18, Petite rue de l’Esprit


Petite rue de l’Esprit n° 18 – II 50 (Blondel), N 51 (cadastre)

Maison zum Grünen Leisten
Démolie en 1846 pour établir le débarcadère du chemin de fer



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot (Musée des Plans-relief) 1
Plan-relief de 1725 (Musée historique). Emplacement des chantiers à bois entre la Faubourg de Cronenbourg à gauche et la maison zum Grünen Leisten à l’angle inférieur droit, où la Ville construira en 1817 la Halle aux blés.

La maison appartient au début du XVII° siècle au préposé au bois Jean Merckel. Redevable des comptes de son père, Jean Erard Merckel la cède en 1626 au receveur Jean Philippe Kürn pour éviter la faillite. Ses héritiers vendent en 1653 la maison alors appelée zum Grünen Leisten à l’ancien jardinier devenu marchand de bois Thiébaut Vogt, déjà propriétaire de la maison voisine que son beau-père Laurent Werner a achetée de campagnards en 1642. Thiébaut Vogt acquiert en 1653 de la Tour aux deniers un chantier à bois puis en 1656 des héritiers Kürn une autre maison. La propriété se transmet de génération en génération jusqu’à son expropriation en 1846. L’inventaire dressé en 1693 après la mort du marchand de bois Nicolas Vogt indique que le bâtiment zum Grünen Leisten se trouve à l’angle de la ruelle du même nom et six autres maisons sur le reste du terrain dont une partie était un ancien jardin soumis à un loyer communal. D’après l’estimation dressée en 1752, le rez-de-chaussée forme un logement et l’étage un autre, ce qu’on retrouve dans l’estimation de 1762 qui parle de deux poêles ; les autres bâtiments sont des dépendances. Les marchands de bois qui y exercent leur métier sont d’abord sellier (Nicolas Vogt) ou bouchers (Daniel Steinbach et Jean Thiébaut Vogt). Le bois qui leur parvient par flottage est parfois vendu à des campagnards comme en témoignent plusieurs litiges.
Sur le plan-relief de 1727, la maison forme l’angle dans la partie droite de l’image. Un des pignons du bâtiment d’angle donne vers le quai, l’autre vers l’impasse (maison d’habitation zum Grünen Leisten). Les différents bâtiments sont disposés autour d’une cour centrale.
La dénomination zum Grünen Leisten se réfère soit à l’embauchoir ou forme (Leisten, dont les fabricants sont des Leistenschneider) soit à une ornière (Leisten).


Cours A, B et O – Plan (plan-relief de 1830)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages neufs en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la maison se trouve de part et d’autre du repère (a). Les trois bâtiments sur la droite donnent sur le quai ; le bâtiment le plus au nord a une porte cochère et deux étages à quatre fenêtres (bâtiment neuf dont parle l’Atlas), une toiture à étage mansardé et une rangée de lucarnes. Le bâtiment suivant a aussi une porte cochère, un étage, une toiture mansardée et un niveau de lucarnes. Il est suivi du pignon du bâtiment dont la façade est orientée vers l’est : rez-de-chaussée à une porte et six fenêtres, étage à sept fenêtres, toiture à trois niveaux de lucarnes. Ce bâtiment est suivi de la porte qui ferme la ruelle formant la cour O où on la retrouve en (1-4), suivie du deuxième pignon du bâtiment d’angle puis d’un bâtiment à deux étages dont le rez-de-chaussée a trois portes.
La cour A représente l’arrière (1-4) du bâtiment d’angle, l’arrière (3-4) du premier bâtiment vers le quai, l’arrière (1-2) du bâtiment vers l’impasse et le bâtiment sur cour (2-3). La porte (2-3) qui s’ouvre au fond de l’impasse O se retrouve dans la cour B en (1), suivie du demi-pignon aveugle du bâtiment donnant dans l’impasse. Le bâtiment (3-4) est l’arrière de celui qui donne vers le quai, la clôture (3-2) ferme la cour vers l’est, le bâtiment (1-2) à galeries s’ouvre au nord de la rue.
La maison porte le n° 18 de la Petite rue de l’Esprit ou du Marais Vert.


Dessin de Sandmann, la Halle aux blés à gauche, une partie de la maison zum Grünen Leisten à droite (Cabinet des Estampes, reproduit dans Strasbourg, éd. Contades)

Le marchand de bois Louis Chrétien Stahl qui va habiter à Schiltigheim au début des années 1820 passe en 1834 et en 1842 des conventions de mitoyenneté avec son voisin boucher Jean Philippe Stiegelmann qui occupe le n° 13. Il échange en 1834 plusieurs terrains avec la ville pour régulariser les abords de la nouvelle halle aux blés. La Compagnie des Chemins de fer de l’Est l’exproprie en 1846 pour établir son débarcadère.


Plan joint à l’échange de terrains en 1834 (ADBR, cote 7 E 57 13-49)

juin 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1603 à 1846, date de démolition. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Merckel, secrétaire puis préposé au bois, et (1575) Cunégonde Hemmerlin – luthériens
puis les héritiers Jean Erard Merckel, chef de l’accise, et (1600) Salomé von Auenheim – luthériens
Jean Adam Merckel, marchand de bois, et (1610) Madeleine Faber – luthériens
1626 v Jean Philippe Kürn, receveur, et (1600) Marie von Fessenheim, remariée (1637) avec Jean Weinlæder, remueur de grains – luthériens
1653 v Thiébaut Vogt, jardinier puis marchand de bois, et (1634) Anne Marie Werner puis (1670) Ursule Amblacher d’abord (1641) épouse du capitaine Corneille Beck puis (1666) du notaire Jean Christophe Winther – luthériens
1675* h Nicolas Vogt, marchand de bois, et (1672) Anne Marguerite Hamm – luthériens
1693 h Thiébaut Vogt, marchand de bois, et (1693) Aurélie Pfitzer puis (1720) Marie Eve Grauss – luthériens
1751 h Nicolas Vogt, sellier puis marchand de bois, et (1738) Anne Marie Schott – luthériens
1753 h Laurent Steinbach, boucher puis marchand de bois, et (1753) Anne Marie Schott veuve de Nicolas Vogt, remariée (1765) avec le pasteur Jean Daniel Mühlberger – luthériens
1765 v Jean Thiébaut Vogt, boucher puis marchand de bois, et (1755) Sophie Catherine Flach – luthériens
puis les héritières Jean Michel Stahl, tonnelier, et (1786) Anne Marie Vogt
Jean Frédéric Lauth, meunier, et (1790) Marie Salomé Vogt
Philippe Jacques Lauth, brasseur, et (1795) Marie Madeleine Vogt
1815 v Charles Frédéric Stahl, marchand de bois, et (1817) Sophie Marie Salomé Schaaf, indivis avec le suivant
1823 v Chrétien Louis Stahl, marchand de bois, et (1815) Sophie Salomé Greiner
1846 exp Compagnie des Chemins de fer de l’Est

Maison North

Thomas North et Ursule, de Hürtigheim – luthériens
1630* h Jean North et (1622) Agathe Kuhn, de Quatzenheim – luthériens
1642 v Laurent Werner, receveur, et (1593) Anne Weissenburger – luthériens
1650 h Thiébaut Vogt, ci-dessus

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1230 livres en 1693, 700 livres en 1719, 1200 livres en 1736, 3750 livres en 1752, 1225 livres en 1782

(1765, Liste Blondel) II 50, le Sr Vogt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Diebold Vogt, 51 toises, 4 pieds et 6 pouces – son jardin 40 toises, 2 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 51, Stahl, Louis Chrétien – maison, sol – 7,95 ares / Stahl Frédéric, Schiltigheim

Locations

1624, Jean Jacques Eberspach
1651, Thiébaut Vogt, marchand de bois
1666, Marguerite Krummer, femme du berger de Durlach Jacques Meyer
1790, Dorothée Barbe Huss, femme du journalier Abraham Feid

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 222-v
Thiébaut Lienhard doit 25 deniers pour une place mazure à côté de la précédente. L’article passe ensuite à Laurent et Thiébaut von Fessenheim puis à Jean Philippe Kürn et Laurent von Fssenheim.
L’autre article de la même page a trait à un loyer de 16 deniers que verse le prévôt de Mundolsheim Jean Diebold pour une place mazure à côté de la précédente. Le loyer passe ensuite à Jean Schott de Mundolsheim puis Philippe Mercklin, chef du bois, Jean Merckin, en 1627 à Jean Philippe Kürn

Item xxv d gibt Lienhards Diebold von Einer hoffstatt neben der vorgeschibenen hoffstatt
Jetz Lorentz vnd diebold von Veßenheim
(rub.) Jetz hans Philips Kürn vnd Lorentz von Feßenheimß Erben 12 ß 6 d d. 3. April: 1627
Aberkauft Zu d helfte
Neü 263.

Item xvi d Wickel Hanns Dieboldt der Schultheiß Zu Monoltzheim von Einer hoffstatt neben der vorgenanten hoffstatt
Jetz hanß schott Zu Monoltzheim
Gibt Jetze Philips Mercklin der holtzman, Jetz Johann Merckel
(rub.) hans Phil: Kürn 8 ß Eod.
Neü 263

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 448
Laurent Werner puis Thiébaut Vogt doivent un loyer à la Ville pour un jardin près de la maison zum Grünen Leisten et à partir de 1654 pour un chantier à bois

Diebold Vogt, Zuvor Lorentz Werner, Soll gemeiner Statt Vermög Almendbuchs fol. 51.b Jahrs vf Martini 8 ß 7 d
Ext. 52. [in margine :] Almend Corpus
New Z. p. 737 et 738, Zinßb. 26
Item Vom gärtel im hauß beÿm grünen Leÿsten, Jahrs vf Martini 1 ß 4 s
Ext. 53 [in margine :] Almend Corpus fol. 114.
Idem vom Holtz platz ahne dem graben Von der tränck ahn biß biß zum Geistbrückel, wie solches Vmbsteint ist, Vndt Zwahr vf Joh. Bapt: 1654 Zum ersten mahl, 15 ß d vff Joh: Bapt. 15 ß
Pfngth. Protocoll fol. 41 [in margine :] Almend Corpus fol. 114.

(Quittungen) 1652-1680
ietzt Diebold Vogt 8 ß 7 d p. 1676

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 314-v
Loyers provenant du folio 448 du registre précédent. Les deux derniers articles passent ensuite au folio 315 du même registre

Diebold Vogt ([corrigé en] Daniel Vogt sen:), Soll vom Holtzplatz beÿ St: Marx /:Häußern in d. Straß) am Speÿrthor vff Michaelis 10 ß
St. Zinßb. p. 373, v. Contract. f. 123
Ferner vom Gärtel im hauß beÿm Grünen laisten, Vff Martini 1 ß 4 d
Zinßb. p. 448
Weiters vom Holtz platz beim grünen laisten an dem graben von der trenckh an biß zum Geistbrückel vff Joh: Bapt. 15 ß
p. Eod.
[in margine :] diese 2. posten seind pag: seq: Niclauß Vogten zugeschrieb.
v. 279. 333. 662. 394

(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 31-b

1673, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 315
Jean Thiébaut Vogt puis Jean Michel Stahl doivent un loyer pour un jardin près de la maison zum Grünen Leisten et un chantier à bois auparavant inscrits au folio 314.

Herr Niclaus Vogt soll vom Gärtel im Hauß beÿm Grünen leisten, auff Martini, 1 ß 4 d
Weiters vom Holtzplatz beÿm grünen leisten an dem graben von der trenckh an biß Zum Geistbrückel auff Joh: Baptæ, 15 ß
vide supra p. 314.b
Jetzt diebold Vogt Jun. – 394, Senior

(Quittungen 1695-1741)
Neuzb fol 53

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 53
Jean Thiébaut Vogt puis Jean Michel Stahl doivent un loyer pour un jardin près de la maison zum Grünen Leisten et un chantier à bois

alzb. 395
Johann Diebold Vogt (Sen.) Soll vom Gärtel im hauß beÿm grünen laisten auff Martini (id est 11. Nov.) 1 ß 4 d
[in margine :] vid. 48.b
Ferner vom Holtz platz beÿm Grünen Laisten im an dem graben von der tränck an biß Zum Geist brückel auff Johannis Baptistæ (id est 24. Junii), 15 ß
[in margine :] fom. 149., 6. Messidor
(Quittungen) 1741, An 10)
[in margine :] f. 149 – 17. Nivos

Johann Michael Stahl Holtzhändler

Description de la maison

  • 1693 (billet d’estimation traduit) Premièrement une maison d’habitation, sise à côté de la ruelle dite grünen Leisten et entourée de la propriété des héritiers, comprenant bâtiments accessoires, galeries, remise, fenil et écurie, puits commun dans la cour, estimée à 1 600 florins
    Item deux maisons délabrées à côté de la précédente, d’autre côté des habitants de Vendenheim, derrière les héritiers, estimées à 300 florins
    Item deux logements contigus assez délabrés, sis au coin du Marais Vert, d’un côté la ruelle dite grünen Leisten, autre côté les héritiers, avec écurie et puits commun, estimés à 340 florins
    Item deux logements délabrés au fond de la ruelle, d’un côté les héritiers, d’autre des campagnards, derrière Thiébaut Vogt, ladite maison, écurie, petite cour et deux caves estimée à 320 florins
  • 1719 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un vestibule, une galerie où se trouve la buanderie, un bâtiment accessoire où se trouvent une écurie, une remise à voitures, une porcherie, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 1 400 florins
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles et dépendancess, au rez-de-chaussée un poêle, chambre et vestibule, cave solivée, à côté une petite remise où se trouve la buanderie, au-dessus de la galerie, à main droite le porche au-dessus duquel se trouve un petit poêle et la toiture, un bâtiment latéral où se trouve l’écurie surmontée d’un fenil, petit bâtiment à côté et à l’arrière où se trouvent un poêle, chambre, vestibule pourvu d’un fourneau et d’un évier, une petite écurie et un vieux bûcher, une maisonnette très délabrée où se trouve un poêle, chambre, vestibule pourvu d’un fourneau et d’un évier, le tout estimé avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 2 400 florins
  • 1752 (billet d’estimation traduit) La maison comprend (au rez-de-chaussée) un poêle, chambre et cuisine, au premier étage un poêle, une cuisine, un vestibule et plusieurs chambres, le comble renfermant deux greniers dallés a une double couverture de tuiles plates, la cave est solivée, le puits commun, en outre deux petits bâtiments accessoires, une écurie, un bûcher, une remise à voitures et des écuries dont la toiture a une couverture en partie simple et en partie double de tuiles plates, il y a en outre un chantier à bois, le tout estimé avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 5 500 florins
  • 1762 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et deux alcôves, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, en outre une grange, une remise et une écurie dont le comble est couvert de tuiles plates, un petit jardin entouré d’une clôture en lattes, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Petite rue de l’Esprit

nouveau N° / ancien N° : 10 / 18
Stahl
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois neufs
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 15 case 2

Stahl, Chrétien Frédéric, à Schiltigheim

N 51, maison, sol, marais vert 16
Contenance : 8,45
Revenu total : 557,32 (540 et 4,40, jardin 3,85, chantier 19,80)
Folio de provenance :
Folio de destination : Expropriée, f° 38-bis
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 83
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

N 67, jardin, marais vert
Contenance : 3,85
Revenu total : 2,62

N 67-b, chantier à bois, marais vert
Contenance : 19,80
Revenu total : 10,30

Cadastre napoléonien, registre 21 f° f° 38 quater

(suite) La Compagnie des Chemins de fer de l’Est
N 52

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 32 Marais verd p. 69

18
Pr. Vogt, Sophie, Marchande de Bois
lo: Stahl, Jean Michel, Marchand de bois
lo: Reither, Georges Adam, Peintre – Manant
lo: Simon, Jean, Journalier – Manant
lo: Strübler, Marguerithe – Manante
lo: Christ, Jacob, Journalier – Manant
lo: Christ, Catherine Veuve

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende


Relevé d’actes

La maison appartient d’après le Livre des loyers communaux et les actes ultérieurs à Jean Merckel.
Le secrétaire Jean Merckel épouse en 1575 Cunégonde, fille du préposé au bois Erard Hemmerlin. Il est lui-même préposé au bois au baptême de son fils en 1580.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 221 n° 2) 1575. Dominica VIII. Johan Merckle der schreiber, Vnd Jungfrauw Kunigund Erhart Hemmerlins des holtzherrn tochter. Eingesegnet an Zinstag den 9. Augusti, Außgang auß des schwehers hauß (i 115)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 146-v, n° 28)
1580. P. Johann Merckel holtzherr. M. Kunigund. I. Hans Friderich (i 78)
compat : Hans Linx lohnherrn Hans Wilhelm Mesinger Ambrosius Schmidts des schaffners frau zum guten leutten (i 78)

Son fils Jean Erard épouse en 1600 Salomé, fille de l’assesseur des XV Jean von Auenheim.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 72, n° 61) 1600. Johann Erhart Merckle J. Salomé weiland des frommen H. Johann Awenheim XV.ner Verlasene tochter. 18. Novembris (i 74)
1605, Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 262-v Herrn Johann Merckel vnd Johann Erhart Merckel seinem Sohn

Son autre fils (voir l’acte ci-dessous de 1621) Jean Adam, marchand de bois, épouse en 1610 Madeleine Faber, fille de pasteur

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 293-v, n° 828) 1610. Sontag den 22. Aprilis. Hans Adam Merckell d. holtzhändler vndt Magdalena wÿland H Johann Faber gewesenen pfarrers der h kirch Nachgelaßene tochter, einesegnet Zinnstag 22. Maÿ (i 302)

Le marchand épicier Jean Adam Merckel hypothèque au profit du marchand Jean Weitz la moitié d’un chantier à bois et d’une maison au Marais Vert dont son père à la jouissance viagère

1619 (ut spâ [vij. Augusti]), Chancellerie, vol. 436 f° 427-v
(Inchoat. in Prot. fol. 309.) Erschienen hannß Adam Merckell der Wurtzkremer burg. Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Johann Weitzen handelßmann burger Zu Straßburg – schuldig seÿe 75 pfund für Aberkauffte wahren
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, den halben theil Ane einem holtz platz darauff Zwo hütten vnd ein stüblein gelegen Alhie Ane der Speÿr Brucken Im grünen Bruch, stost einseit vffs wasser vnd Anderseit vff ein weg vnd zum theil vff Philippß Kirnen den holtzhendler, & ledig vnnd eÿgen
Item die Verfangenschaft Ane hoff, hauß, hoffestatt vnd Gartten mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Alhie Im Grünenbruch, einseit neben heüßern etlichen bauren gehörig, Anderseit neben herrn Caspar Clein Pfarrer Inn Ruprechtsaw hinden vff ein hauß sein des Bekhenners vatter gehörig, Vornen Vffs Allmend, welches hauß sein des Bekhenners vatter wÿdems weÿß zugenüssen, Dauon geth 8 guldin gelts lösig mit 200 guldin dem Closter Zu Sant Marx

Jean Adam Merckel hypothèque la même maison, sise derrière une propriété de Jean Erard Merckel, au profit du marchand épicier Paul Gotthard

1619 (ut spâ [xxj. Augusti]), Chancellerie, vol. 436 f° 451
(Inchoat. in Prot. fol. 324.) Erschienen hannß Adam Merckell der Wurtzkrämer burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Pauli Gotthardts des Wurtzhändlers burgers Inn Straßburg für Aberkaufft wahren
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt die Verfangenschaft Ane hauß, hoffestatt höfflin vnd gartten mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der vorstatt Straßburg Im Grienen Bruch gelegen, einseit seindt sie ein Eck gegen der holtztrenck Anderseit neben etlichen bauren, hinden vff hannß Erhardt Merckels heüßer stoßend, dauon gend Acht guldin glts Ablößig mit 300 guldin werung dem Closter Zu Sanct Marx Vnd ist diße Verfangenschaft noch verhafftet vmb Lxxv lb Johann Weissen

Jean Erard Merckel et son frère Adam Merckel déclarent qu’ils n’entendent plus louer le chantier à bois entre le pont et la descente vers le canal. Jean Scheid se propose de le prendre à bail et devra s’accorder avec les précédents locataires au sujet de la grange qu’ils ont construite sur le terrain loué.

1621, Préposés au bâtiment (VII 1336)
(f° 267-v) Montag 29. Octobris 1621. – Holtz Platz im Grünenbruch zubawen
Von dannen vff den vßgezeichneten blatz Im Bruch, da die Holtzleuth Ir Buwholtz ligen haben gefaren, seind Zwen erschienen, so mit der Zeit allda Bawen wolten erschinen vnd platz begert, Seind vff der Pfenningthurn gewießer, alda Ihre namen anzugeben.

(f° 280-v) Montag den 26. Nouembris 1621. – Holtzplatz im grünen Bruch
Johann Erhard Merckel Zeigt an, demnach er Vnd sein Bruder Hanß Adam Merckel den biß dahero Inn Leÿhenung gehapten Holtzplatz Im bruch Zwischen der Trenck vnd der brucken vber dem engen Zollbrucken beim Speirthor gelegen nicht mehr Zugebrauchen begehre, als wollen jn den Hiemitt vnnseren herren wider vbergeben haben, anderwerts Haben Zuuerleÿhen Beneben Im erscheint Johann Scheid mit beÿstand Herrn Josiæ Schonens XV.ners seines noch ohnentledigten Vogts, für Ime solchen platz Zuuerleÿhen, erpietig, den Zinnß darvon Jhärlich abzurichten, Vnd sich mitt mercklichen wegen der auffstehender Inen eigenthümlich Zugehörigen scheüren nach billicheit abzufinden, darauff die Vffkündung vonn Mercklischen angenommen Vnd den Platz so lang vnseren Herrn gefällig mit altten Conditionen, Zinnß vnnd terminen Zunießen die Merckelische den bißhero Zugehapt Johann Scheiden verleÿhen, hette danckhbarlich angenommen.

Jean Adam Merckel loue une partie de la maison à Jean Jacques Eberspach.

1624 (ut spâ [xix. Maÿ]), Chancellerie, vol. 452 f° 237
(Inchoat. in Prot. fol. 148.) Erschienen h hannß Jacob Eberspach burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein h hannß Adam Merckell burgers Zu Straßburg bekhandt
das er Ime von Jetzgemeltten Merckell ein gantz Jahr so vff Johannis Baptistæ Jetz nechstkhünfftg Angeh. soll, Inn desselb. Merckells behaußung Im grienen Bruch & gelegen, ettlich gemach Benantlich. ein stub vnd ein stub Khammer, ein Kuch. nebent der stuben, ein grosse Kammer mit d. Kuch. ein Kammer daselbst, ein Kammer oben Auff sampt dem Korn Kast. vnd Bünen oben Auff, den groß. keller, ein schreÿbstübl. der Stall geg. dem hauß vber, vnd den gantz. gartt. entlehhen vnd bestand. hett & für vnd vmb Ein Jährlich Zinß xxx lb

Jean Erard Merckel hypothèque sa moitié de la maison et de trois maisons voisines, sises entre un angle et une ruelle, au profit du béguinage du Tiers Ordre, pour lequel agit Jean Philippe Kürn

1625 (24. decembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 544-v
(Inchoat. in Prot. fol. 442) Erschienen hannß Erhard Merckel, burg. Zu St.
bekannte in gegensein hannß Philipp Kürnen alß Schaffner der Sambl. Zur dritten Regel in Straßburg, demnach er vnd hannß Öttel bißhero besagter Samblung, v.mög einer Zinß v.schreibung vnd d. St. St. kleinen angehenden Insigel sub dato den 22.ten Maÿ A° 1605. Jährlich vff Urbani von 200. fl. Capital (…)
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Seinen angebühren. halbentheil An einer Eck behaußung sampt dreÿen Neben vnd hinder behaußungen vnd allen deren zugehörd. alhie im Grüenen bruch beÿ der drinck 2. seit neben einem Allmend gäßlin, dauon gehen Jahrß 5. lb d. vff Mathiæ weÿ: erasmi Wachters, Zu Keÿsersperg Erb. in haupt. mit 100. lb d. Item x glg. str. wer. Jahrß vff Ulrici dem Stifft S. Thoman, in capital mit 200. fl. w. Item 5. lb d. gelts Jahrß vff Philipp Jacobi, Philipps Kamen gastgeben alhie Zum Pflug in haupgt. mit 100. lb d, Item 1 ß 4. d bod. Zinß vff Martini der St. St. Vom gärtlin vnd hinderhauß, Item 2. lb 10 ß Zinß Jarß vff Johis Baptistæ Lorentz Werner in haupthut mit 50. lb d Item 4. lb 4 ß d geltz vff Aller heilig. tag dem Closter S. Margrethen in hauptg. mit 105. lb s Item 2. lb 12. ß 6 d vff Bartholomei H. D. Daniel Rixing. mit 52. lb 10. ß d Capital so seind solche heüßer auch d. St. St. noch vhafft vmb 300. lb d Capital welche albereit Zuerlehen v.fallen, sonst eÿgen vnd ist d. and. halbtheil sein hanß Erhardt Merckels Bruders hannß Adam Merckels see. Kindern Zuständig

Le chef de l’accise Jean Erard Merckel rend le reliquat de compte à la place de son père sans que les Quinze en soient satisfaits. Régnard Merckelbach avait proposé sa caution mais retire sa proposition par manque de garantie. Jean Philippe Kürn est disposé à acheter la maison de Jean Erard Merckel et à déposer le prix entre les mains du Magistrat, ce qui évite d’emprisonner le débiteur et de provoquer une faillite.

1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 50-v) Sambstag 4.t Martÿ – Johann Erhardt Merckelln Unschlitt verwalters Rechnungs Rest – H. Jo: Philipp Kürn. 50.
Oberunschlittherren referiren haben mit Johann Erhard Mercklen wegen deß rests den Er gemeiner Statt seines Vatters halb, Zuthun, einmahl satt, vndt seinem selbst begeren nach vf die, von Ihme deß 8.ten Jan: producirte Pfenningthurns Urkundt abrechnen wollen, Allß man aber in handtlung gewesen, hatt sich fund. daß ermelte Urkundt nit sein, darumb Ihme hartt Zugesproch. der sich vff Reinhard Merckelbach Zwar berufen vndt sich durch Ihne schön Zumach. understand. Merckelbach seÿ darüber gehord, der sag, Er hab Mercklen v.sprochen geltt hülff Zuthun, wo Er Ihme wdt können bürgschafft leisten, erfolg aber keine, E. was Zuthun. Umbgefragt, würdt gedacht, H. Kürn wolle Merckelß behaußung Kaufen, ob demselben nit vfzulegen, den Kauffschilling Hinder Meine H. Zu deponiren, solte Merckell in hafft gezogen w.den, würts ein falliment causiren. Erkandt, Kürn soll gehörd, auch Merckellß dochter Man beschickt vnd ihme notificirt werden, in q.bs terminis es mit seinem Schwäher stehe, ob er villeicht sich Zur Zahlung anerbieten würdt, bede Oberunschlith.v.richten.
[in margine :] NB. Mont. den 27. diß Ist mit Mercklen satt abgerecht worden, dem für alle anforderung so gemeine Statt an Ihne gehabt 337. lb 10 ß vfm Pfenningthurn an keiner Urkundt Abgeschriben word. Vide bedacht Sextern sub n° 2 fol: 66 et 74.
[in margine :] Eodem ist Kürn gehörd hatt sich erclärt, wo d. Kauf vmb 2800 fl. wd vortgehen, daß er Allß dann für Merckel Zahlen wöll.

Jean Erard Merckel et le tuteur de la fille de Jean Adam Merckel vendent à Jean Philippe Kürn une grande maison avant et quatre maisons adjacentes sises au Marais Vert entre un angle de rues et une ruelle communale, à l’arrière Thomas North de Hürtigheim et Lix Simon Schott de Mundolsheim. Font partie de la vente une écurie et une grange sises en face et le chantier à bois en dépendant. En marge, quittance accordée en 1676 au propriétaire des lieux, le marchand de bois Thiébaut Vogt.

1626 (18. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 226-v
Erschienen h hannß Erhard Merckell für sich selbst vnd seiner erb. So dann h Georgius dasenius Als vogt Annæ vnd Ester weÿland hannß Adam Merckell selig khind. Vögtlicher weÿß (verkaufft)
herrn hannß Philipß Kirn burgern Zu Straßburg
ein Vordere große Behaußung mit sampt Vier nebent heüßern, höfflin, Brunnen vnd Gärttlin Auch Allen And. Ihren & geleg. Inn d Voorstatt Straßburg Im grienbruch beÿ d. trenck einseit Ist ein Eckhauß vnd anderseit nebent einem allmend gäßlin, hind. vff North Thoman von hirtingkh. vnd. vff Lix Simon Schott von Munoltzheim stoßend dauon gnd v lb geld Abloß. mit 1 C. lb vff Mathiæ Apostoli Erasmo Wachtern Zu Keÿsersperg, Mehr x gl gdt loßg mit ij C. g. Werung Vff Ulrici dem Stifft Sanct Thoman, It. v lb gelts loß. mit j C. lb vff Philippi und Jacobi hanß Michells geweßenen würths Zum pflug s. Witwen, It. vom gärttlin d. hind. behaußung geh. i ß 4 d Bod. Zinß vff Martini d. St. St. It. viiij gl glts wid. kheuffig mit ij C gl werung vff omnium sanct. Sant Marg. Closter, It. 2 lb geltd std In hptt L lb Lorentz Wernern, vff Johannis Bptæ, It. 2 lb 12 ß d gelts loß mit Lij lb X ß medicinæ doctori, It. x gl gld std ij gld werung vff Urbani der Samblung Zur dritten Regell, Sonst ledig, eÿgen, Vnd ist disser Khauff vber obgehertt beschwd. so d. Käuffer vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb vij C Lxxxij lb
Mehr soll In disser Khauff gehörig sein die gerechtigkeit Ane der hütt. Stall vnd scheür sampt Zugehörig. holtzplatz dageg. vber von der drenck Am Bitz Zu Geÿstbrückell dauon man 2 lb 10 ß d d. St St. schuldig
(diser Kauff ist extendirt wie im Vertragbuch de A° 1626. fol. 89 Zubefind.)
[in margine :] Erschienen Andres Klauholtz der Einspenniger seiner anzeig nach mündlicher befelchhaber herrn Andres Brackenhoffers dißer Statt ietzregirenden Ammaÿsters alß frawen Salomeen Wenckherin gebohrner Kniebsin, weÿl. herrn Wenckers hannßen altn Ammaÿsters nunmehr seel. nachgelaßenen Wittibin dero anjezo (…) 197 fl. gehörig seÿen hatt in gegensein dieboldt Vogten deß holtzhändlers als ietzig.Possessoris hierinn ged. behausung (…) Act. 31. Martÿ a° 1676.

Jean Philippe Kürn hypothèque deux jours plus tard la maison au profit du marchand Régnard Merckelbach

1626 (xx. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 231
(Inchoat. in Prot. fol. 128) Erschienen h hanß Philipß Kirn burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h Reinhard Merckelbach handelßmanns burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 500 Pfund
vnderpfand ein Vordere Behaußung mit sampt seinen Vier nebent heüßern, höfflin, Brunnen vnd Gärttlin, Auch Allen And. Ihren geb. geleg. Inn d. Voorstatt Straßburg & p.m Superiori fol. 226.

Jean Philippe Kürn épouse en 1600 Marie, fille de Louis von Fessenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 70-v n° 43)
1600. Hans philips Kirn, J. Maria H. Ludwig Von fessenheim Eheliche tochter. 4. Augusti (i 73)

Sa veuve se remarie en 1637 avec Jean Weinlæder
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 39)
1637. Dominica XIX post Trinit. Johannes Weinläder Hanß Weinläders deß Kornwerffers v.laßene Sohn, Fr. Maria Hn Philips Kirnen deß holtzhändlers nachgelaßenee wittib (i 40)

Marie von Fessenheim, veuve de Jean Philippe Kürn et épouse actuelle de Jean Weinlæder assistée de son gendre Loup Kæhrlin, hypothèque au profit des enfants du farinier Georges Stigler des capitaux et une maison contigue à celle dite zum Grünen Leisten

1638 (21. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 876-v
Erschienen Maria Von Vessenheim, weÿ: Hanß Philipps Kürnen see. wittib Anietzo Johann Weinleders auch burgers alhie eheliche haußfraw, mit beÿstandt H Johann Falcken Alten Cantzleÿ Verwanthen, anstat Johann Christoff Maderers deß Vergichtschreibers ihres Vogts, welcher anietzo mit leibs blödigkeit belad. hierzu insonderheit erbeten, wie auch H Wolffgang Kährlens deß Sÿlberarbeiters ihres tochtermanns und Wilhelm Carle Schmid. auch silberarbeiters ihres nechsten Vetern
hatt in gegensein weÿ: Georg Stiglers gewesenen Meelmanns see: Kindern Vogts dauid Stiglers bekannt – schuldig seÿe 100 Pfund
dafür Vnderpfand sein sollen 300. fl. Capital St. wehr. so hanß Gug der hosenstricker und Henrich N. der Beck an ietzo holtzhawer von Zweÿen haußern vnder einem dach alhie beÿm Pflantzbadt vemög seines vnder d. St. St. Kleinerm Secret Insigel den 14. Martÿ Anno 1584. vfgerichten brieffs, Jährlich vff Annunciationis Mariæ mit 15. fl. w. zuuereinsen schuldig so ledig, eigen,
vnd dan hauß hoff und hoffstatt mit allen and.en ihren gebäwen & alhie im Grünen bruch neben einer Zur Rohten Kürchen gehörigen behaußung & neben dem hauß so an die Schulen alhie von weÿ: H Casparo Schmid. hannßen hanaw Lichtenbergischen Secretario see. erwachsen, hinden vff den Grüenen leisten, so auch der Bekennerin zugehörig stoßend gelegen

Jean Weinlæder loue la maison dite zum Grünen Leisten au marchand de bois Thiébaut Vogt

1651 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 761-v
Erschienen hannß Weinläder
hatt in gegensein Diebold Vogten deß holtzhändlers
verlühen habe, Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen Im grünen bruch geleg. und Zum grünen laÿst. genannt, sampt darzu gehörigen holtzplatz und der darauff stehend. Scheuer und häußlein vff sechß Jahr lang von nechstkünfftig. Weÿhenachten angerechnet umb einen iährlich Zinnß benantlich 25. lib
mit dem Anhang Erstlich daß der Entlehner vff den entlehnt. holtzplatz eine tielen hütt bawen, den Cost. für holtz tielen und Arbeit am Zinnß innbehalt. und deßweg. iährlich 6 fl. abziehen solle biß es wett sein wirt
[in margine :] Vff Donnerst. d. 11. 8.br a° 1651 ist Maria von Veßenheim deß Verleÿhers eheliche haußfr. erschienen, hatt dieße Verschreibung alß mit ihrem Consens vffgerichtet, nach gehörter Abloßung mit mund: und hand Verspruch bestättigt

Jean Christophe Kürn hypothèque une maison sise au Marais Vert au profit des héritiers de Balthasar Bischoff

1653 (28. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 184-v
Erschienen Johann Christoph Kürn
hatt in gegensein H Johann Peter Schmidts E.E. groß. Rhats Beÿsitzers alß Vogts hannß Henrich Bischoffs, und H Johann Adam Voltz. E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers alß Vogts Fr. Elisabethæ Schwartzin, und dann Sie beede im nahmen H. Balthasar Bischoffs Amptmanns der Herrschafft Barr, alle treÿ alß weÿl. H Balthasar Bischoffs dießer Statt geweßenen Ammaÿsters nunmehr seel. nachgelaßener Erben
bekannt, daß Er küren erstgemelten Bischofflichen Geschwisterden umb die derselben durch EE Stattgericht am 16.tius. iüngsthin adiudicirte 100 fl. vff die in sententiâ bestimpte termin, sampt den Zugesprochenen Uncost. Zu erleg. in spe. vff seine Behaußung mit allen deren Gebäwen alhie im grünen Bruch einseit neben ihnen den Bischofflich. Geschwisterd. anderseit neben einer Behaußung der Roth. Kirch. gehörig, hind. auch vff Sie die Bischoflich. stoßend gelegen, so Zuvor umb 300. fl. wehr. der Samblung Zur tritten Regul, verhafftet

Marie von Fessenheim femme de Jean Weinlæder passe un acord avec son fils Jean Christophe Kürn, sa fille Salomé femme de Loup Kæhrlin et son autre fille Elisabeth veuve de Marx Meichsel. Le fils est chargé de régler les intérêts dus pour la maison zum Grünen Leisten.

1653 (7. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 645-v
Erschienen hannß Weinläd. für sich selbsten, an einem, Ferners Maria von Veßenheim, sein eheliche haußfraw, am andern, Weiters hannß Christoph Kirn ihr Mariæ eheleiblicher Sohn am tritten, Mehr Salome, Wolff Kährlins deß Goltschmidts anietzo der Statt Gerichts Fechers eheliche haußfraw, mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts, Vnd Elisabetha weÿl. Hannß Marx Meichßels deß wurtzhändlers seel. wittib, mit beÿstand vorbesagts Wolff Kährlins ihres Vogts, beede ihr Mariæ eheleibliche döchter, am vierten: so dann alle theil mit beÿstand H Hannß Caspar Wolffen und H Isaac Fausten beeder alß auß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben bekannt und offentlich veriähen, Waß maßen Sie sich, über ihnen gehabten Differentien durch Vermittlung ehrengedachter Herrn Deputirter, dahien mit einand. gütlich verglich. hetten, Nemblich
Dieweil., Erstlich, die Muter ihrem sohn hannß Christophen vermög der durch H David Ösingern den Not: am 12. 9.br. a° 1651. auffgesetzter Abrechnung und Anweißung für vätterlich Gut 560. lib. 11 ß 3 d schuldig ist und demselben Zwar die alle specificirte hauß Raths stückh für 75. lib. 1 ß wie auch die allda beschriebene im grünen bruch neben weÿl. H Ammaÿster Balthasar Bischoffs seel. Fr. wittibin und Erben gelegene Behaußung sampt denen darzu gehörig. holtzplätz Scheur und hütt, über die darauff hafftende Beschwärdten umb 300. lib. so dann die daselbst specificirte 3 ackher Feldts umb 187. lib. angewiß. Aber biß dato noch nicht gelüffert hette, So solten ihme solche assignirte haußrats stückh Behaußung, Scheur, hütt, holtzplätz und Feld Ackher vff bevorstehend. Weÿhenachten würcklich eingehändigt und überlüffert werd., Jedoch mit dißem Anhang und Erläuterung,
Daß, fürs Ander, Er hannß Christoph Küren, die ienige 3 lib. 6 ß von der Scheür und holtzplätzen, und 6 ß von der Behaußung gehend. Allmend zinnßes, wie auch die 40. lib. Capital damit die Scheur und hütt, gegen Fr. Ester Zeißolffische wittibin, verbund. ist, und die ienige 150. lib haupgut, dafür die behaußung geg. der Samlung zur tritten Regum verhafftet, Zuvorderist Zu übernohmen verpflichtet.
Wie auch trittens, Weil. die Mutter Zwo terzten, ahe obgemelten 560 lib 11 ß 3 vätterlich. Guths und der dafür assignirte ding, ihr lebenlang Zu genieß. hette, Er der Sohn der Mutter, ahne statt solch. widemnießen, nicht allein alle quartal 3. lib in bahrem Gelt ohnfehlbahr ohne allen Cost. und Schad. die tag ihres Lebens Zu lüffern verbund.n sondern auch die Mutter, die oberwehnte Scheür /:obg den Schopff so der Sohn behalt außgenommen:/ ihr leben lang geniß. laß.
Und soll, fürs vierte, die ienige Zinnß, so von obgedachter Behaußung, Scheur, Hütt, holtzplätz und Ackhern, biß bevorstehend. Weÿhenachten verfallen, von dem Kauffschilling der Behaußung zum grünen Laÿsten, ohne den Zinß. aber von der Scheuren biß erstbesagt. Weÿhenachten verfallen sampt d. Stattgerichts Uncosten die helffte durch die Muter und die andere helffte durch den Sohn abgerichtet, und hernach alle Zinnß von dem hauß, den Gütern, der Scheur, und den holtzplätzern, von nechstkünfftig weÿhenachten an verfallend, durch den Sohn, auß dem seinig. abgestattet werd.
Zum Fünfften eo erlaßet eingangs ernandte Maria von Veßenheim ihren Ehemann hannß Weinläden vnd hien widerumb Er dieselbe, nicht allein dero Ergäntzungen ihrer beÿderseits ohnveränderter Nahrung sondern auch aller anderer auß irer am 26. 8.br. a° 1637. mit einander auffgerichteter Eheberedung, dero Zeitlich. Nahrung halben entstandener Ansprachen, Also daß derentweg. kein Ehegemächt ohne daß andere od. seine Nahrung einige fernere Forderung mehr prætendiren solle (…)

D’après les actes ultérieurs, Thiébaut Vogt acquiert à la même date (7 décembre 1653) la maison dite zum Grünen Leisten.
Originaire d’Auenheim en Bade, le jardinier Thiébaut Vogt épouse en 1634 Anne Marie, fille du jardinier Laurent Werner

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 172)
1634. Dom V. Trin. 6. Julÿ. Diebold Vogt Von Awenheim der gartenmann, Clauß Vogts gewes. Schultheisen Zu Awenheim nachgelaßener Sohn vndt J. Anna Maria Lorentz werners des gartenmans v. burgers alhie eheliche tochter. Cop. 14. Julÿ Zu J. S. Peter (i 88)

Thiébaut Vogt devient bourgeois par sa femme Anne Marie Werner le mois suivant en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse.
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 142
Dieboldt Vogt d. Gartenman Von B(ra)uhurst Empfang d. Burgrecht Von seiner haußfrauwen Anna Maria Lorentz Werner deß Gartenmans Ehelich. tochter, Wüll Zu Morin Zünfftig Sein den 26. Augusti 1634.

Thiébaut Vogt se remarie en 1670 avec Marie Ursule Amblacher. Fille d’un capitaine de Freudenstatt, elle épouse en 1641 le capitaine Corneille Beck puis en 1666. Jean Christophe Winter.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 204, n° 17)

1670. Dcâ Misericordiæ 17. Aprilis. Hn Diebold Vogt, der Holtzhändler, Vndt Burger allhie, Vndt Fr. Maria Ursula Weÿl. Hn Johann Christoph Winthern Notarÿ Imp. Publ. Vnd E. Ehrs. Großen Raths alten Beÿsitzers nachgel. Wittib. Copulavi Donnerst. 28. Aprilis

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 68, n° 4)
1666. Dnicis Misericordias et Jubilate, 29 Aprilis / 6 Maÿ. Herr Johann Christoph Winther, Notarius Cæs. Publ. E. Ehrs. Groß. Raths Beÿsitz. Burger alhie, Vnd Fr. Maria Ursula Wild herrn Cornelÿ Becken beÿ alhiesiger Statt Garnison Wolverdienten Capitains nachgel. wittib. E.10. Maÿ (i 52, procl. Saint-Nicolas n° 9, i 293)

Proclamation, cathédrale (luth. p. 451)
1641.Domin: XXI. Trinitatis. Herr Cornelius Beck der Capitän Zu Kaÿl Vnd Jungfrau Maria Ursula, deß Edlen vnd Gestrengen, Herrn Barthomomæi Amblachers, geweßenen fürstlichen Württenbergischen Hauptmans vber daß Landvolck in der Frewdenstatt nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Zu Kaÿl (i 230.)

Les préposés autorisent Thiébaut Vogt à construire un hangar à bois de 81 pieds sur 19 sur le chantier à bois qu’il a acquis (la cession par la Tour aux deniers est mentionnée à l’inventaire ci-dessous)

1653, Préposés au bâtiment (VII 1353)
hannß Marx Meißels we. deß Kurnisch holtzblatzes 158, beim Leisten 183, 190, 215
Diebold Vogt der holtzhändler, Holtzplatz von Hannß Marx Meichßels fr. Wb. 215, 219
(f° 65) Mittwochs den 19. dito [8.bris 1653] – Vogt. Holtzplatz
Diebolt Vogt der holtz händler, bittet erlaubnus d. er vff den, von hans Marx Meichßeks fr. wittib vnd erben erkaufften holtz Platz beim grünen leisten eine holtzschewr 81 Werckschue lang vnd 19 Werckschue breit bawen dörffe. ist deßwegen augenschein eingenommen vndt befunden worden d. solche holtzschewr niemand hinderlich seÿe. Erkt begerter maßen willfart.

La veuve de Séverin Werner, bailli à Walbourg, cède aux héritiers testamentaires de Nicolas Adolph, pasteur à Zutzendorf, un capital dont Thiébaut Vogt sert les intérêts comme propriétaire de la maison zum Grünen Leisten, suivant un acte du 18 juillet 1625.

1654 (5. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 194-v
Erschienen H Jacob Kübler Inspector im Umbgelt alß Fr. Veronicæ, weÿl. H Severin Wörners gewesenen Amptmanns Zu St. Waldburg beÿ Hagenaw nunmehr seel. hinderlaßener Wittibin, in crafft eines sub dato hagenaw den 19. Januarÿ dißes iahrs (…) den nachgemeldten Herrn Testamentarÿs eingelüfferten Gewaltscheins hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
hatt in gegensein deß Ehrenvestè From- und wohlweÿsen H Andreæ Brackenhoffers deß beständigen Regiments der Herren Fünffzeh. und deß Ehrenvest- Fürsichtig und weÿsen H Isaac Faust EE groß. Rhats alten Beÿsitzers, beeder alß Weÿl. H M: Nicolai Adolphi geweßenen Pfarrers Zu Zutzendorff nunmehr seel. Stifftung verordneter herren Testamentarÿen
Fünffzig Pfund pfenning Capital, so anietzo Diebold Vogt d. holtzhändler, alß Unterpfandts Innhaber, vermög der am 18. Julÿ a° 1625. in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung vff der Behaußung Zum grünen laÿsten alhie im grünen Bruch gelegen, Zu verzinnß. schuldig ist – umb 40 Pfund

Inventaire dressé dans la maison après la mort de Marguerite Krummer, femme du berger de Durlach Jacques Meyer et bourgeoise de Strasbourg

1668 (10.5.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 15)
Inventarium der Jenigen Haußraths Posten welche weil. Margaretha Krummerin Jacob Meÿers des Viehhirten Zu Durlach geweßene Haußfr. brin. alhie.
In einer in d. St. Str. vorstatt am grünen bruch, ohnfern d. behaußung zum grünen leisten genant, gelegenen v. H. Diebold Vogten dem holtzhändlern gbr. alhie Zuständig. behaußg. welche eingangs gedachter Christmann Meÿer d. Kornwerffer lÿhenungsweiß bewohnt, befund. word. alß volgt

La maison revient au fils de Thiébaut Vogt, Nicolas Vogt qui épouse en 1672 Anne Marguerite Hamm, fille du charpentier Sébastien Hamm

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 152-v, n° 17)
1672. Nicolaus Vogt der ledige holtzhändler Hr. Diebold Vogt des auch Holtzhändlers und burgers allhier Ehel. Son, und J. Anna Margaretha Hammin, Sebastian Hammen des Burgers und Zimmermanns allhier hinderl. Ehem. tochter. Mont. 29. Apr. (i 154)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 229 n° 19) 1672. 21. Aprilis. Dominica Misericordiæ. Niclaus Vogt den Hotzhändler, Hn Diebold Vogt deß Holtzhändlers Vndt Burgers allhier ehelichen Sohn, Vndt fr. Anna Margarethan weÿl. Hn Sebastian Hamm gewesenen Zimmermanns Vndt Burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter. Eingesegnet Zum A. S. Peter (i 241)

Nicolas Vogt et sa femme Anne Marguerite hypothèquent au profit des enfants de Jean Frédéric Kraut la maison dite zum Grünen Leisten et un chantier à bois le long du canal. Leur fils Thiébaut Vogt obtient quittance en 1695 d’après une mention marginale.

1679 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 256
Niclaus Vogt der Holtzhändler und Anna Margaretha sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest und weÿsen herren Abraham Von Fridolßheim und herren Mathis Bläßigs beÿder als aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirten
in gegensein deß Ehrenvest- hochgelehrten herrn Johann Joachim Richßhoffers U. I. Ddi und Registratoris Archivi, alß Vogts weÿl. herren Johann Friderich Krauten gewesenen dreÿers des Vmbgelts nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine Vordere Große behaußung sambt Vier nebens häußern ihren Höfflein, Bronnen, und Gärtlein auch allen deren Gebäwen, begriffen, weithen Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt im grünen Bruch beÿ der Tränckh einseit ein Eckh anderseit neben einem allmend Gäßlein, hinden uff Lorentz Uhlmann Von Munoltzheim und Cons. stoßend gelegen, Zum grünen Laÿsten genannt, und gehent Von dem Gärtlein absonderlich j. ß 4. d. uff Martini gemeiner Statt für allmend zinnß alß mann sagt,
Ferners Ein Platz grundts oder Holtzplatz, Vor der erstbeschriebenen Behaußung gelegen, welcher in sich begreiffe in der länge, daß ist Von dem Marckhstein, so ahne der Tränckh stehet, biß ahne den Marckhstein beÿ der wäsch, am Geistbrückhel 345. werckhschuh, und beÿ der Tränckh. 35. werckh schuh, einseit neben der Statt Graben, anderseit neben dem allmend weg, Zeucht mit einel end uff die Wäsch am Geistbrückhel und mit dem andern End biß ahne die Tränckh beÿ der gemelten behaußung, wie dann solcher Platz mit Marckhsteinen under steinet ist, ahne welchen Platz Grund oder Holtzplatz außerhalb 15. ß Zinnß so mann iährlichen der Statt Straßburg raicht, sonsten Niemand einige Ansprach habe
[in margine :] (…) in gegensein Diebold Vogten des jüngern Holtzhändlers hierinn ged. Niclaus Vogten des Vorigen Debitoris nun seel. Nachgelaßenen Sohns und ietzmahligen possessoris und Eigenthubms herren der hierinn beschribenen Und.pfands (quittung) act. den 2. Junÿ 1698.

Nicolas Vogt et Anne Marguerite Hamm meurent tous deux le 10 février 1693 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 1230 livres (le bâtiment principal 800 livres, les autres respectivement 150, 120 et 160 livres). L’actif de la succession s’élève à 1595 livres, le passif à 614 livres.

1693 (26.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 15) n° 2
Inventarium über Weÿland Herrn Nicolai Vogts gewesenen Holtzhändlers und auch weÿland Frawen Annæ Margarethæ gebohrner Hammin beeder Eheleuth und burgere Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1693.
Inventarium und beschreibung aller und ieder Haab Nahrung und Gütter liegender und vahrend Keinerleÿ außgenommen, So weÿland de Ehrenhaffte und Vorachtbar herr Nicolaus Vogt gewesener Holtzhändler und die Ehren und Tugendsame fraw Anna Margaretha Gebohrne Hammin, beede Eheleuth und burgere alhier Zu Straßburg, nach Ihrem dienstags den 10.ten lauffenden Monatstag Februarÿ auf einen tag aus dießer mühesamer traur und kummervollen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen, Welches alles auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenachtbaren herrn Bartholomei Erasmi Albrechts, Kupfferschmids und burgers alhier Zu Straßburg, alß geordnet und geschworenen Vogts Theobald, Sebastians, Annæ Margarethæ, Annæ Mariæ und Dorotheæ Aller fünff Geschwüster und Obgedachter beeden Eheleuthe seel. ehelich mit einander erzeügter Kinder, und nach tod Verlaßener ab intestato nächster Erben (…) Actum in der Königl. freÿen St. St. in fernern beÿsein H Theobald Vogts holtzhändlers und burgers alhier deß Verstorbenen seel. bruders Donnerstags den 26. Monatstag Februarÿ Neün Calenders Anno 1693.

Inn hernach eingetragenen in Grünen bruch gelegenen und Zum grünen leisten genanten behaußung befunden worden wie folgt
Holtz und Schreinerwerck. Cammer A, In der obern Stuben,, Obern Stub Cammer, Im obern hauß Öhren, Inn der obern Küchen, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Soldaten Cammer, Inn deß Knechts Cammer, Im obern Gang, Inn der untern Stuben, Im Conthor, Im untern Haußöhren, Inn der untern Kuchen, In der Soldatenstub
Eÿgenthumb ane haüßern und holtzplätz. Item ein Vordere große behaußung sambt Scheür, Nebenshaüßern, deren höffen, brunnen und allen deren gebawen begriffen Rechten, zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg vorstatt im grünenbruch, beÿ der Tränck einseith ists ein Eck, Anderseith neben einem Allmend gäßel, hinden auf Lorentz Uhlmann deß Schultheißen Zu Mundolsheim seel. Erben et Consorten stoßend, und hiebevor Zum Grünen Leÿsten genant, Darvon gond in specie abe dem hoff, so etwann ein gärttlein gewesen, ein Schilling Vier pfenning, auf Martini gemeiner Statt für Almend Zinß, ferner von der gantzen behaußung, Jahrs auf Johannis Baptistæ Zweÿ Pfund pfenning Zinß, etwan Severin Wörners gewesenen Ambtmans zu St. Walburg ietzo aber herrn Nicolai Adolphi seel. Stifftung in haubtgut lößig mit 50 Pfund pfenning Item vier gulden Straßburg Wehrung, Jährlich auf Urbani lößig mit 100 gulden ernanter wehrung, der Samlung Zur dritten Regul oder viel mehr dem Corpori der Pensionen alhier, und dann 40 Pfund pfenning Zinß Jahrs auf Mariæ Verkündung, weÿl. herrn Johann Friderich Krautten gewesenen dreÿers an dem Ohmgelt sel. Erben, modo herrn Joh: Feltzen J. U. Doctdo. Ehevögtlich weiß lößig mit 1000 lb. d. sonst ledig eÿgen
ferner ein Platz Grundts Zu einem holtzplatz Zugebrauchen gegen oder neben vorbeschriebener behaußung gelegen, d. da mit sich begreifft, in der länge (…)
Welche haüßer und holtzplätze vermög der beÿm Concept gegenwärtigen Inventarÿ befündlicher Abschatzung sub dato 6. Martÿ Anno & 1693. befündlicher Abschatzung durch d. Statt Straßburg geschworne Werckmeister für freÿ ledig und Eigen æstimirt und angeschlagen worden für 3015 Gulden, thut über Abzug obiger und Zwar dem Allmend Zinß für doppelt Capital grechhter beschwerd. hiehero außzuwerffern 372 lb 7 ß 4 d. Wie und welcher gestalt herr Diebold Vogt deß Verstorbenen Vatter seel. dieße behausung und Nebenshäußer eÿgenthümblich an sich gebracht, bescheint ein Pergamin Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel Verwahrt welcher datirt den 7. Decembris Anno 1653. à tergo solchen Kauffbrieff befündet sich, welcher gestaltt gerührter herr Diebold vogt seel. dem Closter St Margarethen Acht gulden Straßburger Wehrung Zinß, so man demselben Jährlichen termino omnium Sanctorum Zu reichen gehabt, den 23. Januarÿ Anno 1667. abgelegt und bezahlt.
Ferner und in specie aber den obvermelten holtzplatz, ein Pergamin Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangenden Contract Insiegel verwahrt de dato den 24. Maÿ anno 1653. Über die behaußung ein Pergamin Kauffbrieff so datirt den 22 Aprilis Anno 1626. welcher mit der Statt Straßburg Contract Insiegel verwahrt. Wie auch ein Papÿrin Cession, inhaltend, daß Ihme herrn Diebold Vogt ein dritte theÿl von einem Nebens heüßlin von H. Ruprecht Reicharden Schaffner in aller heÿligen in solutum Cedirt worden, welche datirt den 28. Junÿ Anno & 1656. Welche Cession beÿ gegenwärtige Inventation Nicht aber die vorgemelte dreÿ: beneben noch Süben ferneren Pergamin respectiué Kauff und abgelöste Zinßbrieff, wie auch allerhand schrifftlicher bericht befunden
Itle hauß, hoffstatt und höfflin mit allen deren gebäwen am Alten weinmarck neben dem Speÿrbad (…)
Eÿgenthumb ane einem Metziger banck. Ein Metziger banck under d. Kleinen Metzig (…)
Sa. Haußraths 138, Sa. der Früchten auf dem Kasten 40, Sa. blumen auf dem Veldt 10, Sa. Stros 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 61, Sa. Guldinen Ring 19, Sa. Wein und Faß 135, Sa. Pferd wie auch Schiff und geschirrs 74, Sa. Holtzes, Dielen, latten und dergelichen 14, Sa. Eÿgenthumb ane häusern 997, Sa. Eÿgenthumb ane einem Metzigbanck 25, Sa. Activ Schulden 76, Summa summarum 1595 lb – Schulden 614 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 980 lb
Zweiffelhaffte Activ Schulden 417 lb
Abschatzung freitags d. 6. Martzi 1693. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd beschaidnen herrn Nicklauß Vogt burger Vnd holtzhändlers See. hinderlaßene Erben Behaußungen Vnd Holtz blätz wie die selbigen durch die geordnete Werckhleithe besichtiget vnd& angeschlagen Sind wie folget.
Erstlch die Wohn Behaußung alhier in der Statt Straßburg in dem so genanndten Grienbruch, Ein Eckh ein seitzs Neben den Erben Selbsten, ander seitzs Neben dem grinen leisten gäßlein, hinden auff gedachten Erben Stoßend Welche Behaußung Vnd Neben gebeÿ genge Schopff hewbin Vnd Stallung hoff vnd ein gemeiner bronnen auch aller dero begriffen recht Vnd gerechtigkeit, wie solches durch die geordnete Werckleithe in die besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß vnd Wahrt nach angeschlagen Vor vnd vmb Ein Taußent Sechß hundert Gulden
Item Zweÿ schlechte behaußungen ane ob beschribener behaußung Ein seitzs Neben denn Erben, ander seitzes Neben bauren von fengenheim hinden auff gedachten Erben stoßend, seins bede dem Jetzigen preiß vnd& wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb dreÿ hundert Gulden
ferner Zweÿ wohnungen Neben ein ander, Ein Eckh auch in gedachten grienen bruch hinder der Wohn behaußung Ein seitzes Neben dem grienen leisten geßlin, anderseits Neben den Erben Selbsten, welche behausungen auch Zimlich schlecht ist Sampt Stallung Vnd ein gemeiner bronnen auch dero begriff recht vnd gerechtigkeit, dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb dreÿ hundert Vnd Viertzig Gulden
ferner Zweÿ schlecht wohnungen hinden im geßlein auch im grienbruch Einseitzs Neben denn Erben selbsten, ander seitzs bauren auff dem land Zu Stendig, hinden auff herrn dibolt Vogt den holtzhändler Stoßend welche behaußung Stallung Klein höfflin Vnd Zweÿ Keller auch übriger begriffen recht und gerechtigkeit wie solches an Jetzo befunden Vnd dem preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb dreÿ hundert Vnd Zwantzig Gulden
Item ein Holtz baltzs denn langen Weg hin ab ane dem Engen graben gegen der Wohn behaußung über ist angeschlagen Vor Vnd Vmb Zweÿ hundert Gulden
Item ein Stall Sampt einem Kleinen schierlein daran ein holtz schopff Vnd ein Kleines gertlein auch ane den Engen graben Vnd gegen der Wohn behaußung über ist angeschlagen Vor vnd vmb Zweÿ hundert Vnd Vünfftzig Gulden
Item ein holtz blatz in grienen bruch for der Wohn behaußung ist angeschlagen Vor Vnd Vmb Dreißig Vinff gulden
ferner eine Behaußung alhier in der Statt Straßburg auff dem alten Wein Marckh (…)
Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckh leithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Johannes Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hofs

Nicolas Vogt et Anne Marguerite Hamm meurent de fièvre, le mari après une malladie de 12 jours, la femme de trois semaines
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1687-1698, f° 77)
1693. den 10. Febr. A. 1693. morgens früh seind gestorben 2 Eheleut an hitziger kranckheit davon d. Man gelegen 12 tag d. Weib 3 Wochen, d. Man War h. Niclauß Vogt holtzhändler V. burger alhie in dem 48. iahr seines alters seine Eltern Waren h. Diebolt Vogt holtzhänler V. burger alhie V. Fr. Anna Maria Wernerin, Frawen namen War Fr. Anna Margaretha Hamin Eltern Waren h. Sebastian Ham Zimmermann, Fr. Susanna Hatebachin*, in dem 41 iahr alters seind beede begraben worden Zu gutten leuten bezeigen [unterzeichnet] theobaltus Vogt, diebold Vogt als bruder (i 79)

Le fils aîné Thiébaut Vogt devient seul propriétaire de la maison en rachetant les parts de ses frères et sœurs.

1693 (26.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 15) Joint au n° 2 du 26 février 1693
Abhandlung über Weÿland herrn Nicolai Vogts gewesenen holtzhändlern und auch weÿl. Frawen Margarethæ gebohrner Hammin beeder Eheleuth und burgere Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1693.
Die im Grünen bruch, zum grünen leÿsten genante Sterb behaußung, beneben denen dahien gehörigen holtzplätzen und Nebens haüßern wie solches alles im Inventario fol. 41. 42. 43. et 44. mit mehrerm beschrieben ist Diebold Vogten dem ältern Sohn mit allen zugehörden, immunitäten, rechten und Gerechtigkeiten wie solches alles der verstorbene Vatter seel. beÿ deßen vätterlichen verlaßenschafft Abtheÿlung von seinen Geschwüsterden eÿgenthümblich an sich gebracht und biß in sein ableiben beseßen, Zusambt denen im Inventario folio 32 et 33. specifice beschribenen Pferden, Kutschen und wägen wie auch Schiff und geschirr mit belieben der freündschafft auff genommenen bedacht, über den auf der behaußung und holtzplätzen stehenden Allmend und boden Zinß (…) umb 1675 lb

Thiébaut Vogt épouse en 1693 Aurélie Pfitzer, fille du jardinier Michel Pfitzer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 42)
1693. den 6. Maÿ A 1693 seind Copulirt Worden Diebold Vogt lediger holtzhändler h. Niclaus Vogt holtzhändlers V. Vogts alhier hinterlaßener ehelicher Sohn, V. Jungfrau Aurelia H. Michael Pfitzers burgers v. gartners alhie auch Kirchenpflegers beÿ der Kirch Zu Alten S Peter hinterlassene eheliche tochter, [unterzeichnet] diebolt Vogt als hochzer, Aurelia Pfitzerin alls hochhnin (i 43)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figurent les immeubles propres au mari

1695 (6. Aug.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 9)
Inventarium über deß Ehrengeachten Herrn Diebold Vogten Holtzhändlers und der Tugendsamen frawen Aureliæ Pfützerin beeder Eheleuth vnd burgere Zu Straßburg einander in den Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1695 – den 6. Augusti Anno 1693
Ane holtz und feder werck. Im vordern Stuben, In der Stub Kammer, Im haußöhren, In der vordern Stub, Im anderen hausöhren
Eÿgenthumb ane haüßern und holtzplätz den herrn gehörig. Ein Vordere große behaußung Nebenshaüßern, deren höffen, brunnen und allen deren gebawen begriffen rechten, Zugehörden wie auch gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstattaußerhalb Speÿrthor im Grünen bruch ahne der Tränckh, einseith ists ein Eck, 2.s. neben einem Allmend gäßlein, hinden auf Lorentz Ulmann deß Schultheißen Zu Mundolsheim hinderl. Erben et consorten stoßend, und hiebevor Zum Grünen Leÿsten genant, darvon gehen in specie dem hoff, so etwan ein Gärttlein gewesen, Jährlich auff Martini 1 ß 4 d gemeiner Statt vor allmend Zinß, ferner von der gantzen behaußung, Jahrs auff Joh. Baptæ. 2 lb d Zinß in Nicolai Adolphi seligen Stifftung in haubtgut lößig mit 50 lb d, ferner 2 lb d Straßburger wehrung Jährlich auff Urbani der Samblung Zur dritten Regul oder viel mehr dem Corpori der Pensionen alhier, und dann 40 lb d Zinß Jahrs auf Mariæ Verkündung, weÿl. herrn Johann Friderich Krauthen gewesenen dreÿers an dem Umbgelt seelig. Erben, modo herrn Johann Feltzen J. U. D° Ehevögtlich weißin hauptguth lößig mit 1000 lb. d. sonsten ledig eÿg.
Ferner ein blatz grundts Zu Einem holtz blatz Zugebrauchen gegen oder neben vorbeschriebener behaußung geleg. der da mit sich begreifft, in der länge (…)
Wie und welcher gestalten herr Diebold Vogt deß Ehemanns Groß Vatter seelig dieße behausung und nebents häußer wie auch langen holtzblatz käufflich ahne sich gebracht, bescheinet Ein Perg: Kauffbrieff, mit der St. Str. Contractstuben anhangendem Insigel verwahrt welcher datirt den 7. 10.br Anno 1653. a tergo solchen Kauffbrieff befündet sich, welcher gestaltt gerührter Diebold Vogt seel. dem Closter St Margarethen 8 fl. Straßburger Wehrungs Zinß, so man selbigen Jährlich. Termino omnium Sanctorum Zureichen gehabt, den 23. Januarÿ Anno 1667. abgelegt und bezahlt.
Ferner aber und in specie aber den obvermelten holtzplatz, Ein Perg: Kauffbrieff mit d. St. Str. anhangenden Contract Insiegel verwahrt de dato den 24. Maÿ A° 1653. über die behaußung Ein Perg: Kauffbrieff so datiret den 22 Aprilis A° 1626. welcher mit der St. Str. Contract Insiegel verwahrt. Wie auch ein Papÿrine Cessio Inhaltend, daß Ihme herrn Diebold Vogt seelig. Ein dritte theÿl von einem nebents heüßlin von Herrn Ruprecht Reicharden Schaffnern in Allerheÿligen in solutum Cedirt worden, welche datirt den 28. Junÿ A°1656. Welche Cession aber weder beÿ gegenwärtige noch vorgehender Inventation nicht, aber die vorgemelte dreÿ beneben noch 7. ferneren Perg: Kauff und abgelöste Zinßbrieff, wie auch allerhand Schrifftlicher bericht, gebunden Zu befinden. Dieße behausung vnd holtz blätz sind dem Eheman beÿ weÿl. herr Nicolai Vogts deße Ehemanns Vatters seelig respectibé Vogt vnd geschwistrig. eÿgenthümblich. überlaßen worden.
Nota. Es hat der mann wegen deo älten seel. verlaßenschaffts abtheylung die Abrechnung beÿ H Not° Winckerln außgefertigt. Zulaßen darmit amnn ersehen kan waß er wegen dieser übernommenen behaußung seiner geschwisterd. schuldig verbliben.

Compte de tutelle rendu par le chaudronnier Barthelmey Erasme Albrecht
1714, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 35) n° 1215
Rechnung Weÿland Bartholomæi Erasmi Albrechts geweßenen Kupfferschmidt und burgers allhier alß geordnet und beäydigt geweßenen Vogts Annæ Mariæ weÿl. herrn Niclaus Vogt geweßenen holtzhändler und burgers zu ermeltem Straßburg mit auch weÿl. frawen Anna Margaretha gebohrner Hammin, beede nunmehr seel. ehelich erzeugt und hinterlaßenen tochter, Inhaltend alles dasjenige was von obernanntem Vogt seel. ermelter seiner Curandin halben vom 1. Septembris A° 1712. alß dem beschluß seiner vorhergehenden fünfften Rechnung biß auff den 8. Junÿ A° 1714. auff sein des Vogts seel. tödliches ableiben wie auch nach der hand von deßelben hinderbliebenen Wittib biß den 10. 8.bris berührten 1714.ten Jahrs ferner eingenommen und hiengegen wiederumb Vor dieselbe in allerhand weege bezahlt und außgegeben worden – Sechßte und zugleich letzte Rechnung dießer Vogteÿ

Aurélie Pfitzer meurt en 1719 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 700 livres. La masse propre au veuf présente un déficit de 28 livres, celle des héritiers s’élève à 1 140 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 697 livres, le passif à 1 329 livres.

1719 (7.8.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 45) n° 13
Inventarium über Weÿland der Ehrn: und Tugendreichen Fr: Aureliæ Vogtin gebohrener Pfützerin, Hn Joh: Diebold Vogten, Holtzhändlers und burgers allhier zu Straßb., geweßener Ehel. haußfr. seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1719. – nachIhremden 26. Junÿ Jüngsthien aus dießer welt genommenen Tödlich. ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren Vorgeachten Hn Joh: Georg Wörners Hueffschmidts und burgers allhier, als geordnet u. geschworenen Vogts Joh: Diebolds, Jgfr. Annæ Margarethæ, Joh: Niclaußen und Dorotheæ der Vogten, aller Vier der abgeleibten fr: seel. mit Vor und nachgemelte Ihrem hinderbliebenen Wittiber Ehelich erzeügter Kind. u. ab intestato nachgelaßener rechtmäsiger Erben, Vorgenommen (…) Actum Straßb. d. 7.ten Aug. 1719.
Copia der Heüraths Verlaßenschafft, pge. in prot: C fol: 1170.b et seqq.
Copia Codicill reciproci, pge. in Prot: G. fol: 320.b et seqq.

In einer allhier Zu Straßb. im grünenbruch gelegener u. Zum Grünen Leisten Genandter in dieße Verlaßenschafft gehörigen behauß. befunden word. wie Volgt.
Ane Höltzen u. Schreinwerck. Auff der Obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der obern Vorden Stub, In der Stub Cammer, In der Obern Kuchen, In der Cammer C, Im obern hauß öhren, In der Wohnstub, In der untern stub Cammer, In der Bauchküchen, Im untern Haußöhren, In des Knechts Kammer, Im Keller, In der untern Kuchen
Ergäntzung deß herrn Wittibers unveränderten Gutts. Vermög deß über beÿder Geweßenen Eheleuth einander für unverändert in den Ehestand Gebrachte Nahrungen, durch H. Johann Friderich Marbachen Notm: den 6. Aug. Anno 1693. auffgerichteten Inventarÿ
Eÿgenthumb ane Häußern und Holtzplätzen (W.) Erstl. ein Vordere große behauß: sambt den Nebens Häußlen dero Höffen u. brunnen auch anderen Gebawen Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg außerhalb dem Speÿrthor im Grünen Bruch ane der Tränck, 1.s. ists ein Eck, 2.s. neben i. allmend Gäßlein, Hind. auf Lorentz Ullmann deß geweßenen Schultheißen Zu Mundolßh. hinderlasenen Erben u. Consorten stoßend, Von alters her Zum Grünen Leisten genandt, Darvon u. Zwar in speê dem hoff, so etwan ein Gärttlein Geweßen, Gehen Jährl. auf Martini 1 ß 4 s. Almend Geldt, sonst ledig eigen, Undt durch d. Statt Straßb. geschwornen Werckleüth Vermög einer ad Conceptum überreichter schrifftlicher Abschatzung Vom 10.ten August. 1719. über Vorangeregte beschwerdt angeschlagen umb 1050. lb
(W.) It: ein Platz Grundts Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Wie und welcher gestalten H. Diebold Vogt deß Hn Wittibers Groß Vatter seel. Vorbeschribene behauß: und Nebenshäußer wie auch lang. Holtzplatz an sich erhaldelt, besagt i. perg: Kauffbrieff, mit der Statt Straßb. anhang. C. C. Ins. Verwahrt, deß. datum d. 7. X.bris 1653. Über den Holtzplatz aber in Speê i. perg. K.brieff mit der St: St: anh. C. C. Ins. Verwahrt dedato 24. Maÿ. 1653. darbeÿ noch unterschiedene Cessionen begriffen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. deß Wittibers unverändert Vermög. Sa. Haußraths 9, Sa. baarschafft 4 ß, Eÿgenthumbs Ane Häußern und Holtzplätzen 1195, Sa. Ergäntzung (582, Abzug 1765, Verbleibt schuldig 1183), Summa summarum 1204 lb – Schulden 1233 lb, (Passiv onus) 28 lb
Dießemnach wird auch der Kinder undt Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 42, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Eigenthumb Ane Ligenden Güttern 245, Sa. Beßerung ane lehengüthern 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. der Schulden 50, Sa. Ergäntzung (1105, Abzug 8, remanet) 1097, Summa summarum – Schuld 250, Nach solchem abzug 1140 lb
Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 74, Sa. der Wahren Zum Holtzhandel gehörig 401, Sa. Früchten in der Scheür 31, Sa. Wein und Leerer Vaß 120, Sa. Pferdt sampt dero Geschirr 51, Sa. Kutschen und Fuhrgeschiffs 179, Sa. Hew und Stroh 17, Sa. Blumen auf dem Veld 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Guldener Ring 1, Sa. Baarschafft 200, Sa. Eigenthums ane Liegende güther 55, Sa. beßerung ane i. leheng. 15 ß, Sa. Gülth von liegenden güthern 42, Sa. pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Schulden 1397, Summa summarum 2697 lb – Schulden 1329 lb, Nach deren Abzug 1368 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2480 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter, so den Erben unverändert 25 lb, Ungewiße Schulden in das Erb Zugeltend 47 lb
Abschatzung d. 10.t Aug: anô 1719. Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheÿtenen H. Dieboldt Vogt, holtzhendler, ist eine behaußung Alhier, in der Statt Straßburg, in deù grinen bruch gelegen, Ein Eck hauß Zum Grünen Leisten genandt, Ein seith Neben den Erben Selbsten, Ander seith Neben dem Grinn Leisten Geßell, hinden auff Vor gedachten Erben stoßendt, welche behausung, hoff statt, hauß Ehren; Nebens gang, darunder Ein bauch Küchen, Neben Gebeÿ, darunder stallung, Gutschen schopff, schweinstall, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeith, Wie solches durch der Statt geschwornen Werckleüthen in der besichtigung befundten, Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wirdt, Vor vnd vmb Ein Tausend Vier Hunder Gulten
der Ander begriff ist Auch im grinen bruck (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 400 florins (700 livres) sur un total de 4 500 florins
1719, Livres de la Taille (VII 1175) f° 331-v
Zimerleüth F. N° 2264 – Weÿl. Fr. Aureliæ gebohrner Pfützerin, H Diebolt Vogten Holtzhändlers und Burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Heinrich Lang sen.
Conc. Fin. Inv. ist Fol. 128.b 2263. lb 5. ß 9 d die machen 4500 fl. derselbe Verstallte Hiengegen allein 3100 fl. also 1400 fl. Zu wenig
Warvon der Nachtrag alß von theilbahrem Guht gerehnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 4. lb 4 ß th. 25. lb 4 ß
Und auf Vier Jahr in simplo à 2 lb 2 ß, 8 lb 8 ß
Ext. Stallg. pro 1719. 8 lb 2 ß
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung 3 lb 2 ß 6 d, Summa 44 lb 17 ß 10 d
Auff Bitten und in Consideration der eingebrachten motive haben die Herren dreÿ nachgelaßen 12 lb 12 ß
restirt 32 lb 5 ß 10 s
dt. 9. Octobris 1719.

Thiébaut Vogt se remarie en 1720 avec Marie Eve Grauss, fille du boucher Georges Grauss : contrat de mariage, célébration
1720 (22. Jan.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 381
Eheberedung – Zwischen dem Ehren vorgeachten Herrn Herrn Johann Diebold Vogten, Holtzhändlern und burgern Zu Straßburg als Hochzeitern An einem
So dann den Ehren und Tugend begabten Jungfr. Mariæ Evæ Graußin, Weÿland Herrn Georg Graussen geweßenen Metzgers u. burgers alhier seeligen nachgelaßener Ehelichen dochter, als der Hochzeiterin Am andern theil
Zum Sechsten hat der Herr Hochzeiter seiner Liebsten den Jungfrawen Hochzeiterin, falls er vor Ihro verstürben Zu einem Lebtägigen wÿdumb versprochen sein Kleine Nebens Behaußung neben dem Grünen Leisten, so das Eck An dem Kleinen nicht durchgehenden Gäßlin
Montags den 22. Januarÿ Anno 1720. [unterzeichnet] Johann diebolt Vogt als hoch Zötter, hans gorg Werner Als deß hochzeitt Kinder vogt, Maria Eva Kraußin als Hochzeiterin, hans Michael Vest Als stiff Vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 83)
1720. d. 14. Febr. seind Ehelich eingesegnet word. H. Diebold Vogt der Burger vndt holtzhändler allhier vnd Jgfr. Maria Eva Weiland Johann Georg Kraußen gewesenen Burgers vndt Metzigers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] diebold Vogt alß hoheütter, Maria Eva Kraußin als hochzeitterin (i 85)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 3 418 livres, ceux de la femme à 278 livres.

1720 (9. Xbris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 48) n° 38
Inventarium über Herrn Johann Diebold Vogten deß Holtzhändlers und Frawen Mariæ Evæ Vogtin, gebohrner Graußin, beeder Eheleuthe und Burgere zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Haab, Nahrung und Güttere, auffgerichtet Anno 1720. – Actum Straßburg in ferneren præsentz H. Hannß Michel Vesten, Metzger und Frawen Evæ Mariæ Gebohrner Helmstetterin ams der Ehefrauen Geliebten Stieffvatters und Eheleuthen Mutter, Montags den 9. Decembris Anno 1720.

In einer allhier Zu Straßb. im Grünen Bruch Gelegener, Zum Grünen Leisten Genandter und dem Ehemann Gehörigen behausung befunden worden, wie Volgt.
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der obern Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Hauß Cammer, In der Kuchen, In der andern Stub, In der Stub Cammer, In des Officiers Stub, In des Knechts Cammer, Im Keller, Im untern Haußöhren
Eÿgenthumb ane Häußern und Holtzplätzen (M.) Erstlich ein Vordere Große behauß: sambt den Nebens Häußlein deren Höffen v. brunnen Stallung v. Schöpffen auch zwen anderen Gebawen Rechten, Zugehörden undt Gerechtigkeiten Gelegen in der Statt Straßburg vorstatt außerhalb dem Speÿrthor, im Grünen Bruch, ane der Tränck, einseit. ists ein Eck, Anderseit neben einem Allmend Gäßlein, Hinden auff Lorentz Ullmann deß geweßenen Schultheißen Zu Mundolßheim hinderlasenen Erben vnd Cons. stoßend, v. von alters her Zum Grünen Leisten genandt, darvon und Zwar dem hoff, so etwan ein Gärttlein Geweßen, Gehen Jährlichen auf Martini 1 ß 4 s. Almend Geldt, sonst Ledig eigen.
(M.) It: ein Platz Grundts Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Darüber sagt i. perg. Kbr. mit der St. St. anh. C. C. Ins. Verw. deß. datum den 7. X.bris 1653. Über den Holtzplatz aber in Speê besagt i. perg. Kbr. mit wohlgemeltem Insigel verw. de dato 24. Maÿ. A° 1653. darbeÿ noch unterschiedene Cessiones Zubefinden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. deß Manns Guth betr. Sa. Haußraths 409, Sa. der Wahren Zum Holtzhandel gehörig 1016, Sa. Früchten 67, Sa. Tabachs 35, Sa. Häw, Strooh vnd Booßen 26, Sa. Blumen auf dem Veld 10, Sa. Tung: od. Beßerung 3, Sa. Wein und Leerer Vaß 509, Sa. Pferdt sampt dero Geschirr 73, Sa. Kutschen und Fuhr und Handgeschirrs 389, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Guldener Ring 19, Sa. Baarschafft 840, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 175, Sa. Schulden 615, Eigenthums ane Häußern vnd Holtzplätzen, Eigenthum ane Liegenden güthern, Beßerung ane lehengüthern, Summa summarum 4431 lb – Schulden 2013 lb, Nach deren Abzug 3418 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen unveränderte Nahrung beschrieben und Erstlichen, Sa. haußraths 213, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. Guldener Ring 28, Sa. baarschafft 23, Schulden, Summa summarum 278 lb

Marie Eve Krauss meurt en 1736 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 200 livres. La masse propre au veuf est de 2 683 livres, celle des héritiers de 530 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 512 livres, le passif à 2 608 livres.

1737 (2.1.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 25 Not 134, fonds Lang) n° 469
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsamen Frauen Mariæ Evæ Vögtin gebohrner Kraußin, Herrn Johann Diebold Vogt des ältern holtzhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Zweÿten Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1736.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere so Weÿland die Ehren und Tugendsame Frauen Maria Eva Vögtin gebohrne Kraußin, Herrn Johann Diebold Vogten des älteren Holtzhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Zweÿte Ehegattin nunmehr seel. nach Ihren den 16. Septembris des Zurückgelegten 1736.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren des Ehrengeachten herrn Johann Adam Fuchßen, Metzgers und Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Annæ Mariæ, Johann Jacob, Mariæ Salome und Johann Diebold, allen Vier der angeleibten Frau seel. mit Vorgemeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht durch Ine den wittiber (…) So geschehen Straßburg& auff Mittwoch den 20.to Januarÿ A° 1738.

(f° 25) Eigenthumbs ane Häußern und Holtz Plätzen. (W.) Eine Behaußung Von alters her Zum grünen Leisten genandt samt den Nebenshäußlein, Stallung und Schöpffen, auch deren höffen und Bronnen mit all andern dero Gebäuen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg vorstatt außerhalb dem Speÿrthor im grünen Bruch ane der Tränck, ein Seit ist ein Eck neben einem Allmend weeg, anderseit neben dem nicht durchgehenden grünen Leisten gäßel, hinden auff Lorentz Uhlmanns geweßenen Schultheißen Zu Mundolßheim hinderlaßenen Erben und consorten stoßend, samt der dagegen über gelegenen Scheur und alten holtz Schopff, so mit einem End auff nachgemelten grundplatz und mit dem andern End auff die Tränck Ziehet, durch die allhiesig geschwornen Werckmeistere Vermög der beÿ dem concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 23. Decembris A° 1736. angeschlagen worden um 1200. lb
Item ein Platz grundt so Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Davon und Zwar Von dem hoff so ehedeßen ein Gärtlein geweßen 1. ß 4 d und Von dem Platzgrund 15 ß bodenzinnß auff allhiesigen Pfenningthurn Jahrs auff Joh. Bapt: so Zu Capital gerechnet antrifft 16. lb 6 ß 8 d. Nach deren Abzug wären ane dem Anschlag annoch auß Zuwerffen 1208. lb 13. ß 4. d. Darrüber besagt ein perg. Kauffbrieff mit der St. St. anhang. C. C. Innsiegel Verw. de dato 7. Decembris A° 1653. außweißend wie diebold Vogt geweßener holtzhändler und burger allhier des H. Wittibers Großvatter Vorstehende behaußung amt Nebens häußlein wie auch dem Platz Gund Von Hannß Weinläders Ehefrauen und Kindern erkaufft habe mit a. N° 8. notirt.
Ferner ein perg. Kauffbrieff mit der Statt Pfenningthurn anhang. Innsiegel Verwahrt. de dato 24. Maÿ. A° 1653. crafft deßen Vorgemelter Platz Grund Von denen Obernbauherren und dreÿern des Pfenningthurns Wolffgang Kärlin und Daniel Megele mit gewißen Conditionen Verkaufft worden mit a. N° 8 notirt. So dann verschiedene ältere perg. Kauffbr. und abgelöste Zinnßbrieff über die Behaußung und Nebens häußlein besagend.
(T.) It. die Erblehens Gerechtigkeit u. besserung eines vordern und hinteren haußes, höfflein und hoffstatt, mit allen derselben Gebäuen, Zugehörden, und Gerechtig Keiten, allhier hinder der Kürschner Zunfft Stub, ein Seit neben Johann David Kuntz dem Gürtlern ander Seit . neben Mr (-) Karcher, dem Schuhmacher, hinden auff die Becken Knecht herrberg stoßend, gelegen, davon gibt man jährlich auff Weÿhenachten 12 ß ane Ewigen, ehrschätzigen und fürbietigen Erblehen Zinnß in recognitionem Dominÿ directi der Hohen Schuhl allhier, so ohnvergreifflich Zu Capital Zu verzinsen vor 12. lb. It. 4. lb 4 ß d Zinnß Jahrs auff Matthiæ Apostoli dem mehrern teutschen hospital allhier in das Corpus der rothen Kirch, ablösig in Wahrungs Cap. mit 105 lb. It. 4. lb d Zinnß Jahrs auff den 1.ten Martÿ in besagtes Corpus der rothen Kirch, widerlösig in haupt guth mit 100 lb. machen also die beschwerden auß 217 lb. und ist diese Erblehens Gerechtigkeit durch die allhiesig. geschworne Werckmeistere in deren Abschatzung de dato 23. Xbris 1736. æstimirt worden vor 375. lb. abgezogen vorgemelte beschwehrde so thun 217 lb. So verbleibt ane dem anschlag annoch übrig 158 lb. Darüber ist Vorhanden einperg. Kauffbr. mit der Statt Str. anhang. C. C. Inns. Verw. de dato 14.ten Febr. A° 1732. mit N° 1 notirt, Ferner ein dergleichen Kbr. dedato 14 Januarÿ A° 1705. mit a. N° 1 notirt.
(f° 27) Eigenthum ane einem Metzgerbanck (E.) (…)
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens. Innhalt Inventarÿ über deßelben und der verstorbenen Frau seel. einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen in A° 1720. durch weÿland herrn Johann Heinrich Langen sen. Notarium seel. auffgerichtet
(f° 24) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des herrn Wittibers unverändert Vermögen betreffend, Sa. haußraths 89, Sa. Gutschen und Fuhrgeschirr 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. goldener Ring 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Eigenthums ane häußern und holtzplätzen 1208, Sa. Antheils ane denen liegenden güthern so er mit seinen Kindern erster Ehe gemeinschaftlich 33, Sa. antheils ane dem gültguth so zwischen Ihme und seinen Kindern erster Ehe gemeinschaftlich 28, Sa. Ergäntzung (3580, absugs 1034, Rest) 2545, Summa summarum 4073 lb – Schulden 1389, Nach deren Abzug 2683 lb
(f° 35) der Kinder und Erben unverändert Guth anlangens, Sa. haußraths 89, Sa. leerer Faß 1, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 4, Sa. baarschafft 28, Sa. Pfenningzinß hauptguths 113, Sa. Eigenthums ane einem Metzigbanck 138, Sa. Ergäntzung 63, Sa. Activ Schulden 90, Summa summarum 530 lb
Diee theilbar Verlaßenschafft batreffend, Sa. haußraths 88, Sa. der Wahren zum holtzhandel 834, Sa. Frucht 45, Sa. Tabac 24, Sa. heu und Stroh 24, Sa. Blumen auf dem feld 4, Sa. beßerung 18 ß, Sa. Wein 58, Sa. Pferd samt dero Gutscher 15, Sa. Gutschen und Fuhrgeschirr 69, Sa. Silbers 33, Sa. baarschafft 27, Sa. Pfenningzinß hauptguth 25, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 158, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 50, Sa. Activ Schulden 52, Summa summarum 1512 lb – Schulden 2608 lb, In Compensatione 1096 lb
Stall Summ 3698 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugelten 640 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Heinrich Lang
Abschatzung dem. 23 : Decem: 1736. Auff begehren deß wohll achtbaren und bescheitenen H: Diebold Vogt deß holtzhëntlers ist ein behausung alhie in der Statt Straßburg in dem grünen bruch gelegen einseits ein Eck: anderseits an ein baurenhauß von fëngenheim hinden auff daß grüne Leisten geslein Stoßend, welche behausung Stuben Cammer nebenß Cammern unden auff dem botten ein Stuben Cammer und haus Ehren getrëmter Keller nebenß schöpffell wor under die bauch küchen oben dar über ein gang, rechter handt die ein fahrt oben dar auff ein stubell und taß tach seiten gebeu worinen der Stall oben darauff die haubienen nebenß und hinderheusell worinen ein Stube Cammer und hauß Ehren mit herdt und waßerstein, ein Kleine scheur sambt alten holtz schopff und sehr schlegten nebenß hausell worinen eine Stuben Cammer und hauß Ehren mit einem herdt und waßerstein sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe sich in der besichtigung befünden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird vor und Umb Zweÿ Tausent und Vier hundert Gülten
Der 2.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg hinder der Kürschner Stuben gelegen ein seits Neben Pflip Kuntz dem Görtler ander seits Neben Martin Karger dem schu macher hinden auff die bëcker herrberg Stoßent, welche behausung ein Stuben Cammer Küchell sehr schmaleß hauß Ehren, Klein hinder hauslein war inen ein stübell und neben dar an der Gang und. auff dem botten das hauß Ehren gewölbter Këller hoff und holtz Cammer sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jëtzigen Preÿß nach angeschlagen wierd Vor vnd Umb Sieben hundert und Vünffzig Gulten
Der 3.te begrieff (…)
Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Thiébaut Vogt meurt deux ans plus tard. L’actif de la succession s’élève à 3 379 livres, le passif à 2 090 livres.

1738 (6.8.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) n° 538
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Theobald Vogt des ältern geweßenen Holtzhändlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1738.
Inventarium und beschreibung aller den jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland Herr Johann Theobald Vogt der ältere geweßene Holtzhändler und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 22. Julÿ Anno 1738. beschehenen tödtlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seel. in Zwoen Ehen erzeugter und ab intestato Zu Erben Verlaßener (…) Kinder und Enckel. (…) So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 6. Augusti Anno 1738.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1.mo Weÿl. Herrn Johann Theobald Vogt gewesenen Holtzhändler und burgers allhier seines ältern Sohns seel. mit Frauen Catharina Elisabetha gebohrner Abtin ehelich erzeugten und nach todt Verlaßenen einigen sohn, So bevögtiget mit Herrn Johann Jacob Wörner Hiuffschmidt undt burgern allhier, welcher auch nebst seines Curandi Mutter und Herrn Joh: Jacob Gerold Caminfeger und burgern allhier deren jetzmahligen Ehemann dieser Inventation beÿgewohnt, 2.do Fr. Annam Margaretham Maußin gebohrene Vögtin Herrn Joh: Friderich Maußen Kieffers und burgers allhier Ehegattin welche auch nebst Ihrem Ehemann anwesend war, 3.tio Herrn Joh: Niclaus Vogt den ledigen Sattler, so gegenwärtig War, Vorstehende Erben seind von denjenigen Kindern, welche der Verstorbene seel. in erster Ehe mit weÿl. Frauen Aurelia gebohrner Pfitzerin seel. ehelich erzeugt gehabt, annoch im Leben vorhanden, welche Zu ihrem Assistenten erbetten Herrn Frantz Heinrich Dautel Notarium publ. et Practicum allhier, so sich auch hiebeÿ eingefunden
4.to Fr. Annam Mariam Rödererin gebohrner Vögtin, Herrn Joh: Michael Röderer biersieder und burgers allhier Ehegattin, Welche auch nebst Ihren Eheliebsten beÿ diesem Geschäfft erschienen, 5.to Johann Jacob, 6.to Mariam Salomeam 7.to Johann Theobald, Welche dreÿ letztere bevögtiget mit Herrn Johann Adam Fuchßen Metzger und burger allhier, so auch seiner Vogts Kinder Interesse beÿ diesem Geschäfft in Persohn beobachtet, diese Vier letztere Erben seind die annoch im leben befindlichen Kinder, welche der Verstorbene seel. in Zweÿter Ehe mit Weÿl. Frauen Maria Eva gebohrner Kraußin seel. ehelich erzeugt hatte, Und als der Vier Kinder Zweÿter Ehe beÿstand Herrn Joh: Daniel Stöber Not. publ. und Practicus allhier ferner Zugegen gewesen. Alle Sieben des Verstorbenen seel. nach abzug einiger Prælegaten Zu gleichen antheilern ab intestato Verlaßene Erben
Copia Dispositionis inter liberos, so der Verstorbene seel. den 14. Junÿ Anno 1738 Vor mir Notario auffgerichtet

Höltzen und Schreinwerck, Auff der bûcheronhn, In der Cammer A, In der Meel Cammer, In der obern Stub, In der Obern Stub Cammer, In der Küchen, In der Cammer B, In der Cammer C, Auff dem Gang, In dem untern haußehren, In der untern Küchen, In der untern stub Cammer
Wahren Zum Holtzhandel gehörig
(f° 22) Eigenthumb ane Häußern und Holtzplätzen. Nemlichen eine Behaußung Von Alters her Zum grünen Leisten genandt samt den Nebenshäußlein, Stallung und Schöpffen, auch deren höffen und brunnen mit allen andern Gebäuen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen in der Stadt Straßburg, Vorstadt außerhalb dem Speÿrthor, im Grünen Bruch ane der Tränck, 1.s. ist ein Eck neben i. Allmend weeg, 2.s. neben dem nicht durchgehenden grünen Leisten Gäßl, hinden auff Lorentz Uhlmann geweßenen Schultheißen Zu Mundolßheim verlaßenen Erben und Consorten stoßend, so samt der dagegen über gelegenen Scheur und alten holtzschopff, so mit 1. End auff nachgemelten Grundplatz und mit dem 2. End auff d. Tränck ziehet durch die allhiesig. geschwornen Werckmeistere Vermög deren außgestellten schrifftl. Abschatzung de dato 23. Xbris Anno 1736. angeschlagen worden um 1200.
Item ein Platz grundt so Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Davon gibt man und Zwar Von dem hoff, so ehedeßen ein Gärtlein gewesen 1. ß 4 d und Von dem Grundplatz 15 ß bodenzinß auff allhiesigen Pfenningthurn Jahrs auff Johannis Baptistæ, so Zu Capital gerechnet antrifft 16. lb 6 ß 8 d. Nach deren Abzug wären ane dem Anschlag annoch auß Zu werffen 1208. 13. 4. Hierüber besagt i. perg. Kbr. mit d. St. St. anh. C. Contract. Inns. Verw. de dato 17.ten Decembris 1653. Ferner i. perg. Kbr. m. d. St. Pfenningthurn Inns. Verw. de dato 24. Maÿ. Anno 1653. beede m. a. N° 8 signirt. So dann verschiedene ältere pergamentene Kauff und abgelöste Zinnßbrieff über die Behaußung und Nebens häußlein besagend
It. die Erblehens Gerechtigkeit u. besserung eines Vordern und Hinteren Haußes, Höfflein u. Hoffstatt m. allen derselben Gebäuen, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier hinder der Kürschner Zunfft Stub, 1.s. neben Joh: David Kuntzen dem Gurtler 2.s. neben Mr Karcher dem Schuhmacher gelegen hinden auff die Becken Knecht Herrberg stoßend davon gibt man Jährl. auff Weÿhenachten 12 ß ane ewigen ehrschätzigen und fürbietigen Erblehen Zinnß in recognitionem Domini directi der Hohen Schuhl allhier so ohnvergreifflich Zu Capital Zu verzinsen vor 12. lb. Item 4. lb 4 ß d Zinnß Jahrs auff Matthiæ Apostoli dem mehrern teutschen hospital alhier in d. Corpus der rothen Kirch ablösig in Wahrungs Capital mit 105 lb. It. 4. lb d Zinnß Jahrs auff den 1.ten Martÿ in besagtes Corpus der rothen Kirch widerlösig in hauptguth mit 100 lb. Machen also die beschwerden auß 217 lb. Und ist diese Erblehens Gerechtigkeit durch die allhiesig. geschworne Werckmeistere in deren Abschatzung de dato 23. Xbris 1736. æstimirt worden vor 375. lb. Abgezogen vorgemelte beschwährde so thun 217 lb. So verbleibt ane dem anschlag annoch übrig 158 lb. Daran in des Verstorbenen seel. Verlaßenschafft Zwo tertzen gehörig, welche außwerffen 105 lb. Darüber ist Vorh. 11. perg. Kbr. m d S. Str. anh. C. Contract Inns. Verw. de dato 14.ten Februarÿ anno 1732. Ferner 1 dgl. Kbr. dedato 14.ten Januarÿ anno 1705. beede m. a. N° 1 notirt. die übrige Tertz aber ist hernach fol. (-) denen Kindern zweÿter Ehe zugeschriben.
(f° 26) Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 255 (streitige haußraths posten 7) Sa. der Wahren zu dem holtzhandel gehörig 634, Sa. Früchten 32, Sa. häu und Stroh 3, Sa. Wein und leerer Faß 87, Sa. Pferd 12, Sa. Gutschen und Fuhrgeschirrs 52, Sa. Silbers 49, Sa. goldener Ring 8, Sa. baarschafft 364, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 238, Sa. Anschlag der häußer 1314, Sa. Anschlags der liegenden güther so mit denen Kindern erster Ehe gemeinschaftlich 33, Sa. Anschlags der liegenden güther so mit denen Kindern Zweÿter Ehe gemeinschaftlich 33, Sa. Anschlags der Gülten von liegenden güthern 28, Sa. Activ Schulden 231, Summa summarum 3379 lb – Schulden 2090 lb Nach deren Abzug 1288 lb
Stall Summ 3761 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 400 florins (700 livres) sur un total de 7 400 florins. Le défunt a légué la maison pour une somme supérieure de 891 livres à la valeur minimale.
1738, Livres de la Taille (VII 1178), f° 332
Zimmerleüth N. 7745 – Weÿl. H. Diebold Vogt sen. gewesenen holtzhändler und burgers allhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger sen.
Concl. Fin. Inv : ist Fol. 122.b, 3761. lb 12 ß 6 d, die behaußung ist höher prælegirt alß selbige angeschlagen 891 lb 6 ß 8 d (summa) 4653 lb 19 ß 2 d
Außständige activa 231 lb 18 ß 11 s, Rest 4421 lb 3 s
Verstallte 7400 fl. Zu wenig 1400 fl
Nachtrag acht Jahren in duplo à 4 lb 4 ß – 33 lb 12 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 2 lb 2 ß – 12 lb 12 ß
Ext. Stallgeltt 1738 – 12 lb 9 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung 4 lb 17 ß 6 d, Summa 63 lb 12 ß 6 d
Nachgelaßen 23 lb 2 ß, rest 40 lb 10 ß 6 d
dt. 6° 8.br 1738.

Le boucher Adam Fuchs et Marie Salomé Vogt hypothèquent le tiers qui leur revient dans la maison dite zum Grünen Leisten au profit du brasseur Jean Georges Holder.

1747 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 200-v
Adam Fuchß der metzger als vogt Jgfr. Maria Salome Vogtin
in gegensein Johann Georg Holder des biersieders – schuldig seÿen 1250 pfund
unterpfand, einen dritten theil vor unvertheilt ane der zum grünen Leisten genannten behausung und dazu gebäuden, nebens häußern im grünen bruch einseit neben N Bischoff holtzhändler, anderseit neben verschiedenen bauren gehörigen hauß, hinten auff Georg Seiter dem metzger – als ein elterliches erbguth

Jean Jacques Vogt hypothèque son tiers de maison au profit des mineurs Hügel

1749 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 574-v
Johann Jacob Vogt der ledige biersieder
in gegensein Johann Georg Holder des biersielders und in ferner gegenwart Michael Hügel des G.U.W. als vogt Friedrich und Margaretha der Hügel – schuldig seÿe 925 pfund
unterpfand, erstlich, den dritten theil vor unvertheilt ane der zum grünen Leisten genannten behausung und dazu gehörigen nebens häußer im grünen Bruch, einseit neben N Bischoff dem holtzhändler, anderseit neben einem verschiedenen baüren gehörigen hauß, hinten auff Georg Seÿter dem metzger
so dann den dritten theil vor unvertheilt ane einem metzig banck unter der kleinen metzig, einseit neben Georg Vest, anderseit neben Adolph Vest beede metzgern, hinten auff den Rindshäutergraben – als ein väterlichen erbguth

Les trois enfants cadets de Jean Thiébaut Vogt (le tonnelier Jean Jacques Vogt, Marie Salomé Vogt femme du brasseur Jean Paul Petsch et le boucher Jean Thiébaut Vogt) acceptent le legs que leur a fait leur père qui les rend propriétaires pour un tiers par indivis des immeubles

1749 (12. Sept.) Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) Joint au n° 538 du 6 août 1738
Johann Jacob Vogt dem ledigen Kieffer, Frauen Mariæ Salome Petschin geb. Vogtin, Hrn Johann Paul Petsch des biersieders und burgers allhier nunmahliger Ehegattin, und Johann Theobald Vogt dem nunmahligen ledigen Metzger ist beÿ Weÿland Herrn Johann Theobald Vogt des ältern geweßenen Holtzhändler und burgers allhier Zu Straßburg ihres Vatters seel. Verlaßenschafft Abtheilung, so in Anno 1738. Vorgegangen Zufolg deßelben letzten willens Disposition um den darinnen stipulirten und der Erbschafft Verguteten Preiß alß ein Prælegat gemeinschaftlich und Zugleichen Antheilern entschlagen und abgetretten worden
Nemlichen eine Behaußung Von Alters her Zum grünen Leisten genannt , hoff, hoffstatt, Stallung und Schöpffen auch darzu gehörigen Nebens häußlein mit allen deren Gebäuen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten, gelegen in allhiesiger Vorstatt außerhalb dem Speÿrthor in dem grünen Bruch ane der Tranck, ein Seith ein Eck neben einem allmend weeg, ander Seith neben dem nicht durchgehenden grünen Leisten gäßel, hinden auf Lorentz Uhlmann des Schultheißen Zu Mundolßheim nachgelaßene Erben und Consorten stoßend,
Ferner eine dagegen über gelegenen Scheur und holtzschopff mit einem End auff nachgemelten Grundplatz mit dem andern End auff die Tränck Ziehend,
Item ein Platz grundt so Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
von der behaußung Zwar Von dem Hoff, so ehedeßen ein Gärtlein gewesen, gibt man Jahrs auff Joh. Bapt: 1. ß 4 d und Von dem Grundplatz 15 ß bodenzinß. Sonsten seind dieße häuser sampt Grundplatz zu Johann Jacob Vogts Antheil freÿ ledig und eigen
Ane vorbeschriebenen häußern, Gebäuen und Grund Platz ist jedem der obgemelten dreÿen Vogtischen Geschwüstrigen also auch Johann Jacob Vogt ein dritter theil für unvertheilt gebührig, Welches bezeugt unterschriebener Zu obgedachter Verlaßenschafft abtheilung adhibirt gewesenen Notarius. Straßburg den 12. Sept. Anno 1749.

Le boucher Thiébaut Vogt loue la moitié de la maison dont il est propriétaire à son demi-frère marchand de bois Jean Nicolas Vogt

1751 (15.6.), Not. Lobstein (6 E 41, 840) n° 1 (III : Lehnungen)
herr Theobald Vogt der leedige Metzger, anzeigend was maßen Ihme anjetzo die helffte von der in weÿl. herrn diebold Vogts des ältern geweßenen holtzhänders seines Vatters seel. Verlassenschafft gehörig geweßenen behaußung von alters her zum grünen Leisten genand sambt denen Nebens häußlein Stallung und Schöpffen auch deren höffen und bronnen dargegen über gelegenen Scheur holtz schopff auch Garthen mit allen anderen Gebäuden, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten in allhiesiger Vorstatt außerhalb den Speÿerthor in dem grünen bruch ane der tränck eigenthümlichen gehörig ane einem
So dann herr Johann Nicolaus Vogt der holtzhändler dener anjetzo die andere helffte vorgemelter behaußung cum appertinentis eigenthümlichen zuständig und in alhiesigen Cancelleÿ Contract Stub ehistens ordnungsmäßig Verschrieben werden wird und deßen Ehefrau Anna Maria geb. Schottin mit beÿstand hernach beschrieben herrn assistenten ane dem andern theil, die gaben zu vernehmen wie daß Sie nachfolgende Lehnung und respectivé Vergleich miteinnder getroffen haben

Nämblichen und zum ersten, so will herr Theobald Vogt seinem halb bruder herrn Johann Nicolaus Vogt seine an solcher behaußung participirende helffte auf 3 jahr lang verlühen haben, welche Lehnung auf Joh. Bapt. 1751 Ihren Anfang nehmen soll (um) 200 gulden,
2. wurde expresse abgeredet und Verglichen, daß weilen herr Diebold Vogt biß auf nächst kommend Joh. Bapt. 1751 willens in solche behaußung zu ziehen und die obere auf dem zweÿten Stockwerck befindliche Stub, Stub Cammer, Gänglein auch eine andere Cammer und eine ein Stockwerk höher befindliche Cammer sambt dem halben Keller und Platz zum holtz zu bewohnen Ihme davor ane denen im ersten puncten stipulirten 200 fl. die summ von 30 fl. abgezogen werden sollen,
4. Verspricht er herr Johann Nicolaus Vogt ihme herrn Theobald Vogt die helfte ane allen Waaren zum holtzhandel gehörig, schiff und geschirr, Pferden, Kutschen & käufflichen zu überlaßen, Woraufhin der holtzhandel nebst denen Gutschen gemeinlich getrieben werden solle, zu dem ende dann auch Er herr Johann Nicolaus Vogt sich obligit seinem bruder als sothanen handelsgemeinern die helffte ane dem hauß und holtzplätzen so derselbe von S.T. herrn Ludwig Christian Nicolaj E.E. Kleinen raths rühmlich bestelten herrn Referendario Vögtlicher weiß in lehnung hat gegen erlag der helffte des zu richten habenden zinnßen genießen zu laßen

Acte par lequel le marchand de bois Jean Nicolas Vogt et le boucher Thiébaut Vogt deviennent seuls propriétaires des immeubles (acte provisoire devant notaire)

1751 (12.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) Joint au n° 538 du 6 août 1738
(f° 32) Erschienen beÿ dem concept Johann Jacob Vogt der ledige biersieder, der dißorthige ältere Sohn Zweÿter Ehe so nunmehro majorennis, anzeigend, daß ihm und seinen beeden jüngsten Vollbändigen Geschwüstrigen Frauen Mariæ Salome Petschin und Johann Theobald von ihrem Vatter seel. in seinem den 14. Junÿ 1738. geordneten letsten Willen §° 2.do um einen gewißen Preiß prælegirt und beÿ deßen Verlaßenschafft abtheilung den 6. Novembris 1738. cedirt und überlaßen, auch Von ihro als ihr ohnvertheiltes Erbguth bis anhero dem Zinnß nach gemeinschaftlich genoßen worden
Eine Behaußung Von Alters her Zum grünen Leisten genannt samt dem nebens häußlin, Stallung Schöpffen höffen hoffstätten und bronnen, mit allen andern Gebäuen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg Vorstadt außerhalb dem Speÿrthor in dem grünen Bruch ein Seith ein Eck neben einem allmend weeg, ander Seith neben dem nicht durchgehenden grünen Leisten gäßel, hinden auff Lorentz Uhlmann des Schultheißen Zu Mundolßheim Erben und Consorten stoßend,
Item ein dagegen über gelegenen Scheur und alter holtzschopff samt deren hoffstatt, so mit einem End auff nachgemelten Grundplatz mit dem andern End auff die Tränck Ziehet,
Item ein Platz grundt so Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Davon Zwar Von dem hoff so ehedeßen ein Gärtlein gewesen 1. ß 4 d und Von dem Grundplatz 15 ß bodenzinß Jahrs auff Joh. Bapt: allhiesigem Pfenningthurn gereicht werden, da nun ihme Comparenten die fernere gemeinschafftliche besitzung dießer häüßen und überiger Plätz nicht mehr Vorträglich seÿn, so wäre er an dem ihme davon gebührigen dritten Theil hrn Johann Niclaus Vogt dem holtzhändler allhier deßen einbändigen bruder die helffte Zu Verkauffen und die übrige helffte an seiner tertz seinem jüngsten Vollbändigen bruder und Participanten Johann Theobald Vogt dem ledigen Metzger eigenthümlich Zu überlaßen willens (…) vor und um 1666 Gulden (…) Actum Straßburg auf Sambstag den 12. Junÿ Anni 1751

Jean Jacques Vogt et ses deux sœurs légataires de leur père cédent la maison à leur demi-frère Jean Nicolas Vogt

1751 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 334
Johann Jacob Vogt der ledige biersieder, Johann Georg Holder der biersieder als vogt und mandatarius Fr. Maria Salome geb. Vogtin Johann Paul Petsch des von hier ausgetrettenen biersieders
in gegensein Johann Nicolaus Vogt des holtzhändlers und Annæ Mariæ geb. Schottin in fernerer gegenwart Johann Theobald Vogt des metzgers
die helffte oder dreÿ 6. theil vor unvertheilt ane der von alters her zum grünen Leisten genannten behausung samt denen nebens: häußlein, stallung und schöpffen auch deren höffen und bronnen dargegen über gelegenen scheur, holtzschopff auch garten mit allen deren gebäuden, zugehörden und rechten in alhiesiger Vorstatt außerhalb dem Speÿer Thor und grünen bruch beÿ der tränck gelegen, von solcher gantzen behausung gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 16 ß 4 d ane bodenzinß – um 925 pfund, 200 und 1250 pfund verhafftet – als ein elterliches erbguth
wobeÿ annoch unter denen käufferen verabschiedet worden, daß welcher von ihnen sein antheil ane vorbeschriebener behausung verkaufen wolte den andern es auff den fuß von 10.000 gulden die gantze behausung und zugehörden gerechnet zu überlaßen schuldig seÿn solle – geschehen um 125 pfund

Décompte sur le prix de vente ci-dessus
1752 (31. Xbr), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 972) n° 15
Abrechnung zwischen Herrn Johann Jacob Vogt, dem bierbrauern, Fr. Maria Salome gebohrener Vogtin, Johann Paul Bertschen, des ebenmäßigen bierbrauers, Verlaßenen Ehefrauen, und Diebold Vogt, dem Metzgern sambtlichen Geschwüstrigen,
So dann H. Nicolaus Vogt dem Holtzhändlern und H. Johann Georg Holderer, dem bierbrauern, aller burgere allhier zu Straßburg, pt° der von Vorgedachtem H. Niclaus Vogt, um H. Diebold Vogt jeedem zur Helffte von vorgemeldten dreÿen Vogtichen Geschwüstrigen erkaufften in dem grünen bruch gelegenen und zum grünen Leisten genanndten behaußung wie nicht weniger wegen biß auff Johannis Baptistæ als der Verkauffung zeit außständiger, wie auch Von gedachter Zeit biß Weÿhnachten von den Käuffern von dem Kauffschilling zu bezahlende Interesse, so ane zu End stehendem dato, durch mich Notarium auff vorgedacher samtlicher Parten requisition gepflogen und auffgerichtet worden

Sellier, Nicolas Vogt épouse en 1738 Anne Marie Schott, fille du marchand de cuir Jean Philippe Schott : contrat de mariage, célébration
1738 (9.10), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 77
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren herrn Johann Niclaus Vogten, dem leedigen Sattlern, weÿl. des Wohl Ehrengeachten herrn Johann diebold Vogten, geweßenen holtzhändlers und auch längst weÿl. der Ehren und tugendbegabten frauen Aureliæ gebohrner Pfützerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen in Erster Ehe ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeitern ane einem
So dann der Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Anna Maria Schottin, des Wohl Ehrenachtbaren herrn Johann Philipp Schotten des Lederhändlers und burgers allhier mit längst weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Anna Maria geb. Zollerin seiner Ehegattin seel. in erster Ehe ehelich erzeugter Tochter, als der hochzeiterin am andern Theil
So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Donnerstag den 9. Octobris anno 1738 [unterzeichnet] Johann Nicolauß Vogt als hoch Zeiter, Anna Maria Schottin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 171-v, n° 27)
1738. Mitwoch den 29. 8.br sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation und außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Niclaus Vogt der Ledige Sattler und burger allhie weÿl. Diebold Vogts gewesenen Holtzhändlers und burgers allhie nachgelaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna Maria H. Joh: Philipp Schotten burgers und Lederhändlers allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Nicolauß Vogt Als Hochzeiter, Anna Maria Schottin Als hochzeiterin (i 174)

Nicolas Vogt devient tributaire chez les Charpentiers le 16 décembre 1738
1738, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 255) Dienstags den 16. Decembris 1738 – Evangel. Neuz.
Niclauß Vogt der Holtzhändler weÿl. H. Theobald Vogten des altern holtzhändlers seel. ehel. Sohn, prod. Stallsch. vom 13. octobris 1738. bitt ihne als ein zünfftigen und zudiener anzunehmen. Erkannt, willfahrt, dt. j lb 10 ß d

Le conseil des Fribourgeois fait grief à Nicolas Vogt d’avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme pour avoir logé deux flotteurs de bois. Il est condamné à une amende de 10 sols.
1739, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 96-v) Donnerstags den 24.ten Sept. A° 1739 – Joh: Niclaus Vogt der Holtzhändler citirt, wegen eines den 18.ten Julÿ jüngst Ihro Gn. dem Regirenden Herrn Ammeister überschickten Strafflichen Nachtzeduls Maßen Er darinn nicht gemeldet, woher die im Nacht Zedul genandte Persohnen seÿen.
Ejus uxor præsens, recogniscirt den Nacht Zedul mit vermelden, es wären Zweÿ Schiffer von wolffach gewesenn die Ihnen Holtz Flößern thäten, welche sie logirt, ohne einig. Entgelt.
Erkant, Citatus wird in 10 ß Straff condemnirt. dt.

Nicolas Vogt fait son testament alors qu’il est malade et alité dans la maison Zum grünen Leisten qui lui appartiendra par la suite.
1744 (15. Octob.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) f° 140
Testament – persönlich erschienen seÿe, der Wohl Ehrenachtbare Herr Johann Niclaus Vogt, der holtzhändler und burger allhier Zu Straßburg, welcher wir krancken und schwachen Leibes, dahero Zu bette liegend, jedoch von verleÿhung Göttlicher Gnaden guter richtiger Sinnen und Gesprächs (…)
(…) In crafft des hierinn falls Gnädig ertheilten provisional Scheins wegen induliti testandi in der allerbesten rechts forms als immer seÿn mög, instituirt und ernennet haben Frau Annam Mariam gebohrner Schottin, seine hertzlieben Ehegattin (…)
Seind demnach hievorgeschribene Ding Zugangen und beschehen allhier Zu Straßburg und einer daselbsten ane dem grünen Bruch in der behaußung Zum grünen Leisten genand, und von beeden Eheleuthen Lehnungs weiß bewohnenden untern vordern wohnstuben mit denen fenstern in das Bruch außsehend, auff Donnerstag den 15. Octobris anno 1744 abends zwischen sieben und acht uhren beÿ Zweÿen hellbrennendten liechtern – [unterzeichnet] Johann Niclaus Vogt
Extractus Auß Ihro Gnad. des Reg. Herrn Ammeisters der Statt straßb. Hauß Memoriali de Anno 1744. Freit. d. 14.t 8.bris – Indultum testandi

Le boucher Jean Thiébaut Vogt hypothèque la moitié indivise de la maison au profit du boutonnier Abraham Jund

1752 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 62
Johann Theobald Vogt der ledige metzger
in gegensein Abraham Jund des knopffmachers – schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer von alters her zum Leisten genannten behausung samt denen nebens häußlein stallung und schöpffen auch denen höffen und bronnen dargegenüber gelegene scheur, holtz schopff und garten cum appertinentis in allhiesigen vorstatt außerhalb dem Speÿerthor im grünen bruch beÿ der Tränck gelegen – von solcher gantzen behausung gibt man hiesigen Stadt Pfenning Thurn 16 ß 4 d ane bodenzinß

Nicolas Vogt meurt en 1752 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens. Les experts estiment à 2 750 livres la maison dont la moitié revient à la succession. L’actif de la succession s’élève à 4 008 livres.

1752 (4. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 256) n° 522
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung keinerleÿ davon ausgenommen, so Weÿl. der Hoch Ehren und Wohlvorgeachtete Herr Johann Niclaus Vogt der geweßene Holtzhändler und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 20.ten 7.bris dießes lauffenden 1752.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Fr. Annä Mariä geb. Schottin, der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des wohl Ehrenvesten und wohlachtbaren Herrn Philipp Jacob Dürren, des Caffetiers, und burgers alhier Ihres Herrn Stieffbruders, als welche von dem verstorbenen seel. crafft hernach in Copia inserirter Testamentlicher Disposition und deren angehengten indulti testandi zu seiner universal Erbin instituirt worden, fleißig inventirt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 4. 8.bris Anno 1752.

Copia der Eheberedung – Copia Testamenti nuncupativi
Bericht in gegenwärtig Inv. gehörig. Demnach in obbesagter in copia inserirter Eheberedung §° 4. zwar expresse abgeordnet worden, daß beederseits zugebrachte Nahrungen so gleich beÿ eintritt ihrer Ehe inventirt und angeschlagen werden sollen, so berichtete die fr. wittib daß solches unterlaßen worden (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane den grünen Bruch gelegenen Zum grünen Leisten genanden, und zum theil in dieße Nahrung eigenthümlich zugehörigen Behaußung sich folgender maßen befunden.
Antheil ane einer Behaußung sambt Zugehörden. Neml. die Helffte vor unvertheilt von und ane einer Behaußung samt deren Nebenshäußlein, Stallung und schöpffen auch deren Höffen, und brunnen, dagegen über gelegenen Scheur, Holtzschopff und Gärthlein, so vorhin ein Holtzplatz geweßen, mit allen übrigen derselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten von alters her Zum grünen Leisten genand, gelegen in der Stadt Straßburg vorstadt außerhalb dem Speÿrthor im grünen Bruch beÿ der Tränck, einseit ist ein Eck, anderseit neben Johannes Hubern dem Tabackmacher, hinden auf Johannes Engel den Tagner auf dem Bruckhoff stoßend. Von solcher gantzen behaußung und deren Zugehörden man jährlich der Stadt Straßburg Pfenningthurn 16. ß 4 d ane bodenzinß, sonsten aber die hiehero gehörige Helffte freÿ, ledig eigen. Dieße gantze Behaußung sambt Zugehörden ist durch der Stadt Straßburg geschwornen H. Lohner und H. Werckmeistere vermög deroselben Zum Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung vom 2. 8.bris 1752 angeschlagen worden vor 2750 lb. Davon abgezogen obig. jährlich Zu entrichten habender bodenzinß zu doppeltem Capital à 5 pro Cento gerechnet antreffend 32 lb 13 ß 4 d. Dieße von vorherigem Hauß Anschlag abgerechnet so verbleibt annoch übrig 2717 lb 6 5 s. Daran beträgt hiehero die Helffte so auszuwerffen 1358. lb 13ß 4 d
Darüber besagt ein teutsch pergamentener Kauffbrieff in allh. C. C. stub. gef. u. m. deren anhangenden Insiegel verwahrt datirt den 3. Julÿ 1751. Darinnen zwar gemeldet, daß H. Joh: Theobald Vogt, der Metzger u. b. allh. des Verstorbenen Einbändiger Bruder, alß Mittkäuffer, ane der Helffte oder 3/6. thl. ane dießer beh. allein in betrachtung, daß der Verstorbene seel. die Helfte Kauffschilling bezalt, auch dieße Helfte allein hierhero gehörig seÿe, under H. Joh: Theobald Vogt seine angebührige Helffte von seinen Geschwisterden beÿ dem Abtheilungs Concept per modum Cessioniis erhalten habe.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 151, Sa. Schiff und Geschirrs Zum holtzhandel gehörig 12, Sa. Bauholtzes Latten und Schindeln Zum Handel und Gewerb gehörig 1501, Sa. Kutschen 92, Sa. Heu und Stroh 13, Sa. Weins und leerer Faß 120, Sa. Pferd 60, Sa. Schaaff 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Goldener Ring 5, Sa. baarschafft 18, Sa. Antheils ane einer Behausung 1358, Sa. Schulden 657, Summa summarum 4008 lb – Sa. Legaten 62 lb
Stall Sa. 4008 – Zweiffelhaffte Schulden in die Verl. zugeltend 959 lb
Abschatzung vom 2. 8.bris 1752. Auff begehren Weÿland Herrn Niclaus Vogts deß geweßenen Holtzhändlers seel. hinderlaßenr Fraw Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg im grünen Pruch einseits neben Johannes Hudern anderseits ein Eck auff das Allmend machend, und hinten auff Johannes Engel den Taglöhner Stosend, gelegen, Neben dem Eingang dieser behaußung ist eine Stube Kammer und Kuchen, In dem Ersten stock ist eine Stube eine Kuche haußöhren undt etliche Kammerern, darüber ist der Tachstuhl so mit breit Ziegeln doppelt belegt, Worunter Zwo besetzte bühnen, hat auch einen getrahmten Keller, Hoff und gemeinschaftlichen bronnen, Ferner befinden sich Zweÿ nebens gebäuwlein, Wie auch eine Scheur Holtz und Gutschen Schopff, sambt Stallungen, Worüber die tachstühl mit breit Ziegeln theÿls einfach theÿls doppelt belegt, Noch weiter befindet sich auch ein holtz Platz, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Fünff Tausend und Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

La veuve Anne Marie Schott se remarie avec Laurent Steinbach, boucher originaire de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration.
1753 (3. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 303
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrengeachbaren Herrn Lorentz Steinbach, dem ledigen metzger Meister und burgern allhier, als dem herrn Hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehren; und tugendbegabten frauen Anna Maria gebohrner Schottin Weÿl. Herrn Johann Niclaus Vogten, geweßenen Sattlers und letztmaligen Holtzhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderbliebener wittib als der frau hochzeiterin am adern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag den dritten Novembris anno 1753. [unterzeichnet] Lorentz Steinbach als hochzeiter, Anna Maria Vögtin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107, n° 18)
Mitwochs d. 14. Nov. 1753. sind nach vorher geschehener zweymahligen Außruffung Ehelich copulirt und eingesegnet worden Lorentz Steinbach der ledige metzger und burger allhier, weÿl. Joh: Georg Steinbach gewes. gastgebers und burgers Zu Schiltigheim nachgel. Ehel. Sohn, und Fr. Anna Maria gebohrne Schottin, weÿl. H Joh: Niclaus Vogt gewes. Holtzhändlers und burgers alhier nachgel. wittib [unterzeichnet] Lorentz Steinbach als hoch Zeiter, Anna Maria Vögtin Als hoch Zeitrein, Philipp Jacob Dürr als des hochzeiterin Stieffbruder (i 58)

Laurent Steinbach est cité devant le conseil des Fribourgeois pour avoir logé sans autorisation des paysans et des chevaux. Il répond qu’il a seulement hébergé les paysans le temps de charger le bois qu’il leur a vendu. Le conseil ne lui inflige pas d’amende mais le met en garde de récidiver.
1754, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 215) Donnerstags den 19.ten deß Monaths in Anno 1754 – Lorentz Steinbach, der Holtzhändler beÿm Hundshoff allhier wohnhaft, ex officio citiret, daß er Bauren, Pferdte beÿ Ihme Einstellen laßen, ohnerachtet er dergalben keibe Erlaubnus von Gng Herren den XV. hat.
Ille sagt es seÿe nur ein Kleiner Aufenthalt, den Er den Landtleuthen so Holtz beÿ Ihme Kauffen biß solches Kauff geladen, geben thäte.
Hierauff Ist Erkandt worden, daß Citatus pro nunc Zu absolviren, Ihme aber anbeneben Keine frembdte oder Bauren, Pferdte mehr hinführo Einstellen Zu Laßen, beÿ 5. lb in der ordnung Enthaltener ohnnachläßiger Straff zu verbiethen hette.

Le boucher Jean Thiébaut Vogt cède sa moitié de la maison zum Grünen Leisten à Laurent Steinbach et à Anne Marie Schott

1755 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 72-v
Johann Theobald Vogt der metzger
in gegensein Lorentz Steinbach des holtzhändlers und Annæ Mariæ geb. Schottin
die unvertheilte helffte einer behausung von alters her zum grünen leisten genannt samt deren nebens häußlein, stallung und schöpffen auch deren höffen und bronnen dargegen über gelegenen scheur holtzschopff auch garten mit allen deren gebäude, zugehörden und rechten in allhiesiger vorstadt außerhalb dem Speÿer thor im grünen Bruch beÿ der Tränck, von solcher gantzen behausung hiesigen Stadt Pfenning Thurn 16 ß 4 d – als ein theils ererbt theils erkaufftes guth – die verkauffte helffte um 1000 pfund verhafftet, geschehen um 1500 pfund

Laurent Steinbach et Anne Marie Schott hypothèquent la maison au profit de Dorothée Lauth femme du notaire Jean Daniel Schweigheusser

1755 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 74-v
Lorentz Steinbach des holtzhändlers und Anna Maria geb. Schottin mit beÿstand H. Johann Ulrich* Dannenberger des wagners und Johann Daniel Wagner des seÿlers
in gegensein H. Rathh. Johann Jacob Ottmann des spitzmüllers als vogt Fr. Dorotheæ geb. Lauthin H. Not. Johann Daniel Schweigheußer Eheliebstin – schuldig seÿen 800 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis von alters her zum grünen leisten genannt alhier im grünen Bruch beÿ der Tränck, einseit und anderseit neben der Allmend, hinten auff hinten Johann Engel – davon sol man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 ß 4 d

Laurent Steinbach devient tributaire chez les charpentiers le 16 mars 1756 (le registre de bourgeoisie correspondant est perdu)
1756, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 188-v) Dienstags den 16. Martÿ 1756 – Evangel. Neuz.
Hr Lorentz Steinbach holtzhändl. prod. Stallschein datirt den 14.ten Januarÿ 1756. bitt vermög dessen Ihne als einen Zünfftigen Zu recipiren Nachdeme derselbe præstanda præstirt, würd Ihme in seinem begehren willfahth. dt. 3. lb

Inventaire dressé après la mort de Laurent Steinbach qui a institué sa femme Anne Marie Schott légataire universelle de ses biens. Les experts estiment la maison 1 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 4 960 livres, le passif à 1 184 livres.

1762 (6.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 266) n° 884
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, liegender und fahrender keinerleÿ davon ausgenommen, so weil. der Wohl Ehrengeachtete und wohl Ehrenachtbare Herr Lorentz Steinbach, der geweßene Holtzhändler und b. allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 14.ten Februarÿ dieses Zu end lauffenden 1762.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Fr. Annæ Mariæ Steinbachin geb. Schottin, der hinterbliebenen Fr. Wb. als von dem verstorbenen seel. per Testamentum eingesetzter Universal Erbin, welche mit assistentz H. Philipp Jacob Dürren des Cafféetier und brs. alhier Ihres halb bruders dießer Invnetur in Persohn abgewartet (…) So beschehen Straßburg Sambstags den 6. ten Novembris et Seqq. Anno 1762.

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Grünbruch gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane Häußern und Holtzplätzen. Eine Behaußung samt deren Nebenshäußlein, Stallung und Schöpffen auch deren Höffen, Hoffstätten und brunnen, dagegen über gelegenen Scheur, holtz Schopff und Gärthlein so vorhin ein holtzplatz gewesen mit allen übrigen derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, von Alters her Zum grünen Leisten genannt, gelegen in der Stadt Straßburg, Vorstadt außerhalb dem Speÿrthor im Grünen Bruch beÿ der Tränck, 1.s. ist ein Eck, anderseit Johannes Hubern dem Tabackmacher und deßen Kindern, hinten auf Joh: Georg Greifel den Maurer ehevögtl. weiße stoßend, von welcher behaußung und Zugehörd man jährl. der Stadt Straßburg Pfenningthurn 16 ß 9 d ane bodenzinß zugeben Pflichtig, sonsten aber freÿ leedig eigen und durch der Stadt Straßburg geschwornen H. Bau Inspectorem und übrige H. Werckmeistere Zufolg deroselben Zu mein Notarÿ Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung vom 21. Hujus æstimirt und angeschlagen worden um 1600 lb. Davon abgezogen obig. jährl. Zu entrichten habender bodenzß zu doppeltem Capital à 5 p. Ct° gerechnet treffend 32 lb 13 ß 4 d. nach abzug deren Verbleibt ane dißer æstimirt im rest so auszuwerfen 1567 lb
Über die eine helffte solcher behaußung so von weil. H. Joh: Niclaus Vogten gew. ebenmäßigen holtzhändlern und br. allhier der Fr. Wb. ersten Eheliebsten seel. ererbt worden bes. I. teutsch perg. Kbfr in allh. C. C. stb. gef. vnd mit deren anhgd. Ins. verw. datiret den 3. Julÿ Ao. 1751. Des mehrern Berichts halben so dießer angerregten helffte haben Zuthun nöthig, beruhet man sich auf sein H. Vogten seel. durch mich Notarium in A° 1752. gefertigte Vel. Inventarium fol. 88. fac. 2. et Seq. Über die andere helffte so in dieser letzteren Ehe erkaufft worden, meldet i. teutsch. perg. Kfvr. in allh. C. S. stb. gef. u. m. deren anhgd. Ins. verw. dedato 26.ten Februarÿ A° 1755.
It. eine behaußung, gemeinschafft eines ohnvertheilten hoffs im Grünen bruch (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 108, Sa. schiff und geschirr Zum holtzhandel gehörig 11, Sa. Kutschen und übriges Gefährde 58, Sa. Holtz Zum holtzhandel gehörig 1159, Sa. Pferdt sambt deren geschirrs 55, Sa. Schaaff 3, Sa. Früchten 7, Sa. Heu und Strohes 11, Sa. Besserung 1, Sa. Weins und leerer Faß 89, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 21, Sa. Goldener Ring 15, Sa. baarschafft 64, Sa. Pfenning hauptgüther 750, Sa. Eigenthums ane häußern und holtzplätzen 1971, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 100, Sa. beßerung ane lehengüthern 2, Sa. Activorum 531, Summa summarum 4960 lb – Sa. Legaten 1184 lb, Nach solchem abzug 2276 lb
Stall Sa. 4429 – Zweiffelhaffte Schulden in die Verlaßenschafft zugeltend 387 lb
Copia Testamenti (…)
Abschatzung Vom 21.ten 9.bris 1762. Auff Begeren Weil. H. Lorentz Steinbach seil. hiender Lasener Fr. Witib ist eine behausung Allhier in der Statt Straßburg in dem Grienen bruch gelegen Einseits Neben Johannes Huber Anderseits ein Eck uff das Allment Machent, und hienden auff Meinster Grauffell dem Maurer Maister stosent Gelegen, welche behausung bestet in Zweÿ Stuben, Zweÿ Kuchen und Zweÿ Stub Cammern Dar jber ist der dach Stull mit breidt Ziglein belegt hat auch ein Getrembten Keller hoff und brunen, Ferner befiendet ich eine scheir Schopff und Stallung Woriber die dach Stiell mit breidt Ziglei belegt Wie auch ein Kleinen Gerdtlein mt einer Dille Wand Umgeben. Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg Geschworne Werck Meister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Alller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und Angeschlagen worden Vor und umb 2200 Gulden
Der Zweite Begriff ist Auch Allhier in der Statt Straßburg in dem Grienen bruch (…) [unterzeichnet] Werner, Huber

Anne Marie Schott se remarie en 1765 avec Jean Daniel Mühlberger , pasteur à Saint-Nicolas.
Elle vend en 1765 ses immeubles au Marais Vert au marchand de bois Thiébaut Vogt (ancien copropriétaire) moyennant 6 500 livres

1765 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 702-v
Fr. Anna Maria geb. Schottin H. Johann Daniel Mühlberger des pfarrers zu St Nicolaus eheliebstin
in gegensein H. Diebold Vogt des holtzhändlers
eine zum grünen Leisten genannte behausung, hoff, bronnen und hoffstatt samt der dargegenüber gelegenen scheur, schopff und garten mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Grünen bruch beÿ der Tränck, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß 4 p ane bodenzinß
ferner eine behausung, hoff, stallung und hoffstatt samt der gemeinschafft des bronnens und profeÿ mit allen deren gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im grünen bruch, einseit neben den Lautzischen erben, anderseit neben H. Johann Jacob Fischer dem bierbrauer, hinten auff Peter Past den hufschmidt – davon gibt man dem mehrern hospital 10 ß ane bodenzinß – so ist diese behausung mit der servitute fluminis und der durchlauff des waßers so auß dem Bapstischen hoff in jetzt verkaufften hoff fließet und seine ablauff dadurch hat wie auch mit der gemeinschafftlichen unterhaltung des nachs dardurch das waßer ablauffet beladen
ferner die abgetheilte helffte zweÿer holtzplätz mit einer holtzhütt allda, einseit neben gedachten Lautzischen erben, anderseit neben dem weeg, oben und unten das Allmend, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 13 ß ane bodenzinß – um 6500 pfund

Le boucher Jean Thiébaut Vogt épouse en 1755 Sophie Catherine Flach, fille de Jean Henri Flach, aubergiste à Neuf-Sarrewerden : contrat de mariage, célébration
1755 (15.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 90
Eheberedung – entzwischen dem Ehren vnd Wohlvorgeachten Hn Johann Theobald Vogt dem leedigen Metzger und burgern allhier Zu Straßburg, weÿl. Hn Joh: Theobald Vogts des geweßenen Holtzghändlers und unds allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenem Hn Sohn als dem Hn Bräutigam ane einem
So dann der Viel Ehr: und tugendreichen Jungfrauen Sophia Catharina Flachin, Hn Johann Heinrich Flach, Handelsmanns undt Gastgebers auch burgers Zu Neu Sdaarwerden Naßau Weilburgischer Jurisdiction ehelich erzielter Jgfr tochter als der Jgfr. Hochzeiterin ane dem andern theil
auf Sambstag den 15.ten Martÿ A° 1755 [unterzeichnet] Johann Theobald Vogt, sophia flachin

Mariage, Bouquenom (luth. n° 211)
1755. d. 15. Apr. ist Herr Theobald Vogt burg. und Metzger Zu Strasburg weil. Herr Theobald Vogts, gewesenen burgers und Holtzhändlers daselbsten ehel. lediger Sohn, Mit Jgfr. Maria Sophia, Herrn Nic. Heinrich Flachen, Gerichtsschöffen und Gastwirths von hier ehel. ledige tochter öffentl. Zusammen gegeben worden (i 62)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123-v) 1755. Dom. Quasimodogeniti sind Zum Erstenmahl und Dom. Miseriordias sind zum andernmahl proclamirt und Außgeruffen worden Theobald Vogt der ledige Metzger und burger alhie, weÿl. H Dieboldt Vogt gewesenen Holtzhändlers und burgers allhier nachgel. ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Sophia Flachin Hn Philipp Heinrich Flach burgers und Gastgebers Zu Neu-Saarwerd. eheliche Tochter, welche auch d. 15. Aprilis zu Neu Saarwerd. sind ehelich copulirt und außgeruffen worden (i 67)

Ancien boucher, le marchand de bois Thiébaut Vogt s’inscrit à la tribu des Charpentiers le 21 octobre 1763.
1763, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 6-v) Freÿtags den 21. Octobris 1763 – Evangel. Neuz
Hr Joh: Theobald Vogt ehemaliger Metzger und nunmahliger holtzhändler alhie prod. Stallschein datirt den 17. Decembris 1763., bitt demselben des Zunfftrecht angedeÿen Zulaßen cum effecto præstanda zu præstiren.
Erkannt Willfahrt, Zumahlen denselben seinem oblato ein genügen geleistet. dt. 1 lb 10 ß d

Jean Thiébaut Vogt meurt en 1783 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 1 225 livres. La masse propre à la veuve est de 370 livres, la masse propre aux héritiers de  3015 livres. L’actif de la communauté s’élève à 8305 livres, le passif à 8619 livres.

1782 (23. Octob.), Not. Lederlin (6 E 41, 904) n° 204
Inventarium über Weiland Herrn Johann Theobald Vogt, geweßenen letztmaligen Holtzhändlers und burgers dahier in Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschaft, errichtet Anno 1782.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güther keinerleÿ davon ausgenommen, so Weiland Herr Johann Theobald Vogt, geweßener letztmaligen Holtzhändler und burger dahier in Straßburg nunmehr seeligen nach seinem den 21.ten Maii dießes laufenden 1782.sten Jahrs aus dießer welt genommenen Tödlichen Hinscheiden, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, sowohl gemeldter der hinderbliebenen Fraun Wittib als auch Herrn Johann Friderich Petsch des Biersieders und Burgers dahier als geordnet und geschworenen Vogts des abgeleibten seeligen mit seiner hinterlaßenen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nach tod verlaßener Erbern, namentlich Jgfr Anna Maria, Jgfr. Maria Salome und Jgfr. Maria Magdalena, derer Vogt, fleißig inventirt übernohmen ersucht durch Frau Sophiam Catharinam gebohrne Flachin die hinderlaßene Frau Wittib beiständlichen H. Johann Friderich Vogts des Holtzhändlers und burgers dahier (…) So geschehen allher Zu Straßburg auff Mittwoch den 23.ten Octobris 1782.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem grünen Bruch gelegenen in dieße Verlaßenschaft gehörigen Behausung folgendermaßen sich befunden
Ergäntzung der Fraun Wittib ibgagangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder nun Zertrennter Eheleuthe einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen durch Weiland Herrn Johann Daniel Langheinrich, Notarium publicum juratum et Practicum seeligen den 13. 9.bris 1760. errichteten Inventarÿ illatorum
Eigenthum ane Holtzplätzen. Erstlich ein Holtzplalz gelegen allhier in Straßburg ane dem grünen Bruch, einseit neben Herrn Professor Schurer (…)
Item ein holtzplalz im grünen bruch gelegen allhier in Straßburg einseit neben H. Johann Friedrich Vogt dem ältern Holtzhändler (…)
Eigenthum ane Häußern. Erstlichen eine Behausung nebens und Hinter häußlein von alters her Zum Grünen Leisten genandn samt Stallungen, Schöpffen, Höffen Brunnen, dagegen aber gelegene Scheur, Holtzschopff und Garten, mit allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in Straßburg in allhießiger Vorstadt Cronenburger straß genannd außerhalb dem Speÿerthor im Grünen Bruch beÿ der Tränck, einseit neben einem Almend gäßlein, anderseit neben einer gegen den Baurentantz Zu gehenden Gaß, hinten auff H. Johann Frieße, dem Præceptorum domesticum, stoßend, Von welcher Behaußung man alljährl. Löbl: Stadt Pfenning thurn 16 ß 4 d ane Bodenzinß Zu geben pflichtig ist, sonsten aber seÿe solche freÿ leedig und eigen, und were solche behaußung wie solche von denen Herrn Werckmeisteren dießer Statt mit allen ihren Zugehörden, vermög der mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung de dato 23. Decembris A° 1782 æstimirt und angeschlagen worden ist hier abgeworfen pro 1225 Davon gehet ab das Real onus zu doppelten Capital gerechnet mit 32 13. 4. Nach abgang deren verbleibt am vorigen Anschlag in Vorstand 1192. 6. 8. Über die Helffte dießer Behausung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrief in allhießiger C C Stub gef. und mit deren anhangendem Insiegel verwahrt de dato 3.ten Julÿ 1751. Dieße Behaußung hat der Defunctus Von Weiland H Pfarrer Mühlbergers hinderlaßener Wittib käuflichen an sich gebracht, es hat sich aver die Verschreibung darüber nicht vorgefunden, Zum bericht.
Item eine Behausung Gemeinschaft eines bronnens Zur ohnvertheilten Helffte Stallung und Profeÿ (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der vor Weiland Herrn Notario H. Daniel Langheinrich seel, auffgerichteten Eheberedung
Copia des von dem Verstorbenen seeligen vor obgedachtem Herrn Notario H. Daniel Langheinrich seel, auffgerichteten Codicilli
Der hinterbliebenen Wittib unverändert Vermögens, Sa. Hausraths 8, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Goldengeschmeids 34, Sa. Ergäntzung 326, Summa summarum 370 lb
solchemnach wird auch derer Kindr und Erben verändert Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 44, Sa. leerer Faß 16, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Gold 10, Sa. Ergäntzung (2949, Abzug 6, Restiert) 2942, Summa summarum 3015 lb
Endlichen wird uach das gemein theilbar Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 117, Sa. Waaren zum Holtzhandel gehörig 2172, Sa. Schif und geschirrs Zum Holtzhandel gehörig 35, Sa. Weins und leerer Faß 172, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Goldengeschmeids 8, Sa. baarschafft 600, Sa. Viehs 50, Sa. Heu und Stroh 18, Sa. Eigenthum ane Häußeren 1582, Sa. Eigenthum ane Holtzplätzen 225, Sa. Lehengüthere 50, Sa. Schulden 3266, Summa summarum 8305 lb – Schulden 8619, Compensando, theilbare passiv onus 314 lb
Stall summa 3071 lb
Copia der Eheberedung (…)
Copia Codicilli – persönlich erschienen Herr Johann Theobald Vogt der Holtzhändler und burger allhier Zu Straßburg, von der Gnade Gottes gesunden, gehenden und stehenden Leibes auch guter richtiger Sinnen Vernunft Verstands und Gesprächs (…) in Straßburg Dienst. den 15. Martii Abends Zwischen 6. 7. u. 8. Uhren bei 2.en hellbrennenden Lichtern Anno 1774. – Johann Daniel Langheinrich Notarius publicus juratus

Inventaire dressé après la mort de la locataire Dorothée Barbe Huss, femme du journalier Abraham Feid

1790 (3. Nov.), Not. Lederlin (6 E 41, 910) n° 449
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Gütere, keinerlei davon aus genommen noch vorbehalten, so Frau Dorothea Barbara gebohrne Hußin, Abraham Feid, des tagners und hiesigen Inwohners Ehefrau zu ihme in den Ehestand zugebracht – So geschehen Straßburg d. 3.ten 9.bris 1790.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Grünen Leisten stehenden Behausung vorgefunden
Sa. haußraths (-), Sa. Silbergeschmeids
(…) welche effecten Mstr. Diebold Huß seiner tochter auf abschlag Mütterlichen G, Straßburg den 3.ten Nov. 1790 [unterzeichnet] Abraham& Feid Handzeicheb, Dorothea Barbara Hußin

Fils de l’aubergiste au Cheval à Bischheim, Jean Michel Stahl épouse en 1786 Anne Marie Vogt : contrat de mariage, célébration. La mère de la mariée loue aux futurs époux une partie de sa maison en se réservant expressément certaines localités. Les futurs époux auront la faculté d’acquérir la maison après la mort de la donatrice.

1786 (20. Junÿ), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 107
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen ist Herr Johann Michael Stahl, der leedige Kieffer, Herrn Lorentz Stahl, des Gastgebers Zum Rößel und Frauen Evä gebohrner Schwartzin beeder Eheleuthe und burgere zu Bischheim am Saum ehelich erzeugter Sohn, beÿständlichen vorgedachten seines lieben Vatters, als Hochzeiters ane Einem
So dann Jungfrau Anna Maria Vogtin, Weiland herrn Johann Theobald Vogts des geweßenen Holtzhändlers und burgers dahier mit Fraun Sophia Catharina gebohrner Flachin seiner geweßenen Ehefrauen und hinterlaßener Fraun Wittib ehelich erzeugte und respe. nach tod verlaßenen tochter unter assistentz herrn Johann Friderich Petsch des bierbrauers und burgers dahier ihres geordnet und dati annoch ohnentledigten geschworenen Vogts, als Hochzeiterin ane dem andern theil

Fünfftens, so erklärte sich erstgemeldte Frau Vögtin unter gedachter Assistentz gegen beden Jungen Eheleuthe dahin, daß Sie ihnen nach verfluß bedittener Zweÿer Jahre in Lehnung geben wolle, samtliche hernach beschriebene Holtzplätze, wie auch eine Wohnung in der behaußung Zum grünen Leisten in einer stub, Nebens Stub, Kuchen, Keller, der Kleine Keller genandt, samt allen hernacher beschriebenen Scheuren Schöpffen und Stallungen + (+ wie auch verschiedenen anderen Gemachen oder Cammeren, wavon Sie beede Junge Eheleuthe genugsame Kenntniss Zu haben declarirt) auf vier nach Endigung obnbedittener Zweÿer Jahr und anfangenden nach einander folgende Jahre und und um den Preis von 200 Gulden (…)
Eilfftens, so erklärte sich mehrgemelte Frau Vogtin ferner gegen Ihnen Jungen Eheleuthen dahin, daß wann ermelte vier lehnungs Jahre ihre Endschafft erreichet haben werde, Sie Ihnen sambtliche hernach beschriebene Hausser und Immoblien davon die Mutter nach ihrem Absterben ihren dritten daran habenden antheil um die summ von 13.000 Gulden das gantze gerechnet, wie hernach weiter zu laßen eigenthümlichen überlaßen hat, in fernerer Lehnung und so lang die Mutter am leben verbleiben werde (…) Auch behaltet sich die Mutter Zeit Lebens bevor die Wohnung im grünen Leisten im Ersten Stock bestehend in Stub, Stubkammer, Kuchen, Keller unter der Großen stub, einer schwartz Getüch und anden Kammer samt allen Zu einer Huaußhaltung nöthigen und ohnentbehrlichen bequemlichkeiten Zugleichen den Großen Garten hinten gegen dem grünen Leisten über gelegen, welche vorbehaltene Posten Sie die Mutter ohn entgeltlich über den angesetzten Zinß zu genießen haben solle, auch solle Sie Junge Eheleuth verbunden seÿn, ihro der Mutter gleich beÿ antrettung der Lehnung so viel holtz als zu ihrer Haußhaltung erfordert wird, und so viel beßerung als Sie in ihren Paar Stück Reeben und obbesagten Garten brauchen wird zu lieffersn und führen zu laßen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95-v, n° 21)
1786. sind nach Vorher genangener Zweÿmaliger Proclamation, Mittwoch den 23. Augusti, in unserer Kirch copulirt worden H Johann Michael Stahl, led Kiefer und Burger alhier, H Lorentz Stahl des Gastgebers Zu Bischheim am Saum mit Fr. Eva geb. Schwartzin ehl. erzeugter Sohn, Und Jgfr. Anna Maria Vogtin, weil. H. Davidt Vogt gew. Holtzhändlers und Burgers alhier mit Fr. Maria Sophia geb. Flachin ehl. erzeügte tochter [unterzeichnet] Johann Michael Stahl als hochzeiter, Anna Maria Vogtin als Hochzeitere (i 100)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à la femme. Ceux du mari s’élèvent à 873 livres, ceux de la femme à 1 597 livres.

1788 (30. Julius), Not. Lederlin (6 E 41, 909) n° 403
Inventarium über Herrn Johann Michael Stahl des Holtzhändlers und Fraun Annæ Mariæ gebohrner Vogtin, beeder Eheleuthe und burgere dahier in Straßburg mit einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen errichtet Anno 1788 – (…) und vermög der Vor mir dem unterschriebenen Notario am 20.ten Junii 1786. errichteten Eheberedung deren 4. puncten für unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 30.ten Julii Anno 1788. Nachmittags, In Gegenwart Fraun Sophiæ Catharinæ Vogtin gebohrner Flachin der Ehefrauen leiblicher Mutter und Herr Johann Philipp Häckel des Seiden Knöpffmachers und burgers dahier, der Ehefrauen erbettenen beistands

in einer allhier Zu Straßburg ane dem grünen Bruch gelegen zum theil der Ehefrauen Zugehörigen Zum grünen Leisten genandten Behaußung folgender maßen sich hervorgethan
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. Hausraths 110, Sa. Silbers 14, Sa. Golds 31, Sa. baarschafft 600, Summa summarum 756 ln – Darzu gesetzt die eine Helffte derer hernach beschriebenen Haußsteuren 117, Des Ehemanns ein gebrachtes Guth 873 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand eingebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 224, Sa. Silbers 23, Sa. Golds 81, Sa. baarschafft 1150, Summa summarum 1479 lb – Hierzu gesetzt die andere Helffte der Haussteuren 117 lb, Der Ehefrau eingebracht Guth 1597 lb

Anne Marie Vogt céde à ses deux sœurs Marie Salomé Vogt femme du meunier Jean Frédéric Lauth et Marie Madeleine Vogt femme de l’huilier Philippe Jacques Lauth les droits qui lui reviennent d’après son contrat de mariage

1802 (21 pluviose 10), Strasbourg 7 (36), Not. Stoeber n° 2954, 1835
burgerin Anna Maria Vogt bs. Johann Michael Stahl holzhändlers Ehegattin
ihrer beeden Schwestern b. Maria Salome geb. Vogt bs. Johann Friedrich Lauth Zornenmüllers Ehefrau und b. Maria Magdalena geb. Vogt b. Philipp Jacob Lauth Öhlmüllers Ehefrau
fünff 9. theil für unvertheilt an einer behausung zum grünen leisten genannt im grünen bruch N° 18 einseit neben dem Allmend, 2.s. b. Johs. Bischoff holzhändler hinten auff Frieße den Instituteur ziehend, samt denen dabeÿ befindlichen Stallungen höfen Schöpfen und bronnen,
ferner an einem häußlein auch im grünen bruch 1.s obiger behausung, 2.s u. hinten auf vorged. b. Freiße stehend,
Ferner in einem häußlein im grünen bruch im leistengäßlein, einseit neben dem allmend, anderseit neben b. Frieße Vorgedachten, hinten auf wieder auf vorherige behausung ziehend,
weiter an einer behausung im leistengäßlein, einseit neben joh; Bischoff. anderseit neben b. freßen, hinten auf ihne br. Bischoff ziehend,
weiter an einem holzplatz im grünen bruch gelegen, einseit neben Schüblerschen Erben, anderseit neben (-) oben und unten auf das Allmend stosend,
an einem holzplaz im grünen bruch, einseit neben Kest holzhändler, anderseit neben der Schüblerischen Erben, oben und unten auf allmend stossend
und an einem holzplatz Garten und holzhütt daselbsten gelegen, einseit neben Schüblerschen Erben und rings um auf Allmend
ihro der Verkäuferin in der vor weÿl. Not. Lederlin den 20. Januarÿ 1786 passirten Eheberedung zu geschrieben worden – die übrige vier 9 theil als Väterlich gut für unvertheilt participiren – um 14.444 fr.
Enregistrement, acp 83 F° 109 du 22 pluviose 10

Marie Salomé Vogt épouse en 1790 Jean Frédéric Lauth, meunier au moulin dit Zornenmühl
1790 (23. 7.br), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 362
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Friderich Lauth der hiesige burger und Zornenmüller so großjährigen alters, weiland Herrn Johann Friderich Lauth des gewesenen Zornenmüllers und burgers allhier in erster Ehe mit weiland Fr. Margaretha Magdalena geborner Schläberlin ehelich erzeugter Sohn als bräutigam ane einem,
und Jungfrau Maria Salome Vogtin, weiland Herrn Theobald Vogt, gewesenen Holtzhändlers und burgers allhier mit Fruan Maria Sophia geborner Flachin seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzielte tochter als Braut
Straßburg Donnerstag den 23. Septembris Anno 1790 [unterzeichnet] Johann Friderich Lauth als Hochzeiter, Maria Salomea Vogtin als Hochzeiterin

Marie Madeleine Vogt épouse en 1795 le brasseur Philippe Jacques Lauth

Sophie Catherine Flach meurt en 1803 en délaissant trois filles.
1804 (26 prairial 12), Strasbourg 7 (19), Not. Stoeber n° 1971, 5826
Inventarium über weÿl. fraun Sophia Catharina geb. Flach auch weÿl. burgers Johann Theobald Vogt gewesten holtzhändlers Wittib Verlassenschafft – ist gestorben den 2. messidor 11. jahr und hat zu Erben verlaßen 1. frau Anna Mariam geb. Vogt bürgers Johann Michael Stahl des holtzhändlers Ehegattin, 2. Fr. Mariam Salome geb. Vogt burgers Johann Friedrich Lauth des Zornenmüllers Ehegattin, 3. fr. Mariam Magdalenam geb. Vogt, burgers Philipp Jacob Lauth Oelmüllers Ehegattin alle dreÿ mit dem am 21 mai 1782 verstorbenen Ehemann erzeugte töchter
in der im grünen bruch n° 18 gelegen zum Grünen Leisten geschildeten behausung
hausrath 102, 77, 72, 98, 474, 203 und 43 fr, silber 10 fr, faß 198 fr, waaren und werckzeug zum holtzandel 2128 und 1172 fr, schuld 2600 fr, summa summarum 4579 fr, schulden 4490 fr, Mithin 89 fr
Enregistrement, acp 92 F° 63 du 30 pr. 12

Le marchand de bois Jean Michel Stahl meurt en 1812 en délaissant cinq enfants.
1812 (30.6.), Strasbourg 8 (3), Not. Roessel n° 739
Inventaire de la succession de Jean Michel Stahl, marchand de bois décédé le 4 mai dernier – à la requête de 1. Anne Marie Vogt la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Lederlin notaire à Strasbourg le 20 juin 1786, mère et tutrice légale de Jean Jacques Stahl, hussard au 9° régiment âgé de 19 ans, Marie Madeleine âgée de 12 ans, 2. Charles Frédéric Stahl, marchand de bois, 3. Chrétien Guillaume Stahl, tonnelier ; 4. Chrétien Louis Stahl, marchand de bois, les cinq héritiers de leur père – en présence de Philippe Jacques Lauth, fabricant d’huile, tuteur subrogé auxdits mineurs
dans une maison au marais verd n° 18 appartenant aux frères Lauth
mobilier 279 fr, chantiers 7400 fr, total 7679 fr, passif 49.904 fr, déficit 42.225 fr
Inventaire des apports dressé par Lederlin notaire à Strasbourg le 30 juillet 1788
Enregistrement, acp 120 F° 22 du 2.7.
vacation du 3 septembre (enr. f° 107 du 7.7.)

Anne Marie Vogt cède aux marchands de bois Charles Frédéric Stahl et à son frère Chrétien Frédéric Stahl (ses enfants) un terrain le long du canal

1815 (2.3.), Strasbourg 8 (11), Not. Roessel n° 2367
Anne Marie Vogt veuve de Jean Michel Stahl marchand de bois
à Charles Frédéric Stahl marchand de bois et à son frère Chrétien Frédéric Stahl non encore patenté mais intentionné d’embrasser le même état
un terrain situé vis à vis une maison quartier dit marais verd appartenant aux acquéreurs entre le communal et le fossé du faux rempart aboutissant sur la maison de Birgenzel composé d’un grand et d’un petit jardin, d’une grange et d’un hangar, lequel tiers appartient à la venderesse dans la succession de ses père et mère – les deux tiers appartiennent déjà aux acquéreurs suivant acte reçu par le soussigné notaire le 28 février dernier – moyennant 1200 francs
enreg. manquant F° 99 du 4.3.

Marie Salomé Vogt et Marie Madeleine Vogt cèdent à (leurs neveux) Charles Frédéric Stahl et à son frère Chrétien Frédéric Stahl la maison qu’elles ont acquise en partie en 1802.

1815 (28.3.), Strasbourg 8 (11), Not. Roessel n° 2362
Marie Salomé Vogt épouse de Jean Frédéric Lauth, brasseur au Dauphin, et Marie Madeleine Vogt épouse de Philippe Jacques Lauth ci devant fabricant d’huile
à Charles Frédéric Stahl marchand de bois et à son frère Chrétien Frédéric Stahl non encore patenté mais intentionné d’embrasser le même état
1. une maison avec cour, écuries, remises, tous autres bâtiments, appartenances et dépendances sous numéro 16, 17, 18 et 18 bis, d’un côté le communal, de l’autre la propriété du Sr Bischoff marchand de bois et du Sr Eckert boucher, tenant devant au marais verd et à la petite rue de l’esprit, derrière propriété du Sr Friessé instituteur, Lequel immeuble était autrefois composé d’une grand et de plusieurs petites maisons
2. trois chantiers pour y déposer du bois de construction, l’un de deux parts à la succession du père des acquéreurs,
l’autre c’est-à-dire le second d’un côté ma propriété de Frédéric Vogt marchand de bois d’autre un chantier dépendant de cette succession
le troisième tenant des deux côtés au jardin Fischer tirant tous des deux bouts au communal – quatre 9° des immeubles sont échus aux venderesses dans la succession de Jean Tibaud Vogt marchand de bois leur père, les cinq 9° restants vendus par Anne Marie Vogt veuve de Jean Michel Stahl marchand de bois leur sœur et mère des acquéreurs par acte reçu M Stoeber le 21 pluviose an X transcrit au bureau des hypothèques volume 6 n° 54 – cinq 9° appartenaient à la veuve Stahl, savoir deux 9° du chef du Sr Vogt son père, trois 9° en conformité du contrat de mariage dressé par Lederlin notaire le 20 juin 1786 par Sophie Catherine Flach veuve du Sr Vogt
3. deux tiers du terrain vis à vis la susdite maison entre le communal et le fossé du faux rempart aboutissant sur la maison de Birgenzel composé d’un grand et d’un petit jardin, d’une grange et d’un hangar, lesquels deux tiers appartiennent aux venderesses et le dernier tiers à la veuve Stahl comme leur étant avenu dans la succession de ses père et mère déjà nommés, Dans l’inventaire de celle du premier reçu Me Lederlin le 23 octobre 1782 ce terrain est désigné avec la maison mais il n’en a été rien compris ni dans le contrat de mariage de 1786 ni dans l’acte du 21 pluviose 10 – délivré les actes passés à la Chambre des Contrats le 7 décembre1653 constatant que Tibaud Vogt marchand de bois a fait acquision desdits immeubles – moyennant 28.000 francs
enreg. manquant F° 95 du 2.3.

Le marchand de bois Chrétien Louis Stahl épouse en 1815 Sophie Salomé Greiner
1815 (8.5.), Strasbourg 8 (11), Not. Roessel n° 2502
Contrat de mariage – Chrétien Louis Stahl, marchand de bois, fils majeur de feu Jean Miche, marchand de bois, et d’Anne Marie Vogt
Sophie Salomé Greiner, fille majeure de feu Jean Greiner, boulanger, et de Marie Salomé Beyer épouse actuelle de Chrétien Guillaume Lauth, boulanger
Enreg. manquant F° 4 du 9.5.

Le marchand de bois Charles Frédéric Stahl épouse en 1817 Sophie Marie Salomé Schaaf
1817 (19.12.), Strasbourg 8 (21), Not. Roessel n° 4983
Contrat de mariage – Charles Frédéric Stahl, marchand de bois, fils majeur de feu Michel Stahl, marchand de bois, et d’Anne Marie Vogt
Marie Salomé Schaaf, fille majeure de Jean Frédéric Schaaf, propriétaire, et de Marie Salomé Koch
communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 137 F° 6-v du 20.12.

Le marchand de bois Charles Frédéric Stahl et Salomé Schaaf cédent leur moitié indivise à Louis Chrétien Stahl qui habite Schiltigheim et devient ainsi seul propriétaire

1823 (5.12.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 163, n° 102 du 6.12
Charles Frédéric Stahl, marchand de bois de construction et Salomé Schaaf domicilié au Marais verd n° 18
à Louis Chrétien Stahl, marchand de bois à Schiltigheim
la moitié par indivise d’une maison, cour, écuries, remises, autres bâtiments, appartenances et dépendances au Marais Verd en cette ville n° 16, 17, 18 et 18.bis, d’un côté le communal, d’autre la propriété de la De Goetz née Bischoff et du Sr Eckert, boucher, devant tenant au Marais Vert et à la petite rue de l’Esprit, derrière la propriété du Sr Frisé instituteur, lequel immeuble était autrefois composé d’une grande et de plus petites maisons
2. la moitié par indivise de trois chantiers pour déposer du bois de construction audit Marais Vert, des deux côtés succession de Jean Michel Stahl, le second d’un côté la propriété du Sr Frédéric Vogt, d’autre à un chantier dépendant de la succession de Jean Michel Stahl et le troisième des deux côtés au jardin Fischer tirant de tous ses deux bouts sur le communal
3. la moitié par indivise de deux tiers d’un terrain situé vis à vis la susdite maison entre le communal et le fossé des Faux Remparts aboutissant sur la maison Birgentzel composée d’un grand et d’un petit jardin, d’une grange et d’un hangard, acquis par acte reçu par Roessel notaire à Strasbourg le 28 février 1815 – l’acquéreur est lui même propriétaire de l’autre moitié au contenu du même acte – est comparu Anne Marie Vogt veuve de Jean Michel Stahl laquelle a déclaré que c’est par erreur que lors de la vente ci dessus relatée qu’on lui a attribué le tiers du terrain désigné sous n° 3 qu’elle ne peut avoir aucun droit sur le tiers dudit terrain attendu qu’ayant été compris dans la désignation de la maison suivant l’inventaire de son père Jean Thiébaut Vogt dressé par Lederlin notaire le 23 octobre 1782 – moyennant 14.000 francs
Enregistrement, acp 165 F° 161-v du 6.12.

Louis Chrétien Stahl et Sophie Salomé Greiner échangent des terrains avec la Ville de Strasbourg

1834 (8.3.), Strasbourg 13 (49), Me Bremsinger n° 6932
Echange – 1. Frédéric de Turckheim, officier de la Légion d’Honneur agissant au nom et comme maire de cette ville en exécution d’une odonnance royale
2. Louis Chrétien Stahl, marchand de bois à Schiltigheim, et Sophie Salomé Greiner
I. (les conjoints Stahl cèdent à la ville) 1. un emplacement ayant 680 m 10 cm carrés de superficie cultivé en jardin marqué E sur le plan dressé à cet effet qui étant ci annexé sera ci après plus amplemement relaté, clos d’un mur longeant la petite rue de l’Esprit
2. un hangard marqué F de 295 m 11 cm carrés attenant audit jardin
3. le terrain marqué G de 178 m 50 cm carrés situé entre ledit hangard & l’abreuvoir communal
4. une place à bois de construction marqué H de 209 m 45 cm carrés de superficie situé devant ledit hangard
5. une autre place à bois marquée J de 26 m 60 cm carrés situé devant la maison d’habitation du Sr Stahl de manière que la ville se trouvera propriétaire de tout le terrain entre le fossé de l’ancien Faux Rempart formant le nouveau canal d’une part & les façades des maisons de la d’une pointe rue de la petite rue de l’Esprit, celle des maisons appelées zum grunen leisten & la halle aux blés, d’autre part la place devant cette halle & le quai sur la rive gauche devenant ainsi libre jusqu’au canal et franche de toutes servitudes et droits
De plus les conjoints Stahl abandonnnent deux places à bois de construction situés près les ci devant anciennes casernes l’une marqué K au devant de la maison II ayant une superficie de 74 m 25 cm carrés, d’autre en retour d’équerre marqué L de 91 m 51 cm carrés vis à vis la maison n° 67 le tout d’une superficie de 1555 m 52 cm carrés au quartier du Marais Vert
Ces divers emplacements proviennent de la succession de Jean Thiébaut Vogt décédé marchand de bois sont échus à ses trois filles Marie Salomé Vogt femme de Jean Frédéric Lauth, brasseur au Dauphin, Marie Madeleine Vogt femme de Philippe Jacques Lauth, fabricant d’huile & Anne Marie Vogt veuve de Jean Michel Stahl, marchand de bois chacun pour deux 9° suivant inventaire dressé le 23 octobre 1782 par M° Lederlin, les trois autres 9° cédés à Anne Marie Vogt par Catherine Flach veuve Vogt sa mère par l’article 13 du contrat de mariage avec Jean Michel Stahl devant M° Lederlin le 20 juin 1786. Ladite veuve Stahl née Vogt a cédé cinq 9° à ses deux sœurs devant M° Stoeber le 21 pluviose 10 (10 février 1802) transcrit au bureau des hypothèques volume 6 n° 54. Lesdites Marie Salomé Vogt et Marie Madeleine Vogt réunirent ainsi la propriété des neuf 9° ont transmis lesdits emplacements & terrains avec d’autres chantiers & une maison, cour, divers bâtiments & dépendances à Louis Chrétien Stahl & Charles Frédéric Stahl son frère marchands de bois, mais le dernier ayant vendu au premier sa part indivise Louis Chrétien stahl devenu seul propriétaire suivant contrats reçus par M° Roessel le 28 février 1815 et F. Grimmer le 5 décembre 1823. Dans le contrat de 1815 il est dit qu’Anne Marie Vogt veuive Stahl mère de Louis Chrétien & Charles Frédéric était restée propriétaire du tiers par indivis du terrain tenant au Faux Rempart & au Sr Bergentzler sur lequel se trouve un grand et petit jardin, une grange & un hangard mais par le second contrat de 1823 ladite veuve en rectifiant cette énonciation a déclaré que c’est par erreur que ce tiers lui est attribué, attendu que ce terrain a été désigné comme dépendant de ladite maison & en faisant partie intégrante d’après l’Inventaire précité de 1782 et qu’il est compris dans la vente de 1802 suivant contrat de 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 163 n° 102
II. en contre échange (la ville cède) un terrain communal situé à droite de la halle aux bleds de cette ville contenant une superficie de 1997 m 96 cm carrés renfermé dans les lignes droites A B C D & sur lequel se trouvaient construites autrefois les vieilles casernes, Ce terrain forme un long parallélogramme dont un des côtés est projeté parallèlement aux faces latérales de la halle mais avec la servitude passive de laisser de ce côté deux triangles MN & AM indiqués au plan ci joint pour la voie publique laquelle conservera 3 m de largeur parallèlement à la propriété du S Maské n° 65 marqué O & 2 m de largeur au devant des maisons 66 & 67 marqué P, la ville ne voulant pas prendre l’engagement d’acquérir ces propriétés pour les donner à la voie publique ajourne indéfiniment l’époque à laquelle les conjoints Stahl ou leurs ayant droits ou successeurs pourront jouir des deux triangles mais elle leur concède dès ce moment la propriété pour dans un avenir proche ou éloigné être réuni à ladite propriété & ne former qu’une seule ligne A D par suite de l’alignement lors de la démolition ou reconstruction des maisons 65, 66 & 67. L’autre côté est projeté parallalèlement aux maisons existantes pour former une rue de 7 m de largeur, la face vers la halle serait dans la dierction de la rue des Paques rectiligne avec les maisons dites Hundshoff, la façade opposée vers la rue des Treilles vertes sera dirigée suivant la ligne oblique tracée au plan pour laisser à ladite rue une largeur parallèle de 20 m 50 cm prise devant la propriété du Sr Schott
Sur ce terrain se trouve un puits commun dont l’artillerie & le voisinage continueront de faire usage jusqu’à ce que les écuries militaires soient évacueés & abandonnées par l’artillerie alors le puits cessera aussi d’être à l’usage du voisinage. Les auges en bois & la pompe seront reprises par l’artillerie ou par la ville qui se réserve dans tous les cas la margelle en pierres le reste des matériaux sera abandonné aux époux Stahl mais la ville pourra faire dépaver le terrain lorsqu’elle le jugera convenable en enlevant les cailloux qui lui restent réservés en propre
aliénation votée par délibération du Conseil municipal du 8 octobre dernier dans le but de faciliter les abords de la halle aux bleds & pour prolonger le quai sur la rive gauche depuis le pont du Faubourg de Saverne jusqu’au nouveau pont vis à vis la Grande rue de l’Esprit communiquant à la rue nouvellement percée, elle a été autorisée par Ordonnance du Roi en date du palais des Tuillerie du 27 décembre 1833
revenu l’immeuble cédé par les conjoints Stahl, 475 fr de revenu ou 9500 fr de capital
terrain cédé par ma ville d’un revenu de 250 fr ou un capital de 5000 – soulte de 4500 fr
Les conjoints Stahl auront la faculté d’enlever à leurs frais tous les arbres, vignes plates se trouvant dans ledit jardin de même que le mur d’enceinte d’icelui vers la petite rue de l’Esprit & les matéraiux du hangard avec les fondations mais ils ne pourront toucher au petit mur du côté du fossé. Ils pourront aussi enlever le restant de terre végétale du jardin qui ne serait pas employé par la ville pour favoriser la venue des arbres à planter sur le quai de la rive gauche du canal & sur la place devant la halle
VIII. la ville consentira à la continuation du bail actuel en faveur de M. Stahl une nouvelle location pour 9 années des 2 hectares de terres labourables sur la Grande Plaine des Bouchers lots 1 & 2 moyennant pareil canon de 113 fr avec l’autorisation d’y construire une maison d’habitation à rez de chaussée destiné aux écuries, remises & buanderie & un étage au dessus (…) cette construction ne pourra avec plus de 487 m carrés de superficie & la maison avec dépendances ne pourra être habitée & occupée que par le frère & la sœur du Sr Stahl et leurs enfants avec les ouvriers et journaliers ayant nombre de trois au plus sans que le Sr Stahl puisse céder son droit à charge en outre par M Stahl de faire démolir ces constructions avant le 31 décembre1847.
Enregistrement, acp 223 F° 145-v du 12.3.

Louis Chrétien Stahl déclare que les ouvertures pratiquées vers la propriété de son voisin Philippe Stiegelmann sont une pure tolérance

1834 (23.8.), Strasbourg 10 (88), Me Zimmer n° 1822
Déclaration – Louis Chrétien Stahl, marchand de bois à Schiltigheim, propriétaire de la maison sise en cette ville au Marais Verd n° 16, 17, 18 et 18 bis et donnant sur la maison n° 13 laquelle appartient à Philippe Stiegelmann, boucher,
propriété qui résulte d’un contrat de vente reçu par M° F. Grimmer le 5 décembre 1823 lequel a déclaré et reconnu que ce n’est que par simple tolérance qu’il a pratiqué différentes ouvertures dans son mur servant de cloture à son bucher ou magasin de bois et joignant immédiatement la ruelle appartenant au Sr Stiegelmann et ce vis à vis le mur servant de cloture à l’étable dépendant de la propriété de ce dernier. En conséquence le Sr Stiegelmann s’oblige à fermer et murer les ouvertures (…) à première réquisition
Ledit Sr Stahl n’entendant cependant en aucune manière préjudicier par le présent engagement et reconnaissance à son droit d’avoir des soupiraux de cave dans le bas dudit mur dans lequel il n’a pratiqué les autres ouvertures que par tolérance de la part dud Sr Stiegelmann
Enregistrement, acp 226 f° 154-v du 25.8.

Antoine Herrmann et Louis Chrétien Stahl passent un accord de mitoyenneté au profit de Jean Philippe Stiegelmann

1842 (18.11.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4543
Vente – Ont comparu 1° M. Antoine Herrmann, nourrisseur de vaches, & D° Marie Madeleine Graf, sa femme de lui dument autorisée, les deux demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de propriétaires de la maison sise à Strasbourg au marais verd N° 12
2° M. Louis Chrétien Stahl, propriétaire & marchand de bois & D° Sophie Salomé Greiner, sa femme qu’il autorise pour tout ce qui suitn les deux demeurant à Schiltigheim, agissant en qualité de propriétaires de la maison sise à Strasbourg au marais verd N° 18, Lesquels comparans ont, par les présentes, vendu (…)
A M. Jean Philippe Stiegelmann, boucher, demeurant à Strasbourg, ci présent & acceptant, agissant comme propriétaire de la maison sis en cette ville marais verd N° 13
les mur & portions de mur qui séparent leurs propriétés de celle de M. Stigelmann savoir
les conjoints Herrmann 1) la mitoyenneté du pignon de leur maison se trouvant du côté de la propriété de M. Stigelmann. Ce pignon est construit en briques d’une épaisseur de 40 centimètres de largeur & 13 mètres 10 centimètres de hauteur, y compris les combles, qui commencent à la hauteur de 6 mètres 80 centimètres, duuquel droit de mitoyenneté M. Stiegelmann est déjà devenu propriétaire suivant acte de vente fait sous seing privé à Strasbourg le 8 juillet 1841, portant la mention Enregistré à Strasbourg le 3 août 1842 fol. 65. r° (…), lequel acte restera annexé au présentes. Cette vente a été faite pour le prix de 188 francs payés comptant (…)
2° les conjoints Herrmann vendent de plus audit Sr Stiegelmann la mitoyenneté du mur de leur propriété donnant sur l’écurie dudit Sr Stiegelmann ainsi que ce mur se trouve et de comporte actuellement. Mais ce mur n’est rendu mitoyen que sur une épaisseur de 50 centimètres, jusqu’à la hauteur de 5 mètres 40 centimètres & pour le reste de la hauteur sur une épaisseur de 40 centimètres, le restant de l’épaisseur du mur devant rester la propriété exclusive des conjoints Herrmann. Cette vente est faite pour le prix de 325 francs formant la moitié de la somme de 650 francs à laquelle les parties ont évalué la volume de la partie du mur rendue mitoyenne. (…)
Les conjoints Stahl vendent à M. Stiegelmann la mitoyenneté du mur du pignon de leur maison sise ainsi qu’il est dit ci-dessus à Strasbourg au marais vert N° 18. cette partie de mur est celle contre laquelle se trouvent adossées les écuries que M. Stiegelmann vient de construire, elle a pour base un terrain d’une longueur de 8 mètres 70 centimètres & une largeur de 18 centimètres et a une superficie de 1 mètre carré 57 centimètres carrés. Le mètre carré étant estimé à 20 francs la valeur du terrain entier est de 31,40 francs
Le cube total du mur est de 17 m 15, de ce cube il faut retrancher celui de 6 baies dont les vides forment un cube de 1 m 35. Reste donc un cube effectif de 15 mètres 80. Le mètre cube ayant été évalué à 12 francs, la valeur du cube effectif est estimée à 189 francs 40. Ajoutant à cette somme à celle représentant la valeur du terrain, la valeur du pignon ci-dessus décrit & le prix de la présente vente se monte à 221 francs (…)
Cependant il est à observer que suivant acte reçu par M° Zimmer soussigné le 23 août 1844 M. Stahl a reconnu qu’il a pratiqué par tolérance de M. Stiegelmann différentes ouvertures dans son mur servant de cloture a son bucher ou magasin à bois & joignant immédiatement la ruelle appartenant à M. Stiegelmann & ce vis à vis le mur servant de cloture à l’étable dépendant de la propriété de ce dernier. De même il a fait toutes réserves relativement à son droit d’avoir des soupiraux de cave dans le bas dudit mur.
Les trois ouvertures du rez de chaussée pratiquées par tolérance devront continuer à subsister, à cet effet les conjoints Stahl reonnaissenr de nouveau que c’est par tolérance de M. Stiegelmann que ces trois ouvertures continueront de subsister & par suite ils s’obligent à murer les ouvertures & à remettre les choses dans l’état primitif à la première réquisition de M. Stiegelmann, les conjoints Stahl veulent en outre que jamais ces ouvertures ne puissent être considérées comme une preuve de la non mitoyenneté des murs présentement vendus.
Quant au soupiraux dont il est question également dans l’acte donu 23 août 1844 & que M. Stahl avait le droit d’avoir dans ledit mur, ils devront subsister mais seulement par la tolérance de M. Stiegelmann, la présente vente de mitoyenneté ayant résolu le droit de servitude qui existat au profit de la propriété des conjoints Stahl.
L’acquéreur (…) est chargé de remplir les baies se trouvant dans les murs vendus & dont il est parlé ci dessus & ce à ses frais. L’entretien du mur & des murs sur lesquels porte la mitoyenneté aura lieu à fais communs, les réparations qui seront occasionnées par l’un des propriétaires seront à sa propre charge
acp 304 (3 Q 30 019) f° 61-v

La maison fait partie des propriétés qu’achète la compagnie des Chemins de fer de l’Est pour y établir son débarcadère. Le jugement d’expropriation pour cause d’utilité publique est rendu début 1845. Le receveur de l’Enregistrement vend les matériaux de la maison en août 1845.

1845 (28.8.), Hamon receveur (acp 339 (3 Q 30 054) f° 73-v du 3.9.)
Vente par l’Etat à divers des matériaux à provenir de la démolition de quatre maisons sises au quartier du Marais Vert à Strasbourg, savoir
1° la Maison marais vert n° 7
2° la Maison marais vert n° 22
3° la Maison marais vert n° 19
4° la Maison marais vert n° 18


Maison North

La maison appartient à Thomas North de Hürtigheim d’après les tenants et aboutissants en 1607 et en 1629.
Thomas North, alias Thomas Heyd, figure parmi les habitants de Hurtigheim en 1606 et en 1629.

Hurtigheim (luth.) Burger Vnd Einwohner Wie auch Burgers Eheweiber, Welche Anno 1606 mit hauß wohnhaft gewesen. (…) 10. Northen Thumann, od. Thoman Heÿd, d. heilburg. Ursula (i 5)
Burger Vnd Einwohner Wie auch Burgers Eheweiber Welche Anno 1629 alhier mit hauß wohnhaft gewesen. (…) Northen Thumann, Ursula (i 1)

La maison passe à son fils Jean North qui épouse en 1622 Agathe, fille de Jean Kuhn de Quatzenheim.

Proclamation, Quatzenheim (luth. p. 216)
1622. Hanß Norten, thomen Norten von Hücktigheim Ehelich. Sohn, vnd Jungfraw Agatha, Hanß Kunen Selig alhie hind.lassene tochter. p.clam XXI. Trinit. p.clam. 2. XXII. sind dieße Zu Alt. S. Peter Zu Kirch. gang. (i 121)

Adam North de Hurtigheim en son nom et en celui des enfants mineurs de Jean North de Quatzenheim et d’Agathe Kuhn sa veuve remariée avec Jean Rohfritsch et Jacques Heyg de Hangenbieten vendent au jardinier Laurent Werner deux tiers indivis dont le tiers appartient à l’acquéreur dans une maison contiguë à la propriété de Marie von Fessenheim et chargée d’un cens annuel d’un sol 4 deniers envers la Ville

1642 (11. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 783-v
Erschienen Adam Nort von hürtigheim für sich selbst und alß Vogt Annæ und Thomæ, weÿl. hannß Norten Zu Quatzenheim nachgelaßener Kinder, Mehr Jacob heÿd von hangenbiethenheim für sich selbst, Vnd dann hannß Rohfritsch von Quatzenheim für sich selbst und alß Ehevogt Agathæ Kuohnin obgedachten hannß Norten hinderlaßenen Wittibin
verkaufft Lorentz Wernern dem Gartenmann so Zugeg. mit beÿstand diebolt Vogt. deß holtzhändlers
Zwen tritte theil, Ihnen für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, Stallung mit allen deren gebäwen, alhie im grünen bruch, neb. dem Käuffer selbst. ein und anderseit neben Maria von Veßenheim hind. vff ein allmend gäßlin stoßend gelegen, von welch. gantz. Behaußung gehnd iahrs 1 ß 4 s gemeiner statt bodenzinß, daran der übrige tritte theil besagter Mariæ von Veßenheim gehörig – umb 25. Pfund pfenning

Originaire de Haguenau, le receveur Laurent Werner épouse en 1593 Anne, fille du vitrier municipal Séverin Weissenburger
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 45, n° 50)
1593. Lorentz Werner von Hagenaw, des Probsts schaffner Zum Jungen S Peter vnd Anna, Seuerin Weissenburgers des Stattglasers tochter. Eingesegnet Zinstag 7. Augusti (i 25)

Laurent Werner a acquis le droit de bourgeoisie deux mois auparavant
1593, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 571
Laurentius Werner ein schreiber hatt mit beÿstandt Adam Mechlers deß Notarÿ d. burgerrecht erkhaufft vnndt will auff drer Schneider stub dienen. Act. Donnerstag 7. Junÿ 93.

Thiébaut Vogt et sa femme Anne Marie (fille de Laurent Werner, voir plus haut) hypothèquent la maison contiguë à celle de Jean Philippe Kürn au profit de la fille mineure du jardinier Urbain Bœrsch. En marge, quittance accordée en 1688 à Nicolas Vogt (l’inventaire dressé en 1693 ne mentionne pas de titre pour cette partie de la propriété).

1653 (16. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 428
Erschienen diebolt Vogt der Holtzhändler und Burger alhie und Anna Maria sein eheliche haußfraw, Zeigeten Zuvorderist an, daß Sie keine Unveränderte, sondern eine gemeine theilbare Nahrung hetten
in gegensein H Daniel Voltzen Gartners Vnderwagner alß Susannæ weÿl. Urban Börßen Gartners ahne Steinstraß nunmehr seel. nachgelaßener dochter – schuldig seÿen 100 Pfund
Underpfand sein solle hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie im grünen Bruch, einseit neben weÿl. hannß Philipß Kürnen deß Holtzhändlers seel. Erben, anderseit ist ein Eck ane einem allmendgäßlin, hinden vff obbemelte beeder Eheleuthe stoßend geleg.
[in margine :] Erschienen Jacob von Trienbach Gartner ahne Steinstraß alß Ehevogt Annæ gebohrner Hüglerin deren dießes Capital Zuständig hat in gegensein H Niclauß Vogt deß holtzhändlers alß ietzigen possessoris der hierin Zu Unterpfand verlegt. behaußung (quittung) d. 22. Jan: 1688


Maison arrière

Salomé (Kürn) femme de l’orfèvre Loup Kæhrlin cède à son frère Jean Christophe Kürn le tiers qui lui appartient dans la maison sise derrière celle zum Grünen Leisten et à côté de celle de Thiébaut Vogt

1656 (17. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 23
Erschienen Salome Wolff Kärlin deß Silberarbeiters eheliche haußfraw mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts
in gegensein Hannß Christoph Kirnen deß Holtzhändlers ihres Bruders, bekannt, daß Sie demselben Zu bezahlung 15. lb ahne dem jenigen so Er hannß Christoph weg. der vff seiner alhie in dem Grünen bruoch gelegener und angenohmener Vätterlicher Behaußung hafftender Und Verschwigener Beschwärdt ahne Sie Salome Zuerfordern gehabt, cedirt und übergeben habe,
Ihren tritten theil Ihro für ohnvertheilt gebührendt ahne einem hauß, Stallung, Vnd allen deren Gebäwen, in Grünen Bruoch hinder dem grünen Laÿsten beeder seits neben Dieboldt Vogten dem Holtzhändlern Vnd hinden Vf ein Allmend gäßlin stoßend gelegen, daran die übrige Zwen tritte theil erst erwehntem Diebold Vogten Zusteh. für ohnverhafftet

Le marchand de bois Jean Christophe Kürn revend le tiers à Robert Reichard, receveur à la Toussaint. L’inventaire de 1693 rapporte que Robert Reichard a vendu cette partie de maison le 28 juin 1656 à Thiébaut Vogt

1656 (17. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 23-v
Erschienen Hannß Christoph Kirn der Holtzhändler Und Burger Zu Straßburg
in gegensein H. Ruprecht Reichardts Schaffners Zu Allenheiligen
Einen tritten theil, Ihme nun mehr für ohnvertheilt gebührend ahne einem hauß und Stallung, auch allen deren Gebäwen Vnd Zugehördten, alhier in dem Grünen Bruoch hinder dem grünen Laÿsten, beeder seits neben Dieboldt Vogten dem Holtzhändlern, Vnd hinden Vf ein Allmend gäßlin stoßend gelegen – solcher tritte theil Ihne den Verkäuffers Von Salomen Wolff Kährlins deß Silberarbeiters eheliche haußfr. seiner Schwester heut dato cedirt worden ist – umb 12. lb



4, rue de la Massue


Rue de la Massue n° 4 – X 261 (Blondel), O 828 puis section 33, parcelle 57 (cadastre)

Maison dite Stœrenhoff (cour Stœr) – Démolie (années 1970)


Façade principale vers l’est (AMS, Lucien Blumer cote 8 Z 1685)
Façade rue du Jeu-de-Paume (deuxième bâtiment, cote 8 Z 1679, vers 1930)
Façade rue de la Massue (AMS cote 1003 W 3, n° 1404, vers 1942)

Le Stœrenhoff (cour Stör) comprend les bâtiments qui donnent sur la placette et le grand jardin à l’arrière (n° 260 sur le plan Blondel) qui en est détaché en 1707. D’après le Livre des loyers communaux de 1587, la maison a notamment un encorbellement de 52 pieds, un auvent de 16 pieds en haut du pignon et un pilier maçonné à l’angle ; d’autres piliers longent le jardin. La propriété appartient au marchand Pierre Frick jusqu’en 1603 puis aux pelletiers Matthieu Hellbeck dit Bœhm père et fils qui n’y habitent pas. On y trouve au milieu du XVII° siècle un bâtiment servant de teinturerie. Le jardin est loué à des maraîchers. La maison revient en 1692 au brasseur aux Trois Rois (rue des Bestiaux, aujourd’hui rue d’Austerlitz) Jean Georges Nagel puis en 1707 au bourreau Jean Georges Franck qui la revend aussitôt en conservant le jardin. Le pelletier Jean Georges Merg doit y avoir ajouté une nouvelle maison composée de deux bâtiments, citée parmi les différents logements que loue en 1720 le tuteur de ses enfants. Le Stœrenhoff appartient ensuite (1729-1744) à l’ancien chapelier François Waltz, devenu aubergiste au Jardin du Prévôt hors la porte des Juifs. Le tisserand Philippe Jacques Kayser auquel elle appartient pendant toute la deuxième moitié du siècle habite rue des Cerceaux (à l’emplacement de l’actuel quai Finckmatt). Le tisserand Chrétien Kayser est autorisé à agrandir une croisée en 1789 à condition de ne pas toucher à l’encorbellement.


Plan-relief de 1725 (Musée historique) – Le Stœrenhoff est formé des bâtiments en U et du bâtiment plus haut sur la droite, à l’arrière de la placette à gauche de l’image

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 215 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est se trouve entre les repères (v-x-y) : deux fenêtres, porte cochère puis deux autres fenêtres dans la troisième partie à pignon, le premier étage comprend autant de fenêtres que d’ouvertures au rez-de-chaussée. La façade vers la rue du Jeu-de-Paume comprend les deux bâtiments à gauche du repère (v) : une porte et deux fenêtres puis une fenêtre dans le bâtiment à pignon, au premier étage trois puis une fenêtre et un deuxième étage dans le pignon. La façade rue de la Massue comprend les deux bâtiments entre (z) et (a’), le premier à trois fenêtres au rez-de-chaussée et à l’étage, le deuxième deux fenêtres au rez-de-chaussée et à chacun des deux étages. La cour P représente entre (3-4) l’arrière de la façade est, entre (4-1) l’arrière de la façade rue du Jeu-de-Paume, entre (2-3) l’arrière de la façade rue de la Massue et entre (1-2) le côté ouest de la cour. Deux édicules en appentis s’adossent aux murs est et ouest.
La maison porte d’abord le n° 60, Quartier des Souabes (1784-1857) puis le n° 4, rue de la Massue.


Plan de l’îlot – Cour P
Sur la droite, façade est. Au premier plan le 12, rue du Jeu-de-Paume (Lucien Blumer, AMS, cote 8 Z 2018, vers 1930)

Frédéric Michel Braun ajoute en 1864 un deuxième étage et fait modifier certaines fenêtres au rez-de-chaussée. Les différences entre les élévations de 1830 et les photographies montrent que l’étage est ajouté au bâtiment à l’angle de la rue de la Massue. Le revenu passe de 127 à 181 francs, le cadastre signale aussi une fenêtre au troisième étage. Le rez-de-chaussée est alors en maçonnerie et l’étage en pans de bois. Lors du ravalement de 1877, l’agent voyer note que le bâtiment dépasse de l’alignement de tous les côtés mais qu’il n’a pas d’encorbellement.


Dessins joints à l’autorisation accordée en 1908 (dossier de la Police du Bâtiment)
Emplacement de la maison après sa démolition. A l’extrême droite, le garage Grisanti installé dans les locaux de la « Cité artisanale » (photographie du Service de l’architecture, cote 1005 W 6)
Vue en novembre 2013

avril 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1604 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Pierre Frick, marchand, et (1562) Appolonie Schilling, remariée (1604) avec Paul Graseck – luthériens
1603 v Samson Strintz, fripier, et (1577) Elisabeth Wissensteiger puis (1610) Barbe Gerlach, d’abord (1601) femme du vitrier Séverin Weissenburger – luthériens
1603 h Isaac Bisantzer, chaussetier, et (1607) Catherine Strintz – luthériens
1607 v Jean Henri Rottmann, pasteur, et (1589) Elisabeth Lichtensteger, remariée (1618) avec Anastase Reit
1614 v Georges Treutlinger, tailleur, et (1602) Salomé Rothmann – luthériens
1621 v Matthieu Hellbeck dit Bœhm, pelletier, et (1609) Eve Dullenkopff, (1616) Anne Marie von Thour, (1624) Salomé Merckel puis (1652) Marie Madeleine Reit – luthériens
1660* h Matthieu Hellbeck dit Bœhm, pelletier, et (1646) Marthe Brecht – luthériens
1692 v Jean Georges Nagel, brasseur, et (1672) Anne Catherine Liefferer puis (1688) Marguerite Metzger – luthériens
1698 h Jean Adam Nagel, brasseur, et (1700) Marie Madeleine Bleicher – luthériens
1707 v Jean Georges Franck, bourreau, et (1692) Anne Catherine Günther d’abord (1680) femme du bourreau Jean Melchior Grossholtz, (1712) Anne Marie Ostertag puis (v. 1719) Catherine Susanne Grossholtz– luthériens
1707 v Michel Gack, maçon, et (1693) Anne Ursule Graff – luthériens
1708 v Jean Georges Merg, pelletier, et (1699) Eve Eigenoss – luthériens
1729 v François Waltz, chapelier puis aubergiste, et (1712) Anne Marie Kirchenbauer puis (1743) Chrétienne Bolchert, veuve du messager Martin Volmar – luthériens
1744 v Philippe Jacques Kayser, tisserand, et (1725) Marie Salomé Vix puis (1735) Anne Marie Geyler – luthériens
puis indivise entre Chrétien Kayser, tisserand, et (1765) Anne Marguerite Mentzer
Anne Marie Kaiser et (1761) Jean Geyer, boucher
Marie Salomé Kaiser et (1771) Philippe Daniel Friess, tourneur
1795 h Jean Georges Hoffherr, boucher, et (1787) Anne Marie Geiger
1808 v Laurent Rudloff, matelassier, et (1795) Madeleine Back
1812 v (Chrétien) Michel Braun, voiturier, (1811) Marie Catherine Latscha
1853 h Frédéric Michel Braun, gendarme, et (1843) Mathilde Holtz
1884* v Charles (Charles Adolphe) Zimmermann, menuisier, et (1873) Charlotte Louise Conschafsky, d’abord (1858) femme de Michel Alphonse Haegelé, serrurier
1904 Charles Müller, receveur des postes
1948* h René Wurtz, ingénieur géomètre, et son épouse née Muller

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1692 (avec le jardin)
900 livres en 1744, 450 livres en 1758

(1765, Liste Blondel) X 261, au nommé Keyser
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Geÿer, 25 toises, 4 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 828, Braun, Michel – maison, sol – 3,1 ares

Locations

1645, Daniel Bitot
1645, Christophe Hœhenfelder, jardinier
1651, Jacques Erhard, jardinier
1652, Michel von Lampertheim, jardinier
1658, André Hœhenfelder, jardinier
1692, Jean Conrad Henninger, marchand
1711, Emanuel Hellbeck, pelletier, puis Jean Ziffer, journalier
1811, Ferdinand Altmeyer, maître charpentier, et Eve Strobel

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 487
La maison qui appartient au marchand Pierre Frick en 1603 doit être la même que celle à son nom dans le Livre des communaux.
Pierre Frick l’aîné doit 1 livre 15 sols pour un cabinet d’aisance maçonné posé sur deux corbeaux en pierre (3 pieds de large, en saillie de 11 pouces), item à l’arrière de la maison un encorbellement (52 pieds de long, en saillie de 2 pieds ½), un pilier maçonné posé sur le sol (3 pieds de large, en saillie de 3 pieds) à l’angle inférieur, deux porcheries contiguës (en tout 15 pieds ½ de long, en saillie de 5 pieds ½), une autre porcherie (4 pieds de long, 4 pieds de large), de l’autre côté un auvent en haut du pignon (16 pieds de long, en saillie de 2 pieds)

Daselbsten umb das Eckh wider hinumb in Krauttenaw hinein.
Peter Frickh der Altt hatt dahinden ein Hauß In einem Winckhel ein außgemaurt Profeÿ vff Zweÿen steinerin Kepffern iij schu breÿt xxj Zoll herauß, Mehr hinden an disem Hauß auch ein Vsstoß Lij schu lang, ii+ schu herauß, Vndt hatt daselbs am Eckh vnden am Hauß ein von grundt vfgemaurten Streb Pfeÿler iij schu breit iij schu herauß, mehr auch vnden an dem Hauß Zwen Schweinstall neben einander beede Zusammen xv+ schu lang, v+ schu breit, vndt dann aber ein Schweinstall daselbs so iiij schu lang iiij schu breÿtt, Mehr vff der Andern seÿten dises Hauses ein Wettertach oben am Gebell xvj schu lang, ij schu herauß, Bessert für das Niessen, j lb. xv ß d.

En outre contre cette maison un cabinet d’aisance maçonné depuis le sol (3 pieds de large, en saillie de 1 pied ½) pour lequel il doit 4 sols
Er hatt auch an disem Hauß vnden ein von grundt auff gemaurt Profeÿ iij schu breit i+ schu herauß, bessert für das Nüessen, iiij ß d.

Il a en outre posé sur le communal, devant et derrière la maison, du fumier, des pierres et un petit tas de planches pour lesquels il doit 3 sols
Und hatt sonst daselbs hinden vnd vor disem Hauß das Allmendt mitt Mist, steinen vndt einem Heüfflin borten Verschlagen, bessert iij ß d.

Ledit Pierre Frick a aussi posé du fumier sur le communal devant son jardin pour lequel il doit 2 sols
(f° 487-v) Der Gedacht Peter Frickh hatt auch vor seinem Gartten, daselbst das Allmendt mit mist belegt, bessert für den Mist, ij ß d.

Il a aussi posé à l’extérieur du mur de ce jardin cinq piliers maçonnés (2 pieds de haut, 2 pieds de large, en saillie d’un pied) pour lesquels il doit 5 sols
Und hatt außwendig an der Mauren desselben Gartten fünff von grundt auff gemaurte Pfeÿler, Jeder Zween schu hoch ij schu breit, vndt j schu herauß vff dem Allmendt stehen bessert für das Nüessen, v ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le charpentier Krieg demande au nom du tisserand Chrétien Kayser l’autorisation d’agrandir en hauteur et en largeur une croisée à sa maison sise 60, Quartier des Souabes. Il y est autorisé à condition de ne pas toucher à l’encorbellement.

(f° 288-v) Dienstags den 16. Junii 1789. – Christian Kaÿßer pt° Kreutzstock
Mstr Krieg der Zimmermann nahmens Christian Kaÿßers des leinenwebers bittet gehörsamst um erlaubnus an deßen beÿ dem Schwabenländel in dem Kolbengäßel gelegenen mit N° 60 bezeichneten Haus einen Kreutzstock höher und breiter machen Zu dörfen. Erkannt, willfahrt, jedoch daß derselbe den überhang nicht berühre.

Description de la maison

  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée poêles, chambres, cuisines, vestibule, cave solivée en mauvais état, à l’étage de nouveau un poêle, chambres, cuisine, vestibule, comble en très mauvais état où se trouvent la chambre à soldats, le toit est couvert moitié de tuiles plates moitié de tuiles creuses, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert moitié de tuiles plates moitié de tuiles creuses, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 450 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Massue

nouveau N° / ancien N° : 4 / 60
Braun
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, 27 f° 260 case 3

Braun Michel rue du jeu de paume N° 60
Braun Michel et Frédéric Michel rue du jeu de Peaume N° 60 (Sub.on pr. 1854)

O 828, maison, sol, R. du jeu de paume 60
Contenance : 3,10
Revenu total : 127,61 (126 et 1,61)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 52 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1036 case 2

Braun Michel et Frédéric
1878 Braun Friedrich Michael We. Mathilde Holtz
1884 Zimmermann Karl, Sebastian und dessen Ehefrau Luise Conschafsky

O 828, maison, sol, Rue de la Massue 4
Contenance : 3,10
Revenu total : 127,61 (126 et 1,61)
Folio de provenance : (260)
Folio de destination : 1036, aug. de C.on de 1865
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 52
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 828, maison
Revenu total : 181,61 (180 et 1,61)
Folio de provenance : 1036 Augm. de C.on de 1865
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 72 / 58
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1
1868, Augmentations – Braun Michel et Frédéric f° 1036, O 828, Maison, revenu 180, Aug.on de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Braun Michel et Frédéric f° 1036, O 828, Maison, revenu 126, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868

Cadastre allemand, registre 30 p. 416 case 7

Parcelle, section 33, n° 57 – autrefois O 827, 828
Canton : Ballhausgasse Hs. Nr. 11 u. Kolbengasse Nr 4
Désignation : Hf, 4 Whs, Wsl. u. N.G.
Contenance : 4,82
Revenu : 2360 – 2900
Remarques :

(Propriétaire), compte 1378
Zimmermann Karl Ww.
1906 Müller Karl u. Ehefr.
1948 Wurtz René, ingénieur géomètre, son épouse née Muller
(4436)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 341 Rue du Jeu de Paume

60
loc. Schultz, André, Manant
loc. Krieger, Michel, Manant
loc. Turck, Nicolas, Manant
loc. Turck François, Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kolbengasse (Seite 82)

(Haus Nr.) 4.
Lemaire, Schreiner. 0
Stoltz, Schlosser. 0
Heiwang, Büglerin. 1
Seebacher, Bildhauer. 1
Dümerling, Schlosser. 2
Heng, Tagner. 2
Bernhard, Tagner. H 0
Schüle, Schreiner. H 0
Zimmermann, Wwe. H 0
Müller, Postbote. H 1
Seebacher, Bildhauer. H 1
Finkbeiner, Schuhmachermeister. H 2
Krummeich, Steinh. H2
Führer, Packer. H 3
Heng, Tagner. H 3
Streckhardt, Schuhm. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1480)

Le propriétaire Braun charge en 1864 l’entrepreneur Ruh de construire un deuxième étage et de modifier des fenêtres au rez-de-chaussée. L’agent voyer rapporte que le rez-de-chaussée est en maçonnerie et l’étage en pans de bois. Lors du ravalement de 1877, l’agent voyer note que le bâtiment dépasse de l’alignement de tous les côtés. Charles Müller fait percer en 1908 une nouvelle fenêtre dans une cuisine au rez-de-chaussée (bâtiment arrière du 11, rue du Jeu-de-Paume).
Une enseigne lumineuse est posée en 1963 pour le compte de Navaro et de la Brasserie de l’Espérance à Schiltigheim. Le garagiste Grisanti pose une plaque sur le bâtiment municipal en 1967.

Sommaire
  • 1864 – L’entrepreneur Ruh demande au nom du propriétaire Braun l’autorisation de construire un deuxième étage et de modifier des fenêtres au rez-de-chaussée – Rapport de l’agent voyer, la façade existante de cette maison se compose d’un rez-de-chaussée en maçonnerie et d’un 1° étage en pans de bois, le tout en bon état
  • 1877 – L’entrepreneur G. M. Friederich (7 rue des Bateliers) demande au nom de la veuve Braun l’autorisation de ravaler les façades – Rapport de l’agent voyer, dieses Eigenthum steht auf allen Seiten auswärts dem Alignement, aber hat keinen Ueberhang und das Erdgeschoß ist in Maurwerk.
  • 1883 – Suite à une plainte, la Police du Bâtiment constate que la fosse d’aisances (propriétaire, Zimmermann) ne correspond pas à la réglementation
  • 1890 – La Police du Bâtiment notifie Charles Zimmermann (domicilié sur place) de faire ravaler les façades – Le propriétaire répond qu’il a fait faire les travaux en 1884, soit moins de dix ans auparavant et obtient un délai d’un an
    1891 – L’entrepreneur A. Metzger (3 rue du Brochet) demande l’autorisation de ravaler les façades – Autorisation – Travaux terminés, juin 1891
  • 1895 – 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique.
    – Mars 1897, 4 volets ont été modifiés, 3 autres ne le sont pas encore – 1898, la Police du Bâtiment envoie une notification au propriétaire – Travaux terminés, juin 1899
  • 1898 – La Police du Bâtiment notifie Charles Zimmermann (domicilié sur place) de faire ravaler les façades – Dossier classé, mai 1899 (voir le 11 rue du Jeu de Paume)
  • 1904 – La Police du Bâtiment notifie Louise Zimmermann (domiciliée sur place) de faire ravaler les façades – La propriétaire objecte que le dernier ravalement a eu lieu 5 ans auparavant et demande un délai
    1905 – Le receveur des postes Charles Müller a acquis la maison l’année précédente et l’a fait en partie ravaler. La Police du Bâtiment accorde un délai d’un an pour les travaux qui restent à exécuter.
    1906 – Le peintre en bâtiment Erwin Notz (11 rue du Jeu de Paume) demande au nom du propriétaire l’autorisation de ravaler les façades – Travaux terminés, juillet 1906
  • 1908 – Charles Müller, propriétaire des maisons 11 rue du Jeu de Paume et 4 rue de la Massue, demande l’autorisation de percer une nouvelle fenêtre dans une cuisine au rez-de-chaussée pour pouvoir installer le nouvel évier lors du raccordement aux canalisations – Croquis – Accord, bien que le bâtiment dépasse de l’alignement – Autorisation de percer une fenêtre au rez-de-chaussée du mur à la maison 4 rue de la Massue – Travaux terminés, novembre 1908 – Plan (les travaux ont lieu dans le bâtiment arrière du 11, rue du Jeu-de-Paume)
  • 1958 – Le service municipal des eaux informe René Wurtz (31 rue Geiler) que la consommation d’eau a beaucoup augmenté et conseille de vérifier qu’il n’y a pas de fuite
    1959 – Le propriétaire a réparé la conduite abîmée et demande un certificat pour obtenir une subvention – La Police du Bâtiment délivre l’attestation
  • 1963 – A. Hartz (Eur Etal, 23 rue Jules Rathgeber au Neudorf) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Ancre Export Beer) pour le compte de M. Navaro et de la Brasserie de l’Espérance à Schiltigheim – L’enseigne est posée
  • 1965 – Rapport du Service des incendies : la cheminée s’est écroulée en endommageant la toiture – Dossier classé
  • 1966 – Le Garage Grisanti (17 rue du Jeu de Paume) demande l’autorisation de poser des panneaux sur son bâtiment et une flèche de signalisation au 4 rue de la Massue
    1967 – Lettre du Maire au Garage Grisanti concernant la redevance pour les plaques apposées sur les immeubles municipaux 17 rue du Jeu de Paume et 4 rue de la Massue – Nouvelle redevance pour une plaque Simca
  • 1967 – La Brasserie de l’Espérance a démonté l’enseigne lumineuse

Relevé d’actes

La maison appartient au marchand Pierre Frick l’aîné (voir aussi le Livre des communaux). Originaire de Rotenfels, Pierre Frick épouse en 1562 Appolonie, fille de Samuel Schilling de Spire

Mariage, cathédrale (luth. p. 98)
1562. Peter Frick von Rotenfels, Apolonia, Samuel Schillings von Speir dochter. Eingesegnet Montag den 13. [Julÿ] ab Angelico (i 52)

Originaire de Rotenfels, le marchand de voiles Pierre Frick achète le droit de bourgeoisie six mois après son mariage
1562, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 48
Petter Frick von Rottenfels der Schleÿer Kremmer hatt das burg. recht kaufft und dient Zum Spiegel Actum Donnerstag den xxiiij.t Decembris A° Lxij

Devenue veuve, Apollonie se remarie en 1604 avec Paul Graseck
Mariage, cathédrale (luth. p. 143)
1604. Dominica 16. post Trinit d. 23. Septembris Hr Paulus Graßeck der Hrn 15. vnd Apoloniam peter Fricken des handelsmanns n : g : wiwte (i 74)

Pierre Frick et Appolonie Schilling vendent à Samson Strintz et à sa femme Elisabeth moyennant 700 livres la maison dite Stœrenhoff, sise à la Krutenau à la Mare aux Canards (Entenletz) derrière l’Orphelinat à la Petite noue (Kleines Auel).

1603 (7. Maÿ), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 169-v
(P. fol. 127.) Erschienen Peter Frick handelßmann burg. Zu Straßburg. Vnd Appolonia Schillingin sein eheliche Haußfrau, Haben (verkaufft)
Samson Strintz burg. Zu St. Vnd Elizabeth sein ehewürthin
[biffé] Hoff, Hauß, Hoffestatt Vnd gartten, mit Allen Iren gebeüwen & genant der Stöhrenhoff geleg. alhie In der Voorstatt Straßburg In Krutenouw an der Entenletz, Hinder dem Weÿsenhauß vff dem kleinen Ouwell Zu bedersit neben der Allmendt stost hinden der garten einsit vff Linhardt N: dem Spillenträg. zum theil vnd Zum theil vff N. N. den Quardi Knecht, vnd Anderend vff Hans Bartens Erben stoßend, dauon gond zehen pfund d. gelts ablösig mit zweÿ hund. lb d den Khöuffern, Sunst für freÿ ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also s. Vnd Ist der Khauff zugang & vmb 500 pfund d. St.
Ein Hoff, mit seinen Heüßern, Hoffstetten, Brunnen vnd gartten, Auch Allen Andn. Iren gebeüwen & genant der Störenhoff, gelegen alhie In vnserer Voorstatt Inn Crutenouw An der Entenletz, hinder dem Weÿsenhauß, vffm Cleinen Ouwell, Einsit nebent der Allmend, vnd Andersit etwann auch dem Almendt, Jetz Hans Barten s. erben garten dauon er allmendt gelt zinset, Vnd stost der garten hinden Zum theil vff Lienhardt Meÿer den Spillenträiger, vnd Zum theil vff Mathÿs Ludle den Quardi Knecht, Vornen gleicher weis vffs allmendt für freÿ ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also s. & Der Khauff zugang. vmb 700 pfund d. Straßburg.

Le fripier Samson Strintz épouse en 1577 Elisabeth Wissensteiger, originaire de Bach près de Riedlingen
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 119-v n° 16)
1577. de, 6. Augusti sind Ehelich eingesegnet word. Sampson Strüntz der Altgewender, vnd Elisabeth Wisensteigerin, Veit Wisensteigers selig. von Bach beÿ Riedlingen tochter (i 135)
Proclamation, cathédrale (luth. p 280) 1577. Sonntag den 28. Julÿ Sambson Strintz altgewender, Elizabeth, Veit Wisensteiger von Bach bei Riedlingen hinder. dochter. werden zu S Claus Zu Kirche gehn (i 143)

Elisabeth Wissensteiger meurt en 1610 en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Cordiers. La masse propre au veuf est de 48 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 6 129 livres, le passif à 133 livres
1610 (5. Febr.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 5) f° 174
Inventarium über Weÿlandt der Ehren: und tugendsamen frauwen Elisabethe Wÿssensteigerin herren Sambson Strintzenn haußfrauen seeligen Verlaßenschafft Darbeÿ Auch die Abtheÿlung Angeregter Verlaßenschafft Zubefinden den 5. Februarÿ 1610.
Inventarium Aller hab v. Nahrung so Weÿland dieErbar fraw Elisabeth Wÿssensteigerin, deß Ehrenhafften Sambson Strintzen burgers Zu Straßburg geweßene eheliche haußfr. seeligen nach Ihrem tödtlichen hinscheÿden hind. Ihro Verlaßen, So vff erfordern vnd begehren der ehrenvest fürnnehmen u wolgelerten herrn Christoffel Brenners*, vnd Urbani Rosenberg.s deß Notarü, beed. beÿsitzer der herren deß cleinen raths v Inn nahmen Barbaræ Wÿssensteigerin, der abgestorbenen schwester beÿ Reüttlingen wohnhaft (.So aber wie der bericht beschehenn seither der frauwen seeligen Abscheidt Zeitl. todts verfahren, d. Also Irgend Ire* noch nun Ihrer hind.laßener Kinder, deßgelich. vonn wegenn Clauß Walckher deß sattlers burgers Zu Straßburg der abgestorbenen schwester sohn so aber Jetzmals nicht beÿ d. handt sind, außgetrettenn, beed. nebenn andern hernach gesetzten Persohnen Ihro der frawen seeligenn Instituirter testaments erben, ferner herrn Jonas Wissensteigers deß Notarÿ, Weÿland Simon Wissensteigers deß schneiders burgers Zu Straßburg der abgestorbenen brud. selig. sohn, Peter hannen schneiders, Philipß Weinschancken alß ehevogts Susannen hänin, So dan Matthiß Lederlin schneiders als ehevogts Barbaræ strintzin, Weÿland Christinen Wÿssensteigerin der abgestorbenen schwester seelig. Inn erster ehe mit weÿlandt Wilhelm hanen dem dem led.bereittersn d. In Anderer ehe mitt *tobias strintzen dem altgewand. erzeugter Kinder, Aller Ihro der Verstorbenen frauwen seelig In Ihrem vffgerichten testament Ir Preop* Instituirte erben (…) Actum d. Angefangen Montags den 5. Februarÿ 1610.

Inn einer hernachbemeltene vff den fronhoff Am seiler gesslin gelegener behausung befunden worden wie volgt
Erstlichen Ane haußrath. Vff der obersten Büenen, Vff d. Andern Büenen, In d. Cammer A, Im kämmerlin B. In der Cammer C, Vor diese Cammer, In d. Cammer D, In d. Cammer E, Im Cämmerlin F, Vor dießer Cammer, In der obern Vord. stuben, Im haußöhren vor d. obern stuben, In d. Cammer G, In d. vnd. stuben, Inn der vndern küchlin, Vnd. im haußöhrn, Im Keller
In einer in dier Erbschafft gehörig. behausung geleg. Inn d. Vttengaßen befund. worden wie volgt. Auff den dritten bod., Im obern stüblin, In d. großen stubl. In d. stub Cammer, In d. obern Kuch. In d. vndern stublin, In d. Vnd. stub Cammer, Im Keller
In der behausung zu Barr
Eigenthum Ane häusern. Item ein hauß, hoff, hoffstatt vnd stall ane dem fronhoff einseit ein eckh ane dem dem Seÿler gäßell (…)
Item ein hauß, hoff, hoffstatt stall vnd gartten In d. Uttengaß (…)
Abzug In dießen Inventarium gehörig. Erstlich des Wittwers unverändert Gutt, Sa. haußraths 17, Sa. Silbers 23, Sa. guld. Ring 12 ß, Sa. Baarschafft 7, Summa summarum 48 lb
Theilbar Gutt, Sa. haußraths 318, Sa. Weins vnd Lehrer vaß 26, Sa. silbers 97, Sa. guld. Ring 20, Sa. Baarschafft 468, Sa. pfenningzinß hauptgüter 2357, Sa. pfenningzinß hauptgüter hauptguts so mit gültten Verzinset 157, Sa. Ligend güetter 150, Sa. Eig.thumb ane Heüßern 1202, Sa. Schuld. Ins Erb 1329, Summa summarum 6129 lb – Schulden 133 lb, Nach deren Abzug 5985 lb – Conclusio finalis 6037 lb
Legata

Samson Strintz se remarie en 1610 avec Barbe Gerlach, fille du boulanger Jacques Gerlach, qui a épousé en premières noces le vitrier Séverin Weissenburger en 1601 : contrat de mariage, célébration
Mariage, cathédrale (luth. p. 92)
1601. Dominica 10 post Trinitatis. Seuerinus Weisenburger der Stat glaser vnd Barbara Jacob Gerlach deß Becken n. g. dochter (i 49)

Mariage, cathédrale (luth. p. 244)
1610. Dominica exaudi. Samson Strintz der alt gewander vnd Barbara Sepherini Weisenburgers des glasers n. g. witwe (i 126)

1610 (20. Martÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 130
Eheberedung Zwüschen Sambson Strintzen vnd frawen Barbara Gerlachin beeden Versprochenen Ehepersonen vffgericht.
Zwüschen dem Ehrenhafften und fürnehmen Sambson Strintzen burg. Zu Straßburg Ane einem,
So dann der Ehren vnnd tugendsamen frauwen Barbara Gerlachin, wÿland deß Auch Ehrenhafften Seuerini Weissenburgers Stattglasers vnnd burgers Zu Straßburg seeligen witwen Ane Andern theÿl
dabeÿ Inn Persönlicher gegenwärtigkheyt wissen, willen vnd Consenß der Ehrenvesten fürnehmen weißen wolgelehrten Achtbaren vnnd Ersamen herrn Urbani Rosenbergß Notarÿ, Bernhard Schmidenn Cleinen Rathsbewanten, Jacoby Wissensteÿgers Notarÿ, vff seiner deß hochzeiters, So dann vff der frauwen hochzeÿtterin seÿttenn herr Georg Bochen Ihres stieffuatters vnd vogts, Martin Gerlach Altten grossen Raths bewandten, Hilarÿ Meÿers Contractuum Notarÿ, Andreæ Vischers vnnd Theodosÿ Riheln Ihres Vettern vnd schwäger, Aller burger Zu Straßburg
Beschehen vnd Veerhandelt In deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Zinßtags d. 20. Martÿ Inn dem Jar deß herrn Als man Zalte 1610.
Minute signée, Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)

La vente ci-dessous renvoie au registre des expéditions du contrat ci-dessus, passé en 1603. Les propriétaires sont le chaussetier Isaac Bisantzer et sa femme Catherine Strintz.

Le chaussetier Isaac Bisantzer épouse en 1607 Catherine Strintz, fille du tailleur Henri Strintz.
Mariage, cathédrale (luth. p. 187)
1607. Dominica 3. post Epiphanias. Isaac Bisandser der hosenstricker und Catharina Heinrich Strintzen des schneiders n. g. dochter (i 98)

Isaac Bisantzer et sa femme Catherine Strintz vendent la maison en 1607 à l’ancien pasteur de Sainte-Aurélie Jean Henri Rottmann et à sa femme Elisabeth Lichtensteger

1607 (xxiij tag Julÿ), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 331
(P. fol. 286.) Erschienen Isaac Bisantzer der Hoßenstricker burger Zu Straßburg vnd Catharina Strintzin sein Eheliche Haußfraw haben (verkaufft)
dem Ehrwürdig. vnd wohlgelerthen Herrn Johann Heinrich Rottman Alt Pfarrern Zu Sant Aurelien alhie Vnnd Elißabethen Lichtenstegerin seiner Ehegemahl
Ein Hoff mit seinen heüßern, Hoffestetten Brunnen Vnnd gartten, mit allen Ihren & genant der Stöhren hoff gelegen Alhie Inn Vnserer Vorstatt Inn Crutenouw Ane der Entenlächen Hinder dem weÿßen Hauß, Vff dem Kleinen Ouwell, einsit nebent der Allmendt Vnnd Andersit auch nebent der Allmendt etwan, Jetz Hannß Bartten seligen Erben Gartten, dauon sie Allmendt gelt Zinßen, Vnd stoßt der gartten hinden Zum theil vff Lienhard Meÿger dem Spillen träger Vnnd Zum theil vff Mathÿß Lidler der Quardi Knecht, Vornenher gleicher weÿß vffs Allmend für freÿ ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1625 guldin
(vide in Proth. 1603 fol: 127)

Pasteur à Sainte-Aurélie, Jean Henri Rottmann épouse en 1589 Elisabeth, fille de l’ancien consul Michel Lichtensteger
Mariage, cathédrale (luth. p0 166)
1589. Johann Heinrich Rottmann Pfarrer Zu S Aurelia vnd Elisabeth herrn Michael Liechtensteiger Alt ammeisters tochter (i 86)

Elisabeth Lichtensteger se remarie en 1618 avec Anastase Reit
Mariage, cathédrale (luth. p. 26)
1618. Dominica 60 den 12 Februarÿ. H Anastasius Reüt und fraw Elisabeth H. M. Johannis Henrici Rothmann gewesenen pfarrer zu S Aurelien nachgelaßene witwe, eingesegnet zu Schilckheim Zinstag den 21. Februarÿ (i 18)

Elisabeth Liechtensteiger veuve de Jean Henri Rottmann, Ursule Rottmann femme du diacre Jean Thomas et Jean Henri Rottmann, organiste à Bouxwiller, vendent la maison au tailleur Georges Treutlinger (Treuchlinger) et à sa femme Salomé Rottmann.

1614 (xviij. Augusti), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 408-v
(Inchoat. in Proth. fol. 355.) Erschienen Fr. Elisabeth Liechtensteÿgerin wÿland h. Johann Heinrich Rottmanns geweßenn pfarrers Zu S. Aurelien s. witwe mit bstd. h. Heinrich Koppen xv.ers & Ihres geschwornen Vogts, Item M. Johannes Thomæ diaconus Zu S. Clauß Als ehevogt Ursulæ Rottmännin & So h. Roberth Königßman d. handelsmann burg. Zu Straßburg Als Vogt h hanß Heinrich Rottmanns Organisten Zu Buchßweÿler (haben verkaufft)
Geörg Treüthlinger dem schneÿd. Vnd salomeen Rottmännin seiner ehelich. haußfr. Ihrem Vettern vnd Basen,
Einen hoff, genannt d. Stöhrenhoff mit seinen häusern hoffestetten, Gartt. vnd Brunnen, Ouch Allen Ihren geb. d gelg. Inn d. Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw hind. den weÿß. hauß, Ane d. Endten lach vff dem Kleinen Ouwell, einsit neben d. Allmend And.sit n. hanß Bartt. selig. erben, hind. Zum theil vff Lienhardt Meÿer d. Spillendräher vnd zum theil vff Mathÿß Ludle den Quardi Knecht, vornen gleich wÿß vffs Allmend, welcher hoff Zuuor noch verhafftet vmb iij C lb Samson Strintz selig erb. daran Bitz Michaelis nechstkhfftg j C lb vnd daran nachgendts Alle Jahr vff Sanct Michells tag L lb sampt dem zinß Zuerleg. schuldig, Sunst für ledig eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 425 pfund
(vide in Reg: 1607. fol. 331.)
(vide in H. Hÿlarÿ Meÿers registrand. de A° 1621. fol. 574. fac. 2. v. fol. seq.)

Salomé Rottmann veuve de Georges Treutlinger vend la maison au pelletier Matthieu Hellbeck et à sa femme Anne Marie von Thour

1621 (ut spâ [xj. octobris]), Chancellerie, vol. 443 f° 574-v
(P. fol. 397.) Erschienen Salome Rothmännin, wÿland Geörg Treüthlingers des schneÿders burgers Zu Straßburg selig witwe, mit bstd & h. Johann Böhlers burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen vogts für such selbst vnd All Ihren erb., So dann h. Geörg Schwartz Not. burg. Zu Straßburg Als ein Vollmachtig Anwaldt wÿland vorgenants Geörg Treüthlingers selig ab intestato nechst erb. craffts des gemelts Inn der Cantzleÿ den 13. Septembris Angeb. Jüngst
Mathiæ Helbeck den kirschner beÿde Zu Straßburg und Annæ Mariæ von Thur seiner ehelich. haußfr.
Einen hoff genannt d. Stöhren hoff mit sein heusern, hoffstatt, gartt. vnd Brunnen, Auch Allen Andern Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Inn Crutenauw, hind. dem Weÿsen hauß, Ane der Endtenläch, vff dem Kleinen Ouwell, einseit neben d. Allmend, Anderseit neben hanß Barth s. erb. hind. Zum theil vff Leinhard Meÿer d. Spillenträh. vnd Zum theil d. Mathÿß Ludle den Quardi Knecht vornen gleich wÿß vffs Allmend, Welcher hoff Zuuor noch Verhafftet Ist vmb iij C lb d wÿland h. Heinrich Rohmanns selig witwen vnd erben, Sunst ledig eigen, Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd so die Kheüffere vff sich nemmen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 750 pfund
[in margine :] Erschienen der H. Käuffer An eim, So dann weÿ: Georg Treühtlingers vnd Salome Rothmännin beeder Eheleuth see: Erben, mit namen hanß hag der Kornmesser alß Ehevogt Magdalenæ Treühtlingerin, in namen gemelt vnd von wegen seiner haußfr. Miterb. Mehr hannß Heinrich Stürtzel d. Küeffer, alß vogt Salome vnd Ursulæ weÿ: hanß Lauterers deß küeffers mit Mariæ Rothmännin s: ehelich erzeugter dochter Item Hanß Jacob Huck der Küffer alß vogt Annæ Elisabethæ, Vorgenannter Mariæ s: mit Conrad Metzg. den Küeffer erziehlten döchterleins, mit beÿstand ersternanten Metzgers Zum 2. theil Zeigten An, demnach An dißem Kauffschilling den 15. Jan. vnd 15. Julÿ 1622. 250. lb in damahligem schlechten geld (…) Act. 3 10. Martÿ 1635.
[in margine :] Erschienen H. Johann Dietrerich alß Vogt, Fr. Ursulæ, Weÿland Heinrich Rothmans seel. Tochter, auch weÿl. H M. Johann Thomæ gewesenen Diaconi Zu St. Niclauß alhie Wittiben mit beÿstand H. Clemens Prechten ietzigen Diaconi daselbsten alß vogts Johannis Ihr Fr. Ursulæ Enckels hatt in gegensein deß Keüffers angezeigt daß ermelter Ursulæ, An hienebens stehend. 300. lb daß halbe, vnd daß überige halbe theil Ambrosÿ Kellers Enckel, nach absterben obgemelts Heinrich Rothmanns seel: wittiben, die solche 300. lb ad dies vitæ usufructuarie zu nißen gehabt eigenthümlich gebürenn – Actum den 3. Aprilis 1630.

Fils de Matthieu Hellbeck l’aîné, le pelletier Matthieu Hellbeck épouse en 1609 Eve (Euphrosine) Dullenkopff, fille du cordonnier André Dullenkopff
Mariage, cathédrale (luth. p. 228.)
1609. Dominica 5 Trinitatis. Mattheus Helbeck der Jünger vnd Ephrosina Andreas Dulenkopff des schuhmachers dochter (i 118)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 218-v n° 52) 1609. Dominica 5 post Trinit. 16. Julÿ. Matthes Hellbeck d. Kürsner, Matthes Hellbeck des Eltern Sohn, Barbara Andres Düllenkopffs des schuhmachers Tochter. Eingesegnet im Münster Mont. . 24. Julÿ (i 114)

(Devenu veuf) Matthieu Hellbeck le jeune se marie en 1616 avec Anne Marie, fille de l’orfèvre Samuel von Thour
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 272-v, n° 4)
1616. Dominica I post Epiphan. 3. Jan. Matthes Helbeck d. Jung. ein kürschner, Anna Maria, Samuel von duhr des goldarbeiters hind. lassene Tochter Eingesegnet Zinst. d. 16. Ianuarÿ (i 141)

Matthieu Hellbeck a en 1622 un fils André issu d’Anne Marie (Saint-Pierre-le-Jeune, i 186), puis en 1625 une fille Salomé issue de sa femme Salomé (i 65). Il s’agit de Salomé Merckel, fille de Jean Erard Merckel. Le mariage est inscrit sous le nom de Marcel Hellbeck
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 40 n° 96) 1624. Marcellus hellbeck der Kurßner vndt handelsmann, J. Salome, Herrn Hans Erhardt Merckels Gräflich Leininigischen daxburgischen Schaffners Tochter. Eingesegnet Zinst. 16. 9.br. (i 22)
Acte passé par Matthieu Hellbeck dit Bœhm et sa femme Salomé Merckel
1642 (18. Martÿ) Chambre des Contrats, vol. 488 f° 243-v, Erschienen Herr Mathiß Hellbeckh genannt Behem alter groß. Rhats Verwanther und Fraw Salome Merckhlin sein eheliche haußfrau

Matthieu Hellbeck dit Bœhm retire sa caution envers son beau-père Jean Erard Mercklin
1644, Bauherren (VII 1349)
H. Matthis Hellbeck genant Böhm wegen Hanns Erhard Merckhlins seines Schwehers 50
(f° 10-v) Montags den 25. Martÿ – Vf der Pfaltz haben Oberbauherren erkandt, daß Herr Mattheuß Hellbeck genannt Böhm, E. E. Gr. Raths Beÿsitzers der bürgschafft um welcher Er biß dato wegen Hanns Erhard Mercklinß seines Schwehers, gestand. vnd weil vnsere Herren Ihme seiner verwaltung erlaßen, selber nunmehr Zuentschlag. begehrt, nach dem vnsere herren ahn gedachten Mercklin nichts mehr Zuerfordern entschlagen vnd freÿ sein soll.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient Jean Erard Merckel au juge municipal dans l’affaire qui l’oppose à Matthieu Hellbeck
1628, Conseillers et XXI (1 R 110)
(f° 229) 27.ten Octobris – Hanß Erhard Merckhell, contra Matthiß Hellbeckh. p. Trom. p.duc. Implorantionem Nobilis officÿ jud. mitt beÿlag I. bitt wie darin. Erkandt, weilen d. gegentheil vmb dieße Schrifft khein wißenschafft, Soll ihme ad px. auch darzugeben, vnd interim dem Statt Richter mitt dem Proceß inzuhalt bevohlen worden. H. Storckh, H. Silberadt.

Matthieu Hellbeck dit Bœhm, fils du sénateur Matthieu Hellbeck dit Bœhm, hypothèque 75 livres qui lui reviennent de la succession de sa mère sur la maison dite Stœrenhoff au profit de l’ancien sénateur Daniel Steinbock

1645 (21. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 187-v
Erschienen Mathiß Helbeck gent. Böhm der Kürßner, Herrn Mathiß Helbecken gent. Böhm Alten Großen Rhats Verwanthen alhie ehelicher Sohn, mit beÿstand Samuel Von Thour deß Ohlmanns burgers Zu Straßburg seines noch ohnentledigt. Vogts
hatt in gegensein H Daniel Steinbocken, Alt. groß. Rhats v.wanthen – schuldig seÿe 100. lb
in specie Und.pfand sein sollen, die 100. lb hauptg. Vff dem alhies. Pfenningthurn (…)
So dann 75. lb Vff seiner Behaußung vnd Gartten, gent. Stören hoff alhie in Crautenaw beim Ballenhauß & gelegen, welche beede Posten ihme Debitorum Von obernanntem seinem Vattern Vff abschlag Mütterlich. Guths Vnder andern Vbergeben Vnd angewießen word., darüber H Johann Peter Gündel d. Nots. ein ordentliche lüfferungs spectification ehist Verfertig. soll

Le sénateur Matthieu Hellbeck dit Bœhm loue à Daniel Bitot une partie du Stœrenhoff avec son jardin, hormis le petit bâtiment servant de teinturerie.

1645 (15. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 511
Erschienen H Mathiß Hellbeckh genannt Behem E.E. groß. Rhats alter Beÿsitzer
hatt in gegensein H Daniel Bitots Burgers Zu Straßburg seines vettern
verlühen habe, den gantzen Stockh gegen dem Garten und Zusambt dem gart. /:nichts davon alß daß Färbhäußel außgenohmen:/ alhie in der Krautenaw ins Störenhoff genannt gelegen, vff fünff Jahr lang, von nechstkünfftig. Weÿhenacht. angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich. 20. Pfund pfenning

Daniel Bitot loue les localités ci-dessus au jardinier Christophe Hœhenfelder

1645 (ut s.pa [15. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 512-v
Erschienen Herr Daniel Bittot Burger Zu Str.
hatt in gegensein Christoph hehenfeld.s deß Gartenmanns alhie
verlühen, den Gantzen Stock gegen dem Gartten, Vnd Zusampt dem Gartten Saal im hauß, Vnd ein Stücklein grundts im Gartten so breit als daß ferbhauß, Von dem ferbhauß biß an die Garten thut, Zusambt der Rebhäld an der Mauren, außgeschloß., alhie in der Krautenaw, ins Stören hoff gent. geleg. Vff fünff Jahr lang von nechstkünfftig. Weÿhenachten angerechnet, Vmb einen Jährlichen Zinnß benantlich 16 lib Str.

Le sénateur Matthieu Hellbeck dit Bœhm hypothèque les deux tiers de la maison dont le derniers tiers appartient à son fils au profit des trois enfants mineurs du fondeur en pots André Weber

1648 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 490-v
Erschienen H. Mathæus Hellbeckh genannt Behem E.E. großen Rhats Beÿsitzer
hatt in gegensein Hannß Jacob Dietrichß deß Kürschners alhie alß Vogts weÿl. Andreß Webers deß Kantengießers seel. nachgelaßener treÿer Kinder – schuldig seÿen 50. lib.
dafür in specie Vnderpfand sein sollen Zween tritte theil daran der übrige tritte theil sein H. Behmen eheleiblich. Sohn Zuständig ahne hauß, hoff hoffstatt sampt einen Garten der Stören hoff genannt alhier in der Krautenaw einseit neben Hannß Königß deß Metzgers seel. Erben anderseit wie auch hinden vffs allmend stoßend gelegen, so zu Vor Verhafftet vmb 150. lib weÿl. Daniel Hanen deß Goltschmidts seel. Erben Vnd dann Vmb 150. lb hannß Henrich Rottmanns dem Beckh.

Le sénateur Matthieu Hellbeck dit Bœhm loue une partie de la maison et du jardin au jardinier Jacques Erhard

1651 (13. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 771-v
Erschienen H Mathäus Hellbeckh genannt Behen E.E. groß. Rhats Beÿsitzer,
hatt in gegensein Jacob Erhardts deß Gartenmanns
verlühen haben i. Stub, 2. Kammern, hauß Ehren, Kuch., Keller im Gart. Bühn, und Garten am hauß, iedoch en Blumenplatz vorbehalt. und außgenohmen, ins Stören hoff, genannt, in der Krautenaw geg. H Ammaÿster Johann Wenckhers Papÿrhauß hienüber geleg., vff Neun Jahr lang von nechst verschienenen Mich: angerechnet, um einen iährlich. Zinß benantlich. 13. lib.
so dann die Bäum, Rebheld. und Artische welche vermög darüber gefertigte und dem Entlehner Zugestellter specification abgezählt seind, anch geendeter lehnung widerumb in solchem numero und stand wie sie ietzo empfangt, zu lüffern

Le sénateur Matthieu Hellbeck se remarie en 1652 avec Marie Madeleine Reit, fille du chef de la tuilerie du Rhin Auguste Reit.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 55-v, n° 64)
1652. Eadem Dominica [Dominica XV. Trinit.] Herrn Matheus Hellbeck E. E. Großen Raths Wol verordneter beÿsitzer, vnd Jungfr. Maria Magdalena H. Augusti Raiten gewesenen Lohners vff den Rheinziegeloffen, hinderlaßene eheliche tochter. Sint Copulirt word. Mont. en 4. Octobris Zum JS Peter (i 67)

Le sénateur Matthieu Hellbeck dit Bœhm loue le jardin au jardinier Michel von Lampertheim

1652 (12 9.br), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 632
Erschienen H Mathäus Hellbeckh genannt Behem E.E. groß. Rhats Beÿsitzer
in gegensein Michaelß von Lampertheim deß Gartenmanns
verlühen habe seinen Garten mit Keller Bronnen, und allen Zugehördten alhie gegen dem Papeÿr hauß hienüber ans Stören hoff gelegen, Vff fünff Jahr lang von iezt Martini angerechnet, um einen jährlich. Zinnß benantlich. siben Pfund pfenning
(…) nach geendeter Lehnung wider wohl gebawen, iedoch den Grund wie Er ihne empfang. hatt, ahne Gartenwahr lähr, aber die Rebhäld. vffgerichtete sampt vier bierbäumen, vier Möllelinbäumen, einem Maulbeerbaum, Zwen Pfirsichbäum, treÿen Kirschbäumen, Zwen haselnußstöckh. Zwölff Rosenstöckh treÿerleÿ Gattung, holländische, leib farbe und rothe Eßigrosen, einem Jacobs Apffelbaum, einem Johanns Träubel häldel, Zweÿ. Kräußelbeerenheckh., und Zweÿen schlüßel Zu beed. thüren deß Gartens, Zu lüffern
Es solle auch wed. daß Ferbhäußlin den Garten, noch auch der Gart. daß Ferbhäußlin *len, sonst. alles ohnaußgedingte nah gemeiner lehnungß Recht Statt Brauch und Gewohnheit

Marguerite, femme du boulanger Jean Michel Leichinger, vend au marchand Matthieu Hellbeck le jeune un capital garanti sur la maison dite Stœrenhoff

1656 (18. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 192-v
Erschienen Margaretha, hannß Michael Laÿchingers deß Münsterbeckhen eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein H. Mathäi Hellbeckhß deß iüngern handelßmanns
150 lib. Ihro, derselben Anzeig nach gebührend ahne 300 lib vff Einem hoff, der Stören hof genannt, mit seinen häußern, hoffstätten, Garten, Bronnen, Zugehörd. Recht. und Gerechtigkeiten, in der Vorstatt in Krautenaw hinder dem Waÿsenhauß gelegen, und anietzo H Mathæo Hellbeckhen genannt Behen dem ältern EE großen Rhats Beÿsitzers, sein deß Käuffers Vattern, Zustehend hafftenden Capitals – umb 112 lb

Accord entre Matthieu Hellbeck le jeune et son père sur les intérêts à verser sur le capital qu’il vient d’acheter de Marguerite Leichinger

1656 (18. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 193
Erschienen H Mathäus Hellbeckhß d. iüng. handelßmann
in gegensein H. Mathäi Hellbeckhß genannt Behen deß ältern, EE groß. Rhats Beÿsitzers, seines Vattern, sich erkärt,
daß Er, von dem vff sein deß Vatters Behaußung in der Vorstatt Krautenaw hinder dem Waÿsenhauß gelegen und der Stören hoff genannt, hafftend. und heut dato von Margaretha, hannß Michael Laÿchingers deß Münsterbeckhen ehelich. haußfrau erkaufften Capital der 150 lib, alß lang Er der Vatter dißes natürlich. lebens noch genieß. wirt, mehr nicht dann iährlich 5. lb 12 ß 6 d Zu Zinnß begehre, Jedoch mit dem satten Anhang und Erläuterung, daß seine nach deß. Vatters künfftigem seeligen Ableiben solches Capital widerumb ieden Jahrs mit 7 lib 10 ß verzinnßt werd. solle

Matthieu Hellbeck le jeune loue au nom de son père le jardin au jardinier André Hœhenfelder

1658 (2. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 80-v
Erschienen H Mathæus Helbeckh der Jünger im Nahmen, H. Mathæus Helbeckhs genannt Böhem deß ältern, alten Großen Rhats Verwanthens eines eheleiblichen Vatters
in gegensein andreß Höhenfelders deß Gartenmanns
verlühen habe, Einen Garten in der Krautenaw gegen dem Papÿrhauß hienüber gelegen und Zu einem hoff der Stören hoff genannt, gehörig seÿe, uff Neun Jahr lang von bevorstehend Mariæ Verkündung angerechnet, für und umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 4 Pfund

Inventaire de l’actif et du passif du sénateur Matthieu Hellbeck dit Bœhm. L’acte rennvoie à un autre inventaire au lieu de décrire les immeubles. L’actif s’élève à 1 272 livres, le passif à 2 227 livres

1659 (29.1.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 2) n° 21 (153)
Inventarium undt Beschreibung Aller Haab vnd Nahrung, so der Ehren vest, fürsichtig vnd weiß, Herr Mathÿß Hollbeck genand Böhm EE. Großen Raths Alter Beÿsitzer, ietziger Zeit Active et Passive hatt und besitzt, welche Nahrung auff E. E. kleinen Raths ergangener Erkantnus, dieweilen der Ehrenvest herr Johann Jacob Seüpel Goldtschmidt und burger allhier, in Nahmen frawen Mariæ Magdalenæ Reÿtin sein herrn Böhmen haußde. alß Curator beÿ wohlgedachtem Kleinen Rath cessionem gesucht, vnd erhalten, Inventirt (…) Actum in fernerer gegenwärtigkeit der Ehren vesten fürsichtigen vnd weißen auch hochgelehrten H. Johann Ulrich Meÿers J. V. Doctorandi vndt H. Jonæ Andres von Feßenheim beed. E.E . Kleinen Raths beÿsitzer vnd von wohlhedahctem Rath Zue solchem geschäfft deputirter herren, Ferner H Mathæi Höllbecken des Jüngern, Weiter Philippi Bochen, So dann ob Ehrengedachts Johann Jacob Seüpels der fr. geschwornen Vogts, den 29.ten Januarÿ anno 1659.

Auff der Obern Bühn, In der Cammer C, In der Cammer D. Inn der Küchen, Inn der Wohnstuben, Auff der Obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Auff der Trückeneÿ, In der Cammer C, In der Cammer F, Im hindern Stübl. vor dießem Stüblein, Inn der Wohnstuben, Im Obern haußöhren, Im vndern Haußöhren, Im Gartten häußlin
Eigenthumb ane heusern. die In berührten Inventario fol. 46. specificirt ane dem Parfüßer Platz gelegen 240 lb
Item d. in gdachtem Inventario fo. 47. bis fo. 48. specificirte vnd in Kruttenawu gelegenen beh. sit neben die daruff stehenden beschwerden sammelthafft 300, thut des herrn theyl 260
Abzug Inn dießen Inventarium Sa. haußraths 184, Sa.Leerer vaß 1, Sa.Viehs 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 39n Sa. Eÿgenen Liegende güther 177, Sa. Erblehnungs guet 270, Sa. Eigenthumb ane heußern 440, Sa. Schulden 149, Summa summarum 1272 – Schulden 2227 lb, Schulden zu bezalen übertreffen der Nahrung umb 954 lb

La maison revient à son fils Matthieu Hellbeck dit Bœhm qui épouse en 1646 Marthe, fille du diacre Clément Brecht
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 30-v)
1646. Eadem [Dominica XVIII Trinitatis 27. 7.bris] Mattæus Hellbeck der Kirschner V. Handelßmann Hr Matthei Hellbeck des Kirschners v. handelßmanns alhie wie auch E. E. grossen Raths beisitzers Ehelicher Sohn, vnd Fr. Martha hr. M. Clemenis¨Prachten Diaconi Zu St Nicolaus nachgel. tochter. Copulirt 6. Octobris JS Peter (i 40)

Marthe Brecht meurt en 1692 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans la maison au Vieux-Marché-aux-Grains. Les experts estiment le Stœrenhoff à 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 7 402 livres, le passif à 5 305 livres.

1692 (14.7.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 18) n° 23
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen haab, Nahrung und Gütter, liegender vnd fahrend., so weÿland die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Martha Hellbeckin genand Böhmin, gebohrne Brechtin, des weÿland wohl Ehren Vesten, wohlweißen vnd Großachtbaren Herrn Matthæi Hellbecks genand Böhmen, vornehmen handelßmanns und E. E. Großen Raths allhier geweßten Alten Beÿsitzers, nunmehr seeligen, hinderlaßebbe fraw Wittib, auch seelige, nach Ihrem den 2.ten Junÿ dießes 1692.gsten Jahrs, beschehenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum und angefangen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Montags den 14. Julÿ A° 1682.
Die in Gott ruhende Fraw seel. Hatt per Testamentum Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1. die viell Ehren und Tugendreiche fraw Martha Edelin, gebohrne Hellbeckin genand Böhmin, des wohl Ehren vesten Kunsterfahren und Großachtbaren Herrn Johann Peter Edels, Stuck v. glocken Gießers burgers in Straßburg, eheliche haußfraw, welche mit beÿstand erstgemelten Ihres Eheliebsten, dießen geschäfft abgewartet, 2. den Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Matthæum Hellbecken genand Böhmen, Wildt: vnd Rhauwahrhändlern, burgern in Straßburg, So persönlich erschienen, 3. den Ehrenvesten vnd Großachtbaren Herrn Johann Reinhard Hellbecken genand Böhmen, Knöpffmachern vnd Seÿdenhändlern burgern Inn Straßburg, der gleichermaßen Selbsten Zugegen war, 4. Weÿland der Viel: Ehren: und Tugendreichen Frauwen Susannæ Mariæ Emmerichin gebohrner Hellbeckin genand Böhmin, nun seel. mit dem Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Johann Caspar Emmerichen den Weinhändlern und burgers allhier ehelich erzeugte und nachgelaßene Zween Söhn und Zwo Töchter, nahmentlich Johann Casparn, Johann Michaeln, Jgfr. Susannam Mariam und Mariam Martham der verstorbenen seel. frawen vier nachgelaßene Liebe Enckeln deren geschworner Vogt vorwohl gemeldter herr Johann Peter Edel, weilen aber derselbe beÿ dießem Inventations: vnd Separtions-Geschäfft Selbsten Ehevögtlicher weiße interessirt, alß ist, alß ein geschwornenr vnd erbettener Theilvogt in nahmen gememter Enckel hiebeÿ erschienen, der Edel, Wohl Ehrenvest, weiß vnd hochachtbare Herr Andreas Kauffmann, E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzer, wie auch alter wohlverdienter dreÿer der Statt Straßburg Stalls, 5. den Ehrenvesten Vnd Großachtbaren Herrn Clemens Hellbeck genand Böhmen, Ledigen Handelßmann, wellcher annoch in der Frembde sich auffhällt und Zwar Vermög Testamenti allein in Legitimam, deßen geschworner Vogt, vorgedachter Hr Matthæus Hellbeck genand Böhm sein ältister bruder, weilen aber derselbe für sich selbsten hierbeÿ interessirt, alß ist, beÿ dießem Geschäfft erschienen, der Edel, wohl Ehrenvest, weiß, hochachtbar vnd wohlgelehrte Herr M. Johann Michael Rebhan, E. E. Kleinen Raths jetzmahliger Wohlverdienter beÿsitzer alß geschworner vnd hier Zu erbettener Theil Vogt, So dann 6. die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Mariam Dorotheam Henningerin gebohrne Hellbeckin genand Böhmin, des Ehrenvesten vnd Großachtbaren herrn Johann Conrad Henningers, handelßmanns vnd burgers in Straßburg eheliche haußfraw, welche auch beÿständlich Ihren Eheliebsten dießem geschäfft abgewartet hatt, Alle Sechs Zu Ungleichen portionen vndt Stammtheilen.

In einer in der Statt Straßburg, ane dem Korn Marck gelegenen, Inn dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung ist befunden worden wie volgt
In der Gesellen Cammer, Auf dem hindern bühnlein, Auff deù Gängel, Auff dem fruckt Kasten, In der Cammer In der Cammer B, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Im Contor, In der Kuchen, Auff dem vndern Gang, Im Vndern haußöhren, Im hoff, Im Keller – Im Garten in der Crautenaw
Eigenthumb ane Häußern. Erstlichen Hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhauß und Bronnen, mit allen andern deren Gebawen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vnd Gerechtigkeiten, auch der Jenigen Mauer so ane dem hinderhauß stehet gegen dem Kornmarck (…)
Item ein Hoff genand der Stöhren Hoff, mit seinen häußern, hoffstatt, Garthen und Bronnen, auch allen andern deß. Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vnd Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßb. in der Crautenaw hinder dem Weÿßenhauß ane der Enden Lött, vf dem Kleinen Awel in dem so genand. Schwabenländlein eins. neben dem Allmend, 2. s. neben Hannß Kleinen dem Metzger hinden vff H. Johann Christ. Artopoeum Prof. publ. vornen auch aufs Allmend stoßend, so freÿ, ledig undt Eigen, vndt ist dießer hoff, samptlich angeschlag. vndt durch die geschwornene werckhleüth geschätzt worden vmb 750. lb Hierüber sagt ein Papÿr Extractum allh. C. C. gef. datirt d. 12. 8.br. aô 1621. weiter ein papÿr Extract in dem C.C. gef. dat. d. 23. Decembris aô 1658. Mehr 1. Papÿr. Extract in allh. C.C. dat. 24. Maÿ aô 1660, Und dann ist allerhand schrifftlicher bericht und sich über abgelößte beschwerden besag. darbeÿ gebund. Zu befind. alles mit altem N° 4 d. 14 jetzt newen N° 10
Item Hauß, Hoffstatt und Höfflin in der Statt Straßburg Vorstatt in Crautenau in dem höllgäßlin (…)
Norma helbeckisch. inventarÿ den 30. Julÿ 1692. 1. haußrats 265, 2. Lährer vaß 20, 3. Silber 168, 4. Gold 62, 5 ? baarschafft 196, 6. Capitalien 3989, 7. häuser 2227, 8. activi 471, Summa summarum 7402 lb – Passiva 5305, Nach abzug 2096 lb – Summa finalis Inventarÿ 7324 lb
Copia Testamenti – 1692 (…) auff Freÿtag den 25. Tag deß Monaths Aprilis Neüen Calenders abendts Zwischen acht und Neün Uhren, beÿ Zweÿen hellbrennenden liechtern, in der Königlichen freÿen Statt Straßburg und einer daselbst Vor dem Kornmarckh gelegener, der frawen Testirerin Zuständigen vndt Von Ihro bewohnter behaußung dero obertsten Vorder stub mit den fentern auf die gaß außsehend, Vor mir (…) persönlich erschienen ist die Viel Ehr und Tugendreiche Fraw Martha Hellbeckin gebohrner prechtin, Weÿl. des Ehrenvest, fürsichtig undt wohlweißen herrn Matthæi hellebcken genant Böhm, gewesenen Wild: undt Rauhwahrhändlers, E. E. Großen Raths alten beÿsitzers undt burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßene Fraw Wittib, wiewohlen hohen alters, undt daheri etwas blöden Jedoch aber von der gnaden Gottes deß allerhöchstens annoch auffrehcten, gehend und stehenden leibs auch guter Verständiger Sinnen undt Vernunfft (…) Johann Heinrich Lang, sen; Notarius

Les héritiers Hellbeck vendent la maison moyennant 1 000 livres à Jean Georges Nagel, brasseur aux Trois Rois (rue des Bestiaux, aujourd’hui rue d’Austerlitz)

1692 (21. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 676-v
H. Johann Peter Edel der Stuck und Glockengießer alß Ehevogt fr. Marthæ geb. Höllbeckin, Matthes Hellbeck der föchhändler und H. Johann Reinhard höllbeck der Knöpffmacher beeder für sich selbsten, ferner H. Johann Conrad Henninger der handelßmann alß Ehevogt fr. Mariæ Dorotheæ Höllbeckin, So dann Er obged. H. Edel auch alß Vogt weÿl. Fr. Susannæ Mariæ geb. Hellbeckin, mit H. Joh: Caspar Emmerich dem Weinhändler erziehlter und hinderl. 4. Kinder, mit beÿstand Hn Andreæ Kauffmanns alten dreÿer des Stalls und als theil Vogt, alle weÿl. Hn Matthei Hellbecks genandt Böhm gewesenen handelßmanns und ex Sen. seel. hinderl. Erben respect. Erbens Erben [unterzeichnet] Mattheus Hölbeck genand Böhm, Johann Reinhard Hölbeck genant böhm
in gegensein H. Hanns Georg Nagels des biersieders zum dreÿen Königen
einen Hoff, genandt der Stöhren hoff, mit seinen häußern, hoffstätten, Gartten und bronnen, auch allen andern Gebäuen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Vorstatt Krautenau hinder dem Waÿsenhauß an der Endten löch uff dem Kleinen Awel, einseit neben dem Allmend anderseit neben hanns Kleinen dem Mezger, hinden auff eine behaußung dem Stifft St. Margarethä und Agneßen gehörig, vornen auch auffs allmend stoßend gelegen – geschehen umb 1000 pfund

L’acquéreur loue le même jour la maison au marchand Jean Conrad Henninger

1692 (21. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 677-v
H. Johann Georg Nagel, der biersieder zum dreÿen Königen
H. Johann Conrad Henninger des Handelßmanns
entlehnt, den jenigen an der von denen höllbeckischen Erben heüt dato erkaufften und in der CContract stub verschriebenen behaußung gelegenen Gartten sambt dem darinnen befindlichen Sommerhauß und Keller auch allen deren in ged. Sommerhauß befindl. mobilien, darüber eine ordentl. specification auffgerichtet, auff fünff Jahr lang von Simonis et Judæ diß Jahrs angehend, umb einen Jährl. zinß nemblichen 17 pfund

Fils du tonnelier municipal Samuel Nagel, Jean Georges Nagel épouse en 1672 Anne Catherine, fille du brasseur Bernard Liefferer après avoir passé le 10 septembre un contrat de mariage devant le notaire Jérémie Ursinus (voir l’inventaire ci-dessous)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 18)
1672 – Domin. 15 et 16. Tr. i et altera vice, Hannß Görg Nagel der Ledige Kieffer und Biersieder, Herrn Hanß Samuelis Nagels deß Statt: Kieffers und Bürgers alhier ehelicher sohn, und Jungfr. Anna Catharina, Bernhardi Lifferer deß Biersieder alhie Zur guldenen Ketten eheliche Tochter. Copul. ad. D. Nic: 26. Sept: (i 308)

Anne Catherine Liefferer meurt en 1685 en délaissant deux enfants. La masse propre au veuf est de 1 239 livres, celle des héritiers de 881 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 091 livres, le passif à 2 270 livres.
1686 (27.5.), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 5) N° 16
Inventarium vnd Beschreibung Aller Haab vnd Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so weÿland die Ehren und tugendt reiche fraw Anna Catharina Nagellin gebohrne Lefferin deß Ehrengeacht vnd Achtbahren H Hannß Georg Nagels, biersieders Zu den dreÿ Königen, burgers Zu Straßburg haußfraw seel. nach ihrem Sambstags den 20. 8.bris deß nechst verwichenen 1685. Jahrs Göttlichen willen nach aus dießem zergänglichen Leben welt genommenen tödlichen ableiben hinden ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafft vnd achtbahren H Andreæ Böhmen, Kupfferschmidts vnd burgers alhie alß Hannß Adam vnd Annæ Catharinæ beeder geschwüsterd der ietz abgeleibten frawen seel. mit ihrem hinterpliebenen wittwer ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben Geschwornen Vogts ersucht (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag den 27.ten Maÿ Anno 1686.
Die Eheberedung ist den 10. 7.bris 1672 vor H. Jeremia Ursino Notario seel. auffgerichtet, von mit Johann Christoph Stöffeln aber den 29.ten 8.bris Anno 1685. ausgefertigt worden
daß von beeden Eheleuthen auffgerichtete Codicillus Reciprocus ist den 19. 8.bris A° 1685. vor mir Johann Christoph Stöffeln verschrieben vnd in A° 1686. ausgefertigt worden Zubefinden

In einer alhier inn der Statt Straßburg inn der Viehegaß gelegener Zun den dreÿen Königen genandter bier behaußung, so auch inn dieße verlaßenschafft gehörig, vnd hernach beschrieben ist befunden worden, wie volgt
Ane hültzen vnd Schreinerwerck. Auff dem obern Casten, Im Obern hindern Stübell, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Vor dießen Gemachen, Vff der Malß bühnen, Auff dem Gängel Inn der Soldaten Cammer, Inn der Mittlern Stuben, Inn der Mittlern Stub Cammer, Im Kleinen Stübell, Inn der Mittlern Kuchen, Im mittlern haußöhren, Inn der gaststuben, Im hoff, In der undern Kuchen, Inn der werckstatt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item ein bierhauß hoff vnd hoffstatt sampt allen andern dero rechten, Zugehörden, begriffen, weithen vnd Gerechtigkeiten gelegen alhie inn d. Statt Straßburg inn der Viehegaßen (…)
Ergäntzung deß Wittwers unveränderten Guths. Auß dem über deßn Wittwers vnd seiner verstorbenen haußfrau seelig durch H Christoph Schüblern den Notarium in Anno 1675. auffgerichtetem Inventario
Auß dem Theilbuch waß der wittwer von weÿland H Samuel Nageln Statt Küeffern und auch weÿl. frawen Maria Negellin gebohrner Gaßnerin seinen Lieben Eltern beeden seel. in Anno 1673. et 1675. ererbt durch mehrgemelten H. Christoph Schüblern den Notarium auffgerichtet
Des H Wittwers unverändert Nahrung, Sa. haußraths 47, Sa. werckzeugs Zum Küeffer handwerckh gehörig 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 34, Sa. Guldinen Rings 1, Sa. liegenden guths 4, Sa. der Schuld 66, Sa. Guths Ergäntzung 1183, Summa summarum1339 lb – Schuldt 100, Nach solchem abzug 1239 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 56, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. Guldiner Ring 6, Sa. Schuld 100, Sa. unveränderten Guths Ergäntzung 707, Summa summarum 881 lb
Die Theilbar verlaßenschafft, Sa. haußraths 72, Sa. holtzen Reiff vndt Band wie auch werckzeug Schiff und geschirr Zum Küeffer und biersieder handwerck gehörig 47, Sa. Gersten, Malß und Hopffen wie auch Wein, Bier, Essig und vaß 329, Sa. Viehs 10, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 200, Sa. Eigenthums ane einer Bier behausung sampt dem Kupffern, Braw Kessel 400, Sa. Schulden 30, Summa summarum 1091 lb – Schulden 2270, Theilbar passiva übertreffen solch Gueths vmb 1178 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 943 lb
Wÿdembs Verfangenschaft So Herr Gerhard Leffer biersieder Zur Ketten burger Zu Straßburg von weÿland frawen Catharina Lefferin gebohrner Ruprechtin seiner ersten haußfrawen seeligen ad dies vitæ wÿdembs weiß Zugenießen daran daß Eigenthumb der frawen seel. hinderlaßenen Erben vor einen siebenden theil gehörig

Jean Georges Nagel se remarie en 1688 avec Marguerite, fille du marchand de bois Jean Georges Metzger
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 11)
den 8. Decembris A. 1688 seind von mir unterschriebenen Copulirt Worden, h. Johan Georg Nagel biersieder und Burger alhier und Jungfr. Margaretha, Hern Johann Georg Metzgers Holtzhändlers und eines Ehrsamen großen Raths alten beÿsitzers hinterlassene eheliche Tochter. [unterzeichnet] Hanß Georg Nagel als Hochzeiter, Margaretha Metzgerin alß hochzeiterin, Andreas Brackenhoffer als Schwager (i 12)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 22), 1688 Domin. 1. et 2. Advent. H. Hanß Georg Nagel der Burger und Biersieder Zu den 3. königen alhier und Jungfr. Margaretha, weÿland H. Johann Georg Metzgers E.E. großen Raths alten Beÿsitzers und Holtzhändlers alhir nachgelaßene eheliche Tochter. Copul. Zum Alten St. Peter d. Mittwoch 8. 10.br. (i 44)

Jean Georges Nagel et Marguerite Metzger font dresser un état de leurs biens. La maison au Quartier des Souabes est estimée à 550 livres. L’actif s’élève à 3 700 livres, le passif à 1 894 livres.

1698 (18. 7.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 18) n° 23
Inventarium deß Jenigen Vermögens So Herr Johann Georg Nageln dem biersieder und frawen Margarethæ Nagelin gebohrner Metzgerin beeden Eheleuthen und burgern Zu Straßburg eigenthümblich Zuständig (…) Actum Straßburg den 18. Septembris Anno 1698.
Sa. haußraths 126 lb, Gutsch, Schiff und geschirr 11, Pferd 16, Werckzeugn faß und holtz 55, Wein 16, Silber geschirr und Geschmeids 95, Guldene Ring 28, baarschafft 1510, Activ Schulden 1108, Pfenningthurn Capital 151
Eigenthumb einer behausung, Item eine behaußung und garten in d. Statt Straßburg Crautenaw im Schwabenländel beÿ dem Ballhauß ane Heinrich Jancki dem Gardie stosend und einseit ein Eck ander. aber neben Johann Klein geleg. den 23. 7.bris 1698. durch d. Statt Strasb. geschwornen Werckmeistere æstimirt 550 lb
Summarum 3700 lb – Schulden 1894, Rest 1894 lb

Vente d’effets mobiliers
1698 (24. 7.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 18) n° 24
Verkauff und Erlöß Register Über Herrn Johann Georg Nagels, biersieders und burgers Zu Straßburg in Erster Ehe mit weÿland Frawen Annæ Catharinæ gebohrner Lefferin erzeugter Zweÿer Kinder Verkaufften großvätterlichen haußraht, auffgerichtet in Anno 1698.
(…) Ehelich erzeugter Zweÿer Kinder so wol Erbs ; als prælegats weiße angefallenen haußräthlichen mobilien Erlößt

Le brasseur Jean Georges Nagel et sa femme Marguerite Metzger vendent le Stœrenhoff à leur fils et beau-fils respectif le tonnelier et brasseur Jean Adam Nagel : acte annulé suivi d’un autre trois semaines plus tard

1698 (s.d. [4/9.8.bre]), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 647-v
H. Johann Georg Nagel, der Biersieder
in gegensein Johann Adam Nagels, deß ledig. Küffers und Biersieders seines Leiblich. Sohns, mit beÿstand H. Friderich Richard Mockels E.E. großen Raths alten Beÿsitzers seines noch ohnentledigt. Vogts
Einen hoff, genandt der Störenhoff, mit seinen haüßern, hoffstätten, Gartten und bronnen, auch allen andern deren Gebaüen, Zugehördt. Recht. und gerechtigkeit. allhier in der Vorstatt Krautenau, hinder dem waisenhauß, an den Endenlach, an dem Kleinen aüel, einseit neben dem Allmend and. seit neb. hans Kleinen, dem Metzger, hind. auff einer behaußung dem Stifft St. Margarethæ und Agneßen gehörig, vornen auch auffs allmend stoßend gelegen, Ferner [acte interrompu]

1698 (22. 8.bre), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 672
H. Johann Georg Nagel, der Biersieder und Margaretha geb. Metzgerin
in gegensein Johann Adam Nagels, deß ledigen Küffers und Biersieders, Ihres resp. Leiblichen Und Stieff sohns, mit beÿstand H. Friderich Reichard Mockels E.E. Großen Raths alten beÿsitzers, seines noch ohnentledigten Vogts
Einen hoff genandt der Störenhoff, mit seinen haüßern, hoffstätten, Gartten, und bronnen, auch allen andern deren Gebaüen, Zugehördten, Recht. und gerechtigkeiten allhier in der Vorstatt Krautenau, hinder dem Waisenhauß, an den Endenloch, an dem Kleinen aüel, einseit neben dem Allmend and. seit neb. hans Kleinen dem Metzger, hinden auff einer behaußung dem Stifft St. Margarethæ und Agneßen gehörig, vornen auch auffs allmend stoßend gelegen, Ferner hat Sie Nagelische haußfr. ihrem Stieff sohn cedirt Erstlich 127 pfund Capital (Mehr 13 pfund Capital, So dann 56 pfund), umb 950 pfund

Jean Adam Nagel termine son apprentissage chez le tonnelier municipal Samuel Nagel en juin 1695.
1695, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 17) Dienstags den 28. Junÿ Anno 1695 – Johann Adam Nagel, welcher beÿ H. Samuel Nagel dem Stadt Küeffer des Küeffer handwerckh gelernt, stehet beneben ged. Seinem Lehrherrn und Seinem Vattern, Hannß Georg Negele dem Biersied. zu den 3. König. Vor und bittet, weilen Seine Lehrzeit auf den 6.ten Junÿ dieses 1695. Jahres verfloßen, Ihn ledig Zu sprechen. Enkannt weilen Sein Lehr Herrr und Er mit einander Zu fried. solle Er deß wegen ledig gesprochen seÿn, auch auf begehren Ihme ein lehrbrieff mitgetheilet werd.

Jean Adam Nagel est reçu tributaire en décembre 1699
(f° 160-v) Dienstags den 2. Xbris Anno 1699 – Herr Johann Adam Nagel, der Ledige Weinhändler Von hier gebürtig, producirte burger Schein, Von den Hh. dreÿern der Statt Stall, seÿe willens Zu dießer Ehrsamen Zunfft Zu dienen, bittet Ihn gegen der gewöhnlichen gebühr Zu recipiren, Erkandt, Willfahrt, erlegt für die gebühr und weg die Zu dem feur geordneten 2 lb 1 ß 8 d

Jean Adam Nagel épouse en 1700 Marie Madeleine Bleicher, fille du pelletier Jean Jacques Bleicher : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest vnd Achtbahren Hrrn Johann Adam Nagel, Ledigem Weinhändler Von Straßburg, des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Nagels, hiebevor geweßenen Biersieders Zu Straßburg, anjetzo Weinhändlers Zu Wormbs Ehelichem Sohn als hochzeitern an einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfr. Maria Magdalena Bleicherin des ehrenvest Fürsichtig und Wohlweiß. H. Johann Jacob Bleichers vornehmen Rhauwaarenhändlers und E. E. groß. rhats beÿsitzers burgers alh. Zu Straßburg eheleiblicher dochter als der hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs ipsa Fabiani et Sebastiani den 20. Januarÿ /:St: N:/ In dem Jahr als mann nach der Geburth Jesu Christi Zalte 1700 [unterzeichnet] H Adam Nagel als hochzeiter

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 95)
1700. Domin: Septuag: et Sexag. proclamati sunt hr. Johann Adam Nagel der Weinhändler alhier, hrn Johann Georg Nagel geweßen bierbrauers V. burgers alhie anietzo aber in der Statt Wormbß sich aufhaltend ehl. Sohn vnd Jfr. Maria Magdalena Hrn. Johann Jacob Bleicher deß handelsmanns V. beÿ E.E. grossen rath aljie ietzmahlig. beÿsitzers auch beÿ dießer Kirch Zum Jung. S. Peter Wohl Verdienten Kirchen pflegers ehl. tochter. Copulati sunt Mittwoch d. 17 Febr. [unterzeichnet] Johan Adam Nagel als hochzeiter, Maria Magdalena bleicherin alß hoch Zeiterin, Samuel Nagel als des H. Hochzeiters Vatters bruder, Johann Jacob Bleicher alß Vatter (i 97) [in margine :] + d. 29. 9.br 1755

Jean Adam Nagel meurt en 1734 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison au Vieux-Marché-aux-Grains. La masse propre à la veuve est de 387 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 484 livres, le passif à 2 160 livres
1734 (6. Maÿ), Not. Brackenhoffer (Jean, 3 Not 16) n° 292
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, Schulden und Gegenschulden überall nichts ausgenommen, so weÿl. der Ehren: und Vorachtbahr Herr Johann Adam Nagels geweßener Weinhändler und burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 25. Martÿ dießes laufend. jahrs aus dießer zeit und welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft dato Zu end stehend auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Verstorbenen seel. ab intestato Verlaßener Erben und Kindere hernach benembsten nachhdeme die hinterbl. wittib frau Maria Magdalena Nagelin gebohrne Bleicherin, mit assistentz und beÿstand H. Johann Sebastian Weilanden des haupt Kanten auf E. E. Zunfft der Kieffer und unds alhier ihres geschwornenn Vogts (…) Actum Straßburg den 6. Maÿ Anno 1734.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu seinen Erben Verlaßen 1. Frau mar: Magdal: Schademännin gebohrne Nagelin, H. Philipp Heinrich Schademans des geweß. Specierers und Burg. alhier Ehefrauen, 2. Jgf. Mar: Eliab: Nagelin, so majorennis und dahero ohnbevögtigt dannenhero ihro sowohl als auch vorherbenambster ihro Verheuratheten fr. Schwester als welch ebenfalls ohnbevögtigt, S. T. H: Paul Friderich Zintzerling, Chirurgus und burger alh. beÿ dießem Geschäfft assistiret, 3. Jungfr. Cath: Barb: Nagelin, so ebenfalls ohnbevögtigt, mit beÿstand S. T. H. Johann Conrad Lutzen Pfarrers Zu Bischweÿler und burgers alhier ihres bräutigambs, Und dann 4. Jungfr. Mar: Dorotheam Nagelin, so bevögtiget mit H. Johann Caspar Dicken deß Kürßners und burgers alhier, Alle 4. des Verstorbenen seel. mit der hinterbliebenen fr. wittib ehelich erzeugte Kindern und Zu 4. gleiche stamtheilen Verlaßene Erben.
Bericht wegen dießer Verlaß. Demnach gleich anfangs dießer Inventur fr. Mar: Madg: Negelin die hinterbl. Wb. bercihtet, daß schwärlich ein theilbares Guth vorhanden seÿn und ausfallen wird, sie auch deßweg. mit Consens und Genehmhaltung H. Johann Sebastian Weißen ihres Curatoris auf solche gäntzl. renuncirt und verzug gethan (…)

In einer alhier Zu Straßburg am Kornmarck ane der Großen Gewerbslaub gelegen und hiehero eigenthümlich gehörigen behaußung sich befund. hat
Ane Höltzen und Schreinwerckh. Auff der obern.Bühn, Auf der Untern Bühn, In der Cammer A, Auf der andern Bühn, Auf der Bühn unter obiger, Im Obern Haußöhren
(p. 16) Eigenthumb ane einer Behaußung (W.) Ein Vorder vndt hinter behaußung vnter der großen gewerbslauben (…)
(f° 23) Ergäntzung der Fr. Wittib werhender Ehe abgegang: ohnv. guthß. Vermög des über deroselben auch ihres verstorb. Ehemanns Johann Adam Nagels seel. einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung in Anno 1700 durch nunmehro weÿl. H Joh: Heinrich Langen geweß. Not: seel. Verfertigter und expedirt. Invent.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändertes Vermögen, Hausraths und fahrender haab 34, Faß und bütten 2, Silber geschirr und Geschmeid 8, Golderer Ring 43, baarschafft 7, Eigenthums an i. behauß. 2150, Activi 75, Summarum 2327 lb – Summa Passivi 1934, Nach deren Abzug 387 lb
Der Erben ohnverändert und die theilbare Verlaßenschafft, Sa. hausraths 102, Wein Leeren faß u. Kieffer Werckzeug 78, Silber geschirr und Geschmeids 19, Goldener Ring 19, Baarschafft 22, Meliorations Cösten 250, Eigenth. an i. baumstück15, Activorum 1977, Summarum 2484 lb – Passivorum 2160, Restirt 323 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 711 lb
Eheberedung (…) Beschehen den 20. Januarÿ 1700 [unterzeichnet] H Adam Nagel als hochzeiter

Vente d’effets mobiliers
1734 (30.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 37) n° 299 (1877)
Verkauff und Erlöß Register über diejenige Haußräthliche Effecten und andere mobilien welche weÿland hr. Johann Adam Nagel gewesener weinhändler und Burger alhier nach tod Verlaßen, so deßen hinterlaßenen Kindere und Erben, mit Consens dero Vögte, alle im Verlaßenschaffts Inventario benambste heut dao (…) vor dem Sterbhauß offentlich Verkauffen und durch mich den notarium auf notiren laßen, Act. Straßburg den 30. Junÿ Anno 1734.

Marie Madeleine Bleicher meurt en 1755 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Ulric Schafflütel rue du Coin Brûlé. L’actif de la succession s’élève à 1 856 livres, le passif à 672 livres.
1756 (26.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1168) n° 990
Inventarium über Weiland der viel Ehren und Tugendsamen Frauen Mariä Magdalenä Nagelin gebohrener Bleicherin, längst weiland des Ehren und wohlvorachtbaren H. Johann Adam Nagel, geweßenen Weinhändlers und b. allhier Zu Straßburg seelig hinterbliebenen Fraun Wb. seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1756. – nach Ihrem Freÿtags den 28. Novembris des jüngst abgewichenen 1755. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf gebührendes Ansuchen erfordern und begehren, deroselben mit besagtem ihrem den 25. Martii A° 1734. im Herrn seelig verstorbenen Frauen Töchter hinterlaßener Kinder geordnet und geschworener Hh. Theil Vögte, deroselben per Testamentum verlaßener Erben (…) So Beschehen Straßburg Montags den 26.t Januarii 1756.
Die Entseelte seelig hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. Erstlichen Frau Mariam Magdalenam Schattenmännin gebohrne Nagelin, Herrn Johann Heinrich Schattenmanns, des gew. Handelsmanns und brs. allhier seelig hinterbliebene ohnbevögtigte Frau Wittib, unter assistentz hierbeÿ anwesende mit Herrn Johann Ulrich Schafflitzel, des Safian Fabricirers und brs. allhier,
Zweitens Frau Mariam Elisabetham Schatzin, gebohrne Nagelin, H. Johann Friderich Schatz des Zinngießers und burgers allhier Frau Ehegattin beÿständlich desselben diesem geschäfft beÿwohnende
Drittens weiland Frauen Catharinä Barbarä gebohrne Nagelin in zwoen Ehen erzeugte Kinder, als diesortige Enckel als 1° Jungfrau Catharinam Barbaram Lutzin, die dieselbe in erster Ehe mit weiland S. T. Herrn Johann Conrad Lutz, dem gew. treuiferigen Pfarrherren der Evangelischen Gemeinde Zu Bischweÿler und burgern alhier seelig erzeuget hat, deren geordnet und geschworenen Vogt ist Herr Johann Friderich Scholl, der Sattler und burger allhier, welcher in solcher Qualitæt dießem geschäfft beÿwohnte, 2° Johann Friderich Fischer und 3° Catharinam Elisabetham Fischerin, welche beede sie die verstorbene Frau Tochter in Zweit und letzter Ehe mit Johann Wilhelm Fischer dem Gastgeber und burger allhier ihren hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugt, Und ist das Söhnlein mit Herrn Johann Friderich Schatz dem Zinngießer und burgern allhier vorgemelt bevögtigt, und weilen dieser hiebeÿ ehevögtlicher weiß selbst interessirt, als ist zu deßen Theilvogt obrigkeitlich constituirt und beÿ dießem Geschäfft erschienen Herr Johannes Becke der Kübler und burger allhier, das Töchterlein aber ist in das allhießig Evangelisch lutherische Waisenhaus gnädig aufgenommen, worden dannenhero deßen Erbs portion solchem löblichem Stifft anfällig, und ist daher der Evangelische waisenvatter Hr Frantz Ludwig Ettern als mündlich bevollmächtigter von des Stifts wohlbesorgtem Herr Schaffner beÿ diesem geschäfft erschienen. Und hat die abgeleibte seelig solche von der letzt verstorbenen Fischerischen Ehefrauen seelig ihro entsproßene 3 Enckel nur in Legitimam das ist in die Tertz des dritten vierten Stammtheils zu Erben verlaßen
Viertens, weiland Frauen Mariä Dorotheä Schollin gebohrne Nagelin, mit Herrn Johann Friderich Scholl dem Sattler und br. allhier auch vorgedacht dero hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte fünff Kinder benantlich 1. Johann Daniel, 2. Mariam Dorotheam 3. Mariam Salome, 4. Mariam Magdalenam und 5. Johann Friderich, Indem nun dießer Schollischer Kinder als dieseitiger Enckel ordinari vogt mehrgemelter herr Johann Friderich Schatz ehevögtlicher weiße hierbeÿ interessirt als ist Herr Johann Michael Kräutler, der Stadt dreher und Br. allhier als obrigkeitlich confirmirter Theil vogt beÿ dießem geschäfft gegenwärtig gewesen, Alle der in Gott ruhenden Frauen seelig mit dem Eingangs gemeltem Ehemann seelig ehelich erzeugte theils noch lebende Frauen Töchter und der beeden verstorbenenen (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Brent-ein-end gelegenen vorgemeltem H. Schaflitzel zuständigen von der Entseelten seelig zum theil lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug in gegenwärtigen Inventarÿ, Sa. haußraths 48, Sa. Silbers 2, Sa. goldengeschmeids 8 ß, Sa. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 1800, Summa summarum 1856 lb – Schulden 672 lb, Nach deren Abzug 1183 lb – Stall summ 1536 lb
Copia Dispositionis inter liberos. – Maria Magdalena Nagelin gebohrne Blaicherin (…) von verleihung Göttlicher Gnaden, aufrechten, gesund, gehend und stehenden Leibs, auch beÿ perfecten richtigen Sinnen, Vernunfft und Verstand (…) Donnerstag den 5. Octobris Anno 1747, Johann Daniel Stöber Notarius
Copia Testamenti nuncupativi (…) auf Mittwoch den 18. Julÿ nachmittag zwischen zweÿ, dreÿ und vier uhren Anno 1753 (…) Johann Rudolph Dinckel Notarius publicus

Jean Adam Nagel vend la maison au bourreau Jean Georges Franck

1707 (21.10.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 655
(1000) Joh. Adam Nagel
in gegensein Joh. Georg Franck nachrichters
den so genanten Stören Hoff mit seinen Häußeren Hoffstätten Garten u. brunnen auch allen anderern deren gebäuen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier in der Krautenau hinter dem weÿßenhauß ahn dem Entenlach ahn dem kleinen aüel, einseit neben dem allmend anderseit neben Hanß Kleinen dem metzger hinten auf eine behaußung dem Stifft St. Marg: gehörig vornen aufs allmend stoßend – umb 1000 pfund

Jean Georges Franck revend quinze jours plus tard la maison à Anne Ursule Gack (Anne Ursule Graff, veuve du maçon Michel Gack) en conservant le jardin. Une clause stipule que l’acquéreuse devra faire murer les quatre portes qui donnent dans le jardin et qu’elle n’est pas autorisée à empêcher la lumière de parvenir au jardin réservé.

1707 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 641
(475) Joh. Georg Franck nachrichter
in gegensein Annæ Urßulæ Gackin wittib beÿständlich Johann Georg Hammers schneiders ihres vogts
den so genanten Störren hoff mit seinen Häußeren Hoffstätten u. brunnen auch allen anderen begriffen & nichts alß den Garthen außgenommen allhier in der Kratenau [sic] hinter dem waÿßenhauß ahn dem entenlach ahn dem Kleinen auel gelegen – wobeÿ verglichen daß die vier thüren in dem Garten zugemauret werd. sollen auch soll der käufferin der tag und lufft nicht verbauet werd. – 475 pfund

Anne Ursule Gack vend quelques mois plus tard la maison au pelletier Jean Georges Merg et à sa femme Eve Eigenoss

1708 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 108
(750) Anna Ursula Gackin wittib beÿständlich Joh: Georg Hammers schneiders ihres vogts
in gegensein Joh: Georg Merg Kürßners u. Evæ geb. Eigenossin
den so genannten Störren hoff mit seine Häußern hoffstätten u. brunnen auch allen anderen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten wie Sie solche in A° 1707 den 4. Novembris erkaufft – um 225 pfund verhafftet, geschehen um 525 pfund

Fils de pelletier, Jean Georges Merg épouse en 1699 Eve, fille du cultivateur Nicolas Eigenoss, de Weisweil près d’Emmendingen en Bade ; contrat de mariage, célébration
1699 (28.6.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 182
Eheberedung – Zwischen dem Ehrbahren Johann Georg Mergen, Ledigem Kürßner, weÿl. M. Johann Georg Mergen geweßenen Kürschners vnd burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßenem Ehelichem Sohn, alls hochzeiter, an einem
So dann der Ehren vnd Tugendsamen Jungfrawen Eva Eÿgnußin, weÿl. deß Ehrengeachten Niclauß Eÿgnuß, Geweßenen Baursmanns Zu Weißweil seel. nachgelaßener Ehelichen dochter, Andern theils
in beÿsein vnd Consens der Ehrengeachten vnd wohlachtbahren herrn Johann Georg Teürkauffs, Kürschners auff sein deß Bräutigambs, so dann auf Ihr der Jfr. hochzeiterin seithen H Emanuel Wehners des Jüngern haußfeurers Ihres vettern, beede Burgere alhier
Actum Straßburg, Sonntags den 28.ten Junÿ St: N: Anno 1699. [unterzeichnet] Johann Georg Merg als hoch Zeiter, eva eÿgnußin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 91-v)
1699. Domin I. et II. post Trinit. proclamati sunt. Johann Georg Merg, der Kürschner alhie, weÿl. Joh: Georg Merg, gewesenen Kürschners v. burgers allhie nachgel. ehel. Sohn, v. Jfg. Eva weÿl. Niclaus Eydtgenoß, geweßenen Meÿers v. burgers zu Weußweyl. Margr. durlachischer herrschafft, nachgel. tochter, copulati sunt Mittw. d. 1. Julÿ [unterzeichnet] Johann Georg Merg als hochzeiter, euaechnoßin als hozeitrin (i 94, procl. Saint-Thomas f° 72 n° 392 i 75)

Le pelletier Emanuel Hellbeck loue au journalier Jean Ziffer les pièces qu’il occupe au Stœrenhoff

1711 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 404-v
hr. Emanuel Höllbeck Kürßner
in gegensein Joh. Ziffers Tagl: [unterzeichnet] +
die gemach im stören hoff die Er biß dato bewohnt hat, sambt der ½ des Kellers welchen Er auf seinen cösten unterschlagen lassen sollen, auff 5 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt. 1711 – um einen jährlichen Zinß nemlich 8 lb

Le tuteur des enfants de Jean Georges Merg hypothèque la maison au profit du fabricant de courroies Jean Daniel Schwemmle

1712 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 286-v
hannß Georg Theurkauff der Kürschner als vogt Johann Georg Mergen gewesenen Kürchners seelige Kinder
in gegensein Johann Daniel Schwemmle des riemenschneiders – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behaußung der Stöhren hoff genandt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten in der Krautenau hinter dem Waÿsenhauß ahn dem Entenloch ahn dem Kleinen auel

Le tuteur des enfants de Jean Georges Merg hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Georges Schlegel

1716 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 2-v
Joh: Georg Theur kauf Kürßner alß vogt weÿl. Joh: Georg Merchen KK, Item Daniel Kuntz kübler ad hunc actum geordnet
in gegensein Joh: Georg Schlegel sen: Küblers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, der Curanden hauß allhier in der Krautenau der Störenhoff genant gegen dem ballhauß über

Le pelletier Jean Georges Theurkauff rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent aux enfants de Jean Georges Merg, en particulier des loyers encaissés. Les différents locataires du Stœrenhoff sont le tisserand Michel Leichinger pour le logement en bas à droite, Adam Drexler puis le charretier Jean Gaspard Roos pour le logement en haut à droite, le charpentier Paul Rondouin puis un sergent artilleur pour le deuxième logement en bas à droite, la veuve Etienne Müller pour le logement du milieu, Pierre Brancour puis Jean Hertz et Mathias Streicher pour leur logement, Laurent Lombris puis Michel Roos pour le bâtiment avant de la nouvelle maison, le cordonnier Pierre Lœs puis Jean Jacques Tritel pour le bâtiment arrière de la nouvelle maison, le chanvrier Nicolas Weber pour le logement sur la gauche, Georges David Zimmermann puis Michel Roos pour son logement, le jardinier Jean Adam Heintz pour une cave

1720, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 6) n° 205 (189)
Rechnung Mein Geörg Teürkauffs Kürschners vnd burgers allhier Zu Straßburg alß geordnet vnd geschwohrnen Vogts, Hannß Geörgen, Hannß Daniels, Mariæ Barbaræ und Mariæ Evæ der Mergen, weÿl. Meister Johann Geörg Mergen deß Kürschners, mit auch weÿl. fr. Eva gebohrener Eÿdgenoßin beeder seelig. Ehelichen erzeugt und hinterlaßener Vier Kinder, Inhaltend und außweißend alles das Jenige, was ich von Weÿhnacht. 1718, biß eod. term. 1720. alßo in zweÿen Jahren ernannter meiner Curanden wegen ferner Eingenommen, außgegeben und sonst vögticher weiße in ein und andere weeg Verhandelt und verrichtet habe – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ.

Corpus ane Haußzinnßen so die Curanden nunmehro ins gemein fallen hab. Daßelbe Ertrug nach besag meiner abgelegten 2. Rechnung nur 82 lb 10 ß, Nunmehro aber belauffen sich dieselbe in allem auff 87 lb
Auf folgend. Persohn. Erstl. 15. lb d Zinß reicht Frantz Treller der Nagelschmid und burger allhier von der behaußung aù Leimengäßel (…)
It. 8. lb d Jährlichen hauß Zinß gibt H Michel Leichinger der Leinenweber Von seiner Innhabenden Untern wohnung auf der rechten seiten des Eingangs im Störenhoff
It. 8 lb 10 ß Jährlichen Zinß gab Hannß Caspar Rooß der Kärchelzieher, vordieß. Adam Drexler Vnd Zwahr seit Mich. 1720. 7 lb 10 ß Von der Obern wohnung vf der rechten seith deß Störenhoffs in der Crautenau (…)
It. 13. ß d haußzinß reichte Paul Rondouin der frantzösische Zimmermann modo und seith Mich. 1720. Ein Sergeant Von der Artillerie 9 lb (…) von der Innhabenden Untern Zweÿter wohnung in der rechten seite des Störenhoffs
It. 9. lb Jährlichen gibt Stephan Müllers Wittib von der Mittlern wohnung daselbst
It 6 lb d Jährlich haußzinnß Johannes Hertz Zuvor hannß Peter Brancourt anjetzo aber vnd seit Weÿhenachten 1719. Mathiß Streicher der (-) von seiner wohnung allda
It. 8. lb d gab Lorentz Lombris modo Michel Rooß Von dem Vordern Gebäu des Neuen Stocks
It. 8. lb 10 ß Jährlich haußzinß vnd Zwahr von Annunciationis Mariæ an biß Mich. 1719. incl. gab Peter Löß der Schumacher modo aber und seith Annunciationis Mariæ 1720. hannß Jacob Tritel der (-) von dem hintern gebäu des Neuen stocks
It. 7 lb Vor und Anestatt 6 lb 10 ß aber nur seit Annunc. Mariæ 1720 gibt Niclaus Weber deß hänffers W. Von Ihren inhabend. Gemachen un der Lincken seit. des Störenhoffs
It. 6. lb d Jährlich haußzinß reichte Geörg David Zimmermann Nunmehro vnd seith Joh. Bapt: 1720. Michel Rooß 6 lb 10 ß von seiner appartement daselbst
It 1 lb 10 ß Jährlich Zinß reichte Hannß Adam Heintz der Gartenmann Von einem Keller seith Weÿhenachten 1720. aber zahlt Er 3 ln

Fils des précédents, Jean Georges Merg a appris le métier de tailleur mais ses infirmités ne lui permettent pas de gagner sa vie. Les Conseillers et les Vingt-et-Un approuvent son admission à l’orphelinat.
1722, Conseillers et XXI (1 R 205)
Johann Georg Merg halt an umb Auffnahm in das Wäÿßenhauß. 217.
(p. 217) Sambstag d. 11. Julÿ – Lt. Mosseder, Nomine Johann Georg Mergen des schneiders, Weÿland Johann Georg Mergen geweßenen burgers und Kürschners allhier hinterlaßenen Sohns mit beÿstand seines Vogts Johann Georg Deürkauffs auch hiesigen burgers und Kürschners, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Num. 1. 2. 3. und 4. umb gnädige Reception in das Wäÿßenhauß, handelt innhalts. ist Erk. Wird das Petitum an die Herren Pflegere des Wäÿßenhauß ad examinandum Ob die Von dem Imploranten Vorgeschützte Blöd: und Engigkeit also beschaffen seÿe, daß er deßwegen durch sein erlerntes handwerck den nöthigen unterhalt Zu Verdienen sich außer stand befindet, Verwißen und im fall nach reiffer der sachen untersuchung sich befinden solte, daß deme also, Wohlgedachten Herrn Pflegern die hand geöffnet selbigen sambt seinem in dem Sub Num. 3. producirten Extract enthaltenen Vermögen anzunehmen.
Deputati H. XV. Merckel und H. Rathh. Saltzmann

Nouveau compte de tutelle que rend Jean Georges Theurkauff
1723, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 244
Rechnung Mein Johann Georg Teurkauffs Kürschners und burgers allhier zu Straßburg alß geordnet und geschworenen Vogts, Hannß Georgen, Hannß Daniels, Mariæ Barbaræ und Mariæ Evæ der Mergen, weÿlandt Meister Johann Georg Mergen des Kürschners mit auch weÿl. fr. Evæ gebohrner Eÿdgenossin beeder sel. Ehelich erzeugter vnd hinterlassener Vier Kinder, inhaltend vnd außweisendt alles dasjenige was ich von Weÿhnacht. 1720 biß eod. termino 1722 Inhrentweg. ferner Eingenommen und außgegeben habe – Vierdte Rechnung dießer Vogteÿ
Kurtzer bericht. Demnach seith meiner letzten nemblichen dritten abbgelegter Rechnung dieser Vogteÿ halben im geringstem Kein veränderung, der Corpore betreffend, Vorgegangen /:alß deß etwann ein und andre losamenter in der Curanden behausung einige Zeitlang leer gestand. vnd etwa Zu von einander haußleuth der Zinß geschwächte d vermehrt worden,:/ v dieselbe alle noch in Statu quo seind

Les enfants Meng vendent la maison au chapelier François Waltz et à sa femme Anne Marie Kirchenbaur
1729 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 147-v
weÿl. Johann Georg Merg gewesten Kürßners mit auch weÿl. Eva geb. Eidgenoßin hinterlaßenen zweÿ jüngste Kinder Maria Barbara und Maria Eva die Mergin, mit beÿstand ihres Vogts Johann Georg Theurkauff des Kürschners und ihres Curatoris ad lites Johann Friedrich Meÿer des gürttlers, weither im Nahmen und ahne statt des in allhießigen weÿßenhauß sich befindenden Sohns Johann Georg Merg ged. waÿßenhaußes H. Pflegers H. XV. Johannes Sainctlo und H. Johannes Heupel Schaffner allda
in gegensein Frantz Walz des huetmachers und Annæ Mariæ geb. Kirchenbaurin
den so genannten Stören hoff bestehend in Vorder: Nebens gebäud hoff Bronen und hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau ohnfern dem Ballhauß in dem sogenannten Schwabenländel, ein und anderseit sind eck ahm Allmend, vornen das Allmend hinten auff theils Christian Ahlinger den Kust: und Blumengärttner theils auff Johannes Klein des Metzgers Stallung – um 330 pfund

Ancien chapelier devenu aubergiste, François Waltz hypothèque plusieurs immeubles dont le Stœrenhoff au profit de Marguerite Reisseissen, veuve du consul Philippe Gaspard Leitersperger

1738 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 479-v
Frantz Waltz ehemaliger huetmacher jetzt gastgeber
in gegensein S.T. H. Fünffzehners Johannes Leitersperger J.V.Lti als mandatarÿ seiner Fr. Mutter S.T. Fr. Margarethæ geb. Reißeißin weÿl. S.T. H. Ammeisters Philipp Caspar Leitersperger hinterlassenen ohnbevögtigten Fr. Wittib und seiner Fr. schwester, S.T. Fr. Mariæ Salome geb. Leiterspergerin weÿl. S.T. H. Johann Philipp Leitersperger J.V.Lti und Fünffzehners hinterbliebenen ohnbevögtigten Wittib – schuldig seÿen 750 und 750 pfund, zu bezalung des kauffschillings heutigen tags erkaufft hierunter beschriebener behausung
unterpfand, erstlich Eine heutigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß vollkommen bezahlten behausung, Tantzplatz, garttenhäußlein, stallung, hoff, dreÿ gärtten deren einer jenseith des waßers die beede übrige aber am hauß liegen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten vor dem Juden thor zwischen denen waßern, des Schultheißen gartten genannt, einseit neben weÿl. H. Rathh. Daniel Ernst Braunen see. erben anderseit ist ein eck gegen der zur Spithalmühl leitenden Bruck hinten auff einen waßergraben gelegen, davon gibt man in 2 mahlen hiesiger Stadt Pfenning Thurn 11 schilling ane bodenzinß
ferner zwo tertzen an dem so genannten Stören hoff bestehend in Vorder, Nebens gebäu, hoff, Bronnen und hoffstatt mit allen deren zugehörden in der Vorstatt ahne Krauttenau ohnfern dem Ballhauß in dem so genannten Schwaben ländel, einseit und anderseit ist ein Eck am Allmend vornen auff das allmend hinten theils Christian Ahlinger Blumengärtters ehefrau gartten
weither zween dritte theil für ohnabgetheilt ahne einer Behausung und höffl cum appertinentis im Thoman loch einseit neben H. XXI. Johann Valentin Beÿerle an einem Allmend gäßlein so nicht durchgehet hinten auff ged. H. XXI.er Beÿerle ; letzt beschriebene beede häußer (…) als währendem seinem ehestand am 7. Septembris 1714 und am 17. martü 1729 erkaufft mithin theilbare güther ihme zu zwo tertzen und seinen in erster ehe mit weÿl. Anna Maria geb. Kirchenbauerin erzeugte 4 kindern zum dritten theil

Les experts estiment la maison à la somme de 900 livres à l’inventaire dressé en 1738 après la mort d’Anne Marie Kirchenbauer. La même somme est reprise en 1744 dans l’inventaire dressé en 1738 après la mort de François Waltz. Les héritiers vendent les immeubles par adjudication la même année devant notaire. La vente définitive est enregistrée à la Chambre des Contrats (ci-dessous).

Les enfants de François Waltz vendent la maison au tisserand Philippe Jacques Kayser et à sa femme Anne Marie Geyler

1744 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 346-v
weÿl. Frantz Waltz des gastgebers erben Frantz Sigmund Waltz lediger gastgeber, mehr Lorentz Freyß burger von Schiltigheim und schirmer alhier auch Müller zu Auenheim als Ehevogt und mandatarius Fr. Maria Catharina geb. Waltzin und dero vogt ad actum Johann Daniel von Hipßen der huthmacher so dann Jfr. Maria Dorothea Waltzin mit beÿstand ihres vogts Conrad Fischbach des hoßenstrickers
in gegensein Philipp Jacob Kaÿßer des leinenwebers und Annæ Mariæ geb. Geÿlerin – laut erkanntnus vom 13. hujus obrigkeitlich confirmirten versteigerung
den so genandten Störenhoff bestehend in vorder und nebens gebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau ohnfern dem ballhauß in dem so genannten Schwabenländel, ein und anderseit ist ein eck am Allmend, vornen auch das Allmend, hinten theils auf H. Johannes Klein Exsen. und metzer stallung theils Christian Alinger den blumengärtner – als ein elterliches erbguth – um 200, 220 und 100 pfund verhafftet, beschehen um 330 pfund
94 Z 81 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkanndtnuß E. E. Großen Raths der Statt Straßburg Vom 13.ten Junii 1744 Ist die weÿl. Frantz Waltzen geweßenen Gastgebers hinterlaßenen Erben Zuständige, allhier in der Vorstatt Krauthenau in dem so genandten schwabenländel gelegene behaußung der Stöhrenhoff genanndt, sambt allen Zugehördten Philipp Jacob Kaÿßer burger und Leinenweber allhier alß letzt und meist biethendem umb 1700 fl. mit übergah aller unkosten obrigkeitich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, daß der Kauff und Verkauff in acht Tagen in der Contact Stub solle verschrieben Werden, publicatum d. 15.ten ejusdem mensis et anni, Kien Rathschr.
Das enrhaltene decret. alienandu Vom 6.te, Maii jüngst.

Fils du tisserand Jean Philippe Kayser, Philippe Jacques Kayser épouse en 1725 Marie Salomé Vix, fille du remueur de grains Nicolas Vix : contrat de mariage, célébration
1725 (23. oct.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 26) n° 85
Eheberedung – Zwisch. dem Ehrsamen Philipp Jacob Keÿßer den ledig. leinen web. Johann Philipp Keÿßers auch leinen Webers v burg. alhie ehelich erzeugten Sohn alß hochz. ane einem
andern theilß aber Jfr. Maria Salome Vixin, des Ehrsahmen Claus Vixen, Kornwerffers v. burg: alhier ehelich erzeugte dochter alß hochzeiterin andern theilß
Actum straßb. d. 29.ten 8.bris 1725. [unterzeichnet] Philippus Jackobtus Keÿser alls hoch Zeiter, Maria saleme Vixin Als höchzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 255-v, n° 15)
1725. Mittwochs d. 28. 9.bris seind nach 2.maliger ausrufung Dominica XXV. & XXVI. Trin. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehlich eingesegnet worden Philipp Jacob Keÿser, der Ledige Leinenweber Philipp Keÿsers deß Leinenwebers v. burgers . Anna Maria Lehrhardtin ehelicher Sohn. v. Jfr. Maria Salome Niclaus Vixen deß Kornwerffers v. burgers v. Anna Cathar. Kuntzin eheliche Tochter [unterzeichnet] Philippus Jackus Keÿser Hochzeiter, Maria salme Vix hoch Zeiterin (i 263)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du peignier Tobie Schiffer rue des Cerceaux. Ceux du mari s’élèvent à 45 livres, ceux de la femme à 89 livres.
1731 (12.4.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 176 (1548)
Inventarium und Beschreibung aller derjenig. Haab und Nahrung, so Mstr. Philipp Jacob Kaÿßer der Lwbr. vnd die tugendsahme Frau Maria Salome Vixin, beeder Eheleuthe vnd burgere alhier Zu Straßburg, einander in den Ehestand Zugebracht haben, so auß der Ursach sich dießelbe in der mit einander auffgerichtet. Eheberedung ein unverändert Guth vorbehalten (…) Actum Straßburg in præsentia Johannes Cuntz des Gartenmanns v. b. alhie der Ehefrau beÿstands vnd nechst anverwanthens v. fr. Anna Cath. Vixin derslebn leibl. mutter, d. 12.ten Aprilis 1730.
Inn einer alhier Zu Straßburg auff der Reiffgaß geleg. Tobiä Schiffer d. Streehlmachern modo (Krämer vnd burger) alhier eigenth. gehörig. behausung sich befunden, vnd hievorgethan hat als folgt.
Werckzeug, Schiff und geschirr Zum Leinenweber handw. gehörig.
Series rubricarum. Des Ehemanns Vermögen, S. haußraths 23, Silvers 1, Werckzeug 18, baarsch. 3. Summarum 46 lb
d. Ehefr. ohnverändert, Sa. Haußraths 55, Silber 2, Goldene Ring 6, Baarschafft 25, Summarum 89 lb

Testament réciproque dressé dans la maison rue des Cerceaux alors que la femme enceinte est malade
1732 (12. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 256
Testamentumm reciprocum – Persönlich erschienen seindt Phillipp Jacob Keÿßer leinen weber und Maria Salome geb. Vixin beede eheleuth vnd burg: alhier er der eheherr aufrecht gesund gehendt v. stehend. die fraw aber alß eine Kind betterin Zu bette liegend schwach vndt Krancken leibs
Actum in einer alhier Zu Straßburg in der Reiffgaß gelegenen von beden codicillirenden Eheleuth lehnungß weiße bewohnend. behauß: in dero wohnstuben mit den fenstern auff den graben außsehend (…) Mittwochß d. 12. 9.bris 1732. [unterzeichnet] Maria salmen Käÿser, Philipp Jacob Keÿser

Marie Salomé Vix meurt en 1735 en délaissant deux enfants encore vivants lors de l’inventaire, un troisième étant mort après sa mère. La masse propre au veuf présente un déficit de 24 livres, celle des héritiers s’élève à 85 livres. L’actif de la communauté s’élève à 165 livres, le passif à 91 livres.
1735 (23.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 38) n° 343 (1920)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, Schulden und Gegenschulden überall nichts davon ausgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsame Frau Maria Salome Kaÿßerin gebohrene Vixin, des Ehrenhafften und bescheidenen Meisters Philipp Jacob Kaÿßers, des Leinenwebers und burgers alhier gewesene eheliche haußfrau nunmehro seel. nach ihrem den 20. Februarÿ jüngst aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Nahrungs Verlaßenschafft dato Zu end stehend, auf freundl. Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehrsamen und bescheidenen Johann Daniel Vixen, des Kornwerffers und burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts der Zweÿ noch lebenden mit dem hinterbl. wittiber ehel. erzeugter Kinder nahmens Christian und Johann Daniel, so dann sein des wittibers selbsten vor und im Nahmen des nach der Mutter verstorbenen Söhnleins Philipp Jacob genannt, alle 3. Zu gleichen Stammtheilen seel. Erben ersucht und inventirt nach deme mehr gementer Wittiber wie auch Anna Maria Wachtlerin, deßen dienstmmagd (…) abgelegte handtreu angegeben, geäugt und gezeigt (…) Actum Straßburg Montag den 23. Maÿ A° 1735.
Copia der Eheberedung Vide mein Notarÿ Extens. prot. N° 2
Copia Codicillo reciproci, vide ermeltes protocolli

In einer alhier Zu Straßburg ane der Steinstraß auf der Reÿfgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung sich befunden hat
Hierauf nun folget die Inventaion und beschreibung eingangs ged. Verl. und vor sich selbsten
Des hinterbliebenen Wittibers unverändert Vermögen, Sa. Werckzeugs zum Leinenweber Handwerck gehörig 6, Sa. des Silbers 12 ß, Sa. der Ergäntzung 5, Summa summarum 12 lb – Schulden 37, Des Wittibers passiv onus 24 lb
Dießemnach so wird auch der Erben unverändert mütterl. Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 19, Sa.Silbers 15 ß, Sa. Gold. Ring 2, Sa. Schulden 37, Sa. der Ergäntzung 25, Summa summarum 85 lb
Endl. wird auch die theilbare Verlt. specificirt, Sa. haußraths 21, Sa. Garn und Werckzeug Zum Leinenweber Handwerck gehörig 143, Sa. Silbers 1, Summa summarum 165 lb – Schulden 91, Nach deren Abzug 74 l lb

Philippe Jacques Kayser se remarie avec Anne Marie Geyler, fille du cloutier Jean Georges Geyler : contrat de mariage, célébration
1735 (10.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 373
Eheberedung – zwischen dem ehrsahmen vnd bescheidenen Meister Meister Philipp Jacob Keÿßer, dem Leinenweber burger vnd wittiber alhier alß hochzeithern ane einem
So dann der ehr vndt tugendsahmen Jfr. Anna Maria Geÿlerin, H. Joh: Georg Geÿlers deß Nagelschmidts vndt burg: alhie ehelich erzeugten dochter alß hochzeitherin anern theils
mit unterhandel vndt Vermittlung auf seithen deß hochzeiters Johann Daniel Vixen deß Kornwerffers vndt Joh: Jacob Fuchßen deß Leinenwebers beeder burgere alhier seiner Schwäger auf der Jfr. hochzeiterin seithen aber Ihres Vatters vornen benambßt so dann H David Riehlen des Schumachers vndt auch burgers alhier
Actum Straßburg d. 10. Augusti Anno 1735. [unterzeichnet] Philipp Jacob Kaÿser Als hochzeit. Anna Maria Geÿlerin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 131, n° XXXII)
1735. Dominica XVI et XVII Trinitat. proclamati sunt Phillipp Jacob Käÿßer, der Leinen Weber v. burger alhier v. Jgfr. Anna Maria, Johann Georg Geÿler deß Nagelschmidts und burgers alhier ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. dn 5. Octob. [unterzeichnet] Philipp Jacob Keÿser als Hochzeiter, Anna Maria Geÿlerin als hochzeiderin (i 135)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Cerceaux. Ceux du mari s’élèvent à 728 livres, ceux de la femme à 197 livres.
1735 (14. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 39) n° 375
Inventarium und Beschreibung allerderjenigen Haab und Nahrung, Schulden und Gegenschulden nichts außgenommen, so der Ehrenhaffte und bescheidene Mr Philipp Jacob Kaÿßer der Leinenweber und die Ehren und Tugendsahme Frau Maria Anna Kaÿßerin gebohrene Geÿlerin beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht haben, So aus Ursache Sie beede Ehepersohnen in ihrer Vor mit Notario (-) dieses lauffenden 1735. Jahres auffgerichteten Eheberedung (…) Actum Straßburg Montags den 14. Novembris Anno 1735.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Reiffgaß gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung befunden
Waaren und Werckzeug Zum Leinenweber handwerck gehörig
Series rubricarum, Sa. haußraths 205 Sa. Werckzeugs 218, Sa.Silbers 16, Sa. baarschafft 79, Sa. activorum 267, Summa summarum 728 lb – Schulden
Dieseùnach wird dann auch der Ehefr. in die Ehe Zugebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 135, Sa. Silbers 13, Sa. Goldener o 11, Sa. der baarschafft 36, Summa summarum 197 lb

Anne Marie Geyler meurt en 1758 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Cerceaux. Les experts estiment le Stœrenhoff à 450 livres. La masse propre au veuf est de 478 livres, celle des héritiers de 305 livres. L’actif de la communauté s’élève à 642 livres, le passif à 1 201 livres.

1758 (28.8.), Not. Haering (6 E 41, 1356) n° 77
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsamen Frau Annä Mariä gebohrner Geÿlerin des Ehren und bescheinenen Meister Philipp Jacob Kaÿßer Lwbrs. u. Bs. alh. Zu Straßburg gew. ehel. haußfr. Verlt. auffgerichtet Anno 1758. – nach ihrem Samstags den 16. Aprilis instehenden 1758.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödl. Hintritt hie Zeitlich verlaßen (…) So beschehen Straßburg Montags den 28.ten Aug. 1758.
Die Verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Ihre mit Eingangs ged. dero hinterbl. Wr. ehelich erzeugte dreÿ KKr Zu gleichen antheilen benand.. 1. Philipp Jacob so 22 Jahr alt und dieser Inventation beÿwohnt, 2. Jgfr. Annam Mariam, welche 19 Jahr erlebet, und hiebeÿ ebenfalls gegenwärtig ist, So dann 3. Mariam Salome, die 8 ½ Jahr auf sich hat, diese dreÿ Kaÿßere sind bevögtigt mit dem Ehrsam und bescheidenen Mr Johann Heinrich Vogel Schuemacher und b. alh. welcher in der Qualität ihres geschwornen Vormunds dieser Inventur abwartet.

In einer allhier Zu Straßburg an der Reÿffgaß gelegene, dießorts Lehnungs weiße bewohnenden behsg. befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer Behausung. Nemlich der so genanndte Stöhren hoff, bestehend in Vorder u. nebens gebäud, hoff, bronnen u. hoffstatt, mit allen übrigen deroselben begriffen, weiten, Zugehörden u. Rechten alh. in d. Vorstatt Krautenau ohnfern dem Ballhauß in dem sogenannen schwabenländlein ein u. anders. ist ein Eck am Allmend vornen auch auf d. allmend hinten theils auf H. Johannes Klein Exsenatoris u. Metzgs. Stallung theils auf H. Seiler den ballwürth, stoßend gelegen, so über hernadh eingetr. passiv Capital frey ledig u. eigen u. dh.(die Werckmeistere) Zufolg derer Zu mein Not° concept gel. schrifftl. Abschatzung vom 11. hujus angesch. word. pro 900 fl. od. 450 lb. Darüber bes: teutscher Kaufbr. aus alhießig C.C. Stb. u. dero anhangend. größern Insiegel dat. den 23. Junii 1744.
Ergäntzung des Wittibers abegangenen eigen Vorbehaltenen Guths, Inhalt des über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen dh. H. Notm. Johannes Brackenhoffer den 11. 9.bris 1735. auffgerichteten Invÿ.
Copia der Eheberedung zwischen beeden,nun durch den Zeitl. Tod getrennten Eheleuthen den 10. Aug. 1735 Vot H Not° Johannes Brackenhoffer auffgerichtet
Folgt nun die Beschreibung der Verlt. Vor und an sich selbst. Des Ws. ohnverändert und vorbehaltenen Vermögens, Sa. Silbers 2, Sa. Erg. (832, Abzug 126, bleiben) 706 lb, Summa summarum 708 lb – Schulden 230 lb, Nach deren Abzug 478 lb
Dießemnach wird auch der KK und Erben anerstorbenen ohnverändert und Vorbehaltenes Guth beschrieben, Sa. Silbers 2 lb, Sa. gold: ring 2, Sa. baarschafft 1 lb, Sa. Schulden 115 lb, Erg. (185 ;abzug 1, verbleiben,184 lb, Summa summarum 305 lb
Endl. wird auch das gemeinschafftl: und theilbare Guth beschrieben, Sa. hausraths 50, Sa. Waaren und werckzeugs Zum Leinenweber Hdw: gehörig 141, Sa. Silbers 8 ß, Sa. Eigenthums an einer behaußung 450 lb, Summa summarum 642 lb – Schulden 1201 lb, Passiv onus 558 lb – Stall summ 339 lb
Copia der Eheberedung (…) So geschehen in d. Königl. Stadt Straßburg d. 10. Aug. A° De : als man Zalte 1735. Johannes Brackenhoffer
– Abschatzung Vom 11.ten Augusti 1758, Auff begehren N: Kaißer des Leinen Webers ist Eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem Schwaben Ländel Gelegen, Ein seÿts ein Eck auff den Allmend Machent, Ander seÿts Ebenfals auff den Allment stoßent, und hinden auf Herrn Seiller stoßend, solche behaußung bestehet in Etlichen Stuben Kammern und Küchen, dar Über ist der dachstuhl mit Hohl und Breitt Zieglen belegt, Hatt auch Ein Getrembten Keller, Hoff und Brunnen. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern, Nach Vorhero beschehener Besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen worden, Vor und umb Neun Hundert Gulden [unterzeichnet] Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner, Huber
(Deposita) des Weißbeckers Sohns erster Ehe Joh: Daniel gehöriges Geschenck geld, des Wittibers Kinder zweÿter Ehe Pfetter Göttel und andere Gschenck, Philipp Jacob, Anna Maria, Maria Salome

Philippe Jacques Kayser meurt en 1762 en délaissant deux enfants de son premier mariage et deux du second. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Cerceaux. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 592 livres, le passif à 510 livres.

1762 (18.5), Not. Haering (6 E 41, 1360) n° 173
Inventarium über Weÿland des Ehrsam u. Bescheidenen Mr Philipp Jacob Kaÿßers, im Leben geweßenen Leinenw. und b. alh. Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßensch. aufger. Anno 1762. – Mr Philipp Jacob Kaißer (…) nach seinem Freitags den 30.ten Aprilis instehenden 1762.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hinscheiden, hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 18.ten May A° 1762.
Den abgeleibten H. ohne Testament zu erben sind fähig, Seine in Zwoen Ehen ehel. erzeugte Kinder benantl. 1. H. Joh: Christian Kaiser Leinenw. Mr, alh. hiebey anweßend, 2. Joh: Daniel Kaiser, so majorennis, der zeit aber abweßend u. deßen Auffenthalt schon bei 9 Jahren unbekanndt, In welches Namen hr: Joh: Daniel Vix, Kornwerffer u. hiesiger Br. sein noch ohnentledigter geschw. Vogt, bei dieser Inv: Zugegen war u. seines Curandi Nuzen hiebey bestend besorgt hat, Diese beede söhne hat der abgel. seelig mit längst weil. fr: Maria Salome geb. Vixin, seiner I.ten Ehefr: sel. ehl. erzielt
3. Fr. Anna Maria geb. Kaiserin, H. Johann Geigers Metzg. u. b. alh. Ehef. unter deßelben Vollwerth diesem Gesch. personl. abwartend, so dann 4.to Jfr: Maria Salome die 12 Jahr erlebet und mit Mr Joh. Heinrich Vogel Schuhemacher u. b. alh. ordn. mäßig bevögtiget ist, welcher auch in besagter Qualität dieser Inv. von Anfang biß Zu End beigewohnt, u/ dieses Kinds Nutzen besorgt hat. Diese beede letztere Tr: seind von dem Verst: seel. in letzter Ehe mit Fr. Anna Maria geb. Geilerin ehel. erzeugt. Alle Vier Zu gleichen Stammth.

In einer alh. Zu Straßb. an der Reiffgaß gelegenen dießorts Lehnungsweiße bewohnend. behßg. bef. word. w. folgt.
Eigenthum ane einer Behßg. Neml. der so genandte Stöhrenhoff, bestehend in vorder u. nebens gebäud, Hoff, Bronnen u. Hoffstatt mit allen übrig. deroselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden u. Rechten, alh. in d. Vorstatt Krautenau, ohnfern dem ballhauß in dem sogenandten Schwabenländlein ein u. 2. s ist i. eck am Allmend, vornen auch auf d. Allmend hinten thl. auf H. Johannes Klein Exsen: u. Metzgers Stallung thl. auf H. Seiler den ballwürth stoßend gelegen, so über hernach eingetrag. passiv Cap. frei, leedig u. eigen u. durch (die Werckmeistere) Zufolg deren zu weil. fr: Anna Maria geb. Geilerin des Verst. 2.ter Ehefr: seel. Verl. Inv: Concept gel. Absch. vom 11.ten Aug. 1758 angeschlagen worden pro 900 fl. dabei es auch auf Erlaubn. wolverordn. H. dreÿ Löbl. Statt Stalls verb. hier 450 lb. Darüber bes. i. perg. Kfbr. a. alh. C.C. Stb. m. d° anhang. Ins. Verw. d. d. 23. Junÿ 1744. Ferner ältere daher gef. Kfbr. d. d.s 17. Mart. 1729, 7. febr. 1708 u. 22. 8.bris 1698.
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, Sa. hausraths 53 lb, Sa. Werckzeug u. Waar zum Lwbr. Hdw. gehörig 75 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. gold. ring 2 lb, Sa. baarschafft 1 lb, Sa. Eigenthum an einer behaußung 450 lb, Sa. schuld 5 lb, Summa summarum 592 lb – Schulden 510 lb, Nach deren Abzug 81 lb – Stall summ 321 lb

Comptes de tutelle successifs que rend le cordonnier Jean Henri Vogel.
1771 (23.1.), Not. Haering (6 E 41, 1382)
(92) Rechnung Mein Johann Heinrich Vogel, Schuhemachers und hießigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrau Mariä Salome Kaÿßerin, welche mit Philipp Daniel Frieß hohldreher Meister und hießigem burger Verlobt ist, inhaltend was Ich seit Annunciationis Mariæ 1768 als dem Schluß meiner Zweÿten dießer Vogts tochter halben abgelegten Rechnung biß den 23. Jenner 1771 ihrentwegen ferner eingenommen und außgegeben habe – Dritte und zugleich letzte Rechnung dießer Vogteÿ

(93) Rechnung Mein Johann Heinrich Vogel, Schuhemachers und hießigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts weiland Frau Annä Mariä Kaÿßerin geb. Geÿlerin und auch weiland Mr Philipp Jacob Kaÿsers gew. Lwbrs. u. Bs alh. beeder seel. erzeugte und anch tod Verlaßener jüngern töchterleins Mariä Salome Kaÿßerin, inhaltend was Ich seit Anno 1758 als der Übernahm gegenwärtiger Vogteÿ biß Annunciationis Mariæ 1765. ged. Curandæ halben eingenommen und außgegeben auch sonsten gehandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

(94) Rechnung Mein Johann Heinrich Vogel, Schuhemachers und hießigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrau Mariä Salome Kaÿßerin, weiland Mr Philipp Jacob Kaÿsers gew. Lwbrs. mit längst weil. fr: Anna Maria geb. Geÿlerin beeder seel. ehelich erzeugt und nach tod Verlaßener Jüngern Tochter, inhaltend was Ich seit Annunc. Mariæ 1765 als dem Schluß meiner am 9. Maÿ ged. Jahrs Vor. E. Löbl. Vogteÿ Gericht abgehandelten ersten Rechnung biß Annunc. Mariæ 1768 ihrentwegen ferner gehandelt, eingenommen und außgegeben habe – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ

1767, Not. Haering (6 E 41, 1382)
(97) Rechnung Mein Johann Daniel Vix Kornwerffers und hiesigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel Kaÿßer deßen aufenthalt seit eilff Jahren unbekandt, Inhaltend alles dasjenige was Ich seit dem 30. Aprilis 1762 als dem tag seines Vaters seel. weiland Mr Philipp Jacob Kaÿßers geweßenen Leinenwebers absterben biß Joh. Bapt: 1764 seinethalben eingenommen und außgegeben habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Bericht anstatt des Corporis jährlich fallender Haußzinß und davor zu bestreitender Widerzinß. Wie aus dem Sub Lit. A. anliegenden Summarischen Calculo über des Curandi außwendig gedachten Vaters seel. Verlaßenschafft durch Notm. Häring Verfertiget, zu ersehen, so gebühret diesem Curando ein Vierter theil Vor unvertheilt von und an dem sogenannten Stören Hoff, bestehend in Vorder und Nebens gebäud Hoff, bronnen und Hoffstatt, mit allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, alhier in der Vorstatt Krautenau ohnfern dem Ballhauß in dem sogenannten Schwabenländlein gelegen (…)

(94) Rechnung Mein Johann Daniel Vix Kornwerffers und hiesigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel Kaÿßers, deßen aufenthalt seit Vierzehn Jahren unbekandt, inhaltend was Ich seit Johannis Baptistæ 1764. als dem Schluß meiner ersten Rechnung biß Michaelis 1767 seinethalben ferner eingenommen und außgegeben habe – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ.

Bericht gegenwärtiger Rechnung. Meines Curandi elterliches Vermögen ist eben daßelbe und das nemliche, wie es in meiner den 24.ten Julÿ 1764. Vor E: Löbl. Vogteÿ Gericht abgehandelten ersten Rechnung angezeigt ist benantlich
1° der Vierte theil an dem sogenannten Stören Hoff, alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau ohnfern dem Ballhauß an dem sogenannten Schwabenländel gelegen so außer 220. lb d Löbl. Stifft Waÿßenhauß darauf schuldigen Capital sonsten gegen männiglich freÿ leedig eigen, Welchen Articul des Curandi Bruder und Schwager Wechßels weise Verwalten und mir meines Pfleg befohlenen Antheil von den Zinßen über Abzug der Herren beschwerden Capital Zinßes und baukösten überhaupt verrechnen.

(95) Rechnung Mein Johann Daniel Vix Kornwerffers und hiesigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel Kaÿßers deßen aufenthalt seit 17. Jahren unbekannt, Inhaltend was Ich seit Michaelis 1767 biß um solche Zeit 1770 seinethalben ferner eingenommen und außgegeben habe – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ

(96) Rechnung Mein Johann Daniel Vix Kornwerffers und hiesigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel Kaÿßers deßen aufenthalt seit zwantzig Jahren unbekandt, Inhaltend alles dasjenige was Ich seit Michaelis 1770 seinethalben ferner eingenommen und außgegeben habe – Vierte Rechnung dießer Vogteÿ

La part de Jean Daniel Kayser, tisserand disparu depuis vingt ans sans donner de ses nouvelles, est attribuée à son frère et à ses deux sœurs.

1774 (16.7.), Not. Haering (6 E 41, 1374) n° 506
Vergleich und Abteÿlung Johann Daniel Kaÿßers, des Verschollenen Leinenwebers Vermögenschafft aufgerichtet Anno 1774 – weßen auffenthalt seit Zwantzig Jahren unbekanndt, weiland H. Philipp Jacob Kaÿßers geweßenen Lwbrs. und burgers allhier zu Straßburg und längst weiland Frau Mariä Salome geb. Vixin, beeder seel. erzeugten Sohns, verschollenen Lwbrs. Vermögenschafft, welche in zwischen durch seiner Mutter bruder herrn Johann Daniel Vix Kornwerffer und hießigen burger Vögtlicher weiße Verwaltet wurde, Zu Anfang lauffenden Jahrs Zufolg E. E. Kleinen Raths alhier Erkanndnus, so beÿ E. E. Löbl. Vogteÿ Gericht niedergeleget ist, seinen Vollbändigen Bruder und beeden halb Schwesteren als deßelben præsumptiv Erben, benandlich herrn Johann Christian Kaÿßer Lwbr. Meister, Frau Anna Maria Geÿerin geb. Kaÿßerin herrn Johannes Geÿers Metzgers Ehefrau und frau Mariä Salome Frießin geb. Kaÿßerin herrn Philipp Daniel Frieß drehers Ehefrau, samtl. bürgeren alhier, Von Ihnen außgebürgt worden daß daraufhin dieselbe und zwar Kaÿßerische mit frau Anna Maria geb. Geilerin seelig erzeugte töchter Von ihren Ehevogten hierzu ermächtiget
Es bestehet aber solche Vermögenschaft Nach Anleitung der darüber durch herrn Johann Daniel Vix den 29. 9.bris 1773. Vor E: Löbl. Vogteÿ Gericht abgehandeluten Vierten Vogteÿ Rechnung in folgendem als (…)
Pfenningzinß hauptgüter 435 lb
Antheil an einer behaußung. An dem sogenannten Störenhoff in der Vorstatt Krautenau ohnfern dem ballhauß an dem sogenannten Schwaben Ländel gelegen gehört on dieße Massam ein Vierter theil hier, pro Memoria
Paten geschenck 15 ß, Summa summarum 435 lb

Anne Marie Kaiser épouse en 1761 le boucher Jean Geyer : contrat de mariage, célébration
1761 (4.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 687
Eheberedung zwischen dem Ehrenachtbaren Mr Johann Geiger, dem ledigen Metzger, Mr Johann Geigers des Metzgers und burgers dahier in erster Ehe mit weÿl. Fr. Maria Ursula geb. Michelin seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeiter unter assistentz solcher seines Vaters wie auch Hn Joh: Georg Wehrlen des Musici und Bs. dahier seines Schwagers ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Annæ Mariæ Kaißerin Mr Philipp Jakob Kaÿßers, Webers und Burgers mit Weÿl. Fr. Anna Maria geb. Geÿlerin seel. ehelich erzeugter tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin beÿständlich dießes Ihres eheleibl. Vaters ane dem andern theil gepflogen
So beschehen allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegenen mit Notario Zuständigen behaußung zum Tröscher genannt, Mittwochß den 4. Februarÿ A° 1761 [unterzeichnet] Johannes geiger alß hochzeiter, Anna Maria Kayserin als hoch Züterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 222-v, n° 6)
1761. Dom. Jubil. et Cant. pcl. d. 22. Aprilis copulari Johann Geyer, lediger Metzger u. b. h. l. Johannes Geyer, Metzger u. b. h. l. ehel. sohn, u. Jgfr. Anna Maria Philipp Jacob Kaiser Leinenweber u. b. h. l. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes geiger Alß hochzeiter, Anna Maria Kayserin als hozieterin (i 227)

Jean Geyer meurt en 1779 en délaissant quatre enfants. Le tiers du Stœrenhoff figure à l’inventaire comme bien propre de la veuve. La masse propre à la veuve est de 560 livres. La masse propre aux héritiers présente un déficit de 88 livres. L’actif de la communauté s’élève à 704 livres, le passif à 1 447 livres.

1779 (19.7.), Not. Stoeber (6 E 41, 1239) n° 148
Inventarium über Weiland des Ehrengechten Meister Johannes Geÿer, gewesenen Metzgers und Burgers alhier Verlaßenschaftn auffgerichtet Anno 1779. – nach seinem Montags den 12. Aprilis letzthin aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen, Welche Succession auf gebürendes Ansuchen, Erfordern und Begehren der Ehren und Tugendbegabten Fr. Annæ Mariæ Geÿerin, geborener Kaiserin, der hinterbliebenen Wittib, unter Assistentz M. Joh. Christian Kaiser, des Leinenwebers Barbar Burgers alhie, ihres eheleiblichen Bruders, der Sie an Vogtsstatt hierzu angesprochen, wie auch Mr Johann Heckmann, des Fastenspeishändlers u. B. alh. als geordnet: und geschworenen Vogts des Abgeleibten mit ihro der Wittib erzeugten vier Kinder und ab intestato verlaßener Erben, benanndtlich, Jungfer Annæ Mariæ, die den 14. Aug. 1762. Margarethæ Salome die den 25. Aug. 1766, Mariæ Magdalenæ die den 14. Mart. 1769. und Mariæ Dorotheæ so den 13. hornung 1772. zur welt gekommen
So geschehen Straßburg Montags den 19. Julii 1779.

In einer alhier Zu Straßburg an der hanen Gaß gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer Behausung und einem Metzigbanck. (T.) Näml. 1. Behausung, höflein v. hoffstatt m. allen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten alh. Zu Straßburg an der hanen Gaß (…)
(T.) Neml. 1 Metzigbanck gelegen allhier Zu Straßburg unter der kleinen Metzig (…)
Antheil an einer Behausung. (W.) Neml. der dritte theil vor ohnvertheilt von und ahne einer behausung bestehend in Vorder: und Nebens gebäud, hof, bronnen und hoffstatt, der Störenhof genannt, mit allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten allhier in der Vorstadt Krautenau ohnfern dem Ballhauß in dem sogenannten Schwabenländlein ein: und anderseit ist ein Eck am Allmend, vornen auch auf das Allmend und hinten theils auf H. Johannes Klein Exsenatoris u. Metzgers Stallung theils auf H. Seiler den ballwirth stoßend gelegen, so uber hienach eingetragenes passiv Capital u. den Vingt. ledig eigen und durch die Hh. Werckmeister in dem über der Wb. Vaters weil. Mr. Philipp Jacob Kaÿser leinenweber b. b. allhier Verl. den 18. May 1762. errichteten Inventario taxirt worden, wobeÿ manns in ansehung selbige behausung seithero noch baufälliger worden zu Ersparung der Kösten hat bewenden laßen pro 450 lb. Macht der Wb. angehörige dritte theil 150. lb
An solche behausung hat die Ehefr. Wb. auf absterben ihres erstenberegten Vaters den vierten theil und beÿ abtheilung ihres verschollenen bruders Joh. Michael Kaysers Vermögenschafft einen zwölften theil, mithin sammenthafft jenen dritten theil ererbt. Die übrige zwo tertzen participiren eingangs erwehnter H. Johann Christian Kaÿser der halbbändige bruder u. Frau Maria Salome Frießin geb. Kaÿserin Mr Philipp Daniel Frieß des Drähers u. brs. allhier Ehefrau, die vollbändige Schwester. Über die völlige behausung bes. i. teutsch. perg. Kfbrf aux allh. CC Stb. m. dero anhgd. großen Insigel verwahrt dd. 23. Junÿ 1744. Und 3 ältere dahier gefertigte Kaufbrief de datis 17. Martÿ 1729, 7. Februarÿ 1708 u. 22. 8.bris 1698.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnverändert Guts..Erstl. Zufolg in dem Bericht allegirten väterl. Verl. Inventarii
Bericht gegenwärtigen Inventarii. Sobald die handtreu abgenommen und die vorher copeilich enthaltene Eheberedung abgelesen war, befragte ich Nots. sogleich die hinterbliebene Wb. um die Documenten woraus Zu ersehen wäre, worinnen sowohl der Wb. als der Erben unverändert Vermögen bestände, Worauf dieselbe declarirte daß beederseitiges zusammen gebrachte Vermögen Zu inventiren unterlaßen worden seÿe (…) hingegen könnte in Ansehung ihr der Wb. Illatorum aus dem über ihres Vaters weil.Mr Philipp Jacob Kaÿser gew. Leinenwebers u. brs. alhier Verl. durch auch weil. H. Not. Johann Richard Häring den 18. Maÿ 1762. errichteten Inv° f: 7.a erweißlich gemacht werden wauf welche art Sie wegen ihres zu erfordern gehabten mütterlich Guts von dero Vater ausgewiesen worden (…)
Norma Hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. hausraths 23, Sa. silbern Geschmeids 2, Sa. Goldenen Rings u Geschmeids 2, Sa. antheils i.behausung 150, schulden activ schuld 137, Ergäntzungs rest 317, Summa summarum 633 lb – Schulden 73, Nach dero abzug 560 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Gut verzeichnet, Sa. hausraths 22, Sa. Silbers 1, Sa. Erg. 25, Summa summarum 49 lb – Schuld 137, Passiv onus 88 lb
Endlich wird auch das gemein, verändert und theilbare Gut specificirt, Sa. hausraths 34, Sa. Rindvieh 42, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums an I. Behs. u. Metzig banck 625, Summa summarum 704 lb – Schulden 1447, Passiv onus 742 lb
Beschluß summa, Mehr Schulden dann Guth 270 lb
Copia der Eheberedung (…) 4. Februarÿ 1761, Johann Daniel Stöber, Notarius

Anne Marie Kayser meurt en 1787 en délaissant quatre filles. La succession comprend une maison rue du Coq et le tiers du Stœrenhoff. L’actif de la succession s’élève à 894 livres, le passif à 402 livres.

1787 (25.5.), Not. Faller (6 E 41, 975)
Inventarium über Weiland Fraun Anna Maria Geÿerin geb. Kaÿserin, längst Weiland Johannes Geÿer, geweßenen Metzgers und Burgers alhier im Leben gewester Ehefraun nunmehr sel. Verlaßenschaft, auffgerichtet Anno 1787 – nach ihrem den 25.ten Aprilis dieses laufenden 1787.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hientritt verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf ansuchen des disortigen Kinds vogt H. Johann Heckmann des fastenspeishändlers und burgers allhier (…) Zuvor aber von Johann Georg Hoffherrr den leedigen Metzger Knechts und denen hiernach benamsten vier hinterlassenen Kindern handtreu ane Eÿdstatt abgenommen heäugt und gezeigt (…) So geschehen allhier zu Straßburg, in einer daselbst in der Hahnengaß gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörige behausung (…) auf Freÿtag den 25.sten Maÿ 1787.
Die Verstorbene sel. hat mit eingangs gedachtem ihrem verstorbenen Ehemann ab intestato ihre Kinder zu ihren Erben hinterlassen und Zwar Zu vier gleichen Portionen und Antheilen als 1.mo Jgfr. Anna Maria, welche ungefehr 24 ½ Jahr alt und dieser Inventur Zugegen 2.do Margaretha Salome, welche in das 22.ste Jahr gehet und auch diesem Inventations geschäft beigewohnet hat, 3.tio Maria Magdalena, welche 18 Jahr alt und auch bei dieser Inventation Zugegen war So dann 4.to Maria Dorothea welche 15 Jahr alt und bei dieser Inventur abgewartet
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Da nach Ableben weil. Johannes Geÿger des burger und Metzgers alhier als der Kinder und Erben Vaters sich mehr Passiv als activ Vermögen befunden und dahzro der Kinder vogt durch die vor H. Not. Stöber den 16. aug. 1779 geschehene Erklärung auf die Erbschaft Verzug gethan (…)

Eigenthum ane Behausungen und einem Metzig banck. Erstl. der dritte theil fur unvertheilt von und ane einer behausung bestehand in Vorder und Nebens gebäude, Hoff, bronnen und Hofstatt, der Störenhof genannt, mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten, alhier in der Vorstadt Krautenau unweit dem ballhaus in dem sogenannten Schwabenländlein gelegen, ein und anderseit ein Eck am Allmend, Vornen auch auf das Allmend, hinten theils auf weil. H Johann Klein Exsenatoris und Metzgers Erben Stallung, theils H. Seiler dem Ballwirt stosend, so über hernach eingetragenes Passiv Capital und den Vingtieme ledig eigen und durch die H. Werckmeister in dem über Mstr Philipp Jacob Kaÿser gewesenen Leinenwebers und burgers alhier Verlaßenschafft d. 18. May 1762. von H. Notario Joh: Daniel Stöber errichteteten Inventario taxirt worden, wobei man in Verfertigung des beu Ableben des Verstorbenen Ehemann weil. Joh: Geÿer den 19. Julii 1779 errichteten Inventur bewenden laßen und in Ansehung selbige behaußung seither noch baufälliger worden, Zu Erspahrung der Kösten abermahls bewenden läßt pro 450 lb. Macht den hieher gehörige dritte theil 150 lb. Die übrige 2 tertzen Participiren H. Joh. Friedrich Kaiser, der halbbändige bruder der Verstorbenen und Frau Maria Salome Friesin gebohrne Kaiserin, Mstr Philipp Daniel Fries des drehers und burgers alhier Ehefrau, der vollbändigen Schwester der Verstorbenen. Über die völlige behausung besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff aus alhiesiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget de dato 23. Junii 1744, so dann 3 ältere daselbst gefertigte Kaufbriefe, der erste datirt d. 22. octob. 1698, d. 2.te 7. febr. 1708, u. d. 3.te 17. Mart. 1729. Welche gedachter H. Kaiser als älterer Bruder in händten hat.
So dann eine Behausung Höflein und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg ane der Hahnengaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Hierauf folgt die Beschreibung Eingangs gedachter verlaßenschafft uter einem Titul an und Vor sich selbsten, Sa. Hausraths 111, Sa. Silbers 4, Sa. Golds 3, Sa. Eigenthums an behauß. und einer Metzig bancks 775t, Summa summarum 894 lb – Schulden aus dem erb 402 lb – Stall Summa 492 lb

La cohéritière Marie Madeleine Geiger épouse en 1793 le mégissier Jean Michel Hammann, natif d’Oberhausbergen
1793 (13. Juni), Strasbourg 3 (11), Not. Ensfelder n° 170
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿn der Bürger Johann Michael Hammann, lediger Weisgerber alhier des Bürgers Johann Michael Hammann, Gastgebers Zu Oberhaußbergen mit Weÿl. Anna Margaretha gebohrner Tromer ehelich erzeugter großjähriger und seiner Rechten genißender Sohn alß Bräutigam und
die bürgerin Maria Magdalena Geiger Weiland des Bürgers Johannes Geiger gewesenen hiesigen Metzgers mit auch weiland Anna Maria gebohrner Kaiser ehelich erzielte Tochter
So geschehen (…) auf Donnerstag den 13. Juni 1793 im 2. Jahr des Fräckischen Freÿstaats [unterzeichnet] Johann Michael Hammann alß hochzeiter, Marie Anne Magdalena Geigerin alß braut
acp 16 f° 123 du 14.6. – il n’y a pas de désignation d’apports. Les futurs se donnent en survivance sans enfant une somme de 800 livres en propriété à prendre sur les biens du prémourant. Le futur en don matutinal à la future épouse de 200 livres
Est comparu le futur époux qui a déclaré que son Revenu n’excède pas 600 livres par an

La maison figure à l’inventaire des apports du mégissier Jean Michel Hammann et de Marie Madeleine Geiger comme bien propre de la femme.

1793 (31.7.), Strasbourg 3 (7), Not. Ensfelder n° 381
Inventarium über Des bürgers Johann Michael Hammann Weißgerbers und Maria Magdalena gebohrener Geiger, beeder Eheleute Zu Straßburg einander Zugebracht Vermögenschaften, auffgerichtet im Jahr 1793. – in Ihren den 2.ten gegenwärtigen Monats angetrettenen Ehestand, einander Zu und eingebracht haben Welche beederseiths Vermögenschaft /:angesehen die Ehegatten in der vor mir Notario unterm 13.den Junÿ jüngst errichteten und tags darauf enregistrirten Heurats Abrede §° 2.do die Versehung gethan, daß solche ein unverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben solle:/ (…) So geschehen Zu Straßburg mit Zuziehung des Bürgers Johann Georg Hofherr Metzgers der dißortigen Ehefraun Schwagers und beistands den 31. Julÿ Anno 1793 im 2.ten Jahr der Francken Republick.

Eigenthum ane Behaußungen und einem Metzigbanck belangend,
der Vierte theil von und ane einer Behausung in der haanen Gaß alhier N° 12
der Vierte theil von und ane einem Metzigbanck unter der kleinen Metzig gegen dem hohen steeg über N° 124
der 12. theil ane dem sogenannten Stöhren hoff Hauß und Zugehörden im Schwabenländlein alhier
Welches hier nur berichtsweiß gemeldet wird, ohnpræjudicirlich angeschlagen vor 500 livres
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns vor ohnverändert reservirtes Vermögen, Sa. hausraths 87, Sa. Silbers 55, Sa. der baarschafft 1670, Summa summarum 1812 – Dazu gelegt deßen Hälfte ane den haussteuren mit 89, Des Manns guth 1902 livres
Dießemnach wird auch der Frauen Vermoegen verzeichnet, Sa. hausraths 421, Sa. Silbers 6, Sa. Gold. Rings 16, Sa. Capitals 438, Sa. gedachter Hauß und Metzigbanck 500, Summa summarum 1381 lb – Dazu gelegt die übrige Halbscheid der Haussteuren mit 89 lb, Der Fraun Vermögen 1471 livres
acp 17, enregistré 8.8.

Héritier pour un tiers de la maison, Chrétien Kayser épouse en 1765 Anne Marguerite Mentzer, fille de pelletier.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 208-v)
1755. Dom. VII et VI.ages. proclam. et Mittw. d. 5. feb. copulirt sunt Christian Kaÿser lediger Leinenweber Meister u. b. h. l. Hn Philipp Jacob Kaÿser Lwm. u. b. h. l. ehel. sohn, u. Jgfr. Anna Margaretha, weÿl. Hn Johannes Mentzer gew. Kürschners u. b. h. l. ehel. tochter, [unterzeichnet] Johann Christian Keÿser als hochzeiter, Anna Margretha Mentzerin hoch zeiterin (i 213)

Le tiers de la maison figure à l’inventaire dressé après la mort du tisserand Chrétien Kayser

1794 (12 messidor 2), Not. Stoeber, acp 25 f° 87 du 22 ther. 2
Inventaire de la succession de Chrétien Kaiser tisserand à Strasbourg décédé le 4 messidor dernier à la requête d Philippe Jacques, Marguerite Salomé, Marie Madeleine, Jacques Benjamin et Frédéric Kaiser enfants du défunt
la masse active mobiliere montant a 7247 livres
il dépend de la succession une maison à Strasbourg rue Soupe à l’eau n° 14 estimée 3000 livres
un tiers d’une maison à la Krutenau n° 60, 2000 livres

Marguerite Mentzer meurt quelques mois plus tard. L’inventaire de ses biens est une révision du précédent.
1795 (21 fruct. 3), Strasbourg 7 (6), Not. Stoeber n° 1103
Revision statt Inventarii über Weiland Fraun Margarethä Kaÿserin geborner Menzerin, auch weiland brs. Christian Kaÿser gewesenen Leinenwebers allhier wittib, so den 22. Pluviose jüngst mit tod abgegangen Verlaßenschafft, aufgerichtet d. 3 germinam ins 3. Jahr der Republick
Die abgeleibte hat zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen 1. br. Philipp Jacob Kaÿßer, der hiesige Weber, 2. br Margaretha Salome Kaÿßer, brs Philipp Albrecht Marzolff des Webers allhier Ehefrau, 3. br. Mariam Magdalenam Kaÿßer br. Daniel Wezel Küblers allhier Ehefrau, unter deßen authorisation Zugegen, 4. Jacob Kaÿßer, led. becken so 22 Jahr alt und dermalen zur Vertheidigung des Vaterlands unter dem dritten Bataillon des Niederrheins, 5. Benjamin Kaÿßer, so 19 Jahr alt und 6. Friderich Kaÿßer so 15 Jahr alt, diese dreÿ leztere Kinder sind (…) statt des nunmehro in Zabern sich aufhaltenden brs Philipp Daniel Frieß drehers ihres Vormaligen Vogts, mit vorbes. Daniel Wezel ihrem Schwager bevögtigt worden, weil aber derselbe hierbeÿ ehevögtlicherweise selbsten Zu Erben gehet so wurde solchen Kinder annoch Zum theil Vormund ernannt br. Johann Georg Hofherr der Mezger allhier, welcher in solcher qualitæt diesem Geschäfft abgewartet hat
wurde dermalen die Inventur und Revision gegenwärtiger Verlaßenschafft fürgenommen und da erst für einigen Monaten nemlich den 4. Thermidor jüngst über die Vätterliche Verlaßenschafft ein förmlich Inventarium ist errichtet den 22. Thermidor lezthin enregistrirt worden, so hat man für unnöthig erachtet, alle und jede haußräthl. Mobilien, die sich dermalen meistens wieder Vorgefunden wieder neuerdingen zu beschreiben sondern es wurde nur die Revision fürgenommen

So geschehen in einer allhier Zu Straßburg an der Waßersuppgaß N° 14 gelegener und in diese Verl. gehörigen behausung den 3. Germinal im 3 Jahr der Republick
Eigenthum an häußern. Neml. Eine behaußung und höflein mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden auch Hoffstatt alhier in der Vorstadt Steinstraß hinter den Mauren auf der Waßersuppgaß N° 14 .1.s neben der nation, 2.s neben weil. Joh: Michael Osterrieth gewes. Zimmermanns Erben, hinten auf eben denselben ziehend, so leedig eigen, taxirt pro 3000. Welche behaußung samt Zugehörde den abgeleibten vermög der vor weil. Not. Joh: Richard Häring d. 29. Augst. 1765. passirten Erbs Cession auf Absterben seines Oncle weil. bs. Joh: Theobald Kaÿser gew. leinenwebers erblich zugekommen. Darüber annoch ferner besagen verschiedene ältere in hies. C. Stub passirte Kauffbrief vom 2. Maÿ 1735, 11. Martii 1720, 17. Septembr. 1776 und 9. April. 1675.
Eine behausung und hoffstadt mit deren Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten gelegen in der Vorstadt Steinstraß auf der Waßersuppfaß N° 5, 1.s neben Kimm Gimpler, 2.s neben Colmarer Maurer Gesell, hinten auf Meÿer den holzhändler ziehend. Worüber nichts schriftliches vorhanden und ist diese behausung der Wittib auf Absteben Weil. Joh: Menzer gew. Küschners alhier ihres Vaters A. 1755 erblich zugekommen.
Schiff und geschirr wie auch Waar Zur Weber Profession gehörig
Berechnung dieses Inventarii. So machte der in eingangs angeregten Vätterlichen Verlaßenschafft Inventario beschriebene hausrath und Silber so sich beÿ gegenwärtiger Revision vorgefunden 1527, hat sich ferner an hausrath und Silber befunden 273, Sa. Schiff und geschirr wie aurch Waar zur Weber Profession gehörig 2529, Sa. früchten 500, Sa. baarschafft 11.927, Summa 16.657 – den 21. fruct. 3
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 26-v du 28 fruct. 3

Les héritiers de Philippe Jacques Kayser cèdent la maison au boucher Jean Georges Hoffherr et à sa femme Anne Marie Geiger, cohéritière pour un douzième

1795 (27 nivose 3), Strasbourg 7 (32), Not. Stoeber n° 380
1. weiland brs. Johann Christian Kaÿser gewesenen Webers allhier hinterlassene Kinder br. Philipp Jacob Kaÿser Weber, fr. Margaretha Salome Kaÿserin brs Philipp Albrecht Marzolff Webers allhier Ehefrau, fr. Maria Magdalena Kaÿser br. Daniel Wezel Kiblers Ehefrau u. br Philipp Daniel Frieß dräher als Vogt Jacob Kaÿser, Benjamin Kaÿser u. Friderich Kaÿser der minderjährigen,
2. weil. Anna Maria geb. Kaÿser mit auch Johs. Geiger gew. Mezger allhier erzeugte Kinder a) Maria Salome Geiger der led. so großjährigen alters, b) br. Johann Michael Hammann Weisgerber nahmens seiner Ehefrau Maria Magdalena geb. Geigerin und Maria Dorothea die ledige so großjährigen alters so dann fr. Maria Salome Kaÿserin obbesagten Philipp Daniel Frieß Ehefrau
an br. Johann Georg Hoffer dem Metzger und Anna Maria geb. Geigerin [unterzeichnet] Johann Gerg Hoffherr
Ihr der Cedenten bisher participirten eilff 12. theil für unvertheilt an einer behausung in Vorder u. Nebensgebäuden, hof, bronnen u. Hoffstatt bestehend mit allen dero Gebäuden, begriffen und zugehörden der Störenhof genannt in der Vorstadt Krautenau ohnfern dem ballhauß N° 60, einseit neben dem allmend anderseit auch neben dem allmend, hinten theils auf Carl Schneganz Mezgers wittib theils auf Lind zimmermann ziehend, ihnen Verkäufern Von weiland Philipp Jacob Kaÿser gew. leinenweber ihrem Vater und Großvater A° 1762 erblich zugefalllen, woran die übernehmerin Anna Maria Hofherin selbsten den 12. theil participiret – um 9200 Livres (8433)
n° 340, Adjudication du 18 Brumaire 3, à la requête des héritiers de Philippe Jacques Kaysser tisserand de cette commune, a été procédé à la Vente et Enchère publique d’une maison consistant en plusieurs corps de logis cour, puit au fauxbourg de la Krautenau près de l’auberge du jeu de paume N° 60, le communal de l’un et l’autre côté abboutissant sur les héritiers de Charles Schneegans – criée pour la somme de 7000 livres – mise par Jean Georges Hofherr, 9200 livres
le 28 brumaire 3, personne n’est comparu
le 8 frimaire 3, personne n’est comparu
Enregistrement, acp 30 F° 163 du 7 plu 3

Jean Georges Hoffherr et Marie Geiger vendent la maison au matelassier Laurent Rudloff et à sa femme Madeleine Brack

1808 (8.11.), Strasbourg 14 (39), Not. Lex n° 2975
Jean Georges Hoffherr boucher et Marie née Geyer
à Laurent Rudloff matelassier et Madeleine Brack
une maison cours bâtiments Puit et autres dépendances scise en cette ville au quartier dit Krautenau n° 60 appellé Störenhoff, d’un côté et d’autre communal devant aussi communal derrière Sr Klotz – pour 6000 francs
Enregistrement, acp 108 F° 99 du 14.11.

Originaire de Zellenberg près de Colmar, l’infirmier Laurent Rudloff épouse en 1795 Marie Madeleine Bader, fille naturelle d’un batelier de Worms
Mariage, Strasbourg (n° 395)
Cejourd’hui 16° Germinal l’an III de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Laurent Rudolf, agé de 27 ans, infirmier à l’hôpital militaire sedentaire en cette commune depuis 16 mois, natif de Zellenberg, Département du haut Rhin, fils d’André Rudolf, vigneron audit lieu, et de Barbe née Rudolf, de l’autre part Marie Madeleine Bader agée de 19 ans née et domiciliée en cette commune, fille mineure né hors le mariage de feu Chrétien Bader, Battelier natif de Worms, et de Madeleine Manière, autorisée par ladite Madeleine manière (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 15 août 1767 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 20 décembre 1775 (signé) Lorentz Rudolff, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 52)

Laurent Rudloff et Madeleine Brack exposent la maison aux enchères

1810 (30.1.), Strasbourg 14 (43), Not. Lex n° 4019
Première adjudication – Laurent Rudloff pensionnaire retiré et Madeleine Brack
une maison, cour, bâtiment, puits et autres aisances et dépendances sise en cette ville au quartier dit Krautenau n° 60 appelé Störenhoff rue du jeu de Paume, d’un côté et d’autre le communal, devant aussi le communal, derrière le Sr Klotz – à charge d’acquitter à Jean Georges Hoffherr boucher et Marie Geiger au contenu du contrat de vente dresé par le soussigé notaire le 8 novembre 1808 – mise à prix 13.000 fr, personne ne s’est présenté
le 10 février, n° 4043 mis en vente 12.000 fr, personne ne s’est présenté
le 21 février n° 4078, sans mise
le 26 février n° 4106, mise par Jean Georges Hoffherr 11.100 fr somme que les vendeurs ont estimée non suffisante – Retrait

Laurent Rudloff quitte en 1815 le 50 Quartier des Souabes pour habiter au Quartier Saint-Nicolas.
Registre de population 600 MW 94 (1808 sqq) Quartier Nicolas N° 40 (f° 373.a, i 77)
Rudolph, Laurent, 44, Prop.re, Zellenberg (à Strasbourg depuis) 1793, (auparavant) Qtr. Souab. 60, E. (entré) 2 Janv. 1815.
id. née Bart (Bacq), Strasbourg
id. Laurent 14
id. Frédéric 11
id. Franc. 9
id. Jean 6
id. Madel. 8
id. Margt. 7
id. Elisab. 5

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Eve Strobel femme du maître charpentier Ferdinand Altmeyer

1811 (11.7.), Strasbourg 5 (33), Not. F. Grimmer n° 7075
Déclaration tenant lieu d’inventaire d’Eve Strobel épouse de Ferdinand Altmeyer, maître charpentier, décédé le 24 novembre dernier laissant six enfants
Dénomination des héritiers 1. Laurent Altmeyer absent prisonnier de guerre en Angleterre, 2. François Altmeyer charpentier majeur, 3. Jean Altmeyer fusilier au 40° régiment d’infanterie de ligne présentement en Espagne, 4. Ferdinand Altmeyer charpentier, 5. Marie Elisabeth née le 25 mai 1790, 6. Louis né le 27 avril 1792, en présence du tuteur subrogé Nicolas Ducret fondeur – pas de contrat de mariage, ni lui ni son épouse n’ont apporté la moindre chose
meubles 366 fr, passif 130 fr, reste 235 fr
dans la maison quartier des Suabes n° 60
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 124 du 12.7.

Laurent Rudloff meurt en 1814 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison au Quartier Saint-Nicolas
1819 (1.6.), Strasbourg 14 (62), Not. Lex n° 914
Inventaire de la succession de Laurent Rudloff, matelassier décédé le 20 août dernier et de Madeleine Pack décédée le 24 février 1814 – à la requête de Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire, curateur de Laurent Rudloff majeur absent sans nouvelles seul et unique héritier de ses père et mère par suite de la renonciation qui a été faite par ses frères et sœurs mineurs par leur tuteur au greffe du Tribunal Civil le (-) décembre 1818 et le 18 mai présent, le mari décédé à l’hospice civil
(Jugement du tribunal [joint], elle avait fait saisir sur deux de leurs enfants en qualité de seuls uniques héritiers l’administration des hospices de Strasbourg tutrice des 5 autres ayant renoncé à la succession suivant déclaration du (-) décembre denier (…) depuis le tuteur de l’un des saisis Jean Frédéric Rudloff encore mineur a renoncé à la succession de de sorte que l’ainé Laurent Rudloff majeur (est seul propriétaire) 19 mai 1819)
en la maison quartier St Nicolas n° 40
meubles dans la première chambre à droite au premier étage, dans la chambre du locataire Kuntz 89 fr, dettes actives 569 fr ; passif 16 901 fr
immeuble, une maison avec bâtiments latéraux & de derrière, cour, appartenances et dépendances sise en cette ville quartier St Nicolas n° 40, d’un côté la maison du Sr Kreischer boudinier n° 39, de l’autre celle de Jacques Würtz jardinier n° 41, acquise de Jean Philippe Jacques Wagenseil, ancien garde des fortifications, par acte reçu Me Thurmann le 8 juin 1812, ledit Wagenseil l’avait acquis de François Louis Wilhelm marchand de tabacs suivant acte reçu Me Übersaal le 27 thermidor 9 (non estimée)
Enregistrement, acp 143 F° 87-v du 10.6.

Laurent Rudloff et Madeleine Back vendent la maison au voiturier Chrétien Michel Braun moyennant 16 000 francs

1812 (21.4.), Strasbourg 2 (35), Not. Knobloch n° 5569
Laurent Rudloff matelassier et Madeleine née Beck
à Chrétien Michel Braun voiturier
une maison avec cour, appartenances et dépendances sise en cette ville quartier dit à la Crautenau marquée du n° 60, d’un côté le communal, devant le communal, derrière le Sr Klotz – acquis par acte reçu Me Lex le 8 novembre 1808 – moyennant 16.000 francs
Enregistrement, acp 119 F° 124-v du 27.4.

Le voiturier Chrétien Michel Braun, épouse en 1811 Marie Catherine Latscha, fille d’un éleveur de vaches
Mariage, Strasbourg (n° 169)
Acte de mariage célébré le 22 mai 1811. Chrétien Michel Braun, majeur d’ans, né le 9 novembre 1781 à Strasbourg, y domicilié, voiturier, fils de feu Michel Braun, voiturier, décédé en cette ville le 3 Pluviôse an X et de feu Marie Schmitt décédée en cette ville le 30 avril 1789, et Marie Catherine Latscha, majeure d’ans, née le 12 février 1782 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Latscha, vacher décédé en cette ville le 20 Floréal an V et de feu Anne Marie Schitter décédée ne cette ville le 16 octobre 1809 (signé) Christian Michael Brun, Maria Catharina Latscha (i 14)

Chrétien Michel Braun légue l’usufruit viager de ses biens à sa femme
1846, M° Lacombe
4 septembre 1846 – Donation entre vifs par Chrétien Michel Braun, conducteur de bois à Strasbourg et Marie Catherine Latscha sa femme ce acceptant, de l’usufruit viager et gratuit de la moitié de tous leurs biens Maurices & immeubles qu’il délaissera à son décès
(décès du 24 7.bre 1846)
acp 355 (3 Q 30 070) f° 90 du 21.12.1846

Marie Catherine Latscha consent au mariage de son fils menuisier François Ferdinand Braun à Lunéville
1849 (21.9.), M° Lacombe
Consentement par Marie Catherine Latscha veuve de Chrétien Michel Braun vivant voiturier à Strasbourg au mariage de son fils François Ferdinand Braun menuisier à Lunéville avec Marie Cuny du dit lieu
acp 387 (3 Q 30 102) f° 38 du 21.9.

Ferdinand François Braun vend sa part, soit le cinquième de la maison, à son frère gendarme Frédéric Michel Braun

1853 (4.2.), Strasbourg 15 (89), Not. Momy (Hippolyte) n° 381
Vente du 4 février 1853 – A comparu Monsieur Ferdinand François Braun, serrurier demeurant à Lunéville (déclare vendre)
à Monsieur Frédéric Michel Braun, son frère, Maréchal des logis à la Compagnie de Gendarmerie du bas-Rhin, en résidence à Lauterbourg où il demeure
Le cinquième appartenant au Sr Ferdinand François Braun indivisément avec ses cohéritiers dans les successions paternelle & maternelle d’une Propriété batie, sise à Strasbourg au quartier dit des Souabes & qui se composé de deux maisons réunies portant les N° 59 & 60 avec deux cour contigues, hangard, appartenances & dépendances pardevant la rue dite des Souabes, parderrière les héritiers Schnegans, d’un côté la rue du jeu de paume, de l’autre la rue de la massue. Le cinquième indivis dudit immeuble est transmet à M Frédéric Michel Braun dans l’état où le tout se trouve en ce moment- moyennant la simme de 1800 francs
Au moyen de la présente vente, M. Frédéric Michel Braun se trouve aujourd’hui propriétaire de deux cinquièmes indivis de l’immeuble dont un cinquième lui appartenant déjà pour l’avoir recueilli dans les successions de ses père et mère, M. Chrétien Michel Braun & Dame Marie Catherine Latscha en son vivant conjointss à Strasbourg.
acp 416 (3 Q 30 131) f° 138 du 5.2.

Acte de notoriété qui fait état de la mort de Chrétien Michel Braun en 1846, Marie Catherine Latscha en 1852 et de trois de leurs fils
1874 (4.8.), M° Loew
Offenkundigkeiths Urkunde, enthaltend die Data des Absterbens und Angabe der resp. Erben von Christian Michael Braun und dessen Frau Maria Catharina Latscha am 22. September 1846 resp. 22. August 1852. sowie der Kinder Jakob Felix Braun, Ferdinand Braun am 31. März 1858, Joseph Alexander Braun am 19. September 1872 Friedrich M*ren Braun am 19. Oktober 1873 sowie die Identität zwischen Michael Braun und Christian Michael Braun fesstellend
acp 629 (3 Q 30 344) f° 77-v du 7.8. n° 3053

Frédéric Michel Braun est ainsi seul propriétaire de la maison. Gendarme à Wissembourg, Chrétien Michel Braun y épouse en 1843 Mathilde Holtz

Mariage, Wissembourg (n° 1)
Le 31° jour du mois de janvier l’an 1843 à dix heures du matin, Acte de mariage de Frédéric Michel Braun, Gendarme Domicilié à Wissembourg, âgé de 31 ans, né à Strasbourg le 12 octobre 1811 fils légitime majeur de Chrétien Michel Braun, âgé de 72 ans, charcutier domicilié à Strasbourg et de Marie Catherine Latscha, âgée de 59 ans, domiciliés à Strasbourg et de Mathilde Holtz, sans profession, domiciliée à Wissembourg, âgée de 23 ans, née à Wissembourg le 30 septembre 1819 fille légitime majeure de Jean Jacques Holtz âgé de 65 ans, propriétaire domicilié à Wissembourg ci présent et consentant et d’Elisabeth Friederich âgée de 60 ans, sans profession domiciliée à Wissembourg ci présente et consentante (i 3)

1842 (11.11.), M° Noetinger
Consentement par Chrétien Michel Braun charetier et Marie Catherine Latscha conjoints à Strasbourg à Frédéric Michel Braun leur fils gendarme à Wissembourg avec Mathilde Holtz du dit lieu
acp 304 (3 Q 30 019) f° 29 du 12.11.

La maison appartient ensuite au menuisier Charles (Charles Adolphe) Zimmermann qui épouse en 1873 Charlotte Louise Conschafsky, veuve du serrurier Michel Alphonse Haegelé avec lequel elle s’est mariée en 1858

1873, Mariage, Strasbourg (n° 134)
Du 6° jour d’avril l’an 1858 à onze heures du matin. Acte de mariage de Michel Alphonse Haegelé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 février 1827 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Serrurier, fils de feu Michel Haegelé, boucher décédé à Strasbourg le 21 juin 1835 et de feu Dorothée Courtois, décédée à Strasbourg le 21 avril 1831, et de Charlotte Louise Conschafsky, majeure d’ans née en légitime mariage le 7 décembre 1832 à Oberhoffen (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, servante, fille de feu Ernest Emanuel Conschafsky, menuisier décédé à Oberhoffen le 10 décembre 1849 et de feu Elisabeth Schoenleber, décédée à Oberhoffen le premier décembre 1843, (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) A Hegelé, L. Conschafskÿ (i 17)

Mariage, Strasbourg (n° 926)
Den 27. December 1873, um zehn Uhr des Morgens, Heiraths-Urkunde von Carl Adolph Zimmermann, geboren zu Strassburg den 27. August 1837, Schreiner, wohnhaft zu Straßburg ehelicher volljähriger Sohn von weiland Andreas Zimmermann, Schreiner zu Straßburg gestorben den 20. März 1854 und von Caroline Baumert, ohne Gewerb, zu Strassburg wohnhaft hier in gegensein und einwilligend,
und von Charlotte Louise Conschafsky, Wittwe von Michael Alphons Haegele, Schloßer zu Straßburg gestorben den 16. Januar 1871, geboren zu Oberhoffen (Unter Elsass) den 7. December 1835 Tochter von weiland Ernst Emanuel Conschafsky, Schreiner gestorben zu Oberhoffen den 10. December 1849 und von weiland Elisabeth Schoenleber, daselbst gestorben den 1. December 1743 (signé) Zimmermann Haegele (i 73)



3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (ancien)


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 3 – VII 440 (Blondel), O 66 puis section 69 parcelle 134 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Georges Lienhardt, cordonnier, 1902 – Démolie en 1960, le sol rattaché à la voie publique


Elévation des n° 1 à 5 (1899, dossier de la Police du Bâtiment)
L’îlot en 1870, à l’arrière de l’Ancienne douane (Charles Winter, AMS cote 57 Z 80)
Croquis de la façade (1893, dossier de la Police du Bâtiment)

Inscrite au registre de 1587 sous le nom du cordonnier Etienne Keller, la maison de 18 pieds de long à laquelle est adossé un étal de cordonnier a un encorbellement en saillie de 4 pieds 9 pouces. Les préposés autorisent en 1691 Etienne Keller à ouvrir une arcade de six pieds de large et une porte de trois pieds dans sa façade. La femme d’Etienne Keller est autorisée à héberger des visiteurs du marché dans la petite auberge citée en 1611 parce que son mari souffrant ne peut plus exercer son métier. La maison appartient ensuite aux tailleurs Arbogast Karth et Jean Nicolas Karth (1634-1675). Le chaudronnier Jean Christian qui l’achète en 1682 demande en 1688 l’autorisation soit de construire à l’aplomb de son encorbellement soit de poser quatre piliers en pierre sous ses poutres. L’opposition du voisin Wolffgang Lochmann conduit les préposés à autoriser trois piliers sur le communal. Suite à plusieurs demandes introduites depuis 1719, les préposés autorisent Jean Kugler à construire sous la moitié de son encorbellement puis en 1724 à remplacer sa caisse de marchandises par une nouvelle. Il est autorisé en 1731 à creuser une cave puis en 1734, après une première demande en 1728, à remplacer son auvent par un balcon de quatre pieds de large comme son voisin Vincent Gaineau. Les préposés refusent en 1743 que Jean Kugler ajoute à son balcon un auvent de deux pieds comme son voisin Jean Sébastien Gerlach. L’orfèvre Jean Henri Widt qui achète la maison en 1764 souhaite en 1767 que la Ville transfère ailleurs les cabanes élevées pendant les foires devant sa maison. Il demande quelques mois plus tard à avancer son bâtiment comme l’y autorisent les nouveaux alignements mais les préposés prennent conseil auprès de l’urbaniste Blondel pour les modifier.


L’îlot des trois maisons est dans le quart en bas à gauche de l’image, sur la droite de l’image se trouve l’auberge à la Couchette (zum Spanbett), à l’arrière le pont du Corbeau, Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Aquarelle, fin du XVIII° siècle – L’îlot est au milieu de l’image (publiée dans Strasbourg, éd. Contades, 1984)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 160 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie, troisième étage en bois et encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers le Vieux-Marché-aux-Poissons (au milieu entre b et c) comprend deux arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun et une toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade vers la rue de l’Etal (au milieu entre d et a) a le même aspect.
La maison porte d’abord les n° 100 et 102 (1784-1857) puis le n° 3 de la rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et le n° 4 de la rue de l’Etal.


La maison n° 101 sur le plan des Ponts-et-Chaussées de 1839 et sur celui de 1856 (ADBR, cote 2 SP 52)

La maison appartient aux ferblantiers Frédéric Jacques Müller (1790-1819) puis Jacques Frédéric Wittmann (1824-1870). Le marchand de chaussures Georges Lienhard transforme la devanture en 1893. Il est autorisé en juillet 1897 à démolir et à reconstruire le bâtiment sis 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 4, rue de l’Etal ; l’autorisation est cependant périmée sans que les travaux aient commencé. Georges Lienhard charge en 1901 les entrepreneurs Théodore et Edouard Wagner de démolir et reconstruire le bâtiment de la même manière que le n° 5 en 1900. L’ancien bâtiment est démoli au cours de l’été 1901. Le gros œuvre est terminé en janvier 1902.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 rend le bâtiment inhabitable. Jean-Georges Fey dépose en 1955 une demande de permis de construire pour réparer à l’identique le bâtiment endommagé par les bombardements. La Ville envisage, comme il en était déjà question en 1942, d’acquérir les immeubles pour les démolir et réunir le sol à la voie publique. Le Conseil municipal approuve le 13 février 1956 la démolition des numéros 1, 3 et 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. L’îlot est démoli en 1960.


Façades rue de l’Etal, le n° 4 au milieu (1897, dossier de la Police du Bâtiment)
L’îlot vers 1910 (carte postale publiée par Patrick Hamm)
Plan des premier et deuxième étages (1897, dossier de la Police du Bâtiment)

novembre 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1606 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Etienne Keller, cordonnier, et (1578) Marie Vogel, remariée (1625) avec le cordonnier Jean Zinck – luthériens
1634 v Arbogast Karth, tailleur, et (1615) Catherine Heyd – luthériens
1657* h Jean Nicolas Karth, tailleur, et (1641) Marie Hubius – luthériens
1675 adj Susanne Hoffet, femme (1669) du fabricant de courroies Jean Trabitz puis (1677) du marchand Jean Strohecker – luthériens
1682 v Jean Christian, chaudronnier, et (v. 1676) Rosine Augschwitz, (1678) Barbe Rœderer puis (1703) Marie Madeleine Schmidt – luthériens
1706 h Jean Christianus (Christian), chaudronnier, et (1706) Dorothée Mercklin – luthériens
1711 v Jean Ulric Kammerer, cordier, et (1698) Marie Salomé Guthmann – luthériens
1719 v Jean Kugler, chaudronnier, et (1719) Marguerite Madeleine Finx – luthériens
1753 h Jean Kugler, chaudronnier, et (1745) Marie Salomé Graffenauer – luthériens
1760 h Jean Kugler l’aîné, supra
1764 v Jean Henri Widt, orfèvre, et (1751) Marguerite Salomé Heim – luthériens
1790 v Frédéric Jacques Müller, ferblantier, et (1783) Marguerite Elisabeth Hebenstreit – luthériens
1819 v André Ulrich, juriste puis propriétaire, et (1785) Marie Madeleine Rauschenbach puis (1806) Charlotte Marguerite Perlin, veuve du négociant Jacques Dürninger – luthériens
1824 v Jacques Frédéric Wittmann, ferblantier, célibataire († 1870)
1870 h Jean Daniel Dürr, ferblantier, et (1845) Sophie Salomé Hurst
1879 h Daniel Frédéric Auguste Dürr, marchand
1888* h Georges Auguste Bilger, pâtissier, et (1871) Caroline Emma Dürr
1889* v Georges Lienhardt, cordonnier, et (1872) Marie Anne Kraussé
Paul Lienhardt, marchand, et (1910) Marie Marguerite Michel
1933* h Société anonyme des Chaussures Lienhardt
1937* Jean Jacques Georges Fey

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1702, 800 livres en 1706, 750 livres en 1761

(1765, Liste Blondel) VII 440, Henry Wildt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Witt, 5 toises, 1 pied et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 66, Wittmann, Jacques Frédéric, Vieux Marché aux Poissons 100 – maison, sol – 0,5

Locations

1627, Christophe Gering, cordonnier
1651, (échoppe) Jean Eugel, jardinier
1656, Georges Schrimpff, cordonnier
1667, Jean Georges Schwing, blanchisseur à la Robertsau
1713, Jean Jacques Ringler, chaudronnier
1716, Jean Thiébaut Holdermann, chaudronnier
1854, Frédéric Jacques Mattel, ferblantier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 11
La maison de 18 pieds de long appartient au cordonnier Etienne Keller qui règle à la Ville un loyer de 15 sols 6 deniers pour un encorbellement en saillie de 4 pieds 9 pouces, une porte de cave de 6 pieds de long et 4 pieds 6 pouces de large, une échoppe accolée de 11 pieds de long et 3 pieds de large, à l’avant un étal de cordonnier à trois tréteaux de 10 pieds de long et 2 de large.

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Steffan Keller der Schumacher hatt darneben ein Hauß xviij schu lang, darüber ein Vßstoß 4 schu ix Zoll herauß, Vnndt darunder ein Kellerthüer vj schu lang, vnd iiij schu iij Zoll breÿt, auch ein angehenckhter Laden xj schu lang, iij schu breÿt, Mehr dauornen ein Schumacher bencklin mit dreÿen Absäzen x schu lang vnd ij schu breÿt, Soll Allmend sein und bleiben, Bessert für d. Nüessen, xv ß vj d

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 163-v
Les Préposés au bâtiment autorisent le 18 mai 1591 à titre précaire le tailleur [sic] Etienne Keller à ouvrir une arcade de 6 pieds de long et 5 pieds de haut ainsi qu’une porte de trois pieds de large dans la façade de sa maison proche de la Couchette face à l’ancienne boucherie, contre paiement de 2 livres par an, à verser pour la première fois en 1592. Lors de la mise à jour du 2 mars 1627, la veuve d’Etienne Keller doit 4 livres

Item ij lb. d. gibt Steffan Keller der schneÿder von Einem steinin bogen Sechs schu lang und fünff schu hoch vnd Einer haußthüren drey schu weith Im liecht von seiner behausung bey dem Spanbeth durch Zubrechen gegen dem platz die alte Metzig gestanden, Ist Ist gar bewilligt vnd vmb gemelt. Zinß werluhen Doch so lang das vnsern herren gelegen sein will Also Zugedulden Ist durch Bawherren vnd dreie Zinstag den 18. May Anno Lxxxxj vnd gefallet der Erst Zinß verkäuffer vff Johannis tag Ao 92
Jetz Steffan Kellerß W. 4 lb, 2° Martÿ 1627.
Neü 223

1652 Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 174-v
Même loyer, au nom d’Arbogast Karth puis de Jean Nicolas Karth

Arbogast Karth, Soll gemeiner Statt, Von einem halben Hauß, Vf dem Vndern Fischmarck, da die alt Metzig gestanden, Jahrs Vf Johannis Baptistaæ 4 lb d
Alt. d. f. 163
pro 1668 et 1669 vid. infra fol. 672

Jetzt Johan Niclaus Kart
Idem, Von einem Hauß, da die alte Metzig gestanden neben Christoph Bleÿfueß, Jahrs Vf Johannis Baptistaæ 4 lb d
Alt. d. f. 163
New fol. 155

(Quittungen 1653-1657)
1658 weg. Arbogasts p. Pfgth. N° 31 empf.
1658 weg. Arbogasts p. Pfgth. N° 63 empf.
1660 weg. Hanß Niclaus Karthen p. Pfgth. N° 128 empf.
(Quittungen 1660-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 155-v
Report dans le registre suivant et contribuables ultérieurs. S’y ajoute en 1688 un cens pour trois piliers

Johann Niclaus Kart, Soll von einem Hauß da die alte Metzig gestanden, vf Johannis Bapt. 4 lb
St. Zinßb. p. 174
ietzt Johann Strohecker
ietz Johann Christiane der Kupfferschmidt 1682
Jetzt Johann Ullrich Cammerer ([biffé] Jun)
Jetzt Johannes Kugler A° 1719. I.mo
Vid. Continuat. dieser 4 lb und nachgehend. 15 ß Inf. 571

(Quittungen 1673-1682)
Christian soll ferner vom platz aufm fronhoff freÿtags darauff feil zuhaben, vff so Ihme hieunden pag. 508. zugeschrieben war, auff Joh: Bapt. 1683, 10 ß – auffgekündet

(Quittungen 1684-1687)
Er soll fernerers Von 3. steineren Pfeilern under seiner behaußung auff dem undern Fischmarckt gegen dem Kauffhauß Jahrs vff Laurentÿ, und 1689. zum ersten mahl, 15 ß
Protoc: d. A° 1688. p. 46 – [in margine :] J. 571-b

(Quittungen 1689-1693)
Ferner vom Kuttelbanck so der ohneins erste am Waßer ist am Kauffhauß Jahrs auff Purificationis Mariæ und A° 1693. I.mo, 10ß
ist hernach fol : 101. Johann Jacob Galstern zugeschrieben gewesen
Jetzt Johann Friderich Römer d. Waffenschmidt. 387. v. 438. 387
Ferner vom Kuttelbanck so Abraham Wibmar hievornen p. 122. gehabt, Jahrs vff Joh: Bapt: und 1693. I.mo, 10 ß
Wegen der Zinß biß 1692. incl : vide s. 122.[in margine :] Idem

(Quittungen 1694-1742)
Neuzb Fol 554-b

1673,Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 483

Johann Niclaus Karth soll von einer Hütten auff dem Undern Fischmarck Jahrs alle Meß 2 lb, thut 4 lb ([corrigé en] 6 lb d A° 1691. in Weÿhenachtmeß I.mo)
(Quittungen 1688-1703) sic

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 571-v
Nouveaux loyers établis en 1722 et 1731.

Johannes Kugler Jun: der Kupfferschmid solle von einem hauß da die alte Metzig gestanden, jahrs auff Joh: Baptæ 4 lb
St. Zinßb. p. 174 ([in margine :] S. 155-b)
Er soll ferner Von 3. steineren pfeilen unter seiner behaußung auf dem Untern fischmarckt gegen dem Kauffhauß jahrs auf Laurentÿ L. Prot. de 1688. p. 46, 15 ß
Weiter Von Untermauerung dieser pfeiler jahrs auf Joh: Baptæ und A° 1723. I.mo L. Prot. de 1722. f: 26. 10 ß

(Quittungen 1723-1731
Ferner Von einem 12. Schuh lang und 7 ½ Schuh breiten Kellerlein in dem Allmend für seinem Hauß auff dem untern Fischmarckt Kohlen daselbst zu Verwahren Jahrs auff Joh: Bapt. und laut. Prot. de 1731. fol. 133. Anno 1732. I.mo, 5 ß

(Quittungen 1734-1741
Neuzb fol 537

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 537
Report dans le registre suivant, avec les cens de 1722 et 1731. En marge, propriétaires suivants.

alzb. 571-b
Joh: Kugler Junior der Kupfferschmidt solle von einem Hauß da die alte Metzig gestanden, Jahrs auff Joh: Baptæ. (id est 24. Junii), 4 lb
[in margine :] Liv. de rentes D. 163
Ferner von 3. steinere pfeilern unter seiner behaußung auf dem untern Fischmarckt gegen dem Kauffhauß jahrs auf Laurentÿ (id est 10 Aug.) 15 ß
[in margine :] Prot. des Dir. du Bat. de 1688 f. 46
Ferner von untermauerung dießer pfeiler Joh: Bapt. (id est 24. Junii – 6. Messidor), 10 ß
[in margine :] id. de 1722 f. 26
Ferner Von einem 12. sch. lang und 7 ½ sch. breiten Kellerlein in dem Allmend für seinem Hauß auff dem untern Fischmarckt Kohlen daselbst zu Verwahren Joh: Bapt. (id est 24. Junii), 5 ß
[in margine :] id. de 1731 f. 133

(Quittungen 1741-an 10)
C. 250
jetzt Johann Heinrich Witt d. Goldtarbeiter
Friderich (Jacob) Müller

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1591, Préposés au bâtiment (VII 1307)
Les préposés au bâtiment autorisent le coutelier Nicolas Bittner, le sellier Jacques Eberhard et le tailleur Etienne Keller à percer une porte et une échoppe

1688, Préposés au bâtiment (VII 1373)
Jean Christian demande l’autorisation soit de construire à l’aplomb de son encorbellement vers l’échoppe Düttler soit de poser quatre piliers en pierre sous ses poutres. Les préposés recueillent l’avis des voisins. Wolffgang Lochmann se plaint que Jean Christian pose souvent devant sa maison des chaudrons qui empêchent ses clients de s’approcher de chez lui. Zacharie Fellinger déclare qu’il a eu quelque temps auparavant la même intention que Jean Christian mais que ses voisins s’y sont opposés. Ils n’arrivent pas non plus à s’accorder aujourd’hui que les affaires sont mauvaises.
Les préposés rejettent la demande de construire sous l’encorbellement mais autorisent Jean Christian à placer des piliers sur le communal

(f° 45-v) Sambstags den 27. Augusti, horâ 2. – Joh: Christian
Augenschein eingenommen beÿ Johann Christians deß Kupfferschmids behaußung auff dem Undern Fischmarck, allda er begehrte, ihme Zuerlauben, aß er entweder eine Maur herauß führen dörffen soweith alß sein überhang auff der seithen gegen dem düttlerischen laden, herauß gehet, oder aber 3. steinere Pfeiler under seinen daselbst habenden balcken aufführen. Erkandt, bedacht.

(f° 46) Eodem horâ 4. Johann Christian
p° Eingenommenen augenscheins beÿ Johann Christians behaußung, wurde erstlich H. Wolffgang Lochmann, alß nechster nachbar, gehöret, ob er nichts darwider einzuwenden habe, der beschwehret sich höchlich über seinen nachbaren, daß er dießen unfreündlichen begehren suche, es seÿe in genug, daß Sie den gantzen tag inn ihren häußern vor seinem gethöu nichts hören, sondern er stelle öffters auch große Kessel vor seine thür und laße seine Gesellen daran arbeiten, also daß, Wer zu seinen gaden eingehen wolle, einen weiten umbkreiß übr die Gaß nehmen müße. Bittet seine mit dießem begehren Zuverschohnen.
H. Zacharias Fellinger, der andere Nachbar, Ward auch darüber gehört, der wandte ebenmäßige beschwerdten ein, und sagte beneben daß er eben sowohl in dem Sinn gehabt, alß er anfänglich sein hauß bezogen, solches Gleichfalls Zuvergrößern, Wie Christian , es hetten aber die damahlige Nachbaren solches nicht Gestatten wollen, Weilen Sie nicht willens Gewesen, mit ihren häußern herauß Zufahren, Gleich Wie sie anietzo wegen der schlechten handelschafft sich auch nicht darzu Verstehen Könnten, bate also ihne Christian abzuweißen.
Erkandt, würdt Implorant mit seinem begehren, die erweiterung deß haußes betreffendt, abgewießen hingegen ihme erlaubt, dreÿ steinere Pfeilen darunder Zusetzen, Gegen erlag j lb d Jährlichen bodenzinßes, vff begehrte moderation Ward er beÿ 15. ß Gelaßen.

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Le sellier François Gaineau et le chaudronnier Jean Kugler demandent l’autorisation de construire à l’aplomb de leur encorbellement respectif et d’y ouvrir des fenêtres. Leur voisin Gerlach s’y oppose. Ils réitèrent leur demande quelques semaines plus tard. Les préposés décident de consulter les archives.

(f° 242) Dienstags den 24. Ejusd. [8.bris] – Mre François Gaineau und Johann Kugler pt° bawens
Maistre François Gaineau der Sattler, und Johannes Kugler, der Kupferschmidt, ersuchen Mghh. unterth. Ihnen Zuerlauben, daß Sie die überhäng an Ihren Häusern ohnfern der Mörin Zunfft, so auf säulen stunden, untermauren laßen, Erk. Solle deßwegen ein Augenschein eingenommen werden.

(f° 248) Donnerstags den 9. Ejusd. [Nov.] 1719. Augenschein eingenommen – Mre François Gaineau und Johannes Kugler weg. unterbaung der überhäng
Fernerer Augenschein eingenommen an François Gaineau, des Sattlers, Vnd Johannes Kuglers, des Kupferschmidts ohnfern der Mörin Zunfft liegenden behaußungen, welche Ihre überhäng biß an die steinere Säulen unter mauren, und mit fenstern versehen Zulaßen gesinnet seind, darwieder aber sich herr Gerlach, der handelsmann, so darneben wohnet, hefftig wiedersetzt, Erk. bedacht.

(f° 250) Dienstags den 14. 9.bris 1719. – Mre François Gaineau und Johann Kugler pt° bawens
Mre François Gaineau der Sattler und Johannes Kugler, der Kupferschmidt ersuchen Mghh. unterth. daß vf eingenommenen Augenschein, Ihnen mit untermaurung der überhäng möchte willfahrt werden, versprechen nicht weiter als die Säulen sein, herauß Zufahren, Zumahlen da es vormahlen Herman Lembecken, dem geweßten besitzer dieses haußes erlaubt worden. Erk. Solle in den Protocollis deßwegen nachgesucht werden.

1720, Préposés au bâtiment (VII 1389)
Les pétitionnaires réitèrent leur demande en arguant de vols. Les préposés ordonnent une visite des lieux.

(f° 69-v) Dienstags den 9. Ejusd. [Julÿ] – Mre François Gaineau und Johann Kugler pt° Überhangs
Mre François Gaineau der Sattler, und Johannes Kugler, der Kupferschmidt wiederhohlen jhr in vorigem Jahr gethanes ansuchen, daß Ihnen möchte erlaubt werden, die überhäng an jhren gegen der Mörin Zunfft Stuben über liegenden häußern untermauren Zu laßen, maßen viele leuthe darunter beÿ nacht sich aufhalten, und täglichen der plünderung gewärtig sein müßten. Erk. Solle Herr Gerlach der Handelsmann, welcher sich diesem vorhaben wiedersetzet, darum gehört werden.

(f° 230) Dientags den 18. Ejusd. [9.bris] 1721. François Gainau, und Johannes Kugler, pt° Überhäng
Mre François Gainau der Sattler, und Johannes Kugler, der Kupferschmidt, erhohlen abermahlen jhr gethanes ansuchen, wegen untermaurung Ihrer überhäng, an denen gegen der Mörin Zunfft liegenden häußern. Erk. würd ein nochmahliger Augenschein beliebt.

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Nouvelle demande. Les préposés les autorisent, malgré l’opposition de Wolfgang Sébastien Gerlach, à construire sous la moitié de leur encorbellement moyennant un cens annuel d’une livre, ramenée à 10 sols.

(f° 24) Dienstags den 17 Ejusd. [Martÿ 1722] – Johannes Kugler und François Gainaud
Johannes Kugler der Kupfferschmidt, und François Gainaud der Sattler wiederhohlen jhr Öffters Gethanes botten, pto. Untermaurung jhrer Haüßer auf dem Untern fischmarckt. Erkannt solle noch einmahl ein Augenschein eingenommen werden

(f° 24) Donnerstags den 19. Ejusdem. – Johannes Kugler und François Guainaud
Augenschein eingenommen an Johann Kuglers des Kupfferschmidts, und François Guenaud des Sattlers gegen der Mörin Zunfftstub über auf dem Untern fischmarckt Liegenden Häußern, deren Überhang Zuunterbawen Sie schon Öffters umb Erlaubnus gebotten. Erkant, bedacht.

(f° 26) Dienstags den 24. Ejusd. [Martÿ 1722] – Johannes Kugler und François Guainaud
Puncto eingenommen Augenscheinss an Johann Kuglers des Kupfferschmidts, und François Guainaud des Sattlers Behaußungen auf dem Untern fischmarckt, gegen der Mörin Zunfftstuben über, ist Herrn Wolffgang Sebastian Gerlachs opposition Ohngeachtet Erkant, daß Imploranten Erlaubt seÿn solle, jhre Häußer biß auf Mitten der Säulen Zuunterbawen, doch daß jeder 1. lb d. mehr Zinß Zahlen solle. Auf begehrte gnad à 10 ß d moderirt.

1724, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Jean Kugler est autorisé à remplacer par une nouvelle sa caisse de marchandisees pourrie et à la transférer de la gauche vers la droite de sa porte vers le Vieux-Marché-aux-Poissons en la rapprochant de sa maison

(f° 33) Dienstags den 4. Aprilis 1724 – Johannes Kugler pt° bawens
Johannes Kugler, der Kupferschmid, bittet Mghhn. Ihme Zu erlauben, daß Er denjenigen Kasten, welcher außwendig an Seiner ohnfern der Mörin Zunfft gelegenen behaußung auf seithen des fischmarckts angemacht und verfault ist, dörffe new machen laßen, Erk. Solle das begehren durch einen einnehmenden Augenschein examinirt werden.

(f° 37 v°) Mittwochs den 26. Apr: 1724. Augenscheinen – Johannes Kugler pt° Wahren Kastens
Von dar begaben Sie sich vor Johann Kuglers, des Kupferschmidts ohnfern der Mörin Zunfft Stuben liegende Wohnung welcher Mghh. gewiesen, daß Er willens seÿe, den vf seithen des Fischmarckts lincker hand des eingangs vor Seiner Hauß thür habenden Wahren Kastenn hinweg, vnd auf die andere seithe etwas näher an das Hauß anrucken Zulaßen. Erk. ut ante [bedacht]

(f° 42 v°) Dienstags den 9. May 1724. – Johann Kugler pt° bawens
Desgleichen ist auch Johann Kugler dem Kupferschmidten vergönt worden, den wahren Kasten vor Seiner behaußung Zusetzen, wie beÿ dem eingenommenen Augenschein es Verlangt worden.

1728, Préposés au bâtiment (VII 1393)
Jean Kugler demande l’autorisation de construire un balcon (17 pieds de long et 4 pieds ½ de large) en planches de chêne devant ses fenêtres au-dessus de son auvent. Le marchand Wolffgang Sebastian Gerlach s’y oppose en arguant que l’auberge à la Couchette limite sa vue d’un côté et qu’il ne tient pas à ce qu’elle soit limitée de l’autre. Les préposés ordonnent de recueillir l’avis des autres voisins pour donner leur autorisation s’ils n’ont pas d’objection à faire.

(f° 44) Dienstags den 27. Ejusd. [Aprilis 1728] – Johannes Kugler wegen bawens – Johannes Kugler, der Statt Kupferschmid, ersucht Mghhn. Ihme Zuerlauben, daß Er dörffe einen Gang von eichenen dielen Zu Garten Gewächßen Vor die fenster, wo das unterdach ist, machen laßen, Erk. Soll ein Augenschein deßwegen eingenommen werden.

(f° 45) Montags den 3.ten May 1728. seynd folgende Augenschein eingenommen worden – Johann Kugler wegen Gängleins
An Johann Kuglers, des Statt Kupferschmidts hauß auf dem Untern fischmarckt, welcher über das Wetterdächlein an seinem Hauß auf der seithen des fischmackts, ein 17. schuhe Lang, und 4 ½ schuhe breites Gängel machen Zulaßen willens, und deßwegen umb erlaubnus gebetten.

(f° 46) Dienstags den 4.ten May 1728. – Johann Kugler weg. bawens
Nach eingenommenem Augenscheins vor Johann Kuglers, des Statt Kupferschmidts auf dem untern fischmarckt liegenden wohnung, wurde auf Herrn Wolffgang Sebastian Gerlachs des handelsmanns gethane opposition, welcher sich höchlich über dieses vorhaben beklagte, in dem auf seithen des Spanbetts aller prospect benommen, Ihme auch gegen dem Fischmarckt solcher gleichfalls entzogen würde.
Erk. Wann beede andere Nachbaren eingleiches wolten machen laßen, so solle es dem Imploranten damit willfart, widrigenfalls aber derselbe abzuweisen sein.

1731, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Jean Kugler demande l’autorisation de creuser une cave pour y entreposer son charbon. Les préposés donnent leur accord pour un réduit de 2 pieds sur 7 ½ mais chargent les chefs de chantier d’enquêter quand le pétitionnaire souhaite une surface plus grande.

(f° 130) Dienstags den 3. Aprilis 1731. Johannes Kugler weg. bawens
Herr Johannes Kugler, der Statt Kupferschmid, ersucht Mghhn. Ihme Zuerlauben, daß Er unter dem überhang Seiner beÿ der Mörin Zunfft liegenden wohnung dörffe ein Kleinen Keller, Zu verwahrung Seiner Kohlen, Graben laßen, Er wolte den eingang in dem Keller machen oben aber den platz mit steinen blatten belegen laßen. Erkannt Augenschein.

(f° 132) Sambstags den 7. Ejusdem [aprilis 1731] seÿndt folgende Augenschein eingenommen worden – Johannes Kugler
Beÿ Johannes Kugler dem Statt Kupferschmid, welcher umb erlaubnus gebetten ein Loch oder Klein Kellerlein Vor seinem Hauß auf dem Untern fischmarckt, auf dem Allmendt Zudelben, welches er mit steinen blatten bedecken, und die thür durch seinen Keller hinein machen will, seine Kohlen die er bißhero mit Gefahr auf der bien Verwahren müßen, darein Zulegen.

(f° 133) Dienstags den 10. Aprilis 1731. – Johannes Kugler weg. allmendts
Wegen eingenommenen Augenscheins vor Johann Kuglers des Statt Kupferschmidts wohnung, die Grabung eines 12. schuh lang und 7 ½ schu breiter Kellerleins betref. ist anfänglichen Erkandt worden, daß, wann alles werde im stand sein, Er davon jährlichen 5 ß d. Zinß geben soll. Nachdem aber Er Implorant gebetten, Ihme Zuerlauben, solches breiter machen Zu laßen, so wurde den beeden Werckmeistern Committirt, daß begehren zu examiniren und wieder zu referiren.

1734, Préposés au bâtiment (VII 1396)
Jean Kugler est autorisé à remplacer son auvent par un balcon de quatre pieds de large comme son voisin Vincent Gaineau en juillet. Il demande en septembre d’ajouter à son balcon un auvent de deux pieds et demi

(f° 57) Dienstags den 27. Julÿ 1734. – Johannes Kugler
Johannes Kugler der Kupfferschmid ersucht Mghh. umb erlaubnus, anstatt des Wetterdachs an seinem Hauß auf dem Untern fischmarckt, ein Gänglein machen Zulaßen, Gleich wie Vincent Gaineau dem Sattler seinem Nachbar erlaubt worden. Erkannt wird dem Imploranten in der Länge des Wetterdachts, ein Von dem Hauß Herauß 4. schuhe breites Gänglein erlaubt.

(f° 70) Dienstags den 14. Septembris 1734, folgende Augenschein eingenommen – Johannes Kugler wegen Wetterdachs
An Hn Johann Kuglers des Kupfferschmids Hauß auf dem Untern fischmarckt, welcher umb erlaubnus Gebetten, an das jhme Vor Kurtzem erlaubte Gänglein ein Wetterdach anzuhencken.

(f° 72 v°) Dienstags den 28. Septembris 1734. – Johannes Kugler
Auf eingenommen und referirten Augenschein an Johann Kuglers des Kupfferschmids Hauß auf dem Untern fischmarckt, und deßen ferneres Ansuchen ist Erkannt, wird dem Imploranten Erlaubt, ein 2 ½ schuhe breites Wetterdächlein Von diehlen an sein Gängel machen Zulaßen.

1743, Préposés au bâtiment (VII 1400)
Les préposés refusent que Jean Kugler ajoute à son balcon un auvent de deux pieds comme son voisin Jean Sébastien Gerlach.

(f° 83) Montags den 18. Ejusdem [Februarÿ 1743.] – Johannes Kugler
An Johannes Kuglers des Kupferschmidts Hauß, welcher Vor sein Gängel Hienauß, noch ein 2. schuhe tieffes Wetterdächlein gleich Herrn Johann Sebastian Gerlachs seinem machen Zulaßen willens, und deßwegen um erlaubnus gebetten. Erkannt begehren abgelaint.

1754, Préposés au bâtiment (VII 1406)
Jean Kugler est autorisé à fixer une planche d’un pied à son auvent pour abriter son charbon de la pluie

(f° 38-v) Dienstags den 27. Ejusdem [Augusti] – Johannes Kugler
Johannes Kugler der Statt Kupferschmidt bittet um erlaubnus ein brett nur eines schuhes breit fornen An das Wetterdach seines Haußes am Untern fischmarckt an Zumachen, seine Kohlen im Keller Vor dem Regen dardurch Zubeschirmen. Erkannt auf einen schuh breit Willfahrt.

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
L’orfèvre Jean Henri Widt souhaite que la Ville tranfère ailleurs les cabanes élevées pendant les foires devant sa maison, ce qui l’empêche d’exercer son métier. Les préposés proposent de transférer kes étaux de foire place Saint-Thomas.

(f° 83-v) Freÿtags den 26. Junÿ 1767. Augenschein eingenommen – H. Johann Heinrich Witt
Auff dem untern fischmarckt an H. Johann Heinrich Witt des Goldarbeiters hauß, welcher gebetten daß die hütt so in beeden meßen vor seinem hauß auffgeschlagen wird in Zukunfft anderst wohin mögte gesetzt werden, weilen jhme durch dieße hütt sein hauß verdeckt und an seiner Profession und Nahrung großer abtrag und schaden entstehet.
Erkannt, bedacht, solle getracht werden alle meß Stänndt vom fischmarckt auff dem Thomas plan zu transportiren.

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
L’orfèvre Jean Henri Widt demande l’autorisation de voûter sa cave et de l’agrandir pusique les alignements de Blondel l’autorisent à avancer son bâtiment. Les préposés décident de prendre conseil auprès de Blondel à Paris pour modifier l’alignement.

(f° 70-v) Dienstags den 24. Martÿ 1767 – H. Johann Heinrich Witt
H. Johann Heinrich Witt der Goldtschmidt bittet umb erlaubnus den Keller an seinem hauß auff dem untern fischmarckt Zu wölben und auff d. Allmend vorzufahren, weilen nach dem Neuen Allignement das hauß Soll hervorgeruckt werden. Erkannt, bedacht, Soll H. Werner H. Blondel auff Paris schreiben ob nicht dienlicher daß die projectirte flucht alda abgeändert werde.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 46 / 100
Müller
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie le 3° étage en bois médiocre et avance
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 101, Wilmmann, 3 E P S (Maison à trois étages, construction en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 35 case 1

Wittmann, Charles Frédéric, vieux marché aux poissons N° 100

O 66, maison, sol, vieux marché aux poissons N° 100
Contenance : 0,50
Revenu total : 135,26 (135 et 0,26)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 308 case 1

Wittmann, Jacques Frédéric
1871 Dürr Johann Daniel Wittwe, Nutznießer Wittmann Jakob Friedrich
1879 Dürr Jakob Friderich August
1888/89 Bilger August Georg Wittwe Karoline Emma Dürr
1889/90 Lienhardt Georg Schuemacher / Schuhwaarenhänlder und Ehefrau geborene Krauss in Gütergemeinschaft

O 66, maison, sol, rue du vieux marché aux poissons N° 3
Contenance : 0,50
Revenu total : 135,26 (135 et 0,26)
Folio de provenance : (35)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 1

O 1225, sol, Alter Fischmarck N° 3
Contenance : 0,01
Revenu total : 135,27 (135 et 0,26 – 0,01)
Folio de provenance : Straße
Folio de destination :
Année d’entrée : 95/96
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 10 p. 233 case 3

Parcelle, section 19, n° 198 / 134 – autrefois O 66, 1225
Canton : Alter Fischmackt Hs N° 3 – 665 / 15
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,53
Revenu : 1500
Remarques : 1945 ab F. 4 – Abbruch [Fach 4, Alter Fischmackt Hs N° 5]

(Propriétaire), compte 768
Lienhardt Georg u. Ehefr. in GG.
1919 Lienhardt Paul Kaufmann und Ehefr. geb. Michel zu ½ u. Lienhardt Paul Kaufmann
1933 Société anonyme des Chaussures Lienhardt
1937 Fey Jean Jacques Georges
gelöscht 1944

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 164 Rue du Marché aux Poissons p. 409

102
Pr. Widt, J. Henri, Orfèvre – Echasses

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 39)

(Haus Nr.) 3
Stavjanicek, Hutgesch. 0

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 46)

3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (1886-1960). Le dossier renferme aussi les pièces concernant le n° 5 avant la reconstruction du n° 3 (1903) et le n° 1 de 1956 à 1960.

Le marchand de chaussures Georges Lienhard transforme la devanture en 1893. Il est autorisé en juillet 1897 à démolir et à reconstruire le bâtiment sis 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 4, rue de l’Etal ; l’autorisation est périmée sans que les travaux aient commencé. Georges Lienhard charge en 1901 les entrepreneurs Théodore et Edouard Wagner de démolir et reconstruire le bâtiment de la même manière que le n° 5 en 1900. L’ancien bâtiment est démoli au cours de l’été 1901. Le gros œuvre est terminé en janvier 1902, les travaux sont terminés en septembre 1902. Georges Lienhardt fait poser en 1908 cinq vitrines en fer, démontées en 1941, aux 3 et 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. Devenue entre temps une société anonyme, les chaussures Lienhardt cessent leur activité en 1936. Le bombardement aérien du 11 août 1944 rend le bâtiment inhabitable.
Jean-Georges Fey dépose en 1955 une demande de permis de construire pour réparer à l’identique le bâtiment endommagé par les bombardements. La Ville envisage, comme il en était déjà question en 1942, d’acquérir les immeubles pour les démolir et réunir le sol à la voie publique. Le Conseil municipal approuve le 13 février 1956 la démolition des numéros 1, 3 et 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. Le préfet surseoit à statuer sur la demande de permis de construire et demande à la Ville d’engager une procédure d’expropriation, sans user de la procédure d’alignement pour éviter l’expropriation. Jean-Georges Fey déclare en 1957 que les travaux que fait le nouveau locataire du magasin relèvent de l’entretien et non d’une amélioration. La suite du dossier a plus particulièrement trait au n° 1. L’îlot est démoli en 1960.
Autres commerces : chapellerie François Stavjanicek (chapeaux François, 1904), robes et confections Marie Frantz (1923), Au Tricomain (1937, 1948), cycles Marcel Fouquier (1937, 1941), bonneterie Paul Ganter (1954)

Sommaire
  • 1886 – Le commissaire de police transmet au maire la demande du sieur Lienhard qui souhaite suspendre des chaussures au 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. L’autorisation est accordée à condition que les marchandises se trouvent à plus de 2,10 du sol.
  • 1893 – G. Lienhard demande l’autorisation de transformer une devanture selon le dessin joint. Le commissaire de police donne son accord – Autorisation – Travaux terminés, août 1893 – Calcul statique, croquis
  • 1897 (juin) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. L’entrepreneur Wagner demande l’autorisation de transformer la maison Lienhard sise 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – L’autorisation est périmée sans que la voie publique soit occupée, juillet 1898
    1897 (juillet) – Le fabricant de chaussures G. Lienhardt est autorisé à démolir et à reconstruire le bâtiment sis 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 4, rue de l’Etal
    – L’autorisation est périmée sans que les travaux aient commencé, juillet 1898
  • 1901 – Georges Lienhard demande l’autorisation de démolir et de reconstruire le bâtiment sis 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons de la même manière que le n° 5 en 1900 – Calcul statique par Th. et Ed. Wagner – Autorisation, juin 1901
    Suivi des travaux. L’ancien bâtiment est en cours de démolition, juillet, août 1901. Les fondations en béton sont posées, les murs du sous-sol en construction (septembre) puis ceux du premier étage (octobre), du troisième étage (fin octobre). Le comble est posé (décembre). Le gros œuvre est terminé (janvier 1902). Les plâtriers travaillent (janvier). Des toilettes qui ne figurent pas sur les plans prévus se trouvent dans les mansardes. L’inspecteur rappelle que l’article 12 de l’autorisation interdit d’habiter les pièces (février 1902). Les volets roulants sont posés (mars 1902). L’aménagement intérieur est en cours (avril), les peintres et les tapissiers travaillent (juin). Les travaux sont terminés (septembre 1902)
  • 1904 – J. Wœlfel demande l’autorisation de poser une lampe électrique dans le magasin – Autorisation – Sommation de régler les droits
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que Henri Wormser (fabrique de lingerie) a posé sans autorisation une enseigne plate – Henri Wormser a transféré son magasin 148, Grand rue
  • 1904 – François Stavjanicek demande l’autorisation de poser une enseigne plate et une enseigne perpendiculaire – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation de poser une enseigne plate en saillie de 25 centimètres
    1905 (décembre) – La fabrique de chapeaux François (propriétaire, François Stavjanicek) demande l’autorisation de poser une lampe électrique – Autorisation
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate que Georges Lienhardt a posé deux lampes électriques aux 3 et 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Demande – Autorisation
  • 1908 – Georges Lienhardt demande l’autorisation de poser cinq vitrines en fer aux 3 et 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Autorisation
  • 1912 – Le chausseur Lienhard (papier à lettres Schuhwarenhaus Lienhardt, Alter Fischmarckt 3/5, Stein-Straße 30, Gegr. 1877) informe la Police du Bâtiment qu’il a supprimé les lampes électriques
    1913 – Le même demande l’autorisation de poser six lampes électriques
    1913 – Le même demande l’autorisation de poser un panneau pour les soldes d’été (Sommer-Räumungs-Verkauf)
    1914 – Idem
  • 1916 – Rapport d’incendie dans le magasin au 3, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que la société Arbogast (12, quai Saint-Nicolas) a posé sans autorisation pour les chaussures Lienhard une grande enseigne plate – Demande, croquis et dimensions – Les chaussures Lienhard sont autorisées à poser l’enseigne plate au 3-5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
  • 1920 – La Police du Bâtiment constate que les chaussures Lienhardt ont posé deux stores sans autorisation au 3-5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Demande (papier à lettres Chaussures Lienhardt, Vieux-Marché-aux-Poissons, Place Kléber, Bureau 6, rue de l’Etal) – Georges Lienhardt est autorisé à poser trois stores.
  • 1923 – Marie Frantz (robes et confections) demande l’autorisation de poser deux enseignes à l’oriel du 3-5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Autorisation
  • 1926 – La Police du Bâtiment constate que les chaussures Lienhardt ont posé sans autorisation deux enseignes lumineuses – Demande – Autorisation
    1927 – Les chaussures Lienhardt demandent l’autorisation de poser neuf enseignes mobiles – Paul Lienhardt est autorisé à poser neuf enseignes perpendiculaires
    1933 – La société anonyme des chaussures Lienhardt informe la Police du Bâtiment qu’elle a déposé cinq enseignes
    1933 – Les chaussures Lienhardt demandent l’autorisation de poser trois lampes électriques – La société anonyme Paul Lienhardt est autorisée à poser quatre lampes électriques
    1936 – Les chaussures Lienhardt informent la Police du Bâtiment qu’elles cessent leur commerce et ont retiré six lampes et cinq enseignes perpendiculaires. La Police du Bâtiment constate que la façade comprend deux pancartes de l’agence de location Paul Rupp, une pancarte Parti populaire français et que les enseignes de la société Lienhardt sont déposées.
  • 1932 – M. Kœstel demande l’autorisation de suspendre une antenne de T.S.F. entre les 1 et 6, rue de l’Etal – Autorisation
  • 1934 – La Police du Bâtiment constate que les chaussures Lienhardt ont posé cinq enseignes lumineuses sur les vitrines en saillie – Paul Lienhard dépose une demande et un croquis – Autorisation accordée à la société anonyme des chaussures Lienhardt
  • 1937 – La Police du Bâtiment constate que le Parti populaire français (président fondateur, Jacques Doriot) a posé sans autorisation une pancarte – Demande – Autorisation de poser une enseigne et deux emblèmes au balcon du premier étage
  • 1937 – La Police du Bâtiment constate que l’agence Paul Ruff a posé sans autorisation deux pancartes – Paul Ruff renvoie au propriétaire Jules Fey
  • 1937 – La Police du Bâtiment constate que la société Au Tricomain sàrl a posé sans autorisation deux vitrines – La société paie déjà des droits d’octroi
  • 1937 – Marcel Fouquier (cycles Fouquier) demande l’autorisation de poser cinq enseignes plates au 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Autorisation
    1939 – Marcel Fouquier retire une lampe électrique
  • 1938 – Jules Fey (atelier de construction, fonderie de cuivre, maison fondée en 1848, 12, rue Auguste-Lamey) informe la Police du Bâtiment que ses locataires (Au Tricomain, cycles Fouquier) verseront à l’avenir les droits d’enseigne
    La Police du Bâtiment constate qu’il subsiste deux consoles d’enseigne
    1939 – Jules Fey informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré les trois stores
  • 1941 – Marcel Fouquier déclare qu’il a retiré toutes les inscriptions depuis qu’il a rouvert son magasin le premier octobre 1940 et qu’il attend que son nom soit germanisé avant d’en apposer de nouvelles
  • 1941 – G. Fey s’étonne que les vitrines aient été démontées sans l’en avertir. Il demande leur restitution ou une indemnité correspondante.
    1942 – Courriers concernant un éventuel achat de l’immeuble par la Ville pour faciliter la circulation
  • 1945 – Le bombardement aérien du 11 août 1944 a rendu le bâtiment inhabitable. Certificats de sinistré. Gustave Seither (2° étage), Jules Fey, Georges Fey (5° étage), Rodolphe Sax (1° étage), Marcel Fouquier (local commercial)
  • 1948 – La maison Pernelle (123, Champs Elysées à Paris) est autorisée à poser une enseigne perpendiculaire au magasin Tricomain
  • 1954 – Le maire répond à Paul Ganter (mercerie bonneterie) qu’il ne peut donner de date concernant l’éventuelle suppression de l’îlot
  • 1955 – Jean-Georges Fey autorise l’architecte Herrenschmidt (11, avenue de la Paix) à consulter le dossier
    1955 – Jean-Georges Fey (12, rue Auguste-Lamey) dépose une demande de permis de construire pour réparer à l’identique le bâtiment endommagé par les bombardements – Plan de situation (dossier de dommages de guerre 2802 Z, prioritaire du quatrième programme). Le bâtiment est occupé suite aux travaux conservatoires. L’indemnité de dommages de guerre encore à percevoir s’élève à 7.200.000 francs – La Division VI estime que l’autorisation ne peut être délivrée puisque la Ville envisage d’acquérir les immeubles pour les démolir.
    1955 (décembre) – La Division I maintient le principe de supprimer le bâtiment sis 3-5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. La procédure d’enquête sur la suppression des alignements a été engagée.
    Le Conseil municipal a approuvé le 13 février 1956 la démolition des bâtiments sis 1, 3 et 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
  • 1956 (mai) – Courrier du préfet sur la suppression de l’îlot dit Katzenroller. La Ville devra engager une procédure d’expropriation. « Le Conseil d’Etat n’admet pas en effet que les personnes administratives se servent de la procédure d’alignement pour éviter d’avoir à exproprier les immeubles nécessaires à l’élargissement d’une rue ou à la création d’une nouvelle voie et pour payer des indemnités réduites à la seule valeur du sol. ». Il en résulte qu’il n’est pas possible de s’opposer à la réparation du bâtiment sinistré. Le préfet surseoit à statuer sur le permis de construire.
    1956 (juin) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme demande au maire quelle décision la Ville compte prendre
    1956 (juillet) – Arrêté préfectoral portant sursis à statuer. Notification au propriétaire
    1957 (février) – Les commissions approuvent l’acquisition des immeubles aux fins d’alignement
    1957 (mars) – Jean-Georges Fey déclare que les travaux que fait le nouveau locataire du magasin relèvent de l’entretien et non d’une amélioration.
  • 1958 (décembre) – Rapport d’intervention des pompiers pour émanation de fumées d’un poêle au 6, rue de l’Etal – La Police du Bâtiment constate que les cheminées sont défectueuses.
    1959 (février) – Le propriétaire Jean-Georges-Fey fournit les certificats du ramoneur après réfection.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom du cordonnier Etienne Keller.
Etienne Keller épouse en 1578 Marie, fille du tonnelier Pierre Vogel

Mariage, cathédrale (luth. f° 1)
1578. Dnica XVII. post Trinitatis 21 Septembr. Stefan Keller der Schuehmacher von Straßburg, vnd Maria Peter Vogel des Kiefers verlaßene eheliche tochter. Eingesegnet Zinstag den 7 Octobris (i 3)

Cordonnier face à la Couchette, Etienne Keller figure sur la liste des aubergistes de quartier
1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
Stephan Keller. 181. 345. [Winckelwürth, der Schuhmacher gegen dem Spanbett]

La femme d’Etienne Keller demande aux Quinze l’autorisation d’héberger des visiteurs du marché en leur servant à boire puisque son mari souffrant depuis un certain temps ne peut plus exercer son métier. L’assemblée ordonne une visite des Quinze mais accorde un mois et demi plus tard l’autorisation sans que la visite ait eu lieu.
1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
Stephan Keller. 36. 71. [der Schuhmacher, Schlaaffhauß]
(f° 36-v) Sambstag den 12. Martÿ – Stephan Kellers des schuemachers haußfr. erscheint, vnd lasst p. J. Rosam fürpringen, Ir haußwürth seÿ nuhn ein gute Zeÿtt vbel vff, allso das er sein handwerck nicht forttreiben könne, vnnd Iro dannenhero schwehr fallen thue, sich Zuernehren vord. außzupringen, derenwegen Ir demüttige bitt, mann woll Ir gnedig erlauben, das sie die Jenige Persohnen, welche zu marck allhero engeren, ohn einig essen vnnd trincken geben vber nacht beherbergen mög. Woll sie sich dem Mandat gemäß verhalten. Erkant, Mann soll den augenschein Zuvor einnehmen alß dann weitters darvon red. Ist den Feürherren bevohlen.

(f° 71) Sambstag den 30. Aprilis – Stephan Keller. Schlaaffhauß
der H. XV meister zeigt an, Stephan Kellers des Schuemachers haußf Haußfr. haltte bestendig beÿ Ime an, das doch Ir bescheÿdt, wegen begerten schlaaffhaußes, möchtt befürdert Werden. Befindet sich hieoben fol. 36. das die Feürherren den augenschein sollen einnehmen, Weÿl dann solches bißhero noch nicht beschehen, Vnnd sie aber vonn etlich Hrn ein gutt Zeügnus, Ist Jetzund nach ein Umbfrag gehalten, vnnd Erkant Mann soll Iro das begertte Schlaaffhauß Zulassen.

Le tuteur de Marie, veuve du cordonnier Etienne Keller, place 250 florins à la caisse des tutelles.
1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
(f° 17-v) Mittwoch den 22. Janu. 1623. – Vogteÿ geldt angelegt
Gabriel Neher der Schumacher, als vogt Maria, weÿland Stephan Kellers des Schumachers seelig. wittib, legt ins vogteÿ gelt an 250 f
Vff Pauli Bekehrung fallend 12 f 10 ß (Ing. fol. 38)

Marie, veuve d’Etienne Keller, se remarie avec le cordonnier Jean Zinck qui a épousé en 1598 Marie Stollenmeyer de Haguenau.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 19)
1625. Dominica XI. Trin. den 28. Augusti. Hans Zinck der Schumacher und burger alhie und Maria Stephan Kellers des schumachers nachgelaßene wittib, Eingesegnet den 8. 7.bs (i 21, proclamation cathédrale i 105)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 41-v, n° 7)
1598. den 20. Febr. sind ehelich eigesegnet worden Hans Zinck Schumacher und Burg. alhie vnd Maria Stollenmeÿerin von Hagenaw, weiland Jörg Stollenmeÿern des Rathbotten selig. Zu Hagenaw nachgelaßenee dochter (i 49))

Gaspard Keller, bourgeois de Mastricht, loue au nom de Marie Vogler, veuve d’Etienne Keller et femme actuelle de Jean Zinck, la maison au cordonnier Christophe Gering

1627 (ut spâ. [xxi. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 68-v
Erschienen Christoffel Gering d. schuemacher burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Caspar Keller burgers Zu Mastrich so Zugegen Im namen seiner Mutter Maria Voglerin weÿland Steffan Kellers selig. witwe An Jetzo hannß Zincken des schuomachers haußfr. bekhand,
das er Ime von Jetzgemeldter Witwen dreÿ Jahr lang nach einander. volgend so vff Mariæ Verkhd. Jetznechstgfftig Angeh. sollen derselb. Witwe Behausung gegen Johann Waitz. gnd. u. Stoffell Pleÿfuß dem Seÿler entlehnet vnd bestand hette für und umb 45. lb Straßburg
dabeÿ Abgrg. daß d. entlehner Inn solchem hauß Auch die Gäden zugebrauch. macht hab. beneben Zweÿ Bech. Inn den Meß. für die Kauffleuth

Accord passé entre Marie Kauffmann, veuve du cordonnier Georges Keller et sa belle-mère Marie Vogler veuve d’Etienne Keller et femme actuelle de Jean Zinck, assistée de son fils Gaspard Keller de Mastricht

1627 (3. Feb:), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 77
Erschienen Maria Khauffmännin weÿland Jörg Kellers des schuomachers selig. Witwe, mit beÿstand h. dauid Ößingers des Jüng. Notarÿ Ane statt Johann Kelterers Ihres geschwornen vogts, so für dißmahl kranckheit halber nicht wandern Khan, vnd hanß Khauffman Khauffhauß dieners Ihres Bruders Auch hanß Michell Hertzogk Büchsen schiffters Ihres schwagers
hatt in gegensein Mariæ Voglerin weÿ: Steffan Kellers schuomachers selig witwen An Jetzo hannß Zincken des schuomachers haußfr. mit beÿstand Jetzgemelts Ihres haußwürths vnd Caspar Keller Von Mastrich Ihres Sohns bekhandt,
daß Jetzgenante Maria Voglerin bemelte Mariæ Khauffmännin Ihrer Sohns frauwen, so viel die 200. lb. d. Eÿgenthumb In dero gehalttener Eheberedung (…)

Gaspard Keller de Mastricht vend la maison moyennant 600 écus au tailleur Arbogast Karth, déjà propriétaire de la maison voisine au nord

1634 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 511-v
(Protocollat. fol. 88.) Erschienen Caspar Keller burger zu Mastrich gebürtig von St.
hatt in gegensein Arbogast Karten deß Schneiders burgers alhie
verkaufft hauß vnd hoffstat mit allen andern ihren gebäwen & gelegen alhie vnden vffm Vischmarckht, einseit neben ihme Käuffer selbsten && Christoff Bleÿfueß dem Seÿler, hinden hats auch ein Außgang gegen deß Weitz. gad. dauon gehen 8. fl. bod. Zinß d. St. St. sonst eÿgen Vnd were diser Kauff vber die beschwd. geschehen per 600. Reichßthaler

Arbogast Karth et sa femme Catherine, assistée de son fils Jean Nicolas Karth, hypothèquent la maison au profit du fils de Maurice Carl

1642 (18. febr.), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 159-v
Erschienen Arbogast Kart der Schneider und Catharina sein eheliche haußfraw und Sie Catharina mit beÿstand hannß Niclaus Karten deß Schneiders ihres Sohns und Diebold Rappen von Eckhardts weÿher bed. alß ihrer hierzu erbettener nechster Verwanth
haben in gegensein H Isaac Sellinger alten Kl. Rhats Verwenthen alß Vogts Johann Niclaus Weÿl. H Moritz Carlen seel. hinderlaßenen sohne – schuldig sein wollen und sollen 50 pfund pfenning
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen, alhie und/am Fischmarckh neben dem Schuldbekennend. stoß. ein. und anderseit neben Christoph Bleÿfußen dem Saÿler, hind. und vornen vffs Allmend stoßend geleg. davon gehen iahrs 4. lib. bodenzinß gemeiner Statt

Arbogast Karth loue l’échoppe d’angle au jardinier Jean Eugel

1651 (21. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 43-v
Erschienen Arbogast Kart der Schneider Und Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Eügel deß Gartners
Verlühen habe sein Eckh gädlin alhie Underhalb dem Fischmarckhin und Vnder seiner Wohn behaußung geleg. Vff Sÿben Zehen Jahr lang von außgang der vffkünfftigen Weÿhenachtmeß dißes 1651. jahrs anfahend. und in Januario a° 1652. außgehenden Meß angerechnet – für und vmb einen Jährlich. Zinnß benantlich 15. lib

Arbogast Karth assisté de son fils Jean Nicolas et de son beau frère Théodose Monachus, procureur des Sept, loue une partie de la maison au cordonnier Georges Schrimpff

1656 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 537-v
Erschienen Arbogast Kart der Schneider mit beÿstand Hannß Niclaus Karten deß Schneiders seines Sohns und H. Theodosÿ Monachi EE Sibnergerichts Procuratoris seines Schwagers
in gegensein hannß Georg Schrimpffen deß Schuhmachers
verlühen habe, in seiner alhie am undern Fischmarckh gelegenen und durch obgenannten hannß Niclaus Karten bewohnend Behaußung, daß oberste bühnlin biß an deß dachfenster, die underste bühn, die Kammer ahne der Zwirnmühlen, die oberste newe stub, sampt den Zwöen Kammern daran, und dem hauß Ehren, die Kammer darinn daß Camin ist die underste Stub, Kuch. und hauß Ehr, sampt dem Keller, fünff Jahr lang von nechst verschienenen Michaelis angerechnet, umb Zwar von erstgemelte Michaelis an biß Ostern a° 1657. umb 1 lib 10 ß hernach aber alle Jehr umb 20. lib. hauß zinnßes

Arbogast Karth assisté de son fils Jean Nicolas hypothèque la maison au profit de Georges Christophe Allgæuer, pasteur à Saint-Thomas, et de la veuve et des enfants du pasteur Daniel Keck

1657 (20. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 103
Erschienen Arbogast Kart der Schneider mit beÿstand hannß Niclaus Karten deß Schneiders seines eheleiblich. Sohns
in gegensein deß Wohl Ehrwürdig- Wohlgelehrten H. M. Georg Christoph Allgäwers Pfarrherrn der Kirch Zu St. Thoman, und Emanuel Gastelÿ deß Glaßmahlers alß Vögt, weÿl. H. M. Daniel Keckh. geweßenen Pfarrherrn der Kirch Zu St Claus nunmehr seel: nachgelaßener Fr. wittib und Kind. – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie und. am Fischmarckh einseit neben Ihme dem Schuldners selbst. anderseit neben H Christoph Bleÿfuß Kleinen Rhats Verwanth. hind. vffs Allmend stoßend geleg. daran gehend iahrs 4. lib. Allmend zinnß gemeiner statt

La maison revient à son fils unique Jean Nicolas Karth qui épouse en 1641 Marie Hubius, fille du pasteur de Saint-Nicolas Georges Hubius

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 13-v)
1641. Dominica Pentecostes 13. Junÿ. Hannß Niclaus Kartt der schneider Arbogast Kartt deß schneiders v. burgers ehelicher sohn Vnnd Jungfr. Maria H. M. Georgÿ Huebÿ pfarrers zu St : Niclaus allhier e. tochter, Eingesegnet eodem [Mont. 21. Junÿ J S Peter] (i 18)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 447) 1641. Domin: Trinitatis. Hanß Niclauß Kart der Schneider Arbogast Kardten deß schneiders vnd Burgers allhier ehelicher Sohn Vnd Jungfraw Maria H. M. Georgÿ Hubÿ Pfarrers zu St: Clauß hinderlaßene eheliche tochter, Eingesegnet zum Jungen St. Peter Mont. 28. (i 228)

Jean Nicolas Karth hypothèque la maison au profit du boucher Christophe Storr

1658 (5. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 352-v
Erschienen Hannß Niclauß Kart der Schneid. Und Burger Zu Straßburg
in gegensein Christoph Storren deß Metzgers alhie – schuldig seÿen 35. lb
Unterpfand sein soll hauß Und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, alhie am Vndern fischmarckh, einseit neben H Christoph Bleÿfuß. E: E: Kleinen Rhats Beÿsitzern, anderseit neben Arbogast Karten sein deß Bekenners Vattern, so auch hiebeÿ Zugegen war, gelegen, so zuvor (…)

Jean Nicolas Karth hypothèque la maison au profit d’Ulric Koch, assesseur au Petit Sénat

1660 (20. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 666
Erschienen hannß Niclaus Kart der Schneid.
in gegensein H Ulrich Koch E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers – schuldig seÿen 200 Pfund
Unterpfand sein solle hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie unden am Fischmarckh einseit neben Arbogast Karten dem Schneidern deß Schuldners Vattern, anderseit neben H Christoph Bleÿfuß. hind. vffs Allmend stoßend gelegen, davon gehend iahrs 4 lib. Allmendgelts gemeiner Statt
(Cassirt weg. der in a° 1662. fol. 623. befindlicher quietanz)

Jean Nicolas Karth hypothèque la maison au profit de Marie Madeleine Volmar de Bernshoffen. En marge, quittance par le député à la faillite du débiteur

1661 (10. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 759
Erschienen hannß Niclaus Kart der Schneider
in gegensein deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Gestreng H Jacob Christoph Böckhle von Böckhlinsaw dißer Statt alten Stättmeÿsters alß Vormundts der Wohl Edelgebohrnen Jungfr. Mariæ Magdalenæ Volmarin von Bernßhoffen – schuldig seÿen 150. lib
Unterpfand sein sollen hauß, hoffstatt, Gaden mit allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am undern Fischmarckh, einseit neben H Wolff Blochman dem handelsmann, anderseit neben Arbogast Karten dem Schneidern hind. vff H Adam Sporen den Specereÿ händlern, so Zuvor noch umb 250. lib H Ulrich Koch. alten Kleinen Rhats Verwanthen verhaftet
Item die helffte ahne hoff hauß hoffstatt, Scheur, Stallung Gärten und allen darzi gehörig. Gebäwen, im Bolßhaußer Bann (…)
[in margine :] (…) in gegensein herrn Joachim Von Botzheim alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel Zu Niclaus Karten deß gestorbenen und verordneten Debitoris Falliment insonderheit deputirten (quittung) Act. d. 18. 10.br. 1675.

Jean Nicolas Karth hypothèque la maison au profit des enfants de Pierre Brintz

1666 (8. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 162-v
Erschienen hannß Niclaus Kart der Schneid.
in gegensein Bastian Stöbers deß Kürßners, im nahmen Jonæ und Thomä, weÿl. Peter Brintzen deß Schneiders seel:, daß Er Kart ihnen beed. Gebrüdern, vermög Vogteÿ Gerichts Memorials vom 27. Xbr a° 1665. weg. getragener Vogteÿ Verwaltung in allem 155. lib. 4 ß 6 d schuldig verblieben seÿe
vff des Vogts substantz habende general hÿpothec ohne einige schädliche Novation verblieben sondern auch ex hâc g.rli, in specie exprimirt sein solle Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhie beÿm Spanbeth geg. der Zunfft stuben Zur Mörin hienüber, einseit neben Wolff Blochmann, anderseit neben Arbogast Karten geleg., deß. Zur mehrern Versicherung so ist hiebeÿ persönlich erschienen Maria deß Schuldners Eheweib, mit assistentz H Johann Peter Schmidts und H Johann Philipß Zeißolffs beed. alß aus E.E. groß. Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit Deputirter, die hatt sich für diße Schuld verbürgt

Jean Nicolas Karth loue une partie de la maison à Jean Georges Schwing, blanchisseur à la Robertsau

1667 (6. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 330-v
Erschienen hannß Niclaus Kart der Schneid.
in gegensein hannß Georg Schwing deß Blaÿchers in Ruprechtsaw
verlüh. haben die underste Stub sampt dem hauß Ehren in deß Verleÿhers alhie ohnfern der groß. Metzig gelegenen wohn behaußung Achzeh. Jahr lang von bevorstehed. Joh. Bapt: angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich. Eilff Pfund pfenning

Jean Nicolas Karth et sa femme Marie hypothèquent la maison au profit d’Isaac Faust, assesseur des Quinze

1668 (2. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 246-v
Erschienen Johann Niclaus Kart der Schneider undt Maria sein Eheweib, und Zwahr Sie Maria mit assistentz H. Claus Conrad Schachen und H. Jonæ Andreßen von Veßenheim, beeder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster verwanthen hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein des Ehrenvest fromm- und wohlweÿsen H Isaac Fausten des beständigen Regiment der Herren fünff Zehen – schuldig seÿen 230 Reichsthaler
hypothec sein, hauß hoffstatt Gaden mit allen deren Gebäwen & alhie am undern fischmarckh beÿ der Zunnft Stuben Zur Möhren einseit neben H. Zachariæ fellingern, anderseit neben wolff Lochmann beede durchhändlern hinden Vffs Allmend stoßend gelegen, Von welch. Behaußung gehen jahrs 4. lb d Allmend Zinnß gemeiner statt

Jean Nicolas Karth hypothèque la maison au profit de Jean Georges Schwing, blanchisseur à la Robertsau

1671 (14. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 21
Erschienen Johann Niclaus Kart der Schneider
in gegensein Hannß Georg Schwingen deß Blaÿchers – schuldig seÿe 137. lb
unterpfand, Ein pergamentiner mit der Statt Straßburg anhangendem grösern Insigel sub dato 2.ten Junÿ A° 1593. außgefertigter (…) Zinßbrieff,
Item hauß und hoffstatt, Gaden, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier am undern Fischmarckh beÿ der Zunfftstuben Zur Mörin, einseit neben H. Zachariæ Fellingern, anderseit neben H. Wolff Lochmann beeden duchhändlern, hind. vffs Allmend stoßend gelegen, von welcher behaußung gehen iährlichen. 4. lb Allmend zinnß gemeiner Statt so seÿe solche Behaußung auch noch umb 350. lb dem großen gemeinen Allmosen Zu St. Marx 100. lb Capitalrest Jgfr. N. Vollmarin von Brennshoffen, so ist dieße Behaußung und obehemelt. Zinnßbrieff auch umb 230. Rthlr. dem Creditori selbsten verhafftet
[in margine :] Erschienen Hannß Sarburger der jünger auß Ruprechtsaw, alß Vogt Annæ Zornen deß Creditoris hierinn Gemelt nun mehr seel. nachgelaßener Wittibin, Ferners hannß Martin Schwing der Blaÿcher vff der Gantzaw und Maria Salome Schwingin mit beÿstand hannß Georg Haanen deß Metzgers auß Ruprechtsaw Ihres Vogts ged. Schuldglaubigers eheleiblich Kinder und Erben (…) Actum d. 17. feb. a° 1674.

Jean Nicolas Karth hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Marc Mappus. En marge, quittance par le député à la faillite du débiteur

1674 (4. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 535-v
Johann Niclaus Kart der Schneider
in gegensein deß Edel und hochgelehrten herrn Marci Mappi Med: Doctoris et Profess. – schuldig seÿe 75. lb
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördt. alhier am undern Fischmarckh ohnfern der Zunfft Stuben Zur Möhrin genannt Zwischen H. Wolff Lochmann dem Handelßmann und Zachariæ Fellingers Credd. gelegen
[in margine :] Erschienen der Herr Creditore hierinn gemelt, hatt in gegensein Herrn Joachim Von Botzheim E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers und auff weohm ermeltd Rhats, Zu hannß Niclaus Karten deß Debitoris Falliment deputirtens (quittung) Act. 14. 10.br: 1675. Dabeÿ geweßen Hannß Caspar Weniggut der Schneider alß Vogt deß Schuldners hinterbliebener Wittibin

Jean Nicolas Karth rembourse un capital par un arriéré d’intérêts dus par la Tour aux deniers
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 50) Hans Niclaus Kart Schneider und burger allhier p. Dr. Bitschen producirt pfund Zoll Zetteln bittet underthänig die enthaltene 7 lb 10 ß 4 d an seinen rückständigen Pfenningth. Zinß abschreiben Zu laßen. Erkandt willfahrt.

Jean Nicolas Karth meurt en 1674 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison qui vient d’être vendue par enchère judiciaire. La masse propre à la veuve est de 553 livres. L’actif de la communauté s’élève à 108 livres, le passif à 687 livres.

1675 (18.6.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 4) f° 232
Inventarium vndt Beschreibung der Jenigen Haab vndt Nahrung, so weÿlandt der Ehrengeacht Hannß Niclauß Kardt, geweßener burger Vndt Schneider alhie, nach seinem am 2.ten Decembris deß Jüngsthien gelegten 1674.gsten Jahrs beschehenem tödlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, vnndt vff ansuchen, erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften Hanß Martin Lincken, auch Schneiders alß geschwornen Vogts Hanß Niclaußen, Jfr. Catharinæ, Elisabethæ vnd Hanß Georg. deß verstorbenen seel. mit hernach benannter seiner hinderplibenen wittwen ehelicher erzeugter Kinder vnd ab intestato Erben vorgenommen v. ersucht (…) durch die Ehren vnd tugendsame fraw Mariam Hubiußin die Wittib (…) mit beÿstand deß Ehren: vnd vorgeachten Hannß Caspar Weniggutts ebenmäßig Schneiders v. burgers alhier Ihren geordneten Curatoris geeÿgt vnd gezeÿgt (…) Actum Freÿtags den 18. Junÿ 1675.
Copia der Eheberedung

In einer alhie in d. Statt Straßb. ane dem vndern Fischmarckh gelegenen, In diße Erbschafft nicht mehr gehörigen behaußung, befunden wie folgt
Vff der Bühn, Im obern Stübel, Inn d. obern Stub Cammer, Vor dißen gemachen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Cammer D, Vor dießen Cammern, In der Wohnstuben, Inn der Schlaff Cammer, In der Kuchen
Ergäntzung der Wittwen alienirten Unveränderten gutts. Auß dem über weÿland Frawen Dorotheæ Monachußin auch weÿlandt Herrn M. Georgÿ Hubÿ geweßenen Pfarrers Zu St; Niclauß alhie hinderplibener Wittwe, alß der Jetzigen wittib geliebte Mutter seeligen hinterlaßenen Mobilia durch herrn Jeremiam Ursinum den Notarium seel. in Anno 1672. auffgerichtetem Erlößregister
Summa dißes Inventarÿ. Der Wittwen unverändert guth, Haußrath 8 lb, Silbergeschirr vndt geschmeidt 22, Ergäntzung 522, Summa summarum 553 lb
Theÿlbare Verlaßenschafft, Haußrath 107, Werckzeug 1 Summa summarum 108 lb – Passiv Schulden 687, Nachstandt theÿlbaren gutts 578 lb.

La maison est vendue par adjudication judiciaire ordonnée par le Petit Sénat à Susanne, veuve du fabricant de courroies Jean Trabitz

1675 (10. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 779
Herr Joachim Von Botzheim und herr Georg Sigmund Fettich beede alß auß E.E. Kleinen Rhats mittel Zu distraction Johann Niclaus Karten deß Schneiders seel. Verlaßenschafft insonderheit deputirte, mit beÿstand herrn Johann Philipps Kasten U.I.D und Ehrengedachts Rhats Actuarÿ et Referentis
in gegensein Susannæ, weÿl. Johann Trabitzÿ deß Riemen schneiders nunmehr seel. hinderlaßener Wittibin, mit beÿstand Christoph Hofferts deß Kornwerffer ihres eheleiblichen Vatters und Vogts
hauß, hoffstatt Gaden mit allen deren Gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am undern Fischmarckh beÿ der Zunnftstuben Zur Möhrin, einseit neben Zacharias Fellinger, anderseit neben herrn Wolffgang Lochmann, beede duchhändlern hinden uffs Allmend stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 4. lb d Allmend Zinnß gemeiner statt – umb 1550 Gulden à 15. batzen
dabeÿ geweßen Maria Kartin obgedachts Hannß Niclaus Karten Wittib mit beÿstand hannß Caspar Wenigguts deß Schneiders ihres curatoris

Fils de fabricant de courroies, Jean Trabitz épouse en 1669 Susanne Hoffet, fille du remueur de grains Christophe Hoffet
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 191-v, n° 14.)
1669. Dom. Paschalis. 11. Aprilis. Johannes Trapitz, der Riemenschneÿder, Heinrich Trapitz, deß Riemenscheÿders vndt Burgers allhie, ehelicher Sohn, Vndt Jfr. Susanna, Christoph Hoffet des Korn Werffers Vndt Burgers allhie ehel. Tochter. Copulavi Mont. 19. Aprilis (i 206)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 113-v VIII) 1669. Festo Paschalis. Zum 2. mahl Johann Trabitz der ledige Römenschneider, Heinrich Trabitzen auch Römenscheiders u. Burgers alhie ehel. Sohn, Jfr. Susanna Christoph Hoffet des Kornwerffers u. Burgers alhie ehel. T. Montags den 19.t Aprilis J. St. P (i 116)

Susanne (Hoffet) se remarie en 1677 avec le tisserand Jean Strohecker
Mariage, cathédrale (luth. f° 38-v, n° 9)
1677. Dom. 3. post Epiphan. Zum 2. mahl Johann Strohecker der Wollenweber Weiland Johann Strohecker gewesenen handelsmanns u. burgers alhier ehel. Sohn, Fr. Susanna Weiland Johann Trabitzen gewesenen Riemen schneiders u. Burgers alhier nachgel. W. Sonntags den 1. Febr. Münster (i 40)

Jean Martin Schwing cède les droits qu’il a sur la maison (voir ci-dessus, 1671) au cordonnier Jean Martin Pracht

1675 (21. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 631-v
hannß Martin Schwing der Würth zum Engel
in gegensein hannß Martin Prachten deß Schuemachers mit beÿstand herren Niclaus Claußen deß handelßmanns und E.E. Keinen Rhats alten beÿsitzers
bekannt, daß Er Schwing, Von Ihme Prachten 340. fl. in bahrem gelt empfangen und Ihme dagegen all sein Schwingen Vermög der am 14.ten Jan. a° 1671. 26. Januar. a° 1673 und 17. Januar. a° 1674. in der Cancelleÿ Contractstub. uff gerichteten Verschreibung, wie auch deß Donnerst. d. 25. febr: dießes Jahrs Verfertigten, am 3. Martÿ beÿ E.E. Großen Rhat producirten und den 18. April. hernach exequirten Ganth Kauffbrieffs, uff hauß hoffstatt Gaden und allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhier am undern fischmarckh beÿ der Zunnft Stuben Zur Mörin, einseit neben Zachariæ Fellinger, und anderseit neben H. Wolffgang Lochmann, hinden uffs allmend stoßend gelegen umb die im Rest Verblibene 300. fl. mit gebührender Gewährung cedirt und übergeben habe

Jean Strohecker et sa femme Susanne hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Theurern receveur de la fabrique de la cathédrale

1677 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 430
Johann Strohecker und Susanna beÿde Eheleuth und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen herrn Hannß Jacob Knoderers und herrn Isaac Habrechts beÿder alß aus E..E Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirt
in gegensein herrn Johann Friderich Teurers alß Schaffners der Fabric deß Münsters – schuldig seÿen 200. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt Gaden mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehördten alhier am undern Fischmarckh beÿ der Zuntftstuben Zur Möhrin, einseit neben Zachariæ Fellinger anderseit neben H. Wolffgang Lochmann beÿden duchhändlern hinden uffs All stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 4. lb Allmend geldts der Statt Straßburg
[in margine :] (…) in gegensein Johann Christian deß Kupfferschmidts als ietzigen Possessoris hierinn Verpfändeten behaußung (quittung) act. den 23. Junÿ 1695.

Jean Strohecker et sa femme Susanne hypothèquent la maison au profit des frères Jean Frédéric et Jean Philippe von Carben

1679 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 540-v
Johannes Strohecker der handelsmann, undt Susanna beÿdte Eheleuth undt Zwar Sie Susanna insonderheit mit beÿstandt herrn Johann Sebastian Gerlachs, und herrn Abraham Gollen beÿder alß auß E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu Deputirter
in gegensein herren Philipp Jacob Erhardts Schaffners der Rothen Kirch alß Vogts Johann Friderich und Johann Philipps der Karben, Gebrüder – schuldig seÿen 200 lb
unterpfand, Hauß, hoffstatt Gaden mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier am undern Fischmarckh beÿ der Zunfftstub Zur Möhrin, einseit neben Zachariæ Fellingern, anderseit neben herrn Wolffgang Lochmann beeden duchhändlernn hinden uffs Allmend stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 4 lb Allmend Zinnß gemeiner Statt

Le marchand de drap Jean Stroheckher et sa femme Susanne hypothèquent la maison au profit de leur beau père et père respectif Christophe Hoffet et de ses pupilles, enfants de Christophe Dürmann

1681 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 272-v
Johann Stroheckher der Tuchhändler undt Susanna beÿdte Eheleuthe und Zwar sie Susanna insonderheit mit beÿstand Hannß Rinckhen deß Kornwerffers undt Hannß Michael Breühlingers deß Weißbeckhen, ihrer beeder Schwäger
in gegensein Christoph Hoffets deß weinhändlers Ihres resp: eheleiblichen Schwäher und Vatters für sich selbsten und alß Vogts weÿl. Christoph Dürmanns deß Schneiders nunmehr seel. nachgelaßenen döchterleins – Ihme Hoffet en 400 lb und Ihro dürrmännin 50 lb, und alßo zusammen 450 lb schuldig
unterpfand, Hauß, hoffstatt und Gaden, mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier am undern Fischmarckh beÿ der Zunfftstuben zur Möhrin einseit neben Zachariä Fellingerin, anderseit neben Wolffgang Lochmann beeden Tuchhändlern gelegen, davon gehendt Jährlichen 4. lb Allmend Zinnß gemeiner Statt

Susanne Hoffet assistée de son mari Jean Stroheckher et de son père Christophe Hoffet vend la maison au chaudronnier Jean Christian et à sa femme Barbe moyennant 975 livres

1682 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 134-v
Susanna, Johann Stroheckhers Eheweib mit beÿstand erstgedachts Ihres Ehevogts undt Christoph Hoffets des Weinhändlers Ihres eheleiblichen Vatters
in gegensein Johann Christian, deß Kupfferschmidts und Barbaræ beÿdter Eheleuth mit beÿstand Andreas Mentzers deß Kürschners
hauß, hoffstatt, Gaden, mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und gerechtigkeit alhier am undern Fischmarckh beÿ der Zunfftstub zur Möhrin einseit neben Zachariæ Fellingern, anderseit neben Wolffgang Lochmann beeden Tuchhändlern, hinden uffs Allmendt stoßend gelegen, davon gehendt jährlichen 4. lb Allmend Zinnß gemeiner Statt, so seÿe solche behausung auch noch umb 400 fl. der Rothen Kirch alhier, so dann umb 400. fl. dem Frawenhauß Verhafftet – umb 1150 fl.

Fils du chaudronnier Jean Christian, Jean Christian épouse sans doute en 1676 Rosine Augschwitz, fille d’un boucher de Chemnitz (?) en Saxe qui devient bourgeoise le 29 juillet 1676. Leur fille Marie Ursule naît en juillet 1677. Rosine Augschwitz meurt en novembre 1677.
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 431
Rosina Augustin Augschwitzen des Metzgers von Gamnitz* aus Sachsen dochter empfangt das burgerrecht von ihrem Eheman, Johann Christian dem Kupfferschmid p. 8. gold fl. welche Sie bey der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledig. standts gewesen vnd will Zu den schneidern dienen. Jur. 29. Julÿ 1676.

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 440-v, n° 103)
1677. Johann Christian, Kupferschmidt, Rosina Außschwitzin, Maria Ursula, (P) Lorentz Vogt der Kupfferschmidt, Jfr Susann, N Silberad Herrenknechts T. Jfr. Maria Salome Johann Kuglers Zollers am Gronenburg T., Zinst. den 3.t Julÿ (i 445)

Sépulture, cathédrale (luth. f° 78)
1677. Novembris d. 5. Rosina, Johann Christian, Kupfferschmidts fr. begraben, starb d. 3. hus. 26 jahr alt (i 80)

Jean Christian se remarie en juin 1678 avec Barbe Rœderer, fille du tanneur André Rœderer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften H Johann Christian, Kupfferschmidten v. burger, allhier Zu Straßburg, alß dem Brauthigamb ane Einem, So dann der Viel Ehren: vndt tugendreichen Jgfr. Barbara deß Ehrenvesten Herrn Andreæ Röderers, Rothgerbers v. burgers allhier mit der Ciel Ehren v. Tugendreichen Frawen Dorotheæ Rödererin ehelich erzeugten Tochter, alß der hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt In deß Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßb. Donnerstags den 23.ten Maÿ A° 1678. – Christoph Schübler, Notarius publicus juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 179-v, n° 27)
1678. 28. Junÿ Joh: Christian Kupfferschmidt V. burger alhier, V. J. Barbara H. Andres Röderers Weißgerbers alhie eheliche tochter (i 181, proclamation cathédrale f° 57, n° XI)

Jean Christian et sa femme Barbe hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Wetzel, commissaire à la Chancellerie

1682 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 182
Johann Christian der Kupfferschmidt und Barbara sein Eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand Johann Röderers deß Kieffers und hannß Georg Hammen deß Zimmermanns alß derselben hierzu erbettener beÿder nechster Verwanther
in gegensein Herrn Johann Georg Wetzels beÿ hießiger Statt Cancelleÿ Commissarÿ – schuldig seÿen 700 gulden à 15. batzen
unterpfand, hauß, hoffstatt, gaden mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am undern Fischmarckh beÿ der Zunfft Stub Zur Möhrin, einseit neben Zachariä Fellinger anderseit neben Wolffgang Lochmann beÿden duchhändlern hinden uffs Allmendt stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 4. lb Allmend Zinnß gemeiner Statt

Jean Christianus et Marie Barbe Rœderer hypothèquent la maison au profit de Philippe Albert Wesener, assesseur des Treize. En marge, quittance remise au fils du débiteur, Jean Christianus en 1706 et au cordier Jean Ulric Kammerer, propriétaire en 1712.

1700 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 365
H. Johannes Christianus, der Kupfferschmid Und Fr. Maria Barbara geb. Rödererin, Und zwar dieselbe mit beÿstand H. Andres Röderers deß Rothgerbers und Lederbereiters Ihres leiblichen bruders und Georg Kilian daß Weißbecken ihres Tochtermanns
in gegensein /:tit:/ herrn Philipp Albrecht Weseners, deß beständig. Regiments der Herrn XIII.en beÿsitzers, schuldig seÿen 700 pfund
unterpfand, Eine behaußung am Undern Fischmarck, einseit neben H. Wolffgang Lochmann, dem Handelßmann, anderseit neben H. Zacharia Vellinger auch Handelßmann hind. und vornen haußthüren auff den Fischmarck habend, gelegen, darvon gehen jährlich Von den Überhang und Saülen 4 lb d Allmend und boden Zinß der Statt Pfenningthurn
[in margine :] in gegensein Johannes Christianus des Kupfferschmids hierinnged. Debitoris hinterlaßenen Sohns für sich und im Nahmen übriger seiner Mit Erben (Quittung) den 25. oct. 1706
[in margine :] in gegensein Johann Ulrich Kammerers des Seÿlers als ietzigen proprietarii hierinn ged. am Untern Fischmarckt liegend. Haußes, (Quittung) den 2. julÿ 1712

Barbe Rœderer meurt en 1702 en délaissant neuf enfants. Les experts estiment la maison 1 100 livres. La masse propre au veuf est de 451 livres, celle des héritiers de 157 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 792 livres, le passif à 859 livres.

1702 (3. 8.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 8) f° 339
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung vnd Güthere, liegender vnd vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt die Viel Ehren: und tugendreiche fraw Barbara Christianußin gebohrne Rödererin, des Ehren: vnd Wohlvorgeachten herrn Johann Christianuß Kupfferschmidt und burgers allhier geweßene eheliche haußfrau nunmehr seel. nach Ihrem den 20.ten May instehenden 1702.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des Ehrengeachten herrn Geörg Kilians Weißbeckens vnd burgers allhier als Ehevogten der viel Ehren: vnd tugendsahmen Frawen Mariæ Barbaræ Kilianin gebohrner Christianußin, ferner des Ehrenachtbahren Herrn Andreæ Röderers Rothgerber vnd Lederbereiters auch burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Mariæ Dorotheæ, Johannis, Jgfr. Mariæ Salome, Mariæ Magdalenæ, Johann Christoph, Johann Philipp, Annæ Margarethæ vnd Johann Georgen der Christianussen, der abgeleibten frawen seel. mit vorermeltem Ihrem hinderbliebenen H Wittiben ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato Zu Neün gleichen theilen hinderlaßener Erben fleißig inventirt und ersucht (…) So beschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg vf Dienstag den 3. 8.bris Ano 1702.

Bericht Wegen des Herr Wittibers vnd der Erben unveränderten Vermögens. Zuwißen Als nach vollbrachter völliger Inventation gegenwärtiger verlaßenschafft, mann Zuersuchung beederseits obrubricirter unveränderter Nahrungen schreiten, mithin was davon annoch vorhanden: oder als manglend Zuergäntzen sein möchten erkundigen wollen, hat sich sobalden hervorgethan, daß solches accoradé Zu erforschen, allerdings ohnmöglich fallen werde, angesehen innerhalb 24 Jahren als beede nun zertrennde Eheleüthe, beÿ erzeigten vielen Kinderen und geführter starcker vnd weitläuffiger haußhaltung, mit einander ehelichen gelebet, wolche verändert beschehen, daß, wo nicht alles doch das meiste abgegangen oder alienirt worden. (…) mit einander dahien gütlichen abgeredet vnd verglichen, daß so wohl des herrn Wittibers in die Ehe gebrachtes, als auch der abgeleibten frawen seel. modo deroselben hinderlaßenen Kindern vnd Erben solchergestalten eÿgenthümblich zuständiges Vermögen nach dem darüber in Anno 1678 durch weÿland herrn Christoph Schüblern Notm. publ. vnd E. E. großen rhats alten beÿs. seel. allhier auffgerichtetem Inventario (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem vndern fischmarck gelegener in diese Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen undt hiernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerckh, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der obern Stuben, In der obern Stub Cammer, Im obern Haußöhren, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießen Gemachen, In der Wohnstub
(f° 13) Eÿgenthumb ane Häußern undt einem Gäthlein.
(T.) Erstl. eine Behaußung, Hoffstatt Vnd Gädl. m. all deren Gebäuwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten v. gerechtigkeiten allhier am Undern fischmarckh beÿ d. Zunfftstub Zur Möhren i.s. neben Herrn Wolffgang Lochmann dem handelßmann 2.s. neben Herrn Zacharias Schollingern auch handelßmann allhier, Hinden auffs Allmend stoßend gelegen, davon gehen Jährlichen vff Joh. Bapt: 4. lb 15 ß d Allmendt Zinß gemeiner Statt thut zu capital à 5 pro Cto ohnvergreifflich gerechnet 95. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ Leedig und eÿgen V ist dieße behaußung durch die allhießig Geschworne Werckmeistere Inhalt einer beÿ mein Notÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 19.ten Julÿ Anno 1702 æstimirt V angeschlagen worden pro 1100 lb d. Abgezogen obstehende beschwerde so verbleibt annoch daran vbrig undt Hier außzuwerffen 1005 lb. Darüber bes. j. perg. Kbr. m. d. St. St. anhangdem C. C. stub Insiegel verwahrt datirt den 23. Maÿ Anno 1682. mit N° 1 notirt. Darbeÿ ferner 2. a. perg. Kbr. m. d. Statt Straßb. anhangendem C: C: stub Insiegel verwahrt, datirt, theils den 11.ten Julÿ A° 1634, theils den 10. Decembris Anno 1675. beede auch mit N° 1 signirt
(T.) It. Eine behaußung v. hoffstatt im Wolffs: od: Bohler Gäßlein am fischerstaden (…)
(f° 16) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Vermögen betr. des Wittibers unverändert Vermögen, daßelbe bestehet allein in deßen Ergäntzung 451 lb
Der Erben unveränderte Nahrung belanged, Solche bestehet auch allein in Ergäntzung Ihres abgegangenen unverändert Mütterlichen guths th. 157.
Die Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 137. Sa. Wahren v. gemachter arbeith wie auch Schiff und geschirr Zum Kupfferschmid handwerck gehörig 168, Sa. der früchten 20, Sa. Wein und Leerer vaß 103, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 108, Sa. Guldener Ring 12, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern vnd einem Gäthlein 1215, Sa. Eÿgenthumbs ane einem baumgarthen 20, Summa summarum 1792 lb – Sa. Schulden 859, Nach deren Abzug 933 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1542 lb
Copia der Eheberedung (…) Donnerstags den 23.ten Maÿ A° 1678. – Christoph Schübler, Notarius publicus juratus

Jean Christianus se remarie avec Marie Madeleine Schmidt, fille du charron municipal Gaspard Schmidt : contrat de mariage, célébration
1703 (25. Martÿ), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 219
Eheberedung -weÿl. Herrn Johann Christianußen dem Kupfferschmidt undt burgern allhier, als dem Bräutigamn mit beÿstandt herrn Andreæ Röderer Rothgerber vndt Lederbereiters deßelben Kinder erster Ehe geordneten Vogts vnd herrn Geörg Klilan Weißbeckens vnd auch burgers allhier sein des H Hochzeiters tochtermanns ane Einem
So dann Jungfrauwen Mariæ Magdalenæ Schmidin weÿl. herrn Caspar Schmidten geweßenen Statt Wagners vnd burgers allhier mit frawen Magdalena gebohrner Rappin ehelich erzeigten Tochter als der Jungfr. Hochzeiterin beÿständlich H Christoph Eraßmus Seipen Wagners Ihr der Jgfr. hochzeiterin geschwornen Vogts, ferner Herrn Christian Kuhnen Schreiners v. E. E. Kl. Raths alten beÿsitzers der Jgfr. hochzeiterin Mutter geordneten Curatoris, Weiter herrn Caspar Schmidten Wagners auch Wohlermelten E. E. Kl. Raths alten wohlverdienten Assessoris, der Jgfr Brauth bruders andern theils
Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Sonntags den 25. Martÿ A° 1703. [unterzeichnet] Johann Christianus Als hoch Zeitter nelen wie ob Stett, Mari Magda Schmidtin als hoch Zeitrin beken wie ob stett

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 77 n° 10)
1703. Mittwochs den 25. Aprill 1703. seind nach dreÿmahliger außruffung un der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßburg copulirt und eingesegnet worden H Johannes Christianus der Kupfferschmidtt vnd burger alhie, und Jfr. Maria Magdalena Schmidtin, weÿl. H Caspar Schmidts geweßenen Stadtwagners und burgerß alhier, nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Christianus Als hochzeiter, Maria Magdalena Schmidtin als hochzeiterin (i 81)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 133-v, n° 637) 1703. Mittw. d. 25. Aprilis wurd. nach ordentl. außruff. copulirt H. Johannes Christianus d. Kupfferschmidt v. B. allhier v. J. Maria Magdalena weil. Hn Caspar Schmidten des gewesenen Statt Wagners v. B. allhier nachleg. Tochter. N.B. Es hat dießer Hochzeiter Johann Christianus d. Pfarrer d. N. K. Zur Pred. mit betrug hintergegang. v. wird sein angeb. sich Zu St. Niclaus copuliren laß. (i 133)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Les apports du mari s’élèvent à 2 880 livres, ceux de la femme à 169 livres.

1703 (23.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 9) f° 381
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, Liegender vnd vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehren: Wohl vorgeachte Herr Johann Christianuß Kupfferschmidt vndt die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Maria Magdalena gebohrne Schmidin, beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg, einander in der Ehestand zugebracht vnd vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, in fernerem gegenseit deß Ehren achtbaren herrn Andreæ Röderer Rothgerber vnd Lederbereiters, des Manns annoch minderjähriger Kinder mitler Ehe geschwornen vogts, ferner der viel Ehren: vndt tugendbegabten frawen Mariæ Barbaræ Kilianin gebohrner Christianußin, des Ehrengeachten herrn Geörg Kilians weißbecken vnd burgers allhier Eheliebsten, beÿständlich deßelben als der ältern Tochter, auff sein des Manns, So dann auff der frawen Seithen der Viel Ehren vnd tugendreichen Frawen Magdalenæ Schmidtin gebohrner Rappin deroselben eheleiblichen Mutter, Montags den 23. Julÿ A° 1703.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem vndern fischmarck gelegenen: in diese Nahrung eigenthümlich gehörigen vndt hiernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerckh, In Obern Cammer, Auff der obern Bühn, In der gesellen Cammer, In der Speck Cammer, Vor dem Gemach, In der obern Stub, In der Stub Cammer, Vor diesem Gemach, In der Schlaff Cammer, In der Magd Cammer, Vor diesem Gemach, In der Wohnstub
(f° 16-v) Eÿgenthumb ahne Häußern undt einem Gäthlein. Erstlichen eine Behaußung, Hoffstatt undt Gäthl. mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten v. gerechtigkeiten allhier am Undern fischmarckh beÿ der Zunfftstub Zur Möhren, einseith neben Herrn Wolffgang Lochmann, dem handelßmann anderseit neben Hn Zacharias Schollingern auch handelßmann allhier, hinden auffs Allmend stoßend, gelegen, davon gehen Jährlichen auff Joh. Bapt: 4. lb 15 ß d Allmendt Zinß gemeiner Statt thut zu Cap: à 5 pro Ct° ohnvergereifflich gerechnet 95. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ Leedig vnd eÿgen vnd ist dieße behaußung durch die allhießig geschworne Werck Meistere Inhalt einer beÿ mein Notÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 19.ten Julÿ Anno 1702 æstimirt V angeschlagen worden pro 1100 lb d. Abgezogen obstehende beschwerde so Verbleibt annoch daran vbrich v. hier wie wohl ohnpræjudicirlich außzuwerffen 1005 lb. Darüber bes. j. teutscher perg: Kbr. m. d. St. St. anhangendem C. C. stub Insiegel vwahrt datirt den 23. Maÿ Anno 1682. mit N° 1 notirt. Darbeÿ ferner 2. alte pergam. Kauffbr. m. d. St. St. anhangendem Cancelleÿ Contract Stub Insiegel verwarth, datirt, theils den 11.ten Julÿ A° 1634, theils den 10. Decembris Anno 1675. beede auch mit N° 1 signirt
It. Eine behaußung v. hoffstatt im Wolffs: od: Bohler Gäßlein am fischerstaden (…)
It. ein Kuttelbanck (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns unveränderter Nahrung betreff. Sa. haußraths 416. Sa. Wahren vnd Werckzeugs 468, Sa. früchten 20, Sa. Wein und Leerer vaß 200, Sa. Silber Geschirr 217, Sa. Guldener Ring 28, Sa. der Baarschafft 75, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 1215, Sa. Eÿgenthumbs ane einem baumgarthen 20, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 218, Summa summarum 2880 – Kombt ferner des jenige so dem Mann ane denen hausstewren pro parte gebührig thut 17 lb
Nota. Betreffendt des Manns Zur Zeit angetrettener Ehe gehabte Activ vnd passiv Schulden hat zwar de derselbige solche schrifftlich Zum Concept zuschicken jezuweilen versprochen aber nicht gehalten dahero, auch von solchen beeden Rubricen in gegenwärtiges Inventarium nichts Gewisses hat können eingebracht werden, zum bericht.
Der Frawen Nahrung, Sa. haußraths 121, Sa. Silber Geschirr 15, Sa. Guldener Rung 21, Sa. auf Ansuchen 10, Summa summarum 169 lb – Darzu Gelegt dero angebühr hernach beschriebenen haussteuren 20, Der Ehefrau Vermögen 189 lb

André Rœderer rend compte de sa tutelle aux quatre enfants mineurs issus de Jean Christianus et de sa deuxième femme Barbe Rœderer
1710, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 25) n° 931
Rechnung Mein Andreæ Röderers, Rothgerbers und Lederbereithers, auch burgers allhie Zue Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ, Johann Christophs, Johann Philipps und Annæ Margarethæ, der Vier Christianußen, weÿl. Herrn Johann Christianus geweßenen Kupfferschmids und burgers allhier zu ermeltem Straßburg mit auch weÿl. Frauen Barbara Christianußin, gebohrner Rödererin, seiner Mittlern haußfrauen Seel. Ehelich erzeugter Vier annoch Lediger Kinder, Inhaltend alles das Jenige, so ich wegen ermelter meiner Vier Curanden ins Gemein als auch wegen Eines Jeden insonderheit Eingenommen undt Außgegeben, auch sonsten vögtlicher weiße verrichtet und verhandelt habe, vom 5.ten Februarÿ anno 1706 als dem Vätterlichen todesfall an bis den 1. X.bris 1710. – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Autre compte par le même
1712, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 30) f° 1014
Stuck Rechnung Mein Andreæ Röderers, Rothgerbers und Lederbereithers auch burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet: und geschwohrnen auch annoch ohnentledigten Vogts Mariæ Magdalenæ, Johann Christophs, Johann Philipps und Annæ Margarethæ, der Vier Christianußen, weÿl. Herrn Johann Christianus geweßener Kupfferschmits und Burgers allhier zu ermeltem Straßburg mit auch weÿl. Frauen Barbara Christianußin gebohrner Rödererin, seiner Mittlern haußfrauen ehelich erzeugter Vier annoch lediger Kinder, Inhaltendt alles das Jenige so ich seith meiner abgelegten Ersten den 17. X.bris 1710 beÿ E. Löbl. Vogteÿgericht allhier producirten und noch ohn subscribirten Rechnung, dießer Curatel halben ferner Eingenommen und Außgegeben oder sonsten Vögtlicher weiße verrichtet und verhandelt habe, vom 1. Xbris Anno 1710 biß den 6. Martÿ Anno 1712.

Jean Christianus meurt en 1706 à l’âge de 55 ans en délaissant sept enfants de sa deuxième femme Barbe Rœderer. Les experts estiment la maison 800 livres. La masse propre à la veuve est de 176 livres, la masse propre aux héritiers de 1 810 livres. L’actif de la communauté s’élève à 774 livres, le passif à 1 159 livres

1706 (4.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 15) n° 578, 587
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, Liegender vnd vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte Herr Johann Christianuß Geweßener Kupfferschmidt und burger allhier zu Straßburg nunmehr Seel. nach seinem den 5. Februarÿ instehenden 1706. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren der viel Ehren: vnd tugendreichen Frawen Mariæ Barbaræ Kilianin gebohrner Christianußin, des Ehrengeachten herrn Geörg Kilians weißbeckens vnd burgers allhier Eheliebsten beÿständlich deßelben, ferner der viel Ehren: und tugendsahmen Frawen Mariæ Salome Schurerin gebohrner Christianußin des Ehrenachtbahren Herrn Johann Geörg Schurer Rothgerber vnd Lederbereiters auch burgers allhier haußwürtthin, mit assistentz gedachts Ihres Ehemanns, So dann deß Ehrenachtbahren Herrn Andreæ Röderers auch Rothgerber vnd Lederbereiter burgers allhier, als geordnet vnd geschworenen Vogts, Johannis, Mariæ Magdalenæ, Johann Christophs, Johann Philipps v. Annæ Margarethæ der Christianußen, also aller Sieben des abgeleibten Herrn Seel. in mittlerer Ehe mit weÿl. der Viel Ehrsam und Ehren und Tugendbegabten frawen Barbaræ Christianußin gebohrner Rödererin nunmehr Seel. ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht durch sie viel Ehren: und tugendreiche fraw Mariam Magdalenam gebohrne Schmidin die hinterbliebene Wittib, beÿständlich des Ehrenvesten fürsichtig vnd weißen herrn Caspar Schmiden wagnern vnd E. E. Großen Raths jetzmahligen beÿsitzers vnd burgers allhier derselben bruders und geschwornen vogts (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg vff Donnerstag den 4. Martÿ Anno 1706.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane dem vndern fischmarck gelegenen: in der Erben vor unverändert gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen: und Schreinwerckh, Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Vor diesem Gemach, In der Cammer C, Vor diesem Gemach, In der Wohnstub, In der Kuchen, Im Keller
(f° 12-v) Eÿgenthumb ahne Häußern undt einem Gädlein. (E.) Erstlichen Eine Behaußung, hoffstatt vnd Gädlein mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten vnd gerechtigkeiten allhier am vndern Fischmarckh beÿ der Zunfftstub Zur Möhren, einseit neben weÿland Herrn Wolffgang Lochmann, dem handelßmann, anderseit neben Hn Anthoni Füsel dem Kupfferschmid, hinden auffs Allmend stoßend, gelegen, davon gibt man Jährlichen auff Johannis Baptistæ 4. lb 15 ß d Allmendt Zinß gemeiner Statt, thut zu Capital à 5 pro Ct° ohnvergreifflich gerechnet 95. lb. d. Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig vnd Eigen, vnd ist dieße behaußung durch die allhießig geschwohrne Werckmeistere, vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 6.ten Martÿ 1706 æstimirt und angeschlagen worden pro 800 lb d. Abgezogen vorstehende beschwerd, so verbleibt annoch daran übrig so hier außzuwerffen 705 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kaufbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Stuben Insiegel verwahrt, datirt den 23. Maÿ Anno 1682. mit N° 1 notirt. Darbeÿ ferner zweÿ alte pergamentene Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Stub Insiegel verwahrt datirt, theils den 11.ten Julÿ Anno 1634, vnd theils den 10. X.bris A° 1675. beede auch mit N° 1 signirt.
(E.) It. ein Kuttelbanck (…)
Ergäntzung der Wittib ermanglenden unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1703. durch mich eingangs gemelten Notarium auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Nahrung betreff. Sa. haußraths 22. Sa. Leerer vaß 2 ß, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 9, Sa. Guldener Ring 13, Sa. Ergäntzung 31, Sa. Schuld 100, Summa summarum 176 lb
Der Erben Nahrung belangend. Sa. haußraths 165. Sa. Wahren vnd Werckzeugs 33, Sa. Wein und Leerer vaß 88, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 120, Sa. Guldener Ring 15, Sa. pfenningzinß hauptgüter 518, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 760, Sa. Eÿgenthumbs ane einem baumgarthen 20, Sa. Ergäntzung 851, Sa. Schulden 281, Summa summarum 2815 lb – Schulden 1005, Nach deren Abzug 1810 lb
Theilbare Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 73, Sa. Wahren 338, Sa. Meels 5, Sa. Weins 42, Sa. Silbers 13, Sa. pfenningzinß hauptgüter 161, Sa. Activ Schulden 140, Summa summarum 774 lb – Schulden 1159 lb Theilbahr Passiv onus 384 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1488 lb – Verlohrene Schulden in der Erben unveränderte Nahrung zugeltend 164 lb, Zweiffelhaffte Schulden ins Erbe Zugeltend 58 lb
Abschatzung den 6. Martÿ aô 1706. Weÿlandt des Ehrhafften und bescheidenen H Johann Christiani Kupfferschmidt ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg unden auff dem fischmarckt gelegen, einseits neben H. Anthoni Fießel Kupfferschmidt anderseits neben H Wolfgang Lochmann Kauffmann hinden auff den fischmarckt stosend, Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befinden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein tausendt undt Sechs Hundert Gulden
Der ander begriff auch allhier in der Statt Straßburg, ist ein Laden ein Eck am Kauffhauß, einseits neben der fraw Erbinnerin, anderseits neben herrn Johannes Lobstein hinden auff das Kauffhauß stosendt Welcher Laden sambt aller gerechtigkeit durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Ein hundter undt Funffzig gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728, f° 118-v, n° 786)
1706. Montag den 8.t febr. ist begraben worden nach St. Helenen, auff gehaltener Leichpred. in der Pred. Kirch M. Johannes Christianus gew. burger u. Kupfferschmid allhie, ætat 55. jahr bezeig. solches neben mir [unterzeichnet] Johannes Christianus als Sohn, Caspar Schmid als der wittwe bruder (i 120)

Le fils aîné Jean Christianus devient seul propriétaire de la maison par un accord annexé à l’inventaire ci-dessus

1706 (21. Apr.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 15) N° 587, Joint au n° 578 du 4 mars 1706
Verkauff und Looß Registerlein, Inhaltendt alles dasjenige so abe weÿl. des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Christianuß geweßenen Kupfferschmidt vnd burgers allhier zu Straßburg seel. hinderlaßenem Vermögen erlöst worden (…) So beschehen allhier in der Königlich. freÿen St. St. Mittwochs den 21. Aprilis et Seqq. diebus A° 1706
Eigenthumb ane Einer Behaußung und Kuttlerbanck anlangend.
Die in dem Inventario à fol: 66.b bis ad fol: 68.a mit sambt allen darüber sagend. brieffschafft beschriebene ane dem undern Fischmarch allhier beÿ d. Zunfftstub. Zur Möhrin gelegenen, denen Erb. für ohnverändert gehörige behaußung, hoffstatt v. Gädlein mit allen darzu gehörig Gebäuen recht. v. gerechtigkeit. hat H. Johannes d. ältere Sohn üb. d. darauff stehend. Allmend Zinß d. 4. lb 15 ß d so man Jährlich auf Joh: Baptistæ Gemeiner Statt Zu reichen pflichtig, welche er auch über sich genommen, Käufflich behalten pro 1500. lb

Jean Christianus épouse en 1706 Dorothée Mercklin, fille du remueur de grains Jean Georges Mercklin : contrat de mariage, célébration
1706 (6.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 365
Eheberedung zwischen Herrn Johann Christianuß leedigem Kupfferschmidt vnd Burgern allhier Zu Straßburg als dem Brauttigamb beÿständlich Hern Andreæ Röderer Rothgerber vnd Lederbereiters seiner Curatoris, ferner Herrn Isaac Junden Weißbeckens, herrn Burckard Bürckel huthmachers vndt herrn Geörg Kilian Weißbeckens aller burgere allhier deßelben respective vettern vnd Schwagers ane einem
So dann Jgfrn Dorotheæ Mercklinin, Weÿl. herrn Johann Geörg Mercklin geweßenen Kornwerffers vnd Burgers allhier seel. ehelichen dochter als der Jgfr. hochzeiterin beÿständlich herrn Abrahamb Hetzel Rothgerber vnd Lederbereiters Ihres vogts vnd Herrn Ernst Daniel Wahlen Trußbaders deroselben vettern auch beeder burgere allhier andern theils
Actum Straßburg donnerstags den 6. Maÿ Anno 1706. [unterzeichnet] Johannes Christianes als hohzeiter bekene wie obstet, dorothea mercklerin als hoch Zeiterin bekenne wie ob steth

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 167, n° 20)
1706. Mittwoch den 25.ten Maÿ seind nach zweÿmählicher Proclamation ehl. copulirt worden Joh: Christian der ledig Kupfer Schmid, weiland Joh: Christian gew. b. u. Kupfferß. hinterl. ehl. Sohn und J. Dorothea weÿl. Joh: Georg Merckels gew. Kornwerffers hinterl ehl. Sohn [sic], [unterzeichnet] Johannes Christianes alls hochzeiter, Dorothe mercklerin als hochzeiterin (i 166)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Les apports du mari s’élèvent à 591 livres, ceux de la femme à 923 livres.

1706 (30. 9.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 16) n° 637
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Herr Johannes Christianuß Kupfferschmidt und die Ehren und tugendsahme fraw Dorothea gebohrne Mercklinin beede Eheleüthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem in gegensein Herrn Andreæ Röderer Rothgerber und Lederbereiters auch burgers allhier, deß Ehemanns geweßenen Vogts, auff deßelb. So dann auff der Ehefrawen Seithen Herrn Abrahamb Hetzel auch Rothgerber und Lederbereiter burgers allhier Ihres geweßenen Curatoris, Freÿtags den 3. 9.bris Anno 1706.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Undem fischmarckh gelegenen dem Ehemann eÿgenthümblich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Gesellen Cammer, In der Schlaff Cammer, In der Wohnstub, Im Haußöhren
Eÿgenthumb ane Einer behaußung (M.) Erst. Eine behaußung, hoffstatt vnd Gädlein mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten vnd Gerechtigkeiten, allhier am vndern Fischmarckh beÿ der Zunfftstub Zur Möhrin, 1.s. neben weÿl. H. Wolffgang Lochmann geweßenen handelßmann vnd burgers allhier seel. Erben, 2.s. neben Herrn Anthoni Füeßel dem Kupfferschmid, hinden auffs Allmend stoßend, gelegen, davon gibt mann Jährlichen auff Joh. Bapt. 4. lb 15 ß d Allmendt Zinß gemeiner Statt, thut zu Cap. à 5 p. Ct° ohnvergereifflich gerechnet, 95. lb. d. It. 16. lb. d. Zinnß Tit. herrn Johann Philipp Wesener beÿ allhießiger hochlöbl. Cancelleÿ wohlverordneteen Oecoomo vnd vornehmen burgern allhier auch auff ermelten termin lößig in hauptguth mit 400. lb d. So dann 27. lb d 2 ß d Zinß Jungfrauw Mariæ Magdalenæ, Johann Christoph, Johann Philippen vndt Annæ Margarethæ der Christianußen des Ehemanns vier Jüngern Geschwisterigen Zu ungleichen theilen Jahrs vf Mich. v A° 1707 Erstenmahls widerkäuffig in Völligem Cap. mit 677. lb 10 ß 7 d. Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig vnd eigen, vnd würdt solche behaußung jedoch in alle weege ohnpræjudicirlich æstimirt Wie solche der Ehemann beÿ vätterlicher Verlaßenschafft er Käufflich angenommen, nemblichen pro 1595 lb. Abgezogen vorstehende beschwerde, so in Sa. ertragen 1172 lb 13 ß 7 d. So verbleibt allhier annoch außzuwerffen in rest 422. lb. Darüber besagt i. teutscher perg. Kbr. mit der St. St. anhangendem C. C. Insiegel verwahrt datirt den 23. Maÿ A° 1682. mit N° 1 notirt. Darbeÿ ferner 2. a. perg. Kbr. mit vorangeregtem Insiegel becräfftiget datirt, theils d. 11.ten Julÿ 1634, vnd theils d. 10. X.bris 1675. beede auch mit N° 1 signirt.
Eÿgenthumb ahne einem Kuttlerbanckh (M.) It. 1/7.ter theil vor unvertheilt ane einem Kuttler banck so vormahls in 2. aparten gädlein bestanden gelegen am Bubeneckh (…)
Eigenthumb ahne Einem Baumgarthen (M.) It. Ein Viertzel baum und graß garthen in dem dorff Danckratzheim nahe beÿ dem obern Thohr gelegen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Manns Nahrung betr. Sa. haußraths 83, Sa. Wahren v. Werckzeugs 389, Sa. Meels 6, Sa. Wein v. Leeren Vaß 20, Sa. Silbers 21, Sa. Eÿgenthumbs ane i. behaußung 422, Sa. Eÿgenthumbs ane i. Kuttlerbanckh 7, Sa. Eÿgenthumbs ane j. Baumgartt. 2, Sa. Pfenningzinß hauptguths 26, Sa. Activ Schulden 32 ; Summa summarum1013 ([corrigé en] 591 lb
Der Frawen Guth belangend, Sa. haußraths 155, Sa. Silbers 11, Sa. Guldener Ring, Sa. baarschafft 727, Summa summarum 923 lb
Ist wider zu defalciren was der Ehemann vor dießer Inventation auß der frawen Mitteln, theils auff die behaußung theils nacher Baßer der Meisterschafft bezahlt nemlich 600. lb, Nach deren Abzug verbleibt 413. lb

La femme fait dresser un inventaire de faillite après le départ de son mari. La maison est estimée à son prix d’achat, soit 1 595 livres. La masse propre à la femme est de 950 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 685 livres, le passif à (-) livres

1709 (27.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 21) n° 794
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so der Ehrenachtbahre Herr Johannes Christianuß Kupfferschmidt vndt die Ehren: und tugendsahme fraw Dorothea gebohrne Mercklinin beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg, der Zeit würcklichen Activé besitzen und hiengegen wider Passivé zubezahlen haben, welche in abweßenheit des Manns auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren der Ehefrawen beÿständlich des Wohl Ehren Vest Vnd Rechtsgelehrten Herrn Christoph Michael Hoffmanns berühmten Notarÿ Publ. et Practicj Ihres geschwornen Curatoris fleißig inventirt und ersucht – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. Mittwochs den 27. febr. A° 1709.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane dem vndern fischmarck gelegenen: vnd in des Manns eÿgenthümbliche Nahrung gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden in der Erben vor unverändert gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerckh, In der Cammer A, In der Cammer B, In der nebens Cammer, In der Wohnstub, In der Kuchen, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item eine Behaußung und hoffstatt mit allen deren gebawen, begriffen, weiten, Zugehörten, Rechten und gerechtigkeiten allhier am undern Fischmarckh beÿ der Zunfftstuben Zur Möhren, einseith neben Herrn Wolffgang Lochmann geweßenen handelßmann und burgers allhier seel. Erben, a.s. neben François Gaynau dem Frantzösischen Sattler, hinden auffs Allmend stoßend, gelegen, davon gibt mann Jährlich. vff Joh: Baptistæ 4. lb 15 ß d allmendt Zinnß gemeiner Statt, thut zu Capital à 5 p. Ct° ohnvergreifflich gerechnet 95. lb. d. It. 16. lb Zinnß Tit: herrn Johann Philipp Weßner beÿ allhießiger löbl. Cantzleÿ wohlverordneten Oeconomo und vornehmeen burgern allhier auch auff ermelten termin Lößig in hauptguth mit 400 lb d. So dann 27. lb 2 ß d Zinnß Jgfr Maria Magdalena, Johann Christoph, Johann Philippen v. Anna Margaretha der Christianußen des Ehemanns 4 Jüngern geschwüsterigen Zu ungleichen theilen Jährlich vf Michaelis v. A° 1707 Erstenmahls wiederkauffig in völligem Capital mit 677 lb 13 ß 7 d. Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig v. eigen und würd solche behaußung jedoch in alleweg ohnpræjudicirlich hiehero æstimirt, wie solche der Ehemann beÿ vätterlicher Verlaßenschafft Käufflich angenommen nemblichen pro 1595 lb. d. Abgezogen vorstehende beschwerdten, so in summa ertragen 1172 lb 13 ß 7 d So verbleibt allhier annoch außzuwerffen 422 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kaufbr. m. d. St. St. anhangend. C.C. Insiegel verwahrt, datirt d. 23. Maÿ A° 1682. mit N° 1 notirt. Darbeÿ ferner 2 alte pergam. Kbr. m. vorangeregten Insiegel becräfftiget datirt, theils den 11. Julÿ 1634. theils d. 10. Decemb: 1675. beede auch m. N° 1 signirt.
Eÿgenthumb ane einem Baum Gartten, in dem dorff Odratzheim
Ergäntzung der Frawen ermanglenden unveränderten Vermögens, Inhalt Inventarÿ uber beeder Ehepersohnen einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, in A° 1706. durch mich Eingangs ermeltten Notm. auffgerichtet
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frawen Nahrung. Sa. haußraths 90. Sa. Silbers 9, Sa. Goldener Ring 25, Sa. Ergäntzung 775, Sa. Activ Schuld 50, Summa summarum 950 lb
Des Ehemanns und Zugleich Theilbahre Nahrung belangend. Sa. haußraths 129. Sa. Werckzeigs 30, Sa. Leerer vaß 1, Sa. Silbers 6, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 422, Sa. Eÿgenthumbs ane einem baum v graß garthen 2, Sa. pfenningzinß hauptguths 26, Sa. Schulden 67, Summa summarum 685 lb – Schulden

Jean Christian et Dorothée Mercklin hypothèquent la maison au profit de Georges Christophe Duvernois

1709 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 220
Johann Christian der Kupfferschmidt und Dorothea geb. Merckelin mit beÿstand Christoph Michel Hoffmanns Not. pubm. ihres Curatoris auch Abraham Hetzels Gerbers und lederbereiters und Ernst Daniel Wahlen Trusenbaders bede Ihre Vettern
in gegensein H. Johann Heinrich Ilg U.J. L. im Nahmen hrn Johann Friedrich Redwitzen Not. publ. alß Vogten Georg Christoph Du vernois – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behaußung mit allen gebäuden, rechten und zugehörden am Undern fischmarckt ohnfern d. Zunfftstueb zur Mührin, einseit neben François Gaineau Sattler anderseit neben neben Wolffgang Sebastian Gerlach handelsmann vornen und hinten aufs allmend – davon gehen jährlichen 4 b ane allmend zinß dem Pfenningthurn

Jean Christian et Dorothée Mercklin hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Frédéric Redwitz

1710 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 114
Johann Christian Kupferschmid und Dorothea geb. Merckelin beÿständlich H. Christoph Michel Hoffmanns Not: publicum ihres Curatoris wie auch Abraham Hetzels Gerbers und lederb: und Ernst Daniel Wahlen Trußenbaders
hatt in gegensein H. Joh: frid: Redwitz Not: pub: angezeigt – schuldig seÿen 130 lb
unterpfand, seine behaußung mit allen deren gebäuen, rechten und zugehörden ahm untern fischmarckt ohnfern der zunftstub zuer Möhrin, einseit neben François Gaineau anderseit neben Wolffgang Sebastian Gerlach vornen und hinten aufs Allmend darvon gehen jährlichen 4 ß 15 ß ane allmend zinß

Dorothée Mercklin lègue la jouissance de ses biens à son mari par un testament dressé dans la maison de Valentin Schwing à la Robertsau
1710 (29.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 62)
Codicillus respê Disposition inter liberos frauen Dorotheæ Christianin gebohrner Merckelin. 1710 (Ist nicht expedirt worden)
Zuwißen daß auff Sonntag den 29. Junÿ Anno 1710. Vormittag Zwischen 9 vnd 10 Uhren, in einer ane der Rupprechtsaw ohnweit der Hh. Jesuitten Garten gelegenen Valentin Schwingen dem ietzmahligen wirth und burgern allda eÿgenthümblich zuständigen wohnbehaußung dero obern auff den Mittelsten Stock auf der lincken hand wie man die Steeg hinauffgehet befindlichen Cammer mit den fenstern gegen theils gegen der Greumischren behausung theils aber gegen den dorfff hinab außsehenden Cammern, Fraw Dorothea gebohrne Merckelin, H. Johann Christian des Kupfferschmids und burgers Zu Straßburg hertzlich geliebte Ehegattin, Von Gottes Gnad Gesund gehend und stehenden leibs, auch richtiger Sinnen und guter Vernunfft (…)
wann Sie, Göttlicher Verhängnuß nach, Vor Ihrem Lieben Ehegatten oder Ehemann dießes Zeitliche mit dem ewigen Verwechßlen solte, alß dann derselbe Ihro sambtliche Verlaßenschafft überall nichts als Kündliche passiv Schulden und deren Kindern dero legitimam oder natürlichen Pflichttheil (…) die tag seines lebens ruhing und ohne eintrag männiglichs usufuiren [unterzeichnet] Dorothea Christian

Jean Christian vend la maison au cordier Jean Ulric Kammerer moyennant 1 750 livres

1711 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 644-v
(1750) Joh: Christian Kupferschmidt
in gegensein Joh: Ulrich Kammerers jun: seÿlers
hauß und hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm Fischmarckt, einseit neben Wolffgang Sebastian Gerlach anderseit neben Frantz Gendt sattler hinten und vornen aufs allmendt stoßend, davon gibt mann jährlichen 4 lb 15 ß bodenzinß auf den Pfthrn – um 400 und 677 capitalien verhafftet, geschehen um 672 lb

Jean Ulric Kammerer loue la maison au chaudronnier Jean Jacques Ringler

1713 (ut ante [9. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 512-v
Johann Ulrich Kammerer jun: seÿler
in gegensein Joh: Jacob Ringlers Kupferschmidts
verliehen seine behaußung c: appert: auf dem untern fischmarckt, einseit neben Sebastian Gerlach anderseit neben Genot den sattler hinten aufs allmend, so lang biß der verleiher oder seine KK es selber brauchen werd. – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 lb

Jean Ulric Kammerer loue la maison au chaudronnier Jean Thiébaut Holdermann

1716 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 42-v
Joh: Ulrich Kammerer seÿler
in gegensein Joh: Dieboldt Holdermann Kupferschmidts
entlehnt, sein hauß c. appert: mit allen rechten und gerechtigkeiten allhier auf dem untern Fischmarckt, einseit neben Sebastian Gerlach anderseit neben (-) sattern hinten und vornen aufs alllend, auf ein jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ 1716 – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 pfund

Jean Ulric Kammerer hypothèque la maison au profit de Marguerite Jundt née Lobstein

1716 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 611
Joh. Ulrich Kammerers seÿler
in gegensein Marg: Jundtin geb. Lobsteinin beÿständlich Johann David Lobstein biersieders zuem weißen hahnen weilen unbevögtigt – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad verhafftet
Item hauß hoffstatt c. appert: ahm untern fischmarckt, einseit neben neben Sebastian Gerlach anderseit neben (-) hinten und vornen aufs allmend

Jean Ulric Kammerer le jeune vend la maison au chaudronnier Jean Kugler le jeune assisté de (son père) Jean Kugler l’aîné

1719 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 64-v
(1400) Joh: Ulrich Kammerer jun: Seÿler
in gegensein Joh. Kugler jun: Kupfferschmidts beÿständlich Joh: Kugler sen: Kupfferschmidts
hauß und hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm Fischmarckt, einseit neben Wolffgang Sebastian Gerlach anderseit neben Frantz Gendt sattler hinten und vornen aufs allmendt, – davon gibt man 4 lb 15 ß ane bodenzinß auf dem Pfthrn. wegen der dreÿen Säulen – um 400 und 350 pfund capitalien verhafftet, geschehen um 650 pfund

Fils du chaudronnier municipal Jean Kugler, Jean Kugler épouse en 1719 Marguerite Madeleine Finx, fille de l’orfèvre Jean Georges Finx : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1762, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren: und vorachtbaren H. Johann Kuglern, dem Jüngern leedig. Kupferschmidt und b. alh. Zu Straßburg des Wohl ehren und Großachtbahren H. Johann Kuglers senioris Stadt Kupferschmidts und auch b. alh. Zu ermeldtem Straßburg mit d. Viel Ehren und tugendsamen frauen Anna Maria geborener Rauchin ehel. erzeugtem Sohn als dem H. Bräutigam ane einem, So dann der wohl Ehren und tugendgegabten Jgfr. Margaretha Magdalena Finxin, des Wohl Ehrenvesten hochachtbar und Kunsterfahrenen H. Johann Georg Finxen, vornehme Gold Arbeiters und b. Zu mehrgedachten Straßburg mit Weil. d. hoch Ehr: und tugendreichen Frauen Elisabethä geb. Simonin nunmehr seel. ehel. erzeugten Tochter, als Jgfr. hochzeiterin am andern Theil (…) Geschehen u. verhandelt in de. königl. freÿen Stadt straßbg. Montags den 3. Aprilis A° 1719

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 316-v, n° 1347)
1719. Mittwoch den 19.ten April seind nach zweÿmähliger Proclamation copulirt und ehelichen eingesegnet worden Johannes Kugler, der ledige Kupfferschmid und burger, herrn Johannes Kuglers deß Statt Kupfferschmids und burgers allhier ehel. Sohn und Jfr: Margaretha Magdalena herrn Johann Georg Finxen deß Goldarbeiters und burgers alhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Kugler der Jünger als hochzeitter, Margaretha Magdalena Finxin alß hochzeiterin (i 316)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari (non estimée). Les apports du mari s’élèvent à 174 livres, ceux de la femme à 787 livres.

1719 (6.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 45) n° 1492
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johannes Kugler jun. Kupfferschmid und die Ehren und Tugendsahme Fr. Margaretha Magdalena gebohrne Finxin beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem gegenseÿn herrn Johann Kuglern sen. des Eheherrn geliebten Vattern v. der Ehefrauen geliebter Eltern auff Sambstag den 6. Maÿ A° 1719.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Fisch Marckh gelegenen dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung sich folgender Maßen befunden
Eigenthumb ane Einer behausung (M.) It. hauß, hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten v. Gerechtigkeiten allhier am Fischmarckh j.s. neben herrn Wolffgang Sebastian Gerlach Kauffmann 2.s. neben François Gayneau dem Frantzösischen Sattlern hinden v. vornen auff dem Allmend stoßend, davon gibt mann Jährlichen 4. lb 15. ß d bodenzinnß auff allhießiger Statt Straßburg Pfenningthurn wegen der 3. Seulen, It. 16. lb s Zinß Christoph v Philipp den Christianischen Geschwistrigen lößig in Capital mit 400 lb, It. 17. lb 10. ß d Zinnß Isaac Junden des Weißbecken v. burgers allhier seel. wittib widerlößig in hptguth mit 350 lb, So dann 10 pfund pfenning Zinnß herrn Johann Kuglern Statt Kupfferschmidt burgern allhier des Ehemanns Vattern vögtlicher weiß lößig in Capital mit 250. lb Sonsten gegen männiglich freÿ leedig v eigen v wird solche behausung allhier ohn anschlag gelaßen anbeÿ aber ist Verglichen Wann solche wehrender Ehe solte verkaufft Werden daß als dann der darab erlößte Kauffschilling wieder ergäntzt v. guthgethan werden solle. Darüber besagt i. teutsch. perg. Kbr. mit der St. Straßb. anhang. C. C. Insiegel verwahrt datirt den 6. Februarÿ A° 1719.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung betreffendt, Sa. haußraths 79, Sa. Werckzeugs 63, Sa. Silbers 25, Sa. baarschafft 6, Sa. Eigenthümbs ane einer behaußung (o), Summa summarum 174 lb
Der Frauen Nahrung beteffend, Sa. haußraths 202, Sa. Silbers 21, Sa. Goldener Ring 40, Sa. baarschafft 523, Summa summarum 787 lb
(Manque le contrat de mariage)

Les Quinze autorisent Jean Kugler à héberger deux marchands étrangers pendant les foires en 1732 puis en 1733.
1732, Protocole des Quinze (2 R 139, notes du greffier)
(f° 65-v) Sambst. den 21 Junÿ – M. nôe Johann Kugler, Stattkupfferschmidts allhier b. umb gn. permission in Vorstehender Meß Zeit 2. frembde handelspersohnen in Kost und losament halten zu dörffen gegen erlag Umbgeldts à 1 fl. vom ohmen. Erk. Willfahrt nach ordnung
(f° 119-v) Freytag den 13. Xbris – M. nôe Johann Kugler, Stattkupfferschmidts wegen 2. frembde handelspersohnen, b. ut modo [bittet in nächster mess in kost halten zu dörffen gegen erlag 1 fl. vom ohmen Umbgeldt]. Erk. ut modo [nach ordnung willfahrt]

1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(f° 120-v) Sambst. den 6. Junÿ – M. nôe Johann Kuglers des Statt kupfferschmidts b auch gn. erl. 2. frembde handelspersohnen, in vorstehender Meß Zeit in kost halten zu dörffen. Erk. ut modo [nach ordnung willfahrt]

Jean Kugler l’aîné vend la maison à son fils Jean moyennant 2 000 livres

1753 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 168-v
H. Johann Kugler alter stadt kupfferschmitt und EE Kleinen Raths alter beÿsitzer
seines sohns Johannes Kugler junioris dermahligen stadt kupfferschmitt
eine kupfferschmidts behausung und hoffstatt samt allen deroselben übrigen, begriffen, weithen, zugehörden und rechten auch allem zum kupfferschmidts handwerck gehörige werkzeug, am untern Fischmarckt ohnfern der grosen metzig, einseit neben H. Vincent Gayneau dem stadt sattler und EE Grosen Raths beÿsitzer anderseit neben H Johann Philipp Schatz dem handelsmann vornen auf die allmend – davon gibt man 5 lb 9 d hiesiger Stadt Pfenning Thurn ane bodenzinß – als ein am 6. Februarÿ 1719 erkaufftes guth – um 2000 pfund

Les Quinze accordent à Jean Kugler une dispense pour devenir maître
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(f° 26) Sambstag d. 30. Januarÿ 1745. – Römer nôe Johann Kuglers ledigen burgers und Kupfferchmidts beÿständlich deßen Vatters auch b. u. Kupfferch. und E. E. Kl. Raths assessoris Cit. E. E. Handwerck der Kupfferchmidt Ober Meister prod. Handwercks bescheid, und weil. E. E. Handwerckh wider dißeiths petitum gar nichts einzuwenden hat, alß bitt diesem petito gn. Zu deferiren. Ferner E. E. Meisterschafft consentirt in Gegners petitum.
Erkandt, wird gegen erlag der unkosten und 2 lb d pro dispensatione in seinem begehren, daß Er gegen erlag der gewohnlichen Gebühr als ein Meister mög auff- und angenommen werden dispensando willfahrt.

Jean Kugler le jeune épouse en 1745 Marie Salomé Graffenauer, fille de l’orfèvre Jean Sigismond Graffenauer : contrat de mariage, célébration
1745 (18.2.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 122
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren v. Wohlvorgeachten Herrn Johannes Kugler, deù Jüngern Kupfferschmidt v. burger allhier, des Edlen, Wohl Ehrenvesten und Weisen Herrn Johannes Kugler des ältern Statt Kupfferschmidts v. E. E. Kleinen Raths jetzmahlig. Wohlmeritirten beÿsitzers V. Vornehmen burgers allhier mit der Edlen Viel Ehren v. Tugendbegabten Frauen Margaretha Magdalena geb. Finxin ehel. erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigam ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariä Salome Graffenauerin, Weÿland des Edlen und Wohl Ehrenvest herrn Johann Siegmund Graffenauers, geweßenen Goldarbeiters auch vornehmen burgers allhier mit auch weÿl. der Viel Ehren v. Tugendbegabten Frauen Susanna Catharina, geb. Hoffingerin, beede seel. ehel. erzeugter Tochter, als der Jungfrau Hochzeiterin, andern theil
[unterzeichnet] Johannes Kugler als Hochzeiter, Maria Salome Graffenauerin Als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 236-v, n° 904)
1745. Mittw. d. 10. Mart. sind nach ordentl. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden H. Johannes Kugler der led. Kupfferschmidt u. b. allhier H Joh: Kuglers b. u. Stadt Kupfferschmidts wie auch E. E. Kl. Raths jetzmahlig. beÿsitzers Ehl. Sohn u. J. Maria Salome weÿl. H Johann Sigmund Graffenauers geweß. goldarbeiters u. b. allhier nchgelaß. Ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes Kugler als Hochzeiter, Maria Salome Graffenauerin Als hochzeiterin (i 242)

Le maître maçon Jean Henri Reinbold fait grief à Jean Kugler le jeune d’avoir engagé le compagnon François Mathen pour faire des travaux sans être sous l’autorité d’un maître. Jean Kugler déclare ne pas savoir qu’un compagnon ne peut pas se charger d’un travail aussi insignifiant. Le compagnon déclare qu’il lui faut gagner assez pour entretenir sa famille. Le conseil des Maçons ne leur inflige pas d’amende mais les condamne aux dépens.
1753, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 191-v) Dienstags den 17.tan Aprilis 1753 – Mr Johann Heinrich Reinbold der Steinhauer vnd maurer klagt wieder Johann Kugler den Jüngern Kupfferschmidt allhier und Frantz Mathen den Verburgerten maurergesellen, daß Erstere durch den Letstern habe in seinem hauß blatten Vorlegen vnd besetzen Lasen, Vnd Letsterer ohne unter einen meister Zustehen die blatten Vorsetzt Cit. Verlegt, mithin beedte wider den articul gehandelt haben, bitt jeden derselben in die gewohnliche in dem articul enthaltene Straff Zu Condeminren hatte H. Kugler schon Zweÿmahl Citiren Laßen ohne daß er erschienen.
Beklagter Johann Kugler ist geständig daß er Zwo alte Kleine blatten durch den gesellen Frantz Mathen habe vorlegen Laßen, habe aber nicht gewißt, daß eine dergleichen Kleinigkeit von einem gesellen nicht könne verrichtet werden, ohne unter einen meister Zu stehen, bitt Ihne von angestellter Klag samt Kösten Zu entladen.
Der beklagte gesell ist ebenfalls der Klag geständig, Indeme Er aber mit sechs Kindern chargirt, vnd sehr bedürffig, mithin auff alle honnete art vnd weiß sich vnd die selbe zu nehren suchet, so habe er nicht geglaubt, daß eine dergleichen Kleinigkeit als Zweÿ alte Kleine blatten Zu Versetznuß Zu verfertigen, ihne solte vntersagt seyn, bitt Ihne ratione seiner betrübten vmbstädte mit Kosten Zu absolviren.
Nach anhörung der Partheÿen ist Erkandt, in ansehung der entschuldigten vnwisenheit das articuls Von seithen beklagten H. Kuglers, vnd intuitu der großen bedürfftigkeit des beklagten gesellen, seÿen beedte von der Straff Zwar dermalen zu absolviren, Jedoch weilen erstere auff Zweÿmahliges gebott nicht erschienen vnd letzterer den articul nicht ignoriren Können, solle ein jeder derselben die helffte des Kösten des den 3.ten huius Mensis et anni gehaltenen gerichts erlegen, anbeÿ den gesellen expressé injungirt wordten, nicht mehr dergleichen arbeiten ohne vnter einen meister Zustehen anzunehmen, widrigen falls Er mit exemplatischer Straff belegt vnd en Cas de recidive Ihme das handwerck gar vntersagt werden solle.

Jean Kugler meurt à l’âge de 39 ans. L’inventaire dressé par Matthias Koch et cité dans les actes ultérieurs (voir l’inventaire de 1762) n’est pas conservé.

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1760-1780, f° 190-v, n° 755)
1759. Dienstags den 11. Dec. morgens frühe zwischen 1. u. 2. uhr ist H Johannes Kugler jun. Stadt Kuppfferschmidt burg. u. wittwer alhier seelig verschieden u. Mittwoch darauf als den 12. dieses ad. D. Galli ehrlich begraben worden, Nachdem Er in dieser jammer Welt gelebet 39 Jahr 4 monat und 21 tag wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johannes Kugler alß Vatter, Johann Georg Kugler als Sohn (i 197)

Compte que rend Philippe Jacques Kugler de la gestion des biens qui appartiennent aux cinq enfants de Jean Kugler le jeune et de Marie Salomé Graffenauer
1764, Not. Haering (6 E 41, 1382) n° 55
Rechnung Inhaltend was weÿland Hr. Philipp Jacob Kugler im Leben geweßener Lang Meßerschmid und burger alhier Zu Straßburg als am 13.den Xbris A° 1759 geordnet und geschworener Vogt, weiland H. Johannes Kuglers, des jüngern geweßenen Stadt Kupfferschmids und auch weiland fr. Mariä Salome Kuglerin geb. Graffenauerin beeder Eheleuthe und bürger alh. Zu Straßbg seel. nach tod verlaßener fünff Kinder, Nahmens Joh: Georg, Johannis, Margarethä Salome, Joh: Joseph und Joh: Michael welcher letztere aber Verstorben ist und seinen leibl. Großvater H. Johannes Kugler den ältern Stadt Kupfferschmid ingl. E: E: Kleinen Raths alh. alten beÿsitzer, nebst seinen Vier Vollbändig. Geschwüsterden Zu Erben Verlaßen hat, ihrenthalben seit angetrettener Vogteÿ, biß an deßen im Aprill Monath gegenwärtig. 1764. Jahrs gehandelt auch eingenommen und außgegeben hat – Erste und Zugleich letzte Rechnung dießer Vogteÿ.

Partage des capitaux entre les quatre enfants de Jean Kugler le jeune
1767 (19.9.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 860) n° 30
Vertheilung derer, Weil. H. Johannes Kugler, des jüngern gewesenen Stadt-Kupfferschmids burgers alhier hinterlaßenen vier Kinderen zuständigen und in der von Hn Christian Wilhelm Gutjahr den Goldarbeiter und burgern alhier deroselben geordnet und geschworenen Vogt am 7.ten Junii jüngst abgelegten Rechnung enthaltenen Capitalien, welche heutigem Zu End gesetztem dato auf Ansuchen Fraun Margaretha Salome Seupelin gebohrner Kuglerin, H Johann Daniel Seupel des Goldarbeiters und burgers alhier beÿständlich erstgemelt ihres Eheherrn wie auch H Johann Daniel Baÿ des Schreiners und burgers allhier ihres geschwornen Curatoris ad lites so dann auch in beÿseÿn obgemelten Hn Christian Wilhelm Gutjahrs ihres geschwornen ordinari Vogts (…)
Die denen Kuglerischen vier Kindern Zufolg obangeregter von Hn Gutjahr abgelegten Rechnung Zuständige Capitalia bestehen in folgenden.

Jean Kugler l’aîné qui règle les dettes de son fils est mis en possession de sa maison par décision rendue le 23 février 1760 (voir l’inventaire ci-dessous).

Marguerite Madeleine Finx meurt en 1762 en délaissant quatre fils et une fille. La maison est estimée à 750 livres, somme portée à l’inventaire dressé en 1761 après la mort de Jean Kugler le jeune. La masse propre au veuf est de 1 343 livres, celle des héritiers de 1 668 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 891 livres, le passif à 6 120 livres

1762 (16. Jenner), Not. Haering (6 E 41, 1360) n° 167
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und Tugendbegabten Frau Margarethä Magdalenä Kuglerin geb. Finxin des Ehrenvesten und Kunsterfahrnen Herrn Johannes Kuglers des ältern Stadt Kupferschmidts und E: E: Kl. Raths alh: alten wolverdienten beÿsitzers geweßener ehel. haußfrau, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1762 – nach Ihrem Mittwochs den 30.ten Xbris Jüngst aus dießer Welt genommenen tödtl. Von Hinnen Scheiden hie Zeitl. verlaßen, (durch die Erben selbsten) ingl. Maria Dorothea Mentlerin von hier gebürtig d. dienstmagd darüber abgelegte handtreu geäugt und gezeigt – So beschehen Straßburg Sambstags den 16.den Jenner et seqq. A° 1762.
Die Verstorbene seelig ohne Testament zu erben sind fähig 1. Weil. H. Johannes Kuglers des Jüngern geweßenen Stadt Kupferschmidts mit auch weild. Fr. Maria Salome geb. Graffenauerin beed. seel. ehel. erzeugte nach Tod Verlaßene Kind: dießorts Enckel, benandl: a) Johann Georg, b) Johannes, c) Margaretha Salome, d) Johann Joseph und e) Johann Michael, dieße fünff die Kuglere, sind mit hernach gemeldtem H. Philipp Jacob Kugler ordentl. bevögtigt, in deme aber derselbe hierbeÿ selbsten interessiret ist, so ist denenselben H. Johann Philipp Graffenauer Juris Pract. ihrer Mutter seel. bruder zum Theil Vogt den 9.ten Jan: 1761 gesetzt (…), 2. Johann Friedrich Kugler Goldarb: in Ferth Anspachischer Herrschafft seßhafft so abweßend, 3. Johann Daniel Kugler, der Zeit Sergeant unter dem Königl. frantzösischen Löbl. Regiment Naßau zu Fuß und Employé beÿm Lieutenant d’Etat de l’armée, so ebenfalls abweßend, In welcher beeden Nahmen (ist) abgeordnet worden Herr Johann Jacob Cappler Hoch Edelged. Gericht Stelle derzeit Wohansehnl. und E: E: großen Raths alter beÿsitzer, der auch dieser Inventur Von anfang biß Zu End abgewartet hat, 4. Hr Philipp Jacob Kugler Schwerdfeger und b. alhier, welcher hierbeÿ seinen Nutzen selbsten besorget hat, So dann 5. Jgfr. Margaretha Magdalena Kuglerin, volljährigen Alters mit gutem Rath S.T. H. Joseph Protasÿ Anstet aduocati beÿ hochpreißl. hohen Rath zu Colmar beÿ allhießigem hochlöbl. Ritter D° Præsidial des Adels im untern Elsaß practicirend Zugeg. (…)

In einer allhier zu Straßburg am untern Fischmarckt gelegenen behaußung befunden worden wie folgt
auf der obersten bühn, auf der ohneins oberste bühn, vor der Gesellen Kammer, In der Gesellen Kammer, In d. schwartz getüch Kammer, In d. Kinder Kammer, Im Stübel im 3.ten Stock, In d. Kasten Kammer, In d. Magd Cammer, Vor dem Zimmer, Im Zimmer, In der Kuchen, In der Wohn Stub, Im Cabinet, Im Keller
In der an dem Metzgergießen gelegenen in dieße Verl.t gehörig. behaußung befunden worden wie folgt, Im Eingang, In d. Wohnstub im I. Stock, In d. Küchen, Im haußehren, Im 2.ten Stock, In der Stub auf die Gaß, Im 3.ten Stock Im hinterhauß, Im Vorderhauß, Im haußöhren, In d. Rauch Kammer, Im Garthen
(f° 11) Eigenthum an häußeren. (T.) Nemlich eine Kupferschmids behaußung und hofstatt samt allen derselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten gelegen alhier unten am Fischmarckt ohnfern der großen Metzig 1.s neben weil. H. Vincent Gayneau gew. Stadt Sattlers u. E: E: grosen Raths altem beÿsitzer 2.s neben H. Joh: Philipp Schatz handm. alh. Vornen und hinten auf das Allmend stoßend, davon gibt man jährl. hiesigem Pfgth. 5 lb 10 ß an bodenzß. und ist dießelbige durch hießiger Löbl. Stadt geschw. Hh. Bauverständige Zufolg deren zu weil. H. Johannes Kugler des Jung. und seiner Eingangs ged. Ehefr: beed. seel. Verl.ten dh. H. Not. Matt: Koch aufgericht. Invÿ. Conc° gel: Absch. Zed: Vom 14. febr. 1760. Vor freÿ leedig eig. angeschlagen worden, beÿ welchem Anschlag es auch auf Großgünstige Erlaubnus der Hh. dreÿ Löbl. Stadt Stalls Verbleibt, nemlich pro 750 lb. abgezogen erwähnte beschwerde zu doppeltem Capital gerechnet, trifft an 220, Restiren an obig. Anschlag in Außwurf zu bring. 530. Dieße behaußung ware dem Wr. zufolg Kfbr: vom 6. febr. 1719 ohnveränd: Nachgehends hat Er solche den 5. Aprilis 1753 an seinem obgemeldten Sohn verkaufft. Auß deßen Verl.t der Wr. und seine Ehefr: seel. weilen Sie ihres ältesten Sohns passiue bezalt, durch Verg. vom 23. Hornung 1760 der am 27. Marty ged. Jahres homologirt worden wieder an sich gebr: haben.
(T.) It: Eine behaußung bestehend in Vorder und hinder haus am Metzgergießen (…)
(f° 12-v) Eigenthum an einem Garthen und Grundstücken. Nemlich Ein Garten auf zweÿen Seithen mit einem grünen haag oben auch m. i. grünen haag unten mit I.r dielenwand umgeben samt darin stehendem Gartenhäußl. Scheur u. Stallung (…)
(f° 16) Ergäntzung des H. Wittibers während Ehe abgegangen eig. vorbehaltenen Guths. Nach Anleitung des über beeder nun dh. den Zeitl. tod getrennten Ehel. einand. in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen dh. H. Not. Daniel Rohr den 6. Maÿ 1719. auffgerichtet
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. Des Hn. Wittibers ohnverändert und eig. vorbehaltenen Vermögens, Sa. Silbers 10 lb, Sa. Ergäntzung (2914, Sa. Abzugs 1505, rest) 1408, Summa summarum 1418 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 1343 lb
Dießmnach wird auch der Kind. und Erben unverändert und eig. vorbehalten Guth beschrieben, Sa. Kleidung 98, Sa. Geschmeids 1, Sa. Schulden 75, Ergäntzung (1492, Sa. Abgangs 1, Rest) 1493, Summa summarum 1668 lb
Endlich folgt auch das gemein Verändert und theilbare Guth, Sa. Hausrath 284, Sa. Waar und Werckzeug Zur Kupfferschmid Profession gehörig 258, Sa. Frucht 22, Sa. Leeren faß 13, Sa. Silbers 122, Sa. goldenen Ring 56, Sa. Eigenthums ane häußern 2530, Sa. Eigenthums an I. Garthen und Grundstücken 471, Sa. Pfenning Zinß hauptguths 1000, Sa. Schulden 130, Summa summarum 4891 lb – Schulden 6120 lb, passiv onus 1229 lb – Stall summa 1461 lb
Copia der Vollmacht. Pardevant le Notaire Royal Immatriculté au Conseil souverain d’Alsace résidant à Strasbourg soussigné fut presente en personne Demoiselle Marguerith Magdeleine Kugler fille majeure du Sr Jean Kugler, bourgeois Chaudronnier de cette ville et de defunte De Marguerithe Madeleine Finx, assistée d’abondant du Sr Joseph Massol architecte de l’Eveché demeurant audit Strasbourg à ce present, Laquelle en qualité d’héritiere pour un cinquieme de cette derniere a fait et constitué pour son Mandataire et procureur General et Special la personne de Mr Joseph Protais Anstet, avocat aud. Conseil demeurant aud. Strasbourg (…) Fait lû et passé le 11° janvier 1762
Copia der Eheberedung (…) Geschehen u. verhandelt in de. königl. freÿen Stadt straßbg. Montags den 3. Aprilis A° 1719
Copia der letzten Willens Verordnung – die Viel Ehren und Tugendbegabte Fr. Margaretha Magdalena Kuglerin geborne Finxin T. H. Johannes Kuglers, des Stadt Kupferschmidts u. brs. alh. Zu Straßbg. Ehelibsten Zwar krancken Leibs auf einem Bette liegend, dennoch ab. guter richtiger Sinnen u. Vernunft (…) So geschehen in d. königl. Stadr Straßburg und einer ane dem Fischmarckt gelegenen von d. fr: Codicillantin bewohenden behaußung, dero Wohnstub mit denen fenstern auf die Gaß aussehend, den 31. martii 1740, Not. Matthias Koch
in deren am untern Fischmarckt gelegen wohnbehaußung beruffen in der im ersten Stock befindl: Wohnstube, den 8. Jener 1762, Not. Johann Richard Häring
– Abschatzung Vom 29.ten Jenner 1762, Auff begehren H. Johanes Kugler des Statt Kupffer Schmidts ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in dem Metzer Giesen Gelegen Einseits Neben dem Wirtzhaus zum Apffell Anderseits H. Camm des blumen Wierts solche behausung bestet in Einem Forder Und Hiender gebeÿ Warinnen Ettliche Stuben Kamern Und Kichen, dar jber seindt Die dachstiell mit breitzieglein belegt, hat auch einen getrembten Keller hoff und brunen, vor und umb 4000 gulden
Der Zweite begrieff ist Auch Alhier Vor dem Spidall thorr Gelegen in dem Herits Einseits Neben Lebl. hochspidall Anderseits Neben Dibold Direnbach Und hienden auf hans georg Mieller stosent Gelegen, Solcher begrieff bestet in zweÿ Stuben eine Kich und zweÿ Kamern, dar jber ist Der dachstull mit breitzieglein belegt, hat auch ein kleinen Getrembten Keller, Ferner befindet sich eine Scheir Stallung War jber der dachstull Ebenfalß mit breitzieglein belegt, hat auch einen Kleinen hofflein und brunen, vor und umb 500 gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber

Jean Kugler meurt en 1766 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Bouchers. L’actif de la succession s’élève à 4 744 livres, le passif à 3 373 livres.
1766 (11.4.), Not. Haering (6 E 41, 1367) n° 303
Inventarium über Weiland des wohl Ehrenvesten und Großachtbahren herrn Johannes Kugler des ältern Stadt Kupferschmidts und E: E: Kleinen Raths alhier zu Straßburg alten beÿsizters seel. Verl., auffgerichtet Anno 1766 – nach seinem Sonntags den 6.ten dießes Monats Aprilis aus dießer Welt genommenen tödtlichen von hinnen Scheiden hie zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in fernerm Gegenseÿn Sis Tus Hn Daniel Richßhoffer E: E: Großen Raths alh. alten und E: E: Kleinen Raths derzeit hochansehnlichen beÿsitzers, als aus letztedelged. Gerichts stelle Zufolg Extr. deren Memorialis vom 9.ten hujus um hernach gemeldten Hn Johann Friderich Kuglers Willen der alhier unverburgert, zu diesem Geschäft abgeordneten Herrn, Straßburg den 11. Aprilis 1766.
Den Verstorbenen seelig zu erben sind fähig, Vermög seines vor mir Not° und 7. Zeugen am 4. 7.br 1764 mündl. außgesprochenen Testaments, welches hernach abschrifftlich einverleibet wird, benand. 1. Weil. H. Johannes Kugler, des Jüngern gewesenen Stadt Kupferschmidts, mit auch weil. frau Maria Salome geb. Graffenauerin beeder seel. ehelich erzeugte noch lebende Kinder, dießorts Enckel, Namens a) Johann Georg Kugler, Kupferschmid Ges, b) Johannes Kugler, der die Gold arbeiter Profession erlernt, c) Jgfr. Margaretha Salome Kuglerin und d) Johann Joseph Kugler, der die Schreiner Profession gelehrt wird. Samtliche Minorennes, in deren Namen ihr geordnet und geschworne Vogt H. Christian Wilhelm Guthjahr Goldarbeiter und hießiger burger ihr Interesse besorgt hat, 2. Johann Friedrich Kugler, Goldarbeiter im dorff Kehl Wohnhaft, beÿständ. S° T° herrn Joh: Jacob Heß Not. publ. jurati und berühmte,n Practici alhie, hierbeÿ anweßend, 3. Weil. herrn Philipp Jacob Kugler geweßenen Langmeßerschmidts und burgers allhier seeligen mit fr. Rosina geb. Kratzmacherin ehelich erzeugt nach Tod Verlaßenes einiges Söhnlein Philipp Jacob genannd, jedoch der im Testament außgedruckten weitkläuffiger fidei commissarischen Untersetzung, in weßen Namen Herr Johann Michael Dörffer, Kieffer Mr. Weinhändler und burger alhier, als sein geordnet und geschworene Vormund dießem Geschäfft abgewartet hat So dann 4. Delle Margaretha Magdalena Kugler Volljärigen Alters mit gutem Rath herrn Joh: Daniel Baÿ, Schreiner Ms. und burgers alhier hiebeÿ gegenwärtig, Alle zu Vier gleichen Stammtheilen

In einer allhier Zu Straßburg am Metzger gießen gelegenen in dieße Verlt. eigenthüml. gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 8) Eigenthum an einer behaußung. Neml. eine Behaußung bestehend in vorder und hinterhauß, hoff Stallung und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeit am Metzgergießen 1.seit neben weil. Friedrich Hanßmetzgers des geweßenen Metzgers seel. Wb. 2.seit neben Hn Johannes Kamm dem blumen Würt hinten auf Mr Beuttelstetter den Schreiner stoßend gelegen, so freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) inhalt ihres zu weil. fr. Margaretha Magdalena Kuglerin geb. Finxin defuncti seel. Ehefrau Verlt. Inventations Geschäfft gelieferter Abschatzung Zeduls vom 29.ten Januarÿ 1762. angeschlagen worden pro 4000 fl. oder 2000 lb. Hierüber besagt i. deutscher perg. Kfbr. aus alhießiger C. C. Stub mit deren anhangenden größerm Insiegel versehen datirt den 15. Martÿ 1737.
Abzug gegenwärtigen Inventii. Sa. Hausraths 209, Sa. Werckzeugs zur Kupfferschd. Profession gehörig 52, Sa. Silbers 83, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigenthums an einer behaußung 2000, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2397, Summa summarum 4744 lb – Schulden 3373, Nach deren Abzug 1371 lb – Stall summa 2050 lb
Copia Codicilli – in einer am hauer und Keßelgäßel gelegenen behaußung darinnen ich der Notarius wohne und zwar im ersten Stock befindlichen Wohnstube, persönlich kommen und erschienen der Wohl Ehrenveste Großachtbare und Kunsterfahrene Herr Johannes Kugler der älter Stadt Kupfer Schmidt und E. E. Kleinen Raths alhier, alter beÿsitzer (…) Straßburg den 4. Septembris 1764, Johann Richard Häring Nots.
Documenta – Vergleich, Johannes Kugler Junioris tut. noe et Johannes Kugler Senior, Prod. beÿ Rath. 26. mart. 1760

Jean Kugler et le tuteur des enfants de Jean Kugler le jeune vendent la maison à l’orfèvre Jean Henri Widt et à sa femme Marguerite Salomé Heim moyennant 2 300 livres

1764 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 764
H. Johannes Kugler der statt Kupfferschmid, H. Christian Wilhelm Guthjahr der goldarbeiter als vogt weÿl. Johannes Kugler jun: des Kupfferschmids 4 kinder Johann Georg, Johann, Margaretha Salome und Johann Joseph der Kugler
in gegensein H. Johann Heinrich Widt des goldarbeiters /:hat der käuffer angezeigt daß seine ehefrau Margaretha Salome geb. Heimin auch ane diesem kauff participiren soll
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem untern Fischmarckt einseit neben H. Philipp Schatz dem handelsmann anderseit neben H. Güntzrott dem sattler vornen auf die straß und ein außgang dahin habend – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 5 lb 10 ane bodenzinß – um 2300 pfund

Jean Henri Widt est admis le 12 octobre 1750 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 3 avril 1761. Les examinateurs qui en sont satisfaits le nomment maître.
1750, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 87-v) Montags den 12. Octobris 1750 ist ein Kauffgericht gehalten
Hr Joh: Heinrich Widt, der Leedige Goldarbeiter Gesell Von hier gebürtig stehet Vor und bitt um Aufnahm des Meisterstücks.
Erkand Willfahrt, dt. 1. lb 5 ß Vor das Kauffgericht und 2. lb d Vor die Meisterstück Aufnahm, doch Er soll Er das Meisterstück nicht ehender anfangen es haben dann Zu Vor die jenige so es bereits Vor Ihme aufgenommen die Ihrige Verfertiget.

(f° 96) Sambstags den 3.ten Aprilis 1751 – Johann Heinrich Witt der leedige Goldarbeiter von hier gebürtig stehet vor und præsentirte seine den 12. Octobris 1780 auffgenommene Meisterstück, bittet solche Zu examiniren und Zu besichtigen quo facto Ihne vor einen Meister auf und anzunehmen
Die dreÿ geschwohrnen Hern Gold und Silber Schauere referiren, daß die vorgewießene Meisterstück sehr fleißig und sauber verfertiget, seÿen Mithin Wann derselbe Handtreu ane Eÿdes statt Wird ablegen solche Stuck mit eigener hand gemacht Zu haben, So Wollten Sie Ihn vor einen Meister erkennen.
Mit Welche Relation sich E: E: gericht contentirte hat Handtreu abgelegt und ist vor einen Meister auf und angenommen Worden, dt vor das Kauffgericht 1 lb 5 ß und pro Discretione 3 lb d

Fils du commissionnaire de roulage Jean Wolfgang Widt, Jean Henri Widt épouse en 1751 Marguerite Salomé Heim, fille du marchand Jean Georges Heim : contrat de mariage, célébration
1751 (31.7.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) n° 4
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehren und Wohlvorgeachte H. Johann Heinrich Widt leediger goldarbeiter des Ehren und Wohlvorachtbahren H. Johann Wolffgang Widt vicarÿ bestätter in allhießigem Kauffhauß und burgers alhie mit der Ehren und tugendsamen Frauen Annä Barbarä gebohrner Thennin ehelich erziehlter Sohn alß Hochzeiter, beÿständlichen H. Johann Michael Widt Handelßmanns und burgers allhier seines eheleiblichen bruders ane einem
So dann die Ehren und Tugendgezierte Jgfr. Margaretha Salome Heimin des Ehren Vesten und Wohl Vorachtbahren H. Johann Georg Heim Handelßmanns und burgers allhier mit der Ehren und tugendsahmen frauen Margarethä Salome gebohrner Bickelhaubin ehelich erziehlte Tochter alß hochzeiterin beÿständlich gedachten ihres H. Vatters ane dem andern theil
Straßburg Sambstags en 31.ten Julÿ Anno 1751. [unterzeichnet] Johann Heinrich Widt Als Hochzeiter, Margaretha Salome Heimin Hochzeitterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 300-v, n° 1105)
1751. Mittwoch d. 29. Sept seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H Joh: Heinrich Widt der ledige Goldarbeiter H. Johann Wolfgang Widt handelsM. und b. allh ehl. Sohn undt Jfr. Margaretha Salome H. Johann Georg Heymen handelsm. und b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Heinerich widt Als Hochzeiter, Margareth Salome Heimin als hochzeiterin, Johann Caspar häß als schwager (i 306)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports non conservé, connu par le répertoire du notaire
1751, Not. Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 7
H. Johann Heinrich Widt Goldarbeiters und Frauen Margarethä Salome gebohrner Heimin beeder Eheleute und burgere alhier Illata

Le contrôleur des poids et mesure Jean Henri Widt meurt le 20 juin 1790 en délaissant trois enfants qui se partagent les sommes provenant du mobilier vendu. Les enfants renoncent à la succession en faveur de leur mère.
1790 (17.8.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 612) n° 662
Verkaufregister und Eroerterung über Weiland H. Joh. Heinrich Widt, gew. geschwornen Stadtgewichtfechers und Burgers alhier Zu Straßb. Vermögens-Nachl. auffgerichtet a° 1790
Nachdem Weiland Hr Joh. Heinrich Widt, der gewesene vormalige Goldarbeiter und letztmalihe geschwoerne Stadtgewichtfechers auch Burger alhier den letztverfloßenen 20. Junii mit tod abgegangen, so hat deßen hinterbliebene Wittwe Frau Margaretha Salome geb. Heim einige fahrende Haabe unter ihre 3 ehl. KK namentlich 1. H. Johann Heinrich Widt, der hies. b. u. hdlsm. 2. Frau Marg. Magdal. geb. Widt, des H. Erhard Samuel Hartmann, Accoucheur und Wundarztes zu Beilstein herzoglich-Würtembergischer herrschafft Ehegattin und 3. H. Georg Daniel Widt den ältern ebenmäßigen hdlsm. u. b. alhier, mit Zuziehung H. Jacob Diemer des beeidigten Inventirkäudlers (…) vor diesortiger an dem Fischmarckt gelegener Sterbbehausung N° (-) offentlich versteigern lassen (…) Straßburg den 17. Augusti anno 1790.

197 fl, 58 und 197 fl – das haus wurde d. 26. Junii 1790 verkauft um 8000 fl.
Verzicht auf das Väterliche Erbe. Mittwochs den 18. Augstmonats in dem Jahr 1790 erschienen die diesortige beden Söhn, Hr Joh: Heinrich und Hr Georg Daniel die Widt, bede hiesige Handelsleute bei diesem Concept und Zeügten sowol vor sich selbst als auch Namens ihrer einzigen Schwester Fraun Margareta Magdalena gebohrner Widt, des H. Erhard Samuel Hartmann, Hebammen meisters und Wundarzts in Beilstein Hertzoglich-Würtenbergischer Herrschafft Ehegattin in Beisein ihrer geliebten Mutter Fraun Margareta Salome gebohrner Heim und ihres Neffen als hierzu erbetenen beistandts H. Georg Daniel von Joh: Michael Widt des ebenmäßigen handelsmanns, offentlichen an
da ihnen dreien Geschwistern wohl bewußt ist, nachdem solche ihre Frau Mutter ihres in die Ehe gebrachten, in derselben ererbten und in der Eheberedung von ihrem nun seligen Gatten eigenthümlich Verschriebenen Vermögens halben wird geliefert und die Passiv schulden getilgt seÿn werden, daß ihr berichter Vater wenig oder gar nichts Eigenes hinterlassen habe, mithin vor die als Kinder keine Väterliche Erbschaft ausfallen könne (…) So thun sie drei Widtische Geschwister hiemit auf das Väterliche Erbe wissendlich und wolbedächtlich Verzicht mit beiseitsetzung alles hiewider dienendeer rechtlicher Ansprüchen, und entschlagen ihre oftgemelte Frau Mutter die gesamte vorhandene fahrende und liegende Vermögens-Nachlaßenschaft ohne die geringste Ausnahm, Teils vor ihre Forderung, Teils Zu bezalung der Passiv schulden.
Genehmigen Zugleich den durch die Mutter am letztabgewichenen 26. Junius in hiesiger Kontractstube verschriebenen Hausverkauf

Marguerite Salomé Widt vend la maison au ferblantier Frédéric Jacques Müller et à sa femme Marguerite Elisabeth Hebenstreit

1790 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 154
Fr. Margaretha Salome Widtin geb. Heimin weÿl. H. Johann Heinrich Widt des goldarbeiters wittib beÿständlich H. Johann Heinrich Widt des handelsmanns ihres H. sohns
in gegensein H. Friedrich Jacob Müller des spengler meisters und Margarethä Elisabethä geb. Hebenstreitin beÿständlich H. Johann Ludwig Clauß des seidenknopffmachers und H. Johann Friedrich Töpke des paßmentirers
eine mit N° 100 bezeichnete behausung, hoffstatt und bronnen mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am untern Fischmarckt, einseit neben Fr. Schatzin der wittib anderseit neben H. Gintzrot dem sattler vornen auf die straß und einen außgang dahin habend – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 5 pfund 10 s ane bodenzinß – um 6500 gulden

Les Quinze dispensent Frédéric Jacques Müller qui a été rappelé par son père de terminer son tour de compagnon d’autant qu’il a travaillé depuis lors trois ans chez son père
1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
Friderich Jacob Müller contra E.E. Meisterschafft der Spengler
(f° 75) Sambstags den 17. Februarii 1781. – Claus nomine Friderich Jacob Müller des leedigen Spenglers und hiesigen Meister sohns, Contra EE Meisterschafft der Spengler Obermeister producirt unterthäniges Memoriale samt beÿlag sub litt. A puncto aufgab eines anderwärtighen Risses Zu Verfertigung des Meisterstücks dispensando von der übrigen wanderzeit, Wilhelm bitt Copiam & Terminum ordinis obtinuit.

(f° 108) Sambstags den 10.ten Martii 1781. – Claus nomine Friderich Jacob Müller in actis Contra EE Meisterschafft der Spengler Obermeister in actis, erholt memoriale vom 17.ten februarii jüngst bitt unterthänige D. löbl: Stadt Pfenning Thurnem. Wilhelm producirt unterthänige exceptiones juncto petito bitt similiter Deputationem. Ermandt Deputatio.

(f° 131) Sambstags den 17.ten Martii 1781. – Iidem [Ober Handwerckherren] lassen ferner per Eundem [Secretarium] referiren es habe Friderich Jacob Müller der ledige Spengler und hiesige meisters sohn Contra E E Meisterschafft der Spengler Obermeister den 17.ten Februarÿ jüngst ein unterthäniges Memoriale mit beÿlag sub litt. A übergeben und darin gebetten Mghh geruheten zu erkennen, daß ihm dispensando von der übrigen wanderzeit der Riß des Meisterstücks aufzugeben seÿ.
Hierwider und diesem enthegen habe Imploratischer Obermeister in seinem den 10.ten dieses übergebenen exceptionibus gebetten MGhh geruheten dem Implorant mit seinem begeren refusis Expensis ab und an die befolgung des artickels zu verweißen. Bey persönlichem vorstand hat der Implorant widerholet, daß er allein auf seines vaters begehren vor vollendung seiner Zweÿ wanderjahre aus der Frembde Zurück gekommen, er habe seit deme in die dreÿ jahre beÿ seinem vater in arbeit gestanden mithin die manglende monat der wanderjaht sattsam eingeholet, da ihme nun in ansehung der arbeit nichts vorgeworfen werden könne, auch wider seine aufführung nichts einzuwenden als hoffe er der benöthigten dispens nicht unwürdig zu seÿn. Joh: Heinrich Ellert als dermaliger Obermeister versetzte, er müße seiner pflicht nach umb handhabung der artickel anflehen, wolle übrigens die Sache Mghh. beliebigen dijudicatur anheim stellen.
Die H. Deputirte haben gefunden daß der Implorant würcklich aus Kindlicher pflicht gefehlet mithin gar wohl einige nachsicht würdig und da er seine profession wohl verstehet auch seit seiner rückkunfft in die dreÿ jahre seinem vater in seiner werckstatt beÿ gestanden, als haben sie geglaubt, daß demselben gegen ersetzung der uncosten und erlag 1 lb 10 ß wie gewohnlich teilbar die annoch manglende neun monat wanderzeit dispensando nachzulaßen, sofort demselben der Riß Zum Meisterstück aufzugeben seÿe. Erkandt bedacht confirmirt.

Fils du ferblantier Jean Jacques Müller, Frédéric Jacques Müller épouse en 1783 Marguerite Elisabeth Hebenstreith, fille du marchand Jean Matthias Hebenstreith : contrat de mariage, célébration
1783 (15.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 522
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehrengeachte Hr Friedrich Jacob Müller, der leedige Spengler Hn Johann Jacob Müllers, des auch Spenglers und burgers allhier ehelicher Sohn, mit Zu Ziehung und Assistentz deßelben als Hochzeiter, ane einem
und die Viel Ehren: und tugendsahme Jungfer Margaretha Elisabetha Hebenstreithin, H. Johann Mathiä Hebenstreith, des handelsmanns und burgers allhier ehel. erziehlte Jungfer tochter unter assistentz deßelben
auf Dienstag den 15. Aprilis Anno 1783 [unterzeichnet] Friedrich Jacob Müller als Hochzeiter, Margaretha Elisabetha Hebenstreitin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 117 n° 29)
Im Jahe 1783 Dienstags den 20. Maji nachmittag umb Fünff uhr, sind (…) ehelich eingesegnet worden Friderich Jacob Müller, lediger Spengler Mstr und burger allhier, Johann Jacob Müllers Spengler Mstr und burgers allhier und Frau Maria Margaretha gebohrener Wirtzin* ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Margaretha Elisabetha Hebenstreitin H Johann Mathäus Hebenstreits, Handelsmanns und burgers allhier und weÿl. Frau Margaretha Magdalena gebohrener Moßederin ehl. erzeugte tochter [unterzeichnet] Friderich Jacob Müller als hochzeiter, Margaretha Elisabetha Hebenstreitin als Hochzeiterin (i 118)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison place du Temple-Neuf. Les apports du mari s’élèvent à 289 livres, ceux de la femme à 482 livres.
1783 (14.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 830) n° 979
Inventarium über des Ehren und Wohl Vorachtbahren H. Friederich Jacob Müllers, des Jüngern Spenglers und der Viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Margarethæ Elisabethæ Müllerin, geb. Hebenstreithin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1783. – der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe den 15.ten Aprilis dießes Jahrs Vor mir Notario mit einander errichteten Heuraths Verschreibung §° 3. expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So Beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 14. Augusti Anno 1783.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem neuen Prediger Kirchhoff gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behaußung befunden worden als folgt.
Abrechnung zwischen Frauen Margarethæ Elisabethæ Müllerin gebohrner Hebenstreithin der dißorthigen Ehefrauen ane einem und Herrn Johann Mathia Hebenstreith, dem Handelsmann und Burgern allhier Zu Straßburg deri geliebten Vatter puncto deroßelben Mütterlichen Guths Legitimæ und anderen ane dem andern theil gepflogen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 49, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar zum Spengler handwerck gehörig 80, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 24, Sa. Baarschafft 86, Summa summarum 240 lb – Darzu gelebt die helffte ane denen Verherten Haussteuren 49 lb, Des Manns in die Ehe gebracht guth 289 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. Haußraths 150, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 21, Sa. goldener Ring 17, Sa. baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß haupt guths 237, Summa summarum 432 lb – Darzu gelegt die Helfte ane denen Haussteuren 49 lb – Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 482 lb

Registre de population 600 MW 67, f° 528. Marché aux Poissons N° 100
Müller, Frédéric Jacques, 1785, ferblantier Strasbourg – dél. rue de la lanterne 1
id. née Hebenstreit, Marguerite Elisabeth, 1759, id. – dél. rue de la lanterne 1
id. Michel Jacques, 1786, Epoux de Sabine Goetz, id.
id. Sophie Dorothée, 1787, id. – dél. rue de la lanterne 1
id. Christine, 1797, id.
id. Cléophée, 1801, id. – dél. rue de la lanterne 1
id. Guillaume Edouard, 1804, id.
(…)
Müller née Goetz, Sabine, Ep. de Michel Jacques Müller
Stuhl, Jean Adam, 1789 ; Tourneur, Mannheim (à Strasbourg) depuis l’enfance, (auparavant) rue des tonneliers 7 – E. Janv. 1824, dél. rue Ste Madeleine 26
id. née Müller, Dot. Louis, 1790, Strasbourg – id
id. Rosine Louise, 1825 17 8.bre
Wittmann, Frédéric, 1784, feblantier, Strasbourg, (auparavant) quai des Batel. 58 – E. mars 1830

Inventaire dressé après la mort du ferblantier Jacques Müller, père de Frédéric Jacques Müller

1810 (5.11.), Strasbourg 2 (33), Not. Knobloch n° 4842
Inventaire de la succession de Jacques Müller, ferblantier décédé le 31 octobre 1810 – à la requête de Frédéric Jacques Müller ferblantier, Louis Esser mécanicien demeurant à Arau confédération helvétique poursuivant les droits de Dorothée née Müller son épouse dont il est seul et unique héritier, enseignés par son fils Frédéric Jacques
dans la maison mortuaire rue dite Marché aux Poissons n° 100 – Testament olographe
meubles 279 fr, papiers, dettes actives 15.963 fr, numéraire a servi à acquitter les frais mortuaire, total 16.241 fr, passif 241 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 185 du 14.11.


Frédéric Jacques Müller et Marguerite Elisabeth Hebenstreitt exposent la maison aux enchères. Ils retirent la maison de l’enchère après la mise de leur fils Michel Jacques

1818 (25.3.), Strasbourg 2 (44), Not. Knobloch n° 8307
Cahier des charges – Frédéric Jacques Müller, ferblantier, et Marguerite Elisabeth née Hebenstreitt
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Vieux Marché aux Poissons marquée du n° 100, d’un côté (-) d’autre (-) derrière rue de l’Etal où elle a une issue – chargée et grevée d’une rente foncière de 22 livres 5 sch 10 pf payable à la ville – acquis de Marguerite Salomé Heim, veuve de Jean Henri Widt orfèvre, par acte passé à la Chambre des Contrats le 26 juin 1790. Ledit Widt l’a acquis de Jean Kugler, chaudronnier, et les enfants héritiers de Jean Kugler chaudronnier, à la Chambre des Contrats le 1 décembre 1764 – mise à prix 20 000 fr, sans mise
le 1 juin, n° 8313 à Michel Jacques Müller l’ainé ferblantier pour 20.200 francs
le 8 juin, n° 8319 retrait

La maison est adjugée au tribunal civil au marchand de fer André Ulrich

1819 (8.7.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 120, n° 12
Tribunal Civil de Première Instance, expropriation forcée de l’immeuble réellement saisi sur Frédéric Jacques Müller, ferblantier, et Marguerite Elisabeth Hebenstreit
Cahier des Charges, M. Klauhold, avoué de Marguerite Salomé Zollicoffre, rentière, épouse divorcée de Louis Jacques Busch, docteur en médecine à Ribeauvillé, que ladite sa commettante est créancière de Frédéric Jacques Müller par contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 26 juin 1790, cession du 10 mai 1791 et transport par devant Me Knobloch du 3 fructidor 9 de 100 francs d’intérets de 2000 francs de principal
à Me Bloechel, avoué – Déclaration de command du 19 juin pour André Ulrich, marchand de fer
Désignation de l’immeuble et mise à prix, une maison sise en cette ville Vieux Marché aux Poissons n° 100, d’un côté la maison De Frantz née Stotz, le Sr Jean Sontag d’autre et derrière le Vieux Marché aux Poissons
mise à prix 2000 francs, Me Klauhold 17 février 1819 – adjudication préparatoire le 5 avril – adjudication définitive le 17 juin pour 10.600 francs

Candidat en droit fils de batelier, André Ulrich épouse en 1785 Marie Madeleine Rauschenbach, fille du marchand Jean Rauschenbach de Schaffhouse en Suisse et petite-fille par alliance de Philippe Jacques Dürr de Strasbourg ; contrat de mariage, célébration
1785 (5. Xbr), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 100
Eheberedung – Erschienen Herr Andreas Ulrich, J. V. Candidatus, Weiland Herrn Andreas Ulrich, geweßenen Schifmanns und burgers dahier mit Frauen Maria Catharina gebohrnet Grießbach seiner geweßenen Ehefrau und hinderlaßener Wittwe ehelich erzeugter großjähriger nachgelaßener Sohn, beÿständlich Herrn Johann Carl Seÿler des Ballmeisters, Gastgebers und Burgers dahier, als Hochzeiter ane Einem,
So dann Jungfer Maria Magdalena Rauschenbach, Herrn Johannes Rauschenbach, des Handelsmanns und E. E. Großen Raths zu Schafhaußen Wohlverdienten Mitglieds und Fraun Maria Magdalena gebohrner Osterried beeder Eheleuthe und burgere dahier ehelich erzeugte Tochter unter beÿständung S. R. Herrn Philipp Jacob Dürr, E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und burgers dahier ihres Hrrn Stief groß Vatters als derselbe versichertet bestellter Mandatarius der Jungfer Braut geehrter Eltern
[unterzeichnet] Andreas Ulrich, Maria Magdalena Rauschenbachin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 152-v, n° 304)
Im Jahr 1786 Mittwoch den eilfften Januarii sind (…) in den Stand der heilige Ehe eingesegnet worden Herr Andreas Ulrich Juris Candidatus und lediger burger allhier, weiland Herrn Andreas Ulrich gewesenen Schiffmanns und burgers allhier mit Frau Maria Catharina gebohrner Grießbachin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Magdalena Rauschenbachin Herrn Johannes Rauschenbach des Vogtrichters und Rathsherrn in Schaffhausen mit Frau Maria Magdalena gebohrner Osterriedin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Andreas Ulrich als Bräutigam Maria Magdalena Rauschenbachin Als Braut (i 156)

Marie Madeleine Rauschenbach devient bourgeoise une semaine après son mariage
1786, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 98-v
Maria Magd. Rauschenbachin H. Joh: Rauschenbach des burgers vnnd Rathh. auch obervogtrichter in der Statt vnd Republic schaffhaußen mit Marja Margaretha gebohrner osterriedin einer hießig. burgers ehl. erzeugte tochter,Verheurathet mit H. Andreas Uhlrich juris cand. vnd burger allhier, erhalt das burgerrecht gratis, will dienen Zu E. E. Zunfft Zur Blum, promisit .18. jenner 1786.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent ruelle du Puits au quai des Bateliers. Les apports du mari s’élèvent à 706 livres, ceux de la femme à 1 123 livres.
1788 (17. 7.br), Not. Lederlin (6 E 41, 909) n° 411
Inventarium über Herrn. Andreas Ulrich J. U. Candidati und Fraun Mariæ Magdalenæ gebohrener Rauschenbach, beeder Eheleuthe und burgere dahier in Straßburg einander für unverändert in den Ehestand eingebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1788. – und vermög der von unterschriebenem Notario am 5.ten Decembris 1785. Jahrs auffgerichteten Eheberedung für unverändert vorbehalten haben (…) die Ehefrau beÿständlichen Herrn Philipp Jacob Dürrs E. E. Großen Raths und E. E. kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, und wohlangesehenen burgers dahier ihres H. Stieffgroßvatters fleißig inventirt – So geschehen dahier in Straßburg auf Mittwoch den 17. Septembris Anno 1788.
in einer allhier Zu Straßburg ane dem Brungäßlein ane dem Schiffleuthstaden gelegenen nicht hiehero gehörigen behausung folgender maßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Guth belangend. Sa. Haußraths 24, Sa. Bibliothec 500, Sa. Silbers 4, Sa. Golds 26, Summa summarum 555 lb – Diesen beÿgelegt die eine Helffte derer Haussteuren 151 lb, des Eheherrn völliges Vermögen 706 lb
Der Fraun Ehegattin Guth betreffend, Sa. Hausraths 268, Sa. Silbers 2, Sa. Golds 100, Sa. baarschafft 600, Summa summarum 971 lb – Darzu gesetzt die andere Helffte der Haussteuren 151 lb, der Frau Ehegattin Guth 1123 lb

André Ulrich qui habite Reichshoffen se remarie en 1806 avec Charlotte Marguerite Perlin, veuve du négociant Jacques Dürninger : contrat de mariage, célébration
1806 (24.2.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 352, 2668
Contrat de mariage – M André Ulrich propriétaire demeurant a Richshoffen canton de Niederbronn veuf avec enfant de Marie Madeleine née Rauschenbach décédée aud. lieu le 23 vendemiaire 14 ou 15 octobre 1805
Damle Charlotte Marguerite née Perlin demeurant à Strasbourg veuve sans enfant de Jacques Dürninger négociant décédé le 14 janvier 1803
Enregistrement de Strasbourg, acp 98 f° 188 du 25.2.

Mariage, Reichshoffen (f° 4)
L’an 1806 le 7 du mois d’avril (…) sont comparus Monsieur André Ulrich, négociant âgé de 45 ans, veuf de Marie Madeleine Rauschenbach décédée le 23 vendémiaire dernier, domicilié en cette ville et Madame Caroline Marguerite perlin âgée de 47 ans, veuve de Jacques Dürninger négociant à Strasbourg décédé le 18 nivose an XI suivant l’Extrait mortuaire délivré par l’officier de l’Etat Civil de la Ville de Strasbourg (signé) André Ulrich, marguerite caroline Perlin (i 4)

Inventaire de séparation
1825 (31.1.), Strasbourg 3 (72), Me Schreider n° 2319
Inventaire de séparation d’André Ulrich, négociant, et de Charlotte Marguerite Perlin, suivant jugement du Tribunal Civil du 9 janvier – Contrat de mariage reçu Me Zimmer le 24 février 1806
biens appartenant à la femme 1939 fr, il doit 4000 fr
dans une maison grand rue n° 121
Enregistrement de Strasbourg, acp 171 F° 158 du 3.2.

André Ulrich vend la maison au ferblantier Jacques Frédéric Wittmann

1824 (12.7.), Strasbourg 12 (94), Me Wengler n° 13.554
Cahier des charges du 31 mai n° 13.503, adjudication préparatoire du 21 juin n° 13.529, Adjudication définitive n° 13.551 – André Ulrich, propriétaire
à Jean Daniel Kolb, architecte maçon pour Jacques Frédéric Wittmann ferblantier
Désignation de la maison à vendre. Une maison avec appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 100, d’un côté la maison de la De Frantz née Schatz, de l’autre celle de Jean Sontag et derrière le Vieux Marché aux Poissons
Etablissement de la propriété, acquis à la barre du tribunal civil de première instance sur Frédéric Jacques Muller, ferblantier, et Marguerite Elisabeth Hebenstreit, vente par expropriation forcée du 17 juin 1819 et déclaration de command du 19 support, transcrit au bureau des hypothèques volume 120 n° 12 – Mise à prix 10.000 francs – adjugée 10.025 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 169 F° 31 du 13.7.

Jacques Frédéric Wittmann loue une partie de la maison au ferblantier Frédéric Jacques Mattel

1854 (8.4.), Strasbourg 10 (127), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.520
Bail à loyer – a comparu Monsieur Jacques Frédéric Wittmann, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a déclaré avoir doné à titre de bail à loyer pour 9 années antières et consécutives qui ont commencé le 25 mars 1854 pour finir à pareil jour de l’année 1863
à Monsieur Frédéric Jacques Mattel, ferblantier demeurant et domicilié en ladite cille, preneur présent et acceptant
Une boutique avec arrière boutique au rez-de-chaussée, un logement composé de trois chambres et d’une cuisine au troisième étage, deux chambres au grenier près de l’escalier et une cave, le tout faisant partie d’une maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons n° 100 – moyennant un loyer annuel de 565 francs
acp 429 (3 Q 30 144) f° 5 du 10.4.

Jacques Frédéric Wittmann fait donation de sa maison sise Vieux-Marché-aux-Poissons à sa nièce Sophie Salomé Hurst, veuve du ferblantier Jean Daniel Dürr

1870 (21.5.), Strasbourg 10 (165), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1674
Donation – A comparu Jacques Frédéric Wittmann, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg rue de l’étal n° 4, lequel a par les présentes fait donation entre vifs actuelle et irrévocable et avec la garantie de droit
I. dame Sophie Salomé Hurst, sa nièce demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve Jean Daniel Dürr, ferblantier, ci présente et acceptant
de la nue propriété pour y réunir la jouissance après le décès de Mr Wittmann donataire d’une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Etal n° 4 tenant d’un côté à M Müller horticulteur, de l’autre à M Gerling, par derrière à la rue du vieux marché aux poissons
II. dame Sophie Dorothée Hiss, sa nièce, épouse de M. Eugène Emile Bieth, boulanger, ce acceptant sous l’autorisation de son dit mari, les deux presens demeurant et domiciliés à Strasbourg,
de la nue propriété pour y réunir la jouissance après le décès de Mr Wittmann donataire d’une maison avec cour, pompe, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Ste Barbe vers la place Kleber n° 10 tennat d’un côté à M. Freyss, de l’autre à M. Hahn, par derrière M Dreyfuss
Tels que ces immeubles se poursuivent et se comportnt sans en rien excepter ni réserver et avec tout ce qui y a de droit ou par destination nature immobilière, y compris tous les poëles murés et non murés appartenant au donateur
Etablissement de la propriété. A° Maison rue de l’étal. Cet immeuble appartient au donateur pour en avoir fait l’acquisition de M. André Ulrich, propriétaire Emanuel à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Wengler alors notaire à Strasbourg le 12 juillet 1824 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 du même mois volume 169 N° 76 et inscrit d’office le même jour volume 165 N° 517. Cette adjudication a eu lieu moyennant le prix de 10.025 francs que Mr Wittmann a payé aux créanciers de M. Ulrich (…)
B) Maison rue Ste Barbe. Cet immeuble appartient au donateur pour en avoir fait l’acquisition de Mr Joseph Herrmann, ancien boulanger et dame Marguerite Château son épouse demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 7 juin 1842, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 juin de la même année volume 387 N° 20 et inscrit d’office le même jour volume 367 N° 169. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 15.000 francs qui ont été payés comptant (…)
Etat civil et hypothécaire. M. Wittmann donataire certifie qu’il n’a jamais été marié et que lesdits immeubles lui appartiennent encore en toute propriété et qu’ils ne sont grevés d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque quelconque.
Evaluation. Pour la perception des droits d’enregistrement, les maisons ci-dessus données sont évaluées sans distraction des charges, savoir 1) celle sise rue de l’étal 4 à un revenu annuel de 1000 francs, 2) et celle sise rue Ste Barbe également à un revenu annuel de 1000 francs
acp 593 (3 Q 30 308) f° 77 du 24.5.

Jacques Frédéric Wittmann meurt célibataire à l’âge de 85 ans en octobre 1870. La donataire réunit l’usufruit à la nue-propriété

Décès, Strasbourg (n° 4386)
Acte de décès. Le 29 octobre 1870 ont comparu Eugène Emile Bieth, âgé de 64 ans, boulanger, neveu par alliance du défunt domicilié à Strasbourg et Auguste Dürr âgé de 24 ans, négociant, petit neveu du défunt domicilié à Strasbourg, Lesquels nous ont déclaré que Jacques Frédéric Wittmann, âgé de 85 ans, né à Strasbourg, Rentier, non marié, domicilié à Strasbourg fils de feu Jacques Frédéric Wittmann, orfèvre, et de feu Salomé Burand est décédé le 29 octobre 1870 à une heure du soir en la maison rue de l’Etal n° 4 (i 180)

Fille du boulanger Jacques Hurst et de Marguerite Salomé Wittmann, Sophie Salomé Hurst épouse en 1845 le ferblantier Jean Daniel Dürr
1845 (29.4.), Strasbourg 6 (74), Not. Striffler n° 2604
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jean Daniel Dürr, Maître ferblantier, fils majeur jouissant de ses droits de Mr Jean Daniel Dürr, Maître cordier, et de De Marguerite Salomé Ludwig, défunte, lesdits Sr Dürr demeurant à Strasbourg, le fils stipulant pour lui et en son nom sous l’assistance et du consentement de son père ci présent, futur époux, d’une part
Et Madlle Sophie Salomé Hurst, fille majeure sans profession et jouissant de ses droits de Mr Jacques Hurst, ancien boulanger et de De Marguerite Salomé Wittmann ses père et mère avec lesquels elle demeure à Strasbourg, stipulant aussi pour elle et sous l’assistance de ses père et mère ci présens, future épouse d’autre part
acp 335 (3 Q 30 050) f° 38. Le futur époux déclare que ses apports consistent 1° en une somme de 1900 francs 2° en divers ustensiles de son métier, marchandises et matières premières et objets confectionnés évalués 3300 francs sur laquelle somme il déclare que 2000 francs proviennent d’avancement d’hoirie à lui fait par ses parents à décompter dans la succession du prémourant et le reste, s’il y en a sur celle du sirvivant, 3° différents objets mobiliers composant son ménage qu’il déclare avoir reçu se ses parents au même titre et estimés à 250 francs
La future épouse déclare apporter en mariage 1° une somme de 4000, 2° et un trousseau évalué à 1600 francs, lesquels apports lui sont constitués en dot par ses parents présents à l’acte en avancement d’hoirie sur leur future succession
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémouant réductible en cas d’enfants

Jean Daniel Dürr meurt en 1853 en délaissant trois enfants
1854 (21.2.), Strasbourg 10 (126), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.448
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre M. Jean Daniel Dürr, ferblantier, & Dame Sophie Salomé Hurst, conjoints à Strasbourg, 2° de la succession du dit M. Dürr décédé en cette ville le 27 novembre 1853.
L’an 1854 le mardi 21 février à deux heures de relevée, A la requête de Dame Sophie Salomé Hurst, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Jean Daniel Dürr, fils, en son vivant ferblantier en cette ville, agissant a) en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui avait existé entre elle en son époux défunt, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Striffler, alors notaire à Strasbourg, le 29 avril 1845, 2° à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés pendant le mariage & des reprises en nature des biens propres encore existans, 3° comme usufruitière à vie de la moitié de la succession de son époux défunt en vertu de l’article neuf dudit contrat de mariage, 4° & comme usufruitière légale des biens de ses enfants ci après nommés jusqu’à leur âge de 18 ans ou leur émancipation,
b) au nom & comme mère et tutrice légale de 1° Daniel Frédéric Auguste Dürr, né le 19 septembre 1846, 2° Caroline Emma Dürr, née le 27 janvier 1848, 3° Emile Jules Dürr, né le 15 novembre 1851, ses trois enfants mineurs issus de son mariage avec son époux défunt, dont ils sont habiles à se dire et porter héritiers chacun de pour un tiers
En présence de M. Joachim Frédéric Kirstenstein, orfèvre demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des enfants mineurs (…)
à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 100.

Immeuble. Une maison avec cour, écurie, remises, caves voûtées, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de l’étal n° 1 & 2 (…)
acp 427 (3 Q 30 142) f° 74 du 25.2. (succession déclarée le 8 avril 1854 n° 18) Communauté, mobilier estimé à 520
acp 429 (3 Q 30 144) f° 1-v du 8.4. (vacation du 4 avril – Communauté, meubles 520, argent comptant 12.389, créances rentrées 792, créances dues 2613, autres créances sur billet 556,Une maison, Reprises de la veuve 3500, Reprises par les héritiers 19.471, autre passif 10.321

Acte respectueux du comptable Emile Jules Dürr, demeurant à Bordeaux, à sa mère pour se marier avec Valentine Delamarre
1878 (26.4.), M° Pierron
Einwilligungs-Gesuch durch den Bevollmächtigter von Emil Julius Dürr Buchführer zu Bordeaux an dessen Mutter Sophie Salome Hurst, Wittwe von Johann Daniel Dürr zu Straßburg in die Ehe welche er mit Valentine Delmarre in Bordeaux einzugehen beabsichtigt ist
acp 677 (3 Q 30 392) f° 23-v du 29.4.

Notar Pierron, 23. Februar n° 1682 – Ehrerbietigkeitsakt worin der Bevollmächtigte von Emil Julius Dürr, Buchführer zu Bordeau, seiner Mutter Sophie Salome Hurst Wittwe von Johann Daniel Dürr, zu Strassburg, um Rath fragt über die Ehe, welche er mit Valentine Luise Adelaide Delamarre allda einzugehen beabsichtigt
acp 673 (3 Q 30 388) f° 86 du 25.2. n° 776 – n° 777 Zustellung n° 1683
Notar Pierron, 23. März, n° 1743 – II. Ehrbietigkeitsackt worin der Bevollmächtigte von Emil Julius Dürr, Buchführer zu Bordeau, die Mutter desselben Sophie Salome Hurst, Wittwe von Johann Daniel Dürr, zu Strassburg, nochmals um die Eheinwilligung bittet, welche er mit Valentine Luise Adelaide Delamarre allda einzugehen beabsichtigt
acp 677 (3 Q 30 392) f° 19-v du 26.3. n° 1147 – n° 1148 Zustellung n° 1744

Sophie Salomé Hurst fait donation de la maison à son fils marchand Daniel Frédéric Auguste Dürr

1877 (30.8.), M° Pierron
Schenkung durch Sophie Salome Hurst in Strassburg Wittwe des Johann Daniel Dürr lebend Blechner
zu Gunsten von ihrem Sohne Daniel Friedrich August Dürr, Kaufmann zu Straßburg
1° eines Hauses mit Zubehör gelegen zu Strassburg Standgasse N° 4
2°verschiedener Möbel und Weißgezeug abgeschätzt zu 647
3° Zu baarem Gelde eine Summe von 3252
4° auf ihre künfftige Verlaßenschaft eine summ vom 25.178, worunter die Summ von M. 4349 einbegriffen, welche den Betrag des vätterlichen Mobiliar Vermögens und welches dem Schenknehmer zusteht laut Erbverzeichniß vor Notar Zimmer zu Strassburg vom 21. Februar 1854 – Summa 24.828
Erwerbstitel. Die Wittwe Dürr Schenkgeberin hat dieses Haus erhalten von Jakob Friderich Wittmannn lebend Eigenthümer ledig zu Straßburg laut Schenkung vor Notar Körttge zu Straßburg vom 21. Mai 1870. mit der Bedingung an Friederika Salome Klein eine Jährliche Leibrente von M. 200. zu bezahlen
Bedingungen. Besitz, Genuß und Steuren von heute an. Die Schenkgeberin behält sich den Genuß vor des ersten Stocks und eines Zimmers im vierten Stock
Obengeschencktes Wohnhaus ist abgeschätzt zu einem jährlichen Ertrag von 800 M, welche Summe ein Kapital vorstellt von 16.000 Mark
acp 669 (3 Q 30 384) f° 28 du 7.9. n° 3323

La maison revient ensuite à Caroline Emma Dürr qui épouse en 1871 le pâtissier Georges Auguste Bilger : contrat de mariage, célébration

1871 (16.6.), Strasbourg 10 (166), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2046
Contrat de mariage 16 juin 1871 – Ont comparu I. Mr Georges Auguste Bilger, pâtissier demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette dernière ville le 20 octobre 1846 du légitime mariage des époux Bilger ci après nommés, stipulant comme futur époux
II. Mlle Caroline Emma Dürr, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette denière ville le 27 janvier 1848 du légitime mariage de feu M Jean Daniel Dürr vivant ferblantier et de Dame Sophie Salomé Hurst sa veuve survivante stipulant comme future épouse
III. Mr Jean Georges Bilger, boulanger, et Dame Sophie Lentz son épouse qu’il autorise à l’effer des présentes, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire ci après en faveur du Sr futur leur fils
IV. Dame Sophie Salomé Hurst, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Jean Daniel Dürr, vivant ferblantier, agissant ès présentes à cause à cause de la constitution de dot qu’ella va faire ci après en faveur de la Dlle future sa fille

acp 599 (3 Q 30 314) f° 7-v n° 1094 du 17.6. – Ehe Vertrag zwischen Georg August Bilger und Caroline Emma Dürr – Die Eheleute nehmen die Gütergemeinschaft nach dem C. C. an. Rücknahme des mitgebrachten und ererbtes
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth von 5000 Franken
Die Braut bringt in die Ehe 1) 1/6 von einem Hause in Straßburg Rue de l’Etal n° 2, 2) von einer Summ von 5347 vätterliches Vermögen, welche Summ sich in den Händen ihrer Mutter befindet, welche die Nutzniesung davon hat, 3) Mobilien 402 Franken
Schenkung von den Eheleuten Bilger ihrem Sohn, annehmend, von einer Summ von 1000
Schenkung von der Wittwe Dürr Ihrer Tochter annehmend, von einer Summ von 5437 vom vätterlichen Vermögen herrührend und davon Ihrer Mutter die Nutzniesung hat und 9562 auf Abschlag von dem Nachlassder Mutter
Gegenseitige Schenkung von der Nutzniesung des ganzen Nachlasses des zuerst sterbenden, das überlebende behält die Nutzniesung der halben Gemeinschaft

Mariage, Strasbourg (n° 203)
Du 19° jour du mois de juin 1871. Acte de mariage de Georges Auguste Bilger, majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 octobre 1846 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, pâtissier, fils de Jean Georges Bilger, boulanger, et de Sophie Lentz, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants et de Caroline Emma Dürr, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 janvier 1848 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourgn sans professionn fille de feu Jean Daniel Dürr, décédé à Strasbourg le 27 novembre 1853 et de Sophie Salomé Hurst, sans profession, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante – il a été passe le 16 de ce mois un contrat de mariage devant M° Jean Théodore Koerttgé, notaire à Strasbourg (signé) A Bilger, C Dürr (i 46)

Le cordonnier Georges Lienhardt acquiert la maison (exercice 1889). Natif de Schwindratzheim, il épouse en 1872 Marie Anne Kraussé, fille d’un vigneron de Bennwihr près de Colmar

Mariage, Strasbourg (n° 850)
Du 15° jour du mois d’octobre l’an 1872 à dix heures du matin. Acte de mariage de Georges Lienhard, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 août 1847 à Schwindratzheim (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils de Jacques Lienhard, garde-barrière au Chemin de fer, domicilié à Schwindratzheim, ci présent et consentant, et de feu Catherine Gross, décédée à Schwindratzheim le 24 décembre 1855, et de Marie Anne Kraussé, majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 mars 1847 à Bennwihr (Haut-Rhin), domiciliée à Strasbourg, domestique, fille de Louis Kraussé, vigneron domicilié à Bennwihr et de feu Marie Anne Bogen, décédée à Bennwihr le 17 février 1866 – il n’ pas été fait de contrat de mariage (signé) Lienhard, Krauss
[in margine :] Auf Grund eines Beschlusses des Kaiserl. Amtsgerichts zu Strassburg vom 15. Oktober 1901 wird die neben stehende Urkunde dahin berichtigt, daß der Familienname nicht Lienhard sondern Lienhardt zuschreiben, Strassburg den 2. November 1901

Marie Anne Kraussé meurt en 1913
Décès, Strasbourg (n° 2340)
Strassburg am 11. Oktober 1913. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Kaufmann Georg Lienhardt wohnhaft in Straßburg Alter Fischmarkt 5, und zeigte an, daß seine Ehefrau Maria Anna Lienhardt geborene Krausse, 66 Jahre 6 ½ Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft in Strassburg, geboren zu Bennweier (Ober-Elsaß) Tochter der verstorbenen, Eheleute Ludwig Krausse, Winzer, und Maria Anna geborenen Bogen, beide zuletzt in Bennweier wohnhafrt, zu Strassburg am 10. Oktober nachmittags um fünf Uhr verstorben sei. (i 112)

La maison revient à leur fils Paul Lienhardt, directeur de la société des Chaussures Lienhardt. Il épouse en 1910 Marie Marguerite Michel, fille de négociant

Mariage, Strasbourg (n° 868)
Strassburg am 6. August 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Kaufmann Georg Paul Ernst Lienhardt, katholischer Religion, geboren am 8. Mai des Jahres 1883 zu Straßburg, wohnhaft in Straßburg Alter Fischmarkt 3-5, Sohn des Kaufmanns Georg Lienhardt und seiner Ehefrau Maria Anna geborenen Krausse wohnhaft zu Straßburg, die Maria Margarete Michel, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 30. Oktober des Jahres 1890 zu Straßburg, wohnhaft in Straßburg, Rabenplatz 7, Tochter des Kaufmanns Ludwig Alfons Michel und seiner Ehefrau Maria gebornen Roth, wohnhaft in Strassburg (i 173)



Krutenau n° 100 (ancien)


Rue de la Krutenau n° 100 (ancien) – X 112 (Blondel), O 982 (cadastre)

Brasserie au Géant (zum Riesen), millésime 1673 au-dessus de la porte (Jean Conrad Pfund)
Démolie (1856) pour agrandir la manufacture des tabacs


La brasserie au Géant et sa fresque, photographie de Charles Winter en 1855
(d’après l’édition en cartes postales Strasbourg disparu, dans Roger Forst, La Nuée Bleue)

La brasserie au Géant (zum Riesen) porte d’après Adolphe Seyboth (édition en français, p. 632) le nom d’André Ries qui en était propriétaire en 1541. Une porte de cave inclinée empiète sur le communal en 1587. Exploitée au début du XVII° siècle par Jacques Ackermann qui s’établit à Kehl en 1615, la brasserie appartient ensuite aux lignées Nægelin (1615-1665) puis Pfund (1668-1783). Venu de Rothenburg sur la Tauber, Jean Conrad Pfund doit y avoir fait d’importants travaux comme l’indique le millésime 1673 au-dessus de la porte (relevé par Adolphe Seyboth, édition en allemand, p. 214) et la somme élevée de l’estimation (1 200 livres en 1679 mais seulement 700 livres en 1703). Le propriétaire passe en 1705 un accord sur un chenal en bois avec le propriétaire du jardin à l’arrière. La valeur minimale remonte à 2 000 livres en 1723 à la mort de son fils Jean Louis Pfund. Jean Conrad Pfund agrandit en 1674 sa propriété d’une grange qui se trouve non loin dans la rue des Poules et Jean Pfund en 1749 d’une maison à l’arrière de la brasserie, donnant dans la rue des Filets (actuelle rue Calvin). La brasserie se trouve dans le bâtiment arrière (1769). Le brasseur Jean Daniel Rœderer a l’intention d’en refaire le séchoir en 1783 et y établit un chaudron à lessive en 1785.



Plan-relief de 1725 (Musée historique). La brasserie au Géant est la quatrième maison à partir de la gauche.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 227 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à droite du repère (t) qui forme l’angle de la rue des Filets. La façade légèrement incurvée en (u-v) comprend une porte cochère suivie de trois fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages. La toiture a deux niveaux de lucarnes. La cour (D) représente à droite de (3) l’arrière de la façade sur rue puis celle de la maison voisine ; la façade (2-3) correspond à l’arrière de la maison donnant dans la rue des Filets, acquise en 1749. La comparaison avec le plan Blondel (1765) montre que la partie gauche du bâtiment sur cour formait alors une petite aile ; on en conclut que la partie de cour face à cette petite aile a été surbâtie pour présenter l’aspect du dessin relevé en 1830.


Cour D

La veuve de Jean Daniel Rœderer vend la brasserie au Géant à Jean Louis Hatt qui achète ensuite plusieurs maisons voisines. L’Etat acquiert sa propriété en 1855 pour agrandir la manufacture des tabacs. Une fresque qui représentait David combattant le géant Goliath se trouvait alors sur la façade, accompagnée de l’inscription

Ich Bierhaus werd Zum Riesen genant
Ein Beispiel steht an dieser Wand
Vom Großen Riesen Goliath
Welchen David erlegt hat
Ohn ansehen kein Rüstung schwer
Mit einem Stein und der Schleider
Drum niemand auf sich selbst viel bau
Sondern allein auf Gott vertrau
(Je suis la brasserie dite au Géant, ce mur montre l’exemple du grand géant Goliath que David sans prestance ni armure a vaincu d’une pierre et d’une fronde. Que personne n’ait trop d’estime de soi mais place sa confiance en Dieu seul.)

août 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1608 à 1855, date de démolition. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Ackermann, tonnelier et brasseur, et (1600) Salomé Andres puis (1605) Véronique Morgenstern, auparavant (1586) femme du tondeur Jean Suess – luthériens
1615 v Adolphe Nægelin, blanchisseur à la Gantzau, et (1588) Anne Schneider – luthériens
et Daniel Nægelin, blanchisseur à la Gantzau, et (1596) Appolonie von Sundheim, auparavant (1577) femme de Jean von Hipsheim, pêcheur et forestier à la Gantzau – luthériens
1634* h Jean Nægelin, brasseur et meunier, et (1609) Ursule, fille de Georges Bauer puis (1635) Marie Rinck veuve du tailleur Guillaume Kuhn – luthériens
1655 h Thiébaut Nægelin, tonnelier et brasseur, et (1645) Marguerite Metzger – luthériens
1665 v Isaac Thenn, tonnelier et brasseur, et (1665) Ursule Schlehenacker – luthériens
1668 v Jean Conrad Pfund, tonnelier et brasseur, et (1667) Marthe Schlehencker, remariée (1682) avec le tonnelier et brasseur Jean Henri Silbach – luthériens
1703 h Jean Louis Pfund, tonnelier et brasseur, et (1696) Marie Salomé Pantel – luthériens
1741 h Jean Pfund, tonnelier et brasseur, et (1740) Anne Marie Gillig – luthériens
1752 h Jean Conrad Reiber, tonnelier et brasseur, et (1752) Anne Marie Gillig veuve de Jean Pfund puis (1771) remariée avec le brasseur Jean Jacques Stromeyer – luthériens
(légataires) Thierry Reiber, tonnelier et brasseur, et (1762) Anne Marie Diemer veuve de Jean Henri Meinické – luthériens
1783 adj Jean Daniel Rœderer, marchand de vins, et (1782) Marie Madeleine Pfeffinger – luthériens
1810 v Jean Louis Hatt, brasseur, et (1810) Catherine Elisabeth Kreiss, d’abord (1806) femme de Christophe Louis Bader, brasseur
1855 v Etat, pour le service de la manufacture des tabacs

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1200 livres en 1679, 700 livres en 1703, 2000 livres en 1723, 2750 livres en 1751, 2600 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) X 112, Jean Conrad Reiber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Strohmeÿer, 9 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 982, Hatt, Louis, brasseur Krutenau 100 – brasserie – 6,3 ares

Brasseurs au Géant

La date est celle de l’autorisation accordée par les Quinze le cas échéant

1602, Jacques Ackermann (propriétaire) Quinze
1615, Daniel Nægelin (propriétaire) Quinze
1620, Georges Ulner (locataire) Quinze
Christophe Brendel (locataire) Quinze
1633, Jean Nægelin (propriétaire) Quinze
Thiébaut Nægelin (propriétaire) Quinze
1662, Georges Schweiger (locataire) bail
1665, Isaac Thenn (propriétaire) Quinze
1666, Jean Conrad Pfund (propriétaire) Quinze
1682, Jean Henri Silbach (mari de la propriétaire)
1691, Samuel Nagel (gendre du propriétaire) bail
1696, Jean Louis Pfund (propriétaire) bail
1723, Georges Henri Hirsching (gendre du propriétaire) Quinze
1731, Jean Daniel Schlehenacker (gendre du propriétaire) Quinze
1733, Jean Philippe Helck (locataire) Quinze
1739, Jean Pfund (propriétaire) Quinze
1752, Conrad Reiber (mari de la propriétaire) Quinze
1762, Thierry Reiber (donataire) Quinze
1777, Philippe Jacques Reichard (locataire) bail
1783, Jean Daniel Rœderer (propriétaire)

Locations

1633, Christophe Brendel, brasseur puis baigneur, et (1625) Apollonie Nægelin
1662, Georges Schweiger, brasseur
1665, Isaac Thenn, brasseur ensuite propriétaire
1667, Jean Conrad Pfund, brasseur ensuite propriétaire
1691, Samuel Nagel, tonnelier et brasseur, et (1689) Marthe Pfund – luthériens
1723, Georges Henri Hirsching, tonnelier et brasseur, et (1722) Marie Salomé Pfund – luthériens
1731, Jean Daniel Schlehenacker, tonnelier et brasseur, et (1731) Marie Salomé Pfund, veuve de Georges Henri Hirsching, remariée (1733) avec le batelier Jean Thiébaut Ulrich
1733, Jean Philippe Helck, tonnelier et brasseur
1739, Jean Pfund, brasseur ensuite propriétaire
1771, Thierry Reiber, tonnelier et brasseur, et Anne Marie Diemer (voir les propriétaires)
1777, Philippe Jacques Reichard, tonnelier et brasseur, et (1777) Anne Catherine Klein
1814, Jean Daniel Brantz, passementier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 519-v
Conrad Bosch, tisserand. Devant sa maison dite au Géant se trouve une porte de cave inclinée de 6 pieds et demi de large en saillie de 3 pieds. Doit pour la jouissance 2 sols 8 deniers

Vornen außer dem Hellgäßlin Vff der seÿten beÿ dem Hauß zum Tantz
Conrad Bosch der Leinenweber hatt ane seinem Hauß Zum Rÿsen genant, ein lehende Kellerthür vj= schuh breÿt, iij schu herauß, Bessert für das Niessen, ij ß. viij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren) et protocole des Quinze

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Jean Pfund qui vient d’acheter du batelier Jacques Ulrich une maison à l’arrière de la siene demande l’autorisation de percer dans le mur de séparation qui a 12 pieds et une hauteur de 8 pieds 3 pouces une porte large de 2 pieds 8 pouces et haute de 6 pieds 3 pouces. Les Préposés au bâtiment le renvoient aux Quinze. Une mention marginale porte que les Quinze ont accordé l’autorisation à titre gratuit.

(f° 127) Donnerstags den 18. Septembris 1749. seÿend folgende Augenschein eingenommen worden – Johannes Pfund
An Johannes Pfund des Biersieders Hauß zum Riesen in der Krautenau, welcher Von Jacob Ulrich dem schiffmann, im Hauß Hinden an seines stoßend gekaufft, Zwischen welchen beeden Häußern eine 12. schuhe breit, und 8 schuhe 3. Zoll Hohe schiedmaur und Unten darinn eine 2. schuhe 8 Zoll breite, und 6 schuhe 3 Zoll hohe thür sich befindet, wordurch Pfund bereits seinen durchgang gehabt, welche Maur er, um mehren Lufft zuhaben, hinweg Zubrechen willens, und derowegen beÿ Gnädigen Herren den XV. um erlaubnus eingekommen. Erkant wieder in die XV. stub Verwießen
[in margine :] NB ist ihme in die XV. stub gratis willfahrt worden.

1749, Protocole des Quinze (2 R 159)
Jean Pfund demande le 30 août aux Quinze l’autorisation de percer une porte entre sa brasserie au Géant et la petite maison voisine qu’il vient d’acheter. Les Quinze chargent les Préposés au bâtiment de se rendre sur les lieux. La commission estime le 4 octobre qu’il y a d’autant moins d’inconvénient à accorder la permission que le bâtiment acheté ne forme qu’une partie de maison et qu’il n’y aura donc pas moins de maisons assujetties aux logements militaires. Les Quinze délivrent le 22 décembre une expédition de leur décision.

(p. 336) Sambstags d. 30. Augusti – pt° durchbruchs
Rœmer nôe Johannes Pfundt, des burgers und biersieders, pplis. hat eines an sein hauß Zum rießen stoßendes häußlein gekaufft, welches mit dem seinigen einen durchbruch hat, bitt augenschein relatione facta Zu erlauben, daß pplis dießen durchbruch erweitern dörffe, Erk. Oberbau herren

(p. 406) Sambstags den 4. Octobris – Johannes Pfundt pt° durchbruchs
Iidem [Obere bau herren] laßen per Eundem [Secret. Friderici] referiren, es seÿe Joh. Pfundt des b. u. biersieder Zum Rießen den 30. Aug. jüngst beÿ MGHhn per recessum unterth. eingekommen, vorbringende, Wie daß er ein an sein hauß Zum Rießen gestossenes häußlein gekaufft, welches mit dem seinigen einen durchbruch habe, Wolle deßwegen unterth. gebetten haben einen Augenschein Zu verordnen, relatione facta zu erlauben, daß Implorant diesen durchbruch erweiten dörffe.
Nach eingenommenen augenschein u. beseßenes conferenz hätten die Hh. Depp. die gebettene erweiterung des durchbruchs um so weniger einig. difficultäten unterworffen befund. alß daß von Imploranten erkauffte häußlein kein besonder, sondern eigentlich nur einen theil eines haußes außmache, mithin des Einquartierung dardurch das geringste nichts abgehe, beÿ so befundenen u. bewandten umbständen hätten die Hh. Depp. dafür gehalten, daß dem Imploranten mit gebettener durchbruchs: erweiterung, in dem an sich erkaufften antheil haußes, an das seinige Zum Rießen in der Krautenau allhier gelegen, stoßend, gratis Zu Willfahren seÿe, die confirmation dieses bedachts stehet Zu MGHh. Erkandt bedacht gefolgt.

(p. 534) Montags d. 22. Decembris – Bescheid. Sambstag d. 4. Oct. – In sachen Joh. Pfundt des burgers und biersieders Zum Rieß. allhier Imploranten, auff unterth. per recessum vorgekehrtes bitten, Wir geruheten augenschein Zu verordnen, relationeque factâ zu erlauben, daß Implorant Zwischen ged. seinem hauß und einem daran stoßenden an cih erkaufften häußlein sich befindlichen durchbruch erweiten dörffe, erkanndten, eingenommenen und referirten augenschein, auch all übrig der Parthie beÿ deßhalb beseßener conferenz angehörtes Vorbringen, Unserer Zu den baugeschäfften abgeordneten Hh. Depp. abgelegten relation Ist Erkandt, daß dem Imploranten mit gebettener durchbruchs: erweiterung in dem an sich erkaufften antheil haußes an das seinige Zum Rießen in der Krautenau allhier gelegen, stoßend, gratis Zu Willfahren seÿe.

Protocole des Quinze (droit de brasserie)

1600, Protocole des Quinze (2 R 29)
Le brasseur Jacques Ackermann qui vient de devenir bourgeois a appris le métier pendant sept ans chez Noé Cullmann et demande le droit de tenir brasserie dans la maison d’un ancien brasseur près de l’église Saint-Guillaume. Les préposés renvoient l’affaire aux préposés aux Feux

(f° 174-v) Sambstag den 20.ten Decembris – Jacob Ackermann, Biersieden
Jacob Ackerman Küeffer p. Lt. Hüenerer, Er seÿ newlich burger worden, siben Jahr beÿ Noe Culmann gewesen, das biersieden erlehrnt, damitt er sich dann möge ernehren, stehe er Inn handlung mit dem geweßenen Biersieder Inn Crutenaw beÿ den Wilhelmern seine behaußung Zuentlehnen, Bitts Ime Zuerlauben, seÿen ohne das ettlich biersieder abgang. C. Erkandt, die gelegenheit durch die Feürh. besichtig. laßen vnd wider herpring.

1602, Protocole des Quinze (2 R 31)
Les Quinze accordent l’autorisation après visite des lieux. La maison a un bon pignon en pierre, ce qui n’est pas le cas de toutes les brasseries.

(f° 66) Mittwoch den 12. Maÿ – Jacob Ackermann, Biersieden
Der XV. Mr Zeigt an, das einer dauß, sag, er seÿ von den Feürherren heruff bescheiden, Wüß nicht wie er heiß, beger bier Zu sieden, Inn oder neben des alten Bruck meisters hauß Inn Crutenauw, sollen die Werckleütt den augenschein eingenohmen haben, Wöll seinen Namen erkundigen.
Zeigt an, er heiß Jacob Ackerman, Befündt sich Im Prothocoll A° 1600. fo. 174. das er angesucht, Ime Zuerlauben bier zu sieden. Referirt H. Kolöffeln der Werckleütt haben den augenschein eingenohmen, sag. es seÿ Kein gefahr, ein gutter steinen gebel, seÿen viel Bierheüßer hie, die nicht so wohl bersorgt, daß dißes. Erkandt, Ime willfahren, dieweil es ohne gefahr.

1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
Jusqu’à présent bourgeois de Darmstatt où il a été brasseur neuf années durant, Jean Jacquemin accompagné de son frère Samuel Jacquemin bourgeois de Strasbourg, souhaite s’établir à Strasbourg pour être plus proche des siens. Il vient de perdre sa femme et a appris que la brasserie au Géant était vacante. Le Magistrat lui a déclaré qu’il pourrait s’établir à Strasbourg s’il renonçait à son droit de bourgeoisie à Darmstatt. Son mandataire le licencié Bittlinger ajoute que le pétitionnaire apporterait 1 200 florins sans compter ce que son père habitant de Phalsbourg pourrait lui laisser. L’assemblée promet d’accorder le droit de brasserie si le pétitionnaire présente son congé de Darmstatt et qu’il aura été reçu bourgeois à Strasbourg.

(f° 137) Sambstag den 3. Septembris – Johann Jacquemin. Biersieder Zum Rissen
Johannes Jacquemin der biersieder vnnd bißhero geweßener burger zu Darmstatt mit beÿstand seines bruders, Samuel Jacquemins burgers allhier, erscheint, vnd vbergibt p. Lt. Bittlinger ein unterthänige Supplication, bitt dieselb abzuleßen, wie auch beschehen, darinnen bericht er das er Neün Jar burger zu Darmstatt geweßen, vnd daselbsten bier gebrawen aber neuwlich im wittwen stand gerathen, vnnd Ime allso fürgenohmen, sich wider vmb ettwas näher Zu den seinigen zuthun, da er dann Zu dißer Statt ein anmutung bekommen auch albereit verschienen donnersag beÿ einem großen rhat allhier so vil erhalten, wann er seinen ehrlichen abschÿd von Darmstatt pringen werde, das er Zum burger dißer Statt vff: vnnd angenhomen werden solle. Wann er sich dann seithero vmb die behaußung Zum Rißen, beÿ den Willhelmern gelegen, bewerben, so albereit das feürrecht auch dieselbige vff den fall er vonn meinen Herren gnedige erlaubnus erlang. solt, lehens weiß bestanden, So werde sein unterthänige bitt, wafern er durch fürlegung seines ehrlichen Abschÿdts, das burgerrecht allhier würde erlangt haben, Ime alß dann auch gnedig Zugestatten, d. er den bierbrauer vnnd Schanck Inn gedachter behaußung anrichten mög, darin woll er sich vffrichtig vnd ehrlich erzeigen. daruff meldet Lt. Bittlinger weitter mündlich, das er vff 1200. gulden allso baar hiehero pringen würde, so hab er seinen Vatter Zu Pfaltzburg wohnend auch nach Zuerben, vnd wann Ime inn seinem begehren willfahrt würde, seÿ er willens sein burgerrecht Zue Darmstatt vffzusagen, vnnd sich allhier zu verburgern, daruff der h. Fünffzehenermeister darußen vonn Lt. Bittlingeren nachmahlen erkündiget, waß sein meinung eigentlich seÿ, vnd referirt, Ein Ersamer Rhat allhier hab Ime das burgerrecht Zugesagt, wann er von Darmstatt ein ehrlichen abschied pringt. Nuhn wolte er sich aber des burgerrechtens Zu Darmstatt ungern begeben er hette dann auch des bierbrauwens vnd außschancks halben vonn meinen Herren bewilligung.
Erkant. Wan er ein ehrlicher Abschied pringt, vnnd darauff von einem Ersamen rhat Zum burger angenohmen würdt, Soll Ime der bierschanck auch gegönt sein. Juncker Wormser und Mr.

1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
Daniel Nægelin qui était jusqu’à présent locataire du bain aux Roses demande l’autorisation d’exploiter la brasserie au Géant en déclarant qu’il a déjà brassé la bière dix-sept ans auparavant. Les Quinze accordent l’autorisation après avoir constaté qu’il y a seulement onze brasseurs dans la ville alors que le nombre maximal a été fixé à quatorze.

Zum Rissen, das bierhauß. 218. 231.
(f° 218-v) Sambstag den 9. Decembris – Daniel Negelin vmb Bierschanck Zum Rissen
Daniell Negelin bißhero geweßener Rooßbader erscheint, vnnd vbergibt ein unterthänige Supplication p. Lt Bittlingern so abgelesen worden, darinnen berichtet er, das er sich, nach dem er H. Niclaus Adolphen (.ohnangesehen, wann Ime wohl darmitt, er sich mit fugen vnd Recht, wegen neuw getroffener lehenung, widersetzen köndte.) obberührtes Rooßbad vff vorstehede Weÿhenachten raumen muß, vnd allso allerdings ohne verdienst sein würde, nach einer andern gelegeneheit vmbgesehen, vnnd die behaußung Zum Rißen genant inn der Crautenaw gelegen erkauffen, deren hiebevor ein bierbraw vnd schenck geweßen, allso das sie das feür recht hatt, vnd er sich darinnen mitt solcher handtierung, vermittelst göttlicher gnaden, sampt den seinigen wohl Zuernehren getrawte, Wann er dann ohne das vor Sibenzehen Jaren bier gebrauwen, dahero dessen genugsamb erfahren, auch vff den fall der gnedigen bewilligung mit einem solchen Knecht versehen, der mehreren theils bierbrauerey in dißer Statt gedient &. So were ein unterthänige bitt, Ime genedig zugestatten, das er in obangedeüter behaußung das bierbrauwen vnd außschencken wider anrichten möge.
Erkant, Mann soll Hrn ordnen die vffsuchen lassen Wievil bierbrauer an der Zahl allhier sein sollen, vnd Wievil vff dißmahl sich befind. auch bedencken, in dem Supplicanten zu wllfahren. Seind verordnet die Ungeldt Herren. q. Mr. H. Heüß.

(f° 231) Sambstag den 23. Decembris – Daniel Negelin vmb Bierschanck Zum Rissen
Die Ungeltherren referiren demnach Daniel Negelin vmb den bierschanck Zuem Rissen inn Crautenauw angehalten, vnnd Inen bevohlen worden solches Zubedencken. So hetten sie sich im Ungeldt erkündiget, Vnd so vil bericht empfangen, das vff dißmahl mehr nicht alß eÿlff biersieder allhier seÿen, Ja doch Ir der Herren behaltens, vor dißem erkant, das die biersieder vff 14. sein mög., dieweÿl es dann allß beschaffen, Alß vermeinten sie, wann sonsten das feür recht an dißem ort genugsamb versehen, köndte Ime Inn seinem begehren wohl willfahrt werden, Inn der Vmbfrag geschiht bericht, das an deßen ort nuhn vil Jaren sein begehren Zugelaßen, doch das er sich der ordnung gemäß verhaltte.

1618, Protocole des Quinze (2 R 46)
Daniel Nægelin arrête d’exploiter la brasserie au Géant parce qu’il a trouvé à faire de meilleures affaires rue d’Or

(f° 118) Sambstag en 20. Junÿ – Daniel Nägelin, Bier außschencken, Georg Strobel
Daniel Nägelin der biersieder Zum Rissen inn Crautenauw erscheint, vnd bitt p. Lt. Bittlingeren, Unterthänig. weÿl. sein behausung entlege, Und er ein bessere gelegenheit im goldgießen haben khan, So wollen mein Herren Ime gnedig Verwilligen, das er gegen abrichtung der gebüer, ahne solchem ort biß nach Jacobi sein bier außschencken mög.

1620, Protocole des Quinze (2 R 48)
Daniel Nægelin qui a l’intention d’exploiter le domaine Kammerer à la Robertsau est autorisé à céder la brasserie au Géant à Georges Ulner qui a appris le métier auprès de Lambert Pfau. La commission constate que Georges Ulner n’a pas de certificat d’apprentissage mais qu’ils n’étaient pas de tradition jusqu’à une époque récente et qu’il n’y a que douze brasseurs alors que le nombre maximal en a été fixé à quatorze en 1610. Les Quinze accordent l’autorisation

Daniel Nägelin, Georg Ulner wegen Bierschanck Zum Rissen. 13. 16. 21.
(f° 13-v) Sambstag den 29. Januarÿ – Daniel Nägelin, Georg Ulner wegen Bierschanck Zum Rissen
Daniel Nägelin vnd Georg Ulner erschienen, Vnd p. Lt. Bittlingeren, thut sich zu vorderst Negelin Unterthänig bedencken, das mein Hrn Ime hiebevor den bierschanck Zum Rissen inn Crautenauw gnedig Zugelaßen, vnnd bewilliget, dieweÿl er aber Jetzmahlen vff das Kammerische guth in Ruprechtsauw sich Zubegeben willens, So hat er sich dißen bierschancks halben, mit gegenwärtigem Ulneren, welcher beÿ Lamprecht Pfawen dem biersieder seeligen das bierbrawen dreÿ Jar lang gelernt, auch Ine Negelin einen solchem Vnderwissen, in sein Lehnung eingelaßen, Vnnd seÿ derenweg. Jr beder Unterthänige bit, Ine Negelin solches bierschancks gnedig Zuerlassen, Vnd hergegen Ulneren darzu vff vnd anzunehmen. Darbeÿ Ulmer des erbietens, sowohl im reichung schuldigen Ungeldts, alß auch sonsten sich aller gebüren Zuerzeigen vnd Zubeweißen, Iren der Umbfrag geschiht bericht, das in Anno 1610. erkant worden, Mehr nicht als 14. bierbrauwer allhier Zuhaben, Vnnd keinen Zu Zulaßen, er hab dann seinen lehrbrieff vffzulegen. Erkant, die Ungeltherrn sollen Ulnern hierüber hören. Mr (-)

(f° 16) – Daniel Nägelin, Georg Ulner wegen Bierschanck Zum Rissen
H. Sebastian Schach alß Ungeltherr Zeigt an, Von wegen Zuvor gehalttenen Recess vnd ergangenen erkantnus, belangend Daniel Nägelin, Georg Ulneren vnnd den bierschanck Zum Rissen, hette er bericht eingenohmen, Waß nun sein Ulners lehrbrieff betrifft, Sag derselb, das er einmahl beÿ Lamprecht Pfawen dem biersieder das handwerck redlich erlernt, Es seÿ aber damahlen noch nicht präuchig gewesen, deßwegen Lehrbrieff zu geben, darumb er auch keinen von Ime empfangen, darnach hette er sich ein Zeÿtt lang Zur glocken, vnnd beÿ andern biersiedern vffgehalten, vnnd were Ime verschienenen weÿhenachten vor vier Jaren in dißer stuben gnedig gegönt vnd Zugelaßen worden, das er Negelin, eben an dißem ort Zum Rissen ein bierbrauwen die hand bieten, vnd gleichsamb vnderrichten mögen. Sonsten verrechne er H Schach auch, daß vff dißmahl mehr nicht alß 12. biersieder allhier seÿen, da doch die ordnung 14. Zugibt. Erkant, Mann soll ein Protocoll nachschlagen, Ob Ulner vor Vier Jahren die fürgegebene erlaubnuß erlangt habe.

(f° 21) Sambstag den 8. Februarÿ – Melchior Ulner, Daniel Nägelin wegen Bierschanck Zum Rissen
Melchior Ulner vnd Daniel Nägelin erschienen abermahln Vnd p. Marbachen den Pfund Zoller erhohlen, Sie den Vor acht tagen gehaltenen Recess, vmb respective erlaßung, vnd neuwe bewilligung des Bierschancks Zum Rissen, bitten Inen gnedigen willfahrigen bescheÿd widerfahren Zulaßen. Befindet sich im Memorial de Anno 1615. das Negelin damahlen erlaubt worden, ein Mann zu sich Zu Ziehen, ist des Bierbrauwens erfahren, Welcher eben dißer Ulner sein soll. Erkant, vnd ist beeden in Iren begehren willfahrt. V. Mr

1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
Christophe Brendel qui exploitait jusqu’à présent la brasserie au Géant est devenu propriétaire du bain aux Roses. Il est autorisé à céder la brasserie à son beau frère Jean Nægelin dont la demande a été appuyée par son père Adolphe Nægelin, blanchisseur à la Gantzau

Hannß Nägelin wegen bierschancks zum Riesen. 322.
(f° 322) Sambstag den 21. Decembris – Christoph Brendel, Hannß Nägelin wegen bierschancks zum Riesen
Christoph Brendel gewesener bierschanck Zum Riesen Erschienen, berichtet p. Dr. Knafel. weilen Er das Roßbad kaüfflichen ane sich gebracht, seÿe er vorhabens den bierschanck vff zugeben, vnnd da Ewer meine herren einwilligen, seinem schwager Hannß Nägelin, So zugegen, denselben zu übergeben, der bete nun, weilen Er dabeÿ herkommen, unnd ohne daß der bier schencken ietzt über 11. nicht seÿen, den schanck Ihme Zu vergonnen, Zu welchem end auch neben Ihme sein Vatter Adolff Nägelin der bleicher vff Gansau, erschienen, der gleicher gestalt Ihme Zu willfahren gebetten. Erkandt, weilen Hannß Nägelin burger allhier vnnd hie durch kein neu bierhauß vffgerichtet werden daß beede supplicanten Zu willfahren.

1645, Protocole des Quinze (2 R 66)
Les Quinze autorisent le brasseur au Géant Thiébaut Nægelin à servir du vin pendant la foire de Noël.

(f° 195) Sambstag den 13. Xbris – Diebold Nägelin d. Jünger. 195.
Diebold Nägelin d. Jünger biersieder Zum Rießen, bitt daß Er die Zustehende Weÿhenachtmeß über auch Wein außschencken möge. Erkantd, für die Obere Vngelthh. gewiesen.

1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
Les Quinze autorisent Isaac Thenn à exploiter la brasserie au Géant qu’il tient à bail

Isaac Ehm wegen Bierschancks Zum Rißen
(f° 125-v) Sambstag den 15. Julÿ – Isaac Ehm der Biersieder p. Wilden, weil er das Bierhauß Zum Rißen gelehnt, vnd Zue beziehen Vorhabens, pittet Ihme den Schanck allda zue verstatten, mit dem erbieten, ahne richtiger bezahlung Jeweilig. gebier, es nicht ermanglen werde.

1666, Protocole des Quinze (2 R 83)
Jean Conrad Pfund a appris le métier de brasseur à Francfort puis servi cinq ans chez divers maîtres. Les Quinze lui accordent dispense des deux années d’épreuve sans s’arrêter aux arguments du Corps des brasseurs après avoir constaté que le pétitionnaire est un bon ouvrier, qu’il est déjà locataire de la brasserie et qu’il est fiancé.

Hans Conrad Pfund Ca. die Biersieder. 217.
(f° 217-v) Sambstags den 19. 10.bris – Hans Conrad Pfund der Biersieder per Wilden, producirt c. die Biersieder alhie Vnd.thänige Supplication, Hannß Adolph Huck der ober meister per Dr. Gollen pittet Copiam, obtin.

1667, Protocole des Quinze (2 R 84)
Hans Conrad Pfundt Ca. biersieder Meist. 1. 8. 13. 15.
(f° 1-v) Sambstags den 12. Januarÿ – Hans Conrad Pfund per Wilden Ca. Biersieder begert anzuhören, Dr. Bitsch nom : cit : pittet Zeir 8. Tag Zur handlung, obtin.

(f° 8) Sambstags den 26. Januarÿ – Hans Conrad Pfund Ca. Biersieder Meister
Hans Conrad Pfundt per Gollen Ca. die Biersieder Meister, wid.spricht Jüngster handlung per g.ata, weil er das handwerck rechtschaffen erlernt, Vnd bereits beÿ solchen mittlen ist vnd ein mehrern Zu hoffen hat, daß die Vorsorg wegen der Allmosen Stiffter ohnnötig, auch die dispensation beÿ MGHh. stehet, alß setzt er es Zu g. willfahr. Dr. Bitsch nom: cit. pitt Vff disen recess ad prox. Goll will es nit Zulasen. Bitsch ulterius. Erkandt, ist ad prox. willfart, sub conclusione.

(f° 13) Sambstags den 2. Febuarÿ – Biersieder Meisterschafft Ca. Hans Conrad Pfund
Biersieder Meisterschafft per Dr. Bitschen Ca. Hans Conrad Pfundten, vff desen Mündtlichen beschluß recess, producirt Schrifftlichen ahn statt mündtlichen gegen schlus recess, Wildt nom. cit. weil diße Schrifft wid. ordtnung pitt man selbe Zuverwerffen, in eventum auch, so was erhebliches darin enthalten, copia vndt terminum ordinis Vnd setzt es, Dr. Bitsch gebier Jedem theil 2. Schrifften, Vnd habe man MGHh. mit weitläuffigem recess verschonen wollen, setzt es. Erkandt, vor beschloßen angenommen, Vnd so sich waß erhebliches In Schrifften find. können die Meister gehördt werden, bedenckens Herr Goll Vnd Jerr Schitterlin.

(f° 15) Sambstags den 8. Febuarÿ – Hans Conrad Pfund Ca. Biersieder Meister
Herr Goll vndt Herr Schitterlin laßen per Herr Negelin referiren, daß sie die Sach Hans Conrad Pfundten des Ledigen Biersieders Ca. die Meisterschafft selbigen Handwercks hören, ablesen, vnd bestehe dieselbe vff volgenden gründten, kürtzlich, In deme Pfund einwendet, er habe das biersieden Zue Franckfurth ehrlich erlernt, auch 5. Jahr nach der Lehr daselbst vff dem Handwerck gearbeÿtet, alß ein Knecht, vnd was darzu erfordert würd, genungsamb ergriffen, weilen er nun vff einrathen guter freünd das bierhaus Zum Rißen alhie bestanden, welches Jetzo ledig vnd der Zuetritt nicht allwegen offen stehet, deßwegen beÿ E. E. Meisterschafft vmb das handwerck gebürende Zwahr angesucht, aber darumb, weilen er die 2. Jahr vermög Articuls beÿ einem Vndt dem Andern Meister nicht verwerckt, darzu nicht gelangen können, Pittet deßweg. mit Ihme gn. Zue dispensiren, daß er, gleich wie anderen Vor Ihme Meidfahren, Zum Mitmeister vffgenommen werde, bevor weil er bereits beÿ solchen Mittlen, ohn waß er noch In das Künfftige Zu hoffen, daß der Beclagten Vorsorg, alß in künfftig die Stiffter Von Ihme Vnd den seinen möchten beschwehrt werden, ohn Vonnöten.
Beclagte excipiren hierauff, Implorant habe 1. dem Articul gar wohl ein beniegen leisten Können, 2. Seÿe sein Vorhaben nicht, etwan einige newe manufacturen oder handtierung einzuführen, warmit er pnd.lich andere über treffen möcht, 3. wehr dieße handwerck ohne des übersetzt, daß alte Meister sich kaum dabeÿ nehren können, 4. Seÿen etliche Meisters Sohn in d. frembde, die eben darumb, weil das handwerck so schlecht, sich nicht hiehero begeben wollen, 5. Stellen sie Zum mehr Verständigerm nachdencken, ob nicht wegen der Jenigen, die es also keck hienein wagen, Gemeiner Statt vnd dero Stifftern Ins Künfftig schaden vnd beschwerden Zuewachsen möchte, 7. [sic] Könte geschehen, daß nach Herr Kolben todt, sein Sohn des Vatters Hauß, Vnd Isaac Thenn den Rißen sein eigen hauß beziehen möchte, dannenhero Jetztmahliger Implorant, sich Zue nehren, vmb ein Newes Bierhauß Vffzuthun, gemüesiget würde, waraus and. nicht dan allerhand böse consequentien ervolgten, Pitten demnach, Clagenden Pfund mit seinem begehren abzuweisen vnd in die Costen zu condemniren.
Die Herren Deputirte führten hierüber dise rationes daß Kläger ein guter biersied. vnd fleißiger Mensch sein solle, Vnd bereits mit einer hiesigen tochter Versprochen, habe nicht allein beÿ E. E. Rath præstanda præstirt, vnd bestehe allein darauff, wie es beÿ Mghh. ablauffen, Sondern noch da Züe den Rißen bereits In Lehnung, Vnd halten darvor, vmb Jetzt gehörter Ursachen willen, werde gesonnener masen vnd nach Inhalt Volgend. Urtel Zue dispensiren sein Stellens.
Erkantnus pub. den 9. huius. In Sachen Hans Conrad Pfundten des Ledigen Bierbrauers Imploranten Eines, Entgegen vnd wid. die gesambte Meisterschafft Biersied. Handwercks alhie, Antwortern Anderen theils, Ist vff beÿderseits so Mündt, so schrifftlich verüeber handtlungen Vndter Volgten beschlus mit Urthel Zu Recht Erkandt, wurd. Implorant widigen einstreckens ohngehindert dispensando Zum handwerck gelaßen, Vnd sollen die Antwortere Ihnen Zu einem Mittmeister Vff und anzunehmen, Er Pfund aber E E. Meisterschafft 10 Rthlr halb dem handwerck vnd halb dem Fisco beÿzutrag. Zuegleich auch die Uncosten auß bewegenden Ursachen zu refundiren schuldig sein. Erkandt, würd sowohl der Herren bedacht alß die vffgesezte Urthel gevolgt.

1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
Les Quinze accordent à Georges Henri Hirsching le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Georg Heinrich Hirsching pt° Bierschancks in dem Bierhauß Zum Rießen
(p. 73) Sambstag d. 6. Martÿ 1723 – Moss. nôe Johann Georg Hirsching des burgers undt biersieders allhier bitt Unthg. umb den Bierschanck in dem Bierhauß Zum Rießen allhier. Erk. ut modo [Ober Ungelt Herren]

(p. 79) Sambstag den 13. Martÿ 1723. – Georg Heinrich Hirsching pt° Bierschancks
Obere Ungelt Herren lassen durch Hrn Secret. Kleinclaus referiren, daß Georg Heinrich Hirsching der burger und biersieder allhier umb den Bierschanck zu dem Rießen angehalten, undt beÿ beseßener Conferenz sein petitum wiederhohlet habe, Man Habe aber auch die biersieder Meisterschafft hierüber gehört, da in deren nahmen erschienen Remigius Dürrenberger der Ober Meister, Welcher geantwortet, der Implorant habe das Meisterrecht und seÿe Wieder Ihne nichts einzuwenden, dahero die Hh. Depp. davor gehalten, daß Ihme ins einem begehren zu willfahren seÿe. Erkandt willfahrt.

1731, Protocole des Quinze (2 R 137)
Les Quinze accordent à Jean Daniel Schlehenacker le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Johann Daniel Schlehenacker pt° Bierschancks
(p. 284) Montag den 10. Septembris 1731. – Iidem laßen (per me referiren) daß Johann Dan[iel Schlehenacker] der burger und biersieder alhier umb de biersch[anck in dem] bierhauß Zum Rießen in de Krautenau gelegen [-] welches petitum derselbe beÿ [-]

1733, Protocole des Quinze (2 R 141)
Les Quinze accordent à Jean Philippe Helck le droit d’exploiter la brasserie au Géant

(p. 353) Sambstag d. 3. 8.bris 1733 – [-] nôe Johann Philipp Helck burgers und biersieders Cit. E. E. Handw. der biersieder Ober Meister, der Implorant bitt underth. umb den Bierschanck in dem bierhauß Zum Rießen. Gug setzt gegners petitum Zu MGhh. Erkandnus. Erkannt Willfahrt

1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
Les Quinze accordent à Jean Pfund le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Johann Pfund biersieder pt° Bierschancks
(p. 572) Sambstag den 12. Xbris 1739.- Moss. nôe. Johann Pfund b. und biersieder Cit. E. E. Handw. der Biersieder Ober M. prod. Mem. mit beÿlag Sub lit. A et B vmb den Bierschanck in seinem aigenen bierhauß zum Rißen. Christ. Gegner hat præstanda præstirt, consentirt in das begehren.Erk. Wird dem Imploranten in seinem begehren Willfahrt.

1752, Protocole des Quinze (2 R 162)
Les Quinze accordent à Conrad Reiber le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Conrad Räuber 25. pt° des Bierschancks 195. (zum Rÿßen)
(p. 25 en déficit)
(p. 195) Sambstag den 15. Aprilis – Freund nôe. Conrad Reiber des biersieders, der bitt unterth. weilen Er das meister recht würcklich erhalten ihme mit dem Bierschanck in dem bierhauß zum Rÿßen gnädig Zu willfahren. Römer nôe. des obermeisters Consentirt in gegen theiles petitum. Erkandt Wird dem imploranten mit gebettenem bierschanck Willfahrt.

1762, Protocole des Quinze (2 R 174)
Les Quinze accordent à Thierry Reiber le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Dietrich Räuber pt° Bierschancks in dem bierhauß zu dem Rießen
(p. 608) Sambstags d. 4. Decembris 1762. – Idem [Frœrisen] nôe. Dietrich Räuber des burgers und biersieders weilen p.lis Von E. E. Meisterschafft der Biersieder das Meister Recht erhalten, als bitt ihme den Bierschanck in dem Rießen gnädig Zu erkennen. Claus nôe. des Ober meisters deme ist alßo Erkanndt Wird dem Imploranten mit gebettenem Bierschanck in dem bierhauß zu dem Rießen nach ordnung Willfahrt.

1783, Protocole des Quinze (2 R 193)
Les Quinze accordent à Jean Daniel Rœderer le droit d’exploiter la brasserie au Géant

(p. 361) Sambstags den 27. Septembris 1783 – Idem [Wilhelm] nomine Johann Daniel Röderer des burgers und biersieders Contra E E. Meisterschafft der biersieder Obermeister bitt ihme mit dem bierschanck auf die bier behaußung Zum Rießen gnädig Zu willfahren und setzt, Claus nomine des Obermeisters setzt Zu. E[wer]. G[naden]. Erk. nach ordnung willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Les préposés constatent que la cheminée du séchoir est abîmée. Ils ordonnent au propriétaire de l’auberge Rœderer de construire une nouvelle cheminée. Rœderer répond qu’il a l’intention de refaire non seulement la cheminée du séchoir et celle de la brasserie mais aussi le séchoir lui-même, mais que son locataire s’y oppose. Les préposés interdisent de faire du feu dans la cheminée jusqu’à ce qu’elle soit refaite.

Bierhauß Zum Rießen 577
(p. 577) Sambstags den 12.ten Julii 1783 Wurde durch die Hoch und wohlverordnete Obere feuer herren in der Bier behaußung Zum Rießen ane der Krautenau eingenommen da sich dann befunden daß die wechsel des dörr Camins angebrandt gewesen dahero Erkandt daß sothanes Camin abzubrechen ein neues mit einem Liegenden Riegelstein auf Zuführen und in dem wechsel wohl zu versehen seÿe, da Aber H. Röderer der nunmalige eigenthümer sothaner behaußung sich erkläret sogleich nicht nur das dörr sondern auch das Brau Camin und die dörre selbst von neuem aufzubauen da er solche als schadhafft nicht Länger Stehen laßen mag wann der dermalige innwohner dieser behaußung sich nicht aus dem grund wiedersetzen thäte, daß er bis zu endigung seiner lehnung seine profession als biersieder nicht forttreiben könte, mithin gebetten demselben Zu verbieten einiges feuer in sothane Camin Zu machen bis selbe behörig werden aufgebaut seÿn als wurde Erkandt daß periculo des eigenthümer dem bewohner quæstionirten behaußung das Feuren in besagte Camin bis solche neu aufgeführt weden zu Verbieten.

Le maître maçon Jean Régnard Pfauth expose que le brasseur Rœderer va mettre un chaudron à lessive au rez-de-chaussée du bâtiment arrière dans sa maison à la Krutenau.

Röderer der bierbrauer 601
(p. 601) Freÿtags den 18.ten Martii 1785. – H. Röderer der bierbrauer will in seiner in der Krautenau gelegenen behaußung hinten im hoff einen bauch ofen auf dem grund boden setzen, das Rohr mit Kaminschoß wohl versehen auserhalb dem gebäud von allem holtz entfernt auf führen. Erkandt, Willfahrt – Mstr Pfaud

Description de la maison

  • 1751 (billet d’estimation traduit) La brasserie comprend la salle de débit à côté du corridor, à l’arrière la brasserie avec le séchoir et la remise à malt, au premier un poêle, deux chambres, une cuisine et le vestibule, au deuxième un poêle, une dépense, deux autres chambres dont une sert de logement militaire, le comble comme celui de la brasserie a une double couverture de tuiles plates et renferme deux greniers dallés, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, le sol et les dépendancess à la somme de 5500 florins
  • 1769 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière où se trouve une salle de brasserie, en outre plusieurs poêles, chambres et cuisines, item la brasserie avec le chaudron et le séchoir, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, deux cours et dépendances à la somme de 5200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau

N° / ancien N° : 13 / 100
Hatt
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage médiocre en bois

(Légende)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Filets
nouveau N° / ancien N° : 4 / 64
porte de derrière du N° 100 rue de la Krutenau
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois et avance

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 298 case 1

Hatt Louis brasseur au geant Krutenau

O 982, brasserie, sol, Krutenau
Contenance : 6,30
Revenu total : 363,28 (360 et 3,28)
Folio de provenance :
Folio de destination : acquis par l’Etat
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 1 / 1
fenêtres du 3° et au-dessus : 21 / 17
1856, Diminutions – le même [Hatt Louis brasseur] f° 297, O 982, sol 6,30 are, revenu 3,28, idem [acquisition faite par l’état pour l’agrandissement de la manufacture des tabacs, en 1856]

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (353) Rue de la Krautenau
100
Pr. Roederer, Jean Daniel Brasseur – Tonneliers
loc. Kohler, Jean Christophe, Boucher – Bouchers

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau p. 536
100
pr. Roederer, J. Daniel, Brasseur – Tonneliers
loc. Kohler, J. Christophe, Boucher – Bouchers


Relevé d’actes

Originaire de Winnenden en Wurtemberg près de Stuttgart, Jacques Ackermann épouse en 1600 Salomé Andres, fille de batelier, après avoir appris le métier de brasseur pendant sept ans auprès de Noé Cullmann. Il devient bourgeois peu de temps après et demande en décembre le droit d’ouvrir une brasserie à la Krutenau, ce qui lui est accordé deux ans plus tard.

Mariage, cathédrale (luth. p. 73)
1600. Dominica 6 post Trinitatis. Jacob ackerman der khieffer von winendten, Salome David Andreßen des schiffmanns n:g: dochter (i 39)

1600, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 785
Jacob Ackerman v. Wÿnend. auß dem Württenberg. landt der Küeffer empfangt d. Burg: von Salome, weÿlandt dauidt Andreßen des Schiffmans dochter, gibt sein nahrung für 100 fl an, Vnd will Zu den Küeffern diehnen. Act. Vts. [21. Aug: 1600]

Jacques Ackermann se remarie en 1605 avec Véronique, veuve du tondeur Jean Suess
Mariage, cathédrale (luth. p. 164, n° 52)
1605. Dominica 26. post t. Jacob Ackerman der kieffer vnd veronica hans sussen des scherers n.g. witwe (i 85)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 27, n° 38) 1605. Dominica XXVI Trinit. 24. Novembr. Jacob Ackerman der Kiefer vnd biersieder alhie, Veronica Hans Süeßen des scherers seligen nachgelssene Witbe. Eingesegnet Im Münster Montag den 2. Decembr : (i 29)

Le tondeur Jean Suess épouse en 1586 Véronique, fille de Samson Morgenstern d’Ober[kirch]
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 359-v n° 60)
1586. Dominica XII. Hanß Süß der scherer vnd veronica, Samson Morgensterns von ober(kirch) hinterlaßene tochter. Eingesegnet zinstag den 9. Novembris (i 188)

Le brasseur au Géant Jacques Ackermann hypothèque la maison au profit des enfants du jardinier Mathias von Simbsen

1612 (xxiij Septembris), Chancellerie, vol. 399 (Registranda Meyger) f° 42-v
(Inchoat. in Proth. fol: 426.) Erschienen Jacob Ackerman der Biersieder Inn Crutenauw Zum Rÿsen burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Rühell des garters Inn Crutenauw Als vogt Lorentz vnd Mathÿß wÿland Mathÿß von Simbßen des gartners selig. Khind. – schuldig sige 25 pfund pfenning Straßburger
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt vnd hofflin sampt d. hind. hauß mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn Crutenauw genannt Zum Rÿsen, einsit hanß Plöß. anderseit Jörg Küttell den Beth*. hind. vff h. Balthasar Stöffels selig. erb. dauon gend. xxv gl gelds Lößig mit v C gl wÿland h. Michell Theürers s. erb. It. sind sie Verhafftet Vmb L lb Heinrich Trausch. dem holtzhändler

Devenu aubergiste au Cheval blanc à Kehl, Jacques Ackermann renonce le 17 octobre 1615 à son droit de bourgeoisie
1615, Chancellerie, vol. 414 (Gemein Contract Buch)

Abschiedt Vffgesagten Burgerrechtens
Jacob Ackermann Würts Zu Keüll Zum Weÿßen Rößlein, hatt daß Burgerrecht Zinst. den 17. Octob. resignirt, Alß ist Ihme Vnder H. Stettmr. Georg Jacob Wormbsers ein Abschiedt sub eodem dato gefertiget Worden. Actum ut dictum

L’aubergiste au Cheval blanc à Kehl Jacques Ackermann vend la maison dite au Géant à Adolphe et à Daniel Nægelin, frères blanchisseurs à la Gantzau. En marge, quittance donnée en 1636 à Jean Nægelin, fils de l’acquéreur (Adolphe Nægelin)

1615 (ut spâ [xiiij. 8.bris]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 444
(P. fol. 380.) Erschienen Jacob Ackermann gasthalter Zum weißen Rößell Zue Keül burger Zu Straßburg (verkaufft)
Adolff vnd Daniel Nägell gebrüdern pleichern vff der Ganßauw burgern Zu Straßburg So bede Zuegegen
hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderheüßlin mit Allen Ihren gebeüwen & genant zum Rÿßen gelegen Inn er Voorstatt Straßburg Inn Crutenouw oberhalb der wilhelmer pfarr Kirchen einseit nebent hanß Plößen dem schiffman anderseit nebent Geörg Kittell dem becken Zum theil vnd Zum vbrigen theil neben wÿland Cunradt werckmeisters geweßenen würths Zu Keül selig. witwen vnd Erben stoßend, hinden vff herr hannß Heinrich Stößer burgern Alhie, Dauon gend 5 guldin gelts ablößig mit j C Straßburger werung vf den ersten Augusti fallend herrn Heinrich Trauschen dem holtzman Alhie, Sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen vber obbestimpte beschwerdt. für vnd vmb 662 pfund
[in margine :] Erschienen Ursula Ferberin weÿl. vorgemelter Elisabeth Düringerin see. dochter Alß Michel Düringers see: Enckel und Hannß Moser deß schneiders alhie Eheuogts für sich und innamen H. Düringers alß deß hierinn gemelt. Vogt sohns für welche sie die Ehegemechdt Vnver: In dißen fall Cauiren thun haben in gegensein Hanß Nägelin deß Pleichers vf der Ganßaw der hierin gemelten Keuffers s. Sohns, alß Inhabers dißer behaußung bekant daß sie von demselben die ane den 262. lb hauptguths (…) verlegt ihr Behaußung alhie in der Blind. gaß neben Heinrich Engel Küeffer, & herrn Joachim Brackenhofers Alt Ammeister & so ledig eÿg Act. den 17. Decembris Anno 1636

Fils de Thiébaut Nægelin habitant à la Gantzau, Adolphe Nægelin épouse en 1588 Anne Schneider
Mariage, Illkirch (luth. n° 60)
1588. den 12. Augusti Adolff Negelin des bleichers des dieboldts Sohn vff d Gansaw mitt des schneids. dochter bey d. schnid uid* d anna eingesegnet (hans freÿ *g holtz noê sponsæ pis) (i 20)

Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 185-v, n° 46) 1589. den 23. Augusti. ist getaufft worden Johannes Adolph Negels deß Pleichers auff d. Ganßaw. der I Pfetter(…) i 203

Références sur Adolphe Nægelin
1635 Conseillers et XXI (1 R 118) Adolph Nägelin. 88. [Weinschanck auff der Ganßaw]
1636, Protocole des Quinze (2 R 61) Adolff Nägelin. 47. deßen erben. 138. 140. 149.
1637, Protocole des Quinze (2 R 62) Adolph Nägelins Erben. 22. [Blochtauben]

Fils de Thiébaut Nægelin, le blanchisseur Daniel Nægelin épouse en 1596 Appolonie, veuve de Jean von Hipsheim, pêcheur et forestier à la Gantzau
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 35-v, n° 12)
1596. den 24. Augusti sind Ehelich Eingesegnet worden Daniel Negel der Bleicher auff der Ganßaw Vnd Appolonia Hans Hipßen des fischers und geweß. försters hinterlaßene Wittwe (i 43)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 39-v) 1596. Dominica 10. Trinitatis. Daniel Negel bleicher vf der ganßaw diebolt Negel selig Son Vnd Appolonia Hans von Hipßen des försters vf der ganßaw selig Witwe – Confirmationem facta apud Nicolaum 24. Augusti die S. Bartholomæi in precibus matutinis (i 202)

Fils du forestier à la Gantzau Jean von Hipsheim, le pêcheur Jean von Hipsheim épouse en 1577 Apollonie von Sundheim, fille de pêcheur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 77-v)
1577. Am Sontag Quasimodo Geniti. Hans von Hipsen der Jung ein Fischer Hanßen von Hipsen des forsters in der Ganßaw Sohns, Appolonia Michaels von Sonten des Fischers dochter. Confirmatio facta pridie Georgÿ 22. aprilis. NB In 4 wochen 2dno Schlecktern Zur Kirche gang. (i 182)

Daniel Nægelin loue l’auberge au Géant au brasseur Melchior Ulner après avoir obtenu l’autorisation des Quinze (voir plus haut)

1620 (26. feb.), Chancellerie, vol. 440 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 18-v
Conductio Melchior Ulmers des Biersieders vber das Hauß Zu dem Risen In Krautenaw
Erschienen Daniel Nagelin mit beÿstand Michael von Hipsen seines Stieffsohn bede burg. alhie vnd
haben in gegenwerigkeyt Melchior Ulmer Burger alhie bekant
das er Daniel demselben sein behausung alhie In d. Vorstatt Krauttenauw einseit neben Hanß Bläßen den schiffmann vnd and.seyt Hanß N dem Strehlmach. hind. auff Balthasar Stossers erben stoß. ermeltem Ulmern vier Jar lang die nechsten von Jungst verschienen weyhenachten nach einand. volgend dieselben mit allen geschirr als Kessel Bütten vnd allen andn. geschrirr Zu dem Bier brawen gehörig Zubewohnen und Zugeprauchen doch mit dem vorbehalt das er der entlehner Ime dem verleÿher die obere stuben sampt der Camern darneben vnd noch zwo oberst Kammer und Bienen auff der obersten bienen darauff er sein holtz ligen hatt seines gefallens Zu bewonen und Zu geprauchen gestattet

Le charpentier Georges Repper et sa femme Elisabeth Düringer cèdent au compagnon menuisier Jean Düringer un capital de 100 livres que doit Daniel Nægelin pour sa maison au Géant

1626 (25. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 719-v
Erschienen Georg Repper der Zimmermann burger Zu Straßburg beneben Elisabetha Düringerin seine ietzige haußfrawen
haben in gegensein Johann Düringer deß schreiners gesell, so nun vber 20 Jar in der wanderschafft vogts Johann Reichen deß Notÿ bekannt,
demnach er Reppen, wegen seines sohns hannß Jacob Reppert Mueterlichen guths H Heinrich Vagio 150. gld. wie beÿ H Hilario Meÿgern alß contractuum Noto. den 14. Jan: 1619. in Reg. de a° 1619. fol. 41. verschriben schuldig worden, vndt aber vff sein beim Ers. kleinen Raht beschehen anhalten, ihme Georg Repper von den 500. fl. so obgedacher Johann Düriger der Vogt sohn vff der Behaußung Zum Rÿsen gent. Daniel Nägelin zugehörig, stehen hatt 100. lb entschlagen (…)
darfür vnd.pfand hauß vnd hoffstat mit dem hinderhauß alhie in Blindengaß neben Georg Seegmeel j. vnd 2.seit hanß Lorch von Waßlenheim hinden vff (-) garten stossend

Henri Trausch cède un capital assis sur la brasserie au Géant, dû par Christophe Brendel (gendre du propriétaire Adolphe Nægelin)

1633 (6. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 70
Erschienen der Ehrenvest herr Heinrich Trausch Alt Ammeister der Statt Straßburg
hat in gegensein deß Closters Zu St. Wilhelm Schaffners H Conradt Meÿers
(…) cedirt und übergeben, 100. fl. Str. w. so Christoph Brendel, biersieder vnd burger Alhie, alß Jetziger possessor deß bierhauses Zum Risen, alhie in Crautenaw gelegen vermög eines den 1. Augusti 1565. vnd. deß Bischofflichen Hoffs Alhie Insigel von vf vndt abe besagtem bierhauß Zuuerzinßen schuldig

La maison revient au fils d’Adolphe Nægelin (voir plus haut), Jean Nægelin qui épouse en 1609 Ursule, fille de Georges Bauer de Weiler près de Tübingen

Mariage, cathédrale (luth. p. 230)
1609. Dominica 10 Trinitatis. Hans Negel des bleichers Sohn auf der gannsauw vnd Ursula Jerg Bauren Zu Wilern bey Dubingen n.g. dochter (i 119)

Ce doit être le même, alors brasseur, qui se remarie en 1635 avec Marie Rinck veuve du tailleur Guillaume Kuhn
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 178-v n° 15)
1635. Iisdem diebus [Domin. Cantate 26. Aprilis primâ, Dom. Vocem jucund. 3. Maÿ secunda vice] Hans Negelin der Biersieder Und Burger alhie Und Maria Rincken, Wilhelm Khunen des Schneiders Vnd Burgers alhie hinderlaßene Wittib. Mont. 4. Maÿ Zu S. Claus (i 192)

Références sur Jean Nægelin
1638 Conseillers et XXI (1 R 121) Hanß Nägelin. 61. [bleicher auf der Ganßaw]
1654 XV (2 R 72) Hanß Nägelins Erben Ca. Stall. 200. 202. Hanß Schwartz. 200.

Meunier au moulin Zorn, Jean Nægelin hypothèque la maison au Géant au profit de la fabrique de la cathédrale. En marge, quittance accordée en 1675 à Jean Conrad Pfund, alors propriétaire.

1645 (28. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 336-v
Erschienen Hannß Nägelin der Müller vff der Edlen Zornen Mühl,
hatt in gegensein H Johann Carle Stören alß bestellten Schaffners der Fabric deß Münsters alhie bekannt, deß Er Nägelin erwehnter Fabric die Jenigen 600. fl. à 15. bz. Welche Weÿ: Wilhelm Blum der Müller seel. in Anno 1575. Von der Fabric damahlig. Herrn Pflegern auß Erkandtnuß Vnserer Gn. herrn Räth. und XXI. in paren gelt Entlehnt und Er Nägelin in der am 21. Februarÿ nechsthien mit nunmehr auch weÿl. H Jacob Siebenhorns großen Rhs v.wanthen seel. Erben getroffenen Mühl Vergleichung zubezahlen Vff Vnd Über sich genommen
darfür Zu Und.pfand v.legt die Behaußung zum Riesen sambt deren hoff, hoffstatt, Vnd allen and. ihren gebäwen geleg. in der Vorstatt Crautenaw, einseit neben Simon Knollen dem Schiffmann and.seit neben Daniel Ricken auch Schiffmann, hind. vff H Johann Glasern stoßendt, dauon gehen Jährlich Vff den 1. Augusti 5. fl. St. Whr. dem Closter zu S. Wilhelm widerlößig mit 100. fl.
[in margine :] (…) in gegensein hannß Conrad Pfundt deß Biersieders alß ietzigen Possessoris hieringedachter behausung Zum Riesen (quittung) Act. 28. 10.br: 1675.

Les héritiers du meunier Jean Nægelin (les enfants de Jean Chrétien Mercklin et de Marthe Nægelin, le blanchisseur Philippe Nægelin, Laurent Lœffler et sa femme Marie Nægelin, les mineurs Adolphe et Daniel Nægelin) vendent leur sixième respectif de la brasserie au Géant à leur cohéritier Thiébaut Nægelin

1655 (23. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 372
(Protocoll. fol. 48.) Erschienen H Niclauß Störtzer E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Vogt H Johann Christmann Merckhlins E.E. großen Rhats Beÿsitzers mit weÿl. Fr. Martha Nägelin, deßelben abgeleibter ehelicher haußfrawen seel: ehelich erziehlter Zweÿer Kinder, nahmens Philippß und Ursula, mit beÿstand erstermelts ihres Vatters, Ferners Philippß Nägelin der Plaÿcher vff der Gannßau für sich selbst., weiters Lorentz Löffler der Müller alß Ehevogt Mariæ Nägelin, Und dann H Sebastian Nägelin alß Vogt Adolph und Daniels der Nägelin, alle alß weÿl. H. Hannß Nägelins deß Müllers seel. zu 5/6.ten theilen ab intestato und cum beneficio legis & Inventarÿ Erben
in gegensein diebolt Nägelins deß Biersieders, ihres Zum sechsten theil, beneficirten mit Erbens, mit beÿstand H Georg Metzgers deß Weißbeckhens seines Schwähers, und Philipß Metzgers deß Weißbeckh. seines Schwagers – und Zwar zu vollführung deß obligeden baws der Edlen Zornen Lehenmühl
daß Bierhauß Zun Rÿsen, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhie in der Krautenaw, einseit neben Daniel Rieckh dem Schiffmannn anderseit neben Simon Knollen dem Schiffmann, hinden vff Johann Friedrich Tewrern den silberarbeitern & Cons. stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff den 1. Aug. 5. fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl besagter Wehr. dem Closter St. Wilhelm, Vnd 10. fl. à 15. batzen vff Martini wid. käuffig mit 200. fl. a 15. batz. der Fabric deß Münsters (…) iedoch daß die ienige 100. lib welche der Käuffer für daß von obgedachtem hannß Nägelin dem Vattern noh beÿ seinem lebzeiten selbsten erkauffte und Zum bierbrauwer handthierung gehörige Schiff und Geschirrn in die vätterliche Verlassenschafft Zu thun gewesen ist, und hiemit compensirt word. in dißem kauff begriffen seind:/, gescheh. umb 600. lb

Fils du meunier Jean Nægelin, Thiébaut Nægelin épouse en 1645 Marguerite Metzger, fille de boulanger
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 4-v, n° 8)
1645. In Festo Paschatos & Quasi modo. Diebold Negelin der Biersieder, Johann Negelin des Müllers auff der Zornen Mühl sohn und Jungfr. Margaretha Georg Metzgers des Weißbecken Tochter. Cop. Mont. d. 14. Ap. h. 10. Wilh. (i 8)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 230 n° 10) 1645. Ostertag. Diebold Negelin der Küffer vnd Biersieder, Hans Negelin des Müllers auff der Zornen Mühl ehelicher Son und Jungfr. Margaretha Georg Metzgers des Weißbecken vnd burgers alhier Eheliche Tochter. (i 248)

Marguerite femme du brasseur au Géant Thiébaut Nægelin donne quittance de la succession maternelle à son père Georges Metzger
1655 (11. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 523
Erschienen Margaretha, Diebolt Nägelins deß Biersieders Zum Rÿsen eheliche haußfr. mit beÿstand H Johann Christmann Merckhlins und H Caroli Eggen beed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, wie auch vorernannts ihres Ehevogts und Philipß Metzgers deß Weißbeckh. ihres eheleiblich. bruders
in gegensein H Georg Metzgers deß Weißbeckh. ihres eheleiblich. Vatters
bekannt daß Sie Margaretha die dochter, von erstgemeltem ihrem vattern albereit vor vielen Jahren vff abschlag ihres Mütterlich. Guts so Er sein leben lang widumbs weiß Zu genieß. hatt, künfftig Pfund pfenning empfang. habe

Thiébaut Nægelin et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit du blanchisseur Philippe Nægelin

1655 (28. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 644
Erschienen Diebold Nägelin der Biersieder Zum Rÿsen, und Margaretha sein eheliche haußfrau, und Sie Margaretha mit beÿstand H Georg Metzgers ihres Vetters und Philipß Metzgers ihres Bruders
in gegensein Philipß Nägelins deß Plaÿchers
bekannt, demnach ersternannter Philipß Nägelin sich für gemelten Diebold Nägelin seinen Brudern gegen H Johann Thoman Kawen E.E. groß. Rhats Beÿsitzern umb 150 lb beÿ demselben, zu dem Ende vffgenohmenen Gelts daß Er solche am Kauffschilling deß Bierhaußes Zum Rÿsen ablößen könne, verbürgt

Thiébaut Nægelin assisté de son beau père Georges Metzger loue la brasserie au Géant au brasseur Georges Schweiger, assisté de son père brasseur Jean Schweiger

1662 (18. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 355
Erschienen Diebolt Nägelin der Biersieder mit assistentz H Georg Metzgers deß weißbeckh. seines Schwähers und Caspar Lerse deß Biersieders seines Schwagers
in gegensein Georg Schwaÿggen deß Biersieders mit beÿstand hannß Schwäÿggen deß Biersieders seines eheleiblich. Vatters und H Johann Leser, Notarÿ
verlühen haben, daß Bierhauß Zum Rÿsen mit allen deßen Gebäwen, Begriffen, und Zugehördten alhie in der Krautenaw beÿ der herberg Zum Engel geleg. sampt einem bier Keßel, Zweÿen Kühlschiff, einer Maltzbütt, und einer Bierbütt vff treÿ Jahr lang von instehend. Joh. Bapt: angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich. 40 Pfund pfenning

Le brasseur Thiébaut Nægelin et sa femme Marguerite louent la brasserie au Géant au brasseur Isaac Thenn

1665 (10. feb.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 63
Erschienen Diebold Nägelin der Biersieder und Margaretha sein Eheweib
in gegensein Isaac Denn deß Biersieders mit assistentz H Caspar Lers deß Biersieders Zum schwartzen Bären
verlühen, daß Bierhauß Zum Rÿsen mit allen deß. Gebäwen, Begriffen, Rechten und Zugehördten, alhie in der Krautenaw beÿ der herberg Zum Engel gelegen, sampt einem Bierkeßel, Zweÿen Kühlschiffen, einer Maltzbütt und einer Bierbütt, treÿ Jahr lang von Joh. Bapt: dißes Jahrs angerechnet, um einen jährlichen Zinnß benantlich. 40 Pfund
Dabeÿ insonderheit bedingt word. ist, Erstlich deß der Entlehner all sein für die biergäst bedörffig brot, in der Verleÿher resp. Vatter Schwäher und Schwagers H Georg Metzgers und hannß Küffels Beckhenhäußern holen laßen, Jedoch daß sie ihme auch iederzeit mit Kauffmanns Gut versorg. sollen

Héritiers de Thiébaut Nægelin selon la vente d’une maison en 1671
1671 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 487
(Prot. fol. 24.) Erschienen Philipp Metzger der Weißbeckh alß vogt Annæ Ursulæ, Margarethæ, hannß Georgen, Philipßen, Salomeen, Annæ Mariæ und Dorotheæ /:welche Zweÿ jüngste Kinder ins waÿßenhauß uffgenohmen worden:/ alle Theobald Nägelins deß Küeffers eheleibliche Kinder, mit beÿstand herren Johann Hartmann Wörtzen alß Schaffners besagten waÿsenhaußes

Thiébaut Nægelin et sa femme Marguerite vendent la brasserie au Géant au brasseur Isaac Thenn. En marge, quittance accordée en 1669 à Jean Conrad Pfund

1665 (21. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 439-v
(Prot. fol. 26. – 1050 lib.) Erschienen Diebold Nägelin der Küeffer und Margaretha sein Eheweib, beÿde Eheleuthe mit assistentz H Johann Christmann Mercklins EE groß. Rhats alten Beÿsitzers und Philipß Metzgers deß Weißbeckh.
in gegensein Isaac Dünnen deß Biersieders mit assistentz Johann Peter Montfort deß Biersieders seines Schwagers und H. Laurentÿ Treutels Notarÿ
daß Bierhauß Zum Rÿsen genannt, mit allen deß. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Krautenaw, einseit neben weÿl. Daniel Rinckh. deß Schiffmanns seel. Erben, anderseit neben weÿl. H Simon Knollen geweßenen groß. Rhats Verwanthens seel. Erben, hinden vff H Niclaus Hämmerlin Sibner Gerichts Procuratorem stoßend gelegen, davon gehen iährlich 1. Aug. 5. fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. besagter wehr. dem Closter St. Wilhelm, Item 4. lib. termino Martini widerkäufig mit 100. lib. der Fabric deß Münsters, so seÿe solche Behaußung auch noch umb 50. lib. ied. Jahrs vff den 14. martÿ Item umb 127. lib. iährlich vff Weÿhenachten, Item umb 45. lib. 10. ß alle Jahr termino 24. 8.br mit 5 p. C.to Zinnßbahr obgedachtem H. Merckhlin, so dann Weÿl. Philipß Nägelins deß Blaÿchers vff der Gannßaw seel. Kindern umb 150 lib jeden Jahrs termino Martini mit 4. p.Cto Zinnßbahr verhafftet (übernohmen) – umb 525 Pfund
[in margine :] Erschienen hierinn gemelte Margaretha die mit Verkäufferin mit beÿstand Philipß Metzgers deß weißbeckh. ihres Bruders und Vogts (quittung) Act. 13. 9.br a° 1666
[in margine :] (…) in gegensein hannß Conrad Pfund deß Biersieders alß ietzig. Possessoris deß hierinn beschriebenen Bierhaußes (quittung) Act. 24. Junÿ a° 1669

Fils d’un boucher d’Augsbourg, Isaac Thenn épouse en 1665 Ursule, fille du brasseur Louis Schlehenacker : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration (sous le nom de Hœn)
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrenhafften Vndt Achtbaren Herrn Isaac Thennen dem Biersieder von Augspurg weÿl. Herren Daniel Thennen geweßenen Metzigers Ehelichem Sohn, Alß dem Breüttigamb Eines Theils, So dann der Züchtigen vnd thugentsamen Jungfrawen Ursulæ, Weÿlandt deß Ehrenvesten vnd Weißen H. Ludwig Schlehenackhers geweßenen Handelsmanns Vnndt Eines Ehrsamen Kleinen Raths Alten beÿsitzers alhie Seeligen hinderlaßener Ehelichen Tochter, alß Hochzeiterin, Andren Theils – Beschehen Seind dieße ding Inn dießen deß heiligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Vff Sonntags so da wahr der 23. tah deß Monats Julÿ Als mann nach Unsers Seeligmachers gnadenreichen geburth Zahlte 1665. Laurentius Dreüttel Nots. Cæs. Publ.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58-v)
1665. Dncâ XI Trinit. d. 6. Augusti. Isaac Hön der Bierbrauer, Danjel Hön [metzg]er v. burger Zu augspurg Ehelicher Sohn v.
J. Ursula, weiland H. Ludwig Schlehenacker v. E. Kleinen Rahts gewesenen Beÿsitzer allhie hinderlaßene Ehel. Tochter. Copulirt Mont. d. 14. Zu S. Thomæ (i 63)

Isaac Thenn devient bourgeois par sa femme quelques jours plus tard
1665, 4° Livre de bourgeoisie p. 345
Isaac Then Von Augßpurg d. Biersieder empfangt daß burgerrecht Von Vrsula weÿl. H. Ludwig Schlehenackers seel. hinderlaßene dochter seiner Haußfrau umb 8. Goldt fl. so er beÿ der Cancelleÿ erlegt, und will zu E. E. Ehrs. Zunfft der Küeffer dienen. Jur. den 24. Augusti Anno 1665.

Brasseur à l’Autruche, Isaac Thenn loue la brasserie au Géant à Jean Conrad Pfund

1667 (20. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 361-v
Erschienen Isaac Dünn der Biersieder Zum Straußen
in gegensein Hannß Conrad Pfundten des Biersieders mit beÿstandt hannß Peter Montforts deß Biersieders seines Schwagers
entlehnt, daß Bierhauß Zum Rÿsen, mit allen deßen Gebäwen Begriffen, Rechten und Zugehördten alhie in Krautenauw beÿ der herberg Zum Engel gelegen, sampt einen bierkeßel, Zeÿen kühlschiffen, einer Maltzbütt und einer Bierbütt, treÿ Jahr lang Von Mich: dieß. Jahrs angerechnet, umb einen Jährlich. Zinnß benantlich 50. lib.

Ursule Schlehenacker meurt en 1680 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la brasserie à l’Autruche. La masse propre au veuf s’élève à 135 livres, celle des héritiers à 190 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 847 livres, le passif à 236 livres
1680 (15. 9.br), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 4) n° 33
Inventarium undt beschreibung aller Haab undt Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so weÿlandt die Wohn Ehren: vndt tugendreiche fraw Ursula Thännin, gebohrne Schlehenackerin, deß Ehrengeacht: und Wohlachtbahren H. Isaac Thännen biersieders Zum Strauß burgers Zue Straßburg geliebte haußfraw nunmehr seelig, nach ihrem Müttwochs den 22.ten 7.bris Jüngsthien aus dießem Müheseeligen Leben genommenen tödtlichen hinscheiden hinder ihro verlaßen, welches alles auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvesten, fürsichtig vnd weÿßen herrn hannß Georg Hecklers, Werckmeisters der Frawen haußes vndt E. E. großen Raths alhie beÿsitzers, alß Jungfrauwen Ursulæ der ietz abgeleibten frawen seelig mit ihrem hinderpliebenen H. Wittwer ehelich erzeugter dochter vnd ab intestato nachgelaßener einiger Erbin geschwornen Vogts, ersucht durch den H. Wittwer (…) Actum inn fernerem beÿein deß wohl Ehrwürdig v. wohlgelehrte,n H M. Ludwig Schlehenackers d. Zeit Pfarrers Zu Eckboltzheim und H. hannß Philipp Schlehenackers biersieders zum Störckel beed. burg. alhie d. verstorbenen fr. seel. H. Brüder, Montag den 15.ten 9.bris A° 1680.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg beÿ der Großen Metzig gelegenen und Zum Strauß genandter bier behaußung so auch in dieße verlaßenschafft gehörig, ist befunden worden wie volgt.
Auff der Obern Katsen, Auff dem Andern Kasten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Im obern haußöhren, Im obern Stüebell, Inn der Cammer E, Vor dießen Gemachen, Inn der Cammer F, Auff der Malßbühnen, Inn der Großen Stueben, Inn der Kuchen, Im obern hindern Stübell, vor dießen Gemachen, Auff dem Gängel, Inn der Gaststueben, Im Conthörel, Inn der vndern Kuchen, Im bütten Keller
Eigenthumb ane Häußern. Erstlich j. Eck behausung mit d° hoffstatt unden ane dem Spithalgäßlein gegen d. Großen Metzig hin vber (…)
Item ein Scheür mit dem daran gelegenen Garthen,s ampt dem darinn stehenden häußel Gegen der Newen Gäßelenn, Jenseit der Preüschen (…)
Ergäntzung der Erbin unveränderten guths. Auß dem über der frawen seel. inn den Ehestand zugebrachten Nahrung, durch weÿl. H. Laurentium Dreütteln den Notarium seel. in A° 1665. auffgerichtetem Inventario
Volgt nun die beschreibung der Verlaßenschafft vor und ane sich selbsten. Deß H Wittwers unverändert Vermögen, allein inn hernach beschriebener Guthes Ergäntzung bestehet 135 lb
Der Erbin unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 79, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Guldiner Ring 5, Sa. Guths Ergäntzung 101, Summa summarum 190. lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 302, Sa. Holtzes, Reiff und bandt wie auch Schiff und geschirr Zum biersieder handwerck gehörig 98, Sa. Viehes 80, Sa. früchten 17, Sa. Spelltz, Malß vnd hopfen 101, Sa. weines bier vnd vaß 261, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 82, Sa. Guldinen Ring 13, Sa. baarschafft 243, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 225, Sa. Eigenthumns und beßerung ane haüßern, Scheur und Garthen 2337, Sa. Schulden 83, Summa summarum 3847 lb – Schulden 236 lb, Nach deren Abzug 2600 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3935 lb – Ungewiß vndt Zweiffelhaffte Sa. in die theilbahre Nahrung Zugeltendt 37 lb
Eheberedungs Copeÿ (…) Vff Sonntags so da wahr der 23. tah deß Monats Julÿ Als mann nach Unsers Seeligmachers gnadenreichen geburth Zahlte 1665. Laurentius Dreüttel Nots. Cæs. Publ.

Isaac Thenn vend la brasserie au Géant au brasseur Jean Conrad Pfund

1668 (18. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 332-v
(Prot. fol. 21. fac. 2. – 1050 lib) Erschienen Isaac Dünn der Biersieder, mit assistentz Johann Peter Montfort deß Biersieders seines Schwagers
in gegensein Hannß Conrad Pfundts des Biersieders mit beÿstand Niclaus Winter deß Schneiders seines Schwagers
daß Bierhauß Zum Rÿsen genannt mit allen deßen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Krautenaw einseit neben Weÿl. Daniel Beckh deß Sch*manns seel. Erben anderseit neben Weÿl. H. Simon Knollen gewesenen Großen Rhats Verwanthens seel. Erben hind. vff H Niclaus Hämerlin Sibner Gerichts Procuratorem stoßend geleg. daran gehend iährlich termino j. Aug: 5. fl. straßb. wehr. lößig mit 100 fl. besagter wehr. dem Wilhelmitisch. Collegio, Item 4. lib. termino Martini widerkäuffig mit 100. lib. der Fabric deß Münsters, Item 2. lib.10. ß termino 14.ten Martÿ lößig mit 50. lib. H. Johann Christmann Merckhlin E.E. groß. Rhats Beÿsitzern, So seÿe solche Behaußung noch umb 150. lib. weÿl. Philips Nägelins geweßenen Bleÿchers vff der Gannßaw nunmehr seel. hinderlaßenen Kindern 50. Kauffschillingß rests Mariæ Engelin und 175. lib. gleichmäßig. Kauffschillings rests hannß Adolph Huckh deß Biersieders Kindern verhafftet – umb 272. lb

Fils d’un tonnelier de Rothenburg sur la Tauber, Jean Conrad Pfund épouse en 1667 Marthe Schlehencker, fille de marchand : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwisch. dem Ehrenhafft H Hans Conrad Pfund biersied. von Roth.burg ane d. Tauber alß dem hochzeit. Eines theils, Anders theils Aber d. Züchtig vnd tugendsamen Jfr. Martha weÿl. deß Ehren Vest. v. weiß. H. Ludwig Schlehenckers, Gewesenen handelßmanns v. E. E. Kleinen Raths alhie Alt. beÿsitzers seel. ehelich erzielt dochter als hochzeiterin auch darbeÿ Inn beÿsein vnd durch vnd.handlung (…) vff Jfr. hochzeiterin seithen aber H hannß Hammen weißbeck. v. E. E. Kleinen Raths beÿsitzers deroselb. H. Niclaus Clauß. Seÿlers vnd burgers alhie Ihrer Fr. Mutter Geschwornen Vogts H. M. Johann Ludwig Schlehenackers S. S. Theol. Stud. Ihres brud. H. hanß Peter Monforths vnd H. Isaac Thänen beed. biersieder d. burg. alhie alß Schwäger – Beschehen sind diße ding Inn deß heil. Reichs freÿen St. Strßb. vff dinstag den 19. tah deß monats Februarÿ als mann nach vnsers Erlößers v. Seeligmachers Gnad. reichen Geburth Zallte 1667. Laurent Dreüttel Not. Cæs. Publ.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 63)
1667. Dncâ Invocavit d. 24. Febr. Johann Conrad Pfund d. Biersieder Johann Pfundt des Küeffers Zu Rottenburg an der Tauber Ehelicher Sohn, J. Martha, weiland H. Ludwig Schlehenacker des Handelsmans v. E. E. Kleinen Rahts geweßenen Beusitzers alhier, hinderlaßener Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 4. Martii Zu St. Thomæ (i 67)

Jean Conrad Pfund devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers
1667, 4° Livre de bourgeoisie p. 355
Johann Conradt Pfundt der Biersieder Von Rotenburg an der Tauber, empfangt das burgerrecht Von seiner haußfrauen Martha, Weÿl. Ludwig Schlehenackers, E. E. Kleinen Raths gewesenen beÿsitzers seel: dochter, umb 8. Goldt fl. welche er beÿ der Cancelleÿ erlegt, ist Zuuor ledigen standts gewesenn vnd will Zu E. E. Zunfft der Küffer dienen. Jurat. en 20. Mart. A° 1667.

Jean Conrad Pfund hypothèque la brasserie au profit du pasteur Jean Louis Schlehenacker

1669 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 533-v
Erschienen hannß Conrad Pfund der Biersieder Zum Rÿsen
in gegensein H Isaac Heppen deß Mauerer Steinhawers und alten Kleinen Rhats verwanthens im nahmen H.Johann Ludwig Schlehenackers Pfarrherrn Zu Eckhboltzheim seines dochtermanns – schuldig seÿe 100 Pfund pfenning
Unterpfand sein soll daß Bierhauß Zum Rÿsen mit allen deß. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Krautenaw, einseit neben weÿl. Daniel Keckh deß Schiffmanns seel. Erben anderseit neben weÿl. H Simon Knollen gewesenen großen Rhats Verwanthens seel. Erben, hind vff H Niclaus Hämmerlin Sibner Gerichts Procuratorem & cons. stoßend gelegen, davon gehen iahrs term. Martini 4. lib. lößig mit 100. lib. der Fabric deß Münsters
[in margine :] cassirt weg. d. am 30. Xbr a° 1669. vffgerichteten obligation

Jean Conrad Pfund hypothèque la brasserie au profit du pasteur Jean Louis Schlehenacker pour rembourser un capital d’après une obligation passée par le notaire Hilaire Meyer en 1565.

1669 (30. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 680
Erschienen hannß Conrad Pfund der Biersied. Zum Rÿsen
in gegensein H M Johann Ludwig Schlehenackers Pfarrers Zu Eckhboltzheim – schuldig seÿe 100. Pfund pfenning
Zu dem Ende bahr gelügenen Gelts, daß Er dadurch, die Wilhelmische 100. fl. straßb. wehr. am 1. Aug. a° 1565. durch weÿl. H Hÿlarium Meÿern alß deß Bischoffl. hoffs damahlig. Contractuum Notarium nunmehr seel. vergriffenen Capitals, Und die Merckhelische 50. lib. am 19. Xbr a° 1657. in der Cancelleÿ Contractstuben verschriebenen haupt Guths, beÿde vff dem Bierhauß zum Rÿsen hafftend. erleg.
[in margine :] (…) in gegensein herren Gerhard Leffers deß biersieders Zur Ketten alß Curatoris Marthæ Pfundin weÿl. deß hierinn gedachten Schuldners nachgelaßener wittibin mit beÿstand Isaac Dännen deß biersieders Zum Staußen der Pfundischen Kinder Vogt (quittung) Act. 4. 7.bris a° 1680.

Jean Conrad Pfund meurt en 1678 en délaissant quatre enfants dont le cadet meurt peu après son père. Les experts estiment la maison 1 200 livres. La masse propre à la veuve est de 210 livres, la masse propre aux héritiers de 50 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 559 livres, le passif à 197 livres. Le défunt a acquis en 1674 une propriété (grange et plusieurs petites maisons) dont l’avant donne rue des Poules et l’arrière ruelle de l’Enfer.

1678 (4. 7.br), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 2) n° 16
Inventarium undt beschreibung Aller und Jeder Haab vnd Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. der Ehrenhafft vnd Achtbahre H. Hannß Conradt Pfundt, biersied. Zum Rißen burger Zu Straßburg nunmehr seel. welcher dinstags den 23.ten Julÿ Jüngsthien Göttlichem willen nach Zeitlichen todes v.blichen, nach seinem auß dießer welt genommenen tödlichen hinscheiden hind. Ihne verlaßen, so auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafften vnd achtbahren H. Isaac Thänen biersieders Zum Stauß burgers alhie, als Marthæ, hannß Ludwigs, Mariæ Dorotheæ und Johann Philipßen, darund. aber Johann Philipp daß Jüngste Söhnlein erst Sambstags den 5. 8.bris nechsthin 10. wochen nach deß Vatters seel. todt von dießer welt erzeugt und geboren ermelten tag aber wider verstorben, alle 4. des verstorbenen seel: mit hernach gemelter seiner hinderpliebenen wittwen ehelich erzeugter Kinder und ab intestato hinderlaßener nechster Erben geordnet: vndt geschworenen Vogts, welche Nahrung die Ehren: vnd viel tugendsame Fraw Martha, gebohrne Schlehenackerin die Wittib mit assistentz deß Ehren vorgeacht: vnd Wohl Achtbahren herrn Gerhard Leffers biersieders Zur Kettenn burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen H. Curatoris – Actum vnd angefangen in beÿsein des Wohl Ehrwürdig v. wohlgelehrten H. M, Ludwig Schlehenckers Pfarrherrens Zu Eckboltzheim burgers Zu Straßburg d. Fr. wittwe geliebten bruders auff Mittwoch den 4. 7.bris Anno 1678.

Eheberedungs Copeÿ (…) vff dinstag den 19. tag deß monats Februarÿ als mann nach vnsers Erlößers v. Seeligmachers Gnad. reichen Geburth Zallte 1667. Laurent Dreüttel Not. Cæs. Publ.
Inn einer alhie inn der Statt Straßburg vorstatt inn Crauthenaw Gelegener vnd Zum Rießen genandter bier behaußung, so auch inn dieße verlaßenschafft gehörig vnd hernachbeschrieben, Ist befunden worden wie volgt
Auff dem Anden Kasten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Vor dießen Cammern, Inn der Obern Stueben, Inn dießer Stub Cammer, Inn der Obern Kuchen, Im obern haußöhren, Inn der Cammer D, Inn der Gaststuben, Inn der vnden Kuchen, Im Speiß Cämmerlein, Im vndern haußöhren, Im hindern Stockh auff dem Maltzboden
Eigenthumn ane häüßern. Erstlich die behaußung Zum Rießen genand, mit allen deren gebeäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen alhie inn der Statt Straßburg vorstatt Crauthenaw i.s. neben weÿl. Daniel Riecken deß Schiffmanns v. burg. alhie seel. Erben, 2.s. neben Daniel Ulrich auch Schiffmann vndt burgers alhie hinden vff H. Johann Niclaus Caroli Holtzhandlern vnd E. E. großen Raths alhie beÿsitzern stoßend. Davon Gibt mann weÿl. H. Isaac Heppen Maurers und Steinhauers auch E. E. Kl. Raths alhie beÿsitzers seel. hind.laßener fraw wittib vnd Erben 4. lb. d Jährl. auff Martini sind in h.guth abzulößen mit 100. lb Sonsten freÿ ledig vnd eigen, angeschlagen p. 1250. lb. Darüber snt j. t. Perg. Kbr. mit d. Statt Straßb. Canceelleÿ Contracts anhang. Ins. deßen datum d. 18.t Junÿ 1668. Inhalts welcher gestalt d. verstorb. seel. dieße bier behaußung von H. Isaac Thännen biersieder Zum Strauß burger alhier seinem Schwager ane sich erkaufft mit N° 1 signirt. Ferners dabeÿ j. t. Perg. Kbg. deß. dat. d. 20. Aug. A° 1665. Innhalts welcher gestald H. Isaac Thän dieße bier behausung von Diebold Nägellin dem Küeffer vnd Margaretha seiner haußfr. burgern alhie ane sich erkauff, mit N° 1 nort,
Item ein Scheür sampt dreÿ alten Häußlern mit Ihren hoffstätten vnd höfflein, auch allen andern d.en gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in d. vorstatt Straßburg Crauthenaw inn der Viehgassen, 1.s. neben weÿl. Sebastian Biethenschue deß Zimmermanns vnd burgers alhie seel. hind. laßener Wittib vnd Erben 2.s neben H. Johann Niclaus Caroli E. E. Großen Raths alhie beÿsitzern, hinden auff die herberg Zur Schwartzen hennen Genandt vnd hanß Marcken den weißbecken stoßend so freÿ ledig vnd eigen, angeschlagen p. 325. lb. d. Darüber vorhanden i. Perg. Kbr. mit d. Statt Straßb. anhang. Cancelleÿ Contr.st. anhang. Ins. verwahret deßen datum den 16. Julÿ A° 1674. Innhalts welch. gestald der Verstorbene seel. dieße Scheür sambt d.en Häußeln von H. Johann Conrad Huthen Handelsmann b. burgern allhie alß befelchhabern fr. Susannæ weÿl. H. Gergatd Heckers geweßenen handelßmanns v. burgers alhie seel. hind.laßener wittwen ane sich erkaufft mit N° 2 signirt.
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten guths.Auß dem über der Fraw Wittib inn den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch H. Laurentium dreütteln den Notarium in A° 1667. auffgerichteten Inventario
Der Fraw wittib unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 29, Sa. Silbers 11, Sa. guldiner Ring 6, Sa. der Ergäntzung 147, Sa. der baarschafft 15, Summa summarum 210 lb
Hierauff volgt nun auch die beschreibung der Erben unveränderten Vermögens So aber allein inn deroselben unveränderten Guths Ergäntzung 50 lb
Die Theilbar Verlaßenschafft, Sa. haußraths 195, Sa. werckzeugs wie auch Schiff und geschirrs Zum Küeffer vnd biersied. handwerckh gehörig 31, Sa. früchten, Melß vnd hopffen 129, Sa. wein bier und vaß 315, Sa. Viehes 16, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 39 lb, Sa. Guldinen Ring 10, Sa. baarschafft 246. lb, Sa. häußer 1575, Summa summarum 2559 lb – Schulden 197, Nach deren Abzug 2351 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2622 lb

La veuve se remarie en 1682 avec le tonnelier et brasseur Jean Henri Silbach, originaire de Neustadt en Westphalie : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire. Le mariage ne se trouve ni à Strasbourg ni dans les environs immédiats.
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenthafft und bescheÿdenen Johann Heinrich Silbach, dem Ledigen Küeffer und biersieder von Newstatt in Westphalen, Chur Fürstl. Brandenburg. Jurisdiction weÿland deß Ehrenhafften dietrich Silbachs, geweßenen gartenmanns und burgers daselbst seel. hinterbliebenem Eheleiblichem Sohne als dem hochzeiter ane Einem, So dann der viel Ehren: und Tugendsamen Frawen Marthæ Pfundin, gebohrner Schleenackherin, weÿland herrn hanns Conrad Pfunden gewesenen biersieders Zum Rießen, vnd burgers alhie zu Straßburg seel. Hinderlaßener wittib, als der hochzeiterin am andern Theÿl
Geschehen sein dieße ding in der Königlichen freÿ Statt Straßburg den 5. Februarÿ alten Calenders Anno 1682 [unterzeichnet] Jch Joh: Heinrich Sÿlbach beken wie obstet, Gerhardt Lefer Alß der hochzeiderin fogt – Elias Winckler, Not Publ et juratus

Le brasseur au Géant Jean Henri Silbach devient bourgeois en février 1683
1683, 4° Livre de bourgeoisie p. 493
Johann Heinrich Selbach der biersieder Zum Rießen, aus der Neustatt aus westphalen, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Martha Schlehenackerin, hannß Conrad Pfund wittib pro 8. goldt fl. welche Er beÿ d. Cantzleÿ Erlegt, vndt wird Zu den Küffern dienen. Jur. 10. febr. 1683.

Baptême, Saint-Guillaume (luth. p. 164)
1683. Mittw. d. 15. Decemb. int. h. 11. et 12. noct. Hannß Henrich. Ist wegen großer Schwachheit ein Kind alsobald durch geburt genothhaufft vndt Johann Henrich genant worden nachfolgender Eltern Kindt auch bald darauff selig verschieden. Par. Johann Henrich Selbach der Biersieder Zum Rießen, Martha Schleenackerin (i 86)

Brasseur au Coq blanc au Faubourg de Pierre, Jean Henri Silbach loue la brasserie au Géant à son gendre par alliance Samuel Nagel

1691 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 656-v
Johann Heinrich Silbach der biersieder zum Weißen Hahnen
in gegensein Samuel Nagels deß biersieders Zum Rießen seines Stieff dochtermanns
entlehnt, daß bierhauß zum Rießen mit allen deßen Gebäuen wie auch Schiff und Geschirr zum bierbräwen gehörig, alles auff Neun Jahr lang bereits Von Martini 1689. angehend umb ein Jährlichen zinnß benandlich 45 pfund

Marthe Schlehenacker meurt en 1703 dans la brasserie au Coq blanc que tient son mari Jean Henri Silbach. Elle délaisse trois enfants de son premier mariage et deux filles du deuxième. Les experts estiment la brasserie au Géant à 900 livres. La masse propre au veuf est de 120 livres, celle des héritiers de 1 724 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 737 livres, le passif à 302 livres. – Remarque. Le destin ultérieur de Jean Henri Silbach sera traité à la brasserie du Faubourg de Pierre

1703 (10.7.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 24) n° 18
Inventarium Weÿland der Ehr: und tugendreichen Frawen Marthæ Sillbachin gebohrner Schlehenackerin, Hern Johann Heinrich Sillbach, Biersieders Zum Weißenhaanen und burgers zu Straßburg geweßener Ehewürthin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1703.
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güttere, ligender und vahrend. verändert und unverändert, keinerleÿ außgenommen, So weÿland die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Martha Sillbachin, gebohrne Schlehenackerin, deß Ehren: vorachtbahren Hern Johann Heinrich Sillbach, Biersieders Zum Weißenhaanen und burgers zu Straßburg geweßener Ehewürthin seel. nach ihrem Sontags den 17. Monatstag Junÿ Jüngst aus dießer mühesamen traur: und Jammervollen welt genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen (…) Actum Straßburg Dienstags den 10. Monatstag Julÿ Anno 1703.
Die in Gott ruhende Fraw hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. Aus Erster Ehe 1. die Viel Ehr: und Tugendreiche Fraw Martha Nagelin gebohrne Pfundin, des Wohl Ehrengeachten Herrn Samuel Nagels, biersieders Zum Bergfalcken und burgers Zu Straßburg Ehegattin welche in Person Zugegen. 2. den Ehrenhafften H. Johann Ludwig Pfunden Biersiedern Zum Rießen und burgern zu Straßburg, so gleichfalls Zugegen gewesen. 3. die Ehren und Tugendsame Fraw Mariam Dorotheam Schranckenmüllerin gebohrne Pfundin deß Ehrenhafften H Johann Rudolph Schranckenmüllers Weißbecken und burgers Zu erwehntem Straßburg Ehewürthin, so gleichfalls der Procuration in Person abgewartet, Dieße dreÿ der verstorbenen sel. mit weÿl. Herrn Johann Conrad Pfunden, geweßenen biersieder Zum Rießen und burger, Zu besagtem Straßburg, Ehelich erzeugt Kinder, welche ins gesambt Zum assistenten erbetten den Ehrenvest und Rechtsgelehrten Herrn Johann Friderich Redwitzen Notarium Publicum et practicum und burgern dahier welche auch in Persohn gegenwärtig geweßen
Aus Anderer Ehe 4. die Ehren und Tugendreiche Fraw Mariam Salomeam Emerichin gebohrne Silbachin deß Ehrenachtbaren herrn Johann Caspar Emerich des Jüngern ietzigen biersieder Zur Ketten und burgers Zu Straßburg Ehewürthin, welche ebenmäßig Persönlich erschienen geweßen, 5. Und dann die Ehren Züchtig und Tugendreiche Jungfrau Annam Margaretham Silbachin deren geschwornen Vogt erst vorgedachter Herr Johann Caspar Emerich dieweilen Er aber Ehevögtlicher weiß selbsten interessirt, ist deroselben Zum theÿlvogt geordnet der Ehrenhaffte Herr Johann Philipp Rohtstein Küffer und burger alhier Zu offtgesagtem Straßburg, welcher gegenwärtige Inventation persönlich beÿgewohnt. Welche bedee letztere die abgeleibte frau seel. mit eingangs gedachtem Herrn Johann Heinrich Silbach Ihrem hinterbliebenen Wittwen in anderer und Letzter Ehe erzeugt
Copia der Heüraths Verschreibung

In hernach eingetragen, in der Statt Straßburg vorstatt ane Steinstraßen gelegen, und zum weißen haanen genannten behaußung befunden worden wie folgt
Im Vordern hauß. Höltz: und Schreinwerck, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Obern Stub, Im Contor, In der Cammer B, Vor dießen gemachen, In der großen Nebensstub, Im Haußöhren, In der Kuchen, Auffm Gang, In der Cammer C, In der Schwartz thuch Cammer, In der Bierstub, In der undern Kuchen, In deß officierstub, Im Bierhauß Zum Rißen
Eigenthumb ane Häußern (E.) Erstlich die Bier behaußung Zum Rißen genant, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vor Statt ane Krauttenau, Einseit neben H Leonhard Wörlin dem Zinngießen, Anderseit H. Daniel Ulrichen dem Schiffmann, beede burgern alhier, hinden auf die Würtzische Fraw Wittib und Erben stoßend so freÿ ledig und eigen und durch der Statt Straßb. geschworene Werckmeistere inhalt der beÿm Concept gegenwärtigen Inventarÿ befindlichen Abschatzung sub dato den 19. Julÿ Anno 1703. Angeschlagen für 1800 gulden thun 900 lb. Darüber sagt ein Pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Contract Insiegel verwahrt datirt den 18. junÿ Anno 1688. Darbeÿ noch ein Pergamenin Kauffbrieff mit gerührtem Insiegel bekräfftiget datirt den 21. Augusti Anno 1665. beede mit altem N° 1 signirt und nach beschehener Vorlegung darbeÿ gelaßen.
(E.) Item eine Scheür (…)
(T.) Item die Bier behaußung Zum Weißen Haanen genant, gelegenen in ser Statt Straßburg vorstatt ane Steinstraß (…)
Ergäntzung der Erben unveränderten guths. Vermög Inventarÿ über der verstorbenen frawen seel. in die Ehe gebracht Vermögen den 13. Junÿ Anno 1682. durch Herrn Johann Christoph Stöffeln den Notarium auffgerichtet
Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
Abzug. Des Wittwers unverändert Vermögen, Sa. Silbergeschmeids 20, Sa. Activ: Schuld 100, Summa summarum 120 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 119, Sa. Bierfaß 4, Sa. Werckzeugs Zum Küffer handwerck gehörig 2, Sa. Silber 67, Sa. Guldinen Ring 10, Sa. baarschafft 5, Sa. Eigenthum ane häußern 1350, Sa. Ergäntzung (1655, Abzug 1391, Nach solchem abgang) 263, Summa summarum 1824 lb – Schulden 100, Nach deren Abzug 1724 lb
Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 270, Sa.früchten, Maltz und Meel 102, Sa. Weins und faß 277, Sa. Bier 197, Sa. Werckzeug, holtz, Reÿff und band zum Küffer handwerck gehörig 9, Sa. Schiff und geschirr zum Biersieden gehörig 26, Sa. Pferds 20, Sa.Hew und Stroh 4, Sa. Silber geschirr und geschmeids 64, Sa. guldiner Ring 27, Sa. Baarschafft 159, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1400, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 175, Sa. Activ Schuld 2, Summa summarum 2737 lb – Passiv Schulden 302 lb, Nach deren Abzug 2424 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4270 lb
Copia der Eheberedung (…) Geschehen sein dieße ding in der Königlichen freÿ Statt Straßburg den 5. Februarÿ alten Calenders Anno 1682. Elias Winckler, Not Publ et juratus
Abschatzung den 19. tag Julÿ aô 1703. Auff begeren des Ehrenhafften und bescheiden H. Johann Heinrich Silbach biersieder ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Stein Straß das bierhauß Zum Weisen Hanen (…)
Die andre behausung auch alhier in der Statt Straßburg in der Krautenau gelegen das Bierhauß Zum Riesen genandt, einseiyt Neben H Daniel Ulrich Schiffmann, anderseits Neben Leonhardr Werlen Zinngießern Hinden auff H. Paulus Flach Stosend Welche behaußung Brauhauß, höfflein und Gemeiner bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckleüthe sich in die besichtigung befunden und dem jetzigen Preiß angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausendt acht hundert Gulden
Die dritte behausung auch alhie in der Statt Straßburg (…)

Les héritiers cèdent la brasserie et la grange qui en dépend au fils Jean Louis Pfund

1703 (21. Sept.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 24) Joint au n° 18 du 10 juillet 1703
(Inventarium Weÿland der Ehr: und tugendreichen Frawen Marthæ Sillbachin gebohrner Schlehenackerin, Hern Johann Heinrich Sillbach, Biersieders Zum Weißenhaanen und burgers zu Straßburg geweßener Ehewürthin seel. Verlaßenschafft)
Eÿgenthumb ane Häußern denen Erben unverändert.
Erstlich die Bierbehaußung Zum Rißen genant, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstatt ane Krauttenau, einseit neben H Leonhard Wörlin dem Zinngießen, and.s H. Daniel Ulrichen dem Schiffmann, beede burgern alhier, hinden auf die Würtzische Fraw Wittib und Erben stoßend so ledig und eigen
Ferner eine Scheür (…)
Dieße bierbehausung sambt Scheür und übrigen häußlein wie solches alles in dem nunmehr auffgerichteten Inventario fol. 44. 45 et 46 weitläuffig beschrieben ist Herrn Johann Ludwig Pfunden dem Sohn, von seinen Schwesteren wie auch dero respective Ehe und geschwistern vogten für freÿ ledig und eigen überlaßen worden umb 2100. lb
So geschehen den 21. Septembris Anno 1703.

Jean Louis Pfund et Marie Salomé Pantel hypothèquent trois mois plus tard la maison au profit du pasteur Luc Sébastien Ritter

1703 (12. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 525
Johann Ludwig Pfund bierwürth Zuem Rießen allhier u. Maria Salome geb. Pantelin u. zwar Dieße mit beÿstand Joh: Klingen Hoßenstrickers u. Christoph Bogners meßerschmids [unterzeichnet] Johann Ludwig Pfundt, Maria Salome Pundtin
in gegensein S. T. Hn Lucæ Sebastian Ritters Canonici Capituli Thom: u. Pfarrers zu St. Niclaus allhier – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, d. bierhauß Zuem Rießen allhier in der Krautenau einseit neben Hn Daniel Ulrich Schiffmann anderseit neben Leonhard Wöhrlen Zinngießern hinten auf Hn Paul Flachen oberschreibern im Spithal stoßend gelegen mit allen begriffen, weithen, zugehörden u. gerechtigkeit

Jean Louis Pfund épouse en 1696 Marie Salomé Pantel, fille de coutelier. Son beau père Jean Henri Silbach lui loue la brasserie au Géant que son gendre tenait à bail

1696 (15.2.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafft Herrn Johann Ludwig Pfundten ledigen Bierbrauern d. Weÿlandt Ehrengeachten herrn Hannß Conrad Pfundt gewesenen bierbrauers Zum Rieß. burgers allhier Zu Straßburg seeligen hind.bliebenen ehelichen Sohn, als hochzeitern an einem,
So dann d. Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Salome Pantelin, weÿland des Ehrengeachten herrn Hannß Georg Pantels gewesenen Meßerschmidts burgers Zu gedachtem Straßburg seelig. nachgelaßenen eheleiblichen tochter d. Jungfrawen hochzeiterin am and. theil
Vors sechst verwilligt undt verspricht des hochzeiters Stieffvatter herr Heinrich Sÿlbach mit belieben seiner geliebten ehelichen haußfrauen den beeden angehendten Ehepersohnen die Bier behaußung Zum Rießen, als welche nächster Zeit von seinem andern tochtermann geraumbt und abgetretten word, vorderist dreÿ Jahr lang als die vormals getroffene lehnung außweißet in lehnung umb ein Jährlichen Zinß nemlichen 90 Guldin, Zu laßen undt Zu übergeben undt nach d verfloß.en dreÿen Jahren annoch Sechs Jahr lang umb gemelt. preiß undt Zinß Zu continuiren, welche lehnung dann gleichwiß die vorige inn allhießiger Cancelleÿ Contract Stub expressé vereinbaret (…)
Beschehen undt v.handelt in dieß. Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 15. Februarÿ St. N. als man nach d. Gnadreichen vndt allen Seeligmachend. Menschwerdung Jesu Christi Zahlte 1696 [unterzeichnet] Johann Ludwig Pfundt als Hochzeiter, Johann Heinrich Silbach als Stieffvatter, Isaac Thenn als vogt, Samuel Nagel der Jung als Schwager, Johann Daniel Franck d. hochzeiterin vogt
Protocollum tertium, f° 21-v

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 54. n° 293)
Heut den 21. Mertz 1696 sindt nach ordentlicher außruffung Copulirt word. Johann Ludwig pfundt der ledige Biersieder, weÿl. H. Johann Cunrad pfundt, gewesenen biersieders undt burgers nachgelaßener ehelicher Sohn undt Jfr. Maria Salome weÿl. Johann Geörg Panthels, geweßenen burgers undt Meßerschmids nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Ludwig Pfundt Als hohzeiter, Maria Salome Bandlerin alß hoch Zeiterin (i 56)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Les apports du mari s’élèvent à 497 livres, ceux de la femme à 490 livres.
1696 (23.6.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6212) n° 493
Inventarium undt beschreibung aller d. Jenigen Haab undt Nahrung, so d. Ehrengeachte Herr Johann Ludwig Pfundt, biersied. Zum Rieß. undt die Ehren : und tugendsahme fr. Maria Salome Pantelin, beede Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg in Ihren Kürtzlich mit einander angetrettenen Ehestand einander. Zubring. so umb d. ursach beschrieb. wirdt, weilen inn d. Zwisch. beed. Ehegatt. mit einand. auffgerichtet. Eheberedung außtrucklich versehen daß eines Jed. inn die Ehe Zugebrachte Vermögen einen jed. theil undt seinen Erb. ein freÿ ohnverändert vorbehalt. guth seÿn (…) welches bescheh. in Straßburg in beÿsein des wohl Ehrenvest. Großachtbahren herrn Joh: Daniel Franck, vornehmen handelsmanns d. frawen geschwornen noch ohnentledigt. vogts wie auch des Ehrenvest. undt weiß. herrn Johann Ludwig Kuntz meß.schmidts undt E E Kleinen Raths alt. beÿsitzers d. frawen Mutter vogts auch zum theil frawen Salome Pantelin d. frawen Mutter, Mittwochs d. 20. Junÿ aô 1696.
Extractus Auß den Concept Inventario aufgerechnet beßerung über weÿl. H. Hannß Georg Panthels gewesenen Meßerschmidts burgers alhie zu Straßb. seelig Verlaßenschafft durch Notm. Joh: Kitschen d. 8. Junÿ aô 1694. auffgerichtet
Norma hujus inventarÿ. des Ehemanns in den Ehestand zugebrachte Nahrung. Sa. haußraths 74, Sa. der Früchten 92, Sa. Silbers 16, Sa. Guldener Ring 2, Sa. baarschafft 310, Summa summarum 497 lb
Auf solches volgt auch der frawen Zugebracht V.mög. Sa. haußraths 173, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 25, Sa. Guldener Ring 37, Sa. baarschafft 253, Sa. 490 lb

Jean Louis Pfund devient tributaire chez les Tonneliers le 22 mai 1696
1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 36-v) Dienstags den 22. Maÿ Anno 1696 – Johann Ludwig Pfundt der Zum Riesen erscheint bittet ihne das Recht beÿ dieser Ehrsamen Zunfft so deßen Vatter Seeliger gehabt, auch angedeÿhen Zu laßen, producirte Schein von den herren dreÿern der Stadt Stall unterschrieben de dato 21.ten maÿ 1696. Erkandt auff Erlag d. Gebühr so 10. ß 6 d und Vor die Zue den Feuer Eÿmere verordnete 10. ß Willfahrt, Versprach auch Gebott undt Verbott gehorsam Zue seÿn.

Jean Louis Pfund et Marie Salomé Pantel hypothèquent la brasserie au profit de l’avocat Jean Jacques Fried

1713 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 172-v
Joh: Ludwig Pfundt biersider zuem Rießen und Maria Salome geb. Pantelin beÿständlich Christoph Bogner messerschmidts und Lorentz Bogners auch messerschmidts
in gegensein S.T. H. Joh: Jacob Friedt J.Cti gemeiner Statt Raths und Advocati – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, d. Bierhauß zuem Rießen allhier in der Krautenau, einseit neben Leonhardt wörle anderseit neben J: Jacob Ulrich schiffmann hinten auff H. flachen stoßendt

Le brasseur Jean Louis Pfund meurt en janvier 1723 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre à la veuve est de 1 700 livres, celle des héritiers de 816 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1580 livres et le passif à 2 485 livres.

1723 (31.3.), Not. Mader (6 E 41, 681) n° 472
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeachten Herrn Johann Ludwig Pfundten geweßenen bierbrauers Zum Rießen undt burgers allhier nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1723. (…) nach seinem den 22.sten Januarÿ deß mit Gott angefangenen 1723.sten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der ane hernach folgendem Folio in specie benambster Erben Inventirt und ersucht, durch die Ehren und tugendsahme Frau Mariam Salome Pfundtin gebohrne Pantelin die hinterbliebene frau Wittib mit Assistentz des Ehrengeachten Herrn Christoph Rogner Meßerschmidts und burgers allhier dero geschwornen Herrn Curatoris – So geschehen in der Statt Straßburg auff Mittwoch den 31. Martÿ A° 1723.
Der in Gott seel verstorbene Herr hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1. die Tugendsame Frau Mariam Salome Hirschingin gebohrne Pfundtin des Ehrengeachten Herrn Georg Heinrich Hirsching bierbrauers Zum Rießen und burgers allhier Ehefrau, welche mit assistentz gedachten Ihres Ehemanns dießen Inventation beÿgewohnt, 2. und 3. Annam Catharinam und Johannem weilen aber dieselbe annoch minorennes alß ist in dero Nahmen Hiebeÿ erschienen der Ehrengeachte Herr Johann Rudolph Schranckenmüller Weißbeck und burger allhier dero geordnet und geschwornen Vogt. Alle dreÿ deß Verstorbenen Herrn sel. mit obgemelter seiner hinterlaßene Frau Wittib Ehelich erzeugt und hinderlaßene Kinder Zu gleichen portionen und antheilen

In einer in der Statt Straßburg in der Crautenau gelegenen Zum Rießen genandten und hieher gehörigen behausung ist befunden worden alß volgt
Ane Höltzen und Schreinwerckh. In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Obern Wohnstub, In der Soldaten Cammer, In der Cammer B, In der Mittlern Wohnstuben, In der Mittlern Wohnstub Cammer, In der Cammer C, Im obern Hauß Ehren
Eigenthum ane Häußern (E.) Erstlichen eine bier behausung Zum Rießen genandt m. allen deren gebeuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg Vorstatt ane Crautenau, einseit neben Daniel Ulrich ein Schiffmann, anderseit neben Johann Martin Ehrmann den Kübler, hinden auff herrn Paul Flachen Oberschreiber in dem Mehren Hospittahl allhier stoßend, gelegen davon gehen Jährlichen auf den 20. Martÿ 9. lb. d Zinß S.T. Hn Johann Jacob Friden der Statt Straßb. Rath und Advocaten abloßig in Capital mit 300. lb d, It: 15. lb d Zinß auf den 15. Decembris ab Edelgedachtem H. Advocat Friden widerloßig in Hauptguth mit 500. lb. d sonsten gegen Männiglichen freÿ leedig und Eÿgen und durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere Crafft einer unter dem 11. Martÿ gethanen und beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung æstimirt pro 2000. lb. davon abgezogen obige beschwerden so in Summa thut 800. lb.d, Nach deren abzug wird ane obigem anschlag der behausung annoch übrig verbleiben so allhier außzuwerffen mit 1200. lb. Darüber s. i. teutsch. perg. Kbr. m. der Statt Straßburg Canceleÿ Contractst. anh. Inns. verw. deßen datum den 18. Junÿ A° 1668. mit altem N° 1 signirt, ferner ist darüber ein teutscher perg. Kbr. auch m. allh. C.Cstt gefert. datirt den 20. Augusti 1665. weißen beede wie der Verstorbene herr Vatter seel. solche behaußung theils von Herr Isaac thänen biersieder Zum Strauß und theils diebold Nägelin dem Kieffer und Margaretha seiner Haußfrauen ane sich erhandelt.
It: eine Scheür sambt dreÿen alten Häußlein mit Ihren Hoffstätten und höfflin auch allen andern übrigen gebäuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßb. in der Vorstatt Crautenau in der Hennengaßen, eins. neben Jacob Leschmeÿer dem Weißbecken anders. neben dem Wurthshauß Zur Schwartzen hennen genandt, hinden auf das Höllgäßllein stoßend gelegen, so freÿ ledig und Eÿgen undt durch vorgedachte H. Werckmeistern angeschlagen um 550. lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher perg. Kbr. m. der Statt Straßb. anhangendem CCst. Inns. verw. deßen datum den 16. Julÿ Anno 1674. Innhalts welcher gestallt des Verstorbenen herr Vatter seel. dieße Scheür sambt denen Häußlein von herrn Johann Conrad Huthen Handelsmann und burgern allhier ane sich erhandelt mit altem N° 2 notirt.
Ergäntzung der Frau Wittib unverändert Guths. Crafft Inventarii über beeder nun zertrennter Eheleuth in Ehestand gebrachte Nahrungen besagend, durch Weÿl. Hn Johann Kitschen geweßenen Notm. publicum A° 1696. gefertigt
Abzug in gegenwärtiges Invent. Der Wittib unverändert Guth, Sa. Haußraths 42, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Schulden in die Nahrung zubez. 70, Sa. der Ergäntzung (1575, Abzug 6, Rest) 1568, Summa summarum 1700 lb.
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 36, Sa. Schiff und geschirrs Zum bierbrauer Handwerck gehörig 1, Sa. Sibergeschirr 14 ß, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane Haüßern 1750, Sa. der Ergäntzung (589, abzug 1493, compensando 903), Summa summarum 1789 lb – Schulden 973, Nach deren Abzug 816
d. Theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 112, Sa. Wein bier und lähren Vaßen 512, Sa. Schiff und geschirrs 37, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. Goldene Ring 2, Sa. der Schulden in die Nahrung Zu bezahlend 903, Summa summarum 1580 lb. – Schulden 2485 lb, Solchemnach übertreffen die Theilbare Passiva die Theilbahre Nahrung umb 905 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1611 lb

La veuve loue la brasserie à (son gendre) Georges Henri Hirsching

1723 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 128
weÿl. Johann Ludwig Pfundt gewesten Biersieders wittib Maria Salome geb. Bandelin beÿständlich Christoph Bogner Meßerschmidts ihres Curatoris und ged. Pfundten hinterbliebenen zweÿer minderjährigen Kinder vogt Johann Rudolph Schranckenmüller der weißbeck
in gegensein Georg Heinrich Hirsching des Bierbrauers
entlehnt, Eine Bierbehausung zum Rießen genannt in der Krauttenau, einseit neben Daniel Ulrich dem Schiffmann anderseit neben (-) den kübler hinten auff H. Paul Flachen gartten stoßend gelegen beneben der Scheur, heubühn, Stallung und dem halben Keller, nichts davon als den mittlern stock so sich die wittib zu ihrer bewohnung vorbehält wie auch die 6 nebens: häußlein ausgenommen, auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 pfund
[in margine :] verlehende Maria Salome Pfundtin geb. Bandelin die wittib beÿständlich ihres Curatoris Christoph Bogner und obged. Schranckenmüller als vogt der zweÿen jungeren Pfundischen Kinder in gegensein bemelten entlehners weÿl. Georg Heinrich Hirsching hinterlassenen wittib Maria Salome geb. Pfundtin beÿständlich ihres Curatoris Johann Philipp Astheimer weinhändlers in fernerer gegenwartt dero sponsi Johann Daniel Schlehenacker Bierbrauers, prolongirt, obbeschriebene Bierbehausung sambt den gantzen keller nichts als diejenige gemach so die mitvelehnerin selbsen bewohnt und die sechs nebens häußlein, so sie anderwärts verlehnt hat ausgenommen, auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommend Michaelis um einen jährlichen Zinß nemlich 115 pfund – den 10. Julÿ 1731

Originaire de Rothenburg sur la Tauber, Georges Henri Hirsching qui sert chez Jean Louis Pfund s’inscrit aux années d’épreuve en janvier 1720
1720, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 435-v) Dienstags den 23. Jan: A° 1720 – Georg Heinrich Hirsching der leedige Kieffer Knecht von Rothenburg an der Tauber so beÿ Johann Ludwig Pfunden dem biersieder Zum Rießen in arbeith stehet, bittet ihme zu Verarbeithung des dreÿ Jährigen Zeith umb hernachmahlen das Meisterstück zu machen einzuschreiben. Erkandt, willfahrt Zahlte für das Kauffgericht 13. ß 6 d und Werckstatten Zunß 1 lb 10 ß für den lehrbrieff daß Er solchem nechsren produciren werde hat H Rathh. Ehrhardt und H. Emmerich Cavirt.

Georges Henri Hirsching demande un an plus tard le droit de faire son chef d’œuvre. Le conseil objecte qu’il n’a pas terminé ses trois années d’épreuve.
(f° 471) Dienstags den 4. Februarÿ Anno 1721 – Georg Heinrich Pürrsching der leedige Kieffer und Bierknecht hielte an Ihme Zu erlauben auff den Platz Zu gehen umb das Meisterstück Zu machen, Worauff erkandt, Weilen Er sich allererst den 23.ten Januarÿ 1720. Zu Vorarbeithung der 3. jährigen Zeith einschreiben laßen daß Ihme für dießes mahl in seinem Begehren nicht willfahrt werden kan, sondern solle seine 3 Jahr auswarthen.

(f° 473-v) Dienstags den 6. Maÿ Anno 1721 – Heinrich Hirsching stehet wieder Vor und bittet nochmahlen Ihme Zu erlauben, das Kieffer Meisterstück Zuverfertigen, Worauff abermahlen erkandt, daß es beÿ der den 4. Februarÿ jüngsthien ergangenen Erkantnuß nemlich daß Er Crafft Articuls ferner dreÿjährige Zeit Verarbeiten soll, verbleibet.

Les Quinze dispensent Georges Henri Hirsching de terminer ses années d’épreuve en considérant que le pétitionnaire travaille à Strasbourg depuis six ans et que les Tonneliers n’ont pas fait la publicité nécessaire de leur nouveau règlement.
1721, Protocole des Quinze (2 R 125)
Georg Heinrich Hirsching Ca. E. E Zunfft der Kieffer pt° Muthjahr
(p. 167) Dienstag d. 8. April 1731. – Moss. nôe Georg Heinrich Hirsching des ledigen Kieffers undt bierbrauers von Rothenburg an der Tauber gebürtig, der hatt von mitkommendem Zunfft bescheid heut Copiam erhalten, will davon an MGHh appellirt haben, bitt underthg. solche appellation gnädig anzunehmen, Verspricht ad 1.am post ferias den H. Zunfftmeister beÿ denen Kiefern darzu Verkünd. Zu laßen. Wil aber der bescheid schon vor mehr alß einem Monath ergangen, alß ist die Sach an die wohlverordnete Ober Handwercksherrn Verwißen Zu examiniren ob undt warumb der Appellant den bescheid nicht ehender hat haben können.

(p. 173) Sambstag d. 19. Apr. 1721. – Georg Heinrich Hirsching Ca. E. E Zunfft der Kieffer pt° Muthjahr
Iidem [Obere Handwercksherrn] laßen ferner per Eund. [Secretarium] referiren, Es habe Georg Heinrich Hirsching der ledige Kieffer und bierbrauer von Rothenburg an der Tauber gebürtig, den 12. huj. einen Zunfft Schein producirt, Welches beÿ E. E. Zunfft der Kieffer den 4. febr. jüngst ergangen, wavon er aber an Mghh. appellirt, auch gebetten solche appellat. gnädig anzunehmen mit dem Versprechen ad 1.am post dem H. Zunfftmeister beÿ ged. Zunfft darzu Verkünd. Zu laßen, diese appellation aber seÿe nicht gleich angenommen sondern Erk. worden Zu untersuchen ob dieselbe legitimo modo interponirt und introducirt worden.
Und alß auff beschehene remission der appellant ferner gehört wurde, habe er beÿgesetzt er habe nicht gewußt, daß er nur 10 tag Zeit habe seiner Appellation zu thun, noch auch daß er sich halte sollen Zu denen 3. Muthjahren einschreiben laßen indeme der Articul nicht abgeleßen werden, er arbeithe schon 6 Jahr hier und habe nichts davon gehört. Worauff H Mathis Preßler alß Zunfftmeister geantwortet daß laut habender Articul de A° 1713. einer die 3. muthjahr Völlig Verarbeithen müße, deme H. Not. Ösonger der Zunfftschreiber beÿgefügt daß er Zeugen stellen könne, daß auch dießer Articul alle Jahr abgeleßen werde, allein es höreten beÿ ablesung der ordnung die wenigste Zu, sondern verursachten durch denen jeweiligen Tumult und getöß daß fast niemand nichts hören Könte, seÿe aber ehe eigene schuld, Auff seithen der Hh. Depp. halte man davor, daß weilen in tempore legali nicht appellirt worden, undt ohne dem das gesuch wieder ordnung lauffe die Appellation nicht Zu recipiren, sondern Zu rejiciren und abzulainen seÿe, die genehmhaltung Zu MGHh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.

(p. 221) Sambstag d. 17. May 1721. – Georg Heinrich Hirsching Ca. E. E Zunfft der Kieffer pt° Meisterstück
Iidem [Obere Handwercksherrn] laßen ferner per Eund. [Secretarium] referiren, Es habe Georg Heinrich Hirsching der ledige Kieffer von Rothenburg an der Tauber Ca. E. E. Zunfft der Kieffer ein Memorial sambt beÿlag Lit. A. eingelegt, jnnhalt Welches er Vorgestellt, Er diene schon 6. Gantze Jahr alß bier Knecht beÿ Johann Ludwig Pfund dem biersieder Zum Rießen allhier, und seÿe resoluirt falls er deßen Sommer Zu dem Kieffer Meisterschafft gelangen Könte, hiesiges Burgerrecht zu suchen, und hernach ged. seines Meisters tochter Zu heurathen, habe sich auch beÿ E. E. Zunfft Gericht der Kieffer umb die Erlaubnuß das Meisterstück Zu Verfertigen geziemend angemeld, Welches Ihne aber wieder aus der Beÿlag Lit. A. (p. E. E. Zunfft der Kieffer bescheid vom 6. huj.) Zu ersehen mit seinem begehren ab: undt seine dreÿhährige Zeit Zu Verarbeithen verwißen worden. Wann er aber hier burger Zu werden und eines burgers tochter Zu heurathen gesinnet, Er auch durch ged. Zunfft bescheid der ursachen sich gravirt befunden, weilen er sich lengstens und nicht erst vor 1 ½ Jahren Zum Meisterstück eingeschrieben hätte, falls der Articul Krafft deßen einem Kieffer Knecht seine Jahr beÿ einem biersieder Zu Verarbeithen zu gelaßen ist, nicht lange Jahr her ohnverleßen, undt verschwiegen, mithien ihme gäntzlich verborgen geblieben wäre, alß sehe er sich gemüßiget von ged. bescheid an MGHh Zu appelliren mit bitt dieße appellation gn. Zu recipiren, und Zu erkennen daß er dispensando Zu Meisterstück Zu admittiren seÿe, Zumahlen er schon 6 Jahr in einem eintzigen dienst allhier stehe. Worauff gemelter Zunfft nunmahliger Zunfft Meister H Mathis Breßle Zu untersuchung der Sach Deputation gebetten, so auch willfahrt word.
Auff geschehener Remission habe der Implorant nochmahl widerhohlt die Zunfft habe einen Articul so aber erst vor einigen Jahren undt Zuvor niemahl abgelesen word., Krafft deßen ein Kieffer Knecht seine Jahr auch beÿ einem biersieder meister Verarbeith könne Nun habe Er 6. Jahr nach einander beÿ obged. biersieder nahmens Pfundt gearbeitet, und sobald der Articul des erste mahl seÿe ableleßen worden, habe er sich so gleich Zum Meisterstück laßen einschreiben, so vor 1 ¼. Jahren geschehen seÿ.
Auff welches ged. Zunfftmeister geantwortet, daß deß Imploranten anbringen der Wahrheit gemäß seÿe, undt habe erst Vor einigen Jahren H. Dürrenberger erinnert, daß ein solcher Articul Vorhanden, welchen aber weder Er noch andere meister gewußt hätten, darauff seÿe ged. Dürrenbergers Knecht so auch die Jahr beÿ Ihme Verarbeithet Zum Meisterstück admittirt worden, Er müße gestehen, daß wegen nicht Ableßung dießes Articuls einen Fehler vorgegangen seÿe. Beÿ auffschlagung des Articul Buchs habe man den Allegirten Articul fol. 151. gefund. deßwegen davon gehalten, daß dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren undt dem Zunfftmeister anzubefehlen daß Künfftighien beÿ ableßung der ordnung auch dießer Articul Zu eines jedwedern Nachricht abzuleßen werden solle. Die genehmhaltung Zu MGHh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.

Les examinateurs inspectent le chef d’œuvre de Georges Henri Hirsching. Ils n’y trouvent que des défauts mineurs. Le candidat devient maître avec les félicitations du prévôt le 12 août 1721
1721, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 480) Dienstags den 12. Aug. Anno 1721 Wurde Georg Heinrich Hirschings des leedigen Kieffers von Rothenburg an der Tauber gebürthig Verfertigtes Kieffer Meisterstückh faß Zum drittenmahl geschaut da dann die dreÿ Hh. Meisterstückh schauer referirten, es hätten sich in der ersten Schaw Zweÿ kleine täschlein und ane etlichen dauben ein Wenig Spenth befunden so Er aber Verbeßert die Zweÿte Schaw war durchgehendts guth undt in der dritten fande sich anders nichts alß ane dem hintern booden ein Einbiß, Weilen dann die fehler nicht groß auch sonsten das Faß sauber ausgemacht undt Wohl abgebunden alß erkanten Sie es für ein gerechtes Meisterstück auff welche Weiß es auch durch den Hn XV. Alß Obmann confirmirt und Ihme allerseiths Zu fernerem guten Vorhaben gratulirt worden.

Georges Henri Hirsching épouse en juin 1722 Marie Salomé Pfund après avoir passé un contrat de mariage
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 232-v, n° 13)
Mittwochs d. 10. Junÿ 1722. seind nach geschehener 2.maligen ausrufung Dominica Trin. 10. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eigesegnet worden Georg Heinrich Hirschinger der ledige Kiefer v. biersieder H. Johann Georg Hirschingers Kiefers biersieders v. deß Raths Zu Rotenburg an der Tauber v. Margaretha Catharina Metzgerin ehelicher Sohn, v. Jfr. Maria Salome Herrn Joh: Ludwig Pfunden deß biersieders v. burgers v. Maria Salome Bandelin eheliche dochter [unterzeichnet] Georg Henrich Hirsching als hochzeiter, Maria Anna Salome Pfundtin als hochzeiterin (i 240)

Georges Henri Hirsching devient bourgeois par sa femme le 20 juillet 1722
1722, 4° Livre de bourgeoisie p. 879
Geörg Heinrich Hirsching der Kiefer Von Rothen burg ab der Thauer geb. Johann Geörg Hirsching des Kiefers allda ehelicher Sohn rhalt das burgerrecht von seiner ehefr. Maria Salome Pfundtin alhier umb die tertz des alten burger schillings will beÿ E. E. Zunfft der Kiefer dienen. Jur: den 20. Julÿ 1722.

Georges Henri Hirsching devient tributaire le 21 juillet 1722
1721, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 518-v) Dienstags den 21. julÿ Anno 1722 – Mstr Georg Heinrich Hirsching der Kieffer und biersieder stehet Vor, prod: Schein Von hießiger Cantzleÿ und Stadt Stall sub dato 26.t Julÿ Jüngsthin Vermög deßen Er das Burgerrecht Völlig erhalten, bittet derowegen Ihne ahne einem neuen Leib Zünfftig anzunehmen. Erkant, Willfahrt Zahlt alß ein frembder so sich ane eines Zünfftigen tochter Verheurathet 1. lb 10 ß für die Zu dem Feuer Eÿmeren geordnete 10 ß und pro Zunfftschreiber und Büttel 2 ß 6 d.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Géant, propriété de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 448 livres, ceux de la femme à 606 livres.

1722 (27.8.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 31) n° 813
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenhaffte und achtbahre Herr Georg Heinrich Hirrsching Kieffer und Biersieder, Und die Ehren und tugendhaffte Fraw Maria Salome gebohrrne Pfundtin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestand für eigenthümlich unverändert vermög Ihren mit einander auffgerichteten Eheberedung zugebracht haben (…) Actum in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerer gegenwärtig Keith Herrn Johann Ludwig Pfundten biersieders Zum Rießen vnd Fr. Mariæ Salomeæ gebohrner Bendelin, beeder Eheleuthen und burgern allhier der dißorths Ehefrauen geliebten Eltern, Donnerstags den 27. augenschein Anno 1722.

In einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg dero Vorstadt Krautenaw gelegenen der dißorths Ehefr. geliebten Eltern gehörigen zum Rießen genannten bierbrawer Behaußung ist befunden worden Wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 141, Sa. Silbergeschiffs und Geschmeids 28, Sa. Goldenen Rings 3, Sa. der baarschafft 214, Summa summarum 388 lb – Darzu ist zu legen der Ihme ane denen Haussteuren gebührige halbe theil trifft 60 lb. Des Ehemanns eigenthümlich Vermögen 448 lb
Der Ehefraen Guth. Sa. haußraths 306, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 23, Sa. Goldenen Ringen 27, Sa. der baarschafft 189, Summa summarum 546 lb – Wann aber die der Ehefr. ane denen hernacher beschriebenen haussteuren gebührige helffte dazu gelegt wird und außmacht 60 lb, der Ehefrauwen eigenthümlich Guths 606 lb

Georges Henri Hirsching meurt en 1729 en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve est de 922 livres, la masse propre aux héritiers de 282 livres. L’actif de la communauté s’élève à 723 livres, le passif à 1 443 livres.

1729 (5.12.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 4) n° 57
Inventarium über Weÿl. deß Ehren Vest und Wohlvorgeachten Hn Georg Heinrich Hirschingß geweßenen Kieffers auch bierbrauers zum Rießen und burger allhier nun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1729. – nach seinem Montags den 26.ten Zurückgelegten Monats Septembris dießen nun Zu Ende eÿlenden 1729.ten Jahrs Hinder Ihme Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf geschehenes dienst freundliches Ansuchen, erfordern deß Ehren Vest und Großachtbahren Herrn Andreæ Wolffen, Würths und Gastgebers Zum guldenen Apffell und burgers allhier alß Krafft vorgewießnen Curatorÿ de dato 23. Nov. 1729. deß seelig. verstorbenen mit hernachbenandter Fr. Wittib ehelich erzielter Kinder und ab intestato zu gleichen portionen verlaßener Erben, Nahmentlich Catharinæ Margarethæn so 9. Viertel Jahr und dann Johann Heinrich so 3. viertel Jahr alt geordnet und geschworenen Vogts ersucht und inventirt, die Viel Ehr und tugendreiche Frau Mariam Salomem Hirschingin gebohrne Pfundtin die hinterlaßene wittib – So beschehen und Verhandelt In der königlichen Freÿen [Statt] Straßburg de, 5. deß Monaths Decembris et seq. Anno Domini 1729.

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Krauttenau gelegenen das bierhauß Zu dem Rißen genandten in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung hat sich befunden wie Volget
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der ohneeins öbersten bühn, Auff der ersten Bühn, In dem obern Haußöhren, In dem undern Haußöhren, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Knecht Cammer, Inn der Kuchen
(f° 21) Ergäntzung der Fraw Wittib ohnverändert maanglenden Guths, Nach Innhalt deß über beeder geweßene, aber durch den Zeitlichen Tod zertrennten* Eheleuthen im Ehestand gebrachter Nahrungen den 27. deß Monathß Augusti 1722 auffgerichteten Inventarÿ
Der Fraw Wittib annoch vorganden ohnverändert Nahrungen, Sa. haußraths 55, Sa. Schiff und geschirr Zum Kieffer und bierbrauer handwerck gehörig 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Goldener Ring 8, Sa. der Baarschafft 7, Schulden 75, Ergäntzung 756, Summa summarum 922 lb
Solchemnach Wirdt auch der Kinder und Erben annoch in natura vorhandene Guth beschrieben, Sa. haußraths 56, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Goldene Ring 5, Sa. baarschafft 3, Sa. Ergäntzung 284, Summa summarum 357 lb – Schulden 75, Conferendo 282 lb
Endlichen Volget auch die Inventation der gemein verändert und T. Nahrung, Sa. haußraths 16, Sa. der Frucht 26, Sa. ein und gemacht bier wie auch leerer vaß 444 lb, Sa. Brennholtz 11, Sa. Hew 1, Sa. Pferdt 4, Sa. Gutsch 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 20, Sa. baarschafft 101, Sa. Sa. 4, Summa summarum 723 lb – Schulden 1443 lb, die Theilb. Passiva übertreffen die T. Nahrung 720 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 484 lb
Ungewiß, Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden 20 lb
Copia der Eheberedung, sub dato 20. Maÿ on A° 1722 coram weÿl. H Not. Joh: Adam Oeßinger passirt (…)
Copia Codicilli reciproci. Pro Nota. Weilen um solches sie die ged. beede Ehel. vor mir Not° Zwar sub dato Donnerstag den 16. Julii in A° 1727. Auffger. mithin es auff sein H. Hirsching seel. beschehenen absterben exped: word.

Compte que rend Marie Salomé Pfund femme du batelier Jean Thiébaut Ulrich à ses deux enfants Catherine Marguerite et Jean Henri Hirsching en 1749
1749 (9. Junÿ), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 23) n° 318.b
Ohnvergreifflicher Summarischer Calculus Vndt Berechnung Über Weÿl. Hn Georg Heinrich Hirsching geweßenen Kieffers, bierbrauers Zum Rießen Vndt burgers Zu Straßburg, Längst seeligen Verlaßenschafft in Conformitæt deß unterm 5.ten deß Monaths Decembris in Anno 1729. vor unterschriebenem Notario Auffgerichteten vndt den 22.ten Martÿ in Anno 1730. beÿ E. Löbl. Vogteÿ Gericht producirt: vndt Abgehandelten Inventarii, auf Ansuchen Fr. Mariä Salome Ulrichin gebohrner Pfundtin herrn Johann Theobaldt Ulrich, Schiffmanns vndt burgers Zu Straßburgderzeit Ehefrauen, alß ob: gedachten H. Hirsching seel. geweßener Wittib beÿständlichen vorgenantden dero jetzigen Ehemanns Ahne einem
So dann ermeldten Hn Hirsching hinterbliebener beeder mit Ihro Fr. Ulrichin währenden Ihres Ehestandts mit einander ehelichen erzeugter beeder Kindter vndt Erben, Nahmentlichen Jungfr. Catharinæ Margarethæ vnd Johann Heinrich Hirsching, Leedigen Kieffer, welche beede Majorennes vnd ohnbevögtigt, Maßen Sie die Tochter in circa 22. Er der Sohn Barbar Erb aber der Zeit würcklichen über 20 Jahr alt, Nichts desto weniger aber Sie beede mit assistentz Herrn Johann Jacob Jungen deß Mittlern Fisch Käuffers vndt E. Ehrs. Großen Raths allhier alten wohlverdienten Assessoris

La brasserie est ensuite exploitée par le deuxième mari de Marie Salomé Pfund, Jean Daniel Schlehenacker qui fait son apprentissage de 1714 à 1717 auprès du tonnelier Jean Paul Dürrbach

1714, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 222-v) Dienstag den 24. Aprilis 1714 – Mstr Joh: Paulus Dürrbach Kieffer nimbt vermög Scheins sub dato 23. Aprilis 1714. Zum Lehrjungen Joh: Daniel Schlehenacker herr Joh: Ludwig Schlehenacker des biersieders alhier ehelichen Sohn willens denselb. daß Kieffer handwerckh von jüngsy verwichenen Ostern 1714. biß gedachte Zeith 1717 also 3 Jahr Lang Zuerlernen gegen 100. lb Lehrgeld und der Frawen ein Newe Louis d’or davon solle beÿ anfang der Lehrzeith die helffte die übrige helffte aber beÿ dee endigung erlegt werden, daß Jungen bürgen für das Lehrgeld und hinweg lauffen sind H Joh: Ludwig Schlehenacker deß Jungen Vatter und Herr Johann Philipp Schropp biersieder, die verprechen wie gebrauchig, Zahlt pro inscriptione 15 ß vnd pro Zunfftschrb et büttel 2 ß 6 d.

(f° 328-v) Dienstags den 9. Martÿ A° 1717 – Johann Paul Dürrbach stehet nebst seinem Lehrjungen Johann Daniel Schlehenacker von hier gebürthig Vor bittet Weilen seine lehrzeit Völlig Verfloßen und beede theil mit einander Zufrieden seÿn, denselben gerichtlich leedig Zu Zahlen. Erkandt Willfahrt, dt. Vor das looßsprechen 15 ß Vnd pro Zunfftschreiner Vnd büttel 2 ß 6 d.

Jean Daniel Schlehenacker s’inscrit en avril 1718 pour faire son chef d’œuvre
(f° 380-v) Dienstags den 5. Aprilis Anno 1718 – Joh: Ludwig Schlehenacker der bierbrauer und burger allhier stehet vor bittet seinen Sohn Johann Daniel leedigen Kieffer Knecht zu Verfertigung des Meisterstücks einzuschreiben. Erkandt willfahrt dt. Werckstatten Zinß 1 lb 10 ß Vor Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d.

Fils du brasseur au Soleil d’or, Jean Daniel Schlehenacker épouse en août 1731 Marie Salomé Pfund, veuve de Georges Henri Hirsching : contrat de mariage, célébration
1731 (9.7.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Hn Johann Daniel Schleenackhern dem leedigen bierbrauer und Kieffern, weÿland Hn Joh: Ludwig Schleenackhers auch gewesenen bierbrauers Zur goldenen Sonnen und burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßenem ehelichem Sohn, alß Hochzeiterer ahne Einem
So dann der Viel Ehr: und tugendreichen Frawen Mariæ Salome Hirschingin gebohrener Pfundtin, weÿl. Hn Georg Heinrich Hirschings, gleichmäßig geweßenn bierbrauers Zum Rüeßen und burgers Zu Straßburg seel. hinterbliebener wittib als Hochzeiterin am andern Theil
So beschehen in fernerem Gegenseÿn (…) Herrn Joh: Philipp Astheimers, weinhändlers der Fr. Hochzeiterin annoch ohnentledigten Curatoris so dann Herrn Andreæ Wolffen Gastgebers Zum guldenen Apffel Ihro der Ehefr. Hochzeiterin Kinder erster Ehe geschwornen Vogts (…) Straßburg auff Montag den 9. deß Monaths Julÿ Anno Dni 1731.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 31-v n° 17)
1731. Mittwoch den 22. Aug. seind (…) copulirt und eingesegnet worden Johann Daniel Schlehenacker der Ledige Kieffer bierbrauer und burger allhier Weÿl. Johann Ludwig Schlehenackers auch burgers und bierbrauers allhier und Barbara gebohrner Hecklerin ehl. Sohn und Fr. Maria Salome weÿl. Georg Henrich Hirrschings uch burgers und bierbrauers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johan Daniel Schlenacker als hochzeiter, Maria Salome Hirschingen als hohzeiterin (i 34)

Jean Daniel Schlehenacker cotise à la tribu des Fribourgeois pour pouvoir servir de la bière
1731, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 118) Dienstags den 25.ten Sept: 1731 – Biersieder
Joh: Daniel Schlenackher, der Biersieder Zum Rießen und burger allhier wird, weilen Er von Gn. Hh. denen XV. die gebührende Erlaubnuß wegen dem Schanckh erhalten, nach abgeleßener Ordnung, gegen Erlag der 2. lb 4 ß d, alß Zudiener recipirt. dt.

Jean Daniel Schlehenacker devient tributaire chez les Tonneliers le 9 octobre 1731
1731, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 280-v) Dienstags d 9. 8.bris 1731 – Mstr Joh: Daniel Schlehenacker der biersieder erhalt auch daß Zunfft recht, et dedit ut supra [ams eines Zünfftigen sohn Zahlt 10 ß 6 d pro feureÿmer 10 ß pro inscriptione 2 ß 6 d.]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux de la femme s’élèvent à 3 004 livres.
1731 (14.9.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 6) n° 94
Inventarium über Herrn Joh. Daniel Schlenackhers bierbrauers Zum Rießen, undt Frauen Mariæ Salome gebohrener Pfundtin, beede Eheleut undt burgeren zu Straßburg inn Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1731.
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, wie auch schulden und Gegen Schulden, überahl davon nichts außgenommen noch vorbehalten, so der Ehregeachte herr Johann Daniel Schlenackher, der bierbrauer Zum Rießen, undt die viel Ehr undt tugendreichte Frau Maria Salome gebohrene Pfundtin, weÿland Hn Georg Heinrich Hirschings, auch geweßenen Bierbrauers zum Rießen und burgers Zu Straßburg seel. hinterbliebener wittib, beede nunmahlige Eheleuthe undt burgere Zu Straßburg, in ihren ohnlängst in Gottes deß Allerhöchsten Nahmen angetrettenen Ehestandt, ein ander Zugebracht und in Ihren vor mir Notario auffgerichteten Ehe pactis vor ohnverändert such reserviret und vorbehalten haben
So beschehen in fernerem Gegensein S. T. deß Wohl Edel Vest undt Hochgelehrten Herrn Johann Georg Dennen Medicinæ Doctoris undt berühmdten Practici auff seithen deß Ehemanns, So dann deß Ehren und Großachtbahren Johann Philipp Astheimers, des Kieffers undt Weinhändlers, alß der Ehefrauen annoch ohnentledigten Curatoris auff seithen deroselben erbettenen beÿstandts beeder burgere allhier Zu Straßburg Freÿtag den 14. deß Monats Sept. Anni 1731.

Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der Krauttenau gelegen: das bierhauß Zum Reißen genandten Inn dieße Nahrungen nicht gehörigen behaußung, befunden alß volget
der Ehefrau eingebrachte Gut, Sa. hausraths 596 lb, Sa. Wein und gemacht bier qie auch leere Faß 801 lb, Sa. Frucht 43 lb, Sa. brennholtz 35 lb, Sa. Hew und Stroh 10 lb, Sa. Pferds 8 lb, Sa. Silbergesch. u. Geschmeid 73 lb, Sa. Goldenen Ring 52 lb, Sa. der Baarschafft 1382 lb, Summa summarum 3004 lb – der Ehe Frauen antheil ahne denen Haussteuren 40 lb, der Ehefrauen in den Ehestand gebracht völlige Nahrung 3044 lb – Schulden 40 lb, in Compensatione 3004 lb,
(f° 22) der Ehefrauen Kinder erster Ehe Pfötter und Göttel geldt wie auch Geschencke, Catharina Margaretha, Johann Heinrich
(La mère du défunt cède ses droits à la veuve, 16 mai 1732)

Les héritiers de Jean Daniel Schlehenacker sont dispensés de faire dresser un inventaire étant donné que le mariage a duré peu de temps
1732, Livres de la Taille (VII 1177) f° 163
Frau Barbara Schlenackerin, mit beÿstand H. Johann Philipp Zeÿßolff des Goldarbeiters ihres Vogts, bittet umb erlaßung der Inventur weÿl. Johann Daniel Schlenackers deren Sohns. Erkannt weilen Er der Verstorbene sehr kurtze Zeit in die Ehe geweßen Willfahrt

Marie Salomé Pfund se remarie avec le batelier Jean Thiébaut Ulrich, lui-même veuf : contrat de mariage, célébration
1733 (11.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 75) n° 712
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und wohlvorgeachten Hn Johann Diebold Ulrichen, dem Wittiber Schiffmann vnd burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem,
So dann der viel Ehren und tugendsamen Mariæ Salome Schlehenackerin gebohrne Pfundin, deß auxh weÿl. H. Johann Daniel Schlehenackers geweßenen biersieders vnd burgers allhier seel. hinterbliebener Wittib, als der hochzeiterin andern theils
Actum Zu Straßburg In oberwehnten H. Astheimers behaußung, Sambstags d. 11. Julÿ 1733
[unterzeichnet] Johann diebolt Vlrich als Hochzeiter, maria Salome schlenackerin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 42-v, n° 18)
1733. den 14. Octobris Seind (…) copulirt und eingesegnet worden H. Johann Diebold Ulrich der jünger Schiffmann burger und Wittwer allhier und Fr. Maria Salome Weÿl. H. Johann Daniel Schlehenackers geweßenen Biersieders und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann dieboldt Ulrich als Hochzeiter, Maria Salome schlenackrin als hohzeitrn (i 45)

Marie Salomé Pfund femme de Jean Thiébaut Ulrich fait dresser dans la brasserie au Géant l’inventaire des biens qu’elle se réserve

1733 (30.10.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 8) n° 118
Inventarium über dasjenige die viel Ehr: und tugendtbegabte Fr. Maria Salome Ulrichin, gebohrener Pfundtin H. Johann Theobaldt Ulrichs, des Schiffmanns und burgers alhier zu St. dermahligen ehelichen Haußfrau in Ehestand vor Ohnverändert sich reserviret, Auffgerichtet in Anno 1733. – in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestandt zugebracht, undt in denen auffgerichteten Ehe Pactis vor Ohnverändert sich reserviret und vorbehalten (…) die Ehefrau mit beÿstand Herrn Johann Philipp Astheimers des Kieffers Weinhändlers deroselben annoch ohnentledigten Curatoris
So beschehen allhier in der Koeniglichen freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 30. des Monats Octobris Anno 1733 In fernerem Gegenseÿn des Ehren und vorachtbahren Herrn Johann Friedrich Roggenbachs, des Schuemachers und dermahligen Würths auff der allhießigen Schumacher Knecht Herrberg, deß Ehemanns Kinder erster Ehe geordneten Vogten, wie auch Herrn Andreæ Wolffen, würths und Gastgebers Zum Goldenen Apffel der Ehefraun Kinder erster Ehe geschwornen vormunds, beeder auch burgere allhier Zu Straßburg

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Krauthenau gelegen, das bierhauß zum Rießen genanndter hiehero nicht gehörigen behaußung, hat sich befunden wie volget
Norma hujus inventarii, Sa. hausraths 552 lb, Sa. Frucht 6 lb, Sa. Rollwagens u. Karch 6 lb, Sa. Wein wie auch lärer Faß, schiff und geschirr Zum Kieffer handwerck 349 lb, Sa. Silberges. 81 lb, Sa. Goldener Ring 77 lb, Sa. Baarschafft 1728 (Nota (…) auch dero Ehemann den 3. nov. und 7. gedachten Monaths Novembris 1733 baar zu haben Gelüffert), Sa. Pfenningzinß hauptgüter 800 lb, Summa Activorum oder Schulden 30 lb, Summa summarum 3907 lb – Sarzu gelegt die helffte der Haussteuren 31 lb, Sambtliche Activ Nahrung in vero pretio 3938 lb, Schulden 677 lb, In Compensatione 3260 lb
Wÿdumb, So die Ehefr. Eingangs benandt auß ihres erstern Ehem: mithin Ihrer beeder Kinder Ererbtes vätterliches Guth salvâ Legit: Lebtägig zu usufruiren und zu geniesen berechtiget, Nemlich weÿl. H. Georg Heinrich Hirsching des gew. Bierbrauer zum Rießen (laut) unterm 10. des Monaths Julÿ A° 1727 vor mir auffgerichteter Codicillarischen Disposition – In A° 1729 sothane Verlaßenschafft ordnungsmäßig inventiret

Marie Salomé Pfund meurt en 1763 en délaissant une fille de son premier mariage et trois enfants du troisième. L’inventaire est dressé dans une maison quai des Bateliers. La masse propre aux héritiers s’élève à 3462 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 2116 livres, le passif à 4256 livres.
1763 (5.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 403) n° 1010
Inventarium über Weÿland der Wol Ehren: und Viel tugendbegabten Frauen Mariä Salome Ulrichin gebohrner Pfundin, des Ehren Vest, Wolvorachtbar und weißen Herrn Johann Diebold Ulrich, des Schiffmanns und E. E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers geweßener hertzgeliebter Frauen Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1763. – nach den dieselbige Sambstags den 7. Maji dießes Lauffenden 1763 Jahrs aus dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 5. Octobris 1763.
Die Abgeleibte Frau seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen Wie folgt. 1.mo Frau Catharinam Margaretham Jungin gebohrne Hirschingin, herrn Johann Jacob Jungen des Fischhändlers und burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿhülff deßelben in Persohn dem Geschäfft abwartete, diese der seelig Verstorbenen in Erster Ehe mit auch Weÿland H. Georg Heinrich Hirschingn dem gewesenen Bierbrauer und burgern allhier ebenmäßig seeligen ehelich erzielte Frau tochter.
2.do. Herrn Johann Ulrich, den jüngern ledigen Schiffmann und burger allhier, welcher ebenmäßig in Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, 3.tio Herrn Bernhard Ulrich, S. Stæ Theologiæ Cultorem, welcher gleicherweiße in Persohn Zugegen war, Sodann 4.to Frau Mariam Magdalenam Schäfferin gebohrner Ulrichin Hn Johann Schäffers des Schwartzbecken und burgers allhier Eheliebstin, welche gleicherweiße mit Zuziehung gedachten Ihres Ehevogts in Persohn dem Geschäfft beÿgewohnt, dieße dreÿ letztere der in Gott ruhenden Frau seeligen in dritter Ehe mit eingangs Wol Ehrengedachtem H. Johann Diebold Ulrich Ihrem hinterbliebenen Hn Wittiber ehelich erziehlte herrn Söhne und frauen Töchter, Also alle vier deroselben ab intestato zu Vier gleiche portionen und Stammtheilen verlaßene rechtsmäßige Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth staden beÿ dem Katzensteg gelegene in diese Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als volgt.
Eigenthumb ane Häußern. (W.) Erstl. eine behaußung zu underst ane dem Schiffleutstaden (…)
(W.) It. der halbe theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane dem Schiffleutstaden (…)
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalts Inventarÿ über der seelig Verstorbenen Zu Ihrem geliebten Eheherrn (…) in den Ehestand gebrachte Nahrung, durch Herrn Notarium Philipp Jacob Marbach in Anno 1733. auffgerichtet
Wÿdemb, welchen die Abgeleibte seelige von auch Weÿland herrn Georg Heinrich Hirsching dem geweßenen Bierbrauer Zum Rießen und burger, allhier Ihrem erstern Ehe Mann ebenmäßig seeligen Lebtägig genoßen hat
Wÿdemb, welchen der Herr Wittiber von Weÿland Frauen Anna Maria Ulrichin gebohrner Roggenbachin seiner geweßenen erstern Eheliebstin seeligen ad dies vitæ zu usufruiren hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli
Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. Haußraths 136, Sa. Silbergeschirrd und Geschmeids 31, Sa. Lährer Faß 3, Sa. Goldener Ring 29, Sa. Baarschafft 61, Erg. Rest 3416, Summa summarum 3676 lb – Schuld 214 lb, Nach deren Abzug 3462. lb
Dießemnach Wird nun auch des Herrn Wittibers ohnverändert und Theilbare Nahrung in ansehung die Erben auf das Theilbare Guth tam active quam passive renunciret haben unter einer Massa beschrieben, Sa. Haußraths 137, Sa. Schiff und geschirr Zur Schiffarth gehörig 178, Sa. Wein und Lährer Faß 80, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 59, Sa. Goldener Ring und geschmeids 11, Sa. baarschafft 44, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 450, Sa. Eigenthums ane Häußern 795, Sa. Schulden 358, Summa summarum 2116 lb – Schulden 4256, In Vergleichung 2140 lb
Stall Summ Et Conclusio finalis Inventarÿ 2290 lb

Marie Salomé Pantel veuve de Jean Louis Pfund loue la brasserie au Géant ainsi que la grange proche au brasseur Jean Philippe Helck, assisté de son oncle brasseur Thiébaut Helck

1733 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 380
Fr. Maria Salome geb. Bandelin weÿl. Johann Ludwig Pfund Biersieders zu Rießen hinterlassene wittib beÿständlich ihres Curatoris Christoph Bogner des ältern Meßerschmidt, Ferner derselben älteste tochter Maria Salome geb. Pfundin weÿl. Daniel Schlehenacker Bierbrauers hinterlassene wittib beiständlich ihres vogts Johann Philipp Astheimer des weinhändlers, so dann Johann Rudolph Schranckenmüller des Vormaligen weißbecken als vogt der zweÿ jüngern Kindern Johann und Anna Catharina der Pfundten
in gegensein Johann Philipp Helck des Biersieders beÿständlich seines vatters bruders Theobald Helck auch Bierbrauers
entlehnt Eine zum Rießen genannte Bier Behausung, Brauhauß, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehördenb und Rechten in der Vorstatt Krauttena, einseit neben Johann Jacob Ulrich dem Schiffmann anderseit neben Reumann dem Kübler hinten auff ged. Ulrich, nichts davon als eine Stiege hoch Eine Stueb Kuchen zwo Kammern und haußöhren dreÿ stiegen hoch eine Kammer und ein klein pläzlein unter der stieg zwo steegen hoch welches alles der verlehnende Pfundische wittib sich zu ihrer wohnung vorbehaltet ausgenommen,
Ferner eine Scheur in ged, Krauttenau im höllfeger gäßlein einseit und hinten auff obged. Ulrich anderseit neben Philipp Bodemer dem Straußwürth gelegen, nichts davon als den Keller ausgenommen als den sich die verlehner ebenfalls reserviren, weither verlehenen Sie alles zum Bierbrauen gehörigen schiff und geschirr – um einen jährlichen Zinß nemlich 125 pfund

Jean Philippe Helck obtient des Fribourgeois le droit de servir de la bière à la brasserie au Géant
1733, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)

(f° 151-v) Dienstags den 25.ten Novembris 1733 – Neu Z. Biersieder
Hr Frantz Heinrich Lauth der biersieder Zum goldenen Hirsch und Hr Johann Philipp Helckh der biersieder Zum Riesen, beede burgere allhier, stehen vor und berichten wie daß Sie vor gn. H. denen XV.en den Schanck würcklichen erhalten, bitten demnach Sie alß Zudienere Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt wird denenselben und Zwar jeedem gegen Erlag 2 lb 4 ß gebettener maßen willfart. dederunt et jurav. auff den Ihnen abgelesenen Articul.

L’ancien brasseur au Géant Jean Philippe Helck établit une nouvelle brasserie au Faubourg de Pierre
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
Bierhauß Joh: Philipp Helck pt° Newen bierhaußes – damahlen ledig gewesene Bierhauß Zum Rießen in der Crautenaw gelegen – Nun habe Er Vor geraumen Zeit in obgenanter Steinstraß das sogenante Rebhanische hauß, welches Zu einer bier behaußung sehr bequem seÿe (…)

Usufruitière de son mari Jean Louis Pfund, Marie Salomé Pantel passe avec son fils Jean un accord par lequel elle lui loue la brasserie que tenait jusqu’alors Jean Philippe Helck

1739 (12. 9.bris), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 46) varia
Vergleich Zwischen Fr. Mariæ Salome Pfundtin, geb. Panthelin, Wittib und Johann Pfundten dem Led. bierbrauer dero Sohn, pt° der bier behaußung Zum Rießen und deß: darauff zu prætend. habend. Lebtägigen wÿdumbs
Vergleich, so Zwischen Frauen Mariæ Salome Pfundtin, gebohrner Panthelin, weÿl. Hn Joh: Ludwig Pfundten geweßenen bierbrauers zum Rießen und burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib mit beÿstand, wie zu Ende gemeldet ahne Einem,
So dann H. Johannes Pfundten dem Ledigen bierbrauer alß dero eheleiblichem Sohn, beÿständlichen deß Ehrengeachten H Johann Rudolph Schranckenmüller des burgers und ehemaligen weißbecken, Seines geschwornen auch ohnentledigten Curatoris, am Andern theil, Ahne zu Ende gesetztem dato Abgeredet, Eingegangen undt beeder Seits Stricté zu Halten versprochen worden
Nemblichen es declarirte Sie frau Pfundtin wittib, wie daß Sie zwar vermög obernandten Ihres Ehemanns vor nun weÿl. H. Joh:Adam Ösingern dem gewes. Notario alhier unterm 7. Decembr. 1722. Auffgerichteter Codicillarischen Letzten willens verordnung §° 3.tio sothane völlige Verlaßenschafft mithin auch die dahin gehörige ahne allhiesiger Krauttenau gelegenen das bierhauß Zum Rießen genandte Behaußung, sambt allen dero Zugehördten /:Jedoch mit vorbehalt der Kindter Zu Erfordern habender Mütterlichen Legitimæ oder Pflichttheils:/ Lebenlänglichen Wÿdumbs weiß Zu usufruiren und zu Genießen berechtiget, alleine aber in ermeltem Bier: alß dero Wÿdumbs: Hauß den Bier Schanck Zu Continuiren, auff Absterben dero Ehemanns seeligen wegen zugestoßener Alters blödigkeit, Sich allschon nicht mehr im Standt befunden, dahero Sie dann Solches bier: Hauß /:ausser denen darinnen Zu Ihrer Bewohnung Sich vorbehaltenen Zimmern und Gemachen:/ biß dato anderwärtlich verlehnet und den Zinnß davon, ahne statt des Natural Genußes, bißhero Eingezogen und Genoßen, darum die mit H Joh: Philipp Helckhen, dem hiesigen burger und bierbrauer dam bißherigen beständer solcher Bier Behaußung Zum Rießen genandt, getroffene Lehnung auff künfftigen weÿhenachten 1739 Sich endiget und in ermeldter dero Sohn Johannes Pfundt Sich dermahlen vest resoluirt und Entschloßen, das bierbrawer Handwerck in erstbesagtem: alß dem: Ihme von seinem Vatter seel; umb einen gewißen Preiß Krafft ob: angeregter deßelben Errichteten Letzten willens verordnung prælegirten einfolglichen ohne das eÿgenthumbliche Zueständigen: aber wie gemeldet noch Zur Zeit deßen eheleiblichen Mutter mit lebtägigem wÿdumb verfangenen Bierhauß Zum Rießen Zu treiben, dergestalten dann beÿ Ihrer Mutter alß der wÿdumbs Nießerin die gebührende Ansuchung gethan, umb Ihne Solche bier behausung, Nemblichen nur alle, die Jenige Weißbeck, Zimmer und Gemach, wie obgemelt, so ob ermeldter Hn Joh: Philipp Helck der bißherige Entlehner in lehnung gehabt und bewohnt gegen einem Jährlichen gewißen Wÿdumbs Zinß, welcher Er, so lang Sie die Wÿdumbs Nießerin alß Mutter im Leben verbleiben wird, quartaliter ordentlcihen abrichten wolle, zu übergeben und Ein Zu raumen, also daß Er das Handwerck darinnen, gleich dem bißherigen beständer treiben und auff Künfftig weÿhenachten 1739. den Anfang darahn machen Könne und möge, Alß hat Sie frau Pfundtin, wittib, als wÿdumbs Nießerin in betrachtung vorher enthaltener und anderer beÿ Ihro wohl und reifflich Erwogener motiven vndt Ursachen und zwar auch mit außdrucklichem vorwißen und genehmhaltung dero überiger 4. verheuratheter Fr. Töchter
Ihme Johann Pfundten Ihrem Sohn
ermeldtes bier: hauß Zum Rießen /:nemblichen wie solches H Joh: Philipp Helck, der bißherige beständer deßelben bewohnt, Inn gehabt und genoßen:/ von Künfftig weÿhenachten 1739. oder solbaldt erstgedachter Hr Helckh außgezogen seÿn wird, Zu bewohnen, Zu Nutzen und Zu genießen (…) umb 15 Gulden Jeden derer zu 15. batzen (…)
So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Donnerstag den 12. des Monats Novembris A° Dni 1739 [unterzeichnet] Salome Pfundin Wittin, Christoph Bogner der Elter alß Vogt, Christoph Bogner als beÿstand, Johannes Pfundt bekenne wie ob stet, Maria Salome Ulrichin geborner Pfundtin, Johann Diebold Ulrich, Anna Catharina Schallin, Johann Heinrich Schall

Marie Salomé Pantel meurt en septembre 1747 en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 1851 livres, le passif à 200 livres. Jean Louis Pfund a légué par testament à son fils Jean la brasserie au Géant (dont le prix d’estimation est repris de l’inventaire précédent) en en laissant l’usufruit à sa veuve.

1747 (5.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 367) n° 273
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Mariä Salome Pfundin gebohrner Pantelin, auch Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Ludwig Pfunden, des geweßenen bierbrauers zum Rießen und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1747. – als dieselbe Sambstags den 23.ten Septembris dießes lauffenden 1747.sten Jahrs dießen Zeitliche mit dem Ewigen verwelchßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 5.ten Octobris Ano 1747.
Die Abgeleibte seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlßen wie folgt. 1.mo Frau Mariam Salome Ulrichin gebohrne Pfundin, Herrn Johann Diebold Ulrich, des Schiffmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin, welch mit assistentz besagten Ihres geliebten Ehegatten sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden. 2.do Frau Annam Catharinam Schallin gebohrne Pfundin, Herrn Johann Heinrich Schallen, des Carduaners und burgers allhier Ehefrau, welche mit beÿhülff herrn Johann Christoph Bogners des Meßerschmidts und burgers allhier Ihres erbettenen burgers dem geschäfft in Persohn abwartete, So dann 3.tio Johann Pfund den bierbrauer Zum Rießen und burgern allhier, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn præsens war. Alßo alle dreÿ der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit Eingangs gedachtem herrn Johann Ludwig Pfund Ihrem geliebten Ehegattin ebenmäßig seeligen ehelich erzeugten Herrn Sohn und Frauen töchtere auch ab intestato Zu dreÿen gleichen portionen und antheilern Verlaßenen Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen Zum Rießen genanden und der Frauen seeligen lebtägig genoßenen Wÿdem gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt.
Wÿdemb, Welchen die Abgeleibte seelige von auch Weÿland herrn Johann Ludwig Pfunden, dem geweßenen bierbrauer Zum Rießen und burgern allhier Ihrem geliebten haußwürth ebenmäßig seeligen Lebtägig genoßen hat. Es hat besagter Herr Johann Ludwig Pfund nun seeliger Ihre der Verstorbenen seeligen, als seiner hinterbliebenen Wittib, in dem mit einander beneben Ihro, vor auch Weÿl. herrn Notario Johann Adam Ösinger seeligen und Fünff Gezeugen den 7.ten Decembris anno 1722. auffgerichteten Codicillo Reciproco paragrapho tertio seine sambtliche Verlaßenschafft über abzug der, seinen Kindern Vermög der rechten gebührigen Legitimæ die Zeit Ihres Lebens in rechter Wÿdembsweiß und nach hießiger Statt Löblichem Wÿdembsrecht herkommen und gewohnheit zu nutzen, Zu genießen, Zu bewohnen und Zu gebrauchen, Vermacht, welche seine Völlige Verlaßenschafft Vermög einer unterm 3.ten Aug. 1723. durch auch Weÿl. Herrn Notarium Philipp Jacob Mader seeligen darüber gefertigten ohnvergreifflichen Summarischen Calculi annoch in folgenden Posten bestehet
Erstl. eine Bier behaußung Zu Rießen genand, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg und dero vorstatt Krautenau einseit neben herrn Johann Jacob Ulrich dem ältern Schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehemann dem kübler, hinden auf die ehemalig Flachische behaußung, anjetzo Herrn Johann Jacob Ulrich obgedacht gehörig, stoßend, so vor freÿ Ledig und eigen in sein H. Johann Ludwig Pfunden sel. Verlaßenschafft Inventario durch Weÿl. Philipp Jacob Mader Not. publ. et Academicum seel. den 31.ten Martÿ 1723. auffgerichtetn fol 74. fac: 2.do durch der Statt Straßburg geschworne herrn Werckmeistere angeschlagen auch dermahlen mit der wohlverordneten Herrn dreÿer löbl. Statt Stalls geg. ertheilter permission wieder dabeÿ gelaßen vor 2000. lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Cancelleÿ Contract Insiegel verwahet, datirt den 15.ten Junÿ Anno 1668. mit altem N° 1. signirt. dabeÿ zween alte in ermelter Contract stub gefetigte teutsche pergamente Kauffverschreibungen de datis 21.ten Aug. 1665. et 14. 8.bris 1615. deren der Erster mit altem N° 1 der lestere aber mit alten Nis 2. 3. et 4. bemerckt. Ferner ein papÿrener Vergleich so in Augenscheins Sachen herrn Paul Flachen damahligen dreÿers der Statt Stalls und herrn Johann Ludwig Pfunds beÿ E: E: Kleinen Rath den 20. Maji 1705. wegen eines höltzernen Nachs getroffen und den 27.ten ejusdem allda confirmirt worden.
It. eine Scheur, sambt dreÿen alten häußlein (…)
Vorherbeschriebene Bierbehaußung Zum Rießen genand, wie auch die nicht weit davon in der hennengaß gelegene Scheur und Keller, sambt denen darzu gehörigen häußlein, alles cum appertinentÿs für freÿ Ledig und eigen hat Er herr Johann Ludwig Pfund nun seel. in vorangeregtem Codicillo Reciproco §° 5. seinem Sohn Herrn Johann Pfund dermahligen bierbrauer Zum Rießen und burgern allhier mit dem anhang verschafft, daß Er solche Ihme bestimbte Prælegata allererst nach seiner mutter ableben empfangen und dafür in gemeine Vätterliche erbschafft 5000 Gulden Current einzuschießen schuldig, aber auch wieder pro rato daran zu participiren berechtigt seÿn solle, Jedoch mit der weiteren verordnung, daß wann Er der Sohn und Prælegatarius obige Prælegata Verkauffen wolte, Er schuldig seÿn solle, solche seinen beeden Schwestern oder Ihren Descendenten umb den Preiß der 6000 Gulden zu überlaßen, maßen der Vatter und Disponent nicht wolte, daß bemelte Prælegata in frembe händ kommen, sondern auf seiner Familie Verbleiben, derowegen auch sein Will dahien gienge, wann Er der Sohn und Prælegatarius ohne hinterlaßung Leibes Erben Verstürbe, daß auf solchen Fall vorberührte Prælegata auch wieder umb gesetzten 6000 gulden auf sein des Disponenten nechste Erben eigenthümlich fallen und gelangen sollen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli
Sa. haußraths 123, Sa. Lährer Vaß 35, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Goldener Ring 10, Sa. der baarschafft 10, Sa. Schulden 1641, Summa summarum 1851 lb – Schulden 200 lb, Detrahendo Verbleibt 1651 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 1959 lb

Les deux filles Pfund cèdent la brasserie au Géant à leur frère Jean Pfund aux conditions que leur père à énoncées dans son testament. La brasserie devra revenir aux héritiers collatéraux si Jean pfund devait mourir sans délaisser d’enfant.

1747 (31.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 367) Joint au n° 273 du 5 oct. 1747
(f° 13) Außlieffer und Abhandlung desjenigen Wÿdembs welchen die Abgeleibte Frau seelige von auch Weÿl. herrn Johann Ludwig Pfund, dem gewesenen bierbrauer und burgern allhier Ihrem geliebten haußwürth ebenmäßig seeligen lebtägig genoßen hat
Solcher bestehet in der bierbehaußung Zum Rießen genant mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg und dero vorstatt Krautenau einseit neben herrn Johann Jacob Ulrich dem ältern Schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehemann dem kübler, hinden auf die ehemalig Flachische behaußung, anjetzo Herrn Johann Jacob Ulrich obgedacht gehörig stoßend,
zusambt der Scheur, sambt dreÿen alten häußlein (…)
Dieße bierbehaußung Zum Rießen genand, wie auch die nicht weit davon in der hennengaß gelegene Scheur und Keller, sambt denen darzu gehörigen häußlein, alles cum appertinentÿs für freÿ Ledig und eigen hat Er herr Johann Ludwig Pfund nun seel. in aufgerichtetem Codicillo Reciproco paragrapho quinto seinem Sohn Herrn Johann Pfund, dermahligen bierbrauer Zum Rießen und burgern allhier mit dem anhang verschafft, daß Er solche Ihme bestimbte Prælegata allererst nach seiner mutter ableben empfangen und dafür in gemeine Vätterliche erbschafft 5000 Gulden Current einzuschießen schuldig, aber auch wieder pro rato daran zu participiren berechtigt seÿn solle, Jedoch mit der weiteren verordnung, daß wann Er der Sohn und Prælegatarius obige Prælegata Verkauffen wolte, Er schuldig seÿn solle, solche seinen beeden Schwestern oder Ihren Descendenten umb den Preiß der 6000 Gulden zu überlaßen, maßen der Vatter und Disponent nicht wolte, daß bemelte Prælegata in frembe händ kommen, sondern auf seiner Familie Verbleiben, derowegen auch sein Will dahien gienge, wann Er der Sohn und Prælegatarius ohne hinterlaßung Leibes Erben Verstürbe, daß auf solchen Fall vorberührte Prælegata auch wieder umb gesetzten 6000 gulden auf sein des Disponenten nechste Erben eigenthümlich fallen und gelangen sollen.
Zufolg dießer Vätterlich Verordnung nun ist sothane bierbehaußung sambt der Scheur Keller und denen dreÿen dabeÿ liegenden häußlein in der hennengaß mit der angehencken Condition Ihme Herrn Johanni Pfund eigenthümlichen cedirt, abgetretten und verlaßen worden umb 5000 gulden oder 2500. lb
Straßburg den 31.ten Octobris Anno 1747.

Jean Pfund fait son apprentissage de 1732 à 1735 auprès du tonnelier Conrad Kieffer
1735, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 293) 1732. Dienstags den 29.ten Januarÿ – Mstr Conrad Kieffer nimbt Zum Lehrjungen an Joh: Pfund, weÿl. Ludwig Pfunds geweßenen burgers und bierbrauers alhier ehelicher sohn umb selbigen daß Kieffer handw. auff 3 nachfolgende jahr Zu lehren, die lehr zeit gehet an d. 18. Jan. 1732. und endiget sich auff solche Zeit 1735. p. lehrgelt ist Verglichen 90 fl. der der fr. Zuer discretion 18 fl. von welchem die helffte gleich die andere helffte aber Zu end der lehrjahren Zu Zahlen, deß jungen bürgen seÿend Hr. Johannes Baur bierbrauer und herr Christoph Bogner der Meßerschmidt beede burgere dt. 15. ß et pro inscriptione 2 ß 6 d.

(f° 342) Dienstags den 25.ten Jan. 1735 – Mstr Conrad Kieffer der Kieffer Laßt Johann Pfundt weÿl. Ludwig Pfunden geweßenen biersieders hinterlaßenen sohn seiner überstandene Lehrzeit halben außthun dt. 15 ß et p. prothoc. 2 ß 6 d.

Jean Pfund devient tributaire le 9 décembre 1739
(f° 403) Mittwochs den 9. Decembris 1739 – Johannes Pfundt der biersieder erhalt das Zunfftrecht und Zahlt als eines Zünfftigen sohn 10 ß 6 d reliqua ur Superior

Le brasseur Jean Pfund épouse en 1740 Anne Marie Gillig, fille de Sixte Gillig, boucher et aubergiste à Mittelbergheim : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à Mittelbergheim
Copia der Eheberedung, den 22. Aprilis in Anno 1740: zu Mittelbergheim durch H. Arbogast den Gerichtschreiber allda auffgerichtet, (…) zwischen dem Ehrbahren vndt bescheidenen Johannes Pfundt, dem Ledigen Biersieder, des Ehrengeachten Herrn Johann Ludwig Pfundts seeligen geweßenen burgers Vndt biersieders Zum Rießen in Straßburg Ehelichen Erzeugtem Sohn, alß Hochzeiter ahne Einem, So dann der Ehren und tugendtreichen Jungfrauen Annä Mariä Gilligin weÿland des Ehrenhafften vndt bescheidenen Sixt Gilligen, gewes. Rindtsfuß Wirths, Metzgers auch alten Heimburgers Vnd allhiesigen burgers Erzielten Ehelichen Tochter, alß Hochzeiterin andern theils

Mariage, Mittelbergheim (luth. n° 272)
1740. Dienstags als d. 3. Maÿ seind nach zweÿmaliger proclamation V. außruffung ehel. Eingesegnet Worden H. Johannes Pfund lediger biersieder Zu Straßb. Weÿl H. Johann Ludwig Pfund gewesenen B. und Biersieders Zum Rißen in Straßb. ehel. nachgelaßener Sohn Jungfr. Anna Maria Gilgin Weÿl. H. Sixti Gilgen geweßenen B. V. Metzgers auch Gastgebers Zum Rindsfuß b. alten Heimburgers allhier nachgelaßene ehel. dochter [unterzeichnet] Johannes Pfund als hochzeiter, Anna Mariaa Gilgion alls hochzeiterin, Johann Niclaus Böckler als stieffvatter, Andres Riefel Als Großvatter (i 191)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 95) aô 1740, den 3. Maÿ Sind nach Zweÿmahliger außruffung welche Dominica Quasimodogeniti et Misericordias in der Kirch zu S Wilhelm geschehen, Zu Mittelbergheim ehl. copulirt und eingesegnet worden H. Johannes Pfund der Ledige Biersieder und burger allhier weÿl. H. Johann Ludwig Pfunden geweßenen Biersieders und burgers allhier und Mariæ Salome Bandelin ehl. Sohn und Jungfr. Anna Maria weÿl. Hn Sixtus Gilchen geweßenen Gastgebers und burgers zu Mittelbergheim und Annæ Mariæ Riefelin ehl. Tochter (i 97)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Géant que son père à léguée à Jean Pfund. Les apports du mari s’élèvent à 787 livres, ceux de la femme à 48 livres.

1740 (14.7.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 15) n° 229
Inventarium über H. Johannes Pfundten, dermahligen bierbrauer zum Rießen und frn Annæ Mariæ gebohrner Gilgin bede Eheleuth und burgere Zu Straßb. vor unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1740. et seq. – in Ihren: in Gottes des Allerhöchsten Nahmen zu Mittelbergheim angetrettenen Ehestandt einander Zugebracht, undt in Ihren Ehe: Pactis § 7.mo vor ohnverändert sich außtrucklichen reservirt und vorbehalten haben. (…) So beschehen undt Angefangen Donnerstag den 14.ten deß Monaths Julÿ A° Dni 1740 In fernerem Gegenseÿn S. T. Herrn Joh: Dieterich Fahlmer vornehmen hiesig. Handelsmanns undt burgers alß von der Fr. hierzu Erbettenen H. Beÿstandts
In einer allhier Zu Straßburg ahne der vorstatt Krauthenau gelegenen: das Bier: Hauß zum Rißen genandten, dem Ehemann auß vätterlicher Verlaßenschafft prælegats weiß zuständigen, deßen Mutter aber mit lebtägigen Wÿdumbs genuß verfangener behaußung, befunden hat wie volget
Copia deß jenigen Vergleichs So Eingangs benandte beede Eheleuthe wegen sothaner on den Ehestand einander Zugebrachter und ohnverändert. Nahrung unterm j. Junÿ in A° 1749. mit einander getroffen haben
Norma hujus inventarii. deß Ehemanns der zeit besitzendes ohnverändertes und Eÿgenthümliches Vermögen, Sa. hausraths 197 lb, Sa. faß bier holtz und Reiff wie auch Werckzeug zum bierbr. handwerck gehörig 517, Sa. Pferdt sambt Sattel und Gezeugs 20 lb, Sa. brennholtzes 57 lb, Sa. Silbergeschirrs 25 lb, Sa. baarschafft 224 lb, Summa summarum 1042 lb – Schulden 255 lb, restiret 787 lb
Endlichen volget auch die beschreibung der Frauen vor ohnverändert in dießen Ehestand gebrachter Nahrung, welche da nur /:weilen all das jenige so Sie Ehefrau von weÿl. Josepho Güllig dem würth zum Rindsfueß zu Mittelbergheim Ihrem Vatter seel. im 1740. Jahr in Erb: weiße erhalten (…):/ Sa. silbers 22 lb, Sa. Goldener Ring 21 lb, Sa. baarschafft 5 lb, Summa summarum 48 lb
dedato 1. Junÿ 1749. Vergleich So Zwischen H Johannes Pfundt dem bierbrauer Zum Rießen vndt burgern Zu Straßburg Ahne Einem Undt dann Fr. Annæ Mariæ Pfundtin gebohrner Gilligin vorgedachten Hn Johann Pfundten Ehefrauen mit assistentz Hn Johann Daniel Wirtzen hiesigen burgers und Schiffmanns am andern theil (dießer Vergleich ist den Ehel. Inv. Illat. Conc. verbotenus Einverleibet Undt Nachgegends darauß exped. worden)

Jean Pfund cotise chez les Fribourgeois
1740, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 102) Dienstags den 5.ten Jan: A° 1740 – Bier Zud.
Johann Pfundt der Ledige Biersieder, so Zufolg der von Gn. Herren denen XV. Erhaltenen Erlaubnuß, Zum Rießen allhier, bier außschencket, wird dato auff geschehenes Ansuchen gegen Erlag der 2 lb 4 ß d alß Zudiener angenommen, warauff derselbe auff den: Ihme abgelesenen gewohnlichen Articul de A° 1643. /:fol 79.a:/ angelobet.

Les contrôleurs de la tribu font grief à Jean Pfund de faire des tonneaux sans en avoir le droit. L’amende est réduite après qu’il a déclaré qu’il ne connaissait pas le montant de l’amende.
1742, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 437) Dienstags d. 20. 9.bris 1742 – Mstr Michel Kopff der rüger Klagte wid. Johann Pfundt den biersieder, daß Er newe faß gemacht, und seine Knecht daran arbeithen laßen, Ille sagte Er hätte solche faß dem alten Sommer verdingt gehabt und d. junge Sommer hätte solche gemacht, obwohlen sein Knecht demselben geholffen, der rüger sagte daß der alte Sommer gesagt haben solle, er wolte daß die faß quæstionis gemacht wären, sein sohn müßte allzeit da stehen und Zu sehen, Er hätte auch den Pfund selbsten daran sehen arbeithen. Erkandt soll die sach beßer untersucht werden, und als dann ferner ergehen, was rechtens ist.

(f° 438) Dienstags den 18.t Xbris 1742 – Johannes Pfundt der biersieder wurde abermahlen citirt, wegen den 3. neuen faßen so Er solle gemacht haben, und ware derselbe in Examinatione geständig, daß Er sie gemacht habe, gestunde auch daß Er wohl gewußt, daß es ihme verbotten ware, allein wie hoch die straff wäre hätte Er nicht gewußt, hätte auch niemahlen den Articul hören ableßen. Erkandt,weilen der beklagte offentlich sagte, er hätte den articul niemahlen hören ableßen und auch eine unwißenheit hervorleuchtete, als wurdte ihne auß sonderbarer Gnad 3 lb 14 ß d straff refus. exp. angesetzt.

Jean Pfund et Anne Marie Gillig hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Jean Chrétien Ehrenmann

1747 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 756-v
Johannes Pfund der biersieder und Anna Maria geb. Jilgin mit beÿstand H. Johann Dietrich Falmer des handelsmanns und Johann Schubart des handelsmanns
in gegensein H. Johann Christian Ehrenmann Med. Dris. und Practici – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, die bierbehausung zum Rißen genannt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau, einseit neben Johann Jacob Ulrich dem schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehrmann dem kübler, hinten auff besagten Ulrich
ferner eine scheur nebst 6 aneinander stehenden häußlein in der Hännengaß, einseit neben N. Löschmeÿer Fr. wittib, anderseit neben den Bodemerischen erben

Marie Salomé Pfund femme du batelier Jean Thiébaut Ulrich et Anne Catherine Pfund femme du maroquinier Jean Henri Schall renoncent à tous les droits qu’elles pourraient avoir sur la maison au profit de leur frère Jean Pfund qui en devient ainsi propriétaire exclusif.

1749 (2. Aug.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 46) varia
Vergleich Zwischen denen 3. Pfundtischen allhier zu Straßburg Verburgerten Geschwisterden unterm 2.ten Augusti Anno 1749
persönlich kommen und erschienen seindt Frau Maria Salome Ulrichin gebohrne Pfundtin, herrn Johann Theobaldt Ulrich deß Schiffmanns vnd burgern Zu Straßburg Ehefrau, beÿständlichen gedachten Ihres Ehemanns, Weither Frau Anna Catharina Schallin gebohrne Pfundtin, Meister Johann Heinrich Schallen deß Carduanmachers auch burgers allhier Eheweib, inn Abweßenheit ermelten Ihres mariti mit assistentz Herrn Johann Friderich Seÿlers des Ball Meisters undt burgers Zu Straßburg Ihres geordnet und geschworenen Curatoris, So dann herr Johannes Pfundt, Bierbrauers Zum Rießen, vndt burger hieselbsten,
Mithin Sie Sambtliche dreÿ Comparenten alß weÿlandt H. Johann Ludwig Pfundten, auch gewesenen bierbrauers zum Rießen undt burgers zu Straßburg mit nun auch weÿlandt Frauen Maria Salome gebohrner Panthelin, längst seeligen ehelichen Erzeugten vnd nach Todte Verlaßene Töchtere und Sohn, Anzeigendte, waß maßen Zwar vor ernandter Ihr Vatter seeliger in Seiner sub dato Sambstag den 7. Decembris in Anno 1722 Auffgerichteter Codicillarischen Disposition §. Fünfften, die Ihme zuständige ahne der Vorstatt Crauttenau allhier gelegene zum Riesen genandter bier: brauer behaußung zusambt der nicht weith daran inn dem Hennengäßlein gelegenen Scheuer undt Keller wie auch denen darzu gehörigen Häußlein, alles cum appertinentiis, deßen Sohn für Freÿ, Ledig und Eÿgen, Maßen Solche, auß Angeregten Paragr: mit mehrerm Zu Ersehen, pro 5000 fl. (…) zu einem Prælegat und vorauß verschaffet (…)
Alß Haben Sie die Comparenten, in reiffer betrachtung der vorher: allegirten motiven, wie auch vmb wieder Herstellung undt Erhaltung guter Harmonie Fried vndt Einigkeit, auch Abwendung Schadens, auch gäntzlichen ruins willen, besonders Er der Prælegatarius auff die Ihme von deßen vatter seeligen verschaffte Prælegata, Kein Geldt, so Lang alß die in dero Vätterlichen Disposition Enthaltene Verfangenschaften, ohnauffgehebt daueren werden, gelehnt, bekommen Kan, Sich dato wißendt: und wohlbedächtlichen mit einander Abgeredt undt Verglichen, wie hernachen volget, Nemblichen Vndt
Zum Ersten wollen sie Frau Maria Salome Ulrichin und Frau Anna Catharina Schallin, beede gebohrner Pfundtin obgedacht, vmb ob: ernandtem Ihrem bruder zu helffen, vndt nicht uneussersten ruin Gerathen Zu laßen, Auff Allen die: in ob: angezogener Von dero vatter seeligen Auffherichteten Codicillarischen Verordnung Paragr: Fünfftens, Vndt Jedoch Enthaltenen Verfangenschaften vndt Ihnen darauß Kommendt Rechten, Guthaten und favores vor sich vndt Ihre Decendenten, wißendt undt wohlbedächtlichen renunciren, Zumahlen solche Prælegata, Ihrem bruder vnd deßen Erben, Zu freÿer Disposition vmb damit, alß anderen Seinem Eigenthumb von nun ahn, vndt Zu allenzeiten /:Jedoch nach Erlangter hoher obrigkeitlichen Confirmation:/ Zu thun, Zu Schalten undt zu walthen, hiermit cediren, abtretten vndt mit aller habenden Ansprach übergeben
Herentgegen aber vnd Zweÿdtens, Hat Er Hr Johannes Pfundt ob: gedacht Jeeder Vorernandter deßen Schwesteren oder deren Erben wegen solchen Abstand vndt renunciation die Summam von 400 Gulden Straßburger Jeeden derer zu 15. batzen oder 60. Xr. Gerechnet, baar Zu bezahlen (…)
[in fine :] Pro Copia. Deß beÿ E. E. großen Rath in hâc causa Ergangenen Bescheidts/
Auß Eines Ers: Großen Raths der Statt Straßb. Memor: de Anno 1749. Sambstag d. 9. Aug. Christmann pro Faust nôe Johann Pfundt, Burger Undt Biersieder allhier, Ca. Mariam Salome Ulrichin undt Cons: prod. Erbs: Vergleich, (…)

Jean Jacques Ulrich vend à Jean Pfund une maison, sise rue des Filets, dont l’arrière donne sur la brasserie au Géant

1749 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 639
Johann Jacob Ulrich der ältere schiffmann
in gegensein Johann Pfund des biersieders
in einer ihme dem verkäuffer eigenthümlich gehörigen allhier ane der Vorstadt Krautenau, einseit neben des Käuffers Bierhauß zum Rießen, anderseit neben Johann Caspar Bammes des hutmachers gehörigen behausung, hinten im garten die helffte eines auff pfosten stehenden und ane des käuffers hoffs stoßenden haußes, samt deren völligen grund und boden auch hoff und gärtlein allwo der eingang in das Hammengäßlein benebst dem häußlein über solchen eingang oder einfahrt, einseit neben Martin von Zabern des schiffbäuers wittib anderseit neben dem wirthhauß zum getter schiff
der käuffer ist schuldig biß mitten ane die pfosten in des Verkäuffers hoff eine maur biß an die garten dielen wand führen und in die maur oben zween köpffer machen zu laßen zu einem dach vor den verkäuffer und zu keinen anderen gebrauch gleichweis er auch schuldig ist in dem dachwerch die separation vermittelst einer riegelwand zu machen – um 1250 pfund

Jean Pfund et Anne Marie Gillig hypothèquent la brasserie et la grange au profit des enfants mineurs du jurisconsulte Elie Christophe Lauth, d’Einbeth Silberrad veuve du diacre Jean David Karcher et du docteur en médecine Jean Geoffroi Saltzmann

1749 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 183
Johannes Pfund der biersieder und Anna Maria geb. Gilgin mit beÿstand H. Krug und H. Kürßner beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. Christian Ludwig Nicolai J. Cti und ehrengedachten Raths Referendarÿ als vogt S.T. H Elias Christoph Lauth J. Cti und löbl. Stadt Consulenten zweÿer Kinder Frantz Christoph und Charitas der Lauth, in fernerer gegenwart Fr. EInbethä geb. Silberadin weÿl. H. M. Johann David Karcher gew. Diaconi beÿ der Neuen oder Prediger Kirch wittib und H. Johann Gottfried Saltzmann H. Med. D. und practici – schuldig seÿen 150 pfund 150 und 150 pfund
unterpfand, erstlich die zum Riesen genannte bierbehausung samt deren zugehörden in der Vorstatt Krautenau, einseit neben Jacob Ulrich dem ältern Schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehrmann dem kübler, hinten auff gedachten Ulrich,
so dann eine scheur und keller auch dreÿ häußlein samt deren zugehörden und rechten in besagter vorstatt in der Hennengaß, einseit neben Johann Jacob Loschmeÿer dem weißbecken, anderseit neben dem wirthshauß zum goldenen Waldhorn, hinten auff das Höllgäßlein – als ein elterliches prælegat

Jean Pfund et Anne Marie Gillig hypothèquent la brasserie et la grange au profit du boucher Jean Philippe Rœderer

1749 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 455
Johannes Pfund der biersieder und Anna Maria geb. Gilgin mit beÿstand H. Rathh. Bruslé und H. Kürßner beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Philipp Röderer des metzgers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, erstlich, die zum Rießen genannte bierbehausung samt denen zugehörden und rechten in der vorstatt Krautenau, einseit neben Johann Jacob Ulrich dem ältern schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehrmann dem kübler, hinten auff gedachten Ulrich,
so dann eine scheur und keller samt denen zugehörden und rechten in besagter vorstadt, einseit neben Johann Jacob Löschmeyer dem weißbeck, anderseit neben dem wirthshauß zum goldenen Waldhorn, hinten auff das Höllengäßlein

Jean Pfund meurt le 18 novembre 1750 de maladie consomptive en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 2 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1 032 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 4 936 livres, le passif à 6 484 livres

1751 (20.1.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 25) n° 356
Inventarium über Weÿl. herrn Johannes Pfund geweßenen bier brauers zum Rießen und burgers allhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1751.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere so liegend als fahrender ohnverändert, Verändert und theilbar, Wie auch Schulden und gegen Schulden überall davon nichts außgenommen noch vorbehalten, so Weÿl. der Ehrengeachte Herr Johannes Pfund der geweßene bierbrauer Zum Rießen und burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligern, Welcher am dienstag den 17. des monats 9.bris in zurückgelegtem 1750. sten Jahr aus dießer welt abgeschieden, hinter Ihme Zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft so Wohlen auf Ansuchen der hernach benanten dißorthigen Frau Wittib als auch deß verstorbenen hinterlaßenen mit Ihro der Wb. ehelich erzeugten einigen Kinds und Erbens (…) Curatori geordnet und geschwornen H. Joh: Theobald Ulrich Bernhardts Sohns, Schiffmanns und beÿ E. E. Zunft der Äncker Schoffens und alten Wohlverdienten Zunfft Meisters, auch burgers allhier (…) vorgenommen, inventirt und ersucht, die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Annam Mariam Pfundin geb. Jülligin, die hinterbliebenen Frau Wittib mit Zuziehung Herrn Cornelÿ Jacob Weÿher, vornehmen Kauff und Handels Manns, auch burgers zu Straßburg, als deroselben in Ermanglung eines geschwornen Vogten hierzu erbetten, und zugegen geweßen H. Assistenten, wie auch die Ehrsamen Johann Conrad Reuther von Ridelsheim Hochfürstl. darmstättischer Jurisdiction, Adam Dintelmann von Sennh. gebürtig, die bier Knecht und Annam Evam Margaretham Castrin von Fröschweiler, So dann Anna Maria Fuchßin von Ebersheim: Münster gebürtig die dienst Mägde im hauß – So beschehen und angefangen allhier in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 20.ten des Monaths Januarÿ Anno Domini 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Crautenau gelegener das bierhauß zum Rißen genandten in des Verstorbenen seel. Verlaßenschafft als ohnverändert gehörigen dahero hernacher Inventirten behaußung befunden Worden Wie folgt.
Ane Höltzen und Schrein Werck, Auf der Obern Bühn, In der obern Stub, In der Soldaten Cammer, In der Magd Kammer, In der Wohn Stub, In der Stub Cammer, Im haußern vor der Wohnstub, In der Kuchen, In dem Keller
Schiff und geschirr Zum Bierbrauer (handwerck) gehörig
Johannis des Kindts und Erben Pfetter Göttel und Geschenk Geld
Eÿgenthumb ahne Häußeren. (E.) Erstlichen eine behaußung, Nemblichen das bierhauß Zum Rießen genandt, hoff und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg undt dero Vorstatt Krauttenau, j seith neben H. Johann Jacob Ulrich dem ältern Schiffmann, 2. s. Meister Joh: Georg Ehemann dem Kübler, beede burgere allhier, hinten die scheur vorhin obgemeltem H. Joh: Jacob Ulrich gehörigen geweßenen nunmehro aber alß eine währender Ehe von demeselben ab Erkauffet derwegen hernach inventirte behaußung stoßend, Undt ist demnach vorgemeldt bier behaußung Zum Rießen cum appert. durch die (Werckmeistere) Zufolg deß: unterm 20. deß Mon. Jan. lauffendten 1751.ten Jahrs ausgestellte von denenselben eÿgenhändig unterschriebenen: Vnd Zu mein des Notarÿ Concepto gelüfferten Abschatzung Schein für freÿ leedig und Eÿgen æstimirt vndt angeschlagen worden für undt vmb 5500 gulden, welche dahero allhier in außwurff gebracht worden mit 2750, lb. Über solche vorbeschriebene bier behaußung Meldet j. teutscher Pergam: Kaufbr. auß allhies. Contract Stuben gefertiget vndt mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Innsiegel verwahret, welcher datiret den 18. Junÿ 1668, welchen mit altem N° 1 notiret vnd dermahlen auch dabeÿ Gelaßen worden. Wobeÿ ferner Zween älter in ermelter C. Contact Stuben gefertigte teutsche Perg. Kauff brieff de datis 20. Aug. 1665 und 14. oct. 1615 deren der Erster mit alten Nis 2. 3. et 4. Marquirt Vnd auch beede dabeÿ Gelaßen worden. Weiter i. Papierner Vergl. so in Augenscheins Sachen weÿl. herrn Paul Flachen gew. Oberschreibers in Meheren Hospital seel. damahligen 3.er der Stadt Stalls vnd auch weÿl. H Joh: Ludw. Pfunden deß auch geweßenen bierbr: zum Rießen Vndt burgers Zu Straßb. des Eing. benanndten verstorbenen Vaters den 20. Maÿ A° 1705 beÿ E. E. Kl. Rath wegen eines höltzernen Nachs getroffen undt d. 27 ejusdem allda confirmiret worden.
(E.) Item eine Scheuer samt 3.n alten Häußlein, mit Ihren Hoffstätten und Höfflein auch allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten So da auch gelegen allhier in der Stadt Straßburg undt dero Vorstatt Krauttenau in der Hennengaß (…)
(T.) So dann Eine behaußung, Hoff Vnd Hoffstatt, sambt allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vndt Gerechtigkeiten,welche auch gelegen in hießiger Stadt Straßb. vndt dero Vorstatt Krauttenau in dem so genandten Hammengäßlein (…)
Eÿgenthumb ahne Liegendten güthern, so der Fr. Wb. ohnverändert Im Mittelbergheimer banns (Specification der jenigen Liegende güther so Fr. Anna Maria Pfundin geb. Gilligin Crafft deroselben vätterlichen theil Register in A° 1740 erblich zugekommen)
Wÿdumbs Verfangenschaft In der Fr. Wb. ohnverändert Nahrung Gehörig. Nemblichen wie auß Vielangezogenen über der Fr. Wb. von weÿl. Fr. Anna Maria Rieffels H Joh: Nicolaj Böckels deß würths Zum Rindsfueß zu Mittelbergheim geweßen Ehefrau Mutter (…)
Ergäntzung der Fr. Wittib Nach Anleitung weÿl. H. Sixto Gillg den Rindtsfueß würt und burger zu Mittelbergheim dero Vatte
Ergäntzung der Frau Wb. abgegangenen unveränderteb Guths, Nach Anleitung deß über [-] weÿl. HN Sixto Gillig dem geweßenen Rindtsfußwürths undt burgern Zu Mittelbergheim dero Vatter (…) gefertigten den 10. Januarÿ 1740. datirten Theilungs Register
Ergäntzung deß Erben Ermanglenden unverändertn Vermögen, Besag deß über beeder geweßenen Eheleuth für Ohnverändert einander zugebrachte Nahrung vor mir Notario sub dato 14. Julÿ Anno 1740: et seq: auffgerichteten Inventarÿ
Copia der Eheberedung, den 22. Aprilis in Anno 1740: zu Mittelbergheim durch H. Arbogast den Gerichtschreiber allda auffgerichtet (…)
Norma hujus inventarii. Der fr. Wittib ohnverändertes Guth, Sa. hausraths 9 lb, Sa. lähren faßen 3 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. Goldenen Ringen 10 lb, Sa. liegenden Güthern 303 lb, Sa. Schuldt 75 lb, Ergäntzung rest 620 und 3 lb, Summa summarum 1032 lb
Solchemnach sollte Zwar auch deß Erben ohnverändert Nahrung vndt hierauff die verändert Vnd T. Verl. der Ordnung gemäß inventirt vndt beschrieben werden, weilen aber die Fr. Wb. mit einrathen Eingangs Ihres hierzu Erbettenen H. Assistenten auff die Letstere Vermög deß sub dato 17. Apr. 1751. unterschriebenenen Procès verbal tam active quam passive renuncirt, jedoch aber anbeÿ Ihrr sowohlen nach anleitung der Heuraths: Verschreibung alß Invent: Illat: Undt der Theilreg. zu prætendiren habenden Ohnveränderts guth expresse reservirt und vorbehalten hat, Als werden angeregte beede Nahrungen unter Einem Titul Nemlich deß Erben unverändert undt Theilbar inventirt und beschrieb. worden, Sa. hausraths 208 lb, Sa. Schiff und geschirrs Zum bierbrauer und Kieffer handwerck gehörig 96 lb, Sa. brennholtzes 28 lb, Sa. Weins, bier brandwein und der Lährer Faß 406 lb, Sa. Viehs 23 lb, Sa. Silbers 26 lb, Sa. der baarschafft 147 lb, Sa. Eigenthumbs ahne Häußern 4000 lb, Summa summarum 4936 lb – Schulden 6484 lb, Passiv onus 1567 lb – Conclusio finalis mehr schulden als Nahrung dem Stall tax nach 515 lb
– Abschatzung, Vom 20. Jan. 1751. Auff begehren Weill: herrn Johannes Pfund [ge]wäßenen biersieders, Seel: hinder lassene [Erben] ist eine behaußung alhier, in der Statt St[raßburg] das bierhauß, Zum Rießen genandt in der Grau[ten]au, Gelegen ein seÿts näben, Hanß Jacob Ulrich, anderseÿts, näben, Meister Ehman, dem Kübler, und hinten auf bemeldem Meister, Uhlrich, Garden Stoßendt gelegen, dieses bemelde bierhauß, hatt näben dem ein Gang die bierstube, und hinden daran, das brauhauß, Worüber die Thör, und Maltzböden, in dem Ersten Stock, ist eine Stube, Zweÿ Kammeren, Küchen und hauß öhren, in dem, Zweÿten Stock, ist eine Stube, ein, Stub Kammer, und, Zweÿ andere Kammern, darvon, eine die Soldatten Kammer, darüber ist der tagstull, wie auch über dem brauhauß, mit breidt Zieglen, doppelt bedeckt, worundter Zweÿ besetzte binnen, hat auch einen Gewölbten Keller, hoff, und brunnen, ist von uns den unterschriebenen, der Statt Straßburg, Geschworene Werckmeistere, nach Vor hirro beschehener, besichdigung mit aller Ihrer, gerechdigkeidt dem Jetzigen werdt nach æstimirt und angeschlagen wordten Vor, und umb Fünff: Taußendt und Fünff: hundert Gulden (…)

Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. A, 1730-1762, f° 180-b)
aô 1750. Mittwochs d. 18. 9.bris früh morgens zwischen 12-1. uhren starb allhie an auszehrender Kranckheit H. Johannes Pfundt, biersieder Zum Rießen u. burger dahier, seines alters 33. Jahr 8. Monat u. 23. tag, Donnerstags d. 19. ejudem Wurdt deßen entseelter leichnam nach einer Vorher in der Kirche Zu S. Wilhelm gehaltenen Leichpredigt, auf dem Gottesacker S. Urbani mit chrisüblichen Ceremonien begraben. [unterzeichnet] Johanns Pfundt als Sohn, Johann Diebold Ulrich als Schwager (i 189)

Calcul sommaire de la succession
1751 (5.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 374)
Summarischer Calculus Über Weÿland Herrn Johann Pfunden des geweßenen bierbrauers zum Rießen und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, nach anleitung des darüber durch Herrn Philipp Jacob Marbach Notarium publicum und Practicum den 20.ten Januarÿ et seqq. Anno 1751 aufgerichteten Inventario dem Stalltax nach mit aufgerechneter beßerung gefertiget.

Fils et unique héritier de son père, Jean Pfund élève en quatrième classe se noie le 8 juillet 1751 à l’âge de neuf ans. Son corps refait surface quatre jours plus tard – Remarque, le jeune fils a été témoin à l’acte de sépulture de son père.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. A, 1730-1762, f° 186-b, n° 42)
aô 1751. Donnerstags d. 8.t Jul. ist allhier beÿ der Wilhelmer bruck unglücklicher Weiß in das waßer gefallen und ungefähr um Mittag ertrunken Johannes Pfundt, quartæ Classis discipulus, weÿl. H. Johann Pfundten, geweßten biersieders Zum Rießen und burgers allhie und Frauen Annæ Mariæ geb. Gillgin ehl. Söhnlein, seines alters 9. Jahr 9 u. ein halber Monat. Montags darauf als d. 12. ejusd. nachmittag zwischen 3-4 Uhren Kam deßen verunglücktes Cörper in dem Waßer empor, und wurde Dienstags hernach als d. 13. Julÿ auf Genädige Obrigkeitliche Erlaubnuß auf dem Gottesacker S. Urbani Vor gehaltener leich. Predigt ehrlich begraben [unterzeichnet] Johann Diebold Ulrich als Vogt, Johann Michael Mäÿer als Pfetter (i 195)

Anne Marie Gillig veuve de Jean Pfund se remarie en 1752 avec le tonnelier et brasseur Jean Conrad Reiber, originaire de Rüsselsheim sur le Main, près de Gross-Gerau : contrat de mariage, célébration

1752 (5.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 200
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbaren Herrn Johann Conrad Räuber, dem Ledigen Kieffer und bierbrauer Von Rüßelsheim hochfürstl. Heßen Darmstättischer Herrschafft gebürtig, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren hern Johann Adam Räubers, auch geweßenen Kieffers und Bierbrauers allda, mit aush weÿland der Viel Ehren: und tugendsamen Frauen Anna Catharina gebohrner Grundlachin, beede nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, ams dem herrn Bräutigamn ane einem
So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Anna Maria Pfundin gebohrner Gilgin, Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Pfund, geweßenen Bierbrauers Zum Rießen und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib, als der Frau hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 5. Januarÿ Anno 1752 [unterzeichnet] Johann Conrad Reiber als hochzeiter, Anna Maria Pfundtin alls hochzeitrin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 179-v)
Aô 1752. d. 19. April. Seid nach Zweÿmahliger Ausruffung, so Dominicis Quasimodogeniti und Misericordias geschehen in der Kirche Zu S Wilhelm ehelig copulirt und eingesegnet worden Johann Conrad Reiber, Lediger biersieder und burger alhie Weÿl. Johann Adam Reibers geweßten biersieders und Kiefers zu Rißelsheim, hochfürtsl. Heßen: Darmstattischer Herrschafft, nachgelaßener ehl. Sohn und Frau Anna Maria weÿl. H. Johann Pfundten geweßenen biersieders Zum Rießen und burgers allhie nachgel. Wittib [unterzeichnet] Johann Conrad Reiber als hochzeiter, Anna Maria Pfundtin alls hochzeiterin (i 184)

Jean Conrad Reiber devient bourgeois par sa femme un mois et demi après son mariage
1752, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 493
Johann Conrad Reiber der Kieffer und biersieder von rißelsheim auß dem darmstättischen gebürtig, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau Anna Maria weÿl. Johannes Pfunden des burgers und biersieders im eißen hinterl. wittib umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft der Kieffer, jur. d. 3. juny 1752.

Le tonnelier et brasseur célibataire Conrad Reiber qui a fait son apprentissage à Gross-Gerau est admis aux années d’épreuve en janvier 1762 mais pas à faire son chef d’œuvre avant que les années d’épreuve se soient écoulées
1752, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 19) Dienstags d. 25. Januarÿ 1752 – Conrad Reiber der leedige Kieffer und biersieder von Rißelßheim gebürtig, so das Kauff Gericht begehret, und mit 30 ß sodann 5 ß pro protocollo bezahlt, producirt lehrbrieff vom 18. Maÿ 1751. datirt zu großen Gerau, Und bittet hierauff ihne Zu den Muthjahren einzuschreiben. Erkant, wie gebetten, doch daß er solche ordnungs mäßig verarbeiyten solle.
Ille bittet, weilen er Willens eine biersieders Wittib Zu heurathen, ihne von vorgedachten Muth Jahren zu absoluiren, und ihne Zum Meisterstück einzuschreiben mithin sogleich ihme solches zu machen zu erlauben. Erkant, weilen sein begehren wieder articul, als wurde mit solchem abgewiesen, ref. exp. petit Expt. willfahrt.

Conrad Reiber obtient des Quinze une dispense (page 25 manquante du registre). Le conseil des Tonneliers l’admet au chef d’œuvre le premier février 1762.
(f° 19-v) Dienstags den 1. Februarÿ 1752 – Conrad Reiber der leedige Kieffer und biersieder producirt Erkantnuß von Gnäd. Herren d. XV. vom 19. Januarÿ 1752. vermög weßen ihme die Muthjahr nachgelaßen, und er gegen 6 lb d pro Dispensatione halb der Statt halb der Zunfft Zum Meisterstück zulaßen und bittet ihne Zum Meisterstück einzuschreiben
Erkant wie gebetten. dt. Werckstatten Zinß 3. lb, pro Dispens. 6 lb, pro prot. 5 ß.
Ille bittet sogleich ihme Zu erlauben das Meisterstück zu machen.
Erkant, weilen sich sonsten niemand meldet, daß ihm in seinem begehren zu willfahren.

Conrad Reiber présente le 27 mars suivant son chef d’œuvre auquel les examinateurs trouvent d’importants défauts. Ils reçoivent cependant le candidat maître en lui infligeant une amende.
(f° 22-v) Montags d. 27.ten Martÿ ist Conrad Reibers des leedigen Kieffers und Biersieders Meisterstück Zim 3. Mahl besichtiget und von den Hh. Schauern referirt worden, daß in der 1. Schau des Faß zu flach gesteifft ware und verschiedene Buckel hatte, in der Zweÿten Schau befanden sich in den hintern boden an 2. Stücken rothe Striehmen, welche man unpaßerlich befunden, weilen er sich aber offerirte daß er beÿ Handtreu das Stück nicht verkauffen, sondern in seinem Keller behalten wolte, als wurde es beÿ seinem oblato gelaßen, in der 3. Schau befanden sich 2. Wolfflein und ware das Faß nicht meisterl. abgesaubert, wegen welchen Fehlern ihme 1 lb d Straff angesetzt, übrigens aber wurde er für ein Meister Erkant welches H. XV. als Obmann auch also Confirmirt.

Conrad Reiber devient tributaire chez les Tonneliers le 22 août 1752.
(f° 27-v) Dienstags den 22. Augusti 1752 – Mstr Conrad Reiber der biers. prod. Schein von Löbl. Cantzleÿ und der Statt Stall unterschrieben vom 3. und 14. Julÿ Jüngst, mit bitt ihne Zum Leibzünfftigen auffzunehmen.
Erkant wie gebetten. Dedit als ein frembder so sich an eines Zünfftigen wittib verheurathet 2 lb 15 ß, pro feür Eimer 10 ß, pro prot. 5 ß, pro findl. 2 ß

Jean Conrad Reiber obtient des Fribourgeois le droit de servir de la bière à la brasserie au Géant
1752, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 147-v) Donnerstags den 20.ten Julji A°1752 – Johann Conrad Räuber, der hiesige Burger Und dermahlige biersieder Zum Rißen, Ist dato wegen Speißens an Häring vndt Bückling wie auch bratwürst, gegen Erlag 2 lb 4 ß d alß Zudiener recipirt undt von Ihme auch den Art. vom 14. Dec: 1643: angelert worden.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Géant, propriété de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 74 livres, ceux de la femme à 3 690 livres.

1752 (14.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 376) n° 506
Inventarium über des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Conrad Räubers, des Kieffers und bierbrauers zum Rießen und der Wohl Ehren und Tugendbegabten Frauen Annä Mariä Räuberin gebohrner Gilgin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1752. – welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Ehegattin mit einander auffgerichteten Heuraths verschreibung expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in frnerem beÿsein des Edel, Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Cornelÿ Jacob Weÿhers, vornehmen handelsmanns und burgers allhier der Ehefrauen erbettenen Herrn beÿstandts, auf Dienstag den 14.ten Novembris Anno 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen Zum Rießen genandten der Ehefrauen für ohnverändert gehörigen und hieunden eingetragenen bier behausung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ahne Häußeren. (F.) Erstl. eine behaußung, das bierhauß Zum Rießen genand, sambt hoff und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden undt Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstatt Krauttenau einseit neben Herrn Johann Jacob Ulrich, dem ältern Schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehemann dem Kübler, hinden auf hernach beschriebenen von erstgedachtem Herrn Johann Jacob Ulrich erkauffte behaußung stoßend, so vor freÿ Ledig und eigen hiehero ohnpræjudicirlich Zu æstimiren beliebet worden pro 4000 lb. Darüber meldet ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahret, datiret den 18. Junÿ 1668, mit altem N° 1 notirt, dabeÿ ferner Zween ältere in ermelter Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtete teutsche pergamentener Kauffbrieff de datis 20. Augusti 1665 et 14. Octobris 1615 deren der erstere mit altem N° 1 und der Letztere mit alten Nis 2. 3. et 4. signirt, Weiter ein papÿrener Vergleich, so in Augenscheins Sachen Weÿland Herrn Paul Flachen, geweßenen Ober Schreibers in dem Meheren Hospital und damahligen dreÿers auf Löbl. Statt Stall nunmehr seeligen und auch Weÿland herrn Johann Ludwig Pfunden geweßenen bierbrauers zum Rießen und burgers allhier der Ehefrauen erstern Ehemanns seel. Ehe Contracten Herrn Vatters auch seeligen den 20. Maÿ Anno 1705 beÿ E. E. Kleinen Rath wegen eines höltzernen Nachs getroffen undt den 27.ten ejusdem allda confirmiret worden.
(F.) Item eine Scheuer samt dreÿen alten Häußlein, mit Ihren Hoffstätten und Höfflein auch allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden gelegen allhier in der Stadt Straßburg ane der Vorstatt Krauttenau in der Hennengaß (…)
(F.) It. eine behaußung, Hoff Vnd Hoffstatt, sambt allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vndt Gerechtigkeiten,welche auch gelegen in hießiger Stadt Straßb. vndt dero Vorstatt Krauttenau in dem so genandten Hammengäßlein (…)
Wÿdumbs Verfangenschaft welche Herr Johann Nicolaj Böckel der Gastgeber Zum Rindsfueß und burger in Mittelbergheim der Ehefrauen Stieffvatter von Weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Rieffelin seines geweßenen Ehegattin und der dißortigen Ehefrauen eheleiblicher Mutter
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemann in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 5, Sa. lährer Faßen 31, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16 lb, Sa. Goldenen Rings 3 lb, Summa summarum 57 lb – Dazu ist zurechnen die ihme gebührige helffte ane denen verehrten haussteuren 17 lb – Des Eheherrn völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 74 lb
Dießemnach Wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 418, Sa. Werckzeug auch Schiff und geschirr holtz, reiff und band zum bierbreuen und Kieffer handwerck gehörig 88, Sa. Biers, Brandenweins und Lehrer Faß 284, Sa. Gerst, maltz und hopffen 89, Sa. Brennholtzes 112, Sa. Pferds 30, Sa. Schweins 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 74, Sa. baarschafft 262, Sa. Eigenthums ane Häusern 6250, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 1000, Summa summarum 8673 lb – Hierzu Ferner der Ihro gehörige halbe theil ane denen verehrten haussteuren 17 lb, Der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem rechten werth nach 3690 lb

Jean Conrad Reiber meurt en avril 1769 après avoir institué sa femme unique héritière. Les experts estiment la maison 2 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 172 livres, le passif à 4 597 livres.

1769 (21.7.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 762) n° 410
Inventarium über Weÿland des wohlehren und vorachtbaren Herrn Johann Conrad Reiber, des ehemals geweßenen biersieders und wohnangesehenen burgers alhier zu Straßburg nunmehr seeligen Vermögens Nachlaßenschaft, im Jahr 1769. – nach seinem Montags den 24.ten Aprilis 1769.ten Jahrs aus der Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf Veranstalten und begehren der viel Ehren und tugendbegabten Fraun Annnä Mariä Reiberin gebohrner Gilchin des Herrn Defuncti seeligen hinterlaßener Fraun Wittib, als in Kraft deßen errichteten Testamenti clausi und dazu von gnädiger Obrigkeit erhaltenen indultus testandi eingesetzter universal Erbin hiebeÿ mit S. T. Herrn Cornelius Jacob Weÿler dem vornehmen Handelsmann und E. E. großen Raths auch anderer Gerichts Stellen alten wohlverdienten beÿsitzer verbeÿstandet – So beschehen Straßburg Freÿtags den 21.ten Julÿ 1769.

In einer alhier zu Straßburg an der Crautenau gelegener hiehero eigenthümlich gehöriger bierbrau behausung Zum Riesen geschidet hat sich befunden wie folgt
Eigenthum ane Liegende Güthernzu Mittelbergheimer banns
Eigenthum an eeiner Behausung. Erstl. Eine behausung in vorder, nebens und hinter Gebäuen bestehend, samt der bierbrau Gerechtigkeit Zum Rießen geschildet, hof und hofstätt auch allen übrigen deren Gebäuen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg, in der Crautenau, einseith neben Herrn Joh. Jacob Ulrich dem ältern Schifmann modo Herrn N Arnold, dem Zimmermann anderseit neben Mr Johann Georg Ehemann dem Kübler, hinden wieder auf Arnold, dem Zimmermann Zum theil stosend, so gegen männiglichen freÿ ledig eigen, und dermalen durch (die Werckmeistere) zufolg deroselben unterschriftlich ausgestellten und beÿ dem Concept dieses Inventarii verwahrlich liegenden Abschatzung vom 29.ten Julii 1769. æstimirt und angeschlagen worden vor und um 5200 fl. oder hier in Auswurf 2600. lb. Hierüber besagend ist vorhanden I. deutscher pergamentener in allhiesiger C.C. Stube erricht und ausgefertigter Kaufbrief datirt den 18. Junii 1668, Ferner zween dergleichen Kaufbrief de datis 20.ten Augusti 1656 und 14.ten Octobris 1615. Sodann ein papierener Vergleich in Augenschein Sachen vom 20.ten Maÿ und Confirmation vom 27.ten dito 1705. auch weiter noch ein Kaufbrief über einen appart darzu gekommenen begriff von 31. Octobris 1749.
Item Scheuer samt etlichen Gebäuden (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 242, Sa. Werckzeugs zur Kiefer Profession gehörig 4, Sa. Weins und der leeren Faß 378, Sa. Silbers 49, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 30, Sa. baarschafft 685, Sa. Eigenthums ane liegenden Güthern Mittelbergheimer banns 581, Sa. Eigenthums en Häusern dahier zu Straßburg 3200, Summa summarum 5172 lb – Schulden 4597 lb, Nach deren Abzug 574 lb
Abschatzung dem 29.t Julÿ 1769. Auff begehren Weil: H. Joh: Conradt Raiber des gewesenen biersieders hiender Lasener Frau witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Gudtenau gelegen Zum Risen genandt Einseid neben Eman dem Kübler ander Seites Neben H. Ullrich und hienden auff Meister arnold Stosend Gelegen solche behaußung besteht in Ferder Nebens und hiender gebeÿ warinnen eine bierstub Ferner in Ettliche Stuben Kamern und Kiechen Item befiendt sich das brau hauß brau Käsell und dörr Dar jber seindt die dachstühl mit breiteiglein belegt hat auch Zwey gewölbte Keller Zweÿ höff und ein brunen. Finff Thausent Zweÿ Hundert gulden
Der Zweÿte Negriff ist (…)
[unterzeichnet] Werner, Huber
Copia Codicilli. Da ich Johann Conrad Reiber burger und ehemaliger Biersieder alhier Zu Straßburg schon öftermalen in betrachtung gezogen wie bald ich von meinem Sterbstündlein übereilt (…) Straßburg auf Sambstag den 18. Februarÿ Anno 1769.
Copia Indultus Testandi. Aus E. E. Großen Raths der Stadt Straßburg Memoriale de Anno 1766. – Copia Actus Confirmationis

Anne Marie Gillig se remarie en 1771 avec Jean Jacques Stromeyer, brasseur au Cygne d’Or à la Krutenau : contrat de mariage, célébration

1771 (26.1.), Not. Fické (6 E 41, 774), n° 198
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehren und vorachtbaren Herrn Johann Jacob Strohmeÿer, dem hiebevorigen Gastgeber zum goldenen Schwanen, Wittiber und burgern dahier zu Straßburg,
so dann die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Anna Maria Reiberin gebohrner Gilchin, Weiland Herrn Johann Conrad Reiber, gewesenen biersieders und wohlangesehenen burgers hieselbst hinterlaßener Frau Wittib
Straßburg den 26.ten Januarÿ anno 1771 [unterzeichnet] Johann Jacob Strohmeÿer als hochzeitter, Ana Maria reiberin Alls hochzeiterin, Johann Jacob Koch als schwager, dietrerich Reiber als des frau Hochzeitern schwager

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 128, n° 4)
Im dem Jahr 1771 dem 13. februarii (…) aus Erlaubnus des regierenden Herrn Ammeisters untem 5. februarii nach Sonntag den 10 mehrgemedten Monats in der frau braut behaußung ane der Krautenau gelegen Zur Ehe eingesegnet Herr Johann Jacob Stromeÿer, Gastgeber und burger allhier weil. frauen Mariæ Magdalenæ geb. Kochin hinterlaßener Herr Wittiber und Frau Maria Magdalena gebohrne Jülgin, weiland Herrn Johann Conrad Räuber, geweßenen bierbrauers Weinhändlers und burgers allhier nachgelaßene eheliche frau Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Stromeÿer als hoch zeitter, Anna Maria reiberin Alls Hochzeiterin (i 135)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Géant. Les apports du mari s’élèvent à 20 177 livres, ceux de la femme à 9 743 livres.

1771 (21.3.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 764) n° 457
Inventarium über des Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Jacob Strohmeÿer, des dermaligen Weinhändlers, und der Viel Ehren und Tugendbegabten Fraun Annæ Mariæ gebohrner Gilchin, beeder Eheleuthe und burger allhier einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Haab und Vermögenschaften, auffgerichtet im Jahr 1771 – einander in ihren am 10.ten Februarii jüngst angetrettenen Ehestand zu und eingebracht haben, Welche beederseit Vermögenschaften in Gemäßheit der in ihrem auffgerichteten Ehe Contract 2. Punctens gethaner Versehung eines unverändert vorbehaltenen Guths (…) So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwarth S. T. Herrn Cornelius Jacob Weÿher des handelsmanns und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beisitzers der Ehefrauen hierzu erbettenen herrn beistands aif Donnerstag den 21. Martii 1771.

In einer alhier zu Straßburg an der Crautenau gelegenen zum Riesen geschildten bierbehausung hat sich befunden wie folgt
(f° 14-v) Eigenthum ane Häusern (M.) Näml. i. dritter theil vor unvertheilt von und ane der zum goldenen Schwanen geschildeten Gastbehausung in vorder und hinterhauß bestehend samt hoff und hoffstatt auch allen überigen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg gegen dem Evangelischen Waÿsenhauß über eins. neben Weiland H. Rathh. deutsch seel. Erben, anders. neben H. Rath. Saum hinten auff das sogenannte Uttengängel stosend, davon gibt man jährl. termino Martini löbl. Stadt Pfenningthurn 11 ß ane bodenzinß, sonsten aber ist selbige gegen männiglichen freÿ ledig eigen und dermalen ohnnachtheilig in anschlag zu bringen beliebt worden pro 3000 lb. Macht also zu hievortigen dritten theil 1000 lb. An dieser behausung hat des eheherrn ersten Ehegattin fr. Maria Magdalena Strohmeÿerin geb. Kochin einen 3.ten theil vor unverändert in die Ehe zugebracht, die übrige 2/3.t theil aber seind wehrend solcher Ehe erkaufft worden, daher ihme Eheherrn die helffte an solchen 2/3. Theilen, das ist der oben beschriebene eine 3.te Theil eigenthuml. zugekommen und angefallen ist. Das Überige näml. der Erben unveränderten 1/3.te theil wie auch denjenigen 1/3.te theil sso ihren Erben zur helffte an d. Errungenschaft zu theil werden, hat Er Eheherr lebtägig Wÿdems weise zu geniesen, wie hieunten folio – zu lesen stehet. So viel die darüber besagende Documenta betrifft so sind solche in dem über ged. fr. Strohmeÿerin seel. Verl. errichteten Inv° wohin man sich d. Kürz halben beziehet, hienreichend beschrieben und nachzusehen.
(f° 15) Eigenthum ane Häußern zu Mittelbergheim (F.)
(f° 16) Eigenthum an einer bierbrauer behaußung zu Straßburg (F.) Näml. i. behß. in Vorder, Nebens und hintergebäuen bestehend, vnd der bierbrau Gerechtigkeit Zum Rießen geschildet, hoff und hoffstätt auch allen übrigen derer Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allh. zu Straßburg, in der Vorstatt Crautenau, 1. seith neben Herrn Johann Jacob Ulrich dem ältern Schiffm: modo Herrn N Arnold, dem Zimmermstr. 2. seith neben Mstr Joh. Georg Ehemann, dem Kübler, hinden wieder auf Arnold, dem Zimmermann Zum theil stoßend, so außer denen darauf versichert stehenden und hienach unter den passivis eingetragenen Capital Posten gegen männiglichen freÿ ledig eigen, Zu diesem bierhauß ist erkauft und gezogen worden
I. Scheuer samt etlichen Gebäuden (…)
Alle diese objecta sind von der Ehefrau und H. Joh: Conrad Reiber ihrem verstorbenen Ehem: an H. Dietrich Reiber dem biersieder u. b. allh. ihrem Schwager im Jahr 1762. beÿ Errichtung seines vor mir Notario auffgerichteten Ehe Contracts Zu Erlangung des Eigenthums nach ihr der Ehefraun erfolgtem Absterben zugesagt und verschrieben angesichert worden für und um dem alsdan Zu bezahlen habenden Preiß der 15.000 fl. oder die hier in auswurff gehörige 7500 lb. In Zwischen aber verbleibet solche bierbrauer behaußg. samt Zugehörden Ihr der Ehefrauen Zum lebtägigen Nutzen und davon nach belieben Gebrauch zu machen. Über den 1. begriff der Bierbrauer behßg. ist besagend vorhanden ein deutscher pergamentener in allh. C.C. Stube errichtet und ausgefertigter Kaufbrf. de dato 18. Junii 1668, Ferner 2. dergleichen Kaufbriefe de datis 20. Augusti 1656 und 14. 8.bris 1615. Sodann 1. papierener Vergleich in Augenschein Sachen vom 20. Maÿ und Confirmation vom 27.ten dito 1705. auch weiter noch ein Kaufbrief über einen apart darzu gekommenen begriff von 31. Octobris 1749. Endlich ist über den letzten Begriff der Scheur cum appertinentiis vorhanden i. deutscher pergamentener in allh. C. C. Stube erricht und ausgefertigter Kaufbrief datirt den 16. Julii 1674.
Wÿdem Welcher der dißortige Eheherr lebtägig zu geniesen berechtigt ist. Näml. es hat weil. Frau Maria Magdalena Strohmeÿerin gebohrne Kochin des Eheherrn geweßenen erster Ehegattin diesem herrn Marito ihro völlige und gesamte Vermögen Nachlaßenschafft zu einem lebtägigen Wÿdems genuß verordnet und anverschafft, Nach dem um solch deroselben Verlassenschafft behörig inventirt gewesen ist derselbe daraufhin ausweißlich des darüber durch herrn Notarium Philipp Jacob Marbach sub dato 28. Novembris 1769. errichteten Summarischen berechnung (…) anfangend aufnglich mit denen darunter begriffen 2. tertzen an der gast behaußung zum goldenen Schwanen allhier, wie selbige zu der Überigen dem Eheherrn eigenthümlich gehörigen tertz vorher folio – mit mehrerm beschrieben in natura dem in Calculo ohnnachtheilig befindlichen anschlag nach gerechnet zu 2000
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Eheherrn eingebrachten Vermögens, Sa. hausraths 126, Sa. Weins und der leeren Faß 4133, Sa. Silbers 114, Sa. goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 506, Sa. Eigenthums an einer behausung 1000, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 11.010, Sa. Schulden 8332, Summa summarum 25.225 lb, Schulden 5047 lb, Nach deren Abzug 20.177 lb
der Ehefrauen zu und eingebracht Vermögen, Sa. hausraths 657, Sa. bau und handgeschirrs zu Mittelbergheim 1, Sa. Werckzeug und holtz zum Kiefer Profession gehörig 37, Sa. Weins und der leeren Faß 1556, Sa. Silber und dergleichen geschmeids 142, Sa. Goldener Ring und dergleichen geschmeids 50, Sa. baarschafft 185, Sa. Eigenthums an einer bier behausung 7500, Sa. häusern zu Mittelbergheim 1000, Sa. liegende güther zu Mittelbergheim 3050, Sa. Schulden 187 Summa summarum 14.375 lb, Schulden 4631 lb, Nach deren Abzug 9743 lb

Anne Marie Gillich assistée de son mari Jean Jacques Stromeyer loue la brasserie au Géant au brasseur Thierry Reiber et à sa femme Anne Marie Diemer en s’y réservant certaines localités

1771 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 386-v
Fr. Anna Maria geb. Gilgin beÿständlich H. Johann Jacob Strohmeÿer ihres ehemanns
in gegensein H. Dietrich Reiber des bierbrauers und Annæ Mariæ geb. Diemertin mit assistentz H. Georg Friedrich Ermel des perruquenmachers und H. Philipp Jacob Diemert des kieffer meisters
in lehnung, der Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständigen zum Rießen genannten bierbehaußung mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten, auch den dazu gehörigen schiff und geschirr, bestehend in einem kühl schiff zwo braubütten und zweÿ bier kändel, ane der Vorstadt Krautenau einseit neben H. Oberdörffers wittib, anderseit neben Jacob Ehrmann dem kübler, hinten auff die Hammengaß wo selbst einseit neben Johann Herr dem schneider anderseit neben N. Moßer dem krempen, mit einem in der Hennengaß gelegenen häußlein, auf 6 nacheinander folgenden jahren auf innstehenden Michaelis zeit anfangend
hat sich die verlehnerin alle im vorderen haus verlehnter bierbehausung und denen mittleren stockwerck befindlichen zimmer gemäch und bequemlichkeiten ohne einige außnahm, in gleichen die bühn ohnfern des brauhauses im neuen gebäu, weiters eine kammer auf der ersten bühn ermeltes vorderen hauses, so dann die scheur im Hohlgäßel samt dem schopff und den darunter gelegenen keller, wie nicht weniger die stallung ein pferd zu stellen, den benötigten platz zur besserung bestermaßen vorbehaltet – um einen jährlichen Zinß nemlich 600 pfund

Anne Marie Gillig loue la maison au brasseur célibataire Philippe Jacques Reichard en s’y réservant certaines localités

1777 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 358-v
Fr. Anna Maria Strohmeÿerin geb. Gilchin H. Johann Jacob Strohmeÿer des weinhändlers ehegattin
in gegensein H. Philipp Jacob Reichard des ledigen bierbrauers
lehnungs weiß, die zum Rießen geschildete bier behausung mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt Krautenau, einseit neben weÿl. H. Oberdörffer wittib, anderseit neben Jacob Ehemann dem kübler, hinten auff die Hammengaß, mit all zur bierbrauerei gehöriges schiff und geschirr ; auff 6 nacheinander folgenden jahren von verwichenen Michaelis tag anfangend
hat sich die Frau verlehnerin alle und jede im vordern haus und deßen mittleren stockwerck befindlichen zimmer, gemach und bequemlichkeiten, ingleichen die bühn ohnfern des brauhauses im neuen gebäu, weiter eine cammer auff der ersten bühn ermelten vorderhaus wie nicht weniger die stallung ein pferd zu stellen und den benöthigten platz zur beßerung vorbehaltet – um einen jährlichen Zinß nemlich 524 gulden

Le maître tonnelier Philippe Jacques Reichardt meurt dans la brasserie en mars 1780 en délaissant deux enfants de sa veuve Anne Catherine Klein qu’il a épousée en 1777. La masse propre à la veuve est de 915 livres, la masse propre aux héritiers de 661 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 261 livres, le passif à 2 678 livres

1780 (10.4.), Not. Hüttel (6 E 41, 857) n° 156
Inventarium über Weiland Herrn Philipp Jakob Reichardt, des gewesenen bierbrauers und Kiefermeisters auch burgers alhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet im Jahr 1780. – nach seinem dienstags den 21.sten Merz jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Solche wurde an heutigem hernachgemeltem Tag auf freundliches Ansuchen sowol der hinterbliebenen Wittiwe Annæ Catharinæ gebohrner Kleinin, beiständlich Hn Joh: Daniel Schützenbergers, des ebenmäßigen Bierbrauers und Kiefermeisters auch hiesigen burgers derselben geehrten Hn Stiefvaters als auch Hn Joh: Christoph Reichart des ehemaligen Schwartz und Schönfärbers auch burgers hieselbst des Verstorbenen seel. hinterlaßener zweÿer Kinder und Erben geschwornen Vogts – So geschehen alhier zu Straßburg auf Montag den 10. Aprilis Anno 1780.
Der verstorbene seel. hat mit Eingangs gedachter seiner Frau Wittib ehelich erzeuget und ab intestato Zu Erben hinterlassene 1.mo Annam Catharinam so anderthalb Jahr alt und 2.do Philipp Jakob, so den 20. hornung 1780 geboren, beede zu gleichen Theilen Erben

In einer alhier zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau gelegenen Zum Riesen genannten und dißorts Mehnungs Weiße bewohnender behausung befunden worden wie folget
Ergäntzung der Frau Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. zufolg Inventarii über beeder gewesener Eheleute in den Ehestand gebrachte Vermögenschaft durch mich Notarium den 23.sten Decembris 1777. auffgerichtet
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, vor mir unterschriebenem Notario den 25. 9.bris 1777 auffgerichtet
Der hinterbliebenen Frau Wittib eigenthümlichen unveränderten Vermögen, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ringe und geschmeids 9, Sa. baarschafft 3, Sa. Schuld 78, Ergäntzungs Rest 785, Summa summarum 915 lb
Diesemnach wird auch der Kinder und Erben unverändert Gut verzeichnet, Sa. haußraths 56, Sa. Schiff und geschirrs Zum bierbrauer und Kiefer handwerck gehörig 22, Sa. leerer Faß 2, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der baarschafft 2, Ergäntzungs Rest 644, Summa summarum 736 lb – Schuld 75, Deducendo verbleibt 661 lb
Endlich folgt auch die Beschreibung der gemein, verändert und theilbaren Nahrung, Sa. haußraths 27, Sa. Schiff und geschirr, taubenholtzes, Reif und Band zum bierbrauer und Kiefer: handwerck gehörig 11, Sa. Gerst, Hopf, Maltz, bier und brennholtzes 299, Sa. Weins, leerer Faß und Brandenweins 331, Sa. Käß und Rauch: Tabahs 1, Sa. Silbers 1, baarschafft 588, Summa summarum 1261 lb – Schulden 2678 lb, Theilbares Passiv Onus 1416 lb – Stall Summ 161. lb

Anne Marie Gilg meurt en 1784 en délaissant pour héritiers les représentants de ses deux sœurs de Mittelbergheim. L’actif de la succession s’élève à 14 927 livres, le passif à 276 livres.
1784 (22.11.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 636) n° 218
Inventarium über Weiland Frauen Anna Maria Strohmeÿerin, gebohrner Gilgin Weiland Herrn Johann Jacob Strohmeÿers gewesenen Weinhändlers und burgers alhier zu Straßburg seeligen hinterbliebener frauen Wittib nunmehro auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1784
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güther, so Weiland Frau Anna Maria Strohmeÿerin gebohrne Gilgin auch Weiland Herrn Johann Jacob Strohmeÿers gewesenen Weinhändlers und burgers alhier zu Straßburg seel. hinterbliebene frau Wittib nunmehro auxh seelige nach Ihrem den 5.ten gegenwärtigen Winter Monaths aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Vermögenschaft auf geschehenes Ansuchen Erfordern und Begehren der gleich hernach benannter dißortiger Testaments Erben (…) inventirt und ersucht durch Sie die Erben selbsten wie auch Anna Ursula Böckelin von Mittelbergheim die dienstmagd – So Geschehen allhier zu Straßburg auf Montag den 22. Novembris und folgende Täge im Jahr nach Christi Geburth 1784.
Benennung der Erben. Die Verstorbene seelig hat Krafft ihres hernach eingetragenen Testaments zu den Erben ernennet und eingesetzt, 1°) Frau Catharina Degermännin gebohrne Gilgin, Weiland Johannes Degermanns gewesenen Tuchmachers und burgers in Barr hinterbliebene Wittib unter assistentz Herrn Johann Georg Armbrusters Gastgebers zum Schwahnen und burgers allhier Zzugegen, in dem Ersten dritten Stamm theil, 2.do) Weiland Andreas Gilg des gewesenen Metzgers und b. zu Mittelbergheim seel. hinterlaßenen ehelich erzielte Kinder a) Andreas Gilg Waffenschmid u. b. zu Mittelbergheim, Zugegen, b) Frau Maria Catharina gebohrne Gilgin Mstr. Johannes Wilhelm burgers und Hufschmids zu Straßburg Ehefrau, unter deßen Verbeistandung anwesend, c) Jungfer Anna Maria Gilgin großjährig und unter Assistentz Sebastian Schmid des becken und b. zu Mittelbergheim, Zugegen, d) Jungfer Susanna Gilgin in das 23.ten Jahr ihres Alters gehend, In deren Namen erstbesagter Sebastian Schmid dero gewesen geschwornen Vogt, Und dann 3.tio) Jonas Boeckel, Metzger und burger zu oftbesagtem Mittelbergheim anwesend ware, In den Zweÿten dritten Stammtheil, und dann 3.tio Jonas Boeckel, Metzger und burger Zu oftbesagtem Mittelbergheim in Person Zugegen, In die letzte dritte Erbs Portion, Als der frauen Defunctæ vollbändige Schwester, verstorbenen bruders vier Kinder und endlich dero Halb bruder.

In einer alhier zu Straßburg ane der Krautenau beÿm Katzensteg gelegenen in diese Verlaßenschaft gehörigen hernach eingetragenen behausung ist befunden worden
(f° 14) Eigenthum ane Häußern. Eine behaußung ane der Hennengaß (…)
Die Hälfte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung
ane der Vorstatt Krautenau beÿ dem sogenannten Katzensteeg
Eigenthumb ane behaußungen und einem Garten Zu Mittelbergheim (…)
Norma & Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. hausraths 581, Sa. Weine Brandenwein und faßen 1162, Sa. Silbers und dergleichen geschmeids 48, Sa. Goldener Ringen und Geschmeids 28, Sa. baarschafft 246, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 9912, Sa. Eigenthums ane Häußern 775, Sa. Eigenthums ane Häußern und einem Garten zu Mittelbergheim 280, Sa. Schulden 2093, Summa summarum 14.927 lb, Schulden 276 lb, Nach deren Abzug 14.651 lb
Legata 285 lb – Stall summ 16.499 lb
Wÿdtum Welchen die Frau Defuncta aus weiland Herrn Johann Jacob Strohmeÿer gewesenen Weinhändlers und b. dahier ihres letztern ehemanns seel. Verlaßenschafft genoßen, Nach Anleitung des über besagte Strohmeÿerische Succession unrterm 17.den Julÿ 1785 durch mich Notarium errichteten Inventarii
Widtum Aus längst Weiland H. Johann Conrad Reibers geweßenen bierbrauers zum Riesen ihres 2.ten Ehemanns Verlaßenschafft herrührend

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 15 600 florins (7800 livres) sur un total de 33 000 florins
1785, Livres de la Taille (VII 1181) f° f° 6-v
Freÿburger N° 397. – Wÿland Fr. Annä Mariä gebohrner Gilgin, auch weÿl. H. Johann Jacob Strohmeÿer, des gewesenen Weinhändlers und Burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft invent: H. Not. Ensfelder.
Concl: fin: Invent. ist fol: 154. deductis deducendis 16.499. lb 7. ß 2 ¾. d, die machen 33.000 fl. verstalte 17.400. fl. mithin Zuwenig 15.600. fl. welcher Zuwachs von der in Anno 1783. verkauften Zum Rieß geschildeten Bierbehausung herrühret.
Es wird dahero, ane statt des Nachtrags des Zuwenig verstalte vor ein Jahr und fünf Monat nachzuholen seÿn, thut à 23. lb. 8. ß d des Jahrs – 33. lb 3 ß
Extat Stallgeld pro 1784. – 26 lb 2 ß
Marzal Fünf Monat biß in den Monat Januar, als das Inventarium ist geliffert worden 10. lb 17 ß 6 s
Gebott – 2 ß 10 ß
Anhandlung 29. lb 10 ß 6 d, Summa 99 lb 15 ß 10
dt. 16. Februarii 1785. d

Anne Marie Gillig veuve de Jean Conrad Reiber fait donation de la brasserie au Géant à Thierry Reiber, frère de feu son mari, et à sa femme Anne Marie Diemer veuve de Jean Henri Meinické lors de leur contrat de mariage en 1762 à condition que l’un d’eux ou leurs éventuels enfants lui survivent.

1762 (26. 9.br), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 87
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren und vorachtbaren Herrn Dietrich Reiber, dem Biersieder und vertrösteten Burger alhier Zu Straßburg, Weÿl. herrn Johann Adam Reiber, des gewesenen Kieffers und Bierbrauers Zu Rißelsheim hochfürtl. Darmstättischer herrschafft ehelich erzeugt hinterlaßenen Sohn
und dann der Viel Ehren tugendsamen Fraun Annæ Mariæ Meinickin gebohrner Diemerin, Weÿl. Herrn Johann Heinrich Meinicke des gewesenen Weinhändlers und burgers alhier seel. hinterbliebeneer Fraun Wittib
Siebendens, sind hiebei Zur Zwischenhandlung erschienen, die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Anna Maria Reiberin geb. Gilchin, und mit ihro Hr Joh: Conrad Reiber, des biersieders und b. alh. also bede Ehepersonen, und Zwar die Ehefrau unter authorisation und beistand dieses ihres Hn Eheliebsten agirend, die haben aus freundschaflicher Wolmeinung vorher gemeltem Hn Dietrich Räuber, dem Hochzeiter, ihrem resp° Bruder und Schwager, oder seinen ehelichen Liebes Erben aber nun auf dem einzigen fall, wann derselbe oder seine eheliche Kinder, Sie beide Riberische ehepersonen und also von ihnen das letztlebende überleben wird, zu einem rechten wahren Eigenthum vorläufig verschrieben und Zugesichert, die von ihr der Fr: Reiberin, als dißorts haupt Person in Erbes weiße herrührige, aber auch bereits ihrem ihn Ehelibesten da Sie vor ihme verstürbe, gewißer Art eigenthümlich Zugedachte Bierbrauer behausung Zum Riesen genannt, mit allen denen von jahr dazu gehörigen häußern ane der Hammen Gaß, wie der gantze begriff ohne Außnahm gelegen alhier Zu Straßburg, vornen an der Crautenau, einseit neben Hn Jacob Ulrich dem Schiffmann, anderseit neben Jacob Ehmann den Kübler, hinten auff die Hammen Gaß stehend, und daselbst einseith neben Joh: Heer dem Schneidern anderseith Hn Jacob von Zabern, dem Gastgeber, mit allen übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten auch dem gewohnlicher wiese Zum biersieden gehörigen Schiff und geschirr, als frei und ledig für und um die Summa von 15.000 fl. hiesigen Geds. Welcher Anschlag dann in des Letztlebenden beder Reiberischer Ehepersonen Verlaßenschafft, als wohin selbiger gehörig, von ihm Hn Hochzeither oder seinen Leibs Eben baar erlegt und vergutet
Geschehen alhier Zu Straßburg mit fernerer Zuziehung H. Joh: Jacob Hafner des Employé bei löbl. Vogteÿ Gericht (…) auf Freÿtag den 26.ten Novembris anno 1762. [unterzeichnet] dieterich Reiber als hoch Zeidern, Anna Maria Meineckerin als hochzeiderin

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la veuve du marchand de vins Jean Henri Meinické à épouser Philippe Rauber [sic] avant la fin de son deuil. L’assemblée accorde à l’unanimité l’autorisation sur l’avis du préteur royal de Régemorte
1762, Conseillers et XXI (1 R 245)
Anna Maria weil. Joh: Heinrich Meinicken geweßten burgers und Weinhändlers alhier Hinterl. wittib erhält dispensationem tempore luctus heurathen Zu dörffen. 168.
(p. 167) Sambstags den 13. Novembris 1762. – Froerisen nê Annæ Mariæ weil. Joh: Heinrich Meinicken geweßten burgers und Weinhändlers alhier hinterl. wittib, Implorantin, prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub N° 1 pro dispensatione tempore luctus sich heurathen Zu dörffen.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii, in welchem hochderselbe in erwegung derer in dem abgelesenen Memoriali enthaltenen trifftigen motiven auf die gebettene wilfahrung angetragen.
Wurde auf hohen anspruch des H. Prætori Regii de Regemorte und des auf dem Obern banck vorstizenden H. Stättmeisters von Gail nach gehaltener und vollführter Umbfrag unanimiter erkandt, wird der Implorantin mit gebettener Erlaubnus tempore luctus sich mit Meister Philipp Rauber dem burger und biersieder alhier verheurathen Zu dörffen jedoch mit dem anhang wilfahrt, daß selbige pro gratiosa dispensatione sieben pfund Zehen schilling deren entrichtung durch gültige gehöriger orthen vorzulegender Quittung zu bescheinen in das alhiesige findling haus Zu erlegen Curator und gehalten seÿn solle.
Deppi. H. Rathh. Nagel, H. Rathh. Schwing.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 247-v, n° 48)
Mittwoch den ersten Decembris 1762 wurde nach vorhergegangener Zweÿmaliger Ausruffung in der Kirch Zu St Wilhelm (…) in eben dieser Kirche ehelich copulirt Herr Dietrich Räuber der ledige Bierbrauer und burger allhier, weiland Herrn Johann Adam Räubers gewesenen Kiefers und bierbrauers in Rieselsheim Hessen Darmstättischer Landgraffschafft hinterlaßener ehelicher Sohn mit Frauen Anna Maria, gebohrner Diemerin, weiland Heinrich Meinicken geweßenen Kiefers und burgers allhier hinterlaßener Wittib [unterzeichnet] dieterich Reiber als hochzeitter, Anna Maria Meinickein als hochzeiterin (i 255)

Thierry Reiber devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1762, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285)1
Dietrich Reuber, biersieder auß Rittelsheim auß Heßen darmstettischer herrschafft erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Maria, weÿl. Joh: Heinrich Meinicke, gewes. Kieffers und Weinhändlers auch burgers allghier hinterl. wittib umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E E Zunfft d. Kieffer. Jur. den 9. Xbris 1762.

Thierry Reiber s’inscrit en 1755 aux années d’épreuve.
1755, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 62-v) Dienstags den 8. April 1755 – Dietrich Reiber von Rißelsheim der Ledige Kieffer prod. Lehrbrieff de dato Großen Gerau den 30. Xbris 1754. vermög weßen Er das Kieffer handwerck ordnungs mäßig erlernet, und bittet ihme in die Muthjahr ein zu schreiben. Erk. wie gebetten. dt. pro protoc. 5 ß

Thierry Reiber est reçu tributaire chez les Tonneliers le 21 décembre 1762
(f° 263) Dienstags den 21. Decembris 1762 – Leibzünfft.
Dietrich Räuber der biersieder prod. Cantzleÿ Schein vom 9. Xbris und Stall schein vom 20. dito bittet ihne als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen
Erk. willfahrt. dt. Zunfftrecht 2 lb 15 ß, feuer Eÿmer 10 ß, prot. 3 ß, findl. 2 ß

Thierry Reiber cotise à la tribu des Fribourgeois en décembre 1762 parce qu’il sert du poisson et des saucisses grillées aux clients de la brasserie au Géant
1762, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 191) Mittwoch den 15.ten mensis Decembris in Anno 1762. – Dietrich Räuber der hiesige burger undt dermahlige bierbrauer Zum Rießen citirt solle wegen Speißung bückling vndt Häring wie auch Bratwürst, vermög Articuls dedato 14. Decembris 1643 : als Zudiener Geldt Zünfftig machen, vnd derowegen die schuldige Receptions: gebühr wie auch hienführo all: jährlichen 4 ß d ahne Stubengeldt abrichten. Ille præsens will paritionem Leisten, bittet alß Receptionem.
Hierauff Erkandt, daß der Citatus gegen Erlag der 2. lb. 4 ß Receptions; gebühr undt Jährlicher Entrichtung 4 ß d Stubengeltd alß Zudiener Geldt Zünfftig Zu recipiren, derßelbe aber anbeÿ ahne die genaue observance der Ordnung beÿ der darinnen enthaltenen Straff zu verweißen seÿe. Ded. et prom.
Idem dedit pro Andthung* Johann Conrad Räubers deß geweßenen Riesen biersieders seines Bruders 4 ß d.

Inventaire des apports non conservé
1763, Not. Fické (Répertoire 6 E 41, 664-6) n° 210
Reiber, Hr. Dietrich, des biersieders und Fraun Annæ Mariæ geb. Diemerin beed. Eheleuthe Inv: illat.

Thierry Reiber et Anne Marie Diemer font dresser un état de leur fortune dans leur maison rue de l’Abreuvoir. La masse propre à la femme s’élève à 974 livres. L’actif de la communauté et du mari s’élève à 927 livres, le passif à 4187 livres. Le notaire termine par une note dans laquelle il explique pourquoi la brasserie au Géant ne figure pas parmi les biens décrits. La donation faite à condition de verser 5000 florins dans la succession de la donatrice n’a pas été confirmée alors qu’il relève qu’une partie des biens cédés (la grange rue de la Poule) n’est pas bien décrite.

1777 (8.4.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 584) n° 347
Inventarium über Meister Dietrich Reiber, des Kiefers und Biersieders, und Fraun Annæ Mariæ geborner Diemerin, beeder Eheleuthen und burgern alhir zu Straßburg dermalen besizende activ: und Passiv: Nahrungen, auffgerichtet Anno 1777.
So geschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg und ein daselbst ane der Crautenau gelegenen vnd dißortigen Eheleuthen dermalen bewohnenden Bierbehausung Zum Riesen genant, dinstag den 8. Aprilis im Jahr 1777.

Derer Kinder Pathengelder und Geschencke. Johann Friderich Meinicke, der Ehefrauen Sohn erster Ehe gehörig, Jungfrauen Annæ Mariæ Meinicke der Ehefrauen Tochter erster Ehe gebührig
Johann Conrad Reiber dem ältern Sohn zuständig, Johann Diethrich Reiber dem jüngsten Söhnlin eigen, Mariæ Magdalenæ Reiberin dem ältern Töchterlein gehörig, Mariæ Sophiæ Reiberin dem mittlern Töchterlein gebührig, Margarethæ Barbaræ Reiberin dem jüngsten Töchterlein zuständig
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unveränderte, Guths, Nach Anleitung der über Eingangs benambster beeder Eheleuthe in die Ehe Zusammen gebracht Nahrungen am 25. Febr. 1763. durch H. Johann Carl Ficke Notarium juratum alhier auffgerichteten Inventarii
(T.) Eigenthum ene einer Behaußung. Nemlich ein behausung in der Vorstatt Crautenau ane der Tränckgaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 232, Sa. Silbers und Geschmeids 1, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 800, Ergäntzungs Rest 1487, Summa summarum 2524 lb – Schulden 1550, Nach deren Abzug 974 lb
Hierauf wird auch Zur Annotation des Ehemanns unverändert und theilbarn Vermögens unter einem Titul geschritten, Sa. Haußraths 179, Sa. Schiffmanns Zum Bierbrauer und Kiefer Handwerck gehörig 56, Sa. lärer Bierfaßen 151, Sa. Gerst, Maltz und Hopfens 104, Sa. Biers 172, Sa. Brennholtzes 24, Sa. Silbers und geschmeids 22, Sa. baarschafft 25, Sa. Schulden 191, Summa summarum 927 lb – Schulden 4187 lb, In Compensatione 3260 lb
Nota. Belangend den siebenden paragraphum des hieoben copialiter inserirten vor H. Not. Johann Caarl Ficke am 26. Nov: 1762. passirten Ehe Contractus vermög dessen Fr. Anna Maria Reiberin geborne Gilgin und mit ihro nun weiland H. Joh: Conrad Reiben der gewesene burger und biersieder alhier, als dissortiger Bruder dem Eingangs benamsten Marito und deßen ehelichen Leibs Erben, nur auf den eizigen Fall, wann nemlich derselbe oder seine Kinder jme beede Ehegatten überleben wird, die von ihro Fr. Reiberin geborner Gilgin herrührige bierbrauer Behausung Zum Riesen genant mit allen deren von jahr darzu gehörigen Häußerin ane der /:Nota bene:/ Hammengaß cum appertinentiis wie auch den gewohnlicher weiß Zum biersieden gehörigen Schiff und geschirr zu einem wahren Eigenthum vorläuffig Verschrieben habe, um die Summ von 5000 Gulden, welche der einst* in des letztlebenden derer Conrad Reiberischen Ehepersonen Verlaßenschafft eingeschoßen und baar erlegt, oder nach dero Erben belieben verzinßt werden sollen, & so haben die obbedittete Immobilia dermalen nicht in gegenwärtiges Inventarium eingetragen, weniger der betrag deren Wirths, als ein noch ungewisser Fond, in diesen Calcululm gebracht werden Können, angesehen die Conrad Reibelische wittib, welche sich wiederum an H Johann Jacob Strohmeyer dem Weinhändler und burgern alhier verheurathet, noch würcklich am Leben befindlich, und jetziger Zeit noch nicht eigentlich Zu bestimmen ist, wie und in wessen favor sich künftig der Fall eräugnen Könne, Solte nun die Strohmeÿerische Ehefrau Zuerst mit Tod abgehen und als dann das Eigenthum quæstionirter Immobilien dem dissortigen Marito Dietrich Reiber oder dessen Kinder Stipulirter massen anheimfallen, so wäre als dann, wofern nicht Fr. Strohmeÿer zu Vermeidung eines entstehen Könnenden odieusen Processus noch in Zeiten den berührten 7. §° der Eheberedung guttwillig ratificiren lassen würde, auf derer diseitigen Dietrich Reiberischen Eheleuthen nachstehender massen beÿ gegenwärtiger Inventur gethane Declaration reflexion Zu machen, da sie nemlich behaupten, Es habe Fr. Strohmeÿerin sich nach* Passation des disseitigen mehrangeführten Ehe Contractus dahin verstanden, daß nemlich nach ihrem deransigen* Absterben das ane der Crautenau gelegene hinten auf das Hammengäßlein stossende Zum Riesen geschildete bierhauß nebst dabeÿ befindlichen Gebäuden, ingleichen dem Schiff und geschirr wie auch das von alten hinten her Zu diesem bierhauß gehörig gewesene ane die Hennengaß gelegen und in des Höllgäßlin gehende Hauß auf ihn Dietrich Reiber und dessen eheliche Leibs Erben obgedachter massen eigenthümlich fallen solle. Er seÿe aber diser ** in der Eheberedung ein Schreiben fehler eingeschlichen, massen das allda irrig corrigirt stehende Wort Hammengaß so nicht also, sondern wie es vor geschehener Aenderung recht geschrieben ware, Hennengaß heissen sollen und daß es wahrhaftig dann also seÿe, so bezeigen sich eingangs gemelte beede Riebelische Eheleuth nicht nur allein auf die Kurtz vor geschehener Passation der Eheberedung am 17. ejusdem mensis et anni vor gesagtem nehmlichen Notario Ficke getroffene neunjährige Lehnung sondern auch auf der nachgehends in Löbl. Cantzeÿ Contract Stub am 27. Aug. 1771. neuerdingen passirten sechs jährige Lehnungs Contract, worinnen eben diese mentionirte Immobilien besser und Vornemlicher, sonderheitlich aber in angeführter ersterer Lehnung vermittelst derer Worten, Von jeder und sonsten, so expresse und bedeutend beschrieben stehen, daß aller zweifel gehoben, und Keine wiedrige Interpretation Statt finden Könne, sondern wie obgesagt die in die Hammengaß gelegene Behausung mit dem Bierhauß und deßen gebäuden, sowohl in Lehnung gegeben, als auch in der Eheberedung Zum Eigenthum mit verschrieben worden seÿe. Solte nun wieder alles Vermuthen Zu Ihr derer Reiberischen Eheleuthen und ihrer Kinder, wie auch deroselben Schuldgläubigern Nachtheil die Strohmeÿerische Ehefrau darauf insistiren, daß die in der Hennengaß gelegene Behausung ihnen nicht mit dem Bierhaus Zum Riesen mit verschrieben worden wäre, so wollen sich die Reibelische Eheleuth und Declaranten hoc puncto alle ihr rechten und actiones auch Schaden, Interesse und Unkosten sowohl wider gedache Stromeÿerische Ehefrau als auch wieder wen sie es sonst dienlich und nöthig erachten werden de meliore reservirt habe, welches auf ihr dero Reiberischen Eheleuthen gethane requisition hier ohnnachtheilig berichts weiß angemerckt werden.

Anne Marie Gillig et le curateur des enfants de feu Thierry Reiber vendent la brasserie au Géant au marchand de vins Jean Daniel Rœderer et à sa femme Marie Madeleine Pfeffinger moyennant 10 000 livres

1783 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 251-v
Fr. Maria Anna geb. Gilgin H. Johann Jacob Strohmeÿer des weinhändlers wittib beÿständlich Johann Georg Armbruster des gastegebers und H. Lt. Johann Philipp Graffenauer procurator vicarius als gerichtlich bestellter curator weÿl. Dietrich Reibers gewesten bierbrauers hinterbliebenen fünff kinder
in gegensein H. Johann Daniel Roëderer des weinhändlers und Mariæ Magdalenæ geb. Pfeffingerin unter assistentz H. Philipp Jacob Augst des müllers und H. Johann Daniel Schweighäußer Notarii publici jurati ac practici, als letzt und meistbietenden
die zum Rießen geschildete bierbehausung mit allen dazu gehörigen häußern ane der Hennengaß zu Straßburg dero vorstatt Krautenau vornen ane besagten Krautenau, einseit neben Göppel dem schiffmann, anderseit neben Mr Fettinger dem bratwurstmacher, hinten auf die Hammengaß und daselbst einseit neben Johannes Herr dem schneider anderseit neben Mr Roßer dem fastenspeishändler mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, zweÿ großen gegoßenen öffen der eine in der bierstub der andere in dem sogenannten saal nebst ihren rohren – um 20.000 gulden

La vente ci-dessus résulte d’une adjudication, ratifiée par le Grand Sénat, passée au profit du juriste Jean Georges Albert qui agit au nom de Jean Daniel Rœderer

1783, 94 Z 10 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Aus Eines Ehrsamen Großen Raths der Stadt Straßburg Memoriali de anno 1783. Donnerstag den 8. Maÿ
Osterrieth nomine Weÿland Dietrich Reibers, hinterlaßener Kinder Vogts Herrn Licentiat Johann Philipp Graffenauers und Johann Jacob Stromeÿers Ehefrauen in actis, weilen die Zum Riesen geschildete bier behaußung dreÿmal von denen Herren Kinder Vertrags Herren Versteigert und nach der dritten Versteigerung durch Herrn Licentiat Johann Georg Albert ein nachgebott Von 1900 Gulden gethan in allem also 24.000 Gulden gebotten worden, vnd der durch Euer Gnaden erkanntnus Vom 30. Aprilis jüngst Zu denen etwaigen nachgebotten noch ferner Hingelaßene acht Tag gestern Verstrichen, ohne daß ein weiteres nachgebott geschehen, als bitt nunmehro confirmation der Versteigerung, so fort solche bierbehaußung sein Licentiat Alberts mandanten um die gebottene Summ und unter denen steigbedingnißen definitivé Zu Zuerkennen.
Erkannt, wird die in gefolg unsers den 30. Jänner jüngst ertheilten Decreto alienandi vor unseren Kinder Vertrags Herren Vorgenommenen dreÿmalige Versteigerung der ane der Vorstadt Krautenau allhier gelegenen Zum Rießen geschildeten bierbehaußung nunmehro confirmirt selbige sofort unter der Von Herrn Licentiat Johann Georg Albert in nachfolgenden Receß gethanen erklärung Johann Daniel Roederer dem hießigen burger und weinhändler um die durch jenem bey* unserm Protocoll den 28. Aprilis jüngst nach und meistgebottene Summ der 24.000 Gulden unter denen in denen Steigerungs procès Verbaux enthaltenen bedingnußen definitivé Zuerkannt, demnach ihme solche in löblicher Cantzleÿ Cintract: stube eigenthümlich Zuzuschreiben seÿe.
Rang Nomine Vorgedachten Herrn Licentiat albert declarirt daß er gemeltes nachgebott der 24.000 Gulden Nahmens Johann Daniel Roederers des hießigen burgers und Weinhändlers gethan habe, welcher solche bierbehaußung auch darum annimt bitt Déclarationis Verzeichnuß sofort die confirmation und Adjudication auf ihn Röederer Zurichten. Erkannd, wird dieße erklärung Zu Ziel und end rechtens Verzeichnet – Hermann, Subst. Ord.

Jean Daniel Rœderer fait son apprentissage de 1772 à 1775 auprès du tonnelier Paul Geoffroi Stædel
1772, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 305-v) Dienstags den 7.ten Julÿ 1772 – Lehrj. inscript.
Mstr. Paul Gottfried Städel der Kieffer producirt Schein von denen Oberen Handwercks Herren vom 29.ten Maÿ jüngst, Krafft deßen er zum Lehrjungen angenommen Johann Daniel Röderer, Weÿl. Johann Jacob Röderer des Rothgerbers und burgers allhier seel. ehelichen Sohn, auf dreÿ Jahr gegen 200 Gulden Lehr Geldt, davon die helffte gleich und die übrige helffte Zu End der Lehrzeit Zubezahlen, solche fangt an den 24. Martÿ 1772. und endiget sich auf bemelte Zeit 1775. der Jung leidet die Unkosten deßen bürgen sind Herr Johann Carl Röderern der biersieder und H. Philipp Röderer der Metzger
Zahlt pro inscriptione 1 lb 10 ß. Prot. 3 ß, Findl. 1 ß 6 s

(f° 338) Dienstags den 14. Februarÿ 1774 – Lehrj. delisio
Mr Paul Gottfried Städel Jun. d. Kiefer laßt Joh: Daniel Röderer, seinem bisherigen Lehrjung d. Ordnung nach auszuthun. dt. pro delisio 1 lb 10 ß, Lehrbr. 1 lb 10 ß, Sig. 2 ß, prot. 3 ß, Findl 1 ß 6 d

Jean Daniel Rœderer s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en octobre 1776
(f° 355-v) Dienstags den 22. Octobris 1776 – Meisterstück
Johann Daniel Röderer der ledige Kiefer stehet vor und bttet ihne Zum Kiefer: Meisterstück einzuschreiben. dt. Werckstatten Zinß 3 lb, Prot. 3 ß, Findl. 1ß 6 d

Jean Daniel Rœderer est reçu maître le 21 juillet 1781 bien que les examinateurs aient relevé quelques défauts
(f° 500) Sambstags den 21. Julii 1781 wurde Johann Daniel Röderer des ledigen Kiefers Meisterstück Zum anden mahl besichtiget, und von denen herrn Schaumeistern angezeigt, daß das hintere End ungleich gerundet, und das thürel nach der vorgeschriebenen Ordnung Zu niedrig und zu schmahl seÿe. unterschriebenen J F. Stamm, Johann Anthoni Haller.

Jean Daniel Rœderer devient tributaire chez les Tonneliers le 24 septembre 1781
(f° 415-v) Montags den 24. Septembris 1781 – N. Leibzünft.
Meister Johann Daniel Röderer der Kiefer producirt Stallschein vom gestrigen tag, bittet ihn als Neu Zünfftig anzunehmen.
Erkannt Willfahrt. dt. pro recept. 2 lb 5 ß, Feuer Eÿmer 10 ß, protoc. 3 ß, findl. 2 ß

Fils de tanneur, Jean Daniel Rœderer épouse en 1782 Marie Madeleine Pfeffinger, fille de brasseur : contrat de mariage, célébration
1782 (24.5), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe, der Ehren und vorachtbahre Herr Johnn Daniel Röderer, leediger Kiefer Weinhändler und burger allhier Zu Straßburg, weÿland herrn Johann Jacob Röderer gewesenen Rothgerbers und Leder händlers auch burgers hieselbsten mit fraun Susanna Dorothea gebohrner Ulrichin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam ane einem,
So dann die Ehren: und tugendsame Jungfrau Maria Magdalena Pfeffingerin, weÿland Herrn Johann Friderich Pfeffinger, geweßenen Bierbrauers und auch burgers dahier mit fraun Anna Catharina gebohrner Lauthin ehelich erzeugte Tochter, als Braut mit beÿstand ihres Stief-Großvatters und geschwornenn Vogts, Herrn Philipp Jacob Augst des Müllers und gleichfalls hiesigen burgers am andern theil
Straßburg den 24. Maÿ im Jahr der Gnaden 1782 [unterzeichnet] Johann Daniel Röderer als Hochzeiter, Maria Magdalena Pfeffinger als hochzeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 1-v)
Im Jahr 1782, Dienstag den 16. Julii sind (…) in den Stand der heilige Ehe eingesegnet worden H. Johann Daniel Röderer, der ledige burger und Weinhändler alhier weil. H. Johann Jacob Röderer, geweßenen burgers und Rothgerbers alhier hinterlaßener ehel. Sohn und Jungfr. Maria Magdalena weil. H. Johann Friderich Pfeffinger, geweßenen Biersieders und burgers alhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Röderer als Hochzeiter, Maria Magdalena Pfeffinger als Hochzeiterin (i 3)

Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 116-b)
Im Jahr 1782 Dominica VI. und VII. post Trinit. als den 7. und 14. Julÿ sind in unserer Kirche Zu St Wilhelm Ordnungs: mäßig ausgerufen worden Herr Johann Daniel Röderer, lediger Weinhändler und burger allhier weÿl. Herrn Johann Jacob Röderer, gewesenen Rothgerbers und burgers allhier, mit Frau Susanna Dorothea Ulrichin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Magdalena Pfeffingerin, weÿl. Herrn Johann Friderich Pfeffinger, gewesenen Biersieders und Burgers allhier mit Anna Catharina Lauthin ehelich erzeugt Tochter (i 120)

Jean Daniel Rœderer hypothèque la maison au profit du mégissier Benjamin Schwartz

1785 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 89-v
Johann Daniel Roëderer der bierbrauer
in gegensein H. Benjamin Schwartz des weißgerbers – schuldig seÿe 1000 gulden
unterpfand, die zum Rießen geschildete bierbehaußung samt zugehörden ane der vorstatt Krautenau

Le brasseur Jean Daniel Rœderer meurt en avril 1793 en délaissant quatre enfants et un posthume. La brasserie au Géant est portée à son prix d’achat. La masse propre à la veuve est de 9 812 livres tournois. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 58 258 livres, le passif à 71 948 livres tournois

1793 (15.5.), Strasbourg 3 (1), Not. Schweighaeuser n° 516
Inventarium über Weiland des burgers Johann Daniel Röderer gewesenen Biersieders alhier zu Straßburg Verlaßenschafft auffgerichtet im Jahr 1793
Inventarium und Beschreibung all des jenigen sowohl liegend als fahrenden Vermögens, Schulden und Gegenschulden nichts davon ausgenommen so weil. der burger Johann Daniel Röderer im leben gewesener biersieder und burger alhier Zu Straßburg nach seinem den 24. Aprilis laufenden 1793.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft dato zu End stehend auf Ansuchen des Defuncti nachgelaßene Kinder und Erben geschwornen Vogts auf folgendem blatt genannt wie auch Fraun Mariæ Magdalenæ geb. Pfeffingerin der hinterlassenen Wittib hierzu mit ihrem Bruder dem hiesigen Burger und Biersieder Johann Daniel Pfeffinger verbeistandet, inventirt – So geschehen in einer alhier Zu Straßburg ane der Krautenau gelegenen in gegenwärtigen Verlaßenschafft gehörigen Zum Rißen geschildeten mit N° 100. bezeichneten Bier behaußung auf Mittwoch den 15. Mai 1793. im Zweiten Jahr der frantzösischen Republick
Denominatio hæredum. Der verstorbene hat ab intestato Zu Erben hinterlassen deßen mit seiner Eingangs benannten Wittib ehelich erzeugte Vier Kinder mit Nahmen 1. Catharina Dorothea gebohren den 23. Septembris 1784. 2. Maria Salome gebohren den 8. Novemb. 1785. 3. Johann Daniel so den 4. Decemb. 1786 gebohren, 4. Jacob Friedrich so den 13. Mart. 1791. Zur Welt gebohren worden, So dann auch 5. Ein posthumum, deren geschwohrner Vogt (…) ihr Oncle der hiesige burger und Handelsmann Johann Friderich Pfeffinger

Haußrath. Aufm Maltzboden, In der Knecht Kammer, In der Hinterenstub, In der Kasten Kammer, In der Madgkammer, In der Kuche, In der Bierstube, In der hintern Bierstub im Hof, In der untern Kuche, In der Kindsstub
(f° 9-v) Eigenthum ane einer Behausung und darzu gehörigen Häußern. Nemmlichen zum Rieen geschildete Bier behausung mit allen dazu gehörigen Häußern, Weilten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau an der Hammengaß vornen ane besagter Krautenau, einseit neben Göppel dem Schiffmann anderseit neben Fettinger dem bratwurstmacher hinten auff die Hammengaß und daselbst einseit neben N. Schottt dem Schneider und anderseit neben N. Wehrlen dem Beck hinten zum theil auf den Bürger Arnold hiesigen Zimmermann stosende Mit und beneben dem eingemaurten Bierkössel der Gerstenbütt einer Maltzbütt dem Kühl Schiff und der Kandel, zween grosen gegoßenen eisernen Öfen der eine in der Bierstub und der andere in dem sogenannten Saal stehend. Diese Häußer und Zugehörd sind außer denen darauf Unterpfandsweis versicherten hernach passive inventirten Capitalien freÿ ledig eigen und mit keinen real beschwerden beladen. Darüber sagt ein teutscher pergamentener in alhies. C C Stub ausgefertgter Kaufbrief d.d. 11. Junii 1783. Wobei annoch 4 alte dergl. Kaufbriefe in alhieis. C C stub gefertigt der eine vom 22. Junii 1761, der andere v. 18. Junii 1686. der dritte v. 21. Aug. 1665. und der Vierte om 14. 8.bris 1615.. So dann eine in besagter Contractstub auf papÿr ausgefertigte Kauffverschreibung über das Haus im Hammengäßlein, neben Wöhrle gelegen besagend de dato 9. July 1785. Vor sothane Häuser ist der Ankauf-Preis hier in berechnung zu bringen, zwischen der Wittib und den Vögt jedoch solches ohnpræjudicirlich beschloßen worden mit 50.400. Liv.
(f° 10) Eigenthum ane zween Band-Plätzen. Erstl. Ein Bald-Plätzlein vor dem Foederations Thor im sogenannten Rödererischen Feld gelegen (…)
I. ein bandplatz vor dem Hopsital thor (…)
(f° 14) Ergäntzung der Wittib manglenden unveränderten Guths, Nach Ausweisßung des über beÿde nun zertrennte ehe Persohnen einander für unverändert in die ehe zugebrachte Nahrungen durch mich Notm. anno 1782. auffgerichtet
Copia der Eheberedung (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Der hinterbliebenen Wittib unverändert Guth, Sa. Haußraths 666, Sa. Silber und dgl. Gschmds 251, Sa. goldener Ring und dgl. Gschmds 202, Sa. der Schuld 600, Sa. der Ergäntzung 8092, Summa summarum 9812 Liv.
Solchemnach wird auch die übrige Verlaßenschaft unter einer Maß der Benef. Erben unverändert und theilbar beschrieben, Sa. haußraths 1684, Sa. der leeren faß 1231, Sa. Schiff und geschirrs Zul Kiefer Handwerck und bierbr. gehörig 345, Sa. des Maltz, bier, Hopfen und Faß 3273, Sa. des Pferds samt seinem Geschirr 271, Sa. des Fuhrgeschirrs 82, Sa. des Mastviehs 54, Sa. Silbers u. dergl. Gschmeids 142, Sa. Goldener Ring u. dergl. Geschmeids 101, Sa. Eigenthums ane Häusern nach dem Ankaug nach gerechnet 50.400, Sa. Eigenthums ane zwen Bandplätzen 272, Sa. Schulden 401, Summa summarum 58.258 Lib – Schulden 71.948 Lib, Compensando 13.689 Lib

Marie Madeleine Pfeffinger veuve de Jean Daniel Rœderer vend la brasserie au Géant au brasseur Jean Louis Hatt

1810 (25.7.), Strasbourg 15 (12), Not. Lacombe n° 1553
Marie Madeleine Pfeffinger veuve de Jean Daniel Roederer brasseur assitée de Jean Frédéric Pfeffinger négt. son frère
à Jean Louis Hatt brasseur
La brasserie qui appartient à la De veuve Roederer sise à Strasbourg Krautenau n° 100, d’un côté le Sr André Goeppel Batelier d’autre la Ve Fettinger, devant la Krautenau derrière en partie le jardin de M Arnold Architecte en partie ayant une issue dans la rue dite hammengäßel avec la maison de devant et de derrière où il y a ladite issue, appartenances et dépendances. Sont compris la sécherie à bled dite Multzdörre la grande chaudière pour brasser la bierre deux rafraichissoirs dits Kühlschiffe (…) ; acquis par Jean Daniel Roederer et la veuve d’Anne Marie Gilg veuve de Jean Jacques Stromeyer par acte passé à la Chambre des Contrats le 11 juin 1783, l’entière propriété lui est dévolue par la renonciation faite au nom des enfants suivant inventaire dressé par Schweigheusser notaire le 10 juin 1793 – ne sont pas compris dans la vente (…), Il est encore observé que la maison contigue à la cour de la Brasserie vendue et ayant son entrée dans la rue dite hammengäßel n’est pas comprise dans la présente vente, que ladite maison et ses dépendances portant dans ladite rue n° 64 bis est une propriété réservée à la venderesse laquelle s’engage à faire murer la porte qui commmuniquoit de ladite maison à la cour de la brasserie, il est observé que le mur qui sépare les deux propriétés appartenant exclusivement à la maison réservée
ont comparu Catherine Dorothée Roederer épouse de Jacques Jonathan Braun aubergiste, Jean Daniel Roederer négociant fils et fille de Jean Daniel Roederer et de la veuve tant pour eux que se portant fort de Jacques Frédéric Roederer et Sophie Caroline Roederer leurs frères et sœurs mineurs – moyennant 57.580 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 58 du 1.8.

Inventaire après décès d’un locataire, le passementier Jean Daniel Brantz

1814 (30.7.), Strasbourg 4 (44), Not. Stoeber aîné n° 2948
Inventaire de la succession de Jean Daniel Brantz passementier décédé le 2 mars dernier – à la requête d’Anne Marie Adelung la veuve en secondes noces mère et tutrice légale de Jean Jacques, en présence de Henri Chrétien Knecht peignier subrogé tuteur, 2. Susanne Barbe Brantz majeure procréée avec Marie Marguerite Imlin en premières noces, héritiers pour 1/3 de leur père Jean Daniel Brantz passementier
dans la maison rue dite Krautenau n° 100 en la maison de la brasserie au géant
Contrat de mariage devant Me Bossenius le 3 novembre 1812
mobilier 528 fr, passif 1795 fr, déficit 1267 fr
apports de le veuve 355 fr
communauté actif 50 fr, passif 412 fr, déficit 631 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 39 du 8.8.

Elisabeth Catherine Kreiss veuve de Jean Louis Hatt et son fils Louis Guillaume Hatt vendent la brasserie au Géant et les maisons voisines à l’Etat pour agrandir la manufacture des tabacs

1855 (31.5.), Noetinger – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 608 (2265) n° 70
Ont comparu 1° Mde Elisabeth Catherine Kreiss veuve de Mr Jean Louis Hatt, ancien brasseur à Strasbourg où elle demeure Et 2° Mr Louis Guillaume Hatt brasseur et dame Fanny Ott sa femme de lui autorisée à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg lesquels ont (vendu)
à l’Etat, représenté par Mr Jean Baptiste Jonnart, Directeur des domaines et des contributions indirectes à Strasbourg, Commandeur de l’ordre du Lion de Zaehringen, chevalier de la Légion d’Honneur et d’autres ordres, demeurant à Strasbourg, en présence de Mr David Charles Léonard Cunier, directeur de l’enregistrement et des domaines audit Strasbourg et de Monsieur François Bonaventure Marcelin Boursy régisseur de la manufacture des tabacs en cette ville, chevalier de la Légion d’Honneur, tous demeurant à Strasbourg. L’acquisition étant faite pour l’administration des Domaines et des contributions indirectes, service des tabacs, en vertu de l’autorisation de Mr le Ministre des finances en date du 17 mars 1855

Désignation des Immeubles. 1° Une maison brasserie sise à Strasbourg faubourg de la Krutenau rue de la Krutenau N° 100 et 101 ayant pour enseigne le Géant consistant en bâtiment de devant, bâtiment de derrière, cour, appartenances et dépendances tenant d’un côté à la manufacture des Tabacs, par derrière à la même manufacture, par devant la rue et d’autre côté la maison désignée sous l’article suivant.
2° Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, appartenances et dépendances, située à Strasbourg rue de la Krutenau N° 99, d’un côté la maison décrite sous l’article premier, de l’autre à celle sous l’article suivant par devant la rue par derrière Mr et Madame Hatt.
3° Une maison avec cour appartenances et dépendances à Strasbourg faubourg de la Krutenau n° 98, d’un côté l’article précédent de l’autre l’article suivant, par devant la rue, par derrière la rue des filets.
4° Une maison avec petite cour appartenances et dépendances à Strasbourg faubourg de la Krutenau n° 97 formant le coin d’un côté de la ruelle des filets de l’autre et par derrière les propriétés ci-dessus
Objets réservés aux vendeurs. De cette vente ne font point partie les objets ci-après qui se trouvent dans la Brasserie. Deux chantiers, un réservoir, cinq bacs, une pompe en suivre, les cuves grandes et petites, les petits ustensiles de la brasserie tels que brocs, tendelins, cuvettes, les séchoirs avec encadement, les tonneux avec les chantiers en bois et en pierre, les petits tonnelerts, les tables et les bancs, le comptoir et le buffet, deux canapés dans les salles, le moulin pour nettoyer le malt, les becs de gaz, les conduits et les tuyaux, le compteur, une chaudière à lessive, les trumeaux et les consoles, les doubles fenêtres, douze armoires dans les coridors, les atres avec accessoires au premier, tous les pots économiques, l’écurie les rateliers et les mangeoires en pierre.
La maison numéro 98, le comptoir, deux petrins en pierre, une farniere* et une table à petrir la pâte, deux bancs à sacs, quatre poêles avec tuyaux et pierres, les trumeaux, une armoire à grillage, une chaudière à lessive.
Celles Numéros 97 et 99 les mêmes objets que dans les autres maisons c’est à dire les pots économiiques, huit poêles avec tuyaux et pierres, les chaudières.
Etablissement de la propriété. Les immeubles ci-dessus vendus dépendent tous de la communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié qui a existé entre Mr Jean Louis Hatt et dame Elisabeth Catherine Kreiss sa veuve aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Lacombe fils notaire à Strasbourg le 8 septembre 1810, savoir la maison plus particulièrement connue sous la dénomination de Brasserie du Géant par suite de la clause d’ameublissement portée audit contrat de mariage et les autres par suite l’acquisitions qui ont été faites durant son cours. Mr Jean Louis Hatt est décédé à Strasbourg le 2 novembre 1853 délaissant pour son seul et unique héritier Mr Louis Guillaume Hatt son fils ainsi que cette qualité résulté de l’intitulé de l’inventaire dressé de sa succession par M° Noetinger qui en a la minute et son collègie es 19 avril 1854 et sa veuve donataire en usufruit de la moitié de tout ce qui compose sa succession aux termes de l’article trois du contrat de mariage mais celle-ci a renoncé audit usufruit aux termes de l’inventaire précité, renonciation qu’elle a encore ratifiée suivant acte reçu par M° Noetinger qui en a la minute et son collègue les 29 avril 1854.
Lesdites maisons ont été acquises, savoir I. La Brasserie ayant pour enseigne le Géant numéro 100 de Mde Marie Madeleine Pfeffinger veuve de Mr Jean Daniel Roederer, vivant brasseur à Strasbourg où elle demeure sous l’assistance de Mr Jean Frédéric Pfeffinger négociant demeurant en ladite ville son frère suivant contrat reçu par M° Lacombe fils notaire à Strasbourg le 25 juillet 1810 dont un expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de l’arrondissement de Strasbourg le 3 août 1810 volume 56 numéro 7 (…) moyennant le prix de 57.590 francs (…) Cette maison avait été acquise par feu Mr Jean Daniel Roederer et la dame Marie Madeleine Pfeffinger sa femme en vertu du contrat de vente passé à leur profit par dame Anne Marie Gilg veuve de Monsieur Jean Jacques Stromeyer de cette ville en la cidevant Chambre des contrats de Strasbourg le 11 juin 1783. L’entière propriétairee de cet Immeuble est dévolue à la dame Roederer par la renonciation faite au nom de ses enfants héritiers de feu son Mari et par l’abandon de la masse qui a aussi été faite en son profit tant pour la couvrir de ses apports et propres que pour servir à l’extinction du passif de ladite masse dont elle s’est personnellement chargée, le tout en conformité de l’inventaire dressé par M° Schweighaeusser Notaire à Strasbourg le 10 juin 1796.
II. La maison numéro 101 suivant contrat de vente reçu par Me François Lacombe et son collègue notaire à Strasbourg le 26 août 1826 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 septembre suivant volume 194 numéro premier avec inscription d’office au volume 179 numéro 153 de 1° André Goeppel Maître batelier et dame Salomée Blind sa femme demeurant à Strasbourg (…) moyennant 240.000 francs
acp 440 (3 Q 30 155) f° 54-v du 4.6.


Originaire d’Alsleben en Saxe-Anhalt, le tonnelier Jean Henri Meinicke épouse en 1751 Anne Marie Diemer, fille du maître tonnelier Valentin Diemer : contrat de mariage, célébration

1751 (7.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 394
Eheberedung Zwischen dem Ersamen Johann Heinrich Meinicke, dem leedigen Kieffer, Weÿl. H Johann Andreæ Meinicke, geweßten Ambts Verwalthers zu großen Alsleben hochfürstl. Anhaltischer herrschafft mit auch weÿl. Fr. Johanna Margaretha geb. Horstmännin nun beeder seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeiter, mit assistentz H, Johannes Schmidt, Kieffer Meisters und burgers dahier ane einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Jgfr. Annä Mariä Diemerin, H. Valentin Diemers des Kieffer Meisters und burgers allhier in jetziger Ehe mir Fr. Anna Barbara gebohrner Wintherin, ehelich erzielhten tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin, mit beÿstand ihres geliebten Vatters, ane dem andern theil
Actum Straßburg Montags den 7. Junÿ A° 1751. [unterzeichnet] Johann Heinrich Meinicke, Anna Maria diemerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 87)
Mitwoch d. 26. Aprilis 1752. sind nach vorher geschehener Zweÿmahligen Proclamation Ehelich copuliert und eingesegnet worden Johann Heinrich Meinicke lediger Kieffer und burger allhier, weÿl. H. Andreæ Meinicke gewes. Amts: Verwalther in magdeburg nachgel. Ehel. Sohn, und Jungfr. Annä Anna Maria, Valentin Diemer burgers und Kieffers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Meinicke als Hohzeither, Anna Maria diemerin als hochzeiterin

Jean Henri Meinicke de Magdebourg devient bourgeois par sa femme en mai 1752 en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers

1752, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 492
Johann Heinrich Meinecke der kieffer meister Von magdeburg gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrau anna maria valentin diemers burgers und Kieffer meisters ehel. dochter um den alten burger schilling will beÿ E E Zunfft der Kieffer dienen, jur. eodem [24. Maÿ 1752.]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Abreuvoir. Les apports du mari s’élèvent à 315 livres, ceux de la femme à 178 livres.

1752 (15.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1156) n° 786
Inventarium über des Ehrsamen Meister Johann Heinrich Meinicke des Kieffers und der Ehren und tugendsamen Frn. Annä Mariä Meinickein geb. Diemerin, beder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1752. – in ihren den 26.ten Aprilis dieses 1752.sten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen, alldieweilen in ihrer vor mir notario den 2.ten Junii des abgeichenen 1751.sten Jahrs auffgerichteten Eheberedung §° 3.tio expresse enthalten, daß einem jeeden sein ind ei Ehe bringendes Vermögen ihme und seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle – So beschehen in fernerem beÿweßen H. Valentin Diemer des Kieffermeisters und Frn. Annæ Barbaræ geb. Wintherin beeder Eheleuthen und burgeren allhier der Ehefr. geliebter Eltern, Straßburg Sambstags den 15.ten Julii Anno 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Trenckgaß gelegenen und dißorts Lehnungs weise bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarii. Des Ehemanns eigenthümlich Vermögen, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 4, Sa. lerer Faß 13, Sa. Silbers 7, Sa. der baarschafft 275, Summa summarum 300 lb – Dazugelegt die ihme ane denen Haussteuren gebührige helffte, 15 lb, Des Ehemanns eigenthümlich Vermögen 315 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes guth beschrieben, Sa. Haußraths 61, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 4, Sa. der baarschafft 91, Summa summarum 163 lb – deme beÿgerechnet die übrige helffte ane denen Haussteuren 15 lb, Der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Gut 178 lb

Jean Henri Meinicke meurt en 1762 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Abreuvoir. La masse propre à la veuve est de 268 livres, la masse propre aux héritiers de 286 livres. L’actif de la communauté s’élève à 255 livres, le passif à 434 livres

1762 (9.6.), Not. Fické (6 E 41, 757) n° 192
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Heinrich Meinicke, gewesenen Weinhändlers, Kiefers und burgers dahier Zu Straßburg, nunmehro seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1762. – nach seinem d. 8.t Martÿ dieses laufenden 1762.ten Jahrs aus dieser Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt verlaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigen zu End gesetztem Dato auf veranstalten und freundliches begehren Herrn Johann Heinrich Peter, des Biersieders Zu den dreÿ Lilien und b. alh. als geordnet und geschworenen Vogts des H. Erblaßers seel. mit der hiernach ermalten seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehel. erzeugter gleich hiernach benamßter 2.r Kinder und ab intestato verlaßener Erben eines theils, und andern Theils fr. Annæ Mariæ gebohrner Diemerin, der hinterbliebenen Wittib, hiebetiers mit Herrn Johannes Wildt dem auch Weinhändler und Kiefer alhier ihrem Schwager verbeÿstandet (…) Sie die Fr. Wittib und Susanna Sabina Wachtnerin die von Freudenstadt gebürtigen dienstmagd (geäugt und gezeigt) – So beschehen Straßburg den 9. Junii 1762.
Des verstorbenen H. Meinicke seel. ab intestato verlaßene Erben sind mit Namen 1.mo Johann Friderich seines Alters 7. Jahr und 2. Anna Maria so 3. Jahr Zurückgelegt

In einer alhier Zu Straßburg ane der großen Tränckgaß gelegenen, ein eck ausmachender, diesorts Zum theil Lehnungs weis bewohnenden behausung hat sich befunden als
Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachter Vermögenschaften durch J Notarium Johann Daniel Stöber in Anno 1755. aufgerichteten Inventario
Eigenthum ane Häusern (W.) Nämlich eine behausung in der Vortstatt Krautenau ane der Träckgaß (…)
(W.) Item die ohnvertheilte hefte von und ane der helfte einer behausung ane der Burggaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinterbliebeneen Wittib unveränderten Vermögens. Sa. haußraths 23, Sa. der leeren Faß 1, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeidss 1, Sa. goldener Ring 4, Sa. Eigenthums ane häusern 291, Sa. Ergäntzung 95, Sa. Schuld 50, Summa summarum 468 lb – Schulden 200 lb, Nach deren Abzug 268 lb
Diesemnach so wird auch der Erben anerstorbenen unveränderten vätterlich Guth beschrieben, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers 12 ß, Sa. Ergäntzung 313, Summa summarum 336 lb – Schuld 50, Nach deren Abzug 286 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 26, Sa. Reif, Holtzes und Werckzeugs Zur Kieffer profession gehörig 6, Sa. Wein und Brandenweins, wie auch leerer Faß 203, Sa. Silbers 3, Sa. Schulden 15, Summa summarum 255 lb – Schulden 434 lb, In Vergleichung 179 lb
Beschluß und Stall summa 375 lb – Zweiffelhaffte Schulden in der Wittib unveränderte Vermögenschaft 20 lb
Copia der Eheberedung (…)
Copia Codicilli (…)



30, rue de la Soupe-à-l’Eau


Rue de la Soupe-à-l’Eau n° 30 – II 248 (Blondel), N 388 – Nouveaux bâtiments, section 80 parcelle 141 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Adam Karch, 1786, démolie vers 1840
Le sol du 30, rue de la Soupe-à-l’Eau correspond approximativement à l’actuel 26, rue du Fossé-des-Treize
Bâtiments n° 20 à 28, maître d’ouvrage, Habitations populaires (1894) – Architectes, Jules Berninger et Gustave Krafft


Le n° 26 est le bâtiment blanc, suivi du n° 28 (septembre 2015)

Georges von Marlen passe en 1630 un marché de 140 livres avec les frères Louis et Léonard Metzger, marchands de bois, pour construire au Roseneck une nouvelle maison en galandure à deux niveaux de 46 pieds de long sur 12 de large, comprenant au rez-de-chaussée un poêle, une chambre adjacente et un vestibule, à l’étage une chambre, un poêle et un vestibule, puis un grenier couvert de tuiles creuses. Les entrepreneurs deviennent propriétaires de la maison que l’héritière leur cède en paiement. Léonard Metzger propose en 1640 des mesures pour éviter que les maisons adossées au rempart ne soient endommagées par fortes pluies. Les deux moitiés indivises de la maison à demi-toit sont réunies en 1693 par le barbier Jean Adam Knaus qui cède le tout à la Ville en 1705.
Le compagnon maçon Adam Karch devient en 1782 locataire de la maison qu’il achète pour 200 florins en 1786 à l’époque où le voisin a l’intention de reconstruire la sienne. Le nouveau propriétaire est autorisé la même année à construire une nouvelle façade. Les préposés du Vingtième visitent en 1787 la maison à rez-de-chaussée et deux étages qu’a fait reconstruire Adam Karch et l’estiment à un revenu de 30 florins, soit une valeur de 600 florins.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 1 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (b), la seule de l’alignement à avoir deux étages : deux portes suivies de deux fenêtres, trois fenêtres à chacun des deux étages, comme le signale la vente passée en 1812. Le Domaine de l’Etat acquiert la maison qui porte le n° 30 comme les autres du même côté de la rue en 1840 pour réunir le terrain à la caserne de la Finkmatt.


Elévations des n° 20 (E, à droite) à 28 (I, à gauche) lors de la construction en 1894
Plan de situation – Plan du rez-de-chaussée (dossier de la Police du Bâtiment)

Après que la caserne de la Finckmatt est supprimée, la société des Habitations populaires (Volkswohnungen) acquiert plusieurs terrains qui correspondent aux numéros 20 à 28 de la rue du Fossé des Treize. Les architectes Jules Berninger et Gustave Krafft bâtissent en 1894 des maisons à rez-de-chaussée et trois étages sur le modèle de celles construites rue Fritz. Les différents bâtiments forment un tout sans être séparés par des murs pignon. L’épaisseur des murs de séparation est inférieure aux 0,36 mètres réglementaires pour faire des économies d’argent et de place.
L’architecte Jules Berninger ajoute en 1923 un quatrième étage pour le compte du même propriétaire.

août 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1614 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h), par attribution (att) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Georges von Marlen. journalier, et (1627) Barbe Grien – luthériens
1635 att Léonard Metzger, marchand de bois, et (1634) Marthe Fettich, veuve de Frédéric Schütterlin
Jean Louis Metzger, marchand de bois, et (1610) Susanne Scheid – luthériens
h Marie Dorothée Metzger et Jean Werbeck, barbier
Susanne Metzger et (1685) André Brackenhoffer – luthériens
1693 h Jean Georges Knaus, barbier, et (1685) Marie Dorothée Metzger veuve de Jean Werbeck, barbier – catholique et luthérienne convertie
1705 v Ville de Strasbourg
1786 v Adam Karch, garçon maçon, et (1769) Elisabeth Iger – catholiques
1795 v Georges Walter, fabricant d’amadou, (1785) Anne Marie Schlagdenhauffen puis (1794) Marie Elisabeth Pauli – luthériens
1806 adj Œuvre Notre Dame
1808 v Christophe Louis Daudet, receveur, célibataire († 1815)
1812 v Marie Madeleine Hürstel épouse (1792) de Joseph Lancel, faiseur de chaises
1819* h Marie Madeleine Lancel épouse (1819) de Joseph (Casimir) Wetzel, maçon, puis (1842) de Joseph Stupffler, journalier
1840 v Domaine de l’Etat

26, rue du Fossé-des-Treize

1894* v Habitations Populaires, société d’utilité publique à responsabilité limitée

(1765, Liste Blondel) II 248, à la Ville
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) à la Ville, 2 toises, 3 pieds et 1 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 388, Wetzel, Martin Joseph – maison, sol – 0,44 are (puis) Etat

Locations

1772, Adam Karch, ensuite propriétaire
1779, François Utt, contremaître au chantier des Maçons

Livres des communaux

1652, Livre des loyers communaux VII 1461 (1652-1672) f° 198-v
La maison au Fossé des Treize est inscrite pour un loyer communal d’une livre au nom de Jean Georges et Léonard Metzger puis de Jean Georges Metzger et Jean Wehrbeck

Hanß Görg undt lienhardt Metzger, Sollen gemeiner Statt vom Holtzplatz im Kageneckerbruch, Jahrs Johis. Baptistæ, 6 lb d
Alt. d. f. 224
(…) Jetzt Johann Wehrbeck und hanß Georg Metzg. NB
Idem Vom Hauß ahm alten XIII.en graben, Jahrs vf Bartholomæi 1 lb d
Man. fol. 85

Jetzt Johann Wehrbeck und hanß Georg Metzger NB
Idem bodenzinß von häußern ahm alten XIII.en graben, Jahrs vf Math: Apostol. 1 lb d
Man. fol. 104
Nota Hanß Görg Metzger Soll pro Ao. 1651 et 1653 daß halbe Zahlen H. Lienhard Metzger Zahlt p. Pfenningth. den 9. May 1653 seinen halben theil p. Ais. 1649. 1650. 1651. 1652
1653 wegen hanß Görg Metzgers empfangen
1656 von hanß Görg Metzgern empf.
1656 von H. hanß Heinrich Metzgern empf.
1658 weg. hanß Görg Metzgers von vier posten biß 57 empf.
1659 von H. hanß Heinrich Metzgern empfangen
1658 weg. Johann Wehrbeck von den 3 letzten posten für 57. et 58 d. thuen empf.
(…), 1670

1673, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 335
Report du loyer dû par Jean Werbeck dans le registre suivant

Maria Dorothea Metzgerin, Johann Georg Knaußen geschiedene haußfr. Soll beneben hern Hannß Georg Metzgern vom Hauß am alten dreÿzehen graben vf Bartholomæi ane 1 lb d die helffte, 1 lb 10 ß
Ferners beneben jhme herrn Metzgeren von häußern vf ermeltem dreÿzehen Graben vf Matthiæ ane 1 lb 10 ß die helffte 15 ß
Ext. 1701. vide pag: 337
Jetzt Peter Urbanus Ronder 1 lb, frau Maria Dorothea Werckmeisterin geb. Wehrbeckin 15 ß
(Quittungen 1701-1741) 1733 Ronder, Werckmeisterin
Neuzb fol 92-b und 104-b

1673, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 336
Nouvelle page du même registre au nom de Jean Georges Knaus. Une fois qu’il a vendu la maison à la Ville, les locataires figurent dans le registre

Johann Georg Knauß, Soll vom Hauß am alten XIII.r Graben daran fol: pced. Seine geschiedene hfr. die helffte hat, jahrs vf Bartholomæi, 10 ß (s. fol: 335)
Ferner von einem platz darneben zu einem Gärtlein vff Bartholomæi und A° 1694. i.mo, 1 lb 10 ß
Weiter von einem platz grund in dem Alten XIII. graben den Er zu einem garthen gemacht, vf Bartholomæi, und A° 1695. i.mo l. Prot: de a° 1694. pag: 70, 3 lb
Ferner von der pag. pced: stehenden behauß. daran Seine geschiedene hfr. die helffte hat, so Er wie fol: 390 zuseh. von Johann Georg Nageln erkaufft, auf Matthiæ, 15 ß

1701 zalt Anna Maria Müllerin à conto – Zahlt Mechtilda Sÿfertin à conto
1702 Zahlt Friderich Rittel à conto – Zahlt Anna Maria Kiehlinn à conto – Zahlt deß. hfr.
1703 Zahlt h. Peter Müller à conto – Zahlt Knauß p.a. M. Kiehlin à conto
1704 Zalt Knauß p. h. Peter Müllern – Zalt Er p. Claude Buricard hfr. à conto – Zahlt Peter Müllern à conto
1705
P. N. Weilen hievor stehende behaußung den 12. Junÿ 1705. Von herrn Johann Georg Knaußen laut contract v.schreib. de dicta die an Gemeine Statt Verkaufft, das Allmend gärtlein Vormahls 1 lb 10 ß Zinnß getragen, gleichfalls Gemeine Statt wider überlaßen und der große platz allmend Grund in dem alten XIII. Graben im abgang zubringen Erkand worden, alß ist obged. Häußl. sampt dem zu end der Gaßen gelegenen und (-) quadrat Schuh Groß befundenen Gärtlein ane Johann Peter Müllern, dem handlanger, auf der Statt Maurhoff Verlühen worden, also daß Er biß Joh: Baptæ vnd A° 1706. davon Zum ersten mahl zu Zinnß reichen soll 10 ß
Joh: Peter Müller
jetzt Joh: Jacob Osterriets Wittib A° 1722. auf Joh: Baptæ I.mo 10 ß
Jetzt Jacob Thomann der Zimmermann vf Michaelis 1735. à 10 ß
[in margine dextera :] Weilen Joh: Peter Müller nur die helffte dieser Wonung ine hatt, also solle Er künfftig hin vf J.B. 1718. i.mo 5 lb bezahlen
(Quittungen 1706-1741)
Neuzb fol 104

1741, Livre des loyers communaux VII 1470 (1741-1802) f° 104
Adam Karch est locataire en 1773. François Utt occupe en 1779 la maison qu’achète ensuite Adam Karch

alzb. 336
Jacob Thoman der Zimmermann soll von Hauß und Gärtlein am Alten XIII. Graben gelegen auf Michaelis (Joh: Baptæ Ann: Mar:) 6 lb (moderirt l. Prot. 1747 fol. 169 à 10 ß)
am alten XIII. Graben
(Quittungen 1741-1771, 1772 Häußler, 1773 Agatha Meÿerin) Weÿhn. 1773 von dieser Zeit an steht das Häusel leer
dt. durch Nachlaß laut Erk. de 24. Jan. 1776, 3 lb
Laut Prot. de 23. febr. 1779. fol: 219.b bewohnt obiges Häußlein Frantz Utt der balier des Maurhoffs gratis seit A. M. 1779 jedoch ohne Consequenz, dieser ist nicht mehr auf dem Maurhoff
Frantz Utt, der Maurer Gesell soll von obigem Häusel Jahrs auf Michaelis und A° 1780. 1.mo laut Prot. de 1779. fol. 320.b, 6 lb ([in margine :] id est 29. sept.)
von Mich. bis Weihn. 1781 leer gestand.
dt: Karch d. 2. Jan 1783 (Quittungen 1783-1786)

Adam Karch, solle am Kauffschilling Rest obiger behausung laut Erk. Gn. Hh. der 3. geheimen Stuben vom 15. Maji 1786. und Confirmation Gn. Hh. Räth und XXI. vom 17. Junii d. Ai. und Verschreibung in löbl. C. C. Stb. vom 22. Ejusd. Ane 500 Pfund pfenning nach Abzug bezalter 25. pfund d. 73. lb, so Jährlich auf Johannis Baptistæ und A° 1787. erstmals mit 4. p. C° verzinßlich
[in fine :] transportirt ins Tempr. Zßb. fol. 262.b

[in margine :] Caspar Hermann Von Ann: M. 1748. vid. Prot. 1748. fol: 46., jetzt Jacob Ling
Johannes Roßenstiels Wittib Prot. 1749. fol. 107. et 1750. fol. 9. a 6 lb d
Johannes Bitzberger jetz Johann Niclaus Hännßler Pr. 1762. f. 42.b
modo Fr. Agatha Meÿerin auf Michaelis 1773. I.mo 6 lb
modo Adam Karch laut Prot. de 1773. 24. Januar. a° 1776. I.mo fol. 143. geräumt auf A. M. 1779
modo Adam Karch, obged. auf Weihn. 1781. eingezog. also auf Weihnachten 1782. I.mo

Préposés aux affaires foncières (Bauherren) et Vingtième

1705, Préposés aux affaires foncières (VII 1381)
Les préposés visitent la maison que la Ville a acquise de Jean Georges Knaus

(f° 176-v) Mittwochs den 8. Julÿ 1705 – Johann Georg Knauß
darauff die Von Herrn Johann Georg Knaußen, dem Barbierer erhandelte und am 11. Maÿ jüngst in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stuben Verschriebene am alten dreÿzehen Graben gelegene behausung besichtiget

1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Adam Karch demande l’autorisation de construire une nouvelle façade

(f° 157) Dienstags den 26. Septembris 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell
Mr Lint, der Zimmermann, noê Adam Karch, des Maurer Gesellen, bittet zu erlauben an seiner behausung in der Wassersupp Gaß gelegen N° 30 eine neue façade machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1787, Vingtième (AMS cote V 61, 4)
Les préposés du Vingtième visitent la maison qu’Adam Karch vient de reconstruire

(2 C 403, p. 207) Vérification du 22. Mai 1787.
Adam Karch, Garçon Maçon a acquis de la Ville par Contrat du 22 Juin 1786 une Maison sise rue de la Soupe à l’Eau N° 30 pour une somme de 400. livres.
Le propriétaire actuel a reconstruit cette maison. Elle est composée
Au rez de chaussée d’un poêle avec Alcove, foyer et petite Cave
Au 1.er Et. d’un poêle avec alcove et foyer
Au 2° Et. d’une Chambre & Grenier.
Le tout occupé jusqu’à présent par le Propriétaire et estimé à peu près à un loyer de 60 livres
dont il faut déduire le 12° pour les Réparations annuelles, ci 5, Reste un Produit 55 livres
Dont le premier Vingtieme est 2 livres 15 s Et la taxe de 1787 en resultant monte à 5 livres 10 s
Vû par Nous les Commissaires de l’Imposition des Vingtièmes la présente Vérification (…) Arrêté à Strasbourg à la Ch. des Vingtiemes le 30 Mai 1787.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de la Soupe à l’Eau

nouveau N° / ancien N° : 64 / 30
Walter
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Parcelle supprimée avant l’ouverture des registres cadastraux

Cadastre allemand, registre 33 p. 773 case 2

Parcelle, section 80, n° 141 – autrefois C 710.p
Canton : Dreizehnergraben Hs n° 26
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 1,86
Revenu : 1400 – 1500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1924), compte 74
Volkswohnungen G. m. b. H.
1927 Habitations populaires s.a.r.l.
1944 Volkswohnungen Gemeinnütziger G. m. b. H.
(211) corrigé en (233)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4654
Habitations Populaires, société d’utilité publique à responsabilité limitée
1944 Volkswohnungen Gemeinnütziger G.m.b.H.
gelöscht 1944

(Propriétaire à partir de l’exercice 1944), compte 74
supra

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 47 de la Soupe à Leau p. 87

30
lo. Kochin, Elisabeth, Veuve – Maçons
lo. Willig, Joseph, cordonnier du Rgt d’Alsace

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Dreizehnergraben (Seite 26)

(Haus Nr.) 22
Pick, Einkassierer. 0
Zoerb, Wwe. 0
Deubel, Schriftsetzer. 1
Heimlich, Gasmesserkontrolör. 1
Herrmanns, Schlosser. 2
Kammeer, Bureaudiener. 2
Reeb, Oktroibeamter. 3
Weber, Packer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 22)

Rue du Fossé des Treize 20 à 28 (1894-1992)

Les architectes Berninger et Krafft bâtissent en 1894 des maisons à rez-de-chaussée et trois étages pour les Habitations populaires (Volkswohnungen) sur le modèle de celles construites rue Fritz. Les différents bâtiments forment un tout sans être séparés par des murs pignon. L’épaisseur des murs de séparation est inférieure aux 0,36 mètres réglementaires pour faire des économies d’argent et de place.
L’architecte Berninger ajoute un quatrième étage pour le compte du même propriétaire en 1923.

Sommaire
  • 1894 (juin) – Les architectes Berninger et Krafft (4, Faubourg de Pierre) demandent l’autorisation de bâtir des maisons pour les Habitations populaires (Volkswohnungen) sur le modèle de celles construites rue Fritz.
    La Police du Bâtiment fait remarquer que le Fossé des Treize n’est pas pourvu d’égout. Les eaux usées devront s’écouler par la rue des Moineaux (rue Gloxin) ou le boulevard de Pierre si aucun puisard n’est prévu.
    Les architectes répondent aux précisions que leur demande la Police du Bâtiment, Les différents bâtiments forment un tout sans être séparés par des murs pignon. Les architectes demandent que l’épaisseur des murs de séparation soit inférieure aux 0,36 mètres réglementaires pour faire des économies d’argent et de place. Les bâtiments auront un sous-sol, un rez-de-chaussée et trois étages. Les murs du sous-sol seront en pierres de taille, les autres murs en briques et les cloisons en tuf. Le comble en bois sera couvert de tuiles à double encoche, les escaliers seront en ciment.
    1894 (juillet) – La Société des habitations populaires (architectes Berninger et Krafft) est autorisée à construire sur son terrain au Fossé des Treize une maison d’habitation figurée par les lettres E à I sur le plan. Dessins
    Suivi des travaux. Pas de travaux, juillet 1894. Le terrassement a commencé (juillet), Les murs du sous-sol sont en cours (août), le premier étage (septembre), le deuxième étage (octobre), les murs en sont au niveau du toit (décembre). Les travaux sont interrompus (janvier 1895) – Les plâtriers travaillent, mai
    Lors de la réception du gros œuvre en février 1895, la Police du Bâtiment remarque que la corniche principale en bois à l’arrière du bâtiment n’est pas fixée à une saillie maçonnée comme le stipule le règlement. Les architectes font remarquer que la corniche est séparée par le mur coupe-feu, seul le chenal est continu. La Police du Bâtiment présente un croquis selon lequel la corniche est interrompue entre les deux premiers bâtiments (21 mètres) et les trois autres (34 mètres). Comme le bâtiment entier forme une seule propriété la Police du Bâtiment ne demande pas de changement et classe le dossier (novembre 1895).
  • 1895 (juin) – Le directeur de l’usine à gaz demande que E. Frick (Habitations populaires) soit autorisé à faire une prise – Autorisation
  • 1907 – Le peintre en bâtiment Arbogast et Werner (12, quai Saint-Nicolas) demande l’autorisation de poser un échafaudage de 15 mètres de long au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation
  • 1907 – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (5-7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant les n° 24 et 26 au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation.
  • 20, rue du Fossé des Treize
    1916 – Commission des logements militaires. Gouttière à réparer à l’arrière du bâtiment. Striegel fait les réparations
  • 24, rue du Fossé des Treize
    1901 – L’entrepreneur E. Wieger demande l’autorisation d’occuper la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire. – Autorisation
    1907 – Commission contre les logements insalubres – Rien à signaler
    1909. Habitations populaires, Richert. Remarques en deux points
  • 26, rue du Fossé des Treize
    1899 – Louis Betz demande l’autorisation de poser une enseigne au n° 26 – Autorisation. L’enseigne est posée, février
    1916 – Commission des logements militaires, Société des Habitations populaires. Rien à signaler
  • 28, rue du Fossé des Treize
    1899 – Le maire notifie Herrmann Gœhrs (demeurant 4 Faubourg de Pierre) de faire ravaler la façade du 28, rue du Fossé des Treize – Travaux terminés, novembre 1899
    1916 – Commission des logements militaires, Société des Habitations populaires. Rien à signaler
  • 1922 – La Société des Habitations populaires demande l’autorisation de surélever les n° 20 à 28 d’un quatrième étage. J. Berninger transmet les plans – Autorisation. – Dessins – L’Etat accorde un prêt de 106.000 francs. La société Entreprise de constructions Th. et Ed. Wagner a presque terminé les travaux, mai 1923.
    1923 (juin) – Réception du gros œuvre
    1923 (août) – Les plâtriers ont terminé leur travail, les derniers travaux intérieurs sont en cours
    1923 (novembre) – Réception finale. Les logements sont occupés. Les travaux reviennent à 177.000 francs
  • 1932 – Albert Kirchheim (28, rue du Fossé des Treize) demande l’autorisation de poser une antenne de T.S.F. jusqu’au 8, boulevard Clemenceau – Accord
  • 1959 – La Société des Habitations populaires (7, rue de la Division Leclerc) est autorisée à occuper la voie publique devant le 20, rue du Fossé des Treize pour crépir la façade
    Idem devant les 22 et 24, rue du Fossé des Treize
    Idem devant les 26 et 28, rue du Fossé des Treize
  • 1978 – Rapport d’intervention des pompiers au 22, rue du Fossé des Treize. Le conduit de fumée est obstrué entre le rez-de-chaussée et l’étage
    Le maire écrit à l’association Habitat populaire qui répond qu’elle n’est pas propriétaire de l’immeuble
    Nouvelle lettre à la Société Les habitations populaires (rue de la Mésange) qui écrit à l’entreprise de ramonage Rollhaus (13, rue de l’Abattoir)
  • 1989 – Le notaire Martin Diener demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire Les habitations populaires, Section 80 parcelles 138 à 142 et 134 – Plan cadastral de situation
  • 1992 – La société Jaly (gestion immobilière) déclare que les pompiers sont intervenus à cause de fumée dans la cage d’escalier.
    Le ramoneur Rollhaus constate que la cheminée est obstruée mais ne parvient pas à la déboucher. Il conseille au propriétaire de faire ouvrir la cheminée à l’endroit obstrué. La cheminée n’est plus utilisée.

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1620 au journalier Georges von Marlen. Fils du jardinier Marc von Marlen, il épouse en 1627 Barbe, fille du journalier Jean Jacques Grien

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 66)
1627. Ead. [Dom. LXX. 1. Jan:] Jerg Von Marlen der taglöhner, Marx von Marlen geweßenen gartners V Burgers hinderlaßener Sohn, vnnd Fr. Barbara Hannß Jacob Grienen deß tagners eheliche tochter (i. 35)

Georges von Marlen passe un marché avec les frères marchands de bois Louis et Léonard Metzger pour construire une nouvelle maison à deux niveaux qui devra avoir 46 pieds de long sur 12 de large. La cave aura 16 pieds, le rez-de-chaussée comprendra un poêle, une chambre adjacente et un vestibule, l’étage une chambre, un poêle et un vestibule, par-dessus un grenier et un toit couvert de tuiles creuses. Les murs seront en torchis, le poêle du rez-de-chaussée lambrissé, les portes et les fenêtres pourvis de menuiseries. La maison sera édifiée pour le prix de 140 livres rue des Roses (Roseneck) entre le paveur Arbogast Schmid et le salpêtrier Jacques Roth.
La mention marginale porte que la sœur du maître d’ouvrage Marguerite, femme du soldat à la porte de Pierre Jean Schlechter, a hérité de la maison qu’elle cède aux constructeurs pour se libérer du capital et des intérets en décembre 1635.

1630 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 525
Erschienen Georg von Marleÿ der taglöhner in Steinstraß, vnd burger alhie an j.
So dann Ludwig vnd Lienhard die Metzger gebrüedere, beede holtzhändler auch burgere alhie am 2. theil, Zeigten An,
daß die beede parten sich mit einander eines hauß gebäws also und dergestalt v.glich. daß die die beede metzigere ihme Marleÿ Ein hauß in der Länge 46. in der breite 12. werckh schuh, Zimern Zulaßen, vnder solch hauß einen Keller 16. schuh lang, daß hauß von zweÿen stöcken, vnden ein stub vnd Cammer daran Ein hauß öhr vnd Stall daran, im obern stock Ein Cammer, vnd daß vberig theil Zur stuben gericht, dabeÿ ein haußöhr, darüber ein freÿe Bühn, machen, die Wand mit leimen Kleiben, daß tach mit hohltach decken, die Vnder Stuben von schreiner täfflen, deß gleichen die thür vnd läden auch mit schreiner arbeit Zurichten laßen soll, vnd solch hauß in die Rosengassen an der Steinstraßen neben Arbogast Schmid dem Pflasterer & neben Jacob Rohten Salpeterhüten setzen vnd vffrichten laßen sollen, Für Welches alles Er Marleÿ ihnen den H Metzgern 140 Pfund d. daran innerhalb Michaelis negstkommend XV. lb d. nachgehends alle Jahr vff Michaelis xxv. lb sampt dem Zinß von nechstkommend Michaelis tag anzurechnen Zuerstaten schuldig, darfür dieses hauß vnd.pfand sein soll.
[in margine :] Erschienen hanß Schlechter, Soldat am Steinstraßer thor alhie, vnd Margreth sein haußfrauw haben in gegensein herrn Lienhard Metzgers deß holtzhändlers alhier bekant, demnach Sie Margreth diße hieuor specificirte behaußung von auch obgenantem Geörg Marleÿ als ihrem bruder seel. erblich im looß bekommen vnd aber sie beede Ehegemecht solche Zubehaupten nit getrawen, daß Sie solche ihme Metzger et consorten für daß Jenig, so sie noch an hauptgut vnd Zinß, darauf zuerforderen haben, hiemit lediglichen cedirt abgetreten vnd vberlaßen – Act. den 11. Decembris 1635.

Le marchand de bois Jean Louis Metzger épouse en 1610 Susanne Scheid, fille de menuisier

Léonard Metzger demande aux Quinze que la succession du premier mari de sa fiancée soit réglée avant le mariage

1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
Lienhard Metzger umb permision hochzeit Zu halten. 241. 246.
Friderich Schötterlins Inventations geschäfft. 242.
(f° 241-v) Sambstag den 29. Novembr. – Lienhard Metzger, sagt p. M Eggen, habe sich mit Friedrich Schötterlins nachgelaßener wittiben verlobt, vnnd weilen Er seines Inventarÿ halb den stall befridigt, vff Schötterlischer seiten aber, weilen sich allerhand differentzien ereuget, die sach vnerörtert verplieben, alß erbiete er sich innerhalb 2 tagen vnnd also noch vor der hochzeit /:iedoch sonsten der Schötterlischen streittigkeiten ane sich selbst Ihme ohnnachtheilig:/ den stall auch selbigen seiten Zu befridigen, bitt der proclamation Ihren fortgang Zu laßen & herr Wencker alß vogt frider: Schötterlins see: kind. sagt, dieweilen meiner herren Ordnung in befriedigung des Stalls in genügen geschehen, und durch dieß mitel Zahlt werden, was sonsten noch lang anstehen möchte, alß bete er auch für sich persohn dem supplicanten Zu willfahren, das Inventarium (…)

(f° 246-v) Sambstag den 9. Decembris – Lienhard Metzger der holtzhändler
H. Frantz referirt, Lienhard Metzger der holtzhändler, hätte vermög Erkandtnuß vom 29. 9.bris jüngsthin heutigen morgen Ein stall Zedul Zur Cancelleÿ eingelüfert, damit beschienen das Er die vff Friedrich Schötterlins seiten verfallene Stallgelter, nemlich p Anno 1630. 31. 32. 33. et 34. vnnd also zusammen 57. lb. entrichtet habe, wordurch obangezogener Erkandtnuß ein genüg. beschehen.

Marthe Fettich épouse en 1623 Frédéric Schütterlin, fils de l’assesseur des Treize Jean Jacques Schütterlin, puis en 1634 le marchand de bois Léonard Metzger
Mariage, cathédrale (luth. p. 148)
1623. H. Friderich Schötterlin, H. Hans Jacob Schötterlins alt. XXI. sohn und J. Martha Augusti Fettichs e. tochter, Eingesegnet in der Ruprechtsaw Zinstag den 6 Maÿ (i 79)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 160-v)
1634. Eodem [Dom: j. Adventus 30. 9.bris] Hr Leonhard Metzger d. holtzhändler v. burg. alhie v.Fr. Martha, Fr. Friderich Schütterlin, holtzhändlers s v. burgers alhie Nachgelaßene witwe. Eingesegnet word. in d. Ruprechtsau Montag d. 8. 10.bris (i 167)

Léonard Metzger entre au Petit Sénat en 1638 et devient chef des travaux à la cour Saint-Luc en 1641 pour remplacer Jean Erard Mercklin
1638 Conseillers et XXI (1 R 121)
(f° 53) Sambstags den 12. Maÿ – H. Leonhard Metzger schwört auff die Kl: Raths ordnung
1641 Conseillers et XXI (1 R 125)
Lohner dienst. 152. bis. Lienhardt Metziger würdt erwöhlt. Ibidem.
1642 Conseillers et XXI (1 R 125)
Leonhardt Metziger. 18.
1642 VII 1348 Bauherren
H Lienhart Metzger zu einem Lohner am Luxhoff ane hannß Erhard Mercklins statt 83, 88

La moitié de maison revient à sa fille Marie Dorothée Metzger qui épouse le barbier Jean Werbeck.
Un litige entre elle et le menuisier Jean Kleiber est réglé par le Conseil des Charpentiers. Chacun devra remettre à l’autre la facture de son travail, le menuisier devra en outre honorer sa commande. Marie Dorothée Metzger paie un reliquat d’une livre lors du règlement final.

1682, Charpentiers (XI 30)
(f° 10) Dinstags den 6.ten Julÿ 1682 – Frau Maria Dorothea Werbeckin weÿl. Johann Wehrbecks des barbierers wittib erscheint contra Johann Kleÿber den Schreiner, klagt Es habe ihr Mann seel. demselben ein tischfuß, ein bettladt zu verändern vnd ein gieß vaßbrett Anno 1670. Zumachen verdingt, könne aber biß dato die arbeit nicht erhalten, habe vielmahl einen Zedul begehrt aber keinen haben können, habe 3 fl in geltt, vnd ein Mußquet pro 9 fl ane Zahlung gegeben, bette vmb hülff.
Ille er habe beÿ Klägerin vielmahl gleichmäßig einen Zedul gesucht, was er ihro vor barbierlohn schuldig vnd sich erbotten, auch ein Zedul Zumachen were vnnöthig daß sie die Klag beÿ E. E. Gericht führete.
Erkandt, soll beklagter die Arbeit innerhalb vier wochen vollendts verfertigen, vnd bedertheil ihr Zedul verfertigen, vnd herrn Zunfftmeister einliefern, da dann ferner ergehen soll was recht ist.

(f° 15) Montags den 15. Ejusdem 1682 – Erschienen Herrn Johann Wehrbeck des barbierers seel. hinterlaßene Wittib, mit assistentz herrn hanß Wilhelm Weißen, des Goldtschmidts ihres Curatoris, contra Johann Klaÿbern den Schreiner, wegen ihrer gegen einander habenden anforderungen wie den 6.ten Julÿ Jüngsthien beÿ diesem löbl. Gericht Erkandt worden, worauff sie sich endtlich durch Interposition dieses Ehrsamen Gerichts dahien verglichen, daß Wehrbeckin Klägern noch 1 lb herauß geben und demselben solches gleich liefern und beede theil damit entschieden sein sollen.

La maison figure pour moitié à l’inventaire dressé en 1683 après la mort du marchand de bois Jean Georges Metzger. L’acte d’achat cité est le titre de 1630 ci-dessus. La moitié de maison en assez mauvais état (Zimlich schlecht) revient lors du partage joint à l’inventaire à sa fille Susanne qui épousera André Brackenhoffer en 1685. La cession indique que l’autre moitié appartient à Dorothée Werbeck née Metzger

Jungfrawen Susannæ Mitt den Buchstaben F. (…)
Item die helffte ahne einer unvertheilten behaußung in der Statt Straßburg Vorstatt ahne Stein Straßen in der Rooßen Gaßen hinder der Mauren am XIII. Graben gelegen, einseit neben Michel Josten, burgern von dorlißh. 2.s. neben Georg Graßmann dem Pflästerer, hinden vff die Altte Statt Mauwer stoßend, so über j lb jährlichen Allmend Geltts so der Statt Straßburg vff Bartholomæi gereicht wird, sonst ledig vnd eigen, vmb 12. lb 10 ß s. [in margine :] Die übrige helffte Ist fr. Dorotheæ Wehrbeckin gebohrner Metzgerin Wittib zugehörig. Vermög Extract Cancelleÿ Contract Stub d. 13. Julÿ A° 1630. sub N° 47. notirt

Jean Werbeck meurt en mai 1682. Sa veuve se convertit pour épouser Jean Georges Knaus, catholique originaire d’Illfurth en Sundgau, fils du maître d’école et organiste à Saint-Hippolyte, qui devient bourgeois l’année suivante en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne.
Sépulture, Saint–Thomas (luth. p. 786)
1682 – H. Johann Werbeck barbier v. Wundtartzt von 50 Jahr starb donnerstag d 21 Maÿ Horâ 5 matutina vnd war begrab. d 23 Zu St. Helenæ (i 343)

Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire ci-dessous
Eheberedungs Copia – zwischen dem Ehrengeachten vnd Kunstreichen Herrn Johann Georg Knaußen, barbierer gesellen von Jeforth beÿ Mühlhaußen, weÿl. deß Ehrenvest vnd wohlgelehrten Herrn, Hannß Georg Knaußen, geweßenen Organisten vnd Schuhlmeisters Zu St. Bild. Seel. hinterlaßenem Ehelichen Sohn an Einem, vnd der Rhtrn: und tugendreichen frawen Mariæ Dorotheæ Wehrbeckin gebohrner Metzgerin auch weÿl. deß Ehrenvest vnd Kunstreichen Hn H. Wehrbecks gewesenen barbierers vnd blaterartzdes, burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderlaßener wittib am andern theil (…) auff Ihr der Frawen hochzeiterin seithen herrn Georg Lundten barbierers vnd wundartztes, Ihres geschwornen vogts, herrn Johann Georg Heckers Stallmeisters vnd E. E. Großen Raths allhier beÿsitzers, dieterich Wehrbecks weißleinwath händlers, der Kinder Vogts vnd H hannß Wilhelm Weÿsens Silberarbeiters Ihres Stieffbruders (…) so beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Montag den 7. Maÿ Anno 1685. Johann Christoph Stöffel Nots. Publ.

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 8)
3.tio die Junÿ 1685. Matrimonialiter intronizati sunt Jo: Georgius Knauß ex Illfurt sontgou. Jo: Georgÿ pm. fil. et Maria Dorothea wehrbeckin nata Metzgerin Joannis wehrbeckh chyrurgi relicta vidua (signé) Johannß görg Knauß, maria dorothea (i 7)

1686, 4° Livre de bourgeoisie f° 518
hanns Georg Knaus der barbierer von St. Pildt, empfangt das burgerrecht ab uxore, Dorothea Metzgerin weÿl. Johann werbecks seel. wittib p. 2. gold. fl. vnd 16 ß. so Er beÿ d. Cancelleÿ erlegt, ist ledig. standts geweßen, Lucern Zünfftig. Jur. 15. dito [maÿ 1686]

L’assesseur des Vingt-et-Un André Brackenhoffer et Susanne Metzger vendent leur moitié de maison à Jean Georges Knaus, barbier, chirurgien et assesseur à la chambre de Police, qui en devient ainsi seul propriétaire avec sa femme

1693 (25.7.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 531
/:tit:/ H. Andreas Brackenhoffer deß beständigen regiments der XXI. beÿsitzer, als Ehevogt fr. Susannæ gebohrner Metzgerin
in gegensein H. Johann Georg Knausen deß barbierers und wundartzt vnd deß löbl. Policeÿ gerichts alten beÿsitzers
die helffte ahne einer vnvertheilten behaußung allhier in der vorstatt in Steinstraß in der so genanndten roßen gaß, hinder der Mauren am XIII. graben, einseit neben Michael Josten burger zu dorlißheim, anderseit neben Georg Graßmann dem Pflästerer, hinden auff die alte Statt Maur stoßend gelegen, daran die andere helffte dem Kaüffer Ehe vögtlichen weiß zu vorhin gehörig, von welcher gantzen behaußung gehendt jährlich 1 lb d bodenzinß, so der Statt Straßburg vff bartholomæi gereicht wird – geschehen umb 40 lb

Jean Georges Knaus et Marie Dorothée Metzger font dresser un état de leurs biens pour cause de dettes. L’inventaire montre que les dettes sont moins élevées que ce qu’on craignait. L’inventaire est dressé dans la maison Grand rue qui appartient à l’épouse. La maison rue des Roses au Roseneck près du fossé des Treize est estimée 77 livres. Une grosse de l’inventaire des apports est jointe à l’acte.

1698 (9. Xbr), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 25) n° 43
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, so Herr Johann Georg Knauß barbierer undt Wundtartzt auch E. löbl. Policeÿ gerichts jetzmahliger beÿsitzer undt Fraw Mariæ Dorotheæ Knaußin gebohrne Metzgerin, beede Eheleuth und burgere allhier in Nahrung haben und besitzen, Welche auf erfordern und begehren Vorgemeldter Frauw Knaußin Inventirt und Ersucht durch Wie Selbsten mit beÿstand deß hochgelehrte undt weißen herrn Johann Balthasar Hawen JVLti E: E: Großen Rhats alten beÿsitzers und Accis Verwalters allhier Ihres geschwornen herrn Curatoris ad Litem (…) Actum undt angefangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Freÿtags den 9. Decembris Anno 1695.

In einer in der Statt Straßburg ahne der Langen Straß gelegenen in diese Nahrung gehörigen behaußung ist befunden Worden vie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Obern Stuben, in der Kunst Cammer, In der Mittlern Stuben, In der Obern Kuchen, Vor dießer Kuchen, In der Undern Kuchen, In der Barbier Stueben
Eigenthum ahne häußern. Erstlichen ein Hauß, Hoffestatt, Höfflein in der St. Str. in der Obern Straßen ohnfern der Schildts gaßen (…)
Item Eine behaußung mit allen Ihren begriffen weithen, Rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen in der St. Str. in der Vorstatt Steinstr. in der sogenandten Roßengaßen beÿ dem Roseneck Zu end ahne den Mauren am XIII. graben, neben einer behaußung so auch hiehero gehörig hinden vf den XIII graben stoßend. Davon gibt Mann Jährlichen auf Bartholomæi 13. ß Allmend Zinnß sonsten freÿ ledig undt Eigen undt durch Vorgedachte schätzere nach Abzug d. beschwerd. geschlag. vmb 60.
(½ F, ½ Th) Item der halbe theil i behaußung gelegen allhie in der Statt Str: ane der Vorstat Steinstraß in d. Roßengaßen einseit neben N. N. Graßman dem Tagner anderseit neben Jost von dorlißheim hind. auff den 13. graben stoßend vnd vornen vff das Allmend stoßend. davon gibt mann Jährlichen auff Bartholomæi 1 lb Allmend Zinnß sonsten ledig undt Eigen undt durch der erstged. Schätzere nach abzug obiger beschwerde angeschlagen 95. lb, Vndt zu hiehero gehöriger helffte 47. Der andere halbe theil ist hernach in der theilbaren Nahrung beschrb. zubefinden. Über obspecificire behaußung ist beÿ gegenwärtiger Inventation Kein Documentum befunden worden.
(Th.) It. i. behaußung ahne obbeschriebene behaußung so der frauen allein gehörig, und anderseit neben H. Emanuel fischer (…)
Bericht dießem Inventario Vorzusetzen Vor nötig erachtet word. Zuwißen demnach Vor und nachgemeldte Inventier Nots. uf vielfaltiges Von Fr. Maria Dorothea Knaußin Ane Ihn bescheheres ansuchen, in gegenseines Inventir geschäfft in dem Nahmen Gottes angefangen, und sich deßen underzogen, der getrosten hoffnung Er werde mit Zuziehung der Frauwen H: Curatoris eingangs gedacht H Eliæ Kürschner deroselben Tochter erster Ehe, so auch zugegen geweßen wie nicht wenig. H. Matthiæ Einsidlers Exsenatoris deroselben beÿstandts (…) Wahrgenommen daß deß Ehemanns Nahrung in einem beßern stand alß man anfäglich v.hofft sich befinde (…)
Ergäntzung der Frawen unveränderten Guths. Vemög Inventarÿ Über der frawen Zu dem Herrn in den Ehestand gebrachtes Vermögen, durch Herrn Johann Christoph Stöffel Notarium Publ. in Ano 1685 geferitiget
Eheberedungs Copia (…) Montag den 7. Maÿ Anno 1685. Johann Christoph Stöffel Nots. Publ.
Abschatzung Mittwochs d. 28.ten Xberis 1695. Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheiden herrn Johann Georg Knauß burger Vnd Wundartzt vnd deße hauß fraw seind folgente behaußung. alhier in der Statt Straßburg, durch Vnß Zu Endes bemelte geordnete Werckhleithe angeschlagen vnd abgeschetzt worden wie volgt.
Erstlich daß Barbier hauß oder Wohnhauß in der Straß (…)
(F) die ander behaußung alhier in der Statt Straßburg in der sogenandten Roßengaßen beÿ dem Roßen Eck Zu end ane der Mauren am XIII. graben, vnd Einer behaußung bede Ehleiten gehörig, hinden auff dem XIII.en Graben stoßend, Welche behaußung mit einem halben dach, ist mit aller dero begriffen recht vnd gerechtigkeit dem preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Ein hundert vnd Vinffzig Vinff Gulden
(½ F, ½ Th) Die Vierte behaußung auch in der Roßen gaßen, Ein seits Neben N. N. Graßman dem tagner, ander seitz Neben Jost Von Dorletzheim hinden uff denn XIII.en Graben Stoßend, Welche behaußung sampt aller dero begriffen recht und gerechtigkeit wie solches in der besichtigung befunden vnd dem preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Zweÿ hundert vnd dreißig Gulden
Zeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawenwerckhs, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs.
Theilbare Beßerung Hievorgeschr. Häußer. Vermög der beÿ handen habenden und Von dem Ehemann außgehän. schrifft. bericht beredet word. ist ahne dem Newbewohnten stock in dem barbier hauß wie auch ane den häußen v. gärtlein in der Waßersubgaß alß hauptgebäw theils Erkaufft theils gebeßert word. wie in Mein deß Notarÿ Concept befindlich. Zu deren umbständlicher Richtigkeit und liquidation der Mein nicht Zubring. geweßenen der entweg. allhier jedoch mit Vorbehalt eines jed. beßern recht. V. ohne præjuditz der beede Partheÿen Zu Erg. & facilitirung gegenwärtig. Inventarÿ außgeworffen wird In summa (…)
(Joint) Inventarium über deß Ehrenvest vnd Kunstreichen Herrn Hannß Geörg Knaußen Barbirers Wundt: undt Blatherartzts burgers Zue Straßburg Zue frauwn Mariæ Dorotheæ Knaußin gebohrner Metzgerin, seiner lieben Haußfrawen inn den Ehestandt Zugebrachte Nahrung auff gericht in Anno 1685. – als Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ein unverändert gut in den Ehestand zugebracht (…) Actum inn der königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 12. Septembris Anno 1685
Summa summarum Lxxxij lib., Schulden ij lib, Nach deren Abzug Lxxix lib – Johann Christoph Stöffel Nots. Publ.

Jean Georges Knaus vend à la Ville la maison rue de la Soupe à l’Eau au Roseneck près du fossé des Treize moyennant 80 livres

1705 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 508
hr. Joh: Georg Knauß barbierer u. wundartz
in gegensein S.T. Hn Niclaus Anthoni Flachen Med. Dris u. Practici auch Dreÿers der statt Pfthrns u. Hn. Joh: Georg Wetzels ober Secretarÿ daßelbst beeder nahmens deß Collegii der obernbauherren u. HH. dreÿers der Statt Pfthrns
eine behaußung zusambt dem Gärtlein daran mit allen Gebäuen, begriffen, rechten zugehörden u. Gerechtigkeiten allhier hinter dem XIII.en graben ahn der so genanten waßersupp gaß ahm Roßen Eck einseit neben Dorothea Wehrbeckin deß verk. geschiedener Haußfr. anderseit neben denen Fischerischen E. E. hinten auf gedachten graben stoßend gelegen, für freÿ ledig u. eÿgen außer 15 ß bodenzinß so gemeiner statt darvon zu reichen – um 80 pfund

Marie Dorothée Metzger veuve de Jean Wehrbeck meurt en 1712 en délaissant une fille mariée au barbier Henri Werckmeister et un fils Amand, barbier à Stuttgart. La succession qui comprend une maison Grand rue s’élève à 938 livres.
1712 (18. 8.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 31) n° 1058
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Viel Ehren: und Tugendreiche fraw Maria Dorothea Wehrbeckin gebohrne Metzgerin auch Weÿland des Ehrenvest Kunsterfahrenen herrn Johann Wehrbeckh geweßenen barbierers undt berühmten Chirurgi auch burgers allhier zu Straßburg hinterbliebene fraw Wittib beede nunmehr seel. nach Ihrem den 6.ten Augusti in Vahrenden 1712.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der viel Ehren und tugendreichen frawen Mariæ Magdalenæ Werckmeisterin gebohrner Wehrbeckin beÿständlich des Wohl Ehrenvest und Vorachtbahren herrn Johann Heinrich Werckmeisters vornehmen barbierers und Kunstberühmten Chirurgi burgers allhier Zu Straßburg Ihres geliebten Eheherrens, der abgeleibten fraw mit vorermeltem Ihrem H. Eheliebstinn seel. ehelich erzeigten Fraw Tochter und per Testamentum instituirter Erbin fleißig inventirt und ersucht – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen statt Straßburg auff dienstag d. 18. Octobris Anno 1712.
Nota. Es hat Zwahr die abgeleibte fraw seel. in dero auffgericht: hernach inserirtem Testamento nuncupativo §° 5.to Ihren annoch lebenden Sohn nahmens herrn Amandum Wehrbeckhen, barbierer und Peruquenmacher auch burgern Zu Studtgardt auch einem Erben aber nur in Legitimam eingesetzt, mit dem anhang, daß Ihme alles dasjenige was Er Sohn Sie die fr. Mutter seel. gekostet und Sie vor demselbigen außgelegt, von solch seiner Ihme anfallender Legitimæ abgezogen werd. solle. Weilen nun crafft einer von der abgeleibten fraw seel. underzeichneter Specification, er Sohn ein Weit mehrers bereits empfangen als Ihme anjetzo loco Legitimæ Maternæ Zukommen möchte, als hat mann seiner dißfalls weiter Zugedencken, noch in deßen Nahmen einigen H Deputatum auß E.E. Kleinen Rath Zum Geschäfft abzuordnen, nicht wohl aber gegenwärtigen bericht hierzu annectiren, vor nöthig erachtet.
Copia des von der Verstorbenen fraw seel. on A° 1712. auffgerichteten Testamenti nuncupativi, perge in Prot. fol.

In Einer allhier zu Straßburg ane der Langen Straaßen gelegenen und in dieße Verlassenschafft eÿgenthümblich gehörigen behausung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Obern Cammer, In der Cammer A, Vor der Cammer, Im obern Haußöhren, Im obern Stübel, In der obern Wohnstub, In der barbier stub, Im undern Haußöhren,
Eÿgenthumb ahne Einer behaußung. Item ein hauß, hoffstatt, höfflein, bronnen, sambt hinder hauß und neben gänglein, auch allen anderen gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der St. St. in der Obern straß ohnfern der Schiltzgaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 144, Sa. Silbers 22, Sa. Goldener Ring 12, Sa. Eÿgenthumbs an i. behaußung 600, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 158, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 938 lb,
Nota. Es seind zwahr Georg Heinrich Schmiden sonst bäer genant dem Enckel crafft obeingetragenen Testamenti nuncupativi §° 3.tio 100. lb. d Pfenningthurns Capital Zu einem Legat geordnet, weilen aber das Kind noch Klein und ohnerzogen, also vermuthlich der fr. Mutter solch legat biß zu des Söhnleins Majorennitæt gegen deß. fernern education und alimentation in genuß gelaßen werden würd, als habe weitern abzug hierzu formiren vor ohnnöthig erachtet
Deme Zu end stehendem dato erschienen allhier beÿm Concept herr Johann Heinrich Werckmeister Chirurgus und fraw Maria Magdalena gebohrne Wehrbeckin beede Ehepersohnen und burgere allhier bekanden in gegensein H. Johann Sebastian Kratzen auch Chirurgi als vogts Georg Heinrich Schmidts sonst aber genant vorgedachter beeder Eheleuthe respectivé leiblich. v. Stieff Söhnleins, daß Sie beede Eltern vorstehende 100. lb d Pfenningthurns Capital welche ernanntem Söhnlein von weÿl. frawen Maria Dorothe Wehrbeckin gebohrne Metzgerin deßen großmutter seel. zu einem Legat geordnet worden (…), Straßb. d. 22. Aug. a° 1721.

La Ville loue au compagnon maçon Adam Karch la maison jusqu’à l’époque de sa vente

1772, Préposés aux affaires foncières (VII 1415)
(f° 137) Dienstags den 24. Novembris 1772 – Adam Karch
Adam Karch, dem Maurer Gesell wird ein Löbl. Stadt zugehöriges ane der Waßersupp Gaß gelegenes Häusel bis zu deßen Verkaufung um einen jährlichen Zins von 7. lb 10. ß verlehnet.

Adam Karch demande que le toit et les fenêtres soient réparés. Les préposés conviennent que le toit sera remis en état.

(f° 138-v) Dienstags den 1. Decembris 1772 – Adam Karch pt° Häuslein auf der Waßersupp Gaß
Adam Karch, so von Löbl. Stadt ein Häuslein auf der Waßersupp Gaß entlehnet bittet das Tach und Fenster zu repariren.
Erkannt, Seÿe nur das Tach zu übergehen.

Les préposés louent à Adam Karch la maison portée au folio 104 du Livre des loyers communaux. Le premier loyer est réduit de moitié parce que le bâtiment est en très mauvais état.

1775 (24.1.), Préposés aux affaires foncières (VII 1416)
(f° 143) Dienstags den 24. Januarii 1775 – Adam Karch
Adam Karch dem Mauer Gesellen, wird das ane der Waßersupp Gaß gelegene Zinsbuch fol. 104-a beschriebene Häusel gegen einem jährlichen Zins von 6. ß d verlehnet und weilen daselbe dermalen sehr baufällig als wird ihme vor die auf seine Kösten zumachende Reparationen ane dem dißjährigen zins die Helfte mit 3. lb nachgelaßen.

Contremaître au chantier des Maçons, François Utt qui doit quitter son logement au chantier des Maçons obtient la jouissance gratuite de la maison qu’occupe Adam Karch rue de la Soupe à l’Eau

1779, Préposés aux affaires foncières, VII 1418
(f° 219-v) Dienstags den 23. Februarÿ 1779. – Frantz Utt, balier des Mauhoffs
Frantz Utt, der balier des Mauhoffs bittet, da er seine von löblicher Stadt beÿ dem Maurhoff gelegen ingehabte Wohnung räumen muß, ihme das ane der Waßersupp Gaß gelegene löblicher Stadt zugehörige häusel, so Adam Karch, der Zimmergesell lehnungsweis bewohnet, zur Wohnung gnädigst angedeien zu laßen.
Erkannt, In betracht der supplicant seinem dienst mit Fleiß und Eifer vorstehet, als seÿe demselben das begehrte Häußlein, doch ohne Consequenz, zur Wohnung gratis an zu weisen und einraumen zu laßen.

Adam Karch demande le 2 mai aux préposés aux affaires foncières à acquérir la maison qu’il occupe depuis douze ans à titre de bail pour la somme de 200 florins. Les préposés accèdent à sa demande d’autant que la maison a été exposée aux enchères à plusieurs reprises pour 150 florins sans trouver preneur et que la ville serait obligée de contribuer à construire le pignon puisque le voisin a l’intention de rebâtir sa maison. Les préposés donnent lecture le 15 mai de la décision des chambres secrètes. Adam Karch demande le 13 juin que le dossier soit transmis aux Conseillers et aux Vingt-et-Un pour confirmation.

1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Adam Karcher Maurer Gesell pt° behausung in der Wassersupp Gaß
(f° 66-v) Dienstags den 2. Maji 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell
Adam Karcher, der Maurer Gesell und burger allhier præsentirt unterthäniges Memoriale und bitten, ihme die an der Wassersupp Gaß gelegene, löblicher Statt zugehörige und Von dem Imploranten seit Zwölf Jahren Lehnungsweis besitzende behausung vor die Summ von 200. fl. so als ein verzinsliches Capital darauf stehen bleiben sollen, käuflichen Zu überlaßen. Nachdeme nun Meinen Gnädigen Herren vorgetragen worden, daß solche Behausung vor einigen Jahren Zu verschiedenen malen Zur Versteigerung angesetzt worden, und dieselbe durch Herrn Bau Inspector Boudhots und Herrn Werckmeister Kaltner nur vor 150. fl. angeschlagen, auch von diesen berichtet worden, daß da der Nachbar im begriff ist seine Behausung neu auf zu bauen Löbliche Stadt im Fall wäre mit demselben einen gemeinschaftlichen Giebel aufzuführen, als Wurde Erkannt, Seÿe Gnädigen Herren Räth und XXI. die Sach Zu Hoch dero Weitern Verordnung geziemenst Vorzutragen [unterzeichnet] haffner von Waßlenheim

(f° 77) Dienstags den 16. Maji 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell pt° behausung in der Wassersupp Gaß
Lectum Erkanntnus Gnädiger Herren der Drei Geheimen Stuben den Verkauf Einer behausung in der Wassersupp Gaß gelegen, betreffend, folgenden Inhalts,
Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der Drei Geheimen Stuben vom 15. Maji 1786. auf den Von denen Hoch und Wohlverordneten Ober bauherren eingegebenen Bericht, Werden Hochdieselbe autorisirt das auf der Wassersupp Gaß gelegene, löblicher Stadt zuständige Häuslein, Ein Seit neben N. Ringwiler dem Sänger und hinten auf die Caserne, so Zu 150 Gulden abgeschätzt, und bishero von Adam Karcher, dem Maurer Gesell in Lehnung beowohnt worden, gedachtem Adam Karcher, gegen eine Summ von 200 Gulden, salva Ratificatione Gnädiger Herren Räth und XX. eigenthümlich zu überlaßen und zwar also, daß auf gedachten Kauffschilling wenigstens die Summ von 50 Gulden baar bezalt werden sollen, die übrige Summ aber auf der behausung Zu Vier pro Cento verzinslich verhaften bleiben könne, unterschrieben Mathieu XIII Secretarius mit pphe.
Lectione factâ wurde Erkannt, Verzeichnus, und seÿe Adam Karchen darüber zu vernehmen,

1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
(f° 96-v) Dienstags den 13. Junii 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell pt° behausung in der Wassersupp Gaß
Adam Karcher der Maurer Gesell und burger allhier declarirte, daß Er sich der Erkanntnus Meiner Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben vom 15. Maji jüngst unterwerfe, mithin das von Ihme Lehnungs besitzende auf der Wassersupp Gaß gelegene Löblicher Stadt Zugehörige häusel vor 200. fl. käuflichen übernemen in Abschlag des Kauffschillings 50 fl. anzalen, die übrige 150. fl. aber jährlichen Zu vier pro Cento verzinsen wolle. Erkant, Seÿe der Verkauf dieses Häusels gn. Herren Räth und XXI. an confirmandum geziemenst vorzutragen.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la décision des trois chambres secrètes d’aliéner une petite maison rue de la Soupe-à-l’Eau à Adam Karch

1786, Conseillers et XXI (1 R 269)
(p. 112) Sambstag den 17. Junius 1786. – Löbl. Stadt verkaufft ein auf der Waßersuppgaß gelegenes Häußlein um 200. fl. an Adam Karcher dem burger und Maurergesellen
Lectum folgendes Memoriale der Hoch und Wohlverordneten Ober bau Hh.
Gghh. Es haben Ghh. der dreÿ Geheimen Stuben nach Ausweis beiliegender Erkanntnuß vom 15. Maÿ j. geruhet, ein Löbl. Stadt Zugehöriges auf der Waßersuppgaß gelegenes Häußlein Adam Karcher dem Maurergesellen und burger allhier unter E. G. hoher Confirmation vor 200 Gulden Käuflich zu überlaßen. Weswegen E: G: zu Hochdero Confirmation geziemenst vorgelegt wird. Womit in Unterthänigkeit & Unterschrieben Busch Secretarius.
Erkannt, Wird der vorgeschlagene Verkauf Obrigkeitlich genehmiget, sofort mit dem dazu benöthigten Decreto alienandi willfahrt, anbeÿ die Obere Bauhh. autorisirt den darüber zu errichtenden Contract in Löbl. C. C. Stube ordnungs mäsig verschreiben zu laßen.

Les préposés aux affaires foncières donnent lecture de la décision rendue par les Conseillers et les Vingt-et-Un
1786, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
(f° 98) Dienstags den 20. Junii 1786. – Adam Karcher Maurer Gesell pt° behausung in der Wassersupp Gaß
Lectum Erkanntnus Gnädiger Herren Räth und XXI. vom 17. hujus ausweis deren, der Verkauf eines Häusels auf der Wassersupp Gaß gelegen an Adam Karcher, den Maurer Gesellen und burger allhier durch Erkanntnus Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben vom 15.ten Maji jüngst, so vorher fol. 77.a verbotenus inserirt, vor 200 fl. beschehen, obrigkeitlich confirmirt wird, wobei Meine Gnädige Herren angesucht werden gedachten Verkauf in Löblicher Canzlei Contract Stub verschreiben zu laßen.
Erkannt,, Seÿe Herr Exsenatoris Heitz Einer der dißortigen Herren drei der Verschreibung Namens löblicher Stadt beizuwohnen bestens zu authorisiren.

La Ville vend la maison à Adam Karch

1786 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 242-v
nahmens hoch und wohlverordnenen Oberbauherrn und H. dreÿ des löbl: Stadt Pfenning Thurns H. exsenator Frantz Xaverius Heitz einer gedachten dreÿ
in gegensein Adam Karch des maurer gesellen – in gefolg erkanntnus der dreÿ geheimen stuben vom 15. Maÿ jüngsthin
eine kleine behausung mit allen deren übrigen begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Waßersuppgaß oder sogenannten Dreÿzehnergraben, einseit neben Johannes Karchers des tagners wittib, anderseit neben Ignatz Ingweiler des sängers, hinten auff die cazern – um 200 gulden

Les héritiers Karch vendent la maison au fabricant d’amadou Georges Walter

1795 (18 messidor 3), Strasbourg 10 (37), Not. Zimmer n° 235
1. Theresia Karch, 2. Salome Karch, 3. Barbara Giffard geb. Karch weiland Ludwig Giffard gewesenen Vergolders hinterbliebenen Wittib, 4. Magdalena Karch, 5. Maria Rosa Karch, vorherige 1. 2. 4. u 5. ledigen Standes und volljährigen Alters, alle fünff aber beÿständlich hernachgemelter Zacharias Gauckler Maurers, 6. Zacharias Gauckler sowohl als geordneter vogt Georg Karch als auch im Namen des abwesenden Bernhard Karch /:dieweil des leztern Curator Georg Walter Zundelmacher hiebei selbst interessiret:/ alle samt von weiland Adam Karch gewesenen Maurers und Fraun Elisabetha geb. Iger deßelben hinterbliebenen nun auch verstorbenen wittib erzeugte Kinder und von beden zu sieben gleichen Theilen hinterlassen Erben, nach vorhergegangeger dreÿmaliger offentliche Steigerung auf welche seither kein Nachgebott erfolgt
Georg Walter dem Zundelmacher als letzt und meistbietendem /:Dieweil aber auf des Käufers und deßelben Ehefraun Maria Elisabetha Pauli als Mitkäuferin Ansuchen, der bürger Johannes Weiß Gartner allhier als geordnet und geschworenen vogts der minderjährigen Catharina Walter sein des Käufers mit weiland Anna Maria geb. Schlagdenhaufin deßen in erster Ehe gewesener Ehefraun erzeugten Tochter und von dieser seiner Curandin ererbten Vermögen (…) die summ von 4000 Livres vorgeschoßen
Eine kleine behaußung und Hoffstatt samt derselben begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an der Waßersuppgaß N° 30 einseit neben Antoni Schuhmachers Ehefrau anderseit neben Barbara Kiehn hinten auf die Casern stoßend, (um 700 L. Capitalien verhafftet), 8200 Livres
n° 235, 12 floreal 3, auf Ansuchen der bürger Zacharias Gauckler Maurers als geordneter vogt Georg Karch und Georg Walter Zundelmacher als gesezmäßig ernannter Curator des abwesenden bernhard Karch, an weiland Adam Karch gewesenen Maurers und Fraun Elisabetha geb. Iger derselben verstorbenen Eltern Verlassenschafften, zur ersten freiwilligen Versteigerung der in gemelte Verlassenschafften gehörigen behaußung, (…) wurde ausgerufen, Eine kleine behaußung und Hoffstatt samt zugehörden gelegen an der Waßersuppgaß N° 30 I.s neben antoni Schuhmachers Ehefrau 2.s neben Barbara Kiehn hinten auf die Casern stoßend, um L. 4500, kein Gebott
den 19. floreal, kein Gebott – 26. floréal, burger Georg Walter Handelsmann 8200 Livres
[Joint] L’an 3 le 22 Germinal devant nous François Krafft juge de Paix du 1. arrondissement de la Commune de Strasbourg est comparu la Citoyenne Salomé Karg fille majeure disant que son frere Bernard Karg fils des Deffunts Adam Karg maçon et d’Elisabeth Icher ayant aussi apris le metier de maçon est parti de cette commune en l’année 1789 V.S. avec passeport pour voyager Sur son metier et s’y perfectionner, Or leur mere etant mort il y a Cinq Decades et ayant delaissé une maison (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 35 F° 73 du 19 mess. 3

Fils de fabricant d’amadou, le journalier Georges Walter épouse en 1785 Anne Marie Schlagdenhauffen, fille d’un laboureur de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1785 (15.1), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 298
Eheberedung – persönlich erschienen Georg Walter, der ledige tagner alhier, weiland Michael Walter, des gewesenen burgers und Zundelmachers alhier mit Fr. Barbara gebohrner Brumterin, deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugter Sohn, als Hochzeiter ene einem,
So dann Jungfrau Anna Maria Schlagdenhaufin, weiland Lorentz Schlagdenhaufen, des Ackersmanns und burgers zu Schiltigheim, mit Fraun Barbara gebohrner Stahlin deßen nachgelaßener Witwe ehelich erzielte tochter beiständlich Meister Lorentz Rosenstiehl, des Ackersmanns und burgers zu Schiltigheim, als brauth an dem andern theil
Sambstag den 15. Januarii 1785 [unterzeichnet] Gerg Walter, x der Hochzeiterin Handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. n° 13)
178. Dienstags den 21. Junÿ nach Mittag um 4 Uhr sind nach zweÿmal geschehener Proclamation, ehelich eingesegnet worden Johann Georg Walther, Schirmer und Zundelmacher, Johann Michael Walther gewesenen Schirmers und Zundelmachers allhie mit Fr. Barbara gebohrne Prumterin ehelich erzeugter nachgelaßener Sohn, und Jfr. Anna Maria Schlagdenhaufen, weÿl. Lorentz Schlagdenhaufen, gewesenen burgers und Ackersmanns Zu Schiltigheim mit Fr. Barbara gebohrner Stahlin ehelich erzeugte nachgelaßene Tochter Solches bezeugen x ist das Zeichen des Bräutigambs, x ist das Zeichen der Braut (i 197)

Anne Marie Schlagdenhauffen meurt en l’an II en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue de la Soupe-à-l’Eau. La masse propre aux héritiers s’élève à 222 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 67 livres, le passif à 190 livres
1795 (30 ventôse 3), Strasbourg 5 (6), Not. Grimmer n° 146
Inventarium über Weil. Anna Maria Schlagdenhaufen des bürgers Georg Walters hiesigen tagners Ehefraun Verlassenschafft, nach ihrem im Monat Germinal vorigen Jahrs erfolgten Absterben verlaßen, den 22. Ventose 3
Benennung der Erbin, die Verstorbene hat ab intestato zur Erbin verlaßen die mit dem hinterbliebenen Wittiber erzeugte Tochter namentlich Catharina so ohngefähr 10. Jar alt, diesem minderjährigen Kind zu einem Vormund ernannt worden der bürger Johannes Weiß gartners tagners allhier

in einer ane der Waßersuppgaß gelegenen dem bürger Schumacher dem Wirth gehörigen und dißorts zum theil Lehnungsweiß bewohnenden behaußung
Eigenthum ane liegende güthern, hat die Verstorbenen in die Ehe gebracht (liegende güther) Schiltigheimer banns
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Erbin ohnverändert Vermögen, hausrath 157 lb, liegende güther pro nota, Erg. 75 lb, Schuld pro nota, Summa summarum 222 lb
des Wittibers und die teilbare masse unter einem titel beschrieben, hausrath 67 lb, Schuld pro nota, Summa summarum 67 lb – Schulden 190 lb, In Vergleichung 122 lb
Bericht, kein Inventarium illatorum
Eheberedung (…) den 15. Januarÿ 1785, Zimmer Not.
Enregistrement de Strasbourg, acp 32 F° 1 du 2 germ. 3

Jean Georges Walter se remarie avec Marie Elisabeth Pauli originaire de Dettwiller
Mariage, Strasbourg (n° 1042)
Cejourd’hui le 5 Messidor de l’an second de la République française une et indivisible (…) sont comparus d’une part Jean Georges Walter, faiseur d’amadou âgé de 38 ans, né et domicilié en cette commune, fils légitime de feû Michel Walter Journalier et de Barbe Roth, veuf d’Anne Marie Schladenhauffen, de l’autre part Marie Elisabeth Pauli âgée de 31 ans née et domiciliée à Dettwiller Département susdit, fille légitime de Jacques Pauli, Journalier, et de feûe Marie Marguerite Gros (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 4 février 1756 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 6 juillet 1762 (signé) l’époux a déclaré ne savoir signer, maria Elisabetha Paulin (i 69)

Le tribunal civil vend par adjudication judiciaire la maison de Jean Georges Walter à l’Œuvre Notre Dame, créancière

1806 (26.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 31, n° 40
que le Tribunal de Première Instance a rendu le jugement suivant Audience du 21 octobre 1806 Entre la fondation de notre De. a Strasbourg poursuite et diligence de M Daudet son receveur venderesse en expropriation forcée comparant par M Kern avoué d’une part Et
Georges Walter faist. d’amadou a Strasbourg defendr. en expropriation forcée d’autre part
à la fond. demanderesse
Une maison sise rue de la Soupe à l’eau n° 30 batie en bois a un Rez de chaussée surmonté de deux étages ayant trois croisées avec un petit grenier ses ais. app. et dep. dont l’étendue superficielle est de 60 mètres, d’un côté la Ve de Jean Karcher journalier d’autre Ignace Ingweiler présentement Jean Isaac d’autre David Roth devant rue derrière la caserne évalué à un produit de 70 fr
mise à prix par le poursuivante à 1061 fr – sans mise
Oui le procureur impérial lequel a conclu à ce que la maison dont s’agit soit adjugée à la fond. demanderesse, fait le 21. 8.bre 1806
(Cahier des charges) A vendre par exf, On fait asavoir qu’en vertu de Jugement rendu a la Justice de paix du premier arrondissement de la vill de Strasbourg le 19 floréal 12 (…)

Comme la vente à l’Œuvre Notre Dame n’est pas ratifiée par le ministre, la maison est attribuée le 28 décembre 1808 à son receveur Christophe Louis Daudet (copie jointe à la vente passée en 1812).

(Copie de l’arrêté du maire du 28 décembre 1808) Vu la lettre du Sr Daudet receveur de l’Œuvre Notre Dame du 6 décembre courant par laquelle il rend compte qu’aïant fait son possible pour trouver un acquéreur pour la maison sise rue de la Soupe à l’Eau n° 30 (…) ledit receveur s’est décidé en exécution de la lettre de Son Excellence le Ministre de l’Intérieur du 3 septembre 1807 à prendre ladite maison à sa charge et prie en consequence le Maire de l’autoriser à porter en dépense la somme de 324 francs pour laquelle il est à découvert suivant la liquidation qu’il a dressée à cet effet, Vu aussi cette liquidation dattée du 6 du présent mois, Vu en outre le procès verbal du 29 avril dernier par le Sr Klotz architecte portant le prix d’estimation de ladite maison à 600 francs, Le maire considérant que le Receveur de l’œuvre a pleinemant satisfait a la lettre mentionnée de Son Excellence le Ministre de l’Intérieur approuve la liquidation énoncée, subroge ledit receveur dans les droits de l’œuvre et l’autorise a porter en dépense dans son prochain compte la somme de 324 fr, le maire [signé] Brackenhoffer

Christophe Louis Daudet meurt célibataire à l’âge de 67 ans en 1815 dans la maison de recette de l’Œuvre Notre Dame
1815 (6.3.), Strasbourg 12 (60), Not. Wengler n° 8925
Inventaire de la succession de Christophe Louis Daudet, receveur des domaines et bois, décédé le 15 février 1815 – à la requête de 1. Pierre Antoine Villot, directeur des vivres à Metz, mandataire d’Antoinette Charlotte Claudine Daudet, 2. fondé de pouvoir de Marie Antoinette Daudet épouse de François Joseph Gau des Voves, chevalier de St Louis commandeur de la Légion d’Honneur, Conseiller d’état honoraire demeurant à Paris, 3. Jean Pierre Gau, demeurant en cette ville, mandataire de Marie Elisabeth Charlotte Daudet majeure, héritiers pour un tiers de leur oncle et frère respectif, la De Villot comme nièce par représentation de Marie Joseph Daudet de Jossan, ancien syndic royal de cette ville son père frère du défunt – d’après l’indication d’Elisabeth Dousch veuve de François Heller perruquier ménagère du défunt (signé) dusch

dans la maison où est établie la recette de l’Œuvre de la Cathédrale sise en cette ville place du Palais royal n° 3
dans le petit salon ayant vue sur la place du Palais, dans le salon a côté, dans la chambre à coucher vosiine dud. salon, dans le cabinet à côté, dans une chambre a côté de celle du Sr Brobeque donnant sur la rue du Palais, dans la chambre du Sr Brobeque donnant sur la rue, dans la chambre à côté donnant dans la rue des Cordiers, dans la salle à manger, dans la chambre à coucher de Dlle Daudet, dans la chambre à coucher de la veuve Haller ménagère, dans la cuisine, dans la chambre de la cuisinière, dans la garde à manger à côté, dans différents corridors derrière la cuisine, dans une petite chambre donnant sur le corridor de la cuisine, dans la chambre à lige sale au grenier, dans le bureau de la recette, dans la cave, dans le magasin au rez de chaussée, dans une autre cave sous la maison de devant, dans la chambre des soldats, au bucher, (le 9 trois) dans le bureau, dans la chambre à côté, dans le caveau, dans la cuisine derrière le bureau, (le 11 mars) au rez de chaussée dans le salon tapissé en papier peint, dans la salle à manger, dans le sallon bleu, dans la chambre à côté, au premier étage dans une antichambre, dans les deux petites chambres à côté, dans une antichambre à droite, dans une petite chambre à côté, dans le cabinet à côté, dans la chambre à alcove, dans la chambre à coucher à côté, dans la chambre des domestiques, au grenier, dans la cave
(vacation du 27 juin – enreg. f° 92 du 28 juin) Immeubles, légués à M. Mde Stouhlen, ban d’Oberschaeffolsheim avec une campagne, Wolfisheim
Résumé, meubles 6663 fr, voiture 400 fr, argenterie 3275 fr, créances 7895 fr, créances 18 772 fr, total 37 007 fr, passif 4027 fr, reste 32 977 fr
– Testament du 8 janvier 1815, (legs) à Elisabeth Dusch native d’Ingweiller veuve Heller ma ménagère (pour) l’attachement qu’elle m’a témoigné et prouvé pendant toute la révolution et notamment pendant la terreur et les six mois de mon emprisonnement
(Procuration Marie Antoinette Daudet demeurant à Paris rue neuve du Luxembourg n° 9 – Antoinette Charlotte Claudine Daudet à Metz rue du Haut Ste Croix n° 533)
Enreg. manquant f° 116 du 13.3.

Décès, Strasbourg (n° 281)
Déclaration de décès le 15 février 1815. Christophe Louis Daudet, âgé de 67 ans trois mois quatre jours, né à Strasbourg, Receveur des Domaines et de l’Œuvre Notre Dame, non marié, est mort en cette mairie le 15 du mois Courant à six heures du matin dans la maison située N° 3 Place du Palais, fils de feu Louis Daudet Directeur du Magasin à sel et de feu Françoise Catherine Ursule Le Couvreur (f. adj.)

Christophe Louis Daudet vend la maison à Marie Madeleine Hürstel veuve de Joseph Lancel

1812 (17.10.), Strasbourg 12 (47), Not. Wengler n° 7081
Christophe Louis Daudet receveur de l’Œuvre Notre Dame
à Marie Madeleine Hürstel veuve de Joseph Lancel
une petite maison batie en bois a rez de chaussée et deux étages avec toutes ses appartenances droits et dépendances sise en ladite ville de Strasbourg rue de la Soupe à l’Eau n° 30, d’un côté Joseph Joanc* d’autre David Roth,par devant la rue, par derrière la caserne. La maison vendue ayant appartenue a Georges Walter fabricant d’amadou d’après contrat de vente reçu Me Zimmer le 18 messisor 3 auroit été vendue par expropriation forcée sur ledit Sr Walter en sa qualité de receveur de l’Œuvre Notre Dame et qu’aucun amateur ni enchérisseur ne s’étant présenté elle fut adjugée à la barre du Tribunal Civil pour sa mise à l’Œuvre Notre Dame par procès verbal du 21 octobre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 26 n° 12. mais cette acquisition n’ayant pas été agréée par Son Excellence le Ministre de l’Intérieur par sa lettre en datte du 3 septembre 1807 le Sr vendeur fut subrogé dans les droits dudit Œuvre et par conséquent ladite maison abandonnée a sa disposition comme si elle lui avait été adjugée en propre et privé nom, arreté du maire le 28 décembre 1808 – moyennant 800 fr
(copie du jugement) vente Chambre des Contrats 1786 f° 242 b, vente des héritiers Karch à Walter Me Zimmer 18 thermidor 3
(Copie de l’arrêté du maire du 28 décembre 1808)
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 170 du 19.10.

Le fabricant de chaises (Claude) Joseph Lancel épouse en 1792 Madeleine Hurstel, originaire de Kertzfeld. Il est retrouvé mort en 1798 d’une blessure par un instrument tranchant.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 48-v)
Hodie 20 Februarÿ anni 1792 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Josephus Lancelle, Argentinensis defuncti Claudii Josephi Lancelle et Franciscæ Clatigny, conjugum filius legitimus & Magdalena Hurstel, Kerzfeldensis, defuncti Mathiæ Hurstel et Catharinæ Werni cojugum filia legitima (signé) Joseph Lansel, + (i 60)

Décès, Strasbourg (n° 60)
Aujourd’hui 13° messidor l’an VI de la République française une et indivisible (…) que Joseph Lancel, âgé de 33 ans, faiseur de chaises né et domicilié et cette commune rue des aveugles N° 19, fils légitime de feu Joseph Lancel, faiseur de chaises et de feue Françoise N. époux légitime de Madeleine Hurstel a été trouvé mort au front de la demi lune entre la porte des bouchers et celle de l’hôpital le 11 du courant d’une blessure qu’il a reçu d’un instrument tranchant (i 44)

Sa fille et héritière Marie Madeleine Lancel épouse en 1819 Joseph (Casimir) Wetzel

Mariage, Strasbourg (n° 24)
Acte de mariage célébré le 21 janvier 1819. Joseph Casimir Wetzel, mineur d’ans, né en légitime mariage le 17 brumaire an VI à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Journalier, fils de feu Martin Wetzel, ci devant tricoteur de bas décédé en cette ville le 17 février 1814 et d’Anne Marie Weinnehmer, ci présente et consentante, Marie Marie Madeleine Lansel, majeure d’ans, né en légitime mariage le 17 frimaire an VI à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de feu Joseph Lansel, faiseur de chaises, trouvé mort en cette mairie le 11 messidor an VI et de feu Madeleine Hirstel décédée en cette ville le 22 février année dernière (signé) l’époux a déclaré ne savoir signer, maria magdalena lasell (i 13)

Le garçon maçon Joseph Casimir Wetzel et Madeleine Lancel hypothèquent la maison au profit du notaire Henri Joseph Wengler

1825 (26.7.), Strasbourg 13 (41), Me Bremsinger n° 3596
Obligation – Joseph Casimir Wetzel, journalier maçon, et Madeleine Lancel
à Henri Joseph Wengler, notaire, 100 francs
hypothèque, une petite maison à rez de chaussée et deux étages, aisances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la Soupe à l’Eau n° 30, d’un côté Joseph Isaac, d’autre David Roth, devant la rue, derrière la caserne – avenue à la femme Wetzel née Lancel de la succession de sa mère Marie Madeleine Hürstel veuve de Joseph Lancel faiseur de chaises, suivant acte de notoriété dressé par Me Wengler le 18 juillet 1825

Acte de notoriété qui constate que la maison est un bien propre à Madeleine Lancel
1840 (18 9.bre), Strasbourg 2 (85), Me Tinchant n° 1674
Notoriété (…) avoir parfaitement connu le sieur Joseph Wetzel, vivant maçon à Strasbourg, et savoir qu’il est décédé en cette ville le 22 octobre 1836, époux de la dame Madeleine Lancel, que lesdits conjoints Wetzel s’étaient mariés dans le courant de l’année 1818 sans avoir fait de contrat de mariage, qu’en conséquence leur union était soumise à la communauté légale telle qu’elle est définie par le code civil, d’où il résulte que la maison sise à Strasbourg rue de la soupe à l’eau n° 30, vendue par ladite dame Madeleine Lancel veuve Wetzel au Domaine de l’Etat suivant contrat reçu par M° Tinchant l’un des soussignés notaires (…) les 15 et 17 juin dernier était un bien propre de la dite dame, attendu que celle-ci l’a héritée dans la succession de sa mère la dame Marie Madeleine Hürstel décédée veuve du sieur Joseph Lancel fabricant ed chaises à Strasbourg (…)

Marie Madeleine Lancel se remarie en 1842 avec Joseph Stupffler en légitimant une fille
Mariage, Strasbourg (n° 165)
Du 13° jour du mois d’avril l’an 1842, Acte de mariage de Joseph Stupffler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 ventôse an XI domicilié à Strasbourg, Journalier, fils de feu Pierre Stupffler Journalier décédé à Rhinau le 24 avril 1806 et de feu Elisabeth Messmer décédée à Strasbourg le 27 septembre 1827, et de Marie Madeleine Lansel, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 frimaire an VI à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Joseph Casimir Wetzel, Journalier décédé en cette ville le 22 novembre 1836, fille de feu Joseph Lansel, faiseur de chaises, décédé en cette ville le 11 messidor an VI et de feu Madeleine Hirstel décédée en cette ville le 22 février 1818 (…) Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Joséphine Stupffler né d’eux en cette ville le 23 février 1840 inscrite le 24 du même mois sur les registres de l’état civil de cette ville (signé) Joseph Stupffler, l’épouse a dit ne savoir signer (i 34)

Madeleine Lancel vend 2 800 francs au Domaine de l’Etat (Génie militaire) la maison dont le sol sera réuni à la caserne de la Finckmatt

1840 (17.6.), Strasbourg 2 (84), Me Tinchant n° 1678
Madeleine Lancel veuve de Joseph Wetzel, maçon
au Domaine de l’Etat stipulant M. le Ministre de la Guerre et celui ci représenté par Jean Lazare Collas, lieutenant colonel du Génie en chef, et Gabriel Domergue, adjudicaire de première classe aux sous intendances militaires et chargé du contentieux du génie, suivant autorisation de M. Le Ministre de la Guerre du 4 présent
Désignation, une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Soupe à l’Eau n° 30 d’un côté un terrain appartenant à l’Etat, d’autre David Roth, derrière la caserne de la Finckmatt – Origine de la propriété. La venderesse a recueilli l’immeuble dont s’agit dans la succession de sa mère Marie Madeleine Hürstel décédée il y a environ 20 ans veuve de Joseph Lancel, fabricant de chaises, suivant acte de notoriété dressé par Me Tinchant le 11 courant. Le Sr Lancel en était propriétaire d’acquisition durant le mariage de Christophe Louis Daudet, receveur de l’Œuvre Notre Dame suivant acte de vente passé devant Me Wengler le 17 octobre 1812, dans ce dernier acte le Sr Daudet a déclaré qu’en conséquence de poursuite dirigées par lui comme receveur de l’ Œuvre Notre Dame contre Georges Walter, fabricant d’amidon, l’immeuble précédent a été exproprié sur de dernier et faute d’enchérisseur adjugé audit Œuvre par adjudication en date du 21 octobre 1806 mais que cette acquisition n’ayant pas été agréée par M. le Ministre de l’Intérieur la maison avait été abandonnée au Sr Daudet pour son propre compte par arrêt du Maire daté du 28 décembre 1808 – moyennant 2800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 279 F° 24-v du 18.6.



4, impasse des Orfèvres (ancien n° 34)


Impasse des Orfèvres n° 4 – VII 251 (Blondel), P 885 puis section 2 parcelle 24 (cadastre)

Le 4, impasse des Orfèvres est la réunion de trois anciennes maisons qui portent les n° 251, 252 et 253 du canton VII (plan Blondel)
Maître d’ouvrage, Auguste Emmerich, 1829-1830.


Le bâtiment est celui dont le pignon à colombages donne sur la rivière (avril 2015)
Façade dans l’impasse (avril 2016), détail (novembre 2007)

L’orfèvre Elie Betz vend en 1606 la maison au cordonnier Mathias Rad en se réservant celle qui donne sur la rivière. La description mentionne régulièrement un bûcher à partir de 1642. Le tisserand Jean Pfaff achète la maison qui revient à ses ayant-droits, eux aussi tisserands, nommés Jean Henri Weissand sur trois générations. Le bâtiment comprend un rez-de-chaussée et un étage sur le plan-relief de 1727. Il appartient à nouveau à des tisserands, Jean Martin Neumann (1762-1780) puis Jean Pierre Wentz (1782-1803) qui est un des bénéficiaires d’une gratification de 150 florins accordée à de nouveaux mariés à l’occasion du centenaire du rattachement de Strasbourg à la couronne de France. Jean Pierre Wentz fait élargir et consolider la porte d’entrée en 1780. La maison devient propriété du tanneur Jean David Robert puis en 1823 du tanneur Charles Embser qui achète les deux petites maisons voisines et devient ainsi propriétaire de tout le côté occidental de la ruelle. Il est autorisé à fermer la ruelle communale par une porte à condition d’en déposer la clé chez le commissaire de police. Auguste Emmerich acquiert en 1829 une fabrique de maroquin, dont les trois petites maisons dans l’impasse qu’il fait aussitôt remplacer par un nouveau bâtiment, comme on peut le voir sur les dessins pour le plan-relief de 1830.


Plan-relief de 1727. Le bâtiment cour des Orfèvres correspond au pignon de droite de l’ensemble de trois pignons contigus au centre de l’image.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 116 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) décrit l’ancienne maison, à rez-de-chaussée en maçonnerie, un étage en bois et une avance. Elle est décrite en détail par les experts dans leur rapport joint à la vente de 1823. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les façades du nouveau bâtiment servant de tannerie s’étendent entre les repères (l) et (o). La façade (o-n) longe l’impasse : neuf fenêtres et une porte d’entrée au rez-de-chaussée, huit fenêtres à l’étage surmonté de greniers caractéristiques des tanneries. Le pignon (n-m) qui donne sur la rivière a plusieurs ouvertures irrégulièrement réparties. La façade arrière (m-l) comprend quatre ouvertures à son extrémité. La toiture comprend sur presque toute sa longueur deux étages de lucarnes. Le bâtiment sera ensuite surélevé de deux étages supplémentaires.
La maison porte d’abord le n° 34 de la rue du Bain-aux-Plantes (1784-1857) puis le n° 4 de l’impasse des Orfèvres.


Elévations des transformations prévues en 1962 : impasse, pignon, façade arrière (dossier de la Police du Bâtiment)

La fabrique de maroquin est exploitée par Auguste Emmerich et ses sociétaires. Elle est rachetée par la société Dreyfuss frères à la fin du siècle.
La société Dreyfuss Frères demande en 1962 l’autorisation de transformer en neuf logements et un local commercial le bâtiment qui servait avant guerre de dépôt de cuirs. Le permis ne leur est pas accordé pour des raisons réglementaires. La Ville acquiert l’immeuble en 1964. Elle se charge de la réfection en 1972. Le restaurateur qui avait renoncé à acheter le bâtiment en 1971 l’acquiert en 1976 et le fait réhabiliter en ouvrant notamment de nombreuses fenêtres. Les travaux sont terminés en octobre 1977.


Elévations des transformations de 1976 : pignon, impasse, façade arrière
Photographie (dossier de la Police du Bâtiment)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1606 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Elie Betz, orfèvre
1606 v Mathias Rad, cordonnier
puis Jean Georges Kegel, tonnelier, et (1614) Odile Rad, et Marie Rad – luthériens
1619 v Jean Pfaff, tisserand, et (1607) Amélie Koch veuve du batelier Melchior Meyer – luthériens
1639 h Jean Henri Wissand, tisserand, et (1607) Amélie Koch veuve de Melchior Meyer et de Jean Pfaff, puis (1639) Marie Madeleine Corvinus – luthériens
1690* h Jean Henri Wissand, tisserand, et (1675) Marie Marguerite Fischer – luthériens
1715* h Jean Henri Wissand, tisserand, et (1704) Anne Marguerite Klein – luthériens
1755 adj Susanne Esther Schwartz, femme (1716) du pêcheur Jean Martin Mentel puis (1734) du tisserand puis marchand de futaine Jean Georges Schœttel – luthériens
1762 h Jean Jacques Gerold, ramoneur, et (1742) Susanne Esther Mentel – luthériens
1762 v Martin Neumann, tisserand, et (1753) Anne Eve Schwentzer, (1753) Marie Salomé Kieffer puis (1776) Marie Dorothée Lorentz – luthériens
1780 adj Jean Leberecht Rausch, marchand, et (1765) Cunégonde Elisabeth Petzel – luthériens
1782 v Jean Pierre Wentz, tisserand, et (1781) Dorothée Elisabeth Jud, remariée (1799) à l’apprêteur de tabac Jean Pierre Krieg – réformé et luthérienne
1803 v Jean David Robert, tanneur, et (1772) Marie Elisabeth Helck puis (1814) Caroline Chrétienne Gmehlin, veuve du menuisier Henning Auguste Lüneburg, remariée (1822) à Jean Michel Heyler – luthériens
1823 v Charles Embser, négociant, et (1812) Jeanne Caroline Friedel
1829 v Louis Auguste Emmerich, négociant, et (1829) Sophie Emilie Griesinger
1894* Société Dreÿfuss frères

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 125 livres en 1755 et 1758, 175 livres en 1776 et 1780

(1765, Liste Blondel) VII 251, Jean Martin Neumann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), ne toisent pas
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 885, Emmerich, Louis Auguste, fabricant de maroquin – tannerie, cour – 1,93 are / cour des Orfèvres

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Le maître maçon Klotz est autorisé au nom du tailleur Jean Pierre Wentz à élargir et consolider la porte d’entrée

(f° 123) Dienstags den 22. Augusti 1780. – Joh. Peter Wentz Schneider
Meister Klotz, der Maurer, nôe. Joh. Peter Wentz, des Schneiders bittet zu erlauben an deßen in der Goldschmidt Gaß gelegenen behausung die Hausthür neben Hrn. Rathh. Senckeisen erweitern und in einen dauerhaften Stand stellen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1823, Voirie (cote 283 MW 335)
Propriétaires de toutes les maisons qui donnent dans la ruelle, les sieurs Embser, Friedel et Georger sont autorisés à fermer l’impasse communale par une porte à condition d’en déposer la clé chez le commissaire de police

A M le Maire, Je soussigné Negociant, propriétaire des deux lignes de maisons formant la petite rue dite cour des Orfèvres aboutissant à la rivière, ai l’honneur de vous exposer qu’ayant employé un établissement de tannerie dont les débouchés donnent dans ladite ruelle qui ne sert de passage que pour mon usage particulier, vu qu’aucune Maison ni sortie de Maisons particulières n’a de dégagement, desireroit mettre à l’entrée vers la rue du Bain aux Plantes une barrière a claire voie avec sonnette fermant a loquet cette barrière qui ne peut en aucune manière gèner la voie publique me serait d’une grande utilité, Le soussigné par une autre petition daté du 18 Juin a demandé de rehausser le sol pour y faciliter l’écoulement des eaux et obtenir une plus grande salubrité il ose espérer que cette raison et celle détaillée dans la présente lui feront obtenir sa demande
(barré : prévoyant qu’une partie de la pente se dirigera vers la riviere il desireroit faire placer à la descente actuelle quelques marches pour y faciliter l’approche afin que dans l’hyver il n’y puisse arriver d’accident il ose espérer M le Maire que vous lui serez favorable en lui accordant l’autorisation de faire les changements qu’il a l’honneur de vous soumettre (Signé) Friedel, Embser & Georger
(Rapport), Strasbourg le 28 juin 1823, J’estime qu’on peut lui accorder la fermeture demadée par une porte à claire voie garnie d’une serrure dont une clef sera déposée chez le commissaire de police du canton Sud, Cette porte sera ouverte en cas d’incendie dans le quartier et le pétitionaire se soumet d’Enlever cette barrière à la première demande de l’administration (barré, quant aux marches que le pétitionnaire desire faire placer pour la descente à la riviere et qui en cas d’incendie seraient d’une grande utilité cette demande doit être renvoyée a l’avis de M l’Ingénieur en chef, Strasbourg le 7 juillet 1823 (signé Villot)
[document préparatoire de la décision, dans le sens du rapport Villot]

Description de la maison

  • 1776 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de tisserand, un poêle, deux vestibules où se trouvent le fourneau et l’âtre, plusieurs chambres ainsi qu’un bûcher, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 350 florins
  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de tisserand, un poêle, une cuisine et plusieurs chambres ainsi qu’un bûcher, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 350 florins
  • 1823, Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Cour des Orfèvres (p. 35)

nouveau N° / ancien N° : 29 / 34
Robert
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 466 case 1

Emmerich, Louis Auguste, fabriquant de maroquin

P 885, sol, tannerie et cour – cour des orfèvres 38
Contenance : 1,93
Revenu total : 145 (144 et 1)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 595 case 1

Emmerich, Louis Auguste, fabricant de maroquin
94/95 Firma Gebrüder Dreÿfuss

P 885, tannerie & maison, sol, Impasse des orfèvres 4
Contenance : 1,93
Revenu total : 145 (144 et 1)
Folio de provenance : (466)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 25 case 4

Parcelle, section 2, n° 24 – autrefois P 885
Canton : Goldschmied Gässchen N° 4 – Wasserzollgässchen – impasse des Orfèvres
Désignation : Hf, Gerberei u. Magazin
Contenance : 1,61
Revenu : 600 – 1000
Remarques :

(Propriétaire), compte 320
Dreyfus Aron, S. v. Cerf und Miteigenth.
1909 Gebr. Dreyfus offene Handelsgesellschaft in Strassburg
1927 Dreyfus frères société commerciale

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 225 Rue du Bain de Plante (p. 364)

34
Pr. Wentz, Pierre, tisserand – Drapiers
loc. Baldner, J. Frédéric – Pêcheurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Goldschmiedgässchen (Seite 51)

(Seul le n° 1 est répertorié)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 136)

Impasse des orfèvres 4, aussi 3 (1961-1980)

La société Dreyfuss Frères demande en 1962 l’autorisation de transformer en neuf logements et un local commercial le bâtiment qui servait avant guerre de dépôt de cuirs. La Ville émet un avis défavorable pour cause de non-conformité (distance minimale des fenêtres par rapport aux constructions voisines, murs extérieurs en pans de bois qui ne garantissent pas l’isolation). La Direction départementale de la construction déclare qu’il faudra demander au préfet dérogation au règlement puis se range à l’avis de la Ville. La gérante de la société qui a consacré des sommes considérables pour sauvegarder le caractère du quartier s’adresse sans résultat au maire Pierre Pflimlin.
La Ville acquiert l’immeuble en 1964. Charles Metzger, propriétaire du restaurant sis 14, rue du Bain-aux-Plantes, souhaite en 1971 acheter le 3, impasse des Orfèvres pour le démolir. La Ville tient à conserver les bâtiments 3 et 4, impasse des Orfèvres et se propose de les restaurer avant de les lui vendre. Les tractations n’aboutissent pas. La Ville se charge de la réfection.
Le bâtiment fait partie du secteur sauvegardé établi en 1974. Charles Metzger acquiert les bâtiments en 1976 et les fait restaurer. Les travaux conformes aux plans sont terminés en octobre 1977.

Sommaire
  • 1961 – Le maire enjoint les frères Dreyfuss, propriétaires du 4, impasse des Orfèvres, à faire ravaler les façades sur l’impasse et sur la rivière
    La société Dreyfuss Frères (siège social 24, rue du Bain-aux-Plantes) déclare avoir l’intention d’aménager des logements dans le bâtiment
    1962 – Nouvelle lettre du maire qui souhaite que le ravalement soit terminé avant la saison touristique. Le propriétaire déclare que le projet sera prochainement soumis à la Police du Bâtiment
  • 1962 (juillet) – La société Dreyfuss Frères dépose une demande de permis de construire au 4, impasse des Orfèvres (section 2 parcelle 24) pour transformer des locaux commerciaux en locaux d’habitation sous la direction de Robert Pabst (technicien du bâtiment à Ostwald). Le projet consiste à aménager 6 logements de 2 pièces, cuisine, salle d’eau, cabinet d’aisance et entrée, trois logements d’une pièce et un local commercial – Plan de situation – Dessin (élévations, plan des différents niveaux, coupes)
    La Division VI émet un avis défavorable, aucune des pièces d’habitation ne satisfaisant aux règlements de la Ville de Strasbourg et au règlement sanitaire départemental. « Il est à craindre que, sauf pour la partie donnant sur le quai, l’immeuble soit définitivement impropre à l’habitation.  » – La Direction départementale du travail émet un avis favorable – La Direction départementale de la construction déclare qu’il faudra demander au préfet dérogation aux articles 16 et 19 du décret du 30 novembre 1961. La Division VI maintient son avis défavorable
    1962 (décembre) – Ginette Dreyfuss (faculté des lettres de Caen) demande rendez-vous.
    La Division V (Police du Bâtiment) établit un rapport suite à la lettre ci-dessus.
    L’immeuble en question se composant d’un rez-de-chaussée et 3 étages est situé en bordure de l’Impasse des orfèvres. Cette impasse a une largeur d’environ 3,40 m au débouché de la rue du Bain-aux-Plantes. Les murs au rez-de-chaussée sont en moellons et en briques de 0,39 m d’épaisseur. Les murs extérieurs en élévation sont à pans de bois de 0,14 m d’épaisseur, avec remplissage en maçonnerie de briques. Le solivage d’étage est en bois ainsi que l’ossature des murs intérieurs. La toiture à 2 versants est recouverte de tuiles.
    L’immeuble est orienté en direction nord-sud avec pignon donnant sur le canal de navigation. La façade postérieure possède des ouvertures donnant sur la courette intérieure de l’immeuble 10, rue du Bain-aux-Plantes. Ces ouvertures semblent exister depuis plus de 30 ans.
    Le projet soumis en autorisation prévoit des murs intérieurs de renforcement au rez-de-chaussée et l’adaptation de 2 nouveaux escaliers aux étages. Du fait de la conservation de l’ossature des solivages, la hauteur entre plancher et plafond aux premier 2° et 3° étages est inférieure à 2,50 m, donc ne satisfait pas au règlement de la Ville de Strasbourg et au règlement départemental sanitaire. En considérant l’état actuel de l’immeuble, nous sommes d’avis que les travaux de transformation équivaudraient à une véritable reconstruction. En outre, si les travaux d’une telle importance devaient s’effectuer, l’approvisionnement en matériaux serait un problème important à résoudre car l’exiguïté des accès ne permet ni l’arrêt ni la manœuvre des poids lourds.
    De ce fait, nous nous rallions à l’avis défavorable émis par la VI° division en juillet 1962.

    1963 (janvier) – Le directeur départemental de la construction émet aussi un avis défavorable au projet.
    1963 (février) – Le maire prend un arrêté portant refus de permis de construire (portant par erreur le 24, rue du Bain-aux-Plantes)
    1963 (mars) – Ginette Dreyfuss, gérante de la société Dreyfuss Frères, écrit au député-maire de Strasbourg Pierre Pflimlin. Elle expose qu’elle a personnellement consacré des sommes considérables pour sauvegarder le caractère du quartier. Le bâtiment servait avant guerre de dépôt de cuirs. Après avoir tenté en vain depuis la fin de la guerre de le louer en tant qu’entreprise ou atelier, elle s’est résolue à le convertir en logements. Le directeur de la construction lui a déclaré avoir émis un avis défavorable pour ne pas entrer en conflit avec les services de la Ville. Comme elle dispose d’un reliquat de dommages de guerre, elle souhaite que la Ville de Strasbourg lui dise ses intentions quant à l’immeuble. Si elle n’était pas autorisée à le rénover, il ne lui resterait d’autre solution que de le démolir sans pouvoir élever de nouvelle construction sur un terrain trop petit et de créer ainsi un terrain vague.
    1963 (avril) – La Division V élabore un projet de réponse dans lequel elle évoque la distance minimale des fenêtres par rapport aux constructions voisines et les murs extérieurs qui doivent être en briques ou en un autre matériau qui garantit l’isolement et non en pans de bois. – Le maire reprend ces deux principales objections dans sa réponse.
  • 1964 (septembre) – La Ville a acquis l’immeuble sis 4, impasse des Orfèvres et en prendra possession au premier octobre. « Cet immeuble est très vétuste et ne pourra, sauf travaux confortatifs très importants, être maintenu. »
  • 1971 – Extrait du compte rendu de visite des lieux, le 28 juin 1971. Bâtiment municipal 3, impasse des Orfèvres. La Division I est chargée d’examiner la demande de l’hôtelier qui souhaite utiliser le bâtiment.
    1971 (juillet) – Un rapport constate que l’impasse des Orfèvres et l’impasse des Dentelles qui servent à des fins privées sont jonchées de gravats et de détritus. L’impasse sert à parvenir à la terrasse que Charles Metzger a établi au bord de l’eau.
    1971 (juillet) – Rapport de l’architecte municipal Will à la Division I. L’avocat André Hemmendinger informe la Ville que Charles Metzger, hôtelier restaurateur domicilié 14, rue du Bain-aux-Plantes souhaiterait acheter le bâtiment sis 3, impasse des Orfèvres pour le démolir avec le 10, rue du Bain-aux-Plantes. Le terrain servirait d’abord à parquer des voitures en stationnement puis à construire un hôtel. Une visite des lieux confirme que la Ville restera propriétaire des bâtiments qu’elle restaurera. Il est souhaitable d’éviter que les 10 et 12 rue du Bain-aux-Plantes soient démolis
    1971 (octobre) – Nouveau courrier de l’avocat André Hemmendinger qui souligne que le bâtiment en question sert de refuge aux rats et aux clochards
    1972 (février) – La Division I transmet le devis des travaux pour refaire la toiture et les façades extérieures au 3, impasse des Orfèvres
    1972 (octobre) – Les négociations sont toujours en cours avec Charles Metzger
  • 1973 (janvier) – Le premier adjoint déclare au nom du maire à l’avocat de Charles Metzger que la Ville n’est pas opposée à céder les immeubles sis section 2 n° 24 (4, impasse des Orfèvres) et n° 53 [sic] (3, impasse des Orfèvres), inscrits à l’inventaire des sites, si les bâtiments étaient restaurés ainsi que le 10, rue du Bain-aux-Plantes. La Ville entend rester maître d’œuvre en restaurant les bâtiments et en ravalant les façades.
    1973 (décembre) – Charles Metzger demande à la Ville de lui vendre le bâtiment que la Ville ne veut pas démolir mais restaurer. La Division III (Architecture) renvoie l’architecte Roland Hugo à Bertrand Monnet, architecte des monuments historiques.
    1973 (décembre) – L’option de Charles Metzger devient caduque. D’autres personnes se déclarent intéressées.
    1974 (juin) – Les acquéreurs éventuels ne se manifestent plus. La Ville se charge de la réfection (division III et division II).
  • 1976 (mai) – Le conservateur régional des bâtiments de France demande à la ville de prouver la vente à Charles Metzger pour pouvoir verser la subvention
    1977 – Le secrétariat d’Etat à la culture rapporte la promesse de subvention accordée à la Ville de Strasbourg pour le 4, impasse des Orfèvres.
  • 1976 (mars) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au ravalement (crépissage, peintures des menuiseries extérieures) au Cabinet d’Etudes et d’Architecture Wilhelm pour le compte de Charles Metzger.
    1976 (avril) – Idem, portant en note que l’appentis déclaré insalubre doit être conservé parce qu’il fait partie du volume de la cour. – Photographie
    Le cabinet Wilhelm est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    1976 (février) – Dossier, transformation et rénovation du 4, impasse des Orfèvres par le restaurateur Charles Metzger (14, rue du Bain-aux-Plantes) sous la direction du cabinet R. Wilhelm (2, rue Sainte-Catherine) – Photographie – Plan de situation – Dessins (plan des étages, élévations, coupes) – Description des travaux, devis
    1975 (décembre) – Le premier adjoint au maire réitère son offre de céder l’immeuble (sans l’assiette) sis 4, impasse des Orfèvres moyennant 85.000 francs à Charles Metzger d’après son courrier du 6 novembre 1975.
    1976 (février) – La maire transmet au Directeur départemental de l’équipement la demande de permis de construire qui relève du préfet, l’immeuble se trouvant dans le secteur sauvegardé. – Une inspection devra constater la nature du colombage et les éventuelles fenêtres condamnées une fois le crépi enlevé.
    1976 (mars) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1976 (mai) – Le préfet accorde le permis de construire – Extrait du procès verbal de la Commission municipale pour la protection des sites qui approuve les travaux lors de sa séance du 25 mai 1976.
    Suivi des travaux – Le ravalement et les travaux sont en cours dans tous les étages, juin 1976. Idem en septembre et en décembre. Les travaux extérieurs sont conformes aux plans, les transformations intérieures se poursuivent, avril 1977. Les travaux sont terminés et conformes aux plans, octobre 1977
    1980 (février) – La direction de l’équipement accorde le certificat de conformité.

Relevé d’actes

L’orfèvre Elie Betz vend 175 livres une maison en amont du bain aux Plantes au cordonnier Mathias Rad en conservant la maison voisine (vers la rivière). La vente comprend le droit de passage d’un pied de large jouxtant la clôture du jardin. La maison à l’arrière, ensuite appelée Schmeltzhöffel, appartient au pêcheur Loup Schmeltzer

1606 (ut spâ [iij. Nouembris]), Chancellerie, vol. 366 (Registranda Meyger)
(P. fol ; 218) Erschienen h. Elias Betz d. goldschmidt burger Zu Straßburg (verkaufft)
Mathÿß Radd dem schuomacher burger Zu Straßburg vnd Otilien Kölnerin sein ehelich. haußfr.
hauß vnd hoffestatt sampt der gerechtigkeit des eingangs eines werckhschuo breitt von der thielen wand des garttens geleg. Inn d. Statt Straßburg, oberhalb dem pflantzbad, einseit nebent Peter hannsen dem taglöhner, And.sit neb. Ime dem Verkäuffer selbst, hind. vff wolff Schmeltzen des fischers selig erben stoßend, für freÿ ledig vnd eÿg. Vnnd ob wol daß Jetz uerkhauffte hauß mit vnd nebent sein Eliæ Betzen des Verkäuffers Behausung Vnd Gartten darneben geleg. noch hafft vnd vnd.pfandt Ist für nachuolgend post. Als für j lb viij ß d Ablösig mit xxxiiij lb d Josias Pflug dem grempen, Item j lb d gelts wid. khäuffigh mit L gold guldin den Johannsen herrn Zum grien wörd vnd dann für xiij guldin stand Inn hauptgutt ij C L guldin herrn Wolff Harnister, So hatt doch mehrgenannter Verkäuffer dieselbe beschwerd allein Zu Verzinsen vber sich genommen Vnd Versprochen (…) Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd bescheh. für vnd vmb 175 pfund pfenning Straßburger
Hiebeÿ sind geweßen h. Peter Werner, Ruprecht Schwenck, Caspar Merckel d. schumach. vnd hannß Nöttel d. Püttell Zur steltz, burger zu Straßburg

Le tonnelier Jean Georges Kegel épouse Odile, fille de Mathias Rad
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 136, n° 41)
1614. 19. Septemb. Hans Jerg Kegel der Kübler, J. Ottilia Matthes Rad deß Schusters Tochter (i 138)

Jean Georges Kegel et Odile Rad ainsi que sa soeur Marie Rad vendent 160 livres la maison et une petite écurie sises dans une ruelle proche la rue du Bain-aux-Plantes au tisserand Jean Pfaff et à sa femme Amélie Koch

1619 (ut spâ [vj. Novembris]), Chancellerie, vol. 436 f° 566-v
(Inchoat. in Prot. fol. 405.) Erschienen hannß Jörg Kegell der Kübler burger Zu Straßburg vnd Othilia Radin sein eheliche haußfr. deßgleichen Maria Radin, wÿland Mathÿß Raden des schumachers seeligen dochter Ihr Othiliæ schwester mit beÿstand d Jetzgemelts hanß Jörg Kegells Ihres geschwornen Vogts (verkaufft)
hannß Pfaff dem leinenweber burgern Zu Straßburg So auch Zugegen Ihren & vnd Ameliæ Kochin seiner ehelichen haußwürtin
hauß vnd hoffestatt sampt einem Ställin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg beim pflantzbadt Inn einem gässell gegen des Apts von Altdorff hoff vber gelegen einseit neben Elias Betzen dem goldtschmidt anderseit neben hanß Grüen dem fischer hinden vff ein Allmend gässell stoßend da sie ein vßgang hatt Zum profeÿ, für ledig vnd eigen, Vnd Ist dißer Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 160 pfund pfenning Straßburger

Le batelier Melchior Meyer épouse en 1592 Salomé Müller, fille de serrurier. Amélie veuve du batelier Melchior Meyer se remarie en 1607 avec le tisserand Jean Pfaff, originaire de « Herschfeld » en Hesse, qui devient bourgeois quelques mois après son mariage
Mariage, Saint-Guillaume (luth. II, f° 116)
1592. Dominica 10. Trinitatis. 30. Melchior Meÿer ein schiff zimmermann, Geruasÿ Meÿers deß schiffmanns selig Son, Vnd J. Salome Josephi Müller deß schloßers alhie tochter. Confirmatio e facta in Summo templo 22 Augusti (i 360, TN deficit)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 247-v, n° 687)
1607. Eingesegnet Zinstag 29. Septemb. Hanß Pfaff von herschfeld Auß heßen leinenweber vnd Amal. Melchior Meÿer des schiffmanns Allhie Nachgelaß. Wittib (i 254)

1607, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 892
Hanß Pfaff der Leinenweber von Herisch Inn dem Landt Heßen gelegen, Empfahet daß Burgerrecht von Amalia weÿlandt Melchior Meÿerts deß Schüffmanns seeligen wittiben, Vnd wüll Zu den tuchern dienen. Actum den 26. Novembris Ao 1607.

Amélie (Koch) se remarie en 1626 avec le tisserand Jean Henri Wissand, originaire de Masevaux au-dessus de Thann, qui devient bourgeois quelques jours après son mariage.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 178-v)
1626. Dominicâ XXV. post Trin: hannß Heinrich Weißant, Leinen weber Daniel Weißand deß Schneiders Zu Maßmünster oberhalb dann nachgelassener Sohn, Amelia Hanß Pfaff deß Leinen webers allhier nachgelaßene Wittib. 4. Xbris (i 183)

1626, 4° Livre de bourgeoisie p. 91
Hanß Heinrich Weißandt Von Maßmünster d. Leinenweber, empfangt d. Buerg recht von Amalie hanß Pfaffen deß Leinenwebers seelig hünd.laßene Wittib Wüll beÿ den tuchern Zünfftig sein den 21. X.bris 1626.

Jean Henri Wissand se remarie en 1639 avec Marie Madeleine Corvinus, fille d’un pasteur en Haut-Palatinat puis près de Lahr
Mariage, cathédrale (luth. f° 426-v)
1639. Dom: 13 Trinitatis.Hanß Heinrich Weißandt der Leinenweber Vnndt Burger allhier. Vnd Jungfraw Magdalena, H. M. Nicolai Corvini geweßenen pfarrers zu Leutlingen in der Obern Pfaltz nachgelaßene eheliche Tochter, Eingesegnet Mont. Im Münster 16. Sept. (i 218)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 46-v) 1639. Dncâ 13 Trinit: 8. Sept. Johan Heinrich Weisandt der Leinenweber Vndt Burger alhier J. Magdalena H. M. Nicolai Corvini geweßenen pfarrers zu Hunter* Weyer in der Herrschafft Lahr hinderlaßene tochter, Mont. Im Münster (i 48)

Jean Frédéric Pfaff fils de Jean Pfaff assisté de son beau père Jean Henri Wissand épouse Barbe Osswald, fille de culottier
1636 (7. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 777-v
(Eheberedung) Erschienen hanß Friderich, weÿ: hanß Pfaffen gewesenen Leinenwebers se. nachgelaßener sohn, Alß hochzeiter mit beÿstand seines Vogts Niclauß Stertzers, vnd seines stieffvaters hannß Henrich Weißanden beed. leinenwebern, An eim,
So dann Barbara hanß Georg Oßwald deß hosenstrickers see. alhie witib, mit beÿstand ihres Vaters Georg Hörmanns deß Kärchelziehers und ihres Kindts vogts Barthel Gissen deß Leinenwebers Am 2. theil

Jean Frédéric Pfaff vend son cinquième de la maison à son beau père Jean Henri Wissand

1639 (20. feb:), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 177
(Protocoll. im protocoll. de a° 1642. fol. 180. & seq.) Erschienen hanß Friderich Pfaff fer Leinenweber burger Zu Str.
hatt in gegensein hanß Heinrich weÿßands auch Leinenwebers seines Stieffvaters (verkaufft)
einen fünfften theil ihme für vngetheilt gebürend An hauß vnd hoffstatt auch allen andern ihren gebäwen & Alhie oberhalb deß Pflantzbades neben weÿl. Peter Dieboldts deß taglöhners see: Erben & Tobias Waltzen dem Buchtrucker, hind vff daß Schmeltzen hoff stoßend gelegen, so gantz ledig eigen, daran die vberige Vier fünfftetheil sein deß Verkäuffers geschwisterd. Zustendig – geschehen per XXXI. lb
[in margine :] vide in Regist. de Anno 1642. den 21. Juli

Jean Henri Wissand hypothèque deux tiers de la maison au profit de la veuve de Balthasar Würth, maître d’école à Saint-Pierre-le-Vieux. En marge, quittance de 1660 par Madeleine, veuve de Jean Henri Wissand, et le tuteur de ses enfants

1640 (ut supra [13. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 334-v
Erschienen hannß Heinrich Weißand der Leinenweber
in gegensein Maria Salome H Balthasar Würthen gewesenen Schulmeisters Zum Alten St: Peter alhie seel: Witwen – schuldig seÿe xxv. Lib. Strb.
dafür in specie Vnderpfand sein sollen 2/3 theil ihme für ungetheilt gebührend an hauß und hoffstatt sampt andern derselben gebäwen gelegen alhie oberhalb des Pflantzbads neben Peter Diebolds des tagners Erben && Tobias Waltzen hinden vff des Schmeltzen Hoff stoßend So ledig eÿgen, daran die übrige 3/5 theil seinen Stieff kindern zuständig
[in margine :] Erschienen Magdalena weÿl. hannß Heinrich Weißand deß Leinenwebers seel. wittib mit beÿstand Martin Otten deß leinenwebers ihres Vogts und David Wagner der Leinenweber alß Vogt ersternannts weißandts mit Ihro Magdalena ehelich erziehlter Kinder, mit beÿstand H Hannß Wörner und Johann Christmann Mercklins E. E. groß. Rhats Beÿsitzers und hierzu Deputirter, haben in gegensein Philipß Balthasar Würthen deß Metzgers, alß vorgemelter Mariæ Salomeen Würthin nunmehr seel. nachgelaßenen Sohns und Erben (…) Act. 5. Jan. a° 1660

Les tisserands Jean Georges et Jean Gaspard Pfaff et leur sœur Anne Marie Pfaff vendent les trois cinquièmes de la maison et d’un bûcher à leur beau père Jean Henri Wissand

1642 (21. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 588
(Prot. fol. 180.) Erschienen hannß Georg Vnd hannß Caspar die Pfaffen, beede Leinenweber Und burgere alhie, wie auch Anna Maria Pfaffin deroselb. eheleibliche Schwester, mit beÿstand hannß Friderich Pfaffen auch leinenwebers ihres bruders Und noch ohnentledigten Vogts
haben in gegensein hannß Henrich Weißandts deß Leinenwebers burgers Zu Straßburg ihres Stieff Vatters
dreÿ fünffte theil Ihnen für Vngetheilt gebührent ahne hauß Vnd hoffstatt sambt den darzu gehörig. holtzstall auch allen andern ihren gebäwen, Alhie oberhalb deß Pflantz badts, einseit neb. weÿl. Peter Dieboldts deß Taglöhners s. Erben and.seit neben Tobias Waltz. dem Buchtruckern, hind. vff H. Isaac Sellinger & Consorten stoßend geleg., so ledig und eigen, Vnd daran die Vbrige Zween fünffte theil Vermög der am 20. Februarÿ 1639. in der Cancelleÿ Contractstub.vffgerichteten Verschreibung Zuvor Zuständig – umb 210. fl.
[in margine :] Erschienen hierinngedacht. Anna Maria mit beÿstand Hannß Barthelme Kreüters Mußquetierers Vnder H. Major von Müllenh. ihres Ehevogts, hannß Friderich Pfaff ihres noch ohnentledigt. Vogts (quittung) Actum den 12. Januarÿ 1646.

Jean Henri Wissand hypothèque la maison sise cour des Orfèvres au profit de la confrérie des garçons culottiers

1645 (27. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 210
Erschienen Hannß Henrich Weißandt d. Leinenweber burger Zu Straßburg
hatt in gegensein der knappen Vnd hosenstricker Bruderschafft beÿ EE Zunfft der Tucher ietzigen Zunfft meisters H Johann Georg Meÿers deß Notarÿ Vnd Stall schreibers, Wie auch H Johann Riehlen alß Rechen: Vndt Jacob Reidten Vnd Adam Waÿtzloben beed. büchßenmachern – schuldig seÿe 25 lb
Dafür Vnd.pfand sein soll hauß Vnd hoffstatt mit allen andern deren gebäwen alhie oberhalb dem Pflantzbad ins Goldschmidts höfflein genannt, einseit neb. hannß Rechberger dem stricker, and.seit neben H Johann Jacob Gambsen fürstl. darmstattisch. Rhat, hinden Vff deß Schmeltzen höfflein stoßend gelegen, so zuuor v.hafftet Vmb 50. lib weÿl. hannß Pfaffen deß Leinenwebers see: rechten Und sein debitoris Stieff Kindern mit Nahmen Caspar Und Anna Maria für mütterlich Guth, So dann vmb 25. lb Margarethæ Wolffin deren Vogt Niclauß Störtzer der Leinenweber, sonsten ledig Vnd eig.,
Mehr ein Stall zue dißem hauß gehörig, Vnd in angezogenem höfflin geleg. einseit neben hannß Rechbergers: and.seit obgemeldtem H Gambsen Ställen

Jean Henri Wissand hypothèque la maison au profit du pêcheur Nicolas Schmutz en lui remettant en gage deux contrats de vente (1606 et 1642)

1646 (26. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 322
Erschienen Hannß Heinrich Weißandt burger Und Leinenweber alhie
hatt in gegensein Niclauß Schmutzen, deß Fischers auch burgers allhie – schuldig seÿe 50. lib
dafür in specie Vnderpfand Verlegt hauß, hoffstatt und Holtzstall mit allen deren gebäwen Und Zugehördten, alhie oberhalb deß Pflantzbadts neben weÿl. Peter Diebolts deß Tagners seel. Erben ein: Und anderseit neben Tobia Waltzen dem buchtruckern, hinden vff weÿl. H Isaac Sellingers geweßenen Klein Rhats Verwanthens seel. hinderlaßene Wittib, stoßend geleg. so Zu vor Verhafftet Vmb 50. fl. Hannß Caspar Pfaffen, dem leinenwebern Rest am Kauffschilling Undt Vmb 50. fl. der ledigen Gesellschafft Zue denen Tuchscherern
es hatt auch der Creditor Zween, Vber obbeschriebener Behaußung deren der eine durch Weÿl. Hÿlarium Meÿern am 4. Novembris Anno 1606, Vnd der andere am 21. Julÿ Anno 1642 in der Cancelleÿ Contractstuben mit der Statt Straßburg anhangenden Contract Insigeln gefertigt worden, sagende pergamentine Kauffbrieff, vnderpfands Weiß, zu seinen handen empfang.

La maison revient à son fils Jean Henri Wissand qui épouse en 1675 Marie Marguerite Fischer, fille de pêcheur

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 167-v, n° 72)
1675. Eodem [28. 8.bris] Hans Heinrich Wisant der ledige leinenweber Hanß Heinrich Wisandts des leinenwebers Hinterlaßener Ehl. Sohn, vnd Jungfr. Maria Margaretha Hannß Müllers des Fischers hinderlaßen Ehl. tochter (i 169)

Jean Henri Wissand hypothèque la maison au profit du pêcheur André Blessig le jeune

1684 (19. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 407-v
Hannß Henrich Wisand der Leinenweber
in gegensein Andres Bläsigs deß Jungern fischers – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen drern Gebäwen und zugehördten, alhier Oberhalb deß Pflantzbadts einseit neben H. Johann Jacob Gambßen Doctorando und Statt Gerichts Actuario anderseit neben Andres Bockh dem fischer, hinden uff den Schmeltzhoff stoßend gelegen

Jean Henri Wissand hypothèque la maison au profit du maréchal ferrant Jean Conrad Werner

1686 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 249-v
hans Henrich Wißand der Leinenweber
in gegensein hans Conrad Werner deß Huffschmids – schuldig seÿe 100 Gulden
unterpfand, hauß, hoffstatt sambt dem darzu gehörigen Holtzstall, mit allen deren Gebäuen, weith. Recht. und Zugehördten allhier oberhalb deß Pflantzbads einseit neben H. Johann Jacob Gambsen, Dd und Stattgerichts Actuario anderseit Andres Bocken dem Fischer hinden auff den so genandt. Schmeltzhoff stoßend gelegen

Jean Henri Wissand meurt en 1715 à l’âge de 66 ans. Son inventaire après décès dressé la même année n’est pas conservé

1715, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 146
Inventarium über weÿland Meister Johann Heinrich Weißand des Leinenwebers seel. Verlassenschafft

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. E 1714-1735, f° 11-v)
1715. d. 13. Nov. ist nachts Zwischen 9 vnd 10 Uhr gestorben Johann Heinrich Weissandt der Leinenwebern s. alters 66 Jahr 3 Monat 8 Tag Vnd ist folgend 16. nachmittag vmb 1 Uhr Zu S. Gallen Xstlich begraben worden, [unterzeichnet] Johann Heinrich weißandt als sohn, Johan Daniel baumgartner als dochtermann (i 13)

La maison revient à son fils Jean Henri Wissand qui épouse en 1704 Anne Marguerite Klein, fille de cordonnier.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95)
1704. Eoden die [16. Aprilis] die haben sich Christlich Copuliren v. Ehelich einsegnen lassen Hannß Heinrich Weisandt der ledige Weber Johann Heinrich Weisandt des burgers Vndt leinen Webers allhier Ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Anna Margaretha Weÿland Hannß Georg K[l]einen des gewesenen burgers v. schuemachers allhie nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann heinnerich Weißandt hoch Zeiter, der hochzeiterin Zeichen + (i 101)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue de la Fontaine (aujourd’hui rue Adolphe Seyboth). Ceux du mari s’élèvent à 22 livres, ceux de la femme à 83 livres.
1704 (10. 7.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 12) n° 470
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so der Ehrengeachte Meister Heinrich Weißand der Jüngere weber vnd die Ehren: Vnd tugendsahme fraw Margaretha gebohrne Kleinin, Beede Eheleuthe Vnd burgere allhier zu Straßburg, einander in den Ehestandt zugebracht Vnd Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor Unverändert Vorbehalten haben (…), So beschehen alhier in der Königl. freÿen St. St. in fernerem gegensein herren Johann Graffen des bittels auf E. E. Zunfft der Thucher auf des Ehemanns, so dann auff der Ehefrauen seithen herrn Geörg * guldenschreibers beeder burgere allhier, Michael den 10. 7.ris 1704.

In einer allhier zu Straßburg ane der büchergaß gelegenen Von beeden Eheleuthen lehnungsweiß bewohnenden behaußung Volgender maßen befunden vnd angegeben worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Vermögen betreffendt, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 3, Summa summarum 22 lb
der Ehefrauen Nahrung belangend, Sa. haußraths 51, Sa.Silbers 2, Sa. Goldeer Ringe 7, Sa. baarschafft 21, Summa summarum 83 lb

Jean Henri Wissand demande à la tribu des Maçons d’inscrire sur la liste noire les compagnons qui l’ont frappé. Le conseil lui demande de produire la décision que le consul a prise à ce sujet.
1722, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 57-v) Mittwochs de, 21. Octobris 1722 – Johann Heinrich Wißand, weber Vndt burger allhier, daß Vor einigen wochen Ihn etliche maurergesellen ebend geschlagen vnd er selbe darauff vor den regirenden herrn Ammeister genommen, den sie angelobet nicht aus der Statt Zu gegen, biß und dann die sach ausgemacht, nun aber dieselbe dannoch den abschied hinder der thur genommen, als wolte er dieselbe ane die schwartze taffel zu setzen gebetten haben.
Solle des herrn Ammeisters bescheid vorlegen.

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit du pasteur Jean Jacques Moscherosch

1722 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 683
Johann Heinrich weißand der Leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin beÿständlich Hn. M Johann Georg Klein Diaconi in der Prediger Kirch in bruders und Johann Michael Mäntel des fischers ihres schwagers
in gegensein H. M. Johann Jacob Moscherosch Evangelischen Pfarrers zum Alten St Peter als jetzmahligen Administratoris des dannhaurrischen für arme Schulkinder in Statt und Land gewidmeten legats – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen dersen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Pflantzbad: gaß im goldschmidts: höffel neben Joh. Georg Bommer dem Informatore privato ein und anderseit neben Andreas Bock dem Fischer hinten auff dem Schmeltzhoff

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit d’Anne Madeleine Gambs assistée de son fiancé Jean Christophe Jost, secrétaire adjoint de la fondation Saint-Marc

1726 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 501
Johann Heinrich Weißand Leinenweber und Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres schwagers Johann Michael Mentel des fischers und H. Lti Schübler EE. kleinen Raths Beÿsitzers
in gegensein Annæ Magdalenæ Gambßin so ohnbevögtigt mit assistentz ihres verlobten H. Johann Christoph Jost Unterschreibers beÿ dem Stifft St Marx – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum omnibus appertinentis, einseit neben Andreas Bock dem Fischer anderseit neben hannß Georg Bommer Inform: privato hinden auff das Schmeltzhöffel so Burger dem Inform: privato gehörig

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein, assistée de son fils marchand de futaine Jean Henri Wissand et de son gendre aubergiste Jean Philippe Schropp hypothèquent la maison au profit de Jean Christophe Jost (cité ci-dessus)

1737 (21.10.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 722-v
Johann Heinrich Weißand der leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Weißand des Barchethändlers und ihres tochtermanns Johann Philipp Schropp des gastgebers
in gegensein H. Johann Christoph Jost des Oberschreibers beÿ hiesigem stifft zu St Marx, – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Pflantzbadergaß im goldschmidts höffel einseit neben Andreas Bock dem fischer, anderseit neben Johann Georg Pommer dem Informatore privato, hinten auff das Schmetzenhöfflein Hannß Georg Barth dem fischer gehörig – als ein in seinem Vatter seel. verlaßenschafft ererbtes guth

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit d’André Schott, fabricien à Sainte-Aurélie, et du susdit Jean Christophe Jost

1741 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 154-v
Johann Heinrich Weißand der leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Weißand des barchethändlers und Johann Michael Klopfers des stadt musici ihres sohns schwähers
in gegensein H. Andreas Schotten G.U.W. als Kirchen pfleger der Kirch zu St Aurelien und H. Johann Christoph Jost des Oberschreibers beÿ hiesigem Stifft zu St Marx als fabric schaffners
unterpfand, eine behausung und hoffstatt samt zugehörden ane der Pflantzbader gaß im goldschmids höffel, einseit neben den Bockischen erben anderseit neben den Pommerischen wittib und erben hinten auff das. Schmeltzenhöfflein

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit du taillandier Jean Jacques Litsch

1742 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 113
Johann Heinrich Weißand der leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Weißand barchethändlers und deßen schwähers H. Johann Michael Klopffers Stadt:Musici (si go) (si +)
in gegensein Johann Jacob Litsch des bohrenmachers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Pflantz bader: gaß im goldschmids: höffel, einseit neben den Bockischen erben anderseit neben den Pommerischen wittib und erben hinten auff das. Schmeltzenhöfflein – ihme Weißand als ein elterliches erbguth

La minute de l’inventaire dressé après la mort de Jean Henri Wissand n’est pas conservée

1751, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 890
Inventarium über Mr Johann Heinrich Wißand gew. Lwb. seel. Verlt.

Anne Marguerite Klein meurt en 1755 en délaissant deux filles et les enfants issus de son fils. Le prix d’estimation de la maison, 125 livres, est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 137 livres, le passif à 301 livres.

1755 (9. 7.bris), Not. Haering (6 E 41, 1354-2) n° 23
Inventarium über Weÿl. Frau Annä Margarethä gebohrner Kleinin längst weiland Mr Johann Heinrich Wißand geweßen Leinenwebers und burgers alhier Zu Straßburg seeligen hinterbliebenener Wittib nun auch seel. Verl. auffgerichtet Anno 1755 – nach ihrem Sambstags den 23.ten Aug. instehenden 1755.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödtl. hintritt Zeitl. Verlaßen – So geschehen Straßburg Dienstag den 9.ten 7.bris 1755
Die Verstorbene seelig zu Erben wären fähig 1° Weiland Johann Daniel Wißand des geweßenen geschwohrnen Holtzlegers und b. alhie Zu Straßburg seel. mit längs weiland Fraun Maria Magdalena geb. Klopfferin ehelich erzeugte dreÿ Kr. als a) Daniel Wißand so beÿnahe 17 Jahr alt, b) Magdalena Wißandin so bald 17 Jährig seÿn wird, c) Catharina Wißandin die in das 13. Jahr gehet, für welche Mr Johann Daniel Baumgartner der Lwbr. und Sigrist zu St Aurelien auch b. alhier Zu Straßburg ihr geordnet; und geschwohrner Vogt dießer Inventur ebwartet,
2. Frau Maria Margaretha gebohrne Wißandin Herrn Johann Jacob Ackers gastgebers Zum gecrönen delphin ehel. Haußfrau, beiständlich deßelben Zugegen, 3° frau Maria Barbara gebohrne Wißandin Mr. Johann Schmid Schneiders und bs. alhier Ehefr. mit deßen beÿhülff beÿ dießem Geschäfft anweßend, Alle sind der Verstorbenen seeligen mit ihrem auch seeligen Ehemann ehelich erzeugte töchtere vnd vom verstorbenen Sohn herstammende Kinder dießorts Enckel, es haben aber die beede Töchtere beiständlich ihrer Ehemänner auf dieße Verlaßenschafft tam active quam passive renuncirt und auch mit deren Empfangegen Ehest. begnügen Zu wollen Vermeldet, demnach würde die gantze Verlaßenschafft auf die Enckel fallen, allein ihr Vogt hat sich hiebeÿ außdrucklich erkläret, dieße Verlaßenschafft anderer gestalten nicht dann cum beneficio legis et Inventarÿ anzunehmen.

In einer alhier Zu Straßburg an der Pflantzbadergaß, in dem so genannten Goldschmidhöffel gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer behausung. Nemblich eine Kleine Behausung und Hoffstatt samt dazu gehörigem Holtzstall mit allen deren Gebäuden begriffen Weithen Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg oberhalb des Pflanzbads in dem so genannten Goldschmids höfflein 1.s neben Philipp von Zabern dem fischer 2.s lb Hß. Georg Bommers Erben hinten auf das Schmeltzenhöffel stoßend, so freÿ leedig eigen, und in der Zu versicht. hoffnung, es werden die wohlansehnliche Hh. Freÿ Löbl. Statt Stall dieselbe um eben den Preiß, um welchen solche in dem über der verstorbenen seel. A° 1751 abgeleibten Ehemanns seelig durch H. Not. Brackenhoffer aufgerichteten Inv° angeschlagen worden, passiren laßen, so kommen dafür in Außwurff 125. Darüber bes. i. deutscher perg. Kffbf. m. der Stadt Straßb. C.C. Stb. anhang. Ins Verw. dat. d. 20.ten feb. 1639 und 20.ten Julÿ A° 1642. mit aktem N° 6. notirt
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, Sa. hausraths 8 lb, Sa. Eigenthumbs an einer Behausung 125 lb, Sa. schulden 4 lb, Summa summarum 137 lb – Schulden 301 lb, In Vergleichung, Mehr Schulden dann Guth 163 lb

La maison est vendue par enchère judiciaire le 15 décembre 1755 (voir l’inventaire dressé en 1758 ci-dessous) à Susanne Esther Schwartz, veuve de Jean Georges Schœttel.
Fille de marchand de vins, Susanne Esther Schwartz épouse en premières noces le pêcheur Jean Michel Mentel en 1716 : contrat de mariage non conservé, célébration.

1716, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 157
Johann Michael Mentels, Fischers
und Jungfrauen Susannä Esther Schwartzin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 61-v)
1716. d. 4. Novemb. sind Ehelich eingesegnet Word. Johann Michael Mendel der ledige fischer Vnd Burger alhier Christian Mendels des fischers Vndt Burgers allhier Ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Susanna Esther Weilandt herrn Heinrich Schwartzen des Jüngern gewesenen Burgers Vndt Weinhändlers alhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] + des hochzeiters Zeichen x der Hochzeiterin (i 64)

Jean Michel Mentel devient tributaire chez les pêcheurs en octobre 1718
1718, XI 317 (Protocole des Pêcheurs)
(f° 2-v) Dienstags den 25. Octobris Anno 1718. – Neuzünfftiger
Hannß Michael Mäntel junior Hannß Jacob Mäntel Senioris Fischers und burgers allhier, ehelicher Sohn erscheint, producirt Statt stall Schein datirt den 17. Sept. 1718. bittet umb das Stuben, Zunfft und Meister Recht Zum Wohlfeÿlsten
Erkandr, Seÿe dem Imploranten gebettener maßen und Zwar Zum wohlfeÿlsten Willfahrt, juravit auff die Ordn. (dt. 5. ß)

La minute de l’inventaire dressé en 1733 après la mort de Jean Michel Mentel n’est pas conservée
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1268
Inventarium über weÿland Meister Johann Michael Mentel des Mittlern geweßenen Fischers und burgers alhier seel. Verlassenschafft

Susanne Esther Schwartz se remarie en 1734 avec le tisserand Jean Georges Schœttel, fils de charretier

1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 785
Johann Georg Schöttel, Schneiders
und Frauen Susannä Esther Mentelin gebohrner Schwartzin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v)
1734. domin. Sept. et Sexag. seindt außgeruffen Vndt Mittwochs darauff als den 3. mart. Ehelich eingesegnet worden Johann Georg Schöttel der ledige Schneider Vnd Burger allhier, Johann Georg Schöttels gewesenen Burgers b. Holtz Karchers alhie Nachgel. Ehel. Sohn vndt Frau Susanna Esther Schwartzin Johann Michael Mendels geweßenen fischers Vndt burgers allhie Nachgel. witwe [unterzeichnet] Johann Geörg schöttel als hochzeiter, Susana Esther nendlinn als hoh Zeitrin (i 153)

Jean Georges Schœttel qui vient seulement de commencer ses trois années d’épreuve sollicite auprès des Quinze le droit de faire son chef d’œuvre en arguant que deux fils de bourgeois sont chaque année admis à l’examen alors qu’il n’y en a eu qu’un l’année en cours. Les Quinze l’autorisent par dispense à présenter son chef d’œuvre un an plus tard.
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 19) Sambst. den 31. Januarÿ – F. Joh: Georg schötel led. schneider u. bgrs sohn allhier Ca. E. E. Z. d. schneider H. Zffr. prod. uth. Mem. und b. umb gn. admission Zum Mstkh.
G. Kl. hat sich erst den 11. Xbris jüngst Zur Zeit d. Mstkh einschreiben laßen. Weilen in* diße Zeit in 3 jahren beÿ einem oder 2. Mstrn zu Verarbeiten bestehet, die gegner kaum angefangen hat, als b. Ihm mit seinem begehren ab: u. an die ordg. zu verweißen ref. Exp.
F. Weil nach ordnung zu fauor der hießig bgrs söhne alle jahr 2 bgrs söhn d. mstskh v.fertig. sollen, Vor einem jahr aber solches aus i. gemacht alß erhohlt cont: prod. und b. dep. g. b. auch dep. und Wie Vor. Erk. ObHwks H.

(p. 25) Mittw. de 4. febr. Oberhwks Heren laßen bescheidt ansagen – Iid: Lect. mem. d. d. d. [vom 31. Januarÿ jüngst] s. Johann Georg schöttel Ca. E. E. Z. d. schneider. Ille gehört hat petitum Widerholt nôe der Mstrschafft Zu geg. H. Gaul, b. es beÿ ordnung Zu laßen habe die muthjahr noch ô Verarbeitet, übrigens so seÿe nur ein bgrs sohn, so ihme vorgehet.
H. Dep. d. implorant geg. erlag 2 lb d und unkosten wann er von dato an noch i. jahr beÿ den meistern gesellen weß wird Verarbeitet haben dispensando Zu dem mstck zu admittiren. Erk. in plenum.

(p. 29) Sambst. den 7. Februarÿ – Iid. [Ob Hwks H.] Lect mem. in s. Johann Georg schöttels Ca. E. E. Zunfft der schneider. Erk. bed. bel[iebt].

(p. 227) Sambstag den 7. Februarÿ 1733. – Iid. [Ober Hwks Herren] ref. daß H. Georg Schöttel lediger schneider und burgers sohn allhier Ca. E. E. Zunfft der Schneider ein unth. mem. prod.
Worauff ged. Zunfft geantwortet gegner habe sich erst den 11. Xbris jüngst Zur Zeit undt Mstkh einschrben laßen, Weilen nun dieße Zeit in 3 Jahren beÿ einem oder 2. meistern Zu Verarbeithen bestehe, die gegner kaum angefangen habe, alß bitte Sie jhm mit sinem begehren ab: und an die ordnung Zu Verwießen, ref exp.
Implorant rep. Weil Zu fauor der hießigen burgers söhnen alle jahr 2. daß Mstskh Verfertigen sollen, Vor einem jahr aber solches nur eins gemacht habe, als erhohle er cont: prod. und bitte umb dep. mit deren auch Willfhart worden.
R. habe der implorant sein petitum Widerhohlt, nôe der Zunfft habe H. Johannes Gaul alß Zfftmstr geantwortet, daß nur ein burgers sohn seÿe, so jhme Vorgehe, dießer aber habe seine muthzeit Vollbracht, implorant aber nicht, mit unth. bitt es beÿ ordnung Zu laßen.
H. Dep. daß der implorant Vordersamb dahin an zu weißen seÿe daß er Von dato an noch j jahr beÿ denen meistern allhier gesellen weiß arbeiten solle und wann dießes jahr verfloßen er als dann als ein supernum. Zu Verfertigung des meisterstücks dispensando Zu admittiren seÿe, jedoch mit dem anhang, daß er neben den unkosten annoch pro dispensaôe Zweÿ Pfundt halb der Statt undt halb der Zunfft Zu erlegen schuldig sein solle.

Jean Georges Schœttel présente son chef d’œuvre en 1734. Il est admis maître.
1734, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 455) Dienstags den 23.ten Februarÿ 1734 – Erschienen unterth. Adam Schneid. seinem Informatore Johann Georg Schöttel, weÿl. Johann Geörg Schöttels gewesten burgers undt Holtz Karchers alhier nachgelaßener Ehelicher Sohn, welcher von gnädigen Herren Fünff Zehen dispensando alß Supernumerarium Zue verfertigung des Meisterstücks ist admittirt worden, bittet ihne Zue seinem Vorhabenden meisterstück beliebigen Rieß auff Zue geben, ist deßwegen dem Imploranten mit folgenden stuckhen Erkant undt willfahrt worden.
N° 1. Ein Manns Kleÿdt
N° 2. Ein Trompeter rockh.
N° 10. Ein Meßgewandt
N° 14. Ein Rathsbotten rockh.
N° 5. ein Romanisch Kleÿdt.
facte relatione der geschwornen Hh. Meisterstück schauern, daß Sie die Hievor stehende Rieß gantz wohl, ordnungs mäßig und ohne fehler Verfertigt Erfunden hätten, ist der Implorant in daß allhießige Meisterrecht zue einem mit meister auff und ahngenommen worden.

Jean Georges Schœttel devient tributaire chez les Tailleurs en avril 1734
(f° 460-v) Dienstags den 13. Aprilis 1734 – Johann Georg Schöttel der schneider weÿl. Joh: Georg Schöttels gewesten burg. und Holtzkarchers alhie nachgelaßener Ehelicher sohn, Erhaltet auff produciren Stallschein de dato 22. huj. daß Zunfft und Stuben trecht. (dt. 3. lb 15 ß)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue des Aveugles. Ceux du mari s’élèvent à 263 livres, ceux de la femme à 208 livres.
1735 (24.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 44) n° 1420
Inventarium über des Ehrsam: u. Bescheidenen Mstr. Joh: Georg Schöttels Schneiders u. der Ehren und tugendsahmen frauen Susannæ Esther Schöttelin gebohrner Schwartzin beeder Eheleuthe u. burg. alh. Zu Straßburg, einander in den Ehestand zusammen gebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1735. – und in Krafft der mit einander errichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in fernerem beÿseÿn S. T. H. Johann Lobstein Not: Publ. und Vornehmen Practici alhier des Manns erbettenen Herrn Assistenten, ferner meister Joh: Heinrich Weißand des leinenwebers der frauen ohnentledigten Vogts, so dan Mstr. Christian Schure des Schreiners ihres erbettenen beÿstands, Straßburg Mittwochs d. 24.ten Augusti Anno 1735.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen u. dißorths Lehnungsweiß bewohnenden behaußung befunden worden wie volgt.
Abzug gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Ehemanns ohnveränderter Vermögen. Sa. haußraths 76, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 1,Sa. Silbers 21, Sa. goldenen Rings 3, Sa. baarschafft 4, Sa. Weins 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 175, Summa summarum 289 lb – Schulden 44, Nach deren Abzug 245 lb, die ihme ane denen haussteuren zukommende helfte 18, des Ehemanns Völlig Vermögen 263 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefraun in den Ehestand gebracht overheurathet an Guth beschrieben, Sa. haußraths 148, Sa. Tauffgezeugs 25, Sa. Weins 13, Sa. Silbers 10, Sa. goldenen Ringen 24, Sa. baarschafft 5, Summa summarum 227 lb – Schulden 38, Nach deren Abzug 189, Hierzu gerechnet due ihre zukommende übrige helffte der haussteuren 18, Der Ehefrau eÿgenthümbl. guth 208 lb

Jean Georges Schœttel qui a trop mauvaise vue pour continuer à exercer son métier demande à devenir marchand de futaine. Comme la tribu du Miroir refuse de l’admettre tributaire, il s’adresse aux Quinze. Les marchands de futaine déclarent que le Magistrat leur aurait accordé le droit de ne plus accepter de nouveau membre qui ne soit pas fils de marchand de futaine ou qui n’épouse une veuve ou une fille de marchand de futaine. Quand la commission demande qu’on lui présente le règlement en question. les marchands de futaine déclarent ne pas se rappeler l’année où il a été accordé. Il est par ailleurs impossible d’en trouver trace dans les comptes rendus du Magistrat. Au contraire, le chirurgien Auguste Kreig a été autorisé à exercer le métier puisqu’il n’était pas nécessaire de l’avoir appris. Les Quinze autorisent Jean Georges Schœttel à devenir marchand de futaine moyennant paiement d’un droit. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
Joh: Georg Schöttel Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel et Barchet Krähmer pt° Barchet handels
(p. 104) Sambstag d. 2. Martÿ 1737. Fuchß nôe Johann Georg Schöttel des b. und Schneiders Cit. E. E. Zunfft Zum Spiegel H. Zunfft M. prod. Wiedrigen bescheid wovon Ppal an Mgh. appellirt bitt Deput et Facta relat. Weil Ppal. Wegen blöden gesichts sich auff seinen handwerck nicht mehr erhalten Kan, gn. Zu erkennen daß E. E. Zunfft Zuem Spiegel Ihne gleich andern alß einen barchet Kremer Leibzünfftig anzunehmen schuldig seÿe. Moss. bitt Deput. Zu mündlicher verantwortung. Erkant, Wird Deputation willfahrt.

(p. 131) Sambstag d. 9. Martÿ 1737. Römer In Sachen Joh: Georg Schöttel C. E. E. Zunfft Zum Spiegel erscheint noê sambtlichen Barchet Krämer Joh: Peter Hebeißen C. ged. Schöttel prod. Unterth. Remonstrationes junctis petitis und will selbigem auch hierzu Verkunden laßen. Erk. Soll Verkundt werden.

(p. 134) Sambstag d. 16. Martÿ 1737. In sachen Joh: Georg Schöttels C. E. E. Zunfft Zum Spiegel, Römer nôe der Barchet Krähmer, Cit. ged. Schöttel erholt prod. vom 9. huj. undt bitt umb Deput. Fuchß bitt Cop. et T. ord. Römer laßt Copeÿ Zu setzts aber Zur Deput. Erk. Wird Copeÿ und T. ord. willfahrt.

(p. 159) Sambstag d. 23. Martÿ 1737. In sachen Joh: Georg Schöttels C. E. E. Zunfft Zum Spiegel, erscheint Fuchß nôe Schöttels Cit. die Barchet Krähmer, auff gegentheilige Remonstrationes vom 9. huj. prod. Verantwortung. Römer bitt Cop. und Zeit ad prox. Fuchß Weil gegner die Sach in die ferias Zu treiben suchet alß laßt Copeÿ Zu bitt aber Deput. Römer bitt die vor. Erk. wird Copeÿ undt Deput. willfahrt.

(p. 177) Sambstag d. 6. Aprilis 1737. Joh: Georg Schöttel Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel et Barchet Krähmer pt° Barchet handels
Die beede Herren XV. Meister (:maßen beede Ober Kauffhauß Hh. unpäßlich:) laßen per me referiren, Johann Georg Schöttel der burger und Schneider allhier habe den 2. Feb. jüngst beÿ E. E. Zunfft Gericht Zum Spiegel angemelt, und gebetten, Ihne Alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig auff: und an: Zunehmen, auff welches begehren erkandt, daß implorant mit seinem gesuch gäntzlichen ab: und an die Ordnung Zu Verweißen.
Welchen bescheid den 2. Martÿ jüngst Schöttel contra ged. E. Zunfft Zum Spiegel beÿ Mgh. vorgelegt davon an Mgh. appellirt, umb Deputation gebetten, et Facta relatione, weilen er wegen blöden Gesichts sich auff seinem Handwerckh nicht mehr erhalten Könne, gnädig Zu erkennen, daß ged. E. Zunfft Ihne, gleich andern, alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig anzunehmen schuldig seÿe, Worauff diese E. Zunft Zur mündlichen Verantwortung auch umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt worden. Vor deren Besitzung aber nemlichen den 9. ged. Monaths Martÿ hatten die sambtliche Barchet Krähmer allhier in dießer Sach schrifftlche Remonstrationes contra obgemelten Schöttel producirt darinnen sie gehorsambst Vortragen, Es hätten Mgh. Ihnen, Barchet Krähmern, Zu allen Zeiten, und Zwahr erst letzthien noch gratiose Versprochen, daß Keinem mehr welcher nicht die Handlung erlernet hat, oder eines Barchet Krähmers Sohns seÿe, oder eines Barchet Krähmers Wittib oder tochter heürathen würde, die Barchet Krähmereÿ Zu treiben, oder einiger Stand Zum feÿl haben, erlaubt sein solle. Weilen nun Ihrer Berichts 7. an der Zahl seÿen, auch 3. Barchet Krähmers Kinder täglich im stand Zu heürathen und einen barchet Krahm auffzurichten, Vorhand, ohne die wittiben Zu Zahlen, anbeÿ der Appellant seine guthe profession habe, alß seÿe deren allen gehorsambsten flehen, Mgh. geruhen wollen, Sie beÿ obged. gemachten Verordnung gratiose Zu stützen, und ged. Schöttel ab: und an seine erlernt, und bereiths schon getriebenen Schneider profession Zu Verweisen, Refusis Expensis.
War wieder Schöttel den 23. Ejusd. seine Underthänige Verantwortung producirt, und gebetten in ansehung die Gegner auch nicht beÿ der Barchet Handlung hergekommen weniger die Handlung erlernet, Er, Appellant aber weg. seines blöden Geschts auff seinem erlernten Schneider Handwerckh nicht mehr fort kommen, und sich und die seinigen ernehren könne, & Mgh. geruhen wolten Zu erkennen, wie er, Schöttel, contra E. E. Zunfft zum Spiegel per recesum Underth. gebetten habe.
Auff geschehene Weißung habe Schöttel petitum Wiederhohlet, und auch auff seine Verantwortung bezogen, und sich declarit falls Mgh. Ihme gn. willfahren würden, er auff sein Handwerck Verzug thun, und sich allein mit dem Barchet handel begnügen wolle.
Nahmens E. E. Zunfft zum Spiegel seÿe erschienen Herr Notarius Marbach welcher gesagt, Es seÿe eine General Verordnung Vorhanden Krafft Welcher ein jeder beÿ seinem erlernten Handwerck Verbleiben solle, halte also E. E. Zunfft dem Appellanten, welcher seiner profession ein Schneider, sein begehren nicht willfahren Können, und wolte ged. Zunfft so viel sie betreffen die Dispensation Zu Mgh. außspruch gestellt haben, in dem dispensations fall aber bäth E. E. Zunfft dem Appellanten etwas erglöckliches pro dispensatione anzusetzen. Von der Verordnung deren die Barchet Krähmer meldung thun, daß Keinem mehr Welcher nicht die Handlung erlernet habe, oder eines Barchet Krähmers Sohn seÿe, oder eines Barchet Krähmers Wittib oder tochter heurathen würde, die Barchet Krähmereÿ zu treiben, oder einiger Standt Zum feÿl haben erlaubt werden sollen wieße er nichts, habe auch niemahlen nichts Von einiger dergleichen Verordnung gehört. Nomine der Barchet Krähmer seÿen Vorgestanden Johann Peter Hebeißen und Augustus Krieg die jetzmahliche Barchet Krähmer, welche denen Unterthge Gegen Verantwortung /:so Ego nun auch abgeleßen:/ schrifftlich vorgelegt, auff deren jnhalt derselbe sich bezogen.
Auff befragen, Ob sie die von Ihnen in beeden Schrifften vorgeschützte Verordnung schrifftlch hätten, oder in welchem Jahr selbige ergangen,. hätten Sie geantwortet daß sie nicht Schrifftliches Vorlegen Könten, wußten auch nicht in welchem Jahr dieße Verordnung ertheilt worden, man habe es Ihnen also gesagt, Nun finde sich nichts Von der angezogenen Verordnung in Mgh. protocollen, Vielmehr seÿe A°1731. da Augustus Krieg, so ein Chirurgus, den Barchet handel beÿ Mhh. erhalten, in den Hh. Depp. relation (fol. 216.) gedacht worden, daß es Kein requisitum necessarium daß einer so die Barchet Krähmereÿ treiben wolle die Handlung erlernt haben müße, maßen Von allen Barchet Krähmern so würcklich hier seÿen, Keiner beÿ der Handtlung hergekommen, Fänden also die Hh. Deputirten daß es ein bloßen Negotium gratiæ, und Vermeinten, daß dem Appellanten, der Barchet Krähmer Opposition ohngeachtet, in seinem begehren gegen erlag 3. lb d halb der Statt und halb der Zunfft pro dispensatione, so Zu willfahren, daß er auff sein Handwerck Verzug thue, und keine andere Waahren alß die nach habenden Ordnung, in den barchet Handel einfließen beÿ hoher Obrigkeitlicher Anthung führen, und sich damit gäntzlichen begnügen solle. Die Genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 188) Sambstag d. 13. Aprilis 1737. die Beede Herren XV. Meister laßen per me Referiren daß der von Schöttel dießen morgen begehrt und willfahrte bescheid Bereits wie folgt Zu papier gebracht worden.
Bescheid. Sambstag den 6. Aprilis 1737. In Sachen Johann Georg Schöttel des burgers undt Schneiders allhier, Appellanten, ane einem, entgegen und Wieder E. E. Zunfft Zum Spiegel Appellaten, andern, und den sambtlichen Barchet Krehmer allhier alß Intervenienten, am dritten theil. Auff producirten beÿ ged. Zunfft den 26. Februarÿ jüngst ertheilten bescheid, besag Welches der Appellanten mit seinem Gesuch Ihne Alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig auff: undt an: Zunehmen, gäntzlich ab: und an die Ordnung Verwießen worden, dabeÿ der Appellant gebetten Dispensation Zu willfahren, et Facta relatione, weilen er wegen blöden Gesichts sich auff seinem Handwerckh nicht mehr erhalten Könne, Gn. Zu erkennen, daß ged. E. Zunfft Ihne gleich andern, alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig anzunehmen schuldig seÿe, Von seithen erst angeregte E. Zunft gebettene Deputation, umb sich mündlich Zu Verantworten Interventions: schrifft juncto petito, Sie, Barchet Krähmer beÿ Ordnung zu schützen, und den Appellanten ab: und an seine erlernt, und bereiths schon getriebene Schneider profession Zu Verweisen, Ref. Exp. Von seithen des Appellanten hierauff Vorgelegte schrifftliche Verantwortung mit angehenckyer Bitt, in ansehnung die Intervenienten auch nicht beÿ der Barchet Handlung hergekommen, weniger die Handlung erlernet, Er, Appellant aber wegen seines blöden Gesichts auff seinem erlernten Schneider Handwerckh nicht mehr fort kommen, und sich und die seinigen ernehren Könne, Zu erkennen, wie Er, Appellant, contra E. E. Zunfft zum Spiegel per recesum Unterthänig. gebetten habe.
Bewilligte und beseßene Deputation auch all übriges angehörte allerseithige Vor: und Anbringen Ist der Herren Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, wird dem Appellanten, der Barchet Krähmer Opposition ohngeachtet, in seinem begehren gegen erlag dreÿ pfundt d halb der Statt und halb der Zunfft pro dispensatione, dergestalt dispensando willfahrt, daß er auff sein Handwerck Verzug thue, und keine andere Waahren alß die nach habenden Ordnungen in den barchet Handel einfließen, beÿ hoher Obrigkeitlicher Anthung, führen, und sich damit gäntzlichen begnügen solle.
Zu Mgh. stellend,Ob Sie deßen auffsatz also genehmhalten und daß selbiger in dießer form expedirt und dem petenten Zugestellt werden soll, erkennen wollen. Erk. quod sic.

Jean Georges Schœttel quitte la tribu des Tailleurs pour celle du Miroir
1737, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735), Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(f° 91) Sambstags den 27.ten Aprilis 1737 – Johann Georg Schöttel bißheriger burger und schneider resigniret auff Erhaltenen bescheid von Gnädigen herren Fünffzehen dedato 6.ten huj. mit vorwißen und Consens S. T. H. Fünffzehnern Friderich Kornmanns unßers hochgebiethenden Oberherrens sein biß dato genoßenes Zunfft und Stuben recht und will Künfftighin Zu E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen.

Jean Pierre Hebeissen et Jean Georges Schœttel sont mis à l’amende pour vendre leurs marchandises à deux endroits
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
Barchet Krähmer pt° feyl haben an 2. orthen. 527 – Joh: Peter Hebeißen Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel pt° mulctæ. 529 – Joh: Georg Schöttel, Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel pt° mulctæ. 530
Joh: Georg Schöttel, 457, 485, 531

Jean Georges Schœttel et Susanne Esther Schwartz font dresser l’inventaire de la séparation de biens prononcée par la Chambre matrimoniale le 25 septembre 1750
1750 (26.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 373) n° 419
Außlieffer: und Abtheilung über Herrn Johann Georg Schöttels des Barchethändlers und Frauen Susannä Ester Schöttelin gebohrener Schwartzin beeder Vormahls gewesener nunmehro aber zu tisch und bett geschiedene Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg eigenthümlich besitzenes Vermögen, auffgerichtet Anno 1750.
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen ohnveränderten Guth, Inhalt Inventarÿ über beeder nunmehro geschiedener Eheleuthe einander in den Ehestand zusammengebrachte Nahrungen in Anno 1735. durch weÿland herrn Notarium schirmer Michael Hoffmann seel. auffgerichtet

Inventarium über Herrn Johann Georg Schöttels, des Barchethändlers und Frauen Susannä Ester Schöttelin gebohrener Schwartzin beeder Vormahls gewesener nunmehro aber quo ad Thorum et Mensam geschiedene Eheleuthe und burgere Zu Straßburg eigenthümlich besitzendes Vermögen, auffgerichtet Anno 1750. – der ursachen alldieweilen Sie beede geweßene Eheleuthe Zufolg E. Löbl. Ehegerichts allhier Erkantnus Vom 25. Septembris jüngst quo ad Thorum et Mensam geschieden
So beschehen in Straßburg In beÿsein S. T. Herrn Johann Jacob Heß Notarÿ jurati publici und berühmbten Practici der Ehefrau erbettenen herren Assistenten auf Donnerstag den 15.ten Octobris Anno 1750.

Transaction entre Jean Georges Schœttel et Marie Elisabeth Pfund qui déclare être enceinte des œuvres du premier. Jean Georges Schœttel promet de subvenir aux besoins de l’enfant et verse un dédommagement à Marie Elisabeth Pfund à condition qu’elle accouche non pas à Strasbourg mais dans un village proche.
1753 (24.1.), Not. Goll (J. Frédéric, 6 E 41, 577) n° 20
persönlich erschienen Maria Elisabetha Pfundin von hier gebürtig, beÿständlichen Frantz Joseph Klinger des burgers allhier, zeigte an wie daß sie durch Hn. Johann Georg Schöttel auch burgern allhier Geschwängert worden seÿe, derohalben Sie ann Ihne prætendire, daß er nicht allein auf Ihre Niederkunfft das Kind in seine Verpfleg: und Versorgung übernehmen, sondern Ihro auch sie Kindbett aushalten möchte, Welcher Zugegen gesagy daß zu erhaltung seiner Ehr und reputation und abwendung alles Verdruß so ein Process Verursachen Könnte Er sich dahien einleßen wolle, Wann ernandte Pfundin außerhalb niederkommen wollte, er das Kind nicht allein in seine Unterhalt, und Verpflegung übernehmen sondern Ihro auch Zu Aushaltung der Kindbett Kösten ein Vor allemahl 15 Gulden hießig Curr: Wan Sie Kinbbetterin seÿn wird bezahlen wolle, dahiengegen Sie Pfundin schuldig und verbunden seÿn solle nicht in hießiger Stadt Straßburg sondern außerhalb auff einem nahe gelegenen dorff Kindbetterin zu werden und Ihre Kindbett außzuhalten, Im übrigen ins Künfftige weder über Kurtz noch lang einige forderung und Ansprach an Ihne H. Schöttel zu formiren nicht befugt seÿn könne noch solle
Straßburg d. 24. Januarÿ 1753. [unterzeichnet] + Mariæ Elisabethæ Pfundin Handzeichen, Johann Georg schöttel

Susanne Esther Schwartz meurt en 1758 en délaissant deux enfants de son premier mariage avec Michel Mentel. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Tripiers. Les experts estiment 125 livres la maison cour des Orfèvres. L’actif de la succession s’élève à 699 livres, le passif à 307 livres.

1758 (15.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) n° 151
Inventarium über Weÿl. der viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Susannæ Esther Schöttelin geb. Schwartzin, Hn Johann Georg Schöttels, des barchethändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehel. Haußfrauen, nunmehr seeliger Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1758. – nach ihrem Mittwochs den 1.sten dießes Monaths Martÿ aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen (…), durch die Erben gleich wie auch Susannam Büchin, die dienstmagd von Barr gebürtig (geäugt und gezeigt) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch d. 15.st Martÿ 1758.
Die abgeleibte Frau seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen als folgt, 1.mo H. Johann Michael Mendel, der Barchethändler und burger alhier, welcher in selbst eigener Persohn dießem Geschäfft abwartete. Und dann 2.do Frau Susannam Ester Geroldin, gebohrne Mendelin H. Johann Jacob Gerold, des Caminfegers und b. allhier eheliche haußfrau, welche mit Zuziehung dießes Ihres mariti beÿ dießer Inventur erschienen und Ihr Interesse bestend besorget, beede der Verstorbenen Frauen seel. mit längst weÿl. Hn. Johann Michael Mendel, dem geweßenen fischer und burgern allhier Ihrem ersten Ehemann seel ehelich erziehlter Sohn und Tochter

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kuttelgaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 11) Schulden aus der Verlassenschafft zu bezahlend, It. H. Rathh. Tournier nachgelaßener Fr. Wittib, solle man Von der Sterb behaußung für i. Jahr hauß zinnß biß Annunciationis Mariæ 1758 gerechnet 40-
(f° 12) Eigenthumb ane einer Behaußung, Nembl. eine Behaußung und Hoffstatt, sambt darzu gehörigen Holtzstall, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, oberhalb des Pflantzbads, in dem sogenannden Goldschmids höfflein 1.s neben Philipp von Zabern, dem fischer, 2.s neben hannß Georg Bommers Erben, hinten auf das Schmeltzhöffel stoßend, so auser hernach beschriebenen darauff hafftenden Passiv Capitalien gegen männigliche, freÿ, leedig eigen vnd durch (die Werckmeistere) laut Abschatzung Zeduls vom 12. Aprilis h. A. gewürdiget ad 125. Dieße behaußung cum appertinentiis ware in weÿland Fraun Annä Margarethä gebohrner Kleinin, längst weÿland Mr Johann Heinrich Wißand, des Leinenwebers und b. allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Wittib und auch seel. Verlaßenschafft gehörig, da aber dießelbe d. 23. Augusti 1755 gestorben und in eodem Anno durch H. Notarium Johann Richard Häring, über dero Verlaßenschafft ein forml. Inventarium errichtet worden, wiße sich daß die Passiva die Völlig Vorhanden geweßene Activ Massam umb ein merckl. übertroffen, dahero die Erben auf sothane Verlaßenschafft tam active quam passive Völlig renuncirt und Verzug gethan haben. Nun ware Sie die Defuncta seel. die letstere Creditrix so ane sothane Verlaßenschafft in 2.en posten 150 lb. Capital zu erfordern hatte, dahero Ihro Vermög E. E. Kleinen Raths bescheids sub dato 15.ten Decembris 1755 die völlige Wißandische Verlaßenschafft tam active quam passive entschlagen worden und auf solche arth ist dieße behaußung an die Verstorbene frau seel. gekommen.
Über sothane behaußung meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg C.C. stub anhangendem Insiegel verwahret de datis 20.ten Februarÿ 1639 und 20.ten Julÿ 1648. mit altem N° 6 bemerckt und wieder dabeÿ gelaßen.
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 170 lb, Sa. Weins und lähre faß 13 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 12 lb, Sa. baarschafft 12 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 325, Sa. Schulden 130 lb, Summa summarum 699 lb – Schulden 307 lb, Nach deren Abzug 392 lb – Stall summ 392 lb
(Vereinbahrung) herr Johann Georg Schöttel der barchethändler ane einem So dann Frau Susanna Ester Schöttelin geb. Schwartzin seine zu tisch und bett geschiedene Ehefrau mit assistentz herrn Johann Friderich Fleck dermahligen Casernen bedienten hießiger Löbl. Einquartirungs Stub ihres curatoris, junÿ 1751, Not. Johann Rudolph Dinckel

La maison revient pour moitié à Susanne Esther Mentel qui épouse en 1742 Jean Jacques Gerold, fils de ramoneur  : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration

1742, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 1025
Eheberedung – Johann Jacob Gerold des jüngern, ledigen Statt Caminfegers
und Jungfrauen Susannä Esther Mentelin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 186, n° 22)
1742. Mitwoch den 26. Julÿ sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Jacob Gerold Jun: der Ledige Caminfeger und burger allhie H. Joh: Jacob Gerold Jun: der Ledige Caminfeger und burger allhie H. Joh: Jacob Gerold burgers und Caminfegers alhie ehel. Sohn, und Jfr. Susanna Ester weÿl. Joh: Michael Mendels gewesenen burgers und Fischers allhier hinerl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Joh: Jacob Geroldt als Hochzeiter, Susanna Esther Mendilin als hochzeiterin (i 196)

La maison figure à l’inventaire dressé en 1759 après la mort de Jean Jacques Gerold. La masse propre à la veuve s’élève à 435 livres, celle des héritiers à 38 livres. L’inventaire est dressé dans une maison de location près du Vieux Gouvernement. L’actif de la communauté s’élève à 197 livres, le passif à 244 livres.

1759 (6.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 794) n° 177
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Gerold des Jüngern geweßenen Caminfegers und burgers allhier seeligen Verlassenschafft errichtet in Anno 1759 – nach seinem dienstag den 27. Martÿ dießes lauffenden 1759.sten Jahr aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, Erfordern und begehren der Viel Ehren : und tugendsame Fraun Susannä Evä Geroldin gebohrner Mändelin, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Herrn Johann Michael Mendel, des barchethändlers und burgers allhier, wie auch herrn Johann Erhardt Gerold, des Gastgebers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacob und Carl der Geroldt, des abgeleibten seeligen mit erstbemelter der hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato zu gleichlingen portionen und Antheiltern Verlaßene Erben ersucht und inventirt, durch Sie die hinterbliebene Wittib und Vogt, wie auch Mariam Magdalenam Vechin, die dienst Magd von Rappolsweÿler gebürtig (geäugt und gezeigt) – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 6. Junÿ Anno 1759
Copia beeder nun zetrennnter Ehepersonen Zur Zeit ihrer Verehelichung vor längst weil. Hn Notari Christoph Michael Hoffmann d. 3. Julÿ 1742 mit einander errichteter Heuraths Verschreibung

In einer alhier Zu Straßburg, nahe beÿ dem alten Gouvernement gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt
(f° 11) Eigenthumb ane einer hauß helffte (W.) Nemblichen die Helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt, sambt darzu gehörigen holtzstall, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg oberhalb des Pflantzbaads, in dem sogenanden Goldschmids höfflein, einseith neben Philipp von Zabern, dem fischer, 2.s neben Hannß Georg Bommers Erben, hinten auf das Schmeltzenhöfflein stoßend, welche Völlige behausung außer denen hernach beschriebenen darauf hafftenden Passiv: Capitalien gegen männiglichen freÿ leedig, eigen und in weiland Fraun Susannä Esther Schöffelin gebohrner Schwartzin, letzmahls H. Johann Georg Schöffels, des Barchethändlers und burgers allhier zu Straßburg geweßener gescheidener Ehefrauen, als der dißorthigen Wittib frn. Mutter seel. Verlaßenschafft Inventario durch mich unterschriebenen Notarium in Anno 1758 gefertiget, durch Löbl. Stadt Werckleuthe vermög Abschatzung Zeduls Vom 12. April. 1758 gewürdiget pro 125 lb, thut die hieran participirende helffte 62 lb. 10. ß. Und ist die übrige helffte H. Johann Michael Mendel, dem barchethändler und burgern dahier der frau Wittib eheleiblichem bruder für ohnvertheilt zuständig. Dieße behausung cum appertinentiis war in weiland fraun Annä Margarethä gebohrner Kleinin, längst weiland Mr Joh: Heinrich Wißand, des gewesenen Leinenwebers und burgers allhier Zu Straßburg seeligen hinterbliebener Wittib nun auch seeliger Verlaßenschafft gehörig, da aber dießelbe den 23. Augusti 1755. gestorben und in eodem Anno durch Hn. Notarium Joh: Richard Häring über dero Verlaßenschafft ein formlich Inventarium errichtet worden, wiße sich daß die Passiva die Völlig Vorhandene activ: Massam umb ein merckliches übertroffen, dahero die Beneficial Erben auf sothane Verlaßenschafft tam active quam passive Völlig renuncirt und Verzug gethan haben. Nun war w. Frau Susanna Ester Schöttelin die dißortige Wittib Frau Mutter seelige die letstere Creditrix, so an sothaner Verlaßenschafft in 2.en posten 150 lb d Capital zu erfordern hatte, daher Ihro Vermög E: E: Kleinen Raths Bescheid sub dato 15. Xbris 1755. die Völlige Wißandische Verlaßenschafft tam active quam passive entschlagen worden und auf solche arth ist dieße behaußung an der fraun Wittib Frau Mutter seel. gekommen, Wovon Sie die frau Wittib beÿ dero Verlaßenschafft Abtheilung die helffte in ohnvertheiltem Erb habhafft worden, Über die behaußung meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit löbl. Statt Straßburg C. C. stub Insiegel Verwahret de datis 20. Februarÿ Anno 1689 und 20.ten Julÿ Anno 1642, mit altem N° 6 bemerckt, welcher hr Joh: Michael Mendel, der Mitparticipant in Verwahrung hat.
(f° 14-v) Ergäntzung der hinterbliebenen Fraun Wittib, wehrender Ehe abgeganenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarii (…) durch H. Not. Christoph Michael Hoffmann in Anno 1742 errichtet
(f° 19) Wÿdembs Verfangenschafft, Welche Herr Johann Georg Schöttel, der barchethändler und burger dahier von weil. Fraun Susanna Esther Schöttelin gebohrner Schwartzin, seiner verstorbenen geschiedener Ehefr. der dißorths hinterbliebenen Wittib eheleibl: Mutter seel. in tage seines lebens zu genießen berechtiget ist. Inhalt eines d. 16. Junÿ 1751 vor H. Not. Johann Rudolph Dinckel (…) Vergleichs
(f° 19-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 75 lb, Sa. tauffzeugs 17 lb, Sa. lährer Faß 18 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 22 lb, Sa. goldener ring 21 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 200 lb, Sa. Eigenthumb ane einer Hauß helffte 62 lb, Sa. Schulden 49 lb, Sa. des Ergäntzungs rests 148 lb, Summa summarum 597 lb – Schulden 162 lb, Nach solchem abzug 435 lb
Der Erben ohnverändert Guths, Sa. Manns Kleidung 12 lb, Sa. Silbers 3 ß, Sa. Schulden 44 lb, Sa. Ergäntzungs rests 29 lb, Summa summarum 37 lb – Schulden 49 lb, Nach solchem abzug 38 lb
das Theilbahr Guth, Sa. hausraths 70 lb, Sa. lährer Faß 3 ß, Sa. Silbers 5 lb, Sa. baarschafft 42 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75 lb, Sa. Schulden 3 lb, Summa summarum 197 lb – Schulden 244 lb, In compensatione 47 lb – Stall summ 426 lb
Copia der Eheberedung -1742 en dritten Julii Zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Gerold dem ledigen Statt Caminfegern, des auch Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Gerold des ältern Statt Caminfegers und burgers allhier eheleiblichen Sohn als Hochzeiter, mit beÿstand deßelben ane einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfer Susanna Ester Mentelin, weÿland des Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Michael Menter geweßenen Fischers und burgers allhier seeligen nachgelaßener ehelichen tochter als Hochzeiterin, beÿständlich des Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Schöttel des barchet Krämers und burgers allhier ihres Stieff Vatters am andern theil, Not. Christoph Michael Hoffmann

Le marchand de futaine Jean Michel Mentel cède sa moitié de maison à sa sœur Susanne Esther Mendel veuve de Jean Jacques Gerold.

1762 (14.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) Joint au n° 151 du 15 mars 1758
Vergleich: Abtheil: und Erörterung Weiland Frauen Susannæ Esther Schöttelin gebohrner Schwartzin, Herrn Johann Georg Schöttels, des Barchethändlers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen, nunmehr seel. Verlaßenschafft
Zuwißen seÿe hiemit daß auf heut Zu end gesetztes datum Vor mir unterschriebenenem als Zu weil. Frauen Susannæ Esther Schöttelin geb. Schwartzin, H. Joh. Georg Schöttels, des Barchethändlers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener geschiedener Ehefrauen nun seel. Verlaßenschafft Inventur und Abtheilung in specie adhibirten Notario persönlich erschienen H. Johann Michael Mendel, der Barchethändler u b. dahier, dero Sohn 1.er Ehe, der hat
in gegensein seiner Schwester Frn Susannæ Ester Geroldin, gebohrner Mendelin beiständl. H. Joh: Erhard Gerold des Gastgebers und burgers dahier (…) cedirt, abgetretten und überlaßen habe
die helffte Vor ohnvertheilt von u& ane einer Behaußung und Hoffstatt, sambt darzu gehörigen Holtzstall, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, oberhalb des Pflantzbads, in dem sogenannden Goldschmids höfflein 1.s neben Philipp von Zabern, dem fischer, 2.s neben hannß Georg Bommers Erben und hinten auf das Schmeltzhöffel stoßend, welche völlige behaußung außer 50. lb so ane der fabric St Aureliä und 75 lb so mann Hn Johann Friderich Reebhaan in Capital schuldig freÿ leedig eigen und woran Ihro der Fr. Cessionnariæ selbsten de helffte gebührig – auff den fuß Von 175 Pfund d gerechnet – Straßburg den 14. Julÿ 1762.
(Enregistré à la Chambre des Contrats le 19 novembre 1762, vol. 636 f° 381)

Susanne Esther Mendel revend quelques mois plus tard la maison au tisserand Martin Neumann et à sa femme Marie Salomé Kieffer

1762 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 636 n° 384
Ester Geroldin geb. Mändelin weÿl. Johann Jacob Gerold gewesten caminfegers wittib beÿständlich ihres schwähervatters Johann Jacob Gerold auch caminfegers
in gegensein Martin Neumann des leinenwebers und Mariæ Salome geb. Kiefferin beÿständlich Johann Jacob von Zabern des Zinn versilbert pferdzeug machers und Johann Philipp Schneider des schuhmachers
eine behausung und hoffstatt samt dazu gehörigen holtzstall mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem sogenannten Goldschmidtshöfflein, einseit neben Philipp von Zabern dem fischer, anderseit neben Johann Georg Bommers Erben, hinten auff das Schmeltzhöfflein – als ein von ihrer mutter ererbt theils im unvertheilt erb ihro cedirtes guth – 375 pfund

Fils de tisserand, Martin Neumann épouse en 1753 Anne Eve Schwentzer, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration
1753 (23.8.br), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) n° 12
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Mstr Martin Neumann dem leedigen Leinenweber weÿld. Mstr. Johann Adam Neumanns geweßenen Leinenwebers und burgers allhier mit auch weÿld. frauen Anna Barbara gebohrner Härlerin ehelich erzeugtem Sohn als Hochzeiter, beÿständlichdn Mstr Gabriel Noblos auch Leinenwebers und burgers allhier seines Schwagers ane einem
So dann der Ehren: und tugendsamen Jgfr. Annä Evä Schwentzerin weÿl. Mstr: Johann Michael Schwentzers, geweßenen Schneiders und burgers allhier mit auch weÿld. frauen Susanna gebohrner Kleinin ehelich erzeugten tochter alß der Jgfr. Hochzeiterin mit assistentz H. Johann Jacob Ackers Schneiders und burgers allhier ane dem andern theil
Straßburg Dienstags den 23.ten Octobris Anno 1753. [unterzeichnet] Mar tin neu man Als hoh Zeiter, Anna schwenserin als hoch zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 319, n° 1174)
1753. Mittwoch d. 7. Nov. seind nach ordentlicher proclamation ehl copulirt undt eingesegnet worden Martin Neuman der ledige leinenweber weÿl. Joh: Adam Neumans Leinenweber und b. allh. ehl. Sohn undt Jfr. Anna Eva weÿl. Michaelis Schwartzers Schneiders undt b allh. ehl. tochter [unterzeichnet] + des hochzeiters hand Zeichen, Anna Eva schwanserin als hochzeiterin (i 324)

Anne Eve Schwentzer meurt l’année suivante. La minute de son inventaire après décès n’est pas conservée
1754, Not. Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 27
Inventarium über weiland Frauen Annä Evä Neumännin gebohrner Schwentzerin, Meister Martin Neumanns des Leinenwebers und burgers alhier gewesener Ehefrauen seel. Verlassenschaft

Martin Neumann se remarie en 1753 avec Marie Salomé Kieffer, fille de maçon : contrat de mariage, célébration
1754 (13.4), Not. Haering (6 E 41, 1375) n° 9
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Mstr Martin Neumann dem Leinenweber Wr. und b. alhier zu Straßb. als hochzeitern an einem
So dann der tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Kiefferin Weil. Johannes Kieffers des geweßenen Maurers und burgers alhier mit auch weil. Fr. Anna Maria geb. von Zabern beeder seel. ehel. erzeugten tochter, als der hochzeiterin am andern teil
So beschehen Straßburg Sambstags den 13.ten Aprilis Anno 1754. [unterzeichnet] Martinneuman hoh Zeiter, Mariasllme Kiefferin als Hochzerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 325-a, n° 1200)
1754. Mittwoch d. 24. Juli seind nach ordentlicher proclamation ehl copulirt und eingesegnet worden Martin Neuman leinen weber Wittiber und b. allh. und Jfr. Salomé weÿl. Joh: Kiefers Stein Metzen u. brs allh. ehel. tochter [unterzeichnet] + des hochzeiters hand Zeichen, maria Salome Kiefferin als hochzeiterin (i 331)

Marie Salomé Kieffer meurt en 1775 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 175 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 42 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 311 livres, le passif à 829 livres

1776 (3.5.), Not. Becker (6 E 41, 1395) n° 5
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. Maria Salome Kieferin, Meister Joh. Martin Neumann Leinenwebers und burgers dahier Zu Straßburg geweßte eheliche haußfrau seel. nach ihrem Sontags den 24. Xbr 1775 aus dießer Welt genommenen tödl. hientritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren Meister Joh. Philipp Schneider, Schuhmachers und burgers hieselbst als geordnet und geschwornen vogts der nach dem Eingang gegenwärtigen Inventary hinterlaßenen eintzigen tochter, ersucht (…) So beschehen in der königl. Statt Straßburg auf Sambstag de 2.ten Monaths tag Maji Anno 1776.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato zu ihrer wahren und rechtsmäßigen Erbin hinterlaßen Neml. Mariam Salomem Neumann so ungefehr 14 Jahr alt

Copia der Eheberedung (…) den 13. Aprilis 1754, Not. Johann Richard Häring
Bericht In Gegenwärtig Inventarium gehörig. Der doßortige wittiber Zeigt an, daß weder über seine noch der Verstorbenen seel. Illata ein Inventarium errichtet worden seÿe, ohnerachtet durch die vorher Inserirte Eheberedung und deren 4.ten articul ein reservirt und vorbehaltenen guth ihrer beederseits zugebrachten Nahrung stipulirt und bedungen worden (…), Ferner hat der wittiber beÿ gleicher handtreulichen Aussage d aus verkauften Zugebrachten Mütterl. Kleidung Erlößt 20 fl. ge* in hiesiger burger Spital alwo die verstorbene seel. ihr leben geendet geblieben
In einer allhier Zu Straßburg im goldschmitt höfel ane dem Pflantzbad gelegener und in diese Verlassenschafft eigenthümlich gehöriger behausung befunden worden als
Waaren und Werckzeug Zum Lwb. hdwerck gehörig
Eigenthumb ane einer behaußung so dem Wber. ohnverändert und theilbar. Nemlichen eine behausung und hofstatt samt dem dazu gehörigen holtzstall mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten allhier in dem sogenannten goldschmitts höflein 1.s neben Phil: von Zabern dem fischer, 2.s neben Joh. Georg Bommers Erben, hinten auf das Schmeltzen höflein stoßend gelegen, so außer dem darauf haftenden und unter denen nachstehenden passivis begrifenen Capital freÿ leedig und Eigen. Und ist diese behaußung samt Zugehörd durch die geschwohren Hh. Werckmeistere vermög deroselben ad Conceptum Inventarÿ gelieferten schrifftl. abschatzung de dato 9. maÿ 1776. æstimirt und angeschlagen worden ad 350 fl. oder 175 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentiner Kaufbrieff in allhiesiger C. C. stub gefertiget und mit dero aufgedr. kleinen Insigel verwahrt de dato 19.ten 9.bris 1762.
Waaren und Werckzeug Zum Lwb. Hdwerck gehörig
der Erbin, hausrath 2 lb, Ergäntzung 10 lb, Schuld 30 lb, Summa summarum 42 lb
die übrige Verlassenschafft und zwar nach Maaßgaab des vorher inserirten berichts unter einer Mass als des wittibers ohnverändert und theilbar beschrieben, hausrath 32 lb, Waaren und Werckzeug zum Lwb. hdwerk gehörig ohnverändert und theilbar103 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung 175 lb, Summa summarum des gesamten Vermögens so dem Wittiber unverändert und theilbar 311 lb – Schulden 829 lb, Compensando 518 lb
– Abschatzung vom 9.ten Maÿ 1776. Auff begeren johann Martin Neumann dem leinenweber ist Eine behausung allhier in der statt straßburg im goldschmitts höffel gelegen Ein seÿts neben Einer behausung den bomerischen Erben gehörig anderer seÿts neben frau Mathlen wittib und hinden auff das schmöltzen höffel stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer leinenwebers werskstatt Eine stube Zweÿ hauserern worinnen herdt und Caminschoß und Etlichen hauß Kammern sambt Einem holtzschopff darüber seÿn die dachstühl mit breitzigel belegt. Von uns unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach æstimirt und angeschlagen Vor und um Dreÿ hundert fünffzig gulden [unterzeichnet] Huber, Götz Wmstr de Münster, Kaltner W. Meister

Jean Martin Neumann se remarie en 1776 avec Marie Dorothée Lorentz, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1776 (7.5.), Not. Becker (6 E 41, 1396)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Ehrsam und bescheidene Johann Martin Neumann, wittiber, Leinenweber und burger dahier als hochzeiter ane Einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Dorothea Lorentzin, weÿl. Joh: Michael Lorentz mit auch weÿl. Margaretha Salomea Lurhoßin ehelich erzielte tochter unter beÿstand H. Johann Georg Griebel ebenmäßig Schuhmachers und burgers dahier ihres leiblichen Schwagers ams hochzeiterin andern theils
unterschrieben Zu Straßburg den 7.ten Maÿ 1776, Johann Martin Neumann als hochzeiter, Maria doroda Lorenzin

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Martin Neumann à se remarier avant la fin de son deuil du fait qu’il est peu fortuné (sa femme est morte à l’hôpital) et qu’il doit s’occuper de son enfant et de ses employés
1776 Conseillers et XXI (1 R 259)
Joh: Martin Neumann der Leinenweber erhalt dispense a tempore luctus gegen erlag 18. d in das Allmosen. 195.
(p. 195) Sambstag den 1. Junii 1776. Rang Nê meister Johann Martin Neumann des Leinenwebers und burgers alhier prod. unterth. Memoriale juncto petito sambt beÿl. sub lit. A puncto dispens. vom der übrigen trauerzeith.
H. General Advocat Mogg erwehnte, der Implorant bereiys den 6.t Monath der trauerzeith angetretten, ein Kind Zu versogen und mit fremden gesind haußen muß, auch nicht bemittelt, indeme seine Ehefrau im Spithal verstorben, so glaube er, es werde MGHh ihme mit gebettener dispens wilfahren wollen, doch also daß er dem Allmoßen was beÿtrage.
Dießmnach wurde auf hohem Anspruch des H. Prætoris Regii und des ane dem obern Banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Falckenhaÿn Vermittelts gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird dem Imploranten mit gebettener dispensatione tempore luctus gegen erlag ein pfund d in alhießiges allmoßen sich verheurathen zu dörfen wilfahrt.
Deppi. H. Rathh. Fleck, H. Rathh. Bläß.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 29, n° 21)
Im Jahr 1776 seind Festo Trinitatis und Dominica prima post Trinitatis proclamirt und den 11. Junii copulirt worden, Mstr. Johann Martin Neumann, Wittwer burger und Barchetweber allhier und Jungfr. Maria Dorothea weil. Johann Michael Lorentz geweßenen Schuemachers und burgers allhier und auch weil. Fr. Margarethæ Salome Laurhoßin hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Martin Neumann als hochzeiter, Maria Dorothe Lorentz als hochzeiterin (i 32)

Dorothée Lorentz fait dresser dans la maison de son mari l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 283 livres

1777 (13.1.), Not. Lauth (6 E 41, 647) n° 41-a
Inventarium über der Tugendsamen Frauen Dorotheæ Neumännin gebohrner Lorentzin zu Hn Johann Martin Neumann dem Leinenweber, Leinwandhändler und burger allhier Zu Straßburg ihrem Marito für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1777 – in ihrem den 11.ten Junÿ letztabgewichenen 1776.ten Jahrs mit ihme abgetrettenen Ehestand zugebracht und sich vermög der vor Hn. Andreas Becker Notario publico jurato den 7. Maji gemelten 1776.sten Jahrs aufgerichteten Ehe: beredung §° 3° für unverändert vorbehalten hat – Sso beschehen in gegensein H. Joh: Martin Neumann obgedacht, auf Montag den 13.ten Januarii Anno 1777.
In einer allhier Zu Straßburg im Goldschmidts Höffel am Pflantzbad gelegenen Hn Neumann dem Marito eigenthümlich zuständigen Behaußung befunden worden wie folgt.
Sa. hausraths 71 lb, Sa. Silber: Geschmeids 13 lb, Sa. Goldener Ring 12 lb, Schulden 150, baarschafft 25 lb, Haussteuren (23, Macht hieran Fr. Neumännin Zur gebührige ½) 11 lb, Summa summarum 283 lb

Jean Martin Neumann meurt en mars 1780 en délaissant une fille de son premier mariage et une autre du deuxième. Les experts estiment la maison 175 livres. La masse propre à la veuve est de 281 livres. L’actif du défunt et de la communauté s’élève à 517 livres, le passif à 2 038 livres. Le notaire expose le 23 septembre 1780 la maison aux enchères mais aucun acheteur ne se présente.

1780 (4.4.), Not. Lauth (6 E 41, 648) n° 85
Inventarium über Weil. Mr Johann Martin Neumann, gewesenen Leinenwebers, Leinwandhändlers und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1780. – nach seinem den 19.ten Martii laufenden 1780.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. Hintritt, hier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundl. ansuchen erfordern und begehren Frn Dorotheæ Neumännin geb. Lorentzin, der hinterbliebenen Wittib – So geschehen allh: Zu Str: in præsentia H. Frird. Jb. Röderers Not. publ: jur: u: pract: auch brs hieselbsten, als Von der Wb. hierzu specialiter erbettenen Beistands, auf Donnerstag den 4. Aprilis Anno 1780.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt, 1° Jgfr: Mariam Salome Neumännin, so bis nächstkünfftig Pfingsten 18 Jahr alt, diese ist von dem Verstorbenen, als ihrem Vater seel. mit der in A° 1775 den 24. Xbris abgelebten zweiten Ehefr: Namens Maria Salome Neumännin geb. Kieferin seel. eine Ehelich erzeugte Tochter, Welche beneben Mr. J: Phil: Schneider dem Schuhmacher u. Brn allhier als ihrem geordnet und geschworenen Vogt, dieser gegenwärtigen Inventur von Anfang bis Zu End abwartete und ihr Interesse besorgte
So dann 2.do Margaretham Elisabetham Neumännin, so dermalen 9 Wochen alt, Solches ist von dem Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter hinterbliebenen Wittwe in deßen 3.ter Ehe erzeugt worden, Vor und im Nahmen dieses unmündigen Töchterl. War bei dieser Inventur beständig gegenwärtig und hat dabei ihren Nuzen beobachtet Mr Balthasar Waasers, der Schneider und Br. dahier, als deßen beÿ E. Löbl. Vogtei-Gericht den 1. Apr: a: c: geordnet
Copia der zwischen beeden nun zertrennnten Eheleuthen Zur Zeit ihrer Verheurathung vor vor H. Not° Joh. Andreas Becker den 7. Maÿ 1776 mit einander auffgerichteten Ehe beredung

In einer alhier zu Straßburg im Goldschmids Höffel am Pflantzbad gelegenen, in des Verstorbenen seeligen Verlaßenschafft gehörigen behausung befuden worden wie folgt.
(f° 6) Ergäntzung der Wittib währender Ehe abgegangen unveränderten Guts. Nach Anleitung des Von mir dem diesortigen Inventir: Notario den 13: Jan: 1777 über deroselben zugebrachtes Vermögen errichteten Inventarii
(f° 6-v) Eigenthum an einem Häuslein, so denen Beneficial Erben unverändert und theilbars. Neml. ein Häuselin und Hoffstatt, samt dem darzugehörigen Holtz: Stall, mit allen deßen Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Str. in dem sogenannten Goldschmidts: Höfflein einseit neben N. Inckel dem Fischer anderseit neben Joh. Georg Bommers Erben hinten auff das Schmöltzen Höffl. stoßend, so auser denen darauf haftenden und hernach beschriebenen Passiv: Capitalien frei, ledig und eigen, Und ist dieses Häuslein zufolg der Von denen geschwornen Hh. Werckmeistern (…) durch dieselbe alß zu diesortigem Concept geschickten schrifftlichen Abschatzung de dato 17. Apr. A° 1780. angeschlagen worden vor 350 fl. oder 175 lb. Darüber besagt ein Teutscher perg: Kaufbr. in dahiesig. C. C. St: gefertigtet u. m: dero aufgedr. Kl. Ins. Verwahrt, datirt 19. 9.ris A° 1762. deuser Kauf Brief hat sich aber dermalen nicht vorgefunden, sondern soll unter denen Händen Jfr. Mariä Agnes Braunin der Hypothecariæ in Verwahrung seÿn.
– Abschatzung Vom 13.ten apprill 1780. Auff begeren Weÿland Martin Neumann dem geweßenen Weber Meister, ist Eine behausung allhir in der statt straßburg am pflantzbad im goldschmitts Höffel gelegen Ein seÿts neben den Zaberischen erben anderer seÿts neben frau Dincklerin Wittib und Hinten auf das schmeltzen höffel stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer Webers Werckstätt, ferner in Einer stube Einer Küchen und Etlichen Kammern ferner befindet sich ein Holtz schopff worüber die dachstühl mit breitzigel belegt, Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ Hundert fünffzig gulden, [unterzeichnet] Huebern Götz Wmstr, Kaltner WMstr.vor und umb Dreÿ Hundert fünffzig gulden, [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr., Kaltner W:Mst
Folgt nun die Beschreibung Eingangs erwehnter Verlaßenschafft an: u: Vor sich selbsten. Der Wittib unveränderten Vermögens, (An Haussteuren 1 lb) Sa. Hausraths 40 lb, Sa. Silbergeschmeids 8 lb, Sa. gold. ring 3 lb, Sa. der Ergäntzung 193 lb, Sa. Schulden 38 lb, Summa summarum 284 lb – Schulden 3 lb, Nach deren Abzug 281 lb
Solchemnacg wird auch derer Beneficial Erben unveränderte und zugleich theilbare Nachlaßenschafft verzeichnet, Ane haussteuren 1 lb, Sa. hausraths 75 lb, Sa. Schiff und geschirr wie auch vorräthige Waar, sowohl zum Leinenweber Handwerck als auch Leinwand: handel gehörig 251 lb, Sa. Silber Geschmeids 15 lb, Sa. Eigenthum ane I.m häuslein 175 lb, Summa summarum 517 lb – Schulden 2038 lb, In Gegeneinanderhaltung 1520 lb – Passiv onus loco Stall Summæ 1239 lb
Copia der Eheberedung (…)
– Anno 1780 Samtags den 23. Septembris Nachmittag um dreÿ Uhr habe ich unterschriebener Königlicher St. Straßburg offenbar geschworner und zu weiland Mr Johann Martin Neumann, gewesenen Leinenwebers, Leinwandhändlers und Burgers allhier seeligen Verlassenschaft adhibirter Notarius (…) auf Ansuchen S.T. Herrn Lt Samuel Reinhard Weber, als Syndici Joh. Lebrecht Rausch, des von hier ausgetrettenen handelsmanns Credit: Massæ, Welchem durch eine bei E. E. Grosen Rath den 11. Septembris a: c: ergangene Erkandnuss Wegen eine Vermög einer Obligation habenden restirenden Forderung, diesortige Neumännische Massa entschlagen worden, in das ane der Pickergaß gelegene Gasthaus zum Springbrünnel genannt begeben, um daselbst die Versteigerung des in Neumännische Massam gehörigen Häuslein und Hoffstatt mit allen dessen Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier am Pflantzbaad im sogenannten Goldschmidts: Höfflein einseit neben Mr J: Jb: Inckel dem Fischer anderseit neben Joh. Georg Bommers Erben hinten auff das Schmöltzen Höfflein stoßend, so außer zweien verschiedenen und Jgfr. Mar. Agnes Braunin schuldigen Capitalien von 650. fl. frei, ledig und aigen unter nachfolgenden Conditionen vorzunehmen (…)
zum ausrufen angeschlagen worden pro 650 fl. Da nun niemand zugegen war, der nur eine Mise darauf gethan, Als hat Hr. Requirent die zweite Versteigerung auf heute über Acht Täg aufstellen laßen.
Sambstag den 30. Septembris Anno 1778 (…) Bei dieser zweiten Versteigerung hat sich wieder niemand gezeigt, der nur ein Gebott hätte thun wollen
Sambstags den 7. Octobris 1778 (…) ist die Versteigerung des Häuslins bis auf des Requirenten anderwärtiges Ordre ausgesetzt Verblieben

La maison est vendue le 11 novembre 1780 par enchère judiciaire à Jean Leberecht Rausch (date mentionnée à la vente passée en 1782)
Fils de pasteur originaire d’Eschweiler im Thal relevant des comtes de Linange-Heidesheim, Jean Leberecht Rausch épouse en 1765 Cunégonde Elisabeth Petzel, fille de marchand : contrat de mariage, célébration.

1765 (5.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 258
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johann Lebrecht Rausch dem Leedigen Handelsmann von Eischweiler, im Thal, Hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergisch. und Hoch Gräfflich Leining Heidisheimer Jurisdiction gebürtig, S. T. Herrn Johann Andreæ Rausch, Treueifferigen Pfarrers und Seelsorgers dasiger und anderer Evangelischer Gemeinden ehelich erzeugtem Herren Sohn, als dem Hn Bräuttigamb ane Einem
So dann der Viel Ehren und Hoch tugendgezierten Jungfer Kunigunda Elisabetha Petzelin, S. T. Herrn Georg Adam Petzel Vornehmen Handelßmanns und Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugten Jungfer Tochter als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern Theil
den 5. Julÿ Anni 1765. [unterzeichnet] Johann Leberecht Rausch als Hochzeiter, Kunigunda Elisabetha Petzelin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 139 n° 784)
Anno 1765 mitwoch den 17. Julÿ seind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und Ausruffung Zu St. Thomæ copulirt und eingesegnet worden herr Johann Leberecht Rausch Lediger handelsmann, herrn Johann Andreas Rausch Evangelischen Pfarrers zu Eischweiler Hessen Hanauischer Herrschafft ehelicher Sohn und Jungfrau Cunigunda Elisabetha Petzelin, Hrrn Georg Adam Petzel handelßmanns und burgers alhie eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Leberecht Rausch als hochzeiter, Kunigunda Elisabetha Petzelin als hochzeiterin (i 142)

La tribu du Miroir remet à Jean Leberecht Rausch une promesse d’admission
1765, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 210) Vertröstung – Freitags den 14. Junii 1765 ist auf die von S. T. Herrn XXI. Franck schrifftlicj ertheilte Erlaubnuß Herrn Johann Leberecht Rausch dem ledigen Handelsmann und H. Andreas Rausch, des evangelischen Pfarres Zu Eischéweiler in dem Lemberger Amt hochfürstl. Heßen : Hanau : Lichtenbergischer Herrschafft ehelichem Sohn, welcher laut vorgewiesenen Lehrbriefs vom 1. Julii 1761. die Handlung bey H Johann Melchior Ott Zu Emmendingen nach Ordnung erlernt hat, ein Vertröstungs schein Zugestellt worden, daß man, ihn nach gnädig erlangtem burgerrecht dißorts leibzünfftig als Handelsmann annehmen wolle.

Jean Leberecht Rausch devient bourgeois un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 72
Johann Lebrecht Rausch der handelsmann von Eischweiler hanau lichtenb. herrschafft, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Kunigunda Elisabetha H. Georg Adam Petzel des handelßmanns und burgers allh. ehl. tochter um den alten burger schilling, will dienen beÿ E E Zunfft Zum Spiegel. Jur. den 17. aug. 1765.

Il devient tributaire en octobre 1765
1765, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 213-v) Montags den 7. Octobris 1765) – E. Leibzünfftiger
Vorbedittener H. Rausch ist auf vorgelegte Kanzlei: und Stallschein von 17. Augusti jüngsthin gegen Erlag drei Pfund 10 Schilling Zunftgebühr und 25. Pfund wegen hier nicht erlernter Handlung leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen worden, prom. obed. und delarirt, den Baumwollhandel zu führen.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Ail. Ceux du mari s’élèvent à 391 livres, ceux de la femme à 1 248 livres.
1765 (31.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 723) n° 550
Inventarium über des Ehren und Vorachtbahren Herrn, Johann Leberecht Rausch, des Handelßmanns und der Viel Ehr und hoch tugendgezierten Frauen Kunigundä Elisabethä Rauschin gebohrner Petzelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1765. – und sich vermög der vor mir unterschriebenenen Notario unterm 5. Julÿ dießes Jahrs errichteter Heÿraths Verschreibung Vor ohnverändert Vorbehalten haben
So beschehen in Straßburg in præsentia S. T. H. Georg Adam Petzels, Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier, der Ehefrauen Geliebten H. Vatters auff Mittwoch den 31. Julÿ Anno 1765.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Knoblochgaß gelegener und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehöriger Behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Haußraths 23, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 18, Sa. Baarschafft 250, Summa summarum 292 lb – Darzu gelegt deßelbigen gebührige Helffte ane denen Haussteuren 99 lb, d. H. in die Ehe geb. Guth d. billigen Werth nach 391 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 203, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 28, Sa. goldener Ringen und dergleichen Geschmeids 144, Sa. baarschafft 773, Summa summarum 1146 lb – darzu gelegt derselben gebührige helffte ane denen Haussteuren 99 lbn d. Frauen sambtl. in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 1248 lb

Jean Leberecht Rausch et Cunégonde Elisabeth Petzel font dresser un état de leurs biens dans une maison rue des Hallebardes. La masse propre à la femme est de 1411 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 16 394 livres, le passif à 41 314 livres.
1778 (21.9.), Not. Zimmer (6 E 41, 1424) n° 445
Inventarium über Johann Leberecht Rausch, des handelsmanns und Frauen Kunigundä Elisabethä Rauschin, gebohrner Petzelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg activ Nahrung und passiv schulden auffgerichtet Anno 1778. – Solche ist sowohl auf Ansuchen H. Samuel Reinhard Weber, J. V. Lti. des von denen Hh. Creditoribus ernannten HN Syndici, als auch gemelter Fr. Rauschin beÿständlich H. Johann Daniel Stöber, Notarii publici und practici allhier ratione ihres Zu fordern habenden unveränderten Guths willen, inventirt und ersucht, durch gedachte Rauschische Eheleuthe ferner H. Johann Herrmann Petzel, ihr Frn Rauschin eheleiblichen Bruder, so dann Catharina Gagner und Salome Weißin beede dienstmägd (geäugt und gezeigt)
So geschehen allhier Zu Straßburg mit Zuziehung und in beÿseÿn H. Johann Gottfried Petzel und H. Johann Christoph Kienlin, beeder handelßmänner und burgere allhier, als ernannter adjunctorum des H. Syndici den 21. Septembris et Sequentibus Anno 1778.

In einer alhier zu Straßburg ane der Spießgaß gelegenen und hiehero nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Derer Vier Kinder Pfetter Göttel und geschenckt geld beteffend, Elisabethä, Johann Leberecht,Ludovicä, Carl Timothæi
Ergäntzung der Ehefrauen in die Ehe gebrachten unveränderten Guth. Vermög Inventarii über Frauen Rauschin und ihres Ehemanns einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch H Johann Daniel Langheinrich Notarium publicum in Anno 1765. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der zwischen beeden Rauschischen Ehegatten den 5. Julÿ Anno 1765. errichteten beÿ H. Not° Johann Daniel Langheinrich hinterlegten Eheberedung
Frauen Rauschin unveränderten Guths, Sa. haußraths 14, Sa. Schuld 150, Sa. Ergäntzung 1246, Summa summarum 1411 lb
Dießemnach wird auch das in Eingangs gedachten Debitoris Nahrung gehörige Guth beschrieben, Sa. haußraths 345, Sa. Wein und leerer Faß 99, Sa. Waaren 11.233, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 55, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 77, Sa. baarschafft 151, Sa. Schulden 4431, Summa summarum 16.394 lb – Schulden 41.314 lb, Passiv onus 24.919.
Zweiffelhaffte und verlohren geachte Schulden 7729 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jean Leberecht Rausch dépose un état de son actif et de son passif
1778, Not. Zimmer (6 E 41, 1451) n° 350
ist erschienen Herr Johann Leberecht Rausch der handelßmann und burger allhier Zu Straßburg, dieser producirte einen von ihme dem Comparenten eigenhändig unterschriebenenen Bilan sub dato Straßburg denn 9. Septembris 1778, zwo geschriebene Seiten in sich haltend, vermög deßen sein des Comparenten liquide activ Nahrung auf 81.261 livres die Summa derer passiv Schulden aber auf 158.323 livres sich belauffet, beneben Zweÿen Etats beede auch von gemelten heutigen dato, der eine die vor gut geachte activ Schulden so sich auf 25.727 livres belauffen, und der andere die vor verlohren geachte und Zweiffelhaffte activ Schulden anlangend 22.916 in sich begreiffend

Lors de l’inventaire dressé en 1785 après la mort de Georges Adam Petzel, Jean Leberecht Rausch habite avec sa femme à Freistett en Bade
1785 (4. 9.bris), Not. Stoeber (6 E 41, 1250) n° 491
Inventarium über weÿl. herrn Georg Adam Petzel des gewesten handelsmanns Verl. ; nach seinem Samstags den 29. 8bris jüngst jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt (…) So dann 5. Frau Kunigundam Elisabetham Rauschin geb. Petzelin H. Johann Leberecht Rausch des handelsmanns Ehegattin so dermalen sich mit ihrem Ehemann in Freÿstedt heßen hanauischer herrschaff auhält,

Jean Leberecht Rausch meurt en 1813
1813 (22.11.), Strasbourg 12 (53), Not. Wengler n° 7951
Déclaration tenant lieu d’inventaire de Jean Lebrecht Rausch père, fabricant de savon, décédé le 22 mai dernier – à la requête de la veuve Cunégonde Elisabeth Petzel, Jean Lebrecht Rausch fils négociant, Charles Rausch savonnier, Cunégonde Elisabeth Rausch épouse du Sr Haas de Freystaett outre Rhin
mobilier 190 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 f° 190 du 23.11.

Le syndic de la masse des biens appartenant à Jean Lebrecht Rausch vend la maison 350 livres au tisserand Jean Pierre Wentz et à sa femme Dorothée Elisabeth Jud.

1782 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 656 n° 137
H. Lt Samuel Reinhard Weber procurator vicarius als gerichtlich bestellter syndicus Johann Lebrecht Rauch des von hier abgetrettenen handelsmanns massæ H. creditorum
in gegensein Johann Peter Wentz des leinenwebers und Dorotheæ Elisabethæ geb. Judin unter assistentz Johann Jacob Jud und Johannes Boltz der leinenweber
eine kleine behausung und hoffstatt samt dem dazu gehörigen und abgetheilten holtz stall mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, in dem sogenanten Goldschmidts höffel im Pflantzbaad einseit neben der Jnckelischen wittib, anderseit neben Johann Georg Bommers erben, hinten auff das schmöltzen höffel – als ein in weÿl. Johann Martin Neumann des leinenwebers credit geschäfft gehörig und laut bescheid EE. Großen Raths den 11. 7.br. 1780 gerichtlich entschlagenes haus – um 700 gulden worunter die capital summen begriffen

Fils d’un cultivateur de Duchroth près de Kreuznach en Palatinat, Jean Pierre Wentz épouse en 1781 Dorothée Elisabeth Jud, fille de tisserand : contrat de mariage, célébration. Ils comptent pami les dix couples qui bénéficent d’une gratification de 150 florins à l’occasion du centenaire du rattachement de Strasbourg à la couronne de France. Jean Pierre Wentz devient bourgeois peu après son mariage.
1781 (15.8.), Not. Becker (6 E 41, 1396)
Eheberedung – Erscheint Persönlich Johann Peter Wentz Leediger Leinenweber, so sich des hießig. burgerrechts Vertröstet, weÿl. Johann Wilhelm Wentz burgers und ackersmanns un Tucheroth Churpfältzischer herrschafft mit Maria Elisabetha geborner (-) ehelich erzielter Sohn, als hochzeiter ane einem,
So dann die Ehr: und tugendsame Jungfer Dorothea Elisabetha Judin, Mr Johann Jacob Jud Senioris, burgers und Lwbs. allhier mit weÿl. Maria Salome geb. Stuberin ehelich erzielte tochter unter beÿstand Mr Johannes Boltz des ebenmäßig. burgers und Lwbs. hieselbst ihres Schwagers, angesehen gedacht ihr Vatter unpäßlichkeit halber diesem actu nicht beÿwohnen können, als hochzeiterin am andern theil
Zu Straßburg den 15.ten Aug. 1781. [unterzeichnet] Johan Peter Wenz, Dorothea Elisabeth Judin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 65-v, n° 55)
Im Jahr Christi 1781, Sonntags den 30. Septembris gegen Mittag, nach geendigtem Jubel: Gottes dienst sind nach vorher (…) geschehenen gewohnlichen proclamationen in allhiesiger Prediger: Kirch offentlich copulirt und ehelich eingesgnet worden, Johann Peter Wentz, lediger Leinenweber, weÿl. Johann Wilhelm Wentz geweßenen Acker Manns in Ducherrot beÿ Creutzenach und burgers daselbssy, und weÿl. Frau Mariæ Elisabethæ gebohrner Riederin, hinderlaßener ehelicher Sohn, und Jgfr. Dorothea Elisabetha Judtin, Johann Jacob Judts, Leinenwebers und burgers allhie und weÿl. Mariæ Salome, gebohrner Raüberin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Joha Peter wentz als hochzeiter, Dorothea Elisabeth Judin als hochzeiterin (i 67)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151-v et 153-v) Es hat im Jahr 1781. ein Hochlöbl. Magistrat dahie auf dem 30. Septembris ein Jubilæum sæculare wegen übergab der Statt Straßburg an die Crone Franckreichts angordnet und Zu desto größerer erfreulichen Feÿerkichkeit Zehen Ehepaar mit 150 gulden jedes auszusteuren beliebet von solchen seind beÿ uns folgende en 14. und 15. post Trinitatis proclamirt und dann den 30. Septembris in der Prediger Kirche copulirt worden.
und Johann Peter Wentz lediger Leinenweber Weil Joh: Wilhelm Wentz geweßenen Ackersmanns in Duchrot beÿ Creutzenach und weil. Mariæ Elisabethæ gebohrner Riederin hinderlaßener ehelicher Sohn und Jgfr. Dorothea Elisabetha Johann Jacob Judt Leinenwebers und burgers alhie und weil. Mariæ Salome gebohrner Räuberin eheliche tochter (i 158)

VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) – Johann Peter Wentz

Les Quinze accordent à Jean Pierre Wentz une dispense pour qu’il puisse faire son chef d’œuvre après son mariage.
1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
(p. 329) Sambstags den 1.sten Septembris 1781. – Rang nomine Johann Peter Wentz des leedigen Leinenweber gesellen von Tuchroth gebürtig Contra E E Meisterschafft der Leinenweber Obermeister producirt handwercks bescheid vom 27.sten Augusti jüngst, bitt dem imploranten mit der darinn gebettenen dispens des Meisterstück Verheurathet machen zu dörfen Gnädig Zu Willfahren, Osterrieth setzt.
Erkandt, wird Imploranten dispensando ab articulo Erlaubt das Leinenweber Meisterstück in verheuratheten stand zu machen.

Le Corps des tisserands renvoie Jean Pierre Wentz aux Quinze pour qu’il puisse faire son chef d’œuvre bien qu’il soit déjà marié. Ils accordent à Jean Pierre Wentz un délai jusqu’à Noël pour faire son chef d’œuvre. Le mariage a été célébré pour pouvoir bénéficier de la gratification accordée lors du jubilé, le diacre de Saint-Pierre-le-Vieux a remis à Jean Pierre Wentz un certificat qui atteste qu’il est luthérien bien que d’origine réformée.
1781, V 125-2 (Tisserands)
Montags den 21. 9.br 1781 – Erscheint Joh: Peter Wentz Leediger Lwbr. gesell von tucheroth gebürtig Augspurgischer Confession zugethan, laut scheins von H. M: Jost diac: beÿm alten St: Peter vom heutigen tag, so mit Joh: Jacob Jud des ältern, Lwbrs. tochter sich ehelich versprochen, bittet daß E. E. handwerck der beÿ dem Hh. Schöf. unterm 13. dießes ergangenen Erkantnus nachgeloben und Ihme in verfertigung seines Meisterstücks wan es auch gleich im verheurathen Standt geschehen sollte, nicht verhinderlich seÿn möchte.
Nach einsehenem Schein Von H. Pfarrer Jost gehaltener umbfrag und angehörtem gutachten der hoch h. wurde Erkandt, seÿe die angezogene und würkl. durch den Zft hr abgeleßene Erkantnus derr Hh. Schöfen zu respectiren mithin dem Comparent. ehe verwahret sein Meisterstück geheuratheterweiße Zu verfertigen, doch daß ein solches bis geg. nächstkünftige Weÿhnachen die vollziehung kome, anbeÿ ihme bis dahin verbotten einiges gesind zu halten, weil aber die Meisterschafft ein solches nicht vor selbsten thun kan als wird derselbe pro dispensatione an G. Hh. die XV.en verwießen

Sambstags den 22. Xbris 1781 – Johann Peter Wentz Leediger Lwbr. gesell von tucheroth gebürtig, der sich mit Jfr. Dorothea Elisabetha Mr Joh: Jacoben Jud Sen. burgers und Lwbrs allhier ehel. tochtern so der augspurgisch. confession zugethan zue Ehe versprochen, Erscheint und meldet E E handwerck daß gedacht seine Jgfr. Braut # (# * vorgelegten * Verhaltungs * bedürftigungs *) von denen Hhn Schöfen dißortiger E. Zunft die Versicherung erhalten habe, die von Löbl. Stadt gnädigst bestimten Wohlthat auf das instehende Jubilorum, beÿ ihrer vertheilung theilhaftig zu werden, da Er aber dies zur zeit der bestimten verheurathung # (# und folgsam lediger weiße) nicht zum meisterstück gelangen kan, als bittet Er, daß man Ihme nicht verhinderlich seÿn möchte, ein solches im Ehestand zu verfertig.
Nach eingesehenen Protocoll derer Hh. Schöf. E. E. Zunft der tucher vom 13. hujus und Schein von H. M: Joh: Jacob Jost, Diaconi beÿm alten St: Peter de hodierna die, Wodurch erhellet, daß Comparent such von der reformirten religion Zur augspurgischen Confession gewendet wurde in gehaltener Umbfrag und angehörten Gutachten der hoch hh. Erkannt,
([biffé] Wird comparent sein meisterstück bis nächst künfftige Weÿhnachten verfertig. und bis dorthin nur mit eigener handarbeit solle Ihme wegen diesem besondern Jubel Fest und ohne einige præjuditz der articklen
Wird dem comparenten weg. diesem besondern Jubel Fest und seiner bestimter verheurathung ohne einige præjuditz der art: insoweit er sein meisterstück im geheuratheten stande aber d* bis nächst künfftige Weÿhnachten, als bis wohin ihme mit Gesind zu arbeiten verbotten ist, zu verfertig. daß Er die nöthige Dispensation des artickels beÿ G. Hh. den XV.en erflehe, als vor welches hohe Dicasterium er deshalben verwießen wird.

Elisabeth Jud se remarie en 1799 avec l’apprêteur de tabac Jean Pierre Krieg, veuf en secondes noces de Marie Salomé Adolphi qu’il a épousée en 1767
1767 (11.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 512-a
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johann Jacob Krieg, dem Tabackbereiter, Wittibern und burgern allhier, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Adolphiin, Weÿland Meister Johann Friedrich Adolphi, des geweßenen Weißbecken und burgers in Dinglingen beÿ Lahr, mit auch Weÿland Frauen Anna Susanna gebohrner Buchmüllerin siner ehelichen Haußfrauen seeliger ehelich erzeugter Tochter als der Hochzeiterin am andern theil
So geschehen alhier Zu Straßburg auff Mittwoch den Eilfften Martii Anno 1777 [unterzeichnet] Johann Jacob Krieg als hoch zeiter, Maria Salomea Adolphin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 167, n° 839)
Im Jahr 1767, Mittwoch den 6. Maÿ sind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und Ausrufung zu St. Thomæ und in der Prediger Kirch, zu St Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Krieg, der Wittwer Tabackbereiter und burger allhier, und Jungfrau Maria Salome Adolphiin, weÿland Johann Friderich Adolphi, gewesenen Weißbecken und burgers in Dinglingen in der hochfürstlichen Nassau: Usingischen Herrschafft Lahr gelegen hinterlaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Krieg al hoch Zeiter, Maria salame Adolphin alß hochzeiterin (i 169

Mariage, Strasbourg (n° 201)
Cejourd’hui 20° Ventôse l’an VII de la République française une & indivisible (…), d’une part Jean Jacques Krieg, agé de 61 ans, ouvrier en tabac, né & domicilié en cette commune, fils de feu Jean George Krieg, pêcheur, & de feüe Marguerite Barbe Bock, divorcé de Marie Salomé Adolph, d’autre part Dorothée Elisabeth Jud, âgée de 43 ans, née & domiciliée en cette commune, fille de feu Jean Jacques Jud, tisserand, & de feüe Marie Salomé Raeuber, Veuve de Jean Pierre Wentz, tisserand en cette Commune (…), 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 18 février 1738 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 27 novembre 1755 (…), 3° de l’acte de divorce dressé par Jean Alexandre Reichard ancien officier public provisoire de cette commune le 4 pluviôse dernier (…) 4° de l’acte de décès de Jean Pierre Wentz (…) en cette commune le 18 prairial a V (signé) Johann Jacob Krieg, Dorothea Elisabet Jud ( i 106)

La maison qui appartient à Jacques Krieg et à Dorothée Elisabeth Jud veuve de Jean Pierre Wentz est vendue par adjudication judiciaire au chamoiseur David Robert

1803 (20 messidor 11), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 13 n° 84
Cejourd’hui 20 Messidor an XI a été presenté en ce bureau l’adjudication dont la teneur suit
Au Nom de la République. Audience du 2 messidor l’an XI présente les Citoyens Zæpfel Vice président Braun et Ehrlen Juges, Entre Jean Georges Jost tourneur à Strasbourg en qualité de tuteur des enfants mineurs de feue Catherine Jünger femme en secondes noces de Jean Georges Roeckling dudit lieu demandeur comparant par le Citoyen Kern avoué d’une part. Le demandeur a voulu à ce qu’il plaise au Tribunal de lui donner defaut contre ces defendeurs faute de comparoir quoique duement assignés et pour le profit ordonner qu’il sera de suite procédé à la vente de la maison specifiée en l’affiche du 3 floreal dernier (…)
Et a l’instant lecture et interpretation ayant été faite de l’affiche on a mis en vente Une maison aisances appartenances et dépendances située a Strasbourg, rue bain aux plantes cour des orfèvres N° 34 d’un côté les Citoyens Dottenfeld et Schneegans d’autre David Sohn, par devant la rue derrière la Citoyenne Baldner. Evalué en produit net 37 fr 50, Mise à prix par la partie poursuivante à 600 fr.
Auquel prix elle a été criée, et les bougies ayant été successivement allumées ladite maison a été surenchérie par le Citoyen Jost à 1000 fr, Par le Citoyen Wantz à 1300 fr, Par le Citoyen Robert à 1400 fr, Par le Citoyen Wantz à 1500 fr, Par le Citoyen Robert à 1505 fr. Et a ledit Citoyen David Robert chamoiseur à Strasbourg signé sa mise de 1505 francs
Le tribunal a adjugé et adjuge au Citoyen David Robert chamoiseur à Strasbourg ladite maison pour la somme de 1505 francs
De par la loi, Adjudication le 2 Messidor en XI à neuf hrures du matin à laudience du tribunal de première instance séant à Strasbourg rue de la nuée bleue N° 16, d’une maison sise à Strasbourg rue bain aux plantes cour des orfèvres N° 34. A vendre par expropriation forcée. On a fait à Savoir à tous les Citoyens, qu’en vertu d’un jugement rendu au tribunal de première instance séant à Strasbourg le 9 Brumaire dernier, Enregistré le 3 frimaire suivant est expédié en forme exécutoire et à la requête du Citoyen Jean Georges Jost tourneur demeurant à Strasbourg en qualité de tuteur des enfants mineurs délaissés par feue Catherine Jünger, femme en secondes noces de Jean Georges Roeckling dudit lieu, et à celle de Jean Düringer, garçon tourneur demeurant audit Strasbourg pour suivant et diligences du dit Jost son mandataire (…) et faute de paiement avoir été et être fait par Jacques Krieg, ouvrier en tabac, demeurant audit Strasbourg et Dorothée Elisabeth Jud sa femme veuve en premières noces de Jean Pierre Wentz en son vivant tisserand en la dite Ville, 1° de la somme de 150 francs (…) 2° de elle de 200 francs (…) 3° des intérêts en dus et échus, 4° et enfin de la somme de 90 francs (…), Il sera le 2 Messidor prochain procédé (…) à la vente et adjudication aux Enchères et à l’extinction des feux sur ladite Elisabeth Jud et en tant que besoin sur ledit Jean Krieg son mari actuel, de l’immeuble appartenant à ladite emme dont la désignation suit. Savoir une maison aisances appartenances et dépendances située dans la Ville de Strasbourg rue bain aux plantes cour des orfèvres N° 34 d’un côté les Citoyens Dottenfeld et Schneegans, de l’autre David Sohn, perruquier, par devant la rue derrière sur la Citoyenne Baldner.Evalué en produit net dans la matrice de rôle de la contribution foncière de la Ville de Strasbourg à 37 fr 50, Mise à prix par la partie poursuivante à 600 fr

Les Quinze autorisent le mégissier Jean David Robert originaire de Barr à terminer ses années d’épreuve et à s’inscrire au chef d’œuvre
1771, Protocole des Quinze (2 R 182)
Johann David Robert lediger Weißgerber gesell
(p. 539) Sambstags den 28.ten Septembris 1771. Osterrieth nôe Johann David Robert des ledigen Weißgerber gesellen von Barr C. E. E. Meisterschafft der Weißgerber Ober meister von hier, producirt unterth. Memoriale juncto petito samt beÿl. Sub lit. A et nemine comparente, beziehet sich auf des botten relatione, und bitt wie im Memoriale. Erkandt, Solle dem Obermeister ad primam post beÿ straf verkündet werden. Posthæc Faust nôe des Obermeisters, welcher gegenwärtig, sagt dieser habe nichts wieder des Imploranten begehren einzuwenden, setzt Zu Euer Gnaden.
Erkanndt, daß der Implorant, jedoch gegen ersetzung der uncosten sogleich aus der Muth aus zu thun und in das Meisterrecht auf und anzunehmen seÿe.

Fils de boucher, Jean David Robert épouse en 1772 Marie Elisabeth Helck, fille de batelier : contrat de mariage, célébration
1772 (23.7.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 217
Eheberedung – persönlich erschienen der wol Ehrengeachte Herr Johann David Robert, der ledige Weißgerber, Weiland Herrn Mathiæ Robert, gewesenen Metzgers und burgers Zu Barr ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn eines
und andern theils der Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Elisabetha Helckin, Weiland Herrn Johann Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers dahier Zu schreiner ehelich erziehlt nachgelaßene Tochter, hiebeÿ mit Hrrn Johannes Helck dem auch Schiffmann und burger alhie ihren annoch ohnentledigten Herrn Vogt verbeÿstandet
auf Donnerstag den 23 Julii Anno 1772, unter assistentz Johann David Robert Als hochzeiter, Maria Elisabetha Helckin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 153-v, n° 22)
In dem Jahr 1772 wurden (…) Mittwoch den 2. Septembris Zu St: Wilhelm offentlich Zur Ehe eingesegnet Johann David Robert der ledige weißgerber und burger allhier, weiland Matthiß Robert, gewesenen Metzgers und Burgers in Barr mit Maria Salome gebohrner Meelin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Maria Elisabeth weiland Herrn Johann Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers allhier wie auch frau Maria Elisabeth Gebohrner Von Zabrn eheliche tochter dieses bezeugen [unterzeichnet] Johann David Robert als hochzeiter, Maria Elisabetha Helckin als Hochzeiterin (i 162)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 138) Im Jahr 1772 seind Dominica 10 et 11 post Trinitatis proclamirt und folgenden zweÿten Septembris Zu Sant Wilhelm copulirt worden Johann David Robert lediger weißgerber weil. Johann Matthiß Roberts geweßenen Metzgers und burgers in Barr hinderl. Ehl. Sohn und Jgfr. Maria Elisabetha weil. Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers allhier hinterl. Ehl. Tochter (i 141)

Jean David Robert devient bourgeois à l’ancien tarif : inscription au registre de bourgeoisie et traitement de la demande
1772, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 67
Johann David Robert der weißgerber von Barr geb. erhalt des burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Elisabeth weÿl. H. Johann Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers allhier hinterlaßener ehel. tochter umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zufft der gerber, jur. den 19. sept. 1772.

(VI 286 bis, p. 393) Gerber, N° 15. den 20.ten aug. 1772
Joh. David Robert der ledig. Weißgerber von Barr gebürtig, Mathias Robert des Metzgers und B: daselbst ehel. sohn
Verlobt ane Jungfr. Maria Elisabeth weÿl. Joh: Daniel Helck Sen: geweßenen Schiffmann und b. allhier ehel. tochter
Seine scheinen Zeig daß Er Ehel. gebohren Aug. Conf. Zugethan seÿe, seiner Sponsæ Stall gebühr in richtigkeit, Er die erforderliche Stadt Stall Caution geleistet und des Zunfftrechts beÿ E E. Zunfft der Gerber Vertröstet word. 500 fl. baaren gelts Hat derselbe dargewieß. und das wahren Eigenth. mit Eÿd erhärtet, auch 102 fl. beÿm B: Proth. Deponirt.
Imp. bittet G. H. ihne a sponsa um den A: B: sch: des burgerrechts gnädigst Zu Vertrösten.
Receptus a Sponsa um den A: B: sch: Ead die.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison quai des Pêcheurs. Ceux du mari s’élèvent à 33 livres, ceux de la femme à 318 livres.
1772 (30.9.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 765) n° 505
Inventarium über des Wol Ehren und achtbaren Herrn Johann David Robert, des Weißgerbers Meisters und der Viel Ehren und tugendsamen Fraun Mariæ Elisabethæ Robertin geb. Helckin, beeder Eheleuthe und burger alhie zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Haab und Vermögenschaften, auffgerichtet im Jahr 1772 – in Gemäsheit der, in ihrem auffgerichteten Ehe Contract gethanen Versehung eines unverändert vorbehaltenen Guth – So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwath herrn Johannes Helck des Schiffmanns und Burgera alhie, der Ehefraun annoch ohnentledigten Vogts hierzu erbettenen beÿsitzers, auf Mittwoch den 30. Septembris Anno 1772.
In einer alhie zu Straßburg am Fischer Staden gelegener behaußung hat sich befunden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachter Vermögenschaft, Sa. haußraths 13, Sa. Silber und dergl. Geschmeids 20, Summa summarum 33 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun zugebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 134, Sa. Silbers 26, Sa. goldener Ring 28, Sa. baarschafft 159, Summa summarum 318 lb – Haussteuren 144, Woran jedem Ehegatten Vermög des Ehe Contracts die gleichtheilige halbscheid gebührig ist antrefend 72 lb

Jean David Robert est reçu tributaire le 23 novembre 1772

1772, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 153-v) Montags den 23.ten Novembris 1772 – Johann David Robert der Weißgerber von Barr gebürtig vorstehend producirt bescheinigung von löbl. Stadt Cantzleÿ und den Herren dreÿ deroselben Stalls de Dato 19.t 7.bris jüngst pt° erhaltenen burger Rechts, bittet denselben in Gemäßheit solchen Vorgangs Ihn nunmehro als ein leibzünfftig Mitglied dieser Ehrs. Zunft anzunehmen.
Erkannt, Gegen Erlag der Gebühr willfarth (dt. 4. lb)

Marie Elisabeth Helck meurt en 1812 en délaissant trois filles. Quatre maisons au Bain-aux-Plantes font partie de la succession

1812 (12.9.), Strasbourg 12 (46), Not. Wengler n° 7004
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Helck femme de Jean David Robert, marchand de cuirs, décédée le 16 mars 1812 – à la requête du veuf, Marie Elisabeth Robert épouse de Jean David Brod chamoiseur, Catherine Salomé Robert et Caroline Robert les deux majeures, Jean David Robert tuteur ad hoc de Marie Elisabeth, Philippe Jacques Caroline, Jean Henri et Frédérique enfants des conjoints Brod, légataires à titre universel du quart avenant à leur mère, suivant testament reçu Me Stoeber le 6 novembre 1809, Contrat de mariage passé devant Fické le 21 juillet 1772

dans une maison rue du bain aux plantes n° 34
mobilier 91.590 fr
Immeubles. une maison consistant en bâtiment de devant, cour, puit et tres fond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue du bain aux plantes n° 32, d’un côté en partie la veuve Schultz en partie André Speckel tanneur, formant de l’autre le coin de la ruelle dite cour des Orfèvres, devant ladite rue du Bain aux Plantes et derrière la Bruche – acquise de François Antoine Meltzheim tanneur et consorts par acte passé à la Chambre des contrats le 19 novembre 1768, rapporte annuellement en loyer, le rez de chaussée loué à Fleischbein 72 fr, le premier étage de la maison de devant occupée par Brod 60 fr, le second étage loué à Staub 50 fr, une chambre audit étage à la veuve Schmitt 20 fr et la maison de derrière occupée par la succession 150 fr, ensemble 352 fr de revenu en capital 7040 fr.
Plus une petite maison avec trèsfond et ses autres appartenances et dépendances sise en cette ville rue appelée cour des Orfèvres ou Goldschmittshoeffel, d’un côté le Sr Dottenfeld en partie en partie le Sr Schneegans tanneur, d’autre Jean Uhring, devant la rue, derrière Martin Baldner pêcheur – acquis de Jacques Krieg ouvrier en tabac et de Dorothée Elisabeth Jud suivant adjudication au Tribunal civil le 2 messidor 11, transcrit au bureau des hypothèques le 20 suivant, estimée 2000 fr.
Plus deux maisons contiguës l’une a côté de l’autre sises à Strasbourg rue des Moulins n° 6 et 7 avec leurs appartenances droits et dépendances tresfond et un puit commun avec la maison n° 6 et celle du voisin dans la rue du bain aux plantes, toutes les deux vendues par licitation à la barre du Tribunal Civil provenant de la sucession de Marie Madeleine Robert veuve de en premières noces d’André Sieffert tanneur en secondes de Chrétien Starck tailleur d’habits, suivant procès verbal d’adjudication définitive en date du 24 avril 1810 et déclaration de command le même jour, transcrit au bureau des hypothèques le 12 juillet, produisent en loyer annuel, le logement loué au Sr Baumann 120 fr, celui qu’occupe la veuve Rhein 40 fr, celui loué a Simon Haslach 60 fr, celui dont jouit le Sr Melin 50 fr, en capital 5400 fr
Enfin une maison, cour et jardin y attenant avec trefond toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise en la ville de Wissembourg, estimée 4800 fr, ensemble 10.200 fr
total de l’actif 102.000 fr, en meubles 91.590 fr, en immeubles 14.440 à Strasbourg et 4800 fr, passif 22.624 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 116 du 14.9.

Jean David Robert se remarie avec Caroline Chrétienne Gmehlin, veuve du menuisier Henning Auguste Lüneburg
Mariage, Strasbourg (n° 157)
Acte de mariage, le 14 juillet 1814. David Robert, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 janvier 174* à Barr (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Chamoiseur et marchand de cuir, veuf de Marie Elisabeth Helck décédée en cette ville le 16 mars 1812, fils de feu Mathias Robert, boucher à Barr et de feu Marie Salomé Mel, Caroline Chrétienne Gmehlin majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 avril 1786 à Carlsruhe, Grand duché de Bade, domiciliée au dit lieu, veuve de Henning Auguste Lüneburg menuisier décédée en cette ville le 21 janvier 1812 fille d’Antoine Gmehlin sellier à Carlsruhe et de feu Caroline Chrétienne Rosenstein (signé) David Robert, Carolina Cristianna Gmelin (i 15)

Jean David Robert meurt en 1821. Il a acquis une autre maison au Bain-aux-Plantes depuis l’inventaire précédent

1821 (1.12.), Strasbourg 12 (84), Me Wengler n° 12.490
Inventaire de la succession de Jean David Robert, marchand chamoiseur décédé le 21 novembre dernier – à la requête de 1. Caroline Gemelin la veuve, légataire suivant testament reçu Me Wengler le 16 novembre dernier, mère et tutrice légale de Caroline 6 ans, 2. Marie Elisabeth Robert épouse de Jean David Brod, marchand chamoiseur issue du premier mariage avec Marie Elisabeth Helck – en présence de Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, subrogé tuteur de la mineure
(vacation du 8 août. enregistrée acp 158 F° 165 du 10.8.1822)

dans la maison mortuaire rue du Bain aux plantes n° 32
immeubles, la moitié par indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puits, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 32 d’un côté en partie le Sr Foerster en partie le Sr André Speckel tanneur, d’autre formeant le coin de la rue appelée cour des Orfèvres, devant la rue du bain aux plantes, derrière la Bruche, estimée 3000 fr, acquise pendant le premier mariage de François Antoine Meltzheim et consorts par acte passé à la Chambre des contrats le 19 novembre 1778
plus une pareille moitié par indivis d’une petite maison avec trefond et appartenances sise audit Strasbourg dans la ruelle appelée cour des Orfèvres (Goldschmittshoeffel), d’un côté le Sr Friedel tanneur, d’autre le Sr Hoffacker tisserand en perckal, devant ladite ruelle, derrière Martin Baldner pêcheur, estimée 750 fr, avenue au défunt par licitation à la barre du Tribunal Civil sur Jacques Krieg ouvrier en tabac, et Dorothée Elisabeth Jud suivant adjudication du 2 messidor 11
plus la moitié par indivis de deux maisons rue des Moulins n° 6 et 7 avec aisances, appartenances droits et dépendances, puit commun dans celle n° 7 avec la maison n° 6 et celle du voisin dans la rue du Bain aux Plantes, d’un côté le Sr Doll maçon, d’autre formant le coin de la rue du Bain aux Plantes, estimée 2500 fr, les deux maisons provenant de la succession de Marie Madeleine Robert veuve en premières noces d’André Sieffert, tanneur, en secondes noces de Chrétien Starck tailleur d’habits, elles furent vendues par licitation au Tribunal Civil suivant jugement du 27 avril 1810 et déclaration de command, de la communauté avec Marie Elisabeth Helck
Plus une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 22, d’un côté la veuve de Geoffroi Schaeffer, d’autre le Sr Daniel Friedel tanneur, devant la rue, derrière la Bruche, estimée 3000 fr elle fut vendue par expropriation forcée audit Tribunal sur Sophie Elisabeth Hetzel veuve de Jean Georges Jost, tanneur, par jugement du 23 août 1821
mobilier, dans la cuisine du bâtiment latéral donnant dans la petite cour, dans la deuxième chambre à côté, dans la première chambre à côté, dans la chambre à linge sale, dans le grenier du bâtiment de derrière, au premier grenier de ladite maison, dans la chambre d’habitation au premier étage du bâtiment de derrière, dans la chambre à côté, dans une chambre aboutissant sur la précédente donnant sur la cour, dans la cuisine, dans la cave de la maison de devant, dans la cour, au second grenier à droite, au grenier, dans la deuxième chambre audit grenier
dans la maison n° 6 rue du Moulin, dans la tannerie du Sr Sohnn rue des Cheveux, dans la tannerie de la veuve Schneegans rue du Bain aux plantes, dans la boutique rue des Grandes Arcades, dans la maison mortuaire, dans la tannerie, au premier grenier 13.904 fr, créances 13.939 fr, numéraire 3298 fr
une maison à Wimmenau 1000 fr, ensemble 41.9393 fr, passif 41.168 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 40-v du 7.12.

Caroline Gmelin se remarie en 1822 avec Jean Michel Heyler
1822 (1.6.), Strasbourg 14 (71), Me Lex n° 4385
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Michel Heyler fils majeur de défunts Michel Heyler et d’Anne Weeber
Caroline Gmelin fille majeure fille d’Antoine Gmelin et de Caroline Wingert veuve sans enfant de David Robert chamoiseur
Enregistrement de Strasbourg, acp 157 F° 177-v du 3.6.

Les héritiers de David Robert vendent les maisons qui font partie de la succession. Celle sise cour des Orfèvres revient au tanneur Charles Embser pour 1 300 francs

1823 (3.5.), Strasbourg 12 (90), Me Wengler n° 13.125
(Adjudication sur surenchère, cahier des charges n° 13.007 du 14 février) Caroline Gemelin veuve de Jean David Robert, chamoiseur, épouse actuelle de Michel Heyler en qualité de légataire à titre universel pour un quart en propriété et un quart en usufruit de la succession de son défunt mari testament reçu par le soussigné notaire le 13 novembre 1821 et héritière pour un quart de Caroline Robert sa fille décédée après son père le 31 juillet 1822
Marie Elisabeth Robert épouse séparée quant aux biens de Jean David Brod, chamoiseur, 1. héritière pour ¾ d’un tiers de Marie Elisabeth Helck sa mère, 2. héritière pour moitié de ¾ Jean David Robert son père, 3. de la succession de Caroline Robert sa sœur consanguine, 4. héritière pour 9/16 de Catherine Salomé Robert sa sœur germaine
Philippe Jacques Brod, vernisseur, Caroline Brod majeure, David Brod, chamoiseur père et administrateur légal des biens de Jean Henri et Frédérique Brod ses enfants, les quatre enfants Brod ensemble légataires à titre universel de Marie Elisabeth Helck leur grand mère, suivant testament reçu Stoeber le 6 novembre 1809 enreg. le 26 août 1812, Michel Kraussert marchand d’estampes héritier pour 3/5 de Caroline Robert sa femme suivant testament olographe du 6 juin 1817 enreg. 23 juin 1820 f° 183 et déposé au rang des minutes de Me Wengler – suivant jugement du 7 janvier dernier entérinant le rapport d’experts, jugement préalable de nomination d’experts 13 novembre 1822, rapport d’experts eu 18 décembre – [Procuration] Jean Henri Brod garçon relieur à Paris rue St Jacques n° 102
1. la maison cour des Orfèvres n° 34 à Charles Embser, négociant, enchérie pour Geoffroi Kolb pour 1300 fr
2. les deux maisons rue des Moulins n° 6 et 7 à Georges Doll pour 2000 fr
3. la maison rue du Bain aux Plantes n° 22 à Mathias Levy Lantzenberger, maroquinier pour 4520 fr
Désignation des immeubles, 1. une maison consistant en bâtiment de devant et latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 31, d’un côté en partie le Sr Foerster en partie André Speckel tanneur, d’autre formant le coin de la ruelle appelée cour des orfèvres, devant la rue du Bain aux Plantes, derrière la Brusche, estimée 8000 fr.
2. une petite maison et très fonds avec ses autres appartenances située audit Strasbourg ruelle dite des Orfèvres n° 34 /:Goldschmitthoeffel:/, d’un côté le Sr Friedel tanneur, d’autre le Sr Hoffacker tisserand de perkale, devant la ruelle, derrière Martin Baldner pêcheur, estimée 500 fr
3. une maison à rez de chaussée et deux étages avec cave voutée qui s’étend sous une partie de la maison qui sera désignée ci après avec ses autres appartenances et droits notamment celui de puiser l’eau de la pompe établie dans la maison ci après située à Strasbourg rue des Moulins n° 6, d’un côté le Sr Datt maçon, d’autre la suivante, estimée 600 fr.
4. une maison à rez de chaussée et deux étages avec pompe qui est commune ainsi que les latrines avec la maison n° 7 et la pompe encore avec le propriétaire de la maison du voisin rue du Bain aux Plantes ensemble ses appartenances, droits, dépendances située dans ladite rue des Moulins n° 7, d’un côté la maison ci dessus mentionnée, d’autre formant coin dans la rue du Bain aux Plantes, estimée 1000 fr
5. et une maison composée d’un bâtiment de devant, d’un latéral et d’un de derrière avec cour, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 22, d’un côté Geofroi Schaeffer, d’autre le Sr Friedel tanneur, devant la rue, derrière le Brusche, estimée 4000 fr
Etablissement de la propriété, la maison rue du Bain aux Plantes n° 32 acquise de François Antoine Melsheim, tanneur et consorts par acte passé à la Chambre des contrats le 19 novembre 1778
celle cour des Orfèvres n° 34 de Jacques Krieg ouvrier en tabac et Dorothée Elisabeth Jud par licitation à la barre du Tribunal Civil le 2 messidor 11 (21 juin 1803) enreg. le 12 même mois
Les deux maisons contiguës rue du Moulin n° 6 et 7 appartiennent à la succession de Marie Madeleine Robert femme en premières noces d’André Sieffert et en secondes de Chrétien Starck tailleur d’habits vendues par licitation au Tribunal Civil adjugées au Sr Robert le 27 avril 1810 et déclaration de command même jour
toutes les quatre maisons de la communauté du Sr Robert et de Marie Elisabeth Helck, une moitié lui est revenue l’autre moitié à ses trois filles héritières de cette dernière et aux cinq enfants Brod, petits enfants, à titre de legs universel (parts de chaque maison avenant à chaque héritier). Quant à la maison rue du Bain aux Plantes n° 22 acquise pendant le second mariage de Sophie Elisabeth Hetzel veuve de Jean Georges Jost, tanneur par expropriation au Tribunal civil adjugée le 23 août 1821
Adjudication préparatoire n° 13.080 du 2 avril – Adjudication définitive n° 13.102 du 23 avril++ n° 13 125, Adjudication sur surenchère, la maison rue du Bain aux Plantes n° 32 retirée – suite le 12 juin n° 13.160 (vente de la maison retirée)
Rapport d’experts du 18 décembre, François Louis Madler, Jean Chrétien Arnold, Gédéon Emmanuel Stuber les trois architectes, (nous nous sommes rendus) 1. en la maison sise rue du Bain aux Plantes n° 32, composée d’un bâtiment sur le devant d’une cour, d’un arrière bâtiment et de deux pavillons dans la cour. Le bâtiment sur le devant est construit à rez de chaussée en maçonnerie et surmonté de deux étages en galendure. Le rez de chaussée contient deux chambres, une cuisine et la chambre militaire en entresol, par dessous se trouve une cave sous solives. Les deux étages supérieurs contiennent chacun trois chambres et une cuisine, il est terminé par une toiture unie sous laquelle trois greniers dont l’inférieur divisé en chambres et couvert en tuiles doubles. L’arrière bâtiment construit comme le précédent contient au rez de chaussée un atelier de tannerie avec un petit jardin, d’un lavoir. Le premier étage contient quatre chambres et une cuisine, le second étage ainsi que les trois greniers servent de sécherie, leur toiture est couverte en tuiles doubles. Le pavillon à droite de la cour construit entièrement en galendure contient au rez de chaussée un bucher et une pompe au premier étage deux chambres avec cuisine au second étage deux chambres et au troisième construit en attique ainsi qu’au grenier une sécherie la toiture est couverte en tuiles doubles. Le pavillon à gauche de la cour construit à rez de chaussée en charpente contient un bucher et les lattines.
2. nous nous sommes transporté en les maisons contigues sises rue des Moulins n° 6 et 7, d’un côté le Sr Doll maçon, d’autre le coin de la rue du Bain aux Plantes, construites toutes deux à rez de chaussée en maçonnerie avec deux étages en galendure. La première n° 6 contient au rez de chaussée une chambre, une cuisine et un bucher par dessous une grande cave voutée qui s’étend sous une partie de la maison contigue n° 7, le premier et le second étage contiennent chacun deux chambres et une cuisine, au dessous se trouvent deux greniers dont l’inférieur est divisé en deux combles sous la toiture couverte en tuiles simples.
La seconde maison n° 7 contient au rez de chaussée un grand attelier de tannerie, la pompe et les latrines communes avec la maison précédente, elle contient au premier étage trois chambres et une cuisine et au second étage un atelier de chamoiseur avec une chambre, la toiture contenant deux greniers est construite en tuiles simples.
3. puis nous nous sommes rendus dans la ruelle dite cour de Orfèvres n° 34, nous avons trouvé construite à rez de chaussée en maçonnerie contenant deux chambres, une cuisine et un bucher avec un étage en galendure divisé en trois chambres et une cuisine en dessus deux greniers sous la toiture couvert en tuiles simples
la maison rue du Bain aux Plantes n° 32 estimée 8000 fr, celle rue du Moulin n° 6 à 600 fr, n° 7 à 1000 fr, celle cour des Orfèvres à 500 fr
4. ensuite nous nous sommes transportés en la maison sise en cette ville rue du Bain aux Plantes n° 22, nous avons parcourue et trouvé consister en un bâtiment sur le devant, une cour, un arrière bâtiment et un pavillon à gauche de la cour. Le bâtiment sur le devant est construit à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie avec galerie en charpente du côté de la cour, le rez de chaussée ne contient qu’une chambre par dessous se trouve une cave sous solives, le premier et le second étage contienent chacun deux chambres, une cuisine et une galerie qui communique au pavillon en dessus se trouvent deux greniers sous la toiture couverte en tuiles doubles. L’arrière bâtiment construit à rez de chaussée en maçonnerie y contient un atelier de tannerie, une buanderie et un lavoir, au premier étage construit en galendure trois chambres et une cusine et au second étage de même construction, une chambre, une cuisine et une sécherie ainsi qu’aux deux greniers sous la toiture couverte en tuiles doubles. Le pavillon à gauche de la cour construit en galendure sur poteaux contient au premier ainsi qu’au second étage une chambre et en dessus un petit grenier dont la toiture couverte en tuiles doubles, en dessous de ce pavillon et des galeries dans la cour se trouve trois tanneries et les latrines, estimée 4000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 188-v du 9.5.

Fils de négociant, Charles Embser épouse en 1812 Jeanne Caroline Friedel, fille de tanneur
1812 (6.7.), Strasbourg 5 (35), Not. F. Grimmer n° 7717
Contrat de mariage – Charles Embser, négociant demeurant en cette ville rue de l’Epine n° 15 fils majeur de Jean Jacques Embser, négociant, et d’Anne Marguerite née Labhardt
Jeanne Caroline Friedel, fille majeure demeurant rue du Bain aux plantes sous n° 23 fille de feu Jean Daniel Friedel, marchand tanneur, et de Madeleine Louise née Hemmet
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 30-v du 8.7.

(Célébré le 22 février 1823, n° 345)

La maison cour des Orfèvres reste à la disposition de Jean Baptiste Gœrger après dissolution de la société qui a existé entre lui el Jacques (pour Charles) Embser

1826 (22.4.), Strasbourg 6 (49), Me Triponé n° 1156
Dépôt – Jacques Embser, négociant demeurant à Strasbourg et Jean Baptiste Goerger aussi négociant demeurant au même lieu tous deux associés pour la fabrication du maroquin sous la raison Embser et Goerger aux termes d’un acte ssp 30 juin 1823 ont arrêté qui suit,
art. 1. la société Embser et Goerger qui d’après l’acte rappelé devant durer jusqu’au 30 décembre 1832 est dissoute
art. 4. le local occupé par la société dans la maison appartenant au Sr Embser rue du Bain aux Plantes n° 4 et dans les appartements et dépendances de cette maison, ensemble le magasin à écorces situé sur le Wörthel près du moulin Spitzmühl ainsi que l’atelier de tannerie sur la rivière dans la cour des Orfèvres resteront à titre de bail à la disposition du Sr Goerger pendant trois années pour 5000 francs par an

Jeanne Caroline Friedel meurt en 1826 en délaissant deux enfants. Les biens sont décrits sous une seule masse parce que le veuf a dû déposer son bilan.

1826 (14.6.), Strasbourg 12 (100), Me Wengler n° 14.386
Inventaire de la succession de Jeanne Caroline Friedel épouse de Jacques Embser, négociant décédé le 18 mars 1826 – à la requête du veuf père et tuteur légal de Charles 13 ans, Frédéric Auguste 11 ans – en présence de Jean Daniel Friedel, fabricant de cuirs, oncle et subrogé tuteur desdits mineurs
Contrat de mariage, Me Grimmer le 6 juillet 1812 – M. Embser observe que par suite des circonstances malheureuses dans lesquelles s’est trouvé il y a quelque tems son commerce (il été amené à) déposer son bilan, le jugement du Tribunal de Commerce du 28 avril dernier l’a déclaré en faillite, en conséquence les biens seront décrits en une seule et même masse

Biens immeubles appartenant au veuf et à la communauté. 1. une maison d’habitation composée d’une maison de devant et de fonds, puits commun, cour, caves, appartenances et dépendances situé dans la rue de l’Epine n° 15, faisant le coin de la ruelle du Paon, d’un côté la propriété des frères Schubart, devant ma rue de l’Epine, derrière Julien Coulaux – recueilli le quart indivis dans succession de Jean Jacques Embser son père et acquis trois quarts d’Anne Marguerite Labhard sa mère, Catherine Elisabeth Embser épouse de Jean Michel Remond propriétaire à Bischheim au Saum suivant acte reçu Me Lex le 14 novembre 1823. Acquis par M Embser père conjointement et à égale portion avec Gustave Adolphe Hohlenfeld et Guillaume Kornmann à la Chambre des contrats le 13 février 1776, M Hohlenfeld lui a rétrocédé sa moitié par acte reçu Dinckel le 15 germinal 3 – Le rez de chaussée et premier étage avec le fonds de la maison est occupée par la succession, estimée 1000 fr, le second étage loué au Sr Dunand employé des contributions indirectes pour 400 fr, évaluée 28.000 fr
2. une maison d’habitation appartenances et dépendances située à Strasbourg dans le Faubourg de la Krutenau appelée le Pfaffenhoff n° 123, d’un côté Frédéric Ott, d’autre Philippe Staehling, derrière Joseph Hügelin – recueilli le quart indivis dans succession de Jean Jacques Embser son père et acquis trois quarts d’Anne Marguerite Labhard sa mère, Catherine Elisabeth Embser épouse de Jean Michel Remond propriétaire à Bischheim au Saum suivant acte reçu Me Lex le 14 novembre 1823, acquis par acte reçu Me Ubersaal le 11 novembre 1806 – loué à différentes personnes, il est dû annuellement par la veuve Boedier locataire principale 5000 fr.
3. une maison appelée Hôtel d’Altdorff consistant en plusieurs corps de bâtiment, cour, puit, atelier, magasins avec ses appartenances, droits et dépendances en cette ville rue du Bain aux Plantes n° 4, d’un côté la maison à la Fontaine d’Or et Sr Müller frippier, formant d’autre le coin de la rue des Lentilles, derrière la propriété du Sr Haering et Bischoff en partie sur une petite maison réservée appartenant à la veuve Müller née Rothenbach
4. une petite maison avec appartenances et dépendances sise en cette ville ruelle dite cour des Orfèvres ayant une issue dans la rue du Bain aux Plantes marquée du n° 33, d’un côté la maison art. 5, d’autre côté et derrière la Bruche,
5. plus une petite maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue dite cour des Orfèvres marquée du n° 34 ayant également une issue dans la rue du Bain aux Plantes, d’un côté la maison de l’art. précédent, d’autre l’art. suivant, devant la rue, derrière Martin Baldner pêcheur
6. plus une maison avec appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg rue dite cour des Orfèvres mais désignée dans les contrats d’acquisition comme dans la rue du Bain aux Plantes n° 35, d’un côté l’art. précédent, d’autre le Sr Besserer tonnelier, devant la rue, derrière le Sr Baldner pêcheur
7. le huitième par indivis d’un emplacement formé par une cloison murée située en cette ville sur la digue des moulins appelée Woerthel entourée d’eau et de communal.
Les maisons décrites art. 3, 4, 5 et 6 formant actuellement un seul enclos qui a pris la dénomination de cour d’Altorff de la principale. Cette propriété avec l’emplacement décrit art. 7 est occupé par le Sr Embser qui y avait établi une fabrique de maroquin il en estime la valeur à 36.000 fr. Il est devenu propriétaire des art. 3, 4 et 7 pour les avoir acquis conjointement avec Jean Daniel Friedel, tanneur, de Barbe Rothenbach veuve de Jean Pierre Schneegans, tanneur, suivant acte reçu Me Wengler le 15 septembre 1821 transcrit au bureau des hypothèques volume 143 n° 66, la veuve Schneegans les a recueilli dans la succession de son mari dont elle était légataire universelle par testament reçu Wengler le 28 juillet 1820 enreg. 5 octobre suivant et acte reçu Me Zimmer le 3 avril 1824. Ledit Embser a acquis de M Friedel la moitié des immeubles, L’art. 5 acheté de la succession de Jean David Robert, chamoiseur, suivant adjudication définitive sur surenchère dressée par Me Wengler le 3 mars 1823, ledit Robert l’a acquis de Jacques Krieg ouvrier en tabac et de Dorothée Elisabeth suivant jugement d’adjudication définitive sur licitation à la barre du Tribunal Civil le 2 messidor 11
L’art. 6 acquis de Jacques Hoffacker, tissier, et Catherine Salomé Schott suivant acte reçu Me Lex le 24 avril 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 182 n°& 79, Hoffacker l’a acquis de Nicolas Langlois et Marie Béatrix Weiss par acte passé devant Me Bremsinger le 4 juillet 1820
8. un jardin de la contenance d’environ 20 ares avec une maison, appartenances et dépendances le tout formant un enclos entouré d’une cloison situé hors la porte Dauphine près la route du Polygone au canton dit Schurenfeld, d’un côté le Sr Arns, d’autre les héritiers Juncker, devant le canal appelé Bubenwaesserlein, derrière un inconnu, estimé 3000 fr. Acquis la majeure partie de Marie Charlotte Striebeck veuve de Jean Jacques Meyer, propriétaire, par acte reçu Me F. Grimmer le 18 avril 1818 et une très petite partie de Marie Madeleine Juncker et Louise Juncker majeures à Paris par acte reçu Me Wengler le 22 juin 1818, Mde Meyer l’a acquis par actes reçus Me Lacombe le 17 février 1812, Me Stoeber le 9 avril 1812, 7 juin 1816, 4 mars 1817
Biens aux bans de Scharrachbergheim, Griesbach, Morsbronn, Gunstett, Colmar, Neuwiller, Oberroedern
Meubles, au premier étage donnant sur la rue de l’Epine, chambre à coucher à côté du salon, dans l’armoire à linge dans le mur du salon, chambre de commis sur le balcon, chambre contiguë dite des enfants, sur le balcon, chambre à coucher avec fenêtre sur le balcon, chambre de la cuisinière, cuisine, chambre du linge sale sur le grenier au grenier, dans la cour sous le hangard, dans la buanderie, dans l’écurie, grenier à foin, dans l’arrière magasin, sur le corridor, au comptoir
dans le magasin sur l’église réformée rue du Bouclier, marchandises en consignation chez M Daroselle & Housson à Nancy
meubles meublants 5387 fr, argenterie 497 fr, garde robe 1245 fr, marchandises 43.983 fr, marchandises consignées 5000 fr, créances actives hypothécaires priviliégiées 20.876 fr, créances chirographaires 2559 fr, créances actives sur compte 5766 fr, créances actives douteuses (4395 fr), perdues (3188 fr) créances 1528 fr, immeubles 107.525 fr – passif 433.294 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 179 f° 37 du 19.6.

Le négociant Auguste Emmerich se rend adjudicataire des différents bâtiments qui composent la fabrique de maroquin. Charles Embser a acquis les trois petites maisons cour des orfèvres en 1821, 1823 et 1825.

1829 (26.5.), Strasbourg 12 (111), Me Noetinger n° 1321
(Adjudication définitive – Cahier des charges n° 1192 du 18 mars, adjudication préparatoire du 30 avril n° 1271) Jean Michel Raimond, marchand de vin demeurant à Bischheim au Saum, mandataire de Charles Embser, ci devant négociant à Strasbourg actuellement propriétaire demeurant à au Bruckmühl commune de à Morsbronn arrondissement de Wissembourg
à Auguste Emmerich, négociant
Désignation des immeubles à vendre. Premièrement une belle fabrique de maroquin située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes et ruelle dite cour des Orfèvres se composant de différents bâtiments savoir
1. d’une grande maison avec cour jardin, deux caves voutées, grenier, appartenances et dépendances appelée vulgairement la cour d’Altorff sises rue du Bain aux Plantes n° 4, d’un côté la Fontaine d’Or et le Sr Müller frippier,d’autre formant coin de la rue des Lentilles
2. d’un bâtiment dans la cour servant pour la teinture avec chaudrons,
3. d’un autre corps de bâtiment formant la tannerie avec fosse, bassements et sécherie,
4. vis à vis trois petites maisons qui donnent sur la rivière situé dans la ruelle dite des Orfèvres n° 33, 34 et 35 ayant une issue dans la rue du Bain aux Plantes, d’un côté la Bruche, d’autre le Sr Besserer tonnelier, formant ensemble l’établissement de travail à la rivière avec tannerie, plains et corroyerie
5. du huitième par indivis d’un hangar destiné à conserver l’écorce situé derrière le moulin dit Spitzmühl sur la digue appelée Woerthel entouré d’eau et de communal
NB. les chaudrons qui se trouvent dans l’établissement décrit à l’art. 2 sont estimés par le vendeur à 300 fr
Secondement, immeubles ruraux à Scharrachbergheim (…)
Troisièmement, la moitié par indivis d’une sécherie à garance à Griesbach canton de Niederbrunn (…)
Origine de la propriété. Les bâtiments formant la cour d’Altotff, la petite maison sise en la ruelle dite cour des Orfèvres n° 33 et le huitième du hangard à écorces et du terrain sur lequel il est construit acquis conjointement avec Jean Daniel Friedel, tanneur, chacun par moitié de Barbe Rothenbach veuve de Jean Pierre Schneegans actuellement épouse de Blaise Marie de Solia, capitaine, par acte reçu Me Wengler le 15 septembre 1821 transcrit au bureau des hypothèques volume 143 n° 66. La veuve Schneegans les a recueilli dans la succession de son premier mari qui l’institua sa légataire universelle par testament public reçu Me Wengler le 28 juillet 1820 enreg. 5 octobre et contrat passé devant Me Zimmer le 3 avril 1824, M. Embser a acquis de M Friedel la moitié desdits immeubles
La petite maison située cour des Orfèvres n° 34 acquise par M. Embser dans la succession de Jean David Robert, chamoiseur, suivant adjudication définitive sauf surenchère reçue Me Wengler le 3 mai 1823, ledit Robert l’a acquis sur Jacques King ouvrier en tabac et Dorothée Elisabeth Jud, suivant adjudication définitive sur licitation à la barre du tribunal civil le 2 messidor 11
La petite maison cour des Orfèvres n° 35 acquise par Embser de Jacques Hoffacker, tissier, et Catherine Salomé Schott par acte reçu Me Lex le 24 août 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 182 n° 79, les conjoints Hoffacker l’ont acquis de Nicolas Langlois et Marie Béatrix Weiss par acte reçu Me Bremsinger le 4 juillet1820
Mise à prix de la fabrique de maroquin 24.000 fr – 34.100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 f° 195-v du 4.6.

Fils d’enseignant, Louis Auguste Emmerich épouse en 1829 Sophie Emilie Griesinger, fille de droguiste
1829 (15.4.), Strasbourg 10 (80), Me Zimmer n° 543
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – entre Louis Auguste Emmerich, né le 12 octobre 1800 négociant, fils de feu Jean Michel Emmerich, régent au gymnase, et de feu Louise Stromeyer
Sophie Emilie Griesinger fille majeure née le 25 juin 1805 de Jean Daniel Griesinger, droguiste, et de Louise Frédérique Weyher
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 f° 71 du 16.4.

Auguste Emmerich et Jean Baptiste Georger prorogent la société qu’ils ont conclue entre eux en 1830.

1837 (1.3.), Strasbourg 10 (92), Me Zimmer n° 2473
Contrat de Société – entre Auguste Emmerich, négociant, d’une part et Jean Baptiste Georger fils maroquinier, lesquels désirent renouveler la société en nom collectif qui a existé entre eux expiré depuis le 1 décembre 1836 par acte s.s.p. 30 novembre 1830 enreg. 6 décembre1830 f° 121 – pour exploiter le fonds de commerce de maroquin et autres peaux pour une durée de 15 années
art. 5, mise du Sr Emmerich, la maison et dépendances sise à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 4 et les autres ateliers et magasins qui font partie de l’acquisition par lui faite de M. Embser suivant acte reçu Me Noetinger le 26 mai 1829, évaluée 41.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 248 f° 35 du 4.3.



12, rue des Balayeurs


Rue des Balayeurs n° 12 – X 11 (Blondel), O 1137 puis section 35 parcelle 20 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jacques Klein (1880)


Le n° 12 est la maison du milieu, le balcon au premier et au troisième étage se trouve devant la fenêtre centrale, au deuxième étage devant trois fenêtres (septembre 2017)
Porte d’entrée, linteaux de fenêtre habituels sur les bâtiments de l’époque (mars 2018)

La place masure (sol de maison) qui est inscrite avec toutes celle de l’alignement oriental de la rue des Balayeurs au Livre des loyers communaux D (1562) est portée au nom du propriétaire de la maison qui portera ensuite le n° 12 et de celui de la maison voisine au sud (n° 10) dont le jardin s’étend à l’arrière du futur n° 12. Marguerite Fuchs épouse en 1617 le journalier Gui Balthasar et en transmet la propriété à ses maris successifs, le jardinier Urbain Schmidt puis le gourmet Martin Hummel. Le jardinier Nicolas Mürsch vend la maison avant délabrée au manant François Stidel en se réservant la maison arrière et un droit de passage. Le mousquetaire Christophe Laurhos reconstruit la maison avant en 1676. Le maréchal ferrant Zachée Saur qui y installe son atelier en 1696 en posant un auvent et un plateau à ferrer sur le communal réunit les bâtiments avant et arrière en 1697. La maison comprend en 1721 un bâtiment avant en mauvais état à murs en torchis et un petit bâtiment arrière. Elle revient au maréchal Jean Bastasius Rieth qui acquiert en 1740 la maison attenante au sud. Il la reconstruit puisque la valeur minimale des bâtiments passe de 350 livres en 1734 à 600 livres en 1767. Le bâtiment arrière a alors disparu. La veuve de Jean Bastasius Rieth conserve la maison acquise en 1740 (actuel n° 10) et vend l’autre en 1769 au constructeur de bateaux Jean Jacques Reich en partageant la cour. Le nouveau propriétaire supprime le travail sur la rue en 1769. D’après les estimations de 1777 et 1785, la maison est alors distribuée en quatre logements.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 232

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve entre les repères (i) et (l) : un ancien passage qui a été couvert d’un bâtiment étroit à grande porte est suivi de la maison à deux étages. Sur le plan-relief de 1727, la maison fait face aux bâtiments derrière lesquels se trouve la cour à droite de l’image : le bâtiment arrière adosse son pignon contre le bâtiment avant.
La cour K (1830) montre la partie nord (1-2) du bâtiment sur rue, la cage d’escalier (13-14) qui est adossée au bâtiment sur rue et donne accès au bâtiment en aile (11-12-13). Une remise (8-9-10) occupe l’angle sud-est du jardin.
La maison porte d’abord le n° 40 (1784-1857) puis le n°12.


Plans des cour K, L – Elévations de la cour K

Propriétaire de l’immeuble, l’entrepreneur en bâtiments Jacques Klein acquiert de la Ville en 1879 un terrain entre sa propriété et l’alignement légal puis construit en 1880 un nouveau bâtiment à trois étages et mansardes d’une hauteur de 14,25 mètres ; le revenu de la maison passe alors de 72 à 318 francs, le nombre d’ouvertures imposables de 26 à 50. Robert Artelt fait construire en 1901 sur la partie sud du jardin un bâtiment en aile qui comprend une cave, un rez-de-chaussée, trois étages et un grenier. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Un logement dans les combles est réaménagé en 1994 en transformant un toit en terrasse.



Plan du terrain acquis par voie d’alignement en 1879
Plan de la parcelle lors de la construction du bâtiment en aile (1901)
Elévation du bâtiment en aile et plan du rez-de-chaussée
(dossier de la Police du Bâtiment)

avril 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1619 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Gui Balthasar, journalier, et (1617) Marguerite Fuchs – luthériens
1620 h Urbain Schmidt, jardinier, et (1620) Marguerite Fuchs veuve de Gui Balthasar – luthériens
1635 h Martin Hummel, gourmet, et (1634) Apollonie Wœrlin, (1635) Marguerite Fuchs, veuve du jardinier Urbain Schmidt puis (1638) Marguerite, veuve du meunier Léonard Herlé – luthériens
1659 v Nicolas Mürsch, jardinier, et Susanne – luthériens
1663 v François Stidel, manant – luthérien
1670* h Christophe Laurhos, tisserand puis mousquetaire, et (1670) Anne Stidel puis (1675) Susanne Weber remariée (1685) avec le passementier Jean Loup von Molsheim – luthériens
1678 v Abraham Schwing, jardinier, et (1676) Anne Marie Knecht puis (1679) Aurélie Reichert – luthériens
1695 v Zachée Saur, maréchal ferrant, et (1691) Susanne Knecht veuve de Jean Reitter – catholiques
1722 h Jean Bastasius Rieth, maréchal ferrant, et (1721) Chrétienne Meyer puis (1734) Marie Barbe Schweigheusser – catholiques
1769 v Jean Jacques Reich, constructeur de bateaux, et (1730) Anne Catherine Koch, veuve de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Schmidt puis (1755) Susanne Marguerite Allheilig, veuve du marchand brocanteur Jean Michel Bürckel – luthériens
puis l’héritière Susanne Salomé Bürckel femme (1764) du boucher Jean Léonard Dollinger
1789 v Jean Pierre Schneider, tailleur, et (1757) Marie Madeleine Busch puis (1761) Marie Barbe Schœttel – luthériens
1791 v François Antoine Friedrich, nourrisseur de vaches, et (v. 1778) Françoise Weber – catholiques
1818 v Joseph Grégoire, marchand fruitier, et (1822) Marie Anne Neff remariée avec l’instituteur Clément Joseph Pierre Beckenhaupt (pour moitié puis en totalité)
Chrétienne Friedrich, femme (1813) du maréchal ferrant Joseph Rentz (pour moitié)
1843 v Valentin Rosée, ébéniste, et (1830) Jeannette Hecre puis (1834) Véronique Drach
1879 v Joseph Klein, menuisier, entrepreneur en bâtiment, et (1847) Anne Marie Bachmann
1894* c Robert Artelt, sergent de ville
1923* v Désiré Brumbt et son épouse née Keller
1939* v Guillaume Lipsky et son épouse née Klein

Maison arrière (1675-1697)

1675 v Jacques Dannenberger, sergent puis maître de rentes
1691 adj fondation Saint-Marc
1697 v Zachée Saur (supra)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 212 livres en 1721, 350 livres en 1734, 600 livres en 1767, 450 livres en 1777 et 1785

(1765, Liste Blondel) X 11, Jean Pastorius Rhiel
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 1137, Dikelé, Louis, veuve rue des Balayeurs 40 – maison, sol – 3,1 ares

Locations

1768, Jacques Fleich, cocher, et Françoise Meyer
1828, (boutique) Joseph Beckenhaupt
1845, Antoine Bosse, chaudronnier

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 199
Le jardinier Mathias Pfriem et les enfants de Jérôme Jehl (puis André Diel) règlent respectivement 10 et 15 deniers pour la place masure voisine de la précédente. Les loyers passent aux folios 430 et 359 du registre suivant

Item xxv d geben Mathis Pfriem garttner vnnd Hieronÿmus ÿelen Kÿnder von der hoffstatt neben obgenanter hoffstatt gelegen, nemlich Mathis Pfriem x d vnnd Hieronÿmus ÿelen Kÿnder xv d, gibt Jetz An hieronÿmus Jelen statt Dÿlius Andres garttner
geben Jetz Jacob Keck gartner Vnd hetz vlrich In Ruprechtsaw 10 d
geben Jetz an hetz vlrich statt Melchior Keller vnd paulus wurtz die x d.
Jetz hanns Keller vnd Mathis Seÿfrit
(rub.) vnd Vix Balthasar 12 ß 6 d, d. 20. Martÿ 1627
Neü 430. 359.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 359-v
Martin Hummel doit 4 sols par an pour sa maison sise rue des Bestiaux derrière Saint-Nicolas-aux-Ondes, précédemment inscrite folio 199 du registre D. Nicolas Mürsch et François Stidel doivent ensuite 2 sols chacun pour le même article, reporté dans le registre suivant au folio 302

Jetzt Claus Mürschen wittib 2 ß und Frantz Stidel 2 ß
Marten Hummel Soll gemeiner Statt, Vom hauß inn der Viehgaßen hinder St. Claus in Undis, Jahrs vf Johannis 4 ß d
Alt. D. f. 199
New fol. 302
Frantz Stidel soll d. A° 1664 primo 2 ß
dießer post ist mit sond. die fol. 565 stehet bezahlt

(Quittungen) 1657, 1660
1668 von Niclaus Mürschen fr. empf.
1668 von Frantz Stideln empf.
1671 Zalt Mürschen,
Eodem Zalt Stidel
1672

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 302-v
Le loyer de François Stidel passe à Christophe Laurhos, Abraham Schwing, Zachée Saur puis Bastasius Ried. Le contribuable paie en outre 15 sols depuis 1697 pour un auvent et 2 sols supplémentaires pour loyer de la deuxième moitié de maison

Frantz Stidel, Soll vom Hauß in der Viehegaßen hinder St. Niclauß in Undis, vf Johannis, 2 ß
St. Zinßb. p. 359
ietzt Christoph Laurhoß
ietzt Abraham Schwing
jetzt H. Zachæus Saur d. Huffschmidt
jetzt Bastasius Riedt

(Quittungen) 1675-1696
Ferner vom Wetterdach und der beschlag pritschen wor Obgedachtem Seinem hauß, Jahres vff annunciationis Mariæ und anno 1697. i.mo l. prot: de A° 1696. fol: 9.b, 15 ß
(Quittung) 1697
Ferner vom Hauß in der Viehegaß hinder St. Niclais in undis vff Joh: Baptæ vide pag: præcedent. 2 ß
(Quittungen) 1697-1741
Neuzb 781-b

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1668, Préposés aux affaires foncières (VII 1360)
Martin Hummel déclare aux préposés qui lui réclament le loyer du sol de sa maison qu’il l’a vendue six ans auparavant à Nicolas Mürsch. Celui-ci déclare à son tour quil en a cédé la moitié à François Stidel. Tous deux promettent de payer dans les quinze jours
(f° 178) Donnerstag den 2. Ejusdem [Aprilis 1668]
Martin Hummell solte von hauß in der Viehgass hinder S. Niclaus in Undis à 4 ß p. 1660. 61. 62. 63. & 64. 1. lb. ferners p. 1665. 66. & 67. 12. ß in summa 1 lb 12. ß.
Ille sagt er habe Vor 6 Jahren d. hauß an Clauß Mürschen den taglöhner verkaufft.
Erkandt, sollen interessenten mit nechstem erfordert werden.

(f° 180) Mittwochs den 8. dito [Aprilis 1668]
Martin Hummell solle von deßen hauß hinder S. Niclaus in Undis à 4 ß p. 1660. 61. 62. 63. & 64. 1. lb. vnd p. 1665. 66. & 67. à 4 ß 12. ß in summa 1 lb 12. ß.
Ille sagt er habe d. hauß 1659 an Clauß Mürschen v.kaufft. Mursch ists gestendig, vnd hatt 1663 d. halbe theil ahn Frantz Stideln verkaufft, also d. an obig. 1. lb 12 ß d Mursch 1 lb 4 ß vnd Stidell 8 ß Zu bezahlen. Illi wollen in 14 tag. Zahlen.

1696, Préposés aux affaires foncières (VII 1377)
Le maréchal ferrant Zachée Saur demande l’autorisation de poser un plateau à ferrer devant sa maison et un auvent de 16 pied de long sur 9 de large. Les préposés se rendent sur place. Ils donnent huit jours plus tard leur autorisation moyennant un loyer annuel de 15 sols

(f° 7) Montag den 23. Januarÿ – Zachæus Saur der Huffschmidt Verlangt ein Wetterdach und beschlag pritsch vor sein hauß zu machen
Augenschein eingenommen Vor Zachæi Sauren des Huffschmidts in der Krautenau gelegenen behausung, an deren Er ein Wetterdach 16 schuhe lang und 9 schuhe breit und darunter eine beschlag pritsch machen Zu laßen, gesinnet ist, und deßwegen umb gnd. erlaubnus angesuchet. Erkant, Bedacht.

(f° 9-v) Mittwochs den 1. Februarÿ
Zachæi Sauren und Christoph Sabels Wetterdach und beschlag pritschen
Wegen eingenommenen augenschein an Zachæi Sauren und Christoph Sabels, der beede, Huffschmidt häußer, ist demselben mit begehrten Wätterdächern und beschlag pritschen gegen jährlicher erlang auff Liechtmeß und Annunciationis Mariæ jeder 15. ß d. Willfahrt worden.Wetterdach.

1769, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
Les préposés demandent au batelier Jean Jacques Reich d’enlever le travail de maréchal ferrant devant sa maison

(f° 84) Dienstags den 8. Augusti 1769. Johann Jacob Reich
Johann Jacob Reich dem Schiffman wird anbefohlen den Nothstall vor seinem hauß in der feggaß beÿ dem großen Capuciner Closter hinweg zumachen.

1776, Préposés aux affaires foncières (VII 1417)
Le maître maçon Frédéric Hüttner est autorisé au nom du propriétaire Jacques Reich à réparer l’encadrement de porte

(f° 18-v) Dienstags den 5. Maji 1776 – Jacob Reich der Schmidt
Mr Friedrich Hüttner, der Maurer nôe. Jacob Reich, des Schmidts bittet zu erlauben an deßen beÿ der grosen Capucineren gelegener behaußung das thür: Gestell zu repariren. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) la maison ancienne et délabrée à murs en torchis comprend un poêle, plusieurs chambres, cuisines, un atelier où se trouve la forge, un petit bâtiment accessoire comprend un petit poêle et une petite chambre, le puits à auge est commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 425 florins
  • 1734 (billet d’estimation traduit) la maison est couverte d’un vieux comble dont les chevrons sont en bois coupé, la toiture a une couverture simple de tuiles de chaque côté, le pignon en bois est ancien, elle renferme poêle, chambre, cuisine, vestibule, atelier de maréchal, remise à charbon, un ancien petit bâtiment accessoire comprend deux chambres dont la chambre à soldats, une petite cave solivée, le puits est commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1777 (billet d’estimation traduit) la maison comprend quatre poêles, quatre cuisines, plusieurs cabinets, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le puits est commun, un jardin commun est entouré d’une clôture en lattes, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1785 (billet d’estimation traduit) la maison comprend quatre poêles, quatre cuisines, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le puits est commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Balayeurs

nouveau N° / ancien N° : 10 / 40
Fréderic
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 381 case 4

Dikelé, Louis, veuve rue des balayeurs n° 40
Rosé Valentin , rue des Juifs 8 (subst. pour 1845)

O 1137, maison, sol, rue des balayeurs 40
Contenance : 3,10
Revenu total : 73,61 (72 et 1,61)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1243 case 1

Rose Valentin
1880 Klein Jakob, Bau-Unternehmer
94/95 Artelot Schutzmann

O 1137, maison, sol, Rue des balayeurs 12
Contenance : 3,10
Revenu total : 73,61 (72 et 1,61)
Folio de provenance : (381)
Folio de destination : Abbruch
Année d’entrée :
Année de sortie : 1880
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 1208, sol, Rue des balayeurs 12
Contenance : 0,16 (total 1,77)
Revenu total : 0,30 (total 3,40)
Folio de provenance : Weg
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1880
1880, Klein Jakob f° 1243, O 1208, sol 0,30, revenu 0,16, Zugang vom oeffentlichem Weg

O 1137, maison, Rue des balayeurs 12
Revenu total : 319,77 (318 et 1,77
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1883
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16
1883, Klein Jakob f° 1243-I, O 1137, maison, revenu 318, Neubau, achevée en 1880, imposable en 1883, imposée en 1883

Cadastre allemand, registre 30 p. 432 case 10

Parcelle, section 35, n° 20 – autrefois O 1137, 1208
Canton : Feggasse Hs N° 12
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 3,25
Revenu : 2300 – 2700 – 3450
Remarques :

(Propriétaire), compte 129
Artelt Robert u. Ehefr. in Gg.
1923 Brumbt Désiré et son épouse née Keller
1939 Lipsky Guillaume et son épouse née Klein
(2692)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 375 Des Balayeurs dite Feggass (p. 558)

40
loc. Jacob, Michel – Maréchaux
loc. Willig, J. George – Charpentier
loc. Gersphach, Jean – Manant
loc. Metzger – Invalide
(ajouts) loc. Schwartzin Anne
loc. Ober, Jean

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Feggasse (Seite 33)

(Haus Nr.) 12
Artelt, Wwe. E

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 899 W 34)

12, rue des Balayeurs (1879-1996)

L’entrepreneur en bâtiments J. Klein construit en 1879 un nouveau bâtiment à trois étages et mansardes d’une hauteur de 14,25 mètres après avoir acquis de la Ville un terrain entre sa propriété et l’alignement légal. Robert Artelt charge en 1901 l’entrepreneur Matter de construire sur la partie sud du jardin un bâtiment en aile qui comprend une cave, un rez-de-chaussée, trois étages et un grenier. Il surélève en 1909 d’une tôle le mur de clôture vers la propriété voisine (n° 14). Une affaire de location du sous-sol à des fins d’habitation soulève des dissensions entre la Division II et la Police du Bâtiment en 1932. La maison légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944 est réparée en 1953 avec le concours du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. L’architecte des Bâtiments de France recommande lors de la délivrance d’un certificat d’urbanisme en 1992 que le bâtiment soit conservé. Un logement dans les combles est réaménagé en 1994 en transformant un toit en terrasse.

Sommaire
  • 1879 – L’agent voyer rédige son rapport après que l’entrepreneur en bâtiments J. Klein a demandé l’autorisation de construire un nouveau bâtiment à trois étages et mansardes d’une hauteur de 14,25 mètres. Comme le terrain est en arrière de l’alignement, le propriétaire va acquérir une surface de 29,65 mètres carrés. – Plan du terrain cédé
  • 1901 – L’entrepreneur en bâtiment E. Matter (3, rue de la Broque) construit pour Robert Artelt sur une partie du jardin un bâtiment en aile qui comprend une cave, un rez-de-chaussée, trois étages et grenier, sans fosse d’aisances puisqu’il est prévu de raccorder le bâtiment aux canalisations. L’entrepreneur expose quelques jours plus tard qu’il va établir une fosse d’aisances puisque le raccord aux canalisations n’est pas encore possible. Le nouveau bâtiment comprendra des chambres meublées. – Autorisation
    Les fondations en béton sont posées (juillet). Le comble est terminé et couvert, les plâtriers travaillent (août) puis les menuisiers et les peintres (septembre). Les travaux sont terminés (octobre) – Plan de situation, dessins
    L’entrepreneur occupe la voie publique, la construction est terminée, septembre 1901
  • 1909 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police qui demande un rapport sur les fosses d’aisances. La Police du Bâtiment répond qu’elles sont conformes aux prescriptions – L’employé de l’administration des finances Becker se plaint en 1908 que la femme du propriétaire utilise la fosse pour engraisser son jardin. Comme les fosses sont bien tenues, l’administration de la ville ne peut pas exiger de raccord aux canalisations
  • 1909 – Robert Artelt demande l’autorisation de surélever le mur de clôture – Il fait poser un panneau en tôle, septembre 1909
    1910 – L’employé Becker se plaint de constructions sans doute illicites. La Police du Bâtiment constate que le propriétaire a fait surélever d’une tôle le mur de son jardin vers la propriété voisine (n° 14)
  • 1923 – Le chocolatier Joseph Schneider se plaint qu’il lui est impossible d’étendre son linge dans les greniers poussiéreux.
  • Commission contre les logements insalubres. 1909, Rapport concernant un lit dans la buanderie
    1911,1913, rien à signaler
    1915, Commission des logements militaires. Remarques en deux points
  • 1931 – La Police du Bâtiment constate que le mécanicien G. Fries a fait poser sans autorisation une antenne de T.S.F. entre les maisons n° 12 et 7 vis à vis – Demande – Autorisation
  • 1932 – La Division II informe qu’une locataire a sous-loué une cave où habitent des concubins et leur fille qui refusent de quitter les lieux où ils font la cuisine bien que le propriétaire ait mis à leur disposition une chambre dans le jardin. Le service d’hygiène intervient auprès de la Police du Bâtiment qui estime en janvier 1933 que le dossier est provisoirement classé pour ce qui la concerne. La Division III porte devant le maire les dissensions entre les services. Le dossier est clos par lettre du maire en juillet 1933.
  • 1945, La maison a été légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Des certificats de sinistré sont délivrés à Alphonse Schmitter (1° étage), Elisabeth Schanckweiler (2° étage), Joséphine Nieverth
  • 1952 – Le préfet demande une enquête sur les mansardes habitées dans des conditions précaires. Propriétaire, Lipsky, photographie au 83, rue de Grandes Arcades. Les mansardes qui étaient jusqu’à présent des dépendances attribuées aux locataires ont été louées par manque de logements. La visite des lieux conclut que la famille devra être relogée plutôt que de demander au propriétaire d’aménager les locaux – La famille Schott est relogée 10, rue de l’Académie
    1953 – Le logement de la famille Schott est occupé par la famille Unternehr après remise à neuf par le propriétaire. Le propriétaire réparera en outre la toiture dès qu’il disposera des crédits alloués par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme.
  • 1953 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme transmet au maire le dossier de Guillaume Lipsky (demeurant 25, rue Jean Macé à la Meinau) puis délivre le permis de construire – La toiture est réparée, avril 1954
  • 1954 – Le locataire Jacques Buck se plaint de l’humidité due à un tuyau de descente défectueux, l’eau s’écoule le long de la façade – La Police du Bâtiment s’adresse au gérant de l’immeuble – Travaux terminés, février 1955
  • 1965 – L’entreprise Sanistra (rue des Veaux) est autorisée à occuper la voie publique pour réparer la toiture
  • 1992 – Le notaire Paul Trienbach demande un certificat d’urbanisme. Propriétaire Nicole Munch née Haury. Plan cadastral de situation. Remarque du service d’urbanisme, les immeubles en question mériteraient d’être conservés et restaurés. Après visite des lieux, l’architecte des Bâtiments de France estime que le bâtiment doit être conservé
  • 1994 – L’entreprise Stell et Bontz (Chemin de l’Etang à Hangenbieten) est autorisée à occuper la voie publique
    1994 – L’agence Joël Ohayon (rue Graumann) dépose une demande de permis de construire pour aménager un logement devant lequel un toit sera transformé en terrasse, surélever une partie de la toiture et modifier une lucarne sous la direction de l’architecte Serge Meppiel. Surface totale 137,32 m², surface habitable 76,98 m². Dessins
    Déclaration d’ouverture des travaux, février 1994
    1994 – Alain Wittner (demeurant rue des Pucelles) dépose une demande de permis de construire pour aménager deux logements sur deux niveaux, modifier les ouvertures sur la terrasse et poser des lucarnes. Le projet est celui de l’agence Ohayon légèrement modifié – Les travaux sont terminés, juillet 1995
    1996 – L’agence Zimmermann (33, rue des Carmes au Neudorf) demande si l’aménagement des combles est conforme à la réglementation. Il appert que les recommandations du service des incendies n’ont pas eu d’effet.
    Dossier précédent rectifié (permis et dessins),

Relevé d’actes

Propriétaire mentionné dans le Livre D des loyers communaux, le journalier Gui Balthasar épouse en 1617 Marguerite Fuchs originaire de Hohnhurst en Bade
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 7)
1617. Dnica eadem [VI. post Trinit. 27. Julÿ] Vix Balthasar der Taglöhner alhie, J. Margaretha görgen fuchsen von Hohenhurst vber Rhein Tochter. NB. Beide par montags 4. Augusti p. M. Hubertum pastorem eingesegnet (i 272)

Marguerite Fuchs se remarie en 1620 avec le jardinier Urbain Schmidt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 39, n° 7)
1620. Eod. tmpre [Dnica 2 & 3 p. Epiphan 16 & 23 Jan:] Urban Schmidt ein garttner Tagner, ein Straßburger Kindt deßen vogt Barthel Schellhammer der Gartner, Margaretha, Vix Balthasar des Taglöhners Wittwe (i 289)

Le jardinier Urbain Schmidt et sa femme Marguerite Fuchs passent une obligation au profit du protonotaire Hilaire Meyer. Jean Schweitzer se porte garant. L’acte est cité à l’obligation ci-dessous passée en 1663. En marge, quittance en présence des débiteurs Nicolas Mürsch et sa femme Susanne

1625 (24. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 442
(Inchoat. In Prot. fol. 375) Erschienen Vrban Schmidt der garttner In Crautenauw Vnd Margredt Fuchßin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt Vnd In in gegensein herrn Hilarÿ Meÿgers der Statt St: p.notarÿ Contractuum – schuldig sigen 50 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Anderthalben Acker Veldts Inn der Klebßouw (…)
Vnd Zu noch mehrer vorgewüsserung, So Ist Auch Persönlich erschienen hannß Schweÿtzer der garttner Inn Crutenouw hatt sich für sich & mit sampt Ihme dem bekenner Zu einem rechten bürgenn, mit: und und selbst schuldner und selbst Zahler vnverscheidentlich gesetzt und gemacht
[in margine :] Erschienen Fr. Maria Salome H hanß Wilhelm Weiß. deß Silberarbeiters eheliche haußfrauw alß dero s. ihrer Anzeig nach diß Capital erblich zugefallen seÿe, hatt in gegensein h. Georg Rhemen alß schaffners deß großen gemeinen Allmosens Zu St. Marx, bekannt, daß Sie, von demselben 50. lib. empfang. (…) dabeÿ gewesen Clauß Mürsch d. Gartenmann und Susanna sein Eheweib die ietzige schuldner, Act. 20. Junÿ 1663.

Le jardinier Urbain Schmidt et sa femme Marguerite Fuchs hypothèquent la maison au profit de Catherine Mey

1629 (26. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 53 Erschienen Vrban Schmidt gartner in Krautenaw burger Zu St. vnd Margreth Füchsin sein ehefr.
haben in gegensein Catharinæ Meÿin mit beÿstand Kilian Meÿen deß schloßers auch burgers alhie ihres eheleiblichen bruders schuldig seÿenen L. lb. d. St. par gelühenen gelts
dafür Vnderpfand sein soll Ein behausung sampt dem hinder hauß, hoff, hoffstat vnd allen andern deren gebäwen, & alhie in Crautenaw in der Feggaßen beim Newenthor einseit neben Hanß Kellern anderseit neben eim hauß dem Allmosen S. Marx gehörig, hind. vff vorgementen Hanß Kellern stoßend gelegen dauon gehen Jarß x d gelts in mehrhern Spitahl, vnd 5 ß d gelts dem Stifft Zum Jungen S Peter sonst eÿg.
[in margine :] Erschienen Niclauß Nonnenmacher der Büchßenmach. burger alhier alß Vogt Daniel Schipffen Kannengüeßers mit Weÿl. Maria Meÿin der Schuldgläubigerin see. Schwester Erzeugter Kindern Mit beÿstand hierin gedachten Kilian Meÿen (…) den 31. Januarÿ Anno 1638.

Le gourmet Martin Hummel épouse en 1634 Apollonie Wœrlin originaire de Wilstätt en Bade
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 56)
1634. Dominic. Voc. jucund. & Exaude. Martin Hummel der Weinsticher vnd burger alhie vnd J. Apollonia weÿl. Leonhard Wörlins burgers Zu Willstet nachg. Tochter. Cop. 19. Maÿ (i 272)

Le gourmet Martin Hummel se remarie en 1635 avec Marguerite, veuve du jardinier Urbain Schmidt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 74)
1635. Martin Hummel d. Weinsticher vnd burg. alhie vnd Margaretha w. Urbani Schmidts deß gartenmanns vnd burgers alhie nachgelaßene eheliche W. Cop. Eodem die [17. Aug.] Zu S. Wilhelm (i 281)

Le gourmet Martin Hummel se remarie en 1638 avec Marguerite, veuve du meunier Léonard Herlé
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 105)
1638. Martin Hummel der Weinsticher vndt burger allhier, Margaretha Lienhard Herles des gewesen treibers auff d. 8 räder Mühlen vndt burgers alhier nachgelaßene wittib. (-) Martÿ St. Aurel.
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 115) 1638. Festo Paschatos. Martin Hummel der Weinsticher vndt burger Alhie vnd Margaretha wÿland Leonhard Herls deß Treibers Inn der Achtröder Mühl vnd burgers Alhier nachgelaßene wittib. Copulirt Zue St. Aureliæ Montags d (-) i 302

Le préposé adjoint à la Grue Martin Hummel et le charretier au pont du Rhin Jacques Schweitzer vendent deux maisons (un bâtiment avant et un bâtiment arrière) au jardinier Nicolas Mürsch et à sa femme Susanne

1659 (29. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 864
(Protocoll. fol. 89.) Erschienen H Martin Hummel Vnder Krahnmaÿster und Jacob Schweÿtzer d. Karch. vff der Rheinbruckh.
in gegensein Niclaus Mürschen deß Gartenmanns, und Susannæ seines Eheweibs
Zweÿ häußer, ein vorders und hinders, mit deren hoffstätten, höfflin, und allen übrig. Gebäw. in Krautenaw, in der fäggaß einseit neben Claus Späners dem Gartenmann, anderseit neben Michael Klugshertz. Gartnern in Krautenaw, hind. auch vff ihne Klugshertz. stoßend gelegen, davon gehend iahrs termino Martini 4 ß Allmend gelts gemeiner statt, Item 5 ß 3 d iährlich vff Martini lößig mit 5 ß 3 d iährlich vff Martini lößig mit 5 lb 10 ß den Edlen von Landsperg, Item 2 lib. 10 ß termino (-) lößig mit 50. lib Fr. Jacobeæ, Meÿerisch. wittib, Item 10 ß 6 d termino (-) lößig mit 10. lib dem Mehrern hospital (übernohmen) – umb 45. lib

Nicolas Mürsch et Susanne qui déclarent être communs en biens hypothèquent la maison au profit de l’aumône Saint-Marc

1661 (30. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 387
Erschienen Claus Mürsch der Gartenmann und Susanna sein Eheweib, Zeigten Zuvorderist an, daß Sie keine gesönderte sondern eine gemeine Nahrung haben
in gegensein Georg Rhemen alß Schaffners deß groß. gemeinen allmosens Zu St Marx – schuldig seÿen 50 Pfund
Unterpfand sein sollen Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders mit dero hoffstätten höfflin und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeit. in der Krautenaw in der Fäggaßen einseit neben Weÿl. Claus Späners deß Gartenmanns seel. wittib und Erben, anderseit neben Michael Klugshertz. Gartnern in Krautenaw, hind. auch vff Ihme Klugshertz stoßend geleg. davon gehend iahrs termino Martini 4 ß Allmend gelts gemeiner Statt, Item 5 ß 3. d vff solch. termin lößig mit 5. lib. 10. ß denen Edlen von Landsperg, Item 2. lib. 10. ß ebenselbig. tag. lößig mit 50. lib. – weißen dem Silberarbeitern, Item 10. ß 6 d vff mehrgerührten termin, lößig mit 10. lib. dem Mehrern hospital, Item Ein Ackher Feldts vor dem newen thor, in der alten Kurbaw (…)
[in margine :] Vide in deß Allmosens Registrand. de Anno 1654. et seqq. fol. 55. fac. 2. et fol. seq.

Nicolas Mürsch et Susanne font dresser un acte de vente au profit de Marguerite Dürr femme du mousquetaire Georges Rockenbach mais la transaction n’est pas conclue

1662 (8. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 161-v
([in margine :] inst nicht Zum Stand kommen) Erschienen Niclaus Mursch der Gartenmann und Susanna sein Eheweib
in gegensein Margaretha Georg Rockenbachß deß Musquetierers in hießig. Guardi Eheweibß Burgerin Zu Straßburg mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts
hauß hoffstatt, Gemeinschafft deß höfflins und Bronnens mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Krautenaw beÿm Gipßwahl, einseit neben Mathiß Schweitzen, anderseit neben Michael Klugßhertz. dem Jüngern, hinden uff die verkauffende Eheleuth stoßend gelegen

Nicolas Mürsch et sa femme Susanne hypothèquent leurs deux maisons au profit de l’aumône Saint- Marc

1663 (20. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 528 n° 36
Erschienen Claus Mürsch der Gartenmann und Susanna sein Eheweib,
in gegensein H Georg Rhemen alß Schaffners deß groß. gemeinen Allmosens Zu St Marx – schuldig seÿen 50. Pfund pfenning so besagter H Schaffner vff ihr beÿd. Eheleuth begehren und für dieselbe ahne Fr. Mariam Salome Weißin heut dato bezahlt hatt, Und gedachte beÿde Eheleuth in Krafft der am 24. 8.br a° 1625. und 29. 9.br a° 1659. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter resp. schuld: und Kauffverschreibungen Ihro schuldig geweß. seind
Unterpfand sein sollen Zweÿ häußer ein vorders und ein hindern, mit dero hoffstätten, höfflin, und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in Krautenaw in der Fägaßen einseit neben weÿl. Claus Späners deß Gartenmanns seel: Wittib und Erben, anderseit neben Michael Klugßhertzen dem Gartnern hind. auch vff denselben stoßend gelegen, davon gehend iahrs termino Martini 4 ß Allmendgeldt gemeiner Statt, Item 5 ß 3 d vff solch. termino den Edlen von Landsperg, Item 10 ß 6 d vff dißen termin dem mehren Hospital, so dann 2. lib. 10. ß vff Urbani lößig mit 50. lib. obgedachtem Allmosen

Nicolas Mürsch et Susanne vendent la maison avant au manant François Stidel en se réservant la maison arrière et un droit de passage pour parvenir à leur maison

1663 (27. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 256
(Prot. fol. 26.) Erschienen Clauß Mürsch der Gartenmann und Susanna sein Eheweib
Frantz Stidelß deß Schirmbs Verwanthens alhie, uf unserer G. Herren Rhät und XXI. heut dato obrigkeitlich ertheilten consens
Ein vorderhauß, hoffstatt, sambt dem Vordersten theil deß höfflins /:so in ihr der Verkäuffer Kosten underschlagen werden soll:/ auch allen uberigen Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördten alhie in der Vorstatt Krautenaw in der Fäggaßen, einseit neben Clauß spänner dem Gartenmann, anderseit neben Michael Klugßhertzen dem Gartner, hinden uff die Verkauffende Eheleuthe stoßend gelegen, Von solchem Vorder: und der Verkäuffern hinderhauß gehend jährlich Zusammen termino Martini 4. ß Allmend Gelts Gemeiner statt – umb 40. lb
Beÿ welchen Verkauff und Kauff außtruckhlich bedingt worden ist, daß die Verkauffenden Eheleuth dero Erben oder Jedeßmahlige Besitzer ihres hinderhaußes für und für den durchgang durch deß Käuffers obbedeutehen Vordersten theil deß höfflins Jede Zeit ohne deß Käuffer deßen Erben oder Jeweiligen Possessoris hinderung zu ihrem Behuffs deß Auß und Eingangß Zugebrauchen berechtiget sein sollen.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le journalier manant à acquérir la maison après avoir constaté qu’elle est délabrée et que le prix de vente permettra au vendeur de réparer la maison arrière dont il est resté propriétaire

1663, Conseillers et XXI (1 R 146)
Frantz Stiedel umb haußkauff. 61. 65
(f° 61) Mittwoch den 22. Aprilis 1663. – Frantz Stiedel umb haußkauff.
Frantz Stiedel, Schirms Verwandter und Taglöhner allhier, prod. per Reuß Supplicat. vnd bittet vmb erlaubnuß ein klein häußlin in der Crautenaw beÿm Newenthor Zu kauffen.
Erk. Seind Zu einziehung berichts deputirt Herr XV. Faust vnd Herr Andreß Fischer

(f° 65-v) Montag den 27.ten Aprilis. 1663. – Frantz Stidel Weg. hauß kauff.
Herr XV. Faust et Herr Fischer refer. daß Sie den augenschein wegen des haußes, so Frantz Stidel in der Krautenaw kauffen will, eingenommen, vnd befunden, daß es ein schlechtes häußel, so Niclauß Fischer Verkauffen vnd damit sein anders häußel so Er neben dießem stehen hatt, eÿgen machen wolle. Erk. würdt dem Imploranten willfahrt.

Nicolas Mürsch régle à l’hôpital bourgeois un capital garanti sur ses deux maisons

1663 (27. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 257
Erschienen Herr Daniel Freÿ alß Oberschreiber deß Mehrern Hospitals
in gegensein Clauß Mürschen deß Gartenmanns und Susannæ beÿd. Eheleuth
bekannt, daß Sie, demselben 13. lb. 2 ß 6 d in bahrem Gelt erlegt und dardurch die Jenige 10. ß 6 d so besagtem Hospital, von uf und ab ihrer alhier in der Vorstatt Krautenaw in der Fäggaßen gelegenem Vorder: und hinder hauß iährlich termino Joh. Bapt: Zu Zinnß Verfallen abgelöst

Il règle le même jour un autre capital dû à la famille de Landsperg

1663 (27. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 257-v
Erschienen Herr Johann Tewrer alter Treÿer der Statt Stallß alß Adelicher Landspergischer Schaffner
in gegensein ut supra [Clauß Mürschen deß Gartenmanns und Susannæ beÿd. Eheleuth]
bekannt, daß dieselbe, Ihme H. Theurern 5. lb. 5 ß d in Bahrem Gelt erlegt, Vnd dardurch, die Jenige 5. ß 3 d so besagten Adelich. Landspergischen, Von uff und ab ihrem alhie in der Krautenaw in der Fäggaßen gelegenem Vorder: und hinder: hauß iährlich uf Margarethæ Zu zinnß Verfallen, abgelöst (…) auch darbeneben, weilen der brieff über d. gantz Capital der 10. lb 10. ß /:daran die helfte alberait in A° 1641. abgelöst ist:/ anietzo nicht beÿ der hand, mehrgedachte beÿde Eheleuth deroweg. gegen männiglich Zu releviren und schadloß Zuhalten gelobte

La maison revient au gendre de François Stidel, le tisserand devenu mousquetaire Christophe Laurhos qui épouse Anne Stidel (il est probable que François Stidel soit originaire de Bodersweier d’où est originaire un autre porteur du nom qui devient bourgeois de Strasbourg en 1674)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 84)
1670. Dnicis ÿsdem [II. et III. p. Epiph., 16 / 23. Jan] Christoph Laurhoß d. Jüngere, Soldat Unter herrn Majors Compagnie Sonst Leinen Weber Handwercks, Christoph Laurhoßen Schorgens Unter herrn Obrist Compagnie ehel. Sohn, vnd Jgfr. Anna, Frantz Stiedels des ältern Tagners undt Schirms Verwanthen alhie eheliche T. Cop. Mont., W (i 61)

Christophe Laurhos se remarie en 1675 avec Susanne Weber, fille de garçon batelier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 105)
1675. Pfingstag d. 23. et Dom. Trinit. d. 30. Maji. Christoph Laurhoß d. Musquetirer v. J. Susanna Hanß Michael Hußen Schiffknechts ehel. T. (i 71)

Christophe Laurhos hypothèque la maison pour pouvoir y faire des réparations

1676 (5. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 611-v
Christoph Laurhoß Musquetirer Vnder H. Obrist Lieutenant Compagnie in hiesiger Guarnison
in gegensein H. Johann Christmann Mercklins E.E. Großen Rhats beÿsitzers – schuldig seÿen 40. lb Straßburger Zu dem Ende bahr gelühenen gelts, daß Er damit nach beschriebene behaußung melioriren undt umb ein stockh erhöhen könne, hingegen dieselbe deß Creditoris privilegirte special hypothec sein solle
unterpfand, Eine Vordere behausung, hoffstatt, sampt den vordersten theÿl des höfflins, mit allen deren gebäuwen undt Zugehördten alhier in der Vorstatt Krautenau einseit neben Ulrich bürgern dem stroh schneider anderseit neben Einer behausung dem Weÿßenhauß gehörig hinden vff (-) dannenberger stoßend gelegen, Von welcher behausung gehendt Jährlichen 2 lb d Allmendt gemeiner statt

Christophe Laurhos demande l’autorisation de prendre les pierres qui se trouvent dans le lit du fossé près de la porte de Pierre pour pouvoir construire sa maison. Les préposés lui demandent d’entasser les pierres que pourront estimer les chefs des travaux
1676, Préposés aux affaires foncières (VII 1364)
(f° 180-v) Montags den 29.ten Maÿ 1676 – Christoph Laurhoß
Christoph Laurhoß, Musquetierer, bittet Ihme Zuerlauben, daß Er diejenige Stein, so in dem Graben beÿ dem Steinstraßer thor ligen vnd beÿ ietzigen Kleinen Waßer Wohl Zubekommen seind, vmb die gebühr Zusammen laßen, Vnd Zu seinem Vorhabenden baw gebrauchen Könte.
Erkant, soll die stein über einen hauffen tragen laßen vnd mann solche beÿsammen durch Lohnern besichtiget vnd angeschlag. werden.

Christophe Laurhos et sa femme Susanne hypothèquent la maison au profit du remueur de grains Jean Acker. En marge, quittance remise au jardinier Abraham Schwing et à sa femme Aurélie Renchert

1677 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 433-v
Christoph Laurhoß der Mußquetirer under deren Obrist Liutenants Compagnie und Susanna Catharin beÿde Eheleuth und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstandt Herrn Abraham Gollen und herren Frantz Rudolph Mollingers beÿder alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanthen hierzu deputirte
in gegensein Hn Hannß Ackers deß Kornwerffers mit assistentz Hannß Georg Rügers deß Rothgerbers – schuldig seÿen 75. lb
unterpfand, Eine vordere behaußung hoffstatt sambt den Vorderisten theil deß höffleins und allen deren Gebäwen und zugehördten alhier in der Vorstatt Krautenau einseit neben Ulrich Burger dem Strohschneider, anderseit neben Einer behaußung dem Waÿsenhauß gehörig hinden uff hannß Jacob Dannenberger den Sergant stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 2. ß Allmendt geldt der Statt Straßburg
[in margine :] (…) in gegensein Abraham Schwingen deß Gartenmanns und Aureliæ gebohrner Rencherin deßen eheliche haußfrau alß ietzmahliger besitzer deß hierin veschriebenen Und.pfands (quittung) Act. d. 15. 7.bris 1692.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Bastasius Riedt des Hueffschmidts alß nunmahlig. propirietarÿ hievorbemelt. Verpfändeten in der Krautenau liegend. behaußung mithien jetzigen schuldners (quittung) act. d. 13* octobris 1722.

Devenue veuve, Susanne Weber se remarie avec le passementier Jean Loup von Molsheim : contrat de mariage, célébration
1685 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 226-v
(Eheberedung) Hannß wolff Von Molßheim der Jüngere Posomentirer alß hochzeiter an einem
So dann Susanna Catharina weÿl. Christoph Laurhoßen deß Musquitirers in hießiger geweßener guarnison nunmehr sel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin mit beÿstand herrn Johann Stößers der Statt Renthmeÿsters am andern theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 171)
1685. Festo Trinitatis et Domin. Quasimod. Hanß Wolff von Molßheim d. Jünger d. Paßmentmacher v. Wittiber v. Susanna Catharina, Christoph Laurhosen des Musquetirers unter Hrn Obrist Leutenants Compagnie alhie hinderlaßene Wittib. W. Cop. d. 30. Aprill (i 106)

Christophe Laurhos vend la maison avant 280 livres au jardinier Abraham Schwing le jeune

1678 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 598-v
Christoph Laurhoß der Mußquetirer in hießiger guarnison
in gegensein Abraham Schwingen deß Jüngern Gartenmanns
Eine vordere behaußung mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehörd rechten und Gerechtigkeiten sambt der gemeinschafft des bronnens allhier in der Vorstatt Krautenaw, einseit neben Ulrich Bürgen dem stroh schneider, anderseit neben hannß Schäffler, hinden uff daß hinderhauß so anietzo hannß Jacob Dannenberger der Sergant eÿgenthümblich besitzet stoßend gelegen, davon gehendt iährlichen 2. ß bodenzinß der Statt Straßburg, solche behaußung auch noch umb 150. fl. hannß Ackhern dem Kornwerffer (…) verhafftet – umb 235 fl

Fils du jardinier Abraham Schwing, Abraham Schwing épouse en 1676 Anne Marie Knecht : contrat de mariage, célébration
1676 (27. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 103
(Eheberedung) Abraham Schwing der Jünger, Gartenmann alß Hochzeiter mit beÿstand Abraham Schwingen deß ältern Gartners in Krautenau seines eheleiblichen Vatters an einem
So dann Jungfr. Anna Maria Knechtin alß hochzeiterin, mit beÿstand Erhardt Knechts deß Gartenmanns ihres Eheleiblichen Vatters am andern theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 116)
1676. Eodem tempore [Dominica sexagesima & Quinqugesima den 30. Jan. v. 6. Febr.] Abraham Schwing der Gartenmann Abraham Schwing. des Gartenmanns ehelicher Sohn, Jungfr. Anna Maria Erhard Knechten des Gartenmanns eheliche tochter (i 77)

Abraham Schwing se remarie en 1679 avec Aurélie Reichert
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 137, n° 23)
1679. Domin. 2.dâ et 3.tiâ Trinitatis seind proclamirt Abraham Schwing burger vnndt gartenmann alhie vnndt J. Aurelia w. Hanß Reichhard burgers Barbar kornwerffers alhie hinterlaßene eheliche tochter vnd seind den 10. Julii in eccles. Wilhelm. copulirt word. (i 88)

Abraham Schwing hypothèque la maison au profit du remueur de grains Jean Acker. En marge, quittance remise à Susanne Knecht femme de Zachée Saur

1678 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 683-v
Abraham Schwing der Gartenmann
in gegensein Herrn Hannß Ackers deß Kornwerffers mit beÿstand Hannß Georg Rügers deß Rothgerbers seines dochtermanns – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und zugehördten alhier in der Vorstatt Krautenau, einseit neben Ulrich Bürgen dem Strohschneider, anderseit neben hannß Schäffler gelegen
[in margine :] Erschienen Anna Dorothea gebohrne Ackerin, deß hierinn gemeldt. Hn Hanß Ackers sel. nachgelaßene leibliche tochter deren das hierin verschriebene capital erblich und allein zugefallen, mit beÿstand Hanß Georg Merckels deß Kornwerffers Ihres Ehevogts wie auch Abraham Hetzels deß Gerbers und Lederbereiters ihres Schwagers hat in gegensein deß hierinn gemeldt. debitoris und Aureliæ gebohrner Rencherin deßen ehelicher haußfrau alß besitzer deß hierinn verschriebenen Und.pfants (quittung)
[in margine :] (…) in gegensein Susannæ gebohrner Knechtin Hn Zachæ Sauren des Hueffschmidts und E.E. Großen Rahts ietzmahligen beÿsitzers eheliche Haußfrau alß nunmahliger besitzer hievor beschriebener in der Krautenau gelegener behaußung (quittung) Actum den 28. Januarÿ 1706.

Fils du premier lit, Abraham Schwing meurt célibataire en 1698 en délaissant pour héritier d’une part sa grand-mère Anne Marie Eichler veuve d’Erard Knecht et d’autre part son demi-frère Jean Georges
1698 (17.7.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 10)
Inventarium und beschreibung der Jenigen Haab und Nahrung, keine davon auß genommen noch hinden gesetzt, So weÿl. der Erbahr und bescheidene Abraham Schwing der ledige gartenmann des auch weÿl. Ehrsam und bescheidenen Abraham Schwingen gewesenen Gartenmanns und burgers zu Straßburg hinderbliebener Sohn nunmehr seelig nach seinem dienstags den 3.ten Junÿ dieses Instehend. 1698.ten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben hinder ihne Zeitlichen verlaßen, Welche auf ansuchen erfordern und begehren der tugendsamen Anna Maria Eichlerin weÿland deß Ehrenvesten hannß Erhard Knechten geweßenen Garthenmanns vnd burgers Zu Straßburg hinderbliebenen Wittib vndt. assstentz deß Ehrengeachten Philippß Bittlingers Garthenmanns vnd burgers alhie ihres geschwornen Vogts, So dann deß Ehrengeachten herrn Philippß Kachlers Maurers vnd Steinmetzen auch burgers Zu Straßburg als geschwornen vogts hanß Georg Schwingen weÿland Abraham Schwingen Garthenmanns vnd burgers alhie obgemeld hinderbliebenen Sohns, deß abgeleibten seeligen großmutter vnd halb geschwisterd auch anjetzo denselben ab intestato nechster Erben Jdem Zum halben theÿl berührend – Beschehen in wohlermeldter Statt Straßburg donnerstags den 17.ten Julÿ neuen Calenders Anno 1698.l

Aurélie Renchert veuve d’Abraham Schwing vend la maison au maréchal ferrant Zachée Saur

1695 (8. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 701-v
Aurelia geb. Rencherin, weil. Abraham Schwingen, deß Gartenmanns sel. nachgelaßene wittib mit beÿstand David Hohen, Gartners an Steinstraß, Ihres Vogts
in gegensein Zachæus Saur, deß Huffschmids und Susannæ geb. Knechtin [unterzeichnet] Zacheus sauer, +
Eine Vordere Behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten Und Gerechtigkeit sambt der Gemeinschafft deß bronnens, allhier in der Vorstatt Krautenau, einseit neben hans Peter Schmid, dem Schneider, anderseit neben hans Gänßler dem Weber, hind. auff d. hinderhauß, so anietzo nach St. Marx gehörig stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 2 ß d bodenzinß der Statt Pfenningthurn, so seÿe auch solche behaußung annoch umb 125. lb Capital weil. Hn Johann Heinrich Merckels gewesenen Notarÿ sel. hinterlassen wittib und Erben verhafftet – umb 50 pfund

Originaire de Bavière, le catholique Jean Reitter épouse la strasbourgeoise Susanne Knecht. Il meurt trois ans plus tard. Sa veuve se remarie avec Zachée Saur, originaire d’Endingen près de Baden.
Mariage, Saint-Etienne (cath.)
1687, 29. decembris, Joannes Reitter de miechsbach ex bauaria, et susanna Knechtin ex Vrbe argentinense

Sépulture, Saint-Etienne (cath.)
23 dec. 1690, sepultus est joannes Reider sponsus Susannæ Knechtin, Argentinæ commorantis

Mariage, Saint-Etienne (cath.)
9 februarii 1691 – Zacharias Saur de ethingen prope Baden et susanna Riterin Argentinensis (signé) Zacheus saur, +

Le corps des maréchaux ferrants refuse de recevoir Zachée Saur maître parce qu’il n’a produit ni certificat de baptême ni certificat d’apprentissage. Zachée Saur objecte qu’il a travaillé quatre ans au service du roi et que la ville de Baden dont il est originaire est ruinée. Il demande une dispense à titre gratuit en arguant qu’il a perdu ses biens dans le récent incendie à la Krutenau. Les maréchaux ferrants ne voient par ailleurs pas d’inconvénient que le pétitionnaire devienne maître en citant des cas comparables. La commission propose d’accorder la dispense moyennant une livres 10 sols. Les Quinze ratifient la proposition
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
(f° 39-v) Sambstags den 6. Martÿ – Zachæus Saur, E. E. M.schafft der Huffschmidt
Zachæus Saur d. Burger und Huffschmidt alhier per Saltzmann, cit: per schedam E. E. Meisterschafft d. Huffschmidt, Klagt, daß Herrn Citati ihn als einen Meister Nicht auffnehmen Wollen, Weilen er beÿ ihnen Nicht geschafft, ohn angesehen er Vier jahr lang jm Königl. arbeit alhier gestanden, bitt deßegen umb gn. dispensation, Und weilen er jne letztere brand jnn d. Krautenau Umb all d. seinige gekommen, jme solches gratis gedeÿen Zu laßen. D Goll Weilen Implorant Weder Geburth nich lehrbrieff vorlegen Kann, Und p.len Nicht Wissen, ob er ein gesell ist Und dahero dahero ihn Zum Meister Nicht admittiren können, als bitt mann, dießes begehren abzuschlagen, od. jn omnem eventum ihn Zu einer Nahmhaffen beÿtrag anzuhalten. S. p.lis seÿe von Baden gebürtig, alwo der Zeit alles ruinirt, deßhalben er Auch die erforderte schein Nicht haben Kann, erhohlt priora Und setztet, D Goll priora, Erk. Vor Obern Handwercks Herren gewießen.

(f° 43-v) Freitags den 19. Martÿ – Zacharias Saur, E. E. M.schafft der Huffschmidt
Obere Handwercks Herren laßen per Herrn Schragen referiren, daß Zachæus Saur d. Burger und Huffschmidt alhier, geklagt daß E. E. Meisterschafft der Huffschmidt, ihn als einen Meister Nicht auffnehmen Wollen, Weilen er beÿ ihnen Nicht geschafft habe, Und demnach 4. jahr lang hier jm Königl. arbeit alhier gestanden seÿen Worüber mann gedachte Meisterschafft /:jnne dero Nahmen Job Bäst Und Johann Feigler erschienen;/ gehört, die Vermeldt, daß es deßwegen geschehen, Weilen entwed. Geburths: Noch Lehrbrieff Vorlegen Könne, Anbeÿ gleichwohlen so Viel Zu Verstehen gegeben, daß sie es ihme nicht schwehr machen wolten, alldieweilen er von E. E. Rath zu einem burger Angenommen worden Were Und er ihnen auch guth genug seÿn müßte jedoch, Weilen er dem articul Nicht nachgekommen, er derentwegen aus der Meisterschafft sich Zu vergleichen hätte, als Wie Job Bästen rechter bruder, und sein Steiffbrud. Hannß Jacob Kern gethan, Welche wegen d. Wanderschafft und Hießiger Arbeit etwas beÿgetragen, Item Hannß Georg Oberlin, so /:Wie im protocoll de a° 1693 Fol. 114. Zu Finden:/ i lb erlegt Und andern denen 2. lb d angesetzt worden, Worauff d. Kläger geantworthet, daß , was den geburths und Lehrbrieff betrifft, er selbigen anjetzo von Baden allwo er zu hauß ist, Und alles ruinirt, nicht haben könne, wann es aber Frieden wird, er selbige hohlen wolte, dabeneben sich erbotten, der Meisterschafft Wegen besserung des articuls 1 lb 10 ß beÿzutragen, Allein habe sie, die Meisterschafft, Auch berichtet, daß des Gegners haußfrau dem Gümplen Nach Zu gehen pflege, dahero gebetten, daß, wann er Meister Wird, sie davon gäntzlich abstehen möchte, welches er ihro nôie seiner Fraw Zugesagt, dießem Nach Zu Mghh. stünde, Ob Sie beÿ Klägern dispensiren, Und es beÿ dem 1 lb 10 ß d laßen Wollen. Erk. Beliebt.

Zachée Saur et Susanne Knecht, assistée de son cousin Jean Martin Knecht et de son beau frère Gui Rieth, hypothèquent la maison au profit du serrurier Sigismond Falckenhauer
1695 (22. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 718-v
Erschienen Zachæus Saur, der Huffschmid vnd Susanna gebohrne Knechtin deßen eheliche Haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand Hans Martin Knechten, des Taglöhners ihres Vettern und Veit Rieden, des Webers, ihres Schwagers, alß hierzu beede insonderheit erbetten
haben in gegensein H. Sigmund Falgenhauers, deß Schloßers – schuldig seÿen 30 pfund
unterpfand, Eine Vordere Behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehördten Und Gerechtigkeiten, sambt der Gemeinschafft deß bronnens, allhier in der Vorstatt in Krautenau, einseit neben Hans Peter Schmid, dem Schneider, anderseit neben Hans Gänßler dem Weber, hind. auff d. hinderhauß, so anietzo nach St. Marx gehörig stoßend, gelegen, darvon gehend Jährlich 2 ß d bodenzinß der Statt Pfenningthurn, so seÿe auch solche behaußung annoch vmn 125. lb. d Capital weÿl. H. Johann Heinrich Merckels, gewesenen Not. seel. Wittib vnd Erben, So dann umb 50. lb Kauffschillings Welche 50. lb aber mit hülff ged. vorgelühenen 30. lb mit Nechstem solle bezahlt werden Aureliæ Schwingin Wittib, Kauffschilling

Zachée Saur hypothèque la maison au profit de la fondation Nicolas Adolphe. En marge, quittance remise à Jean Bastasius Rieth, neveu de la femme Saur

1718 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 51
Zachaeus Sauer E. E. großen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Abraham Habrecht E. E. großen Raths alten beÿsitzers alß Pfleger der Nicolai Adolphischen Stiftung – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, sein hauß cu. appert: beÿ deren Capucirern, einseit neben einem Stifthauß anderseit neben Joh. Peter Schmidt hinten auff die esplanade
[in margine :] Quittung, H. Zachaei Sauern seel. hinterlassenen wittib schwester sohns Johann Bastasius Riedt des huefschmidts als proprietarius hier beschriebenen und verpfändten behausung – Actum den 26. julÿ 1732

Zachée Saur meurt en 1721 après avoir institué des héritiers collatéraux dans la juridiction de Baden-Baden. L’actif de la succession s’élève à 300 livres, le passif à 253 livres

1721 (15. Xbris), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 7) n° 163 [haut de l’acte détruit par l’humidité]
Inventarium über Weÿl. des Ehrenvest Großachtbahr und Wohlweißen Hn. Zachæi Sauren, des gewesenen Hueffschmids auch E: E: großen Raths alten beÿsitzers nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1721 – nach seinem den 19. Novembris dieses zu end lauffenden 1721. sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, auf Ansuchen des abgeleibten seel. per Testamentum zu gleichlingen antheilern Verlaßener Erben, inventirt durch die Viel Ehren und tugendreiche Frau Susannam Saurin gebohrne Knechtin, die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Johann Martin Knecht des Weinhändlers und burgers allhier Ihres geschwohrenen Curatoris – So beschehen in Straßburg auf Montag den 15.ten Decembris Anno 1721.
[Denominatio hæredum] 1. Jacob Grumm, den Ackers Mann zu Hagen E[ber]sten wohnhaft in einen Stammtheil, sich persönlich beÿ dem geschäfft eingefunden, 2. Frau Margaretham Schützin geb. Grummin, Johann Schützen, des Ackersmanns zu gedachtem Ebersten haußfrau, so beÿ dem geschäfft ebenmäßig erschienen, Und dann 3. Wendling Grumm, den Ledigen hueffschmid Von Edingen gebürtig, so dem Geschäfft gleichfalls in persohn abgewartet, alle dreÿ in das baden badischer herrschafft wohnhaft, In Vorherig. 3.en ohnverburgerten Erben Nahmen auß E. E. Kleinen Raths Mittel, Crafft Extractus Memorialis Von 10.ten Xbris hujus Annj ist ferner erschienen hr. Joh: Hervé, der Caffetier vnd vor ehrangedachten Kleinen Raths jetzig. wohlmeritirten Assessor vnd burger allhier, Alßo alle dreÿ des abgeleibten seeligen per Testament zu gleichen portionen und antheilern Verlaßene Erben

[In einer in diese Verlas]senschafft gehörigen behausung befunden worden Wie folgt
Bett und Ferdewerck, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub
[Ane Höltzen und Schreinerwerck] In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub
– Abschatzung d. 1.ten Xbris: an: 1721: Weÿlandt deß Ehrenhafften und bescheÿtenen H: Zacharias Saur: E: E: Großen Raths Alten beÿsitzer: Seel: hinder Lassenen: Frau: witib: Vnd Erben. ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in der fickh gassen beÿ dem Gelben Eckh: gelegen, Ein seÿth Neben hanß peter schmit: Seel: Erben, Ander seith Neben Einem hauß Zu St: Marx göhrig stossendt, welche behaußung hoff statt, Stuben, Kammeren, Küchen, Ein werckstatt darin Ein schmidt Eßen, Welche behaußung Mit Leimen Gewickhelt, Welches alt Und schlecht ist, Ein Kleinen Neben gebeÿell Mit Einem Stübell Und Kämmerlein, höffell, Und Ein Gemeiner brunen, Mit trenck steinen, Sampt Aller Ihrer gerechtig Keÿt, Wie solches durch der Statt geschwornen werckleüthen, in der beschichtigung befundten Und dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen wirt Vor und Umb Vier Hundert Zwantzüg vnd Fünff Gulten [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werckh Meister deß Meinster, Johann Jacob biermeÿer Werckmeister deß Zimmer hofs
Bericht (…), die hinterbliebene wittib den bericht gethan, daß Keine Eheberedung auffgerichtet worden, deßhalben dann das jenige, so Von d. Wittib in die Ehegebrachten stücken annoch in natura vorhanden geweßenen, deroselben wider vor ohnverändert Zugeschrieben
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 20 lb
Das theilbahr guth, Sa. hausraths 67, Sa. Werckzeugs zum hueffschmid handwerck gehörig 45, Sa. Silber geschmeids 9, ß Goldener Ring 3, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 174, Summa summarum 300 lb – Sa. Schulden [-] lb, Nach solchem abzug 47 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 67 lb – Stall Summ 20 lb
Copia Testamenti nuncupativi – Im Jahr 1719 (…) den 30. tag des Monats Decembris – in einer ane der Vorstatt Krautenau nahe beÿ der Capuciner Kirch in der Viehe gaß liegenden, beeden testirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behaußung, deren Obern Vordern Stub mit den Fenstern auf die gaß sehend, der Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Wohlweise Herr Zachæus Saur der Hueffschmid und E. E. großen Raths jetziger beÿsitzer und beneben ihme die Vie Ehren und tugendreiche Frau Susanna Saurin geb. Knechtin deßelben haußfrau, Er der Rathherr zwar Kranckh und schwachen leibes (…) Johannes Lobstein, Notarius juratus

Susanne Knecht meurt en 1722 après avoir institué pour héritiers les trois enfants de son frère Jean Georges Knecht et son neveu Jean Bastasius Rieth. L’actif de la succession s’élève à 260 livres, le passif à 200 livres

1722 (4.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 8) n° 179
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so weÿl. die tugendsahme Frau Susanna Saurin gebohrne Knechtin, auch weÿl. des Ehrenvest, Großachtbahre und Wohlweißen Herrn Zachæi Sauren, geweßenen Huffschmidts auch E. E. großen Raths geweßenen alten beÿsitzers nunmehr seel. hinterlaßene Wittib nun auch selige, nach ihrem den 1. Julÿ dießes lauffenden 1722.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 4.ten Julÿ Anno 1722.
Die abgeleibte Frau seelige hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt, 1. Herr Martin Knecht den Weinhändler und burgern allhier, so dem geschäfft in selbst eigener Persohn beÿgewohnt, In einen Stammtheil, 2. Georg Knecht, den Kärchel Zieher und burg. allhier, welcher sich gleichfals beÿ dem geschäfft eingefunden, In den andern Stammtheil, 3. Jungfer Dorotheam Knechtin, weÿl. Mr hanß Georg Knecht, des Kärchelzeihers und burg. allhier hinderlaßene tochter, So Majorennis, dahero ohnbevögtigt, welche sich ebenmäßig beÿ dem geschäfft eingestelt, In den dritten Stammtheil, Und dann 4. Meister hannß Rieden, den huffschmidt undt burgern allhier, so gleich. gestalt in selbst eigener Persohn sich einfefunden, In den vierdten und Letzten Stammtheil, Alßo alle Vier des abgeleibten Frauen seligen per Testamentum verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau in der Feggaßen nahe beÿ der Capuciner Kirch gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden Wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub, Imm haußöhren vor der Wohnstub, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Kleine Vorder: Vnd hind. behaußung, höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, weith. zugehörden undt gerechtigkeit. sambt der Gemeinschafft des bronnens, geleg. allhier in d. Vorstatt Krautenau in der Feggaßen beÿ dem gelb. Eck einseit neben Mr hannß Peter Schmitz des Schneid.s seel Erb., and.s. neben einem hauß dem Stifft St. Marx gehörig, hind. auf ein gärth. so ebenmäßig dem Stifft St. Marx gehörig, davon geh. jährl. 19 ß d zinß auf Johannis Bapt: der Statt Straßb. Pfenningthurn zu zinnß, und über dieße beschwärde durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 1. Xbris 1721 angeschlag., dabeÿ mann est auch dißmahlen gelaßen pro 174 lb. Darüber Vorhand. i specie üb. d. Vord. hauß ein teutsch. pergamentener Kffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Ins. verwahret, datirt d. 8.ten X.bris Anno 1695. Über die hind. behaußung meldet j.n teutsch. pergamentener Kffbrieff auch mit der Statt Straßb. anh. Cancelleÿ Contract Ins. verwahret, de dato 18. Julÿ Anno 1697. und dißmahlen wid. nach beschehener besichtigung dabeÿ gelaßen.
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. hausraths 41, Sa. Silber geschmeids 3, Sa. Goldener Ring 14 ß, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 174, Sa. Schulden 40, Summa summarum 260 lb – Sa. Schulden 200 lb, Detrahendo, Conclusio finalis Inventarÿ 60 – Stall Summ 20 lb
Copia der Verstorbenen Frauen seel. auffgerichteten Testamenti nuncupativi – In Jahr 1721 (…) den 8. tag des Monaths Decembris Vormittag Zwischen neun und Zehen Uhren (…) persönlich kommen und erschienen die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Saurin gebohrene Knechtin, Weÿland des Ehren Vest, Großachtbahr und Wohlweißen hrrn Zachæi Sauren deß geweßenen hueffschmidts auch E. E. großen Raths alten beÿsitzers nunmehr seeligen hinterlassene Wittib (…), instituirt und eingesetzt haben Erstlichen Herrn Martin Knecht den Weinhändler und burgern allhier Vorgedacht Ihrem Vogten In einen Stammtheil, Mehr Georg Knecht den Kärchel Zieher und burgern allhier, In den andern Stammtheil, Ferner Jungfer Dorotheam Knechtin, noch ledigen Standts, In den dritten Stammtheil, diese dreÿ der Frauen testirerin bruders Kinder Und dann In den Vierten und Letzten Stammtheil, hannß Rieden, den huffschmidt Ihren Schwester Sohn (…) Johannes Lobstein, Notarius juratus

Jean Bastasius Rieth rachète les parts de ses cohéritiers et devient seul propriétaire de la maison

1722 (9.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 8) Joint au n° 179
[zu Frau Susanna Saurin geb. Knechtin, auch weÿl. Herrn Zachæi Sauren, geweßenen Huffschmidts auch E.E. großen Raths geweßenen alten beÿsitzers Verlassenschafft] Verkauff und Erlöß Register – Vergleich Und Überlaßung der behaußung
die in dem Inventario beschriebene behaußung in der Feggaßen beÿ dem gelben Eck gelegen ist Johann Riedten, dem einen Mit Erben, Von sambtlichen Erbs Interessenten, über die 19 ß d bodenzinß so mann jährl. auf Johannis Baptistæ der Statt Straßburg Pfenningthurn davon abzurichten hat, Käufflichen überlaßen worden pro 375 lb
Deßwegen ist Ihme zubezahlen angewießen worden (…), It. dem Stifft St: Marx solle mann von der beÿ der behaußung befindlichen gärthl. vor j. vierteljahr zinß biß Joh: Bapt. 1722 Verfallen, 1 b – den 9. Julÿ 1722
[unterzeichnet] hanß martin knecht, hanß Görg knecht, dorotea knechtin, Johanes basdasius ridder

Jean Bastasius Rieth et Chrétienne Meyer hypothèquent la maison au profit des sénateurs Heyl et Neviant

1722 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 417
Johann Bastasius Riedt der hueffschmidt und Christina geb. Meÿerin beÿständlich Hn. Heÿl und Hn Neufviant Beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johannes Lobstein Notarÿ Publici – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der vorstatt Krauttenau in der Fehgaß beÿ dem gelben Eck, einseit neben hannß Peter Schmitzen des Schneiders seel. erben, anderseit neben einer dem Stifft St Marx zugehörigen behausung hinten auff ein ged. Stiffts zuständiges gärttlein stoßend, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 19 ß ane allmend zinß

Jean Bastasius Rieth et Chrétienne Meyer hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Lobstein

1722 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 611-v
Johann Bastasius Riedt der huffschmidt und Christina geb. Meÿerin beÿständlich Hrn Heyl und Hn Neufuiant beeder E. E.. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Hrn Johannes Lobstein Notarÿ publici – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in einm Vorder: Und hintern hauß hoff und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau in der Fehgaß, einseit neben denen Schmitzischen Erben anderseit neben einer dem Stifft St Marx zuständigen behausung hinten auff ged. Stifft gehörigenes gärttlein – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 19 ß ane allmend zinß

Marie Barbe Schweigheusser veuve de Jean Bastasius Rieth loue une partie de sa maison au cocher Jacques Fleich et à sa femme Françoise Meyer

1768 (29.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 129)
Bail 9 ans qui commence a la Notre Dame de mars prochaine – Marie Barbe Schweighausser veuve de Jean Bastasius Riedt Maréchal ferrant assistée d’Etienne Strifflin cordonnier bourgeois cette ville son gendre
à Jacques Fleich cocher et macard et Françoise née Meyer
Sçavoir les appartements sans exception au Rez de chaussée la partie à gauche de la cave en descendant La cour et la grange en entier avec toutes les ecuries et la remise a côté de l’Ecurie l’autre remise etat reservée a la Bailleuse en une chambre à la manzarde a gauche en montant le tout dans la maison de la bailleuse rue dite Feggass proche les grandes capucins – moyennant un loyer annuel de 156 livres tournois

Marie Barbe Schweigheusser veuve de Jean Bastasius Rieth vend une de ses deux maisons contiguës (elle conserve l’actuel n° 10) au constructeur de bateaux Jean Jacques Reich et à sa femme Susanne Marguerite Allheilig. La cour est partagée, le puits reste commun, les outils de maréchal font partie de la vente

1769 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 284
Maria Barbara Schweigheüßerin weÿl. Johann Bastasius Riedt gewesten huffschmidt wittib beÿständlich H. Franz Friedrich Faust des Cantzleÿverwandten, Johann Riedt der kutscher, Maria Barbara geb. Riedtin Johann Franz Strifflin des schumachers Ehefrau, H. Johann Michael Stoll der gastgeber als mandatarius Franz Antoni Riedt des sattlers, Johann Adam Frantz der gartenmann als vogt Franz Fidelÿ Reÿen des holtzkarchers tochter Maria Salome Reÿin, Franz Schweigheüßer der fischkauffer als vogt gedachten Bastasius Riedt tochter Mariæ Barbaræ Riedtin und sambliche Riedtische geschwister und mutter als bevollmächtigter Johann Valentin Riedt des huffschmidts
in gegensein Johann Jacob Reich des schiffbauers und Susannæ Margarethæ geb. Alheiligin
eine behausung, gärtlein und hoffstatt gemeinschaftlichkeit eines bronnens, die helffte des höffleins, so auf einseit in der länge 13 schuhe und auf der anderen seit 16 ½ schuhe in der breite aber 17 schuhe inne hat, mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten nebst allen schiff und geschirr zum schmidthandwerck gehörig, 2 blaßbalcken, 2 amboßen nebst 2 dazu gehörigen horneren, ein schraub stocken, 4 handzeugen sambt übrigen posten wie solche im proces verbal beÿ Rath producirt worden, beÿ der Esplanade in der Feggaß, einseit neben der verkäufferin Riedtischen wittib, anderseit neben Jacob Lorentz dem fuhrmann, hinten auff H. Hübfferer dem lichtermacher – um 225 pfund verhafftet, geschehen um 775 pfund

Fils de constructeur de bateaux, Jean Jacques Reich épouse en 1730 Anne Catherine Koch, veuve de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Schmidt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. 24-v, n° 6)
Mittwoch d. 26. Aprilis 1730. sind nach 2. maliger außrufung Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet Joh: Jacob Reich, der ledige Schifbäuer v. b. Joh: Jacob Reichen, auch Schifbäuers v. burgers v. Annæ Mariæ Hetzelin ehl. Sohn, v. Fr Anna Catharina Weiland Joh: Jacob Schmidts deß Tabackbereiters v. b. hochgelehrte Wittib geborne Kochin [unterzeichnet] Johann Jacob Reich als hochzeitter, anna kettrina schmitin alß hochzeittrin (i 27)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau. Ceux du mari s’élèvent à 2 019 livres, ceux de la femme à 332 livres
1731 (5.4.), Not. Rith (6 E 41, 950)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab nahrung und güettheren nichts davon außgenohmen, reseruirt noch vorbehalten, so der ehrsamb: und bescheidene Johann Jacob Reich der schiffbawer und fraw Catharina gebohrne Kochin beÿ ihrer Verheürathung einand. für ohnverendert in den Ehestand zugebracht
in einer allhier in der Vorstatt Krautenaw geleg. behausung befund. word.
Norma Inventarÿ, der frawen nahrung, hausrath 297, silber geschirr 28, Goldener Ring 30, barschafft 51, activ schulden 108, Summa summarum 517 lb – Passiva 175, Compensando remanet 342
deß manns nahrung betr. hausraths 98, Materialien und werckzeig 361, silbers 36, goldene Ringe 4, baarschafft 71, pfenningzinß hauptgüett. 25, Vaß und wein 29, activ schuld 223, Summa summarum 850
Haussteur in summa 14, Summa finalis 1206 lb

Jean Jacques Reich se remarie en 1755 avec Susanne Marguerite Allheilig, veuve du marchand brocanteur Jean Michel Bürckel : contrat de mariage, célébration
1755 (23.6), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 344
Eheberedung – persönlich erschienen Meister Johann Jacob Reich, Wittiber Schiffbäuer und burger allhier, als Brautigam ane einem
So dann Frau Susanna Margaretha gebohrene Allheiligen, weÿland Johann Michael Bürckel, geweßenen Gimpelkäuflers und burgers allhier hinterlaßene wittib mit beÿstand Meister Johann Peter Fritz des Schreibers und burgers allhier als Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auff Montag den 23. Junÿ Anno 1765. [unterzeichnet] Johann Jacob Reich als hochzeitter, Susanna bürckelin als hiochzeitterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 334 n° 1233)
1755. Mittwoch d. 16. Juli seind nach ordentliche proclamation copulirt und eingesegnet worden H. Joh: Jacob Reich Schifbauer W. u. b. allh undt Fr. Susanna Margaretha weÿl. Joh: Michael Birckels faßziehers und b. allh. hinterl. wittib [unterzeichnet] Johan Jacob Reich als hochzeitter, Susanna margreta bircklin (i 339) – Proclamation, Saint-Guillaume (luth. 198-v n° 8) aô 1755 d. 16.ten Jul. Seind in der neuen Kirch cop.

Fille de fabricant de pâtés, Susanne Marguerite Allheilig épouse le charretier Jean Michel Bürckel en 1755
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 162, n° 14)
1740. Eodem die [Mittw. den 3. Augusti] sind nach gewohnlicher proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Johann Michael Bürckel burger v. Karch Zieher allhie und Jgfr. Susanna Margaretha weil. Johann Adam Allheilig gewesenen Burgers v. Pastetenbecks nachgelaßene ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Michael Bürckel alß hochzeiterer, Susana margreda Allheÿligin hochzeiterin (i 165)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la fondation Saint-Guillaume à la Krutenau. Ceux du mari s’élèvent à 1 306 livres, ceux de la femme à 197 livres.
1755 (8. 9.bris), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 330) n° 696
Inventarium über Meister Johann Jacob Reich, des Schiffbäuers und Frauen Susannæ Margarethæ gebohrener Allheiligin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1758. – in Ihren den 9.ten Julii dieses lauffenden 1755.sten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht und vermög Ihrer mit einander den 23.ten Junii gedachten Jahrs vor mir dem unterschriebenen Notario auffgerichteter Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben (…). So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem beÿseÿn Meister Johann Peter Fritz des Schreiners und burgers alhier als der Ehefrauen hierzu erbettenen beÿsitzers, auf Sambstag den 8. Novembris Anno 1755.

In einer allhier zu Straßburg in der sogenanten Krautenau gelegener dem Stifft St. Wilhelm gehöriger von beeden Eheleuthe Zum theil Lehnungsweiß bewohnender behaußung befunden Worden wie folgt
Eigenthum an einer in der Krautenau ane dem hechten Gäßel gelegener behausung so der Ehemann, als Völlig ihme allein gehörig in die Ehe gebracht haben betreffen. Wegen dieser hat er der Ehemann Versprochen einen Extract aus weil. Frauen Annæ Catharinæ Reichin gebohrner Kochin seiner erstern Ehefrauen seel. Verlaßenschafft erörter und Ausweißung Zu liefern, angesehen gedachte behausung in seiner erstern Ehe erkaufft worden seie und in jene theilbare Nahrung gehörig ware
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Mittel. Sa. hausraths 66, Sa. Waar und Werckzeug Zum Schiffbäuer handwerck gehörig 456, Sa. Weins und Lähre Faß 9, Sa. Silbers 47, Sa. Goldenen Rings 4, Sa. baarschafft 25, Sa. Schulden 793, Summa summarum 1401 lb – haussteuren 7, So langt sein des Ehemanns gesamt in die Ehe gebrachtes Guth ohne die behausung dem vero pretio nach an 1409 lb – Schulden 102 lb, Nach deren Abzug 1306 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. hausraths 45, Sa. Waar zum Gimpelhandel gehörig 100, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 25, Summa summarum 189 lb – haussteuren 7, Welchem nach ihr der Ehefrauen Völliges eigenthümliches in die Ehe gebracht Vermögen 197 lb
Susannæ Salome Bürckelin der Ehefrauen tochter erster Ehe Pfetter Göttel und andere geschenck

Jean Jacques Reich meurt en 1777 dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins après avoir institué sa femme légataire universellle. l’actif de la succession s’élève à 1 328 livres, le passif à 1 007 livres

1777 (9.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 281) n° 1419
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon ausgenommen so weÿl. der Ehrenachtbare Meister Johann Jacob Reich, der geweßene Schiff zimmermann und burger allhier nunmehr seel. nach seinem den 21.ten Junii dießes lauffenden 1777.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen Frauen Susannä Margarethä gebohrner Allheiligin der hinterbliebenen Wittib beiständlichen herrn Johann Christian Schotten des bierbrauers und burgers allhier, hierzu erbettenen, der von dem Verstorbenen seel. per Testamentum Clausum eingesetzten Universal Erbin fleißig inventirt und ersucht (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 9.ten Julii Anno 1777.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Alten Weinmarck gelegener in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane Häußern. Nehmlichen eine behaußung, Höfflin und hoffstatt ane dem Alten Weinmarckt ohnweit dem bierhauß Zum Vogel Greiff hinüber (…)
It. eine behaußung, Hoff, gemeinschafft des bronnens und ein Klein gärtlein daran, mit allen deren Gebäuwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten undt gerechtigkeiten gelegen alllhie Zu Straßburg undt deren vorstadt Krautenau, ane der Fäggaß, einseit neben Johannes Lorentz dem Fuhrmann 2.s neben Frauen N. Riedin wittib und Erben, hinden auff Frau N. Höpffnerin hinderlaßene Erben, Von solcher beh. gibt man alljährl. Löbl. St. Pfenningthurn ane bodenzinß 2. ß sonsten aber außer beeden hernach inventirten passiv Capitalien ledig, eigen vnd würde diese beh. inhalt vor allegirter derer geschwornen herrn Werckmeister Abschatzung taxirt pro 450. lb. Abgezogen das real onus Zu doppeltem Capital gerechnet mit 4 lb, restirt alßo in Außwurff. 446. darüber vorhanden 2. perg. Kffbr. in allhies. C. C. st. ged. und m. deren anh. Ins. vw. deren der eine datirt den 11.ten 7.br 1678 und der and. den 8.ten Xbr. 1698.
Abschatzung Von 26.ten august 1777. Auf begeren Weÿland johann jacob Reuch dem geweßenen schiffbeÿer ist Eine behausung alhir in der statt straßburg in der fäggaß gelegen Ein seÿts neben Johannes Lorentz dem fuhrmann anderer seÿts neben frau Riethin Wittib und hinten auf frau höpffnerin hinterlaßene Erben stoßend gelegen solche behausung bestehet in Vier stuben Vier Kuchen und etliche hauß Kameren darüber ist der dachstuhl mit breid zigel belegt hat auch Ein getremer Keller hoff und gemeinschaftlich brunen, ferner befindet sich Ein gemein gärtlein welches mit einem latten Zaun um geben Vor und um Neun Hundert gulden. (…) [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr, Kaltner Wmtr.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 63, Sa. Gimpel Käuffler waren 93, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, Sa. Gold. Ring. 3, Sa. baarschafft 5, Sa. Eigenthum ane Häußern 1046, Sa. der activ schuld 100, Summa summarum 1328 lb – Schulden 1007 lb, Nach Abzug deren 320 lb
Sa. Legaten 575 – Stall Summa 320 lb
Copia Testamenti – (…) vierdens verschaffe ich einen beeden Stiefencklen erster Ehe mit Namen Herrn Johann Dürren dem Fischkäufern und Frauen Catharinä N. Pernerin, beeden burgeren allhier Und Zwar jedem der selben (…) in betrachtung ich weder auf: noch absteigender Linie einige Notherben habe, vermög des mir von einem Ehrsamen großen Rath den 7.ten Maji Anno 1766. gnädig ertheilten Indulti Testandi diesem Testament beÿgelegt, meine liebe Ehegattin Frau Susannam Margaretham gebohrne Allheiligin, und will ich derselben da sie noch vor mir dem Testirende versterben sollte ihre leibliche Tochter Frau Susannam Margaretham gebohrner Birckelin Herrn Lienhard Dollingers des Bratwurstmachers und burgers allhier für hiemit Zum kräfftigsten untersetzt haben (…), So geschehen Straßburg auf Montag den 21. Aprilis Anno 1777.

Susanne Marguerite Allheilig meurt en 1785 en délaissant pour seule héritière sa fille Susanne Salomé Bürckel femme du boucher Jean Léonard Dollinger. L’actif de la succession qui comprend deux maisons s’élève à 1 295 livres, le passif à 808 livres

1785 (4.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 347) n° 1244
Inventarium über Weiland Fraun Susannä Margarethä Reichin geborner Allheiligin, lezthin weiland H. Johann Jakob Reich des gewesenen Schiffzimmermanns und Burgers alier Zu Straßburg hinterbliebener Wittwe nun auch sel. Verlaßenschaft auffgerichtet A° 1785. – nach ihrem den 27.sten März dieses laufenden 1785.sten Jahrrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf gebürendes Ansuchen Fraunn Susannä Salome Dollingerin geborner Bürckelin H. Johann Leonhard Dollinger des hiesig. Verburgerten Metzgers Ehegattin der Defunctæ in erster Ehe mit längst weiland H. Johann Michael Bürckel, dem gewesenen Gastgeber und burger hieselbst ehelich erzeugter tochter und sowol Vermög des gleich hernach eingetragenen befindlichen mündlich ausgesprochenen Testaments als auch ab intestato hinterlaßenen universal Erbin – So geschehen alhie Zu Straßburg in einer an dem alten Weinmarckt gelegenen hieher gehörigen und hieunten beschriebene behausung auf Samstag den 4.ten des Monats Junii im Jahr 1785.

Eigenthumb ane Häußern. Erstlichen eine behaußung, Höfflein und hoffstatt ane dem Alten Weinmarckt ohnweit dem bierhauß Zum Vogel Greiff hinüber (…)
It. eine behaußung, Gärterin und Hoffstatt, Gemeinschafft eines bronnens und des höffleins, so auf einer Seite in der länge 13 ½ und auf der andern Seite 16 ½ Schuh in der breite aber 17 Schuh inne gehabt, in zwischen aber abgetheilt und separirt geworden seÿn solle, mit deren übrigen begriffen, Zugehörden, Rechten undt Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg bei der Esplanade in der Feggaß, einseit neben Mr. Gottlieb Dietrich dem Schneider, 2.s neben Herrn N. Ritt dem Sattler und hinten auf eben denselben stosend, so ausser dem hieunden einverleibt befindlichen darauf in specie versicherten passiv- Kapital frei ledig, eigen durch vorgenannrte hiesig. Löbl. Stadt geschworene Hh. Werckmeistere inhalt der Vorher angezogenen schriftlichen Abschatzung angeschlagen worden um 900 fl. oder 450. lb. Darüber besagt ein in alhiesiger K. K. Stube am 29. Aprilis 1769. vorgegangene auf Pergament ausgefertigte und mit derselben aufgedruckttem kleinern Insiegel versehen Kauffverschreibung aus welcher ersichtlich daß kurz Vorherbeschriebene behausung von Weiland Joh: Bastasius Riedt des gewesenen hufschmidts hinterlaßener Witwe deßen Kindern und samtlicher Riedtischen Geschwistrigen erkaufet worden
Series rubricarum hujus Inventarii. Abschrift es von der selig Verstorbenen am 5. Decembris 1781. gestifteten mündlich ausgesprochenen Testament (…)
Sa. Hausraths 85, Sa. Waren zum gimpelhandel gehörig 60, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ringe 3, Sa. baarschafft 90, Sa. Eigenthums ane häusern 1050, Summa summarum 1295 lb – Schulden 808 lb, Nach deren Abzug 477 lb
Sa. Legaten 23 – Stall Summa 477 lb
Abschatzung Von 15.tr, juni 1785. Auf begeren Weÿland frau Reuchin gebohrne alheiligen ist Eine behausung alhir in der statt straßburg in der feggas gelegen Ein seÿts neben Meister Lorentz dem fuhrmann anderer seÿts und hinten auf Herr Ritt dem sattler stoßend gelegen solche behausung bestehet in Vier stuben Vier Kuchen und Etliche Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breid zigel belegt hat auch Ein getremer Keller Hoff und gemeinschaftlichen brunen, Vor und um Neun Hundert gulden. (…) [unterzeichnet] Götz Wkmr, Kaltner Wkm.

Susanne Salomé Bürckel vend la maison au tailleur Jean Pierre Schneiter

1789 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 131
Fr. Susanna Salomea geb. Birckelin Johann Leonhard Dollinger des metzgers ehefrau
in gegensein Johann Peter Schneiter des schneiders
eine behausung, gärtlein, hofstatt, gemeinschaft eines bronnens und die helffte des höffleins, so auf einer Seit d. länge dreÿzehen und ein halben und auf der andern Seit 16 ½ schuh in der breite aber 17 schuh innen hat mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten sambt einem zum schmidhandwerck gehörigen blasbalg, einem ambos, einem horn nebst einen dazu gehörigen einschraubstock, beÿ der Esplanade in der Feggaß, einseit neben Fr. Riettin, anderseit neben Jacob Lorentz dem fuhrmann, hinten auff N. Hüpfner dem lichtermacher – um 2450 gulden

Originaire de Bettviller, Jean Pierre Schneider épouse Marie Madeleine Busch, fille du régisseur des revenus de la Grue : contrat de mariage, célébration
1756 (29.11.), Not. Griesbach (6 E 41, 1320)
Eheberedung – der Ehrengeachte Johann Peter Schneider, der ledige Schneider ais Bettweiler in der Herrschafft lützelstein H Paul Schneider, des Viehhändlers und burgers daselbst ehelicher Sohn als hochzeiter ane Einem
So dann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Maria Magdalena Buschin, H. Johann Paul Buschen des admodiatoris hiesiger löbl. Statt Straßburg Craan Gefällen und burgers daselbsten mit Weÿl. Fr. Maria Magdalena Schneiderin seiner gewesenen Zweÿten Ehefrauen seelig ehelich Erziehlter tochter Als hochzeiterer andern theils
So geschehen den 29. 9.bris 1756. [unterzeichnet] Johann Petter schneider Alß Hochzeitter, Maria Magdalena Buschin Als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 142 n° 11)
1757. Mittwoch d. 16. Mart. auff zweÿmahlige außruffung in der evangelischen Pfarr Kirche Zu S. Nicolai in den Stand der Heiligen Ehe eingesegnet worden. Johann Peter Schneider der Ledige Schneider v. burger allhier, Johann Paul Schneiders, Viehhändlers v burgers in Bettweiler, Ehelicher Sohn, v. Jfr. Maria Magdalena Buschin, Herren Johann Paul Buschs hießigen Craan Admodiators v. burgers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Petter schneider alß hochzeiter, Maria Magdalena Buschin als Hochzeiterin (i 144)

Jean Pierre Schneider se remarie en 1761 avec Marie Barbe Schœttel, fille de l’organiste de Saint-Thomas. Il est propriétaire d’une maison rue des Serruriers
1761 (29.1.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 68
Eheberedung – zwischen dem Ehren wohlgeachten Herrn Johann Peter Schneider, dem Schneider, Wittiber und burger alhier Zu Straßburg
und der Viel Ehren und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Barbaræ Schöttelin, S. T. Herrn Johann Philipp Schöttel des Organisten zu St. Thomä und angesehenen burgers dahier ehelich erzeugter Jungfraun Tochter
auf Donnerstag den 29. Januarÿ 1761. [unterzeichnet] Johann Peter schneider Als hochzeiter, Maria Barbara Schöttelin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 388-v, n° 1441)
1761. Mittwochs den 8. Aprilis wurden nach ordentlicher Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet H. Johann Peter Schneider burger und Wittwer auch Schneider allhae und Jgfr. Maria Barb: Schöttelin, H. Johann Philipp Schöttels burgers und Organistens Zu St. Thom. alhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Peter schneider als Hochzeider, Maria Barbara Schöttelin als hochzeiterin (i 394)

Jean Pierre Schneider vend la maison au tailleur François Antoine Friedrich

1791 (21.11.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 430 enreg. 23.11.
H. Johann Peter Schneiter der schneider meister
in gegensein Mr Frantz Antoni Friderich des schneiders
eine behausung, gärtlein, hoffstatt, gemeinschafft eines bronnens und die helffte so auf einer seit in der länge 13 und ½ und auf der anderen seit 16 und ½ schuh in der breit aber 17 schu immer hat mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten beÿ der Esplanade in der Feggaß, gelegen mit N° 40 bezeichnet, einseit neben Fr. Riettin, nahrung Jacob Lorentz dem fuhrmann, hinten auff N. Häberle dem gimpler – davon gibt mann; 2 ß der gemeinde – um 2500 gulden

Originaire d’Ulm en Bade, le nourrisseur de vaches François Antoine Friedrich devient bourgeois avec sa femme Françoise Weber, native de Fautenbach en Bade. Leurs quatre enfants suivant la coutume ne deviennent pas bourgeois. Ils font baptiser un autre enfant à Saint-Etienne quelques mois plus tard.
1787, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 138-v
frantz antoni Friederich der melcker Von Ulm jenseithß des rheins hochfürstl. bischöfflich Straßburger herrschafft vnd oberambts oberkirch geb. weÿl. Johannes Friederich gewesten burgers vnd schneid. daselbst hinterlaßener sohn, vnd deßen ehefrau francisca geb. Weberin Von fautenbach achern ambts gebürtig, weÿl. Mathias weber gewesten burgers vnd Leinenwebers daselbst hinterlaßene ehl. tochter erhalten das burgerrecht vnd Zwar jedes besonder vmb d Neuen burger schilling, deren Vier Kinder Nahmens Frantz Joseph, Andreas, Marja anna vnd Marja Elisabetha Friederich werden beÿ ordnung gelaßen wollen dienen Zur E. E. Zunfft der Kürschner. Juravit et promisit d. 22.ten Martÿ 1787

Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 191)
Hodie 2. Novembris anni 1787 baptizatus est Antonius Franciscus heri natus filius legitimus Francisci Antonii Friederich Civis hujatis et Franciscæ Weber Conjugum parochianorum. Patrinus fuit Josephus Martzloff solutus es Neuhoff parochiæ Illkirch Matrina vero Magdalena Haffner soluta ex eodem Neuhoff (i 197)

François Antoine Friedrich et Françoise Weber hypothèquent la maison au profit du marchand de cuir Jean Chrétien Rœderer

1793 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 668, n° 212 enreg. 30.3.
Fr. Frantz Antoni Friderich der schuhmacher und Francisca geb. Weberin beiständlich Johann Jacob Westermann des burgers zu Schiltigheim und Johann Daniel Müller des seilers
bu. Johann Christmann Röderer des lederhändlers, 300 gu
unterpfand, eine ane der Feggaß, gelegen mit N° 40 bezeichnete behausung, einseit neben bu. Riett, anderseit neben Lorentz Fuhrmann

Le journalier François Antoine Friedrich et Françoise Weber hypothèquent la maison au profit de Jean Pierre Schneider (qui a leur a vendue)

1804 (2 pluviose 12), Strasbourg 7 (43), Not. Stoeber n° 5266 (1573)
persönlich erschienen burger Frantz Anton Friderich Tagner alhier und Franziska Weber deßen Ehefrau von ihme hierzu authorisirt
diesen haben in gegensein burgers Johann Peter Schneiter des hiesigen Inwohners – schuldig worden desÿen die Summa der1244 Francken
Unterpfand, eine behausung gelegen alhie Zu Straßburg in der Feggasse N° 40 einseits Michael Muser Tagner, burger Ried, Sattler hinten auf Gärten Ziehens

François Antoine Friedrich et Françoise Weber vendent la maison pour moitié au marchand fruitier Joseph Grégoire et pour moitié à leur fille Chrétienne Frederic, femme séparée du maréchal ferrant Joseph Rentz. Les vendeurs se réservent la jouissance d’un logement leur vie durant

1818 (27.3.), Strasbourg 14 (59), Not. Lex n° 4269
François Antoine Frederic et Françoise Weber (signé) friederich
à Joseph Grégoire, marchand fruitier, et Chrétienne Frederic leur fille femme séparée par autorité de justice de Joseph Rentz maréchal ferrant
une maison, petit jardin, mazure, puit en commun avec le voisin nommé Michel Muser emballeur près de la douane avec bâtiment, droits et dépendances dans la rue des Balayeurs n° 40 d’un côté audit Muser, d’autre un nommé Bernard Couvert defonde, devant la rue, derrière les héritiers Gelig – frappé d’une rente foncière envers la ville de Strasbourg de 40 c – acquis de Jean Pierre Schneider tailleur d’habits par acte passé à la Chambre des Contrats le 21 novembre 1791
que les acquéreurs occuperont un logement gratuit dans ladite maison qui devra consister en une boutique sur le devant au rez de chaussée le poele attenant à la boutique, deux petites chambres a décharge, une petite cuisine laquelle reste en commun avec les vendeurs, la cave en entier tenant sur la cour dans laquelle les vendeurs pourront mettre quelques objets de necessité à leur gré, l’usage du puit et autres aisances de ladite maison, la jouissance des autres pièces étant réservée aux vendeurs et au dernier vivant d’eux à titre gratuit – moyennant 9000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 103-v du 4.4.

Originaire de Bettenhausen en Wurtemberg, Joseph Renz épouse en 1813 Chrétienne Friedrich
Mariage, Strasbourg (n° 409)
Acte de mariage, le 25 novembre 1813. Joseph Bénoit Renz, majeur d’ans né en légitime mariage en avril 1785 à Bettenhausen en Würtemberg domicilié à Strasbourg, Maréchal ferrant, fils de feu Barthelemy Benoit Renz, cultivateur, et de feu Cécile Augst, et Marie Christine Friederich majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 décembre 1791 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de François Antoine Friederich cidevant cordonnier et de Françoise Weber, ci présens et consentants (signé) Joseph Benedig Renz, marie fridieg (i 17)

Joseph Renz se remarie en 1838 avec Madeleine Blum
1838 (17.11.), Strasbourg 4 (87), Me Hatt n° 11 008
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Joseph Renz, marchand de volailles veuf avec un enfant de Christine Friderich
Madeleine Blum, majeure native de St Vendel (Prusse rhénane) fille de Frédéric Blum, ingénieur des routes demeurant à St Vendel, elle demeurant à Strasbourg

Mariage, Strasbourg (n° 68)
Du 21° jour du mois de février 1839. Acte de mariage de Joseph Bénoit Renz, majeur d’ans né en légitime mariage en avril 1785 à Bettenhausen en Würtemberg domicilié à Strasbourg, revendeur, veuf de Marie Christine Friederich décédée en cette ville le 25 mai 1822, fils de feu Barthelemy Benoit Renz, cultivateur, et de feu Cécile Augst, et de Hélène Blum, majeure d’ans née en légitime mariage le 20 octobre 1803 à St Wendel (Bavière rhnénane) domiciliée à Strasbourg fille de Jean Frédéric Blum, cantonnier, et de Claire Demuth conjoints domiciliés à St Wendel
Ledit époux a produit un acte de notoriété sur sa naissance lors de son premier mariage contracté en cette ville le 25 novembre 1813 (…) (i 35)

Originaire de Lantéfontaine près de Briey, Louis Joseph Gregoire épouse en 1822 Marie Anne Neff, fille d’officier
Mariage, Strasbourg (n° 256)
Acte de mariage, le 18 juillet 1822, Louis Joseph Gregoire, majeur d’ans, né en légitime mariage le 14 février 1778 à Lantefontaine (Moselle), domicilié à Strasbourg, fruitier, fils de feu Jacques Gregoire, charpentier décédé à Lantefontaine le 14 mai 1810 et de feu Catherine Lefevre décédée audit lieu de 8 nivôse an X, Marie Anne Neff, majeure d’ans née en légitime mariage le 22 pluviôse an III à Oberhergheim (Haut-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Michel Neff, ancien officier chevalier de l’ordre roïal et militaire de Saint-Louis domicilié à Niederbronn (bas Rhin) et de feu Madeleine Dillenmann décédée à Marmoutier (bas Rhin) le 18 novembre 1839 (signé) Louis Joseph Gregoire, Marie Anne Neff (i 15)

Joseph Gregoire loue une boutique à Joseph Beckenhaupt

1829 (20.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 118, ssp du 25.3.1828
Bail – Joseph Gregoire
à Joseph Beckenhaupt
un logement et boutique avec une cave et un buché dessous l’escalier et dans la cave, nous Joseph Gregoire nous nous réservons une place pour mettre nos cuveaux, de Pâques 1828 jusques Pâques 1831 – fait à Strasbourg rue des Bailleurs n° 40, moyennant 46 francs par quart

Marie Anne Neff veuve de Louis Joseph Gregoire et femme de l’instituteur Clément Joseph Pierre Beckenhaupt vend la maison à Valentin Rosée. L’origine de la propriété rapporte que la vente au profit de la femme Renz a été résolue par décision de justice en 1833

1843 (19. 8.br), Strasbourg 9 (90), Me Becker n° 2105
Cahier des charges – fut présent Mr. Charles Frédéric Storck, marchand de musique demeurant à Strasbourg, agisant comme mandataire de Dame Marie Anne Neff veuve du sieur Louis Joseph Gregoire, en son nom marchand fruitier à Strasbourg, actuellement épouse du Sr Clément Joseph Pierre Beckenhaupt instituteur les deux demeurant à Geispolsheim
Désignation. Une maison avec cour, puits commun entre la venderesse et l’un de ses voisins, petit jardin et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des balayeurs n° 40, tenant d’un côté aux sieurs Musser et Klughertz jardinier,de l’autre au sieur Bernard et par derrière au Sr. Müller et un inconnu.
Etablissement de la propriété. L’immeuble ci-dessus désigné appartenait autrefois au Sr Jean Pierre Schneider tailleur d’habits à Strasbourg qui par acte passé à la cidevant Chambre des contrats le 21 novembre 1791 l’a vendu au Sr François Antoine Friederich, cordonnier en cette ville. Le prix de celle vente était de 2500 florins, valeur ainsi exprimée au dit contrat, dont 200 florins ont été payés comptans par l’acquéreur, quant aux 2300 florins restans, faisans d’après le système monétaire actuel 4543 francs ils sont encore dus en entier et seront délégués ci après. Par contrat passé devant Me Lex notaire à Strasbourg le 27 mars 1818, ledit Sr Friederich (qui par erreur y est dénomme Frédéric ainsi que M. Storck le déclare) et Dame Françoise Weber sa femme ont vendu ledit immeuble au dit Sr Louis Joseph Gregoire, mari en premières noces de la mandante de M. Storck et à Dame Chrétienne Friederich femme séparée quant aux biens de Joseph Rentz, maréchal ferrant en ladite Ville, acquéreurs solidaires (…) Le sieur Gregoire étant décédé après avoir disposé de la totalité de ses biens en faveur de la mandante de M. Storck ainsi qu’il résulte d’une donation passé devant Me Triponé notaire à Strasbourg comme substituant Me Hickel le 13 avril 1838 ladite De Beckenhaupt née Neff est devenue propriétaire de la parts et portions que le Sr Gregoire avait acquises dudit immeuble. Cette Dame ayant depuis voulu sortir de l’indivision qui existait entre elle et ladite Dme Rentz au sujet de la maison en question a fait actionner en justice les ayant cause de cette dernière qui avait été décédée alors, le tribunal civil de Strasbourg par son jugement du 15 avril 1833 a prononcé la nullité de la vente contenue au contrat du 27 mars 1818 ci-dessus relaté en tant qu’elle avait été faite au profit de la Dame Rentz au moyen de quoi la De Beckenhaupt comme ayant été aux droits du Sr Gregoire de son mari acquéreur solidaire est devenue seule propriétaire de la totalité dudit immeuble et seule débitrice des sommes dues au dit Sr Frédéric Schneider – Mise à prix 5000 francs ainsi fixée par M. Weyer architecte à Strasbourg suivant procès verbal par lui dressé le 3 octobre courant
N° 2139. Adjudication définitive – Valentin Rosé, ébéniste, 6900 francs
acp 315 (3 Q 30 030) f° 32-v – acp 317 (3 Q 30 032) f° 23-v

Originaire de Rouffach, Valentin Rosée épouse en 1830 Jeannette Hecre, fille de sacristain
Mariage, Strasbourg (n° 470)
Du premier décembre 1830. Valentin Rosé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 Nivôse an V à Rouffach (haut Rhin) domicilié à Strasbourg, Menuisier, fils de feu Martin Rosé, cultivateur décédé à Rouffach le 2 complémentaire an XIII, et de feu Madeleine Dieringer décédée au même lieu le 14 décembre 1811, Jeannette Hecre, Majeuré d’ans, lée en légitime mariage le 24 mai 1807 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de Pierre Barthelemy Hecre, sacristain en cette ville ci présent et cosnentantl et de feu Hélène Rohmer décédée en cette ville le 3 juillet 1828 (signé) Valentin Rosé, Johanna Hecre (i 29)

Jeannette Hécre meurt en délaissant une fille
1832 (1.6.), Strasbourg 8 (51 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 3971
Inventaire par déclaration – Jeannette Hécre femme de Valentin Rosé, ébéniste, décédée le 18 décembre dernier – à la requête 1. du veuf, à cause de la communauté, sans contrat de mariage, père et tuteur légal de Jeannette Eugénie Rosé âgée de 14 mois – en présence de Louis Schnoeringer, tailleur d’habits à Strasbourg, subrogé tuteur de ladite mineure
meubles 4669 fr, argent employé à l’enterrement, garde robe 105 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 210 F° 144-v du 8.6.

L’ébéniste Valentin Rosée se remarie en 1834 avec Véronique Drach
1834 (20.3.), Strasbourg 8 (nouv. cote 53), Me G. Grimmer n° 4474
Contrat de mariage communauté réduite aux acquets – Valentin Rosé, ébéniste, veuf de Jeannette Hecre père d’un enfant
Marie Thérèse Véronique Drach fille mineure d’Ignace Drach employé à la halle commerciale de cette ville, et de Marie Thérèse Leiber
Enregistrement de Strasbourg, acp 224 F° 30-v du 29.3.

Locataire de la maison, le chaudronnier Antoine Bosse vend son mobilier et ses outils à Gerard Billié et à son frère Joseph Billié

1845 (10.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 92 (1881) f° 22-v, ssp du 18.1.1845
Vente – Je soussigné Antoine Bosse, chaudronnier demeurant rue des Balayeurs N° 40 à Strasbourg, reconnais avoir vendu et livré de suite
à Mr. Gerard Billié et son frère Joseph Billié
tous les outils et divers articles existants dans mon atelier situé rue des Balayeurs N° 40 ainsi que l’attelier même (…)
plus j’ai vendu également aux mêmes tout mon mobilier existant dans la chambre située dans la même maison (…) pour 170 francs

Valentin Rosée meurt en 1747 en délaissant sept enfants issus de la veuve, la fille du premier mariage étant morte.

1847 (10.4.), Strasbourg 8 (70), Not. Zeyssolff n° 3530
Inventaire de la succession de feu M Valentin Rosée, vivant ébéniste à Strasbourg où il est décédé le premier janvier 1847.
L’an 1847, Samedi le 10 avril à neuf heures du matin en la maison mortuaire. A la requête & en présence de De. Marie Thérèse Véronique Drach veuve du sieur Valentin Rosée, vivant ébéniste à Strasbourg où elle demeure & est domiciliée, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle & son épouse défunt et en raison des droits et avantages de survie qu’il lui a assuré en vertu de leur contrat de mariage ci après analysé qu’en qualité de mère & tutrice légale de 1° Elise Rosée âgée de 9 ans, 2° Auguste Rosée âgé de 8 ans, 3° Caroline Mathilde Rosée âgée de 7 ans, 4° Rosalie Marie Rosée âgée de 6 ans, 5° Marie Joséphine Rosée âgée de 4 ans, 6° Augustine Rosée, âgé de 3 ans, 7° Valentin Aloïse Joseph Rosée, âgé de six semaines, ses enfants mineurs issus de son légitime mariage avec son époux défunt. En présence de Mr Joseph Zimmermann, ancien menuisier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des dits mineurs (…)
décédé en sa demeure à Strasbourg rue des juifs n° 8 où se fait le présent inventaire

(la veuve) a exhibé l’expédition du contrat de mariage entre elle & son époux défunt passé devant Me Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg le 20 mars 1834
(n° 3531, 10 avril 1847)
(n° 2591, 26 mai 1847) Immeuble. Une maison avec cour, communauté de puits, petit jardin et autres dépendances et appartenances sise à Strasbourg, rue des balayeurs n° 40 tenant d’un côté sieurs Mosser et Klughertz jardinier,de l’autre le sieur Bernard et par derrière le Sr Müller et un inconnu. Acquis durant la communauté sur la De Marie Anne Neff veuve du sieur Louis Joseph Gregoire vivant marchand fruitier à Strasbourg actuellement épouse du Sr Clément Joseph Pierre Beckenhaupt instituteur à Geispolsheim suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Becker notaire à Strasbourg le 23 novembre 1843, préallégué [le 29 novembre 1843, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 décembre suivant volume 406 N° 94]. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 6900 francs (…)
acp 360 (3 Q 30 075) f° 16-v du 17 avril – Communauté, meubles 1291, garde robe 30
acp 361 (3 Q 30 076) f° 50-v du 20 mai – Communauté, mobilier 54, créances 2800, argent comptant 300, passif 10 837, une maison rue des balayeurs n° 40
acp 363 (3 Q 30 078) f° 11 du 5 juillet – Déclaration rectificative 29 juin. Eugénie Jeannette Rosée enfant issu du premier mariage du défunt avec Jeannette Hecré est décédée à Strasbourg le 23 août 1839 délaissant pour héritiers savoir le père pour un quart et des frères et sœurs pour les trois autres quarts de sa succession d’un valeur de 2439 francs
Marie Thérèse Rosée est décédée à Strasbourg le 19 mai 1841 laissant aussi pour héritiers ledit Sr Rosé son père pour un quart et sses frères et sœurs pour trois quarts, sa succession se composant d’une somme de 690 francs. Par suite de ces décès le remploi dû à la succession du défunt par la communauté se compose (…) de 3997 francs

Véronique Drach hypothèque la maison au profit de Marie Madeleine Madler

1852 (19.5.), Strasbourg 15 (88), Not. Lacombe (Charles) n° 8130
Obligation – A comparu Mad. Marie Thérèse Véronique Drach veuve du Sr Valentin Rosée, en son vivant Ebéniste, ladite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel, 2° en qualité de mère et tutrice légale et au nom de ses sept enfants mineurs procréés de son mariage avec son défunt mari ces enfants nommés 1° Elise Rosée, 2° Auguste Rosée, 3° Caroline Mathilde Rosée, 4° Rosalie Marie Rosée, 5° Marie Joséphine Rosée, 6° Augustine Rosée, 7° Valentin Aloïse Joseph Rosée (…)
(devoir) à Mlle Marie Madeleine Madler célibataire majeure d’ans rentière demeurant à Strasbourg, la somme principale de 1000 francs
hypothèque. Une Maison avec cour puits jardin et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue des Balayeurs n° 40 tenant d’un côté aux sieurs Mosser et Klughertz jardinier,de l’autre au sieur Bernard et par derrière au Sr. Müller et un inconnu. Mad. Rosée déclare que cet immeuble a été acquis par son mari pendant la communauté de biens encore indivise qui a existé entre eux sur Marie Anne Neff épouse de Clément Joseph Pierre Beckenhaupt instituteur les deux demeurant à Geispolsheim aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive sur surmise dressé par Me Becker et son collègue notaires à Strasbourg le 29 novembre 1843 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 décembre suivant volume 406 N° 94. Feu M Rosée a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers ses sept enfants sus dénommés dans la proportion d’un 7° chacun ces qualités ainsi établies en l’inventaire dressé après le décès de M. Rosée par Me Zeyssolff notaire à Strasbourg en date au commencement du 10 avril 1847

Véronique Drach hypothèque la maison au profit de l’ancien notaire Louis Charles Zeyssolff

1864 (11.3.), Strasbourg 8 (76), Not. Gustave Edouard Loew n° 879
Obligation – Ont comparu 1) De Marie Thérèse Véronique Drach, veuve de Mr. Valentin Rosée, vivant ébéniste à Strasbourg où elle demeure & est domiciliée à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel, 2° en qualité de tutrice légale de Augustine Rosée âgée de 19 ans & Valentin Aloïse Joseph Rosée âgé de 17 ans ses enfants mineurs issus de son mariage avec son époux défunt, 3° en qualité de mandataire spéciale de Me Marie Valentin Auguste Rosée, peintre à l’école de beaux arts de Paris demeurant en la dite ville son fils (…)
2) Dame Caroline Mathilde Rosée, épouse dûment asssitée & autorisée du Sieur Jacques Seckler, tonnelier présent, 3), Delle Rosalie Marie Rosée, majeure, 4) Et De Marie Joséphine Rosée, encore mineure, épouse du sieur Joseph Holderbach employé des tabacs qui à ce présent l’assiste & l’autorise, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg
(devoir) à Mr. Louis Charles Zeyssolff ancien notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 2100 francs
hypothèque. Une maison avec cour, puits, jardin & dépendances sise à Strasbourg, rue des Balayeurs n° 12 ancien n° 40 tenant d’un côté aux sieurs Mosser & Klughertz jardinier,de l’autre au sieur Bernard & par derrière au sieur Müller et à un inconnu. Les Dames comparantes déclarent 1° que ledit immeuble dépend de la communauté de biens encore indivise qui avait existé entre Mme veuve Rosée codébitrice & feu son mari, pour avoir été acquis suivant procès verbal d’adjudication définitive sur surmise dressé par Me Becker et son collègue notaires à Strasbourg le 29 novembre 1843 enregistré, 2° que Mr Rosée a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers ses sept enfants issus de son mariage avec sa veuve, M Rosée, les deux mineurs, les Des Seckler & Holderbach, Dle Rosé ecodébiteurs, Elise Rosée qui est décédée le premier mai 1854 en délaissant pour seuls héritiers sa mère pour un quart & des six frères et sœurs pour les trois quarts restans

Maison arrière

1673, Livre des loyers communaux (VII 1465) f° 302
La maison arrière est portée au Livre des loyers communaux pour deux sols que régle la veuve de Nicolas Mürsch puis Jacques Dannenberger et la fondation Saint-Marc. Le loyer est ensuite reporté à la page de Zachée Saur

Claus Mürschen Wittib, Soll vom Hauß in der Viehegaßen hinder St: Clauß in Undis, vff Johannis, 2 ß
St. Zinnßb. p. 359
ietzt Jacob Dannenberger 1676 p°
jetzt das Stifft St. Marx

(Quittungen) 1676-1683
Ferner vom gädlein so vor dießem der Visitator bewohnt an St. Johannes gießen beÿ der viehegaß vff Michaelis 1684. i.mo, 3 lb
Ist abgebrochen, soll H. Schaffer Schmidt zahlen
(Quittungen) 1694-1696
Ist hernacher fol: 302. auff Zachäum Sauren eingetrag.

Susanne, veuve de Nicolas Mürsch vend la maison au manant Jacques Dannenberger, « capitaine d’armes » dans la compagnie du capitaine Frandi

1675 (30. April), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 220-v
Susanna, Weÿl. Clauß Mürschen geweßenen Gartenmanns nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Michael Bürckhels Gartners Underwagner Ihres Vogts
in gegensein Jacob Dannenbergers Capitain Armis under H Capitain Frandi Compagnie – und Zwar vff unserer gd. Herren Rhät und XXI. am 26. hus. Jüngsthien Obrigkeitlich ertheilten Consens
hauß, höfflin, hoffstatt sampt der Gemeinschafft deß Bronnens mit allen übrigen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenau in der Feggaßen ([biffé] ohnfern deß newen thors) einseit neben Christoph Mawer anderseit neben Ulrich Bürger hinden uff den Wahl stoßend gelegen, von welcher Behaußung gehen Jährlichen 2 ß d bodenzinß gemeiner Statt so seÿ dieselbe auch noch umb 184. fl. dem Stifft St. Marx Verhafftet – umb 16. fl.
doch soll weder der Käuffer noch seine Erben in crafft deß am 2. 7.br a° 1641. von obwohlged. Unsern gnd. Herren Rhät und XXI. ertheilten Edicti prohibitorÿ generalis die erkauffte Behaußung ohne deroselben vorhergehenden Obrigkeitlichen Consens, ahn kein ohnverburgerte Person ferners oder ins künfftig begeben.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente après avoir constaté qu’il s’agit d’une maison délabrée et que le prix de vente servira à acquitter des dettes

1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
Jacob Dannenberg. vmb erlaubnuß ein hauß Zu Kauffen. 111. 126.
(p. 111) Sambst. d. 17.ten Aprilis aô 1672
Ersch. Jacob Dannenberg. capit. armis vnder H. Capit. Frandi, weilen er willens eine geringe behaußung beim Newenthor von Niclauß Martin des Gartners Witt an sich Zu erhandlen, alß bitt er vmb Obr. Consens.
Erk. Zum augenschein einzunemmen deputirt H. Alenschlager et H. Zipperer.

(p. 126) Mont. d. 26.tan Aprilis aô 1675.
H. Zipperer referirt, Er hette auff Mhh. erkandnus den augenschein wegen der jenigen behaußung so Dannenberg. capit. Armis vnd. H. Capit. Frandi Zu erkauffen willens ist, eingenommen, steht die selbige nicht weit von dem newen thor, vnd seÿe sehr bawfellig vnd gering, der kauff wäre beschehen vmb 200. fl. vnd seÿe die Käufferin darvon 160. fl nach St. Marx, vnd das übrige theils Mghh. theils ein andere ort schuldig, vnd erbiete sich auß diesem gld Zu Bezahlen. Erk., Willfahrt.

Le sergent Jacques Dannenberger hypothèque la maison et trois autres qu’il vient d’acheter au profit du receveur du béguinage de la Troisième règle

1677 (6.1.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 12-v
Jacob Dannenberger der Serganten under herren haubtmann Frandi Compagnie allhier
in gegensein herrn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der Rothen Kirch im nahmen herren Johann Schmidts alß Schaffners der dritten Regul – schuldig seÿe 225. lb, daß derselbe damit nachbeschriebene 3. häußlein erkauffen und Völlig bezahlen können
unterpfand, dreÿ häußlein an einander mit allen deren Gebäwen und Zugehördten, Garten daran und Gemeinschafft deß bronnens alhier in der Vorstatt Krautenau einseit neben (-) anderseit (-) hinden uff den Wahl stoßend gelegen
Ferners soll in specie Unterpfand sein hauß, hoffstatt mit deßen Zugehördten und Gebäwn in gedachter Krautenau in der Fäg Gaß en einseit neben Christoph Laurhoß dem Mußquetirer, anderseit neben (-) hinden uff den Wahl

La fondation Saint-Marc acquiert par adjudication judiciaire la maison de Jacques Dannenberger, ancien maître des rentes au service des princes de Veldence

1691 (26. 9.br), Saint-Marc (1 AH 7876, exemplaire sur parchemin, sceau)
Wir Jonas Stör der Meister und der Raht des Kleinen Rahts der Statt Straßburg, bekennen und thun kund hiemit und in crafft gegenwärtigen Ganth Kauffbrieffs daß den 26. Novembris 1691, wie auch unterschiedliche mahl hernach als wir in Unserm Raht beÿeinander Verpfändet waren, Vor Uns erschienen ist,
des Grosen Gemeinen Allmosens zu St. Marx allhir Schaffner und hat entgegen und wieder Jacob Dannenbergern gewesenen Fürstl. Pfaltz Veldentzischen Rentmeistern, durch Dd Johann Paul Schüblern, dieses Unsers Rahts geschwornen Procuratoren Klagend vor und anbringen laßen, welchergestalten derselbe lauth producirter Contract verschreibung de dato 20. Januarÿ 1663. von Clauß Mersen dem Gartenmann in Zwoen Posten ane Capital 60 lb d Und damahl 7 lb, Verfallene Zinnß zu gelten schuldig worden, dafür zum unterpfand verlegt, beneben einem halben Acker Velts, so aber in de Königl. fortification gezogen worden,
ein Hinder häußlein mit allen Zugehördten und Gerechtigkeiten in Krautenaw in der feggaß, einseith Zur Zeit der Verpfändung neben Clauß Speners des Gartenmanns seeligen wittib und Erben, anderseit neben Michel Klugshertz dem Gartner, hinten auff denselben auch stosend gelegen, Dieweilen nun beklagter, ohngeachtet demselben die bezahlung obigen außstands per Sententiam aufferlegt, Clägern deßwegen biß dato nicht befriediget, dahero dann derselbe sich hypothecirten hinterhäußleins zu nähren, daßelbe mit recht anzugreiffen und Verganten zu laßen getrunglich Verursacht So were demnach sein Clägers unerdienstlich zumahlen Richterlichen Unsern Spruch ane die ganthen allhie erkennen, rechtliches begehren, Wir wolten obbemeltes hinterhäußlein durch Richterlichen Unsern Spruch ane die ganthen allhie erkennen, in offenen ruff zeduln gehöriger orthen anschlagen und wie gebräuchlich Verganthen laßen. Wann Wir dann solch begehren für billigmäßig erachtet und in aufschlagung Unsers Rahts Memorials, die sachen Vorgebrachter maßen beschaffen befunden. So ist darauf mehrbesagtes unterpfand nach Richterlicher Umbfragane die ganten Erkandt, in offenen ruffzedulen an ort und enden wie sich gebührt affigirt, durch den geschwornen Ganth Käuffler in beÿsein der Verordneten nach Ganthens Recht Zum Ersten Andern und drittenmahl offentich außgeruffen, und alß auf heuth Zu end gemelten datum der dritte und letzte ruff gewesen, mehrgemelter Kläger nomine seines Stiffts obigen außstand der 60 lb d sampt 7 lb d Zinnß, beneben ferner Verfallenen Interesse Vnd die in diesem process aufgangene uncosten darauf geschlagen aber niemand so weiters bieten wollen, erschienen, Ihne Clägern damahl wie auch nachgehendts als die Zeit der Loosung Verfloßen, und weder beklagter noch einst jemand von seinetwegen etwas Zur sach gethan, für und umb obigen außstand gelaßen, durch Unß freÿ Verkauff, vbergeben Vndt Zugestellt worden, Inmaßen Wie dann hiemit und in Crafft dieses Brieffs, Klägern offberührtes hinterhäußlein freÿ Verkauffen vbergeben und zustellen, dergestalten daß nun hienführo Cläger, oder deßen Nach Kommen selbiges ebenerlasen als andere des Stiffts St. Marx eigenthümliche Güther inhaben, nutzen, niesen, Vertauschen, Verliehen und Verkauffen und damit nach belieben und wohlgefallen schalten und walten möge, Jedoch ohne einige wehrschafft, deren Wir Ihnen Unsers Raths gebrauch und ordnung nach gäntzlich Keine Zugesagt und Versprochen, sondern Unß dißorths Vorbehalten haben wollen waüber Kurtz oder lang jemand einige andere oder sonst beßere Gerechtigkeit zu haben Vermeinen würde, daß als dann Cläger in nahmen ged. Grosen Gemeinen Allmosens zu St. Marx denn oder denselben mit gebührender antwort zu begegnen, undt rechtens zu sein, schuldig sein solle, ales getrewlich und ohne gefährde. Deßen zu wahren Urkund ist Klägern vf sein begehren dieser Ganth Kauffbrieff, denselben wo Vonnöthen habend zulegen. Unter Unsers raths grösern Innsiegem mitgetheilt. So geschehen in Straßburg Mittwochs den zwantzigsten Augusti St. N. als mann zahlte nach Christi Unsers einigen Erlösers (Im Jahr 1692)

La fondation Saint-Marc vend la maison à Zachée Saur, déjà propriétaire de la maison avant

1697 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 355
ut supra Schaffnern deß großen Allmosens zu St Marx [/:tit:/ Herr Johann Jacob Richshoffer des beständigen Regiments der Herrn XV. beÿsitzer, als Pfleger, beneben Hn Johann Schmid, Schaffnern deß Stiffts St. Marx]
in gegensein H. Zachæi Sauren deß hueffschmids und Susannæ geb. Knechtin
Ein baufälliges haüßlein, mit einem halben dach, sambt d. höfflein, und allen deßen Gebaüen, rechten und Zugehördt. allhier in der vorstatt Crautenau in der Feggaßen, einseit neben hans Peter Schmid, den Schneidern anderseit neben einer behaußung auch dem allmosen gehörig, hind. auff ein gart. zu ged. behaußung gehörig, vornen auff die Kaüffern selbst stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 2 ß d bodenzinß der Statt Pfenningthurn, zumahlen von dem allmosen durch die ganth wid. Joh: Jacob dannenberg. gezog. worden – umb 65 pfund
[in margine :] (in gegensein) schuldbekennenden Zachæi Sauren seel. Vettern, Bastasÿ Ried, hueffschmidts, des jetzigen proprietarÿ hier verpfändteten haußes, (Quittung) den 7. aug. 1732



Jean Breu, notaire et receveur, et (1687) Anne Marguerite Beck, (1698) Anne Catherine Schmidt, (1706) Anne Marie Boch et (v. 1716) Susanne Nægelin – luthériens


Jean Breu naît à Gefrees en Haute Franconie près de Bayreuth, fils de Jean Breu, lieutenant au service du margrave de Brandebourg. Il devient secrétaire au greffe bailliager de Barr et épouse en 1687 à Goxwiller Anne Marguerite Beck, fille d’un péager au service de la famille de Landsperg. Il est receveur de familles nobles quand il devient bourgeois de Strasbourg avec sa femme le 5 mars 1691 et qu’il s’inscrit à la tribu des Gourmets. Il est nommé notaire (par un comte palatin). Devenu veuf, il se remarie en août 1698 avec Anne Catherine Schmidt, fille d’un assesseur des Quinze. Il est élu échevin de la tribu des Gourmets en 1703. Jean Breu se remarie en troisième noces en 1706 avec Anne Marie Boch, successivement veuve du receveur Pierre Weber et de l’orfèvre Jean Thiébaut Olter, qui meurt sans postérité en 1715. Assesseur au Grand Sénat, Jean Breu se marie en quatrièmes noces avec Susanne Nægelin, veuve de l’aubergiste Jean Jacques Bilger. Il déclare en 1718 conserver son poste de notaire pour pouvoir délivrer des copies authentiques et rédiger des actes de familles nobles. Jean Breu meurt dans l’aisance le 12 mars 1742 à l’âge de 81 ans.

Maisons en propriété
1701, rue de l’Arc-en-Ciel, provenant de sa deuxième femme (VI 5, actuel n° 4)
1727, rue de l’Arc-en-Ciel (VI 4, actuel n° 6)

Enfants

Issus d’Anne Marguerite Beck

  • Catherine Marguerite, épouse (1712) Frédéric Guillaume Wildermuth, greffier à Lichtenau et Willstätt en Bade
  • Jeanne Salomé, épouse (1712) Jacques Kips, pasteur de Kuhnheim

Issus d’Anne Catherine Schmidt

  • Jean, pasteur à Obenheim, épouse (1732) Marie Elisabeth Winter, veuve de Jean Jacques Œsinger puis (1735) Marie Dorothée Schatz
  • Jean Sigefroi, licencié en droit, épouse (1736) Marie Salomé Reisseissen puis (v. 1738) Rebecca Françoise Bassy


Signature au bas d’un acte du 19 mai 1707 où Jean Breu agit au nom de Frédéric Léopold d’Oberkirch (ADBR cote 6 E 41, 450),
d’un inventaire dressé pour la famille Dettlingen en 1736 (ADBR cote E 859)


Fils de Jean Breu, lieutenant au service du margrave de Brandebourg à Bayreuth, Jean Breu épouse en 1687 à Goxwiller, alors qu’il est secrétaire au greffe bailliager de Barr, Anne Marguerite Beck, fille du péager Jean Jacques Beck au service de la famille de Landsperg à Niedernai

Mariage, Goxwiller (luth.)
1687. Auff Zweÿmahliges außruffen wurden den 26. Maÿ Copulirt Herr Johann Breÿ, beÿ d. Amptschreibereÿ der Herrschafft Barr bestelten Scribenten weÿland Herrn Johann Breÿ Von Bareÿt in marckgräffischen Brandenburgischen Kriegs diensten gewesenen leütenants Nachgelaßener Sohn, V. Jungfr. Anna Margretha Beckin, Weÿland Herrn Johann Jacob Beck hoch Adelichen Landspergischen bedienten v. Zollern Zu Nieder Ehenheim Ehelich hinderlaßene tochter v. Fraw Anna Regina gebohrne Hildebrandtin [unterzeichnet] Johann Brew bezeuge wie obstet, Anna Margareth Beckerin, Johann Benignus Christophorus Rau beÿ der Ambtschreibereÿ Zu Nieder Ehehnheim (i 32)

Natif de Gefrees en Haute Franconie, Jean Breu qui est receveur de familles nobles devient bourgeois avec sa femme Anne Marguerite Beck en s’inscrivant à la tribu des Gourmets. Ils apportent un enfant qui suit la coutume (il ne devient pas bourgeois avec ses parents)

1691, 3° Livre de bourgeoisie p. 1065
H. Johannes Breÿ Adelicher schaffner Von Gefreß in dem Fürstenthum Baÿern gelegen gebürtig, Weÿl. H: Joh: Breÿen geweß. Lieutenants hinterl. sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich Vnd deßen haußfr: Annam Margaretham Beckerin Von Nider Ehenheim gebürtig Weÿl. hanns Jacob Beckens geweßenen Zollers daselbst hinterl: tochter p. 2 gold fl. 16 ß. so bereits auf dem Pfenningthurn erlegt worden, wegen Ihres Kinds ist beÿ ordnung gelaßen worden, werden beÿ E.E. Zunfft der Weinsticher dienen. Jur: d 5. Martÿ 1691

Jean Breu devient tributaire chez les Gourmets le 5 mars 1691

1731, Registres annuels de la Taille (VII 1224) f° 271
Weinsticher – Johannes Breÿ Not. jur. 5. Mart. 91

Anne Marguerite Beck meurt en délaissant une fille non bourgeoise, Jeanne Salomé. La minute de l’inventaire dressé par Jean Jacques Grünwald n’est pas conservée mais les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 2 000 florins.

1698, Livres de la Taille (VII 1173)9
(Weinsticher) H. Johann Breÿen Adel. Schaffners Haußfr. Verlassenschafft inventirt H. Johann Jacob Grünwald Not. und belaufft sich die Summa finalis inventarii fol. 91.a auff 1028 lb 6 ß 7 ½ d, die machen 2000 fl.
Hingegen Verstallte allein 1300 fl. davon steht auß j. Stallg. so den 5. Martii A 1698 Verfallen th. 3 lb 6 ß
Nachtrag von 700 fl. theilbahr gut p. 6. Jahr in duplo, 12 lb 12 ß
vnd wegen der extraordinari anlag p. 6. Simplo Jahr 6 lb 6 ß
Gebott und uncosten, 1 lb 4 ß 6 d
Summa. 23 lb 8 ß 6 d
Abzug. so dann hatt Johanna Salome die onhnverburgerte dochter ane abzug zuerlegen 19 lb
den 5. Martÿ 1698 weilen H. Breÿ beweiß gethan daß verschiedene Rubricen bestande es die Pfths. Capitalien vor einem Jahr allererst mit Nuzen erhandelt word. Haben die Herren dreÿ ane dem Nachtrag 6. lb 6. ß
Und ferner ist Laut der Herren Ober Stall Zusatz Herren Erk. ane der ältisten tochter abzug der 19. lb. 7. ß die helffte nachgelaßen th. 9. lb 13. ß
alß bleibt In Summa allhier zu bezahlen übrig 26. lb 16. ß, darund. Nachtrag 17. lb, und Abzug 9. lb
dt. d. 18. Julÿ Anno 1698.

Jean Breu se remarie en août 1698 avec Anne Catherine Schmidt, fille d’un assesseur des Quinze : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – Zwischen dem wohl Ehren und rechts wohlgelehrten herrn Johann Brewen Notario publico auch verschiedener hoch Adel. Familien wohlverdienten Schaffner, Zugleich burgern allhier Zu Straßburg, alß Bräutigamb an Einem, So dann der Edel, Viel Ehr und Tugendreichen Jungfrau Annnæ Catharinæ, Weÿlandt deß Hoch Edel vest fromb fürsichtig und hohweißen auch hochgelehrten Herrn Johann Philipp Schmidts, des beständigen Regiments der Herren XV. allhier Hochansehnlich und Hochverdienten geweßenen beÿsitzer mit auch Weÿland der hoch Edel Viel Ehren und Tugendreichen frawen Anna Catharina Hebin ehelich erziehlten dochter alß Hochzeiterin andern theils – Actum vnd geschehen alhier in der Königlichen Statt Straßburg auff Sambstags den 28. Monathstag Junÿ 1698, Johann Jacob Grünwaldt hierzu in specie requirirter Notarius

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 88-v, n° 457)
1698. Mittw. d. 13. Aug. wurde nach Zweÿmahl. außruff. copulirt H. Johannes Breu, d. G. Notarius v. Adelicher Schaffner allhier, v. J. Anna Catharina, weil des Edlen, fromn, fürsichtig, Hochweiß v. hochgelehrte, Hrn Johann Philipp Schmid. geweß. XV.ners allhier nachgelaß. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Brew alß hochzeitter, Anna Catharina Schmidin Hochzeitterin, Johann Michael Rebhan alß Vogt (i 88)

Jean Breu est élu échevin de la tribu des Gourmets

1703, Conseillers et XXI (1 R 186)
Johann Brew würdt Schöff beÿ den Weinstichern. 251.

Anne Catherine Schmidt meurt en septembre 1705 en délaissant quatre fils dont deux meurent peu après elle. L’inventaire est dressé dans leur maison rue de l’Arc-en-Ciel que les experts évaluent 1 050 livres. La masse propre au veuf s’élève à 2 303 livres, celle des héritiers à 643 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 430 livres, le passif à 1 807 livres

1705 (30. 9.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 14) n° 559
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, so weÿland die Edle, Viel Ehren und tugendreiche Fraw Anna Catharina Brewin gebohrene Schmidin deß Wohl Ehrenvesten, Großachtbahr und Rechtsgelehrten Herrn Johann Brewen berühmten Notarÿ Publici und verschiedener hochadelicher Familien trew fleißig und wohlverordneten Schaffner auch burgers allhier zu Straßburg geweßene hertzlich geliebte Ehegattin nunmehr seeligen, nach ihrem den 28.sten Septembris dießes Zu end lauffenden 1705.ten Jahres aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ds Wohl Ehrenvesten, hochachtbahren, fürsichtig und wohlweißen herrn Johann Ludwig Koben vornehmen handelßmann vnd E. E. Großen Rhats jetzmahligen Wohlmeritirten beÿsitzer auch burgers allhier Zu vorermeltem Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Johannis vnd Johann Sigfridts beeder der abgeleibten vnd nun in Gott seelig ruhenden fraw annoch lebender mit Vor wohl ermeltem Ihrem hinterbliebenen herrn Wittibern ehelich erzeugter Kinder und beneben nioch Zweÿen seith der Fraw Mutter tödlichem ableiben vnderm 2.t 8.briz et 3. 9.bris auch seelig verschiedenen Söhnlein Johann Philipp und Philipp Jacob genant, deren Stelle dann anjetzo der betrübte herr Vatter und Wittiber repræsentirt, also zu Vier gleichen theilen ab intestato nachgelaßener Erben – So beschehen alhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Wohl Ehrenvesten Großachtbahr vnd Rechtsgelehrt, herrn Johann Geörg Schönherrn berühmten Notarÿ Publ. und Practici auch verschiedener hochadelicher famillien hochverordneteen Schaffners als des herrn Wittibers Kinder erster Ehe geschwornen Curatoris, Montags den 30. Novembris Anno 1705

In Einer allhier Zu Straßburg ahne der sogenanten Regenbogen gaß gelegenen in diese Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung befunden sich volgendermaßen befunden.
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der Obern Stuben, In der Obern Stub Cammer, Im obern nebens Cämmerlein, Im obern Hauß öhren, In der Wohnstub, In der Wohn Stub Cammer, In der Cammer A, Im Mittlern hauß Öhren, In der Kuchen, Auff dem Gang, In der hintern Stubel, In hindern Stub Cämmerlein, In der officier Stub, In der officier Knechts Cammer
(f° 24) Eigenthumb ane Häußern. (E.) Erstl. Ein Vorder v. hinter behaußung mit allen deren gebäuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg nahe beÿ dem Stephans Plan in der Regenbogen gaßen, einseith neben Herrn Friderich Reuber, Hoßenstrickern vnd E. E. Großen Raths allhier zu Straßburg alten beÿsitzern, anderseit neben Herrn Johann Geörg Dennern dreÿer, deß alhißigen Pfenningthurns, hinden auff ermelten H. Rathh. Reuber vnd vornen auf die Gaß außsehend, so leedig v. Eigen und ist diese behaußung durch die allhießig geschwornen Werckmeistere, vermög deren beÿ mein Notarÿ concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 6. X.bris Anno 1705. æstimirt worden pro 1050. Darüber vorhanden ein pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. Contract Stub gefertiget de dato 27. Julÿ A° 1696. und dero anhangendem Insigel Verwahrt, meltend wie solche behaußung von Weÿl. frawen Annæ Mariæ gebohrner Mercklinin seel. nachgelaßenen Erben v. hanß Geörg Merckel dem Kornwerffer und geweßenen burgern allhier erkaufft worden, darbeÿ ferner 3. perg. Kaufbrieff sampt noch unterschiedenen schrifftlichen bericht Zu befinden. Hierüber besagt ferner eine papÿrene respectivé Cession und Außweißung in türckisch Papÿr gebunden, weißet wie solche behaußung von weÿl. H. Johann Philipp Schmidts geweßenen XV. seel. nachgelaßenen Erben der Verstorbenen fraw seel. Käufflich überlaßen worden, under H. Andreæ Schmidten Notÿ Publ. Underschrifft v. Insiegel gefertiget de dato 19.ten Julÿ 1701.
Abschatzung den 6. X.bris ao: 1705. Auff begehren deß Ehrhafften und bescheidenen Herrn Johann Breÿ: Not. pup. ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Regen bogen Gaß gelegen, einseits neben Herrn N. N. denner, anderseith neben Herrn Johann Friderich Reüber beÿsitzer E.E. grosen Rath hinden auch auff vor gedachten herrn Reüber stosend, Welche behaußung Nebens gang, hinderhauß nebens gebew hoff und bronnen sambt aller gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wirt Vor vnd Umb Zweÿ Tausendt und Ein hundert Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworenz Werckleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
(W.) It. Eine behaußung mit hoff, hoffstatt, Scheur, Stallungen, Kelleren, Trott v. Trotthauß wie auch einem Gärtlein darbeÿ sampt einer Ein: und außfarth auff die Schäffergaß (…) gelegen in Nieder Ehenheim (…)
(f° 27) Ergäntzung des Herrn Wittibers ermanglienden unveränderten Vermögens, Vermög Inventarÿ über deßelben vnd der abgeleibten fraw seelig in die Ehe gebrachte Nahrungen in Anno 1698. durch Weÿland herrn Johann Jacob Grünwald gewesenen Notm. publ. seel.. auffgerichtet
Wÿdumbs Verfangenschaft. Es hat Weÿland der hoch Edel Vest fromb fürsichtig und hiochweÿße auch hochgelehrte herr Johann Philipp Schmidt des beständigen Regiments der herren XV. allhier hochansehnlich und hochverdientene beÿsitzer Eingangs ermelten verstorbenen frawen geweßene hertzich geliebte und hochwerthe herr Vatter seel. der hoch Edelen, Hoch Ehr und tugendreichen frawen Annæ gebohrner Müegin deßen hinderlaßenen frawen Wittib in lebtägigen Wÿdumbs genuß verschrieben
(f° 32) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers Nahrung betr.. Sa. haußraths 133, Sa. Leerer Vaß 6, Sa. Rindviehs 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 66, Sa. Guldener Ring 24, Sa. Pfenningzinß haupt güther 1061, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 150, Sa. Eigenthulbs ane liegenden güthern 48, Sa. Gülthen 297, Sa. Wein Zinßes 16, Sa. Sa. Schulden 4, Sa. Ergäntzungs rests 1244, Summa summarum 3063 lb – Schulden 760. Nach deren Abzug 2303 lb
Der Erben Nahrung belangend. Sa. haußraths 108, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 17, Sa. Guldener Ring 61, Sa. der baarschafft 21, Sa. Pfenningzinß hauptgütere 285, Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 1050, Sa. der Gültten 16, Sa. der Schulden 16, Summa summarum 1576 lb – Schulden 932 lb, Compensando 643 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betr., Sa. haußraths 65, Sa. Frucht v. Meels 123, Sa. Wein v. Leerer Vaß 186, Sa. Pferdt und Rindt vieh vnd Schweins 21, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 28, Sa. Guldener Ring 12 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüthere 115, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 28, Sa. der Gültten 260, Sa. Schulden 209, Summa summarum 1430 lb – Schulden 1807 lb, In Compensatione 387 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2638 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so dem H. Wittiber gehörig 47, Ungewiß vnd Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 192, Schulden in des H. Wittibers unverändert Nahrung Zugeltend so Zweiffelhaffte 28
Eheberedung (…) Straßburg auff Sambstags den 28. Monathstag Junÿ 1698, Johann Jacob Grünwaldt hierzu in specie requirirter Notarius

Jean Breu se remarie en mai 1706 après avoir passé un contrat de mariage non conservé avec Anne Marie Boch, successivement veuve du receveur Pierre Weber qu’elle a épousé en 1675 et de l’orfèvre Jean Thiébaut Olter qu’elle a épousé en 1690 ((1)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 166 n° 762)
1706. Mitwoch den 5.ten Maÿ Seind nach Zweÿmahl Proclamation ehl. copulirt worden H. Johannes Breu der Wittwer Notarius vnd verschiedener Hochadel. Familien Schaffner, vnd fr. Anna Maria, weÿl. H. Joh: Diebold Olderers ges. b. Und Silberarbeiters hinderl. Wittibn [unterzeichnet] Johann Brew Nots. Anna Maria Olterin als hoch Zeiterin, Johann Boch Als burder (i 165)

Anne Marie Boch meurt en août 1715 après avoir institué pour héritiers ses frères, sœurs et neveux. L’inventaire est dressé dans la maison propre au mari rue de l’Arc-en-Ciel. La masse propre au veuf s’élève à 3 020 livres, celle des héritiers à 3 863 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 195 livres, le passif à 5 783 livres

1715 (26.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 37) n° 1267, 1268
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender vndt Fahrender Keinerleÿ davon außgeschloßen, so weÿl. die Viel Ehren und tugendbegabte fraw Anna Maria Brewin gebohrne Bochin des Wohl Ehrenvesten, Großachtbahr und Rechtsgelehrten auch fürsichtig und wohlweißen Herrn Johann Brewen berühmten Notarÿ Publ: verschiedener hochadelicher fammilien trewfleißig und wohlverordneten Schaffners, auch E. E. Großen Raths widerumb höchstmeritirten Assessoris, vornehmen burgers allhier Zu Straßburg geweßene leibwerthe Fraw Ehegattin, nunmehr selig, nach ihrem den 17.ten Augusti instehenden 1715. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag den 26. Augusti Anno 1713.
Die in Gott seelig ruhende Frau Rathherrin hat per Testamentum Zu Erben verlaßen 1. Haubt Stamm. den Ehrenvesten vndt wohlvorgeachten Herrn Johann Bochen vornehmen weinhändler vndt burgern allhier Zu Straßburg, welcher auch dem geschäfft von anfang biß zu end in persohn abgewarthet.
2. Haubt Stamm, den Ehren vnd vorachtbahren herrn Johann Jacob Bäeren Weiß Leinwadthändler und burgern allhier, so auch persönlich zugegen geweßt.
3. Haubt Stamm, die Ehren und tugendreiche fraw Martham Gäcklerin gebohrne Bochin, herrn Johann Carl Gäckler des Metzgers und burgers allhier Eheliebste, welche beneben ermeltem Ihrem haußwürth beÿ der Inventation anweßend war,
die Ehren und tugendsame Frau Catharinam Hattin gebohrne Bochin, herrn Hieronimi Hatten weinhändler und burgers allhier Ehegattin, so gleichfalls beÿständlich Ihres Ehemanns beÿ dem geschäfft in persohn erschienen,
Weÿland des Ehrenachtbahren Herrn Martin Bochen geweßenen biersieders Zum Sternen und burgers allhier seel. mit der wiel Ehren: vnd tugendreichen frawen Anna Margaretha gebohrner Pfählerin ehelich erzeigte und nach todt verlaßene dreÿ Kinder Nahmens Johann Martin, Isaac und Anna Margaretha, welche bevögtiget mit obgedachtem herrn Johann Bochen, weilen aber derselbige hiebeÿ proprio nomine interessirt, als hat sich neben der Kinder Mutter der Ehren vorgeachte Herr Johann Christmann Röderer Rothgerber und burger allhier als geordneter Theilvogt hiebeÿ præsentirt,
die Ehren und tugendsahme fraw Catharina Salome Mannin, gebohrne Hirtin, des Ehrenachtbarn herrn Martin Mann Metzger vndt burgers allhier haußfrau, welche auch sambt Ihrem Eheliebsten Zugegen ware. So dann
4. Haubt Stamm, die Ehren und Tugendreiche Fraw Martham Maußin gebohrne Hirtin weÿl. des Ehren vnd wohlvorgeacht, herrn Johann Geörg Maußen geweßenen Musicanten vnd burgers allhier seel. wittib, so ordentlich bevögtiget mit mehrgedachtem herrn Johann Bochen, in deßen Nahmen aber Zu dießem geschäfft als theilvogt abgeordnet worden herr Johann Bartholomæus Kolb Specirer vnd burger allhier, so sich auch neben deßen fr. Principalin persönlich eingefunden, Zu Vier gleichen Haubt doer Stamm theiler.
Copia der Eheberedung

In Einer allhier Zu Straßburg ahne der Regenbogen gaß gelegenen dem Herrn Wittibern eÿgenthümblich zuständigen behaußung befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der Obern Stub, In der Cammer, Im obern hauß Öhren, In der obern Kuchen, In der Schwartz getüch Cammer, Auff dem Obern Gang, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Mittlern hauß Öhren, In der Magd Cammer, Auff dem Mittlern Gang, In der hintern Stub, In dießer Stub Cammer, In der Meel Cammer, In der Schreib Stub, Im Saal, Im untersten hauß Öhren, In der bauch Küchen, Im Keller
Abschatzung den 2. 7.bris ano: 1715: Auff begehren, deß Ehren hafften vnd bescheiten H: Johann Breÿ: Rathh: ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg, in der Regen bogen gassen, Ein Seitz Neben H: Johann Geörg denner: XV.er Ander seitz Neben H. Friterich Reüber Rath. hinden auff vor getachten: H: Reüber stoßend, welche behaußung hoff, hoffstatt, Neben Vnd hinder gebeÿ, Neben Gang, Stallung, Gebelckten Keller, hoff, Vnd, brunen sampt Aller Ihrer Recht Vnd gerechtigkeit, Wie solches durch der Statt Straßburg geschwohren werckh leüth sich in der besichtigung befunden, vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wirt Vor vnd Vmb Ein Tausendt Fünff Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Michäll Ehrlacher Werck Meister des Minsters
(f° 31) Eigenthumb ane Häußern. (W.) Erstl. eine behaußung mit hoff hoffstatt Scheur, Stallungen, Kellern, Trott v. trotthauß, wie auch einem Gärtlein darbeÿ sambt einer Ein: und außfarth auff die Schäffergaß (…) gelegen in Nieder Ehenheim (…)
(W.) It. ein Vorder und hinter behaußung, mit allen deren Gebäuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg nahe beÿ dem Stephans Plahn, in der Regenbogengaß, einseith neben herrn Friderich Reuber Hoßenstricker v. E. E. großen Raths alten beÿsitzern, ander seith neben S. Tit. Herr, XV.ern Johann Geörg Thennern, hinden auff ermelten herrn Rathh. Rauber stoßend, so freÿ Ledig v. eÿgen v. ist solche behaußung durch die allhießig geschwornen werckmeistern vermög deren beÿ mein Notarÿ concept befindlichen Abschatzung de dato 2. 7.bris Anno 1715. æstimirt worden pro 750. Darüber Vorhanden ein perg. Kbr. in allhießiger C. C. Stuben gefertiget de dato 27. Julÿ A° 1696. mit deren anhangendem Insiegel Verwahrt, meltend wie solche behaußung von Weÿland frawen Annæ Mariæ gebohrner Mercklinin seel. nachgelaßenen Erben und hannß Geörg Merckel dem Kornwerffer und geweßenen burgern allhier erkaufft worden, darbeÿ ferner dreÿ perg. Kb. s. noch unterschiedenen schrifftlichen bericht Zu befinden. Hierüber besagt noch ferner eine papÿr. respectivé Cession und Außweißung in türckisch papÿr gebunden, weißt wie solche behaußung von weÿl. herrn Johann Philipp Schmidts geweßenen fünffzehners seel. nachgelaßenen Erben, der Verstorbenen fraw seel. Käufflich überlaßen worden, under herrn Andreæ Schmidten Notarÿ publ. Underschrifft v. Insiegel gefertiget de dato 19.ten Julÿ 1701.
(f° 32) Eigenthumb ane Liegenden Güthern. Reeben Nieder Ehenheim bann
(f° 41-v) Wÿdumb Welchen die abgeleibte fraw seel. auß weÿl. herrn Johann Theobald Olter gewesenen Silberarbeither vnd burgers alhier zu Straßburg Ihres Zweÿten Eheherrn seel. Verlaßenschafft ad dies vitæ geneußt und under droselben hieuor veschriebenen Unveränderter Nahrung nicht begriffen
(f° 42) Ergäntzung des Herrn Wittibers abgangenen unveränderten Guth, Vermög Inventarÿ über beeder geweßener Ehe persohnen einander in die Ehe zugebracht Nahrungen in Annp 1706. durch mich Notarium auffgerichtet
(f° 48) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers unveränderte Nahrung betreffendt. Sa. haußraths 172, Sa. Schiff und geschirr zum Fuhrwerck gehörig 3, Sa. Leerer Vaß 32, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 79, Sa. goldener Ring 55, Sa. baarschafft 20, Sa. Pfenningzinß haupt güther 1043, Sa. Eigenthums ane häußern 900, Sa. Eigenth. ane liegenden güthern 82, Sa. Gülth von liegenden güthern 404, Sa. Wein Zinßes von Eÿgenthümblichen Güthern 32, Sa. Ergäntzungs rests 192, Summa summarum 3020 lb
Der Erben Nahrung belangend. Sa. haußraths 264, Sa. Leerer Vaß 16, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 143, Sa. goldener Ring 119, Sa. baarschafft 26, Sa. Ergäntzung rests 3600, Summa summarum 4171 lb – Schulden per se, Nach deren abzug 3863 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 107, Sa. der Früchten 97, Sa. Wein und Leerer Vaß 296, Sa. hew vndt Strohs 3, Sa. Pferdt und Rindt viehs 49, Sa. Einer Chaise 10, Sa. Silbers 74, Sa. baarschafft 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüthere 6151, Sa. liegende güther 12, Sa. Gültgüttere 224, Sa. Activ Schulden 221, Summa summarum 7195 lb – Schulden 5783 lb, Verbleibt 1412 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 8059 lb
Specificatio Meiner beeden Söhnlein Göttel und geschenckt Geldt
Copia der Eheberedung
Copia Testamentum nuncupativi – 1705 (…) auff Donnerstag den 6. Monaths tag Junÿ Nachmittag Zwischen 5 v. 6. Uhren (…) persönlich kommen und erschienen fr. Anna Maria Brewin gebohrne Bochin des Wohl Ehren Vesten v. großachtbahr auch fürsichtig v. weißen H. Johann Brewen Adelichen Schaffner und E. E. Großen Raths königlicher Statt Straßburg wohlmeritirten Assessoris Eheliche haußfraw, Zwar etwaß schwächlichen (…), Jacob Christoph Pantrion
N° 1268. Abtheilungs Concept

Jean Breu se marie en quatrièmes noces avec Susanne Nægelin. Le mariage ne semble pas célébré à Strasbourg. Le contrat de mariage cité au testament n’est pas conservé, ni l’inventaire dressé après la mort de Susanne Nægelin. Elle fait un legs (voir plus loin) à la sœur de son mari Susanne Bilger née Schad ; l’inventaire de Jean Michel Schad mentionne des biens laissés en jouissance viagère par Susanne Nægelin veuve de l’aubergiste Jean Jacques Bilger et femme actuelle de Jean Breu. Fille de Daniel Nægelin, aubergiste à la Ménagerie, Susanne Nægelin épouse Jean Jacques Bilger en 1683.

1719 (19.1.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 45) n° 2
Inventarium über Weÿl. Herrn Joh: Michael Schaden gewesenen Statt fouriers und burgers alhier nunmehr seel. Verlassenschafft
Wÿdumb, Welchen Fraw Susanna gebohrne Nägelinin weÿl. Johann Jacob Bilgers Geweßenen Gastgebers Zum Gerttenfisch seeligen hinderlaßene Fraw Wittib, so nunmehro an H. Johann Breÿen E. E. Großen Raths Assessorem verheürathet ad dies vitæ Zu genießen hat

Jean Breu déclare le 6 mai 1718 conserver son poste de notaire pour pouvoir délivrer des copies authentiques et rédiger des actes de familles nobles.

Jean Breu remet à ses fils les biens provenant de leur mère d’après le contrat de tutelle en date du 30 juin 1706

1730, Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 171 (1543)
Lüfferung weÿl. frawen Annæ Catharinæ gebohrner Schmidin S.T. H. Johann Brewen Not. publ. wie auch hochadelich Schaffners Undt E.E. großen Rathß alten beÿsitzers geweßene ehelich. haußfr. seel.nach tod Verlaßene Undt annoch lebender beeder H. Söhne Mütterl. guthß
Solches belauffet sich vermög deß sub dato 30. Junÿ 1706. auffgerichteten vndt den 12. Julÿ beÿ E.E. Großen Rath confirmirten Kinder Vertragß (…)

Jean Breu et Susanne Nægelin font un testament. La femme fait un legs à sa cousine Susanne Catherine Nægelin femme de l’aubergiste Georges Frédéric Bilger et à sa belle-sœur Odile Schad née Bilger

1734 (26.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 302
Testament – persönlich kommen und erschienen seind der hoch Edle vest vndt rechtsgelehrte auch weiße herr Johannes Brew, Nots. publ. hoch adelicher Schaffner auch E. E. großen Rathß alhier alter beÿsitzer vnd mit ihm die Wohl Edle Viel ehr vnd tugendbegabte fr. Susanna gebohrne Nägelin deßen eheliche haußfr. beede durch die gnade gottes aufrecht gesunder gehend vnd stehend. leiber auch darbeÿ richtiger sinnen vndt vernunfft
(…) alß will herr Rathh. Brew der disponent seiner geliebte Ehewürthin über den in der Eheberedung bereiths enthalttenen wÿdumb noch ferner Zu einem lebtägigen wÿdumß genuß auß seiner Verlaßenschafft Jährlich haben Zu Empfang. Vier fierdell halb weitzen halb Korn (…)

Fünfftens thut die fraw testatrix deß nach endigung ihres Eheherrn wÿdumbß genußes, ihrer baasen Susannæ Catharinæ gebohrner Nägelin, Georg Friderich Bilgers geweßenen würths und burgers allhier nachgelaßener Wittib Ein außbereites bett (…)
Sechstens legirt dieselbe ferners fraw Ottiliæ Schadin gebohrner Bilgerin alhier ihres Manns seel schwester 200 gulden (…)
Beschehen alhier Zu Straßburg in mein deß notarÿ behaußung auf dem roßmarck ane der Krebßgaß geleg. dero obern Stuben mit denen fenstern auff dem Roßmarck außehend (…) Mittwochß den 26. Maÿ 1734.

Susanne Nægel fait un codicille sur son lit de mort le 11 janvier 1740 et meurt le même jour à l’âge de 78 ans

1740 (11.1.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 562
(Codicill) – die wohl Edle Viel Ehren vndt tugendbegabte fraw Susanna gebohrne Nägelin S.T. H. Joh: Brewen Not. publ. et jurat. verschiedener hochadelicher familien Schaffner auch E. E. großen Rathß alhier alten beÿsitzers eheliche haußfr. mich unterschriebenen geschwornen Notarium (…) Zu sich Kommen vndt erbetten laßen, die wir auch in ihrer wohn behauß. in der regenbogen gaß alhier gelegen, dero wohnstub kommen mit denen fenstern in besagter gaß außsehend sehr schwach vnd Kranckh Zu bett liegendt doch aber darneben annoch guten verstandts angetroffen
Straßburg Montagß d. 11. Januarÿ 1740.. der frau Disponentin Handzeichen x

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1728-1752 f° 242-v n° 720)
1740. Mont. d. 11. Januarÿ Verstarb in Christo seelig Frau Susanna Breuin gebohrne Nägelinin S. T. herrn Johannes Breuen Not. Publ. Jurati, erschiedener hochadelicher Familien wohlverdienten Schaffners und E. E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers geweßte Eheliebste an einem Steckfluß, Ward den 13. Ejusdem nach gehaltener leichenpredig in der Neuen Kirch, Zu ihrem ruhebetten nach S. Gallen gebracht, ætat. 78. Jahr 8. Monath u 19. tag. T. Johann Breu Not. M. Johann Breu, Johann Siegfridt Breu (i 126)

Son inventaire après décès non conservé figure au répertoire du notaire

1740, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 524
Inventarium über Weÿl. fr. Susannæ Breuin geb. Nägelin S.T. Herrn Joh: Breuen Notarÿ publ. Exsen. und hochadelichen Schaffners fr. Eheliebstin seel. Verlassenschafft
N° 529 – 1740. Abtheil: und Verkauff Register über erstbesagter fr. Breuin seel. Verlassenschafft, so Viel nemblich als denen erben davon Von dem herrn Wittiber extradirt worden [Weÿl. fr. Susannæ Breuin geb. Nägelin S.T. Herrn Joh: Breuen Notarÿ publ. Exsen. und hochadelichen Schaffners fr. Eheliebstin]

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 5 900 florins (2 950 livres) sur un total de 26 900 florins

1740, Livres de la Taille (VII 1179) f° 3-v
(Weinsticher F. N. 8110) Weÿl. Fr. Susannæ gebohrner Nagelin H. Johann Breüen Exsenatoris, Not. und Adel. Schaffners Ehel. haußfr. Verlaßenschafft inventirt H. Not. Brackenhoffer.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 353. 15 182 – 14- 7, darzu gelegt so Zu Viel Vor ohnkosten außgesetzt 100, (summa) 15 282- 14- 7
Hiengegen gehet ab des haußraht mit 543- 17- 4
ferner wegen 2169 lb 11 ß und Zu 4 pro cento angelegten Capitalien 433, Und dann sie außständige ,nicht genoßene activa mit 827- 3- 5, Summa Abgang ist 1804 lb 9 d, Restirt 13 478 lb 13 ß 10.
die machen 26 900 fl, Verstallte allein 21 000 fl alßo 5900 fl zu wenig
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 17 lb 14 ß – 106 lb 4 ß
Und Vier Jahr in simplo à 8 ln 17 ß – 35 lb 8 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 2 ß
Abhandlung 16 lb 2 ß 6 d – Summa 158 lb 1 ß 6 d
Von denen Obern Stallherren der Nachtrag moderirt auf 70 lb gehet ab 71 lb 12 ß, restirt 86 klb 9 ß 6 d
Fr. Catharina Salome Diebold Elleß herrschafftl. Jäger Zu Plobßheim Ehefrau und Fr. Catharina Margaretha H Friderich Wilhelm Wildermuht hochfürstl. Haßen Hanau Liechtenbergischen Raht und Landschreiber Zu Liechtenau und Willstätt fr. Eheliebstin seind alß Hanau: und Ritterständisch Abzugsfreÿ.
dt. 16° May 1740.

Jean Breu meurt le 12 mars 1742 à l’âge de 81 ans en délaissant les représentants de ses deux filles issues de son premier mariage et deux fils issus de son deuxième mariage. L’actif de la succession s’élève à 19 742 livres, le passif à 1 457 livres.

1742 (3.4.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 14) n° 602-a
Inventarium über Weÿl. deß Wohl Edlen hochachtbahren vndt rechtsgelehrten H. Johann Brewen Senioris geweß: hochadel: Schaffners, Notarÿ publ: auch beÿ E.E. großen Raths alhie gew: wohlverdienten alten beÿsitzers seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in A° 1742. – nach seinem den 12.t Martÿ Jüngst aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitl Verlaßen, (…) ersucht und inventirt nach deme Sie die Erben sebsten wie auch Ottilia Schadin geb. Bilgerin So beÿ dem Verstorb: seel. in seiner Kranckheit beständig. geweßen und Annam Christinam Fickin von Barr des Verstorbenen seel. geweßenen dienstmagd (geäugt und gezeigt) – Actum Straßburg, den 3.ten Aprilis 1742.
Der verstorbene Herr Rathherr seel: hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, alß Volgt. 1.mo die hoch Edlen Viel Ehr und tugendbegabte Fr. Catharinam Margaretham Wildermuthin gebohrne Brewin, S. T. H: Friderich Willhelm Wildermuth hochfürstl. heßen hanau Lichtenberg: herrschafft wohlverdienten Rath und Landschreiber der beed: über Rheinischen Ämbtern Lichtenau und Willstatt fr. Ehel: so mit Zuziehung des hoch Edlen hoch und rechtsgelehrten H. Lt. Ludwig Christian Nicolai E: E: Kleinen rathß allhier wohlbestellten Referendarii und wegen abweßenheit ihres H. Eheh. Zu dießem geschäfft erbettenen beÿst. dießer Inv. abwartete
2.do weÿl. S. T. fr. Johannæ Salome Kipßin geb. Brewin mit H. M: Jacob Kipßen Ehel: erzeugter nach tod Verl: 5. K.K. nahmentl. fr. Catharinam Salome so verheurathet ane Diebold Elles dem herrschafftl. Jäger Zu Plobßh:, ferners fr: Sus: Marg: so verheurathet ane Daniel Wendling burgers und Metzgeren Zu Ensißh., weiter Friderich Jacob Kipßen leed. Scribenten, weither Jgft. Helenam Kipßin und dann Johann Sigfridt Kipßen leed: Perruquenmacher so in der frembde sich befindet, in welcher samtlich. und Zwar der beeden erstern alß ohnverburgerter Erben nahmen H. Ernst Friderich Mollinger auß E: E: Kleinen raths nôe ihrer und oben benambßter fr. rath. Wildermuthin so gleichfalls ohnverburgert, hierzu abgeordnete Deputatus, so dann Diebold Elles obengedacht in der 3. leteteren alß allhier annoch Verburgerter KK nahmen aber, S. T. H. Lt. Johann Carl Hammerer alß constituirter theilvogt dießem geschäfft beÿgewohnet, dabeÿ Jgfr. Helena Kipßin in selbst eigener Persohn Zugegen war.
3.tio den wohl ehrwürdig und wohlgelehrten H. M. Johann Bewen, treü Eÿfferigen Pfarrh. Zu Obenh: u: b: allh: so selbst Zugegen und dann
4.to Endlichen den wohl Edel hochachtbahr und rechtsgelehrten H. Johann Sigfrid Brewen verschied. hochadel. familien wohlverdienten Schaffner, auch E: E: großen Raht allhier dermahl: beÿsitzer, so auch selbst Zugegen,
Alle 4. des abgel: H. rath H: seel. Zu 4. gleich Stammtheil: Verl: Erben
(f° 3) Publicatio des von dem Verstorbenen H: rathh. sel. selbst eigenhändig geschriebenen Testamenti und Nach disposition (…)

In Einer allhier Zu Straßburg in der Regenbogen gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung hat sich befunden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Schwartz getüch Cammer, In dem obern Kleinen Stübel (…)
(f° 52) Eigenthum ane Häußern. Eine behaußg. u: hoffstatt Scheur, stallungen, Keller, trotthauß, wie auch ein gärtlein dabeÿ sambt einer Ein: und außfarth auff die Schäffergaß (…) gel. in nieder Ehenheim (…)
(H. Rathh. Joh: Sigfrid p. leg pro 1500. lb) Item ein Vorder und hinter behaußung, mit allen deren Gebäuwen, begriffen, weith rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gel: in der Statt Straßburg nahe beÿ dem Stepffans Plan, in der Regenbogengaß, einseit neben hernach beschriebener beh: 2. s. neben S. T. H: Ammeister Joh: Georg Denner hinten auff vorermelte beh: stoßend, außgenommen 1. lb 5 ß so man Jährl. der St: Straßb: H. Zinnß meister wegen einer auß dießem in das andere hauß durchgebr: thür, so lang biß dießelbe wiederumb Zugemauret wird, zuentrichten hat, freÿ ledig u. eigen, ebenfalls beÿ obigem anschl. gel. wie solches damahlen æstimirt worden 2000. lb Darüber Vorhanden ein Pergamentener Kauffbrieff in allh: C. C. stub gefertiget, de dato 27.ten Junÿ 1696. mit deren anh: Inns: Verw: nebst anderen Documentis, mehr in des H. rathh. seel. Zugebr: Nahr. Inv: de A° 1718. allegirt und beschrieben.
Item Eine in I. Vorder und hinterhauß bestehende behaußung allh: Zu Straßb: in der Regenbogengaß (…)
Item j. garttenhß mit all deßelben begriffen, hoff, Bronnen und stallung, mit übrigen darzu gehörig geb: gel: außerhalb der St: Straßb: auff der Metzgerau auff einem der Statt gehörig: Allmend platz (…)
(f° 55) Eigenthumb ane Liegenden gütheren In dem bann Nieder ehenheim gelegen, (f° 59) Im Ergerßheimer bann
Series rubricarum. Copia selbst eigenhändig geschrieb: Testamenti (…) So beschehen in meiner Wohn behaußung den 29. Martÿ anno 1734, Johannes Brackenhoffer
Copia Nach disposition. 1742 (…) auff Sambstag den 6. Januarii Abends zwischen fünff und Sechs Uhr (…) Zu sich in seiner and der Regenbogengaß allhier gelegene behaußung, dero untere hintere Stub mit denen Fenstern gegen den Hoff und Garten außsehend beruffen laßen, welchen Wir zwar krancken Leiben auff einem bett liegend (…) Mathias Koch
Sa. haußraths 507, Sa. Wein leere Vaß und bütten 747, Sa. der früchten 221, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 267, Sa. gold. Ring v. dergl. geschmeid 138, Sa. baarschafft 246, Sa. Jährlich fallend Pfenningzinß und deren hpt güther 4956, Sa. Jährlich fallender gülthen 3750, Sa. Eigenth. ane lieg. güth. 979, Sa. Eigenthum ane häußern 4900, Sa. der Schulden 3026, Summa summarum 19 742 lb – Schulden 1457 lb, Nach deren Abzug 18 285 lb
Sa. præ: und Legaten 1218, Nach solchem fernerem abzug 17 066 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 15 570, Stall summ 15 531 lb
Abschatzung dem 16. Aprill: 1742. Auff begehren Weillandt deß Ehren Vësten und wohll Achtbahren Herrn Rathherrn breut, E: E: Großen rathß geweßenen alyer beÿsitzer seel: hinderlaßenen Herrn Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der rëgenbogen gaßen gelëgen ein seitß an dem Gnädigen Herren Stätt Meister Von hürtigheim ander theils an die Erben hinden auff ein Statt hauß Stoßendt, welche behausung ihm Vorterhauß, ein großen gewölbten Keller, oben dar über ein gangß daß hauß Ehren Lincker handt ein großen sall, oben ihm Ersten Stock eine Stuben Cammin Cammer Kuchen und hauß Ehren ihm 3.ten Stock wiederum ein stuben Cammer Nebens Cammer und daß hauß Ehren war über Zweÿ bienen ein alter schlegter tach stull daß tach noch Zum theill oben mit hollziglen belegt Zweÿ Steinre gëbell, daß seiten gebaü Ein gangß Lincker handt so unden die bauch Küchen und Nebenß Küchen Zum hindern gebau, oben dar über Zweÿ Cammern und ein stube, so dan ein gang Von dem Vottren hauß hat, war über oben in der Mansardt Zweÿ Cammren so mit einen halben tach gemacht ist, daß gebëlck an der hindern Mauer auff einer Mauer lahten und Pfosten Lieget also oben Keine fuhre Mauer sich befindet, daß hinderhaus so unden eine Stuben Cammer Nëbenß Cammer hauß Ehren oben ihm Ersten Stock eine Stuben Cammer mit einen allkoff ein Cammin Cammer, oben dar über 2 frucht Kästen, ein Verschwelder tach stull, einen stock Von stein daß übrige Von holtz einen gewölbten Keller der hoff und garten, ein alter stall und gang der auff Pfosten stehet, Jetes mit einen halben tach oben dar auff schlechte bienen sampt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der statt Straßburg geschwornene wërck Meister sich in der besichtigung befundten und dem Wahren Preÿß nach gewesen Vor und Umb Sieben Tausent Gulten, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Abtheil Vndt Vergleichung wegen einer in dieße Erb: und Verlaßenschafft gehörigen behaußung, so von H. Rathh. Reuber seel. erkauft Worden (…)

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1731-1764 f° 95-v n° 606)
1742. Mont. d. 12. Mart. mittags nach 12. Uhren ist an langwiriger Alters blodigkeit verstorben S. T. H. Johannes Breu E. E. grosen Raths alter beÿsitzer und burger allhier wie auch bey vielen Adelichen familien hochverordneter Schaffner und Mittw. darauff nach gehaltener leichenpredig in der Neuen Kirchen auf den Gottes Acker S. Helenæ begraben worden, Æt. 81. Jahr und 8 wochen [unterzeichnet] M. Johann Breu filius, Johann Siegfridt Breu, filius ((i 99)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 500 florins (1 250 livres) sur un total de 25 000 florins

1742, Livres de la Taille (VII 1179) f° 140-v
(Weinsticher F., N. 8570) Weÿl. H. Johann Breüen gewesenen Adel. Schaffner Not. publ. und Ex Senatoris Verlaßenschafft inventirt H. Not. Brackenhoffer.
Concl. Fin. Inv: ist fol. 218, 15 878 lb 1 d
Gehet ab der haußrath 338. 8. 5, Und dann die außständige nicht genoßene activa 3026. 17, Summa abgangs 3365. 5. 5., restirt 15 504. 14. 8. die machen 25 000 fl. Verstallte 22 500 fl, Zu wenig 2500 fl.
Nachtrag auff Sechs Jahr in duplo à 7 lb 10 ß macht 45 lb
Und auff Vier Jahr in simplo à 3 lb 15 ß, d thut 15 lb
Ext. Stallgeltt 1742, 35 lb 2 ß
Gebott, 2 ß 6 d
Abhandlung 16 lb t ß 6 d, Summa 111 lb 12 ß
Fr. Catharina Salome geb. Kipßin Diebold Elles herrschafftt. Jähers Zu Plobßheim und Fr. Susanna Margaretha Daniel Wendling des Metzgers Zu Enßißheim Ehefrau, wie auch Fr. Susanna Catharina gebohrne Breüin H. Friderich Wilhelm Wildermuth hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischer Raht und Landschreiber Zu Lichtenau und Willstätt Fr. Eheliebste seind Zwahr ohnverburgert demnach aber alß Hanau und Ritterständig Abzug freÿ Nachgelaßene 15 lb, Rest 96 lb 12 ß
dt. 2. aug. 1742

Pierre Weber et Jean Thiébaut Olter

Fille du marchand de vins Jean Martin Boch, Anne Marie Boch épouse en 1675 Pierre Weber, receveur à l’hospice des vérolés

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 165-v n° 149) 1675. Aug. d. 19. Herr Peter Weber burger und Schaffner im Blaterhauß H. hannß Peter Webers burgers und Schaffners Ehel. Soh, b. Jungfr. Anna Maria H. Hannß Martin Bochen burgers und Weinhändlers Ehl. tochter (i 167)

Anne Marie Boch se remarie en 1690 avec l’orfèvre Jean Thiébaut Olter, fils d’orfèvre

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 16-v, n° 83) Heüt den 12. April 1690. ist von mir (…) nach ordentlich. außruffung den 2. vnd 9. Aprilis Eiusdem geschehen, Copulirt worden H. Johann Theobaldt Olter der ledige goldarbeiter weÿl. H. Johann Theobald Olters burgers vndt Goldtarbeiters hinterlaßen. ehelich. Sohn, vndt Fr. Anna Maria weÿl. H. Peter Webers burgers vndt Blaterhauß schaffners allhier nachgelaßene Wittib gebohrne Bochin [unterzeichnet] Johann Theobald Olter Als brautigam, Anna Maria Weberin geborne bochin als hochzeitterin (i 19)

Catherine Marguerite et Jeanne Salomé Breu

Catherine Marguerite Breu épouse Frédéric Guillaume Wildermuth, greffier des bailliages d’outre-Rhin de Liechtenau et Willstätt

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 241, n° 1049)
1712 Mittwoch den 13.ten Julÿ Seind nach 2. mahl. Proclamation ehl. copulirt worden H. Friderich Wilhelm Wildermuth hochgräflich Hanau Liechtenbergischen Land Schreiber der beeden über Rheinischen Ämpter Willstett und Liechtenau, Weÿland H. Joh: Theobald Wildermuth, verschiedener fürsten vnd Herren gelegenen Agent auch Ritterschafftlichen Nieder Elsäßischen Secretarÿ Hinterl. H. Sohn, und Catharina Margaretha H. Joh: Bräuwen E.E. gr. raths beÿsitzers und verschiedener hochadel. familien Schaffners allhier ehel. tochter [unterzeichnet] Friderich Wilhelm Wildermuth alß hochzeiter, Catharina Margaretha Brein als hochzeiterin, Johann Ernst Beck alß vogt der Jungfr. Hochzeiterin (i 240)

Jeanne Salomé Breu épouse Jacques Kips, pasteur de Kuhnheim, fils d’un tondeur de draps

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 241-v, n° 1051)
1712. Mittwoch den 27. Junÿ Seind nach 2. mahl. Proclamation ehl. copulirt worden H. M. Jacob Kipß Pf. Zu Kuhnheim, H. Dan. Kipßen b. und Tuch Schehers a. E.E. Kl. Raths allh. beÿsitzers ehl. Sohn, vnd J. Johanna Salome, H. Joh: Bräuen, E.E. Großen Raths beÿsitzers und verschiedener hochadelichen familien Schaffners allhier ehel. tochter [unterzeichnet] MN Jacobus Kipß Pfarrer Zu Kuhnheim als Hochzeiter, Johanna Salome Breuin als hochzeiterin (i 241)

Jean Breu, pasteur à Obenheim

Nommé pasteur à Obenheim en 1730, Jean Breu épouse en 1732 Marie Elisabeth Winter, veuve du précédent pasteur du lieu, Jean Jacques Œsinger : contrat de mariage, célébration

1732 (19. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 259
Eheberedung – zwischen dem Wohl ehrwürdigen undt Wohlgelehrten Herrn M. Johannes Breuen, treueÿferich und wohlmeritirt Pfarrherrn der Gemeinde Obenheim und vornehmen burgers Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem
so dann der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Elisabetha Ößingerin gebohrner Wintherin weÿl. des auch wohl ehrwürdig und wohlgelehrten herrn Johann Jacob Ößinger ebenfals gewesener treüeiferigen Pfarers zu besagtem Obenheim undt burgers alhier hinderlaßenen Frau wittib als der hochzeiterin andern theils
mit einwillig und genehmhaltung (…) alß auf des H. Braütigambs seithen S. T. H. Johann Breuen, Notarius publici und Verschiedener ademicher Familien wohlmeritirten Schaffnern aus E. E. großen Raths dahier alten beÿsitzers seines geliebten H. Vatters – Actum Straßburg den 19. 9.bris 1732 [unterzeichnet] M Johannes Breu alß hochzeiter

Mariage, Obenheim (luth.)
1731. Dinstag d. 2. Dec. wurden nach Ordnungs massiger proclamation ehelichen copulirt und eingesegnet S. S. H. M. Johannes Breu beÿ hiesiger Evangel. Gemeindte Wohlverdienter Pfarrherr mit T. S. frauen Maria Elisabetha weÿland H. M. Johann Jacob Oesingers beÿ ebenfalls hiesiger Evangelischer Gemeinde in dem leben Wohlverdienten pfarrhern hinterlassener Wittib, wie solches bezeugen, M. Joh: Frid. Rollwagen pf. Zu gerstheim so diesen actum sollennem verrichtet, M. Johannes Breu als hochzeiter (i 42)

Jean Breu se remarie avec Marie Dorothée Schatz, fille d’un marchand de Strasbourg

Mariage, Obenheim (luth.) 1735. Dienstag den 6. Sept. wurden nach ordentlicher proclamation und solennem Kichengang ehelichen copulirt und eingesegnet T. H. L. Joh: Breu. wohlmeritirter Pfarrherr allhier und T. Jfr. Maria Dorothea weÿl. H. Joh: Jacob Schatzen E. E. grosen Raths derStatt Straßburg geweßten hochansehnlichen beÿsitzers hinterlaßene ehel. tochter [unterzeichnet] M. Johannes Breu P. L. als Hochzeiter, Maria Dorothe Schatzin alß Hochzeiterin (i 47)

Extrait de la notice que lui consacre Bopp dans son répertoire des pasteurs

Répertoire de Bopp. 605. Johann Breu, Mag. Né à Strasbourg le 6 octobre 1699, immatriculé à Strasbourg le 3 avril 1714, Mag. 1718, étudiant 1723 à Wittenberg, ordonné le 21 septembre 1728, au séminaire, 11730
Pasteur à St Jean d’Oberkirch (1728-1730), à Obenheim (1730-1753), prédicateur libre à Strasbourg (1753-1766), † 3 juillet 1766
Nomination, Obenheim (luth. M) 1730 (i 40)



20, rue des Serruriers


Rue des Serruriers n° 20 – VIII 294 (Blondel), P 1043 puis section 13 parcelle 42 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Pierre Richard, 1747 (maître maçon, Gaspard Théodore Raballiati)


Façade rue des Serruriers et chaîne d’angle sculptée d’un cartouche sous la corniche (octobre 2013)
Balcon (monogramme SAAMS ajouté en 1987), fenêtres des étages (septembre 2014)

Augustin Heischen et Raoul Mattern acquièrent la maison en 1595 puis se la partagent. La maison d’angle revient en 1615 au serrurier et suspendeur de cloches Adam Brodbühl. Elle comprend à partir de 1640 une échoppe de barbier, successivement tenue par Marc Philippe Hahn qui remplace en 1641 des poutres en partie consumées de son encorbellement puis Jean Thiébaut Küstner (1676), Georges Lund originaire du Danemark (1679), son fils Georges Frédéric Lund (1707) et Christophe Stricker originaire de Berlin (1711) qui la vend en 1737 au marchand Pierre Richard.


Plan-relief de 1725 – La rue des Serruriers est en bas au premier plan, la rue de l’Epine sur la gauche. Le bâtiment d’angle est entouré de la propriété principale dont un bâtiment donne dans la rue des Serruriers et l’autre dans la rue de l’Epine (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

La maison voisine en équerre qui donne à la fois dans la rue des Serruriers et dans la rue de l’Epine appartient au début du XVII° siècle à Raoul Würtz et échoira par héritage à la femme du notaire Jean Régnard Lang qui y établit son étude. Les héritiers Lang vendent la maison qui comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un oriel en pierre (1714) à la veuve du marchand savoyard Claude François Baud qui en transmet en 1746 la propriété à son gendre Pierre Richard, lui aussi savoyard natif de Morzine. Pierre Richard réunit ainsi les maisons séparées depuis 1595. Il est autorisé la même année à reconstruire à neuf sa maison en l’alignant avec la pharmacie Bresler de l’autre côté de la rue de l’Epine et en surbâtissant un ancien terrain communal. Les travaux sont confiés au maître maçon Gaspard Théodore Raballiati. Quand Pierre Richard meurt en 1748, son inventaire stipule que la reconstruction date de 1747.
La maison comprend un rez-de-chaussée et trois étages, la chaîne d’angle arrondie est sculptée d’un grand cartouche sous la corniche. La façade rue des Serruriers a sept travées de style Régence à éléments rocaille. L’avant-corps central à une travée comprend une porte cochère au rez-de chaussée et un balcon à grilles en fer forgé au premier étage. La porte-fenêtre du balcon est ornée d’un mascaron représentant une tête de femme à grand diadème, peut-être Junon (voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent).
La veuve et les enfants Richard cèdent leurs parts à leur fils et frère respectif Pierre Joseph Richard à condition de satisfaire les créanciers de l’affaire qu’il menait avec son père. La maison est vendue par enchère judiciaire au secrétaire à la chambre criminelle François Joseph Nicard qui deviendra ensuite consul. Il cède en 1763 par l’intermédiaire du préteur royal Jean Baptiste Denis de Régemorte la maison au marchand épicier Simon Soubry, originaire de Landau. Simon Soubry passe avec son voisin le baron Philippe Auguste de Haindel (actuel n° 18) un accord concernant un mur mitoyen à reconstruire moins épais que l’ancien. Il pose en 1769 un gradin d’un pied de large devant sa maison, sa veuve transforme en 1778 une croisée en porte avant de se remarier en 1783 avec Jean Arnaud Hirth, neveu de son premier mari.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 168

L’ancien cultivateur Georges Kayser acquiert la maison en 1803. Ses héritiers la vendent en 1828 aux fabricants de papiers peints François Schmitt et Louis Germain Schmitt qui acquièrent quelques années plus tard la maison contiguë rue de l’Epine (actuel n° 11).
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (m). Sur la gauche, façade à six travées de fenêtres rue de l’Epine, sur la droite celle à sept travées rue des Serruriers dont le rez-de-chaussée est symétrique par rapport à la porte cochère centrale (une porte encadrée d’une fenêtre de chaque côté). La toiture a deux niveaux de lucarnes. La cour Y représente l’arrière (1-7) de la façade rue des Serruriers puis (1-2) l’arrière de celle rue de l’Epine, suivi du petit bâtiment en aile (2-3-4). Le bâtiment (5-6) s’ouvre au fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 20.


Cour Y – Coursive de la cour – Elément sculpté dans la cour

Le graveur Charles Müller charge en 1911 l’architecte Widmann et l’entrepreneur Widmann de modifier les devantures en posant des piliers en fer. Il lègue sa maison à la Société des Amis des Arts de Strasbourg qui fait placer en 1987 ses initiales (SAAMS) dans le garde-corps du balcon au premier étage. La modification des lucarnes fait l’objet de dissensions en 1993.


Transformations de 1911 : devanture, plan du rez-de-chaussée et coupe (dossier de la Police du Bâtiment)

octobre 2017

Sommaire
CadastrePolice du Bâtiment, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1622 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Maison principale en équerre, indépendante de 1595 à 1746, puis bâtiment entier

Raoul Würtz, assesseur au Grand Sénat, et (1627) Anne Madeleine Ansorg puis (1639) Catherine Jung – luthériens
1649 h Jean Daniel Würtz, assesseur des Quinze, et (v. 1655) Marie Bouvier – luthériens
1686 h Jean Régnard Lang, notaire, et (1680) Marie Madeleine Würtz – luthériens
1725 v Anne Ursule Haug, et (v. 1697) Georges Kirschner, ancien boulanger au fort de Kehl, puis (1704) Claude François Beau, marchand – catholiques
1746 h Pierre Richard, marchand, et (1716) Marie Agathe Kirschner-Beau – catholiques
1759 h Pierre Joseph Richard, marchand et banquier, et (1746) Anne Louise Gabrielle Soufflet – catholiques
1761 adj François Joseph Nicard, secrétaire à la chambre criminelle puis consul, et (1736) Marie Jeanne Pettmesser – catholiques
1763 v Jean Baptiste Denis de Régemorte, chanoine, préteur royal (1692-1769) – catholique
1763 v Simon Soubry, marchand épicier, et (1758) Catherine Hammer – catholiques
1783 h Jean Arnaud Hirth, marchand épicier, et (1783) Catherine Hammer veuve de Simon Soubry – catholiques
1803 v Georges Kayser, cultivateur, et (v. 1790) Marie Anne Kleinpeter – catholiques
1829 v François Schmitt pour partie
Louis Germain Schmitt et (1822) Anne Marguerite Catherine Singuerlet pour partie, marchands de papiers peints
1849 h Louis Germain Schmitt et (1822) Anne Marguerite Catherine Singuerlet
1858 h Marie Edouard Schæffer, agent de change, et (1848) Louise Emma Octavie Schmidt
Jacques Victor Schæffer, courtier de commerce, et (1856) Fanny Octavie Léonie Schmidt
1868* h Jacques Victor Schæffer, courtier de commerce, et (1856) Fanny Octavie Léonie Schmidt
1894 Charles Frédéric Müller, graveur
1939* Société des Amis des Arts de Strasbourg

Maison à l’angle de la rue de l’Epine, indépendant de 1595 à 1746

Raoul Würtz
1615 v Adam Brodbühl, serrurier et suspendeur de cloches, et (1619) Marguerite von Mey, veuve du fondeur de bronze Erasme Urion – luthériens
1640 v Marc Philippe Hahn, barbier, et (1636) Marie Spiegel puis (1673) Anne Valérie Hammerer, veuve du brodeur en soie Jean Georges Rosa – luthériens
1676 v Jean Thiébaut Küstner, barbier et (1646) Anne Dorothée Weyher, veuve du notaire Paul Seelig, puis (1675) Marie Schübler, veuve du blanchisseur Jean Louis Griesbach – luthériens
1679 v Georges Lund, barbier et (1679) Marie Madeleine Wetzel, (1694) Marie Madeleine Langrœther puis (1695) Marie Salomé Mappus – luthériens
1707 h Georges Frédéric Lund, barbier et (1707) Anne Marguerite Kirschner – luthériens
1711 v Christophe Stricker, barbier et (1713) Anne Marguerite Willschnack – luthériens
1737 v Pierre Richard, marchand, et (1716) Marie Agathe Kirschner-Beau – catholiques (voir plus haut)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : Maison en équerre, 1 750 florins en 1714, 1 900 florins en 1724 – Maison d’angle, 1 500 florins en 1734
Chacune des deux maisons est vendue 2 250 livres à Pierre Richard. Le bâtiment recontruit est vendu 9 500 livres à Simon Soubry en 1764

(1765, Liste Blondel) VII 294, Simon Soubry
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1043, Schmitt frères, fabricants de papiers peints – maison, sol, cour – 3,5 ares

Locations

1725, Jean Baptiste Ruffier dit des Champs, confiseur, et Marie Barbe Oswald
1742, Pierre Moureau, tapissier
1754, Jean Jérémie Brackenhoffer, professeur à l’école d’artillerie
1759, Marie Salomé Bernard, veuve du commandant Jean Fortuné de Hartmannis
1765, Jean Baptiste Sadoul, avocat
1770, Jean Herrmann, docteur en médecine
1775, Simon Zollickhoffer le jeune, marchand
1803, François Frédéric Escalier, officier du régiment de La Marck
1829, Barbe Simon veuve de Dominique Philippe Antoine

Maison d’angle

1712, Balthasar Mützel, menuisier
1733, Bernard Ory, maître de langue

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1746, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Pierre Richard qui souhaite construire à neuf deux maisons contiguës en les réunissant produit un acte de 1595 qui prouve qu’elles ne faisaient qu’un seul bâtiment jusqu’à cette date. Il n’est pas autorisé à conserver les encorbellements ni à construire à leur aplomb mais à aligner sa maison avec la pharmacie Bresler. Il est en outre autorisé à établir sur le communal une ouverture pour vider les latrines en la recouvrant d’une dalle. Le maître maçon Gaspard Rabaliati est autorisé à entreposer les pierres sur le communal et à les y tailler.

(f° 41) Montags den 27. Ejusdem [Junÿ], augenschein eingenommen. H. Pierre Richard
An H. Pierre Richard des Handelsmanns Zweÿen neben einander gelegenen Häußern an dem Eck der schloßer: und dornsgaß gegen der Zunfftstub Zum Spiegel über, Von welchen das Eckhauß in beÿden gaßen Überhäng, und das Andere in der schloßergaß einen Ercker hat. Weilen nun H. Richard gesinnet ist dieße zweÿ Häußer Neü Zubauen und in eines Zubringen gleich wie solche Vermög eines Von jhme auffgewießenen Kauffbrieffs de A° 1595 Vor dießem auch nur eines geweßen, und würcklich noch eine Communications thür haben, als batte er um beÿbehaltung seiner Überhänge und Erckers, oder erlaubunus mit dem Untern stockwerck auf dem boden denen Überhängen Zugleich herauß Zufahren. Erkannt beÿdes abgeschlagen, Hingegen dem Imploranten freÿ gestellt, in der schloßergaß an dem Eck der an dem Andern Eck der gaß gelegenen breßlerischen Apotheck Zugleich um 8. Zoll herauß Zufahren, welches in der Mitte der beeden Häußern 4. Zoll trifft, und an dem ende des Zweÿten Haußes außlauffet, anbeÿ an beÿden enden der Häußer Ercker in der breite und tieffe des dermahlen Substitierenden Zumachen, nicht wenniger erlaubt beede Häußer in eines Zubringen, in Ansehnung selbige Laut Obangezogenen Kauffbrieffs de A° 1595 nur eines Geweßen welches die Obere bauherren beÿ Gnädigen Herren den Fünffzehen beÿ deren ersten Versamlung nach geendigten ferien Vortragen wollen

(f° 42-v) Montags den 27. Junÿ 1746. Pierre Richard
Herr Pierre Richard batte ferner beÿ eingenommenen Augenschein umb erlaubnus an seinem Hauß in der dornsgaß ein Loch auf dem allmend Zudelben, so er mit einem stein zudecken will, sein S: V: Secret dardurch auß Zuführen. Erkannt Willfahrt gegen 4 lb für ein und Alle mahl Zuzahlen, und 2 lb für den Augenschein – Eodem 6 lb

(f° 52) Dienstags den 26. Julÿ 1746. Mr Caspar Rabaliati
Meister Caspar Rabaliati der Maurer bittet um erlaubnus die stein zu H. Rathh. Pierre Richard Hauß in der schloßergaß auf dem alten Krautmarck gegen dem dachß über auß dem schiff Zuladen, und biß in den October allda lieben Zulaßen, auch einige stein in der schloßergaß zu hauen, und an die häußer Zwischen die Kellerthüren Zulegen. Erkannt in beÿden stucken in soweit Willfahrt wann er die stein in der schloßergaß so hauen und legen wird, daß die Nachbaren Keine Ursach Zuklagen haben und solle 3. lb Zinß geben – Eodem 3 lb

Lundi 27 juin 1746. Pierre Richard – Concernant les deux maisons adjacentes du marchand Pierre Richard à l’angle de la rue des Serruriers et de la rue de l’Epine vis à vis du poêle au Miroir, la maison d’angle ayant un encorbellement sur chaque rue et l’autre rue des Serruriers un oriel. Comme le sieur Richard a l’intention de construire à neuf les deux maisons et de les réunir en une seule comme c’était déjà le cas d’après un acte d’achat présenté en date de 1595, ces deux maisons ayant d’ailleurs encore une porte de communication, il demande qu’on l’autorise soit à conserver les encorbellements et l’oriel soit à avancer le rez de chaussée à l’aplomb des encorbellements. Décision, refus dans les deux cas, le requérant pourra par contre avancer son bâtiment de 8 pouces à l’angle de la rue des Serruriers pour l’aligner avec la pharmacie Bresler à l’autre angle et par conséquent de l’avancer de 4 pouces au milieu des deux maisons et rejoindre l’extrémité de la deuxième maison, il pourra alors faire à chaque extrémité des maisons un oriel en leur donnant la largeur et la saillie de ceux qu’il remplacera, il pourra de même réunir les deux maisons en une seule puiqu’elles ne faisaient qu’une d’après l’acte d’achat présenté de l’année 1595. Les Préposés aux affaires foncières en feront un compte rendu à Messieurs les Quinze à la première séance qui suivra leur vacance.
– Lundi 27 juin 1746, Pierre Richard – Le sieur Pierre Richard a en outre demandé l’autorisation de faire une excavasion dans le communal et de la recouvrir d’une dalle afin de pouvoir vider ses latrines. Décision, accord, contre 4 livres à verser une fois pour toutes et 2 livres pour la visite des lieux.
– Lundi 26 juillet 1746, le maître maçon Gaspard Rabaliati demande l’autorisation de charger sur un bateau au Marché aux herbes vis à vis le Blaireau les pierres destinées au conseiller Pierre Richard rue des Serruriers et de les y laisser jusqu’en octobre, aussi de tailler des pierres rue des Serruriers et de les entreposer entre les portes de cave. Décision, accord dans les deux cas, pourvu qu’il taille et entrepose les pierres rue des Serruriers de manière à ce que les voisins n’aient pas sujet à se plaindre et qu’il paie 3 livres de loyer.

1769, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
Le marchand Simon Soubry est autorisé à poser un gradin d’un pied de large devant sa maison

(f° 78-v) Dienstags den 20. Junÿ 1769 – H. Simon Soubry
H. Simon Soubry dem handelsmann wird erbaubt vorderbänck einen Schuh breit an seinem hauß in der Schloßergaß zu machen.

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Le maître maçon Rottler est autorisé à transformer une croisée de la maison Soubry en porte à condition de supprimer le chenal d’écoulement

(f° 92-v). Dienstags den 2. Junii 1778 – Mad. Soupry
Idem [Mr Rottler der Maurer] nôe. Mad. Soupry bittet zu erlauben an dero behausung in der Schloßergaß aus Einem Kreutzstock ein thür zu machen. Erkannt, mit dem ausdrücklichen Anhang willfart, daß der an solcher behausung sich befindende Ausschuß Naach weg gemacht werde.

Maison d’angle
1641, Préposés aux affaires foncières (VII 1348)

Le barbier Marc Philippe Hahn est autorisé à remplacer des poutres en partie consumées à son encorbellement

(f° 1) Montags den 18. Januarÿ – Marx Philipps Haanen behaus:
Inn Marx Philipps Haanen deß Barbierers behaußung ward begehrt auf 4 oder 5 balken, weil die alten Zum theil verbrannt, Zum theil sonst vntüchtig, einzuziehen, gehen selbe 3 schuh aufs Allmend, ward den Augenschein durch die Hn dreÿ eingenommen, der Oberbau H. auf der Pfaltz referirt. Erkanndt, Willfahrt. Actum den 20. Jan. 1641. Augenschein 1 lb Zahlt

Description de la maison

Maison en équerre

  • 1714 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière, un oriel en pierre, deux caves voûtées, un bûcher et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 500 florins
  • 1724 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un petit bâtiment accessoire, plusieurs poêles, chambres, cuisine, vestibule dallé en pierre, chambre d’officier et petite chambre, séchoir, buanderie, caveau, bûcher de cinq pieds de large, écurie, deux caves voûtées, et entrée sur la rue de l’Epine, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 800 florins

Maison d’angle

  • 1734 La maison comprend une échoppe de barbier, une officine, un petit comptoir, chambre d’officier et de domestique, cuisine, vestibule, cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Serruriers

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Schmidt
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 379 case 1

Schmitt frères, fabricants de papier peint
Schmidt Louis Germain (subst. pour 1851)
1858 Schaeffer Marie Edouard agent de change et Schaeffer Jacques Victor, courtier de marchandises, pour ½

P 1043, maison, sol, rue des Serruriers 3
Contenance : 3,50
Revenu total : 541,82 (540 et 1,82)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 346 case 1

Schaeffer Marie Edouard agent de change, Schaeffer Jacques Victor, courtier de marchandises, chacun pour ½
1868 Schaeffer Victor, Courtier de Marchandises
95/96 Müller Karl Friderich Graveur, durch Müller Friderich Karl Wittwe

P 1043, maison, sol, Rue des Serruriers 20
Contenance : 3,50
Revenu total : 541,82 (540 et 1,82)
Folio de provenance : (379)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 65 / 52
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 / 18

Cadastre allemand, registre 29 p. 150 case 10

Parcelle, section 13, n° 42 – autrefois P 1043
Canton : Schlossergasse Hs. N° 20 – rue des Serruriers
Désignation : Hf, Whs (u. N. G.)
Contenance : 3,62
Revenu : 4000 – 5000 – 6500
Remarques : 1914 Umbau

(Propriétaire), compte 875
Müller Friderich Karl
1939 Société des Amis des Arts de Strasbourg
[biffé] 1942 Kameradschaft der Künstler

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 240 Rue des Serruriers (p. 389)

3.
Pr. Hirth, J. Arnaud, Négociant – Miroir
loc. Mathieu, J. Michel, Conseiller – Pêcheurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schlossergasse (Seite 152)

(Haus Nr.) 20
Seegmüller, Tapetenhdl. 0 3
Levy, Kaufmann. 1
Bloch, Privat. 2
Bloch, Private. 2
Weil, Kaufmann. 2
Weil, Wwe. 2
Seegmüller, Wwe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 849 W 263)

Rue des Serruriers 20 (I, 1863-1988)

Le graveur Charles Müller charge en 1911 l’architecte Widmann et l’entrepreneur Widmann de modifier les devantures en posant des piliers en fer. La Société des Amis des Arts de Strasbourg fait poser en 1987 ses initiales (SAAMS) dans le garde-corps du balcon au premier étage au lieu du motif décoratif quelconque.
La Société des Amis des Arts de Strasbourg est autorisée en 1986 à réaménager le troisième étage et modifier des lucarnes. Elle fait ravaler la façade mais ajourne les transformations. Les mêmes transformations sont refusées en 1993 conformément au Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (infra, deuxième dossier).
Les locaux commerciaux sont occupés par le marchand d’outils Hauser et fils (1898), le marchand de vins Brusi Aragonis (1904), les coiffeurs Joseph Birry (1905), Lobstein puis Ernest Brieff (1909), la Société d’alimentation d’Alsace et de Lorraine (SADAL, 1931) et le marchand de revêtements de sol et de murs Lossel (1942). Les Artisans d’Art (1971-1977) puis A la découverte louent le magasin de gauche, l’Herboristerie Flor’Alsace le magasin de droite.

Sommaire
  • 1863 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Schæffer que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour environ trois becs au 20, rue des Serruriers
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au graveur Müller (demeurant 71, rue des Grandes Arcades) de se conformer au nouveau règlement et de supprimer au rez-de-chaussée les 6 volets qui s’ouvrent vers la voie publique. Müller répond qu’il est propriétaire depuis début 1894 et évoque les autres volets rue de l’Epine. Il demande ensuite un délai. Travaux terminés, mai 1896
  • 1898 – Hauser et fils (outils, ferrures) demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au même moment où la Police du Bâtiment relève qu’ils ont posé l’enseigne sans autorisation – Autorisation, 26 janvier 1898
    1898 (février) – La Police du Bâtiment remarque que l’enseigne est plus grande que prévu – L’enseigne est conforme à l’autorisation, avril
  • 1904 – La Police du Bâtiment relève que le marchand de vins Brusi Aragonis (importateurs de vins espagnols) a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1904
  • 1904 – Dossier suite au courrier de la Division II (a). La demoiselle Grundlach demande l’autorisation de débiter du vin – Rapport. Les deux pièces ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 puisqu’elles ont moins de 25 mètres carrés et qu’elles n’ont que 3,22 mètres de haut au lieu de 3,50
  • 1905 – Le coiffeur Joseph Birry demande l’autorisation de poser deux inscriptions. La Police du Bâtiment lui demande de les poser plus haut (2,50 mètres) pour qu’elles satisfassent au règlement. – Les enseignes sont réglementaires, janvier 1906
  • 1904 – Le maire notifie Charles Müller (demeurant 71, rue des Grandes Arcades) de faire ravaler la façade 20, rue des Serruriers – Le commerçant Seegmüller répond que le propriétaire est absent jusqu’en juillet et qu’il vient de régler les frais de canalisation. La Police du Bâtiment accorde un an de délai. Charles Müller demande l’année suivante un délai en arguant de sa situation financière – Travaux terminés, juin 1906
    1906 (mai) – Les frères Sigel (24, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissariat central qui transmet à la Police du Bâtiment – Autorisation
  • 1909 – Le coiffeur Ernest Brieff, successeur de Lobstein, demande l’autorisation de conserver les enseignes. La Police du Bâtiment répond que cela est impossible parce qu’elles se trouvent à moins de trois mètres du sol. – Autorisation de poser une enseigne plate – L’enseigne est posée, avril 1910.
  • 1911 – L’architecte Widmann et l’entrepreneur Widmann (10, rue Saint-Louis) sont autorisés à modifier les devantures de la maison Müller – Calcul statique – Les transformations sont terminées, mai – Dessins (devanture de gauche, plan du rez-de-chaussée et coupe) – Autorisation
    Suivi des travaux – La devanture de droite est terminée en mars 1912, celle de gauche en avril (les structures en fer sont posées) – Droits réglés pour 4 piliers, 6 ouvertures dans les locaux commerciaux, 2 fermetures de magasin
    1912 (janvier) – L’entrepreneur Widmann demande l’autorisation d’occuper la voie publique au commissariat central qui transmet à la Police du Bâtiment – Autorisation
    1912 (mars – Nouvelle demande pour étayer la façade pendant les travaux – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 1906, Les logements sont en bon état, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1906 – Rien à signaler
  • 1931 – La Société d’alimentation d’Alsace et de Lorraine (SADAL, 102, route des Romains à Kœnigshoffen) informe la Police du Bâtiment qu’elle a posé une enseigne à sa succursale 20, rue des Serruriers – Autorisation de poser une enseigne plate
  • 1941 – Le commissaire chargé de l’organisation en Alsace (Stillhaltekommissar für das Organisationswesen im Elsass) informe la Police du Bâtiment qu’il a transmis son courrier à la Confrérie des artistes et des amis des arts du Rhin supérieur (Kameradschaft der Küntsler und Kunstfreunde am Oberrhein) en le remettant au commissaire faisant fonction de maire (Oberstadtkommissar) Robert Ernst
  • 1942 – Le marchand de revêtements de sol et de murs Lossel (anciennement veuve Flesch) demande l’autorisation de poser une inscription sur verre – Accord – L’inscription est posée, janvier 1943
  • 1951 – L’entrepreneur Joseph Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) et la Société des Amis des Arts de Strasbourg sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1971 – Le Groupement d’intérêt économique Les Artisans d’Art ouvre un magasin et pose une enseigne. Mme Bischoff, gérante, transmet une maquette et une description. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. L’enseigne est retirée, août 1971
    1974 – Les Artisans d’Art souhaitent poser une enseigne qu’a agréée l’architecte des Bâtiments de France. La Société des Amis des Arts de Strasbourg donne son accord. Maquette de l’enseigne perpendiculaire, dessins des lampes et de la devanture – Autorisation – L’enseigne est posée, l’autorisation concernant les lampes est périmée
  • 1976 – Bernard Christophe, gérant de l’Herboristerie et cosmétiques aux plantes, demande à la Police du Bâtiment des renseignements sur une éventuelle enseigne. Il demande ensuite à poser une simple inscription (Flor’Alsace) – Autorisation – L’objet est posé
  • 1977 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg demande à l’adjoint au maire s’il existe des moyens d’empêcher que Les Artisans d’Art ne cèdent leur bail à la Brasserie Météor qui projette d’y transférer une licence IV. – L’adjoint au maire répond à la demande
    Le groupement Les Artisans d’Art informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne depuis que le magasin a changé de propriétaire le 15 août 1977
    1977 (novembre) – J.-J. Dufour demande l’autorisation de poser une enseigne (A la découverte) dans une moulure de la devanture – Photographie (devanture de gauche) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre
  • 1981 – Rapport de la Commission de sécurité après avoir visité les magasins Flor’Alsace et A le découverte
  • 1986 – Le gérant de l’herboristerie Flor’Alsace demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Photographie (devanture de droite), maquette – Observations de la Police du Bâtiment, janvier 1987 – Le gérant argumente en faveur de son projet initial – L’affaire n’a pas de suite
  • 1987 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg souhaite poser ses initiales (SAAMS) dans le garde-corps du balcon au premier étage au lieu du motif décoratif quelconque. Elle joint à son courrier la planche LIV de l’ouvrage de Hans Haus, La Ferronnerie strasbourgeoise au XVII° et au XVIII° siècle (1933) – Maquette du monogramme – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Jean-Henri Lopez, ferronnier à Furdenheim, réalise le travail – Le monogramme est posé, septembre 1988
  • 1986 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg souhaite réaménager le troisième étage et modifier la toiture (lucarnes vers la rue et vers la cour) – L’architecte Michel Gross transmet son dossier – Dessins du projet initial (toiture, plan du troisième étage et des combles) – Extrait du plan cadastral de situation. Image des deux étages supérieurs et des lucarnes – Dessin du projet (toiture, chien-assis)
    1986 (juillet) – Déclaration de travaux – Avis du service des incendies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Permis de construire accordé par le préfet, août 1986 – La façade est en cours de ravalement, décembre 1987 – Le permis pour la toiture est périmé

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 358)

Rue des Serruriers 20 (1993-1994)

La Société des Amis des Arts de Strasbourg n’est pas autorisée en 1993 à modifier des lucarnes (voir aussi la fin du dossier précédent).


Planche de dessins des différents projets

Sommaire
  • 1993 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg souhaite réaménager le troisième étage et modifier les lucarnes et créer une ouverture dans la façade nord – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, le bâtiment ne pouvant être modifié d’après le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur. Le maire refuse d’accorder le permis de construire
    1994 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg demande au maire que le dossier soit réexaminé selon la procédure du recours gracieux. Elle sollicite le soutien du directeur régional des affaires culturelles dans un courrier où elle argue qu’elle souhaite augmenter ses ressources en aménageant les combles, travaux qui seraient réalisés en même temps que la réfection de la toiture, en se référant à des observations de l’architecte des Bâtiments de France. Les modifications pourraient être considérées comme une adaptation mineure.
    1993 (mars) – Nouveau refus – Photographies – Dessins
    1994 (novembre) – La Société des Amis des Arts de Strasbourg adresse un courrier au maire, Catherine Trautmann. Suite au refus du recours gracieux, l’adjoint Klotz a promis d’évoquer le projet avec l’architecte des Bâtiments de France Ernest. Le comité de la Société a rejeté deux propositions officieuses et décidé de surseoir à la réfection de la toiture. Planche de dessins

Relevé d’actes

Maison en équerre (1595-1746) puis maison entière

D’après les inventaires après décès du XVII° siècle, les conjoints Propter-Botzheim vendent le 8 avril 1595 la maison entière qui sera partagée par la suite. La maison principale revient à Raoul Würtz qui épouse en 1627 Anne Madeleine Ansorg puis en 1639 Catherine Jung, veuve du marchand Jean Philippe Schatz.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 44-v)
1627 Rudolph Würtz h. Rudolph Würtzen hind. laßener Sohn v. J. Anna Magdalena h. Johann Ansorgs alten großen Raths verwanttens alhie hind.laßene tochter. Eingesegnet den 4. 7.br (i 52)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 240)
1639. Domin: XX Trinit: 27. Octob. H. Rudolff Würtz E. E. Großen Rahts beÿsitzer Fr. Catharina, weÿl. h. Johann Philipp Schatzen handelsmanns auch E. E. Großen Raths Beÿsitzers Nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Montag 4. Novembris St. Thoman (i 246)

Il délaisse pour seul héritier en 1649 son fils Jean Daniel. La masse propre à la veuve est de 1 731 livres, celle des héritiers de 8 744 livres. L’actif de la communauté est de 5 334 livres, le passif de 4 584 livres.

1649 (15.5.), Me Strintz (Daniel, 58 Not 36) n° (637)
Inventarium und beschreibung aller vnd Jeder haab, Nahrung und güetter, Ligender Vnd Vahrender, Verändert vnd Unveränderter, Keine sie haben nahmen wie sie wollen, daruon außgenohmen noch hindergesetzt, So weÿlandt der Ehrenuest fromb, fürsichtig Vnd wolweise herr Rudolph Wurtz, fünffzehner deß beständigen Regiments alhie zu Straßburg vnd burger daselbsten nuhn mehr seeligen, nach seinem aus dießer welt tödtlichen hinscheiden, hinder Ihme Verlaßen, Welches alles Vnd Jedes auf freundliches beschehenes ansuchen erfordern und begehren daß Ehrenuesten, Vornehmen und weisen, herrn Johann Jacob Ansorgs, handelßmann vnd Eines Ersamen Große Raths alhie Zu Straßburg alten beÿsitzers alß geschwornen Vogts hanns Daniel, obehrengenandts, herrn Rudolph Würtzen fünff Zehners Seeligen mit weÿlandt frauen Anna Magdalena Ansorgin In erster ehe ehelichen erzeügten Sohns, Und Eintzig per Testamentum Eingesetzten Erben, Wie solches auff Zuvor hergangene genugsame Errinnerung deß eÿds Eÿgens Vnd Zeigens, durch die Vÿl Ehren: vnd tugendreiche frauw Catharinam Wurtzin gebohrne Jungin, die Jetemahlige hinterpliebene wittib, mit hülff und beÿstandts deß Ehrenvesten Und Wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Seüpels Schaffners der Rothen Kirchen Zu gedachtem Straßburg dero geschwornen Vormundts – Actum vnd angefangen In Straßburg In fernerem beÿ: und gegenseit Herrn Israel Tieffenbechers deß Jüngern schaffners deß Maurßmünster hoffs alhier In Straßburg Vnd burgers daselbsten, alß welcher von dem Verstorbenen herrn fünffzehnern seelig. In seinem Vffgerichtem Testamento wie beÿ deßen Neündten Puncten Zusehen diser Verlaßenschafft Inventation haben beÿ zu wohnen Insonderheit Verordnet worden, dinstag den 15. Maÿ Anno 1649.

Inn einer Inn der statt Straßburg Und Schloßergaßen gelegener vnd hernach Specificirte Behaußung, So beede ehegemächt bewohnt, Befunden worden.
Im Vordern Stock. Vff dem obersten Kasten, In der Cammern A, In dem obern kleinen Stüblein, In der Cammern B, Im haußöhrin Vor diß. gemach, In der Mittlern groß. Stuben, In der Stub Cammern, Inn der obern Khuch. Vor dißer Khuch. In der Wohnstuben, Im underm haußöhrin
Im hinderhauß, Vff der Truckeneÿ, In der Cammern C, In der Cammern D, In deß Sohns Studierstub, In der Cammern E, Vor dißer Cammern, In des Undern Khuch. Im bütten keller
Eÿgenthumb Ane einer Behaußung (E.) Item eine behaußung, hoffstatt, Sampt einem hinderhauß, So einen außgang hat in die dornßgaß, mit allen Ihren gebewen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten, gelegen Inn der Statt Straßburg Ane der Schloßergassen, Einseith neben Marx Philippß haanen barbierer, anderseith neben hn Johann Gumprecht dem Lautenisten beeder burgern Zu Straßburg, hinden auff weÿlandt H Petri Triponets deß handelßmanns nach tod hinderlaßene Behaußung Stoßend, So gantz freÿ Ledig Vnd eÿgen vnd hiehero æstimirt Per 1200. lib. Weiset hierüber ein teutscher Pergamentiner brieff mit der statt Straßburg Kleinern anhangenden Insigel Verwahrt, deßen datum d. Achten Aprilis Anno 1595. Signirt mit altem N° 25 et 15., Ietz mit Neüem N° 35.
Ergäntzung der Fraw Wittiben Unveränderten gutts. Vermög Inventarÿ Über die Jenige Nahrung so fraw Catharina Jungin die Jetzmahlige hinterpliebene Wittib zu dem Verstorbenen herrn Rudolph Würtzen fünffzehenern selig In dem Ehestand gebracht Inn Anno 1640. Auffgerichtet
Abzug in hieuor geschriebenen Inventarium gehörig. Der fraw Wittib Unverändert gutt, Sa. haußraths 160, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 102, Sa. guldiner Ring 301, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 248, Sa. Schulden 270, Sa. guths Ergäntzung 646, Summa summarum 1731. lb
Volgt hieruaff des Erben Unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 351, Sa. Lehrer Vaß 23, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 204, Sa. guldiner Ring 141, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1951, Sa. Eigenthumbs der häußern 1200, Sa. Anschlag Gülth von liegenden güthern 45, Sa. Schulden 888, Sa. Ergäntzung (4056, abzuziehen 128, Pleibt) 3937, Summa summarum 8744 lb
Volgtt Endtlichen die Theÿlbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 83, Sa. früchten 268, Sa. Weins vnd Lehrer Vaß 160, Sa. Safflors 815, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 197, Sa. guldiner Ring 35, Sa. der Baarschafft 1227, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 49, Sa. Schulden 2499, Summa summarum 5334 lb – Schulden 4584 lb, Nach deren Abzug 750 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 13 225 lb
Wÿdemb, So die Vÿl Ehren Vnd Tugendreiche fraw Catharina Jungin die Jetzmahlige hinterpliebene Wittib, von weÿland H Jacob Heinrichen deù schiffmann vnd Eines Ersamen Kleinen Rahts ahie beÿsitzern Ihrem ersten herrn vnd haußwürth selig ad dies vitæ Zu genießen hat – Und ist Ane dem Eÿgenthumb dißer Wÿdembs Erstlichen herren hannß Jacob Heinrichen d. Schiffmann vnd Eines Ersamen Kleinen Rahts ahie beÿsitzern, Vnd frauwen Ursulen Heinrichin Herrn Isaac Lienhardts deß Handelsmanns burgers alhie haußfrauwen
Wÿdemb, So die Vÿl Ehren Vnd Tugendreiche fraw Catharina Jungin die hinterpliebene Wittib, von weÿland Herrn Johann Philipp Schatzen dem handelsmann vnd Eines Ersamen Großen Rahts ahie beÿsitzern, Ihrem Zweÿtten herrn vnd Ehegemecht selig ad dies vitæ Zu nießen hatt

Jean Daniel Würtz épouse Marie Bouvier. Le mariage n’est pas célébré à Strasbourg. Odile est leur premier enfant baptisé à Saint-Thomas en 1660.
Après sa mort en 1676, l’inventaire est dressé par Jean Georges Redslob. Lors du partage, la maison est louée à son gendre Jean Régnard Lang qui dresse l’acte.

1680 (18.6.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 1) n° 11
Zuwißen seÿe Hirmit, demnach weÿland der Wohl Edel, Vest, Fromm, Fürsichtig und hochweiße Herr Johann Daniel Würtz des hochlöbl. geheimen Regiments der Herren Fünff Zehen beÿ allhießiger Statt Straßburg geweßener wohlverdienter beÿsitzer, den 10. Monathstag Maÿ des 1676. Jahrs dießes Zeitliche gesegnet auch nachgehends der Wohl Edel Vest und hochgelehrte Herr Johann Jacob Reüßer, U. J. Ddus und E. E. Großen Raths alhie wohlbestellter Procurator et Advocatus ordinarius, als geschworner Curator Herrn Friderici Francisci J. U. Studioso, Jungfr. Mariæ Magdalenæ, Jungfr. Ottiliæ und Jungfrawen Elisabethæ aller Vier Geschwüsterde der Würtz, des verstorbenen Herrn XV.ers seel. mit der Edlen und viel Tugendreichen Frawen Mariæ Würtzin gebohrner Bouviere seiner geweßenen vielgeliebten Ehegemahlin und nach tod verlaßene Fraw Wittibin ehelich erzeügten herrn Sohns und Jungfrauwen Töchter auch ab intestato hind.laßener nechster Erben, die anstald dahin verfüget, daß des Herrn XVers seel. Verlaßenschafft in beÿsein darzu gehörig. Persohnen, ordentlich inventirt, auch durch weÿl. Herrn Johann Georg Redslob Notarium Cæsareum nunmehr seel. in gemeltem 1676.sten Jahr ein formbliches Inventarium darüber auffgerichtet worden, daß darauffhin im vier Jahren hernach, und als Jungfraw Ottilia, die eine dochter, sich ane Herrn Stephanum Cornelium Saltzmann Notarium Cæsareum Publicum et Academiæ juratum auch burgern alhie Zu Straßburg in Anno 1680. ehelich Versproch. gehabt, mann allerseiths Vor guth angesehen, daß obwohl edelermeltes herrn XV.ers seel. Verlaßenschafft under deßen Herrn Sohn und Jungfrauen Tochter, bevorab dießer Ursach halber, die haußhaltung dergestalten ins Gemein ferner forthführen, nicht rathsam sein wird, abgetheilet werden, mithin iedwederes sich das seinigen nach belieben Zubedienen haben möchte (…) Actum Freÿtag den 18. Junÿ Anno 1680.

Vergleich wegen der Fraw Wittib alienation. Zuwißen als in Anno 1680. die beede ältiste döchter innerhalb viertel Jahrs frist nach einander sich verheurathet, auch H. Dctus Fridericus Franciscus der Sohn von hier hinweg undt Inn Franckreich verreÿßet, dahero mit haußhaltung welche seit der Zeit ins Gemein geführet, eine änderung vorzunehmen nöthig erachtet, anbeÿ aber wie die Fr. XV.in als* welche dero Herr Sohn vnd Jungfr. döchter, vermög des den 13. 8.bris. 1676. mit deroselben getroffenen, durch eingangs ernandten Herrn Notarium Johann Georg Redslob seel. auffgerichteten den 20. Xbris ejusd. Anno beÿ E. E. Großen Rath Confirmirten und dem Vätterlichen Inventario à fol. 3. fac. 2.da biß fol. 6. fac. 2.da inserirten v.gleichs, die tag ihres lebens, der gebühr und ihrem stand nach zuverpfleg. (…) sich obligirt, alimentirt werden möchte, deliberirt (…) So beschehen in Straßburg Montags den 25. 8.bris A° 1680.
Eigenthumb ane einer Behaußung den Erben gebürtig berührend. Belangend des Abgeleibten Herrn XV.ers seel. fol. 88.b et 89. Inventarÿ beschriebener behaußung ist selbige beÿ dießer Separation und abtheilung mit gesambter Interessenten bewilligung und belieben ohnvertheilt außgesetzt gelaßen auch gleich balden Notario Johann Reinhardt Langen als welche Jfrau Mariam Magdalenam Würtzin die ältiste dochter geheürathet ins gemein auff Zweÿ Jahr lang von weÿhenachten A° 1680. angerechnet umb 37. lb 10 ß Jährlichen auff weÿhenachten V. A° 1681. Zum ersten mahl zureichen habend. Zinßes Velühen, solches Jährliches Zinß aber der Fr. Mutter auf abschlag ihro Versprochener alimentations geldter jeweilen zu lieffern Verglichen worden.

Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 168, n° 891)
1660. Mont. den 9. Jan. Zu Hauß. (Parentes) H. Johann Danjel Würtz u. Maria, (Liberi) Ottilia, (Patrini) H. Johann Friderich Würtz dreÿer auff dem pfenningthurn, Fr. Einbeth H. Philippi Koller alten Schaffners St Thomæ haußfrau, H. Maria Barbara H Johann Jacob Ansorgs XXI Tochter (i 142)

Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 682)
1666. Martius, 16. o. Rudolph H Joh: Danjel Würtz dreÿer der Pfenningthurn Söhnl. Sep. d. 19. Zu S. Helenæ ( 226)

Odile Würtz femme du notaire Etienne Corneille Saltzmann et Elisabeth Würtz femme du marchand Jean Frédéric Kast vendent chacune un quart de la maison à leur beau frère Jean Régnard Lang

1686 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 214-v
Fr. Othilia Würtzin H. Stephan Cornelÿ Saltzmanns Notarÿ Eheliche haußfrau mit beÿstand deßelben und Fr. Elisabetha Würtzin H. Johann Friderich Kasten deß Handelßmanns Eheweib mit assistentz erstged. Ihres Ehevogts
in gegensein H Johann Reinhard Langen Not:
die helffte Ihren beeden für ohnvertheilt gehörig ahne einer Vorder: und Hinder behaußung, Hoff, Hoffstatt mit allen übrigen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier und Zwar ahne der Schloßergaß einseit neben H. Georg Lunden dem barbirer, anderseit neben H. Johann Gumbecht den Eltern E. E. großen Raths alten beÿsitzers beÿsitzer die hindere in die Dornes Gaß einseit neben H. Gabriel de la Mere anderseit obged. Lunden, und die übrige helffte Ihme vorhien, theils ehe vögtlicher weiß, theils Vermög der am 14. May Jüngsthien in der Cancelleÿ Contractstuben uff gerichten Kauffverschreibung eÿgenthümblich gehörig seÿe – umb 600 lb

Frédéric François Würtz, secrétaire du prince de Wurtemberg, vend ensuite son quart, au même Jean Régnard Lang qui devient seul propriétaire de la maison avec sa femme Madeleine Würtz

1686 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 200-v
H. Friderich Frantz Würtz, U. J. Doctorandus und Fürstl. Würtenberg. Secretarius
in gegensein H. Johann Reinhard Langen, Notarÿ
den Vierdten theil für unvertheilt an einem vorder und hinderhauß deren hoffstätten aucg allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten und gerechtigkeiten, allhier und jenes Zwar in der Schloßergaßen einseit neben H. Georg Lunden dem Barbierer, anderseit H. Johann Gumbrechten dem Ältern, E. E. Großen Raths alten Beÿsitzer, dieses aber in der dornes gaß, einseit neben vorged. H. Lunden anderseit H. Gabriel de La Mer, gelegen, daran Ihme Kaüffern ehevögtlicher weiß vorhin eine quart und vbrigen Würtzischen Geschwistern die übrige helffte zuständig – darunder auch deß H. Verkaüffers antheiler an denen in deß verkaufften haußes Keller liegend. Faßen gebriffen sein solle, umb 600 Gulden

Jean Régnard Lang hypothèque trois quarts de la maison au profit des enfants de Jean Frédéric Kraut, l’un des trois préposés à l’accise

1686 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 295-v
H. Johann Reinhard Lang, Notar. Publ.
in gegensein Herrn Johann Joachim Reichshoffers, J.U. Ddi und dießer Statt Cancelleÿ Registratoris, alß Vogts H. Joh: Friderich Krauten, gewes. dreÿers im Umbgeld hinderlaßener Kinder – schuldig seÿe 200 gulden guter Reichswährung, daß Er nachbeschriebener behaußung halben theil erkauffen und baar bezahlen können
unterpfand, dreÿ Vierdte theÿl Einer Vorder: und hinder behaußung, Hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier und Zwar jene in der Schloßergaß einseit neben H. Georg Lunden, dem barbierer, anderseit neben H. Joh: Gumbrechten E.E. großen Raths alt. beÿsitzern, dieße aber in der dornsgaßen einseit neben H. Gabriel de la Mere dem handelßmann and. seit neben vorged. H. Lunden gelegen

Jean Régnard Lang hypothèque trois quarts de la maison au profit des enfants de la fondation mauricienne

1701 (22. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 478-v
H. Johann Reinhard Lang Not. Publicus
in gegensein Hn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der rothen Kirchen allhier Und E.E. Kleinen Raths alten beÿsitzers alß Schaffners der Mauritianichen Stifftung und von /:tit:/ Hn Bernhard Wagnern S.S. Theol. Doct. et Professor et h. t. Vniversit. Rectore – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, dreÿ vierdte theÿl für ohnvertheilt, an zweÿen häußeren, Nemblich Vorder: und Hindern, darvon d. Vordere gelegen allhier in d. schloßergaßen neben Hn XV.er Friderich Spielmann ux. Noe. anderseit neben H. Georg Lund. barbierer Und Wundartzt d. hindere aber einseit neben ged. Hn Lund. anderseit neben Hn. Johann Georg Bemberg handelsmann et Exsenat. hind. auff ged. Hn Bemberg stoßend
[in margine, Quittung :] in gegensein Fr. Annæ Ursulæ geb. Haugin weÿl. H. Claude François Bau geweßten Handelsmanns allhier hinterl. Wittib, als dermahligen proprietariæ hier verpfändeten haußes, den 12. apr. 1731

Nouvelle hypothèque au profit du receveur Philippe Jacques Erhard

1701 (22. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 480
H. Johann Reinhard Lang Not. Publicus
in gegensein Hn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der rothen Kirchen allhier Und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers alß Schaffners der Mauritianichen Stifftung, für seine eÿgene Persohn – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, dreÿ vierdte theÿl für ohnvertheilt, an zweÿen häußeren, Nemblich perge ex immediate vorstehenden Verschreibung stoßend

Lors de l’inventaire dressé après la mort de Marie Madeleine Wurtz, les experts estiment la maison 1 750 livres puis 1 900 livres en 1724 lors de celui de Jean Régnard Lang.
Leurs cinq enfants vendent la maison 2 250 livres à Anne Ursule Haug, veuve du marchand savoyard Claude François Beau

1725 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 238
weÿl. H. Johann Reinhard Lang gewesten Notarii Publici mit auch weÿl. Fr: Maria Magdalena geb. Wurtzin erzeugte 5 Kinder und Erben nahmens Fr. Maria Magdalena geb. Langin weÿl. H. Johann Philipp Braun gewesten Noy. Publ. wittib beÿständlich ihres vogts H. Not: Johannes Winther, Ferner Fr. Maria Salome geb. Langin H. Johannes Lobstein Not. publ: Fr. Eheliebsten, Mehr H. Johann Daniel Lang Not. publ:, weither Jfr. Elisabetha So dann Jfr. Anna Margaretha beede geborene Langin so über 25 jahr und ohnbevögtigt versicherten beÿständlich H. Johann Ernst Beck schaffners der hohen Schuel
in gegensein Fr. Annæ Ursulæ geb. Haugin weÿl. H. Claude François Beau gewesten handelsmanns wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand H. Rathh. Johann Stephan Degeorges und H. Johann Martin Kuntz geschwornen käufflers
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff stallung Bonnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Schloßergaß, einseit neben H. Johann Christoph Strÿcker Chirurgo anderseit neben H. Eberhard Capaun Contrôleur allhiesigen Umbgeldts und Jfr. Maria Salome Kauin, hinten auff H. Johann Friedrich Bemberg handelsmann, das hinderhauß einem außgang in der dornengaß habend – so hafftet auch auff der verkauften behausung die servitute stillicidÿ und fluminis des von dem Tachwerck des Bembergischen haußes durch einen Nach abfallend in jetzte verkaufftes hauß lauffenden Tachtrauffs und Regenwaßers, Ferner die servitute luminum et ne luminibus officiatur eines aus dem Strÿckerischen hauß durch die gemeine Maur in den hoff jetzt verkaufften haußes gehend: und sehenden Kellerlochs und eines auff dem dritten stock erwehnten Strÿckerischen haußes befindlichnen tagfensters – um 450 pfund verhafftet, geschehen um 2550 pfund

Fils de Jean Bois (Baud) cultivateur à Mieussy en Faucigny, Claude François Beau devient bourgeois en 1694 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1144
H: Claude François Bois der handelßmann auß der Paroisse de Niecy dans le baillage de fessigny en Savoye weÿl. Jean Bois gewes: ackermanns daselbst hinterl. sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich p. 6. gold fl. und 16 ß so bereits auf dem Pfenningthurn erlegt worden, ist noch ledig. standts, und wird Zu E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur: d. 18 Dito. 1694.

Claude Françoise Beau institue pour héritiers ses deux frères Claude François Beau et Claude Beau
1700 (12. oct.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Testament de Claude Françoise Beaux fille majeure demeurant dans la maison des Sr Beaux frères marchands sauoyards vis à vis le marché au poisson où ils ont leur boutique, en une chambre au deuxième étage, (legs) de maison de Claude François Leyat son beau frère de la paroisse de mieussy baillage de Foussigny en sauoye (à) son frère Claude François Beaux, et à Claude Beaux son autre frère)

Claude François Beau épouse en 1704 Marie Ursule Hug, veuve de Georges Kirschner, ancien boulanger au fort de Kehl, en adoptant les deux enfants de sa femme : contrat de mariage, célébration
1704 (5. 9.bre), Me Bidier Dutil (6 E 41, 14)
Mariage, 5. 9.bre 1704. furentt presens Claude François Beau marchand Bourgeois de lad. ville d’une part
Et Marie Ursulle Huguin ve. de deff. Georges Kresner en son vivant Boulanger au fort de Keel d’autre part
(…) Et Dautant que led. Claude François Beau est associé avec Claude Beau son frère aisné pour le fait de leur commerce Et que tous les biens qu’ils ont acquis ensemble Leur appartiennent en commun Et par Esgalle portion Suiuant acte passé entre eux deuant moy No.re le deuxième jan. 1694 (…)
Le futur époux a adopté ainsy qu’il adopte pour ses propres enfants François Bernard et Marie agate Kresner tous deux enfants dud. deff. Kresner premier mary de lad. future espouze femme (signé) CFB, +

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 218)
1704. Hodie 11.a Novembris (…) sacro matrimonii vinculo juncti sunt Claudius Franciscus Beaus sabaudus, et nunc civus argentinensis, et Maria Ursula Coud, Vidua (signé) C.F.B. mah

Originaire d’Oberkirch en Bade, Marie Ursule Hug devient bourgeoise en janvier 1705
1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 754
Fr. Maria Ursula Hugin V. Oberkirch weÿl. Georg Kürßners gew: Bcken daselbst hinterl. Wittib empfangt das burgerrecht v. ihrem Mann Claude François Beau p. 2. gold fl. 16. ß mit ihren 2. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben. Wird Zum Spiegel dienen. P. 22. Dito [Januarÿ 1705]

Claude François Beau meurt en 1714 et sa fille Ursule peu de temps après lui. L’adoption des enfants Kirschner n’est pas reconnue parce qu’elle n’a pas été ratifiée par le Magistrat. La veuve conclut un accord avec son beau frère Claude Beau, associé de son frère Claude François Beau depuis 1694. La succession comprend une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. La masse propre à la veuve est de 1 889 livres, celle des héritiers de 1 625 livres. L’actif de la communauté est de 3 663 livres, le passif de 3 251 livres.
1715 (19.2.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 33)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿl. der Ehren vest und Vorachtbahre Herr Claudius Franciscus Beau geweßener handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 6. Octobris des Jüngst abgelegten 1714.ten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren hernach gemelter des abgeleibten hern seel. theils ab intestato, theils Crafft der Ehe pacten Verlaßener adoptirter Erben (…) inventirt, durch die Viel Ehren vnd tugendreiche Fraw Ursulam Beauin gebohrne Hauckin die hinderbliebene Wittib – Actum Straßburg den 19. Februarÿ 1715.
Der abgeleibte seel. hat respectivé theils ab intestato theils Crafft hernach geschriebener Ehe pacten Zu Erben verlaßen 1. Frantz Bernhard und Mariam Agatham Kürschnerin, alß eingangs erwehnter deßen Hinderlaßener wittwen, mit Weÿl. herrn Georg Kürschnern, geweßenem Becken in der Vestung Keÿl, nunmehr seel. in erster Ehe ehelich erzeügte Kinder, deren Geschworner Vogt der Ehren vorgeachte und wohlachtbare Herr Johann Martin Kuntz, E. E. Kleinen raths alter beÿsitzer, Vor Zween dritte theil, Weilen Sie aber noch ohnverburgert sein sollen, alß hat deswegen der Ehrenvest vnd vorachtbahre H. Johannes Linder weißbeck vnd E. E. Kleinen Raths beÿsitzer als aus wohl ermelts Kleinen raths mittel hierzu insonderheit verordneter herrn Deputatus dießer Inventur beÿgewohnt.
Vnd dann 2. Weÿland Anna Barbaram Beauin des Abgeleibten seel. mit vorernandter seiner hinderbliebenen Wittwen in dießer Ihrer Andern Ehe ehelich erzeugtes döchterlein, welches aber bald nach dem Vatter verstorbenen vnd von ihro deßen Mutter geerbt worden, vor den übrigen dritten theil
Es ist aber hierbeÿ Zuwißen, daß Sie die hinderlaßene Wittib Anfangs Zwar wegen dieses ihres Verstorbenen vnd geerbten Kindts anderer Ehe, die Erbschafft eingangs gemelts ihres abgeleibten Ehemanns seel. Verlaßener Nahrung allein prætendirt, auß dießem Principio weilen dieße adoption Unformblich und nicht den rechten gemäß beÿ Gn: Obrigkeit confirmirt worden, wie solches billich, hießiger Ordnung nach Gescheh. sollen, allein es hat dieselbe nachgehendts auff zu spruch vnd in Consideration dieße beede adoptirte Kinder Vnd Erben gleichwohlen auch ihrer leibliche Kinder vnd Künfftige Erben sind (…)
Eheberedungs Copeÿ, auß dem Frantzösischen Exemplar durch Mons. Houmbourg Königl. Notarium alhier ins teütsche übersetzt worden
Bericht wegen Hievor: und nachgemelte Verlaßenschafft. Es ist vordrist Zu wißen, daß Ehe und bevor mann Zur Inventur dießer Verlaßenschafft schreiten Können, solche vordrist mit Herrn Claudio Beau dem Handelßmann alhier, alß des Verstorbenen seel. Brudern, mit welchem seine Gantze Nahrung durch alle Rubricen krafft des am 2. Jan: 1694. vor Mons. Dutil notaire royal getroffenen societäts accord biß in seinen tod gemein vnd ohnvertheilt geweßen, verglichen vnd abgetheilt werden möchten, deßwegen denen vor allen ding mit besagten Herrn Claude Beau beÿständlich Herrn Guillaume Droz vornehmen handelsmann und E. E. Großen Raths beÿsitzersn seines erbettenen Herren Assistenten eines, vndt eingangs ermelter Beauische Wittib vnd Erben (…)

In einer alhie Zu Straßburg am fischmarckt gelegenen vnd Zum theil In dieße Verlaßenschafft gehörige behausung ist befunden word. wie volgt.
Hültzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, Im obern hauß öhren, Im Mittlern haußöhren, In der Cammer B, In des officiers Stübel, In der Wohnstuben, In dem Cämmerlein darneben, In d. Küchn, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Item hauß, hoffstatt vnd zween Gäden ane dem Obern Fischmarckt (…)
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Laut des über der Wittib in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch H. Johann Heinrich Lang Notarium in Anno 1710. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum. der W. Unverändert Guths. Sa. haußraths 61, Sa. leeren vaß 6, Sa. Silbers 35, Sa. guldeen Ring 14, Sa. Eigenthums ane einer Barraque 25, Sa. Gült 30, Sa. Ergäntzung 1717, Summa summarum 1889 lb
Pro Nota. Hierunder ist auch begriffen dero beÿder Kinder erster Ehe Vätterlich guth, welches aber aus Vrsachen nach seinen tod deßen verlaßenschafft nicht inventirt, wenig. jemahlen derenthalben einige Ersuchung beschehen, ausgeworffen werden Können, sondern hat nun berichtsweise Zu künfftiger Nachricht vermelder werden sollen
der Erben unverändert Guth, behaußung 1625 lb
Theibare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 44, Sa. Frucht 9, Sa. vaß 2, Sa. Silbers 8, Sa. Schuld 3600, Summa summarum 3663 lb – Schulden 3251 lb, Nach deren Abzug 396 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3871 lb
Abschatzung d. 20.ten Febrs. 1715. Weÿlandt deß Ehrenhafften Vnd bescheiten: H: Gladt. Franßwa, Kauffmann Seell. hinder Lassene Frau Witib vnd Erben (…)

Les préposés de la Taille exigent des arriérés d’impôts. Les héritiers portent l’affaire devant les Quinze en arguant que le défunt et son frère pouvaient difficilement évaluer leur fortune puisqu’ils ne savent pas lire. La commission estime l’argument spécieux et inflige une amende supplémentaire de 100 livres à la succession le 6 avril 1715. Sur intervention du préteur royal, les Quinze réduisent les sommes dues à 100 florins le premier juin. La veuve demande en septembre que ses enfants soient exemptés du droit de détraction puisqu’ils n’ont rien hérité de leur beau-père. La commission estime que le droit pourrait être réduit au tiers étant donné que les enfants se sont établis en ville
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
Weÿl. Claude François Beaud Wittib und Erben p° Zu weniger Verstallung
(f° 191-v) Sambstags den 6.ten Aprilis 1715. Obere Stall herren laßen durch mich proponiren, daß die herren dreÿ der Statt Stall gegenwärtigen schrifftlichen bericht Zum protocoll gelüffert über Weÿland Claude François Baud geweßenen handelßmanns und burgers allhier nach tott Verlaßenes Vermögen, besag deß durch H. Notar. Pantrion Verfertigten Verlaßenschafft Inventarÿ, thut die beschluß summa fol. 63. 3871. lb 8 ß 9 d die machen 7700 fl. derselbe Verstallte hingegen allein 5000 fl. allso 2700 fl. zu wenig, Worvon der nachtrag gerechnet wird auff 8 jahr in duplo macht à 8 lb 3 ß 64 lb 16 ß und auch auff 6 jahr in simplo macht à 4 lb 1 ß 24 lb 6 ß Extat kein Stallgeldt, gebott 2 ß 4 dn abhandlung 4 lb 2 ß 6 d, Sa. 93 lb 6 ß 10 d. alß man diße sach ferner untersuchen wollen, erschine die Wittib Ursula gebohrne Hugin benebenst Ihrem vogt H Mathiß Preßle dem Kieffer und H. Johann Kuentz dem schneider alß der Kinder vogt, welche bedütten, daß man hierinn gantz keine gefehrde gebraucht, sondern der defunctus als ein handelsmann, so mit seinem bruder in continuirlicher gemeindtschafft gestanden, und weder einer noch der andere schreiben und leßen Können, nich genaw angesehen, noch wüßen können, wie groß eingentlich seine nahrung Were, Welche rationes man aber auff seithen der herren Deputirten Vor nicht sufficent angesehen, jedoch die Zuwenig Verstallte 2760. fl. nicht gäntzlichen confisciren, sondern neben dem nachtrag der 93. lb 6 ß 10 d eine straff von 50. lb d ansetzen wollen, die genehmhaltung aber Zu Mhherren stellend.
Erkandt, wird den Erben neben gedachtem nachtrag noch eine straff von 100 Pfundt pfenning angesetzt.

(f° 197-v) Sambstag den 1.ten Junÿ. Herr Secretarius Frid proponirt, daß dißen morgen herr Prætor Regius die Beauische Verlaßenschafft betreffend, pt° angesetzten nachtrags und straff mit ihme geredt habe, und zu Verstehen gegeben, daß man diße Wittib und Erben wegen zu weniger verstallung allzuhart angesehen hette, Er seines orths hielte davor, daß Wann sie so wohl Vor den nachtrag alß vor die straff 100 fl. erlegen würd, man sich damit wohl contentiren könte, dahro Zu Mghherren stehe, ob sie sich mit deßen gedancken conformiren wollen, Erkandt, herrn Prætori Regio gefolgt.

(f° 274-v) Sambstag den 23.ten Septembris. Ober Stallherren laßen per me referiren, daß Mariæ Ursulæ Beauin und dero Kindter Vögte gegenwärtiges Memorial übergeben, dahin gehend, daß von seithen der Statt Stall ihren Zweÿer Kindtern erster Ehe 142. lb 12. ß 1 d abzug abgefordert werden weilen aber gedachte ihre Kindter bereits in daß burgerrecht getretten und ihr glück in Straßburg Zu suchen entschloßen seÿen, alß wolten sie gemelten abzugs gnädigen nachlaß gebetten haben.
Beÿ der Deputation seÿe neben der Wittib erschienen Mathis Preßle der burger und kieffer allhier, Welche bedütten daß zwar der Wittib Zweÿter Verstorbenener Ehemann Claude Beau ihrer Zweÿ mit sich in die Ehe gebrachte Kinder, so sie in erster Ehe mit weÿland Georg Kirschnern dem geweßenen becken Zue Kehl erzeügt an Kindtes statt angenommen und adoptirt habe, allein were dießer actus null und nichtig, weilen selbiger anthoritate Magistratûs nicht were confirmirt worden, consequenter so hetten dieße 2. Kindter von ihrem Stieffvatter auch nichts erben können. in Zweÿter Ehe hette sie Von dem Beau auch ein Kindt bekommen, Welches aber gleich nach absterben seines Vatters auch mit tott abgangen, dießes Kindt habe allso seinen Vatter allein nun auß schließlichen der Zweÿen adoptirten Kindern geerbt, und sie die Wittib das Kindt weilen ia ein Mutter den rechten nach ihr Kind erben solle. Wann dann dießem nach dieße Zweÿ Kindter erster Ehe nichts erben können, so werde hoffentlich selbige auch kein abzug abgenommen werden, beÿ welcher beschaffenheit der sach man vor nöthig ermessen, daß Inventarium Zur handt Zu bringen, worauß mann ersehen, daß die mutter durch einen Vergleich dieße Zweÿ adoptrirte Kindter beÿder Inventation vor mit erben erkandt und angenommen, auch einem jeden einen drittentheil concedirt, iedoch mit dem anhang, daß sie den Genuß vom gantzen gut exceptâ legitimâ, sich lebtägig vorbehalten haben wolle.
Auff seithen der herren Deputirten habe mann davor gehalten, daß, ungeachtet die Wittib der Kindter guth lebtägig Zu genießen habe, vermög eines in der Stallordnung enthaltenen paragraphi der abzug dannoch gleich und zwar nach abhandlung deß Inventarii auch von dem widumbßnießer Bezahlt werden müße, nichts desto weniger habe man folgendes in consideration gezogen, nemlichen daß die Kindter bereits daß burgerrecht erkaufft, daß gut hier bleibe und selbiges Gemeiner Statt würcklichen Verstallt werden müße, dahero Vermeint, daß der angesetzte abzug wohl auff ein tertz moderirt und gestellt werden könte, die gemehmhaltung Zu M G Herren fallend. Erkandt beliebt.

La succession telle qu’elle est portée dans le registre de la Taille, avec mention des décisions prises par les Quinze
1715, Livres de la Taille (VII 1175) f° 126-v
(Spiegel, F. N° 1502) Weÿl. Hn Claude François Baud, geweßenen Handelßmanns und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 63, 3871. lb 8 ß 9 d, die machen 7700. fl, verstallte nur 5000. fl., also Zu wenig 2700 fl.
Warvon der Nachtrag alß von theilbarem Guht gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo macht à 8 lb 2 ß, 48 lb 12 ß
Und auff vier Jahr in simplo trifft à 4 lb 1 ß, 16 lb 4 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 2 ß 4 d
Abhandlung 4 lb 2 ß 6 d. – Summa 69. lb. 10 ß
Es sind Zwahr den 13° Octobr. 1714. 1000. fl. Zugeschrieben und die gebühr darvor an beÿ erlegt worden, weilen aber derselbe bereits den 6° gedachten Monats alß Vorher Verstorben und die angab erst nach seinem tod beschehen alß hat man solchen Zugang dißorts nichts attendirt.
Straff. Weilen nun eine terzt nicht Verstallet worden, alß ist pp [das Geschäfft an Unsere Gnädige Herren die Fünff Zehen verwiesen]
Abzug. Frantz Bernhard und Maria Margaretha weÿl. Geörg Kürschners geweßenen Becken in der Vestung Kaÿl Hinderlaßene und von dem Verstorbenen adoptirte Kinder sollen alß alhier ohnverburgert von angefallenem Erbe der 1426. lb. den Abzug erlegen mit 142. lb 12 ß 1 d
Vermög Erkantnus G. Herren der XV. Vom 1° Junÿ 1713. der Straff erlaßen und der Nachtrag moderirt ad 50. lb.
dt. 19° Junÿ 1715. 50. lb
dt. 6° Jul. den rest mit 4. ln
der Abzug aber ist vermög Erkantnus G. Herren der XV.en vom 22° 7.br 1715 auff die tertz moderirt worden, th. 47. lb

Anne Ursule Hauck loue la maison au confiseur Jean Baptiste Ruffier dit des Champs et à sa femme Marie Barbe Oswald

1725 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 443-v
Fr. Anna Ursula geb. Hänckin weÿl. H. Claude François Baud gewesten handelsmanns Wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand ihres Sohns H. Frantz Baud Chur Pfältzischen Cammer Raths
in gegensein H. Jean Baptiste Ruffiére dit des Champs Marchand Confisseur und burger allhier und Mariæ Barbaræ geb. Oßwaldtin [unterzeichnet] Ruffier dit deschamps, marie barbe
in ihrer ahne der Schloßergaß einseit neben H. Capaun ux: nomine und consorten neben H. Strÿcker Chirurgium hinten auff die Bembergerische Wittib gelegenen behausung unten auff dem boden in der Schloßergaß einen Laden, Stueb und kleine Kuchen, Ferner im hoff das große holtz hauß den gemeinschaftlichen gebrauch der bauchküchen und den vordern gewölbten Keller, Ferner eine stiege hoch Stueb Kammer Küchen und haußöhren, Ferner im hindern hauß eine Stiege hoch einen bachoffen, Mehr in eben demselben zwo stiegen hoch, dreÿ Kammern den gemeinschaftlichen gebrauch der Trückeneÿ so dann die über derselben befindliche bühn den gebrauch des steinern gangs und des hoffs wie auch des untersten hauß öhrens, jedoch daß die entlehnerer die daran befindliche haußthür zu rechter zeith beschließen und eröffnen sollen – auff 3 nächstfolgende jahr anfangend von nächstkünfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 100 pfund

Anne Ursule Hauck loue la maison au tapissier Pierre Moureau

1742 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 533
Fr. Anna Ursula geb. Hauckin weÿl. H. Claude François Baud gewesten handelsmann wittib
in gegensein H. Pierre Moureau des tapezirers
in einer der Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständigen ane der Schloßergaß, einseit neben H. Rathh. Richard anderseit neben H. Eberhard Capaun controlleur des Umgelds gelegene behausung, den laden benebst der Laden stub und eine Kuchen auf dem boden im hinderhauß samt platz zum holtz, mehr im vorderhauß den gantzen zweÿten stock im des hinderhaußes zweÿtem stock zweÿ kammern und den keller unter dem laden und im Sommer den gebrauch des haußöhrens um darinn arbeiten zu können – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Weÿhnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 150 gulden

Anne Ursule Haug vend ses biens immeubles à Marie Agathe Baud, sa fille issue de son premier mariage avec Georges Kirschner, et à son gendre Pierre Richard

1746 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 156-v
Fr. Maria Ursula geb. Hauckin weÿl. H. Claude François Baud des handelsmanns wittib mit beÿstand H. Frantz Ignatius Finck
ihrer tocher Fr. Maria Agatha geb. Baud H. Pierre Richard des handelsmanns und E.E. großen Raths alten beÿsitzers
erstlich eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselbenbegriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Schloßergaß, einseit neben den Richardischen eheleuthen selbst, anderseit neben H. Eberhard Capaun controlleur im Umgeldhauß, hinten auff H. Bemberg Fr. wittib und Erben
ferner die unvertheilte helffte einer gerwerbs behausung und hoffstatt mit deren zugehör und rechten davon die übrige helffte ihnen Richardischen ehegatten gehört auff dem Fischmarckt, einseit ist ein Eck ane der Krämergaß, anderseit neben H. François Lanfrey dem handelsmann, hinten theils auff dem Ullwergraben theils auff Johann Bleÿfuß den säckler
so dann die unvertheilte helffte ane einem in der Ruprechtsau in der Mittelau im Winckel gelegenen landguth und dazu gehörigen gebäuen und güthern, davon die andere helffte ebenfalls Richardischen eheleuthe gehörig
die behausung ane der Schloßergaß 3000 pfund, die helffte am Fischmarckt 2500 lt, die helffte des Landguths 500 pfund, reservirt sich die Fr. verlehnerin eine wohnung in dem hauß in der Schloßergaß lebenlänglich zinßfreÿ zu genießen

Fils du marchand Antoine Richard de Morzine en Savoie, le marchand Pierre Richard devient bourgeois en février 1715 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1715, 3° Livre de bourgeoisie p. 1297
Pierre Richard Handelsmann auß Savoyen Von Mesire, Weÿl. Antoine Richard auch gew. Handelsmanns daselbst hinterl. Sohn, erkaufft das burger recht pro 6. gold fl. Wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, Jur. d. 11. dito [Februarÿ] 1715.

Après avoir passé un contrat de mariage non conservé, il épouse en novembre 1716 Marie Agathe Kirschner ou Beau
1716, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Contrat de mariage français, p. 268)
Du Sieur Pierre Richard marchand et Demoiselle Marie Agathe Kirschnerin

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 30-v)
1716. Die 16.a Novembris sacro matrimonii vinculo copulati fuerunt honesti adolescentes Petrus Richard oriundus ex Morsine in Sabaudia et Maria Agatha Beau ambo Parochiani nostri (signé) pierre richard, marie agathe Beau (i 32)

Leur fils Pierre Joseph Richard loue le premier étage à Jean Jérémie Brackenhoffer, professeur à l’école d’artillerie

1754 (20.6.), Me Humbourg (6 E 41, 91)
Bail de 9 années qui commencent a la fete de St Jean prochaine – Sr Pierre Joseph Richard marchand bourgeois de cette ville
au Sr Jean Jeremie Brackenhoffer professeur Royal de L’artillerie sous la garantie du Sr Richard qui promet de le faire jouir
de tous les appartemens du premier étage de la maison située en cette ville Rue des serruriers au coin de la Rue de l’Epine vis à vis le poele des marchands et d’une chambre au troisième étage a la droite de la Sale du billard et de la Cave qui est destinée pour led. premier étage le tout ainsi et de même que le Sr Hatzel l’a occupé jusqu’à présent – moyennant un loyer annuel de 500 livres

Pierre Richard meurt en 1758 en délaissant quatre enfants. Le défunt a passé un contrat de société avec son fils Pierre Joseph Richard en mars 1744. Comme la succession est chargée de nombreuses dettes, les héritiers passent en mai 1759 un accord par lequel ils cèdent leurs droits à Pierre Joseph Richard à condition qu’il règle les créanciers. La masse propre à la veuve est de 1889 livres, celle des héritiers de 1625 livres. L’actif de la communauté est de 41 529 livres, le passif de 111 383 livres.

1759 (19.3.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 794) n° 174
Inventarium über Weÿland des Edel, Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Pierre Richard geweßener Vornehmen handelsmann und E. E. Großen Raths alten wohlverdienter beÿsitzers seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1759 – nach seinem freÿtags den 24. 9.bris 1758.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Edlen Viel Ehren und Viel tugendgezierten Fraun Mariä Agathä Richard gebohrner Baud, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich S. T. herrn Frantz Lanfrey, Vornehmen handelsmanns und E. E. Großen Raths dermaligen beÿsitzers, (…) wie auch Anna Mariam Kellerin Von Grießheim und Mariam Annam Bischoffin von Schlettstadt die beede dienstmägd – So beschehen allhier Zu Straßburg angefangen Montags den 19.ten Martÿ Anno 1759.
der abgeleibte Herr seeliger hat ab intestato zu seinen Beneficial Erben verlaßen als folgt 1.mo S. T. Frau Annam Ursulam Tissot gebohrne Richard S. T. H. Jean François Antoine Tissot Einq. Conseiller, Secretaire du Roy Maison Couronne de france auprès de la Chancellerie du Conseil souverain d’Alsace frau Eheliebstin, so dißorths ohnverburgert, 2.do S. T. H. Pierre Joseph Richard, Vornehmen handelsmann und wohlagesehenen burgern allhier, welcher in selbst eigene Persohn dieser Inventur abwartete, 3.tio S. T. Jungfer Susannam Richard so majorennis und ohnbevögtigt, dahero in selbst eigener Persohn mit zuziehung H. Jean Hollender sich dermalen allhier aufhaltend sonsten ab. ohnweit Verdun wohnhaft, Ihren erbettenen beÿstand, beÿ dieser Inventur erschienen, Und dann 4. S. T. Frau Anna Maria Tissot geb. Richard S. T. H. Jacques Philippe Tissot Advocat au Conseil Souverain d’Alsace frau Eheliebstin, welche alhier gleichfalls ohnverburgert, so in selbst eigene Persohn beneben dießem Ihrem Eheherrn dem Geschäfft abwartete, Und war in der beede, frembden ohnbevögtigter Frauen Erbin ahme zugegen S. T. hr. Joh: Georg Lauth, hochverordneter Med. Doctor und E. E. Kleinen raths dermaligen wohlverdienten Hr beÿsitzern als aus obgedachten E: E: Kleinen Raths Mittel Vermög Extractus Memorialis sub dato 17. hujus Mensis et Anni darzu abgeordneter herr deputatus, Allßo alle Vier des Verstorbenen H. seel mit eingangs gemeldter frauen Maria Agatha Richard geb. Baud deßen hinterbliebener Frau Wittib ehelich erziehle H. Sohn Fr. und Jungfrau Töchtere und per testamentum zu 4. gleichlingen portionen und Antheilern Verlaßene Beneficial Erben
Bericht in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Es zeiget vor eingetragene Eheberedung §. 4.to daß beede nun zertrennte Ehepersohnen sich ohnverändert Guth vorbehalten haben, In befolg deßen nun ist der hinterbliebenen fr. W. ohnverändert Vermögen Vordersambst aus denen deßfalls produciren Documentis ersucht, mithin alles dasjenige was darinnen enthalten was Ihro theils als ohnverändert zugeschrieben u. th. in Ergäntz. gesetzt werd. da aber dero Illata nicht inventirt worden (…)

Bericht gegenwärtig Activ et Passiv Nahrung Inventarium gehörig. Demnach Herr Pierre Richard der geweßene handelsmann und E. E. Großen Raths allhier alter beisitzer den 24.ten 9.bris 1758. seelig Verschieden, wurde deßen Verlaßenschafft den 19.ten Martii Anni sequentis durch mich unterschriebenen Notarium (…) ein Inventarium angefangen, da sich dann gar bald wiße daß die Passiva die völlige Verschiedene Activ Massam umb ein merckliches übertreffen würden, weswegen dann sowohl frau Maria Agatha geb. Baud die hinterbliebene frau Witti, als auch die Beneficial frauen und Jgfr. Erbin it dem dißorthigem mariti als Ihrem respect. Sohn und bruder /:welcher Vermög des Vor Hn Not° Regio Laquiante den 3.ten Martÿ 1744. errichteten Contrat de société mit seinem H. Vatter seel. Zu einem dritten theil Gewinn und Verlust gemeinschaftl. handlung geführet, einen acte de famille den 25. Maÿ 1759. Vor H. Not° regio Humbourg geschloßen, Vermög deßen Ihme der Eltern* ohnveränderte und theilbahre sowohl Activ als Passiv Massa übertragen worden, auch ließe die hinterbliebene Fr. Wittib deßen Fr. Mutter Ihr ohnverändert Vermögen unter gewiße Conditionen in solcher Nahrung stecken, worauf sogleich ein Contrat d’attermoitement mit denen Hh. Credioribus getroffen und den 23. Junÿ 1759. beÿ E: E: Großen Rath homologiret worden durch welchen contrat Ihme H Richard 8. Jahr Zeit gegeönnet worden seine Schuldgläubiger alßo zu befriedigen, daß nach 2. Jahre vom tag der homologation an gerechntet (…)
In einer allhier Zu Straßburg theils ane der Schloßer und theils ane der Dornengaß gelegenen und in des Mariti ohnveränderte und theilbahre Nahrung vermög acte de famille gehörigen behausung befunden worden, als folgt
(f° 11-v) Ergäntzung der Ehefrauen Wehrender Ehe abgegangenen Guths, Vermög eines gefertigten und durch den dißortigen maritum den 25. juillet 1746 unterschriebenen Etat
(f° 12-v) Eigenthumb ane Häußern (M.), Erstl. die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg auff dem Fischmarckt es. ist ein Eck ane der Krämergaß 2.s neben S.T. H. François Lanfrey dem Handelsmann und E.E. Großen Raths altem beÿsitzer hi. theils auff den Ullmergraben und theils auff Johann bleÿfuß den Säckler stoßend, wovon man jährlichen 1 ß ane bodenzinß auf löbl. Stadt Pfenningthurn abzurichten hat, ist solche behausung in weil. H. Pierre Richard handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch die Werckleute vermög Abschatzung zeduls vom 19. apr. solchen Jahres gewürdiget worden, dabeÿ man es auch dißorths ohnpræjudicirlichen gelaßen hat pro 5000 lb, thut die hiehero gehörige helffte 2500, Hierüber meldet eine vor weil. H. Not. Jacob Christoph Pantrion d. 23. junÿ 1719 errichtete Cession sub dato den 24. jan. A° 1720 in allhies. Cantzleÿ Contract stub enregistrirt worden,
Item eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Höfflein und bronnen auch mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Schloßer und dornen gaß 1.s neben H. Consulent Sahler, 2.s neben S. T. H. Eliä brackenhoffer, des beständigen geheimen Regiments der Herrn XV. H. Assessoris Wÿdembs behaußung und hinten wieder auff dieselbe, wie auch H. Schubard den ältern handelsmanns stoßend, so außer hernach bemerckten darauff hafftenden Passiv Capitalien gegen männiglich freÿ leedig eigen und durch vorgemelte löbl. Stadt Straßburg geschwornen Werckleute vermög vorallegiten Abschatzungs Zeduls & in weÿl. H. Peter Richard deß dißortigen Mariti H. Vatters seel. Verlaßenschafft Inventur gewürdiget pro 6000. Dieße behaußung ist erst in A° 1747 ganz neu auffgebauen worden, und zwar waren solches zuvor 2. Häußer davon das eine des Mariti eheleibl. Frn. Mutter vermög eines in allhießiger C. C. Stub gefertigten pergamentenen Kauffbrieffs sub dato 28. Februarÿ 1746 mit altem N° 1 notirt, gehörig war. Die andere behaußung aber haben des dißortigen Mariti beede Elteren von Weil. H. Christoph Stricker dem geweßenen Chirurgo und burgern dahier seel. ane sich erkaufft, wie der in allhießiger Cantzeleÿ Contracy stub desfalls gefertigte teutsche pergamentene Kauffbrieff Sub dato 9. Februarÿ 1737 mit N° 3 motirt
Item eine behaußung, Stallung: Scheur, Gemeinschafft des bronnens und Hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstadt ane Crautenau in der hennengaß es. neben frn Pfählerin Wittib 2.s neben H. Sauer dem biersieder und hinten auf ebendenselben garten stoßend, (durch) die werckleuthe außweißl. schon Allegirten Abschatzung zeduls gewürdiget ad 300 lb, dießerwegen ist vorhanden ein in C.C. Stub Kauffbrieff sub dato 2. junÿ 1740, Wobeÿ noch ferner ein Kauffbrieff auch in allh. S.C. Stub
(f° 14-b) Eigenthum ane einem in der Ruprechtsau gelegenen Landgut (M. T.), Erstl. eine herrschafftliche behaußung nebst einem daran gebauenen Nebens haußlein Hoff, Hoffstatt, bronnen, Scheur, Stallung und Garten so rings umb mit einer dielenwand umgeben und ohngefähr zusammen ein starcker acker groß gelegen in der Ruprechtsau und deren Mittelau im Winckel 1.s neben dem hiehero gehörig stück grund as. neben Andreas Hagenstein oben auff die Allemnd gaß und unten auf hannß Georg Erben zum theil und zum theil auff ein hieher gehöriges Stück grund stoßend gelegen, davon reicht man jährl. löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn ane bodenzinß und ist solche behausung in weil. H. Pierre Riachard des handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Hn Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch mich Not. in Anno 1759 errichtet (gewürdiget) dabeÿ auch dißorts wider ohnpræj. gelaßen, pro 700 lb, Hierüber wie auch über einigen hernach beschriebenen Stück grund meldet ein pergamentener Ganth Kauffverschreibung de dato 26. aug. 1733
(f° 22) Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Madame Richard ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 399 lb, Sa. Silbers 29 lb, Sa. Schulden 3500 lb, Sa. Ergäntzung 2870 lb, Summa summarum 6798 lb
Dießemnach kommt dann auch die beschreibung des Manns ohnverändert und theilbahren Guths, Sa. hausraths 773 lb, Sa. Bibliothec 38 lb, Sa. Lähren Vaß 107 lb, Sa. Silbers 67 lb, Sa. Eigenthum ane häußern 8800 lb, Sa. Anteil ane einem Landguth 630 lb, Sa. Schulden 1112 lb, Summa summarum 41 529 lb – Schulden 111 383 lb, In Compensatione 69 853 lb – Zweiffelhaffte Schulden 45 164 lb

Le banquier Pierre Joseph Richard épouse en 1746 à Sarrebourg Anne Louise Gabrielle Soufflet : contrat de mariage, proclamation à Saint-Laurent
1746 (20.1.), Me Humbourg (6 E 41, 75)
furent presens le Sieur Pierre Joseph Richard Marchand banquier de cette ville fils du Sr Pierre Richard agent de Sa Majesté le Roy Stanislas de Pologne et Conseiller au Magistrat de ladite ville et de Dlle Marie Agathe Kirchner Baud son epouse faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom du consentement des dits Sieur et Damle ses père et mère pour ce presents d’une part
Et Me François Gabriel Soufflet d’Ossel Conseiller du Roy Prevot Juge roïal a Sarrebourg et soubdélégué de M. L’Intendant de la Generalité de Metz étant de present en cette ville, tant pour lui que pour et au nom de Dlle et De Elisabeth Fix Son Epouse du fait de laquelle il se charge et en fait sien et sa propre affaire faisant et stipulant pour Demoiselle Anne Louise Gabrielle Soufflet leur fille présente et de son bon gré
T. de la part du futur époux Me Jean François Antoine Tissot Es.er Con.er secrétaire du Roy maison et couronne de france et de ses finances près de la Chancellerie dudit Conseil souverain d’Alsace son beau frère, le Jacques Philippe Tisserant aussy son beau frère

Proclamation, Saint-Laurent (cath. p. 108)
Anno Domini 1746 die 17. May (…) Dnum Patrum Josephum Richard filium legitumum Dni Petri Richard Regis Poloniæ Ducis Lotharingiæ Institoris, Mag. Sanatûs hujus Civitatis assessoris et Dæ Mariæ Agathæ Baud parochianum meum, dimissi ad pluimum R. D. Parochum in Sarbourg Diœcesis Metensis, quatenus per eum (…) matrimonio in facie ecclesiæ jungi valeat cum Dcelle Annâ Ludovicâ Gabriele Soufflet filia legitima Dni Francisci Gabrielis Soufflet d’Ossel, Regis Consiliarius Prætoris ac Judicis Regÿ in Sarbourg, Misique Dominici s(-) vulgo dicitur, Dni Intendentis Metenisi Subdelegati et Dnæ Annæ Elisabethæ Fix, in dicto Sarbourg commorante (i 56)

Anne Louise Gabrielle Soufflet devient bourgeoise l’année suivante. Le Magistrat pardonne à Pierre Joseph Richard de s’être marié hors de Strasbourg sans son autorisation
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 276-v
fr. Anna Louisa Gabriel gebohrne Soufflot Von Sarburg geb. erhalt des burgerrecht von ihrem Ehemann H. Pierre Joseph Richard dem burger und handelsmann allhier um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel, prom eod. [8. febr] und wird dem Ehemann der Fehler des Verheurathens ex speciali gratia condonirt.

Pierre Joseph Richard loue une partie de la maison à Marie Salomé Bernard, veuve du commandant Jean Fortuné de Hartmannis

1759 (23. 9.bre), Me Humbourg (6 E 41, 102), 2 Mi / Not 184
Bail de 9 annes entières et consécutives qui commencent aux festes de noel prochaines – Sr Pierre Joseph Richard Marchand
à De Marie Salomé née Bernard veuve du Sr Jean Fortuné de Hartmannis Major et commandant du Régiment Suisse de Monin acceptant pour elle et pour M Jean Rudolphe de hatmannis son fils lieutenant colonel du Régiment des grisons de salis
dans tous les appartemens du Rez de chaussée prenant jour sur la rue et deux chambres aussi au Rez de chaussée prenans jour dans la cour, plus tous les appartemens au premier Etage une chambre au troisième étage a droitte de la salle du Billard et une autre chambre au même Etage, La cave du millieu un bucher au rez de chaussée et L’Ecurie et l’emplacement y attenant pour les fourrages Le tout ainsi et de même que led. Sr hartmannis fils L’occupe présentement et que M de Berquen L’occupoit cy devant – moyennant un loyer annuel de 930 livres

Anne Louise Gabrielle Soufflet fait dresser un inventaire de ses biens et de ceux de son mari pour demander le bénéfice de cession puisque leur actif est obéré de nombreuses dettes. La masse propre à la femme s’élève à 6 798 livres. Les propres du mari et de la communauté s’élèvent à 41 529 livres, le passif à 111 383 livres

1760 (30.9.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 797) n° 215
Inventarium über Herrn Pierre Joseph Richard, des handelsmanns und Frauen Anne Louise Gabrielle Richard gebohrne Souflet beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ et Passiv Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1760 – welche der Ursachen alldieweilen durch verschiedene Unglücksfälle sein H. Richards des Ehemanns jetzig. Nahrung mit Zimmlich vielen passiv Schulden behafftet auff Ihro Frauen Anne Louise Gabrielle Richard gebohrner Soufflet der Ehefr. mit assistentz S. T. Herrn Stephan Daudet, vortrefflichen Juris Consulti und bestbestellten Herrn Secretarÿ gnädiger Herrn derer Herren Fünffzehen, auch wohlangesehenen burgers allhier zu Straßburg ihres erbettenen hn beÿstandts beschehener freundliches ansuchen erfordern und begehren umb salvirung ihres ohnverändert eigenthümlich Guths – So beschehen allhier Zu Straßburg angefage, auff Dienstag den 30. Septembris Anno 1760.

In einer theils ane der Schloßer und theils ane der dornengaß gelegenen und in des Mariti ohnverändert und theilbahre Nahrung vermög acte de famille gehörigen behausung befunden
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen Guths, Vermög eines gefertigten den 25. juil. 1746 unterschriebenen Etat
Eigenthumb ane Häußern (M.), Erstl. die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg auff dem Fischmarckt es. ist ein Eck ane der Krämergaß 2.s neben S.T. H. François Lanfrey dem Handelsmann und E.E. Großen Raths altem beÿsitzer hi. theils auff den Ullmergraben und theils auff Johann bleÿfuß den Säckler stoßend, wovon man jährlichen 1 ß ane bodenzinß auf löbl. Stadt Pfenningthurn abzurichten hat, ist solche behausung in weil. H. Pierre Richard handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch die Werckleute vermög Abschatzung zeduls vom 19. apr. solchen Jahres gewürdiget worden, dabeÿ man es auch dißorths ohnpræjudicirlichen gelaßen hat pro 5000 lb, thut die hiehero gehörige helffte 2500, Hierüber meldet eine vor weil. H. Not. Jacob Christoph Pantrion d. 23. junÿ 1719 errichtete Cession sub dato den 24. jan. A° 1720 in allhies. Cantzleÿ Contract stub enregistrirt worden,
Item eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Höfflein und bronnen auch mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Schloßer und dornen gaß 1.s neben H. Consulent Sahler 2.s neben S.T. H. Eliä brackenhoffer des beständigen geheimen Regiments der Herrn XV. H. Assessoris Wÿdembs behaußung und hi. wieder auff dieselbe, wie auch H. Schubard den ältern handelsmanns stoßend, durch (die) Werckleuthe vermög Abschatzung zeduls in weÿl. H. Peter Richard deß Mariti H. Vatters seel. Verlassenschafft Inventur gewürdiget pro 6000, dieße behaußung ist erst in A° 1747 ganz neu auffgebauen worden, und zwar waren solches zuvor 2. Häußer davon das eine des Mariti eheleibl. Frn. Mutter vermög eines in C.C. Stub gefertigten Kauffbrieffs sub dato 28. feb. 1746 gehörig war, die andere behaußung aber haben des Mariti beede Elteren von Weil. H. Christoph Stricker dem Chirurgum seel. ane sich erkaufft, Cantzleÿ Contract stub Kauffbrieff sub dato 9. feb. 1737
Item eine behaußung, Stallung: Scheur, Gemeinschafft des bronnens und Hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstadt ane Crautenau in der hennengaß es. neben frn Pfählerin Wittib 2.s neben H. Sauer dem biersieder und hinten auf ebendenselben garten stoßend, (durch) die werckleuthe außweißl. schon Allegirten Abschatzung zeduls gewürdiget ad 300 lb, dießerwegen ist vorhanden ein in C.C. Stub Kauffbrieff sub dato 2. junÿ 1740, Wobeÿ noch ferner ein Kauffbrieff auch in allh. S.C. Stub
(f° 14-b) Eigenthum ane einem in der Ruprechtsau gelegenen Landgut (M. T.), Erstl. eine herrschafftliche behaußung nebst einem daran gebauenen Nebens haußlein Hoff, Hoffstatt, bronnen, Scheur, Stallung und Garten so rings umb mit einer dielenwand umgeben und ohngefähr zusammen ein starcker acker groß gelegen in der Ruprechtsau und deren Mittelau im Winckel 1.s neben dem hiehero gehörig stück grund as. neben Andreas Hagenstein oben auff die Allemnd gaß und unten auf hannß Georg Erben zum theil und zum theil auff ein hieher gehöriges Stück grund stoßend gelegen, davon reicht man jährl. löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn ane bodenzinß und ist solche behausung in weil. H. Pierre Riachard des handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Hn Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch mich Not. in Anno 1759 errichtet (gewürdiget) dabeÿ auch dißorts wider ohnpræj. gelaßen, pro 700 lb, Hierüber wie auch über einigen hernach beschriebenen Stück grund meldet ein pergamentener Ganth Kauffverschreibung de dato 26. aug. 1733
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Madame Richard ohnverändert Vermögen, hausrath 399 lb, Silbers 29 lb, Schulden 3500 lb, Ergäntzung 2870 lb, Summa summarum 6798 lb
die beschreibung des Manns ohnverändert und theilbahren Guths, hausrath 773 lb, Bibliothec 38 lb, Lähren Vaß 107 lb, Silbers 67 lb, häußern 8800 lb, Landguth 630 lb, Schulden 1112 lb, Summa summarum 41 529 lb, Schulden 111 383 lb, In Compensatione 69 853 lb – Zweiffelhaffte Schulden 45 164 lb
Copie du Contrat de mariage par devant Me Humbourg le 20. jan. 1746 (…)

La maison est vendue par enchère judiciaire le 7 avril 1761 à François Joseph Nicard

1730, 4° Livre de bourgeoisie p. 956
H. Frantz Joseph Nicard greffier de la Marechaussée von Hier geb. erhalt d. br. umb die tertz d.alten bs. will beÿ E. E. Zunfft d. garthner dienen. Jur. 11.ten Martÿ 1730.

Secrétaire à la chambre criminelle, François Joseph Nicard épouse en 1736 Marie Jeanne Pettmesser, fille du greffier épiscopal de Weyersheim : contrat de mariage, célébration
1736 (23.6.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 54
Heuraths Abrede Zwischen Herrn Francisco Josepho Nicart J: U: L: und dermahliger beÿ löbl. Statt Straßburg verordnetem Verjichtschreibern, an einem,
so dann der Wohl Edlen und tugendbegabten Jungfrauen Mariæ Johannæ Pettmesserin, Herrn Johann Philipp Pettmessers des Ambts Wantzenau und Weÿhersheim wohlverordneten Hochfürstl. Bischöfflichen Ambtschreibers mit frauen Annæ Mariæ Kornmännin seiner geehrbesten frau Eheliebste ehelich erziehlter Jungfer tochter ane dem andern theil.
Zu Weÿhersheim den 23. Junÿ 1736. [unterzeichnet] Nicart, Marie Jeanne Pettmesser
Alßo wie vor mir Notario Von denen Parthen in originali eingehändigt den 3.ten Julÿ A° 1736. Frantz Heinrich Dautel Notarius jur. requisitus

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 187)
Die 3 Mensis Julÿ 1736 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dus Franciscus Joseph Nicart rerum criminalium Magistratûs hujatis tabularius defunctorum Dni Claudÿ Nicart et Annæ Catharinæ Blisch dum viverent conjugum et civium Argentinensium Legitimus filius in hac Parochia commorans, et honesta ac pudica puella Maria Joanna Pettmesser, Dni Philippi Pettmesser protocribæ in Wiersheim et Wantzenau et Annæ Mariæ [Korn]mann filia Legitima ex dita Parochia loci wiersheim (signé) Nicart, M J. Pettmesser (i 190)

Marie Jeanne Pettmesser devient bourgeoise en 1737 en s’inscrivant à la tribu des jardiniers
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1042
Fr Maria Johanna Pettmeßerin, Von weÿhersheim Zum hohen Thurn, geb. H. François Joseph Niccart J. ut. Licentiatj ehefr. erhalt br. gratis, will beÿ E. E. Zunfft d. gartner dienen. Prom. d. 23. Jan. 1737. [Nicart]

Eléments d’un curriculum vitæ de François Joseph Nicard – Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment secrétaire adjoint à la chambre crriminelle en 1735 puis secrétaire en titre en 1740. Il est procureur du Roi à la Maréchaussée d’Alsace (1739). Il s’inscrit à la tribu des Pelletiers en 1743, il est nommé receveur de la Chartreuse en 1755 et prévôt de la tribu des Charpentiers en 1765. Il est consul à quatre reprises (1765, 1771, 1777 et 1785).
1735, Conseillers et XXI (1 R 218) – H. Frantz Joseph Nicard Wird Zu einem Vicario beÿ Dem Vergicht: Protocoll erwöhlt. 456. schwört auff seinen bestallungs brieff. 558.
1739, Chambre des Contrats, vol. 613 – H. Frantz Joseph Nicart Procureur du Roy en la Maréchaussée générale d’Alsace
Obere Cancelley Herren, 1739-1748 (4 R 35) – H. Lt. Nicart, der Verjichtschreiber Kommt ein umb vermehrung seiner Besoldung p. 462. add. Lit. V. Verjichtschrbr. derselbe erhält eine addition von 200. R. p. 503.
1740, Conseillers et XXI (1 R 223) – Franciscus Jos. Nicart Wird Zu einem Vergichtschreiber erwöhlt. 465.
1741, Conseillers et XXI (1 R 224) – H. Lt. Nicard der Vergichtschreiber schwört auff seinen Bestallungs Brieff. 706.
1743, Pelletiers (XI 331) Sambstags den 9.ten Novembris Anno 1743 – Tit. Herr Frantz Joseph Nicard J.U.Ltis und Wohlverordneter Vergicht schreiber Zunfft diener
1755, Conseillers et XXI (1 R 238) – der von löbl. Oeconomie Jüngsthin erwehlte Carthauß: Schaffner H. Lt. Nicart schwöret auff seine bestallungs brieff. 86.
(Consul, 1765, 1771, 1777, 1785)
1765, Conseillers et XXI (1 R 248) – H. Ammeister Frantz Joseph Nicart Wird Zum Oberherrn beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth erwehlt. 262.
1770, Conseillers et XXI (1 R 253) – S. T. H. Frantz Joseph Nicart wird Zum Regierenden Ammeister pro 1771. erwehlt. 391.
1776, Conseillers et XXI (1 R 259) – H. Frantz Joseph Nicart wird Zum reg. H. Ammeister pro 1777. erwehlt. 420.
1784, Conseillers et XXI (1 R 267) – Hr Frantz Joseph Nicard alter Ammr. u. XIII. wird zum regirend. Amm. pro 1785. erwehlet. 378.

Marie Jeanne Pettmesser meurt en 1776 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé rue de la Nuée Bleue à la tribu des Charpentiers dont François Joseph Nicard est prévôt. La masse propre au veuf s’élève à 75 florins, celle des héritiers à 14 160 florins. L’actif de la communauté s’élève à 16 071 florins, le passif à 13 030 florins
1776 (15.4.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 535) n° 292
Inventarium über Weÿland S: T: Fraun Mariæ Johannæ Nicart gebohrner Pettmeßerin Sis Tis Herrn Frantz Joseph Nicart, hochberümten Juris Consulti der Stadt Straßburg hochverdienten alten Ammeisters und dreÿzehners auch vornehmsten burgers allhier geweßener Frau Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1776 – nach ihrem den 4.ten Februarÿ dießes fortlaufenden 1776.sten Jahrs beschehenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg und angefangen Montag den 15. Aprilis Anno 1776.
Die Abgeleibte Frau Ammeisterin Nicart seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie folgt. 1° S. E. Frau Maria Claudina Adam gebohrne Nicart, S. T. Herrn Frantz Joseph Adam, Juris Consulti des Ambts Dorlisheim Wohlverdienten Vice Ambtmann auch Vornehmen burgers allhier, frau Eheliebste, welche beneben ihem Eheherrn dem Geschäfft beÿgewohnet und 2. S. T. Jungfer Maria Johanna Nicart, So in dem 20. Jahr ihres alters stehet und dermahlen in dem Noviciat des Löbl. Frauen Closters Zu Elsaß Zabern such befindet, in dero Nahmen deroselben geschwornen Vogt S.is T.is Herr Andreas Pettmesser, fürtrefflicher Juris Consultus, des hohen Stifts Straßburg hochverdienten Hoff: und Regierungs Rath, auch Director der Baronie Fleckenstein, Zu gedachtem Zabern wohnhaft beÿ dießer Inventur erschienen. Alle beede der seeligen frau Ammeisterin mit hoch Edelbemeltem ihrem Eheherrn und respectivé herrn Wittiber ehelich erzeugte frau und Jungfer Töchtere jeede Zur helffte.

In einer allhier Zu Straßburg in der blauwolcken gaß gelegener auff der Zimmerleuth Zunfft Stub befindlichen und von dem Herrn Ammeister Lehnungs weis besitzenden behwohnung, befunden worden wie folgt
Höltzen und Schreinwerck. Auff dem zweÿten Stock. In dem Zimmer N° 1, In dem Zimmer N° 2, In dem Zimmer N° 3, In dem Zimmer N° 4, In dem Zimmer N° 5, In dem Zimmer N° 6, In dem Zimmer N° 7, In dem Zimmer N° 8, In der Cammer N° 9, In dem Hauß Ehren des 2.ten stocks, In dem Hauß Ehren des 1.ten Stocks, In dem Zimmer N° 12 , In dem Zimmer N° 13, In dem Saal N° 14, In der Kuchen
(f° 14) Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths
(f° 25) Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Herrn Wittibers ohnveränderten Guth, Ergäntzung 75 fl
dießemach Wird auch der Kinder und Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung 615, Sa. Gülth von liegenden güthern 670, Sa. Activ Schuld 300, Sa. Ergäntzung 12 757, Summa summarum 14 160 fl
Endlichen Wird auch des Errungene Theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 2384, Sa. Wein und faß 591, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 831, Sa. golden geschmeids 108, Sa. baarschafft 2000, Sa. Capitalien 3826, Sa. Rentes sur les Tailles 4269, Summa summarum 16 071 fl – Schulden 13 030, Nach deren Abzug 3040 fl

François Joseph Nicart meurt en 1787. L’inventaire est dressé à la tribu des Charpentiers. L’actif de la succession s’élève à 2 900 livres, le passif à 2 958 livres.
1787 (30.6.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 871) n° 398
Inventarium über Weil. des hoch Edel, Vest, Fromm, Fürsichtig, hochgelehrt und hochweißen herrn Frantz Joseph Nicart, hiesiger Stadt gewesenen hochverdienten alten Ammeisters und XIII.ers auch E. E. Zunft der Zimmerleute hochgebietenden Herrn Oberherrn, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1787. – nach seinem Montag den 28.ten Maji gegenwärtigen 1787.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt nach sich Verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschafft heutigem zu end gesetzten Dato auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren der hoch Edlen wie auch Wohl Ehr und tugendbegabten Frauen Franciscæ Josephæ Adams gebohrner Nicart, herrn Frantz Joseph Adams, Advocati beÿ Einem johen Königl. Rath Zu Colmar und burgers alhier, so dermahlen abwesend, beiständlich S. T. Herrn Frantz Jacob Michels J. V. Lti. und E. E. Kleinen Raths alhier Advocati et Procuratoris ordinarii und angesehenen burgers alhier des hoch und Wohlgedachten herrn Defuncti seel. ab intestato Zue einigen Erbin verlaßener Fraun tochter – So beschehen alhier Zu Straßburg in einer gegen dem Kirchhoff Zum Jungen St Peter über gelegenen E. E. Zunft der Zimmerleute Zuständiger behaußung auf Sambstag den 30.ten Junii Anno 1787.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 58, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2900, Summa summarum 2958 lb
Stall Summa 2708 lb – Zweiffelhaffte schulden in die Verlaßenschafft Zugeltend 525 lb

François Joseph Nicard cède ses droits au préteur royal Jean Baptiste Denis de Régemorte

1763 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 164
H. Frantz Joseph Nicart J.U. Ltus und Schaffner derer Stiffter Carthauß und St Nicolai in undis
in gegensein des hochwohlgebornen hochwürdigen H. Johann Baptist Dionysius von Regemorte des königl. geheimen Staatsraths und Prætoris regii
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schloßergaß, einseit ist ein eck ane der Dornsgaß, anderseit neben H. Consulent Sahler, hinten theils auff H. XV Elias Brackenhoffer als usufructuario theils auff H. Schubart den handelsmann – als ein in A° 1761 ane der ganth ersteigtes guth – um 9005 pfund

Jean Baptiste Denis de Régemorte meurt le 26 septembre 1769, il est inhumé dans la chapelle Saint Jean Baptiste de Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 321)
Anno dni 1769. die 26. Septembris Mortuus est Reverendissimus et excellentissimus Dus Dus Joannes Baptista Dyonisius De Regemorte Sacerdos annos 77 Circiter natus, Regia Regni statûs Consiliis, Prætor Regius Civitatis argentinensis nec non Curiæ alsatica Suprema Consiliarius honorarius, Sacramentis Pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus et die Sequenti in Sancti Joannis Baptistæ Ecclesiæ nostræ Contiguo honorifice fuit sepultus (i 166)

Jean Baptiste Denis de Régemorte revend quelques mois plus tard la maison 9 500 livres au marchand Simon Soubry

1763 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 547
der hochwohlgeborne hochwürdige H. Johann Baptist Dionysius von Regemorte der königlich geheime Rath und Praetor Regius
in gegensein H. Simon Soubrÿ des handelsmanns
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schloßergaß, einseit ist ein eck ane der Dornsgaß, anderseit neben H. Consulent Sahler, hinten theils auff H. XV Elias Brackenhoffer als usufructuario theils auff H. Schubart den handelsmann – als ein den 9. Aprilis jüngsthin von H. Lt. Frantz Joseph Nicart dem procureur du roy de la maréchaussée, welcher diese behausung in H. Peter Richard des handelsmanns falliments mass den 7. Aprilis 1761 innahmen H. Prætoris regii des dermahligen H. verkäuffer ane der ganth ersteigt hat – verbindet er sich denen H. entehnern welche eine lehnung mit H. Nicart getroffen ihre lehnung unter denen nemlichen clausulen (… ) auszuhalten – um 9500 pfund

Les Quinze autorisent le greffier de la Chambre des Contrats à exempter Simon Soubry des droits de mutation dus pour la maison provenant de la faillite Richard bien qu’il se soit écoulé à quelques jours près plus de deux ans depuis l’adjudication

1763, Protocole des Quinze, 2 R 175
Pfundzoll befreÿung des Richardischen Haußes in der Schloßergaß von H Soubry erkaufft
(p. 504) Sambstags d. 5. Novembris 1763. Herr Secretarius Stædel referirte, es seÿe pendentibus feriis Von seiten hochverordneter hh. XV. Meister in abwesenheit der Oberpfund Zoll Hh. nachstehendes Decret ertheilt Worden, Welches er Mghh. Zur confirmation Zu hinterbringen, die ehre haben solle.
Auß Erkandtnus der Hochverordneten Herrn Fünff Zehen Meister, in abwesenheit der Oberpfund Zollherren, Wird hiemit H. Lt. Sachs Cancellariæ Contractuum actuarius authorisirt, die Von H. Soubry dem allhießigen burger und Handelsmann erkauffte in der Schloßergaß gelegene ehemalige Richardische behaußung welche der hochwürdige H. Abbé de Regemorte bißheriger Prætor Regius allhier, in besagten Richards falliment auf der Ganth an sich ersteigert und nun an bemeldten H. Soubry umb den neml. Preÿß wieder cedirt hat, ohnerachtet etliche Monath über das biennium Verfloßen, ohne abforderung eines nochmaligen Pfund Zolls Zu Verschriben, und den respectivé Kauff und Verkauff dem Cancellariæ Contractuum Protocollo einzuverleiben Signatum den 29. 8.bris 1763. Erkandt, confirmirt.

Originaire de Landau, le marchand Simon Soubry devient bourgeois en mai 1753 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 530
H. Simon Soubry von Landau gebürtig lediger handelsmann erhalt das burgerrecht um den neuen burger schilling, und will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, jur. d. 26. maÿ. 1753.

Le conseil du Miroir remet en mars 1753 à Simon Soubry une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois. Simon Soubry est reçu tributaire en juillet
1753, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 146) Dienstags den 37. Martÿ 1753 – H. Simon Soubry der Leedige Handelsmann von Landau gebürtig, so die Handlung allhier wie recht erlernet, bittet Ihne Einen schein an E. E. Großen Rath mit Zu thilen, daß E. E. Zunfft Gericht, Ihne nach Gnädig Erlangten burgerrecht, Leibzünfftig als Handelsmann auff und annehmen wolle. Erkandt, willfahrt

(f° 151) Dienstags den 24. Julÿ 1753 – Neuzünfftiger, 3. lb 10. ß
H. Simon Soubry der Leedige Handelsmann von Landau gebürtig ist nunmehro Zu folg producirten Cantzleÿ Pfenningthurn und Stallscheins vom 26.ten Maÿ letzthien, als Handelsmann gegen erlaag dreÿ Pfundt Zehen schilling Leibzünfftig auff und angenommen worden, ded. et prom. obed. und Declarirt (-)

Le marchand épicier Simon Soubry cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir débiter du vinaigre et de l’eau-de-vie
1757, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 90-v) Dienstags d. 29. Martii 1757. Sieur Simon Soubry der handelsmann stehet vor und bittet ihme /.weilen Er den Speecereÿ Handel treibet./ den Eßig und brandenwein schanck Zu erlauben. Erkannt, wie gebetten, dt. 3. lb 15 ß, pro prot. 3 ß, pro findl. 10. ß

Simon Soubry épouse en 1758 Catherine Hammer, fille du marchand strasbourgeois Jérôme Hammer
1758 (8.4.), Me Schumacher (6 E 41, 1394) n° 14
Eheberedung – herr Simon Soubry der ledige handelsmann weÿl. herrn Pantaleon Soubry gewesenen handelsmanns und Rathh. zu Landau mit auch weÿl. Fraun Elisabetha geb. Jalliarde mit assistentz herrn Bernard Conigliano des handelsmanns und burgers zu Luneville
Jungfrau Catharina Hammerin weÿl. H. Hieronymus Hammer handelsmanns in Straßburg mit auch weÿl. Fraun Maria Magdalena geb. Gärtnerin tochter mit beÿstand H. Joseph Bonnard des Knöpffmachers ihres leiblichen Schwagers

Simon Soubry cotise à a tribu des Fribourgeois pour pouvoir débiter des liqueurs et des vins liquoreux
1765, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 268-v) 5.te Gericht de 1765. Donnerstag den 29. deß Monaths Augusti in Anno 1765
Hr Simon Soubry der Marchand italien inn der Schloßergaß allhier Wohnhaft citiret weilen derselbe Liqueurs en détail verkauffet, Alß Solle derßelbe sich dießorths mit dem Geldt Zünftig machen.
Ille præsens will sich der Ordnung unterwerffen, bittet dahero Receptionem.
Worauff Erkandt worden, wird Hr Soubry, gegen Erlag der 2. lb 4 ß d undt 6 ß d. Stubengeldt pro hoc Anno, alß geldt Zünfftig, undt Zwar nur wegen Liqueurs und Liqueurs mit sich Führenten weins en détail zu halten und Zu Verkauffen, angenommen, im überigen aber en détail zu debitiren Verbotten.

Simon Soubry loue le deuxième étage à l’avocat Jean Baptiste Sadoul

1765 (8. 9.br), Me Humbourg (6 E 41, 120)
Bail pour 3 années qui commencent aux fetes de Noel prochaines – Sr Simon Soubry Marchand bourgeois de cette ville
à M Jean Baptiste Sadoul avocat du Conseil souverain d’Alsace et assesseur au Grand Sénat de cette ville
Scavoir de tous les appartemens sans exception et dépendances au second Etage de la maison du Sr Bailleur rue des Serruriers plus de la cave sur le devant à côté de la maison du Sr Sahler, cinq chambres au trois. Etage dont deux sur la rue de l’Epine deux sur la cour et une sur la rue des serruriers du grenier sur la rue de l’Epine et l’usage en commun de la buanderie et du grenier pour secher le linge, de tout quoy le Sr peneur a dit avoir prafaite connaissance attendu qu’il l’occupe déjà présentement – moyennant 600 livres de loyer

Simon Soubry et son voisin le baron Philippe Auguste de Haindel (parcelle VIII 293, actuel n° 18) passent un accord concernant un mur mitoyen à renconstruire moins épais que l’ancien

1767 (23.5.), Me Humbourg (6 E 41, 126)
Transaction – M Jean Jacques Hüttel Notaire juré public de cette ville Receveur et fondé de procuration de Messire Philippe Auguste Baron de Haindel Chevalier de l’ordre du mérité militaire seigneur de Romansweiler et Cosweiler
et le Sr Simon Soubry marchand Bourgeois de cette ville y demeurant
lesquelles parties pour terminer a l’amiable le proces pendant entre Elles et indivis audit Conseil souverain d’Alsace par appel interjetté par led. Sr Soubry d’une sentence rendue au Petit sénat de cette ville ont traité et transigé ainsi qu’il sens suit Sçavoir Le Mur Mitoyen entre les maisons de mond. Sr de Haindel et dud Sr Soubry rue des Serruriers qui faisoit le sujet de la contestation sera demoli et reconstruit dans la ligne sur laquelle il se trouve actuellement et de l’Epaisseur de celuy qui y est attenant, chaque partie profitera par moitié du terrain que l’on gagnera par cette nouvelle construction qui sera moins épaisse que l’ancienne, les frais de la démolition et construction de ce nouveau mur mitoyen sans aucune exception seront à la charge de M de Haindel pour trois quarts et du Sr Soubry pour un quart seulement, cependant led. mur sera et restera toujours mitoyen de façon que le Sr Soubry sera propriétaire de la moitié de son côté et Mr de Haindel sera propriétaire de L’autre moitié, Mond. Sr de haindel pourra, dans la partie où le mur fait angle dans son écurie, arrondir cet angle dans la moitié de l’Epaiseur du mur de façon cependant qu’il ne touchera en rien à la partie appartenante aud. Sr Soubry dont il garantira l’angle de tout dommage Et quant aux frais de proces chacune des parties acquittera les siens

Simon Soubry loue le deuxième étage au docteur en médecine Jean Herrmann

1770 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 195-v
H. Simon Soubry der handelsmann
in gegensein H. Johann Herrmann d. Prof. und Doct. med.
in seiner ane der Schloßergaß gelegenen behausung, den gantzen zweÿten stock, einen keller so bis dato innengehabt, auf dem dritten stock die zimmer so er auch bißher in besitz gehabt, eine bühn und in waschzeit den gemeinschaftlichen gebrauch der bauchkuchen und großen bühn – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von verfloßenen annunc. Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 125 pfund

Simon Soubry meurt en mars 1771 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. La masse propre à la veuve s’élève à 1 500 livres. Comme la veuve renonce à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse dont l’actif s’élève à 21 927 livres et le passif à 28 856 livres.

1771 (18.3.), Me Hüttel (6 E 41, 855) n° 100
Inventarium über Weÿland H. Simon Soubry des gewesenen Handelsmanns und burgers allhier seel. Verlassenschafft – nach seinem den 18. februarii jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Auf Requisition Fr. Catharinä geb. Hammererin der hinterbliebenen Fr. Wittib beÿständlich H. Joseph Bonnard des Knopffmachers und burgers hieselbsten, ihres Schwagers, sodann des H. Defuncti ab intestato zu Benefical Erben verlaßener Vollbändigen Schwester und halbbruder – auf vorher ane sie insgesamt, wie auch Annam Mariam Freÿin von Wittolsheim und Catharina Barthin aus Flandern gebürtig beede dienstmägd, beschenene genungsame Erinner: und Ablesung des über richtiges äugen und Zeigen besagender obrigkeitlichen Articuls
Des H. Defuncti ab intestato verlaßene Erben seind, 1. Fr. Anna Maria geb. Soubry Weÿl. H. Adam Hirth des gewesenen Weisgerbers und burgers in Landau hinterlassene Wittib des verstorbenen H. seel. vollbändige Schwester, so mit beÿhülf H. Arnold Hirth des leedigen buchhalters ihres Sohns, Und dann 2.do Herr Johann Georg Soubry der leedige handelsbediente aus Landau gebürtig, weÿl. H. Pantaleon Soubry des gewesenen Handelsmanns und Rathh. zu gedachtem Landau hinterlassen in zweÿter Ehe erzeugter Sohn des H. Defuncti Halbbruder

In einer allhier ane der Schlossergaß gelegenen in diese Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung, befunden wie folgt
(f° 5-v) Eigenthum ane einer behausung. Nml. eine behausung, bestehend in Vorder und Hinterhaus, Höflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier ane der Schlossergaß einseit das Eck ane der Dornsgaß ausmachend anderseit neben J. G. Hn Baron von Haindel hinten theils auf S. T. Herrn XV. Elias Brackenhoffer usufructuario nomine und theils auf H. Schubart den Handelsmann stoßend, durch H. Samuel Werner den Bau Inspectorem und H. Sebastian Huber den Werckmeister, zufolg deroselben zu dem Concept geliefferten Abschatzung zeduls dedato 22. apr. 1771 gewürdiget pro 800 R oder 4000, Hierüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhiesiger C.C. Stub gefertiget de dato 29. oct. 1763, Ferner ein dergleichen Kauffbrieff in gemelter C.C. Stub errichtet datirt d. 9. apr. 1763, Weiter ein teutsch pergamentener Ganth Kauffbrieff mit E.E. kleinen Rths anhangendem Insiegel verwahret dedato 7. apr. 1761, Weiter sechs verschiedene in allhieisger C.C. Stub verfertigte pergamentene Kauffbrieffe sub datis 25. julÿ 1615, 14. und 28. maÿ 1686, 9. junÿ 1707, 1. sept. 1711 und 20. apr. 1725, So dann eine zwischen J. G. Hn Baron Philipp August von Haindel und dem Defuncto wegen dem in contestation gewesten gemeinschafftlichen Gäbel vor H. Humbourg Notario Regio dahier d. 23. maÿ 1767 passirte Transaction beneben einigen sowohl beÿ E. E. kleinen Rath alhier als beÿ E. hohen Königl. Rath zu Colmar deshalb. ergangenen Sentence arrests und gewechselten Processschriften, alles zusammen in einem fascicul gebunden
Ergäntzung, In Ermanglung eines Inventarium illatorum
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib eigen vorbehaltenen Vermögen, Sa. hausraths 151, Sa. Silbergeschirrs 27, Sa. Goldener Ring 72, Sa. Schuld 1500, Sa. der Ergäntzung 130, Summa summarum 1881 lb,
derer Beneficial-Erben unverändert und theilbares Vermögen, zufolg §° 3.ii vorher eingetragener Eheberedung unter einem Titul als in des H. Defuncti Verlassenschafft gehörig beschrieben, Sa. hausraths 787, Sa. Schiff und geschirr zur Handlung 61, Sa. Gewerbs Waaren 8665, Sa. Wein und leeren Faß 201, Sa. Silbergeschirrs 280, Sa. Goldener Rings und Uhr, 25, Sa. baarschafft 1934, Sa. Eigenthums ane einer behausung 4000, Sa. Schulden 5971, Summa summarum 21 927 lb, Schulden 28 856 lb, In Vergleichung, Passiv-onus 6929 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 2898 lb
Copia der Eheberedung, vor H. Not. Tobias Schumacher den 8. apr. 1758 (…)

La veuve de Simon Soubry loue le deuxième étage au marchand Simon Zollickhoffer le jeune

1775 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 163-v
De Catharina Soubry geb. Hammererin H. Simon Soubry des handelsmanns wittib beÿständlich H. Joseph Bonnard des knopffmachers
in gegensein H. Simon Zollickhoffer des jüngeren handelsmanns
in ihrer ane der Schloßergaß gelegenen behausung verlühen eine vollständige wohnung bestehend in dem gantzen 2.ten stock vornen und hinten hinaus nichts davon außgenommen, so dann im dritten stock dreÿ zimmer, deren einte die außsicht in die Dornensgaß, das andere in der Schloßergaß, das dtitte neben der scheid maur H. baron Haÿndels behausung so an vorgedachen behausung stoßet, ferner einen unterschlagenen keller auf seiten mehrerwehnten baron Haÿdelische behausung, eine beschloßenen bühn, mehr in waschzeiten den gebrauch der übrigen bühnen, die gemeine nutznießung der bauch küchen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff Johannis Baptistæ anzufangen, um einen jährlichen Zinß nemlich 550 livres tournois

Catherine Hammer se remarie en 1783 avec Jean Arnaud Hirth (neveu de son défunt mari), originaire de Landau : contrat de mariage, célébration
1783 (28.4.) Me Hüttel (6 E 41, 859) n° 129
Eheberedung – Zwischen dem Wohledeln und großachtbaren Herrn Johann Arnold Hirth, leedigem Handelsmann aus Landau gebürtig, so auf das hiesige burgerrecht Würcklich vertröstet, weil. Herrn Adam Hirth des gewesenen Weisgerbers und burgers in gedachtem Landau längst seel. mit frauen Anna Maria gebohrner Soubry seiner nachgelaßenen Wittib ehelich erzeugtem Sohn als Hochzeiter ane einem,
So dann der wohl edeln, viel Ehr und tugendgezierten Frauen Catharinæ gebohrner Hammerin weÿl. Herrn Simon Soubry des gewesenen Handelsmanns und burgers alhier hinterbliebenen fraun Wittib unter assistentz herrn Johannes Dürr des Fischkäuffers und hiesigen burgers auch E. E. grosen Raths lten wohlverdienten beÿsitzers als der fraun Hochzeiterin am andern Theil
Montags den 28. Aprilis Anno 1783 [unterzeichnet] Johann Arnold Hirth, hochzeiter, Catharina Soubry geborene hammerin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 192)
Hodie 28 mensis Aprilis anni 1783 (…) in facie ecclesiæ conjuncti sunt joannes arnoldus Hirth oriundus et civitate Landau mercator fiilius majorennis defuncti adami Hirth civis et alutarii et Annæ Mariæ Soubry a viginti annos parochianus noster ex unâ, et Dna Catharina Hamerer vidua defuncti Simonis Soubry ex hac parochiâ ex altera partibus (signé) Jean arnold Hirth, Catharina Soubry (i 95)

Jean Arnaud Hirth devient bourgeois quelques jours après son mariage
1783, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 12
H. Johann arnold hirth der handelsmann Von Landau gebürtig weÿland adam hirth gewesten burgers und weißgerbers daselbst ehl. ohn, verlobt mit fraun Catharina gebohrner hamerer, weÿland H. Simon Subry gewesten burgers und handelßmanns wittib erhalt das burgerrecht ab uxore umb den alten burger schilling will dienen Zu E. E. Zunfft Zum spiegel, juravit d. 3. Maÿ 1783.

Le conseil du Miroir remet en avril 1783 à Jean Arnaud Hirth une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois. Jean Arnaud Hirth est reçu tributaire en juin
1783 (25.4.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 302-v) Freitags, den 25. Aprilis 1783 – Vertroestung
H. Joh: Arnold Hirth, dem von Landau gebürtigen Weisgärbers Sohn, welcher die Handlung bei H. Claude Antoine Martin alhier erlernte, den Zu Erlangung des hiesigen burger rechts benötigten ertröstung schein Zu ertheilen erkannt.

(f° 303) Dienstags, den 17. Junii 1783 – Leibzünftiger (dt. 3. lb 10 ß, 15 ß Findl.)
Hierüber gemelten H. Hirth hat man nunmehr auf producirten Kanzlei u. Stallschein vom 3. Maj gegen Erlag 3. lb 10. ß leibzünftig als Handelsmann recipirt, wegen führender Spezerei handlung aber an Ghh. die XV. verwiesen. promisit.

Le marchand épicier Jean Arnaud Hirth cotise à la tribu des Tonneliers
1783, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 397)
(f° 24-v) Mittwochs den 10. Decembris 1783 – N. Geldzünft.
Herr Johann Arnold Hirth, der burger und handelsmann alhier producirt Schein von E. E. Zunft Zum Spiegel kraft deßen er daselbst am 17. Junii jüngst als Specerirer angenommen worden, bittet ihne als geldzünftig Zu recipiren.
Erkannt, willfahrt (dt. pro recept. 3 lb 15 ß, protoc. 3 ß, Findl. 7 ß)

Jean Arnaud Hirth et Catherine Hammer font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 71 livres, ceux de la femme à 9 225 livres

1783 (22.9.), Me Hüttel (6 E 41, 858) n° 178
Inventarium über des Wohledel und grosachtbaren Herrn Johann Arnold Hirth, des Handelsmanns und der wohledeln viel Ehr und tugendgezierten fraun Catharinä gebohrner Hammerin, beeder Ehegatten und burgere allhier einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1783. – in ihren Montags den 28. Aprilis gegenwärtigen Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht haben, Welche Inventur auf ihr beeder Egatten selbstiges Ansuchen und begehren deswegen vorgenommen worden, weil dieselbe in der Vor mir Not° an erstbesagtem 28. April diesen Jahrs passirten Eheberedung paragrapho tertio ein unverändert Guth stipulirt haben – So geschehen in dernerem beÿsein H. Johann Caspar Hervé, vornehmen handelsmann und E. E. großen Raths alhie alten wohlverdienten beÿsitzers der Ehegattin erbettenen Herrn beÿstands, Straßburg Montags den 22.ten Septembris et seq. A° 1783.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßer Gaß gelegene der Ehefraun eigenthümlich zuständigen hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum a, Zween behausungen. (F.) Nemlich eine behausung, bestehend in Vorder und Hinterhaus, Höflein, bronnen und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier an der Schlossergaß einseit das Eck ane der Dornsgaß ausmachend anderseit neben den ehemaligen von Haindelischen hauß hinten theils auf S. T. Herrn XV. Elias Brackenhoffer usufructuario nomine und theils auf H. Schubart den Handelsmann stoßend, su freÿ, ledig eigen und auf beeder Ehegatten begehren hier ohnnachtheilig dem Ankauf nach ausgeworden wird per 3700 lb oder 9250. Hierüber ist vorhanden ein teutsch. perg. Kfbf in alh. C.C. Stub gefertiget und mit deroselben aufgedrucktem Insiegel bekräfftiget de dato 29. 8.br. 1763. Ferner i. dergl. Kaufbrief in gemelter C.C. Stub errichtet und mit deroselben aufgeducktem Ins. versehen datirt d. 9. Aprilis 1763. Weiter ein deutsch. perg. Ganth Kaufbrief mit E.E. kleinen Rths anh. Ins. verwahret dedato 7. Aprilis 1761. Weiter sechs verschiedene in allh. C.C. Stub verfertigte perg. Kfbrief m. deroselben anh. Ins. corroborirt sub datis 25. Julÿ 1615, 14. und 28. Maÿ 1686, 9. Junÿ 1707, 1. 7.br. 1711 und 20. Aprilis 1725. So dann eine zwischen J. G. Hn Baron Philipp August von Haindel und der dießer ietzigen Gattin verstorbenen erstern Ehemann weil. H. Simon Soubry dem gew. handelsmanns b. hies. burger wegen dem in contestation gewesten gemeinschafftlichen Gäbel vor H. Humbourg Notario Regio dahier d. 23. Maÿ 1767 passirte Transaction beneben einigen sowohl beÿ E.E. kleinen Rath alhier als beÿ E. hohen Königl. Rath zu Colmar deshalb. ergangenen Sentence arrests und gewechselten Processschriften, alles zusammen in einem fascicul gebunden
Eigenthum ane einer behaußung (F.) Und eine behaußung (…) in der Statt Landau in der grosen Straß (…)
Norma hujus inventariÿ. Des Eheherrn eingebrachtes Vermögen,Sa. Silbern Geschmeids 10, Sa. Guldenen Rings 60, Summa summarum 71 lb
Dießmnach wrd auch der Ehegattin besitzendes und in die Ehe gebrachtes Gut verzeichnet, Sa. hausraths 2080, Sa. Gewerbs waaren 9816, Sa. Schiff und geschirr Zur handlung gehörig 106, Sa. Silbern geschirr und Geschmeids 317, Sa. Goldner Ring 111, Sa. baarschafft 958, Sa. Wein v. Faß 64, Sa. brennholtzes 20, Sa. Eigenthums ane häußern 9661, Sa. Acti schulden 5251, Summa summarum 28 489 ln – Schulden 19 263 lb, Nach deren Abzug 9225 lb
Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden in der Ehegattin eingebrachte Nahrung zugeltend 2495 lb

Jean Arnaud Hirth vend la maison 42 000 francs à Georges Kayser et à sa femme Marie Anne Kleinpeter

1803 (5 germ. 11), Strasbourg 6 (28), Me Laquiante n° 2634
Cit. Jean Arnold Hirth Négociant
au Cit. Georges Kayser propriétaire de cette ville et De Marie Anne Kleinpeter
Une Maison consistant en maison de devant & Maison de derrière petite cour appartenances & dépendances faisant le coin de la Rue des serruriers & de celle de l’Epine N° 3, du côté de la rue des Serruriers le C. Zollikoffer du côté de la rue de l’Epine C. Schubart & Livio Négociants – moyennant 42 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 99 du 14 germ. 11

Cultivateur originaire de la Robertsau, Georges Kayser et sa femme Marie Kleinpetern mariés vers 1790, habitent d’abord place de l’ancienne Maison commune (actuelle place Gutenberg) puis la maison qu’ils ont acquise rue des Serruriers
600 MW 20, 1798 (i 178) Place de l’ancienne Maison commune 4
Kaiser, George, 43, Cultivateur – Rubertzau
id. Marie née Kleinpeter, 28, sa femme
Kleinpeter, Salomé, sa belle sœur, 33
id. George, 9, fils, Rubertzau
id. Frédéric, 5, fils, id
id. Alexandre, 4, fils, id
id. Alexandrine, 4 mois, fille

600 MW 68 (i 82) Rue des Serruriers n° 3
Kaiser, George, 48, Cultivateur – Robertsau (auparavant) Pl. de l’ancienne Mais. comm. 4 , Entré en Germinal XI
id. née Kleinpeter, 34, épouse – Strasbourg
id. George, 14, fils
id. Frédéric, 10, fils
id. Alexandre, 7, fils
id. Louise Julie Cornélie Vict. 4, fille
id. Alexandrine, 3, fille

Inventaire après décès d’un locataire, l’officier François Frédéric Escalier

1803 (30 ventose 11), Strasbourg 6 (28), Me Laquiante n° 2629
Inventaire de la succession de François Frédéric Escalier officier retiré du Cydevant régiment de La Marck infanterie allemande décédé à Strasbourg le 16 courant – à la requête du Cit. Charles Josephe Escalier ancien officier retiré et Cn. Daniel Ferdinand Franck homme de Loy en qualité de Curateur établi par la justice a De Marie Charlotte Escalier veuve du Cit. Michel Thomas Laquiante ancien officier retiré décédé stettmestre de la ville de Haguenau frere et sœur du défunt
dans l’appartement qu’il occupoit en la maison du Cit. Hürth négociant Rue des serruriers n° 3
mobilier 265 fr, dettes actives 9136 fr, passif 10 988 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 73-v du 1 ger 11

Fille des propriétaires, Alexandrine Kayser épouse en 1823 le négociant Joseph Clerc de Belfort
1823 (17.6.), Strasbourg 6 (47), Me Triponé n° 687
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Joseph Clerc, majeur négociant à Marseille fils de Humbert Clerc, négociant, et de Marie Anne Carloz demeurant à Belfort
Kayser, propriétaire, et Anne Marie Kleinpeter
Enregistrement de Strasbourg, acp 163 F° 102-v du 19.6.

Georges Kayser meurt en 1827. La veuve et les enfants habitent au Havre

1827 (25.10.), Strasbourg 6 (50), Me Triponé n° 1532
Inventaire de la succession de Georges Balthasar Kayser, décédé le 7 février 1827 – à la requête de 1. Marie Anne Kleinpeter veuve de Georges Balthasar Kayser, propriétaire au Hâvre, 2. Frédéric Kayser, secrétaire particulier chez M le duc de Dalberg demeurant à Paris rue d’Anjou St Honoré n° 25 majeur, 3. Jean Baptiste Alexandre Kayser, majeur sans profession au Havre, 4. Alexandrine Kayser épouse de M Joseph Clerc, négociant au Havre, 5. Louise Julie Cornélie Victoire Kayser, majeur demeurant à chez Mde sa mère au Havre (Seine Inférieure) héritiers pour un quart de leur père

au logement qu’occupait le défunt, dans la maison dépendant de la communauté rue des Serruriers n° 3
Mobilier, dans la chambre jaune, dans la salle à manger, dans la chambre à coucher de M Kayser, dans le salon, dans la chambre de la fille, dans la cuisine, dans le corridor, au grenier, dans la cave, 1455 francs
dans la maison de campagne, appartenances aux conjoints Kayser sise à la Ruprechtsau n° 156
Titres de propriété, Me Wengler 5 germinal 11 vente par A) Jean Arnold Hirth de Strasbourg maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 3 faisant le coin de ladite rue et de celle de l’Epine
5. propriété d’une maison de maitre, maison de jardinier, grange, écurie, et dépendances en un grand jardin, terres et prés le tout de la contenance de 2 ha 90 ares sis à la Ruprechtsau, Me Wengler le 13 mars 1806, le mandataire de Louis Réné Wurmser maréchal de camp à Carlsruhe a vendu 30 ares de terres à la Ruprechtsau formant une partie de l’enclos ci dessus désigné, par acte reçu Me Lacombe le 8 juin 1791, propriétaire de la maison et dépendances et du jardin de la contenance de 2 ha 6 formant avec les 6 ca ci dessus l’enclos ci dessus désigné
passif 7096 fr

Les héritiers exposent la maison aux enchères sur une mise à prix de 48 00 francs puis la retirent de la vente

1828 (22.9.), Strasbourg 6 (51), Me Triponé n° 1736
Cahier des Charges du 18.7. n° 1734 – Gaëtan Ganzinotty, licencié en droit mandataire de 1. Marie Anne Kleinpeter veuve de Georges Balthasard Kayser, propriétaire, 2. Jean Baptiste Auguste Alexandre Kayser, 3. Louise Julie Cornélie Victoire Kayser, majeure, 4. Alexandrine Kayser épouse de Joseph Clerc, négociant, tous quatre domiciliés au Havre département de la Seine inférieure, 5. Frédéric Kayser, secrétaire particulier de M le duc de Dalberg demeurant à Paris rue d’Anjou St Honoré n° 25
Désignation de la maison et mise à prix. Une maison batie en pierres à trois étages avec cour, écurie, remise et dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 3, d’un côté la maison de M Couleaux, d’autre formant le coin de la rue des Serruriers et de la rue de l’Epine, devant la rue des Serruriers, derrière la maison appartenant à M Friedel – Etablissement de la propriété, appartenait à Jean Baptiste Denis de Regemorte, préteur royal, qui l’a vendue au Sr Simon Soubry, négociant, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 29 octobre 1763, revenue à Jean Arnold Hirth, négociant, lequel Hirth l’a vendue à Georges Kayser et Marie Anne Kleinpeter aujourd’hui veuve par acte reçu Me Laquiante le 5 germinal 11 – mise à prix 48 00 fr – Retrait
Enregistrement de Strasbourg, acp 191 F° 77 du 27.9.

Les héritiers louent le troisième étage à Barbe Simon veuve de Dominique Philippe Antoine

1829 (5.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 158
ssp du 30.1. dernier, bail de 5 années qui commencent au quartier de Pâques 1829
veuve & héritiers Georges Balthasar Kayser, propriétaire
à Barbe Simon veuve de Dominique Philippe Antoine
tout le troisième étage de la maison rue des Serruriers n° 3, moyennant un loyer annuel de 400 francs

Les héritiers vendent la maison 50 000 francs aux fabricants de papiers peints François Schmitt et Louis Germain Schmitt ainsi qu’à la femme de ce dernier, Anne Marguerite Catherine Senguerlet

1829 (27.3.), Strasbourg 6 (52), Me Triponé n° 1849
Gaëtan Ganzinotty, licencié en droit mandataire de 1. Marie Madeleine Kleinpeter veuve de Georges Balthasar Kayser propriétaire, 2. Jean Baptiste Auguste Alexandre Kayser, majeur négociant, 3. Mlle Louise Julie Cornélie Victoire Kayser, majeure, 4. Mad. Alexandrine Kayser épouse de Joseph Clerc, négociant tous demeurant au Hâver département de la Seine Inférieure, 5. Frédéric Kayser, secrétaire particulier de M. le Duc de Dalberg demeurant à Paris rue d’Anjou Saint Honoré n° 25
à François Schmitt et Louis Germain Schmitt, fabricants de papiers peints et Anne Marguerite Catherine Senguerlet épouse de Louis Germain Schmitt, savoir 3/8 pour François Schmitt, 3/8 pour Louis Germain Schmitt et la communauté entre lui et De son épouse et 2/8 pour Mad Schmitt à titre de remploi
Désignation, une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 8 faisant le coin de cette rue et de celle de l’Epine, attenant du côté de la rue des Serruriers à la maison Couleaux, du côté de la rue de l’Epine à celle de M. Friedel
Etablissement de la propriété, cette maison a appartenu successivement à MM Jean Baptiste Denis de Regemorte, preteur royal, Simon Soubry et Arnold Hirth tous deux négociants, ce dernier l’a vendue à Georges Kayser, propriétaire, et Marie Anne Kleinpeter par acte reçu Me Laquiante le 5 germinal 11 – moyennant 50 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 F° 12-v du 28.3.

Inventaire après décès d’un locataire

1842 (6.6.), Strasbourg 6 (70), Me Striffler n° 1211
Inventaire de la succession de Mr René Alexandre Lethueur de Combremont
Gabrielle Ursule Saurin
rue des Serruriers n° 3
acp 299 (3 Q 30 014) f° 52

Les frères Schmitt acquièrent quelques années plus tard en 1832 la propriété voisine rue de l’Epine (actuel n° 11). La maison figure à l’inventaire dressé après la mort d’Anne Marguerite Catherine Singuerlet en 1846. Lors du partage de 1849, elle revient à Louis Germain Schmitt.

Louise Emma Octavie Schmidt épouse l’agent de change Marie Edouard Schæffer
1848 (7. 8.br), Strasbourg 15 (84), Me Lacombe n° 6280
Contrat de mariage – Ont comparu M. Marie Edouard Schaeffer, Agent de change, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de feu Mr Xavier Dominique Schaeffer, en son vivant juge de paix à Bischwiller, et de Dame Salomé Wolff, son épouse, demeurant à la Wantzenau, agissant et stipulant en son nom personnel comme futur époux
Et Mademoiselle Louise Emma Octavie Schmidt, demeurant et domiciliée à Strasbourg, sans profession, Fille mineure et légitime de Mr Germain Louis Schmidt propriétaire demeurant à Strasbourg et de feue Madame Anne Marguerithe Catherine Seinguerlet, agissant et stipulant pour elle comme future épouse

Louis Germain Schmidt meurt en mai 1853

1853 (6.6.), Me Keller
Inventaire de la succession délaissée par Louis Germain Schmidt, vivant propriétaire et ancien fabricant de papiers peints à Strasbourg où il est décédé le 28 mai dernier, dressé à la requête 1° de Catherine Pauline Emélie Schmidt épouse de Pierre Antoine Louis Ferdinand Poirot, juge à Saverne, 2° de Louise Emma Octavie Schmidt épouse de Marie Edouard Schaeffer, agent de change à Strasbourg, 3° de François Schmidt, ancien fabricant de papiers peints à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur de Marie Pauline Laure Schmidt et de Fanny Octavie Léonie Schmidt, enfants mineurs du défunt
Il dépend de la succession un mobilier estimé 11 566, créances 201 164, quatre obligations du chemin de fer de Strasbourg à Bâle 25 000, quatre actions sur le comptoir d’escompte 2000, quatre obligations de l’emprunt de l’hospice de Stephansfeld 4000, fermages échus 1291, créances sur la De Poirot 2000, rapports de la De Poirot 27 160, rapports de la De Schaeffer 27 220
Une maison à Strasbourg fossé des Tanneurs n° 27 vendue par les héritiers depuis le décès par acte Keller Not. le 20 juin moyennant 8000 francs, cette somme est comprise dans les créances
Une autre maison indivise vendeur les enfant sise à Strasbourg rue des Serruriers et rue de l’Epine
et il appartient au défunt divers immeubles au ban de Wittersheim sans autre indication
Passif 5000 – Keller les 6, 7 8 et 9 juin 1853
acp 420 (3 Q 30 135) f° 29 du 14.6.

Fanny Octavie Léonie Schmidt épouse le courtier de commerce Jacques Victor Schæffer
1856 (29.8.), Me Keller
Contrat de mariage – Jacques Victor Schaeffer, courtier de commerce, fils de Xavier Dominique Schaeffer, vivant juge de paix à Bischwiller, et Salomé Wolff, sa veuve survivante à la Wantzenau
Fanny Octavie Léonie Schmidt, mineure sous la tutelle de François Schmidt son, oncle propriétaire à Strasbourg, fille de Germain Louis Schmidt ancien fabricant de papiers peints et d’Anne Marguerite Catherine Seinguerlet, les deux décédés
stipulation de communauté réduite aux acquets réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent dans sa part non évaluée dans la succession de son père et dans sa charge de courtier de commerce sur laquelle il déclare encoire devoir la somme de 10 000 francs
Les apports de la future épouse consistent dans le quart de la succession de ses auteurs, constaté par inventaire reçu Keller le 6 juin dernier
acp 422 (3 Q 30 137) f° 45 du 2.9.

Lors de la liquidation, la maison rue des Serruriers revient pour moitié à Louise Emma Octavie Schmidt et pour moitié à Fanny Octavie Léonie Schmidt

1856 (16.6.), Me Keller
Liquidation et partage des successions délaissées par 1) Louis Germain Schmidt vivant fabricant de papiers peints à Strasbourg, 2) Anne Marie Catherine Seinguerlet sa femme, 3) Marie Pauline Laure Schmidt célibataire à Strasbourg
La masse active des successions s’élève en totalité à 158 738
Rapport des enfants ci après nommés 1) de Mde Poirot 57 150, 2° Mad. Edouard Schaeffer 57 210, 3) Mad. Victor Schaeffer 57 200
La présente liquidation dressée à la requête de 1) Pierre Antoine Louis Ferdinand Poirot, juge à Saverne comme se portant fort de Catherine Pauline Emélie Schmidt
2) Marie Edouard Schaeffer, agent de change à Strasbourg, comme se portant fort de Louise Emma Octavie Schmidt sa femme
3) Fanny Octavie Léonie Schmidt épouse de Jacques Victor Schaeffer, courtier de marchandises à Strasbourg
Abandonnements (…) Mde Edouard Schaeffer
moitié de la maison rue des serruriers n° 3 estimée 32 000 francs
Mde Victor Schaeffer
moitié de la maison rue des serruriers n° 3 estimée 32 000 francs
acp 451 (3 Q 30 166) f° 43-v du 20.6.

Maison d’angle (1595-1746)

Raoul Würtz vend en 1615 la maison d’angle au suspendeur de cloches Adam Brodbühl (date donnée à l’inventaire de 1640)
Le serrurier et suspendeur de cloches Adam Brodbühl se marie en 1619 avec Marguerite von Mey, veuve du fondeur de bronze Erasme Urion qu’elle a épousé en 1601

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 95)
1619. Adam Brodtbeyl der schloßer und glockhenhenger vnd Margreth Erasmus Jlion des Rothgießer e. witwe. Eingesegnet Zinßtag den 7. 10.bris (i 52)

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 91)
1601. (dominica 6 post Trinitatis) Erasmus Urien der Rodeschmit von Heltig und margretha Jeremias von Meÿ diß alle in der Cantzley geschehen den 30. Julÿ (i 48)

Adam Brodbühl hypothèque la maison au profit des enfants de Jérémie von Mey

1623 (ut spâ [xv. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 449 f° 477-v
(Inchoat. in Prot. fol. 306.) Erschienen Adam Brotbühell d. glockenhencker burger Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. hannß Geörg Meÿer des Notarÿ Als vogt hanß Carle vnd hanß Philipß weÿland Jeremiæ von Meÿg des goldschmÿds selig. Söhnen – schuldig seÿe j C xxv lb
vnderpfand hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn d. schloßer gaß, einseit ein Eck Ane d. dorns gaß, And. seit Rudolff Würtz, hind. vff gemelt. Rudolff Würtz stoßend

Les biens d’Adam Brodbühl sont inventoriés en 1640 après sa mort. Ses héritiers sont ses frères et sœurs. La masse propre à la veuve est de 260 livres, celle des héritiers de 253 livres. L’actif de la communauté s’élève à 568 livres, le passif à 530 livres.

1640 (4.2.), Me Strintz (Daniel, 58 Not 43) n° (764)
Inventarium Vndt beschreibung aller Vnd Jeder haab, Nahrung Unndt güettere, Keine sie haben nahmen oder seÿenn gelegen wie sie wollen dauon außgenohmen noch hindangesetzt, So Weÿlandt der Ehrenhafft Und bescheidene Meister Adam Brodtbeÿhell schloßer vndt glockhenhenger, burger alhie Zue Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem aus dießer weltt tödlichen hinscheiden hinder Ihme Verlaßen, Welches aller Vndt Jedes auf beschehenes erfordern ansuchen und begehren, sein Meister Adam Brodtbeÿhels seligen, ab intestato hinderlaßenen vnd gleich hernach dißem Titulo beneben Ihren erpetenen herrn und beÿständer & Insonderheit benambster Erben durch die tugendsamee frauw Margaretham vom Meÿ, deßelbigen hinderlaßene Wittib mit hülff vnd beÿstandt deß Ehrenhafften Meister Martin Hägele, schloßers burgers Zue Straßburg Ihres geschwornen Vogts – Actum und Angefangen Inn Straßburg dienstag den Vierdten Monatstag Februarÿ In dem Jahr deß herren alß mann Zahlte 1640.
Vndt hatt der Verstorbene Meister Adam Brodtbeÿhell seeliger ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie Volget. 1. Hannß Brodtbeÿhel, schreinern, Mehr Marx Brodtbeÿhel, glockenhenckhern sein Adam Brodtbeÿhels von beeden bande rechte gebrüder, Von Welchen die fraw Margaretha Von Meÿ die Wittib bericht man In Zwölff Jahren nichts Vernohmen, Insonderheit aber und wie man Vermeint Marx der eine bruder Unn den Niderlanden ich Zum Kriegßweßen gebegen
Ferner Michaels Brodtbeÿhels schuemachers burgers Zue Dachstein seines bruders hinderlaßene Kinder nemblich 3. Magdalenam Christmann Claußen burgers Zue Elsaß Zabern haußfrau, Marien Hanß Jacob schneiders fourier In der vestung Breisach haußfraw
4. Und denn Hannß Beltzen deß Roßtheÿschlers mit Magdalena Brodtbeÿhelin sein Adams Brodtbeÿhels selig von beden banden schwester ehelich erzeugte und nach tod hinterlaßene dochter Anna genandt, Alle vier Inn die Stämm hinderlaßene Erben
Wie dann wegen Magdalenæ Brodtbeÿhelin Christmann Claußman Von Elsaß Zabern haußfrauw dißem geschäfft Insonderheit beÿgewohnt herr Hannß Jacob Kamm burger Zu Straßburg und eines Ersamen Cleinen Raths daselbsten Verordneter Procurator, Und In nahmen der Obeingesamtst fremden Erben sie seÿen wer sie wollen herr Isaac Sellinger Eines Ersamen Cleinen Raths Zu Straßburg beÿsitzer, vnd burger daselsbten

Inn einer hernacher specificirter Inn diße Erbschafft gehöriger vndt Inn der Statt Straßburg Einseith ein Eck ane er dornßgaßen gelegenen behaußung so beede ehegemächt bewohnet befunden worden wie volget.
Ane Haußrath. Auff der obern büenen, Auff der 2. büenen, Im badstüblein, In der Cammer A, In der Cammer C, In der obern Stuben, vor dieser Stuben, In der mitern Stuben, In der Stub Cammer, Im hauß öhren, In der Magd Cammer, Im vnder haußöhren, In der und.sten Kuchen, In der vnder Stuben, Im gaden, In dem Keller
Ferner in einer behaußung ane dem Thomenloch gelegen befunden worden. Im vndern Stüblein, in d. Obern Cammer
Eÿgenthumb Ane heüßern (E.) Item hauß Vnd hoffstatt mit allen andern Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, gelegen Inn der Statt Straßburg In der schloßer gaßen, Einseith neben herrn Rudolph Würtzen Eines Ersamen Großen Raths alhie Zue Straßburg beÿsitzern, anderseith Ist ein Eckh ane der dornsgaßen gegen der Zunfftstub Zum Spiegell, hinden auch auff ehrengedachten Herrn Rudolpff Würtzen stoßend, daruon gehndt Jährlichen auff Johannis Baptistæ Zwölff Pfundt Zehen schilling Pfenning gelts herrn Israel dieffenbechern alten dreÿern d. Statt Straßburg Pfenningthurn widerlößig Inn hauptgut mit 250 Pfundt Pfenning, mehr 4 Pfundt 15 schilling Neun Pfenning Jährlich auff Michaelis herrn Foelix Würtzen beÿsitzer, der herren fünffzehn. deß beständigen Regiments alhie Zu Straßburg lößig in Capital mit 95. Pfund 11 schilling 6 pfenning, Sonsten Vber Jetzt gemeldte beede beschwerden freÿ Leedig Vndt eÿgen, Vndt hiehero Wie solche den 10. Februarÿ Anno 1640 durch die geschwornene Werckmeister d. Statt Straßburg æstimirt worden angeschlagen für vnd vmb 510. lb. So dann ist diße behaußung auch noch verhafftet hannß Carle und hannß Philipp von Meÿ frauen Margaretha von Meÿ der hinterbliebenen wittib beeder gebrüedere & Zu gleichen theÿlen, Erstlich für 25. Pfund pfenning So den 26. Martÿ A° 1621. außglich Vnd dann für 100. Pfund pfenning welche den 16. Monatstag Maÿ Anno 1623 vffgenohmen aber schlecht geld vnd zu guttem gelt gerechtet allein Ist 25 Pfund Pfenning, Vnd also zusammen ane guten gelt 50 Pfund pfenning. Vermög eines Pergamentinen brieffs mit der Statt Straßburg Contract Insigell verssigelt deßen datum den 25. Julÿ Anno 1615. wie der Verstorbene Meister Adam Brodtbeÿhel selige erstgedachte behausung von weÿland herrn Rudolff Würtzen Wundarzten burgern Zu Straßburg vmb 750. lb erkaufft außweißend, darbeÿ noch fernerer Vnderschiedlicher Papÿrein bericht wie auch bezahlte quittung. Zubefind. so alles newen mit N 1. notirt
(T.) Item ein Vordere vnd eine Cleine nebens behaußung sampt einem höfflein auch allen andern Ihren gebeüwen begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten gelegen Inn der Statt Straßburg ane dem Thoman loch im Jungbronnengäßlein (…)
Ergentzung der Fraun Wittiben unveränderten gutts. Item Vermög Inventarÿ Über weÿland des Ersamen Eraßmi Ulians Rothgießers burgers Zue Straßburg der frawen Wittib haußwürths seeligen Verlaßenschafft durch herrn Johann Georg Meÿern Notarium inn Anno 1612. den 8.en Octobris vffgerichtet hat mann der frauen Wittib Zuergentzen
NB. Es befindet sich aber Inn dem durch den Verstorbenen Meister Adam Brodtbeÿheln Seligen Vndt fraw Margaretham Von Meÿ deßen hinderlaßenen Wittib und also beede ehegebechte zugleich den 22. Montastag Novembris 1626. vor David Ösingern Notario publico burgern Zu Straßburg vnd damahls erpetenen gezeüg angebenen letzten willen nachstehende Passus. Zum Andern, verschafft bemelter Codicillirender Adam Brodtbeÿhel seiner lieben haußfrawen den Ime gebührenden Zweÿten theill ane der in der Schloßergaßen gelegenen behausung, So er vnd ersterwehnte sein liebe haußfraw in Ihrem Ehestand mit einander erkaufft, vnd sie jetzo bewohnen die tag Ihres lebens rechten widembß weiß ohngehindert Mäniglichs haben zu bewohnen Zu nutzen undt Zugenießen daß Eÿgenthumb aber davon seinen rechtsmäßigen Erben Affectirt und verfangen, sein vnd pleiben auch Sie die Wittib und widembß Nießerin schuldig sein sollen sein Codicillirers Mutter Walpurg Euglerin* da fern sie noch In leben sein würdt, nach seinem todt 200 gulden an geld zu lüffern (…) weÿlen mehrgedachte behaußung von Adam Brodtbeÿhelen In seinem ledig. standt erkaufft (…)
Theÿlbare Beßerung ane einem eingezeundten Allmendt platz. Item ein eingezeündter Allmendt platz So an Jetzo Zu einem garten gemacht vor der Statt Straßburg und dero Judenthor (…)
Abzug Inn hieuorgeschriebenen Inventarium gehörig. Vndt würdt Anfänglichen beschrieben der fraw Wittib unverändert gutt. Sa. haußraths 85, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 33, Sa. guldiner Ring 9, Sa. der Baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgutts 8, Sa. Ergäntzung 120, Summa summarum 260 lb
Volgt nun der Erben Unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 3, Sa. Eÿgenthums ane heußern 250, Summa summarum 253 lb
Volgt endlichen die theÿlbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 66, Sa. Weins vnd lehrer Vaß 7, Sa.Wahren gemachter vndt ohngenachter arbeit wie auch werckzeug Zum glockhenhencker vnd schloßer werckgzeug gehörig 203, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. guldiner Ring 1, Sa. eÿgenthumbs ane heüßern 90, Sa. beßerung ane heüßern 104, Sa. beßerung ane einem eingezeunten allmendt platz 25, Sa. schulden 55, Summa summarum 568 lb – Schulden 530, Nach deren Abzug 37 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 550 lb

Les héritiers d’Adam Brodbühl vendent 700 livres la maison au barbier Marc Philippe Hahn

1640 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 570
(Prot. fol. 24. & seq. – Emptio-Venditio) Erschienen Herr Isaac Sellinger der handelßmann, E. E. Kl. Rhats Beÿsitzer und von wohlgedachtem Rhat zu Weÿl. Adam Brotbeÿhelß geweßenen burgers und rothgießers alhie nunmehr sel. Erb. und Verlaßenschafft wegen der frembd. abweßend. Erben, mit nahmen hannß Brotbeÿhelß deß Schreiners, Marx Brotbeÿhelß Glockhenhenckhers beeder deß verstorbenen Adams Gebrüder in der frembden Michael Brotbeÿhel schuhmachers burgers Zu dachstein hinderlaßener Zwoer döchter benantlich. Mariæ hannß Jacob Schneiders Furiers Zu Breÿsach und Magdalenæ Christmann Claußen burgers Zu Elsaß Zabern haußfrawen, Ferner Annæ hannß Beltzen deß Roßtäuschers daßelbst mit Magdalena Brotbeÿhelin ehelich erzeugter dochter, insonderheit verordtnet, So dann herr Valentin Büchler Notarius wohlgedachtes Rhats Beÿsitzer und Zu sein Adam Brotbeÿhelß hinderlaßenen wittib Margarethæ von Meÿ Verlaßenschafft, ingleichem wegen dero Erben so frembd und abwesend seind deputirt, Vnd Herr Johann Jacob Kamm Wohlerwehnts Rhats Advocatus und Procurator, alß in Crafft beÿ mehrehrenberührtem Rhat producirt. Mandato gewalthaber obgedachter Magdalenæ Brotbeÿhelin auch einer Adam Brotbeÿhelß sel. Erbin Ehevogts Christmann Claußen burgers Zu Elsaßzabern
haben in gegensein Marx Philipß Haanen burgers und barbierers alhie (verkaufft)
hauß hoffstatt mit all. & alhie in schloßergaß. geleg. ist ein seit ein Eckh, anderseit neben und hinden vff H Rudolph Würtzen E. E. großen Rhats Beÿsitzern stoßend davon gehnd iährlich vff Joh. Bapt: 12. lib 10. ß ablößig mit 250. lib Hern Israel Dieffenbechern XXI.ern, mehr 4. lib. 15 ß 9 d vff Michaelis H Fœlix Würtzen XV.ern in hauptgut 95. lib 16 ß 8 d nachtrag, So dann ist diße behaußung noch verhafftet umb 50 lib rediucirt hauptgut hanß Carl und hannß Philippß Gebrüdern von Meÿ – darinn auch vff ohngefähr 200. ohm läre faß im Keller annoch ligend begriffen, zugang. umb 700 Pfund, darinn auch die beschwärd abgezogen
[in margine :] Erschienen H Isaac Selling. dreÿ. der Statt Stall alß an statt vnd von weg. marja hanß Jacob Schneiders deß furiers vnd Annæ hanß Beltz. dochter, mehr hannß Martin Sarburg. der Schneid. alhie, alß, wie Er sagte an stat weÿl. margretæ von Meÿ der Brotbeÿhelisch. wittib frembd. Erben, mit gewißer Condition instituirter Erb, So dann Christmann Clauß von Elsaß Zabern alß Ehevogt Magdalenæ Brotbeÿhelin, hab. in gegensein deß Käuffers (…) Act. en 18. Januarÿ Anno 1643.

Originaire de Trarbach sur la Moselle, Marc Philippe Hahn épouse en 1636 Marie Spiegel, fille de barbier.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 191)
1636. Eâdem [Domin. IX. Trinit. d. 14. Aug.] Philipp Marx Haan Von Trorbach Barbirer hannß Peter Haanen Rathsverwandten daselbst Ehelicher Sohn, Jungfrau Anna Maria, hannß Philipp Spiegels burgers vndt Barbirers alhie eheliche tochter. Eingesegnet dinstag d. 23. Aug. St. Thoman (i 197)

Il devient bourgeois quelques jours plus tard. L’inscription est au nom de Marc Philippe Zahn, natif de Lorbach
1636, 4° Livre de bourgeoisie p. 158
Marx Philipp Zahn Von Lorbach der Barbierer Empfangt d. Burgerrecht von seiner Haußfrauwen Anna Maria hanß Philipps Spiegels deß Barbierers alhier Erziehlte dochter ist Beÿ denen Lucernen. Jur. den 1. 7.bris 1636 [Marx Philipp Hahn Von Trorbach]

Marc Philippe Hahn se remarie en 1673 avec Anne Valérie Hammerer, veuve du brodeur en soie Jean Georges Rosa qu’elle avait épousé en 1645
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 35)
1673. Dom. Invocavit et Reminisc. d. 16. v. 23. febr. H. Marx Philip Hann Burger barbirer b. E. E. Kleinen Raths Beÿsitzer, fr. Anna Valeria weÿl. H. Johann Geörg Rosa, geweßenen Seÿd. stückers vndt E. E. Kleinen Raths geweß. alt. beÿsitzers hind.lassene wittib. Eingesegnet Zu St Thomæ den 27. febr. (i 19)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 308-v)
1645 Domin: XIX. Trinit: 12. Octob. Johann Georg Rosa Seÿdenstcker Vndt burg. alhier, Jungfr. Anna Valeria, H. Israël Hemmerlinß Goldarbeiters vndt burgers alhier nachgelaßene tochter. Eingesegnet dinstag 21. Octob: St. Thoman (i 315)

Marc Philippe Hahn vend la maison et une cabane en face au barbier Jean Thiébaut Küstner et à sa femme Marie. En marge, quittance accordée à Georges Lind en 1699.

1676 (24. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 589-v
Herr Marx Philipps Hahn der Barbierer und E.E. Kleinen Rhats alter beÿsitzer, mit beÿstand H. Eliæ Winckhlers Notarÿ
in gegensein herrn Johann Theobald Küstners deß barbierers und wohlgedachten Rhats ietzigen beÿsitzers und Mariæ seiner ehelichen haußfrauen, mit assistentz herrn Eucharÿ Friderich Schüblers und Samuel Schüblers beede Sattler ihres resp. eheleiblichen Vatters und bruders laß deroselben hierzu erbettener nechtse Verwanther
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Schloßer gaß, einseit ist ein Eckh: anderseit neben weÿl. herren Johann Daniel Würtzen geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen
Item einen Vierten theil so abgesondert ahn Einer Holtzhütten alhier in dem Spiegelgäßlein gegen der Zunfftstub Zum Spiegel über, einseit stost selbige uff Philipp Jacob Christen den Mahler, anderseit uffs Allmend hinden unterpfand, die Cancelleÿ, und gehend Von diesem ietzt Verkaufften Vierten theil der Holtzhütt 15 ß bodenzinß Gemeiner statt – umb 3200 R
[in margine :] (…) in gegensein H. Georg Linden des Barbierers und wundartzts als ietzigen Besitzers deß hierin beschriebenen in der Schloßergaß gelegenen Haußes (quittung) Act. d. 25. feb. 1699.

Jean Thiébaut Küstner épouse en 1646 Anne Dorothée Weyher, veuve du notaire Paul Seelig, puis en 1675 Marie Schübler, veuve du blanchisseur Jean Louis Griesbach avec lequel elle s’était mariée en 1662
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 501)

1646. Domin: 20. Trinitatis. Johann Theobald Kistner, der Barbierer, H. Johann Christoff Küstner, geweßenen Burgers allhier ehelicher Sohn, vnd Anna Dorothea H. Paul Seeligs, geweßenen Vogteÿgericht schreibers Vndt Notarÿ, nachgelaßene Wittib. Im Münster, dienst. 20. Octob. (i 255)

Mariage, cathédrale (luth. p. 468)
1643 Domin. 8. Trinitatis. Herr Paulus Seelig, Notarius Vndt Vogteÿgerichts Schreibers allhie, Vndt Jungfr. Anna Dorothea H. Johann Conrad Weÿher deß geweßenen Handelßmanns vnd burgers allhie nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Im Münster. Dienst. 1. Augusti (i 239)

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 6-v n° 27)
1675. Dom V. post Trin. Zum 2 mal Hr Johann Theobald Küstner Barbierer und Burger alhie, fr. Maria Weiland hr. Johann Ludwig Grießbach gewesenen bleichers u. burgers alhier nachlelaß. witt. Dienstags den 15. Julÿ Münster (i 8)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 128-v n° 22)
1662. Eod. [Dom. 25 et 26. Post Trin.] d. 25. 9.bris. Johannes ludovicus Grießbach der bleicher beÿ Arbogast Hn Joh: Ludwig Grießbachs bleichers v. welchers auf dem bruckhoff ehl. Sohn, v. J. Maria Eucharÿ Friderich Schüblers d. Sattlers ehl. tochter (i 130)

Jean Thiébaut Küstner hypothèque sa maison et une blanchisserie au profit du docteur en médecine Adam Calisius

1677 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 509-v
Herr Johann Theobald Küstner der barbierer und E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer und fraw Maria sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand Herrn Eucharÿ Friderich Scheublers, und schuemacher Scheublers beÿder Sattler ihres resp. eheleiblichen Vatters und Bruders
in gegensein deß Edel- hochgelehrten herrn Adam Calisÿ Med. Doct. et Practici – schuldig seÿen 2000 Gulden
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten recht. und Gerechtigkeiten alhier ahne der Scholßer gaßen, einseit ist ein Eckh anderseit neben weÿl. herrn Johann Daniel Würtzen geweßenen Füffzehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden uff dieselbe stoßend gelegen,
ferners solle in specie Unterpfand, sein, die Vor dem Weißenthurn im Bruckhoff gelegene blaich sambt der darauff stehenden Mahl und Walckh: mühl, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten
[in margine :] Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrte Herr Philipp Jacob Vinther beÿder rechten, wie auch Medicinæ doctor und Practicus, alß ietziger Ehevogt frawen Magdalenæ deß hieringemelten herrn Creditoris nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, hat in gegensein herrn Georg Lunden deß Barbierers, alß welcher hierinn gedachte behaußung erkauft und die Calisische 2000 fl. Zu bezahlen übernohmen (quittung und obligation), Act. d. 16. Xbr. 1679

Jean Thiébaut Küstner et sa femme Marie vendent la maison et la cabane en face au barbier Georges Lund

1679 (25. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 700
herr Johann Theobald Küstner E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer und fraw Maria sein eheliche Haußfraw und beÿde Eheleuthe mit beÿstand herren Christoph Schüblern Notarÿ und E.E. großen Rhats alten beÿsitzers
in gegensein H. Georg Lunden deß barbierers mit assistentz herrn Johann Henrich Schatzen wie auch Philipp Jacob Christen deß Mahlers
Hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Schloßergaß einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. herrn Johann Daniel Würten gewesenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 2000 fl. weÿl. Herrn Adam Calisÿ Med. Doct. nunmehr seel. nachgelaßener wittib Verhafftet,
Item ein Vierdten theil so abgesondert ahne einer Holtz hüthen alhier in dem Spiegelgäßlein gegen der Zunfftstub Zum Spiegel über, einseit stost selbige uff obged. Christen, anderseit uffs allmend, hinden uff die Cancelleÿ und gehend Von diesem ietzt Verkaufften Vierdten theil der Holtzhüth 1 fl. 5. ß bodenzinß gemeiner Statt – umb 1300. fl.

Originaire de Nykøbing sur l’île de Falster au Danemark, Georges Lund épouse en 1679 Marie Madeleine Wetzel, fille du diacre de la cathédrale. Il devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne après avoir fait dresser un état de sa fortune
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 72-v, n° 55)
[page translucide, endommagée] 1679. Dom [-] Zum 2. mal [-], Jfr. Maria Magdalena [-] Donnerstag [-] 8.bris (i 74)

Etat de fortune
1679 (2. 9.br), Me Winckler (Elie, 61 Not 1)
[Verzeichnus über alles was] Georg Lundten barb[ierer] von New Köpping und, der ([biffé] könig)[-] denne[marck] gelegen eigenthümlich zuständig – Actum Straßburg Dienstags den 2. Septembris Anno 1679.
Summa 234 lb

1679, 4° Livre de bourgeoisie p. 463
H. Georg Lunt der barbierer vnd wundartzt von Nicoppingen auff der Insul Falster gelegen, empfangt das burger recht von seiner haußfr. Maria Magdalena Wetzlerin p. 8. golt fl. welche Er beÿ d. Cantzleÿ erlegt, ist ledig. standt gewesen vnd würdt Zur lucern dienen. Jur. 13. 9.br.

L’épouse fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 609 livres
1679 (26.2.), Me Schatz (Jean Jacques, 50 not 8) n° 555
Inventarium undt beschreibung d. Jenigen Haab vnd Nahrung, so der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Magdalenæ Lundin, gebohrner Wetzelin eÿgenthümblich zuständig vndt dieselbe dem Ehrenvesten und Kunsterfahrenen Herrn Georgen Lunden, barbierern vndt Wundartzten auch burgern alhier in Straßburg, Krafft Ihr beeder auffgerichteter heuraths-Verschreibung, in den Ehestandt für Unverändert Zugebracht – Actum Straßburg in fernerem beÿsein des wohl Ehrwürdigen vnd wohlgelehrten herrn Magistri Johannis Georgÿ Wetzels Diaconi Senioris in alhiesigen Münster alß Ihr der frawen eheleiblichen Vatters, Donnerstags den 26. Februarÿ A° 1680.
Haußrath 156, Silber geschirr und Geschmeidt 36, Guldine Ring 37, Baarschafft (384, davon gehet ab 5, restirt) 379, Summa summarum 609 lb

Georges Lund hypothèque la maison au profit de Marguerite Heydel veuve Mülb

1680 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 48-v
Herr Georg Lund der Barbierer und Wundartzt
in gegensein deß Edel- Vest- fürsichtig- hochweißen und hochgelehrten herrn Dominici Dietrichs dießer Statt Alten Ammeÿsters und dreÿ Zehners alß Curatoris der Edlen, viel Ehr und tugendsamen frawen Margarethä Mülbin gebohrner Heÿdlin wittibin – schuldig seÿe 1000 fl, damit Fraw Magdalenam Vintherin, Herrn Philipp Jacob Vinthers U.I. wie auch Med. Doct. et Practici eheliche haußfrau umb die Ihro, annoch uff nachgemelter behaußung restirende 1000 fl. Völlig bezahlen Können
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeit. allhie in der Schloßer Gaßen einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. herrn Johann Daniel Würtzen geweßenen Fünff Zehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen
ferners ein Vierdter theil so abgesondert, ahne einer Holtz hütten alhier im Spiegelgäßlein gegen der Zunfftstub Zum Spiegel hinüber, einseit neben Philipp Jacob Christen dem Mahler, anderseit uffs allmend, hinden uff die Cancelleÿ stoßend gelegen, von welchem ietzt gedachten Vierdten theil der Holtzhüt gibt mann iährlich 15. ß Zinnß der Statt Pfenningthurn

Marie Madeleine Wetzel, meurt en août 1693
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1719, f° 47)
1693 Heute Donnerstag d. 20. Aug. abendts Zwischen. 2. und 3 uhr starb fr. Maria Magdalena Lundin gebohrne Wetzlerin, H Georg Linden des Barbierers Wundt Artzten Vnd Burgers allhier ehl. haußfr, wurde folgend. Sonntag d. 23. ejusd. (…) auff der begräbnus St Helebnæ Zue erd. bestattet [unterzeichnet] Jörgen Lundt alß Ehe folgt, Johann Georg Wetzel, alß Bruder (i 49)

Georges Lund se remarie avec Marie Madeleine Langrœther, fille d’un marchand de toiles
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 43 n° 268)
1694 Dom IV post Epiphan. seÿen zum 2. außgeruffen worden. Hn Georg Lund Chÿrugus und burger allhier, Jfr Maria Magdalena weil. hn Georg Langröthers geweßenen Weißleinwadhändlers und burgers nachgel. ehl. T. Seÿnd copulirt worden Mittw. den. 10. febr. [unterzeichnet] Jörgen Lundt alß hochzeiter, Maria Magdalena Langeretterin als hochzeiterin, Dionÿsius Schöpff alß Vogt d. Jungfr. Hochzeiterin (i 43)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Georges Lund à se remarier avant la fin de son deuil
1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
H. Georg Lund pct° dispensationis temporis luctus. 53.
(p. 53) Sambstags den 26. Martÿ 1695. G. ersch. H. Georg Lund, burger und barbierer bescheint mit beÿgehendem documento mortis daß biß daß er sich wieder verheurathen wird, mehr nicht alß 13 tag zu dem tempore luctus fehlen wird, b. deßwegen umb gdige dispensation und daß er sich mit dem ersten hochzeithen proclamiren laßen dörffte gdig Zuerlauben.
Erk. gratis Willfahrt
H. XV. Reichshoffer, H. Reinthaler

Georges Lund épouse en troisième noces Marie Salomé Mappus, fille de marchand
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 47 n° 280)
Heüt den 13. Aprilis 1695. seindt von mir (…) nach ordentlich geschehener außruffung Eingesegnet und H. Georg Lundt der burger barbierer und Wundtartzt allhier und Jgfr. Maria Salome H. Johannes Mappi E. E. Großen Raths alt. beÿsitzer und handelsmanns allhier Eheliche, Tochter [unterzeichnet] Jörg Lundt als H., Maria Salome Mappusin alß hocht Zeiterin

Georges Lund meurt en 1708 en délaissant deux enfants issus de sa première femme. L’inventaire est dressé dans sa maison quai Saint-Nicolas. La masse propre à la veuve s’élève à 5 131 livres. Comme la veuve renonce à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse dont l’actif s’élève à 2 345 livres, le passif à 3 891 livres.
1708 (28.6.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 21)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehren vest und Kunsterfahren Herr Georg Lundt, geweßener barbierer vnd Wundartzt auch burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Freÿtags den 25. Maÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenvesten vnd Vorachtbaren auch Kunstberühmten herrn Georg Friderich Lundten, ebenmäßig Barbierers vnd Wundartzts auch burgers allhier für sich selbsten, So dann der Ehren und tugendreichen Jungfrawen Mariæ Salome Lundin, mit beÿstand des wohl Ehren Vesten, Großachtbahr vndt Hochgelehrten Herrn M. Johann Friderich Heüppels hochmeritirten Præceptoris Superioris Gymnasÿ und burgers alhier ihres geschwornen Herrn Vogts, beede des abgeleibten herrn seel. mit auch weÿl. Frauen Maria Magdalena Lundin gebohrner Wetzelin seiner erstern haußfrauen seel. ehelich erzeugten sohns und dochter Vnd ab intestato Verlaßener Erben inventirt durch die Ehren und Tugendsame Fraw Mariam Salome Mappusin die hinterlaßene Wittib mit assistentz des Wohl Ehren Vesten vnd vorachtbahr herrn Johann Philipp Reichshoffers vornehmen handelßmanns und burgers allhier ihres geschwornen Vogts – Actum Straßburg Donnerstags den 28. Junÿ 1708.
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli

In einer allhie Zu Straßburg ane dem Staden gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt
Hültzenwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Inm Soldaten Gemach, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, Im haußöhren, In der Kuchen, In der Untern Stuben, Im Undern Cämmerlein, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung. Item Hauß, Höfflein, hoffstatt und Gemeinschafft eines bronnens am Staden beÿ dem Neßelbach (…)
Schulden auß dem Erben Zubezahlend. Erstlich soll mann herrn Georg Friderich Linden, barbierer, vnd burgern alhier als des verstorbenen Herrn seel. in erster Ehe mit weÿl. Frauen Maria Magdalena gebohrner Wetzelin sel. erzeugtem hinterlaßenem Sohn Vor Mütterlich Guth krafft des auß deroselben Verlaßenschaffts Inventario von Weÿl. Herrn Elia Wincklern Notario (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guths. Vermög des über eingangs gemelter beeder Eheleuthe in dießen Ehestand Zugebrachte Nahrung, durch herrn Eliam Winckern Notarii seel. in Anno 1695. gefertigten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 87, Sa. Silbers 67, Sa. guldenen Ring 60, Sa. baarschafft 46, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1731, Sa. Schuld 100, Sa. Erg. 3037, Summa summarum 5131 lb
Der Erben unverändert und daß theilbahr Guth, Sa. haußraths 210, Sa. Werckzeug, Instrumenten vnd anderes Zur Wundarztneÿ undt barbier Kunst gehörig 15, Sa. Wein vnd vaß 34, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 67, Sa. Guldener Ring 59, Sa. der baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1574, Sa. Gülth von liegenden güthern 7, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 290, Sa. Schulden 93, Summa summarum 2345 lb – Schulden 3891 lb. Übertreffen also die Schulden das theilbare Guth umb 1546 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4339 lb
Wÿdemb So der abgeleibte Herr seel. von Weÿl. frauen Maria Magdalena gebohrner Wetzelin seiner ersten haußfrauen seel ad dies vitæ Zugenießen gehabt

Georges Lund et Marie Salomé Mappus vendent la maison et la cabane en face à leur fils et beau-fils respectif Georges Frédéric Lund

1707 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 427-v
(825) Georg Lund Chirurgus u. Maria Salome geb. Mappußin
in gegensein Georg Friedrich Lunden Chirurgi, daß er vatter ihm Sohn verkaufft
hauß hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen & allhier in der Schlosser gass, einseit ist ein eck, anderseit neben H Joh: Reinhart Langen Not: pub: hinten auff eundem stoßend
Item ein 4.te theil so abgesondert ahn einer holtzhütt allhier in dem Spiegelgäßelin gegen der Zunft stueb zuem Spiegel, einseit neben Philipp Jacob meel wachsbossirern n° dem allmend hinten auf die Cantzleÿ stoßend u. gehen von dießem 4.t theil jährlich 15 ß bodenzinß G. St. – um 1650 pfund

Georges Frédéric Lund épouse en 1707 Anne Marguerite Kirschner, fille de teinturier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 3)
1707. d. 30. Martÿ haben sich christlich copuliren Vnd ehelich einsegnen laßen herr Georg Friderich Linden lediger Chirurgius vnd Barbierer Herr Georg Londen Chirurgi Barbierers vndt Burgers allhier Ehelicher Sohn vnd Jungfr. Anna Margaretha Weiland herrn Johann Jacob Kirschners Schwartz und Schönfärbers nachgelaßene Eheliche Tochter, [unterzeichnet] Georg Friderich Lundt alß hochzeiter, Anna Margaretha Kitschnerin alß hochzeiterin (i 5, procl. Saint-Thomas,f° 109 n° 622)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports, resté incomplet. Y figurent la maison propre au mari et la part de maison au Faubourg national propre à l’épouse

1707 (s.d.) Me Rohr (Daniel, 46 Not 18) n° 697
[sans intitulé – Georg Friderich Lund]
In einer allhier zu Straßburg ane der Schloßer gaß gelegenen dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Eÿgenthumb ahne einer behaußung (M). It. hauß, hoffstatt mit allen deren gebawen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, allhier in der Schloßergaß einseith ist ein Eckh, anderseit neben herrn Johann Reinhard Langen Notario Publico, hinten auch auff ermelten H. Lang. stoßend gelegen,
Item Einen vierten theil so abgesondert ane einer holtzhütt allhier in dem Spiegelgäßel gegen der Zunfftstuben Zum Spiegel (…)
Darüber besagt i. perg. Kbr. in allhießiger C. C. stuben gefertiget sub dato d. 9. Junÿ A° 1707. mit N° 1. notirt
(F.) It. Ein dritter theil vor ohnvertheilt ane einer farb behaußung, hoffstatt, höfflein, bronnen und Stallung, Mang vnd eingemaurt. farb Kößeln, samt all übrigen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehörthen, Rechten Und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg in der obern straßen in der Vorstatt Under Wagnern beÿm Zollthor I. s. neben Johann Großen dem Weißbecken 2. s. neben Mstr Christoph Saumen dem Seÿler et Cons., hinden auff den sogenanten Maurs Münsterhoff stoßendt, davon gehen Jährlichen auff Johannis Baptistæ dem Stifft St. Marx allhier 5. lb. d. Ewigen Erblehnungs Zinnß, sonst freÿ leedig vnd eigen, vnd verbleibt solche behaußung allhier auch beliebter maßen ohne anschlag. Vber dieße behaußung besagt ein perg. Kauff verschreibung mit der St. St. anhangendem C: C: Insiegel verwahrt datirt den 5. Junÿ Anno 1679. mit altem N° 1 notirt. sambt noch Verschiedenen darbeÿ Schrifftlichem bericht.
(F.) It. ein dritter theil vor ohngetheilt ane einer behausung ane der Obern straß (…)

Georges Frédéric Lund et Anne Marguerite Kirschner font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif dans une maison de location ruelle du Bateau, propriété de Jean Henri Vigera
1712 (1.2.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 30) n° 1004
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so der Ehrengeachte und Kunsterfahrene Herr Georg Friderich Lund barbierer vnd die Viel Ehren und tugendbegabte Fraw Anna Margaretha, gebohrne Kürßnerin, beede Eheleuthe Und burgere allhier Zu Straßburg der Zeit würcklichen ahne Nahrung Activé besitzen vnd hiengegen wieder Pasivé Zu bezahlen schuldig seind, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehefrauen, und Zwar mit assistentz deß Ehrenvesten vnd Wohlvorgeacht, H. Joh: Heinrich Vigera derselben geschwornen Curatoris Vornehmen handelsmann Und Burgers allhier – So beschehen alhier in der Königl. St. Str. jn fernerem beÿsein des Ehrenvesten vnd Vorachtbahren H. Joh: Friderich Lobsteins auch vornehmen handelßmann vnd burgers allhier Montag den 1. Februarÿ Anno 1712.
Copia der Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg ahne dem Schiff Gäßel gelegenen H Johann Heinrich Vigera d. Ehefr. H. Vogt eÿgenthümblich zuständig. behaußung sich volgend. maßen befunden
(f° 8) Item i. dritter theil vor ohnvertheilt ane einer farb behaußung, hoffstatt, höfflein, bronnen und Stallung, Mang und eingemaurten farb Kößeln, samt all übrigen deren Gebäwen, Begriffen, Weithen, Zugehörthen, Rechten Und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der St. Str. in d. obern Straßen in der Vorstatt Under Wagnern beÿm Zollthor I. seith neben Johann Großen dem Weißbecken anderseit neben Mstr Christoph Saumen dem Seÿler et Cons., hinden auff den sogenanten Maurs Münsterhoff stoßendt, davon gehen Jährlichen auff Joh. Bapt. dem Stifft St. Marx allhier 5. lb. d. Ewigen Erb Lehnungs Zinnß, sonst freÿ leedig vnd eigen, vnd ist solche behaußung in der EhefrauenVatters seel. Verlaßenschaffts Invent. æstimirt worden pro 1550. ln, davon abgezeogen obige beschwehreden so à 5. p. Cento ohnvergreifflich gerechnet thur 200. lb so verbleibt annoch im rest 1350. lb, Zu dißorts rato 450. Über dieße behaußung besagt ein perg. Kauff verschreibung mit der St. St. anhangendem C: C: Insiegel verwahrt datirt den 5. Junÿ A° 1679. mit altem N° 1 notirt. sambt noch Verschiedenen darbeÿ Schrifftlichem bericht.
Ergäntzung, Innhalt Inventarÿ Concepts über beeder Ehe Persohnen einander in den Ehestand zugebrachten Nahrungen in A° 1707 durch mich Notarium Vergriffen
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ der Fr. Nahrung batreffend, Sa. haußraths 155, Sa. Leerer Vaß 3, Sa. Silbers 19, Sa. Gold 51, Sa. Eÿgenthumb ane i Behaußung 450, Sa. Activ Schulden 100, Sa. Ergäntzung 1803, Summa summarum 2583 lb
deß Herrn und zugleich Theilbar Nahrung blangend, Sa. haußraths 74, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Activ Schulden 1299, Summa summarum 1382 lb – Schulden 2148 lb, Compensando 765 lb

Marguerite Kürschner se remarie en 1726 avec Jean Hamel, assesseur à la chambre de police
1726 (30. 8.bris), Me Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 156
Eheberedung – zwischen dem Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahrem Herrn Johann Hamel E: Löbl. Policeÿ gerichts wohlmeritirten jetzmahlig. beÿsitzer undt Vornehmen burgern allhier Zu Straßburg, als dem Herrn bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: Und tugendreichen Frauen Margaretha Lundin, gebohrne Kürschnerin, weÿlandt des Ehrenvest und Kunsterfahrenen herrn Georg Friderich Lunden Wundartztes auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßener Frau Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Mittwoch den 30. Tag des Monats Octobris im Jahr nach Christi geburth gezahlt 1726.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Georges Frédéric Lund à vendre sa maison 3 500 florins au barbier célibataire Christophe Stricker originaire de Berlin. La maison comprend une échoppe de barbier, deux vestibules, plusieurs chambres, deux celliers et une belle cave voûtée.

1711, Conseillers et XXI (1 R 194)
Georg Friderich Lund pt° verkauffs seines hauses vnd barbierstuben. 105. relation der Hh. Deputirten. 111.
(p. 105.) Montags den 17. Augusti 1711. G. ersch. Georg Friderich Lund der burger vnd barbierer allhier, der ist willens seine in der Schloßer gaß gelegene barbierstub ahne Christoph Stricker dem ledigen barbierer von Berlin, der sich in allhießiges burger recht begeben würdt, vmb 3500 fl. zuverkauffen, bittet Obrigkeitliche permission.
Erk. Hrr XXI. Nauendorff vnd herr Rathherr Städel der Specirer abgeordnet
(p. 111.) Montags den 31. Augusti. Herr XXI. Nauendorff vnd herr Rathherr Städel referiren, daß Sie der ihren am 17.ten hujus auffgetragenen commission zufolge nicht ermangelt haben den augenschein in der Schloßergaßen gelegenen behaußung, welche Georg Friderich Lund der burger und Barbierer allhier ahne Christoph Stricker den ledigen barbierer von Berlin, welcher sich auff in das allhießige burger recht Zu begeben willens, umb 3500 fl. verkauffen vorhabens ist, vnd deßweg. vmb Obrigkeitliche permission gebetten den augenschein einzunehmen, vnd dabeÿ befunden hetten, daß darein vnden Ein guthe barbier stub Zweÿ haußöhren vnd oben auff verschiedene Kammern wie auch Zwo fruchtschütten vnd Ein guther gewölbter Keller were der Käuffer gesinnet 1000 fl. gleich Zu bezahlen vnd den restirenden Kauffschilling auß der behausung steh. zu laßen dabeÿ sich erkläret den allhiesigen ordnungen in allen stückn Zu submittiren. Erk. würd Zwar mit gebettenem Obrigkeilich Consens willfahrt, es soll aber die verschreibung dießes verkauffs ordnungs mäßig mit den gewohnlichen clausulen in der Contractstuben in beÿsein der herrn deputirten geschehen.

Georges Frédéric Lund et Marguerite Kürschner vendent la maison 1 750 livres au barbier Christophe Stricker

1711 (1.9. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 485
(1750) Georg Friedrich Lundt Chirurgus und Marg: geb. Kürßnerin beÿständlich H. Joh. Friedrich Lobsteins handelsmanns
in gegensein Christoph Strickers Chirurgi
hauß hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Schlosergass, einseit ist ein eck anderseit neben Joh: Reinhardt Lang Not: publ: hinten auf eundem
Item ½ theil so abgetheilt ahn einer holtzhütt allhier im Spiegelgässlein gegen der zunftstub zuem Spiegel einseit neben Merlischen E E anderseit neben dem allmend hinten auf die Cantzleÿ, darvon gehen jährlichen 1 lb 10 ß bod. zinß G. Statt
In dießen Kauff ist begriffen die barbierstueb zuer profession gehörig u. alles was darinnen enthalten ist – um 1750 pfund

Les Quinze autorisent le compagnon barbier Christophe Stricker à présenter son chef d’œuvre bien qu’il n’ait pas terminé ses années d’épreuve, eu égard qu’il vient d’acquérir une échoppe de barbier
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Christoph Stricker Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
(f° 237-v) Sambstags den 12 Sept. 1711. G. noê Christoph Strickers des Ledigen Barbier gesellen von Berlin Cit. E. E. Meisterschafft der Barbierer Ober meister H. Julium Christoph Keßler, Prpalis hat sich wegen admissionis Zum Meisterstück gebührend angemeldet, Citati aber haben Ihne wegen nicht völlig außgehaltener 2. jahr, an Mghherren gewießen, Bittet unterth. Ihne dazu gn. zu admittiren, angesehen Er würcklich Hn Linden Barbierstub an sich erhandelt habe.
S. Citatus prod. bericht daß Implorant allererst in ein vierteljahr alhier seÿen setzt dahero die dispensation Zu Mghh. undt bittet anbeÿ, der Laden in bestem Zu gedencken. Erk. wirdt dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 3. lb dispensanddo willfahrt.

Christophe Stricker hypothèque la maison au profit du pharmacien Jean Bresler

1712 (ut ante [19. Jan.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 39
Christoph Stricker Chirurgus
in gegensein H. Joh: Breßlers apotheckers – schuldig seÿe 300 lb
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier ahn der Schlossergaß, einseit und anderseit neben H. Not. Langen hinten auf eumdem

Christophe Stricker loue une partie de sa maison au menuisier Balthasar Mützel

1712 (2. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 704
H. Christoph Stricker Chyrurgus
in gegensein Balthasar Mietzells des Schreiners [unterzeichnet] Mützell
In sein Strickers allhier theils in der schloßer theils in der dornen gaß liegenden barbirer behaußung nachfolgende gemach und gelegenheiten, Nemlcih die über der barbierstueb befindliche Stueb und Stueb Cammer darbeÿ sambt dem gebrauch des ahne ged. Cammer stehend. und festgemachten Kastens, Ferner dreÿ Steegen hoch droben ein platz so d. verleiher zu unterschlagen laßen verspricht des Entlehners gesind hinein zu legen, So dann ein platz oben über ged. Platz auffs höchst beÿ dreÿ fuder holtz zu legen Und Endlichen plätzlein im Keller so auch von dem verleiher soll unterschlagen werden ongefähr auffs höchste 30 ohmen wein zu legen, alles auff 4 jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ1713 – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Christophe Stricker hypothèque la maison au profit de Chrétien Mercklin, pasteur à Wittenweier en Bade

1713 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 250-v
Christoph Stricker barbierer
in gegensein H. Johann Friedrich Ölingers Not: publ: nahmens H. Christmann Mercklin Pfarrers in Wittenweÿher – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: in der Schlosser gass einseit ist ein eck anderseit und hinten H. Not. Langen

Christophe Stricker épouse en 1713 Anne Marguerite Willschnack, fille de cordonnier
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 247, n° 1074)
1713. Mitwoch den 8.ten ejusdem [Martÿ] Seind nach 2.mäl. Proclamation ehelich copulirt worden H Christoph Stricker der ledige Chirurgus allhier, H Christoph Stricker königl. Preüßischen Müntzmeisters Zu Berlin ehl. Sohn und fr. Anna Margaretha weÿl. Christoph Willschnack gewesenen b. und Schuhm. ehel. Tochter [unterzeichnet] Christoff Stricker als hochzeiter, Anna Margaretha Willschnackin als hochzeiterin, Daniel Roht Nots. als der Jungfr. hochzeiterin Curator (i 246)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports parmi lesquels figure le maison. L’épouse est assistée de son beau père Henri Seder, messager du Magistrat, et de sa mère Anne Catherine Œlinger. Les apports du mari s’élèvent à 199 livres, ceux de la femme à 427 livres

1714 (15.8.), Me Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 2) n° 37
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab Undt Nahrung, so der Ehrenveste Vnd Vorachtbahre herr Christoph Stricker Chirurgus undt die Tugendsame Fraw Anna Margaretha gebohrne Wilschnackin beede Eheleuthe undt burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht undt vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert Vorbehalten haben – so beschehen in fernerem gegensein herrn Heinrich Seders des Raths botten Vndt Fr. Anna Catharina gebohrner Ölingerin der Ehefr. respectivé und rechte Eltern, Straßburg den 15. Augusti A° 1713..

In einer in der Statt Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen dem Ehemann Eÿgenthümblich zuständig. behaußung sich volgeder maßen befunden
Eÿgenthumb ahne Einer behausung (M.) Item ein hauß, hoffstatt mit allen deren gebawen begriffen weiten Zugehördten Rechten undt Gerechtigkeiten alhier in der Schloßergaß einseit ist ein Eck a. s. und hinden herrn Johann Rheinhardt Langen Notm. publ. stoßend u eigen, It. ein halben theil so abgesondert ane einer holtzhütt allhier im Spiegel gäßel geg. der Zunfft stub Zum spiegel 1. s. neben den meelisch. Erben a. s. neben d. Allmendt und hind. vff die Cantzleÿ davon gehen Jährlich 1. lb 10. ß d bodenzinß gemeiner Statt sonst ledig undt Eÿgen Vnd ist solche behaußung hiehero jedoch allerseits ohne præjuditz æstimirt worden pro 1750. Darüber besagt ein teutscher pergamentiner Kauffbrieff auß allhießiger C. C. Stuben gefertiget undt dero anhangend. Insiegel verwahrt datirt d. 1. Septembris 1711.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Ehemanns Nahrung btrf. haußrath 100, Instrumenta Zur barbierkunst gehörig 41, Silbergeschirr 16, Guldener Ring 4, Eÿgenthumb ane einer behaußung 1750, Summa summarum 1913 lb – Schulden 1750, Compensando 163 lb, Dazu gelegt die Ihme an denen haussteuren gebührige helffte ausmacht 36, des Ehemanns Nahrung 199 lb
Der Frawen Nahrung betreffend, haußrath 166, Silbergeschirr 32, Guldiner Ring 23, baarschafft 169, Summa summarum 391 lb, darzu gelegt die Ihro gebührige helfte ane denen haussteuren so ist 36 lb, der Frauen Nahrung 427 lb

Christophe Stricker hypothèque la maison au profit du messager Henri Seyler

1723 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 225
H. Christoph Strÿcker Chirurgus
in gegensein H. Heinrich Seÿler des Rathsbotten – schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, Eine Barbier: Behausung v: hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Schloßer: gaß, einseit ist ein eck ahne der dornengaß anderseit und hinten auff H. Johann Reinhard Langen Not. Publ.

Christophe Stricker loue une partie de la maison au maître de langues Bernard Ory

1733 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 171
H. Christoph Strÿcker Chirurgus [unterzeichnet] Stricker
in gegensein H. Bernard Ory des beÿ hiesiger Universitæt immatriculirten Sprachmeisters
entlehnt, In einer ihme H. Stricker zuständigen ahne der Schloßergaß einseit ist ein eck ahne der dornen gaß anderseit neben Fr. Bau der wittib hinten auff eben dieselbe stoßend gelegenen behausung, eine stiege hoch Eine auff die gaß sehende Stueb eine Kuchen und eine dabeÿ in dem haußöhren befindlcihe Kammer, Platz in dem Keller umb etwann 12 ohmen wein legen zu können, so der entlehner auff seine cösten unterschlagen zu laßen verspricht,so dan platz auff der ersten bühn umb das holtz zu legen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von von allererst verfloßenen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Anne Marguerite Wilschnack meurt en 1733 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 701 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 1 602 livres, le passif à 2 145 livres

1734 (27.1.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 25) n° 888 (843)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt die Viel Ehren und tugendsahme frau Anna Margaretha Strickerin gebohrne Wildschnackin, des Ehren und wohlvorgeachten auch kunsterfahrenen H. Christoph Stricker Chirurgi und Wundartzten, auch burgers allhier Zue Straßburg geweßene Eheliebste, nach Ihrem den 14.ten Septembris des zurückgelegten 1733.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren vnd vorachtbahren H. Johann Ludwig Redslobs Paßmentirers und burgers allhier Zue Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Margarethæ, Catharinæ, Elisabethæ, Heinrichs vnd Salome die Strickeren, alle fünff der abgeleibten seel. mit vorermelten Ihrem hinterbliebenen Wittiber Ehelich erzielter Kinder und ab intestato Verlaßener rechtsmäßigene Erben fleißig inventirt – Actum Straßburg Mittwochs den 27.ten Januarÿ A° 1734.
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli reciproci

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen und eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden als volgt
Eÿgenthumb ahne einer behausung (W. et T. Wittibers unverändert) Ein hauß und hoffstatt mit allen deßen begriffen weiten Zugehördten rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Schloßergaß einseith und anderseith neben Madam Boye gelegen und hinden auf dieselbe stoßend, so gegen Männiglichen freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe vermög einer zu mein Notarÿ concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung vom 20. Januarÿ 1734. angeschlagen worden pro 1500. lb. Darüber besagt ein in allhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertigter Kauffbrieff de dato 1. Septembris 1711. mit dero anhangendem Insiegel verwarth.
Abschatzung d. 20. Januarÿ 1734. Auf begehren des Ehrenvesten und Vor acht bahren herrn Christoph Stricker balbierer, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Schloßer gaßen gelegen, ein Eck hauß ane der Dorlesgaß, einseiths wie auch anderseits Neben Madame Bouen stosendt, Welche behausung stuben Balbier und Officine stub Contörlein Cammern, Officier Knecht Kammer, Kuchen hauß Ehren und Gewölbter Keller, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Um Dreÿ Tausendt Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Ergäntzung der Kinder und Erben manglenden unveränderten Mütterlichen Guts. Inhalt Inventarÿ Vber beeder Im leben geweßener Ehepersohnen einander In den Ehestand zugebrachte Nahrungen in anno 1713 durch weÿland H Notm. Johann Friderich Ölingern auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben Vermögen btf. Sa. Haußraths 81, Sa. Silbergesch. 9, Sa. Goldener ring. 23, Sa. der baarschafft 1, Sa. Gülth von liegenden güthern 11, Sa. Schulden 112, Sa. Ergäntzung (1520, abzug 57, restirt) 1462, Summa summarum 1701 lb
des Wittibers unverändert vnd zugleich theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 62, Sa. der Instrumenten, Pflaster und Unguenten zu der Chirurgie gehörig 9, Sa. Leeren Vaßen 12, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 17 ß, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 1500, Summa summarum 1602 lb – Schulden 2145 lb In Compensatione 543 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1470 lb

Christophe Stricker cède son échoppe au compagnon barbier Jean Michel Burger, natif de Honau, par une vente provisoire à confirmer à la Chambre des Contrats dès que l’acquéreur aura obtenu le droit de bourgeoisie
1742 (28. Maÿ), Me Rumpler (47 Not 2) n° n° 11
Persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrenvöst, wohlachtbar: Vndt Kunsterfahrene Herr Christoph Strickher Chirurgus Vndt burger dahier, Declarirend Waßmaaßen Er vor dich alle seine Erben Vndt Nachkommen vmb seines verhoffenden andern besseren nutzens vnd frombes Willen verkaufft
Herrn Johann Michel Burger Chirurgiæ Candidato dahier gebürthig Zu Hanaw Persönlich zugegen
benantlichen sein herren Strickhers biß dato Ingehabte Barbierstubs gerechtigkeit sampt Einigen Zugehördten, Wie solches /:so bald herr Käuffer daß burger recht wird Erhalthen haben:/ in hießiker Contracten stub ordentlich solle verschrieben werden

Le corps des chirurgiens poursuit le 17 novembre Christophe Stricker qui a fermé son échoppe et Laurent Riehl. Laurent Riehl se justifie le 12 décembre, Christophe Stricker souffrant ne comparaît pas. Le corps des chirurgiens déclare qu’il s’est démis de son échoppe qui n’a pas encore été attribuée. L’affaire est renvoyée le 22 décembre aux préposés généraux de la Chancellerie
1742, Protocole des Quinze (2 R 152, notes)
Chirurgorum Christoph Stricker
(p. 238) Sambst. den 17. 9.bris – R. nôe E. Löbl. Corps der H. Chirurgorum Alt mestrs H Georg Guldens C. H. Christoph Stricker und Lorentz Riehl die geweßene Chirurgos prod. uth. Imp. schrifft j. pet. und b(-), Fr. nôe ged. Strickhers prod. uth. Verantw. f. nôe Riehlen b. unth. cop. t. o. R. Weg Strickers b. cop. prod. und ad prox. Weg. Riehlen laßt cop. und Zeit Zu. Erk. cop. t. o.

(p. 267) Mittw. den 12. bris Iid. [Ober Hwkhs herren] Lect mem. vom 17. 9.bris jüngst in s. der hiesigen Chirurgorum Ca. Christoph Stricker und Lorentz Riehl die Chirurgos.
Lect gend. Riehlen Veranwortung. N.B. stricker ist weg. unpäßlichkeit nicht erschienen – nôe der H. Zugeg. H Joh: Sebastian Kratz und H. Georg Gulden, welche geantwortet daß wan nit er einmal sein recht Verkaufft er sich deßen Verlustiget mache, mithin für sich kein anderes aufrichten Könne, den gegner haben sie biß zu außtrag der sach 2 oder 3 mahl Von denen Verstallungen außgelaßen, allein die gebühren seÿen biß anhero auffgehoben, und noch keinem Zugestelt worden. Erk. bezoge sich auch den jnhalt seiner Exceptionen.
H. Dep soll deß strickhers seine Verantwortung und reconvalescentz erwarthet und hernach ein bedacht abgefaßt werden.

(p. 278) Freÿt. den 22. Xbris – f. pro R. nôe Chirurgorum in actis Ca. H. Christoph Stricker in actus Widerspr. ggt. prod. vom 17. 9.bris jüngst b. dep. et f. rel. Zu erkennen, wie un diss. prod. gebetten Word. Chr. pro se b. dep und wie in diß. prod gebetten word.
Erk. Ober handwerckherren

Christophe Stricker cède son échoppe de barbier au chirurgien Frédéric Saupé

1743 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 407-v
H. Christoph Stricker der Chirurgus
in gegensein H. Friedrich Gottlob Saupe des Chirurgi
eine ihme in Straßburg eigenthümlich zuständig barbierstub gerechtigkeit samt einigen zugehörden, um 250 pfund

Christophe Stricker meurt en 1752 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location quai des Pêcheurs. L’actif s’élève à 2 827 livres, le passif à 1 702 livres
1752 (5.4.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 60) n° 1512
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Wohl Ehrenveste Vorachtbare vnd Kunst erfahrene herr Christoph Stricker geweßene berühmbte Chirurgus und Wundartzt auch burger allhier Zu Straßburg seel., nach seinem den 12. Martÿ dießes Innstehenden 1752.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen – Actum in der Königl. Statt Straßburg auff Mittwoch den 5.ten Aprilis anno 1752.
Der Verstorbene seelig hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen wie volgt. 1. die Ehren und Tugendsame fraw Margaretham Wegenhaußerin gebohrne Strickerin, Herrn Christian Carl Wegenhauß des Chirurgi und Regiments feldscheerers Vnter Prince Friderich von Heßen Caßel Leib Regiment Zu Heßen Caßel wohnhaft Eheliebstin, in deren Nahmen, weilen Sie allhier ohnverburgert, auß E. E. Kl. raths Mittel als Deputatus beÿ dem Geschäfft erschienen S. T. Hr. Johannes Kürßner vornehmer handelßmann undt burger allhier in den Ersten fünfften Stammtheil
2. die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Catharina Strickerin so Zwahr Majorennis aber dannoch assistirt von H. Johann Geörg Stieber Goldarbeiter und burger allhier, welche auch dem geschäfft von anfang biß Zu end beÿwohnten in den zweiten fünfften Stammtheil,
3. die Ehren und tugendreiche Fr. Elisabetham Rooßin gebohrne Strickerin, M Johannes Rooß des Spoorers burgers allhier Eheweib von demselben hierzu authorosirt, welche auch præsentes waren, In den dritten fünfften Stammtheil
4. Tit. Herr M. Heinrich Stricker Seminaristen und einiger hochadel. dorffschafften wohlverdienten Diaconum vor sich und in seinem Nahmen so præsens war, In den Vierdten fünfften Stammtheil, So dann
5. der Ehren vnd tugendsame Frau Salome Mannin gebohrne Strickerin, H. Joh: Conrad Mann des Metzgers v. burgers allier Ehegattin, welche mit desen Assistentz sich beÿ dem geschäfft einfand, in den letzten und fünfften Stammtheil. Alle fünff des abgeleibten seel. mit eiangengs gemeldten seiner Vor Ihme verstorbenen Eheliebstin [Annæ Margarethæ gebohrne Wildschnackin] Ehelich erzeugte Kinder und zu gleichen portiones und antheilern verlaßene rechtsmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem fischerstaden gelegener v. lehnungsweiß bewohenden behaußung sich befunden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 108, Sa. Instrumenten Zu der Chirurgi gehörig 18, Sa. Silbers und dergl. geschmeid 23, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2325, Sa. Schulden 349, Summa summarum 2827 lb – Schulden 1702 lb, Nach deren Abgang 1125 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2347 lb

Christophe Stricker et ses enfants vendent la maison 2 250 livres au marchand Pierre Richard et à sa femme Marie Agathe Baud (qui acquerront quelques années plus tard la maison voisine)

1737 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 92-v
H. Christoph Stricker der Chirurgus mit zu ziehung seiner mit weÿl. Annæ Margarethæ geb. Wildschnackin seel. hinterlassenen fünff Kinder Margaretha, Catharina, Elisabetha, Heinrich und Salome der Stricker geordneten Vogts Johann Ludwig Redtslob Paßmentirers
in gegensein H. Pierre Richard des handelsmanns E.E. großen Raths alten beÿsitzers und Fr. Mariæ Agathæ geb. Bau
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schloßergaß, einseit ist ein Eck ahne der dornegaß anderseit neben der käuffern mutter und schwieger Fr. Anna Ursula geb. Hauckin weÿl. H. Claude François Beau hinterlaßenen wittib
ferner Einen vierdten abgetheilten theil einer holtzhütt im Spiegelgäßlein ahne der Schloßergaß gegen der Zunfft stub zum Spiegel über, einseit neben Johann Holst dem Peruquenmacher anderseit neben H. Rathh. Georg Friedrich Lemp des apotehckers und Consorten holtzhütten hinten auff die verbannte Cantzleÿ – von dieser hütt gehen hiesigen Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane allmend zinß – seith d. 19. Septembris 1711 da er selbige erkaufft hat – 2250 pfund



Conseillers et Vingt-et-Un (1600-1699)


Extraits des protocoles des Conseillers et des Vingt-et-Un (Herren Räth und Ein und Zwantziger) traitant d’affaires générales ou de plusieurs notaires au XVII° siècle.


1603, Conseillers et XXI (1 R 82), 1604 (1 R 83)
Les notaires Georges Schwartz et Nicolas Adam sollicitent le 26 novembre 1603 le droit de dresser des inventaires. Le premier donne de meilleures réponses que le second lors de l’examen mais tous deux son reçus rédacteurs d’inventaires le 28 février 1604.

Georg Schwartz und Niclaus Adam Notarien erlangen beneficum inventandi.
1603 Conseillers et XXI (1 R 82)
(f° 366) XXVI Novembris – Georg Schwartz vmb beneficium inventandi.
Georg Schwartz alß burg. bitt vmb beneficium inventandi dan er vor einem Jar Zum Notario erwehlet er sich auch gern wolt ernehren u ehrlich aufbring. Erk. Man soll Ine examiniren.
H. Stoffele H Fingerlin Zeugens an

1604 Conseillers et XXI (1 R 83)
(f° 51) Montag den XXVIII Februarÿ – Georg Schwartz und Niclaus Adam Notarien erlangen beneficum inventandi.
H. Rattschrbr. refer. wegen Georg Schwartz und Niclaus Adam Notariorum d. sie in beisein Hn Schatzen examiniert der erste besser dan d. andere respondit aber doch auch also bestanden d Inen beneficum inventandi. wol Zuwillfaren. Erk.der H. bedencken gefolgt.

1632, Conseillers et XXI (1 R 114)
Jean Georges Meyer demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un à être dépositaire des actes de Georges Schwartz.

(f° 92) Sambstags 16. jun. 1632 – Johann Georg Meÿer vmb Georg Schwartzen Notariat geschäfft
Johann Georg Meÿer Nots. pd. Sup.tôn, bitt ihme Georg Schwartz. Notariat geschäfft vnd Protocolla Zuüberlaßen. Erk. Willfahrt, doch solls für die Cantzleÿ Hn g gewießen werd. H. J.J. Meÿer, h, Kniebß

1636, Conseillers et XXI (1 R 119)
Les préposés en chef de la Chancellerie transmettent le 8 juin 1636 leur rapport relatif aux rédacteurs d’inventaires. Afin de remédier à des difficultés, ils ont modifié leur règlement, limité leur nombre à vingt-quatre, dressé la liste de leur noms en double exemplaire dont l’un est remis au bureau de la Taille et l’autre à celui des tutelles. Les infractions à leur règlement sont soumises au bureau de la Taille. Les candidats au poste de rédacteur d’inventaires sont invités à prendre patience.
Le secrétaire Frantz donne lecture du nouveau règlement le 22 septembre suivant. Les Conseillers et les Vingt-et-Un demandent aux préposés en chef de la Chancellerie de revoir les tarifs qui sont assez élevés.

Inventir schreiber. 94. Ordnung. 179.

(f° 94) Mittwoch den 8. Junÿ. Die Oberen Cantzleÿh. laßen p. H: Stschrbr. referiren, weilen sich biß h. allerhand inconvenientien beÿ d. Inventir schreibern erzeigt, so hett. sie d.selb. ordnung revidirt vnd in die XV Stuben gegeben da sie wo nöthig v.beßert. 2) die anzahl auff 24. gestelt. 3) 2 büchlein von ihren namen gemacht v. eins auff d. stall, d. ander in d. vogteÿ gericht geliffert, 4. ihr ungepüren fehler durch die 3. deß Stalls v. d. stallschhrb auffgemerckt, d. oberen Stallh. p. memoriale üb. gen. v. durch dieselbe beÿ dem Montags cost. angebracht, ferner ob sie sich auff d. Zus** gebeßert, v.nommen, v. da kein beßerung ervolgt were, deß beneficÿ inventandi privirt v. 5) die jewig. so sich bereits angemeldet, Zur gedult verwießen werd. Erk. ist d. bedacht gevolgt.

(f° 179-v) Donnerstags den 22. Septembr.
H: Frantz v.lißt ordnung d. Inventir schreiber.
Erk. ist placidirt, jedoch mit d. erinnerung, daß die Obere Cantzleÿ herren sich des tax halben, weilen er Zimlich hoch, noch fernerer underred. sollen.

1643, Conseillers et XXI (1 R 126)
Jean Louis Hippolitus demande le 8 mars 1643 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de lui attribuer les actes du notaire Hilaire Meyer qu’il a aidé dans ses vieux jours et qui les lui a promis. Il demande le 29 juillet suivant le droit de dresser des inventaires. L’assemblée le renvoie aux préposés en chef de la Chancellerie

Johan Ludwig Hippolitus. 35. 118.
(f° 35-v) Mittwoch d. 8. Martÿ – Johan Ludwig Hippolituß Vberreicht per Bullian Vnd.ges anbring. Darinnen Er MHh. Zuerkennen gibt, waß maß. der Allerhöchste Gott Hilarius Meÿgers, auß dißem Zeitlichem Leben abgefordert, vnd Er Ihme Vnd wehrend seiner leibsblödigkeit v.sprochen d. Er seine Acta nach seinem dodt haben soll. Bitt Mh. wollen Ihme dieselbige werd. laß.

(f° 118-v) Sambstag d. 29. Jul. – Johan Ludwig Hippolitus
Johan Ludwig Hippolituß vberreicht eine supplication darinnen Er bitt Vmb d. beneficium inventandi. Erk. Ist Vor die Obere Cantzleÿ H. gewieß. worden.
H. XXI. Baur, v. H. Helbeck.

1646, Conseillers et XXI (1 R 129)
Jean Louis Hippolitus, Jean Philippe Braun et Charles Baltz sont promus rédacteurs d’inventaires

Johan Ludwig Hippolyto, Johann Philipß Braunen und Carolo Baltzen werd. das beneficium Inventandi Conferirt. 24.
(f° 24-v) Montag d. 16. Martÿ – Mr Johan Ludwig Hippolytus, Johann Philipß Braun vnd Carolus Baltz Notarii Vberreichen Vnd.ge Supplication bericht d. sie d. Examen inventationis dißer tag außgestanden, Bitt. Mh. wolt. d. Deputirten h. relation anhören Vnd darauff Ihnen das beneficium conferiren laß.
H. XV.er Mieg v. H. Scherbaum laß. per H. Stattschreiber referiren, d. sie dem Examine beÿgewohnt, Vnd d. sie sich auff die Jenige fragen so Ihnen seindt Vorgelegt word. dergestalt erclährt hab. daß man wohl hatt können mit ihren Content sein, auch sie Zu dißen Verrichtungen würdig vnd geschickt erwießen.
(f° 25) Johann Philips Braunen werd.H. Not. Gundels Acten Vnd Protocolla vberlaßen (…)
Erk. Sollen die treÿ In die Zahl der Inventir schreiber vffgenommen Vnnd dem Braunen des Not. Gündels Protocolla vnd geschäfft Zugestellt word.
H. XVer Mieg V. H. Scherbaum

1658, Conseillers et XXI (1 R 141)
Philippe Henri Theus demande le 3 mai 1658 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un le droit de dresser des inventaires. L’enquête montre qu’il n’est ni bourgeois ni tributaire mais qu’il est encore sous tutelle et qu’il n’a pas encore dressé beaucoup d’actes notariés. Lors de sa nouvelle demande le 13 décembre, l’assemblée le renvoie à la commission d’examen.

Johan Heinrich Theus Notarius. 79. 204. 243.
(f° 79) Montag d. 3. May – Die Obere Cantzleÿ Hh. laß. p. h. Stattschreiber referiren daß Philipp Heinrich Theuß d. Notarius beÿ MH. einkomm. Vnd Vm d. beneficium Inventandi gebett. Seÿe darauff sein anligen an sie zu bedencken gewiß. Worden.
Die hab. nun Vor allen dingen seiner persohn halben etwaß nachfragen laß. Vnd hatt man so viel erkundigt daß Er noch Zur Zeit nicht Burger, auch nicht zünfftig sond. sub curatela annoch würcklich begriffen seÿe. Vnd Vber dieses d. Er sich in Notariat geschäffte noch nicht sehr exercirt Seÿe deßweg. vor guth angesehen Word. Man soll Ihme andrath* laß. d. Er sich In seinen Verrichtung. Um ein mehrers exerciren Vnd Versehen solle.

(f° 243-v) Montag d. 13. Decemb: – Philipp Heinrich Theus Notar. vberreicht Vndge. Supplication pro beneficio Inventandi, Bericht daß Er in. d. Notariat geschäfft eine geradene Jahracht sich bereits Vmgesehen, Bitt MH wollen Ihme ad examen admittiren.
Erk. Ist an die Obere Cantzleÿ h. gewiß. Worden.

1659, Conseillers et XXI (1 R 142)
Philippe Henri Theus et Daniel Strintz sont nommés rédacteurs d’inventaires le 5 février 1659. La commission rapporte que le premier a apporté des réponses particulièrement pertinentes à leurs questions
Philipp Heinrich Theus. 19. 53. 69.

(f° 19) Sambstag d. 5. Febru: Philips Heinrich Theus v. Daniel Strintz pro beneficio Inuentandi
Philips Heinrich Theus Vnd Daniel Strintz Notarii Vberreich. per Egen Undgr. supplication, Bericht. d. vor daß beneficium Inuentandi sie sich angemeldet, auch seithero ad examen seÿen admittirt Word. Bitt. vm d. h. Deputirt. relation.
H. XV. Wencker Und h. Brackenhoffer, Wie auch h. Stattschreiber referiren d. sie beÿde Zimlicher maßen bestanden Vnd d. Insonderheit der Theus auff die Ihme Vorgelegte fragstück apposite geantwortet, Stell. es zu Mh. ob beÿ so bewandt. Umständ. sie ad beneficum zu admittiren oder nicht ?
Erk. Soll Ihnen in Ihrem begehren willfarth werden.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un attribuent à Philippe Henri Theus les actes en désordre de feu le notaire Kirchner

(f° 53-v) Sambstag d. 26. Martÿ – Notarius Theus umb Notarÿ Kirschners Notariat geschäfft
Not. Theus Vberreicht Undgr. Suplication, Bericht d. Notarius Kirchner Zeitlich dodts Verblich., Bitt Mhh Wollen Ihme sein Notariat geschäfft Zukomm. laßen. Seÿn in Zimlicher confusion, wolle sich mitt d. Erben Vergleichen.
Er. Willfahrt Word.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un attribuent à Philippe Henri Theus les actes du notaire Scherbaum

(f° 68) Montag d. 25. April.- Philipp Heinrich Theus Not. Vm Not. Scherbaumß Protocolla
Philiph Heinrich Theus Notar. Vnd Not. Scherbaumß Wittib vogt Dr. Römer vberreichen per Bitsch vndr. Supplication, Gaben Mh. Zu erkennen d. die Wittib die Protocola vnd Notariat geschäfft Ihme alß dochtermann gern gonnen thut. Bitt vm davon entschlagung. Erk. Ist Ihme gratificirt Word. H. XV. Egen Und H. Schütterlin.

1669, Conseillers et XXI (1 R 152)
Les administrateurs ruraux nomment le 15 février 1669 Jean Jacques Grünwald greffier de Wasselonne après une vacance de la fonction. Le nouveau titulaire qui a été l’adjoint de feu l’ancien greffier prête serment le même jour. Comme le règlement des greffiers ruraux exige que les titulaires soient investis de la charge de notaire, les préposés en chef de la Chancellerie font passer l’examen ordinaire à Jean Jacques Grünwald. Il se montre compétent en matière générale mais ses connaissances des cas particuliers sont lacunaires. Les préposés qui estiment que ses bonnes dispositions et sa finesse d’esprit lui permettront de combler ces lacunes soumettent le 4 décembre 1669 la décision aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Jean Jacques Grünwald prête le serment ordinaire le 22 janvier 1670.
Johann Jacob Grünwald. 62. 456.

(p. 62) Montags d. 15.ten Februarÿ 1669. – Hanß Jacob Grünwald wird Ambtschreiber Zu Waßlenheim
Herr Stettmeister Böckel nebens der übrigen Hh. Land Pflegern Zeügen Ahn, daß Sie die eine Zeit lang Zu Waßlenheim ledig gestandene Ambtschreibereÿ stelle mit Hanß Jacob Grünwald, So Sich hiebevor beÿ dem Verstorbenen Ambtschreiber in diensten Auffgehalten ersetzt hetten, stellen denselben ad Juramendum. Würdt darauff in die Stub Gelaßen, Juravit.

(p. 456) Sambst. d. 4.ten Decembris aô 1669. – Joh: Jacob Grünwald
Idem [Herr Syndicus Frid] proponiret ferner, demnach in der Landschreiber Ordnung versehen, daß dieselbige, Weilen Sie sich Auch Zu denen Inventationen müßen gebrauchen laßen, dannenhero, vmb solches beneficium Zu erhalten, Sie gleicher Gestalten Zu vor solten examiniret Werden, hette sich dieser ordnung zufolg, hanß Jacob Grünwald der Landschreiber Zu Waßlen, dem examini dargestellet vndt in præsentia H. XV. Brackenhoffer vndt herren Rathherren Metzgers Alß Ober Cantzleÿ herren examiniren laßen, Wehre derselbe auch in generalibus Wohl bestanden, in specialibus Aber da Er vber einen vndt den Anderen Casum gefragt Worden, hette Er nicht allerdings fort kommen Können, dieweilen Er aber ein guter ingenium dabenebens einen feinen Leib hab daß jenige So ihm nach fehlet, mit der Zeit Zu ergreiffen, Zumahlen auch dann dergleichen fällen So Er Zu beantworten gehabt, sich auff dem land So leichtlich nicht Zu tragen thäten, vndt im vbrigen Sich So bezeuget, daß ihme das beneficium nicht Zu versagen wehre, So Werde beÿ So bewandten dingen Zu Mggh. erkandtnuß stehen, Ob Sie Ihme solcher Widerfahren Vndt Zukommen laßen wollen.

1670, Conseillers et XXI (1 R 153)
Johann Jacob Grünwald. 17.
(p. 17) Freÿt. d. 22. Januarÿ – Johann Jacob Grünwald schwört auff die [lacune] ordnung

1669, Conseillers et XXI (1 R 152)
Sigismond Thummer demande le 28 août 1669 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de lui faire passer l’examen pour devenir rédacteur d’inventaires et de lui attribuer le fond de feu le notaire Kernstock dont il a été l’assistant pendant sa dernière maladie. Les préposés rendent compte le 4 décembre 1669 de l’examen qu’a passé Sigismond Thummer qui vient d’être nommé secrétaire de tribu. Ils estiment que le candidat a les compétences nécessaires mais que son expérience est encore insuffisante ; ils ne nomment rédacteur d’inventaires en lui demandant de prendre conseil dans les cas difficiles. L’assemblée lui attribue le même jour les actes du notaire Kernstock de préférence à Jean Georges Lang bien que celui-ci ait davantage d’expérience et qu’il prétende avoir été désigné par le défunt pour recueillir ses actes.

Sigmund Thummer. 336. 457. 458. 463. (wird Zunfftschreiber – bekompt deß Verstorbenen Not: Kernstocks Notariat Geschäfft)
(p. 336) Sambstag den 28. Aug. 1669. – W. noîe Sigmund Thummers Not: bittet p. supplicationem, weillen Nots. Kernstock dieses Zeitliche gesegnet, Ihme aber beÿ seinem erkrancken meistens zu den geschäfften gebraucht vnd dadurch derselben gute wißenschafft erlanget habe, also Er Ihme deßen hind.laßene Protocolla Zukommen Zulaßen, vnd an seine stelle nach überstandenen examine Zum Inventir schreiber auff vnd anzunehmen.
Erkandt, A, die Obere Cantzleÿherren gewießen
Herr XV. Friderici, Herr Joh: Daniel Würtz.

(p. 457) Sambst. d. 4.ten Decembris aô 1669. – deßgleichen Wehre auch der Notarius Sigmund Thumer So ohnlängsten Zunfftschreiber worden, Zu dem examine kommen, So in præs. Herrn XV. Friderici vndt herrn XXI.er Fausten auch Ober Cantzleÿ Herren geschehen, verstünde Er die Notariat Geschäfft Zimmlich Wohl, In der Inventier geschäfften, Welcher Er aber annoch nicht Sonderlich beschlagen Wie wohl er in vulgaribus noch Genugsam geantwortet, Mann hette Auch leüchtlich darfür halten Können, daß Auß mangel deß Exercitÿ die Anderwertigen fehler herflüßen müste, dannenhero Sie die Ober Cantzleÿ Herren der meinung Gewest, mann Könte ihme Zuvor daß beneficium Inuentandi Widerfahren laßen, doch mit dieser erinnerung /:so ihme beschehen:/ daß Wann ihme ins fürkünfftige ein od. Ander Casus darbeÿ Er anstehen möchte. fürkommen solte. Er sich darinnen nicht übereÿlen Sondern Anders Wo etwann beÿ dem herrn Stallschreiber Oder sonsten Irgendt, da Er die Gewißheit erlernen Könte, informiren laßen Solte. Werde nuhn Auf Zu Mghh stehen, Waß ihnen hierinnen Zu erkennen belieben möchte.
Erk. Wird beeden daß beneficium Inuentandi Conferirt

(p. 458) Sambst. d. 4.ten Decembris aô 1669. – Not. Thummer bekompt deß Verstorbenen Not: Kernstocks Notariat Geschäfft
Idem proponirt Weithers, demnach deß Verstorbenen Notarÿ Kernstocks notariat Geschäfft Widerumb einem Andern Notario & Conferiren, hetten sich darumb So Wohl der Notarius Hannß Georg Lang als Notarius Thumer angemeldet, beÿ der Wehren gleicher gestalten hievon geredet worden, Vndt denenselben bedencklich Vorgefallen dem Notario Langen selbige Zu überlaßen. 1. Weilen Er bereits sonsten Viel Geschäfft halte, vnd eben micht immerdar So Gar richtig in seinen sachen gienge. (2) Wegen der Clausul, So Er seinem deßwegen eingegebenen memoriali annectirt, daß nemblichen Kernstock in seinem todtbeth ihme solche Versprochen Vndt dann (3) daß Notarius Thummer der noch dergleichen geschäfften keine nicht hette selbige beßer Werde Gebrauchen vndt Zu seiner ferneren Information vndt nachricht, in einer od. der Anderen verfallenheit, werde gebrauchen können, dannenhero Sie darfür Gehalten, Er werden diese Geschäfft ihne Thummern Zu übelaßen sein, stellen dich alles Zu Mghh. erkandtnuß anheil.
Erk. Sollen diese Notariat Geschäfft Not: Thummern überlaßen sein.

1671, Conseillers et XXI (1 R 154)
Frédéric Redwitz demande le premier avril à être reçu rédacteur d’inventaires et le droit d’expédier les actes de feu le notaire Treuttel. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent de l’admettre à l’examen, ils ne se prononcent pas quant à la deuxième demande. Quand Frédéric Redwitz présente à nouveau sa première demande le 15 avril, les Conseillers et les Vingt-et-Un objectent que le nombre de rédacteurs d’inventaires est déjà élevé.
Friderich Redwitz umb das beneficium inventandi. 86. 104.

(p. 96) [Sambstags d. 1. Aprilis 1671] Johann Friderich Redwitz überreicht selbsten unterthänige supplication, bitt vmb das beneficium inventandi vndt admissionem ad examen, auch erlaßung des Notarÿ Treüttels Geschäfften umb [deren] expedirung Er bereits von seiner haußfraw Vnd Kindern angesprochen worden Wehre. Erk. das begehren Wegen des Beneficÿ Abgeschlagen, vnd daß übrige in suspenso laßen
H. Wencker, Et H. Mercklin.

(p. 104) [Sambstags d. 15. Aprilis 1671] Johann Friderich Redwitz der Notarius Vbergibt nochmahlige supplication pro obtinendo beneficio inventandi Et prævia admissione ad examen. Erk. Weilen der numerus der Inventir schreiber Zimblich starck, alß Würdt supplicanten begehren abgeschlagen.
H. XV. Fröreisen Et H. Büchel.

1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
Employé depuis 17 ans chez des notaires, Jean Christophe Stœffel demande le 13 septembre 1673 à être dépositaire des actes de feu le notaire Ursinus en déclarant solliciter dans les jours qui suivent un poste de notaire et de rédacteur d’inventaires. Le syndic rapporte que le défunt a demandé à ses fils sur son lit de mort de contribuer à ce que ses actes soient remis au pétitionnaire.
Le notaire André Schmidt demande lui aussi à être dépositaire des actes Ursinus.
Le notaire Jean Kitsch demande à être rédacteur d’inventaires.

(p. 380) Sambst. d. 13. Septembris 1673 – Not. Ursini geschäfft betr. H. Stöffele
Johann Christoph Stöffele überreicht selbsten Vnterthänige supplication, bitt Mghh. Wolten Ihme deß Jüngst verstorbenen Notarÿ Ursini protocolla Vndt Andrere Notariat geschäfft Zu vberlaßen, Wolle sich nächster tagen In Notarium creiren laßen vndt pro beneficio inventandi einkommen, seÿe schon 17 Jahr lang beÿ denen notariats geschäfften.
Herr Syndicus bericht hierauff, Er halte dieser mensch ein sehr guter lob, H. Ursinus Seel. Auch seine Söhn auff seinem todtbett Ihme versprochen laßen daß Sie dieses sein petitum secundiren wolten. Erk. Ahn die Obere Cantzeleÿ Hh. gewiesen
H. Storck Et H. Carl

Andreas Schmidt der notarius überreicht auch selbsten Vnterth. supplication, thut gleicher begern. Erk. wie vor.
H.Tilg et H. Schach

Johann Kitsch der Notarius Vberreicht selbsten Vnterth. suppl: pro beneficio inventandi. Erk. Ahn Ob. Cantz. Hh. gewiesen
H. Knoderer Et H. Würtz

1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
Loup Régnard von Auenheim souhaite obtenir un poste de la Ville, en particulier celui de procureur au tribunal. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie
Joh: Reinhard Lang pro benefic. inventandi. 438. begehrt Orthen Notar. Protocoll et Concept. 461.

Wolff Reinhard von Awenheim. 414.
(p. 414) Mont. d. 29.ten Septemb. 1673. – Wolff Reinhardt Von Awenheim überreicht Vnterth. suppl. bietet seine dienst ahn Vndt inspecie Zu der procurators stelle beÿm Stattgericht. Erk. Solle sich beÿ der Cantzleÿ deßwegen geschrieben geben.
H. Fecher Et H. Wesner.

1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
Le notaire Jean Henri Lang demande en mars 1675 à être reçu rédacteur d’inventaires. Le syndic Fried propose de nommer le notaire Storr qui s’est particulièrement distingué lors de son examen et d’inviter Jean Henri Lang à prendre patience. Jean Henri Lang et Jean Frédéric Meylé présentent la même demande en novembre 1675 alors que deux postes de rédacteurs d’inventaires sont vacants. Après examen habituel, les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Loup Régnard von Auenheim, greffier à Marlenheim. Ils admettent en outre Jean Henri Lang à l’examen de préférence à Jean Frédéric Meylé parce qu’il est chargé de plusieurs enfants. Les examinateurs recommandent Jean Henri Lang qui a répondu correctement aux questions mais aurait pu mieux faire à la condition qu’il prenne conseil en cas d’affaire difficile. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment rédacteurs d’inventaires Loup Régnard von Auenheim et Jean Henri Lang qui prêtent serment le 27 novembre.
Joh. Heinr. Lang pro benef. Inventandi. 67. 369, schwöret 374.
Wolffgang Reinhard v. Avenheim erhalt d. benef. inventandi. 369. Schwört. 374.

(p. 67) Mittw. d. 10. Martÿ aô 1675. Johann Heinrich Lang Not. Publ. überreicht unterthänig Supplicat. pro admissione ad examen et conferendo beneficio Inventandi.
H. Syndicus Frid referirt hierauff Es wäre newlich Notarius Stor examinirt worden, vnd sehr wohl bestanden, Stelle Zu Mghh. ob Sie nicht demselbigen anjetzo das beneficium Inventandi conferien, und Lang Zur gedult weißen wolten. Erk. H. Syndici gefolgt..
H. XV. Reißeißen, H. Schmid
(p. 369) Sambst. d. 20. 9.bris aô 1675. H. Sydicus Fridt referirt weilen sich jüngst Notarius Lang und Friderich Meüglin vmb das beneficium inventandi angemeldet, die Obere Cantzleÿ herren auch gefunden daß an der Zahl Zwo stellen ledig, sich aber auch erinnert daß Notarius Avenheim, weilen er Ambtschreiber Zu Marlen worden, nothwendig das beneficium inventandi haben müßte, dero wegen demselben Zu erst examinirt und dergestalten versirt gefunden, daß er auff die fragen sehr congué geantworttet auch wan anwesenden herren solche satisfaction geleistet, daß sie darvor gehalten, daß [er] Mghh. Zu recommendiren seÿe, von den [anderen] beeden habe man Notarium Langen [-] vor dem andern ad examen admittir[t weilen] er mit viel Kindern gesegnet, der andere aber noch keine habe, in examine seÿe er so bestanden, daß es wohl hette besser sein können, doch kein fehler, der ihme das beneficium verwägeren könne vorgangen, doch seÿe demselbe gesagt wordten, wan schwähre fäll vorkämen, er andern vnd erfahrener leüth Zu rath Ziehen solle, stehe also Zu Mghh. beede examinirten das beneficium inventandi conferiren Erkandt, soll beede Confirmirt sein.
(p. 374) Sambst. d. 27. 9.br. Ao 1675. Wolf Reinhardt von Auenheim und Johann Heinrich Lang schwöhren auf die inventir ordnung.

1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un remettent à André Schmidt les actes de Simon Thomen

(p. 365) Montag d. 15. 9.bris – Andreas Schmidt werden Simon Thomens protocolla conferirt
Andreas Schmidt der Notarius prod. un[trth.Mem.] und bitten umb Conferirung Simon T[homens] notariat geschäfft und protocollo.
Erkant, supplicantum in seinem begehren willfahrt.
H. XXI.er Wencker und H. Bischoff

1678, Conseillers et XXI (1 R 161)
Notaire de l’université, Etienne Corneille Saltzmann demande le 9 février 1678 à être habilité à dresser des inventaires. Il est renvoyé à la commission d’examen. L’avocat Frantz rend compte le 22 mai suivant des épreuves qu’il a brillamment réussi. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment rédacteur d’inventaires, il prête immédiatement serment
H. Stephan Cornelius Saltzmann pro beneficio inventandi. 41. 140.

(p. 41) Freÿt. den 9. Februarÿ 1678 – H. Stephan Cornelius Saltzmann, Notarius Academicus überreicht per Reusner, Underthänige Supplication und bitten Ihne Zu dem Examine umb das Beneficium Inventandi Zuerlangen, Zu admittiren. Erk. An die Oberen Cancelleÿ Herren gewiesen.
H. XV. Würtz, Herr Weßner

(p. 140) Mittwoch d. 22. Maÿ. H. Stephan Cornelius Saltzmann würdt das beneficio inventandi conferirt
H. Adv. Frantz referirt, daß Notarius Stephan Cornelÿ Saltzman vmb das beneficium inventandi angemeldet, darauff hien auff von den Oberen Cancelleÿ Hh. examinirt vnd so gefunden worden, daß er des benefici sehr würdig stehet also Zu Mghh ihme daßelbe Zu conferiren, bevor aber sich p. instrumentum, daß er Zu einem notarium creirt worden seÿe, Legitimirt hatt, Erkandt Imploranten mit dem beneficio inventandi willfahrt Schwört darauff auff die ordnung.

1679, Conseillers et XXI 1679 (1 R 162)
Greffier au bailliage de Marlenheim, Loup Régnard von Auenheim demande le 11 janvier de pouvoir exercer à Strasbourg en devenant rédacteur d’inventaires surnuméraire. L’avocat Frantz rapporte le 8 mars que, bien que Loup Régnard von Auenheim ait été nommé rédacteur d’inventaires en même temps que le notaire Lang, l’inventaire qu’il a dressé de la succession Hagenmeyer est efusé par la Chambre de la Taille parce qu’il ne figure pas dans leur catalogue des notaires. Or Loup Régnard von Auenheim qui a quitté le bailliage rural à cause des troubles souhaite pouvoir exercer à Strasbourg pour subvenir à ses besoins. Les préposés en chef de la Chancellerie constatent que Loup Régnard von Auenheim figure bien parmi les vingt-quatre rédacteurs d’inventaires inscrits au catalogue de la Chancellerie mais que son nom n’a pas été reporté au bureau de la Taille. Les préposés ordonnent son inscription pour qu’il puisse exercer en ville, même s’il va pouvoir retourner à Marlenheim puisqu la paix est revenue. Ils ordonnent en outre que les trois greffiers des bailliiages ruraux soient portés au catalogue de la Taille.
Wolfgang Reinhard von Avenheim pro beneficio inventandi. 7. 45.

(p. 8) Sambst. den 11. Januarÿ 1679. Wolfgang Reinhard von Avenheim ambtschreiber Zu Marlen prod. vunterth. supplicat. v. bittet vmb das beneficium inventandi, so Ihme Zwar Zu Marlen, aber hier Zu verrichten vnd zu exerciren nicht vergönnet werden will, bittet sich als ein sup. numerar: Zu recipiren.
Erkandt, an die Obern Cantzleÿ herren gewiesen

(p. 45) Sambst. den 8. Martÿ 1679. Wolff Reinhard von Avenheim, der Notarius wegen exercirung der Ihme conferirten Inventir schreibereÿ
Herr Advocat Frantz referirt im nahmen der Oberen Cancelleÿherren, Es habe sich Wolff Reinhard von Avenheim, der Notarius und Amptschreiber Zu Marlenheim, beÿ Ihme beklagt, daß Ihme, ohngeacht des erhaltenen beneficÿ Inventandi, alß Er Vor ein paar Monathen Georg Hagenmeÿern, einem alhiesigen Burgern inventirt, das Inventarium auff der Statt Stall, weilen Er dem Catalogo der Inventir schreiber nicht einverleibt, disputiret worden seÿe, auch Zu authentisirung dieses seines Vorgebens, die Inventir schreiber Ordnung, welche Ihme neben Notario Langen, zugestellt worden seÿe, Vorgwiesen, mit bitt dieser von Ihme auffgerichtete Inventarium für gültig passiren Zulaßen, und Ihme Zuerlauben, die Inventir schreibereÿ Zu üben, weilen Er sich anietzo alhier in exilio auffgehalten mußte, damit Er Zu seiner und der seinigen unterhalt, ein stücklein brod erwerben möchte.
Die Obern Cantzleÿ herren, hätten hierauff nachsuchen und erkündigung darvon einziehen laßen, da sich dann befunden, daß es seiner legalität halben richtig seÿe, in deme Er, vermög des beÿ der Cancelleÿ sich befindlichen Catalogi, in der Zahl der 24 Inventir schreiber eingezeichnet seÿe, weilen Er aber, wie sonsten üblich sich auff der Statt Stall nicht angemeldet habe, alß seÿe Er dem Catalogo alda nicht einverleibet worden, Weßwegen Sie für nöthig ermeßen, daß der Statt stall notificirt werden solte, gemeltes Inventarium ferner ohnaußgehalten für gültig Zu halten, wie auch daß demselben Zeiten Zu exerciren nicht erschwäret werden solte, in betrachtung Er ohne deme, weilen der Liebe Fride nunmehro geschloßen und mit nächstem Zur ratification gelangen wärde, auff dem Land genug Zuthun bekommen dörffte, und geschäfften halben dieselbe alhier Zu exerciren Verhindert werden würde. Warbeÿ Sie auch für gut befunden, daß die dreÿ Amptschreiber Von der Cancelleÿ auß der Statt Stall geschrieben gegeben und dieselbe dem Cathalogo der Inventir schreiber Zu inseriren angezeigt werde, stellen die confirmation Zu Mghh.
Erk. Bedacht gefolgt. Herr XV. Wencker, Herr Krauth.

1679, Conseillers et XXI (1 R 162)
Frédéric Redwitz demande le 27 janvier à être reçu rédacteur d’inventaires. L’avocat Frantz rend compte de l’examen le 13 septembre. Un poste de rédacteur d’inventaires est vacant depuis la mort de Christophe Guillaume Stromer. Jean Frédéric Redwitz a présenté aux examinateurs le diplôme de notaire que lui a remis 17 ans auparavant un comte palatin. Comme il a par ailleurs donné satisfaction aux examinateurs, la commission le recommande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui le nomment rédacteur d’inventaires. Il prête serment le 15 septembre.
Joh: Friderich Redwitz pro beneficio inventandi. 18. erhälts. 271.

(p. 18) Montag den 27. Januarÿ 1679. Joh: Friderich Redwitz Notar: überreicht unterthänig: suppl. vnd bitten pro beneficio inventandi. Erkandt, an die Oberen Cantzleÿ herren gewiesen.
H. XXI. Schmidt vnd H. Kraut

(p. 271) Sambstags den 13. Septembris 1679. Herr Advocat Frantz referirt, Es werde Mghh. Zweiffels ohne annoch ohnentsunckener gedächtuß schweben, welchergestalten Notarius Johann Friderich Redwitz sich jüngsthien neben anderen Notarÿs durch eine Unterthänige Supplic angemeldet und Zuerkennen gegeben, daß durch tödliches ableiben herrn Christoph Wilhelm Stromers des Notarÿ und Inventir schreibers, das beneficium inventendi vacirend seÿe, mit bitt Ihme solches Zu conferiren, Weilen Er nun mit diesem seinem begehren an die Oberen Cancelleÿ herren gewiesen worden, alß hätten dieselben herren XV. Wenckern und herrn Rathherrn Krauthen deputirt, denselben Zu examiniren, welches auch erfolgt und habe Er, Krafft seines Vorgelegten Diplomatis, bewiesen daß Er bereits Vor 17. Jahen Von einem Comite Palatino Cæsarei in Notarium legitime creirt worden, auch in dem mit ihme Vorgenommenen Examine dergestalten wohl bestanden, daß die herren Deputirte billige und Wahrhafftige satisfaction darob geschöpfft, stellen derowegen Zu Mghh. ob Sie Ihme das desiderirte beneficium Inventandi conferiren, und denselben ad juramentum admittiren wolten ? Erk. Würd Notario Redwitzen das beneficium Inventandi conferirt. Jur. 15. Ejusd.

1679, Conseillers et XXI (1 R 162)
La veuve du notaire Jean Georges Redslob demande l’autorisation de remettre les actes de son mari à son gendre le notaire André Schmidt et de lui confier la clôture d’inventaires non terminés. André Schmitt fait la même demande en ajoutant qu’il a aidé le défunt depuis quatre ans alors qu’il était affligé d’infirmités. Les Conseillers et les Vingt-et-Un accèdent aux deux requêtes.
Notar. Redtslob Wittib b. Andreas Schmidten dero Tochtermann Ihres Manns seel. geschäfft Zu Zusprechen. 210. 211.

(p. 210) Sambst. den 9. Augusti 1679 Herrn Notarÿ Johann Georg Redtslobs seel. Wittib umb conferirung Ihres Manns seel. Notariat : Geschäfft Ihrem Tochtermann Notario Andreas Schmidt.
Weÿland herrn Johann Georg Redtslobs gewesenen Notarÿ Publici und Burgers alhier seel : hinderlaßene Wittib geborne Gamsin, laßt per Eundem Ein demüthiges Memorial und Bitten übergeben, darinn Sie Mghh. ersucht Ihres Ehemanns seel: Verlaßene sammentliche Notariat: Geschäfft und übrige Acta Ihrem Tochtermann, Herrn Andrea Schmiden, dem Notario mit der condition, daß Er sich mit Ihro und den Ihrigen deßwegen abzufinden schuldig sein soll, Zukommen Zulaßen und Zu conferiren, mittelst auch Zu Vergönnen, daß derselbe die bereits außgefertigte aber noch ohnunterschriebene Geschäffte sonderlich die auff der Statt stall gehörige und Von den Herren dreÿern getriebene Inventaria Ihro und den Ihrigen zu gutem subscribiren möge.
(p. 211) Herr Notarius Andreas Schmidt umb conferirung herren Notarÿ Redtslobs seel. Notariat geschäfft
Andreas Schmidt der Notarius Publ. und Burger alhier, ietzgemelts herrn Redslobs Tochtermann producirt Ein Unterthäniges Ansuchen und Bitten, umb ietzerwehnt seines Schwäher Vatters Protocolla und Notariats Geschäfft, in ansehung Er über acht halben jahr in seiner Schreibstuben gewesen, auch Ihme deßelben Geschäffte, weilen Er Ihme in seiner etliche jahr erlittenen blödigkeit hülffliche hand gebotten, Vor Andern bekandt seind, Verspricht mit schleüniger expedition derselben Jedermann ane handt Zu gehen, Wie dann Zu dem ende seine Schwiger Mutter Ihme durch Ihre Schreiber gute beÿhülff thun Zu laßen Zugesagt. Erk. Beder Willfahrt.
Herr XV. Schmidt, herr Hecker.

1679, Conseillers et XXI (1 R 162)
Le notaire Elie Winckler demande le 9 août 1679 à être habilité à dresser des inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie. Devenu secrétaire à la tribu du Miroir, il demande le 15 décembre suivant que lui soient remis les actes du notaire Jean Orth parmi lesquels se trouvent des documents concernant la tribu. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ordonnent que les actes déposés à la Chancellerie soient triés et que ceux qui concernent la tribu lui soient remis
Elias Winckler notar. pro beneficio inventandi. 212. 416. umb H. Orthen geschäfft. 416.

(p. 212) Sambst. den 9. Augusti 1679. Elias Winckler, Notarius Publicus und burger alhier, überrichtet ein underthänigst höchst angelegenes Bitten pro beneficio inventandi.
Erk. similiter [An die Obere Cancelleÿ herren gewiesen]
Herr XXI. Johann Niclaus Carl undt Herr Joel Leopard.

(p 416) Mont. den 15. Xbris 1679. Elias Winckler d. Notarius, umb entschlagung herrn Notarÿ Orthen seel. Notariat geschäfft.
Elias Winckler prod: unterth. supplication undt bitten umb entschlagung des verstorbenen Notar: Joh: Orthen seel. notariat geschäfft, weilen sonderlich beÿ denselben sich etliche acte so einer Ehrs. Zunfft Zum Spiegel, als wo er Zunftschreiber aneietzo ist, zuständig, befind, bitt anbeÿ sich as examen pro beneficio inventandi Zu lassen.
Erkandt, solle beÿ der Cantzleÿ des verstorbenen orthen acta durch gangen und waß E. E. Zunfft Zu Spiegel gehörig, derselben restituirt werd, daß andere petitum an die an diie Obere Cantzleÿ Hhn gewiesen.
H. XV. Starck vnd H. Kraut.

1679, Conseillers et XXI (1 R 162)
Jean Kitsch demande à être reçu rédacteur d’inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie.
Johann Kitsch notar. p. beneficio inventandi. 213.

(p. 213) Sambst. den 9. Augusti 1679. Johannes Kitsch der Notarius und Burger alhier, producirt Eine underthänige Supplication umb conferirung des beneficÿ Inventandi. Wie vor [An die Obere Cancelleÿ Herren gewiesen].
Herr XXI. Mockel, herr Gumprecht

1679, Conseillers et XXI (1 R 162)
Jean Régnard Lang demande le 27 décembre 1679 à être habilité à dresser des inventaires puis le 12 janvier 1680 à être dépositaire des actes du notaire Orth. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient dans les deux cas aux préposés en chef de la Chancellerie.
Joh: Reinhard Lang pro benefic. inventandi. 438. begehrt Orthen Notar. Protocoll et Concept. 461.

(p. 438) Sambst. den 27. Xbris 1679. Joh: Reinhardt Lang der Notarius producirt suppl. pro benef. inventandi. Erkandt, daß begehren an die Oberen Cantzleÿ herren gewiesen.
H. XXI. Mockel vnd H. Kraut.

(p. 461) Mont. d. 12. Januar. aô 1680. Johann Heinrich Lang Notar: prod: suppl. bitt vmb deß verstorbenen Notar: orthen protocol: vnd Concept. Erkandt, soll fernerer bericht durch die Obere Cancelleÿ herren ein gezogen, und as dan wieder referirt werd.
H. XXI. Mockel vnd H. Kraut.

1680 Conseillers et XXI (1 R 163)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment rédacteurs d’inventaires Frédéric Meylé, Nicolas Reeb et Jean Kitsch après la mort de David Œsinger, Jean Georges Redslob et Jean Christophe Ortner. Ils attribuent aussi au notaire Reeb les actes de son père Pierre Reeb.
Johann Kitsch Notarius würd Inventir schreiber. 73. 77.

(p. 73) Sambstag d. 28. febr: – H. Adv. Frantz referirt, daß nach absterben der Hh. Notar. David Ösingers, Hannß Geörg Redsloffs und N. Orthners, Notar. Meÿle, Reeb vnd Kitsch sich angemeldet, vnd pro benef. inventandi gebetten welche dan ad examen admittirt, vnd von den Ober Cantzleÿ herren daß sie in Notar: creirt, Zubeweisen begehrt word., so auch geschehen, warauff sie alle dreÿ sich in dem examine dergestalten bezeugt, daß die Herren Deputirten ein genung. davon gehabt, also dergestalten es köndte allen dreÿen das beneficium inventandi conferirt, vnd weil Notar. Reeb auch Zu gleich seines verstorbenen vatters acta begehrt ihme diselbe entschlagen word.
Erkandt, daß beneficium inventandi allen dreÿen conferirt, auch Reeb patris acta entschlag. juraver. eod.

1680, Conseillers et XXI (1 R 163)
Deux postes de rédacteur d’inventaires sont vacants depuis la mort de Jean Christophe Werbeck et de Nicolas Reeb. Les préposés en chef de la Chancellerie proposent de nommer Elie Winckler qui a brillamment réussi l’examen et Jean Paul Platz dont les réponses étaient moins bonnes mais qui doit être habilité à dresser des inventaires à cause de sa fonction de greffier à Mittelbergheim. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la proposition
Elias Winckler und Johann Paul Platz die Notarÿ werden zu Inventir schreiberen confirmirt. 174.

(p. 174) Mont. den 28. Junÿ 1680. H. Adv. Frantz, referirt daß ane des verstorbenen Notar. Joh: Christoph Werbecks und Niclaus Reeben statt etliche Notar. vmb das beneficium inventandi angemeldet, die Obere Cancelleÿ: Herren haben daran Eliam Wincklern und Notar. Platz ietzmahl Ambtschr. Zu mittelbercken als welche nothwendiger weiß das beneficum haben muß, ad examen admittirt, deren der erste sehr wohl geantworttet, der Notar. Platz aber nicht auff daß beste, weil er ein Zeit von dem Notariat ge[-]. Erkandt, sollen beed. ad iuramenti gelaßen werden, jurav. eod.

1682, Conseillers et XXI (1 R 165)
Jean Tromer demande à être dépositaire des actes de feu son père Thomas Tromer. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie
Herr Johann Tromer umb conferirung seines Vatters seel. Notariat geschäfft. 113.

(p. 113) Montags den 19. Junÿ 1682. Herr Johann Tromern Weÿl. herrn Johann Thomæ Tromers des gewesenen Notarÿ seel. ältister Sohn producirt Ein Unterthänige Supplication umb conferirung seines Vatters seel: hinterlaßene Notariat geschäfft. Erk. An die Obere Cancelleÿ herren gewiesen.
Herr XV.er Metzger und herr Leonhardt

1682, Conseillers et XXI (1 R 165)
Jean Frédéric Marbach demande le 29 juin 1682 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de le nommer rédacteur d’inventaires et de lui attribuer les actes du notaire Jean Thomas Tromer. Le collège le renvoie aux préposés en chef de la Chancellerie.
Herr Johann Friderich Marbach umb conferirung des beneficÿ Inventandi. 113.

(p. 113) Montags den 29. Junÿ 1682. Herr Johann Friderich Marbach prod. Unterthänige demüthige supplication und bitten mit beÿl. sub Lit. A. umb das beneficium Inventandi und herrn Notarÿ Johann Thomæ Tromers geschäffte. Erk. An die Obere Cancelleÿ Herren gewiesen.
Herr XV. Carol und Herr Büchel.

1689, Conseillers et XXI 1689 (1 R 172)
Jacques Christophe Pantrion demande dans son mémoire le 3 décembre 1689 à passer l’examen qui l’habilite à dresser des inventaires. Il expose que de plus en plus de plaintes s’élèvent contre les notaires qui acceptent davantage de travail qu’ils ne peuvent en faire, de sorte qu’ils sont amenés à charger des notaires qui ne sont pas rédacteurs d’inventaires de faire le travail à leur place. Il est inscrit depuis un an au rôle des notaires après avoir réussi son examen, il est depuis dix ans au service de différents rédacteurs d’inventaires. Fils de bourgeois au service de l’hôpital depuis six ans, il espère que sa demande sera accueillie favorablement.
Le syndic Güntzer estime qu’il y a lieu de renvoyer le pétitionnaire à la commission d’examen et qu’il faudrait interdire aux notaires qui tardent depuis quatre ans à expédier leurs actes d’accepter de nouveaux travaux. Le préteur royal Obrecht déclare que l’hôpital est satisfait des services de Jacques Christophe Pantrion et propose de soumettre aux préposés en chef de la Taille la question des notaires qui ne suivent pas le règlement.

(p. 346) den 3.t. Xbr. – Jacob Cristoph Pantrion pro beneficio inventandi
G. nôe Jacob Cristoph Pantrions Not. publ. stelt in seiner supplication Vor, waß maßen bekant, daß beÿ Einer Zimmbl. Zeit her Viel Klagen so wohl von löbl. Vogteÿ gericht als der Statt Stall vorgekhommen vnd wieder die Notarios sich beschwärdt, daß Sie die partheÿen nicht fordern, sondern immermehr geschäftte anehmen, undt vnmöglich selbige expediren können, dahingegen andere taugliche subjecta welche mit dem beneficio inventandi nicht versehen, das nachsehen haben müßen. Er habe in das 10.te Jahr beÿ verschiedenen inventirschreibern seruirt, die Notariat geschäfft ergrifen, vnd getrauwer ohne Klag selbige Zu versehen, seÿe auch vor Einem Jahr bereits nach außgestandenem examine in Rotulum Notariorum eingeschrieben word. bittet demnach umb gemelts beneficium und hofet es werde Ihme als Einem burgers Sohn vor frembden vnd der in das sechste Jahr beÿ dem mehren Spithal getrew gedienet, darin willfahrt werden.
H. Syndicus Güntzer sagt hierauff, es seÿe wahr, daß man täglich die Klagen wieder die saum seelige und vnverständlge [p. 348] Notarios anhören müße, dadurch sowohl das publicum als privati noth leiden, wann Mherrn beliebig Imploranten ahn die Ob. Cantzleÿ herren Zu weißen, daß Er examinirt werden möge, könne als dann wegen seiner Capacität referirt undt die reception Zu Mherrn gestelt werden. Auch würde guth sein, wann inhibition geschehe denjenig. Notarÿs so 4. Jahr geschäffte ohn expedirt haben, Keine newe anzunehmen die Erste seÿen dann richtig und außgelüffert.
H. prætor Regius Obrecht giebt dem Imploranten gutes Zeugnuß, daß man im Spithal wohl mit Ihme Zufrieden geweßen, dieser könne ahn die Obere Cantzleÿ herren, wie auch wie die Notarÿ in ahnehmug der geschäffte sich verhalten sollen ahn die Obere stallherren gewieß. werd. umb dahin Zu trachten wie hierinn einmahl die Ortnung möge beobachtet werden. Die Negligentz und incapacität vieler Notariorum seÿe scaturige der meisten processen, und nöthig daß man hierin remedire.
Erkant, gevolgt, und ist Implorant ahn die Obere Cantzleÿ herren gewießen worden.
H. XV. Schmidt, Rathh. Dolhopf.

1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
La commission rend compte de l’examen qu’ont passé Jean Henri Merckel et Jean Frédéric Marbach pour être nommés rédacteurs d’inventaires. Les examinateurs estiment que Jean Frédéric Marbach n’aurait pas pu mieux répondre à leurs questions. Jean Henri Merckel a quant à lui répondu de façon satisfaisante. Les Conseillers et les Vingt-et-Un les nomment tous deux rédacteurs d’inventaires le 4 novembre 1690. Ils prêtent serment le 13 novembre.
Hn Merckel und Marbach inventirschrbr. 212. et. 225. [Johann Heinrich Merckel, Johann Friderich Marbach]

(p. 21.) Sambstags den 4.ten 9.bris 1690. Beliebet Zweÿ Deputationes Zu erkennen, umb Hn Merckels und Hn Marbachs examinibus beÿ Zuwohnen Vnd weilen sie die denominationem derer dem löbl. Collegio der Ober Cantzleÿ herren überlaßen, alß hätten es auß seinem Corpore Vier Hh. Deputirte und Zwar Zu deß erstern examen Hrn XXI. Goll und Hr Rathh. Joh: Michael Hahn, und Zu deß andern Hrn XIII. Mocken und Hn XV. Daniel Richshoffer ernennet, Zu gedachter hhrn Deputirten p.sentia Wäre die gemelde Candidati examiniret und also befunden Word., daß Mann sich billich über deß letztern Nemlich Hrn Marbachs, Wißenschafft so er im Notariats Wesen sich Zugelegt Zu erfreuen gehabt, in dem er ein Wackeres Subjectum und wohl meritirte dem Corpori Notariatum einverleibt Zu werden, und das beneficium inentandi Zu genießen, Auß seinen responsibus wäre so Vill Zunehmen Geweßen, daß er den Studÿs mühe fleißig nachgehenckt haben, an Geseh. er materiâ testamentorum, fideicommissorum naturam Trebellianicæ und Waß dergleich. sach Wären, so Wohl im Kopff hätte, alß es nimmer Von ihn hätte Können desiderirt werden.
Merckel hätte Zwar das seinige auch gethane, Kahme aber dießem nicht beÿ. Beÿ solch umbständen hielte er darfür, es Könten Mhh. dießer Zweÿ Candidatis das beneficium inventandi Wohl gedeÿen laßen.
die Hh. Deputirte confirmirten die abgelegte relation, und schließen auch in ihrer faveur.
Erk. confirmiret, und beÿ den gedachten Notarÿs das gesuchte beneficium Vergönnet.

(p 225) Montags den 13. 9.bris. Hh. Merckel und Hr Marbach leg. den Notariat Eÿd ab.

1690, Conseillers et XXI 1689 (1 R 173)
Le syndic Jean Christophe Güntzer rend compte le 4 février 1690 de l’examen que les préposés en chef de la Chancellerie ont fait passer aux notaires royaux Jacques Christophe Pantrion et Jean Régnard Lang. Tous deux ont donné des réponses satisfaisantes aux questions que leur ont posées les examinateurs. Les Conseillers et les Vingt-et-Un les nomment rédacteurs d’inventaires et confirment les actes qu’a passés Jean Régnard Lang depuis quatre ans avec dispense spéciale. Jacques Christophe Pantrion prête serment le 6 février.
Jacob Christoph Pantrion inventirschreiber. 50. bekombt die Medlerische schreibstub. 53. 61.
Johann Reinhard Lang Notar. und inventirschr. 50.

(p. 50.) Sambstags den 4. Februarÿ – Examen Zweÿer Notariorum, H. Pantrion und Langen wird referirt
die Obere Cantzleÿ herren laßen per herrn Syndicum Güntzern referiren, Es seÿe errinnerlich, welcher gestalten Mgh. Herrn ahn Sie gewießen haben diejenige Notarios, welche pro beneficio inventandi nach und nach eingekommen Zu examiniren von waß capacität und qualitäten sie sein möchten Zuerkundigung, undt darauf wieder ahn diesem ort Zu referiren. der anfang seÿe demnach in voriger wochen gemacht, Jacob Cristoph Pantrion Zum ersten, hernach auch Johann Reinhardt Lang Notarÿ examinirt worden, dem Ersten examini habe beÿ gewohnt H. XV. Daniel Rishoffer und H. XXI. Friderici, seÿe der Junge Mensch wohl bestanden, habe auf die fragen exquisite geantwortet, und genugsam bewießen, daß Er gute fundamenten gelegt, auch würdig seÿe, des beneficÿ.
Ingleichem seÿe der letstere in præsent. Herrn XV. Storcken und herrn Rathherrn Mollingers examinirt worden, weilen Er nun lange Zeit in praxi sich geübet gehabt, und sich woh habilitirt gemacht seÿe, Er mit Ruhm in dem examine bestanden, dergestalten, daß die Herr deputirte vor sich haben Mehr denselben Zu recommendiren.
Die obere Cantzleÿ herren und in spê die herren deputirte haben beeden Notarÿs guter Zeugnuß, undt stellen Zu Mhrn, weilen h. Lang dispensando alle acten Notariatus vier Jahre lang verichtet, ob sie sich wollen gefallen laßen alle und Jede Zugleich Zu confirmiren und ratificiren, damit solche in ihren Kräfft. desto mehrsinn bleiben und vor gültig in allem gehalten werden mögen.
Erkandt, Sollen Hr Lang undt Hr Pantrion beede Notarÿ Regÿ zun Inventir schreibern angenommen, alle vndt jede von dem Ersten bißher Verrichteten actus Notariatus confirmirt und ratificirt sein, so dann beede ad jurmentum gelaßen werden.

(p. 53) den 4. Februarÿ – notarius Pantrion bekombt die Medlerische schreibstub

(p. 61) Montags den 6. Februarÿ 1690. Jacob Cristoph Pantrion Notarius regius publicus schwört auf die inventir schreiber Ordtnung.

1692, Conseillers et XXI (1 R 175)
Le notaire Daniel Rohr demande le 12 janvier 1692 l’autorisation de dresser l’inventaire après décès du conseiller Eisenhard bien qu’il ne soit pas rédacteur d’inventaires ; il se propose en outre de passer l’examen. Le syndic relève que certains notaires, en particulier les Lang, outrepassent leurs droits sans solliciter aucune autorisation, il estime qu’il faut encourager de jeunes notaires à exercer bien que tous les postes de rédacteur d’inventaires soient pourvus. Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent la dérogation au pétitionnaire et l’admettent à l’examen.
Daniel Rohr pro beneficio inventandi. 14.

(p. 14) 12. Januarÿ 1692. S. ersch. Hr. Daniel Rohr producirt Unterth. Memoriale und bittet ihme unerachtet er das beneficium inventandi noch nicht habe, gdig. Zuerlauben, daß er H. Rathh. Eisenhardts seel. Inventation Vornehmen dörffte, wolle sich dem examine gern Sistiren.
Hr Syndicus, Mann Klage continuirlich über die saumseelich Keith der Notariorum in Specie über d. Langen, und Wie Klar, es wolle aber dennoch nichts Verlangen, beÿ solcher der Sach beschaffenheith müße mann junge Notarios annehmen, und denselben der saumseligen Notariorum expendia überlaßen, der numerus der Inventir schreiber seÿe Zwar complet, allein stünde beÿ Mghh. was Sie hierinn erkennen Wolten.
Erk. Wird der implorant die Ober Cantzleÿ Herren Zu dem end gewießen, daß er sich dem examine sistiren solte, in Zwischen ist ihme d. Vorhabende geschäfft Vorzunehmen dispensando erlaubt.
H. XV. Schmidt und H. Johann Dietrich.

1695, Conseillers et XXI 1736 (1 R 178)
Le notaire Jean Martin Brieff demande le 14 février 1695 à devenir rédacteur d’inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire aux préposés en chef de la Chancellerie qui devront non seulement vérifier les compétences du candidat mais statuer sur le nombre des rédacteurs d’inventaires
H. Johann Martin Brieff pct° beneficÿ inventandi. 26.

(p. 26) den 14. Februarÿ 1695. – K. ersch. H. Johann Marthin Brieff Not. publ. und burgers alhier producirt Vnterth. Memoriale und bittet p. Collatione beneficÿ inventandi.
Erk. ane die Obere Cantzleÿ herren Zu dem end remittiret daß sie nicht allein die Tüchtig Keith dießes Subjecto examiniren, sondern auch bedeckhen möchten, Ob der Numerus dießer Schreiber nicht Zu Vergrößern Wäre.
H. XV. Friderici, H. Sibour.

1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
Le notaire Philippe Jacques Rauch demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’habilitation à dresser des inventaires. Il est renvoyé aux préposés en chef de la Chancellerie qui devront décider s’il y a lieu d’augmenter le nombre des rédacteurs d’inventaires.
H. Not. Philipp Conrad Rauch pct° beneficÿ inventandi. 31.

(p. 30) den 19.ten Februarii 1695. G. ersch. H. Philipp Conrad Rauch Not. producirt unterth. Supplication pro beneficio inventandi.
Erk. ane vorige herren (Obere Cantzleÿ: Herren) gewießen mit dießem anhang, daß sie der numerus der Inventir schreiber examiniren und wo derselbige wie es außerlich Verlauthen wolle, nicht sufficent befunden würde, ihn extendiren möcht.
H. XXI. Reiß, H. Schübler.

1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
Le syndic rapporte le 15 octobre 1695 que Jean Daniel Rohr a demandé quelques années auparavant à passer l’examen qui l’habilite à dresser des inventaires. Quoiqu’il ait répondu de manière satisfaisante aux questions que les examinateurs lui ont posées, on lui conseille de consulter les juristes dans les cas délicats. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Daniel Rohr rédacteur d’inventaires, il prête serment
H. Daniel Rohr b. umb concedirung der Notariat geschäfft so H. Böler gehabt. 60.
H. Daniel Rohr. 190. [erhalt des Beneficium inventandi]

(p. 190) Sambstags den 15. 8.bris. Hr. Syndicus berichtet, daß H. Daniel Rohr, welcher vor einigen jahren beÿ Mghh. pro beneficio inventandi eingekommen wäre, in præsentia Herrn Xm. Mockells und Herrn Rhatherrn Einsidels examinirt Worden seÿ und daß er beÿ dem examine dergestalten Verhalten habe, daß Mann sagen Könne, er habe Satisfaction gegeben, maßen er auff alle quæstiones congrue geandworthet, und Obwohlen er wie gedacht seine Capacität und profectus in dem Notariat wesen erwießen habe, Mann ihn dennoch beÿ schwähren fällen die Juristen Zu Consultiren angewießen, quo dicto stellete er Zu Mghh. belieben, Ob Sie seinem petito deferiren Wolten. Erk. willfahrt. admissus jurat.

1696, Conseillers et XXI (1 R 179)
Jean Frédéric Schatz demande à être dépositaire des actes de feu Jean Grünwald. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie.

H. Joh: Friderich Schatz b. umb Weÿl. H. Not. Grünwaldts notariat geschäfft. 44.
(p. 44) den 3.ten Martÿ 1696. G. ersch. H. Johann Friderich Schatz Not. producirt unterth. Memoriale und b. vmb weÿl. herrn Not. Grünwaldts seel. Notariat geschäfft.
Erk. an E. löbl. Collegium der Ober Cantzleÿ herren gewießen.
H. XV. Brackenhoffern H. Körner

1696, Conseillers et XXI (1 R 179)
Le notaire royal Jean Pierre Kolb demande l’habilitation à dresser des inventaires le 15 octobre 1696. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à la commission d’examen
H. Johann Peter Kolb pt° beneficii inventandi. 153.

(p. 153) Montags den 15. 8.bris 1696. S. ersch. H. Johann Peter Kolb, not. regius, producirt Vnter th. Supplication pro beneficio inventandi.
Erk. an die Ober Cantzleÿ herren gewießen.
H. XV. Brackenhoffer, H. Bleicher

1697, Conseillers et XXI (1 R 180)
Le syndic rend compte le 23 mars 1697 de l’examen qu’ont passé les notaires Jean Adam Œsinger, Jean Pierre Kolb, Jean Martin Brieff, Jean Frédéric Schatz, Jean Charles Leopard et Philippe Conrad Rauch pour être habilités à dresser des inventaires. Tous ont donné des réponses pertinentes aux questions que les examinateurs leur ont posées. Les Conseillers et les Vingt-et-Un les nomment rédacteurs d’inventaires, ils prêtent serment.
herr Joh: Adam Ösinger, Johann Peter Kolb, Joh Martin Brieff, Joh: Friderich Schatz, Johann Carl Leopard Vnd Philipp Conrad Rauch Erhalten das Beneficium Inventandi. 55.

(p. 55) Sambstagß den 23. Martÿ 1697. Herr Syndicus berichtet, daß die Jenige Sechß Notarÿ Vnd Respectiué Zunfftschreiber so vor einigen Monath beÿ Mghh. pro Beneficio Inventandi eingekommen, Währen, in præsentia herrn XIII. Mockels vndt herrn Ratherr Hammerers, als Nembl. Herr Ösinger vndt herr Kolb den 14. hujus, herr Brieff vndt herr Schatz in præsentia herrn XV. Gollen Vndt herrn Ratherr Lamppen den 18. Vnd dann herr Leopard vnd herr Rauch mit beÿsein herrn XV. Reißen vnd herrn XXI. Dietrichs den 21. hujus Examinirt worden, vndt daß Sie beÿ dem Examini dergestalt. bestanden, welches krafft der Jenigen Instruction so beÿ der Cantzleÿ sich befunden, geschehen vnd vorgenommen Worden /:doch daß einer Vor dem andern beßer bestanden:/ daß Mann sagen könne Sie hätten Verlangte Satisfaction gegeben, Maßen Sie auff Ihren Vorgehaltene Quæstiiones congrue undt pertinenter geantwortet, die Confirmation und allein beÿ Mghh. stehen, wie auch ob Sie ad Juramentum Jetzund Zu Laßen seÿen Vndt ob Sie Irhren petito Deferiren wolten.
Erk. Willfahrt, admissi Jurant

1698, Conseillers et XXI (1 R 181)
Jean Adam Kolb demande à être habilité à dresser des inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à la commission d’examen (voir la requête)

Not. Joh: Adam Kolb Gericht Schreiber in der Ruprechts Au, pt° Beneficÿ Inventandi. 116.
(p. 116) Sambstagß den 21.ten Aprilis 1698. K. Ersch. Herr Johann Adam Kolb, Not : Publ. Und Gerichts schreiber in der Ruprechts Au, prod. unterth. Memoriale vnd Bitten pro Beneficÿ Inventandi in gedachter Ruprechts Au, so Nots. Lang bißhero gethan.
Erk. Ahne die Obere Cantzleÿ: Herren, daßelbsten das gewohnliche Examen Zu subiren vnd auß zu stehen, gewißen.
Herr XV. Brackenhoffer, Herr Mader

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