4, impasse des Orfèvres (ancien n° 34)


Impasse des Orfèvres n° 4 – VII 251 (Blondel), P 885 puis section 2 parcelle 24 (cadastre)

Le 4, impasse des Orfèvres est la réunion de trois anciennes maisons qui portent les n° 251, 252 et 253 du canton VII (plan Blondel)
Maître d’ouvrage, Auguste Emmerich, 1829-1830.


Le bâtiment est celui dont le pignon à colombages donne sur la rivière (avril 2015)
Façade dans l’impasse (avril 2016), détail (novembre 2007)

L’orfèvre Elie Betz vend en 1606 la maison au cordonnier Mathias Rad en se réservant celle qui donne sur la rivière. La description mentionne régulièrement un bûcher à partir de 1642. Le tisserand Jean Pfaff achète la maison qui revient à ses ayant-droits, eux aussi tisserands, nommés Jean Henri Weissand sur trois générations. Le bâtiment comprend un rez-de-chaussée et un étage sur le plan-relief de 1727. Il appartient à nouveau à des tisserands, Jean Martin Neumann (1762-1780) puis Jean Pierre Wentz (1782-1803) qui est un des bénéficiaires d’une gratification de 150 florins accordée à de nouveaux mariés à l’occasion du centenaire du rattachement de Strasbourg à la couronne de France. Jean Pierre Wentz fait élargir et consolider la porte d’entrée en 1780. La maison devient propriété du tanneur Jean David Robert puis en 1823 du tanneur Charles Embser qui achète les deux petites maisons voisines et devient ainsi propriétaire de tout le côté occidental de la ruelle. Il est autorisé à fermer la ruelle communale par une porte à condition d’en déposer la clé chez le commissaire de police. Auguste Emmerich acquiert en 1829 une fabrique de maroquin, dont les trois petites maisons dans l’impasse qu’il fait aussitôt remplacer par un nouveau bâtiment, comme on peut le voir sur les dessins pour le plan-relief de 1830.


Plan-relief de 1727. Le bâtiment cour des Orfèvres correspond au pignon de droite de l’ensemble de trois pignons contigus au centre de l’image.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 116 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) décrit l’ancienne maison, à rez-de-chaussée en maçonnerie, un étage en bois et une avance. Elle est décrite en détail par les experts dans leur rapport joint à la vente de 1823. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les façades du nouveau bâtiment servant de tannerie s’étendent entre les repères (l) et (o). La façade (o-n) longe l’impasse : neuf fenêtres et une porte d’entrée au rez-de-chaussée, huit fenêtres à l’étage surmonté de greniers caractéristiques des tanneries. Le pignon (n-m) qui donne sur la rivière a plusieurs ouvertures irrégulièrement réparties. La façade arrière (m-l) comprend quatre ouvertures à son extrémité. La toiture comprend sur presque toute sa longueur deux étages de lucarnes. Le bâtiment sera ensuite surélevé de deux étages supplémentaires.
La maison porte d’abord le n° 34 de la rue du Bain-aux-Plantes (1784-1857) puis le n° 4 de l’impasse des Orfèvres.


Elévations des transformations prévues en 1962 : impasse, pignon, façade arrière (dossier de la Police du Bâtiment)

La fabrique de maroquin est exploitée par Auguste Emmerich et ses sociétaires. Elle est rachetée par la société Dreyfuss frères à la fin du siècle.
La société Dreyfuss Frères demande en 1962 l’autorisation de transformer en neuf logements et un local commercial le bâtiment qui servait avant guerre de dépôt de cuirs. Le permis ne leur est pas accordé pour des raisons réglementaires. La Ville acquiert l’immeuble en 1964. Elle se charge de la réfection en 1972. Le restaurateur qui avait renoncé à acheter le bâtiment en 1971 l’acquiert en 1976 et le fait réhabiliter en ouvrant notamment de nombreuses fenêtres. Les travaux sont terminés en octobre 1977.


Elévations des transformations de 1976 : pignon, impasse, façade arrière
Photographie (dossier de la Police du Bâtiment)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1606 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Elie Betz, orfèvre
1606 v Mathias Rad, cordonnier
puis Jean Georges Kegel, tonnelier, et (1614) Odile Rad, et Marie Rad – luthériens
1619 v Jean Pfaff, tisserand, et (1607) Amélie Koch veuve du batelier Melchior Meyer – luthériens
1639 h Jean Henri Wissand, tisserand, et (1607) Amélie Koch veuve de Melchior Meyer et de Jean Pfaff, puis (1639) Marie Madeleine Corvinus – luthériens
1690* h Jean Henri Wissand, tisserand, et (1675) Marie Marguerite Fischer – luthériens
1715* h Jean Henri Wissand, tisserand, et (1704) Anne Marguerite Klein – luthériens
1755 adj Susanne Esther Schwartz, femme (1716) du pêcheur Jean Martin Mentel puis (1734) du tisserand puis marchand de futaine Jean Georges Schœttel – luthériens
1762 h Jean Jacques Gerold, ramoneur, et (1742) Susanne Esther Mentel – luthériens
1762 v Martin Neumann, tisserand, et (1753) Anne Eve Schwentzer, (1753) Marie Salomé Kieffer puis (1776) Marie Dorothée Lorentz – luthériens
1780 adj Jean Leberecht Rausch, marchand, et (1765) Cunégonde Elisabeth Petzel – luthériens
1782 v Jean Pierre Wentz, tisserand, et (1781) Dorothée Elisabeth Jud, remariée (1799) à l’apprêteur de tabac Jean Pierre Krieg – réformé et luthérienne
1803 v Jean David Robert, tanneur, et (1772) Marie Elisabeth Helck puis (1814) Caroline Chrétienne Gmehlin, veuve du menuisier Henning Auguste Lüneburg, remariée (1822) à Jean Michel Heyler – luthériens
1823 v Charles Embser, négociant, et (1812) Jeanne Caroline Friedel
1829 v Louis Auguste Emmerich, négociant, et (1829) Sophie Emilie Griesinger
1894* Société Dreÿfuss frères

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 125 livres en 1755 et 1758, 175 livres en 1776 et 1780

(1765, Liste Blondel) VII 251, Jean Martin Neumann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), ne toisent pas
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 885, Emmerich, Louis Auguste, fabricant de maroquin – tannerie, cour – 1,93 are / cour des Orfèvres

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Le maître maçon Klotz est autorisé au nom du tailleur Jean Pierre Wentz à élargir et consolider la porte d’entrée

(f° 123) Dienstags den 22. Augusti 1780. – Joh. Peter Wentz Schneider
Meister Klotz, der Maurer, nôe. Joh. Peter Wentz, des Schneiders bittet zu erlauben an deßen in der Goldschmidt Gaß gelegenen behausung die Hausthür neben Hrn. Rathh. Senckeisen erweitern und in einen dauerhaften Stand stellen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1823, Voirie (cote 283 MW 335)
Propriétaires de toutes les maisons qui donnent dans la ruelle, les sieurs Embser, Friedel et Georger sont autorisés à fermer l’impasse communale par une porte à condition d’en déposer la clé chez le commissaire de police

A M le Maire, Je soussigné Negociant, propriétaire des deux lignes de maisons formant la petite rue dite cour des Orfèvres aboutissant à la rivière, ai l’honneur de vous exposer qu’ayant employé un établissement de tannerie dont les débouchés donnent dans ladite ruelle qui ne sert de passage que pour mon usage particulier, vu qu’aucune Maison ni sortie de Maisons particulières n’a de dégagement, desireroit mettre à l’entrée vers la rue du Bain aux Plantes une barrière a claire voie avec sonnette fermant a loquet cette barrière qui ne peut en aucune manière gèner la voie publique me serait d’une grande utilité, Le soussigné par une autre petition daté du 18 Juin a demandé de rehausser le sol pour y faciliter l’écoulement des eaux et obtenir une plus grande salubrité il ose espérer que cette raison et celle détaillée dans la présente lui feront obtenir sa demande
(barré : prévoyant qu’une partie de la pente se dirigera vers la riviere il desireroit faire placer à la descente actuelle quelques marches pour y faciliter l’approche afin que dans l’hyver il n’y puisse arriver d’accident il ose espérer M le Maire que vous lui serez favorable en lui accordant l’autorisation de faire les changements qu’il a l’honneur de vous soumettre (Signé) Friedel, Embser & Georger
(Rapport), Strasbourg le 28 juin 1823, J’estime qu’on peut lui accorder la fermeture demadée par une porte à claire voie garnie d’une serrure dont une clef sera déposée chez le commissaire de police du canton Sud, Cette porte sera ouverte en cas d’incendie dans le quartier et le pétitionaire se soumet d’Enlever cette barrière à la première demande de l’administration (barré, quant aux marches que le pétitionnaire desire faire placer pour la descente à la riviere et qui en cas d’incendie seraient d’une grande utilité cette demande doit être renvoyée a l’avis de M l’Ingénieur en chef, Strasbourg le 7 juillet 1823 (signé Villot)
[document préparatoire de la décision, dans le sens du rapport Villot]

Description de la maison

  • 1776 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de tisserand, un poêle, deux vestibules où se trouvent le fourneau et l’âtre, plusieurs chambres ainsi qu’un bûcher, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 350 florins
  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de tisserand, un poêle, une cuisine et plusieurs chambres ainsi qu’un bûcher, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 350 florins
  • 1823, Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Cour des Orfèvres (p. 35)

nouveau N° / ancien N° : 29 / 34
Robert
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 466 case 1

Emmerich, Louis Auguste, fabriquant de maroquin

P 885, sol, tannerie et cour – cour des orfèvres 38
Contenance : 1,93
Revenu total : 145 (144 et 1)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 595 case 1

Emmerich, Louis Auguste, fabricant de maroquin
94/95 Firma Gebrüder Dreÿfuss

P 885, tannerie & maison, sol, Impasse des orfèvres 4
Contenance : 1,93
Revenu total : 145 (144 et 1)
Folio de provenance : (466)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 25 case 4

Parcelle, section 2, n° 24 – autrefois P 885
Canton : Goldschmied Gässchen N° 4 – Wasserzollgässchen – impasse des Orfèvres
Désignation : Hf, Gerberei u. Magazin
Contenance : 1,61
Revenu : 600 – 1000
Remarques :

(Propriétaire), compte 320
Dreyfus Aron, S. v. Cerf und Miteigenth.
1909 Gebr. Dreyfus offene Handelsgesellschaft in Strassburg
1927 Dreyfus frères société commerciale

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 225 Rue du Bain de Plante (p. 364)

34
Pr. Wentz, Pierre, tisserand – Drapiers
loc. Baldner, J. Frédéric – Pêcheurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Goldschmiedgässchen (Seite 51)

(Seul le n° 1 est répertorié)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 136)

Impasse des orfèvres 4, aussi 3 (1961-1980)

La société Dreyfuss Frères demande en 1962 l’autorisation de transformer en neuf logements et un local commercial le bâtiment qui servait avant guerre de dépôt de cuirs. La Ville émet un avis défavorable pour cause de non-conformité (distance minimale des fenêtres par rapport aux constructions voisines, murs extérieurs en pans de bois qui ne garantissent pas l’isolation). La Direction départementale de la construction déclare qu’il faudra demander au préfet dérogation au règlement puis se range à l’avis de la Ville. La gérante de la société qui a consacré des sommes considérables pour sauvegarder le caractère du quartier s’adresse sans résultat au maire Pierre Pflimlin.
La Ville acquiert l’immeuble en 1964. Charles Metzger, propriétaire du restaurant sis 14, rue du Bain-aux-Plantes, souhaite en 1971 acheter le 3, impasse des Orfèvres pour le démolir. La Ville tient à conserver les bâtiments 3 et 4, impasse des Orfèvres et se propose de les restaurer avant de les lui vendre. Les tractations n’aboutissent pas. La Ville se charge de la réfection.
Le bâtiment fait partie du secteur sauvegardé établi en 1974. Charles Metzger acquiert les bâtiments en 1976 et les fait restaurer. Les travaux conformes aux plans sont terminés en octobre 1977.

Sommaire
  • 1961 – Le maire enjoint les frères Dreyfuss, propriétaires du 4, impasse des Orfèvres, à faire ravaler les façades sur l’impasse et sur la rivière
    La société Dreyfuss Frères (siège social 24, rue du Bain-aux-Plantes) déclare avoir l’intention d’aménager des logements dans le bâtiment
    1962 – Nouvelle lettre du maire qui souhaite que le ravalement soit terminé avant la saison touristique. Le propriétaire déclare que le projet sera prochainement soumis à la Police du Bâtiment
  • 1962 (juillet) – La société Dreyfuss Frères dépose une demande de permis de construire au 4, impasse des Orfèvres (section 2 parcelle 24) pour transformer des locaux commerciaux en locaux d’habitation sous la direction de Robert Pabst (technicien du bâtiment à Ostwald). Le projet consiste à aménager 6 logements de 2 pièces, cuisine, salle d’eau, cabinet d’aisance et entrée, trois logements d’une pièce et un local commercial – Plan de situation – Dessin (élévations, plan des différents niveaux, coupes)
    La Division VI émet un avis défavorable, aucune des pièces d’habitation ne satisfaisant aux règlements de la Ville de Strasbourg et au règlement sanitaire départemental. « Il est à craindre que, sauf pour la partie donnant sur le quai, l’immeuble soit définitivement impropre à l’habitation.  » – La Direction départementale du travail émet un avis favorable – La Direction départementale de la construction déclare qu’il faudra demander au préfet dérogation aux articles 16 et 19 du décret du 30 novembre 1961. La Division VI maintient son avis défavorable
    1962 (décembre) – Ginette Dreyfuss (faculté des lettres de Caen) demande rendez-vous.
    La Division V (Police du Bâtiment) établit un rapport suite à la lettre ci-dessus.
    L’immeuble en question se composant d’un rez-de-chaussée et 3 étages est situé en bordure de l’Impasse des orfèvres. Cette impasse a une largeur d’environ 3,40 m au débouché de la rue du Bain-aux-Plantes. Les murs au rez-de-chaussée sont en moellons et en briques de 0,39 m d’épaisseur. Les murs extérieurs en élévation sont à pans de bois de 0,14 m d’épaisseur, avec remplissage en maçonnerie de briques. Le solivage d’étage est en bois ainsi que l’ossature des murs intérieurs. La toiture à 2 versants est recouverte de tuiles.
    L’immeuble est orienté en direction nord-sud avec pignon donnant sur le canal de navigation. La façade postérieure possède des ouvertures donnant sur la courette intérieure de l’immeuble 10, rue du Bain-aux-Plantes. Ces ouvertures semblent exister depuis plus de 30 ans.
    Le projet soumis en autorisation prévoit des murs intérieurs de renforcement au rez-de-chaussée et l’adaptation de 2 nouveaux escaliers aux étages. Du fait de la conservation de l’ossature des solivages, la hauteur entre plancher et plafond aux premier 2° et 3° étages est inférieure à 2,50 m, donc ne satisfait pas au règlement de la Ville de Strasbourg et au règlement départemental sanitaire. En considérant l’état actuel de l’immeuble, nous sommes d’avis que les travaux de transformation équivaudraient à une véritable reconstruction. En outre, si les travaux d’une telle importance devaient s’effectuer, l’approvisionnement en matériaux serait un problème important à résoudre car l’exiguïté des accès ne permet ni l’arrêt ni la manœuvre des poids lourds.
    De ce fait, nous nous rallions à l’avis défavorable émis par la VI° division en juillet 1962.

    1963 (janvier) – Le directeur départemental de la construction émet aussi un avis défavorable au projet.
    1963 (février) – Le maire prend un arrêté portant refus de permis de construire (portant par erreur le 24, rue du Bain-aux-Plantes)
    1963 (mars) – Ginette Dreyfuss, gérante de la société Dreyfuss Frères, écrit au député-maire de Strasbourg Pierre Pflimlin. Elle expose qu’elle a personnellement consacré des sommes considérables pour sauvegarder le caractère du quartier. Le bâtiment servait avant guerre de dépôt de cuirs. Après avoir tenté en vain depuis la fin de la guerre de le louer en tant qu’entreprise ou atelier, elle s’est résolue à le convertir en logements. Le directeur de la construction lui a déclaré avoir émis un avis défavorable pour ne pas entrer en conflit avec les services de la Ville. Comme elle dispose d’un reliquat de dommages de guerre, elle souhaite que la Ville de Strasbourg lui dise ses intentions quant à l’immeuble. Si elle n’était pas autorisée à le rénover, il ne lui resterait d’autre solution que de le démolir sans pouvoir élever de nouvelle construction sur un terrain trop petit et de créer ainsi un terrain vague.
    1963 (avril) – La Division V élabore un projet de réponse dans lequel elle évoque la distance minimale des fenêtres par rapport aux constructions voisines et les murs extérieurs qui doivent être en briques ou en un autre matériau qui garantit l’isolement et non en pans de bois. – Le maire reprend ces deux principales objections dans sa réponse.
  • 1964 (septembre) – La Ville a acquis l’immeuble sis 4, impasse des Orfèvres et en prendra possession au premier octobre. « Cet immeuble est très vétuste et ne pourra, sauf travaux confortatifs très importants, être maintenu. »
  • 1971 – Extrait du compte rendu de visite des lieux, le 28 juin 1971. Bâtiment municipal 3, impasse des Orfèvres. La Division I est chargée d’examiner la demande de l’hôtelier qui souhaite utiliser le bâtiment.
    1971 (juillet) – Un rapport constate que l’impasse des Orfèvres et l’impasse des Dentelles qui servent à des fins privées sont jonchées de gravats et de détritus. L’impasse sert à parvenir à la terrasse que Charles Metzger a établi au bord de l’eau.
    1971 (juillet) – Rapport de l’architecte municipal Will à la Division I. L’avocat André Hemmendinger informe la Ville que Charles Metzger, hôtelier restaurateur domicilié 14, rue du Bain-aux-Plantes souhaiterait acheter le bâtiment sis 3, impasse des Orfèvres pour le démolir avec le 10, rue du Bain-aux-Plantes. Le terrain servirait d’abord à parquer des voitures en stationnement puis à construire un hôtel. Une visite des lieux confirme que la Ville restera propriétaire des bâtiments qu’elle restaurera. Il est souhaitable d’éviter que les 10 et 12 rue du Bain-aux-Plantes soient démolis
    1971 (octobre) – Nouveau courrier de l’avocat André Hemmendinger qui souligne que le bâtiment en question sert de refuge aux rats et aux clochards
    1972 (février) – La Division I transmet le devis des travaux pour refaire la toiture et les façades extérieures au 3, impasse des Orfèvres
    1972 (octobre) – Les négociations sont toujours en cours avec Charles Metzger
  • 1973 (janvier) – Le premier adjoint déclare au nom du maire à l’avocat de Charles Metzger que la Ville n’est pas opposée à céder les immeubles sis section 2 n° 24 (4, impasse des Orfèvres) et n° 53 [sic] (3, impasse des Orfèvres), inscrits à l’inventaire des sites, si les bâtiments étaient restaurés ainsi que le 10, rue du Bain-aux-Plantes. La Ville entend rester maître d’œuvre en restaurant les bâtiments et en ravalant les façades.
    1973 (décembre) – Charles Metzger demande à la Ville de lui vendre le bâtiment que la Ville ne veut pas démolir mais restaurer. La Division III (Architecture) renvoie l’architecte Roland Hugo à Bertrand Monnet, architecte des monuments historiques.
    1973 (décembre) – L’option de Charles Metzger devient caduque. D’autres personnes se déclarent intéressées.
    1974 (juin) – Les acquéreurs éventuels ne se manifestent plus. La Ville se charge de la réfection (division III et division II).
  • 1976 (mai) – Le conservateur régional des bâtiments de France demande à la ville de prouver la vente à Charles Metzger pour pouvoir verser la subvention
    1977 – Le secrétariat d’Etat à la culture rapporte la promesse de subvention accordée à la Ville de Strasbourg pour le 4, impasse des Orfèvres.
  • 1976 (mars) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au ravalement (crépissage, peintures des menuiseries extérieures) au Cabinet d’Etudes et d’Architecture Wilhelm pour le compte de Charles Metzger.
    1976 (avril) – Idem, portant en note que l’appentis déclaré insalubre doit être conservé parce qu’il fait partie du volume de la cour. – Photographie
    Le cabinet Wilhelm est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    1976 (février) – Dossier, transformation et rénovation du 4, impasse des Orfèvres par le restaurateur Charles Metzger (14, rue du Bain-aux-Plantes) sous la direction du cabinet R. Wilhelm (2, rue Sainte-Catherine) – Photographie – Plan de situation – Dessins (plan des étages, élévations, coupes) – Description des travaux, devis
    1975 (décembre) – Le premier adjoint au maire réitère son offre de céder l’immeuble (sans l’assiette) sis 4, impasse des Orfèvres moyennant 85.000 francs à Charles Metzger d’après son courrier du 6 novembre 1975.
    1976 (février) – La maire transmet au Directeur départemental de l’équipement la demande de permis de construire qui relève du préfet, l’immeuble se trouvant dans le secteur sauvegardé. – Une inspection devra constater la nature du colombage et les éventuelles fenêtres condamnées une fois le crépi enlevé.
    1976 (mars) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1976 (mai) – Le préfet accorde le permis de construire – Extrait du procès verbal de la Commission municipale pour la protection des sites qui approuve les travaux lors de sa séance du 25 mai 1976.
    Suivi des travaux – Le ravalement et les travaux sont en cours dans tous les étages, juin 1976. Idem en septembre et en décembre. Les travaux extérieurs sont conformes aux plans, les transformations intérieures se poursuivent, avril 1977. Les travaux sont terminés et conformes aux plans, octobre 1977
    1980 (février) – La direction de l’équipement accorde le certificat de conformité.

Relevé d’actes

L’orfèvre Elie Betz vend 175 livres une maison en amont du bain aux Plantes au cordonnier Mathias Rad en conservant la maison voisine (vers la rivière). La vente comprend le droit de passage d’un pied de large jouxtant la clôture du jardin. La maison à l’arrière, ensuite appelée Schmeltzhöffel, appartient au pêcheur Loup Schmeltzer

1606 (ut spâ [iij. Nouembris]), Chancellerie, vol. 366 (Registranda Meyger)
(P. fol ; 218) Erschienen h. Elias Betz d. goldschmidt burger Zu Straßburg (verkaufft)
Mathÿß Radd dem schuomacher burger Zu Straßburg vnd Otilien Kölnerin sein ehelich. haußfr.
hauß vnd hoffestatt sampt der gerechtigkeit des eingangs eines werckhschuo breitt von der thielen wand des garttens geleg. Inn d. Statt Straßburg, oberhalb dem pflantzbad, einseit nebent Peter hannsen dem taglöhner, And.sit neb. Ime dem Verkäuffer selbst, hind. vff wolff Schmeltzen des fischers selig erben stoßend, für freÿ ledig vnd eÿg. Vnnd ob wol daß Jetz uerkhauffte hauß mit vnd nebent sein Eliæ Betzen des Verkäuffers Behausung Vnd Gartten darneben geleg. noch hafft vnd vnd.pfandt Ist für nachuolgend post. Als für j lb viij ß d Ablösig mit xxxiiij lb d Josias Pflug dem grempen, Item j lb d gelts wid. khäuffigh mit L gold guldin den Johannsen herrn Zum grien wörd vnd dann für xiij guldin stand Inn hauptgutt ij C L guldin herrn Wolff Harnister, So hatt doch mehrgenannter Verkäuffer dieselbe beschwerd allein Zu Verzinsen vber sich genommen Vnd Versprochen (…) Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd bescheh. für vnd vmb 175 pfund pfenning Straßburger
Hiebeÿ sind geweßen h. Peter Werner, Ruprecht Schwenck, Caspar Merckel d. schumach. vnd hannß Nöttel d. Püttell Zur steltz, burger zu Straßburg

Le tonnelier Jean Georges Kegel épouse Odile, fille de Mathias Rad
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 136, n° 41)
1614. 19. Septemb. Hans Jerg Kegel der Kübler, J. Ottilia Matthes Rad deß Schusters Tochter (i 138)

Jean Georges Kegel et Odile Rad ainsi que sa soeur Marie Rad vendent 160 livres la maison et une petite écurie sises dans une ruelle proche la rue du Bain-aux-Plantes au tisserand Jean Pfaff et à sa femme Amélie Koch

1619 (ut spâ [vj. Novembris]), Chancellerie, vol. 436 f° 566-v
(Inchoat. in Prot. fol. 405.) Erschienen hannß Jörg Kegell der Kübler burger Zu Straßburg vnd Othilia Radin sein eheliche haußfr. deßgleichen Maria Radin, wÿland Mathÿß Raden des schumachers seeligen dochter Ihr Othiliæ schwester mit beÿstand d Jetzgemelts hanß Jörg Kegells Ihres geschwornen Vogts (verkaufft)
hannß Pfaff dem leinenweber burgern Zu Straßburg So auch Zugegen Ihren & vnd Ameliæ Kochin seiner ehelichen haußwürtin
hauß vnd hoffestatt sampt einem Ställin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg beim pflantzbadt Inn einem gässell gegen des Apts von Altdorff hoff vber gelegen einseit neben Elias Betzen dem goldtschmidt anderseit neben hanß Grüen dem fischer hinden vff ein Allmend gässell stoßend da sie ein vßgang hatt Zum profeÿ, für ledig vnd eigen, Vnd Ist dißer Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 160 pfund pfenning Straßburger

Le batelier Melchior Meyer épouse en 1592 Salomé Müller, fille de serrurier. Amélie veuve du batelier Melchior Meyer se remarie en 1607 avec le tisserand Jean Pfaff, originaire de « Herschfeld » en Hesse, qui devient bourgeois quelques mois après son mariage
Mariage, Saint-Guillaume (luth. II, f° 116)
1592. Dominica 10. Trinitatis. 30. Melchior Meÿer ein schiff zimmermann, Geruasÿ Meÿers deß schiffmanns selig Son, Vnd J. Salome Josephi Müller deß schloßers alhie tochter. Confirmatio e facta in Summo templo 22 Augusti (i 360, TN deficit)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 247-v, n° 687)
1607. Eingesegnet Zinstag 29. Septemb. Hanß Pfaff von herschfeld Auß heßen leinenweber vnd Amal. Melchior Meÿer des schiffmanns Allhie Nachgelaß. Wittib (i 254)

1607, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 892
Hanß Pfaff der Leinenweber von Herisch Inn dem Landt Heßen gelegen, Empfahet daß Burgerrecht von Amalia weÿlandt Melchior Meÿerts deß Schüffmanns seeligen wittiben, Vnd wüll Zu den tuchern dienen. Actum den 26. Novembris Ao 1607.

Amélie (Koch) se remarie en 1626 avec le tisserand Jean Henri Wissand, originaire de Masevaux au-dessus de Thann, qui devient bourgeois quelques jours après son mariage.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 178-v)
1626. Dominicâ XXV. post Trin: hannß Heinrich Weißant, Leinen weber Daniel Weißand deß Schneiders Zu Maßmünster oberhalb dann nachgelassener Sohn, Amelia Hanß Pfaff deß Leinen webers allhier nachgelaßene Wittib. 4. Xbris (i 183)

1626, 4° Livre de bourgeoisie p. 91
Hanß Heinrich Weißandt Von Maßmünster d. Leinenweber, empfangt d. Buerg recht von Amalie hanß Pfaffen deß Leinenwebers seelig hünd.laßene Wittib Wüll beÿ den tuchern Zünfftig sein den 21. X.bris 1626.

Jean Henri Wissand se remarie en 1639 avec Marie Madeleine Corvinus, fille d’un pasteur en Haut-Palatinat puis près de Lahr
Mariage, cathédrale (luth. f° 426-v)
1639. Dom: 13 Trinitatis.Hanß Heinrich Weißandt der Leinenweber Vnndt Burger allhier. Vnd Jungfraw Magdalena, H. M. Nicolai Corvini geweßenen pfarrers zu Leutlingen in der Obern Pfaltz nachgelaßene eheliche Tochter, Eingesegnet Mont. Im Münster 16. Sept. (i 218)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 46-v) 1639. Dncâ 13 Trinit: 8. Sept. Johan Heinrich Weisandt der Leinenweber Vndt Burger alhier J. Magdalena H. M. Nicolai Corvini geweßenen pfarrers zu Hunter* Weyer in der Herrschafft Lahr hinderlaßene tochter, Mont. Im Münster (i 48)

Jean Frédéric Pfaff fils de Jean Pfaff assisté de son beau père Jean Henri Wissand épouse Barbe Osswald, fille de culottier
1636 (7. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 777-v
(Eheberedung) Erschienen hanß Friderich, weÿ: hanß Pfaffen gewesenen Leinenwebers se. nachgelaßener sohn, Alß hochzeiter mit beÿstand seines Vogts Niclauß Stertzers, vnd seines stieffvaters hannß Henrich Weißanden beed. leinenwebern, An eim,
So dann Barbara hanß Georg Oßwald deß hosenstrickers see. alhie witib, mit beÿstand ihres Vaters Georg Hörmanns deß Kärchelziehers und ihres Kindts vogts Barthel Gissen deß Leinenwebers Am 2. theil

Jean Frédéric Pfaff vend son cinquième de la maison à son beau père Jean Henri Wissand

1639 (20. feb:), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 177
(Protocoll. im protocoll. de a° 1642. fol. 180. & seq.) Erschienen hanß Friderich Pfaff fer Leinenweber burger Zu Str.
hatt in gegensein hanß Heinrich weÿßands auch Leinenwebers seines Stieffvaters (verkaufft)
einen fünfften theil ihme für vngetheilt gebürend An hauß vnd hoffstatt auch allen andern ihren gebäwen & Alhie oberhalb deß Pflantzbades neben weÿl. Peter Dieboldts deß taglöhners see: Erben & Tobias Waltzen dem Buchtrucker, hind vff daß Schmeltzen hoff stoßend gelegen, so gantz ledig eigen, daran die vberige Vier fünfftetheil sein deß Verkäuffers geschwisterd. Zustendig – geschehen per XXXI. lb
[in margine :] vide in Regist. de Anno 1642. den 21. Juli

Jean Henri Wissand hypothèque deux tiers de la maison au profit de la veuve de Balthasar Würth, maître d’école à Saint-Pierre-le-Vieux. En marge, quittance de 1660 par Madeleine, veuve de Jean Henri Wissand, et le tuteur de ses enfants

1640 (ut supra [13. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 334-v
Erschienen hannß Heinrich Weißand der Leinenweber
in gegensein Maria Salome H Balthasar Würthen gewesenen Schulmeisters Zum Alten St: Peter alhie seel: Witwen – schuldig seÿe xxv. Lib. Strb.
dafür in specie Vnderpfand sein sollen 2/3 theil ihme für ungetheilt gebührend an hauß und hoffstatt sampt andern derselben gebäwen gelegen alhie oberhalb des Pflantzbads neben Peter Diebolds des tagners Erben && Tobias Waltzen hinden vff des Schmeltzen Hoff stoßend So ledig eÿgen, daran die übrige 3/5 theil seinen Stieff kindern zuständig
[in margine :] Erschienen Magdalena weÿl. hannß Heinrich Weißand deß Leinenwebers seel. wittib mit beÿstand Martin Otten deß leinenwebers ihres Vogts und David Wagner der Leinenweber alß Vogt ersternannts weißandts mit Ihro Magdalena ehelich erziehlter Kinder, mit beÿstand H Hannß Wörner und Johann Christmann Mercklins E. E. groß. Rhats Beÿsitzers und hierzu Deputirter, haben in gegensein Philipß Balthasar Würthen deß Metzgers, alß vorgemelter Mariæ Salomeen Würthin nunmehr seel. nachgelaßenen Sohns und Erben (…) Act. 5. Jan. a° 1660

Les tisserands Jean Georges et Jean Gaspard Pfaff et leur sœur Anne Marie Pfaff vendent les trois cinquièmes de la maison et d’un bûcher à leur beau père Jean Henri Wissand

1642 (21. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 588
(Prot. fol. 180.) Erschienen hannß Georg Vnd hannß Caspar die Pfaffen, beede Leinenweber Und burgere alhie, wie auch Anna Maria Pfaffin deroselb. eheleibliche Schwester, mit beÿstand hannß Friderich Pfaffen auch leinenwebers ihres bruders Und noch ohnentledigten Vogts
haben in gegensein hannß Henrich Weißandts deß Leinenwebers burgers Zu Straßburg ihres Stieff Vatters
dreÿ fünffte theil Ihnen für Vngetheilt gebührent ahne hauß Vnd hoffstatt sambt den darzu gehörig. holtzstall auch allen andern ihren gebäwen, Alhie oberhalb deß Pflantz badts, einseit neb. weÿl. Peter Dieboldts deß Taglöhners s. Erben and.seit neben Tobias Waltz. dem Buchtruckern, hind. vff H. Isaac Sellinger & Consorten stoßend geleg., so ledig und eigen, Vnd daran die Vbrige Zween fünffte theil Vermög der am 20. Februarÿ 1639. in der Cancelleÿ Contractstub.vffgerichteten Verschreibung Zuvor Zuständig – umb 210. fl.
[in margine :] Erschienen hierinngedacht. Anna Maria mit beÿstand Hannß Barthelme Kreüters Mußquetierers Vnder H. Major von Müllenh. ihres Ehevogts, hannß Friderich Pfaff ihres noch ohnentledigt. Vogts (quittung) Actum den 12. Januarÿ 1646.

Jean Henri Wissand hypothèque la maison sise cour des Orfèvres au profit de la confrérie des garçons culottiers

1645 (27. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 210
Erschienen Hannß Henrich Weißandt d. Leinenweber burger Zu Straßburg
hatt in gegensein der knappen Vnd hosenstricker Bruderschafft beÿ EE Zunfft der Tucher ietzigen Zunfft meisters H Johann Georg Meÿers deß Notarÿ Vnd Stall schreibers, Wie auch H Johann Riehlen alß Rechen: Vndt Jacob Reidten Vnd Adam Waÿtzloben beed. büchßenmachern – schuldig seÿe 25 lb
Dafür Vnd.pfand sein soll hauß Vnd hoffstatt mit allen andern deren gebäwen alhie oberhalb dem Pflantzbad ins Goldschmidts höfflein genannt, einseit neb. hannß Rechberger dem stricker, and.seit neben H Johann Jacob Gambsen fürstl. darmstattisch. Rhat, hinden Vff deß Schmeltzen höfflein stoßend gelegen, so zuuor v.hafftet Vmb 50. lib weÿl. hannß Pfaffen deß Leinenwebers see: rechten Und sein debitoris Stieff Kindern mit Nahmen Caspar Und Anna Maria für mütterlich Guth, So dann vmb 25. lb Margarethæ Wolffin deren Vogt Niclauß Störtzer der Leinenweber, sonsten ledig Vnd eig.,
Mehr ein Stall zue dißem hauß gehörig, Vnd in angezogenem höfflin geleg. einseit neben hannß Rechbergers: and.seit obgemeldtem H Gambsen Ställen

Jean Henri Wissand hypothèque la maison au profit du pêcheur Nicolas Schmutz en lui remettant en gage deux contrats de vente (1606 et 1642)

1646 (26. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 322
Erschienen Hannß Heinrich Weißandt burger Und Leinenweber alhie
hatt in gegensein Niclauß Schmutzen, deß Fischers auch burgers allhie – schuldig seÿe 50. lib
dafür in specie Vnderpfand Verlegt hauß, hoffstatt und Holtzstall mit allen deren gebäwen Und Zugehördten, alhie oberhalb deß Pflantzbadts neben weÿl. Peter Diebolts deß Tagners seel. Erben ein: Und anderseit neben Tobia Waltzen dem buchtruckern, hinden vff weÿl. H Isaac Sellingers geweßenen Klein Rhats Verwanthens seel. hinderlaßene Wittib, stoßend geleg. so Zu vor Verhafftet Vmb 50. fl. Hannß Caspar Pfaffen, dem leinenwebern Rest am Kauffschilling Undt Vmb 50. fl. der ledigen Gesellschafft Zue denen Tuchscherern
es hatt auch der Creditor Zween, Vber obbeschriebener Behaußung deren der eine durch Weÿl. Hÿlarium Meÿern am 4. Novembris Anno 1606, Vnd der andere am 21. Julÿ Anno 1642 in der Cancelleÿ Contractstuben mit der Statt Straßburg anhangenden Contract Insigeln gefertigt worden, sagende pergamentine Kauffbrieff, vnderpfands Weiß, zu seinen handen empfang.

La maison revient à son fils Jean Henri Wissand qui épouse en 1675 Marie Marguerite Fischer, fille de pêcheur

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 167-v, n° 72)
1675. Eodem [28. 8.bris] Hans Heinrich Wisant der ledige leinenweber Hanß Heinrich Wisandts des leinenwebers Hinterlaßener Ehl. Sohn, vnd Jungfr. Maria Margaretha Hannß Müllers des Fischers hinderlaßen Ehl. tochter (i 169)

Jean Henri Wissand hypothèque la maison au profit du pêcheur André Blessig le jeune

1684 (19. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 407-v
Hannß Henrich Wisand der Leinenweber
in gegensein Andres Bläsigs deß Jungern fischers – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen drern Gebäwen und zugehördten, alhier Oberhalb deß Pflantzbadts einseit neben H. Johann Jacob Gambßen Doctorando und Statt Gerichts Actuario anderseit neben Andres Bockh dem fischer, hinden uff den Schmeltzhoff stoßend gelegen

Jean Henri Wissand hypothèque la maison au profit du maréchal ferrant Jean Conrad Werner

1686 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 249-v
hans Henrich Wißand der Leinenweber
in gegensein hans Conrad Werner deß Huffschmids – schuldig seÿe 100 Gulden
unterpfand, hauß, hoffstatt sambt dem darzu gehörigen Holtzstall, mit allen deren Gebäuen, weith. Recht. und Zugehördten allhier oberhalb deß Pflantzbads einseit neben H. Johann Jacob Gambsen, Dd und Stattgerichts Actuario anderseit Andres Bocken dem Fischer hinden auff den so genandt. Schmeltzhoff stoßend gelegen

Jean Henri Wissand meurt en 1715 à l’âge de 66 ans. Son inventaire après décès dressé la même année n’est pas conservé

1715, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 146
Inventarium über weÿland Meister Johann Heinrich Weißand des Leinenwebers seel. Verlassenschafft

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. E 1714-1735, f° 11-v)
1715. d. 13. Nov. ist nachts Zwischen 9 vnd 10 Uhr gestorben Johann Heinrich Weissandt der Leinenwebern s. alters 66 Jahr 3 Monat 8 Tag Vnd ist folgend 16. nachmittag vmb 1 Uhr Zu S. Gallen Xstlich begraben worden, [unterzeichnet] Johann Heinrich weißandt als sohn, Johan Daniel baumgartner als dochtermann (i 13)

La maison revient à son fils Jean Henri Wissand qui épouse en 1704 Anne Marguerite Klein, fille de cordonnier.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95)
1704. Eoden die [16. Aprilis] die haben sich Christlich Copuliren v. Ehelich einsegnen lassen Hannß Heinrich Weisandt der ledige Weber Johann Heinrich Weisandt des burgers Vndt leinen Webers allhier Ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Anna Margaretha Weÿland Hannß Georg K[l]einen des gewesenen burgers v. schuemachers allhie nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann heinnerich Weißandt hoch Zeiter, der hochzeiterin Zeichen + (i 101)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue de la Fontaine (aujourd’hui rue Adolphe Seyboth). Ceux du mari s’élèvent à 22 livres, ceux de la femme à 83 livres.
1704 (10. 7.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 12) n° 470
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so der Ehrengeachte Meister Heinrich Weißand der Jüngere weber vnd die Ehren: Vnd tugendsahme fraw Margaretha gebohrne Kleinin, Beede Eheleuthe Vnd burgere allhier zu Straßburg, einander in den Ehestandt zugebracht Vnd Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor Unverändert Vorbehalten haben (…), So beschehen alhier in der Königl. freÿen St. St. in fernerem gegensein herren Johann Graffen des bittels auf E. E. Zunfft der Thucher auf des Ehemanns, so dann auff der Ehefrauen seithen herrn Geörg * guldenschreibers beeder burgere allhier, Michael den 10. 7.ris 1704.

In einer allhier zu Straßburg ane der büchergaß gelegenen Von beeden Eheleuthen lehnungsweiß bewohnenden behaußung Volgender maßen befunden vnd angegeben worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Vermögen betreffendt, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 3, Summa summarum 22 lb
der Ehefrauen Nahrung belangend, Sa. haußraths 51, Sa.Silbers 2, Sa. Goldeer Ringe 7, Sa. baarschafft 21, Summa summarum 83 lb

Jean Henri Wissand demande à la tribu des Maçons d’inscrire sur la liste noire les compagnons qui l’ont frappé. Le conseil lui demande de produire la décision que le consul a prise à ce sujet.
1722, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 57-v) Mittwochs de, 21. Octobris 1722 – Johann Heinrich Wißand, weber Vndt burger allhier, daß Vor einigen wochen Ihn etliche maurergesellen ebend geschlagen vnd er selbe darauff vor den regirenden herrn Ammeister genommen, den sie angelobet nicht aus der Statt Zu gegen, biß und dann die sach ausgemacht, nun aber dieselbe dannoch den abschied hinder der thur genommen, als wolte er dieselbe ane die schwartze taffel zu setzen gebetten haben.
Solle des herrn Ammeisters bescheid vorlegen.

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit du pasteur Jean Jacques Moscherosch

1722 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 683
Johann Heinrich weißand der Leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin beÿständlich Hn. M Johann Georg Klein Diaconi in der Prediger Kirch in bruders und Johann Michael Mäntel des fischers ihres schwagers
in gegensein H. M. Johann Jacob Moscherosch Evangelischen Pfarrers zum Alten St Peter als jetzmahligen Administratoris des dannhaurrischen für arme Schulkinder in Statt und Land gewidmeten legats – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen dersen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Pflantzbad: gaß im goldschmidts: höffel neben Joh. Georg Bommer dem Informatore privato ein und anderseit neben Andreas Bock dem Fischer hinten auff dem Schmeltzhoff

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit d’Anne Madeleine Gambs assistée de son fiancé Jean Christophe Jost, secrétaire adjoint de la fondation Saint-Marc

1726 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 501
Johann Heinrich Weißand Leinenweber und Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres schwagers Johann Michael Mentel des fischers und H. Lti Schübler EE. kleinen Raths Beÿsitzers
in gegensein Annæ Magdalenæ Gambßin so ohnbevögtigt mit assistentz ihres verlobten H. Johann Christoph Jost Unterschreibers beÿ dem Stifft St Marx – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum omnibus appertinentis, einseit neben Andreas Bock dem Fischer anderseit neben hannß Georg Bommer Inform: privato hinden auff das Schmeltzhöffel so Burger dem Inform: privato gehörig

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein, assistée de son fils marchand de futaine Jean Henri Wissand et de son gendre aubergiste Jean Philippe Schropp hypothèquent la maison au profit de Jean Christophe Jost (cité ci-dessus)

1737 (21.10.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 722-v
Johann Heinrich Weißand der leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Weißand des Barchethändlers und ihres tochtermanns Johann Philipp Schropp des gastgebers
in gegensein H. Johann Christoph Jost des Oberschreibers beÿ hiesigem stifft zu St Marx, – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Pflantzbadergaß im goldschmidts höffel einseit neben Andreas Bock dem fischer, anderseit neben Johann Georg Pommer dem Informatore privato, hinten auff das Schmetzenhöfflein Hannß Georg Barth dem fischer gehörig – als ein in seinem Vatter seel. verlaßenschafft ererbtes guth

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit d’André Schott, fabricien à Sainte-Aurélie, et du susdit Jean Christophe Jost

1741 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 154-v
Johann Heinrich Weißand der leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Weißand des barchethändlers und Johann Michael Klopfers des stadt musici ihres sohns schwähers
in gegensein H. Andreas Schotten G.U.W. als Kirchen pfleger der Kirch zu St Aurelien und H. Johann Christoph Jost des Oberschreibers beÿ hiesigem Stifft zu St Marx als fabric schaffners
unterpfand, eine behausung und hoffstatt samt zugehörden ane der Pflantzbader gaß im goldschmids höffel, einseit neben den Bockischen erben anderseit neben den Pommerischen wittib und erben hinten auff das. Schmeltzenhöfflein

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit du taillandier Jean Jacques Litsch

1742 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 113
Johann Heinrich Weißand der leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Weißand barchethändlers und deßen schwähers H. Johann Michael Klopffers Stadt:Musici (si go) (si +)
in gegensein Johann Jacob Litsch des bohrenmachers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Pflantz bader: gaß im goldschmids: höffel, einseit neben den Bockischen erben anderseit neben den Pommerischen wittib und erben hinten auff das. Schmeltzenhöfflein – ihme Weißand als ein elterliches erbguth

La minute de l’inventaire dressé après la mort de Jean Henri Wissand n’est pas conservée

1751, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 890
Inventarium über Mr Johann Heinrich Wißand gew. Lwb. seel. Verlt.

Anne Marguerite Klein meurt en 1755 en délaissant deux filles et les enfants issus de son fils. Le prix d’estimation de la maison, 125 livres, est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 137 livres, le passif à 301 livres.

1755 (9. 7.bris), Not. Haering (6 E 41, 1354-2) n° 23
Inventarium über Weÿl. Frau Annä Margarethä gebohrner Kleinin längst weiland Mr Johann Heinrich Wißand geweßen Leinenwebers und burgers alhier Zu Straßburg seeligen hinterbliebenener Wittib nun auch seel. Verl. auffgerichtet Anno 1755 – nach ihrem Sambstags den 23.ten Aug. instehenden 1755.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödtl. hintritt Zeitl. Verlaßen – So geschehen Straßburg Dienstag den 9.ten 7.bris 1755
Die Verstorbene seelig zu Erben wären fähig 1° Weiland Johann Daniel Wißand des geweßenen geschwohrnen Holtzlegers und b. alhie Zu Straßburg seel. mit längs weiland Fraun Maria Magdalena geb. Klopfferin ehelich erzeugte dreÿ Kr. als a) Daniel Wißand so beÿnahe 17 Jahr alt, b) Magdalena Wißandin so bald 17 Jährig seÿn wird, c) Catharina Wißandin die in das 13. Jahr gehet, für welche Mr Johann Daniel Baumgartner der Lwbr. und Sigrist zu St Aurelien auch b. alhier Zu Straßburg ihr geordnet; und geschwohrner Vogt dießer Inventur ebwartet,
2. Frau Maria Margaretha gebohrne Wißandin Herrn Johann Jacob Ackers gastgebers Zum gecrönen delphin ehel. Haußfrau, beiständlich deßelben Zugegen, 3° frau Maria Barbara gebohrne Wißandin Mr. Johann Schmid Schneiders und bs. alhier Ehefr. mit deßen beÿhülff beÿ dießem Geschäfft anweßend, Alle sind der Verstorbenen seeligen mit ihrem auch seeligen Ehemann ehelich erzeugte töchtere vnd vom verstorbenen Sohn herstammende Kinder dießorts Enckel, es haben aber die beede Töchtere beiständlich ihrer Ehemänner auf dieße Verlaßenschafft tam active quam passive renuncirt und auch mit deren Empfangegen Ehest. begnügen Zu wollen Vermeldet, demnach würde die gantze Verlaßenschafft auf die Enckel fallen, allein ihr Vogt hat sich hiebeÿ außdrucklich erkläret, dieße Verlaßenschafft anderer gestalten nicht dann cum beneficio legis et Inventarÿ anzunehmen.

In einer alhier Zu Straßburg an der Pflantzbadergaß, in dem so genannten Goldschmidhöffel gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer behausung. Nemblich eine Kleine Behausung und Hoffstatt samt dazu gehörigem Holtzstall mit allen deren Gebäuden begriffen Weithen Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg oberhalb des Pflanzbads in dem so genannten Goldschmids höfflein 1.s neben Philipp von Zabern dem fischer 2.s lb Hß. Georg Bommers Erben hinten auf das Schmeltzenhöffel stoßend, so freÿ leedig eigen, und in der Zu versicht. hoffnung, es werden die wohlansehnliche Hh. Freÿ Löbl. Statt Stall dieselbe um eben den Preiß, um welchen solche in dem über der verstorbenen seel. A° 1751 abgeleibten Ehemanns seelig durch H. Not. Brackenhoffer aufgerichteten Inv° angeschlagen worden, passiren laßen, so kommen dafür in Außwurff 125. Darüber bes. i. deutscher perg. Kffbf. m. der Stadt Straßb. C.C. Stb. anhang. Ins Verw. dat. d. 20.ten feb. 1639 und 20.ten Julÿ A° 1642. mit aktem N° 6. notirt
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, Sa. hausraths 8 lb, Sa. Eigenthumbs an einer Behausung 125 lb, Sa. schulden 4 lb, Summa summarum 137 lb – Schulden 301 lb, In Vergleichung, Mehr Schulden dann Guth 163 lb

La maison est vendue par enchère judiciaire le 15 décembre 1755 (voir l’inventaire dressé en 1758 ci-dessous) à Susanne Esther Schwartz, veuve de Jean Georges Schœttel.
Fille de marchand de vins, Susanne Esther Schwartz épouse en premières noces le pêcheur Jean Michel Mentel en 1716 : contrat de mariage non conservé, célébration.

1716, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 157
Johann Michael Mentels, Fischers
und Jungfrauen Susannä Esther Schwartzin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 61-v)
1716. d. 4. Novemb. sind Ehelich eingesegnet Word. Johann Michael Mendel der ledige fischer Vnd Burger alhier Christian Mendels des fischers Vndt Burgers allhier Ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Susanna Esther Weilandt herrn Heinrich Schwartzen des Jüngern gewesenen Burgers Vndt Weinhändlers alhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] + des hochzeiters Zeichen x der Hochzeiterin (i 64)

Jean Michel Mentel devient tributaire chez les pêcheurs en octobre 1718
1718, XI 317 (Protocole des Pêcheurs)
(f° 2-v) Dienstags den 25. Octobris Anno 1718. – Neuzünfftiger
Hannß Michael Mäntel junior Hannß Jacob Mäntel Senioris Fischers und burgers allhier, ehelicher Sohn erscheint, producirt Statt stall Schein datirt den 17. Sept. 1718. bittet umb das Stuben, Zunfft und Meister Recht Zum Wohlfeÿlsten
Erkandr, Seÿe dem Imploranten gebettener maßen und Zwar Zum wohlfeÿlsten Willfahrt, juravit auff die Ordn. (dt. 5. ß)

La minute de l’inventaire dressé en 1733 après la mort de Jean Michel Mentel n’est pas conservée
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1268
Inventarium über weÿland Meister Johann Michael Mentel des Mittlern geweßenen Fischers und burgers alhier seel. Verlassenschafft

Susanne Esther Schwartz se remarie en 1734 avec le tisserand Jean Georges Schœttel, fils de charretier

1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 785
Johann Georg Schöttel, Schneiders
und Frauen Susannä Esther Mentelin gebohrner Schwartzin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v)
1734. domin. Sept. et Sexag. seindt außgeruffen Vndt Mittwochs darauff als den 3. mart. Ehelich eingesegnet worden Johann Georg Schöttel der ledige Schneider Vnd Burger allhier, Johann Georg Schöttels gewesenen Burgers b. Holtz Karchers alhie Nachgel. Ehel. Sohn vndt Frau Susanna Esther Schwartzin Johann Michael Mendels geweßenen fischers Vndt burgers allhie Nachgel. witwe [unterzeichnet] Johann Geörg schöttel als hochzeiter, Susana Esther nendlinn als hoh Zeitrin (i 153)

Jean Georges Schœttel qui vient seulement de commencer ses trois années d’épreuve sollicite auprès des Quinze le droit de faire son chef d’œuvre en arguant que deux fils de bourgeois sont chaque année admis à l’examen alors qu’il n’y en a eu qu’un l’année en cours. Les Quinze l’autorisent par dispense à présenter son chef d’œuvre un an plus tard.
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 19) Sambst. den 31. Januarÿ – F. Joh: Georg schötel led. schneider u. bgrs sohn allhier Ca. E. E. Z. d. schneider H. Zffr. prod. uth. Mem. und b. umb gn. admission Zum Mstkh.
G. Kl. hat sich erst den 11. Xbris jüngst Zur Zeit d. Mstkh einschreiben laßen. Weilen in* diße Zeit in 3 jahren beÿ einem oder 2. Mstrn zu Verarbeiten bestehet, die gegner kaum angefangen hat, als b. Ihm mit seinem begehren ab: u. an die ordg. zu verweißen ref. Exp.
F. Weil nach ordnung zu fauor der hießig bgrs söhne alle jahr 2 bgrs söhn d. mstskh v.fertig. sollen, Vor einem jahr aber solches aus i. gemacht alß erhohlt cont: prod. und b. dep. g. b. auch dep. und Wie Vor. Erk. ObHwks H.

(p. 25) Mittw. de 4. febr. Oberhwks Heren laßen bescheidt ansagen – Iid: Lect. mem. d. d. d. [vom 31. Januarÿ jüngst] s. Johann Georg schöttel Ca. E. E. Z. d. schneider. Ille gehört hat petitum Widerholt nôe der Mstrschafft Zu geg. H. Gaul, b. es beÿ ordnung Zu laßen habe die muthjahr noch ô Verarbeitet, übrigens so seÿe nur ein bgrs sohn, so ihme vorgehet.
H. Dep. d. implorant geg. erlag 2 lb d und unkosten wann er von dato an noch i. jahr beÿ den meistern gesellen weß wird Verarbeitet haben dispensando Zu dem mstck zu admittiren. Erk. in plenum.

(p. 29) Sambst. den 7. Februarÿ – Iid. [Ob Hwks H.] Lect mem. in s. Johann Georg schöttels Ca. E. E. Zunfft der schneider. Erk. bed. bel[iebt].

(p. 227) Sambstag den 7. Februarÿ 1733. – Iid. [Ober Hwks Herren] ref. daß H. Georg Schöttel lediger schneider und burgers sohn allhier Ca. E. E. Zunfft der Schneider ein unth. mem. prod.
Worauff ged. Zunfft geantwortet gegner habe sich erst den 11. Xbris jüngst Zur Zeit undt Mstkh einschrben laßen, Weilen nun dieße Zeit in 3 Jahren beÿ einem oder 2. meistern Zu Verarbeithen bestehe, die gegner kaum angefangen habe, alß bitte Sie jhm mit sinem begehren ab: und an die ordnung Zu Verwießen, ref exp.
Implorant rep. Weil Zu fauor der hießigen burgers söhnen alle jahr 2. daß Mstskh Verfertigen sollen, Vor einem jahr aber solches nur eins gemacht habe, als erhohle er cont: prod. und bitte umb dep. mit deren auch Willfhart worden.
R. habe der implorant sein petitum Widerhohlt, nôe der Zunfft habe H. Johannes Gaul alß Zfftmstr geantwortet, daß nur ein burgers sohn seÿe, so jhme Vorgehe, dießer aber habe seine muthzeit Vollbracht, implorant aber nicht, mit unth. bitt es beÿ ordnung Zu laßen.
H. Dep. daß der implorant Vordersamb dahin an zu weißen seÿe daß er Von dato an noch j jahr beÿ denen meistern allhier gesellen weiß arbeiten solle und wann dießes jahr verfloßen er als dann als ein supernum. Zu Verfertigung des meisterstücks dispensando Zu admittiren seÿe, jedoch mit dem anhang, daß er neben den unkosten annoch pro dispensaôe Zweÿ Pfundt halb der Statt undt halb der Zunfft Zu erlegen schuldig sein solle.

Jean Georges Schœttel présente son chef d’œuvre en 1734. Il est admis maître.
1734, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 455) Dienstags den 23.ten Februarÿ 1734 – Erschienen unterth. Adam Schneid. seinem Informatore Johann Georg Schöttel, weÿl. Johann Geörg Schöttels gewesten burgers undt Holtz Karchers alhier nachgelaßener Ehelicher Sohn, welcher von gnädigen Herren Fünff Zehen dispensando alß Supernumerarium Zue verfertigung des Meisterstücks ist admittirt worden, bittet ihne Zue seinem Vorhabenden meisterstück beliebigen Rieß auff Zue geben, ist deßwegen dem Imploranten mit folgenden stuckhen Erkant undt willfahrt worden.
N° 1. Ein Manns Kleÿdt
N° 2. Ein Trompeter rockh.
N° 10. Ein Meßgewandt
N° 14. Ein Rathsbotten rockh.
N° 5. ein Romanisch Kleÿdt.
facte relatione der geschwornen Hh. Meisterstück schauern, daß Sie die Hievor stehende Rieß gantz wohl, ordnungs mäßig und ohne fehler Verfertigt Erfunden hätten, ist der Implorant in daß allhießige Meisterrecht zue einem mit meister auff und ahngenommen worden.

Jean Georges Schœttel devient tributaire chez les Tailleurs en avril 1734
(f° 460-v) Dienstags den 13. Aprilis 1734 – Johann Georg Schöttel der schneider weÿl. Joh: Georg Schöttels gewesten burg. und Holtzkarchers alhie nachgelaßener Ehelicher sohn, Erhaltet auff produciren Stallschein de dato 22. huj. daß Zunfft und Stuben trecht. (dt. 3. lb 15 ß)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue des Aveugles. Ceux du mari s’élèvent à 263 livres, ceux de la femme à 208 livres.
1735 (24.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 44) n° 1420
Inventarium über des Ehrsam: u. Bescheidenen Mstr. Joh: Georg Schöttels Schneiders u. der Ehren und tugendsahmen frauen Susannæ Esther Schöttelin gebohrner Schwartzin beeder Eheleuthe u. burg. alh. Zu Straßburg, einander in den Ehestand zusammen gebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1735. – und in Krafft der mit einander errichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in fernerem beÿseÿn S. T. H. Johann Lobstein Not: Publ. und Vornehmen Practici alhier des Manns erbettenen Herrn Assistenten, ferner meister Joh: Heinrich Weißand des leinenwebers der frauen ohnentledigten Vogts, so dan Mstr. Christian Schure des Schreiners ihres erbettenen beÿstands, Straßburg Mittwochs d. 24.ten Augusti Anno 1735.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen u. dißorths Lehnungsweiß bewohnenden behaußung befunden worden wie volgt.
Abzug gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Ehemanns ohnveränderter Vermögen. Sa. haußraths 76, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 1,Sa. Silbers 21, Sa. goldenen Rings 3, Sa. baarschafft 4, Sa. Weins 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 175, Summa summarum 289 lb – Schulden 44, Nach deren Abzug 245 lb, die ihme ane denen haussteuren zukommende helfte 18, des Ehemanns Völlig Vermögen 263 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefraun in den Ehestand gebracht overheurathet an Guth beschrieben, Sa. haußraths 148, Sa. Tauffgezeugs 25, Sa. Weins 13, Sa. Silbers 10, Sa. goldenen Ringen 24, Sa. baarschafft 5, Summa summarum 227 lb – Schulden 38, Nach deren Abzug 189, Hierzu gerechnet due ihre zukommende übrige helffte der haussteuren 18, Der Ehefrau eÿgenthümbl. guth 208 lb

Jean Georges Schœttel qui a trop mauvaise vue pour continuer à exercer son métier demande à devenir marchand de futaine. Comme la tribu du Miroir refuse de l’admettre tributaire, il s’adresse aux Quinze. Les marchands de futaine déclarent que le Magistrat leur aurait accordé le droit de ne plus accepter de nouveau membre qui ne soit pas fils de marchand de futaine ou qui n’épouse une veuve ou une fille de marchand de futaine. Quand la commission demande qu’on lui présente le règlement en question. les marchands de futaine déclarent ne pas se rappeler l’année où il a été accordé. Il est par ailleurs impossible d’en trouver trace dans les comptes rendus du Magistrat. Au contraire, le chirurgien Auguste Kreig a été autorisé à exercer le métier puisqu’il n’était pas nécessaire de l’avoir appris. Les Quinze autorisent Jean Georges Schœttel à devenir marchand de futaine moyennant paiement d’un droit. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
Joh: Georg Schöttel Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel et Barchet Krähmer pt° Barchet handels
(p. 104) Sambstag d. 2. Martÿ 1737. Fuchß nôe Johann Georg Schöttel des b. und Schneiders Cit. E. E. Zunfft Zum Spiegel H. Zunfft M. prod. Wiedrigen bescheid wovon Ppal an Mgh. appellirt bitt Deput et Facta relat. Weil Ppal. Wegen blöden gesichts sich auff seinen handwerck nicht mehr erhalten Kan, gn. Zu erkennen daß E. E. Zunfft Zuem Spiegel Ihne gleich andern alß einen barchet Kremer Leibzünfftig anzunehmen schuldig seÿe. Moss. bitt Deput. Zu mündlicher verantwortung. Erkant, Wird Deputation willfahrt.

(p. 131) Sambstag d. 9. Martÿ 1737. Römer In Sachen Joh: Georg Schöttel C. E. E. Zunfft Zum Spiegel erscheint noê sambtlichen Barchet Krämer Joh: Peter Hebeißen C. ged. Schöttel prod. Unterth. Remonstrationes junctis petitis und will selbigem auch hierzu Verkunden laßen. Erk. Soll Verkundt werden.

(p. 134) Sambstag d. 16. Martÿ 1737. In sachen Joh: Georg Schöttels C. E. E. Zunfft Zum Spiegel, Römer nôe der Barchet Krähmer, Cit. ged. Schöttel erholt prod. vom 9. huj. undt bitt umb Deput. Fuchß bitt Cop. et T. ord. Römer laßt Copeÿ Zu setzts aber Zur Deput. Erk. Wird Copeÿ und T. ord. willfahrt.

(p. 159) Sambstag d. 23. Martÿ 1737. In sachen Joh: Georg Schöttels C. E. E. Zunfft Zum Spiegel, erscheint Fuchß nôe Schöttels Cit. die Barchet Krähmer, auff gegentheilige Remonstrationes vom 9. huj. prod. Verantwortung. Römer bitt Cop. und Zeit ad prox. Fuchß Weil gegner die Sach in die ferias Zu treiben suchet alß laßt Copeÿ Zu bitt aber Deput. Römer bitt die vor. Erk. wird Copeÿ undt Deput. willfahrt.

(p. 177) Sambstag d. 6. Aprilis 1737. Joh: Georg Schöttel Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel et Barchet Krähmer pt° Barchet handels
Die beede Herren XV. Meister (:maßen beede Ober Kauffhauß Hh. unpäßlich:) laßen per me referiren, Johann Georg Schöttel der burger und Schneider allhier habe den 2. Feb. jüngst beÿ E. E. Zunfft Gericht Zum Spiegel angemelt, und gebetten, Ihne Alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig auff: und an: Zunehmen, auff welches begehren erkandt, daß implorant mit seinem gesuch gäntzlichen ab: und an die Ordnung Zu Verweißen.
Welchen bescheid den 2. Martÿ jüngst Schöttel contra ged. E. Zunfft Zum Spiegel beÿ Mgh. vorgelegt davon an Mgh. appellirt, umb Deputation gebetten, et Facta relatione, weilen er wegen blöden Gesichts sich auff seinem Handwerckh nicht mehr erhalten Könne, gnädig Zu erkennen, daß ged. E. Zunfft Ihne, gleich andern, alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig anzunehmen schuldig seÿe, Worauff diese E. Zunft Zur mündlichen Verantwortung auch umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt worden. Vor deren Besitzung aber nemlichen den 9. ged. Monaths Martÿ hatten die sambtliche Barchet Krähmer allhier in dießer Sach schrifftlche Remonstrationes contra obgemelten Schöttel producirt darinnen sie gehorsambst Vortragen, Es hätten Mgh. Ihnen, Barchet Krähmern, Zu allen Zeiten, und Zwahr erst letzthien noch gratiose Versprochen, daß Keinem mehr welcher nicht die Handlung erlernet hat, oder eines Barchet Krähmers Sohns seÿe, oder eines Barchet Krähmers Wittib oder tochter heürathen würde, die Barchet Krähmereÿ Zu treiben, oder einiger Stand Zum feÿl haben, erlaubt sein solle. Weilen nun Ihrer Berichts 7. an der Zahl seÿen, auch 3. Barchet Krähmers Kinder täglich im stand Zu heürathen und einen barchet Krahm auffzurichten, Vorhand, ohne die wittiben Zu Zahlen, anbeÿ der Appellant seine guthe profession habe, alß seÿe deren allen gehorsambsten flehen, Mgh. geruhen wollen, Sie beÿ obged. gemachten Verordnung gratiose Zu stützen, und ged. Schöttel ab: und an seine erlernt, und bereiths schon getriebenen Schneider profession Zu Verweisen, Refusis Expensis.
War wieder Schöttel den 23. Ejusd. seine Underthänige Verantwortung producirt, und gebetten in ansehung die Gegner auch nicht beÿ der Barchet Handlung hergekommen weniger die Handlung erlernet, Er, Appellant aber weg. seines blöden Geschts auff seinem erlernten Schneider Handwerckh nicht mehr fort kommen, und sich und die seinigen ernehren könne, & Mgh. geruhen wolten Zu erkennen, wie er, Schöttel, contra E. E. Zunfft zum Spiegel per recesum Underth. gebetten habe.
Auff geschehene Weißung habe Schöttel petitum Wiederhohlet, und auch auff seine Verantwortung bezogen, und sich declarit falls Mgh. Ihme gn. willfahren würden, er auff sein Handwerck Verzug thun, und sich allein mit dem Barchet handel begnügen wolle.
Nahmens E. E. Zunfft zum Spiegel seÿe erschienen Herr Notarius Marbach welcher gesagt, Es seÿe eine General Verordnung Vorhanden Krafft Welcher ein jeder beÿ seinem erlernten Handwerck Verbleiben solle, halte also E. E. Zunfft dem Appellanten, welcher seiner profession ein Schneider, sein begehren nicht willfahren Können, und wolte ged. Zunfft so viel sie betreffen die Dispensation Zu Mgh. außspruch gestellt haben, in dem dispensations fall aber bäth E. E. Zunfft dem Appellanten etwas erglöckliches pro dispensatione anzusetzen. Von der Verordnung deren die Barchet Krähmer meldung thun, daß Keinem mehr Welcher nicht die Handlung erlernet habe, oder eines Barchet Krähmers Sohn seÿe, oder eines Barchet Krähmers Wittib oder tochter heurathen würde, die Barchet Krähmereÿ zu treiben, oder einiger Standt Zum feÿl haben erlaubt werden sollen wieße er nichts, habe auch niemahlen nichts Von einiger dergleichen Verordnung gehört. Nomine der Barchet Krähmer seÿen Vorgestanden Johann Peter Hebeißen und Augustus Krieg die jetzmahliche Barchet Krähmer, welche denen Unterthge Gegen Verantwortung /:so Ego nun auch abgeleßen:/ schrifftlich vorgelegt, auff deren jnhalt derselbe sich bezogen.
Auff befragen, Ob sie die von Ihnen in beeden Schrifften vorgeschützte Verordnung schrifftlch hätten, oder in welchem Jahr selbige ergangen,. hätten Sie geantwortet daß sie nicht Schrifftliches Vorlegen Könten, wußten auch nicht in welchem Jahr dieße Verordnung ertheilt worden, man habe es Ihnen also gesagt, Nun finde sich nichts Von der angezogenen Verordnung in Mgh. protocollen, Vielmehr seÿe A°1731. da Augustus Krieg, so ein Chirurgus, den Barchet handel beÿ Mhh. erhalten, in den Hh. Depp. relation (fol. 216.) gedacht worden, daß es Kein requisitum necessarium daß einer so die Barchet Krähmereÿ treiben wolle die Handlung erlernt haben müße, maßen Von allen Barchet Krähmern so würcklich hier seÿen, Keiner beÿ der Handtlung hergekommen, Fänden also die Hh. Deputirten daß es ein bloßen Negotium gratiæ, und Vermeinten, daß dem Appellanten, der Barchet Krähmer Opposition ohngeachtet, in seinem begehren gegen erlag 3. lb d halb der Statt und halb der Zunfft pro dispensatione, so Zu willfahren, daß er auff sein Handwerck Verzug thue, und keine andere Waahren alß die nach habenden Ordnung, in den barchet Handel einfließen beÿ hoher Obrigkeitlicher Anthung führen, und sich damit gäntzlichen begnügen solle. Die Genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 188) Sambstag d. 13. Aprilis 1737. die Beede Herren XV. Meister laßen per me Referiren daß der von Schöttel dießen morgen begehrt und willfahrte bescheid Bereits wie folgt Zu papier gebracht worden.
Bescheid. Sambstag den 6. Aprilis 1737. In Sachen Johann Georg Schöttel des burgers undt Schneiders allhier, Appellanten, ane einem, entgegen und Wieder E. E. Zunfft Zum Spiegel Appellaten, andern, und den sambtlichen Barchet Krehmer allhier alß Intervenienten, am dritten theil. Auff producirten beÿ ged. Zunfft den 26. Februarÿ jüngst ertheilten bescheid, besag Welches der Appellanten mit seinem Gesuch Ihne Alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig auff: undt an: Zunehmen, gäntzlich ab: und an die Ordnung Verwießen worden, dabeÿ der Appellant gebetten Dispensation Zu willfahren, et Facta relatione, weilen er wegen blöden Gesichts sich auff seinem Handwerckh nicht mehr erhalten Könne, Gn. Zu erkennen, daß ged. E. Zunfft Ihne gleich andern, alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig anzunehmen schuldig seÿe, Von seithen erst angeregte E. Zunft gebettene Deputation, umb sich mündlich Zu Verantworten Interventions: schrifft juncto petito, Sie, Barchet Krähmer beÿ Ordnung zu schützen, und den Appellanten ab: und an seine erlernt, und bereiths schon getriebene Schneider profession Zu Verweisen, Ref. Exp. Von seithen des Appellanten hierauff Vorgelegte schrifftliche Verantwortung mit angehenckyer Bitt, in ansehnung die Intervenienten auch nicht beÿ der Barchet Handlung hergekommen, weniger die Handlung erlernet, Er, Appellant aber wegen seines blöden Gesichts auff seinem erlernten Schneider Handwerckh nicht mehr fort kommen, und sich und die seinigen ernehren Könne, Zu erkennen, wie Er, Appellant, contra E. E. Zunfft zum Spiegel per recesum Unterthänig. gebetten habe.
Bewilligte und beseßene Deputation auch all übriges angehörte allerseithige Vor: und Anbringen Ist der Herren Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, wird dem Appellanten, der Barchet Krähmer Opposition ohngeachtet, in seinem begehren gegen erlag dreÿ pfundt d halb der Statt und halb der Zunfft pro dispensatione, dergestalt dispensando willfahrt, daß er auff sein Handwerck Verzug thue, und keine andere Waahren alß die nach habenden Ordnungen in den barchet Handel einfließen, beÿ hoher Obrigkeitlicher Anthung, führen, und sich damit gäntzlichen begnügen solle.
Zu Mgh. stellend,Ob Sie deßen auffsatz also genehmhalten und daß selbiger in dießer form expedirt und dem petenten Zugestellt werden soll, erkennen wollen. Erk. quod sic.

Jean Georges Schœttel quitte la tribu des Tailleurs pour celle du Miroir
1737, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735), Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(f° 91) Sambstags den 27.ten Aprilis 1737 – Johann Georg Schöttel bißheriger burger und schneider resigniret auff Erhaltenen bescheid von Gnädigen herren Fünffzehen dedato 6.ten huj. mit vorwißen und Consens S. T. H. Fünffzehnern Friderich Kornmanns unßers hochgebiethenden Oberherrens sein biß dato genoßenes Zunfft und Stuben recht und will Künfftighin Zu E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen.

Jean Pierre Hebeissen et Jean Georges Schœttel sont mis à l’amende pour vendre leurs marchandises à deux endroits
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
Barchet Krähmer pt° feyl haben an 2. orthen. 527 – Joh: Peter Hebeißen Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel pt° mulctæ. 529 – Joh: Georg Schöttel, Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel pt° mulctæ. 530
Joh: Georg Schöttel, 457, 485, 531

Jean Georges Schœttel et Susanne Esther Schwartz font dresser l’inventaire de la séparation de biens prononcée par la Chambre matrimoniale le 25 septembre 1750
1750 (26.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 373) n° 419
Außlieffer: und Abtheilung über Herrn Johann Georg Schöttels des Barchethändlers und Frauen Susannä Ester Schöttelin gebohrener Schwartzin beeder Vormahls gewesener nunmehro aber zu tisch und bett geschiedene Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg eigenthümlich besitzenes Vermögen, auffgerichtet Anno 1750.
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen ohnveränderten Guth, Inhalt Inventarÿ über beeder nunmehro geschiedener Eheleuthe einander in den Ehestand zusammengebrachte Nahrungen in Anno 1735. durch weÿland herrn Notarium schirmer Michael Hoffmann seel. auffgerichtet

Inventarium über Herrn Johann Georg Schöttels, des Barchethändlers und Frauen Susannä Ester Schöttelin gebohrener Schwartzin beeder Vormahls gewesener nunmehro aber quo ad Thorum et Mensam geschiedene Eheleuthe und burgere Zu Straßburg eigenthümlich besitzendes Vermögen, auffgerichtet Anno 1750. – der ursachen alldieweilen Sie beede geweßene Eheleuthe Zufolg E. Löbl. Ehegerichts allhier Erkantnus Vom 25. Septembris jüngst quo ad Thorum et Mensam geschieden
So beschehen in Straßburg In beÿsein S. T. Herrn Johann Jacob Heß Notarÿ jurati publici und berühmbten Practici der Ehefrau erbettenen herren Assistenten auf Donnerstag den 15.ten Octobris Anno 1750.

Transaction entre Jean Georges Schœttel et Marie Elisabeth Pfund qui déclare être enceinte des œuvres du premier. Jean Georges Schœttel promet de subvenir aux besoins de l’enfant et verse un dédommagement à Marie Elisabeth Pfund à condition qu’elle accouche non pas à Strasbourg mais dans un village proche.
1753 (24.1.), Not. Goll (J. Frédéric, 6 E 41, 577) n° 20
persönlich erschienen Maria Elisabetha Pfundin von hier gebürtig, beÿständlichen Frantz Joseph Klinger des burgers allhier, zeigte an wie daß sie durch Hn. Johann Georg Schöttel auch burgern allhier Geschwängert worden seÿe, derohalben Sie ann Ihne prætendire, daß er nicht allein auf Ihre Niederkunfft das Kind in seine Verpfleg: und Versorgung übernehmen, sondern Ihro auch sie Kindbett aushalten möchte, Welcher Zugegen gesagy daß zu erhaltung seiner Ehr und reputation und abwendung alles Verdruß so ein Process Verursachen Könnte Er sich dahien einleßen wolle, Wann ernandte Pfundin außerhalb niederkommen wollte, er das Kind nicht allein in seine Unterhalt, und Verpflegung übernehmen sondern Ihro auch Zu Aushaltung der Kindbett Kösten ein Vor allemahl 15 Gulden hießig Curr: Wan Sie Kinbbetterin seÿn wird bezahlen wolle, dahiengegen Sie Pfundin schuldig und verbunden seÿn solle nicht in hießiger Stadt Straßburg sondern außerhalb auff einem nahe gelegenen dorff Kindbetterin zu werden und Ihre Kindbett außzuhalten, Im übrigen ins Künfftige weder über Kurtz noch lang einige forderung und Ansprach an Ihne H. Schöttel zu formiren nicht befugt seÿn könne noch solle
Straßburg d. 24. Januarÿ 1753. [unterzeichnet] + Mariæ Elisabethæ Pfundin Handzeichen, Johann Georg schöttel

Susanne Esther Schwartz meurt en 1758 en délaissant deux enfants de son premier mariage avec Michel Mentel. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Tripiers. Les experts estiment 125 livres la maison cour des Orfèvres. L’actif de la succession s’élève à 699 livres, le passif à 307 livres.

1758 (15.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) n° 151
Inventarium über Weÿl. der viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Susannæ Esther Schöttelin geb. Schwartzin, Hn Johann Georg Schöttels, des barchethändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehel. Haußfrauen, nunmehr seeliger Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1758. – nach ihrem Mittwochs den 1.sten dießes Monaths Martÿ aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen (…), durch die Erben gleich wie auch Susannam Büchin, die dienstmagd von Barr gebürtig (geäugt und gezeigt) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch d. 15.st Martÿ 1758.
Die abgeleibte Frau seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen als folgt, 1.mo H. Johann Michael Mendel, der Barchethändler und burger alhier, welcher in selbst eigener Persohn dießem Geschäfft abwartete. Und dann 2.do Frau Susannam Ester Geroldin, gebohrne Mendelin H. Johann Jacob Gerold, des Caminfegers und b. allhier eheliche haußfrau, welche mit Zuziehung dießes Ihres mariti beÿ dießer Inventur erschienen und Ihr Interesse bestend besorget, beede der Verstorbenen Frauen seel. mit längst weÿl. Hn. Johann Michael Mendel, dem geweßenen fischer und burgern allhier Ihrem ersten Ehemann seel ehelich erziehlter Sohn und Tochter

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kuttelgaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 11) Schulden aus der Verlassenschafft zu bezahlend, It. H. Rathh. Tournier nachgelaßener Fr. Wittib, solle man Von der Sterb behaußung für i. Jahr hauß zinnß biß Annunciationis Mariæ 1758 gerechnet 40-
(f° 12) Eigenthumb ane einer Behaußung, Nembl. eine Behaußung und Hoffstatt, sambt darzu gehörigen Holtzstall, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, oberhalb des Pflantzbads, in dem sogenannden Goldschmids höfflein 1.s neben Philipp von Zabern, dem fischer, 2.s neben hannß Georg Bommers Erben, hinten auf das Schmeltzhöffel stoßend, so auser hernach beschriebenen darauff hafftenden Passiv Capitalien gegen männigliche, freÿ, leedig eigen vnd durch (die Werckmeistere) laut Abschatzung Zeduls vom 12. Aprilis h. A. gewürdiget ad 125. Dieße behaußung cum appertinentiis ware in weÿland Fraun Annä Margarethä gebohrner Kleinin, längst weÿland Mr Johann Heinrich Wißand, des Leinenwebers und b. allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Wittib und auch seel. Verlaßenschafft gehörig, da aber dießelbe d. 23. Augusti 1755 gestorben und in eodem Anno durch H. Notarium Johann Richard Häring, über dero Verlaßenschafft ein forml. Inventarium errichtet worden, wiße sich daß die Passiva die Völlig Vorhanden geweßene Activ Massam umb ein merckl. übertroffen, dahero die Erben auf sothane Verlaßenschafft tam active quam passive Völlig renuncirt und Verzug gethan haben. Nun ware Sie die Defuncta seel. die letstere Creditrix so ane sothane Verlaßenschafft in 2.en posten 150 lb. Capital zu erfordern hatte, dahero Ihro Vermög E. E. Kleinen Raths bescheids sub dato 15.ten Decembris 1755 die völlige Wißandische Verlaßenschafft tam active quam passive entschlagen worden und auf solche arth ist dieße behaußung an die Verstorbene frau seel. gekommen.
Über sothane behaußung meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg C.C. stub anhangendem Insiegel verwahret de datis 20.ten Februarÿ 1639 und 20.ten Julÿ 1648. mit altem N° 6 bemerckt und wieder dabeÿ gelaßen.
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 170 lb, Sa. Weins und lähre faß 13 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 12 lb, Sa. baarschafft 12 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 325, Sa. Schulden 130 lb, Summa summarum 699 lb – Schulden 307 lb, Nach deren Abzug 392 lb – Stall summ 392 lb
(Vereinbahrung) herr Johann Georg Schöttel der barchethändler ane einem So dann Frau Susanna Ester Schöttelin geb. Schwartzin seine zu tisch und bett geschiedene Ehefrau mit assistentz herrn Johann Friderich Fleck dermahligen Casernen bedienten hießiger Löbl. Einquartirungs Stub ihres curatoris, junÿ 1751, Not. Johann Rudolph Dinckel

La maison revient pour moitié à Susanne Esther Mentel qui épouse en 1742 Jean Jacques Gerold, fils de ramoneur  : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration

1742, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 1025
Eheberedung – Johann Jacob Gerold des jüngern, ledigen Statt Caminfegers
und Jungfrauen Susannä Esther Mentelin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 186, n° 22)
1742. Mitwoch den 26. Julÿ sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Jacob Gerold Jun: der Ledige Caminfeger und burger allhie H. Joh: Jacob Gerold Jun: der Ledige Caminfeger und burger allhie H. Joh: Jacob Gerold burgers und Caminfegers alhie ehel. Sohn, und Jfr. Susanna Ester weÿl. Joh: Michael Mendels gewesenen burgers und Fischers allhier hinerl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Joh: Jacob Geroldt als Hochzeiter, Susanna Esther Mendilin als hochzeiterin (i 196)

La maison figure à l’inventaire dressé en 1759 après la mort de Jean Jacques Gerold. La masse propre à la veuve s’élève à 435 livres, celle des héritiers à 38 livres. L’inventaire est dressé dans une maison de location près du Vieux Gouvernement. L’actif de la communauté s’élève à 197 livres, le passif à 244 livres.

1759 (6.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 794) n° 177
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Gerold des Jüngern geweßenen Caminfegers und burgers allhier seeligen Verlassenschafft errichtet in Anno 1759 – nach seinem dienstag den 27. Martÿ dießes lauffenden 1759.sten Jahr aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, Erfordern und begehren der Viel Ehren : und tugendsame Fraun Susannä Evä Geroldin gebohrner Mändelin, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Herrn Johann Michael Mendel, des barchethändlers und burgers allhier, wie auch herrn Johann Erhardt Gerold, des Gastgebers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacob und Carl der Geroldt, des abgeleibten seeligen mit erstbemelter der hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato zu gleichlingen portionen und Antheiltern Verlaßene Erben ersucht und inventirt, durch Sie die hinterbliebene Wittib und Vogt, wie auch Mariam Magdalenam Vechin, die dienst Magd von Rappolsweÿler gebürtig (geäugt und gezeigt) – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 6. Junÿ Anno 1759
Copia beeder nun zetrennnter Ehepersonen Zur Zeit ihrer Verehelichung vor längst weil. Hn Notari Christoph Michael Hoffmann d. 3. Julÿ 1742 mit einander errichteter Heuraths Verschreibung

In einer alhier Zu Straßburg, nahe beÿ dem alten Gouvernement gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt
(f° 11) Eigenthumb ane einer hauß helffte (W.) Nemblichen die Helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt, sambt darzu gehörigen holtzstall, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg oberhalb des Pflantzbaads, in dem sogenanden Goldschmids höfflein, einseith neben Philipp von Zabern, dem fischer, 2.s neben Hannß Georg Bommers Erben, hinten auf das Schmeltzenhöfflein stoßend, welche Völlige behausung außer denen hernach beschriebenen darauf hafftenden Passiv: Capitalien gegen männiglichen freÿ leedig, eigen und in weiland Fraun Susannä Esther Schöffelin gebohrner Schwartzin, letzmahls H. Johann Georg Schöffels, des Barchethändlers und burgers allhier zu Straßburg geweßener gescheidener Ehefrauen, als der dißorthigen Wittib frn. Mutter seel. Verlaßenschafft Inventario durch mich unterschriebenen Notarium in Anno 1758 gefertiget, durch Löbl. Stadt Werckleuthe vermög Abschatzung Zeduls Vom 12. April. 1758 gewürdiget pro 125 lb, thut die hieran participirende helffte 62 lb. 10. ß. Und ist die übrige helffte H. Johann Michael Mendel, dem barchethändler und burgern dahier der frau Wittib eheleiblichem bruder für ohnvertheilt zuständig. Dieße behausung cum appertinentiis war in weiland fraun Annä Margarethä gebohrner Kleinin, längst weiland Mr Joh: Heinrich Wißand, des gewesenen Leinenwebers und burgers allhier Zu Straßburg seeligen hinterbliebener Wittib nun auch seeliger Verlaßenschafft gehörig, da aber dießelbe den 23. Augusti 1755. gestorben und in eodem Anno durch Hn. Notarium Joh: Richard Häring über dero Verlaßenschafft ein formlich Inventarium errichtet worden, wiße sich daß die Passiva die Völlig Vorhandene activ: Massam umb ein merckliches übertroffen, dahero die Beneficial Erben auf sothane Verlaßenschafft tam active quam passive Völlig renuncirt und Verzug gethan haben. Nun war w. Frau Susanna Ester Schöttelin die dißortige Wittib Frau Mutter seelige die letstere Creditrix, so an sothaner Verlaßenschafft in 2.en posten 150 lb d Capital zu erfordern hatte, daher Ihro Vermög E: E: Kleinen Raths Bescheid sub dato 15. Xbris 1755. die Völlige Wißandische Verlaßenschafft tam active quam passive entschlagen worden und auf solche arth ist dieße behaußung an der fraun Wittib Frau Mutter seel. gekommen, Wovon Sie die frau Wittib beÿ dero Verlaßenschafft Abtheilung die helffte in ohnvertheiltem Erb habhafft worden, Über die behaußung meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit löbl. Statt Straßburg C. C. stub Insiegel Verwahret de datis 20. Februarÿ Anno 1689 und 20.ten Julÿ Anno 1642, mit altem N° 6 bemerckt, welcher hr Joh: Michael Mendel, der Mitparticipant in Verwahrung hat.
(f° 14-v) Ergäntzung der hinterbliebenen Fraun Wittib, wehrender Ehe abgeganenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarii (…) durch H. Not. Christoph Michael Hoffmann in Anno 1742 errichtet
(f° 19) Wÿdembs Verfangenschafft, Welche Herr Johann Georg Schöttel, der barchethändler und burger dahier von weil. Fraun Susanna Esther Schöttelin gebohrner Schwartzin, seiner verstorbenen geschiedener Ehefr. der dißorths hinterbliebenen Wittib eheleibl: Mutter seel. in tage seines lebens zu genießen berechtiget ist. Inhalt eines d. 16. Junÿ 1751 vor H. Not. Johann Rudolph Dinckel (…) Vergleichs
(f° 19-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 75 lb, Sa. tauffzeugs 17 lb, Sa. lährer Faß 18 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 22 lb, Sa. goldener ring 21 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 200 lb, Sa. Eigenthumb ane einer Hauß helffte 62 lb, Sa. Schulden 49 lb, Sa. des Ergäntzungs rests 148 lb, Summa summarum 597 lb – Schulden 162 lb, Nach solchem abzug 435 lb
Der Erben ohnverändert Guths, Sa. Manns Kleidung 12 lb, Sa. Silbers 3 ß, Sa. Schulden 44 lb, Sa. Ergäntzungs rests 29 lb, Summa summarum 37 lb – Schulden 49 lb, Nach solchem abzug 38 lb
das Theilbahr Guth, Sa. hausraths 70 lb, Sa. lährer Faß 3 ß, Sa. Silbers 5 lb, Sa. baarschafft 42 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75 lb, Sa. Schulden 3 lb, Summa summarum 197 lb – Schulden 244 lb, In compensatione 47 lb – Stall summ 426 lb
Copia der Eheberedung -1742 en dritten Julii Zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Gerold dem ledigen Statt Caminfegern, des auch Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Gerold des ältern Statt Caminfegers und burgers allhier eheleiblichen Sohn als Hochzeiter, mit beÿstand deßelben ane einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfer Susanna Ester Mentelin, weÿland des Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Michael Menter geweßenen Fischers und burgers allhier seeligen nachgelaßener ehelichen tochter als Hochzeiterin, beÿständlich des Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Schöttel des barchet Krämers und burgers allhier ihres Stieff Vatters am andern theil, Not. Christoph Michael Hoffmann

Le marchand de futaine Jean Michel Mentel cède sa moitié de maison à sa sœur Susanne Esther Mendel veuve de Jean Jacques Gerold.

1762 (14.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) Joint au n° 151 du 15 mars 1758
Vergleich: Abtheil: und Erörterung Weiland Frauen Susannæ Esther Schöttelin gebohrner Schwartzin, Herrn Johann Georg Schöttels, des Barchethändlers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen, nunmehr seel. Verlaßenschafft
Zuwißen seÿe hiemit daß auf heut Zu end gesetztes datum Vor mir unterschriebenenem als Zu weil. Frauen Susannæ Esther Schöttelin geb. Schwartzin, H. Joh. Georg Schöttels, des Barchethändlers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener geschiedener Ehefrauen nun seel. Verlaßenschafft Inventur und Abtheilung in specie adhibirten Notario persönlich erschienen H. Johann Michael Mendel, der Barchethändler u b. dahier, dero Sohn 1.er Ehe, der hat
in gegensein seiner Schwester Frn Susannæ Ester Geroldin, gebohrner Mendelin beiständl. H. Joh: Erhard Gerold des Gastgebers und burgers dahier (…) cedirt, abgetretten und überlaßen habe
die helffte Vor ohnvertheilt von u& ane einer Behaußung und Hoffstatt, sambt darzu gehörigen Holtzstall, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, oberhalb des Pflantzbads, in dem sogenannden Goldschmids höfflein 1.s neben Philipp von Zabern, dem fischer, 2.s neben hannß Georg Bommers Erben und hinten auf das Schmeltzhöffel stoßend, welche völlige behaußung außer 50. lb so ane der fabric St Aureliä und 75 lb so mann Hn Johann Friderich Reebhaan in Capital schuldig freÿ leedig eigen und woran Ihro der Fr. Cessionnariæ selbsten de helffte gebührig – auff den fuß Von 175 Pfund d gerechnet – Straßburg den 14. Julÿ 1762.
(Enregistré à la Chambre des Contrats le 19 novembre 1762, vol. 636 f° 381)

Susanne Esther Mendel revend quelques mois plus tard la maison au tisserand Martin Neumann et à sa femme Marie Salomé Kieffer

1762 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 636 n° 384
Ester Geroldin geb. Mändelin weÿl. Johann Jacob Gerold gewesten caminfegers wittib beÿständlich ihres schwähervatters Johann Jacob Gerold auch caminfegers
in gegensein Martin Neumann des leinenwebers und Mariæ Salome geb. Kiefferin beÿständlich Johann Jacob von Zabern des Zinn versilbert pferdzeug machers und Johann Philipp Schneider des schuhmachers
eine behausung und hoffstatt samt dazu gehörigen holtzstall mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem sogenannten Goldschmidtshöfflein, einseit neben Philipp von Zabern dem fischer, anderseit neben Johann Georg Bommers Erben, hinten auff das Schmeltzhöfflein – als ein von ihrer mutter ererbt theils im unvertheilt erb ihro cedirtes guth – 375 pfund

Fils de tisserand, Martin Neumann épouse en 1753 Anne Eve Schwentzer, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration
1753 (23.8.br), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) n° 12
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Mstr Martin Neumann dem leedigen Leinenweber weÿld. Mstr. Johann Adam Neumanns geweßenen Leinenwebers und burgers allhier mit auch weÿld. frauen Anna Barbara gebohrner Härlerin ehelich erzeugtem Sohn als Hochzeiter, beÿständlichdn Mstr Gabriel Noblos auch Leinenwebers und burgers allhier seines Schwagers ane einem
So dann der Ehren: und tugendsamen Jgfr. Annä Evä Schwentzerin weÿl. Mstr: Johann Michael Schwentzers, geweßenen Schneiders und burgers allhier mit auch weÿld. frauen Susanna gebohrner Kleinin ehelich erzeugten tochter alß der Jgfr. Hochzeiterin mit assistentz H. Johann Jacob Ackers Schneiders und burgers allhier ane dem andern theil
Straßburg Dienstags den 23.ten Octobris Anno 1753. [unterzeichnet] Mar tin neu man Als hoh Zeiter, Anna schwenserin als hoch zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 319, n° 1174)
1753. Mittwoch d. 7. Nov. seind nach ordentlicher proclamation ehl copulirt undt eingesegnet worden Martin Neuman der ledige leinenweber weÿl. Joh: Adam Neumans Leinenweber und b. allh. ehl. Sohn undt Jfr. Anna Eva weÿl. Michaelis Schwartzers Schneiders undt b allh. ehl. tochter [unterzeichnet] + des hochzeiters hand Zeichen, Anna Eva schwanserin als hochzeiterin (i 324)

Anne Eve Schwentzer meurt l’année suivante. La minute de son inventaire après décès n’est pas conservée
1754, Not. Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 27
Inventarium über weiland Frauen Annä Evä Neumännin gebohrner Schwentzerin, Meister Martin Neumanns des Leinenwebers und burgers alhier gewesener Ehefrauen seel. Verlassenschaft

Martin Neumann se remarie en 1753 avec Marie Salomé Kieffer, fille de maçon : contrat de mariage, célébration
1754 (13.4), Not. Haering (6 E 41, 1375) n° 9
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Mstr Martin Neumann dem Leinenweber Wr. und b. alhier zu Straßb. als hochzeitern an einem
So dann der tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Kiefferin Weil. Johannes Kieffers des geweßenen Maurers und burgers alhier mit auch weil. Fr. Anna Maria geb. von Zabern beeder seel. ehel. erzeugten tochter, als der hochzeiterin am andern teil
So beschehen Straßburg Sambstags den 13.ten Aprilis Anno 1754. [unterzeichnet] Martinneuman hoh Zeiter, Mariasllme Kiefferin als Hochzerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 325-a, n° 1200)
1754. Mittwoch d. 24. Juli seind nach ordentlicher proclamation ehl copulirt und eingesegnet worden Martin Neuman leinen weber Wittiber und b. allh. und Jfr. Salomé weÿl. Joh: Kiefers Stein Metzen u. brs allh. ehel. tochter [unterzeichnet] + des hochzeiters hand Zeichen, maria Salome Kiefferin als hochzeiterin (i 331)

Marie Salomé Kieffer meurt en 1775 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 175 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 42 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 311 livres, le passif à 829 livres

1776 (3.5.), Not. Becker (6 E 41, 1395) n° 5
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. Maria Salome Kieferin, Meister Joh. Martin Neumann Leinenwebers und burgers dahier Zu Straßburg geweßte eheliche haußfrau seel. nach ihrem Sontags den 24. Xbr 1775 aus dießer Welt genommenen tödl. hientritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren Meister Joh. Philipp Schneider, Schuhmachers und burgers hieselbst als geordnet und geschwornen vogts der nach dem Eingang gegenwärtigen Inventary hinterlaßenen eintzigen tochter, ersucht (…) So beschehen in der königl. Statt Straßburg auf Sambstag de 2.ten Monaths tag Maji Anno 1776.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato zu ihrer wahren und rechtsmäßigen Erbin hinterlaßen Neml. Mariam Salomem Neumann so ungefehr 14 Jahr alt

Copia der Eheberedung (…) den 13. Aprilis 1754, Not. Johann Richard Häring
Bericht In Gegenwärtig Inventarium gehörig. Der doßortige wittiber Zeigt an, daß weder über seine noch der Verstorbenen seel. Illata ein Inventarium errichtet worden seÿe, ohnerachtet durch die vorher Inserirte Eheberedung und deren 4.ten articul ein reservirt und vorbehaltenen guth ihrer beederseits zugebrachten Nahrung stipulirt und bedungen worden (…), Ferner hat der wittiber beÿ gleicher handtreulichen Aussage d aus verkauften Zugebrachten Mütterl. Kleidung Erlößt 20 fl. ge* in hiesiger burger Spital alwo die verstorbene seel. ihr leben geendet geblieben
In einer allhier Zu Straßburg im goldschmitt höfel ane dem Pflantzbad gelegener und in diese Verlassenschafft eigenthümlich gehöriger behausung befunden worden als
Waaren und Werckzeug Zum Lwb. hdwerck gehörig
Eigenthumb ane einer behaußung so dem Wber. ohnverändert und theilbar. Nemlichen eine behausung und hofstatt samt dem dazu gehörigen holtzstall mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten allhier in dem sogenannten goldschmitts höflein 1.s neben Phil: von Zabern dem fischer, 2.s neben Joh. Georg Bommers Erben, hinten auf das Schmeltzen höflein stoßend gelegen, so außer dem darauf haftenden und unter denen nachstehenden passivis begrifenen Capital freÿ leedig und Eigen. Und ist diese behaußung samt Zugehörd durch die geschwohren Hh. Werckmeistere vermög deroselben ad Conceptum Inventarÿ gelieferten schrifftl. abschatzung de dato 9. maÿ 1776. æstimirt und angeschlagen worden ad 350 fl. oder 175 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentiner Kaufbrieff in allhiesiger C. C. stub gefertiget und mit dero aufgedr. kleinen Insigel verwahrt de dato 19.ten 9.bris 1762.
Waaren und Werckzeug Zum Lwb. Hdwerck gehörig
der Erbin, hausrath 2 lb, Ergäntzung 10 lb, Schuld 30 lb, Summa summarum 42 lb
die übrige Verlassenschafft und zwar nach Maaßgaab des vorher inserirten berichts unter einer Mass als des wittibers ohnverändert und theilbar beschrieben, hausrath 32 lb, Waaren und Werckzeug zum Lwb. hdwerk gehörig ohnverändert und theilbar103 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung 175 lb, Summa summarum des gesamten Vermögens so dem Wittiber unverändert und theilbar 311 lb – Schulden 829 lb, Compensando 518 lb
– Abschatzung vom 9.ten Maÿ 1776. Auff begeren johann Martin Neumann dem leinenweber ist Eine behausung allhier in der statt straßburg im goldschmitts höffel gelegen Ein seÿts neben Einer behausung den bomerischen Erben gehörig anderer seÿts neben frau Mathlen wittib und hinden auff das schmöltzen höffel stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer leinenwebers werskstatt Eine stube Zweÿ hauserern worinnen herdt und Caminschoß und Etlichen hauß Kammern sambt Einem holtzschopff darüber seÿn die dachstühl mit breitzigel belegt. Von uns unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach æstimirt und angeschlagen Vor und um Dreÿ hundert fünffzig gulden [unterzeichnet] Huber, Götz Wmstr de Münster, Kaltner W. Meister

Jean Martin Neumann se remarie en 1776 avec Marie Dorothée Lorentz, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1776 (7.5.), Not. Becker (6 E 41, 1396)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Ehrsam und bescheidene Johann Martin Neumann, wittiber, Leinenweber und burger dahier als hochzeiter ane Einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Dorothea Lorentzin, weÿl. Joh: Michael Lorentz mit auch weÿl. Margaretha Salomea Lurhoßin ehelich erzielte tochter unter beÿstand H. Johann Georg Griebel ebenmäßig Schuhmachers und burgers dahier ihres leiblichen Schwagers ams hochzeiterin andern theils
unterschrieben Zu Straßburg den 7.ten Maÿ 1776, Johann Martin Neumann als hochzeiter, Maria doroda Lorenzin

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Martin Neumann à se remarier avant la fin de son deuil du fait qu’il est peu fortuné (sa femme est morte à l’hôpital) et qu’il doit s’occuper de son enfant et de ses employés
1776 Conseillers et XXI (1 R 259)
Joh: Martin Neumann der Leinenweber erhalt dispense a tempore luctus gegen erlag 18. d in das Allmosen. 195.
(p. 195) Sambstag den 1. Junii 1776. Rang Nê meister Johann Martin Neumann des Leinenwebers und burgers alhier prod. unterth. Memoriale juncto petito sambt beÿl. sub lit. A puncto dispens. vom der übrigen trauerzeith.
H. General Advocat Mogg erwehnte, der Implorant bereiys den 6.t Monath der trauerzeith angetretten, ein Kind Zu versogen und mit fremden gesind haußen muß, auch nicht bemittelt, indeme seine Ehefrau im Spithal verstorben, so glaube er, es werde MGHh ihme mit gebettener dispens wilfahren wollen, doch also daß er dem Allmoßen was beÿtrage.
Dießmnach wurde auf hohem Anspruch des H. Prætoris Regii und des ane dem obern Banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Falckenhaÿn Vermittelts gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird dem Imploranten mit gebettener dispensatione tempore luctus gegen erlag ein pfund d in alhießiges allmoßen sich verheurathen zu dörfen wilfahrt.
Deppi. H. Rathh. Fleck, H. Rathh. Bläß.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 29, n° 21)
Im Jahr 1776 seind Festo Trinitatis und Dominica prima post Trinitatis proclamirt und den 11. Junii copulirt worden, Mstr. Johann Martin Neumann, Wittwer burger und Barchetweber allhier und Jungfr. Maria Dorothea weil. Johann Michael Lorentz geweßenen Schuemachers und burgers allhier und auch weil. Fr. Margarethæ Salome Laurhoßin hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Martin Neumann als hochzeiter, Maria Dorothe Lorentz als hochzeiterin (i 32)

Dorothée Lorentz fait dresser dans la maison de son mari l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 283 livres

1777 (13.1.), Not. Lauth (6 E 41, 647) n° 41-a
Inventarium über der Tugendsamen Frauen Dorotheæ Neumännin gebohrner Lorentzin zu Hn Johann Martin Neumann dem Leinenweber, Leinwandhändler und burger allhier Zu Straßburg ihrem Marito für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1777 – in ihrem den 11.ten Junÿ letztabgewichenen 1776.ten Jahrs mit ihme abgetrettenen Ehestand zugebracht und sich vermög der vor Hn. Andreas Becker Notario publico jurato den 7. Maji gemelten 1776.sten Jahrs aufgerichteten Ehe: beredung §° 3° für unverändert vorbehalten hat – Sso beschehen in gegensein H. Joh: Martin Neumann obgedacht, auf Montag den 13.ten Januarii Anno 1777.
In einer allhier Zu Straßburg im Goldschmidts Höffel am Pflantzbad gelegenen Hn Neumann dem Marito eigenthümlich zuständigen Behaußung befunden worden wie folgt.
Sa. hausraths 71 lb, Sa. Silber: Geschmeids 13 lb, Sa. Goldener Ring 12 lb, Schulden 150, baarschafft 25 lb, Haussteuren (23, Macht hieran Fr. Neumännin Zur gebührige ½) 11 lb, Summa summarum 283 lb

Jean Martin Neumann meurt en mars 1780 en délaissant une fille de son premier mariage et une autre du deuxième. Les experts estiment la maison 175 livres. La masse propre à la veuve est de 281 livres. L’actif du défunt et de la communauté s’élève à 517 livres, le passif à 2 038 livres. Le notaire expose le 23 septembre 1780 la maison aux enchères mais aucun acheteur ne se présente.

1780 (4.4.), Not. Lauth (6 E 41, 648) n° 85
Inventarium über Weil. Mr Johann Martin Neumann, gewesenen Leinenwebers, Leinwandhändlers und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1780. – nach seinem den 19.ten Martii laufenden 1780.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. Hintritt, hier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundl. ansuchen erfordern und begehren Frn Dorotheæ Neumännin geb. Lorentzin, der hinterbliebenen Wittib – So geschehen allh: Zu Str: in præsentia H. Frird. Jb. Röderers Not. publ: jur: u: pract: auch brs hieselbsten, als Von der Wb. hierzu specialiter erbettenen Beistands, auf Donnerstag den 4. Aprilis Anno 1780.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt, 1° Jgfr: Mariam Salome Neumännin, so bis nächstkünfftig Pfingsten 18 Jahr alt, diese ist von dem Verstorbenen, als ihrem Vater seel. mit der in A° 1775 den 24. Xbris abgelebten zweiten Ehefr: Namens Maria Salome Neumännin geb. Kieferin seel. eine Ehelich erzeugte Tochter, Welche beneben Mr. J: Phil: Schneider dem Schuhmacher u. Brn allhier als ihrem geordnet und geschworenen Vogt, dieser gegenwärtigen Inventur von Anfang bis Zu End abwartete und ihr Interesse besorgte
So dann 2.do Margaretham Elisabetham Neumännin, so dermalen 9 Wochen alt, Solches ist von dem Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter hinterbliebenen Wittwe in deßen 3.ter Ehe erzeugt worden, Vor und im Nahmen dieses unmündigen Töchterl. War bei dieser Inventur beständig gegenwärtig und hat dabei ihren Nuzen beobachtet Mr Balthasar Waasers, der Schneider und Br. dahier, als deßen beÿ E. Löbl. Vogtei-Gericht den 1. Apr: a: c: geordnet
Copia der zwischen beeden nun zertrennnten Eheleuthen Zur Zeit ihrer Verheurathung vor vor H. Not° Joh. Andreas Becker den 7. Maÿ 1776 mit einander auffgerichteten Ehe beredung

In einer alhier zu Straßburg im Goldschmids Höffel am Pflantzbad gelegenen, in des Verstorbenen seeligen Verlaßenschafft gehörigen behausung befuden worden wie folgt.
(f° 6) Ergäntzung der Wittib währender Ehe abgegangen unveränderten Guts. Nach Anleitung des Von mir dem diesortigen Inventir: Notario den 13: Jan: 1777 über deroselben zugebrachtes Vermögen errichteten Inventarii
(f° 6-v) Eigenthum an einem Häuslein, so denen Beneficial Erben unverändert und theilbars. Neml. ein Häuselin und Hoffstatt, samt dem darzugehörigen Holtz: Stall, mit allen deßen Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Str. in dem sogenannten Goldschmidts: Höfflein einseit neben N. Inckel dem Fischer anderseit neben Joh. Georg Bommers Erben hinten auff das Schmöltzen Höffl. stoßend, so auser denen darauf haftenden und hernach beschriebenen Passiv: Capitalien frei, ledig und eigen, Und ist dieses Häuslein zufolg der Von denen geschwornen Hh. Werckmeistern (…) durch dieselbe alß zu diesortigem Concept geschickten schrifftlichen Abschatzung de dato 17. Apr. A° 1780. angeschlagen worden vor 350 fl. oder 175 lb. Darüber besagt ein Teutscher perg: Kaufbr. in dahiesig. C. C. St: gefertigtet u. m: dero aufgedr. Kl. Ins. Verwahrt, datirt 19. 9.ris A° 1762. deuser Kauf Brief hat sich aber dermalen nicht vorgefunden, sondern soll unter denen Händen Jfr. Mariä Agnes Braunin der Hypothecariæ in Verwahrung seÿn.
– Abschatzung Vom 13.ten apprill 1780. Auff begeren Weÿland Martin Neumann dem geweßenen Weber Meister, ist Eine behausung allhir in der statt straßburg am pflantzbad im goldschmitts Höffel gelegen Ein seÿts neben den Zaberischen erben anderer seÿts neben frau Dincklerin Wittib und Hinten auf das schmeltzen höffel stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer Webers Werckstätt, ferner in Einer stube Einer Küchen und Etlichen Kammern ferner befindet sich ein Holtz schopff worüber die dachstühl mit breitzigel belegt, Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ Hundert fünffzig gulden, [unterzeichnet] Huebern Götz Wmstr, Kaltner WMstr.vor und umb Dreÿ Hundert fünffzig gulden, [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr., Kaltner W:Mst
Folgt nun die Beschreibung Eingangs erwehnter Verlaßenschafft an: u: Vor sich selbsten. Der Wittib unveränderten Vermögens, (An Haussteuren 1 lb) Sa. Hausraths 40 lb, Sa. Silbergeschmeids 8 lb, Sa. gold. ring 3 lb, Sa. der Ergäntzung 193 lb, Sa. Schulden 38 lb, Summa summarum 284 lb – Schulden 3 lb, Nach deren Abzug 281 lb
Solchemnacg wird auch derer Beneficial Erben unveränderte und zugleich theilbare Nachlaßenschafft verzeichnet, Ane haussteuren 1 lb, Sa. hausraths 75 lb, Sa. Schiff und geschirr wie auch vorräthige Waar, sowohl zum Leinenweber Handwerck als auch Leinwand: handel gehörig 251 lb, Sa. Silber Geschmeids 15 lb, Sa. Eigenthum ane I.m häuslein 175 lb, Summa summarum 517 lb – Schulden 2038 lb, In Gegeneinanderhaltung 1520 lb – Passiv onus loco Stall Summæ 1239 lb
Copia der Eheberedung (…)
– Anno 1780 Samtags den 23. Septembris Nachmittag um dreÿ Uhr habe ich unterschriebener Königlicher St. Straßburg offenbar geschworner und zu weiland Mr Johann Martin Neumann, gewesenen Leinenwebers, Leinwandhändlers und Burgers allhier seeligen Verlassenschaft adhibirter Notarius (…) auf Ansuchen S.T. Herrn Lt Samuel Reinhard Weber, als Syndici Joh. Lebrecht Rausch, des von hier ausgetrettenen handelsmanns Credit: Massæ, Welchem durch eine bei E. E. Grosen Rath den 11. Septembris a: c: ergangene Erkandnuss Wegen eine Vermög einer Obligation habenden restirenden Forderung, diesortige Neumännische Massa entschlagen worden, in das ane der Pickergaß gelegene Gasthaus zum Springbrünnel genannt begeben, um daselbst die Versteigerung des in Neumännische Massam gehörigen Häuslein und Hoffstatt mit allen dessen Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier am Pflantzbaad im sogenannten Goldschmidts: Höfflein einseit neben Mr J: Jb: Inckel dem Fischer anderseit neben Joh. Georg Bommers Erben hinten auff das Schmöltzen Höfflein stoßend, so außer zweien verschiedenen und Jgfr. Mar. Agnes Braunin schuldigen Capitalien von 650. fl. frei, ledig und aigen unter nachfolgenden Conditionen vorzunehmen (…)
zum ausrufen angeschlagen worden pro 650 fl. Da nun niemand zugegen war, der nur eine Mise darauf gethan, Als hat Hr. Requirent die zweite Versteigerung auf heute über Acht Täg aufstellen laßen.
Sambstag den 30. Septembris Anno 1778 (…) Bei dieser zweiten Versteigerung hat sich wieder niemand gezeigt, der nur ein Gebott hätte thun wollen
Sambstags den 7. Octobris 1778 (…) ist die Versteigerung des Häuslins bis auf des Requirenten anderwärtiges Ordre ausgesetzt Verblieben

La maison est vendue le 11 novembre 1780 par enchère judiciaire à Jean Leberecht Rausch (date mentionnée à la vente passée en 1782)
Fils de pasteur originaire d’Eschweiler im Thal relevant des comtes de Linange-Heidesheim, Jean Leberecht Rausch épouse en 1765 Cunégonde Elisabeth Petzel, fille de marchand : contrat de mariage, célébration.

1765 (5.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 258
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johann Lebrecht Rausch dem Leedigen Handelsmann von Eischweiler, im Thal, Hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergisch. und Hoch Gräfflich Leining Heidisheimer Jurisdiction gebürtig, S. T. Herrn Johann Andreæ Rausch, Treueifferigen Pfarrers und Seelsorgers dasiger und anderer Evangelischer Gemeinden ehelich erzeugtem Herren Sohn, als dem Hn Bräuttigamb ane Einem
So dann der Viel Ehren und Hoch tugendgezierten Jungfer Kunigunda Elisabetha Petzelin, S. T. Herrn Georg Adam Petzel Vornehmen Handelßmanns und Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugten Jungfer Tochter als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern Theil
den 5. Julÿ Anni 1765. [unterzeichnet] Johann Leberecht Rausch als Hochzeiter, Kunigunda Elisabetha Petzelin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 139 n° 784)
Anno 1765 mitwoch den 17. Julÿ seind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und Ausruffung Zu St. Thomæ copulirt und eingesegnet worden herr Johann Leberecht Rausch Lediger handelsmann, herrn Johann Andreas Rausch Evangelischen Pfarrers zu Eischweiler Hessen Hanauischer Herrschafft ehelicher Sohn und Jungfrau Cunigunda Elisabetha Petzelin, Hrrn Georg Adam Petzel handelßmanns und burgers alhie eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Leberecht Rausch als hochzeiter, Kunigunda Elisabetha Petzelin als hochzeiterin (i 142)

La tribu du Miroir remet à Jean Leberecht Rausch une promesse d’admission
1765, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 210) Vertröstung – Freitags den 14. Junii 1765 ist auf die von S. T. Herrn XXI. Franck schrifftlicj ertheilte Erlaubnuß Herrn Johann Leberecht Rausch dem ledigen Handelsmann und H. Andreas Rausch, des evangelischen Pfarres Zu Eischéweiler in dem Lemberger Amt hochfürstl. Heßen : Hanau : Lichtenbergischer Herrschafft ehelichem Sohn, welcher laut vorgewiesenen Lehrbriefs vom 1. Julii 1761. die Handlung bey H Johann Melchior Ott Zu Emmendingen nach Ordnung erlernt hat, ein Vertröstungs schein Zugestellt worden, daß man, ihn nach gnädig erlangtem burgerrecht dißorts leibzünfftig als Handelsmann annehmen wolle.

Jean Leberecht Rausch devient bourgeois un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 72
Johann Lebrecht Rausch der handelsmann von Eischweiler hanau lichtenb. herrschafft, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Kunigunda Elisabetha H. Georg Adam Petzel des handelßmanns und burgers allh. ehl. tochter um den alten burger schilling, will dienen beÿ E E Zunfft Zum Spiegel. Jur. den 17. aug. 1765.

Il devient tributaire en octobre 1765
1765, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 213-v) Montags den 7. Octobris 1765) – E. Leibzünfftiger
Vorbedittener H. Rausch ist auf vorgelegte Kanzlei: und Stallschein von 17. Augusti jüngsthin gegen Erlag drei Pfund 10 Schilling Zunftgebühr und 25. Pfund wegen hier nicht erlernter Handlung leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen worden, prom. obed. und delarirt, den Baumwollhandel zu führen.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Ail. Ceux du mari s’élèvent à 391 livres, ceux de la femme à 1 248 livres.
1765 (31.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 723) n° 550
Inventarium über des Ehren und Vorachtbahren Herrn, Johann Leberecht Rausch, des Handelßmanns und der Viel Ehr und hoch tugendgezierten Frauen Kunigundä Elisabethä Rauschin gebohrner Petzelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1765. – und sich vermög der vor mir unterschriebenenen Notario unterm 5. Julÿ dießes Jahrs errichteter Heÿraths Verschreibung Vor ohnverändert Vorbehalten haben
So beschehen in Straßburg in præsentia S. T. H. Georg Adam Petzels, Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier, der Ehefrauen Geliebten H. Vatters auff Mittwoch den 31. Julÿ Anno 1765.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Knoblochgaß gelegener und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehöriger Behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Haußraths 23, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 18, Sa. Baarschafft 250, Summa summarum 292 lb – Darzu gelegt deßelbigen gebührige Helffte ane denen Haussteuren 99 lb, d. H. in die Ehe geb. Guth d. billigen Werth nach 391 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 203, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 28, Sa. goldener Ringen und dergleichen Geschmeids 144, Sa. baarschafft 773, Summa summarum 1146 lb – darzu gelegt derselben gebührige helffte ane denen Haussteuren 99 lbn d. Frauen sambtl. in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 1248 lb

Jean Leberecht Rausch et Cunégonde Elisabeth Petzel font dresser un état de leurs biens dans une maison rue des Hallebardes. La masse propre à la femme est de 1411 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 16 394 livres, le passif à 41 314 livres.
1778 (21.9.), Not. Zimmer (6 E 41, 1424) n° 445
Inventarium über Johann Leberecht Rausch, des handelsmanns und Frauen Kunigundä Elisabethä Rauschin, gebohrner Petzelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg activ Nahrung und passiv schulden auffgerichtet Anno 1778. – Solche ist sowohl auf Ansuchen H. Samuel Reinhard Weber, J. V. Lti. des von denen Hh. Creditoribus ernannten HN Syndici, als auch gemelter Fr. Rauschin beÿständlich H. Johann Daniel Stöber, Notarii publici und practici allhier ratione ihres Zu fordern habenden unveränderten Guths willen, inventirt und ersucht, durch gedachte Rauschische Eheleuthe ferner H. Johann Herrmann Petzel, ihr Frn Rauschin eheleiblichen Bruder, so dann Catharina Gagner und Salome Weißin beede dienstmägd (geäugt und gezeigt)
So geschehen allhier Zu Straßburg mit Zuziehung und in beÿseÿn H. Johann Gottfried Petzel und H. Johann Christoph Kienlin, beeder handelßmänner und burgere allhier, als ernannter adjunctorum des H. Syndici den 21. Septembris et Sequentibus Anno 1778.

In einer alhier zu Straßburg ane der Spießgaß gelegenen und hiehero nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Derer Vier Kinder Pfetter Göttel und geschenckt geld beteffend, Elisabethä, Johann Leberecht,Ludovicä, Carl Timothæi
Ergäntzung der Ehefrauen in die Ehe gebrachten unveränderten Guth. Vermög Inventarii über Frauen Rauschin und ihres Ehemanns einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch H Johann Daniel Langheinrich Notarium publicum in Anno 1765. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der zwischen beeden Rauschischen Ehegatten den 5. Julÿ Anno 1765. errichteten beÿ H. Not° Johann Daniel Langheinrich hinterlegten Eheberedung
Frauen Rauschin unveränderten Guths, Sa. haußraths 14, Sa. Schuld 150, Sa. Ergäntzung 1246, Summa summarum 1411 lb
Dießemnach wird auch das in Eingangs gedachten Debitoris Nahrung gehörige Guth beschrieben, Sa. haußraths 345, Sa. Wein und leerer Faß 99, Sa. Waaren 11.233, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 55, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 77, Sa. baarschafft 151, Sa. Schulden 4431, Summa summarum 16.394 lb – Schulden 41.314 lb, Passiv onus 24.919.
Zweiffelhaffte und verlohren geachte Schulden 7729 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jean Leberecht Rausch dépose un état de son actif et de son passif
1778, Not. Zimmer (6 E 41, 1451) n° 350
ist erschienen Herr Johann Leberecht Rausch der handelßmann und burger allhier Zu Straßburg, dieser producirte einen von ihme dem Comparenten eigenhändig unterschriebenenen Bilan sub dato Straßburg denn 9. Septembris 1778, zwo geschriebene Seiten in sich haltend, vermög deßen sein des Comparenten liquide activ Nahrung auf 81.261 livres die Summa derer passiv Schulden aber auf 158.323 livres sich belauffet, beneben Zweÿen Etats beede auch von gemelten heutigen dato, der eine die vor gut geachte activ Schulden so sich auf 25.727 livres belauffen, und der andere die vor verlohren geachte und Zweiffelhaffte activ Schulden anlangend 22.916 in sich begreiffend

Lors de l’inventaire dressé en 1785 après la mort de Georges Adam Petzel, Jean Leberecht Rausch habite avec sa femme à Freistett en Bade
1785 (4. 9.bris), Not. Stoeber (6 E 41, 1250) n° 491
Inventarium über weÿl. herrn Georg Adam Petzel des gewesten handelsmanns Verl. ; nach seinem Samstags den 29. 8bris jüngst jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt (…) So dann 5. Frau Kunigundam Elisabetham Rauschin geb. Petzelin H. Johann Leberecht Rausch des handelsmanns Ehegattin so dermalen sich mit ihrem Ehemann in Freÿstedt heßen hanauischer herrschaff auhält,

Jean Leberecht Rausch meurt en 1813
1813 (22.11.), Strasbourg 12 (53), Not. Wengler n° 7951
Déclaration tenant lieu d’inventaire de Jean Lebrecht Rausch père, fabricant de savon, décédé le 22 mai dernier – à la requête de la veuve Cunégonde Elisabeth Petzel, Jean Lebrecht Rausch fils négociant, Charles Rausch savonnier, Cunégonde Elisabeth Rausch épouse du Sr Haas de Freystaett outre Rhin
mobilier 190 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 f° 190 du 23.11.

Le syndic de la masse des biens appartenant à Jean Lebrecht Rausch vend la maison 350 livres au tisserand Jean Pierre Wentz et à sa femme Dorothée Elisabeth Jud.

1782 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 656 n° 137
H. Lt Samuel Reinhard Weber procurator vicarius als gerichtlich bestellter syndicus Johann Lebrecht Rauch des von hier abgetrettenen handelsmanns massæ H. creditorum
in gegensein Johann Peter Wentz des leinenwebers und Dorotheæ Elisabethæ geb. Judin unter assistentz Johann Jacob Jud und Johannes Boltz der leinenweber
eine kleine behausung und hoffstatt samt dem dazu gehörigen und abgetheilten holtz stall mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, in dem sogenanten Goldschmidts höffel im Pflantzbaad einseit neben der Jnckelischen wittib, anderseit neben Johann Georg Bommers erben, hinten auff das schmöltzen höffel – als ein in weÿl. Johann Martin Neumann des leinenwebers credit geschäfft gehörig und laut bescheid EE. Großen Raths den 11. 7.br. 1780 gerichtlich entschlagenes haus – um 700 gulden worunter die capital summen begriffen

Fils d’un cultivateur de Duchroth près de Kreuznach en Palatinat, Jean Pierre Wentz épouse en 1781 Dorothée Elisabeth Jud, fille de tisserand : contrat de mariage, célébration. Ils comptent pami les dix couples qui bénéficent d’une gratification de 150 florins à l’occasion du centenaire du rattachement de Strasbourg à la couronne de France. Jean Pierre Wentz devient bourgeois peu après son mariage.
1781 (15.8.), Not. Becker (6 E 41, 1396)
Eheberedung – Erscheint Persönlich Johann Peter Wentz Leediger Leinenweber, so sich des hießig. burgerrechts Vertröstet, weÿl. Johann Wilhelm Wentz burgers und ackersmanns un Tucheroth Churpfältzischer herrschafft mit Maria Elisabetha geborner (-) ehelich erzielter Sohn, als hochzeiter ane einem,
So dann die Ehr: und tugendsame Jungfer Dorothea Elisabetha Judin, Mr Johann Jacob Jud Senioris, burgers und Lwbs. allhier mit weÿl. Maria Salome geb. Stuberin ehelich erzielte tochter unter beÿstand Mr Johannes Boltz des ebenmäßig. burgers und Lwbs. hieselbst ihres Schwagers, angesehen gedacht ihr Vatter unpäßlichkeit halber diesem actu nicht beÿwohnen können, als hochzeiterin am andern theil
Zu Straßburg den 15.ten Aug. 1781. [unterzeichnet] Johan Peter Wenz, Dorothea Elisabeth Judin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 65-v, n° 55)
Im Jahr Christi 1781, Sonntags den 30. Septembris gegen Mittag, nach geendigtem Jubel: Gottes dienst sind nach vorher (…) geschehenen gewohnlichen proclamationen in allhiesiger Prediger: Kirch offentlich copulirt und ehelich eingesgnet worden, Johann Peter Wentz, lediger Leinenweber, weÿl. Johann Wilhelm Wentz geweßenen Acker Manns in Ducherrot beÿ Creutzenach und burgers daselbssy, und weÿl. Frau Mariæ Elisabethæ gebohrner Riederin, hinderlaßener ehelicher Sohn, und Jgfr. Dorothea Elisabetha Judtin, Johann Jacob Judts, Leinenwebers und burgers allhie und weÿl. Mariæ Salome, gebohrner Raüberin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Joha Peter wentz als hochzeiter, Dorothea Elisabeth Judin als hochzeiterin (i 67)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151-v et 153-v) Es hat im Jahr 1781. ein Hochlöbl. Magistrat dahie auf dem 30. Septembris ein Jubilæum sæculare wegen übergab der Statt Straßburg an die Crone Franckreichts angordnet und Zu desto größerer erfreulichen Feÿerkichkeit Zehen Ehepaar mit 150 gulden jedes auszusteuren beliebet von solchen seind beÿ uns folgende en 14. und 15. post Trinitatis proclamirt und dann den 30. Septembris in der Prediger Kirche copulirt worden.
und Johann Peter Wentz lediger Leinenweber Weil Joh: Wilhelm Wentz geweßenen Ackersmanns in Duchrot beÿ Creutzenach und weil. Mariæ Elisabethæ gebohrner Riederin hinderlaßener ehelicher Sohn und Jgfr. Dorothea Elisabetha Johann Jacob Judt Leinenwebers und burgers alhie und weil. Mariæ Salome gebohrner Räuberin eheliche tochter (i 158)

VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) – Johann Peter Wentz

Les Quinze accordent à Jean Pierre Wentz une dispense pour qu’il puisse faire son chef d’œuvre après son mariage.
1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
(p. 329) Sambstags den 1.sten Septembris 1781. – Rang nomine Johann Peter Wentz des leedigen Leinenweber gesellen von Tuchroth gebürtig Contra E E Meisterschafft der Leinenweber Obermeister producirt handwercks bescheid vom 27.sten Augusti jüngst, bitt dem imploranten mit der darinn gebettenen dispens des Meisterstück Verheurathet machen zu dörfen Gnädig Zu Willfahren, Osterrieth setzt.
Erkandt, wird Imploranten dispensando ab articulo Erlaubt das Leinenweber Meisterstück in verheuratheten stand zu machen.

Le Corps des tisserands renvoie Jean Pierre Wentz aux Quinze pour qu’il puisse faire son chef d’œuvre bien qu’il soit déjà marié. Ils accordent à Jean Pierre Wentz un délai jusqu’à Noël pour faire son chef d’œuvre. Le mariage a été célébré pour pouvoir bénéficier de la gratification accordée lors du jubilé, le diacre de Saint-Pierre-le-Vieux a remis à Jean Pierre Wentz un certificat qui atteste qu’il est luthérien bien que d’origine réformée.
1781, V 125-2 (Tisserands)
Montags den 21. 9.br 1781 – Erscheint Joh: Peter Wentz Leediger Lwbr. gesell von tucheroth gebürtig Augspurgischer Confession zugethan, laut scheins von H. M: Jost diac: beÿm alten St: Peter vom heutigen tag, so mit Joh: Jacob Jud des ältern, Lwbrs. tochter sich ehelich versprochen, bittet daß E. E. handwerck der beÿ dem Hh. Schöf. unterm 13. dießes ergangenen Erkantnus nachgeloben und Ihme in verfertigung seines Meisterstücks wan es auch gleich im verheurathen Standt geschehen sollte, nicht verhinderlich seÿn möchte.
Nach einsehenem Schein Von H. Pfarrer Jost gehaltener umbfrag und angehörtem gutachten der hoch h. wurde Erkandt, seÿe die angezogene und würkl. durch den Zft hr abgeleßene Erkantnus derr Hh. Schöfen zu respectiren mithin dem Comparent. ehe verwahret sein Meisterstück geheuratheterweiße Zu verfertigen, doch daß ein solches bis geg. nächstkünftige Weÿhnachen die vollziehung kome, anbeÿ ihme bis dahin verbotten einiges gesind zu halten, weil aber die Meisterschafft ein solches nicht vor selbsten thun kan als wird derselbe pro dispensatione an G. Hh. die XV.en verwießen

Sambstags den 22. Xbris 1781 – Johann Peter Wentz Leediger Lwbr. gesell von tucheroth gebürtig, der sich mit Jfr. Dorothea Elisabetha Mr Joh: Jacoben Jud Sen. burgers und Lwbrs allhier ehel. tochtern so der augspurgisch. confession zugethan zue Ehe versprochen, Erscheint und meldet E E handwerck daß gedacht seine Jgfr. Braut # (# * vorgelegten * Verhaltungs * bedürftigungs *) von denen Hhn Schöfen dißortiger E. Zunft die Versicherung erhalten habe, die von Löbl. Stadt gnädigst bestimten Wohlthat auf das instehende Jubilorum, beÿ ihrer vertheilung theilhaftig zu werden, da Er aber dies zur zeit der bestimten verheurathung # (# und folgsam lediger weiße) nicht zum meisterstück gelangen kan, als bittet Er, daß man Ihme nicht verhinderlich seÿn möchte, ein solches im Ehestand zu verfertig.
Nach eingesehenen Protocoll derer Hh. Schöf. E. E. Zunft der tucher vom 13. hujus und Schein von H. M: Joh: Jacob Jost, Diaconi beÿm alten St: Peter de hodierna die, Wodurch erhellet, daß Comparent such von der reformirten religion Zur augspurgischen Confession gewendet wurde in gehaltener Umbfrag und angehörten Gutachten der hoch hh. Erkannt,
([biffé] Wird comparent sein meisterstück bis nächst künfftige Weÿhnachten verfertig. und bis dorthin nur mit eigener handarbeit solle Ihme wegen diesem besondern Jubel Fest und ohne einige præjuditz der articklen
Wird dem comparenten weg. diesem besondern Jubel Fest und seiner bestimter verheurathung ohne einige præjuditz der art: insoweit er sein meisterstück im geheuratheten stande aber d* bis nächst künfftige Weÿhnachten, als bis wohin ihme mit Gesind zu arbeiten verbotten ist, zu verfertig. daß Er die nöthige Dispensation des artickels beÿ G. Hh. den XV.en erflehe, als vor welches hohe Dicasterium er deshalben verwießen wird.

Elisabeth Jud se remarie en 1799 avec l’apprêteur de tabac Jean Pierre Krieg, veuf en secondes noces de Marie Salomé Adolphi qu’il a épousée en 1767
1767 (11.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 512-a
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johann Jacob Krieg, dem Tabackbereiter, Wittibern und burgern allhier, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Adolphiin, Weÿland Meister Johann Friedrich Adolphi, des geweßenen Weißbecken und burgers in Dinglingen beÿ Lahr, mit auch Weÿland Frauen Anna Susanna gebohrner Buchmüllerin siner ehelichen Haußfrauen seeliger ehelich erzeugter Tochter als der Hochzeiterin am andern theil
So geschehen alhier Zu Straßburg auff Mittwoch den Eilfften Martii Anno 1777 [unterzeichnet] Johann Jacob Krieg als hoch zeiter, Maria Salomea Adolphin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 167, n° 839)
Im Jahr 1767, Mittwoch den 6. Maÿ sind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und Ausrufung zu St. Thomæ und in der Prediger Kirch, zu St Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Krieg, der Wittwer Tabackbereiter und burger allhier, und Jungfrau Maria Salome Adolphiin, weÿland Johann Friderich Adolphi, gewesenen Weißbecken und burgers in Dinglingen in der hochfürstlichen Nassau: Usingischen Herrschafft Lahr gelegen hinterlaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Krieg al hoch Zeiter, Maria salame Adolphin alß hochzeiterin (i 169

Mariage, Strasbourg (n° 201)
Cejourd’hui 20° Ventôse l’an VII de la République française une & indivisible (…), d’une part Jean Jacques Krieg, agé de 61 ans, ouvrier en tabac, né & domicilié en cette commune, fils de feu Jean George Krieg, pêcheur, & de feüe Marguerite Barbe Bock, divorcé de Marie Salomé Adolph, d’autre part Dorothée Elisabeth Jud, âgée de 43 ans, née & domiciliée en cette commune, fille de feu Jean Jacques Jud, tisserand, & de feüe Marie Salomé Raeuber, Veuve de Jean Pierre Wentz, tisserand en cette Commune (…), 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 18 février 1738 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 27 novembre 1755 (…), 3° de l’acte de divorce dressé par Jean Alexandre Reichard ancien officier public provisoire de cette commune le 4 pluviôse dernier (…) 4° de l’acte de décès de Jean Pierre Wentz (…) en cette commune le 18 prairial a V (signé) Johann Jacob Krieg, Dorothea Elisabet Jud ( i 106)

La maison qui appartient à Jacques Krieg et à Dorothée Elisabeth Jud veuve de Jean Pierre Wentz est vendue par adjudication judiciaire au chamoiseur David Robert

1803 (20 messidor 11), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 13 n° 84
Cejourd’hui 20 Messidor an XI a été presenté en ce bureau l’adjudication dont la teneur suit
Au Nom de la République. Audience du 2 messidor l’an XI présente les Citoyens Zæpfel Vice président Braun et Ehrlen Juges, Entre Jean Georges Jost tourneur à Strasbourg en qualité de tuteur des enfants mineurs de feue Catherine Jünger femme en secondes noces de Jean Georges Roeckling dudit lieu demandeur comparant par le Citoyen Kern avoué d’une part. Le demandeur a voulu à ce qu’il plaise au Tribunal de lui donner defaut contre ces defendeurs faute de comparoir quoique duement assignés et pour le profit ordonner qu’il sera de suite procédé à la vente de la maison specifiée en l’affiche du 3 floreal dernier (…)
Et a l’instant lecture et interpretation ayant été faite de l’affiche on a mis en vente Une maison aisances appartenances et dépendances située a Strasbourg, rue bain aux plantes cour des orfèvres N° 34 d’un côté les Citoyens Dottenfeld et Schneegans d’autre David Sohn, par devant la rue derrière la Citoyenne Baldner. Evalué en produit net 37 fr 50, Mise à prix par la partie poursuivante à 600 fr.
Auquel prix elle a été criée, et les bougies ayant été successivement allumées ladite maison a été surenchérie par le Citoyen Jost à 1000 fr, Par le Citoyen Wantz à 1300 fr, Par le Citoyen Robert à 1400 fr, Par le Citoyen Wantz à 1500 fr, Par le Citoyen Robert à 1505 fr. Et a ledit Citoyen David Robert chamoiseur à Strasbourg signé sa mise de 1505 francs
Le tribunal a adjugé et adjuge au Citoyen David Robert chamoiseur à Strasbourg ladite maison pour la somme de 1505 francs
De par la loi, Adjudication le 2 Messidor en XI à neuf hrures du matin à laudience du tribunal de première instance séant à Strasbourg rue de la nuée bleue N° 16, d’une maison sise à Strasbourg rue bain aux plantes cour des orfèvres N° 34. A vendre par expropriation forcée. On a fait à Savoir à tous les Citoyens, qu’en vertu d’un jugement rendu au tribunal de première instance séant à Strasbourg le 9 Brumaire dernier, Enregistré le 3 frimaire suivant est expédié en forme exécutoire et à la requête du Citoyen Jean Georges Jost tourneur demeurant à Strasbourg en qualité de tuteur des enfants mineurs délaissés par feue Catherine Jünger, femme en secondes noces de Jean Georges Roeckling dudit lieu, et à celle de Jean Düringer, garçon tourneur demeurant audit Strasbourg pour suivant et diligences du dit Jost son mandataire (…) et faute de paiement avoir été et être fait par Jacques Krieg, ouvrier en tabac, demeurant audit Strasbourg et Dorothée Elisabeth Jud sa femme veuve en premières noces de Jean Pierre Wentz en son vivant tisserand en la dite Ville, 1° de la somme de 150 francs (…) 2° de elle de 200 francs (…) 3° des intérêts en dus et échus, 4° et enfin de la somme de 90 francs (…), Il sera le 2 Messidor prochain procédé (…) à la vente et adjudication aux Enchères et à l’extinction des feux sur ladite Elisabeth Jud et en tant que besoin sur ledit Jean Krieg son mari actuel, de l’immeuble appartenant à ladite emme dont la désignation suit. Savoir une maison aisances appartenances et dépendances située dans la Ville de Strasbourg rue bain aux plantes cour des orfèvres N° 34 d’un côté les Citoyens Dottenfeld et Schneegans, de l’autre David Sohn, perruquier, par devant la rue derrière sur la Citoyenne Baldner.Evalué en produit net dans la matrice de rôle de la contribution foncière de la Ville de Strasbourg à 37 fr 50, Mise à prix par la partie poursuivante à 600 fr

Les Quinze autorisent le mégissier Jean David Robert originaire de Barr à terminer ses années d’épreuve et à s’inscrire au chef d’œuvre
1771, Protocole des Quinze (2 R 182)
Johann David Robert lediger Weißgerber gesell
(p. 539) Sambstags den 28.ten Septembris 1771. Osterrieth nôe Johann David Robert des ledigen Weißgerber gesellen von Barr C. E. E. Meisterschafft der Weißgerber Ober meister von hier, producirt unterth. Memoriale juncto petito samt beÿl. Sub lit. A et nemine comparente, beziehet sich auf des botten relatione, und bitt wie im Memoriale. Erkandt, Solle dem Obermeister ad primam post beÿ straf verkündet werden. Posthæc Faust nôe des Obermeisters, welcher gegenwärtig, sagt dieser habe nichts wieder des Imploranten begehren einzuwenden, setzt Zu Euer Gnaden.
Erkanndt, daß der Implorant, jedoch gegen ersetzung der uncosten sogleich aus der Muth aus zu thun und in das Meisterrecht auf und anzunehmen seÿe.

Fils de boucher, Jean David Robert épouse en 1772 Marie Elisabeth Helck, fille de batelier : contrat de mariage, célébration
1772 (23.7.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 217
Eheberedung – persönlich erschienen der wol Ehrengeachte Herr Johann David Robert, der ledige Weißgerber, Weiland Herrn Mathiæ Robert, gewesenen Metzgers und burgers Zu Barr ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn eines
und andern theils der Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Elisabetha Helckin, Weiland Herrn Johann Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers dahier Zu schreiner ehelich erziehlt nachgelaßene Tochter, hiebeÿ mit Hrrn Johannes Helck dem auch Schiffmann und burger alhie ihren annoch ohnentledigten Herrn Vogt verbeÿstandet
auf Donnerstag den 23 Julii Anno 1772, unter assistentz Johann David Robert Als hochzeiter, Maria Elisabetha Helckin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 153-v, n° 22)
In dem Jahr 1772 wurden (…) Mittwoch den 2. Septembris Zu St: Wilhelm offentlich Zur Ehe eingesegnet Johann David Robert der ledige weißgerber und burger allhier, weiland Matthiß Robert, gewesenen Metzgers und Burgers in Barr mit Maria Salome gebohrner Meelin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Maria Elisabeth weiland Herrn Johann Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers allhier wie auch frau Maria Elisabeth Gebohrner Von Zabrn eheliche tochter dieses bezeugen [unterzeichnet] Johann David Robert als hochzeiter, Maria Elisabetha Helckin als Hochzeiterin (i 162)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 138) Im Jahr 1772 seind Dominica 10 et 11 post Trinitatis proclamirt und folgenden zweÿten Septembris Zu Sant Wilhelm copulirt worden Johann David Robert lediger weißgerber weil. Johann Matthiß Roberts geweßenen Metzgers und burgers in Barr hinderl. Ehl. Sohn und Jgfr. Maria Elisabetha weil. Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers allhier hinterl. Ehl. Tochter (i 141)

Jean David Robert devient bourgeois à l’ancien tarif : inscription au registre de bourgeoisie et traitement de la demande
1772, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 67
Johann David Robert der weißgerber von Barr geb. erhalt des burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Elisabeth weÿl. H. Johann Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers allhier hinterlaßener ehel. tochter umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zufft der gerber, jur. den 19. sept. 1772.

(VI 286 bis, p. 393) Gerber, N° 15. den 20.ten aug. 1772
Joh. David Robert der ledig. Weißgerber von Barr gebürtig, Mathias Robert des Metzgers und B: daselbst ehel. sohn
Verlobt ane Jungfr. Maria Elisabeth weÿl. Joh: Daniel Helck Sen: geweßenen Schiffmann und b. allhier ehel. tochter
Seine scheinen Zeig daß Er Ehel. gebohren Aug. Conf. Zugethan seÿe, seiner Sponsæ Stall gebühr in richtigkeit, Er die erforderliche Stadt Stall Caution geleistet und des Zunfftrechts beÿ E E. Zunfft der Gerber Vertröstet word. 500 fl. baaren gelts Hat derselbe dargewieß. und das wahren Eigenth. mit Eÿd erhärtet, auch 102 fl. beÿm B: Proth. Deponirt.
Imp. bittet G. H. ihne a sponsa um den A: B: sch: des burgerrechts gnädigst Zu Vertrösten.
Receptus a Sponsa um den A: B: sch: Ead die.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison quai des Pêcheurs. Ceux du mari s’élèvent à 33 livres, ceux de la femme à 318 livres.
1772 (30.9.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 765) n° 505
Inventarium über des Wol Ehren und achtbaren Herrn Johann David Robert, des Weißgerbers Meisters und der Viel Ehren und tugendsamen Fraun Mariæ Elisabethæ Robertin geb. Helckin, beeder Eheleuthe und burger alhie zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Haab und Vermögenschaften, auffgerichtet im Jahr 1772 – in Gemäsheit der, in ihrem auffgerichteten Ehe Contract gethanen Versehung eines unverändert vorbehaltenen Guth – So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwath herrn Johannes Helck des Schiffmanns und Burgera alhie, der Ehefraun annoch ohnentledigten Vogts hierzu erbettenen beÿsitzers, auf Mittwoch den 30. Septembris Anno 1772.
In einer alhie zu Straßburg am Fischer Staden gelegener behaußung hat sich befunden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachter Vermögenschaft, Sa. haußraths 13, Sa. Silber und dergl. Geschmeids 20, Summa summarum 33 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun zugebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 134, Sa. Silbers 26, Sa. goldener Ring 28, Sa. baarschafft 159, Summa summarum 318 lb – Haussteuren 144, Woran jedem Ehegatten Vermög des Ehe Contracts die gleichtheilige halbscheid gebührig ist antrefend 72 lb

Jean David Robert est reçu tributaire le 23 novembre 1772

1772, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 153-v) Montags den 23.ten Novembris 1772 – Johann David Robert der Weißgerber von Barr gebürtig vorstehend producirt bescheinigung von löbl. Stadt Cantzleÿ und den Herren dreÿ deroselben Stalls de Dato 19.t 7.bris jüngst pt° erhaltenen burger Rechts, bittet denselben in Gemäßheit solchen Vorgangs Ihn nunmehro als ein leibzünfftig Mitglied dieser Ehrs. Zunft anzunehmen.
Erkannt, Gegen Erlag der Gebühr willfarth (dt. 4. lb)

Marie Elisabeth Helck meurt en 1812 en délaissant trois filles. Quatre maisons au Bain-aux-Plantes font partie de la succession

1812 (12.9.), Strasbourg 12 (46), Not. Wengler n° 7004
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Helck femme de Jean David Robert, marchand de cuirs, décédée le 16 mars 1812 – à la requête du veuf, Marie Elisabeth Robert épouse de Jean David Brod chamoiseur, Catherine Salomé Robert et Caroline Robert les deux majeures, Jean David Robert tuteur ad hoc de Marie Elisabeth, Philippe Jacques Caroline, Jean Henri et Frédérique enfants des conjoints Brod, légataires à titre universel du quart avenant à leur mère, suivant testament reçu Me Stoeber le 6 novembre 1809, Contrat de mariage passé devant Fické le 21 juillet 1772

dans une maison rue du bain aux plantes n° 34
mobilier 91.590 fr
Immeubles. une maison consistant en bâtiment de devant, cour, puit et tres fond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue du bain aux plantes n° 32, d’un côté en partie la veuve Schultz en partie André Speckel tanneur, formant de l’autre le coin de la ruelle dite cour des Orfèvres, devant ladite rue du Bain aux Plantes et derrière la Bruche – acquise de François Antoine Meltzheim tanneur et consorts par acte passé à la Chambre des contrats le 19 novembre 1768, rapporte annuellement en loyer, le rez de chaussée loué à Fleischbein 72 fr, le premier étage de la maison de devant occupée par Brod 60 fr, le second étage loué à Staub 50 fr, une chambre audit étage à la veuve Schmitt 20 fr et la maison de derrière occupée par la succession 150 fr, ensemble 352 fr de revenu en capital 7040 fr.
Plus une petite maison avec trèsfond et ses autres appartenances et dépendances sise en cette ville rue appelée cour des Orfèvres ou Goldschmittshoeffel, d’un côté le Sr Dottenfeld en partie en partie le Sr Schneegans tanneur, d’autre Jean Uhring, devant la rue, derrière Martin Baldner pêcheur – acquis de Jacques Krieg ouvrier en tabac et de Dorothée Elisabeth Jud suivant adjudication au Tribunal civil le 2 messidor 11, transcrit au bureau des hypothèques le 20 suivant, estimée 2000 fr.
Plus deux maisons contiguës l’une a côté de l’autre sises à Strasbourg rue des Moulins n° 6 et 7 avec leurs appartenances droits et dépendances tresfond et un puit commun avec la maison n° 6 et celle du voisin dans la rue du bain aux plantes, toutes les deux vendues par licitation à la barre du Tribunal Civil provenant de la sucession de Marie Madeleine Robert veuve de en premières noces d’André Sieffert tanneur en secondes de Chrétien Starck tailleur d’habits, suivant procès verbal d’adjudication définitive en date du 24 avril 1810 et déclaration de command le même jour, transcrit au bureau des hypothèques le 12 juillet, produisent en loyer annuel, le logement loué au Sr Baumann 120 fr, celui qu’occupe la veuve Rhein 40 fr, celui loué a Simon Haslach 60 fr, celui dont jouit le Sr Melin 50 fr, en capital 5400 fr
Enfin une maison, cour et jardin y attenant avec trefond toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise en la ville de Wissembourg, estimée 4800 fr, ensemble 10.200 fr
total de l’actif 102.000 fr, en meubles 91.590 fr, en immeubles 14.440 à Strasbourg et 4800 fr, passif 22.624 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 116 du 14.9.

Jean David Robert se remarie avec Caroline Chrétienne Gmehlin, veuve du menuisier Henning Auguste Lüneburg
Mariage, Strasbourg (n° 157)
Acte de mariage, le 14 juillet 1814. David Robert, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 janvier 174* à Barr (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Chamoiseur et marchand de cuir, veuf de Marie Elisabeth Helck décédée en cette ville le 16 mars 1812, fils de feu Mathias Robert, boucher à Barr et de feu Marie Salomé Mel, Caroline Chrétienne Gmehlin majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 avril 1786 à Carlsruhe, Grand duché de Bade, domiciliée au dit lieu, veuve de Henning Auguste Lüneburg menuisier décédée en cette ville le 21 janvier 1812 fille d’Antoine Gmehlin sellier à Carlsruhe et de feu Caroline Chrétienne Rosenstein (signé) David Robert, Carolina Cristianna Gmelin (i 15)

Jean David Robert meurt en 1821. Il a acquis une autre maison au Bain-aux-Plantes depuis l’inventaire précédent

1821 (1.12.), Strasbourg 12 (84), Me Wengler n° 12.490
Inventaire de la succession de Jean David Robert, marchand chamoiseur décédé le 21 novembre dernier – à la requête de 1. Caroline Gemelin la veuve, légataire suivant testament reçu Me Wengler le 16 novembre dernier, mère et tutrice légale de Caroline 6 ans, 2. Marie Elisabeth Robert épouse de Jean David Brod, marchand chamoiseur issue du premier mariage avec Marie Elisabeth Helck – en présence de Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, subrogé tuteur de la mineure
(vacation du 8 août. enregistrée acp 158 F° 165 du 10.8.1822)

dans la maison mortuaire rue du Bain aux plantes n° 32
immeubles, la moitié par indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puits, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 32 d’un côté en partie le Sr Foerster en partie le Sr André Speckel tanneur, d’autre formeant le coin de la rue appelée cour des Orfèvres, devant la rue du bain aux plantes, derrière la Bruche, estimée 3000 fr, acquise pendant le premier mariage de François Antoine Meltzheim et consorts par acte passé à la Chambre des contrats le 19 novembre 1778
plus une pareille moitié par indivis d’une petite maison avec trefond et appartenances sise audit Strasbourg dans la ruelle appelée cour des Orfèvres (Goldschmittshoeffel), d’un côté le Sr Friedel tanneur, d’autre le Sr Hoffacker tisserand en perckal, devant ladite ruelle, derrière Martin Baldner pêcheur, estimée 750 fr, avenue au défunt par licitation à la barre du Tribunal Civil sur Jacques Krieg ouvrier en tabac, et Dorothée Elisabeth Jud suivant adjudication du 2 messidor 11
plus la moitié par indivis de deux maisons rue des Moulins n° 6 et 7 avec aisances, appartenances droits et dépendances, puit commun dans celle n° 7 avec la maison n° 6 et celle du voisin dans la rue du Bain aux Plantes, d’un côté le Sr Doll maçon, d’autre formant le coin de la rue du Bain aux Plantes, estimée 2500 fr, les deux maisons provenant de la succession de Marie Madeleine Robert veuve en premières noces d’André Sieffert, tanneur, en secondes noces de Chrétien Starck tailleur d’habits, elles furent vendues par licitation au Tribunal Civil suivant jugement du 27 avril 1810 et déclaration de command, de la communauté avec Marie Elisabeth Helck
Plus une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 22, d’un côté la veuve de Geoffroi Schaeffer, d’autre le Sr Daniel Friedel tanneur, devant la rue, derrière la Bruche, estimée 3000 fr elle fut vendue par expropriation forcée audit Tribunal sur Sophie Elisabeth Hetzel veuve de Jean Georges Jost, tanneur, par jugement du 23 août 1821
mobilier, dans la cuisine du bâtiment latéral donnant dans la petite cour, dans la deuxième chambre à côté, dans la première chambre à côté, dans la chambre à linge sale, dans le grenier du bâtiment de derrière, au premier grenier de ladite maison, dans la chambre d’habitation au premier étage du bâtiment de derrière, dans la chambre à côté, dans une chambre aboutissant sur la précédente donnant sur la cour, dans la cuisine, dans la cave de la maison de devant, dans la cour, au second grenier à droite, au grenier, dans la deuxième chambre audit grenier
dans la maison n° 6 rue du Moulin, dans la tannerie du Sr Sohnn rue des Cheveux, dans la tannerie de la veuve Schneegans rue du Bain aux plantes, dans la boutique rue des Grandes Arcades, dans la maison mortuaire, dans la tannerie, au premier grenier 13.904 fr, créances 13.939 fr, numéraire 3298 fr
une maison à Wimmenau 1000 fr, ensemble 41.9393 fr, passif 41.168 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 40-v du 7.12.

Caroline Gmelin se remarie en 1822 avec Jean Michel Heyler
1822 (1.6.), Strasbourg 14 (71), Me Lex n° 4385
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Michel Heyler fils majeur de défunts Michel Heyler et d’Anne Weeber
Caroline Gmelin fille majeure fille d’Antoine Gmelin et de Caroline Wingert veuve sans enfant de David Robert chamoiseur
Enregistrement de Strasbourg, acp 157 F° 177-v du 3.6.

Les héritiers de David Robert vendent les maisons qui font partie de la succession. Celle sise cour des Orfèvres revient au tanneur Charles Embser pour 1 300 francs

1823 (3.5.), Strasbourg 12 (90), Me Wengler n° 13.125
(Adjudication sur surenchère, cahier des charges n° 13.007 du 14 février) Caroline Gemelin veuve de Jean David Robert, chamoiseur, épouse actuelle de Michel Heyler en qualité de légataire à titre universel pour un quart en propriété et un quart en usufruit de la succession de son défunt mari testament reçu par le soussigné notaire le 13 novembre 1821 et héritière pour un quart de Caroline Robert sa fille décédée après son père le 31 juillet 1822
Marie Elisabeth Robert épouse séparée quant aux biens de Jean David Brod, chamoiseur, 1. héritière pour ¾ d’un tiers de Marie Elisabeth Helck sa mère, 2. héritière pour moitié de ¾ Jean David Robert son père, 3. de la succession de Caroline Robert sa sœur consanguine, 4. héritière pour 9/16 de Catherine Salomé Robert sa sœur germaine
Philippe Jacques Brod, vernisseur, Caroline Brod majeure, David Brod, chamoiseur père et administrateur légal des biens de Jean Henri et Frédérique Brod ses enfants, les quatre enfants Brod ensemble légataires à titre universel de Marie Elisabeth Helck leur grand mère, suivant testament reçu Stoeber le 6 novembre 1809 enreg. le 26 août 1812, Michel Kraussert marchand d’estampes héritier pour 3/5 de Caroline Robert sa femme suivant testament olographe du 6 juin 1817 enreg. 23 juin 1820 f° 183 et déposé au rang des minutes de Me Wengler – suivant jugement du 7 janvier dernier entérinant le rapport d’experts, jugement préalable de nomination d’experts 13 novembre 1822, rapport d’experts eu 18 décembre – [Procuration] Jean Henri Brod garçon relieur à Paris rue St Jacques n° 102
1. la maison cour des Orfèvres n° 34 à Charles Embser, négociant, enchérie pour Geoffroi Kolb pour 1300 fr
2. les deux maisons rue des Moulins n° 6 et 7 à Georges Doll pour 2000 fr
3. la maison rue du Bain aux Plantes n° 22 à Mathias Levy Lantzenberger, maroquinier pour 4520 fr
Désignation des immeubles, 1. une maison consistant en bâtiment de devant et latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 31, d’un côté en partie le Sr Foerster en partie André Speckel tanneur, d’autre formant le coin de la ruelle appelée cour des orfèvres, devant la rue du Bain aux Plantes, derrière la Brusche, estimée 8000 fr.
2. une petite maison et très fonds avec ses autres appartenances située audit Strasbourg ruelle dite des Orfèvres n° 34 /:Goldschmitthoeffel:/, d’un côté le Sr Friedel tanneur, d’autre le Sr Hoffacker tisserand de perkale, devant la ruelle, derrière Martin Baldner pêcheur, estimée 500 fr
3. une maison à rez de chaussée et deux étages avec cave voutée qui s’étend sous une partie de la maison qui sera désignée ci après avec ses autres appartenances et droits notamment celui de puiser l’eau de la pompe établie dans la maison ci après située à Strasbourg rue des Moulins n° 6, d’un côté le Sr Datt maçon, d’autre la suivante, estimée 600 fr.
4. une maison à rez de chaussée et deux étages avec pompe qui est commune ainsi que les latrines avec la maison n° 7 et la pompe encore avec le propriétaire de la maison du voisin rue du Bain aux Plantes ensemble ses appartenances, droits, dépendances située dans ladite rue des Moulins n° 7, d’un côté la maison ci dessus mentionnée, d’autre formant coin dans la rue du Bain aux Plantes, estimée 1000 fr
5. et une maison composée d’un bâtiment de devant, d’un latéral et d’un de derrière avec cour, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 22, d’un côté Geofroi Schaeffer, d’autre le Sr Friedel tanneur, devant la rue, derrière le Brusche, estimée 4000 fr
Etablissement de la propriété, la maison rue du Bain aux Plantes n° 32 acquise de François Antoine Melsheim, tanneur et consorts par acte passé à la Chambre des contrats le 19 novembre 1778
celle cour des Orfèvres n° 34 de Jacques Krieg ouvrier en tabac et Dorothée Elisabeth Jud par licitation à la barre du Tribunal Civil le 2 messidor 11 (21 juin 1803) enreg. le 12 même mois
Les deux maisons contiguës rue du Moulin n° 6 et 7 appartiennent à la succession de Marie Madeleine Robert femme en premières noces d’André Sieffert et en secondes de Chrétien Starck tailleur d’habits vendues par licitation au Tribunal Civil adjugées au Sr Robert le 27 avril 1810 et déclaration de command même jour
toutes les quatre maisons de la communauté du Sr Robert et de Marie Elisabeth Helck, une moitié lui est revenue l’autre moitié à ses trois filles héritières de cette dernière et aux cinq enfants Brod, petits enfants, à titre de legs universel (parts de chaque maison avenant à chaque héritier). Quant à la maison rue du Bain aux Plantes n° 22 acquise pendant le second mariage de Sophie Elisabeth Hetzel veuve de Jean Georges Jost, tanneur par expropriation au Tribunal civil adjugée le 23 août 1821
Adjudication préparatoire n° 13.080 du 2 avril – Adjudication définitive n° 13.102 du 23 avril++ n° 13 125, Adjudication sur surenchère, la maison rue du Bain aux Plantes n° 32 retirée – suite le 12 juin n° 13.160 (vente de la maison retirée)
Rapport d’experts du 18 décembre, François Louis Madler, Jean Chrétien Arnold, Gédéon Emmanuel Stuber les trois architectes, (nous nous sommes rendus) 1. en la maison sise rue du Bain aux Plantes n° 32, composée d’un bâtiment sur le devant d’une cour, d’un arrière bâtiment et de deux pavillons dans la cour. Le bâtiment sur le devant est construit à rez de chaussée en maçonnerie et surmonté de deux étages en galendure. Le rez de chaussée contient deux chambres, une cuisine et la chambre militaire en entresol, par dessous se trouve une cave sous solives. Les deux étages supérieurs contiennent chacun trois chambres et une cuisine, il est terminé par une toiture unie sous laquelle trois greniers dont l’inférieur divisé en chambres et couvert en tuiles doubles. L’arrière bâtiment construit comme le précédent contient au rez de chaussée un atelier de tannerie avec un petit jardin, d’un lavoir. Le premier étage contient quatre chambres et une cuisine, le second étage ainsi que les trois greniers servent de sécherie, leur toiture est couverte en tuiles doubles. Le pavillon à droite de la cour construit entièrement en galendure contient au rez de chaussée un bucher et une pompe au premier étage deux chambres avec cuisine au second étage deux chambres et au troisième construit en attique ainsi qu’au grenier une sécherie la toiture est couverte en tuiles doubles. Le pavillon à gauche de la cour construit à rez de chaussée en charpente contient un bucher et les lattines.
2. nous nous sommes transporté en les maisons contigues sises rue des Moulins n° 6 et 7, d’un côté le Sr Doll maçon, d’autre le coin de la rue du Bain aux Plantes, construites toutes deux à rez de chaussée en maçonnerie avec deux étages en galendure. La première n° 6 contient au rez de chaussée une chambre, une cuisine et un bucher par dessous une grande cave voutée qui s’étend sous une partie de la maison contigue n° 7, le premier et le second étage contiennent chacun deux chambres et une cuisine, au dessous se trouvent deux greniers dont l’inférieur est divisé en deux combles sous la toiture couverte en tuiles simples.
La seconde maison n° 7 contient au rez de chaussée un grand attelier de tannerie, la pompe et les latrines communes avec la maison précédente, elle contient au premier étage trois chambres et une cuisine et au second étage un atelier de chamoiseur avec une chambre, la toiture contenant deux greniers est construite en tuiles simples.
3. puis nous nous sommes rendus dans la ruelle dite cour de Orfèvres n° 34, nous avons trouvé construite à rez de chaussée en maçonnerie contenant deux chambres, une cuisine et un bucher avec un étage en galendure divisé en trois chambres et une cuisine en dessus deux greniers sous la toiture couvert en tuiles simples
la maison rue du Bain aux Plantes n° 32 estimée 8000 fr, celle rue du Moulin n° 6 à 600 fr, n° 7 à 1000 fr, celle cour des Orfèvres à 500 fr
4. ensuite nous nous sommes transportés en la maison sise en cette ville rue du Bain aux Plantes n° 22, nous avons parcourue et trouvé consister en un bâtiment sur le devant, une cour, un arrière bâtiment et un pavillon à gauche de la cour. Le bâtiment sur le devant est construit à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie avec galerie en charpente du côté de la cour, le rez de chaussée ne contient qu’une chambre par dessous se trouve une cave sous solives, le premier et le second étage contienent chacun deux chambres, une cuisine et une galerie qui communique au pavillon en dessus se trouvent deux greniers sous la toiture couverte en tuiles doubles. L’arrière bâtiment construit à rez de chaussée en maçonnerie y contient un atelier de tannerie, une buanderie et un lavoir, au premier étage construit en galendure trois chambres et une cusine et au second étage de même construction, une chambre, une cuisine et une sécherie ainsi qu’aux deux greniers sous la toiture couverte en tuiles doubles. Le pavillon à gauche de la cour construit en galendure sur poteaux contient au premier ainsi qu’au second étage une chambre et en dessus un petit grenier dont la toiture couverte en tuiles doubles, en dessous de ce pavillon et des galeries dans la cour se trouve trois tanneries et les latrines, estimée 4000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 188-v du 9.5.

Fils de négociant, Charles Embser épouse en 1812 Jeanne Caroline Friedel, fille de tanneur
1812 (6.7.), Strasbourg 5 (35), Not. F. Grimmer n° 7717
Contrat de mariage – Charles Embser, négociant demeurant en cette ville rue de l’Epine n° 15 fils majeur de Jean Jacques Embser, négociant, et d’Anne Marguerite née Labhardt
Jeanne Caroline Friedel, fille majeure demeurant rue du Bain aux plantes sous n° 23 fille de feu Jean Daniel Friedel, marchand tanneur, et de Madeleine Louise née Hemmet
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 30-v du 8.7.

(Célébré le 22 février 1823, n° 345)

La maison cour des Orfèvres reste à la disposition de Jean Baptiste Gœrger après dissolution de la société qui a existé entre lui el Jacques (pour Charles) Embser

1826 (22.4.), Strasbourg 6 (49), Me Triponé n° 1156
Dépôt – Jacques Embser, négociant demeurant à Strasbourg et Jean Baptiste Goerger aussi négociant demeurant au même lieu tous deux associés pour la fabrication du maroquin sous la raison Embser et Goerger aux termes d’un acte ssp 30 juin 1823 ont arrêté qui suit,
art. 1. la société Embser et Goerger qui d’après l’acte rappelé devant durer jusqu’au 30 décembre 1832 est dissoute
art. 4. le local occupé par la société dans la maison appartenant au Sr Embser rue du Bain aux Plantes n° 4 et dans les appartements et dépendances de cette maison, ensemble le magasin à écorces situé sur le Wörthel près du moulin Spitzmühl ainsi que l’atelier de tannerie sur la rivière dans la cour des Orfèvres resteront à titre de bail à la disposition du Sr Goerger pendant trois années pour 5000 francs par an

Jeanne Caroline Friedel meurt en 1826 en délaissant deux enfants. Les biens sont décrits sous une seule masse parce que le veuf a dû déposer son bilan.

1826 (14.6.), Strasbourg 12 (100), Me Wengler n° 14.386
Inventaire de la succession de Jeanne Caroline Friedel épouse de Jacques Embser, négociant décédé le 18 mars 1826 – à la requête du veuf père et tuteur légal de Charles 13 ans, Frédéric Auguste 11 ans – en présence de Jean Daniel Friedel, fabricant de cuirs, oncle et subrogé tuteur desdits mineurs
Contrat de mariage, Me Grimmer le 6 juillet 1812 – M. Embser observe que par suite des circonstances malheureuses dans lesquelles s’est trouvé il y a quelque tems son commerce (il été amené à) déposer son bilan, le jugement du Tribunal de Commerce du 28 avril dernier l’a déclaré en faillite, en conséquence les biens seront décrits en une seule et même masse

Biens immeubles appartenant au veuf et à la communauté. 1. une maison d’habitation composée d’une maison de devant et de fonds, puits commun, cour, caves, appartenances et dépendances situé dans la rue de l’Epine n° 15, faisant le coin de la ruelle du Paon, d’un côté la propriété des frères Schubart, devant ma rue de l’Epine, derrière Julien Coulaux – recueilli le quart indivis dans succession de Jean Jacques Embser son père et acquis trois quarts d’Anne Marguerite Labhard sa mère, Catherine Elisabeth Embser épouse de Jean Michel Remond propriétaire à Bischheim au Saum suivant acte reçu Me Lex le 14 novembre 1823. Acquis par M Embser père conjointement et à égale portion avec Gustave Adolphe Hohlenfeld et Guillaume Kornmann à la Chambre des contrats le 13 février 1776, M Hohlenfeld lui a rétrocédé sa moitié par acte reçu Dinckel le 15 germinal 3 – Le rez de chaussée et premier étage avec le fonds de la maison est occupée par la succession, estimée 1000 fr, le second étage loué au Sr Dunand employé des contributions indirectes pour 400 fr, évaluée 28.000 fr
2. une maison d’habitation appartenances et dépendances située à Strasbourg dans le Faubourg de la Krutenau appelée le Pfaffenhoff n° 123, d’un côté Frédéric Ott, d’autre Philippe Staehling, derrière Joseph Hügelin – recueilli le quart indivis dans succession de Jean Jacques Embser son père et acquis trois quarts d’Anne Marguerite Labhard sa mère, Catherine Elisabeth Embser épouse de Jean Michel Remond propriétaire à Bischheim au Saum suivant acte reçu Me Lex le 14 novembre 1823, acquis par acte reçu Me Ubersaal le 11 novembre 1806 – loué à différentes personnes, il est dû annuellement par la veuve Boedier locataire principale 5000 fr.
3. une maison appelée Hôtel d’Altdorff consistant en plusieurs corps de bâtiment, cour, puit, atelier, magasins avec ses appartenances, droits et dépendances en cette ville rue du Bain aux Plantes n° 4, d’un côté la maison à la Fontaine d’Or et Sr Müller frippier, formant d’autre le coin de la rue des Lentilles, derrière la propriété du Sr Haering et Bischoff en partie sur une petite maison réservée appartenant à la veuve Müller née Rothenbach
4. une petite maison avec appartenances et dépendances sise en cette ville ruelle dite cour des Orfèvres ayant une issue dans la rue du Bain aux Plantes marquée du n° 33, d’un côté la maison art. 5, d’autre côté et derrière la Bruche,
5. plus une petite maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue dite cour des Orfèvres marquée du n° 34 ayant également une issue dans la rue du Bain aux Plantes, d’un côté la maison de l’art. précédent, d’autre l’art. suivant, devant la rue, derrière Martin Baldner pêcheur
6. plus une maison avec appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg rue dite cour des Orfèvres mais désignée dans les contrats d’acquisition comme dans la rue du Bain aux Plantes n° 35, d’un côté l’art. précédent, d’autre le Sr Besserer tonnelier, devant la rue, derrière le Sr Baldner pêcheur
7. le huitième par indivis d’un emplacement formé par une cloison murée située en cette ville sur la digue des moulins appelée Woerthel entourée d’eau et de communal.
Les maisons décrites art. 3, 4, 5 et 6 formant actuellement un seul enclos qui a pris la dénomination de cour d’Altorff de la principale. Cette propriété avec l’emplacement décrit art. 7 est occupé par le Sr Embser qui y avait établi une fabrique de maroquin il en estime la valeur à 36.000 fr. Il est devenu propriétaire des art. 3, 4 et 7 pour les avoir acquis conjointement avec Jean Daniel Friedel, tanneur, de Barbe Rothenbach veuve de Jean Pierre Schneegans, tanneur, suivant acte reçu Me Wengler le 15 septembre 1821 transcrit au bureau des hypothèques volume 143 n° 66, la veuve Schneegans les a recueilli dans la succession de son mari dont elle était légataire universelle par testament reçu Wengler le 28 juillet 1820 enreg. 5 octobre suivant et acte reçu Me Zimmer le 3 avril 1824. Ledit Embser a acquis de M Friedel la moitié des immeubles, L’art. 5 acheté de la succession de Jean David Robert, chamoiseur, suivant adjudication définitive sur surenchère dressée par Me Wengler le 3 mars 1823, ledit Robert l’a acquis de Jacques Krieg ouvrier en tabac et de Dorothée Elisabeth suivant jugement d’adjudication définitive sur licitation à la barre du Tribunal Civil le 2 messidor 11
L’art. 6 acquis de Jacques Hoffacker, tissier, et Catherine Salomé Schott suivant acte reçu Me Lex le 24 avril 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 182 n°& 79, Hoffacker l’a acquis de Nicolas Langlois et Marie Béatrix Weiss par acte passé devant Me Bremsinger le 4 juillet 1820
8. un jardin de la contenance d’environ 20 ares avec une maison, appartenances et dépendances le tout formant un enclos entouré d’une cloison situé hors la porte Dauphine près la route du Polygone au canton dit Schurenfeld, d’un côté le Sr Arns, d’autre les héritiers Juncker, devant le canal appelé Bubenwaesserlein, derrière un inconnu, estimé 3000 fr. Acquis la majeure partie de Marie Charlotte Striebeck veuve de Jean Jacques Meyer, propriétaire, par acte reçu Me F. Grimmer le 18 avril 1818 et une très petite partie de Marie Madeleine Juncker et Louise Juncker majeures à Paris par acte reçu Me Wengler le 22 juin 1818, Mde Meyer l’a acquis par actes reçus Me Lacombe le 17 février 1812, Me Stoeber le 9 avril 1812, 7 juin 1816, 4 mars 1817
Biens aux bans de Scharrachbergheim, Griesbach, Morsbronn, Gunstett, Colmar, Neuwiller, Oberroedern
Meubles, au premier étage donnant sur la rue de l’Epine, chambre à coucher à côté du salon, dans l’armoire à linge dans le mur du salon, chambre de commis sur le balcon, chambre contiguë dite des enfants, sur le balcon, chambre à coucher avec fenêtre sur le balcon, chambre de la cuisinière, cuisine, chambre du linge sale sur le grenier au grenier, dans la cour sous le hangard, dans la buanderie, dans l’écurie, grenier à foin, dans l’arrière magasin, sur le corridor, au comptoir
dans le magasin sur l’église réformée rue du Bouclier, marchandises en consignation chez M Daroselle & Housson à Nancy
meubles meublants 5387 fr, argenterie 497 fr, garde robe 1245 fr, marchandises 43.983 fr, marchandises consignées 5000 fr, créances actives hypothécaires priviliégiées 20.876 fr, créances chirographaires 2559 fr, créances actives sur compte 5766 fr, créances actives douteuses (4395 fr), perdues (3188 fr) créances 1528 fr, immeubles 107.525 fr – passif 433.294 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 179 f° 37 du 19.6.

Le négociant Auguste Emmerich se rend adjudicataire des différents bâtiments qui composent la fabrique de maroquin. Charles Embser a acquis les trois petites maisons cour des orfèvres en 1821, 1823 et 1825.

1829 (26.5.), Strasbourg 12 (111), Me Noetinger n° 1321
(Adjudication définitive – Cahier des charges n° 1192 du 18 mars, adjudication préparatoire du 30 avril n° 1271) Jean Michel Raimond, marchand de vin demeurant à Bischheim au Saum, mandataire de Charles Embser, ci devant négociant à Strasbourg actuellement propriétaire demeurant à au Bruckmühl commune de à Morsbronn arrondissement de Wissembourg
à Auguste Emmerich, négociant
Désignation des immeubles à vendre. Premièrement une belle fabrique de maroquin située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes et ruelle dite cour des Orfèvres se composant de différents bâtiments savoir
1. d’une grande maison avec cour jardin, deux caves voutées, grenier, appartenances et dépendances appelée vulgairement la cour d’Altorff sises rue du Bain aux Plantes n° 4, d’un côté la Fontaine d’Or et le Sr Müller frippier,d’autre formant coin de la rue des Lentilles
2. d’un bâtiment dans la cour servant pour la teinture avec chaudrons,
3. d’un autre corps de bâtiment formant la tannerie avec fosse, bassements et sécherie,
4. vis à vis trois petites maisons qui donnent sur la rivière situé dans la ruelle dite des Orfèvres n° 33, 34 et 35 ayant une issue dans la rue du Bain aux Plantes, d’un côté la Bruche, d’autre le Sr Besserer tonnelier, formant ensemble l’établissement de travail à la rivière avec tannerie, plains et corroyerie
5. du huitième par indivis d’un hangar destiné à conserver l’écorce situé derrière le moulin dit Spitzmühl sur la digue appelée Woerthel entouré d’eau et de communal
NB. les chaudrons qui se trouvent dans l’établissement décrit à l’art. 2 sont estimés par le vendeur à 300 fr
Secondement, immeubles ruraux à Scharrachbergheim (…)
Troisièmement, la moitié par indivis d’une sécherie à garance à Griesbach canton de Niederbrunn (…)
Origine de la propriété. Les bâtiments formant la cour d’Altotff, la petite maison sise en la ruelle dite cour des Orfèvres n° 33 et le huitième du hangard à écorces et du terrain sur lequel il est construit acquis conjointement avec Jean Daniel Friedel, tanneur, chacun par moitié de Barbe Rothenbach veuve de Jean Pierre Schneegans actuellement épouse de Blaise Marie de Solia, capitaine, par acte reçu Me Wengler le 15 septembre 1821 transcrit au bureau des hypothèques volume 143 n° 66. La veuve Schneegans les a recueilli dans la succession de son premier mari qui l’institua sa légataire universelle par testament public reçu Me Wengler le 28 juillet 1820 enreg. 5 octobre et contrat passé devant Me Zimmer le 3 avril 1824, M. Embser a acquis de M Friedel la moitié desdits immeubles
La petite maison située cour des Orfèvres n° 34 acquise par M. Embser dans la succession de Jean David Robert, chamoiseur, suivant adjudication définitive sauf surenchère reçue Me Wengler le 3 mai 1823, ledit Robert l’a acquis sur Jacques King ouvrier en tabac et Dorothée Elisabeth Jud, suivant adjudication définitive sur licitation à la barre du tribunal civil le 2 messidor 11
La petite maison cour des Orfèvres n° 35 acquise par Embser de Jacques Hoffacker, tissier, et Catherine Salomé Schott par acte reçu Me Lex le 24 août 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 182 n° 79, les conjoints Hoffacker l’ont acquis de Nicolas Langlois et Marie Béatrix Weiss par acte reçu Me Bremsinger le 4 juillet1820
Mise à prix de la fabrique de maroquin 24.000 fr – 34.100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 f° 195-v du 4.6.

Fils d’enseignant, Louis Auguste Emmerich épouse en 1829 Sophie Emilie Griesinger, fille de droguiste
1829 (15.4.), Strasbourg 10 (80), Me Zimmer n° 543
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – entre Louis Auguste Emmerich, né le 12 octobre 1800 négociant, fils de feu Jean Michel Emmerich, régent au gymnase, et de feu Louise Stromeyer
Sophie Emilie Griesinger fille majeure née le 25 juin 1805 de Jean Daniel Griesinger, droguiste, et de Louise Frédérique Weyher
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 f° 71 du 16.4.

Auguste Emmerich et Jean Baptiste Georger prorogent la société qu’ils ont conclue entre eux en 1830.

1837 (1.3.), Strasbourg 10 (92), Me Zimmer n° 2473
Contrat de Société – entre Auguste Emmerich, négociant, d’une part et Jean Baptiste Georger fils maroquinier, lesquels désirent renouveler la société en nom collectif qui a existé entre eux expiré depuis le 1 décembre 1836 par acte s.s.p. 30 novembre 1830 enreg. 6 décembre1830 f° 121 – pour exploiter le fonds de commerce de maroquin et autres peaux pour une durée de 15 années
art. 5, mise du Sr Emmerich, la maison et dépendances sise à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 4 et les autres ateliers et magasins qui font partie de l’acquisition par lui faite de M. Embser suivant acte reçu Me Noetinger le 26 mai 1829, évaluée 41.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 248 f° 35 du 4.3.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.