.en Hh.en approbirten arrangements ad concursum Vor gedachte oberen Cantzleÿ Herren in conformitæt der von H. advocat Hold dißfalls proponirten Einrichtung verwießen.
Depp. H. Rathh. Lauth H. Rathh. Loger

(p. 265) Sambstag den 23. Decembris 1752. Sr Revoire der beÿ dießer Session angenommene und creirte Notarius supernumerarius Schwört auff vorstaben des reg. Herren Stettmeister auf die ordtnung derer Notariorum.

1753, Protocole des XXI (1 R 236)
Joseph Revoire demande le 27 janvier 1753 à être nommé rédacteur d’inventaires. L’avocat Hold expose qu’il a été nommé notaire surmunéraire pour que les francophones de la Ville puissent d’adresser à un notaire qui parle leur langue, but qui n’est pas entièrement atteint tant que le notaire n’est pas habilité à dresser des inventaires. Il recommande donc de le renvoyer à la commission d’examen.
L’avocat Hold rapporte le 27 janvier 1753 que Jean Richard Hæring et Philippe Jacques Greiss ont passé avec succès les épreuves du notariat. Le premier a donné des preuves particulières de sa compétence et a en outre présenté une traduction claire en allemand de l’ordonnance royale sur les testaments. Il propose au nom des autres préposés en chef de la Chancellerie de recevoir Jean Richard Hæring notaire en remplacement de Jean Brackenhoffer qui sera maintenu au catalogue eu égard à ses services passés. Les préposés pourront accorder à Philippe Jacques Greiss qui n’a pas encore atteint sa complète majorité la promesse d’une place de notaire dès que l’occasion se présentera. Le préteur royal de Régemorte approuve la proposition, à cette restriction de ne pas accorder de promesse à Philippe Jacques Greiss, ce qu’approuve de préteur régent de Gail qui y voit une survivance générale à tous les postes de notaire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un admettent Joseph Revoire à l’examen qui l’habilitera à dresser des inventaires et nomment Jean Richard Hæring notaire. Jean Richard Hæring prête serment le 29 janvier.

H. Joseph Revoire wird pt° Beneficio inventandi ane die Obere Cantzleÿherren ad examen Verwießen. 16.
H Johann Richard Hering Wird in Numerum derer Notariorum würcklich auff und angenommen. 17. Schwöret auff die ordtnung. 21.
H. Philipp Jacob Greiß der Notariatus Candidatus kommet pro Notariatu Ein, wird aber, obschon nach auß gestandenem Examine, quoadnunc abgewießen. 17
Hr Notarius Brackenhoffer wird ohngeachtet derselbe seine schreibstube Zu resigniren willens Jedoch in dem Catalogo derer Notariorum beÿbehalten. 19.

(p. 16) Sambstag den 27.ten Januarÿ 1753.
Christmann n. Sr. Joseph Revoire des Notarii und burgers allhier producirt unterthäniges Memoriale und bitten pour Beneficii inventandi.
H. Advocat Hold ließe sich facta Lectione producirten Memorialis als vornehmen, da es E. G. Zu endte letst verwichenen Jahrs beliebte den H. imploranten in die Zahl derer allhießigen Hh. Notariorum und Zwar als einen Supernumerarium anzunehmen, so geschahe solches aus dem motivo damit die allhießige frantzösische burgerschafft umb so mehrere facultæt finden möchte ihre geschäfften durch einen der frantzösischen Sprach Kundigen Notarium betreiben Zu Können, dießes absehen wurde seinen entzweck nicht in totum erreichen wan der Implorirende H. revoire ad beneficium inventandi nicht admittirt Würde, in deme E. G. bekandt, daß die mehreste und fürnemste geschäfften, respectu welcher die frantzösische burgerschafft des H. Imploranten diensten benöthiget seÿn wird in auffrichtung derer Inventarien bestehen, wolte demnach dafür gehalten haben, daß der Imploriende H. revoire pro consequendo Beneficio inventandi Vor die Obere Cantzleÿ Hhn ad examen Verwießen werden solte, damit wan derselbe die specimina der dazu erforderlichen Wißenschafft allda wird abgelegt haben, solches auch E. G. wiederumb wird referirt werden seÿn, als dann gesprochen werden
(p. 17) beÿ dießer gelegenheith /:führe H. Advocat Hold ferner forth:/ solle er die ehre Haben E: G: Zu referiren, waßmaßen Hochderselbe auff unterthänig eingegebene Memoriale Zweÿer Subjectorum benantlich H. Hering und H. Greiß beder Notariatus Candidatorum, welche auch Zu endte Vorigen Jahrs pt° Notariatus Eingekommen, dero erkandtnuß dahin geleitet, daß beede Hhn Supplicanten ad concursum vor die obere Cantzleÿ Herren verwießen werden solten, damit der erstere, weilen ihme vermög damahls Vorgelegten attestati H. Notarius Brackenhoffer, als welcher mit einem schlag gerühret worden, seine schreibstube Zu Cediren Willens, nach außgestandenem examine in den platz gedachten H. Brackenhoffer angenommen werden, dem letzteren aber benantlich dem H. Greiß wan er auch in dem examine sich wird wohl verhalten haben, die Vertröstung auff das Notariat gegeben werden möge, dieße Erinrichtung geschahe in dem absehen, damit die anzahl derer Notariorum, welche auff dreÿßig gesetzt und deren Numerus auch Vollständig ware, nicht vergrößert würde, sothane erkandtnuß nun Zufolg hetten sich beede Hh. Imploranten ad examen sistiret, und obschon H Greiß sehr wohl darinnen bestanden, so Habe Jedannoch H. Hering besondere specimina seiner Wißenschafft, welche er in dem Notariat besitzet, an den tag gegeben, auch unter anderen die Königl. Ordonnance die testamenta betreffed, welche er in die teutsche Sprach und Zwar sehr deutlich und wohl übersetzet, vorgelegt, daß also die oberen Cantzleÿ Herren Keinen anstand gefunden, dießem letzteren den Verzug Zu gönnen, umb so mehr da H. Notarius Brackenhoffer demselben seine schreibstube, als welche der H. Implorant dermahlen versehet Zu übergeben, willens ist, mithin der Numerus derer Notariorum durch deßen auffnahm nicht verstarcket würde, weilen aber Jedannoch H. Notarius Brackenhoffer schon seith langer zeith dem publico Viele und getreue dienst geleistet, auch in ansehung selbiger einige consideration meritiret, so hätte solches die obere Cantzleÿ Hhn bewogen, gedachten Hn Brackenhoffer in dem Catalogo derer Notariorum beÿzubehalten, und gehe demnach obgedachter Herren gutachten dahin, daß H. Hering in Numerum derer Notariorim würcklich solte auff und angenommen, dem H. Greiß aber, ab sonderlich da derselbe nocht nicht majorennis und ihme noch einige Zeith dazu fehlet, die vertröstung beÿ ersterer sich ereignender gelegenheit in notarium Creirt Zu werden, könte gegeben werden.
Hr Prætor regius de Regemorte apporbirte Kürtzlich den Von H. advocat Hold in ansehung Sr Revoire gethanem anspruch und respectiue beÿgesetztes gutachten derer oberen Cantzleÿ Herren Jedoch dieses letztere mit folgender restriction daß nemlich dem H. Greiß Keine Vertröstung Vor das Künfftige auff das Notariat gegeben, sondern solches außgesetzt verbleiben, und Kleine meldung davon gethan werden solle.
Dießem nach wurde auff hohen anspruch des auff dem obern banck Vorsitzenden H. Stettmeisters Von Gail /:als welcher mit dem H. Prætore regio in totum gleiches meinung ware, mithin auch dafür gehalten daß dem H. Greiß Keine Vertröstung auff das Notariat gegeben werden solte, indeme solches als eine Survivance auff samtl. Notariorum dienste, welches nicht Zu gestatten, anzusehen wäre:/ vnanimiter Erkandt, Wird Sr Revoire pro consequendo beneficio inventandi ad examen Vor die Obere Cantzleÿ Herren Verwießen und der Von H. Advocat Hold nomine gedachter Oberen Cantzleÿ Herren referirte bedacht alles seines innhalts Obrigkeitlichen confirmirt, Jedoch mit dießer Vorzunehmenden abänderung und restriction, daß dem H. Greiß Keine Vertröstung auff das Notariat gegeben, sondern deßen begehren in einem Notarium Creirt Zu werden außgesetzt und biß auff ererignenden fall in suspenso bleiben solle.

(p. 21) Montag den 29. Januarÿ. H. Johann Richard Häring, So den 27. Hujus in Notarium Creirt worden, Schwöret auff die ordtnung derer Notariorum und leget einen Corperlichen Eÿdt darauff ab.

1753 Conseillers et XXI (1 R 236)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un attribuent le 9 juin à Philippe Jacques Greis qui a désormais atteint sa majorité la charge vacante de notaire depuis la mort d’Elie Goll, même si l’alternative ne lui est pas favorable puisque le défunt et le candidat sont tous deux luthériens. Le conseil et le préteur royal décident de ne pas appliquer strictement la règle de l’alternative étant donné que les catholiques préfèrent les charges de bailli à celles de notaires de la Ville. Ils renvoient le candidat aux préposés en chef de la Chancellerie pour ce qui est de lui attribuer l’agrément de dresser des inventaires après décès. Philippe Jacques Greis prête le serment de notaire le 13 juin.
H. Philipp Jacob Greiß wird in die Zahl derer Notariorum auff und angenommen, pt° beneficii inventandi aber Vor die obere Cantzleÿ hh. ad concursum Verwießen. 106. schwört auff die ordtnung der Notariorum. 111.

(p. 106) Sambstag den 9. ten Juny 1753. H. Philipp Jacob Greiß wird in die Zahl derer Notariorum auff und angenommen, pt° beneficii inventandi aber Vor die obere Cantzleÿherren ad concursum Verwießen.
Christmann u. H. Philipp Jacob Greiß des Notarius Candidati producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. sub Lit. A. pt° Notariatus et Beneficii inventandi.
Facte Lectione vorstehend gemelten Memorialis sagte H Advocat Hold, da durch absterben H Eliæ Goll des gewesten Notarÿ eine Notariats stelle vacirend worden, so meldet sich der Heutihge H Implorant deßwegen beÿ E G. in unterth. an nebst angehenckter bitte, E. G. geruheten ihme auch das beneficium inventandi Zu ertheilen.
In ansehung des esteren petiti, so Kan sich der H. Implorant umb so ehender hoffnung machen ein geneigtes gehör beÿ E. G. anzutreffen, als Hochdenselben bekandt Ja schon den 27.ten Januarÿ Jüngst referirt worden, daß derselbe das examen notariatus Vor denen wohlverordneten obern Cantzleÿ herren außgestandten und allerdings für ein tüchtiges subjectum erkandt worden, die ursach aber warumb E.G. ihme damahls das Notariat nicht accordiret ware 1° weilen Zuselbiger Zeith nur eine stelle leer geweßen, Welche dem H. Häring, so Zugleicher Zeith darumn angehalten, wegen seinen besonderen außnehmenden qualitaten und wißenschafften die Er in dem Notariatweßen besitzet und worinnen er excelliret, par preference conferirt worden, 2.do Weilen der H. Implorant dazumahlen die Majorennitæt, welcher dermahlen Vermög abgeleßenen tauffscheins sub Lit. A. Zurückgelegt, noch nicht völlig erlangt Hatte, da nun beede obangeregte dem H. Imploranten ehedeßen im weeg geweßene ursachen gehoben, anderer seiths auch ihme dazumahlen Von denen Oberen Cantzleÿherren die Hoffnung gemacht worden, daß er beÿ ersterer sich ereignender gelegenheith E. G. anrecomendirt werden Könte, so werden dieße dem Herrn Imploranten so favorable umbständte E. G. Zweiffels ohne bewegen dem selben, ohngeachtet ihme die Königl. alternative nicht allerdings günstig, als welche in annsehung der Notariats stellen, umb welche sich sehr wenig Catholische Subjecta anmelden, weilen sie sich meistens auff die ambtschreibereÿen und was dergleichen dienste mehr seind legen, nicht stricté observirt werden Kan, in seinem begehren pt° Notariatus Zu willfahren, eine andere beschaffenheith aber habe es mit dem beneficio inventandi, ratione welches der H Implorant ane die ordtnung, welche da haben will, daß er sich fordersambst beÿ einem anderwärtigen examine sistire, Zu Verweißen, gehe demnach seine meinung dahin, daß der Implorirende Hr Greiß in die Zahl derer Notariorum würcklich Könte auff und angenommen werden, ratione beneficii inventandi aber Vor die Obere Cantzleÿ Herren an concursum Zu Verweißen seÿe.
Dießemnach wurde nach gehaltener und Vollführter umbfrage, auff Kürtzlich gethanenen anspruch des H Prætoris regii de Regemorte, welchem der auff dem oberen banck vorsitzende H. Stattm. Von Gail beÿgepflichtet, unanimiter Erkand, wie H. Advocat Hold angetragen, in befolgung deßen wird H. Philipp Jacob Greiß in die Zahl derer Notariorum würcklich auff und angenommen pt° beneficium inventandi aber vor die Obere Cantzleÿ Hh, umb daselbsten sich ad examen Zustellen, ad Concursum.

(p. 111.) Mitwoch den 13. Junÿ 1753. Philipp Jacob Greiß schwört auff die ordtnung der Notariorum
H. Philipp Jacob Greiß so beÿ letsterer Session in Notarium Creirt worden, schwört auff die ordtnung der Notariorum.

1753 Conseillers et XXI (1 R 236)
Jean Richard Hæring demande à devenir rédacteur d’inventaires le 15 décembre 1753. L’avocat Hold expose que, sauf dispense, la demande se heurte à deux obstacles puisque d’une part le nombre maximal de rédacteurs d’inventaires est atteint et d’autre part le principe de l’alternative ne serait pas respecté. Quant au premier point, le pétitionnaire remplace depuis un certain temps Jean Brackenhoffer dans ses fonctions de secrétaire à la tribu des Drapiers qui est satisfaite de ses services, Quant au deuxième point, il est notoire que les candidats catholiques sont rares, ce qui rend impossible d’appliquer le principe de l’alternative. Il propose donc d’admettre Jean Richard Hæring à passer les épreuves qui l’habiliteront à dresser des inventaires, ce qui est nécessaire pour le nommer secrétaire de tribu. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent la proposition. L’avocat Hold rapporte le 22 décembre que le candidat a réuissi les épreuves. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment rédacteur d’inventaires. Jean Richard Hæring prête serment le même jour.
H Johann Richard Häring der Notarius wird pro beneficii inventandi vor die obere Cantzleÿ Hhn ad examen Verwießen. 240. erhaltet das beneficium inventandi. 250. und schwöret auff die ordtunung derer Inventierschreiber. 252.

(p. 240) Sambstag den 15. Decembris 1753
Christmann n: Johann Richard Häring des Notarii publici producirt untertg. Memoriale und bitten pt° beneficii inventandi. Facta Lectione Vorstehend gemeldten Memorialis sagte H. Advocat Hold, es seÿen dem H Imploranten Zweÿ Hindernuß in dem Weg, welche ihm deßen begehren erschwehren Könten 1° Weilen der numerus derer Inventir schreibern, in welchen der H. Implorant auff genommen Zu werden Verlanget, rempliret Ja übersetzt ist, 2.do Weilen die Königl. Verordnete alternative solches nicht Zugeben mag, es seÿe dan es wolten E: G: in beede Casibus dispensiren, Zu welchem entschluß E: G: auch die Von dem H. Imploranten beÿgebrachte motiva billiger maßen gewegen Könten, den es haben hoch dieselbe auß abgeleßenem Memoriale Vernommen, daß der H. requirent des verstorbenen H. Notarii Brackenhoffer etude versetzen derselbe sich auch der ihme anvertraut wordenen Zunfftgeschäfften beÿ den tuchern, allwo ged. H. Brackenhoffer Zunfftschreiber ware, während deßen langwirig anhaltender unpäßlichkeit so unterzogen und mit solchem fleiß und exactitude denselben Vorgestanden, daß Er sich Hoffnung mache Von gedachter Zunfft Hn Oberherr und schöffen, die allda durch ableiben H. Notarii Brackenhoffers vacirend wordene Zunfftschreibers stelle Zu erhalten, Zu welchem endte aber ihme das beneficium inventandi ohnumbgänglich nothwendig ist, betreffend nun die Königl. alternative so ist E: G: bekandt, daß sich sehr wenig Notariat erlernet mithin dießen Puncten, so gern man auch wolte, unmöglich observirt werden Kan, auß allen dießen vorgebrachten motivis, welche den H. Imploranten, als welcher ohnehin Vor ein sehr gutes subjectum gekennet ist, durchauß günstig sind und in deßen favor militiren halte Er H. Advocat dafür, und sehe den Casum dahin disponiret an, daß den Hn Imploranten in seinem begehren Könte willfahret folglich derselbe nach so wohl in ansehung der alternative als auch des numeri derer Inventir schreiber Von E: G: ertheilten dispensation ane die Hoch und wohlverordnete obere Cantzleÿ Herren ad examen pt° beneficii inventandi zu Verweißen seÿe, Wurde solches geschehen und der H. Implorant sich allda sistiret auch Vor E: G: wieder die relation darüber abgestattet worden seÿn, so solle als dann ferner erbehen waß rechtens.
Dießem des H. avocat Hold geführtem voto adhærirten simplicitern ohne sich dißfalls weitlaüffig vernehmen zu laßen, Hn Prætor regius de Regemorte und der auff dem obern banck Vorsitzende H. Stättm: Von Gail, und Wurde nach gehaltener und Vollgeführter umbfrage unanimiter Erkandt, wie H. avocat Hold angesprochen
Depp. H Rathh. Horrer, H. Rathh. Ottmann

(p. 250) Sambstag den 22. Decembris 1753. H. avocat Hold truge Vor Er solle die Ehre haben, E: G: nahmens der Hoch und wohlverordneten oberen Cantzleÿ Herren Zu Hinterbringen, daß H. Notarius Häring /:nach dem derselbe den 15.ten hujus beÿ E: G: pro beneficio inventandi durch unterthäniges Memoriale eingekommen, und Von Hoch denselben auß damahlen Vorgebrachten trifftigen motivis nach erhaltener dispensatione so wohl ratione alternativæ als auch in ansehung der anzahl derer Inventir schreiber, deren numerus schon übersetzet ware, vor gedachte obere Cantzleÿ Herren ad examen Verwießen worden:/ sich allda præsentiret und die ihme Vorgelegt wordene frag stücke so beantwortet habe, daß die obere Cantzleÿ Herren alle Zufriedenheith darauß geschöpffet und Nicht umb hin Können den H. Imploranten als ein sehr tüchtiges Subjectum, welches beÿ außgestandenem examine besondere specimina seiner wißenschafften an den tag gelegt anzurecommendiren, E: G: anrathend dem H. Imploranten mit gebettenem beneficio inventandi Zu willfahren, anbeÿ Zu erkennen, daß derselbiger in numerum derer Inventir schreiber solte auff und angenommen werden, welches Er H. avocat E: G: anheim gestellt laßen wolte.
H. Ammeister Richshoffer, H. XIII. Fridt, H XXI Geiger und H Rathh. Dorsner als obere Cantzleÿ Herren beruffeten sich auff die Von H. avocat Hold abgetattete relation, derselbe, nichts beÿsetzende H. XV. Schmidt aber auch alß obere Cantzleÿ Herr berichtete, daß er der damahls gehaltenen Session geschäfften halben nicht beÿgewohnet habe.
Dießem nach wurde auff hohen anspruch des Hn Prætoris regii de Regemorte wie nicht weniger des auff dem obern banck Vorsitzenden H. Stettm: Von Gail nach gehaltener umbfrage unanimiter Erkandt, Wird das Von H advocat Hold referirte gutachten derer Oberen Cantzleÿ Herren Obrigkeitlichen confirmirt, in befolgung deßen dem Implorirenden H. Notario Häring mit gebettenem beneficio inventandi Willfahrt, und derselbe in die anzahl der In Vergleichung würcklich auff und angenommen.
Worauff H. Notarius Häring Vor M. Hhen beruffen, und Von demselben auf Vorstaben des reg. Hrn Stättm: Von Bulach ein Cörperlicher Eÿdt auff die Inventir schreiber ordtnung abgeschworen worden.

1753, Protocole des XXI (1 R 236)
Tobie Schumacher sollicite un poste de notaire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un lui demandent de prendre patience puisqu’il n’y pas de poste vacant
Tobias Schuhmacher Komet ein pt° notariatus und wird mit seinem begehren abgewießen. 252.

(p. 252) Sambstags den 22.ten Decembris 1753. Pastorius n: Tobias Schuhmacher Notarius practici producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. Sub Lis. A. B. C. et D. dahin gehend, E. G. geruhen möchten Zu Erkennen, daß der Implorant ad examen notariatus admittirt Zu dießem endte Vor die Obere Cantzleÿ Herren ad concursum Verwießen werden mochte hoc vero prævie enweder gleich oder beÿ erster vacanten Zu einem Notario anzunehmen seÿe.
Erkandt wird der Implorant, in ansehung die Anzahl derer Notariorum Würcklich besetzt ist, und solches ohne übergehung der alternative dermahlen nicht geschehen Konte, mit seinem begehren als zu frühzeitig quoad nunc abgewießen.
Depp. H. Rathh. Meltzheim, H. Rathh. Lauth.

1754 Conseillers et XXI (1 R 237)
Jean Georges Albert, Nicolas Jacques Herrenberger et Tobie Schuhmacher présentent chacun le 20 mai 1754 une requête pour devenir notaire de la Ville. L’avocat Hold expose qu’un poste de notaire est devenu vacant suite à la mort de Jean Daniel Lang. L’alternative veut que le candidat à nommer soit catholique, ce qui privilégie Nicolas Jacques Herrenberger, seul candidat catholique. L’avocat Hold est d’avis de faire passer l’examen aux trois candidats pour constater leur compétence. La chambre se range unanimement à l’avis de l’avocat.
L’avocat Hold rend compte le 1 juin de l’examen que les trois candidats ont réussi. Il recommande donc de nommer le catholique Nicolas Jacques Herrenberger puisque le dernier notaire nommé, Greis, était luthérien. Les deux autres candidats devront attendre une autre occasion. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Nicolas Jacques Herrenberger notaire. Il prête serment le même jour.
Tobie Schumacher qui sollicite un poste de notaire le 20 mai 1754 est renvoyé à la commission d’examen dont l’avocat Hold rend compte le 1° juin. Tobie Schumacher présente à nouveau sa demande de devenir notaire et rédacteur d’inventaires le premier juillet 1754. Le poste de notaire devenu vacant par la mort d’Abraham Kolb a été attribué au catholique Nicolas Jacques Herrenberger par le jeu de l’alternative. L’avocat général Hold relève non seulement que Tobie Schumacher s’est particulièrement distingué lors de son l’examen mais que le notaire Lichtenberger dont il est l’assistant lui a remis un certificat élogieux. Il conclut qu’il pourrait être nommé notaire. Sa demande d’être habilité à dresser des inventaires se heurte cependant à deux obstacles, il n’y a pas de poste vacant et l’alternative exigera un candidat catholique. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Tobie Schumacher notaire et lui demandent quant au reste de prendre patience.

H. Johann Georg Albert, H Nicolaus Jacobus Herrenberger und H. Tobias Schuhmacher werden pt° admissionis ad examen notariatus Vor die obere Canzleÿ Hh. ad concursum verwießen. 140.
H Nicolaus Jacobus Herrenberger wird in die anzahl derer Notariorum auff und an genommen.
H. Tobias Schuhmacher und H. Johann Georg Albert die Notariatus Candidati werden nach ausgestandenem examine pt° conferirung Notariatus an eine andere gelegenheith verwießen und dero petita auff sich gelaßen.
H Nicolaus Jacobus Herrenberger der ernennte Notarius schwört auff die ordnung derer Notariorum. 156.
Tobias Schuhmacher wird in numerum derer Notariorum würcklich auff und angenommen pt° admissionis aber ad examen pro obtinendo beneficio inventandi ab und Zur Ruhe Verwießen. 170. es schwört derselbe auff die ordnung derer Notariorum. 176.

(p. 140) Montag den 20.ten May 1754.
Freund nôe H. Johann Georg Albert jurius Candidati producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. Sub L.is A B C et D pt° admissionis ad examen notariatus und nach geschehenem examine und deßwegen derer hoch und Wohlverordneten Oberen Cantzleÿ Herren abgestattenen relation in die anzahl derer Notariorum auff und angenommen Zu werden.
Christmann nôe H. Nicolai Jacobi Herrenberger des burgers alhier producirt unterth.es Memoriale und bittel mit beÿl. sub N° 1 recessirt und bitt ut modo.
Pastorius nôe H. Tobias Schuhmacher Notariatus practici producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. Sub L.is a b c et d recessirt und bitt ut ante.
Nach geschehener ableßung vorstehenden memorialium sagte H advocat Hold, es seÿe die anzahl derer Notariorum auff dreÿßig fixieret, durch ohnlängst geschehenes absterdben aber des H. Not. Lang Junioris seÿe eine dießer Notariats stellen vacirend worden, folglich erheischet der Vorfall daß solche wieder ersetzt werde, es præsentiren sich Zu dießem endt dreÿ Subjecta, worunter das eine nemlich H. Herrenberger der Cath. Religion Zugethan, E. G. ist bekandt daß die Anzahl mit sehr wenig Catholischen Subjectis angefüllet und weilen sich selten Subjecta Von dießer religion gemeldet, die alternative nicht Jederzeit stricté observirt hat werden können, beÿ dießer der sachen beschaffenheith Will es also das ansehen gewinnen, als wan nur eintzig und allein H. Herrenberger Zu der vacirenden Stelle sich Hoffnung Zu machen hätte, umb so ehender als der lests erwehlte H. Not. Greiss der Augsp. Confession Zugethan, allem da E. G. deßen Capacitæten noch nicht versichert, auch ohngewiß ist, ob derselbige beÿ Vorzunehmendem examine wird bestehen, als Wäre es am besten gethan, wan die samtl. Hhen Imploranten Vor die Obere Cantzleÿ Herren ad consursum Verwießen würden, damit nach gehaltenem examine und E: G: deßwegen wieder abgestattener relation als dann der tüchtigste erwehlt werden möge.
Hierauff Wurde nach gehaltener Umbfrage auff Hohen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und des auff dem obernbanck damahlen Vorsitzenden H. Amstr. Hammerer, in deme H. Amstr. Richshoffer die Decision in der qualitæt als Ober Cantzleÿ Herr E: G: anheim gestellet, Unanimiter Erkandt, werden samtlich Vorgestandene Hen Imploranten benantlich H. Johann Georg Albert, H Nicolaus Jacobus Herrenberger und H. Tobias Schuhmacher pt° admissionis ad examen notariatus Vor die hoch und Wohlverordnete Obere Canzleÿ Herren ad concursum verwießen, damit von solches geschehen und M.en Hh.en alß da wird referirt worden seÿn, darauffhin gesprochen werden möge, was rechtens.
Depp. H. Rathh. Boeckler, H. Rathh. Ducré

(p. 156) Sambstag den 1.ten Juny 1754.
H. Advocat Hold truge Vor, es seÿen den 20.ten May Jüngst dreÿ Notariatus candidati benantlichen H Nicolaus Jacobus Herrenberger Cath. religion, H. Tobias Schuhmacher und H. Johann Georg Albert beede Augsp. Confession beÿ E: G: umb die durch absterben H. Not. Lang Junioris vacirend wordene Notariats Stelle durch unterthäniges Memoriale eingekommen, worauff es E: G: beliebig geweßen, die samtl. Hh. Imploranten Vor die Hoch und Wohlverordnete Obere Cantzleÿ Hhrn ad concursum Zu Verweißen, deßen Zufolge ist das examen mit den selbigen Vorgenommen worden, beÿ welchem alle dreÿ solche responsiones auff die an sie gethanene fragen Von sich gegeben, daß sie sämtlich vor tüchtig angesehen worden, und in der that fähig sind das officium eines Notarii Zu Vertretten, weilen aber ane der bestimten Anzahl derer dreÿßig Notariorum dermahlen nur ein einiger fehlet auch die Königliche Verordnete alternative ein Subjectum Von Cath. Religion erfordert, in deme der letzt erwehlte H Notarius Greiss der Augsp. Confession beÿpflichtet, als sehen E: G: deß nur eintzig und allein H. Herrenberger, so der Cath. religion Zugethan, anjetzo ad officium vocirt werden Könne, und Zwar umb so ehender, als derselbe obschon die Zweÿ übrige Hh Imploranten auch Gute Subjecta seind, dannoch mit Wahrheit der tüchtigste angerühmet Werden Kan, beÿ dießer der sachen beschaffenheit haben auch die hoch und wohlverordnete obere Cantzleÿ Herren für guth befunden, daß gedachter H. Herrenberger E: G: Zu Wiederersetzung der vacirenden Notariats Stelle auff das Kräfftigste anrecommendirt werden solle, es wird demnach beÿ hoch denselben stehen ob sie ihme das vacirende ambt werden conferiren wollen. Betreffend die Zweÿ übrige Hh. Imploranten, so müßen dieselbe eine andere gelegenheit erwarten, und Wird dero begehren biß dahin auff sich Zu laßen seÿn.
Die Obere Cantzleÿ: Herren, so Zugegen waren, benantlich H. Amstr. Richshoffer, H. XIII. Fridt, H. XV. Schmidt, H. XXI. Geiger und H. Rathh. Guering berufferen sich auf die Von H. advocat Hold abgestattete relation derselben nichts beÿsetzende.
Dießemnach Wurde nach gehaltener umbfrage auff Hohen anspruch des H. Prætoris regii de Regemorte und des auff dem obernbanck erst votirenden H. Amstr. Denner /:in deme H. Amstr. Richshoffer die Vorhabende nomination M.en H.en anheim gestellet:/ unanimiter Erkandt, wird H Nicolaus Jacobus Herrenberger Cath: religion Zugethan in die würckliche anzahl derer Notariorum auff und angenommen und demselben das vacirende Ambt eines Notarii conferirt. Von beeden übrigen Hhen. candidatis aber wurde Keine meldung gethan, sondern die sach ratione eorum auff sich gelaßen.
Hierauff Wurde so gleich H. Nicolaus Jacobus Herrenberger der eadem sessione erwehlte Notarius hereinberuffen, und Von demselben auff die ordtnung derer Notariorum und dero festhaltung ein Cörperlicher eÿd abgeschworen.

(p. 170) Montag den 1. Julÿ 1754. Pastorius nôe. H. Tobias Schuhmacher Notarius practicus producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. Sub Lis. A et B pt° receptionis in numerum Notariorum et admissionis ad examen pro obtinendo beneficio inventandi.
Facta Lectione Vorstehenden Memorialis und dero beÿlagen sagte H Advocat Hold, da durch Jüngsthin geschehenes absterben des H. Notarii Kolb eine Notariats Stelle vacirend worden, so erheische der Verfall, daß dießes officium wieder ersetzt werde, beÿ letst geschehener promotion haben E: G: solches dem H. Herrenberger conferirt, welcher der Cathol. religion Zugethan, daß also die Königl. Verordnete alternative dermahlen ein Subjectum von Augsp. Confession erforderet, der heutige H. Implorant, welcher benebst H. Albert und H. Notario Herrenberger ad examen Notariatus vor die obere Cantzleÿ Hh. ohnlängst Verwießen worden, Hat solches mit allem ruhm außgestanden, und haben die Obere Cantzleÿ herren so wohl den einen als den andern dießer Zweÿ ersteren candidaten alß tüchtig erkandt, weilen aber dermahlen nur ein einige Stelle vacirend ware und die alternative einem Cath. subjecto günstig ware, so haben E: G: dem H. Herrenberger, so dießer religion beÿpflichtet, selbige Zu Conferiren geruhet die Zweÿ übrige candidatos aber, so eine fernere gelegenheith erwarten solten, Zur ruhe verwießen. Es ereignet sich aber dermahlen die gelegenheith einem von dießen beeden Herren Zu placiren, es Hat H. Schuhmacher Vor sich nicht nur daß er beÿ gehaltenem examine besondere Specimina seiner Wißenschafft abgelegt und sich Vor anderen Hervorgethan, sondern auch das abgeleßene Ihme sehr favorable und rühmliche Certificat des Notarii Lichtenberger, beÿ welchem er sehr lange Zeit die schreibstube versehen, Zu dießem Komet annoch der abgeleßenen Extract auß dem protocoll der Obern Cantzleÿ Herren, auß welchen E. G. ersehen, daß der Implorirende H. Schuhmacher hochdenselbe, umb Vor anderen ad officium Notariatus admittirt Zu werden, obbedittener ursachen halben auff das Kräfftigste anrecommendirt wird, ihme dieße præference und vorzug welche es von den oberen Cantzleÿ Hh. würdig erachtet worden, angedeÿen Zulaßen in befolgung deßen ihne in die anzahl derer Notariorum würcklich auff und anzunehmen,
mit seinem Zweÿteren begehren aber dahin gehend E. G. geruheten ihne ad examen pro obtinendo beneficio inventandi zu gleicher Zeit zu admittiren, Hat es eine gantz andere beschaffenheith, und ist dießes petitum und allein Zu frühzeitig sondern auch allerdings übel fundirt, der beweiß des einen und des anderen ergibt sich darauß, weilen die anzahl derer Inventir schreiber würcklich annoch übersetzet ist, also daß wan auch E. G. hoc pt° dispensiren wolten Jedoch die Königl. alternative es nicht Zu geben würde, als welche dermahlen ein subjectum Von Catholischer Religion erforderet, maßen E: G: bekandt, daß an dem numero derer Inventir schreiber sich Kaum fünff oder sechs befinden, so der Catholischer religion zugethan sind, dahingegen die übrige alle der Augsp. Confession beÿpflichten, auß dießen trifftigen allegirten motivis glaube er H. advocat, daß der Implorirende H. Schuhmacher mit seinem 2.ten petito pt° admissionis ad examen pro obtinendo beneficio inventandi ab und biß dato annoch Zur Ruhe zu Verweißen seÿe.
Dießemnach Wurde nach gehaltener umfrag auff hohen anspruch des H. Prætoris regii de Regemorte wie nicht weniger die auff dem Obern banck vorsitzenden H. Ammeisters Richshoffer unanimiter Erkandt, Wird H. Tobias Schuhmacher in die anzahl derer Notariorum Würcklich auff und angenommen, pt° admissionis aber ad examen pro obtinendo beneficio inventandi ab und biß dato annoch Zur Ruhe Verwießen.

1755, Conseillers et XXI (1 R 238)
Le collège des anciens consuls (ammestres) décide en août 1755 de remplacer les deux sergents consulaires (Ammeister Knecht) par deux greffiers. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ouvrent un registre de candidature et procèdent le 27 septembre 1755 aux nominations. Il y a un seul candidat au poste de greffier consulaire (Ammeister Greffier) luthérien, le notaire Philippe Jacques Greis. Parmi les trois candidats au poste de greffier consulaire luthérien, leur choix se porte sur Jean Louis Leiss, substitut à la Chancellerie. Les deux nouveaux titulaires qui prêtent serment le premier octobre devront verser chacun une caution de trois cents florins dans le délai d’un mois.
(die Zweÿ Ammeister Knechts Stellen werden in eine greffe erigirt mithin die greffiers Von tragung des mantels befreÿet übrigens wird in ansehung derselben ein reglement und respective ordnung wie es Jederzeit mit dießen officien sowohl ratione der alternatiue als sonsten gehalten werden solle gemacht, die darinnen entworffene Taxa wird Zu fernerer untersuchung an eine Depuaôn verwießen. 203.) Zu Wiederzesetzung dießer Zweÿ vacirenden greffiers stellen werden Zweÿ rubriquen erkandt. 212. darzu werden H. Philipp Jacob Greiß und H. Johann Ludwig Leiß gezogen,. 212. et 214. (denen Jeweiligen gerffiers wird eine Taxa ihrer gebühren Vorgeschrieben. 215. 216 et seqq.) die Electi schwören auff ihren ordnung und wird ihre Zu leistende Caution auff 300. R. fixirt. 224.

(p. 212) Sambstag den 27. Septembris 1755. Philipp Jacob Greiß der bißherige Notarius Wird Zu einem ammeisters Greffier erwehlt. 212
Ego der XIII. Secretarius truge hierauff Vor, nach deme es E. G. Jüngsthin beliebig geweßen, Zu wieder ersetzung derer zweÿ vacirenden greffiers stellen beÿ dem Jeweiligen reg. Hn Ameister die benöthigte rubricquen Zu Erkennen, alß solle ich die ehre haben E: G: anheute unter hoher genehmhaltung des H. Prætoris regii de Regemorte dieße Wahlen Vorzutragen, und werden demnach hochdieselbe in conformitæt des letzt Verwichenen montath abgehandelten bedachts geruhen wollen den anfang Zu machen mit der Wahl eines Subjecti von Augspurgischer confession, Zu welchem endte sich auch in das rubriquen büchlein eingeschrieben und Zwar eintzig und allein
H. Philipp Jacob Greis, Notarius juratus.
Also Zwar des Ein illustre collegium derer Hhen Ammeistern E: G: Keinen außschutz dißfalls Vorgeschlagen Können, die Wahl E: G: überlaßend, Ehe und bevor aber zu selbiger geschritten werde, so seÿe alter gewohnheit Zufolg, das Decretum Von der Verschwiegenheith abzuleßen anbeÿ die umbfrage ob Jemand gebetten worden Zuhalten.
Nachdeme nun beÿdes geschehen, Wurden nach des H. advocat Hold angehörten voto /:in welchem derselbe kürtzlich erinnert, weßmaßen Zu den Zweÿen vacirenden geffiers stellen Zweÿ Subjecta und Zwar das erstere ane statt des ehemahligen schimel pfennings Von Augspurgischer confession, das andere aber ane Statt Johann David Greiß Von Catholischer religion Zu erwehlen, soforth in conformitæt des Von E: G: beÿ letzterer Session hoc puncto abgehandelten bedachts mit der Wahl eines lutherischen Subjecti, welches gleich dem Catholischen mit außnehmenden guten qualitæten, wie E: G: ohnehin bewußt, versehen seÿn solle, der anfang Zu machen seÿe:/ Vermittelst gehaltener umbfrage auff hohen Anspruch des H. Prætoris regii de regemorte und des auff dem oberen banck Vorsitzenden H. Stättmeisters Von Bulach, H. Philipp Jacob Greiß der bißherige Notarius unanimiter Zu einem greffier beÿ dem Jeweiligen regirenden H. Ammeister erwählet.

(p. 215) H. Johann Ludwig Leiss Wird Zu einem Ammeister greffier erwehlt
Ego der XIII. Secretarius fuhre ferner forth meldend, es werden E: G: demach geruhen Wollen. Zu der Zweÿteren Wahl und Zwar eines Subjecti Von Catholischer religion Zu Schreiten, Zu welchem endte sich nachfolgende personen in das rubriquen büchlein eingeschrieben
Böhm fiscal in Marlenheim
Lt Clauss Canc: Substitutus
Leiss Cancellariæ Substitutus
Welche sämtlich sich geschrieben gegebener Persohnen E: G: Von einem illustre collegium derer Hhen Ammeistern als tüchtige Subjecta Vorgeschlagen Werden.
Hierauff Wurde nach des H. advocat Hold angehörten voto, in welchem derselbige die Wahl M.en Hhen anheimstellet, Vermittelst gehaltener und Vollführter umbfrage auff hohen Anspruch des H. Prætoris regii de Regemorte und des auff dem oberen banck Vorsitzenden H. Stättmeisters Von Bulach, H. Johann Ludwig Leiss unanimiter Zu einem greffier beÿ dem Jeweilig regirendenen H. Ammeister erwählet.

(p. 224) Eodem 1. Octobris 1755. H Philipp Jacob Greiß und H. Johann Ludwig Leiß die Ammeisters greffiers schwören auff ihre ordtnung, die zugebende Caution wird auff 300. R. fixirt und zu dero præstation vor ein monath Zeith angesetzt
Versamlete sich Ein illustre collegium derer Hhen Ammeistern und stelten sich allda ad Juramentum H Philipp Jacob Greiß und H. Johann Ludwig Leiß, die den 27.ten Septembris Jüngst erwehlte Zweÿ Ammeisters greffiers, nach deme denenselben nun die Sub dato 22.ten 7.bris confirmirte und in alldaßigem bedacht enthaltene ordtnung, so viel sie die greffiers betrifft Vor und abgeleßen worden, so legten dieselbige auff dero festhalung einen Cörperlichen eÿdt ab, betreffend die nach innhalt obgemeldter ordnung Von Jedem derer greffiers Zu gebende Caution, so wurde solche Von M.en Hh.en auff dreÿ hundert guldebn fixirt, anbeÿ denen selben zu dero richtigmachung Ein monath Zeith angewießen und gegönnet.

1755 Conseillers et XXI (1 R 238)
Jean Georges Albert présente le 1 décembre 1755 une requête pour être nommé notaire et passer l’examen qui l’habilite à dresser des inventaires. L’avocat Hold déclare que le pétitionnaire qui a déjà réussi l’examen du notariat n’a pas encore été nommé en partie parce que l’alternative ne lui était pas favorable et en partie parce que les autres candidats avaient sollicité leur admission avant lui. Le poste du notaire Lang est vacant depuis deux mois sans que se soit manifesté de candidat catholique auquel reviendrait le poste selon l’alternative. L’avocat Hold estime que le luthérien Jean Georges Albert pourrait être nommé en stipulant que par compensation les deux postes suivants reviendraient à un catholique s’il se présente un candidat qui professe cette religion. Les Conseillers et les Vingt-et-Un se rangent à l’avis de l’avocat. Jean Georges Albert est nommé notaire et admis à l’examen pour l’habiliter à dresser des inventaires. Jean Georges Albert prête serment le 10 décembre
Lt Johann Georg Albert Wird in numerum Notariorum dispensando auffgenommen, pt° beneficii inventandi aber Vor die Cantzleÿ Hh. ad concursum Verwießen Jedoch sollen die Zweÿ erst Zu Creirende Notarii Von Cath. religion seÿn, falls sich dergleichen præsentiren würden. 244. es schwört derselbe auff die ordtnung derer Notariorum. 255.

(p. 244) Montag den 1.ten Decembris 1755. Faust nôe. H. Johann Georg Albert J. V. Lti et Notariatus Candidati examinati producirt unterth. Memoriale und bitten pt° receptionis in numerum Notariorum et admissione ad Examen pro beneficio inventandi.
Facta Lectione Vorgenemten Memorialis Sagte H. Advocat Hold, es seÿe denn also, daß der Implorant, Wie Er in seinem Memoriali Vorgibt, das Examen pro Notariatu außgestanden, auch als ein tüchtiges Subjectum Von denen Hoch und Wohlverordneten Obern Cantzleÿ herren erkandt worden, die ursach aber warumb derselbe dermahlen ad Notariatum nicht admittirt werden Konte, waren weilen ihme theils die alternative nicht günstig theils auch die ihme vorgezogene Subjecta schon lang Vor ihme sich umb das Notariat gemeldet Hatten mithin da sie ebenfalls tüchtig waren, den Vorzug Verdienten, Von nun dermahlen die frage, ob dem Imploranten anheute in seinem begehren Zu willfahren, So seind E: G: fordersambst Zu berichten, daß nach ordtnung der numerus Notariorum in dreÿßig persohnen bestehe benebst einem Supernumerario nahmens H. Revoire, welcher sich der frantzösischen praxi gewidmet, in obiger anzahl aber nicht begriffen ist, unter denen ordinarii, nun ist H Not. Lang Verstorben daß also dermahlen eine Notariats stelle vacant, Jedoch einiger maßen gezweiffelt werden könte, ob solche dem Imploranten Zu conferiren, maßen ihme die alternative welche ein Catholisches Subjectum dermahlen erfordert, im weeg stehet, dießes Wie er auch die ursach warumb der Implorant biß dato ohnerachtet Er sich schon Zum Vierten mahl seith H Notarius Lang Verstorben auff den audientz Zedtul schreiben laßen, nicht Vorgekommen umb dadurch denen Catholischen Subjectis derzeit Zugönnen, sich beÿ E: G: anmelden Zu Können, da aber seith Zweÿen monathen sich niemand Von Catholischer religion gemeldet, so hielte Er H. Advocat dafür daß der casus anheute dispensabilis seÿe mithin dem Imploranten das Ambt eines Notarii dispensando conferirt werden Könne Jedoch mit dießem außdruckentlichen anhang, daß, Weilen nunmehro Zweÿ Lutherische Subjecta hinter einander Zu Notariis creirt worden, die Zweÿ erst Zu creirende Von Catholischer religion seÿn sollen, falls sich subjecta Von dießer Religion Künfftighin præsentiren Würden, betreffend das Beneficiom inventandi So Könte der Implorant ad examen Zwar admittirt werden, ob ihne aber deßelbe Zu conferiren seÿn wird, werden die beÿ haltendem examine zu untersuchende umbstände Zeigen.
Hierauff Wurde nach gehaltener Umbfrage auff Hohen anspruch des H. Prætoris regii de Regemorte und des auff dem oberen banck Vorsitzenden H. Stattmeister Von Bulach unanimiter dem voto des Hrn Advocat Hold beÿgepflichtetn in befolgung deßen Erkandt, Wird H. Lt. Johann Georg Albert in numerum Notariorum dispensando Würcklich auff und angenommen und ihme das Ambt Eines Notarii Hiermit Conferirt, derselbe auch pt° beneficii inventandi Vor die Cantzleÿ Herren ad concursum Verwießen, auff deren Wieder abzustattende relation hoc pt° ferner gesprochen Werden solle. Wobeÿ jedoch ferner Verordnet worden, daß, Weilen dermahlen die Zweÿ letstete nominirte notarii von Augspurgischer Conferssion seÿen, mithin der alternative da es die umbständte nicht anderst erlaubet, abgewichen worden, die Zweÿ erst Zu Creirende Notarii Von Catholischer religion seÿn sollen falls sich Subjecta Von dießer Religion künfftig præsentiren würden.
Depp. H. Rathh. Adam, H. Rathh. Kürßner

(p. 255) Mittwoch den 10. Decembris 1755) Letstlichen Wurde H. Lt. Johann Georg Albert der den Ersten hujus erwehlte Notarius Herinberuffen und Von demselben auff Verstaben des regierenden Herrn Stättmeisters Von Berckheim Ein Cörperlicher eÿdt auff die Ordtnung derer Notariorum und deren festhaltung geschwohren.



1, rue Saint-Guillaume


Rue Saint-Guillaume n° 1 – X 373 (Blondel), O 1011 puis section 29 parcelle 21 (cadastre)

Maison à l’Epée (zum Schwert)


Les bâtiments en septembre 2015
Le bâtiment sans pignon rue Saint-Guillaume (avril 2015)
La maison et son enseigne Au Diable bleu (novembre 2010)

La maison qui porte actuellement le n° 1 de la rue Saint-Guillaume comprend deux parties. Le bâtiment à l’angle du quai dont le pignon donne sur la rue Saint-Guillaume (bâtiment a) et celui qui le prolonge sans pignon dans la rue Saint-Guillaume (bâtiment b). La maison d’angle qui était anciennement appelée A l’Epée (zum Schwert) appartient dans la première moitié du XVII° siècle au barbier Jacques Kopp. Le marchand épicier Christophe Goldbach l’acquiert en 1668 et y établit son commerce. Il est autorisé l’année suivante à établir un auvent sur sa façade rue Saint-Guillaume où se trouvait une treille et quelques mois plus tard un auvent semblable couvert de tuiles face à la rivière. Ses héritiers vendent en 1695 la maison au marchand épicier Jean Evrard Euth qui en était jusqu’alors locataire et qui était déjà propriétaire du bâtiment (b).
La maison (b) appartenait au début du XVII° siècle au maçon Jean Michel Golbach, puis à son fils sergent-major Sébastien Goldbach et enfin au fils de ce dernier, le receveur de familles nobles Sébastien Goldbach dont la veuve la vend en 1691 à Jean Evrard Euth. La propriété réunie par Jean Evrard Euth comprend en outre deux maisonnettes qui donnent dans la ruelle du Loup (partie c) et une autre maison dans la rue Saint-Guillaume, acquise par Jean Christophe Goldbach en 1674 et aliénée par les héritiers Euth en 1722 (actuel 3, rue Saint-Guillaume), voir le plan-relief.
La maison appartient à des marchands épiciers pendant tout le XVIII° siècle. A Jean Evrard Euth succède son gendre Jean Georges Zisich (1722) puis le deuxième mari de sa veuve, Jean Georges Fuchs (1766) qui supprime les auvents établis en 1669 après avoir été autorisé à reconstruire sa façade rue Saint-Guillaume. C’est de cette époque que remontent les fenêtres à linteau arqués de la maison d’angle et la porte du bâtiment rue Saint-Guillaume. Le préfet refuse en 1817 au propriétaire l’autorisation de percer une croisée au rez-de-chaussée étant donné que la maison a un encorbellement.

Ilot 231, élévations (a'-l')
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 231

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et une avance pour le bâtiment vers le quai, un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois rue Saint-Guillaume. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur le quai est celle à gauche du repère (c’) : boutique à arcade au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres et deux niveaux de combles. Le pignon vers la rue Saint-Guillaume se trouve entre les repères (c’) et (d’). Le bâtiment sans pignon est à droite du repère (d’) ; il semble que le dessin réunisse en une seule les deux fenêtres rapprochées de gauche.
Les bâtiments portent d’abord le n° 92 quai des Pêcheurs et le n° 1 rue Saint-Guillaume (1784-1857) puis tous deux le n° 1 rue Saint-Guillaume.


Elévations rue Saint-Guillaume
Elévations du bâtiment d’angle, rue Saint-Guillaume et quai des Pêcheurs
(1986, dossier de la Police du Bâtiment)

Le débit de boissons porte avant la Première guerre mondiale l’enseigne à la Ville de Cologne et ensuite celle Au Diable bleu. La Grande Brasserie du Salvator (ultérieurement Brasserie Météor) fait transformer en 1924 l’auberge dans la maison qu’elle vient d’acquérir. Le propriétaire fait aménager courant 1989 des logements dans les combles en posant deux lucarnes vers le quai.

juin 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1625 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Partie (a), bâtiment à l’angle du quai et de la rue Saint-Guillaume

Jacques Kopp, barbier, et (1595) Marguerite Roser veuve du tailleur Jean Merg – luthériens
Jean Philippe Heus
1668 v Christophe Goldbach, marchand épicier, et (1656) Dorothée Seupel puis (1666) Apollonie Goll – luthériens
puis les héritiers, Dorothée Goldbach et (1687) Thierry Kopp, barbier
Christophe Goldbach
1691 v Jean Evrard Euth, marchand épicier, et (1676) Aurélie Eyerer puis (1686) Anne Salomé Saladin – luthériens
1722 h Jean Georges Zisich, marchand épicier, et (1719) Marie Madeleine Euth puis (1757) Marie Madeleine Gullmann – luthériens
1765 h Jean Georges Fuchs, marchand épicier, et (1766) Marie Madeleine Gullmann veuve de Jean Georges Zisich – luthériens
1796* h Jean Georges Fuchs, marchand, et (1796) Marie Elisabeth Zabern
1801 v Marguerite Madeleine Schwartz, femme (1761) du fondeur d’étain Jean Jacques Isenheim – luthériens
1811 h enfants de Jean Georges Fuchs et d’Elisabeth Zabern, 1) Marie Elisabeth épouse (1815) de David Grœtzinger, commis négociant, 2) Caroline épouse (1826) de Michel Théodore Hoff, ferblantier, 3) Charles Théodore, étudiant en théologie
1829 v Aloyse Charles Singer, maître tailleur, et (v. 1830) Elisabeth Bur
1831 v André Eberlen, marchand de vins, et (1826) Marguerite Frédérique Lix
1846 v Laurent Reyss, marchand de vins, et (1846) Louise Falck
1874* André Valentin Eugène Füllhart
1883* André Eugène Füllhart
1887* Jean Rethoret, employé à la manufacture des tabacs
1902* h Jean Jacques Rethoret, employé à la manufacture des tabacs
1908* Emile Knoll
1926* v L. Haag-Metzger et Compagnie, Grande Brasserie du Salvator / Brasserie Météor, société en nom collectif

Partie (b), bâtiment sans pignon rue Saint-Guillaume

Sébastien Goldbach, maçon, et (1596) Jacqueline Hirschmann puis (1610) Chrétienne Weinmann – luthériens
puis les enfants 1) Sébastien, ci-dessous
2) Chrétienne épouse (1636) de Jacques Stœr, boutonnier, vend son tiers (1636) à l’apprêteur de chapeaux Jean Balthasar Spiess
3) Jean Michel, maçon, vend sont tiers (1648) à son frère Sébastien
1648 h Sébastien Goldbach, sergent-major, et (1647) Catherine Exter – luthériens
v. 1674 h Sébastien Goldbach, receveur de familles nobles, et (1674) Anne Marguerite Kamm, remariée (1691) au receveur de familles nobles Christophe Bach – luthériens
Jean Evrard Euth, voir partie (a)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1703, 825 livres en 1713, 750 livres en 1755.

(1765, Liste Blondel) X 373 Jean George Zisig
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 1011, Eberlen, André, cabaretier quai des Pêcheurs 92 – maison, sol – 1,1 are

Locations

1685, Jean Evrard Euth, marchand
1716, Georges Guillaume Weiss, marchand épicier, et Anne Salomé Euth, cohéritiers
1830 (cave) Louis Schattenmann, marchand de vin

Livres des communaux

Livre des loyers communaux, VII 1462 (1652-1672) f° 676
Les deux auvents que les préposés aux affaires foncières ont autorisés sont inscrits au Livre des loyers communaux. Le poste est biffé en 1768 après que les auvents ont été supprimés

Christoph Goldtbach Soll gemeiner Statt vom Wetterdach ahn seinem Hauß ahn St. Wilhelms gaßen A° 1670 . primô vf Annunt. Mariæ vermög Protocoll de 2. Martÿ 1669. et 3° Julÿ fol. 20 & 61, 15 ß
New fol. 425
(Quittungen 1670-1672)

Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 425

Christoph Goldbach(s Erben), Soll vom Wetterdach an seim Hauß an St: Wilhelms gaßen vff Annunc. Mariæ, 15 ß
St. Zinßb. 676
jetzt Herr Johann Eberhard Euthen W.
H. Joh: Georg Zisich der tochterm.
(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 767

Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 767

alzb. 425
Joh: Georg Zisich solle vom Wetterdach an seinem hauß an St. Wilhelms gaßen Jahrs auf ann. Mariæ, 15 ß
(Quittungen 1741-1768)
Ist in A° 1768. hinweggemacht worden

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1669, Préposés aux affaires foncières (VII 1361)
Christophe Goldbach qui vient d’acquérir la maison sollicite le 24 février 1669 l’autorisation d’établir face à l’église Saint-Guillaume un auvent de 19 pieds et demi de long et de six pieds de large en arguant que les corbeaux existent déjà. Les préposés demandent un délai de réflexion après avoir constaté que les corbeaux servent à soutenir une treille. Il obtient le 10 mars l’autorisation moyennant un cens annuel de 10 sols. Il obtient le 6 juillet l’autorisation d’établir aussi un auvent couvert de tuiles sur la façade face à la rivière moyennant un cens annuel de 5 sols.

(f° 18) Mittwochß den 24. Ejusdem [Febr. 1669] – Goltbach, Wetterdach
H. Christoff Goltbach der Wurtzkremer berichtet d. er entschlossen weren an deßen erkauften Eckhauß an der Wilhelmer gassen gegen S. Wilhelm vber geleg. ein Wetterdach 6. Werckschue herauß vnd 19 ½ werckschue lang bawen Zulaßen, mit bitten weilen daß hauß schon von altem eingelegte Kepffer hatt Ihme damit Zu Willfahren. Weilen sich nun in dem dato eingenommenen augenschein befunden d. gesuchtes Wetterdach Niemanden hinderlich, die allegirte Kepffer aber Zu einer Rebhelten dienlich vnd nicht Zum Wetterdacht, als ist Erkandt Bedacht.

(f° 20-v) Dinstags den 2° Martÿ 1669. Goltbach, Wetterdach, Almend Zinß
In sachen Christoff Goltbachs p° gesuchten Wetterdachs, an deßen erkaufften hauß bei S. Wilhelm ist vff referirten Augenschein Erkandt, Würd Ihme in seinem begehren Willfahrt, doch daß er Jährlichen Vff annunc. Mariæ vnd Anno 1670. primô 10. ß d davon Zinßen solle.

(f° 61) Dinstags den 6. Eiusdem [Julÿ 1669] Goltbach, Wetterdach, Almend Zinß
Christoff Goltbach der Wurtzkremer bedanck sich Jüngster willfahr p° Wetterdachs, vnd bittet Ihme Zuerlauben, daß er vff der andern seiten deß haußes gegen dem Waßer gleichmeßig ein Wetterdach in deß haußes breite Von Zieglen gedeckt, damit der Wind den Reegen nicht in den gaden treiben mög, verfertigen laßen dörffe. Erkand, gegen erlag 5. ß Zinßes Willfahrt.

1768, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
Jean Georges Fuchs demande le 17 mai 1768 l’alignement à suivre pour reconstruire sa maison rue Saint-Guillaume. Il établit contre les règlements de nouveaux volets au rez-de-chaussée ; les préposés lui infligent une amende de 7 livres 10 sols et lui ordonnent de supprimer les objets litigieux

(f° 21 bis) Dienstags den 17.ten Maÿ 1768 – Johann Georg Fuchs
H. Johann Georg Fuchs der Specirer bittet umb anweißung der flucht nach welcher er sein hauß in der wilhelmergaß bawen solle.
Erkannt solle H. Werner außstecken und d. einzuziehende Allmend außmeßen.

(f° 45) Dienstags den 27. 7.bris 1768. H Joh: Georg Fuchs (remittirt)
H. Johann Georg Fuchs der handelsmann welcher wieder Mghh. verbott Neue läden an seinem hauß in der wilhelmer gaß au Rez de chaussée hat anschlagen laßen wird in 7 lb 10 ß. d straff fällig erkannt und jhm anbefohlen d. beschlag wieder abzubrechen.

1817, Police (283 MW 357)
Le préfet refuse d’autoriser le propriétaire Grœtzinger à percer une croisée au rez-de-chaussée étant donné que la maison a un encorbellement

Préfecture du Bas Rhin, Extrait du registre des Arrêtés du Prefet du Département du Bas-Rhin du 6 mai 1817
Vu la demande du Sr Groetzinger propriétaire de la Maison sise à Strasbourg rue de St Guillaume N° 1 aux fins d’obtenir la permission de faire percer une croisée au rez de chaussée de la Maison, Vu L’estimation de l’architecte de la ville et l’avis de M. le Maire des 24 et 25. avril dernier
Considérant que la Maison dont il s’agit formant l’Angle de la rue St Guillaume avec le quai des pêcheurs est alignée au Rez de chaussée sur les deux façades mais que la façade sur le quai des pêcheurs a une avance, Vu le réglement du 8 thermidor XII qui proscrit toutes réparations ou changement aux Maisons non alignées, Arretons que la demande du Sr Groetzinger n’est point accueillie

Description de la maison

  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, deux cuisines et plusieurs cabinets, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, il y a en outre une boutique dans laquelle se trouve un comptoir, le tout est estimé avec le puits, les appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Pêcheurs

nouveau N° / ancien N° : 6 / 92
Fuchs
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois et avance
(Légende)

4° arrondissement ou Canton est – Rue St. Guillaume

nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
porte de derrière du N° 92 quai des pêcheurs
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre xx case

Eberlen, André, aubergiste, quai des pêcheurs N° 92

O 1011, maison, sol, quai des pêcheurs 92
Contenance : 1,10
Revenu total : 180,57 (180 et 0,57)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1170 case 1

Eberlen, André, aubergiste
1859 Reyss, Laurent, marchand de vins
1874 Füllhart Andreas Valentin Eugen
1883 Füllhart Andreas Eugen, minderjährig
1887/88 Rethoret Johann, Fabrikangestellter an der Tabaks-Manufaktur
1902 Rethoret Johann Jakob, Tabakmanufaktur-Angestellter in Straßburg

O 1011, maison, sol, Rue St Guillaume 1
Contenance : 1,10
Revenu total : 180,57 (180 et 0,57)
Folio de provenance : (352)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 375 case 3

Parcelle, section 29, n° 21 – autrefois O 1011
Canton : Wilhelmergasse Hs. N° 1 – Rue St Guillaume
Désignation : Whs. u. NG e. T. (Skizze 46)
Contenance : 1,15
Revenu : 2300 – 3100
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1926), compte 978
Rethoret Johann Jakob
1908 Knoll Emil u. Ehefr.
rayé 1926

(Propriétaire à partir de l’exercice 1926), compte 826
Mayer Wolfff, Kaufm.
1906 Wurmser Ludwig u. Ehefr
1907 Firma Metzger u. Haaag
1922 L. Haag-Metzger Cie Grande, Brasserie / Brasserie Météor, société en nom collectif
(232)

Cadastre allemand, registre 30 p. 375 case 4

Parcelle, section 29, n° 21
Canton :
Désignation : Whs e. n. a. T. (Skizze 57) – Zu Pz. 23
Contenance :
Revenu :
Remarques :

(Propriétaire), compte 1154
Seng Robert u. Ehefr
1908 Beinert Oskar u. Ehefr.
1926 Beinert Oscar Théophile la veuve née Neschel*
1938 Beinert Oscar Eugène son épouse et cohéritiers
(745)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 368 et Quai des Pêcheurs (p. 530)

92
pr. Fuchs, J. George – Miroir
loc. Berenell, f. séparée

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Wilhelmergasse (Seite 197)

(Haus Nr.) 1
Knoll, Wirt z. Stadt Köln. 01
Ziegler, Schneiderwrkst. 1
Kaag, Maurerpolier. 2
Hengen Näherin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 142)

Rue St. Guillaume 1, Wilhelmergasse 1 au coin du Quai des Pêcheurs, dossier I (1885-1989)

La maison est raccordée aux canalisations en 1896. Le voisin du 3, rue Saint-Guillaume se plaint à plusieurs reprises entre 1894 et 1903 que la fosse d’aisances déborde. Un débit de boissons est autorisé en 1895. Il porte d’abord l’enseigne à la Ville de Cologne puis après la Première guerre mondiale Au Diable bleu, sauf entre 1941 et 1945 (Zur Wilhelmerstub, Au Saint-Guillaume).
L’architecte Haudenschild transforme en 1924 l’auberge Au Diable bleu qui appartient à la Grande Brasserie du Salvator (Metzger, Haag et Compagnie à Hochfelden). La Police du Bâtiment répond en 1971 à la Brasserie Météor (Haag-Metzger et Compagnie) qui demande un certificat d’urbanisme que le bâtiment doit être conservé. Les locaux annexes du restaurant sont réaménagés en 1985. La Brasserie Météor fait aménager courant 1989 des logements dans les combles en posant deux lucarnes dans la toiture qui donne sur le quai.
Le tailleur Antoine Ziegler y transfère en 1917 son atelier du 10, rue des Pêcheurs
Les aubergistes ou restaurateurs sont Emile Knorr (1908), Oscar Heim (1920), Paul Weber (1923), Albert Freyermuth (1946), Pétronille Freyermuth née Schors (1964), Willy Schweigh (1971), Jean-Charles Cappellacci (1973), Ernestine Frey née Kirrmann (1976), Marlène Schmitt née Reybel (1979), Marie-Jeanne Morbe née Droux (1985), André Bieger (1989).

Sommaire
  • 1885 (mai) – Le maire notifie la veuve Eberlen, demeurant sur place, de faire ravaler la façade du 4, quai des Pêcheurs – Th. Burgahrd répond que la maison a été entièrement ravalée en 1879. Le maire répond qu’il s’agit d’une erreur, la maison à ravaler faisant l’angle de la rue Saint-Guillaume
    1885 (juin) – Le maire notifie la veuve Füllhardt, demeurant sur place, de faire ravaler la façade du 1, rue Saint-Guillaume. Elle répond que le dernier ravalement date de 1877. La Police du Bâtiment accorde un an de délai – Travaux terminés, réalisés par Petiti-Klotz, juillet 1886
    1886 (janvier) –
    1896 (juin) – L’entrepreneur Petiti-Klotz (17, place Saint-Etienne) demande l’autorisation de raccorder la maison aux canalisations – Autorisation – Travaux terminés, juillet – Dessin (plan et coupe)
  • 1894 – A. Zabern (3, rue Saint-Guillaume) se plaint que la fosse d’aisances de son voisin Jean Réthoré, portier à la manufacture des tabacs fuit – La Police du Bâtiment se rend sur place puis écrit au propriétaire Réthoré qui répond en français que la fosse a été vidée. La Police du Bâtiment demande que la fosse soit étanche
    1895 (juillet) – La Police du Bâtiment rappelle sa demande après qu’on a constaté de nouvelles fuites. Jean Réthoré répond que le locataire de l’estaminet a oublié de faire vider la fosse
  • 1895 (avril) – Le maire notifie Jean Réthoré (demeurant 7, rue Saint-Guillaume) de faire ravaler la façade du 1, rue Saint-Guillaume
    1895 (juillet) – L’entrepreneur A. Metzger (3, rue du Brochet) demande l’autorisation de ravaler la façade Réthoré 1, rue Saint-Guillaume – Autorisation – Travaux terminés, juillet
  • 1895 – Le maire demande au propriétaire Réthoré de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 et de supprimer les sept volets de fenêtres et les deux volets de soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique – La Police du Bâtiment accorde un an de délai
    1898 – Rappel. Les volets ont été modifiés aux fenêtres mais pas aux soupiraux, juin 1899
    1900, 1901 – Rappels. Croquis (les volets sont fixés à chacun des montants verticaux). Le propriétaire répond qu’il attend la fin du bail
    1901 – Nouvelle demande adressée à la brasserie Adelshoffen qui répond sur papier à lettres que l’immeuble appartient à Eusèbe Réthoré, portier à la manufacture des tabacs
  • 1895 (mai) – Dossier ouvert suite à un courrier de la préfecture concernant la hauteur des pièces. La Police du Bâtiment répond qu’elles ont 2,50 mètres au premier étage, 2,30 mètres au deuxième étage et 2,40 mètres au quatrième étage, de sorte qu’elles sont conformes aux prescriptions du 26 janvier 1857
    1896 (février) – Idem, les pièces sont décrites dans la réponse
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que le maître tailleur Antoine Ziegler a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation. L’enseigne est posée sur l’encorbellement en saillie de 85 centimètres à l’angle des rues, croquis
  • 1901 – Barbe Seng se plaint des fuites de la fosse d’aisances au 1, rue Saint-Guillaume (auberge à la Ville de Cologne). La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que la fosse a été revêtue de ciment l’été précédent – Dossier classé, la fosse est vidée tous les quinze jours
    1902 – Dossier ouvert suite à un courrier de la préfecture concernant des suintements qui proviennent de la fosse d’aisances – L’aubergiste promet de faire vider régulièrement la fosse – Courrier à la brasserie Adelshoffen
    1903 – Nouvelle plainte de Robert Seng (33, route de Colmar au Neudorf) – La Police du Bâtiment constate que la fosse n’est pas étanche. Travaux terminés, décembre 1903
  • 1908 – Le maire notifie Emile Knorr, demeurant sur place, de faire ravaler la façade du 1, rue Saint-Guillaume
    1908 (août) L’entrepreneur E. Bieth (19, quai des Pêcheurs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, août
  • 1909 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que l’aubergiste Emile Knorr a posé sans autorisation une enseigne au 4, quai des Pêcheurs [sic] – Autorisation de poser une enseigne plate sur verre (octobre 1909)
    1909 (novembre) – La Police du Bâtiment constate que la brasserie de la Cathédrale (Strassburger Münsterbräu, société anonyme qui réunit les brasserie Hahn et Adelshoffen) a posé sans autorisation une enseigne sur verre à l’encorbellement au deuxième étage – Autorisation
  • 1913 – La Police du Bâtiment constate que le tailleur Antoine Ziegler a posé sans autorisation deux enseignes sur l’encorbellement du premier étage – Demande – Autorisation
  • Commission des logements militaires, 1915. Propriétaire Knoll, domicilié sur place. Liste en trois points de travaux à faire
  • 1917 – Le tailleur Antoine Ziegler (société A. Væth et J. Münch) déclare transférer son atelier du 10, rue des Pêcheurs au 1, rue Saint-Guillaume (premier étage) et employer entre 10 et 12 couturières qui travaillent sur des machines à pédale – Autorisation d’aménager un atelier au premier étage. Conditions que l’inspection de travail demande de respecter – Plan de l’atelier – L’aubergiste Knoll autorise les couturières à se servir de ses cabinets d’aisance
    1919 – Les enseignes plates n’ont pas été démontées
  • 1921 – Le peintre en bâtiment Erwin Notz (9, boulevard de la Victoire) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade au 4, quai des Pêcheurs
    1921 – Le peintre Charles Thomann (8, quai des Pêcheurs) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade de l’aubergiste Heim à l’angle de la rue Saint-Guillaume – Le commissaire transmet la demande au maire
  • 1921 – J. Bruckmann (3, quai de l’Abattoir) demande l’autorisation de poser des inscriptions à la maison d’angle. Le service d’architecture (Division VI) demande d’atténuer la teinte bleue et de supprimer le trait sous le mot Adelshoffen.
  • 1920 – Dossier ouvert suite au courrier de la Division II. Oscar Heim demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons sis 1, rue Saint-Guillaume. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890, sauf la salle de débit qui a une hauteur de 2,73 mètres au lieu de 3,50. Liste de travaux à faire. La Police du Bâtiment adresse une réponse au préfet
    1922 – L’aubergiste Emile Knoll demande de prolonger le délai accordé pour transformer le tuyau de poêle. Les travaux déjà faits sont jugés suffisants
  • 1923 – Dossier ouvert suite au courrier de la préfecture. Paul Weber demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons sis 1, rue Saint-Guillaume. La Police du Bâtiment se rend sur place et fait le même constat qu’en 1920.
  • 1924 – L’architecte Haudenschild (22, boulevard de Nancy) communique à la Police du Bâtiment les plans des transformations prévues dans l’auberge Au Diable bleu qui appartient à la Grande Brasserie du Salvator (Metzger, Haag et Compagnie à Hochfelden). La Police du Bâtiment constate que les poutres en bois entre la cave et le rez-de-chaussée sont pourries. Les travaux de l’entrepreneur Bendler (5, quai Freppel) commencent le 26 juin – Autorisation de transformer le débit de boissons Au Diable bleu sis au rez-de-chaussée – Calcul statique
    1924 (août) – L’architecte sollicite la réception finale qui a lieu le 11 septembre
    1924 (mars) – La Grande Brasserie du Salvator est autorisée à poser un store au 4, quai des Pêcheurs [sic]
  • 1927 – L’entrepreneur Charles Ehrmann (8, quai des Pêcheurs) est autorisé à occuper la voie publique
  • 1929 – La Brasserie demande l’autorisation de poser un panneau en zinc Picon à la façade du café Au Diable bleu – Accord
  • 1939 – L’entrepreneur A. Fistarol (15, rue de Mulhouse au Neudorf) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade du restaurant Au Diable bleu – Prolongation
    1939- L’entrepreneur Ehstand et Batt (2, allée Zæpffel à la Robertsau) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique devant le restaurant Au Diable bleu pour transformer la façade
  • 1941 – L’entrepreneur en bâtiment Eugène Schuster demande au nom de la brasserie Météor à Hochfelden de poser une enseigne en bois portant l’inscription brun foncé Zur Wilhelmerstub (Au Saint-Guillaume). – Maquette – Accord
    1943 – L’aubergiste Albert Lang informe la Police du Bâtiment qu’il a supprimé le store et les lampes
  • 1946 – Albert Freyermuth (domicilié 6, rue Edel) sollicite auprès du préfet l’autorisation d’exploiter le restaurant Au Diable bleu. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection. Les locaux comprennent une salle de débit (hauteur 2,95 au lieu des 3,50 réglementaires), une cuisine, des toilettes
  • 1946 – Le peintre en bâtiment Eugène Schuster (7, rue de Geispolsheim au Neudorf) demande l’autorisation de peindre une inscription Au Diable bleu, Bières Météor (et une étoile)
  • 1956 – Le préfet transmet au maire une plainte concernant la cheminée. Le locataire Sternberger ne peut plus se chauffer. La Police du Bâtiment estime que la pièce qui sert d’habitation au grenier doit être tenue pour inhabitable – Le maire répond au préfet qu’il a saisi le service du logement pour reloger la famille (nouveau logement, 5, rue des Pierres)
    La Brasserie Météor (Haag-Metzger et Compagnie) répond que le locataire principal Albert Freyermuth doit avoir sous-loué la pièce à la famille et qu’on peut considérer que l’affaire est close puisque la famille a quitté les lieux
    Le service d’hygiène constate que le locataire principal a fait faire des travaux dans la pièce en question qui est à présent occupée par le monteur de chauffage central célibataire Henri Meyer
  • 1959 – Rapport d’incendie dû à un tuyau de fumée mal installé. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire qui transmet en juin un certificat du ramoneur Emile Brandl après réparation
  • 1961 – La Brasserie Météor (Haag-Metzger et Compagnie) envisage de repeindre en blanc la façade du restaurant Au Diable bleu – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’entreprise Hembach est chargée des travaux qui sont terminés en juillet
  • 1964 – Pétronille Freyermuth née Schors sollicite l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons Au Diable bleu – La Police du Bâtiment remet son rapport (le restaurant a une surface de 110 m²) au préfet qui accorde l’autorisation. La requérante a passé un bail avec la Brasserie Météor le 26 août 1963
  • 1965 – L’entreprise Kaiser et Compagnie (118-a route de Schirmeck à la Montagne Verte) est autorisée à occuper la voie publique côté rue Saint-Guillaume pour réparer la toiture
  • 1965 – La locataire Bauer signale qu’une cheminée est défectueuse. La Police du Bâtiment constate que la cheminée est réglementaire.
  • 1970 – Rapport de feu de cheminée
  • 1971 – Willy Schweigh (demeurant nouvelle cité n° 6 à Lingolsheim) sollicite l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Au Diable bleu – La Police du Bâtiment remet son rapport au préfet qui accorde l’autorisation
  • 1971 – La Brasserie Météor (Haag-Metzger et Compagnie) demande un certificat d’urbanisme – Extrait du plan cadastral, section 29 parcelle 21 – Le bâtiment doit être conservé
  • 1973 – Jean-Charles Cappellacci (demeurant 21, rue des Bonnes-Gens) sollicite l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Au Diable bleu – La Police du Bâtiment remet son rapport au préfet qui accorde l’autorisation. Les travaux de réfection sont terminés, novembre 1973
  • 1973 – La Brasserie Météor soulève des objections contre différents droits d’enseigne
    1973 – La Brasserie Météor expose son projet de rénovation. la façade sera blanche, les soubassements gris, les huisseries peintes en brun – Dessin des enseignes, côté rue Saint-Guillaume et côté quai des Pêcheurs – Autorisation de poser des enseignes lumineuses en lettres détachées
    1974 (février) – Le peintre en bâtiment Gilbert Reinbold (2, rue des Marguerites à Lingolsheim) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1976 – Ernestine Frey née Kirrmann (demeurant 5, rue Kuhn) sollicite l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Au Diable bleu – La Police du Bâtiment remet son rapport (la salle de restaurant a environ 56 m²) au préfet qui accorde l’autorisation. Les travaux de réfection sont terminés, novembre 1973
  • 1979 – Marlène Schmitt née Reybel (demeurant 1, rue des Forgerons à Soultz-les-Bains) sollicite l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Au Diable bleu – Le Service de sécurité procède à un contrôle. Le préfet accorde l’autorisation.
  • 1985 – Marie-Jeanne Morbe née Droux (demeurant 18, rue du Reitenfeld au Neuhof) sollicite l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Au Diable bleu – Le Service de sécurité procède à un contrôle.
    La société CETI (Coordination, Etudes, Travaux Immobiliers et industriels, 13, rue Mélanie à la Robertsau) transmet un dossier pour aménager les locaux annexes (propriétaire, brasserie Météor à Hochfelden) – Plan
    La Police du Bâtiment admet les observations d’après lesquelles la courette est depuis longtemps couverte et pourvue de deux cabinets d’aisance, de sorte qu’aucun permis de construire n’est nécessaire.
    Le préfet accorde l’autorisation à Marie-Jeanne Morbe.
    Rapport de la commission de sécurité
  • 1989 – André Bieger (demeurant 18, rue du Reitenfeld au Neuhof) sollicite l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Au Diable bleu – Le Service de sécurité procède à un contrôle.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 143)

Rue Saint Guillaume 1, dossier II (1986-1990)

La Brasserie Météor projette en 1986 d’aménager des logements dans les combles en posant deux lucarnes dans la toiture qui donne sur le quai. Les travaux ont lieu courant 1989.

Sommaire
  • 1986 – La Brasserie Météor demande l’autorisation d’aménager des logements en posant deux lucarnes dans la toiture vers le quai – Plan cadastral de situation – Le maire transmet le dosser au préfet avec avis favorable
    1986 (juillet) – La Police du Bâtiment constate qu’il manque le panneau qui annonce le chantier
    Suivi des travaux – Pas de travaux (juillet 1986 – septembre 1987). Le permis est prorogé en mai 1988. Les travaux sont en cours, janvier 1989, sont terminés, janvier 1990
    Dessins, élévation rue Saint-Guillaume, élévation quai des Pêcheurs, lucarne

Relevé d’actes

Maison d’angle puis (1695) parties a et b réunies

Les tenants et aboutissants indiquent que la maison appartient dans les années 1630 aux héritiers du barbier Jacques Kopp et de sa femme Marguerite Roser.
Marguerite Roser épouse le tailleur Jean Merg en 1595 puis le barbier Jacques Kopp en 1597

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 95-v, n° 43)
1597. Jacob Kapp ein scherer gesel Jacob Kapp des scherers alhie Son vnd Margareta hans Merg. des schneiders selig. witwe. Confirmatione facta 8. Nouemb. (i 486)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 38-v) 1595. Dominica 8. Trinitatis, 10. Augusti. Hanß Merg d. schneÿd. Vndt Margerta Cl(aus) roser des * tochter, Eingesegnet Zinstag den 26. Augusti (i 41)

La maison revient à Jean Philippe Heus dont les tuteurs la vendent 600 livres au marchand épicier Christophe Goldbach

1668 (30. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 572-v
(Prot. fol. 35.) Erschienen H. Tobias Städel der handelßmann alß ober: und H. Johann Philippß Schmidt E.E. Großen Rhats Beÿsitzer, alß Undervogt Johann Philipß Heüßen
in gegensein H. Christoph Goltbachß des Specereÿ händlers bekannt, daß Sie beede heüßische Vögte und Zwahr vff Wohlgedachts E. E. hochweÿsen großen Rhats gestigen tags obrigkeitlich interponirte Decretum alienandi
hauß, hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten, alhie in Vorstatt Krautenaw ienseit St: Stephans Bruckhen am Eckh gegen der Kirchen St: Wilhelm, einseit neben H. Johann Theobald Raÿßern Schaffner, Zum Jungen St: Peter, anderseit neben wie auch hinden uff Sebastian Goltbachen den wacht Maÿstern stoßend gelegen, von welcher behaußung gehen iahrs fünff Zehen schilling Zehen pfenning termino Johannis et Christi, dem Stifft Jungen St: Peter alhie – Vnd were solcher Verkauff /:über erstberührte Beschwärdt, daran der Käuffer gewießen worden ist, welcher Er auch in der Jenigen qualität, wie des Stiffts darüber sagende Documenta außweißen werden, übernommen und derowegen obgemeldten heußen ohnansprüchig Zu machen und schadlos Zu halten angelont hatt:/ geschehen umb 600 Gulden

Fils du commissaire priseur Christophe Goldbach, le marchand épicier Christophe Goldbach épouse en 1656 Dorothée Seupel, fille de marchand
Mariage, cathédrale (luth. f° 44)
1656. Mehr zum 2. mal Sonnt. 70. d. 3. feb. Christoph Goldbach, der Jüngere, Wurtz Krämer vnd Burger allhier, H Christoph Goldbach, des Burgers vnd Käüfflers allhir, ehelicher Sohn, Vnd J. Dorothea Weilandt Herrn Johann Seupels des Burgers Vnd Handelßmanns auch E. E. Großen Raths Beÿsitzers allhier hinterlaßene Eheliche Tochter. Mont. 11. Febr. Freÿburg. Münster, hh Stub (i45)

Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 29, n° 4) 1656. Dnciis iidem (II. et III. p. Epiph. 20 / 27 Januarÿ) Christoph Goldbach junior, der Wurtzkrämer, Christoph Goldbach senioris gewesenen Kaüffler vnd B. alhie nachgel Sohn, Vnd Jgfr. Dorothea Herrn Johann Seüppels des Handelßmanns und E. Ehrs. Großen Raths geweßenen Beÿsitzers nachgel. Eheliche tochter, aderat sponsæ Tutor h. Daniel Dietrich aurifaber. Cop. Mont. d. 11. Febr h. A. (M.) i 31

Il se remarie en 1666 avec Apollonie Goll, fille de marchand
Mariage, cathédrale (luth. f° 82, n° 48)
1666. Dom : 22. post Trin. Sim 2 mahl, hr Christoph Goldbach Wurtz Krämer Vnd Burger alhier, undt Jfr. Appolonia hr Theophili Gollen geweßenen Saltz Verwalters alhier nachgelaßene T. Donnerstag dn 22.tenn 9.bris, Münster (i 84)

Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 69, n° 19) 1666. Dnciis XXII et XXIII p. Trinit 11 / 18 9.br. Herr Christoph Goldbach Wurtzkrämer Vnd burger alhier, Vnd Jgfr. Appolonia Wld. herrn Theophili Gollen geweßenen Saltzverwalters v. b alhier (M.) i 52

Le secrétaire de la Noblesse de Basse Alsace Thiébaut Wildermuth rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent aux deux enfants de feu le marchand épicier Christophe Goldbach et d’Apollonie Goll, Dorothée et Jean Christophe. L’inventaire a été dressé en novembre 1674 par feu le notaire Jean Georges Redslob. La maison rue Saint-Guillaume est louée au marchand Jean Evrard Euth

1685 (Ann: Mar.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 11) n° 125
Rechnung Mein Johann Theobald Wildermuths, Königlichen auch E: Löbl: Ritterschafft des undern Elsaßes geordneter Secretarÿ und burgers alhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Dorotheæ und Johann Christophs, weÿl. des Ehrenvest und Wohl vorgeachten herrn Christoph Goldbachs, Specereÿhändlers und der auch weÿl. Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Apolloniæ Goldbachin gebohrner Gollin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderbliebener dochter und Söhnleins, inhaltend alles das jenige, was Ich vom 4.ten Febr: A° 1676 da meiner Vogts Personen Vatter seel: gestorben biß Annunciationis Mariæ A° 1685. in ein und andere weege ihrenthalben vögtlicher weiße eingenommen und außgegeben auch sonsten verhandelt habe.

Bericht gegenwärtiger Rechnung. Es ist alllvorerist Zuwißen, daß nach tödlichem hintritt weÿl. Frawen Apolloniæ Goldtbachin gebohrner Gollin meiner Vogts Personen Mutter seel. welches den 21/31. Maÿ A° 1674. beschehen, Herr Johann Georg Leÿtersperger, wohlverordneter Saltz Verwalther v. burger alhier Zu Straßburg, dero beeden mit herrn Christoph Goldbach Specereÿhändlern und auch burgern alhie ihrem damahlig. hinterbliebenen herrn Wittibern ehelich erzeugten Kindern, Zu einem Tutore geordnet, auch darauffhin die Mütterlich Verlaßenschafft in beÿsein darzu gehörige Personen den 5. 9.bris dicti Anni gebühren inventirt Zumahlen durch H. Johann Georg Redsloben Notarium nun seel. ein formblich Inventarium darüber auffgerichtet und außgefertigt worden, Alß aber bald nach außfertigung erstgedachten Inventarÿ vorerwehner herr Leÿtersperger auch Zeitlichen Todes verblich., so bin darauffhin und Zwahr auff des beÿ herrn Schöffen und E. E. Gericht der Möhrin Zunfft von Herrn Christoph Goldbachen dießer beeden Kindern Vatternim Junio 1° 1675. beschehene ansuchen und vorbring. (…)
Mütterliche Nahrung belangend
Vätterliche Nahrung betreffend. Hausrath, Wahren Zur Specereÿ handlung gehörig, Schiff und geschirr Zur Specereÿ handlung gehörig, Früchten, Wein, Eßig und Lähre Vaß, Siber geschirr und Geschmeidt, Guldene Ring und dergleichen Geschmeidt, Baarschafft, Pfenningzinß hauptgüeth,
Eigenthumb ane Häußern. Meiner Curanden beeder eÿgenthümbliche häußern in d. Vorstatt Krautenaw ane d. Wilhelmer Gaß. geleg. à fol. 93. fac. i.ma usq. ad fol. 95. fac j.mam Inventarÿ specificirt seind Herrn Johann Eberhard Eÿd dem Specereÿhändlern von mir dem Vogt auf 9. Jahr lang von Annunciationis Mariæ A° 1676. angerechnet sammenthafft umb 100. R. jährlich auff gedacht Mariæ Verkündigung und A° 1677. Zum erst. mahkl zurechnt. habend. Zinßes verlüh.
Gülth von liegenden güthern, Schulden auß dem Erben Zubezahlend, Legat, Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter haubtgüeth, Ungiebige Gültten von eÿgenthümblich. güttern gefallend, Zweiffelhaffte und Verloheren Schulden in das Erbe zugeltend
Großmütterliche Nahrung concernierend (…) Eÿgenthumb ane einer behaußung (…)

Etat des meubles que l’ancien tuteur Jean Thiébaut Wildermuth remet au nouveau tuteur Samuel Goldbach, frère du défunt. Les titres de propriété font partie des objets inventoriés. Ils comprennent deux rentes foncières acquittées ainsi que le contrat d’achat de la maison d’angle et de celle entre Sébastien Goldbach et le boulanger Braun (actuel n° 3)
1686 (30.4.) Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 13) n° 158
Designation der Jenigen Haußrathß Posten, Früchten, Lähren Vaß, Silbers, Guldenen Ringen und Geschmeids baarschafft, wie auch briefflichen Documenten, so der Edle und hochachtbare Herr Johann Theobald Wildermuth königlicher wie auch Einer Löblichen freÿen Ritterschafft des undern Elsaßes wohlverordnete Secretarius und burger alhier zu Straßburg, als geweßener Curator Jungfrawen Dorothe und Johann Christoph der Goldbach beed. weÿland des Ehrenvest und Vorgeachten herrn Christoph Goldbachs, geweßenen Specerereÿ händlers und burgers alhier nunmehr seel. hinderlaßener dochter und Sohns, dem Ehren und Wohlgeachtet herrn Samuel Goldbachen, Metzgern und burgern alhier, erstbesagten herrn Christoph Goldbachs, seel. eheleiblichen brudern und vorbeditten deßen hinterlaßene beeder Kinder jetzmahlig geschwornen Vogten würcklich Zu handen gelüffert (…) den 30. Aprilis A° 1686

Documenta über die Heüßer meldend.
i. teutscher pergam: Kauffbrieff mit der Statt straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel v.wahrt de dato d. 30. 8.bris A° 1668. über die Goldbachische behausung in der Vorstatt Krautenaw, jenseith St. Stephans bruck geleg. besagend, mit altem N° 5 signirt.
i. teutscher pergam: abgelößt. Zinßbrieff über 30. lb cap. so mann dem Stifft St. Marx auß erstvorherig. behaußung schuldig gewesen, aber wid. abgelößt word. meldend, de dato d. 28. Maÿ A° 1580.
i. teutscher pergam: abgelößt. Zinßbr. mit d. Statt Straßb. Contract Insigel bekräfftiget, datit d. 11. Aug. A° 1589. über 400. R. Cap. Straßb. wehrung, so auff solch. behaußung gestand. besagend, auch mit N° 5. notirt.
i. teutscher pergam: Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel v.wahrt, deß. datum d. 25° Julÿ A° 1674. über ein hauß und höfflein alhie in d. Vorstatt Krautenaw geleg. an hievor gedachte behaußung stoßend, meldend, mit alten N° 6. bemerckt.

Compte que rend Jean Thiébaut Wildermuth de sa gestion de l’Annonciation 1685 à la mi juin 1686
1686 (13.7.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 14) n° 166
Stuck Rechnung Mein Johann Theobald Wildermuths Königlichen auch einer löbl. Ritterschafft des Undern Elsaßes geordneten Secretarÿ und burger alhier Zu Straßb. als geordnet v. geschworenen Vogts Jungfr. Dorothe undt Johann Christophs, weÿland des Ehrenvest Vnd wohlvorgeachten herrn Christoph Goldbachs, Specereÿ händlers und auch weÿland der Viel Ehren: und tugendreichen Fr. Apolloniæ Goldbachin gebohrner Gollin, beed. Eheleuthe Vnd burgere alhier Zu Straßb. nunmehr seel. hinderlaßener Tochter und Söhnleins, inhaltend alles d. Jenige Was ich Von Annunciationis Mariæ Anno 1685. als dem beschluß meiner erstern Rechnung, biß den 13. Julÿ Anno 1686. in ein und andere weege, Ihrenthalben Vögtl. weiße ferner eingenommen und außgeben auch sonsten verhandelt habe.

Compte que rend Samuel Goldbach de sa gestion des biens de Jean Christophe et de Dorothée Goldbach qui a épousé le barbier Thierry Goll. La maison rue Saint-Guillaume est toujours louée à Jean Evrard Euth

Compte 1687 (19. 7.br), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 21) n° 198
Zuwißen und Kund seÿ hiemit demnach Zwar auf tödtliches ableiben weÿl. deß Ehrenvest und Vorgeachten H. Christoph Goldbachs, gewesenen Specereÿhändlers v. burgers alhier, vnd der Viel Ehren und Tugendbegabten Fr. Apollonia Goldbachin gebohrner Gollin, deßelben geweßener haußfr. beeder nunmehr seel., aller deroselben Verlaßene Haab, Nahrung vnd Güettere, in beÿsein darzue gehöriger vnd dem Inventario benambßter Persohnen, den 5. 9.bris A° 1674. durch weÿl. H. Joh: Georg Redslob Notarium nun seel. ordentlich inventirt vnd beschrieben, auch darüb. ein formbich Inventarium auffgerichtet und außgefertigt, aber vntter deroselben Zu Erben verlaßene beede Kinder, nahmentlich Dorothea und Johann Christoph, damahlen nicht vertheilt sondern H. Johann Theobald Wildermuth Einer Königlichen Freÿ Ritterschafft deß Undern Elsaßes Wohlverordnete Secretario, als dero Erstmahligen H. Curatori, deßen Verwaltung (und nachegehends von wohlehrenberührtem herrn Secretario Wildermuth herrn Samuel Goldtbach Metzgern und burgers alhier des Successori in solch vogteÿ) gelieffert worden, daß darauffhin bevorab Frauw Dorothe die Tochter sich inmittelst ahn H. Johann Dietrich Koppen Chyrurgum vnd burgern allhier verheurathet, vnd dahero die Zwischen Ihnen beeden Geschwistrig. biß anhero ohnvertheilt gewesene von Ihren geliebten Eltern seel. ererbte Nahrung, abgetheilt Zu laßen, verlanget, erscheint zu end stehendem dato Frau Dorothe Koppin gebohrne Goldtbachin beÿständlich oberwehnt Ihres nunmahligen Hn Ehevogts an einem, Sodann vorehrenbemeldter H. Christoph Goldtbach d. Metzger vnd burger alhier alß geordnet und geschworenen Vogts voragezogenen Johann Christoph Goldtbachs seines vetten am andern theil – d. 19. 7.bris A° 1687.
Eigenthumb ane Häußern. Die in der Vorstatt Krautenaw alhier ane d. Wilhelmer Gaßen gelegene vnd in herrn Samuel Goldtbachs des ietzigen vogt ersteren vogteÿ Rech. fol. 25. fac. 2.da erwehnt. hauß so H. Johann Eberhard Eÿd d. Specereÿhändler pro 45. lb Jährlich. Zinßes bewohnet, seind gleichfalls annoch beed. Geschwistrig. ins Gemein

Autre compte. Les revenus de la maison que les enfants ont héritée de leur grand-mère près du Temple-Neuf ne figurent pas au compte parce qu’elle fait l’objet d’un procès devant le Grand Sénat
1688 (1.3.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 22) n° 209
Rechnung Mein Samuel Goldbachs des Metzgers und burgers zu Straßburg in sich begreiffend alles das Jenige so Ich als geordnet und geschworener Vogt Dorothe und Johann Christophs, beeder weÿl. Herrn Christoph Goldbachs geweßenen Specereÿhändlers und burgers alhie, meines geliebten bruders mit auch weÿl. Frauen Apollonia Goldbachin gebohrner Gollin seiner haußfr. beeden nunmehr seel. hinderlaßener Töcht. und Söhnleins vom 1.ten Aprilis Anno 1686 biß den 1.ten Martÿ Anno 1688 in ein und andere weege eingenommen, auß gegeben auch sonsten verhandelt habe. Erste Rechnung dieß. Vogteÿ.

Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zu anfang dießer Rechnung Ist Zuberichten, demnach herr Johann Theobald Wildermuth, Einer Königlich. freÿ Ritterschafft der undern Elsaßes wohlverordneter Secretarius, meiner Curanden gewesenen voriger Herr Vogt Ihnen meiner Vogts Personen seiner gethanen administration Einnahm und Außgab halb. die erstere rechnung A° 1685 abgelegt (…) daß darauffhin derselbe, weilen es, seines tragenden officÿ halben mit dieser vogteÿ ferner belästiget Zusein Ihme zuschwehr gefallen (…)
Eÿgenthumb ane häußern belangend. Selbige seind herrn Eberhard Eÿden dem Handelsmann noch immerhin umb 90. R. jährlich auff Annunciationis Mariæ Zu reich. habenden Zinßes, wie in des vorig. herrn Vogts stuck rechnung fol. 10. Zuseh. v.lüh
Corpus des hauß Zinßes. 45. Pfund pfenning Zinses gibt Herr Johann Eberhard Eÿd s. Specereÿ händler (…)
NB. Alldieweilen mit herrn Johann Adam Gollen J. U. D. und E: E: Großen Rahts Advocato et Procuratore meiner Curanden Mutter seeligen herrn Brudern, wegen bewohnend. Großmütterlicher, ohnfern des Prediger Collegÿ behausung, Zum Landspurger genandt, waran denen Curandis ein vierder theil Zuständig, die sach des Zinßes halben beÿ E. E: Großen Raht in lite begriffen und noch ohnerörtert, einfolgig (…)

La maison revient pour moitié à Dorothée Goldbach qui épouse le barbier Thierry Kopp en 1687.
Elle vend sa moitié de maison 615 livres au marchand épicier Jean Evrard Euth (locataire des lieux, voir les comptes ci-dessus)

1691 (9. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 848-v
Dorothea gebohrne Goldbachin, H Joh: Dietrich Koppen, deß Barbierers und Wundartzts haußfrau
in gegensein Hn Johann Eberhard Eÿden, deß Specereÿ händlers [unterzeichnet] Johanes Eberhard Euth
die helffte für ohnvertheilt an hauß hoffstatt und höfflein, auch hind.haußlein, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier ane dem Fischer Staden, geg. St. Stephans Bruck über, einseit ist Ein Eck an der Wilhelmergaß, geg. der Kirch zu St Wilhelm über, anderseit neben H. Friderich Wolffen dem Kornwerffer, hind. zum theil auff dem Kaüffer selbsten, zum theil nemblich d. hind. haüßel auffs Wolffgäßel darin es einen außgang hat, stoßend geleg., und von alters zum Schwerd genandt, von solcher gantz. behaußung gehend jährlich termino Johannis Baptistæ und Evangelistæ iedes mahls die helffte dem Stifft Zum Jungen St. Peter 15 ß 10 d ewigen erschätzigen Zinßes, So dann 15 ß d Allmend zinß weg. eines dächleins Gemeiner Statt Pfenningthurn – geschehen umb 615 Pfund

Le commis négociant Jean Christophe Goldbach vend l’autre moitié de maison 665 livres au même Jean Evrard Euth

1695 (20. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 621
H. Johann Christoph Goldbach, der Handelsdiener so majorennis und ohnbevögtigt
in gegensein H. Johann Eberhard Euthen, deß Specereÿhändlers
die helffte für ohnvertheilt an hauß, hoffstatt und höfflein, auch hinderhaüßlein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier am Fischer staden gegen St. Stephans bruck über, einseit ist Ein Eck an der Wilhelmer gaß, gegen der Kirch Zu St. Wilhelm über, anderseit neben Friderich Wolffen den Kornwerffer modo hans Martin Lauterbach, dem becken, hinden zum theil auff den Kaüffer selbsten, zum theil nunmehr d. hind. haüßlein auffs wolffsgäßel, darin es einen Außgang hat, stoßend gelegen, und vor alters Zum Schwerd genandt, daran die übrige helffte dem Kaüffer vorhien gehörig, Von welcher gantzen behaußung gehend 15 ß 10 s jährlich termino Johannis Bapristæ et Evangelistæ, iedes mahls die helffte dem Stifft Jungen St. Peter ewigen erschätzig. Zinß, So dann 15 schilling Allmend Zinß, wegen eines Tächleins gemeiner Statt Pfenningthurn – umb 665 pfund

Originaire de Darmstatt, Jean Evrard Euth devient bourgeois en février 1676 par sa fiancée Aurélie Eyerer en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 426
H. Johann Eberhard Eÿden der Specereÿhändler Von darmstatt empfangt das burger recht von seiner Brautt Jfr. Aurelia, weÿl. H. Daniel Eÿerers des Würthß Zum Spanbeth seel. ehelich. dochter pro 8. golt R. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist ledigen standts, vnd wird Zum Spiegel dienen. Jur. 21. febr. 1676.

Le marchand épicier Jean Evrard Euth épouse Aurélie Eyerer, fille de l’aubergiste à la Couchette
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 296-v n° 12)
1676 Auff gemelt Sontag [auf Ostern und Quasimodo geniti] Johann Eberhard Eÿd, Specereÿ händler, weÿl. M. Adam Eÿden gewesenen C(-)toris Zu darmstatt ehelicher Sohn, vnd Jfr. Aurelia Danielis Eÿrerern Würth Zum Spanbett Tochter, Cop. S. Nicol : 6. Apr (i 317)

Jean Evrard Euth se remarie en 1686 avec Anne Salomé Saladin, fille de pharmacien : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung (…) Zwischen dem Ehrenvest undt wohlvorgeachtn herrn Johann Ehrhardt Euthen Sprcereÿ Händlern und burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigam ane Einem, So dann der Edel, Viel Ehren vndt tugendreichen Jungfrauwen Annæ Salomeæ, weÿlandt deß Wohl Edel, vest, fromm, fürsichtig vndt Wohlweÿsen herrn Johann Carl Salatins, deß beständigen Regiments der Herren XV.en geweßenen höchstmeritirten beÿsitzers Seelig hinderlaßener Ehelicher dochter, als der hochzeiterin andern Theil – geschehen in der Statt Straßburg den 26. Februarÿ Anno 1686 [unterzeichnet] Johann Eberhzrd Eüth alß hoch Zeitter, – Johann Philipp Schübler, Not. Publ.

Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 174 n° 4) 1686. Dom. Invocavit et Reminiscere. H. Johann Eberhardt Euth der Specereÿhändler v. B. allhier vnd J. Anna Salome (Tit:) Hn Johann Carlen Saladins fünffzeheners, Apoteckers vndt B. alhier hinterlaßene ehel. T. (i 107)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 139)
1686. Dom. Invocavit. Zum 2. mahl Hr Johann Eberhard Euth, Specerirer v. Burger alhier Jfr. Anna Salome des Weiland Wohl Edlen Fromm fürsichtig Wohlweisen herrn Joh. Carl Saladins des beständigen Regiments der Herren XV. geweßenen fürnehmen Mitglieds nachgel. eheliche T.. Mittw den 14. Martÿ. N Kirch (140)

Jean Evrard Euth meurt en 1703 en délaissant de son premier mariage le médecin Jean Daniel Euth et trois enfants de son deuxième mariage. L’inventaire donne les titres des différents bâtiments. Les experts estiment la maison principale 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 2 135 livres, celle des héritiers de 595 livres. L’actif de la communauté est de 3 520 livres, le passif de 3 671 livres.

1703 (14. 9.bris), Me Winckler (Elie, 61 Not 25) n° 29
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wohl vornehmen Herrn Johann Eberhard Euhten, geweßenen Specerirers, handelsmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1703.
Inventarium und Beschreibung aller haab: Nahrung und Güttere, Keinerleÿ außgenommen, So weÿland der Ehrenvest vnd wohlvornehmen Herr Johann Eberhard Euht, Specerirer, handelsmann und burger zu Straßburg, nach seinem Donnerstag den 13. Monats Septembris Jüngst aus dießem mühesamen traur: und Kümmervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen (…) durch die hoch Ehren und tugendreiche fraw Annam Salomeam Eühtin gebohrne Salatinin, die Wittib beÿständlich deß hoch Ehrenvest großachtbar und Wohlverordneten herrn Friderich Ströhlin Apoteckers und vornehmen burgers alhie Zu gedachtem Straßburg Ihres geschwornen Herrn Vormundts – Actum Straßburg Mittwoch den 14. Monats tag Novembris Anno 1703.
Der in Gott ruhende Herr Johann Eberhard Euht hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt, Aus Erster Ehe 1. Herr Johann Daniel Eühten, Medicinæ Cultorem, welchen der seelige herr mit auch weÿland frawen Aureliæ Eühtin gebohrne Aÿrerein weiner Ersten Ehwürthin seel. erzeüget, welche beneben herrn Johann Caspar Geÿgern hoßenstrickern und burgers alhie seinem geschwornen vogt wie auch dem Edel Ehrenvest: und hochgelehrten herrn Johann Andreæ Keufflin J. U. Practico und burgern alhie, deßen erbettenen Assitenten, der Inventation beÿgewohnet
Aus Anderer Ehe. 2. Jungfrau Annam Salomeam, 3. Mariam Magdalenam und 4. Ludwig Philippum, welche dreÿ der verstorbene herr seel. mit eingangs Ehrengedachter seiner hinterbliebenen frau Wittib Erzielt, deren geschworner Vogt der Ehrenvest und wohlvernehme herr Martin Jacob Eüht handelsmann und burger allhier der Inventation uin Persohn abgewartet. Alle vier deß abgeleibten herrn seem aus Erster und anderer Ehe erzeugte Kinder und ab intestato nächste Erben.

In einer in der Statt Straßburg vorstatt ane Krautenaw gelegen in gegenwärtige Verlaßenschafft gehöriger behausung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießen gemachen, In der Obern Stuben, In der Obern Kuchen, Im Obern haÉtats-Unisöhren, In der undern Stub Cammer, In den undern Stuben, Im hindern hauß, vor dießer Stuben, Auff der bühn, In der Cammer, Vor dießer Cammern Im undern haußöhr, In H. Bechtold hauß, In H. Martin Jacob Eühten hauß
(f° 19) Eÿgenthumb ane Haüßern (T.) Item hauß, hoffstatt, höfflin und hinderhaüßel mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg vorstatt in Krautenaw ane dem so genannten fischerstaden einseith ist ein Eck ane der Wilhelmer gaß gegen der Kirch Zu St. Wilhelm über, anderseith Dionysio Garant dem weißbecken hinden zum theÿl aufs Wolffsgäßel darein es einen Außgang hat, und Zum theÿl neben Samuel Braunen den haußfeürer stoßend, so von Alters her Zum Schwerd genant worden, darvon gehnd Jährlichen auf Johannis Baptistæ et Johannis Evangelistæ iedesmahl Zur helffte 15 Schilling 10 pfenning Ewig. Ehrschätzigen Zinßes dem Stifft Jungen S. Peter alhier, ferner 15. Schilling pfenning Allmend Zinß Jahrs auf (-) Gemeiner Statt Pfenningthurn sonsten freÿ ledig eigen, und durch der Statt Straßburg geschworene Werckmeister, inhalt der beÿm Concept gegenwärtigen Inventarÿ befindlicher Abschatzung, sub dato den 4. Decembris A° 1703. für freÿ ledig und Eigen æstimirt per 2000 Gulden, thut über Abzug obgedacht und für doppelt Capital geachten beschwerden also auß zu werffen 938 lb
Über einen halten theÿl solcher behaußung besagt ein Perg: Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahret datirt d. 9. Novembris Anno 1691. Über den andern halben theÿl ist vorhanden ein ferner Perg: Kauffbrieff mit erwehntem Insigel sub dato 26. Octobris Anno 1695. Über die gantze behausung aber sagte ein Pergamenen Kauffbrieff mit besagtem Contract Insiegel bekräftiget, datirt d. 30. Octobris Anno 1668. mit alten N° 5 signirt
Ferner ein Pergamenin Kauffverschreibung über die hindere behaußung in specie besagend, mit mehrgedachtem Contract Insigel verwahret datirt d. 25. Julÿ Anno 1674. mit altem N° 6 notirt.
Item ein fernerer Pergamenten Kauffbrieff über besagt. hindere behaußung mit offtgerührtem Contract Insiegel bekräfftigt datirt den 6. Februarÿ Anno & 1691. Item über einen drittetheÿl ane solche hindern behausung ist vorhanden ein Pergamenen Kauffbrieff under besagten Insiegel datirt d. 23. Decembris Anno 1689. Und dann Zwoen abgelößte Pergamentin Zinßbrieff, alles mit N° 1. bemerckt
(T.) Item Zweÿ häußel neben einander under einem dach in der statt Straßburg Vorstatt ane Krautenaw underhalb s. Stephans bruck jenseith der Breüsch im Wolffsgäßel, einseit neben denen Störischen Erben modo herrn Georg Friderich Fettich, Anderseith neben Samuel Braunen dem haußfeürer, hinden auch verkäuffer daselben (-) stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen und inhalt obgedachter Abschatzung durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere æstimirt und angeschlagen für 150 gulden oder 75 lb. Vermög ein pergament Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Contract Contract Insiegel bekräfftigt, datirt d. 30. Augusti Anno 1698. und dann ein fernerer Pergamenen Kauffbrieff mit gerührtem Contract Insiegel verwahrt datirt d. 19. Augusti et 2. Septembris Anno 1675. mit alten N° 2. wie auch beeder mit ietzigem N° 2 signirt.
– Abschatzung den 4. Xbris ao: 1703. Weÿlandt des Ehren Vesten und Vorachtbahren herrn Johann Eberhardt Eüthen gewesenen Würtz Krämer seel. hinder laßene fr. Wittib und Erben, ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg, ein Eck an der Wilhelmer gaßen, einseits neben Mons. Gernié Weißbeck, anderseits neben herrn Friderich Reÿmann, hinden auch auff gemelten H. Reÿmann stosendt, Welche behausung Neben, hinder gebäu, höfflein und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solche durch der Statt Straßburg geschworene Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Zweÿ tausendt gulden.
Die andere behausung auch alhie in der Statt Straßburg im Wolffgäßlein gelegen einseits neben herrn Reÿmann Schwartzbeck, anderseits neben herren Fettig, hinden auch auff vorgedachten H. Reÿmann stosendt, Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solche durch der Statt Straßburg geschworene Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Ein hundert und fünffzig gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
(f° 31) Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten guths. Aus dem über deroselben in die Ehe gerachte Vermögen den 6. Novembris Anno 1686 durch herrn Johann Philipp Schüblern den Notarium auffgerichteten Inventario
(f° 35) Ergäntzung der Erben unverändert Guth. Aus dem über deß Verstorbenen Herrn seel. für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen den 25. Februarÿ Anno 1687. durch herrn Johann Philipp Schübler den Notarium sel. auffgerichteten Inventario
(f° 48) Wÿdemb, Wie der abgeleibte herr seel biß an sein Ableiben von weÿl. frauen Aurelia geborene Aÿrerin daß Eÿgenthumb aber nunmahlen eingangs ernantem herrn Johann Daniel Euhten dem älten Sohn und mit Erben angefallen
(f° 50) Der Fraw Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 95, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 112, Sa. guldener Ring 83, Sa. Baarschafft 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 223, Sa. frucht gült 67, Sa. Schulden 118, Sa. Ergäntzung (1432, Sa. Abgangs 71, Rest) 1361, Summa summarum 2135 lb
Der Erben unverändert Nahrung, Sa. haußraths 133, Sa. Silbergeschirr und geschmeidt 53, Sa. Gudlener Ring 33, Sa. frucht gült 21, Sa. Eigenthumb ane liegende güther 10, Sa. Ergäntzung (1402, abgang 212, Rest) 1189, Summa summarum 1443 lb – Schulden 847, Nach deren Abzug 595 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 92, Sa. der Früchte auf den Kasten 286, Sa. Wein, Faß und Eßig 409, Sa.Haüs 1, Sa. Chasise 13, Sa. Wahren 689, Sa. Schiff und geschirrs Zum Specereÿ handel gehörig 22, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 49, Sa. Guldener Ring 6, Sa. baarschafft 364, Sa. Eigenthum ane haüßern 1013, Sa. Eigenthum ane liegende güther 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 40, Sa. Schulden 414, Summa summarum 3520 lb – Schulden 3671, Theilbare Passiv Schulden übertreffen Solch gut umb 151 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3234 lb
Eheberedung (…) Straßburg den 26. Februarÿ Anno 1686 – Johann Philipp Schübler, Not. Publ.
Copia testamenti (…) 1695. (…) in einer in der Statt Straßburg in der Thucher stubgaß gelegener behaußung die Thucher Stub genandt und Zwat dero Newen habenden Schöffen stuben dero fenster in dem hoff daselbsten außsehend (…) persönlich erschienen seind, der Wohl Ehrenvest: und Großachtbare herr Johann Eberhard Euth Specieren und beneben Ihne die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Anna Salome Eüthin gebohrne Salatinin, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg, beeder gesunden gehend: und stehender Leiben, Sie die fraw aber, anbeÿ hoch Schwanger und gesegneten Leibs (…) Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (500 livres) sur un total de 5 400 florins
1704, Livres de la Taille (VII 1173) f° 217
(Spiegel, F., N° 971) Weÿl: H: Johann Eberhard Eüthen, deß geweßenen Specierers und burgers allhier Verlassenes Vermögen, jnventirt Herr Nots. Winckler.
die Beschluß Summa deß Inventarÿ thut wie fol: 186.a Zuesehen 3234. lb. 15 ß 1. d., die machen 6400. R., derselbe verstallte hingegen 5400. R. und also 1000 R. Zu wenig.
Von welchen nun als unverändertem guth, der Nachtrag gesetzt wird auf Acht jahr in duplo, macht à 3. lb. d., 24. lb
Und auf Sieben jahr in Simplo, trifft à 1. lb 10. ß ß d, 10. lb 10 ß
darzu wird gerechnet daß Stall gelt pro 1704, 9 lb 10 ß
Item so ist vor gebott 2 ß 4 d
So dann vor die Unkosten, 4 lb 10 ß 6 d, Summa 48. lb. 12 ß 10 d
dd. 11. Junÿ 1704.

Anne Salomé Saladin meurt en novembre 1712. Les experts estiment la maison 825 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 399 livres, le passif à 518 livres.

1713 (21.2.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 29)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Anna Salome Euthin gebohrne Saladinin, auch weÿland des Wohl Ehren Vesten vnd Vorachtbahren H. Johann Eberhard Euthen geweßenen Handelßmanns vnd burgers alhier Hinderlaßene Fraw Wittib nunmehr seel. nach ihrem den 22° 9.bris Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des Wohl Ehrenvesten vnd Großachtbaren Herrn Martin Jacob Eüthen alß geordnet und geschworenen Vogts Jgf. Annæ Salome, Jfr. Mariæ Magdalenæ und H. Ludwig Philipp Eüthen noch ledigen handels bedienten so abweßend, der in Gott ruhenden Fraun seel. mit obernandtem ihrem Zu erst verstorbenen hauß würth ehelich erzeugter Jungfrawen döchter vnd Sohns, vnd ab intestato verlaßene Erben inventirt – Actum Straßburg in fernerm Gegenwarth des Wohl Edel: Vest: Fürsichtig Vnd Weißen Herrn Friderich Strelins, Vornehmen Apoteckers vnd E. E. Großen Raths Jetzigen hochmeritirten Assessoris, der fraw seel. gewesenen Herrn Vogts, und hierzu in specie erbettenen beÿstandts, Straßburg den 21. Febr. 1713.

In einer alhie Zu Straßburg In der Crautenaw gelegenen vnd in diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden word. wie volgt.
Hültzenwerckh. Vff der bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In d. Wohnstuben, Im Haußöhren, In d. Kuchen, Im laden Stübel, In f. Hind. Stub, In Hind. hauß und Cammer G, Im hindern Stübel, Vor diesen gemach, Im Keller
Eigenthumb ane Haüßern. Item Hauß, hoffstatt vnd hinderhaüßlein, mit allen deren gebaüen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstatt Krautenaw, ane dem so genandten Fischer Staden, enseit ist ein Eck ane der Wilhelmer gaßen, gegen der Kirch Zu St. Wilhelm über, anderseit neben Martin Lauterbachen dem Weißbecken, hinden zum theil aufs Wolffsgäßel, darein es einen Außgang hat, vndt Zum theil Friderich Rewman den haußfeürer stoßend, so von Alters hero Zum Schwerd genandt word., davon gehen Jährlichen auf Joh. Bapt. et Joh. Evangelistæ Jedesmahl die helffte 15 ß 10 d Ewig. Ehrschätzig. Zinß dem Stifft Jung. St. Peter alhier. Ferners 15. ß d. Allmend Zinß Jahrs auf Martini Gemeiner Statt Pfenningthurn, Sonsten freÿ ledig vnd eig., durch der Statt Straßburg geschworene Werckmeistere laut eines Zu mein des Notarÿ Concept geliefferten Schatz Zeduls vom 4.ten Martÿ 1713. über obige beschwerd æstimirt pro 793. lb 10 ß
Darüber besagen 2: Absonderliche Perg: Kauffbrieff, ieder über ein halben theil Von Vorstehendem hauß mit der St. Straßb. anh: Contract Insigel verwahret datirt den 9.ten 9.bris 1691. und 20. 8.bris 1695. Ferner ein alt. Perg: Kauffbrieff mit besagtem Insigel vom 30. 8.bris 1668.
Weiters 3. Perg: Kauffbrieff mit mehrermelter Statt Straßburg Anhang. Cancelleÿ Contract Insigel besagendt datirt den 25. Julÿ Anno 1674. 6. febr. 1691. vnd 23. 10.bris Anno 1689. Vnd dann 2. alt. abgelößte Perg. Zinßbrieff mit N° 1. signirt vnd darbeÿ gelaßen.
Item Zweÿ häußer neben einand. under einem dach, auch in der statt Straßburg Vorstatt Crautenaw vnderhalb St. Stephans brucken Jenseith der Preüsch, im Wolffsgäßel, einseit neben denen Störischen Erbens Erben etwann modo H. Georg Friderich Fettichs Erben, anderseit neben obgemelten Friderich Rewmann dem haußfeürer, hinden auch vff demselben stoßend, so freÿ ledig vnd eÿgen durch obgedachte Herren Werckmeistere taxirt pro 175. lb. Vermög eines Perg. Kauffbrieffs mit der Statt Straßburg anhang. Cancelleÿ Contract Contract Ins: datirt d. 30. Aug. 1698. vnd dann ein alt: dito mit dito de dato 19. Aug. et 2. 7.bris 1675.
– Abschatzung den 4. Martÿ 1713. Weilandt tugentsame fraw Anna Salome Eüthin wurtz gremerin seelige hinder laßene Erben ist eine behaußung alhie in der Statt Straßburg in der Wilhelmer gaßen gelegen, Ein Eckh an der wülhelmer gaßen, andter seith Neben Friderich Reüman teüter seiths Neben hanß Martin lauther dem weißbeckhen stosent, Welche behaußung sampt aller ihrer Recht und gerechtig Keit durch der Statt Straßburg durch die geschworene werck leüth Jetzigen breiß nach ane geschlagen wirdt Vor und Vmb Ein Tausendt Sechs Hundert und fünfftzig gulden.
Der ander begriff ist auch alhier in der Statt Straßburg in dem wolff Gäßel gelegen ein seith Neben die Erben selbsten ander seith neben herr Kauff Man hinden auf gemetdten reüman Stoßent, welche behaußung sambt aller Ihrer recht und gerechtig Keit Jetzigem breuß nach an geschlagen worden Vor und Vmb Zweÿ hundert Gulden.
Ein tritte begriff ist auch alhier in dem wolff gäßel Ein seith neben gemelten Reüman ander seiths auch auf die bemelte Erben hinden auch auf due gemelte Erben würdt an geschlagen Vor und Vmb Ein hundert und Fünffzig Gulten. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg durch die Geschwohrene werckh Leüthen [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Andtres waffenschmidt Zimer Man auf dem Zimmer Hoff
Series. Sa. haußraths 305, Sa. der Früchten 9, Sa. der leeren Vaß 9, Sa.Wahren Zum Specereÿ handel gehörig 250., Sa. Schiff und geschirrs Zur Specereÿ handlung gehörig 25, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 137, Sa. Guldenen Ring und Geschmeids 95, Sa. baarschafft 764, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 216, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung 968, Sa. Eigenthumbs ane einem Rebstück 8, Sa. Schulden 609, Summa summarum 3399 lb – Schulden 518, Nach solchem abzug 2881 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3251 lb
Wÿdemb So die abgeleibte Fraw seelige ad dies vitæ Zu genießen gehabt. Wie hievornen fol. (-) Vmbständlich erhället, so befindet sich daß die In Gott ruhende fraw seelige wegen herrn Johann Daniel Eüthen Medicinæ Doctoris et Practici alhier Ihres Herrn Stieffsohns vätterlichen Verlaßenschafft ad dies vitæ wÿdemb weiße Genoßen, so anietzo nach deren Absterben demselben eigenthümlichen anheim fället
Ungiebige Gülten von eigenen Güthern 17, Vngewiß: und zweiffelhaffter Capital 116, Vngewißen und Zweiffelhaffte Schulden 206
Eigenthums ane einer behaußung belangend. Solche bleibt vnder den Gesambten Erben noch Zur Zeit Ins gemein vnd ohnvertheilt, vnd ist denen beeden döchtern weilen Sie das Gewerb vnd den Specereÿ handel gemeinschaftlichen Zue continuiren vnd in dem hauß zu bleiben sich erklärt (…)
Abtheilungs Concept

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 700 florins (850 livres) sur un total le 6 500 florins. Les préposés acceptent de réduire l’arriéré à payer
1713, Livres de la Taille (VII 1175) f° 22-v
(Spiegel, F. N° 1039) Weÿl. Fr. Annæ Salome gebohrner Saladinin, auch Weÿl. Hn Johann Eberhard Eÿden geweßenen Handelßmann und burgers alhier hinderlaßener Wittib Verlassenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 84-b, 3251. lb, 19 ß 5 d, die machen 6500 R, Verstallte nur 4800 R. also Zu wenig 1700. R.
Wovon der Nachtrag gereichet wird auff acht Jahr in duplo macht à 5 lb 2 ß, 40 lb 16 ß
und auff Sechs Jahr in simplo trifft à 2 lb 11 ß d, 15 ß 6 ß
Extat das Stalgeltt pro 1713. 7 lb 4 ß
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 3. ß 7 ß 6 d, Summa 66. lb 14 ß 10 d
Auff bitten der Herren Vögte und in Consideration der eingewandten motiven haben die Herren dreÿ nachgelaßen zweÿ jahr in duplo und zweÿ jahr in simplo, th. 15. lb 6. ß
remanet 51. lb 6. ß 10.d
dt. 11° Septembr. 1713.

Le marchand épicier Georges Guillaume Weiss et Anne Salomé Euth prennent à bail la maison de commerce au tuteur des autres enfants Euth

1716 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 383-v
Georg Willhelm Weiß specierer und Anna Salome geb. Eÿdin beÿständlich herrn Frantz Heinrich Städel Exs: und H. Simon Knoll einßen
und andern theils Martin Jacob Euth handelsmann alß vogt Euthischer KK
so enlehnen sie Weißische Eheleuth d. Euthische handlungs hauß allhier an der Willhelmer gass auf zweÿ jahr lang, anfangend auff Annunciat: Mariæ jüngst umb einen jährlichen zinß von 75 lb, darbeÿ ist bedungen worden, daß die eck Cammer, welche der bruder biß anhero inngehabt, ihm ohn entgeldt reserviret seÿn und bleiben solle, was aber die neu erbaute wohnung betrift, so soll selbige ins gemein bleiben
2.do die waaren betreffendt, so nehmen obige Weißische Eheleuth dießelbe ahn verglichener maßen samblich um 225 lb

Les ayants-droit Euth cèdent leurs parts de maison à leur frère Louis Philippe et Marie Madeleine Euth

1718 (17.8.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 29)
Joint à l’inventaire du 21 février 1712
Zuwißen seÿe Hiemit daß Ane Zu endt Gemeltem dato Weÿl. Fr. Annæ Salome Euthin Gebohrner Saladinin mit auch weÿl. herrn Johann Eberhard Euthen geweßenen Handelßmanns Vndt burgern alhier Ehelich erzeugte Vnd Nach todt Verlaßene Kinder Vnd Erben Nahmentlichen Fraw Anna Salome Weißin mit beÿstand herrn Wilhelm Weißen Ihres Ehevogts v. herrn Johann Jacob Schneibers Notarÿ Ihres Curatoris ad Lites, Ferners Jungfrau Maria Magdalena vndt Herr Ludwig Philipp Eüth Mit beÿstand herrn Martin Jacob Euthen des Handelßmanns Ihres Vogts, in præsentia S. T. Herrn Friderich Ströhlings Vornehmen Apoteckers V. E. E. Großen Raths alten beÿsitzers Ihres albereits hochgehrten herrn Vettern Vndt Mein Vnterschriebenen Notarÿ Zusammen Kommen Vndt erschienen, der Guten Intention V. Vorhabens die Noch Vnder sich biß anhero ins Gemein Gehabte häußer, Nemblichen Hauß, hoffstatt, Nebens Vndt hinder haüßlein, Mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörd. vnd Gerechtigkeiten allhier Zu Straßb. In der Vorstatt Crautenaw ane dem Fischerstaden Geleg., Einseith ist ein Eck ane der Wilhelmer Gaßen gegen der Kirch Zu St. Wilhelm, anderseit Neben Martin Lauterbachen dem becken, so von Alters hero Zum Schwerd genandt Worden, Vnd in Obgemelter der Comparenten Mutter seel. Verlaßenschaffts Inventario fol. 71. Weitläuffig beschrieben, Vndt davon Jährlichen auff Johannis Baptistæ et Evangelistæ Jedes Mahl die helffte Mit 15 ß 10 d Ewig Vndt Ehrschätzigen Zinß dem Stifft Jungen St. Peter Zu reichen, Vnd dann Ferners 15. ß d. Allmend Zinß Jahrs Vff Martini Gemeiner Statt Pfenningthurn, Sonsten freÿ ledig Vndt Eigen, mit einander Zuverglichen und Abzutheilen, Weilen es Ihre Gelegenheit nicht seÿen Will /:alle Verdrießliche process Vndt Streitigkeiten, die Sich dann Vndt wann biß anhero Vnder Ihnen gezeiget, abzuschneiden:/ Solche Länger in Gemeinschafft Zu haben deroweg. Sie dann auch Gleichbalden mit Einander Gut Vnd freündlichen Verglichen besagte häußer Cum appertinentÿs et dependentÿs Vmb 4950. R. anzuschlagen, darumb Zu Looßen Vnd welchem Theil Solches Im Looß Zu fallen würdt (…)
daß obig häußer Cum appertinentiis denen beeden Jüngsten Eüthischen Kindern Jungfr. Mariæ Magdalenä Vndt herrn Ludwig Philipp Eüthen Vmb Obigen Preÿß Eigenthümlich Zugefallen – So beschehen in Strassburg Mittwochs den 17.ten Aug. 1718

Le marchand épicier célibataire Louis Philippe Euth hypothèque sa moitié de maison au profit du marchand Georges Albert Storck et de l’huilier Jean Georges Decker

1718 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 515
Ludwig Philipp Euth der ledige Specirer 24 jahr alt beÿständlich Martin Jacob Euthen seines Curatoris
in gegensein Georg Albrecht Storck handelsmanns und Joh. Georg decker ohlmanns – schuldig seÿe 500 pfund und 300 pfund
unterpfand, seine helfte ahn hauß hoffstatt nebens und hinterhauß c. appert: allhier in der Krautenau ahne dem Fischer staden, einseit ist ein eck ahn der willhelmer gass gegen der Kirchen zu St Willhelm, anderseit neben Martin Lauterbach, zum schwerdt genant, davon gibt man von dem gantzen hauß 15 ß ewig und ehrschätigen Zinß dem Stifft Jungen St Peter, Item 15 ß ane allmend zinß
Worbeÿ erschienen Jgfr: Maria Magd. Euthin 26 jahr alt ihrer aussag nach beÿständlich Martin Jacob Euth handelsmanns ihres Curatoris die hat sich verbürget

Louis Philippe Euth cède sa part à son beau frère Jean Georges Zisich et à sa sœur Marie Madeleine Euth qui deviennent ainsi seuls propriétaires de la maison. Ils vendent aussitôt la maison à l’extrémité sud que Christophe Goldbach a acquise en 1674 à Jean Wassermann

1722 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 647
(1600 fr) Ludwig Philipp Euth lediger Specirer so über 25 jahr alt und ohnbevögtigt ist
in gegensein Johann Georg Ziesich Specierers und Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Euthin seinen schwager und schwester
Zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Fischer Staden gegen St Willhelms Kirch, einseit ist ein Eck ahne der willhelmer gaß anderseit neben Martin Lauterbach dem Weißbecken hinten auff Friedrich Reumann den haußfeurer, daran die übrige tertz der Mitkäufferin zuvorhin eigenthümlich zuständig, Von sothaner gantzen behausung gibt man dem Stifft Jungen St Peter 15 ß 10 ane bodenzinß, Ferner hiesiger Stadt Pfenning Thurn ane allmend zinß wegen eines wetterdächleins 15 ß – um 850 pfund verhafftet, geschehen um 750 pfund

Fils de marchand, le marchand épicier Jean Georges Zisich épouse en 1719 Marie Madeleine Euth : contrat de mariage, célébration
1719 (26.1.), 94 Z 53 ([Jean Jacques Oelinger] Grosses de contrats de mariage)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und Wohl Achtbahren Herrn Johann Georg Zißig, Ledigem Handelßmann, Weÿland deß Ehrenvesten und Wohl Achtbahren herrn Johann Georg Zißigs, auch geweßenen Handelßmanns und Burgers allhier, mit weÿland der Viel Ehren und tugendreichen frawen Susanna Margaretha gebohrner Härlinin erzeigten hindelaßeem ehelichem Sohne, als Hochzeitern ahne Einem,
So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrawen Mariä Magdalenä gebohrner Euthin, Weÿlandt deß Wohl Ehren Veste und Wohl Vorachtbahren herrn Johann Eberhardt Euthen, geweßenen handelßmanns, und burgers allhier mit auch Weÿl. der Viel Ehren und tugendreichen frawen Anna Salomea gebohrner Saladinin, ehelich erzeugter und nachgelaßenen tochter, als der Jungfraw hochzeitherin, ane andern Theil
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg, Donnerstags den 26. Januarÿ Anno 1719 [unterzeichnet] Johann Georg Zisich Als Hochzeiter, Maria Magdalena Euthin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 207-v)
Mittwoch den 8. febr. 1719. seind nach geschehener 2 maliger außruffung Dominica 3. et 4. Epiph. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden, H. Joh: Georg Ziesig der ledige Specierer v. burger weiland H. Joh: Georg Zießigs auch Specierers v. burgers b. Susannæ Margar. Härlinin ehelicher Sohn v. Jfr. Maria Magdalena Weilandt H. Joh: Eberhard Euthen Specierers v. burgers b. Annæ Salome Saladinin eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Georg Zisich als hochzeitern Maria Magdalena Euthin als hochzeiterin (i 215)

Jean Georges Zisich devient tributaire au Miroir le 24 avril 1716
1731, Registres annuels de la Taille (VII 122) f° 38-v
Spiegel – Johann Georg Zÿßig, ins. 26. Apr. 1716

Jean Georges Zisich devient cotisant à la tribu des Tonneliers
1719, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 411) Dienstags den 28. Martÿ Anno 1719 – Joh: Georg Zießich der Specierer und burger allhier stehet Vor bittet ihme das Zunfftrecht als einen Zu diener mit geldt wegen des brandenwein und Eßig Schancks gedeÿen zu laßen.
Erkandt willfahrt dt. gebühr 2 lb 10 ß 6 d vnd pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 330 livres, ceux de la femme à 893 livres. La maison rue Saint-Guillaume figure à l’inventaire mais n’est pas portée au compte final

1719 (25.4.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 36) n° 1090 (682)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere, liegender und vahrender, so der Wohl Ehrenthaffte und Achtbahre Herr Johann Georg Zießig Specierer und die Viel Ehren und tugendbegabte fr. Maria Magdalena gebohrne Euthin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander In Ihren ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestandt zugebracht, und sich deren jeedes Vermög der durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichteten Eheberedung für ohnverändert vorbehalten hatt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg In beÿsein und Persönlicher gegenwarth der Viel Ehren und Wohl tugendbegabten frawen Mariæ Magdalenæ Bechtoldin gebohrner Saladinin, S. T. H. Joh: Bechtoldts deß Stifft Carthaußes und Claus in undis wohlbestellten Schaffners alhier Fr. Eheliebstinen, Vnd S. T. H. Joh: Ströhligs sen: vornehmen apotheckers v. E. E. großen raths allh. alten beÿsitzers, alß der diß Orths beeder nächsten Anverwanthen, Dienstags den 25. Aprilis 1719., durch mich den Unterschriebenenn Notariatum aber Complirt in annis 1731. 1732. 1737. et 1738.

In einer allhier in der Statt Straßburg ane der Steinstraß gelegenen diß Orths Ehemann Vätterlich. Verlaßenschafft Eigenthümb. zuständiger behausung ist befunden worden wie Volgt.
Eÿgenthumb ahe einer behaußung. (F.) Item der dritte theil Vor unvertheilt ane hauß, hoffstatt, höflein Und Hinterhäußeln mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen In der Statt Straßburg Vorstatt Crautenau, ane dem so genannten Fischerstaaden, enseit ists ein Eck ane der Wilhelmergaß gegen der Kirch Zu St. Wilhelm über, ands. neben Martin Lautenbach dem Weißbecken, hinden Zum theil aufs Wolffsgäßel, darein es einen Außgang hat, vnd Zum theil neben (-) dem haußfeurer stoßend, so von Alters her Zum Schwerd genandt worden, davon und Zwahr von der gantzen behaußung gehen Jährlich. auf Joh. Bapt. et Joh. Evangelistæ Jeedesmahl Zur helffte 15 ß 10 d Ewig. Ehrschätzigen Zinßes dem Stifft Jung. St. Peter allhier. ferner 15. ß d. allmend Zinß Jahrs auf den (-) Gemeiner Statt Pfenningthurn, sonsten freÿ leedig und Eigen, Und hat man solchen Antheil haußes dermahlen ohn angeschlagen Laßen wollen. Über Einen halben theil solcher behaußung besagt ein pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahret datirt d. 9.ten 9.bris 1691. Uber den andern halben theil ist vorhanden ein ferner pergamentener Kauffbrieff mit erwehntem Insigel sub dato 20. 8.br. 1695. Über die gantze behausung aber sagt ein Pergamentener Kauffbrieff mit besagtem Contract Insiegel becräftiget, datirt d. 30. 8.br 1669. mit altem N° 5 signirt. Ferner ein Pergamentener Kauffbrieff Uber die hintere behaußung in specie besagend, mit mehrged. Contract Insigel Verwarth datirt d. 25. Julÿ 1674. mit altem N° 6 notirt.
Wÿdemb Welchen Fr. Susanna Maria Zÿsigin gebohrne Leiterspergerin weÿland H. Johann Georg Zÿsigs des geweßenen Specierers vnd burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Wittib Von demselben lebtägig Zu genießen haben solte (…)
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Nahrung. Sa. hausraths 69, Sa. der In das gewerb gehörigen Waaren benebst Wein und Leeren Vaßen 127, Sa. Silber geschmeids 5, Sa. Goldenen Rings 2, Sa. der baarschafft 206., Summa summarum 412 lb – Schulden 121 lb, Nach deren Abzug 290 lb, darzu Ist Zu legen die Ihme den hernach beschriebenen haussteuren gebührige helffte 40 lb, Des Eheherrn Vermögen 330 lb
der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 318, Sa. Schiff und geschirr In die Handlung gehörig o, Sa. Leerer Vaß 8, Sa. Silbers 95, Sa. goldener Ring 148, Sa. der baarschafft 217, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 64 lb, Sa. Eÿgenthumb ane eoer behaußung o, Summa summarum 852 lb – Adde die Ihro a,e de, hernach specificirten haußsteuren Zugebrachte helffte mit 40 lb, Der Ehefrauen gantz Nahrung 893 lb

Jean Georges Zisich et les préposés de l’accise portent devant les Quinze l’affaire de l’amende que la tribu des Fribourgeois a infligée à Jean Georges Zisich pour avoir hébergé des hôtes sans autorisation. Les Fribourgeois se sont prononcés sur le droit d’hébergement et non sur le paiement de l’accise. La commission propose d’accorder à Jean Georges Zisich le droit de loger deux officiers à condition qu’il règle les droits d’accise pour le vin qui sera servi. Les Quinze ratifient la proposition
1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
Joh: Georg Ziesich Ca. E. E. Zunfft der Freÿburger pt° mulctæ und Erlaubnuß Kostgänger zu halten
(p. 74) Sambstag d. 6. Martÿ 1723 – Obere Vmbgelt herren laßen durch herrn Secret. Kleinclaus referiren, Es habe Johann Georg Ziesich der burger undt handelßmann allhier contra E. E. Zunfft der Freÿburger wegen angesetzter Straaf ein Vndthges Memoriale eingelegt. Ille ließ solches ab: und beÿ denen Acten.
Beÿ beseßener Deputation habe ich den Implorant auff den jnnhalt seines Memorialis bezogen, Nahmens gedachter Zunfft habe H. Joh: Jacob Kamm Exsenator geantwortet, daß wenn denen burgern Zugelaßen werden solte, dergleichen Leuthen Kost Zu halten, diie Würth alle Verdorben müßten, Vndtg. bittend die Zunfft beÿ Articulen gnädig Zue mainteniren, der Implorant seÿe beÿ gedachter Zunfft der ursachen umb dreÿ guld. getraffet worden, weilen er wieder ordnung ohne Erlaubnuß Kostgänger gehalten und ohnlängst habe er auff das newe wider einen Major angenommen, Trompeter ins hauß Kommen laßen, Welche biß mitternacht allda geblaßen hätten.
Worauff der Implorant replicirt, er habe dem H. Major Hänel ein Stub Verlehnt, gebe Ihme aber Keine Kost, die Trompeter habe sein lediger Schwager, so beÿ Ihme wohne ins hauß gebracht, seÿe ihme Leid daß solches geschehen. Sie, die wohlverordnete Ober Vngelt herren, hätten diesen Imploranten den 11. febr. jüngst mit Zweÿ pfund straaf angesehen, Weilen er schon über ein Jahr ohne Erlaubnuß officier in Kost gehalten, und Ihme dabeÿ anbefohlen, des Vmbgeldt Von dem Ihnen bißhero gegebenen weinen Gemeiner Statt à 3 ß Vom ohmen nachzutragen, maßen die officier wann Sie Ihr ordinaire machen, undt Ihren eigenen wein halten, auch so Viel Vom Ohmen laut Tarifs bezahlen müßten, die Zunfft aber habe Ihm nicht wegen des Vmbgelts, sondern wegen gethanem Eingriff in die Würtschafft laut Articuls abgestrafft. Undt stelleten die Hh. Depp. Zu Mghh. ob die Ihme pro futuro die Verlangte Erlaubnuß geben, auff Welchem fall, aber er von jedem ohmen wein er einlegt 3 ß bezahlen müßte, die Straff betreffend, so werde Ihme die helffte derjenig. so die Wohlverordnete Ober Vngelt herren demselben angesetzt nachzulaßen sein jedoch daß er die Zunfft schuldige straaff der 3. R. erlege. Erkandt bedacht gefolgt, und wird dem Imploranten erlaubt die Zweÿ officier in Kost Zu behalten jedoch daß er Von allen Weinen, so er anlegen wird, dreÿ schilling von dem ohmen erlege.

Le marchand épicier Jean Georges Zisich et Marie Madeleine Euth hypothèquent la maison au profit du pharmacien Frédéric Strœhlin

1727 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 59
H. Johann Georg Ziesich Specirer und Fr. Maria Magdalena geb. Euthin mit beÿstand ihrer geschwistrigkinder H. Georg Friedrich Ströhlin Apotheckers und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers und H. Philipp Jacob Ströhlin ledigen Apotheckers beeder gebrüdern
in gegensein H. Friedrich Ströhlin Apotheckers E.E. großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Fischer Staden gegen der Kirch zu St Willhelm, einseit ein eck ahne der willhelmer gaß, anderseit neben Martin Lauterbach dem weißbecken hinten auff Friedrich Reumann den haußfeurer – daon gibt mann dem Stifft zum Jungen St Peter 15 ß 10 ane bodenzinß, ferner hiesiger Stadt Pfenning Thurn ahne allmend zinß wegen eines wetterdächleins 15 ß

Jean Georges Zisich est autorisé à loger plusieurs musiciens du régiment italien
1741, Protocole des Quinze (2 R 150)
(p. 544) Sambstag d. 23. Sept. 1741. Römer nôe H. Joh: Georg Ziesich burgers und Specirers der bitt Vnderth. Ihme g. Zu erlauben, daß er dreÿ und mehr von denen Musicanten von dem Regiment Italien an seinem tisch nehmen dörffe.
Erk. wird dem Imploranten nach Ordnung willfahrt.

Marie Madeleine Euth meurt sans enfant après avoir institué Susanne Marie Zisich, veuve du marchand Jean Matthieu Knauer pour sa légataire universelle. Comme une des maisons a été vendue pendant la communauté à Jean Wagenmann, les immeubles qui devraient être partageables par un et deux tiers sont considérés comme partageables pour moitié. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre au veuf s’élève à 279 livres, celle de l’héritière à 908 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 989 livres, le passif à 839 livres.

1755 (26.11.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 384) n° 638
Inventarium über Weÿland der Wohl Ehren: und Tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Zÿsichin gebohrner Euthin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Georg Zÿsich, vornehmen handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßten Frauen Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1755 – nachdeme dieselbe Freÿtags den 26.ten Septembris dießes Zu End lauffenden 1755.sten Jahrs durch einem seeligen tod aus dießer Welth abgefordert worden, nach solch Ihrem seeligen Absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes Ansuchen, Erfordern und Begehren Vor Ehrengedachten herr Johann Georg Zÿsich des hinterbliebenen herrn Wittiber wie auch der Wohl Ehren und tugendbegabten Frauen Susannä Mariä Knauerin gebohrne Zÿsichin, Weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Matthäi Knauers geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier seeligen nachgelaßener Frau Wittib, der Abgeleibten Frauen seeligen per Testamentum Verlaßener Erbin (…) ersucht und inventirt durch Ihne den herrn Wittiber Wie auch die Frau beneficial Erbin selbsten, ingleichem Jungfer Mariam Magdalenam Güllmännin Von Collmar und Junger Mariam Dorotheam Schöllhammerin Von hier gebürtig, doe beede dienstmägd (geäugt und gezeigt) – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 26. Novembris et sequenti Anno 1755.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischerstaden und der Wilhelmergaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als volgt
Antheil ane einer behaußung (E.) der halbe theil für Ohnvertheilt von und ane einer behaußung, Höfflein, Hoffstatt und bronnen mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Fischerstaden gegen St: Wilhelms Kirch eins. ist 1. Eck ane der Wilhelmergaß anderseit neben Mstr Joh: Philipp Reumann dem Weißbecken, hinden auf Weÿl. Mstr. Joh: Wagenmanns des hohlträhers seel. Erben stoßend, von dießer gantzen behaußung gibt mann Jährl. dem Stifft Jungen St. Peter allhier 15 ß 10 d ane Ewigem zinnß, ferner der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines Wetterdächleins 15 ß ane Allmend zinnß sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über dieße beschwehrde dh. (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftl. Abschatzung vom 20. 9.bris 1755. angeschlagen pro 688. lb 6 ß 8 d. Macht daran der hiehero gehörige haben theil 344.
Und ist der übrige halbe theil wie hernacher fol: (-) fac: (-) eingetragen Zusehen, in die theilbare Nahrung gehörig, maßen ane dießer: und einer darneben Liegenden, anjetzo weÿl. Mstr Johann Wagenmanns des hohlträhers seel. Erben gehörigen behaußung, welche Letztere den drittentheil Von beeden Häußern außmacht, die seelig verstorbene einen dritten theil in die Ehe gebracht, die übrige Zween drittentheil aber laut hernach allegirten Kauffbrieffs in wehrender Ehe von herrn Ludwig Philipp Euth, dem Ledigen Specirer erkaufft Worden, und weilen die vorgedachte Nebens behaußung oder der drittetheil Von beeden häußern wieder Verkaufft worden, als ist nur noch ein drittetheil davon, das ist Von der annoch hiehero gehörigen behaußung der halbetheil in die theilbahre Nahrung der andere halbetheil aber dißorts der Erbin ane statt der Defunctæ in die Ehe gebrachte tertz von beeden häußern für ohnverändert gehörig. über dieße behaußung besagen Vier alte teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangenden Insiegel corroboriret de datis 25.ten Julÿ 1674. 30.ten 8.bris 1668. 9.ten 9.bris 1691. et 20.ten 8.bris 1695.
(T.) It. der halbetheil für ohnvertheilt Von und ane der hieoben fol: -(-) fac: (-) et sequentibus beschriebenen behaußung, höfflein, hoffstatt und bronnen, mit übrigen deren zugehörden allhier Zu Straßburg ane dem Fischerstaden und Wilhelmergaß gegen der Kirch Zu St: Wilhelm hienüber gelegenen, so über 15 ß 10. dem Stifft Jungen St: Peter allhier und 15. ß d Von einem Wetterdächlein der Statt Straßburg Pfenningthurn von der gantzen behaußung Jährlich abzurichten habenden respectivé Ewigen und Allmend Zinß sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über solche beschwehrden Laut hieoben allegirten Abschatzungs Zeduls durch der Stat Straßburg Herrn Lohner und geschwornen Werckmeistere augenschein Vor 688. lb 6 ß 8 , Thut hiehero Zur helffte 344. 3. 4.. Über Zween dritte theil ane dießer und noch einer daran gehörig geweßenen nebens behaußung davon aber die gedachte Nebens behaußung oder ein drittertheil wieder Verkaufft worden ist Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbr: in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget datirt den 7.ten Novembris Anno 1722.
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Ehepersonen einander vor unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1719. angefangen und in Anno 1738. durch herrn Notariul Johann Jacob Ölinger geendigt und expedirt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Copia Testamenti Solennis in Scriptis – Copia fernerer Disposition
Des herrn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths1, Sa. Silbers 14 ß, Sa. goldenen Rins 16, Erg. Rest 260, Summa summarum 279 lb
Dießemnach Wird auch der Frau Erbin ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 82, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. Goldener Ring Ketten und dergleichen Geschmeids 30, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 64, Sa. Antheils ane einer behaußung 344, Erg. Rest 361, Summa summarum 908 lb
Endlichen Wird nun auch das Gemein Verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 133, Sa. Schiff und geschirrs zur handlung gehörig 17, Sa. Gewerbs wahren 229, Sa. Wein, Eßig, Brandenweins und lährer Faß 135, Sa. Silber geschmeids 26, Sa. Goldener Ring Ketten und dergleichen Geschmeids 35, Sa. baarschafft 275, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 450, Sa. Antheils ane einer behaußung 344, Sa. Schulden 341, Summa summarum 1989 lb – Schulden 839 lb, Nach deren Abzug 1149 lb – Stall Summ 2241 lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe zugeltend 238 lb
Abschatzung Von 20.t 9.bris 1755. Auff begehren H Johann Georg Ziesig des Specierers ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg beÿ der wilhelmer Kirch gelegen einseit neben Philipp Reumann dem weißbecken, anderseit ein Eck auf die wilhelmer gaß machend und hinten auf Johannes Grentler dem hohldreher stoßend, Solche behausung bestehet in etlichen stuben, Zweÿ Küchen und etlichen hauß Kammern, darüber ist der dachstuhl mit breit Zieglen belegt, hat auch einen gedrehmten Keller, höffel und bronnen, ferner befindet sich ein laden mit einem Contor Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwohrnen werckmeistern nach vorhero geschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem ietzigen werth nach æstimirt und angeschlagen Vor und umb Ein tausend fünff hundert gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Liquidation de la succession
1758 (13. 9.br), Me Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 972) n° 36
Summarische Berechnung Über Weÿl. der Wohl Ehren : und Tugendbegabten Fr. Mariä Magdalenä Zÿsichin gebohrner Euthin, H. Joh: Georg Zÿsich, des Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg, gewesener Fr. Eheliebstin nunmehr seel. Verlassenschafft, und zwar nach Anleitung des über gedachte Verlassensch. durch S.T. H. Joh: Rudolph Dünckel Not. publ. et pract. allhier in Anno 1755 gefertigten Inventarii wie auch in A° 1756 in ansehung mehrbedittener Verlassenschafft errichteten Verkauff: und Erlöß: Registers durch mich unterschriebenenen Notarium ohnpræjudicirlichen gefertiget

Jean Georges Zisich se remarie avec Marie Madeleine Gullmann, fille d’un fermier de Colmar, qui figurait comme servante à l’inventaire ci-dessus : contrat de mariage, célébration
1757 (2.6.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 575
Eheberedung zwischen dem Ehrenvesten und Vorachtbaren Herrn Johann Georg Zißig, handelßmann, Wr. und burgern allhier Zu Straßburg, alß hochzeitern an einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Mariä Magdalenä Gullmännin weiland Johann Michael Gullmann, geweßten burgers und Meÿers Zu Colmar und auch weÿl. Fr. Catharinä geb. Buhlin nun beeder seel. ehelich erzeugter tochtern alß der Jgfr. braut unter assistentz Mr Heinrich Schöllhammer deß ältern Seilers und burgers allhier am andern theil geflogen
So beschehen Straßburg Donnerstags den 2. Junÿ Anno 1757. [unterzeichnet] Johann Georg Zißich alß hoch Zeiter, maria magdalena gulmänin als hoch Zeiteri

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 210, n° 14)
Aô 1575 d. 22.ten Junÿ Seind in der Kirch Zu S. Wilhelm nach zweÿmahliger ausruffung, so daselbsten und in der Kirche Zum J. S. Peter am ersten und andern Sonntag nach Trinitatis geschehen Zur Ehe eingesegnet Worden, H. Johann Georg Zisig, Handelßmann, Wittwer und burger allhier, und Jungfrau Maria Magdalena, Weÿl. Johann Michael Gulmann, geweßenen Meyers und burgers Zu Colmar nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Zißich als hochzeiter, maria magdalena gulmänin (i 215)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un élisent Jean Georges Zisich fabricien de l’église Saint-Guillaume
1760, Conseillers et XXI (1 R 243)
H. Johann Georg Zisich der Specierer wird Zu einem Pfleger der Evangel. Kirchen Zu St. Wilhelm in der qualitæt eines burgers erwehlt. 21.
(f° 20-v) Sambstags den 26. Januarÿ 1760. H. Ammeister Faber, alß Ober Kirchen Pfleger beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu St. Wilhelm alhier trug vor, daß nach deme durch Absterben weÿl. H. Johann Ulrich Klein des geweßten Metzgers die stelle eines Kirchen Pflegers bÿ daßiger Kirch vacirend worden, daß alldaßige Presbyterium umb sothane stelle wieder Zuersetzen, sich vorgestrigen tag versammlet und Zu solcher würde H. Johann Georg Zisich den Specierer, H. Joh: Jacob Ulrich dem ältesten schiffmann und Joh: Jacob Röderer den Rothgerber außerstehen haben und in außschutz vorgeschlagen wollen. E. G. anheim stellend, welchem auß denen dreÿen Hochdieselbe sothanes auffzutragen geruhen wolten.
Dießemnach wurde nach gehaltener Umbfrag auff hohen zuff hohen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und des auff dem Obern banck vorstehenden H. Ammeister Richshoffers H. Johann Georg Zisich der Specierer Zu einem Pfleger Zu einem Pfleger der Kirch Zu St. Wilhelm in der qualitæt eines burgers unanimiter erwehlt.

Marie Madeleine Gullmann demande dispense de dresser un inventaire des biens de feu son mari. Les Quinze refusent et la renvoient au règlement

1765, Protocole des Quinze (2 R 177)
Johann Georg Ziesich wittib Mariæ Magdalenæ gebohrner Kullmännin pt° befreÿung Inventarii
(p. 38) Sambstags d. 26. Januarii 1765. – Claus nôe H. Johann Georg Ziesich geweßten burgers und Specirers allhier hinterl. wittib Mariæ Magdalenæ gebohrner Kullmännin assistenten H. Schaffner Johann Friderich Heupels prod. unterth. Memoriale und bitten pro dispensatione à confectône Inventarii, bitt ablesung und wie darinnen; factâ prælectione Erkandt, Wird die Implorantin mit ihrem, als wieder ordnunglauffenden begehren, simpliciter ab: und an die ordnung verwießen.

Jean Georges Zisich meurt en décembre 1765 après avoir institué sa veuve légataire universelle. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire de 1755. L’actif de la succession s’élève à 1 628 livres, le passif à 1 120 livres.

1765 (31.1.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 529) n° 209
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvest und Wohl achtbaren herrn Johann Georg Zißich, geweßenen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg auch hochverdienten Kirchenpflegers der Evangelischen Kirch zu St Wilhelm nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1765. – nach seinem den 13.ten Decembris des abgewichenen 1764.sten Jahrs beschehenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen H. Zießichs seel. hinterlaßener Frau Wb. und respectivé per Testamentum eingesetzter Universal Erbin Frauen Mariæ Magdalenæ Zißichin gebohrner Gullmännin beÿständlichen S: T: Herrn Johann Friderich Heupel, Wohlverdienten Schaffners Löbl. Stiffts Weÿßenhauses – Actum und angefangen Straßburg auf Donnerstag den 31. Januarÿ Anno 1765.
Copia der Eheberedung – Copia Testamenti clausi, Perge unter meinen Notariat Acten Suv N° 88

In einer allhier Zu Straßburg ane der Wilhelmer: Gaß gelegenen Zum theil in dieße Verlaßenschafft gehörigen Sterb: behaußung befunden worden, wie folgt
Bericht dieße Verlaßenschafft betreffend. Ob zwar wohlen der Verstorbene herr Ziesich seel. mit seiner hinterlaßenen fr: Wb. den 2. Junÿ 1757. Vor H. Notario Johann Daniel Stöber eine Eheberedung sambt einem Anhang vom 6. Junÿ ejusdem Anni errichtet, worinnen berührte fr. Wb. mit verschiedenen Vortheilen bedacht worden, die auch auf mein Notarÿ begehren nach Ordnung dem Inventario eingetragen werden sollen, So hat dieselbe jedoch mit beÿhülff S. T. H; Schafners Heupel ihres H. Assitenten erinnert und den bericht gethan, weilen Sie nach ihres Ehemanns seel. Vorher eingetragenem Testament nach abzug derer Passiv Schulden und Legaten die einige Universal Erbin auch solche Erbschafft pure et simpliciter anzunhemen gesonnen seÿe, daß demnach die copeÿliche Eintragung berührter Eheberedung überflüßig wäre, folglich also die gantze vorhandene Nahrung ohne weitere Untersuchung woher sie komme unter einer Mass beschrieben werden möge (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 54, Sa. Wein, brandenwein und Leeren Faß 45, ß Schiff und geschirr Zur handlung gehörig 9, Sa. Gewerbs wahren 64, Sa. Silber und dgl. geschmeids 8, Sa. Goldener Ring und gdl Geschmeids 15, Sa. baarschafft 500
Antheil ane einer behausung. Ein dritter theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung, Höfflein, Hoffstatt und bronnen mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Fischer Staden gegen St: Wilhelms Kirch, einseit ist ein Eck ane der Wilhelmer Gaß, anderseit neben Johann Philipp Reumann, dem Weisbecken, hinten auf Johann Eberhard Krentzler, den hohl dräher stoßend. Von dießer gantzen behaußung gibt mann jährlichen dem Stifft Jungen St. Peter allhier 15 ß 10 d ane ewigem zinnß, ferner der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines Wetterdächleins 15 ß ane Allmend zinnß, sonsten gegen Männiglichen freÿ leedig und eigen. Und ist die gantz behaußung, laut fr: Mariæ Magdalenæ Zisichin gebohrner Euthin des H. Zisichs seel. ersterer Fr. Eheliebstin seel. in Aô 1755. durch H Notarium Johann Rudolph Dinckel auffgerichteten Verl. Inv. fol: 103.b über vorherige beschwehrden, angeschlagen worden, dabeÿ es auch die hoch und Wohlverordnete Hh. dreÿ der Statt Stall beÿ dießortiger Inventur Zu laßen geruhet haben, benantlichen vor 688 lb 6ß 8 d, Macht alßo der in dießer Succession gehörige dritte theil 229. Die übrige Zwo tertzen, so der Verstorbene seel. lebens länglich Zu genießen hatte, werden infra fol (-) dem Wÿdumb gehöriger maßen einverleibt worden. Über die ganze behaußung besagen 4. alte teutsche pergamentene Kaufbrief in allhießiger C. Contract Stub auffgerichtet, mit dero anhangenden Insieglen corroboriret de datis 25. Jul. 1674. 30. Oct. 1668. 23. Jun. 1674, 9. Novemb. 1691 und 20 Octob. 1695. Ferner soll darüber melden ein in hießiger C C Stub gefertigter Pergamentener Kauf brief Vom 7.ten Nov. 1722 welcher sich aber beÿ gegenwärtiger Inventation nicht hervorgethan hat.
Sa. Antheils ane einer behaußung 119, Sa. Schulden 250, Summa summarum 1628 lb – Schulden 1120 lb, Nach deren Abzug 508 lb – Legata 100 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 2713, Stall Summ 2623 lb – Zweiffelhaffte Schuld 131 lb
Wÿdumb Welchen weÿl. Herr Johann Zißich der geweßene hiesige handelsmann von auch Weÿl. Fr. Maria Magdalena Zißichin gebohrner Euthin seiner geweßenen erstern Fr. Eheliebstin seel laut deroselben Verschloßenen Testaments vom 21. aug. 1755. Lebenslänglich Zu genießen berechtiget geweßen (…) Darunter ist folgendes enthalten, so die Fr. Wÿdumbs Erbin in natura beziehet, und also deroselben in Anweißung gegeben wird. Erstl. Zween dritte theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, Höfflein, Hoffstatt und bronnen mit allen deroselben Gebäuden, Zugehörden, Rechten, u. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Fischer Staden (…)

Susanne Marie Zisich veuve de Jean Matthieu Knauer cède sa part de maison à Marie Madeleine Gullmann qui en devient ainsi seule propriétaire

1765 (19.3.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 529) Joint au n° 209 du 31 janvier 1765
Zuwißen seÿe hiemit, daß vor mir unterschriebenen Zu Weÿl. Herrn Johann Georg Zißich, geweßenen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg, auch hochverdienten Kirchenpflegers der Evangelischen Kirch zu St: Wilhelm, seel. Verlaßenschaffts: Inventation adhibirtem Notario (…) persönlich kommen und erschienen seÿe Frau Susanna Maria Knauerin, gebohrner Zißichin weÿl. H. Johann Matthäi Knauer, geweßenen hießigen burgers und handelsmanns hinterlaßene wittib, als Universal Erbin Weÿl. Frauen Mariæ Magdalenæ Zisichin gebohrner Euthin obgedachten H. Zißichs ersterer Frau Eheliebstin, laut deroßelb, Verschlossenen testaments Vom 21. Augusti 1755. so beÿ H. Notario Johann Rudolph Dinckel deponirt lieget, dieße hat unter assistentz Herrn Philipp Jacob Krieg, handelßmanns und burgers hießelbsten
und in fernerer Gegenwart Frauen Mariæ Magdalenæ Zißichin gebohrener Gullmännin obberührten H. Johann Georg Zißich nachgelaßener Wittib als Universal erbin gedachten H. Zißichs seel Verlaßenschafft, Vermög deßelben auffgerichteten testamenti Clausi Vom 26. Augusti 1758. darüber ich der Notarius den 30. daraufhien den Depositions Actum dressirt, freÿ offentliche angezeicht und bekandt
demnach eine allhier Zu Straßburg ane dem Fischer Staden gegen Sanct Wilhelms Kirch gelegene behaußung, höfflein, hoffstatt und bronnen mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten einseit ist ein Eck ane der Wilhelmer Gaß, anderseit neben Johann Philipp Reumann dem Weisbecken, hinten auf Johann Eberhard Krentzler, den hohl dräher stoßend. davon man jährl. dem Stifft Jungen St. Peter allhier 15 ß 10 d ane ewigem zinnß, und der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines Wetterdächleins 15 ß ane Allmend Zinnß Zu geben pflichtig, sonsten gegen Männiglichen freÿ leedig und eigen Zwischen Ihro Frau Knauerin zu zwo tertzen und bemelter Zißichischen Frau Wittib Zu einem dritten theil annoch ohnvertheilt ist, denen Interessenten aber fernerhien in solcher Gemeinschafft zu verbleiben nicht beliebet, als will sie Frau Knauerin für sich, Ihre Erben und Nachkommen dero daran habende zwen dritte theil Ihro Frauen Mariæ Magdalenæ Zißichin gebohrener Gullmännin deroßelb Erben und Erbsnemern Vor und umb die Summ der 2600 gulden, die gantze behaußung zu 3900 gulden gerechnet (…) Actum Straßburg auf Freÿtag den 29. Martÿ Anno 1765.

Marie Madeleine Gullmann se remarie en 1766 avec le marchand Jean Georges Fuchs, originaire de Francfort : contrat de mariage, célébration.
1766 (20.2.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 540) n° 73
(Eheberedung) Zwischen Tit. Herrn Johann Georg Fuchs, leedigem Handelsmann aus der Kaÿßerlichen Freÿen Reichs Stadt Franckfurth am Maÿn gebürtig, Weÿl. Tit. Herrn Johann Valentin Fuchs, auch geweßenen Handelsmanns daselbst, mit auch Weÿland Tit. Frauen Annæ Mariæ gebohrner Neuburgerin, seiner geweßenen Frau Eheliebstin, beeder nunmehr seeligen, ehelich erzeugtem Sohn, ams deù herrn bräutigamb ane einem,
So dann Tit. Frauen Maria Magdalena Zissichin gebohrner Gullmännin, Weÿland Tit. Herrn Johann Georg Zißich, geweßenen hießigen burgers und handelsmanns nachgelaßenen Wittib, als der Frau hochzeiterin ane dem andern Theil – auf Donnerstag den 20. Februarÿ Anno 1766 [unterzeichnet] Johann Georg Fuchs als Hochzeiter, Maria Magdalena Zÿßichin, Als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 32-v) n° 10)
In dem Jahr 1766 den 2. und 9. Martii (…) wurden auf besonderer Obrigkeitliche Dispensation unterm Ersten Martii zweÿmal ausgerufen in den Kirchen Zu St. Niclaus und St. Wilhelm und Mittwoch den 12. ejusdem in letztgenannter Kirche Zur Ehe eingesegnet Herr Johann Georg Fuchs, der ledige Handelsmann und burger allhier, weiland Herrn Johann Valentin Fuchs gewesenen Handelsmanns und burgers in Franckfort mit auch weiland fraun Anna Maria gebohrne Neuburgerin in franckfort ehelich erzeugter und nachgelaßener Sohn, und Frau Maria Magdalena gebohrne Gullmännin, weiland Herrn Johann Georg Ziesich gewesenen Handelsmanns und burgers allhier, auch dieser Kirche Zu St Wilhelm geweßenen wohlverdienten Herrn Pflegers nachgelaßene frau Wittwe, [unterzeichnet] Johann Georg Fuchs als Hochzeiter, maria magdalena Zissichin Als hochzeiterin (i 36)

La tribu du Miroir remet le 25 février 1766 une promesse d’admission à Jean Georges Fuchs qui a appris le métier à Strasbourg chez Matthias Goll de 1741 à 1745
1766, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 223-v) Dienstags den 25. februarii 1766 – Vertröstung
Hr Johann Georg Fuchs, der ledige Handelsdiener und weil. H. Joh: Valentin Fuchs, des gewesenen Eisenhändlers zu Franckfurt am Maÿn, hinterlaßener ehl. Sohn, stehet vor und meldet, daß er die Handlung bei nun weil. H. Matthias Goll allhier gelernet habe, mit bitte, ihm Schein an E. E. grosen Raht zu ertheilen, daß man ihn nach gnädig. erlangtem burgerrecht dißorts leibzünfftig als Handelsmann annehmen wolle. Nach genommener Einsicht unsers Lehrjung: protocolli de Annis 1741 &1745. Erkannt, willfahrt.

Jean Georges Fuchs devient bourgeois le 30 avril
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 91
Joh: Georg Fuchs, der handelsmann von ffurt. gebürtig verheurathet mit fr. Maria Magdal. weÿl. Joh: Georg Zisig gewesenen handelsmanns u. burgers allhier hinterl. wittib ex speciali gratia gratis. Will dienen beÿ EE Zunfft zum Spiegel, Jur. eod. [30. april. 1766]

Jean Georges Fuchs devient tributaire au Miroir le 10 juin
1766, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 228-v) Dienstags den 10. Junii 1766 – E. Leibzünfftiger
Hr Johann Georg Fuchs ist auf vorgewiesene Kanzlei und Stallschein vom 30. April jüngsthin gegen Erlag drei Pfund Zehen Schilling leibzünftig als Handelsmann angenommen worden, prom. obed. und declarirt, die Specereÿhandung führen Zu wollen, weßwegen er Vor gg. Hh. die XV. verwiesen word. (dt. 3 lb 10. ß, 17 ß Findl)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 1 148 florins, ceux de la femme à 8 086 florins.

1766 (16.4.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 530) n° 219
Inventarium über Tit: Herrn Johann Georg Fuchs, Handelsmanns, und Tit: Frauen Mariæ Magdalenæ Fuchsin, gebohrner Gullmännin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1766. – der Ursachen beschrieben worden, alldieweilen beede Ehe Persohnen in der, Vor mir Notario den 20. Februarÿ dießes 1766.sten Jahrs auffgerichteten Heuraths: Verschreibung und dem darinn Vergriffenen Zweÿten paragrapho, solches expressé Stipulirt und abgeredet haben – Actum Straßburg in fernerer Gegenwart S. T. Herrn Johann Friderich Heupel, des Stiffts Waÿßenhaußes wohlverdienten Schaffners der Ehefrauen hierzu erbettenen H. assistenten, auf Mittwoch den 16. Aprilis 1766.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Wilhelmer: Gaß gelegene, der dießorts Ehefrauen eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 11) Eigenthumb ane einer behausung. (F.) Nemblichen eine Behaußung, Höfflein, Hoffstatt und bronnen mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Fischer Staden gegen St: Wilhelms Kirch, einseit ist ein Eck ane der Wilhelmer Gaß, anderseit neben Johann Philipp Reumann dem Weisbecken, hinten auf Johann Eberhard Krentzler, den hohl dräher stoßend. Davon man jährl. dem Stifft Jungen St. Peter allhier 1 R. 5. ß 10 d ane ewigem Zinß, und der Statt Straßburg Pfenning Thurn, wegen eines Wetter: dächleins 1 R. 5 ß ane Allmend Zinnß Zu geben pflichtih, sonsten gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen. Und ist dieße behaußung auf den Fuß, wie die diesortige Ehefrau, beÿ ihres erstern Eheherrn seel. Verlaßenschafft, Zwo tertzen daran Von Fr: Susanna Maria Knauerin gebohrner Zißichin, käuflich übernommen, dermahlen ohnpræjudicirlich anzuschlagen beliebet worden Vor 3900. R. Ane dießer behaußung hat die Ehefrau eine Tertz, Von ihrem erstern Eheherrn Weÿl. H. Johann Georg Zißich geweßenen Hießigen Handelsmann seel. als deßen per Testamentum Vom 26. Aug. 1758. eingesetzte Universal Erbin, ererbet. Die übrige Zween dritte theil aber, so obberührter Hr: Zißich, Von seiner längst Verstorbenen erstern fr. Eheliebstin Weÿl. Frauen Maria Magdalena Zißichin gebohrner Euthin, seel. Lebenslängl. Zu genießen hatte seind, Ihro Von Fr. Susanna Maria Knauerin geb. Zißichin, Weÿl. H. Johann Mathäi Knauer, geweßenen hießigen handelsmanns nachgelaßener Wittib, als Wÿdumbs: Erbin, nach inhalt einer Vor mir Notario den 29. Martÿ 1765. passirten Cession, Vor 2600. R. eigenthümlich überlaßen worden. Über vorbeschriebene behausung besagen 4. teutsche pergamentene Kaufbrief in allhießiger C. Contract Stub aufgerichtet, mit dero anhangenden Insieglen corroboriret de datis 30. Oct. 1668. 25. Jul. 1674. 9. Novemb. 1691 und 20 Oct. 1695. Ferner soll darüber melden, ein, in hießiger Contract Stub gefertigter Pergamentener Kaufbrief Vom 7. Nov. 1722. welcher sich aber beÿ gegenwärtiger Inventur nicht hervorgethan hat.
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögen, Silber und dergl. Geschmeid 121 R, Goldener Ring 60, Baarschafft 708, Schuld 126, Summa summarum 1016 R. Und wann die Ihme gebührige helffte ane denen haussteuren darzu addirt wird, antreffend 131 R, Des Eheherrn gesamt eingebracht Guth 1148 R.
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung beschrieben., Sa. haußraths 1229, Sa. Wein, brandenwein und leeren Faß 375, Schiff und geschirr zur handlung gehörig 62, Gewerbs Waaren 1066, Silber 220, Goldene Ring 470, baarschafft 462, Eigenthumb ane einer behaußung 3900, Schulden 368, Summa summarum 8154 R. – Schuld 200 R, Nach solchem abzug 7954 R. deme beÿzusetzen, die helffte ane denen hernach gemelten haussteuren, ertragend 131. R, der Ehefrau völlig in die Ehe gebrachte Nahrung 8086 R

Jean Georges Fuchs devient cotisant chez les Tonneliers
1767, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 225-v) Dienstags den 10. Februarÿ 1767. N. Geld zünfftiger
Herr Johann Georg Fuchs der Specierer producirt Schein von Er En Zunfft dem Spiegel, bittet Ihme als einen neuen Geldzünfftigen Anzunehmen.
Erkannt Willfahrt, Zahlt pro receptione 3 lb 15 ß, Prot. 3 ß, Findl. 6 ß

Leur fils et unique héritier Jean Georges Fuchs épouse en 1796 Marie Elisabeth Zabern, fille d’un charpentier en bateaux.

1796 (20 prairial 4), Strasbourg 3 (38), Me Übersaal n° 203
Eheberedung – erschienen der burger Johann Georg Fuchs lediger Handelsmann alhier, des weiland burgers Johann Georg Fuchs, auch gewesenen handelßmanns dahier mit der auch weiland burgerin Maria Magdalena gebohrner Gullmännin ehelich erzeugt und hinterlaßener großjähriger Sohn, als bräutigam an einem
Und Jungfrau Maria Elisabetha Zabern, des weiland burgers Johann Georg Zabern gewesenen Schiffzimmermanns alhier mit der burgerin Susanna Maria gebohrner Schwartz ehelich erzeugte tochter, beiständlich des burgers Johann Gottfried Bammes, hutmachers hieselbst, ihres Curatoris, als braut
So geschehen Zu Straßburg (…) den 20. Prairial Nachmittag in dem vierten Jahr der einer und unzertrennlichen Francen Republik [unterzeichnet] JG Fucgs als bräutigam, Maria Elisabeth Zabern als Braut
(enregistrement, revenu industriel 187
Enregistrement de Strasbourg, acp 40 F° 165-v du 22 pr. 4

Jean Georges Fuchs et Marie Elisabeth Zabern vendent le maison à Marguerite Madeleine Schwartz, veuve du fondeur d’étain Jean Jacques Isenheim

1801 (29 frimaire 10), Strasbourg 7 (36), Me Stoeber n° 2787, 1800
br. Johann Georg Fuchs der handelsmann und Maria Elisabetha geb. Zabern
b.in Margarethæ Magdalenæ Isenheim geb. Schwartz weÿl. bs. Johann Jacob Isenheim des Zinngiesers Wittib beÿständlich bs. Johannes Schönlaub handelsmanns
Eine behausung höflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden und rechten zu Straßburg am fischerstaden gegen der Wilhelmerkirch, einseit ist ein Eck an der Wilhelmergaß N° 1, 2. seit neben br. Joh. Wöhrlen beck am fischerstaden N° 92, hinten auf br. helzel treher, davon man vormahls dem Stift zum Jungen St Peter 3 fr 17 s 2/3 ane bodenzinß entrichtet – von seinen Eltern ererbt – um 10 000 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 29 du 3 nivose 10

Fille de chaudronnier, Marguerite Madeleine Schwartz épouse Jean Jacques Isenheim en 1761 : contrat de mariage dans lequel le père du marié fait donation de sa maison à son fils, célébration
1761 (23.4.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 146
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehren: und wohlvorachtbahre Herr Johann Jacob Ißenheim, der leedige Zinngießer, herrn Johann David Ißenheim, des Zinngießers und burgers dahier ehelicher Sohn, unter authorisation deßelben, alß hochzeiter ane einem,
Und die Viel Ehren und tugendsamen Jungfer Margaretha Magdalena Schwartzin, weil. H. Joh: Michael Schwartzen, des geweßenen Kupferschmids und burgers dahier nun seeligen nachgelaßene tochter, mit beÿhülff herrn Johann Baldners, des handelßmanns und burgers dahier, dero geordnet und geschworenen Vogts als hochzeiterin ane dem andern theil

Siebendens hat der hr. Johann David Ißenheim, der Zinngießer und burger alhier, der Jungfer hochzeiterin H. Schwähr und des Hn Hochzeiters Vatters hiemit liebriech erklährt, die in seine ohnveränderte und theilbahre Nahrung gehörige behaußung, höfflein, hintergebäu, bronnen und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehördten, Recht: und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am Untern fischmarck (…)
auf Donnerstag den 23.ten Aprilis 1761. [unterzeichnet] Johann Jacob Isenheim als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Schwartzin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 233-v, n° 17)
Anno 1761. d. 20. Maj. Seind in der Kirche Zu St. Wilhelm nach zweÿmahliger ausruffung So dominiciis Pentecostes et Trinitatis geschehen Zur Ehe eingesegnet Worden, Johann Jacob Isenheim, lediger Zinn Gießer und burger allhie, herrn Johann David Isenheim, Zinngießers u. burgers allhier und weÿl. Mariæ Salome Kammererin, ehl. Rechter Sohn, Jungfr. Margaretha Magdalens, Weÿl. Johann Michael Schwartzen, geweßenen Kupferschmidts u. burgers allhie u. Anna Margaretha Soderin nachgelaßene ehl. Tochtern [unterzeichnet] Johann Jacob Isenheim Als breidigam, Margaretha Magdalena Schwartzin als hocheiterin (i 240)

Marie Elisabeth Zabern meurt en août 1810 dans la maison vendue à Madeleine Schwartz en délaissant trois enfants

1811 (9.2.), Strasbourg 12 (36), Me Wengler n° 5523
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Zabern, épouse de Jean Georges Fuchs marchand épicier, décédée le 15 août 1810 – à la requête du veuf, tuteur naturel de Marguerite Elisabeth 13 ans, Caroline 10 ans, Charles Théodor 3 ans 5 mois – en présence de Jean Jacques Meyer épinglier subrogé tuteur
dans la maison mortuaire quai des Pêcheurs n° 92
Contrat de mariage reçu Me Übersaal le 20 prairial 4 (joint)
masse active 5912 fr, passif 5095 fr, reste 817 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 f° 112-v du 12.2.

Madeleine Schwartz rédige un testament par lequel elle lègue la maison aux enfants de Jean Georges Fuchs et d’Elisabeth Zabern
1811 (5.10.), Strasbourg 4 (39), Me Stoeber n° 1355
Testament – Madeleine née Schwartz veuve de Jean Jacques Isenheim potier d’étain
1. aux enfants de Jean Georges Fuchs procréés du mariage avec Elisabeth née Zabern deviennent conjointement et à portions égales les propriétaires
d’une maison moi appartenant sise en cette ville fauxbourg de la Krautenau quai des pêcheurs n° 92 faisant le coin de la rue St Guillaume, d’un côté le Sr Wehrlen boulanger, d’autre le Sr Hoeltzel tourneur, aboutissant sur les mêmes
Enregistrement de Strasbourg, F° 57 du 2.10.

Marguerite Madeleine Schwartz meurt en octobre 1811. Elle est propriétaire de la maison mortuaire et d’une autre au Vieux-Marché-aux-Poissons

1812 (8.2.), Strasbourg 12 (42), Me Wengler n° 6417
Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Schwartz, veuve de Jean Jacques Isenheim potier d’étain, décédée le 13 octobre 1811 – à la requête de Susanne Marie Schwartz veuve de Jean Georges Zabern charpentier en bateaux, seul et unique héritière ab intestat de sa sœur

dans la maison mortuaire quai des pêcheurs n° 92
meubles, créances
Immeuble. Une maison à rez de chaussée et deux étages, cour et tréfonds sise à Strasbourg quai des pêcheurs n° 92 avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances, d’un côté le Sr Wehrlen boulanger, d’autre le Sr Hoeltzel tourneur, derrière le Sr Holetzel – grevée envers la Fondation de St Pierre le Jeune d’une rente foncière de 3,17 fr et 2/3 – rapportant en loyer le rez de chaussée occupé par le Sr Leroi 200 francs, le premier étage par le Sr Fischer ci devant négociant 100 fr, le second étage par le Sr Collasse capitaine d’habillement 100 fr, ensemble 400 fr de revenu, en capital 8000 francs – acquis de Jean Georges Fuchs, négociant, et de Marie Elisabeth Zabern suivant acte reçu Me Stoeber le 29 frimaire 10 transcrit au bureau des hypothèques volume 5 n° 132, laquelle maison léguée aux trois enfants desdits conjoints Fuchs par acte de dernière volonté reçu Me Stoeber fils le 5 octobre 1811
plus une petite maison étroite à rez de chaussée et trois étages avec toutes ses autres appartenances et dépendances, droits actifs et passifs sise à Strasbourg au marché aux poissons n° 119, d’un côté la veuve Krauss, d’autre la veuve Redslob, derrière le Sr Picard négociant – rapporte en loyer le rez de chaussée et premier étage occupés par les conjoints Bergmann ci néant attendu que la défunt leur a fait donation de l’usufruit et jouissance viager gratuit dudit logement en leur contrat de mariage reçu Me Zimmer le 3 vendémiaire 9, le second étage par l’héritière 18 fr et le troisième par ledit Sr Bergmann 15 fr, faisant 33 fr de revenu en capital 660 fr – avenue dans la succession de Jean Jacques Isenheim, potier d’étain, dont elle était seule et unique héritière, suivant testament mystique du 21 novembre 1782 déposé en l’étude de Me Lobstein le même jour, ouvert par Me Stoeber le 19 floréal 5, Sr Isenheim a hérité la maison de Jean David Isenheim son père potier d’étain, lequel dernier en a fait acquision d’Anne Catherine Ehewaldt veuve de Jean Philippe Heckmann marchand de tabac, par acte passé à la Chambre des Contrats le 10 octobre 1732
terres à Brumath et Rottelsheim 40 ares, corps de biens de 1 ha 26 a 66 à Brumath, corps de biens à Brumath 1 ha 20, plus 1 ha 70 à Fessenheim, 35 ares et 40 ares à Oberhausbergen, total 85 050 fr, passif 20 905 fr

Marie Elisabeth Fuchs épouse en 1815 le commis négociant David Grœtzinger
1815 (21.9.) Strasbourg 12 (61), Me Wengler n° 9176
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – David Groetzinger commis négociant fils majeur de Jean Henri Groetzinger, tripier, et d’Anne Marie Keiser
Marie Elisabeth Fuchs, fille mineure de Jean Georges Fuchs, négociant, et feue Marie Elisabeth Zabern
(joints extraits de naissance de Marie Elisabeth Fuchs le 25 messidor 5, de David Frédéric Groetzinger le 3 février 1793)
enreg. f° 171 du 26.9.

Le tiers de la maison figure à l’inventaire de leurs apports

1817 (14.4.), Strasbourg 12 (67), Me Wengler n° 10 137
Inventaire des apports de David Frédéric Groetzinger, commis négociant et de Marguerite Elisabeth Fuchs, suivant contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 21 septembre 1815
le mari 1736 fr
la femme 1848 francs
le tiers par indivis d’une maison & dépendances sise en cette ville quai des Pêcheurs n° 92, d’un côté le Sr Wehrlen boulanger et le Sr Hetzel tourneur – laquelle maison lui a été léguée pour un tiers et à sa sœur et à son frère pour les deux autres tiers par Marguerite Salomé Schwartz veuve de Jean Jacques Isenheim par testament reçu Me Stoeber le 5 octobre 1811, estimée 3000 fr
total 4848 fr, passif 100 fr, reste 4748 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 133 f° 150 du 16.4.

Caroline Fuchs épouse en 1826 le ferblantier Michel Théodore Hoff en apportant en mariage un tiers de la maison

1826 (13.1.), Strasbourg 12 (98), Me Wengler n° 14 110
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Michel Théodore Hoff, ferblantier, fils de feu Jean Jacques Hoff, marchand de futaine, et de Marie Madeleine Rothhans
Caroline Fuchs fille majeure de Jean Georges Fuchs, négociant, et de feu Marie Elisabeth Zabern
[Joint] Inventaire et état estimatif de tous les biens apportée en mariage par Caroline Fuchs, savoir 1. Immeubles, le tiers d’une maison & dépendances sise à Strasbourg quai des Pêcheurs n° 92 entre Frédéric Wehrlen boulanger et Sr Jacques Hetzel tourneur, laquelle maison a été léguée à ladite Dlle Fuchs pour un tiers et à sa sœur et à son frère pour deux autres tiers par feu Marguerite Madeleine Schwartz veuve de Jean Jacques Isenheim potier d’étain par testament public reçu Me Stoeber le 5 octobre 1811, estimée 5000 fr
art. 5, le tiers d’une maison sise à Strasbourg rue St Guillaume n° 1 constaté par l’état annexé
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 140 du 19.1.

Les trois enfants Fuchs vendent la maison par enchère au tailleur Aloyse Charles Singer

1829 (14.3.), Strasbourg 12 (110), Me Noetinger n° 1185
Adjudication définitive – adjudication préparatoire du 19 février n° 1132, cahier des charges n° 1093 du 28 janvier – 1. Marguerite Elisabeth Fuchs épouse de David Frédéric Groetzinger, commis négociant, 2. Caroline Fuchs épouse de Michel Théodore Hoff, ferblantier, 3. Charles Théodore Fuchs, majeur étudiant en théologie
à Aloyse Charles Singer, maître tailleur au deuxième régiment d’artillerie à pied en garnison à Strasbourg
Désignation de l’immeuble, une maison à cour et deux étages, cour appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Pêcheurs n° 92 d’un côté Frédéric Wehrlé boulanger, d’autre le Sr Hoeltzel tourneur, derrière les Sr Hoeltzel et Wehrlé. Origine de la propriété, léguée par Marguerite Madeleine Schwartz veuve de Jean Jacques Isenheim, pat testament public reçu Me Stoeber le 5 octobre 1811, veuve Issenheim acquis de Jean Georges Fuchs, négociant, et de Marie Elisabeth Zabern par acte de vente passé devant Me Stoeber le 29 frimaire 10 transcrit au bureau des hypothèques volume 5 n°132 – mise à prix 11 000 francs – adjugée 14 050 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 193 f° 193 du 23.3.

Le propriétaire loue une cave au marchand de vins Louis Schattenmann

1830 (24.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 60 F° 27 ssp du 20 courant
Bail pour une année à dater de ce jour – Singer mre tailleur demeurant à Strasbourg
à Louis Schattenmann, marchand de vin
la localité de la partie de la cave donnant sur le devant dans sa maison quai des Pêcheurs n° 92 lequel local est séparé par des lattes et planches des caves des autres locataires, moyennant un loyer de 15 francs par trimestre

Aloise Jacques Singer et Barbe Bur vendent la maison au marchand de vins André Eberlen et à Marguerite Frédérique Lix

1831 (7.10.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 249, n° 25 du 21.10.
Aloise Jacques Singer, tailleur d’habits, et Barbe Bur
à André Eberlen, marchand de vin, et Marguerite Frédérique Lix
une maison à rez de chaussée et deux étages, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Pêcheurs n° 92, d’un côté Frédéric Wehrlé boulanger, d’autre le Sr Hoeltzel tourneur, derrière les Sr Hoeltzel et Wehrlé, avec notamment la propriété des lieux d’aisances qui sont pratiqués dans la maison dudit Sr Hoeltzel et qui constitue une servitude active au profit de la maison ci dessus vendue – acquis de Marguerite Elisabeth Fuchs épouse de David Frédéric Groetzinger, commis négociant, Caroline Fuchs épouse de Michel Théodore Hoff, ferblantier et Charles Théodore Fuchs, étudiant en théologie, suivant adjudication définitive reçue Me Noetinger le 14 mars 1829 transcrit au bureau des hypothèques volume 221 n° 107, laquelle maison a été léguée aux conjoints Fuchs par Marguerite Madeleine Schwartz veuve de Jean Jacques Isenheim, potier d’étain, suivant testament reçu Me Stoeber le 15 octobre 1811 enreg. 22 du même mois, la veuve Isenheim l’avait acquis de Jean Georges Fuchs, négociant, et Elisabeth Zabern par acte passé devant Me Stoeber le 22 frimaire 10 – 15 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 206 F° 6 du 13.10.

Fils de boulanger, André Eberlen épouse en 1826 Marguerite Frédérique Lix, fille de tailleur
1826 (12.1.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – André Eberlen, cafetier à Strasbourg, fils de Jacques Frédéric Eberlen, boulanger, et de Marie Madeleine Altmann
Marguerite Frédérique Lix, fille majeure de Jean Jacques Lix, tailleur d’habits, et de feu Marie Salomé Haas assitée de son père et Marie Elisabeth Koels sa femme en secondes noces
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 137-v du 18.1.

André Eberlen et Marguerite Frédérique Lix vendent la maison au marchand de vins Laurent Reyss et à Louise Falck

1846 (2 mai), Strasbourg 10 (106), Me Zimmer n° 6141
Ont comparu M. André Eberlen, ancien marchand de vins, et Dame Marguerite Frédérique Lix, son épouse qu’il autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg (avoir vendu)
au Sieur Laurent Reyss, marchand de vins et à Dame Louise Falck épouse de ce dernier dûment assistée et autorisée, demeurant et domiciliés tous deux à Strasbourg
Une maison avec cour, aisances et dépendances, sise à Strasbourg, quai des Pêcheurs n° 92, entre les vendeurs d’une part et le sieur Heltzel d’autre part, donnant par derrière sur ledit sieur heltzel et les vendeurs, et par devant sur le quai.
Etablissement de la propriété. Les conjoints Eberlen sont devenus propriétaires de cet immeuble pour en avoir fait l’acquisition sur Aloyse Jacques Singer, tailleur d’habits et Dame Barbe Bur, conjoints à Strasbourg, moyennant le prix de 15 000 francs ainsi qu’il résulte d’un acte de vente reçu Me Grimmer notaire à Strasbourg le 7 octobre 1831 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 du même mois volume 249 numéro 25. (…) Les époux Singer étaient devenus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis de De Marguerite Elisabeth Fuchs épouse du sieur David Friedrich Groetzinger, commis négociant, de Caroline Fuchs épouse du sieur Michel Théodore Hoff, ferblantier, et Charles Théodore Fuchs étudiant en théologie, tous de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 14 mars 1829. L’immeuble susdésigné a été légué auxdits consors Fuchs par De Marguerite Madeleine Schwartz, veuve de Jean Jacques Isenheim, vivant potier d’étain à Strasbourg, suivant testament public reçu de Me Stoeber aîné, ancien notaire en ladite ville le 15 octobre 1811. La veuve Isenheim l’avait acquis ladite maison de feu le sieur Jean Georges Fuchs, négociant, et De Elisabeth Zabern, vivants sujet à Strasbourg suivant contrat de vente reçu du dit Me Stoeber le 22 frimaire an 10 – Cette vente est faite moyennant la somme de 27 000 francs

Natif de Scharrachbergheim Laurent Reyss, épouse en 1846 Louise Falck de Westhoffen
1846 (4.2.), Strasbourg 10 (106), Me Zimmer n° 6063
Contrat de mariage – Le sieur Laurent Reyss marchand de vins demeurant et domicilié à Strasbourg, fils légitime de feu Frédéric Reyss et de feu Dame Catherine Dievold, sa veuve, demeurant à Scharrachbergheim
Dlle Louise Falck, fille majeure, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille légitime de feu Jacques Falck, tourneur, et de Louise Hummel, son épouses, décédés tous deux à Westhoffen

Laurent Reyss et Louise Falck hypothèquent la maison au profit de l’archiviste Louis Spach

1853 (23.3.), Strasbourg 10 (124), Me Zimmer n° 9983
Obligation – Ont comparu Mr Laurent Reyss, ancien marchand de vins, et Dame Louise Falck son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Mr Louis Spach, archiviste de la Préfecture du Bas Rhin, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 4000 francs
hypothèquent, une maison avec cour, aisances et dépendances, sise à Strasbourg et formant le coin du quai des Pêcheurs et de la rue St Guillaume où elle porte le n° 1, d’un côté M. Eberlen, de l’autre le sieur Hetzel par derrière les mêmes. Cet immeuble a été acquis par les conjoints Reyss de M. André Eberlen, ancien marchand de vins, et Dame Marguerite Frédérique Lix, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente reçu par Me Zimmer soussigné le 2 mai 1846, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 7 du même mois volume 449 n& 100. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 27 000 francs dont 7000 ont été payés des propres deniers des acquéreurs (…)

Laurent Reyss et Louise Falck hypothèquent la maison au profit de l’employé Jean Frédéric Fromm

1853 (31.10.), Strasbourg 10 (125), Me Zimmer
Obligation – Ont comparu Mr Laurent Reyss, ancien marchand de vins, et Dame Louise Falck son qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Mr Jean Frédéric Fromm, employé au bureau de bienfisance de Strasbourg, la somme principale de 1600 francs
hypothèque, une maison avec cour, aisances et dépendances, sise à Strasbourg et formant le coin du quai des pêcheurs et de la rue St Guillaume ou elle porte le n° 1, d’un côté Me Eberlin, de l’autre M. Heltzel d’autre part, par derrière sur les mêmes. Cet immeuble a été acquis par mes conjoints Reyss de Mr André Eberlen, ancien marchand de vins, et dame Marguerite Frédérique Lix, conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par Me Zimmer soussigné le 2 mai 1846, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 7 du même mois volume 449 N° 100
(…) que ledit immeuble n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque à l’exception 1° de la somme de 15 000 francs due aux conjoints Eberlen, 2) d’une somme de 4000 francs due à Mr Louis Spach archiviste de la Profit du Bas Rhin en vertu d’une obligation reçue par Me Zimmer soussigné le 23 mars dernier


Bâtiment rue Saint-Guillaume

La maison porte de 1784 à 1857 le n° 1 de la rue Saint-Guillaume alors que la maison donnant sur le quai porte le 92 du quai des Pêcheurs. Les deux bâtiments portent ensuite un seul numéro, le 1, rue Saint-Guillaume

La maison appartient en 1645 aux héritiers du maçon Sébastien Goldbach qui épouse en 1596 Jacqueline Hirschmann, fille de revendeur et se remarie en 1610 avec Chrétienne Weinmann, fille d’un charpentier en bateaux

Mariage, cathédrale (luth. p. 9)
1596. dm 22. Trinitatis. Sebastianus Goldtbach der maurer, Jacobe david Hirschman deß Grempen nachgelaßene tochter (i 7)

Mariage, cathédrale (luth. p. 250)
1610. dm 18 Trinitatis. Sebastianus Goldtbach der maurer, vnd Christina, diebold Weinman* des schöff zimmermann nachgelaßene tochter (i 128)

Ses trois héritiers vendent une maison ruelle de la Bière en 1645 : Sébastien est caporal au régiment du capitaine Haas, Chrétienne est mariée à Jacques Stœr, Jean Michel qui est maçon fait son compagnonnage en Suède. Tous trois sont issus du deuxième mariage de Sébastien Golbach, Sébastien est né en 1614, Chrétienne en 1617 et Jean Michel en 1624 (registres du Temple Neuf)
1645 (20. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 n° 371-v
(Prot. fol. 166.) Erschienen Sebastian Goldbach Corporal und. H. Capitain hasen alhie für sich selbst. Jacob Stör alß Ehevogt Christinæ Goltbachin, und hannß Caspar Vesch d. Kachler alß noch ohnentledigter Vogt hannß Michael Goldbach deß Maurers so anietzo in Schwed. vff d. wanderschafft ist, alle treÿ weÿl. H Sebastian Goldbachß groß. Rhath Verwanthens seel. Kind. und Erben
haben in gegensein Christoph Goldbachß deß Käufflers
Eine Behaußung mit allen deren Gebäwe, alhie beÿm Bruderhoff im Biergäßlein neben weÿl. hannß Zittelin deß Käufflers seel. Erben ein. und anderseit neben weÿl. (-) hirten zu Niderhaußberg. seel. Erben. hind. vff H (-) Badern Fleckhensteiniß. Amptmann stoßend gelegen, davon gehnd iahrs 1 ß 6 s vff Mathæi Evangelistæ bodenzinß dem Bruderhoff – umb 230 Pfund

Le boutonnier Jacques Stœr épouse Chrétienne Goldbach en septembre 1636
Mariage, cathédrale (luth. p. 382)
1636. Dona. 14. Trin: 18 7.bris. Jacob Stör der Knöpfmacher Jacob Stör des pasment macher e. sohn, v. J. Christina H. Bascha [Goldbach] alten grosen Rath verwanthen e. tochter, eingesegnet montag 26. 7.bris (i 196, ° TN 1617)

Chrétienne Goldbach vend en novembre 1636 à l’apprêteur de chapeaux Jean Balthasar Spiess son tiers indivis de la maison dont les deux autres tiers appartiennent à ses deux frères Michel et Sébastien

1636 (ut spâ. [7. Novemb.]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 894
Erschienen Christina Goldbächin, mit beÿstand Jacob Stören deß Knöpfmachers bürgers alhie ihres haußwürths hanß hänleins, deß Leinenwebers ihres noch ohnentledigten vogts und hieronimi Kornhauffen deß Kürschners
hatt in gegensein hanß Balthasar Spieß. huetstaffierers (verkaufft)
Einen dritentheil ihro für ungetheilt gebürend An hauß und hoffstat, auch allen and.en ihren gebäwen & alhie in Krautenaw geg. S. Wilhelm Kürchen vber, neben Jacob Koppen deß Scherers see. wittib und Erben & neben Jacob Grubers Erben, hind. vff ernts. Scherers see. wittib und Erben, daran die vberige zwen dritetheil ihr Verkäufferin Zweÿen brüdern hanß Michel und Bastian Goldbachen Zustendig Und were dieser Kauff für freÿ ledig eigen gescheh. p. 50. lb

Le maçon Jean Michel Goldbach assisté de son ancien tuteur le potier Jean Gaspard Vess vend son tiers indivis de la maison à son frère Sébastien Goldbach, sergent-major du capitaine Rüpffel

1648 (28. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 541
Erschienen Hannß Michael Goldbach der Maurer mit beÿstand Hannß Caspar Vesen deß Kachlers seines geweßenen Vnd nunmehr entledigten Vogts
hatt in gegensein H Sebastian Goldbachß Wachtmeÿsters Vnd H. Capitain Leütenant Rüpffel alhie seines eheleiblich. Bruders mit beÿstand Hannß Heinrich Vollmars deß Küeffers allhier
Einen tritten theil ihme für ohnvertheilt gebührend ahne einer Behaußung vnd Hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie in der Krautenaw in der Willhelmer gaß. neben Andreß Von Zabern Schiff Zimmermann ein: und anderseit neben weÿl. Georg Koppen deß Barbierers seel. Erben vnd hinden Vff gemelte Koppische Erben stoßend gelegen, daran ein tritter theil Ihme dem Käuffern zu Vor Vnd der übrige tritte theil weÿl. hannß Balthasar Spießen deß huetstaffierers seel. Erben Zuständig – umb 25. lb

Fils du maçon Sébastien Goldbach, assesseur au Grand Sénat, le sergent-major Sébastien Goldbach épouse en 1647 Catherine Exter, fille du maître queux au service du prince de Deux-Ponts
Mariage, cathédrale (luth. p. 505)
1647. In Festo Paschatis. Sebastian Goldbach der Wachtmeister allhie, H. Sebastian Goldbach, geweßenen Maurers auch E. E. Großen Raths alter Beÿsitzers ehelicher Sohn V. J. Catharina, Herrn Philipp Exters geweßenen fürstlichen Pfaltz Zweÿ Brückischen Kuchenmeisters nachgelaßene eheliche Tochter. Im Münster, Dienst. 27. Apr. (i 257)

Fils de Sébastien Goldbach alors lieutenant de compagnie à Kehl, le receveur de familles nobles Sébastien Goldbach épouse en 1674 Anne Marguerite Kamm, fille de Jean Jacques Kamm, procureur au Petit Sénat. Les deux tiers de la maison lui reviennent par héritage

Mariage, cathédrale (luth. f° 178, n° 22) 1674. Zum 2. mahl, Hr. Sebastian Goldbach adelicher Schaffner, Hr. Sebastian Goldbachs, Leutenants bei der Compagnie Zu Kaÿl ehel: Sohn, Jfr. Anna Margaretha, Weiland hr Johann Jacob Kammen gewesenen Procuratoris bei EE Kleinen Rath nachgelaßene ehel. T. Donnerstag, den 14.ten Maji, Münster (i 180, ° TN 1653)

Sébastien Goldbach le jeune devient tributaire chez les Maçons en 1674 en reprenant la place de son père
1674, Protocole de la tribu des Maçons (XI 230)
(f° 133-v) Montags den 11.ten Maÿ Anno 1674
H. Sebastian Goldbach der Jünger producirt Stall Zedul sub dato den 4.ten Maÿ Anno 1674 vndt will beÿ dießer Zunfft Zünfftig werden, Zahlt wegen seines Vatters recht 5 ß. d.
Erkand, willfahrt, vndt ist Zum Zünfftigen angenommen worden

Jean Charles Spiess vend un tiers indivis de la maison (voir la vente passée en 1636) au receveur Sébastien Goldbach qui devient ainsi propriétaire de la totalité

1689 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 633-v
Johann Carl Spieß der Ammeister knecht
in gegensein H. Sebastian Goldbachs adelich. Schaffners
Einen dritten theÿl für unvertheilt an einer behaußung und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen Recht. und zugehörden allhier in der Vorstatt Krautenau in der Wilhelmer Gaß, einseit neben weÿl. Christoph Goldbachs deß Specirierers sel. hind. Erb. anderseit neben Friderich Wolffen dem Kornwerffer, hind. auff ged. Goldbachische Erben stoßend gelegen – Zumahlen die übrige Zwo tertz Ihme Kaüffern zu vorhin gehörig seÿe – umb 37 pfund

Anne Marguerite Kamm vend la maison 150 livres au marchand épicier Jean Evrard Euth, locataire de la maison d’angle qui appartient aux héritiers de Christophe Goldbach (et qu’il acquerra, voir la première partie)

1691 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 96-v
Anna Margaretha gebohrne Kammin, weÿl. H. Sebastian Goldbachs gewesenen Adelichen Schaffners sel. hind.laßene Wittib mit beÿstand Hn Leopold Männicken deß Fastenspeishändlers ihres Vogts
in gegensein Hn Johann Eberhard Euth, deß Specereÿ händlers
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuen, Rechten und Zugehördten allhier in der Vorstatt Krautenau in der Wilhelmergaß, einseit neben weil. H. Christoph Goldbachs gewesenen Specirers sel. Erben bewohnt d. Kaüffer selbst, and. seit neben H. Friderich wolffen dem Kornwerffer, hind. auff ged. Goldbachische Erben, stoßend gelegen – umb 150 pfund

Anne Marguerite Kamm se remarie en 1691 avec le receveur de famille nobles Christophe Bach. Le mariage est célébré à domicile

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 28-v, n° 174)
1691. Mittw. d. 28. 9.br sindt im Hauß eingesegnet worden, H. Christoph Bach, der Scribent v. adelicher Schaffner mit fr. Anna Margaretha gebohrner Kammin, weil. Hn Sebastian Goldbachs auch gewes. Adel. Schaffners Wittwe [unterzeichnet] Christoph Bach als Hochzeiter, anna Margaretha alls hoh Zeiterin (i 29)

Fils du pasteur de Bretzingen dans le margraviat de Bade, Christophe Bach devient bourgeois par sa femme le 12 décembre 1691 et s’inscrit à la tribu des Maçons
1691, 4° Livre de bourgeoisie f° 605
H. Christoph Bach, Adel. schaffner Von Bretzingen in der Margraffschafft baden durlach gelegen, gebürtig, H. Ernst Ludwig bachen des Pfarrers daselbst Ehel: Sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Margaretha gebohrner Kammin, weÿl. H. Sebastian Goldbachs hinterl. wittib, seiner jetzmahlig. haußfr. p. 2. gold R. 16 ß so er bereit beÿ der Cantzleÿ erlegt, war Zu vor ledigen standten Vnd wird Zu E. E. Zunfft der Maurer dienen. Jur. d. 12. Xbris 1691.

Christophe Bach s’inscrit à la tribu des Maçons le 17 janvier 1692
1692, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 223) Donnerst. 17.ten januarÿ 1692 – New Zünfftiger
H. Christoph Bach adel. Schaffner von Bretzing. durlach. jurisdiction, so an Fr. Annam Margaretham weÿl. H. Sebastian Goldtbachs seel. hinterlaßene Wittib Vheürathet ist auff producirte gewohnl. documenta und erlegte Zunfftgebühr, alß mit 2. R auff den Pfthurn und 9 ß E. E. Zunft deren Zschrbrn et büttel 4 ß Zu kombt, Zu einem Mit Zünfftigen angenommen worden.

La veuve de Christophe Bach conteste devant les Quinze l’amende dont les préposés de la Taille ont chargé la succession pour paiement insuffisant de la Taille. La commission estime que les arguments avancés par la requérante sont faibles et que s’il est exact que la communauté n’a pas fait de bénéfice, une partie de la fortune de son premier mari doit avoir été dissimulée lors de l’inventaire. La commission propose non seulement de maintenir la décision du bureau de la Taille mais d’infliger une nouvelle amende pour dissimulation. Les Quinze ratifient la proposition. Le notaire Grünwald, tuteur de la veuve, sollicite une réduction de l’amende après avoir versé 25 livres. Les Quinze décident que la veuve devra encore verser 15 livres.
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
H. Christoph Bachen W. pt° mulctæ
(f° 60) Sambstags den 24. Martÿ. pt° Mulctæ
(-) Noîe Frauen Anna Margaretha, Weÿl. Hn Christoph Bachen, adel. Schaffners hinderlaßen Wittib Vogt, ersch. Hr Notarius Johann Jacob Grünwald, per Künast, prod. Undth. Supplication Und Bitten, Erk. Vor Obern Stall Herren gewießen.

(f° 68) Mittw. den 30. Martÿ – Stall Ca. Christoph Bachen
Obere Stall Herren laßen per me proponiren, daß nach absterben H. Christoph Bachen, geweßenen Adel. Schaffners, deßen Verlaßenschafft inventirt worden weÿe, so inn 1900. R. bestehe, Hingegen habe er allein 1100 R. verstallt, also Zu Wenig 800. R. Wie gegenwärtiger Stallbericht, so abgeleßen worden, Außweiße, deßegen die herren dreÿ daselbsten die geschafft herauff gewießen, ehe mann aber davor geredt, seÿe die Wittib mit einem Memorial eingekommen, darinnen sie berichtet, daß sie mit gutem gewißen behaupten Könne, daß sie nicht anderst gewußt, als daß ihr Mann eben das Stallgeld, v. ihr erster Mann bezahlt, abgerichtet habe, 2. sie nicht Wißen auß weßen geheiß was abgeschrieben worden, 3. inn der letztern Ehe sich kein gewinn Finden werde, 4. viel starcke posten jnn dem Inventario stehen, so dubios seÿen, 5. Zu besagen seÿe, daß noch mehr passiva sich herfür thun würden, 6. sie an dem Fehler Unschuldig, und Kein Vorsatz dabeÿ geweßen seÿe, mit bitt es beÿ dem nachtrag gn. Zulaßen,
Allein Finde mann dieße rationes Zimlich schwach, sonderlich dieße, daß jnn der 2.ten Ehe Nichts gewonnen werden seÿe, daraus mann schließen Könne, daß beÿ der ersten Inventation ein Und Anders müße Verschwiegen worden seÿn, deßwegen mann mit Mghh. ratification dafür halte, daß neben dem Nachtrag, so sambt Zweÿ Stall geldern und Uncosten sich auff 23. lb. 19 ß 2 d belaufft, d. Wittib ein Straff Von 50. lb. d. angestzt werden Könte. Erk. Beliebt.

(f° 82) Freÿt. den 7. Aprilis. H. Christoph Bachen W. pt° mulctæ
Weÿl. Hn Christoph Bachen Adel. Schaffners hinderlaßene Wittib Vogt, per Künast, Vom 31. Marttÿ jüngst deponirten pt° Wenig Verstallens angesetzter Straff 25. lb, mit Undth. bitt, Weilen seinen p.lin eine betrübte, und dürfftige Wittib ist, ihro umb der jnn dem iüngst producirten Memorial enthaltenen Motiven das residuum in gn. nachzulaßen. Erk. Vor Obern Stall Hh. gewieß.

(f° 90-v) Donnerst. den 13. Aprilis. H. Christoph Bachen W. pt° mulctæ
Obere Stall Herren laßen per me reassumiren d, was supra fol. (-) jnn sachen Weÿ. H. Christoph Bachen Wittib pt° mulctæ Wegen Zu wenig Verstallens erkandt worden, und anbeÿ berichten, daß dero Vogt H. Notarius Grünwald seith dem jnn ihrem Nahmen eingekommen, 25. lb d auff abschlag erlegt, und umb Nachlaß des residui gebetten, Anbeÿ ihren betrübten Wittwenstand allegirt, welche mann Zwar stehen damahlen Nicht sonderlich erheblich gefunden, jedoch, weilen mann biß dato Nicht de rigore Verfahren, so stündte Zu Mghh. Ob ihro Noch 10. lb od. 5. lb abgefordert, Und d. übrige nachgelaßen werden solte ? Soll noch 15. lb erlegen und d. übrige als dann nachgelaßen seÿn.

Anne Marguerite Kamm meurt en février 1716 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants : les deux fils de son fils aîné notaire, les deux enfants de sa fille mariée à Jean Paul Murrihardt au service du comte de Lœwenstein, l’orfèvre Jean Frédéric en voyage de compagnon, Marie Salomé et le domestique Georges Daniel absent. L’actif de la succession s’élève à 103 livres, le passif à 134 livres

1716 (21.3.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 1) n° 22 [numéro dans la partie abîmée par l’humidité]
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, so weÿland die Viel Ehr und Tugendsame Frau Anna Margaretha Bachin gebohrne Kammin, auch Weÿl. des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Christoph Bachen, geweßenen hoch Adelischen Schaffners und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterbliebene frau Wittib nun auch seel. nachdeme dieselbe Montag den 2.ten Februarÿ dieses 1716.ten jahrs seel. Verschieden, nach solch ihrem tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren d. abgeleibten Frauen so mit herrn Sebastian Goldbach auch weÿl. dem Wohl Ehrenvest und Großachtbahren ebenmäßig hochadelichem Schaffner und burgern allhier ihrem Verstorbenen haußwürth in erster Ehe auch seel. ehelich erziehlten Söhn Töchter und Enckel, als dere ab intestato Verlaßener beneficial Erben – So beschehen in fernerem beÿsein des Wohl Ehrenvest , Großachtlich und Wohlweißen auch Ehren und Wohlvorgeachten H. Johann Philipp Kammen des Mittlern und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers der abgeleibt. frauen seel. eheleiblich. bruders und herrn Johann Philipp Lobstein, des Paßmentirers d. in Gott seel entschlaffenen frauen geweßenen Vogts, in d. Königlich. freÿen Statt Straßburg auff Sambstag d. 21. Martÿ Anno 1716.
Die Abge[leibte hat zu ihren rechtsmäßigen] Erben Verlaßen wie Volgt. 1.mo Weÿl. herrn Sebastian Goldbachs, geweßenen Notarÿ publicj und burgers allhier, des ältisten Sohns in zwoen Ehen als mit auch Weÿl. frauen Anna Margaretha Goldbachin gebohrner Langin in erster und dann mit Frauen Anna Salome Goldbachin gebohrner Strintzin in Zweÿter Ehe ehelich erziehlte beder Kinder, nahmens Johann Heinrich und Frantz Daniel die Goldbach, des in erster ehe erzeugten Söhnleins geschworner Vogt Herr Heinrich Lang Senior, Notarius Publicus und berühmter Practicus, des in letzterer Ehe erziehlten Söhnleins Tutor aber herr Theobald Hummel der Weißbeck, beeder burgere allhier, so beneb. Vorgedacht. frauen Anna Salome Goldbachin geb. Strintzin des in letzrerer Ehe erziehlen Söhnlein Mutter, so dem Geschäfft Persönlich beÿwohnet, in einem Fünfften Sstammtheil,
2.do. Weÿl. frauen Annæ Margarethæ Murrihartin gebohrner Goldbachin, mit Johann Paul Murrjhardt dem bedienten beÿ Ihro Gnad. Herrn Graffen Von Löbenstein ehelich erziehlte Kinder nahmens Jacob und Johann Paul die Murrjhardt, In deren Nahmen solte Zwar beÿ dem geschäfft, weilen dieselbe frembd und ohnverburgert, aus E. E. Kleinen Rath d. Statt Straßburg Mittel ein Deputirter herr Zugeg. sein, allweilen aber die Nahrung gering, als ist auf eingezogenen Rath selbigs vor ohnnöthig befund. worden, es ist aber hiebeÿ Zugegen geweßenen herr Jacob Gerber Controlleur in allhießigen Umbgeldt und burger allhier, in einem fünfften Stammtheil.
3.tio Jacob Friderich so die Goldarbeiter Kunst gelernt und in der frembden begriffen, 4.to Jungfer Mariam Salome undt 5.to Georg Daniel d. ledig hauß Knecht, so in d. frembde sich auffhält, die Goldbachen, dießer dreÿer geschworner Vogt hr. Bernhard Großmann d. Paßmentirer und burger allhier, so beneben seiner Vogts Tochter dem geschäfft in Persohn sich eingefunden, jedes in einem fünfften Stammtheil.

In einer [-] und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden, wie Volgt
Wÿdemb, Welchen die abgeleibte frau seelige wegen Jacob Friderichs, Jungfrau Maria Salome und Georg Daniels Ihrer dreÿen Jüngsten Kinder, biß auff ihr tödlich. hintritt genoßen, Nach besag einer in allhießiger Cancelleÿ Contract stuben auffgerichteten Verschreibung Vom 18. Januarÿ et 31. Decembris 1708. haben vorbesagte dreÿ Geschwüsterde, auff dern der frauen seel. gehörig geweßener aber an Martin Johann Leonhard Hoffseß dem Kieffer und burgern allhier verkaufften behaußung in d. Kalbsgaß gelegen Vor Vätterlich guth zu ohngleich portionen steh., so die Verstorbene seel. biß auff d° Absterben genoßen
Abzug in gegenwärtig Inventarium. Sa. haußraths 68, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 30, Sa. Schuld 1, Summa summarum 108 lb – Schulden 134 lb, In Vergleichung 25 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 275 lb

Le passementier Jean Bernard Grossmann rend compte de la gestion des biens qui appartiennent à Georges Daniel Goldbach, domestique absent
1730 (1.6.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 28) n° 630
Rechnung Mein Johann Bernhard Großmanns, Paßmentirers und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Georg Daniel Goldbachs, des Ledigen haußknechts, Welcher in der frembde begriffen, Weÿl. Hn Sebastian Goldbachs geweßenen hochadel. Schaffners und burgers allhier seel. mit auch weÿl. frauen Anna Margaretha geb. Kammin seiner haußfrauen ebenmäßig seel. in Erster Ehe erzeugten Sohns, Inhaltend alles dasjenige was Ich vom 1. Junÿ Anno 1720 als den Beschluß meiner Erstern Rechnung, biß gemelten Termin Anno 1730 ferner berührten meines Curandi halben Eingenommen und Hingegen wieder Außgegeben habe – Zweÿte Rechnung dieße Vogteÿ

Les préposés de la Taille inscrivent la succession de Georges Daniel Goldbach déclaré mort dans leur registre puisque les héritiers Morihard qui ne sont pas bourgeois doivent un droit de détraction
1733, Livres de la Taille (VII 1177) f° 218-v
(Spiegel. F. N° 5833) Weÿl. Georg Daniel Goldbach des Verschollenen Hauß Knechts Verlassenschafft betreffend producirt Vogteÿ Rechnung Crafft deren das Corpus fol. 5.b 75 lb, und Recess fol. 11.b, 25 lb 14 ß 4 ½, Summa 100. ln 14 ß 4 ½
die machen 200. R. Verstallte auch so Viel
Extat kein Stallg.
Gebott 2 ß
Abhandlung 5 ß 6 d, Summa 7 ß 6 d
Abzug. Paul Morinhard des Stäblers im Münster Zweÿ Söhne so ohnverburgert haben Von 33 lb 11 ß 2 ½ d. den Abzug Zu ertragen mit 3. lb 7 ß 2 d
Vorstehender Abzug ist den 2° Mart. moderirt worden auff 1. lb
Stallgelt pro 1733. 6 ß
dt. 28.° Septembr. 1733.


Maisonnettes ruelle du Loup

Samuel Braun vend à Jean Evrard Euth deux maisonnettes ruelle du Loup qui’il a acquises en 1675 en conservant sa boulangerie

1698 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 550-v
Samuel Braun, der Haußfeurer
Hn Johann Eberhard Euthen, des Handelßmanns
Zweÿ Haüßlein neben einander, Under einem dach jenseit der Preusch, Underhalb St. Stephans brucken im Wolffsgäßlein einseit neben denen Störischen Erben anderseit neben des Verkäufers Becken behaußung, so Er bewohnt, hind. auff Johann Füchsel, den orgelmacher, stoßend gelegen – umb 100 pfund

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