9, place de la Cathédrale


Place de la Cathédrale n° 9 – VI 296 (Blondel), O 235 puis section 19, parcelle 28 (cadastre)

Autre adresse, 14, rue Mercière
Maison Zum kühlen Lufft (à la brise fraîche) – Maître d’ouvrage, Valentin Humbert, cafetier, 1778 – Rez-de-chaussée refait en 1910 (architectes Henri Backès et Othon Zaché)


A l’angle, maison de Valentin Humbert dont le rez-de-chaussée a été refait en 1910 – Façade place de la Cathédrale (novembre 2016 et mai 2017)

Propriété de David Geiger selon le Livre des communaux de 1587, la maison appelée Zum kühlen Lufft (à la brise fraîche) a sur toute sa longueur de 69 pieds un auvent sous lequel se trouvent trois échoppes. Un oriel placé de biais se trouve à l’angle. Le marchand de fer Daniel Richshoffer agrandit en 1623 son écurie en prenant une surface de 12 pieds sur 9 de la maison voisine dont il s’est rendu propriétaire (actuel 8, place de la Cathédrale), ce qui donne lieu à une inscription sur le Livre des loyers communaux. Daniel Richshoffer vend en 1628 cette maison voisine au cordonnier Adam Ferichen en se réservant le droit de faire passer par la propriété vendue un chenal par lequel s’écoulent les eaux pluviales de son écurie et en concluant un accord sur la vidange des fosses d’aisances. Ambroise Richshoffer obtient en 1658 le droit de louer à son gré les échoppes en réglant une rente foncière de 9 livres à condition que les loyers soient raisonnables. La maison reste aux mains de marchands, Daniel Lienhard puis Geoffroi Hempel qui obtient en 1716 l’autorisation d’ouvrir une école pour y enseigner le calcul et la comptabilité. Il modifie en 1726 la convention relative à la vidange de la fosse en en prenant deux tiers à sa charge. Le marchand et banquier Jean Kornmann acquiert en 1727 par adjudication judiciaire la maison, estimée en 1731 à une valeur minimale de 2 750 florins. Le plan-relief de 1727 montre les échoppes devant la maison, le plan Blondel permet de constater que la façade rue Mercière est en retrait du reste de la rue.


La maison précédée des échoppes sur le plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
La maison (n° 296) sur le plan Blondel (1765) exemplaire portant les propositions de Blondel, (AMS, cote 1 PL 675)

Les héritiers du banquier Jean Kornmann et de ses deux fils morts célibataires vendent en 1778 la maison à Valentin Humbert, ancien boucher luthérien originaire de Hatten devenu cafetier. Le nouveau propriétaire présente une supplique aux Préposés aux affaires foncières parce qu’il croyait savoir qu’il pourrait avancer davantage sa façade vers la rue Mercière et conserver l’ancien alignement vers la rue du Maroquin alors qu’il faudra le reculer en partie. Il obtient en mai 1778 après un premier refus que l’alignement rue du Maroquin soit revu à la baisse. Valentin Humbert construit un nouveau bâtiment en supprimant les échoppes. Le maître maçon Linckenhœlin rend le 9 mars 1779 aux Préposés aux feux son rapport sur les poêles qui se trouvent au rez-de-chaussée et aux trois étages de la nouvelle maison.
Le nouveau bâtiment à chaîne d’angle arrondie comprend trois étages séparés par des cordons. Les linteaux en arc segmentaire des fenêtres (neuf vers la place, trois vers la rue) ont des clés plates vers la place et sculptées vers la rue Mercière. La fenêtre du milieu porte le monogramme VH au premier étage et le millésime 1778 au deuxième étage.
Valentin Humbert fait construire dans la cour un four qui donne lieu à un nouveau compte rendu dans le registre des Préposés aux feux en mars 1783.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 cour D, îlot 177 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (h) : deux fenêtres, une porte et six fenêtres au rez-de-chaussée sur la place, neuf fenêtres à chacun des trois étages, un étage mansardé et un niveau de lucarnes. Vers la rue Mercière une porte flanquée d’une fenêtre de part et d’autre, deux fenêtres à chacun des deux étages. Le mur (k-l) donne la longueur dont la maison a été avancée lors de sa construction en 1778. La cour D à l’extrémité sud de la parcelle représente l’arrière (4-5-6) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (1-2) vers le sud et les murs (2-3-4) des voisins à l’est et au nord.
La maison porte d’abord le n° 1 de la rue Mercière ou 4 place de la Cathédrale (1784-1857) puis le n° 9 de la place de la Cathédrale ou 14, rue Mercière.
La lithographie publicitaire d’Emile Lemaître (1808-1868) montre le rez-de-chaussée tel que doit l’avoir construit Valentin Humbert. Les trois mascarons actuels proviennent sans doute des trois arcades de la rue Mercière.



Lithographie d’Emile Lemaître (document B.N.U.)
Clé millésimée, clé à monogramme – Mascarons rue Mercière et place de la Cathédrale

Originaire de Heidelberg, le libraire Charles Trübner qui vient d’acheter la maison fait agrandir en 1873 six fenêtres au rez-de-chaussée vers la place. Il lègue en 1905 la maison à la Ville qui en devient propriétaire (fondation Trübner). Les architectes Henri Backes et Othon Zache transforment les devantures en 1910 en leur donnant leur aspect actuel. Arthur Blum, copropriétaire du magasin d’art Blum et Baumann qui occupe le rez-de-chaussée, fait ouvrir une communication avec sa maison sise 12, rue Mercière. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde en 1955 un permis de construire pour remplacer définitivement par de nouvelles les anciennes devantures soufflées par les bombardements de 1944. Les locataires Weibel (magasin de souvenirs Les Merveilles de la Cathédrale) posent en 1967 une nouvelle devanture à cadre en aluminium.


Nouvelle façade place de la Cathédrale et rue Mercière – Plan du rez-de-chaussée
(1910, dossier de la Police du Bâtiment)

août 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Daniel Richshoffer, marchand de fer, et (1607) Catherine Trausch – luthériens
1648 h Ambroise Richshoffer, marchand, et (1635) Catherine Bex – luthériens
1672 v Daniel Lienhard, marchand de fruits et légumes, et (1657) Anne Marie Grimm puis (1692) Agathe Ursule Schönenmarck, veuve du pasteur Elie Kolb – luthériens
1699 v Geoffroi Hempel, marchand, et (1697) Marie Ursule Bœhler – luthériens
1727 adj Jean Kornmann, marchand et banquier, et (1703) Elisabeth Leo – luthériens
1731 h (indivision) Jean Frédéric Kornmann, marchand et banquier, célibataire († 1752), institue pour héritière Marie Elisabeth Richshoffer – luthérien
Jean Kornmann, marchand et banquier, célibataire († 1770), institue pour héritier le banquier Guillaume Kornmann – luthérien
1778 v Valentin Humbert, boucher puis cafetier, et (1746) Marie Elisabeth Pfeffinger – luthériens
1803 h (indivision) Susanne Dorothée Humbert et (1767) Georges Frédéric Gerold, ramoneur – luthériens
Valentin Humbert, cafetier, et (1785) Marie Marguerite Helck – luthériens
1818 h Valentin Humbert, propriétaire, et (1814) Marie Reine Victoire Behr
1823 v Charles Frédéric Spielmann, pharmacien, et (1818) Sophie Aimée Karth
1872 v Charles Trübner, libraire-éditeur, et Claire Engelhorn
1905 l Ville de Strasbourg (fondation Trübner)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 000 livres en 1692, 2 750 livres en 1731, 6 000 livres en 1781, 5 250 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) VI 296, M. Kormann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Humbert, 15 toises, 5 pieds et 1 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 235, Spiehlmann, Charles Frédéric, rue Mercière 13 – maison, sol – 2,45 are

Locations

1689, (échoppe) Jacques Schlachtmann, cordonnier
1690, (échoppe) Jean Lohrer, cordonnier
1698, Geoffroi Hempel, marchand (futur propriétaire)
1707, (échoppe) Frédéric Rautenstrauch, marchand
1718, Jean Certain, confiseur
1724, François Imbert, confiseur, et Catherine Demoulin
1724, (étal) Jean Henri Stœber, aiguilletier
1729, Antoine Livio, marchand, et Anne Marie Donner
1729, (cave) Jean Philippe Sinninger, tailleur
1735, Jean Jacques Giesing, marchand
1749, Jean Frédéric Schuler, boutonnier, Jean Frédéric Schatz, fondeur d’étain, et Jean Georges Grossmann, passementier
1753, Jean Frédéric Schatz, fondeur d’étain, et Jean Georges Grossmann, passementier
1754, François Antoine Finck, confiseur
1804, Jean Frédéric Lefevre, cafetier
1820, Bernard Landwehrlin
1820,1822, Denis Fevé, pâtissier, et Barbe Menges
1822, Jean Jacques Dieterlin, cafetier
1824, Jean Pierre Schæffer, tapissier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 40-v
David Geiger est propriétaire de la maison Zum kühlen Lufft à l’angle de la rue du Maroquin, elle a un auvent en saillie de 5 pieds sur tous les 69 pieds de sa longueur, une marche en pierre de 6 pieds 9 pouces sur la même longueur de 69 pieds, la porte de cave a 6 pieds et demi sur 6, le soupirail 2 pieds et demi de long et autant de large, sous l’auvent se trouvent trois échoppes contiguës en bois qui occupent 24 pieds sur 5 pieds et dont l’abattant a cinq pieds sur deux, à l’angle un oriel en pierre en saillie de 4 pieds dont chaque côté a 6 pieds mais dont le milieu repose sur sa propriété, le tout devant toujours faire partie du communal, doit pour la jouissance 4 livres 5 sols

Kurben Gaß die Eine seiten Gegen dem Falckhen

Herr Dauid Geÿger hatt vor seinem Hauß Zue dem Küelen Lufft genandt, Anfangs Vornen Am Eckh Im Kurbengaß die Allmendt 69 schu lang, darüber ein Wettertach auch so lang, Vnd 5 schu herauß, Vnden ein steinerin Tritt 6 schu 9 Zoll herauß, Vnd 69 schu lang, Ein Kellerthüer 6 ½ schu lang 6 schu breit, Ein Kellerfenster 2 ½ schu lang vnd breit, Item mehr Vornen am Eckh Vnder dem Wettertach dreÿ hülzener Gaëdlin aneinander 24 schu lang vnd 5 schu breÿt, daruor dreÿ Vssaz Laëden, Jeder v schu lang, vnd ij schu breÿt, Item mehr vornen am Eckh ein steinerin Erckher so mit beeden Eckhen vf dem Allmendt ix schuh lang, vnd iiij schu herauß, Aber Inn der mitten vf seinem Aÿgenthumb stehn, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, iiij lb ij ß d
[in margine :] dise Gaëdlin vnd. Dauid Geigers hauß seind nit bestrafft worden, vnd hierbeÿ außgesetzt, Soll fürohin ein bestendiger zinß darauf gelegt werden, vnd den 3. vfm Pfenningthurn anbeuohlen werden

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 117
David Geiger doit pour un communal clôturé devant sa maison à l’angle de la place de la cathédrale et de la rue du Maroquin 1 livre de rente foncière, à régler pour la première fois à la Saint-Michel 1569. Le contribuable Daniel Richshoffer en 1627 règle alors deux livres

Item j lb Boden Zinß gibt Dauid geiger von Einem Ingezeuntten Allmendt An seinem Eckhuß vor dem Münster An Kurbengaßen gelegen vnnd gefallet der Erst Zinß vff Santt Michaels tag Anno Lxix. Mns* des Buchs vber Eigen vnd Allmend Inn der Statt fo: 16.
(rub.) Jetz Daniel Reißhoffer Jetz 2 lb d 8 Febr. 27. Gesetzt
Neü 274.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 274
Même loyer porté dans le registre suivant. S’ajoute une livre pour une communication avec la maison voisine (voir plus loin la décision des Quinze en 1623

H. Ambrosius Reichßhofer, Soll gemeiner Statt, bodenzinß Von eingezeüntem Almend des Eckhauß vor dem Münster ahn der Kurbengaßen, Jahrs Vf Michaelis 2 lb d
Alt. d. f. 117
New. fol. 235
[in margine :] j. 608

Idem Vom durchbruch des Eckhauß ahnfangs der Kurbengaßen vor dem Münster, ins nebens Hauß, Jahrs Vf weihnacht. 1 lb d
Man. f. 52
New fol. 235
(Quittungen 1653-1672)

1652, Livre des loyers communaux, VII 1462 (1652-1672) f° 608-v
Autre loyer de 9 livres pour les trois échoppes devant sa maison, à verser pour la première fois en 1659 (voir la décision des préposés aux affaires foncières en 1658)

Herr Ambrosius Reichshoffer Soll gemeiner Statt, Von dreÿen gädlein ahn seinem hauß, so hiebeuor hanß Prigel, Hanß Wehl vndt Jacob Osterieth innengehabt furthin vndt Zwahr vff Johannis A° 1659. Zum ersten mahl Zinßen, 9 lb
[in margine :] F 274, New 235
(Quittungen 1659-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 235
Les trois rentes foncières sont portées à la même page du registre suivant. Les contribuables ultérieurs sont Daniel Lienhard, Geoffroi Hempel puis Jean Kornmann

H. Ambrosius Reißhoffer, Soll bodenzinnß vom eingezäunten Allmend des Eckhaußes vorm Münster an der Kurbengaßen, vff Michaelis ([corrigé en] Joh. Baptæ), 2 lb
Ferner vom durchbruch des Eckhaußes anfangs der Kurbengaßen vor dem Münster ins Nebens hauß, vff Weÿhenachten ([corrigé en] Joh. Baptæ) 1 lb
St. Zinßb. p. 274. Man. f. 52
Weiters von dreÿen Gädlein an dißem hauß vff Joh:: Bapt. 9 lb
St. Zinßb. 608
Jetzt Daniel Lienhard
Jetzt H. Gottfried Hempel
Jetzt H. Johann Kornmann 1728. i.mo

(Quittungen 1673-1741
Neuzb fol 428-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 428-b
Nouveau report. La rente assise sur les échoppes s’éteint en 1768 avec leur démolition. Le contribuable suivant est le cafetier Valentin Humbert

alzb. 235
H. XV. Joh: Kornmann (Erben) soll vom eingezäunten Allmend des Eckhaußes vor dem Münster an der Kurben gaßen auf Joh. Bapt. (id est 24. Junii) 2 lb
Ferner vom durchbruch des Eckhaußes anfangs der Kurbengaßen vor dem Münster ins nebens Hauß auf Joh. Bapt. in Recognit: id est 24. Junii, 1 lb (Vide Erk. der Hh. XV. vom 20. 9.bris 1623)
Weiters von 3. Gädleinen an dißem hauß auf Joh: Bapt. 9 lb (seÿndt in A° 1768. hinweggemacht worden)
(Quittungen 1741-1768, 12 lb.
1769-an X, 3 lb)
C 210
Jetzt Valentin Humbert, Caffesieder, laut (-)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1658, Préposés aux affaires foncières (VII 1355)
Ambroise Richshoffer demande à être libre de louer les échoppes en réglant une rente foncière de 9 livres comme l’atteste une décision de 1591. Les préposés accèdent à sa demande (la rente est inscrite au Livre des loyers communaux) en lui demandant de louer les échoppes à un prix raisonnable.

(f° 205-v) Dienstags den 6. Euisdem [Julÿ] H. Reißhoffer, Gäden am Reißhofferischen hauß an Kurbengaß
H. Ambrosius Reichßhoffer producirt Supplicationem, darin er sucht, daß er die Jenige 3. gadlein an seinem hauß, so er Krafft Zinß buchs fol. 135. Erbawen, freÿ Verliehen vnd wegen Nießung deß Allmendts ahne statt deß Jährlichen Zinnßes, dem Pfenningthurn 9. lb d abtragen möge, wie es A° 1591. auch erkant worden.
Erk. wirdt Ihme H. Reichßhoffer dergestalt willfahrt, d. er für den genuß deß Allmendts so weit dieße dreÿ gadlein gehen deß Jahrs 9. lb d abstatten hiengegen die gadlein selbsten so gutt er Kahn genißen oder verliehen möge, doch d. er sich dabeÿ Christlichen billigkeit befleißige, vnd niemand vber gebühr beschwere.

1777, Préposés aux affaires foncières (VII 1417)
Le maçon Georges Frédéric Walther demande au nom du cafetier Valentin Humbert qu’on lui indique l’alignement à suivre pour la maison à l’angle de la place de la Cathédrale et de la rue Mercière. Les préposés ordonnent le 16 décembre 1777 une visite des lieux

(f° 285) Dienstags den 16. Decembris 1777. Valentin Humbert Caffée Sieder – Mr Georg Friderich Walther, der maurer nôe. Valentin Humbert, des Caffée-Sieders bittet um Ertheilung des Allignements deßen ane dem Münsterplatz am Eck des Krämer Gässels gelegener behausung. Erkannt, Augenschein

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Les préposés ratifient le 10 mars 1778 le toisé que l’inspecteur a fait à la maison Kornmann acquise par le cafetier Valentin Humbert

(f° 42) Dienstags den 10. Martii 1778. – Valentin Humbert Caffée Sieder
Herr Bau Inspector berichtet, daß Er dem vorgewißenen: und nunmehro approbirten Alignement nach Valentin Humbert, dem Caffée Sieder, so das Kornmännische Haus am Eck der Krämer: und Kurben Gaß gelegen, käuflich an sich gebracht und zu bauen willens, das Alignement ausgesteckt. Erkannt, Genehmigung.

Valentin Humbert présente un mémoire où il expose que la première enchère de la maison n’est pas allée au-dela de 12 000 livres tournois mais que les enchères sont montées après que l’inspecteur Boudhors a déclaré que la maison pourrait avancer de 18 pieds rue Mercière et garder son alignement rue du Maroquin. Il a acquis la maison 21 000 livres et a ensuite été étonné d’apprendre que l’avance dans la rue Mercière se limitait à 12 pied 6 pouces au lieu des 18 pieds et que la façade rue du Maroquin devrait reculer de 20 pieds à une extrémité et avancer de 2 à l’autre extrémité. Il objecte que les pièces rectangulaires auront une forme irrégulière, qu’il ne lui sera plus possible de poser des billards et que le surcoût de construction atteindra 10 000 livres. Les préposés, estimant que la parole de l’inspecteur Boudhors qui nie avoir indiqué des dimensions précises ne saurait être mise en cause et que les gens de métier n’ont pas suivi la procédure habituelle, déboutent Valentin Humbert de sa demande en le renvoyant à l’alignement.

(f° 47) Dienstags den 24. Martii 1778. – Valentin Humbert der Caffée: Sieder
Valentin Humbert der Caffée: Sieder præsentirt unterthäniges Memoriale vorstellend, daß die behausung ane dem Münsterplatz gelegen, so das Eck an der Krämer: und St Urbans: Gaß ausmachet, beÿ der Ersten Versteigerung nur auf 12.000 Livres gestiegen, weilen die Steigerer damalen nicht wußten, wie sich diese behausung dem Alignement nach in dem Plan befindet. In der Zwischenzeit von der Ersten auf die letzte Versteigerung aber hätten sich die Liebhaber theils selbsten, theils durch dero Maurer und andere Personen beÿ Herrn Boudhor dem bau Inspector um das Alignement solcher behausung erkundiget, welcher dann alle versichert, daß dieselbe dem Plan in die Krämergaß 18 schuh weit vorrucken auf der Seit gegen der St. Urbans gaß aber weder vorrucken noch zurücken weichen solle, dahero es gekommen, daß diese behausung weit höher im Preis gestiegen, also daß dieselbe beÿ der letztern Versteigerung dem Imploranten vor die Summ von 21.000 Livres zuerkannt worden. Weilen aber seine Maurer Meister ohne Erlaubunus Meiner Gnädigen Herren keine Veränderung an solcher behausung machen durfte, so mußte der Implorant mit Erstaunen beÿ Anhaltung um die Erlaubnus vernehmen, daß diese behausung gegen der Krämer Gaß statt 18 nur 12 schuh Ein Zoll 6 Linien vorrucken, hingegen auf der Seit der St Urbans Gaß vornen am Eck um 20 zoll zurück weichen und am andern End in erst berührter Gaß um zween Schuh vorrucken solle, Da aber diese [f° 48] Veränderung des Alignements in die St. Urbans Gaß dem Imploranten sehr nachtheilig in deme 1° das Haus gegen der Krämer Gaß um 20. Zoll schmäler würde, wodurch nicht nur die Haubtzimmer durch alle Stockwerck welche dermalen ordentlich vierecket sind, sehr ungleich würden, sondern auch dadurch der Zu Stellung der Billards benöthigte Platz gehemmet wird. 2° Wäre er genöthiget die völlige Maur in der St. Urbans Gaß, welche er glaubte stehen und nur die Kreutzstöck der Ordnung nach ausbrechen zu laßen, nieder zu reißen. 3° Müßte er sogar die Fundamenten ausbrechen laßen, weilen man dieselbe mit der Maur nach dem neuen Alignement nicht verbinden könte. 4° Könte das Gebälck größten theils nicht mehr gerbraucht werden, weilen solche zu kurtz wäre, Würde also der Implorant durch diese Veränderung des Alignements in der St. Urbans Gaß wenigstens in die 10.000 livres mehrere Bau: Kösten gesetzt werden. Bittet dahero zu erlauben, daß die Maur in der St. Urbans Gaß in dem Alignement, wie sich dieselbe würcklich befindet, gelaßen werden könne. Nach deme nun Meine Gnädige Herren in Ansehung dieses Vortrags Herrn Bau Inspector Boudhor befragt, ob Er diejenige, so Ihn um Anzeig des Alignements dieser behausung gefragt, versichert, daß dieselbe in der St. Urbans Gaß auf dem alten fundament bleibet, mithin dem Plan nach keine [f° 48.v] Veränderung leidet ? Hat derselbe Meine Gnädige Herren versichert, daß er weiter nichts gesagt, als daß berührte behausung auf beeden Seiten Veränderungen unterworfen. Weilen um des Imploranten Vorgeben, daß der H. bau Inspector das Alignement auf seine angebrachte Art angegeben, dar Wahrheit gemäs zu seÿn nicht vermuthet werden könne, besonders aber da sich der Implorant dieser halb niemalen beÿ Meinen Gnädigen Herren, wo es doch ohnumgänglich nöthig ist, die Maurer: und Zimmer Meister sich deßen auch nicht mit der Unwißenheit entschuldigen können, gemeldet, das Alignement in der St. Urbans: Gaß aber nach den würcklich auf dieser Seite neu gebauten Häuser zu vollführen, als wurde Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren ab: und an das angewiesene Alignement zu verweisen.

Valentin Humbert prie les préposés d’entendre les dépositions de plusieurs témoins qui ont entendu les déclarations de l’inspecteur Boudhors. Il est renvoyé à la décision précédente.

(f° 52) Dienstags den 31. Martii 1778. Valentin Humbert Caffée Sieder – Valentin Humbert der Caffée Sieder præsentirt abermalen unterthäniges Memoriale mit bitten ihme und seinem den 24. jüngst übergebenen unterthän. Memoriali enthaltenen begehren gnädigst zu willfahren, angesehen Er bonâ fide der Aussage des Herrn Boudhors geglaubet, welche Aussage er durch eidliche Abhör Herrn Lung, des Paßmentirers, und Mr Nagel des Maurers und Herrn Graf, des Handelsmanns zu erhärten gedencket. Wann Meine Gnädige Herren geruhen wolten diese Abhörung Verordnen. Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem wiederholten begeren ab: und an die Erkanntnus vom 24. jüngst zu verweisen.

Valentin Humbert demande d’être dispensé de reculer la façade de 18 pouces à l’angle, sans quoi il ne pourra pas placer deux billards dans la salle de devant. Les préposés demandent à l’inspecteur Boudhors de donner un nouvel avis sur l’alignement.

(f° 55) Dienstags den 7. Aprilis 1778. Valentin Humbert der Caffée sieder – Valentin Humbert, der Caffée sieder præsentirt abermalen unterthäniges Memoriale mit bitten ihme in seinen critischen Umständen in Ansehung des Alignements seines Hauses auf der Seite der St. Urbans Gaß die Gnade zu erweisen, und Ihme von den 18 Zoll, so er am Eck gegen der Krämergaß zurück weichen soll, zu befreÿen, weilen er sonsten ohnmöglich zweÿ Billards in die vordere Stub stellen könte.
Erkannt, Seÿe Herr Bau Inspector abzuordnen, das Alignement genau zu untersuchen, ob und etwa wieviel dem Supplicanten von der Zurückweichung nachgelaßen werden könte, sofort S.T. Herrn XV Lemp, seinen Rapport abzustatten. Anbeÿ wird Hoch Edelbesagter Herr XV. Lemp bestens ersucht, im Fall die Sach nicht bis zur nächsten Session aufgeschoben werden könte, die gehörige verordnung und resp. Erlaubnus deßfalls ertheilen.

La commission qui s’est rendue sur place conclut qu’il n’y a pas d’inconvénient à reculer la façade de seulement 6 pouces au lieu de 19. Les préposés ordonnent de modifier le plan en conséquence.

(f° 68) Dienstags den 5. Maji 1778. Valentin Humbert Caffée Sieder – Herr Bau Inspector Boudhors trägt vor, Wie daß Er mit S.T. Herrn XV. Lemp untersucht, ob das Alignement am Eck der Krämer Gaß gegen dem Münster nicht etwas abgeändert werden könne, damit Valentin Humbert der Cafféesieder mit seinem neu aufbauenden Haus gegen dem Münster am Eck der Krämer Gaß nicht dem Plan nach um 19 Zoll Zurück weichen muß ? als Hätten Sie befunden, daß man das zurück weichen gar füglich von 19 auf 6 zoll setzen könte. Erkannt, Seÿe Valentin Humbert Zu erlauben mit seinem neu aufbaueden Haus am Eck der Krämer Gaß statt dem Plan nach vorgeschriebenen 19 nur 6 Zoll Zurück weichen, und solle der Plan dißfalls auf diesen Fuß geändert werden.

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418 (731)
La maison se trouve en partie en avant et en partie en arrière de l’alignement. Valentin Humbert acquerra en définitive 2 toises 3 pieds 9 pouces de terrain moyennant 36 livres la toise, soit 94 livres 10 sols

(f° 177-v) Dienstags den 17. Novembris 1778 – H. Bau Inspector Boudhors referirte, Er habe die in diesem Jahr von verschiedenen Particuliers überbauene Allmend Plätz ausgemeßen und den angesetzten Preißen den Cantons nach ausgerechnet, was jeedes zu bezalen, als (…)
Valentin Humbert der Caffetier – Valentin Humbert, der Cafféesieder so mit seiner behausung am Eck der Krämer: und St Urbans: Gaß gelegen dem Alignement nach theils vor: theils zurück gefahren, hat über Abzug deßen was er zurück gefahren gemachter Abmeßung nach annoch das Allmend überbauen um 2 Klafter 3 Schuh 9 zoll Quadrat Mas ligt im VI. Canton, davor hat derselbe à 36 lb das Quadrat Klafter zu bezalen, 94 lb 10 s

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1779, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Linckenhœlin rend aux préposés son rapport sur les poêles qui se trouvent au rez-de-chaussée et aux trois étages de la nouvelle maison du cafetier Valentin Humbert le 9 mars 1779.

Valentin Humbert der Cafée sieder 495. 571
(p. 494) Dienstags den 9.ten Martii 1779. – H Humbert der Cafée sieder will in seiner ane dem Münster platz gelegenen Behaußung auf dem rez de Chaussée eine Billard Stube mit einem Runden gegossenen offen machen, in den in dem Zimmer eingefeurt wird, und dessen blechene Rohr in ein darüber im ersten stock befindliches vor Camin gerichtet neben dieser stube eine andere mit einem offen wie erstere Hinten daran eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen das Rohr am steinern gäbel Hinauf von allem holtz entfernt neben diese Kuchen eine stube gegen der gaß mit einem gegossenen ofen in den aus der Kuche eingefeurt, und dessen bleichene Rohr in das Kuchen Camin gerichtet.
Im ersten stock Rechter hand des gangs ein vor Camin aus welchem in die billard stube und in eine darneben befindliche stube eingefeurt wird auf einem gewölb wohl versehen, das Rohr mitten durch das gebäud von Allem Holtz entfernt, gegen dem Hoff hinten daran ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen, das Rohr am steinern gäbel Hinauf von allem holtz entfernt, neben dis Camin ein Runden gegeossenen offen setzen in den aus dem Camin eingefeurt und dessen Rohr in besagtes Camin gerichtet, vornen daran gegen der gaß ein Zimmer mit einem offen in der in dem Zimmer eingefeurt und dessen Rohr in das Kuchen Camin des rez de Chaussée gerichtet.
Im Zweiten stock der Steeg Rechterhand eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, neben daran eine stube mit einem offen in den aus der Kuch eingefeurt und dessen blechenes Rohr in das Kuchen Camin gerichtet, in dem gang Rechter hand ein vor Camin auf einem gewölb wohl versehen aus welchem in Zweÿ Zimmer eingefeurt wird das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt vornen daran gegen der Krämergaß ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Der dritte stock ist em ersten durchaus gleich.
Erkandt mit dem anhang willfahrt, daß die thüren der vor Camin mit eisenblech beschlagen werden – Mstr Linckenhölin.

Nouveau rapport sur le four construit dans la cour, en mars 1783

(p. 571) Mittwoch den 23.sten Martii 1783. – Valentin Humbert der Cafée sieder will in seiner ane dem Münster platz gelegenen Behaußung im hoff einen bauchofen auf den grundboden setzen mit Caminschoß wohl versehen das Rohr am steineren gäbel Hinauf von allem holtz entfernt.
Erkandt Willfahrt – Mstr Linckenhölin.

Description de la maison

  • 1731 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, le poêle de l’officier, la chambre pour le domestique de l’officier, vestibule, boutique et trois petites échoppes, fourneau à lessive, cave voûtée, le tout estimé avec le puits, la cour, les appartenances et dépendances à la somme de 5500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Mercière

nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
Spielmann
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

3° arrondissement ou Canton Sud – Place de la Cathédrale

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
porte de derrière du N° 1 rue Mercière
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 89 case 1

Spielmann, Charles Frédéric, place de la Cathédrale N° 5

O 235, maison, sol, R. mercière 13 [sic au lieu de 1]
Contenance : 2,45
Revenu total : 586,28 (585 et 1,28)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 47 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 27 / 22

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 260 case 2

Spielmann, Charles Frédéric, place de la Cathédrale 10
1874 Trübner, Carl, Buchhändler

O 235, maison, sol, Place de la Cathédrale 9
Contenance : 2,45
Revenu total : 586,28 (585 et 1,28)
Folio de provenance : (89)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 47
fenêtres du 3° et au-dessus : 27

Cadastre allemand, registre 30 p. 223 case 7

Parcelle, 19, n° 28 – autrefois O 235
Canton : Krämergasse u. Münsterplatz Hs N° 14 bzw. 9 / Rue Mercière N° 14 et Place de la Cathédrale N° 9
Désignation : Hf, Whs u. NG. e. T.
Contenance : 2,34
Revenu : 5200 – 7500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1907), compte 1240
Dr. Trübner Karl
gelöscht 1907

(Propriétaire à partir de l’exercice 1907), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 167 des Merciers (p. 319

1
Pr. Humbert, Valentin, Caffetier – Fribourg
lo. Humbert, Valentin, le Pere – Fribourg
lo. Pijon, Officier retiré

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Münsterplatz (Seite 120)

(Haus Nr.) 9
d’Oleire, Buchhndlg. 0
Trübner, Verl.-Buchhdlg. 1
Dr. phil. Trübner, Kommerzienrat E 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 924 W 94)

9, place de la Cathédrale (1873-1994)

Le libraire Charles Trübner fait agrandir en 1873 six fenêtres qui donnent vers la place. Le pignon vers le voisin (8, place de la Cathédrale) est humide parce que les eaux pluviales s’écoulent mal (voir la convention passée en 1628). La Ville devient propriétaire de la maison en 1905 par un legs de Charles Trübner. Louis Brill (société Wallenfels-Brill, papeterie et articles de bureau), prête-nom de la Ville, charge les architectes Henri Backes et Othon Zache de transformer les devantures en 1910 en leur donnant leur aspect actuel.
L’architecte Auguste Hæntzler construit des cloisons dans l’appartement d’Arthur Blum au premier étage en 1920. Le magasin d’art Blum et Baumann occupe le rez-de-chaussée. Les nouveaux propriétaires font murer en 1940 la communication qu’avait ouverte Arthur Blum entre le magasin et sa maison sise 12, rue Mercière. Les fissures observées en 1949 dans le mur mitoyen avec le n° 12 ne s’agrandissent pas. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde en 1955 un permis de construire pour remplacer les anciennes devantures par de nouvelles. Les locataires Weibel (magasin de souvenirs Les Merveilles de la Cathédrale) posent en 1967 une nouvelle devanture à cadre en aluminium.

Sommaire
  • 1873 – Le libraire Charles Trübner demande l’autorisation d’agrandir six fenêtres vers la place au commissaire de police qui transmet au maire. L’agent voyer note que la façade est alignée et qu’elle n’a pas d’encorbellement. L’architecte de la Ville et le maire donnent leur accord.
  • 1898 (mai) – Le maire notifie Charles Trübner de faire ravaler la façade. Le propriétaire fait remarquer qu’il a fait repeindre la façade en 1891 et promet de faire les travaux à l’automne quand il sera revenu dans la maison – La façade a été lavée, novembre
  • 1898 (septembre) – Les architectes Kuder et Müller (22-24 avenue de la Forêt-Noire) rendent au propriétaire Trübner leur rapport sur l’humidité du pignon, plus grave que ce qu’ils estimaient. L’humidité est due au mauvais écoulement des eaux pluviales par la maison voisine (8, place de la Cathédrale, propriété Heim).
    – L’architecte municipal Nebelung propose un accord entre les deux voisins puisque le raccordement à l’égout du Marché aux cochons de lait tel que le propose le propriétaire n’est pas possible. – Le mur a été garni de ciment à l’endroit de la prise d’eau.
  • 1901 – Le maire notifie Charles Trübner de faire ravaler la façade. – Travaux terminés, octobre
  • 1906 – Le dentiste Lickteig informe la Police du Bâtiment qu’il déménage du 13, Vieux-Marché-aux-Poissons au 9, place de la Cathédrale (deuxième étage). Il retire son enseigne et sa vitrine.
  • 1906 – La société Meess et Nees demande l’autorisation de poser pendant quinze jours devant le 9, place de la Cathédrale une baraque de chantier pour y entreposer des matériaux. Le commissaire de police transmet la demande au maire. Les travaux sont réalisés pour le compte de la Ville.
  • 1907 – Le peintre Hummel et Paul demande l’autorisation de poser un échafaudage pour repeindre la maison. Le commissaire de police transmet la demande au maire. Les travaux sont réalisés pour le compte de la Ville.
  • 1907 – Le maire notifie la Ville, propriétaire du 9, place de la Cathédrale, de faire ravaler la façade. – Travaux terminés, décembre 1907
    1906 – Le maire notifie Charles Trübner puis la Ville de faire ravaler la façade du 14, rue Mercière. – Travaux terminés, décembre 1907 (en marge, acquis contre versement d’une rente viagère par décision du Conseil municipal en date du 10 février 1905) – Travaux terminés, décembre 1907
  • 1906 – Le propriétaire du n° 8 se plaint que le tuyau des cabinets d’aisance de son voisin dégage de mauvaises odeurs. L’enquête montre que les mauvaises odeurs pourraient aussi provenir d’un tuyau non utilisé dans la propriété du plaignant Heim.
    1915 – Commission des logements militaires. Remarques en 5 points
  • 1910 – Les entrepreneurs Bürklé demandent l’autorisation de poser des matériaux devant le 9, place de la Cathédrale pendant sept semaines. Le commissaire de police transmet la demande au maire. – Autorisation d’entreposer des matériaux pour les transformations de la maison – Ils demandent ensuite d’occuper une surface plus importante – Autorisation – Dossier classé, avril 1910.
    1910 (janvier) – Les architectes Backes et Zache transforment les devantures de la maison 9-11, place de la Cathédrale – Pas de travaux (janvier), les travaux sont commencés (février). Les contrôleurs n’ont pas d’objection à faire. Les baies sont terminées (avril). La magasin de droite est occupé mais pas celui de gauche dont l’ouverture qui donne dans une cheminée n’est pas à l’épreuve du feu. Dossier classé, septembre 1910
    Le Service d’architecture note que la parcelle suit l’alignement et appartient à la Ville.
    Les architectes Backes et Zache sont autorisés au nom de Louis Brill à transformer la façade et à poser des volets roulants au rez-de-chaussée du bâtiment propriété de la Ville, 9, place de la Cathédrale (5,60 mètres) et 14, rue Mercière (2,50 mètres) – Droits à payer pour 13 nouveaux piliers, 6 baies de magasin, 2 fermetures de magasin, 3 puits de lumière au sous-sol, 3 volets roulants – Dessins – Calculs statiques
    Louis Brill déclare au nom de la société Wallenfels-Brill (papeterie et articles de bureau) qu’il a convenu avec l’adjoint Emmerich de prêter son nom pour les travaux qui reviendraient ainsi moins cher que si le maître d’ouvrage était la Ville. Les droits à payer sont donc à la charge de la Ville.
  • 1911 – Courrier du tribunal civil dans l’affaire qui oppose des architectes Backes et Zache à la société C. Frenkel.
  • 1912 – Les droits à régler pour les volets roulants en saillie pourraient être à la charge des locataires sauf si leur bail l’empêche. Le bail n’empêche pas que ces droits soient à leur charge.
    1914 – La blanchisserie Edelweiss a été remplacée par une confiserie. Les droits sont inscrits au nom de Charles Cahn
    1914 – La papeterie est autorisée à apposer l’inscription bilingue Andenken – Souvenirs
  • 1915 – Dossier pour établir une petite cheminée dans le logement Lickteig. Accord et conditions
  • 1914 – Le peintre en bâtiment Adolphe Fischer (13, rue des Bouchers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – Droits à payer pour poser un échafaudage et repeindre la façade. Les travaux sont exempts de droits parce que la maison appartient à la Ville
  • 1920 – L’architecte A. Haentzler soumet les plans pour construire des murs de 10 centimètres d’épaisseur 9, place de la Cathédrale. Le bail porte que les travaux dans le logement au premier étage sont à la charge du locataire A. Blum – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1928 – M. Wittenberg (bandages et caoutchoucs) demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – Croquis
  • 1931 – Le magasin d’art A. Blum et R. Baumann demande l’autorisation de poser une enseigne (Blum & Baumann) en lettres dorées au-dessus des devantures – La Police du Bâtiment constate que l’enseigne a été posée sans son autorisation ni celle de la première division, gérante de l’immeuble. La commission des Beaux-Arts estime que l’enseigne pourra être maintenue mais en supprimant le fond peint en noir. – Les commerçants déclarent que les lettres brillantes terniront. La Police du Bâtiment estime qu’il n’y a pas lieu de poursuivre l’affaire du fond noir.
  • 1930 – Mme Maasberg, professeur à l’école municipale de commerce, est autorisée à suspendre une antenne de T.S.F. entre le 9, place de la Cathédrale et le bureau de poste – Croquis – Autorisation
  • 1934 – M. Wittenberg demande l’autorisation de poser une enseigne sur verre – La Commission des Beaux-Arts refuse pour des raisons esthétiques
  • 19 – L’entreprise Jean Ongoro demande l’autorisation de poser un échafaudage pour crépir la façade – Accord
  • 1940 – La propriété sise 9, place de la Cathédrale qui appartient à la fondation Trubner est en partie louée à des Juifs (magasin Blum et Baumann, appartement d’Arthur Blum au premier étage, cabinet des avocats Bloch et Weill au deuxième étage). L’ancien locataire Brill se propose de louer le magasin et le logement correspondant. Arthur Blum avait ouvert entre le magasin et sa maison sise 12, rue Mercière une communication que les nouveaux propriétaires ont fait murer à leurs frais. Le commissaire Ellegring demande au Mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire de se rendre sur place pour constater quels travaux de remise en état sont nécessaires
    1941 – Charles Brill se déclare prêt à régler les frais de peinture aux endroits des anciennes enseignes avant d’y placer de nouvelles – Croquis par le peintre Eugène Schuster (rue de Geispolsheim au Neudorf) – L’inscription est peinte, mai 1941
    1943 – La Chambre de Commerce du Rhin supérieur demande de réduire la surface des devantures en les peignant – Travaux terminés, janvier 1944
  • 1945 – R. Manrique demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire en drapeau pour signaler son atelier de photographie – Refus pour raisons esthétiques – Nouvelle demande en 1949 et nouveau refus. Dossier clos en septembre 1949.
    1946 – Le magasin de souvenirs A. Blum et R. Baumann demande l’autorisation de remettre en place son enseigne. La Ville qui s’est réservé le droit d’approuver toute enseigne dans les baux consentis aux locataires se demande si une ancienne enseigne peut être maintenue. La Commission des Beaux-Arts émet un avis favorable. La Division VI fait observer que l’enseigne était déjà posée avant l’autorisation.
  • 1949 (avril) – Arthur Blum, locataire du magasin municipal 9, place de la Cathédrale et propriétaire du 12, rue Mercière signale que le mur mitoyen présente plusieurs fissures. L’architecte Joseph Rech expose qu’on a constaté des dégâts en dressant le devis de destruction du 12, rue Mercière, notamment dans le mur mitoyen du 9, place de la Cathédrale fendu des soubassements jusqu’au deuxième étage. Une visite permet de constater que les fissures dans le mur coupe-feu ne sont pas importantes du côté du 9, place de la Cathédrale. On pose des témoins qui sont intacts en janvier 1950. Dossier classé.
  • 1951 – La Police du Bâtiment constate qu’A. Blum et R. Baumann ont posé sans autorisation deux enseignes sur lambrequin – Demande – Autorisation
  • 1952 – L’entreprise de crépissage A. Carcereri (route de l’Hôpital au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage devant le 9, place de la Cathédrale
  • 1955 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde un permis de construire (9, place de la Cathédrale) sous la direction de l’architecte Rech.
    1956 – Les anciennes devantures sont remplacées par de nouvelles. L’architecte prétend qu’il a obtenu les autorisations des services compétents
  • 1960 – La Division V écrit à la Division I concernant le ravalement du 9, place de la Cathédrale – Les travaux sont prévus l’année suivante. La Division V propose d’adjuger le ravalement conjointement avec celui des bâtiments voisins (12, rue Mercière et 8, place de la Cathédrale)
    1961 – L’entreprise de crépissage A. Carcereri (route du Rhin au Neudorf) agissant pour le compte de la Ville est autorisée à poser un échafaudage devant le 9, place de la Cathédrale – Travaux terminés, mai 1961
  • 1964 – L’entreprise de constructions métalliques J. Gremmel et Compagnie (239, route de Schirmeck à la Montage-Verte) demande au nom des locataires Weibel l’autorisation de poser une devanture à cadre en aluminium et une enseigne (libellé, Souvenirs) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Le permis est périmé sans que les travaux aient été réalisés, juillet 1965 (section 19, parcelle 28, plan cadastral de situation)
    1967 – La maison Weibel est autorisée à occuper la voie publique. L’entreprise de constructions métalliques J. Gremmel et Compagnie demande l’autorisation de transformer le magasin – Autorisation de transformer la devanture et la porte d’entrée – Travaux terminés, mai 1967
    Autre demande pour l’enseigne en lettres détachées
  • 1975 – Les Merveilles de la Cathédrale demande l’autorisation de remplacer les toiles des stores. – Photographie (rue Mercière) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1975 – L’eau de pluie tombe sur les piétons. L’enquête montre que la gouttière est obstruée – Travaux terminés, août
    1975 (décembre) – La maçonnerie de la cheminée s’effrite. Les réparations ne sont toujours pas faites, septembre 1976 – Travaux terminés, avril 1977
    1976 – Le service des incendie émet des recommandations à la Division II après une visite de sécurité
    1977 – L’entreprise de crépissage Gino di Pol (rue de la Lys à Eckbolsheim) est autorisée à occuper la voie publique pour ravaler les façades.– L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1978 – Même autorisation – Le ravalement est terminé, mai 1978
    1978 – Le directeur régional des affaires culturelles demande au maire si les travaux subventionnés ont été réalisés dans les délais, c’est-à-dire avant le 30 juin 1978
    1980 – Les Merveilles de la Cathédrale demandent l’autorisation de remplacer la toile de leur store. Photographie, échantillons. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Accord
    1982 – Même demande. Photographie, échantillons. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Accord
    1984 – Les Merveilles de la Cathédrale demandent l’autorisation de poser un nouveau store à lambrequin. Refus, à moins de supprimer l’enseigne au premier étage. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable en posant des conditions – Autorisation
  • 1984 – Visite de sécurité dans les bâtiments de la fondation Trubner – Le maire écrit à Léonie Weibel (Les Merveilles de la Cathédrale) pour qu’elle ôte les emballages des parties communes
    1990 – Une locataire présente une série de doléances quant à l’entretien du bâtiment – Nouvelle visite de sécurité aux Merveilles de la Cathédrale
  • 1994 – Réfection du bâtiment (enduit, peinture, couverture, zinguerie). Propriétaire, Service des Affaires immobilières de la Ville de Strasbourg (section 19, parcelle 186 / 28) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve des teintes – Déclaration de travaux, mars 1994 – Travaux terminés, mai 1995

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

ADBR, cote 424 D 206)

Les bombardements d’août et de septembre 1944 soufflent les six vitres des devantures du magasin Blum et Baumann. Les fonds alloués aux mesures urgentes ont permis de poser des vitres simples. L’expertise de 1948 conclut qu’il faut les remplacer par des vitres solides et résistantes pour éviter les bris répétés. Les travaux sont terminés en 1954.

Cathédrale n° 9 (place de la)
Compte du sinistre
375.2408 francs, le 22/2/55

(DH 1) Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
N° 15 583 Z
Déclaration de sinistre d’un immeuble d’habitation
Commune de Strasbourg (dépt. du Bas-Rhin)
Nom du propriétaire : Ville de Strasbourg (Fondation Truebner)
Date et lieu de naissance :
Nationalité :
Domicile :
Situation de famille :
Situation de l’immeuble : Place de la cathédrale n° 19
Cause du sinistre : Bombardements du 11.8.44
Fait à Strasbourg le 17 juin 1946

Déclaration d’achèvement de travaux. Je soussigné Jean Muller, Architecte D.P.L.G., Chef du Service d’architecture de la Ville de Strasbourg, déclare entièrement achevés à ce jour les travaux de remise en état des dommages de guerre (dossier N° 15.583 Z) effectués à l’immeuble d’habitation 9, place de la Cathédrale à Strasbourg
Strasbourg le 1.er juillet 1954

Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. Dossier n° 15.583 Z (Modèle DH 6)
Procès verbal d’expertise
Adresse de l’immeuble – 9, place de la Cathédrale Strasbourg
Propriétaire – Ville de Strasbourg
Personne convoquée –
Date de la convocation – 27. I. 1948
Personnes présentes –
Qualité en laquelle agit cette dernière : Architecte de la Ville
Date d’expertise – 29. I. 1948
Origine du sinistre – Bombardement aérien du 25.9.44, Bombes place de la Cathédrale et place du Château
Consistance des dégâts – % inf. à 10 %
Lors du bombardement les 6 glaces de vitrine du magasin Blum et Baumann ont été soufflées. A l’état ancien les glaces étaient d’une seule pièce par devanture soit environ 7 m²
Ces vitrines ont été refaites provisoirement par les mesures immédiates (payé par le M.R.U.). Cette exécution provisoire comporte des cadres en bois et croisillons avec vitrage en verre simple. Vu les grandes dimensions de ces carreaux (env. 1+20 x 0,60) un vent violent peut les casser et le locataire du magasin en a déjà remplacé plusieurs.
La Ville de Strasbourg en accord avec le locataire du magasin propose à titre d’exécution définitive le remplacement des verres simples par des glaces. La quantité de glace à fournir est d’environ 45 m².
Le vérificateur

Plan cadastral


Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1610 au marchand Daniel Richshoffer. Fils de Jacques Richshoffer, il épouse en 1607 Catherine Trausch, fille du marchand Ambroise Trausch : contrat de mariage, célébration

1607 (23.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) n° (235)
(Eheberedung) zwüschen dem Ehrenhafften vnd fürnehmen herrn Daniel Reißhoffer, weÿland deß ehrenvesten fürnehmen Herrn Jacob Reißhoffers burgers zu Straßburg seeligen hind.laßenen sohn, Ane einem
So dann der ehren vnd tugendreich. Jungfrauwen Catharinen Trauschin deß ehrenuesten fürnehmen hrn Ambrosÿ Trauschen, handelßmanns v. burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Am And. theÿl
Vndt Ist solches alles beschehen Vndt Zugangen In des heilig. Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 23. Aprilis In dem Jar des Herrn als man Zalte 1607.

Mariage, cathédrale (luth. f° 194)
1607. Dominica * Daniel Reißhoffer der handelßmann und J. Catharina Ambrosÿ Druschen des handelßmanns tochter (i 101)

Daniel Richshoffer et Catherine Trausch passent en 1610 des dispositions de dernière volonté après avoir eu deux enfants qui sont morts.
1609 (1.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, A)
(f° 28-v) Codicill und Lettster Will Herren Daniel Reichßhoffer vnnd frauwen Catharinen Trauschin beed. ehegemächt
1609 vff Sambstag den 1. Aprilis, Zwüschen 6 und 7 Uhren (…) erschÿnen seindt der Ehrengeachte vnd fürnehm herr Daniel Reichßhoffer der handelßmann, vnnd die ehrenn: vnd tugendreich frauw Catharina Trauschin beede ehegemächt vnnd burgere Zu Straßburg, von dem gaden Gottes deß Allmechtigten gesund gend vnnd stehnder leib auch gutten Verstendiger sinnen Vernunfft gespräch vnd wissens, Zeÿgten Ane sagten und gebent Zuuerstehn, Wie daß sie nuhn beÿ nahe Zweÿ Jar mitt einander In dem ehestand gelebet, Zweÿ Kinder erzeüget, So Aber göttlichem Willenn nach nicht mehr Inn lebenn (…)
minute Not. Strintz (Daniel, 58 not 59) n° 115

Les Quinze visitent la maison de Daniel Richshoffer qui a agrandi son écurie en prenant 7 pieds sur 11 de terrain de la maison qu’il a achetée à côté de la sienne place de la Cathédrale. Il a construit à l’étage une sécherie en prenant 12 pieds sur 9 de la maison voisine, le tout sans solliciter d’autorisation, ce qui est contraire au règlement. Les Quinze infligent au contrevenant 10 livres d’amende et établissent une rente foncière annuelle d’une livre (voir l’inscription au Livre des loyers communaux de 1652)

1623, Protocole des Quinze (2 R 51)
(f° 43-b) Donnerstags den 20. Novemb. – Augenschein. Daniel Reichshofer
Diesen Vormittag haben M. Hrn dreÿ Underschiedliche Augenschein eingenommen, Und nach Verrichtung sich wider In Ihren Stub gegeben und referirt, Erstlichen in Daniel Reichshofers behausung Vor dem Münster gelegen, befunden daß er von seiner erkaufften nebens behausung Vnden im höfflin Zuerweiterung eines Stalls außwendig im liecht 7. Schuh breit, Vnd 11 Schuh in die leng darzugebraucht. Oben eine Drückereÿ erbawen Vnd vom Nebenshauß darzu gezogen 12 Schuh lang Vnd 9 Schuh breitt Hierauff Beide Werckmeister, Niclaus Münch vnd hannß Diebold befragt, Vnd geantwortt, Sie müßen bekennen daß Reichshofer Wieder Ordnung Vnd ohne erlaubnus gebawt, Vnd Ob er sich wohl, wie sie bericht, Verlautten laßen Alß hettens Ihme die Werckmeister Vergont So wollen sie hiemit sein Vorgeben Widersprochen haben, sich vff Hrn Sebastian Goldbachen beziehend, Vnd stellens der Straff halben Zu M Hrn. Georg Schoner der Oberschreiber (weilen Kein dreÿer Vorhand.), Vff befragen helt diß verbrechen Straffwürdig.
Erkant, Reichshofer Soll Zuvorderist 10. lib. Straff erlegen Vnd Von der Zuziehung des gebaws die bewilligung Jhärlichen Ein Pfund Pfenning Vf den Pfenningthurn lliefern.

Daniel Richshoffer vend en 1628 la maison voisine de la sienne rue du Maroquin au cordonnier Adam Ferich en convenant de servitudes. Le vendeur se réserve le droit de faire passer par la propriété vendue un chenal par lequel s’écoulent les eaux pluviales de son écurie et conserve la propriété d’un petit poêle et d’une sécherie construits sur la moitié du bâtiment arrière vendu. La fosse d’aisances sera vidée par la maison vendue, le vendeur contribuant pour un tiers aux frais de vidange, l’acquéreur pour un autre tiers et le cordonnier André Caspar pour le dernier tiers.

1628 (14. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 324-v
(Protocollat. fol. 199.) Erschienen H Daniel Reichshofer d. handelßmann, burger Zu St.
hatt in gegensein M. Adam Ferichen deß schuhmachers burgers Zu St. (verkaufft) mit beÿstand hannß hagensteins seines Stieffvaters vndt Sabinæ Linderin seiner rechten Mueter
Ein behausung sampt d.en hoffstat, höflin vnd Allen anden gebäwen & alhie in Kurbaw gaß neben dem verkäuffern, vnd 2 seit Andreß Caspar Dem schuhmacher, hind. vff H hanß Jacob hasen der handelßmann stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß vff Joh. Baptistæ 4 fl. gelts St. w. dem Mehrern Spitahl alhie in hauptg. mit 100. gld. besagter werung, Item 1 lb 1 ß 8 d Jarß vf Johis v weÿhenachten den Edlen Bleß vnd Friderich von Müllnheim Bodenzinß, Item 5 fl. wer. Jarß vf Matthiæ dem Capit. Zu St Steffan alhie in hauptg. mit 100. gld wer. Item ist dise behausg. auch noch v.hafftet vmb 100. lb. d. H. Wendling Mutz dörffners gewesenen Pfarrers s. Zu Eckboltzheim dochter vf erfordern abzulösen, So dann ist daß hauß auch noch v.bund. vmb 155. lb. d ihme dem Käuffern selbsten sonst ledig, eigen, Vnd ist diser Kauff vber die beschwd. so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen per 740 Pfund
Dabeÿ außtruckenlich abgeredt vnd angedingt, weilen der Verkäuffer von seiner behaußung einen Naach darinn auch daß Waßer von sein deß H. v.keüffers Pferdtstall seinen Außlauff hat, durch die ietz v.kauffte behausung gerichtet, auch er der H. Verkäuffer Vff deß ietzigen Käuffers hindergebäwlin ein Stüblin vnd Trückeneÿ Zum halbentheil vngefehr stehen hat, daß er der Käuffer vnd alle seine Nachkommen, den Nach vnd daß waßer darinn durch sein Käuffers behausung außlauffen zulaßen, auch obiges Stüblin vnd Truckeneÿ Vnd also alles deß ohrt in dem Stand wie es ietzunder ist, Zuleÿden schuldig, da auch es die nothdorff erfordert, d. daß (salvo honore) heimlich gemach gesaubert wd. müesste, daß solche (wie vor disem allzeit) also auch fürohin durch sein deß keüffers ietzerkaufft hauß außgeführt werde, vnd er keüffer am vncosten den driten pfenning d. v.keüffer auch den 3.te Zugeben v.bund. sein solle, den vberig 3.ten pfenning zuleÿd. ist, wie allweg also auch noch Andreß Caspar d schuhmacher vnd deß. Nachkommen obligirt

L’inventaire après décès de Daniel Richshoffer est dressé en 1632 dans la maison qui forme l’angle de la rue Mercière et de la rue du Maroquin. Le défunt délaisse quatre fils issus de sa veuve Catherine Trausch. La masse propre à la veuve est de 9467 livres, celle des héritiers de 830 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 344 livres et le passif à 8483 livres. Par une convention annexée à l’inventaire, la veuve promet à son fils Ambroise Richshoffer et à sa belle-fille Catherine Bex la table et le logis pendant un an.

1632 (26.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 47) n° 808
Inventarium vber Weÿlandt herren Daniel Reichshoffers handelßmanns burgers Zue Straßburg seeligen Verlaßenschafft Vffgerichtet 1632
Inventarium Aller haab vnd Nahrung So Weÿland d. Ehrenvest v fürnehm herr Daniel Reichshoffer handelßmann dahier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem vndg. hienscheÿdenn hind. Ihme Verlassen, So vff erfordern v. begehren deß Ehrenvest. v. fürnehmen herrn Petri Bexenn Auch handelßmanns v burgers Zu Straßburg Alß geschwornen Vogts Ambrosÿ, Daniel, Johannis vnd Jacoben Aller Vier geschwüsterden obehrengemelts verstorbenen H. see: mit Nachgemelt seiner hind.laßen. Wittiben Ehelich erzeugtter Kind. vnd hinterlassenen erben, Durch die Ehr v tugendreichen frauw Catharinam Trauschin die wittib, Mit beÿstandt der Ehrenvesten fürsichtig hochweiß v fürnehmen H Christoph Stedelß deß ältern deß heÿlig. Reichß freÿen Statt Straßburg Alt. wohlverdienten Ammeisters v Johann Georg Wetzelß handelßmann und burgers daselbst Ihres geschwornen ober: v vnd. vögte (…) Actum vnd Angefang. Zu Straßburg Donnerstags den 26. Aprilis A° 1632.
NB Die Eheberedung v Codicill sollen einverleibt werden

In einer hernach specificirten In dise erbschafft gehöriger In d. St. St.Ane d. Kremergaß gelegener behausung befunden worden wie volgt.
Auff d. Oberst. Bünen, Auff d. Andern Bünen, Auff d. dritten bünen, Auff dem Vierdten bod., In d. Ercker Camme mit Litt. A, In der Cammer B, In der Cammer C, In d. Cammer D, In d. hindern stübel, Vorgemelt. gemach., In d. Cammer Neb. der gemelt stuben, In der Cammer E, In der Cammer F, In der Cammer G, In der vnd. groß. Ercker stuben, In d. küch In gemelt haußöhr, In d. hindern wohnstuben, In d. Cammern Neben dieser stuben, In der hindern Kuchen, Inn dem badt Stübell, Vor der Badstuben, In dem hofflein, In den Conthörlen, In dem Keller
Gewerbß behausung so der fr. Wittib Unverändert. (W.) Item die Gewerbß behausung Alß hauß hoffstatt vnd höfflin mitt Allen Ihren gebeuwen begriffen Weÿthen Zugehörd. v. gerechtigkeit. gelegen In d. Statt Straßburg Vor dem Münster Ist ein Eckhauß Ane d. Kremergaß. so Auff einer seiten In d. Kremergaß. neb. H. Johann von d. bruckh. seelig. Wittib, Anderseit Neben d. Kurben gaß. neb. Adam Ferÿden schuhmacher, hind. Auff hannß Jacob haasen den handelßmann stoßend, Daruon gend Jars vff Johannis Baptæ den heÿlig. weÿhnacht tag 10 ß d den Edlen von landsperg, ferner dem closter sanct Margred. v Agneß. Jars vff Johannis Baptæ 1 lb 6 ß d bod. Zinß, Item 16. fl. In goldt Jars vff Adolffi lösig in hauptgut mit 400 fl. In gold. hiehero à 19 ß d gerechnet herrn Caroli Lorchers Alt. Ammeisters sen: seeligen wittib, d Daniel Koleffeln Cartheüser schaffners seelig. erben, Item j lb 11 ß v d Järlich vff Johannis Baptistæ d weÿhnachten fallendt den Edlen von Mülenheim, Weitter 4 guld St: w: gelts Auff Gregorÿ fallendt lösig mitt 100 guld. bemeltter werung hauptgutt dem Mehren Spittahl, Ferner 4 pfundt pfenning gelts vff Johannis Baptæ fallendt lösig mitt ein hund. Pfundt pfenning bemelt. spittahl, Item 2 lb Allmend Zinß d. St. St: von d. behausung ferner 15. lb d weg. 3. gäd. an einander d den* 1 lb d ewig.* * durchbruchß ü. solche beschwerd angeschlagen p. 4000. lb d. Die brieff d.üb. sagen seÿendt In einer besond.en sch*del* In dem gewölb zu befinden.
Wahren Inn dem Gaden (…) 5300 lb
Ergäntzung d fr. Wittib Unverändert guts
Registratur der Jenig. Documenten so herr Daniel Reichßhoffer auch nacher* seelig. alß vogt hanß Jacob Wildermuths Weÿland herrn David Wildermuths mit frawen Gertrud Christin bed. ehegemecht erzeugten Sohns Johann Jacob Wildermuths hind. Ihme in Verwahrung (d. 29.t Januarÿ Anno 1633.)
Abzug In herrn Daniel Reichßhoffer, der Frawen wittib Unverändert Gutt, Summarum Anschlagß haußraths Ist 459, Vaß 56, Silber geschirr und Geschmeids 239, guld. Ketten, Rng vnd Cleinöder 179, Baarschafft 201, Pfenningzinß hauptgüter 1455, gültten Zinß hauptgütter 50, gültten 56, liegenden guts 24, behaußung 4000, Schulden 57, guths Ergäntzung (2785, geth Ab 131, übrig) 2656, Summa summarum 9467 lb
der Erbenn Unverändert Gutt, Summarum Anschlagß haußraths Ist 38, Silbergeschirrs 20, guldiner ring 19, Pfenningzinß hauptgüter 236, Gülth von liegenden güthern 24, liegenden güther 90, guths Ergäntzung (519, geth Ab 168, übrig) 351, lehengefell 51, Summa summarum 830 lb
Theÿlbar gutt, Summarum Anschlagß haußraths Ist 1079, Weins vnd Vaß 359, frücht und Meel 38, Silber geschirr und Geschmeids 225, guldener ring 27, baarschafft 525, wahren In dem Gewerb 5380, Pfenningzinß hauptgüter 812, liegende güther 169, baarschafft 100, schulden 2622, Summa summarum 11.344 lb – Schulden 8483, Nach deren Abzug 2861 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 13.159 lb
(Vergleich) zwischen die viel Ehren: vndt tugendreichen Frauwen Catharina Reichßhofferin gebohrne Trauschin, weÿland deß Ehrenvesten, vnd vornehmen Herrn Daniel Reichßhoffers geweßenen Handelßmanns vndt burgers Zue Straßburg seeligen hinderlaßenen Wittiben, mit beÿstandt undt Consens deß Ehrenvesten, Frommen Fürsichtig vnd wohlweißen Herrn Christoph Stedels deß Ältern, beÿ der Statt Straßburg wohlverdienten kornmeisters, wie auch deß Ehrenvesten vnd fürgeachten Herrn hannß Geörg Wetzels, Handelßmanns burgers Zue Straßburg, beeder Ehrengedachter Frauwen Catharinæ Reichßhofferin wittib geschwornen Ober: vnd Vndervögt, Ane Einem, So dann Herrn Ambrosio Reichßhoffern mehr Ehrengedachter Frauwen Catharinæ Reichßhofferin mitt herrn Daniel Reichßhoffern dem Handelsmann Auch obgedacht Ehelichen erzeugtem Sohne, mit beÿstandt vndt Consens vnndt Consens der Ehrenvesten vnd fürgeachten Herrn Johann Reichßhoffers seines geschwornen Curatoris vndt Petri Bexen seines geliebten Herrn Schwehehr vatters, beeder Handelßleüth vndt burgere Inn besagter Statt Straßburg am Andern theÿll ein sonderbare (weÿl. Herrn Daniel Reichßhoffers seeligen hinterlaßenen gewerbs halben.) gemelts vergleichung vnd gemeinschafft getroffen vnd Auffgerichtet worden (…) 4. wird Fr. Catharina Reichßhofferin die wittib H: Ambrosius Reichßhoffern vndt Catharinam Bexin deßelbig. haußfr. ein Jahr lang von Ostern 1635 Anzurechnen beÿ sich Inn Ihrer haußhaltung vndt Costen Zubehalten Zugesagt vnd bewilligt, Alß sollen die diener, welche daselbe Jahr auß deß gewerbs halben beÿ Ihnen Inn diensten sein werdenn Auser gemeinem gewerb vnd handell bezahlt
Verzeichnüs der Bücher in der wohnstub

1632, Protocole des Quinze (2 R 57, 58)
Daniel Reichßhoffers wittib Catharina Trauschin Ca. Dreÿ des Pfenningthurnß
1631, Protocole des Quinze (2 R 57)
Catharina Trauschin. 251. [weÿland H. Daniel Reichßhoffer seel. wittib]
(f° 251-v) Sambst. 7. Januarÿ 1632 – Catharina Trauschin weÿland H. Daniel Reichßhoffer seel. wittiben wegen Erschienen Dr. Knaff. producirt Unterth. Suppl. mit beÿlaag N° 1 er 2 & Ward nit v.lesen, sondern Erkandt, Oberbawh. er H. XV. Meister sollen sich darin ersehen, bedacht faßen vnd wieder für M. H. bringen.

Catherine Trausch veuve du marchand de fer Daniel Richshoffer conteste devant les Quinze une décision des préposés aux affaires foncières. Les préposés ont accordé à ses prédécesseurs le droit d’établir trois échoppes sous l’auvent moyennant un loyer annuel de 12 livres dont elle tire un revenu de 22 livres et demi, ce qui les a résolu à limiter le loyer des locataires à 60 florins (30 livres) dont la moitié revient au propriétaire et l’autre à la Tour aux Deniers.
Catherine Trausch argue que les locataires ne se sont jamais plaints et que le terrain sur lequel se trouvent les échoppes lui appartient en propre. Les charges qu’on lui impose l’amèneraient à démolir les échoppes. La commission fait remarquer que les trois récentes estimations sont déjà revenues à 150 florins et que les arguments quant à la propriété du terrain ne sont pas confirmés par les registres. Elle estime que le loyer des échoppes est trop élevé et que l’affaire pourrait être renvoyée aux préposés qui confirmeront leur décision. Les Quinze ratifient la proposition des députés.

1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
(f° 61-v) Mittw. 28. Martÿ – Daniel Reichßhoffers wittib Catharina Trauschin Ca. Dreÿ des Pfenningthurnß
Jr. XV. Meister, auch H. Meÿer vndt H. Pleß, referiren haben Sich In Catharinæ Trauschin, weÿl. Daniel Reichßhoffers see. wittwen den 7. Januarÿ Jüngsthien vbergebenen Supplication undt beÿlagen Ersehen, beschwert Sich darin daß Ihro von Oberbaw Hh. vnd dreÿ deß Pfenningthurns volgender bescheid Zugeschickht worden, Allso lautend,
Demnach vnsere Herren In glaubwürdige erfahrung kommen, daß Daniel Reichßhoffer der Eÿsenhändler, gemeiner Statt Allmend vnter dem Wettertach seiner Eck behaußung vor dem Münster gegen Kurbawgaß, daruff seinen vorfahren dreÿ gädlin Zubawen gegönt worden, Vndt davon Er Järlich mehr nit allß 12. lb d gelts Zu Zinß gibt, durch verbottenen Mehrschatz vff ein vnpillichen preÿß biß In 90 fl. hierauff getrieben, sich gelußten laßen, daher Sie wohl befugt werden Ihne mit einer Ansehnlichen beßerung Zubelegen, So wollen Sie doch für dißmahl die Milte der strenge vorziehen vndt haben Erkandt Vndt wollen daß hienfort die Inhaber solches platzes vndt der gädlin darauff, mitt Nahmen Samuel Rupp, Stephan Egeman vnd Adam Ferg, alle Schumacher, Järlich mehr nit Allß 60 fl. vndt davon gemeiner Statt zu deß Zinß Meisters handen, den halben theil, nemblich 30 fl. vnd den vbrigen halben theil oder die vbrige 30 fl. Ihme Reichßhoffern, wegen abgewenten Jedoch geringen bawkostens, reichen vnd Zahlen sollen, beÿ straff nach ermäßigung da es sich vber kurtz oder lang befündt, daß Reichßhoffer mehr genommen, oder Sie die Jetzige Innhaber oder deren nachfolger, mehr gegeben haben sollten, Darnach Sie sich Zurichten vndt beederseits vor Schaden Zuhüeten, Act. Zinst. den 19.t Julÿ a° 631. Pfenningthurn
Ob nun wohlen Sie Supplicantin Sich deßen gegen Oberbaw Hh. vndt dreÿ Supplicando beschwert, vndt eingeführt, daß die Innwohner solcher Gädlin vber den gesteigerten Zinß sich niemalen grauirt, Sondern Vilmehr dahin erclärt, eh Sie wolten daß die gädlin abgebrochen vndt Sie vertrieben w.den sollten, noch mehr Zinß Zugeben, weÿlen Sie an dißem ortt Ihre gutte Nahrung gewinnen, Zu dem seÿe der platz vnder dem wettertach biß vff die Steinere platten, kein Allmend, sond. aÿgethumb so von allen beschwerden gefreÿet, wie dann alle die wettertach vff dem gantzen Vischmarckh für aigen gehalten w.den, vndt Ihres wüßens Keine Andere beschwerden haben, es weren dann bodenzinß & dahero gebetten, diße durch gehende gleichheit geg. Ihr auch Zuhalten, vnd beÿ dem Alten Zinß vpleiben Zulaßen & Fals aber Ihr Pitt fehl schlagen solte, Sie getrung. w.den würdt, die besagte Gädlin wider abzubrech. vndt Ihre Wahren vnder den tachtrauff, wie Anfangs gewesen Zustellen vndt Anderwerts nach Ihre gelegenheit Zugebrauch. & So hab Sie doch mit dißen Jetzt erhalten ursachen Anderst nichts erhalten, dann daß Ihr ein noch fernerer sehr beschwerlicher bescheid dißes tenors darauff ertheilt worden, & vff einkommene Daniel Daniel Reichßhoffers Supplication vndt darin eingewente vnerhäbliche vndt vngegrünte Vrsachen, laßens die Bawh. vnd Dreÿ deß Pfenningthurns nachmahlen beim vorigen bescheidt verpleiben, Können Ihme In Nammen gemeiner Statt Kein Aigenthumb diß ortts gestehen, Inmaßen die Alte vndt Newe Allmend bücher, Ein Anders außweÿßen. Er brech auch die Hütten ab, oder laß Sie stehen, Soll Ihme doch ein Järlichen zinß nichts nachgelaßen sein, sondern derselbe ein weeg allß den Andern von Ihme erfordert vndt eingezwungen w.den. Act. den 1. 9.bris A° 1631. Pfenningthurn &
ohnangsehen dißes hartten bescheids, v.pleibe Sie der gewißen Zugesicht*, Man were In gn. consideration Ziehen, wie ein theüres hauß Sie bewohne, die gemeine Statt an Allmend Zinß Stallgelt vndt dreÿ fache Schatzung, allein dißes Jahr 150. fl ertrag. vndt daher vmb dißer vnd oballegirten Vrsachen wegen, es beÿ dem Alten Zinß v.pleiben laßen, & Sie Herren Herren deputirte nun hetten der Sachen reÿfflich nachgedacht, sich auch vß den Allmend büchern genugsamb informiren laß. befünden, daß man der Supplicanten, daß prætendirt aÿgenthumb nit kann geständig sein, seÿen die Jenigen welche die gädlin bewohnen, allzusehr gestaigert vndt beschwehrt, dörffens nit offentlich clagen, müßten Sich sonsten der v.stoßung besorgen & v.meinen, daß daß geschäfft wid. für Oberbaw Hh. vndt dreÿ zu remittiren vndt Zuweÿsen vndt es allso derselben bescheidt allerdings zulaßen, Jedoch Zu der Supplicantin belieben stehen, welchen Sie die gädlin v.lühen wollen, Schuhmachern der And. Handwercks leüth, H. Städel abgetrett. & Erkandt, der Herren bedencken durchauß gevolgt.
[in margine :] welcher gestalt diße Erkantnus in forma vff den Pfenningthurn gelüffert worden, vide bedacht Sextern N° 15 fol. 10.

(f° 70) Sambst. 7. Aprilis – Daniel Reichßhoffers wittib wegen Erschienen Dr. Knaff. pit vmb eröffung bescheidtes, ward ex fol. 61. publicirt.

Catherine Trausch hypothèque la maison d’angle appelée Zum kühlen Lufft au profit du marchand Jean Richshoffer pour lequel agit le valet de chambre du comte palatin de Birckenfeld Michel Thomas

1641 (18. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 652
Erschienen Fraw Catharina Trauschin weÿl. H Daniel Reichßhoffers deß handelßmanns seel. hinderlaßener Wittib mit beÿstand H Ambrosÿ Reichßhoffers deß handelßmanns ihres eheleiblich. Sohns ahne statt eines Vogts, weilen Sie ietzmahlß ohnbevögtigt, So dann erstermeldter H Ambrosÿ Reichßhoffer für sich selbsten,
haben in gegensein H Michael Thomaßen Fürstl. Pfaltzgräffl. Birckenfeldisch. Cammerdieners Befelchhabers H Johann Reichßhoffers auch handelßmanns – schuldig seÿen 1000 Reichßthaler
dafür in specie Vnderpfand sein soll deroselben Gewerbß Behaußung mit allen deren gebäwen & Zum Kühlen lufft genannt, alhier oben an der Krämergaß. gelegen, ist einseit ein Eckh gegen dem Münster, anderseit neben Adam Förichen dem Schuhmacher, hind. uff H hannß Jacob Hasen den handelßmann stoßendt, davon gehen iährlich. 10 ß d. bodenzinß denen Edlen von Landsperg, Mehr 3 fl. 6 ß bodenzinß St. Margreth. Closter alhie, Item 3. fl. 1 ß 8 d bodenzinß denen Edlen von Müllenheim, Mehr 6 fl. Allmendgeldt der Statt Straßburg, So ist diße Behaußung auch noch vff umb 210 guld. hannß Ludwig Zeißolffs seel: wittib, Item umb 125. fl. dem Werckh unser Frawen Münster, Item umb 150. fl. der Gesellschafft deß Armbrust Rhaÿns, Mehr umb 100. fl. der Zunnft Zur Lucern, Item umb 450. fl. H Johann Wenckhern treÿzehnern, Item umb 400. fl. der elend. herberg. alhie, Item umb 800. fl. H Jacob Kipßen und Daniel Kollöffelß seel. Erben, Item umb 400. fl. dem Spittal alhie, Mehr umb 150 fl. der rothen Kirchen, So dann umb 400 fl. weÿl. H Johann Reichßhoffers geweßenen groß. Rhats Verwanthens seel. wittib, sonst ledig. eig.

Catherine Trausch cède la maison à son fils Ambroise Richshoffer moyennant 941 livres et les charges dont l’immeuble est grevé. L’acte passé en 1650 confirme une cession consentie en 1648.

1650 (2. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 800
(Prot. fol. 160.) Erschienen Fraw Catharina Trauschin weÿl. H Daniel Reichßhoffers deß handelßmanns seel. hinderlaßene Wittib mit beÿstand H Alberti Weßners Ein und Zwantzigers ihres Curatoris und H hannß Jacob Büchelß deß handelßmanns ihres dochtermanns, wie auch H Hannß Ludwig Koben deß handelßmanns und E.E. groß. Rhats Beÿsitzers und H Johann Reichßhoffers deß handelßmanns und alten Treÿers deß Pfenningthurns
hatt in gegensein H Ambrosÿ Reichßhoffers deß handelßmanns ihres Sohns mit beÿstand H Johann Joachim Frantzen Fünffzehen Secretarÿ seines H Schwähers, H Christoph Städelß Fünff Zeheners seines Vetters und H Gerhard Heckhers deß handelßmanns
bekannt, daß Sie die Muter ihme dem Sohn albereit in a° 1648. vffrecht verkaufft und Zu Kauffen gegeben habe ihr Gewerbßhauß mit allen deßen Gebäwen alhie vor dem Münster ahne der Krämer: und Kurbengaß. gelegen, davon gehnd iahrs vff Martini 3 ß 6 d dem mehren hospital, Item vff Joh: und weÿhenachten j.lib. 16 ß dem Closter St Margarethen, Item vff solche Zeit 10 ß den Edlen von Landsperg, Item vff weÿhenachten j. lib. 11 ß 8 d den Edlen von Müllenheim, welche vier iährlich Zinnß der H Käuffer in d. qualität wie sie sich auß denen darüber sagend. Documenten befinden wirt, so seÿe gleich ewig, erschätz, erblehnung, bodenzinßig oder anderst übernohmen, Item vff Michaelis 3 lib 2 ß 6 d lößig mit 62 lib 10 ß der Fabric deß Münsters, Item vff den 3. 7.br 10. lib lößig mit 200. lib weÿl. H H. Reichßhoffers groß. Rhats verwanthens seel. Erben, Item vff den j maÿ 5 lib 5 ß lößig mit 105. lib weÿl. H hannß Ludwig Zeißolffs geweßenen Schaffners Zu St. Margareth seel. Wittib, Item vff Michaelis 3. lib 15 ß lößig mit 75 lib der Gesellschafft der Armbrust schützen alhie, Item vff Michaelis 11 lib 5 ß lößig mit 225. li, H Johann Wenckhern ietzt regirend. Amaÿstern, Item vff solche Zeit 10 lib lößig mit 200. lib. der Elenden Herberg, Item verkäuffer weÿhenachten 2. lib. 10. ß lößig mit 50. lib. H Daniel Braunen, Item vff Joh. Bapt: 30. lib. lößig mit 750. lib. Peter Kammen dem Metzgern, Item uff Michaelis 2. lib. 10. ß lößig mit 50. lib. der Zunfft Zur Lucern, Item vff Georgÿ 4 gold fl. lösig mit golt fl. dem mehren hopital, Item vff Adolphi 16. golt fl. lößig mit 100. golt fl. dem mehren hospital, Item vff Adolphi 16. golt fl. lößig mit 400. golt fl. weÿl. H Johann Jacob Kipßen Ammaÿsters seel. Erb. Item vff Joh. Bapt: 4. lib lößig mit 100. lib dem mehren hospital, Item vff Mich. 3 lib 15 ß lößig mit 75. lib. den armen sonderich., so gehnd auch von dißem gewerbßhauß vff Mich. und weÿhenachten Zusammen 3. lib Allmendgeldts gemeiner statt Straßburg – zugangen umb 941. lib
[in margine :] Erschienen Fr. Jacobea H hannß Jacob Büchels deß handelßmanns eheliche haußfraw mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, hatt in gegensein deß Ehrenvest- Fürsichtig und Weÿsen H Ambrosÿ Reichßhoffers E. E. groß. Rhats Beÿsitzers ihres Bruders, bekannt daß Sie Jacoba Ihme H Reichßhoffern ahne den ienig. 470. lib 12 ß 6 d /:welche dieselbe ahne denen in vorstehender Kauffverschreibung gemeldten 941. lib 5 ß Kauffschillings rest vff ableiben Weÿl. Fr. Catharinæ Transchin ihrer Mutter seelig. geerbt:/ (…) Verglichen H Reichßhoffer, seine Schwester umb alle und iede daß Gegenforderung bester forme rechtens quittirte, Hierauff bekannte mehrgedachte Fr. Jacobea, in gegensein deß ehrenvest- hochgelehrten H Johann Joachim Frantzen deß iüngern V.I. Doctorandi und E.E. groß. Rhats Actuarÿ alß vogts Annæ Margarethæ Kammin, daß Sie demselben 200 pfund in bahrem Gelt empfang, Und Ihro Annæ Margarethæ hingegen, all ihr Jacobeæ, umb die obgemeldte restirende 200. pfund pfenning aus vorstehend. Kauffverschreibung ahne Ihne H Richßhoffern und seine Gewerbß behaußung habende Ansprach Recht und Unterpfands Gerechtigkeit cedirt und übergeben habe – Act. in ædibus Dni Debitoris Dienst. 7.t Xbr. a° 1658

Ambroise Richshoffer épouse en 1635 Catherine, fille du marchand Pierre Bex
Mariage, cathédrale (luth. f° 358)
1635. Doîca Reminiscere 22. Febr. H. Ambrosius Reishoffer der Handelsman H Daniel Reishoffer des Handelsmanns e. sohn und J. Cätherin H. Peter pexen des Handelsmanns tochter. eingesegnet montag 2. martÿ (i 184)

Assesseur du Grand Sénat et administrateur du sel, Ambroise Richshoffer vend la maison au marchand Daniel Lienhard. La vente est annulée par une nouvelle passée le 24 avril 1673

1672 (7. 7.br:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 464-v
(Prot. fol. 40. Pfundzollbahr 2500 lb) Herr Ambrosius Reichßhoffer E.E. Großen Rhats alter Beÿsitzer und ietzmahliger Saltz Verwalther
in gegensein herren Daniel Lienhardts deß handelßmanns
seine Gewerbß behaußung mit allen deßen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier Vor dem Münster ahn der Krämer und Kurben gaß geleg., davon gehend iahrs uff Joh. Bapt: und Weÿhenachten 1. lb 16 ß dem Closter St. Margarethæ und Agneßen allhier, Item uf solche Zeit 10. ß den edlen Von Landßperg, Item uff weÿhnachten j. lb. jj. ß. 8. d den Edlen Von Müllenheim, welche dreÿ iährliche Zinnß der Käuffer in der Jenigen qualität und beschaffenheit, wie sie sich aus denen darüber sagenden Documenten befinden wird (übernohmen), Item uff Michael 2. lb 10 ß lößig mit 62. lb. 10. ß der Fabric deß Münsters, Item uff den 3. 7.br 10. lb lößig mit 200. lb weÿl. herren Johann Reichßhoffers großen Rhats Verwanthens seel. Erben, Item uff den j. Maÿ 4 lb 4 ß lößig mit 105. lb weÿl. herren hannß Ludwig Zeißolffs geweßenen Schaffners nunmehr seel. nachgelaßenen Uhr Enckhlen, Item uff Michael. 9 lb s d lößig mit 225. lb der Samblung Zum Offenburg, Item uff solch Zeit 8. lb lößig mit 200. lb der Ellendern Herberg, Item uff Michael 2. lb lößig mit 50. lb der Zunfft Zur Lucern, Item uff Georgÿ 4. Golt fl. lößig mit 100. Golt fl. dem Mehrern Hospital, Item uff Adolphi 16. Golt fl. lößig mit 400. Golt fl. weÿl. herrn Jacob Kipßen alt. Ammaÿsters nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, Item uff Joh: Bapt. 4. lb lößig mit 100. lb erwehntem mehrern Hospital, Item uff Weÿhenachten 8. lb lößig mit 200. lb herren Gerhard Von Stöckhen U.I.D. et Instit. Imperial. Profess. so gehend auch Von dießem Gewerbß hauß iährlichen uff Mich. und Weÿhenachten Zusammen 3. lb und ferner von denen Zu dießem hauß gehörigen Gädlen 9 lb Allmend Zinnß gemeiner Stat Straßburg (übernohmen) – umb 832 Pfund
[in margine :] Gegenwärtige Kauffverschreibung ist durch die am 24. April ao. 1673 anderwertlich uffgerichtet, und in Reg. de dicto ao. fol. 235. et seqq. befindliche, uffgehebt

Daniel Lienhard hypothèque la maison au profit de la veuve et du fils de l’orfèvre Jacques Sébastien Gambs

1672 (12. 9.br:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 578-v
Erschienen herr Daniel Lienhard der Handelßmann
in gegensein herrn M. Johann Conrad Reußners Præceptoris Classici alß Curatoris frawen Susannæ, weÿl. herren Jacob Sebastian Gambßen deß Goldarbeiters nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, wie auch in gegenwart H. Mathis Schmidten deß Jüngern Schaffners alß Vogts Philipp Jacobs ihr fr. Susannæ mit Ihme Jacob Sebastian Gambsen ehelich erziehlten Söhnleins mit assistentz herren Johann Georg Retzlobs Notarÿ – besagter Gambsischen Wittibin 500 Pfund pfenning und ihrem Söhnlein gemeltem Philipp Jacob Gambßen 500 pfund pfenning und also Zusammen 1000. lb straßburger bahr gelühenen Gelts
Unterpfand, Eine Gewerbs behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhier vor dem Münster ahn der Krämer: und Kurben Gaß gelegen, so über die in der am 7. 7.br: jüngsthien ind er Cancelleÿ contract stuben uffgerichteter Kauffverschreibung angegebene und Specificirte beschwärdten

Les enfants d’Ambroise Richshoffer rectifient la vente en mentionnant en particulier les différentes dettes dont elle est chargée

1673 (24. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 235-v
Herr Christoph Diebold Cancelleÿ Vewanther und Policeÿ Gerichts schreiber alß Ehevogt frawen Annæ Margarethæ Reichßhofferin, ferners herr Johann Philipp Kob der Handelsmann alß Ehevogt frawen Salomeen Reichßhofferin, und alß Curator Mariæ Reichßhofferin und dann herr Jacob Christoph Mader U.I. Ddus undt E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer alß Vogt Margarethæ Schachin herrn Claus Conrad Schachen E. E. Großen Rhats alten Beÿsitzers, mit beÿstand frawen Cleopheen Reichßhofferin nunmehr seel. ehelich erziehlten döchterleins, mit beÿstand erstgedachts ihres eheleiblichen Vatters an einem,
So dann herr Daniel Lienhard der handelßmann für sich selbsten, am andern theil
Zeigten an und bekannen freÿ gutwillig offentlich dEmnach herr Ambrosius Reichßhoffer E. E. Großen Rhats alter Beÿsitzer und ietzmahliger Saltz Verwalter, ihr der Reichßhofferischen Kinder und gemelter Schachin resp. eheleiblicher Vatter und Großvatter gedachtem herrn Lienhard nach besag der am 7. 7.br: nechsthien gelegten Jahrs in der Cancelleÿ Contractstuben uff greichteter Kauffverschreibung, H. Johann Adam Schragen U.I.D. et Reipubl. Patriæ Consiliarÿ et Advocati aller dreÿ hierbeÿ Zugegen und aus E. E. Großen Rhats mittel hierzu insonderheit deputirter, sich endlichen und schließlichen dergestalt mit einander Verglichen, daß Zwar beÿ getroffenem Kauff und bestimpten Pretio allerdingß und durchaus Verbleiben, obangezogene Verschreibung aber aus bedeuteten Vrsachen so fern uffgehebt, hingegen alles waß Zum Kauff beÿderseits fürständig, in gegenwärtige gebracht, und selbiger gäntzlich nach gelebt werden solten solchem nach dießen ins werckh Zu stellen, und Zuvorderist die beschwärdt welche uff obgedachter behaußung hafften, in richtiger ordnung anzugeben, so gehend iährlichen uff Joh. Bapt: und weÿhenachten 1. lb. 16. ß dem Closter St. Margarethæ und Agneßen, Item uff weÿhenachten 1. lb 11. ß 8. d den Edlen Von Müllenheim, Item iährlichen uff Mich. und weÿhenachten. 3. lb Allmend: und 9. lb Gädlen Zinnß Gemeiner Statt Straßburg, welche 5. iährliche Zinnß der Käuffer in der Jenigen qualität und beschaffenheit wie sie sich aus denen darüber sagenden Documenten befind. wird, sie seÿen gleich ewig erschätzig erblehungs, Bodenzinß oder anderst, übernohmen hatt,
Vnd were solcher Verkauff und Kauff über ietzt specificirte fünff zinnß daran der Käuffer gewißen werden geschehen umb 5000. fl. davon seind folgende uff gedachte Behaußung stehende und nachgemelten Creditoribus und hÿpothecarÿs Zugehörige Capitalia Zinnße und Marzahl daran der Käuffer gleicher gestalt gewiesen wird (…)
[in margine f° 238:] Erschienen /:tit:/ herr Abraham von Fridolßheim XV alß Pfleger beed. H. Paul Flachen Oberschhreiber, deß Mehren Hospitals, haben in gegensein H. Johann Friderich Ösingers, J. U. Ddi und E. E Kleinen Raths Referendarii alß Curatoris Fr. Agathæ Ursulæ gebohrner Schönmarckin, deß hierin gemeldt. H. Lienhardts alß Käuffers sel. hinderlaßener wittib, angezeigt und bekandt, d. Sie Lienhardische wittib die hierinn angegebene beschwerde der 4. gold fl. jährlich. Zinß dem Hospital gehörig, ab: und mit Ein hund. gold fl. in specie an sich gelößt habe, maßen dann d. solche 100. gold fl. in specie an sich gelößet habe, maßen an d. solche 100. gold fl. in specie baar erlegt worden, seÿn obehrenged. H. Pfleger beed. d. Obersch. bekandt und darüber Sie Lienhardische Wittib quittirend, deroselben all deß Hospitals darum begabte jura et actiones cedirt, zugleich die darüber besagend. mit deß bischofflich. hoff anhangend. Insigel confirmirt. XV. Kalend. Xb 1513 datirt. brieff, und deßen transfix datirt XI. Kalend. Mart. 1549. extradirend. Verspr. Und.sch. d 5.ten 7.br 1575.

Fils de marchand, Daniel Lienhard épouse en 1657 Anne Marie Grimm, fille de pasteur
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 73) 1657. mehr zum 7. mal eod. [I. Trin.] Daniel Lienhardt der Handelsmann Weiland H Walther Lienhardt, des Burgers v. geweßten handelsmann allhier hinterlaß. ehel Sohn und J. Anna Maria weilandt H. Johann Grimmen Grävlich hanawisch. Pfarrers zu Grießheim beÿ Hagenaw hinterl. Ehel. tochter. Zinst. 9. Junÿ Maur. St. Münster, Thiergarten (i 74)

Le marchand de fruits et légumes Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après un titre de 1488

1675 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 523
Herr Andreas Schmidt Notarius seiner anzeig nach constituirter Mandatarius Herrn Georg Basilÿ Geÿers deß geheimen Regiments der herren dreÿ Zehn alß Curatoris Johann Georg Brimmers
in gegensein herrn Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers
bekannt, daß derselbe 1 1/3. Golt fl. mit 33. 1/3. Golt fl. so Er Herr Lienhard, von uff und ab seiner alhier Vor dem Münster ahn der Kurbengaßen gelegener Gewerbs behaußung nach Innhalt eines pergamentinen Latinischen Kalend. Martÿ anno 1488. mit deß Bischofflichen Hoffs anhangendem Insigel gefertigten zinnßbrieffs iährlichen, Zu zinnß Zu raichen schuldig gewesen, abgelöst, wider gekaufft und seine behaußung dießer beschwärdt allerdingß liberirt habe

Le marchand de fruits et légumes Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après le même titre

1675 (14. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 525-v
Johann Wolffgang Heßler der Nacht Fourier
in gegensein herrn Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers
bekannt, daß derselbe die Jenige 133. 1/3. Golt fl. von und ahne 400. GoltR. so Er Herr Lienhard Vermög eines latinischen pergamentinen sub dato Calend. Martÿ a° 1488. mit deß bischoff. Hoffs anhangendem Insigel außgefertigten Zinnßbrieffs iährlichen term. Adolphi von seiner alhier Vor dem Münster ahn der Kurben Gaß gelegener Gewerbß behaußung, Zu geben Obligirt geweßenen, mit 293. fl. 3. ß 4. d /:das ist der Golt fl. Zu 22. ß gerechnet:/ abgelöst

Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après un titre de 1540

1676 (26. 8.br), 880-v
Johann Martin Dieterlin alß underschreiber deß mehrern Hospitals alhier, und Von den herrn Pflegern In dieser quietanz insonderheit befelcht (…)
in gegensein H. Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers
bekannt, daß Er Lienhard diejenige 100. lb so Er, erwehntem Hospital, Von uff und ab seiner alhier Vor dem Münster Gelegener und Zum Kühlen Lufft genannter behaußung, Vermög eines Latinischen Pergamentinen resp. 11. Calend. Jul. und 15. Calend. 9.br: a° 1540. mit deß bischofflich. hoffs anhangendem Contract Insigel uffgerichteten zinnß brieffs iährlichen ter. Joh. Bapt: mit 4. lb Zu Verzinßen schuldig geweßen, abgelöst, widergekaufft, und dardurch bedeutete seine behaußung solcher beschwärdt allerdingß liberirt habe (…) die in deß Hosp. Prot. sub Lit. A. fol. 98. befindliche Zinnß Verschreibung zu Cassiren befahl

Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après le susdit titre de 1488.

1675 (30. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 544 n° 758
deß Edel- Vest- fürsichtig- hochgelehrte Herren Dominici Dietrich dießer Statt alten Ammaÿsters und dreÿ Zehners alß Ehevogts frawen Margarethæ Dietrichin gebohrner Küglerin, Einspänniger und hierzu schriftlich constituirter Mandatarius Christoph Adam Büttner
in gegensein herren Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers, und alten Kleinen Rhats Verwanthens bekannt,
daß derselbe ehrengedachtem Herrn Ammaÿster Dietrich 1 1/3 Golt fl. mit 33 1/3 Gold fl., so Er Lienhard Von uff und ab seiner, alhier Vor dem Münster ahn der Kurben Gaß gelegener behaußung, nach Inhalt eines pergamentinen Latinischen Calend. Martÿ a° 1488. mit deß bischofflich. hoffs anhangendem Insigel geferitigten Zinnß brieffs iährlichen Zu zinnß Zu raichen schuldig gewesen, abgelöst widergekaufft, und seine behaußung dießer beschwärdt allerdingß liberirt habe, auch alle davon Verfallene Zinnße richtig abgestattet und der brieff kosten der j. lb. 2. ß 8. d obgemeltem herren Ammaÿster Dietrich erlegt worden

Daniel Lienhard rembourse une obligation d’après un titre de 1562

1676 (1. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 536-v
H. Johann Friderich Kipß der duchhändler alß vogt Magdalenæ weÿl. hannß Ludwig Zeißolffs deß ferbers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin seiner eheleiblichen dochter
in gegensein Herrn Daniel Lienhardts deß fastenspeishändlers
bekannt, daß Er Lienhardt Ihro der Zeißolffischen Wittibin 200. fl. straßburger wehrung, welche gemelter Lienhard, gedachter Zeißolffischen wittibin, aus einem teutschen pergamentinen sub dato 29.ten april. a° 1562. beÿ dem bischofflichen hoff gefertigten Zinnßbrieff und demselben überschriebener Nachtragß Verschreibung, von uff und ab seiner allhier Vor dem Münster gelegenen Gewerbs behaußung iährlichen term. Philippi et Jacobi Apostolorum Zu Zinß Zu raichen schuldig geweßenen, abgelöst, und alle zinnß richtig abgestattet worden seÿen

Daniel Lienhard et Anne Marie Grimm font un testament qui annule un précédent de 1658. L’épouse malade institue des héritiers collatéraux.
1681 (3. 8.bris), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum nuncupativum Herrn Daniel Leonhards handelsmanns und Annæ Mariæ beeder Eheleuth v. b. alhier Zu Straßb. 1681, ingrossirt Zollmann
persönlich erschienen seind der Wohl Ehrenvest, Großachtbahre vnd Weiße Herr Daniel Leonhardt E. E. Kleinen Rahtsalter Beÿsitzer b. und Handelsmann und beneben ihme die ehren und tugendsame frau Anna Maria Grimmin, beede Ehegemächte und b. alhier Zu Straßburg, Er der H. testator zwar gesunden gehenden und stehenden, Sie de Frau Testiererin aber kranckhen und schwachen Leibs (…)
Zum andern, sowollen beede Testirende Ehepersohnen Ihre Vor weÿl. Herrn Davidt Ösingern dem Eltern gewesenen Notario Cæs. publ. auch denen damahls anwesenden Gezeügen den 26. Xbris A° 1658. auffgerichtete Testamenta Nuncupativa hiemit gar und gäntzlichen widerumb Cassirt (…)
zu ihren rechten wahren und ohngezweiffelten Erben ihrer nach todt verlaßenden eigenthümlichen haab und güther, hiemit wohlbedächtlichen instituirt benahmbßt und ernennet haben, Nemlichen Er der Herr Testator (…) Wann er ab intestato verstürbe, nach hießiger Statt Löbl. gewonheit ohne dem succedirt hätten Sie die Frau Testirerin aber Erstl. H. M. Samuel Bentz Diaconum Zu St Aurelien allhier in ein dritten, Ferner Weÿl. Abraham Kolben geweßenen burgers zu Neüstatt an d. Hart ehevogt erziehlte und hinterlaßene Kinder so viel deren ihren todtfall erleben werden und frau Ursulam Hämmerlin Wittib gebohrne Kolbin alhier in den andern dritten Stammtheil (…) und dann in den letztern dritten Stammtheil weÿl. Johann Eÿden des Schreiners alhier seel hinterlaßener Zweÿ döchterlin Nahmens Annam und Mariam Margaretham zu gleichen portionen – Montags den 3. 8.bris A° 1681. J. G. Leonhard Zollman Not. publ.
Montags den 3. 8.bris A° 1681

Daniel Lienhard se remarie avec Agathe Ursule Schönenmarck, veuve du pasteur Elie Kolb avec lequel elle s’est mariée en 1673
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 105-v, n° 43)
1682. Zum 2. mahl Hr Daniel Lienhard Handelsmann u. E E. großen Rath Beÿsitzer, fr. Agatha Ursula Weiland Hr M. Eliæ Kolben geweßenen Pfarrers Zum J. St. Peter Nachgelaßene W. Donnerst den 29. 8.bris Zun Predigern (i 107)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 302) 1682. Dom. Ead. Hr. Daniel Lienhardt der Handelsmann Vndt E E. großen rath alhier ietzmahl. beÿsitz. v. fr. Agatha Ursula weÿl. Hrn M. Eliæ Kolben geweßenen pfarrers beÿ dießer Christ. gemeindt alhier Nachgel. Wittib Copuirt in æd Prædic: 29. 8. bris (i 343)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 237-v n° 11)
1673. Dom. Reminiscere 23. Martÿ. M. Elias Kolb Pfarrer Zum Jugen St Peter Vndt Jfr. Agatha Ursula Hrn Joachimi Friderici Schönenmarck Universität Verwandten Zu Heÿdelberg ehl. Tochter, Eingesegnet Donnerst. 6. Aprilis. J.S. P. (i 250)

Daniel Leonhard loue une des trois échoppes (celle du milieu, auparavant occupée par le cordonnier Jacques Schlachtmann) au cordonnier Jean Lohrer

1690 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 30
H. Daniel Leonhard, E.E. Großen Raths alter beÿsitzer
in gegensein Johannis Lohrer, deß Schuhmachers
verlühen, Ein Gädel, nemblich d. mittelste und. dreÿen, außerhalb seiner geg. dem Münster oben an d. Krämergaß gelegenen behaußung, wie solches bißhero hans Jacob Schlachtmann auch Schuemachers genoß. auff ein Jahr lang, Von Annunciationis Mariæ dißjahres An zurechnen umb 8. lb d Zinß

Daniel Leonhard meurt en décembre 1692 en délaissant une fille issue de la veuve. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La convention de 1628 quant au chenal et à la fosse d’aisances figure parmi les titres de la maison. La masse propre à la veuve est de 4 468 livres, celle de l’héritière de 5 616 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 036 livres et le passif à 5 619 livres. L’acte cite les héritiers des biens de sa première femme dont il avait l’usufruit.

1692 (14.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) f° 13
Inventarium und Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung vndt Güthere, liegender undt vahrender, Verändert: vndt unveränderter, so weÿl. der Wohl Ehrenveste, Großachtbahre vndt Wohlweiße Herr Daniel Leonhard geweßener vornehmer handelsmann vndt E. E. Großen Raths alter beÿsitzer vndt burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 5. Xbris deß nechst Zurückgelegten 1691.sten Jahrs aus dießem Jammerthal genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß auch Wohl Ehrenvesten, Großachtbahrn vndt Wohlweißen H. Georg Wagners E. E. Großen Raths nunmahligen wohlmeritirten Assessoris und burgers allhier als geschwornen Curatoris Vnd Vogts Jgfr. Annæ Catharinæ deß Verstorbenen herrn seel. mit hernach gemelter Fraw Wittib ehelich erzeugter döchterleins vndt ab intestato hinderlaßener eintziger Erbin, inventirt, durch die viel Ehren vndt tugendreiche fraw Agatha Ursula Leonhardin gebohrner Schönemärckin die hinterbliebene Fraw Wittib (…) Actum vnd angefangen in fernerem beÿsein deß Wohl Ehrenvesten vndt wohlgelehrten herrn M. Israel Dieterlins Præceptoris inferioris gÿmnasÿ, als der fraw Wittibin erster Ehe erzeugten Kinder wohlverordneten Vogts Montags den 14.ten Jan: vnd in volgenden tagen geendet Anno 1692.

Copia Heuraths Verschreibung
In Einer allhier Zu Straßburg oban ane der Krämergaß liegenden in dieße Verlaßenschafft gehörigen deßwegen hernach beschriebenen behaußung befunden worden Wie volgt
Ane Hültzen und Schreinwerck. Auff der obern bühn, Auff der ohnein obernbühn, Auff der dritten bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In dem kleinen Stüblein, Vor dießen gemachen, In der obern Ercker stub Cammer, In der Cammer E, In der Cammer F, In der Cammer G, Vor dießen Cammern, In der Undern Erckerstub, In der Wohnstub, In der Wohntub Cammer, In dem undern haußöhren, In der Vordern Kuchen, Im Conthor, Im Gaden
(f° 19) Eÿgenthumb ane einer Behaußung (E.) Ein Gewerbs Eck behaußung mit höfflein v. hoffstatt auch allen andern deren Gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten V. gerechtigkeit, sambt denen daran stehenden Gädlein gelegen in der St. St. vor dem Münster, ane der Krämer v. Kurben gaß, j. seith neben H. Hannß Michael Emmerichen dem handelßmann, 2. s. neb. Matern Moscheroschen deß Schuemachers seel. Erben, hinden vff weÿl. H Johann Bernhardt Leÿdeckers deß Handelßmanns seel. Erben stoßend, davon gehen Jährlichen vff Joh. Bapt: undt Weÿhenachten 1 lb 16 ß d bodenzinß dem Closter St. Margarethæ vnd Agneßen, Item vf solche Zeit 10. ß d bodenzinß den Edlen von Landtsperg, Item vf Weÿhenachten 1 lb 11 ß 8 d bodenzinß den Edlen von Müllenheim, Item vf Michaelis v. Weÿhenachten 3 lb d Allmend vndt 9. lb d Gaden Zinß, undt dann endlich vier Gold Gulden auf Geörg dem Mehrern Hospital allhier widerlößig in hauptguth mit 100. Gold Gulden thun à 1 lb 1 ß d 105. lb. s Sonsten gegen männiglich freÿ Leedig v. eigen vndt von den geschwornen Allhießigen Werckmeistern laut dero Abschatzung vnderm 11. febr. dieses lauffend. 1692. Jahre æstimirt für vnd vmb 2000. lb.
Daüber besagt j. teutscher perg: Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget datirt den 24. Aprilis Anno 1673. darauff ubefinden Wie vnderschiedeliche auf dieser behaußung gestandene Capitalia abgelößt & bezalt worden, darbeÿ ein pap: Extractus in ermelter Contract stub gefertiget, de dato den 14. Junÿ et 9. 7.bre 1628. über die Gerechtigkeit des Nachs vnd Secrets an dieser behaußung besagendt, sambt und.schiedlichen cassirten alten perg. Zinnßbrieffen v. Quittung. alles mit altem N° 6 notirt vndt vor dißmahl wid. darbeÿ gelaßen
(T.) It. Ein Hauß, hoffstatt, höfflein auf dem Roßmarckh in der Schiltsgaßen (…)
(f° 43) Ergäntzung der Erbin unveränderten Guths. Inhalts Inventarÿ über dieß verstorbenen H. Rathh. seel. in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1683. durch weÿl. H. Johann Georg Leonhard Zollmann seel. den Notm. vfgericht
(f° 52) Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Fraw Wittib unveränderte Nahrung betreffendt, Sa. haußraths 189, Sa. der Bibliothec 6, Sa. leeren Vaßen 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 90, Sa. Guldener Ring 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1686, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntz. 2061, Summa summarum 4468 lb
Der Erbin unverändert Vermögen Sa. haußraths 241, Sa. Leeren Vaßen 46, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 109,Sa. Guldener Ring 11, Sa. baarschafft 316, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1734, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 2000n Sa. Schulden 47, Ergäntzung 3530, Summa summarum 8037 lb – Schuld 2420 lb, Nach solchem abgang 5616 lb
Theilbar Verlaßenschafft belangend, Sa. haußraths 150, Sa. Wahren wie auch Schiff und geschirr Zur Handlung gehörig 1306, Sa. Früchten 140, Sa. Weins und leerer Vaßen 277, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Guldener Ring 20, Sa. baarschafft 2602, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1402, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 137, Sa. Schulden 969, Summa summarum 7036 lb – Schulden 5619 lb, Rest 1417 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 12.749 lb
Wÿdumb Welchen der Verstorbene H. Rathh. seel. von auch weÿl. der Viel Ehren v tugendreichen Fr. Annæ Mariæ gebohrner Grimmin seiner ersten haußfrauwen seel. Verlaßenschafft ad dies vitæ genoßen vndt anjetzo außzulieffern ist. Derselben nun belaufft sich, crafft deß über Fr. Annæ Mariæ Grimmin in A° 1682 durch H. Andream Schmidten Notm. auffgerichtet v. verfertigten Inventarÿ – Daran gebührt forderist frawen Ursulæ gebohrner Kolbin weÿl. H. Clade Hannß Metzgers geweßenen Metzgers v. burgers allhier nunmehr seel. hind. laßener fraw Wittib ane einem völligen dritten Stammtheil, die Helffte. Nota die übrige helffte ist Weÿl. Abraham Kolben geweßenen burgers Zu Newstatt an der hardt nunmehr seel. nachgelaßenen 3. Kindern gehörig, It. weÿl. H. M. Samuel Bentz geweßenen Pfarrherrens Zu St. Aurelien allhier seel. hinterbliebenen 4. Erben, So dann ist weÿl. Johann Eÿden deß geweßenen Schreiners v burgers allhier hinderlaßenen 2. döchtern Jgfr. Annæ und Mariæ Margarethæ

Convention passée avec les héritiers d’Anne Marie Grimm
1692 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 168-v
H. Georg Wagner, E.E. Großen Raths Beÿsitzer, alß Vogt Weÿl. Hn Daniel Leonhard gewesenen handelßmanns und E. E. Großen Raths beÿsitzers seel. hinterlassenen töchterleins Annæ Catharinæ an einem,
So dann Johann Michael Schwing der Pleicher, alß Ehevogt Mariæ Ursulæ gebohrner Bentzin, wie auch alß Vogt weÿl. Hn M Samuel Bentzen, gewesenen Pfarrherrens zu St. Aurelien nachgelaßene noch ledig. Zweÿ Kinder, Ferner Fr. Ursula Kolbin, weÿl. Hn Cladi hans Metzgers gewesenen Metzgers sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hn Philipp Henrich Theus, Notarÿ Publicj Ihres Vogts, und endlich H. Abraham Habrecht, der Klein uhrenmacher, alß Vogt annæ und Mariæ Margarethæ weÿl. Johann Eÿden deß Schreiners sel. nachgelaßenee Töchter, alle am andern,
beede theÿl aber mit beÿstand H. Daniel Dietrichs JUDdi und H. Johann Caspar Francken Notar. Publ. beeder E.E. Großen Raths beÿsitzer, und ad Conctractus minorum ins gemein hierzu aber insonderheit Deputierter, haben hiernach verbotenus eingetragenen, und beÿ E.E. Großen Rath bereits am 7.ten Febr. jüngst und darauff Obrigkeitlich confirmirten respect. bericht und Vergleich producirt und darbeÿ begehrt, daß solcher auch in der Contractstub verzeichnet und enregistrirt werd. möge, maßen dann hiemit geschehen Und lautet der Vergleich von wortt Zu wortt alßo:
Es hatt Weÿl. herrn Rathh. Daniel Leonhards gewesenen haußfr. sel. nahmens Anna Maria Grimmin ged. Hn Rathh. Krafft auffgerichteten Testamenti den Usufructum universalem Ihrer gantzen Verlassenschafft ad dies vitæ verschafft, dahingegen dreÿ Stamm Erben in dießen Widum instituirt, alß 1. weÿl. Hn Mr Samuel Bentzen nachgelaßene Vier Kinder in dem einen dritten Stammtheil, 2. Abraham Kolben gewesenen burgers zu Neustatt an der hard ehelich erziehlten hinderlaßenen Kinder, Zur helffte eines dritten Stamm theÿls, und dann in die übrige helffte Fr. Ursulam Kolbin, weÿl. Hn Cladi hans Metzgers nachgelaßene Wittib, 3. Johann Eÿden deß Schreiners hinterlassene Zwo Töchter nahmens Annam und Mariam Margaretham in den übrigen dritten Stammtheil, Der Widum, so H. Rathh. sel. genoßen und darin obige Erben instituirt worden, besteht in dem dritten theÿl der gantzen Nahrung, so dermahlen beÿ absterben ged. Fr. Grimmin inventirt worden, dergestalten daß so wol an den mobilien alß immobilien wie Sie in dem Inventario beschrieben zubefinden denen widembs Erben ein dritter theil gehörig, so sich dem damahligen Rechten anschlag nach belauffen auff 2195 pfund, Es hat aber H. Rathh. Leonhard beÿ denen Lebzeiten von diesen widembs Erben ein und andern außgekaufft, alß 1. der Kolbischen Kinder von Neustatt Ihre helffte an dem einen dritten Stammtheil, 2. Ein Vierdten theÿll ane dem Benzischen dritten Stammtheÿl (..)

Inventaire des biens qui appartiennent à Agathe Ursule Schœnermarck et de ceux dont son premier mari lui a laissé l’usufruit
1698 (17. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 4) n° 14 n° 175
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Agatha Ursula Leonhartin gebohrne Schönermarckin, weÿl. des Wohl Ehren Vest, Großachtbahren und Wohlweißen Herrn Daniel Leonhardts geweßenen vornehmen Handelßmanns und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene fraw Wittib, theils eÿgenthümblich, teils aber Wÿdumbs Weiße von Ihrem in erster Ehe mit dem auch weÿl. wohl Ehrwürdig vnd hochgelehrten herrn M. Elia Kolben geweßenen treweÿfferig vnd wohlverordneten Pfarrherrn Zum Jungen S Peter und ebenmäßigen burgern allhier erzeugten beeden Kindern ad dies vitæ Zugenießen berechtiget (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 17. 7.bris Anno 1698.

Eigenthumb ane Einem Garthen und Garthäußlein (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. Ein Hauß, hoffstatt, höfflein auf dem Roßmarckh in der Schiltsgaßen (…)
Summarischer Calculus über /:tit:/ Frawen Agathæ Ursulæ Leonhardin gebohrner Schönermärckin weÿl. Herrn Daniel Leonhards geweßenen handelßmann vndt E. E. Grosen Raths alten beÿsitzers burgers allhier Zu Straßburg (…) Vermög Inventarÿ vber besagtes Vermögen durch mich underzeichneten geschwornen Inventier Notm. den 17. 7.br dießen 1698.sten Jahrs gefertigt

Liquidation des biens de Daniel Lienhard (Leonhard)
1698 (15. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 4) n° 174
Summarische berechnung und respectivé Außlüfferung
Weÿland des Wohl Ehrenvest Großachtbahren und wohlweißen Herrn Daniel Leonhardts geweßenen vornehmen Handelßmanns und E.E. großen Rhats alten beÿsitzers und burgers allhier zu Straßburg nun mehr seel. mit der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Agatha Ursula gebohrner Schönermarckin seiner hinterbliebenen frawn Wittib ehelich erzeugten dochter nahmens Jungfr. Anna Catharina und also nachgelaßene eintziger Erbin, ererbten vätterlichen Vermögens.
Vermög Inventarÿ über Wohlermelten Herrn Rathherrn Leonhards seel. Verlaßenschafft in Anno 1692. durch mich unterzeichneten Notarium auffgerichtet (…)

Le tuteur de la fille Leonhard loue la maison au marchand Geoffroi Hempel
1698 (1. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 554
H. M. Israël dieterlin, Præceptor inferior. Gÿmnasÿ, alß Curator weÿl. Hn. Daniel Lienhards des Handelßmanns und E.E. großen Raths alten Beÿsitzers seel. hinterlaßenen Töchterleins, Nahmens Anna Catharina
hatt in gegensein H. Gottfried Hempeln, des Handelßmanns und Burgers allhier mit beÿstand Hn Johann Jacob Bölers, Diaconÿ senioris in der Neüen Kirchen seines Hn Schwehers
daß Er H. M. Dieterlin curatorio nomine Und Zwar mit Vorwißen und belieben wie Er sagte, Fr. Agathæ Ursulæ geb. Schönemarckin, ged. Hn. Lienhards nachgelaßene Wittib, alß Usufructuariæ deßen Völligen Verlaßenschafft
entlehnt, Eine Gewerbs Behaußung, allhier Vor dem Münster ahne der respectivé Krämer Und Kurben gaßen gelegen, mit allen Gebaüden, begriffen, zugehördten wie auch denen daran Und dabeÿ befindlichen Gädlein, nichts davon außgenommen, außer hernach gemelter Kammer, so sich der H. Curator dicto noe. vorbehaltet, alles auff fünff Jahr lang auff nechstkünfftig Michaelis angehend, umb einen Jährlichen zins Nemblich 140 pfund
(…) drittens soll der Entlehner eine Cammer, des weg. die Parten sich vergleichen werden, denen Verleihern auff einige Zeit ohne Zins laßen, umb einige mobilien darin zu thun

Anne Catherine Leonhard femme du docteur en médecine Jean Philippe Burggraff, de Darmstadt, vend la maison au marchand Geoffroi Hempel et à sa femme Marie Ursule Bœhler

1699 (19. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 477
H. Franciscus Reißeißen J. U. Ddus und E. löbl. Vogteÿgerichts Actuarÿ und H. M. Israël Dieterlin, Præceptor Inferioris Gymnasÿ, beede alß mandatarÿ Fr. Annæ Catharinæ geb. Leonhardin, H. Johann Philipß Burggravens, Medicinæ Doctoris zu Darmstatt haußfrau
in gegensein H. Gottfried Hempels deß handelßmanns, und Fr. Mariaæ Ursulæ geb. Böhlerin mit beÿstand H. Johann Jacob Böhlers Diaconi Senioris der Neuen Kirchen, Ihres H. Vatters resp. Schwehers
Eine Gewerbs behaußung, mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeit. allhier vor dem Münster an der Krämer und Curben od. St. Urbansgaß einseit ist ein Eck an der Krämergaß geg. der Hirtzen apotheck über and. seit neben weÿl. H. Matern Moscheroschs gew. Schuhmachers sel. Wittib und Erben, hinden auff Hn Johann Michael Emmerich, den handelßmann, stoßend geleg., darvon gehend jährlich 1 b 16 ß auff Johann Bapt. und weihnacht. dem Closter St. Margarethæ und Agneßen, Ferner auff gleicher Zeit 10 ß d bodenzinß denen Edlen von Landsperg, Item 1 lb 11 ß 8 d bodenzinß denen Edlen von Müllenheim, So dann 12 lb in Zweÿen posten dem Pfenningthurn allhier Alment und Gädlein Zinß – geschehen umb 3250 pfund

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent le même jour la maison au profit de Samuel Silberrad, pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux

1699 (19. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 531
H. Gottfried Hempel, der Handelßmann, Und Fr. Maria Ursula geb. Böhlerin, mit beÿstand Hn Johann Jacob Bölers, Diaconj Senioris der Neuen Kirchen allhier
in gegensein Hn M. Samuel Silberrads Diaconj Senioris zu St Wilhelm Und Canonicj zu St. Stephan allhier, im Nahmen H. Samuel Silbarads Pfarrh. Zum alten St. Peter seines leiblichen Hn Vatters – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, Eine Gewerbsbehaußung mit allen deren gebaüen, Begriffen, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier Vor dem Münster an der Krämer: Und Curben: oder St. Urbans Faß, einseit ist ein Eck in der Krämergaß gegen der Hirtzen Apotheck über, anderseit neben weÿl. H. Matern Moscheroschs gewesenen Schuhmachers seel. Wittib und Erben, hind. auff Hn Johann Michael Emmerich, den Handelsmann stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich auff Joh. Bapt: Und Weÿhn. 1 lb 16 ß d. dem Closter St Margarethæ Und Agneßen, Ferner auff gleicher Zeit 10 ß d bodenzinß denen Edlen Von Landtsperg, Item auff weÿhnachten 1 lb 11 ß 8 d bodenzinß denen Edlen Von Müllenheim, So dann 12 lb in Zweÿen Posten dem Pfenningthurn allhier, Allmend und Gädlein Zinnß

Originaire de Zwickau en Misnie, Geoffroi Hempel épouse en 1697 Marie Ursule Bœhler, fille de diacre
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 78-v, n° 418)
1697. Mittx. d. 31. Jul. wurd. nach Zweÿ mahliger außruff. copulirt H. Gottfriedt Hempel, d. ledige Handelßmann v. B. allhier, weil. Hrn Christian Hempels geweßenen schuhl v. schreibmeisters Zu Zwickau in Meiß. nachgelaß. eh. Sohn, V. J. Maria Ursula Hrn Johann Jacob Bölers Diaconi Senioris beÿ dießer Christl. Gemeindt ehl. Tochter [unterzeichnet] Gottfriedt Hempel alß Hochzeitern Maria Ursula Bölerin als Hochzeiterin

Geoffroi Hempel de « Spittau » en Misnie devient bourgeois par sa femme (fiancée) le 3 mars 1697
1697, 4° Livre de bourgeoisie p. 688
H. Gottfried Hempel, der handelsmann, Von Spittaw in Meißen, weÿl. Christian Hempels g: schul meisters daselbst hint. Ehel. sohn empfangt das burgerrecht von Maria Ursula Böhlerin, seiner haußfrawen, Vnd wird beÿ E. E. Zunfft Zum spiegel dienen. d. 3. Junÿ 1697.

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison face à la pharmacie au Cerf au profit du diacre de la Cathédrale Jean Jacques Bœhler

1699 (14. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 649
H. Gottfried Hempel, der Handelßmann, Und Fr. Maria Ursula geb. Böhlerin, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johannis Andreæ Mergileti, Stattrichters Und Schaffners deß Closters S. Mariæ Magdalenæ allhier, und Johann Martin Pracht, deß Schuhmachers ihrer Vettern respect. gewesenen Curatoris
in gegensein Herrn Johann Jacob Böhlers, Diaconi Senioris beÿ allhiesiger Prediger Kirch, ihres respectivé leiblichen Vatters und Schwehers – schuldig seÿen 2000 pfund, Ihnen bereits beÿ erkauffung hernach beschriebener hypothecirter behaußung
unterpfand, Eine Gewerbs behaußung, mit allen deren übrigen Gebaüen, begriffen, zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit. allhier vor dem Münster an der Krämer und Curben- od. St Urbans gaß, einseit ist ein Eck an der Krämergaß, geg. der Hirtzen Apotheck über, anderseit neben weÿl. Hn Matern Moscherosch gewesenen Schuhmachers sel. wittib und Erb. hind. auff Hn Joh: Michael Emmerich den handelßmann stoßend geleg., darvon gehend jährlich auff Joh: Baptistæ und weihnacht. 1 lb 16 ß d den Closter St. Margarethæ und Agneßen, Ferner auff gleiche Zeit 10 ß bodenzinß denen Edlen von Landsperg, Item uff weihnacht. 1 lb 11 ß 8 d bodenzinß denen Edlen von Müllenheim, Sodann 12 lb in zweÿen Post. dem Pfenningthurn allhier, Allmend und Gädlen zinß

Geoffroi Hempel cotise à la tribu des Tonneliers pour avoir le droit de vendre du vinaigre
1698, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 113-v) Montags den 24. Novembris Anno 1698 – Hr Gottfried Hempel der specierer stehet vor, berichtet, daß Er den Eßig Schanckh Zue treiben Vorhabens wäre, derowegen Er gegen der gebühr vmb das Zunfftrecht bittet. Erkandt willfahrt, Zahlt gebühr 2. lb 10. ß

Geoffroi Hempel loue l’échoppe au coin des rues au marchand Frédéric Rautenstrauch

1707 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 287-v
Gottfried Hempel handelsmann
in gegensein Friedrich Rauthenstrauchs auch handelsmanns
in seinem Hauß allhier ahn der Krämergass den eckladen von einem bogen, Item eine wohnstueb stuebcammer sambt zweÿ anderen Cammern, platz im Keller, Item platz zuem holtz – auf 6 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1707, um einen jährlichen Zinß nemlich 100 lb

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit de Daniel André Kœnig, assesseur des Quinze

1709 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 26-v
Gottfried Hempel handelsmann u. Maria Ursula geb. Bölerin beÿständlich H. M. Christian Böhm Cantoris beÿ St Niclaus u. Joh: Martin Bracht schuemachers
in gegensein S.T. H. Daniel andreæ Königs XV.ners – schuldig seÿen 325 pfund
unterpfand, ihr hauß cum appert: allhier ahn der Kremergass eins. ist ein eck anderseit neben Emmerich et consorten hinten auf Mötscheln schuem: stoßend gelegen

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit du courtier Jean Ehrmann

1714 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 361
Gottfriedt hempel handelsmann und Maria Ursula geb. Bölerin beÿständlich H. M. Christian Böhmen schuel: beÿ St Nicolas und Joh: Michel himmler peruquenmacher
in gegensein Joh: Ehrmann Courtier – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: ahn der Kremergass einseit ist ein eck anderseit neben Grauel hinten auf Mötschel

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit des enfants Schatz au nom desquels leur tuteur Jean Nicolas Gambs

1715 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 644
Gottfriedt Hempel handelsmann und Maria Urs geb. Bölerin beÿständlich H. Christian Böhm Cantoris beÿ St Niclaus und Joh: Michael Himmler perruquenmachers
in gegensein Joh: Niclaus Gambs handelsmann alß Vogt Schatzischer KK – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre behausung c. appert: allhier gegen dem Münster, einseit neben Grauel anderseit neben Mötschel hinten auf Leideckern

Geoffroi Hempel sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un l’autorisation d’ouvrir une école pour y enseigner le calcul et la comptabilité. Le préteur royal expose que la demande est double, a) celle d’ouvrir une école, b) celle de jouir des privilèges qu’a pu avoir en son temps le comptable Henrici. La commission constate que le pétitionnaire a les compétences nécessaires mais ne trouve pas trace d’une école tenue trente ans auparavant par Henrici. Le préteur est d’avis d’autoriser Geoffroi Hempel à ouvrir une école mais sans créer de nouveau privilège. L’assemblée se range à l’avis du préteur royal.
1716 Conseillers et XXI (1 R 199)
Gottfried Hempel vmb erlaubnuß eine schuhl Zuhalten vmb die jugend im rechnen vnd buchhalten Zu informirten. 48. relation der Herren Deputirten wegen H. Hempel petiti. 50.
(p. 48) Montags den 14. Septembris 1716. K. Ersch. Gottfried Hempel burger vnd handelßmann prod. undth. Memoriale vnd bitten deß Mghh. geruhen wolten ihme Zuerlauben, eine offene schuhl Zu halten und die Jugend im rechnen und buchhalten Zu instruiren.
Herr Prætor Regius sagt es werde von Zweÿen puncten fürnehmlich Zureden sein, der 1.ste betreffend die aufrichtung einer schuhl in rechnen und buchhalten die andere die genießung der freÿheiten, welche vor dießem herr Henrici der allhiesige Rechen Meister gehabt und genoßen haben solle.
Was den Ersten puncten betrifft werde durch die Herren Deputirte das wohlverhalten vnd die Capacität des Imploranten In vorderst zu erkundigen sein, und den 2.ten betreffend auch in dem Protocollen nachzuschlag. sein, was das so genandte Henrici gewesener Rechenmeister allhier für beneficum gehabt haben möchte da dann relatione facta ferner Zusprech. sein werde, was rechtens ist.
Erk. H. Prætori Regio gefolgt.
H. XV Leitersperger und H. Rathherr Merckel deputirt.

(p. 50) Sambstags den 19. Septembris 1716. Herr XV Leitersperger und H. Rathherr Merckel referiren wegen Gottfried Hempels welcher eingekommen vmb erlaubnus eine schuhl im rechnen vnd buchhalten zu instruiren, daß Sie nicht ermangelt hetten, sich so wohl wegen der Capacität des Imploranten, alß auch wegen des beneficien welches so genandt Henrici der alte Rechenmeister welcher vor dießem vor 30 jahren eine schuhl gehalten gehabt habe möchte, derselbe nun hette ihnen von verschiedenen Kauffleuthen attestaten vorgelegt, denen Zuersehen geweß, daß Sie ihne für einen in der Rechen Kunst vnd buchhalten erfahrenen Mann hielten alßo daß Er gantz seine Capacität hette, was aber die beneficien anbetreffe, so der so genandte Henrici gehabt haben solle, hette Herr Registrator Kniebß hin vnd wider in den Protocollen deswegen nachgeschlagen, auch H. Secretarius Wetzel auff dem Pfenningthurn nachgesucht, deßweg. aber nichts gefunden.
Herr Prætor Regius sagt hierauff, auff den vorgelegten Attestaten erscheine Zwar deß der Implorant genugsame Capacität habe in der Rechen kunst und buchhalten Zu instuiren daß daber der sogenandte Henrici der alte rechenmeister einiger beneficium genoßen haben solte, befinde sich kein bericht, deßwegen Er darvorgehalten, daß wann deselbe sich immatriculirt haben werde, ihme in seinen gesuch willfahrt werd. solte, auch durch die herren Deputirte der stunden regulirt das quantum moderirt, vnd in allen stucken das interesse publicum observirt werd. solte, wann aber weg. der gesuchten beneficen beÿ auffschlagen der Protocollen sich auch erbrigen* d. alß werde nichts newes einzuführen vnd das publicum zu begehren sein deßwegen dem Implorant in hoc ptô mit seinem begehren abzuweisen sein werde.
Erk. herrn Prætori Regio gefolgt, vorige herren Deputat.

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste à la Cave profonde Martin Fritsch

1717 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 198
hr Gottfried hempel handelsmann und Maria Ursula geb. Bölerin beÿständlich H. M. Christian Böhm Cantoris beÿ St Nilcaus und Joh: Michael Himmlers peruquenmachers
in gegensein H. Martin Fritsch gastgebers beÿm tiefen keller – schuldig seÿen 220 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der Krämer und St Urbans gass, einseit neben Grauel anderseit neben Mötschel hinten auff auch auf sie stroßend, darvon gibt mann jährlich 32 fl. auf den Pftenningthurn

Geoffroi Hempel loue une partie de la maison au confiseur Jean Certain. En marge, location d’une échoppe à l’aiguilletier Jean Henri Stœber

1718 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 583
Gottfriedt hempel der handelsmann
in gegensein Johann Certhain des zueckerbeckers und burgers alhier
In sein Hempels allhier theils ahne der Krämer: theils ahne der Curben gaß liegend. Wohnhauß Erstlich dem Specereÿlad. sambt dem Contoir dabeÿ und den platz vor ged. lad. allwo anjetzo ein Paßmentirer ist, Item platz im haußehren am ein gang des haußes einen tisch allda zu stellen, Item einen platz im hoff zu des Entlehners arbeit, Ferner zwo steeg hoch droben eine stueb stueb cammer und noch eine nebens Cammer Und Kuchen so alles ahneinand. und beschlißen ist, Item im dritten stock noch eine Cammer in den hoff sehend, Item auff dem 5.ten stock eine gantze bühn Und endlich platz im keller so unterschlagen ist alles auff 3 jahr lang – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund
[in margine :] bemelter Verlehner in gegensein hierin bemeldten entlehners so abweßend mandatarÿ H. Johann Frantz Reineri Exsenatoris und Fr. Maria geb. Cladÿn des entlehners ehefrauen auff 2 jahr lang so auff erstgedachten Weÿhnachten ihren anfang nehmen sollen, 115 fl – den 9. Octobris 1721
[in margine :] immediate supra bemeldter entlehner Jean Certain in gegensein Joh: Heinrich Stöber Jun. nadlers beÿstädlich Heinrich Stöbers Nadlers seines vatters entlehnt ahn dem obbeschriebenen hempelischen hauß das theils gegen dem Münster theils gegen der hirsch apotheck stehende Eck am Laden, sambt der helffte des daselbst befindlichen Vorbancks, auff 2 jahr anfangend von künfftig weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden, den 30. Octobris 1721

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler hypothèquent la maison au profit du secrétaire Daniel Kornmann

1720 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 339-v
hr. Gottfried Hempel handelsmann mit Ursula geb. Böhlerin beÿständlich H. M. Christian Böhm Cantoris zu St Nicolaus und H. Joh. Michel Himmlers Peruquenmachers
in gegensein H. Friedrich Kornmann handelsmanns nahmens H. Daniel Kornmann U.J. Ddi und Rathschreiber – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, ihre gewerbs behausung mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten vor dem Münster ahn der Krämer und Curben gaß, einseit ist ein eck an der Krämergaß gegen der hirtzen Apotheck anderseit neben Georg Mötschel dem schuemacher hinten auff Valentin Grauel den handelsmann – davon gibt man jährlich auf Joh. Bapt. und Weÿhnachten 1 lb 16 ß ane bodenzinß denen Edlen von Landtsperg, Item auf Weÿhn: 1 lb 11 ß denen Edlen von Müllenheim, so dann 12 lb in zweÿen posten dem Pfthrn. allmend und Gädlein zinß

Vente de mobilier appartenant à Geoffroi Hempel
1724, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Verkauff Reg. über H. Gottfried Hembelß des Handels M: distrahirte Mobilia

Le comptable Geoffroi Hempel loue une partie de sa maison au marchand confiseur François Imbert et à sa femme Catherine Demoulin

1724 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 69-v
H. Gottfried Hempel der Rechenmeister
in gegensein H. François Imbert Marchand Confiseur und Catharina geb. De mouslin
entlehnt, In sein des verlehners eigenthümlich allhier ahne der Krämergaß einseit ist ein eck ahne der Krämer gaß gegen der hirtzen apotheck über, anderseit neben H. Grauel dem handelsmann gelegenen behausung Unten auff dem boden den Eckladen und Contor beneben dem gebrauch des haußöhrens und hoffs, Ferner zweÿ Stiegen hoch eine Stub Stuebkamler Kuchen und noch eine andere Kammer, Mehr auff dem dritten stock eine Kammer, So dann die zweÿte bühn und endlich einen unterschlagenen platz im Keller rechter hand der Keller stiegen – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Johann Baptistæ fürwährenden Jahres, um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Geoffroi Hempel loue un étal à l’aiguilletier Jean Henri Stœber

1724 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 338
H. Gottfried Hempel der Rechenmeister
in gegensein Johann Heinrich Stöber des Nadlers
ahn seiner allhier beÿm Münster gegen der hirsch apotheck über gelegenen behausung den gegen gedachter apotheck über ahm eck des haußes in der grämergaß befindlichen Vorbanck – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 11 pfund

Inventaire de faillite de Geoffroi Hempel et de sa femme Marie Ursule Bœhler, signalé par le répertoire (la minute n’est pas conservée)

1725, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 695
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Gottfried Hempels Handelsmanns und Frawen Mariæ Ursulæ geb. Böhlerin beeder Eheleuthe und bürgere allhier der Zeit besitzende Nahrung auch Passiva

Geoffroi Hempel et Marie Ursule Bœhler passent avec leur voisin Chrétien Wolfgang Egelus une convention qui modifie celle passée en 1628. Les frais de vidange seront supportés dans la proportion de deux tiers par le propriétaire de la maison Hempel

1726 (3.6.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 255-v
H. Gottfried Hempel Buchhalter Rechenmeister und burger allhier und Fr. Maria Ursula geb. Böhlerin ahn einem, Ferner Christian Wolffgang Egelus und Johann Jacob Mötschel beede schuemacher eigenthümlich zuständig ahm andern theil
demnach sich in und zwischen ihren dreÿ häußern davon die hempelische behausung allhier ahne der grämer gaß gegen der hirsch: apotheck über ohnfern dem Münster einseit ist ein eck ahn St Urbans: gaß anderseit neben bemeldtem Egelus hinten auff die grauelische wittib und Erben, die Egelußische aber in ged. St Urbans: gaß einseit neben dem hempelischen anderseit neben sein Mötschels hinten auff die Leÿdeckerischer Wittib und erben hauß und endlichen die Mötschelische behausung einseit neben ihm Egelus anderseit neben Gottfried Schmidt dem Schuemacher hinten auff besagtes Leÿdeckerischer hauß stoßend gelegen ist, eine gemeinschaftliche Propheÿ befindet, so in der Egelußischen behausung ausgeführt werden muß zu deren außführung und reparation bißer und zufolg des ahn 14. Junÿ 1628 in allh. Cantzleÿ Contract Stub zwischen H. Daniel Reichshoffer dem handelsmann und Adam Ferichen dem Schuemacher auffgerichteter Kauffverschreibung die eigenthumbs besitzer erstbeschriebener dreÿ häußer jeder zu einer tertz die erforderliche Unkösten beÿzutragen pflichtig waren, dießen außtheilung und repartition aber wegen der weitläuffigkeit der hempelischen behausung und der anzahl der darinn sich auffhaltenden persohnen mit dem kleinen begriff der Egelußischen und Mötschelischen häußer keine proportion hatte, mithin denen eigenthumbs: herren beÿdten letstern haüßern solcher beschwährlich fielen, die hempelische eheleuthe auch sothane ungleichheit behertziget und selbige für unbillig von selbsten erkannt, dahero schon vor verschiedenen jahren dießfalls behöriger maßen zu remedieren versprochen, als hätten sie für sich, ihre allseitige Erben Nachkommende und alle künfftige proprietarios ihrer häußer miteinander dahin verglichen
ahne der säuberungs und reparations oder erhaltungs Kösten besagter zwischen der dreÿen contrahierenden parthen häußer sich befindenden gemeinschaftlichen profeÿ ahn statt bißher erlittener einer tertz künfftig hin zu allen zeithen zwo tertzen beÿzutragen dahingegen die jeweilige proprietarÿ der Egelußischen und Mötschelischen häußer nur einen dritten theil der cösten zu leÿden und jedes hauß ahne solcher tertz die helffte daran zu contribuiren gehalten sein solle, alldieweilen aber die Egelußische behausung den last und beschwärlichkeit der außführung fürohin wie bißher zu ertagen hat, als hat er Mötschel in betrachtung deßen für sich und seine Nachfolgender ahm hauß zugesagt den völligen dritten theil der nöthigten liechter und weins ohne sein Egelus oder deßen nachkommenden beÿtrag anzuschaffen maßen des hempelichen haußes innhaber die übrige zwo terzten gleich wie ahn andern cösten zu tragen haben

Révision de l’inventaire Hempel
1727 (17.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 24) n° 779
Revisio respective Ab: und Zugang über Hn. Gottfried Hempel des Handelsmanns und Frauen Mariæ Ursulæ gebohrner Böhlerin, beeder Eheleüthe und bürgere alhier Zu Straßburg Concurs Nahrung.
Nach anleitung des über solche Falliments Nahrung durch mich den unterschriebenen Notarium underm 21. Junÿ Anno 1725. auffgerichteten Inventarÿ vrogenommen, in gegenwarth Hempelischer Ehefrau alß nunmahlige Wittib /:sintermahlen der Ehemann in Zwischen Verstorben:/ (…) So beschehen Straßburg den 17. Januarÿ Anno 1727

Registre de vente mobilière
1728 (10.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 27) n° 864
Verkauff und Looß Register über Weÿland Gottfried Hempel gewesten Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg nunmehro seel. hinterlaßenem und Verkauffte Mobilia, auffgerichtet in Anno 1728.
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 10. Februarÿ et Seq. in Anno 1728.

Les inventaires ultérieurs portent que le marchand Jean Kornmann acquiert la maison Hempel par adjudication judiciaire le 11 juin 1727.
Fils du marchand Jean Kornmann, Jean Kornmann épouse en 1703 Elisabeth Leo, fille d’un jurisconsulte de Bouxwiller : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, proclamation à Bouxwiller, célébration à Strasbourg

Copia der Heuraths Verschreibung – entzwischen Herrn Johann Kornmann, dem Ledigen Handelsmann, des Wohl Ehrenvest und hochachtbahren herrn Peter Kornmanns, vornehmen Banquiers und handelsmanns auch burgers allhier Zu Straßburg, ehelich erziehler Sohn, alß dem herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Wohl Wdel, Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Maria Elisabetha Leo, des hoch Edel Gestreng und hochgelehrten herrn Andreæ Leo, hochberühmten Juris Consulti auch Hochgräfflich Hanau Liechtenbergischen Hochverordneten Regierungs Rath zu Buchßweiler ehelich erzeugter Jungfrauen Tochter als des Jungfrauen Hochzeiterin am andern theil – Beschehen und verhandelt seind diese ding in der hießiger Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 13. tag des Monats Octobris im Jahr als man nach Jesu Christi unsers einigen Mittlers, Heiland, Erlößers und Seeligmachers heÿl: Fried: Gnaden, und trostreichen Geburth Zahlte 1703. – Johann Reinhard Lang, Notarius juratus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. 81 n° 26)
Mittwochs den 5. Decembr. 1703. seind nach zweÿmahliger außruffung un der Pfarr Kirchen zu St Niclauß in Straßb. alhier copulirt und eingesegnet worden H Johannes Kornmann, der ledige Handelßmann und burger alhier ehelicher Sohn, und Jfr. Maria Elisabetha Leoin, deß hoch Edem, Vest und hochgelehrten H Andreæ Leo, Hochgräfflich Hanau Lichtenbergischen hochmeritirten Regirungs Raths zu Buxweiler eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Kornmann alß hochzeiter, Maria Elisabetha Leoin alß hochzeiterin (i 85)
Proclamation, Bouxwiller (luth. p. 10, n° 16) Anno 1703 Dom: XXIV Trinit: haben sich hie Zum ersten hie proclamiren und den 5.t Decembr. zu Straßb. beÿ St. Nicolai copuliren laßen der wohl Ehren Vest und wohl vornehme Herr Johann Korn Mann Banquier und Handels Mann in Straßburg des wohl Ehren Vest und Großachtbahren Hn Peter Korn Manns auch Banquier und Wohl: Edle; Viel Ehr und Tugendbegabte Jgfr. Maria Elisabetha des Hoch: Edel Vest und Hochgelehrten Herren Andreæ Leo Hochgräffl. Hanaw Lichtenbergisch. hochmeritirten Regirungs Raths allhie eheleibl. Tochter (i 281)

Jean Kornmann est élu échevin au Miroir
1710 Conseillers et XXI (1 R 193)
H. Johann Kornmann würdt Schöff beÿ denen Spieglern. 139.

Marie Elisabeth Leo meurt en 1724 en délaissant deux fils. L’actif de la succession s’élève à 36 418, le passif à 25 927.
1726 (28.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 11) n° 132
Inventarium über Weÿl. des hoch Edlen und hoch tugendgezierten Frauen Mariæ Elisabethæ Kornmännin gebohrner Leonin, des hoch Edlen, hochachtbaren und Weißen herrn Johann Kornmanns, Vornehmen Banquier und E: E: kleinen Raths alten wohlverdienten Assessoris auch wohlansehnlichen Burgers allhier gewesener frauen Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1726. – nach deme dieselbe den 23. Aprilis Anno 1724 Von dem lieben Gott aus dießem irrdischen Weltwesen in die immerwehrende ewige freude Versetzet worden, hie zeitlichen hinder sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch Edel, Gestreng, hochachtbaren und hochgelehrten herrn Daniel Kornmanns, Vortrefflichen Juris Consulti und allhießiger löbl. Statt Straßburg hochmeritirten geheimen Raths und Consulenten, als geschwornen herrn Curatoris herrn Johannis Kornmanns, des ledigen handelsmanns dermalen Zu Paris sich befindend und Johann Friderich Kornmanns, beeder der in Gott ruhenden frauen Kornmännin mit obhoch Ehren ernandtem Ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erzeugter Söhne und ab intestato zu glechen Antheilen Verlaßener Erben inventirt (…) So angefangen in Straßburg auff Dienstag den 28. Maÿ Anno 1726.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegener in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt.
In der Schaffneÿ Behaußung Zu St. Wilhelm woselbsten sich das jüngste Sohn aufhält befindet sich (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung, hoff, hoffestatt und Bronnen, mit allen deroselben begriffen ane der langen Straß (…)
Eigenthumb ane einem Landguth Zu Oberhoffen
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Heuraths Verschreibung – Copia Codicilli reciproci
Sa. haußraths 831, Sa. Gutsch 60, Sa. Wein und Vaß 49, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 571, Sa. Goldener Ring 588, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 10.000, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 3000, Sa. Eigenthums ane einem Landguth 750, Sa. Schulden 20.567, Summa summarum 36.418 lb – Schulden 25.927, Nach deren Abgang 10.490 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 10.490 lb, Stall Summ 9659 lb
Copia der Heuraths Verschreibung (…) 1703. – Johann Reinhard Lang, Notarius juratus
Copia Codicilli reciproci – 1710 (…) auf Dienstag den 9. Monats tag Septembris Nachmittag Zwischen 7. und 8 Uhren (…) persönlich kommen und erschienen der Wohl Edel und Veste herr Johann Kornmann Vornehmer handelsmann und mit und neben Ihme die Wohl Edle und hoch tugendbegabte Frau Maria Elisabetha gebohrne Leonin beede Eheleuthe und burgere Zu Straßburg von den gnaden des grundgütigen Gottes gesunden: gehend und stehen. leiber (…) Jacob Christoph Pantrion

Le banquier Jean Kornmann loue une échoppe et une partie de sa maison au marchand Antoine Livio et à sa femme Anne Marie Donner

1729 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 89-v
Johann Philipp Lobstein Paßmentirer als mandatarius H. Johannes Kornmann Banquier und E. E. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Antoine Livio des Italienischen handelsmanns und Anna Maria geb. donnerin beÿständlich ihres nachgeschwistrig Kindts Johannes Haffner des Schneiders und deßen tochtermanns H. Dominique Claude Brigadier des gardes allhießigen Umbgeldts
In des H. verlehners eigenthümlicher ahne der Krämer: und St Urbans gaß, einseit ist ein eck ahn ged. gaßen anderseit neben Christian Egelus dem Schuemacher hinten auff die Leÿdeckerischen wittib und Erben gelegenen behausung, unten auff dem boden den in die Krämer gaß sehenden Eckladen /:jedoch den ahn Johann Heinrich Stöber den Nadtler verlehten Standt, so der verlehner sich verbehaltet aus genommen:/ sambt der Laden Stub, Ferner den eingang des haußes die Kuchen, item zwo stiegen hoch eine stueb Stueb kammer Kuchen und eine Kammer, weither dreÿ stiegen hoch die große Kammer und St Urbans gaß sehend, Mehr die dreÿ aller oberste Bühnen und einen beschlüßigen Keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 95 pfund

Jean Kornmann loue une cave du tailleur Jean Philippe Sinninger

1729 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 99
Johann Philipp Lobstein Paßmentirer als mandatarius H. Johannes Kornmann Banquier und E. E. kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein Johann Philipp Sinninger des Schneiders
In sein des H. Verlehners eigenthümlich ahne der Krämer und St Urbans gaß, einseit ist ein eck ahn zu erstgemeldter gaß anderseit neben Christian Egelus dem Schuemacher hinten auff die Leÿdeckerische wittib gelegenen behausung, den vordern großen theils in die Krämer theils in die St Urbans gaß gehend gewölten Keller sambt darin befindlichen Liegerlingen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis jüngst abgewichenen 1728.t jahr, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 gulden

Jean Kornmann meurt en 1731 dans sa maison rue de l’Epine. Les experts estiment à 2 750 livres la maison rue Mercière dont les titres ne permettent pas de savoir si les charges sont perpétuelles, laudémiales ou rachetables. L’actif de la succession s’élève à 14 652 livres, le passif à 1 858 livres.

1731 (16. 9.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 37) n° 340
Inventarium über Weÿl. des Wohl Edlen, Hochachtbaren und Weißen herrn Johann Kornmanns, gewesenen Vornehmen Banquier und E. E. großen Raths allhier alten wohlmeritirten Assessoris nunmehr seel. Verlaßenschafft – nachdeme derselb den 27.ten Martÿ dieses Jetztlauffenden 1731.ten Jahrs von dem lieben Gott aus diesem Vergängl. Weltwesen in die seelige ewigkeit versetzet word. Zeitlichen hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch edlen, Gestreng, hochachtbahren und hochgelehrten herrn Daniel Kornmanns Vortrefflichen Juris Consulti und allhießig. Löbl. Statt Straßburg hochansenhlichen Geheimen Raths und Advocati, des in Gott ruhenden herrn Kornmanns eheleibl. herrn Bruders als geschwornen und noch ohnentledigten H Curatoris deßelben hinderlaßener beder Herren Söhne und ab intestato Erben (…) durch die Wohl Edle, Hoch Erhen und tugendgezierte Frau Johannam Christinam Schmidin gebohrner Leonin des hoch Edel Vest hochachtbahrn und hocgelehten herrn Johann Melchior Schmiden J.U. Ddi und E. E. Kleinen Raths auch anderer höherern Gerichts stellen hochverdienten Advocati et Procuratoris ordinarÿ Frau Eheliebstin, als in deren behaußung sich verschiedene mobilia befinden, wie auch Mariam Salome Winterin die dienstmagd in dem Kornmännischen hauß (…) So beschehen Zu Straßburg in fernerer gegenwarth obhoch edelgedachter Hn Ddi Schmiden desselbig Verstorbenen H. Schwagers auf Freÿtag den 16. Novembris et seqq. diebus A° 1731.
Der in Gott ruhende Hr Kornmann hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. Erst. Herrr Johann Kornmann, lediger handelsmann, dermalen Zu Paris beÿ der Kornmännischen Handlungs Societæt sich auffhaltend Und dann Zweÿtens H. Johann Friderich Kornmann, philisophiæ Studiosum pro nunc beÿ mehr hoch Edelberührtem H. Ddo Schmid in Cost und Losament sich aufhaltend. Beede deßelben mit weÿl. der Wohl Edlen joch Ehren vnd tugendgezierten Frauen Maria Elisabetha Kornmännin gebohr. Leonin seiner seeligen Fr. Eheliebstinin ehelich erzeugte Herren Söhne und ab intestato Zu gleichen antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Dorns Gaß und trusen Gäßl. gelegenen in deß seel. verstorbenen herrn gemeine Vätterl. Erbschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
(f° 18) In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Von H. Thresorier aber Lehnungsweiße weiß bewohnten behaußung befunden worden wie volgt
(f° 22) Eigenthum ane Häußern allhier Zu Straßburg. Eine behaußung ane der langen Straß (…)
It. eine behaußung mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörd., rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg Vor dem Münster ane der Krämergaß wie auch neben St. Urbans gaßen einseit ist ein Eck ane der Krämergaß gegen der Hirtzen Apotheck hinüber, neben weÿl. H. Valentin Grauels gewesenen Handelsmanns v. beÿsitzers allh. seel. hinderlaßener Wittib v. Erben, anderseith ane der St. Urbans Gaß neben Christian Egelus, dem Schumacher, hinden auf erstgemelte Grauelische Wittib und Erben stoßend, so über hernach gemelte daroben hafftende Onera eigen und durch Vorig ermelte 3. geschwornen Herren Werckmeistere Vermög deroselben ad conceptum schrifftlich gelieffertr Abschatzung Vom 11. Decembris 1731. ohne einige beschwerde angeschl. pro 5500 fl. oder 2750. lb d. Davon reicht mann Jährl. auff Joh. Bapt: und weÿhenachten dem Closter St. Margarethen und Agnesen 1. lb 16. ß d. Ferner auf gleiche zeit denen Edlen von Landsperg ane bodenz. 10. ß d, Mehr auf Weÿhenachten denen Edlen von Müllenheim ane Bodenzinß 1 lb. 11 ß 8 d. Weiter gemeiner Statt Pfenningthurn Jährlichen auf Michaelis und Weÿhenachten ane Allmend Zinß 3 lb, und ane gädlein zinß 9 lb.
Welche auf solcher behaußung hafftende Zinß deren qualitæt ob solche ewig, ehrschätzig, erblehen, boden Zinß oder ablösig, dißorts nicht eigentlich wißend, auch in hernach gemelten Kauffbrieffen nicht exprimirt ist, sammenthaft, antreffen 15. lb 17 ß 8 d und zu doppeltem Capital ohnverfänglich gerechnet dißorts in deduction gebracht werden mit 635 lb 6 ß 8 d. Nach deren Abgang Verbleibt ane obigem haußanschlag annoch per rest übrig und dißorths außzuwerffen 2114. lb 13 ß 4 d. Wie der seelige Hr Kornmann und in deßen Nahmen offthoch Edelbesagter Herr Advocat Kornmann dieses Hauß, so vor diesem Gottfried Hempel dem handelsmann und Mariæ Ursulæ gebohr. Böhlerin, deßen Ehefraun, gehörig ware, in der Ganth ane sich ersteigert, dem selben auch als meistbietendem adjudiciret worden, weißet i. papÿr Extractus allhiesig. Statt Ganth Protocolli von H. Not. Joh: Marbach gefert. datirt den 11. Junÿ A° 1727. mit N° 1 notirt. Dabeÿ eine papÿr Von Hn Ddo Joh: Philipp Heckern, dem Stattrichter außgestellte quittung über 175 fl. 1. ß 6 p. von dem seelig. H. Kornmann bezahlte Ganth v. andere unkosten besagend, datirt den 16. Junÿ Ao 1727. Mehr die Außweisung obged. Gottfried Hempels falliments Massæ, in præsentia H. Rathh. Kammen v. H. Rathh. Gerbers wie auch H. Actuarÿ Fabers vorgenommen den 3. Julÿ Anno 1727.
Weiter 3. alte pergam. Kauffbrieff in allhießig. C. Contractstuben gefert. v mit deroselben anhang. Innsigel corroboriret, davon der Jüngste datirt den 19. Sept. aô 1699. der and. d. 21. Aprilis A° 1673 und der ältiste den 2. Sept. A° 1650. So dann i. papÿr Contract Verschreib. in allhießig. C Contract Stuben den 24. Julÿ Anno 1720 gefertiget über 3000 lb d wie auch eine frantzös. vor H. Not. Robert passirt. Obligat. de dato 25. Octobris 1720. über 1000 lb d ane die Hempelische Massam in Capital Zuerfordern hatte, besagend sambt anderen schrifftlichen bericht mit N° 1 bezeichnet.
Eigenthum ane einem Landguth Zu Oberhoffen
Antheil ane einem Garthen außerhalb der Statt Straßburg, außerhalb der Statt Straßburg dem Fischer v. Judenthor
(f° 34) Series rubricarum hujus Inventarÿ.
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Hiebeÿ ist mit wenigen Zuanden, daß nachdeme S. T. H. Peter Kornmann des beständigen geheimen Regiment Meiner Herren XV. gewesener hochmeritirter Assessor und Vornehmen Banquier allhier, des nun auch seelig Verstorbenen Herrn Johann Kornmann eheleibliche Herr Vatter dem 22. Januarÿ Anno 1727. Zeitlichen tod seelig verblichen, deßelben Verlaßenschafft in beÿseÿn daran gehörige Persohnen den 22.te Julÿ et seqentibus gedachten 1727.t Jahrs Zwar ordnungsmäßig inventirt, æstimirt und beschrieben, auch durch eingangs gedachten darzu requirirten Notarium darüber auffgerichtet außgefertiget, so fort auff löbl. statt Stall producirt (…)
Sa. haußraths 117, Sa. haußraths (vide supra fol. 9.a et 18.a), Sa. Häußern 880, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 631, Sa. goldener Ring 678, Sa. der baarschafft 690, Sa. pfenningzinß hauptgüter 4781, Sa. Eigenthums ane häußern 5243, Sa. Eigenthums ane einem Landguth Zu Oberhoffen 750, Sa. Antheils ane einem Hoff und Gültguth Zu Herrlisheim 116, Sa. Antheils ane Matten im Rohrweiler bann 156, Sa. Antheils ane einem Garthen 23, Sa. Schulden 699, Summa summarum 14.652 lb – Schulden 1858, Nach deren Abzug 12.794 lb
Stall summa 12.890 lb
Abschatzung d. 11. Xbris 1731. Auff begehren Weÿl: des Ehren Vestern und Großachtbahren Herrn Johann Kornmann E. E. Kleinen Raths gewesenen beÿsitzers und Vornehmen Banquier seel: hinter laßene Erben ist Eine behausung allhier in der Statt Straßburg ein Eck hauß an der Krämer gaß gegen dem Münster über gelefen, einseits Neben der fraw Grauelerin, anderseits Neben Christian Eckel Schumacher, hinden auf die fraw Leÿdeckerin Weißhändlerin stosend, welche behausung Stuben, officier stube, Cammern, officier Knechts Kammer, Küchen, Hauß Ehren, Laden sambt 3. Kleinen gädel, bauch offen, höffel gewolbter Keller und bronnen sambt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Fünff Tausend und Fünf hundert gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Le curateur des deux fils Kornmann loue l’échoppe d’angle et une partie de la maison au marchand Jean Jacques Giesing

1735 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 1
S.T. H. Fünffzehner Friedrich Kornmann als mandatarius seines bruders H. Daniel Kornmann Jcti ehemaligen Raths und Advocati als Curator weÿl. H. Johannes Kornmann gewesten Banquier und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers beeder söhn
in gegensein H. Johann Jacob Giesing des handelsmanns
In einer denen Kornmannischen Curanden eigenthümlich zuständig ane der Krämer und St Urbans: gaß, einseit ein Eck ane St Urbans: gaß anderseit neben Christian Egelus dem schuemacher hinten auff die. Leÿdeckerische wittib gelegenen behausung, unden auff dem boden den in die Krämer gaß gehenden Eckladen /:jedoch den an Johann Heinrich Stöber den nadler verlehnten denen verlehnern vorbehalten bleibenden standt ausgenommen:/ sambt de Ladenstub, Ferner im eingang des haußes die kuchen zwo stiegen hoch eine stueb, stuebkammer, Kuchen und Nebenskammer dreÿ stiegen hoch die große kammer in St Urbans gaß sehend, die 3 obersten Bühnen, so dann einen beschlüßigen Keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs um einen jährlichen Zinß nemlich 100 pfund
[in margine :] auff 3 nacheinander folgenden jahren von letzt verwichenen Michaelis 180 gulden, den 29. Decembris 1741

Le boutonnier Jean Frédéric Schuler sous-loue aux passementiers Jean Frédéric Schatz et Jean Georges Grossmann les premier et troisième étages.

1749 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 97-v
H. Johann Friedrich Schuler des knopffmachers und seidenhändlers
in gegensein Johann Friedrich Schatz des zinngießers und Johann Georg Großmann des Paßmentirers
afftterlehnungsweiße, in einer alhier ane der Krämer und St Urbans gaß gelegenen Eckbehausung, den gantzen ersten Stock auff dem dritten stock die großen Ercker stub ein klein stüblein und zwo kammern auff dem vierten Stock, die völlige bühn samt holtz hauß und ein kleines kämmerlein, den gantzen keller mit außnahm H. Fincken antheils so dann die samtliche um das hauß befindliche Lädlein – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 320 gulden

Le banquier célibataire Jean Frédéric Kornmann, assesseur au Petit Sénat, meurt en 1752 après avoir institué pour unique héritière Marie Elisabeth Richshoffer. L’actif de la succession s’élève à 10 457 livres, le passif à 8 650 livres

1751 (24.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 98) f° 812
Inventarium über Weÿland S.T. Herrn Johann Friderich Kornmann, gewesenen leedigen Banquier allhier zu Straßburg weÿland S° Tlo. Herrn Johann Kornmann geweßten vornehmen burgers und Banquier auch E:E: kleinen Raths hochverdienten beÿsitzers mit auch weÿl. S. Tlo. Fr. Maria Elisabetha Kornmännin geb. Leonin beeder längst seel. erzeugten jüngern H. Sohns nun auch seel. Verlaßenschafft – (…) nach deme derselbe den 29.ten Februarÿ dieses jetzt lauffenden 1752. Jahrs von dem lieben Gott aus dießer Zeitlichkeit in die seel. Ewigkeit abgefordert worden, hier Zeitlichen hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren S. T. Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Richshofferin weÿl. S. E. Herrn Johann Christoph Riechhoffer geweßten Kunsterfahrenen Jubelierers und Goldarbeiters auch vornehmen burgers und Es En Kleinen Raths allhier alte Wohlverdienten beÿsitzers mit S. T. Frauen Maria Salome gebohrner Camelin deßen hinterbliebener Frau Wittib, ehelich erzeugter Jüngeren Jungfrauen Tochter, als von dem seel. verstorbenen H. Kornmann, vermög deßen am 18. Hornung Anno 1747 auffgerichteten und hernach diesem Inventario copialiter inserirten Testamenti solennis in Scriptis (…) instituirt: und eingesetzter einiger Erbin welche aber mit Zuziehung S. T. H. Georg Friedrich Bemberg vornehmen burgers und handelsmanns auch wohlmeritirten Kirchenpflegers beÿ der Neuen oder Prediger Kirch allhier Ihres Herr Schwagers und hierzu erbettenen Assistenten (…), inventirt durch S. T. Herrn Friderich Kornmannn vornehmen Banquier und des geheimen beständigen Regiments derer Hh. dreÿzehen allhier, hochansehnlichen Assessorem, ein des Defuncti hochzuehrenden Hn Oncle, ingleichem durch S. T. H. Johann Wilhelm Kornmann, ebenmäßigen Vornehmen Banquier und Es En großen Raths allhier alten hochmeritirten beÿsitzers deßen ebenmäßig geehrten Hn Oncle und S. T. Frau Kunigundam Kornmännin gebohrne Richshofferin seine Werthgeschätzte Frau Eheliebste, als beÿ denen der in gott ruhende Herr Kornmann in seinem Leben sich auffgehalten, So dann durch Mariam Philippinam Krügin von hier und Mariam Catharinam Burgerin von Kaÿl gebürtig deroselben beede Dienstmägd im hauß (…) geäugt und gezeigt – So beschehen zu Straßburg auff Mittwoch den 24.ten Maji et sequentibus diebus Anno 1752.

In einer allhier zu Straßburg ane der Fladergaß gelegenen eingangs hoch Edelgedachtem Hn dreÿzehner Kornmann eigenth. zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 25) Eigenthum ane Häußern allhier Zu Straßburg. Erstlichen die Helffte Vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung ane der langen Straß (…)
It. die Helffte vor ohnvertheilt ane einer behaußung v. hoffstatt, mit allen übrigen denen Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. Vor dem Münster, so ein Eck ane der Krämer gaß gegen der Hirtzen Apotheck hinüber, neben weÿl. H. Valentin Grauel geweßten Handelsmanns allh. Wittib v. Erben, ane der Urbans Gaß aber ehedeßen neben Christian Egelus, dem Schuhmacher, hinden auf erstgemeldte Grauelische Wittib v. Erben stoßend, so über hernach bedittene daroben hafftende onera eigen v. in des Defuncti Vatterl. Verlaßenschafft Inv: fol: 136. fac: 1.a ohne einige beschwerhrde angeschlagen warbeÿ es auch dermahlen nach Anzeig mehr wohlerwehnter Jungfrauen Richßhofferin und denen hochverordneten Obern Stall herren zu laßen gnädig permttirt worden nembl. pro 2750. lb, davon gefallen Jährl. auf Joh: Baptistæ v. Weÿhenachten dem Kloster St. Margarethen und Agnesen 1. lb 16. ß d. Ferner auf eben gleiche zeit denen edlen von Landsperg ane bodenzinß 10. ß d, Mehr auf Weÿhenachten denen Edlen von Müllenheim ane Bodenzinß 1 lb. 11 ß 8 d. Weiter gemeiner Statt Pfenningthurn auf Mich. u. Weÿhenachten ane Allmend Zinß 3 lb und ane gädlein zinß 9 lb.
Welche auf solcher behaußung hafftende Zinß deren qualitæt ob solche ewig, ehrschätzig, erblehen, boden Zinß oder ablösig, dißorts nicht eigentlich wißend, auch in hernach gemelten Kauffbrieffen nicht exprimirt ist, sammenthafft, antreffen 15. lb 17 ß 8 d und in besagtem Inv: zu doppeltem Capital abgezogen worden mit 635 lb 6 ß 8 d. Mithin vor sothane behaußung annoch per rest außgeworffen 2114. lb 13 ß 4 d, Macht hiehero zur helffte 1057. 6. 8. Der andere halbe theil ist mehr wohlberührtem Hn Joh: Kornmann Banquier Zu Paris dißorts H. brudern zuständig. Wie deroselben H Vatter v. in deßen Nahmen hievorn hoch Edelberührter Herr Advocat Kornmann beede burger seel. dieses Hauß so vor diesem Gottfried Hempel dem handelsm: v. Mariæ Ursulæ gebohr. Böhlerin, deßen Ehefr. gehörig ware, in der Ganth ane sich ersteigert dem selben auch als meistbietendem adjudiciret worden, weißet ein papÿr Extractus allhiesiger Statt ganth Protocolli von H. Not. Joh: Marbach gefertiget, datirt den 11. Junÿ A° 1727. Dabeÿ eine papÿr Von Hn Ddo Joh: Philipp Hecker, damahl. Stattrichter außgestellte quittung über 175 guldin, einen Schilling v. 6 pfenning von dem seel. H. Kornmann bezahlte Ganth v. andere Unkosten besagend datirt den 16.t Junÿ Anno 1727. Mehr die Außweisung obgedachten Gottfried Hempels falliments Massæ, in præsentia H. Rathh. Kammen v. H. Rthh. Gerbers wie auch H. Actuarÿ Fabers vorgenommen den 3. Julÿ Anno 1727.
Weiter dreÿ alte perg. Kauffbr in allhies. Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget v mit deros: anhangendem Inns: corroboriret, davon der Jüngst datirt den 19. Septembris A° 1699. der andere den 21. Aprilis Anno 1673 v. der älteste den 2.ten 7.bris Anno 1650. So dann ein papÿr Verschreibung besagter Contract Stuben d. 21. Julÿ Anno 1720. über 3000 lb d wie auch eine Frantzösisch obligation über 1000. lb d von H. Not. Robert den 25.ten 8.bris 1720. gefertiget, so beedes der seel.. Hr. Johannes Kornmann ane die Hempelische Massam Zuerfordern hatte, besagende, samt anderen schrifftl. bericht, mit altem N° 1 notirt
(S.T. Herrn Johann Kornmann Banquier in Paris legirt) It: ane der Großmütterl. tertz ein achter v ane denen großvätterl. Zwoen Tertzen ein 14. das seind zusammen 15/168 theil ane der Trußen gaß (…)
Antheil ane einem Garthen außerhalb der Statt Straßburg, vor dem sogenandten becken Wäldel ohnfern der Neuen taback Mühl zwischen dem Fischer v. Judenthor (…)
Eigenthum ane einem Landguth Zu Oberhoffen
Antheil ane einem Hoff und Gültguth Zu Herrlisheim
(f° 35-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 117, Sa. haußraths so zwischen herrn Johann Kornmann und dem defuncto annoch gemeinschaftlich 25, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 279, Sa. goldener Ring 282, Sa. pfenningzinß hauptgüter 4866, Sa. Eigenthums ane häußern 2693, Sa. Antheils ane einem Garthen 11, Sa. Eigenthums ane einem Landguth Zu Oberhoffen 233, Sa. Antheils ane einem Hoff und Gültguth Zu Herrlisheim 62, Sa. Antheils ane Matten im Rohrweiler bann 37, Sa. Eigenthums ane einem hoff und liegenden güthern zu Ballbronn 43, Sa. Schulden 1810, Summa summarum 10.457 lb – Schulden 8650, Sa. Legaten 677, Nach deren Abzug 7973 lb
Beschluß und Verstallungs summa 7151 lb
Copia Testamenti (…)

Les copropriétaires Jean Kornmann et Marie Elisabeth Richshoffer louent une partie de la maison au fondeur d’étain Jean Frédéric Schatz et au passementier Jean Georges Grossmann

1753 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 447
H. Wilhelm Kornmann der alte Rathherr und banquier als mandatarius seines neveu H. Johann Kornmann auch banquier und Jfr Maria Elisabetha Richßhofferin
in gegensein H. Johann Friedrich Schatz des zinngießers und H. Johann Georg Großmann des Paßmentirers
verlühen, in einer denen Verlehnern eigenthümlich gehörigen ane der Krämer und St Urbans gaß gelegenen Eck behausung, den gantzen ersten stock auf dem dritten stock die große ercker stub, ein klein stüblein und zwo kammern auf dem vierten stock die völlige bühn samt holtzhauß und ein klein kämerlein, den gatzen keller mit ausnahm H Fincken antheils samt dann die samtliche in hauß bedindliche lädlein – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Annunciationis Mariæ, endigen auf solche zeit 1763 – um einen jährlichen Zinß nemlich 320 gulden

Les mêmes louent une autre partie de la maison au confiseur François Antoine Finck

1754 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 72
H. Rathh. Wilhelm Kornmann als mandatarius Jfr. Maria Elisabetha Richßhofferin und H. Johannes Kornmann
in gegensein H. Frantz Antoni Finck des zuckerbecken / H. Jean Rey der handelsmann vor seinen schwager verbürgt
entlehnt, in einer denen verlehnern eigenthümlich zuständigen gegen dem Münster am eck der Krämergaß gelegenen behausung, unten auf dem boden der an die Krämergaß gehende laden samt der ladenstub, ferner im eingang des Haußes die kuchen, zwo stiegen hoch eine stub, stub kammer, kuche und nebenkammer, dreÿ stiegen hoch eine große kammer in St Urbans gaß sehend die dreÿ oberste bühnen und dann einen beschlüßigen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Annunciationis Mariæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 180 gulden

Le banquier Jean Kornmann meurt célibataire à Paris en 1770 en délaissant pour unique héritier testamentaire le banquier Guillaume Kornmann. La deuxième moitié de la maison à l’angle de la rue Mercière appartient aux héritiers de Marie Elisabeth Brackenhoffer née Richshoffer. La succession s’élève à 9 623 livres

1770 (1.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 813) f° 563
Inventarium über Weiland S.T. H. Johann Kornmanns, geweßenen ehemaligen vornehmen Banquier in Paris und wohlangesehenen Burgers dahier zu Straßburg, nun seel. Verlaßenschafft errichtet in Anno 1770. – nach seinem den 28. Februarÿ dießen lauffenden 1770.sten Jahrs in Paris erfolgten tödlichen hientritt allhier zu Straßburg und in hießigen Gegenden Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S. T. H. Wilhelm Kornmanns, Vornehmen Banquier und E. E. Großen Raths alhier alten wohlverdienten Hn Beÿsitzers als des Verstorbenen H. seeligen per Testamentum verlaßenen universal Erbens, inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg angefangen auf Mittwochs d. 1.ten Augusti 1770.

Extrait du Testament de feu Mr Jean Kornmann en son vivant ancien Banquier à Paris, fait à Paris le 5° Maÿ 1766. et deposé à M° Le Bœuf Delebret Notaire sur l’ordonnance de Mr le Lieutenant civil au chatelet de Paris le 28. fevrier 1770. (…) Je fais et institue pour mon heritier universel mon oncle Guillaume Kornmann déjà nnommé cy dessus demeurant à Strasbourg
Extrait Du Codicil de feu Mr Jean Kornmann en son vivant ancien Banquier à Paris fait à Paris le 2° 7.bre 1769. et deposé (…)
Eigenthum ane Häußeren. Erstlich die Helffte Vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung ane der langen Straß (…)
It. die Helffte vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen übrigen denen Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg Vor dem Münster, so ein Eck ane der Krämergaß, gegen der hirtzen Apotheck über, neben denen leÿdeckerischen Erben, an der St. Urbansgaß aber ehedeßen neben Christian Egelus dem Schuhmacher hinden auf erstgemelden leÿdeckerischen Erben stoßend, davon gehen jährl. auf Joh: Baptistæ und Weÿhenachten, dem Closter St. Margarethä und Agnes 1. lb 16. ß d ferner auf eben dieße zeit denen Edlen v. Landsperg ane bodenzinß 10. ß d, Weiter auf weÿhenachten denen Edlen v. Müllenheim ane Bodenzinß 1 lb. 11 ß 8 d und löbl. Statt Pfenningthurn wegen dem Ercker und einer Communications Thür 3. lb d, sonsten und über dieße beschwerd für freÿ leedig eigen u. in hoch Edelerwehnten s. T. H. Johann Friderich Kornmanns seel. complirten Verlaßenschafft Inventario de A° 1760. æstimirt, dabeÿ es dann auch dermahlen wider mit hochgeneigter approbation der Hh dreÿ löbl. Statt Stalls gelaßen worden pro 2114. lb 13 ß 4 d., th. die hiehero gehörige helffte 1057. 6. 8. Dieße beede häußer helffte hat der verstorbene Hr. seel. Von längst Weil. S. T. H. Johann Kornmann, geweßenen Vornehmen Banquier in Paris und b. dahier zu Straßburg seinem Hn Vatter seel. geerbet
Und participiren weil. S. T. Fr. Mariä Elisabethä Brackenhofferin geb. Richshofferin SSis TTis H. Eliä Brackenhoffers J. Cti und des beständigen geheimen regiments der Hrn XV. in löbl. Statt Straßburg bestverdienten Hn Beÿsitzers geweßener Fr. Ehegattin seel. nachgelaßene Hrn und Fr Erben, die übrige helffte ane solchen häußern maßen sie selbige Von des Defuncti H, Bruder seel. geerbet hat.
Die über solche beede häußer besagende Documenta und brieffschafften seind offt wohlerwehnten weil. H. Johann Friderich Kornmans seel. Verlaßenschafft Inventario umbständlichen beschrieben als wohien man sich dißorths umbn Abscheidung aller Weitläuffig Keit bezieht.
It. j. behaußung ane der Dornsgaß (…)
It. 15/48.ste theil Vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung ane der Trußengaß (…)
Antheil ane einem herrschafftlichen Guth in Oberhoffen
(f° 12-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1447, Sa. Gülth von liegenden güthern 326, Sa.Zehenden 360, Sa. Eigenthum aneHäußern 6619, Sa. Antheil ane einem herrschafftlichen Guth 700, Sa. Schulden 170, Summa summarum 9623 lb – Legaten 4500, Nach deren Abzug 5123 lb – Stall Summ 9623 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter 1748 lb, Zweiffelhaffte und verlorene Schulden 1992
(Copie du testament) Me croyant menacé tôt ou tard d’une attaque d’apoplexie et voulant terre de l’ordre à mes petits affaires tandis que que je me trouve encore en santé (…)

Les héritiers des frères Kornmann vendent la maison 5 370 livres au cafetier Valentin Humbert et à sa femme Marie Elisabeth Pfeffinger

1778 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 36
H. Georg Ernst Krafft vor und innahmen SS. TT. H. Friedrich Peter Kormann des banquier zu Paris und H. Wilhelm Kornmann des beständigen regiments hiesiger Statt XXI. und banquier, SS. TT. H. Elias Brackenhoffer des beständigen regiments fünffzehner alß wÿdum nießer, H. Benedict Philipp Kast der handelsmann nahmens seiner Ehegattin Fr. Kunigunda geb. Imlinin, ferner derßelbe alß geordneter vogt weÿl. Fr. Maria Magdalena Ehrmännin geb. Imlinin hinterlaßenen Kinder, H. Johann Jacob Lung notarius publicus ac practicus als gerichtlich bestelleter syndicus weÿl. H. Johann Andreas Bruder des handelsmanns massa creditorum
in gegensein H. Valentin Humbert des caffesieders und Mariä Elisabethä geb. Pfeffingerin unter assistentz H. Johann Jacob Hitschler des wexel courtier und H. Johann Ulrich Graff des handelsmanns
eine behausung bronnen, höfflein und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten vor dem Münster zum theil ane der Krämergaß theils ane St Urbansgaß gegen der Hirtzen apotheck über, einseit neben H. Herrenschneider dem paßmentirer, anderseit ist en Eck, hinten auff Mr Lang den schuhmacher – davon gibt mann d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 3 pfund ane allmend zinß, d. Closter St Margaretha und Agneßen 1 pfund 6 s den Edlen von Landsperg, 10 s, den Edlen von Müllenheim, 1 pfund 11 s 8 p – denen Kornmännischen gebrüder zu sieben 10.del, Fr. Kastin einem 10.del, den Ehrmännischen kindern einem 10.del, der Bruderischen massa creditorum zu einem 10. gehörig – um die meistgebottene summ der 10.740 gulden

Fils d’un maréchal ferrant de Hatten en juridiction de Hanau, le boucher Valentin Humbert épouse en 1746 Marie Elisabeth Pfeffinger, fille de boucher :& contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung (…) entzwischen dem Wohl Ehren und Vorachtbahren herrn Valentin Humbert, ledigen Metzgern von Hatten im untern Elsaß gebürtig, nunmaligen burgers allhier zu Straßburg, des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Georg Humbert, Huffschmidts und burgers zu Hatten, mit der Ehren und Tugendbegabten Frauen Anna Maria geb. Buckin seiner Ehegattin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Maria Elisabetha Pfeffingerin, weÿland des Wohl Ehren und vorachtbaren herrn Johann Friedrich Pfeffingers, gewesenen Metzgers, Viehhändlers und burgers allhier zu Straßburg seeligen mit der Viel ehr und tugendreichen Frauen Susanna Dorothea gebohrner Beckin deßelben geweßter Frauen Eheliebstin und nunmaligen Wittib ehelich erzielten Tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern Theil – So beschehen Zu Straßburg auf Dienstag den Estern Februarii im Jahr als man nach unsers einigen Erlösers und Seeligmachers Gnadenreichen Geburt Zahlte 1746

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 76-v, n° 8)
1746 – Eodem die [Mittw. den 2 Martÿ] wurden in den Stand der H. Ehe nach Zweÿmahl Vorherbeschehener Proclamation eingesegnet, Valentin Humbert der ledige Metzger und burger allhie, Johann Georg Humbert des Huffschmids und burgers Zu Hatten, hochfürstl. Heße: Hanauischer Herrschafft ehelicher Sohn und Jgfr. Maria Elisabetha weÿl. herrn Johann Friderich Pfeffinger geweßenen Metzgers u. burgers allhie hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Valentin Humbert als hoh zeiter, Maria Elisabetha Pfeffigerin als hohzeiterin (i 79)

Valentin Humbert devient bourgeois deux mois plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Fleur (bouchers)
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 257
Valentin Humbert der Metzger Von Hatten gebürtig, erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefr. Maria Elisabetha weÿl. Johann Fried. Pfeffingers gewesenen burgers und Metzgers ehel. Tochter um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur blum. jur. d. 27.ten Maÿ 1746.

Marie Elisabeth Pfeffinger fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 743 livres dans une maison de location rue Sainte-Madeleine
1747 (15.7.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 515) n° 45
Inventarium über der Viel Ehr: und Tugendreichen Frauen Mariæ Elisabethæ Humbertin gebohrner Pfeffingerin zu dem Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Valentin Humbert dem Metzger und burger allhier Zu Straßburg ihrem Ehemann, vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1747. – alldieweilen Sie die Ehefrau in der mit ihrem Ehemann den 1.ten Februarÿ 1746. errichteten Eheberedung und des darin stipulirten 6. paragraphi solches expressé reservirt und vorbehalten hat (…) Actum Straßburg in beÿsein und persönlicher Gegenwart des Ehemanns vorgedacht, so dann Herrn Johann Jacob Hitschlers des Silberarbeiters und burgers allhier der Ehefraun Schwagers und respectivé erforderten beÿstands auf Sambstag den 15.ten Julÿ Anno 1747.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegenen in dieße Nahrung ô gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 533, Sa. Silbers 61, Sa. Goldener Ring und geschmeid 118 – Summa summarum 713 lb. Hierzu ist ferner zurechnen der halbe theil an denen hernach beschriebenen haussteuren 30, Macht demnach Frau Humbertin Völlig eingebrachtes Vermögen überhaupt 743 lb
(Joint) Eheberedung, Collationirt und mit dem Vorgewießenen aber sogleich zurückgegebenen Original gleich haltend befunden, attestirt Straßburg den 9.ten Martÿ 1750. Euth, Notarius

Le boucher Valentin Humbert se plaint des tonneaux que lui a fabriqués le tonnelier Jean Erard Betz. Le conseil de tribu renvoie les parties à la juridiction compétente.
1763, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 168-v) Dienstags den Eÿllften Octobris 1763 – H Valentin Humbert der Metzger klagt Contra Johann Erhard Betz dem Kübler, daß Er ihme umb Martini Zeit des Vorigen Jahrs herumb, fäßlein gemacht, solche seÿen aber nicht haltbar, bittet ihne in restitution des Schadens, ref. exp. Zu condemniren.
Beklagter zugegen sagt, es hätte Kläger des fäßlin ein gatzes Jahr Liegen Laßen, und in seinem eigenen hauß behalten, über das hätte er Ime solche schon würcklich in gehörigen Standt gestellt, bittet absolutionem, ref. Exp.
Erkand, seÿen die Parthen ad judicam competentem zuverweißen.
dt. prot. 3 ß

Le café de Valentin Humbert sert de garantie
1780 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 302
H. Johann Conrad Sengenwaldt der handelsmann
in gegensein H. Valentin Humbert des caffesieders und Elisabetha geb. Pfeffingerin, 6000 lit
mit dem anhang die caffe behausung ane dem Münsterplatz, so bis anhero als ein general unterpfand einseit neben ist ein eck ane der St Urbansgaß anderseit neben H. Schneider dem seidenhändler

Inventaire de faillite de Valentin Humbert et de sa femme Marie Elisabeth Pfeffinger. Les experts estiment la maison 6 000 livres. La masse propre à la femme est de 2 865 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève 6 867 livres et le passif à 13 829 livres, non compté le droit de café dont on ne sait s’il est cessible ou non

1781 (13. u. 14.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 880) n° 123
Inventarium über Valentin Humbert, des Cafféesieders und Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Pfeffingerin, beÿder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg Activ: und Passiv Massam, errichtet Anno 1781. – dahero derselbe um das Beneficium flebile Cessionis und die Ehefrau Zu Salvirung ihres unveränderten eigenthümlichen Guths um das Beneficium Cessionis beÿ Em En Kleinen Rath in Unterthänigkeit eingekommen (…) Geschehen allhier Zu Straßburg in hernach inventirter in diese Massam gehöriger behaußung, Dienstags und Mittwochs den 13. und 14. Novembris Anno 1781.

(f° 9) Ergäntzung der Ehefrauen Wwährend der Ehe angegangenen unveränderten Guts. Zufolg des über disortiger Ehefraun vor ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung durch Hern Notario Johannes Euth Anno 1747 errichteten Inventarii (…) Ane dem Antheil ane Metzig Bäncken (…), Ane dem Antheil ane einer behaußung
(f° 20) Eigenthum ane einer behaußung, (M.T.) Nemlich eine behaußung hoff hoffstatt und bronnen mit allen übrigen derselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg am Eck der Krämer: und St urbans: Gaß, einseit neben H. Herrenschneider dem Seiden Knopffmacher, anderseit neben Mr Lang dem Schuhmacher und hinten auf Hn. Bizanello, den handelsmann stoßend, davon gibt man jährlich denen Edlen von Müllenheim 1 lb 11 ß 8 d, denen Edlen von Landsperg 10 ß, dem Stift St Margarethä und Agnetis 1 lb 16 und der Stadt Straßburg Pfenning thurn 3 lb theils Ehrschätzigen, theils allmend: und theils bodenzinßes, sonsten aber ist solche behaußung außer denen daroben hafftenden hernach inventirten passiv Capitalien gegen männiglich freÿ, leedig, eigen und durch hiesiger löbl. Stadt geschwornen Werckmeister, Zufolg ihrer Zu der Minutte dieses Inventarii gelieferten schrifftlichen abschatzung vom 15. Novembris 1781 gewürdiget pro 6000 lb. Dieße behaußung wurde wehrend diesortiger Ehe Von denen Kornmannischen Erben erkaufft und die Verschreibung darüber d. 29. Januarÿ 1778 in hiesiger C. C. Stub vorgenommen, der desfalls verfertigte Kaufbrieff aber hat sich disorts nicht vorgefunden, sondern es soll selbiger der Ehefrauen bericht nach in Johann Ulrich Graff, des von hier absentirten burgers und handelsmannß behaußung sich befinden.
(f° 20-v) (M. T.) Caffée: Recht betreffend. Ohngeachtet der disortige Ehemann das Caffée Recht von weiland François Imbert, des geweßenen Caffée Siders und burgers allhier hinterlaßenen Erben Anno 1773 erkauffte, wie die darüber vor dem hiesigen Königlichen Notario H. Lacombe passirte Verschreibung Maaß gibt, so hat man desfalls dennoch hier nichts in Anschlag bringen können, angesehen Zufolg des beÿ löbl. Policeÿ Gericht eingezogenen berichts nicht gewis ist, ob man disorts berechtiget seÿe solches Cafféerecht wieder zu verkaufen oder nicht.
(f° 21) Schulden in dieße Nahrung Zugeltend. Pro Nota. Es berichtete auch die Ehefrau, daß ihr Ehemann mit Benedict Bamberger dem hießigen Burger und Mahler wegen der Anstrich Arbeit in dosortiger behaußung beÿ E. E. Kl. Rath in Process schwebe, woselbsten es auf Richterlichen Spruch beruhet, ob gedachter Bamberger seine Arbeit Verbeßern oder dem diesseitigen Marito an der Zahlung etwas fallen laßen muß.
(f° 24 v) Series rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefrauen unverändert Vermögen, Sa. des hausraths 22 lb, Schuld 75 lb, Ergäntzungs Rests 2768 lb, Summa summarum 2865 lb
Dießemnach Wird auch des Ehemanns unverändert und theilbahr Guth unter einer Mass beschrieben, Sa. hausraths 454 lb, Sa. Liqueurs, Syrops, Zuckers und Caffée 264, Sa. des Weins, Biers und lährer Faß 8 lb, Sa. des Silbers 45 lb, Sa. des Golds 20 lb, dd&& der Baarschafft 75 lb, Sa. des Eigenthums an einer behaußung 6000 lb, Caffée recht & Summa summarum 6867 lb – Schulden 13.829 lb, Passiv Recess 7561 lb
Zweiffelhaffte schulden in des Ehemanns unverändert und theilbare Nahrung zugeltend 200 lb
Eheberedung (…) beschehen Zu Straßburg auf Dienstag den Estern Februarii im Jahr als man nach unsers einigen Erlösers und Seeligmachers Gnadenreichen Geburt Zahlte 1746

Marie Elisabeth Pfeffinger meurt en 1785 en délaissant une fille et un fils. Les experts estiment la maison 5 250 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 2 911 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 5 526 livres, le passif à 11 130 livres

1785 (16.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 886) n° 297
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Elisabethæ gebohrner Pfeffingerin, H. Valentin Humbert, des Cafféesiders auch Burgers allhier zu Straßburg gewesener Ehefraun Verlaßenschafft, errichtet Anno 1785 – nach ihrem d. 15. Octobris jüngst erfolgten Absterben hinterlaßen hat (…) Geschehen alhier Zu Straßburg in hernach inventirten am Münsterplatz gelegen Caffeebehausung, Mittwoch den 16. Novembris Anno 1785.
Die verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen als 1° Frau Susanna Dorothea gebohrne Humbertin, weiland H. Georg Friedrich Gerold, gewesenen Caminfegers u. b. alh. hinterbliebene Wittib, welche beÿständlich H. Joh: Daniel Helck, des Haagknechts und Burgers alhier dieser Inventur persönlich beÿwohnte und ihr Interesse besorgte, in dem Ersten Zweÿten Stammtheil, So dann 2.do Herrn Valentin Humbert, den leedigen Caffesieder so majorennis und ohnbevögtigt und in selbst eigener Person diesem Geschäfft abwartete in den Zweÿten und letzten Stammtheil. Beÿde sind der Defunctæ mit eingangs benahmßten dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu zween gleichlingen Portionen und Antheilern verlaßene Erben.

Eigenthum ane einer behaußung. (W.T.) Nemlich eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, mit allen übrigen derselben Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg am Eck der Krämer: und St Urbans: Gaß einseit neben H. Herrenschneider, dem Seiden knopffmacher, anderseit neben Mr Bilger dem Schuhmacher und hinten auf H. Bizanello, den Handelsmann stoßend, davon gibt man jährlich denen Edlen von Müllenheim 1 lb 11 ß 8 d, denen Edlen von Landsperg 10 ß, dem Stift St Margarethä und Agnetis 1 lb 16 ß und der Stadt Straßburg Pfenningthurn 3 lb, theils Ehrschätzigen theils allmend: und theils bodenzinßes, sonsten aber ist solche Behaußung außer denen daroben hafftenden hernach inventirten Passiv Capitalien gegen männiglich freÿ, leedig, eigen und durch hiesiger löbl. Stadt geschworene Werckmeistere Zufolg ihres Zu der Minutte dieses Inventarii gelieferten schriftlichen Abschatzung vom 7.ten Septembris 1786. æstimirt und angeschlagen worden, vor 5250, lb. Abgezogen obige in Vier posten auf 6 lb 17 ß 8 d Zinnße, so zu doppeltem Capital à 5 pC° gerechnet, antreffen 275. lb 6 ß 8 d Mithin restiret an obigem Abschlag nur noch 4974 lb. Dieße behaußung wurde wehrend diesortger Ehe von denen Kornmännischen Erben erkaufft und die Verschreibung darüber d. 29. Januarÿ 1778. in hiesiger löbl. C. C. Stub vorgenommen, der desfalls verfertigte Kaufbrieff aber hat sich dermalen nicht vorgefunden
Ergäntzung der Erben wegen der Defunctæ wehrender Ehe abgegangenen unverändertn Guts, Nach Maasgaab des über der Defunctæ zu dem Wittiben für ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung durch weiland H. Notarium Johannes Euth Anno 1747 errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. der Schulden 75 lb, Sa. Ergäntzungs Rests 2836 lb, summa summarum 2911 lb,
Diesemnach wird auch des Wittibers unverändert und das theilbare Guth unter einer Mass beschrieben, Sa. hausraths 136 lb, Sa. Liqueurs, Syrops, Zucker, Caffée und Bier 110 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 37 lb, Sa. der goldenen Ring 28 lb, Sa.der baarschafft 240 lb, Sa. des Eigenthums ane einer behaußung 4974 lb, Summa summarum 5526 lb – Schulden 11.130 lb, Compensando 5603 lb, Endlicher Passiv recess loco der Stall summ 2691 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen zu Straßburg auf Dienstag den Ersten Februarii Im Jahr als man nach Unsers einigen Erlößers und Seeligmachers gnadenreichen Geburt Zahlte 1746.

Valentin Humbert meurt en 1803 en délaissant pour héritiers sa fille et ses petits-enfants issus de son fils

1803 (28 mess. 11), Strasbourg 7 (18), Not. Stoeber n° 1872, 4665
Inventarium über weÿl. burgers Valentin Humbert des ältern ehemaligen Cafféesieders – istgestorben den 30. floréal. letzthin und hat zu seinen erben verlaßen 1. burgerin Susanna Dorote geb. Humbert weÿl. burgers Georg Friedrich Gerold gewesten Caminfegers und Inwohners hinterbliebenen Wittib, beÿständlich bürgers Georg Heinrich Leicht Metzgers, 2. weÿl. burgers Valentin Humbert des jüngern Caffeesieders mit der burgerin Maria Margaretha geb. Helck erzeugte zweÿ Kinder diesorts Enckel namentlich a) Valentin so 14 Jahr alt, b) Margaretha Dorote so 3 Jahr alt, Johann Jacob Schafflützel Saffian fabricant deren Vormund

zu Straßburg in hiernach beschriebener behausung
(f° 7-v) Eigenthum an einer behausung ([in margine :] Jean fred. Lefebre 1800) Nemlich eine behausung hoff hoffstatt mit allen übrigen deren zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten so gelegen zu Straßburg und ein Eck an der Krämer und Carduangaß ausmacht, in der Krämergaß mit Numero 1 und in der Carduangaß mit Numero 4 bezeichnet einseit neben burger herrenschneider dem ältern Knopffmacher anderseit neben burger Bilger Schuemacher hinten auff bu. (be)rth – davon soll man den Müllenheimischen 6 fr 35 c und der hiesigen Commune 12 fr ane bodenzinß, darüber besagt eine Kauffverschreibung in der Cancelleÿ Contract Stub errichtet vom 29. Januarÿ 1778
Summa summarum loosungen 2746 fr, abzuziehen 241 fr, restirt 2504 fr
n° 5307 : Nachlosung 575, 667 fr, Gemeinschafftliche Mobilien 394 fr, schulden aus der Verlassenschafft 22 500 fr, (f° 23) jeedem Stammtheil 2292 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 120 du 8 ther 11

Valentin Humbert fils entre en apprentissage de trois ans chez le maître tonnelier Jean Jacques Stædel
1767, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 231) Dienstags den 28. Aprilis 1767 – Meister Johann Jacob Stadel der Kieffer producirt Schein von denen oberen Handwercks Herren von 27. hujus, nimt auf dreÿ Jahr zum Jungen an, Valentin Humbert, H. Valentin Humbert des Metzgers und Burger allhier ehelichen Sohn, gegen Einhundert Thaler Lehrgeld und zwantzig vier Gulden der fraun pro Discretione, die erste Helffte gleich und die übrige Helffte in der Mitte der Lehrzeit zu bezahlen, solche fangt an den 15. Martÿ 1767 und endiget sich auf eben solche anno 1770. Der Jung leidet die unkosten, deßen Bürgen sind H. Georg Friderich Geroldt, und Herr Pick
zahlt pro inscript.1 lb 10 ß, prot. 3 ß

L’apprentissage se termine en 1770 à la satisfaction des parties
(f° 275-v) Dienstags den 13. Martÿ 1770 – Lehrj. delisio
Meister Johann Jacob Städel der Kieffer stehet vor und bittet Valentin Humbert seinen bißherigen Lehrjungen, weilen deßen Lehrzeit zu end geloffen, und Sie bede mit einander zufrieden, der Ordnung nach außzuthun.
Erkannt Willfahrt. Zahlt pro Delisione 1 lb 10 ß, Lehrbrieff 1 lb 10 ß, Sig.. 2 ß, Prot. 3 ß, Findl. 1 ß

Valentin Humbert épouse en 1785 Marie Marguerite Helck, fille de garde-bois : contrat de mariage, célébration
1785 (22.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 135
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Valentin Humbert, der jüngere lediger Cafféesieder, Herrn Valentin Humbert des ältern Cafféesieder auch Burgers alhier ehelich erzeugter Sohn, unter assistentz dieser seines Vaters als Bräutigam an einem
So dann Jungfrau Maria Margaretha Helckin, Herrn Johann Daniel Helck des Haagknechts und Burgers alhier ehelich erzeugte Tochter unter assistentz dieses seines Vaters wie auch Herrn Johann Michael Knörr des Kieffers und Weinhändlers auch burgers alhier ihres geordneten Vogts als Braut
Actum allhier Zu Straßburg Dienstags den 22. Novembris Anno 1785. [unterzeichnet] Valentin Humbert als Bräutigam, Maria Margaretha Helckin als Braut

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 184-v)
Im Jahr 1785, Dominica I. und II. Adv. als den 27. Novembris und den 4. Decembris seind in unserer Kirche zu St Wilhelm Ordnungsmäßig ausgerufen und Montag dne 5. ejusdem ehelich eingesegnet worden Herr Valentin Humbert, der ledige burger und Caffé: Sieder, Herrn Valentin Humbert, des Caffé: Sieders und Burgers allhier mit Elisabetha Pfeffingerin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Margaretha Helckin, Herrn Johann Daniel Helck des Schiffmanns und burgers allhier mit Maria Margaretha Dreÿerin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Valentin Humbert als hochzeiter, Maria Margaretha Helckin als hochzeiterin (i 188) – Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 33) 1785

Valentin Humbert est admis à la tribu des Fribourgeois pour avoir le droit de tenir café
1787, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 169)
(f° 2-v) 1.te Gericht 1787. Samstag den 17.ten Februarii 1787
Valentin Humbert der jüngere Kaffesieder, Valentin Humbert des ältern ebenmäßigen Kaffesieders und burgers alhier ehelicher Sohn ersuchet E. E. Gericht, Ihne dißorths als einen Zudiener leibzünfftig anzunehmen, producirt Zu diesem Ende löbl. Statt Schein vom 18.d Dec. 1786. woraus erhellet, daß er sich nach ordnung allda gemeldet und Zu E. E. Zunft der Freÿburger dienen wolle.
Nach Ersehung dieses Producti ist Erkandt worden, seÿe dem Comparenten in seinem Gesuch zu willfahren, mithin derselbe gegen Erlag der ordinarie Gebühr als ein Zudiener leibzünfftig anzunehmen. Jur. auf die Ordnung (Recept. 2 lb, Stubg. 6 ß, Prot. g.4 ß, dt. 2 lb 10 ß
VI 296 Humbert

Valentin Humbert et Marie Marguerite Helck font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père du mari
1787 (5.2.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 888) n° 342
Inventarium über Herrn Valentin Humbert, des jüngern Caffée sieders und Fraun Mariæ Margarethæ gebohrner Helckin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1787 – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario d. 22. Novembris 1785 miteinander errichteten Ehe Contract §° 3° stipuliret haben, daß einem jeeden von ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen vor eigen und ohnverändert vorbehalten seÿn solle (…)
So geschehen alhier zu Straßburg an dem Eck der St. Urbans und Krämergaß gelegenen, in fernerm beÿseÿn Herrn Johann Daniel Helcken des Haagknechts und burgers alhir der Ehefraun geliebten Vaters und ad hoc angesprochenen Beÿstands Montag den 5. Februarÿ Anno 1780.
(sans additions)

Valentin Humbert le jeune meurt en délaissant un fils et une fille. La masse propre à la veuve est de 3 772 francs, celle des héritiers de 2 129 francs. L’actif de la communauté s’élève à 14 859 francs et le passif à 859 francs.
1801 (1 pluviose 9), Strasbourg 7 (13), Not. Stoeber H.
1624, 1806
Inventarium über weÿl. Valentin Humbert des jüngern geweßenen Cafféesieders Verlassenschafft – derselbe starb den 3. prairial 2 und hat zu erben verlaßen seine mit bürgerin Maria Margaretha geb. Helck erzeugten Kinder nammentlich 1. Valentin so den 24. brumair letzthin 12 Jahr alt worden, 2. Margaretha Dorothea so den 25. Germinal letzthin 10 Jahr alt zurück gelegt, zum vormund ernannt burger Johann Jacob Schaflützel, Saffianfabricant, die hinterbliebene wittib beiständlich bs Johann Michael Goenners Practici

Eheberedung vor Not. Greiß den 22. November 1785 errichtet, Inventarium illatorum den 5. Februarÿ 1787 errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib unverändertes Vermögen, hausrath 611 fr, silber 84 fr, gold. Ring 128 fr, ergäntzung 2148 fr, schulden 800 fr, summa summarum 3772 fr
der Erben unverändert, hausrath 1942 fr, silber 40 fr, gold. Ring 306 fr, Ergäntzung 541 fr, summa summarum 2929 fr, schulden 80 fr, Nach deren Abzug 2129 fr
beschreibung des theilbaren Guth, hausrath 667 fr, silber 67 fr, guldenen RIng 574 fr, summa summarum 1775 fr, schulden 2939 fr, In vergleichung 1163 lb
Revisio des Inventarÿ n° 5420, theilbaren Masse, Einem Landguth bestehend in einer behausung in dem dorf Schiltigheim
theilbare activ masse, 14.859 fr, Schulden 859 fr, Verbleibt 14.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 77 F° 6 du 11 plu. 9

Les deux enfants Humbert louent au cafetier Jean Frédéric Lefevre une partie de la maison et le mobilier servant au café et au billard

1804 (16 pluviose 12), Strasbourg 7 (47), Not. Stoeber n° 688 (5315)
erschienen persönlich Bürgerin Susanna Dorote gebohrne Humbert weiland burgers Georg Friderich Gerold, gewesenen Caminfegers alhier hinterbliebene Wittib und Bürger Johann Jacob Schafflützel Saffianfabricant und Inwoner alhier als Vormund weiland Burgers Valentin Humbert des jüngern geweßenen Caffeesieders alhier hinterlaßener Zweier Kinder
mit dem burger Johann Friderich Lefebre, Caffeesieders und Inwoner alhier
nachfolgende Lehnung (…) beschlossen hätten, als Erstlich verlehnen Geroldische Wittib und der Vormund ihme Bürger Lefebre auf sechs nach einander folgende Jahren, welche mit dem ersten Vendemiaire letzthien ihren Anfang genommen (…) In der Humbertischen Behaußung am Münsterplatz den völligen Rez de chaussée und den erstern Stock, den Bierkeller und einen Weinkeller, dreÿ Kammeren auf dem Mansard, gemeinschaftlichen Gebrauch der Bauchküche und das zum Caffée und Billiard wesen gehörige Schiff und geschirr bestehend in
Eilf gemalte Tisch mit marmorsteinernen Blatten, darunter einer schadhafft
Ein grün gemalt tännene Schaukkästlein mit vier beschlüssiger Thüren, davon Zweÿ verglast
Ein alt tannen schafenschafft* kensterlein
Ein trumeau spiegel von zweÿ Gläsern in einer *uner Rahm
Ein steinerner Murser*
Zweÿ Billiards sembt Tucher, welche Tucher zu 90 francs angeschlagen
34 Gues, vier Cadets und 3 grose Ques
Zweitens verspricht der Entlehner dem Verlehner für den Genuß dieser Lehnung einen jährlichen Zins von 1800 francs tournois (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 F° 94-v du 26 pluviose 12

Susanne Marguerite Humbert femme du boucher Georges Henri Leicht vend son quart indivis à sa tante Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold

1815 (22.5.), Strasbourg 5 (42), Not. F. Grimmer n° 9198
Georges Henry Leicht, boucher, et Susanne Marguerite Humbert
à Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold
le quart par indivis d’une maison, cour, puits, appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg rue Mercière n° 1 et faisant le coin de cette rue et de celle du Maroquin où elle est marquée n° 4, d’un côté le Sr Böswillwald, d’autre formant coin, derrière la propriété de la veuve Bilger – échue à la covenderesse dans la succession de son père et grand père – moyennant 21.000 francs
enreg. F° 43 du 1.6.

Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold lègue les trois quarts qui lui appartiennent de la maison à son neveu Valentin Humbert

1818 (12.7.), Strasbourg 8 (23), Not. Roessel n° 5681
Testament – Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold où elle demeure au coin de la rue mercière n° 1 – décédée le 7 septembre
à Valentin Humbert son neveu
les trois quarts qui m’appartiennent de la maison sise en cette ville au coin de la rue Mercière n° 1 et de la rue du marroquin où elle a n° 4 – moyennant 30.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 140 F° 52-v du 8.9.

Susanne Dorothée Humbert meurt en 1818 en délaissant pour héritiers son neveu et sa nièce

1818 (15.9.), Strasbourg 8 (24), Not. Roessel n° 5802
Inventaire de la succession de Susanne Dorothée Humbert veuve de Georges Frédéric Gérold décédée le 7 courant – à la requête de 1. Valentin Humbert, cafettier, administrateur des biens des enfants qu’il a procréés avec Marie Anne Victoire Behr son épouse nommés Victor Valentin 3 ans, Marie Eugénie Clémentine 17 mois, 2. Marguerite Dorothée Humbert mandataire de Georges Henri Leicht son mary administatreur légal des biens des enfants procréés avec ladite De Leicht savoir Marguerite Henriette, Susanne Marguerite et de l’enfant dont la De Leicht est enceinte, héritiers de leur grand tante par testament public reçu par le notaire soussigné le 12 juillet courant

dans une maison sise à Strasbourg au coin de la rue Mercière n° 1
Immeuble. La défunte était propriétaire de trois quarts de la maison sise en cette ville au coin de la rue Mercière n° 1 où elle touche à celle du Sr Boeswillwald passementier et de la rue du Maroquin n° 4 où elle a pour voisin la veuve Bilger. La moitié de cette maison grevée d’une rente foncière 8 fr envers la ville de Strasbourg et 6 fr 30 envers la famille de Müllenheim, échue dans la succession de son père Valentin Humbert, cafetier, suivant inventaire dressé par Me Stoeber le 28 messidor 11. Un quart lui a été vendu par la De Leicht par acte reçu Me Grimmer le 22 mai 1815. C’est ces trois quarts de maison que par son testament la défunte a légués moyennant 30.000 fr à Valentin Humbert auquel appartient le dernier quart de cette maison. Un acte passé à la cidevant Chambre des contrats le 29 janvier 1778 constate la propriété de cette maison dans la famille Humbert
garde robe 277 fr, bijoux 648 fr, argenterie 346 fr, meubles 1357 fr, créances 5000 fr – passif 20 443 fr, créances actives 523 fr
Enregistrement de Strasbourg. acp 140 F° 68 du 16.9.

Valentin Humbert loue le rez-de-chaussée et d’autres parties de la maison au pâtissier Denis Fevé

1820 (13.5.), Strasbourg 6 (44), Me Triponé n° 133
Bail de 3 années à commencer le 1 juillet prochain – Valentin Humbert propriétaire demeurant place de la Cathédrale n° 4
à Denis Fevé, patissier traiteur
tout le rez de chaussée de sa maison place de la Cathédrale n° 4 composé de trois pièces et d’une cuisine avec toutes les draperies qui s’y trouvent lesquelles cependant il ne les lui laissera que 6 mois, plus trois tables à manger (…) aux mansardes de la même maison deux chambres au grenier, une chambre pour le linge sale, une grande cave et une petite à côté dans cette maison la jouissance commune des greniers. De son côté le Sr Humbert promet 4. de faire blanchir à ses frais la grande salle au rez de chaussée, 5. de faire construire à ses frais dans la cuisine un four à patissier – moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 94 du 13.5.

Valentin Humbert loue les premier et troisième étages à Bernard Landwehrlin

1820 (1.12.), Strasbourg 1 (37), Me Rencker n° 1279
Bail de 3 ou 9 ans – Valentin Humbert propriétaire
à Bernard Landwehrlin, propriétaire à Rouffach
le premier et troisième étage en entier de la maison dont M Humbert est propriétaire fesant coin de la rue Mercière et de la rue du Maroquin n° 4 & n° 1, plus deux chambres aux mansardes pour les domestiques le linge sale, plus les objets mobiliers ci après désigné savoir
Au premier étage, Dans la grande salle, un billard en bois de chêne (…) 500 fr, un poele en fayence (…), dans la chambre au milieu, dans la troisième chambre total 2280 fr
plus quatre places séparées en lattes dans la cave pour y loger le vin les charbons le bois
Charges, clauses et conditions (…) 2) le preneur aura la jouissance commune avec les autres locataires de la maison du grenier & de la buanderie, (…) 10) à l’expiration des 9 années du bail le Sr Landwehrlin sera tenu de faire remettre de nouveaux papiers & de faire repeindre a neuf les lambris aux trois pièces du pemier étage, estimé 50 francs – moyennant un loyer annuel de 2400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 150 f° 66-v du 11.12.

Valentin Humbert épouse en 1814 Marie Reine Victoire Behr, de Saverne

1814 (15.11.), Strasbourg 5 (40), Not. F. Grimmer n° 8959
Contrat de mariage – Valentin Humbert, maréchal des logis du deuxième régiment des gardes d’honneur retiré, fils de feu Valentin Humbert, Caffetier, et de Marie Marguerite Helck
Marie Reine Victoire Behr de Saverne fille de François Dagobert Behr, ancien jurisconsulte conseiller et Baillif audit Saverne, et Hélène Louise Kien
en la demeure du futur époux place de la Cathédrale
Enreg. f° 72 du 16.11.

1814 (30.8.), Strasbourg, Not. Knobloch
Consentement – Marie Marguerite Helck veuve de Valentin Humbert cafetier au mariage de son fils Valentin Humbert avec Marie Anne Behr de Saverne
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 86-v du 5.9.

Valentin Humbert loue une partie de la maison au cafetier Jean Jacques Dieterlin

1822 (1.3.), Strasbourg 1 (39), Me Rencker n° 1943
Bail pour 9 années à commencer le 25 mars Courant – Valentin Humbert, propriétaire
à Jean Jacques Dieterlin, caffetier, accepant pour son fils de Jean Jacques Dieterlin
1. le premier étage en entier de la maison dont le Sr Humbert est propriétaire faisant le coin de la rue du Maroquin & de la rue Mercière à Strasbourg portant les n° 4 & 1,
2. deux chambres aux mansardes pour les domestiques & le linge sale,
3. quatre places séparées en lattes dans la cave pour y loger le vin, la bierre, les charbons & le bois
Charges, clauses et conditions, (…) 9) Le Sr Dieterlin aura le droit de prendre le 24 juin 1823 en échange du premier étage le rez de chaussée occupé présentement par le Sr Denis Fevès, le Sr Humbert s’oblige en conséquence de faire déguerpir ce dernier pour ladite époque. Le loyer du rez de chaussée sera alors de 1400 francs par an pour tout le temps restant à courir. Le bailleur s’oblige encore de fournir avec le rez de chaussée au preneur une chambre au deuxième ou au troisième étage toutes les autres dépendances du premier étage présentement loué restant au preneur & les dépendances du rez de chaussée retourneront à la disposition du Sr Humbert – moyennant un loyer annuel de 900 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 156 f° 110-v du 2.3.

Valentin Humbert cède le bail précédent au pâtissier Denis Fevès et à Barbe Menges

1822 (13.7.), Strasbourg 3 (68), Me Schreider n° 1187
Cession de bail pour 4 années à commencer le 4 juin prochain – Valentin Humbert propriétaire et Marie Anne Victoire Baehr
à Denis Fevès, patissier, et Barbe Menges
1. le premier étage consistant en trois pièces avec la cuisine de leur maison sise à Strasbourg faisant le coin de la rue du Maroquin et de la rue Mercière avec la grande cave et la petite cave derrière la grande,
2. deux chambres au quatrième l’une à coucher & l’autre pour les servantes, plus quatre tables peintes en gris,
3. et les trois poeles en faiance que les conjoints Humbert feront placer à leurs frais aux lieux qui leur seront indiqués par les preneurs,
Charges, clauses et conditions (…) 6) il est interdit aux preneurs de vendre de la bierre en détail dans le local par eux loué, par contre les conjoints Humbert s’engagent à ne pas consentir qu’il soit débité du vin par le locataire du rez de chaussée.
Il a été convenu 2. Que le bail n’aura son exécution qu’autant que le Sr Dieterlin fils cafetier se sera décidé de prendre le rez de chaussée en échange du premier étage qu’il occupe actuellement, faculté que celui ci s’est réservé dans le bail que les conjoints Humbert lui ont passé par acte reçu Me Rencker le premier mars, 3. que si au contraire ledit Sr Dieterlin se décide à garder le premier étage qu’il occupe maintenant alors les conjoints Fevès continueront d’habiter le rez de chaussée tel qu’ils en jouissent à présent pendant les quatre années commençant au 24 juin 1823 mais en ce cas lesdits conjoints Fevès au lieu de 800 fr auront à payer 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 158 F° 108-v du 16.7.

Valentin Humbert modifie le bail passé au profit de Jean Jacques Dieterlin

1822 (10.8.), Strasbourg 1 (40), Me Rencker n° 2147,
Modification de bail – Valentin Humbert, propriétaire
à Jean Jacques Dieterlin, cafetier, agissant au nom de son fils Jean Jacques Dieterlin, caffetier
que suivant contrat passé devant le notaire soussigné le 1 mars dernier le Sr Humbert a loué au Sr Dieterlin pour son fils le premier étage d’une maison faisant le coin de la rue du Maroquin et de la rue Mercière portant n° 4 et 1 & d’autres dépendances désignées audit bail avec la faculté de prendre le 24 juin 1823 le rez de chaussée occupé présentement par le Sr Denis Fivé outre les dépendances indiquées au susdit bail en remplacement du premier étage. Que les parties ayant trouvé que le loyer fixé pour l’un et l’autre logement étant trop élevé à raison de la stagnation des affaires elles sont convenues de réduire à l’amiable ledit loyer
1. le loyer annuel pour le premier étage ou pour le rez de chaussée avec leurs dépendances, demeure fixé à 800 fr à partir de la St Michel prochaine,
2. le 24 juin 1823 le preneur entrera en jouissance du rez de chaussée & de ses autres dépendances pour 9 années consécutives, sur le pied de 800 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 158 f° 169 du 13.8.

Valentin Humbert et Marie Anne Victoire Behr exposent la maison aux enchères. Le pharmacien Charles Frédéric Spiellmann l’acquiert moyennant 49 000 francs

1823 (24.4.), Strasbourg 3 (69), Me Schreider n° 1516
Cahier des charges du 15 avril n° 1494 – Adjudication préparatoire n° 1498 du 17 avril – Adjudication définitive – Valentin Humbert ci devant cafetier et Marie Anne Victoire née Behr
à Jean Chrétien Arnold, architecte, pour Charles Frédéric Spiellmann, pharmacien
une maison à rez de chaussée et à trois étages batie en pierres de taille et brique sise en cette ville rue Mercière n° 1 et rue du Maroquin n° 4, d’un côté le Sr Boesswillwald, d’autre la rue du Maroquin avec une façade rue Mercière vis à vis la pharmacie du Cerf et l’autre façade sur une partie de la place de la Cathédrale, par derrière la propriété du Sr Barth, avec les redevances & rentes laudémiales ainsi que celle foncière due à la ville de Strasbourg montant à 8 francs par an, celle du Sr Leysz bijoutier comme étant aux droits de la famille des Mühlenheim montant à 6 francs 35 cent.
Charges, clauses et conditions (…) 7) Me Schreider 13 juillet 1822 partie de la maison ci dessus est louée à Denis Fevès et Barbe Mengus patissier pour 4 francs par an commençant le 24 juin 1823 et une autre partie à Jacques Dieterlin fils cafetier par bail reçu Me Rencker le 10 août 1822 pour 9 années à commencer le 24 juin de la présente année pour 800 fr.
Titres de propriété, acquis par le grand père du vendeur à la vi devant Chambre des contrats le 29 janvier 1778, inventaire dudit grand père du vendeur par Me Stoeber le 28 messidor 11 (17 juillet 1803), la moitié d’icelle est passée sur le chef de Suzanne Dorothée née Humbert veuve de Georges Frédéric Gerold ramoneur, un quart à Valentin Humbert covendeur et un quart à Marguerite Dorothée Humbert sa sœur. Par acte Me Grimmer le 22 mai 1815 Suzanne Marguerite Humbert épouse de Georges Henri Leicht boucher a vendu son quart à De Suzanne Dorothée Humbert veuve Gerold. Par testament reçu Me Roessel le 12 juillet 1818 la veuve Gerold a légué à Valentin Humbert covendeur les trois quarts qu’elle possedoit le quatrième quart lui appartenant déjà. Titres anciens, Chambre des contrats le 2 septembre 1650, 24 avril 1673 et 19 septembre 1699 – grevée de deux rentes foncières de 14 fr 35 (en capital 287 fr)
Mise à prix 40.000 fr – Adjugée 49.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 142-v du 25.4.

Fils de pharmacien, Charles Frédéric Spielmann épouse en 1818 Sophie Aimée Karth
1818 (22.6.), Strasbourg 10 (34), Not. Zimmer n° 599, 8209
Contrat de mariage, communauté d’acquets et usufruit au survivant – Charles Frédéric Spielmann, pharmacien, né le 25 septembre 1789 fils de feu Charles Frédéric Spielmann, pharmacien, et de Marie Salomé Karth
Sophie Aimée Karth née le 17 prairial an 2 (5 juin 1794) fille majeure de Jean Nicolas Karth, négociant, et de Marguerite Salomé Hennenberg
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 f° 88-v du 23.6.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la pharmacie du Cerf, à l’angle nord de la rue Mercière et de la place de la Cathédrale
1819 (5.3.), Strasbourg 10 (25), Not. Zimmer n° 651 (8450)
Inventaire des apports de Charles Frédéric Spielmann, pharmacien, et de Sophie Aimée Karth – Contrat de mariage reçu Me Zimmer le 22 juin 1818, mariés en cette ville le 11 juillet même année
le mari, mobilier 2222 fr, argenterie 989 fr, fonds de pharmacie délaissé par Charles Frédéric Spielmann son père à l’enseigne du Cerf Place du Dôme n° 5 estimé 17.168 francs
propriété d’une maison à Strasbourg, savoir une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place du Dôme n° 5 ayant pour enseigne la Pharmacie du Cerf, faisant le coin de la rue Mercière tenant dans icelle à la maison du Sr Seupel marchand de papier sur le place du Dôme à celle des héritiers de la De Clausel derrière maison Seupel, estimée 30.000 francs. Duquel immeuble le tiers est échu au Sr Spielmann comme héritier pour autant dans la succession de Charles Frédéric Spielmann son père pharmacien et les deux autres tiers cédés par Caroline Frédérique Spielmann épouse de Jean Henri Trawitz propriétaire et Salomé Louise Spielmann fille majeure ses sœurs et cohéritieres par deux contrats de vente reçu Me Hickel et Zimmer le 7 juillet 1818, total général 51.491 fr, dettes 10.000 francs
la femme meubles, 4873 fr, argenterie 1773 fr, créances 20.000 fr, ensemble 26.446 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 f° 62-v du 8.3.

Charles Frédéric Spielmann loue une partie de la maison au tapissier Jean Pierre Schæffer

1824 (19.10.), Strasbourg 10 (72), Me Zimmer n° 9941
Bail pour 3, 6 ou 9 ans à partir du 25 déc. prochain – Charles Frédéric Spielmann, pharmacien
à Jean Philippe Schaeffer, tapissier
tout le rez de chaussée de la maison sise à Strasbourg rue Mercière n° 1 ayant son entrée principale dans la rue du Maroquin sous n° 4, composé de trois pièces et d’une cuisine, dans le vestibule deux armoires en sapin peint à deux battants
Plus aux mansardes de la même maison deux chambres pour domestiques, Plus une petite cave, Plus un local dans la cave pour y placer le bois de chauffage, Plus la jouissance commune avec les autres locataires des greniers et de la buanderie de ladite maison – moyennant un loyer annuel de 1050 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 f° 55 du 20.10.

Sophie Aimée Karth meurt en 1840 en délaissant six enfants.

1841 (29.3.), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 3880, 3897
Inventaire de la succession de Mme Sophie Aimée Karth, décédée à Strasbourg le 25 octobre 1840, épouse de M Charles Frédéric Spielmann, pharmacien en la dite ville
L’an 1841, lundi le 29 mars à neuf heures du matin, à la requête de 1° M. Charles Frédéric Spielmann, pharmacien demeurant à Strasbourg, agissant a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre lui et Mme Sophie Aimée Karth, son épouse décédée aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer père, alors notaire à Strasbourg, le 22 juin 1818, b) comme créancier de cette communauté à raison de ses biens propres qui peuvent avoir été aliénés ou dénaturés pendant le mariage, c) à cause de leurs dispositions en usufruit contenues à l’article sept du dit contrat de mariage, d) comme père et tuteur légal des cinq enfants encore maisons issus de son mariage avec sa dite épouse décédée nommés 1) Julie Cécile Spielmann née le 22 septembre 1820, 2) Charles Frédéric Spielmann, né le 15 août 1822, 3) Charles Edouard Spielmann, né le 27 février 1825, 4) Charles Adolphe Félix Spielmann, né le 9 novembre 1832, 5) Charles Auguste Spielmann né le 15 février 1834, e) et comme ayant l’usufruit légal des biens de ses dits enfants mineurs qui n’ont pas encore atteint leur 18° année,
2° Mlle Sophie Caroline Spielmann, majeure d’ans demeurante à Strasbourg, ladite Dlle Spielmann ainsi que les mineurs Spielmann ci-dessus nommés, habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers appelés par la loi de ma dite Dame Spielmann comme seuls enfants délaissés par elle, soit chacun pour un 6°
et en présence de M. Jean Nicolas Karth, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur (…)
en la maison que la défunte occupait et où elle est décédée sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 5

Contrat de mariage analysé
Mobilier. Chambre d’habitation, Cabinet à côté, Dans la pièce à côté, Salon à côté, Chambre à coucher, Décharge à côté, Chambre de Mlle Julie Spielmann, Dans le corridor, Chambre à côté, Corridor au quatrième, Chambre de décharge au quatrième, Chambre des fils Spielmann, Chambre de décharge au troisième, Chambre des aides pharmaciens, Chambre des provisions, Chambre des domestiques, Couloir et cuisine, Cabnet de M. Spielmann, Bibliothèque, Cabinet derrière la pharmacie, Pharmacie
Masse propre à M. Spielmann, 2) Une maison sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 5 (…)
Masse de la communauté. Immeubles. 1°Une maison sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 4 et rue mercière N° 1 faisant le coin de la dite rue et de la place de la cathédrale, vis à vis la maison pharmacie sus désignée, tenant dans la rue mercière à la propriété du Sr Pickel et vers la rue du maroquin à cette du sieur Irrmann cordonnier. Cette maison été acquise par M. Spielmann du sieur Valentin Humbert, ancien cafetier et de Marie Anne Victoire Behr sa femme demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Schreider, alors notaire à Strasbourg le 24 avril 1823 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 dudit moid d’avril vol. 158 N° 136 et inscrit d’office le même jour Vol. 158 N°14. Cette adjudication eut lieu pour la somme de 49.000 francs (…)
Récapitulation de la masse de la communauté. Actif, mobilier 8122, fonds de pharmacie 9702, argent comptant 5381
Immeubles, la maison sise à Strasbourg place de la Cathédrale, Le jardin sis hors la porte d’Austerlitz
Passif 67.265
acp 286 (3 Q 30 001) f° 39, vacations des 29 et 30 mars – Garde robe de la défunte 8122
acp 286 (3 Q 30 001) f° 80, vacation du 23 avril (supra, Récapitulation)

Charles Frédéric Spielmann meurt en 1854 en délaissant cinq enfants. La succession comprend deux maisons, de part et d’autre de la rue Mercière

1854 (24.8.), Strasbourg 10 (127), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.693
Inventaire de la succession de M. Charles Frédéric Spielmann, père, ancien pharmacien, propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 18 août 1854.
L’an 1854 le jeudi 24 août à dix heures du matin, à la requête et en présence de 1° Melle Sophie Caroline Fanny Spielmann, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg
2° Mr Charles Frédéric Spielmann, ancien clerc de notaire, licencié en droit, demeurant et domicilié en la même ville, agissant a) en son nom personnel, b) au nom et comme mandataire de 1° Mad. Julie Cécilé Spielmann, épouse de M. Henri Guillaume Kienlen, ministre du culte protestant qui l’a autorisée, les deux demeurant et domiciliés à Colmar (…), 2° Mr Charles Edouard Spielmann, commis négociant demeurant et domicilié à Saint-Louis canton de Huningue (…)
3° M. Charles Auguste Spielmann, élève en médecine, demeurant et domicilié à Strasbourg où il est né le 15 février 1834, mineur émancipé (…) Ledit mineur assisté de M. Auguste Edmond Trawitz, propriétaire demeurant et domicilié en la même ville, son curateur (…), Lesdits Madlle Spielmann, Dame Kienln, M. Charles Frédéric Spielmann, M. Charles Edouard Spielmann & M. Charles Auguste Spielmann, habiles à de dire et porter seuls héritiers chacun pour un 5° de leur père M. Charles Frédéric Spielmann en son vivant ancien pharmacien, propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 18 août 1854.
(…) en la maison mortuaire sise place de la cathédrale N° 5

acp 432 (3 Q 30 147) f° 73 du 26.8.
Vacation du 14 février 1855. Meubles et objets mobiliers. Antichambre, Grand salon, Petit salon, Salle à manger, Chambre à coucher, Grande décharge, Petite décharge, Cuisine, Corridor, Grande pièce, Cabinet, Chambre des domestiques, Réduit au quatrième étage, Greniers, Cave
Jardin, Maison au jardin (mansarde, salon, première chambre à coucher, seconde chambre à coucher, cuisine)
Immeubles. I. Immeubles dépendant de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui avait existé entre le défunt et Dame Sophie Aimée Karth son épouse prédécédée.
1° Une maison sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 4 et rue mercière N° 1 faisant le coin de cette rue et de la place de la cathédrale tenant dans la rue mercière à la propriété de M. Bickel et vers la rue du maroquin à celle de M. Heim
2° Un jardin de la contenance de 60 ares avec maison, cour, écurie, remise, appartenances & dépendances située dans la banlieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz à gauche de la chaussée d’Illkirch section G VII. N° 53.a & 53.b du terrier et section F N° 229, 229.bis et 230, 230.bis, 230.2.bis de la matrice cadastrale au canton dit Rehbergergraben tenant d’un côté au jardin des héritiers Karth de l’autre au champ dit le vieux jardin donnant par devant sur un communal occupé par des cordiers et par derrière sur le fossé d’inondation
3. Une pièce de terre au canton dit Altgarten section F N° 236 (…)
Ces immeubles ont été acquis durant la communauté de biens qui avait existé entre les conjoints Spielmann en vertu de leur contrat de mariage passé devant M Zimmer père lors notaire à Strasbourg le 22 juin 1818. Ils appartenaient lors du décès de la Dame Spielmann pour moitié ou pour 122/140 à son époux comme ayant participé pour une pareille portion à ladite communauté & pour l’autre moitié aux 6 enfants & seuls héritiers de la défunte ainsi qu’il résulte de l’inventaire de la succession de cette derniète dressé par M° Zimmer notaire soussigné en date au commencement du 29 mars 1841.
M. Charles Adolphe Spielmann l’un desdits enfants étant décédé le 25 octobre 1841 sa part ou un 12° auxdits immeubles est avenue pour un quart ou pour 5/240 à son père & pour les trois quarts restans à des cinq frères et sœurs survivants, de sorte que M Spielmann père possédait aux dits immeubles 125/240. Et il en appartenant à des cinq enfants survivants tant du chef de leur mère que de celui de leur frère décédé le surplus avec 115/240. L’établissement de la propriété desdits immeubles dont la désignation précède se trouve consigné dans l’inventaire sus relaté auquel les parties se réfèrent à cet égard.
II. Immeubles pour au défunt M Spielmann père
3° Une maison avec dépendances sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 5 formant le coin de la rue mercière à la propriété de M. Seupel & sur la place de la cathédrale à la propriété de Mlle Devigne marchande de modes. Les titres de propriété de cet immeuble se trouvent relatés dans l’inventaire précité
4° Un corps de biens de la contenance d’un hectare 38 ares 91 ca Ban de Hochfranckenheim
acp 437 (3 Q 30 152) f° 51 du 16.2. (succession déclarée le 16 février 1855) – Il dépend de ladite succession 1° Un mobilier estimé 6384, 2) argent comptant 10.500, 3) créances & fermages 12.251, 4) 45 francs de rentes 4 ½ capital 333
Immeubles (supra), 18 ares 20 c prés & vignes ban de Gingsheim
11 ares 55 prés ban de Gougenheim
2 ares 60 ca prés ban de Schaffhausen
24 ares broussailles à Hochfelden
86 ares 48 terres ban de Maennolsheim
La passif de la succession s’élève à une somme de 8830.

Testament par lequel Charles Frédéric Spielmann lègue ses deux maisons à quatre de ses enfants en assurant au cinquième enfant une rente viagère

1856 (23.7.), Me Zimmer
Dépôt du testament olographe de Charles Frédéric Spielmann ancien pharmacien à Strasbourg, ledit testament en date du 20. novembre 1853 enregistré aujourd’hui
acp 452 (3 Q 30 167) f° 27-v du 22.7.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 123 (3 Q 31 622) f° 36 du 23.7.1856
Testament du 20 novembre 1853 – Je soussigné lègue avec dispense de rapport en nature à mes quatre enfants Fanny, Julie, Charles et Auguste mes deux maisons sises en cette ville place de la cathédrale N° 4 et 5 à charge par les légataires de décompter dans ma succession pour prix du N° 4 la somme de 65.000 francs et pour celui du N° 5 celle de fr. 42.000 et sauf à y prendre leur part pour assurer à mon fils Edouard quelques ressources, de plus je veux que le quart de ce dont la loi me permet de disposer sur sa part héréditaire soit prélevé et converti en une rente alimentaire et viagère à son profit incessible et insaisissable (…)
signé Charles Frédéric Spielmann ancien pharmacien

Liquidation et partage dressé en conformité avec le testament
1856 (16.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 123 (3 Q 31 622) f° 32 du 17.7.
Liquidation et partage successions de Charles Frédéric Spielmann pharmacien et de Sophie Aimée Karth
Les soussignés 1° Melle Sophie Caroline Fanny Spielmann, en jouissance de ses droits, demeurant à Strasbourg
2° Mr Charles Frédéric Spielmann, licencié en droit, en la même ville, agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de 1° Mad. Julie Cécilé Spielmann, épouse de M. Henri Guillaume Kienlen, ministre du culte protestant les deux à Colmar (…), 3° Mr Charles Edouard Spielmann, commis négociant demeurant à Strasbourg, 4° M. Charles Auguste Spielmann, élève en médecine, en ladite ville

Masse active. I. Objets mobiliers 6384, 2. argent comptant 10.500, 3. créances 10.000, 4° Rapport de dot par Mde Kienlen 3503
5° Un jardin de la contenance de 60 ares avec maison, cour, écurie, remise, & dépendances au ban de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz section G N° 53 et 53.bis du terrier et section F N° 229, 229.bis et 230, 230.bis, 230.2.bis de la matrice cadastrale au canton dit Rehbergergraben, 6° (…)
total 41.668, Passif 8388, reste 33.299
Droits des parties, décomptes et abandonnements (…)
Il reste dans l’indivision entre les parties dans la proportion de leurs droits
1° une maison sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 4 et rue mercière N° 11
2° et une maison sise en cette ville place de la cathédrale n° 5

Les copropriétaires Spielmann hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Michel Rothenbach

1856 (4.8.), Strasbourg 10 (132), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.627
Obligation – Ont comparu 1. Mademoiselle Sophie Caroline Fanny Spielmann, ans état, en jouissance de ses droits, 2) M. Charles Frédéric Spielmann, ancien clerc de notaire, licencié en droit, 3) M. Charles Auguste Spielmann, élève en médecine, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg agissant tant en leurs noms personnels qu’au nom et comme se portant solidairement fort de Mad. Julie Cécile Spielmann, épouse de M. Henri Guillaume Kienlin, ministre du culte protestant, les deux demeurant et domiciliés à Colmar (devoir)
à M Jean Michel Rothenbach, ancien brasseur, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 12.000 francs
hypothèque. Une maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 4 et rue mercière n° 1, faisant le coin de cette rue et de la place de la cathédrale, tenant dans la rue merciere à la propriété de M. Bickel et vers la rue du maroquin à cette de M. Heim. Cet immeuble provient aux débiteurs du chef de leurs père et mère M. Charles Frédéric Spielmann, pharmacien et dame Sophie Aimée Karth, conjoints décédés à Strasbourg ainsi qu’il résulte 1° d’un inventaire dressé par Me Zimmer, notaire soussigné en date au commencement du 29 mars 1841, 2° d’un autre inventaire dressé par le même notaire au commencement du 24 avril 1854, 3° du testament olographe de feu M. Spielmann père en date à Strasbourg du 20 novembre 1853 déposé après l’accomplissement des formalités prescrites par la loi en l’étude de M° Zimmer notaire soussigné suivant acte reçu le 23 juillet dernier, 4° du consentement à l’exécution pleine et entière de ce testament par M. Charles Edouard Spielmann, commis négociant à Strasbourg suivant acte reçu cejourdhui par ledit M° Zimmer
Quant à l’établissement de propriété antérieure de l’immeuble susdésigné il se trouve consigné au procès verbal d’inventaire du 29 mars 1841 susrelaté auquel les parties se réfèrent à cet égard

Les consorts Spielmann vendent la maison à Charles Trübner, libraire originaire de Heidelberg

1872 (30.9.), Strasbourg 10 (169), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2903
sind erschienen 1) Herr Karl Friedrich Spielmann, Eigenthümer und Frau Emma Laurette geborene Grimmer seiner hierzu ermächtigte Ehefrau 2) Frau Julie Cäcilia Spielmann Ehefrau des Herrn Johann Wilhelm Kienlen, Pfarrer in der protestanischen Kirche St. Wilhelm in Straßburg, Frau Kienlen hierzu gehörig ermächtigt durch ihren Ehegatten laut Privat Vollmacht von Illenau vom 23. Juni letzthin (…), 3) Fräulein Sophie Karolina Fannÿ Spielmann in Genuß ihrer Rechte, alle mit Ausnahm des H. Kienlen in Straßburg wohnhaft
an Herrn Karl Trübner, Buchhändler wirklich in Straßburg, früher in Heidelberg wohnhaft
Ein Haus mit Zugehörden in Straßburg gelegen am Münsterplatz N° 9 und das Eck der Krämergaßen bildend, woselbst es mit N° 14 bezeichnet ist, einseits in der Krämergaße stößt dieses Haus an das jenige des H. Engel, anderseits auf dem Münsterplatz an das jenige des H. Heim
Eigenthums Recht. Dieses Haus ist während der Gütergemeinschaft, welche zwischen dem verstorbenen H Karl Friedrich Spielmann im Leben geweßenen Apotheker in hiesiger Stadt und deßen ebenfalls verlebten Gattin Sophie Aimée geborenen Karth bestanden hatte, erkauft worden von H. Valentin Humbert ehemaligen Kaffeesieder und deßen Ehefrau Marie Anne Victoire Behr, beide in hiesiger Stadt wohnhaft, laut Steigprotokoll durch Notar Schreider in Straßburg errichtet den 24. April 1823, im Hÿpotheken Buch derselben Stadt den 29. nehmlichen Monats, Band 158 N. 136. abgeschrieben (…). Nach dem Ableben der Frau Spielmann gebornen Karth, welches den 25. Oktober 1840 erfolgt ist, fiel diese Liegenschaft zur Hälfte ihrem überlebendem Gatten zu, umb zwar wegen der Gütergemeinschaft welche zwischen ihnen bestanden hatte, und die andere Hälfte ihren sechs damals lebenden Kindern, nehmlich Frau Kienlen damals noch ledig, Karl Friedrich Spielmann, Karl Eduard Spielmann, Karl Adolph Felix Spielmann, Carl August Spielmann und Fräulein Sophie Karoline Fannÿ Spielmann, als einzigen Erben ihrer verstorbenen Mutter, so wie diese Eigenschaften bestätigt sind durch ein Inventarium durch H. Ludwig Friedrich Zimmer damals Notar in Straßburg und Vorgänger des unterschriebenen Notar Körttge den 29. Märtz 1841. Eines dieser Kinder Karl Adolph Felix Spielmann ist noch minderjährig den 25. Oktober 1841 gestorben, und hat als einzigen Erben hinterlassen einen Vater Karl Friedrich Spielmann für einen vierten Theil und für die drei übrigen Viertel seine fünff Geschwisteren (…) So daß nach dem Ableben des Karl Adolph Felix Spielmann das gegenwärtig verkaufte Haus für 125/240 dem H Spielmann Vater gehörte und die übrige 115/240 den fünff Geschwistern des Verstorbenen.
H. Spielmann Vater ist ebenfalls in Straßburg den 18. August 1854 gestorben und hat als einzige Erben seine fünff obengenannten Kinder hinterlassen, so wie dieses durch ein Inventarium bestätigt ist durch obengenannten Notar Zimmer den 24. August 1854 errichtet. Laut seinem eigenhändig geschriebenen Testament inn der Schreibstube des obengenannten Notars Zimmer durch Akt vom 23. Juli 1856 hinterlegt, hat der verstorbene H. Spielmann Vater seinen vier Kindern, Frau Kienlen, Fräulein Spielmann, H. Karl Friedrich Spielmann und H. Karl August Spielmann legatsweise das oben beschriebene Haus nebst einer andern Liegenschaft vermacht, mit Beding in seiner Verlaßenschafft eine Summ von 107.000 Franken zu verrechnen. Ferner hat der Testator verordnet daß der 4.te theil worüber ihm das Gesetz über den Erbsantheil seines Sohns Karl Eduard Spielmann zu verfügen erlaubte, in eine jährliche Leib und Nahrungs Rente zu deßen Gunsten solle verwandelt werden. Laut Privat Akt vom 16. Juli 1856 datirt in Straßburg den 17. nehmlichen Monats folio 32. (…) registrirt haben die Erben des verstorbenen H. Spielmann Vater zur Theilung der Werth&xaaften seiner Hinterlaßenaxaaft geschritten und den Erbsantheil des Karl Eduard Spielmann ist durch diesen Akt auf eine Summe von 214.000 Franken liquidirt worden (…)
H. Karl August Spielmann ist ebenfalls ledig in Algier den 5. Hornung 1863 gestorben und hat seine beiden Schwestern Frau Kienlen und Fräulein Spielmann und seinen Bruder Karl Friedrich Spielmann als Universal Erben eingesetzt laut seinem eigenhändigen Testament in der Schreibstube desselben Notars Zimmer durch Akt vom 2. März 1863 hinterlegt. So daß durch diese verschiedene Sterbfälle das oben beschriebene Haus unvertheilt der Frau Kienlin, Fräulein Spielmann und H. Karl Friedrich Spielmann jedem für ein drittel gehört.
Lasten, Klausulen und Bedingungen. (…) Käufer ist gehalten die bestehenden Lehnungen bis zu ihrem Ende zu erhalten (…) Was die Räumlichkeiten betrifft die H. Elser auf dem Erdgeschoß in dem verkauften Hause innen hat, so verplfichten sich die Verkäuffer auf ihre Kosten spätestens bis zum 25. März nächsten Jahrs diesele Zur Verfügung des Käufers zu stellen.
Civil und hÿpothekenstand. Die Verkäufer erklären, daß die Eheleute Spielmann und Kienlen in erster Ehen unter der Gütergemeinschaft verheurathet sind laut Ihrer Eheverträgen passirt, denjenigen der Eheleute Kienlen von besagtem Notar Zimmer den 13. Januar 1843 und denjenigen den Eheleute Spielmann von Notar Zeÿßolff in hiesiger Stadt den 26. Juli 1861. – Preis 145.000 Franken
acp 609 (3 Q 30 323) f° 33-v du 4.10.

L’éditeur Trübner propose à la Ville d’acquérir sa maison contre une rente viagère annuelle de 8 000 marks à verser tant à lui-même, âgé de 59 ans, qu’à sa femme, âgée de 50 ans. Le revenu annuel de la maison s’élève à 5 900 marks et passera à 7 500 dès que le nouveau bail sera conclu avec le libraire d’Oleire. Les commissions I et II sont d’avis d’acquérir la propriété aux conditions proposées. Le maire fait remarquer que le montant de 8 000 marks résulte d’une entente verbale, les commissions estiment cependant qu’il ne serait pas convenable de réduire la somme puisque la Ville a intérêt à pouvoir contrôler l’aspect des environs de la cathédrale. Le Conseil municipal ratifie la proposition des commissions.

1905 (cote 2 BA) Procès verbal de la séance du conseil municipal en date du 10 février 1905.
2. Sitzung vom 10. Februar 1905 – Erwerb eines Anwesens im Wege der Leibrentenzahlung
Der Herr Beigeordnete Riss trägt vor :
Der Herr Kommerzienrat Dr. Trübner hat in der Voraussetzung, daß die Stadt ein Interesse an der Bebauungsweise in der unmittelbaren Umgebung des Münsters habe, den Vorschlag gemacht, die Stadt möge das ihm gehörige Anwesen Ecke Münsterplatz und Krämergasse à fonds perdu gegen eine jährliche Leibrente von 8000 M, zahlbar bis nach dem Ableben beider Ehegatten, erwerben. Herr Dr. Trübner steht z. Zt. im 59., Frau Trübner im 50. Lebensjahr.
Das Anwesen ergibt z. Zt. folgende Einnahme :
1. Buchhandlung d’Oleire (Mietvertrag bis 1. april 1905) 2400 M
2. I. Stock, Verlag Trübner bewertet mit 1500 M
3. II. Stock Wohnung Trübner 4 Zimmer, III Stock 5 Zimmer, 2000 M (zusammen) 5900 M
Nach Mitteilung des Herrn Trübner soll die Miete für die Buchhandlung vom 1. April 1904 ab auf 4000 M also um 1600 erhöht werden.
Demnach Gesamteinnahme 7500 M
Herrn Dr. Trübner sind bereits für das Haus 165.000 M. geboten worden.
Nach dem zwischen Herrn Dr. Trübner und Herrn d’Oleire abgeschlossenen Mietvertrage vom 24. Dezember 1889 steht dem letzteren für den Fall, daß infolge Ablebens des Vermieters ein Verkauf des Hauses für die Hinterbliebenen wünschenswert sein sollte, das Vorkaufsrecht zu. Diese Voraussetzung trifft indessen im vorliegenden Fall nicht zu. Trotzdem hat Herr d’Oleire bereits die Erklärung abgegeben, daß er von dem Vorkaufsrecht keinen Gebrauch machen werde, diese Erklärung wurde noch vor dem Vertragsabschluß in die schriftliche Form gekleidet werden. Der Tag des Eigentumsübergangs wäre mit Herrn Dr. Trübner noch zu vereinbaren.
Die I. / II. Kommission schlagen die Annahme des Angebots des Herrn Dr. Trübner dabei in hohem Maße bekundeten Gemeinsinnes vor und beantrage ich :
 » Der Gemeinderat wolle dem Vorschlage der Kommissionen entsprechend beschließen.  »

Der Herr Bürgermeister bemerkt dazu, daß Herr Trübner eine bestimmte Forderung in bezug auf die Höhe der Leibrente eigentlich nicht gestellt habe. Der Betrag von 8000 M sei nur gesprächsweise erwähnt worden. Herr Trübner habe sich sogar bereit erklärt, eventuell auch gegen eine gerigere Leibrente das Anwesen abzutreten, falls der Gemeinderat Bedenken gegen die jene Summe haben sollte. Die Kommissionen seien indessen der Meinung gewesen, daß es nicht angängig sei, ein geringeres Angebot zu machen, da die Zahlung von 8000 M. durch die zukünftigen Mieten schon nahezu gedeckt sei. Die Stadt habe ein großer Interesse daran, in den Besitz dieses an einer so hervorragenden Stelle belegenen Anwesens zu gelangen. Würde daselbe in andere Hände kommen, so bestünde keine Sicherheit dafür, daß bei einem etwaigen Umbau auf das Stadtbild und die Umgebung Rücksicht genommen werde. Er glaube, sich in Übereinstimmung mit dem Gemeinderat zu befinden, wenn er erkläre, daß Herr Trübner durch sein Angebot ein hohes Maß von Gemeinsinne betätigt habe.
Der Gemeinderat beschließt nunmehr im Sinne des Vorschlages der Kommissionen und spricht zugleich Herrn Trübner für den durch das Angebot des Anwesens betätigten hohen Gemeinsinne voll Anerkennung aus.

L’éditeur libraire Charles Trübner meurt en 1907 en délaissant sa veuve Claire Engelhorn
Décès, Strasbourg (n° 1426)
Strassburg am 3. Juni 1907. der Baudirektor Karl Engelhorn, wohnhaft in Straßburg Ruprechtsau Hauptstraße zeigte an, daß der Verlagsbuchhändler Kommerzienrat Doctor Karl Trübner, 61 Jahr alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Heidelberg, Baden, Ehemann von Klara geborne Engelhorn, Sohn der verstorbenen Eheleuth Georg Trübner, Juwelier und Anna geborne Koerper, zuletzt in Heidelberg wohnhaft, zu Straßburg Schweghäuserstraße 41 am 2. Juni 1907 vormittags um 9 ein halb Uhr verstorben sei (i 121)


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